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FR2889165 | A1 | DISPOSITIF POUR RANGER, TRANSPORTER, EXPOSER DE PETITS ARTICLES DE COLLECTION | 20,070,202 | La présente invention présente un système de boîtes de rangement pour petits objets de collection pouvant aussi être utilisées pour leur transport et présentant l'avantage de pouvoir être instantanément transformées en mini vitrines. Traditionnellement, les boîtes de rangement et les vitrines destinées à recevoir des objets de collection sont réalisées en matériaux nobles et onéreux, ce qui interdit leur utilisation par nombre de collectionneurs. De par la fragilité de leur décoration, de leur poids et de leurs dimensions, ces éléments sont peu ou quasi intransportables et le collectionneur est très démuni s'il désire emmener des pièces par exemple à une exposition ou une bourse d'échanges. Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients: Les boîtes de ce système sont réalisées en carton compact (différentes épaisseurs possibles suivant dimensions choisies), ce qui autorise un bas prix de revient ainsi que des ensembles légers. Elles sont de faible épaisseur interne et cloisonnées, ce qui permet un rangement ou un transport séparé des différents objets, gage de sécurité. Afin d'assurer le meilleur maintien possible de ces petits objets, les boîtes vitrines seront réalisées en diverses profondeurs utiles (entre 10 et 45 millimètres suivant les modèles). Ces boîtes, parallélépipédiques, peuvent facilement s'empiler (rangement); Bien que pouvant être de tailles différentes, leurs dimensions sont limitées (environ 30 x40 cm maximum), ce qui rend leur transport aisé ; Equipées à l'arrière de quatre trous renforcés par des oeillets métalliques, il est facile de les accrocher à un mur. Afin de faciliter l'exposition de plusieurs boîtes vitrines tout en limitant le nombre de perçages à effectuer dans les murs, un dispositif d'attache permet de superposer jusqu'à trois boîtes vitrines pour deux trous percés dans le mur. Le dispositif comprend trois éléments principaux: 1) Le fond de boîte, de faible épaisseur, destiné à contenir les petits objets. 2) Le système de cloisons amovibles, aisément modulable par l'utilisateur. 3) Le couvercle, pourvu d'une fenêtre transparente. Toutes les parties opaques de la boîte - vitrine sont réalisées en carton compact, le plus souvent 20/10 d'épaisseur, habillées d'un film de protection et décoration ad hoc, maintenu par collage. A) Fond de boîte (voir schéma n 1, planche 1) : -Le carton est habillé par collage et pressage. -Le développé du fond de boîte est découpé dans le carton habillé et les rainures de marquage des pliages sont réalisées en même temps que le perçage des quatre trous Ti à T4, destinés pour les deux supérieurs à suspendre la boîte-vitrine et, pour les deux inférieurs, à recevoir les pattes qui permettront de lier une seconde boîte-vitrine à la première. Des encoches destinées au montage ultérieur des cloisonnements sont ménagées sur les faces supérieures et internes de l'encadrement. -Les oeillets sont sertis en place pour renforcer les trous de suspension, puis des aimants Al et A2 sont, suivant les cas, collés en place (voir schéma 1, planche 1). Chacun des quatre côtés de la boîte est ensuite replié et collé de manière à former un cadre creux d'une largeur d'une quinzaine de millimètres sur le pourtour de la boîte-vitrine. Cette opération a un quadruple but: -Rigidifier la boîte, -Augmenter ses facultés d'absorption des chocs (transport), -Recevoir et maintenir en place les cloisonnements en position, -Enfin, donner un équilibre visuel et un aspect robuste à l'ensemble. B) Les cloisonnements (voir schéma n 2, planche 2) : Les cloisonnements sont de deux types suivant qu'ils seront sur la longueur ou sur la largeur de la boîte-vitrine. Dans les deux cas, le principe de réalisation est le même: Ils sont de longueur suffisante pour entrer dans les fentes ménagées dans le cadre de la partie inférieure de la boîte et s'y bloquer. Ils possèdent eux-mêmes sur leur longueur une série d'encoches qui leur permettront de s'emboîter les uns dans les autres et de constituer des casiers de dimensions variables, suivant le choix du collectionneur. Leurs encoches sont toutes verticales mais suivant qu'il s'agisse de cloisons verticales ou bien horizontales, ces encoches sont soit dirigées vers le bas, soit dirigées vers le haut, ceci pour autoriser un emboîtage convenable des différentes pièces. C) Le couvercle (Schéma n 3, planche n 2): II est habillé de films de couleurs variées de façon à proposer un certain choix à la clientèle. Il comporte une découpe centrale qui correspond aux cotes internes du fond de boîte. Un film plastique transparent semi-rigide est collé sur la face interne de ce couvercle et obture sa fenêtre tout en en laissant voir le contenu. II est obtenu comme le fond de boîte par pliage et collage après découpe. Dans le cas où des aimants auront été collés dans les parois du fond de boîte, deux feuillures d'acier seront collées à l'intérieur du couvercle, en regard desdits aimants, pour renforcer la qualité de la fermeture du boîtier | Système de boîtes parallélépipédiques majoritairement en carton, juxtaposables et empilables, à intérieur modulable, destiné à permettre de manière peu onéreuse le rangement, le transport et l'exposition de petits objets de collection (fèves, stylos, figurines et soldats, miniatures diverses - de parfums, trains, automobiles et autres, dés, petites cueillers et caetera). | 1) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection caractérisé en ce qu'il est constitué d'un fond de boîte (1) et d'une bordure (1B) formant un cadre creux, d'un cloisonnement modulable (2) et d'un couvercle (3) équipé d'une fenêtre transparente (3F) . 2) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection selon la 1 caractérisé par le fait qu'il est majoritairement réalisé en carton compact décoré. 3) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection selon l'une des ci-dessus, caractérisé en ce que le fond de boîte (1) comporte quatre trous (T1 àT4), sertis d'oeillets, les deux trous supérieurs servant à la suspension du dispositif à un mur, les deux trous inférieurs pouvant recevoir des pattes de liaison liées aux trous supérieurs d'une seconde vitrine similaire. 4) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que des encoches (1F) sont ménagées sur les faces internes et supérieures de la bordure (1B). 5) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection suivant la précédente, caractérisé en ce que les cloisonnements (2) sont de longueur suffisante pour pénétrer dans les fentes des bordures, en ce qu'ils sont de deux types selon qu'ils seront destinés à être placés dans la longueur ou dans la largeur de la boîte et en ce qu'ils comportent des fentes verticales leur permettant de s'emboîter les uns dans les autres, les fentes verticales étant dirigées vers le bas ou vers le haut selon leur placement dans la longueur ou dans la largeur de la boîte. 6) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection suivant la précédente caractérisé en ce que les cloisonnements (2) forment des casiers de dimensions variables. 7) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (3) comporte une découpe centrale (3F) qui correspond aux côtés internes du fond de la boîte, un film plastique transparent obturant la fenêtre. 8) Dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un système de fixation composé d'aimants (Al et A2) associés à des feuillures d'acier (3B1 et 3B2) est utilisé pour solidariser le couvercle à la boîte. 9) Procédé de fabrication d'un dispositif de rangement, de transport et de présentation de petits objets de collection selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - Les parties opaques de la boîte-vitrine sont réalisées en carton compact, le plus souvent en 20/10 d'épaisseur et habillées d'un film de protection, maintenu par collage. - Le développé du fond de boîte est découpé dans le carton habillé et les rainures de marquage des pliages sont réalisées, ainsi que les différents perçages des trous de fixation pour la suspension, et des fentes pour mise en place des cloisons. - Les oeillets sont sertis en place pour renforcer les trous de fixation et les aimants sont éventuellement mis en place par collage. - Le fond de boîte est ensuite formé : chacun des quatre côtés de la boîte est replié et collé de manière à former un cadre creux et le pourtour de la boîte vitrine. - Le développé du couvercle comprend une découpe centrale qui correspond aux côtés internes du fond de boîte. - Le film plastique transparent semi-rigide est ensuite collé en place sur la fenêtre de manière à obturer complètement celle-ci et les feuillures sont éventuellement collées en place. - Le couvercle est ensuite plié, mis en forme et collé de manière définitive. - Les deux types de cloisons sont à leur tour réalisés par découpage. | B | B65 | B65D | B65D 5,B65D 21 | B65D 5/495,B65D 5/64,B65D 21/02 |
FR2888760 | A1 | ENGIN BICYCLE POUVANT ETRE DIRIGE PAR UN UTILISATEUR DEBOUT EN POSITION TRANSVERSALE A PLATEAU AVANT EN PORTE-A-FAUX | 20,070,126 | La présente invention concerne un engin, de type bicycle, adapté pour pouvoir être dirigé par un utilisateur se tenant normalement debout, et en position transversale (c'est-à-dire avec les pieds et le corps orientés vers un côté de l'engin). Un engin selon l'invention est notamment destiné à être utilisé lors de disciplines sportives sur des terrains pentus, ou sensiblement pentus, naturels (par exemple en montagne) ou artificiels, éventuellement accidentés, pourvus ou non d'obstacles tels que par exemple des zones de cailloux, de gravier, d'herbe, et pouvant présenter des irrégularités plus ou moins importantes du sol telles que des bosses etc... On connaît déjà des engins de type planches à roues ou roulettes pouvant être utilisés sur des sols pentus rugueux tels que des sols recouverts de gazon. L'engin décrit par WO 94/19072 présente une commande de direction manoeuvrée par le pied avant de l'utilisateur. Ainsi, la commande de direction n'est plus obtenue uniquement sous l'effet d'une modification du centre de gravité de l'ensemble formé par l'engin et son utilisateur. Cet engin comprend une roue avant directionnelle et au moins une roue arrière non directionnelle, deux plateaux distincts, un pour chacun des pieds de l'utilisateur, dont un plateau avant monté sur le châssis par deux blocs en caoutchouc fixés sous le plateau avant, et un plateau arrière fixe. Des câbles relient ledit plateau avant et la fourche reliée à l'essieu directionnel. Ces câbles sont attachés sur la partie avant du plateau avant, et passent par des guides coudés solidaires du châssis. L'utilisateur commande la direction de l'engin à l'aide de son pied reposant sur le plateau avant, en le faisant pivoter pour entraîner, par l'intermédiaire des câbles, la rotation de la fourche reliée à l'essieu directionnel. Un tel montage du plateau avant sur le châssis par deux blocs en caoutchouc montés sous le centre de ce plateau, et l'emploi de câbles, présentent plusieurs inconvénients. Ce montage impose à l'utilisateur d'exercer un effort musculaire de valeur correspondant sensiblement à la résistance en pivotement du plateau avant et de la fourche pour entraîner un déplacement en rotation de la fourche. Ceci entraîne une faible précision au niveau de la commande de direction, pouvant notamment engendrer une instabilité de l'engin lors de descentes de pentes accidentées par exemple. En outre, l'angle de rotation de la fourche ainsi commandée est limité. Ainsi, la commande de direction d'un tel engin est lente, peu précise, peu sensible, et n'est pas intuitive, c'est-à-dire suppose l'exercice d'efforts non coordonnés avec ceux que l'utilisateur doit exercer pour contrer les réactions de l'engin, notamment du fait des irrégularités du sol. Un tel engin, même avec une configuration à une seule roue arrière, présente donc une commande de direction peu efficace, en particulier non adaptée aux disciplines sportives dans lesquelles il est nécessaire de réaliser des virages très serrés et précis afin de répondre aux nombreuses sollicitations du sol. Par ailleurs, ce montage présente, par construction, des jeux qui, au cours de l'utilisation de l'engin, s'amplifient rapidement, en particulier au niveau des points d'attache des extrémités des câbles sur la fourche et sur le plateau avant, obligeant l'utilisateur à remettre les câbles sous tension et réviser leur état régulièrement et fréquemment. La présence de jeux parasites dans les organes de liaison concourt aussi à fournir une commande de direction imprécise en réponse aux sollicitations du sol, engendrant une instabilité de l'engin lors de son fonctionnement. L'invention vise donc à pallier ces inconvénients, en proposant un engin de type bicycle présentant une commande de direction de grande amplitude, assistée et démultipliée, rapide, précise, sensible et intuitive, procurant un confort d'utilisation accru, et permettant notamment son utilisation lors de disciplines sportives sur des terrains pentus accidentés. L'invention vise aussi à proposer un tel engin qui présente une commande de direction précise et une grande stabilité lors de son fonctionnement, y compris sur sols irréguliers. Pour ce faire, l'invention propose un engin de type bicycle adapté pour pouvoir être dirigé par un utilisateur se tenant normalement debout en position 30 transversale, comprenant: - un essieu avant portant une roue avant directionnelle, et un essieu arrière portant au moins une roue arrière non directionnelle -notamment une roue arrière non directionnelle unique-, - un châssis rigide relié à l'essieu arrière et à une fourche avant articulée au châssis par une liaison pivot, cette fourche étant reliée à l'essieu avant de la roue avant et, - un plateau avant adapté pour recevoir un pied de l'utilisateur, et un plateau arrière adapté pour recevoir l'autre pied, - et au moins un organe de liaison entre la fourche avant et la partie avant 10 du plateau avant, caractérisé en ce que: - le plateau avant est monté sur le châssis en porte-à-faux vers l'avant, - le montage en porte-à-faux du plateau avant, et le montage de l'(des) organe(s) de liaison sont adaptés pour autoriser des mouvements de pivotement selon un axe longitudinal sensiblement horizontal dudit plateau avant par rapport au châssis, en vue de la commande de direction, ainsi que des déplacements de la partie avant dudit plateau avant par rapport au châssis au moins verticalement, de façon à permettre que les jeux éventuels dans la chaîne cinématique de la commande de direction notamment dans les articulations de l'(des) organe(s) de liaison- soient rattrapés automatiquement sous l'effet du poids de l'utilisateur. Dans tout le texte, à des fins de simplification et de clarté, et sauf indication contraire, l'engin est décrit en étant supposé reposer sur un sol horizontal en position normale de fonctionnement. Avantageusement, un engin selon l'invention présente une configuration à 25 deux roues permettant une manoeuvrabilité autorisant des virages précis et serrés, lors de descentes de terrains pentus accidentés par exemple. Selon l'invention et contrairement à l'état de la technique, le montage en porte-à-faux du plateau avant, et le montage de l'(des) organe(s) de liaison sont adaptés pour autoriser des déplacements de la partie avant du plateau avant par rapport au châssis au moins verticalement, ainsi que des déplacements dudit plateau par rapport au châssis selon un axe longitudinal sensiblement horizontal, de façon à permettre la répartition du poids, appliqué par le pied avant de l'utilisateur, entre l'(les) organe(s) de liaison et le châssis, l'(les) organe(s) de liaison se trouvant alors toujours en tension lors du fonctionnement de l'engin. Lesdits déplacements au moins verticalement de la partie avant du plateau avant permettent notamment que l'effort exercé par l'utilisateur par exemple pour contrer des sollicitations du sol, ne soit pas soumis uniquement au châssis, mais soit également transmis en partie à l'(aux) organe(s) de liaison qui le transmet(tent) avantageusement directement à la fourche, concourant à une commande de direction rapide, précise, sensible et intuitive. Autrement dit, la commande de direction est assistée en terme d'effort. En outre, dans un engin selon l'invention, la commande de direction peu aussi être réalisée avec une démultiplication importante, grâce à laquelle une amplitude de pivotement du plateau avant relativement faible entraîne une amplitude angulaire de rotation de la fourche relativement importante. Ainsi, avantageusement et selon l'invention, le montage sur le châssis en porte-à-faux vers l'avant du plateau avant, et le montage de l'(des) organe(s) de liaison sont adaptés pour qu'une amplitude angulaire de pivotement du plateau avant selon un axe longitudinal sensiblement horizontal entraîne une amplitude angulaire de rotation plus importante de la fourche. Autrement dit, la commande de direction est démultipliée. Ceci a pour avantage, notamment, de permettre la réalisation de virages serrés. Une telle commande de direction à la fois assistée et démultipliée procure un pilotage aisé et précis de l'engin. Le montage en porte-à-faux vers l'avant du plateau avant sur le châssis, et le montage de 1'(des) organe(s) de liaison sont adaptés pour entraîner un rattrapage des jeux éventuels au niveau de l'(des) organe(s) de liaison, notamment au niveau de sa(leur) liaison sur la fourche et sur la partie avant du plateau avant. Cette suppression des jeux et la mise sous tension en continue de l'(des) organe(s) de liaison, en particulier lors du changement alternatif de direction et lors du passage en direction rectiligne, permettent d'accroître la précision de la commande de direction de l'engin selon l'invention et assurent une stabilité à l'engin. Avantageusement, un engin selon l'invention, comprend au moins un organe de liaison relié par une de ses extrémités en partie supérieure de la fourche et relié par son autre extrémité à la partie avant du plateau avant. Avantageusement et selon l'invention, aucun moyen de type guide n'est prévu pour le passage ou le guidage de l'(des) organe(s) de liaison. Chaque organe de liaison présente une liaison à la fourche et une liaison à la partie avant du plateau avant. La liaison de chaque organe de liaison à la fourche est située à un niveau supérieur par rapport à la liaison de cet organe de liaison au plateau avant, de sorte que le poids appliqué sur le plateau avant par le pied avant de l'utilisateur exerce une traction continue sur l'(les) organe(s) de liaison. Un engin selon l'invention peut comprendre un organe de liaison rigide unique entre la partie avant du plateau avant et la fourche. Néanmoins, selon un mode préféré de réalisation, l'engin comprend deux organes de liaison entre la partie avant du plateau avant et la fourche, un de chaque côté. Lesdits organes de liaison sont reliés chacun par une de leurs extrémités en partie supérieure de la fourche, et par leur autre extrémité à la partie avant du plateau avant. Le montage desdits organes de liaison permet avantageusement une symétrie dans la commande de direction par rapport au châssis. Avantageusement et selon l'invention, chaque organe de liaison est formé d'une bielle rigide -notamment rectiligne-. En variante, rien n'empêche d'utiliser des câbles, ou à la fois un ou plusieurs câble(s) et une ou plusieurs bielle(s) rigide(s). Cependant, du fait de leur élasticité en traction l'emploi de câbles peut nuire à la précision de la commande de direction. Avantageusement et selon l'invention, les extrémités des bielles sont reliées à 25 la partie supérieure de la fourche et au plateau avant par des articulations de type rotules. Avantageusement et selon l'invention, le montage du plateau avant sur le châssis est adapté pour permettre des mouvements de pivotement dudit plateau selon un axe horizontal transversal par rapport au châssis. Avantageusement et selon l'invention, pour permettre le montage en porteà-faux vers l'avant du plateau avant sur le châssis et permettre au plateau avant d'effectuer un pivotement selon un axe longitudinal sensiblement horizontal et sensiblement verticalement par rapport au châssis, ledit montage en porte-à-faux du plateau avant sur le châssis est adapté pour former une liaison à point central entre la partie arrière du plateau avant et le châssis. Selon un mode préféré de réalisation, la liaison à point central est constituée de deux liaisons pivots montées en série de façon à présenter des axes de pivotement orthogonaux. Selon un mode de réalisation avantageux, et selon l'invention, une première liaison pivot est reliée au châssis, et est adaptée pour former un axe de pivotement longitudinal sensiblement horizontal (autorisant des mouvements du plateau avant selon un axe longitudinal sensiblement horizontal par rapport au châssis), et une deuxième liaison pivot est reliée à la partie arrière du plateau, et est adaptée pour former un axe de pivotement horizontal transversal (autorisant des mouvements verticaux ou sensiblement verticaux de la partie avant du plateau avant par rapport au châssis). En variante, ladite liaison à point central peut être formée d'une articulation de type rotule, ou encore d'au moins un bloc de matériau élastique interposé entre la partie arrière du plateau avant et le châssis. En tout état de cause, une telle liaison à point central autorise des mouvements de pivotement de la partie arrière du plateau avant par rapport au châssis dans toutes les directions, notamment des mouvements de pivotement du plateau avant selon un axe longitudinal sensiblement horizontal par rapport au châssis, et des déplacements verticaux ou sensiblement verticaux de la partie avant du plateau avant par rapport au châssis. Avantageusement et selon l'invention, le plateau avant est sensiblement 25 rigide en flexion, et est par exemple essentiellement composé d'une plaque de matériau rigide. Néanmoins, en particulier dans le cas où chaque organe de liaison est formé d'une bielle rigide, la chaîne cinématique ainsi formée entre la partie avant du plateau avant et la fourche, peut présenter une géométrie dans laquelle des incompatibilités théoriques peuvent apparaître lors des mouvements, interdisant normalement certaines positions relatives, ou induisant des points de blocage ou de résistance. Il est à noter à cet égard que le montage en porte-à-faux vers l'avant du plateau avant permet aussi de réduire les risques d'apparition de telles incompatibilités théoriques de géométrie et, en tout cas, d'en minimiser les conséquences. En outre, avantageusement et selon l'invention, le plateau avant peutêtre adapté pour pouvoir être suffisamment déformable en flexion élastique (sous l'effet du poids de l'utilisateur) pour compenser les éventuels défauts de géométrie lors de ses mouvements. Cela permet notamment de simplifier le montage du plateau avant par rapport au châssis, ainsi que le montage et la conception de chaque organe de liaison, certains défauts de géométrie pouvant être tolérés. Avantageusement dans un engin selon l'invention, la fourche est montée par rapport au châssis avec un angle de chasse positif, l'axe de pivotement de la fourche étant orienté incliné vers le bas et vers l'avant. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'engin comprend un dispositif de rappel adapté pour rappeler la roue avant directionnelle en position centrale neutre. Ledit dispositif de rappel peut se présenter sous la forme d'au moins un ressort -notamment au moins deux ressorts de compression, un de chaque côté de l'axe- disposé entre la fourche et le châssis et/ou entre le plateau avant et le châssis. Avantageusement, l'engin présente également un dispositif de freinage d'au moins une roue de l'engin. Ledit dispositif de freinage peut être commandé soit à l'aide d'une manette tenue par l'utilisateur, soit par le plateau arrière alors monté de manière mobile sur le châssis. Avantageusement, l'engin selon l'invention comprend des moyens de maintien des pieds sur les plateaux avant et arrière. De préférence, ces moyens de maintien sont du type pouvant être utilisés indifféremment transversalement vers la droite, ou vers la gauche, en vue d'une adaptation aisée à un utilisateur droitier ou gaucher, et/ou quel que soit son pied d'appel. Lesdits moyens de maintien peuvent être avantageusement de type bandes à attache rapide. Un engin selon l'invention est doté d'une commande de direction précise, 30 assistée en terme d'effort musculaire à fournir par l'utilisateur, démultipliée en termes d'amplitudes de déplacements permettant une amplitude angulaire importante de la fourche, et intuitive, d'apprentissage rapide. L'engin selon l'invention est par conséquent non seulement très performant, mais également agréable et confortable à utiliser, et de grande stabilité sur des terrains accidentés. L'invention concerne en outre un engin de type bicycle caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit en référence aux dessins annexés qui représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation d'un engin selon l'invention; sur ces dessins: - la figure 1 est une vue schématique de côté d'un engin de type bicycle selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue schématique de dessous de l'engin de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique en perspective de l'engin de la figure 15 1 en trajectoire rectiligne, -la figure 4 est une vue schématique de face de l'engin de la figure 3, -la figure 5 est une vue schématique en perspective de l'engin de la figure 1 en trajectoire courbe, - la figure 6 est une vue schématique de face de l'engin de la figure 5. L'engin selon l'invention représenté sur les figures comprend un châssis rigide 3, une roue avant 1 directionnelle associée à un essieu 13 monté sur une fourche avant 10, et une roue arrière 2 non directionnelle associée à un essieu 14 monté fixe sur le châssis 3. Les roues 1 et 2 sont de type et dimensions (diamètre, épaisseur, largeur,...) adaptés en fonction de l'utilisation envisagée de l'invention. La fourche avant 10 est articulée à la partie avant du châssis 3 par une liaison pivot fixe 11 selon un axe de pivotement 12 présentant un angle de chasse positif, cet axe de pivotement 12 étant orienté incliné vers le bas et vers l'avant, de telle sorte que le point de projection de l'axe de pivotement de la fourche sur le sol est toujours situé à l'avant du point de contact de la roue avant sur le sol. De plus, de préférence, pour augmenter la stabilité de l'engin, la fourche 10 est montée sur le châssis 3 avec un déport positif (vers l'avant). La fourche 10 est par exemple formée d'une pièce tubulaire en forme générale de U présentant une traverse supérieure horizontale 16, et deux montants latéraux 17, l'essieu 13 de la roue avant 1 étant fixé entre les deux extrémités inférieures 18 de ces montants 17. La fourche 10 comprend également une traverse intermédiaire 19 horizontale s'étendant entre les montants 17 sous la traverse supérieure 16 et parallèlement à cette dernière. Chacune des traverses 16, 19 porte une platine rigide 20, respectivement 21, les deux platines 20, 21 étant parallèles l'une à l'autre et formant une chape. L'extrémité avant 22 du châssis avant 3 est formée par une garniture 22 avant adaptée pour être engagée entre les deux platines 20, 21, et articulée à ces deux platines 20, 21. Pour ce faire, la garniture 22 présente par exemple un alésage traversant recevant un arbre dont les extrémités sont fixées respectivement à chacune des platines 20, 21, cet arbre étant guidé en rotation par rapport à l'alésage de la garniture 22, par exemple par des roulements à billes. L'alésage et l'arbre sont coaxiaux et définissent l'axe de pivotement 12 de la fourche 10. L'engin selon l'invention comprend de préférence également un dispositif de rappel de la roue avant 1 directionnelle en position centrale neutre. Par exemple, ce dispositif de rappel est formé par deux ressorts de compression 24 interposés entre la garniture 22 avant du châssis 3 et la fourche 10. Pour ce faire, cette dernière présente deux plaques 25 fixées entre les deux traverses 16, 19, chaque plaque 25 formant une butée recevant l'extrémité avant de chaque ressort de rappel 24, respectivement. L'extrémité arrière de chaque ressort de rappel 24 est en butée contre la garniture 22. Les deux ressorts 24 sont situés d'un côté et de l'autre de l'axe 12 de pivotement de la fourche 10. Selon un autre mode de réalisation, ce dispositif de rappel peut-être monté entre le plateau avant 5 et le châssis 3. Selon un autre mode de réalisation, ce dispositif de rappel peut être monté entre le plateau avant 5 et le châssis 3. L'engin comprend en outre un plateau avant 5 et un plateau arrière 4 tous deux portés par le châssis 3, et adaptés pour pouvoir recevoir, respectivement, les pieds de l'utilisateur en position transversale. Dans le mode de réalisation i0 représenté, le plateau arrière 4 est monté mobile sur le châssis 3. Selon un autre mode de réalisation, le plateau arrière 4 peut être monté fixe sur le châssis. Le châssis 3 est formé de préférence de deux parties tubulaires rigides s'étendant longitudinalement globalement parallèles l'une à l'autre. Chacune des deux parties tubulaires 3 présente plusieurs portions rectilignes. Dans l'exemple représenté, chaque partie tubulaire 3 est formée de quatre portions rectilignes reliées entre elles deux à deux successivement, par exemple par soudure. La première portion 31 rectiligne avant s'étend depuis la garniture 22 d'extrémité avant en étant inclinée vers l'arrière et vers le bas jusqu'à venir sous la partie avant 45 du plateau avant 5. Les premières portions 31 rectilignes avant des deux parties tubulaires 3 sont fixées rigidement à la garniture avant 22, et sont parallèles l'une à l'autre. La deuxième portion 32 rectiligne centrale de chaque partie tubulaire 3 s'étend sensiblement horizontalement et longitudinalement, sous les plateaux avant 5 et arrière 4. Les deuxièmes portions 32 rectilignes centrales des deux parties tubulaires 3 sont parallèles l'une à l'autre. Chaque deuxième portion 32 rectiligne centrale est prolongée vers l'arrière par une troisième portion 33 rectiligne de raccord, les deux troisièmes portions 33 rectilignes de raccord des deux parties tubulaires 3 étant horizontales mais divergentes l'une par rapport à l'autre vers l'arrière de façon à ménager un espace entre elles pour le passage de la roue arrière 2. Chaque troisième portion 33 rectiligne de raccord est prolongée vers l'arrière par une quatrième portion 34 rectiligne arrière qui s'étend longitudinalement de manière sensiblement horizontale jusqu'à l'essieu 14 arrière portant la roue arrière 2. Les quatrièmes portions 34 rectilignes arrière sont parallèles l'une à l'autre. Les deux parties tubulaires 3 sont assemblées l'une par rapport à l'autre et maintenues en place l'une par rapport à l'autre par la garniture avant 22, par un support 35 de montage du plateau avant 5, par un support 46 de montage du plateau arrière 4, et, à l'arrière, par l'essieu arrière 14 lui-même lorsque ce dernier est en place. 2888760 Il Les deux plateaux 4 et 5 sont de préférence de forme rectangulaire ou sensiblement rectangulaire. Lesdits plateaux sont orientés selon une direction différente de la direction longitudinale d'avancement de l'engin, notamment sensiblement perpendiculairement par rapport à cette direction longitudinale. Il est à noter qu'il est possible d'utiliser des matériaux synthétiques rigides légers pour la construction du châssis 3, puisque ce châssis 3 ne supporte qu'une partie du poids appliqué par l'utilisateur, l'autre partie du poids de l'utilisateur étant supportée directement par la fourche 10 comme indiqué ci-après. Les deux plateaux 4 et 5 sont formés d'une plaque 36 plane centrale rigide qui peut être formée en un matériau synthétique rigide, portée par un cadre 37 tubulaire périphérique, qui peut être également formé en un matériau synthétique rigide. Le plateau avant 5 est monté sur le châssis 3 en porte-à-faux vers l'avant. Le montage en porte-à-faux du plateau avant est réalisé au moyen d'une liaison à point central 28 interposée entre la partie arrière 38 du plateau avant 5 et le châssis 3. Dans le mode de réalisation représenté, cette liaison à point central 28 est formée de deux liaisons pivots fixes 6 et 7 montées en série l'une par rapport à l'autre, et présentant deux axes de pivotement 26, 27 orthogonaux et croisés, c'est-à-dire perpendiculaires. La première liaison pivot fixe 6 définit un premier axe de pivotement 26 horizontal longitudinal, et comprend un stator cylindrique 39 porté par le support 35 de montage fixé sur le châssis 3. Ce support 35 est formé de deux plaques rigides reliant rigidement ce stator 39 respectivement à chaque deuxième portion centrale 32 rectiligne du châssis 3. Ce stator 39 porte deux roulements à billes 40 pour le guidage en rotation d'un arbre rotatif 41. L'arbre rotatif 41 de la première liaison pivot fixe 6 est solidaire d'un corps cylindrique transversal 42 guidé en rotation autour d'une tige 43 cylindrique transversale portée par une chape 44 solidaire du cadre 37 périphérique du plateau avant 5. Cette chape 44 est formée de deux plaquettes solidaires du cadre 37. Le corps cylindrique transversal 42 peut donc librement pivoter autour de la tige 43 qui fait office de tourillon, l'ensemble formant ainsi la deuxième liaison pivot fixe 7 selon un deuxième axe de pivotement 27 horizontal transversal. La deuxième liaison pivot fixe 7 peut être dotée, comme la première, de roulements à billes (non représentés). Ces liaisons pivots 6, 7 qui réalisent le montage de la partie arrière 38 du plateau avant 5 par rapport au châssis 3 permettent au plateau avant 5 d'effectuer un pivotement selon un axe de pivotement longitudinal sensiblement horizontal 26 par rapport au châssis 3, et permettent à la partie avant 45 du plateau avant 5 d'effectuer des mouvements verticaux ou sensiblement verticaux par rapport au châssis 3. Le montage du plateau arrière 4 sur le châssis est réalisé au moyen d'une traverse tubulaire 46 fixée solidairement et perpendiculairement aux parties tubulaires du châssis 3, par exemple par soudure. Cette traverse tubulaire 46 porte, de chaque côté du châssis 3, des plaquettes latérales 47 supportant chacune un longeron 48, le cadre périphérique du plateau arrière 4 étant fixé mobile par rapport au châssis 3, en prévoyant par exemple, des articulations élastiques montées entre les longerons 48 et les plaquettes latérales 47 de manière à autoriser un pivotement du plateau arrière 4 selon un axe transversal. Selon un autre mode de réalisation, le plateau arrière 4 peut-être maintenu immobile sur le châssis 3. L'engin comprend également deux organes de liaison 9, qui, dans l'exemple représenté, sont formés de deux bielles rigides 9, s'étendant entre la fourche avant 10 et la partie avant 45 du plateau avant 5. Ces bielles 9 sont rectilignes et ont leurs extrémités articulées au moyen de rotules 15 d'une part au niveau de la traverse supérieure 16 de la fourche 10 et, d'autre part, au niveau de la traverse avant 49 transversale du cadre du plateau avant 5. De préférence, les extrémités supérieures avant des deux bielles 9 sont reliées à la partie supérieure de la fourche 10 au voisinage des extrémités latérales de la traverse supérieure 16 de la fourche 10, c'està-dire d'un côté et de l'autre de la platine 20 solidaire de la traverse supérieure 16. Pour ce faire, la traverse supérieure 16 de la fourche 10 présente des pattes rigides 23 s'étendant en saillie vers l'arrière et inclinées vers le bas à partir de cette traverse supérieure 16, et recevant les rotules d'articulation des bielles 9. De même, les autres extrémités inférieures arrière des deux bielles 9 sont articulées par des rotules 15 au voisinage des extrémités latérales de la traverse avant 49 du plateau avant 5. Pour ce faire, la traverse avant 49 du plateau avant 5 présente également des pattes rigides 50 s'étendant en saillie vers l'avant et inclinées vers le haut à partir de cette traverseavant 49, et recevant les rotules 15 d'articulation des bielles 9. Le montage des deux bielles 9 similaires symétrique par rapport à un plan vertical longitudinal médian du châssis 3 (en position neutre de la direction) confère avantageusement une symétrie dans la commande de direction par rapport au châssis 3. Les bielles 9 s'étendant vers le haut à partir de leurs extrémités inférieures d'articulation à la partie avant 45 du plateau avant 5, jusqu'à leurs extrémités supérieures où elles sont articulées à la fourche 10, sont maintenues en tension par le poids de l'utilisateur supporté par le plateau avant 5 en porte-à-faux. Le montage desdites bielles 9 et le montage en porte-à-faux du plateau avant 5 sont adaptés pour permettre auxdites bielles 9 de supporter une partie du poids du pied de l'utilisateur posé sur le plateau avant 5 et de transmettre cette partie du poids à la fourche 10 en vue de la commande de direction, l'autre partie du poids étant transmis au châssis 3 par l'intermédiaire des liaisons pivots 6 et 7. Ainsi, lesdites bielles 9 sont continuellement sous tension lors du fonctionnement de l'engin sous l'effet du poids de l'utilisateur qui exerce une traction sur ces bielles 9. Le montage en porte-à-faux vers l'avant du plateau avant 5 sur le châssis 3, et le montage des deux bielles 9 permettent la suppression automatique des jeux de fonctionnement éventuels pouvant apparaître, notamment au niveau des articulations 15 desdites bielles 9 à la fourche 10 et, respectivement à la partie avant 45 du plateau avant 5. Ce rattrapage automatique de jeux ainsi que la mise sous tension continue des bielles 9 permettent aussi de conférer une grande précision à la commande de direction, en particulier lors du changement alternatif de direction et lors du passage en direction rectiligne. Avantageusement, l'engin selon l'invention comprend des moyens de maintien 8 des pieds sur les plateaux avant 5 et arrière 4, par exemple du type à bandes à attache rapide (notamment à boucles et crochets, du type Velcro ). Selon un mode préféré d'utilisation de l'invention, l'utilisateur se tient normalement debout, en position transversale sur l'engin. Son pied avant repose sur le plateau avant 5 et est maintenu à l'aide de bandes à attache rapide 8. Le montage en porte-à-faux vers l'avant du plateau avant 5 sur le châssis 3, et le montage des deux bielles 9 en tension sous l'effet du poids appliqué par le pied avant de l'utilisateur sont adaptés pour que les mouvements du pied de l'utilisateur commandent directement, de manière assistée et démultipliée, la direction de l'engin. Cette commande de l'engin est réalisée par l'intermédiaire des bielles 9 et sans jeux dans les articulations 15 des bielles 9 lors du passage en position centrale de la fourche 10 et lors des changements alternatifs de direction. Ainsi, lesdits montages du plateau avant 5 et des organes de liaison 9 permettent d'assurer une commande de direction précise avec la possibilité d'effectuer des virages serrés, et permettent d'obtenir une stabilité adéquate de l'engin lors de disciplines sportives telles qu'à titre d'exemple, des descentes de chemins ou pentes de montagne. En outre, le contrôle de cette commande de direction, y compris sur terrain accidenté est facile et intuitif, du fait que le poids même de l'utilisateur et les réactions du sol concourent à ce contrôle. L'apprentissage du pilotage d'un engin selon l'invention est également extrêmement rapide et quasi immédiat. L'engin selon l'invention peut être doté d'un dispositif de freinage (non représenté) d'au moins une roue. Ce dispositif de freinage peut être commandé par l'intermédiaire d'un câble et d'une poignée de commande manoeuvrée manuellement par l'utilisateur. Cette solution convient plus particulièrement au mode de réalisation dans lequel le plateau arrière 5 est fixe sur le châssis. Selon le mode de réalisation où le plateau arrière 5 est mobile sur le châssis selon un axe de pivotement transversal, ce dispositif de freinage est avantageusement commandé par déplacement du plateau arrière 4 suivant cette articulation. Bien sûr, un engin selon l'invention peut aussi être utilisé sur des terrains plats de manière aisée, avec les mêmes avantages. L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation par rapport aux modes de réalisation préférentiels représentés sur les figures et décrits ci-dessus. En particulier, il est possible d'utiliser non pas deux bielles rigides symétriques 9, mais une seule bielle rigide 9 d'un seul côté, ou une bielle rigide d'un côté et un câble de l'autre côté, ou deux câbles, un de chaque côté. Les bielles 9 peuvent présenter une forme autre que rectiligne. La liaison à point central 28 peut être réalisée par une rotule ou par un bloc élastique ou par tout autre dispositif formant une telle liaison à point central. Les différents éléments constitutifs de l'engin peuvent être métalliques ou en matériau synthétique rigide quelconque. Les déplacements de la partie avant 45 du plateau avant 5 par rapport au châssis 3 peuvent être obtenus par une liaison autre qu'une liaison pivot à axe transversal de la partie arrière 38 du plateau avant 5 par rapport au châssis 3. Par exemple, cette liaison peut être une liaison en translation d'axe vertical, ou incorporer une telle translation verticale. Rien n'empêche aussi d'appliquer l'invention à un engin doté de deux roues arrière, même si la combinaison du montage en porte-à-faux du plateau avant 5 selon l'invention avec un engin à une seule roue arrière et une seule roue avant fournit des avantages prépondérants en terme de pilotage et d'efficacité | L'invention concerne un engin de type bicycle adapté pour pouvoir être dirigé par un utilisateur se tenant normalement debout en position transversale, comprenant un plateau avant (5) adapté pour recevoir un pied de l'utilisateur, et un plateau arrière (4) adapté pour recevoir l'autre pied, et au moins un organe de liaison (9) entre la fourche (10) avant et la partie avant (45) du plateau avant (5), caractérisé en ce que le plateau avant (5) est monté sur le châssis (3) en porte-à-faux vers l'avant, de façon à autoriser des mouvements de pivotement selon un axe longitudinal sensiblement horizontal dudit plateau avant (5) par rapport au châssis (3), en vue de la commande de direction, et des déplacements de la partie avant (45) dudit plateau avant (5) par rapport au châssis (3) au moins verticalement, de façon que les jeux éventuels soient rattrapés automatiquement sous l'effet du poids de l'utilisateur. | 1 /- Engin de type bicycle adapté pour pouvoir être dirigé par 5 un utilisateur se tenant normalement debout en position transversale, comprenant: - un essieu avant (13) portant une roue avant directionnelle (1), et un essieu arrière (14) portant au moins une roue arrière non directionnelle (2), - un châssis (3) rigide relié à l'essieu arrière (14) de la roue arrière (2) et une fourche avant (10) articulée au châssis (3) par une liaison pivot (11), cette fourche (10) étant reliée à l'essieu avant (13) de la roue avant (1) et, - un plateau avant (5) adapté pour recevoir un pied de l'utilisateur, et un plateau arrière (4) adapté pour recevoir l'autre pied, - et au moins un organe de liaison (9) entre la fourche (10) avant et la partie avant (45) du plateau avant (5), caractérisé en ce que: - le plateau avant (5) est monté sur le châssis (3) en porte-à-faux vers l'avant, - le montage en porte-à-faux du plateau avant (5), et le montage de l'(des) organe(s) de liaison (9) sont adaptés pour autoriser des mouvements de pivotement selon un axe (26) longitudinal sensiblement horizontal dudit plateau avant (5) par rapport au châssis (3), en vue de la commande de direction, ainsi que des déplacements de la partie avant (45) dudit plateau avant (5) par rapport au châssis (3) au moins verticalement, de façon à permettre que les jeux éventuels dans la chaîne cinématique de la commande de direction soient rattrapés automatiquement sous l'effet du poids de l'utilisateur. 2/- Engin selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une roue arrière (2) unique. 3/- Engin selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un organe de liaison (9) relié par une de ses extrémités en partie supérieure de la fourche (10), et relié par son autre extrémité à la partie avant (45) du plateau avant (5). 4/- Engin selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend deux organes de liaison (9) entre la partie avant (45) du plateau avant (5) et la fourche (10), un de chaque côté, lesdits organes de liaison (9) étant reliés chacun par une de leurs extrémités en partie supérieure de la fourche (10), et par leur autre extrémité à la partie avant (45) du plateau avant (5). 5/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque organe de liaison (9) présente une liaison à la fourche (10) qui est située à un niveau supérieur par rapport à sa liaison à la partie avant (45) du plateau avant (5), de sorte que le poids appliqué sur le plateau avant par le pied avant de l'utilisateur exerce une traction continue sur 1'(les) organe(s) de liaison (9). 6/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque organe de liaison (9) est formé d'une bielle rigide. 7/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les extrémités de chaque organe de liaison (9) sont reliées à la partie supérieure de la fourche (10) et au plateau avant (5) par des articulations de type rotules (15). 8/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le montage du plateau avant (5) sur le châssis (3) est adapté pour permettre des mouvements de pivotement du plateau avant (5) selon un axe horizontal transversal par rapport au châssis (3). 9/- Engin selon les 7 ou 8, caractérisé en ce que ledit montage en porte-à-faux du plateau avant (5) sur le châssis (3) est adapté pour former une liaison à point central entre la partie arrière (38) du plateau avant (5) et le châssis (3). 10/- Engin selon la 9, caractérisé en ce que la liaison à point central est constituée de deux liaisons pivots (6, 7) montées en série de façon à présenter des axes de pivotements orthogonaux. 11/- Engin selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce qu'une première liaison pivot (6) est reliée au châssis (3), et est adaptée pour former un axe de pivotement longitudinal sensiblement horizontal, et la deuxième liaison pivot (7) est reliée à la partie arrière (38) du plateau avant (5) et est adaptée pour former un axe (27) de pivotement horizontal transversal. 12/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la fourche (10) est montée par rapport au châssis (3) avec un angle de chasse positif, l'axe (12) de pivotement de la fourche (10) étant orienté vers le bas et vers l'avant. 13/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de rappel de la roue avant (1) directionnelle en position centrale neutre. 14/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de freinage d'au moins une roue (1; 2) de l'engin. 15/- Engin selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de maintien (8) des pieds sur les plateaux avant (5) et arrière (4). | A,B | A63,B62 | A63C,B62K | A63C 17,B62K 23 | A63C 17/04,B62K 23/08 |
FR2895712 | A1 | ELEMENT DE RECOUVREMENT D'UN COMPARTIMENT A BAGAGES COMPRENANT UN VOLET PRESENTANT UNE POSITION STABLE ET UNE PLURALITE DE POSITIONS INSTABLES DE PART ET D'AUTRE | 20,070,706 | L'invention concerne un élément de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, un ensemble de recouvrement comprenant un tel élément et un système de recouvrement comprenant un tel élément ou un tel ensemble. Il est connu de recouvrir un compartiment à bagages de véhicule automobile avec un ensemble de recouvrement comprenant une tablette rigide relevable ou un rideau enroulable dans un carter. 10 II a été proposé qu'un tel ensemble de recouvrement soit prolongé longitudinalement par un volet qui lui est associé en rotation et qui présente une position stable sensiblement horizontale. Par actionnement du volet par l'utilisateur, on peut libérer ainsi l'accès au compartiment à bagages. 15 Un tel prolongement par un volet peut être réalisé soit à l'arrière soit à l'avant de l'ensemble, ceci permettant l'accès au compartiment à bagages depuis une lunette arrière de véhicule ou depuis l'habitacle sans avoir à relever la tablette ou à enrouler le rideau. 20 Dans les agencements connus, la position stable du volet est obtenue par l'intermédiaire de butées qui sont soit prévues sur les ébénisteries du compartiment à bagages, soit intégrées au dispositif de mise en rotation du volet. 25 La présence de ces butées rend complexe la rotation du volet vers le bas et, du fait des vibrations du véhicule en roulage, il peut en résulter du bruit préjudiciable au confort acoustique du véhicule. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un élément de 30 recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile qui permette un accès optimisé audit compartiment, tant par soulèvement que par abaissement, et qui ne crée pas de nuisance acoustique par vibrations.5 2 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un élément de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit élément comprenant un volet et deux dispositifs d'association aux ébénisteries latérales dudit compartiment, lesdits dispositifs d'association étant disposés au voisinage des coins situés de part et d'autre d'un premier bord transversal dudit volet, au moins un desdits dispositifs d'association comprenant un moyen destiné à empêcher sa rotation par rapport à l'ébénisterie correspondante et étant monté sur un desdits coins par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation présentant une configuration stable et une pluralité de configurations instables, situées de part et d'autre de ladite configuration stable, lesdites configurations instables étant contraintes en rappel vers ladite configuration stable, de sorte à permettre un positionnement dudit volet en position stable, sensiblement horizontale, et une rotation dudit volet vers des positions instables situées de part et d'autre de ladite position stable, lesdites positions instables étant contraintes en rappel vers ladite position stable. Un tel élément, comprenant un volet actionnable de part et d'autre d'une position d'équilibre, permet un accès optimisé au compartiment à bagages. En outre, l'existence de cette position d'équilibre permet d'éviter l'utilisation de butées. Par ailleurs, le retour à la position stable ne requiert pas de manipulations spécifiques de l'utilisateur. Enfin, l'élément intégrant le moyen d'articulation, la réalisation de la fonction recouvrement en est simplifiée. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (avant, arrière, transversal, longitudinal, latéral, haut, bas,...) sont pris en référence à l'élément disposé dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un ensemble de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un tel élément destiné à recouvrir une partie avant û respectivement arrière - dudit compartiment, et un dispositif de recouvrement destinée à recouvrir une partie arrière - respectivement avant - dudit compartiment dans le prolongement dudit élément. 3 Selon un troisième aspect, l'invention propose un système de recouvrement comprenant un tel élément, ou un tel ensemble, et deux ébénisteries latérales de compartiment à bagages, lesdites ébénisteries comprenant des moyens d'association réciproques agencés pour recevoir les moyens d'association dudit élément en empêchant la rotation d'au moins l'un d'entre eux. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation partielle en perspective d'un élément de recouvrement, selon un mode de réalisation de l'invention, le volet de l'élément étant en position stable de recouvrement et l'élément étant associé à une ébénisterie latérale de compartiment à bagages, • la figure 2 est similaire à la figure 1, le volet de l'élément étant en position instable permettant un accès au compartiment à bagages. En référence aux figures, on décrit à présent un élément de recouvrement 1 d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit élément comprenant un volet 2 et deux dispositifs d'association 3, éventuellement réversible, aux ébénisteries latérales 4 dudit compartiment. Les dispositifs d'association 3 sont disposés au voisinage des coins 5 situés de part et d'autre d'un premier bord transversal 6 du volet 2, au moins un desdits dispositifs d'association comprenant un moyen 7 destiné à empêcher sa rotation par rapport à l'ébénisterie 4 correspondante et étant monté sur un desdits coins par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation 8 présentant une configuration stable et une pluralité de configurations instables, situées de part et d'autre de ladite configuration stable. Selon une réalisation, un tel agencement peut être prévu au niveau des deux dispositifs d'association 3, ceci permettant d'optimiser le fonctionnement de l'élément 1. 4 Les configurations instables sont contraintes en rappel vers la configuration stable, de sorte à permettre un positionnement du volet 2 en position stable, sensiblement horizontale, et une rotation dudit volet vers des positions instables situées de part et d'autre de ladite position stable, lesdites positions instables étant contraintes en rappel vers ladite position stable. Selon la réalisation représentée, le moyen d'articulation 8 comprend une lame 9 élastique reliée de façon fixe de part et d'autre de sa longueur à un dispositif d'association 3 et au coin 5 de volet 2 correspondant, par insertion dans des fentes prévues à cet effet, ladite lame en configuration stable pouvant présenter une légère courbure dans sa longueur, non visualisée sur la figure 1, correspondant au positionnement stable dudit volet. Une telle courbure permet d'affermir la position de stabilité recherchée. Comme représenté en figure 2, la lame 9 en configurations instables présente une torsion de part ou d'autre de la configuration stable, correspondant aux positions instables du volet 2, soit relevé soit abaissé par rapport à l'horizontale, lesdites configurations instables étant contraintes en rappel vers ladite configuration stable par le couple de torsion de ladite lame. Sur la figure 2, le volet 2 est représenté en position abaissée par rapport à l'horizontale. Selon la réalisation représentée, le dispositif d'association 3 comprend une partie libre en forme de doigt 10, le moyen 7, destiné à empêcher la rotation dudit dispositif d'association, comprenant un méplat 11 disposé sur ledit doigt. De façon non représentée, un ensemble de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, comprend un élément 1 destiné à recouvrir une partie avant û respectivement arrière - dudit compartiment, et un dispositif de recouvrement destinée à recouvrir une partie arrière -respectivement avant - dudit compartiment dans le prolongement dudit élément. II peut être prévu une association en rotation de l'élément 1 au dispositif de recouvrement, ce qui permet de disposer d'un ensemble de recouvrement en une pièce. 5 En variante, l'élément 1 peut être dissocié du dispositif de recouvrement, ce dernier pouvant être démonté du véhicule indépendamment dudit élément. Il peut être prévu qu'un ensemble de recouvrement comprenne deux éléments 1, disposés respectivement à l'avant et à l'arrière dudit ensemble. Selon une réalisation, le dispositif de recouvrement peut comprendre une tablette rigide. En variante, le dispositif de recouvrement peut comprendre un rideau 15 enroulable dans un carter. L'élément 1 peut être disposé à l'arrière û respectivement à l'avant - du dispositif de recouvrement, de sorte à permettre un accès au compartiment à bagages depuis une lunette arrière de véhicule - respectivement depuis 20 l'habitacle - sans avoir à relever la tablette ou à enrouler le rideau. Selon une réalisation, le système de recouvrement comprend un élément 1 tel que décrit ci-dessus et deux ébénisteries latérales 4 de compartiment à bagages, lesdites ébénisteries comprenant des moyens d'association 25 réciproques 12 agencés pour recevoir les moyens d'association 3 dudit élément en empêchant la rotation d'au moins l'un d'entre eux. Selon une autre réalisation, le système de recouvrement comprend un ensemble tel que décrit ci-dessus et deux ébénisteries latérales 4 de 30 compartiment à bagages, lesdites ébénisteries comprenant des moyens d'association réciproques 12 agencés pour recevoir les moyens d'association 3 de l'élément 1 en empêchant la rotation d'au moins l'un d'entre eux.10 6 Selon la réalisation représentée, un moyen d'association réciproque 12 comprend une encoche de géométrie agencée pour recevoir un doigt 10 en empêchant sa rotation | L'invention concerne un élément de recouvrement (1) d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit élément comprenant un volet (2) et deux dispositifs d'association (3) aux ébénisteries latérales (4) dudit compartiment, lesdits dispositifs d'association étant disposés au voisinage des coins (5) situés de part et d'autre d'un premier bord transversal (6) dudit volet, au moins un desdits dispositifs d'association comprenant un moyen (7) destiné à empêcher sa rotation par rapport à l'ébénisterie (4) correspondante et est monté sur un desdits coins par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation (8) présentant une configuration stable et une pluralité de configurations instables, situées de part et d'autre de ladite configuration stable, lesdites configurations instables étant contraintes en rappel vers ladite configuration stable. | 1. Elément de recouvrement (1) d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit élément comprenant un volet (2) et deux dispositifs d'association (3) aux ébénisteries latérales (4) dudit compartiment, lesdits dispositifs d'association étant disposés au voisinage des coins (5) situés de part et d'autre d'un premier bord transversal (6) dudit volet, ledit élément étant caractérisé en ce qu'au moins un desdits dispositifs d'association comprend un moyen (7) destiné à empêcher sa rotation par rapport à l'ébénisterie (4) correspondante et est monté sur un desdits coins par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation (8) présentant une configuration stable et une pluralité de configurations instables, situées de part et d'autre de ladite configuration stable, lesdites configurations instables étant contraintes en rappel vers ladite configuration stable, de sorte à permettre un positionnement dudit volet en position stable, sensiblement horizontale, et une rotation dudit volet vers des positions instables situées de part et d'autre de ladite position stable, lesdites positions instables étant contraintes en rappel vers ladite position stable. 2. Elément selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'articulation (8) comprend une lame élastique (9) reliée de façon fixe de part et d'autre de sa longueur à un dispositif d'association (3) et au coin (5) de volet (2) correspondant, ladite lame en configuration stable présentant une courbure dans sa longueur, correspondant au positionnement stable dudit volet, et ladite lame en configurations instables présentant une torsion de part ou d'autre de ladite configuration stable, correspondant aux positions instables dudit volet, lesdites configurations instables étant contraintes en rappel vers ladite configuration stable par le couple de torsion de ladite lame. 3. Elément selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif d'association (3) comprend une partie libre en forme de doigt (10), le moyen (7) comprenant un méplat (11) disposé sur ledit doigt. 4. Ensemble de recouvrement d'un compartiment à bagages de véhicule automobile, ledit ensemble comprenant un élément (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, destiné à recouvrir une partie avant û respectivement arrière - dudit compartiment, et un dispositif de recouvrement destinée à recouvrir une partie arrière - respectivement avant - dudit compartiment dans le prolongement dudit élément. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif de recouvrement comprend une tablette rigide. 6. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif de recouvrement comprend un rideau enroulable dans un carter. 7. Système de recouvrement comprenant un élément (1) selon l'une 15 quelconque des 1 à 3 et deux ébénisteries latérales (4) de compartiment à bagages, lesdites ébénisteries comprenant des moyens d'association réciproques (12) agencés pour recevoir les moyens d'association (3) dudit élément en empêchant la rotation d'au moins l'un d'entre eux. 20 8. Système de recouvrement comprenant un ensemble selon l'une quelconque des 4 à 6 et deux ébénisteries latérales (4) de compartiment à bagages, lesdites ébénisteries comprenant des moyens d'association réciproques (12) agencés pour recevoir les moyens d'association (3) de l'élément (1) en empêchant la rotation d'au moins l'un d'entre eux. 25 | B | B60 | B60R | B60R 5 | B60R 5/04 |
FR2893560 | A1 | VEHICULE COMPRENANT UN SIEGE COULISSANT ESCAMOTABLE | 20,070,525 | L'invention concerne un véhicule comprenant un siège escamotable par rotation. Elle vise plus particulièrement à escamoter un siège individuel dans un 5 plancher. On connaît du document US 6 318 784 un véhicule comprenant un siège et un plancher présentant un logement, le siège pivotant de 180 degrés par rapport plancher entre une position d'utilisation dans laquelle le siège est 10 destiné à recevoir un utilisateur et une position de rangement dans laquelle le siège est escamoté dans le logement. L'invention vise en particulier d'une part à réduire l'encombrement du siège lorsqu'il est escamoté et 15 d'autre part à offrir une utilisation simple et ergonomique du siège. Pour ce faire, conformément à l'invention, le véhicule comprend : ù un plancher présentant un logement, 20 ù un siège présentant une position d'utilisation et une position de rangement, le siège étant escamoté dans le logement dans la position de rangement, ù une glissière équipée d'un dispositif de verrouillage en translation, ladite glissière comprenant un 25 profilé fixe et un profilé mobile adaptés pour coulisser l'un par rapport suivant une direction de coulissement dans un état inactif du lorsque dispositif de verrouillage en translation, le coulissement du profilé mobile par rapport au profilé fixe étant interdit dans un état actif du 30 dispositif de verrouillage en translation, ledit siège étant lié au profilé mobile, et la glissière est montée pivotante sur le plancher autour d'un axe de rotation s'étendant transversalement à la direction de coulissement. Ainsi, d'une part le siège étant escamoté dans le plancher lorsqu'il est en position de rangement, l'utilisation du véhicule pour charger des objets ou se déplacer est facilité et d'autre part le siège permet un réglage suivant la direction de coulissement rendant le véhicule plus ergonomique Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le siège comprend une assise et un dossier, le dossier formant un angle légèrement obtus par rapport à l'assise dans la position d'utilisation et le dossier étant rabattu contre l'assise dans la position de rangement, et le véhicule comprend en outre un système de commande pour placer automatiquement le dispositif de verrouillage en translation dans son état inactif pendant une partie au moins du déplacement du siège entre la position d'utilisation et la position de rangement. Ainsi, sans nécessiter de manipulation complexe à l'utilisateur, en particulier de placer le siège dans une position déterminée selon la direction longitudinale, on s'assure que le siège occupe toujours la même place lorsqu'il est dans la position de rangement. Le siège peut en particulier atteindre la position déterminée par coulissement suivant la direction longitudinale sous l'action de la gravité. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le siège vient au contact du plancher lors de la rotation de la glissière entre la position d'utilisation et la position de rangement et inversement, et le dispositif de verrouillage en translation est dans son état inactif lorsque le siège vient au contact du plancher, de sorte que le contact entre le siège et le plancher engendre un coulissement du profilé mobile par rapport au profilé fixe suivant la direction longitudinale. On réduit ainsi la dimension du logement en combinant le coulissement et le pivotement du siège lors de 5 son insertion dans le logement. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement de la glissière par 10 rapport au plancher autour de l'axe de rotation et un état inactif dans lequel il autorise le pivotement de la glissière par rapport au plancher autour de l'axe de rotation, et dans lequel le système de commande place automatiquement le dispositif de verrouillage en 15 translation dans son état inactif lorsque le dispositif de verrouillage en rotation est dans son état inactif. Cette solution simple permet un coulissement progressif du siège sous l'action de la pesanteur. Inversement, le système de commande place 20 avantageusement automatiquement le dispositif de verrouillage en translation dans son état actif lorsque le dispositif de verrouillage en rotation est dans son état actif. Selon une caractéristique alternative conforme à 25 l'invention, le système de commande place automatiquement le dispositif de verrouillage en translation dans son état inactif uniquement entre une position intermédiaire dans laquelle la direction de coulissement est inclinée par rapport à l'horizontale et la position de rangement. 30 Il est ainsi plus aisé de faire pivoter le siège, du fait qu'il ne coulisse pas tant qu'il n'est pas arrivé dans la position intermédiaire. Selon une caractéristique alternative conforme à l'invention, le système de commande place automatiquement le dispositif de verrouillage en translation dans son état inactif lorsque le dossier est rabattu sur l'assise. Cette solution est en particulier avantageuse du fait de sa simplicité. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre un plateau sur lequel est fixé le profilé fixe, le plateau présentant une longueur suivant la direction de coulissement et l'axe de rotation étant situé sensiblement au milieu du plateau suivant la direction de coulissement à 1/6 de la longueur du plateau près. Ainsi, le volume balayé par le siège lors de sa rotation est relativement faible. Ainsi, il est plus aisé de permettre d'escamoter le siège sans avoir à déplacer les sièges situés devant ou derrière, ni à ouvrir le hayon du coffre. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'axe de rotation est situé au milieu du plateau suivant la direction de coulissement et le plateau est pivoté de 180 degrés autour de l'axe de rotation entre la position d'utilisation et la position de rangement. L'espace balayé est ainsi encore réduit et de plus le plateau peut occuper sensiblement la même position lorsque le siège est en position d'utilisation et lorsqu'il est en position de rangement. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, comprenant en outre un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement de la glissière par rapport au plancher autour de l'axe de rotation et un état inactif dans lequel il autorise le pivotement de la glissière par rapport au plancher autour de l'axe de rotation, et dans lequel le dispositif de verrouillage en rotation est automatiquement placé dans son état actif dans la position d'utilisation. Ainsi, on évite aisément que le siège risque de pivoter de manière inopinée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le logement est disposé sous le plateau et présente une ouverture d'accès, et le véhicule comprend en outre une trappe mobile entre une position d'obturation dans laquelle elle obture entièrement avec le plateau l'ouverture d'accès du logement et une position escamotée dans laquelle elle est à l'écart de l'ouverture d'accès. Ainsi, on dissimule parfaitement le siège en position de rangement et le logement lorsque le siège est en position d'utilisation. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1A, 1B, 1C, 1D, 1E et 1F décrivent un véhicule conforme à l'invention dans six positions successives du plateau entre une position d'utilisation et une position de rangement ; - la figure 2 est une vue partielle en perspective selon la flèche repérée II à la figure lA ; - la figure 3 est une représentation partielle éclatée de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue suivant la flèche repérée IV à la figure lA d'un premier mode de réalisation de véhicule conforme à l'invention ; - la figure 5 est une vue suivant la flèche repérée V à la figure 1B du premier mode de réalisation ; - les figures 6A, 6B, 6C, 6D et 6E représentent une vue partielle à échelle agrandie d'un deuxième mode de réalisation dans diverses positions successives entre la position d'utilisation et la position de rangement. Les figures illustrent un véhicule 1 comprenant essentiellement un plancher 6 supportant un plateau 2 sur lequel est maintenu un siège 4. Plus précisément, le plateau 2 comporte deux arbres 8 pivotant dans des alésages 78 ménagés dans le plancher 6 et s'étendant suivant un axe de rotation 10. Le plateau 2 peut ainsi pivoter entre une position d'utilisation dans laquelle le siège 4 se trouve au-dessus du plateau pour recevoir un passager, tel qu'illustré à la figure 1A, et une position de rangement dans laquelle le siège 4 est disposé sous le plateau 2 dans un logement 12 ménagé dans le plancher 6. Le plateau 2 définit sensiblement une plaque plane de forme sensiblement rectangulaire. Le logement 12 forme une cuve sensiblement parallélépipédique s'étendant sous le plateau 2. L'axe de rotation 10 s'étend sensiblement horizontalement et perpendiculairement à une direction longitudinale 80 du véhicule 1. Le véhicule comprend deux glissières 22 disposées parallèlement et sensiblement identiques. Dans la suite de la description, une seule glissière 22 sera détaillée. La glissière 22 est interposée entre le plateau 2 et le siège 4. Cette glissière 22 s'étend suivant une direction de coulissement 20 perpendiculaire à l'axe de rotation 10. Elle comprend essentiellement un profilé fixe 24 et un profilé mobile 26 adaptés pour coulisser l'un par rapport à l'autre suivant la direction de coulissement 20. Le profilé fixe 24 est fixé sur le plateau 2, tandis que le siège 4 est fixé sur le profilé mobile 26. Dans la position d'utilisation, la glissière 22 est sensiblement horizontale et la direction de coulissement 20 s'étend sensiblement parallèlement à la direction longitudinale 80. Le véhicule comprend en outre un dispositif de verrouillage en translation comprenant un état actif dans lequel il interdit le coulissement du profilé mobile 26 par rapport au profilé fixe 24 suivant la direction de coulissement 20 et un état inactif dans lequel il autorise le coulissement du profilé mobile 26 par rapport au profilé fixe 24. Tel qu'illustré en particulier aux figures 2 et 3, le dispositif de verrouillage en translation comprend essentiellement un levier 32 monté pivotant autour d'un axe de rotation 30 sur le profilé mobile 26, des crans 28 réalisés dans le profilé fixe 24 et une lame flexible 34 présentant des dents 40 destinées à coopérer avec les crans 28. Le levier 32 présente une extrémité avant 32A et une extrémité arrière 32B disposées de part et d'autre de l'axe de rotation 30. L'axe de rotation 30 s'étend sensiblement parallèlement à l'axe de rotation 10. Un organe de commande (non représenté), tel qu'un palonnier ou similaire, est prévu pour coopérer avec l'extrémité avant 32A du levier 32, afin d'assurer le déverrouillage des glissières 32 et permettre le réglage du siège 4 suivant la direction de coulissement 20. La lame flexible 34 comporte à une extrémité une partie de fixation 36 solidarisée au profilé mobile 26 et à l'extrémité opposée une partie de verrouillage 38 comportant les dents 40. Par élasticité de la lame flexible 34, les dents 40 ont tendance à s'insérer dans les crans 28 du profilé fixe 24. Le pivotement du levier 32 autour de l'axe de rotation 30 provoque le déplacement de l'extrémité arrière 32B qui appuie alors sur la lame flexible 34 par l'intermédiaire d'un coussinet 44, ce qui dégage les dents 40 des crans 28 du profilé fixe et permet au profilé mobile 26 de coulisser suivant la direction de coulissement 20 par rapport au profilé fixe 24. Le pivotement du levier 32, afin de déverrouiller la glissière 22, peut également être commandé par l'intermédiaire d'un câble 48 fixé à l'extrémité avant 32A du levier 32 et coulissant dans une gaine 46. Le véhicule comprend en outre un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement du plateau 2 par rapport au plancher 6 autour de l'axe de rotation 10 et un état inactif dans lequel il autorise le pivotement du plateau 2 par rapport au plancher 6 autour de l'axe de rotation 10. Le plateau 2 présente suivant la direction longitudinale une longueur L et les arbres de rotation 8 s'étendent suivant la direction transversale et sont au milieu du plateau suivant la direction longitudinale, de sorte que le plateau occupe sensiblement la même position, tant en position d'utilisation qu'en position de rangement. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5, le dispositif de verrouillage en rotation comprend une pluralité de doigts de verrouillage 50 coulissant suivant une direction parallèle à l'axe de rotation 10 intégrant chacun un pion 54 coulissant dans une rainure de guidage 56 ménagée dans une plaque de commande 58. La plaque de commande 58 est montée pivotante sur le plateau 2 autour d'un axe de rotation 60 perpendiculaire à la direction de coulissement 20 et à l'axe de rotation 10. La rotation de la plaque de commande 58 provoque simultanément la sortie des trois doigts de verrouillage 50 afin de verrouiller le plateau 2 dans la position d'utilisation en s'insérant dans des alésages correspondants 52 réalisés dans le plancher 6, ou inversement, leur escamotage pour les amener à l'écart des alésages 52, suivant le sens de rotation de la plaque de commande 58. Un ressort de torsion 62 soumet la plaque de commande 58 à un couple tendant à le faire tourner pour amener les doigts de crantage 50 dans leur position sortie. Un levier 70 monté rotatif sur le plateau 2 autour d'un axe de rotation parallèle à l'axe de rotation 60 permet de commander une bielle 72 montée rotative à l'une de ses extrémités sur le levier 70 et à l'autre de ses extrémités sur le plateau de commande 58 suivant des axes de rotation parallèles à l'axe de rotation 60 de la plaque de commande 58. Une sangle 74 fixée sur le levier 70 permet de faire tourner la plaque de commande 58 autour de l'axe de rotation 60 à l'encontre de l'action du ressort de torsion 62 par l'intermédiaire de la bielle 72 et du levier 70 pour amener les doigts de verrouillage 50 dans leur position escamotée et déverrouiller ainsi le plateau 2 par rapport au plancher 6. lo Lorsque la plaque de commande 58 a tourné suffisamment pour dégager les doigts de commande 50 des alésages 52, une patte 64 montée pivotante par l'intermédiaire d'un axe 66 sur le plateau 2 vient bloquer la plaque de commande 58 dans cette position sous la 15 sollicitation d'un ressort 68. Les gaines 46 sont maintenues à une extrémité sur le profilé mobile 26 de chacune des glissières 22 et à leur autre extrémité sur le plateau 2. Les câbles 48 maintenus à une extrémité sur les leviers 32 de chacune des glissières 20 22 sont maintenus à leur autre extrémité sur le plateau de commande 58, de sorte que la rotation de la plaque de commande 58 provoquant l'escamotage des doigts de verrouillage 50 engendre via les câbles de commande 48 le déverrouillage des profilés mobiles 26 des glissières 22. 25 Dans la position d'utilisation illustrée à la figure 1A, le siège 4 s'étend au-dessus du plateau 2 et le logement 12 présente une ouverture d'accès 14 obturée par le plateau 2 et une trappe mobile 16. Cette trappe mobile 16 est constituée ici de trois volets montés pivotants sur 30 le plancher 6 et les uns par rapport aux autres, afin de se replier en accordéon. Lorsque l'utilisateur souhaite escamoter le siège 4 dans le logement 12, il rabat le dossier 5 contre l'assise 3 qui s'abaisse concomitamment. Puis, il amène la trappe mobile 16 à l'écart de l'ouverture 35 d'accès 14 du logement 12. Ensuite, il tire sur la sangle 74, ce qui par rotation de la plaque de commande 58 amène les doigts de verrouillage 50 à l'écart des alésages 52 et les dents 40 à l'écart des crans 28. Le siège 4 peut alors librement coulisser suivant la direction de coulissement 20 par rapport au plateau 2 grâce aux glissières 22 et pivoter autour de l'axe de rotation 10 fixe par rapport au plancher 6. A partir de la position illustrée à la figure 1B, en appuyant à l'arrière du siège 4, l'utilisateur peut faire pivoter le plateau 4 autour de l'axe de rotation 10. La direction de coulissement 20 se trouvant alors inclinée par rapport à l'horizontale, le siège 4 va alors coulisser par gravité le long des glissières 22 jusqu'à arriver en butée extrême arrière, tel qu'illustré à la figure 1C. Sous l'action de la gravité, le mouvement de rotation du siège 4 par rapport au plancher 6 autour de rotation 10 se poursuit. Tel qu'illustré aux figures 1D et 1E, lorsque le siège 4 vient en contact des parois délimitant le logement 12, en particulier de la paroi de fond, le siège 4 coulisse le long de la direction de coulissement 20 par l'intermédiaire des glissières 22 et quitte sa position extrême arrière, ce qui permet de poursuivre le mouvement de rotation du plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 jusqu'à ce qu'il arrive en position de rangement pivoté de 180 degrés par rapport à la position d'utilisation, tel qu'illustrée à la figure 1F. Le coulissement du siège 4 le long des glissières 22 suivant la direction de coulissement 20 combinée avec la rotation du plateau 2 par rapport au plancher 6 autour de l'axe de rotation 10 permet de faire rentrer le siège 4 dans un logement 12 correspondant étroitement à l'encombrement du siège 4. On peut alors refermer la trappe mobile 16 au-dessus du siège 4 pour obturer l'ouverture d'accès 14. Afin de réduire l'usure du siège 4 par frottement contre la paroi de fond du logement 12, celle-ci est avantageusement recouvert d'un matériau présentant un faible coefficient de frottement, tel que du polytetrafluoroéthylène (Teflon ). Afin de ramener le siège en position d'utilisation, à partir de la position de rangement illustrée à la figure 1F, l'utilisateur amène la trappe mobile 16 à l'écart de l'ouverture d'accès 14, puis il fait pivoter le plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 de 180 degrés. La patte de maintien 64 présente un rebord de libération 76 qui vient en appui sur le plancher 6 lorsque le plateau 2 est revenu dans le position de rangement, ce qui fait pivoter la patte 64 et l'écarte de la plaque de commande 58. Sous l'action du ressort de torsion 62, la plaque de commande 58 provoque alors l'insertion des doigts de verrouillage 50 dans les alésages 52 et, d'autre part, libère la traction s'exerçant sur les câbles 48, ce qui permet aux dents 40 de revenir en prise dans les crans 28 du profilé fixe 24. Le siège 4 est alors verrouillé en rotation autour de l'axe de rotation 10 et en translation suivant la direction de coulissement 20. Un réglage suivant la direction de coulissement 20 est toutefois possible par l'intermédiaire du palonnier de commande. Les figures 6A à 6E décrivent une variante de réalisation dans laquelle les moyens de verrouillage en rotation comprennent essentiellement des tétons 150 portés par le plateau 2 et deux barrettes 158 disposées de part et d'autre du plateau 2, coulissant par rapport au plancher 6 suivant la direction longitudinale 80. Les barrettes 158 sont sensiblement identiques et leur déplacement suivant la direction de coulissement 80 est commandée par une poignée de commande 174. Elles comprennent des ouvertures 152a, 152b, 152c destinées à recevoir les tétons 150. Les ouvertures 152a comprennent un cran 154 s'étendant suivant la direction longitudinale 80 et une encoche 156 s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale 80 et à l'axe de rotation 10. Les ouvertures 152b s'étendant à l'extrémité des barrettes 158 suivant la direction longitudinale 80 sont dépourvues de l'encoche 156. Quant aux ouvertures 152c, celles-ci sont dépourvues de crans 154 dans la réalisation illustrée aux figures 6A à 6E, afin de ne pas verrouiller le plateau en position de rangement. En variante, on pourrait toutefois prévoir de munir les ouvertures 152c de crans 154, de sorte qu'elles présenteraient alors une forme sensiblement inversée par rapport aux ouvertures 152A, afin de verrouiller le plateau en position de rangement. Les encoches 156 servent à arrêter le plateau 2 en rotation autour de l'axe de rotation 10. Les crans 154 permettent de verrouiller le plateau 2 en rotation en maintenant les tétons 150, sous l'action d'un ressort tendant à déplacer les barrettes 158 vers l'avant suivant la direction longitudinale 80 en l'absence d'action sur la poignée de commande 174. A partir de la position d'utilisation illustrée à la figure 6A, et après avoir retiré la trappe mobile 16, l'utilisateur déverrouille le plateau 2 en rotation autour de l'axe 10 en tirant sur la poignée de commande 174. Tel qu'illustré à la figure 6B, les barrettes 158 sont alors reculées vers l'arrière suivant la direction longitudinale 80, de sorte que les tétons 150 se trouvent alors à l'écart des crans 154. L'utilisateur peut alors imprimer un mouvement de rotation au plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 tel qu'illustré à la figure 6C. Le mouvement de rotation du plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 vers la position de rangement provoque une tension sur le câble 46 qui, dans ce mode de réalisation, est maintenu à une extrémité sur le levier 32 et à l'autre extrémité sur le plancher 6. Lorsque le plateau 2 est dans une position intermédiaire sensiblement verticale, tel qu'illustré à la figure 6D, la tension s'exerçant sur le câble 46 est telle qu'elle provoque le déverrouillage du profilé mobile 26 par rapport au profilé fixe 24. Tel que décrit précédemment, le siège 4 poursuit alors son mouvement de rotation autour de l'axe de rotation 10 et coulisse simultanément suivant la direction de coulissement 20 par l'intermédiaire des glissières 22, jusqu'à arriver dans la position de rangement illustrée à la figure 6E. Dans la position de rangement, les tétons 150 sont reçus dans les ouvertures 152c limitant l'amplitude de rotation du plateau 2 autour de l'axe de rotation 10. Le plateau 2 se retrouve alors retourné de 180 degrés par rapport à la position d'utilisation. L'axe de rotation 10 du plateau 2 s'étendant au milieu du plateau 2 suivant la direction de coulissement 20, le plateau occupe sensiblement la même partie de l'ouverture d'accès 14 dans la position d'utilisation et dans la position de rangement. En faisant pivoter le plateau 2 en sens inverse, on ramène le plateau dans la position d'utilisation. Lorsque le plateau 2 est passé par la position intermédiaire, la tension dans le câble 48 n'étant plus suffisante, les dents 40 reviennent en prise dans les crans 28 du profilé fixe 24. Le siège 4 est alors verrouillé en translation suivant la direction de coulissement 20. Lorsque le plateau arrive en position d'utilisation, les tétons 152a, 152b s'insèrent dans les crans 154 et le plateau 2 est alors verrouillé en rotation autour de l'axe de rotation 10. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits à titre illustratifs non limitatifs. En particulier, bien que dans les modes de réalisation illustrés, le siège 4 pivote autour de l'axe de rotation 10 vers l'arrière, on pourrait parfaitement envisager de le faire pivoter vers l'avant. On pourrait également prévoir que le dispositif de verrouillage 28, 30, 32, 34, 40 en translation soit automatiquement placé dans son état inactif lorsque le dossier est rabattu sur l'assise et placé dans son état actif lorsque le dossier est en position normale d'utilisation, à l'écart de l'assise | Véhicule (1) comprenant :- un plancher (6),- un siège (4) présentant une position d'utilisation et une position de rangement,- une glissière (22) s'étendant suivant une direction de coulissement (20), la glissière (22) étant monté pivotante sur le plancher (6) autour d'un axe de rotation (10) s'étendant transversalement à la direction de coulissement (20),- un dispositif de verrouillage en translation comprenant un état actif et un état inactif.Le véhicule comprend en outre :- un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un état actif et un état inactif,- un système de commande pour placer automatiquement le dispositif de verrouillage en translation dans son état inactif pendant une partie au moins du déplacement du siège (4) entre la position d'utilisation et la position de rangement. | 1. Véhicule (1) comprenant : ù un plancher (6) présentant un logement (12), ù un siège (4) présentant une position d'utilisation et une position de rangement, le siège (4) étant escamoté dans le logement (12) dans la position de rangement, ù une glissière (22) équipée d'un dispositif de verrouillage en translation (28, 30, 32, 34, 40), ladite glissière comprenant un profilé fixe (24) et un profilé mobile (26) adaptés pour coulisser l'un par rapport suivant une direction de coulissement (20) dans un état inactif du dispositif de verrouillage en translation, le coulissement du profilé mobile (26) par rapport au profilé fixe (24) étant interdit dans un état actif du dispositif de verrouillage en translation, ledit siège (4) étant lié au profilé mobile (26), dans lequel véhicule la glissière (22) est montée pivotante sur le plancher (6) autour d'un axe de rotation (10) s'étendant transversalement à la direction de coulissement (20). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le siège (4) comprend une assise et un dossier, le dossier formant un angle légèrement obtus par rapport à l'assise dans la position d'utilisation et le dossier étant rabattu contre l'assise dans la position de rangement, et le véhicule comprend en outre un système de commande (46, 48) pour placer automatiquement le dispositif de verrouillage en translation (28, 30, 32, 34, 40) dans son état inactif pendant une partie au moins du déplacement du siège (4) entre la position d'utilisation et la position de rangement. 3. Véhicule selon la 1 ou la 2, dans lequel le siège (4) vient au contact du plancher (6) lors de la rotation de la glissière entre la position d'utilisation et la position de rangement et inversement, et le dispositif de verrouillage en translation (28, 30, 32, 34, 40) est dans son état inactif lorsque le siège (4) vient au contact du plancher (6), de sorte que le contact entre le siège (4) et le plancher (6) engendre un coulissement du profilé mobile (26) par rapport lo au profilé fixe (24) suivant la direction longitudinale (10). 4. Véhicule selon la 2 ou la 3, comprenant en outre un dispositif de verrouillage en rotation (50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 70, 15 72, 74 ; 150, 152, 154, 156, 158) comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement de la glissière (22) par rapport au plancher (6) autour de l'axe de rotation (10) et un état inactif dans lequel il autorise le pivotement de la glissière (22) par rapport au plancher (6) 20 autour de l'axe de rotation (10), et dans lequel le système de commande (46, 48) place automatiquement le dispositif de verrouillage (28, 30, 32, 34, 40) en translation dans son état inactif lorsque le dispositif de verrouillage en rotation (50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 70, 72, 74 ; 150, 25 152, 154, 156, 158) est dans son état inactif. 5. Véhicule selon la 2 ou la 3, dans lequel le système de commande (46) place automatiquement le dispositif de verrouillage (28, 30, 32, 34, 40) en translation dans son état inactif 30 uniquement entre une position intermédiaire dans laquelle la direction de coulissement (20) est inclinée par rapport à l'horizontale et la position de rangement. 6. Véhicule selon la 2 ou la 3, dans lequel le système de commande place 35 automatiquement le dispositif de verrouillage (28, 30, 32,34, 40) en translation dans son état inactif lorsque le dossier est rabattu sur l'assise. 7. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un plateau (2) sur lequel est fixé le profilé fixe (24), le plateau (2) présentant une longueur (L) suivant la direction de coulissement (20) et l'axe de rotation (10) étant situé sensiblement au milieu du plateau (2) suivant la direction de coulissement (20) à 1/6 de la longueur (L) du plateau près. 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que l'axe de rotation (10) est situé au milieu du plateau suivant la direction de coulissement (20) et le plateau (2) est pivoté de 180 degrés autour de l'axe de rotation (10) entre la position d'utilisation et la position de rangement. 9. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un dispositif de verrouillage en rotation (50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 70, 72, 74 ; 150, 152, 154, 156, 158) comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement de la glissière (22) par rapport au plancher (6) autour de l'axe de rotation (10) et un état inactif dans lequel il autorise le pivotement de la glissière (22) par rapport au plancher (6) autour de l'axe de rotation (10), et dans lequel le dispositif de verrouillage en rotation (50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 70, 72, 74 ; 150, 152, 154, 156, 158) est automatiquement placé dans son état actif dans la position d'utilisation. 10. Véhicule selon l'une quelconque des 7 à 9, dans lequel le logement (12) est disposé sous le plateau (2) et présente une ouverture d'accès (14), et le véhicule comprend en outre une trappe (16) mobile entre une position d'obturation dans laquelle elle obture entièrement avec le plateau (2) l'ouvertured'accès (14) du logement (12) et une position escamotée dans laquelle elle est à l'écart de l'ouverture d'accès (14). | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/30,B60N 2/36 |
FR2892785 | A1 | DISPOSITIF DE SECURITE DE TRANSMISSION MECANIQUE PAR ENGRENAGE IRREVERSIBLE A L'ARRET | 20,070,504 | L'invention se rattache au secteur technique des moteurs réducteurs applicables notamment dans le transfert de charge selon des fonctionnements réversibles. L'invention se rattache plus particulièrement à des ensembles moteurs réducteurs qui sont associés à des treuils pour le transfert de charge. Le problème posé à l'origine de l'invention a été celui du transport de véhicules par wagons sur deux niveaux, un niveau inférieur fixe, et un niveau supérieur défini par une plateforme mobile pouvant en situation repos horizontal recevoir un ou des véhicules, et en position fonctionnelle abaissée permettant le chargement ou déchargement des véhicules et similaires. L'exécution de cette manipulation s'effectue par des opérateurs physiques qui interviennent manuellement sur la commande de treuils associés à des réducteurs. Des moyens de transmission avec câbles, poulies de renvoi équipent les wagons. Les réducteurs utilisés sont du type roue et vis irréversibles et les arbres de commandes qui sont sollicités par des poignées ou barres de commande débordent du plan du wagon pour offrir un accès sur les deux côtés longitudinaux. En pratique, cette manipulation est peu pratique, génère des efforts sur la barre de commande pouvant aller jusqu'à 50 Kg. Si l'on considère le nombre de manipulations à exécuter par l'opérateur sur des trains de wagons et à longueur de journée, les solutions actuelles ne sont guère satisfaisantes. On a ainsi illustré figure 1 à titre d'exemple non limitatif le positionnement d'un dispositif de manoeuvre. Pour remédier à ces inconvénients, une première possibilité a été la recherche de la réduction des forces engendrées pour la manipulation par une conception de réducteurs plus complexes avec des coefficients de multiplication plus importants. Cette solution offre plusieurs contraintes, une augmentation du coût du dispositif et de son volume, un nombre de tours plus conséquent à réaliser par l'opérateur de par la démultiplication augmentée. Par ailleurs, l'utilisation de moyens de sécurité complémentaire reste nécessaire en égard des charges soulevées, de plusieurs voitures sur le même pont par exemple. Une autre solution a été envisagée avec l'utilisation de réducteurs irréversibles qui sont connus en soi pour assurer des fonctions de blocage et anti-retour lorsqu'un couple est exercé en sortie de réducteur. Dans l'exemple d'application à la base de la réflexion du Demandeur, ce type de matériel convient en terme de sécurité pour le maintien à l'arrêt en position horizontale de la plateforme supérieure réceptrice de charge telle que celle de plusieurs véhicules. Par contre, ce matériel est inapproprié pour répondre à la seconde fonction de la plateforme supérieure qui doit être abaissée pour permettre le chargement / déchargement des véhicules. L'environnement technique, à partir du problème posé ne permettait pas de résoudre ce dernier. Le Demandeur a alors recherché d'autres solutions qui répondent aux objectifs visés et finalement le Demandeur s'est orienté de manière inattendue sur l'utilisation de réducteurs réversibles en intégrant un dispositif de sécurité particulier objet de l'invention. Ce dispositif permet en situation normale de transport de charge d'utiliser les fonctions et les avantages du réducteur irréversible en bloquant en position d'arrêt la partie support de charge à solliciter, et en contrepartie en situation particulière de suspendre la fonction d'irréversibilité provisoirement pour exécuter par exemple une opération de transfert de charge. La solution mise au point par le Demandeur trouve bien sûr une application intéressante et judicieuse pour le transport de véhicules sur wagons, mais d'autres utilisations sont possibles appliquées au fonctionnement de treuils, de nacelles et similaires. 10 Selon une première caractéristique de l'invention, le dispositif de sécurité de transmission mécanique par engrenage irréversibles à l'arrêt, lesdits engrenages étant intégrés dans un boîtier de protection d'un ensemble réducteur avec au moins un arbre de commande pouvant être sollicité en sens 15 horaire ou antihoraire, ledit réducteur étant susceptible de coopérer avec des moyens du type treuil de manutention, est remarquable en ce qu'il comprend un arbre monté en parallèle par rapport à au moins un arbre de commande, ledit arbre étant monté non entraîné et pouvant tourner entre les parois du boîtier, et ayant une capacité de déplacement axial, ledit arbre recevant un 20 pignon baladeur et étant accouplé à celui-ci par un moyen de liaison et d'entraînement, ledit pignon baladeur étant commandé en rotation par rapport à l'arbre par l'arbre de commande, et en ce que ledit arbre est agencé de part et d'autres de la position du pignon baladeur avec des moyens autorisant selon le sens de rotation de l'arbre de commande une mise en position des 25 mécanismes en situation de fonction d'irréversibilité, et dans l'autre sens en position de désactivation de la fonction d'irréversibilité permettant temporairement et ponctuellement l'exécution d'une manoeuvre déterminée de transfert de charges.5 Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue à caractère schématique illustrant l'application du dispositif de l'invention sur un wagon de transport de véhicule. - la figure 2 est une vue du dispositif de sécurité matérialisé dans son ensemble par (D) à l'intérieur d'un boîtier de réducteur qui est associé à d'autres mécanismes en vue du transfert de mouvement sur le tambour d'un treuil de manutention. - la figure 3 est une vue partielle en coupe montrant le dispositif de l'invention, le pignon baladeur n'étant pas représenté pour la clarté et la compréhension de l'invention. - la figure 4 est une vue partielle en coupe selon la figure 3 de l'ensemble du dispositif de l'invention avec le pignon baladeur, et ce, en fonctionnement descente de la charge. - la figure 5 est une vue partielle en coupe selon la figure 3 de l'ensemble du dispositif de l'invention avec le pignon baladeur, et ce, en fonctionnement montée de la charge. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. Pour la compréhension de l'invention, on a illustré à titre non limitatif son application sur les wagons de transport de véhicules. Figure 1, un wagon (A) a été représenté avec une plateforme inférieure fixe (Al) et une plateforme supérieure (A2) mobile par rapport à une extrémité en pouvant recevoir des véhicules. L'abaissement contrôlé et sécurisé de cette plateforme s'effectue par l'utilisation d'un réducteur associé à un treuil avec tambour sur lequel s'enroule des câbles, et les moyens de transmission par engrenage classique. Pour permettre les manipulations de chaque côté du wagon, deux arbres sont montés traversants parallèles, avec leurs extrémités débordantes pour autoriser le positionnement de moyens de commande manuel à barre ou similaire. On a ainsi représenté figure 2 la position des deux arbres de commande participant à la mise en oeuvre de l'invention. En se référant à la figure 2, la partie réducteur est incluse dans un boîtier de configuration parallélépipédique avec intérieurement deux zones (Z1) (Z2), la zone (Z1) recevant l'arbre de transmission (6) selon un axe xx dans un plan transversal au boîtier (B). L'arbre (6) déborde dudit boîtier pour recevoir un engrenage à denture conique (6a) coopérant avec un autre engrenage de renvoi à denture conique (6b) perpendiculaire monté avec les moyens de transmission nécessaires pour la commande du tambour (T) d'un treuil de manutention par exemple. Ainsi le boîtier est accouplé avec un autre corps récepteur (R) de moyens de transmission dont l'un coopère avec la sortie de l'arbre (6). Ledit corps est accouplé quant à lui au tambour (T) récepteur des câbles à enrouler ou à dérouler. La zone (Z2) du boîtier reçoit les moyens de l'invention. Deux arbres (7) et (8) sont disposés transversaux dans le boîtier et sont parallèles à l'arbre (6). Des pignons (1), (2), (3), (5) sont ainsi montés respectivement sur l'arbre (6) pour le pignon (1), sur l'arbre (7) pour les pignons (2) et (3), sur l'arbre (8) pour le pignon (5), pour permettre le transfert des mouvements. Les rapports dimensionnels des pignons sont établis de manière appropriée. Des moyens de roulement conventionnels sont disposés dans des logements récepteurs établis sur les faces latérales en regard du boîtier. Le dispositif de sécurité (D) selon l'invention s'intègre ainsi de la manière suivante en incluant les moyens ci-après dont la fonction originale sera de permettre selon les phases de fonctionnement le maintien de l'irréversibilité du réducteur à l'arrêt. Plus particulièrement, le dispositif inclut un arbre fileté (9) non entraîné disposé dans un plan parallèle aux autres arbres (7) et (8) en étant positionné et fixé par ses extrémités dans des parois aménagées du boîtier et pouvant tourner entre les parois du boîtier. Cet arbre fileté est sensiblement décalé dans le plan par rapport aux arbres (7) et (8). L'arbre (9) reçoit dans sa partie centrale filetée (9.1) un pignon baladeur (4) qui est lui-même taraudé sur toute son épaisseur pour une meilleure répartition du couple à transmettre, ainsi qu'un meilleur guidage. Le pignon baladeur (4) est à déplacement axial et est susceptible de tourner librement sur l'arbre (9) de part ses contacts et prises avec les pignons (3) et (5). Sous-jacent au pignon baladeur (4) sont disposés une roue libre (10) montée serrée sur l'arbre (9), ainsi qu'une pièce de friction (11) conformée en cuvette et entourant sur l'extérieur ladite roue libre dans une fonction anti- retour. Ce sous-ensemble constitué par la roue libre (10) et la pièce de friction est en contact permanent avec une seconde pièce de friction (12) montée autour de l'extrémité de l'arbre et de manière flottante à l'encontre de moyens (13) ayant une capacité élastique de déformation. La pièce de friction flottante (12) présente une configuration en cuvette dont la face de fond est en contact et appui avec la face de fond de la pièce de friction fixe (11), et dans la partie cuvette, elle reçoit le moyen (13) établi par exemple sous forme de deux rondelles dites Belleville réglées pour un couple suffisant créant un couple résiduel statique sur l'arbre (9). Les rondelles (13) prennent appui sur une bague de roulement de maintien qui vient en léger débordement de l'extrémité de l'arbre (9). A cet endroit seront prévus des moyens (26) et (27) permettant de réajuster le couple de calage en cas d'usure des moyens de friction (11) et (12). Il s'agit essentiellement d'une plaque rondelle (26) centrée dans l'ouverture de guidage de l'arbre (9), avec une vis de compression (27) traversant une bride de maintien fixée à la paroi en regard du boîtier. La rondelle (26) prend appui sur la bague extérieure de l'organe de roulement de l'arbre (9). La bague de friction (12) flottante se déplace axialement et est maintenue en position radiale par des doigts (28) ou ergots de positionnement fixés à partir de la paroi intérieure en regard du boîtier. A l'opposé de ces premiers moyens disposés sur l'arbre (9) d'un côté de celui-ci, on décrit ci-après l'agencement complémentaire de l'autre 25 extrémité de l'arbre (9). Tout d'abord, l'autre extrémité de l'arbre (9) présente au-delà de la partie filetée, une portée de section (9b) plus réduite définissant un épaulement (9c) en venant se centrer dans un logement prévu à cet effet dans la paroi en regard dudit boîtier récepteur. Soit la paroi présente un logement borgne comme cela est représenté aux figures 3, 4 et 5, soit le logement est débouchant et une bride de fermeture est disposée et vient en regard de l'extrémité dudit arbre. Une butée à aiguilles (16) est ainsi disposée entre la paroi ou logement formé dans ladite paroi du boîtier et la partie épaulée de l'arbre (9) pour assurer ou non un contact selon les phases de fonctionnement, avec ou non une immobilisation totale du pignon baladeur (4). En outre, le pignon baladeur (4) est agencé avec une ouverture radiale (4a) pour la réception d'une goupille d'entraînement (22). Il est prévu un jeu indispensable entre le diamètre de la goupille solidaire de l'arbre (9) et le diamètre du trou (9d) formé dans le trou récepteur de ladite goupille dans le pignon baladeur et autoriser, ainsi qu'il apparaît aux figures des dessins, le fonctionnement du dispositif dans les différentes phases de chargement ou déchargement. La construction du dispositif et le positionnement des éléments constitutifs ayant été décrits, il y a lieu alors d'exposer le fonctionnement du dispositif de sécurité en faisant référence par exemple et non limitativement à l'application aux wagons de transport de véhicules. Mise en situation La charge qui est en aval crée une inversion de sens de toute la chaîne cinématique interne par apport au sens préférentiel des arbres de commande (7) et (8). Le pignon baladeur (4) à déplacement axial est sollicité et va tourner librement sur l'arbre (9) qui est équipé avec les moyens limiteurs de couple statique, à savoir les deux bagues anti-friction fixe (11) flottante (12). Le pignon baladeur va venir faire un effort de serrage sur les butées à aiguilles (16) qu'il va rencontrer, d'où une immobilisation totale du pignon baladeur (4), ainsi que de l'ensemble de la cinématique. On est en situation d'irréversibilité. Descente de la charge Il convient d'agir et de commander soit l'arbre (7), soit l'arbre (8) par tous moyens, manuel, électrique, pneumatique. L'effort exercé entraîne le pignon baladeur (4) et la goupille d'entraînement (22) sur l'arbre (9). Cette action sera suffisamment importante pour permettre l'entraînement lors d'une manoeuvre d'un couple supérieur au couple statique des moyens limiteurs de couple (11-12). En se référant à la figure 4, on voit que la goupille (22) vient en appui vers la gauche contre le pignon baladeur. Dans cette configuration de descente de la charge, tous les composants sont sollicités et la roue libre est en prise. Les pièces de friction (11) et (12) créent un couple résiduel statique sur l'arbre (9), celui-ci devenant un anti-retour statique permanent permettant la retenue de la charge maximum déterminée pour chaque application. Lesdites pièces de friction (11-12) qui assurent le freinage statique sur l'arbre (9) ne sont sollicitées seulement et uniquement dans la configuration de la descente permettant une retenue de la charge à descendre. Dans cette situation, le réducteur est en situation de fonctionnement irréversible. Montée de la charge En se référant à la figure 5, l'un des arbres (7) ou (8) est sollicité et manoeuvré dans le sens horaire. Les pignons (3) ou (5) entraînent le pignon baladeur (4) en translation. La goupille d'entraînement (22) montée sur l'arbre (9) et sollicitée par le pignon baladeur (4) entraîne l'arbre (9) qui est légèrement décalé et détaché de tout contact avec la butée à aiguille (16) en faisant apparaître un jeu (J) minime de quelques dixièmes de millimètres, mais suffisant pour désaccoupler l'ensemble et supprimer temporairement la fonction irréversibilité . En se référant à la figure 5, la position de la goupille (22) est déplacée par rapport au pignon baladeur en opposition à la position illustrée figure 4. Dans cette situation, la roue libre (10) n'est plus en prise, et de ce fait, il n'y a plus de contrainte transférée du couple statique résiduel due à l'entraînement du limiteur de couple. On obtient un rendement optimum de la chaîne cinématique quel que soit l'arbre (7) ou (8) de commande utilisé. Lorsque la manoeuvre de montée est stoppée, l'effort de la charge sur le treuil opère un léger retour en arrière de quelques degrés. La chaîne des pignons (1, 2, 3) sollicite instantanément le pignon baladeur (4) qui vient à nouveau en butée sur le roulement à butée à aiguilles (16) en créant à nouveau une situation d'irréversibilité. Tous les composants de la chaîne cinématique sont en attente d'une nouvelle manoeuvre. Ainsi, le dispositif de sécurité objet de l'invention est susceptible d'agir ponctuellement et temporairement sur les composants du réducteur réversible pour assurer de manière originale le désaccouplement du pignon baladeur pour suspendre le temps de l'opération de manoeuvre de la charge. La fonction d'irréversibilité connue et assurant toute la stabilité et la sécurité de l'installation dans laquelle le dispositif de l'invention est préservé, et ce, même sous un effet permanent de charge sur le treuil. L'utilisation de deux arbres de commandes (7-8) permet d'obtenir par le montage de pignons qui leur sont associés des rapports de vitesse différents et permettant d'exercer des efforts variables selon le rapport choisi entre les deux arbres de commande (7-8). L'invention s'applique aussi dans le cas où il n'y a qu'un seul arbre de commande. On a cité à titre d'exemple l'application de l'invention à la manutention par treuil de plateforme de wagons. En pratique, l'invention peut être utilisée dans toutes les opérations de transfert de charge.15 | Le dispositif de sécurité de transmission mécanique par engrenages irréversibles à l'arrêt, lesdits engrenages étant intégrés dans un boîtier de protection d'un ensemble réducteur avec au moins un arbre de commande pouvant être sollicité en sens horaire ou antihoraire, ledit réducteur étant susceptible de coopérer avec des moyens du type treuil de manutention, est remarquable en ce qu'il comprend un arbre (9) monté en parallèle par rapport à au moins un arbre de commande (7-8), ledit arbre (9) étant monté non entraîné et pouvant tourner entre les parois du boîtier, et ayant une capacité de déplacement axial, ledit arbre recevant un pignon baladeur (4) et étant accouplé à celui-ci par un moyen de liaison (22) et d'entraînement, ledit pignon baladeur étant commandé en rotation par rapport à l'arbre (9) par l'arbre de commande (7-8), et en ce que ledit arbre est agencé de part et d'autres de la position du pignon baladeur avec des moyens autorisant selon le sens de rotation de l'arbre de commande une mise en position des mécanismes en situation de fonction d'irréversibilité, et dans l'autre sens en position de désactivation de la fonction d'irréversibilité permettant temporairement et ponctuellement l'exécution d'une manoeuvre déterminée de transfert de charges. | 1- Dispositif de sécurité de transmission mécanique par engrenages irréversibles à l'arrêt, lesdits engrenages étant intégrés dans un boîtier de protection d'un ensemble réducteur avec au moins un arbre de commande pouvant être sollicité en sens horaire ou antihoraire, ledit réducteur étant susceptible de coopérer avec des moyens du type treuil de manutention, caractérisé en ce qu'il comprend un arbre (9) monté en parallèle par rapport à au moins un arbre de commande (7-8), ledit arbre (9) étant monté non entraîné et pouvant tourner entre les parois du boîtier, et ayant une capacité de déplacement axial, ledit arbre recevant un pignon baladeur (4) et étant accouplé à celui-ci par un moyen de liaison (22) et d'entraînement, ledit pignon baladeur étant commandé en rotation par rapport à l'arbre (9) par l'arbre de commande (7-8), et en ce que ledit arbre est agencé de part et d'autres de la position du pignon baladeur avec des moyens autorisant selon le sens de rotation de l'arbre de commande une mise en position des mécanismes en situation de fonction d'irréversibilité, et dans l'autre sens en position de désactivation de la fonction d'irréversibilité permettant temporairement et ponctuellement l'exécution d'une manoeuvre déterminée de transfert de charges. -2-Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'arbre (9) reçoit dans sa partie centrale filetée (9.1) un pignon baladeur (4) qui est lui-même taraudé sur toute son épaisseur pour une meilleure répartition du couple à transmettre, ainsi qu'un meilleur guidage, et en ce que le pignon baladeur (4) est à déplacement axial et est susceptible de tourner librement sur l'arbre (9) de part ses contacts et prises avec les pignons (3) et (5), et en ce que, le pignon baladeur (4) est agencé avec une ouverture radiale (4a) pour laréception d'une goupille d'entraînement (22), l'arbre présentant un trou (9d) de réception de la goupille, et en ce qu'un jeu entre le diamètre de la goupille solidaire de l'arbre (9) et le diamètre du trou (9d) formé dans le trou récepteur de ladite goupille dans le pignon baladeur autorise le basculement limité de ladite goupille. - 3- Dispositif selon les 1 et 2 ensemble, caractérisé en ce que sous-jacent au pignon baladeur (4) sont disposés une roue libre (10) montée serrée sur l'arbre (9), ainsi qu'une pièce de friction (11) conformée en cuvette et entourant sur l'extérieur ladite roue libre dans une fonction anti-retour, et en ce que ce sous-ensemble est en contact permanent avec une seconde pièce de friction (12) montée autour de l'extrémité de l'arbre et de manière flottante à l'encontre de moyens (13) ayant une capacité élastique de déformation. - 4- Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la pièce de friction flottante (12) présente une configuration en cuvette dont la face de fond est en contact et appui avec la face de fond de la pièce de friction fixe (11), et dans la partie cuvette, elle reçoit le moyen (13) établi sous forme de deux rondelles dites Belleville réglées pour un couple suffisant créant un couple résiduel statique sur l'arbre (9). 5-Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que les rondelles (13) prennent appui sur une bague de roulement de maintien qui vient en léger débordement de l'extrémité de l'arbre (9), et en ce que des moyens (26) et (27) disposés en extrémité permettent de réajuster le couple de calage en cas d'usure des moyens de friction (11) et (12).- 6- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (26) (27) sont constitués par une plaque rondelle (26) centrée dans l'ouverture de guidage de l'arbre (9), avec une vis de compression (27) traversant une bride de maintien fixée à la paroi en regard du boîtier. - 7 Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la bague de friction (12) flottante se déplace axialement et est maintenue en position radiale par des doigts (28) ou ergots de positionnement fixés à partir de la paroi intérieure en regard du boîtier. 10 - 8- Dispositif selon les 1 et 2 ensemble, caractérisé en ce que l'autre extrémité de l'arbre (9) présente au-delà de la partie filetée, une portée de section (9b) plus réduite définissant un épaulement (9c) en venant se centrer dans un logement prévu à cet effet dans la paroi en regard dudit 15 boîtier récepteur, et en ce qu'une butée à aiguilles (16) est disposée entre la paroi ou logement formé dans ladite paroi du boîtier et la partie épaulée de l'arbre (9) pour assurer ou non un contact selon les phases de fonctionnement, avec ou non une immobilisation totale du pignon baladeur (4). 20 | F,B | F16,B61,B66 | F16H,B61D,B66D,F16D | F16H 1,B61D 3,B66D 1,F16D 59,F16D 63,F16H 49 | F16H 1/20,B61D 3/18,B66D 1/14,B66D 1/54,F16D 59/00,F16D 63/00,F16H 49/00 |
FR2901224 | A1 | DISPOSITIF DE TRANSPORT DE CHARGES. | 20,071,123 | L'invention concerne un destiné à être utilisé par les piétons, les randonneurs ou les cyclistes. Le transport des charges, que celles-ci soient lourdes et donc difficilement déplaçables, ou plus légères, et pénibles à amener sur de longues distances, pose des difficultés aux promeneurs, aux randonneurs ainsi qu'aux cyclistes. Le moyen le plus simple et le plus commun pour transporter des charges lors de randonnées pédestres ou cyclistes consiste à employer un sac à dos, toutefois, malgré la praticité de ce moyen, le problème principal est que la charge est complètement supportée par le dos du piéton ou du cycliste, il en découle une fatigue importante, qui survient d'autant plus rapidement que la charge est élevée. Certaines personnes atteintes de lombalgies et autres maux de la collonne vertébrale sont inaptes à transporter des charges de cette manière. Pour tenter de résoudre ce problème il a été conçu divers dispositifs visant à 15 soulager le dos des randonneurs en réduisant les efforts nécessaires pour le déplacement des charges. Un tel dispositif amélioré est décrit dans le document FR 2 775 878, ce système constitué par un cadre terminé par une roulette reposant sur le sol a pour objectif de supporter le bas du sac à dos porté par le piéton. Ledit sac 20 étant placé comme à l'accoutumée sur le dos du randonneur. Un autre dispositif de transport de charges a été décrit dans le document EP 1 459 955, ce système également pourvu d'un appui au sol en forme de roulette comporte un châssis relié à l'utilisateur par un dispositif d'attache, ledit châssis étant formé par deux tiges se croisant avant d'être reliées à 25 l'essieu support de la roulette. Ce système a pour objectif d'améliorer la stabilité de la charge transportée. Le document US 4 664 395 décrit un dispositif de transport de charges un peu similaire avec une roue munie de freins. Tous ces dispositifs avec une seule roue ou roulette présentent plusieurs 30 inconvénients communs : le dispositif de roulement avec un seul point d'appui au sol est très instable, le chariot support de la charge se renverse très facilement, un dispositif à roulette ou roue unique est totalement inadapté pour l'accrochage du système à l'arrière d'un vélo, ce système n'est pas 35 polyvalent, - le roulement est très délicat sur un terrain légèrement pentu, lorsque le dispositif est tracté dans un dévers, même en utilisation par des piétons, - le cadre, ou châssis, ne permet pas à l'utilisateur de se servir du 5 dispositif de transport de charges comme d'un siège pour se reposer, - des charges assez conséquentes ne peuvent pas être portées en raison notamment d'un point d'appui unique au sol. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un dispositif de transport de charges avec deux points d'appui au 10 sol et polyvalent pour être utilisable aussi bien par des randonneurs que par des cyclistes, voire en utilisation domestique. La présente invention concerne un dispositif de transport de charges, pouvant être relié à un utilisateur ou à un cycle, comprenant un châssis, un timon coudé attaché par une fixation audit châssis, et deux moyens de 15 roulement ou de glissement, ledit dispositif de transport de charges étant caractérisé en ce que : - chaque moyen de roulement ou de glissement est incliné vers l'intérieur du châssis par rapport au plan vertical contenant le point de contact dudit moyen de roulement ou de glissement avec le sol, 20 - le châssis en forme de cadre comporte au moins une barre interne de renfort et au moins une extrémité, à l'opposé de la fixation avec le timon, repliée vers le haut par rapport au sol. Les avantages du dispositif de transport de charges selon l'invention sont multiples, notamment : 25 le dispositif est très polyvalent, il peut être ernployé avec des roues par des randonneurs ou des promeneurs et par des cyclistes, mais aussi par des randonneurs nordiques en remplaçant les roues par des skis, les deux points d'appui au sol assurent une stabilité élevée au dispositif de transport de charges et permettent l'adaptation sur des 30 vélos si les points d'appui sont des roues, ou comme traîneau si les points d'appui sont des skis, la configuration des points d'appui permet le passage du dispositif sur des dévers sans renversement, la tablette pliable permet à l'utilisateur de se servir du moyen de 35 transport de charges comme d'un siège, éventuellement, et constitue un troisième point d'appui lorsque l'utilisateur retire le moyen de fixation le reliant au dispositif de transport, permettant ainsi au dispositif de rester sensiblement toujours clans la même position par rapport à l'horizontale, - lors du roulement ou du glissement la répartition des charges est plus favorable en raison des deux points d'appui au sol, le confort et l'agrément d'utilisation sont nettement améliorés par rapport aux systèmes avec roue ou roulette unique, l'utilisation du dispositif de transport est simple et rationnelle pour tous les utilisateurs, enfin, la construction est peu coûteuse, ce qui en fait un dispositif très abordable pour de nombreux utilisateurs potentiels. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en élévation d'un dispositif de transport de charges selon l'invention muni d'une ceinture pour une utilisation par des piétons. La figure 2 est une vue de face du dispositif de transport de charges. La figure 3 illustre en vue de côté le dispositif de transport de charges dans lequel la tablette est repliée. La figure 4 illustre en vue de côté le dispositif de transport de charges dans lequel la tablette est dépliée. La figure 5 illustre en vue de dessous le dispositif de transport de charges dans lequel la tablette est dépliée. La figure 6 représente un moyen de fixation entre Ile dispositif de transport de charges et une ceinture. Sur la figure 1 le dispositif de transport de charges objet de l'invention est représenté selon une variante principale dans laquelle les moyens de roulement ou de glissement sont des roues. Le dispositif de transport de charges peut être relié à un utilisateur ou à un cycle, c'est à dire qu'il peut être utilisé par des promeneurs ou des randonneurs pour transporter des sacs à dos ou diverses charges, par exemple du matériel de camping, sur des distances importantes. Dans cette option d'utilisation le dispositif de transport de charges comporte avantageusement un moyen d'attache 1 reliant l'utilisateur et ledit dispositif de transport. Ce moyen d'attache peut être par exemple une ceinture, un harnais ou tout autre dispositif connu. Selon une deuxième possibilité d'utilisation le dispositif de transport de charges peut être relié à un cycle, dans cette éventualité le dispositif sera de préférence fixé sous la selle du vélo par un moyen d'attache permettant une articulation aisée entre les deux ensembles roulants. Selon l'invention les moyens de roulement peuvent être remplacés par des moyens de glissement c'est à dire des skis, des patinettes ou des patins, selon le terrain sur lequel est tracté le dispositif de transport de charges. De fait le dispositif de transport de charges est utilisable par des randonneurs à skis ou à raquettes. Tel que représenté sur la figure 1 le dispositif de transport de charges comprend de manière connue un timon 2 relié par un moyen d'attache 3 à l'utilisateur ou au cycle. Ledit timon est coudé et de longueur suffisante pour que le châssis 4 supportant les charges transportées ne gêne pas la marche de l'utilisateur ou ne vienne pas au contact de la roue arrière du vélo. Le timon 2 est relié au châssis 4 par l'intermédiaire de la fixation 5, ladite fixation 5 est avantageusement orientable et réglable entre plusieurs positions, en variante cette fixation peut aussi être prévue en forme d'articulation permettant une liberté de rotation entre le châssis et le timon. Le châssis 4 en forme de cadre comporte au moins une barre interne de renfort et une extrémité 7 repliée vers le haut par rapport au sol. De préférence le châssis comporte un renfort transversal central 6. Le repliement vers le haut de l'extrémité 7 du châssis est favorable au maintien des charges sur le dispositif de transport, de manière notamment à éviter tout glissement vers l'arrière. L'extrémité 7 est avantageusement repliée à au moins 90 vers le haut toutefois rien n'interdit un autre angle de pliage, les autres angles de repliement étant compris dans le cadre de l'invention. De préférence le châssis 4 comporte trois barres de renfort transversales 6, 8 et 9 disposées et régulièrement réparties entre les grands côtés 14 du châssis. Avantageusement le châssis comporte également au moins une barre interne de renfort longitudinale 10. La barre de renfort longitudinale 10 peut par exernple être soudée entre la barre de renfort transversale 8 et le petit côté 13 du châssis tel que cela est illustré sur la figure 1. D'autres variantes de fixation sont également possibles sans sortir du cadre de l'invention. Le châssis est constitué de préférence par un cadre périphérique formé par les grands côtés 14, le petit côté 13 et l'extrémité 7, et comporte au moins un renfort transversal central 6 et au moins un renfort longitudinal 10, autour de ces renforts essentiels diverses traverses pouvant être ajoutées. Les barres de renfort transversales et longitudinales ont également pour utilité de permettre la fixation des sacs à dos et des charges à transporter sur le châssis. Ainsi le dispositif pourra comporter avantageusement des attaches, des anneaux, des mousquetons et divers moyens permettant la fixation desdits sacs ou desdites charges sur le dispositif de transport de charges. Tous ces moyens, ainsi que des éléments rapportés complémentaires, comme par exemple un filet ou une plaque, disposés au-dessus du châssis, sont compris dans le cadre de l'invention. L'invention comporte deux moyens de roulement ou de glissement caractérisés en ce que chaque moyen de roulement ou de glissement est incliné vers l'intérieur du châssis par rapport au plan vertical contenant le point de contact dudit moyen de roulement ou de glissement avec le sol. Plus précisément, et tel que cela est représenté sur la figure 2 qui montre le dispositif de transport en vue de face, chaque roue 11, ou chaque moyen de glissement dans les variantes avec skis ou patins, fait un angle A avec la verticale V, cet angle A est petit et permet une inclinaison du moyen de roulement ou de glissement qui améliore notablement la stabilité en déplacement du dispositif de transport de charges. Chaque moyen de roulement ou de glissement est orienté par rapport à la verticale de manière à ce que la distance entre les deux points d'appui au sol 12 soit plus grande que le petit côté 13 du châssis. Ainsi que cela est illustré sur la figure 2 les moyens de roulement sont des roues 11 ou des roulettes dont la partie supérieure de chaque roue est positionnée juste sous le châssis 4 et la bande de roulement formant l'appui au sol 12 est disposée à l'extérieur de la projection dudit châssis 4 sur le sol. Toujours pour des raisons de stabilité les moyens de roulement ou de glissement sont fixés de préférence sur le châssis 4 sensiblement au milieu des grands côtés 14 formant le cadre. L'essieu de chaque roue 11 est porté par une fourche fixée directement sur le châssis ou éventuellement sur le renfort transversal central 6. Ainsi configuré le dispositif de transport de charges dispose d'une stabilité accrue sur des terrains accidentés et notamment lors du déplacement du dispositif dans des dévers. Selon l'invention le châssis 4 supporte, sous sa face inférieure, une tablette 15 articulée, formant un troisième point d'appui pour le dispositif lorsqu'elle est dépliée et éventuellement un siège lorsque le dispositif est debout. Plus précisément la tablette 15 est articulée autour d'un axe 16 localisé sensiblement à mi-distance entre le milieu du châssis et le petit côté 13. Lequel petit côté 13 est porteur de la fixation 5 reliant le châssis au timon 2. Les figures 3 et 4 montrent en vue de côté la tablette 15 en position repliée et en position dépliée. La figure 3 met en évidence qu'une fois repliée ladite tablette ne gêne en aucune manière le déplacement du dispositif de transport de charges. La figure 4 montre qu'une fois dépliée la tablette amène une stabilité au sol suffisante et permet à l'utilisateur de s'y asseoir éventuellement lorsque le dispositif de transport de charges est mis debout en appui sur son extrémité 7. Avantageusement la hauteur de la tablette est prévue pour qu'après repliement dessous le châssis celle-ci ne déborde pas vers l'avant du dispositif de transport de charges. La figure 5 montre en vue de dessous le dispositif de transport de charges avec la tablette 15 dépliée et son articulation autour de l'axe 16 servant également de renfort transversal. Comme cela a été cité précédemment le dispositif de transport de charges est destiné à être tracté par une personne ou par un cycle. Pour faciliter l'utilisation du dispositif par des randonneurs un moyen d'attache 3, peut être avantageusement fixé sur une ceinture 1, un tel moyen est illustré sur les figures 1 et 6. Cette attache 3 est par exemple constituée par un demi anneau supporté par une plaque, de préférence métallique, ledit demi anneau est solidairement fixé sur la ceinture 1 au moyen de rivets 17 ou de vis avec une plaque formant contrepartie localisée de l'autre côté de ladite ceinture. Plusieurs variantes du dispositif de transport de charges sont possibles, notamment en ce qui concerne le nombre de renforts intérieurs au châssis, la taille des moyens de roulement ou de glissement, la manière dont ces moyens sont fixés sur le châssis, ainsi que le mode de repliement de la tablette, la taille et la forme de celle-ci, sans sortir du cadre de l'invention. Il peut également être prévu, en remplacement de la tablette, un système en arceau repliable formant un troisième appui au sol, sans sortir du cadre de l'invention. Le châssis et les principaux éléments du dispositif de transport doivent être 5 fabriqués avec des matériaux légers et résistants, il sera employé de préférence l'aluminium sans exclure la possibilité d'autres matériaux. Une variante de l'invention peut consister à prévoir le dispositif de transport de charges avec des moyens de fixation pour un siège pour enfant, et donc le transport des enfants lors de randonnées ou de sorties familiales, sans 10 sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons | La présente invention concerne un dispositif de transport de charges, pouvant être relié à un utilisateur ou à un cycle, comprenant un châssis (4), un timon coudé (2) attaché par une fixation (5) audit châssis (4), et deux moyens de roulement ou de glissement, caractérisé en ce que :- chaque moyen de roulement ou de glissement est incliné vers l'intérieur du châssis (4) par rapport au plan vertical contenant le point de contact (12) dudit moyen de roulement ou de glissement avec le sol,- le châssis (4) en forme de cadre comporte au moins une barre interne de renfort et au moins une extrémité (7), à l'opposé de la fixation (5) avec le timon (2), repliée vers le haut par rapport au sol. | 1- Dispositif de transport de charges, pouvant être relié à un utilisateur ou à un cycle, comprenant un châssis (4), un timon coudé (2) attaché par une fixation (5) audit châssis (4), et deux moyens de roulement ou de glissement, caractérisé en ce que : - chaque moyen de roulement ou de glissement est incliné vers l'intérieur du châssis (4) par rapport au plan vertical contenant le point de contact (12) dudit moyen de roulement ou de glissement 10 avec le sol, - le châssis (4) en forme de cadre comporte au moins une barre interne de renfort et au moins une extrémité (7), à l'opposé de la fixation (5) avec le timon (2), repliée vers le haut par rapport au sol. 2- Dispositif de transport de charges selon la 1 dans lequel 15 les moyens de roulement sont des roues (11) ou des roulettes dont la partie supérieure est positionnée sous le châssis (4) et dont la bande de roulement formant l'appui au sol est disposée à l'extérieur de la projection dudit châssis (4) sur le sol. 3- Dispositif de transport de charges selon la 1 dans lequel 20 les moyens de glissement sont des skis ou des patins. 4- Dispositif de transport de charges selon les 2 ou 3 dans lequel les moyens de roulement ou de glissement sont fixés sur le châssis (4) sensiblement au milieu des grands côtés (14) formant le cadre. 5- Dispositif de transport de charges selon la 4 dans lequel 25 au moins une barre interne de renfort est une barre transversale (6, 8, 9), et au moins une barre est disposée sensiblement entre les milieux des grands côtés (14). 6- Dispositif de transport de charges selon la 4 dans lequel au moins une barre interne de renfort est une barre longitudinale (10) et au 30 moins une barre interne est disposée sensiblement entre les milieux des petits côtés (13, 8) du châssis (4). 7- Dispositif de transport de charges selon la 4 dans lequel l'extrémité (7) du châssis (4) est repliée à au moins 90 vers le haut. 8- Dispositif de transport de charges selon la 1 dans lequel le châssis (4) supporte sous sa face inférieure une tablette (15) articulée, formant un troisième point d'appui au sol lorsqu'elle est dépliée et pouvant servir de siège lorsque le dispositif est debout et en appui sur son extrémité (7). 9- Dispositif de transport de charges selon la 8 dans lequel l'articulation de la tablette (15) avec le châssis (4) s'effectue autour d'un axe (16) localisé sensiblement à mi distance entre le renfort transversal central (6) et le petit côté (13). 10- Dispositif de transport de charges selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la fixation (5) est orientable et réglable entre plusieurs positions. | B | B62 | B62B,B62K | B62B 1,B62B 13,B62K 27 | B62B 1/18,B62B 1/20,B62B 13/18,B62K 27/00 |
FR2901821 | A1 | SYSTEME UNIQUE DE VENTILATION UNIVERSELLE POUR VENTILER TOUS LES TYPES ET MODES DES VENTILATIONS EN SORTIE POUR TOITURE EN ARDOISES | 20,071,207 | La présente invention concerne un système de ventilation pour 5 ventiler tous les types et modes de ventilations en sortie pour toiture en ardoises. La pose de ces ventilations est traditionnellement effectuée à l'aide de toute une gamme de modèles et adaptations connexes différents(es) et spécifiques pour chacun des deux types distincts 10 de ventilations naturelles et mécaniques de combles, chutes et VMC ce qui entraîne pour l'utilisateur une gestion de stock et un approvisionnement multiple, une grande manipulation de modèles sur une même toiture, le montage de divers adaptations connexes à jointoyer, une source d'erreur lors de la mise en oeuvre du plan 15 d'exécution et un aspect dépareillé inesthétique corollaire de la diversité de forme des divers modèles à utiliser, de surcroît ces ventilations ne sont quasiment pas étanches à la pression résultant des flux extérieurs ou vents venant en aval et pouvant présenter un spectre d'angles d'incidences diffus et aléatoire en 20 force et direction sur et dans lesdites ventilations car ces dernières présentent des ouvertures exposées directement à ces derniers pouvant entraîner des fuites par des remontées d'eau au sein de ces dernières, paramètre non négligeable aux vues des prédictions climatiques alarmantes à venir émanant des 25 météorologistes. C'est là une opération fastidieuse et longue, et de ce fait onéreuse avec les contraintes de mise en oeuvre car elle allonge considérablement le temps de pose, avec risque de fuite par la conjonction pluie et régime de vents forts. 30 L'invention est donc un système unique de ventilation type universel pour ventiler tous les types et modes de flux de ventilations en sortie de toiture en ardoises, caractérisé en ce qu'il consiste en une mise en oeuvre par un panel de combinaisons possibles desdites ventilations de combles ou chute, et ventiler 35 ainsi par une chatière ou ventilation laquelle comporte sur sa face AR un collecteur présentant deux entrées ou orifices distincts érigés en un système binaire par lequel peuvent entrer pour être ventiler indifféremment tous modes et types de ventilation en sortie de toiture, lesdits orifices comportent 40 respectivement un élément articulée par une zone de moindre - épaisseur sur la partie supérieur du collecteur pour l'un, pour l'autre à l'état fermé un opercule formant en partie le dos dudit collecteur et présentant sur son diamètre une prédécoupe en zone de moindre épaisseur de la forme d'une rainure, ces derniers permettent ledit panel de combinaisons par une mise en oeuvre indifféremment soit en position d'ouverture ou de fermeture alternative par l'utilisateur pour une configuration ventilation de combles ou de chutes en mode et type de son choix ; ainsi par une combinaison que confère ledit système binaire universel, il peut articuler pour se faire la trappe ou exercer une pression pour rompre l'opercule avec le manche de son marteau et l'éjecter, afin que cette opération de mise en oeuvre de ladite ventilation type universel soit aisée pour le couvreur au lieu d'avoir à utiliser quatre modèles différents plus leurs connexes d'adaptateurs à jointoyer. Selon l'invention il a été développé une deuxième caractéristique subséquente côté face AV conçue en un système diffuseur comportant un barrage anti-fuite d'eau constituant la partie extérieure dudit diffuseur de ventilation exposé aux flux extérieurs ou vent, ce dernier est composé d'éléments formant un triptyque, le premier le pureau partie inférieure en aval de ladite ventilation est prolongé en amont par le deuxième élément la gouttière masquant intimement la bouche du troisième élément grille situé en amont de cette dernière, pour former la plage d'occultation totale au spectre des flux extérieurs ou (vents) venant par effet de pression en aval du toit vers le faîtage de façon diffuse et aléatoire en force et en direction pouvant provoquer lorsqu'ils sont violents des fuites par remontées d'eau sous l'effet de pression induite à l'intérieure des ventilations, grâce à la conception de ladite plage sectorielle d'occultation et de l'ensemble dudit barrage ainsi constitué le diffuseur ne présente aucune ouverture directe exposée au spectre dudit flux extérieur dans le but de n'induire aucune desdites pressions dans le collecteur de ladite ventilation, lui conférant ainsi une étanchéité vélique total permettant aux eaux de ruissellement ou40 - 3 - de condensation contenu(e) dans cette dernière de s'écouler librement vers l'aval du toit sans risques de fuites par remontées même lors d'une conjonction pluie et vents violents. Selon des modes particuliers de réalisation : - l'obturateur trappe de l'orifice supérieur peut constituer une partie du collecteur, une zone de moindre épaisseur formant l'articulation ou par un système de trappe rapportée sur glissières dans le cas d'une fabrication en deux injections. - L'obturateur opercule de l'orifice AR du collecteur constitue par la même technique qu'expliquée ci-dessus par une pré découpe par moindre épaisseur sur son diamètre en forme de rainure, prévue pour être rompue tout en conservant les butées de profondeur en fond de manchon pour limiter l'emboîtement de gaine dans ce dernier pour la ventilation de chutes. - La face AR du corps de ventilation peut comporter une signalétique gravée sur l'empreinte du moule d'injection plastique pour allouer à l'utilisateur le gabarit de traçage prédéfini de la coupe de la volige adaptée à la pose technique de cette dernière en corrélation avec des butées présentent sur la face AR du corps de ventilation en amont de la trappe de l'orifice supérieur du collecteur créant ainsi un débattement avec la découpe haute de ladite volige autorisant ainsi la manoeuvre de cette dernière même après la pose. Les caractéristiques et avantages de l'invention mentionnés ci-dessus, ainsi que d'autres apparaîtront plus clairement dans la description suivante, faite en relation avec les dessins joints, dans lesquels : La Fig.l est une vue frontale de la ventilation chatière selon l'invention ; La Fig.2 est une vue en coupe selon la ligne A-A de la 35 Fig.l ; La Fig. 3 est une vue schématique transversale droite illustrant l'articulation de l'opturateur de l'orifice AR du collecteur en position d'ouverture ; 40 4 - La Fig.4 est une vue AR. de la ventilation côté faîtage représentant l'orifice supérieur ouvert constituant en partie le système binaire selon l'invention à la Fig. 3 ; Nota : A tire d'exemple non limitatif, la ventilation (11) illustrée dans les vues ci-dessus aura des dimensions de l'ordre de 37 cm pour la longueur et 29 cm pour la largeur Dans la forme de réalisation des Figs. 1 à 4, la ventilation selon l'invention, désignée par le repère (11) est une chatière, ayant la forme d'une ardoise ventilée ouverte sur ces deux faces AR et AV (17) pour ventiler indifféremment en sortie de toiture en ardoises tous les types et modes des différents flux de ventilations de combles et de chute (26 et 31). La face AR (17) présente un collecteur (18) constituant le système binaire dont deux de ces faces présentent respectivement un orifice distinct (34 et 15) le premier l'orifice (34) est ouvert supérieurement et de forme rectangulaire correspondant au flux de ventilation de combles (26), ce dernier comporte un élément obturateur ou trappe (1) il a un profil en forme de V avec sur sa face intérieure un volet d'orientement (lb) relié à ce dernier par les raidisseurs (lr), destiné à orienter si la combinaison choisie est le flux de ventilation chute (31) vers la grille (6) de ladite ventilation (11), des retours d'extrémités (2) dotés de fermeture par clipsage (2c) prolonge de chaque côté ladite trappe (1) destinés à venir en correspondance avec les bords supérieurs des cotés latéraux du collecteur (18) orifice (34), pour assurer le blocage latéral à l'état de fermeture de cette dernière, les butées de débattement (37) placé en amont sur face AR (17) autorise l'articulation de ladite trappe même après la pose de ladite ventilation (11), le deuxième orifice (15) operculé (33) forme à l'état de fermeture en partie la face ou dos du collecteur (18) il a une forme cylindrique correspondante a l'emboîtement de gaine de ventilations de chutes (31).40 - 5 - L'élément trappe (1) pour l'orifice (34) et l'opercule (33) pour l'orifice (15) constitue respectivement une partie du collecteur (18) de ventilation (11), une zone de moindre épaisseur de la paroi du collecteur formant l'articulation (21) de ladite trappe (1) une zone de moindre épaisseur de la paroi du dos du collecteur sous la forme d'une rainure en prédécoupe (21) pour ladite opercule (33) au niveau duquel ce dernier va se rompre lorsqu'il est sollicité en ouverture en vue de son éjection, ceci notamment dans le cas ou la ventilation est réalisée en matière plastique en une seule opération de moulage par injection, la trappe (1) ouverte avec son volet (lb) en alignement avec le dos dudit collecteur (18) Fig.3. Les butées (37) constituent une partie de la face AR (17) de la ventilation (11) placé en amont, elles viennent en butées contre la découpe haute du gabarit de coupe du support volige (40) permettant ainsi le débattement de la trappe (1) pour assurer sa manoeuvrabilité même après la pose de ladite ventilation (11) sur ledit support (40). L'élément trappe (1) comporte sur sa face interne un volet d'orientement (16) à l'état de fermeture en combinaison choisie ce dernier oriente le flux de ventilation de chutes (31) vers la grille (6) pour diminuer la perte de charge de ce dernier dans la ventilation (11). D'autre part, la face AV (17) exposée aux flux extérieurs (43) de la ventilation (11) illustrée coupe AA Fig.1 et 2, comporte un diffuseur (13), lequel en plus de la fonction de ventiler grille (6) en sortie de toiture les flux de ventilation (26 et 31) fait office de barrage anti-fuite il est composé d'éléments formant un triptyque, le premier le pureau (5) partie inférieure visible extérieurement de la ventilation se prolonge en amont par le deuxième élément en position biaise intercalé formant la gouttière (3) positionnée transversalement laquelle vient parallèlement masquer intimement en rapproché (20) la bouche (10) du troisième élément grille (6) en amont pour former ainsi la plage sectorielle d'occultation totale (36) au spectre du flux extérieur {43) de façon appropriée en adéquation avec les deux paramètres - 6 - définissant ce dernier en force et direction selon les règles de pose pratiquée communément par les couvreurs dans le respect de l'angle mini maxi d'incidence conseillé dans la configuration de pose par le fabricant, l'ensemble ainsi constitué forme le barrage anti-fuite du diffuseur (13) précité, de manière à ne présenter aucune ouverture directe audit spectre du flux ou vent (43) empêchant d'une part toute pénétration de ce dernier en pression dans le collecteur (18) supprimant ainsi toutes fuite par remontées d'eau, et d'autre part d'assurer le libre écoulement (24) dudit collecteur par ladite bouche (10) de ladite grille (6) vers l'aval du toit même en présence de conjonction pluie et vents forts. On notera également que le dos de la gouttière (3) présente une protubérance (4) formée symétriquement en dévers transversal destiné à favoriser le libre écoulement de façon bilatérale du ruissellement (24) en dégageant la bouche (10) de la grille (6) de toute pollution vers les goulottes limitrophes (9) de chaque extrémité latérale de la gouttière (3). Comme on peut le voir plus clairement à la Fig. 2 coupe A.A, la gouttière fait saillie par sa partie supérieure (22) afin d'améliorer l'étanchéité au-dessus de la grille (6) selon une variante illustrée en pointillée (35) Fig.3, le collecteur (18) de ventilation (11) peut être plus étroit par rapport à l'initial et présentant une trappe (1) réduite en hauteur repère (35). Pour permettre de ventiler les couches d'air de faible épaisseur entre support volige (40) et en présence de film d'étanchéité sous chevron cette variante selon l'invention est particulièrement destinée à ventiler les toitures ardoises de faible pente, ladite trappe repère (35) réduite fermant partiellement l'orifice (34) forme barrage aux remontées d'eau. La face AR (17) de la ventilation (11) présente une signalétique du gabarit de traçage prédéfini de coupe du support (40) pour faciliter la pose de ladite ventilation (11) en corrélation avec les butées (37) créant le débattement autorisant l'articulation de la trappe (1) même après la pose de ladite ventilation (11) sur ledit support bois volige (40). 7 2901821 REPÈRES : VENTILATION CHATIERE TYPE UNIVERSEL POUR TOITURE EN ARDOISES 1. Obturateur rectangulaire (trappe) avec articulation (21) de l'orifice supérieur (34). lb. Volet d'orientement de (1) pour flux (31) à ventiler vers (6). lr. Raidisseur entre les volets {1 et lb) 2. Retours latéraux symétriques de trappe (1) 2 c Clips mode de fermeture entre 1 et 2. 3. Gouttière en aval de (10) barrage anti-fuite élément central triptyque. 4. Protubérance AR de (3) formée symétriquement en dévers transversal 5. Pureau partie en aval de (13) 6. Grille ventilation constituée par (7p et 7g) 7p Volets de 6 (petit) intercalé avec 7g 7g Volets de 6 (en saillie) sur 7p 8. Croisillons verticaux raidisseurs entre les volets (7). 9. Goulottes bilatérales limitrophes de (3) pour écoulement (24). 10. Bouche de la grille (6) pour écoulement (24). 11. Ventilation type universel (à système binaire orifices 15 et 34). 13. Diffuseur composé par (5, 3 et 6) en triptyque système anti-fuite côté face AV. 15. Orifice cylindrique AR du collecteur (18) obturateur operculé (33). 16. Butée de profondeur de l'orifice (15) pour emboîtement tuyau chutes 31. 17. Face AV AR corps de ventilation en forme de U inversé autour de {13). 18. Collecteur côté face AR muni de deux orifices (15 et 34). 20. Rapproché du masquage intime de (3) sur (10). 21. Zone de moindre épaisseur sous forme de rainure de (1). 22. Partie saillie de (3) sur plan extérieur de (6). 23. Pré-empreinte pour fixation (par pointage). 24. Ruissellement pluie ou condensation dans (18) vers (3). 26. Ventilation de combles orifice supérieur (34) air à renouveler. 27. Ardoises. 31. Ventilation de chutes orifice VMC, hotte (15) air vicié. 33. Obturateur circulaire (opercule) de l'orifice (15) pré-découpe (21). 34. Orifice supérieur rectangulaire de (18) avec obturateur (1) 35. Ventilation spécifique collecteur plat et trappe courte anti-fuite. 36. Plage sectorielle d'occultation de (43) corollaire anti-fuite de (18). 37. butées sur (40) pour débattement de (1) même après pose (11). 40. Volige bois ou liteaux support bois du toit pour ardoises 41. Signalétique gabarit découpe (40) apposée sur AR {17) pour pose (11). 43. Flux extérieur (vent en aval de (11) en pression sur pureau (5} | L'invention concerne un système unique de type universel offrant un panel de combinaisons permettant de ventiler tous les modes et types de ventilations naturelles, mécanique, de combles et chutes (26, 31 ou VMC), ainsi par une chatière ou ventilation (11) en sortie pour toiture en ardoises de pente supérieure à 38 degree .Celle-ci comporte sur la face AR (17) un collecteur (18) présentant deux entrées ou orifices distincts (34 et 15) dotés respectivement d'obturateur (1 et 33) constituant le système binaire offrant ainsi à l'utilisateur par les différentes combinaisons possibles d'une mise en oeuvre desdits obturateurs par ouverture ou fermeture alternative indifféremment de ces derniers pour l'adaptation de la ventilation (11) pour combinaison possible à l'un des modes et types de ventilation de combles ou de chute de son choix, cette mise en oeuvre s'effectue par simples articulation pour ledit obturateur ou trappe (1) orifice (34), ou par pression du manche de marteau pour rompre ledit obturateur opercule (33) orifice (15), corollaire de zones de moindre épaisseurs et ou en forme de rainure en prédécoupe (21) afin que cette opération soit aisée pour le couvreurs, au lieu d'avoir à utiliser quatre modèles différents plus leurs connexes adaptateurs à jointoyer. | 1) Système unique pour ventiler tous les types et modes des ventilations en sortie de toiture en ardoises, de combles et de chute (26 ,31), caractérisé en ce qu'il consiste en un système binaire pour ventiler universellement toutes les ventilations de combles et de chute (26, 31) ventiler ainsi par une chatière ou ventilation (11) laquelle comporte sur sa face AR (17) un collecteur (18) présentant deux orifices distincts {34 et 15) par lesquels peut entrer indifféremment un des différents flux de ventilation (26 ou 31) pour être ventiler et des obturateurs respectifs (1 et 33) pour le premier une trappe (1) orifice (34) articulée sur la partie supérieure du collecteur (18), pour le deuxième à l'état fermé operculé (33) orifice (15) formant en partie le dos dudit collecteur (18) de ladite ventilation (11), exerçant un mouvement d'articulation pour le premier trappe (1) ou par rupture par pression sur le deuxième opercule (33) lorsque lesdits obturateurs sont de façon alternative actionnés aisément en ouverture ou fermeture pour la mise en œuvre d'une des combinaisons possibles de l'une ou l'autre des ventilation (26 ou 31) par l'utilisateur. 2) Système selon la 1 caractérisé en ce que les deux éléments obturateurs trappe et opercule (1 et 33) constituent des parties du collecteur (18) de la ventilation (11) pour ladite trappe (1) une zone de moindre épaisseur forme l'articulation (21), pour l'opercule (33) en l'état de fermeture une zone de moindre épaisseur peut être rompue sous la forme la rainure (21). 3) Système selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que son élément obturateur trappe (1) de l'orifice (34) à un profil en forme de V, avec sur sa face intérieure un volet d'orientement (lb) relié à ce dernier par les raidisseurs (1r), destiné à orienter le flux de ventilation de chute (31) dans cette combinaison choisie vers la grille (6) de ventilation (11), des retours d'extrémité (2) dotés de fermeture par clipsage (2c) prolonge symétriquement de chaque côté ladite trappe (1) destinés à venir en correspondance avec les bords supérieurs des cotés latéraux du collecteur (18) pour assurer leblocage latéral à l'état de fermeture de ladite trappe (1) cette dernière étant en corrélation avec les butées de débattement (37) en amont sur la face AR (17) de ventilation (11) autorisant son articulation même après la pose de cette dernière sur le support bois (40). 4) Système selon la 2 ou de la 3 caractérisé en ce que son élément obturateur operculé (33) présente sur son diamètre un zone de moindre épaisseur sous la forme de la rainure (21) Fig.4, en vue de sa rupture lorsqu'il est sollicité en ouverture pour être éjecté de son orifice (15) du collecteur (18) de la ventilation (11), les butées de profondeur d'emboîtement (16) résident sur le contour intérieur de l'orifice {15) après rupture de ladite rainure {21). 5) Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en. ce que la face AR (17) de ventilation (11) comporte une signalétique du traçage prédéfini du gabarit de Coupe du support (40) pour faciliter la pose de ladite ventilation {11) sur ledit support (40) par l'utilisateur. 6) Système selon la 1 caractérisé en ce que la face AV (17) de ventilation (11) comporte un diffuseur (13) destiné d'une part à ventiler les ventilations (26 ou 31) par la grille (6) comportant les volets (7p et 7g) et d'autre part ériger par sa partie inférieure en barrage anti-fuite composé d'éléments formant un triptyque, le premier le pureau (5) formant la partie en aval se prolonge en amont par l'élément gouttière occupant une position biaise (3) positionner transversalement laquelle vient parallèlement masquer intiment par le rapproché (20) la bouche (10) du troisième élément en amont ladite grille de ventilation (6) pour former la plage sectorielle d'occultation totale (36) au ou (du) spectre du flux ou vent extérieur (43) venant en aval du toit, empêchant ainsi toute pénétration en pression de ce dernier dans le collecteur (18) et par conséquent supprimer toutes remontées d'eau et fuite même par vents forts (43), et de faciliter l'écoulement (24) du collecteur (18) par ladite bouche (10) de la grille (6) de ladite ventilation (11).40 7) Système selon la 6 caractérisé en ce que l'élément gouttière (3) deuxième élément du barrage ou triptyque (13) comporte sur sa face AR une protubérance (4) formée symétriquement en dévers transversal pour faciliter l'écoulement bilatéral (24) vers les goulottes (9)limitrophes aux extrémités latérales de ladite gouttière (3). 15 20 25 30 35 40 | E | E04 | E04D | E04D 1,E04D 13 | E04D 1/30,E04D 13/17 |
FR2897721 | A3 | PLAQUE BIPOLAIRE POUR PILE A COMBUSTIBLE | 20,070,824 | L'invention concerne le domaine des piles à combustibles. La pile à combustible apparaît de plus en plus comme le convertisseur d'énergie le plus propre et le plus efficace pour convertir l'énergie chimique en une énergie directement utilisable sous forme électrique et thermique. Son principe de fonctionnement est simple : il s'agit d'une combustion électrochimique et contrôlée d'hydrogène et d'oxygène, avec production simultanée d'électricité, io d'eau et de chaleur, selon la réaction chimique : H2 + %02 H2O Cette réaction s'opère au sein d'une structure d'un empilement 1 de cellules électrochimiques 2, 3 de la pile représentée à la figure 1. Ces cellules 2, 3 sont connectées en série, de façon à atteindre la 15 tension de fonctionnement de la chaîne de traction du véhicule. Chacune des cellules 2, 3 comprend deux électrodes, dont une anode 7 et une cathode 8, auxquelles sont apportés un comburant et un combustible, qui restent séparées par une membrane échangeuse d'ions faisant office d'électrolyte 9. La membrane 9 20 échangeuse d'ions peut être formée d'un électrolyte 9 solide polymère et sépare le compartiment de l'anode 7, où se produit l'oxydation du combustible, tel que l'hydrogène, du compartiment de la cathode 8, où le comburant, tel que l'oxygène de l'air, est réduit. L'électricité produite par la pile à combustible se 25 décompose en plusieurs étapes. Il y a d'abord une consommation de l'hydrogène pour former des protons et des électrons à l'anode 7 selon la réaction suivante : H2 * 2H+ + 2e- Les protons et les électrons sont ensuite transférés 30 respectivement par l'électrolyte 9 et par les plaques bipolaires 4 ou 5. Un circuit extérieur 10 comprenant un moteur électrique 11 permet la circulation des électrons formés à l'anode 7 jusqu'à la cathode 8 où ils sont consommés. L'oxygène de l'air est enfin combiné avec les -2 protons et les électrons à la cathode 8 pour former de l'eau selon la réaction suivante : 02+2H++2e- * Hep Chaque cellule 2, 3 d'un empilement d'une pile à combustible est ainsi constituée d'un ensemble central comprenant la membrane 9, positionnée entre les deux électrodes 7, 8, cet ensemble 6 étant lui-même placé entre deux flasques, appelées plaques bipolaires 4, 5. Ces plaques 4, 5 ont, en particulier, pour fonction d'amener au contact de l'ensemble 6 réunissant la membrane 9 et les électrodes io 7, 8 d'un côté le carburant, par exemple de l'hydrogène, et de l'autre côté le comburant, par exemple l'oxygène de l'air. Pour ce faire, des canaux de distribution 17, 18 sont prévus sur toute la face des plaques polaires en contact avec la membrane 9. Dans la suite de la description, le canal de distribution situé du côté de l'anode 7 est 15 appelé canal anodique 17 et le canal de distribution du côté de la cathode 8 est appelé canal cathodique 18. Chaque canal de distribution 17, 18 possède une entrée par laquelle pénètre le comburant ou le carburant, par exemple sous la forme gazeuse sèche ou humide, et une sortie par laquelle sont évacués les gaz 20 neutres, l'eau générée par la réaction d'oxydo-réduction dans le côté air et l'humidité résiduelle de l'hydrogène de son côté. Généralement, les canaux de distribution 17, 18 sont gravés ou emboutis de façon à ce que les canaux anodiques 17 et les canaux cathodiques 18 coïncident d'un côté et de l'autre de 25 l'ensemble 6. Les réactifs arrivant par les canaux pénètrent à travers l'ensemble 6 pour réagir au niveau de la membrane 9. La densité de courant est généralement supérieure dans les zones de l'ensemble 6 correspondant aux canaux 17, 18. En d'autres termes, la réaction chimique se réalise face aux canaux 17, 18, où les réactifs arrivent 30 directement. La densité de courant n'est donc pas homogène sur la membrane 9. Différentes solutions ont été proposées de façon à essayer d'homogénéiser la distribution de densité de courant. Par exemple, le brevet US2005/0064263 propose une pile à combustible dont les -3 canaux anodiques et cathodiques sont ondulés et positionnés de telle façon que les espaces entre les canaux cathodiques sont plus petits que ceux des canaux anodiques. Néanmoins, ces agencements ne suffisent pas à améliorer considérablement les performances de la pile à combustible. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet d'améliorer les performances d'une pile à combustible. L'invention a aussi pour objet d'homogénéiser la distribution de la densité de courant sur la surface de la cellule d'une pile à io combustible. A cet effet, l'invention propose une pile à combustible comprenant au moins une membrane échangeuse d'ions, interposée entre une anode et une cathode, cet ensemble étant lui-même interposé entre deux plaques bipolaires qui comportent des canaux 15 de distribution anodiques et cathodiques, caractérisé en ce que les canaux anodiques et les canaux cathodiques ne sont pas situés face à face. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, un canal est situé en face d'un espace intercanal. 20 Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la dimension d'un canal est sensiblement supérieure ou égale à la dimension d'un espace intercanal. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la dimension d'un espace intercanal et la dimension d'un canal sont sensiblement 25 identiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées. La figure 1 représente schématiquement une pile à 30 combustible de l'état de la technique. La figure 2 représente une vue en coupe longitudinale d'une pile à combustible selon un premier mode de réalisation de l'invention. -4 La figure 3 représente une vue en coupe longitudinale d'une pile à combustible selon un second mode de réalisation de l'invention. Dans la description qui suit, nous prendrons à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquée par le trièdre L, V, T des figures 1 à 3. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence. Dans l'état de la technique, telle que représentée à la figure io 1, une pile à combustible a été décrite précédemment. Telle que représentée aux figures 2 et 3, une pile à combustible comprend, de la même façon que dans l'état de la technique, deux cellules électrochimiques 2, 3. Chaque cellule 2, 3 comprend un ensemble formé par une anode 7, une cathode 8 et un 15 électrolyte 9 situé entre l'anode 7 et la cathode 8. L'ensemble formé par l'anode 7, l'électrolyte 9 et la cathode 8 est placé entre deux plaques bipolaires 4, 5 dans lesquelles circulent les réactifs de la réaction d'oxydo-réduction via les canaux de distribution 17, 18. L'invention propose d'agencer les canaux anodiques 17 et 20 les canaux cathodiques 18 de telle manière qu'ils soient décalés les uns par rapport aux autres dans une vue en coupe selon l'axe longitudinal L. En d'autres termes, les canaux anodiques 17 et les canaux cathodiques 18 ne sont pas agencés face à face dans une vue en coupe selon l'axe longitudinal L. 25 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, tel que représenté à la figure 2, chaque canal anodique 17 est positionné face à un espace situé entre deux canaux cathodiques, appelé espace intercanal 14. De la même façon, chaque canal cathodique 18 est positionné face à un espace intercanal 14. Tel que représenté 30 à la figure 2, l'épaisseur d'un canal anodique 17, l'épaisseur d'un canal cathodique 18 et la distance entre deux canaux anodiques 17 ou cathodiques 18 correspondant à l'intercanal 14 sont sensiblement égales. -5 Selon un second mode de réalisation de l'invention, tel que représenté à la figure 3, l'épaisseur d'un canal anodique 17, l'épaisseur d'un canal cathodique 18 sont sensiblement égales et plus grandes que la distance entre deux canaux anodiques 17 ou cathodiques 18 correspondant à l'intercanal 14. Dans ce cas, un canal anodique 17 est situé face à un intercanal 14 et une partie de deux canaux cathodiques 18. De la même façon, un canal cathodique 18 est situé face à un intercanal 14 et une partie de deux canaux anodiques 17. io L'invention permet ainsi de mieux répartir l'utilisation de la surface de la membrane 9. De cette façon, la réaction d'oxydoréduction est plus uniforme sur la membrane 9 ce qui a pour effet d'homogénéiser la production de la densité de courant sur la membrane 9. Ainsi, la distribution de la densité de courant et la 15 distribution de puissance thermique dégagée par la réaction sont plus homogènes sur les plaques bipolaires. Par ailleurs, la production d'eau est elle aussi plus uniforme ce qui facilite son évacuation. 20 | Pile à combustible comprenant au moins une membrane échangeuse d'ions (9), interposée entre une anode (7) et une cathode (8), cet ensemble étant lui-même interposé entre deux plaques bipolaires (4, 5) qui comportent des canaux de distribution anodiques (17) et cathodiques (18)caractérisée en ce que les canaux anodiques (17) et les canaux cathodiques (18) ne sont pas situés face à face. | 1. Pile à combustible comprenant au moins une membrane échangeuse d'ions (9), interposée entre une anode (7) et une cathode (8), cet ensemble étant lui-même interposé entre deux plaques bipolaires (4, 5) qui comportent des canaux de distribution anodiques (17) et cathodiques (18) caractérisée en ce que les canaux anodiques (17) et les canaux cathodiques (18) ne sont pas situés face à face. i0 2. Pile à combustible selon la 1, caractérisée en ce qu'un canal (17, 18) est situé en face d'un espace intercanal (14). 3. Pile à combustible selon la 2, caractérisée en ce que 15 la dimension d'un canal (17, 18) est sensiblement supérieure ou égale à la dimension d'un espace intercanal (14). 4. Pile à combustible selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la dimension d'un espace intercanal (14) et la 20 dimension d'un canal (17, 18) sont sensiblement identiques. | H | H01 | H01M | H01M 8 | H01M 8/02 |
FR2898028 | A1 | MACHINE A INFUSER COMPRENANT UN DISPOSITIF D'EJECTION DU PRODUIT INFUSE | 20,070,907 | La présente invention se rapporte à une machine à infuser, notamment mais non exclusivement pour la préparation du café, qui comprend un dispositif apte à éjecter une dose de produit infusé en dehors d'une chambre d'infusion après la préparation de la boisson. Plus particulièrement, elle se rapporte à une 10 machine à infuser comprenant dans un boîtier : - une chambre d'infusion délimitée par une première partie présentant un logement recevant une dose de produit à infuser et une deuxième partie formant couvercle, lesdites première et deuxième parties étant mobiles l'une par rapport 15 à l'autre entre une position de fermeture pour laquelle elles sont solidaires l'une de l'autre selon une surface de contact et une position d'ouverture pour laquelle elles sont écartées l'une de l'autre ; et - un dispositif d'éjection de la dose de produit 20 infusé comprenant un organe d'éjection qui est déplaçable par un mécanisme d'actionnement dans un plan sensiblement parallèle au plan moyen de ladite surface de contact. La dose de produit à infuser, qu'elle se présente sous forme de mouture de café en vrac, ou de mouture 25 emballée dans un sachet de papier filtre, ou encore sous forme d'une capsule rigide, pose des problèmes de manipulation par l'utilisateur après l'opération d'infusion, notamment du fait que cette dose est chaude et humide après le passage de l'eau à température élevée. Aussi, il a été 30 proposé, pour les machines à infuser, et plus particulièrement les machines à café du type expresso, divers dispositifs permettant d'éjecter la dose de produit infusé vers un réceptacle de la machine, sans que l'utilisateur n'ait à manipuler la dose. Par exemple, un tel dispositif d'éjection est connu du document EP-A-151 252 qui décrit un crochet monté coulissant et entourant partiellement la capsule de produit à infuser. Lors du mouvement d'ouverture de la chambre d'infusion, le crochet coulisse et éjecte la capsule, puis revient en position initiale. Toutefois, ce crochet d'éjection a l'inconvénient d'être situé à proximité immédiate de la capsule lors de l'opération d'infusion. Ceci pose d'une part des problèmes pour assurer une parfaite étanchéité de la chambre recevant la capsule, du fait de l'espace nécessairement limité entre le crochet et la capsule, et d'autre part, peut gêner le placement de la dose de produit dans la chambre d'infusion, notamment s'il s'agit de mouture de café en vrac. D'autres dispositifs d'éjection mettant en œuvre un mouvement plus ou moins complexe de basculement d'une partie de la chambre d'infusion ont également été proposés. Toutefois, ces dispositifs ne sont pas entièrement satisfaisants étant donné que le mouvement de basculement d'une partie de la chambre nécessite des mécanismes et des ajustages précis pour conserver les fonctions d'étanchéité et de canalisation de fluide de la chambre d'infusion. De plus, la partie basculante de la chambre d'infusion est réalisée sous la forme d'une pièce relativement massive et volumineuse dont le basculement nécessite une force relativement importante et/ou une prise en compte de phénomènes d'inertie. Il existe aussi, dans les machines à café de type entièrement automatique utilisant de la mouture ou des grains en vrac, des dispositifs de balayage automatique de la galette de mouture infusée. L'intégration de tels dispositifs dans ces machines automatiques qui présentent un volume important, est relativement aisée. Par contre, lorsque l'on veut réduire la taille de la machine et obtenir un coût de fabrication relativement bas, ces dispositifs de balayage ne sont pas les plus appropriés. La présente invention a pour but de fournir un dispositif d'éjection amélioré évitant toute manipulation du produit infusé par l'utilisateur, qui affecte le moins possible les caractéristiques d'étanchéité de la chambre d'infusion et la cinématique du système d'ouverture de la chambre. A cet effet, la présente invention a pour objet une machine à infuser du type précité, caractérisée en ce que le dispositif d'éjection comprend en outre un volet escamotable monté mobile sur l'organe d'éjection entre une position escamotée dans laquelle il s'étend sensiblement contre celui-ci et une position de prise pour laquelle il fait saillie dudit organe d'éjection, et en ce que le mécanisme d'actionnement est apte à placer l'organe d'éjection en retrait des première et deuxième parties de la chambre en position de fermeture, et à commander au cours du passage de la position de fermeture à la position d'ouverture des première et deuxième parties de la chambre d'infusion : - un déplacement aller de l'organe d'éjection au cours duquel le volet vient en position escamotée au contact de la dose et à la fin duquel ledit volet vient en position de prise par perte de contact avec la dose ; et - un déplacement retour de l'organe d'éjection au cours duquel le volet en position de prise entraîne la dose en dehors de la chambre d'infusion. Du fait des caractéristiques mentionnées ci-dessus du dispositif d'éjection, celui-ci n'interfère pas avec la chambre d'infusion lors de l'opération d'infusion, les première et deuxième parties de la chambre étant en position fermée. Ainsi, l'étanchéité de la chambre est parfaitement garantie. De plus, le déplacement retour de l'organe d'éjection entraîne la dose de produit infusé du même côté que cet organe, par exemple vers un bac de récupération situé sous cet organe d'éjection en position de retrait. Ceci est avantageux lorsque l'on veut conserver le plus d'espace libre possible autour de la chambre d'infusion. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on a recours, en outre, à l'une ou à l'autre des dispositions suivantes : - l'organe d'éjection se présente globalement sous la forme d'une plaque montée coulissante horizontalement et présentant un bord antérieur sur lequel est monté articulé le volet escamotable ; - la première partie de la chambre d'infusion comporte un piston monté coulissant entre une position d'infusion pour laquelle il délimite le logement de ladite première partie, et une position d'éjection pour laquelle il dégage au moins en partie la dose de produit infusé hors dudit logement, au moins lors du déplacement retour de l'organe d'éjection ; ainsi, grâce au piston en position d'éjection, la prise de la dose infusée par le volet et l'entraînement de celle-ci en dehors de la chambre d'infusion sont grandement facilités ; - le volet escamotable présente une longueur au moins égale à la dimension de la dose de produit infusé mesurée perpendiculairement à la direction de déplacement de l'organe d'éjection, ce qui permet une bonne prise de la dose et évite qu'une fraction de la dose ne reste dans la chambre d'infusion ; - le volet escamotable présente le long de son extrémité libre une échancrure centrale ayant de préférence le profil d'une courbe continue, ce qui permet au volet de s'escamoter au cours du déplacement aller de l'organe d'éjection en venant progressivement en contact avec la dose de produit infusé ; - le volet escamotable est monté librement pivotant sur l'organe d'éjection, suivant un secteur angulaire déterminé de celui-ci, et présente un centre de gravité situé de manière à permettre au volet de venir naturellement en position de prise, ledit volet en position de prise étant sensiblement en butée à une extrémité dudit secteur angulaire de l'organe d'éjection ; ainsi, le dispositif d'éjection peut être réalisé avec un nombre réduit de pièces ; - l'organe d'éjection comporte une projection présentant une surface réduite et formant une butée pour le volet lorsque celui-ci vient occuper sa position escamotée, ce qui évite un phénomène de collage du volet en position escamotée ; - le mécanisme d'actionnement de l'organe d'éjection est apte à armer un organe élastique d'accumulation d'énergie au cours du déplacement aller de l'organe d'éjection, le déplacement retour dudit organe d'éjection étant effectué par le mécanisme d'actionnement uniquement sous l'effet de la libération d'énergie accumulée ; cette disposition permet de calibrer la force et la vitesse du déplacement retour de l'organe d'éjection à des valeurs prédéterminées et d'obtenir ainsi une éjection constante de la dose quelles que soient la force et la vitesse avec lesquelles le déplacement aller de l'organe d'éjection a été commandé ; - le passage des première et deuxième parties de la chambre d'infusion de la position de fermeture à la position d'ouverture est effectué par déplacement manuel d'une poignée, et le mécanisme d'actionnement comporte un levier pivotant présentant, d'une part, une portion en prise avec l'organe d'éjection de manière à entraîner les déplacements aller et retour de celui-ci, et d'autre part, une butée avec laquelle coopère une patte liée à la poignée de manière à ce que le déplacement de la poignée vers la position d'ouverture de la chambre d'infusion entraîne le déplacement aller de l'organe d'éjection par pivotement dudit levier ; - la butée du levier pivotant est agencée de manière à se dégager de la patte lorsque la poignée est proche de la position d'ouverture, de sorte que le levier effectue un pivotement en sens inverse sous l'effet de la libération de l'organe d'accumulation d'énergie, ladite butée étant effaçable au contact de la patte liée à la poignée lors du déplacement de celle-ci de la position d'ouverture vers la position de fermeture de la chambre d'infusion. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une représentation partielle en perspective arrachée d'une machine à infuser comprenant une poignée d'ouverture d'une chambre d'infusion et un dispositif d'éjection ; - la figure 2 est une vue en coupe simplifiée selon 25 la ligne II-II de la figure 1, la poignée étant en position de fermeture ; - la figure 3 est une vue partielle de côté de la machine représentée à la figure 1, la poignée étant dans une première position intermédiaire entre les positions de 30 fermeture et d'ouverture ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, dans laquelle la poignée est dans une deuxième position intermédiaire entre les positions de fermeture et d'ouverture ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 3, dans laquelle la poignée est dans une troisième position intermédiaire entre les positions de fermeture et d'ouverture ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 3, dans laquelle la poignée est en position d'ouverture ; - la figure 7 est une vue en perspective de dessous du dispositif d'éjection de la machine représentée à la figure 1 et comprenant un volet escamotable en position de prise ; et - la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII de la figure 7, le volet étant en position escamotée. Sur les différentes figures, des références identiques désignant des éléments identiques ou similaires. A la figure 1, est représentée une machine à infuser 1, et plus particulièrement une machine à café de type basse et haute pressions, c'est-à-dire comprenant une pompe, non représentée, qui délivre de l'eau chaude sous une pression de l'ordre de deux à quinze bars. La machine 1 comprend un boîtier 2 formé par une base 3 et un couvercle 4. La base 3 du boîtier 2 présente, dans sa partie frontale, une surface de support 3a destinée à recevoir une tasse de café, des montants latéraux verticaux (3b, 3c) dans lesquels peuvent être logés les organes techniques de la machine, comme par exemple la chaudière, la pompe, l'électronique de commande, ainsi que les mécanismes de déplacement qui seront détaillés ci-après. La base 3 est prolongée à partir de la face arrière 3d par un réservoir d'eau et un support de ce réservoir, non représentés, un tel support pouvant recevoir également des organes techniques de la machine. Entre les montants latéraux (3b, 3c) de la base 3 du boîtier, est disposé un réceptacle 6 destiné à recevoir, d'une manière automatique explicitée ci-après, les doses de produit infusé. Dans le mode de réalisation représenté aux figures 1 et 2, le réceptacle 6 de doses de produit infusé est formé par un pot sensiblement cylindrique disposé de manière amovible entre les montants (3b, 3c) de manière à vider facilement son contenu. Le couvercle 4 du boîtier est monté pivotant autour d'un axe 7 solidaire du boîtier 2. Le couvercle 4 est muni d'une poignée 8 qui permet de déplacer manuellement celui-ci depuis une position complètement ouverte, représentée à la figure 1, à une position fermée représentée à la figure 2, et inversement. Dans cet exemple, la poignée 8 présente une forme en "U" et est montée pivotante par rapport au couvercle 4 au niveau de points de pivotement 9 situés aux extrémités des branches du "U" de manière à effectuer un débattement angulaire limité par rapport au couvercle 4, débattement qui est mieux visible entre la figure 2 et les figures 3 à 6. Ce débattement angulaire de la poignée 8 est mis à profit pour assurer le verrouillage d'une chambre d'infusion 10. Mais bien entendu, il est parfaitement possible de prévoir une poignée 8 de forme sensiblement différente et solidaire du couvercle 4. La chambre d'infusion 10 est destinée à recevoir une dose de produit à infuser 11, visible sur la figure 2. Dans le mode de réalisation représenté, la dose de produit à infuser 11 est constituée par un sachet à profil légèrement bombé, réalisé en papier filtre et contenant de la mouture de café non compacté, appelé dosette. Toutefois, la chambre d'infusion 10 peut être modifiée pour recevoir un produit à infuser se présentant sous une forme différente, comme une capsule rigide, voire sous forme de mouture en vrac. La nature du produit à infuser peut également être différente, comme par exemple du thé, du lait en poudre, du chocolat ou un mélange de ces produits. La chambre d'infusion 10 est délimitée par une première partie 12 solidaire de la base 3 du boîtier 2 et présentant un logement 14 conformé pour recevoir la dose de produit à infuser 11. Cette première partie 12 de la chambre d'infusion présente une périphérie cylindrique qui est concentrique au logement 14, et qui est pourvue d'empreintes 15 destinées à assurer le verrouillage de la chambre d'infusion 10. La première partie 12 de la chambre d'infusion 10 présente une face supérieure 12a (figure 1) sensiblement plane qui forme une surface de contact avec une deuxième partie 20 de la chambre d'infusion 10. La surface de contact 12a définit un plan horizontal dans le mode de réalisation représenté. Toutefois, il pourrait parfaitement s'agir d'une surface de contact plus complexe, présentant par exemple des gradins, et qui pourrait définir un plan moyen plus ou moins incliné par rapport à l'horizontal. La première partie 12 de la chambre d'infusion 10 comporte de manière connue un fond perforé 16 définissant un espace de recueillement de l'infusion qui communique avec une pipe de sortie de l'infusion 17. Plus particulièrement dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le fond perforé 16 et la pipe de sortie 17 sont portés par un piston 18 monté coulissant verticalement et de manière étanche dans la première partie 12 de la chambre d'infusion. Le piston 18 comporte une tige 19 s'étendant vers le bas et reliée à un mécanisme d'entraînement, détaillé par la suite, permettant un déplacement du piston 18 entre une position d'infusion pour laquelle il délimite le logement 14, et une position d'éjection pour laquelle il dégage la dose 11 hors du logement 14. La deuxième partie 20 de la chambre d'infusion 10 est liée au couvercle 4 du boîtier 2 et est donc mobile par rapport à la première partie 12. Cette deuxième partie 20 de la chambre d'infusion présente une face inférieure 20a (figure 1) sensiblement plane et une périphérie cylindrique qui est dotée de crochets 22 destinés à venir en prise avec les empreintes 15 pour assurer le verrouillage de la chambre d'infusion 10. Plus particulièrement, les crochets 22 sont entraînés en rotation par un renvoi d'angle relié aux points de pivotement 9 de la poignée 8 de sorte que, lorsque le couvercle 4 est abaissé en position fermée, les crochets 22 pénètrent dans les empreintes 15, puis pivotent sous l'effet du débattement angulaire de la poignée 8. On obtient alors une position de fermeture de la chambre d'infusion dans laquelle les deux parties (12, 20) de ladite chambre 10 sont solidaires l'une de l'autre et en contact étanche par l'intermédiaire de la surface de contact 12a de la première partie 12 avec la portion correspondante de la face inférieure 20a de la deuxième partie 20. Un joint souple 23 (figure 2) est agencé sur la face inférieure 20a de la deuxième partie 20 pour améliorer cette étanchéité. Lorsque la chambre d'infusion 10 est en position de fermeture, comme illustré à la figure 2, l'opération d'infusion est réalisée en l'alimentant par l'intermédiaire d'un conduit 25 interne à la deuxième partie 20 qui est connectée à son extrémité extérieure 25a à un tube flexible, non représenté, communiquant avec une pompe et une chaudière. La machine à café 1 comporte également un dispositif d'éjection 30 adapté à éjecter automatiquement la dose de produit infusé 11 lors du mouvement de la position de fermeture vers la position d'ouverture de la chambre d'infusion 10. Le dispositif d'éjection 30 comporte un organe d'éjection 31 qui est déplaçable par un mécanisme d'actionnement 50, dont un mode de réalisation sera détaillé ci-après. Le mécanisme d'actionnement 50 est apte, d'une part, à placer l'organe d'éjection 31 en retrait des première 12 et deuxième 20 parties de la chambre d'infusion 10 en position de fermeture telle que représentée à la figure 2, et d'autre part, à commander au cours du passage de la position de fermeture à la position d'ouverture complète de la chambre d'infusion 10, ou du moins lors d'une partie de ce passage, un déplacement aller (flèche F1, figure 3) de l'organe d'éjection 31 depuis la position en retrait représentée à la figure 2 jusqu'à une position avancée maximale vers la face frontale représentée à la figure 4, et un déplacement retour de l'organe d'éjection 31 (flèche F2, figure 5). L'organe d'éjection 31, mieux visible aux figures 7 et 8, se présente globalement sous la forme d'une plaque présentant un bord antérieur 31a (figure 8) situé du côté de la face frontale de la machine 1, et des bords latéraux formés par des ailes (31b, 31c) s'étendant vers le bas. Les ailes (31b, 31c) présentent chacune sur leur face intérieure deux nervures 32 s'étendant parallèlement au plan de la plaque 31. Chaque paire de nervures 32 coopère avec une nervure complémentaire 33 (figure 1) formée dans la base 3 du boîtier 2. Les nervures 33 du boîtier 2 sont agencées pour guider le coulissement de l'organe d'éjection 31 selon un mouvement alternatif de translation horizontale. D'autre part, chaque aile latérale (31b, 31c) comporte sur sa face extérieure une paire d'ergots 34 formant une fourchette venant en prise avec le mécanisme d'actionnement 50 et par laquelle le déplacement de l'organe d'éjection 31 est commandé positivement. Le mouvement alternatif de translation, ou mouvements aller Fi et retour F2, est orienté radialement par rapport à la chambre d'infusion 10 et compris dans un plan parallèle au plan moyen défini par la surface de contact 12a de la première partie 12 de cette chambre. Ce mouvement alternatif est effectué au-dessus de cette surface de contact 12a de manière à ce que l'organe d'éjection 31 ne vienne buter ni dans la première partie 12 de la chambre, ni dans la dose de produit à infuser 11 au cours du déplacement aller lorsqu'il vient recouvrir le logement 14. On préférera toutefois que l'organe d'éjection 31 ne soit pas situé à une distance excessive au-dessus de la première partie 12 de la chambre d'infusion. Il apparaîtra clairement que la réalisation, le guidage et l'entraînement de l'organe d'éjection 31 peuvent prendre des formes différentes. A titre d'exemple, l'organe d'éjection pourrait prendre la forme d'un bras monté pivotant entraîné par un engrenage, du moment que cet organe puisse effectuer le déplacement aller-retour décrit ci-dessus. Dans l'exemple de réalisation représenté aux figures 7 et 8, l'organe d'éjection 31 présente aux extrémités de son bord antérieur 31a des consoles 35 portant un axe 36 s'étendant parallèlement à ce bord antérieur 31a. Un volet escamotable 40 est monté mobile autour de cet axe 36 entre une position escamotée, représentée aux figures 3 et 8, dans laquelle il s'étend sensiblement contre la face inférieure 31d de cet organe 31, et une position dite de prise, visible aux figures 1, 2, 4, 5 et 7, pour laquelle il fait saillie par rapport à l'organe d'éjection 31. Dans le mode de réalisation représenté, la position de prise que peut occuper le volet 40 correspond à une position pour laquelle le volet 40 s'étend sensiblement perpendiculairement au plan de l'organe d'éjection 31 et vers le bas par rapport à celui-ci. Ainsi, l'encombrement vertical du volet 40 est très fortement diminué lorsqu'il passe de sa position de prise à sa position escamotée. Comme cela est visible aux figures 7 et 8, le volet 40 est monté articulé sur l'organe d'éjection 31 par l'intermédiaire d'une portion tubulaire 41 s'étendant le long du bord du volet adjacent à l'organe d'éjection et entourant l'axe 36 de celui-ci. Ainsi, le volet 40 est librement pivotant et prend naturellement sous l'effet de la gravité la position de prise représentée en pointillés à la figure 8, étant donné que son centre de gravité est décalé par rapport à l'axe 36. Toutefois, le débattement angulaire du volet 40 est limité à un angle a d'environ 90 degrés, comme montré à la figure 8, du fait de son contact avec la face inférieure 31d de l'organe d'éjection 31 lorsqu'il est en position escamotée, et du fait du contact d'une butée 42 solidaire du volet 40 avec le bord antérieur 31a de l'organe d'éjection. Par conséquent, en référence à la figure 8, lorsque l'organe d'éjection 31 effectue le déplacement retour indiqué par la flèche F2, le volet ne peut pas tourner dans le sens horaire au-delà de sa position de prise représentée en pointillés, notamment lorsqu'il vient en contact avec la dose de produit infusé 11. Le montage du volet 40 ainsi réalisé est particulièrement simple, mais bien entendu le volet 40 pourrait être monté mobile par rapport à l'organe d'éjection 31 d'une autre manière, par exemple par une charnière plastique. Des moyens élastiques peuvent être également prévus, par exemple pour rappeler le volet en position de prise. L'organe d'éjection 31, figures 7 et 8, présente sur sa face inférieure 31d une dépression 43 couvrant l'étendue de la zone en regard de laquelle est situé le volet en position escamotée. Ainsi, dans cette position escamotée, la hauteur occupée par le volet 40 et la portion avant de la plaque 31 formant l'organe d'éjection, est sensiblement égale à la hauteur du reste de cette plaque, rendant ainsi l'ensemble peu encombrant. Comme cela est mieux visible aux figures 7 et 8, la dépression 43 de l'organe d'éjection 31 comporte une projection 45 de section réduite et de faible hauteur. La projection 45 crée une surface de contact entre l'organe d'éjection 31 et le volet 40 en position escamotée qui est très réduite, et en tout état de cause très inférieure à la surface du volet. Ceci permet d'éviter un phénomène de collage du volet 40 en position escamotée contre l'organe d'éjection 31, un tel collage pouvant se produire lorsque la dépression 43 est mouillée par des gouttes d'eau tombant de la deuxième partie 20 de la chambre d'infusion. Or, comme cela apparaîtra par la suite, il est important d'éviter un tel collage pour que le dispositif d'éjection soit fiable. Bien entendu, la fonction de la projection 45 du mode de réalisation représenté peut être réalisée de manière équivalente par une projection solidaire du volet 40 et agencée pour venir en contact avec l'organe d'éjection 31 pour la position escamotée du volet 40. Le mécanisme d'actionnement 50 de l'organe d'éjection 31 comporte, comme cela est visible aux figures 3 à 6, un levier pivotant 51 monté sur un axe 52 fixe par rapport à la base 3 du boîtier. Le levier 51 s'étend à partir de cet axe 52 sous forme d'un secteur angulaire et est prolongé par un doigt 53 qui vient en prise entre la 14 paire d'ergots 34 de l'organe d'éjection 31, de sorte que tout pivotement du levier 51 entraîne un mouvement de translation correspondant de l'organe d'éjection 31. Un levier pivotant identique, dont le doigt 53' est visible sur la figure 2, est prévu dans le montant latéral opposé 3c de la base du boîtier 2 et est entraîné avec le levier 51 par l'intermédiaire de l'axe 52, dans le but d'appliquer des efforts symétriques à l'organe d'éjection 31. Le levier pivotant 51 est équipé d'un organe élastique d'accumulation d'énergie 54, visible sur la figure 1, qui est ici réalisé sous la forme d'un ressort de torsion entourant l'axe 52, dont l'une des extrémités est en prise avec la base 3 du boîtier et dont l'autre extrémité est en prise avec le levier pivotant 51. L'organe élastique 54 est agencé de manière à solliciter constamment le levier pivotant 51 vers la face arrière 3d du boîtier de sorte que le levier 51 prend naturellement une position initiale représentée aux figures 1 et 6, pour laquelle il est en appui contre une butée 59 (figure 6). On notera que, lorsque le levier 51 est pivoté vers la face frontale de la machine pour atteindre la position représentée à la figure 4, l'organe élastique 54 emmagasine une énergie supplémentaire déterminée, et la force de rappel vers la position arrière du levier 51 atteint alors une valeur maximale sensiblement constante quelle que soit la vitesse ou la force avec laquelle le levier 51 a été pivoté. Le levier pivotant 51 comporte une butée effaçable 56 agencée sur sa face extérieure et également visible sur la figure 1. La butée effaçable 56 comprend un plot 57 solidaire du levier 51, une languette 58 montée pivotante autour d'un axe par rapport au levier 51 et une lame élastique 60 sollicitant la languette contre le plot 57. Sur la face intérieure du levier pivotant 51 est formé un chemin de came 62 coopérant avec une came 64 formée à l'extrémité d'une bascule 65, l'autre extrémité 66 de la bascule étant en prise avec la tige 19 du piston 18. L'action sur la came 64 comprime un ressort 67 situé sous la bascule 65, ce qui permet de rappeler le piston 18 en position abaissée, c'est-à-dire en position d'infusion. Le couvercle 4 du boîtier 2 est prolongé par une patte 70 s'étendant à l'intérieur de la base 3, étant entendu que le montant latéral 3b du boîtier est fermé par une plaque non représentée à la figure 1. La patte 70 est déplacée en même temps que le couvercle 4 lorsqu'un utilisateur agit la poignée 8. La patte 70 coopère avec le mécanisme d'actionnement 50 par l'intermédiaire d'un ergot 71 solidaire de celle-ci et faisant saillie sur sa face interne. Plus particulièrement, l'ergot 71 de la patte 70 est apte à coopérer avec la butée effaçable 56 du levier 51 au cours d'une partie du mouvement, puis à se dégager de cette butée 56, et enfin, à venir écarter La languette 58 de la butée effaçable pour venir à nouveau en prise avec celle- ci du côté opposé au plot 57, comme cela sera explicité ci-après au cours d'une description d'une séquence automatique d'éjection d'une dosede produit infusé. Après une opération d'infusion, ici la préparation d'un café, la chambre d'infusion 10 est en position de fermeture, comme représenté à la figure 2. On notera que dans cette position, le couvercle 4 est également en position fermée et que le dispositif d'éjection 30 est en position reculée avec le volet escamotable 40 en position de prise et situé au-dessus du réceptacle de doses de produit infusé 6. A partir de cette position, l'utilisateur exerce sur la poignée 8 une force vers le haut, ce qui entraîne un déplacement angulaire de la poignée 8 par rapport au couvercle 4 et un déverrouillage de la chambre 10 par désengagement rotatif des crochets 22 hors de leurs empreintes associées 15. En poursuivant l'effort vers le haut, l'utilisateur provoque un pivotement du couvercle 4 autour de son axe 7, et par conséquent un pivotement correspondant de la patte 70. La patte 70 agit alors par l'intermédiaire de son ergot 71 sur la butée effaçable 56, et plus précisément sur la languette 58 de cette butée qui est en appui contre le plot 57 du levier pivotant 51. Le levier 51 pivote donc en sens anti-horaire sur les figures du fait de sa coopération par contact avec la patte 70 reliée à la poignée 8, pour atteindre une première position intermédiaire représentée à la figure 3. Lors du pivotement du levier 51, le chemin de came 62 du levier 51 vient en contact avec la came 64 de la bascule 65, ce qui provoque une élévation du piston 18 vers la position d'éjection, et par conséquent un dégagement de la dose de produit à infuser 11 du logement 14 de la première partie 12 de la chambre 10. Simultanément, l'organe d'éjection 31 entraîné par le doigt 53 du levier 51 effectue un déplacement horizontal aller, indiqué par la flèche F1 sur la figure 3, en direction de la face frontale de la machine et en venant recouvrir partiellement à ce moment le logement 14 de la chambre d'infusion. Le volet escamotable 40 entre alors en contact avec la dose de produit infusé 11 et est déplacé par celle-ci vers sa position escamotée du fait de son montage librement pivotant. On notera que le volet 40 présente un bord libre 46, visible à la figure 7, opposé au bord adjacent à l'organe d'éjection 31. Le bord libre 46 présente en son centre une échancrure 47 en arc de cercle qui lui permet d'entrer en contact progressif avec la dose de produit 11 au cours du déplacement aller F1. En effet, la dose de produit 11 présente généralement un profil légèrement bombé et une fine collerette périphérique. Grâce à son échancrure 47, le volet 40 vient en contact tout d'abord par deux points espacés de la collerette de la dose et selon une direction formant un angle aigu avec celle-ci. Puis le sommet de l'échancrure 47 du volet vient en contact avec le sommet de la dose bombée 11, mais le volet 40 est alors déjà sensiblement incliné par rapport à l'horizontal. Ainsi, le passage à la position escamotée du volet 40 est facilité et on ne risque pas que la dose 11 soit poussée vers la face frontale de la machine au cours du déplacement aller de l'organe d'éjection 31. Le déplacement aller de l'organe d'éjection 31 se poursuit de la position représentée à la figure 3 pour atteindre la position maximale avancée représentée à la figure 4, et ce sans déplacer la dose de produit 11 du fait de l'escamotage du volet 40. Dans la configuration représentée à la figure 4, le couvercle 4 est dans une deuxième position intermédiaire, mais n'a pas encore atteint la position d'ouverture maximale de la chambre d'infusion 10. Peu avant d'atteindre cette position, le volet escamotable 40 perd le contact avec la dose de produit 11, et ce d'autant plus tôt que l'échancrure 47 est plus profonde, étant donné la forme circulaire de la dose de produit 11. Le volet 40 prend alors sa position de prise sous l'effet de son propre poids, comme représenté à la figure 4. On notera également que dans cette position, le piston 18 est toujours en position d'éjection grâce au profil choisi pour le chemin de came 62 du levier 51. L'ergot 71 de la patte 70 glisse le long de la butée escamotable 56 et arrive à proximité de l'extrémité de celle-ci dans la position avancée maximale. En poursuivant quelque peu l'action sur la poignée 8, l'ergot 71 de la patte 70 se dégage de la butée escamotable 56 du levier 51. Le levier 51 pivote alors en sens horaire sous l'effet de l'organe élastique d'accumulation d'énergie 54, et entraîne, par l'intermédiaire de son doigt 53, l'organe d'éjection 31 selon un déplacement horizontal retour au cours duquel le mécanisme prend de manière instantanée la configuration représentée à la figure 5. Au cours de ce mouvement de retour indiqué par la flèche F2, le volet escamotable 40 demeure en position de prise du fait de son débattement angulaire limité et entraîne alors la dose de produit 11 vers la face arrière 3d de la machine, ce qui provoque la chute de la dose dans le réceptacle 6. On notera que les dimensions du volet escamotable 40 sont adaptées pour assurer une prise importante avec la dose de produit 11, ce qui est possible notamment du fait de la position escamotée du volet 40 et de la position reculée du dispositif d'éjection 30 lors de l'opération d'infusion. De préférence, le volet 40 (figure 7) présente une longueur L, mesurée le long du bord antérieur 31a de l'organe d'éjection 31, qui est égale à la dimension de la dose de produit 11 mesurée perpendiculairement à la direction de déplacement de l'organe d'éjection 31 et parallèlement au plan de la surface de contact 12a de la première partie 12 de la chambre d'infusion 10. A la fin du déplacement retour de l'organe d'éjection 31, le levier 51 reprend sa position initiale représentée à la figure 6 en venant en contact contre la butée 59, c'est-à-dire dans une position identique à celle obtenue lorsque la chambre d'infusion 10 est en position de fermeture telle que représentée à la figure 2. Toutefois, le couvercle 4 est alors en position d'ouverture maximale et la patte 70 de celui-ci ne coopère plus avec la butée effaçable 56 du levier 51. Pour permettre le retour à la position fermée du couvercle 4, le plot 57 et la languette 58 sont agencés par rapport au trajet effectué par l'ergot 71, indiqué par la flèche F3 sur la figure 6, de manière à ce que celui-ci entraîne un pivotement horaire de la languette 58 et passe à droite de celle-ci pour la configuration représentée à la figure 6. Le cycle d'ouverture incorporant l'éjection automatique de la dose de produit infusé peut alors être recommencé. Le mode de réalisation décrit ci-dessus n'est nullement limitatif et diverses modifications peuvent être apportées sans sortir du cadre de la présente invention. On notera que le mécanisme d'actionnement peut être réalisé de manière différente dès lors qu'il est apte à entraîner des déplacements aller et retour de l'organe d'éjection. Il pourrait par exemple s'agir d'engrenages ou d'ergots circulant le long de rainures. Toutefois, le fait de faire appel à des coopérations par contact entre des pièces offre l'avantage d'une grande possibilité d'adaptation des lois cinématiques des pièces et assure un fonctionnement fiable, malgré les phénomènes d'usure ou de dispersion des dimensions des pièces, étant donné que de simples ressorts permettent de rattraper d'éventuels jeux. Par ailleurs, le mode de réalisation décrit fait appel à un entraînement manuel pour le déplacement aller et un déplacement retour automatique calibré par un moyen d'accumulation d'énergie. Il est parfaitement envisageable de prévoir que le déplacement retour soit commandé manuellement, ou encore que l'ensemble du fonctionnement du mécanisme d'actionnement soit automatique par exemple en faisant appel à un moteur électrique ou à un vérin hydraulique pour commander au moins le déplacement aller de l'organe d'éjection | Machine à infuser comprenant une chambre d'infusion (10) délimitée par des première et deuxième parties (12,20) mobiles l'une par rapport à l'autre entre des positions de fermeture et d'ouverture, et un dispositif d'éjection (30) d'une dose de produit infusé (11) comprenant un organe d'éjection (31) déplaçable par un mécanisme d'actionnement (50).Un volet escamotable (40) est monté mobile sur l'organe d'éjection. Le mécanisme d'actionnement (50) place l'organe d'éjection en retrait de la chambre (10) en position de fermeture, et commande lors du passage à la position d'ouverture un déplacement aller de l'organe d'éjection parallèle au plan de la surface de contact des première et deuxième parties au cours duquel le volet (40) s'escamote au contact de la dose (11), et un déplacement retour au cours duquel le volet est en position de prise et entraîne la dose (11) en dehors de la chambre d'infusion. | 1. Machine à infuser comprenant dans un boîtier : - une chambre d'infusion (10) délimitée par une première partie (12) présentant un logement (14) recevant une dose de produit à infuser (11) et une deuxième partie (20) formant couvercle, lesdites première et deuxième parties (12, 20) étant mobiles l'une par rapport à l'autre entre une position de fermeture pour laquelle elles sont solidaires l'une de l'autre selon une surface de contact (12a) et une position d'ouverture pour laquelle elles sont écartées l'une de l'autre ; et - un dispositif d'éjection (30) de la dose de produit infusé (11) comprenant un organe d'éjection (31) qui est déplaçable par un mécanisme d'actionnement (50) dans un plan sensiblement parallèle au plan moyen de ladite surface de contact (12a), caractérisée en ce que le dispositif d'éjection (30) comprend en outre un volet escamotable (40) monté mobile sur l'organe d'éjection (31) entre une position escamotée dans laquelle il s'étend sensiblement contre celui-ci et une position de prise pour laquelle il fait saillie dudit organe d'éjection (31), et en ce que le mécanisme d'actionnement (50) est apte à placer l'organe d'éjection (31) en retrait des première et deuxième parties (12, 20) de la chambre (10) en position de fermeture, et à commander au cours du passage de la position de fermeture à la position d'ouverture des première (12) et deuxième (20) parties de la chambre d'infusion : - un déplacement aller (F1) de l'organe d'éjection (31) au cours duquel le volet (40) vient en position escamotée au contact de la dose (11) et à la fin duquel ledit volet vient en position de prise par perte de contactavec la dose (11) ; et - un déplacement retour (F2) de l'organe d'éjection (31) au cours duquel le volet (40) en position de prise entraîne la dose (11) en dehors de la chambre d'infusion (10). 2. Machine selon la 1, dans laquelle l'organe d'éjection (31) se présente globalement sous la forme d'une plaque montée coulissante horizontalement et présentant un bord antérieur (31a) sur lequel est monté articulé le volet escamotable (40). 3. Machine selon la 1 ou 2, dans laquelle la première partie (12) de la chambre d'infusion (10) comporte un piston (18) monté coulissant entre une position d'infusion pour laquelle il délimite le logement (14) de ladite première partie, et une position d'éjection pour laquelle il dégage au moins en partie la dose de produit infusé (11) hors dudit logement (14), au moins lors du déplacement retour (F2) de l'organe d'éjection (31). 4. Machine selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle le volet escamotable (40) présente une longueur (L) au moins égale à la dimension de la dose de produit infusé (11) mesurée perpendiculairement à la direction de déplacement de l'organe d'éjection (31). 5. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le volet escamotable (40) présente le long de son extrémité libre (46) une échancrure centrale (47) ayant de préférence le profil d'une courbe continue. 6. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le volet escamotable (40) est monté librement pivo-:ant sur l'organe d'éjection (31), suivant un secteur angulaire déterminé decelui-ci, et présente un centre de gravité situé de manière à permettre au volet (40) de venir naturellement en position de prise, ledit volet (40) en position de prise étant sensiblement en butée à une extrémité dudit secteur angulaire de l'organe d'éjection. 7. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'organe d'éjection (31) comporte une projection (45) présentant une surface réduite et formant une butée pour le volet (40) lorsque celui-ci vient occuper sa position escamotée. 8. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le mécanisme d'actionnement (50) de l'organe d'éjection (31) est apte à armer un organe élastique d'accumulation d'énergie (54) au cours du déplacement aller (F1) de l'organe d'éjection (31), le déplacement retour (F2) dudit organe d'éjection (31) étant effectué par le mécanisme d'actionnement (50) uniquement sous l'effet de la libération d'énergie accumulée. 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le passage des première et deuxième parties (12, 20) de la chambre d'infusion (10) de la position de fermeture à la position d'ouverture est effectué par déplacement manuel d'une poignée (8), et le mécanisme d'actionnement (50) comporte un levier pivotant (51) présentant, d'une part, une portion (53) en prise avec l'organe d'éjection (51) de manière à entraîner les déplacements aller (F1) et retour (F2) de celui-ci, et d'autre part, une butée (56) avec laquelle coopère une patte (70) liée à la poignée (8) de manière à ce que le déplacement de la poignée (8) vers la position d'ouverture de la chambre d'infusion (10) entraîne le déplacement aller de l'organe d'éjection (31) par pivotementdudit levier (51). 10. Machine selon les 8 et 9, dans laquelle la butée (56) du levier pivotant (51) est agencée de manière à se dégager de la patte (70) lorsque la poignée (8) est proche de la position d'ouverture de sorte que le levier (51) effectue un pivotement en sens inverse sous l'effet de la libération de l'organe d'accumulation d'énergie (54), ladite butée (56) étant effaçable au contact de la patte (70) liée à la poignée (8) lors du déplacement de celle-ci de la position d'ouverture vers la position de fermeture de la chambre d'infusion (10). | A | A47 | A47J | A47J 31 | A47J 31/44 |
FR2898094 | A1 | EMBASE DE BATTERIE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET BOITE DE PROTECTION THERMIQUE D'UNE BATTERIE POURVUE D'UNE TELLE EMBASE. | 20,070,907 | L'invention concerne une embase de batterie de véhicule automobile, ainsi qu'une boîte de protection thermique de batterie pourvue d'une telle embase. Les batteries de véhicule automobile, placées à l'intérieur du compartiment moteur, ne sont protégées par aucune pièce, ce qui engendre leur usure prématurée en raison des températures élevées auxquelles elles sont soumises. Seul un support, généralement en aluminium, sur lequel la batterie repose, permet d'emmagasiner la chaleur produite par le moteur et de réduire l'exposition de la batterie à la chaleur. Cette protection est toutefois insuffisante, l'énergie calorifique emmagasinée par le support se dispersant très lentement, ce qui agit de manière défavorable sur la durée de vie de la batterie. Par ailleurs, en cas de détérioration de la batterie, des fuites acides peuvent survenir et endommager fortement les pièces en contact avec la batterie. Certaines batteries sont conçues avec des échangeurs de chaleur internes afin de les protéger contre la chaleur, tel que décrit par exemple dans les documents FR 2 867 613, FR2 768 557, FR 2 779 872, ou US 5 569 552. De telles batteries comportent des doubles parois ou des circuits internes de circulation de fluide, de sorte qu'elles sont complexes et coûteuses à réaliser. De plus, la détérioration des échangeurs de chaleur internes peut endommager les composants de la batterie. Enfin, dans certains cas, des dispositifs de refroidissement externes à la batterie doivent être prévus dans certaines conditions, ce qui augmente l'encombrement de la batterie. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant une embase de batterie et une boîte de protection thermique de batterie qui permettent d'améliorer la protection thermique de la batterie, et par conséquent d'augmenter sa durée de vie. A cet effet, l'objet de l'invention concerne une embase de batterie de véhicule automobile destinée recevoir la base de la batterie et à être placée sur un support de batterie faisant partie du véhicule, caractérisée en ce qu'elle comprend une paroi de fond apte à recevoir la base de la batterie, cette paroi comportant une face interne destinée à recevoir la base de la batterie et une face externe destinée à reposer sur le support de batterie, et en ce que les faces interne et externe sont chacune pourvues d'une pluralité de lamelles s'étendant sensiblement perpendiculairement à la paroi de fond. La base de la batterie repose alors sur les lamelles de la face interne de l'embase, l'embase elle-même reposant sur le support de batterie au moyen des lamelles de sa face externe. Cet agencement a pour effet de produire des circuits d'air, entre la batterie et l'embase d'une part, et entre l'embase et le support de batterie d'autre part, qui viennent atténuer la chaleur issue du support de batterie. Les lamelles présentent également l'avantage de rigidifier l'embase. Avantageusement, les lamelles sont réparties régulièrement sur au moins une partie des faces interne et externe, ce qui permet une meilleure répartition des efforts subis par les lamelles. Par ailleurs, en cas de détérioration de la batterie, il peut arriver que des fuites acides s'écoulent de la batterie et endommagent fortement les pièces en contact avec la batterie. La présente invention vise également à résoudre ce problème en proposant une embase dont la paroi de fond est pourvue d'un orifice d'évacuation des liquides débouchant du côté de la face externe de la paroi sur un tuyau d'évacuation, et dont les lamelles de la face interne sont agencées de manière à former un circuit d'évacuation acheminant les liquides à l'orifice d'évacuation. Grâce au tuyau d'évacuation, les éventuelles fuites acides peuvent ainsi s'écouler à distance des pièces proches de la batterie, sans risque de les endommager. Avantageusement, l'embase est pourvue d'orifices de fixation destinés à recevoir des organes de fixation sur le support de batterie, et ces orifices de fixation sont disposés en dehors du circuit d'évacuation. Ainsi, en cas de fuites acides, les organes de fixation ne sont pas endommagées, et la batterie reste solidement fixée à son support. De préférence, l'embase est réalisée en un matériau à base de polypropylène. L'invention concerne également une boîte de protection thermique pour une batterie de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend un carter, un capot et une embase selon l'invention, le carter étant relié à l'embase et au capot de manière à former une boîte apte à loger une batterie. Une telle boîte permet d'améliorer la protection thermique de la batterie procurée par l'embase selon l'invention, et ainsi de prolonger la durée de vie de la batterie. Avantageusement, les dimensions du carter et du capot sont choisies de manière à ménager un espace entre la batterie à loger et les parois internes de la boîte de protection, ceci afin d'assurer une circulation d'air tout autour de la batterie. Avantageusement, le capot présente des ouvertures d'aération qui permettent l'évacuation de l'air chaud circulant autour de la batterie à l'intérieur de la boîte, et évitent l'accumulation d'air chaud autour de la batterie. Ces ouvertures peuvent également être utilisées pour le passage des câbles de connexion de la batterie. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'une boîte de protection thermique selon l'invention - la figure 2 est une vue en perspective du dessus de l'embase de la boîte représentée sur la figure 1 ; - la figure 3 et une vue en perspective du dessous de l'embase de la boîte représentée sur la figure 1. La figure 1 représente une boîte de protection thermique 1 d'une batterie (non représentée) destinée à reposer sur un support en aluminium 2 situé dans le compartiment moteur du véhicule. La boîte de protection thermique 1 comprend une embase 3, un carter 4 et un capot 5. Le carter 4 est relié à l'embase 3 et au capot 5 de manière à former une boîte fermée apte à loger une batterie. Les dimensions du carter et du capot sont de préférence choisies de manière à ménager un espace entre la batterie à loger et les parois internes de la boîte de protection afin de faciliter une circulation d'air. De préférence, le capot 5 présente également des ouvertures d'aération (non représentées) afin de favoriser l'évacuation de l'air chaud par le haut de la boîte de protection thermique 1. L'embase 3 présente une paroi de fond 6 destinée à reposer sur le support de batterie 2 du côté de sa face externe 7, et à recevoir la batterie du côté de sa face interne 8. L'embase comporte également des parois latérales 9 sur lesquelles va venir s'ajuster le carter 4. Selon ['invention, les faces externe 7 et interne 8 sont chacune pourvues d'une pluralité de lamelles 10 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la paroi de fond 6. Ces lamelles 10 permettent de ménager un espace entre la batterie et l'embase d'une part, et l'embase et le support de batterie d'autre part, la batterie reposant sur les bords libres des lamelles 10 de la face interne 8, et l'embase reposant sur les bords libres des lamelles 10 de la face externe 7. La présence des lamelles permet également de renforcer la structure de l'embase, qui est ainsi plus résistante. De préférence, les lamelles 10 s'étendent sur au moins la moitié de la surface de chaque face de la paroi de fond 6. De préférence, la hauteur de ces lamelles est choisie de manière à permettre la création d'un coussin d'air suffisant pour assurer une évacuation efficace de la chaleur. Cette hauteur est de préférence au moins égale à 1,5 mm environ. De préférence, l'épaisseur des lamelles est choisie de manière à assurer une résistance mécanique suffisante, les lamelles 10 de la face interne 8 supportant le poids de la batterie, tandis que les lamelles 10 de la face externe 7 supportent le poids de la boîte de protection thermique et de la batterie. Dans ]l'exemple représenté, les lamelles 10 sont agencées suivant un quadrillage. Elles sont ainsi réparties régulièrement. Tout autre agencement régulier des lamelles peut toutefois être adopté (par exemple une configuration en nid d'abeilles). La paroi de fond 6 est également pourvue d'un orifice d'évacuation des liquides 11 débouchant du côté de la face externe 7 de la paroi de fond sur un tuyau d'évacuation 12. En outre, les lamelles 10 de la face interne 8 sont agencées de manière à former un circuit d'évacuation (symbolisé par les flèches représentées sur la figure 2) acheminant les liquides à l'orifice d'évacuation 11. Dans l'exemple, ce circuit d'évacuation est situé en périphérie de la zone pourvue de lamelles 10. L'embase 3 est pourvue d'orifices de fixation 13 destinés à recevoir des organes de fixation 14 (vis, rivets ou analogues) sur le support de batterie 2. Ces orifices de fixation 13 sont disposés en dehors du circuit d'évacuation afin d'éviter toute corrosion des organes de fixation 14 par des fuites acides s'écoulant de la batterie. L'embase, le capot et le carter sont de préférence réalisés séparément dans une matière plastique moulée, par exemple dans un matériau à base de polypropylène, éventuellement renforcé. On peut ainsi utiliser du polypropylène contenant 30% de fibres de verre (PP GF 30). L'embase est de préférence réalisée d'une pièce, par exemple par moulage. L'embase, le carter et le capot sont chacun conçus de manière à pouvoir être reliés les uns aux autres. Cette liaison peut être réalisée par emboîtement, par des clips, ou tout autre moyen adapté. L'embase et la boîte selon l'invention présentent l'avantage d'être indépendantes de la structure de la batterie. Elles peuvent ainsi accueillir différents types de batterie. Elles présentent également l'avantage d'être simples et peu coûteuses à réaliser. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que le carter s'ajuste de façon étanche à l'embase et au capot, de sorte que la réalisation de ces pièces ne nécessite pas de précision élevée et est peu coûteuse | L'invention concerne une embase (3) de batterie de véhicule automobile destinée recevoir la base de la batterie et à être placée sur un support de batterie faisant partie du véhicule, caractérisée en ce qu'elle comprend une paroi de fond (6) apte à recevoir la base de la batterie, cette paroi (6) comportant une face interne (8) destinée à recevoir la base de la batterie et une face externe destinée à reposer sur le support de batterie, et en ce que les faces interne et externe sont chacune pourvues d'une pluralité de lamelles (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la paroi de fond (6).L'invention concerne également une boîte de protection thermique pour une batterie de véhicule automobile, comprenant un carter, un capot et une embase selon l'invention, le carter étant relié à l'embase et au capot de manière à former une boîte apte à loger une batterie. | 1. Embase (3) de batterie de véhicule automobile destinée recevoir la base de la batterie et à être placée sur un support de batterie (2) faisant partie du véhicule, caractérisée en ce qu'elle comprend une paroi de foncl (6) apte à recevoir la base de la batterie, cette paroi (6) comportant une face interne (8) destinée à recevoir la base de la batterie et une face externe (7) destinée à reposer sur le support de batterie (2), et en ce que les faces interne (8) et externe (7) sont chacune pourvues d'une pluralité de lamelles (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la paroi de fond (6). 2. Embase de batterie selon la 1, caractérisée en ce que les lamelles (10) sont réparties régulièrement sur au moins une partie des faces interne et externe. 3. Embase de batterie selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la paroi de fond (6) est pourvue d'un orifice d'évacuation (11) des liquides débouchant du côté de la face externe (7) de la paroi (6) sur un tuyau d'évacuation (12), et en ce que les lamelles (10) de la face interne (7) sont agencées de manière à former un circuit d'évacuation acheminant les liquides à l'orifice d'évacuation (11). 4. Embase de batterie selon la 3, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'orifices de fixation (13) destinés à recevoir des organes (14) de fixation sur le support de batterie, et en ce que ces orifices de fixation (13) sont disposés en dehors du circuit d'évacuation. 5. Embase de batterie selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en un matériau à base de polypropylène. 6. Boîte de protection thermique (1) pour une batterie de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend un carter (4), un capot (5) et une ernbase (3) selon l'une des 1 à 5, le carter étant relié à L'embase et au capot de manière à former une boîte apte à loger une batterie. 7. Boîte de protection thermique selon la 6, caractérisée en ce que les dimensions du carter et du capot sont choisies de manière à ménager un espace entre la batterie à loger et les parois internes de la boîte de protection. 8. Boîte de protection thermique selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que le capot présente des ouvertures d'aération. | B,H | B60,H01 | B60R,H01M | B60R 16,H01M 2,H01M 10 | B60R 16/04,H01M 2/10,H01M 10/50 |
FR2896942 | A1 | "DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE" | 20,070,803 | L'invention est relative à un dispositif de chauffage électrique comportant une enveloppe présentant une face avant et contenant au moins un moyen apte à émettre un rayonnement infrarouge. L'invention est particulièrement utile pour le chauffage de locaux domestiques ou industriels. L'émission de rayonnement infrarouge augmente la sensation de confort et permet d'éviter les effets indésirables dus aux différences de température. Actuellement, la majorité des appareils de chauffage électrique présentent une enveloppe comportant une face avant étanche ou pleine . Cependant, les faces avant étanches ou pleines présentent l'inconvénient d'être opaques au rayonnement infrarouge émis par le corps de chauffe contenu à l'intérieur de l'enveloppe de l'appareil de chauffage : en effet, le rayonnement infrarouge est absorbé par le matériau généralement métallique et le revêtement de la face avant de l'enveloppe. De ce fait, la majorité des appareils de chauffage électrique présentent une faible émission radiative. Pour remédier aux inconvénients de la technique connue, quelques appareils dits, rayonnants ou radiants sont pourvus d'une face avant en tôle perforée, pour permettre le passage d'une partie du rayonnement infrarouge par les perforations. Les appareils rayonnants ou radiants présentent ainsi une meilleure émission radiative que la majorité des appareils de chauffage électrique, mais présentent l'inconvénient d'un manque d'étanchéité en face avant. Un but de l'invention est d'améliorer l'état de la technique connu, en proposant un nouveau dispositif de chauffage électrique présentant une bonne qualité d'émission radiative, sans nécessiter de perforations en face avant. L'invention a pour objet un dispositif du chauffage électrique comportant une enveloppe présentant une face avant et contenant au moins un moyen apte à émettre un rayonnement infrarouge, caractérisé par le fait que la face avant présente au moins une partie étanche transmettant le rayonnement infrarouge vers un emplacement à chauffer Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : -ladite partie étanche transmettant le rayonnement infrarouge est réalisée en un matériau partiellement transparent au rayonnement infrarouge. - le matériau partiellement transparent au rayonnement infrarouge peut être choisi dans le groupe comportant : le séléniure de zinc, la silice, l'oxyde de magnésium, l'alumine, ou un matériau vitrocéramique. - la partie étanche transmettant le rayonnement infrarouge s'étend sur la majeure partie de la face avant du dispositif. - le dispositif comporte une entrée d'air froid et une sortie d'air réchauffé dans le haut de la face avant. - le dispositif comporte une pluralité de moyens aptes à émettre un rayonnement infrarouge. - chaque moyen apte à émettre un rayonnement infrarouge comporte un déflecteur réfléchissant disposé à l'arrière et autour d'un élément chauffant de manière à renvoyer le rayonnement infrarouge vers la partie étanche transmettant le rayonnement infrarouge vers l'emplacement à chauffer. - la partie étanche transmettant le rayonnement infrarouge présente une conformation de coque. - la partie étanche transmettant le rayonnement infrarouge présente une conformation de plaque. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente schématiquement une vue en perspective avec arrachements partiels d'un premier mode de réalisation de dispositif selon l'invention. La figure 2 représente schématiquement une vue en perspective avec arrachements partiels d'un deuxième mode de réalisation de dispositif selon l'invention. La figure 3 représente schématiquement une vue en perspective avec arrachements partiels d'un troisième mode de réalisation de dispositif selon l'invention. En référence aux figures 1 à 3, les éléments identiques ou fonctionnellement équivalents sont repérés par des chiffres de référence identiques. Sur la figure 1, un premier mode de réalisation de dispositif selon l'invention comporte une enveloppe 1 avec une face avant 2. Une entrée 3 d'air froid est ménagée en partie basse de l'enveloppe 1 et une sortie 4 d'air réchauffé est prévue dans le haut de la face avant 2. La sortie 4 d'air réchauffé comporte des ailettes 4a de déflection vers l'avant, de manière connue en soi. La face avant 2 comporte une coque 5 en matériau présentant une bonne 10 transmission du rayonnement infrarouge et en couvrant la majeure partie. Une pluralité de moyens 6 d'émission de rayonnement infrarouge est montée sur un support 7 solidaire de la face arrière de l'enveloppe 1. Chaque moyen 6 comporte un déflecteur 8 et un tube 9 d'émission infrarouge. Le rayonnement infrarouge produit par un tube 9 est réparti par le déflecteur 8 sur la 15 coque 5 et transmis par la coque 5 au local à chauffer. A titre de matériau utilisable pour la fabrication d'une coque 5, on utilise avantageusement un matériau partiellement transparent au rayonnement infrarouge, par exemple un matériau choisi dans le groupe comportant : le séléniure de zinc, la silice, l'oxyde de magnésium, l'alumine, ou un matériau vitrocéramique. 20 Des essais d'effet du rayonnement ont été réalisés selon l'article 15 de la norme internationale CEI 675 pour comparer les performances d'un dispositif selon l'invention avec celles d'un appareil de chauffage rayonnant ou radiant comportant une face avant en tôle perforée et au moins un corps de chauffe type plaque en aluminium peinte en noir. 25 De manière surprenante, le dispositif selon l'invention présentant une coque 5 étanche, sans perforations, permet d'obtenir un échauffement de cible supérieur d'environ 2,3 K à l'échauffement obtenu par l'appareil de chauffage rayonnant ou radiant . Sur la figure 2, un deuxième mode de réalisation de dispositif selon l'invention 30 comporte une enveloppe 1 avec une face avant 2. Une entrée d'air froid est ménagée en partie basse de l'enveloppe 1 et une sortie 4 d'air réchauffé orienté par des ailettes 4a est prévue dans le haut de la face avant 2. La face avant 2 comporte une coque 5 en matériau présentant une bonne transmission du rayonnement infrarouge et en couvrant la majeure partie. Une pluralité de moyens 16 d'émission de rayonnement infrarouge est montée sur un support 7 solidaire de la face arrière de l'enveloppe 1. Chaque moyen 16 d'émission de rayonnement infrarouge comporte un déflecteur 18 et une ampoule 19 d'émission infrarouge. Le rayonnement infrarouge produit par une ampoule 19 est réparti par le déflecteur 18 sur la coque 5 et transmis par la coque 5 au local à chauffer. On peut utiliser comme matériau de la coque 5 un matériau du genre décrit en référence à la figure 1. Sur la figure 3, un troisième mode de réalisation de dispositif selon l'invention 15 comporte une enveloppe 21 avec une face avant 22. Une entrée 23a d'air froid est ménagée en partie basse de la face avant 22, pour générer un flux d'air ascendant du côté de la face avant et une autre entrée 23b d'air froid est ménagée en partie basse de l'enveloppe 21. Une sortie 24 d'air réchauffé est prévue dans le haut de la face avant 22. 20 La face avant 22 comporte une plaque 25 en matériau présentant une bonne transmission du rayonnement infrarouge, tandis que la majeure partie de la face avant 22 est opaque au rayonnement infrarouge, en étant constituée par exemple par une tôle métallique. Au moins un corps de chauffe 21a par convection, de type connu en soi, est 25 disposé dans l'enveloppe 21 du côté opaque au rayonnement infrarouge. Au moins un moyen 26 d'émission de rayonnement infrarouge est monté sur un support 27 solidaire de la face arrière de l'enveloppe 21. Le ou les moyen(s) 26 d'émission de rayonnement infrarouge comportent au moins un déflecteur 28 orientant le rayonnement infrarouge vers la plaque 25 et au 30 moins un tube 29 ou moyen équivalent d'émission infrarouge. Le rayonnement infrarouge émis par un moyen 29 vient frapper la plaque 25 ou est réfléchi sur la plaque 25 par le déflecteur 28. La plaque 25 transmet le rayonnement infrarouge au local à chauffer. La plaque 25 peut être réalisée en un matériau partiellement transparent au rayonnement infrarouge, par exemple un matériau choisi dans le groupe comportant : le séléniure de zinc, la silice, l'oxyde de magnésium, l'alumine, ou un matériau vitrocéramique. L'invention décrite en référence à trois modes de réalisation particuliers n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute 10 variante de réalisation dans le cadre et l'esprit de l'invention. Ainsi, les plaques 25, coques 5 ou autres parties étanches en matériau transmettant le rayonnement infrarouge peuvent être modifiées en forme, emplacements et dimensions, à condition d'adapter en conséquence le ou les moyen(s) 6 ou 26 d'émission de rayonnement infrarouge. 15 L'invention permet ainsi une grande liberté de conception et autorise toute modification désirée de structures et de conformations de l'enveloppe et du dispositif selon l'invention | Un dispositif de chauffage électrique comporte une enveloppe 1, présentant une face avant 2 et contenant un moyen 6 apte à émettre un rayonnement infrarouge.La face avant 2 présente au moins une partie 5 étanche transmettant le rayonnement infrarouge vers une emplacement à chauffer. | 1. Dispositif du chauffage électrique comportant une enveloppe (1, 21) présentant une face avant (22) et contenant au moins un moyen (6, 10, 26) apte à émettre un rayonnement infrarouge, caractérisé par le fait que la face avant (2, 22) présente au moins une partie étanche (5, 25) transmettant le rayonnement infrarouge vers un emplacement à chauffer. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que ladite partie étanche (5, 25) transmettant le rayonnement infrarouge est réalisée en un matériau partiellement transparent au rayonnement infrarouge. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que le matériau partiellement transparent au rayonnement infrarouge est choisi dans le groupe comportant : le séléniure de zinc, la silice, l'oxyde de magnésium, l'alumine, ou un matériau vitrocéramique. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la partie étanche (5) transmettant le rayonnement infrarouge s'étend sur la majeur partie de la face avant (2) du dispositif. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif comporte une entrée d'air froid (3, 23a, 23b) et une sortie (4, 24) d'air réchauffé dans le haut de la face avant. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif comporte une pluralité de moyens (6, 16, 26) aptes à émettre un rayonnement infrarouge. 7. Dispositif selon la 1 ou la 6, caractérisé par le fait que chaque moyen (6, 16, 26) apte à émettre un rayonnement infrarouge comporte un déflecteur (8, 18, 28) réfléchissant disposé à l'arrière et autour d'un élément chauffant (9, 19, 29) de manière à renvoyer le rayonnement infrarouge vers la partie étanche (5, 25) transmettant le rayonnement infrarouge vers l'emplacement à chauffer. 6 8. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que la partie étanche (5) transmettant le rayonnement infrarouge présente une conformation de coque. 9. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que la partie 5 étanche (25) transmettant le rayonnement infrarouge présente une conformation de plaque. | H | H05 | H05B | H05B 3 | H05B 3/06 |
FR2901552 | A1 | ARTICLE D'OPTIQUE COMPORTANT UN REVETEMENT EXTERNE HYDROPHOBE ET/OU OLEOPHOBE REVETU D'UNE COUCHE TEMPORAIRE | 20,071,130 | former sur ces revêtements hydrophobes et/ou oléophobes un revêtement temporaire, de nature organique ou minéral. Par exemple, les demandes de brevet européen EP 1 392 613 et EP 1 633 684, au nom de ESSILOR, décrivent l'emploi d'un revêtement temporaire, de nature organique ou minérale, qui accroît l'énergie de surface et permet donc à l'opticien de procéder à un débordage fiable de la lentille. Après débordage, le revêtement temporaire doit être enlevé afin de restituer au revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe ses propriétés de surface. Il va de soi, qu'après retrait du revêtement temporaire, le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe doit présenter des propriétés de surface aussi proche que possible de ses propriétés initiales. Bien que les revêtements temporaires décrits dans les demandes de brevet européen EP 1 392 613 et EP 1 633 684 conduisent, après leur enlèvement, à des revêtements externes hydrophobes et/ou oléophobes ayant de bonnes propriétés de surface et un angle de contact statique avec l'eau élevé (typiquement 112 ), il est souhaitable d'augmenter encore cette valeur d'angle de contact. Le cas échéant, après l'opération de débordage principale de l'article d'optique, on peut souhaiter effectuer une opération de reprise de débordage, et/ou un perçage du verre, la zone percée servant de point de fixation à une branche de monture de lunettes. Pour ces dernières étapes, en particulier le perçage du verre, il est fondamental que l'ensemble gland/patin adhésif de maintien reste en position sur la surface de l'article, car il constitue un repère permettant de positionner les forets pour le perçage des trous. Le film décrit dans la demande de brevet WO 05/015 270 permet d'assurer le débordage principal, mais l'on constate systématiquement que l'ensemble gland/patin adhésif de maintien se détache spontanément dans les secondes qui suivent cette opération de débordage principal. Dès le début de l'opération de débordage, il semble que l'eau projetée sur l'article lors de cette opération de débordage, s'infiltre sous le film temporaire qui s'enroule autour de lui-même. Dans ces conditions, il est alors impossible de procéder ultérieurement à une reprise de débordage ou à un perçage du verre. La demande de brevet WO 03/05 7641 prévoit de déposer un matériau organique sur une couche de MgF2. Par conséquent, le film temporaire d'un matériau organique n'est pas déposé directement sur le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe. La présente invention a donc pour objet de fournir un article d'optique, notamment une lentille ophtalmique, comportant un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe directement revêtu par une couche temporaire qui : - après retrait de la couche temporaire, permet de récupérer un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe ayant des propriétés pratiquement identiques à ses propriétés initiales et en particulier un angle de contact statique avec l'eau pratiquement égal à l'angle de contact statique avec l'eau initial ; et/ou - permet le cas échéant, une opération de reprise de débordage ; et/ou - permet d'effectuer un perçage du verre, la zone percée servant de point de fixation à une branche de monture de lunettes. Les buts ici sont atteints selon l'invention par un article d'optique comportant sur une de ses surfaces principales un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe de faible énergie de surface, caractérisé en ce qu'une couche temporaire d'une composition de latex de polyuréthane séchée est directement déposée sur le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe. La couche temporaire, de préférence pelable, a en général une épaisseur de 10 à 40 pm, de préférence 15 à 30 pm et mieux 15 à 20 pm et présente de préférence un allongement à la rupture égal ou inférieur à 200%, mieux égal ou inférieur à 150%. Selon le procédé de dépôt de la couche temporaire, l'épaisseur de la couche peut varier localement. En particulier, dans le cas d'un dépôt par dip (au trempé) dans un bain de composition liquide de revêtement, l'épaisseur est plus élevée dans la partie basse du verre (partie contactant le liquide de la composition de revêtement temporaire en premier et quittant le bain en dernier lors de la remontée du verre). L'épaisseur moyenne de la couche temporaire est la moyenne de 3 épaisseurs mesurées en 3 points de la surface : deux points opposés : point haut (à environ 5 mm de la périphérie du verre), centre et point bas (à environ 5 mm de la périphérie du verre), dans le cas d'un dépôt par dip. Les gammes d'épaisseurs moyennes sont les mêmes que les gammes d'épaisseur mentionnées précédemment. De préférence, la couche temporaire a une énergie de surface supérieure ou égale à 15 mJ/m2, mieux égale ou supérieure à 20 mJ/m2, mieux encore égale ou supérieure à 30 mJ/m2. De préférence encore, la couche temporaire a une composante polaire de l'énergie de surface inférieure à 26 mJ/m2. Dans la présente demande, le terme "article d'optique" désigne un substrat en verre organique ou minéral, optiquement transparent, traité ou non, selon qu'il comporte un ou plusieurs revêtements de nature diverse ou qu'il reste nu. Les énergies de surface sont calculés selon la méthode OWENSWENDT décrite dans la référence suivante : "Estimation of a surface force energy of polymers" OWENS D.K., WENDT R.G. (1969) J. Appl. POLYM. SCI, 13, 1741-1747. Les articles d'optique de l'invention sont des articles d'optique, notamment des lentilles ophtalmiques, qui comportent un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe et préférentiellement des articles d'optique comportant à la fois un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe déposé sur un revêtement anti-reflet mono ou multi-couche. En effet, les revêtements externes hydrophobes et/ou oléophobes sont généralement appliqués sur des articles d'optique comportant un revêtement anti-reflet, en particulier en matière minérale, afin de réduire leur tendance marquée à la salissure, par exemple vis-à-vis des dépôts graisseux. Comme cela est connu, les revêtements externes hydrophobes et/ou oléophobes sont obtenus par application, sur la surface du revêtement antireflet de composés diminuant l'énergie de surface de l'article d'optique. De tels composés ont été largement décrits dans l'art antérieur, par exemple dans les brevets US-4,410,563, EP 0 203 730, EP 749 021, EP 844 265, et EP 933 377. Les composés à base de silane porteur de groupements fluorés, en particulier de groupements perfluorocarbone ou perfluoropolyéther, sont le plus souvent utilisés. A titre d'exemple, on peut citer des composés de silazane, de polysilazane ou de silicone comprenant un ou plusieurs groupements fluorés tels que cités précédemment. Un procédé connu consiste à déposer sur le revêtement anti-reflet des composés porteurs de groupements fluorés et des groupements Si-R, R représentant un groupe ûOH ou un précurseur de celui-ci, préférentiellement un groupe alcoxy. De tels composés peuvent effectuer à la surface du revêtement anti-reflet, directement ou après hydrolyse, des réactions de polymérisation et/ou réticulation. L'application des composés diminuant l'énergie de surface de l'article d'optique est classiquement effectuée par trempé dans une solution du composé, par centrifugation ou dépôt en phase vapeur, notamment. Généralement, le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe a une épaisseur inférieure à 10 nm, et mieux encore inférieure à 5 nm. En général, le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe de faible énergie de surface, a une énergie de surface égale ou inférieure à 14 mJ/m2, de préférence égale ou inférieure à 13 mJ/m2, mieux égale ou inférieure à 12 mJ/m2. Comme indiqué précédemment, la couche temporaire de l'invention est une couche séchée d'une composition de latex de polyuréthane déposée directement sur le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe. Comme cela est bien connu, un latex est une dispersion dans un milieu aqueux de particules de polymère ou de copolymère. Le milieu aqueux peut être de l'eau, par exemple de l'eau distillée ou de l'eau désionisée, ou encore un mélange d'eau et d'un ou plusieurs solvant, notamment d'eau et d'alcanol, généralement un alcanol en Cl à C6, et de préférence l'éthanol. Dans la présente invention, le terme "polyuréthane" englobe à la fois les (co)polymères de polyuréthane proprement dits, c'est-à-dire les polymères obtenus par condensation d'au moins un polyisocyanate et d'au moins un polyol et éventuellement d'un prolongateur de chaîne, et les polyuréthane-urée, c'est-à-dire les (co)polymères obtenus par condensation d'au moins un polyisocyanate et d'une polyamine, et éventuellement d'un prolongateur de chaîne, et des mélanges de ceux-ci. De préférence, les polyuréthanes et polyuréthane-urée de l'invention résultent de la condensation d'un diisocyanate avec un diol et/ou une diamine. De préférence encore, les polyuréthanes et polyuréthane-urée de l'invention sont des polyuréthanes et polyuréthane-urée aliphatiques linéaires ou cycliques, c'est-à-dire obtenus par condensation de polyisocyanates aliphatiques linéaires ou cycliques avec des polyols et/ou des polyamines aliphatiques linéaires ou cycliques. Parmi les polyisocyanates utiles pour la formation des polyuréthanes et polyuréthane-urée de l'invention, et notamment les diisocyanates préférés, on peut citer le toluène-2,4-diisiocyanate, le toluène -2,6-diisocyanate, le diphénylméthane-4,4'-diisocyanate, le diphénylméthane-2,4'-diisocyanate, le paraphénylène diisocyanate, le biphényl diisocyanate, le 3,3'-diméthyl-4,4'- diphénylène diisocyanate, le tétraméthylène-1,4-diisocyanate, l'hexaméthylène-1 ,6-diisocyanate, le 2,2,4-triméthylhexane-1,6-diisocyanate, le lysineméthylester diisocyanate, le bis(isocyanoéthyl) fumarate, l'isophorone diisocyanate (IPDI), l'éthylène diisocyanate, le dodécane-1,12- diisocyanate, le cyclobutane-1,3-diisocyanate, le cyclohexane-1,3- diisocyanate, le cyclohexane-1,4-diisocyanate, le méthylcyclohexyl diisocyanate, l'hexahydrotoluène-2,4-diisocyanate, le méthylcyclohexyl diisocyanate, l'hexahydrotoluène-2,4-diisocyanate, l'hexahydrotoluène-2,6-diisocyanate, l'hexahydrophénylène-1,3-diisocyanate, l'hexahydrophénylène-1,4-diisocyanate, le perhydrodyphénylméthane-2,4'-diisocyanate, le perhydrodiphénylméthane-2,4'-diisocyanate, le perhydrodiphénylméthane-2,4'-diisyocanate, le perhydrophénylméthane-4,4'-diisocyanate (ou bis-(4-isocyanatocyclohexil)-méthane, ou 4,4'-dicyclohexilméthane diisocyanate) et leurs mélanges. Les polyisocyanates préférés sont les diisocyanates aliphatiques tels que l'hexaméthylène-1,6-diisocyanate, l'isophorone diisocyanate, l'éthylène diisocyanate, le dodécane-1,12-diisocyanate, le cyclohexane-1,3-diisocyanate, le bis-(4-isocyanato-cyclohexyl)-méthane et leurs mélanges. Le diisocyanate préféré est l'isophorone diisocyanate. D'autres polyisocyanates convenant pour les polyuréthanes et polyuréthane-urée de l'invention sont décrits en détail dans le document WO 98/37 115. Parmi les polyols convenant pour les polyuréthanes de l'invention on peut citer le pentaérythritol, le triméthylol éthane, le triméthylol propane, l'acide di(triéthylol propane) diméthylol propionique, l'éthylène glycol, le 1,2 et le 1,3-propylène glycol, le 1,2-butanediol, le 1,4-buténediol, le 1,3-butanediol, le 2,3-butanediol, le 2,2,4-triméthyl-1,3-pentanediol, le 1,5-pentanediol, le 2,4-pentanediol, le 1,6-hexanediol, le 2,5-hexanediol, le 1,8-optanediol, le 2- méthyl-1,3pentadiol, le 2,4-heptanediol, le 2-éthyl-1,3-hexanediol, le 2-méthyl-1,3-propanediol, le 2,2-diméthyl-1,3-propanediol (néopentylglycol), le 1,4-cyclohexanediol, le 2,2-diméthyl-3-hydroxypropyl-2,2-diméthyl-3- hydroxypropionate, le 1,2,6-hexanetriol, le 1,2,4-butanetriol, le glycerol, le sorbitol, le manitol, le diéthylèneglycol, le triéthylèneglycol, le tétraéthylèneglycol, le dipropylèneglycol, le tripropylèneglycol, le dibutylèneglycol, le 1,4-bis(hydroxyméthyl)cyclohexane, le 1,2-bis(hydroxyméthyl)cyclohexane, le 1,2-bis(hydroxyéthyl)cyclohexane, les bis(hydroxypropyl)lantoïnes, le trishydroxyéthylisocyanurate. Les polyols préférés sont les diols aliphatiques et notamment le polypropylène glycol. Une autre classe de polyols convenant pour les polyuréthanes et polyuréthane-urée de l'invention sont les polyéthers polyols tels que les polyoxyalkylènes polyols, les polyols polyalcoxylés tels que les poly(oxytétraméthylène)diols et leurs mélanges. Les polyamines préférées sont les diamines, en particulier les diamines aliphatiques linéaires et cycliques. Parmi les diamines on peut citer le diaminométhane, l'éthylène diamine, le 1,2-diaminopropane, le 1,3-diaminopropane, le 1,4-diaminobutane, le 1,6-diaminohexane, le 1,4-diaminocyclohexane, le 4,4'-diaminodicyclohexylméthane, le 1-amino-3-aminométhyl-3,5,5trimétrylcyclohexane, la triméthylamine. On peut également utiliser pour la préparation des polyuréthanes et polyuréthane-urée convenant pour l'invention des amino-alcools tels que la monoéthanolamine, la diéthanolamine. Les polyuréthanes et leur mode de préparation sont décrits entre autres, dans le brevet US-6,187,444. De préférence, les polyuréthanes de l'invention ne comportent pas de fonctions acryliques ou méthacryliques, et en particulier pas de fonction acrylique ou méthacrylique polymérisable. Les latex de polyuréthane convenant pour la présente invention sont disponibles dans le commerce, par exemple auprès de la société BAXENDEN sous les dénominations W 234 et W 240 (polyuréthane-urée) ou sous la dénomination Pellimer TCtm (polyuréthane-urée) auprès de la société SOCOMOR et PROXR 910 (polyuréthane) auprès de la société SYNTRON. Le Pellimer TC sera utilisé par la suite après une dilution à l'eau. (On effectue un mélange constitué de 80% en poids de Pellimer TC pour 20 % en poids d'eau). Ce mélange obtenu sera dénommé par la suite TC80F. Les compositions de latex de polyuréthane selon l'invention peuvent bien évidemment être des mélanges de latex de polyuréthane, en particulier des latex de polyuréthane du commerce. Dans une réalisation particulière de l'invention, la composition de latex de polyuréthane comprend également une faible proportion, jusqu'à 10% en poids de la composition, d'un latex (méth)acrylique, de préférence d'un latex acrylique. De préférence, la proportion en poids de latex (méth)acrylique varie de 0,1 à 10% en poids et mieux de 2 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition de latex. La proportion en poids d'extrait sec du latex acrylique par rapport au poids total d'extrait sec de la composition varie également de préférence de 0,1 à 10% en poids, et mieux de 2 à 6% en poids. La présence de latex (méth)acrylique a pour avantage, d'une part de diminuer le caractère hydrophile du matériau et d'autre part de rendre la couche finale sèche plus rigide et de réduire son allongement à la rupture. Ces latex (méth)acryliques sont disponibles dans le commerce notamment auprès de la société SYNTRON sous les dénominations PROXAM 185 RS (résine acrylique), PROXAM 157 (copolymère acrylique), PROXAM N 360 (copolymère acrylique). De préférence, les compositions de latex PU selon l'invention sont exemptes de particules colloïdales minérales ou de magnésium. L'obtention des résultats avantageux de l'invention, en particulier l'adhérence du patin adhésif ne nécessite pas la présence de colloïdes d'oxyde minéral ou de magnésium. En général, les compositions de latex PU selon l'invention comprennent encore de préférence un ou plusieurs agents tensio-actifs généralement à raison de 0,5 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition de latex, préférentiellement 0,5 à 6% en poids. En général, les compositions de latex PU selon l'invention ont une teneur en solide (extrait sec) de 25 à 55% en poids, de préférence de 25 à 50%, mieux de 25 à 45% en poids par rapport au poids total de la composition de latex. Leur viscosité à température ambiante varie de préférence de 5 à 50 cp, et mieux de 7 à 46 cp. Les couches temporaires de l'invention peuvent être déposées sur le revêtement hydrophobe et/ou oléophobe par tout type de moyen, mais préférentiellement par trempage (dip coating), centrifugation, pulvérisation, ou appliquée au moyen d'un pinceau (brush coating), de préférence par trempage. Le dépôt peut être effectué sur la totalité de la surface de la face de la lentille destinée à recevoir le patin adhésif de maintien ou sur une partie de celle-ci, en particulier dans la partie centrale de la lentille. Dans un mode de réalisation, on peut appliquer la couche temporaire sur la partie centrale au moyen d'un pinceau. De préférence, aucun autre revêtement n'est disposé sur la surface de la couche temporaire, autrement dit la couche temporaire est préférentiellement monocouche et lors d'un débordage, le patin adhésif de maintien vient directement en contact de la surface de la couche temporaire à base de latex de polyuréthane. De préférence, la couche temporaire est optiquement inactive, c'est-à-30 dire qu'elle permet la mesure de puissance avec des moyens de mesure classiques tel que le frontofocomètre. Après application, la composition de latex selon l'invention est séchée, généralement par un chauffage à des températures variant typiquement de 40 C à 80 C, pendant une durée de quelques minutes à quelques heures. Les résultats avantageux de l'invention sont obtenus par simple séchage et ne nécessitent pas de rayonnement actinique. Il n'est pas nécessaire que la composition comprenne un initiateur de polymérisation photoactivable. De préférence la composition de latex est séchée en une seule étape, par chauffage ou maintien à température ambiante. Les exemples suivants illustrent la présente invention. Dans les exemples, sauf indication contraire, tous les parties et pourcentages sont exprimés en poids. 1. Compositions de latex utilisées dans les exemples Les compositions de latex utilisées dans les exemples sont données dans le tableau 1 ci-dessous. TABLEAU 1 Compositions de latex Composition n Type de latex (%) Tensio-actif (%) Solvant Extrait sec (%) PU PU-urée Acrylique la -W234 (99,33%) - A (0,67%) eau 31% lb - W234 (95,24%) - M (4,76%) eau 31,4% 1c W234 (94,57%) - A (0,67%) + M (4,76) eau 31,5% 2a - TC80F (100%) - -eau 29% 2b - TC80F (99,33%) - A (0,67%) eau 29,5% 2c - TC80F (95,24%) - M (4,76%) eau 28,75% 2d - TC80F (94,57%) - A (0,67%) + M (4,76%) eau 29,4% 3a PROX R910 (100%) - - - eau 40% 3b PROX R910 (99,33%) - - A (0,67%) eau 39,8% 3c PROX R910 (95,24%) - - M (4,76%) eau 39,96% 3d PROX R910 (94,57%) - - A (0,67%) + M (4,76%) eau 40,51% 4a - - PROXAM 185 RS (100%) - eau 50% 4b - - PROXAM 185 RS (99,43%) A (0,67%) eau 49,72% 4c - - PROXAM 185 RS (95,24%) M (4,76%) eau 49,61% 4d - - PROXAM 185 RS (94,57%) A (0,67%) + M 4,76%) eau 49,2% 5 - - PROXAM 157 (100%) - eau 49,73% 6 - - PROXAM N 360 R (100%) - eau 45,62% 7 PROX R 910 (94,6%) - PROXAM 185 RS (4,7%) A (0,7%) eau 40,5% 8 PROX R 910 (91,05%) - PROXAM 185 RS (3,5%) A (0,67%) + M (4,76%) eau 41% A = ACTIRON F 487 - tensioactif biodegradable (SYNTRON) M = MODAREZ PW 336 - tensioactif à base de copolymère acrylique (SYNTRON) Les valeurs entre parenthèse dans le tableau I correspondent aux quantités des composants liquides (latex liquide, surfactant,..) utilisés. Les extraits secs totaux des compositions résultantes et des produits de départ figurent dans la colonne de droite du tableau I. 2. Préparation des compositions de latex n 7 et 8 On met dans un bécher la quantité pesée de PROX R 910 et on y ajoute successivement les quantités pesées de PROX AM 185 RS , d'ACTIRON F 487 et éventuellement de MODAREZ PW 336 et agite le mélange au RAYNERIE (turbine défloculeuse de diamètre 35mm) en commençant à faible vitesse puis en augmentant la vitesse progressivement jusqu'à 1 800 tr/minute et on poursuit l'agitation pendant environ 2 heures et demie. On laisse reposer une nuit (élimination de microbulles) avant utilisation. 3. Détermination des caractéristiques d'énergie de surface des couches temporaires des compositions de latex séchées - Préparation des échantillons Les compositions de latex sont déposées par revêtement au trempé sur un substrat nu, biplan, de base 6, en copolymère de diéthylène glycol bis allyl carbonate (CR 39 de la société PPG û ORMA de la société ESSILOR) en utilisant une machine de revêtement au trempé avec une vitesse de démouillage de 1 mm/s et un temps de pause de 10 secondes. Les échantillons revêtus sont ensuite séchés dans une étuve à 50 C pendant 2 heures. - Détermination des caractéristiques d'énergie de surface Les caractéristiques d'énergie de surface, énergie totale, composante dispersive et composante polaire sont déterminés par la méthode d'OWENS û WENDT au moyen d'un appareil DIGIDROP GBX . A titre de comparaison on donne également les caractéristiques d'énergie de surface de deux revêtements hydrophobes et/ou oléophobes, à savoir OPTOOL DSX de la société DAIKIN et KY 130 de SHINETSU. Les résultats sont donnés dans le tableau II ci-dessous. TABLEAU II Nature de Epaisseur Energie de surface (mJ/m2) la couche (pm) Totale Composante Composante dispersive polaire la 39,7 34,3 5,4 lb 37,6 35,5 2, 1 1c 38,1 34,8 3,3 2a 19 43,6 34,0 9,5 2b 44,2 35,6 8,6 2c 43,6 35,8 7,8 2d 39,0 28,0 10,9 3a 43,4 34,5 8,9 3b 39,8 37,2 2,6 3c 37,5 33,7 3,8 3d 36,4 32,4 4,0 4a - - - 4b - - _ 4c 41,3 32,6 8,7 4d 47,1 26,8 20,3 36,8 34,8 2,0 6 40,9 33,1 7,8 7 40,5 33,3 7,2 8 19 43,5 31,6 12,1 OPTOOLD 2,6nm 11, 3 11,1 0,2 SX KY130 13,1 13,0 1,0 Exemples 1 à 10 et exemples comparatifs Cl à C6. On a, comme décrit ci-dessus, formé des couches temporaires sur - un substrat ORMA (sphère : -5,00 cylindre + 2,00, diamètre 65mm et épaisseur au centre 1,9mm) - un substrat polycarbonate (sphère : -8,00 cylindre : +2,00 diamètre 65mm et épaisseur au centre 1,3mm) - un substrat ORMIX 1. 6 (sphère : -8,00 cylindre : +2,00 diamètre 65mm et épaisseur au centre 1,1 mm préalablement revêtu, dans l'ordre indiqué, d'un revêtement antiabrasion, d'un revêtement anti-reflet et d'un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe (OPTOOL DSX, épaisseur 2,6 nm) comme décrit à l'exemple 1 du brevet EP 1 392 613. On a observé visuellement la formation de la couche temporaire et effectué des essais de débordage, de perçage des échantillons. Les caractéristiques des couches temporaires et les résultats sont donnés dans le tableau III. PROTOCOLE DE MESURE DE DESAXAGE DE LENTILLES SOUMISES A UNE OPERATION DE DEBORDAGE I- Description du test Le test de débordage est effectué sur une meuleuse Essilor Kappa. Les lentilles sont débordés de façon à leur donner la forme d'un gabarit de monture spécifique (voir ci-dessous). Les équipements suivants sont nécessaires pour réaliser le test : Frontofocomètre Essilor CLE 60 ( pour pointage des verres et contrôle final) Chaîne numérique Essilor Kappa (Centreur/Bloqueur et Meuleuse) Gabarit de monture de type Charmant référence 8320, modèle 05, taille 51 Pseudo monture de contrôle. Pastille adhésive ou patin adhésif de maintien LEAP II de diamètre 24 mm GAM200 de la société 3M Gland Essilor pour accueillir la pastille adhésive. II- L'échantillonnaqe et les paramètres de montaqe. Les cotes de montage retenues sont les suivantes : Hauteur : Demi-hauteur boxing soit PD (droite et gauche) = 32 mm et Axe = 90 Le cycle de détourage utilisé est un cycle adapté au matériau (cycle plastique pour bas indice, cycle polycarbonate pour PC et cycle pour substrat Moyen indice de réfraction MHI). La pression de serrage retenue est la pression correspondant à l'option verre fragile de la meuleuse. III- Contrôles Après débordage, on effectue un contrôle afin de déterminer si l'opération de débordage a été effectuée de façon satisfaisante. Les contrôles sont effectués à l'aide du frontofocomètre CLE 60 en pointant les lentilles placées dans la pseudo-monture. Les axes sont repérés durant cette phase. Si la lentille, après l'opération de débordage ne peut être insérée dans la pseudo-monture ou si la lentille peut être insérée dans la pseudomonture, mais qu'elle présente un désaxage de plus de 2 , la lentille est non-conforme et n'a pas passé le test. Elle est référencée -dans le tableau de résultats. Si le verre présente un désaxage de moins de 2 , la lentille passe le test et elle est référencée X dans le tableau de résultats. PERCAGE APRES DEBORDAGE Après l'opération de débordage, l'ensemble lentille et gland/patin adhésif, avec le gland/patin adhésif adhérant fermement à la lentille est placé dans une machine de perçage Optodrill ou Minima2 et maintenu par un bloqueur. La lentille est alors percée - soit manuellement avec la perceuse Minima 2 munie d'un foret de 2.2 mm de diamètre, de vitesse de rotation 3500 tours/minute. - soit automatiquement avec la perceuse Optidrill Evo munie d'un foret de 2,2 mm de diamètre de vitesse de rotation 12000 tours/minute. Après perçage, on dévisse le système de fixation et on récupère la lentille percée et le gland/patin adhésif. Puis le gland est ôté et la lentille percée récupérée. Lorsque la lentille peut être positionnée dans le dispositif de perçage et passe de ce fait avec succès l'opération de perçage, elle est notée X dans le tableau III. Dans le cas contraire, elle est notée -. Pour les lentilles des exemples 1 à 8 et Cl à C6, le patin adhésif perd son adhésion après l'opération de débordage et ne permet pas le perçage. Pour les lentilles des exemples 9 et 10, le patin adhésif reste fermement maintenu sur la lentille après l'opération de débordage et permet de positionner la lentille dans le dispositif de perçage et d'effectuer un perçage correct. TABLEAU III Ex n Couche temporaire Formation Débordage Débordage Perçage d'un film simple Total après débordage total Compositio Epaisseur n de latex (Pm) 1 2a 19 X X - - 2 2b X X - - 3 2c X X - - 4 2d X X - - 3a X X -- 6 3b X X X 7 3c X X X 8 3d X X X 9 7 X X X X 8 19 X X X X Cl 4a - - -C2 4b - - - - C3 4c - - - - C4 4d - - - - C5 5 - - - - C6 6 - - - - X = oui - = non On a également mesuré l'angle de contact avec l'eau du revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe de l'échantillon de l'exemple 8 après enlèvement de la couche temporaire en référence à la valeur de cet angle de contact pour le même revêtement hydrophobe et/ou oléophobe avant dépôt de la couche temporaire. A titre de comparaison on a effectué la mesure de l'angle de contact avec l'eau pour un produit du commerce Platinum (substrat d'indice de réfraction 1,56) de la société HANDOK OPTEC. On a répété les mesures après traitement à la soude caustique du revêtement hydrophobe et/ou oléophobe. Les résultats sont donnés dans le tableau IV TABLEAU IV Nature du revêtement hydrophobe Angle de contact avec l'eau ( ) et/ou oléophobe/couche temporaire retirée Sans traitement à Après traitement à la la soude caustique soude caustique EX 11 OPTOOL DSX 2,6 nm/latex n 8 117 - 120 114 - 115 (invention) (exemple 10) Ref. 1 OPTOOL DSX 117 - 120 113 --3nm Ref. 2 KY 130 110 109 Comparatif 1 Produit Platinumu 111 - La mesure de l'angle de contact s'effectue au moyen d'un goniomètre KRÜSS référence DSA 10 en déposant 5 gouttes d'eau désionisée (4p1 par goutte) sur la surface nettoyée et sèche de la lentille, une au centre et les quatre autres à 20mm de celle-ci. Le traitement à la soude caustique qui a pour but de vérifier la résistance du revêtement hydrophobe et/ou oléophobe consiste à tremper lalentille 1 minute dans une solution de soude 0,1N, puis à rincer à l'eau et à l'alcool isopropylique, sécher, mesurer les angles de contact, tremper à nouveau 29 minutes dans la solution de soude 0,1 N, rincer et sécher à nouveau et mesurer les angles de contact. La valeur de l'angle de contact est la moyenne des résultats. Le verre est considéré comme ayant passé avec succès le traitement à la soude caustique lorsque les valeurs moyennes d'angle de contact sans traitement à la soude et l'angle de contact après traitement à la soude sont proches des valeurs visées définies ci-dessous : Nature du revêtement Valeurs visées Angle de hydrophobe et/ou contact avec l'eau ( ) oléophobe/couche temporaire retirée Sans Après traitement à traitement à la la soude caustique soude caustique OPTOOL DSXû 3nm 117 - 120 113 - 114 KY 130 (20nm consignée) 110 109 Le revêtement temporaire selon l'invention présente les avantages d'être applicable par voie liquide, de permettre d'effectuer un marquage des verres sur la couche temporaire, de préserver la faible énergie de surface du revêtement hydrophobe et/ou oléophobe, en particulier de mieux préserver l'angle de contact avec l'eau après retrait du revêtement temporaire et d'être polyvalent, c'est-à-dire de pouvoir être déposé sur différentes couches hydrophobes et/ou oléophobes | Article d'optique comportant sur une de ses surfaces principales un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe, caractérisé en ce qu'une couche temporaire d'une composition de latex de polyuréthane séchée est directement déposée sur le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe. | 1. Article d'optique comportant sur une de ses surfaces principales un revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe, caractérisé en ce qu'une couche temporaire d'une composition de latex de polyuréthane séchée est directement déposée sur le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe. 2. Article d'optique selon la 1, caractérisé en ce que le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe a une énergie de surface égale ou inférieure à 14 mJ/m2, de préférence égale ou inférieure à 13 mJ/m2 , mieux égale ou inférieure à 12 mJ/m2. 3. Article d'optique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la couche temporaire a une énergie de surface supérieure ou égale à 15 mJ/m2, de préférence égale ou supérieure à 20 mJ/m2, mieux encore égale ou supérieure à 30 mJ/m2, et préférentiellement une composante polaire de l'énergie de surface inférieure à 26 mJ/m2. 4. Article d'optique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la couche temporaire à une épaisseur de 10 à 40 pm, de préférence 15 à 30 pm et mieux 15 à 20 pm. 5. Article d'optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche temporaire présente un allongement à la rupture égal ou inférieur à 200%, de préférence égal ou inférieur à 150%. 6. Article d'optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition de latex de polyuréthane est un mélange d'au moins un latex de polyuréthane et d'au moins un latex poly(méth)acrylique, de préférence un latex polyacrylique. 7. Article d'optique selon la 6, caractérisé en ce que la composition de latex de polyuréthane renferme 0,1 à 10% en poids, de préférence 2 à 6% en poids d'un latex polyacrylique. 8. Article d'optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition de latex de polyuréthane a une teneur en solide de 25 à 55% en poids, de préférence de 25 à 50%, et mieux de 25 à 45% en poids par rapport au poids total de la composition de latex. 9. Article d'optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition de latex de polyuréthane contient au moins un tensio-actif. 10. Article d'optique selon la 9, caractérisé en ce que le ou les tensio-actifs sont présents à raison de 0,5 à 10%, de préférence 0,5 à 6% en poids par rapport au poids total de la composition de latex de polyuréthane. 11. Article d'optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche temporaire est un film pelable. 12. Article d'optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le revêtement externe hydrophobe et/ou oléophobe est déposé sur un revêtement anti-reflet mono ou multi-couche. 13. Article d'optique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue une lentille ophtalmique. | C,B,G | C03,B24,G02 | C03C,B24B,G02B | C03C 17,B24B 9,G02B 1 | C03C 17/34,B24B 9/14,G02B 1/10 |
FR2897893 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION DE TURBOCOMPRESSEUR | 20,070,831 | La présente invention concerne la fixation d'organes de moteurs à combustion interne de véhicules. Plus particulièrement, l'invention concerne la fixation du turbocompresseur au collecteur d'échappement d'un moteur à combustion interne. La publication EP 1 270 891 expose un dispositif de fixation du turbocompresseur sur le collecteur d'échappement d'un moteur. La bride du turbocompresseur est maintenue contre la bride du collecteur par des goujons vissés dans la bride du turbocompresseur perpendiculairement à la face de la bride et traversant de part et d'autre le collecteur d'échappement dans des manchons. Pour des impératifs économiques, le montage des véhicules et par conséquent celui de ces organes du moteur, doit être le plus rapide et le plus simple possible pour l'opérateur de montage. Cependant, l'implantation des éléments de fixation selon la publication précédente reste compliquée, car elle impose des usinages traversant les conduits d'échappement du collecteur, le vissage de trois goujons et le maintien du turbocompresseur par l'opérateur de montage durant la phase de vissage. Le but de l'invention, est de proposer un dispositif de fixation de turbocompresseur permettant un montage plus rapide et plus aisé pour l'opérateur de montage. Dans ce but, l'invention propose d'ajouter au moins un rebord sur la bride de sortie du collecteur d'échappement, le rebord comprenant une première face de coincement inclinée par rapport à la face d'appui de la bride de sortie du collecteur, et coopérant par frottement avec une seconde face de coincement complémentaire située sur la bride d'entrée du turbocompresseur. La valeur de l'angle formé par la première face de coincement par rapport à la face d'appui de la bride de sortie du collecteur d'échappement peut être sensiblement égale à 30 . L'invention propose aussi au moins un alésage dans la bride de sortie du collecteur, l'alésage comprenant un pas de vis permettant d'accueillir un élément de serrage. L'axe de l'alésage peut être incliné par rapport à la face d'appui de la bride de sortie du collecteur, et la valeur de l'angle entre l'axe de l'alésage et la face d'appui de la bride de sortie du collecteur peut être sensiblement égale à 45 . La bride de sortie du collecteur peut posséder deux rebords formant un angle dont la valeur peut être comprise entre 70 et 110 . La bride de sortie du collecteur peut posséder un unique alésage comprenant un pas de vis permettant d'accueillir un élément de serrage, l'alésage pouvant être situé dans le plan perpendiculaire à la face d'appui de la bride de sortie du collecteur et comprenant la bissectrice de l'angle formé par les deux rebords de la bride de sortie du collecteur. La bride d'entrée du turbocompresseur peut posséder au moins un rebord comportant une face de serrage sensiblement plane et sur laquelle l'élément de serrage peut prendre appui. Ledit rebord de la bride d'entrée du turbocompresseur peut posséder un alésage de largeur inférieure à la partie de l'élément de serrage en appui sur la face de serrage. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif peut comporter un joint disposé entre la face d'appui de la bride de sortie du collecteur et la face d'appui de la bride d'entrée du turbocompresseur. L'invention sera désormais décrite dans un exemple en référence aux dessins annexés suivants : - la figure 1 est une vue en perspective du turbocompresseur monté sur le collecteur d'échappement avec le dispositif de fixation de l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe du turbocompresseur monté sur le collecteur d'échappement avec le dispositif de fixation de l'invention; - la figure 3 est une vue en perspective de la bride de fixation du collecteur d'échappement selon l'invention; - la figure 4 est une vue en perspective de la bride de fixation du turbocompresseur selon l'invention; - la figure 5 est une vue de détail du dispositif de fixation de la figure 1; et - la figure 6 est une vue de détail du dispositif de fixation de la figure 2. En référence aux figures 1 à 6, un moteur d'un véhicule comprend un bloc moteur (non représenté sur les figures) sur lequel est fixé un collecteur d'échappement 10. Le collecteur d'échappement 10 récupère les gaz d'échappement des différentes chambres de combustion du moteur, et les dirige vers un unique orifice de sortie 12. Un turbocompresseur 14 est monté sur le collecteur d'échappement 10, en fixant la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14 en appui contre la bride de sortie 16 du collecteur d'échappement 10. La bride de sortie 16 du collecteur 10 comporte une face d'appui 18 sensiblement plane et deux rebords de positionnement 20 du turbocompresseur 14. Les deux rebords de positionnement 20 sont situées sur la bride de sortie 16 du collecteur 10, de manière à former un angle a. Avantageusement, la valeur de l'angle a est comprise entre 70 et 110 . Dans cet exemple, la valeur de l'angle a est proche de 90 . Les deux rebords de positionnement 20 du turbocompresseur 14 s'étendent sensiblement perpendiculairement à la bride de sortie 16. Ces rebords 20 comprennent chacun une face de coincement 24 s'étendant vers l'intérieur de la bride de sortie 16, et formant un angle 3 par rapport à la face d'appuie 18. Avantageusement, la valeur de l'angle 3 est adaptée pour le coincement du turbocompresseur 14 par frottement. Dans cet exemple, la valeur de l'angle 3 est proche de 30 . La bride de sortie 16 du collecteur 10 comporte aussi un alésage 26 comprenant un pas de vis pour fixer un élément de serrage 40 comme un goujon par exemple. L'alésage 26 est incliné d'un angle À par rapport la face d'appui 18, et est situé dans le plan perpendiculaire à la face d'appui 18, comprenant la bissectrice de l'angle a formé par les deux rebords de positionnement 20. Avantageusement, la valeur de l'angle À est adaptée pour une répartition homogène des forces de serrage de l'élément de serrage 40. Dans cet exemple, la valeur de l'angle À est proche de 45 . Dans l'exemple représenté sur les figures, les rebords 20 font partie de la bride 16. Les rebords 20 peuvent être aussi, en partie ou totalement, des pièces rapportées sur la bride de sortie 16 du collecteur 10, fixées par exemple à l'aide de vis. La bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14 comporte une face d'appui 30 sensiblement plane et deux faces de coincement 32 complémentaires aux faces de coincement 24 de la bride de sortie 16 du collecteur 10. Les faces de coincement 32 sont positionnées sur deux bords 34 de la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14 du coté opposé de la face d'appui 30 de manière à entrer en contact avec les faces de coincement 26 de la bride de sortie 16 du collecteur 10 lorsque la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14 est positionnée contre la bride de sortie 16 du collecteur d'échappement 10. La bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14 possède aussi un rebord 36 dont une face 38 est sensiblement perpendiculaire à l'axe de l'alésage 26 de la bride de sortie 16 du collecteur 10. Une partie de l'élément de serrage 40, comme la tête du goujon dans cet exemple, prend appui sur la face 38. Le rebord 36 possède un alésage formant une fente par laquelle l'élément de serrage 40 traverse le rebord 36 pour être vissé dans l'alésage 26 la bride de sortie 16 du collecteur 10. Un joint 42 est placé entre les deux faces d'appui 18 et 30 des deux brides 16 et 28. Le fonctionnement de l'invention est le suivant : Lors du montage du moteur, le collecteur d'échappement 10 est fixé sur le bloc moteur. Un opérateur monte alors le turbocompresseur 14 sur le collecteur 10. L'opérateur dispose le joint sur la face d'appui 30 de la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14, et positionne la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14 contre la bride de sortie 16 du collecteur d'échappement 10. Les faces de coincement 32 de la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14, entrent alors en contact avec les faces de coincement 24 situées sur les rebords de positionnement 20 de la bride de sortie 16 du collecteur 10. Les frottements exercés entre les faces de coincement 24 et 32, bloquent le turbocompresseur 14 sur le collecteur 10. L'opérateur peut alors visser le goujon 40 dans l'alésage 26, sans avoir besoin de maintenir le turbocompresseur 14 en position. Lors du serrage la tête du goujon exerce une pression sur le rebord 36 de la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14 entraînant le serrage de toute la bride et l'étanchéité entre le collecteur d'échappement 10 et le turbocompresseur 14. En cas de fuite éventuelle des gaz d'échappement de température élevée, un avantage supplémentaire de ce dispositif de fixation réside dans la présence des rebords de positionnement 20 de la bride de sortie 16 du collecteur 10 et du rebord 36 de la bride d'entrée 28 du turbocompresseur 14. Les rebords 20 et 36 s'étendant sur tout ou une partie du tour de la fixation, ils dévient ainsi le jet de gaz d'échappement. Cette déviation des gaz d'échappement évite ainsi une détérioration en cas de fuite, des éléments proches du collecteur 10 et du turbocompresseur 14.20 | L'invention concerne un dispositif de fixation d'un turbocompresseur (14) sur un collecteur d'échappement (10) de moteur à combustion interne, le turbocompresseur (14) comprenant une bride d'entrée (28) fixée contre la face d'appui (18) d'une bride de sortie (16) du collecteur d'échappement (10) par l'intermédiaire d'au moins un élément de serrage (40). Selon l'invention la bride de sortie (16) du collecteur (10) possède au moins un rebord (20) comprenant une première face de coincement (24) inclinée d'un angle (beta) par rapport à la face d'appui (18) de la bride, et coopérant par frottement avec une seconde face de coincement (32) complémentaire située sur la bride d'entrée (28) du turbocompresseur (14). | 1. Dispositif de fixation d'un turbocompresseur (14) sur un collecteur d'échappement (10) de moteur à combustion interne, le turbocompresseur (14) comprenant une bride d'entrée (28) fixée contre la face d'appui (18) d'une bride de sortie (16) du collecteur d'échappement (10) par l'intermédiaire d'au moins un élément de serrage (40), caractérisé en ce que la bride de sortie (16) du collecteur (10) possède au moins un rebord (20) comprenant une première face de coincement (24) inclinée d'un angle (R) par rapport à la face d'appui (18) de la bride, et coopérant par frottement avec une seconde face de coincement (32) complémentaire située sur la bride d'entrée (28) du turbocompresseur (14). 2. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que la 1s valeur de l'angle ((3) formé par la première face de coincement (24) par rapport à la face d'appui (18) de la bride de sortie (16) du collecteur d'échappement (10), est sensiblement égale à 30 . 3. Dispositif de fixation selon une des précédentes, 20 caractérisé en ce que la bride de sortie (16) du collecteur (10) possède au moins un alésage (26) comprenant un pas de vis permettant d'accueillir un élément de serrage (40), l'axe de l'alésage étant incliné d'un angle (À) par rapport la face d'appui (18) de la bride de sortie (16) du collecteur (10). 4. Dispositif de fixation selon la 3, caractérisé en ce que la valeur de l'angle (À) entre l'axe de l'alésage et la face d'appui (18) de la bride de sortie (16) du collecteur (10) est sensiblement égale à 45 . 5. Dispositif de fixation selon une des précédentes, 3o caractérisé en ce que la bride de sortie (16) du collecteur (10) possède deux rebords (20) formant un angle (a). 6. Dispositif de fixation selon la 5, caractérisé en ce que la valeur de l'angle (a) formé par les deux rebords (20) est comprise entre 70 et 110 . s 7. Dispositif de fixation selon une des 5 ou 6, caractérisé en ce que la bride de sortie (16) du collecteur (10) possède un unique alésage (26) comprenant un pas de vis permettant d'accueillir un élément de serrage (40), l'alésage (26) étant situé dans le plan perpendiculaire à la face d'appui (18) Io de la bride de sortie (16) du collecteur (10) et comprenant la bissectrice de l'angle formé par les deux rebords (20) de la bride de sortie (16) du collecteur (10). 8. Dispositif de fixation selon une des précédentes, 15 caractérisé en ce que la bride d'entrée (28) du turbocompresseur (14) possède au moins un rebord (36) comportant une face de serrage (38) sensiblement plane et sur laquelle l'élément de serrage (40) prend appui. 9. Dispositif de fixation selon la 8, caractérisé en ce que le 20 rebord (36) de la bride d'entrée (28) du turbocompresseur (14) possède un alésage de largeur inférieure à la partie de l'élément de serrage (40) en appui sur la face de serrage (38). 10. Dispositif de fixation selon une des précédentes, 25 caractérisé en ce qu'il comporte un joint (42) disposé entre la face d'appui (18) de la bride de sortie (16) du collecteur (10) et la face d'appui (30) de la bride d'entrée (28) du turbocompresseur (14). | F | F02 | F02C,F02F | F02C 6,F02F 1 | F02C 6/12,F02F 1/24,F02F 1/42 |
FR2897072 | A1 | APPAREIL DANS UNE CARDE A CHAPEAU, UNE CARDE A ROULEAU OU EQUIVALENT DESTINE A NETTOYER LA MATIERE FIBREUSE, COMPORTANT UN PREMIER ROULEAU A GRANDE VITESSE | 20,070,810 | L'invention se rapporte à un appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un premier rouleau ou rouleau principal à grande vitesse, qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le premier rouleau lors de la rotation des trois rouleaux, et des moyens d'entraînement pour la rotation des rouleaux, lesquels moyens d'entraînement sont agencés de telle sorte que le deuxième rouleau est entraîné en rotation dans un sens de rotation qui est le même que celui du premier rouleau et opposé à celui du troisième rouleau, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le premier rouleau de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le premier rouleau, où il est transféré en retour vers le premier rouleau, les rouleaux ayant une garniture avec des aiguilles ou des dents qui sont inclinées avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation, et dans la zone de la transition des fibres du premier rouleau vers le deuxième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux en question étant inclinées dans des directions différentes et la vitesse du deuxième rouleau étant faible comparée à la vitesse du premier rouleau. Dans un appareil connu (EP 1 290 252 Dl), le deuxième rouleau (inverseur) a sur sa surface cylindrique une garniture en fil comportant des aiguilles ou des dents qui sont inclinées avec un angle inférieur à 90 par rapport à la surface en question. Il en résulte que les fibres sont prévues pour être maintenues de telle sorte qu'elles peuvent être tirées à travers le pincement avec le premier rouleau. La garniture en fil a des dents fines, de telle sorte que les fibres sont capables de pénétrer seulement de manière non satisfaisante dans le fond de la garniture. Le but de l'invention est d'améliorer un tel appareil avec pour effet que le degré de nettoyage est considérablement amélioré. Le but est atteint par un appareil du type décrit en introduction, caractérisé en ce que l'angle avant des dents du deuxième rouleau est d'environ 10 à 50 et les espaces de garniture sont grands afin d'obtenir un volume de remplissage plus élevé pour les fibres. Selon l'invention, l'angle avant des dents est particulièrement agressif de façon à faciliter la séparation des saletés. Cet angle avant a pour résultat que les fibres sont retenues dans la zone de nettoyage, ce qui facilite un degré élevé de nettoyage. Par ailleurs, les fibres, comme cela résulte du fait qu'elles sont maintenues dans la garniture agressive, sont poussées profondément dans le fond de la garniture (espaces de dent), en évitant ainsi une perte élevée de fibre et par conséquent une teneur blanche élevée dans les déchets. Un avantage particulier est que les déchets ont une teneur noire élevée, par exemple 90%. La matière fibreuse nettoyée améliore en outre le traitement, par exemple en ce qui concerne un faible nombre de ruptures de fil et une qualité de fil plus élevée. Plus particulièrement, le premier rouleau, le deuxième rouleau et le troisième rouleau peuvent avoir une garniture sur leur surface extérieure cylindrique, dont les aiguilles sont inclinées dans le sens de rotation. Lors de la transition des fibres du deuxième rouleau vers le troisième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux peuvent être inclinées dans la même direction. Le diamètre du deuxième rouleau peut être d'environ 50 à 140 mm et celui du troisième rouleau (19) d'environ 60 à 90 mm. Le deuxième rouleau peut avoir une vitesse de rotation d'environ 0,5 à 2 tours par minute. Le troisième rouleau peut avoir une vitesse de rotation d'environ 5 à 15 tours par minute. La vitesse circonférentielle du deuxième rouleau peut être faible comparée au premier rouleau. La vitesse circonférentielle du troisième rouleau peut être plus élevée que la vitesse du deuxième rouleau mais plus faible que la vitesse du premier rouleau. Une ouverture de séparation ayant une largeur d'environ 40 à 50 mm peut être disposée en aval, vue dans le sens de rotation du premier rouleau, du deuxième rouleau. L'ouverture de séparation peut avoir un couteau de séparation ou équivalent. L'ouverture de séparation peut être associée à un dispositif d'aspiration, par exemple un capot d'aspiration, pour des débris ou équivalent. Le fond de la garniture peut comprendre la profondeur de dent. Le fond de la garniture peut comprendre la différence entre la hauteur globale et la hauteur de pied. La densité de pointe de la garniture sur le deuxième rouleau peut être inférieure ou égale à 903 pointes par cm2. L'angle avant peut être d'environ 40 à 50 . La hauteur de garniture peut être d'environ 4 à 5 mm. Au moins certaines des garnitures peuvent être des garnitures tout en acier. Au moins certaines des garnitures peuvent être des garnitures flexibles. Le premier rouleau peut être le ou un avant-train d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. Dans le cas d'un groupe d'avant-trains se composant de trois avant-trains disposés l'un après l'autre, le premier rouleau est l'avant-train disposé au milieu. La densité de pointe par cm' de la garniture sur le deuxième rouleau peut être faible. Une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention se rapporte à un appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un cylindre à grande vitesse qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le cylindre lors de la rotation des trois rouleaux, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le cylindre de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le cylindre, où il est transféré en retour vers le cylindre, les rouleaux ayant une garniture avec des aiguilles ou des dents qui sont inclinées avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation, et dans la zone de la transition des fibres du premier rouleau vers le deuxième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux en question étant inclinées dans des directions différentes et la vitesse du deuxième rouleau étant faible comparée à la vitesse du cylindre. Un tel appareil est caractérisé en ce que le deuxième rouleau est un élément de travail et est entraîné dans un sens de rotation qui est opposé à celui du cylindre est le même que celui du troisième rouleau. Dans cette forme de réalisation, l'angle avant des dents du rouleau de travail peut être d'environ 10 à 50' et les espaces de garniture sont grands afin d'obtenir un volume de remplissage plus élevé pour les fibres. En amont d'une paire se composant d'un rouleau de travail et d'un rouleau inverseur, vue dans le sens de rotation du cylindre, peut être disposé au moins un élément de cardage fixe dans lequel les dents de la garniture sont inclinées à l'opposé du sens de rotation du cylindre. Entre le bord du couteau de séparation et le pincement du cylindre avec l'élément travail peut se trouver une ouverture de séparation ayant une largeur d'environ 40 à 60 mm. L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant à des formes de réalisation d'exemple représentées dans les dessins. La figure 1 est une vue de côté schématique d'une carde â chapeau ayant l'appareil selon l'invention; La figure 2 est une vue de côté d'une partie de la carde à chapeau selon la figure 1 en détail, l'avant- train médian étant associé à l'appareil selon l'invention, qui comprend deux rouleaux de nettoyage et un rouleau de séparation des saletés. La figure 3 est une vue schématique des deux rouleaux de nettoyage montrant la trajectoire de déplacement de la matière fibreuse; Les figures 4a, 4b sont une vue de côté (4a) et une vue de face en coupe (4b) de la garniture du deuxième rouleau (inverseur); La figure 5 montre les garnitures de l'élément de cardage fixe et du deuxième rouleau, lesquelles garnitures sont disposées à l'opposé l'une de l'autre dans la position de cardage; et La figure 6 est une forme de réalisation dans laquelle le cylindre est associé à une paire d'élément de travail et d'inverseur ayant un dispositif de séparation. figure 1 montre une carde à chapeau, par exemple une carde à chapeau Trützschler TC 03, ayant un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avant-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un élément de guidage de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, une partie supérieure de carde rotative 13 avec des rouleaux de guidage de partie supérieure de carde 13a, 13b et des chapeaux 14, un pot 15 et un empoteur 16. Les sens de rotation des rouleaux sont indiqués par des flèches courbes. La référence M désigne le point central (axe) du cylindre 4. La référence 4a indique la garniture et la référence 4b indique le sens de rotation du cylindre 4. La flèche A indique la direction de travail. Les flèches courbes représentées à l'intérieur des rouleaux indiquent les sens de rotation des rouleaux. Le dispositif de nettoyage 17 selon l'invention comprend un rouleau 18 (inverseur) et un rouleau 19 (débourreur) qui sont associés à l'avant-train 3b. Selon la figure 2, les avant-trains 3a, 3b et 3c sont agencés l'un après l'autre dans la direction de travail A. Le premier avant-train 3a a un diamètre dl 172,5 mm et une vitesse circonférentielle = 10m/s. Le deuxième avant-train (médian) 3b a un diamètre d2 = 250,0 mm et une vitesse circonférentielle U2 = 15,8 m/s, et le troisième avant-train a un diamètre d3 = 172,5 mm et une vitesse circonférentielle U3 21,0 m/s. Sur la surface extérieure cylindrique des avant-trains 3a, 3b, 3c sont disposées des garnitures en dent de scie 31, 32, 33 (garnitures tout en acier), dont les dents sont inclinées dans la direction de travail 3', 3", 3"' des avant-trains 3a, 3b, 3c respectifs (voir la figure 3 pour la garniture 32). Dans la zone circonférentielle supérieure de l'avant- train médian 3b sont disposés à la suite, vus dans le sens de rotation 3", un élément de cardage fixe 20, un élément de capot 21, le troisième rouleau 19, le deuxième rouleau 18 et une ouverture de séparation 21' pour les débris et équivalent. L'ouverture de séparation 21' est soumise à l'aspiration par un capot d'aspiration 23. Selon la figure 2, le premier rouleau à grande vitesse est l'avant-train 3b qui supporte ou transporte une nappe de fibres en mouvement. Le deuxième rouleau 18 associé et le troisième rouleau 19 forment un pincement 24 l'un avec l'autre, et le premier rouleau 3b forme un pincement 25 avec le deuxième rouleau 18 et un pincement 26 avec le troisième rouleau 19. Les rouleaux 3b, 18 et 19 sont entraînés par des dispositifs d'entraînement (non représentés), par exemple des moteurs d'entraînement, de telle sorte que le premier rouleau 3b (sens de rotation 3") et le deuxième rouleau 18 (sens de rotation 18') tournent tous les deux dans le sens des aiguilles d'une montre, alors que le troisième rouleau 19 (sens de rotation 19') tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le deuxième rouleau 18 est disposé en aval du troisième rouleau 19. Comme cela est représenté dans la figure 3, le deuxième rouleau 18 coopère avec le premier rouleau 3b de telle sorte qu'une couche de fibres 27 sur le premier rouleau 3b est ouverte et détachée, la couche de fibres 27 est transférée vers le pincement 24 avec le troisième rouleau 19 et transportée par le troisième rouleau 19 vers le pincement 26 avec le premier rouleau 3b, où elle est transférée en retour vers le premier rouleau 3b. Les rouleaux 18 et 19 ont une garniture 181, 191 avec des dents 182, 192 qui sont inclinés avec un angle aigu {angle avant) dans le sens de rotation 18', 19'. Dans la zone de la transition de la couche de fibres 27 du premier rouleau 3b vers le deuxième rouleau 18, les dents des garnitures 32, 181 des rouleaux 3b, 18 respectifs sont inclinées dans des directions différentes Le deuxième rouleau 18 a un diamètre d4 de 100,0 mm et une vitesse de rotation de 1 mute, c'est-à-dire que la vitesse circonférentielle du deuxième rouleau 18 est faible comparée à la vitesse circonférentielle du premier rouleau 3b. Le troisième rouleau 19 a un diamètre d5 de 75,0 mm et une vitesse de rotation de 10 m/minute. Selon la figure 4a, les dents 182 de la garniture 181 du deuxième rouleau 18 ont un angle avant a = 40 . L'angle avant (angle de travail) est agressif, à a = 40 , et facilite la séparation des débris au niveau de l'ouverture de séparation 21' (voir la figure 2). Plus la densité de pointe par cm2 est faible, plus la tendance de la garniture 181 dans le cas du deuxième rouleau 18 à être encombrée de débris est faible. La densité de pointe de la garniture 181 est de manière avantageuse inférieure ou égale à 903 pointes par cm2. Selon la figure 4b : hl = hauteur globale du fil (par exemple de 4 à 5 mm) (distance depuis la base jusqu'à la pointe du fil) h2 = hauteur de pied (hauteur du pied 183 mesuré depuis la base) hl - h2 = hauteur depuis la pointe du fil jusqu'au fond de la garniture h6 = profondeur de dent (profondeur de la découpe d'espace de dent, mesurée depuis la pointe de la dent) x1 distance entre des dents 182 adjacentes au fond de l'espace de dent x2 = distance entre des dents 182 adjacentes au niveau des pointes des dents cx = angle avant (angle entre la face avant et l'axe vertical par rapport à la base de fil) La référence 28 indique les espaces de garniture entre les dents 182 disposées l'une après l'autre et la référence 29 indique les espaces de garniture entre les dents 182 disposées l'une à la suite de l'autre. La figure 5 montre une forme d'un élément de cardage fixe adapté à une utilisation comme élément de cardage fixe 20 de la figure 2. Un ou plusieurs éléments de garniture 201 ayant des dents 202 sont montés sur un élément de support qui maintient les éléments de garniture 201 en relation opposée à la garniture du rouleau 3b. Comme cela peut se voir sur la figure 5, les dents 202 sont inclinées dans une direction opposée à la direction de travail 3" du premier rouleau 3b. Selon la figure 6, le dispositif de nettoyage est associé au cylindre 4 de la carde à chapeau entre l'avant-train 3c et le rouleau de guidage de partie supérieure de carde 13a (voir la figure 1). Dans cette forme de réalisation, l'élément de travail 30 tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (voir la flèche 30 . L'invention a été expliquée en utilisant l'exemple d'une carde à chapeau. Son utilisation dans d'autres machines qui nettoient de la matière fibreuse, par exemple des dispositifs de nettoyage ou équivalent, est également incluse | Dans un appareil destiné à nettoyer de la matière fibreuse, un premier rouleau (3b), qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres, est associé à un deuxième rouleau (18) et un troisième rouleau (19). Les rouleaux (3b, 18, 19) ont une garniture avec des aiguilles ou des dents qui sont inclinés avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation, et dans la zone de la transition des fibres du premier rouleau (3b) vers le deuxième rouleau (18), les aiguilles ou les dents sont inclinées dans des directions différentes et la vitesse du deuxième rouleau (18) est faible comparée à la vitesse du premier rouleau (3b). Afin d'améliorer le degré de nettoyage, l'angle avant des dents (182) du deuxième rouleau (18) est d'environ 10 DEGREEà 50 DEGREEet les espaces de garniture sont grands afin d'obtenir un volume de remplissage plus élevé pour les fibres. | 1. Appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un premier rouleau ou rouleau principal à grande vitesse, qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le premier rouleau lors de la rotation des trois rouleaux, et des moyens d'entraînement pour la rotation des rouleaux, lesquels moyens d'entraînement sont agencés de telle sorte que le deuxième rouleau est entraîné en rotation dans un sens de rotation qui est le même que celui du premier rouleau et opposé à celui du troisième rouleau, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le premier rouleau de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le premier rouleau, où il est transféré en retour vers le premier rouleau, les rouleaux ayant une garniture avec des aiguilles ou des dents qui sont inclinées avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation, et dans la zone de la transition des fibres du premier rouleau vers le deuxième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux en question étant inclinées dans des directions différentes et la vitesse du deuxième rouleau étant faible comparée à la vitesse du premier rouleau, caractérisé en ce que l'angle avant (a) des dents (182) du deuxième rouleau (18) est d'environ 10 à 50 et lesespaces de garniture (28, 29) sont grands afin d'obtenir un volume de remplissage plus élevé pour les fibres (27). 2. Appareil dans une carde à chapeau, une carde à rouleau ou équivalent destiné à nettoyer de la matière fibreuse, par exemple du coton, comportant un cylindre à grande vitesse qui est prévu pour supporter ou transporter une nappe de fibres en déplacement, associé à des deuxième et troisième rouleaux, qui ont des pincements respectifs l'un avec l'autre et avec le cylindre lors de la rotation des trois rouleaux, le deuxième rouleau étant disposé en aval du troisième rouleau et coopérant avec le cylindre de telle sorte qu'un matelas de fibres est ouvert et détaché, le matelas de fibres étant transféré vers le pincement avec le troisième rouleau et étant transporté par le troisième rouleau vers le pincement avec le cylindre, où il est transféré en retour vers le cylindre, les rouleaux ayant une garniture avec des aiguilles ou des dents qui sont inclinées avec un angle aigu (angle avant) dans le sens de rotation, et dans la zone de la transition des fibres du premier rouleau vers le deuxième rouleau, les aiguilles ou les dents des rouleaux en question étant inclinées dans des directions différentes et la vitesse du deuxième rouleau étant faible comparée à la vitesse du cylindre, caractérisé en ce que le deuxième rouleau est un élément de travail (30) et est entraîné dans un sens de rotation (30') qui est opposé (4b) à celui du cylindre (4) est le même (19') que celui du troisième rouleau (19). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier rouleau, le deuxième rouleau (18) et le troisième rouleau (19) ont une garniture (181i 191) sur leur surface extérieure cylindrique, dont les aiguilles sont inclinées dans le sens de rotation (18'; 19'). 15 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, lors de la transition des fibres du deuxième rouleau (18) vers le troisième rouleau {19), les aiguilles ou les dents des rouleaux (18, 19) sont inclinées dans la même direction. 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le diamètre (d4) du deuxième rouleau (18) est d'environ 50 à 140 mm. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le diamètre (d5) du troisième rouleau (19) est d'environ 60 à 90 mm. 20 25 7. Appareil 1 à rouleau (18) a une tours par minute. 8. Appareil 1 à rouleau (19) a une tours par minute. selon l'une quelconque des 6, caractérisé en ce que le deuxième vitesse de rotation d'environ 0,5 à 2 selon l'une quelconque des 7, caractérisé en ce que le troisième vitesse de rotation d'environ 5 à 15 30 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la vitesse circonférentielle du deuxième rouleau (18) est faible comparée au premier rouleau (3b). 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la vitesse circonférentielle du troisième rouleau (19) est plus élevéeque la vitesse du deuxième rouleau (18) mais plus faible que la vitesse du premier rouleau (3b). 11. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'une ouverture de séparation (21') ayant une largeur d'environ 40 à 50 mm est disposée en aval, vue dans le sens de rotation (3") du premier rouleau (3b), du deuxième rouleau (18). 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce que l'ouverture de séparation (21') a un couteau de séparation (22) ou équivalent. 13. Appareil selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que l'ouverture de séparation (21') est associée à un dispositif d'aspiration (23), par exemple un capot d'aspiration, pour des débris ou équivalent. 14. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le fond de la garniture comprend la profondeur de dent (h6). 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le fond de la garniture comprend la différence entre la hauteur globale (hl) et la hauteur de pied (h2). 16. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la densité de pointe de la garniture (181) sur le deuxième rouleau (18) est inférieure ou égale à 903 pointes par cm2. 17. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que l'angle avant (a) est d'environ 40 à 50 . 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la hauteur de garniture (hl) est d'environ 4 à 5 mm. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'au moins certaines des garnitures (32, 181, 191, 4a) sont des garnitures tout en acier. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'au moins certaines des garnitures (32, 181, 191, 4a) sont des garnitures flexibles. 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que le premier rouleau est le ou un avant-train (3a, 3b, 3c) d'une carde à chapeau ou d'une carde à rouleau. 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que, dans le cas d'un groupe d'avant-trains se composant de trois avant-trains disposés l'un après l'autre, le premier rouleau est l'avant-train (3b) disposé au milieu. 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que la densité de pointe par cm2 de la garniture (181) sur le deuxième rouleau (18) est faible. 24. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que l'angle avant (a) des dents (182) du rouleau de travail (30) est d'environ 10 à 50 et les espaces de garniture (28, 29) sont grands afin d'obtenir un volume de remplissage plus élevé pour les fibres (27). 25. Appareil selon la 2 ou 24, caractérisé en ce que, en amont d'une paire se composant d'un rouleau de travail (30) et d'un rouleau inverseur (19), vue dans le sens de rotation (4b) du cylindre (4), est disposé au moins un élément de cardage fixe (20) dans lequel les dents (202) de la garniture (201) sont inclinées à l'opposé du sens de rotation (4b) du cylindre (4). 26. Appareil selon l'une quelconque des 2, 24, 25, caractérisé en ce que, entre le bord du couteau de séparation (22) et le pincement (25) du cylindre (4) avec l'élément de travail (30), se trouve une ouverture de séparation (21') ayant une largeur d'environ 40 à 60 mm. | D | D01 | D01G | D01G 15 | D01G 15/04,D01G 15/18,D01G 15/26 |
FR2900140 | A1 | DISPOSITIF DE PROPULSION ET DE SECURITE ASCENSEUR | 20,071,026 | La présente invention concerne une mécanique de progression et de sécurité pour ascenseur. L'invention s'adaptant aussi bien pour les ascenseurs domestiques de petites tailles que pour les ascenseurs collectifs d'immeubles. L'invention s'adaptant particulièrement pour le transport vertical mais pouvant également s'appliquer sur des trajets inclinés ou courbes. L'invention pouvant aussi bien servir pour le transport des charges que des personnes. La particularité principale de l'invention résidant dans une mécanique particulière avec une propulsion liée intrinsèquement à la sécurité, et plus précisément à une sécurité qui -1 â précède la propulsion. Il existe dans l'art antérieur de nombreuses mécaniques de propulsion et de sécurité d'ascenseur. L'art antérieur proposant sous une première forme des systèmes à câble avec mécanique disjointe pour la mécanique de propulsion qui actionne le câble moteur en déplacement et As- une mécanique de sécurité qui se déclenche en cas de chute pour bloquer l'ascenseur avec un câble de sécurité. Un premier défaut de cette première solution étant d'être très coûteux en fabrication et en entretien, avec un passage de câble qui part de bas en haut de l'installation. Un second défaut de cette première solution est de ne pas anticiper en sécurisant 2a après un problème éventuel, en agissant alors ensuite par le biais d'une mécanique particulière agissant sur le câble de sécurité. L'art antérieur proposant sous une seconde forme, des dispositifs dit à crémaillère avec une mécanique qui progresse le long d'une crémaillère. Un premier défaut 4 de cette seconde solution est d'être très coûteux, d'être fragile et d'être lourd en entretien. Un second défaut de cette solution est d'être peu adapté aux cages d'ascenseurs à volume restreint et de correspondre plus à une utilisation pour les montes charges pour travaux sur échafaudage. Un objet principal de l'invention est de proposer une mécanique de propulsion et de sécurité dont la sécurité précède la progression. L'invention proposant ainsi une mécanique qui est toujours en sécurité et ce quelque soit l'utilisation, à l'arrêt, en marche avant ou en marche arrière. Un objet de l'invention est de proposer une mécanique de propulsion et de sécurité qui soit économique à la fabrication et à l'entretien. L'entretien étant facile et ne nécessitant pas le changement de câbles coûteux. Un objet de l'invention est de proposer une mécanique de 4$ propulsion et de sécurité qui s'adapte sur tout format de cage d'ascenseur ou de monte charge. Un objet de l'invention est de proposer une mécanique de propulsion et de sécurité qui soit peu volumineuse, qui soit discrète au point de vue sonorité et qui procure un déplacement continu stable. 20 Un objet de l'invention est de proposer une mécanique de propulsion et de sécurité qui soit solide, robuste et qui soit embarquée avec la cage d'ascenseur. Dans un aspect principal, l'invention propose un ascenseur qui progresse le long d'un jeu de rails de progression, avec une mécanique .4 comprenant un bloqueur de progression par rail, chaque bloqueur de progression agissant sur un plateau commun à tout les bloqueurs, le plateau agissant sur le plancher de la cage d'ascenseur pour faire progresser la cage d'ascenseur le long des rails de progression. s Dans un aspect de l'invention la mécanique de propulsion et de sécurité est positionnée sous la cage d'ascenseur. En déplacement vers le haut, la mécanique pousse un plateau qui agit sur la cage d'ascenseur. En déplacement vers le bas, la mécanique retient un plateau qui retient la cage d'ascenseur. 40 Dans un aspect de l'invention, le moteur qui propulse l'ascenseur imprime une rotation à un plateau de rampe horizontal circulaire dont la périphérie comprend une rampe positionnée sous les bloqueurs. La rotation du plateau déplaçant la rampe sous les bloqueurs et modifiant ainsi progressivement l'état de chacun des bloqueurs pour les amener en r position de blocage ou en position de progression vers le haut ou de progression vers le bas. D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif, en référence aux dessins annexés sur 24 lesquels: Les Figure la et lb représentent une vue de côté d'un bloqueur, en position de blocage en figure la, et en position de progression en figure lb. A Les figures 2a et 2b représentent en vue de face le dispositif d'actionnement du bloqueur en position de blocage en figure 2a, et position de progression en figure 2b. - La figure 3 représente une vue de face d'un ascenseur selon 5 l'invention La figure 4 représente une vue de face de la mécanique de propulsion et de sécurité Les figures 5a, 5b, 5c représentent trois profils de rampes selon l'invention adaptées respectivement à une rampe deux rails, une 4o rampe trois rails et une rampe quatre rails - Les figures 6a, 6b et 6c représentent des vues de principe de haut du positionnement des rails de progression et des bloqueurs avec une configuration deux rails, figure a, trois rails figure 6b et quatre rails figure 6c. 4 - Les figures 7a, 7b et 7c représentent une vue de côté de la progression selon trois vues successives d'une hauteur de rampe entre deux bloqueurs. La figure 8a représente une vue d'un rail de progression de type perfectionné. 20 La figure 8b représente une vue de vue de principe de haut du positionnement des rails de progression et des bloqueurs avec une configuration trois rails de la figure 8a. Les Figures la et lb représentent une vue de côté d'un bloqueur de progression (1), en position de blocage en figure la, et en position de progression en figure lb. Le bloqueur (1) est constitué par un bloc guide (10) qui coopère avec une mâchoire de blocage (Il). Le bloc guide (10) et la mâchoire de blocage (11) enserrant le rail de progression (5). Le bloc guide (10) coopérant avec la mâchoire de blocage (11) par une came S d'articulation (12) à double articulation positionnée à l'arrière sur le bloc guide (10) d'une part et à l'arrière sur la mâchoire de blocage (11) d'autre part. Autour de cette came d'articulation (12) étant positionné un ressort de rappel (16) et un débloqueur (23) qui sera plus particulièrement décrit en figures 2. Selon la position du débloqueur (23), la mâchoire de blocage A 9 (11) est en position de blocage, figure la, 2a, avec le ressort (16) en extension et le débloqueur (23) en position basse, ouest en position de déblocage, figures lb, 2b, avec le ressort (16) en compression et le débloqueur (23) en position haute, avec dans cette position la mâchoire de blocage (11) qui libère le rail en venant se rapprocher du bloc guide (10). 45- la mâchoire de blocage (11) est alors libre en translation le long du rail de progression (5). Le blocage provenant notamment du contact ou non de l'arête de blocage (18) de la mâchoire de blocage (Il) contre la paroi du rail de progression (5). Le bloqueur (1) comprenant également sur sa partie arrière, dans sa masse même, une excroissance dite portée de ti o plateau (17) dont la fonction sera plus particulièrement décrite en figure 7. Les figures 2a et 2b représentent en vue de face le dispositif d'actionnement du bloqueur en position de blocage en figure 2a, et position de progression en figure 2b. Le dispositif d'actionnement du bloqueur comprenant un débloqueur (23) qui est une simple tige rigide qui A coulisse dans une goulotte (14) creusée dans le bloc guide (10) positionnée sous l'arrière de la mâchoire de blocage (11). Le débloqueur (23) reposant sur la face supérieure d'une plaque de conversion de mouvement (29) qui va transformer le mouvement horizontal de la rampe (20) en un mouvement vertical du débloqueur (23). La plaque de conversion (29) étant articulée en rotation selon un axe de rotation (24) par rapport au bloc guide (I0) sur lequel elle est fixée. La plaque de conversion (29) comprenant sur le bas une roulette (21) pivotant librement selon un axe de roulette (28) parallèle à l'axe de rotation (24) de o la plaque de conversion (29). La roulette (21) se trouvant sur le chemin d'une rampe (20) plus particulièrement décrite en figures 5 et 6 qui présente une hauteur variable. Dans certaines positions la rampe (20) vient soulever la roulette (21), dans une autre position la rampe (20) ne touche pas la roulette (21) qui reste en position basse, position dans A laquelle la plaque de conversion (29) est maintenue par un dispositif de réglage et de butée (104). L'invention positionne préférentiellement une roulette (21) de contact avec la rampe (20) de façon à minimiser les frottements et à convertir avec le minimum de déperdition d'énergie et de précision la levée du débloqueur (23) contre la mâchoire de blocage (11). Zo La figure 3 représente une vue de face d'un ascenseur qui comprend une cage d'ascenseur (32) dans laquelle les passagers ou les marchandises se trouveront pour le transport. Le transport se faisant préférentiellement en hauteur suivant la verticale à l'intérieur de l'espace défini par les rails de propulsion (5). La cage d'ascenseur comportant des guides de cage (45) A solidarisés à la cage d'ascenseur (32) qui sont des sortes de goulottes qui maintiennent, dans un plan perpendiculaire à l'axe des rails de progression, la cage d'ascenseur (32) dans une position déterminée par rapport aux rails de propulsion (5). Préférentiellement et comme représenté en figures 6 en vue de haut, la cage est inscrite à l'intérieur de la surface définie par les rails de progression (5). Une forme particulière de guide de cage (45) étant représentée en figures 8. Sous la cage d'ascenseur (32) est d'abord positionné le dispositif de propulsion et de sécurité (31), et est ensuite positionné le bloc moteur (30) qui actionne le o dispositif de propulsion et de sécurité (31). Une particularité essentielle de l'invention étant que le châssis de la cage d'ascenseur (32) est rigidement relié à un châssis de propulsion (100) qui loge le bloc moteur (30) et le dispositif de propulsion et de sécurité (31). De cette façon comme le représente la figure 4, la progression de la mécanique de 45- propulsion et de sécurité qui entraîne la progression de la cage d'ascenseur (32) et de son plancher (44) entraîne de fait également la progression du bloc moteur qui accompagne donc l'ensemble. Le bloc moteur (30) logeant un moteur (41) et son alimentation électrique ou essence. Le moteur (41) faisant tourner selon un axe vertical un arbre z. 0 moteur (40) au bout duquel repose un plateau de rampe (49). Les figures 6 représentant comment le plateau de rampe (49) est circulaire et à la périphérie duquel est positionné une rampe (20) d'une épaisseur de quelques centimètres et dont la hauteur de rampe (H) est donné dans les figures 5. La rampe (20) étant positionnée sous la roulette (28) du bloc 4 guide (10) comme expliqué en figures 2. la rotation du plateau de rampe (43) ayant donc pour effet de faire circuler la rampe (20) sous les blocs guides (10) et donc ainsi de bloquer ou débloquer vers le haut ou vers le bas les bloqueurs (1). Les bloqueurs (1) étant préférentiellement S positionnés de façon radiale par rapport au centre du plateau de façon à présenter une excroissance dite portée de plateau de poussée (17) sur un chemin circulaire concentrique au chemin circulaire de rampe (20). Sur chacune des portées de plateau de poussée (17) reposant la périphérie d'un plateau de poussée (43). Le plateau de poussée (43) présentant une 4o forme circulaire en forme d'assiette. Pour le consolider les renforts (42) en forme de nervure densifient la rigidité du plateau de poussée (43) et sont positionnés sur sa face inférieure. Au centre du plateau de poussée (43) et sur sa face supérieure est positionné un cardan de poussée (51,52,53,54) dont l'extrémité fixe est positionnée solidarisé sous le plancher (44) de l'ascenseur. Le cardan de poussée (53, 54, 55) étant bi articulé avec une articulation de plateau de poussée (55) relié par un arbre (54) extrêmement solide à une articulation fixe de plateau de cage (53) positionnée au centre sous le plateau de cage (44). Etant donc bien compris que la position de l'articulation de plateau de poussée (53) est 2.0 mobile et décrit un déplacement qui est celui du centre de plateau de poussée (43), voir figures 7, et qui répercute donc les efforts de déplacement de plateau de poussée (43) qui lui même les répercute sur le cardan et donc sur la cage d'ascenseur (32). Le cardan de poussée (53, 54, 55) pouvant être une simple rotule à surface élastique qui répercute la poussée verticale tout en ne répercutant pas les mouvements oscillants du plateau de poussée (43). Les figures 5a, 5b, 5c représentent trois profils de rampes selon l'invention adaptées à une rampe deux rails (5), voir figure 6a, une rampe trois rails (5), voir figure 6b, et une rampe quatre rails (5), voir figure 6c. La rampe (20) ayant une hauteur de départ (HD) au dessus du plateau de rampe (49) qui est préférentiellement minime de façon à économiser l'espace. La hauteur de rampe représenté en figures 5 étant celle de la rampe en fonction de la position angulaire décrivant la circonférence sur 360 de la périphérie du plateau de rampe (43) en vue A o de dessus. La hauteur de rampe (H) ayant ensuite un différentiel de hauteur maximum (HR) entre la hauteur maximale de rampe et la hauteur de départ (HD). Le différentiel de hauteur (HR) représentant donc l'élévation de hauteur de l'ascenseur après un tour d'arbre moteur (40). La rampe présentant un profil croissant linéaire sur la portion angulaire A S 0 -180 puis un profil plat sur 180 - 360 , pour une rampe adaptée à ascenseur à deux rails de progression (5). La rampe présentant un profil croissant linéaire sur la portion angulaire 0 - 120 puis un profil plat sur 120 - 360 , pour une rampe adaptée à ascenseur à trois rails de progression (5). La rampe présentant un profil croissant linéaire sur la 20 portion angulaire 0 - 90 puis un profil plat sur 90 - 360 , pour une rampe adaptée à ascenseur à quatre rails de progression (5). Les rails de progression (5) sont répartis régulièrement angulairement sur le chemin de rampe. De cette façon, un seul bloqueur (1) est débloqué, c'est à dire celui qui se situe sous la pente croissante de la rampe qui agit sur le A débloqueur, voir figure lb, et tous les autres bloqueurs (1) sont bloqués, c'est à dire ceux qui se trouvent sous la partie plane de la rampe (20). La figure 5c représentant un profil de rampe avec un sommet (101) légèrement arrondi de façon çà fluidifier la transition entre le blocage / s déblocage de deux bloqueurs (1) positionnés chacun à 90 de l'autre, voir figure 6c. Ce profil de rampe transmettant donc un mouvement angulaire linéaire constant de l'arbre moteur (40) en un mouvement linéaire rectiligne constant du plateau de cage (44) par le truchement incrémental de la progression linéaire constante alternée et successive de chacun des ,Io bloqueurs (1). Les figures 6a, 6b et 6c représentent des vues de principe de haut du positionnement des rails de progression (5) et des bloqueurs (1) avec une configuration deux rails, figure 6a, trois rails figure 6b et quatre rails figure 6c. le plateau de poussée (43) étant circulaire avec sur sa périphérie un chemin de rampe (20) qui en coupe selon le chemin de 4spériphérie sur 360 adopte le profil représenté en figures 5a, 5b et 5c. Apparaît en figure 6a, l'articulation fixe de plateau de cage (53) qui reprend la composante de déplacement rectiligne verticale du plateau de poussée (43). Le plateau de poussée (43) ayant également une composante de mouvement qui accompagne le mouvement des bloqueurs 20 soit une composante pendulaire oscillant selon un axe horizontal perpendiculaire à la ligne reliant les deux bloqueurs en figure 6a, un mouvement oscillant à la façon d'une coupelle autour d'axes de rotation (106) qui passent successivement par les deux bloqueurs bloqués, figure 6b, et en figure 6c avec un plateau de poussée qui présente un 4 perfectionnement qui est celui de présenter la même configuration que le plateau de la figure 6a avec en plus un plateau divisé en deux sous plateaux (43a, 43b). Les deux sous plateaux (43a, 43b) étant liés chacun rigidement au cardan de poussée (53, 54, 55). Les deux sous plateaux S recouvrant un angle de 90 en entre deux bloqueurs successifs. Les deux sous plateaux étant libre en rotation autour de l'axe de rotation principal (X) du plateau (42) qui passe à mi angle entre les deux bloqueurs de chacun des sous plateaux (42a, 42b). Cette solution permettant de garder un premier sous plateau fixe (42b) avec deux bloqueurs fixes selon une 'to direction (Y) en vue de haut et un autre sous plateau mobile avec un couple de deux bloqueurs dont un fixe et un mobile selon une même direction (Y) en vue de haut. Cette solution étant mécaniquement fonctionnelle avec un plateau de rampe appuyé au maximum sur deux points de blocage, tandis que si la solution de la figure 6b avait été -r S adoptée pour une cage à quatre rails de progression (5), il y aurait probablement eu des coincements ou des frottements nuisibles avec trois bloqueurs à l'arrêt et un bloqueur en mouvement qui agissent sur un plateau rigide. Tout cela un peu à la façon d'un trépied qui est automatiquement stable, tandis qu'une chaise à quatre pied est vite 2a bancale. Les figures 7a, 7b et 7c représentent une vue de côté de la progression selon trois vues successives d'une hauteur de rampe entre deux bloqueurs successifs selon une coupe AA' tel que représenté en figures 6a, 6b et 6c. Les figures 7 montrant bien comment pour la montée, la poussée de la rampe (20) sur l'arrière du bloc guide (10) des bloqueurs A (la, lb) pousse le bloc guide (la, 10) débloqué vers le haut, qui de fait agit sur la portée de plateau (17a) qui soulève le plateau de poussée (43) qui lui même va soulever par le cardan (53, 54, 55) le plancher (44) de cage d'ascenseur (32). La figure 7c, montrant le moment ou le premier S bloqueur (la) passe en position bloquée et ou le second bloqueur passe en position débloquée avec une hauteur de rampe supérieure à (HD) qui vient soulever le second bloqueur (lb). Etant bien compris que pour la descente, le mécanisme est le même avec le poids de l'ensemble de l'ascenseur qui pousse vers le bas et accompagne la descente de la rampe A a (20) qui soutient le bloqueur. La figure 8a représente une vue d'un rail de progression (5) de type perfectionné. Ce rail est conçu pour répondre aux contraintes d'usure et dissocier le rail de progression (5) en deux rails avec un rail de progression (5) qui fonctionne avec le bloqueur (1) et un rail de guidage (6) qui fonctionne avec le guide de cage (45) qui enserre le 4s rail de guidage (6). Cette solution permettant de dissocier les pièces d'usure qui seront alors le rail de progression (5) soumis aux coincements répétés des bloqueurs (1). Le rail de progression (5) étant positionné parallèle et à proximité immédiate du rail de guidage (6). Le rail de guidage (6) étant solidarisé au rail de progression par une visserie (80), ce 2.0 qui a l'avantage de rendre les deux rails de progression et de guidage (5,6) solidaires tout en pouvant les rendre amovible et changer et entretenir plus fréquemment le rail de progression (5) que le rail de guidage (6). Le guide de cage (45) étant solidarisé à la cage d'ascenseur (32) par des visseries (81). La cage d'ascenseur disposant d'au moins deux guide de cage (45) A par rail de guidage (6). Le guide de cage (45) présentant la forme d'une goulotte à l'intérieure de laquelle se trouve le rail de guidage (6). La figure 8b représente une vue de vue de principe de haut du positionnement des rails de progression (5) et des bloqueurs (1) et des rails de guidage (6) et des guides de cage (45) avec une configuration trois rails. La cage d'ascenseur étant inscrite à l'intérieur de la surface définie par les rails de guidage (6) et des rails de progression (5). L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur ou monte charge comprenant une cage ~fl d'ascenseur (32) propulsée par une mécanique de progression et sécurisée par une mécanique de sécurité caractérisé en ce que la cage d'ascenseur (32) progresse le long d'un jeu de rails de progression (5,6) guidée par des guides de cage (45), les mécaniques de propulsion et de sécurité étant embarquées dans un châssis (100) lié rigidement à la cage d'ascenseur '1 s (32), la mécanique de progression comprenant un jeu de bloqueurs de progression (1), un bloqueur de progression (1) étant monté sur chacun des rails de progression (5, 6), les bloqueurs de progression étant successivement débloqués et poussés par une motorisation (40, 41) et son dispositif de distribution (49, 20, 29, 23), le bloqueur de progression (1) 20 en position débloquée agissant en répercutant son déplacement sur un dispositif de portée (42, 43) commun à tous les bloqueurs, le dispositif de portée (42, 43) faisant progresser la cage d'ascenseur (32) le long des rails de progression (5, 6). L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que le dispositif de distribution (49, 20, 29, 23) est une rampe (20) de hauteur variable (H) positionnée sur tale périphérie circulaire autour de l'axe de rotation de l'arbre moteur (40) S de la motorisation (41) L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que chemin de rampe (20) adopte sur périphérie sur 360 un profil qui coopère avec la disposition des rails de progression (5,6) A L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que sur l'ensemble des 360 le profil de rampe comprend la simple succession d'une pente plane suivie d'une pente linéaire croissante, la proportion de longueur de périphérie de pente plane sur longueur de pente linéaire croissante étant égal au nombre S de rails de progression (5) moins 1. L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que le dispositif de portée (42, 43) est simple plateau de portée (43) posé sur des portées de plateau de poussée (17) positionnées sur les bloqueurs (1) sur un chemin circulaire 2-0 concentrique au chemin circulaire de rampe (20). L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que le plateau de portée (43) transmet sa composante de mouvement verticale à la cage d'ascenseur par un cardan ou une rotule (53, 54, 55). L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que le rail de progression (5, 6) est constitué d'au moins deux rails dont un rail de progression (5) qui fonctionne avec le bloqueur (1) et un rail de guidage (6) qui fonctionne avec le guide de cage (45) qui enserre le rail de guidage (6). L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que le rail de progression (5) est positionné parallèle et à proximité immédiate du rail de guidage (6), le rail de guidage (6) étant solidarisé au rail de progression par une visserie (80), 40 de façon à pouvoir entretenir séparément le rail de progression (5) et le rail de guidage (6). L'invention concerne donc un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur caractérisé en ce que le bloqueur de progression (1) est constitué par un bloc guide (10) qui coopère avec une mâchoire de AS blocage (11), le bloc guide (10) et la mâchoire de blocage (11) enserrant le rail de progression (5), le bloc guide (10) coopérant avec la mâchoire de blocage (11) par une came d'articulation (12) à double articulation positionnée à l'arrière sur le bloc guide (10) d'une part et à l'arrière sur la mâchoire de blocage (11) d'autre part, autour de cette came d'articulation Z (12) étant positionné un ressort de rappel (16) et un débloqueur (23), le débloqueur (23) est actionné en contact par le chemin de rampe (20) positionné sous une roulette (21) montée sur une plaque de conversion de mouvement (29) qui actionne le débloqueur (23) en translation dans une goulotte (14) | La présente invention concerne un dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur propulsée par une mécanique de progression et sécurisée par une mécanique de sécurité caractérisé en ce que la cage d'ascenseur progresse le long d'un jeu de rails de progression guidée par des guides de cage (45), les mécaniques de propulsion et de sécurité étant embarquées dans un châssis lié rigidement à la cage d'ascenseur, la mécanique de progression comprenant un jeu de bloqueurs de progression (1), un bloqueur de progression (1) étant monté sur chacun des rails de progression, les bloqueurs de progression étant successivement débloqués et poussés par une motorisation et son dispositif de distribution, le bloqueur de progression (1) en position débloquée agissant en répercutant son déplacement sur un dispositif de portée (42, 43) commun à tous les bloqueurs, le dispositif de portée (42, 43) faisant progresser la cage d'ascenseur le long des rails de progression. | 1 û Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur ou monte charge comprenant une cage d'ascenseur (32) propulsée par une mécanique de progression et sécurisée par une mécanique de sécurité caractérisé en ce que la cage d'ascenseur (32) progresse le long d'un jeu s de rails de progression (5,6) guidée par des guides de cage (45), les mécaniques de propulsion et de sécurité étant embarquées dans un châssis (100) lié rigidement à la cage d'ascenseur (32), la mécanique de progression comprenant un jeu de bloqueurs de progression (1), un bloqueur de progression (1) étant monté sur chacun des rails de 1 o progression (5, 6), les bloqueurs de progression étant successivement débloqués et poussés par une motorisation (40, 41) et son dispositif de distribution (49, 20, 29, 23), le bloqueur de progression (1) en position débloquée agissant en répercutant son déplacement sur un dispositif de portée (42, 43) commun à tous les bloqueurs, le dispositif de portée (42, 15 43) faisant progresser la cage d'ascenseur (32) le long des rails de progression (5, 6). 2 - Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif de distribution (49, 20, 20 29, 23) est une rampe (20) de hauteur variable (H) positionnée sur unepériphérie circulaire autour de l'axe de rotation de l'arbre moteur (40) de la motorisation (41) 3- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 2 caractérisé en ce que le chemin de rampe (20) adopte sur périphérie sur 360 un profil qui coopère avec la disposition des rails de progression (5,6) 4- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 3 caractérisé en ce que sur l'ensemble des 360 le profil de rampe comprend la simple succession d'une pente plane suivie d'une pente linéaire croissante, la proportion de longueur de périphérie de pente plane sur longueur de pente linéaire croissante étant égal au nombre de rails de progression (5) moins 1. 5- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 2 caractérisé en ce que le dispositif de portée (42, 43) est simple plateau de portée (43) posé sur des portées de plateau de poussée (17) positionnées sur les bloqueurs (1) sur un chemin circulaire concentrique au chemin circulaire de rampe (20). 6- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 5 caractérisé en ce que le plateau de portée (43) transmet sacomposante de mouvement verticale à la cage d'ascenseur par un cardan ou une rotule (53, 54, 55). 7- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 1 caractérisé en ce que le rail de progression (5, 6) est constitué d'au moins deux rails dont un rail de progression (5) qui fonctionne avec le bloqueur (1) et un rail de guidage (6) qui fonctionne avec le guide de cage (45) qui enserre le rail de guidage (6). 8- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 7 caractérisé en ce que le rail de progression (5) est positionné parallèle et à proximité immédiate du rail de guidage (6), le rail de guidage (6) étant solidarisé au rail de progression par une visserie (80), de façon à pouvoir entretenir séparément le rail de progression (5) et le rail de guidage (6). 9- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon la 1 caractérisé en ce que le bloqueur de progression (1) est constitué par un bloc guide (10) qui coopère avec une mâchoire de blocage (11), le bloc guide (10) et la mâchoire de blocage (11) enserrant le rail de progression (5), le bloc guide (10) coopérant avec la mâchoire de blocage (11) par une came d'articulation (12) à double articulation positionnée à l'arrière sur le bloc guide (10) d'une part et à l'arrière sur lamâchoire de blocage (11) d'autre part, autour de cette came d'articulation (12) étant positionné un ressort de rappel (16) et un débloqueur (23) 10- Dispositif de propulsion et de sécurité pour ascenseur selon les 2 et 9 caractérisé en ce que le débloqueur (23) est actionné en contact par le chemin de rampe (20) positionné sous une roulette (21) montée sur une plaque de conversion de mouvement (29) qui actionne le débloqueur (23) en translation dans une goulotte (14). * | B | B66 | B66B | B66B 1,B66B 5 | B66B 1/06,B66B 5/00 |
FR2900682 | A1 | METHODE ET OUTIL POUR DEBLOQUER UNE LIGNE DE COMMANDE | 20,071,109 | La présente invention concerne une méthode pour déboucher, ou débloquer, une ligne de commande d'une valve de sécurité, plus particulièrement d'une valve de sécurité souterraine configurée pour commander un flux de fluide à travers une colonne de production ainsi qu'une installation de forage comprenant un outil de travail et agencée pour mettre en oeuvre une telle méthode. Les valves de sécurité souterraines commandées en surface (SCSSVs pour Surface-Controlled Subsurface Safety Valves) sont communément utilisées pour fermer des puits de pétrole et de gaz. De telles SCSSVs sont typiquement installées dans une colonne de production dans un puits de production d'hydrocarbures, et ont pour fonction de bloquer le flux de formation fluide vers le haut à travers la colonne de production dans le cas où un problème ou une condition hasardeuse se produit à la surface du puits. Typiquement, les SCSSVs sont configurées comme étant connectées de manière rigide à la colonne de production (accessible dans la colonne), ou peuvent être installées et récupérées au moyen d'un câble, sans perturber la colonne de production (récupérable par câble). Au cours d'une production normale, la valve de sécurité souterraine peut être maintenue en position ouverte par application d'une pression fluide hydraulique transmise à un mécanisme d'actionnement. La pression hydraulique est communément transmise par de l'huile propre provenant d'un réservoir de fluide à la surface jusqu'à la SCSSV à travers une ligne de commande. Une pompe à la surface, commandée par un panneau de commande, délivre de manière régulée du fluide hydraulique sous pression. La ligne de commande est disposée à l'intérieur de la zone annulaire entre la colonne de production et un tubage d'enveloppe du puits l'entourant. La SCSSV réalise la fermeture automatique du flux de production en réponse à une ou plusieurs conditions de sécurité du puits qui peuvent être détectées et/ou indiquées à la surface. Des exemples de telles conditions sont un feu sur la plateforme, un endommagement de la tête de puits, par exemple résultant d'une collision d'un camion ou d'un bateau avec la tête de puits, une situation de pression élevée ou faible dans les lignes d'écoulement, une situation de température élevée ou faible dans les lignes d'écoulement, ou une intervention d'un opérateur. Toutes ces conditions, non limitatives, produisent une chute de pression hydraulique dans la ligne de commande, provoquant de ce fait la fermeture d'un clapet de manière à bloquer le flux vers le haut des fluides en production dans la colonne. En d'autres mots, lorsqu'un problème ou une condition hasardeuse se produit à la surface d'un puits, la communication fluide entre le réservoir à la surface et la ligne de commande est cassée. Cela interrompt alors l'application de la pression hydraulique contre le mécanisme d'actionnement. Le mécanisme d'actionnement se rétracte à l'intérieur de la valve, permettant au clapet de se fermer contre une assise annulaire. La plupart des valves de sécurité souterraines commandées en surface sont des valves normalement fermées , c'est-à-dire que la valve est dans sa position fermée lorsqu'il n'y a pas de pression hydraulique. La pression hydraulique agit typiquement contre un puissant ressort et/ou une charge gazeuse par l'intermédiaire d'un piston. Dans de nombreux systèmes de valve commercialement disponibles, la puissance du ressort est surpassée par la pression hydraulique agissant contre le piston, produisant un mouvement longitudinal du piston. Le piston, à son tour, agit contre un tube d'écoulement allongé. De cette manière, le mécanisme d'actionnement est un piston actionné hydrauliquement et déplaçable longitudinalement qui agit contre le tube d'écoulement pour le déplacer dans la colonne et devant le clapet. Pendant la production, le clapet est maintenu en position ouverte par la force du piston agissant contre le fond du tube d'écoulement. Le fluide hydraulique est pompé dans une chambre de compression à volume variable (ou cylindre) et agit contre une zone hermétique du piston. Le piston, à son tour, agit contre le tube d'écoulement pour ouvrir de manière sélective l'élément se rabattant dans la valve. Toute perte de pression hydraulique dans la ligne de commande provoque le retrait du piston et du tube d'écoulement actionné. Cela entraîne alors la rotation du clapet autour d'une charnière jusqu'à la position fermée de la valve, par exemple, au moyen d'un ressort de torsion, et en réponse à la formation fluide s'écoulant vers le haut. De cette manière, la SCSSV peut réaliser une fermeture du flux de production dans la colonne lorsque la pression hydraulique dans la ligne de commande est relâchée. Pendant une intervention dans le puits ou une maintenance du puits, par exemple pour laver la colonne de production ou pour prendre des mesures, la SCSSV, qui est généralement amovible, est enlevée de la colonne de production à l'aide d'un câble de manière à dégager la voie. La ligne de commande, qui s'étend habituellement le long de l'extérieur de la colonne de production, a une ouverture ouverte dans la colonne de production. De la poussière, de la graisse ou du sable peut de manière inopportune entrer dans la ligne de commande et la bloquer, c'est-à-dire créer un bouchon ou augmenter de manière significative la résistance au mouvement du fluide dans la ligne de commande. Par conséquent, une fois que la SCSSV est réinstallée, la pression régulée délivrée à la surface par la pompe n'est pas transmise au mécanisme d'actionnement et le clapet de la valve reste en position fermée. Une procédure consistant à installer un manchon d'isolation en face de l'ouverture de la ligne de commande avant de travailler dans le puits lorsque la valve de sécurité est enlevée empêche la contamination et l'obstruction de la ligne de commande, mais une telle procédure est rarement utilisée car elle nécessite beaucoup de temps. Pour empêcher que la ligne de commande se bloque, des systèmes de filtration sont utilisés pour limiter la contamination de la ligne de commande mais ne montrent pas de résultats satisfaisants. La seule méthode connue pour dégager le fluide bloqué dans la ligne de commande consiste à créer une surpression dans la ligne de commande avec la pompe à la surface pour expulser le blocage. L'efficacité d'une telle méthode est très limitée et de nombreuses lignes de commande restent bloquées. La ligne de commande ne peut pas être remplacée puisqu'elle est typiquement cimentée dans la zone annulaire entre la colonne de production 5 et le tubage l'entourant. L'utilisation d'une valve de sécurité est obligatoire dans les puits de pétrole et de gaz. Donc les puits avec une ligne de commande bloquée sont : - fermés, c'est-à-dire que la production est stoppée et un autre 10 puits doit être creusé, impliquant d'énormes dépenses ; - en fonctionnement sans valve de sécurité, ce qui est très dangereux ; - en fonctionnement en utilisant une valve de vélocité comme valve de sécurité, de telles valves de vélocité ayant 15 l'inconvénient d'être très longues et difficiles à ajuster, et d'étrangler le puits d'environ 60% de son diamètre. Il existe donc un besoin pour une méthode améliorée et un dispositif pour déboucher une ligne de commande d'une SCSSV. La présente invention a pour objet une méthode pour déboucher une 20 ligne de commande pour une valve de sécurité disposée de manière amovible dans un manchon d'une colonne de production d'un puits de forage, comprenant les étapes consistant à : - enlever la valve de sécurité du manchon ; - installer dans le manchon un outil d'étanchéité qui connecte de 25 manière étanche la ligne de commande et un mini-tube descendant dans la colonne de production ; - augmenter la pression d'un fluide dans le mini-tube pour provoquer un écoulement du fluide dans la ligne de commande par l'intermédiaire de l'outil d'étanchéité. 30 Une telle méthode permet de pousser le blocage vers le haut à travers la ligne de commande, c'est-à-dire en inversant la pression du fluide appliquée dans la ligne de commande qui maintient habituellement la valve dans sa position ouverte, et alors libérer la pression appliquée à la ligne de commande pour déplacer, désintégrer et éjecter le blocage de la ligne de commande. Dans d'autres modes de réalisation, la méthode comprend également les étapes consistant à : - augmenter la pression d'un fluide de manière alternée dans le mini-tube et dans la ligne de commande, créant ainsi un effet d'oscillation sur le blocage pour faciliter son enlèvement ; -augmenter la pression d'un fluide de manière intermittente dans le mini-tube et/ou dans la ligne de commande ; - déplacer un piston dans l'outil d'étanchéité pour réaliser un effet multiplicateur sur l'augmentation de pression, de sorte à exercer sur le blocage une pression plus élevée que la pression qui peut être supportée dans un mini-tube. Le fluide utilisé pour pousser le blocage est plus particulièrement un solvant liquide incompressible, tel que du diesel, de manière à réaliser un effet additionnel de lavage et de désagrégation sur le blocage. Une installation de forage comprenant une colonne de production avec 20 un manchon pour recevoir un outil de travail est également l'objet de l'invention. L'outil de travail comprend : - un outil d'étanchéité ayant une chambre étanche définie avec une paroi cylindrique interne du manchon et au moins deux joints espacés l'un de l'autre selon une direction axiale de la 25 colonne de production ; et - un mini-tube descendant dans ladite colonne de production et connecté à ladite chambre étanche pour faire s'écouler un fluide contre la paroi cylindrique interne du manchon. Ledit manchon est de préférence agencé pour recevoir une valve de 30 sécurité actionnée par une ligne de commande débouchant dans ladite chambre étanche de sorte que le fluide s'écoulant contre la paroi cylindrique interne du manchon pénètre dans la ligne de commande et permette une opération de débouchage de la ligne de commande. Mais une telle installation peut également être utilisée pour réaliser des perforations dans la paroi cylindrique du manchon si la paroi cylindrique intérieure contre laquelle s'écoule le fluide comprend par exemple une zone de faiblesse. De manière additionnelle, l'outil d'étanchéité peut en outre comprendre un multiplicateur de pression avec un piston déplaçable ayant deux côtés d'extrémité avec différentes aires surfaciques. Pour que la manière avec laquelle les caractéristiques citées ci-dessus de la présente invention soient atteintes et puissent être comprises en détail, une description plus spécifique de l'invention, brièvement résumée ci-dessus, peut être faite en référence aux modes de réalisation de celle-ci qui sont illustrés dans les dessins accompagnant. Il est à noter cependant que les dessins accompagnant illustrent seulement des modes de réalisation particuliers de cette invention et ne doivent pas être considérés comme limitatifs de sa portée, l'invention pouvant être représentée par d'autres modes de réalisation. La figure 1 est une vue en section de coupe d'un puits de forage illustrant une colonne de production ayant une valve de sécurité souterraine 20 commandée par une ligne de commande. La figure 2 est une vue en section de coupe d'une valve de sécurité souterraine dans sa position ouverte. La figure 3 est une vue en section de coupe de la valve de sécurité souterraine de la figure 2 dans sa position fermée. 25 Les figures 4, 5, 6, 7 et 8 sont des vues en section de coupe d'un dispositif similaire pour déboucher une ligne de commande selon l'invention à différents moments pendant l'exécution de la méthode de l'invention. Une description détaillée sera maintenant fournie. Différents termes utilisés ici sont définis ci-dessous. Dans le cas où un terme utilisé dans une 30 revendication n'est pas défini ci-dessous, il doit être donné la plus large définition que les personnes du domaine ont donné à ce terme, comme cela est montré dans des publications imprimées et des brevets publiés. Dans la description qui suit, les éléments équivalents sont marqués tout au long de la description et des dessins avec les mêmes références numériques. Les dessins peuvent, mais non nécessairement, être à l'échelle et les proportions de certains éléments ont été exagérées pour mieux illustrer les détails et caractéristiques de l'invention. Un homme du métier des valves de sécurité souterraines comprendra que les différentes modes de réalisation de l'invention peuvent être utilisés dans tous types de valves de sécurité souterraines, comprenant, mais sans y être limité, les valves d'injection accessibles dans la colonne, récupérables par câble, ou les valves commandées en surface. Pour des raisons de clarté, l'invention sera décrite de manière générale en relation avec un puits de forage vertical. Il sera compris, cependant, que l'invention peut être employée dans un puits de forage ouvert, un puits de forage horizontal ou un puits de forage latéral sans sortir des principes de la présente invention. De plus, un puits terrestre est montré à titre d'illustration ; cependant, il sera compris que l'invention peut également être employée dans des puits de forage offshore ou dans des puits percés dans la terre mais en dessous d'une plateforme sur un océan ou un lac. La figure 1 présente une vue en section de coupe d'une installation de forage sur terre. L'installation de forage 1 comprend un tubage d'enveloppe 2 avec une colonne de production 3 à l'intérieur. La colonne de production 3 définit un alésage allongé à travers lequel des fluides peuvent être pompés vers le haut comme indiqué par la flèche 4. La figure 1 illustre en outre une tête de puits 5, une vanne de commande 6, une ligne d'écoulement 7, un assemblage de valve de sécurité souterraine 8 monté dans un manchon 9 et connecté à une ligne de commande 10, un support de bouchon 11 et une crépine perforée 12. En fonctionnement, ouvrir la vanne de commande 6 permet aux hydrocarbures pressurisés résidant dans une formation de produit 13 de s'écouler à travers la crépine perforée 12 et dans la colonne de production 3. Du ciment bouche de manière étanche une zone annulaire entre le tubage et la colonne de production de manière à diriger le flux d'hydrocarbures. Les hydrocarbures (illustrés par la flèche 4) s'écoulent dans la colonne de production 3 à travers l'assemblage de valve de sécurité souterraine ouvert, à travers la tête de puits 5, et à l'extérieur dans la ligne d'écoulement 7. L'assemblage de valve de sécurité souterraine 8, aussi noté valve de sécurité 8 ci-après, est aussi utilisé pour commander de manière sélective l'écoulement dans la colonne de production 3. La valve de sécurité 8 peut être déplacée entre une position ouverte et une position fermée en fournissant ou non de la pression hydraulique, comme indiqué par la double flèche 14. Une pompe 15 actionnée par un panneau de commande 16 fournit la pression hydraulique à la valve de sécurité à travers la ligne de commande 10. La pression hydraulique maintient un mécanisme de fermeture du clapet à l'intérieur de la valve de sécurité, décrit plus en détails ci-dessous en relation avec les figures 2 et 3, dans la position ouverte. Pendant l'opération de production, la valve reste dans la position ouverte. Cependant, le flux d'hydrocarbures peut être stoppé à tout moment pendant l'opération de production en commutant la valve de sécurité de la position ouverte à la position fermée. Cela peut être accompli soit de manière intentionnelle par suppression de la pression hydraulique appliquée à travers la ligne de commande par l'opérateur, soit du fait d'un événement catastrophique à la surface tel qu'un acte de terrorisme. La figure 2 présente une vue en section de coupe illustrant la valve de sécurité 8 dans une position ouverte. Un alésage 20 dans la valve 8 permet aux fluides tels que les hydrocarbures de s'écouler à travers la valve 8 pendant un fonctionnement normal. La valve comprend un raccord supérieur et un raccord inférieur (non montrés) qui sont connectés par vissage à l'intérieur du manchon 9 monté en série avec la colonne de production 3. La valve de sécurité 8 est par conséquent enlevable. La valve comprend une chambre 21 en communication fluide avec la ligne de commande hydraulique 10. La ligne de commande hydraulique transporte du fluide tel que de l'huile propre d'un réservoir de commande à la surface jusque dans la chambre 21. Dans l'agencement de la figure 2, la chambre 21 est configurée pour recevoir un piston 22, le piston 22 définit typiquement un piston de petit diamètre qui est déplaçable à l'intérieur de la chambre 21 entre une position supérieure et une position inférieure. Le mouvement du piston 22 répond à la pression hydraulique provenant de la surface, c'est-à-dire de la ligne de commande 10. De manière alternative, le piston peut être un large piston concentrique, qui est actionné par pression. Comme illustré dans la figure 2, la valve peut aussi comprendre un élément d'opposition 23. De préférence, l'élément d'opposition est un ressort 23. Le ressort est disposé dans le corps tubulaire en dessous du piston. Une extrémité inférieure du ressort 23 bute contre une cale 24 et une extrémité supérieure du ressort bute contre une extrémité inférieure 25 du piston. Le ressort agit en compression pour déplacer le piston vers le haut. Le mouvement du piston de la position haute à la position basse, réalisé en fournissant de la pression hydraulique dans la chambre, compresse le ressort contre la cale. Un clapet 26 est disposé en dessous de la cale 24. Le clapet 26 est attaché de manière rotative par un axe 27 à une monture du clapet. Le clapet pivote entre une position ouverte et une position fermée en réponse au mouvement d'un tube d'écoulement 28. Un épaulement 29 est réalisé pour une connexion entre le piston 22 et le tube d'écoulement 28. En position ouverte, un chemin pour le fluide est créé à travers l'alésage 20, permettant de ce fait l'écoulement d'hydrocarbures à travers la valve 8. Inversement, en position fermée, le clapet bloque le chemin pour le fluide à travers l'alésage, empêchant de ce fait l'écoulement d'hydrocarbures à travers la valve, comme montré sur la figure 3. Encore illustré dans la figure 2, une portion inférieure du tube d'écoulement 28 est disposée de façon adjacente au clapet 26. Le tube d'écoulement 28 est déplaçable longitudinalement le long de l'alésage 20 de la valve 8 en réponse à un mouvement axial du piston 22. Un mouvement axial du tube d'écoulement, à son tour entraîne le pivotement du clapet entre ses positions ouverte et fermée. En position ouverte, comme illustré dans la figure 2, le tube d'écoulement bloque le mouvement du clapet, entraînant ainsi le maintien du clapet en position ouverte. En position fermée, comme illustré dans la figure 3, le tube d'écoulement libère le clapet, permettant ainsi au clapet de pivoter autour de l'axe et de se déplacer en position fermée, c'est-à-dire le clapet ferme hermétiquement l'alésage. Typiquement, le tube d'écoulement, reste en position ouverte au cours des opérations de productions. Cependant, si le clapet est fermé pendant l'opération de production, il peut être ouvert à nouveau en déplaçant le tube d'écoulement en position ouverte. Généralement, le tube d'écoulement se déplace en position ouverte lorsque le piston se déplace en position inférieure et compresse l'élément d'opposition contre la cale. Typiquement, le fluide de la ligne de commande entre dans la chambre, créant ainsi une pression hydraulique contre le piston. Comme plus de fluide entre dans la chambre, la pression hydraulique continue d'augmenter jusqu'à ce que la pression hydraulique à l'extrémité supérieure du piston devienne plus grande que la force d'opposition à l'extrémité inférieure du piston. A ce moment là, la pression hydraulique dans la chambre entraîne le piston en déplacement jusqu'à la position inférieure. Comme le tube d'écoulement est rattaché en fonctionnement au piston, le déplacement du piston entraîne le déplacement du tube d'écoulement en face du clapet. Pendant la fermeture de la valve, aucune pression hydraulique n'est appliquée à travers la ligne de commande et le fluide sort de la chambre jusque dans la ligne de commande, diminuant de ce fait la pression hydraulique sur le piston. Comme plus de fluide sort de la chambre, la pression hydraulique continue de diminuer jusqu'à ce que la pression hydraulique sur l'extrémité supérieure du piston devienne inférieure à la force opposée sur l'extrémité inférieure du piston. A ce point, la force créée par le ressort entraîne le déplacement du piston vers sa position supérieure. Comme le tube d'écoulement est attaché en fonctionnement au piston, le déplacement du piston entraîne le déplacement du tube d'écoulement qui libère le clapet. Le clapet est alors forcé dans sa position fermée par un ressort 30 et par la surpression générée par les hydrocarbures. Par conséquent, l'ouverture et la fermeture de la valve de sécurité souterraine est commandée via la ligne de commande 10. La ligne de commande est plus particulièrement un conduit qui peut être rempli de fluide, plus particulièrement d'huile propre, ce fluide agissant comme un moyen de transmission de la pression hydraulique générée et régulée à la surface jusque dans la chambre 21 de la valve de sécurité 8. La ligne de commande 10 s'étend de la pompe produisant la pression hydraulique 15 commandée par un panneau de commande 16 jusqu'au manchon 9 dans lequel la valve de sécurité 8 est agencée, en passant dans la zone entre le tubage d'enveloppe 2 et la colonne de production 3. La ligne de commande comprend une extrémité en surface avec une ouverture de surface connectée à la pompe 15 et une extrémité sous terre avec une ouverture sous terre 31. L'ouverture sous terre 31 de la ligne de commande 10 débouche dans le manchon 9 à proximité de la paroi cylindrique interne du manchon. Lorsque la valve de sécurité 8, décrite en référence aux figures 2 et 3, est fixée à l'intérieur du manchon 10, l'ouverture sous terre 31 de la ligne de commande fait face à l'ouverture de la chambre. Si l'écoulement d'huile dans la ligne de commande est interrompu, parce qu'un bouchon ou un blocage se produit dans la ligne de commande, aucune pression hydraulique ne peut être appliquée sur le piston et la valve de sécurité reste fermée. Si cela se produit, le blocage peut être enlevé de la ligne de commande en utilisant la méthode selon l'invention. L'idée à la base de l'invention consiste à enlever le blocage en agissant dessus par l'ouverture sous terre. Pour cela, la valve de sécurité est enlevée de la colonne de production et la colonne de production est fermée avec un bouchon installé dans le support de bouchon 11 disposé en dessous du manchon 9 où la ligne de commande bloquée débouche. Un dispositif pour déboucher la ligne de commande est alors introduit dans la colonne de production 3 et fixé dans le manchon 9 dans lequel la valve de sécurité doit être installée et donc dans lequel la ligne de commande débouche. Les figures 4 à 8 illustrent le dispositif de débouchage 40 selon l'invention fixé à l'intérieur du manchon 9. Le dispositif de débouchage 40 comprend un outil d'étanchéité 41 et un mini-tube agencé de manière étanche sur le dessus de l'outil d'étanchéité 41. L'outil d'étanchéité est plus particulièrement descendu dans la colonne de production par snubbing ou par coil tubing , méthodes largement connues dans le domaine. Snubbing consiste à assembler le mini-tube avec des parties de mini-tube, d'environ 10 mètres de longueur, lorsque l'outil d'étanchéité est descendu dans la colonne de production, au moyen d'une machine à snubbing . Les parties de mini-tube sont connectées de manière étanche pour former le mini-tube. Coil tubing consiste à dérouler et à mettre en forme le mini-tube de manière à descendre le minitube en ligne droite dans la colonne de production. Dans les deux cas, le mini-tube est allongé dans la colonne de production avec l'outil d'étanchéité connecté à l'extrémité inférieure jusqu'à ce que l'outil d'étanchéité vienne buter contre une butée 43 réalisée dans la manchon 9, laquelle butée est habituellement appelée No-go dans le domaine du forage. Une valve de sécurité 8 est habituellement fixée dans un tel manchon après butée contre cette butée 43. Fixer la valve de sécurité dans le manchon après butée permet d'ajuster parfaitement l'ouverture sous terre 31 de la ligne de commande dans le manchon en face de l'ouverture de la chambre 21. La même chose se produit lorsque l'on installe le dispositif de débouchage à l'intérieur du manchon. L'outil d'étanchéité 41 comprend une structure 44 avec une butée, c'est-à-dire un extension supérieure de plus grand diamètre. Cette butée bute contre le no-go 43 du manchon et le dispositif de débouchage est fixé par des techniques bien connues dans le snubbing ou le coil tubing . L'outil d'étanchéité 41 s'insère parfaitement dans l'alésage du manchon de sorte qu'il ne peut pas bouger. Fixer le dispositif de débouchage dans le manchon et la colonne de production après butée permet d'ajuster parfaitement l'ouverture sous terre 31 de la ligne de commande 10 en face d'une ouverture pour communication fluide 45 de l'outil d'étanchéité 41. L'ouverture pour communication fluide 45 est par exemple un évidement dans la circonférence externe de la structure 44 qui s'étend comme illustré sur les figures 4 à 8 sur toute la circonférence externe de l'outil d'étanchéité et sur une grande hauteur, de manière à faciliter l'ajustement de cette ouverture 45 en face de l'ouverture sous terre 31 de la ligne de commande 10. La structure 44 de l'outil d'étanchéité présente sur chaque côté de l'ouverture pour communication fluide 45 un logement annulaire sur sa circonférence externe dans lequel est disposé un joint torique 46, aussi connu sous le nom de packing . Ces deux joints 46, espacés l'un de l'autre selon la direction axiale A de la colonne de production, empêche le fluide contenu dans l'ouverture pour communication fluide 45 de s'échapper entre la circonférence externe de la structure et la paroi cylindrique interne du manchon. Le fond 47 de la structure 44 est fermé. Le haut de la structure est connecté de manière étanche au mini-tube. Un chemin de communication fluide à l'intérieur de la structure connecte l'ouverture pour communication fluide 45 et le haut de la structure. L'outil d'étanchéité 41 définit par conséquent une chambre étanche connectée de manière étanche d'un côté au mini-tube et de l'autre côté à l'ouverture sous terre 31 de la ligne de commande. La paroi cylindrique intérieure du manchon entre les deux joints 46 définit également cette chambre étanche. Le dispositif de débouchage des figures 4 à 8 consiste plus particulièrement en un multiplicateur de pression. Mais ce dispositif de débouchage peut aussi être utilisé comme un transmetteur de fluide pressurisé, qui entre également dans la portée de l'invention. Comme illustré dans la figure 4, lors d'un premier essai pour déboucher la ligne de commande, le dispositif de débouchage est utilisé comme un transmetteur de fluide pressurisé. Le dispositif de débouchage comprend un mini-tube 42 s'étendant jusqu'à la surface et un chemin de communication fluide entre ce mini-tube et l'ouverture 31 de la ligne de commande à travers l'ouverture 45 pour communication fluide. Du solvant liquide, et plus particulièrement du diesel est versé à la surface dans le minitube demanière à remplir le mini-tube et une partie du chemin de communication fluide. Le solvant montre habituellement une bonne stabilité à la chaleur et une faible compressibilité. De la pression est alors appliquée sur le solvant en utilisant un actionneur connecté à la surface au mini-tube. L'actionneur est un moyen pour faire couler du fluide tel qu'une pompe de pressurisation commandée avec un panneau de commande. Le solvant est alors poussé dans l'ouverture 45 pour communication fluide du dispositif de débouchage, dans l'ouverture sous terre 31 de la ligne de commande et en partie dans la ligne de commande 10. Cette pression est alors transmise au fluide bloqué dans la ligne de commande et réalise un déplacement du blocage et un écoulement du solvant dans la ligne de commande 10. Le dégagement du blocage est obtenu du fait de l'action d'entraînement résultante qui est inverse aux forces habituelles agissant sur le blocage (les forces habituelles sont la pression hydrostatique et la pression générée par l'ouverture en surface de la ligne de commande pour ouvrir la valve de sécurité ou pour évacuer le fluide bloqué). De plus, le solvant aide à dissoudre et désintégrer le blocage. Le blocage peut également être expulsé ou chassé à la surface en continuant de faire couler du solvant à travers le dispositif de débouchage ou dans le puits en retirant le dispositif de débouchage et en appliquant une pression dans la ligne de commande par l'ouverture en surface. Par conséquent, cette méthode permet de déplacer et alors de débloquer le blocage de manière à s'en débarrasser. Le dégagement du blocage dans la ligne de commande peut être détecté à la surface par l'écoulement de fluide hors de la ligne de commande par l'ouverture en surface. La pression hydraulique provenant du dispositif de débouchage peut être appliquée par impulsions de manière à débloquer le blocage. De plus, des pressions hydrauliques peuvent être appliquées alternativement sur le blocage à travers l'ouverture sous terre et à travers l'ouverture en surface de la ligne de commande, créant de ce fait un effet oscillatoire sur le blocage. La pression du fluide peut aussi être augmentée de manière intermittente dans le mini-tube ou dans la ligne de commande pour plus d'efficacité. De plus, une pression plus élevée que celle qui peut être appliquée par l'ouverture sous terre peut être utilisée pour presser contre le blocage en utilisant un multiplicateur de pression de fond. La limite d'éclatement du mini-tube 42 doit être prise en compte lorsqu'on applique une pression à travers le dispositif de débouchage et, par conséquent, la pression appliquée de la manière mentionnée ci-dessus sur le blocage est limitée. Pour rester en dessous de cette limite d'éclatement, la pression appliquée par l'actionneur dépend de la profondeur à laquelle le manchon est placé, la pression dans le mini-tube étant la somme de la pression hydrostatique et de la pression appliquée par l'actionneur, comme cela est connu dans le domaine. La pression appliquée sur le blocage peut ne pas être suffisante pour déplacer et enlever le blocage. Dans de tels cas, la méthode selon l'invention est poursuivie, en tirant avantage de l'effet multiplicateur de pression du dispositif de débouchage. Le chemin de communication fluide passe à travers un piston alésé et est conçu de manière à permettre la multiplication de la valeur de la pression entre le mini-tube 42 et l'ouverture pour la communication fluide 45. Le dispositif de débouchage comprend un piston 48 ayant deux côtés, un côté supérieur 49 et un côté inférieur 50, isolés l'un de l'autre par un assemblage étanche dans la structure 44 pour établir au moins deux chambres étanches séparées, une chambre supérieure 51 et une chambre inférieure 52. Le piston a un profil en forme de T et est agencé pour pouvoir être déplacé, c'est-à-dire les côtés supérieurs et inférieurs 49, 50 ont des surfaces de contact avec le fluide parallèles S, S1 de tailles différentes. Plus particulièrement, la surface de contact avec le fluide S du côté supérieur 49 est plus grande que la surface de contact avec le fluide S1 du côté inférieur 50 et les deux surfaces de contact avec les fluides S et S1 sont perpendiculaires à la direction de translation du piston. Les chambres supérieures et inférieures 51, 52 ont des tailles appropriées pour recevoir de manière étanche respectivement les côtés supérieurs et inférieurs 49, 50 du piston 48. Une étanchéité parfaite entre le piston et les chambres est obtenue avec des joints toriques 53. Le piston 48 est en outre alésé de manière à permettre au solvant de s'écouler de la chambre supérieure 51 jusqu'à la chambre inférieure 52 par un alésage interne 54. Le solvant ne peut pas s'écouler dans l'autre sens, c'est-à-dire de la chambre inférieure jusqu'à la chambre supérieure, du fait de l'agencement d'une valve antiretour 55 dans l'alésage interne 54 du piston ; La chambre supérieure 51 est ouverte sur le mini-tube 42 et la chambre inférieure 52 est ouverte sur l'ouverture pour communication fluide 45 par l'intermédiaire d'un conduit 56. Le trajet de ce conduit 56 est conçu pour minimiser la taille de l'outil d'étanchéité 41 qui doit tenir dans la manchon 9. Pendant le premier essai pour déboucher la ligne de commande, tel que décrit ci-dessus, une pression hydraulique est appliquée sur le blocage par communication fluide à travers le mini-tube 42, une partie de la chambre supérieure 51, l'alésage interne 54 du piston, la chambre inférieure 52, le conduit 56, les ouvertures 45, 31 et une partie de la ligne de commande 10. Le piston reste en position supérieure à cause des forces de frottement engendrées par les joints toriques 53 insérés dans le piston et reposant contre les parois internes des chambres supérieures et inférieures. Le solvant et donc le trajet du solvant est mis en évidence sur les figures 4 à 8 avec les hachures. L'actionneur en surface appliquant de la pression est arrêté. La pression chute dans le mini-tube, c'est-à-dire que seule la pression hydrostatique subsiste, tandis que la pression reste égale à P en aval de la valve anti-retour 55, c'est-à-dire dans la chambre inférieure. La valve anti-retour 55 empêche en effet le solvant liquide pressurisé en aval de s'écouler à travers l'alésage interne 54 du piston pour obtenir un équilibre de pression et ainsi préserve la pression P. Comme illustré dans la figure 5, une lourde bille 57, par exemple faite d'acier inoxydable ou de bronze, est alors lâchée dans le mini-tube et coule jusqu'à obstruer l'alésage interne 54 du piston du côté supérieur 49. Une pression hydraulique P est appliquée après cela dans la chambre supérieure 51. Cette pression hydraulique P agit sur la surface de contact avec le fluide du côté supérieur 49 et force le piston 48 vers la position inférieure. De l'autre côté du piston 48, la pression du solvant contenu dans la chambre inférieure 52 agit sur la surface de contact avec le fluide du côté inférieur 50, qui peut être considéré comme une surface pleine du fait de la valve anti-retour 55 qui obstrue l'alésage interne 54 du piston dans ce sens, et force le piston vers la position supérieure. Un équilibre de pression est obtenu et résulte en une valeur de pression P1 dans la chambre inférieure telle que P1=(P*S1)/S. Par conséquent, comme S1 est inférieur à s, P1 est supérieur à P. Il résulte de ceci un effet multiplicateur de pression. La pression hydraulique P1 dans la chambre inférieure est plus grande que lors du premier essai sans utiliser le multiplicateur de pression, et la pression hydraulique appliquée sur le blocage est donc plus grande. L'outil d'étanchéité ainsi que le manchon ou la ligne de commande peut supporter une plus grande pression que le mini-tube. A titre d'exemple, une construction du type du mini-tube peut supporter environ 8000 PSI tandis qu'un manchon ou une ligne de commande peut supporter habituellement plus de 25000 PSI. Des paramètres réels utilisables sont alors une pression hydraulique P d'environ 6000 PSI et un coefficient multiplicateur de 4, c'est-à-dire la surface S étant quatre fois plus grande que la surface S1. La pression hydraulique appliquée dans la ligne de commande est par conséquent d'environ 24 000 PSI, ce qui n'était pas possible sans le multiplicateur de pression. Une pression hydraulique si élevée agissant contre le blocage déplace le blocage. Le blocage est poussé et le fluide s'écoule dans la ligne de commande tandis que le piston se déplace vers la position inférieure. Le piston peut se déplacer dans la chambre supérieure parce que cette chambre supérieure est en communication gazeuse avec la colonne de production 3 par un orifice de purge 58. Le débouchage du blocage peut être détecté du fait que le fluide s'écoule hors de l'ouverture en surface de la ligne de commande ou du fait d'une chute de pression dans le mini-tube. La pression hydraulique est maintenue et le piston 48 se déplace vers le bas jusqu'à la position inférieure, ce qui permet à un certain volume de solvant de circuler à travers la ligne de commande pour la nettoyer. La figure 6 illustre le piston 48 ayant terminé sa course, ce qui peut être détecté par l'augmentation de pression à nouveau dans le mini-tube 42. L'actionneur en surface est alors commander de manière à arrêter d'appliquer de la pression dans le mini-tube et la pompe 15 actionnée par le panneau de commande 16 applique de la pression dans la ligne de commande 10 par l'ouverture en surface. Du fluide s'écoule à travers la ligne de commande débloquée 10 jusqu'à la chambre inférieure 52 et pousse le piston 48 jusqu'à la position supérieure contre une butée 59, comme illustré dans la figure 7. Une augmentation de pression dans la ligne de commande indique que le piston est en position supérieure. Le blocage, s'il existe encore partiellement et obstrue l'écoulement de fluide dans la ligne de commande, est alors poussé vers le bas. Pour confirmer que la ligne de commande est débloquée, la ligne de commande 10 est alors rincée et nettoyée. Pour cela, comme illustré dans la figure 8, une fléchette 60 ayant une pointe en biseau 61 est introduite dans le mini-tube de manière à pousser la bille 57 hors de l'ouverture de l'alésage interne 54 du piston. L'alésage interne 54 du piston est ouvert pour communication fluide de la chambre supérieure 51 vers la chambre inférieure 52. La fléchette 60 est de préférence alésée. L'actionneur est commandé pour faire s'écouler du solvant dans le mini-tube et l'alésage de la fléchette. Le solvant coule alors à travers l'alésage interne du piston 54, la chambre inférieure 52, le conduit 56, l'ouverture de la ligne de commande 31 et la ligne de commande 10 jusqu'à l'ouverture en surface. Le blocage, ou des parties du blocage désintégré, est alors évacué hors de la ligne de commande. Cela évite la formation d'un nouveau blocage à partir des parties restantes de l'ancien blocage. La ligne de commande 10 étant lavée et débouchée, le dispositif de débouchage 40 peut être récupéré avec la machine à snubbing ou coil tubing . Le bouchon est enlevé et la valve de sécurité réinstallée dans la manchon 9 de la colonne de production 3. Si le blocage ne bouge pas la première fois que la pression démultipliée est appliquée, la pression peut être coupée et appliquée à nouveau dans le mini-tube. Cette opération peut être répétée plusieurs fois pour créer des impulsions de pression élevée et un effet de secousse pour débloquer de manière plus efficace le blocage. De plus, de la pression hydraulique peut également être appliquée alternativement sur le blocage à partir de l'ouverture en surface de la ligne de commande et à partir du dispositif de débouchage, créant un effet oscillant sur le blocage pour faciliter son enlèvement. Au lieu des étapes en référence aux figures 7 et 8, le dispositif de débouchage peut être retiré de la colonne de production dès que le blocage est débloqué et la ligne de commande lavée et vidée dans le puits de production en appliquant une pression hydraulique par l'ouverture en surface de la ligne de commande. De préférence, du diesel est pompé dans le mini-tube avant d'installer le dispositif de débouchage dans le manchon pour assurer des conditions 30 parfaitement propres, mais d'autres fluides peuvent être utilisés. Bien que l'invention ait été décrite en partie en faisant référence en détail au modes de réalisation spécifiques, un tel détail est supposé être, et sera compris ainsi, instructif plutôt que restrictif. Il est à noter que, tandis que les modes de réalisation de l'invention décrits ici sont décrits en connexion avec une valve de sécurité spécifique, les modes de réalisation décrits ici peuvent être utilisés avec tout type de valve de sécurité commandée par ligne de commande et avec tout type de ligne de commande utilisée dans les valves de sécurité souterraines. Par exemple, dans quelques puits avec une valve de sécurité souterraine relativement profonde, pour compenser la pression hydrostatique de la ligne de commande active , une ligne de commande d'équilibre est utilisée pour contrer l'effet de la pression hydrostatique de la ligne de commande active. Une telle ligne de commande d'équilibre peut également être débouchée en utilisant la méthode et le dispositif selon l'invention. Le dispositif générant une pression élevée contre une surface de la paroi interne de la colonne de production à travers un trou de fond peut aussi être utilisé pour de nombreuses autres applications comprenant la communication avec une valve de sécurité accessible dans la colonne appelée TRSV (pour Tubing Retrievable Safety Valve ). De telles TRSV sont des valves de sécurité incorporées dans la colonne de production et permettant un flux interne identique au flux de la colonne de production, contrairement par exemple à une valve de sécurité récupérable par câble fixée dans la colonne de production. Le dispositif décrit ci-dessus peut être utilisé pour perforer avec peu de modifications des zones de faiblesse dans un manchon agencé préalablement pour une TRSV, par exemple pour installer une valve d'insertion ( insert valve ) à l'intérieur de la valve de sécurité accessible dans la colonne et continuer d'utiliser le système de commande existant. Pour cela, l'ouverture pour la communication fluide de l'outil d'étanchéité doit être étroite et bien orientée. Tandis que la présente invention a été décrite en relation aux dessins qui y sont attachés, il doit être compris que d'autres modifications, en sus de celles montrées et suggérées ici, peuvent entrer dans la portée et l'esprit de la présente invention.5 | Une méthode pour déboucher une ligne de commande pour une valve de sécurité disposée de manière amovible dans un manchon (9) d'une colonne de production d'un puits de forage, comprend les étapes consistant à :- enlever la valve de sécurité du manchon ;- installer dans le manchon un outil d'étanchéité (41 ) qui connecte de manière étanche la ligne de commande (10) et un mini-tube (42) descendant dans la colonne de production ;- augmenter la pression d'un fluide dans le mini-tube pour provoquer un écoulement du fluide dans la ligne de commande par l'intermédiaire de l'outil d'étanchéité. | 1. Une méthode pour déboucher une ligne de commande (10) pour une valve de sécurité (8) disposée de manière amovible dans un manchon (9) d'une colonne de production (3) d'un puits de forage, comprenant les étapes consistant à : - enlever la valve de sécurité du manchon ; - installer dans le manchon un outil d'étanchéité (41) qui connecte de manière étanche la ligne de commande (10) et un mini-tube 10 (42) descendant dans la colonne de production ; - augmenter la pression d'un fluide dans le mini-tube pour provoquer un écoulement du fluide dans la ligne de commande par l'intermédiaire de l'outil d'étanchéité. 15 2. La méthode selon la 1, comprenant en outre l'étape consistant à augmenter la pression d'un fluide de manière alternée dans le mini-tube et dans la ligne de commande. 3. La méthode selon l'une des 1 et 2, comprenant en outre 20 l'étape consistant à augmenter la pression d'un fluide de manière intermittente dans le mini-tube. 4. La méthode selon l'une des 1 et 2, comprenant en outre l'étape consistant à augmenter la pression d'un fluide de manière 25 intermittente dans la ligne de commande ; 5. La méthode selon l'une des 1 à 4, comprenant l'étape consistant à déplacer un piston (48) dans l'outil d'étanchéité pour réaliser un effet multiplicateur sur l'augmentation de pression. 30 6. La méthode selon l'une des 1 à 5, dans laquelle le fluide est un solvant liquide. 7. La méthode selon l'une des 1 à 5, dans laquelle le fluide 5 est un liquide incompressible. 8. La méthode selon la 6, dans laquelle le fluide est du diesel. 9. Une installation de forage (1) comprenant une colonne de production (3) 10 avec un manchon (9) pour recevoir un outil de travail (40), caractérisée en ce que l'outil de travail comprend : - un outil d'étanchéité (41) ayant une chambre étanche (45,56,52,54,51) définie avec une paroi cylindrique interne du manchon (9) et au moins deux joints (46) espacés l'un de l'autre 15 selon une direction axiale (A) de la colonne de production ; et - un mini-tube (42) descendant dans ladite colonne de production (3) et connecté à ladite chambre étanche pour faire s'écouler un fluide contre la paroi cylindrique interne du manchon (9). 20 10. L'installation de forage selon la 9, dans laquelle ledit manchon est agencé pour recevoir une valve de sécurité actionnée par une ligne de commande débouchant dans ladite chambre étanche. 11. L'installation de forage selon la 9, dans laquelle la paroi 25 cylindrique interne contre laquelle s'écoule le fluide comprend une zone de faiblesse. 12. L'installation de forage selon l'une des 9 à 11, dans laquelle l'outil d'étanchéité comprend en outre un moyen multiplicateur de 30 pression. 13. L'installation de forage selon l'une des 9 à 11, dans laquelle l'outil d'étanchéité comprend un piston (48) mobile. 14. L'installation de forage selon la 13, dans laquelle le piston 5 comprend deux cotés d'extrémités (49,50) ayant différentes aires surfaciques. 15. L'installation de forage selon la 14, dans laquelle le piston est alésé avec une valve anti-retour (55) disposée dans un alésage (54). 10 16. L'installation de forage selon la 15, dans laquelle l'alésage (54) dans le piston (48) est obstrué avec une bille (57) lâchée dans le minitube (42). 15 17. L'installation de forage selon la 16, dans laquelle une fléchette (60) descendue dans le mini-tube maintient la bille hors de l'alésage. 18. L'installation de forage selon l'une des 9 à 17, dans 20 laquelle deux joints toriques sont agencés dans l'outil d'étanchéité (41) et reposent contre la paroi cylindrique interne du manchon (9). 19. L'installation de forage selon l'une des 9 à 18, dans laquelle le mini-tube est connecté à une pompe produisant de la pression. 25 | E | E21 | E21B | E21B 34 | E21B 34/10 |
FR2888358 | A1 | PROCEDE ET OUTIL DE RECHERCHE DANS PLUSIEURS SOURCES DE DONNEES POUR UNE COMMUNAUTE D'UTILISATEURS CHOISIE | 20,070,112 | La présente invention concerne la recherche d'informations dans plusieurs sources de données pour une communauté d'utilisateurs choisie. Plus particulièrement, elle se rapporte à la recherche dans des sources de données hétérogènes n'ayant pas une structure de données commune pour ladite communauté d'utilisateurs. Elle trouve une application générale dans le domaine de la recherche et la gestion des connaissances (knowledge management), au profit d'une communauté d'utilisateurs partageant un métier, un centre d'intérêt ou une expertise et souhaitant rechercher des informations dans plusieurs sources de données. On connaît déjà des outils de recherche par catégories de documents et/ou par mots clés. Généralement, les catégories sont prédéfinies manuellement ou construites à la volée lors de la recherche. La pertinence des résultats est relativement insuffisante, dans la mesure où les catégories utilisées sont le plus souvent trop générales et peu pertinentes, notamment pour une communauté d'utilisateurs ayant une expertise pointue. La présente invention remédie à cet inconvénient. Elle vise à fournir un outil de recherche utilisant des grilles de lecture préétablies et spécifiques à une ou plusieurs communautés d'utilisateurs choisies. Elle offre ainsi, pour une communauté d'utilisateurs donnée, une aide et assistance à la recherche d'informations pertinentes à l'égard de leur métier ou de leurs centres d'intérêt. Elle vise aussi à optimiser l'affichage des résultats, afin de faciliter la lecture selon des grilles de lecture spécifiques et préétablies. Elle vise enfin à présenter les documents selon un classement plus satisfaisant pour la communauté d'utilisateurs et améliorant le temps de recherche ainsi que le temps de lecture desdits résultats par rapport aux outils de recherche de l'art antérieur. Ainsi, la présente invention porte sur un procédé de recherche pour rechercher dans une pluralité de sources de données, possédant chacune des métadonnées structurées selon une structure choisie, des contenus d'informations à destination d'au moins une communauté d'utilisateurs choisie. Selon une définition générale de l'invention, le procédé comprend un mode de définition d'au moins une grille de lecture spécifique à une communauté d'utilisateurs et comportant au moins une catégorie de résultats, fonction de la structure des métadonnées de chaque source de données et un mode d'utilisation de la grille de lecture spécifique ainsi prédéfinie en tant que filtre de recherche et/ou de format d'affichage dans une recherche menée dans la pluralité de sources de données pour ladite communauté d'utilisateurs. Un tel procédé a l'avantage de permettre de trouver rapidement des documents pertinents dans une masse d'informations importante et hétérogène. II en résulte un gain de temps de recherche et de lecture, ainsi qu'une amélioration de la pertinence des résultats. En pratique, la grille de lecture comprend une pluralité de catégories rangées selon une relation hiérarchique choisie. Selon une réalisation, le mode de définition de la grille de lecture comprend les étapes suivantes: a) définir au moins une communauté d'utilisateurs selon au moins un élément partagé par lesdits utilisateurs de ladite communauté ; b) pour la communauté ainsi définie, définir au moins une source de données, selon au moins un paramètre relatif à ladite source de données et/ou à ladite communauté ; c) pour la source de données ainsi définie, rechercher au moins une 30 métadonnée permettant de définir au moins une catégorie; d) en cas de recherche positive à l'égard de la métadonnée, définir au moins une règle de correspondance entre la catégorie et la métadonnée ainsi obtenue e) appliquer la règle de correspondance ainsi définie à au moins une partie des contenus d'information de la source de données et associer à ladite catégorie les contenus de documents vérifiant ladite règle de correspondance; et f) répéter les étapes a) à e) pour au moins certaines métadonnées de chaque source de données et obtenir au moins une catégorie, fonction de la structure des métadonnées de chaque source de données et formant une grille de lecture prédéfinie et spécifique à la communauté d'utilisateurs pour ladite pluralité de sources de données. En pratique, les sources de données sont hétérogènes. Par exemple, les sources de données appartiennent au groupe formé par des bases de données internes, des bases de données externes, des applications de gestion de connaissances internes, des applications de gestion de documents, des contenus de fournisseurs. Selon une réalisation, l'élément commun d'une communauté d'utilisateurs appartient au groupe formé par un centre d'intérêt, un projet, un outil, une base de données, un procédé, une méthode, un métier, une expertise. Selon un autre aspect de l'invention, le mode de définition des grilles de lecture préétablies et spécifiques est mis en place à travers un module d'accès unique placé entre la communauté d'utilisateurs choisie et ladite pluralité de sources de données. Selon encore un autre aspect de l'invention, le paramètre relatif à la source de données découle de l'analyse métier de la communauté d'utilisateurs. La présente invention a également pour objet un outil de recherche 30 comprenant un serveur de recherche. Selon un autre aspect de l'invention, le serveur de recherche comprend: un module d'accès pour recevoir des requêtes émanant d'une communauté d'utilisateurs et apte à transmettre des résultats auxdits utilisateurs de la communauté ; - une pluralité de sources de données possédant chacune des 5 métadonnées structurées selon une structure choisie et connectées chacune au module d'accès; - un module de définition préalable d'au moins une grille de lecture spécifique à la communauté d'utilisateurs et comportant au moins une catégorie, fonction de la structure des métadonnées de chaque source de données; et - un module de recherche apte à utiliser ladite grille de lecture spécifique ainsi prédéfinie en tant que filtre de recherche et/ou de format d'affichage dans une recherche menée dans la pluralité de sources de données au profit de la communauté d'utilisateurs. En pratique, le module de définition comprend, pour au moins une communauté d'utilisateurs donnée: - des moyens pour rechercher pour au moins une source de données, au moins une métadonnée de la source permettant de définir au moins une catégorie; - des moyens de traitement aptes, en cas de recherche positive à l'égard de la métadonnée: à définir au moins une règle de correspondance entre la catégorie et la métadonnée ainsi obtenue et à appliquer la règle de correspondance ainsi définie à au moins une partie des résultats de la source de données et associer les résultats vérifiant ladite règle de correspondance à ladite catégorie; et É à répéter le traitement pour au moins certaines métadonnées de chaque source de données pour obtenir une grille de lecture spécifique applicable à la pluralité des sources de données et comportant au moins une catégorie, fonction de la structure des métadonnées desdites sources de données. La présente invention a également pour objet un support d'informations lisible par un système informatique, éventuellement amovible, totalement ou partiellement, notamment CD-ROM ou support magnétique, tel un disque dur ou une disquette, ou support transmissible, tel un signal électrique ou optique, comportant des instructions d'un programme d'ordinateur permettant la mise en oeuvre du procédé de recherche mentionné ci-avant, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. La présente invention a enfin pour objet un programme d'ordinateur stocké sur un support d'information, ledit programme comportant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de recherche mentionné ci-avant, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée ci-après et des dessins dans lesquels: - la figure 1 représente schématiquement une architecture de l'installation permettant de mettre en oeuvre le procédé de recherche selon l'invention; - la figure 2 illustre schématiquement les fonctions essentielles du procédé de recherche selon l'invention; - la figure 3 est un organigramme illustrant les étapes du module de définition de grilles de lecture spécifiques et préétablies selon l'invention; et - les figures 4A et 4B représentent un exemple de grille de lecture conforme à l'invention et illustrent l'utilisation d'une telle grille en tant que critère de recherche et de format d'affichage dans une recherche menée dans une source de données choisie au profit d'une communauté d'utilisateurs choisie conformément à l'invention. En référence à la figure 1, le procédé de recherche comprend un serveur de recherche 2 comportant plusieurs modules. Un module d'accès 3 permet de recevoir des requêtes 4 émanant d'utilisateurs d'une communauté 6. Le module d'accès 3 transmet des résultats 8 aux utilisateurs de ladite communauté via des outils informatiques du type micro-ordinateurs 10 de technologie classique. Le module d'accès 3 est intercalé entre les micro-ordinateurs 10 des communautés d'utilisateurs 6 et une pluralité de sources de données 12 possédant chacune des métadonnées structurées selon une structure choisie et connectées chacune au module d'accès 3. Les sources de données 12 peuvent être des contenus de fournisseurs 12A, des applications de gestion de connaissances 12B, des applications de gestion de documents 12C, des sources de connaissances 12D, des bases métiers internes 12E. Comme indiqué ci-dessus, les sources de données 12 sont ici hétérogènes, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas nécessairement une structure de données commune. Par exemple, les sources de données sont de type Oracle , DB2 , Lotus , Verity , Filnet , Windchill , Plumtree , SAP (noms commerciaux). Comme on le verra plus en détails ci-après, l'outil de recherche permet de rechercher dans la pluralité des sources de données 12 ou dans un 15 sous-ensemble de l'une des bases de données 12. Comme on le verra plus en détails ci-après, l'outil de recherche selon l'invention constitue un outil d'accès adapté pour une communauté d'utilisateurs choisie (étape E1, figure 2). L'outil de recherche constitue aussi un assistant de recherche en complément de mots clés en fournissant des grilles de lecture préétablies et spécifiques à la communauté, susceptibles d'être utilisées comme filtres au cours de la recherche menée par catégories et mots clés (étape E2, figure 2). L'outil de recherche permet en outre de rechercher des documents dans des bases de données sélectionnées appartenant à des sources hétérogènes (étape E3, figure 2). L'outil de recherche permet également, grâce aux grilles de lecture, de fournir des résultats de recherche consolidés présentant une pertinence significative, (étape E4, figure 2). Enfin, grâce aux grilles de lecture préétablies et spécifiques, les 30 résultats sont affichés de manière organisée avec une visualisation améliorée grâce à un classement utilisant lesdites grilles de lecture (étape E5, figure 2). En référence à la figure 3, la recherche selon l'invention utilise un mode de définition de grilles de lecture de contenus de documents spécifiques à une communauté d'utilisateurs choisie. Comme on le verra plus en détails ci-après, cette grille de lecture comprend une ou plusieurs catégories de contenus de documents rangées selon une relation hiérarchique choisie, définie en fonction de la structure des métadonnées de chaque source de données dans lesquelles la recherche est menée. Comme vu ci-avant, l'outil de recherche va utiliser ces grilles de recherche spécifiques et prédéfinies en complément de mots clés en tant que filtres de recherche et/ou de formats d'affichage dans une recherche de contenus de documents menée par catégories et mots clés dans la pluralité de sources de données. En référence à la figure 3, le procédé définit en premier lieu une communauté d'utilisateurs (étape E10). Cette définition d'une communauté s'effectue selon un centre d'intérêt, un projet, un outil, une base de données, un procédé, une méthode, un métier, une expertise, ou un critère d'appartenance commun à l'ensemble des utilisateurs de la communauté. Ainsi, la communauté est définie comme un groupe de personnes 20 partageant des centres d'intérêt, des projets, utilisant des bases de données, des outils, des méthodes, ou des procédés. Pour une communauté ainsi définie à l'issue de l'étape E10, il est prévu d'identifier ou de définir au moins une source de données (étape E12). Cette identification s'effectue selon un paramètre relatif à ladite source et/ou à la communauté, par exemple à la suite d'une analyse du métier (étape El 1). À partir de la source de données 12 ainsi identifiée, il est possible de déduire la base de données correspondante, étape E13. En fonction des centres d'intérêts de la communauté, il est possible de déduire certaines grilles de lecture V potentielles déjà existantes (étape 30 E14), appelées encore points de vue ou viewpoint. Les grilles de lecture ou viewpoints V sont composées de catégories T classées de façon hiérarchique selon un arbre ou une structure arborescente déduite en fonction de la structure des métadonnées M des bases de données et/ou des sources de données 12. Le procédé réalise ainsi une liste ou un répertoire des bases de données 12 potentiellement utilisables ou déjà utilisées par la communauté. À la suite de l'étape E14, le procédé déduit les catégories T appartenant aux grilles de lecture V potentielles découlant des centres d'intérêt de la communauté d'utilisateurs (étape E15). Pour la source de données ainsi définie (étape E16), il est prévu de rechercher (étape E17) au moins une métadonnée M permettant de définir au 10 moins une catégorie T de contenus de documents. En cas de recherche positive à l'égard de la métadonnée (test positif, étape E18), on définit au moins une règle de correspondance entre la catégorie T et la métadonnée M ainsi obtenue. Grâce à la connaissance de la structure des métadonnées des bases de données (table, structure), le procédé identifie les champs utilisables. Le procédé consiste ici à identifier les métadonnées M qui peuvent correspondre à une ou plusieurs catégories T. Si la métadonnée M n'est pas disponible ou n'est pas fiable (test négatif, étape E19), on identifie d'autres métadonnées M pour déduire la métadonnée correspondante à l'aide de règles de correspondance E. Ces règles de correspondance E peuvent être de type simple ou trivial (étape E21), dans lequel on utilise le champ qui est correctement valué. La règle de correspondance E peut être plus complexe (étape E22), dans laquelle la règle de correspondance E est déduite à l'aide d'autres champs ou d'autres métadonnées M. Ainsi, si la métadonnée M existe, on utilise la valeur du champ ou une partie de cette valeur selon une règle de correspondance E simple ou complexe. Comme on le verra plus en détails ci-après, ces règles de 30 correspondance E sont construites à l'aide d'un outil de gestion appelé query builder. Après validation des règles de correspondance E par la communauté C (étape E23 optionnelle), on obtient un ensemble de catégories T appelées grilles de lecture V, points de vue ou viewpoints, rangées les unes par rapport aux autres selon une relation hiérarchique choisie, déduite en fonction de la structure des métadonnées. On réitère cette opération pour chaque catégorie T, étape E24, dans chaque base de données 12, étape E25. À l'issue de l'exploration de toutes les bases de données 12, la grille de lecture V est validée, étape E26, pour la communauté d'utilisateurs 6. Il peut arriver qu'à l'occasion de l'étape E20, aucune grille de lecture V ne soit définie pour la base de données courante 12 (étape E27). Chaque base de données 12 est donc passée en revue pour identifier les champs M permettant de définir chaque catégorie T. Pour cela on utilise la connaissance de la structure des bases de données avec, le cas échéant, l'aide du représentant métier ou informatique de cette base. Le modèle des données traitées par le procédé selon l'invention est de type base de données relationnelle. Par exemple, en référence à la figure 1, une communauté d'utilisateurs 6 dispose de plusieurs sources de données 12 sur lesquelles sont connectés des adaptateurs (non représentés) spécifiques à chaque base 12. Chaque communauté d'utilisateurs 6 dispose de grilles de lecture V ou viewpoints qui servent de filtres de recherche et/ou de critères de regroupement à l'affichage. Les équations E de correspondance et de règles de correspondance sont définies et générées par un outil de gestion appelé query builder. Les requêtes d'utilisateur 4 vont donc être utilisées aussi bien en tant qu'affichage ou filtre. Les requêtes ou queries sont donc traitées selon des équations établies dans la base 12. Une portion de la base de données 12 peut être utilisée. Cette portion est appelée encore report. Les équations E appelées encore mapping ru/es sont les ensembles de règle de correspondance triviales ou complexes qui définissent les catégories T. Comme vu ci-avant une grille de lecture V est un ensemble de catégories T à structure arborescente. Ces équations permettent de faciliter la maintenance en cas d'évolution ou changement de structure des bases de données. En pratique, les règles de correspondance sont calculées en fonction des données relatives à la communauté d'utilisateurs 6, des données relatives à la base de données 12, des données relatives à la grille de lecture V et, le cas échéant, des données relatives au sous-ensemble de la base de données. Chaque catégorie T appartenant à une grille de lecture V est définie (figure 3) à l'aide d'une ou plusieurs métadonnées M, selon des conditions à vérifier, et des opérateurs. Les opérateurs peuvent être des opérateurs booléens ET, OU, égal ou non égal . En référence aux figures 4A et 4B, on a illustré un exemple de grilles de lecture et l'utilisation d'une telle grille en tant que critère de recherche et de format d'affichage dans une recherche menée dans une source de données choisie selon l'invention. En référence à la figure 4A, on a illustré un exemple de recherche utilisant une grille de lecture V (moteurs) définie selon l'invention en référence à la figure 3. En premier lieu, un mot clé MC est défini. Ici le mot clé MC est fuel flow . L'utilisateur choisit ensuite une grille de lecture, ici viewpoint V égal moteurs . Cette grille de lecture V comprend ici deux catégories principales Rolls Royce et CFMI . La catégorie Rolls Royce comprend des sous-catégories Trent 500 A340 , Trent 700 A330 et Trent 900 A380 . La communauté d'utilisateurs 6 est ici la communauté dénommée fadec et les sources de données 12 sont sélectionnées parmi les bases de données RTN , FTA , fadecDB et ISAIM . L'utilisateur de la communauté sélectionne ici la catégorie T = Trent 500 A340. La requête d'utilisateur comprend ici donc le mot clé MC, la grille de lecture V associée à sa règle de correspondance E qui va pointer la base de 30 données 12 sélectionnée par lui-même, ici la base de données 12 = RTN. Grâce à la règle de correspondance E qui définit une partie de la grille de lecture V, les documents RTN et les champs MI = ATA et M2 = AC model vont être utilisés. La recherche est menée pour la communauté 6 = fadec dans la base 5 de données 12 = RTN avec la grille de lecture V = moteurs dans la catégorie T = Trent 500 A340. La règle de correspondance permet d'associer selon les équations établies par le query builder tous les documents répondant à la condition M1 = ATA commençant par 7 ou égale à 80, ainsi que les champs M2 = AC_model égal à 340-541 ou AC_model égal 340-642. Cette équation est mise en oeuvre en format texte XML dans le serveur de recherche. En référence à la figure 4B, la base de données 12 (RTN) contient plusieurs documents, notamment les six documents D, individualisés en D1 à D6. La grille de lecture V permet ainsi de réaliser un critère de recherche avec le type V = moteurs et la valeur T = Trent 500 A340. On sait que cette valeur T = Trent 500 A340 correspond aux métadonnées M1 = ATA commençant par 7 ou MI = ATA égal à 80, ou M2 = AC_model commençant par 340-541 ou M2 = AC_model égal à 340-642. Le résultat de la recherche fait apparaître quatre documents. On voit que le document D3 est supprimé dans la mesure où le mot clé fuel flow n'est pas présent dans le document, ainsi que le document D1 où le champ M1 (ATA) ne commence pas par 7 ou n'est pas égal à 80, mais ici égal à 24. Bien évidemment, les grilles de lecture V conformes à l'invention peuvent servir à plusieurs communautés d'utilisateurs. De même, un utilisateur peut combiner plusieurs grilles de lecture en tant que critère de recherche. En ce qui concerne l'affichage des résultats, les grilles de lecture conformes à l'invention offrent en outre à l'utilisateur un format d'affichage découlant desdites grilles de lecture. Par exemple, en référence à la figure 4B, on peut classer les résultats suivant les grilles de lecture fonction, ATA , moteurs . II en résulte un classement des résultats plus pertinent et spécifique à la communauté d'utilisateurs | Le procédé de recherche comprend un mode de définition d'au moins une grille de lecture (V) de contenus de documents spécifique à une communauté d'utilisateurs choisie (6) et comportant au moins une catégorie (T) de contenus de documents, fonction de la structure des métadonnées (M) de chaque source de données (12) et un mode d'utilisation d'une telle grille de lecture (V) spécifique ainsi prédéfinie en tant que filtre de recherche et/ou de format d'affichage dans une recherche de contenus de documents menée dans la pluralité de sources de données (12), au profit de ladite communauté d'utilisateurs. | 1. Procédé de recherche pour rechercher dans une pluralité de sources de données (12), possédant chacune des métadonnées (M) structurées selon une structure choisie, des contenus d'information à destination d'au moins une communauté d'utilisateurs choisie (6), caractérisé en ce qu'il comprend un mode de définition d'au moins une grille de lecture (V) spécifique à ladite communauté d'utilisateurs (6) et comportant au moins une catégorie (T) de résultats, fonction de la structure des métadonnées (M) de chaque source de données (12) et un mode d'utilisation de ladite grille de lecture (V) spécifique ainsi prédéfinie en tant que filtre de recherche et/ou de format d'affichage dans une recherche de contenus de documents menée dans la pluralité de sources de données (12), pour ladite communauté d'utilisateurs (6). 2. Procédé selon la 1, dans lequel la grille de lecture (V) comporte une pluralité de catégories (T) rangées selon une relation hiérarchique choisie. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, dans lequel ledit mode de définition de la grille de lecture (V) comprend les étapes suivantes: a) définir au moins une communauté d'utilisateurs (6) selon au moins un élément partagé par lesdits utilisateurs de ladite communauté ; b) pour la communauté ainsi définie, définir au moins une source de données (12) selon au moins un paramètre relatif à ladite source et/ou à la communauté ; c) pour la source de données (12) ainsi définie, rechercher au moins une métadonnée (M) permettant de définir au moins une catégorie (T) de contenus de documents; d) en cas de recherche positive à l'égard de la métadonnée (M), définir au moins une règle de correspondance (E) entre la catégorie (T) et la métadonnée (M) ainsi obtenue; e) appliquer la règle de correspondance (E) ainsi définie à au moins une partie des contenus d'information de la source de données (12) et associer à ladite catégorie (T) les contenus de documents vérifiant ladite règle de correspondance (E) ; f) répéter les étapes a) à e) pour au moins certaines métadonnées (M) de chaque source de données et obtenir au moins une catégorie (T), fonction de la structure des métadonnées de chaque source de données et formant une grille de lecture (V) spécifique à la communauté d'utilisateurs (6) pour ladite pluralité de sources de données (12). 4. Procédé selon la 1, dans lequel les sources de 15 données (12) sont hétérogènes. 5. Procédé selon la 4, dans lequel les sources de données (12) appartiennent au groupe formé par des bases de données internes (12E) , des applications de gestion de connaissances internes (12B), des applications de gestion de documents (12C), des contenus de fournisseurs externes (12A), des sources de connaissances internes (12D). 6. Procédé selon la 1, dans lequel l'élément commun d'une communauté d'utilisateurs (6) appartient au groupe formé par un centre d'intérêt, un projet, un outil, une base de données, un procédé, une méthode, un métier, une expertise. 7. Procédé selon la 1, dans lequel le mode de définition des grilles de lecture spécifiques (V) est mis en place à travers un modèle d'accès unique (3) placé entre la communauté d'utilisateurs (6) et la pluralité de sources de données (12). 8. Procédé selon la 1, dans lequel le paramètre relatif à la source de données découle de l'analyse métier de la communauté d'utilisateurs. 9. Outil de recherche comprenant un serveur de recherche comportant: - un module d'accès (3) pour recevoir des requêtes émanant d'utilisateurs appartenant à une communauté (6) et apte à transmettre des résultats auxdits utilisateurs de la communauté ; - une pluralité de sources de données (12) possédant chacune des métadonnées (M) structurées selon une structure choisie et connectées chacune au module d'accès (3) ; - un module de définition préalable d'au moins une grille de lecture (V) spécifique et comportant au moins une catégorie, fonction de la structure 15 des métadonnées (M) de chaque source de données (12) ; et - un module de recherche apte à utiliser ladite grille de lecture (V) spécifique ainsi prédéfinie en tant que filtre de recherche et/ou de critère d'affichage de résultats dans une recherche menée dans la pluralité de sources de données, au profit de la communauté d'utilisateurs. 10. Outil de recherche selon la 9, dans lequel le module de définition comprend: - des moyens pour rechercher pour au moins une source de données (12), au moins une métadonnée (M) de la source permettant de définir 25 au moins une catégorie; - des moyens de traitement aptes, en cas de recherche positive à l'égard de la métadonnée: à définir au moins une règle de correspondance (E) entre la catégorie (T) et la métadonnée (M) ainsi obtenue et à appliquer la règle de correspondance (E) ainsi définie à au moins une partie des résultats de la source de données (12) et à associer les résultats vérifiant ladite règle de correspondance (E) à ladite catégorie (T) ; et à répéter le traitement pour au moins certaines métadonnées (M) de chaque source de données (12) pour obtenir une grille (V) de recherche et/ou d'affichage spécifique applicable à la pluralité des sources de données (12) et comportant au moins une catégorie (T) fonction de la structure des métadonnées desdites sources de données. 11. Support d'informations lisible par un système informatique, éventuellement amovible, totalement ou partiellement, notamment CD-ROM ou support magnétique, tel un disque dur ou une disquette, ou support transmissible, tel un signal électrique ou optique, comportant des instructions d'un programme d'ordinateur permettant la mise en oeuvre du procédé de recherche selon l'une des 1 à 8, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 12. Programme d'ordinateur stocké sur un support d'information, ledit programme comportant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de recherche selon l'une des 1 à 8, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. | G | G06 | G06F | G06F 17 | G06F 17/30 |
FR2891353 | A1 | DISPOSITIF DE FOUR RECEPTEUR DE FLUX SOLAIRE CONCENTRE | 20,070,330 | La présente invention a pour objet un . On connaît déjà des dispositifs de four récepteurs alimentés à l'énergie solaire, ils sont constitués d'une enceinte qui est associée à des moyens aptes à collecter le rayonnement solaire et à focaliser celui-ci en direction de ladite enceinte. Les moyens de collecte et de focalisation consistent généralement en un miroir concentrateur, parabolique par exemple, mobile pour suivre la course du soleil, ou fixe et associé à des moyens réflecteurs mobiles, tandis que l'enceinte, de forme généralement cylindrique ou analogue, est réalisée dans ou à l'aide d'un matériau réfractaire. La présente invention a pour but de proposer un dispositif 15 de four récepteur de flux solaire concentré permettant d'optimiser l'utilisation de l'énergie solaire. Le dispositif de four récepteur de flux solaire concentré selon l'invention, est destiné à fonctionner en association avec un miroir concentrateur, il est de forme générale cylindrique ou analogue et il comprend une partie inférieure réceptrice du flux solaire et une partie supérieure destinée à recevoir les objets ou les matériaux à cuire, ou à chauffer, et il se caractérise essentiellement en ce que ladite partie inférieure consiste en une enceinte apte à piéger le rayonnement solaire concentré, qui comprend une ouverture latérale de diamètre égal à la tache focale, et positionnée au foyer dudit miroir concentrateur, tandis que ladite partie supérieure, ou corps de cuisson, est amovible et est surmontée d'un élément d'obturation amovible présentant une forme concave. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les différentes parties qui le composent sont constituées d'une paroi métallique garnie intérieurement de matériau isolant réfractaire. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif 35 selon l'invention, le garnissage est réalisé au moyen de nappes de fibres réfractaires composées de silice et d'alumine. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les parois périphériques des parties inférieure et supérieure sont garnies intérieurement au moyen de bandes de matériau réfractaire aboutées, les bandes étant agencées d'une part tranche contre la paroi, et d'autre part empilées en suivant une disposition hélicoïdale. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le fond de la partie inférieure est recouvert d'un garnissage constitué soit de bandes aboutées et roulées en spirale à partir du centre, tranche contre ledit fond, soit de nappes découpées en demi-disques superposés en couches croisées. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, l'élément d'obturation amovible présente une forme de dôme, et il présente un garnissage intérieur constitué de bandes aboutées, enroulées en spirale à partir du sommet, tranche contre la paroi. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, la couche de matériau réfractaire est doublée intérieurement d'au moins une seconde couche de matériau réfractaire agencée de la même manière avec inversion du sens d'enroulement. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les différentes couches sont réalisées avec des matériaux réfractaires présentant des caractéristiques différentes. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, la ou les couches de matériau réfractaire sont retenues dans le sens longitudinal, au moyen d'un élément de maintien solidarisé à la paroi périphérique au niveau de chaque ouverture. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, l'élément de maintien consiste en un anneau solidarisable à la paroi, et duquel font saillie radialement des doigts aptes à venir prendre appui sur le garnissage et à comprimer celui-ci. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente plusieurs modes de réalisation non limitatifs. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en élévation et en coupe d'un dispositif de four récepteur de flux solaire concentré selon l'invention - la figure 2 représente une vue schématique en élévation 10 et en coupe d'une variante du même dispositif. - la figure 3 représente une vue schématique en perspective d'une partie du même dispositif. - la figure 4 représente une vue schématique en coupe selon un plan vertical d'une partie du même dispositif. En référence à la figure 1, on peut voir un dispositif de four récepteur de flux solaire concentré selon l'invention, lequel comprend essentiellement trois parties, à savoir une partie inférieure 1 réceptrice d'un flux solaire R focalisé par un miroir parabolique M, une partie supérieure 2 destinée à recevoir les objets ou les matériaux à cuire, et un élément d'obturation 3. La partie inférieure 1 se présente sous la forme d'une enceinte comprenant une paroi périphérique cylindrique 10 et fermée inférieurement par un fond 11. La paroi 10 comporte une ouverture 12, tandis que le four est positionné en sorte que le foyer F du miroir M coïncide avec l'ouverture 12, laquelle est d'un diamètre égal à la tache focale. L'ouverture 12 laisse pénétrer le flux solaire R à l'intérieur de l'enceinte, et au-delà du foyer F le cône divergent se déploie dans l'enceinte qui forme un corps noir et piège l'énergie thermique et lumineuse. La partie supérieure 2, ou corps de cuisson, comprend une paroi cylindrique 20, et est posée sur la partie inférieure 1. L'élément d'obturation 3 présente la forme d'une cloche hémisphérique qui, dans ce mode de réalisation est solidaire d'un bâti 6, apte à la soulever pour la désolidariser du corps de cuisson 2, comme cela est représenté en traits discontinus, afin notamment de permettre le chargement et le déchargement du corps de cuisson 2. On notera qu'une telle architecture peut également permettre, puisque le corps de cuisson 2 est amovible, de remplacer ce dernier par un autre analogue. Ainsi, il peut être envisager une utilisation quasi continue du flux solaire, puisque après cuisson des objets qu'il contient, le corps de cuisson 2 peut être enlevé et déposé ailleurs le temps du refroidissement, tandis que d'autres objets peuvent être traités dans un autre corps de cuisson 2 placé sur la partie inférieure 1. En référence maintenant à la figure 2, on peut voir une variante du dispositif de four selon l'invention, qui comprend également une partie inférieure 1, une partie supérieure 2 ou corps de cuisson, et un élément d'obturation 3. L'élément d'obturation se présente sous la forme d'un couvercle bombé, articulé sur le corps de cuisson 2 au travers d'une charnière 21. Dans ce mode de réalisation, le corps de cuisson 2 est 20 également dissociable de la partie inférieure 1, ce qui permet également une production quasi continue. Quel que soit le mode de réalisation considéré, les parois 10 et 20 des parties, respectivement 1 et 2, ainsi que la paroi 30 de l'élément d'obturation 3, sont réalisées en métal, en acier par exemple, et sont recouvertes intérieurement d'un garnissage G en matériau isolant réfractaire. On notera toutefois que dans le cas d'un élément d'obturation 3 de forme hémisphérique tel que représenté sur la figure 1, la paroi 30 peut être constituée un treillis métallique. Par ailleurs, le four selon l'invention comprend des moyens internes permettant de soutenir des plaques d'enfournement des objets à cuire, ces moyens consistant essentiellement en des barres 13 en matériau réfractaire, visibles sur la figure 1 ainsi que sur la figure 3, solidaires de la partie inférieure 1, mais qui peuvent également être prévues solidaires du corps de cuisson 2. Etant donné les hautes températures qui peuvent être atteintes, il est nécessaire que le garnissage G soit très performant, ainsi il est de préférence constitué d'une fibre réfractaire composée de silice et d'alumine filée comme la laine de verre. Selon l'invention le matériau réfractaire est découpé en bandes 4, lesquelles sont agencées de manière particulière dans 10 les différentes parties du four. Pour ce qui de la partie inférieure 1, le fond 11 peut être recouvert de bandes 4 de matériau réfractaire, disposées sur la tranche 40, aboutées et enroulées en une spirale S. On notera qu'il est aussi possible pour garnir le fond 11, de superposer plusieurs nappes de matériau réfractaire. En ce qui concerne le garnissage de la paroi 10, de même que pour la paroi 20 du corps de cuisson 2, on utilise des bandes 4 de matériau réfractaire, aboutées et disposées le long de la paroi 10, 20, tranche 40 contre celle-ci, et se superposant pour former une hélicoïde H. En ce concerne l'élément d'obturation 3, qu'il soit de forme hémisphérique ou bombée, le garnissage G est réalisé au moyen de bandes 4 de matériau réfractaire aboutées, disposées sur tranche 40 et enroulées en une spirale S qui suit le profil pour finir en un empilement hélicoïdal H. De manière avantageuse, le garnissage G est constitué de deux couches superposées, que ce soit pour garnir le fond 11 ou les parois 10, 20 et 30, les deux couches étant construites de manière identique à l'exception du fait que pour les spirales S comme pour les hélicoïdes H les sens de rotation sont inversés. On notera qu'il est parfaitement possible de réaliser un garnissage G par superposition de plus de deux couches. Par ailleurs, on peut utiliser pour chacune des couches, des bandes 4 de matériau réfractaire présentant des caractéristiques différentes, la ou les couches extérieures étant par exemple de moindre résistance à la chaleur que la ou les couches intérieures. Afin de maintenir le garnissage G, chacune des parties 1, 2 ou 3, comporte au niveau de chacune de ses ouvertures, un élément de maintien 5 qui, comme cela est visible sur les figures 3 et 4, comprend un anneau 50 de section en L, destiné à être solidarisé par tous moyens appropriés sur le bord de la paroi 10, 20 ou 30, par, et sur lequel sont soudés des doigts 51, en acier réfractaire, qui s'étendent radialement vers le centre, et qui sont susceptibles de venir comprimer le garnissage G. De manière avantageuse, chacun des doigts 51 comporte à son extrémité libre une extension 52 à angle droit, apte à s'enfoncer dans le garnissage, en sorte d'accroître le maintien. Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui précède de l'un de ses modes de réalisation, susceptible de subir quelques modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Dispositif de four récepteur de flux solaire concentré destiné à fonctionner en association avec un miroir concentrateur (M), de forme générale cylindrique ou analogue, et comprenant une partie inférieure (1) réceptrice du flux solaire (R) et une partie supérieure (2) destinée à recevoir les objets ou les matériaux à cuire ou à chauffer.La partie inférieure (1) consiste en une enceinte apte à piéger le rayonnement solaire concentré, qui comprend une ouverture latérale (12) de diamètre égal à la tache focale, et positionnée au foyer du miroir concentrateur (M), tandis que la partie supérieure (2), ou corps de cuisson, est amovible et est surmontée d'un élément d'obturation amovible (3) présentant une forme concave. | 1) Dispositif de four récepteur de flux solaire concentré destiné à fonctionner en association avec un miroir concentrateur (M), de forme générale cylindrique ou analogue, et comprenant une partie inférieure (1) réceptrice du flux solaire (R) et une partie supérieure (2) destinée à recevoir les objets ou les matériaux à cuire ou à chauffer, caractérisé en ce que ladite partie inférieure (1) consiste en une enceinte apte à piéger le rayonnement solaire concentré, qui comprend une ouverture latérale (12) de diamètre égal à la tache focale, et positionnée au foyer dudit miroir concentrateur (M), tandis que ladite partie supérieure (2), ou corps de cuisson, est amovible et est surmontée d'un élément d'obturation amovible (3) présentant une forme concave. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les différentes parties (1, 2, 3) qui le composent sont constituées d'une paroi métallique (10, 20, 30) garnie intérieurement de matériau isolant réfractaire (G). 3) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le garnissage (G) est réalisé au moyen d'une nappe de fibre 20 réfractaire composée de silice et d'alumine. 4) Dispositif selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que les parois périphériques (10, 20) des parties inférieure (1) et supérieure (2) sont garnies intérieurement au moyen de bandes (4) de matériau réfractaire aboutées, les bandes (4) étant agencées d'une part tranche (40) contre la paroi (10, 20), et d'autre part empilées en suivant une disposition hélicoïdale (H). 5) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le fond (11) de la partie inférieure (1) est recouvert d'un garnissage (G) constitué soit de bandes (4) aboutées et roulées en spirale (S) à partir du centre, tranche (40) contre ledit fond (11), soit de nappes découpées en demidisques superposés en couches croisées. 6) Dispositif selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que l'élément d'obturation amovible (3) présente une forme de dôme, et il présente un garnissage (G) intérieur constitué de bandes (4) aboutées, enroulées en spirale (S) à partir du sommet, tranche (40) contre la paroi (30). 7) Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la couche de matériau réfractaire est doublée intérieurement d'au moins une seconde couche de matériau réfractaire agencée de la même manière avec inversion du sens d'enroulement. 8) Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les différentes couches sont réalisées avec des matériaux réfractaires présentant des caractéristiques différentes. 9) Dispositif selon la 7 ou la 8, caractérisé en ce que la ou les couches de matériau réfractaire (G) sont retenues dans le sens longitudinal, au moyen d'un élément de maintien (5) solidarisé à la paroi périphérique au niveau de chaque ouverture. 10) Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que l'élément de maintien (5) consiste en un anneau (50) solidarisable à la paroi, et duquel font saillie radialement des doigts (51) aptes à venir prendre appui sur le garnissage (G) et à comprimer celui-ci. | F | F24 | F24S | F24S 20 | F24S 20/30 |
FR2902884 | A1 | PROCEDE POUR LA DETECTION DES ANTICORPS HEPARINE-DEPENDANTS ET LE DIAGNOSTIC DES PATHOLOGIES IMMUNES OU AUTO-IMMNUNES POTENTIALISEES PAR L'HEPARINE TELLE QUE LA THROMBOPENIE INDUITE PAR L'HEPARINE | 20,071,228 | La présente invention concerne un procédé rapide, efficace, économique, et sensible de détection d'anticorps induits par une substance héparinique et de diagnostic de pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique telle que la thrombopénie induite par l'héparine (TIH de type II). L'invention concerne également un nécessaire de détection des anticorps héparine-dépendants et de diagnostic de pathologies potentialisées par une substance héparinique telle que la thrombopénie induite par l'héparine. 10 Les thrombopénies ou thrombocytopénies peuvent être de plusieurs origines. Elles peuvent être provoquées par la présence de médicaments notamment la quinine/quinidine, le polysulfate de pentosane mais surtout l'héparine. (voir l'article de M.C.BERNDT et al, Blood Reviews 1 pages 111-118, (1987) et l'article de B. TARDY-PONCET, Am J Hematol 2994 ; 45(3) : 252-7) 15 L'héparine est administrée aux patients en tant que facteur anti-coagulant pour prévenir les risques de thromboses veineuses ou artérielles. Cependant, certains patients traités à l'héparine développent des anticorps induits par l'héparine entraînant une thrombopénie qui peut être très sévère voire fatale. Ces thrombopénies semblent provoquées par des 20 anticorps IgG, IgM ou IgA qui se développent après 5 jours ou plus de traitement à l'héparine. Les anticorps d'isotype IgG sont de plus loin les plus pathogènes. Cette réaction survient à une concentration critique d'héparine (Gruel Y, Presse Med 1998 ; 27 (suppl 2) : 7-12 et Warkentin TE et al, Chest 2004 ; 126: 311S-37S.) II apparaît essentiel d'identifier rapidement les patients à risque ou développant cette pathologie de TIH de type II. Actuellement, les méthodes de diagnostic de thrombopénie sont : 30 la numération des plaquettes sanguines avant, pendant et après le traitement, méthode longue et peu spécifique. 25 - la recherche d'une absence d'étiologie différente des thrombopénies (infection, autres thérapies...) , méthode longue et fastidieuse. l'utilisation de tests biologiques recherchant la présence d'anticorps dirigés contre les plaquettes en présence du médicament inducteur. la recherche et la mesure par méthode ELISA ou toute autre méthode immunologique des anticorps dirigés contre les complexes d'héparine et de facteur plaquettaire 4 (pF4). Parmi ces tests biologiques, on utilise surtout les tests d'agrégation plaquettaire qui nécessitent un appareillage adapté et dont les modalités opératoires sont longues et manquent de sensibilité. Les autres méthodes qui ont été décrites [articles de J.G. KELTON et al, Blood 72 (No2), pages 925-930, (1998) et B.H. CHONG, British Journal of Haematology 49, pages 531- 540, (1981) et B.H. CHONG, Blood Reviews 2, pages 108-114, (1986) et D.SHERIDAN et al, Blood 67 (Nol), pages 27-30, 0986) et Y.GRUEL, Sang Thrombose Vaisseaux, 1 (No4), pages 233-236, (1989)] mettent en oeuvre l'étude de la fixation plaquettaire des Ig G sériques, la libération de la sérotonine 14C-radiomarquée à deux concentrations différentes d'héparine, la disponibilité du facteur plaquettaire 4, la fixation du complément, l'inhibition de la lyse du complément et l'agglutination d'hématies sensibilisées. Ces méthodes présentent les inconvénients d'être peu sensibles ou longues à réaliser. D'autres méthodes sensibles et rapides dans leur réalisation, basées sur la cytochimie, utilisent soit des marquages des plaquettes activées ou non, détectées par cytométrie de flux, soit des facteurs purifiés issus des plaquettes pouvant se lier préférentiellement à l'héparine et formant un complexe avec les anticorps induits par l'héparine, soit des tests de compétitions de liaison. Tous ces tests sont réalisés avec des plaquettes fraîches. Enfin d'autres tests immunocytochimiques sont effectués avec de l'héparine, du plasma à tester contenant potentiellement les anticorps induits par l'héparine et un anticorps couplé à une molécule rapporteur mais ces derniers tests sont réalisés sans ajout de plaquettes pourtant nécessaires à la sensibilisation du test. Dans la prévention ou le traitement de la TIH de type II, le dosage des anticorps induits par l'héparine est indispensable. Il existe plusieurs types d'héparines utilisés : les héparines non fractionnées (HNF) qui induisent plus tôt et plus fréquemment l'apparition d'anticorps induits par l'héparine les héparines de bas poids moléculaires. Il est toutefois possible d'utiliser tout type de dérivés hépariniques ou des polymères linéaires non-glycosaminoglycan chargés négativement n'étant pas un hydrate de carbone comme le polyvinylsulfate, le polyvinylsulfonate, le polystyrène sulfonate, le polyanétholsulfonate, des polyvinyl phosphate et polyvinylphosphonate, le poly-D glutamate (voir PCT/US97/02840). Il a été découvert que l'utilisation de facteurs ayant une grande affinité pour l'héparine sont très intéressants car ils permettent aux tests biologiques d'être plus spécifiques et sensibles. En effet, très longtemps, les anticorps induits par l'héparine ont été considérés comme étant dirigés contre l'héparine elle-même mais depuis que la cible antigénique des anticorps a été identifiée, notamment tel que décrit dans EP 0 495 971, comme étant les complexes stoechiométriques d'héparine et de facteur plaquettaire, pF4, de plus en plus d'informations sur les mécanismes impliqués sont disponibles. En effet, le pF4 en se liant à l'héparine, pour neutraliser ses propriétés anticoagulantes, change de conformation et devient alors immunogène. Dans ce procédé, les facteurs issus des plaquettes ayant une forte affinité pour l'héparine ou la drogue inductrice d'anticorps et obtenus par clivage ou lyse plaquettaire sont : - le facteur plaquettaire 4 ou pF4 - des fractions de ce facteur pF4 - des fractions contenant au moins une substance éluée en même temps que le pF4 le pF4 recombinant et ses variants des peptides synthétiques reprenant toute ou partie de la séquence des aminoacides du pF4 - le protéoglycane - des complexes protéoglycane-pF4 ainsi que leurs mélanges. Toutefois, un tel procédé nécessite obligatoirement la purification du facteur plaquettaire 4 (pF4), ou l'utilisation de pF4 recombinant purifié et fonctionnel, ce qui rend plus complexe et très onéreux le procédé. L'invention a donc pour objet de proposer un procédé de détection et de diagnostic permettant d'obtenir, dans ce genre de tests en immunocytochimie, une meilleure sensibilité et de très bons résultats de détection d'anticorps et de diagnostic de pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique dont la TIH de type II , tout en étant économiquement plus avantageux. Selon l'invention, pour la détection des anticorps induits par une substance héparinique, encore appelés anticorps héparine-dépendants, et pour le diagnostic des pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique, dont la TIH de type II, en tant que médicament inducteur, on utilisera le procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant : 1) à faire réagir : au moins une substance à forte affinité pour une substance héparinique (SFA) constituée par toute molécule ou complexe ayant une forte affinité pour une substance héparinique, avec au moins une substance héparinique (SH) pour former un complexe substance à forte affinité pour la substance héparinique-substance héparinique (SFA-SH), la substance héparinique étant en léger ou large excès, afin de pouvoir fixer d'autres substances affines pour l'héparine, avec au moins une substance antigénique potentielle capable de réagir avec la substance héparinique, formant ainsi un complexe (Ag-SH), et avec le plasma ou le sérum d'un patient à tester (dilué, de préférence à une dilution de l'ordre de 1 :100) contenant potentiellement : un matériau anticorps anti(Ag-SH) généré dans l'organisme après administration d'une substance héparinique et qui reconnaît (Ag-SH), selon la réaction : 4 (Ag-SH) + anti(Ag-SH) (Ag-SH)-anti(Ag-SH) et/ou un complexe immun constitué d'une substance affine pour une substance héparinique-anticorps anti(Ag-SH) présent dans le plasma ou sérum du patient capables de réagir avec le complexe substance à forte affinité pour la substance héparinique-substance héparinique (SFA-SH), puis, 2) révéler le complexe produit (Ag-SH)-anti(Ag-SH) résultant. Par simplicité de lecture, la dénomination anti(Ag-SH) englobera l'anticorps anti(Ag-SH) ainsi que la forme complexe immun substance affine pour la substance hépariniqueanti(Ag-SH) présents potentiellement dans le sérum ou le plasma à tester. Ce complexe immun est capable de réagir avec le complexe SFA-SH décrit précédemment. Ce procédé de détection selon l'invention permet donc également de doser des complexes immuns circulants dans le sérum ou le plasma du patient. Au moins une substance à forte affinité pour une substance héparinique (SFA), telle que, de préférence, le sulfate de protamine, la streptavidine (dans ce cas la substance héparinique est obligatoirement biotynilée, la streptavidine étant affine à l'héparine par le biais de la biotine), la poly-lysine, la poly-arginine, immobilise au moins une substance héparinique en excès (SH) qui, à son tour va fixer les molécules affines pour la substance héparinique (dont le pF4) en formant ainsi le complexe (Ag-SH). Ce complexe (Ag-SH) sera reconnu par les anticorps spécifiques dirigés contre lui anti(Ag-SH) et contenus dans le plasma ou le sérum du patient à tester formant le complexe (Ag-SH)-anti(Ag-SH). Ce même complexe sera détecté par des techniques diverses et connues de l'homme du métier, détaillées plus loin. En comparaison avec les approches précédentes, cette approche avec la substance à forte affinité pour une substance héparinique comme le sulfate de protamine, la streptavidine, la poly-lysine, la poly-arginine, présente les principaux avantages de la rapidité, de la spécificité et la détection de tous les anticorps héparine- dépendants (et pas seulement dépendants du pF4), d'un coût de mise en oeuvre très compétitif, d'une grande sensibilité et d'une possibilité de déclinaison dans des techniques individuelles ultra-rapides. Cette méthode de détection peut être déclinée en plusieurs technologies connues : test ELISA, immuno-turbidimétrie, agglutination de latex sur lame, néphélométrie, turbidimétrie ou néphélométrie amplifiée par des particules de latex, immunofluorescence (lame, microplaque, latex fluorescent, latex magnétique, test sur membranes, biochips, etc...), et de façon générale tout procédé permettant d'identifier et/ou de quantifier une réaction entre un antigène (y compris les haptènes) et un anticorps, de quelque isotype qu'il soit. La ou les substances antigéniques potentielles capables de réagir avec la substance héparinique pour former le complexe (Ag-SH) peuvent provenir directement du plasma ou du sérum du patient à tester. Toutefois, dans ce cas, la concentration de ces substances peut alors être un facteur limitant la sensibilité du test. En conséquence, selon une première variante préférée du procédé selon l'invention, la au moins une substance antigénique potentielle peut être amenée en excès par un lysat plaquettaire consistant en un concentré de plaquettes normales (mélange de plusieurs donneurs par exemple), lysées (par destruction des plaquettes). Cette variante permet une sensibilisation maximale du procédé, la ou les substances antigéniques potentielles étant amenées en quantité suffisante et, de préférence en excès, pour pouvoir réagir avec la substance héparinique pour former le complexe (Ag-SH). Selon une autre variante du procédé également très avantageuse, la au moins une substance antigénique potentielle capable de réagir avec la substance héparinique peut être apportée par tout milieu biologique la contenant. Ainsi, le cas échéant, si le concentré plaquettaire ou l'échantillon testé du patient ne contenaient pas en quantité suffisante la substance affine pour la substance héparinique, et antigène potentiel, celle-ci pourrait être amenée par tout milieu biologique la contenant. Ainsi, cette technique est extensible à tout antigène formé par complexation avec la substance héparinique, ou toute substance ayant des propriétés analogues, telles que définies précédemment, et capable de réagir avec les anticorps présents dans les états pathologiques immuns ou auto-immuns potentialisés par une substance héparinique, comme la thrombopénie induite par l'héparine. Le procédé de détection de la présente invention se déroule selon les étapes suivantes : 1) Fixation par adsorption ou par liaison covalente d'au moins une substance ayant une forte affinité pour une substance héparinique (SFA) sur un support essentiellement solide, ou tout autre support réactionnel permettant de réaliser un test immunologique. Cette SFA est le plus souvent du sulfate de protamine car il présente l'avantage d'être très bon marché et facilement disponible ; en variante, la fixation peut concerner la streptavidine (la substance héparinique étant alors biotinylée) mais également la poly-lysine ou la poly-arginine, selon les mêmes procédés que pour le sulfate de protamine. 2) Ajout d'au moins une substance héparinique (le cas échéant biotinylée) en excès. 3) Formation d'un complexe substance à forte affinité pour la substance héparinique-substance héparinique (soit SFA-SH). Lavages pour retirer l'excès d'héparine. 4) De façon optionnelle, sensibilisation si nécessaire par ajout d'un lysat plaquettaire global provenant d'un concentré plaquettaire préparé à partir des plaquettes de donneurs normaux, et contenant des molécules affines pour la substance héparinique potentiellement antigéniques et appelées substances antigéniques. 5) Formation d'un complexe substance antigénique-substance héparinique (soit Ag-SH). 6) Ajout du plasma ou du sérum du patient à tester contenant : a) des substances se complexant à la substance héparinique pour devenir potentiellement antigéniques et b) potentiellement des anticorps induits par l'héparine anti(Ag-SH), éventuellement sous forme également de complexes immuns, 7) Suivant le sérum ou le plasma testé, formation des complexes (Ag-SH)-anti(Ag-SH). Lavages. 8) Ajout des anticorps dirigés contre les anticorps anti-(Ag-SH). Ces anticorps sont détectables par marquage selon des techniques connues décrites plus bas (enzymoimmunologie, radio-immunologie ...). 9) Formation des complexes (Ag-SH)-anti(Ag-SH)-anti(anti-Ag-SH). Lavages 10) Révélation des marquages par les techniques immunologiques ou toute autre méthode permettant d'identifier la formation de complexes. Détection et dosage des anticorps induits par la substance héparinique et responsables des thrombopénies induites par l'héparine (TIH de type II). 11) Diagnostic. En variante aux étapes 8 à 10, on peut utiliser des techniques permettant la détection directe des anticorps en tant que complexes avec l'antigène, telles que la réfractométrie, la diffraction de rayons lumineux par la surface réactionnelle, des méthodes de modification de la conductivité électrique ou du champs magnétique, etc. L'originalité de la présente invention est qu'elle permet la mise au point d'un procédé capable de fixer et de mesurer les anticorps héparine-dépendants responsables de la TIH de type II, ceci grâce à l'utilisation d'une substance à forte affinité pour une susbtance héparinique, de préférence le sulfate de protamine ou la streptavidine (associée à l'héparine biotinylée), qui immobilise l'héparine sur la surface réactionnelle. En raison de sa grande disponibilité, de sa facilité d'obtention et de son faible coût, ce nouveau procédé (et ses variantes) permet d'augmenter la rapidité, la sensibilité et la reproductibilité du test et ainsi le diagnostic de patients à risque ou développant une thrombopénie induite par l'héparine. Une substance à forte affinité pour une substance héparinique (SFA) est adsorbée ou liée par covalence à un support de réaction décrit plus bas. Cette substance à forte affinité pour une substance héparinique sert d'ancrage pour fixer l'héparine ou la substance héparinique et augmenter ainsi la surface réactionnelle du support. En particulier, on obtient un complexe à une concentration de 0,01 à 1000 pg/cm2 de surface réactionnelle. La réaction suivante se produit : Substance héparinique SH 000 CI ICI 00 1 Fixation Support SFA Immunologique (ex : sulfate de protamine) Formation du complexe SFA-SH J La substance à forte affinité pour la substance héparinique telle que le sulfate de protamine, la streptavidine (associée à une substance héparinique biotinylée), la polylysine, la poly-arginine, sert à fixer la substance héparinique selon la réaction (A) et par la suite cette substance héparinique fixera la substance antigénique issue éventuellement d'un lysat plaquettaire global si cette étape a été réalisée ou bien du sérum ou du plasma du patient à tester. Ce complexe substance antigénique-substance héparinique (Ag-SH) pourra ensuite être reconnu par les anticorps induits par la substance héparinique selon la réaction (B) (voir plus bas) si de tels anticorps sont présents dans le plasma ou le sérum du patient à tester. Ceci permettra pour finir de détecter les sujets à risque ou développant une TIH de type II grâce à la présente invention. Dans un mode préféré de l'invention, on utilise le sulfate de protamine en tant que substance ayant une grande affinité pour la substance héparinique. Dans un autre mode préféré, on utilise la streptavidine en tant que substance à forte affinité 25 pour la substance héparinique (SFA), la substance héparinique étant sous forme biotinylée. Dans encore un autre mode préféré de l'invention, on utilise la poly-lysine ou la polyarginine en tant que substance ayant une grande affinité pour la substance héparinique. 30 Ce sulfate de protamine peut avoir diverses origines, il est généralement extrait du sperme de saumon. Pour être plus précis, la substance à forte affinité pour la substance héparinique est en fait ici utilisée en tant que support d'ancrage. La streptavidine est elle extraite de l'oeuf d'oiseaux, mais toute substance ayant les mêmes propriétés que le sulfate de protamine ou la streptavidine, et en particulier toute molécule recombinante ou de synthèse, peut être utilisée en lieu et place. De manière avantageuse, dans la présente invention, la substance héparinique utilisée peut être de plusieurs natures et elle peut être représentée par : l'héparine non fractionnée (HNF) qui induit plus tôt et plus fréquemment l'apparition d'anticorps induits par l'héparine. Cette héparine a un poids moléculaire moyen de 6000-30000 daltons et un pouvoir rotatoire [alu20 d'environ + 55 ; l'héparine de bas poids moléculaire ; des composés qui dérivent de l'héparine comme les héparinates métalliques (Ca2+, Li+, Na+, Mg2+, etc...) et des fragments de l'héparine ; des analogues de l'héparine comme les héparinoïdes (héparamine et ses sels, les chondroitines et leurs sels, etc...) ; - les substances contenant l'héparine, ses dérivés et analogues comme les complexes de l'héparine et de ses dérivés ou analogues ; leurs mélanges l'une quelconque des molécules ci-dessus sous forme biotinylée. Il est toutefois également possible d'utiliser dans la présente invention en tant que substance héparinique le polysulfate de pentosane, tout polysaccharide sulfaté chargé négativement ou des polymères de polystyrène sulfatés comme les polymères linéaires non- glycosaminoglycanes chargés négativement n'étant pas des hydrates de carbone, par exemple le polyvinylsulfate, le polyvinylsulfonate, le polystyrène sulfonate, le polyanétholsulfonate, des polyvinyl phosphate et polyvinylphosphonate, le poly-D glutamate, ou leurs formes biotinylées dans le cas de streptavidine en tant que substance à forte affinité pour la substance héparinique. Il est à noter que l'origine, la longueur des chaînes polysaccharidiques et le degré de sulfatation des substances hépariniques semblent jouer un rôle important dans leur immunogénicité et donc dans le développement des TIH de type II. En effet, l'héparine d'origine bovine serait plus immunogène que l'héparine porcine. D'autre part, les héparines non fractionnées seraient également plus immunogènes (5 à 20 fois supérieure) que les héparines à bas poids moléculaires mais en raison de l'utilisation plus fréquente et prolongée de ces dernières, il a été décrit des TIH de type II induites par ces héparines. Les héparines non fractionnées sont capables de déformer davantage les molécules à forte affinité pour elle et génèrent des complexes de plus grande taille induisant une plus forte réponse immunitaire. Les quantités relatives de substance à forte affinité pour la substance héparinique (SFA) et de substance héparinique (SH) sont : 1 mg de SFA pour 100 à 100000 UI d'héparine. De préférence, 1 mg de sulfate de protamine pour 100 à 1000 UI d'héparine (mais ces proportions peuvent varier en cas d'utilisation de variants du sulfate de protamine ou de l'héparine). Pour la streptavidine, on utilise 0,1 à 1000 g de streptavidine pour 0.1 à 100 UI d'héparine biotinylée, et de préférence 1 à 50 gg de streptavidine pour 0,5 à 20 UI d'héparine, mais comme on est en excès, il n'y a pas de contrainte de limite. La substance antigénique potentielle ou Ag est constituée par une substance ayant une forte affinité pour l'héparine ou une substance héparinique décrites ci-dessus. Elle provient du plasma ou du sérum du patient à tester ou bien optionnellement si cela est nécessaire d'un lysat plaquettaire global. Cette substance antigénique réagira aisément avec ladite substance héparinique (fixée au préalable à la substance à forte affinité pour l'héparine, SFA, le plus souvent du sulfate de protamine ou de la streptavidine, la substance héparinique étant biotinylée) et formera ainsi un complexe avec elle, déterminé par l'abréviation (Ag-SH). Pour qu'il n'y ait pas de confusion ultérieurement, il convient de préciser cette dénomination : La substance antigénique (par exemple un facteur issu des plaquettes) est appelée ainsi non parce qu'elle induit à elle seule une production d'anticorps, une réponse immunitaire mais parce qu'une fois liée à la substance héparinique pour laquelle elle a une forte affinité, elle devient immunogène. Ainsi le complexe formé substance antigénique-substance héparinique (Ag-SH) pourra ensuite être reconnu par les anticorps induits par l'héparine et contenus potentiellement dans le plasma et le sérum du patient à tester. Après une révélation adaptée, il sera possible ainsi de détecter les sujets à risque ou développant une TIH de type II grâce à la présente invention et selon les réactions suivantes : Ag + SH _0> (Ag-SH) (Ag-SH) + anti(Ag-SH) - Ag-SH-anti(Ag-SH) (B) Détection appropriée des complexes (Ag-SH)-anti(Ag-SH) Pour la détermination et le diagnostic des pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique telle que la thrombopénie induite par 15 l'héparine (TIH de type II) selon l'invention, ladite substance antigénique sera choisie parmi l'ensemble des molécules ou des complexes ayant une forte affinité pour une substance héparinique. Ces substances antigéniques sont issues du plasma ou du sérum du patient ou alors d'un lysat plaquettaire global ou de tout milieu biologique la contenant. Elles peuvent être : 20 le facteur plaquettaire 4 ou pF4 des fractions de ce facteur pF4 - des fractions contenant au moins une substance éluée en même temps que le pF4 le pF4 recombinant et ses variants - des peptides synthétiques reprenant toute ou partie de la séquence des aminoacides 25 du pF4 - le protéoglycane - des complexes protéoglycane-pF4 - ainsi que leurs mélanges. la Béta-Thromboglobuline 30 le NAP2 les PDGF des glycoprotéines plaquettaires 10 l'Interleukine 8 (IL-8), - le FGF (fibroblast growth factors), de forte affinité pour l'héparine, - etc Auparavant, la substance antigénique était principalement du pF4, obtenu à partir d'un lysat plaquettaire purifié, ou de pF4 recombinant fonctionnel et purifié, et servait de cible antigénique car une fois complexé à la substance héparinique, il induisait la réaction d'anticorps héparine-dépendants. Dans la présente invention, la substance héparinique sera fixée au support réactionnel défini plus bas via une substance ayant une très grande affinité pour elle (SFA, par exemple, le sulfate de protamine, la streptavidine, la poly-lysine, la poly-arginine) augmentant ainsi la surface réactionnelle du support de réaction. La substance antigénique reconnue par l'anticorps pourra être du pF4 car un lysat plaquettaire global, contenant entre autres du pF4, sera ajouté au complexe SFA-substance héparinique (par exemple, sulfate de protamine-héparine). Mais tous les anticorps héparine-dépendants anti(Ag-SH) pourront être détectés et non seulement ceux qui dépendent du pF4. Les tests peuvent être sensibilisés éventuellement avec un lysat plaquettaire global provenant d'un concentré plaquettaire préparé à partir des plaquettes de donneurs normaux et obtenu par des techniques classiques connues de l'homme du métier. Ce lysat plaquettaire apporte des protéines plaquettaires en excès de concentration, ce qui permet de constituer la cible antigénique des anticorps héparine-dépendants sur la substance à forte affinité pour la substance héparinique (SFA), en présence d'un excès de substance héparinique. Cette sensibilisation est due au fait que le plasma ou le sérum à tester peut contenir des quantités variables de protéines plaquettaires et parfois en quantité insuffisantes pour une bonne réaction. Le lysat plaquettaire les apporte en quantité suffisante. La quantité de lysat plaquettaire global utilisée peut aller de quelques l à 500 l ou plus. En règle générale, d'excellents résultats sont obtenus avec un lysat plaquettaire dilué du 1 :10 au 1 :1000, et de préférence du 1 :10 au 1 :100, dans le milieu réactionnel. Toutefois, l'utilisation de très faibles quantités (lysat dilué au 1 :100000 ou plus) est possible pour un diagnostic fiable. Pour faire un diagnostic ciblé, sur le mélange réactionnel lavé, on ajoutera le sérum ou le plasma du patient susceptible d'avoir développé des anticorps héparine-dépendants. Si ce sérum ou ce plasma contient des anticorps induits par l'héparine, la réaction suivante se produira : (Ag-SH) + sérum ou plasma du patient à tester (Ag-SH)-anti(Ag-SH) Ce dernier complexe sera révélé par une technique connue et appropriée. Le plasma du patient (ou le sérum) est testé habituellement à une dilution comprise entre 1 :1 et 1 :500, mais d'autres variantes sont possibles au-delà de ces bornes. Par exemple, pour la technologie utilisant des particules de latex, le sérum ou plasma sont utilisés purs. Le volume réactionnel va de quelques l à 0.5 ml. On va utiliser en règle générale de moins de 1 l à 200 l de sérum ou plasma de patient. De manière avantageuse, la révélation du complexe résultant Ag-SH-anti(Ag-SH) peut être réalisée par des tests EIA (tests enzymo-immunologiques), classiquement des tests ELISA, ou par RIA (tests radio-immunologiques) mais également par immunofluorescence, par immuno-turbidimétrie, par agglutination de latex sur lame, par néphélométrie, par turbidimétrie ou néphélométrie amplifiée par desparticules de latex ou par toute autre technique classique ou nouvelle, sensible et connue pour la détection d'anticorps, ou de la formation de complexes antigène-anticorps. Les méthodes d'immunochimie de détection utilisent généralement une marque enzymatique (peroxydase, glucose oxydase, phosphatase alcaline). La réaction immunologique est suivie par une réaction indicatrice qui permet la détection photométrique de l'activité enzymatique liée au complexe (Ag-SH)-anti(Ag-SH). Le plus souvent c'est un deuxième anticorps anti-immunoglobuline (anti-Ig) qui est marqué par une enzyme * , et la réaction se développe en phase solide selon un principe non compétitif : (Ag-SH)-anti(Ag-SH) + anti-anti(Ag-SH)*---(Ag-SH)-anti(Ag-SH)-anti-anti(Ag-SH)* * * Cette enzyme * catalyse l'oxydation d'un substrat chromogène et l'intensité de la coloration est proportionnelle à la concentration de l'anticorps induit par l'héparine à mesurer dans le plasma ou le sérum du patient. Le plus souvent l'enzyme utilisée est la peroxydase et son substrat chromogène est l'OPD ou ortho-phénylènediamine, et de plus en plus souvent le TMB (Tétra-Methyl-Benzidine). Suivant la technique utilisée, le complexe Ag-SH-anti(Ag-SH) pourra également être révélé par un moyen fluorogène, un radio-isotope, une particule de latex colorée, de l'or colloïdal, etc... Les anticorps anti(Ag-SH) issus du plasma du patient et les deuxièmes anticorps anti-Ig 15 peuvent être des anticorps polyclonaux ou monoclonaux (IgG, IgA ou IgM). Alternativement, les anticorps peuvent être détectés directement en tant que complexes avec l'antigène à l'aide des nouvelles méthodes de détection comme la réfractométrie, la diffraction de rayons lumineux par la surface réactionnelle, des méthodes de modification 20 de la conductivité électrique ou du champ magnétique, etc... Pour la révélation du complexe (Ag-SH)-Anti(Ag-SH), il n'y a pas de contrainte de concentration particulière. On utilise des concentrations de 0,01 [tg à 1 mg mais en règle générale, on utilise des concentrations de 0.1 à 100 g. 25 Les supports de réactions immunologiques utilisés pour ces tests de détection des anticorps héparine-dépendants et de diagnostic des TIH de type II selon la présente invention peuvent être de différentes natures et sont choisis parmi : 30 les lames, les micro-plaques, les latex fluorescents, les latex magnétiques, les membranes d'immuno-filtration ou les membranes d'immuno-migration, les biochips, les billes, les ailettes, les tubes, mais également les liposomes, les vésicules lipidiques, les micro-particules biologiques ou obtenues à partir de polymères, ou les émulsions etc... Le complexe substance à forte affinité pour la substance héparinique-substance héparinique (soit SFA-SH) est fixé au support de réactions immunologiques par adsorption ou par liaison covalente. Les caractéristiques de ce procédé et de ce nécessaire de détection des anticorps induits par l'héparine et de diagnostic des pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique telle que la thrombopénie induite par l'héparine seront mieux comprises et illustrées à la lecture des exemples de réalisation qui suivent : Exemples de réalisations du test pour le diagnostic rapide des thrombopénies induites par l'héparine (TIH) Exemple 1 : Une plaque Elisa (exemple Maxisorb Type 1 avec certificat de NUNC ou Covalink de NUNC) est incubée avec 200 l (50 û 250 possibles) par puits d'un mélange de sulfate de 20 protamine (extrait du sperme de Saumon et fourni par Sigma) à 10 .tg/ml et 20 UI/ml d'héparine non fractionnée (type calciparine de Choay/Sanofi-Aventis) en tampon phosphate 0.05 M à pH 7.50 (Covalink) ou carbonate 0.05 M à pH 9.6 (Maxisorb), pendant 16 à 24 heures à TA ou à + 4 C. Après lavage, la plaque est saturée par du sérum animal (chèvre, boeuf, mouton ou autre) à 10-20 % en tampon phosphate 0.05 M à pH 7.50. Après 25 incubation de 1 à 48 heures à TA ou à + 4 C, la plaque est lavée et utilisée immédiatement, ou stabilisée pour utilisation ultérieure. Lors du test, 200 l du plasma ou sérum à tester dilués au 1 :100 en tampon phosphate 0.05 M, 0.15 M de chlorure de sodium et 10 à 20 % de sérum animal (chèvre, boeuf, mouton ou 30 autre), sont introduits dans les puits et incubés 1 à 2 heures à TA. Après cette incubation, les plaques sont lavées et le révélateur, anticorps spécifique des immunoglobulines humaines IgG, ou IgM ou IgA couplés à la péroxydase, utilisés à 0.1 à 5 g/ml en tampon phosphate 0.05 M, NaCl 0.15 M, 1 % d'albumine sérique bovine et à pH 7.50 , (ou à la phosphatase alcaline) sont introduits et incubés pendant 1 à 2 heures à TA. Après un15 nouveau lavage, le substrat est introduit (OPD/H202 ou TMB/H202 pour la péroxydase ou PNP pour la phosphatase alcaline). Et incubés à TA. Après 2 à 30 minutes d'incubation (selon la variante utilisée) la réaction est arrêtée par l'acide sulfurique (péroxydase), de 0.25 à 2 M ou l'hydroxyde de sodium à une concentration de 0.1 à 2 M (pour la phosphatase alcaline) et la DO est lue à 492 nm (OPD), ou à 450 nm (TMB) ou à 405 nm (PNP). La présence d'anticorps associés au risque ou à la pathologie de TIH se manifeste par des DO élevées, supérieures à 0.30 et le plus souvent très élevées, généralement au-dessus de 1.00. Les plasmas normaux ont en général une DO inférieure à 0.20. Dans une variante avantageuse de la technique, le lysat plaquettaire est ajouté dans les puits (50 l d'une dilution de 1 :10 à 1 :1000 en tampon phosphate 0.05 M, NaCl 0.15 M à pH 7.50), ou inclus dans le diluant de l'échantillon (sérum ou plasma du malade) à une dilution allant du 1 :10 au 1 :1000. Le protocole est ensuite continué comme indiqué. Exemple 2 : Une plaque Elisa (exemple Maxisorb Type 1 avec certificat de NUNC ou Covalink de NUNC) est incubée avec 200 l (50 û 250 possibles) par puits de streptavidine (Roche, Mannheim, Allemagne) à 5 g/ml en tampon carbonate 0.05 M à pH 9.60. Après incubation de 12 à 48 heures à TA ou à C et lavage, 200 l par puits d'héparine biotinylée (Sigma) à une concentration de 1 à 25 UI/ml sont ajoutés et incubés 1 à 24 heures à TA ou à + 4 C. Après lavage, la plaque est saturée par du sérum animal (chèvre, boeuf, mouton ou autre) à 10-20 % en tampon phosphate 0.05 M à pH 7.50. Alternativement, des plaques streptavidine du commerce (Roche, Nunc, Greiner, etc...) peuvent être utilisées pour fixation de l'héparine. Après incubation de 1 à 48 heures à TA ou à + 4 C, la plaque est lavée et utilisée immédiatement, ou stabilisée pour utilisation ultérieure. Lors du test, 200 l du plasma ou sérum à tester dilués au 1 :100 en tampon phosphate 0.05 M, 0.15 M de chlorure de sodium et 10 à 20 % de sérum animal (chèvre, boeuf, mouton ou autre), sont introduits dans les puits et incubés 1 à 2 heures à TA. Après cette incubation, les plaques sont lavées et le révélateur, anticorps spécifique des immunoglobulines humaines IgG, ou IgM ou IgA couplés à la péroxydase, utilisés à une concentration de 0. 1 à 5 1.1g/m1 en tampon phosphate 0.05 M, NaCl 0.15 M, 1 % d'albumine sérique bovine et à pH 7.50, (ou à la phosphatase alcaline) sont introduits et incubés pendant 1 à 2 heures à TA. Après un nouveau lavage, le substrat est introduit, (OPD/H2O2 ou TMB/H2O2 pour la péroxydase ou PNP pour la phosphatase alcaline). et incubés à TA. Après 2 à 30 minutes d'incubation (selon la variante utilisée) la réaction est arrêtée par l'acide sulfurique (péroxydase) à 0.25 à 2 M ou l'hydroxyde de sodium à 0.1 à 2 M (pour la phosphatase alcaline) et la DO est lue à 492 nm (OPD), ou à 450 nm (TMB) ou à 405 nm (PNP). La présence d'anticorps associés au risque ou à la pathologie de TIH se manifeste par des DO élevées, supérieures à 0. 30 et le plus souvent très élevées, généralement au-dessus de 1.00. Les plasmas normaux ont en général une DO inférieure à 0.20. Dans une variante avantageuse de la technique, le lysat plaquettaire est ajouté dans les puits (50 l d'une dilution de 1 :10 à 1 :1000 en tampon phosphate 0.05 M, NaCl 0.15 M à pH 7.50), ou inclus dans le diluant de l'échantillon (sérum ou plasma du malade) à une dilution allant du 1 :10 au 1 :1000. Le protocole est ensuite continué comme indiqué. Exemple 3 : Des billes de latex en polystyrène ou tout autre polymère, de taille comprise entre 20 et 2000 nm, (polybutyl-méthacrylate) non fonctionnalisées ou dérivatisées (COOH, ou NH2, ou SH, ou CHC12, ou OH etc...) sont couplées avec du sulfate de protamine à raison de 0.01 à 10 mg par 100 mg de billes de latex (soit par ml de suspension colloïdale de latex à 10 % ou par 2 ml de suspension colloïdale à 5 %) par simple adsorption ou par liaison covalente selon les techniques connues de l'homme de l'art et disponibles dans la littérature. L'héparine est ajoutée à une concentration comprise entre 1 et 1000 UI/ml. Après lavage, dialyse ou tout autre traitement approprié pour enlever l'excès d'héparine,, les particules en suspension colloïdale sont stabilisées, et amenées à 0.5 % en tampon phosphate ou glycine ou borate à 0.05 M, contenant 0.15 M de chlorure de sodium, 1 % d'Albumine sérique bovine, du Poly-Ethylène-Glycol, et éventuellement un surfactant comme le tween 20 ou 80 ou le SDS (0.01 à 0.1 %). Ces particules peuvent être utilisées pour des tests d'agglutination sur lame ou pour des tests photométriques ou néphélométriques. Dans la variante où le lysat plaquettaire est utilisé pour sensibiliser la technique, celui-ci est ajouté à une concentration du 1 :2 au 1 :200 dans le diluant de l'échantillon à tester (plasma ou sérum du malade) ou directement dans la solution mère de la suspension colloïdale de latex. Pour des tests sur lame, sur une lame en verre 20 à 50 l de plasma ou sérum à tester, non dilué ou dilué du 1 :2 au 1 :10 sont incubés avec 20 à 50 l de particules de latex sensibilisés par le sulfate de protamine et l'héparine et stabilisées. Après mélange et agitation, l'apparition d'une agglutination est observée. Elle indique la présence d'anticorps. Une autre utilisation des billes consiste dans les tests immuno-turbidimètriques ou néphélométriques. Les billes sont amenées à 0. 1 % de concentration en tampon phosphate 0.05 M, contenant 0.15 M de chlorure de sodium et 1 % d'albumine sérique bovine. Dans le test 250 l de billes sont incubées avec 250 l de sérum ou plasma à tester dilué du 1 :1 au 1 :100 dans un tampon phosphate 0.05 M, contenant 0.15 M de chlorure de sodium, 1 % d'albumine sérique bovine et de 0.1 à 10 % de polyéthylène glycol, à un pH de 7.00 à 9.50. Après 1 à 60 min d'incubation la variation de DO est mesurée à une longueur d'onde pouvant aller de 300 à 1000 nm. Si les anticorps sont présents, l'augmentation de l'absorbance sur 60 min est supérieure à 0.100 et le plus souvent comprise entre 0.200 et 2.00. Cela indique la présence d'anticorps héparine dépendants pouvant être impliqués dans les TIH. La réaction peut être sensibilisée en utilisant un polymère comme le Poly-Ethylène-Glycol (PEG) ou la Poly-Vinyl-Pirolydone (PVP) dans le tampon de réaction. Dans la variante où le lysat plaquettaire est utilisé pour sensibiliser la technique, celui-ci est ajouté à une concentration du 1 :2 au 1 :200 dans le diluant de l'échantillon à tester (plasma ou sérum du malade) ou directement dans la solution mère de la suspension colloïdale de latex. Exemple 4 : Des billes de latex en polystyrène ou tout autre polymère (polybutyl-méthacrylate), de taille comprise entre 20 et 2000 nm, non fonctionnalisées ou dérivatisées (COOH, ou NH2, ou SH, ou CHC12, ou OH etc...) sont couplées avec de la streptavidine (Roche, Mannheim, Allemagne) à raison de 0.01 à 10 mg par 100 mg de billes de latex (soit par ml de suspension colloïdale de latex à 10 % ou par 2 ml de suspension colloïdale à 5 %) par simple adsorption ou par liaison covalente selon les techniques connues de l'homme de l'art et disponibles dans la littérature. L'héparine biotinylée (Sigma) est ensuite ajoutée à raison de 0.05 à 50 Ul/ml, et incubée avec les particules de latex pendant 1 à 24 heures à TA ou à+4 C. Après lavage, dialyse ou tout autre traitement approprié afin d'enlever l'excès d'héparine, les particules en suspension colloïdale sont stabilisées, et amenées à 0.5 % en tampon phosphate ou glycine ou borate à 0.05 M, contenant 0.15 M de chlorure de sodium, 1 % d'Albumine sérique bovine, du Poly-Ethylène-Glycol, et éventuellement un surfactant comme le tween 20 ou 80 ou le SDS (0.01 à 0.1 %). Ces particules peuvent être utilisées pour des tests d'agglutination sur lame ou pour des 20 tests photométriques ou néphélométriques. Pour des tests sur lame, sur une lame en verre 20 à 50 l de plasma ou sérum à tester, non dilué ou dilué du 1 :2 au 1 :10 sont incubés avec 20 à 50 l de particules de latex sensibilisés par la streptavidine et l'héparine biotinylée et stabilisées. Après mélange et 25 agitation, l'apparition d'une agglutination est observée. Elle indique la présence d'anticorps. Dans la variante où le lysat plaquettaire est utilisé pour sensibiliser la technique, celui-ci est ajouté à une concentration du 1 :2 au 1 :200 dans le diluant de l'échantillon à tester (plasma ou sérum du malade) ou directement dans la solution mère de la suspension 30 colloïdale de latex.20 Une autre utilisation des billes consiste dans les tests immuno-turbidimètriques ou néphélométriques. Les billes sont amenées à 0. 1 % de concentration en tampon phosphate 0.05 M, contenant 0.15 M de chlorure de sodium et 1 % d'albumine sérique bovine. Dans le test 250 l de billes sont incubées avec 250 .il de sérum ou plasma à tester dilué du 1 :1 au 1 :100 dans un tampon phosphate 0.05 M, contenant 0.15 M de chlorure de sodium, 1 % d'albumine sérique bovine et de 0.1 à 10 % de polyéthylène glycol, à un pH de 7.00 à 9.50. Après 1 à 60 min d'incubation la variation de DO est mesurée à une longueur d'onde pouvant aller de 300 à 1000 nm. Si les anticorps sont présents, l'augmentation de l'absorbance sur 60 min est supérieure à 0.100 et le plus souvent comprise entre 0.200 et 2.00. Cela indique la présence d'anticorps héparine dépendants pouvant être impliqués dans les TIH. La réaction peut être sensibilisée en utilisant un polymère comme le Poly-Ethylène-Glycol (PEG) ou la Poly-Vinyl-Pirolydone (PVP) dans le tampon de réaction. Dans la variante où le lysat plaquettaire est utilisé pour sensibiliser la technique, celui-ci est ajouté à une concentration du 1 :2 au 1 :200 dans le diluant de l'échantillon à tester (plasma ou sérum du malade) ou directement dans la solution mère de la suspension colloïdale de latex | L'invention concerne un procédé pour la détection des anticorps héparine-dépendants et le diagnostic des pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique telle que la thrombopénie induite par l'héparine (TIH de type II) en tant que médicament inducteur.L'invention consiste en ce que ledit procédé comprend les étapes consistant à :1) à faire réagir :- au moins une substance à forte affinité pour une substance héparinique (SFA) constituée par toute molécule ou complexe ayant une forte affinité pour une substance héparinique, avec au moins une substance héparinique (SH) pour former un complexe substance à forte affinité pour l'héparine-substance héparinique (SFA-SH), la substance héparinique étant en léger ou large excès, afin de pouvoir fixer d'autres substances affines pour l'héparine,- puis, avec au moins une substance antigénique potentielle capable de réagir avec la substance héparinique, formant ainsi un complexe (Ag-SH),- et enfin avec le plasma ou le sérum d'un patient à tester (dilué, de préférence à une dilution de l'ordre de 1 :100) contenant potentiellement :un matériau anticorps anti(Ag-SH) généré dans l'organisme après administration d'une substance héparinique, et/ou au moins un complexe immun constitué d'une substance affine pour la substance héparinique-anticorps anti(Ag-SH) présent dans le plasma ou sérum du patient, capable de réagir avec le complexe substance à forte affinité pour la substance héparinique-substance héparinique (SFA-SH),puis, 2) révéler le complexe produit (Ag-SH)-anti(Ag-SH) résultant. | Revendications 1- Procédé pour la détection des anticorps héparine-dépendants et le diagnostic des pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique telle que la thrombopénie induite par l'héparine (TIH de type II) en tant que médicament inducteur, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : 1) à faire réagir : au moins une substance à forte affinité pour une substance héparinique (SFA) constituée par toute molécule ou complexe ayant une forte affinité pour une substance héparinique, avec au moins une substance héparinique (SI-I) pour former un complexe substance à forte affinité pour la substance héparinique-substance héparinique (SFA-SH), la substance héparinique étant en léger ou large excès, afin de pouvoir fixer d'autres substances affines pour une substance héparinique, - puis, avec au moins une substance antigénique potentielle capable de réagir avec la substance héparinique, formant ainsi un complexe (Ag-SH), et enfin avec le plasma ou le sérum d'un patient à tester contenant potentiellement : un matériau anticorps anti(Ag-SH) généré dans l'organisme après administration d'une substance héparinique et qui reconnaît (Ag-SH), selon la réaction : (Ag-SH) + anti(Ag-SH) (Ag-SH)-anti(Ag-SH) et/ou au moins un complexe immun constitué d'une substance affine pour la substance héparinique-anticorps anti(Ag-SH) présent dans le plasma ou sérum du patient, capable de réagir avec le complexe substance à forte affinité pour la substance héparinique-substance héparinique (SFA-SH), puis, 2) révéler le complexe produit (Ag-SH)-anti(Ag-SH) résultant. 22 2-Procédé selon la 1,caractérisé en ce que la au moins une substance à forte affinité pour la substance héparinique est du sulfate de protamine. 3- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la au moins une substance à forte affinité pour la substance héparinique est de la streptavidine, la au moins une substance héparinique étant biotinylée. 4- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la au moins une substance à forte affinité pour la substance héparinique est de la poly-lysine. 5- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la au moins une substance à forte affinité pour la substance héparinique est de la poly-arginine. 6- Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la ou les substances antigéniques potentielles capables de réagir avec la substance héparinique pour former le complexe (Ag-SI) sont amenées directement du plasma ou du sérum du patient à tester. 7- Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la ou les substances antigéniques potentielles capables de réagir avec la substance héparinique pour former le complexe (Ag-SI-I) sont amenées en excès par un lysat plaquettaire consistant en un concentré de plaquettes normales, lysées. 8- Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la au moins une substance antigénique potentielle capable de réagir avec la au moins une substance héparinique pour former le complexe (Ag-Sil) est amenée en excès par un milieu biologique la contenant. 9- Procédé selon l'une des 1 à 8,caractérisé en ce que la révélation du complexe (Ag-SH)-anti(Ag-SH) est réalisée par des tests IIA (tests enzymo-immunologiques) tels qu'un test ELISA. 10- Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la révélation du complexe (Ag-SH)-anti(Ag-SH) est réalisée par des tests RIA (tests radio-immunologiques). 1 l - Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la révélation du complexe (Ag-SI-1)-anti(Ag-SI-l) est réalisée par des tests d'immunofluorescence, par néphélométrie, par turbidimétrie, par réfractométrie, par diffraction de rayons lumineux par la surface réactionnelle, par des méthodes de modification de la conductivité électrique ou du champ magnétique, par agglutination de latex sur lame, par turbidimétrie ou néphélométrie amplifiée par des particules de latex. 12- Nécessaire de détection des anticorps héparine-dépendants et de diagnostic des pathologies immunes ou auto-immunes potentialisées par une substance héparinique telle que les thrombopénies induites par une substance héparinique (SF-I) en tant que médicament inducteur, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une substance à forte affinité pour une substance héparinique (SFA) constituée par toute molécule ou complexe ayant une forte affinité pour une substance héparinique, et - au moins une substance héparinique (SH), le complexe substance à forte affinité pour une substance héparinique-substance héparinique (SFA-SH) formé, étant destiné à réagir avec au moins une substance antigénique en quantité suffisante et capable de réagir avec une substance héparinique formant ainsi le complexe (Ag-SH) et un sérum ou un plasma contenant potentiellement un matériau anticorps anti(Ag-SH), généré dans l'organisme après administration d'une substance héparinique, en cas de thrombopénie induite par l'héparine, et qui reconnaît Ag-SII, selon la réaction (Ag-SH) + anti(Ag-SH) (Ag-SH)-anti(Ag-SII)et/ou un complexe immun constitué d'une substance affine pour la substance hépariniqueanticorps anti(Ag-SH) présent dans le plasma ou sérum du patient, capable de réagir avec le complexe substance à forte affinité pour une substance héparinique-substance héparinique (SFA-SH). 13- Nécessaire selon la 12, caractérisé en ce que ladite au moins une substance à forte affinité pour la substance héparinique est du sulfate de protamine. 14- Nécessaire selon la 12, caractérisé en ce que ladite au moins une substance de forte affinité pour la susbtance héparinique est de la streptavidine, la au moins une substance héparinique étant biotinylée. 15- Nécessaire selon la 12, caractérisé en ce que ladite au moins une substance de forte affinité pour la substance héparinique est de la poly-lysine. 16- Nécessaire selon la 12, caractérisé en ce que ladite au moins une substance de forte affinité pour la susbtance héparinique est de la poly-arginine. 17- Nécessaire selon l'une des 12 à 16, caractérisé en ce que la au moins une substance héparinique peut être choisie parmi: - l'héparine non fractionnée (HNF) de poids moléculaire moyen de 6000-30000 daltons et de pouvoir rotatoire [a]n20 d'environ + 55 ; - l'héparine de bas poids moléculaire ; des composés qui dérivent de l'héparine comme les héparinates métalliques (Ca2', Li+, Na+, Mg2+, etc...) et des fragments de l'héparine ; des analogues de l'héparine comme les héparinoïdes tels que l'héparamine et ses sels, les chondroitines et leurs sels ; - les substances contenant l'héparine, ses dérivés et analogues comme les complexes de l'héparine et de ses dérivés ou analogues ;- leurs mélanges - l'une quelconque des molécules ci-dessus sous forme biotinylée. 18- Nécessaire selon l'une des 12 à 17, caractérisé en ce que la au moins une substance héparinique est choisie parmi le polysulfate de pentosane, tout polysaccharide sulfaté chargé négativement ou des polymères de polystyrène sulfatés comme les polymères linéaires nonglycosaminoglycanes chargés négativement n'étant pas des hydrates de carbone, tels que le polyvinylsulfate, le polyvinylsulfonate, le polystyrène sulfonate, le polyanétholsulfonate, des polyvinyl phosphate et polyvinylphosphonate, le poly-D glutamate, ou leurs formes biotinylées. 19. Nécessaire selon l'une des 12 à 18, caractérisé en ce que la au moins une substance à forte affinité pour la substance héparinique est fixée sur un support choisi parmi notamment les lames, les micro-plaques, les latex fluorescents, les latex magnétiques, les membranes d'immuno-filtration ou les membranes d'immuno-migration, les biochips, les billes, les ailettes, les tubes, les liposomes, les vésicules lipidiques, les micro-particules biologiques ou obtenues à partir de polymères, ou les émulsions et ladite fixation étant réalisée telle que par adsorption, par liaisons covalentes. 20- Nécessaire selon l'une des 12 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend un lysat plaquettaire consistant en un concentré de plaquettes normales, lysées pour amener en excès, la au moins substance antigénique potentielle capable de réagir avec la au moins une substance héparinique pour former le complexe (Ag-SH). 21- Nécessaire selon l'une des 12 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend un milieu biologique contenant la ou les substances antigéniques potentielles en excès capables de réagir avec la au moins une substance héparinique pour former le complexe (Ag-Sil).22- Nécessaire selon l'une des 12 à 21, caractérisé en ce qu'il comporte également, pour révéler le complexe produit résultant, le matériel approprié et nécessaire tel qu'un anticorps anti-immunoglobuline polyclonal ou monoclonal (Ig A, Ig G ou Ig M) couplé à une marque enzymatique avec un substrat chromogène à savoir la peroxydase avec les substrats Ortho-Phénylène-Diamine (OPD/H202) ou Tétra-Méthyl-Benzène (TMB/H202), ou la phosphatase alcaline avec le substrat ParaNitroPhénol (PNP), ou un moyen fluorogène, ou un radio-isotope, ou une particule de latex ou de l'or colloïdal. 23-Nécessaire selon l'une des 12 à 22 , caractérisé en ce que la révélation du complexe est réalisée par des tests EIA (tests enzymo-immunologiques) tels qu'un test ELISA. 24- Nécessaire selon l'une des 12 à 22, caractérisé en ce que la révélation du complexe est réalisée par une technique permettant d'identifier et/ou de quantifier une réaction antigène-anticorps ou un immun-complexe telle qu'un test radio-immunologique (test RIA), par immunofluorescence, par immunoturbidimétrie, par agglutination de latex sur lame, par néphélométrie, par turbidimétrie ou néphélométrie amplifiée par des particules de latex, par réfractométrie, par diffraction des rayons lumineux par la surface réactionnelle, par des méthodes de modification de la conductivité électrique ou du champ magnétique. | G | G01 | G01N | G01N 33 | G01N 33/543 |
FR2888685 | A1 | CONVERTISSEUR-REGULATEUR CONTINU-CONTINU | 20,070,119 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un convertisseurrégulateur de tension continue en tension continue, ou convertisseurrégulateur continu-continu, utilisé pour la charge d'une batterie, par exemple d'une batterie de téléphone portable, par l'intermédiaire d'une pile à combustible. Exposé de l'art antérieur Dans la suite de la description, on désigne par batterie un ensemble d'accumulateurs couplés de façon à agir simultanément, un accumulateur étant un élément électrolytique que l'on charge en y faisant passer un courant continu et qui peut ensuite se décharger, c'est-à-dire restituer, sous la forme d'un courant continu de sens inverse, une partie de l'énergie accumulée sous forme chimique. Il existe différents types de batteries dont les batteries nickel-cadmium, les batteries nickel-métal-hydrure, les batteries au plomb et les batteries au lithium. Les composants électroniques d'un téléphone portable sont généralement alimentés par une batterie adaptée à être chargée à plusieurs reprises. La charge de la batterie d'un téléphone portable peut être réalisée à courant constant avec une tension de charge minimale ou à tension constante avec un courant limité selon le type de batterie. Lors d'une opération de charge, la batterie est généralement connectée à un générateur fournissant une tension de charge et un courant de charge adaptés. Le générateur peut comprendre un convertisseur de tension alternative en tension continue recevant la tension alternative du secteur. Il peut également comprendre un convertisseur de tension continue en tension continue alimenté par des piles. Une pile à combustible est un système de fourniture d'énergie électrique dans lequel l'électricité est obtenue par oxydation sur une électrode de la pile d'un combustible réducteur couplée à la réduction sur l'autre électrode d'un oxydant, tel que l'oxygène de l'air. Le combustible peut être de l'hydrogène ou du méthanol qui est transformé en hydrogène pour la réaction d'oxydation. Une pile à combustible présente l'avantage de ne pas être polluante puisqu'elle ne rejette que de l'eau. Le combustible de la pile à combustible peut être stocké dans un réservoir alimentant la pile à combustible. Les performances et les dimensions des piles à combustible actuellement disponibles rendent envisageable leur utilisation pour la charge d'une batterie, notamment d'une batterie de téléphone portable. La figure 1 représente un exemple de courbe 5 d'évolu- tion de la tension VFC aux bornes d'une pile à combustible en fonction du courant IFC fourni par la pile à combustible. La tension VFC décroît depuis une tension maximale VFCmax en l'absence de charge connectée à la pile à combustible jusqu'à une tension nulle pour laquelle la pile à combustible fournit un courant maximal IFCmaxÉ A titre d'exemple, pour une pile à combustible susceptible d'être utilisée pour l'alimentation d'une batterie de téléphone portable, la tension maximale VFCmax peut être de l'ordre de 8 V et le courant maximal IFCmax peut être de l'ordre de 400 à 500 mA. En figure 1 est également représentée une courbe 6 d'évolution de la puissance PFC fournie par la pile à combustible. La courbe 6 a une forme en cloche qui présente au maximum pour une tension VFC et un courant IFC donnés. Pour utiliser une pile à combustible pour la charge d'une batterie, notamment d'une batterie de téléphone portable, il est nécessaire de prendre en compte les contraintes suivantes: la puissance fournie par la pile à combustible doit être suffisamment élevée pour que la charge de la batterie n'ait pas une durée excessive; et le rendement de la pile à combustible doit être suffisamment élevé pour éviter une consommation excessive du combustible de la pile à combustible, ce qui se traduirait par l'impossibilité de réaliser plusieurs opérations de charge successives sans réalimenter le réservoir de combustible de la pile à combustible. De telles contraintes font qu'une pile à combustible ne peut pas être directement reliée à une batterie. En effet, la batterie solliciterait la fourniture d'un courant élevé par la pile à combustible. On risquerait alors d'obtenir une surconsommation de combustible par la pile à combustible nécessitant un changement fréquent du réservoir de la pile à combustible. Résumé de l'invention La présente invention vise un convertisseurrégulateur de tension continue en tension continue permettant l'utilisation d'une pile à combustible pour charger une batterie, par exemple une batterie de téléphone portable. Selon un autre objet de la présente invention, le convertisseurrégulateur a un rendement élevé pendant la tata-30 lité d'une opération de charge. Selon un autre objet de la présente invention, le convertisseurrégulateur a une structure simple. La présente invention vise également un procédé de conversion de la tension fournie par une pile à combustible pour 35 la charge d'une batterie. Dans ce but, la présente invention prévoit un convertisseur-régulateur de tension continue en tension continue destiné à relier une pile à combustible à un filtre adapté à être connecté à un moyen de stockage électrochimique d'énergie électrique lors d'une opération de charge du moyen de stockage. Le convertisseur régulateur comprend des moyens adaptés à maintenir, lors de l'opération de charge, la tension aux bornes de la pile à combustible à une tension de fonctionnement donnée. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le convertisseurrégulateur comprend un moyen de fourniture d'un signal d'erreur représentatif de l'écart entre la tension aux bornes de la pile à combustible et la tension de fonctionnement donnée; et un circuit abaisseur ou élévateur de tension qui attaque le filtre avec une tension moyenne correspondant à la tension aux bornes de la pile à combustible multipliée par un facteur qui dépend du signal d'erreur, d'où il résulte que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est supérieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant fourni à la batterie est augmenté, et que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est inférieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant fourni à la batterie est diminué. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le convertisseurrégulateur comprend un moyen de réglage de la 25 tension de fonctionnement donnée. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le convertisseurrégulateur comprend un condensateur connecté aux bornes de la pile à combustible. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le circuit abaisseur ou élévateur de tension est un circuit hacheur commandé par un signal rectangulaire cyclique ayant un rapport cyclique qui dépend du signal d'erreur. La présente invention prévoit également un système d'alimentation, destiné à être relié à un moyen de stockage électrochimique d'énergie électrique lors d'une opération de charge du moyen de stockage. Le système d'alimentation comprend une pile à combustible; un filtre destiné à être relié au moyen de stockage lors de l'opération de charge; et un convertisseur-régulateur tel que défini précédemment reliant la pile à combustible au filtre. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le filtre comprend une inductance destinée à être reliée en série au moyen de stockage. La présente invention prévoit également un système électronique, notamment un téléphone portable, comprenant un moyen de stockage électrochimique d'énergie électrique et un système d'alimentation dudit moyen de stockage tel que défini précédemment. La présente invention prévoit également un procédé de conversion de la tension aux bornes d'une pile à combustible en une tension d'alimentation d'un filtre relié à un moyen de stockage électrochimique d'énergie électrique, lors d'une opération de charge du moyen de stockage, consistant à maintenir, pendant l'opération de charge, la tension aux bornes de la pile à combustible à une tension de fonctionnement donnée. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le procédé comprend les étapes consistant à fournir un signal d'erreur représentatif de l'écart entre la tension aux bornes de la pile à combustible et la tension de fonctionnement donnée; et à fournir au filtre une tension moyenne correspondant à la tension aux bornes de la pile à combustible multipliée par un facteur qui dépend du signal d'erreur, d'où il résulte que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est supérieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant fourni à la batterie est augmenté, et que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est inférieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant fourni à la batterie est diminué. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'un exemple de réalisation particulier faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1, précédemment décrite, représente l'évolution de la tension aux bornes d'une pile à combustible et de la puissance délivrée par la pile à combustible en fonction du courant fourni par la pile à combustible; la figure 2 représente schématiquement un téléphone portable connecté à une pile à combustible par l'intermédiaire d'un convertisseur-régulateur selon l'invention; la figure 3 représente schématiquement un exemple de réalisation d'un convertisseur-régulateur selon l'invention; la figure 4 représente un exemple de réalisation plus détaillé du convertisseurrégulateur de la figure 3; la figure 5 représente l'évolution de tensions caractéristiques du convertisseur-régulateur de la figure 4 en 20 fonctionnement; la figure 6 représente l'évolution de la tension aux bornes de la pile à combustible, de la tension aux bornes de la batterie et du courant fourni à la batterie au cours d'une opération de charge de la batterie; et la figure 7 représente l'évolution du rendement du convertisseur-régulateur selon l'invention en fonction du courant fourni par la pile à combustible. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été en 30 général désignés par de mêmes références aux différentes figures. La figure 2 représente schématiquement un téléphone portable 10 comprenant une batterie 11 connectée à un module de commande de charge 12. La batterie 11 est, par exemple, une batterie de type lithium-ion. La charge de la batterie 11 est réalisée par l'intermédiaire d'une source d'énergie électrique 13 comprenant une pile à combustible 14 utilisant, pour la fourniture d'énergie électrique, un combustible stocké dans un réservoir 15. Il s'agit, par exemple, d'une pile à combustible à l'hydrogène ou au méthanol. La pile à combustible 14 est reliée au téléphone portable 13 par l'intermédiaire d'un convertisseur-régulateur 16 et d'un filtre 17. Le module de commande de charge 12 est adapté à détecter une connexion entre le téléphone 10 et la source d'énergie 13 pour déclencher une opération de charge de la batterie 11, par exemple, en détectant qu'un courant supérieur à un courant déterminé est fourni à la batterie 11. Le module de commande de charge 12 est également adapté à détecter si la batterie 11 est suffisamment chargée pour interrompre l'opération de charge. La présente invention consiste, lors d'une opération de charge, à faire fonctionner la pile à combustible à un point de fonctionnement déterminé, c'est-à-dire à un couple de valeurs déterminées (VFcopt, 1FCopt) de la tension VFC et du courant IFC. Un tel point de fonctionnement est appelé point de fonctionnement optimum et permet d'obtenir une charge rapide de la batterie tout en évitant une consommation trop importante de combustible par la pile à combustible. Plus précisément, la présente invention consiste à maintenir la tension VFC aux bornes de la pile à combustible 14 à la tension du point de fonctionnement optimum VFCopt de la pile à combustible 14 lors d'une opération de charge. De ce fait, la pile à combustible 14 fournit un courant IFCopt sensiblement constant permettant de réaliser une charge à courant constant. La figure 3 représente, de façon schématique, un exemple de réalisation du convertisseur-régulateur 16 selon l'invention. Le convertisseurrégulateur 16 comprend un amplificateur d'erreur 22 qui compare la tension VFC aux bornes de la pile à combustible 14 et la compare à une tension de référence VREF fournie par un générateur de tension de référence 26. L'amplificateur d'erreur 22 fournit une tension d'erreur VERROR, représentative de l'écart entre les tensions VFC et VREF, à un modulateur 28 de largeur d'impulsion ou modulateur PWM (de l'anglais Pulse Width Modulation). Le modulateur 28 fournit une tension carrée Vpwm modulée en largeur d'impulsion à un module de régulation 30, qui peut correspondre à un circuit abaisseur de tension ou à un circuit élévateur de tension. Le module 30 fournit une tension VL au filtre 17 qui attaque la batterie 11 avec un courant de charge IBATÉ Le module de commande de charge 12 n'est pas représenté en figure 3. La figure 4 représente un exemple de réalisation plus détaillé du convertisseur-régulateur 16 de la figure 3. La pile à combustible 14 est représentée par un générateur de tension constante 34 monté en série avec une résistance 36, représentant la résistance interne de la pile à combustible 14. La pile à combustible 14 est connectée entre une source d'un potentiel de référence 38, généralement la masse, et un noeud F. Pour éviter toute sollicitation excessive de la pile à combustible 14, le convertisseur-régulateur 16 comprend un condensateur 40 connecté entre le noeud F et la masse. L'amplificateur d'erreur 22 comprend un amplificateur opérationnel 42 dont l'entrée inverseuse (-) est reliée à la sortie d'un générateur 43 d'une tension constante VCOMp par l'intermédiaire d'une résistance 44. En outre, l'entrée inverseuse (-) est reliée à la sortie de l'amplificateur 42 par l'intermédiaire d'un condensateur 46. L'entrée non inverseuse (+) de l'amplificateur 42 est reliée au noeud F par l'intermédiaire d'une résistance 48. Une résistance variable 49 est prévue entre l'entrée non inverseuse (+) et la masse. Le modulateur en largeur d'impulsion 28 comprend un oscillateur 50 fournissant une tension triangulaire VOSC de fréquence constante et un amplificateur opérationnel 51 dont l'entrée non inverseuse (+) reçoit la tension d'erreur VERROR et dont l'entrée inverseuse (-) reçoit la tension triangulaire VOSCÉ L'amplificateur 51 est monté en comparateur et fournit une tension rectangulaire Vpwm. Dans le présent exemple de réalisation, la tension VFCopt du point de fonctionnement optimum de la pile à combustible 14 est de l'ordre de 5 V, ce qui correspond à la fourniture d'un courant IFCopt de l'ordre de 200 à 300 mA, et la batterie 11 est une batterie lithium-ion dont la capacité est de l'ordre de 600 à 800 mA.h (soit de 2160 coulombs à 2880 coulombs). Le module de régulation 30 correspond alors à un circuit abaisseur de tension qui comprend un module de commande 52 recevant la tension Vpwm et qui fournit deux tensions de commande SI et S2. Le module de régulation 30 comprend un transistor MOS de type P 54, dont la source est reliée au noeud F et dont le drain est relié à un noeud intermédiaire 0, et un transistor MOS de type N 56 dont le drain est relié au noeud 0 et dont la source est reliée à la masse. La grille du transistor 54 est commandée par la tension SI et la grille du transistor 56 est commandée par la tension S2. Le filtre 17 comprend une inductance 58 connectée entre le noeud 0 et une borne de sortie OUT de la source d'énergie 13 et un condensateur 59 connecté entre la borne de sortie OUT et la masse. La batterie est représentée par un condensateur 11 connecté entre la borne de sortie OUT et la masse, les masses du téléphone portable 10 et de la source d'énergie 13 étant mises en commun lors de la connexion du téléphone portable 10 à la source d'énergie 13. L'alimentation des composants de l'amplificateur d'erreur 22 et du modulateur de largeur d'impulsion 28 est réalisée par l'intermédiaire d'une source de tension stabilisée, non représentée, recevant, par exemple, la tension VFCÉ La figure 5 représente l'évolution de tensions caractéristiques du convertisseur-régulateur 16 selon l'inven- tion en fonctionnement. L'amplificateur d'erreur 22 réalise une opération d'amplification de l'écart entre la tension VFC et une tension de référence et une opération de filtrage. La tension de référence peut être ajustée en modifiant la valeur de la résistance variable 49. Dans le présent exemple de réalisation, l'amplificateur d'erreur 22 correspond à un montage du type soustracteur-intégrateur. La tension VERROR est égale à la somme d'une tension constante VERRORO, ou tension de polarisation, et d'une tension variable verrorÉ L'expression de la tension variable verror dans le plan de Laplace est la suivante: R49 A42 (1 +R44C46p) verror -VFC R49 + R48 1+ (1+ A42)R44C46p -VCOMP A42 1 + (1 + A42)R44C46p (1) où A42 est le gain en boucle ouverte de l'amplificateur opérationnel 42, R44, R48 et R49 sont les valeurs respectives des résistances 44, 48 et 49 et C46 est la capacité du condensateur 46. Le gain A42 étant très grand devant l'unité, l'équation (1) peut être simplifiée de la façon suivante: error = VFC R49 1+ R44C46p _ VCOMP 1 ( 2) R49 + R48 R44C46p R44C46p Aux basses fréquences, l'équation (2) devient: verror 1 (VFC' R49 - VCOMP) (3) R44C46p R49 + R48 L'asservissement du convertisseur-régulateur 16 ayant tendance à annuler la tension variable verror, la tension VFCopt vers laquelle tend la tension VFC est donc donnée par la relation suivante: VFCopt=VCOMP(l+R49) (4) La tension Vpwm est obtenue à partir de la comparaison entre les tensions VERROR et VOSC, représentées superposées en figure 5. La tension Vpwm est une tension rectangulaire cyclique ayant un rapport cyclique a égal au rapport entre la durée T1 pendant laquelle la tension Vpwm est à un état haut pendant un cycle et la durée T2 d'un cycle. Le rapport cyclique a dépend de la valeur de la tension VERRORÉ Les tensions de commande S1 et S2 sont des tensions rectangulaires obtenues à partir de la tension Vpwm. Lorsque la tension S1 est à l'état bas, le transistor 54 est passant et lorsque la tension S1 est à l'état haut, le transistor 54 est bloqué. Lorsque la tension S2 est à l'état haut, le transistor 56 est passant et lorsque la tension S2 est à l'état bas, le transistor 56 est bloqué. Les tensions de commande SI et S2 sont définies de façon que les fronts montants et descendants des tensions SI et S2 ne sont pas simultanés pour éviter que les transistors 54 et 56 soient partiellement conducteurs simultanément. Dans le présent exemple de réalisation, la tension SI correspond sensiblement à l'inverse de la tension Vpwm, la tension SI étant toutefois, pour chaque cycle, à l'état bas sur une durée légèrement inférieure à TI et la tension S2 correspond sensiblement à l'inverse de la tension Vpwm, la tension S2 étant toutefois, pour chaque cycle, à l'état bas sur une durée légèrement supérieure à TI. Lorsque les tensions SI et S2 sont à l'état bas, le transistor 54 est passant et le transistor 56 est bloqué. Le noeud 0 est alors connecté directement au noeud F et la tension VL est égale à la tension VFC diminuée de la tension source-drain du transistor 54. L'intensité du courant traversant l'inductance 58 tend alors à augmenter. Lorsque les tensions SI et S2 sont à l'état haut, le transistor 54 est bloqué et le transistor 56 est passant. Le noeud 0 est alors connecté à la masse. La tension VL est sensiblement égale à la tension drain-source du transistor 56 et l'intensité du courant traversant l'inductance 58 tend à diminuer. La moyenne de la tension VL est donc sensiblement égale à aVFC et la moyenne du courant traversant l'inductance 58 dépend du rapport cyclique a et correspond à la fourniture d'un courant IFC par la pile à combustible 14 qui dépend lui aussi du rapport cyclique a. Le courant IFC demandé par l'inductance 58 impose la tension aux bornes de la pile à combustible 14, c'est-à-dire la tension VFC au noeud F. En régime stabilisé, la tension VFC est égale à la tension VFCopt du point de fonctionnement optimum de la pile à combustible 14 de sorte que la tension d'erreur VERROR est égale à la tension de polarisation VERRROR0. A la tension VERRRORO correspond une tension Vpwm en régime stabilisé ayant un rapport cyclique a0 déterminé. A titre d'exemple, la tension VERROR0 peut être choisie pour que le rapport cyclique a0 soit égale à 0, 5. Dans ce cas, la tension de polarisation VERRROR0 est égale à la demi somme des tensions maximum et minimum fournies par l'oscillateur 50. Si la tension VFC est supérieure à VFCopt, on obtient une tension VERROR supérieure à VERRROR0. La tension Vpwm a alors un rapport cyclique a supérieur à a0. On obtient alors une augmentation de la durée moyenne pendant laquelle le transistor 54 est passant et donc une augmentation du courant moyen traver- sant l'inductance 58, c'est-à-dire une augmentation du courant IFC fourni par la pile à combustible 14. Il en résulte une diminution de la tension VFC. Inversement, si la tension VFC est inférieure à VFCopt, la tension d'erreur VERROR est inférieure à VERROR0. La tension Vpwm a alors un rapport cyclique a inférieur à a0. On obtient alors une diminution de la durée moyenne pendant laquelle le transistor 54 est passant et donc une diminution du courant moyen traversant l'inductance 58, c'est-à- dire une diminution du courant IFC fourni par la pile à combustible 14. Il en résulte une augmentation de la tension VFC. La figure 6 illustre les étapes d'une opération complète de charge de la batterie 11 par la pile à combustible 14. A l'étape I, le téléphone portable 10 n'est pas connecté à la borne de sortie OUT de la source d'énergie 13. Le courant IBAT fourni à la borne de sortie OUT est donc nul. La batterie 11 est déchargée et la tension VBAT est égale à une tension minimale VBATminÉ En outre, la pile à combustible 14 est désactivée, le réservoir de combustible 15 étant, par exemple, déconnecté de la pile à combustible 14. La tension VFC est donc nulle. A l'étape II, la pile à combustible 14 est activée, la batterie 11 n'étant toujours pas connectée à la borne de sortie OUT. Ceci est obtenu, par exemple, en alimentant la pile à combustible 14 en combustible. La pile à combustible 14 atteint alors un régime de fonctionnement stabilisé, ce qui se traduit par une élévation de la tension VFC jusqu'à la tension VFCmax d'absence de charge. A l'étape III, la batterie 11 est connectée à la borne OUT. Le convertisseur-régulateur 16 fonctionne alors de façon à maintenir la tension VFC aux bornes de la pile à combustible 14 à VFCopt entraînant la fourniture d'un courant IBAT sensiblement constant à la batterie 11 et une augmentation de la tension VBAT. A l'étape IV, la batterie 11 est considérée comme étant chargée. Une telle détection de l'état de charge de la batterie 11 peut être réalisée par le module de commande de charge 12. La batterie 11 est alors déconnectée électriquement de la borne OUT par le module de commande de charge 12, le téléphone portable 10 restant mécaniquement connecté à la source d'énergie électrique 13. Le convertisseur-régulateur 16 ne réalise alors plus la régulation de la tension VFC qui s'élève à nouveau jusqu'à la tension VFCmax tandis que le courant IBAT devient nul. La tension VBAT diminue au fur et à mesure que la batterie 11 alimente les charges du téléphone portable 10 auxquelles elle est connectée. A l'étape V, le téléphone portable 10 est déconnecté de la borne OUT. A l'étape VI, la pile à combustible 14 est désactivée, par exemple en coupant l'alimentation en combustible de la pile à combustible 14. La figure 7 représente deux courbes 60, 62 d'évolution du rendement du convertisseur-régulateur 16 selon l'invention en fonction du courant IFC fourni par la pile à combustible 14. La courbe 60 correspond à une tension de batterie VBAT de 3,6 V qui correspond à un exemple de tension moyenne aux bornes de la batterie 11 en cours de charge et la courbe 62 correspond à une tension de batterie VBAT de 2,7 V qui correspond à un exemple de tension aux bornes de la batterie 11 en début de charge. Le rendement correspond au rapport entre la puissance fournie à la batterie 11 et la puissance fournie par la pile à combustible 14 (c'est-à-dire la somme de la puissance fournie à la batterie 11 et des pertes). Selon la présente invention, le courant fourni à la batterie étant sensiblement constant et compris dans une plage bien définie, par exemple de 150 mA à 290 mA, le rendement du convertisseur-régulateur 16 est supérieur à 85 tout au long de la charge. Dans l'exemple de réalisation précédemment décrit, on a considéré un module de régulation 30 correspondant à un circuit abaisseur de tension. Toutefois, si la tension de fonctionnement optimum VFCopt de la pile à combustible 14 est inférieure à la tension moyenne attaquant le filtre 17, le module de régulation 30 correspond à un circuit élévateur de tension, par exemple, commandé de manière analogue à ce qui a été décrit précédemment pour la commande du circuit abaisseur 30. Dans l'exemple de réalisation précédemment décrit, on a considéré que pour une tension VFC donnée, le courant IFC fourni par la pile à combustible 14 est sensiblement constant. En pratique, à VFC constant, le courant IFC tend à diminuer légèrement avec le temps. Selon une variante de la présente invention, la source d'énergie électrique 13 peut être prévue directement au niveau du téléphone portable 10 et reliée mécaniquement en permanence à la batterie 11. Une opération de charge de la batterie 11 est alors réalisée comme cela a été décrit précédemment par l'activation de la pile à combustible 14 de la source d'énergie électrique 13. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, l'opération de filtrage réalisée par l'amplificateur d'erreur 22 peut être plus complexe que ce qui a été précédemment décrit | L'invention concerne un convertisseur-régulateur (16) de tension continue en tension continue destiné à relier une pile à combustible (14) à un filtre (17) adapté à être connecté à un moyen de stockage (11) électrochimique d'énergie électrique lors d'une opération de charge du moyen de stockage. Le convertisseur-régulateur comprend des moyens (22, 28, 30) adaptés à maintenir, lors de l'opération de charge, la tension (VFC) aux bornes de la pile à combustible, à une tension de fonctionnement donnée. | 1. Convertisseur-régulateur (16) de tension continue en tension continue destiné à relier une pile à combustible (14) à un filtre (17) adapté à être connecté à un moyen de stockage (11) électrochimique d'énergie électrique lors d'une opération de charge du moyen de stockage, le convertisseur-régulateur comprenant des moyens (22, 28, 30) adaptés à maintenir, lors de l'opération de charge, la tension (VFC) aux bornes de la pile à combustible à une tension de fonctionnement donnée (VFCopt)É 2. Convertisseur-régulateur selon la 1, comprenant: un moyen (22) de fourniture d'un signal d'erreur (VERROR) représentatif de l'écart entre la tension (VFC) aux bornes de la pile à combustible (14) et la tension de fonctionnement donnée (VFCopt) ; et un circuit (30) abaisseur ou élévateur de tension qui attaque le filtre (17) avec une tension moyenne correspondant à la tension aux bornes de la pile à combustible multipliée par un facteur (a) qui dépend du signal d'erreur, d'où il résulte que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est supérieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant (1BAT) fourni à la batterie (11) est augmenté, et que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est inférieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant fourni à la batterie est diminué. 3. Convertisseur-régulateur selon la 1, comprenant un moyen (49) de réglage de la tension de fonctionnement donnée (VFCopt)É 4. Convertisseur-régulateur selon la 1, comprenant un condensateur (40) connecté aux bornes de la pile à 30 combustible (14). 5. Convertisseur-régulateur selon la 2, dans lequel le circuit (30) abaisseur ou élévateur de tension est un circuit hacheur commandé par un signal rectangulaire cyclique (Vpwm) ayant un rapport cyclique (a) qui dépend du signal d'erreur (VERROR)É 6. Système d'alimentation (13), destiné à être relié à un moyen de stockage (11) électrochimique d'énergie électrique lors d'une opération de charge du moyen de stockage, le système d'alimentation comprenant: une pile à combustible (14) ; un filtre (17) destiné à être relié au moyen de stockage (11) lors de l'opération de charge; et un convertisseurrégulateur (16) selon l'une quelconque des 1 à 6, reliant la pile à combustible au filtre. 7. Système d'alimentation selon la 6, dans lequel le filtre (17) comprend une inductance (58) destinée 15 à être reliée en série au moyen de stockage (11). 8. Système électronique, notamment un téléphone portable, comprenant un moyen de stockage électrochimique d'énergie électrique et un système d'alimentation dudit moyen de stockage selon la 6. 9. Procédé de conversion de la tension (VFC) aux bornes d'une pile à combustible (14) en une tension d'alimentation (VL) d'un filtre (17) relié à un moyen de stockage (11) électrochimique d'énergie électrique, lors d'une opération de charge du moyen de stockage, consistant à maintenir, pendant l'opération de charge, la tension aux bornes de la pile à combustible à une tension de fonctionnement donnée (VFcopt). 10. Procédé selon la 9, comprenant les étapes suivantes: fournir un signal d'erreur (VERROR) représentatif de l'écart entre la tension (VFC) aux bornes de la pile à combustible (14) et la tension de fonctionnement donnée (VFCopt) ; et fournir au filtre (17) une tension moyenne correspon- dant à la tension aux bornes de la pile à combustible multipliée par un facteur (a) qui dépend du signal d'erreur, d'où il résulte que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est supérieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant (1BAT) fourni à la batterie (11) est augmenté, et que, lorsque la tension aux bornes de la pile à combustible est inférieure à la tension de fonctionnement donnée, le courant fourni à la batterie est diminué. | H | H02 | H02M | H02M 3 | H02M 3/156 |
FR2889967 | A1 | AMELIORATION D'UNE FIXATION A ENTREE PAR L'ARRIERE POUR MAINTENIR UNE CHAUSSURE SOLIDAIREMENT D'UNE PLANCHE DES NEIGES | 20,070,302 | La présente invention se rapporte à une fixation destinée à maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges et dans laquelle l'utilisateur rentre sa botte par l'arrière grâce à un moyen d'ouverture et de fermeture de la coque d'appui arrière pour permettre les opérations de chaussage et de déchaussage. L'invention se rapporte à une telle fixation comprenant plus particulièrement une embase à fixer sur la planche, une coque d'appui arrière mobile entre une position d'ouverture et de fermeture et deux sangles attachées à l'embase directement ou par des dispositifs intermédiaires. On connaît des fixations de ce type par exemple des documents EP 0800847, US 5692765 ou WO 2004073811. Dans l'art antérieur connu, ce type de fixations peut comporter deux sangles pour recevoir la partie avant de la chaussure. Dans ce cas, la sangle arrière ceinture le coup de pied et la sangle avant est disposée sensiblement verticalement et ceinture la chaussure approximativement au niveau de l'articulation des orteils. Or cette disposition engendre une pression sur une zone sensible du pied et n'est pas favorable aux mouvements d'inclinaison latérale qui sont inhérent à la pratique de la planche des neiges. Un autre inconvénient de cette disposition connue des sangles apparaît lors du chaussage particulièrement lorsque la fixation est dotée d'un moyen relâchant l'une ou les deux sangles lors de l'ouverture. En effet si l'utilisateur place sa chaussure dans une mauvaise position, par exemple trop en avant, la fermeture est très difficile voire impossible car non seulement l'effort produit par l'utilisateur doit être suffisant pour assurer les mouvements et les serrages prévus, mais de plus, la fermeture doit ramener la chaussure en bonne position. Or la chaussure supporte le poids de l'utilisateur et la direction du mouvement à produire est imprévisible, ainsi le système de fermeture peut être incapable de le produire. Le but de l'invention est d'améliorer le confort et l'efficacité ainsi que la manipulation lors du chaussage d'une fixation à entrée par l'arrière grâce à un dispositif pour que la sangle avant intervienne en coopération avec la coque d'appui arrière pour placer correctement la chaussure dans la fixation afin de maîtriser l'effort de manoeuvre lié à la fermeture. A cet effet la sangle avant est disposée sur l'extrémité de la chaussure, ainsi lors du chaussage et particulièrement lorsque la fixation est dotée d'un moyen relâchant la sangle arrière (6) lors de l'ouverture, la sangle avant (5) prévue pour s'adapter à l'extrémité de la chaussure constitue une butée vers l'avant selon la figure 2, ainsi la chaussure est dans une position déterminée et répétitive, ce qui permet de maîtriser parfaitement le déroulement du chaussage et de limiter les efforts nécessaires à la fermeture. Avec une sangle avant fixe par rapport à l'embase et disposée sur l'extrémité de la chaussure, la chaussure bute lors du chaussage dans une position légèrement plus en arrière que lorsque la fixation est fermée et le mouvement de fermeture de la coque d'appui arrière la repousse vers l'avant et produit ainsi le serrage nécessaire de la sangle avant. De la sorte le petit glissement de la chaussure vers l'avant que nécessite le mouvement de fermeture est produit naturellement par la coque d'appui arrière, qui est prévue pour repousser la chaussure vers l'avant, et ne nécessite qu'un effort modéré et répétitif. La sangle avant disposée sur l'extrémité de la chaussure peut également être dotée d'un moyen de serrage asservi à la fermeture. Ainsi la chaussure peut buter dans la position exacte qu'elle occupe lorsque la fixation est fermée ou dans une autre position favorable à la fermeture. De la sorte, le dispositif constitué d'une sangle avant disposée sur l'extrémité de la chaussure en combinaison avec une coque d'appui arrière constitue un dispositif d'amélioration du chaussage d'une fixation à entrée par l'arrière. En outre, l'extrémité de la chaussure est généralement suffisamment rigide pour éviter une pression désagréable sur le pied lorsque la sangle avant est disposée à cet endroit, ainsi le confort d'utilisation est amélioré. D'autre part, la répartition des efforts de serrage sur la chaussure avec une sangle avant disposée sur son extrémité facilite le mouvement d'inclinaison latérale de la chaussure par rapport à une sangle avant disposée plus en arrière, ainsi l'efficacité du maintien est également amélioré. Dans l'art antérieur relatif aux fixations à entrée par l'arrière on ne connaît pas de dispositif prévu pour que la sangle avant soit disposée sur l'extrémité de la chaussure, ce dispositif nécessite au moins la possibilité de disposer la sangle sur l'extrémité de la chaussure en association avec une sangle adaptable à sa forme, il peut être complété par un dispositif de maintien de la position de la sangle, réglable ou non, pour que l'utilisateur n'ait pas à intervenir manuellement sur la sangle avant lors du chaussage. Ainsi l'invention est une fixation à entrée par l'arrière comportant un coque d'appui arrière mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture, une sangle avant disposée sur l'extrémité de la chaussure, rattachée directement ou par un dispositif intermédiaire à l'embase et qui peut être complétée par un dispositif de maintien, réglable ou non, de la sangle dans sa position. A cet effet, l'invention a pour objet une fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges, comprenant, une embase (3) à fixer sur la planche, une coque arrière (4) mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture pour permettre l'entrée de la chaussure par l'arrière, une sangle arrière (2) destinée à ceinturer le coup de pied qui peut comporter un moyen de serrage asservi à la fermeture de la fixation, et une sangle avant (1) fixée à l'embase pour recevoir l'extrémité de la chaussure qui peut également être dotée d'un moyen de serrage asservi à la fermeture, caractérisée en ce que la sangle avant est disposée sur l'extrémité de la chaussure et peut s'adapter à sa forme pour la ceinturer de façon anatomique, la sangle pouvant être maintenue dans sa position, de façon fixe ou réglable, pour qu'elle reste correctement disposée sur l'extrémité de la chaussure. Dans ce document, le terme embase désignera l'ensemble permettant la fixation à la planche et qui reçoit la semelle de la chaussure, sans présager de sa constitution, ainsi cette embase peut être composée de plusieurs éléments réglables les uns par rapport aux autres et en particulier d'une partie avant mobile pour permettre l'ajustement aux différentes pointures ou pour produire le serrage de la sangle avant lors de la fermeture. Dans ce document le terme sangle avant désigne l'ensemble rattaché à l'embase et destiné à recevoir l'extrémité de la chaussure sans présager de sa constitution ni du mode de réalisation de sa liaison avec l'embase. Dans ce document le terme liaison pivot désigne un moyen de fixation ne permettant qu'un mouvement de rotation. La figure 1 est une vue de côté d'une fixation selon un mode de réalisation de l'invention, la coque d'appui arrière est en position de fermeture et la chaussure est représentée en position d'utilisation. La figure 2 est une vue de côté d'une fixation illustrée par la figure 1, la coque d'appui arrière est en position ouverte avec la chaussure représentée au dernier stade du chaussage avant la fermeture de la coque d'appui arrière. La figure 3 est une vue de côté de l'avant d'une fixation illustrée par la figure 1, représentant la sangle avant selon un mode particulier de réalisation de l'invention La figure 4 est une vue de dessus de la sangle avant représentée à plat dans un mode particulier de réalisation. La figure 5 est une vue de côté de la partie avant de la fixation illustrée par la figure 1 montrant plus particulièrement un mode de réalisation de la liaison de la sangle avant avec l'embase. La figure 6 est une vue de côté de la partie avant de la fixation illustrée par la figure 1 montrant plus particulièrement un mode de réalisation de la liaison de la sangle avant avec l'embase. La figure 7 est une vue de côté d'un détail de la fixation illustrée par la figure 1 et 6 montrant plus particulièrement un mode de réalisation de la liaison de la sangle avant avec l'embase. La figure 8 est une vue de côté de la fixation illustrée par la figure 1 montrant plus particulièrement un mode de réalisation de la liaison de la sangle avant avec l'embase. La figure 9 est une vue de côté de la fixation illustrée par la figure 1 montrant plus particulièrement un mode de réalisation de la liaison de la sangle avant avec l'embase. La figure 10 est une vue en perspective de l'extrémité de la sangle avant illustrant un dispositif de maintien en rotation_ La figure 11 est une vue de côté de la fixation illustrée par la figure 1 montrant plus 15 particulièrement un mode de réalisation de la sangle. Selon l'invention, dans un mode particulier de réalisation, la sangle avant (7) peut s'adapter à la forme de l'extrémité de la chaussure grâce une forme tridimensionnelle qui l'épouse, selon la figure 3 Selon l'invention, dans un mode particulier de réalisation, la sangle avant (1) peut posséder la capacité de se déformer sous la pression de la chaussure, dans ce cas elle a une forme initiale bidimensionnelle et elle prend une forme tridimensionnelle, adaptée à l'extrémité de la chaussure, lorsque la fixation est fermée, c'est forme est représentée en vue de côté par la courbe (8). En particulier, la sangle peut être fabriquée selon une forme plate illustrée par la figure 4, qui devient sensiblement cylindrique lorsqu'elle est assemblée à l'embase avec ses deux extrémités maintenues dans des plans verticaux. Pour pouvoir se déformer, la sangle peut être constituée d'un même matériau apte à se déformer ou peut être constituée d'un assemblage d'éléments qui produirons le même effet. Pour un meilleur contrôle de la déformation et du serrage, le matériau ou l'assemblage d'éléments peut ne posséder qu'une possibilité de déformation selon une direction, par exemple selon son axe transversal, ou dans une zone limitée. Ainsi la forme initiale bidimensionnelle de la sangle avant se transforme par déformation sous la pression de la botte en une forme tridimensionnelle adaptée à l'extrémité de la chaussure sans élongation sensible dans son sens longitudinal afin d'assurer un serrage suffisamment puissant. Dans le cas d'une sangle constitué d'un seul matériau, cette limitation de la possibilité de déformation est due à la constitution propre du matériau produite par son mode d'élaboration, par exemple ce peut être une matière tissée d'une certaine façon ou une matière contenant des fibres directionnelles. Dans le cas ou la sangle est constituée d'un assemblage de matériau, comme représenté figure 4, elle comporte au moins un élément ou des éléments, raccordés à l'embase, résistants à l'élongation dans son axe longitudinal et un ou des éléments déformables. En particulier elle peut comporter une armature flexible résistante à la traction constituée des deux extrémités (11) (12), rattachées directement ou par des dispositifs de réglage à l'embase, reliées entre elles par deux éléments (13) (14) disposés de part et d'autre et une partie centrale (10) constituée d'un matériau souple assemblé a cet armature. Ainsi les éléments (13) et (14) se disposent sur l'extrémité de la chaussure selon la figure 1, L'élément le plus en avant ceinture une zone sensiblement verticale et s'oppose au mouvement vers l'avant tandis que l'élément le plus en arrière ceinture une zone sensiblement horizontale et s'oppose au mouvement vers le haut, tandis que l'élément central (10) déformable épouse la convexité de l'extrémité de la chaussure et reparti la pression. Egalement, la partie centrale (10) peut être évidée en son centre ou peut même être absente. En effet les deux éléments (13) et (14) sont suffisants pour que la sangle s'adapte à l'extrémité de la chaussure, cependant afin d'assurer un confort suffisant il est judicieux d'interposer un matériaux souple entre eux et la chaussure. Selon l'invention, dans un mode particulier de réalisation la sangle avant peut être divisée en deux éléments (30) et (31) pour s'adapter à l'extrémité de la chaussure, l'élément (30) constitue la partie qui agit comme une butée vers l'avant et l'élément (31) assure le maintien dans le sens vertical. Ces deux éléments peuvent être fixés indépendamment à l'embase ou peuvent être fixés par une liaison commune, ils peuvent être aussi fixés l'un à l'autre, dans ce cas l'ensemble ainsi constitué est fixé lui-même à l'embase par une autre liaison. Cependant, quelque soit le nombre et le mode de liaison à l'embase des éléments constituant la sangle avant, comme précisé précédemment elle sera considérée dans ce document comme un ensemble unique permettant de recevoir l'extrémité de la chaussure désigné sous le terme de sangle avant . Dans le mode de réalisation connu le plus courant les sangles avant comportent une partie centrale prolongée par les tirants (25) (26) disposés de chaque côté et maintenus sur la sangle par un dispositif réglable (15) ou (16) permettant l'ajustement de la longueur de la sangle pour s'adapter à différentes pointures, la sangle est fixée à l'embase par l'extrémité des ses tirants. Le dispositif de fixation de la sangle sur l'embase peut être fixe ou réglable pour l'adapter à différentes pointures et différentes formes de chaussures. Le réglage peut exploiter un mouvement de rotation de la sangle d'avant en arrière ou un mouvement de translation, par exemple d'avant en arrière ou encore une combinaison de ces deux mouvements. Dans un mode particulier de réalisation du dispositif selon l'invention, la sangle avant peut être fixée à l'embase sans que sa position soit réglable. En particulier son extrémité peut comporter un élément s'encastrant dans une empreinte correspondante de l'embase. Dans un mode particulier de réalisation du dispositif selon l'invention la sangle avant peut être fixée sur l'embase par une liaison pivot (16) lui permettant de s'incliner vers l'avant pour ceinturer l'extrémité de la chaussure et être libre de pivoter d'avant en arrière, avec cependant un certain frottement pour éviter de pivoter sous des efforts faibles. Dans un mode particulier de réalisation du dispositif selon l'invention!a sangle avant peut être fixée à l'embase par une liaison, illustrée par la figure (8), ne permettant qu'une translation d'avant en arrière. En particulier elle peut posséder un élément (19) possédant une denture qui permet en coopération avec une empreinte correspondante de l'embase de disposer de différentes positions. Dans un mode particulier de réalisation du dispositif selon l'invention la sangle avant peut être fixée à l'embase par une liaison pivot (16) coopérant avec un élément (18), réglable ou non fixé sur l'embase ou sur la sangle, faisant butée au moins vers l'avant. La sangle peut être fixée dans différentes positions grâce à différentes empreintes (17), recevant la liaison pivot (16), et le déplacement concomitant de l'élément (18) pour conserver la même position angulaire de la sangle pour différentes positions de sa fixation sur l'embase. Par exemple ce dispositif peut être constitué d'un tourillon (19) disposé à l'extrémité de la sangle et reçu par plusieurs empreintes (20) correspondantes de l'embase, et d'un élément (21) qui peut être une goupille, disposée à distance du tourillon et qui se loge à la fois dans une empreinte aménagée dans l'embase et dans la sangle pour la maintenir en position angulaire. En aménageant dans l'embase ou dans la sangle plusieurs trous (23) et plusieurs empreintes (22) recevant l'élément (21), on obtient les mêmes positions angulaires pour différentes positions de la liaison pivot. En outre, pour permettre le réglage angulaire sans démontage, la sangle ou l'embase peuvent comporter une denture qui coopère avec l'élément (21) et qui s'escamote pour passer d'une position à une autre grâce à l'élasticité du matériau exploitée par des formes judicieusement choisies, comme illustré par la figure 7, ou grâce à un dispositif mécanique Dans un mode particulier de réalisation du dispositif selon l'invention la sangle avant peut être fixée à l'embase par une liaison pivot (16) maintenue en rotation par une denture radiale (29) coopérant avec une denture correspondante appartenant à l'embase. Dans un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention illustré par la figure 9, la sangle peut être fixée sur l'embase par un élément (27) mobile en translation et comporter une liaison pivot (28) pour pivoter d'avant en arrière. Cette liaison pivot peut être libre en rotation ou bien maintenue au moins vers l'avant grâce aux dispositifs évoqués précédemment: denture radiale (29) ou une butée de type (18) ou (21). Dans le cas où la sangle avant est composée de deux éléments fixés indépendamment à l'embase, tout les mode de réalisation de la fixation sont applicable à l'un ou l'autre élément. Quelque soit le mode de réalisation de la liaison de la sangle avec l'embase, la sangle peut être mobile selon une direction opposée à la force que la chaussure exerce sur elle. Par exemple elle peut être mobile vers l'arrière et vers le bas. 20 25 35 40 45 50 | l'invention a pour objet une fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges, comprenant une embase à fixer sur la planche, une coque arrière mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture pour permettre l'entrée de la chaussure par l'arrière, une sangle arrière (6) destinée à ceinturer le coup de pied qui peut comporter un moyen de serrage lié à la fermeture de la fixation, et une sangle avant (5) fixée à l'embase pour recevoir l'extrémité de la chaussure, caractérisée en ce que la sangle avant est disposée sur l'extrémité de la chaussure et peut s'adapter à sa forme pour la ceinturer de façon anatomique, la sangle pouvant être maintenue dans sa position, de façon fixe ou réglable, pour qu'elle soit correctement disposée sur l'extrémité de la chaussure. | Revendications 1 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges, comprenant, une embase à fixer sur la planche, une coque d'appui arrière mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture pour permettre l'entrée de la chaussure par l'arrière, une sangle arrière destinée à ceinturer le coup de pied et une sangle avant fixée à l'embase, caractérisée en ce que la sangle avant est disposée sur l'extrémité de la chaussure et est prévue pour s'adapter à sa forme. 2 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 1, caractérisée en ce que la sangle avant à la propriété de se déformer sous la pression de la chaussure pour s'adapter à la forme de son extrémité. 3 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 1, caractérisée en ce que la sangle avant possède une forme tridimensionnelle similaire à l'extrémité de la chaussure. 4 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 1, caractérisée en ce que la sangle avant est fixée sur l'embase par un moyen de liaison qui maintient la sangle avant en position pour recevoir l'extrémité de la chaussure. Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 1, caractérisée en ce que la sangle avant est réglable par rapport à l'embase 25 dans différentes positions résultants d'une translation. 6 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 1, caractérisée en ce que la sangle avant est réglable par rapport à l'embase dans différentes positions angulaires. 7 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 4 caractérisée en ce que la liaison comporte un encastrement partiel ou total de l'extrémité de la sangle avant dans une empreinte correspondante de l'embase. 8 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 4 caractérisée en ce que la liaison est une liaison pivot qui peut coopérer avec une butée réglable ou non pour disposer la sangle avant dans une position angulaire définie. 9 Fixation pour maintenir une chaussure solidairement d'une planche des neiges selon 40 1, caractérisée en ce que la sangle avant comporte deux éléments séparés fixés indépendamment à l'embase. | A | A63 | A63C | A63C 9,A63C 10 | A63C 9/084,A63C 9/00,A63C 10/04,A63C 10/06,A63C 10/24 |
FR2900761 | A1 | DISPOSITIF D'AFFICHAGE D'INFORMATIONS | 20,071,109 | La -présente invention concerne la conception et la réalisation d'un . L'invention concerne plus spécifiquement l'affichage au sol. Le dispositif qu'elle propose est notamment particulièrement adapté pour être utilisé à l'extérieur, bien qu'il puisse également être utilisé à l'intérieur des bâtiments. Dans un domaine d'application préféré de l'invention, le dispositif d'affichage est positionné dans les parkings, en bout des bandes blanches qui délimitent les places de stationnement. ll sert alors de support d'informations, mais il assure également avantageusement en même temps une meilleure délimitation des places. L'invention n'exclut pas pour autant l'utilisation du dispositif pour un affichage sur toute autre surface, notamment sur 15 des surfaces verticales, par exemple au mur, ou au plafond. Le dispositif suivant l'invention est destiné à l'affichage de tous types d'informations, et plus particulièrement d'informations signalétiques, telles que l'indication d'une enseigne commerciale ou une information de réservation de places de stationnement, ou bien 20 d'informations publicitaires. Il est habituel de réaliser l'affichage au sol par peinture du message d'information directement sur le sol. Ce procédé présente un inconvénient majeur, dans le fait_que -le message qui a été peint sur le sol est difficile à modifier, ou à supprimer. De plus, ce 25 procédé est limité dans le style de messages pouvant être représentés : il est difficile de peindre sur le sol des messages complexes, utilisant plusieurs couleurs et présentant des détails minutieux par exemple. On connaît des dispositifs d'affichage d'informations 30 destinés à être encastrés dans le sol, de façon à ce que leur partie supérieure affleure avec la surface du sol. Il s'agit de caissons d'affichage étanches du type de ceux décrits dans le document FR 2 606 540, qui présentent une surface supérieure transparente et 2 à l'intérieur desquels on place une affichette portant le message d'information. De tels dispositifs sont destinés à être installés dans des cavités ménagées à cet effet dans le sol à des emplacements pré-établis. Ils sont particulièrement adaptés à une utilisation à l'intérieur de bâtiments, où l'aménagement de cavités de réception des caissons a été prévu au cours de la construction du bâtiment. ll est par contre très contraignant de les installer dans des emplacements qui ne sont pas déjà prévus à cet effet, et notamment à l'extérieur, sur des sols en bitume, car il est alors nécessaire de creuser dans le sol une cavité de la taille du caisson. Cette opération est difficile et coûteuse. De plus, une fois le caisson mis en place, il n'est pas -possible de le supprimer, sauf à reboucher sa cavité de réception. L'invention vise à remédier aux inconvénients des systèmes 15 d'affichage d'information au sol existants, et notamment à ceux présentés ci-dessus. Elle propose un dispositif d'affichage d'informations au sol qui peut être facilement disposé sur n'importe quelle surface, sans préparation particulière de cette dernière, et plus particulièrement en extérieur, et qui assure en même temps une 20 bonne lisibilité des informations. A cet effet, le dispositif selon l'invention comporte une structure de fixation sur le sol, de face supérieure convexe, et un couvercle supérieur transparent amovible de forme convexe coopérant, entre lesquels se dispose une affiche support des 25 informations. La structure est creusée sur sa face supérieure de canaux permettant l'écoulement d'eau vers des orifices d'évacuation d'eau vers le sol. Les canaux délimitent avantageusement, dans la structure, des plots sur lesquels vient s'appuyer le couvercle en position 30 fermée. Une telle configuration du dispositif :selon l'invention présente plusieurs avantages. En particulier, la forme bombée du dispositif, qui est imposée à l'affiche disposée coincée entre la structure et le 3 couvercle, augmente la lisibilité des informations imprimées sur l'affiche. Cette forme permet également de limiter la gêne au sol, tant pour les véhicules que pour les piétons. De plus, le couvercle venant en appui sur la face supérieure des plots, et en combinaison avec le matériau le constituant qui est avantageusement choisi pour être à la fois souple et résistant, il en résulte une meilleure solidité de l'ensemble : d'une part, les plots jouent le rôle de renfort pour le couvercle qui vient en appui sur eux ; d'autre part, il subsiste entre les plots des espaces permettant au couvercle de se déformer verticalement, sans casser, lorsqu'une pression est exercée sur lui. Grâce à cette solidité et à cette souplesse de déformation, le dispositif selon l'invention résiste avantageusement, sans se briser, au passage sur lui de véhicules de plusieurs tonnes. Le couvercle est en outre avantageusement réalisé en un matériau résistant aux chocs, si bien qu'il ne se détériore pas sous l'effet d'impacts, notamment de graviers projetés sur lui avec force. L'espace entre les plots, défini par les canaux d'évacuation d'eau, peut avantageusement servir de réceptacle pour des accessoires associés au dispositif, notamment pour un système autonome de rétro-éclairage de l'affiche. Le dispositif selon l'invention est avantageusement constitué de telle sorte que de l'eau (eau de pluie ou de lavage du soi) qui pénètre en son intérieur en soit évacuée spontanément, par les canaux qui la conduisent, notamment par une faible pente, jusqu'aux orifices par lesquels elle s'élimine vers le sol. If ne stagne ainsi, à l'intérieur du dispositif, pas d'eau pouvant détériorer l'affiche. Le fait qu'il ne soit prévu sur la face supérieure du dispositif aucun moyen d'étanchéité visant à empêcher l'eau de pénétrer dans le dispositif assure avantageusement qu'il ne se produise, sur la face intérieure du couvercle, aucune condensation due à l'humidité remontant du sol. La lisibilité du message porté par l'affiche est ainsi améliorée. L'affiche utilisée est classique en elle-même. Elle est de préférence plastifiée, afin de la rendre plus résistante à ['humidité, ou bien formée dans un carton épais pour un affichage de courte durée, notamment de quelques semaines. Tous types de message, notamment les plus complexes, peuvent être diffusés par son intermédiaire. Le dispositif selon l'invention permet ainsi avantageusement une affichage de haute qualité, de très bonne lisibilité. Il peut être fixé sur tous types de sol, par collage ou par vissage, sans nécessiter de préparation ou d'aménagement particuliers de ce dernier. Il ne constitue qu'une gêne minime pour la circulation, grâce à sa forme bombée et à sa hauteur qui est de préférence choisie réduite, de l'ordre de 20 mm à son maximum dans sa partie centrale. Suivant des modes de réalisation préférés dans la pratique industrielle, l'invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre .séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, les plots sont évidés sur la face inférieure de la structure, si bien que d'une part cette dernière est plus légère et moins coûteuse à fabriquer, et d'autre part le dispositif présente une meilleure souplesse de déformation sous l'effet d'une -pression verticale ou latérale exercée sur lui. II est ainsi d'autant plus solide. Dans le même objectif de conférer plus de solidité au dispositif, il est avantageusement prévu selon l'invention que les plots soient reliés deux à deux par de fines traverses latérales. Ces. traverses viennent de préférence également en contact contre le couvercle en position fermée, si bien qu'elles renforcent encore ce dernier. Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, le couvercle se fixe sur la structure par engagement élastique de pattes dans des orifices coopérants ménagés sur celle-ci. Les pattes 4 sont de préférence choisies suffisamment longues pour -ne pouvoir être dégagées des orifices correspondants que sous l'.effet d'une forte pression latérale exercée de part et d'autre du couvercle, et notamment pour ne pas pouvoir être dégagées par une simple pression manuelle. Le dispositif selon l'invention offre ainsi avantageusement une degré élevé de protection contre le vol de l'affiche par désolidarisation du couvercle et de la structure fixée au sol. Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, la structure comporte sur sa face supérieure, en bordure extérieure de chacun des orifices, .une encoche permettant l'insertion de pinces pour le désengagement des pattes par pression sur des faces latérales opposées du couvercle, en resserrement de ces dernières l'une vers l'autre. Le couvercle peut de ce fait être facilement désolidarisé de la structure, au moyen d'un outil adapté, lorsqu'on souhaite remplacer l'affiche. Ainsi, suivant l'invention, il est avantageusement très simple et facile de fixer le couvercle sur la structure, ou de l'en séparer au moyen d'un instrument approprié, alors qu'il est impossible de l'en séparer par de simples manipulations manuelles. Le dispositif selon l'invention est avantageusement associé à un outil spécifique, permettant le retrait du couvercle fixé sur la structure. Cet outil comporte, à l'extrémité inférieure de tiges de commande allongées permettant une manoeuvre par un utilisateur en position debout, des pincés manoeuvrables simultanément p'ar une même opération de commande. Ces pinces sont disposées de manière à pouvoir s'insérer simultanément respectivement dans toutes les encoches de la structure, de sorte à permettre le désengagement des pattes du couvercle hors de leurs orifices coopérants respectifs. Le couvercle peut par conséquent être 'désolidarisé de la structure de façon très confortable par ùn utilisateur debout, sans avoir à se baisser ou à se courber. La longueur importante des tiges de commande des pinces permet en outre de diminuer l'effort à exercer pour imprimer sur le couvercle une pression latérale suffisamment forte pour désengager les pattes de leurs orifices respectifs. Le même outil peut avantageusement être utilisé pour l'installation d'un couvercl.e sur une structure fixée au sol, toujours 5 en position debout. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, la structure présente sur sa face inférieure, recouverte par le couvercle en position fermée, des orifices traversants pour sa fixation au sol par vissage ou par collage, répartis de façon 10 régulière sur toute la surface des canaux. Ces orifices sont avantageusement les' mêmes que les orifices d'évacuation d'eau, ceux de ces derniers n'étant pas utilisés pour la fixation au sol assurant l'évacuation de l'eau ayant pénétré dans le dispositif. Dans le cas d'une fixation par collage, on obtient 15 avantageusement une fixation solide et résistant notamment aux efforts latéraux exercés sur le dispositif par les roues de véhicules roulant par-dessus lui, par le fait que la colle appliquée entre la face inférieure de la structure et le sol pénétre à travers les orifices, et en déborde à l'intérieur du dispositif en formant, après sa 20 solidification, l'équivalent d'un système de fixation par rivets particulièrement efficace. Le dispositif selon l'invention présente par conséquent, lorsqu'il est fixé par collage, une résistance à l'arrachement du sol importante. Suivant une caractéristiqué avantageuse de l'invention, et 25 pour atteindre le même objectif d'une fixation solide au sol, la structure comporte, sur la périphérie de sa face inférieure destinée à être en contact avec le sol, des rainures radiales améliorant son adhérence au sol. De plus, en liaison avec le fait que le couvercle ne peut 30 être désolidarisé de la structure qu'au moyen d'un outil spécifique, le fait que la fixation au sol s'effectue par des orifices traversants de la.. structure, disposés sous le couvercle en position fermée, assure avantageusement une protection contre le vol du dispositif fixé au sol. En effet, il n'est pas possible de détacher le dispositif du sol, qu'il y soit collé ou vissé, autrement qu'en ôtant au préalable le couvercle afin d'accéder aux orifices de fixation, pour dévisser les vis de fixation ou détruire les rivets de colle au moyen d'une perceuse. Le dispositif selon l'invention offre par conséquent un degré élevé de sécurité contre le vol. Un objectif supplémentaire de l'invention est d'assurer de bonnes conditions de sécurité pour les usagers du dispositif. A cet effet, dans des modes de réalisation préférés de l'invention, le couvercle comporte sur sa face supérieure un revêtement antidérapant, et la structure comporte, aux extrémités longitudinales opposées de sa face supérieure, des motifs anti-adhérence, si bien qu'on évite les risques de glissade, par les piétons ou les deux roues, sur ces zones du dispositif. Le dispositif présente de préférence une forme allongée et cintrée en son milieu, qui augmente son ergonomie et facilite son franchissement, et tous ses angles extérieurs sont arrondis, si bien qu'il ne présente aucun risque de blessure ou de crevaison pour les usagers. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, le couvercle comporte en outre sur sa face supérieure un revêtement anti-rayure, améliorant la lisibilité de l'affiche. Le couvercle est de préférence muni, sur sa face inférieure, répartis régulièrement le long de sa périphéri-e, des passants de réception de pattes coopérantes portées par l'affiche sur sa périphérie extérieure. Ceci permet avantageusement un meilleur maintien de l'affiche contre la surface du couvercle. Le montage de l'affiche contre le couvercle est également facilité. De plus, de façon tout à fait avantageuse d'un point de vue industriel, l'affiche peut être montée dans le couvercle en usine, et l'ensemble, solidement solidarisé, être transporté jusqu'au lieu où la strCi•cture est fixée au sol, pour remplacer un ensemble couvercle - affiche désuète en place.. il en résulte un gain de temps important pour le remplacement de l'affiche. Le couvercle remplacé peut alors être ramené en usine, pour y être associé à une prochaine affiche. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en 5 faisant référence aux figures 1 à 5, dans lesquelles : - la figure 1 représente un dispositif selon l'invention en vue de dessus ; la figure 2 illustre le dispositif de la figure 1 en vue de dessous; 10 - la figure 3 montre la structure de fixation au sol d'un dispositif selon l'invention en perspective en vue de dessus - la figure 4 représente une vue en coupe du dispositif de la figure 1 selon le plan A-A ; - et la figure 5 représente une vue en perspective d'un outil 15 selon l'invention monté sur le dispositif de la figure 1, afin de désolidariser le couvercle et la structure de fixation au sol. Le dispositif selon l'invention comporte une structure de fixation au sol 1 et un couvercle 2 coopérant avec cette structure. Les faces supérieure et inférieure de chacun de ces 20 éléments sont définies par rapport à la position normale d'utilisation du dispositif, ce dernier reposant sur le sol par la face inférieure de la structure 1, et le couvercle 2, disposé sur la face supérieure de cette dernière formant un face supérieure du dispositif. Le couvercle 2 est transparent. 25 Il se fixe sur la face supérieure de la structure 1, de manière à la recouvrir presqu'entièrement, centré sur cette dernière. Une affiche support des informations, qui n'est pas représentée sur les figures pour des raisons de clarté, se dispose entre ia structure 1 et le couvercle 2, avec la face sur laquelle sont 30 imprimées les informations dirigée vers le haut. Cette affiche est classique en elle-même. Elle est de préférence plastifiée pour une utilisation à l'extérieur de longue durée, de manière à résister à des conditions d'humidité. El peut également s'agir d'une affiche en carton épais, dans les cas où le message d'information qu'elle diffuse est destiné à n'être affiché que pendant une courte période. En l'absence d'affiche, comme représenté sur la figure 1, la 5 face supérieure de la structure 1 est visible à travers le couvercle 2. La structure 1 est constituée en une matière à la fois légère et solide, notamment en aluminium. Le couvercle 2 est quant à lui constitué en une matière plastique à la fois souple et résistante aux chocs, notamment en polycarbonate. ll est de préférence recouvert, 10 sur sa face supérieure, d'un révêtement anti-rayures et antidérapant. La structure 1 et le couvercle 2 présentent tous deux une forme convexe, comme on peut le voir sur la figure 4 qui est une vue en coupe du dispositif suivant un plan qui lui est transversal. 15 Cette forme bombée vers le haut en son centre, qu'épouse l'affiche lorsqu'elle est disposée coincée entre la structure 1 et le couvercle 2, augmente la lisibilité des informations. Elle est également plus facile à franchir tant pour des roues de véhicules et de chariots de supermarché que pour les piétons ou les deux-roues. 20 De plus, le couvercle 2 venant en appui contre la face supérieure de la structure 1, il résiste mieux aux forces de pression verticales qui peuvent être exercées sur lui lors de son utilisation. Le dispositif présente uné forme générale allongée et cintrée en son milieu, qui facilite son franchissement. Il présente 25 une épaisseur sensiblement nulle au niveau de ses bords longitudinaux, et augmentant jusqu'à environ 20 mm dans sa partie centrale. Sa largeur et sa longueur peuvent varier selon les applications. Elles peuvent être par exemple respectivement d'environ 15 cm et environ 50 à 60 cm. 30 Tous ses angles sont arrondis, si bien qu'il ne présente aucune risque de blessure pour les passants ou de crevaison des pneux de voiture ou autres véhicules. l0 Sur ses zones d'extrémité longitudinales opposées 3, qui ne sont pas recouvertes par le couvercle 2, la structure 1 comporte des motifs asti-adhérence 4, constitués par des barrettes radiales proéminentes, qui réduisent le risque de glisser au passage de ces zones. Sur sa face supérieure, la structure 1 est creusée de canaux 5 qui quadrillent sa surface. Ces canaux 5 permettent l'écdulement d'eau qui aurait pu s'inflitrer dans le dispositif, à l'intersection de la structure 1 et du couvercle 2, jusqu'à des orifices 6 traversant l'épaisseur de la structure 1, qui assurent l'évacuation de cette eau hors du dispositif, vers le sol. Les canaux 5 délimitent sur la structure 1 des plots 7 proéminents. Ils sont disposés de façon à évacuer efficacement l'eau quel que soit l'endroit où celle-ci s'est infiltrée. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, un canal 5 forme une couronne périphérique dans le fond de la structure 1, et un autre, le canal central 8, est disposé le long de l'axe longitudinal du dispositif. Quatre canaux transversaux relient ces deux canaux, comme montré notamment sur la figure 3. Les orifices d'évacuation d'eau 6 sont disposés à des emplacements régulièrement répartis sur tout le fond de la structure, dans les canaux 5. Chacun des plots 7 présente une face supérieure inclinée vers l'axe longitudinal du dispositif, de sorte à former la face supérieure bombée de la structure 1, comme on peut le voir sur les figures 3 et 4. Les plots 7 disposés de part et d'autre du canal central 8 sont reliés l'un à l'autre par des traverses 9 de fine épaisseur, qui permettent de renforcer la solidité de la structure 1, à raison d'une ou deux traverses 9 pour chaque paire de plots 7 reliés l'un à l'autre. Comme représenté sur les figures 4 et 5, les plots 7 sont creux, si bien que la structure 1 est plus légère. La structure 1 peut être fixée au sol par collage ou par vissage. Le collage est effectué par application d'une couche de colle, classique en elle-même pour ce genre d'application, sous la face inférieure de la structure 1, au niveau des canaux 5, et pression de la face inférieure du dispositif ainsi encollée contre la surface de sol réceptrice. La colle est de préférence appliquée suivant au moins une couronne périphérique située sous le canal périphérique 5. La colle pénètre alors dans certains des orifices 6 ménagés dans les canaux 5, et elle déborde légèrement sur la face supérieure de la structure 1, avant de se solidifier dans cette configuration, si bien que le collage est réalisé de façon solide et résistante à l'arrachement. Des orifices 10 de diamètre légèrement plus important sont prévus pour la fixation au sol par vissage. Ces orifices sont de préférence disposés le long de l'axe longitudinal du dispositif, dans le canal central 8, entre les paires de plots 7 et les traverses 9, de manière à assurer une fixation par vissage la plus solide possible. La structure 1 comporte, sur la périphérie de sa face 20 inférieure, visible sur la figure 2, des rainures radiales 11 favorisant son adhérence au sol. L'affiche support des informations se dispose coincée entre la structure 1 et le couvercle 2, appliquée par sa face inférieure sur la face supérieure des plots 7, et lei couvercle 2 venant presser sur 25 sa face supérieure. Le couvercle 2 comporte, sur ses bords longitudinaux, des pattes 12, au nombre de trois régulièrement réparties le long de chaque bord dans le mode de réalisation ici représenté. Ces pattes 12 sont destinées à s'insérer dans des orifices coopérants 13 30 ménagés sur la structure 1. La fixation du couvercle 2 sur la structure 1 s'effectue de manière simple et facile, par engagement élastique des pattes 12 dans les orifices 13. Une encoche 14 est prévue sur la face supérieure de la structure 1, en bordure extérieure de chaque orifice 13, comme représenté sur la figure 4. Ces encoches 14 permettent de saisir le couvercle 2 au-dessus de chaque patte 13, au moyen d'une pince, et, en exerçant une pression simultanée en resserrement l'une vers l'autre, au-dessus de chacune de deux pattes en vis-à-vis, de désengager les pattes 12 de leurs orifices de réception 13 respectifs, de manière à désolidariser le couvercle 2, afin par exemple de remplacer l'affiche. Le dispositif est associé à un outil spécifique 15 pour retirer le couvercle 2 de la structure 1, qui est représenté sur la 10 figure 5. Cet outil comporte deux tiges allongées 16, de longueur suffisante pour venir, lorsque l'extrémité inférieure de l'outil est posée sur le dispositif fixé au sol, à hauteur de la main d'un utilisateur debout. 15 A l'extrémité inférieure des tiges 16 se trouvent trois pinces 17, disposées parallèlement les unes aux autres avec leurs bras de préhension dirigés vers le bas, et articulées autour d'un même axe 18 perpendiculaire aux tiges 16. Les pinces 17 sont également reliées, au niveau de leurs 20 bras de préhension, respectivement par des tiges 19 parallèles à l'axe 18. Les tiges 16 sont reliées à la pince centrale, de manière à actionner son mouvement par écartement ou resserrement des deux tiges 16 l'une par rapport à l'autre. Ce mouvement est transmis aux deux autres pinces 17 par les tiges 1-9. 25 Les pinces 17 sont espacées les unes des autres et dimensionnées de manière telle que leurs extrémités de préhension 20 s'insèrent chacune, simultanément, respectivement dans une des encoches 14 du dispositif, comme montré sur la figure 5, de manière à permettre la préhension du couvercle 2 au-dessus des pattes 12 et 30 le désengagement de ces dernières hors des orifices 13. La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, elle fournit un dispositif pour l'affichage au sol d'informations, qui est facilement utilisable en extérieur et sur tous types de sols, qui assure un affichage de grande qualité, avec une bonne lisibilité des informations, et qui ne génère aucune gêne pour les usagers. Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés sur les figures et qu'elle s'étend au contraire à toute variante passant par le biais de moyens équivalents. Le dispositif selon l'invention peut notamment être équipé de capteurs solaires, reliés à des accumulateurs qui peuvent être disposés dans les canaux 5, entre les plots 7. Ces accumulateurs peuvent alimenter un système de plots lumineux disposé à l'intérieur du dispositif, sous l'affiche, de manière à rendre cette dernière lisible dans des conditions d'obscurité par rétro-éclairage, et/ou un système de diffusion de messages sonores disposé également entre les plots 7. Le dispositif peut également comporter des diodes, disposées dans des orifices prévus à cet effet, notamment à ses extrémités, de sorte à permettre une délimitation visuelle plus efficace des places de stationnement.20 | L'invention concerne un dispositif d'affichage d'informations, qui comporte une structure (1) de fixation sur le sol, de face supérieure convexe, et un couvercle supérieur transparent amovible (2) de forme convexe coopérant, entre lesquels se dispose une affiche support des informations. La structure (1) est creusée sur sa face supérieure de canaux (5) permettant l'écoulement d'eau vers des orifices d'évacuation d'eau (6) vers le sol. | 1. Dispositif d'affichage d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte une structure (1) de fixation sur le sol, de face supérieure convexe, et un couvercle supérieur transparent amovible (2) de forme convexe coopérant, entre lesquels se dispose une affiche support desdites informations, ladite structure (1) étant creusée sur sa face supérieure de canaux (5) permettant l'écoulement d'eau vers des orifices d'évacuation d'eau (6) vers le sol. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits canaux (5) délimitent dans ladite structure (1) des plots (7) sur lesquels vient s'appuyer ledit couvercle (2) en position fermée. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits plots (7) sont évidés sur la face inférieure de ladite structure (1). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdits plots (7) sont reliés deux à deux- par de fines traverses latérales (9). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit couvercle (2) se fixe sur ladite structure (1) par engagement élastique de pattes (12) dans des orifices coopérants (13) ménagés sur ladite structure (1), et en ce que ladite structure (1) comporte sur sa façe supérieure, en bordure extérieure de chacun desdits orifices (13), une encoche (14Y permettant l'insertion de pinces pour le désengagement desdites pattes par pression sur des faces latérales opposées dudit couvercle (2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite structure (1) présente sur sa face inférieure des orifices traversants (6, 10) pour sa fixation au sol par vissage ou par collage, répartis de façon régulière sur toute la surface desdits canaux (5). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite structure (1) comporte, sur la périphérie de sa face inférieure destinée à être en contact avec le sol, des rainures radiales (11) améliorant son adhérence au sol. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit couvercle (2) comporte sur sa face supérieure un revêtement anti-rayure et anti-dérapant, et ladite structure (1) comporte, aux extrémités longitudinales opposées (3) de sa face supérieure, des motifs anti-adhérence (4). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il présente une forme allongée et cintrée en son milieu, en ce que tous ses angles extérieurs sont arrondis, et en ce qu'il qu'il présente une épaisseur d'environ 20 mm dans sa partie centrale. 10. Dispositif selon la revéndication -5, caractérisé en ce qu'il est associé à un outil spécifique (15) pour la désolidarisation dudit couvercle (2) de ladite structure (1) fixée au sol, comportant, à l'extrémité inférieure de tiges de commande allongées (16) permettant une manoeuvre par un utilisateur en position debout, des pinces (17) manoeuvrables simultanément par une même opération de commande, disposées de manière à pouvoir s'insérer simultanément respectivement dans toutes lesdi'tes encoches (14) de ladite structure (1), de sorte à permettre le désengagement desdites pattes (12) hors desdits orifices (13). | G | G09 | G09F | G09F 19,G09F 25 | G09F 19/22,G09F 25/00 |
FR2900351 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COUCHE NANOPOREUSE DE NANOPARTICULES ET COUCHE AINSI OBTENUE | 20,071,102 | La présente invention concerne un procédé de 5 préparation d'une couche nanoporeuse de nanoparticules sur une surface d'un substrat. La présente invention concerne en outre une couche nanoporeuse de nanoparticules susceptible d'être obtenue par ce procédé. 10 Plus précisément, la présente invention a trait à un procédé de préparation d'une membrane nanoporeuse et à la membrane ainsi préparée. La présente invention se rapporte également à des dispositifs comprenant une couche nanoporeuse 15 susceptible d'être obtenue par le procédé de l'invention. Le domaine technique de l'invention peut de manière générale être défini comme celui des matériaux nanostructurés, plus particulièrement ce domaine 20 technique est celui des matériaux nanoporeux mis sous la forme de couches notamment de couches minces appelées couramment membranes d'une épaisseur par exemple de 1 à 100 }gym. De telles membranes trouvent leur application 25 dans les domaines de l'ultrafiltration, de la purification, de la séparation des gaz ou de différentes phases, de la catalyse hétérogène, des réacteurs chimiques auto-supportés de la diffusion gazeuse, et des capteurs ( préconcentrateurs ). Les matériaux nanostructurés sont définis comme étant des matériaux présentant une organisation à l'échelle nanométrique, c'est-à-dire à une échelle allant de quelques nm à quelques centaines de nm. Ce domaine de taille est celui où se trouvent les longueurs caractéristiques des différents processus physiques, électroniques, magnétiques, optiques, supraconductivité, mécaniques, etc. et où la surface joue un rôle prépondérant dans ces processus, ce qui confère à ces nanomatériaux des propriétés spécifiques et souvent exaltées. De par ces caractéristiques, ces matériaux offrent un véritable potentiel dans la construction de nouveaux édifices performants à propriétés spécifiques. La possibilité de fabriquer des nanostructures permet de développer des matériaux innovants et offre la possibilité de les exploiter dans de nombreux domaines comme l'optique, l'électronique, l'énergie, etc. Ces nanomatériaux offrent des retombées fondamentales indéniables et des applications et potentialités d'application importantes dans diverses technologies à venir comme les piles à combustibles, les revêtements intelligents , les matériaux résistants (barrière thermique). La présente invention permet de développer de nouveaux revêtements nanostructurés et plus précisément des couches ou membranes nanoporeuses par un procédé simple et facilement industrialisable, et ouvre ces technologies aux industriels. L'essence du concept nana est l'assemblage d'espèces nanométriques, capables de remplir une fonction sophistiquée ou de constituer un matériau aux propriétés sans précédent. Les références entre crochets ([ ]) renvoient à la liste des références bibliographiques présentée à la suite des exemples. ART ANTERIEUR Il n'existe pas actuellement de technique simple à mettre en oeuvre et permettant d'obtenir des revêtements, couches de nanoparticules qui répondent aux exigences de plus en plus grandes d'homogénéité de structure et d'épaisseur, même à l'échelle de quelques microns, de résistance mécanique, et de porosité contrôlée du fait de la miniaturisation des microsystèmes électromécaniques et/ou optiques et/ou électrochimiques. Les inventeurs de la présente se sont intéressés à la projection plasma ou projection thermique. Il s'agit d'une technique utilisée en laboratoire de recherche et dans l'industrie pour réaliser des dépôts de matériaux céramiques, métalliques ou cermets, ou polymères ainsi que des combinaisons de ces matériaux sur différents types de substrats (forme et nature). Le dépôt a pour fonction de conférer à la pièce revêtue une propriété particulière : protection contre la corrosion, barrière thermique... Son principe repose sur un jet plasma généré à l'intérieur d'une torche par arc électrique ou induction. Un matériau pulvérulent (céramique, métal, polymère) est injecté - soit en voie sèche, par un vecteur gazeux, soit en voie humide, par un vecteur liquide - dans cet écoulement chaud et véloce. Dans le cas de la voie sèche, les particules sont accélérées, fondues, impactent sur la pièce à revêtir et s'empilent pour former le dépôt. Dans le cas de la voie humide, le liquide est fragmenté en gouttelettes au contact du plasma, puis accéléré et vaporisé. Les particules solides résultantes sont éventuellement fondues et impactent le substrat où elles se refroidissent et s'empilent pour former le dépôt (voir figure 1). La voie sèche est limitée par la taille des particules injectables dans le plasma. En deçà d'une granulométrie critique située à environ 10 }gym, les particules n'ont plus assez de quantité de mouvement pour pénétrer l'intérieur du jet plasma. Elles restent en périphérie et ne sont pas fondues. La voie humide permet de s'affranchir de cette limite physique, mais est limitée par la stabilité des mélanges liquide/poudre (suspension). Plus précisément, le dépôt ou couche formée par voie sèche, d'épaisseur généralement supérieure à 100 }gym, possède une structure lamellaire fortement anisotrope caractéristique des dépôts réalisés par projection plasma. Ces techniques ne permettent donc pas de former des revêtements de nanoparticules, ni des revêtements ayant des épaisseurs inférieures à 100 }gym, allant jusqu'à quelques microns. De plus, les revêtements obtenus présentent l'inconvénient d'être micro-fissurés, notamment dans le cas de dépôts de céramiques, matériaux fragiles qui relâchent ainsi les contraintes internes. En outre, il a été constaté que le revêtement obtenu présente une structure lamellaire qui conditionne fortement ses propriétés thermomécaniques, ce qui limite donc clairement, a priori, les applications potentielles de la projection plasma. Particulièrement, l'apparition de nouvelles applications, notamment en microélectronique et sur les laboratoires sur puce, nécessite de réaliser des dépôts d'épaisseur inférieure à 50 }gym, constitués de grains de taille sub-micronique ne possédant pas obligatoirement une structure lamellaire, et en utilisant des vitesses de dépôt élevées. Or, il n'est pas possible actuellement de faire pénétrer des particules de diamètre inférieur au micron dans un jet de plasma à l'aide d'un injecteur classique à gaz vecteur, sans perturber considérablement celui-ci. En effet, la vitesse élevée du gaz porteur froid, nécessaire à l'accélération de particules fines, entraîne une forte diminution de la température et de la vitesse d'écoulement du plasma, propriétés essentielles pour fondre et entraîner les particules. C'est pour surmonter les difficultés que les 25 procédés par voie humide, cités plus haut, ont été développés. Différentes solutions ont été proposées à cet égard. Ainsi, le document [1] de Lau et al. décrit l'utilisation d'une solution aqueuse, constituée d'au 30 moins trois sels métalliques, atomisée dans un plasma inductif non supersonique. Il en résulte des dépôts de céramiques supraconductrices mais qui ne présentent pas de structure nanométrique et encore moins nanoporeuse. Le document [2] de Marantz et al. décrit une injection axiale dans un plasma d'arc soufflé d'une solution colloïdale. La réalisation de dépôts nanostructurés et en particulier nanoporeux n'est pas mentionnée, ni suggérée. De plus, ce procédé est difficilement industrialisable car il nécessite l'utilisation de deux à quatre torches à plasma fonctionnant simultanément. Le document [3] de Ellis et al. décrit un procédé dans lequel un composé organo-métallique est introduit dans un plasma inductif non supersonique sous forme gazeuse ou solide. Le dépôt formé ne présente cependant pas de structure nanométrique ni a fortiori nanoporeuse. Dans le document [4], Gitzhofer et al. décrivent l'utilisation d'un liquide chargé de particules ayant une taille de l'ordre du micron. Ce liquide est injecté dans un plasma sous la forme de gouttelettes au moyen d'un atomiseur. Cette technique est limitée aux plasmas de type radiofréquence et les dépôts résultants ne sont pas nanostructurés ni nanoporeux. Dans le document [5], Chow et al. décrivent une méthode consistant en l'injection de plusieurs solutions dans un jet de plasma afin d'obtenir des dépôts possédant une structure nanométrique. Cependant, le matériau final est issu d'une réaction chimique en vol dans le plasma, rendant la méthode complexe à maîtriser. En outre, dans cette méthode (qui met en jeu une réaction chimique dans le plasma) les tailles de particules sont de 100 nm ; la méthode prévoit nominalement une conversion chimique durant le processus de projection et utilise des dispersants ; et les conditions de projection sont choisies explicitement pour ne pas vaporiser le solvant de la solution projetée avant d'atteindre le substrat. Dans le document [6], Kear et al proposent l'injection d'une solution contenant des agglomérats de poudres nanostructurées sous forme d'un spray dans un plasma. L'utilisation d'un spray impose différentes étapes afin que la taille des particules à injecter soit suffisamment importante (de l'ordre du micron) pour pénétrer dans le plasma : séchage de la solution contenant des particules de petite taille, agglomération de ces particules à l'aide d'un liant et mise en suspension colloïdale des agglomérats de taille supérieure au micron. Ce procédé nécessite une assistance ultrasons ou l'utilisation de dispersants, par exemple des tensioactifs, pour maintenir la dispersion des particules en suspension dans le liquide. Le document [7] de Rao N.P. et al. décrit une méthode où des précurseurs gazeux, injectés radialement dans un plasma d'arc, donnent lieu à la formation de particules solides en vol par nucléation-croissance. Cependant, l'épaisseur des dépôts formés ne peut dépasser la dizaine de microns et il n'est pas possible de réaliser tout type de matériaux. Les problèmes liés à la technique plasma sont donc très nombreux, les solutions proposées également, mais aucune de ces solutions ne permet actuellement de résoudre l'ensemble de ces problèmes. Les inventeurs se sont aussi intéressés aux procédés de dépôt sol-gel existants, notamment dans le domaine des revêtements pour l'optique. Ces procédés utilisent habituellement des méthodes de dépôt par voie liquide telles que l'enduction centrifuge ( spin- coating ), l'enduction laminaire ( meniscus- coating ), le trempage-retrait ( dip-coating ), la pulvérisation d'aérosol ( spray-coating ). Ces différentes techniques conduisent à des couches minces dont l'épaisseur est généralement inférieure au micron. Certains de ces procédés de dépôt permettent de revêtir de grandes surfaces par exemple de quelques centaines de cm2 à quelques m2, ce qui constitue un avantage. Cependant, les revêtements obtenus par ces procédés se fissurent au-delà d'épaisseurs critiques de l'ordre du micron. La cause principale de ce défaut majeur réside dans les contraintes de tension appliquée par le substrat lors des traitements thermiques nécessaires à leur élaboration. Un autre inconvénient réside dans l'impossibilité de déposer des revêtements homogènes ayant une bonne adhésion, même pour des épaisseurs supérieures à quelques micromètres. Les problèmes liés à cette autre technique sont donc également très nombreux, même si des techniques récentes ont permis d'en résoudre certains en agissant sur la composition chimique des solutions sol-gel. Si l'on s'intéresse maintenant aux membranes nanoporeuses, l'ensemble de leurs applications fait appel au principe de la séparation moléculaire ou filtration qui consiste à éliminer les impuretés d'un fluide par blocage de celles-ci en surface en dans l'épaisseur du filtrant. En filtration classique, avec des membranes à porométrie micrométrique ou millimétrique (tamis, mousse, lie de sable...), les impuretés correspondent à des particules solides en suspension dans le fluide. Dans le cas de l'ultrafiltration, pour laquelle la membrane présente une répartition de pore entre 1 et 100 nm, les impuretés se rapportent à des macromolécules ou des colloïdes. Ceux-ci, du fait de leur taille plus élevée que le plus gros pore traversant de la membrane restent bloquées en surface ou dans l'épaisseur de la membrane. Ce procédé est valable pour les liquides et les gaz. Les membranes d'ultrafiltration sont qualifiées par le pore traversant le plus gros de la membrane. Il correspond à la plus petite entité pouvant être retenue. Usuellement, on exprime les performances de filtration en daltons (symbole Da, 1 Da=1,660.10- 24 g/molécule=1 g/mol), unité de mesure de masse d'une molécule. La gamme d'ultrafiltration s'étale de façon générale de 15 à 300 kDa. On citera comme exemple d'applications de l'ultrafiltration : La concentration de solutions macromoléculaires (protéines, polysaccharides...) dans l'industrie agroalimentaire. L'élimination de macrosolutés présents dans les effluents ou dans l'eau à usage 30 domestique, industriel (l'industrie électronique nécessite des fluides propres) et médical. La séparation de l'huile et de l'eau. La clarification et/ou purification de liquide. La séparation de phase, réalisée usuellement par décantation, peut s'opérer au moyen de membranes présentant un caractère mixte d'affinité en regard des phases à séparer : caractère hydrophile/hydrophobe, acide/base, oxydant/réducteur, donneur/accepteur ... Par exemple, la surface de la membrane peut naturellement être hydrophobe (polytétrafluoroéthylène par exemple) ou être fonctionnalisée par greffage covalent de molécules hydrophobes (de type fluoré par ou alkyle par exemple). La taille nanométrique des pores enforce l'efficacité de séparation-filtration qui ne peut être totalement assurée par le caractère hydrophobe. Les intérêts de ce type de séparateur de phase 20 sont : û Sa compacité, la membrane et son support étant fins (de un à quelques millimètres). û Son utilisation en ligne. Ce système peut être aisément intégré à une canalisation. 25 û La possibilité de l'utiliser dans n'importe quelle position, alors qu'un procédé de décantation nécessite une orientation en fonction de la direction de la pesanteur. û Une utilisation à haute température et à 30 haute pression. La membrane céramique n'est pas dégradée thermiquement et un greffage de molécules perfluorées via une fonction organométallique (de type alcoxysilane) est stable jusqu'à environ 300 C. ù Le dépôt d'une telle membrane sur tous types de support (céramique, métallique, verre, cristalline...) Les membranes sélectives sont couramment en matériaux organiques polymères : cellulose, polyéthersulfone, polypropylène, polytétrafluoroéthylène... Ce type de membrane n'est pas stable thermiquement et chimiquement. La température maximale d'utilisation des meilleurs matériaux n'excédent pas les 110 C (polyéthersulfone). La compatibilité chimique en regard du fluide à traiter doit être attentivement étudié. Par ailleurs les gammes de pression admissible restent faibles en raison de la compressibilité des matériaux polymères : pour de forte pression, le polymère se densifie, rendant totalement étanche la membrane. Les membranes nanoporeuses céramiques ne présentent pas ces inconvénients. Elles sont stables thermiquement, en effet leur température maximale de fonctionnement, pour des membranes non fonctionnalisées est uniquement conditionnée par le température de fusion ou ramollissement de la matrice oxyde, et elle peut donc dans certains cas excéder les 1000 C. Elles sont également stables chimiquement car elles sont constituées essentiellement par des oxydes métalliques. En raison de leur structure rigide, elles peuvent fonctionner sous de haute pression. Ces propriétés permettent de les nettoyer et de les stériliser pour réutilisation, ce qui les rend intéressantes économiquement. Néanmoins, elles restent plus difficiles à mettre en oeuvre. Plusieurs brevets et demandes de brevets mentionnent des techniques de fabrication. La plupart sont basées sur des techniques d'enduction-frittage. Le brevet US 6,261,510 de TNO (USA) propose la fabrication de tube nanoporeux par extrusion d'un mélange suffisamment visqueux de poudre céramique submicronique, d'un solvant et d'un liant. L'étape finale est un frittage. Ce brevet se limite à des géométries tubulaires. Dans le brevet US 5,342,431, la membrane nanoporeuse est mise en forme par enduction d'un support poreux d'une suspension colloïdale céramique. Un flux thermique est imposé en face opposé à l'enduction afin que les particules soient déposées comme un gel. Un frittage achève la fabrication. Les auteurs affirment obtenir une taille de pore moyenne inférieure à 30 Angstroms. La demande WO 9911582 déposé par PALL CORP (USA) propose une mise en forme par précipitation de précéramique polymère sur un substrat et frittage. Les auteurs affirment obtenir une porosité élevée (supérieure à 50%) et contrôler la taille et la forme des pores. Cette technique reste utilisable pour une gamme de matériau restreint au précéramique polymère (par exemple, les polysiloxanes, les polysilanes...) et comprend toujours une étape finale de frittage. Pour tous ces procédés, l'étape de frittage, interdit la création de membrane nanoporeuse sur un substrat thermosensible. En résumé, aucune de ces techniques de l'art antérieur ne permet d'obtenir un revêtement nanoporeux de nanoparticules d'épaisseur supérieure à 10 }gym. Ces techniques n'indiquent pas de voie prometteuse pour y arriver simplement et se limitent à des géométries simples par exemple tubulaires ou planaires. En outre, ces techniques sont généralement moins productives, dans la mesure où elles font appel à la combinaison de plusieurs procédés pour la mise en forme finale. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but de la présente invention est précisément de fournir un procédé permettant de former un revêtement nanostructuré plus précisément une couche nanoporeuse qui réponde aux besoins indiqués ci-dessus et apporte une solution à l'ensemble des inconvénients précités. Le but de la présente invention est encore de fournir un revêtement de nanoparticules plus précisément une couche nanoporeuse qui ne présente pas les inconvénients, défauts et désavantages des revêtements de l'art antérieur, et qui puisse être utilisé dans des dispositifs tels que des dispositifs de séparation en présentant d'excellentes performances. Ce but et d'autres encore sont atteints conformément à l'invention par un procédé de préparation d'au moins une couche nanoporeuse de nanoparticules sur une surface d'un substrat dans lequel on injecte au moins un sol colloïdal desdites nanoparticules dans un jet de plasma thermique qui projette lesdites nanoparticules sur ladite surface. Les inventeurs sont les premiers à résoudre les inconvénients précités des techniques de l'art antérieur relatives au dépôt plasma grâce à ce procédé. Par rapport aux anciennes techniques, il consiste notamment à remplacer le gaz d'injection en voie sèche par un liquide porteur spécifique constitué d'un sol colloïdal. Les particules projetées sont ainsi stabilisées en milieu liquide avant d'être accélérées dans un plasma. Comme exposé ci-dessus, des travaux plus récents ont déjà été réalisés relativement à l'injection d'un matériau se trouvant sous une autre forme que pulvérulente dans un plasma et notamment sous forme liquide. Cependant, aucun de ces travaux n'utilise ni ne suggère une injection directe dans un jet de plasma d'un sol colloïdal, ou solution sol-gel colloïdale, de nanoparticules, et la possibilité de réalisation de dépôts nanostructurés de tout type de matériau possédant la même composition chimique et structurale que le produit initial. Plus précisément, il est ni décrit ni suggéré dans l'art antérieur la réalisation de dépôts de nanoparticules, sous la forme de couches nanoporeuses encore appelées membranes nanoporeuses. En d'autres termes, le procédé selon l'invention peut être défini comme un procédé de protection thermique par jet plasma par voie humide qui est mis en oeuvre avec un liquide spécifique qui est un sol de nanoparticules. On comprend bien que un ou plusieurs sols peuvent être mis en oeuvre successivement ou simultanément. Dans le cadre de la voie humide, le procédé sol-gel offre des nombreuses possibilités dans la synthèse de suspensions colloïdales stables et nanoparticulaires. Cette chimie douce permet notamment de synthétiser, à partir de précurseurs inorganiques ou organométalliques, des oxydes métalliques. La nucléation de ces particules a lieu en milieu liquide. Ces nanoparticules peuvent directement être stabilisées dans ce même solvant au cours de la synthèse ou peptiser ultérieurement si elles sont synthétisées par précipitation. Dans les deux cas la suspension colloïdale obtenue est appelée sol. La taille des particules est parfaitement contrôlée par les conditions de synthèse (précurseurs, solvant, pH, température...) de quelques angstrôms à quelques microns. Le procédé de la présente invention permet en outre, de manière inattendue, la conservation des propriétés nanostructurales du matériau projeté, grâce à la projection thermique d'une suspension stabilisée (sol) de particules nanométriques. Le procédé de l'invention en utilisant des sols auto-stabilisés permet d'éviter le recours à des moyens de dispersion annexes tels que les ultrasons, l'atomisation, l'agitation mécanique, etc. durant la phase de projection. La présente invention permet par conséquent à la fois de conserver la pureté du matériau projeté et de simplifier le procédé de mise en oeuvre. C'est également notamment grâce à l'utilisation d'un sol que l'agrégation des nanoparticules est limitée, et que le procédé de l'invention aboutit à un revêtement nanostructuré homogène plus particulièrement à une couche nanoporeuse. De plus, grâce au procédé de la présente invention, les inventeurs exploitent l'avantage singulier des sols-gels d'offrir de très nombreuses voies physicochimiques d'obtention de suspensions colloïdales stables et nanoparticulaires. La chimie douce de constitution des sols-gels permet notamment de synthétiser, à partir de précurseurs inorganiques ou organométalliques très nombreux, une pluralité d'oxydes métalliques différents. En outre, la présente invention utilise aussi la propriété avantageuse des sols-gels de permettre la synthèse de particules inorganiques de phases cristallines différentes (cas de la zircone par exemple), dans un même sol, par exemple en utilisant la voie hydrothermale ou dans des conditions plus douces. Dans cette chimie, la nucléation des particules a lieu en milieu liquide. L'accès à des sols colloïdaux mixtes constitués par exemple d'un mélange de nanoparticules d'oxydes de métaux de nature différente, et/ou de nanoparticules d'un oxyde métallique dopé par un autre oxyde de métal et/ou tout mélange de nanoparticules d'oxyde de métal et de nanoparticules d'oxydes métalliques dopés par un autre oxyde de métal, offre également de très nombreuses variantes. Par ailleurs, grâce au procédé de l'invention, on peut améliorer encore et affiner l'homogénéité et la stabilité du sol en sélectionnant judicieusement la granulométrie des particules du sol ainsi que le solvant utilisé. En effet, des conditions préférées du procédé de l'invention permettent de limiter d'avantage encore, voire d'éviter, des ségrégations de nanoparticules, gradients de concentration ou sédimentations. Egalement, des conditions de projection plasma, ainsi que des protocoles d'injection du sol permettent d'agir sur la qualité du revêtement de nanoparticules formé, et, suivant divers exemples présentés ci-dessous, permettent d'améliorer encore la qualité et d'affiner la conservation des propriétés des particules du sol colloïdal au sein du matériau de revêtement. Les définitions, ainsi que les conditions opératoires générales et préférées du procédé de l'invention sont exposées ci-après. Selon l'invention, le substrat peut être organique, inorganique ou mixte (c'est-à-dire organique et inorganique sur une même surface). De préférence il supporte les conditions opératoires du procédé de l'invention. Il peut être constitué par exemple d'un matériau choisi parmi les semiconducteurs tels que le silicium ; les polymères organiques tels que le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA), le polycarbonate (PC), le polystyrène (PS), le polypropylène (PP) et le poly(chlorure de vinyle) (PVC) ; les métaux tels que l'or, l'aluminium et l'argent ; les verres ; les oxydes minéraux , par exemple en couche, tels que SiO2, Al2O3, ZrO2, TiO2, Ta2O5, MgO, etc. ; et les matériaux composites ou mixtes comprenant plusieurs de ces matériaux. Selon l'invention, la préparation de la couche nanoporeuse de nanoparticules en d'autres termes, la mise en forme de la membrane peut être réalisée sur une multitude de supports, substrats, la température de dépôt étant contrôlée. Cela autorise le choix de supports, substrats thermosensibles, de supports, substrat métalliques, ce qui permet de réduire les coûts globaux de production de la membrane, sélective, supportée. La couche nanoporeuse peut être déposée sous une grande varité de formes, en particulier sur toutes sortes de surfaces convexes et/ou concaves et sur les surfaces de cavités internes à des pièces, à la condition que ces cavités puissent recevoir le dispositif de projection thermique. La surface du substrat que l'on souhaite revêtir sera éventuellement nettoyée afin d'éliminer les contaminants organiques et/ou inorganiques qui pourraient empêcher le dépôt, voire la fixation, du revêtement sur la surface, et d'améliorer l'adhérence du revêtement. Le nettoyage utilisé dépend de la nature du substrat et peut être choisi parmi les procédés physiques, chimiques ou mécaniques connus de l'homme du métier. Par exemple, et de manière non limitative, le procédé de nettoyage peut être choisi parmi l'immersion dans un solvant organique et/ou le nettoyage lessiviel et/ou le décapage acide assistés par les ultrasons ; ces nettoyages étant suivis éventuellement d'un rinçage à l'eau de ville, puis d'un rinçage à l'eau désionisée ; ces rinçages étant suivis éventuellement d'un séchage par lift-out , par une pulvérisation d'alcool, par un jet d'air comprimé, à l'air chaud, ou par les rayons infrarouges. Le nettoyage peut être aussi un nettoyage par les rayons ultraviolets. Par nanoparticules , on entend des particules de taille nanométrique, allant généralement de 1 nm à quelques centaines de nanomètres, à savoir généralement de 1 à 500 nm, de préférence de 1 à 100, de préférence encore de 1 à 50 nm. On utilise également le terme particules . La granulométrie de la solution injectée, dans le plasma peut être centrée sur un seul pic (monodispersée) ou plusieurs pics. La taille moyenne des pores de la membrane est contrôlée par la granulométrie des particules constituant le sol. La porométrie de la couche ou membrane nanoporeuse peut ainsi être facilement réglée à une valeur déterminée. La porométrie de la membrane, couche nanoporeuse, est ainsi généralement de 1 à 500 nm, de préférence de 1 à 100, de préférence encore de 1 à 50. Par ailleurs, la taille des pores est relativement peu dispersée par rapport à sa valeur moyenne. Cela constitue un avantage pour l'ultrafiltration,puisque les membranes sont qualifiées par le pore traversant le plus gros de la membrane. Le taux de porosité obtenu peut être supérieur ou égal à 20%, de préférence supérieur ou égal à 50%. Cette valeur est relativement élevée pour un matériau poreux céramique mise en œuvre par projection plasma. Elle indique que la membrane est très perméable, que sa perte de charge intrinsèque est faible. Par exemple pour les membranes alumine/silice de 50 pm d'épaisseur, les niveaux de perméance varient entre 200 et 1300 NL/min/bar/m2 selon la taille des pores. Un procédé sol-gel signifie une série de réactions où des espèces métalliques solubles s'hydrolysent pour former un hydroxyde de métal. Le procédé sol-gel met en jeu une hydrolyse-condensation de précurseurs métalliques (sels et/ou alcoxydes) permettant une stabilisation et une dispersion aisées de particules dans un milieu de croissance. Le sol est un système colloïdal dont le milieu de dispersion est un liquide et la phase dispersée un solide. Le sol est également appelé solution sol-gel colloïdale ou sol colloïdal . Les nanoparticules sont dispersées et stabilisées grâce à un effet électrostatique (charge des particules) ou un effet stérique (enrobage polymérique par exemple). Selon l'invention, le sol peut être préparé par tout procédé connu de l'homme du métier. On préférera bien entendu les procédés qui permettent d'obtenir une plus grande homogénéité de taille des nanoparticules, ainsi qu'une plus grande stabilisation et dispersion des nanoparticules. Les procédés de préparation de la solution sol-gel colloïdale décrits ici incluent les différents procédés classiques de synthèse de nanoparticules dispersées et stabilisées en milieu liquide. Le sol peut être préparé par exemple par précipitation en milieu aqueux ou par synthèse sol-gel en milieu organique à partir d'un précurseur de nanoparticules. On peut également préparer un tel sol par simple addition d'une poudre de nanoparticules à un solvant ou bien on peut préparer un sol de type mixte en ajoutant une poudre ou plusieurs poudres de nanoparticules par exemple monodisperse à un sol préparé par l'un des procédés décrits dans la présente. Lorsque le sol est préparé par précipitation en milieu aqueux à partir d'un précurseur de nanoparticules, la préparation peut comprendre, par exemple, les étapes suivantes : étape 1 : synthèse hydrothermale des nanoparticules par utilisation d'un autoclave à partir de précurseurs métalliques ou synthèse des nanoparticules par co-précipitation à pression ordinaire ; étape 2 : traitement des nanoparticules (poudre), dispersion et stabilisation des nanoparticules en milieu aqueux (lavages, dialyses) ; étape 3 (facultative) : modification du solvant de stabilisation : dialyse, distillation, mélange de solvant ; étape 4 : (facultative) : dispersion des nanoparticules dans un milieu organique pour former un sol hybride organique-inorganique par dispersion des particules au sein d'un polymère ou oligomère organique et/ou par 25 fonctionnalisation de la surface des particules par tout type de fonctions organiques réactives ou non. Les nanoparticules préparées par ce procédé sont généralement des particules d'oxyde(s) de métal 30 (métaux). 15 20 Les documents [8], [9] décrivent des exemples de cette voie de préparation par précipitation en milieu aqueux, avec différents précurseurs (sels de métalloïde, sels de métaux, alcoxydes métalliques), utilisables pour la mise en oeuvre de la présente invention. Lorsque le sol est préparé par synthèse sol-gel en milieu organique à partir d'un précurseur de nanoparticules, la préparation peut comprendre, par exemple, la succession d'étapes suivantes : étape (a) : hydrolyse-condensation de précurseurs organométalliques ou de sels métalliques en milieu organique ou hydroalcoolique ; étape (b) : nucléation des nanoparticules stabilisées et dispersées en milieu organique ou hydroalcoolique par mûrissement, croissance ; étape (c) (facultative) : formation d'un sol hybride organique-inorganique par dispersion des particules au sein d'un polymère ou oligomère organique et/ou par fonctionnalisation de la surface des particules par tout type de fonctions organiques réactives ou non. Les nanoparticules préparées par ce procédé sont généralement des particules d'oxyde(s) de métal (métaux). Le document [10] décrit des exemples de cette 30 voie de préparation par synthèse sol-gel en milieu organique, avec différents précurseurs (sels de 20 25 métalloïde, sels de métaux, alcoxydes métalliques), utilisable dans la présente invention. Ainsi, comme exposé ci-dessus, les nanoparticules peuvent directement être stabilisées dans le solvant utilisé au cours de la synthèse ou peptisées ultérieurement si elles sont synthétisées par précipitation. Dans les deux cas la suspension obtenue est un sol. Quelle que soit la voie de préparation choisie, selon l'invention, le précurseur de nanoparticules est typiquement choisi dans le groupe comprenant un sel de métalloïde, un sel de métal, un alcoxyde métallique, ou un mélange de ceux-ci. Les documents précités illustrent cet aspect technique. Par exemple, le métal ou métalloïde du sel ou de l'alcoxyde précurseur de nanoparticules peut être choisi par exemple dans le groupe comprenant le silicium, le titane, le zirconium, le hafnium, l'aluminium, le tantale, le niobium, le cérium, le nickel, le fer, le zinc, le chrome, le magnésium, le cobalt, le vanadium, le baryum, le strontium, l'étain, le scandium, l'indium, le plomb, l'yttrium, le tungstène, le manganèse, l'or, l'argent, le platine, le palladium, le nickel, le cuivre, le cobalt, le ruthénium, le rhodium, l'europium et les autres terres rares, ou un alcoxyde métallique de ces métaux. Le sol peut aussi être préparé en préparant un mélange de nanoparticules dispersées dans un solvant, chaque famille pouvant être issue des préparations décrites dans les documents [8], [9], [10]. Quelle que soit la variante d'obtention du sol utilisée, dans le procédé de l'invention, on peut bien entendu utiliser un mélange de différents sols qui diffèrent par leur nature chimique et/ou par leur procédé d'obtention et/ou leur granulométrie et/ou leurs solvants et/ou la structure des nanoparticules (celles-ci étant denses ou intrinséquement nanoporeuses). Les nanoparticules du sol mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention sont choisies parmi les nanoparticules d'oxyde métallique (l'oxyde étant simple ou mixte), les nanoparticules d'oxydes métalliques (mélange de plusieurs oxydes) ; et les mélanges de celles-ci. Le ou les oxydes métalliques peuvent être choisis parmi SiO2, ZrO2, TiO2, Ta2O5, HfO2, ThO2, SnO2, VO2, In2O3r Sb2O3, CeO2, ZnO, Nb2O5, V2O5, Al2O3, Sc2O3, Ce2O3r NiO, MgO, Y2O3, WO3, BaTiO3, Fe2O3, Fe3O4, Sr2O3, (PbZr) TiO3r (BaSr) TiO3, Co2O3, Cr2O3, Mn2O3, Mn3O4, Cr3O4, MnO2r RuO2 et en conséquence, le sol utilisé dans le procédé de la présente invention pourra comprendre par exemple des nanoparticules d'un oxyde métallique choisi dans le groupe comprenant SiO2, ZrO2, TiO2, Ta2O5, HfO2, ThO2r SnO2, VO2, In2O3r Sb2O3, CeO2, ZnO, Nb2O5, V2O5, Al2O3r Sc2O3, Ce2O3, NiO, MgO, Y2O3, WO3, BaTiO3, Fe2O3, Fe3O4r Sr2O3, (PbZr) TiO3, (BaSr) TiO3, Co2O3, Cr2O3, Mn2O3, Mn3O4r Cr3O4, MnO2, RuO2 ou d'une combinaison de ces oxydes, par exemple par dopage des particules ou par mélange des particules. Cette liste n'est bien entendu pas exhaustive puisqu'elle inclut tous les oxydes métalliques décrits dans les documents précités. Les sols selon l'invention peuvent être décrit comme étant les sols de nanoparticules céramiques. En particulier, on utilisera les sols de nanoparticules d'oxyde(s) métallique(s) tels que la zircone, l'alumine, la silice, l'oxyde d'hafnium (hafnine), le dioxyde de titane, etc..., les particules étant denses, poreuses, microporeuses, macroporeuses ou mésoporeuses. La taille des nanoparticules du sol obtenu est parfaitement contrôlée par ses conditions de synthèse, en particulier par la nature des précurseurs utilisés, du ou des solvant(s), du pH, de la température, etc. et peut aller de quelques angstrôms à quelques microns. Ce contrôle de la taille des particules dans la préparation des sol est décrit par exemple dans le document [12]. Selon l'invention, par exemple dans les applications mentionnées dans la présente, les nanoparticules ont généralement une taille de 1 à 500 nm, de préférence de 1 à 100 nm, de préférence encore de 1 à 50 nm, ceci notamment dans le but de pouvoir réaliser des couches ou revêtements nanoporeux encore appelées membranes minces ou nanoporeuses, par exemple d'épaisseur allant de 0,1 }gym à plusieurs millimètres, de préférence 0,1 }gym à 5 mm par exemple de 1 à 100 }gym. A côté des nanoparticules, le sol comprend également un liquide porteur, qui provient de son procédé de fabrication, appelé milieu de croissance. Ce liquide porteur est un solvant organique ou inorganique tels que ceux décrit dans les documents précités. Il peut s'agir par exemple d'un liquide choisi parmi l'eau, les alcools, les éthers, les cétones, les composés aromatiques, les alcanes, les hydrocarbures halogènés et tout mélange de ceux-ci. Le pH de ce liquide porteur dépend du procédé de fabrication du sol et de sa nature chimique. Il est généralement de 1 à 14. La rhéologie du sol peut être ajustée pour être compatible avec le système d'injection. Le taux de charge, défini par le rapport des masses entre le solide et le solvant doit de préférence rester suffisamment bas pour ne pas rendre la solution trop visqueuse. Le taux de charge varie généralement de 1 à 30% en masse, de préférence de 1 à 10% en masse. Dans les sols obtenus, les nanoparticules sont dispersées et stabilisées dans leur milieu de croissance, et cette stabilisation et/ou dispersion peut être favorisée par le procédé de préparation du sol et par la chimie utilisée (voir ci-dessus). Le procédé de la présente invention tire partie de cette propriété des sols. Selon l'invention, le sol peut comprendre en outre des molécules organiques. Il peut s'agir par exemple de molécules de stabilisation des nanoparticules dans le sol et/ou de molécules qui fonctionnalisent les nanoparticules. Il peut s'agir aussi de molécules texturantes ou polymères destinées à conférer une porosité, de préférence une mésoporosité aux particules. En effet, un composé organique peut être ajouté aux nanoparticules afin de leur conférer une propriété particulière. Par exemple, la stabilisation de ces nanoparticules en milieu liquide par effet stérique conduit à des matériaux appelés matériaux hybrides organiques- inorganiques de classe I. Les interactions qui régissent la stabilisation de ces particules sont faibles de nature électrostatique de type liaisons hydrogènes ou de Van Der Waals. De tels composés utilisables dans la présente invention, et leur effet sur les sols, sont décrits par exemple dans le document [13]. Egalement, selon l'invention, les particules peuvent être fonctionnalisées par un composé organique soit au cours de la synthèse par introduction de précurseurs organominéraux adéquates, soit par greffage sur la surface des colloïdes. Des exemples ont été donnés ci-dessus. Ces matériaux sont alors appelés matériaux organiques-inorganiques de classe II puisque les interactions présentes entre la composante organique et la particule minérale sont fortes, de nature covalente ou ionocovalente. De tels matériaux et leur procédé d'obtention sont décrits dans le document [13]. Les propriétés des matériaux hybrides utilisables dans la présente invention dépendent non seulement de la nature chimique des composantes organiques et inorganiques utilisées pour constituer le sol, mais également de la synergie qui peut apparaître entre ces deux chimies. Le document [13] décrit les effets de la nature chimique des composantes organiques et inorganiques utilisées et de telles synergies. Les nanoparticules du sol peuvent être des nanoparticules denses (à savoir non poreuses) ou bien des nanoparticules intrinséquement poreuses, microporeuses, macroporeuses, ou de préférence mésoporeuses, ou mésostructurées. Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant de la présente invention tout ou partie des nanoparticules du sol sont des nanoparticules intrinséquement poreuses, microporeuses, macroporeuses, mésoporeuses ou mésostructurées. De préférence, tout ou partie des particules sont mésoporeuses ou mésostructurées. En effet, le procédé sol-gel offre également des stratégies innovantes dans la construction de matériaux mésoporeux en particulier mésoporeux organisés. Ces matériaux mésoporeux sont des solides qui présentent au sein de leur structure des pores possédant une taille intermédiaire entre celle des micropores (composés de type zéolites) et celles des pores macroscopiques (2 nm - synthèse sol-gel de nanoparticules intrinsèquement mésoporeuses . H> étape 1 : hydrolyse-condensation de précurseurs organométalliques ou de sels métalliques en présence d'agent texturant ou porogène. H> étape 2 : nucléation des nanoparticules stabilisées et dispersées en milieu organique ou en milieu aqueux par mûrissement, croissance. H> étape 3 (facultative) : Elimination de l'agent texturant ou porogène par dialyse, lavage ou calcination. Il est à noter que ces particules intrinséquement mésoporeuses et/ou mésotructurées sont généralement des particules d'oxyde(s) métallique(s). Par exemple, l'élaboration de ces matériaux mésoporeux peut être réalisée par polymérisation inorganique au sein de systèmes moléculaires organisés (SMO) de tensioactifs ou au sein de systèmes polymériques organisés (SPO) de copolymères à blocs. En présence de ces agents texturants, cette chimie douce permet également de synthétiser, à partir de précurseurs inorganiques et organométalliques, des nanoparticules d'oxyde métallique qui sont intrinsèquement mésostructurées. Il est également possible que les particules contenues dans le sol projeté soient des particules denses, mésoporeuses et soient associées ou non à un agent texturant ou porogène tel que par exemple un tensioactif. Le procédé de l'invention comprend l'injection d'au moins un sol colloïdal dans un jet ou écoulement de plasma thermique. L'injection du sol dans le jet de plasma peut être réalisée par tout moyen approprié d'injection d'un liquide, par exemple au moyen d'un injecteur, par exemple sous forme de jet ou de gouttes, de préférence avec une quantité de mouvement adaptée pour qu'elle soit sensiblement identique à celle de l'écoulement plasma. Des exemples d'injecteurs sont donnés ci-dessous. Selon l'invention, on peut injecter un seul sol dans le plasma, ce sol pouvant être un sol pur ou bien un sol contenant des particules différentes quant à leur composition chimique, et/ou leur granulométrie et/ou leur structure interne (dense ou poreuse). Un tel sol pourra par exemple comprendre des particules d'oxyde(s) métallique(s) lesdites particules pouvant être des particules denses et/ou des particules mésoporeuses, ces différentes particules ayant des granulométries identiques ou différentes. Il est également possible d'injecter plusieurs sols dans le plasma simultanément ou non : en d'autres termes, il est possible de multiplier les points d'injection dans le plasma ce qui autorise une grande variété de combinaisons en ce qui concerne notamment la nature des matériaux projetés, leur granulométrie et leur structure dense ou poreuse. De ce fait, la porosité et la composition de la ou des couche(s) déposée(s) peut être également parfaitement maîtrisée. Chacun de ces sols peut être un sol pur ou un sol mixte et différer notamment quant à sa composition chimique, et/ou sa granulométrie et/ou sa structure interne (porosité par exemple mésoporosité intrinsèque, particules denses), et/ou son solvant et/ou la nature des divers additifs inclus dans les différents sols. En outre, il est possible d'injecter dans le plasma simultanément ou non au (x) sol (s) une ou plusieurs poudres nanométriques sèches . Lesdites poudres peuvent avoir une composition analogue à celle des nanoparticules des sols décrits ci-dessus. La projection thermique simultanée ou non de sols et/ou de sols mixtes et éventuellement en outre de poudres nanométriques permet d'obtenir des matériaux nanoporeux dont la taille des pores, appelée porométrie est parfaitement maîtrisée contrôlée et notamment dans le cadre de la réalisation d'une membrane nanoporeuse. Si l'on utilise en outre des nanoparticules poreuses, par exemple mésoporeuses ou mésostructurées, on obtiendra ainsi un matériau portant au moins une double échelle un degré de porosité dans chaque couche. La température du sol lors de son injection peut aller par exemple de la température ambiante (20 C) jusqu'à une température inférieure à son ébullition. Avantageusement, on peut contrôler et modifier la température du sol pour son injection, par exemple pour être de 0 C à 100 C. Le sol possède alors une tension de surface différente, selon la température imposée, entraînant un mécanisme de fragmentation plus ou moins rapide et efficace lorsqu'il arrive dans le plasma. La température peut donc avoir un effet sur la qualité du revêtement obtenu. Le sol injecté, par exemple sous forme de gouttes, pénètre dans le jet de plasma, où il est explosé en une multitude de gouttelettes sous l'effet des forces de cisaillement du plasma. La taille de ces gouttelettes peut être ajustée, selon la microstructure recherchée du dépôt, en fonction des propriétés du sol (liquide) et de l'écoulement plasma. Avantageusement, la taille des gouttelettes varie de 0,1 à 10 }gym. Les énergies cinétique et thermique du jet de plasma servent respectivement à disperser les gouttes en une multitude de gouttelettes (fragmentation), puis à vaporiser le liquide. Quand le sol liquide atteint le coeur du jet, qui est un milieu à haute température et haute vitesse, il est vaporisé et les nanoparticules sont accélérées pour être recueillies sur le substrat pour former un dépôt (revêtement) nanostructuré possédant une structure cristalline identique à celle des particules initialement présentes dans le sol de départ. La vaporisation du liquide entraîne le rapprochement des nanoparticules fines de matière appartenant à une même gouttelette et leur agglomération. Les agglomérats résultants, généralement de taille inférieure à 1 }gym, se retrouvent au coeur du plasma où ils sont fondus, partiellement ou totalement, puis accélérés avant d'être recueillis sur le substrat. Si la fusion des agglomérats est complète, la taille des grains dans le dépôt est de quelques centaines de nanomètres à quelques microns. En revanche, si la fusion n'est que partielle, la taille des grains dans le dépôt est proche de celle des particules contenues dans le liquide de départ et les propriétés cristallines des particules sont bien conservées au sein du dépôt. Généralement, les plasmas thermiques sont des plasmas produisant un jet ayant une température de 5000 K à 15000 K. Dans la mise en oeuvre du procédé de l'invention, cette fourchette de température est préférée. Bien entendu, la température du plasma utilisé pour la projection du sol sur la surface à revêtir peut être différente. Elle sera choisie en fonction de la nature chimique du sol et du revêtement souhaité. Selon l'invention, la température sera choisie de manière à se placer préférentiellement dans une configuration de fusion partielle ou totale des particules du sol, de préférence de fusion partielle pour conserver au mieux leurs propriétés de départ au sein de la couche. Le plasma peut être par exemple un plasma d'arc, soufflé ou non, ou un plasma inductif ou radiofréquence, par exemple en mode supersonique. Il peut fonctionner à la pression atmosphérique ou à plus basse pression. Les documents [14], [15] et [16] décrivent des plasmas utilisables dans la présente invention, et les torches à plasma permettant de les générer. Avantageusement, la torche à plasma utilisée est une torche à plasma d'arc. Selon l'invention, le jet de plasma peut être généré avantageusement à partir d'un gaz plasmagène choisi dans le groupe comprenant Ar, H2, He et N2. Avantageusement, le jet de plasma constituant le jet a une viscosité de 10-4 à 5x10-4 kg/m.s. Avantageusement, le jet de plasma est un jet de plasma d'arc. Le substrat à revêtir est, pour des raisons évidentes, préférentiellement positionné par rapport au jet plasma pour que la projection des nanoparticules soit dirigée sur la surface à revêtir. Différents essais permettent très facilement de trouver une position optimale. Le positionnement est ajusté pour chaque application, selon les conditions de projection sélectionnées et la microstructure du dépôt souhaitée. La vitesse de croissance des dépôts, élevée pour un procédé de fabrication de couches finement structurées, dépend essentiellement du pourcentage massique de matière dans le liquide et du débit de liquide. Avec le procédé de l'invention, on peut aisément obtenir une vitesse de dépôt du revêtement de nanoparticules de 1 à 100 }gym/min. Les couches ou revêtements nanoporeux minces, membranes, qui peuvent être obtenus par le procédé de l'invention, allant aisément de 1 à 100 }gym peuvent être constitués de grains de taille inférieure ou de l'ordre du micron. Elles peuvent être pures et homogènes. La synthèse d'une solution sol-gel stable et homogène de nanoparticules de granulométrie définie associée au procédé liquide de projection plasma de l'invention permet de conserver les propriétés intrinsèques du sol de départ au sein du dépôt et d'obtenir un revêtement nanostructuré en maîtrisant avantageusement les propriétés suivantes : porosité/densité ; homogénéité en composition ; stoechiométrie exotique (sols mixtes et mélanges précités) ; structure nanométrique (taille et phases cristallines) ; granulométrie des grains ; épaisseur du dépôt homogène sur objet à forme complexe ; possibilité de dépôt sur tout type de substrats, quelles que soient leur nature et leur rugosité. Le procédé selon l'invention peut être mis en oeuvre une seule fois, c'est-à-dire que l'on dépose une seule couche par exemple une membrane formée a la surface du substrat. Le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre plusieurs fois sur une même surface de substrat, avec différents sols et éventuellement une ou plusieurs poudres nanométriques sèches - lesdits sols étant différents en composition et/ou en concentration et/ou en taille de particules et/ou en structure des particules (denses ou poreuses par exemple mésoporeuses) -pour réaliser des couches successives de différentes compositions et/ou des dépôts de différentes porométries/porosités par exemple avec des gradients de porosité avec de grandes surfaces d'échange. Ces dépôts de couches successives sont utiles par exemple dans les couches à porosité contrôlée. Les couches successives peuvent avoir la même épaisseur ou bien des épaisseurs différentes. Dans le cas de tels empilements, seule la couche supérieure est généralement appelée membrane. Du fait que la membrane nanoporeuse selon l'invention est d'une épaisseur très fine par exemple de 1 à 100 }gym pour permettre une perméance élevée, doit généralement être structurée mécaniquement par un matériau épais et perméable. L'épaisseur de ce dernier matériau est fonction de la pression de fonctionnement de la membrane. Elle est généralement de un à quelques millimètre. Ce substrat, support structurant ayant une taille de pores très élevée, sa rugosité de surface peut être importante. Si celle-ci (Ra) est plus importante que l'épaisseur de la membrane nanoporeuse déposée (em), cette membrane nanoporeuse risque de présenter des trous comme le détaille la figure 5. Afin de réduire la rugosité, un polissage peut être opéré. L'insertion entre le structurant nanoporeux et la couche nanoporeuse sélective d'une ou plusieurs couches adaptatrices à porométrie intermédiaires Pli, Pli, Pni peut-être également utilisée. On obtient alors un gradient de porométrie dans le sens de l'épaisseur. Ce système est détaillé figure 6. Ces couches sont déposées par projection thermique de sol ou d'un mélange de sol et de poudre. Elles sont suffisamment perméables afin de conférer à l'empilement (membrane sélective/couches intermédiaires/support poreux) une perméance élevée. En d'autres termes, le substrat est constitué par un support poreux de porométrie ds sur lequel on dépose une ou plusieurs (n) couches intermédiaires 1i, 2i, ni de porométries moyennes d1i, dei, décroissantes dni L'épaisseur de la membrane est contrôlée finement ( 2 }gym) grâce à la très faible épaisseur de couches déposées à chaque passage de la torche (inférieure à 1 }gym ou à quelques microns). Par ailleurs la réalisation de la membrane par empilement successif d'une multitude de couches très fines confère à celle-ci des garanties en terme d'homogénéité et d'absence de défauts traversants. A l'issue de sa préparation, ladite (lesdites) couche(s) nanoporeuse(s) de particules est (sont) fonctionnalisée(s) en totalité ou en partie afin par exemple de lui (leur) conférer une sélectivité vis-à-vis d'un fluide. La fonctionnalisation de la surface par greffage covalent par exemple de molécules hydrophobes (de type perfluoré ou alkyle par exemple) est réalisée dans le cas de l'utilisation de la membrane pour la séparation de phase (eau et air par exemple). La membrane n'est plus mouillée par l'un des fluides ; il est bloqué en surface, alors que l'autre phase traverse la membrane. Néanmoins la taille des pores de la membrane doit être suffisamment petite pour pouvoir bloquer une des phases à la vue de la loi de Jurin-Washburn énoncée ci-dessous. 2y cos (e) r Avec Pg la pression de goutte définie par la pression à appliquée pour faire traverser la membrane par le fluide, y la tension superficielle entre les deux phases à séparer, e l'angle de goutte entre la Pg phase retenue et la membrane et r le rayon du pore le plus gros de la couche nanoporeuse. En outre, selon l'invention il est possible de fonctionnaliser de manière différente, spécifique, différentes surfaces zones poreuses de la ou des couches, membranes, ce qui permet d'utiliser ces membranes en rétention sélective. De même, dans le cas de plusieurs couches, on peut fonctionnaliser de manière différente chaque couche. Le procédé de projection de la présente invention est facilement industrialisable puisque sa spécificité réside notamment dans le système d'injection qui peut s'adapter sur toutes machines de projection thermiques déjà présentes dans l'industrie ; dans la nature de la solution sol-gel ; et dans le choix des conditions plasma pour l'obtention d'un revêtement nanostructuré présentant les propriétés des particules projetées. Un dispositif de revêtement d'une surface d'un substrat utilisable pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, peut comprendre les éléments suivants : une torche à plasma thermique capable de produire un jet de plasma ; un réservoir de gaz plasmagène ; unréservoir de sol colloïdal de nanoparticules ; un moyen de fixation et de déplacement du substrat par rapport à la torche à plasma ; un système d'injection reliant d'une part le réservoir de sol colloïdal et d'autre part un 25 30 injecteur dont l'extrémité est microperforée d'un trou d'injection du sol colloïdal dans le jet de plasma généré par la torche à plasma ; et un mano-détendeur permettant d'ajuster la pression à l'intérieur du réservoir. Avantageusement, la torche à plasma est capable de produire un jet de plasma ayant une température de 5000 K à 15000 K. Avantageusement, la torche à plasma est capable de produire un jet de plasma ayant une viscosité de 10-4 à 5x10-4 kg/m.s. Avantageusement, la torche à plasma est une torche à plasma d'arc. Des exemples de gaz plasmagènes sont donnés ci-dessus, les réservoirs de ces gaz sont disponibles dans le commerce. Les raisons de ces choix avantageux sont exposées ci-dessus. Avantageusement, le dispositif de l'invention comprend plusieurs réservoirs contenant respectivement plusieurs sols chargés de nanoparticules, les sols étant différents les uns des autres de par leur composition et/ou la taille diamètre des nanoparticules et/ou concentration. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre un réservoir de nettoyage contenant une solution de nettoyage de la tuyauterie et de l'injecteur. Ainsi, la tuyauterie et l'injecteur peuvent être nettoyés entre chaque mise en oeuvre du procédé. Les réservoirs peuvent être reliés à un réseau d'air comprimé grâce à des tuyaux et à une source de gaz de compression, par exemple d'air comprimé. Un ou plusieurs mano-détendeur(s) permet(tent) d'ajuster la pression à l'intérieur du ou des réservoir(s). Celle-ci est fonction de la ligne d'injection, de la rhéologie du sol et des conditions plasma, et généralement inférieure à une pression de 2x106 Pa (20 bars) mais qui peut être supérieure. Dans ce cas, sous l'effet de la pression, le liquide est acheminé jusqu'à l'injecteur, ou les injecteurs s'il y en a plusieurs, par des tuyaux puis sort de l'injecteur, par exemple sous la forme d'un jet de liquide qui se fragmente mécaniquement sous la forme de grosses gouttes, de préférence de diamètre calibré, en moyenne deux fois supérieures au diamètre du trou circulaire de sortie. Une pompe est également utilisable. Le débit et la quantité de mouvement du sol en sortie de l'injecteur dépendent notamment : - de la pression dans le réservoir utilisé et/ou de la pompe, des caractéristiques des dimensions de l'orifice de sortie (diamètre de profondeur), et des propriétés rhéologiques du sol. L'injecteur permet d'injecter le sol dans le plasma. Il est de préférence tel que le sol injecté se fragmente mécaniquement en sortie de l'injecteur sous forme de gouttes comme indiqué ci-dessus. Selon l'invention, le trou de l'injecteur peut être de n'importe quelle forme permettant d'injecter le sol colloïdal dans le jet de plasma, de préférence dans les conditions précitées. Avantageusement, le trou est circulaire. Avantageusement le trou de l'injecteur a un diamètre de 10 à 500 }gym. Selon l'invention, le dispositif peut être doté de plusieurs injecteurs, par exemple selon les quantités de sol à injecter. Selon un mode particulier de réalisation du dispositif, l'inclinaison de l'injecteur par rapport à l'axe longitudinal du jet de plasma peut varier de 20 à 160 . Avantageusement également, l'injecteur peut être déplacé dans le sens longitudinal du jet de plasma. Ces déplacements sont indiqués schématiquement sur la figure 2 annexée. Ainsi, l'injection du sol colloïdal dans le jet de plasma peut être orientée. Cette orientation permet d'optimiser l'injection du sol colloïdal, et donc la formation du revêtement projeté sur la surface du substrat. La ligne d'injection du sol peut être thermostatée de façon à contrôler et éventuellement modifier la température du sol injecté. Ce contrôle de la température et cette modification peuvent être réalisés au niveau des tuyaux et/ou au niveau des réservoirs. Le dispositif peut également comprendre un ou plusieurs dispositifs permettant d'injecter des poudres de nanoparticules dans le plasma. Le dispositif peut comprendre un moyen de fixation et de déplacement du substrat par rapport à la torche à plasma. Ce moyen peut consister en des pinces ou système équivalent permettant de saisir (fixer) le substrat et de le maintenir lors de la projection plasma en une position choisie, et en un moyen permettant de déplacer en rotation et en translation la surface du substrat face au jet de plasma et dans le sens longitudinal du jet de plasma. Ainsi, on peut optimiser la position de la surface à revêtir, par rapport au jet de plasma, pour obtenir un revêtement homogène. De manière plus précise, un montage expérimental qui a permis de réaliser les dépôts nanostructurés des exemples est réprésenté sur les figures 1 et 2. Il est constitué : - d'une torche à plasma (3) à courant continu Sulzer-Metco F4 VB (marque de commerce), munie d'une anode de diamètre interne 6 mm, - du système d'injection de liquide décrit sur la figure 1, et - d'un dispositif (9) permettant de fixer et de déplacer le substrat à revêtir par rapport à la torche à une distance donnée (figure 2). Concernant le système d'injection, il comprend un réservoir (R) contenant le sol colloïdal (7) et un réservoir nettoyant (N), contenant un liquide de nettoyage (L) de l'injecteur et de la tuyauterie (v). Il comprend également des tuyaux (v) permettant d'acheminer les liquides des réservoirs vers l'injecteur (I), des manodétenteurs (m) permettant d'ajuster la pression dans les réservoirs (pression <2x106 Pa). L'ensemble est relié à un gaz de compression (G), ici de l'air, permettant de créer dans les tuyaux un réseau d'air comprimé. Sous l'effet de la pression, le liquide est acheminé jusqu'à l'injecteur. Concernant l'injection de liquide, le diamètre de l'orifice de sortie (t) de l'injecteur (I) est par exemple de 105 }gym et la pression dans le réservoir (R) contenant le sol est par exemple de 0,4 MPa, ce qui implique un débit de liquide de par exemple 20 ml/min et une vitesse par exemple de 16 m/s. Le sol sort de l'injecteur sous forme d'un jet de liquide qui se fragmente mécaniquement sous la forme de grosses gouttes de diamètre calibré allant par exemple de 2 }gym à 1 mm, en moyenne deux fois supérieur au diamètre du trou circulaire de sortie. L'injecteur (figure 2) peut être incliné par rapport à l'axe du jet de plasma de par exemple 20 à 160 , par exemple encore 90 . Un exemple de dispositif convenant pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention est également décrit sur la figure 3, il comprend un réservoir (31) de sol, suspension ou mélange qui alimente un injecteur (32) d'un diamètre calibré par exemple de 300 }gym qui injecte ledit sol, sol mixte, suspension ou mélange dans un plasma (33) généré par une torche plasma (34) alimentée en gaz (35) tel que Ar, H2, He, N2. Dans une première zone (36) se produit l'évaporation du solvant du sol, suspension ou mélange et dans une deuxième zone de traitement des nanoparticules (37) on effectue un refroidissement cryogénique des nanoparticules qui viennent se déposer sous la forme d'un dépôt nanostructuré sur un support poreux (38) doté d'une couche intermédiaire (39). L'invention permet de réaliser une injection directe grâce à un système d'injection bien adapté, par exemple en utilisant le dispositif décrit ci-dessus, d'une suspension stable de nanoparticules, solution appelée sol puisqu'elle résulte de la synthèse d'un colloïde par procédé sol-gel mettant en jeu l'hydrolyse condensation de précurseurs métalliques (sels ou alcoxydes) permettant une stabilisation et une dispersion aisées de particules dans leur milieu de croissance. Les avantages principaux de la présente 5 invention par rapport aux procédés de l'art antérieur sont : -la conservation de la taille et de la répartition granulométrique des nanoparticules ; - la conservation de l'état cristallin du matériau projeté ; - la conservation de la stoechiométrie initiale et de l'état d'homogénéité ; - la réalisation d'un dépôt à forte porosité donc à perméance élevée ; - le contrôle de la porosité du film ; - l'accès à des épaisseurs de revêtements submicroniques sans aucune difficulté, contrairement au procédé de projection thermique classique de l'art antérieur ; 20 - l'obtention d'un excellent et inhabituel rendement pondéral de projection thermique en limitant les pertes de matière, c'est-à-dire un rapport de masse déposée/masse projetée, supérieur à 80% en poids ; 25 - la réduction des températures auxquelles sont soumis les matériaux projetés, autorisant ainsi l'utilisation de compositions sensibles thermiquement et de même, de substrats sensibles thermiquement ; 30 - la possibilité, aujourd'hui inédite, de réaliser des dépôts sur des supports de toute nature et 10 15 de toute rugosité comme du verre ou des wafers de silicium polis miroir (sur ces derniers la très faible rugosité de surface des substrats interdisait l'adhérence des revêtements) ; - la préparation de dépôts fonctionnalisables grâce au choix de la composition chimique projetée ; ce qui permet d'améliorer la sélectivité de la membrane ainsi obtenue ; - la possibilité de déposer des particules de granulométrie différentes et/ou des particules intrinséquement mésoporeuses ou mésostructurées. Ceci permet la réalisation de matériaux à gradients de porosité avec des grandes surfaces d'échanges utilisables en filtration multi- échelle (à plusieurs niveaux de filtration ou en rétention sélective) ; - la capacité de réalisation par projection thermique de revêtements à composition SiO2, composition jusqu'à présent inaccessible pour les procédés classiques ; et - l'obtention de revêtements mécaniquement résistants et adhérents. La présente invention trouve des applications dans tous les domaines techniques où il est nécessaire d'obtenir un revêtement nanoporeux, une membrane nanoporeuse d'une taille de pores calibrée et de perméance élevée. A titre d'exemples non exhaustifs, la présente invention peut être utilisée dans les applications suivantes : - ultrafiltration, - purification, - séparation de gaz, - séparation de différentes phases (par exemple eau-huile), -catalyse hétérogène, - réacteurs chimiques auto-supportés, - diffusion gazeuse, - capteurs ou préconcentrateurs. L'invention concerne également une couche nanoporeuse susceptible d'être obtenue par le procédé décrit ci-dessus et un substrat présentant au moins une surface revêtue d'au moins une couche nanoporeuse telle que décrite ci-dessus. La présente invention se rapporte donc également à un dispositif d'ultrafiltration, de purification, de séparation de gaz, de séparation de phases, de catalyse hétérogène, à un réacteur chimique auto-supporté, à un dispositif de diffusion gazeuse, à un capteur, comprenant au moins une couche nanoporeuse susceptible d'être obtenue par le procédé de l'invention, c'est-à-dire présentant les caractéristiques physiques et chimiques des revêtements obtenus par le procédé de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention pourront apparaître à la lecture des exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif en référence aux dessins annexés. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 présente un schéma simplifié d'une partie d'un dispositif de mise en oeuvre du procédé de l'invention permettant d'injecter le sol colloïdal de nanoparticules dans un jet de plasma. La figure 2 représente un schéma simplifié d'un mode d'injection d'un sol colloïdal de nanoparticules dans un jet de plasma avec une représentation schématique de la torche à plasma. La figure 3 représente une vue en coupe schématique d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La figure 4 est une microphotographie obtenue en microscopie électronique en transmission d'un sol de silice mésoporeuse (exemple 3) qui est utilisé dans le procédé selon l'invention. L'échelle représentée sur la microphotographie est de 50 nm. La figure 5 est une vue schématique en coupe d'une membrane nanoporeuse déposée par le procédé de l'invention sur un support nanoporeux. L'épaisseur de la membrane déposée est em et la rugosité de surface du support est Ra. La figure 6 est une vue schématique représentant une couche ou membrane selon l'invention déposée sur un support nanoporeux. Entre, le support nanoporeux et la membrane sont prévus une première couche intermédiaire et une seconde couche intermédiaire. La taille des pores du support nanoporeux est ds. Les 30 porométries moyennes de la première couche intermédiaire, de la seconde couche 10 15 20 25 intermédiaire et de la membrane sont respectivement d1i, dei et dm avec dm Exemple 1 : L'exemple 1 décrit la réalisation d'une membrane d'ultrafiltration sur des disques métalliques poreux d'épaisseur 2 mm. Le support métallique choisi (PORAL C15 de FEDERAL MOGUL) est grossièrement poreux (diamètre moyen de pore d'environ 20 }gym). La couche nanoporeuse sélective d'épaisseur 5 }gym ne peut être déposée directement sur ce substrat. Une couche intermédiaire est alors mise en oeuvre à partir d'alumine de granulométrie 400 nm. Une suspension aqueuse acide monodisperse d'alumine de granulométrie 400 nm est injectée dans un plasma d'arc soufflé d'argon/hydrogène (8% en volume d'H2) au moyen d'un réservoir pressurisé à 3 bar. Le diamètre de sortie de l'injecteur utilisé est calibré à 200 }gym. La torche plasma (F100 CONNEX de SULZER METCO) est fixée en regard d'un mandrin où sont positionnés les disques métalliques. Au cours de la projection, la torche se translate en aller-retour dans la direction de l'axe de rotation du mandrin afin de balayer la totalité de la surface des échantillons. Le dépôt ainsi formé a une épaisseur de 60 }gym pour une porosité de 60% et un diamètre moyen de pore de 130 nm. Un sol de silice à 5% de granulométrie 33 nm est injecté dans un plasma thermique dans les mêmes conditions et avec les mêmes moyens que la couche précédente. Un dépôt de 5 }gym d'épaisseur, et de porométrie 10 nm est obtenu. Il correspond aux spécificités d'une membrane d'ultrafiltration. La perméance de l'empilement (support métallique/couche intermédiaire Al2O3/membrane sélective) est d'environ 1300 NL/min/bar/m2. Cette valeur peut être augmentée en optimisant la couche intermédiaire. Exemple 2 : L'exemple 2 décrit la fabrication d'une membrane d'ultrafiltration sur support céramique. Un substrat poreux d'alumine/oxyde de titane est préalablement préparé par projection thermique. Sa porosité est de 35% et son épaisseur 0,7 mm. Un sol de silice à 5%, de granulométrie 60 nm est mélangé avec 7,5% en masse d'une poudre d'alumine monodisperse de 150 nm de granulométrie. Ce mélange est injecté dans un plasma thermique dans les mêmes conditions que l'exemple 1 et avec les mêmes moyens. Un dépôt de 30 }gym d'épaisseur, et de porométrie 30 nm est obtenu. Il correspond aux spécificités d'une membrane d'ultrafiltration. La perméance de l'empilement (support métallique/couche intermédiaire Al2O3/membrane sélective) est d'environ 800 NL/min/bar/m2. La figure 7 est une micrographie d'une coupe de cette membrane. Exemple 3 : L'exemple 3 décrit la fabrication d'une membrane d'ultrafiltration sur support céramique. Un sol aqueux de silice mésoporeuse à 10%, de granulométrie 40 nm est est injecté dans un plasma thermique dans les mêmes conditions que l'exemple 1 et avec les mêmes moyens. Exemple 4 : L'exemple 4 décrit la fabrication d'une membrane de séparation de phase sur support céramique. Un substrat poreux d'alumine/oxyde de titane est préalablement préparé par projection thermique. Sa porosité est de 35% et son épaisseur 0,7 mm. Un sol de silice à 5%, de granulométrie 60 nm est mélangé avec 7,5% en masse d'une poudre d'alumine monodisperse de 150 nm de granulométrie. Ce mélange est injecté dans un plasma thermique dans les mêmes conditions que l'exemple 1 et avec les mêmes moyens. Un dépôt de 30 }gym d'épaisseur, et de porométrie 30 nm est obtenu. La membrane supportée est immergée dans de l'eau à 80 C pendant 5h, puis étuvée à 1l0 C pendant 10h. Elle est ensuite plongée dans un solvant fluoré contenant 1% d'un dérivé fluoroalcoxysilane (CF3(CH2)5Si(OCH3)3 pendant 48h. Un traitement thermique à 130 C pendant 1h30 crée une liaison covalente entre le silane et l'oxyde métallique formant la membrane. La membrane est ainsi hydrophobe. L'angle de contact d'une goutte d'eau est proche de 110 . La membrane retient l'eau jusqu'à des pressions élevées (>10 bar) mais reste perméable aux gaz.REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES [1] US-A-5,032,568, Lau et al, 1991. [2] US-A-4,982,067, Marantz et al, 1991. [3] US-A-5,413,821, Ellis et al, 1995. [4] US-A-5,609,921, Gitzhofer et al, 1997. [5] US-A-6,447,848, Chow et al, 2002. [6] WO-A-97/18341, Kear et al, 1997. 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Procédé selon la 1, dans lequel les nanoparticules ont une taille de 1 à 500 nm, de préférence de 1 à 100, de préférence encore de 1 à 50 nm. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les nanoparticules ont une granulométrie centrée sur un ou plusieurs pics. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdites nanoparticules sont choisies parmi les nanoparticules d'oxyde métallique, et les nanoparticules d'oxyde(s) métallique(s) 6. Procédé selon la 5, dans lequel le ou les oxydes métalliques sont choisis parmiSiO2, ZrO2, TiO2, Ta205, Hf02r ThO2, SnO2, VO2, In203r Sb203i Ce02, ZnO, Nb205, V205, Al203, Sc203, Ce203, NiO, MgO, Y203r W03r BaTiO3, Fe203, Fe304, Sr2O3, (PbZr) TiO3, (BaSr) TiO3r 00203, Cr203i Mn203r Mn304i Cr304, Mn02, et RuO2. 7. Procédé selon la 1, dans lequel le sol est préparé par précipitation en milieu aqueux ou par synthèse sol-gel en milieu organique à partir d'un précurseur de nanoparticules. 8. Procédé selon la 7, dans lequel le précurseur de nanoparticules est choisi dans le groupe comprenant un sel de métalloïde, un sel de métal, un alcoxyde métallique, ou un mélange de ceux-ci. 9. Procédé selon la 8, dans lequel le métal ou métalloïde du sel ou de l'alcoxyde précurseur de nanoparticules est choisi dans le groupe comprenant le silicium, le titane, le zirconium, le hafnium, l'aluminium, le tantale, le niobium, le cérium, le nickel, le fer, le zinc, le chrome, le magnésium, le cobalt, le vanadium, le baryum, le strontium, l'étain, le scandium, l'indium, le plomb, l'yttrium, le tungstène, le manganèse, l'or, l'argent, le platine, le palladium, le nickel, le cuivre, le cobalt, le ruthénium, le rhodium, l'europium et les autres terres rares.30 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le sol est un sol de nanoparticules d'oxyde(s) de métal (métaux) telles que la zircone, la silice, le dioxyde de titane, l'alumine, l'hafnine. 11. Procédé selon la 1, dans lequel tout ou partie des nanoparticules sont des particules intrinséquement poreuses, macroporeuses, microporeuses, mésoporeuses ou mésostructurées. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel tout ou partie des particules sont des particules denses et le sol contient éventuellement un agent texturant et/ou un agent porogène tel qu'un tensioactif. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le sol est un sol mixte. 14. Procédé selon la 1, dans lequel le sol comprend en outre des molécules organiques. 15. Procédé selon la 14, dans lequel les molécules organiques sont des molécules de stabilisation des nanoparticules dans le sol et/ou des molécules qui fonctionnalisent les nanoparticules et/ou des agents texturants et/ou porogènes. 16. Procéde selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la couche nanoporeuse a une porométrie de 1 à 500 nm, de préférence de 1 à 100, de préférence encore de 1 à 50 nm. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la couche nanoporeuse a une porosité supérieure ou égale à 20%, de préférence supérieure ou égale à 50%. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel à l'issue de sa préparation, ladite (lesdites) couche(s) nanoporeuse(s) de particules est (sont) fonctionnalisée(s) en totalité ou en partie afin de lui (leur) conférer une sélectivité vis-à-vis d'un fluide. 19. Procédé selon la 18, dans lequel ladite (lesdites) couche(s) nanoporeuse(s) de particules est (sont) fonctionnalisée(s) par greffage covalent de molécules. 20. Procédé selon la 19, dans lequel lesdites molécules greffées sont des molécules hydrophobes telles que des molécules perfluorées ou alkyles. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le substrat est 58 choisi parmi les substrats métalliques, céramiques et les substrats thermosensibles. 22. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite surface du substrat est une surface convexe et/ou concave et/ou une surface d'une cavité interne à une pièce. 23. Procédé selon la 1, dans lequel le sol colloïdal est injecté dans le jet plasma sous forme de gouttes ou de jet. 24. Procédé selon la 1, dans lequel le jet de plasma est un jet de plasma d'arc. 25. Procédé selon la 1, dans lequel le jet de plasma est tel qu'il provoque une fusion partielle des nanoparticules injectée. 26. Procédé selon la 1, dans lequel le plasma constituant le jet a une température de 5000 K à 15000 K. 27. Procédé selon la 1, dans 25 lequel le plasma constituant le jet a une viscosité de 10-4 à 5x10-4 kg/m. s . 28. Procédé selon la 1, dans lequel le jet de plasma est généré à partir d'un gaz 30 plasmagène choisi dans le groupe comprenant Ar, H2, He et N2. 20 29. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on injecte simultanément ou non plusieurs sols dans le plasma, chacun de ces sols pouvant différer quant à sa composition chimique et/ou sa granulométrie, et/ou sa structure interne, et/ou son solvant et/ou la nature des additifs. 30. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on injecte en outre dans le plasma simultanément ou non auxdits sols une ou plusieurs poudres nanométriques sèches . 31. Procédé selon l'une quelconque des revenidcations précédentes, qui est mis en oeuvre plusieurs fois sur une même surface de substrat avec différents sols, différents en composition et/ou en concentration et/ou en taille des particules et/ou en structure des particules et, éventuellement avec différentes poudres sèches nanométriques pour réaliser des couches successives de différentes compositions et/ou de différentes porosités/porométries. 32. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le substrat est constitué par un support poreux de porométrie ds sur lequel on dépose une ou plusieurs couches intermédiaires li, 2i, ni de porométries moyennes d1i, dei, décroissantes dni 33. Couche nanoporeuse susceptible d'être obtenue par un procédé selon l'une quelconque des 1 à 32. 34. Couche nanoporeuse selon la 33 ayant une épaisseur de 0,1 pm à 5 mm. 35. Couche nanoporeuse selon la 33 ou 34 qui a une porosité supérieure ou égale à 20%, de préférence supérieure ou égale à 50%. 36. Substrat présentant au moins une surface revêtue d'au moins une couche nanoporeuse selon l'une quelconque des 33 à 35. 37. Dispositif d'ultrafiltration, de purification, de séparation de gaz, de séparation de phases, de catalyse hétérogène, réacteur chimique auto-supporté, dispositif de diffusion gazeuse, capteur, comprenant une au moins une couche nanoporeuse selon la 25 35. 20 | B | B01,B05,B82 | B01D,B05D,B82B | B01D 71,B01D 67,B01D 69,B05D 1,B82B 3 | B01D 71/02,B01D 67/00,B01D 69/10,B05D 1/10,B82B 3/00 |
FR2889063 | A1 | VERNIS A ONGLES COMPRENANT UN POLYMERE A CHAINE(S) POLYOXYALKYLENE | 20,070,202 | La présente invention a pour objet un vernis à ongles comprenant un polymère comprenant au moins un bloc polyoxyalkylène. L'invention a également pour objet un procédé de maquillage ou de soin des ongles. La composition de vernis à ongles peut être employée comme base pour vernis ou "basecoat" en terminologie anglo-saxonne, comme produit de maquillage des ongles, comme composition de finition, encore appelée "topcoat", à appliquer sur le produit de maquillage des ongles ou bien encore comme produit de soin cosmétique des ongles. Ces compositions peuvent s'appliquer sur les ongles d'êtres humains ou bien encore sur des faux ongles. Les compositions de vernis à ongles comprennent en général des particules solides telles que les pigments, les nacres, les charges, qui sont en dispersion dans le milieu continu aqueux ou le milieu solvant organique de la composition. Or ces particules ont tendance à sédimenter au cours du temps, du fait de leur densité qui est supérieure à celle du milieu continu dans lequel elles sont dispersées. Cette sédimentation se traduit par une modification de l'aspect macroscopique de la composition, et en particulier, dans le cas de vernis à ongles colorés, par une hétérogénéité de la couleur du vernis et une détérioration de la tenue du film de vernis sur les ongles. Afin d'améliorer la stabilisation des compositions, le formulateur dispose d'agents épaississants ou gélifiants tels que par exemple la bentone ou la silice; toutefois, l'incorporation de ces agents en une quantité nécessaire à la stabilisation du vernis a tendance à matifier le film de vernis ce qui n'est pas souhaitable dans le cas des vernis à ongles où l'on cherche à obtenir un film brillant sur l'ongle. Le demandeur a découvert de façon surprenante que l'incorporation dans un vernis à ongles à milieu solvant organique, d'un polymère particulier comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène (appelé par la suite polymère polyoxyalkyléné ) permet l'obtention d'une composition de vernis à ongles qui présente une bonne stabilité et une bonne homogénéité de la couleur dans le temps, ainsi que la formation d'un film sur les ongles brillant et présentant une bonne tenue dans le temps. De façon plus précise, l'invention a pour objet une composition de vernis à ongles comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable comprenant un milieu solvant organique, au moins un polymère ayant un squelette soluble dans le milieu solvant organique, ledit polymère comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène dans sa chaîne principale ou sous forme de greffon. Par soluble, on entend que le polymère est soluble à une concentration d'au moins 1% en poids par rapport au poids total de la composition, dans le solvant majoritaire en poids du milieu solvant organique de la composition, de préférence dans un solvant ester court, à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (105 Pa). Ces polymères polyoxyalkylènés particuliers permettent de stabiliser la composition selon l'invention et peuvent être formulés en complément d'un gélifiant classique comme la bentone ou la silice, sans avoir l'inconvénient de l'adjonction de grandes quantités de bentone qui entraîne une perte de brillance du film de vernis. Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend au sens de l'invention un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, les phanères ou les lèvres du visage d'êtres humains. L'invention a aussi pour objet un procédé cosmétique de maquillage ou de soin non thérapeutique des ongles comprenant l'application sur les ongles d'au moins une couche d'une composition de vernis à ongles telle que définie ci-dessus. L'invention a encore pour objet l'utilisation, dans une composition de vernis à ongles à milieu solvant organique, d'au moins au moins un polymère soluble dans le milieu solvant organique, ledit polymère comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène dans sa chaîne principale ou sous forme de greffon, pour obtenir un vernis à ongles présentant une bonne stabilité et une bonne homogénéité de la couleur dans le temps, ainsi que la formation d'un film sur les ongles brillant et de bonne tenue. Polymère à chaîne(s) polyoxyalkylène Le polymère à chaîne(s) polyoxyalkylène(s) de la composition selon l'invention est soluble dans le milieu solvant organique et comprend au moins une chaîne polyoxyalkylène dans sa chaîne principale ou sous forme de greffon (ou chaîne latérale). Par chaîne polyoxyalkylène , on entend une chaîne comprenant au moins 5 groupes oxyalkylène, de préférence au moins 10 groupes oxyalkylène, mieux, jusqu'à 1000 groupes oxyalkylène, de préférence jusqu'à 500, lesdits groupes polyoxyalkylène étant identiques ou différents. Les groupes oxyalkylène peuvent être avantageusement choisis parmi les groupes oxyethylène (ou ethylène glycol), oxypropylène (ou propylène glycol) et leurs mélanges. De préférence, la chaîne polyalkylène est une chaîne polyoxyethylène (polyethylène glycol) comprenant éventuellement des groupes oxypropylène. La chaîne latérale ou greffon peut être pendante à la chaîne principale ou située en bout de la chaîne principale. Le ou les chaînes polyoxyalkylène sont de préférence sous forme de greffon (ou chaîne 10 latérale) dans le polymère. En particulier, le polymère polyoxyalkyléné peut être choisi parmi les polymères ayant un squelette polyuréthane, acrylique, cellulosique ou polyester et qui comprennent au moins une chaîne polyoxyalkylène dans la chaîne principale ou sous forme de greffon (ou chaîne latérale). a) Polyesters Les polyesters peuvent être en particulier choisis parmi les les polyesters issus de la polycondensation d'au moins un diacide aliphatique ou aromatique ou un ester dudit diacide et d'au moins un polyol, choisi de préférence parmi l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le dipropylène glycol, le butanediol, le glycérol, le pentaerythritol et leurs mélanges, et comprenant dans la chaîne principale au moins une chaîne polyoxyalkylène, notamment polyoxyéthylène (polyethylène glycol). Le diacide aromatique peut être choisi parmi l'acide phtalique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, et leurs esters On peut notamment citer les polyesters de formule suivante: t? rb Il, Il 0...-R5 dans laquelle: R1 et R7 représentent indépendamment un groupe alkyle linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, R2, R4 et R8 représentent un groupe éthylène - R3 est le 1, 4-phénylène - R6 est un groupe éthylène, 1, 2-propylène, ou leur association x et y sont indépendamment un nombre allant de 1 à 500 z est un nombre allant de 10 à 140 - a est un nombre allant de 1 à 12 - b est un nombre allant de 7 à 40 eta+bestaumoins égal à11 On peut notamment citer les polyesters tels que décrits dans le document US 4 549 009 dont le contenu est incorporé par référence à la présente demande. Peuvent être également utilisés les polyesters comprenant des unités esters issues de la polycondensation de polyalkylène glycols de masse moléculaire allant de 500 à 7500 g/mol et d'acides monohydroxymonocarboxyliques telsque l'acide glycolique, l'acide lactique l'acide co-hydroxystéarique, l'acide co-hydroxycaproïque ou de diacides carboxyliques aliphatiques comprenant de préférence de 2 à 10 atomes de carbone tels que l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide adipique, l'acide maléique, l'acide fumarique et leurs mélanges. b) Polymère polyuréthane On peut utiliser en particulier des polymères de structure R9-(ABA)n- R9 dans laquelle: les radicaux R9 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ou aryle comprenant de 6 à 18 atomes de carbone, A représente une chaîne polyoxylakylénée, de préférence comprenant des groupes polyoxyethylène (POE), une chaîne hydrocarbonée comprenant des groupes polyoxylakyléné, une chaîne de copoly(oxyethylène/oxypropylène), B représente un groupement CO-NH-R10NH-CO- dans lequel R19 est une chaîne hydrocarbonée linéaire ou cyclique, de préférence un groupe alkyle comprenant de 4 à 12 atomes de carbone et n est un entier allant de 1 à 10. A titre de copolymère utilisable dans la composition selon l'invention, on peut notamment citer les polymères obtenus par réaction d'hexaméthylène diisocyanate et d'au moins un copolymère bloc polyoxyéthylène / polyoxypropylène comprenant des unités OE et OP comme par exemple le Poloxamer 184 (nom INCI) tel que celui commercialisé sous la référence SYNPERONIC PE L/64 par la société UNIQUEMA. On peut aussi utiliser les polymères de formule suivante: N NCI '"'T L v 1Y+' Fi dans laquelle: les radicaux R, identiques ou différents représentent un groupement alkyle comprenant de 6 à 20 atomes de carbone, m représente un nombre entier allant de 1 à 100 et n représente un nombre entier allant de 1 à 200. Parmi les polymères répondant à cette formule, on peut citer en particulier les polymères de diuréthane (hexamethylène diisocyanate) d'alcools en C16-C18 oxyethylénés (66 0E) et oxypropylénés (14 OP) (Nom INCI: Polyethylène glycol-14 palmeth-60 hexyl dicarbamate) tel que celui commercialisé sous la référence ELFACOS T 212 par la socité Akzo Nobel. c) Polymère acrylique Le polymère à squelette acrylique greffé peut être avantageusement choisi parmi ceux issus 20 de la polymérisation: -d'au moins un monomère choisi parmi les (méth)acrylates de formule CH2 = C(R11) -COOR12 dans laquelle: R représente un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, R12 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié, de préférence non 25 substitué, contenant de 1 à 12 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle et - d'au moins un monomère choisi parmi les (méth)acrylates de formule CH2 = C(R13)-COOR14 dans laquelle: R13 représente un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, R14 représente un groupe de formule -(CXH2x+1 -O)n - CmH2m+1, m étant un entier allant de 1 à 16, x un entier supérieur ou égal à 2 et inférieur ou égal à 8 et n un nombre entier allant de 1 à 1000. A titre d'exemple, on peut citer les monomères methoxypolyethyleneglycol acrylate ou methoxypolyethyleneglycol methacrylate dans lesquels la chaîne polyéthylène glycol présente une masse moléculaire supérieure ou égale à 300g/mol. On peut notamment citer le copolymère obtenu par polymérisation de méthacrylate de méthyle et de methoxymethacrylate de polyethylène glycol, ledit polyéthylène glycol ayant un poids moléculaire 750 g/mol en proportions 80/20, ledit copolymère présentant un poids moléculaire d'environ 80000 g/mol. d) Polymère cellulosique Ces polymères sont choisis parmi les nitrocelluloses ou les esters de celluloses comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène, comme par exemple les nitrocelluloses ou les esters de celluloses comportant des fonctions hydroxyles libres remplacées, en tout ou partie, par des chaînes polyoxyalkylène, par exemple des chaines polyoxyethylène ou des copolymère tribloc OE/OP/OE, ces chaînes comprenant de préférence au moins 10 groupes oxyalkylène. Les esters de cellulose peuvent être choisis parmi les esters issus de la réaction d'une partie des fonctions hydroxyles libres de la cellulose avec un acide carboxylique ou un dérivé d'acide carboxylique comprenant de 1 à 4 atomes de carbone tels que les acétates, les propionates, les butyrates, les isobutyrates, les acétobutyrates, les acétopropionates de cellulose et leurs mélanges. A titre d'exemple de polymère cellulosique, on peut mentionner un acétobutyrate de cellulose modifié avec des dérivés polyethylène glycol monomethyl ether dont la fonction OH libre a été fonctionnalisée par un groupement de type isocyanate afin de régir avec une des fonctions OH du CAB. Ce polymère peut être obtenu de la manière suivante. a) Préparation de l'adduit polyethylène glycol (PEG) / Toluène diisocyanate (TDI) : 63 g de 2,4 TDI (PM = 174.16), soit 3.6.10 -1 mol, sont introduits dans un tricol en présence de 250 ml de methyl éthyl cétone. La solution est placée sous atmosphère inerte et la température portée à 75 C. 260 g de polyethylene glycol monomethyl ether (PM 750) sont alors additionnés lentement, suivis par 5 ml de triethylamine. On laisse le mélange (solution 1) sous agitation pendant 24 heures. b) Greffage de l'adduit PEG/TDI sur l'acétobutyrate de cellulose (CAB) g de CAB 553-04 sont dissous dans 1 litre de methyl éthyl cétone. La solution est placée sous atmosphère inerte et la température portée à 75 C. 570 ml de la solution 1 sont additionnés et le mélange est laissé sous agitation pendant 24 heures. La solution 2 ainsi obtenue est refroidie et le produit est précipité dans un grand excès d'hexane, lavé plusieurs fois puis séché à 40 C pendant 3 jours. Le polymère polyoxyalkyléné de la composition présente avantageusement un poids moléculaire supérieur ou égal à 1000 g/mol, allant par exemple de 1000 à 300 000 g/mol, de préférence supérieur ou égal à 1500 g/mol, allant par exemple de 1500 à 150 000 g/mol, mieux supérieur à 2000 g/mol, avantageusement de 2000 à 50 000 g/mol. Le ou les copolymères polyoxyalkylénés peuvent être présents en une quantité allant de 0,01 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,05 à 10%, mieux de 0,1 à 8% en poids et encore mieux de 0,5 à 5% en poids. Milieu solvant organique Le milieu cosmétiquement acceptable de la composition cosmétique selon l'invention comprend un milieu solvant organique comprenant un solvant organique ou un mélange de 20 solvants organiques. Le solvant organique peut être choisi parmi: - les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone; - les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol; - les éthers cycliques tels que la y-butyrolactone; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate d'isopropyl, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle, l'acétate de méthoxypropyle, le lactate de butyle; - les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther; - les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, l'heptane, le dodécane, le cyclohexane; les alkyl sulfoxides tels que le diméthylsulfoxide; les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde; le 3éthoxypropionate d'éthyle; - les carbonates tel que le carbonate de propylène, le carbonate de diméthyle, les acétals tels que méthylal; et leurs mélanges. De préférence, le solvant est choisi parmi les esters à chaîne courte ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total, tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate d'isopropyl, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle, l'acétate de méthoxypropyle, le lactate de butyle et leurs mélanges. Le milieu solvant organique peut représenter de 10 à 95% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 15% à 80% en poids, et mieux de 20 à 60% en poids. La composition selon l'invention peut éventuellement comprendre un milieu aqueux, dans ce cas, le milieu aqueux est présent en une teneur inférieure ou égale à 2% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence inférieure ou égale à 1% en poids. Polymère filmoqène La composition peut comprendre avantageusement un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former 25 à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges. Le polymère filmogène peut être choisi en particulier parmi les polymères cellulosiques tels que la nitrocellulose, l'acétate de cellulose, l'acétobutyrate de cellulose, l'acétopropionate de cellulose, l'éthyl cellulose, ou bien encore les polyuréthanes, les polymères acryliques, les polymères vinyliques, les polyvinylbutyrals, les résines alkydes, les résines issues des produits de condensation d'aldéhyde tels que les résines arylsulfonamide formaldéhyde comme la résine toluène sulfonamide formaldéhyde, les résines aryl-sulfonamide époxy ou encore les résines éthyl tosylamide. Comme polymère filmogène, on peut notamment utiliser la nitrocellulose RS 1/8 sec; RS 1/4 sec. ; % sec. ; RS 5 sec. ; RS 15 sec. ; RS 35 sec. ; RS 75 sec.; RS 150 sec; AS '/4 sec. ; AS % sec. ; SS %4 sec. ; SS '/2 sec. ; SS 5 sec., notamment commercialisée par la société HERCULES; les résines toluène sulfonamide formaldéhyde "Ketjentflex MS80" de la société AKZO ou "Santolite MHP", "Santolite MS 80" de la société FACONNIER ou "RESIMPOL 80" de la société PAN AMERICANA, la résine alkyde "BECKOSOL ODE 230-70-E" de la société DAINIPPON, la résine acrylique "ACRYLOID B66" de la société ROHM & HAAS, la résine polyuréthane "TRIXENE PR 4127" de la société BAXENDEN. Selon un mode de réalisation de l'invention, le polymère filmogène est un polymère éthylénique séquencé linéaire filmogène, qui comprend de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences du polymère séquencé sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou 20 WO04/028488. Le polymère filmogène additionnel peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 % à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 % à 40 % en poids, et mieux de 5 % à 25 % en poids. Agent auxiliaire de filmification Pour améliorer les propriétés filmogènes de la composition de vernis à ongles un agent auxiliaire de filmification peut être prévu. Un tel agent auxiliaire de filmification peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier, comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée, et être notamment choisi parmi les agents plastifiants et les agents de coalescence du ou des polymère(s) filmogène(s). Ainsi, la composition peut comprendre, en outre, au moins un agent plastifiant et/ou un agent de coalescence. En particulier, on peut citer, seuls ou en mélange, les 35 plastifiants et agents de coalescence usuels, tels que: - les glycols et leurs dérivés, tels que le diéthylène glycol éthyléther, le diéthylène glycol méthyléther, le diéthylène glycol butyléther ou encore le diéthylène glycol hexyléther, l'éthylène glycol éthyléther, l'éthylène glycol butyléther, l'éthylène glycol hexyléther; les esters de glycol; les dérivés de propylène glycol et en particulier le propylène glycol phényléther, le propylène glycol diacétate, le dipropylène glycol éthyléther, le tripropylène glycol méthyléther et le diéthylène glycol méthyléther, le propylène glycol butyléther; - des esters d'acides, notamment carboxyliques, tels que des citrates, des phtalates, des adipates, des carbonates, de tartrates, des phosphates, des sébaçates; - les esters issus de la réaction d'un acide monocarboxylique de formule R11COOH avec un diol de formule HOR12OH avec R et R12, identiques ou différents, représentent une chaîne hydrocarbonée, comprenant de préférence de 3 à 15 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes tels que N, O, S, en particulier le monoester résultant de la réaction de l'acide isobutyrique et d'octanediol tel que le triméthyl-2,2,4 pentane diol 1,3, tel que celui commercialisé sous la référence TEXANOL Ester Alcohol par la société Eastman Chemical, - des dérivés oxyéthylénés, tels que les huiles oxyéthylénées, notamment les huiles végétales, telles que l'huile de ricin; - les dimethicone copolyols, notamment à groupements p ^ propyl polyoxypropylène et - leurs mélanges. Aqent épaississant La composition peut comprendre, outre le polymère polyoxyalkyléné, un agent épaississant qui peut en particulier être choisi parmi: les silices hydrophobes, telles que celles décrites dans le document EP-A-898960, et par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812 " par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-530 ", "CAB-O-SIL TS-610 ", "CAB-O-SIL TS-720 "par la société Cabot, "AEROSIL R972 ", "AEROSIL R974 " par la société Degussa, les silices hydrophiles telle que celle commercialisée sous la référence "AEROSIL 200 " par la société Degussa; les argiles telles que la montmorillonite, les argiles modifiées telles que les bentones comme par exemple, l'hectorite modifiée par un groupement stearyl benzyl alkyl ammonium, la bentonite modifiée par un groupement stearyl benzyl alkyl ammonium, les alkyléther de polysaccharides (notamment dont le groupe alkyle comporte de 1 à 24 atomes de carbones, de préférence de 1 à 10, mieux de 1 à 6, et plus spécialement de 1 à 3) tels que ceux décrits dans le document EP-A-898958. La proportion totale en agent(s) épaississant(s) dans les compositions selon l'invention peut aller de à 0,01 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 10% et mieux de 0,1 à 15% en poids. Selon un mode de réalisation particulier, la composition comprend un agent épaississant choisi parmi les bentones, en une teneur inférieure ou égale à 1% en poids par rapport au poids total de la composition. Matière colorante La composition selon l'invention peut en outre comprendre une ou des matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles, et les matières colorantes pulvérulentes comme les pigments, les nacres, et les paillettes bien connues de l'homme du métier. Les matières colorantes peuvent être présentes, dans la composition, en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,01 % à 30 % en poids. Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, 20 minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. La composition selon l'invention peut comprendre en outre en outre une ou plusieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,01 % à 30 % en poids. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique ( par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) (Orgasol de chez Atochem), de poly-(3alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple) , les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. Autres Additifs La composition peut comprendre, en outre, d'autres ingrédients utilisés couramment dans les compositions cosmétiques. De tels ingrédients peuvent être choisis parmi les agents d'étalement, les agents mouillants, les agents dispersants, les anti-mousses, les conservateurs, les filtres UV, les actifs, les tensioactifs, les agents hydratants, les parfums, les neutralisants, les stabilisants, les antioxydants. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition pour l'utilisation selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un produit de vernis à ongles comprenant: i) un récipient délimitant au moins un compartiment, ledit récipient étant fermé par un élément de fermeture et ii) une composition selon l'invention qui est disposée à l'intérieur dudit compartiment. Le récipient peut être sous toute forme adéquate. Il peut être notamment sous forme d'une bouteille et peut être, au moins pour partie, en un matériau tel que le verre. Toutefois, des matériaux autres que le verrepeuvent être utilisés comme les matériaux thermoplastiques tels que le PP ou le PE ou comme un métal. L'élément de fermeture peut être couplé au compartiment par vissage en position fermée du récipient. Alternativement, le couplage entre l'élément de fermeture et le récipient peut se faire autrement que par vissage, notamment par encliquetage. Le récipient est de préférence équipé d'un applicateur pouvant être sous forme d'un pinceau constitué d'au moins une touffe de poils. Alternativement, l'applicateur se présente sous forme autre qu'un pinceau, par exemple sous forme d'une spatule ou d'un embout en mousse. Les exemples qui suivent illustrent de manière non limitative l'invention. Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont des pourcentages massiques. Exemples 1 et 2: Vernis à ongles On a préparé un vernis à ongle selon l'invention comprenant un polymère polyoxyalkylèné (Elfacos T 212 d'Akzo Nobel) et 0,64% de bentone et un vernis à ongles selon l'art antérieur comprenant 1,28% de bentone et ne comprenant pas de polymère polyoxyalkylèneé. Exemple 1 Exemple 2 selon hors invention l'invention Nitrocellulose à 30 % d'alcool isopropylique (viscosité: E22 - 11,97 12,58 1/2 S) Nitrocellulose à 30 % d'alcool isopropylique (Azur E80 de 2,86 2,58 Bergerac) 15,29 13,8 Résine aikyde glycérophtalique ésterifiée par acides gras ramifiés" dans l'acétate d'éthyle à 70 % 1,69 1,52 Acétyle citrate de tributyle 4,80 4, 34 N-éthyl O, P-toluénesulfonamide Hectorite modifiée stearyl benzyl dimethyl ammonium 0,64 1,28 (BENTONE 27V d'Elementis) 0,25 - PPG-14 palmeth-60 hexyl dicarbamate (ELFACOS T 212 d'Akzo Nobel) 3,59 3,49 Alcool isopropylique Acide citrique, 1 H2O 0,026 0,05 Acétate d'éthyle 22, 44 20,21 Acétate de butyle Qsp 100 Qsp 100 ('I commercialisé par SHELL sous le nom de marque CARDURA 30 . On a mesuré la brillance des deux vernis selon le protocole suivant: Sur une carte de contraste de marque LENETA et de référence FORM 1A PENOPAC, on étale une couche de 300 pm d'épaisseur humide de la composition dont on cherche à évaluer la brillance moyenne, à l'aide d'un étaleur automatique. La couche recouvre le fond blanc et la fond noir de la carte. On laisse sécher pendant 24 heures sur un banc thermostaté à 30 C puis on procède à la mesure de la brillance à 20 et à 60 sur le fond blanc (3 mesures) et sur le fond noir (3 mesures) à l'aide d'un brillancemètre de marque BYK GARDNER et de référence microTRl-GLOSS. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant: Brillance (%) Exemple 1 Exemple 2 20 76 52 60 91 83 Le vernis à ongles de l'exemple 1 selon l'invention est stable, il s'applique facilement sur l'ongle et forme un film de brillance plus élevée que le vernis de l'exemple 2 selon l'art antérieur | La présente invention a pour objet une composition de vernis à ongles comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable comprenant un milieu solvant organique, au moins un polymère soluble dans le milieu solvant organique, ledit polymère comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène dans sa chaîne principale ou sous forme de greffon.L'invention a encore pour objet l'utilisation d'une telle composition pour obtenir un film, déposé sur les ongles, brillant et de bonne tenue. | 1. Composition de vernis à ongles comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable comprenant un milieu solvant organique, au moins un polymère soluble dans le milieu solvant organique, ledit polymère comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène dans sa chaîne principale ou sous forme de greffon. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la chaîne polyoxyalkylène comprend au moins 5 groupes oxyalkylène, , lesdits groupes polyoxyalkylène étant identiques ou différents. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la chaîne polyoxyalkylène comprend au moins 10 groupes oxyalkylène, lesdits groupes polyoxyalkylène étant identiques ou différents. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la chaîne polyoxyalkylène comprend jusqu'à 1000 groupes oxyalkylène, de préférence jusqu'à 500, lesdits groupes polyoxyalkylène étant identiques ou différents. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les groupes oxyalkylène sont choisis parmi les groupes oxyethylène (ou ethylène glycol), oxypropylène (ou propylène glycol) et leurs mélanges. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la chaîne polyalkylène est une chaîne polyoxyethylène (polyethylène glycol) comprenant éventuellement des groupes oxypropylène. 7. Composition l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère comprend de 2 à 100 chaînes polyoxyalkylène. 8. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi les polymères ayant un squelette polyuréthane, acrylique, cellulosique ou polyester et qui comprennent au moins une chaîne polyoxyalkylène dans la chaîne principale ou sous forme de greffon (ou chaîne latérale). 9. Composition l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi: - les polyesters issus de la polycondensation d'au moins un diacide aliphatique ou aromatique tel que l'acide phtalique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, et d'au moins un polyol choisi de préférence parmi l'éthylène glycol, le propylène glycol, le diéthylène glycol, le dipropylène glycol, le butanediol, le glycérol, le pentaerythritol et leurs mélanges, et comprenant dans la chaîne principale au moins une chaîne polyoxyalkylène, - les polyesters comprenant des unités esters issues de la polycondensation de polyalkylène glycols de masse moléculaire allant de 500 à 7500 g/mol et d'acides monohydroxymonocarboxyliques ou de diacides carboxyliques aliphatiques comprenant de préférence de 2 à 10 atomes de carbone, et leurs mélanges. 10. Composition l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi les polymères de structure R9-(ABA)n- R9 dans laquelle: les radicaux R9 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ou aryle comprenant de 6 à 18 atomes de carbone, A représente une chaîne polyoxylakyléne, de préférence comprenant des groupes polyoxyethylène (POE), une chaîne hydrocarbonée comprenant des groupes polyoxylakylèné, une chaîne de copoly(oxyethylène/oxypropylène), B représente un groupement CO-NH- R10 NH-CO- dans lequel R19 est une chaîne hydrocarbonée linéaire ou cyclique, de préférence un groupe alkyle comprenant de 4 à 12 atomes de carbone et n est un entier allant de 1 à 10. 11. Composition l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi les polymères obtenus par réaction d'hexaméthylène diisocyanate et d'au moins un copolymère bloc polyoxyéthylène / polyoxypropylène. 12. Composition l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi les polymères de formule suivante: Ll J+ L l i Jers L JrrR H 10 dans laquelle: les radicaux R, identiques ou différents représentent un groupement alkyle comprenant de 6 à 20 atomes de carbone, m représente un nombre entier allant de 1 à 100 et n représente un nombre entier allant de 1 à 200. 13. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est un polymère de diuréthane (hexamethylène diisocyanate) d'alcools en C16-C18 oxyethylénés (66 0E) et oxypropylénés (14 OP). 14. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi les polymères issus de la polymérisation: - d'au moins un monomère choisi parmi les (méth)acrylates de formule CH2 = C(R11)-COOR12 dans laquelle: R11 représente un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, R12 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié, de préférence non substitué, contenant de 1 à 12 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle et - d'au moins un monomère choisi parmi les (méth)acrylates de formule CH2 = C(R13)-COOR14 dans laquelle: R13 représente un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle, R14 représente un groupe de formule -(CxH2x+1 -O)n - CmH2m+1, m étant un entier allant de 1 à 16, x un entier supérieur ou égal à 2 et inférieur ou égal à 8 et n un nombre entier allant de 1 à 1000. 15. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi les nitrocelluloses ou les esters de celluloses comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène. 16. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est choisi parmi les nitrocelluloses ou les esters de celluloses comportant des fonctions hydroxyles libres remplacées, en tout ou partie, par des chaines polyoxyethylène ou des copolymère tribloc OE/OP/OE, ces chaînes comprenant de préférence au moins 10 groupes oxyalkylène. 20 25 17. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère polyoxyalkyléné est présent en une quantité allant de 0,01 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,05 à 10%, mieux de 0,1 à 8% en poids et encore mieux de 0, 5 à 5% en poids. 18. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le milieu solvant organique comprend au moins un solvant organique choisi parmi: - les cétones liquides à température ambiante tels que les méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone; - les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol; - les éthers cycliques tels que la y-butyrolactone; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate d'isopropyl, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle, l'acétate de méthoxypropyle, le lactate de butyle; - les éthers liquides à température ambiante tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther; - les alcanes liquides à température ambiante tels que le décane, l'heptane, le dodécane, le cyclohexane; - les alkyl sulfoxides tels que le diméthylsulfoxide; les aldéhydes liquides à température ambiante tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde; - le 3-éthoxypropionate d'éthyle; - les carbonates tel que le carbonate de propylène, le carbonate de diméthyle, les acétales tels que le méthylal; -leurs mélanges. 19. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le milieu solvant organique représente de 10 à 95% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 15% à 80% en poids, et mieux de 20 à 60% en poids. 20. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un agent épaississant. 21. Composition selon la 20, caractérisée en ce que l'agent épaississant est choisi parmi les silices hydrophobes, les silices hydrophiles, les argiles telles que la montmorillonite, les argiles modifiées telles que les bentones, les alkyléther de polysaccharides et leurs mélanges. 22. Composition selon la 20 ou 21, caractérisée en ce que l'agent épaississant est présent en une teneur allant de à 0,01 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 10% et mieux de 0,1 à 15% en poids. 23. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un agent épaississant choisi parmi les bentones, en une teneur inférieure ou égale à 1% en poids par rapport au poids total de la composition. 24. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un polymère filmogène. 25. Composition selon la 24, caractérisée en en ce que le polymère filmogène est présente en une teneur allant de 0,1 % à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 % à 40 % en poids, et mieux de 5 % à 25 % en poids. 26. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une matière colorante. 27. Composition selon la 26, caractérisée en ce que la matière colorante 30 est présent en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,01 % à 30 % en poids. 28. Procédé cosmétique de maquillage ou de soin non thérapeutique des ongles comprenant l'application sur les ongles d'au moins une couche d'une composition de 35 vernis à ongles selon l'une des 1 à 27. 29. Utilisation dans une composition de vernis à ongles comprenant un milieu solvant organique, d'au moins un polymère soluble dans le milieu solvant organique, ledit polymère comprenant au moins une chaîne polyoxyalkylène dans sa chaîne principale ou sous forme de greffon, pour obtenir déposé sur les ongles présentant une bonne stabilité et une bonne homogénéité de la couleur dans le temps, ainsi que la formation d'un film sur les ongles brillant et de bonne tenue. 30. Ensemble cosmétique comprenant: i) un récipient délimitant au moins un compartiment, ledit récipient étant fermé par un élément de fermeture et ii) une composition disposée à l'intérieur dudit compartiment, la composition étant conforme à l'une quelconque des 1 à 27. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 3 | A61K 8/87,A61K 8/85,A61Q 3/02 |
FR2895795 | A1 | DISPOSITIF D'ALARME DE NIVEAU DESTINE A ETRE POSITIONNE SUR UN RESERVOIR CONTENANT DU LIQUIDE AFIN D'EMETTRE UNE ALARME LORSQUE LE NIVEAU DE LIQUIDE DEPASSE UN NIVEAU MAXIMAL PREDETERMINE | 20,070,706 | La présente invention concerne d'une manière générale un dispositif d'alarme et plus spécialement un dispositif destiné à émettre une alarme lorsque le niveau d'un liquide contenu dans un réservoir dépasse un niveau maximal préalablement défini. Un tel dispositif sera dénommé dispositif d'alarme de niveau dans la suite de la présente description. De nombreux dispositifs d'alarme de niveau sont connus et usuellement mis en oeuvre, que ce soit pour détecter un surplus ou un manque de liquide. La plupart de ces dispositifs sont destinés à être utilisés dans des installations pour lesquelles un surplus ou un manque de liquide peut avoir de graves conséquences, par exemple pour surveiller un niveau de carburant. En conséquence, compte tenu des risques encourus l'on n'hésite pas à proposer des dispositifs de conception complexe et donc assez onéreux. L'on constate que parmi les installations mettant en oeuvre du liquide, en l'occurrence de l'eau, les boîtiers des broyeurs installés en aval d'une cuvette de W. û C. ne sont pas équipés d'un dispositif de détection d'une augmentation anormale du niveau de liquide, ce qui gêne certains utilisateurs. La présente invention a pour but de proposer un dispositif d'alarme de niveau qui soit de conception simple donc peu cher à fabriquer, et en conséquence adapté à équiper de petits équipements pour lesquels il n'est pas usuellement prévu de surveillance du niveau de liquide, tels que par exemple un boîtier de broyeur. Le dispositif selon l'invention est de plus très simple à installer y compris par l'utilisateur lui-même. A cet effet, l'invention concerne un , caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier renfermant des moyens mécaniques et électriques de détection et d'émission d'un signal d'alarme et portant un dispositif de mesure constitué par un tube creux. Le dispositif d'alarme selon l'invention est encore caractérisé en ce que : - le tube creux est monté sur un embout creux du boîtier, - le tube est évasé, le diamètre de son extrémité libre étant plus grand que celui de son extrémité montée sur le boîtier, - le tube est réalisé en matière plastique souple, - les moyens mécaniques et électriques de détection et d'émission d'un signal d'alarme sont constitués par un pressostat dont la membrane est soumise à la pression régnant à l'intérieur dudit tube, un contacteur comportant une lame mobile de commande dont l'extrémité libre est disposée au-dessus de la partie centrale de la membrane du pressostat, un moyen de fourniture de courant électrique et un avertisseur, - le moyen de fourniture de courant électrique est une pile, - l'avertisseur est un avertisseur sonore, - il comporte des contacts pour la connexion d'au moins un avertisseur supplémentaire, - il est globalement constitué d'un boîtier comportant un plateau dont la face supérieure est protégée par un couvercle et dont la face inférieure porte le tube creux. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation du dispositif suivant l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective suivant un autre angle, avec une coupe partielle. Comme visible au dessin, le dispositif selon l'invention est globalement constitué d'un boîtier, comportant un plateau 1 dont la face supérieure est protégée par un couvercle non représenté au dessin, et dont la face inférieure porte un dispositif de mesure permettant de constater le dépassement du niveau maximal prédéterminé constitué par un tube creux 2. Le tube creux 2 est monté et fixé sur un embout creux 10 formé d'une seule pièce avec le plateau 1 ou solidarisé à celui-ci. Dans l'exemple de réalisation représenté au dessin, l'extrémité du tube creux 2 destinée à être montée sur l'embout 10 porte une collerette 21 qui est en appui contre la face inférieure du plateau 1 à la fin du montage dudit tube creux 2. Le boîtier du dispositif renferme un pressostat 4, un contacteur 3, un moyen de fourniture de courant électrique 5 et un avertisseur 6 disposés sur la face supérieure du plateau 1 et constituant les moyens mécaniques et électriques de détection et d'émission d'un signal d'alarme. Dans l'exemple de réalisation représenté au dessin, l'avertisseur 6 est un avertisseur sonore mais tout autre moyen émettant un signal d'alarme peut bien entendu être mis en oeuvre dans le dispositif selon l'invention, par exemple un avertisseur lumineux. Le pressostat 4 permet de manière connue en soi le contrôle d'une pression par la mise en oeuvre d'une membrane déformable 40 disposée au-dessus du volume à l'intérieur duquel il est nécessaire de surveiller la pression de sorte que lorsque la pression dans le volume augmente, la partie centrale de la membrane 40 se soulève. La détection de la variation de pression dans le volume est réalisée en contrôlant le déplacement de la partie centrale de la membrane 40. Dans le détecteur selon l'invention, la membrane 40 est disposée au-dessus d'un volume 20 relié à l'intérieur du dispositif de mesure constitué par le tube creux 2 et l'embout 10, ladite membrane 40 est ainsi soumise à la pression régnant à l'intérieur du tube 2. Un contacteur 3 est positionné au-dessus du pressostat 4 de telle sorte que l'extrémité libre de la lame mobile 30 de commande dudit contacteur 3 soit au-dessus de la partie centrale de la membrane 40 du pressostat 4. Ainsi, le soulèvement de la partie centrale de la membrane 40 déplace la lame mobile 30 du contacteur 3 et provoque la fermeture du contact de celui-ci. La face supérieure du plateau 1 ou un support, non représenté au dessin, positionné sur ledit plateau 1 constitue une carte de circuit imprimé par lequel sont reliés électriquement le contacteur 3, le moyen fournissant le courant électrique 5 et l'avertisseur 6. Ce dispositif assure l'alimentation en courant électrique de l'avertisseur 6 lorsque le contacteur 3 est fermé et l'émission d'une alarme sonore. Le dispositif suivant l'invention est particulièrement avantageux en ce que le moyen fournissant le courant électrique 5 est une pile ce qui le rend autonome et donc utilisable sur tout réservoir même loin d'un réseau électrique. Cette disposition permet de plus d'améliorer la sécurité du dispositif en l'alimentant sous une tension faible, non dangereuse pour l'utilisateur. Le dispositif selon l'invention est destiné à être monté sur la paroi supérieure du réservoir dans lequel on souhaite contrôler le niveau de liquide. A cet effet, un orifice de diamètre égale à celui de l'embout 10 équipé du tube creux 2 est percé dans la paroi du réservoir. De manière préférée, le diamètre externe de l'embout 10 et l'épaisseur de la paroi du tube creux 2 sont choisis de sorte que l'orifice à percer dans le réservoir ait un 10 diamètre de 10 mm. Cette disposition permet de proposer à l'utilisateur un dispositif qu'il peut installer lui-même, sans avoir à faire appel à un installateur, en utilisant un foret de 10 mm qu'il possède usuellement dans sa boîte à outils pour percer le couvercle en matière plastique du boîtier du broyeur. 15 Le dispositif est positionné sur le couvercle en introduisant le tube 2 et l'embout 10 dans l'orifice. La longueur du tube 2 est adaptée de manière telle que son extrémité libre soit positionnée dans le plan du niveau supérieur de liquide prédéterminé. Lorsque le niveau de l'eau dans le réservoir monte plus haut que l'extrémité 20 libre du tube 2, l'eau s'introduit dans ledit tube 2 en repoussant l'air qui s'y trouve en direction de la membrane 40 du pressostat 4 jusqu'à ce que la pression régnant à l'intérieur du volume 20 soit assez importante pour déformer ladite membrane et provoquer la fermeture du contacteur 3 pour assurer l'alimentation en courant de l'avertisseur 6. 25 De manière à améliorer la détection de la montée de l'eau dans le tube 2, celui-ci est de préférence évasé, son diamètre étant plus grand à son extrémité libre qu'à son extrémité montée sur l'embout 10. Le volume d'air déplacé est ainsi plus important que dans le cas où un tube de diamètre constant est mis en oeuvre ce qui rend la détection de la montée de l'eau plus rapide. Le tube évasé 2 est réalisé en matière plastique souple ce qui permet de le plier parallèlement à son axe lors de son introduction dans l'orifice de faible diamètre percé dans le couvercle du réservoir. Le dispositif selon l'invention est encore avantageux en ce qu'il permet la 5 mise en oeuvre d'un avertisseur supplémentaire pouvant être positionné à distance du réservoir dont on contrôle le niveau. A cet effet, des contacts 7 reliés au circuit électrique d'alimentation de l'avertisseur 6 sont laissés libres. L'utilisateur peut alors de manière simple et rapide connecter un avertisseur supplémentaire qu'il positionne en tout lieu ou il désire être 10 averti d'un dépassement du niveau normal du liquide. Bien que l'invention ait été décrite dans son application à un boîtier de broyeur, il est bien entendu possible de la mettre en oeuvre pour assurer le contrôle du niveau d'un liquide dans tout autre réservoir pourvu que son couvercle puisse être percé de manière aisée ou remplacé par un couvercle percé. 15 | Le dispositif comporte un boîtier renfermant des moyens (4, 3, 5, 6) mécaniques et électriques de détection et d'émission d'un signal d'alarme et portant un dispositif de mesure constitué par un tube creux (2). | 1. Dispositif d'alarme de niveau destiné à être positionné sur un réservoir contenant du liquide afin d'émettre une alarme lorsque le niveau de liquide dépasse un niveau maximal prédéterminé, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier renfermant des moyens (4, 3, 5, 6) mécaniques et électriques de détection et d'émission d'un signal d'alarme et portant un dispositif de mesure constitué par un tube creux (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le tube creux (2) est monté et fixé sur un embout creux (10) du boîtier. 3. Dispositif selon la 1 ou selon la 2, caractérisé en ce que le tube (2) est évasé, le diamètre de son extrémité libre étant plus grand que celui de son extrémité montée sur le boîtier. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le tube (2) est réalisé en matière plastique souple. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens mécaniques et électriques de détection et d'émission d'un signal d'alarme sont constitués par un pressostat (4) dont la membrane (40) est soumise à la pression régnant à l'intérieur dudit tube (2), un contacteur (3) comportant une lame mobile (30) de commande dont l'extrémité libre est disposée au-dessus de la partie centrale de la membrane (40) du pressostat (4), un moyen de fourniture de courant électrique (5) et un avertisseur (6). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de fourniture de courant électrique (5) est une pile. 7. Dispositif selon la 5 ou selon la 6, caractérisé en ce que l'avertisseur (6) est un avertisseur sonore. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des contacts (7) pour la connexion d'un avertisseur supplémentaire. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est globalement constitué d'un boîtier comportant un plateau (1) 6dont la face supérieure est protégée par un couvercle et dont la face inférieure porte le tube creux (2). | G | G01 | G01F | G01F 23 | G01F 23/18 |
FR2888218 | A1 | SYSTEME DE PROTECTION DES PLATS A EMPORTER TYPE PIZZA, DESTINE A EVITER, LORS DU TANSPORT DANS SA BOITE, L'ECRASEMENT ET LA DETERIORATION DE L'ALIMENT, EN REMPLACEMENT DU FIL PLASTIQUE HABITUEL. | 20,070,112 | L'invention dont il est question dans la présente demande de brevet est un accessoire destiné à la restauration, et plus spécifiquement au transport ou à la livraison des pizzas, pâtisseries ou tartes, pour empêcher l'écrasement du produit alimentaire lors de l'empilement et le déplacement desdits produits. L'accessoire, dénommé BIGGA , de matière compatible avec les denrées alimentaires, se présente sous la forme d'un support évitant le contact entre la pizza -ou autre type d'aliment fragile et transporté-, et l'emballage de type carton à pizza. La protection habituellement rencontrée dans le cadre de la commercialisation des pizzas destinées à être livrées ou emportées se présente sous la forme d'un film plastique alimentaire posé à même l'aliment. Ce film présente des inconvénients évidents: il se colle à l'aliment et nuit à sa présentation, et n'empêche pas l'écrasement de l'aliment transporté (en cas de superposition d'emballages avec contenu, ou de choc). Le dispositif selon l'invention remédie à ces deux inconvénients. Il est rigide, de taille modeste, ressemblant à une table de jardin en matière plastique mais miniature, emboîtable pour prendre moins de place et être stocké, conçu dans une matière compatible avec l'aliment auquel il est destiné. Il se place au centre de la pizza (ou autre aliment similaire), lorsque celle-ci est dans sa boîte, destinée à être livrée ou emportée. Lorsque le couvercle est refermé, le dispositif touche à peine le couvercle, de manière à le garder éloigné de la surface de l'aliment. Il est suffisamment rigide et résistant pour permettre un empilement d'une douzaine de cartons de pizza, au minimum. Le produit alimentaire n'entre pas en contact avec une grande surface de plastique, comme avec le film, mais avec une surface insignifiante, permettant au produit de conserver un aspect appétissant; les trois pieds (ou plus) de l'accessoire sont plantés dans l'aliment, assurant un appui essentiel pour éviter l'écrasement. La partie plateau peut être évidée, si la solidité du dispositif est conservée. Les pieds sont creux, pour permettre un empilement, et un gain de place pour le stockage avant utilisation. Des variantes sont ainsi envisageables: un nombre de pieds supérieur à trois le plateau du dispositif peut comporter des dessins (lignes radiales) destinées à faciliter, par exemple, la découpe en parts égales sur le plateau, peuvent figurer des indications de nature publicitaires ou promotionnelles, il est personnalisable, à condition que la mise en oeuvre respecte les lois et règlements en matière d'hygiène et de sécurité alimentaire. Deux planches comportant, la première, deux dessins et la seconde trois dessins sont annexés à la demande. La planche 1 montre, figure], le BIGGA vu de face, en légère plongée, en perspective, et figure 2, une vue de haut. La planche 2 montre un détail d'un pied emboîtable sur la figure 3, l'empilement des dispositifs sur la figure 4, une variante à quatre pieds et un plateau évidé en son centre. A titre indicatif, les dimensions de l'objet, dénommé BIGGA, pourront être: Plateau: 50 mm de diamètre Pieds: 35 à 40 mm de hauteur, et diamètre de 6,5 mm à 3,5 mm (cône tronqué). L'épaisseur de matière utilisée dépendra des contraintes techniques liées à la qualité du matériau et aux forces exercées par une pression équivalente à un empilement de plusieurs emballages plein de leur contenu | Support (1) accessoire aux emballages de denrées alimentaires type pizza ou tout autre produit utilisant un emballage similaire et présentant une certaine fragilité, destiné à empêcher l'écrasement et la détérioration physique de l'aliment ainsi que son contact avec l'emballage (couvercle), essentiellement lors du transport.L'invention a pour but de se substituer aux films plastiques alimentaires largement utilisés pour recouvrir les aliments susvisés et qui nuisent à l'aspect de l'aliment, sans le protéger de la détérioration liée au transport.Le support (1 ) est constitué d'un plateau plein (2) ou évidé (7) supporté par des pieds (3), au nombre indicatif de trois (3 ;5), le tout fait d'une seule pièce de matière plastique de qualité alimentaire ou toute autre matière plus écologique, et permettant l'empilement (6) pour le stockage des pièces avant utilisation d'une part, et devant supporter une certaine charge due à la superposition des emballages avec contenu d'autre part. Ce dispositif se place au centre de l'aliment reposant dans l'emballage de transport, pieds vers le bas, fichés dans l'aliment. Cet accessoire est principalement destiné aux artisans-fabricants de pizzas destinées à être emportées ou livrées. | 1 ) Support (1) accessoire à l'emballage des aliments de type pizza, tartes, pâtisseries qui sont destinés à être transportés dans le cadre de livraisons rapides ou de plats à emporter par le client, constitué d'un plateau circulaire (2) de quelques centimètres de diamètre, aux extrémités duquel partent trois pieds (3) d'une longueur inférieure ou égale à l'espace laissé lorsque l'emballage est fermé, également répartis sur la circonférence, le tout dans une matière compatible avec les aliments. 2 ) Dispositif selon la 1 caractérise en ce que le plateau est une partie pleine l0 (4) ou en partie évidé (7). 3 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les pieds du support sont creux, permettant ainsi un empilement des dispositifs pour faciliter le stockage (6). 4 ) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le nombre de pieds est supérieur ou égal à trois (5) . | B | B65 | B65D | B65D 57,B65D 81,B65D 85 | B65D 57/00,B65D 81/05,B65D 85/62,B65D 85/72 |
FR2891218 | A1 | SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UNE CAVITE SUR LA FACE ARRIERE D'UN DOSSIER. | 20,070,330 | Siège de véhicule automobile comportant une cavité sur la face arrière d'une dossier. L'invention concerne un . On connaît déjà des sièges dont la face arrière du dossier présente une cavité, c'est-à-dire que la face arrière est rentrante, ou en creux. La cavité peut recevoir les genoux d'un passager assis derrière le dossier considéré, ce qui augmente son confort pour un écartement déterminé des rangées de sièges. Le document FR 2 674 485 propose un mode de réalisation d'un tel siège. Le dossier comporte une armature en forme de U renversé. Une nappe de soutien est tendue entre les branches du U. Une matelassure prend appui sur l'armature et la face avant de la nappe de soutien, tandis qu'une coiffe enveloppe la matelassure. Les bords de la coiffe forment des retours à l'arrière de l'armature en U et sont fixés sur l'armature en délimitant la périphérie de la cavité. Un rideau d'habillage est tendu entre des tringles emboîtées sur l'armature de telle sorte que le rideau forme le fond de la cavité et masque la nappe de soutien à la vue depuis l'arrière du dossier. Le siège selon cette technique nécessite un nombre important de pièces. De plus, la géométrie de la cavité présente nécessairement des limites anguleuses, ce qui est perçu comme un inconvénient esthétique. Par ailleurs, la mise en place des tringles et l'accrochage de la coiffe selon la technique habituelle nécessite des travaux assez longs et pénibles. La cavité est quelquefois équipée d'une poche en partie inférieure. Celleci est réalisée par exemple par l'ajout d'une toile par-dessus le rideau, la poche étant formée entre la toile et le rideau. La présence de cette poche impose de prévoir une résistance mécanique suffisante pour le système d'accrochage de la toile et du rideau en partie inférieure de la cavité. Dans le mode de réalisation de l'art antérieur, les tringles peuvent être soumises à des contraintes de flexion qui ne permettent pas de prévoir un chargement important de la poche. L'invention vise à fournir un siège dont le dossier présente une cavité en face arrière, avec plus de liberté concernant la géométrie de la cavité, avec un nombre réduit de pièces et permettant un montage facilité. C'est aussi un objectif de fournir le siège avec une poche équipant la cavité et pouvant accepter une charge importante. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un dossier de siège de véhicule automobile comportant une armature, une matelassure recouverte d'une coiffe s'étendant jusqu'aux limites d'une cavité en face arrière et dont les bords en limite de la cavité sont liés à l'armature, un rideau étant tendu au fond de la cavité. Le dossier comporte un cadre sur lequel le rideau d'habillage est tendu, le cadre étant formé d'un premier et d'un deuxième volet montés pivotants entre eux le long d'une ligne de pliage, le cadre étant fixé au dossier dans la cavité par des moyens de fixation. Le cadre sert de support au rideau et le maintient tendu. La fixation du rideau est réalisée sur le cadre, et il suffit de fixer le cadre sur le dossier. La fixation du cadre est facilitée par le fait que le cadre est pliable, ce qui permet de réaliser la fixation en deux temps. Dans un premier temps, le volet est fixé sur le dossier, le cadre étant plié pour permettre l'accès au moyens de fixation du premier volet sur le dossier. Dans un deuxième temps, le deuxième volet est rabattu et fixé, comme on le comprendra mieux par la suite. Selon un perfectionnement, les bords de la coiffe comportent un renflement, le cadre étant ajusté le long de l'armature pour permettre le passage de la coiffe entre le cadre et l'armature sans permettre le passage du renflement, réalisant ainsi la liaison de la coiffe sur l'armature. Par cette technique, la fixation de la coiffe est réalisée par la même opération que la fixation du cadre. On supprime ainsi les opérations spécifiques de fixation de la coiffe. De plus, il est possible de donner des formes arrondies aux limites de la cavité et du cadre, ce qui augmente les possibilités d'effet esthétique pour la face arrière du dossier. Le renflement est formé par exemple par un jonc emprisonné dans un ourlet de la coiffe. De manière particulière, une toile est tendue sur le premier volet devant le rideau dans la partie inférieure de la cavité pour former une poche avec le rideau, un bord supérieur de la toile étant sensiblement parallèle à la ligne de pliage. La ligne de pliage est alors sensiblement horizontale. Le premier volet peut être fixé au dossier en premier, en laissant un accès à l'espace entre le premier volet et le dossier par la partie non encore fermée par le deuxième volet. Grâce à peut utiliser les moyens de fixation les pour que le premier volet résiste aux importantes dues à la présence de la cette optique, les moyens de fixation deux attaches reliées au premier volet du cadre à proximité des extrémités du bord supérieur de la toile. Le bord supérieur de toile étant le lieu d'accès à la poche, il est en général le plus sollicité, par exemple par une traction vers l'arrière ou vers le bas. Les deux attaches permettent donc de reprendre ces sollicitations au plus près, sans soumettre le cadre à des déflexions. Selon un perfectionnement, les attaches sont aussi reliées à une nappe de soutien du dossier. La nappe de cet accès, on plus adaptés sollicitations poche. Dans comportent 2891218 4 soutien, comme dans l'art antérieur, supporte la matelassure du dossier. Le fait de relier les attaches à la nappe permet de laisser de la place sur l'armature pour la fixation de la coiffe, sans interférer avec les attaches. De manière particulière, les attaches comportent une gâche et un tirant, la gâche et le tirant étant aptes à coopérer entre eux pour réaliser une liaison par encliquetage. On réalise rapidement ainsi la liaison du cadre au dossier. Le tirant est lié par exemple au dossier et la gâche est fixée sur le cadre. Lors du montage, on insère le tirant dans la gâche et on rapproche le volet du dossier pour réaliser l'encliquetage. Aucun outil n'est nécessaire à l'opération qui est réalisée dans un temps très court. On peut aussi prévoir que la gâche soit fixée sur le dossier et que le tirant soit relié au cadre. On peut prévoir aussi que les moyens de fixation comportent au moins un point de fixation pour lier le deuxième volet à l'armature du dossier. Lorsque le premier volet a été fixé, on réalise la fixation finale du cadre. L'invention a aussi pour objet un procédé de montage d'un dossier comme décrit précédemment, dans lequel on fixe sur l'armature la matelassure et la coiffe, puis le premier volet dans la cavité, puis on fait pivoter le deuxième volet selon la ligne de pliage pour le rabattre et le fixer. De manière particulière, on installe les moyens de 30 fixation du premier volet par une ouverture destinée à être fermée par le deuxième volet. L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant 35 référence aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective et de l'arrière d'un dossier de siège conforme à l'invention, avant le montage du cadre d'habillage; les figures 2 et 3 sont des vues similaires à la figure 1 pendant des étapes intermédiaires de montage du cadre; la figure 4 est une vue du cadre sans rideau ni toile; les figures 5 à 7 sont des vues partielles en coupe selon respectivement les lignes V-V, VI-VI et VII-VII de la figure 1 ou 4, le cadre étant en position montée. Un dossier 2 d'un siège 1 conforme à un mode de réalisation de l'invention est montré sur les figures 1 à 6. Le dossier 2 comporte de manière classique une armature 20 tubulaire comportant deux montants 201 verticaux et une traverse supérieure 203, de manière à être en forme de U inversé. De plus, une traverse inférieure 204 est rapportée entre les montants 201, dans la partie inférieure de l'armature 20. L'armature 20 est montée pivotante sur une assise 3, représentée partiellement, pour former le siège 1. Une nappe de soutien 24 est tendue entre les montants 201 verticaux de l'armature 20. Une matelassure 21, par exemple en mousse de polyuréthane, est placée contre la face avant de la nappe de soutien 24 et enveloppe l'armature 20 sur les flancs latéraux et la partie supérieure de celle-ci. Les parties apparentes de la matelassure 21 sont recouverte d'une coiffe 22 réalisée de manière classique. La coiffe 22 est par exemple en textile, en tissu enduit de plastique, en cuir ou tout autre matériau utilisé classiquement en sellerie. La forme de la coiffe 22 est donnée par exemple par l'assemblage d'éléments cousus entre eux. Dans certains modes de réalisation, la matelassure 21 est fabriquée dans une moule en présence de la coiffe 22, de telle sorte que la coiffe 22 adhère sur la matelassure 21. L'ensemble ainsi formé est ensuite mis en place sur l'armature 20 du dossier 2. La nappe de soutien 24 est réalisée de manière classique par des fils 240, par exemple en acier, ayant des formes d'ondes et rattachés aux deux extrémités aux montants 201 de l'armature 20. A l'arrière du dossier 2, comme on le voit sur la figure 1, un espace est laissé libre en regard de la nappe de soutien 24. Une cavité 26 similaire à celle de l'art antérieur sera ménagée dans cet espace. La coiffe 22 se prolonge dans cet espace jusqu'à un bord périphérique. Le bord périphérique comporte un ourlet 220 qui emprisonne un jonc 221. Le jonc 221 est par exemple en matière synthétique telle que du polyamide, du polyéthylène ou du polypropylène. Il a par exemple la forme d'un tube plein ou creux. L'armature 20 comporte une joue 206 latérale orientée perpendiculairement à la face arrière du dossier 2, le long de chaque montant 201, de manière à délimiter la cavité 26. De même, la traverse supérieure 203 comporte une feuillure 207 s'étendant sur la largeur de la cavité 26. La matelassure 21 s'étend sur la face arrière de l'armature 20 jusqu'aux limites dans le prolongement des joues 206 et de l'intérieur de la feuillure 207. Un cadre 4 est prévu pour réaliser l'habillage de la face arrière du dossier 2. Le cadre 4 comporte un premier 40 et un deuxième volet 41 articulés entre eux. Ici, le cadre 4 est réalisé d'un seul tenant, mais chaque volet 40, 41 pourrait être réalisé séparément et les volets montés pivotants entre eux. Le pivotement est autorisé par des fentes 450 de part et d'autre d'une ligne de pliage A, les fentes 450 interrompant des longerons 45 latéraux du cadre 4. Le cadre 4 comporte une première 46 et une deuxième traverse 47 parallèles entre elles et reliées entre elles le long de la ligne de pliage A par un pont 460 rectiligne de faible épaisseur. Les traverses 46, 47 relient les longerons latéraux 45 entre eux, respectivement sur le premier 40 et le deuxième volet 42. La déformation de ce pont 460 permet le pivotement des volets 46, 47 entre eux. Le dossier 2 comporte deux attaches, chaque attache comportant un tirant 25 relié à la nappe de soutien 24, et une gâche 44 fixée sur le cadre 4, et plus précisément sur la première traverse 46. La gâche 44 comporte un logement 440 destiné à recevoir le tirant 25, et en particulier une branche terminale 250 du tirant 25, perpendiculaire à la direction principale du tirant. Elle comporte également un cliquet 441 faisant saillie dans le logement 440 et apte à s'escamoter élastiquement lors du l'introduction du tirant 25 dans le logement 440. Lorsque le tirant 25 atteint le fond du logement 440, le cliquet 441 reprend sa position initiale et coopère avec la branche terminale 250 pour empêcher le retrait du tirant, comme représenté sur la figure 7. L'autre extrémité du tirant 25 est pliée de manière à former un pivot 251 parallèle à une extrémité d'un des fils 240 de la nappe 24. Un surmoulage 252 en matière synthétique est réalisé sur le fil 240 et sur le pivot 251 du tirant 25. Ainsi, le tirant 25 peut pivoter par rapport à la nappe 24. On peut le mettre dans une position escamotée, parallèlement à la nappe jusqu'au moment de réaliser la liaison avec la gâche 44. Le cadre 4 comporte en outre des points de fixation sous la forme de deux crochets 42 sur le premier volet 40, et deux autres crochets 43 sur le deuxième volet 41. Les crochets 42 du premier volet 40 sont destinés à être en prise avec deux crans 205 réalisés dans la traverse inférieure 204 de l'armature 20. Le cadre 4 comporte en outre un rideau 48 s'étendant sur toute la surface destinée à être apparente au fond de la cavité. Le rideau 48 comporte des retours 49 enveloppant la périphérie des volets 40, 41, les retours 49 étant fixés sur le cadre 4 par un moyen adapté, tel que par collage, pincement, agrafage... Une toile 401 est également rapportée par-dessus le rideau 48 en partie inférieure de cadre, sur le premier volet 40, de manière à former une poche 402 entre le rideau 48 et la toile 401. La toile 401 est par exemple cousue sur ses bords avec le rideau, en laissant une ouverture le long d'un bord supérieur 403 de la poche 402, parallèle à la ligne de pliage A. Elle peut aussi être fixée sur le cadre 4 indépendamment du rideau 48. Pour réaliser le montage du dossier 2, on commence par mettre en place la nappe de soutien 24 sur l'armature 20, puis la matelassure 21 et la coiffe 22 sur l'armature 20 et la nappe de soutien 24. Le dossier 2 est alors dans l'état tel que représenté sur la figure 1. Puis, on approche le cadre 4 en plaçant les crochets 42 du premier volet 40 sur la traverse inférieure de l'armature 20, dans les crans 205, comme montré sur la figure 2. On plaque alors le premier volet 40 vers la nappe de soutien 24 en prenant soin de placer le pan libre de la coiffe 22 le long des joues 206 de l'armature 20. On engage les tirants 25 dans les gâches 44 jusqu'à obtenir l'encliquetage. Puis, on rabat le deuxième volet 41 vers la nappe 24 en prenant soin de maintenir le jonc 221 de la coiffe 22 dans la feuillure 207 le long de la traverse supérieure 203 de l'armature 20. Les crochets 43 du deuxième panneau 41 s'escamotent élastiquement au niveau de la traverse 203 et s'encliquettent derrière la feuillure 207 de la traverse supérieure 203. Le cadre 4 est alors parfaitement fixé sur le dossier 2. L'espace entre la joue et le cadre 4 est juste suffisant pour permettre le passage de la coiffe 22 et du rideau 48. Le jonc 221 est alors bloqué derrière le longeron 45 latéral du cadre 4 et la joue 206. De même, en partie supérieure, l'espace entre le bord de la feuillure 207 et le cadre 4 est juste suffisant pour permettre le passage de la coiffe 22 et du rideau 48, de manière à bloquer le jonc 221 dans la feuillure 207. Ainsi, la coiffe 22 est retenue sur toute la périphérie de la cavité 26 ainsi réalisée, sans aucune opération spécifique de fixation des bords de la coiffe 22. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit uniquement à titre d'exemple. A la place de l'ourlet emprisonnant un jonc 221, on pourrait utiliser un profilé comportant une bande cousue sur le bord de la coiffe et comportant le renflement. La poche pourrait être portée par le volet supérieur du cadre. Dans ce cas, le volet supérieur serait le premier volet, fixé au dossier en premier | Un siège de véhicule automobile comporte un dossier (2), le dossier (2) comportant une armature (20), une cavité (26) en face arrière, le dossier (1) étant recouvert d'une coiffe (22) s'étendant jusqu'aux limites de la cavité (26) et dont les bords en limite de la cavité sont liés à l'armature (20), un rideau (48) d'habillage étant tendu au fond de la cavité, une toile (401) étant tendue devant le rideau (48) dans la partie inférieure de la cavité pour former avec lui une poche (402). Le dossier (2) comporte un cadre (4) sur lequel le rideau (48) d'habillage est tendu, le cadre (4) étant formé d'un premier (40) et d'un deuxième volet (42) montés pivotants entre eux le long d'une ligne de pliage (A), le cadre (4) étant fixé au dossier (2) dans la cavité (46) par des moyens de fixation (25, 44, 42, 43). | 1. Dossier de siège de véhicule automobile comportant une armature (20), une matelassure recouverte d'une coiffe (22) s'étendant jusqu'aux limites d'une cavité (26) en face arrière et dont les bords en limite de la cavité sont liés à l'armature (20), un rideau (48) d'habillage étant tendu au fond de la cavité, caractérisé en ce que le dossier (2) comporte un cadre (4) sur lequel le rideau (48) d'habillage est tendu, le cadre (4) étant formé d'un premier (40) et d'un deuxième volet (42) montés pivotants entre eux le long d'une ligne de pliage (A), le cadre (4) étant fixé au dossier (2) dans la cavité (46) par des moyens de fixation (25, 44, 42, 43). 2. Siège selon la 1, dans lequel les bords de la coiffe (22) comportent un renflement (220, 221), le cadre (4) étant ajusté le long de l'armature (20) pour permettre le passage de la coiffe (22) entre le cadre (4) et l'armature (20) sans permettre le passage du renflement (220, 221), réalisant ainsi la liaison de la coiffe (22) sur l'armature (20). 3. Siège selon la 2 dans lequel le renflement est formé par un jonc (221) emprisonné dans un ourlet (220) de la coiffe (22). 4. Siège selon la 1, dans lequel une toile (401) est tendue sur le premier volet (40) devant le rideau (48) dans la partie inférieure de la cavité (46) pour former une poche (402) avec le rideau (48), un bord supérieur (403) de la toile (401) étant sensiblement parallèle à la ligne de pliage (A). 5. Siège selon la 4, dans lequel les moyens de fixation comportent deux attaches (25, 44) reliées au premier volet (40) du cadre (4) à proximité des extrémités du bord supérieur (403) de la toile (401). 6. Siège selon la 5, dans lequel les attaches (25, 44) sont reliées à une nappe de soutien (24) du dossier (2). 7. Siège selon la 5, dans lequel les attaches comportent une gâche (44) fixée sur le cadre (4) et un tirant (25), la gâche (44) et le tirant (25) étant aptes à coopérer entre eux pour réaliser une liaison par encliquetage. 8. Siège selon la 1, dans lequel les moyens de fixation comportent au moins un point de fixation (43) pour lier le deuxième volet (41) à l'armature (20) du dossier (2). 9. Procédé de montage d'un dossier selon la 1, dans lequel on fixe sur l'armature (20) : - la matelassure (21) et la coiffe (22), puis - le premier volet (40) dans la cavité (26), puis on fait pivoter le deuxième volet (41) selon la ligne de pliage pour le rabattre et le fixer. 10. Procédé de montage selon la 9, dans lequel on installe les moyens de fixation (25, 44) du premier volet (40) par une ouverture destinée à être fermée par le deuxième volet (41). | B | B60,B62 | B60N,B62D | B60N 2,B62D 65 | B60N 2/64,B62D 65/14 |
FR2892826 | A1 | CIRCUIT ET PROCEDE POUR DETERMINER DES ELEMENTS DE CAPTEUR DEFECTUEUX D'UN DISPOSITIF DE CAPTEUR | 20,070,504 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé pour déterminer des éléments de capteur défectueux d'un dispositif de capteur servant à mesurer la direction d'un champ magnétique, comprenant au moins un premier élément de capteur, un second élément de capteur, un troisième élément de capteur et un quatrième élément de capteur, le premier et le second éléments de capteur étant branchés en série comme premier groupe, le troisième et le quatrième éléments de capteur étant branchés en série comme second groupe, les éléments de capteur d'un groupe étant disposés chaque fois sensiblement sur une ligne et les groupes étant disposés à angle droit, et les éléments de capteur mesurant des tensions. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé. On connaît des dispositifs de capteur pour mesurer la di-rection d'un champ magnétique par exemple selon les documents US-4 668 914 et US 2002/0021124. Les capteur sont des éléments à effet Hall verticaux et horizontaux. Selon le document EP-1 182 461 on connaît un dispositif de capteur pour mesurer la direction d'un champ magnétique à l'aide de quatre éléments de capteur branchés en série par paire dans des groupes ; les éléments de capteur d'un groupe sont disposés chaque fois sur une ligne et ceux de l'autre groupe sur une ligne à l'équerre. Dans de tels dispositifs de capteur on utilise habituelle- ment deux circuits ASIC comportant chacun un élément Hall, une unité d'exploitation ou circuit de préparation de signal, un étage de sortie et des installations auxiliaires telles que des moyens de stabilisation de tension ou un système de surveillance d'alerte. Les deux étages de sortie de ces deux circuits ASIC fournissent deux signaux de sortie dis- tincts transmis par deux lignes à l'appareil de commande. On connaît également un concept à redondance réduite selon lequel on utilise un circuit ASIC comportant un élément Hall, une unité d'exploitation ou circuit de préparation de signal, deux étages de sortie ainsi que des installations auxiliaires telles que des moyens de stabilisation de ten- Sion ou un système de chien de surveillance. Les deux étages de sortie de l'un des circuits ASIC fournissent deux signaux de sortie distincts par deux lignes à un appareil de commande en aval. Difficultés de l'état de la technique Les défauts des différents éléments de capteur ne peu- vent être décelés dans ce dispositif de capteurs. La détection des défauts ou leur exploitation ne peuvent se faire que dans l'appareil de commande. Buts de l'invention La présente invention a pour but de développer un pro- lo cédé et un circuit permettant une détection de défauts avec des moyens réduits en circuit et pour la transmission des signaux. Exposé et avantages de l'invention A cet effet la présente invention concerne un procédé du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'en cas de déviation des ten- 15 sions d'un groupe supérieure à une déviation maximale, il y a émission d'un défaut de l'un des éléments de capteur. Les éléments de capteur sont de préférence des éléments Hall. Le nombre d'éléments de capteur peut également être plus important en particulier chaque élément de capteur distinct peut être rempla- 20 cé par plusieurs éléments de capteur et les éléments de capteur peuvent également être subdivisés fictivement. La ligne de référence se fixe en principe de manière quel-conque mais pour simplifier les calculs il est avantageux que cette ligne contienne le groupe des éléments de capteur dont les valeurs de tension 25 pour le calcul de la tension arc tangente sont au dénominateur. Selon un développement du procédé, on mesure une tension d'un premier groupe et une tension d'un second groupe et on dé-termine un premier angle relatif du champ magnétique par rapport à la ligne de référence à partir de la relation arc tangente des deux tension. 30 La ligne de référence peut se fixer en principe de manière quelconque mais pour simplifier le calcul, il est avantageux que la ligne continue celui des groupes d'éléments de capteur dont les valeurs de tension sont au dénominateur pour le calcul de la fonction arc tan-gente. Selon un développement du procédé, on mesure une tension par le premier élément de capteur et une tension sur le troisième élément de capteur et on détermine un second angle relatif par rapport à la ligne de référence à partir de la fonction arc tangente des deux ten- sions, que l'on compare au premier angle relatif et en cas de déviation de l'angle relatif supérieure à une valeur maximale, on signale qu'il y a un défaut dans un élément de capteur. Selon un développement du procédé, on mesure la tension du second élément de capteur et celle du quatrième élément de capteur et on détermine un troisième angle relatif par rapport à la ligne de référence à partir de la fonction arc tangente des deux tensions que l'on compare au premier ou au second angle relatif, et en cas de déviation de l'angle relatif, supérieure à une valeur maximale, on signale qu'il y a un défaut dans l'un des éléments de capteur. Selon un développement du procédé, dans le cas d'un élément de capteur défectueux, on transmet le second angle relatif et/ou le premier angle relatif à l'étage de sortie. Les problèmes évoqués ci-dessus sont également résolus par un circuit de détermination des éléments de capteur défectueux d'un dispositif de capteur, circuit du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'en cas de déviation des tensions dans un groupe supérieure à une déviation maximale, on signale un défaut de l'un des éléments de capteur. Selon un développement le circuit comprend des moyens de mesure d'une tension du premier groupe et d'une tension du deuxième groupe ainsi que des moyens pour déterminer un premier angle relatif à partir de la fonction arc tangente des deux tensions. Selon un développement de l'invention, le circuit comprend des moyens pour mesurer une tension sur le premier élément de capteur et une tension sur le troisième élément de capteur ainsi que des moyens pour déterminer un second angle relatif à partir de la fonction arc tangente des deux tensions. Selon un développement le circuit comporte des moyens pour mesurer une tension sur le second élément de capteur et une ten- Sion sur le quatrième élément de capteur ainsi que des moyens pour déterminer un troisième angle relatif à partir de la fonction arc tangente des deux tensions. Selon un développement, le circuit selon l'invention comprend des moyens pour comparer les angles relatifs. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans les-quels : - la figure 1 montre un premier exemple de réalisation d'un schéma avec un dispositif de capteur ; - la figure 2 montre un second exemple de réalisation d'un schéma avec un dispositif de capteur. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un schéma d'un dispositif de capteur comprenant quatre capteur pour la détection de la direction d'un champ magnétique. Les quatre capteur ou éléments de capteur S1, S2, S3, S4 sont disposés pour se situer par paires comme des groupes de deux sur une ligne et les groupes sont installés suivant un angle de 90 l'un par rapport à l'autre. Les capteur S1 et S2 ont la même orientation sur la ligne 1 ; les éléments de capteur S3, S4 sont disposés de façon correspondante sur une ligne 2. Les lignes 1 et 2 font entre elles un angle de 90 . Il est évident que la disposition sur une ligne ainsi que l'angle de 90 sont entachés des tolérances de fabrication habituelles. Les éléments de capteur peuvent être des éléments Hall c'est-à-dire d'éléments Hall dits horizontaux sensibles à la composante d'un champ magnétique perpendiculaire à la surface de la plaquette de l'élément. On peut également envisager d'autres capteur fournissant un signal dépendant de l'intensité de la direction d'un champ magnétique. Les sorties respectives des éléments de capteur S1 - S4 sont reliées aux entrées d'un circuit amplificateur 4. A chaque fois une entrée d'un élément de capteur S1 - S4 est reliée à un noeud 3 mis à la masse. Les deux autres sorties des éléments de capteur S1, S2 sont reliées chacune à une entrée d'un additionneur. A la figure 1, l'additionneur est désigné de façon analogue à la tension appliquée aux deux entrées à savoir E12 pour l'additionneur qui mesure la tension U12 entre les deux éléments de capteur S1, S2. A la sortie de l'additionneur E12 on a la tension U12. Les deux sorties des éléments de capteur S3, S4 sont appliquées à un additionneur E34 qui fournit la tension de sortie U34. En plus les différentes sorties des éléments de capteur S1 - S4 sont reliées à une entrée d'un additionneur El - E4 ; l'autre entrée est reliée chaque fois à la masse E si bien qu'à la sortie de ces additionneurs on a chaque fois les tension U1, U2, U3, U4. Les tensions U 1, U2, U3, U4, U12, U34 appliquées aux sorties des additionneurs El, E2, E3, E4, E12, E34 représentent chacune la tension appliquées aux éléments de capteur. Les tensions U1 - U4 représentent chaque fois celles des éléments de capteur S1 - S4 par rapport à la masse ; les tensions U12, U34 représentent les tensions du groupe respectif G1 formé des éléments de capteur S1, S2, ou G2 formé des éléments de capteur S3, S4. 15 Les tensions appliquées au circuit amplificateur 4 sont multiplexées par un multiplexeur et un comparateur 5 les compare entre elles. Les tensions U1, U2 ainsi que U3 et U4 sont comparées quant à leur identité pour être vérifiées de manière générale pour déterminer l'influence des tolérances. Suivant le montage, les tensions 20 s'additionnent ou se compensent. Comme le signal de sortie de chaque élément de capteur dépend selon une fonction sinusoïdale de l'angle de l'induction, par rotation du champ magnétique on a : un signal sinusoïdal : U1 (a')=U2 (a") = 1/2*U12 (a)=K* sin (a) 25 et un signal en cosinus : U3 (a') = U4 (a") = 1/2 * U34 (a) = k * cos (a) Ces relations non équivoques permettent de trouver l'élément de capteur défectueux. Le multiplexeur 5 est relié à une unité d'exploitation 6. Celle-ci calcule comme présenté ci-après, la fonction 30 arc tangente à partir des différentes combinaisons de tension. L'unité d'exploitation 6 est elle-même à un démultiplexeur/ comparateur 7 relié à deux étages de sortie 8a, 8b ; ces étages de sortie transmettent les signaux de sortie à un appareil de commande non représenté. Les sorties des étages de puissance 8a, 8b sont transmis au démultiplexeur/ corn- 35 parateur 7 pour leur contrôle de plausibilité. L'angle d'induction a c'est-à-dire l'angle du champ magnétique en général rotatif, par rapport à une ligne de référence choisie arbitrairement c'est-à-dire l'angle a représenté à la figure 1 résulte de manière simple de la fonction arc tangente des tensions des éléments de capteur perpendiculaires les uns aux autres. On peut ainsi déterminer un angle : a' = arc tang (U1/U3) ainsi qu'un autre angle : a" = arc tang (U2/U4). Le contrôle de l'identité peut concerner les signaux après les amplificateurs d'entrée El - E4 et E12 - E34 ou les tensions U 1 - U4 et U12 - U34 ; cette comparaison peut se faire par exemple avec le multiplexeur et le comparateur 5. De même le contrôle peut également concerne les résultats des exploitations des fonctions arc tangente des groupes de deux comme angle a et aussi en fonction des résultats de l'exploitation des différents éléments tels que les angles a' et a". La figure 2 montre une variante de réalisation de l'invention. Dans cette variante, il n'y a pas de noeud 3. De plus à la différence de l'exemple de réalisation de la figure 1, les différents élé- ments de capteur S1, S2, S3, S4 ne sont plus mesurés par rapport à la masse mais on mesure chaque fois les tensions d'un élément de capteur ici les tensions U2 et U4, par mesure directe ; en plus on mesure les tensions respectives entre les éléments de capteur branchés en série ici U12 - 0 et U34 - 0, tensions prises par rapport à la masse. La référence des entrées se fait comme dans l'exemple de la figure 1 par exemple on aura E12 - 0 qui correspond à la tension U12 - 0 qui n'est pas représentée à la figure 2. En cas de défaut, on peut commuter le signal de sortie de l'angle a sur les deux signaux a' et a". Ainsi l'appareil de commande principal peut savoir s'il est possible d'utiliser un fonctionnement de remplacement ou s'il faut considérer que l'ensemble du capteur est dé-faillant. De même la poursuite du fonctionnement par un fonctionne-ment de secours peut être envisagé si les éléments de capteur défectueux sont décelés de sorte que seulement le signal des éléments de capteur non défectueux S1 - S4 et ainsi les signaux a' ou a" sont transmis à l'appareil de commande. Il est en outre possible de diviser les quatre éléments de capteur et d'utiliser au même emplacement 8, 12 ou 16 éléments de capteur. Cela augmente la redondance des éléments de mesure avec une résolution plus poussée et des moyens réduits. 15 | Procédé pour déterminer des éléments de capteur défectueux d'un dispositif de capteur servant à mesurer la direction d'un champ magnétique, comprenant au moins un premier élément de capteur (S1), un second élément de capteur (S2), un troisième élément de capteur (S3) et un quatrième élément de capteur (S4), les premier et second éléments (S1, S2) étant branchés en série comme premier groupe (G1), les troisième et quatrième éléments (S3, S4) étant branchés en série comme second groupe (G2), les éléments de capteur d'un groupe (G1, G2) étant disposés chaque fois sensiblement sur une ligne (2, 3) et les groupes (G1, G2) étant à angle droit, et les éléments de capteur (S1, S2, S3, S4) mesurant des tensions (U1, U2, U3, U4).En cas de déviation des tensions (U1, U2, U3, U4) d'un groupe (G1, G2) supérieure à une déviation maximale (DeltaU_max), il y a émission d'un défaut de l'un des éléments de capteur (S1, S2, S3, S4). | 1 ) Procédé pour déterminer des éléments de capteur défectueux d'un dispositif de capteur servant à mesurer la direction d'un champ magné-tique comprenant au moins un premier élément de capteur (S 1), un se- cond élément de capteur (S2), un troisième élément de capteur (S3) et un quatrième élément de capteur (S4), le premier et le second éléments de capteur (S1, S2) étant branchés en série comme premier groupe (G 1), le troisième et le quatrième éléments de capteur (S3, S4) étant branchés en série comme second groupe (G2), les éléments de capteur d'un groupe (G1, G2) étant disposés chaque fois sensiblement sur une ligne (2, 3) et les groupes (G1, G2) étant à angle droit, et les éléments de capteur (S1, S2, S3, S4) mesurant des tensions (U1, U2, U3, U4), caractérisé en ce qu' en cas de déviation des tensions (U1, U2, U3, U4) d'un groupe (G1, G2) supérieure à une déviation maximale (AU_max), il y a émission d'un défaut de l'un des éléments de capteur (S1, S2, S3, S4). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on mesure une tension (U12) d'un premier groupe et une tension (U34) d'un second groupe et on détermine un premier angle relatif (a) du champ magnétique par rapport à la ligne de référence (2) à partir de la relation arc tangente des deux tension (a = arctan (U12/ U34)). 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on mesure la tension (U 1) du premier élément de capteur (S 1) et la tension (U3) du troisième élément de capteur (S3) et on détermine un se- cond angle relatif (a') par rapport à la ligne de référence (2) à partir de la fonction arc tangente des deux tensions (a' = arctan (U 1 / U3)) que l'on compare au premier angle relatif (a), et en cas de déviation entre l'angle relatif (a', a) supérieure à une valeur maximale on signale un défaut d'un élément de capteur.354 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on mesure une tension (U2) sur le second élément de capteur (S2) et une tension (U4) sur le quatrième élément de capteur (S4) et on déter- mine un troisième angle relatif (a") par rapport à la ligne de référence (2) à partir de la fonction arc tangente des deux tensions (a" = arctan (U2/UU4)) que l'on compare au premier ou second angle relatif (a, a'), et en cas de déviation de l'angle relatif (a", a', a) supérieure à une valeur maximale (Acc_max) on signale un défaut d'un élément de capteur. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' en cas d'élément de capteur défectueux on transmet le second angle relatif (a") et/ou le premier angle relatif (a') à un étage de sortie. 6 ) Circuit pour déterminer des éléments de capteur défectueux d'un dispositif de capteur servant à mesurer la direction d'un champ magné-tique à l'aide d'au moins un premier élément de capteur (S 1), d'un second élément de capteur (S2), d'un troisième élément de capteur (S3) et d'un quatrième élément de capteur (S4), le premier et le second éléments de capteur (Si, S2) étant branchés en série comme premier groupe (G 1) et le troisième et le quatrième élément de capteur (S3, S4) étant branchés en série comme second groupe (G2), les éléments de capteur d'un groupe étant placés chaque fois sensible- ment sur une ligne et les groupes étant disposés à l'équerre, et le circuit comportant des moyens pour mesurer des tensions (U1, U2, U3, U4) des éléments de capteur (Si, S2, S3, S4), caractérisé en ce qu' en cas de déviation des tensions (U 1, U2, U3, U4) dans un groupe (G 1, G2) supérieure à une déviation maximale (AU_max), on signale un dé-faut de l'un des éléments de capteur (Si, S2, S3, S4). 7 ) Circuit selon la 6, caractérisé pardes moyens pour mesurer une tension (U12) du premier groupe et une tension (U34) du deuxième groupe ainsi que des moyens pour déterminer un premier angle relatif (a) du champ magnétique par rapport à une ligne de référence (2) à partir de la fonction arc tangente des deux ten- sions (a = arctan (U12/U34 . 8 ) Circuit selon la 6, caractérisé par des moyens de mesure d'une tension (U 1) sur le premier élément de capteur (S 1) et d'une tension (U3) sur le troisième élément de capteur (S3), ainsi que des moyens pour déterminer un second angle relatif (a') du champ magnétique par rapport à la ligne de référence (2) à partir de la tension arc tangente des deux tensions (a" = arctan (U1/U3)). 9 ) Circuit selon la 6, caractérisé par des moyens de mesure d'une tension (U2) du second élément de capteur (S2) et d'une tension (U4) du quatrième élément de capteur (S4) ainsi que des moyens pour déterminer un troisième angle relatif (a") du champ magnétique par rapport à une ligne de référence (2) à partir de la fonction arc tangente des deux tensions (a" = arctan (U2/U4)). 10 ) Circuit selon la 6, caractérisé par des moyens de comparaison des angles relatifs (a", a', a). | G | G01 | G01R | G01R 35,G01R 33 | G01R 35/00,G01R 33/02 |
FR2897833 | A3 | DISPOSITIF D'EXTRACTION D'AIR POUR VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,831 | La présente invention concerne un dispositif d'extraction d'air pour véhicule automobile. Des dispositifs d'extraction d'air sont disposés de façon connue sur les ailes avant de certains véhicules automobiles. Une grille est ainsi disposée en arrière du passage de roue, tel que représenté sur la figure 1, pour permettre un io passage non turbulent de flux d'air de l'avant vers l'arrière du véhicule. Classiquement, la grille est formée de lames de faible épaisseur pour perturber au minimum le passage de l'air. Toutefois, la forme rectangulaire de ces lames, tel que représenté à la figure 4, impose des angles droits qui viennent briser le flux régulier de l'air et qui entraîne une déviation de ce flux. Le flux 15 d'air en sortie de l'aile a alors une épaisseur virtuelle plus importante que le flux originel, ce qui est contraignant à la fois en termes d'aérodynamique et d'acoustique. Un des objectifs de l'invention est de proposer un dispositif d'extraction d'air pour un véhicule automobile qui permet d'optimiser le trajet 20 du flux d'air en diminuant notamment l'épaisseur virtuelle du flux en sortie. Pour répondre à ces objectifs, l'invention propose une grille d'extraction d'air, comprenant au moins une ailette disposée en travers d'un flux d'air, caractérisé en ce que cette ailette est formée d'une première partie avant courbe orienté vers l'avant du véhicule, de sorte que le flux d'air entre 25 initialement en contact avec une surface courbe de la première partie courbe, et d'une seconde partie arrière effilée qui présente une forme sensiblement conique prolongeant vers l'arrière du véhicule la première partie courbe, de sorte que l'ailette présente la forme d'une goutte d'eau. 25 Selon différentes caractéristiques de la présente invention : - la première partie avant courbe et la deuxième partie arrière sont rapportées l'une sur l'autre et solidarisées. - la deuxième partie arrière présente une forme de révolution sensiblement conique, dans laquelle la base comporte une rainure de démoulage. - la première partie avant courbe présente une forme de révolution en demi sphère, la base de cette première partie étant solidarisée sur la base de la deuxième partie arrière. - la première partie avant courbe comporte des moyens d'indexation, en io saillie de la base, de sorte que ces moyens d'indexation sont aptes à coopérer avec la rainure formée sur la deuxième partie arrière. - la grille est formée d'une part par une demi grille avant correspondant à l'ensemble des premières parties avant courbes des ailettes formant la grille, et d'autre part par une demi grille arrière correspondant à l'ensemble des 15 deuxièmes parties arrière effilées de ces ailettes. - la demi grille avant est réalisée par l'intermédiaire d'un premier moule, et en ce que la demi grille arrière est réalisée par l'intermédiaire d'un second moule. 20 L'invention concerne également : - un dispositif d'extraction d'air, qui comporte une ouverture par laquelle passe un flux d'air, et un élément d'obturation positionné en regard de l'ouverture et présentant une forme de grille tel qu'évoqué ci-dessus et permettant le passage des flux d'air. - un véhicule automobile comprenant au moins un compartiment moteur situé à l'avant de ce véhicule, dans lequel un dispositif d'extraction d'air tel qu'évoqué ci-dessus est réalisé dans un passage de roue formé dans une aile 3 avant du véhicule, de sorte qu'un flux d'air présent dans le compartiment moteur peut être dirigé vers l'extérieur le long des portes avant de ce véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la 5 lecture de la description détaillée qui suit, et pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'une aile avant d'un véhicule automobile comprenant un dispositif d'extraction d'air ; - la figure 2 est une vue de la partie de base de la grille du dispositif 10 selon l'invention, vue du côté orienté vers l'extérieur du véhicule ; - la figure 3 est une vue de la partie de base de la grille telle que représentée à la figure 2, fixée dans le passage de roue du véhicule et vue depuis l'intérieur du véhicule ; - la figure 4 est une représentation schématique d'une lame 15 rectangulaire d'une grille selon l'état de la technique ; - la figure 5 est une représentation schématique d'une ailette d'un dispositif d'extraction d'air selon l'invention. Tel que représenté sur les figures, un dispositif d'extraction d'air 2 est 20 positionné dans une aile avant 4 gauche d'un véhicule automobile. Il sera compris qu'un dispositif similaire est prévu dans l'aile avant droite, non représentée. Une ouverture 20 est réalisée à l'arrière du passage de roue 6 formé dans l'aile avant 4, de sorte que les flux d'air 8 présents dans le compartiment 4 moteur 5 sont dirigés vers l'extérieur du véhicule le long des portes avant 10 de ce véhicule. Une telle ouverture 20, nécessaire pour assurer le refroidissement du moteur, est munie d'un élément d'obturation 22 qui permet de sécuriser l'accès depuis l'extérieur vers le compartiment moteur 5, tout en permettant d'autre part le passage de l'air. Les sorties d'air aux ailes 4 permettent de neutraliser la turbulence aérodynamique crée derrière la zone d'élargissement de l'aile, en recollant les filets d'air. A titre d'exemple, l'élément d'obturation 22 est formé par une grille d'extraction d'air positionnée devant l'ouverture 20 réalisée dans l'aile 4. L'élément d'obturation 22 est nervuré. Selon un premier mode de réalisation, représenté aux figures 1 à 3, l'élément d'obturation 22 est formé d'une nervure centrale 26 sensiblement verticale et de nervures sensiblement horizontales 28 qui relient les bords 29 de l'élément d'obturation 22 à la nervure centrale 26. Une grille est ainsi formée dans laquelle des ailettes 24 sont disposées de part et d'autre de la nervure centrale 26. Ces nervures sont réalisées de sorte que d'une part l'espacement entre chaque ailette 24 empêche d'introduire une main à travers l'ouverture 20 vers le compartiment moteur 5, et que d'autre part au moins l'ensemble des nervures horizontales présentent des formes d'ailette 24 optimisée, représentées à la figure 5, qui ne présentent pas d'arêtes perturbant le trajet de l'air. Il sera compris que selon les différents modes de réalisation de l'invention, la nervure centrale 26 sensiblement verticale peut présenter une forme optimisée similaire à celles des ailettes 24 horizontales. Une ailette 24 selon l'invention présente une forme en deux parties, une première partie avant courbe 30 et une deuxième partie arrière effilée 40 ; la première partie courbe 30 est orientée vers l'avant du véhicule, de manière à ce que le flux d'air 8 entre initialement en contact avec une surface courbe 31, tel que représenté à la figure 5. La déviation du flux 8 par rapport à sa direction initiale est alors minimisée. La deuxième partie arrière 40 prolonge sur une longueur déterminée la première partie courbe 30, et présente une forme sensiblement conique de 5 sorte que l'ailette 24 ait une section en forme de goutte d'eau. Pour des raisons de faisabilité industrielle, une telle ailette 24 présentant une section difficile à démouler en une seule pièce, la présente invention propose la réalisation d'une ailette 24 telle que décrite ci-dessus en deux parties. io La deuxième partie arrière 40 présente une forme de révolution sensiblement conique, dans laquelle la base 42 comporte une rainure de démoulage 44. Cette partie arrière 40 s'obtient ainsi en utilisant un second moule de conception simple. De même, la première partie avant courbe 30 présente une forme de révolution en demi sphère 33 et peut ainsi être obtenue 15 en utilisant un premier moule de conception simple. La base 32 de cette première partie avant courbe 30 est alors solidarisée, et par exemple rapportée collée, sur la base 42 de la deuxième partie arrière 40. Afin de faciliter la mise en position de la première partie avant 30, la base 32 de cette première partie 30 peut comporter des moyens d'indexation 20 34, démoulés en saillie de la base 32, aptes à coopérer avec la rainure 44 obtenue lors du démoulage de la deuxième partie arrière 40. Tel que décrit ci-dessus, des ailettes 24 aux formes optimisées forment un élément d'obturation 22 selon l'invention. Un premier moule de conception simple permet ainsi d'obtenir une demi grille avant formée de chaque première 25 partie avant 30 correspondantes aux ailettes 24 et à la nervure centrale 26. Un deuxième moule simple permet d'obtenir une demi grille arrière complémentaire 50, représentée aux figures 2 et 3 et formée de chaque 6 deuxième partie arrière 40 des ailettes 24 et de la nervure centrale 26. L'ensemble des bases 42 des parties arrières 40 de chaque ailette 24 offre alors une surface de collage sur laquelle est rapportée la demi grille avant. Chaque ailette 24 formant l'élément d'obturation 22 présente ainsi selon l'invention une forme optimisée pour l'écoulement du flux d'air 8, l'élément d'obturation 22 étant obtenu par deux opérations de démoulage simples. Le gain aérodynamique et acoustique du dispositif d'extraction d'air 2 selon l'invention, comprenant des ailettes 24 telles que décrites ci-dessus, peut être ainsi obtenu aisément par l'utilisation de moules de conception simples. io L'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Il sera ainsi compris que les moyens de fixation de l'élément d'obturation 22 dans l'ouverture 20 formée dans le passage de roue 6, ici représentés sur la figure 2 et 3 sous la forme de pattes 12 venues de matière avec la demi grille arrière 50 et emboîtées dans 15 des ergots 14 solidaires du passage de roue 6, pourront être distincts sans sortir du contexte de l'invention. 15 20 25 | Grille d'extraction d'air, comprenant au moins une ailette (24) disposée en travers d'un flux d'air (8), caractérisé en ce que cette ailette (24) est formée d'une part d'une première partie avant courbe (30) orienté vers l'avant du véhicule, de sorte que le flux d'air (8) entre initialement en contact avec une surface courbe (31) de la première partie courbe (30), et d'autre part d'une seconde partie arrière effilée (40) qui présente une forme sensiblement conique prolongeant vers l'arrière du véhicule la première partie courbe (30), de sorte que l'ailette (24) présente la forme d'une goutte d'eau.Dispositif d'extraction d'air (2), caractérisé en ce qu'il comporte d'une part une ouverture (20) par laquelle passe un flux d'air (8), et d'autre part un élément d'obturation (22) positionné en regard de l'ouverture (20) et présentant une forme de grille telle que décrite dans la description de la présente demande, permettant le passage des flux d'air (8). | 1. Grille d'extraction d'air, comprenant au moins une ailette (24) disposée en travers d'un flux d'air (8), caractérisé en ce que cette ailette (24) est formée d'une première partie avant courbe (30) orienté vers l'avant du véhicule, de sorte que le flux d'air (8) entre initialement en contact avec une surface courbe (31) de la première partie courbe (30), et d'une seconde partie arrière effilée (40) qui présente une forme sensiblement conique prolongeant vers l'arrière du véhicule la première partie courbe (30), de sorte que l'ailette (24) présente la forme d'une goutte d'eau. 2. Grille d'extraction selon la 1, caractérisé en ce que la première partie avant courbe (30) et la deuxième partie arrière (40) sont rapportées l'une sur l'autre et solidarisées. 3. Grille d'extraction selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la deuxième partie arrière (40) présente une forme de révolution sensiblement conique, dans laquelle la base (42) comporte une rainure de démoulage(44). 4. Grille d'extraction d'air selon la 3, caractérisé en ce que la première partie avant courbe (30) présente une forme de révolution en demi sphère (33), la base (32) de cette première partie (30) étant solidarisée sur la base (42) de la deuxième partie arrière (40). 5. Grille d'extraction d'air selon la 4, caractérisé en ce que la première partie avant courbe (30) comporte des moyens d'indexation 8 (34), en saillie de la base (32), de sorte que ces moyens d'indexation (34) sont aptes à coopérer avec la rainure (44) formée sur la deuxième partie arrière (40). 6. Grille d'extraction d'air du type comprenant plusieurs ailettes (24) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'elle est formée d'une part par une demi grille avant (40) correspondant à l'ensemble des premières parties avant courbes (30) des ailettes (24) formant la grille, et d'autre part par une demi grille arrière (50) correspondant à io l'ensemble des deuxièmes parties arrière effilées (40) de ces ailettes (24). 7. Grille d'extraction d'air selon la précédente, caractérisée en ce que la demi grille avant est réalisée par l'intermédiaire d'un 15 premier moule, et en ce que la demi grille arrière est réalisée par l'intermédiaire d'un second moule. 8. Dispositif d'extraction d'air (2), caractérisé en ce qu'il comporte une ouverture (20) par laquelle passe un flux d'air (8), et un élément 20 d'obturation (22) positionné en regard de l'ouverture (20) et présentant une forme de grille selon l'une des 1 à 7, permettant le passage des flux d'air (8). 9. Véhicule automobile comprenant au moins un compartiment moteur (5) 25 situé à l'avant de ce véhicule, caractérisé en ce qu'un dispositif d'extraction d'air (2) selon la précédente est réalisé dans un passage de roue (6) formé dans une aile avant (4) du véhicule, de sorte qu'un flux d'air (8) présent dans le compartiment moteur (5) peut être dirigé vers l'extérieur le long des portes avant (10) de ce véhicule. | B | B62 | B62D | B62D 35 | B62D 35/00 |
FR2888812 | A1 | DISPOSITIF DE STABILISATION D'UNE CAISSE DE VEHICULE | 20,070,126 | La présente invention se rapporte à un et, plus particulièrement à un tel dispositif destiné à stabiliser une caisse de véhicule lorsqu'elle se trouve à une étape prédéterminée d'une chaîne de production. Une des étapes d'une chaîne de fabrication d'un véhicule consiste en l'application de produit étanchéifiant, par exemple du mastic, sur les surfaces inférieures de la caisse au moins partiellement fabriquée du véhicule, par exemple au niveau du bas de caisse ou dans la cuvette de la roue de secours. Typiquement, la caisse de véhicule est transportée io par une balancelle vers la zone d'étanchéification. Puis, la balancelle est arrêtée afin qu'un appareil robotique puisse appliquer du produit étanchéifiant sur les surfaces inférieures de la caisse du véhicule. Afin que le robot puisse bien appliquer le produit étanchéifiant, il est nécessaire de déterminer avec précision la position de la caisse. Cette opération se fait au moyen de cameras. Cependant, même quand la balancelle est à l'arrêt, la caisse de véhicule continue à se déplacer légèrement pendant un certain temps, que ce soit longitudinalement dans le sens de l'axe de déplacement de la balancelle, latéralement par rapport à cet axe, ou une combinaison des deux mouvements. Typiquement, la caisse peut rester en mouvement jusqu'à 25 secondes après l'arrêt de la balancelle. Tant que la caisse n'est pas complètement immobilisée, l'étape de vision avec les cameras ne peut pas avoir lieu, prolongeant inutilement la fabrication du véhicule. Ainsi, la demanderesse s'est fixé comme objectif de fournir un dispositif de stabilisation d'une caisse de véhicule qui est de construction simple, qui est fiable, et qui permet de réduire le temps de fabrication du véhicule sur une chaîne de production. Pour répondre à cet objectif, la présente invention a trait à un dispositif de stabilisation d'une caisse de véhicule, destiné à stabiliser la caisse lorsqu'elle se trouve à une étape prédéterminée d'une chaîne de production, caractérisé en ce que le dispositif comprend au moins un vérin agencé pour se déplacer entre une position rétractée et une position étendue dans laquelle le vérin vient en appui contre une surface prédéterminée de la caisse de véhicule. De préférence, le dispositif comprend deux vérins, chacun agencé pour venir en appui contre une surface prédéterminée associée, les surfaces étant situées de part et d'autre de la caisse du véhicule. Avantageusement, le vérin comprend un moteur et un bras, le bras comportant une vis sans fin agencée pour que la rotation de la vis sans fin par le moteur provoque le déplacement du bras. De préférence, le bras est muni d'un patin d'appui agencé pour venir en appui sur la surface inférieure d'un longeron de la caisse de véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention vont io maintenant être décrits de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés donnés à titre illustratif et non limitatif sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique générale d'un dispositif de stabilisation d'une caisse de véhicule selon l'invention; - la Figure 2 est une vue schématique en détail d'un élément de lafigure 1;et - la Figure 3 est une vue schématique en détail de l'élément de la figure 1 lorsque celui-ci se trouve en position d'appui contre une caisse de véhicule. Sur la Figure 1 est représentée une caisse de véhicule 10 lorsqu'elle se trouve à une étape d'une chaîne de production. Cette étape peut comprendre, par exemple, une étape d'étanchéification lors de laquelle, avant de passer dans l'atelier de peinture, du produit étanchéifiant est appliqué sur les surfaces inférieures de la caisse du véhicule 10. La caisse de véhicule 10 est suspendue à une balancelle 12 qui est agencée pour se déplacer le long de la chaîne de production, transportant la caisse d'une étape de production à l'étape suivante. La balancelle 12 comprend un ensemble de crochet avant 14 et un ensemble de crochet arrière 16. Chaque ensemble de crochet 14 et 16 comprend une paire de bras, 18 et 20 respectivement, qui prennent appui sur la surface inférieure du pavillon du véhicule afin de soutenir la caisse du véhicule 10. La caisse de véhicule 10 est transportée par la balancelle 12 vers la zone d'étanchéification illustrée à la Figure 1. Puis, la balancelle est arrêtée afin qu'un appareil robotique (non représenté) puisse appliquer du produit étanchéifiant sur les surfaces inférieures de la caisse du véhicule 10. Lorsque la caisse du véhicule 10 se trouve à l'arrêt dans cette zone il est nécessaire de déterminer avec précision sa position afin que l'appareil s robotique puisse être correctement orienté par rapport à la caisse. Cette opération se fait au moyen de cameras. Cependant, même quand la balancelle 12 est à l'arrêt, la caisse de véhicule 10 continue à se déplacer légèrement pendant un certain temps, que ce soit longitudinalement dans le sens de l'axe de déplacement de la balancelle 12, ou latéralement par io rapport à cet axe. Ce mouvement est dû à l'inertie emmagasinée lors du déplacement de la balancelle 12, mais aussi du fait de l'élasticité importante de la caisse du véhicule 10. La durée du mouvement de la caisse de véhicule 10 peut atteindre 25 secondes, temps pendant lequel l'opération pour déterminer la position exacte de la caisse de véhicule 10 ne peut pas commencer. Selon l'invention, afin de réduire la période pendant laquelle la caisse de véhicule 10 reste en mouvement après l'arrêt de la balancelle 12, la chaîne de production est équipée d'un dispositif de stabilisation de la caisse de véhicule 10. Comme représenté sur la Figure 1, le dispositif de stabilisation 22 comprend au moins un vérin 24, deux dans l'exemple illustré, qui sont montés sur la chaîne de production, chacun situé en un point situé directement sous un des deux longerons 25 de la caisse de véhicule 10 lorsque celle-ci se trouve à l'arrêt dans la zone d'étanchéification. Une fois que la balancelle 12 s'arrête dans la zone d'étanchéification les deux vérins sont actionnés pour venir en appui contre la surface inférieure des longerons 25 comme il sera décrit plus en détail ci-après. Les Figures 2 et 3 sont chacune des vues en détail d'un des vérins 26 de la Figure 1, la Figure 2 illustrant le vérin dans sa position rétractée tandis que la Figure 3 le montre dans sa position étendue. Comme représenté sur la Figure 2, chaque vérin 26 est monté sur un support 28 qui reçoit un moteur électrique 30 qui est relié à une vis sans fin 32. La rotation de la vis sans fin 32 provoque le déplacement vertical d'un bras 34 du vérin qui est muni à son extrémité supérieure d'un patin d'appui 36. Le patin d'appui 36, qui est en matériau plastique, par exemple en ertalon, est destiné, lorsque le bras se trouve dans sa position étendue illustrée sur la Figure 3, de venir en appui sur la surface inférieure du longeron 25 de la caisse de véhicule 10. De préférence, le patin d'appui vient en contact avec un appui cric 38 du véhicule formé sur le longeron 25, point le plus adapté à supporter le poids de la caisse. Le bras 34 du vérin 26 remonte à travers une hauteur h le long d'un rail de guidage 40 pour atteindre une position dans laquelle la caisse du véhicule est décollée légèrement des bras 20 de l'ensemble de crochet arrière 16 de la balancelle 12. Le moteur électrique 30 est commandé de façon que le bras 34 se déplace rapidement en début de course, puis io ralenti juste avant que le patin d'appui 36 ne vienne en contact avec l'appui cric 38. Le temps de déplacement du bras 34 est de l'ordre de 4 secondes. Ainsi, la caisse de véhicule est soulevée par deux vérins 26, disposés de part et d'autre de la caisse, chacun venant en appui sur un appui cric 38 associé. Une fois soulevée, la caisse de véhicule 10 s'immobilise complètement et l'opération de déterminer la position exacte de la caisse peut commencer. Une fois que l'opération d'étanchéification est terminée, chaque moteur électrique est actionné pour faire descendre les bras 34 le plus rapidement possible vers leurs positions rétractées afin de permettre à la caisse de véhicule d'avancer vers l'étape de production suivante et pour ne pas gêner les autres opérations d'étanchéité. L'utilisation du dispositif de stabilisation d'une caisse de véhicule selon l'invention réduit le temps de stabilisation de la caisse de 25 secondes à 4 secondes ce qui permet de diminuer d'autant le temps de réalisation de l'opération d'étanchéification | Dispositif de stabilisation d'une caisse de véhicule (10), destiné à stabiliser la caisse lorsqu'elle se trouve à une étape prédéterminée d'une chaîne de production, caractérisé en ce que le dispositif comprend au moins un vérin (26) agencé pour se déplacer entre une position rétractée et une position étendue dans laquelle le vérin vient en appui contre une surface prédéterminée de la caisse de véhicule (10).L'invention trouve son application notamment dans le domaine de l'industrie automobile. | 1. Dispositif de stabilisation d'une caisse de véhicule (10), destiné à stabiliser la caisse lorsqu'elle se trouve à une étape prédéterminée d'une chaîne de production, caractérisé en ce que le dispositif comprend au moins un vérin (26) agencé pour se déplacer entre une position rétractée et une position étendue dans laquelle le vérin vient en appui contre une surface prédéterminée (38) de la caisse de véhicule (10). io 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend deux vérins (26), chacun agencé pour venir en appui contre une surface prédéterminée associée (38), les surfaces étant situées de part et d'autre de la caisse du véhicule (10). 3. Dispositif selon la 1ou 2 caractérisé en ce que le vérin comprend un moteur (30) et un bras (34), le bras (34) comportant une vis sans fin (32) agencée pour que la rotation de la vis sans fin (32) par le moteur (30) provoque le déplacement du bras (34). 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le bras (34) est muni d'un patin d'appui agencé pour venir en appui sur la surface inférieure d'un longeron (25) de la caisse de véhicule 10. 5. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le bras (34) est muni d'un patin d'appui agencé pour venir en appui sur un appui cric (38) de la caisse de véhicule 10. | B | B62,B23 | B62D,B23P | B62D 65,B23P 21 | B62D 65/02,B23P 21/00 |
FR2892422 | A1 | COMPOSITION METHACRYLIQUE IGNIFUGEE | 20,070,427 | Mm+ R2 m (I) ÎI II 2 (o_R3_o) MXm+ n Rl R2 (II) La présente invention est relative à une composition méthacrylique ignifugée. Cette composition peut être utilisée pour la fabrication d'articles électroménagers (tels que des capots de téléviseurs, les couvercles des appareils électriques ou électroniques,... ) ou bien de pièces qui sont utilisées dans le bâtiment (par exemple des profilés). Elle peut aussi être utilisée pour obtenir un l0 revêtement ignifuge. La législation impose de plus en plus que les matériaux, notamment ceux utilisés dans le domaine électrique ou électronique, soient ignifugés afin de minimiser le 15 développement des incendies. Les contraintes liées à l'environnement imposent également que les formulations ignifuges ne contiennent pas d'halogène (on parle de formulations halogen-free ) car lors de la combustion des agents ignifugeants halogénés, des gaz acides et 20 toxiques sont libérés. L'ajout d'un ou plusieurs agent(s) ignifugeant(s) ne doit pas entraîner une altération des propriétés du polymère méthacrylique comme par exemple la fluidité ou la 25 résistance thermomécanique (VICAT). La Demanderesse a constaté qu'il est possible d'obtenir une composition méthacrylique ignifugée classée V1 à 3 mm selon le test UL-94 tout en conservant de bonnes propriétés 30 mécaniques, notamment sa température VICAT, ainsi qu'une bonne fluidité. L'art antérieur La demande US 2005/0143503 décrit un agent ignifugeant sous forme de particules agglomérées. Les particules sont constituées de 99,99 à 80% d'un (di) phosphinate et de 0,01 à 20% d'un liant polymère qui peut être à base d'acrylates. La demande EP 1386942 décrit une combinaison ignifugeante composée d'un (di)phosphinate et d'un composé azoté de type mélamine. La combinaison peut être utilisée dans plusieurs types de polymères thermoplastiques, notamment le polyméthacrylate. La teneur en chacun des deux agents ignifugeants peut varier en poids de 1 à 30%, de préférence de 3 à 20%, encore plus préférentiellement de 3 à 15%, par rapport au polymère thermoplastique. Aucun exemple n'est relatif à un polymère méthacrylique. Les brevets DE 2447727 et DE 2252258 décrivent respectivement des polyamides ou des polyesters ignifugés à l'aide de (di)phosphinates. Le brevet US 6255371 B1 décrit l'utilisation de (di)phosphinates comme agents ignifugeants de polymères thermoplastiques. Le polymère thermoplastique peut être notamment un polyméthacrylate. La teneur en agent ignifugeant est comprise en poids entre 1 et 30%, de préférence entre 3 et 20%, encore plus préférentiellement entre 3 et 15%, par rapport au polymère thermoplastique. Aucun exemple n'est relatif à un polymère méthacrylique. Dans aucun de ces documents, il n'est suggéré que l'incorporation de 15 à 25 parts d'un agent ignifugeant de formule (I) ou (II) dans 100 parts d'un polymère méthacrylique permet d'obtenir une composition ignifugée qui soit V1 à 3 mm et qui conserve les bonnes propriétés mécaniques du polymère méthacrylique. Description détaillée de l'invention Le polymère méthacrylique est un homo- ou copolymère de méthacrylate de méthyle (MAM) comprenant en poids au moins 70%, avantageusement 80%, de MAM. De préférence, il s'agit d'un copolymère de MAM et d'au moins un comonomère ayant au moins une insaturation éthylénique copolymérisable avec le MAM. Le comonomère est choisi dans la liste des : • monomères acryliques de formule CH2=CH-C(=0)-0-R1 où R1 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle en C1-C40 linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano, amino ou époxy tels que par exemple l'acide acrylique, l'acrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, de 2-éthylhexyle, de glycidyle, les acrylates d'hydroxyalkyle, l'acrylonitrile ; • les monomères méthacryliques de formule CH2=C (CH3) - C(=0)-0-R2 où R2 désigne un atome d'hydrogène, un groupement alkyle en C2-040 linéaire, cyclique ou ramifié éventuellement substitué par un atome d'halogène, un groupement hydroxy, alcoxy, cyano, amino ou époxy tels que par exemple l'acide méthacrylique, le méthacrylate de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, de 2-éthylhexyle, de glycidyle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle, le méthacrylonitrile ; • les monomères vinylaromatiques tels que par exemple le styrène, les styrènes substitués, l'alphaméthylstyrène, le monochlorostyrène, le tertbutyl styrène. Le copolymère comprend en poids de 70 à 99,5%, avantageusement de 80 à 99,5%, de préférence de 80 à 98% de MAM pour respectivement de 0,5 à 30%, avantageusement de 0,5 à 20%, de préférence de 2 à 20% d'au moins un comonomère. De préférence, le polymère méthacrylique a un melt-index compris de 0,5 à 30, de préférence entre 0,5 et 20 g/10 min (230 C, 3,8 kg) selon ISO 1133. Le polymère méthacrylique peut être renforcé à l'impact à l'aide de particules de type coeur-écorce (core-sheel en Anglais). L'additif DURASTRENGTH D320 commercialisé par ARKEMA peut être par exemple utilisé. Ces particules peuvent être par exemple du type mou-dur ou dur-mou-dur. S'agissant de l'agent ignifugeant, celui-ci est choisi parmi les composés de formules (I) ou (II) o fR1~II R2/Pù0 (I) Il 2- - P ù R3 --i -0 Mxm+ n R1 R2 (II) dans lesquelles : R1 et R2 désignent des groupements alkyle en Cl-C6, linéaires ou branchés et/ou aryle ; R3 désigne un groupement alkylène en Cl-C10, linéaire ou 25 branché, arylène en C6-C10, alkylarylène ou arylalkylène ; M désigne Mg, Ca, Al, Sb, Sn, Ge, Ti, Zn, Fe, Zr, Ce, Bi, Mm+ Sr, Mn, Li, Na, m est un entier n est un entier K ; entre 1 et 4 ; entre 1 et 4 ; x est un entier entre 1 et 4. Avantageusement, M désigne Ca, Al ou Zn. De préférence, M désigne Al. R1 et R2 sont de préférence des groupements alkyle comme par exemple des groupements méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, tert-butyle, n-pentyle et/ou phényle. 10 R3 est de préférence le groupement méthylène, éthylène, n-propylène, isopropylène, n-butylène, tert-butylène, npentylène, n-octylène ou n-docécylène. Il peut s'agir aussi du groupement phénylène, méthylphénylène, éthylphénylène, tert-butylphénylène, méthylnaphtylène, phényléthylène, 15 phényléthylène, phénylpropylène ou naphtalène. De préférence, on utilise un agent ignifugeant de formule (I) dans lequel M désigne Al et R1 et R2 désignent tous deux un groupement alkyle en C1-C6. De préférence, R1 et R2 20 sont tous deux des groupements éthyle c'est-à-dire que l'agent ignifugeant a la formule (III): 0 É /Pù0 A13+ 3 (III) De préférence, de façon à obtenir une bonne dispersion dans le polymère méthacrylique, l'agent ignifugeant se présente 25 sous forme de particules dont le diamètre moyen D50 (Microtrac) est compris entre 0,5 et 10 pm, avantageusement entre 1 et 5 pm. L'efficacité de l'agent ignifugeant peut être optimale si l'agent ingifugeant se disperse de façon homogène. 30 L'agent ignifugeant peut être utilisé seul ou bien associé à au moins un autre composé ignifugeant qui permette de 5 renforcer l'efficacité de l'agent ignifugeant. La composition méthacrylique peut donc comprendre de façon optionnelle au moins un autre composé ignifugeant, choisi par exemple dans la liste suivante: • mélamine phosphate, dimélamine phosphate, mélamine pyrophosphate, melam polyphosphates, melem polyphosphates, melon polyphosphates, melam, melon ou melem (on pourra se reporte aux documents suivants WO 96/16948, WO 98/39306, WO 98/45364, WO 98/08898) ; • composés phosphorés tels que les phosphates organiques ; • composés du silicium tels que par exemple les silicates, zéolithes, silices, les siloxanes ; • composés du magnésium tels que par exemple l'hydroxyde de magnésium, le carbonate de magnésium, l'oxyde de magnésium, l'hydrotalcite, le dihydrotalcite,... ; • composés du calcium tels que par exemple l'hydroxyde de calcium, l'oxyde de calcium, le carbonate de calcium,_ ; • composés du zinc tels que par exemple l'oxyde de zinc, l'hydroxyde de zinc, l'oxyde de zinc hydraté,... ; • composés de l'aluminium tels que par exemple l'oxyde d'aluminium, l'hydroxyde d'aluminium, le phosphate d'aluminium,_ ; • composés du titane tels que les oxydes de titane,... • composés de l'antimoine tels que par exemple le trioxyde d'antimoine, le tétroxyde d'antimoine, le tartrate d'antimoine,_ On peut aussi combiner deux ou plusieurs agents ingifugeants de formule (I) ou (II). composition méthacrylique ignifugée La Demanderesse a constaté qu'il est possible que la composition méthacrylique soit Vl selon le test UL-94. La proportion d'agent ignifugeant doit être comprise en poids entre 15 et 25 parts, avantageusement entre 17 et 25 parts, de préférence entre 17 et 23 parts, de façon encore plus préférentielle entre 19 et 22 parts pour 100 parts de polymère méthacrylique. La composition méthacrylique ignifugée est opaque, ce qui permet d'obtenir une bonne brillance, un bon niveau de rayabilité et une très bonne tenue UV. Il n'est donc pas nécessaire d'utiliser une peinture de protection comme c'est le cas par exemple pour des mélanges de polycarbonate et d'ABS ignifugés. D'autre part, l'agent ignifugeant permet d'obtenir une très bonne ignifugation tout en conservant les autres caractéristiques que sont par exemple la fluidité et la résistance thermomécanique. De façon surprenante, ces deux propriétés ne sont pas significativement modifiées après le compoundage alors qu'avec de nombreux agents ignifugeants qui sont halogen free tels que les phosphates par exemple, le VICAT est fortement altéré. Le test UL-94 est un test largement utilisé dans le domaine de l'ignifugation des matériaux polymère. Il permet d'évaluer la capacité d'un matériau qui a été enflammé à éteindre la flamme. Le test permet d'accorder une note selon la vitesse de combustion, le temps nécessaire pour que la flamme s'éteigne, le fait qu'il y ait ou non des goutelettes enflammées,... La notation selon le test UL-94 s'accompagne toujours de l'épaisseur de l'échantillon. Les notations du test UL-94 sont les suivantes : • HB : combustion lente avec échantillon horizontal et vitesse de combustion < 76 mm/min pour une épaisseur < 3 mm. • V-0 la combustion s'arrête au bout de 10 secondes pour un échantillon vertical, aucune goutellette • V-1 : la combustion s'arrête au bout de 30 secondes pour un échantillon vertical, aucune goutellette La composition méthacrylique ignifugée est obtenue par compoundage à l'état fondu du polymère méthacrylique, d'au moins un agent ignifugeant de formule (I) ou (II) et éventuellement d'au moins un autre composé ignifugeant. Cette opération est réalisée dans tout outil de mélange des polymères thermoplastiques que connaît l'homme du métier. Il s'agit par exemple d'un malaxeur ou d'une extrudeuse, par exemple une extrudeuse bivis. La composition méthacrylique peut comprendre d'autres additifs qui apportent d'autres fonctions. Il peut s'agir : • de colorants organiques ou de pigments minéraux colorés ; • de plastifiants ; • d'additifs anti-UV ; • de stabilisant lumière ou chaleur ; • d'antioxydants ; • de charges diffusant la lumière ou apportant de la matité. La composition méthacrylique peut aussi comprendre d'autres polymères thermoplastiques compatibles ou non, de façon à renforcer certaines propriétés. Il peut s'agir par exemple de polycarbonate (PC). Utilisation de la composition méthacrylique ignifugée La composition selon l'invention peut être transformée avec les techniques habituelles de transformation des thermoplastiques. Elle peut être extrudée, injectée ou moulée. Elle peut par exemple être transformée pour obtenir des capots de téléviseurs, des couvercles et capots d'appareils électriques ou électroniques, des profilés. Elle peut aussi être appliquée sur un polymère thermoplastique (par exemple par coextrusion) de façon à obtenir un revêtement ignifuge. Par exemple, elle peut être appliquée sur de l'ABS. Exemples Les produits suivants ont été utilisés: résine méthacrylique : il s'agit du grade ALTUGLAS V920 T commercialisé par la société ALTUGLAS INTERNATIONAL. agent ignifugeant : on a utilisé l'EXOLIT OP-930 commercialisé par la société CLARIANT. Il s'agit d'une poudre dont le diamètre moyen D50 (Microtrac) est de 3 pm environ. 25 Exemple 1 La composition méthacrylique est obtenue en mélangeant à l'aide d'une extrudeuse bivis à un débit de 5 kg/h du V920 T et de l'EXOLIT OP-930. L'EXOLIT OP-930 se disperse bien 30 dans la résine. Exemple 2 Cet exemple est réalisé avec le polymère méthacrylique seul sans agent ignifugeant. 15 20 35 Tableau I MFI, g/10 min VICAT (50 C) note selon UL-94 (230 C, 3,8 kg) selon ISO 306 selon ISO 1133 Exemple 1 (inv.) 4 104 V1, 3,2 mm Exemple 2 5 103 HB (comp.) On constate que l'Exolit OP-930 permet d'obtenir une très bonne ignifugation tout en conservant les autres caractéristiques que sont la fluidité et la résistance thermomécanique. De façon surprenante, ces deux propriétés n'ont pas été significativement modifiées après le compoundage alors qu'avec de nombreux ignifugeants qui sont halogen free tels que les phosphates par exemple, le VICAT est fortement altéré. A des teneurs proches de 30%, on a constaté d'autre part que l'agent ignifugeant ne se disperse pas aussi bien, ce qui a même pour effet de réduire son efficacité. 10 | L'invention est relative à une composition méthacrylique ignifugée à base d'un polymère méthacrylique comprenant pour 100 parts de polymère méthacrylique de 15 à 25 parts, avantageusement de 17 à 25 parts, de préférence de 17 à 23 parts, de façon encore plus préférentielle de 19 à 22 parts d'au moins un agent ignifugeant de formule (I) ou (II): dans lesquelles:R1 et R2 désignent des groupements alkyle en C1-C6, linéaires ou branchés et/ou aryle ;R3 désigne un groupement alkylène en C1-C10, linéaire ou branché, arylène en C6-C10, alkylarylène ou arylalkylène ; M désigne Mg, Ca, Al, Sb, Sn, Ge, Ti, Zn, Fe, Zr, Ce, Bi, Sr, Mn, Li, Na, K ;m est un entier entre 1 et 4 ;n est un entier entre 1 et 4 ;x est un entier entre 1 et 4. | Revendications 1. Composition méthacrylique ignifugée à base d'un polymère méthacrylique comprenant pour 100 parts de polymère méthacrylique de 15 à 25 parts, avantageusement de 17 à 25 parts, de préférence de 17 à 23 parts, de façon encore plus préférentielle de 19 à 22 parts d'au moins un agent ignifugeant de formule (I) ou (II) 0 R1~ Il PùO R2 m Il II 2- OùPùR3ùiù0 Mx m+ n R1 R2 dans lesquelles : R1 et R2 désignent des groupements alkyle en C1-C6, linéaires ou branchés et/ou aryle ; R3 désigne un groupement alkylène en C1-ClO, linéaire ou branché, arylène en C6-C10, alkylarylène ou arylalkylène ; M désigne Mg, Ca, Al, Sb, Sn, Ge, Ti, Zn, Fe, Zr, Ce, Bi, Sr, Mn, Li, Na, K ; m est un entier entre 1 et 4 ; n est un entier entre 1 et 4 ; x est un entier entre 1 et 4. 2. Composition ignifugée selon la 1 dans laquelle R1 et R2 sont groupements méthyle, éthyle, n- propyle, isopropyle, n-butyle, tert-butyle, n-pentyle et/ou phényle. 3. Composition ignifugée selon la 1 ou 2 dans laquelle R3 est le groupement méthylène, éthylène, n- Mm+ (I) (II) 12 propylène, isopropylène, n-butylène, tert-butylène, npentylène, n- octylène ou n-docécylène. Il peut s'agir aussi du groupement phénylène, méthylphénylène, éthylphénylène, tert-butylphénylène, méthylnaphtylène, phényléthylène, phényléthylène, phénylpropylène ou naphtalène. 4. Composition ignifugée selon la 1 dans laquelle l'agent ignifugeant est de formule (I) et M désigne Al et R1 et R2 désignent tous deux un groupement alkyle en C1-C6. 5. Composition ignifugée selon la 4 dans laquelle l'agent ignifugeant a la formule (III) . o _ Etc ~~ Pù0 A13 E t~ 3 (III) 6. Composition ignifugée selon l'une quelconque des 1 à 5 dans laquelle l'agent ignifugeant se présente sous forme de particules dont le diamètre moyen D50 (Microtrac) est compris entre 0,5 et 10 pm, avantageusement entre 1 et 5 pm. 7. Utilisation de la composition ignifugée selon l'une quelconque des 1 à 6 pour l'obtention de capots de téléviseurs, de couvercles et capots d'appareils électriques ou électroniques ou de profilés. 8. Utilisation de la composition ignifugée selon l'une quelconque des 1 à 6 pour obtenir un revêtement ignifuge.30 | C | C09,C08 | C09K,C08K,C08L,C09D | C09K 21,C08K 5,C08L 33,C09D 5 | C09K 21/12,C08K 5/5313,C08L 33/12,C09D 5/18 |
FR2896244 | A1 | PROCEDE DE PURIFICATION DE MELANGES GAZEUX CONTENANT DES MERCAPTANS ET AUTRES GAZ ACIDES | 20,070,720 | La présente invention concerne un procédé de purification de mélanges gazeux, en particulier de gaz naturel, contenant des mercaptans et autres gaz acides, ainsi qu'une solution absorbante pour la mise en oeuvre dudit procédé. ARRIERE-PLAN TECHNIQUE Dans le cadre de la production de gaz naturel (contenant principalement du méthane) ou de gaz naturel liquéfié, il est nécessaire de purifier ledit gaz naturel issu d'un gisement d'un certain nombre de contaminants, au premier rang desquels ce que l'on appelle les gaz acides , c'est-à-dire le dioxyde de carbone (CO2), le sulfure d'hydrogène (H2S), les mercaptans (R-SH), le sulfure de carbonyle (COS) et le disulfure de carbone (CS2). Le dioxyde de carbone et le sulfure d'hydrogène peuvent représenter une part importante du mélange gazeux issu d'un gisement de gaz naturel, typiquement de 3 à 70 % (en concentration molaire). Le COS est présent en quantités plus faibles, variant typiquement de 1 à 50 ppm en volume. Parmi les contaminants devant être purifiés figurent les mercaptans, molécules de formule R-SH où R est un groupe alkyle. La quantité totale de mercaptans dans un mélange gazeux issu d'un site de production de gaz naturel peut représenter quelques centaines de ppm en volume. Les deux principaux mercaptans concernés sont le méthylmercaptan et l'éthylmercaptan, mais d'autres R: 'Brevets,24000v2402 6--060 1 1 5-texte déposé.doc- 16, 01 06 - 118 mercaptans (notamment les molécules de type C3SH à C6SH) peuvent également être présents, généralement à plus faible concentration. De nombreuses méthodes existent actuellement pour désacidifier et démercaptaniser (simultanément ou séquentiellement) le gaz naturel, en utilisant des solvants susceptibles d'absorber chimiquement et / ou physiquement (par dissolution) les mercaptans et / ou les autres gaz acides. Parmi les procédés actuellement en vigueur à l'échelle industrielle, le procédé dit Sulfinol consiste à éliminer les gaz H2S, CO2, COS, CS2 et les mercaptans du gaz naturel en utilisant un solvant constitué d'un mélange de sulfolane, d'eau et d'une amine (telle que la diisopropanolamine ou la méthyldiéthanolamine). Un autre exemple est le procédé dit Selexol , qui utilise un solvant à base de diméthyléther de polyéthylèneglycol. De nombreuses autres variantes ont été proposées, utilisant des solvants alternatifs. A titre d'exemple on peut citer les solvants à base d'alcanolpyridine (brevet US 4360363). Toutefois, il existe encore un besoin réel de découvrir d'autres solvants susceptibles d'absorber efficacement, de préférence simultanément, les mercaptans et les autres gaz acides présents dans un mélange gazeux. Il existe en particulier un besoin de découvrir des solvants permettant de mettre en oeuvre des procédés de désacidification et de démercaptanisation de mélanges gazeux avec un débit de solvant moindre par rapport à l'état de la technique (à débit de mélange gazeux comparable), et plus généralement à moindre coût par rapport à l'état de la technique. RESUME DE L'INVENTION L'invention permet de combler les besoins exprimés ci-dessus, grâce à la mise au point d'une nouvelle solution hybride constituée d'un mélange d'alcanolamine, d'eau et de thioalcanol, permettant de co-absorber efficacement les 12-Brevets 24000 24026--060115-teyte_déposé.doc- 160106 - 2 18 mercaptans et les autres gaz acides contenus dans un mélange gazeux. L'invention concerne donc en premier lieu un procédé de purifica-,ion d'un mélange gazeux contenant des mercaptans et autres gaz acides comprenant une étape de mise en contact dudit mélange gazeux avec une solution absorbante comprenant une alcanolamine, un thioalcanol en C2-C4 et de l'eau. De préférence, ledit mélange gazeux est du gaz naturel. De préférence, le ou les mercaptans comprennent le méthylmercaptan et/ou l' éthylmercaptan. De préférence, le ou les autres gaz acides comprennent le sulfure d'hydrogène et/ou le dioxyde de carbone et/ou le sulfure de carbonyle. Selon un mode de réalisation avantageux, l'alcanolamine est la diéthanolamine. De manière avantageuse, le thioalcanol en C2-C4 est le thiodiéthylène glycol. Selon un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, la solution absorbante comprend : - environ 20 à environ 60 % en masse de diéthanolamine ; environ 20 à environ 60 % en masse d'eau ; et - environ 10 à environ 40 % en masse de thiodiéthylène glycol. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré du procédé selon l'invention, la solution absorbante comprend : - environ 30 à environ 45 % en masse de diéthanolamine ; - environ 30 à environ 50 % en masse d'eau ; et - environ 15 à environ 30 % en masse de thiodiéthylène glycol. 35 Selon un mode de réalisation préféré entre tous du procédé selon l'invention, la solution absorbante comprend . environ 40 % en masse de diéthanolamine ; R: Brevets Brevets\2400024026--O6OI I5-texte déposé.doc- 16 01,06 - 318 30 - environ 40 % en masse d'eau ; et - environ 20 % en masse de thiodiéthylène glycol. De préférence, le procédé de purification susmentionné est mis en oeuvre dans une colonne d'absorption à une température comprise entre environ 40 et environ 100 C, de préférence environ 50 et environ 90 C. De manière avantageuse, dans le procédé de purification tel que défini ci-dessus, la mise en contact du mélange gazeux avec la solution absorbante s'effectue à un débit de mélange gazeux compris entre 0,23x106 Nm3/jour et 56x106 Nm3/jour et à un débit de solution absorbante compris entre 800 m3/jour et 50000 m3/jour. De manière avantageuse, le procédé de purification tel que défini ci-dessus comprend en outre une étape de régénération de la solution absorbante chargée en mercaptans et autres gaz acides à une pression de régénération comprise entre 0 et 20 bar et de préférence entre 1 et 2 bar, et à une température comprise entre 100 et 140 C. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne le procédé de purification tel que défini ci-dessus, pour abaisser la concentration en mercaptans contenus dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 5 ppm. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne le procédé de purification tel que défini ci-dessus, pour abaisser la concentration en sulfure d'hydrogène contenu dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 4 ppm. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne le procédé de purification tel que défini ci-dessus, pour abaisser la concentration en dioxyde de carbone contenu dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 50 ppm. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne le procédé de purification tel que défini ci-dessus, pour abaisser la concentration en sulfure de R:\Brevets\24000\24026--070102-texte_comgé.doc- 2 janvier 2007 carbonyle contenu dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 1 ppm. L'invention concerne par ailleurs une solution absorbante comprenant : environ 20 à environ 60 % en masse d'une alcanolamine ; environ 20 à environ 60 % en masse d'eau ; et environ 10 à environ 40 % en masse d'un thioalcanol en C2-C4. La solution absorbante selon l'invention comprend de préférence . environ 30 à environ 45 % en masse d'une aicanolamine environ 30 à environ 50 % en masse d'eau ; et environ 15 à environ 30 % en masse d'un thioalcanol en C2-C4. Selon un mode de réalisation préféré de la solution absorbante susmentionnée, l'alcanolamine est la diéthanolamine. Selon un mode de réalisation préféré de la solution absorbante susmentionnée, le thioalcanol en C2-C4 est le thiodiéthylène glycol. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 représente le résultat d'un test pilote comparatif d'absorption de méthylmercaptan contenu dans un mélange gazeux (sur colonne), par une solution absorbante selon l'invention d'une part (diéthanolamine 40 %, eau 40 % et thiodiéthylène glycol 20 %) et par une solution absorbante classique d'autre part (diéthanolamine 40 %, eau 40 % et sulfolane 20 %). En abscisse figure le pourcentage volumique de méthylmercaptan dans le mélange gazeux, et en ordonnée le nombre de plateaux traversés par le mélange gazeux dans la colonne. ^ : mesures obtenues avec la solution absorbante classique ; O : mesures obtenues avec la solution absorbante selon l'invention. Pour chaque solution abscrbante, trois essais sont effectués avec à chaque fois une concentration initiale différente en CH3SH. RBrevets,24000.24026--060115-texte déposé.doc-160106-5'18 La figure 2 représente le résultat d'un test pilote comparatif d'absorption de dioxyde de carbone contenu dans un mélange gazeux (sur colonne), par une solution absorbante selon l'invention d'une part (diéthanolamine 40 %, eau 40 % et thiodiéthylène glycol 20 % ; symbole O) et par une solution absorbante classique d'autre part (diéthanolamine 40 %, eau 40 % et sulfolane 20 % ; symbole n)e En abscisse figure le pourcentage volumique de méthylmercaptan dans le mélange gazeux, et en ordonnée le nombre de plateaux traversés par le mélange gazeux dans la colonne. La figure 3 représente le résultat d'un test pilote d'absorption du sulfure d'hydrogène contenu dans un mélange gazeux (sur colonne), par une solution absorbante selon l'invention composée de diéthanolamine (40 %), d'eau (40 %) et de thiodiéthylène glycol (20 %). En abscisse figure la concentration volumique d'H2S en pourcentage. En ordonnée est indiqué le numéro du plateau de la colonne sur lequel est effectuée la mesure. La figure 4 représente le résultat d'un test pilote d'absorption du sulfure de carbonyle contenu dans un mélange gazeux, par une solution absorbante selon l'invention composée de diéthanolamine (40 %), d'eau (40 %) et de thiodiéthylène glycol (20 %). En abscisse figure la concentration volumique de COS en pourcentage. En ordonnée est indiqué le numéro du plateau de la colonne sur lequel est effectuée la mesure. La figure 5 représente l'isotherme d'absorption du méthylmercaptan à 50 C pour deux solutions absorbantes selon l'invention, à savoir d'une part (+) une solution composée de 40 % de diéthanolamine, 40 % d'eau et 20 % de thiodiéthylène glycol, et d'autre part (0) une solution composée de 40 % de diéthanolamine, 40 % d'eau et 20 % de méthylthioéthanol. En abscisse figure la quantité de méthylmercaptan en g par kg de solution chargée, et en ordonnée figure la pression partielle de méthylmercaptan. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION R.'.Brevets\2400024026--06011 000 5-teste dépose.doc- 16!01..06 - 6,18 Gaz à traiter. L'invention permet le traitement de mélange gazeux, notamment gaz naturel. Celui-ci contient des mercaptans, notamment le méthylmercaptan et/ou l'éthylmercaptan, en des quantités volumiques variant de 0 à 400 ppm. Le mélange gazeux comprend aussi d'autres gaz acides, en particulier du sulfure d'hydrogène et/ou du dioxyde de carbone et/ou du sulfure de carbonyle, le tout en des quantités volumiques de : moins de 50% d'H2S, moins de 50% de CO2 et entre 0 et 100 ppm de COS. Solution absorbante. L'invention fait emploi d'une nouvelle solution d'absorption, dans un procédé classique d'absorption/régénération. La nouvelle solution apporte une absorption chimique et physique en fonction des composants à absorber. La solution absorbante selon l'invention comporte de façon générale: environ 20 à environ 60 % en masse d'une alcanolamine; avantageusement environ 30 à environ 45 %; environ 20 à environ 60 % en masse d'eau ; avantageusement environ 30 à environ 50 % en masse d'eau ; et environ 10 à environ 40 % en masse d'un thioalcanol en C2-C4; avantageusement environ 15 à environ 30 %. Une solution préférée comprend les composants ci-30 dessus selon un rapport 40/40/20. La diéthanolamine (DEA) est le composé de formule HN(CH2-CH2OH)2, qui est l'alcanolamine préférée. Outre la DEA, d'autres exemples d'alcanolamines pouvant être utilisées dans le procédé selon l'invention comprennent à 35 titre d'exemple la monoéthanolamine (MEA), la triéthanolamine (TEA), la diisopropanolamine (DIPA) et la méthyldiéthanolamine (MDEA), voire la méthyldiéthanolamine enrichie d' hydroxyéthylpipérazine. R:ABrevets\24000\2402 6--060 1 1 5-teste déposédoc- 16/01!06 - 7,18 25 82896244 Le thiodiéthylène glycol ou thiodiglycol (TDG) est le composé de formule S(CH2-CH2-OH)2, qui est le thioalcanol préféré. Outre le TDG, d'autres thioalcanols en C2-C4 peuvent être utilisés selon l'invention, notamment le 5 méthylthioéthanol. La composition préférée de la solution absorbante selon l'invention (40 % de DEA, 40 % d'eau et 20 % de TDG) résulte d'un compromis : en effet plus la solution absorbante contient de TDG, plus la solubilité du CO2 et 10 des mercaptans est grande, ce qui est favorable à la purification du mélange gazeux ; en contrepartie, plus la solution absorbante contient de TDG, plus la tension superficielle de la solution est faible, et plus la viscosité de la solution est importante, ce qui est 15 défavorable au transfert des mercaptans et autres gaz acides dans la solution. Il est à noter toutefois que l'effet sur la viscosité d'une augmentation de la concentration en TDG peut être contrebalancé par une augmentation de température, ce qui permet de s'affranchir 20 de l'effet viscosifiant du thioalcanol. Procédé d'absorption et de régénération. L'invention utilise un procédé classique d'absorption régénération mais avec une solution d'absorption nouvelle. L'étape d'absorption est mise en oeuvre dans une colonne d'absorption à une température comprise entre environ 40 et environ 100 C, de préférence environ 50 et environ 90 C. La pression dans la colonne est comprise entre 1 à 150 bar de préférence entre 40 et 100 bar. A titre de colonne, on peut utiliser tout type de colonne utile, et notamment une colonne à plateaux perforés, une colonne à clapets ou une colonne à calottes. La mise en oeuvre de l'absorption s'effectue par la mise en contact du mélange gazeux avec la solution absorbante à un débit de mélange gazeux entre 0,23x106 Nm3/jour et 56x106 Nm3/jour et à un débit de solution absorbante entre 800 et 50000 m3/jour. R:'Brevets\24000\24026--070102-texte conigé.doc- 2 janvier 2007 Quant à l'étape de régénération de la solution absorbante, elle est mise en oeuvre classiquement par chauffage et séparation des mercaptans et autres gaz acides absorbés de la solution dans une colonne de régénération. En effet, la solution d'amine chargée d'H2S, de CO2 et de RSH (dite amine riche) issue du fond de la colonne d'absorption est envoyée dans un ballon de détente à pression intermédiaire. Les gaz issus de la détente de l'amine riche sont utilisés comme fuel-gaz. L'amine riche est ensuite réchauffée et éventuellement partiellement vaporisée dans un échangeur amine/amine par l'amine chaude du fond du régénérateur, puis envoyée en alimentation de la colonne de régénération. Le rebouilleur génère de la vapeur qui remonte à contre-courant dans la colonne, entraînant les constituants acides H2S, CO2 et RSH. Cette désorption est favorisée par la faible pression et la haute température régnant dans le régénérateur. En tête de colonne, les gaz acides sont refroidis dans un condenseur. L'eau condensée est séparée du gaz acide dans un ballon de reflux et renvoyée soit en tête de colonne de régénération, soit directement au bac de solution d'amine pauvre. L'amine régénérée (appelée aussi amine pauvre) est ensuite recyclée vers l'étape d'absorption. Il faut noter qu'un mode de fonctionnement semi régénéré peut également être envisagé. Le procédé selon l'invention permet d'atteindre des performances de séparation appréciables, et en particulier d'abaisser la concentration en mercaptans à une valeur inférieure à environ 5 ppm, la concentration en sulfure d'hydrogène à une valeur inférieure à environ 4 ppm, la concentration en dioxyde de carbone à une valeur inférieure à environ 50 ppm et la concentration en sulfure de carbonyle à une valeur inférieure à environ 1 ppm. EXEMPLES R'Brevels'24000//24026--060115-texle_déposé.doc- 1601/06-9/18 Les exemples suivants illustrent l'invention sans la limiter. Exemple 1 -capacité d'une solution absorbante selon l'invention a épurer le méthylmercaptan Plusieurs tests sont effectués en pilote sur une colonne à plateaux perforés Koch-Glish comprenant 11 plateaux. Le gaz traité dans la colonne contient environ 12 % de CO2. La quantité de méthylmercaptan est variable selon les tests. Les paramètres sont les suivants : - pour le mélange gazeux : flux de 215 kg/h ; pression totale de 40 bars ; pression partielle de CO2 de 4,8 bars ; composition : environ 88% de N2, 12% de CO2, de 0 à 50 ppm d'H2S et de 200 à 1200 ppm de R-SH. - pour la solution absorbante : débit de 1180 kg/h ; température de 50 C ; teneur en CO2 de 0,1 à 0,3 % ; - pour la régénération : pression de 2,5 à 2,7 bar ; température d'alimentation de 115 à 118 C ; température de fond de 135 à 137 C ; reflux de 40 à 55 kg/h. Deux solutions absorbantes sont testées : - une solution absorbante classique, contenant 40 % de DEA, 40 % d'eau et 20 % de sulfolane ; - une solution absorbante selon l'invention, contenant 40 % de DEA, 40 % d'eau et 20 % de TDG. La concentration en méthylmercaptan est mesurée par dosage au niveau de différents plateaux le long de la colonne, et les résultats sont présentés sur la figure 1. La concentration initiale en méthylmercaptan (en %) dans le mélange gazeux se lit sur la figure au niveau du plateau 0 et la concentration finale après purification se lit au niveau du plateau 11 . Les résultats indiquent que la solution absorbante selon l'invention est plus efficace que la solution absorbante classique à base de sulfolane pour éliminer le méthylmercaptan. Exemple 2 - capacité d'une solution absorbante selon l'invention a épurer le dioxyde de carbone R:ABrevetsv24000'24026--060115-texte_déposé.doo- 1601/06 - 10/ 18 Des tests sont effectués en pilote selon le même protocole que pour l'exemple 1, à ceci près que le débit de solution absorbante est cette fois de 610 kg/h, et que c'est cette fois la concentration en CO2 qui est mesurée au niveau de différents plateaux, dans le cas d'une solution absorbante classique (DEA 40 % + eau 40 % + sulfolane 20 %) et dans le cas d'une solution absorbante selon l'invention (DEA 40 % + eau 40 % + TDG 20 %). Dans les deux cas, le mélange gazeux initial se compose d'environ 88 % de N2 et 12 % de CO2, de 0 à 50 ppm d' H2S et de 670 ppm environ de méthylmercaptan. Les résultats, qui sont représentés sur la figure 2, témoignent d'une efficacité comparable entre les deux solutions absorbantes en ce qui concerne l'absorption du dioxyde de carbone. Les rendements typiques d'absorption de dioxyde de carbone en essai pilote avec la solution absorbante selon l'invention sont de 95 à 97 %. Exemple 3 - capacité d'une solution absorbante selon l'invention a épurer le sulfure d'hydrogène Des tests sont effectués en pilote selon le même protocole que pour l'exemple 1, à ceci près que c'est cette fois la concentration en H2S qui est mesurée après équilibrage des 11 plateaux. Le débit de gaz est de 200 kg/h, le débit liquide de 1200 kg/h. Le mélange gazeux initial, de pression totale 40 bar, contient du CO2 à la pression partielle d'environ 3 bar et de l'H2S à la pression partielle d'environ 1 bar. La composition du mélange gazeux est la suivante : 90% de N2, 7,5% de CO2, 2,5% de H2S. La figure 3 représente l'évolution de la concentration en sulfure d'hydrogène lors d'un traitement au moyen d'une solution absorbante selon l'invention (40 % de DEA + 40 % d'eau + 20 % de TDG). Il apparaît que la performance de la solution absorbante selon l'invention dans ce test est excellente. En huit plateaux la concentration en sulfure d'hydrogène devient inférieure à 10 ppm, et atteint environ RBreve]s'2400024026--0601 15-texte déposé.doc- 16,01"06 - I l I1 R 2 ppm en sortie de colonne. Ainsi, on peut considérer que quasiment tout le sulfure d'hydrogène est éliminé du mélange gazeux grâce au procédé de l'invention. Exemple 4 -- capacité d'une solution absorbante selon l'invention a épurer le sulfure de carbonyle Des tests sont effectués en pilote selon le même protocole que pour l'exemple i, à ceci près que c'est cette fois la concentration en COS qui est mesurée après équilibrage des 11 plateaux. Le débit de gaz est de 215 kg/h, le débit liquide de 1200 kg/h. La pression du gaz est de 40 bar. La solution utilisée est composée de 40 % de DEA, 40 % d'eau et 20 % de TDG. Le solvant contient en outre une concentration résiduelle de H2S dissous (de l'ordre de 0,1 % massique) Deux tests sont réalisés. Dans le premier (courbe ^), la pression partielle de CO2 dans le mélange initial (comprenant majoritairement du N2) est de 4,4 bar et celle de COS est de 330 ppm ; dans le second (courbe O), la pression partielle de CO2 dans le mélange initial est de 4,1 bar. Les résultats sont représentés sur la figure 4. On constate que l'absorption de COS est plus lente que pour les autres gaz étudiés ci-dessus. Le rendement final vaut environ 70 % pour l'entrée à 330 ppm et environ 60 % pour l'entrée à 150 ppm. Exemple 5 - comparaison de l'absorption de méthylmercaptan à l'équilibre par deux solutions absorbantes selon l'invention On a déterminé l'isotherme d'absorption à 50 C du méthylmercaptan par deux solutions absorbantes selon l'invention, en présence de CO2 à 500 mbar. Dispositif expérimental : on fait circuler la solution 35 absorbante dans un réacteur à double enveloppe de 1,2 L à l'aide d'une pompe volumétrique. En sortie de cette pompe, un échangeur est immergé dans le bain thermostatique permettant de maintenir le réacteur à température R:ABrevets\24000\2 402 6ù060 1 1;-tcsle déposé.doc- 1601/06- 12/18 constante, afin de compenser les pertes thermiques dues au passage du fluide dans la pompe. Un débitmètre massique à effet Coriolis mesure en continu la masse volumique de la solution absorbante à la même température que celle du réacteur. L'introduction du mélange gazeux est contrôlée par des débitmètres massiques régulateurs, la pression étant maintenue constante par une régulation de pression. Une circulation des gaz dans le réacteur est assurée en les prélevant dans la partie supérieure et en les faisant -10 barboter dans la solution absorbante à l'aide d'un disperseur placé au fond de celle-ci. Tout le circuit de circulation des gaz, y compris la partie menant à l'échantillonnage par chromatographie, est thermostaté afin d'éviter d'éventuelles condensations. La sortie 15 d'échantillonnage est recyclée vers le réacteur afin d'éviter de modifier la pression du système. Protocole : on introduit d'abord la solution absorbante dans le réacteur. Puis on introduit une certaine quantité de gaz, on attend la stabilisation de la pression, 20 et si nécessaire on ajoute une nouvelle quantité de gaz jusqu'à l'obtention d'une pression finale stable. On ajoute éventuellement de l'azote pour modifier la pression partielle du gaz désirée. Une fois l'équilibre atteint, on effectue les mesures, puis on modifie la température du 25 système par le circuit thermostaté afin d'établir un nouvel équilibre. Composition des deux solutions absorbantes testées : Solution n 1 : 40 % de DEA ; 40 % d'eau ; et 20 % de TDG. 30 Solution n 2 : 40 % de DEA ; 40 % d'eau ; et 20 % de méthylthioéthanol (CH3-S-CH2-CH3). Les deux courbes de solubilité obtenues sont représentées sur la figure 5. On constate que les deux courbes sont voisines, ce qui indique que la solution 35 contenant du méthylthioéthanol présente des capacités d'absorption du méthylmercaptan similaires à celles de la solution contenant du TDG. R:U3revets`24000'"24026ù 060115-iexte_déposé.doc- I6/01,06 - 13 18 | L'invention concerne un procédé de purification d'un mélange gazeux contenant des mercaptans et autres gaz acides comprenant une étape de mise en contact dudit mélange gazeux avec une solution absorbante comprenant une alcanolamine, un thioalcanol en C2-C4 et de l'eau. | 1. Procédé de purification d'un mélange gazeux contenant des mercaptans et autres gaz acides comprenant une étape de mise en contact dudit mélange gazeux avec une solution absorbante comprenant une alcanolamine, un thioalcanol en C2-C4 et de l'eau. 2. Procédé de purification selon la 1, dans lequel ledit mélange gazeux est du gaz naturel. 3. Procédé de purification selon la 1 ou 2 dans lequel le ou les mercaptans comprennent le méthylmercaptan et/ou l'éthylmercaptan. 4. Procédé de purification selon l'une des 1 à 3 dans lequel le ou les autres gaz acides comprennent le sulfure d'hydrogène et/ou le dioxyde de carbone et/ou le sulfure de carbonyle. 5. Procédé de purification selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'alcanolamine est la diéthanolamine. 6. Procédé de purification selon l'une des 1 à 5 dans lequel le thioalcanol en C2-C4 est le thiodiéthylène glycol. 7. Procédé de purification selon l'une des 1 à 6 dans lequel la solution absorbante comprend : environ 20 à environ 60 % en masse de diéthanolamine ; environ 20 à environ 60 % en masse d'eau ; et R',.Brevets,.24000\24026--060]15-texte_ déposé.doc- 16 0]06- 14 18 20 25 30 35- environ 10 à environ 40 % en masse de thiodiéthylène glycol. 8. Procédé de purification selon l'une des 1 à 7 dans lequel la solution absorbante comprend : - environ 30 à environ 45 % en masse de diéthanolamine ; - environ 30 à environ 50 % en masse d'eau ; et - environ 15 à environ 30 % en masse de thiodiéthylène glycol. 9. Procédé de purification selon l'une des 1 à 8 dans lequel la solution absorbante comprend : - environ 40 % en masse de diéthanolamine ; - environ 40 % en masse d'eau ; et - environ 20 % en masse de thiodiéthylène glycol. 20 10. Procédé de purification selon l'une des 1 à 9 mis en oeuvre dans une colonne d'absorption à une température comprise entre environ 40 et environ 100 C, de préférence environ 50 et environ 90 C. 25 11. Procédé de purification selon l'une des 1 à 10 dans lequel la mise en contact du mélange gazeux avec la solution absorbante s'effectue à un débit de mélange 30 gazeux compris entre 0,23x106 Nm3/jour et 56x106 Nm3/jour et à un débit de solution absorbante compris entre 800 m3/jour et 50000 m3/jour. 12. Procédé de purification selon l'une des 35 1 à 11 comprenant en outre une étape de régénération de la solution absorbante chargée en mercaptans et autres gaz acides à une pression de régénération comprise entre 0 et 20 R:\Brevets\24000\24026--070102-texte_corrigé.doc- 2 janvier 2007 10 15 bar et de préférence entre 1 et 2 bar, et à une température comprise entre 100 et 140 C. 13. Procédé de purification selon l'une des 1 à 12, pour abaisser la concentration en mercaptans contenus dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 5 ppm. 14. Procédé de purification selon l'une des 1 à 13 pour abaisser la concentration en sulfure d'hydrogène contenu dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 4 ppm. 15. Procédé de purification selon l'une des 1 à 14 pour abaisser la concentration en dioxyde de carbone contenu dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 50 ppm. 16. Procédé de purification selon l'une des 1 à 15 pour abaisser la concentration en sulfure de carbonyle contenu dans le mélange gazeux à une valeur inférieure à environ 1 ppm. 17. Solution absorbante comprenant : - environ 20 à environ 60 % en masse d'une alcanolamine ; - environ 20 à environ 60 % en masse d'eau ; et -environ 10 à environ 40 % en masse d'un thioalcanol en C2-C4. 35 18. Solution absorbante selon la 17 comprenant . - environ 30 à environ 45 % en masse d'une alcanolamine ; R:ABrevets`2400024026-060115-te. te déposé.doc- 16'01!06 - 1618 25 30 -environ 30 à environ 50 % en masse d'eau ; et - environ 15 à environ 30 % en masse d'un thioalcanol en C2-C4. 19. Solution absorbante selon la 17 ou 18, dans laquelle l'alcanolamine est la diéthanolamine. 20. Solution absorbante selon l'une des 17 à 19, dans laquelle le thioalcanol en C2-C4 est le thiodiéthylène glycol. R:ABrevets 24000\24026--060115-ttste_déposé.doc- 16!01!06 - 17/18 | C | C07 | C07C | C07C 7 | C07C 7/11 |
FR2888347 | A1 | "PROCEDE DE REGULATION DE CHAUFFAGE ET APPAREIL DE CHAUFFAGE COMPORTANT DEUX ELEMENTS CHAUFFANTS" | 20,070,112 | L'invention est relative à un procédé de régulation de chauffage d'un appareil comportant deux éléments chauffants. L'invention est également relative à un dispositif de mise en oeuvre d'un procédé de régulation de chauffage selon l'invention. Actuellement, la majorité des appareils de chauffage comporte un seul corps de chauffe dont la régulation est assurée par un thermostat électronique. Un thermostat électronique permet à partir des valeurs de température ambiante et de température de consigne, et éventuellement de température extérieure, de faire fonctionner le corps de chauffe selon un taux de marche permettant de modifier la température ambiante de la pièce chauffée pour atteindre la température de consigne. A cet effet, il est connu d'utiliser une loi de régulation proportionnelle intégrale utilisant la température ambiante, la température extérieure, et éventuellement la température ambiante corrigée en fonction de la température extérieure et l'écart calculé entre la température ambiante corrigée et la température de consigne, pour calculer le taux de marche du corps de chauffe. Les régulations utilisant des lois de type connu permettent d'obtenir la température ambiante désirée, mais ne permettent pas d'obtenir la sensation de confort recherchée par l'utilisateur. A cet effet, on a envisagé d'utiliser des appareils de chauffage comportant deux éléments chauffants: un élément chauffant à action dite instantanée et un élément chauffant à inertie. Cependant, bien qu'il soit possible dans ce cas d'obtenir une valeur plus uniforme de la température ambiante recherchée, la sensation de confort recherchée par l'utilisateur n'est pas obtenue. Un premier but de l'invention est de fournir à l'utilisateur une sensation de confort lors du chauffage des pièces ou appartements. Un deuxième but de l'invention est de fournir un nouveau procédé de régulation de chauffage d'un appareil comportant deux éléments chauffants: un élément chauffant à inertie, et un élément chauffant à action instantanée . L'invention a pour objet un procédé de régulation d'un appareil de chauffage comportant un élément chauffant à action instantanée et un élément 25 chauffant à inertie comportant les étapes de mesure de température ambiante, de calcul de l'écart entre la température de consigne et la température ambiante, et de détermination d'un taux de marche global de l'appareil de chauffage, caractérisé par au moins une étape de comparaison du taux de marche global à au moins un seuil prédéterminé pour établir, d'une part, un taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée et, d'autre part, un taux de marche de l'élément chauffant à inertie, de manière à fournir une sensation de confort en obtenant un rayonnement de façade et une température de façade correspondants sur la façade de l'appareil de chauffage émettant un rayonnement vers l'utilisateur. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention: - le procédé de régulation d'un appareil de chauffage comporte une mise en marche uniquement de l'élément chauffant à action instantanée lorsque le taux de marche global de l'appareil est inférieur à un premier seuil prédéterminé, - le procédé de régulation d'un appareil de chauffage comporte une mise en marche de l'élément chauffant à inertie au taux de marche maximal et de l'élément chauffant à action instantanée à un taux de marche supérieur à une valeur prédéterminée, lorsque le taux de marche global de l'appareil est supérieur à un deuxième seuil prédéterminé. - le procédé de régulation d'un appareil de chauffage comporte une mise en marche de l'élément chauffant à action instantanée à un taux de marche pratiquement constant pour maintenir à une température de confort la façade de l'appareil de chauffage, et une mise en marche de l'élément chauffant à inertie à un taux de marche progressif, lorsque le taux de marche global de l'appareil est compris entre un premier seuil et un deuxième seuil prédéterminés, - le procédé de régulation d'un appareil de chauffage comporte un établissement d'une correction tenant compte des taux de marche respectifs de l'élément chauffant à action instantanée et de l'élément chauffant à inertie pour corriger l'écart calculé entre la température de consigne et la température ambiante, - ledit établissement d'une correction dudit écart calculé suit une loi de régulation proportionnelle intégrale, - l'établissement des taux de marche de chaque élément chauffant est effectué en mode de fonctionnement dit de confort et en mode de fonctionnement dit économique , de manière à maintenir la façade de l'appareil à une température adéquate et confortable pour l'utilisateur dans les deux modes de fonctionnement, - la température de façade de l'appareil est voisine de 50 C en mode de fonctionnement dit de confort ou voisine de 35 C en mode de fonctionnement dit économique , - la détermination d'une valeur prédéterminée de taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée correspond à la température recherchée, pour établir une sensation de confort, de la façade de l'appareil. L'invention a également pour objet un dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention comportant un thermostat, un élément chauffant à inertie et un élément chauffant à action instantanée . L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - La figure 1 représente schématiquement, un organigramme des différentes étapes d'un procédé de régulation de chauffage selon l'invention. - La figure 2 représente schématiquement, un organigramme fonctionnel d'un appareil de chauffage selon l'invention. - La figure 3 représente schématiquement un diagramme explicatif de l'invention. En référence à la figure 1, un procédé de régulation et de chauffage selon l'invention débute par une étape 100 de mise sous tension de l'appareil de chauffage comportant un élément chauffant à inertie et un élément chauffant à action instantanée . A l'étape suivante 101, une valeur de température ambiante est mesurée par la sonde de température ambiante. A l'étape suivante 102, la valeur de la température de consigne désirée par l'utilisateur est injectée dans un moyen de calcul analogique ou numérique du thermostat électronique. A l'étape suivante 103, l'écart entre la température ambiante mesurée et la température de consigne souhaitée est déterminé pour un traitement ultérieur. A l'étape suivante 104, le taux de marche global de l'appareil de chauffage est déterminé en fonction de l'écart déterminé à l'étape 103. A l'étape suivante 105, un test est effectué pour savoir si le taux de marche global de l'appareil est supérieur à une valeur X prédéterminée. Si le taux de marche global de l'appareil est supérieur à la valeur X prédéterminée, on passe à l'étape suivante 106. Si le taux de marche global de l'appareil est inférieur à la valeur X prédéterminée, on passe à l'étape 107. A l'étape 106, un deuxième test est effectué pour savoir si le taux de marche global de l'appareil est supérieur à une valeur prédéterminée Y. Si le taux de marche global de l'appareil est supérieur à la valeur prédéterminée Y on passe à l'étape 108. Si le taux de marche global de l'appareil est inférieur à une valeur prédéterminée Y, on passe à l'étape 109. A l'étape 107, dans le cas d'un faible taux de marche, on met uniquement en marche l'élément chauffant à action instantanée en déterminant son taux de marche pour atteindre une sensation de confort selon le mode de fonctionnement choisi pour l'appareil, et on ne met pas en service l'élément chauffant à inertie en annulant son taux de marche. A l'étape 109, dans le cas d'un taux de marche intermédiaire, on fixe le taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée à une valeur A prédéterminée et on fixe de manière progressive le taux de marche de l'élément chauffant à inertie à une valeur déduite du taux de marche global, par exemple en multipliant le taux de marche global par un rapport prédéterminé. A l'étape 108, dans le cas d'un taux de marche global très important, on met complètement en service l'élément chauffant à inertie en lui affectant un taux de marche maximal de 100 % et on augmente de manière progressive le taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée en partant de la valeur A prédéterminée jusqu'au taux de marche maximal. A l'étape 110, on vérifie si l'ensemble des étapes précédentes s'est déroulé dans un intervalle de temps de l'ordre de 40 secondes. Si le temps de cycle de 40 secondes n'est pas atteint, on attend l'écoulement du temps de cycle de 40 secondes. Si le temps de cycle de 40 secondes est atteint, on repasse à l'étape 101 pour réitérer le procédé selon l'invention. Sur la figure 2, un appareil de chauffage selon l'invention est représenté et comporte un élément chauffant 1 par action instantanée et un élément chauffant 2 à inertie. L'élément chauffant 1 à action instantanée peut être un film chauffant appliqué sur la façade de l'appareil de chauffe, tandis que l'élément chauffant 2 à inertie peut être un corps de chauffe en fonte. Une sonde 3 de température ambiante est prévue dans la pièce à chauffer, et un thermostat électronique gère l'ensemble des actions de l'appareil de chauffage. Pour la clarté de l'exposé, les éléments chauffants 1 et 2 et les sondes de température sont repérés par les mêmes chiffres de référence que les actions ou signaux qui leur sont assignés par le thermostat électronique et leur sont assimilés. Un signal 4 de température extérieure provenant d'une sonde 4 de température extérieure s'ajoute à l'influence des corps de chauffe 1 et 2 pour agir sur la température ambiante 3. L'addition des températures ambiantes et des variations de température provoquées par les corps de chauffe 1 et 2 donne une température 5 résultante mesurée par une sonde 5. Le signal 5 de température de cette sonde 5 est soustrait de la température de consigne. Des corrections de sonde sont également soustraites de la température de consigne, avant de déterminer grâce à l'écart ainsi calculé un taux de marche global de l'appareil, cette détermination correspondant à l'étape 104 de la figure 1 du procédé selon l'invention. La température 5 de sonde, les corrections 6 de sonde et la température 7 de consigne fournissent ainsi un écart permettant de déterminer le taux 5 de marche 8 global de l'appareil. La comparaison du taux de marche global de l'appareil à des valeurs prédéterminées X et Y, comparaison effectuée aux étapes 105 et 106 du procédé décrit en référence à la figure 1, détermine le passage à une des trois étapes 107, 108, ou 109 du procédé selon l'invention décrit en référence à la figure 1. Cette détermination s'effectue par sélection interne dans un microcontrôleur 9 qui calcule et établit le taux de marche actuel 11 de l'élément chauffant à action instantanée et le taux de marche 12 de l'élément chauffant à inertie, conformément à une des étapes 107 à 109 décrite en référence à la figure 1. Le microcontrôleur 9 garde également en mémoire les taux de marche des cycles précédents à savoir les taux de marche 21, 31 et suivants de l'élément chauffant 1 à action instantanée et les taux de marche 22, 32, ... de l'élément chauffant 2 à inertie. Cette mémorisation des taux de marche précédents est utilisée pour effectuer une régulation proportionnelle intégrale. Sur la figure 3, on a représenté un diagramme représentatif du fonctionnement de l'invention et comportant en abscisse le taux de marche global de l'appareil et en ordonnées les taux de marche des éléments chauffants à inertie et à action instantanée . La partie gauche du diagramme représente le fonctionnement en mode dit de confort , et la partie droite du diagramme représente le fonctionnement en 25 mode dit économique . En partant d'une absence de marche des éléments chauffants 1 et 2 de l'appareil de chauffage, on met tout d'abord en service l'élément chauffant à action instantanée jusqu'à une valeur prédéterminée de taux de marche A de l'élément chauffant à action instantanée . A titre d'exemple, cette valeur A de taux de marche est une valeur A65 en mode de confort, voisine de 85 % du taux de marche maximal de l'élément chauffant à action instantanée . Si le taux de marche global recherché de l'appareil n'est pas atteint et si le fonctionnement de l'élément chauffant à action instantanée ne permet pas d'atteindre la température désirée de façade voisine de 50 C, on met progressivement en service l'élément chauffant à inertie, tout en maintenant constant à une valeur A le taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée . Dans le cas où l'élément chauffant à inertie atteint son taux de marche maximal de 100 % et que les valeurs désirées ne sont pas atteintes, on remet à nouveau progressivement et linéairement en service l'élément chauffant à action instantanée jusqu'à atteindre le taux de marche maximal de l'appareil. Les lois de fonctionnement sont similaires pour le mode de fonctionnement de confort et le mode de fonctionnement économique. La seule différence entre le mode de fonctionnement de confort et le mode de fonctionnement économique est que la température de façade procurée par l'élément chauffant à action instantanée , par exemple un film chauffant, est plus faible qu'en mode confort. En effet, la température de façade recherchée en mode de confort est de l'ordre de 65 et la température de façade recherchée en mode économique est de l'ordre de 35 . La loi composée ainsi déduite des diagrammes de la figure 3, est traduite en une loi globale de gestion proportionnelle et intégrale des éléments chauffants 1 et 2. Dans l'exemple représenté, on suppose que la façade de l'appareil de chauffage est relativement isolée et subit très faiblement l'influence de l'élément chauffant à inertie. Dans le cas contraire, si l'élément chauffant à inertie provoquait une augmentation de la température de la façade, il est envisageable de diminuer faiblement le taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée , pour rechercher une température de façade sensiblement constante. L'invention décrite en référence à deux modes de réalisation en particulier n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre et l'esprit de l'invention | Un procédé de régulation d'un appareil de chauffage comportant un élément chauffant à action « instantanée » et un élément chauffant à inertie comporte les étapes de mesure (101) de température ambiante, de calcul (103) de l'écart entre la température de consigne et la température ambiante, de détermination (104) d'un taux de marche global de l'appareil de chauffage.Le procédé de régulation effectue une comparaison (105 - 106) du taux de marche global à au moins un seuil (X, Y) prédéterminé pour établir, d'une part, un taux de marche de l'élément chauffant à action « instantanée » et, d'autre part, un taux de marche de l'élément chauffant à inertie. | 1. Procédé de régulation d'un appareil de chauffage comportant un élément chauffant à action instantanée et un élément chauffant à inertie comportant les étapes de mesure (101) de température ambiante, de calcul (103) de l'écart entre la température de consigne et la température ambiante, de détermination (104) d'un taux de marche global de l'appareil de chauffage, caractérisé par au moins une étape de comparaison (105 -106) du taux de marche global à au moins un seuil (X, Y) prédéterminé pour établir, d'une part, un taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée et, d'autre part, un taux de marche de l'élément chauffant à inertie, de manière à établir une sensation de confort en obtenant un rayonnement de façade et une température de façade correspondants sur la façade de l'appareil de chauffage émettant un rayonnement vers l'utilisateur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par une mise en marche uniquement de l'élément chauffant à action instantanée lorsque le taux de marche global de l'appareil est inférieur à un premier seuil (X) prédéterminé. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé par un taux de marche maximal de l'élément chauffant à inertie et un taux de marche de l'élément chauffant à action instantanée supérieur à une valeur (A) prédéterminée, lorsque le taux de marche global de l'appareil est supérieur à un deuxième seuil (Y) prédéterminé. 4. Procédé selon la 2 et la 3, caractérisé par un taux de marche pratiquement constant (A) de l'élément chauffant à action instantanée pour maintenir à une température de confort la façade de l'appareil de chauffage et un taux de marche progressif de l'élément chauffant à inertie, lorsque le taux de marche global de l'appareil est compris entre un premier seuil (X) et un deuxième seuil (Y) prédéterminés. 5. Procédé selon la 1, caractérisé par l'établissement d'une correction tenant compte des taux de marche respectifs de l'élément chauffant à action instantanée et de l'élément chauffant à inertie pour corriger l'écart calculé entre la température de consigne et la température ambiante. 6. Procédé selon la 5, caractérisé par le fait que l'établissement d'une correction dudit écart calculé suit une loi de régulation proportionnelle intégrale. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, l'établissement des taux de marche de chaque élément chauffant est effectué en mode de fonctionnement dit de confort et en mode de fonctionnement dit économique , de manière à maintenir la façade de l'appareil à une température adéquate et confortable pour l'utilisateur dans les deux modes de fonctionnement. 8. Procédé selon la 7, caractérisé par le fait que ladite température de façade de l'appareil est voisine de 50 C en mode de fonctionnement dit de confort ou voisine de 35 C en mode de fonctionnement dit économique . 9. Procédé selon la 8, caractérisé par la détermination d'une valeur prédéterminée (A) de taux de marche de l'élément chauffant à action 15 instantanée correspondant à ladite température de façade de l'appareil. 10. Appareil de chauffage pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, comportant un thermostat, un élément chauffant à inertie et un élément chauffant à action instantanée . | G,F | G05,F24 | G05D,F24D,G05B | G05D 23,F24D 19,G05B 19 | G05D 23/19,F24D 19/10,G05B 19/042 |
FR2890589 | A1 | UNITE DE MOULAGE DE TYPE LINEAIRE POUR UNE INSTALLATION DE FABRICATION DE RECIPIENTS. | 20,070,316 | L'invention a trait à la fabrication des récipients. Elle concerne plus particulièrement une unité de moulage pour une installation de soufflage ou d'étirage-soufflage de récipients. Dans une telle installation, des ébauches (généralement réalisées dans une matière thermoplastique telle que PET) sont, dans un premier temps, chauffées au défilé dans un four à une température inférieure à (mais proche de) leur température de transition vitreuse, puis transférées vers une unité de moulage où elles sont mises en forme par soufflage ou étirage-soufflage. Il existe actuellement deux grandes familles d'unités de moulage. Dans la première, qui correspond à des cadences de fabrication élevées (supérieures à 10 000 récipients/heure), sont regroupées les machines rotatives, dans lesquelles un carrousel porte une pluralité de moules répartis sur sa circonférence, chaque moule comprenant deux demi-moules montés en rotation l'un par rapport à l'autre selon un axe parallèle à l'axe du récipient, où les récipients sont successivement moulés à l'unité. Pour illustrer cette technique, on pourra se référer à la demande de brevet publiée sous le numéro FR 2 793 722, au nom de la demanderesse. Dans la seconde, qui correspond à des cadences de fabrication plus modestes (inférieures à 10 000 récipients/h), sont regroupées les machines dites linéaires, dans lesquelles un moule comprend deux demi- moules déplaçables en translation l'un par rapport à l'autre, perpendiculairement au plan de joint du moule. Dans cette famille, les cadences peuvent être accrues en prévoyant un moule multi-empreintes pour le moulage simultané de plusieurs récipients. L'invention vise cette deuxième famille d'unités de moulage. Précisons qu'entre le four et l'unité de moulage est généralement interposé un dispositif de transfert pour prélever par groupe les ébauches en sortie du four et les introduire dans l'unité de moulage en réglant leur entraxe. Ni le chauffage, ni le transfert des ébauches n'étant concernés par la présente invention, nous n'aborderons pas ces questions plus en détail dans ce qui suit. Une première difficulté à laquelle sont confrontés les constructeurs dans la technique linéaire concerne l'ouverture et la fermeture des demimoules. En effet, ces demi-moules (surtout lorsqu'ils comprennent plusieurs empreintes) sont relativement lourds; or l'ouverture et la fermeture des demi-moules doit être réalisée en une fraction de seconde (de l'ordre de 0,5 seconde). Le mécanisme d'ouverture/fermeture doit donc être suffisamment puissant, et les frottements minimaux. Une seconde difficulté concerne le verrouillage des demi-moules en position fermée (position dans laquelle a lieu le soufflage des récipients). En effet, lors du soufflage les demi-moules subissent d'importants efforts d'écartement, dus à la pression de soufflage qui peut atteindre 40 bars. Parmi les solutions techniques connues, citons à titre d'exemple la demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 790 702, également au nom de la demanderesse. Outre cette demande, plusieurs brevets ont été déposés par d'autres sociétés pour la technique linéaire. Citons à titre d'exemple la demande de brevet européen publiée sous le numéro EP 0 703 058 (A.K. TECHNICAL LABORATORY). Dans ce document, le déplacement des pièces mobiles de l'unité de moulage (notamment les demi-moules) est assuré par des vérins. Cette technique requiert une importante puissance hydraulique, compte tenu des masses à déplacer. Une technique alternative consiste à remplacer les vérins par des moteurs linéaires (Cf. EP 1 533 103 (KOSME)) ou par des systèmes de vis sans fin (voir par exemple le brevet SIDEL précité, N FR 2 790 702). Cette technique peut mettre en oeuvre les couples importants fournis par les moteurs électriques sans recourir aux puissances hydrauliques précitées, cependant la lenteur du système hélicoïdal à vis sans fin limite les cadences de production. Quant aux moteurs linéaires, il est nécessaire d'assurer leur parfaite synchronisation, ce qui apparaît relativement délicat. Les techniques connues se révèlent finalement insuffisantes pour surmonter de manière satisfaisante les difficultés qui viennent d'être exposées, et pour augmenter les cadences en toute sécurité. L'invention vise notamment a pallier certaines insuffisances, précitées, des techniques connues. A cet effet, l'invention propose une unité de moulage pour une installation de soufflage ou d'étirage soufflage de récipients à partir d'ébauches en matière thermoplastique, qui comprend: une paire de demimoules, munis chacun d'au moins une demi-cavité de moulage, montés respectivement sur deux supports mobiles en translation horizontale suivant une direction transversale perpendiculaire à une direction longitudinale d'amenée des ébauches, entre une position fermée dans laquelle les supports sont rapprochés et où les demi-cavités forment conjointement une paroi latérale de la cavité de moulage, et une position ouverte dans laquelle les supports sont écartés l'un de l'autre; une transmission primaire commandant le déplacement des supports de demimoules et comprenant une came primaire montée sur un arbre tournant entraîné par un moteur, ainsi qu'un suiveur de came primaire coopérant avec la came primaire et couplé à chaque support de demi-moule; un fond de moule monté sur un support mobile en translation verticale suivant une direction perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale, entre une position haute dans laquelle une surface supérieure du fond de moule complète la cavité de moulage en position fermée des supports, et une position basse écartée de la position haute, sous celle-ci; une transmission secondaire commandant le déplacement du support de fond de moule et comprenant une came secondaire montée sur le même arbre tournant, ainsi qu'un suiveur de came secondaire coopérant avec la came secondaire et couplé au support du fond de moule; un dispositif de verrouillage, qui comprend deux verrous coopérant chacun avec un support de demi-moule, mobiles en translation entre une position de verrouillage dans laquelle les verrous bloquent les supports de demi-moules en position fermée, et une position de libération dans laquelle les verrous permettent le passage des supports de demi-moules en position ouverte; une transmission tertiaire commandant le déplacement des verrous et comprenant une came tertiaire montée sur le même arbre tournant, ainsi qu'un suiveur de came tertiaire coopérant avec la came tertiaire et couplé à chaque verrou. De la sorte, le mécanisme de commande des mouvements des pièces de l'unité de moulage, du type tout mécanique , accroît à la fois la fiabilité et la longévité de celle-ci. En outre, la synchronisation entre les différentes transmissions découle directement du 35 profil des cames et de leur montage sur un arbre de transmission unique. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en perspective montrant (en partie) une installation de fabrication de récipients à partir d'ébauches; - la figure 2 est une vue en perspective montrant partiellement une unité de moulage selon l'invention, pour une installation de fabrication de récipients; sur cette figure, l'unité de moulage est représentée dans une configuration fermée/verrouillée; - la figure 3 est une vue d'élévation de côté montrant l'unité de moulage de la figure 2 suivant la direction III; - les figures 4A et 4B sont des vues similaires à la figure 2, respectivement dans une configuration position fermée/déverrouillée, et ouverte/déverrouillée; - les figures 5A, 5B et 5C sont des vues d'élévation de face (avec le moule en coupe) montrant l'unité de moulage des figures 2, 4A et 4B, dans les mêmes positions que sur ces figures, respectivement; les figures 6A, 6B et 6C sont des vues d'élévation de face montrant l'unité de moulage limitée à la transmission secondaire, dans les mêmes positions que sur les figures 5A, 5B et 5C, respectivement; et - les figures 7A, 7B et 7C sont des vues d'élévation en coupe montrant l'unité de moulage limitée à la transmission tertiaire, dans les mêmes positions que sur les figures 5A, 5B et 5C, respectivement. Sur la figure 1 est représentée schématiquement - et partiellement - une installation 1 de moulage de récipients 2 à partir d'ébauches 3 (qui sont en l'occurrence des préformes) en matière thermoplastique, tel que PET (Polyéthylène terephtalate). Cette installation 1 comporte un carrousel 4 sur lequel sont montées les préformes 3, suspendues à des tournettes 5 qui les entraînent en rotation au moins lorsqu'elles parviennent à un four (ou unité de chauffe) où elles sont chauffées au défilé en étant par exemple exposées au rayonnement infrarouge de lampes tubulaires (non représentées). Comme cela est représenté sur la figure 1, la machine 1 comporte également une unité 6 de moulage équipée d'un moule 7 à plusieurs empreintes ou cavités 8 (en l'occurrence quatre), dans lequel les ébauches 3 chaudes sont déchargées après avoir été transférées depuis le poste de chauffe au moyen d'un dispositif de transfert approprié (non représenté). Par convention, on nomme longitudinale et on note L la direction suivant laquelle les préformes 3 sont amenées à l'unité de moulage 6. Le moule 7 comprend deux demi-moules 9 munis chacun d'au moins une demicavité de moulage (en l'occurrence quatre) et montés respectivement sur deux supports 10 mobiles en translation horizontale sur un châssis 11 fixe de l'unité de moulage 6, suivant une direction T transversale perpendiculaire à la direction L longitudinale d'amenée des préformes 3, entre: - une position fermée dans laquelle les supports 10 sont rapprochés, les demi-moules 9 étant en contact mutuel et les demi-cavités formant conjointement une paroi latérale de la cavité 8 de moulage (Cf. les figures 5A et 5B), et - une position ouverte dans laquelle les supports (et donc les demi-moules 9) sont écartés l'un de l'autre pour permettre l'évacuation du récipient 2 formé (Cf la figure 5C), puis l'introduction d'au moins une préforme 3 entre les demi-moules 9. 2890589 7 Plus précisément, chaque demi-moule 9 se présente sous la forme d'une pièce monobloc rapportée, accrochée sur une platine 12 du support 10 correspondant, orientée dans un plan vertical parallèle à la direction L longitudinale. Comme cela est visible sue les figures 2, 4A et 4B, chaque support 10 est muni d'une paire de patins 13 cannelés superposés, qui s'étendent en saillie transversale en porte-à-faux sur la platine 12 à l'opposé du demimoule 9 correspondant. Le moule 7 comprend également un fond de moule 14 qui présente une surface supérieure complémentaire du fond du récipient 2 à former, et monté sur un support 15 mobile en translation verticale suivant une direction perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale, entre: - une position haute dans laquelle la surface supérieure du fond de moule 14 complète la cavité 8 de moulage en position fermée des supports 10 (Cf. les figures 5A et 5B), et - une position basse écartée de la position haute, localisée sous celle-ci, pour permettre l'évacuation du récipient 2 formé (Cf. la figure 5C). L'unité 6 de moulage comporte en outre un dispositif 16 de verrouillage du moule 7 en position fermée, afin de permettre à celui-ci de supporter les pressions du soufflage sans écartement intempestif des demi-moules 9. Le dispositif 16 de verrouillage comprend deux verrous 17, coopérant chacun avec un support 10 de demi-moule et mobiles entre: - une position de verrouillage dans laquelle les verrous 17 bloquent les supports 10 de demi-moules en position fermée (Cf. les figures 2 et 5A), et - une position de libération, dans laquelle les verrous 17 permettent le passage des supports de 10 demi-moules en position ouverte; Comme cela est illustré sur les figures 5A à 5C, les verrous 17 sont déplaçables en translation verticale (parallèlement au mouvement du support de fond de moule), la position de libération étant localisée au-dessus de la position de verrouillage. Chaque verrou 17 est muni d'une paire de guides 18 transversaux cannelés superposés, dont l'écartement est identique à celui des patins 13 du support 10 correspondant. En position de verrouillage, les patins 13 se trouvent en butée contre une extrémité des guides 18 correspondants, leurs cannelures respectives étant décalées verticalement, ce qui empêche tout mouvement d'écartement des supports 10. Par contre, en position de libération, les cannelures des patins 13 se trouvent dans l'alignement des cannelures des guides 18 correspondants, de sorte que les supports 10 peuvent librement coulisser en s'écartant l'un de l'autre, les patins 13 glissant dans leurs guides 18 respectifs. La séquence des mouvements des supports 10 de demi-moules, du support 15 de fond de moule et des verrous 17 est la suivante. En partant d'une configuration fermée/verrouillée de l'unité 6 de moulage, dans laquelle les supports 10 de demi-moules sont en position fermée, les verrous 17 en position de verrouillage et le support 15 de fond de moule est en position haute (figures 2, 5A, 6A, 7A), une fois terminé le cycle de soufflage du récipient 2, les verrous 17 sont déplacés vers le haut en position de libération (figures 4A, 5B, 6B, 7B). La configuration de l'unité 6 de moulage est dite fermée/déverrouillée. Dans cette configuration, les supports 10 de demi-moules sont maintenus en position fermée, et le support 15 de fond de moule en position haute. Le récipient 2 formé se trouve 2890589 9 toujours dans la cavité 8 de moulage. Puis les supports 10 de demi-moules sont écartés en position ouverte, cependant que le support 15 de fond de moule est déplacé vers sa position basse. L'unité 6 de moulage est alors dans une configuration dite ouverte/déverrouillée (figures 4B, 5C, 6C, 7C). Dans cette configuration, le récipient 2 formé est évacué, par exemple vers une unité de remplissage ou de stockage transitoire en vue d'un remplissage ultérieur. Afin de permettre son passage d'une configuration à l'autre, l'unité 6 de moulage comprend plusieurs transmissions, à savoir: une transmission primaire 19 pour commander le déplacement des supports 10 de demi-moules, une transmission secondaire 20 pour commander le déplacement du support 15 de fond de moule, et une transmission tertiaire 21 pour commander le déplacement des verrous 17. Ces transmissions, mécaniques, sont toutes pilotées simultanément par un arbre 22 de transmission commun, également appelé arbre à cames, dont la rotation est assurée par un moteur 23 électrique commandé par une unité 24 de contrôle de l'installation, unité 24 qui assure par ailleurs notamment la synchronisation de l'unité 6 de moulage et du dispositif de transfert des préformes 3. La transmission primaire 19 comprend une came 25 primaire, montée sur l'arbre à cames 22, ainsi qu'un suiveur 26 de came primaire coopérant avec la came primaire 25 et couplé à chaque support 10 de demi-moule. Plus précisément, suivant un premier mode de réalisation (non représenté), la came primaire et le suiveur de came primaire sont communs pour les deux supports de demi-moules, un jeu de leviers assurant alternativement l'écartement et le rapprochement des supports. Toutefois, suivant un mode de réalisation préféré, correspondant aux dessins, une paire de cames primaires 25, et une paire de suiveurs 26 de cames primaires correspondants, sont prévus pour commander séparément (bien que de manière synchronisée) l'écartement et, réciproquement, le rapprochement des supports 10. En effet, un tel montage est préférable pour vaincre - et ce avec une vitesse de fonctionnement élevée - l'inertie des supports 10 de demi-moules (avec leurs demi-moules 9 correspondants). Les deux cames primaires 25 sont montées à deux extrémités opposées de l'arbre à cames 22, chaque came 25 se présentant sous la forme d'un disque dans lequel est ménagée une rainure 27 à profil asymétrique formant un chemin de came à contour fermé autour de l'axe de rotation de l'arbre 22, tandis que le suiveur 26 de came primaire correspondant comprend un galet 28 monté librement pivotant à l'extrémité d'un levier 29 rigidement fixé par son extrémité opposée sur un arbre 30 secondaire décalé par rapport à l'arbre à cames 22 d'une distance supérieure au rayon de la came primaire 25. Deux bielles 31, également rigidement fixées à chacune des extrémités de l'arbre secondaire 30, sont reliées au support 10 de demi-moule correspondant pour transformer le mouvement de rotation de l'arbre secondaire 30, dû au mouvement de balancier du levier 29 au cours de la rotation de la came 25, en mouvement linéaire du support 10 de demi-moule. Comme indiqué ci-dessus, chaque support 10 de demi-moule est entraîné en translation par son propre jeu de came/suiveur de came. De ce point de vue, l'unité 6 de moulage présente une symétrie plane par rapport à un plan vertical transversal, les deux jeux de came primaire 25/ suiveur 26 de came primaire étant montés tête bêche, deux arbres 30 secondaires parallèles étant prévus comme cela est visible sur la figure 2 et sur les figures 4A à 6B. La transmission secondaire 20 comprend une came 32 secondaire, également montée sur l'arbre à cames 22, ainsi qu'un suiveur 33 de came secondaire coopérant avec la came secondaire 32 et couplé au support 15 de fond de moule. Plus précisément, et comme cela est visible sur les figures 7A à 7C, la came 32 secondaire présente un chemin de came 34 constitué par sa périphérie dont le contour est asymétrique, le suiveur 33 de came secondaire comprenant un galet 35 monté librement pivotant sur un levier 35 monté en libre rotation sur l'un des arbres 30 secondaires (par exemple par l'intermédiaire d'un palier à contact par glissement ou roulement), levier 36 sur lequel est monté articulé le support 15 de fond de moule par l'intermédiaire d'une biellette 37. Le poids du support 15 de fonde de maintenir le 33, mais un prévu direction de Quant à d'une part, moule et de sa biellette 37 peut suffire à contact du galet 35 sur son chemin de came ressort de rappel (non représenté) peut être solliciter en la came 32. la transmission tertiaire 21, elle comprend, une came 38 tertiaire montée sur l'arbre à pour permanence le levier en cames 22, adossée à l'une des cames primaires 25, et comme celle-ci formée par un disque dans lequel est ménagée une rainure 39 (visible en transparence sur les figures 7A à 7C) à profil asymétrique formant un chemin de came à contour fermé autour de l'axe de rotation de l'arbre à cames 22, et, d'autre part, un suiveur 40 de came tertiaire coopérant avec la came 38 et couplé conjointement aux deux verrous 17. Le poids des verrous s'avère en pratique suffisamment faible pour que le suiveur de came 40 puisse, seul (par l'intermédiaire d'un jeu de bielles) commander simultanément les deux verrous. Ainsi, comme cela est représenté sur les figures 7A, 35 7B et 7C où la transmission tertiaire 21 est visible par transparence, le suiveur 40 de came tertiaire comprend un galet 41, qui coopère avec le chemin de came 39, monté librement pivotant à une extrémité d'un levier 42 coudé luimême monté en libre rotation sur l'un des arbres secondaires 30. Une manivelle 43, également montée sur cet arbre secondaire 30 et rigidement fixée au levier 42 coudé, est reliée par ailleurs à l'un des verrous 17 par l'intermédiaire d'une bielle 44 pour transformer le mouvement de rotation du levier 42 coudé en un mouvement de translation du verrou 17. Un autre levier 45, sensiblement symétrique, est par ailleurs monté en libre rotation par son centre sur l'autre arbre secondaire 30. Ce levier 45 est, par une première extrémité, relié au coude du levier 42 par l'intermédiaire d'une biellette 46 et, par une extrémité opposée, à l'autre verrou 17 par l'intermédiaire d'une bielle 44, pour transformer le mouvement de rotation du levier 42 coudé en un mouvement de translation verticale du verrou 17. S'agissant des profils des cames 25, 32, 38, l'homme du métier est à même de les réaliser en fonction des dimensions de l'unité 6 de moulage et du cycle retenu pour les opérations de moulage. Précisons qu'en l'occurrence, chaque chemin de came 27, 33, 39 présente: - une première portion Pl à grand rayon constant, qui s'étend sensiblement sur 180 , et qui correspond: - pour la came primaire 25, à la position fermée du support 10 de demi-moule correspondant (figures 5A, 5B), - pour la came secondaire 32, à la position haute du support 15 de fond de moule, - pour la came tertiaire 38, à la position déverrouillée des verrous 17 (figures 6A, 6B), - une deuxième portion P2 à rayon petit rayon constant, qui s'étend sensiblement sur 90 , et qui correspond: - pour la came primaire 25, à la position ouverte du support 10 de demi-moule correspondant (figures 5A, 5B), - pour la came secondaire 32, à la position basse du support 15 de fond de moule, - pour la came tertiaire 38, à la position verrouillée des verrous 17 (figures 6A, 6B), - et deux portions de liaison P3 qui effectuent un raccord continu entre la première portion P1 et la deuxième P2. Il résulte de la conception de l'unité 6 de moulage qui vient d'être décrite un certain nombre d'avantages. Premièrement, la transmission du mouvement de type tout mécanique permet de s'affranchir des problèmes de maintenance et de sécurité rencontrés dans les systèmes hydrauliques à vérins (citons notamment les défauts d'étanchéité, difficilement réparables et ayant des conséquences en termes de sécurité compte tenu de des importantes pressions d'huile). La maintenance de l'unité 6 de moulage se trouve facilitée par l'accessibilité des transmissions 19, 20, 21, regroupées autour d'un même arbre 22 disposé sous le moule 7. Les cames 25, 32, 38, de même que les leviers et bielles 29, 31, 36 37, 42, 43, 44, 45, 46, peuvent être facilement démontés et remplacés (voire réparés) in situ. S'agissant de l'entraînement, un seul moteur 23 électrique suffit pour le fonctionnement de l'unité 6 de moulage, ce moteur 23 entraînant l'arbre à cames 22 avec distribution sur les supports 10 de demi-moules, support 15 de fond de moule et verrous 17 sans qu'il soit nécessaire de recourir à des moteurs auxiliaires, au bénéfice de la simplicité de fonctionnement (aucune synchronisation de moteurs ou vérins n'étant nécessaire) et de maintenance. Ce moteur 23 unique, dimensionné pour les pièces à déplacer les plus lourdes (en l'occurrence les supports 10 de demi-moules et leurs demi-moules 9 respectifs), convient nécessairement pour les pièces les moins lourdes (le support 15 de fond de moule et les verrous 17), de sorte qu'un seul dimensionnement est nécessaire, au bénéfice de la simplicité de conception. En outre, le regroupement des transmissions 19, 20, 21 autour d'un même arbre de transmission 22, et le montage des cames 25, 32, 38 sur cet arbre 22, permettent d'éviter l'accumulation de tolérances de montage nécessaires dans les machines complexes où les pièces mobiles sont montées en cascade, de telles tolérances étant génératrices de jeux de fonctionnement. De tels jeux de fonctionnement sont ici minimisés | Unité (6) de moulage de récipients (2), qui comprend :- une paire de demi-moules (9), montés respectivement sur deux supports (10) mobiles en translation horizontale ;- une transmission (19) primaire commandant le déplacement des supports (10) ;- un fond (14) de moule monté sur un support (15) mobile en translation verticale ;- une transmission secondaire commandant le déplacement du support (15) de fond de moule ;- un dispositif (16) de verrouillage, qui comprend deux verrous (17) mobiles coopérant chacun avec un support (10) de demi-moule ;- une transmission (21) tertiaire commandant le déplacement des verrous (17).Les transmissions comprennent des cames montées sur un arbre commun, couplées respectivement aux supports de demi-moules, au support de fond de moule et aux verrous. | 1. Unité (6) de moulage pour une installation (1) de soufflage ou d'étirage soufflage de récipients (2) à partir d'ébauches (3) en matière thermoplastique, qui comprend: une paire de demi-moules (9), munis chacun d'au moins une demi-cavité de moulage, montés respectivement sur deux supports (10) mobiles en translation horizontale suivant une direction transversale perpendiculaire à une direction longitudinale d'amenée des ébauches (3), entre une position fermée dans laquelle les supports (10) sont rapprochés et où les demi-cavités forment conjointement une paroi latérale d'une cavité (8) de moulage, et une position ouverte dans laquelle les supports (10) sont écartés l'un de l'autre; une transmission (19) primaire commandant le déplacement des supports (10) de demi-moules; un fond (14) de moule monté sur un support (15) mobile en translation verticale suivant une direction perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale, entre une position haute dans laquelle une surface supérieure du fond de moule (14) complète la cavité de moulage (8) en position fermée des supports (10), et une position basse écartée de la position haute, sous celle-ci; une transmission (20) secondaire commandant le déplacement du support (15) de fond de moule; un dispositif (16) de verrouillage, qui comprend deux verrous (17) coopérant chacun avec un support (10) de demi-moule, mobiles en translation entre une position de verrouillage dans laquelle les verrous (17) bloquent les supports (10) de demi-moules en position fermée, et une position de libération dans laquelle les verrous (17) permettent le passage des supports (10) de demi-moules en position ouverte; une transmission (21) tertiaire commandant le déplacement des verrous (17) ; caractérisé en ce que la transmission primaire (19) comprend une came (25) primaire montée sur un arbre (22) tournant entraîné par un moteur (23), ainsi qu'un suiveur (26) de came primaire coopérant avec la came (25) primaire et couplé à chaque support (10) de demi-moule, la transmission secondaire (20) comprend une came (32) secondaire montée sur le même arbre (22) tournant, ainsi qu'un suiveur (34) de came secondaire coopérant avec la came secondaire (32) et couplé au support (15) du fond de moule; la transmission tertiaire (21) comprend une came (38) tertiaire montée sur le même arbre (22) tournant, ainsi qu'un suiveur (40) de came tertiaire coopérant avec la came tertiaire (38) et couplé à chaque verrou (17). 2. Unité (6) de moulage selon la 1, caractérisée en ce que la came primaire (25) se présente sous la forme d'un disque monté sur l'arbre (22) tournant et dans lequel est ménagé un chemin de came (27), en ce que le suiveur (26) de came primaire comprend un galet (28) qui coopère avec le chemin (27) de came correspondant, et en ce que le galet (28) est monté sur un levier (29) monté en rotation sur un arbre (30) secondaire parallèle à l'arbre (22) tournant, ce levier (29) étant couplé à au moins un support (10) de demi-moule par l'intermédiaire d'au moins une bielle (31) rigidement montée sur ledit arbre secondaire (30). 3. Unité (6) de moulage selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le suiveur (26) de came primaire est commun pour les deux supports (10) de demi-moules. 4. Unité (6) de moulage selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la transmission primaire (19) comprend deux cames primaires (25) montées sur l'arbre tournant (22), ainsi que deux suiveurs (26) de cames primaires coopérant respectivement avec les cames primaires (25) et couplés respectivement aux deux supports (10) de demi-moules. 5. Unité (6) de moulage selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la came secondaire (32) présente un chemin de came (33) constitué par sa périphérie à contour asymétrique, en ce que le suiveur (34) de came secondaire comprend un galet (35) monté sur un levier (36), monté en libre rotation sur un arbre secondaire (30) et relié au support (15) de fond de moule par l'intermédiaire d'une biellette (37). 6. Unité (6) de moulage selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la came tertiaire (38) comprend un disque monté sur l'arbre de transmission et dans lequel est ménagé un chemin de came (39), en ce que le suiveur (40) de came tertiaire comprend un galet (41) qui coopère avec le chemin de came (39) correspondant, et en ce que le galet (41) est monté sur un levier (42) monté en rotation sur un arbre secondaire (30) parallèle à l'arbre tournant, ce levier (42) étant couplé aux verrous (17) par l'intermédiaire d'un jeu de bielles et levier (43, 44, 45, 46). 7. Unité (6) de moulage selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les verrous (17) sont munis de guides (18) cannelés, en ce que les supports (10) de demi-moules sont munis de patins (13) cannelés de forme complémentaire des guides (18) et qui, en position de verrouillage, sont en butée contre les guides (18), et en position de libération coopèrent à glissement avec ceux-ci. 8. Installation (1) de fabrication de récipients (2) par soufflage ou étirage soufflage, qui comprend une unité (6) de moulage selon l'une des 1 à 7. | B | B29 | B29C | B29C 33,B29C 49 | B29C 33/22,B29C 49/56 |
FR2891494 | A1 | STORE A ENROULEUR POUR VEHICULE AUTOMOBILE, A OURLET DE MISE EN FORME, VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANTS. | 20,070,406 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des stores à enrouleur pour véhicule automobile. Plus précisément, l'invention concerne les stores à enrouleur destinés à prendre, dans la position déployée, un galbe imprimé par une ou plusieurs baleines. Un domaine d'application privilégié de l'invention est celui des stores pour pavillon vitré. En effet, dans ce cas, il est nécessaire de prévoir des baleines d'une part pour soutenir la toile, et d'autre part pour faire en sorte que celle-ci suive le plus possible la forme du pavillon, de façon à ne pas réduire l'espace intérieur. 2. Art antérieur On équipe depuis longtemps les véhicules automobiles de store à enrouleur, notamment pour protéger l'habitacle de la lumière et du soleil. On a ainsi souvent proposé des stores de vitre latérale ou de custode. Plus récemment, du fait de l'apparition des pavillons vitrés et des pare-brises de grande dimension, des techniques particulières ont été développées, prévoyant la présence de baleines pour maintenir la toile. Cette technique a également été mise en oeuvre dans les cache-bagages. Les baleines sont généralement constituées de tiges ou de barres rigides, s'étendant parallèlement au tube enrouleur. Les extrémités de ces baleines sont généralement guidées dans des rails, également utilisés par la barre de tirage, de façon à soutenir la toile, et éviter qu'elle forme une poche, qui serait à la fois inesthétique et non ergonomique. Dans un premier temps, ces baleines étaient rectilignes, et la toile déployée était donc sensiblement plane. Il est ensuite apparu souhaitable de disposer de baleines galbées, capables d'imprimer un galbe, pour que la toile suive au plus près le galbe du pavillon. Plusieurs techniques ont été proposées, basées soit sur des baleines préformées avec un galbe, ce qui pose un problème lors de l'enroulement, soit sur des baleines flexibles, guidées par exemple par des rails se rapprochant l'un de l'autre pour obliger la baleine à se galber. Cette dernière technique est relativement complexe, tant en ce qui concerne la fabrication des baleines que celle des rails. La forme et le matériau utilisé pour les baleines doivent être adaptés. En outre, du fait de la forme des rails, des risques de blocage peuvent apparaître. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir un store à enrouleur pour véhicule automobile équipé de baleines aptes à imprimer un galbe à la toile, et qui soit simple et facile à réaliser et à mettre en oeuvre. Ainsi, un objectif de l'invention est de fournir un tel store à enrouleur, qui ne nécessite pas de baleine flexible particulière ni de configuration particulière des rails de guidage. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel store à enrouleur qui ne présente pas de difficulté lors de l'enroulement de la toile, et en particulier qui n'induit pas une surépaisseur trop importante de l'ensemble à enrouler. L'invention a encore pour objectif de fournir un tel store à enrouleur, qui soit peu coûteux à réaliser et à monter, et qui ne nécessite pas d'équipement de fabrication particulier. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un store à enrouleur pour véhicule automobile, comprenant une toile d'occultation montée sur un tube enrouleur et équipée d'au moins une baleine. Selon l'invention, au moins une desdites baleines est logée dans un ourlet définissant un logement incurvé, de façon à galber ladite toile dans sa position déployée. 2891494 3 Ainsi, selon l'invention, c'est l'ourlet qui induit un galbe, et non la baleine seule. Comme on le verra par la suite, la baleine peut en outre contribuer à amplifier ce galbe. Cette approche est particulièrement simple et efficace, puisque l'ourlet peut être réalisé rapidement à l'aide de deux coutures, et que la baleine n'a pas à présenter de caractéristique particulière. De façon avantageuse, ladite baleine est rectiligne, de façon que la combinaison dudit logement incurvé et de ladite baleine rectiligne renforce le galbe de ladite toile, dans sa position déployée. Une telle baleine est bien sûr plus simple et moins coûteuse à produire qu'une baleine galbée. L'expérience montre qu'elle permet de renforcer le galbe définit par l'ourlet seul. Préférentiellement, le store est conçu de façon que: dans ladite position déployée, ledit ourlet s'étend sensiblement perpendiculairement au plan défini par ladite toile; dans une position repliée, ledit ourlet est couché sensiblement parallèlement à ladite toile. Ainsi, lors de l'enroulement, l'épaisseur supplémentaire induite par l'ourlet est très réduite. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ladite toile est formée d'au moins deux portions de toile solidarisées l'une à l'autre par ledit ourlet. Dans ce cas, ledit ourlet peut être réalisé par deux coutures en arc de cercle pratiquées sur lesdites portions de toile superposées. Ce mode de réalisation est particulièrement simple à mettre en oeuvre. Préférentiellement, dans ce cas, le bord desdites portions de toile le long duquel est formé ledit ourlet est sensiblement parallèle audit ourlet. Un tel store peut notamment être utilisé pour l'une des applications appartenant au groupe comprenant: - occultation du pavillon dudit véhicule; occultation de la vitre de custode dudit véhicule; occultation d'une vitre latérale dudit véhicule; cache-bagages. L'invention concerne également les véhicules automobiles équipés d'au moins un store à enrouleur tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne encore un procédé de fabrication d'un tel store à enrouleur. Ce procédé comprend une étape de réalisation d'un ourlet dans ladite toile, définissant un logement incurvé, de façon à galber ladite toile, dans sa position déployée. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé comprend plus précisément les étapes suivantes: superposition de deux portions de toile; réalisation de deux coutures parallèles en arc de cercle, sur un bord desdites portions de toile, de façon à définir un ourlet; dépliage des portions de toile superposées, de façon qu'elles soient sensiblement dans un même plan; insertion d'une baleine dans le logement défini par lesdites coutures. 5. Liste des figureg D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus 20 clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels: la figure 1 illustre, de façon simplifiée, la toile d'un store à enrouleur selon l'invention, formée de deux portions de toile solidarisées par un ourlet; les figures 2A et 2B illustrent deux étapes de la fabrication du store, respectivement la superposition et la réalisation d'une double couture en arc; la figure 3 présente l'ourlet du store de la figure 1,de façon plus précise. 6. Description d'un mode de réali fion préférentiel de l'invention L'invention repose donc sur une approche nouvelle de la fabrication des toiles de store à enrouleur, selon laquelle l'ourlet assure, au moins en partie, la mise en forme galbée de la toile. Selon un mode de réalisation particulièrement simple et efficace, la toile du store est réalisée à partir d'au moins deux portions de toile 11A, 11B, comme illustré en figure L C'est lors de la solidarisation de ces deux portions de toile que l'ourlet 12 de l'invention est réalisé. Bien sûr, il est possible de réaliser plusieurs ourlets, et donc de prévoir plusieurs baleines, en ajoutant de nouvelles portions de toile. Par la suite, par souci de simplification, on présente un mode de réalisation comprenant un seul ourlet, mais l'homme du métier pourra aisément généraliser la description. La fabrication d'une telle toile de store est particulièrement simple et aisée. Comme illustré par la figure 2A, on commence par superposer les deux portions de toile 11A et 11B, de façon à faire coïncider les bords 21A et 21B, destinés à recevoir l'ourlet. Préférentiellement, ces bords ont été coupés en arc de cercle ou plus généralement selon une courbe adaptée, sensiblement parallèle à l'ourlet qui va être réalisé. La figure 2B illustre la réalisation de cet ourlet, à l'aide de deux coutures 23 et 24, selon une courbe ou un arc, prédéterminé(e). A l'aide d'une machine adaptée, les deux coutures peuvent être réalisées simultanément. Selon un mode de réalisation particulier, la flèche A de l'arc défini par l'ourlet peut être comprise entre 3et 6 mm, selon la largeur de la toile. Les deux portions de toile sont désormais assemblées, et l'ourlet formé. Il suffit alors de ramener les deux portions de toile 11A et 11B dans le même plan (comme illustré par figure 1). Lorsque la toile est ainsi déployée, l'ourlet se redresse sensiblement perpendiculairement au plan de la toile, comme illustré en figure 3. Il ne reste plus qu'à insérer dans le logement défini par les deux coutures une baleine 31. Cette baleine n'a pas besoin d'être conformée de façon particulière, par exemple pour suivre la courbe des coutures 24 et 23. Au contraire, on utilise avantageusement une baleine rectiligne, par exemple une tige de 1,5 mm de diamètre en PVC ou en acier. Lorsque la toile est déployée et tendue, la tige 31 amplifie le galbe formé par les coutures. Ainsi, pour une flèche A (figure 2B) définie par l'ourlet de l'ordre de 5 mm, on peut obtenir une flèche B (figure 3) finale de l'ordre de 15 à 20 mm. L'invention permet donc de façon très simple et très efficace, d'obtenir un galbe relativement important, sans nécessiter de moyens complexes tels que des baleines préformées ou des rails agissant sur des baleines flexibles. Par ailleurs, la technique de l'invention, ne perturbe pas, ou peu, l'enroulement de la toile. En effet, la baleine peut être de diamètre très limité, et l'ourlet 12 se couche naturellement parallèlement le long de la toile lors du repli de l'enroulement de cette dernière | L'invention a pour objet un store à enrouleur pour véhicule automobile, comprenant une toile d'occultation montée sur un tube enrouleur et équipée d'au moins une baleine (31), caractérisé en ce qu'au moins une desdites baleines (31) est logée dans un ourlet (12) définissant un logement incurvé, de façon à galber ladite toile, dans sa position déployée. | 1. Store à enrouleur pour véhicule automobile, comprenant une toile d'occultation montée sur un tube enrouleur et équipée d'au moins une baleine, caractérisé en ce qu'au moins une desdites baleines est logée dans un ourlet définissant un logement incurvé, de façon à galber ladite toile, dans sa position déployée. 2. Store à enrouleur selon la 1, caractérisé en ce que ladite baleine est rectiligne, de façon que la combinaison dudit logement incurvé et de ladite baleine rectiligne renforce le galbe de ladite toile, dans sa position déployée. 3. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que: dans ladite position déployée, ledit ourlet s'étend sensiblement perpendiculairement au plan défini par ladite toile; dans une position repliée, ledit ourlet est couché sensiblement 15 parallèlement à ladite toile. 4. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite toile est formée d'au moins deux portions de toile solidarisées l'une à l'autre par ledit ourlet. 5. Store à enrouleur selon la 4, caractérisé en ce que ledit ourlet 20 est réalisé par deux coutures en arc de cercle pratiquées sur lesdites portions de toile superposées. 6. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que le bord desdites portions de toile le long duquel est formé ledit ourlet est sensiblement parallèle audit ourlet. 7. Store à enrouleur selon l'une quelconque des des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est utilisé pour l'une des applications appartenant au groupe comprenant: - occultation du pavillon dudit véhicule; occultation de la vitre de custode dudit véhicule; occultation d'une vitre latérale dudit véhicule; 2891494 8 cache-bagages. 8. Véhicule automobile comprenant au moins un store à enrouleur comprenant une toile d'occultation montée sur un tube enrouleur et équipée d'au moins une baleine, caractérisé en ce qu'au moins une desdites baleines est logée dans un ourlet définissant un logement incurvé, de façon à galber ladite toile, dans sa position déployée. 9. Procédé de fabrication d'un store à enrouleur pour véhicule automobile, comprenant une toile d'occultation montée sur un tube enrouleur et équipée d'au 10 moins une baleine, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réalisation d'un ourlet dans ladite toile, définissant un logement incurvé, de façon à galber ladite toile, dans sa position déployée. 10. Procédé de fabrication d'un store à enrouleur selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: superposition de deux portions de toile; réalisation de deux coutures parallèles en arc de cercle, sur un bord desdites portions de toile, de façon à définir un ourlet; dépliage des portions de toile superposées, de façon qu'elles soient 20 sensiblement dans un même plan; insertion d'une baleine dans le logement défini par lesdites coutures. | B | B60 | B60J | B60J 3 | B60J 3/02 |
FR2901410 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE DEMARRAGE D'UN SYSTEME DE PILE A COMBUSTIBLE COMPRENANT UN RESERVOIR DE CARBURANT ET D'EAU | 20,071,123 | d'eau. Enfin, les reformeurs autothermes combinent les réactions d'oxydation partielle et de vapo-reformage pour obtenir une réaction globale thermiquement neutre. Les vapo-reformeurs permettent donc d'obtenir le rendement en hydrogène le plus élevé. Toutefois, il nécessite une alimentation en eau en plus du carburant hydrocarboné, et l'eau fournie au vapo-reformeur doit être sous forme de vapeur. De plus, en raison du caractère endothermique de la réaction, de l'énergie thermique doit être fournie au vapo-reformeur durant son fonctionnement. Les structures mettant en oeuvre une réaction de vapo-reformage font l'objet de nombreux brevets. On citera ainsi les brevets ou demandes de brevet : JP 2005131469, JP 2005131468, EP 1314688, JP 2004095376, US 2003/0022950, US 2001/0023034, US 6387554, JP 2002012404, DE 19644684, US 5938800, WO 99/61368, JP 61183101, US 4913842 et JP61141927. La demande de brevet FR 2795339 concerne un système à pile à combustible embarquable pour application dans des véhicules. Plus particulièrement, la demande décrit un système de pile à combustible comprenant un réservoir de stockage contenant de l'eau et de l'éthanol, et des unités de chauffage fournissant de l'énergie. Cependant, la demande ne précise pas l'origine de l'énergie thermique fournie par les unités de chauffage. La demande JP2001080904 décrit un système de pile à combustible avec un réservoir comprenant un mélange de méthane gazeux ou d'un liquide hydrocarboné avec de l'eau. Le mélange est notamment monté en température grâce aux gaz issus de la pile à combustible. Cependant, la demande ne précise pas comment les réactifs sont chauffés durant les phases de démarrage ou transitoires. La demande WO 2004/103894 concerne un dispositif de production d'hydrogène comprenant plusieurs réservoirs et un moyen de préchauffage des réactifs avant leur injection dans le reformeur. Cependant, la demande ne précise pas l'origine de l'énergie thermique fournie par le moyen de préchauffage. De plus, la présence de trois réservoirs différents rend la structure du système plus complexe. L'invention vise à remédier aux inconvénients évoqués ci-dessus. L'invention a pour objet un module de puissance qui comprend un système de pile à combustible et qui permette d'optimiser le fonctionnement du système de pile à combustible. L'invention a également pour objet de proposer un dispositif qui permette d'atteindre rapidement la température de fonctionnement au démarrage et d'avoir un temps de réponse réduit pendant les phases transitoires, tout en limitant la consommation d'énergie et les émissions polluantes. L'invention a également pour objet un dispositif tenant compte des besoins en énergie thermique nécessaire au fonctionnement du réacteur de reformage. Un module de puissance pour véhicule automobile selon un aspect de l'invention comprend : - une pile à combustible, - un réacteur de vapo-reformage capable de produire un reformat gazeux, - au moins un brûleur capable d'échanger de l'énergie thermique avec le réacteur de vapo-reformage, - un réservoir pour un mélange de carburant et d'eau, et -un moyen d'enrichissement et/ou de séparation, alimenté par le mélange de carburant et d'eau du réservoir et capable de fournir d'une part un fluide enrichi en carburant et d'autre part un fluide enrichi en eau. L'utilisation d'un réservoir unique pour un mélange de carburant et d'eau permet de limiter l'encombrement des moyens de stockage dans le véhicule tout en facilitant l'usage par l'utilisateur. En effet, le réservoir unique permet d'éviter le remplissage indépendant de deux réservoirs distincts et donc facilite le ravitaillement du véhicule. De plus, la structure du module est également plus simple et plus compacte. De plus, l'utilisation d'un moyen d'enrichissement et/ou de séparation permet de disposer, au sein du véhicule et malgré un réservoir unique de carburant et d'eau, d'une part d'un fluide enrichi en carburant et d'autre part d'un fluide enrichi en eau. Il est alors possible d'équiper le véhicule avec des éléments ne pouvant être essentiellement alimentés que par du carburant ou de l'eau, sans pour autant remplacer le réservoir unique de carburant et d'eau. Préférentiellement, le module de puissance comprend également au moins un réservoir monté en aval du moyen d'enrichissement et/ou de séparation pour stocker le fluide enrichi en carburant ou le fluide enrichi en eau. Ce mode de réalisation permet de stocker provisoirement le fluide enrichi en carburant ou bien le fluide enrichi en eau, grâce à des réservoirs tampons. De cette façon, il est facile de garder à disposition soit du carburant soit de l'eau pouvant être utilisés à tout moment de manière à avoir un fonctionnement optimum du module de puissance. Préférentiellement, le brûleur est alimenté au moins en partie par le fluide enrichi en carburant. Le module est réalisé de manière fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement optimal du vapo-reformeur grâce à un brûleur pouvant être alimenté par des gaz anodiques ou cathodiques de la pile à combustible, par des gaz de rejet du réacteur de reformage ou bien encore par du carburant. Ainsi, en régime permanent, le brûleur peut être alimenté par du gaz riche en oxygène et par les gaz anodiques ou de rejet afin, d'une part, de compléter la combustion desdits gaz et d'autre part de fournir de l'énergie thermique au réacteur de vaporeformage. Cependant, durant la phase de démarrage ou durant les phases transitoires, le mélange de gaz anodiques et d'oxygène peut s'avérer insuffisant pour produire l'énergie thermique nécessaire à la réaction de vapo-reformage. Dans ce cas, le module prévoit l'injection, dans le brûleur, de carburant enrichi par le moyen d'enrichissement et/ou de séparation. On évite ainsi de perdre de l'énergie thermique pour chauffer et vaporiser l'eau mélangée initialement au carburant dans le réservoir. Le moyen d'enrichissement et/ou séparation permet donc d'optimiser le fonctionnement du brûleur, et par conséquent du réacteur de vapo-reformage, durant les phases de démarrage ou bien les phases transitoires. Ainsi, lorsque les gaz anodiques rejetés par la pile à combustible ne permettent pas de produire l'énergie thermique nécessaire au bon fonctionnement du vapo-reformeur, le système palie cette déficience par injection de carburant, que ce soit dans la phase de démarrage du module ou bien même en fonctionnement stationnaire. Le but recherché ici est d'optimiser le fonctionnement du vaporeformeur afin d'obtenir le meilleur rendement de production d'hydrogène. Il n'est donc pas question de limiter l'alimentation du brûleur aux seuls gaz anodiques. De plus, l'utilisation d'un moyen d'enrichissement et/ou de séparation permet de garder un rendement énergétique et un temps de réponse élevés pour le module. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention au moins un module de purification d'hydrogène est monté en aval du réacteur de reformage. Selon ce mode de réalisation, le réservoir de fluide enrichi en eau alimente au moins un module de purification. Dans ce mode de réalisation, le fluide enrichi en eau obtenu grâce au moyen d'enrichissement et/ou de séparation est utilisé pour faire fonctionner au moins un module de purification. On pourra ainsi citer comme exemple de module de purification, le module WGS (Water Gas Shift : réacteur de conversion du gaz à l'eau) qui permet de diminuer le taux de monoxyde de carbone présent dans le reformat produit par le réacteur de reformage, grâce à une réaction entre l'eau et le monoxyde de carbone. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le module de puissance peut comprendre une membrane de séparation d'hydrogène capable de produire un gaz plus riche en hydrogène que le reformat et montée en aval du réacteur de reformage. Dans ce cas, il n'est plus nécessaire d'utiliser des modules de purification du reformat. La membrane produit d'une part un gaz plus riche en hydrogène qui alimente la pile à combustible, et d'autre part des gaz de rejet pouvant être envoyés dans le brûleur afin de compléter leur combustion et de fournir de l'énergie thermique. Enfin, le fluide enrichi en eau peut être soit utilisé pour humidifier l'hydrogène sortant de la pile à combustible et renvoyé en entrée, soit réinjecté dans le réservoir de carburant et d'eau, soit enfin évacué à l'échappement. Préférentiellement, le carburant comprend de l'éthanol. L'utilisation d'éthanol permet d'avoir un mélange homogène de carburant et d'eau grâce à une miscibilité importante des deux liquides. De cette façon, on obtient d'une part un mélange homogène facile à approvisionner, et d'autre part, il n'est pas nécessaire de mélanger les deux fluides avant leur utilisation au sein du module de puissance. Selon un mode de réalisation de l'invention, le moyen d'enrichissement et/ou de séparation comprend un moyen de pervaporation. Le mécanisme de pervaporation consiste à séparer un constituant d'un mélange liquide en le faisant cheminer à travers une membrane dense. Selon le type de membrane, on pourra enrichir et/ou séparer l'eau ou bien le carburant. Selon un autre mode de réalisation, le moyen d'enrichissement et/ou de séparation comprend un moyen d'adsorption sur tamis 20 moléculaire. L'adsorption sur tamis moléculaire permet également grâce à une membrane présentant un coté hydrophile et un côté hydrophobe, de séparer l'eau du carburant. L'utilisation d'une membrane, que ce soit pour mettre en oeuvre 25 un mécanisme de pervaporation ou bien une adsorption sur tamis moléculaire, nécessite une différence de pression importante. Cependant, cette exigence reste compatible avec l'utilisation d'un réacteur de vapo-reformage puisque les réactifs (carburant et eau) sont présents sous forme liquide. La montée en pression est donc plus 30 facile. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le réacteur de vapo-reformage est associé à un réacteur d'oxydation partielle. L'association d'un réacteur de vapo-reformage et d'un réacteur d'oxydation partielle permet de limiter les besoins en énergie thermique du réacteur de vapo-reformage. En effet, la réaction d'oxydation partielle étant exothermique, elle peut permettre de compenser les besoins énergétiques de la réaction de vapo-reformage. L'association d'une part d'un brûleur et d'un réacteur d'oxydation partielle permet alors de diminuer la durée de mise en température du module et d'optimiser ainsi le fonctionnement du module. L'invention se rapporte également à un procédé de mise en oeuvre d'un module de puissance comprenant une pile à combustible alimentée en gaz riche en hydrogène obtenu par reformage, dans lequel - on procède au reformage à partir d'un mélange de carburant et d'eau, et - on procède également à une séparation/enrichissement du mélange de carburant et d'eau afin d'obtenir un fluide enrichi en carburant avec lequel on fournit de l'énergie thermique pour le reformage. Préférentiellement, on procède également à une séparation/enrichissement du mélange de carburant et d'eau afin d'obtenir un fluide enrichi en eau qu'on utilise pour purifier le gaz riche en hydrogène. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée suivante de deux modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un module de puissance équipé d'un dispositif d'enrichissement et:/ou de séparation, selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement un module de puissance équipé d'un dispositif d'enrichissement et/ou séparation, selon un deuxième mode de réalisation. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un module de puissance 1 selon l'invention. Le module 1 comprend une pile à combustible 2 alimentée en gaz riche en oxygène par un groupe compresseur 3 et en gaz riche en hydrogène par un module vaporeformeur membranaire 4. Un réservoir 6 contient un mélange de carburant et d'eau. Le mélange carburant-eau alimente, grâce à une pompe 7, d'une part un module vapo-reformeur membranaire 4 afin qu'il puisse mettre en oeuvre la réaction de vapo-reformage, et d'autre part un moyen 8 d'enrichissement et/ou de séparation qui alimente un réservoir 9 avec du fluide enrichi en carburant, et un réservoir 10 avec du fluide enrichi en eau. Dans la suite de la description, on prendra comme exemple de carburant l'éthanol. Le module vapo-reformeur membranaire 4 contient par exemple un réacteur de vapo-reformage comprenant une ou plusieurs membranes de séparation d'hydrogène perméables principalement à l'hydrogène, et un ou plusieurs échangeurs de vaporisation et de surchauffe des réactifs alimentant le réacteur de vapo-reformage. Le module 4 est alimenté en mélange d'éthanol et d'eau par l'intermédiaire d'une conduite 11. La conduite 11 peut comprendre une vanne 12, par exemple une électrovanne. Le module vapo-reformeur membranaire 4 est en contact thermique avec un brûleur 5 dans lequel sont brûlés par exemple les gaz de rejet de la ou des membranes de séparation d'hydrogène et éventuellement du fluide enrichi en éthanol. Le brûleur 5 permet donc d'une part de compléter la combustion des gaz avant leur rejet à l'échappement, et d'autre part de fournir de l'énergie thermique au module vapo-reformeur 4, et plus particulièrement aux échangeurs et/ou au réacteur de vapo-reformage. On notera cependant que le mode de réalisation décrit ne se limite pas uniquement à l'utilisation d'un seul brûleur 5, mais peut en comprendre plus, par exemple 2, selon le type de structure du module vapo-reformeur 4. Le réacteur de vapo-reformage peut comprendre un vapo- reformeur catalytique ou un réacteur de vapo-reformage assisté par plasma. Il peut être un réacteur chimique à lit fixe, monolithique ou micro-structuré. Le réacteur de vapo-reformage produit un reformat riche en hydrogène à partir d'un mélange de vapeur d'eau surchauffée et d'éthanol. Le reformat traverse alors une membrane de séparation d'hydrogène afin d'obtenir, à partir du reformat, d'une part un gaz très riche en hydrogène, et d'autre part des gaz de rejet appauvris en hydrogène. Les gaz de rejet sont acheminés vers le brûleur 5 via une conduite 13, tandis que le gaz riche en hydrogène est acheminé vers la pile à combustible 2 via une conduite 14. La membrane permet également de purifier le reformat des gaz toxiques qu'il contient. Ainsi, le monoxyde de carbone qui est susceptible de détériorer la pile à combustible 2, ne traverse pas la membrane de séparation à hydrogène. Il n'est donc pas nécessaire de placer de purificateur entre le module vapo-reformeur membranaire 4 et la pile à combustible 2. La pile à combustible 2 est de préférence une pile de type PEM (Proton Exchange Membrane) comprenant un compartiment anodique siège de la réaction d'oxydation de l'hydrogène, et un compartiment cathodique siège de la réaction de réduction de l'oxygène. La pile à combustible 2 est donc le siège d'une réaction d'oxydoréduction au cours de laquelle de l'énergie électrique et de l'eau sont produites. Le compartiment anodique est alimenté par la conduite 14 qui achemine le reformat riche en hydrogène produit par le module vapo-reformeur membranaire 4. Le compartiment cathodique est alimenté par la conduite 15 qui achemine le gaz riche en oxygène issu du groupe compresseur 3. La pile à combustible peut comprendre également un circuit d'humidification 16 constitué par exemple d'un système de recirculation d'hydrogène et d'un humidificateur alimenté par le réservoir 10 de fluide enrichi en eau. L'énergie électrique produite par la pile à combustible 2 permet d'alimenter plusieurs éléments, par exemple le groupe compresseur 3, un moteur de traction du véhicule (non représenté) ou bien encore une batterie (non représentée). Le moyen d'enrichissement et/ou de séparation 8 est alimenté en mélange d'éthanol et d'eau par une conduite 17 comprenant une vanne 18. Le moyen d'enrichissement et/ou de séparation 8 peut mettre en oeuvre différents mécanismes comme, par exemple, un mécanisme de pervaporation qui consiste à séparer un constituant d'un mélange liquide en le faisant circuler à travers une membrane dense. Les membranes denses utilisées pour séparer l'éthanol de l'eau sont essentiellement de deux types, hydrophiles ou organophiles. Ainsi, dans le cas d'une membrane hydrophile dense, l'eau traverse la membrane beaucoup plus facilement que les matières organiques ce qui permet d'effectuer une séparation. Le moyen 8 peut également mettre en oeuvre un mécanisme d'adsorption sur tamis moléculaire. Dans ce cas, il peut être pourvu d'une membrane zéolithe rendue plus sélective grâce à un côté hydrophile et à un côté hydrophobe. Les membranes zéolithes peuvent ainsi séparer l'eau de l'éthanol lorsqu'elles fonctionnent sous une différence de pression de l'ordre de 15 à 20 bars. On pourra aussi mentionner, comme exemples de mécanisme d'enrichissement et; ou séparation, la mise en oeuvre d'une distillation ou bien encore d'une séparation en phase vapeur faite par un système utilisant des membranes échangeuses d'eau sous forme vapeur. Le brûleur 5 est de préférence un brûleur catalytique mais peut également être un brûleur à flamme et est en contact thermique avec le module vapo-reformeur membranaire 4. Il est alimenté, par une conduite 19, en air comprimé provenant du groupe compresseur 3, en gaz de rejet par la conduite 13, et en fluide enrichi en éthanol par une conduite 20. La conduite 20 est équipée d'une vanne 21, par exemple une électrovanne commandée par une unité de commande (non représentée), qui permet de réguler le débit de fluide enrichi en éthanol alimentant le brûleur 5. Les gaz issus du brûleur 5 sont ensuite envoyés à l'échappement par une conduite 25. Cependant, ils peuvent également traverser des échangeurs ou bien être valorisés dans le groupe compresseur 3 avant d'être évacués du véhicule. Ainsi, l'unité de commande envoie de l'éthanol enrichi dans le brûleur 5 via l'électrovanne 21. L'éthanol enrichi est brûlé dans le brûleur 5 pendant le démarrage du reformeur, ce qui permet d'accélérer la phase de démarrage et de réduire l'énergie consommée par rapport à la combustion du mélange eau-éthanol contenu dans le réservoir principal. L'éthanol enrichi est également utilisé pendant les transitoires, comme par exemple les phases d'augmentation de la puissance demandée au module, afin d'accélérer la réponse du module à la demande d'augmentation de puissance. La quantité d'éthanol contenu dans le réservoir 9, mesurée par exemple par une jauge (non-représentée) positionnée dans le réservoir, peut être adaptée grâce aux deux électrovannes 18 et 21 commandées par l'unité de commande. Ainsi, lorsque la quantité d'éthanol contenue dans le réservoir 9 descend en-dessous d'un premier seuil S1, l'unité de commande ouvre l'électrovanne 18 de manière à remplir le réservoir 9. Par contre, lorsque le contenu du réservoir 9 atteint ou dépasse un deuxième seuil S2, l'électrovanne 18 se referme. L'envoi d'éthanol vers le brûleur 5 est contrôlé par l'électrovanne 21. En revanche, le module vapo-reformeur membranaire 4 est alimenté en mélange éthanol-eau ce qui permet de réaliser la réaction de reformage en excès d'eau et donc dans de bonnes conditions. Le réservoir 10 de fluide enrichi en eau peut alimenter l'humidificateur du circuit d'humidification 16 via une conduite 22, ou bien encore le réservoir 6 d'éthanol-eau via une conduite 23. Enfin, en cas de surplus de fluide enrichi en eau, le fluide peut également être envoyé à l'échappement par une conduite 24. Sur la figure 2, un autre mode de réalisation est représenté dans lequel les éléments communs au premier mode de réalisation portent les mêmes références. Dans ce mode de réalisation, le module reformeur 4' est un reformeur autotherme mettant en oeuvre à la fois une réaction de vapo-reformage et une réaction d'oxydation partielle. Le module reformeur 4' est donc alimenté non seulement en éthanol et en eau par la conduite 11, mais également en air comprimé issu du groupe compresseur 3 via la conduite 26. Le module reformeur 4' peut comprendre également plusieurs modules de purification au lieu de la membrane utilisée dans le premier mode de réalisation. Ainsi, on pourra par exemple utiliser un module WGS (Water Gas Shift) pour diminuer le taux de monoxyde de carbone présent dans le reformat. Le module WGS est alimenté en eau pouvant être fournie par exemple par le réservoir 10 via une conduite 27. Une vanne 28, par exemple une électrovanne, est placée sur la conduite 27 afin de contrôler le débit d'eau alimentant le module WGS, ou tout autre module de purification consommant de l'eau. L'utilisation du fluide enrichi en eau contenu dans le réservoir 10 est également valorisante puisqu'elle permet de diminuer la température du reformat entre la sortie du réacteur de reformage et l'entrée du module de purification. La pile à combustible 2' est ainsi alimentée par un reformat moins riche en hydrogène que dans le premier mode de réalisation. Les modules de purification compris dans le module reformeur 4' permettent de diminuer les quantités de monoxyde de carbone, mais ne permettent pas d'éliminer tous les composés présents dans le reformat. Ainsi, à la sortie de la pile à combustible 2', les gaz anodiques, qui étaient présents dans le reformat, sont envoyés, par la conduite 29, dans le brûleur 5 afin de compléter leur combustion et de fournir éventuellement de l'énergie thermique. Une fois les gaz brûlés, ils peuvent être valorisés dans des échangeurs thermiques ou dans le groupe compresseur 3, ou bien ils peuvent être envoyés à l'échappement. Selon une variante de l'invention, le carburant peut être du méthanol ou tout autre carburant (notamment les alcools) miscibles dans l'eau. Le module de puissance tel que décrit précédemment peut être utilisé au sein d'un véhicule automobile pour diverses applications. Ainsi, selon la gamme de puissance délivrée par le module, on pourra envisager soit l'entraînement du véhicule, soit l'alimentation des équipements électriques du véhicule, soit enfin une prolongation d'autonomie du véhicule | L'invention concerne un module de puissance 1 pour véhicule automobile comprenant :- une pile à combustible 2,- un réacteur de vapo-reformage capable de produire un reformat gazeux,- au moins un brûleur 5 capable d'échanger de l'énergie thermique avec le réacteur de vapo-reformage,- un réservoir 6 pour un mélange de carburant et d'eau, et- un moyen 8 d'enrichissement et/ou de séparation, alimenté par le mélange de carburant et d'eau du réservoir 6 et capable de fournir d'une part un fluide enrichi en carburant et d'autre part un fluide enrichi en eau. | 1. Module de puissance (1) pour véhicule automobile comprenant : - une pile à combustible (2, 2'), - un réacteur de vapo-reformage capable de produire un reformat gazeux, - au moins un brûleur (5) capable d'échanger de l'énergie thermique avec le réacteur de vapo-reformage, caractérisé en ce qu'il comprend également un réservoir (6) pour un mélange de carburant et d'eau, et un moyen (8) d'enrichissement et/ou de séparation, alimenté par le mélange de carburant et d'eau du réservoir (6) et capable de fournir d'une part un fluide enrichi en carburant et d'autre part un fluide enrichi en eau. 2. Module de puissance (1) pour véhicule selon la 1 comprenant également au moins un réservoir (9, 10) monté en aval du moyen (8) d'enrichissement et/ou de séparation pour stocker le fluide enrichi en carburant ou le fluide enrichi en eau. 3. Module de puissance (1) pour véhicule selon la 1 ou 2 dans lequel le brûleur (5) est alimenté au moins en partie par le fluide enrichi en carburant. 4. Module de puissance (1) pour véhicule selon l'une des 1 à 3 dans lequel au moins un module de purification d'hydrogène est monté en aval du réacteur de reformage. 5. Module de puissance (1) pour véhicule selon la 2 et 4 dans lequel le réservoir (10) de fluide enrichi en eau alimente au moins un module de purification. 6. Module de puissance (1) pour véhicule selon l'une des 1 à 5 dans lequel une membrane de séparation d'hydrogène capable de produire un gaz plus riche en hydrogène que le reformat est montée en aval du réacteur de reformage. 7. Module de puissance (1) pour véhicule selon l'une des 1 à 6 dans lequel le carburant comprend de l'éthanol. 8. Module de puissance (1) pour véhicule selon l'une des 1 à 7 dans lequel le moyen (8) d'enrichissement et/ou de séparation comprend un moyen de pervaporation. 9. Module de puissance (1) pour véhicule selon l'une des 1 à 7 dans lequel le moyen (8) d'enrichissement et/ou de séparation comprend un moyen d'adsorption sur tamis moléculaire. 10. Module de puissance (1) pour véhicule selon l'une des 1 à 9 dans lequel le réacteur de vapo-reformage est associé à un réacteur d'oxydation partielle. 11. Procédé de mise en oeuvre d'un module de puissance comprenant une pile à combustible (2, 2') alimentée en gaz riche en hydrogène obtenu par reformage, caractérisé en ce que : - on procède au reformage à partir d'un mélange de carburant et d'eau, et - on procède également à une séparation/enrichissement du mélange de carburant et d'eau afin d'obtenir un fluide enrichi en carburant avec lequel on fournit de l'énergie thermique pour le reformage. 12. Procédé selon la 11 dans lequel on procède également à une séparation/enrichissement du mélange de carburant et d'eau afin d'obtenir un fluide enrichi en eau qu'on utilise pour purifier le gaz riche en hydrogène. | H,B | H01,B60 | H01M,B60L | H01M 8,B60L 11 | H01M 8/04,B60L 11/18,H01M 8/06 |
FR2899654 | A1 | CANAL DE REFROIDISSEMENT POUR UN MOTEUR DE VENTILATEUR D'UN SYSTEME DE VENTILATION, CHAUFFAGE ET/OU DE CLIMATISATION | 20,071,012 | Domaine technique de l'invention : La présente 'invention concerne un dispositif de ventilation créant un flux d'air afin d'alimenter un système de climatisation et/ou de chauffage. La présente 10 invention permet de refroidir un moteur électrique par l'intermédiaire d'un flux d'air. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de ventilation pour véhicule automobile. Arrière plan de l'invention : 15 Afin de ventiler et de distribuer de l'air chaud ou froid dans l'habitacle d'un véhicule automobile, on utilise un dispositif de ventilation, relié à un système de climatisation et/ou chauffage, permettant d'alimenter en air l'habitacle d'un véhicule automobile. Comme illustré aux figure 1, 1 b et 1c, le dispositif de 20 ventilation 1 comporte un boîtier 6, un moteur électrique 4 et une roue de pulseur 5, cette dernière étant munie d'ailettes 5a et d'un moyeu 5b et actionnée par ce moteur. Le boîtier 6, généralement sous forme cylindrique (en escargot), comporte une paroi périphérique 6a et deux extrémités ouvertes 6b, 6c dont une première extrémité ouverte 6b fait office d'entrée d'air du dispositif de ventilation 25 1 et une deuxième extrémité ouverte 6c permet l'insertion de la roue de pulseur 5 dans le volume intérieur du boîtier 6. En outre, ce boîtier 6 délimite un canal d'air principal 7 acheminant le flux d'air créé par la roue de pulseur vers le système de climatisation et/ou de chauffage. Cette roue de pulseur étant reliée au moteur électrique 4, elle est maintenue dans le boîtier 6 par une fixation, au niveau de la 30 deuxième ouverture 6c, d'un support moteur 9 logeant le moteur électrique 4. De cette manière, une partie dudit moteur logée dans le bol 5c de la roue 5 se situe dans le boîtier 6, tandis que l'autre partie du moteur 4 se situe dans le support5 moteur 9. La roue de pulseur 5 étant actionnée par le moteur électrique 4, ce flux d'air est donc créé par le fonctionnement dudit moteur. Ainsi, dès lors que le système de climatisation et/ou de chauffage est actionné, le moteur électrique 4 fonctionne et chauffe . Le refroidissement de ce moteur est donc impératif afin d'éviter une détérioration de ce dernier lors d'un longue utilisation du système de climatisation et/ou de chauffage. Pour refroidir le moteur électrique lors de son fonctionnement, on a dérivé une partie du flux d'air alimentant le système de climatisation et/ou de chauffage et généré par la roue du pulseur, de sorte que le moteur soit refroidi par un flux d'air le traversant. La dérivation d'une partie du flux d'air est permise par l'ajout d'un canal secondaire 8. Ce canal secondaire 8 comporte une entrée de flux d'air 11 et une sortie de flux d'air 12. L'entrée de flux d'air 11 se localise dans une paroi latérale 7c du canal principal 7. La sortie de flux d'air 12 correspond à l'entrée de flux d'air d'un conduit 9a ménagé dans le support moteur 9. Ce conduit est également conformé de telle sorte qu'il achemine le flux d'air provenant du canal secondaire vers le moteur électrique. Cependant cette solution de refroidissement du moteur électrique présente un inconvénient majeur. En effet, le flux d'air dérivé peut être humide. Cette humidité peut provenir des conditions météorologiques (pluie, forte humidité de l'air extérieur) ou bien de l'intrusion forcée d'eau, par exemple au cours des nettoyages par jet haute pression des compartiments moteur ou lors du lavage de la carrosserie du véhicule. Dans ce cas, l'eau peut pénétrer dans le dispositif de ventilation par son entrée d'air. Le moteur électrique peut donc être en contact avec de l'eau et il court ainsi un fort risque de détérioration. Or, les normes constructeur étant de plus en plus sévères dans le domaine automobile pour des raisons de sécurité et de durée de vie, on cherche à réduire la présence d'eau dans le flux d'air qui refroidit le moteur électrique. Le problème à résoudre est donc de réduire la quantité d'eau transportée par le flux d'air traversant le canal secondaire et ainsi éviter de mettre en contact le moteur électrique en fonctionnement avec un liquide ou un flux d'air trop humide. L'invention de la demanderesse apporte une solution à ce problème par un dispositif de ventilation comprenant un boîtier apte à canaliser au moins un flux d'air mis en mouvement par un roue de pulseur, ledit boîtier délimite un canal d'air principal dans lequel circule un flux d'air principal et un canal d'air secondaire destiné à acheminer un flux d'air secondaire vers un moteur afin de le refroidir, ledit canal secondaire présentant d'une part une entrée localisée dans une paroi du canal principal et d'autre part une sortie localisée dans un plan contenant une extrémité du boîtier par laquelle la roue est introduite, caractérisé en ce que le canal secondaire présente un moyen destiné à faire changer le flux d'air secondaire au moins deux fois de direction lorsqu'il parcourt ledit canal secondaire. Le fait de munir le canal secondaire d'un moyen déviant le flux d'air à l'intérieur de ce canal permet d'empêcher l'eau d'atteindre la sortie. En effet, les différents changements de direction imposés au flux d'air dans le canal secondaire obligent les gouttelettes d'eau transportée par ce flux d'air à rester dans une partie du canal secondaire. L'agencement particulier du moyen interdit à l'eau d'atteindre le conduit ménagé dans le support moteur et ainsi d'éviter de détériorer le moteur. Selon un mode de réalisation particulier, ledit moyen comprend au moins une paroi séparant ledit canal secondaire en au moins deux sous-canaux. La création de deux sous-canaux permet d'imposer au flux d'air traversant les sous-canaux un cheminernent particulier. De plus, l'un des deux sous-canaux joue un double rôle : un rôle d'accumulation de gouttelettes d'eau transportées par le flux d'air et un rôle d'évacuation de ces gouttelettes accumulées. Avantageusernent, une paroi du second sous-canal est commune avec la paroi du boîtier formant bec de volute. Cette localisation du second sous-canal permet d'occuper une zone non utilisée du boîtier. La disposition du second sous-canal au niveau du bec de volute permet donc d'obtenir un boîtier de fabrication aisée et un coût de production faible. En outre, ce sous-canal est placé dans cette zone pour une question d'aéraulique afin d'éviter des pertes de charge. Avantageusement, le moyen comprend également l'entrée et la sortie, ces dernières étant disposées du côté d'une extrémité du canal secondaire, et il comprend la paroi munie d'une ouverture entre les deux sous-canaux, ladite ouverture étant disposée du côté de l'extrémité opposée à l'extrémité où se situent l'entrée et la sortie. L'agencement particulier de l'entrée et de la sortie par rapport à l'ouverture permet de former une chicane qui contraint le flux d'air à changer au moins deux fois de direction pour atteindre la sortie. Ainsi, cette chicane permet d'empêcher l'eau d'atteindre la sortie. Avantageusement, l'entrée du canal secondaire est délimitée par une tranche, l'ouverture est délimitée par un bord et la tranche est localisée à une hauteur inférieure de celle du bord par rapport à la hauteur totale du canal secondaire. Cette disposition de l'entrée par rapport à l'ouverture évite au flux d'air traversant le canal secondaire de passer dans le sous-canal comprenant la sortie sans changer de direction. Avantageusement, la paroi formant les sous-canaux et la paroi du boîtier comportant l'entrée sont perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. L'agencement de ces deux parois permet également d'améliorer la facilité de réalisation du canal secondaire. Avantageusement, le boîtier comprend deux demi-coquilles coopérant au droit d'un plan de joint, au moins l'une des deux demi-coquilles comprenant une partie en saillie par rapport au plan de joint dont l'extrémité libre délimite au moins partiellement l'entrée. Avantageusement, ledit boîtier comprend deux demi-coquilles coopérant au droit d'un plan de joint, au moins l'une des deux demi-coquilles comprenant une partie en saillie par rapport au plan de joint dont l'extrémité libre délimite au moins partiellement l'ouverture. Cette structure en deux demi-coquilles permet de former aisément par moulage les sous-canaux. Ceci permet d'éviter une hausse du coût de production par l'insertion d'une pièce supplémentaire pour former le canal secondaire et sa paroi formant deux sous-canaux. Avantageusement, un système de chauffage et/ou de climatisation comporte un dispositif de ventilation qui incorpore au moins l'une des caractéristiques indiquées ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront mieux à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation du dispositif de ventilation conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de ventilation d'un véhicule automobile de l'art antérieur, la figure 1 b est une vue de coupe schématique selon le plan B de la figure 1, la figure 1c est une vue en coupe schématique selon le plan C de la figure 1, la figure 2 est une vue schématique de l'invention, la figure 3 est une vue en perspective du boîtier 6, la figure 4 est une vue en coupe selon le plan P1 de la figure 3, la figure 5 est une autre vue en coupe selon le P1 de la figure 3, selon un angle différent de la figure 4, la figure 6 est une vue en coupe selon VI - VI de la figure 4, la figure 7 est une vue en coupe selon VII -VII de la figure 4, la figure 8 est une vue schématique d'un système de climatisation pourvu d'un dispositif de ventilation tel que revendiqué, la figure 9 est une vue en coupe grossie selon IX - IX de la partie du système de climatisation où se situe l'évaporateur. La figure 10 est une vue en coupe selon le plan P1 d'un autre mode de réalisation Description de l'invention : Les éléments communs entre l'art antérieur décrit dans les figures 1 à 1c et l'invention de la présente demande sont référencés de manière identique. Sur les figures 2 à 7, on a représenté un dispositif de ventilation 1, lui-même destiné à être incorporé à un équipement 100 de ventilation -chauffage, de ventilation - chauffage - climatisation, ou de ventilation -climatisation d'un véhicule automobile. La figure 8 décrit un système de ventilation - chauffage - climatisation 100 comprenant le dispositif de ventilation 1 constitué d'un boîtier 6 en forme de volute, d'une roue de pulseur 5, de canaux (7, 8, 15 et 16). Le système 100 comprend également un évaporateur 200 et un radiateur 300 localisés dans le canal principal 7, des volets de distribution 400 et des sorties d'air 500 vers l'habitacle. Un dispositif de ventilation 1 est représenté sur les figures 2 et 3. Ce dispositif de ventilation 1 comprend un boîtier 6 en forme de volute, c'est-à-dire un boîtier délimitant un canal d'air circulaire dont la section va en augmentant entre un bec de volute et une sortie d'air, un moteur électrique 4 et une roue de pulseur 5 actionnée par le moteur 4. Le boîtier 6 comprend les mêmes éléments que ceux de l'art antérieur décrits aux figures 1 à 1c, à savoir une paroi périphérique 6a, une première et une deuxième extrémités ouvertes 6b, 6c et un canal principal 7. Ce boîtier 6 inclut également un moteur 4, une roue de pulseur 5 munie d'ailettes 5a et un support moteur 9 similaire à celui représenté sur les figures 1 b et 1c. Le canal d'air principal 7 achemine vers une sortie d'air 10 du boîtier 6 un flux d'air 3 créé par la roue de pulseur 5 dans la boîtier 6. Ce canal d'air principal 7 est généralement de section rectangulaire, mais il peut avoir une section carré, être sous forme cylindrique ou sous une quelconque autre forme dans un autre mode de réalisation. Le canal principal 7 est délimité par une paroi supérieure 7a, une paroi inférieure 7b et deux parois latérales 7c, 7d. La paroi latérale 7c comporte une entrée 11 permettant à une partie du flux d'air 3 de pénétrer à l'intérieur du canal secondaire 8. Le canal principal 7 forme avec la paroi périphérique 6a un bec de volute 13. Ce bec de volute 13 est la partie de paroi du boîtier 6 liant la paroi périphérique 6a avec la paroi latérale 7c du canal principal 7. Comme illustré aux figures 2, 4 et 6, le canal d'air secondaire 8 comporte une paroi périphérique 8a, une paroi supérieure 8b, une paroi inférieure 8c, une entrée 11 et une sortie 12. Ledit canal secondaire 8 est localisé au niveau du bec de volute 13. Plus précisément, la canal secondaire 8 a une partie de sa paroi périphérique 8a commune avec la partie de la paroi périphérique 6a du boîtier 6 formant le bec de volute 13 et avec une partie de la paroi latérale 7c. Le canal secondaire 8 s'étend transversalement le long de la paroi périphérique 6a du boîtier 6. La sortie 12 se situe dans un plan P contenant l'extrémité 6c du boîtier 6 et communique avec un conduit 9a conformé dans le support moteur 9 tel qu'il ressort de la figure 1c, le plan P étant le plan de la feuille de la figure 4. Ce conduit permet à un flux d'air d'atteindre le moteur électrique 4 et de le refroidir. Le flux d'air 3, créé par la roue de pulseur 5, parcourt à la fois le canal principal 7 et le canal secondaire 8. En effet, une partie 3a du flux d'air 3 traverse le canal principal 7 pour alimenter le reste du système de ventilation, chauffage et/ou de climatisation et une autre partie 3b pénètre dans le canal secondaire 8 par l'intermédiaire de l'entrée 11. Comme indiqué à la figure 1 c, lorsque le flux d'air 3b, traversant le canal secondaire 8, sort de ce dernier, il atteint le conduit 9a du support moteur 9 puis le traverse dans le but de refroidir le moteur électrique 4. Selon l'invention, le canal secondaire 8 comporte un moyen 14 permettant au flux d'air secondaire 3b de changer au moins deux fois de direction lorsque ce flux d'air 3b parcoure le canal secondaire 8. Ce moyen est constitué par une paroi 14a qui sépare ledit canal secondaire 8 en deux sous-canaux 15, 16. Comme illustré aux figures 4 et 5, la paroi 14a sépare le canal secondaire 8 en un premier sous-canal 15 et un second sous-canal 16. Le premier sous-canal 15 est celui comportant l'entrée 11 et le second sous-canal 16 est celui comportant la sortie 12. En outre, le second sous-canal 16 a une paroi 16a commune avec la paroi du boîtier 6 formant bec de volute 13. Comme illustré aux figures 5, 6 et 7, une ouverture 17 est aménagée dans 30 la paroi 14a. La position de cette ouverture 17 est dépendante de la position de l'entrée 11 et de la sortie 12. D'une part, l'entrée 11 se situe en bas de la paroi latérale 7c, c'est-à-dire dans la partie de la paroi latérale 7c proche de la paroi inférieure 7b et d'autre part, l'entrée 11 et la sortie 12 sont localisées d'un même côté du canal secondaire 8 tandis que l'ouverture 17 se situe du côté opposé où se situent l'entrée 11 et la sortie 12. Autrement dit, l'entrée 11 et la sortie 12 sont ménagées du côté de la paroi inférieure 8c du canal secondaire et l'ouverture 17 est ménagée dans la paroi 14a du côté de la paroi supérieure 8b. En outre, l'ouverture 17 est délimitée par un bord 18 et l'entrée 11 par une tranche 19. On entend par bord toute la périphérie de la surface formant l'ouverture 17 et par tranche toute la périphérie de la surface formant l'entrée 11. Ainsi, le bord 18, tout comme la tranche 19, se compose de plusieurs côtés si celles-ci sont de forme polygonale ou d'un seul côté si celles-ci sont de forme circulaire. Le positionnement de l'ouverture 17 dans la paroi 14a est également relative à la position de l'entrée 11 dans la paroi périphérique 8a. Dans le but de faire changer de direction le flux d'air 3b traversant le canal secondaire 8, la tranche 19 de l'entrée 11 se localise à une hauteur inférieure de celle du bord 18 de l'ouverture 17 par rapport à la hauteur totale û hauteur de la paroi périphérique 8a - du canal secondaire 8. Autrement dit, le bord 18 et la tranche 19 sont disposés l'un par rapport à l'autre de sorte que le flux d'air 3b venant d'entrer dans le prernier sous-canal 15 par l'entrée 11 ne peut pas passer dans le second sous-canal 16 par l'ouverture 17 sans effectuer un changement de direction. De par l'agencement de cette ouverture 17, le cheminement du flux d'air 3b est délimité par l'entrée 11, le premier sous-canal 15, la paroi 14a, l'ouverture 17, le second sous-canal 16 et la sortie 12. Ainsi, cet ensemble (11, 15, 14a, 17, 16 et 12) constitue une chicane pour le flux d'air 3b et forme le moyen 14. Cette chicane permet au flux d'air 3b de se décharger de ses gouttelettes d'eau, ces dernières restant dans le premier sous-canal 15. Comme illustré aux figures 8 et 9, l'eau accumulée 27 dans le premier sous-canal 15 peut alors s'évacuer par l'entrée 11 du fait que cette dernière se situe en bas de la paroi latérale 7c. En outre, cette eau évacuée 27 par l'entrée 11 s'achemine vers l'évaporateur 200 puis est évacuée définitivement du véhicule par un tuyau de condensat 600, situé au niveau de l'évaporateur 200, qui traverse le plancher du véhicule 700. La structure en chicane permet donc en sortie 12 du canal secondaire 8 d'obtenir un flux d'air sans gouttelettes d'eau qui traverse le conduit du support moteur pour refroidir le moteur électrique 4. Comme expliqué précédemment, la structure en chicane du canal secondaire 8 permet au flux d'air 3b de changer au moins deux fois de direction. Le flux d'air 3b changeant de direction est celui, issu du flux d'air 3, qui a franchi l'entrée 11. Le flux d'air 3b à considérer est donc un flux d'air déjà présent dans le canal secondaire 8 et ayant une quelconque direction à l'intérieur de ce canal secondaire 8. L'agencement de l'entrée 11 par rapport à l'ouverture 17 de la paroi 14a impose ;alors à ce flux d'air 3b au moins deux changements de direction afin d'atteindre la sortie 12 du canal secondaire 8. On entend par changement de direction tout changement d'orientation du flux d'air imposé par le moyen 14 disposé dans le canal secondaire 8. Comme illustré aux figures 3 à 7, le boîtier 6 se compose par deux demi-coquilles 2a, 2b. Ces deux demi-coquilles 2a, 2b coopèrent au droit d'un plan de joint 20. Au niveau du canal secondaire 8, ces deux demi-coquilles s'encastrent l'une dans l'autre de manière à former ledit canal secondaire avec son entrée 11 et sa paroi 14a. Plus précisément, une fois le boîtier 6 formé, la demi-coquille 2a comprend une partie 21 en saillie par rapport au plan de joint 20 dont l'extrémité libre 22 délimite au moins partiellement l'entrée 11. Selon une alternative, l'autre demi-coquille 2b comprend une partie 23 en saillie par rapport au plan de joint 20 dont l'extrémité libre 24 délimite au moins partiellement l'ouverture 17. On entend par partiellement le fait que l'extrémité libre 22 délimite un côté de la tranche 19, les autres côtés étant délimités par l'autre demi-coquille. De même, on entend par partiellement la fait que l'extrémité 24 délimite un côté du bord 18, les autres côtés étant délimités par l'autre demi-coquille. Afin de constituer la structure en chicane, les parties 21 et 23 en saillie s'étendent dans des directions opposées. L'idée générale de l'invention est d'avoir un décalage dans une même direction entre l'entrée 11 et l'ouverture 17 de sorte à former cette chicane. Dans un mode de réalisation préférentiel, la paroi 14a et la paroi latérale 7c comprenant l'entrée 11 sont perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. Dans ce mode de réalisation, une extrémité de la paroi 14a est commune avec l'extrémité de la paroi latérale 7c formant un côté de la tranche 19. Dans un autre mode de réalisation, le canal secondaire 8 comporte deux parois 14a. L'idée générale de l'invention étant de former une ou plusieurs chicanes pour dévier le flux d'air traversant ledit canal secondaire 8, une seconde ouverture 17' d'une seconde paroi 14a' est disposée du même coté du canal secondaire 8 que celui de l'entrée 11. Ceci implique que la sortie 12 se situe du même côté du canal secondaire 8 que celui de la première ouverture 17. De manière générale, lorsque l'invention comporte plus d'une paroi 14a, chaque ouverture 17, 17', 17", 17m, etc... est dépendante de la position de l'ouverture précédente par rapport au déplacement du flux d'air dans le canal secondaire 8, afin de former la structure en chicane. Bien entendu, la première ouverture 17 faisant suite à l'entrée 11 sera toujours localisée comme dans le premier mode de réalisation. En outre, la position de la sortie 12 pourra changer, c'est-à-dire être soit dans la paroi inférieure 8c, soit dans la partie supérieure de la paroi périphérique 8a, selon le nombre de paroi 14a existante dans le canal secondaire 8. Concernant la tranche 19 de l'entrée 11 et le bord 18 de l'ouverture 17, leur agencement dans le canal secondaire 8 doit également respecter le fait de former une chicane pour le flux d'air 3b. L'entrée 11 et la première ouverture 17 ne changeant pas de position, la tranche 19 et le bord 18 sont à des hauteurs différentes telles que décrit auparavant dans la présente demande. Le bord 18' de la deuxième ouverture 17' doit être à une hauteur inférieure de la hauteur du bord 18 de la première ouverture 17 par rapport à la hauteur totale du canal secondaire 8. De même, le n-ième bord 18 de la n-ième ouverture 17 doit être à une hauteur supérieure ou inférieure à la hauteur du (n-1) ième bord de la (n-1)ième ouverture 17 afin de former une chicane pour le flux d'air 3b. Enfin, la sortie 12 doit être disposée de manière à respecter la structure en chicane par rapport au nombre de parois 14a (et donc d'ouvertures 17) présentes dans le canal secondaire 8. Dans une variante du mode de réalisation précédent, l'entrée 11 du canal secondaire 8 est située dans une cavité 25. Comme illustré à la figure 10, la cavité 25 est délimitée par la paroi latérale 7c du canal principal 7 et est en forme de U. Cette cavité 25 communique avec le canal principal 7 par une ouverture 26. Cette ouverture 26 a une hauteur égale à la hauteur du canal principal 7, c'est-à-dire que l'ouverture 26 s'étend transversalement tout le long de la paroi latérale 7c. La localisation de cette cavité 25 permet à la partie du flux d'air 3b destinée à traverser le canal secondaire 8 de pénétrer dans la cavité 25 puis d'entrer dans le canal secondaire 8 par l'entrée 11. Dans ce mode de réalisation, le canal secondaire 8 est localisé au niveau du bec de volute 13 comme précédemment décrit. L'entrée 11 du canal secondaire 8 se situe dans la partie de paroi latérale 7c en forme de U. De plus, l'entrée 11 est située dans la partie de paroi latérale 7c proche de la paroi inférieure 7b comme précédemment décrit. Ainsi, l'entrée 11 n'est accessible pour le flux d'air que par l'intermédiaire de la cavité 25 | Dispositif de ventilation (1) comprenant un boîtier (6) apte à canaliser au moins un flux d'air (3) mis en mouvement par une roue de pulseur (5), ledit boîtier (6) délimite un canal d'air principal (7) dans lequel circule un flux d'air principal (3a) et un canal d'air secondaire (8) destiné à acheminer un flux d'air secondaire (3b) vers un moteur (4) afin de le refroidir, ledit canal secondaire (8) présentant d'une part une entrée (11) localisée dans une paroi (7c) du canal principal (7) et d'autre part une sortie localisée dans un plan contenant une extrémité du boîtier (6) par laquelle la roue (5) est introduite, le canal secondaire (8) présentant également un moyen destiné à faire changer le flux d'air secondaire (3b) au moins deux fois de direction lorsqu'il parcourt ledit canal secondaire (8). | Revendications 1. Dispositif de ventilation (1) comprenant un boîtier (6) apte à canaliser au moins un flux d'air (3) mis en mouvement par une roue de pulseur (5), ledit boîtier (6) délimite un canal d'air principal (7) dans lequel circule un flux d'air principal (3a) et un canal d'air secondaire (8) destiné à acheminer un flux d'air secondaire (3b) vers un moteur (4) afin de le refroidir, ledit canal secondaire (8) présentant d'une part une entrée (11) localisée dans une paroi (7c) du canal principal (7) et d'autre part une sortie (12) localisée dans un plan contenant une extrémité du boîtier (6) par laquelle la roue (5) est introduite, caractérisé en ce que le canal secondaire (8) présente un moyen (14) destiné à faire changer le flux d'air secondaire (3b) au moins deux fois de direction lorsqu'il parcourt ledit canal secondaire (8). 2. Dispositif de ventilation selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen (14) comprend au moins une paroi (14a) séparant ledit canal secondaire (8) en au moins deux sous-canaux (15, 16). 3. Dispositif de ventilation selon la 2, caractérisé en ce qu'une paroi (16a) dudit sous-canal (16) est commune avec la paroi du boîtier (6) formant bec de volute (13). 4. Dispositif de ventilation selon la 3, caractérisé en ce que le moyen (14) comprend également l'entrée (11) et la sortie (12), l'entrée (11) et la sortie (12) étant disposés du côté d'une extrémité du canal secondaire (8), et en ce qu'il comprend la paroi (14a) munie d'une ouverture (17) entre les deux sous-canaux (15, 16), ladite ouverture (17) étant disposée du côté de l'extrémité opposée à l'extrémité où se situent l'entrée (11) et la sortie (12). 5. Dispositif de ventilation selon la 4, caractérisé en ce que l'entrée (11) du canal secondaire (8) est délimitée par une tranche (19),l'ouverture (17) est délimitée par un bord (18) et en ce que la tranche (19) est localisée à une hauteur inférieure de celle du bord (18) par rapport à la hauteur totale du canal secondaire (8). 6. Dispositif de ventilation selon la 2 à 5, caractérisé en ce que ladite paroi (14a) et la paroi (7c) du boîtier (6) comportant l'entrée (11) sont perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. 7. Dispositif de ventilation selon la 1 à 6, caractérisé en ce que ledit boîtier (6) comprend deux demi-coquilles (2a, 2b) coopérant au droit d'un plan de joint (20), au moins l'une des deux demi-coquilles (2a, 2b) comprenant une partie (21) en saillie par rapport au plan de joint (20) dont l'extrémité libre délimite au moins partiellement l'entrée (11). 8. Dispositif de ventilation selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que, ledit boîtier (6) comprend deux demi-coquilles (2a, 2b) coopérant au droit d'un plan de joint (20), au moins l'une des deux demi-coquilles (2a, 2b) comprenant une partie (23) en saillie par rapport au plan de joint (20) dont l'extrémité libre délimite au moins partiellement l'ouverture (17). 9. Système de chauffage et/ou de climatisation, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de ventilation (1) selon l'une quelconque des précédentes. | F,B | F04,B60 | F04D,B60H | F04D 29,B60H 1,F04D 17 | F04D 29/58,B60H 1/00,F04D 17/16 |
FR2899488 | A1 | SCAPHANDRE POUR PERSONNE APTE A TRAVAILLER EN MILIEU HOSTILE POTENTIELLEMENT EXPLOSIF | 20,071,012 | La présente invention concerne les scaphandres plus particulièrement ventilés aptes à être portés par des personnes notamment en milieu potentiellement explosif, par exemple dans certaines zones de raffineries d'hydrocarbures, d'usines chimiques, etc.. On sait qu'il est nécessaire de protéger les personnes qui, par exemple, travaillent dans des milieux hostiles qui peuvent en plus présenter des risques 10 d'explosion. L'un des moyens utilisés pour protéger ces personnes est de les revêtir d'un scaphandre qui les recouvre, en entier si le scaphandre est du type "combinaison totale", ou partiellernent si le scaphandre est du type "heaume", "cagoule" ou analogue. 15 Pour permettre à la personne revêtue d'un tel scaphandre de respirer et pour éviter que des produits nocifs puissent entrer dans le scaphandre, ce dernier comporte en outre des moyens qui permettent de ventiler son intérieur tout en le maintenant en légère surpression, grâce à un fluide sous pression comme de l'air propre, industriel ou analogue. 20 Dans ce but, un scaphandre est constitué d'une paroi qui définit une enveloppe dans laquelle la personne à protéger peut se tenir comme mentionné auparavant en totalité ou en partie, et d'un tube d'alimentation en fluide de ventilation sous pression dont une extrémité est apte à être reliée à une source de ce fluide située dans un endroit propre et à l'abri du milieu hostile et dont l'autre extrémité plonge dans 25 l'enveloppe en traversant la paroi par un passage étanche. La longueur du tube d'alimentation doit être suffisante pour que la personne revêtue d'un tel scaphandre puisse atteindre tous les objectifs qui lui sont fixés dans le milieu hostile dans lequel elle doit se mouvoir. De façon évidente, les enveloppes et les tubulures d'alimentation de ces 30 scaphandres ne peuvent guère être réalisées qu'à base de matière plastique. Dans ce cas, les frottements entre les enveloppes et les tubulures et avec d'autres corps, ne serait-ce que le sol, produisent des charges électrostatiques qui s'accumulent dans le matériau du scaphandre et peuvent engendrer des étincelles susceptibles d'amorcer des explosions quand un tel scaphandre est utilisé dans un milieu potentiellement explosif. La présente invention a pour but de réaliser un scaphandre pour personne apte à travailler en milieu hostile potentiellement explosif qui permet, avec une très bonne sécurité, de prévenir et empêcher l'accumulation de telles charges électrostatiques dans le scaphandre. Plus précisément, la présente invention a pour objet un scaphandre pour personne apte à travailler en milieu hostile potentiellement explosif, comprenant : une enveloppe formée d'une paroi étanche, dans laquelle peut se positionner au moins en partie ladite personne, une tubulure d'alimentation formée d'une paroi étanche, dont une première extrémité est apte à être connectée à une source de fluide située en dehors du dit milieu hostile et dont l'autre extrémité est connectée de façon étanche avec l'intérieur de ladite enveloppe, et des moyens d'évent pour mettre en communication l'intérieur de l'enveloppe avec l'extérieur de celle-ci, caractérisé par le fait que la paroi de ladite enveloppe et la paroi de ladite tubulure d'alimentation en fluide comportent chacune au moins une partie en un matériau électriquement conducteur, ces deux dites parties de parois étant consécutives et agencées de façon qu'elles constituent ensemble un conducteur électrique continu depuis ladite enveloppe jusqu'à un point de ladite tubulure situé en dehors du dit milieu hostile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lequel : La figure unique représente un mode de réalisation d'un scaphandre selon l'invention. Il est précisé que la figure représente un mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'in peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. ii est en Outre précisé que, lorsque, selon la définitiôn de i'inventiôn, l'Objet dé l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Ceci étant précisé, la figure unique représente un mode de réalisation d'un scaphandre Sc du type ventilé selon l'invention apte à être porté par une personne P, qui trouve une application particulièrement avantageuse dans les domaines du confinement antinucléaire et anti-bactériologique, pour la protection en milieu hospitalier, etc., mais plus particulièrement en milieu ambiant hostile potentiellement explosif Mex comme ceux mentionnés ci-dessus. Par référence à la figure unique, le scaphandre Sc pour une personne P apte à trévéiiiér én riiiiiéü hôstilé pôténtiéiiérheht ézpié ir` rv1 x, comprend üné énvéltippé 10 formée d'une paroi étanche 11 dans laquelle peut se positionner au moins en partie la personne P, une tubulure d'alimentation 20 formée d'une paroi étanche 29 dont une première extrémité 21 est apte à être connectée à une source de fluide de ventilation Sf située en dehors du milieu hostile et dont l'autre extrémité 22 est connectée de façon étanche à l'intérieur 23 de l'enveloppe 10, et des moyens d'évent 25 pour mettre en communication l'intérieur 23 de l'enveloppe avec l'extérieur 24 de celle-ci. Ces moyens d'évent peuvent être de toute nature. Comme dans l'exemple illustré sur la figure unique, ils peuvent être constitués d'une soupape montée directement sur l'enveloppe permettant le passage du fluide, de l'intérieur de l'enveloppe vers l'extérieur. Ils peuvent aussi être constitués d'une conduite d'évacuation reliée à l'enveloppe pour conduire le fluide de ventilation à évacuer vers un endroit déterminé qui dépend du milieu dans lequel doit se déplacer la personne P. Ces modes de réalisation de tels évents sont bien connus des hommes du métier et ils ne seront donc pas plus amplement décrits ici, dans l'unique souci de simplifier la présente description. Selon une caractéristique importante de l'invention, la paroi 11 de l'enveloppe 10 et la paroi 29 de la tubulure d'alimentation en fluide 20 comportent chacune au moins une partie en un matériau électriquement conducteur, ces deux parties de parois étant consécutives et agencées de façon qu'elles constituent ensemble un conducteur électrique continu depuis l'enveloppe 10 jusqu'à un p30 de la tubulure conducteur NV 1 VV 11 1 V I V J W un point 1 20 situé en dehors 31 du milieu hostile Mex, point qui peut-par exemple être connecté à la masse ou à la terre comme schématiquement illustré en 50. Ce point 30 peut être un point quelconque de la tubulure 20, à la condition comme spécifié ci-dessus qu'il soit en dehors du milieu potentiellement explosif Mex, ou en un endroit assimilé à un point en dehors de ce milieu. Mais en général, il est constitué par l'extrémité 21 de la tubulure d'alimentation 20 qui est réunie à la masse, n ou à la terre, via a la Q source de fluide Sf qui i est GJt elle-même généralement composée d'un ensemble de matériaux bons conducteurs électriques. Selon une réalisation avantageuse, au moins l'une des deux parties de parois 11, 29 de l'enveloppe et de la tubulure, si non de façon préférentielle les deux, est en un matériau plastique dans lequel est incorporé un matériau dopant présentant une bonne conductivité électrique. Ce matériau plastique est avantageusement un matériau à base de polyéthylène éthylène vinyle acétate connu des techniciens sous le sigle Pe EVA, et le matériau dopant est choisi parmi les éléments suivants : carbone, fer, cuivre, groupes amines éthoxylées, amides, monostéarate de glycérol, etc., ou une combinaison de ceux-ci, c'est-à-dire tout matériau qui puisse être facilement incorporé dans la matière plastique et qui soit en outre bon conducteur électrique. Il est possible que la partie de paroi de l'enveloppe comportant le matériau dopant ne soit qu'une portion de la paroi de l'enveloppe. Mais il est aussi possible, et même avantageux, que cette partie de parai 11 de l'enveloppe 10 en lin matériau électriquement conducteur soit constituée par la paroi entière elle-même. De même, la partie de paroi 29 de la tubulure d'alimentation 20 en un matériau électriquement conducteur est avantageusement constituée par la paroi entière elle-même de cette tubulure d'alimentation 20. Cependant, cette partie de paroi 29 de la tubulure d'alimentation 20 en un matériau électriquement conducteur peut aussi être constituée, par exemple, par un dépôt métallique ou analogue sur la surface extérieure ou intérieure de la tubulure. Il est en outre précisé que, lorsque la tubulure d'alimentation 20 comporte, monté en série, au moins un élément 40 de commande de l'écoulement du fluide, par exemple un robinet ou analogue comme représenté schématiquement sur la figure unique, cet élément est conformé selon les normes ATEX, c'est-à-dire en des matériaux qui répondent aux normes ATEX, abréviation de "atmosphère explosive" et qui sont au moins en partie, aussi, en un matériau bon conducteur électrique. Bien entendu, l'enveloppe mentionnée ci-dessus peut être de tout type parmi les exemples suivants : combinaison totale, combinaison partielle, heaume, cagoule, casque. Il est en outre préférable, par sécurité supplémentaire, que les parois 11, 29 de l'enveloppe 10 et de la tubulure d'alimentation 20 soient ignifugées. Cette structure de scaphandre Sc selon l'invention pour personne P apte à travailler en milieu hostile potentiellement explosif Mex est très intéressante, pour les raisons suivantes. On sait que les scaphandres ventilés de sécurité actuels sont fabriqués dans des matériaux à base de matière plastique, et que tout frottement sur une matière plastique induit des charges d'électricité statique pouvant générer des étincelles qui, dans un milieu potentiellement explosif, peuvent avoir des conséquences catastrophiques ne serait-ce que pour la sécurité des personnes. Or, avec la structure de scaphandre selon l'invention, toutes les charges électrostatiques sont conduites à la masse ou à la terre 50 par les différentes parties électriquement conductrices définies ci-avant associées à l'enveloppe 10 et à la tubulure d'alimentation 20, ce qui évite l'accumulation de ces charges électrostatiques et donc la possibilité de production d'étincelles aptes à amorcer des explosions. Mais en outre, la structure décrite ci-dessus confère au scaphandre selon l'invention un autre avantage notable pour la sécurité de la personne qui porte ce scaphandre. En effet, si on supposait que, par exemple, l'enveloppe 20 était reliée à la masse ou à la terre par un câble électrique indépendant, il serait impossible à la personne portant ce scaphandre de savoir, lors de ses déplacements dans le milieu hostile potentiellement explosif Mex, si elle est toujours bien reliée à la masse par le câble, et de s'apercevoir si ce câble est cassé et/ou déconnecté. Eh revanche, avec la structure de scaphandre selon l'invention, tant qu'elle est correctement ventilée, cette personne P peut conclure qu'il y a une très grande probabilité pour que l'enveloppe 10 soit bien reliée à la masse et pour que la liaison électrique entre la paroi de l'enveloppe 10 et la masse 50 via la tubulure d'alimentation en fluide 20 soit intacte. En revanche, si elle constate une coupure dans l'alimentation en fluide de ventilation, il y a alors une très grande probabilité pour que la liaison avec la masse ou à la terre ne soit plus réalisée car, dans la grande majorité des cas, les coupures d'alimentation en fluide de ventilation sont dues à des ruptures de la tubulure 20 au cours de ses déplacements dans le milieu hostile. La personne P est ainsi avertie qu'elle doit impérativement, pour sa sécurité, sortir le plus rapidement possible du milieu potentiellement explosif. Avec la structure du scaphandre ventilé selon l'invention, un arrêt de l'alimentation en fluide de ventilation joue, pour la personne portant ce scaphandre, le 10 rôle de détecteur de déconnexion de la masse ou de la terre | La présente invention concerne les scaphandres ventilés aptes à être portés par des personnes destinés à se trouver dans des milieux hostiles explosifs.Le scaphandre selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte une enveloppe 10 formée d'une paroi étanche 11 dans laquelle peut se positionner au moins en partie une personne P, une tubulure d'alimentation 20 formée d'une paroi étanche 29 dont une première extrémité 21 est apte à être connectée à une source de fluide Sf située en dehors du milieu hostile Mex et dont l'autre extrémité 22 est connectée de façon étanche avec l'intérieur 23 de l'enveloppe 10, et des moyens d'évent 25 pour mettre en communication l'intérieur 23 de l'enveloppe avec l'extérieur 24 de celle-ci, la paroi de l'enveloppe 10 et la paroi 29 de la tubulure d'alimentation en fluide 20 comportant chacune au moins une partie en un matériau électriquement conducteur, ces deux parties de parois étant consécutives et agencées de façon qu'elles constituent ensemble un conducteur électrique continu depuis l'enveloppe 10 jusqu'à un point 30 de la tubulure 20 situé en dehors 31 du milieu hostile Mex.Application, notamment, à la ventilation des scaphandres aptes à être portés dans certaines zones de raffineries d'hydrocarbures, d'usines chimiques, etc. | 1. Scaphandre (Sc) pour personne (P) apte à travailler en milieu hostile potentiellement explosif (Mex), comprenant : une enveloppe (10) formée d'une paroi étanche (11), dans laquelle peut se positionner au moins en partie ladite personne (P), une tubulure d'alimentation (20) formée d'une paroi étanche (29), dont une première extrémité (21) est apte à être connectée à une source de fluide (Sf) située en dehors du dit milieu hostile et dont l'autre extrémité (22) est connectée de façon étanche avec l'intérieur (23) de ladite enveloppe (10), et des moyens d'évent (25) pour mettre en communication l'intérieur (23) de l'enveloppe avec l'extérieur (24) de celle-ci, caractérisé par le fait que la paroi (11) de ladite enveloppe (10) et la paroi (29) de ladite tubulure d'alimentation en fluide (20) comportent chacune au moins une partie en un matériau électriquement conducteur, ces deux dites parties de parois étant consécutives et agencées de façon qu'elles constituent ensemble un conducteur électrique continu depuis ladite enveloppe (10) jusqu'à un point (30) de ladite tubulure (20) situé en dehors (31) du dit milieu hostile (Mex). 2. Scaphandre ventilé selon la 1, caractérisé par le fait qu'au moins l'une des deux dites parties de parois (11, 29) de l'enveloppe et de la tubulure est un matériau plastique dans lequel est incorporé un matériau dopant présentant une bonne conductivité électrique. 3. Scaphandre ventilé selon la 2, caractérisé par le fait que ledit matériau plastique est un matériau à base de polyéthylène éthylène vinyle acétate, dit Pe EVA, et le matériau dopant est choisi parmi les éléments suivants : carbone, fer, cuivre, groupes amines éthoxylées, amides, monostéarate de glycérol. 4. Scaphandre ventilé selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que la partie de paroi (11) de l'enveloppe (10) en un matériau électriquement conducteur est constituée par la paroi entière elle-même. 30 5. Scaphandre ventilé selon rune des 1 à 4, caractérisé par le fait que la partie de paroi (29) de la tubulure d'alimentation (20) en un matériau électriquement conducteur est constituée par la paroi entière elle-même. 6. Scaphandre ventilé selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que la partie de paroi (29) de la tubulure d'alimentation (20) en un matériau électriquement conducteur est constituée par un dépôt métallique sur la surface de la tubulure. 7. Scaphandre ventilé selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que, lorsque ladite tubulure d'alimentation (20) comporte, monté en série, au moins un élément (40) de commande de l'écoulement du dit fluide, cet élément est conformé selon les normes ATEX. 8. Scaphandre ventilé selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que ladite enveloppe est de l'un des types suivants : combinaison totale, combinaison partielle, heaume, cagoule, casque. 9. Scaphandre ventilé selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que les parois (11, 29) de ladite enveloppe et de ladite tubulure d'alimentation sont ignifugées. | A | A62 | A62B,A62D | A62B 17,A62D 5 | A62B 17/00,A62D 5/00 |
FR2902389 | A1 | GENERATEUR DE GAZ POUR LE GONFLAGE PROGRESSIF D'UN COUSSIN DE SECURITE POUR VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,221 | L'invention concerne un . Le rôle de ces dispositifs est de protéger un occupant du véhicule lors d'une collision, en générant du gaz pour gonfler le coussin ou sac, afin d'amortir le choc. Dans certaines applications, le sac doit être gonflé lentement pendant les premières millisecondes après le choc, afin de ne pas blesser l'occupant éventuellement en contact direct avec le module dans lequel le sac se trouve, puis être gonflé rapidement afin de remplir sa fonction de protection de l'occupant. C'est le cas par exemple du coussin disposé dans une ceinture de sécurité du véhicule, appelé en anglais Bag ln Belt (BIB), pour lequel, lorsque l'occupant est replié sur lui-même (situation dite hors de position, en anglais Out Of Position û OOP), le sac doit être déployé lentement pendant une première phase afin de ne pas entraîner de lésions à l'abdomen. Une fois le sac légèrement pressurisé et déployé, il faut dans une deuxième phase le gonfler rapidement pour pouvoir protéger l'occupant. Un tel compromis revient à modifier la courbe de débit de gonflage cumulé pour la faire se rapprocher d'une forme théorique connue de l'homme du métier sous la terminologie de courbe en S . Cette courbe théorique en S est représentée en traits interrompus à la figure 1 et possède idéalement un débit cumulé à pente faible mais non nulle pendant la première phase jusqu'à 20 millisecondes, puis un débit cumulé à pente forte pendant la deuxième phase jusqu'à 45 millisecondes. Par ailleurs, l'ensemble générateur û sac doit ne doit pas engendrer un inconfort pour l'occupant, ce qui implique notamment un sac le plus fin possible. Ainsi, on utilise des sacs fins non enduits, en tissu. Toutefois, ces sacs sont fragiles et ne peuvent être utilisés avec des gaz chauds qui brûleraient le tissu. De plus, il est difficile d'utiliser uniquement des gaz très 2 froids (générateurs dits cold gaz en anglais), qui nécessitent une forte masse de gaz, et donc entraînent un fort débit massique dans le sac et une forte agression mécanique dans celui-ci. On connaît par le document US-A-6 237 950 un générateur de gaz, dont la chambre de stockage de gaz inerte est fermée, du côté d'un diffuseur de gaz vers le sac, par deux premier et deuxième disques prévus pour rompre à des pressions différentes dans la chambre de stockage. Un dispositif, comportant deux propergols primaire et secondaire à vitesses de combustion différentes et allumés en cascade à partir d'un unique initiateur, est prévu pour chauffer et faire monter en pression le gaz inerte, de manière à rompre le premier disque puis le deuxième disque. Un tel générateur présente notamment l'inconvénient que les gaz libérés par la rupture des disques dans le diffuseur sont très chauds et très agressifs vis-à-vis du sac, du fait du mélange du gaz inerte stocké avec les gaz de combustion libérés par les propergols. Par ailleurs, le débit de gaz cumulé d'un tel générateur n'est pas suffisamment proche de la courbe en S idéale. L'invention vise à obtenir un générateur de gaz palliant les inconvénients de l'état de la technique. En particulier, un objectif de l'invention est d'avoir un générateur de gaz dont la courbe de débit de gonflage cumulé en fonction du temps présente une forme en S, en permettant d'utiliser par exemple un seul initiateur. De plus, l'invention permet un début de déploiement du sac avec des gaz froids. A cet effet, l'invention a pour objet un générateur de gaz pour le gonflage progressif d'un coussin de sécurité pour véhicule automobile, comportant un initiateur électro - pyrotechnique, apte à allumer une charge pyrotechnique logée dans une chambre de combustion, la chambre de combustion ayant au moins une sortie de communication avec un réservoir contenant du gaz à une pression de stockage déterminée, le réservoir de gaz comportant au moins une première ouverture et au moins une deuxième ouverture, permettant chacune le passage de gaz du réservoir vers l'extérieur de celui-ci pour le gonflage du coussin, les première et deuxième ouvertures étant fermées respectivement par au moins des premier et deuxième opercules, le deuxième opercule étant apte à céder à une pression de désoperculage dans le réservoir, supérieure à la pression de stockage, caractérisé en ce que la sortie de communication entre la chambre de combustion et le réservoir de gaz est fermée par au moins un troisième opercule, la combustion de la charge pyrotechnique est apte à produire du gaz sous pression, pour que le troisième opercule cède en créant dans le réservoir une onde de pression, le premier opercule est configuré pour être rompu par l'onde de pression, le générateur comprend des moyens aptes à augmenter la pression dans le réservoir au moins jusqu'à la pression de désoperculage de la deuxième ouverture, de manière à rompre le deuxième opercule un temps prescrit après l'allumage de l'initiateur. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention, - la combustion de la charge pyrotechnique est apte à produire du gaz à une pression excédant de plus d'une première valeur prescrite la pression de stockage, pour que le troisième opercule cède en créant dans le réservoir l'onde de pression ; - le générateur de gaz comporte une seule charge pyrotechnique, un seul initiateur électro - pyrotechnique et une seule chambre de combustion ; - la charge pyrotechnique est un unique bloc de propergol ; - la charge pyrotechnique est constituée de pastilles en vrac ; - le premier opercule est configuré pour être rompu par impact de l'onde de pression ; - le premier opercule et la sortie de communication sont orientés face à face, pour obtenir une efficacité maximum de l'onde de pression ; - la sortie de communication est éloignée du premier opercule par la plus grande dimension du réservoir de gaz ; 4 - l'onde de pression correspond à un front de pression dans le réservoir de gaz, supérieur à la pression de stockage ; - la paroi du réservoir de gaz est apte à guider l'onde de pression de la sortie de communication jusqu'au premier opercule. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente le débit cumulé de gonflage d'un générateur de gaz, en fonction du temps t, ainsi que la pression de sa chambre de io combustion au cours du gonflage, - la figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un générateur de gaz dans un mode de réalisation suivant l'invention, et - la figure 3 est une vue schématique agrandie des tuyères du générateur suivant la figure 2. 15 Aux figures, le générateur 1 de gaz comporte un corps oblong 2, tubulaire, par exemple cylindrique et circulaire, dont la paroi délimite un réservoir 3 de gaz. Le gaz utilisé peut-être inerte, tel que par exemple un mélange argon et d'hélium ou un gaz réactif tel que du protoxyde d'azote. Le corps 2 tubulaire comporte deux première et deuxième extrémités 20 longitudinales 4 et 5, qui sont éloignées l'une de l'autre suivant la plus grande dimension du corps 2. Du côté de l'extrémité 4 est fixé un boîtier 6 délimitant une chambre de combustion 7 ayant une sortie 14 de communication fluidique avec le réservoir 3. Du côté de l'extrémité 5 est fixé un embout 8 comportant deux première et deuxième ouvertures ou 25 tuyères 9, 10 de passage de gaz vers un diffuseur 11 de gaz comportant des trous 12, par exemple répartis sur sa paroi tubulaire 13 entourant son fond 24 sans trou. Pour le stockage du gaz, le réservoir 3 est fermé au niveau des première et deuxième ouvertures 9, 10 par respectivement des premier et 30 deuxième opercules 15, 16. Entre la chambre 7 de combustion et le réservoir 3 est interposé un troisième opercule 17 situé au niveau de la sortie 14 de communication. Le boîtier 6 comporte une face extérieure 18, qui est située du côté du réservoir 3, qui délimite la sortie 14 de communication et sur laquelle est prévu le troisième opercule 17. Dans le boîtier 6 est fixé par des moyens appropriés un initiateur électro ù pyrotechnique 19 ayant des électrodes de commande 20, 21 situées en une extrémité extérieure 22 du générateur 1 pour pouvoir être reliées à un circuit électrique extérieur. Le boîtier 6 et le diffuseur 11 sont de part et d'autre du corps 2 en étant par exemple dans le prolongement de ce dernier, le diffuseur 11 étant situé par exemple par son fond 24 au niveau de l'autre extrémité longitudinale extérieure 23 du générateur éloignée de l'extrémité 22. Le boîtier 6 contient une charge pyrotechnique 25 située entre la sortie 14 et l'initiateur 19 pour pouvoir être allumée par cet initiateur 19. Entre la charge pyrotechnique 25 et la sortie 14 sont par exemple intercalées une entretoise 26 pour retenir la charge 25 dans la chambre 7 lors de sa combustion et une grille 27 pour empêcher des particules solides de passer de la chambre 7 à la sortie 14. Du fait du confinement de la chambre 7 de combustion dans un volume et de la séparation entre la chambre 7 et le réservoir 3, la température et les gaz de combustion dus à l'allumage de la charge 25 provoquent une brusque montée en pression dans la chambre 7 contre l'opercule 17. L'opercule 17 est apte à rompre brusquement lorsque la pression de la chambre 7 excède de plus d'une première valeur seuil prédéterminée la pression du réservoir 3. Ce faisant, du fait de la différence entre la pression de la chambre 7 de combustion et la pression de stockage du réservoir 3, la rupture de l'opercule 17 génère une onde de pression. La figure 1 représente la courbe de pression P en fonction du temps, qui a été mesurée par un capteur de pression statique fixé dans la chambre de combustion 25 lors du déclenchement du générateur. Le gaz du réservoir 3 est stocké à une première pression P1 de par exemple 40 MPa environ à la figure 1 et la première valeur seuil de l'opercule 17 est par exemple de 40 MPa. L'onde de choc est émise par la rupture de l'opercule 17 au moment du pic de pression PO à la figure 1. La paroi 2 du réservoir 3 forme un guide pour l'onde de pression jusqu'au premier opercule 15. Avantageusement, l'opercule 17 est tourné vers l'opercule 15. La vitesse de propagation de l'onde de pression est supérieure à la vitesse du son dans le réservoir lorsqu'il est plein. Le premier opercule 15 est apte à céder en étant dimensionné pour être rompu par l'onde de pression, tandis que le deuxième opercule 16 n'est pas rompu par l'onde de pression. Pour ce faire, le deuxième opercule est par exemple protégé de l'onde de pression par un dispositif de type déflecteur ou bien le deuxième opercule est dimensionné pour désoperculer à une pression plus élevée que la valeur de l'onde de pression. Le premier opercule 15 est agencé pour rompre sous l'effet de 15 l'augmentation locale de la pression généré par l'impact de l'onde de pression. Il peut être prévu dans le réservoir 3, devant les opercules 15 et 16, un dispositif déflecteur ou divergent pour détourner l'onde de pression du deuxième opercule 16, et/ou un dispositif convergent pour acheminer l'onde 20 de pression vers le premier opercule 15. Par ailleurs, il est prévu dans le réservoir 3, entre la sortie 14 de la chambre 7 de combustion et les opercules 15, 16, et par exemple à proximité de ceux-ci, une grille 31 pour empêcher que des morceaux du troisième opercule 17 brisé ne les atteigne. 25 Les premier et deuxième opercules 15, 16 sont prévus sur la face 28 de l'embout 8 située côté réservoir 3, et ce sur un support respectif 29, 30 ayant une section de passage plus grande que celle des ouvertures 9, 10 situées en aval des supports dans le sens de passage du gaz. Par ailleurs, la section transversale de passage de la deuxième ouverture 10 est 30 supérieure à celle de la première ouverture 9. Pour que l'onde de pression rompe le premier opercule 15 sans rompre le deuxième opercule 16, le premier opercule 15 peut également avoir une épaisseur plus fine que le 7 deuxième opercule 16 comme dans le mode de réalisation représenté et/ou un support 29 de plus grande section de passage que celui 30 du deuxième opercule 16. La rupture du premier opercule 15 sans rupture du deuxième opercule 16 entraîne le passage de gaz dans la première ouverture 9 vers le diffuseur 11 et vers le sac via les trous 12. Ce débit de gaz correspond à la première phase de déploiement lent du sac, immédiatement postérieure au pic PO de l'onde de pression et représentée par L sur la courbe du débit D de gonflage cumulé, mesuré à la figure 1. D'une manière avantageuse, la rupture rapide du premier opercule 15 par l'onde de pression, ainsi que la relativement faible quantité de gaz de combustion dégagée par la charge pyrotechnique 25 pour générer cette onde de pression, fait passer depuis le réservoir 3 dans le diffuseur 11 et dans le sac une quantité de gaz assez tiède, qui ne risque pas de détériorer le sac. Cette limitation de la température des gaz éjectés peut être augmentée par le fait que la sortie 14 de la chambre 7 de combustion est éloignée du premier opercule 15 par la plus grande dimension du réservoir 3 de gaz. La pression statique du réservoir 3 retombe à la première pression 2o P1 après le passage de l'onde de pression. La charge pyrotechnique 19 continue de brûler dans la chambre 7 avec une vitesse déterminée après la rupture du troisième opercule 17 et du premier opercule 15, pour faire croître la pression du réservoir 3 à partir de P1 selon la portion de courbe PL à la figure 1 pendant la première phase L, la chambre 7 de combustion 25 débouchant alors par la sortie 14 dans le réservoir 3. Le deuxième opercule 16 est apte à rompre et dimensionné pour se rompre lorsque la pression régnant dans le réservoir 3 atteint un deuxième valeur P2 de pression, supérieure ou égale à la première pression P1. A la figure 1, cette deuxième valeur de pression P2 est par exemple de 85 MPa 30 environ. Les paramètres du générateur sont calculés pour que cette rupture du deuxième opercule 16 intervienne après un temps prescrit t, depuis la commande de fonctionnement envoyée à l'initiateur 19, correspondant à l'instant 0 à la figure 1. Ce temps prescrit t, correspond à un changement de régime à la fin de la première phase L et est par exemple de 20 millisecondes, respectant la courbe théorique en S selon la figure 1. Après rupture du deuxième opercule 16, le gaz passe du réservoir 3 par les première et deuxième ouvertures 9 et 10 dans le diffuseur 11 et le sac pour assurer le gonflage complet du sac. Le débit D de gaz cumulé arrivant dans le sac augmente alors rapidement dans la deuxième phase R de gonflage du sac, avec une pente plus grande que celle de la première phase L, tandis que la pression dans le réservoir 3 diminue depuis P2. La courbe du débit de gonflage cumulé par les première et deuxième ouvertures 9, 10 en fonction du temps a ainsi une forme en S. D'une manière avantageuse, un seul initiateur 19, une seule charge pyrotechnique 25 et une seule chambre 7 de combustion peuvent être prévus pour rompre successivement les premier et deuxième opercules 15, 16 et pour obtenir la courbe en S du générateur de gaz. La charge pyrotechnique est avantageusement un unique bloc de propergol. Ce bloc de propergol comporte par exemple des perforations afin d'augmenter la surface de combustion et produire un flux de gaz permettant d'avoir la deuxième valeur P2 de pression dans le réservoir 3 après le temps prescrit t, de changement de régime. La surface de combustion S(e) en fonction de l'épaisseur e du bloc de propergol est adaptée au temps t, de changement de régime. Bien entendu, le temps prescrit t, de changement de régime peut être de 20 à 30 millisecondes, par exemple dans le cas d'une utilisation dans une ceinture de sécurité du véhicule (BIB), les caractéristiques du bloc de propergol étant alors adaptées. Pour des temps de changement de régime plus courts que 20 millisecondes, tels que par exemple pour des utilisations plus classiques du générateur en protection frontale ou en rideau, où le temps t, de changement de régime peut être de 5 à 10 millisecondes, on pourra également utiliser des pastilles comme charge pyrotechnique 25 | L'invention concerne un générateur de gaz, comportant un initiateur (19), une charge pyrotechnique (25) dans une chambre (7) de combustion, un réservoir (3) de gaz comportant deux ouvertures (9, 10) vers l'extérieur fermées respectivement par deux opercules (15, 16).Suivant l'invention, la sortie (14) de communication entre la chambre (7) et le réservoir (3) est fermée par un troisième opercule (17), la combustion de la charge pyrotechnique (25) est apte à produire du gaz, pour que le troisième opercule (17) cède en créant dans le réservoir (3) une onde de pression, le premier opercule (15) étant configuré pour être rompu par l'onde de pression. | 1. Générateur de gaz pour le gonflage progressif d'un coussin de sécurité pour véhicule automobile, comportant un initiateur électro - pyrotechnique (19), apte à allumer une charge pyrotechnique (25) logée dans une chambre (7) de combustion, la chambre (7) de combustion ayant au moins une sortie (14) de communication avec un réservoir (3) contenant du gaz à une pression de stockage déterminée, le réservoir (3) de gaz comportant au moins une première ouverture (9) et au moins une deuxième ouverture (10), permettant chacune le passage de gaz du réservoir vers l'extérieur de celui-ci pour le gonflage du coussin, les première et deuxième ouvertures (9, 10) étant fermées respectivement par au moins des premier et deuxième opercules (15, 16), le deuxième opercule (16) étant apte à céder à une pression de désoperculage dans le réservoir, supérieure à la pression de stockage, caractérisé en ce que la sortie (14) de communication entre la chambre (7) de combustion et le réservoir (3) de gaz est fermée par au moins un troisième opercule (17), la combustion de la charge pyrotechnique (25) est apte à produire du gaz sous pression, pour que le troisième opercule (17) cède en créant dans le réservoir (3) une onde de pression, le premier opercule (15) est configuré pour être rompu par l'onde de pression, le générateur comprend des moyens aptes à augmenter la pression dans le réservoir (3) au moins jusqu'à la pression (P2) de désoperculage de la deuxième ouverture (16), de manière à rompre le deuxième opercule (16) un temps prescrit (t,) après l'allumage de l'initiateur (19). 2. Générateur de gaz suivant la 1, caractérisé en ce 30 que la combustion de la charge pyrotechnique (25) est apte à produire du gaz à une pression excédant de plus d'une première valeur prescrite lapression de stockage, pour que le troisième opercule (17) cède en créant dans le réservoir (3) l'onde de pression. 3. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une seule charge pyrotechnique (25), un seul initiateur (19) électro - pyrotechnique et une seule chambre (7) de combustion. 4. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la charge pyrotechnique (25) est un unique bloc de propergol. 5. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la charge pyrotechnique est constituée de pastilles en vrac. 6. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier opercule (15) est configuré 15 pour être rompu par impact de l'onde de pression. 7. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier opercule (15) et la sortie (14) de communication sont orientés face à face. 8. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que la sortie (14) de communication est éloignée du premier opercule (15) par la plus grande dimension du réservoir (3) de gaz. 9. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'onde de pression correspond à un 25 front de pression (P0) dans le réservoir (3) de gaz, supérieur à la pression (P1) de stockage. 10. Générateur de gaz suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi (2) du réservoir (3) de gaz est apte à guider l'onde de pression de la sortie (14) de communication 30 jusqu'au premier opercule (15). | B | B60 | B60R | B60R 21 | B60R 21/18,B60R 21/26,B60R 21/263 |
FR2900274 | A1 | DISJONCTEUR DE CIRCUIT DU TYPE A DOUBLE COUPURE | 20,071,026 | La présente demande se fonde et revendique la priorité sur la demande de brevet japonais N 2006-310828 déposée le 27 novembre 2006 et la demande de brevet japonais N 2006-067518 déposée le 13 mars 2006. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION 1. Domaine de l'invention La présente invention concerne des disjoncteurs de circuits, incluant les disjoncteurs de circuits en boîtier moulé et les disjoncteurs de fuite à la terre, en particulier des structures de sections d'interruption de courant dans les disjoncteurs de circuits. 2. Description de la technique apparentée Un type connu de disjoncteurs de circuits tels que ceux qui sont mentionnés ci-dessus est un disjoncteur de circuit à double coupure, qui comprend un premier et un deuxième contacteurs fixes d'une section d'interruption de courant, agencés parallèlement l'un à l'autre, un contacteur mobile rotatif du type pont, qui supporte, aux extrémités d'un bras en forme de U, des contacts mobiles en regard de contacts fixes fixés aux extrémités des contacteurs fixes, et un dispositif d'extinction d'arc du type grille disposé en regard du contacteur mobile, devant ce dernier (Document de Brevet 1, par exemple). La figure 8 et la figure 9 présentent une structure classique du disjoncteur de circuit du type à double coupure et de sa section d'interruption de courant. En se reportant à la figure 8, le disjoncteur de circuit comprend un boîtier 10 formant corps principal du disjoncteur de circuit, une poignée 11 pour l'opération de commutation, un mécanisme de commutation 12, et une section d'interruption de courant 13. Comme on le décrira ci-après, la section d'interruption de courant 13 est composée de deux contacteurs fixes agencés parallèlement l'un à l'autre et connectés respectivement à la borne côté ligne et à la borne côté charge, d'un contacteur mobile du type pont qui est disposé en regard de ces contacteurs fixes et qui est relié au mécanisme de commutation, et d'un dispositif d'extinction d'arc. La figure 9 présente une structure détaillée de la section d'interruption de courant, où le repère 1 désigne un premier contacteur fixe s'étendant jusqu'à la borne côté ligne ; le repère 2 désigne un deuxième contacteur fixe s'étendant jusqu'à la borne côté charge ; les repères la et 2a désignent des contacts fixes attachés aux extrémités des contacteurs fixes 1 et 2 ; le repère 3 désigne un contacteur du type pont, mobile en rotation, ayant des contacts mobiles 3a et 3b qui se trouvent en regard des contacts fixe la et 2a et qui sont fixés aux extrémités d'un bras en forme de U ; le repère 4 désigne un dispositif d'extinction d'arc disposé devant le contacteur mobile 3 et le long du trajet suivi par le mouvement de commutation du contacteur mobile 3 ; le repère 4a désigne des grilles (plaques magnétiques) agencées verticalement entre des parois latérales du dispositif d'extinction d'arc 4 ; le repère 5 désigne un arbre rotatif du contacteur mobile 3 ; le contacteur mobile 3 étant relié au mécanisme de commutation 12 (figure 8) via un élément de retenue de contacteur. Lorsque le contacteur mobile 3 de cette structure est ouvert, tel que représenté sur la figure 10, lors d'une interruption de courant, comme il est bien connu, des arcs "arc" jaillissent entre les contacts fixes la, 2a des premier et deuxième contacteurs fixes 1, 2 et les contacts mobiles 3a, 3b du contacteur mobile 3. L'arc s'étend de I à II sur la figure 10, sous l'effet d'une force d'entraînement électromagnétique, et est divisé par les grilles 4a du dispositif d'extinction d'arc 4, ce qui augmente la tension de l'arc et engendre un effet de refroidissement. L'arc est ainsi éteint, et le courant électrique est limité et interrompu. [Document de brevet 1] Demande de brevet japonais publiée et non examinée N H11-273536 (Figure 1 et Figure 3). Cependant, la section d'interruption de courant du type à double coupure telle que décrite ci-dessus présente le problème qu'il se produit une usure anormale des contacts fixes et mobiles au fur et à mesure des interruptions de courant répétées, comme on le décrira ci-après, ce qui engendre de mauvaises performances de contact entre les contacts fixes et mobiles à l'état fermé. Nous allons maintenant décrire un mécanisme mis en jeu dans l'usure anormale des contacts, en se reportant à la figure 11. La section d'interruption de courant du type à double coupure, telle que représentée sur la figure 9, génère un arc 1 et un arc 2 entre les contacts fixes la, 2a et les contacts mobiles 3a, 3b, où les courants électriques i des arcs sont de sens opposé l'un à l'autre, tel que représenté sur la figure 11(a). En conséquence, une force électromagnétique répulsive F agit sur l'arc 1 généré entre le contact fixe la et le contact mobile 3a et sur l'arc 2 généré entre le contact fixe 2a et le contact mobile 3b, de manière à pousser les arcs à se séparer l'un de l'autre. Par conséquent, les points de départ des arcs sur les contacts fixes et mobiles se déplacent vers l'extérieur par rapport au centre de la surface de contact, dans des sens inverses, sous l'effet de la force électromagnétique répulsive F, tel que représenté sur la figure 11(b). Une interruption d'un fort courant de court-circuit dans la section d'interruption de courant provoque généralement une usure des contacts mobiles 3a et 3b en raison d'une fusion et d'une évaporation dans la région de surface des contacts, sous l'effet de l'énergie de l'arc. Lorsque les points de départ de l'arc 1 et de l'arc 2 s'écartent vers l'extérieur sur la surface de contact, tel que représenté sur la figure 11(b), l'usure des contacts est concentrée dans les régions d'extrémité, tel que représenté sur la figure (llc). Cette usure déséquilibrée engendre de mauvaises performances de contact (diminution de la zone de contact) entre les contacts fixes et mobiles lorsque le mécanisme contacteur est à l'état fermé, ce qui provoque des troubles tels qu'un chauffage extraordinaire et une adhérence des contacts lors du passage d'un courant. RESUME DE L'INVENTION Un but de la présente invention consiste donc dans la mise à disposition d'un disjoncteur de circuit du type à double coupure amélioré, qui supprime l'usure anormale des contacts, telle que représentée sur la figure 11(c), de manière à obtenir une longue durée de vie, qui évite les mauvaises performances de contact entre les contacts dans un état fermé, et qui améliore la capacité d'extinction des arcs. Pour y parvenir, un disjoncteur de circuit du type à double coupure selon la présente invention comprend, dans un mécanisme de contact d'une section d'interruption de courant du disjoncteur de circuit, un premier et un deuxième contacteurs fixes, agencés parallèlement l'un à l'autre, et un contacteur mobile du type pont qui supporte, aux extrémités d'un bras en forme de U, des contacts mobiles en regard de contacts fixes fixés aux extrémités des contacteurs fixes; un disjoncteur de circuit selon la présente invention est caractérisé en ce qu'il comprend des parois de séparation en un matériau polymère organique, agencées verticalement le long d'un trajet suivi par le mouvement de commutation du contacteur mobile, les parois de séparation étant disposées de chaque côté de chaque paire de contact fixe et contact mobile, en les prenant en sandwich, de façon à former un espace d'extinction d'arc à entrefer étroit entre les parois de séparation. Les parois de séparation peuvent avoir les aspects de constitution suivants. (1) Parmi les parois de séparation (en matériau polymère organique) agencées verticalement, qui sont disposées de chaque côté d'une paire de contacts fixe et mobile, en La prenant en sandwich, les parois de séparation se trouvant à l'extérieur des paires de contacts fixes et mobiles sont constituées d'un matériau polymère organique qui génère une plus grande quantité de gaz évaporé en raison de la chaleur due à la production d'un arc, et la ou les parois de séparation se trouvant à l'intérieur des paires de contacts fixes et mobiles sont constituées d'un matériau polymère organique qui génère une plus petite quantité de gaz évaporé. (2) Parmi les parois de séparation (en matériau polymère organique) agencées verticalement, qui sont disposées de chaque côté d'une paire de contacts fixe et mobile, en :a prenant en sandwich, les parois de séparation se trouvant à l'extérieur des paires de contacts fixes et mobiles ont une épaisseur supérieure à l'épaisseur de la ou des parois de séparation se trouvant à l'intérieur des paires de contacts fixes et mobiles (3) Parmi les parois de séparation (en matériau polymère organique) agencées verticalement, qui sont disposées de chaque côté d'une paire de contacts fixe et mobile, en la prenant en sandwich, la distance entre la paire de contacts fixe et mobile et la paroi de séparation se trouvant à l'extérieur de la paire de contacts fixe et mobile est inférieure à la distance entre la paire de contacts fixe et mobile et la paroi de séparation se trouvant à l'intérieur de la paire de contacts fixe et mobile. Un disjoncteur de circuit comprenant une section d'interruption de courant telle que décrite ci-dessus a les effets suivants. Dans un disjoncteur de circuit selon la première forme de réalisation de l'invention, qui comprend une plaque magnétique intercalée dans une région centrale entre deux paires de contacts fixes et mobiles disposées de chaque côté, et qui s'étend le long du trajet suivi par le mouvement de commutation du contacteur mobile, la plaque magnétique remplit une fonction d'écran magnétique empêchant les interférences entre les champs magnétiques des arcs générés entre les paires de contacteurs fixes et mobiles. Cet aménagement élimine la force électromagnétique répulsive F séparant les arcs, telle que représentée sur la figure 11(b). De ce fait, les points de départ des arcs ne se déplacent pas sur le côté sur la surface du contact, et l'usure anormale des contacts due à ce déplacement est supprimée. Les mauvaises performances de contact entre les contacts lorsque ceux-ci sont à l'état fermé sont ainsi évitées d'une manière efficace. Dans un disjoncteur de circuit selon la deuxième forme de réalisation de l'invention, les parois de séparation en matériau polymère organique sont disposées de chaque côté de chaque paire de contacts fixe et mobile, en les prenant en sandwich, de façon à jouer le rôle de plaques d'extinction d'arc à entrefer étroit et à créer un espace d'extinction d'arc à entrefer étroit entre les parois de séparation. Lorsque les arcs jaillissent entre les contacts fixes et mobiles lors d'une interruption de courant et s'étendent en direction des parois de séparation prévues à l'extérieur des arcs entraînés par la force électromagnétique répulsive F (figure 11(b)), le matériau organique des parois de séparation est décomposé par la chaleur de l'arc, ce qui déclenche l'émission brusque d'un flux de gaz depuis la surface des parois de séparation vers les arcs. Les arcs sont repoussés par le flux de gaz, de sorte que les points de départ des arcs restent à la position centrale des contacts. Le mouvement de déviation tel que représenté sur la figure 11(c) est donc supprimé. Un effet d'extinction d'arc est également produit par un effet de limitation de courant par entrefer étroit, qui est engendré par la structure de la deuxième forme de réalisation de l'invention, dans laquelle il est prévu des parois de séparation en matériau polymère organique, disposées de chaque côté de chaque paire de contacts fixe et contact mobile, en les prenant en sandwich, de façon à jouer le rôle de plaques d'extinction d'arc à entrefer étroit et à créer un espace d'extinction d'arc à entrefer étroit entre les parois de séparation. Grâce au fait de combiner ces parois de séparation à un dispositif d'extinction d'arc du type grille et de les disposer dans une section d'interruption de courant, la capacité d'extinction d'arc d'un disjoncteur de circuit est grandement améliorée. Dans la structure selon un autre aspect de l'invention, les parois de séparation se trouvant à l'extérieur des paires de contacts fixes et mobiles sont constituées d'un matériau polymère organique qui génère une plus grande quantité de gaz évaporé en raison de la chaleur due à la production d'un arc, et la ou les parois de séparation se trouvant à l'intérieur des paires de contacts fixes et mobiles sont constituées d'un matériau polymère organique qui génère une plus petite quantité de gaz évaporé. Grâce à cette structure, la force électromagnétique répulsive F agissant sur l'arc entre le contact fixe et le contact mobile (Figure 11(b)) est annulée par le flux de gaz apparaissant brusquement de la paroi de séparation extérieure, en direction de l'espace d'extinction d'arc à entrefer étroit, le flux de gaz émis par les parois de séparation extérieures étant plus fort en raison de la différence de quantité de gaz évaporé entre les parois de séparation extérieures et intérieures. De ce fait, l'arc est repoussé vers la région centrale de la surface de contact, ce qui supprime efficacement l'usure anormale du contact. Dans la structure selon encore un autre aspect de l'invention, les parois de séparation se trouvant à l'extérieur des paires de contacts fixes et mobiles ont une épaisseur supérieure à l'épaisseur de la ou des parois de séparations disposées à l'intérieur des paires de contacts fixes et mobiles. Cette structure évite aux parois de séparation extérieures, qui évaporent une plus grande quantité de gaz, de s'user prématurément et de présenter une perte de résistance en tant que plaque d'extinction d'arc, ce qui maintient l'effet de limitation de courant par entrefer étroit stable sur une longue durée. Dans la structure selon encore un autre aspect de l'invention, la distance entre la paire de contacts fixe et mobile et. la paroi de séparation se trouvant à l'extérieur de la paire de contacts fixe et mobile est inférieure à la distance entre la paire de contacts fixe et mobile et la paroi de séparation se trouvant à l'intérieur de la paire de contacts fixe et mobile. Grâce à cette structure, la quantité de gaz générée par évaporation de la paroi de séparation sous l'effet d'une exposition à l'arc entre le contact fixe et le contact mobile lors d'une interruption de courant est plus grande depuis la paroi de séparation extérieure, qui se trouve plus près des contacts, qu'elle ne l'est depuis la paroi de séparation intérieure. De ce fait, le flux de gaz qui pousse l'arc de l'extérieur vers l'intérieur est dominant dans l'espace d'extinction d'arc à entrefer étroit. Au contraire, la force électromagnétique F (figure 11(b)) qui pousse les arcs de façon à les séparer, entre les paires de contacts fixes et mobiles, est inversement proportionnelle à la distance entre les arcs. L'effet de synergie entraîne l'annulation entre la force de repoussement du gaz appliquée sur l'arc et la force électromagnétique répulsive séparant les arcs l'un de l'autre. Par conséquent, l'usure anormale (usure déséquilibrée) des contacts est supprimée d'une manière plus efficace qu'elle ne le serait par un décalage vers l'extérieur du point de départ de l'arc. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective d'un mécanisme de contact d'une section d'interruption de courant selon l'Exemple 1 de l'invention ; la figure 2 montre le comportement des arcs générés entre les contacts fixes et mobiles lors d'une interruption de courant dans la structure de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective d'une section d'interruption de courant selon l'Exemple 2 de l'invention ; la figure 4 montre le comportement des arcs générés entre les contacts fixes et mobiles lors d'une interruption de courant, illustrant une fonction de l'ensemble de parois de séparation à entrefer étroit de la figure 3 ; la figure 5 illustre une structure et une fonction des parties essentielles de la section d'interruption de courant selon l'Exemple 3 de l'invention, où la vue (a) est une vue en coupe de l'ensemble de parois de séparation à entrefer étroit et la vue (b) montre le comportement des arcs générés entre les contacts fixes et mobiles lors d'une interruption de courant ; la figure 6 est une vue en perspective d'une section 15 d'interruption de courant selon l'Exemple 4 de l'invention ; la figure 7 illustre une structure et une fonction des parties essentielles de la section d'interruption de courant selon l'Exemple 5 de l'invention, où la vue (a) 20 est une vue en coupe de l'ensemble de parois de séparation à entrefer étroit et la vue (b) montre le comportement des arcs générés entre les contacts fixes et mobiles lors d'une interruption de courant ; la figure 8 est une vue en coupe de côté d'un 25 disjoncteur de circuit du type à double coupure ; la figure 9 est une vue en perspective présentant une structure selon la technique antérieure d'une section d'interruption de courant de la figure 8 ; la figure 10 montre un comportement mobile d'un arc 30 généré entre des contacts fixes et mobiles lors d'une opération d'ouverture dans la section d'interruption de courant de la figure 9 ; et la figure 11 montre de manière schématique le comportement mobile de l'arc généré entre des contacts fixes et mobiles de la figure 10, où la vue (a) montre un état qui suit immédiatement le début d'une opération d'ouverture, la vue (b) montre un état qui suit le moment où les arcs se sont écartés l'un de l'autre sous l'effet d'une force électromagnétique répulsive agissant entre les arcs, et la vue (c) montre les contacts fixes et mobiles ayant une configuration d'usure déséquilibrée. [Description des repères de référence] premier contacteur fixe deuxième contacteur fixe contact fixe contacteur mobile contact mobile dispositif d'extinction d'arc du type grille plaque magnétique ensemble de parois de séparation à entrefer étroit paroi de séparation disposée à l'extérieur d'une paire de contacts paroi de séparation disposée à l'intérieur de paires de contacts arc force électromagnétique répulsive agissant sur un arc gaz s'évaporant d'une paroi de séparation DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Nous allons maintenant décrire certaines formes de 30 réalisation préférées selon l'invention, par référence aux dessins ci-joints. Dans les dessins des exemples de formes de réalisation, les parties correspondant à celles 1 2 la, 2a 3 3a, 3b 4 6 7 7a, 7b 7c arcl, arc2 F gaz 1, gaz 2, gaz 3 de la figure 9 portent les mêmes repères, et la description de ces parties est omise. [Exemple 1] Nous allons tout d'abord décrire une structure et une fonction d'un exemple décrit dans le premier mode de réalisation de l'invention, en se reportant à la figure 1 et la figure 2. Le mécanisme de contact de l'exemple représenté sur ces figures est essentiellement similaire à la structure classique représentée sur la figure 9. Cependant, une nouveauté réside dans le fait qu'il est prévu une plaque magnétique 6 s'étendant verticalement, telle que représentée sur les figures 1 et 2. La plaque magnétique 6 est intercalée dans une région centrale entre les contacts fixes la et 2a des premier et deuxième contacteurs 1 et 2 disposés de chaque côté, et s'étend le long du trajet suivi par le mouvement de commutation du contacteur mcbile 3. Une distance suffisante est assurée entre la plaque magnétique 6 et les contacteurs fixes 1, 2 et le contacteur mobile 3, de façon à empêcher un contact entre la plaque magnétique et l'arc généré lors d'une interruption de courant, ce qui évite les courts-circuits entre les contacteurs fixes 1 et 2 par un chemin de circulation de courant passant par la plaque magnétique 6. Dans cette structure représentée sur la figure 2, la plaque magnétique 6 joue le rôle d'un écran magnétique pour l'arc 1 généré entre le contact fixe la du contacteur fixe 1 et le contact mobile 3a du contacteur mobile 3, et pour l'arc 2 généré entre le contact fixe 2a du contacteur fixe 2 et le contact mobile 3b du contacteur mobile 3. La plaque magnétique 6 forme un écran magnétique vis-à-vis de la force électromagnétique répulsive F, représentée sur la figure 11(b), agissant entre l'arc 1 et l'arc 2. En conséquence, le point de départ de l'arc généré entre les contacts fixe et mobile reste au centre de la surface de contact, tel que représenté sur la figure 2, et ne s'écarte pas vers la région d'extrémité du contact, tel que représenté sur la figure 11(b). Par conséquent, l'usure anormale des contacts (figures 11(c)) est supprimée, et les mauvaises performances de contact entre les contacts fixes et mobiles lorsque les contacts sont à l'état fermé sont évitées d'une manière efficace. [Exemple 2] Nous allons maintenant décrire une structure et une fonction d'un exemple décrit dans le deuxième mode de réalisation de l'invention, en se reportant à la figure 3 et la figure 4. Dans cet exemple, il est prévu un ensemble de parois de séparation à entrefer étroit 7 qui est réalisé par moulage d'une résine de matrice en un matériau polymère organique et qui est constitué de trois feuilles formant parois de séparation 7a, 7b, 7c, et d'une paroi de fond 7d, selon une configuration en "E". Les trois feuilles formant parois de séparation sont disposées de façon à prendre en sandwich les premier et deuxième contacteurs fixes 1, 2 et le bras en forme de U du contacteur mobile 3 du type pont, le long d'un trajet de commutation du contacteur mobile 3, en formant des espaces d'extinction d'arc à entrefer étroit pour les paires de contacts fixes et mobiles, entre les parois de séparation 7a et 7c et entre les parois de séparation 7b et 7c. Lorsque l'arc 1 jaillissant entre le contact fixe la et le contact mobile 3a et l'arc 2 jaillissant entre le contact fixe 2a et le contact mobile 3b lors d'une interruption de courant s'écartent l'un de l'autre dans les sens opposés sous l'effet de la force électromagnétique répulsive (figure 11(b)) agissant entre les arcs, les arcs s'approchent des parois de séparation 7a et 7b en matériau polymère organique qui sont disposées verticalement à l'extérieur des arcs, et les parois de séparation se trouvent exposées directement aux arcs. En conséquence, les surfaces des parois de séparation 7a et 7b sont décomposées par la chaleur des arcs, en produisant l'évaporation d'un gaz. Les flux de gaz "gaz 1" et "gaz 2" apparaissant brusquement sont donc produits directement en direction de l'arc 1 et de l'arc 2 émanant des surface des parois de séparation 7a et 7b, tels que représentés par les flèches sur la figure 4. En conséquence, l'arc 1 et l'arc 2 sont repoussés vers le centre de la surface de contact, à l'encontre de la force électromagnétique répulsive entre les arcs. L'usure anormale ou déséquilibrée des contacts fixes la, 2a et des contacts mobiles 3a, 3b est donc empêchée, comme dans l'Exemple 1. Dans la structure de cet Exemple 2, un espace d'extinction d'arc à entrefer étroit est créé autour de chaque paire de contacts fixe et mobile, par la prévision de trois feuilles formant parois de séparation 7a, 7b et 7c, disposées de chaque côté des paires de contacts fixes et mobiles et verticalement au centre, tel que représenté sur les figures 3 et 4. Cette structure produit un effet d'entrefer étroit sur les arcs, grâce au gaz évaporé des parois de séparation lors d'une interruption de courant. De ce fait, dans une construction combinée de l'ensemble de parois de séparation à entrefer étroit 7 et d'un dispositif d'extinction d'arc du type grille 4 telle que représentée sur la figure 9, les arcs sont rapidement éteints, ce qui améliore la capacité d'extinction d'arc du disjoncteur de circuit. [Exemple 3] Les figures 5(a) et 5(b) montrent l'Exemple 3 qui est encore amélioré par rapport à l'Exemple 2. Parmi les parois de séparation 7a, 7b, 7c composant l'ensemble de parois de séparation à entrefer étroit 7 et disposées de chaque côté et au centre dans cet Exemple 3, le matériau des parois de séparation 7a et 7b disposées de chaque côté est un matériau polymère organique qui est facilement décomposé par la chaleur de l'arc et qui dégage par évaporation de grandes quantités de gaz, tandis que le matériau de la paroi de séparation 7c disposée au centre est un matériau polymère organique qui dégage par évaporation de plus petites quantités de gaz. Ces matériaux sont utilisés dans les parois de séparation pour former des espaces d'extinction d'arc à entrefer étroit entre les parois de séparation. Le matériau polymère organique dont s'évaporent de grandes quantités de gaz peut être choisi parmi le polyacétal, le polyméthacrylate de méthyle), et analogue ; et le matériau polymère organique dont s'évaporent de petites quantités de gaz peut être sélectionné parmi le polyamide, le polyéthylène, le poly(fluoréthylène), et analogue. Lorsque les parois de séparation 7a, 7b, 7c sont exposées aux arcs "arc 1" et "arc 2" jaillissant entre les contacts fixes la, 2a et les contacts mobiles 3a, 3b dans la structure décrite ci-dessus, telle que représentée sur la figure 5(b), la quantité de gaz s'évaporant des surfaces des parois de séparation est, en raison de la différence entres les propriétés des matériaux, plus grande pour le gaz 1 et le gaz 2 s'évaporant des parois de séparation 7a et 7b situées à l'extérieur, que pour le gaz 3 s'évaporant de la paroi de séparation 7c situées à l'intérieur. En conséquence, l'arc 1 et l'arc 2 jaillissant respectivement entre chaque paire de contacts fixe et mobile sont repoussés vers l'intérieur par les flux de gaz évaporés "gaz 1" et "gaz 2" émis par les parois de séparation 7a et 7b, de chaque côté, ce qui annule la force électromagnétique répulsive F (figure 11(b)). Par conséquent, le point de départ de l'arc ne peut pas se déplacer vers l'extrémité de la surface de contact et reste au centre de la surface de contact, tel que représenté sur la figure. Par conséquent, l'usure anormale ou déséquilibrée du contact est évitée, et, grâce à l'effet d'extinction d'arc supplémentaire de l'espace d'extinction d'arc à entrefer étroit formé entre les parois de séparation, de bonnes performances de coupure de circuit sont obtenues. [Exemple 4] La figure 6 illustre l'Exemple 4. Dans la structure des Exemples 2 et 3, les parois de séparation se dissipent et s'amincissent plus tôt dans les parois de séparation 7a et 7b disposées verticalement à l'extérieur des deux paires de contacts fixes et mobiles et prenant les paires de contacts en sandwich que dans la paroi de séparation 7c disposée à l'intérieur des paires de contacts, sous l'effet de la chaleur de l'arc lors d'une interruption de courant. Par conséquent, les parois de séparation extérieures 7a et 7b, telles qu'elles sont, s'usent plus tôt que la paroi de séparation intérieure 7c, ce qui dégrade leur fonction et leur résistance en tant que paroi de séparation à entrefer étroit. Par conséquent, les parois de séparation 7a et 7b disposées à l'extérieur des paires de contacts fixes et mobiles sont formées avec une épaisseur tl au niveau du point de départ plus grande que l'épaisseur t2 de la paroi de séparation intérieure 7c disposée en position centrale (t1 > t2), ce qui empêche la diminution d'intensité des parois de séparation 7a et 7b qui se dissipent plus rapidement en raison des plus grandes quantités de gaz évaporé. Par conséquent, l'effet de limitation de courant par entrefer étroit lors d'une interruption de courant est maintenu stable sur une longue durée. [Exemple 5] Nous allons maintenant décrire la structure et la fonction de l'Exemple 5, en se reportant aux figures 7(a) et 7(b). Dans l'Exemple 5, les positions des parois de séparation 7a, 7b, 7c de l'ensemble de paroisde séparation à entrefer étroit sont décalées par rapport au mécanisme de contact constitué des premier et deuxième contacteurs 1, 2 et du contacteur mobile du type pont 3, tel que représenté sur les figures 7(a) et 7(b). Concernant les trois feuilles formant parois de séparation (constituées d'un matériau polymère organique) 7a, 7b, 7c, disposées de façon à prendre en sandwich la paire constituée du contact fixe la et du contact mobile 3a et la paire constituée du contact fixe 2a et du contact mobile 3b, et entre les paires de contacts, la distance d2 est plus courte que la distance dl (d2 < dl), où dl est la distance entre la paroi de séparation 7c située au centre (à l'intérieur) et une paire d'un contact fixe et d'un contact mobile, et d2 est la distance entre la paroi de séparation 7a ou 7b, situé sur un des deux côtés (à l'extérieur) et la paire d'un contact fixe et d'un contact mobile (figure 7(a)). Concernant le gaz 1, le gaz 2 et le gaz 3 s'évaporant de la surface des parois de séparation 7a, 7b, 7c exposées à l'arc 1 et l'arc 2 jaillissant entre les contacts fixes et mobiles, lors d'une interruption de courant dans cette structure, la quantité du gaz 1 et du gaz 2 s'évaporant des parois de séparation extérieures 7a, 7b, qui sont situées à une plus courte distance de la paire de contacts fixe et mobile, est bien plus grande que la quantité du gaz 3 s'évaporant de la paroi de séparation 7c disposée à l'intérieur (figure 7(b)). Dans l'espace d'extinction d'arc à entrefer étroit formé entre les parois de séparation, sont générés les flux de gaz 1 et de gaz 2 évaporés depuis les parois de séparation extérieurs 7a, 7b, qui poussent l'arc 1 et l'arc 2 jaillissant entre les contacts fixes et mobiles en direction de la paroi de séparation centrale 7c. D'autre part, la force électromagnétique répulsive F (figure 11(b)) agit sur l'arc 1 et l'arc 2 jaillissant entre les contacts fixes et mobiles de manière à les séparer, et elle est inversement proportionnelle à la distance entre les arcs. Ainsi, il se produit une annulation entre la force de poussée du flux de gaz évaporé en direction des arcs et la force électromagnétique répulsive poussant les arcs à se séparer. En conséquence, les points de départ de l'arc 1 et de l'arc 2 restent au centre du contact, tel que représenté sur la figure 7(b), ce qui supprime l'usure anormale ou déséquilibrée des contacts, tel qu'illustré sur la figure 11(c). Légende des dessins Figure 1 1 premier contacteur fixe 2 deuxième contacteur fixe la, 2a contact fixe 3 contacteur mobile 3a, 3b contact mobile 6 plaque magnétique Figure 3 7 ensemble de parois de séparation à entrefer étroit Figures 4, 5,_7 gas gaz arc arc10 | Disjoncteur de circuit du type à double coupure comprenant, dans un mécanisme de contact d'une section d'interruption de courant du disjoncteur de circuit, un premier et un deuxième contacteurs (1, 2) fixes, agencés parallèlement l'un à l'autre, un contacteur (3) mobile du type pont, qui supporte, aux extrémités d'un bras en forme de U, des contacts (3a, 3b) mobiles en regard de contacts (la, 2a) fixes fixés aux extrémités des contacteurs (1, 2) fixes. Il comprend des parois de séparation en un matériau polymère organique, agencées verticalement le long d'un trajet suivi par le mouvement de commutation du contacteur (3) mobile. | Revendications 1. Disjoncteur de circuit du type à double coupure comprenant, dans un mécanisme de contact d'une section d'interruption de courant du disjoncteur de circuit, un premier et un deuxième contacteurs (1, 2) fixes, agencés parallèlement l'un à l'autre, un contacteur (3) mobile du type pont, qui supporte, aux extrémités d'un bras en forme de U, des contacts (3a, 3b) mobiles en regard de contacts (la, 2a) fixes fixés aux extrémités des contacteurs (1, 2) fixes, caractérisé en ce que le disjoncteur de circuit comprend, en outre, des parois (7a, 7b) de séparation en un matériau polymère organique, agencées verticalement le long d'un trajet suivi par le mouvement de commutation du contacteur (3) mobile, les parois (7a, 7b) de séparation étant disposées de chaque côté de chaque paire de contact fixe et contact mobile, en les prenant en sandwich, de façon à former un espace d'extinction d'arc à entrefer étroit entre les parois (7a, 7b) de séparation. 2. Disjoncteur de circuit selon la 1, caractérisé en ce que les parois de séparation qui se trouvent à l'extérieur des paires de contacts fixes et mobiles sont constituées d'un matériau polymère organique qui génère une plus grande quantité de gaz évaporé sous l'effet de la chaleur due à la production d'un arc, et la ou les parois de séparation se trouvant à l'intérieur des paires de contacts fixes et mobiles sont constituées d'un matériau polymère organique qui génère une plus petite quantité de gaz évaporé. 3. Disjoncteur de circuit selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce queles parois de séparation qui se trouvent à l'extérieur des paires de contacts fixes et mobiles ont une épaisseur supérieure à l'épaisseur de la ou des parois de séparation disposées à l'intérieur des paires de contacts fixes et mobiles. 4. Disjoncteur de circuit selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la distance entre la paire de contacts fixe et mobile et la paroi (7a, 7b) de séparation se trouvant à l'extérieur de la paire de contacts fixe et mobile est inférieure à la distance entre la paire de contacts fixe et mobile et la paroi (7c) de séparation disposée à l'intérieur de la paire de contacts fixe et mobile. | H | H01 | H01H | H01H 73 | H01H 73/18 |
FR2891935 | A1 | DISPOSITIF DE RECUPERATION, PROCEDE DE RECUPERATION, ET PROGRAMME DE RECUPERATION DE DONNEES DE STRUCTURE HIERARCHIQUE | 20,070,413 | La présente invention concerne un dispositif, un procédé et un programme pour mémoriser et récupérer des données représentant une structure hiérarchique telle qu'une structure de produit, une structure d'organisation, ou analogue. Plus particulièrement, la présente invention concerne un dispositif, un procédé et un programme dans lesquels lorsque des données qui sont utilisées changent, des données mémorisées sont changées en conséquence. On va maintenant décrire les techniques concer-nées. Un procédé de manipulation d'une structure de produit qui est changée a été décrit en tant que gestion d'historique de changement de production dans le document JP-A-1999 (Heisei 11)-66139 (Document de Brevet 1). Dans la présente invention, une telle gestion est appelée gestion de date efficace. Un procédé de manipulation d'une structure de données qui est changée a été décrit en tant que gestion de génération et gestion de version dans le Journal Offi- ciel du Brevet du Japon N 3 547 990 (Document de Brevet 2) . Un procédé dans lequel en réponse à un change-ment de production, des données avant le changement et des données de la partie changée après le changement sont gé- rées et les données avant le changement et les données après le changement sont récupérées a été décrit dans le Journal Officiel du Brevet du Japon N 3 598 026 (Document de Brevet 3). Dans l'invention, cette gestion est appelée gestion de date efficace. Un système de gestion de base de données général a une fonction d'enregistrement d'un historique de change-ment de données. Conformément aux techniques concernées ci-dessus, le procédé de gestion de changement des données sur la base d'une date (heure et jour) et de récupération des données a été décrit. Bien que la date lorsque les données sont formées et la date lorsque les données sont utilisées soient indépendantes, il est impossible de récupérer les données tout en distinguant les deux du point de vue d'une différence des données en fonction d'une différence entre les dates lorsque les données sont formées et une différence des données en fonction d'une différence entre les dates lorsque les données sont utilisées, et uniquement la récupération basée sur la date lorsque les données sont utilisées à été décrite. La présente invention est destinée à fournir un dispositif, un procédé et un programme pour gérer des don- nées d'une structure hiérarchique sur la base d'une date de changement de données et d'une date efficace et permettre de récupérer et de comparer des historiques de la date de changement de données et des changements de données efficaces. Pour atteindre le but ci-dessus, conformément à la présente invention, on fournit un dispositif de récupération de données d'une structure hiérarchique, comportant : des moyens d'entrée pour entrer les données de structure hiérarchique représentant une structure hiérar- chique et des données d'instruction d'opération ; des moyens de mémorisation de données pour mémoriser les don-nées de structure hiérarchique entrées ; des moyens de mise à jour de données pour mettre à jour les données de structure hiérarchique mémorisées dans les moyens de mémo- risation de données sur la base des données de structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération qui ont été entrées par les moyens d'entrée ; et des moyens de récupération pour récupérer des données qui satisfont aux conditions des données de structure hiérarchique mémori- Sées dans les moyens de mémorisation de données sur la base des données d'instruction d'opération qui sont entrées par les moyens d'entrée, chacune des données qui est mémorisée dans les moyens de mémorisation de données ayant des éléments concernant une date efficace et des éléments concernant un changement de date, et les moyens de récupération ayant des moyens pour récupérer les données sur la base des données concernant la date efficace et le change-ment de date inclus dans les données d'instruction d'opération qui sont entrées par les moyens d'entrée. Conformément à la présente invention, dans le dispositif de récupération des données de structure hiérarchique, les données de structure hiérarchique sont constituées des données de numéro de pièce et des données de structure de produit représentant un produit assemblé. Pour atteindre le but ci-dessus, conformément à la présente invention, on fournit un procédé de récupération de données de structure hiérarchique comportant les étapes consistant à : entrer les données de structure hiérarchique représentant une structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération ; mémoriser les données de structure hiérarchique entrées dans des moyens de mémorisation de données ; mettre à jour les données de structure hiérarchique mémorisées dans les moyens de mémorisation de données sur la base des données de structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération qui sont entrées ; et récupérer des données qui satisfont aux conditions des données de structure hiérarchique mémorisées dans les moyens de mémorisation de données sur la base des données d'instruction d'opération entrées, cha-cune des données qui est mémorisée dans les moyens de mémorisation de données ayant des éléments concernant une date efficace et des éléments concernant un changement de date, et les données étant récupérées sur la base des don-nées concernant la date efficace et le changement de date inclus dans les données d'instruction d'opération entrées. Conformément à la présente invention, dans le procédé de récupération des données de structure hiérarchique, les données de structure hiérarchique sont constituée des données de numéro de pièce et des données de structure de produit représentant un produit assemblé. Pour atteindre le but ci-dessus, conformément à la présente invention, on fournit un programme pour per-mettre à un ordinateur d'exécuter : une fonction d'entrée consistant à entrer des données de structure hiérarchique représentant une structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération ; une fonction de mémorisation de données consistant à mémoriser les données de structure hiérarchique entrées ; une fonction de mise à jour de don-nées consistant à mettre à jour les données de structure hiérarchique mémorisées par la fonction de mémorisation de données sur la base des données de structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération qui sont entrées par la fonction d'entrée ; et une fonction de récupération consistant à récupérer des données qui satisfont aux conditions des données de structure hiérarchique mémorisées par la fonction de mémorisation de données sur la base des données d'instruction d'opération qui sont entrées par la fonction d'entrée, chacune des données qui est mémorisée par la fonction de mémorisation de données ayant des éléments concernant une date efficace et des éléments concernant un changement de date, et à exécuter la récupération des données par l'ordinateur sur la base des données concernant la date efficace et le changement de date inclus dans les données d'instruction d'opération qui sont entrées par la fonction d'entrée. Conformément à la présente invention, dans le programme permettant à l'ordinateur d'exécuter la fonction de récupération, les données de structure hiérarchique sont constituées des données de numéro de pièce et des données de structure de produit représentant un produit assemblé. Conformément à la présente invention, il est possible de fournir un dispositif, un procédé et un pro-gramme qui peuvent manipuler indépendamment l'historique de changement et la date efficace des données de structure hiérarchique et récupérer et comparer l'historique de la date de changement de données et du changement des données efficaces. D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention vont apparaître clairement à la lecture de la description qui va suivre des modes de réalisation de la présente invention faite en association avec les dessins annexés. On va maintenant décrire les dessins sur les- quels : - la figure 1 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de récupération de données de structure hiérarchique conformément à un premier mode de réalisation de la présente invention, - la figure 2 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de récupération de données de structure hiérarchique conformément au second mode de réalisation de la présente invention, - la figure 3 est un schéma de données de pro- duit à utiliser dans la description, - la figure 4 est un schéma des données de pro-duit à utiliser dans la description, - la figure 5 est un schéma des données de pro- duit à utiliser dans la description, - la figure 6 représente un exemple de données de numéro de pièce, - la figure 7 représente un exemple de données de structure de produit, - la figure 8 représente un exemple de données de numéro de pièce, - la figure 9 représente un exemple de données de structure de produit, - la figure 10 représente un exemple de données de numéro de pièce, - la figure 11 représente un exemple de données de structure de produit, - la figure 12 représente un exemple de données de numéro de pièce, - la figure 13 représente un exemple de données de structure de produit, - la figure 14 est un schéma descriptif d'une relation entre une date de changement de données et une date efficace, - la figure 15 est un schéma descriptif de la relation entre la date de changement de données et la date efficace, - la figure 16 est un schéma de données d'orga- nisation à utiliser dans la description, - la figure 17 est un schéma de données d'organisation à utiliser dans la description, - la figure 18 est un schéma de données d'organisation à utiliser dans la description, - la figure 19 représente un exemple de données d'organisation, - la figure 20 représente un exemple de données d'organisation, - la figure 21 représente un exemple de données d'organisation, - la figure 22 représente un exemple de données de résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 23 représente un exemple de données de résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 24 représente un exemple d'une sortie d'écran d'affichage d'un résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 25 représente un exemple de données de résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 26 représente un exemple d'une sortie d'écran d'affichage d'un résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 27 représente un exemple de données de résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 28 représente un exemple d'une sortie d'écran d'affichage d'un résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 29 représente un exemple de données de résultat de récupération des données d'organisation, - la figure 30 représente un exemple d'une sortie d'écran d'affichage d'un résultat de récupération des données d'organisation, et -la figure 31 est un ordinogramme pour un pro- cédé de récupération des données de structure hiérarchique conformément au mode de réalisation de la présente invention. Des modes de réalisation de la présente invention vont maintenant être décrits ci-dessous en se repor- tant aux dessins. La figure 1 est un schéma fonctionnel d'un dis-positif de récupération de données représentant le premier mode de réalisation typique de la présente invention. Le dispositif de récupération de données est constitué d'un dispositif d'entrée (110), d'un dispositif de traitement de données (120) et d'un dispositif de sortie (130). Bien qu'il soit préférable que le dispositif de traitement de données (120) soit constitué d'un ordinateur à but général et d'un programme pour réaliser la présente invention, il peut également être réalisé en tant que dispositif de traitement dédié. Bien que le programme soit enregistré dans une mémoire principale du dispositif de traitement de données et exécuté dans une structure préférée, il peut également être construit en tant que programme portable en utilisant un CD-ROM ou analogue. Le programme enregistré dans un support portable peut être mémorisé dans une autre unité de mémorisation de programme et exécuté. En outre, le programme ci-dessus peut également être transmis à un autre dispositif via un dispositif de communication et utilisé par le dispositif d'un côté de destination de transmission. Le dispositif d'entrée (110) est un dispositif pour recevoir une instruction pour des processus. Les processus incluent un processus pour mettre à jour des don-nées et un processus pour récupérer des données. Lors du processus de mise à jour, les données à mettre à jour sont entrées depuis le dispositif d'entrée (110) conjointement avec les données d'instruction. Lors du processus de récupération, une instruction pour spécifier des données ser-vant de source pour la récupération, des conditions concernant un historique de changement, et des conditions concernant une période efficace peuvent être désignées. Les instructions de mise à jour et de récupération peuvent être générées par l'opérateur d'une manière interactive ou il est possible de connecter le dispositif à un autre système informatique ou analogue et de les exécuter via le dispositif de communication. Lorsqu'une instruction pour désigner les données servant de source pour la récupération est générée, fondamentalement, un symbole ou un nom du haut d'une structure hiérarchique est désigné. En tant que procédé plus souhaitable, il existe également un pro-cédé consistant à ordonner une partie du numéro ou du nom et à ordonner de sélectionner un candidat voulu parmi une pluralité de candidats qui ont été récupérés et délivrés en sortie. Comme représenté sur la figure 1, le dispositif de traitement de données (120) est constitué d'un dispositif de mise à jour de données (121), d'un dispositif de mémorisation de données (122), et d'un dispositif de récu-pération (123). Une partie fondamentale (1221), une partie d'historique de changement (1222), et une partie de période efficace (1223) existent dans des données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données. Le dispositif de traitement de données (120) exécute les deux types suivants de processus sur la base des instructions reçues dans le dispositif d'entrée (110). Le premier processus est un processus pour mettre à jour les données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données (122) par le dispositif de mise à jour de données (121) sur la base des instructions. La partie fondamentale (1221) est une partie représentant la structure hiérarchique et est généralement exprimée par une relation parent/enfant ou analogue. La partie d'historique de changement (1222) est une partie représentant la date (heure et jour) à laquelle le processus de mise à jour de données a été exécuté. Il est préférable d'utiliser un procédé d'enregistrement de l'heure à laquelle la mise à jour de données a été ordonnée par le dispositif d'entrée (110). Dans le cas où le dispositif d'entrée a été connecté à au- tre système informatique ou analogue, il est également possible d'utiliser un procédé d'enregistrement de l'heure à laquelle la mise à jour de données a été ordonnée dans un tel système informatique. La partie de période efficace (1223) est une partie représentant la date (heure et jour) à laquelle les données deviennent efficaces. Par exemple, lorsque les données qui vont devenir efficaces dans le futur sont formées, la date à laquelle les données sont formées est enregistrée dans la partie d'historique de changement (1222) et la date à laquelle les données deviennent efficaces est enregistrée dans la partie de période efficace (1223). En tant qu'exemple spécifique, il existe un cas de manipulation de données d'une organisation telle qu'une société ou analogue. Comme représenté sur la figure 14, on va maintenant supposer que la présente organisation a été mise en application le ler avril (exprimé sous la forme "1/4" dans un souci de simplicité) de cette année et que l'organisation a été déterminée le ler février. On va éga-lement supposer que le prochain changement d'organisation est exécuté le ler décembre et, en tant que plan, un premier plan est établi le ler octobre et déterminé le 20 octobre. Un tel déroulement est représenté sur la figure 15 où le jour de mise en application est exprimé sur l'axe horizontal et la date de changement de données est exprimée sur l'axe vertical. Des exemples des données de l'organisation actuelle qui sont supposées comme mentionné ci-dessus vont maintenant être décrits en référence aux figures 16 et 19. Sur la figure 16, le côté gauche indique une couche supérieure et le côté droit indique une couche inférieure, de manière à former une structure hiérarchique. La figure 19 est un exemple des données représentant la structure hiérarchique de la figure 16 mémorisées dans le dispositif de mémorisation de données (122). Une colonne "organisation parent" indique les organisations supérieures et une colonne "organisation enfant" indique les organisations inférieures. Eu égard à toutes les rangées de données, le fait que les données aient été formées le ler février a été enregistré dans la partie d'historique de changement (1222) et le jour où les données sont supprimées est enregistré ici sous la forme "*" indiquant que ce jour est in-déterminé. Le fait que la période efficace commence le ler avril a été enregistré dans la partie de période efficace (1223) et le jour de fin est enregistré ici sous la forme "*" montrant que ce jour est indéterminé. Ces données ont été enregistrées par le dispositif de mise à jour de don-nées (121) sur la base des instructions générées par le dispositif d'entrée (110). On suppose que le premier plan de l'organisation après le ler décembre représenté sur la figure 17 a été formé le ler octobre. Le contenu de ce plan indique un plan de changement dans lequel l'organisation de B3 est changée de B à C. Lorsqu'une telle instruction de change- ment est générée par le dispositif d'entrée (110), le dis-positif de mise à jour de données (121) change les données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données (122) sur la base de cette instruction. Dans cet exemple, les données représentées sur la figure 19 sont changées en données comme représenté sur la figure 20. De manière spécifique, les données de la rangée "194" sont remplacées par les données des rangées "204, 205 et 206". Les données de la rangée "194" indiquent que B3 appartient à B, ces données ont été formées le ler février, le jour où elles sont supprimées est indéterminé, la période efficace commence le ler avril, et la période de fin est indéterminée. Les données après le changement sur la figure 20 représentent le contenu suivant. Les données de la rangée "204" indiquent que B3 appartient à B pendant une période de temps allant du ler février au ler octobre dans l'état où le jour de fin est indéterminé après le ler avril. Les données des rangées "205 et 206" montrent les données changées le ler octobre et indiquent que B3 appartient à B pendant une période de temps allant du ler avril au ler décembre et que B3 appartient à C après le ler décembre. On suppose que le premier plan de l'organisation après le ler décembre représenté sur la figure 17 a été changé en un plan de la figure 18 le 20 octobre. Le conte-nu de ce plan indique un plan dans lequel l'organisation de B3 n'est pas changée en C mais une organisation inter- médiaire de D est nouvellement fournie, et B3 et C3 sont changées ici. Lorsqu'une telle instruction de changement est générée par le dispositif d'entrée (110), le dispositif de mise à jour de données (121) change les données en- registrées dans le dispositif de mémorisation de données (122) sur la base de cette instruction. Dans cet exemple, les données représentées sur la figure 20 sont changées en données comme représenté sur la figure 21. De manière spécifique, les données de la rangée "206" sont remplacées par les données des rangées "216 et 217", les données de la rangée "195" sont remplacées par les données des rangées "218, 219 et 21A", et les données de la rangée "21B" sont ajoutées. Les données de la rangée "206" indiquent que les données montrant que B3 appartient à C après le ler décembre ont été formées le ler octobre. Dans les don-nées des rangées "216 et 217" après le changement de la figure 21, eu égard à l'appartenance de B3 après le ler décembre, bien qu'il ait été déterminé que B3 appartient à C pendant une période de temps allant du ler octobre au 20 octobre, ceci est changé de sorte que B3 appartient à D après le 20 octobre. Les données de la rangée "195" indiquent que les données montrant que C3 appartient à C après le ler avril ont été formées le ler février. Les données après le changement sur la figure 21 représentent le contenu suivant. Les données de la rangée "218" indiquent que C3 appartient à C pendant une période de temps allant du ler février au 20 octobre dans l'état où le jour de fin est indéterminé après le ler avril. Les données des rangées "219 et 21A" montrent les données changées le 20 oc- tobre et indiquent que C3 appartient à C pendant une période de temps allant du ler avril au ler décembre et que C3 appartient à D après le ler décembre. Les données de la rangée "21B" indiquent les données montrant que D appartient à A après le ler décembre ont été formées le 20 oc- tobre. Dans l'exemple des données spécifiques qui pré-cèdent, la relation parent/enfant et les données concernant la relation parent/enfant ont été mémorisées dans la partie fondamentale (1221) du dispositif de mémorisation de données (122), les données concernant le changement de date ont été mémorisées dans la partie d'historique de changement (1222) du dispositif de mémorisation de données (122), et les données concernant la période efficace ont été mémorisées dans la partie de période efficace (1223) du dispositif de mémorisation de données (122), respectivement. Bien la description ci-dessus ait été réalisée en partant de l'hypothèse que les données qui sont mémorisées dans le dispositif de mémorisation de données (122) sont séquentiellement mises à jour sur la base de l'instruction, les procédés d'entrée qui vont suivre sont également supposés dans la présente invention. Le premier procédé est un procédé dans lequel les données de la partie fondamentale, de la partie d'his-torique de changement, et de la partie de période efficace représentées sur la figure 21 en tant qu'état final pour la récupération sont entrées dans une partie depuis le dé-but et mémorisées. Ce procédé est un procédé dans lequel les données sont formées par un autre dispositif différent du dispositif actuel de la présente invention et copiées dans le dispositif actuel. Le second procédé est un procédé dans lequel le dispositif du mode de réalisation a un dispositif de minuterie intégré, uniquement les données dans la partie fon- damentale et la partie de période efficace sont reçues de-puis le dispositif d'entrée, et au moment où la mise à jour est ordonnée, les données dans la partie d'historique de changement sont mises à jour en utilisant la durée mesurée par le dispositif de minuterie. Conformément à un second processus, les données qui satisfont aux conditions sont récupérées depuis les données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données (122) sur la base des instructions par le disposi- tif de récupération (123) et un résultat de récupération est envoyé au dispositif de sortie (130). Les conditions de récupération incluent des conditions concernant l'historique de changement et des conditions concernant la date efficace ainsi que des conditions pour spécifier une par- tie nécessaire des données de structure hiérarchique. En tant que conditions de l'historique de changement et de la date efficace, il existe un cas dans lequel elles sont établies à un moment, un cas dans lequel elles sont établies à une pluralité de moments, et un cas dans lequel elles sont établies au cours d'une période de temps entre deux moments. De manière générale, les usages suivants sont communs. Par exemple, une heure du jour est désignée en tant que condition de récupération lors de la récupération de données d'une heure du jour spécifique. Et, une pluralité d'heures du jour sont désignées lors de la comparai-son de données d'une pluralité d'heures du jour spécifiques. En outre, les périodes de temps désignées par deux heures du jour sont désignées en tant que conditions de récupération lors de la récupération de manière collective de modification de données ou de changement de données au cours d'une période de disponibilité. Dans l'exemple des données d'organisation mentionnées ci-dessus, en utilisant les données mises à jour le plus récemment, par exemple, la récupération suivante peut être effectuée. Une récupération des données de l'organisation qui sont efficaces le 10 octobre par les données du ler novembre est effectuée. Ceci signifie qu'une fois que les données qui vont devenir efficaces après le ler décembre ont été enregistrées le 20 octobre, les données passées sont récupérées. Une telle récupération peut être traitée en extrayant les données dans lesquelles l'historique de changement inclut le ler novembre et la période efficace inclut le 10 octobre sur la figure 21 représentant les données les plus récentes. Un résultat obtenu en exécutant un tel processus d'extraction devient des données représentées sur la figure 22 dans laquelle B3 appartient à B et C3 appartient à C. Ces données correspondent aux don- nées représentées sur la figure 16. De manière similaire, une récupération des don-nées de l'organisation qui sont efficaces le 10 décembre par les données du ler novembre est effectuée. Ceci signifie que bien qu'il s'agisse des mêmes données que celles du ler novembre mentionné ci-dessus, les données qui sont obtenues après que l'organisation a été changée sont récupérées. Une telle récupération peut être traitée en extrayant les données dans lesquelles l'historique de change-ment inclut le ler novembre et la période efficace inclut le 10 décembre sur la figure 21 représentant les données les plus récentes. Un résultat obtenu en exécutant un tel processus d'extraction devient des données représentées sur la figure 23 dans laquelle B3 et C3 appartiennent à la nouvelle organisation D. Ces données correspondent aux données représentées sur la figure 18. Si le ler novembre est désigné en tant que condition d'historique de changement et qu'une pluralité de jours (le 10 octobre et le 10 décembre) sont désignés en tant que condition de la date efficace, à la fois les données de la figure 22 et les données de la figure 23 sont collectivement récupérées. Ce sont les données représentées sur les figures 16 et 18 et elles peuvent être dé-livrées en sortie sous une forme facile à comparer par le dispositif de sortie (130) par l'intermédiaire d'un procé- dé dans lequel, par exemple, des positions supérieure et inférieure de l'organisation correspondante sont alignées comme représenté sur la figure 24. Si le ler novembre est désigné en tant que condition de l'historique de changement et qu'une période de temps allant du 10 octobre au 10 décembre est désignée en tant que condition dela date efficace, les données dans cette période de temps sont récupérées. Un résultat de cette récupération englobe la manière selon laquelle l'organisation efficace est changée pendant une telle pé- riode de temps. Si une longue période de temps est établie, on peut se reporter aux heures de changement. Une telle récupération peut être traitée en extrayant les don-nées dans lesquelles l'historique de changement inclut le ler novembre, la date de début efficace est située avant le 10 décembre, et le jour de fin efficace est situé après le 10 octobre. Un résultat obtenu en exécutant un tel processus d'extraction devient des données représentées sur la figure 25. Ces données peuvent être délivrées en sortie sous une forme facile à comparer par le dispositif de sor- tie (130) par l'intermédiaire d'un procédé dans lequel, par exemple, la période efficace est écrite conjointement avec les données comme représenté sur la figure 26. D'une manière similaire au premier exemple, une récupération des données de l'organisation qui sont effi- caces le 10 décembre par les données du 10 octobre est effectuée. Bien que la date efficace de ces données soit la même que celle du premier exemple, la date de changement de données diffère. Une telle récupération peut être traitée en extrayant les données dans lesquelles l'historique de changement inclut le 10 octobre et la période efficace inclut le 10 décembre sur la figure 21 représentant les données les plus récentes. Un résultat obtenu en exécutant un tel processus d'extraction devient des données représentées sur la figure 27 dans laquelle B3 et C3 appartien- nent à l'organisation C. Ces données correspondent aux données représentées sur la figure 17. Si une pluralité de jours (le 10 octobre et le ler novembre) sont désignés en tant que condition de l'historique de changement et que le 10 décembre est désigné en tant que condition de la date efficace, à la fois les données de la figure 27 et les données de la figure 23 sont collectivement récupérées. Une telle récupération est exécutée pour connaître la manière selon laquelle les don- nées qui deviennent efficaces le 10 décembre ont été changées dans le plan du 10 octobre et le plan du 10 novembre. Un résultat de la récupération devient les données représentées sur les figures 17 et 18 et peut être délivré en sortie sous une forme facile à comparer par le dispositif de sortie (130) par l'intermédiaire d'un procédé dans le-quel, par exemple, les positions supérieure et inférieure de l'organisation correspondante sont alignées comme re-présenté sur la figure 28. Si une période de temps allant du 10 octobre au ler novembre est désignée en tant que condition de l'historique de changement et que le 10 décembre est désigné en tant que condition de la date efficace, les données comprises dans cette période de temps sont récupérées. Une telle récupération est effectuée pour connaître la manière selon laquelle les données qui deviennent efficaces le 10 décembre ont été changées pendant une période de temps allant du 10 octobre au ler novembre. Même si les données ont été temporairement changées puis rétablies à leur contenu d'origine, elles sont également récupérées. Par conséquent, si l'opérateur est en outre enregistré, on peut récupérer de manière globale des informations pour savoir qui, quand et comment les données ont été changées. Un résultat de cette récupération devient des données re-présentées sur la figure 29. Ces données peuvent être dé- livrées en sortie sous une forme facile à comparer par le dispositif de sortie (130) par l'intermédiaire d'un procédé dans lequel, par exemple, la date à laquelle elles ont été changées est la date à laquelle elles ont été supprimées sont écrites conjointement avec les données comme re- présenté sur la figure 30. Bien que la forme de sortie soit la même que celle de la figure 26, la figure 26 pré-sente le contenu de la récupération montrant de quelle manière l'organisation efficace a été changée. La figure 30 représente le contenu de la récupération montrant de quelle manière les données ont été changées. Leurs significations d'affichage diffèrent. Il est préférable d'utiliser un procédé consistant à les délivrer en sortie sous des formes de sortie différentes, un procédé consistant à les afficher dans des couleurs différentes, ou analogue de sorte qu'on peut facilement les distinguer. Bien que le mode de réalisation ait été décrit eu égard à l'exemple dans lequel l'historique de change-ment ou la date efficace est établi à une heure particulière, la présente invention n'est pas limitée à un tel exemple. Par exemple, dans le cas où les deux ont les conditions d'une pluralité de jours, l'historique dans le-quel les données d'une pluralité de dates efficaces ont été changées est récupéré. Le procédé d'expression des données de mois et de jour décrit dans l'exemple spécifique ci-dessus n'est pas particulièrement limité dans la présente invention. Conformément à un exemple préféré, on suppose que l'heure est exprimée et il est approprié de considérer la date "ler octobre" sous la forme "ler octobre, à 0:0 heure, 0 seconde". En utilisant un tel système, du fait qu'une don-née représente l'heure instantanée, l'expression de la plage devient claire. Les mêmes processus peuvent en grande partie être exécutés même si l'ordre relatif est représenté par des numéros indicatifs de l'ordre à la place de la date et un tel exemple est également incorporé dans les cibles de la présente invention. Le dispositif de sortie (130) est un dispositif pour délivrer en sortie les données récupérées par le dis- positif de récupération. Bien qu'il soit préférable d'utiliser un écran d'affichage en tant que destination de sortie, il peut exister un cas consistant à délivrer en sortie les données à un fichier, un cas consistant à délivrer en sortie les données à un autre dispositif via une commu- nication, ou analogue. En tant que forme de sortie, les divers procédés habituels d'expression consistant à exprimer de manière précise les données de structure hiérarchique peuvent être utilisés. La sortie de comparaison ou analogue qui a été partiellement mentionnée ci-dessus peut également être effectuée. Un ordinogramme de processus du mode de réalisation va maintenant être décrit en se reportant à la figure 31. Lorsque le processus est lancé, tout d'abord, 20 l'entrée est reçue par le dispositif d'entrée (110) (étape 310). Si l'entrée est une instruction de mise à jour de données, les données sont mises à jour par le dispositif de mise à jour de données (121) (étape 312) et le dispositif d'entrée entre dans un mode d'attente de réception de l'entrée suivante. Si l'entrée est une instruction de récupération, la récupération est exécutée par le dispositif de récupération (123) (étape 313), un résultat de la récupération 30 est délivré en sortie par le dispositif de sortie (130) (étape 314), et le dispositif d'entrée entre en mode d'attente de réception de l'entrée suivante. Dans le cas de l'instruction de récupération, les données montrant les conditions concernant l'historique de changement et la date efficace sont également entrées et le processus de récupération est exécuté sur la base de ces données. Si l'entrée est une instruction de fin, la routine de traitement se termine. Le second mode de réalisation de la présente invention concerne un exemple dans lequel des données de numéro de pièce (PN) et des données de structure de produit (PS) représentant une structure de produit d'un produit assemblé sont manipulées sous forme de données de struc-10 ture hiérarchique. La figure 2 est un schéma fonctionnel d'un dis-positif de récupération de données représentant le second mode de réalisation. Le dispositif de récupération de don-nées est constitué d'un dispositif d'entrée (210), d'un 15 dispositif de traitement de données (220), et d'un dispositif de sortie (230). Bien qu'il soit préférable de construire le dispositif de traitement de données (220) par l'intermédiaire d'un ordinateur à but général et d'un pro-gramme pour réaliser la présente invention, il peut égale- 20 ment être réalisé sous forme de dispositif de traitement dédié. Bien que le programme soit enregistré dans une mémoire principale du dispositif de traitement de données et exécuté dans une structure préférée, il peut également être construit sous forme de programme portable en utili- 25 sant un CD-ROM ou analogue. Le programme enregistré dans un support portable peut être mémorisé dans une autre uni-té de mémorisation de programme et exécuté. En outre, le programme ci-dessus peut également être transmis à un autre dispositif via un dispositif de communication et uti- 30 lisé par le dispositif d'un côté de destination de trans-mission. Le dispositif d'entrée (210) est un dispositif pour recevoir une instruction pour des processus. Les processus incluent un processus pour mettre à jour des don-35 nées et un processus pour récupérer les données. Dans le5 processus de mise à jour, les données à mettre à jour sont entrées depuis le dispositif d'entrée (210) conjointement avec les données d'instruction. Dans le processus de récupération, l'instruction pour spécifier des données servant de source pour la récupération, des conditions concernant l'historique de changement, et des conditions concernant la période efficace peuvent être désignées. Les instructions de mise à jour et de récupération peuvent être générées par l'opérateur d'une manière interactive ou il est possible de connecter le dispositif à un autre système informatique ou analogue et de donner des instructions via le dispositif de communication. Lorsqu'une instruction pour spécifier les données servant de source pour la récupération est générée, fondamentalement, un symbole ou un nom du haut de la structure hiérarchique est désigné. En tant que procédé plus souhaitable, il existe également un procédé consistant à commander une partie du numéro ou du nom et à ordonner de sélectionner un candidat voulu parmi une pluralité de candidats qui ont été récupérés et déli- vrés en sortie. Comme représenté sur la figure 2, le dispositif de traitement de données (220) est constitué d'un dispositif de mise à jour de données (221), d'un dispositif de minuterie (222), d'un dispositif de mémorisation de don- nées de numéro de pièce (223), d'un dispositif de mémorisation de données de structure de produit (224), et d'un dispositif de récupération (225). Une partie fondamentale (2231), une partie d'historique de changement (2232), et une partie de période efficace (2233) existent dans des données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce (223). Une partie fondamentale (2241), une partie d'historique de changement (2242), et une partie de période efficace (2243) existent dans des données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données de structure de produit (224). Le dispositif de traitement de données (220) exécute les deux types de processus suivants sur la base des instructions reçues dans le dispositif d'entrée (210). Le premier processus est un processus pour mettre à jour les données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce (223) et le dispositif de mémorisation de données de structure de produit (224) par le dispositif de mise à jour de données (221) sur la base des instructions. La partie fondamentale (2231) dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce est une partie représentant les données fondamentales de la pièce et le numéro de pièce et le nom de pièce ont généralement été enregistrés dans celle-ci. La partie d'historique de changement (2232) dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce est une partie représentant la date (heure et jour) à laquelle le processus de mise à jour de données a été exécuté. Il est préférable d'utiliser un procédé d'enregistrement de l'heure lorsque la mise à jour de données a été ordonnée par le dispositif d'entrée (210). Dans le cas où le dispositif d'entrée a été connecté à un autre système informatique ou analogue, il est également possible d'utiliser un procédé d'enregistrement de l'heure à laquelle la mise à jour de données a été ordonnée dans un tel système informatique. Il existe également un procédé d'enregistrement de données temporelles qui sont délivrées en sortie par le dispositif de minuterie (222). La partie de durée efficace (2233) dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce est une partie représentant la date (heure et jour) à laquelle les données deviennent efficaces. Par exemple, lorsque les données qui vont devenir efficaces dans le futur sont formées, la date à laquelle les données sont formées est enregistrée dans la partie d'historique de changement (2232) et la date à laquelle les données deviennent efficaces est enregistrée dans la partie de période effi- cace (2233). La partie fondamentale (2241) dans le dispositif de mémorisation de données de structure de produit est une partie représentant les données fondamentales de la structure de produit et une relation parent/enfant de la partie a généralement été enregistrée dans celle-ci. La partie d'historique de changement (2242) dans le dispositif de mémorisation de données de structure de produit est une partie représentant la date (heure et jour) à laquelle le processus de mise à jour de données a été exécuté. Il est préférable d'utiliser un procédé d'enregistrement de l'heure lorsque la mise à jour de données a été ordonnée par le dispositif d'entrée (210). Dans le cas où le dispositif d'entrée a été connecté à un autre système informa-tique ou analogue, il est également possible d'utiliser un procédé d'enregistrement de l'heure à laquelle la mise à jour de données a été ordonnée dans un tel système informatique. Il existe également un procédé d'enregistrement des données temporelles qui sont délivrées en sortie par le dispositif de minuterie (222). La partie de période ef- ficace (2243) dans le dispositif de mémorisation de don-nées de structure de produit est une partie représentant la date (heure et jour) à laquelle les données deviennent efficaces. Par exemple, lorsque les données qui vont devenir efficaces dans le futur sont formées, la date à la- quelle les données sont formées est enregistrée dans la partie d'historique de changement (2242) et la date à la-quelle les données deviennent efficaces est enregistrée dans la partie de période efficace (2243). Le processus pour mettre à jour les données va maintenant être décrit en utilisant un exemple des données spécifiques. La figure 3 représente un exemple d'une structure de produit constituée d'une pluralité de pro-duits assemblés, d'un produit assemblé partiel, et de pièces. Le côté gauche représente le parent et le côté droit représente l'enfant. La "pièce" au sens large est un nom général du produit assemblé, du produit assemblé partiel et des pièces. Chaque partie représentée par un rectangle désigne la pièce. Une ligne droite connectant les pièces indique la relation parent/enfant et une référence numéri- que écrite en dessous de celle-ci indique le nombre de pièces enfant. Par exemple, le produit sous-assemblé B a deux pièces D et une pièce E en tant que pièces enfants. On suppose que les données ayant la structure représentée sur la figure 3 sont enregistrées le 10 janvier et que le produit est fabriqué le ler février sur la base des don-nées. A savoir, la date à laquelle les données ont été mi-ses à jour (changées) est le 10 janvier et la date à la-quelle les données deviennent efficaces est le ler février. La figure 4 représente une modification de la figure 3 et montre que la modification où une pièce F est utilisée à la place de la pièce E pour le produit qui est fabriqué à partir du ler mars a été réalisée le 20 jan-vier. 20 La figure 5 représente l'état dans lequel la structure de la figure 4 a en outre été modifiée. La figure 5 représente l'état suivant : bien qu'il soit programmé de remplacer la pièce E par la pièce F à partir du ler mars, il arrive que la pièce F soit remplacée par une 25 pièce G le même jour, à savoir, une modification pour rem-placer la pièce E par la pièce G à partir du ler mars a été effectuée le 30 janvier. En d'autres termes, on sup-pose que bien qu'il soit temporairement programmé de changer la pièce E en pièce F le 20 janvier, un tel programme 30 n'est pas réellement appliqué mais interrompu et il est déterminé que la pièce E est changée en pièce G. La figure 6 représente une partie des données de numéro de pièce représentant les données de produit illustrées sur la figure 3. Les données d'une ligne représen- 35 tent une pièce. Le numéro de pièce et le nom de pièce sont15 enregistrés dans la partie fondamentale. Les dates de la création et de la suppression des données sont enregistrées dans la partie d'historique de changement. Les dates de début et de fin efficaces sont enregistrées dans la partie de période efficace. On suppose que plusieurs types de données tels qu'un type de matériau de la pièce, sa destination d'approvisionnement, et analogue sont enregistrées dans d'autres colonnes de la partie fondamentale conformément à l'objet. La présente invention ne limite pas le procédé d'utilisation à cette partie. Le ler jan-vier, date à laquelle les données ont été enregistrées, est enregistré dans la colonne de la date de création de données de la partie d'historique de changement. Du fait que les données ne sont pas supprimées, * est enregistré dans la colonne de la date de suppression de données. Le ler février, date à laquelle la fabrication du produit est lancée, est enregistré dans la date de début efficace. Du fait que la date à laquelle la fabrication du produit est terminée est indéterminée, * est enregistré dans la date de fin. La figure 7 représente une partie des données de structure de produit montrant les données de produit re-présentées sur la figure 3. Les données d'une rangée indiquent la relation parent/enfant. Un numéro de pièce pa- rent, un numéro de pièce enfant, le nombre de personnes, et autres sont enregistrés dans la partie fondamentale. Les dates de création et de suppression des données sont enregistrées dans la partie d'historique de changement. Les dates de début et de fin efficaces sont enregistrées dans la partie de période efficace. Le 10 janvier, date à laquelle les données ont été enregistrées est enregistré dans la colonne de la date de création de données dans la partie d'historique de changement. Du fait que les données ne sont pas supprimées, * est enregistré dans la colonne de la date de suppression de données. Le ler février, date à laquelle la fabrication du produit est lancée, est enregistré dans la date de début efficace. Du fait que la date à laquelle la fabrication du produit est terminée est in-déterminée, * est enregistré dans la date de fin. La figure 8 représente une partie des données de numéro de pièce correspondant à la figure 4. Du fait que les données montrant que la pièce E est échangée avec la pièce F le ler mars ont été enregistrées le 20 janvier, des données (86) de la pièce F qui est nouvellement néces- saire ont été ajoutées aux données de numéro de pièce. La date de début de données de ces données est le 20 janvier lorsque les données ont été ajoutées et la date de début efficace est le ler mars. La figure 9 représente une partie des données de structure de produit correspondant à la figure 4. Du fait que la pièce E est échangée avec la pièce F le ler mars, des données 74 sont remplacées par : des données (94) montrant que les données indiquant que la relation parent/enfant entre les pièces B et E qui continue de ma- nière permanente à partir du ler février a existé du 10 janvier au 20 janvier ; des données (95) montrant que les données indiquant que la relation parent/enfant entre les pièces B et E existe depuis le ler février jusqu'au ler mars ont été formées le 20 janvier ; et des données (96) montrant que les données indiquant que la relation parent/enfant entre les pièces B et F existe après le ler mars ont été formées le 20 janvier. De manière similaire, lorsque la structure de produit change de la figure 4 à la figure 5, les données de numéro de pièce changent de la figure 8 à la figure 10 et les données de structure de produit changent de la figure 9 à la figure 11. Des processus au moment où d'autres données dans les données de numéro de pièce, par exemple, la destina- tion d'approvisionnement, ont été changées vont maintenant être décrits. On suppose que la structure de produit n'a pas changé comme représenté sur la figure 5 et qu'une modification dans laquelle la destination d'approvisionnement enregistrée dans la pièce D est changée de P à Q après le 20 mars a été effectuée le ler février. Dans ce cas, du fait que la structure n'est pas changée, comme re-présenté sur la figure 13, les données de structure de produit ne sont pas changées depuis la figure 11. Comme représenté sur la figure 12, les données de numéro de pièce sont changées de 64 à 124 - 126. A savoir, les don-nées (64) montrant que la destination d'approvisionnement de la pièce D qui a été enregistrée le 10 janvier est P de manière permanente après le ler février sont changées en données montrant que le paramétrage indiquant que la des-tination d'approvisionnement est P de manière permanente après le ler février est changée en un paramétrage dans lequel elle est établie à P depuis le 10 janvier jusqu'au 10 février (124) et, dans les données après le 10 février, la destination d'approvisionnement est établie à P à par-tir du ler février jusqu'au 20 mars (125) et est établie à Q après le 20 mars (126). Dans la description ci-dessus, on suppose que les données qui sont mémorisées dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce (223) et dans le dispositif de mémorisation de données de structure de pro-duit (224) sont séquentiellement mises à jour sur la base de l'instruction. Cependant, dans la présente invention, on suppose également qu'un procédé dans lequel les données de numéro de pièce et les données de structure de produit représentées sur les figures 12 et 13 en tant qu'état final en vue d'une récupération sont entrées et mémorisées dans une partie depuis le début dans l'état où la partie fondamentale, la partie d'historique de changement, et la partie de période efficace ont été ajoutées. Un tel procé- dé correspond à une forme dans laquelle les données sont formées par un autre dispositif différent de la présente invention et les données sont copiées dans le dispositif actuel. Dans ce cas, le dispositif de minuterie (222) est inutile dans le dispositif de la présente invention. Conformément à un second processus, les données qui satisfont aux conditions sont récupérées des données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce (223) et le dispositif de mémorisation de données de structure de produit (224) sur la base des instructions par le dispositif de récupération (225) et un résultat de récupération est envoyé au dispositif de sortie (230). Les conditions de récupération et le processus de récupération sont presque similaires à ceux du premier mode de réalisation. Lorsque les instructions de la date spécifique, d'une pluralité de dates, d'une période, et analogue sont reçues eu égard à l'historique de changement et à la date efficace, les données dans lesquelles les da-tes désignées pour les données enregistrées dans le dispositif de mémorisation de données de numéro de pièce (223) et dans le dispositif de mémorisation de données de structure de produit (224) satisfont aux conditions désignées sont extraites et délivrées en sortie par le dispositif de sortie (230). La présente invention est utilisée dans un dis- positif, un procédé et un programme pour mémoriser et récupérer les données présentant la structure hiérarchique telle qu'une structure de produit, une structure d'organisation, ou analogue. Par exemple, la présente invention peut être utilisée dans un système informatique pour une gestion de pièces ou analogue, son procédé d'utilisation, et son programme. Il doit en outre être compris par l'homme du métier que bien que la description qui précède ait été faite en s'appuyant sur des modes de réalisation de la présente invention, la présente invention n'est pas limitée à ceux-ci et plusieurs changements et modifications peuvent être apportés sans s'écarter de l'esprit de la présente invention et de la portée des revendications annexées | La présente invention concerne un dispositif de récupération de données comportant : un dispositif d'entrée (110) pour entrer les données de structure hiérarchique représentant la structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération ; un dispositif de mémorisation de données (112) pour mémoriser les données de structure hiérarchique entrées ; un dispositif de récupération (123) pour récupérer des données qui satisfont aux conditions des données de structure hiérarchique mémorisées dans le dispositif de mémorisation de données sur la base des données d'instruction d'opération qui sont entrées par le dispositif d'entrée ; et un dispositif de sortie (130) pour délivrer en sortie les données récupérées. Chaque donnée qui est mémorisée dans le dispositif de mémorisation de données a des éléments concernant une date efficace et un changement de date. | 1. Dispositif de récupération de données de structure hiérarchique, caractérisé en ce qu'il comporte : des moyens d'entrée (110) pour entrer les don- nées de structure hiérarchique représentant une structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération, des moyens de mémorisation de données (122) pour mémoriser les données de structure hiérarchique entrées, des moyens de mise à jour de données (121) pour mettre à jour les données de structure hiérarchique mémo-risées dans les moyens de mémorisation de données sur la base des données de structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération qui sont entrées par les moyens d'entrée, et des moyens de récupération (123) pour récupérer des données qui satisfont aux conditions des données de structure hiérarchique mémorisées dans les moyens de mémorisation de données (122) sur la base des données d'instruction d'opération qui sont entrées par les moyens d'en- trée, dans lequel chacune des données qui est mémorisée dans les moyens de mémorisation de données (122) a des éléments concernant une date efficace et des éléments concernant un changement de date, et les moyens de récupération (123) ont des moyens pour récupérer les données sur la base des données concernant la date efficace et le changement de date inclus dans les données d'instruction d'opération qui sont entrées par les moyens d'entrée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les données de structure hiérarchique sont constituées de données de numéro de pièce (= PN) et de données de structure de produit (= PS) qui représentent un produit assemblé. 30 3. Procédé de récupération de données de structure hiérarchique, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : entrer les données de structure hiérarchique re- présentant une structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération, mémoriser les données de structure hiérarchique entrées dans les moyens de mémorisation de données (122), mettre à jour les données de structure hiérar- chique mémorisées dans les moyens de mémorisation de don-nées (122) sur la base des données de structure hiérarchique et des données d'instruction d'opération qui sont entrées, et récupérer des données de récupération qui satis- font aux conditions des données de structure hiérarchique mémorisées dans les moyens de mémorisation de données sur la base des données d'instruction d'opération entrées, dans lequel chacune des données qui est mémorisée dans les moyens de mémorisation de données a des élé-ments concernant une date efficace et des éléments concernant un changement de date, et les données sont récupérées sur la base des données concernant la date efficace et le changement de date inclus dans les données d'instruction d'opération entrées. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que les données de structure hiérarchique sont constituées de données de numéro de pièce (= PN) et de données de structure de produit (= PS) qui représentent un produit assemblé. 5. Programme pour permettre à un ordinateur d'exécuter : une fonction d'entrée consistant à entrer des données de structure hiérarchique représentant une structure hiérarchique et des données d'instruction d'opéra- tion,une fonction de mémorisation de données consistant à mémoriser les données de structure hiérarchique entrées, une fonction de mise à jour de données consis- tant à mettre à jour les données de structure hiérarchique mémorisées par la fonction de mémorisation de données sur la base des données de structure hiérarchique et des don-nées d'instruction d'opération qui sont entrées par la fonction d'entrée, et une fonction de récupération consistant à récupérer des données qui satisfont aux conditions des données de structure hiérarchique mémorisées par la fonction de mémorisation de données sur la base des données d'instruction d'opération qui sont entrées par la fonction d'en- trée, caractérisé en ce que chacune des données qui est mémorisée par la fonction de mémorisation de données a des éléments concernant une date efficace et des éléments concernant un changement de date, et la fonction de récu- pération permet à l'ordinateur d'exécuter une fonction consistant à récupérer les données sur la base des données concernant la date efficace et le changement de date inclus dans les données d'instruction d'opération qui sont entrées par la fonction d'entrée. 6. Programme selon la 5, caractérisé en ce que les données de structure hiérarchique sont constituées de données de numéro de pièce (= PN) et de données de structure de produit (= PS) qui représentent un produit assemblé.30 | G | G06 | G06Q | G06Q 10 | G06Q 10/00 |
FR2899035 | A1 | UNITE AUTONOME POUR UN RESEAU DE CAPTEURS DE MESURE, RESEAU INCORPORANT LADITE UNITE AUTONOME ET PROTOCOLE DE COMMUNICATION DUDIT RESEAU | 20,070,928 | La présente invention se rapporte à une unité autonome pour un réseau de capteurs de mesure, à un réseau incorporant au moins une unité autonome ainsi qu'à un protocole de communication dudit réseau. Généralement, la précision d'une mesure sur une zone géographique relativement 5 étendue est liée au nombre de points de mesure. Dans le domaine de l'éclairage public, la commande d'allumage ou d'extinction de l'éclairage public pour un secteur d'une ville peut être déclenchée à partir d'une valeur mesurée par un seul capteur de luminosité, notamment une cellule photovoltdique, mesurant l'ensoleillement. La valeur mesurée est souvent une 10 approximation grossière de la luminosité de la zone à éclairer qui ne permet pas d'optimiser la gestion de l'éclairage. Pour augmenter la précision, une solution consiste à augmenter le nombre de points de mesure pour obtenir une valeur mesurée plus représentative. Toutefois, cette solution nécessite l'installation d'un réseau filaire pour assurer 15 l'alimentation en énergie électrique des capteurs de mesure et la transmission des données. Or, l'installation d'un réseau filaire est relativement coûteuse. Dans certains cas, elle peut même s'avérer impossible. Lorsque les capteurs de mesure viennent se greffer sur un réseau disposant d'une d'alimentation en énergie électrique, par exemple un réseau de lampadaires 20 d'un éclairage public, il est possible de capter une partie de cette énergie électrique pour alimenter les capteurs de mesure, et utiliser ledit réseau d'alimentation pour transmettre les données en utilisant la méthode des courants porteurs. Cependant, cette solution n'est pas satisfaisante car elle induit une surconsommation et les mesures transmises peuvent être entachées d'erreur. En l'absence d'un réseau filaire existant, même si certains capteurs peuvent être communicants et transmettre les données par le biais de moyens de communication sans fil, l'alimentation en énergie électrique desdits capteurs de mesure demeure problématique. On peut prévoir des piles ou des batteries pour assurer l'autonomie desdits capteurs. Cependant, cette solution n'est pas satisfaisante car ces moyens d'alimentation ont une durée de vie limitée, ce qui induit une maintenance importante pour assurer leur remplacement. De plus, les piles et batteries sont généralement une source de pollution importante. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une unité autonome incorporant au moins un capteur de mesure, permettant de multiplier les points de mesure, ne nécessitant pas l'installation d'un réseau filaire dédié et/ou une maintenance importante et utilisant une énergie renouvelable. A cet effet, l'invention a pour objet une unité autonome incorporant au moins un moyen de mesure et susceptible de s'intégrer dans un réseau d'unités autonomes et de communiquer grâce à des moyens de communication la ou les valeurs mesurées à un coordonnateur, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'alimentation autonome comprenant des moyens de transformation d'une énergie extérieure en énergie électrique, notamment un panneau photovoltaïque utilisant l'énergie solaire, et des moyens de stockage de la dite énergie ainsi transformée. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente la composition d'une unité autonome selon un mode de réalisation, - la figure 2 est une vue en perspective illustrant les éléments composant une unité autonome, - les figures 3A et 3B représentent le circuit imprimé d'une unité autonome selon son mode de réalisation préférentiel, - les figures 4A et 4B illustrent le procédé de commutation Parallèle/Série, - la figure 5 représente le protocole de communication. La présente invention est maintenant décrite appliquée à la gestion d'un réseau d'éclairage public. Néanmoins, l'invention peut avoir d'autres applications pour lesquelles, il est nécessaire de disséminer plusieurs capteurs de mesure sur une zone géographique. Afin d'affiner la mesure, notamment la mesure de luminosité pour commander l'allumage ou l'extinction des points lumineux d'un réseau d'éclairage, on prévoit un réseau composé d'au moins une unité autonome 20 intégrant au moins un moyen 18 de mesure, notamment de la luminosité, et d'au moins un coordonnateur, susceptible de communiquer directement ou indirectement avec lesdites unités autonomes 20 et de collecter les valeurs mesurées. Dans le cas de la gestion de l'éclairage public, le coordonnateur est relié aux moyens de commande dudit réseau d'éclairage. Selon les variantes, l'unité autonome peut comprendre un ou plusieurs moyens de mesure, notamment tout type de capteurs ou de sondes, fonctionnant à bas voltage, lui permettant d'effectuer des mesures point par point sur un réseau équipé desdites unités autonomes 20 dans le but de communiquer, de la même manière que pour les mesures de luminosité, lesdites mesures au coordonnateur. Il peut s'agir de capteurs de mesure de pollution, sonore par exemple, d'hygrométrie, de température ou autre, la couverture de mesures point par point pouvant être très dense et facile à mettre en oeuvre. L'unité autonome 20 est indépendante d'un réseau filaire, notamment du circuit de puissance pour alimenter en énergie électrique les différents points lumineux de l'éclairage public, ce qui ne provoque pas de surconsommations du réseau d'éclairage lors du fonctionnement du réseau d'unités autonomes 20. De plus, les mesures ne subissent aucune perturbation liée à d'éventuelles interférences sur ledit circuit de puissance lors de la communication avec le coordonnateur, comme peuvent le subir, par exemple, les systèmes à courant porteur. Selon l'invention, comme illustré en figures 1 et 2, chaque unité autonome 20 dispose d'au moins un moyen 18 de mesure, notamment de moyens de mesure de luminosité, de moyens de communication 30, susceptibles de communiquer avec le coordonnateur et/ou une autre unité autonome 20 et des moyens d'alimentation autonome 38. De préférence, une unité autonome 20 comprend un boîtier étanche 36 dans lequel sont disposés : - des moyens de communication 30 , - des moyens d'alimentation autonome 38, - au moins un moyen 18 de mesure, - des moyens 58 de synchronisation, - et éventuellement, - des moyens de mise en mémoire 32, - des moyens d'exécution d'instructions 40, - des moyens de commande d'une unité externe. Dans une unité autonome 20, les moyens d'alimentation autonome 38 fournissent l'énergie nécessaire aux autres composants. Selon une caractéristique de l'invention, les moyens d'alimentation autonome 38 comprennent des moyens de transformation d'une énergie extérieure 42 renouvelable, notamment solaire, en énergie électrique et des moyens de stockage 44 de ladite énergie électrique. En complément ou en alternative, le dispositif pourrait utiliser l'énergie éolienne ou toute autre énergie renouvelable. Ainsi, l'unité autonome 20 fonctionne grâce aux énergies renouvelables de façon à s'inscrire dans le domaine du développement durable et de l'écologie urbaine. Dans l'application relative à la gestion de l'éclairage public, les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42, notamment un panneau photovoltaïque, transformant l'énergie solaire en énergie électrique, peuvent être utilisés en tant que moyens de mesure de luminosité et de moyens de détection de défaut de fonctionnement et d'allumage d'un point lumineux. Comme illustré sur la figure 2, chaque unité autonome 20 est équipée d'un boîtier 36 comportant une partie supérieure 48 et une partie inférieure 50 entre lesquelles sont prévus des moyens d'étanchéité 46, notamment un joint en silicone. La partie supérieure 48 du boîtier 36 comprend une paroi transparente 52 derrière laquelle viennent se positionner les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42. Pour compléter l'étanchéité du boîtier 36 et plus particulièrement pour lui assurer une étanchéité durable, étant donné la durée de vie nécessaire, notamment pour un dispositif destiné à s'installer sur un réseau d'éclairage public, une soupape monodirectionnelle 54 est disposée sur une des faces du boîtier 36, l'ouverture de ladite soupape se faisant vers l'extérieur du boîtier 36. Après assemblage des différents composants de l'unité autonome 20 et en suivant la fermeture du boîtier 36 avec disposition des moyens d'étanchéité 46 entre les parties supérieure 48 et inférieure 50, on vient chauffer l'unité autonome 20 à une température sensiblement supérieure à la température maximale d'utilisation. Cette montée en température fait augmenter la pression de l'air à l'intérieur dudit boîtier 36, et plus particulièrement à une pression supérieure à la pression de service de la soupape 54. Cette montée en température a donc pour effet d'évacuer une partie de l'air contenu dans le boîtier 36, qui par la suite, en se refroidissant, va être sensiblement sous vide et donc à étanchéité renforcée. Ce phénomène de mise sous vide peut de plus se réitérer et donc se régénérer lors de la saison estivale par exemple. Avantageusement, le boîtier 36 comprend des moyens de fixation 26 adaptés au support sur lequel est fixée l'unité autonome 20. Le boîtier 36 peut prendre diverses formes, une forme sphérique étant préférentiellement recommandée pour la discrétion des unités autonomes 20. Comme l'illustrent les figures 3A et 3B, ledit boîtier 36 contient un circuit imprimé 56 regroupant les moyens de stockage de l'énergie électrique 44, les moyens de communication 30 de l'unité autonome 20, les moyens de synchronisation 58, ainsi qu'éventuellement les moyens d'exécution des instructions 40 et les moyens de mise en mémoire 32, des moyens de calibrage 62, des moyens de régulation de l'alimentation électrique 64, des moyens de mesure de température 60, des moyens secondaires de communication 68. Afin de permettre le fonctionnement des différents éléments situés sur le circuit imprimé 56, la tension fournie par les moyens de stockage de l'énergie électrique 44 doit être régulée de manière à fournir une alimentation stable auxdits différents éléments du circuit imprimé 56. A ce titre, les moyens de stockage de l'énergie 44 sont relayés par les moyens de régulation 64 de l'alimentation électrique. Lesdits moyens de régulation 64 de l'alimentation électrique sont notamment réalisés à l'aide d'un convertisseur continu/continu. Selon les variantes, des moyens de calibrage 62 peuvent être utilisés pour calibrer la valeur de la tension fournie par les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42, tension qui est directement proportionnelle à l'ensoleillement. Ces moyens de calibrage 62 sont notamment réalisés à l'aide d'un pont diviseur de tension. Les moyens de stockage de l'énergie électrique 44 sont composés d'un dispositif à commutation de condensateurs 70 et de moyens de protection 72 dudit dispositif à commutation de condensateurs 70. Les moyens de protection 72 du dispositif à commutation de condensateurs 70 sont commandés par un ordre de commande issu des moyens d'exécution des instructions 40, ordre de commande qui permet la commutation dudit dispositif entre un montage série du dispositif à commutation de condensateurs 70, ayant au moins deux condensateurs, et un montage parallèle dudit dispositif à commutation de condensateurs 70. Les moyens de protection 72 dudit dispositif à commutation de condensateurs 70 sont réalisés à l'aide de moyens de détection de bas voltage et de transistors à effet de champ, plus particulièrement de type MOSFET à canal N ou P, afin d'éviter une surcharge desdits condensateurs lorsqu'ils ont atteint leur tension de charge, l'alimentation du dispositif à commutation de condensateurs étant coupée. Ce dispositif à commutation de condensateurs 70 dispose en outre de moyens de commutation, réalisés par des transistors à effet de champ, plus particulièrement de type MOSFET à canal N ou P, référencés T8N, T8P et T2A sur les figures 3A et 3B. Lesdits moyens de commutation disposent pour les besoins de ce dispositif à commutation de condensateurs 70, de vitesses de commutation particulièrement rapides, notamment pour avoir le minimum de pertes de charge au niveau des condensateurs. Le fonctionnement du dispositif à commutation de condensateurs est illustré en figures 4A et 4B. Pour le mode de réalisation préféré de l'unité autonome 20, le nombre de condensateurs est fixé à deux, mais ce dispositif à commutation de condensateurs 70 peut comprendre plus d'une paire de condensateurs du moment que la tension de charge fournie par les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42 est prévue en conséquence. La figure 4A représente le montage série du dispositif à commutation de condensateurs 70. Les moyens de commutation T8N et T8P étant ouverts et T2A fermé, les condensateurs Cl et C2 se retrouvent alimentés en série par une tension U, issue des moyens de transformation d'une énergie extérieure 42. Ce montage série est destiné à effectuer la charge desdits condensateurs Cl et C2. Lorsque la tension de charge est atteinte, les moyens de protection 72 dudit dispositif à commutation de condensateurs 70 coupent l'alimentation issue des moyens de transformation d'une énergie extérieure 42 et, comme illustré sur la figure 4B, les moyens de commutation T2A s'ouvrent, ce qui provoque la fermeture des moyens de commutation T8N et T8P. Le dispositif à commutation de condensateurs 70 a emmagasiné l'énergie électrique, et les deux condensateurs Cl et C2 sont désormais montés en parallèle pour effectuer la décharge de leur capacité et commencer à délivrer une tension V, sensiblement égale à la moitié de ladite tension U, aux moyens de régulation 64 de l'alimentation électrique. L'alimentation électrique ainsi réalisée fournit l'énergie électrique nécessaire aux autres composants, notamment aux moyens de mesure 18, aux moyens d'exécution des instructions 40, notamment un microprocesseur, aux moyens de synchronisation 58, notamment un circuit intégré d'horloge temps réel programmable, aux moyens de mise en mémoire 32, notamment de type EEPROM, aux moyens de mesure de température 60, notamment un circuit intégrant une sonde de température, aux moyens de communication 30, notamment un circuit intégré émetteur-récepteur d'ultra hautes fréquences correspondant à la norme IEEE802.15.4, dite ZigBee, fonctionnant à basse tension, et des moyens secondaires de communication 68, notamment un émetteur-récepteur optique destiné à l'émission-réception des informations et des instructions. Les moyens de mise en mémoire 32, notamment de type EEPROM, sont utilisés pour stocker les informations propres à chaque point de mesure, qu'il s'agisse d'informations issues des mesures de luminosité, de mesures de température, ou toutes autres mesures, ainsi que des données envoyées aux moyens d'exécution des instructions 40. Les données ainsi stockées peuvent être réutilisées pour l'établissement d'une courbe de référence d'allumage par exemple, ou pour l'apprentissage des moyens de mesures. On désigne par apprentissage, l'établissement d'une base de données de mesures obtenues par les différents moyens de mesure disponibles dans une unité autonome 20 et disponibles dans les moyens de mise en mémoire 32, cette base de données permettant d'établir une cartographie desdites mesures à une échelle temporelle par exemple pouvant être horaire, quotidienne, hebdomadaire ou permettant de croiser les différentes mesures entre elles et d'en déduire d'éventuelles relations. Les avantages procurés par le réseau d'unités autonomes 20 sont dépendants d'un protocole de communication, plus particulièrement radio, adapté au mode de fonctionnement à basse tension des unités autonomes 20. De par l'autonomie des unités autonomes 20, ce protocole de communication est à faible niveau de consommation d'énergie. Cette faible consommation d'énergie est basée sur les moyens de synchronisation 58 programmable qui définissent un fonctionnement horodaté des unités autonomes 20, basé sur une méthode de requête/réponse périodique de chaque unité autonome 20, ce protocole de communication étant donc horodaté. De préférence, les moyens de synchronisation 58 se présentent sous la forme d'un circuit intégré à horloge temps réel dont les déviations de fréquences de l'oscillateur à quartz dues aux variations de température peuvent être compensées, permettant ainsi d'obtenir un horodatage fiable avec une dérive négligeable dans le temps. De manière à synchroniser les unités autonomes 20 entre elles, le protocole de communication prévoit un intervalle de temps périodique de synchronisation durant lequel les unités autonomes se synchronisent deux à deux grâce aux moyens de synchronisation 58 programmable, les moyens de synchronisation 58 permettant aux unités autonomes de se synchroniser entre elles ou avec le coordonnateur, et par le biais de leurs moyens de communication 30. Le protocole est bidirectionnel dans le sens où la transmission du signal s'effectue de façon descendante puis montante sur le réseau d'unités autonomes 20. Le protocole définit une méthode de communication réalisée de manière à ce que, lors de la phase descendante, le signal émis par les moyens de communication 28 du coordonnateur, notamment un émetteur-récepteur radio, soit retransmis aux moyens de communication 30 d'une première unité autonome 20, notamment celle située le plus en amont du réseau à proximité du coordonnateur, puis successivement d'unité autonome 20 en unité autonome en descendant sur le réseau, jusqu'à la dernière unité autonome 20 dudit réseau, située la plus en aval, et, lors de la phase montante succédant une phase descendante, le signal remonte le réseau d'aval en amont, d'unité autonome 20 en unité autonome, jusqu'à revenir au coordonnateur. Lors d'une phase montante M ou descendante D et grâce aux moyens de synchronisation 58, l'unité autonome 20 sait à quel moment elle doit se trouver en réception, référencée R en figure 5. Durant cette période de réception R, les moyens de communication se mettent en écoute et sont donc susceptibles de recevoir un signal d'un émetteur ainsi que les instructions qu'il contient. En suivant la période de réception R et après la fin de la réception du signal, les moyens de communication transmettent à leur tour le signal, durant une période d'émission EM, aux moyens de communication de l'unité autonome se trouvant en période de réception. Durant la période de réception R de la phase descendante D, les moyens d'exécution 40 effectuent les instructions transmises dans le signal, notamment des mesures, puis durant la période d'émission EM de la phase montante M, ils transmettent les données répondant aux instructions aux moyens de communication 30. Ainsi, et comme illustré sur la figure 5, le protocole est dit bidirectionnel à balises. Le protocole est dit à balises car chaque unité autonome émet une balise, ou message, à une période d'émission EM bien précise, portant l'identifiant du réseau, l'identifiant de l'émetteur, le numéro de l'intervalle de temps, la date et l'heure. La balise est le moyen utilisé par chaque unité autonome 20 pour effectuer sa synchronisation avec une autre unité autonome 20 ou le coordonnateur, ladite synchronisation s'effectuant par couples. La précision temporelle de la période d'émission EM est indispensable pour éviter que des variations brutales entraînent le décrochage de la queue du réseau. Ladite précision de la période d'émission EM dépend de la stabilité d'horloge de chaque unité autonome 20, cette stabilité étant obtenue en compensant en température grâce aux moyens de mesure de température 60 l'horloge de haute précision définie par les moyens de synchronisation 58 programmable. Pour augmenter le trafic de données pouvant transiter, le protocole de communication utilise plusieurs fréquences de transmission de signal, une fréquence étant toutefois réservée pour effectuer la synchronisation ou la resynchronisation des unités autonomes 20 entre elles. Cette fréquence de synchronisation est utilisée pour créer un canal sémaphore qui sert à la re-synchronisation d'une unité autonome 20. En cas d'isolement d'une unité autonome 20, celle-ci effectue sa propre recherche de synchronisation. Une unité autonome 20 se déclare isolée lorsqu'elle ne voit plus de balise plusieurs fois de suite. On distingue trois modes de recherche de synchronisation à partir de l'auto déclaration d'isolement. Un mode rapide qui consiste à rester en période de réception pour l'unité autonome 20 isolée après la phase montante M pour trouver la phase de signalisation du canal sémaphore, la probabilité de trouver la balise de signalisation étant directement liée à la qualité du signal. Au delà du délai de présence du canal sémaphore, étant donné qu'il est inutile de continuer la recherche, l'unité autonome 20 isolée passe alors dans le mode de recherche lent qui consiste à attendre le prochain cycle d'émission réception pour scanner le canal sémaphore dans un délai équivalent à celui de la recherche rapide. Le dernier mode de recherche est établi à chaque tranche horaire où une unité autonome 20 ayant perdu le canal qui lui est rattaché va effectuer une séquence rapprochée à la seconde de cycles de synchronisation, pendant une minute pour donner un ordre d'idées. Lors de la première identification, une relation parent enfant se crée entre l'unité autonome 20 en recherche, dite enfant, et l'unité autonome 20 ou le coordonnateur, dite ou dit parent, qui l'accepte comme élément du réseau. Le parent inscrit dans ses moyens de mise en mémoire 32 les coordonnées de son nouvel enfant. De même l'enfant inscrit dans ses moyens de mise en mémoire 32 les coordonnées de son parent. Lors de l'isolement d'un enfant celui ci effectue une procédure dite orpheline pour retrouver son parent, la procédure de raccordement au réseau et celle de la resynchronisation étant basées sur les méthodes fixées par la norme IEEE802.15.4. Au delà de la procédure orpheline, une unité autonome 20 se retrouve complètement isolée et peut alors effacer les coordonnées mémorisées par les moyens de mise en mémoire 32 pour effectuer une procédure de raccordement au réseau, cette procédure intervenant dans le cas de la disparition du parent correspondant à une destruction ou un remplacement d'une unité autonome 20. Le rattachement à un parent est une relation privilégiée stable. Il n'y a pas de raison pour changer de parent. Une unité autonome 20 parent peut accepter plusieurs unités autonomes 20 enfants, ceci faisant partie des paramètres de fabrication. Chaque unité autonome 20 enfant est identifiée séparément. Tous les unités autonomes enfants écoutent la même unité autonome 20 parent lors du même intervalle de temps. Les différentes unités autonomes 20 enfants de la même unité autonome 20 parent travaillent ensuite sur leur propre intervalle de temps et ne se voient pas. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments | L'objet de l'invention est une unité autonome (20) incorporant au moins un moyen de mesure (18) et susceptible de s'intégrer dans un réseau d'unités autonomes et de communiquer grâce à des moyens de communication (30) la ou les valeurs mesurées à un coordonnateur, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'alimentation autonome (38) comprenant des moyens de transformation d'une énergie extérieure en énergie électrique, notamment un panneau photovoltaïque utilisant l'énergie solaire, et des moyens de stockage de la dite énergie ainsi transformée. | 1. Unité autonome (20) incorporant au moins un moyen de mesure (18) et susceptible de s'intégrer dans un réseau d'unités autonomes et de communiquer grâce à des moyens de communication (30) la ou les valeurs mesurées à au moins un coordonnateur, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'alimentation autonome (38) comprenant des moyens de transformation d'une énergie extérieure (42) en énergie électrique, notamment un panneau photovoltaïque utilisant l'énergie solaire, et des moyens de stockage (44) de la dite énergie ainsi transformée. 2. Unité autonome selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de stockage de l'énergie (44) comprennent un dispositif à commutations de condensateurs (70), au moins deux condensateurs, protégé par des moyens de protection (72). 3. Unité autonome selon la 2, caractérisée en ce que le dispositif à commutations de condensateurs (70) comprend des moyens de 15 commutation (T8N, T8P et T2A) commutant entre : - un montage en série de condensateurs Cl et C2, alimentés en série par une tension U, issue des moyens de transformation d'une énergie extérieure (42), - et un montage en parallèle desdits condensateurs Cl et C2, les moyens de protection (72) coupant ladite alimentation issue des moyens de transformation 20 d'une énergie extérieure (42). 4. Unité autonome selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de régulation (64) de l'alimentation électrique fournie par les moyens de stockage de l'énergie électrique (44). 25 5. Unité autonome selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de calibrage (62) pour calibrerla valeur de la tension fournie par les moyens de transformation d'une énergie extérieure (42). 6. Unité autonome selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de synchronisation 58 pour 5 permettre un fonctionnement horodaté de ladite unité autonome. 7. Unité autonome selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de mesure de la température (60) pour ajuster les moyens de synchronisation (58) en fonction de la température mesurée. 8. Réseau comprenant au moins une unité autonome (20) selon l'une 10 quelconque des précédentes et au moins un coordonnateur susceptible de collecter les valeurs mesurées. 9. Protocole de communication pour un réseau comprenant au moins une unité autonome (20) selon l'une quelconque des 1 à 7 et au moins un coordonnateur, caractérisé en ce qu'il fonctionne de manière horodatée, les 15 unités autonomes se synchronisant deux à deux, pour transmettre un signal de façon descendante puis montante sur ledit réseau d'unités autonomes. 10. Protocole de communication selon la 9, caractérisé en ce que chaque unité autonome émet une balise à une période d'émission donnée, portant l'identifiant du réseau, l'identifiant de l'émetteur, le numéro de 20 l'intervalle de temps, la date et l'heure. | H | H02,H04,H05 | H02J,H04L,H05B | H02J 7,H02J 13,H04L 29,H05B 37 | H02J 7/35,H02J 13/00,H04L 29/02,H05B 37/02 |
FR2902554 | A1 | SYSTEME DE GESTION DES ESPACES RECREATIFS | 20,071,221 | L'invention concerne un . La création d'aires de jeux en tant que lieux de convivialité construits à l'échelle des enfants et des jeunes, librement accessibles, pensés en fonction de leurs besoins particuliers, est aujourd'hui considérée par les collectivités locales et bailleurs sociaux, comme composante incontournable de tout projet d'aménagement urbain, qu'il s'agisse d'établissements accueillant des enfants, d'espaces verts ou de proximité d'immeubles. Lieu de loisirs, d'émotion, de plaisir, de rencontre et de vie communautaire, l'espace récréatif joue un rôle éducatif et social déterminant. Concevoir un environnement plus adapté aux besoins ludiques des enfants, c'est indiscutablement contribuer à leur plein développement physique, mental et affectif, et faciliter leur future insertion sociale, mais c'est aussi assurer leur sécurité. C'est en effet lorsqu'il joue que l'enfant s'expose, particulièrement en milieu urbain, au risque d'accidents, d'où l'importance de construire et maintenir en bon état des lieux conçus pour l'activité ludique, tenant compte des détournements d'usage probables et de conditions d'utilisation souvent excessives, proposant des défis et activités adaptés à l'âge des enfants rarement conscients des risques réels qu'ils courent. L'augmentation du nombre d'aménagements ludiques a entraîné celui des mises en cause de gestionnaires, publics ou privés, suite à des accidents parfois graves survenus sur des aires de jeux, et de nombreux gestionnaires ont eu peur d'être tenus pour responsables de tout incident survenant sur ce type d'aménagement. Cette situation a conduit les pouvoirs publics à préciser les conditions de mise sur le marché des équipements d'aires collectives de jeux ainsi que les prescriptions de sécurité applicables aux aires de jeux elles-mêmes. Simultanément les industriels du secteur ont défini des normes pour la construction, l'installation et l'entretien des équipements de jeux. La sécurité est donc devenue le critère déterminant dans l'appréciation de la qualité des espaces pour enfants. II en résulte une complexité organisationnelle plus grande, une charge budgétaire plus lourde et par voie de conséquence une exigence accrue de compétence dans le processus de construction et de gestion de ces types de lieux. Pour assurer le management de la sécurité des aires de jeux, les gestionnaires doivent disposer de données précises sur les aménagements, le parc de matériels et son état, organiser une surveillance et maintenance régulières des installations, pouvoir accéder en temps réel aux informations critiques relatives aux dégradations, anomalies constatées et mesures correctives engagées pour assurer la sécurité des usagers, coordonner et contrôler l'exécution des tâches, dégager des tendances pour améliorer les prises de décisions ultérieures et engager les actions correctives. L'obstacle à surmonter réside dans le nombre et la diversité des équipements, l'accumulation de documents et de rapports dont la consultation et l'exploitation peuvent s'avérer difficile, mais aussi dans la difficulté à faire coopérer et à coordonner les actions des nombreuses personnes concernées, travaillant sur des sites géographiquement éloignés et dans des contextes professionnels différents, d'où un risque de dilution des responsabilités, de carence des procédures, de perte ou de non prise en compte d'informations critiques alors même que le gestionnaire doit pouvoir contrôler personnellement et rapidement la qualité d'exécution des tâches, être informé de toute difficulté particulière susceptible d'entraver la réactivité du dispositif et apprécier le niveau de productivité du travail effectué. Les risques de dysfonctionnement sont particulièrement nombreux, ils concernent essentiellement l'information et la formation des personnes impliquées, la réactivité des intervenants, la traçabilité des instructions, l'enregistrement des actions engagées, la pertinence technique et financière des réparations proposées par les prestataires, la qualité et l'étendue des prestations, le respect des délais, l'exploitation des nombreux rapports et documents, la coordination des interventions, l'évaluation du niveau de sûreté des aménagements, l'appréciation de la gravité des non conformités. L'invention a pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un système fondé sur la centralisation des données d'exploitation, leur accessibilité en temps réel comme à l'ensemble des personnes impliquées, leur traitement, consolidation et interprétation, et prenant en compte à la fois les aspects juridiques, techniques et opérationnels de la gestion des espaces récréatifs. Le système de gestion des espaces récréatifs selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de modules organisationnels pour concevoir, exploiter et maintenir en état de fonctionnement des aires de jeux et des équipements sportifs ainsi que les périphériques associés. Ledit système de gestion étant capable d'actualiser en temps réel les différents modules en fonction de données nouvelles intégrées au système de gestion. Par module organisationnel il doit être compris un ensemble de fonctionnalités délivrées par le système de gestion permettant l'emploi de données variées, pas nécessairement homogènes, reliées à un objectif commun, pouvant être, par exemple, la conformité des équipements installés sur un secteur géographique donné par rapport à la réglementation en vigueur vis-à-vis de la sécurité. Avantageusement le système comporte des modules de gestion permettant le management, le contrôle d'exploitation, les contrôles d'évaluation, les contrôles techniques, l'entretien courant et les travaux d'entretien, la maintenance des aires de jeux et un module d'administration permettant de superviser le système. Le système de gestion des espaces récréatifs comporte un ensemble de données variées telles que, de manière non limitative, des fiches d'équipements, des rapports, des photos, des documents techniques, des plans, des enregistrements multi média, des visas d'exploitation, des listes de matériels et de fournisseurs, ces données étant organisées et synthétisées de manière à délivrer à des utilisateurs, au moins les informations suivantes : - un inventaire des espaces récréatifs, - un état de l'ensemble des espaces récréatifs et de chaque équipement particulier vis-à-vis de la sécurité et de la conformité par rapport à la réglementation en vigueur, - un état de l'ensemble des espaces récréatifs et de chaque équipement particulier vis-à-vis de la maintenance et des entretiens à réaliser, - un état de l'ensemble des espaces récréatifs et de chaque équipement particulier vis-à-vis de la maintenance et des entretiens en cours de réalisation. - un état de l'ensemble des espaces récréatifs et de chaque équipement particulier vis-à-vis des contrôles techniques à effectuer. Les avantages du système de gestion des espaces récréatifs selon l'invention sont multiples, notamment : - le système facilite la consultation, l'actualisation en temps réel, l'édition, la 15 diffusion et l'archivage des documents d'exploitation des espaces récréatifs conformément aux exigences réglementaires et normatives, - le système intègre les procédures et modalités de coopération envisagées notamment en ce qui concerne les exigences contractuelles, les engagements qualité des prestataires et des services de l'exploitant des 20 espaces récréatifs, - le système respecte l'enchaînement, la coordination des actions et assure la traçabilité des données relatives aux différentes interventions, - le système facilite le partage des informations entre les différentes personnes concernées, autorise un haut degré de coopération entre les 25 intervenants et les services du gestionnaire, ce qui permet une efficacité accrue de transmission des informations aux décisionnaires, - le système rend possible le suivi d'un ensemble complexe de sites récréatifs en temps réel au moyen de tableaux de bord, de rapports, de bordereaux, de visualisation des devis pour les interventions, de passation des ordres et des commandes en cours, etc... ces moyens constituent pour chaque intervenant un outil d'aide à la décision important, - le système mesure l'efficacité et la réactivité du dispositif, globalement et par métier, grâce à des indicateurs clés de performance et des signaux d'alerte, - le système permet aussi la consolidation des données, par exemple en terme de coût d'entretien et en suivis budgétaires, leur traitement statistique, et met en évidence les dysfonctionnements et les écarts par rapport aux objectifs fixés pour chaque intervenant, - le système de gestion des espaces récréatifs assure ainsi un ensemble de fonctionnalités qui évite les dérives budgétaires et les fonctionnements en marge de la réglementation. Pour résumer le système de gestion des espaces récréatifs contribue à : - prévenir les risques d'accident, - garantir la sécurité juridique des intervenants, - accroître la qualité et la longévité des aménagements, - optimiser les coûts. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard du dessin annexé qui n'est donné qu'à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue globale du système de gestion des espaces récréatifs 25 avec ses différents modules associés. L'architecture du système de gestion des espaces récréatifs est fondée sur la modélisation des pratiques professionnelles des exploitants et prestataires par référence aux normes et règles de l'art, sur la connaissance et la prise en compte des interactions probables entre intervenants, sur l'identification et le suivi en temps réel des processus critiques qui conditionnent fortement la sécurité des aménagements en phase de construction et d'exploitation. Les fonctionnalités du système de gestion des espaces récréatifs intègrent les exigences réglementaires et contractuelles, s'adaptent aux modalités et degré de coopération envisagés et à l'enchaînement logique des actions 10 dans une perspective de maîtrise et d'efficacité optimale des équipements, de leur surveillance et maintenance, et des coûts associés. Le système de gestion des espaces récréatifs est constitué d'espaces fonctionnels, appelés ci-après modules, configurés par mission, interconnectés en fonction du schéma opérationnel retenu par l'exploitant du 15 système et le rôle dévolu à chaque intervenant impliqué, durablement ou non, dans les processus de construction et d'exploitation. Les différents espaces fonctionnels sont utilisables par : - les services du gestionnaire des aires de jeux, à savoir : direction, unités de gestion, responsables de sites, 20 - les entreprises ou les services chargés des travaux d'infrastructure et fournisseurs de matériels, - les prestataires ou services chargés de l'entretien des aires de jeux, - les prestataires ou services chargés de la maintenance préventive et corrective des équipements, 25 - les bureaux de contrôles techniques, par exemple pour les essais de résistance mécanique, les tests des sols synthétiques, les essais de conformité des équipements, etc..., - les bureaux d'études techniques, pour la maîtrise d'oeuvre, l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, - les usagers et les services de contrôle de l'état. Selon l'invention le système de gestion des espaces récréatifs est un outil utilisant des modules interconnectés présentant des fonctionnalités complémentaires les unes avec les autres. Un schéma du système de gestion est illustré sur la figure 1 avec une représentation de plusieurs modules, rassemblés et organisés par fonctionnalités pratiques. Chaque module permet la récupération et le stockage de données spécifiques dans le système de gestion, lesquelles données pouvant être éventuellement transformées, synthétisées et utilisées dans un ou plusieurs autres modules en fonction des besoins, et cela en temps réel. Plus précisément, et tel que cela est représenté sur la figure 1, le système de gestion emploie au moins un module capable de présenter un inventaire actualisé et un état instantané de l'exploitation desdits espaces récréatifs, ce module de management 1 permet de présenter un état des équipements pris en compte, par exemple des terrains de jeux, des installations sportives, etc... avec leur localisation, leur état, et éventuellement avec un lien vers des informations connexes ou des accessoires attachés et à prendre en considération pour la gestion de l'espace en question, tel que par exemple les mobiliers d'ambiance et de propreté, les clôtures, etc... Le module de management 1 peut aussi comporter une composante pour les travaux neufs en cours ou à envisager. Le module de management, comme les autres éléments fonctionnels décrits ci-après, permet une présentation des informations utiles délivrées sur un écran d'ordinateur et tout appareil distant du système muni de moyens d'affichage et de communication adaptés pour se relier audit système de gestion, par exemple un ordinateur portable, un assistant personnel, certains téléphones portables. Toutes les informations délivrées étant bien évidemment imprimables sur papier et diffusables par des moyens connus de messagerie électronique au moyen d'une interface adaptée. Le système de gestion des espaces récréatifs dispose d'au moins un module comportant des états récapitulant la situation desdits espaces récréatifs par rapport à la sécurité, aux exigences réglementaires ou contractuelles en vigueur. Un tel module de contrôle d'exploitation 2 peut comporter en outre des indicateurs ou registres d'anomalies et de non conformités vis-à-vis de la réglementation ou par rapport à des plannings d'intervention, ou encore par rapport à des estimations budgétaires. Avantageusement le module de contrôle d'exploitation 2 du système de gestion comporte des moyens permettant de visualiser et de viser les coûts des réparations et travaux, suivre des délais, viser des plannings, prévoir et coordonner des interventions, enregistrer des demandes d'intervention ou des réclamations, opérer des relances des fournisseurs et prestataires, et faire, éventuellement, une analyse patrimoniale de l'ensemble des espaces récréatifs. Ce module dispose donc de moyens permettant d'effectuer des statistiques et rechercher des données dans un ensemble vaste en fonction de critères tels que des dates, des références d'installations, etc... cet ensemble fonctionnel est capable d'analyser et synthétiser ces données pour les fournir sous une forme compréhensible par les utilisateurs du module de contrôle d'exploitation. Le système de gestion des espaces récréatifs comporte avantageusement un module contrôles d'évaluation 3 qui prend en compte trois catégories de contrôles : - L'état des lieux, qui vise à recenser les aménagements, collecter les informations relatives aux aires de jeux, aux matériels et aux intervenants pour constituer des bases de données. Il consiste principalement à relever l'existant sous forme de plans, photographies, interviews, et à saisir les informations qui sont généralement archivées sous forme de dossiers techniques, par exemple des documentations des fournisseurs, des rapports d'essais des bureaux de contrôle, et de répertoires (inventaire des aires de jeux et des équipements, annuaire précisant la liste des intervenants). Il est généralement réalisé par un bureau d'études techniques. Ces données pourront être complétées, modifiées ou actualisées en phase d'exploitation par les personnes autorisées à l'occasion de l'enregistrement des différents contrôles effectués. - Le contrôle des travaux, qui évalue en présence des différents constructeurs et d'un représentant du maître d'ouvrage, la conformité aux exigences essentielles de sécurité des ouvrages neufs ou rénovés, en cours et en fin de travaux. La conformité aux exigences du cahier des charges techniques est constatée au fur et à mesure du déroulement des travaux à l'aide des rapports de suivi de chantier. Le contrôle des ouvrages exécutés est un état des lieux dressé à l'occasion des opérations de réception des travaux. Les données relatives à l'aire de jeux, à ses équipements et périphériques sont saisies à cette occasion. -Le contrôle approfondi, qui vise à apprécier le niveau de sûreté des installations existantes, leur niveau de vétusté ainsi que la qualité des prestations d'entretien et de maintenance. Ce contrôle est généralement considéré comme clé de voûte du dispositif de surveillance et de maintenance. Ce module contrôles d'évaluation 3 permet ainsi de dresser différentes listes : - des répertoires des aires de jeux avec code interne, code de gestion, nom, adresse, code postal, ville, tranche d'âge des utilisateurs, date de mise en service, code d'accès au site, surface de sols fluent et synthétique, plan de situation, plan masse, photographie de l'aire de jeux, - des répertoires d'équipements, chaque équipement comportant un code, une référence constructeur, les références du fournisseur, la date de fabrication, des données techniques telle que par exemple la hauteur de chute libre, la surface de l'aire de réception, la tranche d'âge concernée, la nature et les caractéristiques techniques de l'aire de réception ou d'évolution, le résultat du dernier contrôle technique effectué, etc... - des listes de périphériques, par exemple du mobilier d'ambiance et de propreté, de la signalétique, les clôtures, portillons, écrans pare ballons, etc... chaque périphérique comportant des informations caractéristiques utiles spécifiques, - des listes des exploitants et des intervenants chargés de la maintenance, de l'entretien courant et des travaux d'entretien, du contrôle de l'aire de jeux, du contrôle technique des équipements et des aires de réception, du contrôle d'évaluation et de la coordination, chaque référence pouvant comporter des codes avec le nom et l'adresse de l'organisation, le nom du contact, les coordonnées téléphoniques et de messagerie, - des ensembles de fournisseurs et de prestataires de jeux, par exemple pour des sols de sécurité, ainsi que des périphériques et des laboratoires délivrant des attestations de conformité suite à un examen de sécurité. De manière à garantir la conformité des équipements et des aires récréatives il est prévu que le système de gestion comporte un module référencé 4 sur la figure 1 récapitulant la situation des contrôles techniques. Ce module contrôles techniques 4 rassemble les différents tests et essais, les contrôles de conformité réalisés ainsi que la programmation des contrôles nécessaires. Il est inclus dans cet ensemble fonctionnel les visas des contrôleurs qui correspondent aux contrôles réalisés. Le technicien chargé de la réalisation d'un contrôle technique dispose d'un accès personnalisé au système de gestion qui lui permet de planifier ses interventions sur site, d'en assurer le suivi, par exemple avec une confirmation de l'intervention sur le site en direction de l'exploitant, de saisir ses rapports, de les visualiser, les modifier si nécessaire, et de les viser, par exemple au moyen d'une signature électronique. Les rapports, se présentant avantageusement sous forme de fiches complètes avec dessins, photographies, zones de texte pour des saisies de commentaires et questionnaires pré remplis avec cases à cocher. Ces rapports issus des contrôles techniques sont dès lors consultables depuis le module contrôle d'exploitation 2 par le coordonnateur qui se charge de la suite à donner en les répercutant le cas échéant en direction de l'opérateur chargé de la maintenance. Dans ce cas, une contre-visite peut être sollicitée après réparation. Selon l'invention le système de gestion des espaces récréatifs comporte au moins un module dénommé entretien et référencé 5 sur la figure 1, capable de visualiser la situation de l'entretien des aires de jeux vis-à-vis des contrôles à effectuer, des prestations d'entretien courant ou des travaux d'entretien en cours et des travaux à réaliser au moyen de tableaux, de synoptiques ou de fiches. Cet ensemble fonctionnel entretien 5 permet d'enregistrer les contrôles de routine, les rapports d'entretien courant et les divers travaux d'entretien à réaliser sur l'aire de jeux. Ce module est destiné à des entreprises ou services en charge de l'entretien et de la propreté des espaces extérieurs et des mobiliers implantés dans ces espaces, prestations qui ne requièrent généralement pas de connaissance technique très spécialisée ou qui relèvent de travaux courant de menuiserie, serrurerie, maçonnerie et peinture susceptibles d'être exécutés en régie en dehors de préconisations techniques précises. Les rapports consécutifs aux interventions, sous forme de fiches standardisées, sont renseignés par ces personnes ou par un responsable qui supervise les prestations et réceptionne les travaux ; ils sont stockés dans le système de gestion pour consultation et exploitation. Le module maintenance 6 est conçu pour les prestataires spécialisés en maintenance d'équipements de jeux et qui interviennent conformément aux directives et spécifications des constructeurs. Les interventions de maintenance visent à corriger ou à prévenir des non conformités au niveau des jeux, buts sportifs, mais aussi mobilier d'ambiance et de propreté, dispositifs d'affichage, clôtures, portillons, écrans pare-ballons, etc..., ou au niveau des infrastructures telles que aires de réception ou d'évolution, ouvrages divers, végétaux. La maintenance des espaces récréatifs se décline en maintenance préventive et maintenance corrective : - La maintenance préventive consiste en des opérations régulières et systématiques d'entretien qui font l'objet d'une programmation. Le prestataire effectue le contrôle fonctionnel et l'entretien de l'aire de jeux, la maintenance courante des équipements, les menues réparations et si nécessaire la mise en sécurité de l'aire de jeux ainsi que l'information du responsable de site. Ces opérations peuvent également être exécutées successivement à l'occasion d'interventions distinctes, par exemple de maintenance courante suivant une fréquence hebdomadaire ou mensuelle, ou de contrôle fonctionnel mensuel ou trimestriel avec une maintenance corrective ponctuelle au rythme des besoins. - La maintenance corrective représente les interventions de réparation des défauts qui ont été signalés par les tournées de surveillance, les plaintes des usagers, etc. On distingue habituellement les réparations et les travaux : les réparations sont effectuées à l'initiative de l'intervenant alors que les travaux sont engagés sur ordre du gestionnaire après chiffrage d'un devis. Il peut être nécessaire d'intervenir d'urgence pour assurer la mise en sécurité de l'aire de jeux. Les interventions d'urgence nécessitent la mise à disposition d'un personnel qualifié qui intervient sur le matériel pour prendre les mesures nécessaires à la préservation de la sécurité des usagers. La remise en état après les interventions d'urgence doit être effectuée dans les meilleurs délais, le système de gestion se charge de le rappeler aux opérateurs concernés, de manière automatisée. La maintenance d'une aire de jeux est généralement confiée à un prestataire unique qui effectue les interventions sur site et produit les enregistrements attachés tels que les rapports, bordereaux et devis, à incorporer dans le système de gestion. Un superviseur du système de gestion, véritable coordonnateur sécurité, pilote le processus depuis le module contrôle d'exploitation 2, un ou plusieurs intervenants de l'organisation du gestionnaire contrôlent sur le terrain l'exécution des prestations et engagent les moyens budgétaires nécessaires à l'exécution des réparations. Toute action de maintenance fait obligatoirement l'objet d'une programmation préalable, sous forme d'une demande d'intervention délivrée par le module maintenance 6, confirmée par le prestataire qui édite une fiche d'instructions destinée à son personnel d'intervention. Lors de l'intervention le prestataire effectue l'entretien courant et le contrôle fonctionnel de l'aire de jeux et photographie toute anomalie détectée avant de la corriger, ladite photographie étant incorporée dans le système de gestion de la même façon que l'ensemble des autres documents et rapports. Les prestations, contrôle, entretien, maintenance, mise en sécurité, sont effectuées conformément aux procédures définies dans un guide d'intervention pouvant être consulté dans le module de maintenance 6. Après exécution des travaux le technicien remet une fiche d'intervention au responsable de site, émarge le registre de sécurité puis enregistre dans le système de gestion un rapport auquel peut être associé un bordereau qui rend compte du coût des réparations effectuées et/ou un devis pour chiffrer les réparations à engager. Ce devis donnera lieu après discussion éventuelle à un ordre de travaux ou à un avis de refus de la part du gestionnaire. Toutes ces opérations, interventions et enregistrements correspondants, doivent être tracées conformément aux exigences réglementaires et exécutées suivant les modalités et délais prévus contractuellement, ce que permet le système de gestion objet de l'invention. Il incombe généralement à l'opérateur de disposer des consommables nécessaires à la maintenance courante, d'un stock suffisant de composants détachés les plus fréquemment utilisés et d'assurer le suivi des approvisionnements en cas de recours aux fournisseurs, ce suivi des approvisionnements peut également être intégré au module maintenance 6. Le module maintenance 6 dispose donc de nombreuses fonctionnalités, parmi les principales il peut être cité : - La programmation des interventions de maintenance préventive. - L'enregistrement par l'opérateur des demandes d'intervention d'urgence. - L'enregistrement par l'opérateur d'un ordre de travaux. - L'enregistrement par l'opérateur d'une demande de réparation différée. - L'enregistrement d'une confirmation d'intervention en direction de l'exploitant. - L'édition d'une fiche d'instructions à l'usage de l'équipe d'intervention. - L'enregistrement d'un rapport d'intervention de maintenance. - L'enregistrement d'un bordereau de réparation. - La création d'un visa d'un bordereau de réparation. - Le téléchargement et la consultation d'un devis. - La création d'un visa d'un rapport d'intervention de maintenance. - Le suivi des opérations de maintenance au moyen de tableaux, messages, enregistrement et visualisation de devis, rapports, bordereaux, etc... - Le suivi des approvisionnements. - Le suivi des interventions de maintenance courante. Avantageusement selon l'invention le système de gestion des espaces récréatifs est également capable de générer des demandes de devis et d'assurer le suivi des réponses des fournisseurs. Le système de gestion des espaces récréatifs comporte en outre au moins une interface permettant aux différents utilisateurs et opérateurs dans le système de communiquer entre eux et également avec l'extérieur, par exemple au moyen d'une messagerie 7. Le système de gestion des espaces récréatifs comporte ainsi au moins un moyen de communication avec un ensemble d'unités distantes permettant à celles-ci d'accéder à un ou plusieurs modules et à certaines fonctionnalités, plus ou moins étendues, dans le système de gestion. Le système de gestion des espaces récréatifs peut fonctionner sur un poste informatique unique ou être installé sur un réseau et donc accessible à une multitude d'utilisateurs. Tout intervenant ou utilisateur autorisépeut depuis un ordinateur connecté à internet et grâce à un navigateur courant, accéder à un bureau virtuel personnalisé, les fonctionnalités et fichiers sont spécifiques à chaque personne qui s'identifie par un code confidentiel et un mot de passe. L'ensemble du système de gestion des espaces récréatifs est administré à partir d'un module d'administration 8 permettant de gérer les codes d'accès aux différents modules et fonctionnalités. Le système de gestion est capable, en fonction de l'état d'urgence de certains travaux ou de maintenances correctives indispensables et urgentes d'émettre des messages d'alarme à destination de responsables ou d'opérateurs concernés, par exemple au moyen de la messagerie électronique. Le système de gestion des espaces récréatifs est principalement destiné aux municipalités et collectivités en charge d'équipements publics toutefois, sans sortir du cadre de l'invention, le système de gestion est utilisable pour des espaces de proximité d'immeubles et autres aménagements tels que les parcs de loisirs administrés par des sociétés privées ou des associations. L'invention se réfère à une présentation et une exploitation des données de manière logique en modules ou ensembles fonctionnels permettant de délivrer des informations sur un sujet prédéfini, il est toutefois possible, sans sortir du cadre de l'invention d'organiser les informations selon des modules ou des sous-ensembles organisationnels différents, par exemple en délivrant l'ensemble des informations pour chaque espace récréatif et en classant les espaces récréatifs par thèmes. Ce type d'organisation par espace récréatif bien que moins efficace, notamment pour un grand nombre d'équipements, est réalisable dans le système de gestion décrit. Chaque module précédemment décrit peut comporter plus ou moins de fonctionnalités et certaines fonctionnalités peuvent être communes à plusieurs modules sans sortir du cadre de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons | La présente invention concerne un système de gestion d'équipements d'espaces récréatifs caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de modules organisationnels pour concevoir, construire, exploiter et maintenir en état de fonctionnement des aires de jeux et des équipements sportifs ainsi que les périphériques associés. Ledit système de gestion est capable d'actualiser en temps réel les différents modules en fonction de données nouvelles intégrées au système de gestion. Le système édite une fiche d'instructions imprimable à l'intention du personnel d'intervention qui procède aux dites instructions sur les équipements, qui après leur exécution remet une fiche d'intervention à un responsable du site. | 1- Système de gestion des espaces récréatifs caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de modules organisationnels pour concevoir, construire, exploiter et maintenir en état de fonctionnement des aires de jeux et des équipements sportifs ainsi que les périphériques associés. Ledit système de gestion étant capable d'actualiser en temps réel les différents modules en fonction de données nouvelles intégrées au système de gestion. 2- Système de gestion des espaces récréatifs selon la 1 10 dans lequel au moins un module est capable de présenter un inventaire et un état de l'exploitation desdits espaces récréatifs. 3- Système de gestion des espaces récréatifs selon la 1 dans lequel au moins un module présente des états récapitulant la situation desdits espaces récréatifs par rapport à la sécurité et par rapport aux règles 15 réglementaires en vigueur. 4- Système de gestion des espaces récréatifs selon la 1 dans lequel au moins un module comporte des moyens permettant d'apprécier la situation d'un ensemble d'équipements et d'équipements individuels au regard des contrôles techniques, notamment en terme de 20 conformité, de planification et de suivi desdits contrôles techniques. 5- Système de gestion des espaces récréatifs selon la 1 dans lequel au moins un module est capable de visualiser la situation de l'entretien des espaces récréatifs vis-à-vis des travaux en cours et des travaux à réaliser, par exemple au moyen de tableaux, de synoptiques ou de 25 fiches. 6- Système de gestion des espaces récréatifs selon la 1 dans lequel au moins un module est capable d'organiser la maintenance des 18 espaces récréatifs en générant, par exemple, des demandes de devis, des demandes d'intervention, des plannings d'intervention, des rapports d'intervention et l'enregistrement de visas d'exploitation. 7- Système de gestion des espaces récréatifs selon l'une quelconque des précédentes comportant au moins un moyen de communication avec un ensemble d'unités distantes permettant à celles-ci d'accéder à un ou plusieurs modules et à certaines fonctionnalités, plus ou moins étendues, dans ledit système de gestion. 8- Système de gestion des espaces récréatifs selon la 7 dans lequel le système dispose en outre d'une interface de communication avec l'extérieur, par exemple avec le réseau internet, pour la transmission d'informations avec les intervenants extérieurs ou entre les utilisateurs du système de gestion. 9- Système de gestion des espaces récréatifs caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de données variées telles que, de manière non limitative, des fiches d'équipements, des rapports, des photos, des documents techniques, des visas d'exploitation, des listes de matériels et de fournisseurs, ces données étant organisées et synthétisées de manière à délivrer à des utilisateurs au moins les informations suivantes : - un inventaire des espaces récréatifs, un état de l'ensemble des espaces récréatifs et de chaque équipement particulier vis-à-vis de la sécurité et de la conformité par rapport à la réglementation en vigueur, - un état de l'ensemble des espaces récréatifs et de chaque équipement 25 particulier vis-à-vis de la maintenance et des entretiens à réaliser, - un état de l'ensemble des espaces récréatifs et de chaque équipement particulier vis-à-vis de la maintenance et des entretiens en cours de réalisation. 19 10- Système de gestion des espaces récréatifs selon la 9 dans lequel le système de gestion est capable de générer automatiquement ou sous contrôle d'un superviseur, en fonction de critères prédéfinis, des demandes d'intervention pour des contrôles techniques, pour de la maintenance ou des travaux, et générer des messages d'alerte dans les situations critiques. | G,A | G06,A63 | G06Q,A63C | G06Q 90,A63C 19 | G06Q 90/00,A63C 19/00 |
FR2892980 | A1 | DISPOSITIF UNIVERSEL ET MODULAIRE POUR LA PROTECTION PLURIFONCTIONNELLE D'UN VEHICULE | 20,070,511 | 5 La présente invention concerne un dispositif universel et modulaire pour la protection plurifonctionnelle de n'importe quel véhicule contre les contraintes mécaniques et/ou thermiques, notamment contre les chocs avec un véhicule tiers roulant à faible allure, contre les actes de vandalisme mineurs ou encore contre les aléas climatiques. Le 10 qualificatif universel englobe notamment la capacité du dispositif objet de l'invention à être adapté sur différents modèles de véhicules. On désigne par modulaire notamment son aptitude à se monter sur différentes parties du véhicule. La présente invention se rapporte donc au domaine des équipements automobiles. 15 Par faible allure, on entend une vitesse adaptée aux manoeuvres de stationnement, c'est-à-dire une vitesse maximale d'environ 25 km/h. De tels chocs sont évidement susceptibles d'abîmer la carrosserie des véhicules entrant en collision, mais rarement de blesser leurs occupants. 20 Cependant, la remise en état d'une carrosserie, en particulier de la peinture du pare-choc, peut s'avérer très onéreuse et déprécier la valeur vénale du véhicule. Par conséquent, la carrosserie représente une partie du véhicule à protéger de contraintes subies lors d'un choc. 25 Par ailleurs, le dispositif objet de l'invention permet de protéger le véhicule qui en est équipé des aléas climatiques tels que le froid, l'humidité ou les rayons solaires. Le froid et l'humidité sont préjudiciables à la durée de vie du véhicule, tandis que les rayons solaires détériorent sa carrosserie ou sa sellerie. 30 ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Aujourd'hui, tous les véhicules sont équipés de pare-chocs, à l'avant et à l'arrière, dont la fonction consiste à absorber la plus grande part possible de l'énergie libérée lors d'un choc, de manière à en protéger les occupants. De plus, les habitacles des 35 véhicules modernes incorporent des coussins de sécurité gonflables, qui contribuent aussi à protéger les occupants lors des chocs de forte intensité, tels que ceux qui surviennent à des allures dépassant les 50 km/h. Néanmoins, dans le cas d'un choc de faible intensité, peu dangereux, si les pare-chocs amortissent effectivement les chocs survenant à l'avant ou à l'arrière, rien ne protège le reste de la carrosserie, à savoir les ailes, les portières etc. Or, la remise en état de tôles froissées ou rayées est notoirement très onéreuse et pourtant indispensable pour éviter l'apparition et la propagation de la rouille, ou simplement pour maintenir la valeur vénale du véhicule. On sait qu'une carrosserie peut par exemple être abîmée sur un espace de stationnement par un accroc de la portière ou du pare-choc d'un véhicule tiers qui cherche à stationner à côté. Or, on observe de nos jours une tendance à la réduction de l'espace disponible pour se garer et, partant, une fréquence accrue de tels accrocs. Par ailleurs, on sait que les incivilités ou les actes de vandalisme sont également en augmentation. D'où la nécessité d'apporter une protection consistante et rassurante pour le propriétaire d'un véhicule. Par ailleurs, les propriétaires de véhicules utilisent fréquemment des dispositifs protégeant leur véhicule d'autres éléments externes comme les rayons ultraviolets solaires, le froid, la grêle etc. On connaît de l'art antérieur une pièce flexible et résiliente couvrant le pare-choc et une partie des ailes et du capot. Cette pièce est fixée au moyen de crochets attachés au niveau des passages de roues et d'aimants incorporés dans la pièce, comme par exemple dans le document US-A-5 056 817. Si une telle pièce permet effectivement d'absorber des chocs faibles et d'empêcher les rayures de l'avant du véhicule, elle présente plusieurs inconvénients. Tout d'abord, une telle pièce ne permet pas de protéger les autres parties de la carrosserie exposées aux risques de chocs, comme les ailes, les portières etc. En outre, ce mode de fixation n'est pas très efficace. Ainsi, cette pièce peut aisément quitter son emplacement voire être détachée et volée. L'invention a donc pour objet un dispositif de protection d'un véhicule qui puisse protéger plusieurs parties de la carrosserie d'un véhicule et dont la fixation soit performante et empêche le vol. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention concerne donc un dispositif pour la protection de n'importe quel véhicule apte à couvrir sélectivement une portion de la surface externe de ce véhicule. Selon l'invention, ce dispositif comporte : au moins une garniture couvrant la majeure partie de cette portion du véhicule ; au moins une sangle passant à travers plusieurs boucles solidarisées à cette garniture, cette sangle dépassant, au niveau de ses deux extrémités, de la garniture, définissant ainsi deux segments libres, chacun des deux segments étant destiné à traverser un interstice défini entre un ouvrant susceptible d'obturer une ouverture du véhicule et l'encadrement de cette ouverture ; deux arrêtoirs fixés de façon amovible respectivement sur chacun des deux segments, chacun de ces arrêtoirs étant agencé pour s'appuyer sur cet ouvrant et cet encadrement dans le voisinage de cet interstice, de manière à fixer la sangle par rapport au véhicule. Autrement dit, le dispositif objet de l'invention comporte une garniture de protection de la surface de n'importe quel véhicule, maintenue sur la carrosserie au moyen d'une sangle attachée par des moyens d'accrochage au niveau d'ouvrants, tels que les portières. Ainsi, la fixation est ferme et empêche le vol ou le déplacement du dispositif. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, le dispositif peut comporter en outre au moins un coussin destiné à être intercalé entre la sangle ou la garniture et un point choisi de la portion de la surface externe du véhicule, de manière à écarter la sangle et/ou la garniture du véhicule et à tendre la sangle. Un tel coussin augmente la capacité d'absorption de l'énergie d'un choc et joue le rôle d'une entretoise, permettant ainsi de moduler le positionnement du dispositif et la tension de la sangle. 3 Selon une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention, le dispositif peut comporter une pluralité de garnitures deux à deux juxtaposées. L'ensemble de ces garnitures est apte à couvrir la majeure partie de la portion de la surface externe à protéger, la sangle reliant les garnitures entre elles. De plus, selon l'invention, les matériaux formant les surfaces en regard desdites garnitures présentent un coefficient de frottement faible par rapport au coefficient de frottement de ladite garniture sur ladite portion de surface externe, permettant ainsi un glissement relatif des surfaces juxtaposées de manière à amortir un éventuel choc. En d'autres termes, on peut prévoir plusieurs garnitures juxtaposées reliées par la sangle et aptes à glisser l'une sur l'autre. Cela permet notamment de dissiper davantage l'énergie du choc tout en évitant la transmission des contraintes engendrées à plusieurs endroits de la carrosserie. Ainsi, dans le cas d'un choc dépassant la capacité d'absorption du dispositif, la zone abîmée n'est pas étendue. En pratique, la garniture et/ou le coussin peuvent posséder une structure composite comprenant : une enveloppe externe constituée de tissu enduit étanche à l'air ; une mousse alvéolaire compressible formant un compartiment gonflable relié à une valve située en un point extérieur de la garniture ou du coussin et actionnable manuellement, ladite mousse contribuant aux propriétés d'élasticité et de résilience dudit dispositif ; un matériau plastique à haute densité, tel que du polystyrène à haute densité, formant armature de ladite garniture et/ou dudit coussin ; Autrement dit, la garniture et/ou le coussin sont constitués de sandwiches formés de composants élastiques, flexibles et résilients. Une telle structure confère au dispositif, outre une capacité d'amortissement des chocs, une résistance aux rayures et aux aléas climatiques. De plus, comme cette structure est flexible et élastique, le dispositif est modulaire et peut donc être facilement adapté sur différentes parties du véhicules, voire sur différents véhicules en tant que de besoin. Avantageusement, le dispositif objet de l'invention peut en outre comprendre au moins un arceau relativement élastique positionné au niveau d'un des segments libres de la sangle. Cet arceau s'intercale entre le segment libre et l'arrêtoir. L'arceau permet de fixer d'une part la sangle et d'autre part au moins une portion supplémentaire de sangle s'étendant de l'arceau à l'arrêtoir. Un tel arceau contribue ainsi aux propriétés d'élasticité du dispositif, donc à l'amortissement d'éventuels chocs de faible intensité. Selon une forme de réalisation pratique de l'invention, la sangle et/ou la portion supplémentaire de sangle peu(ven)t être munie(s) respectivement d'un mécanisme de réglage en longueur. Ainsi, le dispositif peut être adapté sur différentes parties du véhicule ou sur différents véhicules. De plus, une telle caractéristique permet d'ajuster la tension de la sangle et, partant, la fixation du dispositif sur le véhicule. De manière avantageuse, la sangle et/ou la portion supplémentaire de sangle peuvent comporter un mécanisme de verrouillage empêchant une personne non autorisée de détacher ladite sangle dudit arceau ou d'en régler la longueur. Un tel mécanisme permet ainsi de renforcer la protection contre le vol du dispositif. Selon un mode de réalisation pratique de l'invention, le dispositif peut comporter une pluralité de sangles sensiblement parallèles entre elles et fixées indépendamment les unes des autres sur l'arceau. En d'autres termes, plusieurs sangles parallèles relient les garnitures. Cela augmente la résistance aux chocs en répartissant les contraintes transmises aux sangles. De plus, cette pluralité de sangles permet de prévoir des garnitures de grandes dimensions couvrant des surfaces importantes tout en étant solidement maintenues sur le véhicule. De manière avantageuse, les garnitures peuvent en outre être équipées de moyens de fixation détachables sur la portion couverte de la surface externe dudit véhicule, tels que des ventouses ou des aimants. Cela améliore la tenue du dispositif sur la carrosserie. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif décrit ci-dessus peut comprendre en outre un moyen d'émission d'un signal visuel ou auditif, tel qu'un haut-parleur, une source lumineuse ou l'impression d'une image et/ou d'un texte sur la surface apparente de la garniture. Cela permet tout d'abord d'attirer l'attention du conducteur d'un véhicule tiers situé à proximité, donc de prévenir le choc. Cela permet aussi d'avertir en cas de choc, par l'émission d'un signal lumineux et/ou sonore. En outre, cela permet d'afficher des messages notamment publicitaires, ce qui contribue ainsi à réduire le prix de revient du dispositif, lui conférant ainsi une modularité économique, avec la possibilité d'en proposer une gamme étendue. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes de réalisation particuliers suivants qui font référence aux figures. L'objet de l'invention ne se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. La figure 1 est une représentation schématique, en perspective, d'un dispositif conforme à une première forme de réalisation de l'invention. La figure 2 est une représentation schématique, en perspective, d'une partie du dispositif représenté sur la figure 1. Les figures 3a et 3b sont des représentations schématiques, en vue de dessus, de 15 variantes du dispositif de la figure 1 conforme à la présente invention et mis en place sur un véhicule à protéger. La figure 4 est une représentation schématique, en vue de dessus, d'une autre variante du dispositif de la figure 1 conforme à la présente invention et mis en place sur un 20 véhicule à protéger. Les figures 5a à 5c sont des représentations schématiques du dispositif de la figure 1 mis en place sur un véhicule à protéger, selon des vues de face, de dos et du dessus. 25 La figure 6 est une représentation schématique, en vue de dessus, d'une troisième variante du dispositif de la figure 1 conforme à la présente invention et mis en place sur un véhicule à protéger. La figure 7 est une représentation schématique, en perspective, d'un composant du 30 dispositif conforme à la présente invention. La figure 8 est une représentation schématique, en perspective, d'un composant du dispositif conforme à la présente invention. 35 Les figure 9a à 9d sont des représentations schématiques, en perspective, d'un composant du dispositif conforme à la présente invention et selon différentes étapes au cours de son utilisation. 610 La figure 10 est une représentation schématique, en vue de dessus, d'une quatrième variante du dispositif de la figure 1 conforme à la présente invention et mis en place sur un véhicule à protéger. MODE DE REALISATION DE L'INVENTION La figure 1 illustre donc un dispositif pour la protection d'un véhicule conforme à la présente invention. Ce dispositif comporte tout d'abord trois garnitures (101, 102, 10 103), juxtaposées de manière à former un masque continu, apte à être apposé sur les parties du véhicules que l'on souhaite protéger. Néanmoins, une seule garniture peut suffire à mettre en oeuvre l'invention. La structure et les propriétés de ces garnitures, détaillées ci-après, leur confèrent une élasticité et une résilience propres à dissiper l'énergie de chocs de faible intensité, tel que celui d'un véhicule roulant à 25 km/h 15 maximum. Elles permettent aussi d'empêcher et de dissuader les actes de vandalisme, tels que rayures, bosses, marquages etc. Conformément à une forme de réalisation de l'invention, trois sangles (104, 105, 106) sensiblement parallèles relient ces trois garnitures (101, 102, 103) juxtaposées. Pour 20 cela, les sangles (104, 105, 106) sont engagées à travers plusieurs boucles (non représentées) solidarisées à toutes ou partie des garnitures (101, 102, 103). Ainsi, chaque sangle (104, 105, 106) est montée coulissante par rapport à une ou plusieurs garniture(s) (101, 102, 103). Selon une caractéristique de l'invention, chacune de ces sangles (104, 105, 106) dépasse, au niveau de ses deux extrémités, des garnitures (101, 25 102, 103). Il faut noter qu'il est possible de n'employer qu'une seule sangle sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Bien évidemment, les dimensions des sangles (longueur, largeur, épaisseur) sont déterminées pour dissiper, donc distribuer, l'énergie des chocs, mais aussi pour leur 30 conférer une résistance aux contraintes, notamment de traction, torsion et cisaillement, qu'elles pourraient être amenées à subir. Par exemple, la largeur de la sangle centrale (105) peut être prévue double de celles des sangles périphériques (104, 106). Comme on peut le voir sur les figures 4 et 6, les sangles peuvent aussi comporter des extrémités à brins multiples, doubles ou triples, pour multiplier le nombre de points de 35 fixation du dispositif sur le véhicule.5 Chacune des sangles (104, 105, 106) ainsi montée présente deux segments libres. Ces segments libres permettent de fixer chaque sangle (104, 105, 106) directement sur le véhicule ou, comme dans les cas illustrés par les figures, sur des arceaux (107, 108) intermédiaires, qui sont prolongés chacun par une portion de sangle supplémentaire (109, 110) pour la fixation du dispositif sur le véhicule. Pour réaliser la fixation du dispositif, chaque portion de sangle supplémentaire (109, 110) doit traverser un interstice défini entre un ouvrant et l'encadrement de cette ouverture. L'ouvrant est une pièce susceptible d'obturer une ouverture du véhicule, tel qu'une portière, le capot du compartiment moteur ou le hayon arrière. Dans le cas où il n'y a pas d'arceau, ce sont les segments libres qui doivent traverser de tels interstices. On sait que la plupart des véhicules présentent, au niveau des portières, des interstices de 4 mm environ. Cela permet de dimensionner en conséquence l'épaisseur des sangles de fixation. De plus, pour compléter la fixation du dispositif et selon une autre caractéristique de l'invention, deux arrêtoirs (131, 132) sont fixés de façon amovible respectivement sur chacun des deux segments libres, chacun de ces arrêtoirs (131, 132) étant agencé pour s'appuyer sur cet ouvrant et cet encadrement dans le voisinage de cet interstice, de manière à fixer les sangles par rapport au véhicule. La construction d'un arrêtoir est détaillée ci-après en relation avec la figure 8. Comme on peut l'observer sur chacune des figures 3 à 5, chacun des arrêtoirs (131, 132 ou symbolisé par un disque noir plein : 341, 342 ; 441, 442, 443, 444 ; 541, 543), une fois monté sur la portion de sangle supplémentaire (109, 110) et placé du côté intérieur des interstices sert de butée placée en appui contre les surfaces intérieures définissant ces interstices (540, 542 ; 340). Ainsi, lorsque les ouvrants sont refermés sur la sangle (109, 110), le dispositif est en place, solidement ancré au véhicule, et peut assurer pleinement sa fonction d'amortisseur de chocs. Lorsqu'un choc ou toute autre effort soumet la sangle (109, 110) à une tension, les efforts sont transmis à l'arrêtoir-butée (131, 132), lequel exerce une pression accrue sur la surface encadrant l'interstice mais ne bouge pas.35 Lorsqu'il est mis en place, comme illustré sur les figures 3 à 5, le dispositif objet de l'invention couvre la portion souhaitée de la surface externe de ce véhicule, les garnitures (101, 102, 103) couvrant la majeure partie de cette portion. Cette portion peut comprendre l'avant ou l'arrière du véhicule (pare-chocs et ailes), mais aussi les portières et les rétroviseurs, en fonction des dimensions des garnitures (101, 102, 103) et des sangles (104, 105, 106) composant le dispositif. La vue de dessus de la figure 3 illustre un véhicule dont une grande partie de la périphérie est couverte, donc protégée, par le dispositif objet de l'invention. En effet, l'intégralité de l'avant et des côtés sont couverts soit par les garnitures (101, 102, 103), soit par les segments libres des sangles (109, 110). Il faut noter que ces segments libres pourraient également recevoir des garnitures pour une protection plus complète, en tant que de besoin. Sur les figures 5a et 5b, on voit que l'intégralité de l'avant et de l'arrière du véhicule, y compris les rétroviseurs, sont couverts, donc protégés, par deux dispositifs conformes à la présent invention. La vue de dessus de la figure 5c illustre cette utilisation conjointe de ces deux dispositifs, l'un à l'avant et l'autre à l'arrière. Comme le montre la figure 5c, leurs arrêtoirs sont respectivement ancrés dans les interstices (540) définis par les portières arrière et avant, droite et gauche. Ainsi, les deux dispositifs protègent toute la périphérie du véhicule, soit par les garnitures, soit par les sangles tendues au niveau des portières. Par ailleurs, selon une autre caractéristique illustrée sur les figures 1 et 3, le dispositif comporte deux coussins intercalaires (111, 112) destinés à être montés chacun entre un point choisi de la portion couverte de la surface externe du véhicule et la garniture (101, 103), de manière à écarter la garniture (101, 103) et, partant, les sangles (109, 110) du véhicule et à tendre ainsi les sangles (109, 110). Un tel coussin (111, 112), de par sa structure et ses propriétés, détaillées ci-après, augmente la capacité d'absorption de l'énergie d'un choc et joue le rôle d'une entretoise, permettant ainsi de moduler le positionnement du dispositif et la tension des sangles (109, 110). Avantageusement, on place les coussins (111, 112) au-dessus des passages de roues avant, autorisant ainsi le débattement des roues lors des manoeuvres du véhicule même lorsque le dispositif est en place. Sur la figure 3, on a choisi de placer deux coussins (111, 112) au-dessus de passages de roues avant et deux au-dessus de passages de roues arrière. Ainsi, le dispositif est relativement éloigné du véhicule et forme en quelque sorte un bouclier , empêchant ou dissuadant les conducteurs de véhicules tiers de trop s'approcher de la carrosserie protégée. Grâce à ces coussinsùentretoises (111, 112), le dispositif joue donc un rôle similaire à celui des écarteurs de danger des cyclistes, incitant les autres conducteurs à respecter une distance de sécurité minimale. En outre, les coussins (111, 112), en écartant les garnitures de la carrosserie augmentent la capacité de dissipation d'énergie des chocs du dispositif, car celui-ci n'est pas plaqué sur la carrosserie. Sur les figures 4, 5 et 11, on voit d'autres configurations de montages possibles des coussins. La figure 11 illustre ainsi la possibilité avantageuse de protéger tout la périphérie de la carrosserie d'un véhicule. Il suffit pour cela de régler la longueur des sangles et d'adapter le nombre de garnitures au périmètre à protéger. Dans ce cas, les deux extrémités de sangles sont fixées au niveau d'une portière arrière et de l'ouvrant de coffre. D'autres variantes non représentées sont bien évidemment possibles sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Par ailleurs, il est encore possible d'utiliser le dispositif objet de l'invention pour protéger le véhicule dans ses parties élevées : capot, hayon, toit, vitres. Pour cela, il suffit de placer le dispositif objet de l'invention sur ces parties élevées, puis de fixer les extrémités de sangles au niveau des ouvrants de capot moteur et de coffre par exemple. Le dispositif universel objet de l'invention permet donc de protéger les parties en élévation d'un véhicule. En outre, en réalisant des garnitures suffisamment hautes, il est possible de masquer complètement le véhicule dans un parallélépipède protecteur. Une telle application du dispositif objet de l'invention permet notamment de ménager un espace privatif pour les passagers du véhicule.30 Selon une autre caractéristique de l'invention, les matériaux formant les surfaces en regard des garnitures (101, 102, 103) présentent un coefficient de frottement faible par rapport à au coefficient de frottement d'une garniture (101, 102, 103) sur la carrosserie. Cela permet un glissement relatif des surfaces juxtaposées des garnitures (101, 102, 103) et ainsi de dissiper davantage l'énergie consécutive à un choc. Cela est d'autant plus vrai que les garnitures sont nombreuses. L'absorption des chocs sera donc supérieure, à propriétés mécaniques égales des autres matériaux, avec un nombre élevé de garnitures, comme dans le cas illustré sur la figure 6, où il y a huit garnitures. Dans le cas de la figure 1, les garnitures (101, 102, 103) présentent une forme trapézoïdale, ce qui augmente les surfaces en regard destinées à glisser l'une sur l'autre, comme dans un mouvement de subduction. Pour amortir et absorber les chocs, les composants des garnitures et des coussins possèdent des propriétés d'élasticité et de résilience déterminées de manière à résister aux contraintes externes, thermiques et/ou mécaniques telles que celles engendrées par le soleil ou par un véhicule tiers roulant à allure modérée. Les garnitures et les coussins sont donc préférentiellement constitués de matériaux élastiques et de structures résilientes. Ainsi, selon l'invention, chaque garniture (101, 102, 103) et chaque coussin (111, 112) illustrés sur la figure 1, possèdent une structure composite comprenant : une enveloppe externe constituée de tissu enduit étanche à l'air ; une mousse alvéolaire compressible formant un compartiment gonflable relié à une valve située en un point extérieur des garnitures et coussins et actionnable manuellement, cette mousse contribuant aux propriétés d'élasticité et de résilience du dispositif ; un matériau plastique à haute densité, tel que du polystyrène à haute densité, formant une armature pour les garnitures et coussins. La mousse, ici d'une densité pouvant aller jusqu'à 400 kg/m3, est compressible par expulsion de l'air contenu dans ses alvéoles. Elle est donc aussi parfois qualifiée d'autogonflante, car lorsque ses alvéoles sont mises à la pression atmosphérique, la mousse comprimée se détend pour occuper de nouveau un volume important. Dans son état dégonflé, une garniture peut servir avantageusement de calage de coffre, pour ranger des objets fragiles. Bien évidemment, d'autres matériaux et structures élastiques et résilients peuvent être employés pour former les garnitures (101, 102, 103) sans pour autant sortir du cadre de cette invention. En particulier, il peut être avantageux, en tant que de besoin, de constituer toute ou partie des garnitures avec un matériau ignifuge. De cette manière, le dispositif contribue à protéger un véhicule qui en est équipé contre les conséquences de l'incendie d'un véhicule voisin. Pour faciliter le stockage du dispositif, cette mousse est donc enveloppée dans un tissu étanche à l'air de manière à pouvoir maintenir la mousse dans un état comprimé ou dégonflé . Une valve (170), manuellement actionnable par l'utilisateur, permet de relier cette mousse enveloppée à la pression atmosphérique pour procéder à son autogonflage . Le détail de la structure et du fonctionnement de cette valve sont exposés ci-après en relation avec la figure 7. Par l'intermédiaire de cette valve, il est possible de gonfler cette mousse à une pression supérieure à la pression atmosphérique, au moyen par exemple d'une pompe alimentée par une batterie rechargeable sur l'allume-cigare du véhicule. Outre son étanchéité à l'air, l'enveloppe externe des garnitures, constituée d'un tissu enduit, est étanche à l'humidité. De plus, elle constitue une couche thermiquement isolante, ce qui permet de ménager le véhicule en cas d'aléas climatiques, tel que le froid ou la rosée. Par ailleurs, le tissu enduit peut être prévu avec des propriétés de blocage des rayons ultraviolets, ce qui permet d'utiliser le dispositif comme un pare-soleil pour l'habitacle notamment. Ainsi, le dispositif présente une certaine modularité d'utilisation. En tant que de besoin, ces fonctions d'étanchéité et/ou d'isolation peuvent alternativement être remplies par une couche autre que la couche externe. On peut d'ailleurs prévoir un nombre de couches plus important que celui des garnitures décrites ci-dessus. Les garnitures et les coussins comprennent par ailleurs des armatures formées en un matériau plastique à haute densité, tel que du polystyrène à haute densité, ce qui améliore encore les performances de dissipation de l'énergie d'un choc. Pour les garnitures, d'autres variantes de réalisation sont possibles qui permettent de conférer au dispositif une bonne amplitude de réglage et, partant, ses caractères modulaire et universel. On peut prévoir par exemple de fixer le compartiment gonflable sur l'armature de la garniture de façon amovible, au moyen d'une fermetureûéclair s'étendant sensiblement selon la direction longitudinale de la garniture. Une telle fixation peut en outre permettre le coulissement des compartiments gonflables sur la structure en sandwich. Selon une autre variante, il est possible de prévoir des compartiments gonflables rapportés au dos de chaque garniture, c'est-à-dire entre lagarniture et la carrosserie. L'utilisateur peut ainsi choisir de gonfler le compartiment plus approprié en fonction de la forme et des dimensions du véhicule. Selon une caractéristique déjà exposée, le dispositif illustré par les figures 1 et 2 comprend en outre des arceaux (107, 108) relativement élastiques positionnés au niveau des segments libres des sangles. Ces arceaux (107, 108) s'intercalent entre ces segments libres et les arrêtoirs (131, 132), servant ainsi à fixer d'une part les sangles (104, 105, 106) reliant les garnitures (101, 102, 103) et d'autre part les portions supplémentaires de sangles (109, 110) s'étendant d'un arceau (107, 108) à l'arrêtoir (131, 132) correspondant. La figure 2 présente l'intérieur de l'arceau (107) constitué principalement d'un arceau proprement dit, de préférence en métal léger et élastique, tel que l'aluminium. Les sangles y sont fixées, au niveau de trous débouchants ménagés dans l'arceau (107) et dans lesquels passent les sangles, au moyen d'arrêtoirs (121) analogues à ceux servant de butée au dispositif. Par conséquent, les extrémités des sangles (104, 105, 106, 109, 110) sont logées au niveau des arceaux (107, 108), comme on peut le voir sur la figure 2. Plus précisément, un arceau est constitué de deux rails parallèles logeant des navettes coulissantes (non représentées), lesquelles fixent les sangles. Ces navettes confèrent une certaine souplesse au dispositif qui est ainsi universel et modulaire, car facilement adaptable à différentes parties d'un véhicule ou à différents véhicules. Du côté de la portion supplémentaire de sangle, l'arceau peut ne pas loger de navette. Par ailleurs, l'arceau métallique est ici habillé de part et d'autres par des pièces textiles (124, 125) de manière à ne pas abîmer la carrosserie d'une part, et à protéger cette dernière des aléas climatiques d'autre part. De même, toutes les pièces du dispositif en matériau dur, notamment métallique, sont habillées de tampons mous et non abrasifs disposés, montés au moyen de coutures par exemple, pour ne pas abîmer la carrosserie et la peinture du véhicule. La figure 2 montre encore des raidisseurs (126, 127, 128) qui facilitent le passage des sangles (104, 105, 106) dans les boucles prévues à cet effet dans les garnitures (101, 102, 103). En effet, comme les sangles sont relativement flexibles et que les garnitures sont relativement longues, il peut s'avérer fastidieux de monter les sangles sur les garnitures. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention illustrée sur la figure 1, les portions supplémentaires de sangle (109, 110) sont munies chacune d'un mécanisme de réglage en longueur. Les sangles sont donc équipées de boucles doubles (154) permettant de mettre en réserve une partie de chaque sangle pour ajuster la longueur. Pour des raisons esthétiques ou pratiques, l'arceau (107, 108) peut loger un compartiment de rangement (115) de la partie de sangle inutilisée. Ces mécanismes de réglage en longueur permettent d'augmenter ou de réduire la longueur des sangles (104, 105, 106, 109, 110) pour optimiser leur tension afin d'ancrer fermement le dispositif contre le véhicule. Ainsi, le dispositif est adaptable sur différentes parties du véhicule ou sur différents véhicules. Cette modularité est illustrée aux figures 3a et 3b par deux utilisations du même dispositif à des longueurs différentes. Les arrêtoirs sont donc évidemment ancrés en différents points en fonction de la longueur de sangle utilisée ; ici, au niveau des portières ou au niveau du hayon arrière. De la même façon, on peut protéger successivement deux véhicules différents avec le même dispositif, en ajustant sa longueur au périmètre du véhicule. La figure 1 illustre également une autre forme de réalisation particulière de l'invention, dans laquelle les portions supplémentaires de sangle (109, 110) comportent chacune un mécanisme de verrouillage (150, 151) empêchant une personne non autorisée de les détacher de l'arceau (107, 108), c'est-à-dire de détacher le dispositif ou d'en régler la longueur. Ce mécanisme (150, 151) évite le vol du dispositif. Dans le cas de la figure 1, il comporte un fermoir à clef comportant une serrure, dont l'utilisateur possède la clef, mais on pourrait envisager de lui substituer tout autre dispositif antivol, notamment à code. Par ailleurs, selon une autre caractéristique de l'invention illustrée sur la figure 1, les garnitures (101, 102, 103) sont en outre équipées de moyens de fixation détachables sur la portion couverte de la surface externe du véhicule, tels que des ventouses antivol (160, 161) ou des aimants (162, 163). Ces moyens de fixation permettent d'améliorer le positionnement des garnitures (101, 102, 103) sur la carrosserie du véhicule. La structure et le fonctionnement des ventouses antivol sont détaillés ci-après. Par ailleurs, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le dispositif comprend en outre deux moyens d'émission (non représentés) aptes à émettre un signal visuel et un signal auditif, en l'occurrence un haut-parleur et un ensemble de diodes électroluminescentes. Bien évidemment, ces moyens d'émission doivent être alimentées en énergie électrique, soit par une batterie autonome, soit par la batterie du véhicule par l'intermédiaire d'un circuit adéquat, qui peut notamment comporter des câbles métalliques à l'intérieur des garnitures (101, 102, 103). Ces câbles pouvant servir non seulement à la circulation du courant alimentant les moyens d'émission, mais également à renforcer ou remplacer les sangles en cas de cisaillement de celles-ci dans le but d'éviter le vol du dispositif. Dans ce dernier cas, les câbles doivent être liés fortement aux sangles. De plus, il est nécessaire de piloter ces moyens d'émission par un ou plusieurs capteurs (non représentés) aptes à détecter un choc, un mouvement ou la proximité d'objets, de manière à déclencher ces moyens au moment opportun, c'est-à-dire lorsque un véhicule ou un tiers s'approche par trop du véhicule à protéger. Alternativement ou cumulativement, la surface apparente des garnitures peut comporter une image et un texte imprimés. Par surface apparente, on entend la surface externe visible lorsque le dispositif est en place sur un véhicule. La surface imprimée peut donc être située sous une couche transparente remplissant par exemple une fonction d'étanchéité. On peut ainsi prévoir l'affichage de messages publicitaires ou d'invitations à la prudence et au civisme à l'attention des conducteurs de véhicule tiers. L'affichage de messages publicitaires présente l'avantage diminuer le coût du dispositif et lui confère ainsi une certaine modularité économique. On peut encore prévoir un revêtement abrasif couvrant la surface apparente des garnitures et apte à rayer un véhicule tiers entrant en contact avec le véhicule à protéger. Il s'agit là d'une mesure destinée à dissuader les conducteurs de forcer le passage en garant leur véhicule. La figure 7 présente la valve (170) en détail. Le logement (171) est présenté en perspective, tandis que le bouchon de valve (170) est présenté en coupe et en plan. Le bouchon de valve présente ici une structure particulière, mais il pourrait tout aussi bien s'agir d'une valve pneumatique de roue de bicyclette. La tige (172) est percée d'un alésage (173) qui conduit l'air vers les alvéoles de la mousse autogonflante. La tige (172) est filetée sur l'extérieur pour permettre son montage dans le logement (171). Le bouchon (175) de valve proprement dit comporte une partie pleine (176), qui vient obturer l'extrémité de l'alésage lorsque le bouchon est complètement vissé au moyen du filetage (177). En outre, le bouchon s'encliquette sur un épaulement élastique (178) pour éviter de le perdre en cas de dévissage intempestif. L'extérieur du bouchon présente une partie moletée (179) pour faciliter sa prise en main. L'arrêtoir (131, 132) illustré par la figure 8 est composé d'un logement de sangle (133) en forme de U , en caoutchouc dur et dont la partie en contact avec la sangle est dentelée de manière à tenir la sangle par friction. Ce logement (133) est percé d'un trou débouchant dans lequel est inséré une tige filetée (134). Cette tige filetée (134) passe également à travers un trou ménagé dans la portion supplémentaire de sangle (109, 110), comme on peut le voir aussi sur la figure 1. En effet, à l'instar d'une ceinture réglable, les sangles (104, 105, 106, 109, 110) sont perforées en plusieurs points et renforcées par des oeillets métalliques. Cela permet d'en régler la longueur et rend ainsi le dispositif modulaire, comme exposé ci-dessus. Un écrou papillon (135) se visse sur la tige filetée (134) de manière à enserrer la sangle. Pour capoter la tête de la tige filetée, un capuchon (136) est prévu en un matériau souple, à l'instar du corps du logement (133), afin d'éviter de détériorer les surfaces intérieures du véhicule sur lesquelles l'arrêtoir (131, 132) vient en butée. En effet, comme exposé ci-dessus, cet arrêtoir (131, 132) est destiné s'appuyer sur l'encadrement d'un interstice du véhicule de façon à ancrer fermement le dispositif sur le véhicule. Les éléments de fixation illustrés sur la figure 1 comprennent des ventouses (160, 161) et des bandes aimantées (162, 163) en matériau magnétique. Les ventouses (160, 161) possèdent classiquement une coupelle déformable (164) qui définit le volume dans lequel est réalisée la dépression par expulsion d'air, de façon à assurer le maintien de la ventouse (160, 161) sur la surface de la carrosserie. En revanche, cette ventouse présente une structure particulière avec un arbre d'appui (166) fileté de manière à se visser dans un bol (165). Ce bol (165) qui forme une partie stable de la ventouse, une sorte de carter fixé au niveau de la partie qui ne se déforme pas de la périphérie de la coupelle déformable (164). Ainsi, lorsque l'on visse l'arbre dans le bol (165), cet arbre (166) déforme par appui la coupelle déformable (164), tandis que le bol (165) demeure stable, c'est-à-dire non déformé. De plus, la tête de l'arbre (166) fileté présente une forme particulière, en croix, de manière à ne pouvoir être vissée ou dévissée que par l'outil (167) qui présente la forme complémentaire. Ce faisant, la ventouse (160, 161) ne peut pas être détachée, ce qui renforce la sécurité contre le vol ou l'inactivation malveillante du dispositif. Par ailleurs, les ventouses (160, 161) permettent également la fixation d'une garniture (101, 102, 103), isolée du reste du dispositif, directement sur une vitre telle que le pare-brise, de manière à protéger l'habitacle des regards ou des rayons solaires. Cette utilisation secondaire illustre de nouveau la modularité du dispositif, dont certains composants peuvent ainsi être utilisés isolément. Pour faciliter le montage et/ou le démontage du dispositif, il peut en outre être muni d'actionneurs pour opérer certaines manoeuvres, comme par exemple déclencher le gonflage/dégonflage des garnitures et le verrouillage/déverrouillage des sangles. De tels actionneurs sont avantageusement commandables à distance au moyen d'une télécommande à la disposition de l'utilisateur. Le dispositif a été ici décrit dans une utilisation destinée à protéger un véhicule automobile, mais il pourrait aussi s'agir d'un bateau à quai ou encore d'un conteneur | Dispositif pour la protection d'un véhicule apte à couvrir sélectivement une portion de la surface externe dudit véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte :- au moins une garniture (101, 102, 103) couvrant la majeure partie de ladite portion ;- au moins une sangle (104, 105, 106, 109, 110) passant à travers plusieurs boucles solidarisées à ladite garniture (101, 102, 103), ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110) dépassant, au niveau de ses deux extrémités, de ladite garniture (101, 102, 103), définissant ainsi deux segments libres, chacun des deux segments étant destiné à traverser un interstice défini entre un ouvrant (340) susceptible d'obturer une ouverture dudit véhicule et l'encadrement de ladite ouverture ;- deux arrêtoirs (131, 132) fixés de façon amovible respectivement sur chacun des deux segments, chacun desdits arrêtoirs (131, 132) étant agencé pour s'appuyer sur ledit ouvrant (340) et ledit encadrement dans le voisinage dudit interstice, de manière à fixer ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110) par rapport audit véhicule. | 1. Dispositif pour la protection d'un véhicule apte à couvrir sélectivement une portion de la surface externe dudit véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte : au moins une garniture (101, 102, 103) couvrant la majeure partie de ladite portion ; au moins une sangle (104, 105, 106, 109, 110) passant à travers plusieurs boucles solidarisées à ladite garniture (101, 102, 103), ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110) dépassant, au niveau de ses deux extrémités, de ladite garniture (101, 102, 103), définissant ainsi deux segments libres, chacun des deux segments étant destiné à traverser un interstice défini entre un ouvrant (340) susceptible d'obturer une ouverture dudit véhicule et l'encadrement de ladite ouverture ; deux arrêtoirs (131, 132) fixés de façon amovible respectivement sur chacun des deux segments, chacun desdits arrêtoirs (131, 132) étant agencé pour s'appuyer sur ledit ouvrant (340) et ledit encadrement dans le voisinage dudit interstice, de manière à fixer ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110) par rapport audit véhicule. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un coussin (111, 112) destiné à être intercalé entre un point choisi de ladite portion de la surface externe dudit véhicule et ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110) et/ou ladite garniture (101, 102, 103), de manière à écarter ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110) ou ladite garniture (101, 102, 103) dudit 25 véhicule et à tendre ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110). 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de garnitures (101, 102, 103) deux à deux juxtaposées, l'ensemble desdites garnitures (101, 102, 103) étant apte à couvrir la majeure 30 partie de ladite portion, ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110) reliant lesdites garnitures (101, 102, 103) entre elles et en ce que les matériaux formant les surfaces en regard desdites garnitures (101, 102, 103) présentent un coefficient de frottement faible par rapport au coefficient de frottement de ladite garniture (101, 102, 103) sur ladite portion de surface externe, permettant ainsi 35 un glissement relatif des surfaces en regard desdites garnitures (101, 102, 103). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite garniture (101, 102, 103) et/ou ledit coussin (111, 112) possèdent une structure composite comprenant : une enveloppe externe constituée de tissu enduit étanche à l'air ; une mousse alvéolaire compressible formant un compartiment gonflable relié à une valve située en un point extérieur de ladite garniture ou dudit coussin et actionnable manuellement, ladite mousse contribuant aux propriétés d'élasticité et de résilience dudit dispositif ; un matériau plastique à haute densité, tel que du polystyrène à haute densité, formant armature de ladite garniture (101, 102, 103) et/ou dudit coussin (111, 112). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un arceau (107, 108) relativement élastique positionné au niveau d'un desdits segments libres de ladite sangle (104, 105, 106, 109, 110), ledit arceau s'intercalant entre ledit segment libre et ledit arrêtoir (131, 132), ledit arceau (107, 108) permettant de fixer d'une part ladite sangle (104, 105, 106) et d'autre part au moins une portion supplémentaire de sangle (109, 110) s'étendant dudit arceau (107, 108) audit arrêtoir (131, 132). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite sangle (104, 105, 106) et/ou ladite portion supplémentaire de sangle (109, 110) est(sont) munie(s) respectivement d'un mécanisme de réglage en longueur (154), ledit dispositif étant ainsi adaptable sur différentes parties du véhicule ou sur différents véhicules. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ladite sangle (104, 105, 106) et/ou ladite portion supplémentaire de sangle (109, 110) comporte(nt) un mécanisme de verrouillage (150, 151) empêchant une personne non autorisée de détacher ladite sangle dudit arceau (107, 108) ou d'en régler la longueur. 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de sangles (104, 105, 106) sensiblement parallèles entre elles et fixées indépendamment les unes des autres sur ledit arceau (107, 108). 5 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites garnitures (101, 102, 103) sont en outre équipées de moyens de fixation détachables (160, 161, 162, 163) sur la portion couverte de la surface externe dudit véhicule, tels que des ventouses (160, 161) ou des aimants(162, 163). 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen d'émission d'un signal visuel ou auditif, tel qu'un haut-parleur, une source lumineuse ou l'impression d'une image et/ou d'un texte sur la surface apparente de ladite garniture. | B | B60 | B60J | B60J 11 | B60J 11/06 |
FR2898419 | A1 | DISPOSITIF AYANT POUR FONCTION D'INTERPRETER A L'USAGE D'UN ORDINATEUR LES INFORMATIONS FOURNIES A UN TELEPHONE CELLULAIRE | 20,070,914 | La présente invention concerne un dispositif qui permet d'utiliser un ordinateur sans la souris et par la même occasion du clavier. Le but est de supprimer ces deux éléments afin de pouvoir utiliser un ordinateur de façon plus aisé. L'invention consiste à utiliser un téléphone portable et un boîtier pour accéder à tous les programmes et logiciels d'un ordinateur actuel et de façon très étonnante. Certaines personnes sont réticentes à l'utilisation d'un ordinateur sans doute par sa complexité ou pour les personnes malvoyantes, handicapées,l'ordinateur n'est pas aussi simple pour eux et demande encore des efforts. Imaginez vous, un jour, chez vous, en train de parler à votre ordinateur afin d'exercer une tache recommandée par vos soins . Utiliser toute les fonctionnalités du clavier et de la souris par l'intermédiaire d'un simple MOT , suivi d'une pression sur un bouton pour exercer la tache. Une nouvelle façon d'utiliser son pc avec la complicité d'un téléphone portable qui ferait office de télécommande. Cette invention est multifonction car elle comporte toutes les fonctions d'une souris et d'un clavier par l'intermédiaire d'un téléphone portable et d'un boîtier qui , auraient pour fonction d'analyser vos paroles pour aller ensuite à l'endroit indiqué sur un écran d'ordinateur. La fonction clavier serait ajouté au procédé par l'intermédiaire d'une fonction de traitement de texte conçu avec toutes les touches d'un clavier traditionnel. Le téléphone portable, équipé d'un micro serait en liaison avec le boîtier. Le boîtier serait en liaison avec l'ordinateur. Le téléphone portable contribue à une fonction supplémentaire, celle de pouvoir transporter des données sécurisées par un système de cryptologie de fichiers qui inclura un numéro de série, établit par le boîtier lui-même. Le boîtier aura pour fonction de scanner et d'enregistrer par l'intermédiaire d'un disque dur, toutes les données d'un ordinateur. Il permet de répertorier les chemins d'accès pour chaque fichier en établissant également un moteur de recherche spécifique désignable par MOTS CLEF . En fonction du MOT prononcé, une puce ou composants s'occuperont d'interpréter l'information et de la retransmettre au boîtier qui lui connaissant, l'emplacement de tous les programmes, nous enverra directement à l'endroit indiqué sur l'écran de l'ordinateur. Il suffirait de parler pour ouvrir ou exécuter un document, fichier ou programme. Parler pour jouer à un jeu qui demande l'utilisation du clavier, de la souris ou d'une manette. Parler pour écrire un texte. Parler pour accéder à Internet et enfin parler pour accéder à toutes les fonctions de son ordinateur. Un mini scanner incorporé dans le boîtier permet de scanner les 2 faces d'une carte d'identité et d'une carte de crédit. Il copie les données sur un fichier crypté. Ce fichier contient également le numéro de série du boîtier. Lorsqu'on achète en ligne, le site marchand équipé de ce boîtier demandera ce fichier crypté pour la transaction. Par mesure de sécurité le fichier s'éfface de notre disque dur et celui du site marchand au bout d'une certaine durée. Le téléphone portable équipé d'une carte mémoire aura pour fonction de payer un achat dans des points de vente utilisant ce nouveau boîtier. La carte de crédit et la carte d'identité virtuelles seront exploitables seulement par l'intermédiaire de ce boîtier. Pour que le fichier crypté soit illisible des autres supports, il sera agrémenté dans le boîtier un dénommeur / renommeur de fichiers qui aura pour fonction de dénommer un fichier afm de le rendre inutilisable sur tout autre support. Il enregistrera la vrai extension de fichier afm de pouvoir la renommer par la suite . Le dispositif selon l'invention permet de remédier à l'inconvénient d'utiliser un clavier ou une souris manuellement. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un boîtier qui renferme un disque dur, des composants, une alimentation, un mini scanner, différents ports comme le port réseau, le port USB, port infrarouge, 3 diodes pour les différents modes de fonctionnement ainsi qu'un emplacement pour accueillir une carte mémoire. Il comporte suivant une deuxième caractéristique, un téléphone portable capable de communiquer au boîtier par liaison infrarouge. Il renferme des composants, un micro, différents boutons pour afficher ses propres fonctions, des touches numérotées de 0 à 9, de composants, un micro et un port carte mémoire. Selon des modes particuliers de réalisation : - Le téléphone portable fait office de télécommande au boîtier. - Le boîtier fait office d'intermédiaire à l'ordinateur, en interprétant les MOTS reçus du téléphone en langage informatique pour déterminer le chemin d'accès pour 15 tous les dossiers, répertoires et programmes. - 3 modes de fonctionnements seront adaptés afin d'éviter des erreurs de confusions en fonction du MOT prononcé. Les modes sont : le mode BUREAU. le mode LOCAL et le mode 1NTERNET. Les dessins annexés illustrent l'invention : 20 - La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. - La figure 2 représente en coupe, une variante de ce dispositif. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un boîtier (figure 1) et un téléphone portable (figure 2). Le boîtier est connecté par un port USB (2) ou par un port réseau (3) à 25 l'ordinateur. Il est équipé d'un port infrarouge (4), d'une alimentation (5), de quelques composants (6) dont l'intégration d'une puce et de circuits imprimés. 3 diodes de fonctionnement sont incorporées pour 3 utilisations différentes. La diode (7) pour un fonctionnement en mode (BUREAU), la diode (8) pour le mode (LOCAL) et la diode (9) pour le mode (INTERNET). 30 Il y a un disque dur (10) pour d'éventuelles mises à jour, d'un emplacement pour carte mémoire (11) et d'un mini scanner (12) qui permet d'accéder à des pages sécurisées d'Internet, sans rien taper au clavier. Il suffit de scanner sa carte bancaire et d'utiliser le fichier crypté pour acheter en ligne. Le téléphone portable (figure 2) est constitué d'un boîtier (1),des touches 35 numérotées (6) de 0 à 9 pour rentrer un code de numéros de série propre à l'utilisateur. Il y a des composants (8), un micro (4) essentiellement pour envoyer l'information_ un bouton (3) pour valider après chaque mot envoyé, un port infrarouge (7), 6 boutons (5) pour différents menus et un port de carte mémoire (2) pour transporter le fichier crypté. 40 Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à faciliter l'utilisation d'un ordinateur sans l'intermédiaire de la souris et du clavier. Il permet également de payer un achat d'une façon sécurisée pour l'intemau te et le site marchand. Il permet également de payer un achat autre que sur Intexret par l'intermédiaire d'un téléphone portable qui renfermerait une carte de crédit virtuelle | L'invention concerne un étau de montage, fixe ou rotatif de mouches artificielles pour la pêche dont la force de serrage des mors s'exerce de façon progressive par l'action d'un ressort lorsque l'utilisateur exerce une pression sur le levier d'ouverture / fermeture des mors.Il est muni d'un levier de serrage (1) articulé sur la tige (2) des mors (3) de l'étau, un ressort (4) et un écrou de réglage (5) des mors (3) de l'étau. Une pression mesurée exercée par l'utilisateur sur le levier (1) est démultipliée et permet de resserrer ou desserrer progressivement les mors (3), proportionnellement à la force de la pression qu'exerce l'utilisateur par le levier (1) sur le ressort (4).L'étau selon l'invention est particulièrement destiné à maintenir l'hameçon lors de la fabrication d'une mouche artificielle pour la pêche. | 1 û Dispositif permettant d'utiliser un ordinateur sans souris ni clavier, comportant: - un boîtier (figure 1) comprenant un disque dur (10) muni de mises à jour et de programmes, différents ports tels qu'un port USB (2) et/ou un port réseau (3) et/ou un port infrarouge (4), une alimentation (5), une puce et des composants (6), - un téléphone portable (figure 2), comprenant un micro (4) pour envoyer l'information d'un mot prononcé, un bouton (3) pour valider après chaque mot envoyé, un port infrarouge (7), dans lequel: - le téléphone portable (figure 2) communique avec le boîtier (figure 1) par liaison infrarouge (4, 7), - le boîtier (figure 1) est connecté à l'ordinateur par le port USB (2) ou par le port réseau (3), - la puce et les composants (6) permettent d'interpréter le mot reçu du téléphone portable (figure 2), - les programmes du boîtier (figure 1) sont adaptés pour déterminer le chemin pour tous les dossiers, répertoires et programmes afin d'ouvrir ou exécuter un document, fichier ou programme et accéder à toutes les fonctions de l'ordinateur en fonction du mot prononcé. 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (figure 1) comprend un moteur de recherche interrogeable par mots clefs. 3 û Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le boîtier (figure 1) comporte un mini scanner (12) permettant de scanner les deux faces d'une carte d'identité ou de crédit pour l'élaboration d'une carte de crédit ou d'identité virtuelle utilisable pour acheter en ligne sur un site marchand. 4 û Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que: - le mini scanner (12) copie les données de carte d'identité et de carte de crédit dans un fichier crypté contenant aussi le numéro de série du boîtier (figure 1), -le boîtier (figure 1) comporte un emplacement (11) permettant d'accueillir une carte mémoire. 5 û Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le téléphone portable (figure 2) comporte un port de carte mémoire (2) pour transporter le fichier crypté. 6 û Dispositif selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que le boîtier (figure 1) comporte un dénommeur/renommeur de fichier, apte à dénommer et renommer un fichier.05RHVMOD.doc 4 7 û Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que: - pour dénommer un fichier, le dénommeur/renommeur de fichier change l'extension du fichier, - la vraie extension du fichier est enregistrée dans le boîtier (figure 1) pour 5 permettre au boîtier (figure 1) de renommer le fichier ultérieurement. | G | G06,G10 | G06F,G10L | G06F 3,G10L 15 | G06F 3/02,G10L 15/28,G10L 15/30 |
FR2893998 | A1 | BAGUETTE PROFILEE ELASTIQUEMENT DEFORMABLE PERMETTANT L'ACCROCHAGE DE FEUILLES TELLES QUE DES AFFICHES | 20,070,601 | La présente invention a pour objet une baguette profilée élastiquement déformable susceptible d'être coupée à la longueur souhaitée et permettant l'accrochage de feuilles de très faible épaisseur telles que des affiches, en particulier des affiches informatives sur les lieux de vente. Dans les surfaces commerciales, il est essentiel que les clients puissent disposer d'informations claires et nombreuses concernant les différents produits offerts à la vente. Pour satisfaire à cet impératif, les responsables de ces locaux ont pris l'habitude de suspendre à différents endroits des affiches de toutes tailles sur lesquelles sont inscrits les renseignements nécessaires (type d'article, prix, promotions, rabais, ristournes...). Ces affiches, qui doivent être remplacées fréquemment, en particulier en cas de modification de l'agencement du magasin, sont en règle générale suspendues au moyen d'organes d'accrochage improvisés souvent peu satisfaisants tant du point de vue de leur aspect esthétique que de leur aptitude à être facilement mis en place. On n'a jusqu'à présent jamais proposé de moyen permet-tant un accrochage à la fois esthétique sûr et pratique d'affiches ayant pour fonction d'informer la clientèle des surfaces commerciales. La présente invention a pour objet de proposer une baguette profilée élastiquement déformable de nature à combler cette lacune et donc susceptible de garantir un blocage par pincement, sûr, d'affiches d'informations ou d'affiches publicitaires. Cette baguette profilée est susceptible d'être accrochée à un support horizontal ou vertical quelconque, notamment par l'intermédiaire de câbles ou de chaînes introduits dans des anneaux de suspension. Pour qu'une telle baguette profilée puisse donner satisfaction, il est essentiel qu'elle permette d'obtenir une force de pincement suffisante pour pincer une affiche de très faible épaisseur et garantir un maintien sûr de celle-ci, et puisse être ouverte ou fermée un grand nombre de fois sans nuire à cette force de pincement vu que de telles affiches doivent être changées très fréquemment. La baguette profilée, élastiquement déformable, qui fait l'objet de l'invention, comporte : - d'une part, deux branches de pincement réalisées sous la forme de deux lamelles mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre dont les faces internes sont situées en regard, et - d'autre part, une membrure profilée élastiquement déformable fixée à l'une des branches de pincement ou première branche de pincement et recouvrant la face externe de l'autre branche de pincement ou seconde branche de pincement. Une telle baguette profilée définit ainsi une pince permet-tant de bloquer une affiche au niveau de son bord supérieur. Cette baguette profilée est articulée autour de trois axes d'articulation parallèles formant ressort s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal des branches de pincement de façon à pouvoir être déplacée de part et d'autre d'une position d'équilibre métastable dans laquelle ces trois axes sont coplanaires entre d'une part une position fermée dans laquelle les deux branches de pincement s'appliquent l'une contre l'autre par l'un de leurs bords longitudinaux ou premier bord longitudinal pour permettre de pincer une feuille entre celles-ci et d'autre part une position ouverte dans laquelle les deux branches de pincement sont espacées angulairement l'une de l'autre. Selon l'invention, cette baguette profilée est élastiquement rappelée vers la position fermée ou vers la position ouverte sous l'action d'une contrainte s'exerçant sur elle, à partir de la position d'équilibre mé- tastable. L'utilisateur peut ainsi très facilement introduire le bord supérieur d'une affiche entre les deux branches de pincement lorsque la baguette profilée est en position ouverte, puis refermer celle-ci de sorte que l'affiche soit emprisonnée par effet de serrage entre ces deux bran-ches. Selon l'invention, une telle baguette profilée est caractérisée en ce qu'elle est réalisée par extrusion bi-matériau à partir d'une première matière plastique essentiellement rigide et d'une seconde matière plastique plus souple, permettant de définir les trois axes d'articulation. On peut, à titre d'exemple non limitatif, choisir à cet effet un PVC rigide et un PVC plus souple. Ce mode de réalisation bi matière permet de façon surprenante d'obtenir une force de pincement suffisante pour pincer une affiche de très faible épaisseur, et de réutiliser la baguette profilée un grand nom- bre de fois sans nuire à cette force de pincement. Il ne serait pas possible d'obtenir de tels avantages si la baguette profilée avait une configuration autre et était à titre d'exemple constituée par un élément mono-matière moulé en un matériau synthéti- que obligatoirement essentiellement rigide, les trois axes d'articulation formant ressort étant définis par une simple réduction de l'épaisseur de ce matériau synthétique à ce niveau. Un autre avantage essentiel de la baguette profilée con- forme à l'invention est lié au fait qu'elle peut, en fonction de son utilisation, être coupée à la longueur nécessaire, ce qui lui confère un caractère universel. Selon l'invention, la longueur des deux branches de pince-ment ainsi que de la membrure profilée peut ainsi avantageusement correspondre à la largeur de l'affiche informative ou publicitaire dont elle doit permettre l'accrochage et la suspension. Il est également envisageable de suspendre une affiche au moyen d'une ou de plusieurs (en règle générale deux) baguettes de faible longueur mises en place sur un même bord de cette affiche. 15 La ou les baguette(s) peu(t) peuv(ent) également être fixée(s) en partie basse des affiches et ainsi servir de lest pour tendre correcte-ment celles-ci. La membrure profilée a une double fonction consistant, d'une part, à donner à la baguette profilée un aspect très attractif pour les 20 consommateurs, et, d'autre part, et surtout à augmenter la force de pincement de celle-ci de façon à garantir un blocage sûr de l'affiche à sus-pendre entre les deux branches de pincement, en excluant tout risque de dégagement intempestif de cette affiche. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, la 25 membrure profilée est articulée sur la seconde branche de pincement, d'une part, autour d'un premier axe d'articulation situé au niveau du premier bord longitudinal de cette branche et, d'autre part, autour d'un second axe d'articulation situé au niveau du second bord longitudinal de celle-ci. 30 Compte tenu de cette caractéristique, le pincement de la feuille ou de l'affiche est effectué au niveau du premier axe d'articulation, c'est-à-dire à l'endroit exact où la force de pincement est maximum. Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, la membrure profilée comprend : 35 - une première partie rectiligne fixée solidairement au second bord longitudinal de la première branche de pincement, s'étendant de préférence essentiellement perpendiculairement à celle-ci et articulée sur la seconde branche de pincement au niveau de son second bord longitudinal, autour du second axe d'articulation, - une seconde partie rectiligne fixée solidairement à la première partie rectiligne et s'étendant de préférence essentiellement perpendiculaire-5 ment à celle-ci, et - une partie courbe, de préférence de forme fuselée, située dans le prolongement de la seconde partie rectiligne, articulée sur celle-ci autour du troisième axe d'articulation et articulée à son extrémité sur la seconde branche de pincement au niveau de son premier bord longitudinal, autour du premier axe d'articulation. Cette forme fuselée de la partie courbe de la membrure pro-filée permet de donner à la baguette un aspect très attractif pour les consommateurs. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de 15 l'invention, la première partie rectiligne et la seconde partie rectiligne de la membrure profilée sont séparées par un double coudage permettant de définir un rail de positionnement d'organes d'accrochage. La présence d'un tel rail de positionnement est en fait quasiment indispensable pour garantir le caractère universel de la baguette 20 profilée conforme à l'invention dans la mesure où un utilisateur peut introduire des organes d'accrochage amovibles dans un tel rail et les déplacer par simple translation jusqu'à l'endroit nécessaire. En effet, si la baguette profilée était équipée d'organes d'accrochage fixés solidairement à celle-ci, elle ne pourrait plus être cou- 25 pée à la longueur nécessaire et devrait par suite être adaptée dès sa fabrication à chaque cas particulier. Selon l'invention, les organes d'accrochage amovibles peu-vent avantageusement être constitués par des pattes en forme de L dont une branche est destinée à être introduite dans le rail d'accrochage, tandis 30 que l'autre est équipée à son extrémité d'un anneau de suspension per-mettant d'accrocher la baguette profilée et l'affiche bloquée dans celle-ci, par exemple par l'intermédiaire de câbles ou de chaînes. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention les deux branches de pincement sont équipées sur 35 leur face interne, à proximité de leur premier bord longitudinal, de bandes de matériau souple réalisées lors de l'extrusion en la seconde matière plastique et de nature à augmenter la force de pincement d'une feuille. La présence de ces bandes permet de bloquer plus forte-ment l'affiche entre les deux branches de pincement et donc de garantir un maintien plus sûr de celle-ci. Selon l'invention, le premier axe d'articulation et la bande de matériau souple équipant la face interne de la seconde branche de pincement peuvent avantageusement être solidaires et constituer un capuchon en un matériau souple chevauchant le premier bord longitudinal de cette branche de pincement. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est égale-ment possible de fixer la face externe de la première branche de pincement de la baguette profilée à une surface plane quelconque (tableau ou autre) en règle générale verticale, soit par collage au moyen d'un adhésif soit au moyen d'un aimant si cette surface plane a des propriétés ferromagnétiques. 15 Dans ce cas, il peut être avantageux d'équiper cette face externe d'un épaulement permettant de loger un tel aimant ou encore un adhésif double face. Il peut également être envisagé selon l'invention de coller la face externe de la première branche de pincement de la baguette profilée 20 sur un bord d'un panneau support quelconque. Conformément à ce mode de réalisation de l'invention, une affiche peut ensuite être introduite entre les deux branches de pincement après ouverture de la baguette profilée et appliquée sur le panneau support. 25 Une application de ce mode de réalisation consiste à fixer sur tous les bords rectilignes d'un panneau support polygonal la face ex-terne de la première branche de pincement d'une baguette profilée selon l'invention ayant une longueur correspondante. On peut ainsi obtenir des cadres dans lesquels des affiches 30 ou des tableaux de géométrie adaptée peuvent ensuite être introduits après ouverture de toutes les baguettes profilées entourant la périphérie du panneau support. Les angles d'un tel cadre peuvent être coupés et assemblés, en particulier à l'onglet dans le cas d'un cadre rectangulaire ou encore 35 être constitués par des éléments auxiliaires obtenus par moulage et fixés eux aussi sur le panneau support au niveau des coins de ces panneaux. L'invention se rapporte également à un cadre de ce type. Un tel cadre peut bien entendu lui aussi être suspendu au moyen d'anneaux ou fixé à une surface plane au moyen d'adhésifs ou d'aimants. Les caractéristiques de la baguette profilée ainsi que du ca-5 dre qui font l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un tronçon d'une baguette pro-filée conforme à l'invention représentée en position fermée, - la figure 2 est une coupe transversale de la baguette profilée représentée sur la figure 1 en position d'équilibre métastable, - la figure 3 est une coupe transversale de la baguette profilée représentée sur la figure 1 en position fermée, - la figure 4 est une coupe transversale de la baguette profilée représentée sur la figure 1 en position ouverte, 15 - la figure 5 est une vue en perspective représentant une affiche publicitaire maintenue par pincement dans une baguette profilée conforme à l'invention permettant sa suspension, - la figure 6 représente un cadre conforme à l'invention. Selon la figure 1, la baguette profilée est constituée par 20 l'assemblage d'une part de deux branches de pincement longitudinales réalisées sous la forme de lamelles dont les faces internes sont montées en regard l'une de l'autre, à savoir une première branche de pincement 1 et une seconde branche de pincement 2 et d'autre part d'une membrure pro-filée élastiquement déformable 3 fixée solidairement à la première branche 25 de pincement 1 et recouvrant la face externe de la seconde branche de pincement 2. La face externe de la première branche de pincement 1 comporte un épaulement 4 permettant de loger un organe tel qu'un aimant ou un adhésif double face non représenté permettant de fixer la ba- 30 guette profilée à une paroi plane. Comme il sera décrit plus en détail dans la suite de cet ex- posé, la baguette profilée est mobile, de part et d'autre d'une position d'équilibre métastable représentée sur la figure 2 entre deux positions d'équilibre stables, à savoir une position fermée représentée sur la figure 3 35 dans laquelle les deux branches de pincement 1, 2 s'appliquent l'une contre l'autre par l'un de leurs bords longitudinaux ou premier bord lon-gitudinal 11, 21 et une position ouverte représentée sur la figure 4 dans laquelle ces deux branches de pincement 1, 2 sont espacées angulaire-ment d'un angle a supérieur à 90 . Selon la figure 1, la membrure profilée 3 comprend une première partie rectiligne 31 fixée solidairement au second bord longitudi- nal 12 de la première branche de pincement 1 et s'étendant essentielle-ment perpendiculairement à celle-ci, et une seconde partie rectiligne 32 essentiellement perpendiculaire à la première partie rectiligne 32 et se prolongeant par une partie courbe de forme fuselée 33 par laquelle elle recouvre la face externe de la seconde branche de pincement 2. La seconde partie rectiligne 32 est fixée solidairement à la première partie rectiligne 31 par l'intermédiaire d'un double coudage 34 de façon à définir un rail de guidage et de positionnement 5. Un organe d'accrochage amovible 6 en forme de L est monté dans ce rail 5 par l'une de ses branches 61. La seconde branche 62 de cet organe d'accrochage 6 est équipée d'un anneau de suspension 63 à son extrémité. La seconde branche de pincement 2 est articulée sur la membrure profilée 3 au niveau de ses deux bords longitudinaux 21, 22 autour de deux axes d'articulation schématisés par les références A et B. Le premier bord longitudinal 21 de la branche de pincement 2 est plus précisément articulé à l'extrémité libre de la partie courbe 33 de la membrure profilée 3 autour d'un premier axe d'articulation A alors que le second bord longitudinal 22 de cette branche de pivotement 2 est articulé à l'extrémité opposée à la première branche de pincement 1 de la première partie rectiligne 31 de cette membrure 3, ce autour d'un second axe d'articulation B. La partie courbe 33 de la membrure profilée 3 est quant à elle articulée à l'extrémité de la seconde partie rectiligne 32 de celle-ci au-tour d'un troisième axe d'articulation C. Les trois axes d'articulation A, B et C sont parallèles entre eux et à l'axe longitudinal des deux branches de pincement 1, 2. La baguette profilée 1, 2, 3 est fabriquée par un procédé de bi injection. Les deux branches de pincement 1, 2 ainsi que la mem- brure profilée 3 sont réalisées en une première matière plastique essentiellement rigide alors que les trois axes d'articulation A, B, C sont réalisés en une seconde matière plastique plus souple. Selon la figure 2, la baguette profilée 1, 2, 3 peut être placée dans une position d'équilibre métastable, médiane dans laquelle les trois axes d'articulation A, B, C sont coplanaires. A partir de cette position médiane, toute contrainte exercée sur la baguette profilée 1, 2, 3 a pour effet de rappeler élastiquement celle-ci soit vers la position fermée représentée sur la figure 3, soit vers la position ouverte représentée sur la figure 4. Selon la figure 1, les deux branches de pincement 1, 2 sont équipées, sur leurs faces internes, à proximité de leur premier bord lon-gitudinal 11, 21 de bandes de matériau souple 7 permettant d'augmenter l'adhésion de la baguette profilée sur une affiche en position fermée et donc de bloquer de façon plus sure une affiche quelconque à la partie in-terne de celle-ci, entre les deux branches de pincement 1, 2. Selon la figure 1, le premier axe d'articulation A et la bande 15 de matériau souple 7 équipant la force interne de la seconde branche de pincement 2 sont solidaires et constituent un capuchon en matériau souple chevauchant le premier bord longitudinal 21 de cette branche de pincement. Selon la figure 5, une affiche 8 est bloquée par son bord su-20 périeur à la partie interne d'une baguette profilée 1, 2, 3 de même longueur maintenue en position fermée. Cette baguette profilée 1, 2, 3 est équipée de part et d'autre de deux organes d'accrochage 6 qui sont montés dans son rail de positionnement non représenté et coopèrent avec des câbles de suspension 9 25 introduits dans celle-ci. Selon la figure 6, un panneau support rectangulaire 10 est entouré, sur sa périphérie, par quatre baguettes profilées 1, 2, 3 respectivement collées sur chacun de ses bords par la face externe de leur première branche de pincement 1 et ayant la même longueur. 30 Ces quatre baguettes profilées 1, 2, 3 définissent ainsi un cadre dont les quatre coins 11 sont coupés et assemblés à l'onglet. En déplaçant ces quatre baguettes profilées 1, 2, 3 en position ouverte, un utilisateur peut appliquer une affiche de même géométrie contre le panneau support 10 puis la bloquer dans cette position en dé- 35 plaçant les quatre baguettes profilées en position fermée | Baguette profilée élastiquement déformable comportant deux branches de pincement (1, 2) situées en regard, et une membrure profilée (3) élastiquement déformable fixée à l'une des branches de pincement (1) et recouvrant la face externe de l'autre branche de pincement (2), cette baguette profilée étant articulée autour de trois axes d'articulation parallèles (A, B, C) formant ressort, de façon à pouvoir être déplacée de part et d'autre d'une position d'équilibre métastable, entre une position fermée dans laquelle les deux branches de pincement (1, 2) s'appliquent l'une contre l'autre pour permettre de pincer une feuille entre celles-ci, et d'autre part, une position ouverte dans laquelle les deux branches de pincement (1, 2) sont espacées angulairement l'une de l'autre, caractérisée en ce qu'elle est réalisée par extrusion bi-matériaux à partir d'une première matière plastique essentiellement rigide et d'une seconde matière plastique plus souple, permettant de définir les trois axes d'articulation (A, B, C). | 1 ) Baguette profilée élastiquement déformable susceptible d'être coupée à la longueur souhaitée, permettant l'accrochage de feuilles telles que des affiches, en particulier des affiches informatives sur les lieux de vente et comportant : - d'une part, deux branches de pincement (1, 2) réalisées sous la forme de deux lamelles mobiles en rotation, l'une par rapport à l'autre, dont les faces internes sont situées en regard, et -d'autre part, une membrure profilée (3) élastiquement déformable fixée 10 à l'une des branches de pincement ou première branche de pincement (1) et recouvrant la face externe de l'autre branche de pincement ou se- conde branche de pincement (2), - cette baguette profilée étant articulée autour de trois axes d'articulation parallèles (A, B, C) formant ressort, s'étendant parallèle- 15 ment à l'axe longitudinal des branches de pincement (1, 2) de façon à pouvoir être déplacée de part et d'autre d'une position d'équilibre méta-stable dans laquelle ces trois axes sont coplanaires, entre d'une part une position fermée dans laquelle les deux branches de pincement (1, 2) s'appliquent l'une contre l'autre par l'un de leurs bords longitudi- 20 naux ou premier bord longitudinal (11, 21) pour permettre de pincer une feuille entre celles-ci, et d'autre part, une position ouverte dans laquelle les deux branches de pincement (1, 2) sont espacées angulairement l'une de l'autre, et - cette baguette profilée étant élastiquement rappelée vers la position 25 fermée ou vers la position ouverte sous l'action d'une contrainte s'exerçant sur elle, à partir de la position d'équilibre métastable, caractérisée en ce qu' elle est réalisée par extrusion bi-matériaux à partir d'une première matière plastique essentiellement rigide et d'une seconde matière plastique plus 30 souple, permettant de définir les trois axes d'articulation (A, B, C). 2 ) Baguette profilée selon la 1, caractérisée en ce que la membrure profilée (3) est articulée sur la seconde branche de pincement (2), d'une part, autour d'un premier axe d'articulation (A) situé au niveau du premier bord longitudinal (21) de cette branche (2) et, d'autre part, autour d'un second axe d'articulation (B) situé au niveau du second bord longitudinal (22) de celle-ci. 3 ) Baguette profilée selon la 2, caractérisée en ce que la membrure profilée (3) comprend : - une première partie rectiligne (31) fixée solidairement au second bord longitudinal (12) de la première branche de pincement (1), s'étendant de préférence essentiellement perpendiculairement à celle-ci, et articulée sur la seconde branche de pincement (2) au niveau de son second bord longitudinal (22), autour du second axe d'articulation (B), - une seconde partie rectiligne (32) fixée solidairement à la première partie rectiligne (31) et s'étendant de préférence essentiellement perpendiculairement à celle-ci, et - une partie courbe (33), de préférence de forme fuselée située dans le prolongement de la seconde partie rectiligne (32), articulée sur celle-ci autour du troisième axe d'articulation (C) et articulée à son extrémité 15 sur la seconde branche de pincement (2) au niveau de son premier bord longitudinal (21), autour du premier axe d'articulation (A). 4 ) Baguette profilée selon la 3, caractérisée en ce que 20 la première partie rectiligne (31) et la seconde partie rectiligne (32) de la membrure profilée (3) sont séparées par un double coudage (34) permet-tant de définir un rail de positionnement d'organe d'accrochage (6). 5 ) Baguette profilée selon l'une quelconque des 1 à 4, 25 caractérisée en ce que les deux branches de pincement (1, 2) sont équipées sur leur face interne, à proximité de leur premier bord longitudinal (11, 21) de bandes de matériau souple (7) réalisées lors de l'extrusion en la seconde matière plastique et de nature à augmenter la force de pincement d'une feuille. 30 6 ) Baguette profilée selon les 2 et 5, caractérisée en ce que le premier axe d'articulation (A) et la bande de matériau souple équipant la face interne de la seconde branche de pincement (2) sont solidaires et 35 constituent un capuchon en matériau souple chevauchant le premier bord longitudinal (21) de cette branche de pincement. 7 ) Baguette profilée selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la face externe de la première branche de pincement (1) est équipée d'un aimant. 8 ) Baguette profilée selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la face externe de la première branche de pincement (1) est équipée d'un adhésif. 9 ) Baguette profilée selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la face externe de la première branche de pincement (1) est collée sur un panneau support. 10 ) Cadre caractérisé en ce qu' il est constitué par un panneau support polygonal (10) entouré sur sa périphérie par plusieurs baguettes profilées (1, 2, 3) selon l'une quelconque des 1 à 6, ayant la même longueur que ses bords rectili- gnes et fixées sur ce panneau support (10) par la face externe de leur première branche de pincement (1).25 | F,A,B,G | F16,A47,B42,G09 | F16B,A47G,B42F,G09F | F16B 2,A47G 1,B42F 1,G09F 7 | F16B 2/22,A47G 1/06,B42F 1/02,G09F 7/18 |
FR2890610 | A1 | SYSTEME DE LIMITATION DE VITESSE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,316 | La présente invention concerne un système de limitation de vitesse pour véhicule automobile. Des systèmes de ce type sont déjà connus dans l'état de la technique et comportent des moyens de détermination d'une vitesse limite du véhicule rac- cordés à des moyens d'entrée de vitesse limite par le conducteur du véhicule, des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule et des moyens d'indication au conducteur du véhicule que le véhicule a atteint la vitesse limite entrée. De tels systèmes permettent alors de limiter la vitesse du véhicule a un seuil de vitesse programmable par exemple par le conducteur du véhicule qui a alors établi une consigne. Cependant, cette consigne peut être dépassée par le conducteur en franchissant par exemple un point dur établi dans la course de déplacement de la pédale d'accélérateur du véhicule. Mais les structures des systèmes actuels sont d'une utilisation relati-15 veinent complexe lorsque le conducteur veut par exemple changer de consigne de vitesse. Ainsi par exemple, lorsqu'il quitte une agglomération, le conducteur doit alors sélectionner manuellement une autre vitesse limite prédéterminée au lieu d'une vitesse limite prédéterminée initialement en intervenant sur des commandes par exemple implantées sur ou sous le volant du véhicule. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet un , du type comportant des moyens de détermination d'une vitesse limite du véhicule, raccordés à des moyens d'entrée de vitesse li- mite par le conducteur, des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule et des moyens d'indication au conducteur que le véhicule a atteint la vitesse limite entrée, caractérisé en ce que les moyens d'entrée de vitesse limite comprennent des moyens d'entrée de plusieurs vitesses limites successives et en ce que les moyens de détermination comprennent des moyens de sélection de la vitesse limite entrée la plus faible lors du démarrage du véhicule, des moyens d'incrémentation automatique de la vitesse limite sélectionnée en cas de forçage par le conducteur de la vitesse du véhicule au-delà de la vitesse limite initiale-ment sélectionnée et des moyens de décrémentation automatique de la vitesse limite sélectionnée en cas de réduction de la vitesse du véhicule en dessous d'une vitesse limite pour sélectionner cette vitesse limite en tant que consigne de limitation. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention: - les moyens d'indication au conducteur du véhicule, que le véhicule a atteint la vitesse limite entrée, comprennent des moyens d'établissement d'un point dur de déplacement le long de la course de déplacement de la pédale d'accélérateur du véhicule. - les moyens de détermination sont associés à des moyens d'indication sonore et/ou visuelle d'un changement de vitesse limite sélectionnée du véhicule, au conducteur. - les moyens d'indication sonore et/ou visuelle comprennent un afficheur de vitesse limite sélectionnée et des moyens d'avertissement sonore d'un changement de vitesse limite sélectionnée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin annexé qui représente un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement d'un système de limitation selon l'invention. On a en effet illustré sur cette figure, un système de limitation de vitesse d'un véhicule automobile. Un tel système comporte par exemple des moyens 1 de détermination d'une vitesse limite du véhicule, constitués par exemple par un calculateur approprié. Ces moyens de détermination sont raccordés à des moyens d'entrée de vitesse limite par le conducteur désignés par la référence générale 2 sur cette figure, constitués par exemple par des commandes implantées sur ou sous le volant du véhicule. Les moyens de détermination sont également raccordés à des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule désignés par la référence générale 3 et à un capteur associé à la pédale d'accélérateur du véhicule, permettant de déter- miner par exemple le franchissement d'un point dur établi dans la course de dé-placement de cette pédale d'accélérateur, de façon classique. Ce capteur est désigné par la référence générale 4 sur cette figure. En fait, ces moyens d'établissement d'un point dur constituent des moyens d'indication au conducteur du véhicule que celui-ci a atteint la vitesse limite de consigne programmée. Cette consigne de vitesse peut être dépassée si le conducteur franchit le point dur établi. Enfin, les moyens de détermination sont également reliés à des moyens d'indication sonore et/ou visuelle de la vitesse limite sélectionnée. Ces moyens sont désignés par la référence générale 5 sur cette figure et seront décrits plus en détail par la suite. En fait, les moyens 2 d'entrée de vitesse limite programmable par l'utilisateur comprennent des moyens d'entrée de plusieurs vitesses limites successives dans les moyens de détermination. En effet, différentes vitesses telles que par exemple une vitesse limite en agglomération, une vitesse limite sur route et une vitesse limite sur autoroute peuvent être programmées successivement par le conducteur du véhicule et entrées dans les moyens de détermination. De telles vitesses peuvent par exemple être établies à 50 Km/h, 90 Km/h et 130 Km/h. Lors du démarrage du véhicule, la vitesse limite entrée la plus faible est sélectionnée par les moyens de détermination. Cette vitesse limite sélection-née peut alors être affichée sur un afficheur 6 du tableau de bord du véhicule et un avertissement sonore peut être délivré par un transducteur quelconque 7 pour avertir et indiquer au conducteur la vitesse limite sélectionnée. Si le conducteur n'actionne pas la pédale d'accélérateur de manière à franchir le point dur correspondant, le système maintient alors la vitesse limite sélectionnée à cette valeur. Par contre, si le conducteur actionne la pédale d'accélérateur de manière à franchir le point dur, alors les moyens de détermination incrémentent au-25 tomatiquement la vitesse limite sélectionnée sur la valeur limite supérieure sui- vante programmée par le conducteur. Ce changement de vitesse limite sélectionnée est indiqué au conduc-teur par un affichage correspondant et l'émission d'un avertissement sonore. La vitesse du véhicule est alors limitée sur cette nouvelle vitesse limite sélectionnée. Si le conducteur actionne à nouveau la pédale d'accélérateur pour franchir à nouveau le point dur établi, les moyens de détermination sélectionnent la vitesse limite supérieure programmée par le conducteur. II va de soi bien entendu qu'un nombre différent de vitesses limites programmées peut être établi par le conducteur du véhicule. Inversement, lorsqu'une valeur limite de vitesse est sélectionnée et que la vitesse du véhicule est réduite en dessous d'un seuil de vitesse limite pro- grammée, alors les moyens de détermination sélectionnent automatiquement comme nouvelle vitesse limite de consigne, cette valeur limite programmée par le conducteur du véhicule. Ainsi, les moyens de détermination comprennent des moyens d'incrémentation automatique de la valeur limite sélectionnée en cas de forçage par le conducteur de la vitesse du véhicule au-delà de la vitesse limite initiale sélectionnée et des moyens de décrémentation automatique de la vitesse limite sélectionnée en cas de réduction de la vitesse du véhicule en dessous d'une vitesse limite pour sélectionner cette vitesse limite en tant que consigne de limitation. Le conducteur n'a donc plus à actionner les commandes implantées traditionnellement sur ou sous le volant du véhicule. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés | Ce système de limitation de vitesse pour un véhicule automobile, du type comportant des moyens (1) de détermination d'une vitesse limite du véhicule, raccordés à des moyens (2) d'entrée de vitesse limite par le conducteur, des moyens (3) d'acquisition de la vitesse du véhicule et des moyens (4) d'indication au conducteur que le véhicule a atteint la vitesse limite entrée, est caractérisé en ce que les moyens d'entrée de vitesse limite comprennent des moyens d'entrée (2) de plusieurs vitesses limites successives et en ce que les moyens de détermination (1) comprennent des moyens de sélection de la vitesse limite entrée la plus faible lors du démarrage du véhicule, des moyens d'incrémentation automatique de la vitesse limite sélectionnée en cas de forçage par le conducteur de la vitesse du véhicule au-delà de la vitesse limite initialement sélectionnée et des moyens de décrémentation automatique de la vitesse limite sélectionnée en cas de réduction de la vitesse du véhicule en dessous d'une vitesse limite pour sélectionner cette vitesse limite en tant que consigne de limitation. | 1. Système de limitation de vitesse pour un véhicule automobile, du type comportant des moyens (1) de détermination d'une vitesse limite du véhicule, raccordés à des moyens (2) d'entrée de vitesse limite par le conducteur, des moyens (3) d'acquisition de la vitesse du véhicule et des moyens (4) d'indication au conducteur que le véhicule a atteint la vitesse limite entrée, caractérisé en ce que les moyens d'entrée de vitesse limite comprennent des moyens d'entrée (2) de plusieurs vitesses limites successives et en ce que les moyens de détermination (1) comprennent des moyens de sélection de la vitesse limite en- trée la plus faible lors du démarrage du véhicule, des moyens d'incrémentation automatique de la vitesse limite sélectionnée en cas de forçage par le conducteur de la vitesse du véhicule au-delà de la vitesse limite initialement sélectionnée et des moyens de décrémentation automatique de la vitesse limite sélectionnée en cas de réduction de la vitesse du véhicule en dessous d'une vitesse limite pour sélectionner cette vitesse limite en tant que consigne de limitation. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (4) d'indication au conducteur du véhicule que le véhicule a atteint la vitesse limite entrée, comprennent des moyens d'établissement d'un point dur de déplacement le long de la course de déplacement de la pédale d'accélérateur du véhi- cule. 3. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de détermination (1) sont associés à des moyens (5, 6, 7) d'indication sonore et/ou visuelle d'un changement de vitesse limite sélectionnée du véhicule, au conducteur. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que les moyens d'indication sonore et/ou visuelle comprennent un afficheur de vitesse limite sélectionnée (6) et des moyens d'avertissement sonore (7) d'un changement de vitesse limite sélectionnée. | B | B60 | B60K | B60K 31 | B60K 31/00 |
FR2901129 | A1 | ASSOCIATION POUR LE TRAITEMENT DE LA PILOSITE APRES RASAGE OU EPILATION CHIMIQUE | 20,071,123 | La présente invention concerne le domaine du traitement de la pilosité et plus particulièrement du problème du ralentissement de la pousse et/ou de l'inhibition de la pilosité après rasage ou épilation chimique. Le poil, production filiforme de l'épiderme est aujourd'hui considéré comme un élément disgracieux et de nombreux procédés sont mis au point pour son élimination plus ou moins définitive. Les techniques d'épilation autorisent le traitement postérieur à l'extraction des poils par des produits qui vont agir sur le bulbe pilaire pour ralentir ou freiner définitivement la formation du poil. Cependant, le rasage ou l'épilation chimique restent les techniques les plus répandues et celles-ci sectionnant le poil à la surface de la peau, ne permettent pas l'utilisation du produit freinant la repousse car le poil continu son cycle de croissance. En effet, le poil aussi appelé follicule pileux ou tige pilaire, et 15 enraciné environ 4 mm sous la surface de la peau ou derme. La base du poil comprend le bulbe pilaire constitué de kératinocytes et mélanocytes qui se multiplient par mitoses successives. Les kératinocytes durcissent pour constituer la tige pilaire. Le cycle pileux est divisé en trois phases : 20 - la phase de croissance active, phase anagène qui dure de 2 à 7 ans, les poils sont les plus nombreux dans cette phase, la phase de régression, phase catagène, qui dure quelques semaines, pendant laquelle le poil s'arrête de pousser, - la phase de repos, phase télogène, qui dure environ 1 mois à 25 6 semaines, à la fin de laquelle le poil tombe. Lorsque le poil est arraché par épilation, l'orifice pilo-sébacé permet l'acheminement d'un actif jusqu'au bulbe pilaire. Après rasage ou épilation chimique la tige pilaire est sectionnée à la surface de la peau. Le segment restant obstrue l'orifice pilo-sébacé et 30 freine les pénétrations des actifs. C'est ainsi que les produits commercialisés à la fois par la demanderesse ou par d'autres laboratoires, ne sont pas utilisables après rasage ou épilation chimique, mais que leur utilisation est limitée à des applications après épilation, d'où leur dénomination de soins après 35 épilation. La présente invention permet de résoudre ce problème. Elle concerne une caractérisée en ce qu'elle comporte des enzymes protéolytiques et des actifs ralentisseurs de la pousse et inhibiteurs de la pilosité. Les enzymes protéolytiques sont choisis parmi la bromélaine et la papaïne seul ou en association. La bromélaïne, l'ingrédient actif de l'ananas, a été isolée pour la première fois en 1891 et introduit comme supplément thérapeutique en 1957. La bromélaïne est une enzyme protéolytique qui a la propriété de digérer les protéines. On la trouve dans les tiges de l'ananas comme dans son jus de fruit frais. Elle a des effets bénéfiques dans le traitement de l'inflammation et des blessures légères au niveau des tissus. La papaïne est une enzyme protéolytique présente dans la papaye. On extrait la papaïne principalement des fruits du papayer et de la feuille. C'est une enzyme protéolytique parce qu'elle détruit et digère les protéines. Elle est contenue dans le latex blanc qui s'écoule des incisions pratiquées dans les fruits encore verts. En effet, les kératinocytes sont des cellules plates minces, non nucléées et mortes, appelées squames dans lesquelles le cytoplasme a été remplacé par une protéine fibreuse appelée la kératine qui contient des protéines spécifiques. L'association d'enzymes protéolytiques avec un actif ralentisseur de la pousse et inhibiteur de la pilosité, permet de détruire en partie la tige pilaire qui obstrue l'orifice pilo-sébacé et donc la pénétration de l'actif ralentisseur de la pousse et inhibiteur de la pilosité. L'actif ralentisseur de la pousse et inhibiteur de la pilosité sera choisi parmi l'extrait du Tuber Mé/anosporum, l'extrait de bourgeon de bouleau ou tout autre actif ralentisseur de la pousse et inhibiteur de la pilosité. Le Tuber Mélanosporum ou Truffe dite du Périgord de norcia ou tout simplement truffe noire ; c'est l'espèce noble par excellence. Elle pourra toutefois être remplacée, sans que cela gêne l'efficacité du produit, par de les autres variétés de truffe comme la truffe blanche par exemple. La truffe noire se caractérise par des pyramidales, rougeâtres avant maturité, de couloir noire à maturité, grisâtres puis noire violacée entrelacée de fines veines blanches stériles, rougissant à l'air et donnant des spores brunes, ovoïdes, avec épines (ou aiguillons ) denses et courtes. Les mycorhyzes sont de couleur brune, en forme de massues parfois en glomérules, avec ornementation du manteau en puzzle et avec des spinules, longues, droites ou ramifiées à angle droit. On trouve cette truffe noire dans les zones calcaires à été chaud, au sud de la Loire (sauf exception), en Italie et Espagne du nord. La maturité se fait de décembre à mars. L'association selon l'invention comporte de 30 à 60% d'extrait aqueux du Tuber Mé/anosporum, de 40 à 70% d'enzymes protéolytiques. Dans un mode de réalisation, les teneurs en papaïne et bromélaine sont respectivement 27 et 26%, et la teneur en extrait aqueux 20 de Tuber Mélanosporum est de 47%. L'extrait aqueux de Tuber Melanosporum est obtenu par exemple par un procédé comportant les étapes de : - mélange des morceaux du Tuber Melanosporum avec de l'eau pendant une période comprise entre 1 et 12 heures à froid, éventuellement sous agitation modérée. filtration de la phase aqueuse concentration par évaporation sous vide. - congélation de la solution enrichie obtenue pour préservation des actifs avant utilisation L'association selon l'invention dans une variante est obtenue par exemple par un procédé comportant /es étapes de : - mélange du Tuber Melanosporum, de la papaine et de la bromelaïne avec de l'eau pendant une période comprise entre 25 30 35 1 et 12 heures à froid, éventuellement sous agitation modérée. - filtration de la phase aqueuse - concentration par évaporation sous vide. - congélation de la solution enrichie obtenue pour préservation des actifs avant utilisation Dans une variante l'une ou l'autre des solutions aqueuses obtenues, est lyophilisée et l'extrait sec est conservé à 4 C jusqu'à l'utilisation. Lors de la formulation l'extrait sec est solubilisé dans de l'eau déminéralisée par osmose inverse. L'association selon l'invention, lorsqu'elle n'est pas obtenue directement est préparée selon un procédé qui comporte les étapes de mélange et de dissolution à froid sous faible agitation (sans créer de vortex) à l'aide d'un mélangeur à palles. Il est recommandé de procéder, dès la vidange de la cuve, à une surgélation à 20 C afin de préserver les qualités du produit. L'association selon l'invention est utilisée dans des formulations sous toutes les formes admises par la galénique utilisée en cosmétique et de préférence sous forme liquide comme les lotions, les gels les émulsions les onguents ou toutes autres préparations comme les sprays pouvant être utilisées sur épiderme sec. Les effets obtenus sur le ralentissement de la repousse du poil et l'inhibition de la pilosité sont comparables avec ceux obtenus après épilation. Outre ces effets, la peau est adoucie par action des actifs kératolytiques et protéolytiques. L'action calmante et apaisante de la bromélaïne permet de faire disparaître toute inflammation due par exemple aux effets du rasage ou de la crème dépilatoire et la peau mieux hydratée est assouplie par l'action hydratante du Tuber Melanosporum sur le parcours migratoire des cellules souches. L'invention concerne également les formulations cosmétiques destinées à la diminution de la pilosité comportant à titre de principe actif une association telle que définie précédemment, à savoir une association d'enzymes protéolytiques et d'un actif ralentisseur de la repousse du poil et inhibiteur de la pilosité. Dans un mode de réalisation les enzymes protéolytiques sont choisies parmi la bromélaïne et la papaïne seules ou en mélange. L'invention concerne également des formulations cosmétiques telles que définies ci-dessus caractérisées en ce qu'elles comportent en outre de l'acide salycilique. L'acide salycilique est présent dans la composition dans des proportions comprises entre 0,02 et 5 % en masse. L'invention concerne également des formulations telles que définies ci-dessus caractérisées en ce qu'elles comportent un oxyde 15 métallique choisi dans le groupe constitué par l'oxyde de zinc ou l'oxyde de titane seul ou en mélange. L'oxyde métallique est présent dans des proportions comprises entre 3 et 10% en masse. 20 L'invention concerne également des formulations telles que définies ci-dessus caractérisées en ce qu'elles comportent un antioxydant choisi dans le groupe constitué par le butylhydroxytoluène, le métabisulfite de sodium ou le sulfite de sodium. L'antioxydant est présent dans des proportions comprises entre 25 0,02 et 05 % en masse. L'invention concerne également des formulations telles que définies ci-dessus caractérisées en ce qu'elles comportent un émulsifiant choisi dans le groupe constitué par le sorbitan oléate, les polysorbates, le 30 cyclopentasiloxane, les PEG, les PPG, le copolyol dimethicone, le lauryl methicone copolyol ou les alkyl methicone seuls ou en mélanges, L'émulsifiant est présent dans des proportions comprises entre 0.5 et 50% en masse. 35 L'invention concerne également des formulations telles que définies ci-dessus caractérisées en ce qu'elles comportent un consevateur i0 15 choisi dans le groupe constitué par le phénoxyethanol, les parabens, les séquestrant comme l'EDTA, l'acide sorbique, l'acide benzoïque, le sodium lauroyl lactylate, le glyceril caprylate, le pentylène glycol ou les conservateurs naturels à base d'huiles essentielles seuls ou en mélanges. Le conservateur est présent dans des proportions comprises entre 0,05 et 2 %. L'invention concerne également des formulations telles que définies ci-dessus caractérisées en ce qu'elles comportent un gélifiant, 10 comme la gomme xathane. Le gélifiant est présent dans des proportions comprises entre 0.5 et 50% en masse. Exemple de formulations Exemple 1 Lotion après rasage Association selon de l'invention 20 (Tuber Melanosporum 47 % + Papaïne 27 % uree alccol aloes calendula 25 mimosa polysorbate 20 parfum phenochem Eau 30 Exemple 2 Gel après rasage Association selon de l'invention 7,45 % 35 (Tuber Melanosporum 47 % + Papaïne 27 % + Bromélaïne 26 %) uree 10% alccol 9 % Acide salycilique 3,5 % 7,45 % + Bromélaïne 26 %) 10% 9 % 2,5% 2,5% 2,5% 1 ,95% 0,95% 1% 62,15% Oxyde de zinc 3% Gomme xanthane 0,8% Metabisulfite de sodium 0,05 % Polysorbate 20 1 % Conservateur 1 % Eau déminéralisée qsp | La présnete invention concerne une association pour le traitement de la pilosité après rasage ou épilation chimique caractérisée en ce qu'elle comporte des enzymes protéolytiques et des actifs ralentisseurs de la pousse et inhibiteurs de la pilosité Les enzyme protéolytiques sont choisies parmi la bromélaine et la papaïne seul ou en association et l'actif ralentisseur de la pousse et inhibiteur de la pilosité est un extrait du Tuber Mélanosporum. | 1. Association pour le traitement de la pilosité après rasage ou épilation chimique caractérisée en ce qu'elle comporte des enzymes protéolytiques et des actifs ralentisseurs de la pousse et inhibiteurs de la pilosité 2. Association selon la 1, caractérisée en ce que 10 les enzymes protéolytiques sont choisies parmi la bromélaine et la papaïne seul ou en association 3. Association selon l'une des précédentes caractérisée en ce que l'actif ralentisseur de la pousse et inhibiteur de la 15 pilosité est un extrait du Tuber Mé/anosporum. 4. Association selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte de 30 à 60% d'extrait aqueux du Tuber Mé/anosporum, de 40 à 70% d'enzymes protéolytiques 5. Association selon l'une des précédentes caractérisée en ce que les teneurs en papaïne et bromélaine sont respectivement 27 et 26%, et la teneur en extrait aqueux de Tuber Mélanosporum est de 47%. 25 6. Formulations cosmétiques destinées à la diminution de la pilosité comportant à titre de principe actif une association telle que revendiquées dans l'une des précédentes. 30 7. Formulation selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre de l'acide salycilique. 8. Formulation selon la précédente caractérisée en ce que l'acide salycilique est présent dans des proportions comprises entre 35 0,02 et 5 % en masse. 20 9. Formulation selon l'une quelconque des 6 à 8 caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un oxyde métallique choisi dans le groupe constitué par l'oxyde de zinc ou l'oxyde de titane seul ou en mélange. 10. Formulation selon la précédente caractérisée en ce que l'oxyde métallique est présent dans des proportions comprises entre 3 et 10% en masse 11. Formulation selon l'une quelconque des 6 à 10 caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un antioxydant choisi dans le groupe constitué par le butylhydroxytoluène, le métabisulfite de sodium ou le sulfite de sodium. 12. Formulation selon la précédente caractérisée en ce que L'antioxydant est présent dans des proportions comprises entre 0, 02 et 05 % en masse 13. Formulation selon l'une quelconque des 6 à 20 12 caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un émulsifiant choisi dans le groupe constitué par le sorbitan oléate, les polysorbates, le cyclopentasiloxane, les PEG, les PPG, le copolyol dimethicone, le lauryl methicone copolyol ou les alkyl methicone seuls ou en mélanges.. 25 14. Formulation selon la précédente caractérisée en ce que l'émulsifiant est présent dans des proportions comprises entre 0.5 et 50% en masse. 15. Formulation selon l'une quelconque des 6 à 30 14 caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un conservateur choisi dans le groupe constitué par le phénoxyethanol, les parabens, les séquestrant comme l'EDTA, l'acide sorbique, l'acide benzoïque, le sodium lauroyl lactylate, le glyceril caprylate, le pentylène glycol ou les conservateurs naturels à base d'huiles essentielles seuls ou en mélanges. i0 15 35 16. Formulation selon la précédente caractérisée en ce que le conservateur est présent dans des proportions comprises entre 0,05 et 2 %.en masse. 17. Formulation selon l'une quelconque des revendciations 6 à16, caractérisée en ce qu'elle comporte un gélifiant, la gomme xanthane. 18. Formulation selon la précédente caractérisée en ce que le gélifiant est présent dans des proportions comprises entre 0,5 et 50 %. En masse. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 7 | A61K 8/97,A61Q 7/02 |
FR2890555 | A1 | PERFECTIONNEMENTS AUX CHARIOTS RECEVANT UN BRANCARD OU UNE COUCHE, OU UN AUTRE MOYEN DE TRANSPORT SANITAIRE. | 20,070,316 | SANITAIRE. La présente invention est relative à un chariot brancard du genre de 5 ceux qui comprennent: - un cadre, propre à recevoir un brancard démontable, ou une couche fixe ou amovible, ou tout autre moyen de maintien d'une personne physique, - une béquille avant et une béquille arrière pour supporter le cadre, chaque béquille étant équipée de roues et montée pivotante sur une pièce d'articulation disposée sur le cadre, - au moins une jambe de force associée à chaque béquille, les extrémités de la jambe de force étant montées pivotantes d'une part sur la béquille associée et d'autre part sur une platine disposée sur le cadre, et - des moyens de commande prévus, d'une part, pour régler l'écartement entre la pièce d'articulation et la platine associées à chaque béquille afin de permettre l'obtention de différentes hauteurs du cadre par rapport au sol et, d'autre part, pour autoriser l'escamotage des béquilles lors du chargement du chariot dans une ambulance. La prise en charge de patients au niveau du sol, leur convoyage vers un véhicule de transport, de même que de nombreuses autres activités telles que par exemple le transfert vers des couches de différentes hauteurs, nécessitent des chariots brancards adaptables à toute une palette de situations. US 3 826 528 décrit un chariot, du genre défini précédemment, permettant plusieurs hauteurs du cadre. La béquille avant peut pivoter mais aussi coulisser par rapport au cadre afin de permettre à cette béquille de se replier vers l'avant et vers l'arrière. Le mécanisme décrit est relativement complexe, ce qui ne facilite pas l'utilisation et augmente les coûts de réalisation L'invention a pour but, surtout, de proposer un chariot brancard dans lequel les commandes du réglage en hauteur du cadre et de l'escamotage des béquilles sont bien séparées, avec un nombre réduit de pièces en mouvement pour simplifier la construction. Selon l'invention un chariot du genre défini précédemment est caractérisé en ce que, pour au moins l'une des béquilles, la pièce d'articulation, respectivement la platine, est fixe par rapport au cadre, alors que la platine, respectivement la pièce d'articulation, peut coulisser par rapport au cadre, et en ce que des moyens de liaison de longueur réglable sont prévus entre la pièce d'articulation et la platine, ces moyens de liaison comprenant au moins trois éléments à savoir un premier élément solidaire de la pièce d'articulation, un élément intermédiaire pouvant coulisser par rapport au premier élément, et un troisième élément fixé à la platine et pouvant coulisser par rapport à l'élément intermédiaire, un premier moyen de blocage/libération étant prévu entre le premier élément et l'élément intermédiaire pour le réglage de la hauteur intermédiaire et un deuxième moyen de blocage/libération étant prévu entre l'élément intermédiaire et le troisième élément pour l'escamotage en vue du chargement. Pour la béquille arrière la pièce d'articulation peut être fixe par rapport au cadre tandis que la platine est coulissante et située en arrière de la pièce d'articulation. Pour la béquille avant la platine peut être fixe par rapport au cadre tandis que la pièce d'articulation est coulissante et située en arrière de la platine. La jambe de force peut être de longueur constante. Le premier élément peut comprendre un guide tubulaire fixé à la pièce d'articulation, d'axe parallèle à la direction de déplacement de la pièce d'articulation ou de la platine, et l'élément intermédiaire peut comprendre un tube monté coulissant dans le guide tubulaire. Le volume intérieur du tube est destiné à coopérer avec une tige, constituant le troisième élément, fixée à la platine, afin de rendre solidaires le tube et la platine. Une première goupille escamotable peut être insérée dans des trous prévus dans le tube et la pièce d'articulation, sensiblement transversalement à l'axe du tube. Une deuxième goupille escamotable peut être insérée dans un trou prévu dans le tube et dans la tige, sensiblement transversalement à l'axe du tube. Les moyens de commande peuvent comporter au moins une 30 fourchette munie d'une fente parallèle à la direction de déplacement de la platine ou de la pièce d'articulation, pouvant être engagée sous une tête de la deuxième goupille, laquelle peut être dégagée de la fourchette lors de la translation relative entre la platine et la pièce d'articulation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 35 dans la description qui suit d'un mode de réalisation avec référence aux dessins annexés mais qui n'a aucun caractère limitatif. Sur ces dessins: Fig. 1 est une vue simplifiée en perspective d'un chariot selon l'invention. Fig. 2 est une vue en élévation latérale du chariot de Fig. 1, dans une position abaissée. Fig. 3 est une vue en élévation latérale avec parties tronquées du chariot de Fig. 1, avant son chargement dans une ambulance par un opérateur. Fig. 4 est une vue en perspective à plus grande échelle avec parties tronquées du dispositif de blocage de la béquille arrière du chariot de Fig. 1 dans la position haute. Fig. 5 est une vue similaire à Fig. 4, le chariot étant dans une position plus basse. Fig. 6 est une vue similaire à Fig. 4, les béquilles étant totalement escamotées. Fig. 7 est une vue schématique du dispositif de blocage des 15 béquilles du chariot de Fig. 1 dans une position initiale. Fig. 8 est une vue similaire à Fig. 7, le chariot étant dans une position plus basse, et Fig. 9 est une vue similaire à Fig. 7, les béquilles étant partiellement escamotées, leur escamotage total étant représenté en traits mixtes. En se référant à Fig. 1 à 4, on peut voir un chariot brancard C comprenant un cadre 10 supporté par une béquille avant B1 et une béquille arrière B2. Selon l'exemple de réalisation représenté, les béquilles B1, B2 sont divergentes et s'écartent de haut en bas, ce qui correspond à une position tréteau , dont la hauteur est réglable. La béquille B1 est normalement inclinée vers l'avant et la béquille B2 vers l'arrière. Lors du chargement dans une ambulance, la béquille avant BI est repliée vers l'arrière, alors que dans les différentes positions tréteau elle reste inclinée vers l'avant. Le cadre 10 est prévu pour recevoir un brancard démontable, ou une couche fixe ou amovible, ou tout autre support susceptible d'être utilisé comme moyen de maintien d'une personne physique, tel qu'un module pédiatrique pour les nouveaux-nés prématurés par exemple. D'une manière générale, le cadre est prévu pour recevoir tout type de moyen ou vecteur de transport sanitaire pouvant être embarqué dans un véhicule terrestre, aérien ou marin, tel qu'une ambulance, un aéronef, un hélicoptère, un bateau, etc... Dans le cas d'un brancard démontable, le cadre 10 comporte des moyens non représentés pour la fixation / libération du brancard. Chaque béquille comporte deux jambes 11 espacées transversalement. Les jambes 11 sont prolongées par des roues 12 montées dans des chapes qui peuvent être bloquées angulairement et/ou orientables. Pour la suite de cette description, les termes haut , bas , supérieur et inférieur doivent être compris pour un chariot dont les jambes 11 sont dépliées, ses roues 12 étant en contact avec le sol. Les jambes 11 comportent, à leur extrémité supérieure, un orifice transversal pour une liaison pivotante avec une pièce d'articulation avant 13a et arrière 13b. Chaque pièce d'articulation 13a, 13b est sensiblement conformée en U renversé. Depuis une partie centrale horizontale, deux pattes s'étendent perpendiculairement vers le bas. Les pattes sont traversées par un axe pour l'articulation des jambes 11. La pièce d'articulation 13b de la béquille arrière B2 est montée fixe sur le cadre 10. La pièce d'articulation 13a de la béquille avant B1 est montée coulissante par rapport au cadre 10. Les jambes 11 d'une même béquille sont reliées deux à deux, sensiblement à mi-hauteur par une barre transversale 14 et, en partie basse, par une autre barre. La barre transversale 14 est reliée par une jambe de force 15a, 15b, de préférence de longueur constante, à une platine 16a, 16b montée dans le cadre 10. En variante, la jambe de force pourrait être télescopique avec moyen de blocage à des longueurs différentes. La platine arrière 16b est munie, sur ses côtés, de galets libres en rotation, engagés dans un profilé du cadre 10. La platine 16b peut coulisser selon l'axe longitudinal du cadre 10 ou être immobilisée par des moyens de blocage décrits plus loin. La platine 16a est immobilisée par rapport au cadre 10. En se référant à Fig. 4 à 6, on peut voir que la partie centrale de la pièce d'articulation arrière 13b est solidaire d'un guide tubulaire 17b s'étendant suivant la direction longitudinale du cadre. Un tube 19b est disposé dans le guide 17b de manière à pouvoir coulisser selon la direction longitudinale du cadre. Le diamètre extérieur du tube 19b est égal, au jeu de coulissement près, au diamètre intérieur du guide 17b. Des moyens, non représentés, sont prévus pour maintenir le tube 19b selon une orientation déterminée relativement au guide 17b. Le tube 19b comporte, dans sa paroi, des trous circulaires 20b espacés suivant l'axe géométrique du tube. Chaque trou 20b peut être placé en regard d'un trou 18 prévu dans la paroi du guide 17b. L'axe du trou 18 est perpendiculaire à l'axe géométrique du guide 17b et, par exemple, sensiblement horizontal. Une goupille 22b peut être insérée dans le trou 18 et un trou 20b en regard de manière à bloquer le tube 19b par rapport au guide 17b et à la pièce d'articulation 13b dans une position de réglage. La pièce d'articulation 13b de la béquille arrière B2 se trouve en avant de la platine 16b, tandis que pour la béquille avant B1 (voir Fig. 7 à 9), la pièce d'articulation 13a se trouve en arrière de la platine 16a. Les éléments similaires situés à l'avant du chariot sont désignés par les mêmes références numériques suivies de la lettre a au lieu de b , sans que leur description soit reprise. La platine 16b comporte une tige 23b cylindrique qui s'étend parallèlement à la direction de déplacement de la platine 16b. La tige 23b s'étend vers l'avant dans le cas de la béquille B2 arrière. La tige 23a (Fig.7 à 9) s'étend vers l'arrière dans le cas de la béquille B1 avant. La tige 23a, 23b, est alignée sur l'axe géométrique du tube 19a, 19b. Le volume intérieur 21a, 21b du tube 19a, 19b est propre à recevoir la tige 23a, 23b dont le diamètre est égal au diamètre intérieur du tube 19a, 19b. La platine arrière 16b et le tube 19b peuvent être liés en translation par une goupille 24b insérée dans des trous prévus respectivement dans la tige 23b et le tube 19b pour venir en regard. Une fourchette 25b est montée rotative autour d'un axe géométrique sensiblement vertical X-X sur une traverse T solidaire des longerons du cadre 10. L'extrémité de la fourchette éloignée de la traverse présente, entre deux branches, une fente 26b parallèle à la direction de coulissement du tube 19b. La fourchette est solidaire d'une aile transversale orthogonale à l'axe géométrique du tube 19b, dans laquelle est prévu un trou 27b. La goupille 24b comporte un corps qui peut s'engager dans la fente 26b, et une tête de diamètre supérieur à la largeur de la fente 26b. Lorsque la goupille 24b se trouve dans la fente 26b, les branches de la fourchette 25b peuvent agir sur la tête de la goupille lors de la rotation de la fourchette 25b et extraire la goupille 24b de la tige 23b. La rotation de la fourchette 25b peut être commandée, par exemple, à l'aide d'un câble de commande O, partiellement représenté sur Fig. 4, dont une extrémité traverse le trou 27 et est attachée à la fourchette. Le tronçon de câble O voisin de la fourchette 25b s'étend vers l'avant. Au moins une poulie (non représentée) de renvoi du câble vers l'arrière est prévue pour que l'autre extrémité du câble O soit reliée à un levier 28 (Fig.1) monté à l'arrière du cadre 10 et proche des poignées 30 de manoeuvre du chariot C. Une traction du câble vers l'arrière est transformée en une traction vers l'avant de l'aile et du trou 27 de sorte que la fourchette 25b écarte la goupille 24b de la tige 23b. Des manettes 31 et 32 (Fig. 2 et 3), situées respectivement à l'avant et à l'arrière du cadre 10, permettent par l'intermédiaire de câbles non représentés de dégager les premières goupilles 22a, 22b des béquilles avant et arrière B1 et B2. Les goupilles 22a, 22b sont rappelées vers la position de blocage par des moyens élastiques non représentés. Les manettes 31 et 32 sont munies de ressorts de rappel non représentés. Le réglage de la hauteur du cadre en position tréteau est obtenu en réglant la position longitudinale du tube avant 19a, et du tube arrière 19b dans leur guide 17a, 17b, par insertion de la goupille 22a, 22b correspondante dans le trou 20a, 20b approprié. La goupille 24a, 24b maintient la liaison entre la tige 23a, 23b et la platine 16a, 16b. L'escamotage complet des béquilles B1, B2 avec repli vers l'arrière pour chargement dans une ambulance est obtenu, alors que les béquilles B1, B2 sont en position haute, en faisant pivoter les fourchettes 25b, 25a, pour libérer les tiges 23b, 23a et permettre la séparation entre platines 16b, 16a et pièces d'articulation 13b, 13a. Le fonctionnement et l'utilisation du chariot brancard sont les 20 suivants. Les Fig. 1, 4 et 7 représentent les béquilles BI et B2 en position haute, qui est celle généralement utilisée pour déplacer un patient allongé sur un brancard, ou une couche, fixé sur le cadre 10. Les béquilles B1, B2 sont divergentes selon la configuration tréteau . II peut être souhaitable de modifier la hauteur du cadre 10 et du brancard par rapport au sol, par exemple pour transférer un patient sur une couche de plus faible hauteur, ou inversement pour transférer le patient sur le brancard, ou la couche, fixé sur le chariot. Cette opération est délicate notamment en raison de la charge à manoeuvrer qui, selon les normes, peut atteindre 200 kg pour un chariot brancard supportant un patient. Il est en outre nécessaire de procéder aux manoeuvres de manière très synchronisée entre l'avant et l'arrière afin d'obtenir la position adéquate du plan de couche du brancard, de la couche, ou de tout autre moyen de transfert. Selon les indications liées aux nécessités d'un transport médicalisé, le plan de couche doit occuper soit une position horizontale, soit une position proclive, soit une position déclive. Ces indications sont données par les médecins des équipes de secours. Pour une telle opération délicate, les manettes 31 et 32 ont été prévues séparément à l'avant et à l'arrière pour nécessiter l'intervention de deux brancardiers Al, A2 comme illustré sur Fig.2. Tout en soutenant le cadre 10, chaque brancardier agit sur la manette correspondante 31,32 qui commande, par un système de câbles non représenté, la goupille respective 22a, 22b avant et arrière pour la dégager d'un trou 20a ou 20b. Une augmentation de l'écartement entre les pièces 13a, 13b et les platines 16a, 16b permet un abaissement du cadre, tandis qu'une diminution de l'écartement permet un relèvement. A l'avant du chariot, la platine 16a reste fixe par rapport au cadre 10 alors que la pièce d'articulation 13a peut coulisser en reculant sur le tube 19a. A l'arrière du chariot la pièce d'articulation 13b reste fixe alors que la platine 16b peut reculer en entraînant le tube 19b. Lorsque la position souhaitée est atteinte, les brancardiers Al, A2 relâchent les manettes 31,32. Les goupilles 22a, 22b entrent dans les trous 20a, 20b correspondant à la hauteur de réglage souhaitée. Au moins trois positions tréteau différentes en hauteur sont prévues auxquelles correspondent trois trous 20a, 20b répartis sur les tubes 19a, 19b. Lors du réglage de ces positions tréteau , le tube 19a, 19b reste lié à la tige respective 23a, 23b par les goupilles 24a, 24b. Fig. 8 représente partiellement une position tréteau intermédiaire. Pour tous ces réglages de hauteur en position tréteau les béquilles B1, B2 restent divergentes. Il est possible de donner au cadre 10 une position proclive ou déclive, si on le souhaite, en inclinant davantage la béquille appropriée. Les fentes 26a, 26b des fourchettes 25a, 25b permettent la sortie des goupilles 24a, 24b pour le réglage des différentes positions tréteau. Les goupilles 24a, 24b entrent à nouveau dans les fentes 26a, 26b lorsque le chariot reprend sa position tréteau haute. Pour l'embarquement du chariot brancard dans une ambulance, il convient d'assurer l'escamotage total des béquilles B1, B2 vers l'arrière, par repliement. Le brancardier A2 situé à l'arrière du chariot et tenant les poignées de manoeuvre 30 pousse le chariot vers l'arrière de l'ambulance dont les portes sont ouvertes. Le chariot brancard se trouve en position haute comme illustré sur Fig.3. Le brancardier assure l'engagement des roulettes avant R du cadre sur le plancher horizontal de l'ambulance ou sur un chemin de roulement qui peut être incliné, montant vers l'avant. Le brancardier commande, en agissant sur le levier 29, le déblocage de la béquille avant B1. Le levier 29 est relié par un câble, non représenté, à un mécanisme à fourchette 25a (Fig.7 à 9) semblable à la fourchette 25b de Fig. 4 à 6, pour dégager la goupille 24a et libérer la pièce d'articulation 13a par rapport au doigt 23a. La béquille B1 en venant au contact du seuil de l'ambulance, peut se replier vers l'arrière comme illustré sur Fig.9, le brancardier A2 soutenant le chariot par les poignées 30. Lorsque le chariot brancard est suffisamment engagé dans l'ambulance et que la béquille B2 vient en contact avec le seuil de l'ambulance, le brancardier agit sur le levier de commande 28 pour faire tourner la fourchette 25b dans un sens qui provoque l'entraînement de la goupille 24b et la libération de la tige 23b par rapport au tube 19b. La platine 16b peut alors reculer, comme illustré sur Fig.6, jusqu'à ce que la béquille B2 soit totalement repliée. Sur Fig.3, la position repliée de la béquille B2 est également représentée en trait plein. Il apparaît que la commande du réglage en hauteur de position tréteau (faisant intervenir les manettes 31,32 et les goupilles 22a, 22b) est distincte et séparée de la commande d'escamotage total vers l'arrière obtenue à l'aide des leviers 29, 28 par action sur les goupilles 24a, 24b. Le risque de fausse manoeuvre s'en trouve considérablement réduit. L'escamotage total des béquilles n'est possible que dans la position tréteau haute pour laquelle les fourchettes 25a, 25b peuvent intervenir sur les goupilles 24a, 24b, ce qui contribue également à éviter une fausse manoeuvre, par escamotage non souhaité, lors d'un réglage de hauteur en position tréteau. r | Chariot (C) comprenant un cadre (10) supporté par des béquilles (B2) montées pivotantes respectivement sur une pièce d'articulation (13b), au moins une jambe de force (15b) dont les extrémités sont montées pivotantes sur une béquille associée (B2) et sur une platine (16b) disposée sur le cadre (10), des moyens de commande étant prévus pour régler l'écartement entre la pièce d'articulation (13b) et la platine (16b) et pour autoriser l'escamotage des béquilles lors du chargement du chariot (C) dans une ambulance, la pièce d'articulation (13b) étant fixe par rapport au cadre, alors que la platine (16b) peut coulisser. Des moyens de liaison de longueur réglable sont prévus entre la pièce d'articulation (13b) et la platine (16b) et comprennent un premier élément (17b) solidaire de la pièce d'articulation, un élément intermédiaire (19b) pouvant coulisser par rapport au premier élément, et un troisième élément (23b) fixé à la platine (16b) et pouvant coulisser par rapport à l'élément intermédiaire ; un premier moyen de blocage/libération (22b) est prévu entre le premier élément (17b) et l'élément intermédiaire (19b) pour le réglage de la hauteur et un deuxième moyen de blocage/libération (24b, 25b) est prévu entre l'élément intermédiaire (19b) et le troisième élément (23b) pour l'escamotage en vue du chargement. | 1. Chariot brancard (C) comprenant: - un cadre (10), propre à recevoir un brancard démontable, ou une couche fixe 5 ou amovible, - une béquille avant (BI) et une béquille arrière (B2) pour supporter le cadre, chaque béquille étant équipée de roues (12) et montée pivotante sur une pièce d'articulation (13a, 13b) disposée sur le cadre, - au moins une jambe de force (15a, 15b) associée à chaque béquille, les extrémités de la jambe de force étant montées pivotantes d'une part sur la béquille associée (BI, B2) et d'autre part sur une platine (16a, 16b) disposée sur le cadre, et des moyens de commande prévus, d'une part, pour régler l'écartement entre la pièce d'articulation et la platine associées à chaque béquille afin de permettre l'obtention de différentes hauteurs du cadre par rapport au sol et, d'autre part, pour autoriser l'escamotage des béquilles lors du chargement du chariot dans une ambulance, caractérisé en ce que, pour au moins l'une des béquilles (B2, BI) la pièce d'articulation (13b), respectivement la platine (16a), est fixe par rapport au cadre (10), alors que la platine (16b), respectivement la pièce d'articulation (13a), peut coulisser par rapport au cadre, et en ce que des moyens de liaison de longueur réglable sont prévus entre la pièce d'articulation et la platine, ces moyens de liaison comprenant au moins trois éléments à savoir un premier élément (17b, 17a) solidaire de la pièce d'articulation (13b, 13a), un élément intermédiaire (19b, 19a) pouvant coulisser par rapport au premier élément (17b, 17a), et un troisième élément (23b, 23a) fixé à la platine (16b, 16a) et pouvant coulisser par rapport à l'élément intermédiaire (19b, 19a), un premier moyen de blocage/libération (22b, 22a) étant prévu entre le premier élément (17b, 17a) et l'élément intermédiaire (19b, 19a) pour le réglage de la hauteur et un deuxième moyen de blocage/libération (24b, 24a) étant prévu entre l'élément intermédiaire (19b, 19a) et le troisième élément (23b, 23a) pour l'escamotage en vue du chargement. 2. Chariot brancard selon la 1, caractérisé en ce que, pour la béquille arrière (B2), la pièce d'articulation (13b) est fixe par rapport au cadre (10) tandis que la platine (16b) est coulissante et située en arrière de la pièce d'articulation (13b). 3. Chariot brancard selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, pour la béquille avant (BI), la platine (16a) est fixe par rapport au cadre (10) tandis que la pièce d'articulation (13a) est coulissante et située en arrière de la platine (16a). 4. Chariot brancard selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la jambe de force (15a, 15b) est de longueur constante. 5. Chariot brancard selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier élément comprend un guide tubulaire (17a, 17b) fixé à la pièce d'articulation (13a, 13b), d'axe parallèle à la direction de déplacement de la pièce d'articulation (13a) ou de la platine (16b), et l'élément intermédiaire comprend un tube (19a, 19b) monté coulissant dans le guide tubulaire (17a, 17b). 6. Chariot brancard selon la 5, caractérisé en ce que le volume intérieur du tube (19a, 19b) est destiné à coopérer avec une tige (23a, 23b), constituant le troisième élément, fixée à la platine (16a, 16b), afin de rendre solidaires le tube (19a, 19b) et la platine (16a, 16b). 7. Chariot brancard selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'une première goupille (22a, 22b) escamotable est insérée dans des trous prévus dans le tube (19a, 19b) et le guide tubulaire (17a, 17b) de la pièce d'articulation, sensiblement transversalement à l'axe du tube (19a, 19b). 8. Chariot brancard selon la 5, 6 ou 7, caractérisé en ce qu'une deuxième goupille (24a, 24b) escamotable est insérée dans des trous prévus dans le tube (19a, 19b) et dans la tige (23a, 23b), sensiblement transversalement à l'axe du tube (19a, 19b). 9. Chariot brancard selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de commande comportent au moins une fourchette (25a, 25b) munie d'une fente (26a, 26b) parallèle à la direction de déplacement de la platine (16a, 16b), pouvant être engagée sous une tête de la deuxième goupille (24a, 24b), laquelle peut être dégagée de la fourchette (25a, 25b) lors de la translation de la platine (16a, 16b) relativement à la pièce d'articulation (13a, 13b). 10. Chariot brancard selon la 9, caractérisé en ce que la fourchette (25b) est montée rotative autour d'un axe géométrique sensiblement vertical (X-X)sur une traverse (T) solidaire des longerons du cadre (10) 11. Chariot brancard selon la 10, caractérisé en ce que l'extrémité de la fourchette (25b) éloignée de la traverse (T) présente, entre deux branches, une fente (26b) parallèle à la direction de coulissement du tube (19b). 12. Chariot brancard selon la 11, caractérisé en ce que la goupille (24b) comporte un corps qui peut s'engager dans la fente (26b), et une tête de diamètre supérieur à la largeur de la fente (26b), et que lorsque la goupille (24b) se trouve dans la fente (26b), les branches de la fourchette (25b) peuvent agir sur la tête de la goupille lors de la rotation de la fourchette (25b) et extraire la goupille (24b) de la tige (23b). | A | A61 | A61G | A61G 1 | A61G 1/013,A61G 1/02 |
FR2892161 | A1 | DISPOSITIF DE SOLIDARISATION D'UN ENSEMBLE CONSTITUE DE TIGES ET D'UN BRAS DANS UN PLAN PERPENDICULAIRE AUX TIGES ET PROCEDE DE SOLIDARISATION DES TIGES ET DU BRAS | 20,070,420 | La présente invention concerne un dispositif permettant de solidariser des tiges et un bras dans un plan perpendiculaire aux tiges. Plus particulièrement, l'invention permet de solidariser des tiges formant une partie de l'armature support d'un voile avec un bras dans un plan perpendiculaire aux tiges. L'invention concerne en particulier un dispositif de solidarisation d'au moins deux tiges rigides constituant une partie de l'armature d'un luminaire avec un bras rigide, par exemple un pied de lampe, ou avec un bras souple et flexible, par exemple un fil électrique vertical, supportant une douille d'ampoule électrique. La présente invention concerne en outre un procédé de montage d'un dispositif de solidarisation mentionné ci-dessus. Traditionnellement, les luminaires fantaisies suspendus sont constitués d'une armature en profilé en acier, présentant en son sommet un anneau de fixation relié par deux à quatre tiges de maintien en profilé d'acier de section identique à l'armature. L'assemblage de l'anneau de fixation, des tiges de maintien et de l'armature définissant le volume du luminaire est effectué au moyen de soudures. Le luminaire est alors fixé, suspendu à la douille électrique au moyen d'un filetage extérieur de la douille, qui reçoit l'anneau de fixation du luminaire et l'assemblage est verrouillé par une bague écrou de la douille électrique. Un tel dispositif présente comme inconvénient que pour monter ou démonter l'abat-jour ou l'applique suspendu, il faut préalablement monter sur une chaise ou un escabeau et démonter l'ampoule électrique et la poser à l'abri, puis remonter et dévisser les bagues écrous, redescendre et prendre l'abat- jour ou l'applique à suspendre, faire passer l'anneau de fixation autour du filetage de la douille électrique et la maintenir en position au moyen de la bague écrou qu'il faut alors revisser. Enfin, il faut aller chercher l'ampoule électrique et la remettre en place dans la douille électrique. Ce mode de fixation est long et pratiqué autant de temps passé en situation d'équilibre. La présente invention a donc pour but de fournir un dispositif qui fonctionne indépendamment du filetage externe de la douille et de la bague écrou de la douille. Le nouveau dispositif selon l'invention peut s'adapter à une douille sans filetage, à chemise lisse et il peut être compatible avec toute autre douille en matière plastique. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de solidarisation de tiges faisant partie d'une armature de luminaire avec un bras supportant une douille d'ampoule électrique, ce bras pouvant être souple et relié à un plafond, ou ce bras pouvant être rigide et reposant sur une surface, comme la surface du sol ou d'un meuble. Dans le premier cas, le luminaire est suspendu à un plafond, et dans le second cas le luminaire repose sur le sol ou un meuble. Le luminaire peut également être solidarisé à un bras horizontal fixé sur une surface verticale comme un mur. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de solidarisation d'au moins deux tiges et d'un bras dans un plan perpendiculaire auxdites tiges, caractérisé en ce qu'il comprend - une coiffe de douille constituée d'un dôme demi sphérique, d'une surface annulaire plane externe autour dudit dôme située dans le plan médian dudit dôme demi sphérique, ladite surface annulaire plane comportant au moins deux logements destinés à réceptionner lesdites au moins deux tiges, la coiffe de douille comportant une ouverture dans le dôme, ladite ouverture du dôme se projetant dans le plan médian selon un segment de longueur égale au rayon dudit dôme et d'une largeur donnée, ladite ouverture du dôme étant prolongée par une ouverture dans ladite surface annulaire, lesdites ouvertures permettant le passage d'un bras longitudinal et son positionnement selon l'axe perpendiculaire au plan médian dudit dôme demi sphérique ; - une cloche de verrouillage constituée d'un dôme demi sphérique, d'une surface annulaire plane externe autour dudit dôme située dans le plan médian dudit dôme demi sphérique, la cloche de verrouillage comportant une ouverture dans le dôme, ladite ouverture du dôme se projetant dans le plan médian selon un segment de longueur égale au rayon dudit dôme et d'une largeur donnée, ladite ouverture du dôme étant prolongée par une ouverture dans ladite surface annulaire, lesdites ouvertures permettant le passage d'un bras longitudinal et son positionnement selon l'axe perpendiculaire au plan médian dudit dôme demi sphérique ; ladite coiffe de douille et ladite cloche de verrouillage ayant des dimensions telles que, lorsque ladite cloche de verrouillage est placée sur ladite coiffe de douille, la coiffe de verrouillage peut être mue en rotation autour de l'axe perpendiculaire aux plans médians desdits dômes et passant au centre des dômes demi sphériques, d'une part pour faire coïncider lesdites ouvertures desdits dômes et par rotation pour occulter lesdites ouvertures par lesdits dômes en laissant non occultée seulement une partie des ouvertures située au centre des sommets desdits dômes. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite coiffe de douille et ladite cloche de verrouillage sont telles que la cloche de verrouillage lorsqu'elle est placée sur ladite coiffe de douille peut être enclenchée sur celle-ci au moyen d'une gorge réalisée dans la surface externe dudit dôme de ladite coiffe de douille, au voisinage de l'intersection du dôme de ladite coiffe de douille et de ladite surface annulaire de ladite coiffe de douille et d'un bosselage réalisé sur la surface interne dudit dôme de ladite cloche de verrouillage, au voisinage de l'intersection du dôme de ladite cloche de verrouillage et de ladite surface annulaire de ladite cloche de verrouillage. De préférence, ladite coiffe de douille comporte quatre logements pour recevoir chacun une tige. L'invention concerne en outre un dispositif de solidarisation d'au moins deux tiges et d'un bras perpendiculaire aux deux tiges, le bras étant rigide et étant placé sur un support de lampe, par exemple une lampe de chevet. Le dispositif de solidarisation peut également solidariser au moins deux tiges avec un bras souple, par exemple un fil relié à une douille d'ampoule pendant au plafond. L'invention concerne en outre un procédé de solidarisation d'au moins deux tiges avec un bras, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) On place chaque tige par indexation, dans chaque logement de la coiffe de douille telle que décrite ci-dessus ; b) On place une coiffe de douille et une cloche de verrouillage telles que décrites ci-dessus en contact l'une de l'autre de manière que la cloche de verrouillage soit mobile en rotation autour de l'axe perpendiculaire aux plans médians desdits dômes et passant au centre des dômes demi sphériques ; c) On fait coïncider l'ouverture de la coiffe de douille réalisée dans le dôme et dans la surface annulaire de ladite coiffe de douille avec l'ouverture de la cloche de verrouillage réalisée dans le dôme et dans la surface annulaire de ladite cloche de verrouillage ; d) On fait pénétrer ledit bras dans lesdites ouvertures et on place ledit bras selon l'axe perpendiculaire aux plans médians desdits dômes ; e) On fait mouvoir en rotation autour dudit axe ladite cloche de verrouillage par rapport à ladite coiffe de douille jusqu'à occulter lesdites ouvertures par lesdits dômes en laissant non occultée seulement une partie des ouvertures située au centre du sommet desdits dômes. La description suivante, en regard des dessins annexés, permettra de mieux comprendre comment l'invention peut être mise en pratique. La figure 1 représente un dispositif de fixation d'une armature de luminaire selon la technique antérieure ; La figure 2 est une vue en perspective d'une cloche de verrouillage du dispositif de solidarisation d'au moins deux tiges et d'une bras selon la présente invention ; La figure 3 est une vue en perspective d'une coiffe de douille d'un dispositif selon l'invention ; La figure 4 est une vue en coupe de la coiffe de douille de la figure 3; La figure 5 est une vue de côté de la coiffe de douille de la figure 3 ; La figure 6 est une vue de dessus de la cloche de verrouillage d'un dispositif selon l'invention ; La figure 7 est une vue en coupe de la cloche de verrouillage de la figure 6; La figure 8 est une vue de côté de la cloche de verrouillage de la figure 6; La figure 9 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention, la cloche de verrouillage et la coiffe de douille étant placées l'une sur l'autre ; La figure 10 est une vue selon la figure 9, avec la tige supportant une ampoule électrique ayant pénétré dans le dispositif de l'invention ; et La figure 11 est une vue en perspective montrant comment le dispositif selon l'invention solidarise la tige. Sur la figure 1 on a représenté un dispositif de maintien d'une armature de luminaire. Cette armature 1 est reliée à un anneau de fixation 2 par l'intermédiaire de quatre tiges de maintien 3. L'anneau de fixation 2, les tiges de maintien 3 et l'armature 1 sont en acier et dont soudés et forme le volume du liminaire. Une douille électrique 4 présentant un filetage externe est suspendu au plafond par l'intermédiaire d'un support 5 rigide ou souple comprenant un fil électrique. L'ampoule électrique 6 est fixée à la douille électrique 4 par une bague écrou 7 qui comporte un filetage interne et qui vient serrer l'anneau de fixation 2 du lampadaire quand on visse la bague écrou 7 sur la douille 4. Un tel dispositif a pour inconvénient que pour monter ou démonter l'abat-jour ou l'applique suspendu, il faut préalablement monter sur une chaise ou un escabeau et démonter l'ampoule électrique et la poser à l'abri, puis remonter et dévisser les bagues écrous, redescendre et prendre l'abat-jour ou l'applique à suspendre, faire passer l'anneau de fixation autour du filetage de la douille électrique et la maintenir en position au moyen de la bague écrou qu'il faut alors revisser. Enfin, il faut aller chercher l'ampoule électrique et la remettre en place dans la douille électrique. Ce mode de fixation est long et pratiqué autant de temps passé en situation d'équilibre. L'invention a donc pour but de simplifier le montage et le maintien d'un luminaire suspendu au plafond. Le même problème se pose pour des luminaires qui sont placés sur un pied rigide reposant sur le sol, par exemple des lampes de chevet. La douille est alors reliée au pied et en fait il faut inverser la figure 1 pour avoir un système identique à l'exception du pied qui est rigide à la place d'un support 5 qui peut être souple. Lorsque la douille est endommagée, il est nécessaire de la changer, ce qui demande encore plus de manoeuvre car la douille est fixée au pied de la lampe de chevet, et donc le démontage de l'ancienne douille et le remontage de la nouvelle douille sont assez compliqués. Un problème similaire se pose pour des lampes qui sont des appliques murales. L'invention a donc pour but de faciliter le montage et le démontage d'un luminaire, qu'il soit un plafonnier, une lampe de chevet ou une applique murale. A cet effet, l'invention concerne dans son aspect le plus général, un dispositif de solidarisation d'au moins deux tiges 8 et d'un bras 9 perpendiculaire aux tiges 8, comme on l'a représenté sur les figures 9 à 11. Sur ces figures 9 à 11 on a représenté un bras 9 vertical, mais ce bras 9 peut être horizontal ou incliné, et le dispositif de solidarisation fonctionnera dans une position quelconque du bras 9. Les deux tiges 8, selon un aspect plus particulier de l'invention, font partie d'une armature de luminaire. Le dispositif de solidarisation selon la présente invention comporte deux parties essentielles ; une coiffe de douille 10 et une cloche de verrouillage 11 qui verrouille les tiges 8, la coiffe de douille 10 et le bras 9. Sur la figure 3 on a représenté la coiffe de douille 10 en perspective, sur la figure 4 la coiffe de douille est représentée en coupe et sur la figure 5 la coiffe de douille est représentée en vue de côté. La coiffe de douille 10 est constituée d'un dôme 12 demi sphérique, d'une surface annulaire 13 qui est plane et qui est située à l'extérieur du dôme 12. On appelle "plan médian" le plan passant par le plus grand diamètre du dôme, et représenté par la plan P sur la figure 3. La surface annulaire 13 est donc située dans ce plan P médian. On appelle "axe XX" l'axe perpendiculaire au plan P et passant par le centre du dôme 12. La surface annulaire 13 de la coiffe de douille 10 comporte au moins deux logements 14 destinés à recevoir les tiges 8 qui peuvent faire partie de l'armature d'un luminaire. Bien entendu, il y aura autant de logements 14 que de tiges 8 à solidariser. L'angle que font les logements 14 entre eux est quelconque mais de préférence il sera de 90 si on prévoit 4 tiges à solidariser et 120 si on prévoit 3 tiges à solidariser, etc. Les logements 14 sont réalisés selon un rayon de l'anneau 13. La coiffe de douille 10 comporte en outre une ouverture 15 dans le dôme 12 et d'une ouverture 16 dans l'anneau 13 dans le prolongement de l'ouverture 15. La longueur de l'ouverture 15 qui se projette dans le plan P est égale au rayon du dôme et sa largeur est donnée, mais peut varier. La largeur de l'ouverture 15 ainsi que la largeur de l'ouverture 16 sont identiques et sont prévues pour laisser le passage du bras 9 à solidariser. A l'extrémité 17 de l'ouverture 15, au centre du dôme 12, l'ouverture 15 a une forme légèrement arrondie. Le bras 9 peut donc passer dans les ouvertures et se positionner très facilement selon l'axe XX perpendiculaire au plan médian P du dôme 12 demi sphérique. Sur la figure 2 on a représenté la cloche de verrouillage 11. Cette cloche de verrouillage est identique à la coiffe de douille 10 à l'exception qu'elle ne comporte pas de logement 14. Selon un mode de réalisation de la présente invention la cloche de verrouillage a une surface annulaire dont les bords externes peuvent être crantés ou ondulés dans un but purement esthétique. Les éléments identiques de la cloche de verrouillage ont les mêmes références que les éléments de la coiffe de douille, avec un "prime" en plus. La cloche de verrouillage 11 est destinée à être placée sur la coiffe de douille 10. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la cloche de verrouillage 11 et la coiffe de douille 10 ont des côtes telles qu'il existe un frottement important entre la cloche de verrouillage 11 et la coiffe de douille 10, ce qui permet de les faire coopérer entre elles et de les faire mouvoir en rotation l'une par rapport à l'autre autour de l'axe XX. Comme on peut le voir sur les figures 9 à 11, quand la cloche de verrouillage 11 et la coiffe de douille 10 effectuent un mouvement de rotation dans le sens de la flèche F (figure 11), les ouvertures 15, 15' et 16, 16' peuvent correspondre les unes avec les autres ou elles peuvent être occultées respectivement par les dômes 12, 12'. Les ouvertures peuvent donc être ouvertes ou fermées, et lorsqu'elles sont ouvertes elles peuvent laisser passer le bras 9, puis, lorsqu'elles sont fermées, elles bloque le bras 9 qui supporte une douille 18 qui bien butter contre la partie interne de la coiffe de douille 11. Selon un mode de réalisation de la présente invention, on peut prévoir une gorge 19 réalisée dans la surface externe du dôme 12 de la coiffe de douille 10, au voisinage de l'intersection du dôme 12 et de la surface annulaire 13 et un bosselage 20 réalisé sur la surface interne du dôme 12' de la cloche de verrouillage 11, au voisinage de l'intersection du dôme 12' de la cloche de verrouillage 11 et de la surface annulaire 13' de la cloche de verrouillage. La gorge 19 et le bosselage 20 coopèrent entre eux et la cloche de verrouillage et la coiffe de douille sont alors solidarisées entre elles et peuvent uniquement avoir un mouvement de rotation l'une par rapport à l'autre. Les figures 9 à 11 montrent comment on peut solidariser le bras 9 avec les tiges 8. Comme on l'a dit, en premier lieu on introduit les tiges 8 dans les logements 14 respectifs et ensuite on place autour du bras 9 la cloche de verrouillage et la coiffe de douille en faisant coïncider leurs ouvertures, puis, du fait que le bras présente un renflement à son extrémité libre, à savoir une douille qui ne peut passer par les ouvertures 17 et 17', la douille 18 vient en butée contre la face interne du dôme de la coiffe de douille 10, on fait alors tourner la coiffe de douille et/ou la cloche de verrouillage pour occulter les ouvertures, et de ce fait le bras 9 et les tiges 8 sont solidarisés entre eux. L'application la plus visée dans la présente invention est l'application à la fixation d'une armature de luminaire, mais le dispositif selon la présente invention peut être appliqué à la solidarisation de n'importe quelles tiges avec n'importe quel bras muni d'un renflement à une extrémité | L'invention concerne un dispositif de solidarisation d'au moins deux tiges 8 et d'un bras 9 dans un plan perpendiculaire auxdites tiges 8.Ce dispositif comprend notamment :- une coiffe de douille 10 constituée d'un dôme 12, d'une surface annulaire 13 plane comportant au moins deux logements 14 destinés à réceptionner les tiges 8, la coiffe de douille 10 comportant une ouverture 15 dans le dôme prolongée par une ouverture 16 dans la surface annulaire 13, lesdites ouvertures (15, 16) permettant le passage d'un bras 9 ;- une cloche de verrouillage 11 constituée d'un dôme 12', d'une surface annulaire 13' et comportant une ouverture 15' dans le dôme 12', prolongée par une ouverture 16' dans la surface annulaire, lesdites ouvertures (15', 16') permettant le passage du bras 9 ;la coiffe de douille 10 et la cloche de verrouillage 11 permettant le maintien des tiges 8 et du bras 9.Application à la fixation d'une armature de luminaire sur le support d'une ampoule électrique. | 1. Dispositif de solidarisation d'au moins deux tiges (8) et d'un bras (9) dans un plan perpendiculaire auxdites tiges (8), caractérisé en ce qu'il comprend - une coiffe de douille (10) constituée d'un dôme (12) demi sphérique, d'une surface annulaire (13) plane externe autour dudit dôme située dans le plan médian P dudit dôme (12) demi sphérique, ladite surface annulaire (13) plane comportant au moins deux logements (14) destinés à réceptionner lesdites au moins deux tiges (8), la coiffe de douille (10) comportant une ouverture (15) dans le dôme, ladite ouverture (15) du dôme se projetant dans le plan médian P selon un segment de longueur égale au rayon dudit dôme (12) et d'une largeur donnée, ladite ouverture du dôme (15) étant prolongée par une ouverture(16) dans ladite surface annulaire (13), lesdites ouvertures (15, 16) permettant le passage d'un bras (9) et son positionnement selon l'axe XX perpendiculaire au plan médian P dudit dôme demi sphérique ; - une cloche de verrouillage (11) constituée d'un dôme (12') demi sphérique, d'une surface annulaire (13') plane externe autour dudit dôme située dans le plan médian P dudit dôme (12') demi sphérique, la cloche de verrouillage (11) comportant une ouverture (15') dans le dôme (12'), ladite ouverture (15') du dôme se projetant dans le plan médian P selon un segment de longueur égale au rayon dudit dôme et d'une largeur donnée, ladite ouverture (15') du dôme étant prolongée par une ouverture (16') dans ladite surface annulaire, lesdites ouvertures (15', 16') permettant le passage du bras longitudinal (9) et son positionnement selon l'axe perpendiculaire au plan médian dudit dôme demi sphérique ; ladite coiffe de douille (10) et ladite cloche de verrouillage (11) ayant des dimensions telles que, lorsque ladite cloche de verrouillage (11) est placée sur ladite coiffe de douille (10) , la coiffe de verrouillage (11)peut être mue en rotation autour de l'axe XX perpendiculaire aux plans médians desdits dômes et passant au centre des dômes demi sphériques, d'une part pour faire coïncider lesdites ouvertures desdits dômes et d'autre part par rotation pour occulter lesdites ouvertures par lesdits dômes en laissant non occultée seulement une partie des ouvertures située au centre des sommets desdits dômes. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite coiffe de douille (10) et ladite cloche de verrouillage (11) sont telles que la cloche de verrouillage (11) lorsqu'elle est placée sur ladite coiffe de douille (10) peut être enclenchée sur celle-ci au moyen d'une gorge (19) réalisée dans la surface externe dudit dôme de ladite coiffe de douille, au voisinage de l'intersection du dôme de ladite coiffe de douille et de ladite surface annulaire de ladite coiffe de douille et d'un bosselage (20) réalisé sur la surface interne dudit dôme de ladite cloche de verrouillage, au voisinage de l'intersection du dôme de ladite cloche de verrouillage et de ladite surface annulaire de ladite cloche de verrouillage. 3. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite coiffe de douille (10) comporte quatre logements (14) pour recevoir chacune une tige (8). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bras est rigide. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le bras est souple. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bras comporte un renflement (18) à une de ses extrémités. 7. Procédé de solidarisation d'au moins deux tiges avec un bras, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) On place chaque tige (8) dans chaque logement (14) de la coiffe de douille (10) selon l'une quelconque des 1 à 3 ;b) On place la coiffe de douille (10) et la cloche de verrouillage (11) selon l'une quelconque des 1 à 3 en contact l'une de l'autre de manière que la cloche de verrouillage et la coiffe de douille soient mobiles en rotation autour de l'axe XX perpendiculaire aux plans médians desdits dômes et passant au centre des dômes demi sphériques ; c) On fait coïncider l'ouverture de la coiffe de douille réalisée dans le dôme et dans la surface annulaire de ladite coiffe de douille avec l'ouverture de la cloche de verrouillage réalisée dans le dôme et dans la surface annulaire de ladite cloche de verrouillage ; d) On fait pénétrer ledit bras dans lesdites ouvertures et on place ledit bras selon l'axe perpendiculaire aux plans médians desdits dômes ; et e) On fait mouvoir en rotation autour dudit axe ladite cloche de verrouillage par rapport à ladite coiffe de douille jusqu'à occulter lesdites ouvertures par lesdits dômes en laissant non occultée seulement une partie des ouvertures située au centre du sommet desdits dômes. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les tiges (8) sont des parties d'une armature de luminaire. | F | F16,F21 | F16B,F21S | F16B 7,F21S 6,F21S 8 | F16B 7/00,F21S 6/00,F21S 8/00 |
FR2896687 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION COSMETIQUE ET APPAREIL POUR LA MISE EN OEUVRE D'UN TEL PROCEDE | 20,070,803 | La présente invention concerne les compositions cosmétiques et plus particulièrement celles obtenues par circulation d'un fluide au contact d'un produit ayant au moins un composé pouvant être extrait par le fluide. Les demandes de brevet européen EP 1 563 827-A2, EP 1 566 164-A1, EP 1 563 885-A1, EP 1 559 400-A1, EP 1 559 398-A1, EP 1 563 826-A1, EP 1 559 414-A1, EP 1 563 826-A1, EP 1 559 401-A1, EP 1 559 392-A1, EP 1 559 396A1 et EP 1 566 163-Al divulguent des procédés de préparation d'une composition cosmétique par percolation d'un fluide. La demande WO 00/56629 divulgue une cartouche pour appareil d'extraction par percolation. Il existe un besoin pour perfectionner les procédés de préparation de compositions cosmétiques. Il existe encore un besoin pour préparer des compositions cosmétiques personnalisées d'une façon fiable et relativement simple et pour faciliter le conditionnement et l'utilisation des produits servant à préparer ces compositions. L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à : a) faire circuler à travers au moins une enceinte contenant au moins un produit à extraire au moins un fluide et recueillir au moins une solution d'extraction dans un récipient, b) délivrer dans le récipient le fluide sans le faire circuler dans l'enceinte. Les étapes a) et b) sont effectuées de façon à obtenir un volume de composition prédéfini dans le récipient. Les deux étapes a) et b) peuvent être successives, dans l'ordre a) puis b) ou inversement, ou au moins partiellement concomitantes. L'invention peut permettre d'obtenir, par exemple, une composition ayant une concentration souhaitée en au moins un composé en diluant plus ou moins une solution issue de l'extraction par le fluide. L'invention peut également permettre d'obtenir, si on le souhaite, une quantité prédéfinie de composition quelle que soit la quantité de fluide utilisée pour l'extraction. Grâce à l'invention, à partir d'une enceinte au moins, plusieurs compositions ayant des caractéristiques différentes peuvent être préparées, selon par exemple le degré de dilution recherché, ce qui peut permettre de personnaliser la composition. Une enceinte peut être un compartiment d'une recharge, celle-ci pouvant éventuellement se présenter sous la forme d'une cartouche. L'invention peut également faciliter le conditionnement et la conservation du ou des produits servant à préparer la composition, en permettant par exemple d'utiliser des produits non liquides. L'invention peut permettre encore de disposer au sein d'une même enceinte de 10 composés pulvérulents qui ne pourraient être conservés sur une longue période en solution, notamment en étant mélangés ensemble. Enfin, l'invention peut faciliter l'utilisation de produits d'origine naturelle, notamment d'extraits végétaux ou minéraux. La circulation du fluide dans l'enceinte peut être une percolation. Par 15 percolation , on désigne le passage d'un fluide à travers un milieu perméable à ce fluide, le milieu étant par exemple pulvérulent. Le milieu peut être entièrement solubilisé par le passage du fluide, le cas échéant. Le milieu peut être non alimentaire. Le récipient, qui est par exemple un bol, peut être muni ou non d'un organe de fermeture, notamment à des fins d'agitation ou pour permettre au consommateur 20 d'emporter la composition pour l'utiliser ailleurs que sur le lieu de préparation. Le récipient peut éventuellement contenir au moins un composé à mélanger avec la ou les solutions issues de l'extraction, notamment un milieu cosmétiquement acceptable, par exemple une base ou un oxydant de coloration. Le fluide, encore appelé percolat éventuellement, peut comporter un liquide 25 et/ou un gaz, par exemple de l'eau. D'autres solvants sont utilisables, par exemple une solution alcoolique ou huileuse. La quantité de produit contenue dans l'enceinte où l'injection a lieu peut être relativement faible, correspondant par exemple à une dose unique. La quantité de produit est par exemple inférieure ou égale à 25 cm3 ou à 10 cm3, voire à 7,5 cm3 ou 5 cm3. 30 Une fois l'extraction par le fluide effectuée, l'enceinte peut être éliminée, étant par exemple recyclée. La quantité de fluide délivrée à l'étape a) et/ou à l'étape b) peut être déterminée par pesée du récipient et de son contenu, ou par mesure du volume de produit contenu dans le récipient. La quantité de fluide injecté dans l'enceinte peut être déterminée en fonction d'au moins une caractéristique de la composition, par exemple la couleur de celle-ci ou son pouvoir colorant. La quantité de fluide délivrée dans le récipient sans circuler dans l'enceinte peut viser à obtenir un volume constant de composition et/ou être déterminée en fonction d'au moins une caractéristique de la composition à obtenir. Préalablement à la sélection de la quantité de fluide, que ce soit celle destinée à être injectée dans l'enceinte ou celle destinée à être délivrée directement dans le récipient, au moins une information liée à une personne à traiter avec la composition peut être acquise, et la sélection de la quantité de fluide peut être effectuée sur la base au moins de cette information. Plusieurs enceintes peuvent être disposées sur l'appareil d'extraction, ce qui permet de réaliser un mélange, par exemple. Ces enceintes peuvent appartenir ou non à une 15 même recharge. Le fluide peut circuler de façon simultanée ou non dans les différentes enceintes. Le fluide peut être injecté dans une pluralité d'enceintes à l'aide d'une pluralité d'injecteurs, ceux-ci pouvant être respectivement associés aux différentes enceintes. 20 L'utilisation de plusieurs injecteurs peut réduire le risque de contamination d'une enceinte par un produit provenant d'une autre enceinte. Le ou les injecteurs peuvent subir, le cas échéant, entre les étapes d'injection de fluide, un nettoyage, par exemple par circulation du fluide dans et/ou sur l'injecteur. Le ou les injecteurs peuvent encore être amovibles afin de faciliter leur nettoyage. 25 L'une au moins des enceintes peut comporter un agent de coloration des matières kératiniques, par exemple de la peau, des muqueuses, des cheveux et autres fibres kératiniques telles que les cils et sourcils. Différentes enceintes d'une même recharge peuvent comporter des agents de coloration différents, voire un même agent de coloration à des concentrations différentes. 30 Une même recharge peut comporter des agents de coloration permettant d'obtenir plusieurs nuances d'une même couleur. Le ou les agents de coloration peuvent être destinés à réaliser une coloration directe ou d'oxydation, éclaircissante ou non. Il peut s'agir par exemple d'une coloration ton sur ton. Le ou les agents de coloration peuvent être des colorants directs ou des colorants d'oxydation. Lorsque plusieurs enceintes sont présentes préalablement à la sélection d'au moins une enceinte où s'effectue l'injection, au moins une information liée à une personne à traiter avec la composition cosmétique ou liée à une caractéristique à obtenir peut être acquise, et la sélection de la ou des enceintes dans laquelle ou lesquelles l'injection a lieu peut être effectuée sur la base de cette information au moins. L'information peut comporter une couleur que l'on cherche à reproduire, par exemple celle de la peau ou des cheveux de la personne à traiter avec la composition. La sélection peut encore avoir pour but, par exemple, de reproduire une couleur choisie par un utilisateur sur un nuancier ou méchier ou correspondant à une référence commerciale. Les produits contenus dans les enceintes peuvent être pulvérulents. Une même enceinte peut comporter, le cas échéant, au moins deux composés pulvérulents. Ces deux composés peuvent être mélangés uniformément ou non au sein de l'enceinte. Les composés peuvent par exemple être disposés dans l'enceinte en strates successives. La température du fluide injecté dans une enceinte peut être supérieure à 80 C, ce qui peut favoriser la solubilisation de certains composés, le fluide étant éventuellement sous phases vapeur et liquide lors de l'injection, ce qui peut faciliter l'extraction. La pression d'injection est de préférence supérieure ou égale à 1 bar (105 Pa), voire supérieure ou égale à 3 bars et encore plus préférentiellement supérieure ou égale à 10 bars, allant par exemple de 10 à 50 bars. La ou les enceintes peuvent être définies au moins partiellement par une première paroi pouvant être traversée, par exemple perforée, par un injecteur de l'appareil d'extraction. La ou les enceintes peuvent également être définies au moins partiellement par une deuxième paroi pouvant s'ouvrir sous l'effet de la pression d'injection du fluide dans l'enceinte, par exemple du fait de la déformation de la deuxième paroi contre au moins un relief adapté à provoquer son ouverture. La deuxième paroi est par exemple déformée contre une grille agencée pour que la déformation s'accompagne de l'ouverture de l'enceinte tout en permettant à la deuxième paroi de retenir sensiblement le produit non solubilisé par le fluide ayant circulé dans l'enceinte. Les première et deuxième parois comportent par exemple au moins une couche d'un matériau pouvant être déchiré et/ou perforé relativement aisément, par exemple une couche comportant un métal, par exemple de l'aluminium, d'épaisseur inférieure ou égale à 0,1 mm par exemple. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un appareil de préparation d'une composition cosmétique par circulation d'un fluide dans au moins une 10 enceinte contenant au moins un produit à extraire, cet appareil comportant : - un système de support de l'enceinte, - un système d'injection pour : - d'une part injecter le fluide à travers l'enceinte afin de produire au moins une solution recueillie dans un récipient, 15 -d'autre part délivrer le fluide dans le récipient sans circulation du fluide à travers l'enceinte. Le système de support peut être adapté à recevoir plusieurs enceintes. L'appareil d'extraction peut être agencé de manière à permettre la sélection d'une ou plusieurs enceintes. 20 L'un au moins du système d'injection et du système de support peut être agencé de manière à permettre de sélectionner la ou les enceintes dans laquelle ou lesquelles le fluide est injecté. Les enceintes peuvent être rapportées sur l'appareil d'extraction ou appartenir à celui-ci. 25 Les enceintes peuvent appartenir à une même recharge ou non. Cette recharge peut comporter une cartouche renfermant une pluralité d'enceintes. La recharge peut encore comporter une pluralité de capsules solidaires au moins lors de l'utilisation, définissant respectivement les différentes enceintes. L'appareil peut comporter un système de collecte des solutions provenant de la 30 circulation du fluide dans les enceintes, qui peut être agencé pour mélanger les solutions. Le système de collecte peut comporter un récipient placé sous les enceintes et/ou des canaux permettant de guider l'écoulement du fluide après traversée des enceintes. L'appareil peut comporter une pluralité d'injecteurs. Chaque enceinte peut être associée à au moins un joint d'étanchéité agencé pour coopérer avec au moins un injecteur. Ce joint d'étanchéité est par exemple une membrane en un matériau élastiquement déformable, agencée pour être traversée par l'injecteur. Chaque enceinte peut être sensiblement étanche à l'air. En présence de plusieurs enceintes, le système de support peut être agencé pour permettre de déplacer les enceintes relativement au système d'injection. Ce déplacement peut s'effectuer manuellement ou de façon motorisée, en rotation ou en translation ou autrement encore, par exemple de façon à amener au moins un injecteur à pénétrer dans une enceinte sélectionnée. L'injecteur peut par exemple suivre, lors du déplacement, une trajectoire au cours de laquelle il passe en regard d'au moins une autre enceinte. L'appareil d'extraction peut encore comporter plusieurs injecteurs, ce qui peut éviter éventuellement la nécessité d'un tel déplacement. La sélection de la ou des enceintes où s'effectue l'injection peut encore être accomplie en permettant à l'utilisateur de positionner la recharge dans l'appareil d'extraction de telle façon que l'injection ait lieu dans une ou plusieurs enceintes sélectionnées. Le cas échéant, l'utilisateur peut ne sélectionner qu'une seule enceinte à la fois, effectuer l'injection et repositionner la recharge dans l'appareil d'extraction de façon à sélectionner une autre enceinte, lorsque la composition doit être préparée à partir de produits provenant de plusieurs enceintes. L'appareil d'extraction peut comporter un système de chauffage pour porter la température du fluide à plus de 80 C avant l'injection, comme mentionné précédemment. Lorsque la ou les enceintes comportent au moins un agent de coloration, l'appareil d'extraction peut comporter un système de sélection agencé d'une part pour permettre à un utilisateur de sélectionner une teinte parmi plusieurs et d'autre part pour commander l'injection du fluide afin de recueillir une composition cosmétique dont la teinte correspond à la teinte sélectionnée. Le système de sélection peut par exemple agir sur la quantité de fluide délivrée sans passer par l'enceinte et éventuellement sur la ou les quantités de fluide délivrées dans la ou les enceintes. L'appareil d'extraction peut comporter un capteur permettant de déterminer la quantité de composition présente dans le récipient. Ce capteur est par exemple un capteur de poids et/ou de volume permettant d'évaluer la quantité de composition présente dans le récipient. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, à chaque fois qu'un liquide est délivré dans le récipient, la masse et/ou le volume de produit présent dans le récipient est déterminé sensiblement en temps réel par une pesée de celui-ci et/ou une mesure du volume de composition contenu dans celui-ci et la distribution du fluide peut être interrompue lorsque la quantité prévue de fluide a été distribuée. L'appareil d'extraction peut encore comporter un capteur de niveau afin de déterminer par exemple le niveau de liquide dans le récipient et/ou dans un réservoir contenant le fluide à injecter. L'appareil d'extraction peut comporter au moins un organe de commande permettant par exemple de modifier la durée d'injection du fluide dans l'enceinte. L'appareil d'extraction peut être agencé pour délivrer directement dans le récipient, quelle que soit la durée d'injection précitée, la quantité de fluide complémentaire permettant d'obtenir un volume prédéfini de composition, ce volume étant éventuellement réglable par l'utilisateur. L'organe de commande peut comporter un bouton de réglage rotatif ou à glissière, associé éventuellement à des graduations. L'appareil d'extraction peut être agencé pour recevoir au moins une information relative à la concentration en au moins un produit dans la solution recueillie dans le récipient en fonction de la durée d'injection dans l'enceinte contenant ce produit et pour calculer les quantités de fluide à injecter dans l'enceinte et dans le récipient en fonction de cette information, afin d'obtenir une concentration souhaitée dans le récipient. L'information est par exemple générée par un système informatique à partir d'un identifiant présent sur la recharge. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente de façon schématique, en perspective, un exemple de recharge contenant un produit cosmétique à extraire, - la figure 2 est une coupe axiale de la recharge de la figure 1, - la figure 3 représente de manière schématique et partielle, en perspective, un exemple d'appareil d'extraction, - la figure 4 est un schéma simplifié d'un exemple de circuit d'alimentation de l'appareil d' extraction, - la figure 5 est une vue analogue à la figure 2 de la recharge en place dans l'appareil d'extraction, - la figure 6 illustre la mise en oeuvre de l'invention avec plusieurs enceintes, - la figure 7 est une vue analogue à la figure 4 d'une variante de réalisation du circuit d'alimentation, - la figure 8 est une vue analogue à la figure 1 d'une variante de réalisation de la recharge, - la figure 9 est une section transversale du corps de la recharge de la figure 7, - la figure 10 est une vue analogue à la figure 2 d'une variante de réalisation de la recharge, - la figure 11 est une vue analogue à la figure 3 d'une variante de réalisation de l'appareil d' extraction, - la figure 12 représente de façon schématique, en perspective, un autre exemple de recharge et le positionnement correspondant des injecteurs, - la figure 13 est une section selon XIII-XIII de la figure 11, - la figure 14 représente, en vue de dessus, un autre exemple de réalisation de la recharge, - la figure 15 est une section selon XV-XV de la figure 14, - la figure 16 est une vue de dessus d'une variante de réalisation de la recharge, et - la figure 17 représente, de façon partielle et schématique, une variante de réalisation de l'appareil d'extraction, en cours d'utilisation de la recharge de la figure 16. On a représenté aux figures 1 et 2 une recharge 1 contenant au moins un produit cosmétique P. La recharge 1 comporte un corps tubulaire 4 et des première et deuxième parois 12 et 13 définissant une enceinte 2 contenant le produit P. Dans l'exemple illustré, la première paroi 12 est réalisée d'une seule pièce avec le corps 4, par exemple par moulage de matière plastique ou emboutissage d'un matériau en feuille comportant par exemple une couche de métal. La deuxième paroi 13 est par exemple un film qui peut comporter au moins une couche d'un métal et qui est fixé, par exemple thermosoudé, sur une collerette 8 réalisée d'une seule pièce avec le corps 4. L'homme du métier pourra utilement se référer pour la fabrication de la recharge 1 à celles existant pour la préparation de boissons par percolation, de type expresso . Le produit P est par exemple pulvérulent et peut être extrait par circulation d'un fluide dans l'enceinte 2, la concentration en produit dans la solution quittant l'enceinte étant par exemple fonction de la durée d'injection et des conditions d'injection. Pour utiliser la recharge 1 de la figure 1, l'utilisateur peut la placer sur un système de support 30 d'un appareil d'extraction 31 comportant également un système d'injection 40, tel qu'illustré aux figures 3 et 4. L'appareil d'extraction 31 comporte dans l'exemple considéré un espace 32 sous le système de support 30 pour accueillir un récipient R permettant de recueillir une solution provenant de la percolation d'un fluide dans l'enceinte 2. Le système de support 30 peut comporter, comme illustré à la figure 5, une 20 grille 36 pourvue de reliefs 37 contre lesquels la deuxième paroi 13 peut être appliquée sous la pression du fluide injecté. La deuxième paroi 13 est agencée pour être perforée par les reliefs 37 de la grille, lors de l'injection, sous l'effet de la pression régnant dans l'enceinte, ce qui permet au fluide injecté de s'écouler par des canaux 38 de la grille 36 vers le récipient R. 25 L'ouverture de la deuxième paroi 13 peut avantageusement s'effectuer de façon à sensiblement retenir dans l'enceinte considérée les particules de produit P non solubilisées. Le récipient R peut être suffisamment large pour recueillir la solution provenant de l'enceinte compte tenu de son positionnement. Le cas échéant, un système de 30 collecte peut être prévu pour l'acheminer dans le récipient lorsque l'enceinte n'est pas située entièrement à l'aplomb de celui-ci. Le système d'injection 40 comprend au moins un injecteur 41 capable de franchir la première paroi 12 et de pénétrer dans l'enceinte sélectionnée. L'appareil d'extraction 31 peut comporter des moyens d'étanchéité non représentés permettant de garantir, si nécessaire, une pénétration étanche de l'injecteur 41 dans l'enceinte sélectionnée. Ces moyens d'étanchéité comportent par exemple au moins un joint d'étanchéité s'appliquant extérieurement sur la recharge, au moins lors de l'injection. L'appareil d'extraction 31 peut comporter un circuit d'alimentation en fluide d'extraction ayant, comme représenté de façon schématique à la figure 4, au moins un réservoir 45 pour contenir le liquide L destiné à être injecté, une pompe 46 et un organe de chauffage 47 permettant de porter le liquide L à la température souhaitée et de créer le cas échéant de la vapeur. Celle-ci peut contribuer à générer la pression d'injection recherchée. Dans l'exemple considéré, la pression d'injection du fluide est par exemple d'au moins 3 bars (3.105 Pa) et préférentiellement d'au moins 10 bars et la température d'injection par exemple d'au moins 80 C. La température du fluide peut notamment être suffisante pour que le fluide présente des phases liquides et gazeuses lorsqu'il est injecté dans l'enceinte. Le réservoir 45 de l'appareil d'extraction peut être rempli manuellement ou de façon automatique en étant relié à une conduite d'eau, par exemple par l'intermédiaire d'une électrovanne. Le réservoir 45 peut être amovible, le cas échéant, afin de faciliter son remplissage manuel. L'organe de chauffage 47 peut comporter une résistance électrique. L'appareil d'extraction 31 peut comporter en outre un capteur de niveau, utile par exemple pour détecter le besoin de remplissage du réservoir 45 ou permettre le remplissage du récipient R avec une quantité totale de composition prédéfinie. L'appareil d'extraction comporte une sortie 110 permettant de distribuer dans le récipient R le liquide L sans contact avec le ou les produits contenus dans la recharge, afin par exemple de diluer dans le récipient la ou les solutions issues de la percolation et obtenir un volume de composition et/ou une concentration prédéfinies. L'alimentation de la sortie 110 peut se faire par le biais d'une électrovanne 63 ou de tout autre moyen de contrôle de la quantité de fluide délivrée, telle que par exemple une pompe. L'électrovanne 63 peut être contrôlée par un système de contrôle 61 de façon 5 par exemple à avoir un volume final de composition dans le récipient correspondant à une valeur prédéfinie. L'appareil d'extraction peut comporter un capteur de poids 140 placé sous le récipient R, utile pour déterminer la quantité de fluide délivrée dans celui-ci. Le capteur de poids 140 peut être relié au système de contrôle 61. 10 L'appareil d'extraction peut comporter un organe de commande 142 permettant de modifier la durée d'injection du fluide dans l'enceinte, afin par exemple d'obtenir une concentration en produit extrait plus ou moins grande. Le système de contrôle 61 peut être agencé pour contrôler le fonctionnement du circuit d'alimentation de façon à obtenir, quel que soit le réglage de l'organe de 15 commande, un volume constant de composition dans le récipient, grâce par exemple à l'information délivrée par le capteur de poids 140. L'organe de commande 142 comporte par exemple un bouton rotatif ou à glissière et l'appareil d'extraction peut comporter des graduations permettant à l'utilisateur de repérer un réglage particulier. 20 On a également illustré à la figure 4 la possibilité pour le circuit d'alimentation d'échanger des informations avec un système informatique 100 qui comporte par exemple au moins un micro-ordinateur, assistant personnel numérique, terminal relié à un réseau ou téléphone portable, voire qui est intégré à l'appareil d'extraction. Ce système informatique 100 peut être associé par exemple à un système 25 d'acquisition d'informations comportant par exemple une caméra 101 ou tout autre dispositif d'analyse des matières kératiniques, par exemple de la couleur de la peau ou des cheveux. Le système informatique 100 peut également être associé à un nuancier ou méchier 102 ou autre outil d'évaluation, par exemple un questionnaire. 30 Le système informatique 100 peut être agencé de manière à permettre à un utilisateur de sélectionner au moins une caractéristique de la composition cosmétique à préparer. Cette caractéristique est par exemple une couleur. Le système informatique 100 peut être utilisé pour permettre à l'utilisateur de sélectionner une teinte souhaitée et le système informatique 100 peut être agencé pour adresser au système de contrôle 61 des informations permettant à ce dernier de commander l'injection du fluide de façon à obtenir une composition ayant les propriétés recherchées. Par exemple, l'enceinte 2 peut contenir au moins un agent de coloration et le système de contrôle 61 peut contrôler les quantités de fluide injectées dans l'enceinte 2 et dans le récipient R sans passer par l'enceinte de façon à obtenir une composition ayant la concentration souhaitée en agent de coloration. Le système de contrôle 61 peut être agencé par exemple de telle sorte que quelle que soit la teinte demandée, parmi celles susceptibles d'être obtenues, un même volume de composition soit préparé dans le récipient. Cela peut faciliter l'application de la composition et/ou son mélange avec un composé présent initialement dans le récipient ou rajouté à la composition, par exemple une base ou un oxydant de coloration. En présence du système informatique 100, l'appareil d'extraction peut ne pas comporter d'organe de commande 142 tel que décrit ci-dessus, le fonctionnement du circuit d'alimentation dépendant par exemple seulement des signaux reçus par le système de contrôle 61 en provenance du système informatique 100. L'homme du métier pourra se référer utilement, le cas échéant, aux appareils d'extraction utilisés pour préparer des boissons de type expresso , dont les circuits d'alimentation sont susceptibles d'être au moins partiellement reproduits. De tels appareils sont divulgués par exemple dans les publications AT 168405, US 2 688 911, DE 3 243 3870, IT 1265636 et WO 2004/006740-A2. L'appareil d'extraction peut comporter, le cas échéant, comme illustré aux figures 6 et 7, une pluralité d'injecteurs 41 associés respectivement à une pluralité d'enceintes définies par exemple par des capsules indépendantes 80. Ces enceintes peuvent contenir des produits différents. Le système de support de l'appareil d'extraction comporte par exemple une pluralité de logements permettant d'accueillir ces capsules. L'injection peut se faire dans une capsule sélectionnée en faisant pénétrer l'injecteur dans l'enceinte correspondante, par exemple par un mouvement de l'injecteur et/ou de la capsule, ce mouvement étant par exemple provoqué par l'action de l'utilisateur sur l'un au moins du système d'injection et du système de support. Ce mouvement peut encore résulter d'un entraînement motorisé, pneumatique ou hydraulique, étant par exemple assisté par la pression du fluide. Le circuit d'alimentation peut comporter une pluralité d'organes de contrôle du débit 60, associés chacun à un injecteur 41 et commandés par un système de contrôle 61 de façon à ce que seul le ou les injecteurs 41 sélectionnés soient alimentés par le fluide à injecter. La quantité de fluide injectée dans la ou les enceintes sélectionnées peut être prédéfinie ou choisie en fonction par exemple de la concentration recherchée pour le ou les composés extraits par percolation. Les organes de contrôle du débit 60 sont par exemple des électrovannes proportionnelles permettant un réglage du débit dans chaque injecteurautre qu'un réglage en tout ou rien. Il s'agit par exemple d'organes de contrôle 60 piézoélectriques. En réglant les différents débits, plusieurs nuances peuvent être obtenues, par exemple. Les injecteurs 41 sont par exemple agencés de manière à tous pénétrer dans les enceintes, l'injection du fluide n'ayant lieu que dans la ou les enceintes sélectionnées grâce au contrôle du débit. En variante, le système d'injection est agencé de telle manière que les injecteurs et/ou les enceintes correspondantes puissent être déplacés les uns relativement aux autres de façon à ce que seul le ou les injecteurs alimentés pénètrent dans la ou les enceintes correspondantes. La pression du fluide d'injection peut par exemple contribuer à déplacer l'injecteur lorsque celui-ci est alimenté, de façon à ce qu'il pénètre dans l'enceinte. Plusieurs enceintes peuvent encore être associées à une même recharge. On a représenté à titre d'illustration aux figures 8 et 9 une recharge 1 se présentant sous la forme d'une cartouche. La recharge 1 comporte plusieurs produits P1 à P4 respectivement contenus de manière séparée dans quatre enceintes définies par celle-ci. Dans l'exemple considéré, les enceintes sont formées par des compartiments 30 du corps 4, étant séparées par des cloisons 5 réalisées par exemple par moulage de matière d'une seule pièce avec le corps 4. La collerette 8 peut être munie d'un détrompeur 10 se présentant par exemple sous la forme d'un relief en creux ou en saillie, par exemple une encoche. En l'absence de détrompeur 10, le corps 4 peut être réalisé, par exemple, avec une forme non symétrique de révolution, de façon à ne permettre son positionnement dans l'appareil d'extraction associé que d'une seule manière. Le volume de chacune des enceintes est de préférence inférieur ou égal à 25 cm3 ou 10 cm3, étant par exemple compris entre 1 et 5 cm3. La recharge 1 peut dans la variante de la figure 10 comporter une première paroi 12 qui est traversée par des ouvertures 21 respectivement associées aux différentes enceintes. Ces ouvertures 21 peuvent être obturées de façon à permettre l'entrée des injecteurs de l'appareil d'extraction associé. L'obturation peut se faire par exemple au moyen d'opercules 18 thermosoudés sur la face intérieure 20 de la première paroi 12. En variante, les opercules 18 sont fixés extérieurement sur la première paroi 12 ou surinjectés sur celle-ci, dans une matière élastomère par exemple. Les opercules 18 peuvent encore être réalisés d'une seule pièce avec la première paroi 12 et dans la même matière, en donnant localement à la première paroi 12 une épaisseur réduite ou en réalisant des zones d'affaiblissement. Les opercules 18 peuvent être agencés pour être perforés ou détachés au moins partiellement de la première paroi 12, lors de l'injection. La recharge 1 comporte par exemple un ou plusieurs agents de coloration des matières kératiniques, de couleurs différentes. L'utilisateur peut sélectionner l'enceinte contenant le produit correspondant à la couleur qu'il cherche à obtenir. Lorsque l'appareil d'extraction ne comporte qu'un seul injecteur, afin de permettre à l'utilisateur de sélectionner l'enceinte dans laquelle le fluide est injecté, l'appareil d'extraction 31 peut comporter, comme illustré à la figure 11, un système de sélection comportant par exemple un organe de manoeuvre 39 que l'utilisateur peut actionner pour faire tourner la recharge 1 autour de son axe X afin de la positionner avec l'orientation angulaire permettant à l'injecteur 41 d'aboutir dans l'enceinte dans laquelle soit s'effectuer la percolation. Si nécessaire, l'utilisateur peut effectuer plusieurs injections successives dans différentes enceintes et recueillir les solutions issues de la percolation dans un même récipient, afin de les mélanger. L'utilisateur peut par exemple sélectionner au moins un couple d'enceintes 5 permettant d'obtenir par mélange des solutions d'extraction une nuance colorée ou colorante particulière. La recharge 1 peut se présenter autrement que sous la forme d'une cartouche et par exemple, comme illustré aux figures 12 et 13, avec des enceintes définies par des capsules 50 portées par un élément de support 51 qui se présente par exemple sous la 10 forme d'une plaquette. Les capsules 50 peuvent comporter une première paroi formée par exemple par emboutissage ou thermoformage d'un matériau en feuille, par exemple de l'aluminium ou un complexe comportant de l'aluminium. Cette paroi ainsi emboutie ou thermoformée peut définir l'élément de support 51 autour des capsules 50. 15 Les capsules 50 peuvent être fermées par une deuxième paroi 53 qui est par exemple un film thermoscellé sur l'élément de support 51. L'élément de support 51 peut comporter un détrompeur 56 se présentant par exemple sous la forme d'une encoche. L'élément de support 51 et les capsules 50 peuvent encore, le cas échéant, être 20 réalisés séparément. L'élément de support 51 est par exemple réalisé sous la forme d'une plaquette avec des trous et les capsules sont fixées dans ces trous, en fonction par exemple des produits que l'on souhaite associer au sein d'une même recharge. La fixation des capsules dans les trous de l'élément de support peut être 25 amovible ou non. Une fixation amovible peut permettre le cas échéant à l'utilisateur de remplacer les capsules utilisées par de nouvelles. La fixation amovible peut s'effectuer par friction et/ou encliquetage par exemple. Dans l'exemple des figures 12 et 19, les capsules 50 sont disposées en rangées. Dans la variante des figures 14 et 15, l'élément de support 51 présente une 30 forme annulaire et dans l'exemple de la figure 16 une forme de bande. Pour utiliser la recharge de la figure 16, l'utilisateur peut par exemple placer celle-ci dans un appareil d'extraction entre un système de support 30 et un système d'injection 40, comme illustré à la figure 17. L'utilisateur positionne l'élément de support 51 dans l'appareil d'extraction en fonction de l'enceinte dans laquelle il souhaite injecter le fluide. Seule la capsule correspondant à cette enceinte est perforée par l'injecteur 41. Des recharges comportant plusieurs enceintes peuvent encore être utilisées avec des appareils d'extraction comportant plusieurs injecteurs. Lorsque l'injection a lieu dans plusieurs enceintes, la quantité de fluide 10 délivrée directement dans le récipient peut être déterminée de façon à obtenir un volume final de composition prédéfini. L'invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre illustrés. On peut notamment donner à la recharge d'autres formes encore que celles représentées, par exemple une forme de barquette, sachet ou autre. Des capsules ou sachets 15 contenant des produits différents peuvent être contenus dans un même conditionnement. Le remplissage des enceintes peut avoir lieu au moment de la fabrication. En variante, les enceintes peuvent être remplies en fonction de la demande d'un consommateur, par exemple. Différents compartiments d'une même recharge peuvent être fabriqués 20 séparément puis assemblés. Les enceintes peuvent également être, lors de la fabrication, dans une configuration déployée et cette configuration peut être modifiée au cours de la fabrication et/ou de l'utilisation. La circulation du fluide dans une enceinte sélectionnée peut s'effectuer 25 verticalement ou autrement. Dans les exemples illustrés, l'injection dans une enceinte sélectionnée s'effectue par un injecteur unique, mais en variante elle peut s'effectuer avec plusieurs injecteurs, afin d'améliorer la mise en contact du fluide avec le produit contenu dans l'enceinte. 30 Une recharge définissant une ou plusieurs enceintes peut être associée à au moins une information permettant à l'appareil d'extraction ou à un système informatique associé au système d'extraction de connaître l'évolution de la concentration en produit extrait en fonction de la quantité de fluide injectée et des conditions d'injection, le cas échéant. Cela peut faciliter le calcul des quantités de fluide à délivrer dans l'enceinte et dans le récipient pour obtenir une concentration recherchée. L'information associée à la recharge comporte par exemple un identifiant. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié | La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à :a) faire circuler à travers au moins une enceinte contenant au moins un produit à extraire au moins un fluide et recueillir au moins une solution d'extraction dans un récipient (R),b) délivrer le fluide dans le récipient (R) sans le faire circuler dans l'enceinte, afin d'obtenir un volume de composition prédéfini dans le récipient. | 1. Procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à : a) faire circuler à travers au moins une enceinte (2) contenant au moins un produit à extraire au moins un fluide et recueillir au moins une solution d'extraction dans un récipient (R), b) délivrer le fluide dans le récipient (R) sans le faire circuler dans l'enceinte, afin d'obtenir un volume de composition prédéfini dans le récipient. 2. Procédé selon la 1, l'étape b) suivant l'étape a). 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la quantité de fluide injecté dans l'enceinte (2) est déterminée en fonction d'au moins une caractéristique de la composition à obtenir. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la quantité de fluide délivrée dans le récipient (R) sans circuler dans l'enceinte (2) est déterminée en fonction d'au moins une caractéristique de la composition à obtenir. 5. Procédé selon la 3 ou 4, la caractéristique comportant la couleur ou le pouvoir colorant de la composition. 6. Procédé selon l'une des 3 à 5, dans lequel au moins une 20 information liée à une personne à traiter avec la composition est acquise, et dans lequel la quantité de fluide est déterminée sur la base au moins de cette information. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quantité de fluide délivrée à l'étape b) est choisie de façon à avoir un volume de composition constant dans le récipient quelle que soit la quantité délivrée à l'étape a). 25 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la quantité de fluide délivrée à l'étape a) et/ou à l'étape b) est déterminée par pesée du récipient et de son contenu. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel la quantité de fluide délivrée à l'étape a) et/ou à l'étape b) est déterminée par mesure du 30 volume de produit contenu dans le récipient. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, le fluide comportant de l'eau. 11. Procédé selon la 10, le fluide étant de l'eau. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, le fluide étant injecté dans l'enceinte à une température supérieure à 80 c. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, le fluide étant injecté dans l'enceinte sous une pression supérieure ou égale à 1 bar, mieux 3 bars, encore mieux 10 bars. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, le fluide injecté dans l'enceinte étant sous phases vapeur et liquide. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, le fluide étant délivré dans le récipient sans circuler dans l'enceinte à une température inférieure ou égale à 80 c. 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, l'enceinte étant sélectionnée parmi une pluralité d'enceintes contenant des produits différents et disposées sur un même appareil d'extraction (31) et/ou faisant partie d'une même recharge (1). 17. Procédé selon la 16, les enceintes appartenant à une même recharge (1). 18. Procédé selon la 16, les enceintes n'appartenant pas à une même recharge. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 18, dans lequel la ou les enceintes sont définies au moins partiellement par une première paroi (12) pouvant être traversée par un injecteur (41) d'un appareil d'extraction et par une deuxième paroi (13) pouvant s'ouvrir sous l'effet de la pression d'injection du fluide dans l'enceinte. 20. Appareil de préparation d'une composition cosmétique, par circulation d'au moins un fluide dans au moins une enceinte contenant au moins un produit à extraire, cet appareil comportant : - un système de support de l'enceinte, - un système d'injection pour : - d'une part injecter le fluide à travers l'enceinte afin de produire au moins une solution recueillie dans un récipient, - d'autre part délivrer le fluide dans le récipient sans circulation du fluide à travers l'enceinte. 21. Appareil selon la 20, le système de support étant agencé pour recevoir une pluralité d'enceintes. 22. Appareil selon l'une des 20 et 21, comportant un capteur de poids et/ou de volume (140) agencé pour évaluer la quantité de produit dans le récipient. 23. Appareil selon l'une quelconque des 20 à 22, comportant un système de contrôle (61) agencé pour contrôler la quantité de fluide délivrée dans le récipient sans contact avec le ou les produits contenus dans l'enceinte. 24. Appareil selon l'une quelconque des 20 à 23, le fluide injecté étant sous une pression d'au moins 3 bars et à une température supérieure à 80 c. 25. Appareil selon la 24, le fluide injecté étant sous phases vapeur et liquide. 26. Appareil selon l'une quelconque des 20 à 25, le fluide étant de l'eau. 27. Ensemble comportant : - un appareil tel que défini dans l'une des 20 à 26, - une recharge comportant au moins une enceinte contenant au moins un produit cosmétique à extraire par circulation d'un fluide dans l'enceinte. | A | A61 | A61K | A61K 8 | A61K 8/02 |
FR2892255 | A1 | PROCEDE DE RESTITUTION D'UN CONTENU MULTIMEDIA | 20,070,420 | L'invention concerne la transmission de contenu multimédia à un terminal mobile. Les opérateurs de téléphonie mobile proposent des services d'accès à des contenus multimédia, tels que des services de visiophonie, de télévision ou le téléchargement de clip vidéo sur des téléphones mobiles. Ces services nécessitent une transmission ou une diffusion sous la forme d'un flux de données de contenus multimédia (audio ou vidéo). Ces services permettent par exemple à un utilisateur de regarder la télévision en direct sur son téléphone mobile. Cependant, un utilisateur, en déplacement, peut se trouver contraint d'interrompre la transmission du flux de données. C'est le cas par exemple lorsque l'utilisateur dispose d'un temps de 15 visualisation limité ou lorsque l'utilisateur décide d'interrompre le programme lorsqu'il arrive sur son lieu de travail ou chez lui. L'interruption de la diffusion du contenu empêche l'utilisateur de recevoir la suite du contenu. L'utilisateur n'a donc pas la possibilité d'avoir accès à l'ensemble du contenu multimédia. 20 Par ailleurs, l'utilisateur peut également souhaiter recevoir la suite du contenu sur un terminal différent de son téléphone mobile. C'est le cas par exemple lorsque l'utilisateur estime que le programme qu'il visualise mériterait d'être visionné sur un écran plus grand que l'écran du téléphone mobile. 25 Un but de l'invention est de permettre à un utilisateur de mobile d'avoir accès à l'ensemble du contenu multimédia sur un terminal de son choix. Ce problème est résolu dans le cadre de la présente invention grâce à un procédé d'enregistrement et de restitution d'un contenu 30 multimédia comprenant des étapes selon lesquelles : une transmission d'un contenu multimédia vers un terminal mobile est interrompue à un instant donné, un terminal transmet à un serveur une requête de restitution du contenu, le serveur transmet en retour vers le terminal le contenu multimédia en fonction de l'instant d'interruption de la transmission du contenu. Le procédé permet à un utilisateur de recevoir sur un terminal de son choix le contenu multimédia qu'il a manqué. Le procédé peut présenter les caractéristiques suivantes : - le procédé comprend une étape selon laquelle le serveur vérifie un droit pour un utilisateur du terminal d'un service de restitution de contenu, - le procédé comprend une étape selon laquelle le serveur recherche dans une unité de mémoire le contenu multimédia correspondant à la requête de restitution de contenu, - le procédé comprend une étape selon laquelle le serveur converti le contenu multimédia enregistré en un contenu multimédia présentant un format adapté au terminal, pour transmettre au terminal le contenu multimédia converti, - le serveur transmet vers le terminal une partie du contenu multimédia à partir d'un instant d'interruption de la réception par le terminal mobile, - le procédé comprend des étapes préalables selon lesquelles le terminal reçoit un contenu multimédia sous la forme d'un flux de données, et le terminal mobile détecte une interruption d'une transmission de contenu, -le procédé comprend une étape selon laquelle, après avoir détecté 25 une interruption d'une transmission de contenu, le terminal mobile émet une requête d'enregistrement du contenu auprès du serveur, - le procédé comprend une étape selon laquelle, lorsque le serveur reçoit une requête d'enregistrement du contenu multimédia émise par le terminal mobile, le serveur vérifie un droit pour un utilisateur du terminal 30 d'un service de restitution de contenu, - le procédé comprend une étape selon laquelle, lorsque le serveur reçoit une requête d'enregistrement du contenu multimédia émise par le terminal mobile, le serveur sélectionne une source de contenu apte à fournir le contenu multimédia pour enregistrer le contenu multimédia avec une meilleure qualité possible, - le procédé comprend une étape selon laquelle, lorsque le serveur reçoit une requête d'enregistrement du contenu multimédia émise par le terminal mobile, le serveur enregistre dans des moyens mémoire le contenu multimédia à partir d'une source de contenu, - la requête d'enregistrement comprend des données identifiant le contenu multimédia et des données identifiant un instant d'interruption de la réception du contenu multimédia. L'invention se rapporte également à un serveur d'enregistrement et de restitution de contenu multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour recevoir une requête de restitution d'un contenu et des moyens pour transmettre en retour vers un terminal le contenu multimédia en fonction d'un instant d'interruption du contenu. Dans une mise en oeuvre de l'invention, le serveur comprend des moyens mémoire pour enregistrer un contenu multimédia à partir d'une ou de plusieurs source(s) de contenu et des moyens pour convertir le contenu multimédia enregistré en un contenu multimédia présentant un format adapté au terminal pour transmettre au terminal le contenu multimédia converti. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 représente de manière schématique différents équipements pouvant intervenir lors de la mise en oeuvre d'un procédé d'enregistrement et de restitution d'un contenu multimédia, conforme à l'invention, - la figure 2 représente de manière schématique des étapes d'un procédé d'enregistrement d'un contenu multimédia, conforme à un premier 30 mode de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 3 représente de manière schématique des étapes d'un , conforme à un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 4 représente de manière schématique des étapes d'un procédé de restitution d'un contenu multimédia, conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 1, les équipements pouvant intervenir lors de la mise en oeuvre d'un procédé comprennent un fournisseur de contenu 101, un diffuseur numérique 102 de contenus, un réseau d'antennes 103 de diffusion, un poste de télévision 104, un réseau de téléphonie mobile 105, un réseau de communication 106, un terminal mobile 107, un ordinateur portable 108, un écran de télévision 109 muni d'un décodeur numérique (PVR ou DVR ou Set Top Box), un serveur 110 et un multidécodeur numérique 121. Le fournisseur de contenu 101 est par exemple une chaîne de télévision apte à générer des programmes audiovisuels. Le diffuseur numérique 102 est apte à diffuser des contenus générés par le fournisseur 101 par l'intermédiaire du réseau d'antennes 103. Le contenu est diffusé sous forme numérique, par exemple les contenus sont codés selon la norme MPEG-2. Les contenus sont diffusés en broadcast (diffusion) numérique ou analogique. Le terminal mobile 107, l'ordinateur portable 108, l'écran de télévision 109 muni d'un décodeur ou d'un enregistreur numérique et la télévision 104 sont des exemples de terminaux de visualisation destinés à permettre la visualisation de contenus diffusés par le diffuseur numérique 102. Le terminal mobile 107 est par exemple un téléphone mobile apte à recevoir et décoder le contenu numérique diffusé par le réseau d'antenne 103. Si les contenus sont diffusés par streaming, le terminal 107 reçoit les contenus sous la forme d'un flux de données et le terminal est apte à lire et afficher en temps réel les programmes sur un écran au fur et à mesure de la réception du flux de données. Le réseau de communication 106 est typiquement un réseau Internet. L'ordinateur portable 108 est apte à recevoir des contenus multimédia par l'intermédiaire d'un réseau domestique Wi-Fi connecté au réseau de communication 106 par une liaison haut-débit ADSL. L'écran de télévision 109 est apte à recevoir des contenus multimédia par l'intermédiaire d'un décodeur ou d'un enregistreur numérique (PVR ou DVR ou Set Top Box). Les différents terminaux 107, 108 et 109 peuvent comprendre un espace de stockage apte à stocker des contenus multimédia. Les différents terminaux 107, 108 et 109 sont aptes à être 10 connectés au serveur 110 par l'intermédiaire du réseau de téléphonie mobile 105 et/ou du réseau de communication 106. Le serveur 110 comprend une unité 111 d'identification et de gestion des droits des utilisateurs, une unité 112 de programmation, une unité 113 d'enregistrement, une unité 114 de mémoire et une unité 115 de 15 conversion. L'unité 111 d'identification et de gestion des droits comprend une base de données dans laquelle sont enregistrés des données d'identification des utilisateur et des données relatives aux droits d'accès à des services de diffuseurs de contenus. 20 Le multidécodeur numérique 121 est apte à recevoir et à décoder des contenus émis par une pluralité de sources de contenus, les sources de contenus pouvant être de différents types. Le multidécodeur numérique 121 est par exemple apte à recevoir un même contenu d'une source de diffusion terrestre ou d'une source de diffusion satellite. 25 La figure 2 représente de manière schématique des étapes d'un procédé d'enregistrement d'un contenu multimédia conforme à un premier mode de mise en œuvre de l'invention. Selon une première étape 201, le terminal mobile 107 reçoit un contenu sous la forme d'un flux de données (1) émis par une antenne 103. 30 Le flux de données (1) contient des marqueurs temporels identifiant des instants de lecture mesurés par rapport à un instant de référence (instant de début du programme). Selon une deuxième étape 202, le terminal mobile 107 détecte une interruption du flux de données. Le terminal mobile 107 détermine un instant d'interruption du programme en fonction du dernier marqueur temporel reçu dans le flux de données. Selon une troisième étape 203, le terminal mobile 107 émet vers le serveur 110 une requête (2) d'enregistrement du contenu. Par exemple, la requête (2) est générée par le terminal mobile 107 sous la forme d'un message (SMS). Le message est transmis au serveur 110 par l'intermédiaire du réseau de téléphonie mobile 105 et du réseau de communication 105. Le message contient des données identifiant l'utilisateur, des données identifiant le contenu (par exemple un identifiant de la chaîne de télévision diffusant le contenu) et des données identifiant l'instant d'interruption de la réception du contenu. Selon une quatrième étape 204, l'unité d'identification et de gestion des droits 111 traite le message (2) de requête. L'unité d'identification et de gestion des droits 111 identifie l'utilisateur et vérifie que l'utilisateur a le droit de bénéficier du service d'enregistrement et de restitution de contenu. Selon une cinquième étape 205, l'unité de programmation 112 commande l'unité d'enregistrement pour que l'unité d'enregistrement enregistre le contenu multimédia. A cet effet, l'unité 112 de programmation sélectionne une source de contenu apte à fournir le contenu de manière à enregistrer le contenu avec la meilleure qualité possible. Autrement dit, l'unité 112 de programmation sélectionne la source fournissant la meilleure qualité de contenu. Selon une sixième étape 206, l'unité d'enregistrement 113 enregistre dans l'unité 114 de mémoire le contenu émis par la source sélectionnée. L'unité 113 d'enregistrement reçoit le contenu diffusé par le diffuseur numérique 2 par l'intermédiaire du multidécodeur numérique 121. Selon une septième étape 207, le contenu est stocké dans l'unité 114 de mémoire en association avec des données identifiant l'utilisateur. Le contenu est ainsi stocké pour une restitution ultérieure. La figure 3 représente de manière schématique un procédé de restitution d'un contenu multimédia conforme à un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. On suppose que l'utilisateur souhaite récupérer le contenu 5 enregistré dans l'unité 114 de mémoire lors du procédé d'enregistrement de la figure 2. On suppose par exemple que l'utilisateur souhaite recevoir le contenu sur l'ordinateur portable 108. (Le même procédé de restitution s'applique lorsque l'utilisateur souhaite recevoir le contenu sur le terminal 10 mobile 107 ou sur l'écran de télévision 109.) Selon une première étape 301, le terminal 108 ou 109 émet ver le serveur 110 une requête (3) de restitution d'un contenu. Par exemple, la requête est générée par l'ordinateur portable 108 sous la forme d'une requête http par l'intermédiaire du réseau de 15 communication 106. La requête (3) de restitution contient des données identifiant l'utilisateur, des données identifiant le contenu (par exemple un identifiant de la chaîne de télévision diffusant le contenu) et des données identifiant un format de restitution. 20 Les données identifiant le format de restitution comprennent par exemple une taille d'écran, un nombre de canaux audio, un débit vidéo supporté par le terminal ou un type de compression vidéo (codec). Selon une deuxième étape 302, l'unité 111 d'identification et de gestion des droits traite la requête 3. L'unité d'identification et de gestion 25 des droits 111 identifie l'utilisateur et vérifie que l'utilisateur a le droit de bénéficier du service d'enregistrement et de restitution de contenu. Selon une troisième étape 303, l'unité 112 de programmation recherche dans l'unité 114 de mémoire le contenu associé à l'utilisateur. Selon une quatrième étape 304, l'unité 115 de conversion converti 30 le contenu enregistré en un contenu présentant un format adapté pour être transmis et lu par l'ordinateur portable 108. Selon une cinquième étape, le serveur 110 transmet à l'ordinateur portable 108 le contenu (4) ainsi converti par l'intermédiaire du réseau de communication 106. Le contenu (4) peut être transmis en streaming ou être téléchargé 5 sous la forme d'un fichier. La conversion peut être réalisée à la volée par l'unité 115 de conversion. L'utilisateur peut ainsi lire le contenu restitué par le serveur 110 sur le terminal 108 ou 109. Dans le cas d'un contenu présentant une taille importante, 10 l'utilisateur peut choisir de télécharger le contenu (5) vers l'ordinateur portable 108 dans un format adapté au téléphone mobile 107 puis transférer le contenu téléchargé de l'ordinateur portable 108 vers le téléphone mobile au moyen d'un lien radio (Wi-Fi), d'un câble ou d'une carte mémoire (périphérique de stockage externe). 15 On notera que le serveur 110 peut ne restituer qu'une partie du contenu non encore visualisée par l'utilisateur. Cela est possible du fait que le terminal 107 transmet au serveur 110 des données identifiant un instant d'interruption de la réception de contenu. La figure 4 représente de manière schématique des étapes d'un 20 procédé de restitution d'un contenu multimédia, conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans ce deuxième mode de réalisation, le serveur 110 enregistre en permanence une pluralité de contenus diffusés par une pluralité de sources de contenu. Les contenus sont enregistrés dans l'unité 114 de 25 mémoire du serveur 110. Selon une première étape 401, le terminal mobile 107 reçoit un contenu (1) sous la forme d'un flux de données émis par une antenne10 3. Le flux de données contient des marqueurs temporels identifiant l'instant de lecture mesuré par rapport à un instant de référence (instant de 30 début du programme). Selon une deuxième étape 402, l'utilisateur connecte le terminal mobile 107 à l'ordinateur portable 108 ou à l'écran de télévision 109. Selon une troisième étape 403, le terminal mobile détecte la connexion à l'ordinateur portable 108 ou à l'écran de télévision 109. Le terminal mobile 107 détermine un instant de connexion en fonction du dernier marqueur temporel reçu. Selon une quatrième étape 404, le terminal mobile 107 interrompt le flux de données qu'il reçoit de l'antenne 103. Selon une cinquième étape 405, l'ordinateur portable 108 ou l'écran de télévision 109 émet vers le serveur 110 une requête (3) de restitution de contenu. La requête (3) de restitution contient des données identifiant l'utilisateur, des données identifiant le contenu (par exemple un identifiant de la chaîne de télévision diffusant le contenu) et des données identifiant un format de restitution. Selon une sixième étape 406, l'unité 111 d'identification et de gestion des droits traite la requête (3) de restitution. L'unité d'identification et de gestion des droits 111 identifie l'utilisateur et vérifie que l'utilisateur a le droit de bénéficier du service d'enregistrement et de restitution de contenu. Selon une septième étape 407, l'unité 112 de programmation 20 recherche dans l'unité 114 de mémoire le contenu. Selon une huitième étape 408, l'unité 115 de conversion convertit le contenu reçu par l'unité 113 d'enregistrement en un contenu présentant un format adapté pour être transmis et lu par l'ordinateur portable 108. Selon une neuvième étape 409, le serveur 110 transmet à 25 l'ordinateur portable 108 le contenu (4) ainsi converti par l'intermédiaire du réseau de communication 106. Le contenu (4) peut être transmis en streaming ou être téléchargé sous la forme d'un fichier. La conversion peut être réalisée à la volée par l'unité 115 de conversion. 30 L'utilisateur peut ainsi lire le contenu restitué par le serveur 10 sur le terminal 108. On notera que le serveur 110 peut ne restituer qu'une partie du contenu non encore visualisée par l'utilisateur. Cela est possible du fait que | L'invention concerne un procédé d'enregistrement et de restitution d'un contenu multimédia comprenant des étapes selon lesquelles :une transmission d'un contenu multimédia vers un terminal mobile (107) est interrompue à un instant donné,un terminal (107, 108, 109) transmet à un serveur (110) une requête de restitution du contenu,le serveur (110) transmet en retour vers le terminal (107, 108, 109) le contenu multimédia en fonction de l'instant d'interruption de la transmission du contenu. | 1. Procédé d'enregistrement et de restitution d'un contenu multimédia comprenant des étapes selon lesquelles : (202, 404) une transmission d'un contenu multimédia vers un terminal mobile est interrompue à un instant donné, (301, 405) un terminal transmet à un serveur une requête de restitution du contenu, (305,409) le serveur transmet en retour vers le terminal le contenu 10 multimédia en fonction de l'instant d'interruption de la transmission du contenu. 2. Procédé selon la 1, comprenant une étape selon laquelle : (302, 406) le serveur vérifie un droit pour un utilisateur du terminal 15 d'un service de restitution de contenu. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, comprenant une étape selon laquelle : (303, 407) le serveur recherche dans une unité de mémoire le contenu multimédia correspondant à la requête de restitution de contenu. 20 4. Procédé selon l'une des qui précèdent, comprenant une étape selon laquelle : (304, 408) le serveur converti le contenu multimédia enregistré en un contenu multimédia présentant un format adapté au terminal, pour transmettre au terminal le contenu multimédia converti. 25 5. Procédé selon l'une des qui précèdent, dans lequel le serveur transmet vers le terminal une partie du contenu multimédia à partir d'un instant d'interruption de la réception par le terminal mobile. 6. Procédé selon l'une des qui précèdent, comprenant des étapes préalables selon lesquelles : 30 (201, 401) le terminal reçoit un contenu multimédia sous la forme d'un flux de données, (202, 404) le terminal mobile détecte une interruption d'une transmission de contenu. 7. Procédé selon la 6, comprenant une étape selon laquelle : (203) après avoir détecté une interruption d'une transmission de contenu, le terminal mobile émet une requête d'enregistrement du contenu 5 auprès du serveur. 8. Procédé selon la 7, comprenant une étape selon laquelle : (204) lorsque le serveur reçoit une requête d'enregistrement du contenu multimédia émise par le terminal mobile, le serveur vérifie un droit 10 pour un utilisateur du terminal d'un service de restitution de contenu. 9. Procédé selon l'une des 7 ou 8, comprenant une étape selon laquelle : (205) lorsque le serveur reçoit une requête d'enregistrement du contenu multimédia émise par le terminal mobile, le serveur sélectionne une 15 source de contenu apte à fournir le contenu multimédia pour enregistrer le contenu multimédia avec une meilleure qualité possible. 10. Procédé selon l'une des 7 à 9, comprenant une étape selon laquelle : (206) lorsque le serveur reçoit une requête d'enregistrement du 20 contenu multimédia émise par le terminal mobile, le serveur enregistre dans des moyens mémoire le contenu multimédia à partir d'une source de contenu. 11. Procédé selon l'une des 7 à 10, dans lequel la requête d'enregistrement comprend des données identifiant le contenu 25 multimédia et des données identifiant un instant d'interruption de la réception du contenu multimédia. 12. Serveur d'enregistrement et de restitution d'un contenu multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour recevoir une requête de restitution d'un contenu et des moyens pour transmettre en 30 retour vers un terminal le contenu multimédia en fonction d'un instant d'interruption du contenu. 13. Serveur selon la 12, comprenant des moyens mémoire (114) pour enregistrer un contenu multimédia à partir d'une ou deplusieurs source(s) de contenu et des moyens (115) pour convertir le contenu multimédia enregistré en un contenu multimédia présentant un format adapté au terminal pour transmettre au terminal le contenu multimédia converti.5 | H | H04 | H04L,H04N,H04Q | H04L 29,H04N 7,H04Q 7 | H04L 29/06,H04N 7/173,H04Q 7/38 |
FR2899968 | A1 | DISPOSITIF DE MESURE DE TEMPERATURE DANS UN FOUR DE CUISSON ET FOUR DE CUISSON COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF DE MESURE DE TEMPERATURE | 20,071,019 | -1- La présente invention concerne un dispositif de mesure de température dans un four de cuisson. Elle concerne également un four de cuisson équipé d'un tel dispositif de mesure de température conforme à l'invention. De manière générale, la présente invention concerne les fours de cuisson domestiques dans lesquels un dispositif de mesure de température doit être mis en oeuvre pour assurer la sécurité des organes du four et de l'utilisateur. Ce four de cuisson comprend une enceinte de cuisson et au moins un élément chauffant alimenté en énergie. La température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson est régulée par des moyens de commande activant ledit au moins un élément chauffant. Le dispositif de mesure de température permet de surveiller la température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson et d'actionner des moyens de sécurité lors d'un dépassement d'un seuil de température. On connaît d'une part des fours de cuisson comprenant un thermostat bimétallique assurant la régulation de la température d'un four et monté à l'intérieur d'une ouverture de façon à être en liaison directe, non pas avec les éléments de chauffe, mais avec la chambre de cuisson. Une paroi latérale de la chambre de cuisson présente une ouverture agencée pour permettre le montage d'un thermostat avec interposition d'une plaquette isolante de protection. Le thermostat bimétallique est disposé entre la chambre de cuisson et le boîtier du four. Cependant, ces dispositifs de mesure de température ont l'inconvénient de ne pas permettre d'assurer le bon fonctionnement du four en fonction de la température de l'air entre le boîtier et l'enceinte de cuisson et de la température de I"enceinte de cuisson. En outre, la plaquette isolante de protection empêche le mouvement de l'air chaud de l'enceinte de cuisson vers le thermostat bimétallique et de circuler le long de celui-ci. Ces dispositifs de mesure de température permettent d'assurer la régulation de la température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson et non la sécurité du four dès le dépassement d'un seuil de température. On connaît d'autre part des fours de cuisson comprenant un thermostat bimétallique assurant la sécurité des composants disposés entre le boîtier et l'enceinte de cuisson sans aucune circulation d'air chaud de l'enceinte de cuisson à proximité du thermostat bimétallique. Cependant, ces dispositifs de mesure de température ont l'inconvénient de détecter un dépassement d'un seuil de température entre le boîtier et l'enceinte de cuisson et en ne tenant pas compte de la température de l'enceinte de cuisson. Le thermostat bimétallique ne permet pas d'avoir un seuil de déclenchement lié à la température interne de l'enceinte de cuisson. Ce qui occasionne un temps de retard lors -2- du déclenchement du thermostat bimétallique puisque la température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson a dépassé le seuil maximum toléré et les composants en relation thermique avec l'enceinte de cuisson ont subi ce dépassement de température. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un four de cuisson avec un dispositif de mesure de température permettant de mettre en oeuvre un élément de sécurité pour activer et / ou désactiver des organes du four dès le dépassement d'un seuil de température relevé par le thermostat bimétallique. A cet effet, la présente invention vise un dispositif de mesure de température dans un four de cuisson comprenant un boîtier enfermant une enceinte de cuisson, ladite enceinte de cuisson comprenant une paroi supérieure, une paroi inférieure, deux parois latérales, une paroi de fond et une ouverture en face frontale pouvant être fermée par une porte, au moins un moyen de chauffe étant placé en relation thermique avec l'enceinte de cuisson. Selon l'invention, le dispositif de mesure de température dans un four de cuisson comprend également au moins un thermostat bimétallique monté à proximité d'au moins une ouverture ménagée dans ladite enceinte de cuisson débouchant dans une zone disposée entre ladite enceinte de cuisson et le boîtier du four, de sorte à mesurer la température à l'intérieur de ladite enceinte de cuisson par mouvement d'air chaud circulant le long dudit au moins un thermostat bimétallique. Ainsi, ledit au moins un thermostat bimétallique permet de contrôler la température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson, de tenir compte de la puissance et du type du au moins un moyen de chauffe. Ledit au moins un moyen de chauffe peut être un élément de grill disposé sous la paroi supérieure de l'enceinte de cuisson, un élément de sole disposé au dessus ou en dessous de la paroi inférieure de l'enceinte de cuisson, et / ou un élément circulaire disposé devant ou derrière la paroi de fond de l'enceinte de cuisson. Cet élément circulaire peut être ventilé dans un logement comprenant un ventilateur. Le dispositif de mesure de température permet de déclencher au moins une sécurité du four de cuisson et de surveiller le franchissement d'un seuil de température. Ce dispositif de mesure de température permet en outre d'améliorer la réactivité du thermostat bimétallique pour déclencher au moins une sécurité du four de cuisson. Ledit au moins un thermostat bimétallique permet notamment de couper l'alimentation en énergie du au moins un moyen de chauffe dès le dépassement d'un seuil de température sans dégrader les composants en relation thermique avec l'enceinte de cuisson, et aussi de verrouiller un élément de sécurité de la porte pour une température de l'enceinte de cuisson trop élevée. Ce dispositif permet également de pallier aux défaillances d'un dispositif de commande électronique par un thermostat bimétallique, ce dernier étant un organe de -3- sécurité électromécanique. Le dispositif de mesure de température proposé permet d'améliorer la sécurité d'un four de cuisson au moindre coût et de protéger plus efficacement les organes du four contre une surchauffe. Le dispositif de mesure de température permet de contrôler la température de l'enceinte de cuisson en fonction de la température de l'air entre le boîtier et ladite enceinte de cuisson. Ledit au moins un thermostat bimétallique permet de répondre à toutes les défaillances d'un moyen de commande électronique. Par ailleurs, ledit au moins un thermostat bimétallique peut fonctionner avec un moyen de commande électromécanique. En outre, ledit au moins un thermostat bimétallique fonctionne pour des fours de cuisson ayant ou non un moyen de ventilation du four disposé entre le boîtier et l'enceinte de cuisson. Ledit au moins un thermostat bimétallique est adapté à un mode de fonctionnement par convection naturelle et / ou forcée pour permettre le mouvement d'air chaud circulant le long de celui-ci. Selon une caractéristique préférée de l'invention, ledit mouvement d'air chaud circulant le long dudit au moins un thermostat bimétallique est provoqué par au moins un ventilateur. De cette manière, le flux d'air provenant de l'enceinte de cuisson est de débit plus élevé et la sensibilité du dispositif de mesure de température est améliorée. Le dispositif de mesure de température est également sensible à la vitesse et au débit du flux d'air généré par ledit au moins un ventilateur qui peuvent être variables en fonction de la température de consigne requise lors d'un cycle de cuisson ou de nettoyage. Le dispositif de mesure de température permet d'accélérer la réactivité du au moins un thermostat bimétallique en utilisant la ventilation du four pour emmagasiner une partie de la chaleur interne de l'enceinte de cuisson et ainsi mesurer directement une valeur de température sans tenir compte du rayonnement du au moins un moyen de chauffe. Ledit au moins un thermostat bimétallique est disposé à proximité d'au moins une zone d'aspiration du au moins un ventilateur. De cette manière, ledit au moins un thermostat bimétallique surveille efficacement la température de l'enceinte de cuisson sans perturbations liées à des ouvertures dans le boîtier permettant l'entrée d'air frais de l'extérieur du four. Ledit au moins un moyen de chauffe est une résistance chauffante électrique. En pratique, ledit dispositif de mesure de température est fixé à l'enceinte de cuisson par une patte de fixation, ou encore ledit dispositif de mesure de température est -4- fixé audit au moins un moyen de chauffe. Dans un mode de réalisation de l'invention, ledit au moins un thermostat bimétallique est monté à une première extrémité d'un tube, ledit tube comprenant une ouverture d'entrée d'air à une seconde extrémité débouchant à l'intérieur de l'enceinte de cuisson et une ouverture de sortie d'air ménagée à proximité dudit thermostat bimétallique. L'ouverture de sortie d'air du tube est en liaison d'écoulement d'air avec un ventilateur situé entre le boîtier et l'enceinte de cuisson. Le tube est monté sur une bride du moyen de chauffe. Un ventilateur comprend au moins une zone d'aspiration à proximité de l'ouverture de sortie du tube. Le dispositif de mesure de température peut comprendre deux thermostats bimétalliques ayant des consignes de température différentes. Ainsi, des premiers organes du four peuvent être commandés dès le dépassement d'un premier seuil de température et des seconds organes peuvent être commandés dès le dépassement d'un second seuil de température. Lesdits organes peuvent permettre une première protection du four de cuisson puis une seconde en fonction de la valeur de température atteinte. En pratique, le premier seuil de dépassement d'une température peut commander le verrouillage de la porte de four pour une température de consigne de l'ordre de 320 C pour un four de cuisson pyrolytique. Le premier seuil de dépassement d'une température peut aussi commander l'arrêt du au moins un moyen de chauffe si la porte de four n'est pas verrouillée à ladite température de consigne. Le four peut avoir un mode de nettoyage pyrolytique et comprendre au moins un thermostat bimétallique commandant un verrouillage de porte. Le second seuil de dépassement d'une température peut commander la coupure du au moins un moyen de chauffe pour une température de consigne de l'ordre de 520 C correspondant à une sécurité de surchauffe pour un four de cuisson pyrolytique. Au moins un thermostat bimétallique peut couper l'alimentation en énergie dudit au moins un moyen de chauffe. Au moins un thermostat bimétallique est positionné entre au moins deux branches dudit au moins un moyen de chauffe ayant une forme tubulaire. Selon un second aspect, l'invention concerne également un four de cuisson comprenant un dispositif de mesure de température conforme à l'invention. Ce four de cuisson présente des caractéristiques et avantages analogues à ceux décrits précédemment en référence au premier aspect de l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la -5- description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 représente une vue schématique d'un four de cuisson dans un premier mode de réalisation conforme à l'invention ; et - la figure 2 représente une vue schématique et partielle d'un four de cuisson dans un second mode de réalisation conforme à l'invention. On va décrire tout d'abord, en référence à la figure 1, un four de cuisson conforme à l'invention. Un four de cuisson 1 comprend un moufle 2 dont la face frontale 3 est fermée par une porte 4, et entouré par un boîtier 5 comprenant une paroi supérieure 6, des parois latérales 7 et une paroi inférieure 8. Le four de cuisson 1 peut comprendre un dispositif de ventilation 9 ayant un ventilateur 10 connecté à au moins un conduit de ventilation 11 placé dans un espace 12 entre le boîtier 5 et le moufle 2 et destiné à créer une circulation d'air entre des ouvertures d'entrée 13 et de sortie 14. On notera aussi que les figures sont schématiques et que de nombreux organes nécessaires au fonctionnement du four de cuisson, par exemple les moyens de commande, l'isolant thermique entourant le moufle, ... ont été omis et n'ont pas besoin d'être décrits en détail ici. Dans la description de l'invention réalisée ci-après, l'ensemble constitué du moufle et de l'isolant thermique l'entourant est considéré comme un seul élément. Cet ensemble sera dénommé enceinte de cuisson dans la suite du présent document. On va décrire à présent un premier mode de réalisation du dispositif de mesure de température d'un four de cuisson, en référence à la figure 1. Un dispositif de mesure de température 15 dans un four de cuisson 1 comprend un boîtier 5 enfermant une enceinte de cuisson 2. Ladite enceinte de cuisson 2 comprend une paroi supérieure 16, une paroi inférieure 17, deux parois latérales 18, une paroi de fond 19 et une ouverture 20 en face frontale 3 pouvant être fermée par une porte 4, au moins un moyen de chauffe 21 étant placé en relation thermique avec l'enceinte de cuisson 2. Le dispositif de mesure de température 15 comprend au moins un thermostat bimétallique 22 monté à proximité d'au moins une ouverture 23 ménagée dans ladite enceinte de cuisson 2 débouchant dans une zone 24 disposée entre ladite enceinte de cuisson 2 et le boîtier 5 du four 1, de sorte à mesurer la température à l'intérieur de ladite enceinte de cuisson 2 par mouvement d'air chaud F circulant le long dudit au moins un thermostat bimétallique 22. Ainsi, le dispositif de mesure de température 15 a une grande réactivité pour -6- déclencher un organe de sécurité associé aux moyens de commande dès le dépassement d'un seuil de température. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 peut couper l'alimentation en énergie dudit au moins un moyen de chauffe 21. Ledit au moins un moyen de chauffe 21 est une résistance chauffante électrique. Le four de cuisson 1 peut comprendre une première résistance chauffante électrique sous la paroi supérieure 16 de l'enceinte de cuisson 2 pour remplir une fonction de grill, une seconde résistance chauffante électrique sous la paroi inférieure 17 de l'enceinte de cuisson 2 couramment appelée élément de sole. Le four de cuisson 1 peut également comprendre un élément chauffant électrique circulaire disposé dans une cavité 25 entre la paroi de fond 19 de l'enceinte de cuisson 2 et un diffuseur 26 monté à l'intérieur de ladite enceinte de cuisson 2. Ladite cavité 25 peut en outre être ventilée par un ventilateur. Ledit mouvement d'air chaud F circulant le long dudit au moins un thermostat bimétallique 22 est provoqué par au moins un ventilateur 10. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 est disposé à proximité de ladite au moins une ouverture 23 ménagée dans l'enceinte de cuisson 2 sans obturer ladite au moins une ouverture 23. Préférentiellement, ledit au moins un thermostat bimétallique 22 est disposé entre le boîtier 5 et l'enceinte de cuisson 2 sans être introduit dans ladite au moins une ouverture 23 de l'enceinte de cuisson 2. En outre, ledit au moins un thermostat bimétallique 22 mesure la température de l'enceinte de cuisson 2 par le mouvement d'air chaud F sortant de ladite enceinte de cuisson 2 et prend en considération la circulation d'air frais entre le boîtier 5 et ladite enceinte de cuisson 2 provoquée par le ventilateur 10. De préférence, ladite au moins une ouverture 23 de l'enceinte de cuisson 2 est ménagée dans la paroi de fond 19 de ladite enceinte de cuisson 2 et avantageusement en partie supérieure. Ladite au moins une ouverture 23 de l'enceinte de cuisson 2 peut être réalisée par une multitude d'orifices de faible diamètre, par exemple de l'ordre de 4mm de diamètre. Ladite au moins une ouverture 23 de l'enceinte de cuisson 2 est de taille réduite de manière à créer une fuite d'air de ladite enceinte de cuisson 2 sans perturber le fonctionnement du four de cuisson 1, notamment la répartition de chauffe de ladite enceinte de cuisson 1 et les échauffements des composants disposés entre le boîtier 5 et ladite enceinte de cuisson 2. Le ventilateur 10 provoque une circulation d'air forcée entre ladite au moins une ouverture 23 de l'enceinte de cuisson 2 et une zone d'aspiration 32 dudit ventilateur 10. Cette circulation d'air forcée est orientée de manière à effleurer les parois dudit au moins -7- un thermostat bimétallique 22. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 se trouve dans le passage d'air généré par le ventilateur 10. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 est disposé à proximité d'au moins une zone d'aspiration 32 du au moins un ventilateur 10. Le dispositif de mesure de température 15 permet de déclencher au moins une sécurité lors d'un arrêt de fonctionnement non prévu du ventilateur 10. Suite à l'arrêt du ventilateur 10, la température entre l'enceinte de cuisson 2 et le boîtier 5 du four 1 augmente. Ledit au moins un moyen de chauffe 21 continue à chauffer l'enceinte de cuisson 2. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 détecte un dépassement d'un seuil de température et coupe l'alimentation en énergie du au moins un moyen de chauffe 21. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 contrôle la température à l'intérieur de l'enceinte de cuisson 2 et dans la zone 24 disposée entre ladite enceinte de cuisson 2 et le boîtier 5 du four 1. Ledit four 1 est mis en sécurité dès la détection d'un dysfonctionnement par ledit dispositif de mesure de température 15. Dès le dépassement d'un seuil de température préréglé sur ledit au moins un thermostat bimétallique 22, l'alimentation en énergie dudit au moins un moyen de chauffe 21 est coupée. Ce dépassement d'un seuil de température peut provenir de l'intérieur de l'enceinte de cuisson 2 et / ou de la zone 24 disposée entre ladite enceinte de cuisson 2 et le boîtier 5 du four 1. Dans un four de cuisson 1 comprenant une cellule catalytique (non représentée) pour le traitement des fumées, ledit au moins un thermostat bimétallique 22 peut se situer dans le passage d'air pour le traitement desdites fumées. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 peut notamment se placer en amont d'une cellule catalytique. Dans un mode de réalisation de l'invention, ledit dispositif de mesure de température 15 est fixé à l'enceinte de cuisson 2 par une patte de fixation 27. La fixation du dispositif de mesure de température 15 est simple et permet de positionner aisément ledit au moins un thermostat bimétallique 22 dans le mouvement d'air chaud F traversant ladite au moins une ouverture 23 de l'enceinte de cuisson 2. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, ledit dispositif de mesure de température 15 est fixé audit au moins un moyen de chauffe 21. Et particulièrement, le dispositif de mesure de température 15 est fixé à une bride de l'élément chauffant électrique 21 disposé sous la paroi supérieure 16 de l'enceinte de cuisson 2. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 peut être positionné entre au moins deux branches dudit au moins un moyen de chauffe 21 ayant une forme tubulaire. Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de mesure de température 15 comprend deux thermostats bimétalliques 22 ayant des consignes de température -8- différentes. Ainsi, des premiers organes du four 1 peuvent être commandés dès le dépassement d'un premier seuil de température et des seconds organes peuvent être commandés dès le dépassement d'un second seuil de température. Lesdits organes peuvent permettre une première protection du four de cuisson 1 puis une seconde en fonction de ta valeur de température atteinte. En pratique, le premier seuil de dépassement d'une température peut commander le verrouillage de la porte 4 de four 1 pour une température de consigne de l'ordre de 320 C pour un four de cuisson pyrolytique. Le premier seuil de dépassement d'une température peut aussi commander l'arrêt du au moins un moyen de chauffe 21 si la porte 4 de four 1 n'est pas verrouillée à ladite température de consigne. Le four 1 peut avoir un mode de nettoyage pyrolytique et comprendre au moins un thermostat bimétallique 22 commandant un verrouillage (non représenté) de porte 4. Le second seuil de dépassement d'une température peut commander la coupure du au moins un moyen de chauffe 21 pour une température de consigne de l'ordre de 520 C correspondant à une sécurité de surchauffe pour un four de cuisson pyrolytique. On va décrire à présent un second mode de réalisation d'un dispositif de mesure de température d'un four de cuisson, en référence à la figure 2. Comme précédemment, la figure 2 illustre de manière schématique les différents moyens nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Les éléments identiques au mode de réalisation précédent, et portant les mêmes références numériques, ne seront pas redécrits ci-après. Dans ce mode de réalisation de l'invention, ledit au moins un thermostat bimétallique 22 est monté à une première extrémité d'un tube 28, ledit tube 28 comprenant une ouverture d'entrée d'air 29 à une seconde extrémité débouchant à l'intérieur de l'enceinte de cuisson 2 et une ouverture de sortie d'air 30 ménagée à proximité dudit au moins un thermostat bimétallique 22. Le mouvement d'air chaud F s'effectue de ladite enceinte de cuisson 2 vers ledit au moins un thermostat bimétallique 22 au travers du tube 28. Le mouvement d'air chaud F est canalisé par le tube 28 et entre par l'ouverture d'entrée d'air 29 pour sortir par l'ouverture de sortie d'air 30. Le tube 28 peut être de section circulaire. L'ouverture d'entrée d'air 29 du tube 28 est préférentiellement ménagée dans la section dudit tube. Et l'ouverture de sortie d'air du tube 28 est préférentiellement ménagée dans la paroi périphérique du tube 28. Ledit au moins un thermostat bimétallique 22 est positionné à une extrémité du tube 28 et en relation avec le mouvement d'air chaud F par une ouverture 33 ménagée -9- dans la section dudit tube 28. L'ouverture de sortie d'air 30 et l'ouverture 33 du tube 28 peuvent ne former qu'une seule ouverture. Le mouvement d'air chaud F traversant le tube 28 remonte préférentiellement le long d'une paroi 34 dudit au moins un thermostat 22 pour augmenter la surface d'échange thermique. L'ouverture de sortie d'air 30 du tube 28 est en liaison d'écoulement d'air avec un ventilateur 10 situé entre le boîtier 5 et l'enceinte de cuisson 2. L'ouverture de sortie d'air 30 est préférentiellement disposée en direction de la zone d'aspiration 32 du ventilateur 10. Dans le mode de réalisation de l'invention illustré à la figure 2, l'ouverture de sortie d'air 30 est dirigée vers le haut du four de cuisson 1, le ventilateur 10 étant disposé au moins en partie au- dessus de la paroi supérieure 16 de l'enceinte de cuisson 2. Le tube 28 est monté sur une bride 31 du moyen de chauffe 21. Ledit moyen de chauffe 21 peut être un élément de grill électrique disposé en dessous de la paroi supérieure 16 de l'enceinte de cuisson 2. La bride 31 du au moins un moyen de chauffe 21 permet de retenir ce dernier à ladite enceinte de cuisson 2 par des moyens de fixation (non représentés) ainsi que le tube 28 du dispositif de mesure de température 15. Un ventilateur 10 comprend au moins une zone d'aspiration 32 à proximité de l'ouverture de sortie d'air 30 du tube 28. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais englobe, bien au contraire, toute variante à portée de l'homme du métier et entre autre, l'utilisation d'un tel dispositif dans tout appareil de cuisson | Un dispositif de mesure de température (15) dans un four de cuisson (1) comprenant un boîtier (5) enfermant une enceinte de cuisson (2), ladite enceinte de cuisson (2) comprenant une paroi supérieure (16), une paroi inférieure (17), deux parois latérales (18), une paroi de fond (19) et une ouverture (20) en face frontale (3) pouvant être fermée par une porte (4), au moins un moyen de chauffe (21) étant placé en relation thermique avec l'enceinte de cuisson (2).Le dispositif (15) comprend au moins un thermostat bimétallique (22) monté à proximité d'au moins une ouverture (23) ménagée dans ladite enceinte de cuisson (2) débouchant dans une zone (24) disposée entre ladite enceinte de cuisson (2) et le boîtier du four (1), de sorte à mesurer la température à l'intérieur de ladite enceinte de cuisson (2) par mouvement d'air chaud (F) circulant le long dudit au moins un thermostat bimétallique (22).Utilisation notamment dans un four de cuisson domestique. | 1- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson comprenant un boîtier (5) enfermant une enceinte de cuisson (2), ladite enceinte de cuisson (2) comprenant une paroi supérieure (16), une paroi inférieure (17), deux parois latérales (18), une paroi de fond (19) et une ouverture (20) en face frontale (3) pouvant être fermée par une porte (4), au moins un moyen de chauffe (21) étant placé en relation thermique avec l'enceinte de cuisson (2), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un thermostat bimétallique (22) monté à proximité d'au moins une ouverture (23) ménagée dans ladite enceinte de cuisson (2) débouchant dans une zone (24) disposée entre ladite enceinte de cuisson (2) et le boîtier (5) du four (1), de sorte à mesurer la température à l'intérieur de ladite enceinte de cuisson (2) par mouvement d'air chaud (F) circulant le long dudit au moins un thermostat bimétallique (22). 2- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon la 1, caractérisé en ce que ledit mouvement d'air chaud (F) circulant le long dudit au moins un thermostat bimétallique (22) est provoqué par au moins un ventilateur (10). 3- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de chauffe (21) est une résistance chauffante électrique. 4- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit dispositif de mesure de température (15) est fixé à l'enceinte de cuisson (2) par une patte de fixation (27). 5- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit dispositif de mesure de température (15) est fixé audit au moins un moyen de chauffe (21). 6- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit au moins un thermostat bimétallique (22) est disposé à proximité d'au moins une zone d'aspiration (32) du au moins un ventilateur (10). 7- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit au moins un thermostat bimétallique (22) est monté à une première extrémité d'un tube (28), ledit tube (28) comprenant une ouverture d'entrée d'air (29) à une seconde extrémité débouchant à l'intérieur de l'enceinte de cuisson (2) et une ouverture de sortie d'air (30) ménagée à proximité dudit au moins un thermostat bimétallique (22). -11- 8- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon la 7, caractérisé en ce que l'ouverture de sortie d'air (30) du tube (28) est en liaison d'écoulement d'air avec un ventilateur (10) situé entre le boîtier (5) et l'enceinte de cuisson (2). 9- Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le tube (28) est monté sur une bride (31) du moyen de chauffe (21). 10-Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce qu'un ventilateur (10) comprend au moins une zone d'aspiration (32) à proximité de l'ouverture de sortie d'air (30) du tube (28). 11-Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend deux thermostats bimétalliques (22) ayant des consignes de température différentes. 12-Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le four (1) a un mode de nettoyage pyrolytique et en ce qu'au moins un therrnostat bimétallique (22) commande un verrouillage de porte (4). 13-Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'au moins un thermostat bimétallique (22) coupe l'alimentation en énergie dudit au moins un moyen de chauffe (21). 14-Dispositif de mesure de température dans un four de cuisson selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'au moins un thermostat bimétallique (22) est positionné entre au moins deux branches dudit au moins un moyen de chauffe (21) ayant une forme tubulaire. 15-Four de cuisson, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de mesure de température conforme à l'une quelconque des 1 à 14. | G,F | G01,F24 | G01K,F24C | G01K 13,F24C 7,F24C 14,G01K 5 | G01K 13/00,F24C 7/08,F24C 14/02,G01K 5/62 |
FR2888103 | A3 | SYSTEME DE LEVAGE POUR UN CORPS D'UN MIXEUR | 20,070,112 | La présente invention concerne un système de levage pour un corps d'un mixeur. Un mixeur comprend généralement une lame de mélange qui doit être placée dans un corps de mélange afin de mélanger et d'homogénéiser une substance à mélanger, comme un coulis et similaire. Un système électrique est prévu dans le corps du mixeur, lequel est relié à un support fixe et situé sur le corps de manière à entraîner en rotation la lame de mélange, qui se compose souvent d'une énergie fournie, d'une barrique ou d'un moteur hydraulique et d'un système d'entraînement. A la fin de l'opération de mélange, il est nécessaire de sortir la lame de mélange du corps et d'en évacuer la substance en la versant dans un autre récipient. Pour cette raison, la lame de mélange peut être extraite du corps en soulevant le corps du mixeur de telle sorte que le corps puisse être facilement retiré. Dans ce but, pour un mixeur de ce type avec un support fixe, un système de levage pour le corps est généralement nécessaire. Dans les mixeurs existants, pour certains d'entre eux, l'opération de levage est ajustée en faisant coulisser le corps le long de la tige de support du support fixe, et le verrouillage se fait par le biais d'un boulon. Pour les autres, l'opération de levage se fait par le biais d'un ressort qui éjecte le corps, et le verrouillage se fait à l'aide d'un mécanisme de came. Toutefois, le premier procédé ci-dessus est difficile à mettre en oeuvre. En ce qui concerne le second procédé, après le dégagement du mécanisme de came, la force du ressort a tendance à éjecter le corps de manière brusque, ce qui risque de blesser l'opérateur, et une pression importante est nécessaire lorsque le corps chute. Les mixeurs actuels présentent un autre inconvénient: il est difficile de régler d'une main la hauteur. Un objectif de l'invention est de proposer un mixeur comportant un système de levage amélioré qui peut être actionné d'une main. Pour atteindre l'objectif mentionné ci-dessus, la présente invention propose un mixeur qui comprend un corps relié à une tige de support, un système électrique situé à l'intérieur du corps afin d'entraîner en rotation une lame de mélange en vue du mélange, et un système de levage destiné à ajuster l'emplacement du corps sur la tige de support, la tige de support comprenant un ensemble de dents réparties sur la tige de support dans la direction axiale, le système de levage comprenant une poignée et un engrenage pouvant être actionné, en prise avec la poignée et en prise avec les dents, le corps se trouvant à un emplacement fixe par rapport auxdites dents ou audit engrenage, le système de levage comprenant en outre un moyen de verrouillage par levage qui se compose d'un premier élément et d'un second élément en prise l'un avec l'autre de manière à limiter la rotation de l'engrenage. Un autre objectif de l'invention est de proposer un mixeur comportant un système de levage qui peut être verrouillé automatiquement. Pour atteindre l'objectif mentionné ci-dessus, la présente invention propose un système de levage pour le mixeur comprenant en outre un support fixe, le premier élément étant en prise avec l'engrenage, le second élément étant fixé sur le support fixe, le système de levage comprenant en outre un moyen formant ressort qui produit une force prédéterminée qui appuie de manière serrée le premier élément sur le second élément. Un autre objectif de l'invention est de proposer un mixeur avec un système de levage dans lequel le corps peut être verrouillé automatiquement à n'importe quel emplacement. Pour atteindre l'objectif mentionné ci-dessus, la présente invention propose un mixeur comportant un système de levage dans lequel la surface de mise en prise du premier élément et du second élément est formée par des dents obliques. Le mixeur ci-dessus selon l'invention comporte un système de levage dont la structure est simple et le fonctionnement facile, et qui présente en outre une fonction de verrouillage automatique de telle sorte que l'opérateur puisse régler d'une main la hauteur du corps. Les différents modes de réalisation selon la présente invention vont être décrits plus en détail en référence aux dessins annexés. La Figure 1 est une vue schématique représentant un mode de réalisation du mixeur selon la présente invention dans son ensemble; et la Figure 2 est une vue en coupe partielle du 25 système de levage pour le mixeur selon la présente invention. Comme cela est représenté sur la Figure 1, un mixeur comprend généralement une lame de mélange 6 qui est placée dans un corps 3 afin de mélanger et d'homogénéiser la substance à mélanger, comme un coulis et similaire. Un corps 1 est relié à une tige de support 5 d'un support fixe 2 et situé sur le corps 3. Le support fixe 2 comprend en outre une base 4 sur laquelle doit être placé le corps 3. Un système électrique (non représenté) se compose d'un moteur et un système d'entraînement est prévu à l'intérieur du corps 1 afin d'entraîner en rotation la lame de mélange 6. Un système de levage 10 est prévu au niveau de la partie où l'extrémité arrière du corps 1 est reliée à la tige de support 5, qui est utilisée pour régler la hauteur du corps 1 par rapport à la tige de support 5. Le système de levage 10 comprend en outre un support 12 et une poignée 11 afin de régler la hauteur. La Figure 2 est une vue schématique d'un mode de réalisation du système de levage 10 dans lequel le support 12 et la tige de support 5 sont partiellement en coupe. Comme cela est représenté sur la Figure 2, dans ce mode de réalisation, la tige de support 5 se compose d'un manchon 7 fixé sur la base 4 et d'une tige coulissante 8 reliée de manière fixe au corps 1 et qui peut coulisser librement par rapport au manchon 7 de la tige. La tige coulissante 8 est munie d'un ensemble de dents 9 dans la direction axiale. Le support 12 du système de levage 10 est fixé sur le manchon 7, et un arbre tournant 13 traverse le support 12 de manière rotative dans la direction approximativement perpendiculaire à la tige de support 5. Une extrémité de l'arbre d'entraînement 13 est reliée à la poignée 11, et l'autre extrémité est munie d'un premier bloc de verrouillage 16 qui présente des dents 18. Un engrenage 14 est prévu sur l'arbre d'entraînement uniquement pour venir en prise avec les dents 9 sur la tige coulissante 8. Un ressort 15 est prévu au niveau d'une extrémité de l'engrenage 14 à proximité du premier bloc de verrouillage 16 et entre l'engrenage 14 et le support 12. Un second bloc de verrouillage 17 est fixé sur le support 12 par un boulon 19 et il peut entrer en contact avec le premier bloc de verrouillage 16 au moins par une partie de ses surfaces. Le second bloc de verrouillage 17 est muni de dents 18' qui viennent simplement en prise avec les dents 18 du premier bloc de verrouillage 16. Lorsque le système de levage 10 se trouve dans son état normal, sans qu'une quelconque force externe soit appliquée, le ressort 15 produit une force de ressort destinée à amener le premier bloc de verrouillage 16 et le second bloc de verrouillage 17 à venir buter l'un contre l'autre de manière serrée. En même temps, les dents 18, 18' sur le premier bloc de verrouillage 16 et le second bloc de verrouillage 17 respectivement sont de préférence obliques dans une direction afin d'empêcher le premier bloc de verrouillage 16 de tourner avec l'engrenage 14. Par exemple, dans le mode de réalisation représenté sur la Figure 2, étant donné que l'engrenage 14 se trouve à un emplacement fixe, la tige coulissante 8 et le corps 1 ont tendance à se déplacer vers le bas du fait de l'action de la gravité, et les dents 9 appliquent donc une force sur l'engrenage 14 de telle sorte que l'engrenage 14 ait tendance à tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (vu de l'extrémité droite de l'arbre d'entraînement 13). Toutefois, les dents obliques empêchent la tendance du mouvement à s'orienter dans la direction représentée sur la Figure 2. Lors du réglage de la hauteur du corps 1, il suffit que l'opérateur tienne la poignée 11 et qu'il applique une force de poussée dans la direction de l'arbre d'entraînement 13 pour amener le premier bloc de verrouillage 16 à se dégager du second bloc de verrouillage 17, puis qu'il tourne la poignée 11 pour entraîner en rotation l'engrenage 14 et ainsi soulever ou abaisser le corps 1 avec la tige coulissante 8. Lorsque le corps a atteint la hauteur souhaitée, la poignée 11 est dégagée. Le premier bloc de verrouillage 16 et le second bloc de verrouillage 17 sont remis en prise du fait de l'action du ressort 15 de manière à obtenir la fonction de verrouillage. Dans ce cas, les fonctions des dents obliques 18, 18' sont particulièrement évidentes: les pointes des dents coulissent dans les trous des dents afin de s'ajuster de manière serrée, même si les pointes des dents ne se situent pas juste à l'opposé des trous des dents. Le mode de réalisation préféré de la présente invention est illustré dans la description et les dessins ci-dessus, mais l'invention ne se limite pas à ce mode de réalisation. Par exemple, le corps 1 peut être fixe par rapport au support 12, l'engrenage 14 se déplaçant le long des dents 9 vers le haut et vers le bas de manière à entraîner le corps 1 qui doit être soulevé ou abaissé, tandis que la tige de support 5 peut ne comprendre qu'une tige fixe qui comporte des dents sur sa surface. Dans le système de levage 10, le ressort 15 est inutile, et le mixeur 100 peut également atteindre les objectifs de l'invention sans le ressort 15. En outre, l'emplacement et la force appliquée par le ressort 15 (lorsqu'elle n'est pas appliquée par une quelconque force externe appliquée manuellement) ne sont pas uniques, le ressort dans ce système pouvant être tendu ou comprimé et pouvant se situer à n'importe quelle extrémité de l'engrenage 14 sur l'arbre d'entraînement 13 ou à n'importe quel autre emplacement, dans la mesure où la force produite par le ressort 15 peut amener le premier bloc de verrouillage 16 à appuyer sur le second bloc de verrouillage, tandis que la force de l'action peut être supprimée par la force externe appliquée manuellement de telle sorte que les premier et second éléments de verrouillage 16, 17 puissent se dégager de leur mise en prise mutuelle. Sinon, la mise en prise entre le premier élément de verrouillage 16 et le second élément de verrouillage 17 ne dépend pas uniquement des dents obliques 18, 18', il peut s'agir d'autres moyens comme des saillies ou des rainures et similaires, et il peut s'agir de préférence d'une répartition radiale et régulière | La présente invention décrit un mixeur (100), comprenant un corps (1) relié à une tige de support (5), un système électrique à l'intérieur du corps afin d'entraîner une lame de mélange (6), et un système de levage (10) pour ajuster l'emplacement du corps sur la tige de support (5), cette dernière comprenant un ensemble de dents (9) réparties sur elle dans la direction axiale, le système de levage comprenant une poignée (11) et un engrenage (14) pouvant être actionné, en prise avec la poignée (11) et les dents (9), le corps se trouvant à un emplacement fixe par rapport aux dents (9) ou à l'engrenage (14), le système de levage comprenant un moyen de verrouillage par levage. Ce mixeur comporte un système de levage (10) de structure simple et de fonctionnement facile, avec une fonction de verrouillage automatique pour que l'opérateur puisse régler d'une main la hauteur du corps. | 1. Mixeur (100) comprenant: un corps (1) relié à une tige de support (5) ; un système électrique situé dans le corps (1) afin d'entraîner une lame de mélange (6) en vue du mélange; un système de levage (10) destiné à ajuster l'emplacement du corps (1) sur la tige de support (5) ; dans lequel la tige de support (5) comporte un ensemble de dents (9) réparties sur la tige de support (5) dans la direction axiale; et dans lequel le système de levage (10) comprend une poignée (11) et un engrenage (14) qui peut être actionné, en prise avec la poignée (11) et en prise avec les dents (9) ; le corps (1) se trouvant à un emplacement fixe par rapport auxdites dents (9) ou audit engrenage (14) ; et le système de levage (10) comprend en outre un moyen de verrouillage par levage qui se compose d'un premier élément (16) et d'un second élément (17) en prise l'un avec l'autre de manière à limiter la rotation de l'engrenage (14). 2. Mixeur selon la 1, dans lequel ledit système de levage (10) comprend un support (12) sur lequel est fixé un second élément (17), et le premier élément (16) est en prise avec l'engrenage (14), le système de levage (10) comprenant en outre un moyen formant ressort (15) qui produit une force prédéterminée qui appuie de manière serrée le premier élément (16) sur le second élément (17). 3. Mixeur selon la 1 ou 2, dans lequel 30 ladite surface de mise en prise du premier élément (16) et du second élément (17) est formée par des dents obliques (18, 18'). | A | A47 | A47J | A47J 43 | A47J 43/07,A47J 43/044 |
FR2888481 | A1 | STRUCTURE PIVOTANTE REVERSIBLE POUR LA TRANSFORMATION D'UN SIEGE DE TYPE TRANSAT EN UN HAMAC. | 20,070,119 | La présente invention est relative à une structure pivotante et réversible permettant la transformation d'un siège de type transat en un hamac et inversement. La structure pivotante suivant la présente invention a pour objet de pouvoir se transformer facilement d'une position de transat à une position de hamac et inversement en utilisant une seule toile destinée à réaliser, en fonction de la position de la structure, soit l'assise du transat, soit le couchage du hamac. La structure pivotante suivant la présente invention comprend: É deux embases reliées entre elles par un axe horizontal et au moins une barre horizontale, É un premier et second cadre pivotant librement autour de l'axe horizontal, É des moyens de retenue et de blocage solidaires des embases et permettant de maintenir et de bloquer les premiers et seconds cadres dans des positions déterminées l'un par rapport à l'autre, É et une toile unique permettant, en fonction de la position des cadres, de constituer soit l'assise d'un transat, soit le couchage d'un hamac. La structure pivotante suivant la présente invention comporte entre les embases un premier cadre qui est constitué de deux traverses parallèles reliées entre elles à l'une de leurs extrémités par une barre, tandis que lesdites traverses coopèrent à l'opposé de la barre avec l'axe horizontal. La structure pivotante suivant la présente invention comporte entre les embases un second cadre qui est constitué de deux traverses parallèles reliées entre elles à l'une de leurs extrémités par une barre, tandis que lesdites traverses coopèrent à l'opposé de la barre avec l'axe horizontal. La structure pivotante suivant la présente invention comporte des premiers et seconds cadres qui sont, en position transat, disposés et retenus dans un même plan incliné, tandis que la toile est fixée par l'intermédiaire de moyens de fixation d'une part sur la barre horizontale du premier cadre en ce qui concerne sa première extrémité et d'autre part sur l'axe horizontal reliant les embases en passant au préalable autour de la barre horizontale en ce qui concerne sa seconde extrémité opposée. La structure pivotante suivant la présente invention comporte un second cadre qui 45 présente des dimensions déterminées pour venir se loger à l'intérieur du premier cadre. La structure pivotante suivant la présente invention comporte des premiers et seconds cadres qui sont, en position hamac, disposés et retenus respectivement dans des plans inclinés différents, tandis que la toile est fixée par l'intermédiaire des moyens de fixation d'une part sur la barre horizontale du premier cadre en ce qui concerne sa première extrémité et d'autre part sur la barre horizontale du second cadre en ce qui concerne sa seconde extrémité opposée. La structure pivotante suivant la présente invention comporte un second cadre qui vient prendre appui en position hamac, sur la barre horizontale reliant les embases et qui est immobilisé dans cette position par les moyens de retenue et de blocage prévus sur chaque embase. La structure pivotante suivant la présente invention comporte un second cadre pourvu de moyens de retenue et de blocage constitués de crochets pivotant autour dudit second cadre pour venir s'accrocher autour de la barre horizontale. La structure pivotante suivant la présente invention est constituée de deux embases destinées à venir en contact avec le sol et comportant respectivement un profilé de forme courbe solidaire d'une traverse horizontale reliant chaque extrémité dudit profilé. La structure pivotante suivant la présente invention comporte des embases qui sont symétriques et positionnées l'une en face de l'autre de manière que les traverses horizontales soient en vis à vis et coopèrent avec l'axe horizontal. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer: Figures 1 et 2 sont des vues en perspective illustrant la structure pivotante réversible suivant la présente invention en position transat. Figures 3 et 4 sont des vues en perspective montrant la structure pivotante réversible suivant la présente invention en position hamac. Figures 5 et 6 sont des vues de coté représentant respectivement la structure pivotante réversible suivant la présente invention en position transat et en position hamac. On a montré en figures 1 à 4 une structure pivotante réversible 1 permettant suivant sa position angulaire de présenter soit un siège de type transat soit un hamac. La structure pivotante 1 est constituée de deux embases 2, 3 destinées à venir en contact avec le sol et comportant respectivement, à titre d'exemple, un profilé 4 de forme courbe solidaire d'une traverse horizontale 5 reliant chaque extrémité dudit profilé. Les embases 2, 3 peuvent présenter une forme quelconque sans pour cela changer l'objet de la présente invention. Les embases 2, 3 peuvent être symétriques et positionnées l'une en face de l'autre de manière que les traverses horizontales 5 soient en vis à vis. Les embases 2, 3 sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'un axe horizontal 6 venant se fixer dans chaque traverse 5 et au milieu de ces dernières. Egalement, les embases 2, 3 sont reliées par une barre horizontale 7 venant se fixer dans chaque profilé 4 juste au dessus des traverses 5 de manière à rigidifier l'ensemble de la structure 1. D'autre part, il peut être prévu à l'opposé de la barre 7 une autre barre horizontale 18 semblable à la première pour empêcher toute déformation et désolidarisation des embases 2, 3 de la structure 1. La structure pivotante 1 comporte entre les embases 2, 3 un premier cadre 8 qui est constitué de deux traverses parallèles 9, 10 reliées entre elles à l'une de leur s extrémités par une barre 11, tandis que lesdites traverses coopèrent à l'opposé de la barre 11 avec l'axe horizontal 6. Ainsi, le premier cadre 8 peut pivoter librement autour de l'axe horizontal 6 et présenter différentes positions angulaires entre les embases 2, 3. La structure pivotante 1 comporte entre les embases 2, 3 un second cadre 12 qui est constitué de deux traverses parallèles 13, 14 reliées entre elles à l'une de leurs extrémités par une barre 15, tandis que lesdites traverses coopèrent à l'opposé de la barre 15 avec l'axe horizontal 6. Ainsi, le second cadre 12 peut pivoter librement autour de l'axe horizontal 6 et présenter différentes positions angulaires entre les embases 2, 3. Le second cadre 12 est prévu de dimensions légèrement inférieures à celles du premier cadre 8 pour pouvoir lors de rotations autour de l'axe horizontal 6 venir se loger à l'intérieur du premier cadre 8 lorsque lesdits cadres se trouvent dans un même plan. La structure pivotante 1 comporte des moyens de retenue et de blocage 19 solidaires des embases 2, 3 et permettant de maintenir et de bloquer les premiers et seconds cadres 8 et 12 dans des positions déterminées l'un par rapport à l'autre afin que ladite structure puisse se transformer soit en transat, soit en hamac. La structure pivotante 1 comporte une toile unique 16 qui permet de former soit l'assise d'un transat (figures 1, 2) soit le couchage d'un hamac (figures 3, 4) en fonction de la position des premiers et seconds cadres 8, 12 l'un part rapport à l'autre et par rapport aux embases 2, 3. La toile 16 comporte des moyens de fixation 17 permettant un montage et un démontage facile et rapide pour permettre la transformation de la structure pivotante 1. Les moyens de fixation 17 peuvent être, de manière non limitative, constitués soit de crochets, soit de liens élastiques, soit d'entretoises se logeant respectivement dans un fourreau ménagé à chaque extrémité de la toile unique 16. En position transat, les cadres 8 et 12 sont disposés et retenus dans un même plan qui est incliné et dirigé dans une direction opposée à celle où se trouve la barre horizontale 7 reliant les embases 2, 3 (figures 1, 2). Les cadres 8 et 12 sont immobilisés dans cette position inclinée par l'intermédiaire 10 de moyens de retenue et de blocage 19 prévus sur chaque embase 2, 3. Dans cette position, on constate que le second cadre 12 vient se loger à l'intérieur du premier cadre 8 de manière que les barres horizontales 11 et 15 se trouvent à proximité l'une de l'autre. Les moyens de retenue et de blocage 19 sont constitués, à titre d'exemple, d'une série de taquets coulissants 20 solidaires des traverses des cadres 8, 12 et venant se bloquer dans des encoches 21 ménagées dans chaque embase 2, 3. Les moyens de retenue et de blocage 19 permettent de retenir en même temps les deux cadres 8 et 12 dans une même position inclinée (figure 5). Egalement, dans cette position de transat, la toile 16 est fixée par l'intermédiaire des moyens de fixation 17 d'une part sur la barre horizontale 11 du premier cadre 8 en ce qui concerne sa première extrémité et d'autre part sur l'axe horizontal 6 reliant les embases 2, 3 en passant au préalable autour de la barre horizontale 7 en ce qui concerne sa seconde extrémité opposée. Ainsi, l'assise du transat est constituée par le pan de toile 16 qui est compris entre les barres horizontales 11 et 7 de la structure pivotante 1. En position hamac, le premier cadre 8 est disposé et retenu en appui contre la barre horizontale 18, tandis que le second cadre 12 est disposé et retenu en appui contre la barre horizontale 7. La transformation de la structure 1 d'une position de transat à une position de hamac est obtenue en premier lieu après le démontage de la toile 16 et en second lieu par le pivotement des cadres 8, 12 autour de l'axe horizontal 6 et l'immobilisation desdits cadres dans leurs positions déterminées par les moyens de retenue et de blocage 22 et 23 prévus sur chaque cadre. Pour obtenir le pivotement des cadres 8 et 12, il est nécessaire de déverrouiller les moyens de retenue et de blocage 19 pour libérer les premiers et seconds cadres 8, 12 afin que ces derniers puissent pivoter autour de l'axe horizontal 6 et venir respectivement en appui contre les barres horizontales 18 et 7 (figure 6). Ainsi, le premier cadre 8 vient prendre appui sur la barre horizontale 18 reliant les embases 2, 3 et immobilisé dans cette position par des moyens de retenue et de blocage qui sont, par exemple, constitués par des crochets 22 pivotant autour de dudit cadre 8 pour venir s'accrocher sur la barre horizontale 18. Le second cadre 12 vient prendre appui sur la barre horizontale 7 reliant les embases 2, 3 et immobilisé dans cette position par des moyens de retenue et de blocage qui sont, par exemple, constitués par des crochets 23 pivotant autour de dudit cadre 12 pour venir s'accrocher sur la barre horizontale 7. Il va de soi que les moyens de retenue et de blocage 22 et 23 prévus sur les premiers et seconds cadres 8 et 12 peuvent être différents sans pour cela changer l'objet de la présente invention En position hamac, on note que le second cadre 12 est disposé et retenu dans un plan qui est incliné et dirigé dans une direction opposée à celle où se trouve le premier cadre 8. Egalement en position hamac la position inclinée du premier cadre 8 est différente de celle prévue en position transat de la structure pivotante 1 (figures 3, 4). Egalement, dans cette position de hamac, la toile 16 est fixée par l'intermédiaire des moyens de fixation 17 d'une part sur la barre horizontale 11 du premier cadre 8 en ce qui concerne sa première extrémité et d'autre part sur la barre horizontale 15 du second cadre 12 en ce qui concerne sa seconde extrémité opposée. On remarque que la transformation de la structure 1 d'une position de transat à une position de hamac et inversement est obtenue après le démontage de la toile 16 et le pivotement des cadres 8, 12 autour de l'axe horizontal 6 et l'immobilisation desdits cadres dans leurs positions déterminées par les moyens de retenue et de blocage 19; 22 et 23. On note que le longueur de la toile unique 16 est suffisante en fonction de sa disposition entre les points d'attache pour réaliser soit une assise en position 30 transat, soit un couchage en position hamac. On constate que le profil des premiers et seconds cadres 8, 12 recevant la toile unique 16 peut être de forme quelconque sans pour cela changer l'objet de la présente invention. II doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tout autre équivalent | La structure pivotante suivant la présente invention comprend :. deux embases (2, 3) reliées entre elles par un axe horizontal (6) et au moins une barre horizontale (7),. un premier et second cadre (8, 12) pivotant librement autour de l'axe horizontal (6),. des moyens de retenue et de blocage permettant de maintenir et de bloquer les premiers et seconds cadres (8, 12) dans des positions déterminées l'un par rapport à l'autre,. et une toile unique (16) permettant en fonction de la position des cadres (8, 12) de constituer soit l'assise d'un transat, soit le couchage d'un hamac. | 1. Structure pivotante et réversible permettant la transformation d'un siège de type transat en un hamac et inversement, caractérisée en ce qu'elle comprend deux embases (2, 3) reliées entre elles par un axe horizontal (6) et au moins une barre horizontale (7), un premier et second cadre (8, 12) pivotant librement autour de l'axe horizontal (6), des moyens de retenue et de blocage permettant de maintenir et de bloquer les premiers et seconds cadres (8, 12) dans des positions déterminées l'un par rapport à l'autre et une toile unique (16) permettant en fonction de la position des cadres (8, 12) de constituer soit l'assise d'un transat, soit le couchage d'un hamac. 2. Structure pivotante suivant la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte entre les embases (2, 3) un premier cadre (8) qui est constitué de deux traverses parallèles (9, 10) reliées entre elles à l'une de leurs extrémités par une barre (11), tandis que lesdites traverses coopèrent à l'opposé de la barre (11) avec l'axe horizontal (6). 3. Structure pivotante suivant la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte entre les embases (2, 3) un second cadre (12) qui est constitué de deux traverses parallèles (13, 14) reliées entre elles à l'une de leurs extrémités par une barre (15), tandis que lesdites traverses coopèrent à l'opposé de la barre (15) avec l'axe horizontal (6). 4. Structure pivotante suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les premiers et seconds cadres (8, 12) , en position transat, sont immobilisés par des moyens de retenue et de blocage (19) dans un même plan incliné, tandis que la toile (16) est fixée par l'intermédiaire de moyens de fixation (17) d'une part sur la barre horizontale (11) du premier cadre (8) en ce qui concerne sa première extrémité et d'autre part sur l'axe horizontal (6) reliant les embases (2, 3) en passant au préalable autour de la barre horizontale (7) en ce qui concerne sa seconde extrémité opposée. 5. Structure pivotante suivant la 4, caractérisée en ce que le second cadre (12) présente des dimensions déterminées pour venir se loger à l'intérieur du premier cadre (8). 6. Structure pivotante suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les premiers et seconds cadres (8, 12), en position hamac, sont immobilisés par des moyens de retenue et de blocage (22, 23) dans des plans inclinés différents, tandis que la toile (16) est fixée par l'intermédiaire de moyens de fixation (17) d'une part sur la barre horizontale (11) du premier cadre (8) en ce qui concerne sa première extrémité et d'autre part sur la barre horizontale (15) du second cadre (12) en ce qui concerne sa seconde extrémité opposée. 7. Structure pivotante suivant la 6, caractérisée en ce que le premier cadre (8), en position hamac, vient prendre appui sur la barre horizontale (18) reliant les embases (2,3) et immobilisé dans cette position par des moyens de retenue et de blocage (22), tandis que le second cadre (12), en position hamac, vient prendre appui sur la barre horizontale (7) reliant les embases (2, 3) et immobilisé dans cette position par des moyens de retenue et de blocage (23). 8. Structure pivotante suivant la 7, caractérisée en ce que les moyens de retenue et de blocage sont constitués de crochets (22, 23) pivotant autour des premiers et seconds cadres (8, 12) pour venir s'accrocher respectivement autour de la barre horizontale (18, 7). 9. Structure pivotante suivant la 1, caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux embases (2, 3) destinées à venir en contact avec le sol et comportant respectivement un profilé (4) de forme courbe solidaire d'une traverse horizontale (5) reliant chaque extrémité dudit profilé. 10.Structure pivotante suivant la 1, caractérisée en ce que les embases (2, 3) sont symétriques et positionnées l'une en face de l'autre de manière que les traverses horizontales (5) soient en vis à vis et coopèrent avec l'axe horizontal (6). | A | A47,A45 | A47C,A45F | A47C 13,A45F 3,A47C 1 | A47C 13/00,A45F 3/24,A47C 1/02 |
FR2894022 | A1 | DISPOSITIF ELECTROMAGNETIQUE A DEUX VARIANTES POUR PRODUIRE ET STOCKER DE L'ENERGIE ELECTRIQUE EN UTILISANT LES GAZ A HAUTE PRESSION ISSUS DE LA COMBUSTION DE LA POUDRE DANS LES ARMES A FEU | 20,070,601 | La présente invention concerne un dispositif pour utiliser ; à des fins de production et de stockage d'électricité ; une partie des gaz de combustion de la poudre lors du tir avec une arme à feu à répétition manuelle (variante n 1) et lors du tir avec une arme automatique ou semi-automatique (variante n 2). En effet à l'heure actuelle les armes à feu et les tireurs eux-mêmes utilisent de plus en plus l'énergie électrique. 1_soit pour le fonctionnement interne de l'arme : -percuteurs retenus ou actionnés par électro ùaimant (pour un départ sec et plus rapide du coup). -mise à feu électrique (voire électronique) par arc ou contact électrique pour des munitions à amorces spéciales (cartouches sans étuis par exemple). 2_soit pour le fonctionnement d'appareils montés sur l'arme : -lunettes de tir à réticule lumineux, à vision infrarouge. -viseurs point rouge, viseurs laser, viseurs type holosight . 3-soit pour le fonctionnement d'appareils portés par le tireur : -appareils de vision nocturne, télémètres laser montés sur casques tactiques. -appareils de liaisons radio, GPS etc.... Or l'énergie électrique utilisée est dans la plupart des cas fournie par des piles et des batteries qui peuvent faire défaut au moment crucial par : -manque de rechanges. -stockage délicat (sensibilité à l'humidité, poids, volume subis sur des terrains difficiles et éloignés des centres logistiques). Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients en utilisant la pression des gaz pour fournir l'énergie électrique dans le but d'une meilleure autonomie 25 sur le terrain. VARIANTE N 1 : (arme à répétition manuelle ou basculante) Le schéma n 1 ci-joint et un exemple de réalisation de l'invention à titre non limitatif. Il comporte en effet selon une première caractéristique : un générateur électrique (5) dont l'arbre du rotor est entraîné par une mini turbine à ailettes (4) qui tourne sous l'effet de la 30 pression des gaz provenant du canon (1) au départ du coup.Ces gaz passant d'abord par l'orifice (2) puis par le tube (3) et sortant par l'évent (11). La deuxième caractéristique est une batterie de faible puissance (8) chargée par le générateur (5) et dont la charge est limitée par un interrupteur (6) (limiteur de charge) agissant sur le circuit (7) entre le générateur (5) et la batterie (8). 35La troisième caractéristique est un circuit d'utilisation en interne (9) associé à une prise à fiches montée en parallèle (10) pour une utilisation en externe. Fonctionnement : Lors du départ du coup entre l'instant ou la balle (ou la charge de plombs + bourre) dépasse l'orifice (2) et l'instant de sa sortie du canon (1), la pression de l'ordre de 500 bars permet à une partie des gaz de faire tourner la mini turbine (4) qui entraîne le rotor du générateur électrique (5). Celui-ci fournit un courrant électrique qui est stocké dans la batterie (8). Par le circuit électrique interne (9) on peut alimenter l'arme ou des accessoires associés. Par la prise à fiches du circuit externe (10) on peut brancher un cordon qui alimentera des appareils portés et utilisés par le tireur. VARIANTE N 2 : (arme automatique ou semi-automatique) Le but est le même que pour la variante n 1 sauf qu'ici nous allons utiliser au maximum le mécanisme dévolu à la répétition automatique ou semi-automatique de l'arme : piston (5) et chambre de pression (4). Le schéma n 2 ci-joint et un exemple de réalisation de l'invention à titre non limitatif. 1511 comporte en effet selon une première caractéristique : un piston bobiné (5) de telle façon qu'il se comporte comme un rotor (par effet électromagnétique) lors de sa translation sous l'effet de la pression des gaz (provenant du canon (1) par l'orifice (2) et le conduit (3) ).Les gaz s'évacuant par l'évent (13). La deuxième caractéristique est une chambre de pression (4) dont les parois sont bobinées 20 de telle façon quelle se comporte comme un stator par rapport au piston (5). La troisième caractéristique est une batterie de faible puissance (10) associée à un circuit (8) et à un limiteur de charge (9). La quatrième caractéristique est un circuit d'utilisation interne (11) avec une prise à fiches montée en parallèle (12) pour une utilisation externe. 25Fonctionnement : Lors du départ du coup les gaz agissent sur le piston (5) qui recule dans la chambre de pression (4) créant, par induction électromagnétique, un courant électrique.(les gaz s'évacuant par l'évent (13) ). Ce courant est stocké dans la batterie (10) pour être utilisé par l'arme ou ses accessoires 30 par le circuit interne (11)voire par des appareils utilisés et portés par le tireur au travers de la prise à fiches (12) (circuit externe). NB : la fonction principale du piston bobiné (5) et de la chambre de pression bobinée (4) reste le réarmement conventionnel de l'arme : action sur la biellette (6) et donc sur la culasse (7) | Dispositif électromagétique (à deux variantes) pour produire et stocker de l'énergie électrique en utilisant les gaz à haute pression issus de la combustion de la poudre dans une arme à feu.Ceci pour une meilleure autonomie, sur le terrain, des appareils ou systèmes électriques ou électroniques associés à l'arme (en interne ou en externe).VARIANTE 1: pour armes à feu à répétition manuelle ou basculantes.Les gaz de combustion entrainent une mini-turbine (4) couplée à un générateur électrique (5) qui charge une batterie de faible puissance (8).VARIANTE 2: pour armes à feu à répétition automatique ou semi-automatique. Les gaz de combustion agissent directement sur un piston bobiné (5) qui recule à l'intérieur de la chambre de pression bobinée (4) ce qui fournit de l'électricité (par effet électromagnétique) à une batterie de faible puissance (10) .NB: dans cette variante 2 la fonction principale du piston bobiné (5) reste le réarmement mécanique de l'arme. | 1) Dispositif de production et de stockage d'énergie électrique à partir de l'action des gaz issus de la combustion de la poudre dans les armes à feu à répétition manuelle ou à bascule,caractérisé en ce qu'il comporte un générateur électrique (5) entrainé par la pression des gaz au moyen d'une mini turbine à ailettes (4) ;les gaz provenant du canon (1) par un orifice (2) et un tube (3) et s'évacuant par un évent(11). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une batterie de faible puissance (8) chargée par le générateur électrique (5) et associée à un limiteur de charge (6) situé sur le circuit (7). 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce qu'il comporte un circuit d'utilisation en interne (9) associé à une prise à fiches (10) montée en parallèle pour une utilisation en externe. VARIANTE 2 (DESSIN 2) 4) Dispositif de production et de stockage d'énergie électrique à partir de l'action des gaz issus de la combustion de la poudre dans les armes à feu à répétition automatique ou semi-automatique, caractérisé en ce qu'il comporte un piston bobiné (5) qui joue ( par électromagnétisme) le rôle de rotor en plus de son rôle mécanique de réarmement de l'arme par la pression des gaz provenant du canon (1) par un orifice (2) et un conduit (3) et s'évacuant par un évent (13). 5) Dispositif selon la 4 caractérisé en ce qu'il comporte une chambre de pression bobinée (4) qui joue par ( électromagnétisme) le rôle de stator par rapport au piston bobiné (5) en plus de son rôle de réarmement de l'arme. 6) Dispositif selon la 4 ou la 5 caractérisé en ce qu'il comporte une batterie (10) associée à un circuit (8) et à un limiteur de charge (9). 7) Dispositif selon l'une quelconque des caractérisé en ce qu'il comporte un circuit d'utilisation en interne (11) associé à une prise à fiches montée en parallèle pour une utilisation en externe (12). | F | F41 | F41C,F41A | F41C 27,F41A 13,F41A 35 | F41C 27/00,F41A 13/10,F41A 35/00 |
FR2898132 | A1 | SYSTEME D'EXPRESSION D'UN GENE D'INTERET CHEZ LA LEVURE | 20,070,907 | LEVURE. La présente invention concerne un nouveau système d'expression d'un gène d'intérêt chez la levure, mettant 5 notamment en oeuvre une cassette d'expression. L'expression d'un gène d'intérêt met généralement en oeuvre des technologies d'ADN recombinant consistant à isoler ou synthétiser un gène d'intérêt, et à le cloner dans 10 un hôte hétérologue. L'hôte est ensuite cultivé dans des conditions convenables pour permettre l'expression du gène en grande quantité. Plusieurs facteurs peuvent affecter l'expression du gène dans la cellule hôte. Ces facteurs dépendent en premier lieu du choix de l'hôte employé. La 15 levure est utilisée depuis longtemps dans des procédés de fermentations à grande échelle et la technologie de production à grande échelle de levures est bien connue. La levure présente plusieurs avantages en tant qu'hôte pour l'expression d'un gène d'intérêt: 1) elle peut être cultivée 20 à une plus grande densité que d'autres types de cellules eucaryotes, 2) sa machinerie de modifications posttranscriptionnelles et post-traductionnelles est similaire à celle trouvée dans les cellules de mammifères, permettant ainsi la production de protéines eucaryotes fonctionnelles. 25 De plus, les levures sont cultivées dans un milieu de culture plus simple et de plus faible coût que ceux utilisés pour la culture d'autres types de cellules eucaryotes. Enfin, le génome des levures est bien caractérisé et est facilement manipulable pour permettre l'expression d'un gène 30 hétérologue. Plusieurs systèmes ont préalablement été décrits pour permettre l'expression d'un gène hétérologue chez la levure, par exemple dans les demandes de brevet CA 02381347 et US 2005/0191726. - 2 - Pour faciliter la compréhension de la présente demande, plusieurs termes doivent être définis préalablement. On entend par cassette d'expression une séquence nucléotidique comprenant un promoteur, au moins un site d'insertion pour le clonage du gène d'intérêt ou un site multiple de clonage (MCS pour Multiple Cloning Site) et un terminateur. On entend par promoteur une séquence d'ADN nécessaire à l'initiation et au contrôle de la transcription, par site d'insertion pour le clonage ou site multiple de clonage une séquence d'ADN contenant respectivement un ou plusieurs sites de restriction, et par terminateur une séquence d'ADN nécessaire à la terminaison de la transcription. On entend par vecteur toute séquence d'ADN dans laquelle il est possible d'insérer des fragments d'acide nucléique étranger, les vecteurs permettant d'introduire de l'ADN étranger dans une cellule hôte. Des exemples de vecteurs sont les plasmides, les cosmides, les chromosomes artificiels de levures (YAC), les chromosomes artificiels de bactéries (BAC) et les chromosomes artificiels dérivés du bactériophage Pl (PAC), les vecteurs dérivés de virus. Ainsi, la demande de brevet CA 0238/347 revendique une cassette d'expression et un vecteur la comprenant pour permettre l'expression d'un gène d'intérêt chez la levure. La demande de brevet US 2005/0191726 décrit un vecteur comprenant une ou plusieurs cassettes d'expression qui contiennent une séquence nucléotidique codant un gène d'intérêt, permettant ainsi l'expression d'une protéine d'intérêt chez la levure. Ces différents systèmes permettant l'expression d'un gène d'intérêt chez la levure reposent sur l'utilisation - 3 - d'un vecteur et la transformation de la levure par ledit vecteur. De ce fait, une construction moléculaire particulière est en général réalisée pour chaque vecteur à chaque fois que l'on cherche à exprimer un gène d'intérêt dans la levure. Chaque construction n'est utilisable en général qu'une seule fois par souche, se limite à une seule intégration et nécessite un long travail de synthèse sans garantie de réussite. La présente invention propose donc un système d'expression simple et rapide permettant une expression fiable de n'importe quel gène d'intérêt chez la levure. De plus, le procédé de transformation de la levure par un tel vecteur ne peut être réalisé qu'une seule fois pour chaque souche de levure. Ainsi, l'augmentation du nombre de copies du gène d'intérêt dans la levure ne peut être obtenue que par génétique classique en croisant deux souches de levures transformées. En effet, lors d'une première transformation, les levures ayant bien intégré le système d'expression dans leur génome sont sélectionnées positivement grâce à la présence d'un marqueur de sélection. On entend par marqueur de sélection un gène dont l'expression confère aux cellules qui le contiennent une caractéristique permettant de les sélectionner. Il s'agit par exemple d'un gène de résistance aux antibiotiques. Cependant, comme toutes les levures sélectionnées positivement possèdent dans leur génome ce marqueur de sélection, une seconde transformation est impossible puisqu'il n'existe plus de moyen pour sélectionner positivement les levures qui auraient intégré une seconde fois le système d'expression. De ce fait, le rendement de l'expression du gène d'intérêt est limité. - 4 - La présente invention propose donc un système d'expression permettant de transformer plusieurs fois une levure, de façon à augmenter le nombre de copies du système d'expression présentes dans le génome et ainsi augmenter l'expression du gène d'intérêt. Une augmentation du nombre de copies du système d'expression présentes dans le génome de la levure pourrait aussi être obtenue par une possible insertion multiple suivant les sites d'intégration utilisés par ce système. D'autre part, les procédés de l'art antérieur conduisent à l'expression d'un gène d'intérêt dans des levures qui ont intégré un gène de résistance aux antibiotiques dans leur génome. Or pour la commercialisation dans le domaine de l'industrie agro-alimentaire, il peut être intéressant d'utiliser un procédé d'expression d'un gène d'intérêt dans lequel les levures ne contiennent pas d'ADN non originaire de souches appartenant au même genre, de préférence à la même espèce de levure, et notamment de gènes de résistance aux antibiotiques, à l'exception du gène d'intérêt codant pour une protéine non produite naturellement par la souche de levure. La présente invention propose donc un système permettant d'éliminer le gène de résistance aux antibiotiques du génome des levures transformées. La présente invention concerne donc un nouveau système d'expression chez la levure simple et rapide, permettant d'une part une expression fiable du gène d'intérêt, d'autre part d'augmenter le nombre de copies du système d'expression intégrées dans le génome de la levure, et enfin permettant d'éliminer le gène de résistance aux antibiotiques intégré dans le génome de la levure. -5 Les inventeurs ont élaboré un système d'expression chez la levure comprenant des éléments connus assemblés de telle façon que ce système d'expression est beaucoup plus performant que les systèmes d'expression de l'art antérieur. Ce nouveau système d'expression est constitué de séquences spécifiques d'intégration du système dans le génome de la levure, d'un insert de sélection et d'une cassette d'expression du gène d'intérêt. Cette invention procure ainsi un système simple et rapide pour l'expression d'un gène d'intérêt chez la levure, puisque seule reste à réaliser l'étape de clonage du gène d'intérêt dans le système d'expression. L'utilisation dans ce système d'expression de séquences spécifiques d'intégration dans le génome de la levure permet une intégration simple ou multiple conduisant à la fiabilité du succès de l'expression du gène d'intérêt. En combinaison avec un vecteur d'excision, ce nouveau système permet d'exciser le marqueur de sélection associé au système d'expression intégré dans le génome de la levure. Enfin, le nombre de copies du système d'expression intégrées dans le génome de la levure peut être facilement augmenté, puisque l'excision du marqueur de sélection donne l'avantage de pouvoir transformer à nouveau des levures contenant déjà une copie du système d'expression. L'invention a donc pour objet un système d'expression d'un gène d'intérêt dans une cellule, de préférence une levure, comprenant : (1) des moyens visant à l'intégration dudit système dans le génome de ladite cellule, comprenant deux 30 séquences nucléotidiques, (2) des moyens visant à la sélection de ladite cellule ayant intégré ledit système, comprenant un insert de sélection comprenant deux séquences LoxP encadrant un - 6 -promoteur, un marqueur de sélection du type gène de résistance aux antibiotiques et un terminateur, (3) une cassette d'expression du gène d'intérêt, comprenant un promoteur permettant l'expression dudit gène, au moins un site de clonage permettant l'intégration du gène, et un terminateur. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le site de clonage comprend les sites de restriction d'enzymes de restriction NotI, BamHI, MfeI et XhoI, permettant l'insertion de la séquence nucléotidique du gène d'intérêt dans la cassette d'expression. Avantageusement, ce site de clonage a pour séquence la SEQ ID n l ou toute séquence identique à au moins 70%, de préférence 15 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n l. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'encadrement du marqueur de sélection par deux séquences LoxP va permettre l'excision de ce marqueur de 20 sélection grâce au système CRE/Lox. L'enzyme CRE est une recombinase qui reconnaît spécifiquement les séquences LoxP. La séquence nucléotidique comprise entre ces deux sites est qualifiée d'ADN cible et sera éliminée en présence de l'enzyme CRE. En effet, lorsque l'enzyme CRE se lie aux sites 25 LoxP, elle coupe ces sites en deux et recolle ensemble deux moitiés après que l'ADN cible ait été éliminé. Avantageusement, les séquences LoxP ont pour séquence la SEQ ID n 2 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence 30 SEQ ID n 2. Selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, dans lequel la cellule est une levure, les - 7 - séquences permettant l'intégration du système d'expression dans le génome de ladite levure sont multiples et sont choisies dans le groupe constitué par les séquences TY, les séquences télomériques X et Y', les séquences DUP, la séquence b ou toutes séquences répétées dans le génome de la levure. Ces séquences d'intégration multiples permettent d'obtenir une intégration multiple du système d'expression, augmentant ainsi le nombre de copies intégrées dans le génome de la levure. Avantageusement, lesdites séquences d'intégration dans le génome de la levure sont les séquences TYlA et TY1B de Saccharomyces cerevisiae, et ont de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 3 et SEQ ID n 4 respectivement ou toutes séquences homologues à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, aux séquences SEQ ID n 3 et SEQ ID n 4. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, les promoteurs utilisés dans le système d'expression sont des promoteurs forts, c'est-à-dire des promoteurs qui induisent une forte transcription des gènes sous leur contrôle. Des exemples de promoteurs forts sont 1) des promoteurs gouvernant l'expression de gènes dont les protéines sont abondantes dans la levure comme les promoteurs gouvernant l'expression de protéines de la glycolyse ou du métabolisme de l'azote ; 2) des promoteurs dont l'expression est spécifique, par exemple des promoteurs dont l'activité est régulée par la présence de sucre ou d'azote ; 3) des promoteurs dont l'activité est importante au vu des expériences de transcriptome ; ou 4) des promoteurs artificiels conçus pour permettre une forte transcription des gènes qu'ils régulent. Les terminateurs utilisés dans le système d'expression sont choisis pour leur capacité à - 8 -permettre une bonne stabilité des ARNm. Avantageusement, le terminateur choisi correspond au promoteur fort choisi précédemment. Avantageusement, le promoteur permettant l'expression du gène d'intérêt est le promoteur du gène TDH3 de Saccharomyces cerevisiae, et a de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 5 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 5. Avantageusement, le terminateur associé est le terminateur du gène CYC1 de Saccharomyces cerevisiae, et a de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 6 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 6. Avantageusement, le promoteur et le terminateur permettant l'expression du marqueur de sélection sont le promoteur et le terminateur du gène TEF1 de Ashbya gossypii, et ont de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 7 et SEQ ID n 8 respectivement ou toutes séquences qui leur sont homologues à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le marqueur de sélection est un gène de résistance aux antibiotiques choisi dans le groupe comprenant les gènes de résistance à la généticine, nourseothricine, phléomycine, zéocine ou tout autre gène de résistance dominant à un antibiotique pour lequel la levure sauvage est sensible. Avantageusement, le marqueur de sélection utilisé dans le système d'expression est le gène de résistance à la généticine et a de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 9 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de - 9 - préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 9. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le système d'expression a pour séquence la séquence nucléotidique de SEQ ID n 10 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 10. La présente invention a également pour objet un vecteur comprenant un système d'expression tel que défini précédemment. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le 15 vecteur comprenant le système d'expression est un plasmide, et avantageusement pUC57. L'invention englobe également des bactéries transformées, comprenant au moins un vecteur recombinant tel 20 que défini ci-dessus. Ces bactéries transformées peuvent appartenir à n'importe quelle espèce permettant la réplication du vecteur support choisi. Avantageusement, il s'agit de bactéries du genre E. 25 Coli. L'invention a également pour objet un kit comprenant d'une part un vecteur comprenant le système d'expression décrit précédemment et d'autre part un vecteur 30 d'excision du marqueur de sélection présent dans le système d'expression. Ce kit permet l'élimination dudit marqueur de sélection intégré dans le génome de la levure par l'intermédiaire du système d'expression. - 10 - Ledit vecteur d'excision comprend : (1) des moyens visant à la sélection des cellules le contenant comprenant un promoteur, un marqueur de sélection et un terminateur, et (2) des moyens visant à l'excision du marqueur de sélection présent dans le système d'expression comprenant un promoteur, le gène CRE, et un terminateur. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les promoteurs utilisés pour l'expression du marqueur de sélection et l'expression du gène CRE sont des promoteurs forts tels que décrits précédemment, et les terminateurs associés sont des terminateurs permettant une bonne stabilité des ARNm. Avantageusement, le terminateur choisi correspond au promoteur fort choisi précédemment. Avantageusement, les promoteurs et terminateurs régulant l'expression du marqueur de sélection sont les promoteurs et terminateurs du gène TEF1 de Ashbya gossypii, et ont de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 7 et 8 respectivement ou toutes séquences qui leur sont homologues à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. Avantageusement, le promoteur permettant l'expression du gène CRE est le promoteur du gène GAL1 de Saccharomyces cerevisiae, et a de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 11 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 11. Avantageusement, le terminateur associé au gène CRE est le terminateur du gène CYC1 de Saccharomyces cerevisiae, et a de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 6 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 6. 2898132 - 11 - Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le marqueur de sélection présent dans le vecteur d'excision est un gène de résistance aux antibiotiques choisi dans le groupe comprenant les gènes de résistance à la 5 généticine, nourseothricine, phléomycine, zéocine ou tout autre gène de résistance dominant à un antibiotique pour lequel la levure sauvage est sensible. Avantageusement, le marqueur de sélection utilisé dans l'insert de sélection est le gène de résistance à la 10 nourseothricine, et a de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 12 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 12. 15 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le gène CRE a de préférence pour séquence la séquence SEQ ID n 13 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 13. 20 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le vecteur d'excision décrit précédemment est choisi parmi les vecteurs qui sont mal ségrégés pendant les divisions cellulaires, conduisant par cette caractéristique à 25 une perte du vecteur en absence de pression de sélection fréquente, par exemple des vecteurs réplicatifs de type multicopies. Avantageusement, le vecteur d'excision comprenant les deux séquences nucléotidiques décrites précédemment est le 30 plasmide pFL44s. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le vecteur d'excision est un vecteur multicopie, - 12 - de préférence pFL44s, dans lequel les moyens visant à la sélection des cellules le contenant comprennent le promoteur TEF1 de Ashbya gossypii, le gène de résistance à la nourseothricine et le terminateur TEF1 de Ashbya gossypii (séquence portée par le vecteur dont la référence Genbank est X73149), et les moyens visant à l'excision du marqueur de sélection présent dans le système d'expression comprennent le promoteur GAL1 de Saccharomyces cerevisiae, le gène CRE et le terminateur CYC1 de Saccharomyces cerevisiae (séquence portée par le vecteur dont la référence Genbank est AF298782). Avantageusement, le vecteur d'excision comprend la séquence SEQ ID n 14 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 14. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le kit comprend un vecteur d'excision choisi parmi les vecteurs multicopies, de préférence pFL44s, ledit vecteur d'excision comprenant la séquence SEQ ID n 14 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, à la séquence SEQ ID n 14. L'invention englobe également des levures transformées, comprenant au moins un système d'expression tel 25 que décrit précédemment. L'invention a aussi pour objet des levures transformées telles que ci-dessus et/ou transformées avec le vecteur d'excision tel que décrit précédemment. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les levures appartiennent à toute espèce de levures hémiascomycètes, de préférence au genre Saccharomyces 30 - 13 - ou ses hybrides et très préférentiellement, les levures proviennent de l'espèce cerevisiae ou ses hybrides. Au sens de la présente invention, on entend par levure toute levure diploïde ou polyploïde ou tout clone haploïde issu de la sporulation de l'une de ces souches ou encore tout clone diploïde issu du croisement de deux clones haploïdes. La présente invention a pour objet un procédé 10 d'expression d'un gène d'intérêt dans la levure, comprenant les étapes suivantes : a) clonage de la séquence nucléotidique du gène d'intérêt dans le système d'expression, b) transformation de la levure avec le système 15 d'expression ainsi obtenu, c) culture de la levure dans les conditions permettant l'expression du gène d'intérêt. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la 20 séquence nucléotidique du gène d'intérêt et le vecteur comprenant le système d'expression sont dans un premier temps digérés par une ou plusieurs enzymes de restriction. La séquence du gène d'intérêt est ensuite insérée par simple ligation ou tout autre moyen d'insertion dans le système 25 d'expression porté par le vecteur. De façon à amplifier le système d'expression, des bactéries sont transformées selon n'importe quel procédé connu avec le produit de ligation (vecteur portant le système d'expression contenant la séquence du gène d'intérêt). Les bactéries 30 contenant le vecteur sont sélectionnées grâce au marqueur de sélection, de préférence un gène de résistance aux antibiotiques, présent sur le vecteur. - 14 -Dans un second temps, le vecteur contenant le système d'expression est digéré pour une ou plusieurs enzymes de restriction, de préférence PvuII, coupant de part et d'autre du système d'expression. Le système d'expression est ensuite purifié puis transformé dans les levures selon n'importe quel procédé connu. Les levures ayant intégré le système d'expression sont sélectionnées grâce au marqueur de sélection, de préférence un gène de résistance aux antibiotiques, présent dans le système d'expression. Enfin, les levures transformées sont cultivées dans les conditions permettant l'expression du gène d'intérêt. L'invention a aussi pour objet un procédé d'expression d'un gène d'intérêt dans lequel le marqueur de sélection présent dans le génome de la levure a été excisé, ledit procédé comprenant après l'étape b) et avant l'étape c), les étapes bl), b2) et b3) suivantes : bl) transformation de la levure avec le vecteur d'excision, b2) culture de la levure dans les conditions permettant l'expression de l'enzyme CRE, b3) isolement des levures ayant perdu le marqueur de sélection. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la séquence nucléotidique du gène d'intérêt est insérée dans le système d'expression, et les levures sont dans un premier temps transformées avec de système d'expression comme décrit précédemment. Les levures ayant intégré le système d'expression sont sélectionnée grâce à la présence d'un premier marqueur de sélection, de préférence un gène de résistance aux antibiotiques. Les levures sélectionnées positivement sont ensuite transformées avec le vecteur - 15 - d'excision selon n'importe quel procédé connu. Les levures ayant intégré le vecteur d'excision sont sélectionnées grâce à un second marqueur de sélection, de préférence un gène de résistance aux antibiotiques, présent dans le vecteur d'excision. Les levures, ayant donc intégré le système d'expression et contenant le vecteur d'excision, sont alors cultivées dans les conditions permettant l'expression de l'enzyme CRE. L'enzyme CRE active va permettre d'exciser le premier marqueur de sélection encadré par les séquences loxP dans le système d'expression. Les levures ayant perdu ce marqueur de sélection sont ensuite sélectionnées. Par exemple, les levures ayant perdu ce premier gène de résistance à un antibiotique sont sélectionnées grâce à leur absence de résistance à cet antibiotique. Les levures obtenues à la suite de cette étape de sélection ne possèdent plus le marqueur de sélection dans le système d'expression, mais possèdent encore celui présent dans le vecteur d'excision. Tel que décrit précédemment, le vecteur d'excision est choisi parmi les vecteurs qui sont mal ségrégés pendant les divisions cellulaires. De part cette caractéristique, le vecteur d'excision est facilement perdu en absence de pression de sélection fréquente. On entend par pression de sélection tout procédé contribuant à sélectionner les cellules. Par exemple, maintenir en culture des levures possédant un gène de résistance à un antibiotique en présence de cet antibiotique correspond à un procédé de pression de sélection. Les levures obtenues à l'étape précédente sont donc cultivées en absence de pression de sélection de façon à perdre le vecteur d'excision, puis sont sélectionnées pour la perte du second marqueur de sélection. Les levures ainsi obtenues ont intégré dans leur génome le système d'expression permettant l'expression du gène - 16 - d'intérêt, tandis que leur génome ne contient plus de gènes de résistance aux antibiotiques. Ces levures sont alors cultivées dans les conditions connues de l'homme du métier permettant l'expression du gène d'intérêt. Enfin, l'invention a également pour objet un procédé d'expression d'un gène d'intérêt dans lequel les étapes b), bl), b2) et b3) sont répétées autant de fois qu'il est souhaité de copies du système d'expression, dans le but d'augmenter le nombre de copies du système d'expression dans le génome de la levure. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les levures sont dans un premier temps transformées avec le système d'expression puis sélectionnées comme décrit précédemment. Ces levures sont ensuite transformées avec le vecteur d'excision, de façon à permettre l'élimination du marqueur de sélection comme décrit précédemment. Les levures ainsi obtenues ne possèdent plus de marqueur de sélection dans leur génome et ont intégré au moins une copie du système d'expression. Dans un second temps, de façon à augmenter le nombre de copies du système d'expression, ces levures sont de nouveau transformées avec le système d'expression. Le même procédé de sélection, de transformation avec le vecteur d'excision et de sélection finale est réalisé comme précédemment. Les levures ainsi obtenues ne possèdent plus de marqueurs de sélection et ont intégré dans leur génome au moins deux copies du système d'expression. Ce procédé peut être renouvelé autant de fois que souhaitées. La présente invention peut être utilisée dans des domaines d'application très divers. Par exemple, en santé - 17 - humaine, elle peut permettre la production de protéines thérapeutiques (hormone peptidique, enzyme, anticorps), d'antigènes vaccinants contre des virus, des toxines ou des parasites, ou encore de standards pour le diagnostic (marqueurs sanguins, infectiologie). L'invention peut aussi permettre de modifier le métabolisme de la levure, i.e. synthétiser des métabolites (acides aminés, hormone non peptidique, vitamine, facteur de croissance) qu'elle ne synthétise pas naturellement ou qu'elle synthétise en quantité non significative, ou lui permettre de modifier ou dégrader d'autres métabolites. L'invention peut permettre l'optimisation de souches de levures utilisables notamment dans le secteur alimentaire, en particulier la levurerie, la panification-boulangerie, la brasserie, la vinification, la cidrerie. L'invention peut aussi permettre la production de molécules aromatiques utilisables pour la fabrication de parfums, de matières ou compositions odorantes, de compositions cosmétiques, d'arômes alimentaires ou d'additifs alimentaires odorants et/ou sapides ou encore de complémentsalimentaires (acides aminés, vitamines, acides organiques...). Enfin, l'invention peut permettre la production d'enzyme à usage industriel telles que des hydrolases, des isomérases ou des protéines structurantes de solutions. La présente invention sera mieux comprise à l'aide du complément de description qui va suivre, qui se réfère à des exemples d'obtention du système d'expression, de vecteurs comprenant ce système, de vecteurs d'excision, et de leur utilisation pour l'expression d'un gène d'intérêt dans la levure et pour l'excision du marqueur de sélection présent dans le génome de la levure. - 18 - Dans les exemples qui suivent, donnés à titre illustratif, il sera fait référence aux figures en annexe, dans lesquelles : - la figure 1 présente un schéma du système d'expression pM2-KAN, - la figure 2 présente l'analyse du clonage de la GFP, dans le système d'expression pM2-KAN, - la figure 3 présente le résultat de la transformation des levures avec le système d'expression, - la figure 4 présente la production de la GFP par les levures, - la figure 5 présente un test de fonctionnalité de la GFP dans les levures, - la figure 6 présente la production de la VAO par les levures, - la figure 7 présente le procédé d'obtention du vecteur d'excision pFL44s-NATl-CRE. Exemple 1 : Transformation des levures avec le système 20 d'expression contenant le gène d'intérêt : la GFP. 1/ Synthèse du système d'expression. Le système d'expression comprend la séquence nucléotidique de 25 2715 pb décrite dans SEQ ID n 10. Cette séquence nucléotidique a été construite à partir d'une séquence synthétique (SEQ ID n 15) et d'un insert de sélection (SEQ ID n 16). La séquence synthétique possède une taille de 1225 pb et a 30 été synthétisé par GenScript Corporation. Cette séquence comprend : - la séquence TYlA de Saccharomyces cerevisiae - une séquence LoxP 15 - 19 - - la séquence du promoteur du gène TDH3 de Saccharomyces cerevisiae - une séquence de sites multiples de clonage - la séquence du terminateur du gène CYC1 de Saccharomyces cerevisiae - la séquence TY1B de Saccharomyces cerevisiae L'insert de sélection a été isolé à partir du vecteur pUG6 cloné dans E. coli (Güldener, U., Heck, S., Fiedler, T., BeinHauer, J., and Hegemann, J.H. 1996. A new efficient gene disruption cassette for repeated use in budding yeast. Nucleic Acids Res. 24:2519-2524). L'insert de sélection comporte 1500 pb et comprend : - une séquence loxP - la séquence du promoteur du gène TEF1 de Ashbya gossypiii - la séquence du gène kanr - la séquence du terminateur du gène TEF1 de Ashbya gossypii Cet insert a été isolé par digestion du vecteur pUG6 avec les 20 enzymes de restriction Sall et Sacl. Le système d'expression comprenant la séquence synthétique a été cloné dans le vecteur pUC57 (GenScript Corporation) grâce aux sites de restriction EcoRI et Pstl. 25 Le vecteur pUG6 et le vecteur pUC57 contenant le système d'expression ont été digérés par les enzymes de restriction Sall et Sacl. L'insert de sélection est ensuite inséré par simple ligation dans la séquence synthétique entre TY1A et la 30 séquence LoxP situés de part et d'autre des sites de restriction Sall et Saci. - Le vecteur ainsi obtenu comportant le système d'expression (séquence synthétique + insert de sélection) est appelé pM2-KAN (figure 1) Les sites de restriction XbaI et SacI présents dans l'insert de sélection permettent de changer le marqueur de sélection et ses séquences d'expression si l'utilisateur le souhaite. Les sites de restriction Sall et Spel permettent d'éliminer ou de remplacer l'ensemble des séquences constitué par le marqueur de sélection et ses séquences d'expression encadrés par les deux séquences LoxP. 2/ Insertion du gène d'intérêt dans le système d'expression. La séquence nucléotidique du gène d'intérêt la GFP a été obtenue par PCR en utilisant les amorces 5' GFP Not (SEQ ID n 17) et 3' GFP Xho (SEQ ID n 18) et en utilisant comme matrice le vecteur pUG30 (référence Genbank : AF298781). Pour cet exemple, l'amorce 3' permet l'ajout d'une séquence codant 6 histidines (en C-terminal de la GFP) permettant ultérieurement la détection ou la purification par affinité de la protéine produite. La séquence du gène d'intérêt : la GFP, est obtenue par PCR (SEQ ID n 19). La séquence du gène d'intérêt : la GFP, amplifiée par PCR, et 25 le vecteur pUC57 portant le système d'expression sont digérés par les enzymes de restriction NotI et XhoI. La séquence d'intérêt est insérée par simple ligation entre le promoteur du gène TDH3 et le terminateur du gène CYC1 situés de part et d'autre des sites de restriction NotI et 30 XhoI. - 21 -3/ Clonage du système d'expression contenant la séquence du gène d'intérêt dans E. coli. Pour augmenter l'efficacité du clonage, le vecteur pUC57 portant le système d'expression contenant la séquence du gène d'intérêt est digéré par l'enzyme de restriction BamHI avant transformation dans E. coli. Les bactéries E. coli sont ensuite transformées avec ce produit selon n'importe quel procédé de transformation connu. La figure 2 présente le résultat de la digestion par les enzymes de restriction Notl et Xhol du vecteur contenant le système d'expression pM2-KAN et contenant le gène d'intérêt : la GFP (colonnes 1 et 2) ou ne le contenant pas (colonne pM2-KAN). 4/ Transformation des levures avec le système d'expression comprenant le gène d'intérêt : la GFP. Le vecteur pUC57 contenant le système d'expression est digéré par l'enzyme de restriction PvuII. Cette enzyme coupe de part et d'autre du système d'expression contenant le gène d'intérêt : la GFP. Le fragment d'ADN de 3465 pb (séquence synthétique + insert de sélection = 2715 pb + séquence du gène d'intérêt : la GFP = 750 pb) est purifié et transformé dans les levures selon une méthode de choc thermique en présence de PEG/lithium acétate. Les levures transformées, grâce à la présence du gène de résistance KANr porté par le système d'expression, sont sélectionnées sur milieu riche YPD (extrait de levure 1%, peptone 1%, glucose 2%) contenant 300 mg/1 de Geneticin. La figure 3 montre les clones obtenus après transformation des levures Saccharomyces cerevisiae (souche 92411). Les levures transformées sans ADN (la boite du haut) ne survivent pas, tandis que les levures transformées avec le système - 22 - d'expression issu du vecteur pM2-KAN par digestion avec l'enzyme de restriction PvuII (les deux boites du bas) survivent et forment des colonies. Exemple 2 : Analyse de la production de la protéine d'intérêt : la GFP dans les levures transformées par le système d'expression contenant la séquence du gène d'intérêt. Sept clones de levures transformés selon le protocole décrit 10 dans l'exemple 1 ont été analysés pour la production de la protéine d'intérêt : la GFP. Un contrôle négatif a été réalisé avec la même souche de levure transformée avec le système d'expression ne contenant pas la séquence du gène d'intérêt. 15 Les levures transformées sont cultivées sur milieu complet Glucosé (YPD). Les cellules sont lysées par agitation forte en présence de microbilles de verre dans un tampon de lyse (tampon de lyse : 50 mM tampon phosphate pH8, 300 mM NaCl, 10 20 mM Imidazole), puis l'extrait total est clarifié par centrifugation pour éliminer les débris cellulaires. La protéine GFP est purifiée par affinité sur résine Ni NTA grâce à la séquence de 6 histidines présente en C-terminal de la protéine. Brièvement, la fraction soluble est incubée 1h 25 en présence de résine Ni NTA (Quiagen). Après lavage (tampon de lavage : 50 mM tampon phosphate pH8, 300 mM NAcl, 20 mM Imidazole), les protéines GFP-6His retenues sur la résine sont éluées (tampon d'élution : 50 mM tampon phosphate pH8, 300 mM NaCl, 150 mM Imidazole) et analysées par 30 électrophorèse sur gel de polyacrylamide (gel SDS-PAGE 10%) et détectées au bleu de coomassie. La figure 4 montre que la protéine GFP, dont la taille théorique attendue est d'environ 25 kDa, est produite par - 23 - toutes les levures transformées avec le système d'expression contenant le gène d'intérêt : la GFP (colonnes 1 à 7 92411 KAN-GFP). La levure transformée avec le système d'expression vide (colonne 1 92411 KAN) ne produit pas de protéine GFP. La lettre E de la figure 4 correspond à la fraction d'élution de la résine Ni-NTA. Pour analyser la fonctionnalité de la protéine GFP produite, les levures transformées par le système d'expression et les levures contrôle négatif (pas de séquence de la GFP dans le système d'expression) ont été observées en microscopie à fluorescence après croissance sur milieu complet glucosé (figure 5). Le contrôle négatif ne montre aucune fluorescence (panneau 1). Les levures exprimant la GFP (panneaux 2 et 3) présentent une fluorescence diffuse dans l'ensemble du cytoplasme. Toutes les cellules du champ d'observation expriment la GFP (panneau 4 : microscopie à fluorescence, panneau 5 : microscopie Nomarski). Exemple 3 : Transformation des levures avec le système d'expression contenant le gène d'intérêt : la vanillyl alcool oxydase. Le système d'expression mis au point dans l'exemple 1 a été 25 utilisé dans cet exemple pour permettre l'expression de la vanillyl alcool oxydase (VAO) dans les levures. 1/ Insertion du gène d'intérêt dans le système d'expression. 30 La séquence nucléotidique de la VAO codant la protéine VAO de Penicillium simplicissimum a pour référence Genbank le numéro Y15627. La séquence VAO utilisée dans cette expérience (SEQ ID n 20) a été synthétisée avec un site Notl en 5' et XhoI en - 24 - 3' pour permettre son clonage dans le vecteur pivex, et ceci en phase avec une séquence nucléotidique permettant de produire une protéine avec une étiquette de six histidines en C-terminal. Le vecteur pivex contenant la séquence VAO telle que décrite ci-dessus a été digéré par Notl et EcoRI defaçon à libérer la séquence VAO-6His. Cette séquence est ensuite clonée par simple ligation dans le vecteur pUC57 contenant le système d'expression digéré préalablement par Notl et Mfel. 2/ Transformation des levures avec le système d'expression comprenant le gène d'intérêt : la vanillyl alcool oxidase. Le vecteur pUC57 contenant le système d'expression est digéré par l'enzyme de restriction PvuII. Cette enzyme coupe de part et d'autre du système d'expression contenant le gène d'intérêt : la VAO. Le fragment d'ADN issu de cette digestion est purifié et transformé dans les levures selon une méthode de choc thermique en présence de PEG/lithium acétate. Les levures transformées, grâce à la présence du gène de résistance KANr porté par le système d'expression, sont sélectionnées sur milieu riche YPD (extrait de levure 1%, peptone 1%, glucose 2%) contenant 300 mg/1 de Geneticine. Vingt-quatre clones de levures Saccharomyces cerevisiae (souche 92411) ont été obtenus après transformation (clones 92411 KANVAO). 3/ Analyse de la production de la vanillyl alcool oxydase par les levures transformées. Les levures transformées sont cultivées sur milieu complet Glucosé (YPD). La protéine VAO est ensuite purifiée par affinité sur résine Ni NTA comme dans l'exemple 1. Les30 - 25 - protéines retenues sur la résine sont analysées par électrophorèse sur gel de polyacrylamide (gel SDS-PAGE) et détectées au bleu de coomassie. La figure 6 montre pour deux clones que la protéine VAO est produite (colonnes E 92411 KANVAO). Le clone 92411 T- correspond au témoin négatif, c'est-à-dire à une souche 92411 non transformée, ne produit pas de protéine VAO, tandis que BL21 I+ F correspond à un témoin positif résultant du clonage de la VAO dans le vecteur pivex et de sa production dans E. Coli. Pour analyser la fonctionnalité de la protéine produite, la biosynthèse d'alcool coniférylique et de vanilline en erlenmeyer a été étudiée dans les levures transformées. La VAO possède en effet une activité alcool oxydase qui permet la conversion de l'eugénol en alcool coniférylique et en vanilline. Les levures transformées ont été cultivées à 30 C sous agitation dans du milieu YPD. Leur nombre doit atteindre 3 à 4 x 108 cellules / ml. Les cellules sont ensuite centrifugées et reprises directement dans un tampon glycine / NaOH pH 10 pour la conversion de l'eugénol. Ce dernier est distribué sans dissolution, directement dans le milieu à hauteur de 6 g/1. Les moûts sont incubés à 30 C, sous agitation pendant 48h avant d'être analysés En fin de conversion, le milieu est acidifié avec de l'acide phosphorique, centrifugé et dilué une fois avec de l'éthanol 96 %. La phase aqueuse est alors analysée en chromatographie haute pression sur phase liquide (HPLC). Souche Eugénol Total Eugénol à Acide Férulique Alcool coniférylique vanilline (g/1) t48H (g/I) (g/I) 93204 6 g/I 0 0 6 g/I 0,12 g/I 93205 6 g/I 0 0 4.9 g/1 0,09 g/1 93206 6 g/I 0 0 6 g/I 0,09 g/I30 - 26 - Les résultats montrent que les clones 93204, 93205 et 93206, ayant été transformés avec le système d'expression contenant le gène de la VAO, sont capables de convertir de l'eugénol en alcool coniférylique et en vanilline. Exemple 4 : Excision du marqueur de sélection du génome des levures transformées. 1/ Construction du vecteur pFL44s-NATl-CRE pour l'excision du 10 marqueur de sélection. Le vecteur d'excision a pour vecteur originel dans cet exemple le vecteur pFL44s (accession number X70266). Ce vecteur d'une taille de 4319 pb possède : 15 - la séquence du gène URA3 - la séquence du gène de résistance AmpR - un site multiple de clonage - la séquence de l'origine de réplication 2 micron. 20 Dans ce vecteur pFL44s sont insérés un insert comprenant un marqueur de sélection et un insert comprenant la séquence de l'enzyme CRE (SEQ ID n 14). L'insert comprenant le marqueur de sélection, ici le gène de résistance à la nourseothricine NAT1, est obtenu à partir du 25 vecteur codant pour la nourseothricine (référence Genbank X73149). Ledit vecteur et le vecteur pFL44s sont digérés par les enzymes de restriction BglII et EcoRI. L'insert NAT1 comprenant le promoteur du gène TEF, la séquence du gène NAT1 et le terminateur du gène TEF, est inséré par simple ligation 30 dans le vecteur pFL44s. Le vecteur ainsi obtenu est le vecteur pFL44s-NAT1. L'insert comprenant la séquence de l'enzyme CRE est obtenu à partir du vecteur psh47 (référence Genbank AF298782). Le5 - 27 - vecteur psh47 et le vecteur pFL44s-NAT1 sont digérés par l'enzyme de restriction PvuII. L'insert CRE comprenant le promoteur du gène GAL1, la séquence de gène CRE et le terminateur du gène CYC1, est ensuite inséré par simple ligation dans le vecteur pFL44s-NAT1. Le vecteur ainsi obtenu est le vecteur pFL44s-NAT1-CRE (figure 7). 2/ Transformation des levures avec le vecteur d'excision pour éliminer le marqueur de sélection présent dans le génome des 10 levures. Les levures transformées dans un premier temps avec le système d'expression contenant la séquence du gène d'intérêt, sont transformées dans un deuxième temps avec le vecteur 15 d'excision, ici pFL44s-NAT1-CRE. Les levures transformées sont sélectionnées sur milieu riche (YPD) additionné de clonNAT (100 mg/ml). Les levures sélectionnées positivement sont ensuite cultivées dans un milieu YPGalactose. Le promoteur du gène CRE étant 20 inductible en présence de Galactose, cette condition de culture permet l'induction de l'expression de l'enzyme CRE dans les levures. Les résultats de cette expérience montrent que 100% des clones ont perdu le marqueur KanR. 25 | Système d'expression d'un gène d'intérêt dans une cellule, de préférence une levure, comprenant :(1) des moyens visant à l'intégration dudit système dans le génome de ladite cellule, comprenant deux séquences nucléotidiques,(2) des moyens visant à la sélection de ladite cellule ayant intégrée ledit système, comprenant un insert de sélection comprenant deux séquences LoxP encadrant un promoteur, un marqueur de sélection du type gène de résistance aux antibiotiques et un terminateur,(3) une cassette d'expression du gène d'intérêt, comprenant un promoteur permettant l'expression dudit gène, au moins un site de clonage permettant l'intégration du gène, et un terminateur. | 1. Système d'expression d'un gène d'intérêt dans une cellule, de préférence une levure, comprenant : (1) des moyens visant à l'intégration dudit système dans le génome de ladite cellule, comprenant deux séquences nucléotidiques, (2) des moyens visant à la sélection de ladite cellule ayant intégrée ledit système, comprenant un insert de sélection comprenant deux séquences LoxP encadrant un promoteur, un marqueur de sélection du type gène de résistance aux antibiotiques et un terminateur, (3) une cassette d'expression du gène d'intérêt, comprenant un promoteur permettant l'expression dudit gène, au moins un site de clonage permettant l'intégration du gène, et un terminateur. 2. Système d'expression selon la 1, caractérisé en ce que les séquences nucléotidiques d'intégration dudit système d'expression sont multiples et sont choisies dans le groupe constitué par les séquences TY, les séquences télomériques X et Y', les séquences DUP, la séquence 8 ou toute séquence répétée dans le génome de la levure, de préférence lesdites séquences sont les séquences TY1A et TY1B de Saccharomyces cerevisiae ou toutes séquences qui leur sont homologues à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. 3. Système d'expression selon la 1, caractérisé en ce que lesdits promoteurs sont des promoteurs forts et lesdits terminateurs assurent une bonne stabilité des ARNm. - 29 - 4. Système d'expression selon la 3, caractérisé en ce que le promoteur permettant l'expression du marqueur de sélection est le promoteur du gène TEF1 de Ashbya gossypii ou toute séquence qui lui est homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%, et le terminateur associé à l'expression du marqueur de sélection est le terminateur du gène TEF1 de Ashbya gossypii ou toute séquence qui lui est homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. 5. Système d'expression selon la 3, caractérisé en ce que le promoteur fort du gène d'intérêt est le promoteur du gène TDH3 de Saccharomyces cerevisiae ou toute séquence qui lui est homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90% et le terminateur associé à l'expression du gène d'intérêt est le terminateur du gène CYC1 de Saccharomyces cerevisiae ou toute séquence qui lui est homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. 6. Système d'expression selon la 1, caractérisé en ce que le marqueur de sélection est un gène de résistance aux antibiotiques choisi dans le groupe comprenant les gènes de résistance à la généticine, nourseothricine, phléomycine, zéocine ou tout autre gène de résistance dominant à un antibiotique pour lequel la levure sauvage est sensible, et de préférence le gène de résistance à la généticine ou toute séquence qui lui est homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%.- 30 - 7. Système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il a pour séquence la séquence nucléotidique SEQ ID n 10 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90% à la séquence SEQ ID n 10. 8. Vecteur comprenant le système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Plasmide comprenant le système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 7, ledit plasmide étant de préférence pUC57. 10. Bactérie comprenant le vecteur selon l'une 15 quelconque des 8 à 9, ladite bactérie étant de préférence E.coli. 11. Kit constitué d'une part d'un vecteur comprenant le système d'expression selon l'une quelconque 20 des 1 à 7, et d'autre part d'un vecteur d'excision du marqueur de sélection, ledit vecteur d'excision comprenant : (1) des moyens visant à la sélection des cellules l'ayant intégré comprenant un promoteur, un marqueur de 25 sélection et un terminateur, et (2) des moyens visant à l'excision du marqueur de sélection présent dans le système d'expression comprenant un promoteur, le gène CRE, et un terminateur. 30 12. Kit selon la 11, caractérisé en ce que lesdits promoteurs sont des promoteurs forts, et lesdits terminateurs associés assurent une bonne stabilité des ARNm.- 31 - 13. Kit selon la 12, caractérisé en ce que le promoteur et le terminateur régulant l'expression du marqueur de sélection présent dans le vecteur d'excision sont le promoteur et le terminateur du gène TEF1 de Ashbya gossypii ou les séquences qui leur sont homologues à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. 14. Kit selon la 13, caractérisé en ce que le promoteur régulant l'expression du gène CRE loxP est le promoteur du gène GAL1 de Saccharomyces cerevisiae, et le terminateur régulant l'expression du gène CRE loxP est le terminateur du gène CYC1 de Saccharomyces cerevisiae ou toutes séquences qui leur sont homologues à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. 15. Kit selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce que le marqueur de sélection présent dans le vecteur d'excision est un gène de résistance aux antibiotiques choisi dans le groupe comprenant les gènes de résistance à la généticine, nourseothricine, phléomycine, zéocine ou tout autre gène de résistance dominant à un antibiotique pour lequel la levure sauvage est sensible, de préférence le gène de résistance à la nourseothricine ou toute séquence qui lui est homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90%. 16. Kit selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce que le vecteur d'excision est choisi parmi les vecteurs qui sont mal-32 - ségrégés pendant les divisions cellulaires, de préférence le plasmide pFL44s. 17. Kit selon l'une quelconque des 11 à 16, caractérisé en ce que le vecteur d'excision est choisi parmi les vecteurs multicopies, de préférence pFL44s, et qu'il comprend la séquence SEQ ID n 14 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90% à la séquence SEQ ID n 14. 18. Vecteur d'excision caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les vecteurs multicopies, de préférence pFL44s, et qu'il comprend la séquence SEQ ID n 14 ou toute séquence homologue à au moins 70%, de préférence 80%, très préférentiellement 90% à la séquence SEQ ID n 14. 19. Levure comprenant au moins un système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 20 7. 20. Levure selon la 19 transformée en outre avec le vecteur d'excision tel que décrit dans l'une quelconque des 11 à 17. 25 21. Levure selon l'une quelconque des 19 à 20, caractérisée en ce qu'elle appartient à toute espèce de levures hémiascomycètes, de préférence au genre Saccharomyces ou ses hybrides, très 30 préférentiellement à l'espèce cerevisiae ou ses hybrides. 22. Procédé d'expression d'un gène d'intérêt dans la levure, comprenant les étapes suivantes : - 33 - a) clonage de la séquence nucléotidique du gène d'intérêt dans le système d'expression selon l'une des 1 à 7, b) transformation de la levure avec le système d'expression ainsi obtenu, c) culture de la levure dans les conditions permettant l'expression du gène d'intérêt. 23. Procédé selon la 22, comprenant, après l'étape b) et avant l'étape c), les étapes bl), b2) et b3) suivantes : bl) la transformation de la levure avec le vecteur d'excision tel que décrit l'une des 11 à 17, b2) la culture de la levure dans les conditions permettant l'expression de l'enzyme CRE, b3) l'isolement des levures ayant perdu le marqueur de sélection. 24. Procédé selon l'une quelconque des 22 ou 23, dans lequel les étapes b), bl), b2), b3) sont répétées autant de fois qu'il est souhaité de copies du système d'expression. 25. Utilisation du système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 7, du vecteur selon la 8, du plasmide selon la 9, de la bactérie selon la 10, du kit selon l'une quelconque des 11 à 17, du vecteur d'excision selon la 18, ou de la levure selon l'une quelconque des 19 à 21 pour la production de protéines thérapeutiques, d'antigènes vaccinants, de standards pour le diagnostic. 2898132 - 34 - 26. Utilisation du système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 7, du vecteur selon la 8, du plasmide selon la 9, 5 de la bactérie selon la 10, du kit selon l'une quelconque des 11 à 17, du vecteur d'excision selon la 18, ou de la levure selon l'une quelconque des 19 à 21 pour la modification du métabolisme de la levure. 10 27. Utilisation du système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 7, du vecteur selon la 8, du plasmide selon la 9, de la bactérie selon la 10, du kit selon 15 l'une quelconque des 11 à 17, du vecteur d'excision selon la 18, ou de la levure selon l'une quelconque des 19 à 21 pour la production de molécules aromatiques utilisables pour la fabrication de parfums, de matières ou compositions 20 odorantes, de compositions cosmétiques, d'arômes alimentaires ou d'additifs alimentaires odorants et/ou sapides ou encore de compléments alimentaires. 28. Utilisation du système d'expression selon 25 l'une quelconque des 1 à 7, du vecteur selon la 8, du plasmide selon la 9, de la bactérie selon la 10, du kit selon l'une quelconque des 11 à 17, du vecteur d'excision selon la 18, ou de la levure selon 30 l'une quelconque des 19 à 21 pour l'optimisation de souches de levures utilisables notamment dans le secteur alimentaire, en particulier la levurerie,- 35 - la panification-boulangerie, la brasserie, la vinification, la cidrerie. 29. Utilisation du système d'expression selon l'une quelconque des 1 à 7, du vecteur selon la 8, du plasmide selon la 9, de la bactérie selon la 10, du kit selon l'une quelconque des 11 à 17, du vecteur d'excision selon la 18, ou de la levure selon l'une quelconque des 19 à 21 pour la production d'enzymes à usage industriel telles que des hydrolases, isomérases ou protéines structurantes de solutions. | C | C12 | C12N,C12P | C12N 15,C12N 1,C12P 1 | C12N 15/81,C12N 1/19,C12P 1/02 |
FR2896555 | A1 | ACTIONNEUR, NOTAMMENT POUR EMBRAYAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,727 | La présente invention est relative à un actionneur, notamment pour embrayage de véhicule automobile. Dans un tel actionneur, il est souvent nécessaire qu'en cas de panne, notamment de l'alimentation en énergie, l'organe d'actionnement de l'actionneur puisse retourner vers une position prédéterminée de sécurité. Par exemple, si l'objet à déplacer est un obturateur de vanne, il doit être possible, pour des raisons de sécurité, que l'actionneur puisse fermer la vanne en cas de panne d'alimentation en ramenant cet obturateur sur son siège. Une même exigence peut être imposée à la construction d'un actionneur d'un embrayage pour véhicule automobile par exemple, qui doit toujours pouvoir débrayer (ou embrayer, selon les cas) l'embrayage, lorsque survient une panne d'alimentation de l'actionneur. Un actionneur pour obturateur de vanne répondant à l'exigence de sécurité de ce type est décrit par exemple dans US 5 984 260. Dans ce cas, un arbre monté rotatif dans un carter peut être couplé à un obturateur pour en provoquer les déplacements, par l'intermédiaire d'un moteur d'entraînement de cet arbre. En cas d'une panne d'alimentation en énergie du moteur, l'obturateur est ramené sur son siège par un dispositif de sécurité qui comprend deux ressorts destinés à accumuler de l'énergie potentielle mécanique pendant le fonctionnement normal de l'actionneur à travers un accouplement. Un dispositif de blocage alimenté de concert avec le moteur maintient l'accouplement engagé tant que l'alimentation est présente de sorte que l'arbre d'entraînement, non seulement peut déplacer l'obturateur, mais également agir sur les ressorts pour y accumuler de l'énergie. Cependant, lorsque cette alimentation vient à disparaître, l'accouplement est désengagé, découplant ainsi l'arbre de l'obturateur. L'énergie accumulée dans les ressorts est alors libérée et appliquée à l'obturateur pour qu'il puisse être déplacé vers sa position d'appui sur son siège. Ce mécanisme antérieur présente l'inconvénient de conserver pendant le fonctionnement normal une liaison cinématique entre les ressorts accumulateurs d'énergie et la chaîne cinématique reliant le moteur d'entraînement à l'objet à déplacer (l'obturateur), liaison qui n'est rompue que lorsque l'alimentation de l'actionneur tombe en panne. Par conséquent, chaque fois que l'objet est déplacé dans un sens donné, les ressorts accumulent de l'énergie qui doit être fournie par le moteur en supplément de l'énergie nécessaire au déplacement de l'obturateur. Bien que cette énergie supplémentaire soit en partie restituée lorsque le sens du mouvement s'inverse par détente des ressorts, il n'en reste pas moins que cet agencement augmente l'usure des pièces en mouvement et donne lieu à des pertes d'énergie inutiles, alors qu'en présence de l'alimentation, la sécurité n'est évidemment pas menacée. L'invention vise à fournir un actionneur qui est dépourvu notamment de cet inconvénient. On atteint ce but de l'invention avec un actionneur comprenant : - un organe d'actionnement, - un moteur pour provoquer les déplacements dudit organe entre deux positions, et - un dispositif de rappel élastique destiné, en cas d'une panne d'alimentation en énergie dudit actionneur, à provoquer le déplacement dudit organe vers l'une des positions considérée comme position de sécurité, ledit dispositif de rappel élastique comprenant : - un élément élastique d'accumulation d'énergie et un accouplement pour coupler ledit élément élastique avec ledit moteur afin de remonter ledit élément élastique, et - un dispositif de blocage alimenté de concert avec ledit moteur pour retenir l'énergie accumulée dans ledit élément élastique tant que l'alimentation reste présente, et libérer cette énergie lorsque cette alimentation vient à tomber en panne, et l'appliquer audit organe d'actionnement pour son déplacement vers la position de sécurité, actionneur dans lequel ledit organe d'actionnement et ledit moteur sont en liaison cinématique permanente et ledit accouplement est agencé pour découpler ledit élément élastique dudit moteur en présence d'alimentation en énergie dudit actionneur. Grâce à ces caractéristiques, l'élément élastique est bandé une fois pour toutes dès l'instant où l'actionneur est alimenté, et ne restitue pas son énergie pendant le fonctionnement normal de celui-ci. Le rendement énergétique de 3 0 l'actionneur est ainsi meilleur, et son usure peut être limitée au minimum. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de l'actionneur selon l'invention : - ledit élément élastique est un ressort formé d'une bande enroulée en spirale, - ledit accouplement comprend un premier élément en forme de disque 35 couplé audit ressort et un deuxième élément en forme de disque couplé audit moteur, les premier et deuxième éléments étant montés rotatifs autour d'un axe commun, tout en pouvant se rapprocher axialement pour assurer leur couplage en rotation lors du remontage dudit ressort, - lesdits premier et second éléments en forme de disque sont pourvus sur leurs faces en regard de moyens favorisant leur couplage en rotation lorsqu'ils sont rapprochés l'un de l'autre, - lesdits éléments en forme de disque constituent des écrous translatables sur une vis commune sous l'action dudit moteur ou dudit ressort, - le premier élément en forme de disque est pourvu d'au moins une dent à sa périphérie et ledit dispositif de blocage comprend un électro-aimant pourvu d'un pêne rétractable qui est sorti lorsque l'électro-aimant est excité, pour coopérer avec ladite dent et empêcher ainsi le relâchement dudit ressort après son remontage, - il est prévu un cliquet mobile entre une position de blocage dudit premier élément en forme de disque dans laquelle il coopère avec ladite dent, et une seconde position dans laquelle il est écarté de la périphérie de ce premier élément, le transfert de la première position à la seconde position dudit cliquet étant opéré lorsque le second élément en forme de disque s'éloigne du premier élément en forme de disque sous l'effet de sa rotation autour de ladite vis, - ledit second élément en forme de disque est fixe en rotation sur l'arbre dudit moteur, ledit dispositif de blocage comprend un électro-aimant dont ledit premier élément en forme de disque constitue l'armature mobile, ledit premier élément en forme de disque est monté mobile axialement et pourvu sur sa face opposée à celle en regard du second élément mobile d'au moins une dent coopérant avec au moins une dent complémentaire de l'armature fixe dudit électro-aimant pour empêcher le relâchement dudit ressort lorsque ledit électro-aimant est excité, - ledit moteur est interposé entre ledit dispositif de rappel élastique et ledit objet à déplacer, - ledit dispositif de rappel élastique est interposé entre ledit moteur et ledit objet à déplacer. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue générale en perspective d'un ensemble incorporant les caractéristiques de l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective, à échelle agrandie et avec arrachement, d'une partie de l'actionneur de la figure 1 illustrant ses caractéristiques essentielles pour l'invention; - la figure 2A montre un détail de l'actionneur; - la figure 3 est une vue en coupe axiale de la partie de l'actionneur représentée sur la figure 2, dans la configuration relâchée de son élément élastique de rappel; - les figures 4 et 5 sont des coupes axiales à échelle plus petite de la partie de l'actionneur représentée sur les 2 et 3, - la figure 6 est une vue en coupe transversale prise selon la ligne VI-VI de la figure 5; - les figures 7 et 8 représentent par des vues en coupe axiale un autre mode de réalisation de l'ensemble selon l'invention, respectivement en mode de fonctionnement normal et en mode de restitution de l'énergie accumulée dans son élément élastique; et - les figures 7A et 8A sont des vues en coupe partielle prises selon les lignes VII-VII et VIII-VIII des figures 7 et 8. La figure 1 représente, à titre d'application de l'invention, un actionneur muni d'un doigt d'actionnement destiné à déplacer la butée d'un embrayage interposé entre un moteur à combustion interne et une boîte de vitesse d'un véhicule automobile, par exemple. Cet ensemble comporte les composants suivants: - un moteur d'entraînement 1, ici à titre d'exemple de type électrique, 2 0 tout autre mode d'alimentation étant cependant possible; - un réducteur 2 pour l'entraînement d'un dispositif de transformation du mouvement de rotation de la sortie du réducteur 2 en un mouvement de translation; - un mécanisme 3 de compensation et d'assistance pour le moteur 1, prévu plus spécialement dans le cadre de l'application de l'actionneur à un 25 embrayage tel que décrit ici; - un doigt 4 d'actionnement du diaphragme de l'embrayage à commander; et - un dispositif 5 de rappel élastique du doigt 4 dans une position de sécurité, incorporant plus spécifiquement les caractéristiques de l'invention. 30 Dans le contexte du présent mode de réalisation de l'invention, le doigt d'actionnement 4 constitue l'organe d'actionnement qui dans l'exemple décrit est animé d'un mouvement axial de translation. Cependant, ni la forme, ni la nature du mouvement imprimé à cet organe d'actionnement , ne sont limitatives de la portée de l'invention. De même, le mécanisme ou objet commandé par l'actionneur (dans 35 l'exemple une butée d'embrayage) peut être quelconque, pourvu cependant qu'il présente une position de sécurité dans laquelle il doit toujours être ramené en cas de panne de l'alimentation en énergie de l'actionneur. Enfin, le terme déplacer ou déplacement associé à l'organe d'actionnement couvre tout mouvement de cet organe (rotation autour de son axe, translation rectiligne etc.), voire d'une partie de cet organe, que ce déplacement se fasse par l'intermédiaire de réducteurs ou autres transformateurs de mouvement ou non. La structure du dispositif 5 de rappel élastique du doigt 4 est représentée en détail sur les figures 2, 2A et 3. Il comporte un carter cylindrique 6 fixé en alignement axial (axe A-A) sur le carter 7 du moteur 1 par l'intermédiaire d'un couvercle 8. De la surface supérieure de ce carter 6 s'étend axialement vers l'intérieur un manchon central 9 dans lequel est engagée à force une vis 10. Un élément élastique 11 formé par un ressort à bande enroulée en spirale est encastré à son extrémité extérieure dans le carter 6. Son extrémité intérieure est encastrée dans l'embout tubulaire 12 d'un enrouleur 13 qui comporte un plateau 14 formant un premier élément en forme de disque constituant un écrou. Ce plateau est solidaire de cet embout 12 et vissé sur la vis 10. Comme on le voit en particulier sur la figure 6, au moins une dent de blocage 15 (quatre dents sont prévues dans l'exemple) s'étendent vers l'extérieur à partir de la périphérie du plateau 14. Elles ont un profil tel qu'elles s'opposent au relâchement du ressort 11 lorsque celui-ci est remonté. Un coupleur 16 comporte un second élément 17 en forme de disque constituant un écrou. Cet élément ou disque 17 est vissé sur la vis 10. Deux piliers 18 s'étendent axialement de la face du disque 17 opposée à l'enrouleur 13. Ils sont placés à la périphérie de celui-ci dans des positions diamétralement opposées. Ces piliers 18 coopèrent avec une interface motrice 19 formée d'un moyeu central 20 d'où s'étendent diamétralement deux bras d'entraînement 21 destinés à exercer un effort de rotation sur le coupleur 16. Le moyeu central 20 est solidaire de l'extrémité de l'arbre 22 du moteur d'entraînement 1 (voir figure 3). Les faces en regard du plateau 14 et du disque 17 sont pourvues de nervures 3 0 complémentaires, 23 et 24 respectivement, formant dents et destinées à favoriser une bonne transmission de mouvement et du couple (voir en particulier figure 2A). On peut prévoir deux paires de nervures complémentaires 23, 24 disposées à 180 sur le plateau 14 et le disque 17, ou bien éventuellement une seule paire de nervures complémentaires. 35 Comme cela est visible sur la figure 2A, ces nervures présentent chacune un angle de dégagement D dont la valeur doit être supérieure ou égale à l'angle de 6 l'hélice que décrivent ces nervures lorsque le plateau 14 et le disque 17 tournent autour de la vis 10. Les faces de contact des nervures 23, 24 sont, quant à elles, sensiblement parallèles à l'axe de la vis 10. La hauteur H de ces nervures doit être juste supérieure à la moitié du pas de la vis 10 dans le cas où il y deux paires de nervures 23, 24 disposées à 180 , et juste supérieure à ce pas de vis dans le cas d'une seule paire de nervures. Ainsi il n'y a pas de contact axial entre les nervures situées sur le plateau 14 et le disque 17, ainsi qu'entre les nervures situées sur le disque 17 et le plateau 14. Les nervures, via leur face de contact, transmettent le couple de façon tangentielle. A noter qu'en variante (non représentée), on pourrait envisager que la coopération entre le plateau 14 et le disque 17 se fasse par friction, grâce à des matériaux de friction appropriés revêtant les faces respectives de ce plateau et de ce disque. Le dispositif de rappel élastique 5 comprend également un dispositif de blocage formé d'un électro-aimant 25 fixé sur le carter 6. Son noyau comporte un pêne rétractable 26 (figure 6) qui, lorsque l'électro-aimant est excité, pénètre dans le carter 6 à la hauteur des dents 15 du plateau 14 de l'enrouleur 13. Dans ces conditions, ce pêne est capable de bloquer la rotation de ce plateau. En revanche, lorsque l'électro-aimant n'est pas excité, le pêne 26 est rentré dans le boîtier de l'électro-aimant 25, libérant ainsi l'enrouleur 13. L'électro-aimant 25 est électriquement branché en parallèle au moteur 1 de sorte qu'en l'absence d'alimentation de celui-ci, il ne peut bloquer le plateau 14. Le dispositif de rappel élastique 5 comporte enfin, optionnellement, un cliquet de blocage 27 articulé sur un pivot fixe 28 pour pouvoir basculer dans un plan radial par rapport à l'axe A-A. Le bord du cliquet 27 tourné vers le plateau 14 et le disque 17 est profilé de manière à agir comme une surface de came 29 coopérant avec la périphérie du disque 17. A sa partie supérieure, ce bord présente une dent 30 placée à la hauteur de la périphérie du plateau 14 pour pouvoir coopérer avec les dents 15 de celui-ci. La surface de came 29 comporte deux plats 29a et 29b inclinés l'un par rapport à l'autre de telle sorte que lorsque le disque 17 est en position haute, le cliquet 27 est écarté vers l'extérieur, sa dent 30 étant alors écartée du trajet des dents 15. En revanche, dans sa position basse, le disque 17 incline le cliquet 27 de manière que la dent 30 puisse obstruer ce trajet. Le fonctionnement est le suivant. Avant la première mise sous tension du moteur 1 et de l'électro-aimant 25, le dispositif de rappel élastique se trouve dans la configuration représentée sur les figures 2 et 3. L'enrouleur 13 et le coupleur 16, qui forment ensemble un accouplement, sont en prise grâce aux nervures 23, 24, et se trouvent dans leur position basse. Le ressort 11 est relâché et prend une forme de corps tronconique (figure 3). Le pêne 26 est sorti et le cliquet 27 est basculé dans sa position inclinée. Lorsque la tension est appliquée pour la première fois, le moteur 1 est mis en mouvement et l'électro-aimant 25 excité, ce qui provoque les opérations suivantes. Le doigt d'actionnement 4 est rétracté, l'interface motrice 19 tourne et le pêne 26 est sorti. Le coupleur 16, en tournant sous l'action de l'interface motrice 19, entraîne l'enrouleur 13 grâce aux nervures 23, 24, l'ensemble de l'accouplement 13, 16 se vissant sur la vis 10 en se déplaçant vers le haut. Le ressort 11 est remonté et le cliquet 27 est placé dans sa position écartée dès que la périphérie du disque 17 quitte la partie 29a de la came 29. Le dispositif de rappel élastique est alors bandé et l'embrayage commandé par le doigt 4 est embrayé (figure 4). Puis, le sens de rotation du moteur 1 est inversé. L'accouplement formé par le coupleur 16 et l'enrouleur 13 est alors désengagé, le coupleur 16 descendant en se dévissant sur la vis 10. Cependant l'enrouleur 13 est bloqué par le pêne 26 sorti de l'électro-aimant 25, puis lorsque le coupleur 16 se trouve de nouveau à la hauteur de la partie 29a de la surface de came 29, le cliquet 27 bascule et se place devant l'une des dents 15 de l'enrouleur 13. Par conséquent, l'embrayage est débrayé et on peut démarrer le moteur thermique avec lequel il est couplé. Pendant le fonctionnement de l'embrayage, le coupleur 16 suit les mouvements du doigt 4 en se vissant et se dévissant sur la vis 10, mais l'enrouleur 13 demeure bloqué en rotation grâce à l'électro-aimant 25 de sorte que le ressort 11 ne peut se relâcher. On notera que la combinaison du dégagement D des nervures 23, 24 (voir figure 2A) avec une hauteur H de ces nervures juste supérieure à la moitié du pas de la vis 10 (ou à ce pas de vis, selon la variante retenue), permet l'échappement du coupleur 16 par rapport à l'enrouleur 13 tout en maximisant la surface de contact entre ces nervures. Ainsi le dégagement D permet aux nervures 23 et 24 de ne pas s'entraîner par contact axial quand le plateau et le disque sont distant d'un tour de l'accouplement (ou un demi tour selon la variante de réalisation), c'est-à-dire que les faces de contacts des nervures coopèrent. La hauteur H des nervures, supérieure au 8 pas (ou au demi pas) de la vis, permet aux nervures é , 24 de réaliser un accouplement purement tangentiel, sans contact axial des nervures avec respectivement le disque et le plateau en vis-à-vis. Lorsque pendant le fonctionnement normal, l'alimentation électrique tombe en panne, l'électro-aimant 25 est désexcité. L'enrouleur 13 est alors débloqué (retrait du pêne 26) pour toutes les positions du coupleur 16 autres que la plus basse (position de débrayage qui correspond à la position de sécurité). De ce fait, le ressort 11 est relâché, l'accouplement entre l'enrouleur 13 et le coupleur 16 est réalisé et l'énergie potentielle mécanique accumulée dans le ressort 11 amène l'ensemble vers la position de sécurité, en faisant tourner en même temps le moteur 1 (embrayage débrayé). Si le dispositif de rappel élastique comporte le cliquet optionnel 27 comme représenté sur les figures, celui-ci n'entrave nullement ce fonctionnement car l'enrouleur 13 descend de concert avec le coupleur 16. Le cliquet ne peut donc plus bloquer la rotation de ce dernier. Cependant, la présence du cliquet 27 évite que dans des conditions normales de fonctionnement, à chaque coupure du moteur thermique, le ressort 11 se relâche, puis doive être remonté à la remise en marche du moteur thermique. Ce cliquet 27 est donc avantageux, mais pas indispensable pour assurer la sécurité. Lorsque le moteur thermique est coupé dans des conditions normales, le moteur 11 est commandé de façon à provoquer le débrayage de l'embrayage. Le coupleur 16 retourne vers sa position basse de sorte que le cliquet 27 occupera la position inclinée pour bloquer l'enrouleur 13. Lorsque l'alimentation électrique est ensuite coupée, ce blocage persiste grâce au cliquet 27 alors incliné. Le ressort 11 demeure donc remonté, même si l'alimentation est coupée par arrêt du moteur thermique. Ainsi le cliquet 27 présente l'avantage d'éviter, dans des conditions de fonctionnement normal, le relâchement du ressort 11 à chaque extinction du moteur thermique. Les figures 7 et 8 représentent un autre mode de réalisation de l'invention qui peut également avantageusement s'appliquer à un embrayage associé à un moteur thermique, application à laquelle il n'est cependant pas limité. Dans ce cas, dans un carter commun 40 sont logés à la fois le moteur d'entraînement 41 (ici également de type électrique à titre d'exemple) de l'actionneur et un dispositif de rappel élastique 42, l'ensemble étant traversé par un arbre 43 d'axe B-B, commun à ceux-ci et monté à rotation dans le carter 40. 9 Cet arbre 43 est couplé à un organe d'actionnement (représenté sur les figures 7 et 8 par le rectangle O), pouvant être analogue au doigt 4 du mode de réalisation précédent. L'arbre 43 porte un plateau transversal 44 qui en est solidaire en rotation et fait partie d'un accouplement 45. Ce plateau 44 est interposé entre le moteur 41 et un manchon 46 du dispositif de rappel élastique 42, manchon qui est monté à rotation autour de l'arbre 43. Un ressort en bande enroulée en spirale 47 (représenté seulement schématiquement) entoure le manchon 46 en y étant encastré par une extrémité, son autre extrémité étant encastrée dans le carter 40. Un pignon 48 est formé à l'extrémité du manchon 46 la plus proche du moteur 41. Il engrène avec une denture interne d'une palette annulaire 49 qui l'entoure en pouvant à la fois tourner autour de l'axe B-B et se déplacer axialement par rapport à celui-ci. Cette palette 49 coopère avec un dispositif de blocage formé d'un électro-aimant 50 dont elle constitue l'armature mobile et qui comporte une armature magnétique annulaire 51 fixée sur le carter 40 et présentant une section en U. Cette armature 51 sert de logement à une bobine 52. Celle-ci est connectée directement à une source d'alimentation qui fournit la tension de fonctionnement à l'actionneur. La 2 0 palette 49 est donc attirée par l'armature 51 dès la mise sous tension de celui-ci. Plusieurs ressorts de rappel 53 sont interposés entre la bobine 52 et la palette 49 pour solliciter celle-ci en direction du plateau 44 à l'encontre de l'action magnétique engendrée, le cas échéant, par l'électro-aimant 50. La palette 49 porte sur chacune de ses faces au moins une dent, 54 et 55 25 respectivement, Dans l'exemple, on prévoit deux paires de dents placées dans des positions diamétralement opposées. A chacune des dents 54 et 55 sont respectivement conjuguées des dents 56 ménagées sur le plateau 44 et deux dents 57 en alignement radial, ces dernières étant formées respectivement sur les bords supérieurs de l'armature en U 51 (voir 30 figures 7A et 8A). Toutes ces dents ont un profil en triangle rectangle dressé respectivement sur les faces de leurs supports (ou sur le bord en ce qui concerne les dents de l'armature 51), et les dents conjuguées coopèrent l'une avec l'autre par leurs côtés qui s'érigent perpendiculairement sur la surface ou le bord de leur support, comme le montrent les 35 figures 7A et 8A. 10 En variante, on pourrait envisager que la coopération entre le plateau 44 et la palette 49 se fasse par friction, grâce à des matériaux de friction appropriés revêtant les faces respectives de ce plateau et de cette palette. Cette variante supposerait toutefois que l'électro-aimant 50 soit dimensionné de manière à pouvoir appliquer un effort presseur axial suffisamment important à la palette 49. Le fonctionnement de ce mode de réalisation est le suivant. A la mise sous tension de l'actionneur, le moteur 41 est mis sous tension alors que la bobine 52 n'est pas encore alimentée. Le moteur 41 remonte le ressort 47 pour y accumuler de l'énergie potentielle mécanique, en plaçant en même temps l'organe d'actionnement O dans une position déterminée de fin de course. La force motrice du moteur 41 passe alors par le plateau 44, les dents conjuguées 54 et 56, la palette 49, la denture interne de celle-ci, le pignon 48 et le manchon 46 (figures 7 et 7A). A la fin de ce processus, la bobine 52 est excitée par l'intermédiaire d'un dispositif électronique de retard connu en soi et appartenant à l'électronique de commande (non représenté) de l'actionneur. L'excitation de la bobine 52 provoque le déplacement axial de la palette 49 grâce à l'aimantation de l'armature 51, ce qui entraîne le blocage des dents 55 sur les dents 57. Dès lors le ressort 47 ne peut pas se relâcher et conserve l'énergie qu'il a accumulée. L'actionneur peut ainsi fonctionner, le moteur 41 pouvant déplacer l'organe d'actionnement O au gré des besoins par l'intermédiaire de l'arbre 43 sans que l'état remonté du ressort 47 ne se modifie. La bobine 52 reste excitée. Si dans ces conditions survient une panne de courant, la bobine 52 est désexcitée, la palette 49 est rappelée par les ressorts 53 en s'accouplant au plateau 44 (figure 8 et 8A). De ce fait, l'énergie accumulée dans le ressort 47 est relâchée et le moteur 41, désormais également privé de tension, est entraîné en rotation par l'intermédiaire de l'arbre 43 pendant que l'organe d'actionnement O effectue le mouvement nécessaire pour atteindre sa position de sécurité. Le même processus se déroule si la tension d'alimentation de l'actionneur est coupée dans des conditions normales de fonctionnement. Lorsque la tension d'alimentation est de nouveau appliquée, le ressort 47 est remonté de la même manière que décrite ci-dessus, après quoi l'actionneur peut fonctionner normalement. On notera qu'à la différence du premier mode de réalisation dans lequel le ressort d'accumulation d'énergie 11 n'est relâché que dans le cas d'une panne d'alimentation de l'actionneur, le ressort du second mode de réalisation relâche son énergie accumulée toutes les fois que l'alimentation de l'actionneur est supprimée, que ce soit dans des conditions normales ou en cas de panne de celle-ci. On notera également que le second mode de réalisation présente une forme particulièrement compacte du fait que l'ensemble est logé dans un carter unique et que le moteur d'entraînement se trouve en bout du mécanisme par rapport à l'organe d'actionnement. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à titre de simples exemples | Cet actionneur comporte un moteur (1) pour provoquer les déplacements de l'organe d'actionnement (4) entre deux positions et un dispositif de rappel élastique (5) destiné, en cas d'une panne d'alimentation en énergie dudit actionneur, à provoquer le déplacement dudit organe (4) vers l'une des positions considérée comme position de sécurité.Le dispositif de rappel élastique comprend un ressort et un accouplement pour coupler sélectivement le ressort avec le moteur (1) afin de remonter ce ressort.L'organe d'actionnement (4) et le moteur (1) sont en liaison cinématique permanente et l'accouplement est agencé pour découpler le ressort du moteur en présence d'alimentation en énergie de l'actionneur. | 1. Actionneur comprenant : - un organe d'actionnement (4 ; O), - un moteur (1; 41) pour provoquer les déplacements dudit organe (4 ; 0) entre deux positions, et - un dispositif de rappel élastique (5; 42) destiné, en cas d'une panne d'alimentation en énergie dudit actionneur, à provoquer le déplacement dudit organe (4 ; O) vers l'une des positions considérée comme position de sécurité, ledit dispositif de rappel élastique (5 ; 42) comprenant : - un élément élastique d'accumulation d'énergie (11; 47) et un accouplement (13, 16; 45) pour coupler ledit élément élastique avec ledit moteur (1; 41) afin de remonter ledit élément élastique, et - un dispositif de blocage (25 ; 50) alimenté de concert avec ledit moteur pour retenir l'énergie accumulée dans ledit élément élastique (11; 47) tant que l'alimentation reste présente, et libérer cette énergie lorsque cette alimentation vient à tomber en panne, et l'appliquer audit organe d'actionnement (4 ; 0) pour son déplacement vers la position de sécurité, actionneur dans lequel ledit organe d'actionnement (4 ; 0) et ledit moteur (1; 41) sont en liaison cinématique permanente et ledit accouplement (13, 16; 45) est agencé pour découpler ledit élément élastique (11 ; 47) dudit moteur en présence d'alimentation en énergie dudit actionneur. 2. Actionneur selon la 1, dans lequel ledit élément élastique est un ressort (11 ; 47) formé d'une bande enroulée en spirale. 3. Actionneur selon la 2, dans lequel ledit accouplement (13, 16; 45) comprend un premier élément en forme de disque (14 ; 49) couplé audit ressort (11 ; 47) et un deuxième élément en forme de disque (17 ; 44) couplé audit moteur, les premier et deuxième éléments en forme de disque étant montés rotatifs autour d'un axe commun (A-A; B-B), tout en pouvant se rapprocher axialement pour assurer leur couplage en rotation lors du remontage dudit ressort (11 ; 47). 4. Actionneur selon la 3, dans lequel lesdits premier et second éléments en forme de disque (14, 17; 49, 44) sont pourvus sur leurs faces en regard de moyens (23, 24; 54, 56) favorisant leur couplage en rotation lorsqu'ils sont rapprochés l'un de l'autre. 5. Actionneur selon la 4, dans lequel lesdits éléments en forme de disque (14 ; 17) constituent des écrous translatables sur une vis commune (10) sous l'action dudit moteur (1) ou dudit ressort (11). 13 6. Actionneur selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel le premier élément en forme de disque (14) est pourvu d'au moins une dent (15) à sa périphérie et ledit dispositif de blocage comprend un électro-aimant (25) pourvu d'un pêne rétractable (26) qui est sorti lorsque l'électro-aimant est excité, pour coopérer avec ladite dent (15) et empêcher ainsi le relâchement dudit ressort (11) après son remontage. 7. Actionneur selon les 5 et 6 dans lequel il est prévu un cliquet (27) mobile entre une position de blocage dudit premier élément en forme de disque (14) dans laquelle il coopère avec ladite dent (15), et une seconde position dans laquelle il est écarté de la périphérie de ce premier élément (14), le transfert de la première position à la seconde position dudit cliquet (27) étant opéré lorsque le second élément en forme de disque (17) s'éloigne du premier élément en forme de disque (14) sous l'effet de sa rotation autour de ladite vis (10). 8. Actionneur selon l'une des 3 et 4, dans lequel ledit second élément en forme de disque (44) est fixe en rotation sur l'arbre (43) dudit moteur, ledit dispositif de blocage comprend un électro-aimant (50) dont ledit premier élément en forme de disque (49) constitue l'armature mobile, ledit premier élément en forme de disque (49) est monté mobile axialement et pourvu sur sa face opposée à celle en regard du second élément mobile d'au moins une dent (55) coopérant avec au moins une dent complémentaire (57) de l'armature fixe (51) dudit électro-aimant (50) pour empêcher le relâchement dudit ressort (47) lorsque ledit électro-aimant est excité. 9. Actionneur selon l'une quelconque des précédentes dans lequel ledit moteur (1) est interposé entre ledit dispositif de rappel élastique (5) et ledit organe d'actionnement (4). 10. Actionneur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit dispositif de rappel élastique (42) est interposé entre ledit moteur (41) et ledit organe d'actionnement (0). | F | F16 | F16D | F16D 23 | F16D 23/12 |
FR2894941 | A1 | DISTRIBUTEUR APPLICATEUR DE PRODUITS FAIBLEMENT VISQUEUX | 20,070,622 | VISQUEUX. DOMAINE TECHNIQUE s L'invention concerne le domaine des distributeurs - typiquement des flacons ou des tubes soupies - de produits fluides, se presentant sous la forme de pate, de creme ou d'huile. Elle concerne particulierement les distributeurs qui permettent une application reguliere du produit quills contiennent sur un support sensible tel que la peau ou la surface des levres. Elle concerne encore plus 10 particulierement les distributeurs qui permettent de deposer le produit en quantite voulue en un endroit precis dudit support. ETAT DE LA TECHNIQUE 1s On conndt deja un tres grand nombre de distributeurs - applicateurs de produits fluides sur des supports sensibles tels que la peau ou la surface des levres. Generalement, la tete de ces distributeurs est peu ou pas adaptee a une application directe du produit sur de tels supports. Dons le cas de produits cosmetiques ou dermatologiques, c'est la paume de la main ou les doigts qui 20 servent de moyen d'application, avec les inconvenients que cela peut representer, notamment en termes d'hygiene et de proprete. Pour eviter cela, et pour deposer le produit en quantite voulue en un endroit precis de la peau (ou des levres), on peut, lorsque la viscosite du produit s'y prete, realiser des batonnets (ou "raisins") dont une extremite est destinee a titre appliquee 25 directement sur le support. Ces raisins, de forme cylindrique, sont incorpores dans des recipients qui, tels les distributeurs de rouge a levre, comprennent un corps exterieur qui protege ledit raisin. Le corps exterieur presente une extremite libre par laquelle peut circuler ledit raisin et, a son autre extremite, un mecanisme de propulsion du raisin permettant de faire avancer celui-ci au fur 30 et a mesure de son utilisation ou de le faire rentrer apres utilisation. 2894941 2- Or, les nouvelles forrnulations de certains produits cosmetiques (rouge a levre, creme anti-ride, ...) ou dermatologiques sont si peu visqueuses qu'elles se pre-tent mal a un conditionnement en baton ou raisin de sorte qu'il s'avere necessaire de concevoir des applicateurs qui pallient a leur manque de tenue mecanique. Le distributeur applicateur vise comprend une tete et un reservoir qui contient le produit peu visqueux (rouge a levres, creme anti-ride, creme dermatologique, etc...) et qui est muni d'un mecanisme de propulsion to manuelle dudit produit vers ladite fete: it peut s'agir d'une pompe, d'un piston ou, tout simplement de la paroi du recipient qui, si elle est suffisamment souple, transmet, sous I'effet dune pressee de I'utilisateur, une pression sur le produit et permet ainsi de deplacer une quantite controlee de produit vers ladite tete. 15 L'invention a pour but de fournir une tete de distributeur applicateur - que nous appellerons egalement par la suite "applicateur" ou "fete applicatrice" - qui soit economique a fabriquer et a assembler et qui permette de delivrer le produit de facon homogene, en quantite controlee et en un point precis du support, 20 typiquement un point particulier de la peau, de la surface des levres ou de leur contour. Cet applicateur doit posseder des caracteristiques ergonomiques qui dune part, facilitent ('application du produit et d'autre part, assurent une excellente qualite du re sultat obtenu apres application dudit produit. 25 DESCRIPTION DE L'INVENTION Un premier objet selon ('invention est une tete applicatrice de produit pateux ou visqueux munie au moins dune paroi later-ale et dune surface d'application, ladite paroi laterale ayant la forme d'un cylindre d'axe A, caracterise en ce 30 que la dite surface d'application: 2894941 -3 a) s'appuie substantiellement sur un plan ou un cylindre, ledit plan ou ('axe dudit cylindre etant parallele a une direction (B) orthogonale audit axe (A); b) est munie d'un orifice - qualifie central ou axial - situe au debouche d'un canal qui, aligne suivant edit axe (A), fait communiquer I'interieur dudit corps 5 tubulaire vers I'exterieur; c) presente des microreliefs repartis de fawn substantiellement isotrope sur ladite surface d'application, avec une rugosite moyenne Ra comprise entre 2 pm et 18 pm, de preference entre 3 pm et 9 pm. ~o La tete applicatrice selon ('invention est munie au moins d'une paroi Iaterale cylindrique et dune surface d'application. Elie peut egalement comporter une ou plusieurs surfaces de transition entre la paroi Iaterale et la surface d'application permettant d'eviter la formation dune zone frontiere anguleuse qui risquerait de blesser la peau ou les Ievres. De preference, la paroi Iaterale Is cylindrique a une section circulaire et nous utiliserons par la suite le diametre D de cette paroi later-ale en tant que reference dimensionnelle permettant de preciser certaines caracteristiques geometriques preferees de la surface d'application. 20 La surface d'application s'appuie substantiellement sur un plan ou un cylindre: i) le "plan" peut etre une surface legerement bombee ou creuse, par exemple une portion de sphere a tres grand rayon, typiquement superieur a 10*D. Le "plan" - parallele a une direction B orthogonale a ('axe A - est de preference incline par rapport au plan perpendiculaire a ('axe A, en formant un angle 25 typiquement compris entre 20 et 60 , de preference entre 30et 50 , par rapport a ce plan. Cette caracteristique facilite la manipulation de I'applicateur en condition d'application, en permettant une excellence prehension du support de I'applicateur ii) le "cylindre" peut etre remplace par une surface dont ('intersection par un 30 plan perpendiculaire a ('axe B presente un rayon de courbure (R1) dont I'ordre de grandeur est au moins dix fois plus faible que celui (R2) de ('intersection par un plan passant par ('axe B. Typiquement R1 est voisin de D et R2 est au moins egal a 10*D. Le "cylindre" n'a pas obligatoirement une section circulaire mais le rayon de courbure de la dite section evolue dans un domaine de valeurs etroit autour d'une valeur moyenne R1. De s preference, la surface d'application presente une pence moyenne avec un angle typiquement compris entre 20 et 60 . Lorsque la surface cl'application s'appuie sur une surface cylindrique, elle est de preference creuse, avec un rayon de courbure R1 typique compris entre D et to 3*D. Selon I'invention, la surface d'application est munie d'un orifice situe au debouche d'un canal qui est aligne suivant I'axe (A) de la paroi later-ale cylindrique. Le canal retie I'interieur dudit corps vers I'exterieur pour permettre la Is distribution du procluit. En fonction de la fluidite, de la texture et de la couleur du produit, I'orifice axial presente avantageusement une surface comprise entre 10 et 50% de la surface d'application. Avec un canal de distribution aligne sur ('axe A, it est beaucoup plus facile 20 d'obtenir un bouchage etanche a ('aide d'une capsule que I'on peut fixer temporairement sur la fete par vissage. Dans la pratique en effet, si la surface d'application, meme peu inclinee, est munie d'un orifice decentre ou d'une pluralite d'orifices, on est oblige d'augmenter la hauteur, donc I'encombrement de la fete car it faut eviter les risques de collision au cours du vissage des 25 protuberances bouchantes de la capsule avec le relief tourmente de la surface d'application. On prefere alors utiliser des capsules que I'on peut fixer sur la fete par simple enfoncement axial. Ces dernieres sont munies de moyens de fixation temporaire cooper-ant avec des moyens complementaires situes sur la tete de distribution pour assurer ladite fixation temporaire avec un simple 30 enfoncement axial. Typiquement, ces moyens peuvent etre des bourrelets qui cooperent entre eux pour realiser un encliquetage reversible. Par exemple, 2894941 -5 I'encliquetage reversible est assure par piegeage d'un bourrelet annulaire associe a la paroi interne dune jupe laterale du bouchon passant "au-dessus" d'un bourrelet annulaire menage sur la surface externe de la paroi laterale de la tete. Ce type d'encliquetage reversible est delicat car it necessite s !'application d'un effort d'ouverture suffisamment important pour eviter tout detachement intennpesttif du bouchon, mais suffisamment foible pour eviter une ouverture brutale eventuellement accompagnee de jets de produit si ce dernier est tres peu visqueux. La plage de tolerance sur le niveau d'effort est donc tres etroite, ce qui impose des tolerances dimensionnelles severes et rend 10 ainsi les conditions de fabrication difficiles. De tels problemes ne se rencontrent pas avec un bouchon a visser qui peut titre muni a I'extremite du filet de vissage d'un moyen de blocage ou antidevissage necessitant peu d'effort. II s'agit par exemple d'un bourrelet 1s d'encliquetage dont la hauteur radiate est inferieure ou egale a celle du filet. Si le canal de distribution du produit est aligne sur !'axe A, on peut facilement obturer ce dernier a !'aide dune protuberance axiale placee sur la paroi transversale du bouchon. L'extremite libre de ladite protuberance doit simplement presenter une section adaptee a celle de !'orifice pour assurer un 20 bouchage hermetiique lorsque le bouchon est visse sur la tete de recipient. Ceci permet egalement d'empecher tout bouchage progressif dudit orifice au cours du temps, ce qui peut arriver avec certains types de produits, par exemple avec les produits qui ont tendance a secher ou a durcir au contact de fair. 25 Selon !'invention, la surface d'application presente des microreliefs repartis de facon substantiellement isotrope sur ladite surface d'application, avec une rugosite moyenne Ra comprise entre 2 pm et 18 pm, de preference entre 3 pm et 9 pm. L'etat de !surface de la surface d'application est dit grene (ou encore 30 grenu). Les parties en saillie des microreliefs n'ont pas d'aretes "vives", c'est-adire qu'elles permettent d"assurer un contact doux avec la peau, caracterise par le terme angldis "soft touch". Ces microreliefs presentent des amplitudes telles qu'elles permettent de retenir en permanence sur la surface d'application une petite quantite controlee du produit a appliquer. Cet etat de surface isotrope est avantageusement defini a ('aide de plaques temoins qui permettent une classification visiotactile des surfaces obtenues par electroerosion (par enfongage), par grenaillage, par attaque chimique, etc... Comme la fete est obtenue par moulage et que les moules sont realises par classiquement par electroerosion, on peut se referer a une classification to standard du metier de !'electroerosion, a savoir I'echelle presentee au paragraphe 1.4.1.3 des Directives du VDI ("Verein der deutschen Ingenieure - Richtlinien") n 3400. L'etat de surface recherche clans le cadre de !'invention pour la surface d'application correspond a un indice (ou "Klasse K") compris entre les valeurs 27 et 45 de cette echelle, de preference entre 30 et 39. Cette 15 classification fait reference a des etafs de surface qui presentent des "pies" et des creux emousses, donnant une rugosite moyenne Ra comprise entre 2,2 pm environ (pour !'indice 27) et 18 pm environ (pour ('indice 45), de preference entre 3,1 pm environ (pour !'indice 30) et 9 pm environ (pour ('indice 39). 20 Ainsi, la surface d'application presence une rugosite moyenne suffisante (Ra superieur a 2 pm) pour favoriser la retention du produit a distribuer sur la plus grande partie de faire de ladite surface d'application. Elie presence une rugosite Iimitee (Ra inferieur a 18 pm) de facon a ne pas liberer trop de produit et a eviter le sechage intempestif de produit en surplus. Les micro-reliefs ainsi 25 crees sur la surface d'application peuvent egalement titre avantageusement utilises pour remplir une fonction de micro-massage de la peau. La tete applicatrice est realisee de preference par moulage dune ou plusieurs matieres plastiques. Pour realiser un ensemble de microreliefs favorables a la 30 retention du produit, on peut par exemple definir sur le moule, dans la partie de I'empreinte qui correspond a la formation de la surface d'application, un etat de surface correspondant a run des indices de classification visiotactile des Directives VDI 3400 indiques plus haut. Mais cet &tat de surface peut etre obtenu par d'autres moyens, par exemple par erosion chimique ou par laser. On peut ainsi obtenir une surface d'application d'aspect grenu ou granite s comprenant un grand nombre de "pics" arrondis et un grand nombre de creux, la foible amplitude entre lesdits "pics" et lesdits creux permettant, au niveau de la surface d'application,. un stockage temporaire du produit et, grace a une repartition sensiblement isotrope sur ('ensemble de la surface d'application, une circulation libre du produit dans toutes les directions jusqu'au bord de la dite 10 surface d'application. Pour faciliter I'ecoulement du produit vers la peripherie de la surface d'application, on peut egalement mouler la tete de telle sorte qu'elle presente des rainures reparties regulierement autour de ('orifice axial et qui rayonnent a 1s partir de celui-ci jusqu'au voisinage de la peripherie de la surface d'application, de facon a ce que ladite surface d'application soit alimentee continOment d'une foible quantite de produit, ce dernier etant reparti regulierement sur ladite surface d'application. 20 Optionnellement, des rainures circonferentielles, de preference de meme profondeur, peuvent completer le reseau de rainures rayonnantes pour permettre d'ameliorer encore la regularite et I'homogen&ite de la repartition du produit. Lesdites rainures ont de preference une profondeur comprise entre 0,2 et 1 mm et une largeur comprise entre 0,4 et 2 mm. 25 Pour accentuer I'effet de massage, on peut munir la surface d'application d'ondulations ou de reliefs de plus grande amplitude, typiquement superieure a 300 pm. 30 Avantageusement, et en particulier pour ('application de rouges a levres, I'extremite de la surface d'application la plus eloignee du corps est pointue afin 2894941 -8- de permettre un trace net du contour des levres. Elle peut posseder par exemple une forme generale d'un triangle isocele dont les angles de base sont arrondis et dont Ies cotes sont arrondis et tournes vers I'exterieur. Elle peut egalement presenter une forme generale ovate. Pour assurer des conditions d'application optimales d'un rouge a levres sur des levres, la surface d'application presente de preference une configuration geometrique dont la projection sur son plan moyen s'inscrit dans la surface delimitee par deux cercles concentriques, respectivement de diametres 5 et 15 mm. Dans une modalite prefer-6e de ('invention, la tete comprend, au dessus de la paroi ro later-ale cylindrique d'axe A, une paroi sommitale qui s'appuie sur un dome hemispherique, ou une ogive, ou encore toute autre forme axisymetrique d'axe A convergeant vers I'exterieur. Cette paroi sommitale est tronquee, le volume c enleve correspondant a celui du cylindre d'axe B sur lequel s'appuie la surface d'application. Pour eviter le risque de blessures au cours de is ('application du produit sur la peau, ('intersection entre la paroi en forme de dome d'axe A et le cylindre d'axe B est adoucie par un surface de transition arrondie. Cet applicateur peut Etre realise en matiere synthetique et obtenu en une 20 seule piece. Pour avoir une bonne sensation de toucher avec les levres, la matiere synthetique utilisee peut titre semi-souple ou souple, par exemple en elastomere. Cet applicateur peut titre realise par moulage dune ou plusieurs matieres plastiques appartenant plus particulierement au groupe regroupant les polyolefines avec, en particulier, les polypropylenes (PP) homopolymeres et 25 copolymeres, les polyethylenes haute densite (PE HD), les polyethylenes lineaires , les polyethylenes et les polypropylenes a catalyse metallocene, les elastomeres a base olefinique, ainsi que les elastomeres thermoplastiques, les alliages a base olefiniques, les cyclo-olefines et enfin les polymeres d'origine vegetale comme les polyhydroxyalcanoates. 30 2894941 -9 Afin de permettre de visualiser le produit, en particulier Iorsqu'il s'agit d'un rouge a Ievres, I'applicateur peut etre realise en matiere synthetique transparente ou translucide. II est egalement possible de realiser I'applicateur en une matiere synthetique dure, transparente et floquee. 5 La We applicatrice est avantageusement munie de moyens de vissage cooper-ant avec des moyens complementaires se trouvant sur la capsule, typiquement sur la face interne dune jupe later-ale cylindrique de ladite capsule et des moyens d'anti-devissage cooper-ant egalement avec des ,o moyens complementaires d'anti-devissage se trouvant sur la capsule. De preference, les moyens de vissage se situent a la base de la surface laterale cylindrique de la tete et correspondent a ce que I'on appelle des "filets rapides", c'est-a-dire plusieurs filets helicoidaux, au moins trois, dont la pente est assez &levee, Tangle par rapport a un plan perpendiculaire a I'axe de I'helice i5 etant voisin de 30 , typiquement superieur a 20 . Les moyens d'anti-devissage sont typiquement des bourrelets sensiblement axiaux situes dans la zone la plus basse des filets correspondant a la fin de vissage, et a proximit& de chacun desdits filets. Ces bourrelets ont une hauteur radiate inferieure ou &gale a celle des filets et ont une forme adoucie qui assure le blocage de la capsule tout en 20 permettant son devissage a partir d'un effort model-6. L'invention concerne egalement un distributeur de produit comprenant un corps destine a contenir ledit produit et une tete applicatrice telle que definie precedemment. De preference, le corps occupe un volume significativement 25 superieur a celui delimit& par les parois de la fete, cette derniere lui etant reliee par I'intermediaire d'une epaule. Le rapport des volumes est typiquement superieur a 10. De preference I'axe de la paroi laterale est parallele a la plus grande dimension du corps. Le corps est avantageusement cylindrique avec un axe align& sur celui de la paroi later-ale de la tete. Ledit corps peut 30 comprendre une paroi, en general rigide, raccordee a un fond, en general rigide, qui lui est perpendiculaire (flacon). II peut s'agir egalement dune jupe 15 20 -10- de tube souple soudue a la tete. Le distributeur applicateur concerne par ('invention peut donc se presenter sous la forme d'un flacon ou sous celle d'un tube souple. Dans une modalite preferee de I'invention, la paroi laterale et le corps contenant le produit preesentent une symetrie par rapport a ('axe A qui leur est commun: le corps et la paroi laterale ont par exemple des sections orthogonales de forme circulaire ou elliptique, les cercles ou ellipses etant centres sur ledit axe A. Lorsque le distributeur applicateur se presente sous la forme d'un tube souple, la fete est avantageusement fixee sur la jupe de Celle sorte que la direction B soit substantiellement parallele a la soudure d'exfremite du tube. FIGURES La figure 1 illustre, en vue de gauche, une tete applicatrice correspondant a une modalite particuliere de ('invention. La figure 2 illustre, en vue de face la fete applicatrice de la figure 1 EXEMPLE (figures 1 et 2) 25 La tete applicatrice 110 presentee clans cet exemple appartient a un tube applicateur 100 plus particulierement destine a I'application de formules de rouge a levres presentant une faible viscosite, typiquement comprise entre 100 et 30 000 centipoises a 25 C. Ce tube est muni d'une jupe souple 101, ladite 30 fete applicatrice lui etant reliee par I'intermediaire d'une epaule 102. -11- La fete applicatrice 110 est munie d'une paroi laterale 111 et dune surface d'application 112. La paroi laterale a la forme d'un cylindre d'axe A dont la section orthogonale est c:irculaire. s La surface d'application 112 s'appuie sur un cylindre C, dont I'axe est parallele a une direction B orthogonale a I'axe A. Elie est munie d'un orifice unique 113 au debouche d'un canal aligne suivant I'axe A qui fait communiquer I'interieur du corps tubulaire 101 vers I'exterieur. La surface d'application 112 presence dans cette modalite particuliere un reseau 114 de rainures 118 peu profondes ro qui retiennent - et stockent temporairement - une faible quantite du produit a distribuer sur la majeure partie de ladite surface d'application 112. Le diametre D de la paroi laterale 111 cylindrique est compris entre 8 et 10mm. Le cylindre C d'axe B presente un rayon de courbure R1 de 10 mm, donc rs legerement superieur au diametre D. L'axe B ne coupe pas I'axe A et se trouve au-dessus de du sommet de la tete, de sorte que la surface d'application 112 presence une pente rnoyenne avec un angle voisin de 45 . La surface d'application est creuse. La tete 110 comprend, au dessus de la paroi laterale cylindrique 111, une paroi sommitale 115 qui s'appuie sur une ogive presentant 20 une symetrie de d'axe A et qui converge vers I'exterieur du distributeur. Cette paroi sommitale 115 est tronquee, le volume enleve correspondant a celui du cylindre C sur lequel s'appuie la surface d'application 112. Pour eviter le risque de blessures au cours de I'application du produit sur la peau, I'intersection entre la paroi en forme de dome d'axe A et le cylindre d'axe B 25 est adoucie par une surface de transition 116. De la sorte, I'extremite 117 de la surface d'application la plus eloignee du corps est pointue et permet ainsi un trace net du contour des levres. L'orifice 113, aligne suivant I'axe A, se trouve plus pres du bord superieur de la 30 surface d'application 112. La section de I'orifice 113 represente environ 10 % de faire de la surface d'application 112. 2894941 -12- Les 12 rainures 118 sont reparties reegulierement autour de ('orifice central 113 et rayonnent a partir celui-ci jusqu'au voisinage de la peripherie 119 de la surface d'application 112, de facon a ce que ladite surface d'application soft s alimentee continOment d'une faible quantite de produit. Elles sont profondes de 300 pm et larges de 300 pm. Cet applicateur est realise par moulage d'une piece en polyethylene haute densite avec un etat de surface correspondant a I'indice 30 de la directive VDI ,o n 3400 (Ra voisin de 3,1 pm). Cet etat de surface permet de donner une bonne sensation de toucher avec les levres tout en retenant une faible quantite controlee de produit. Cet etat de surface est a definir en fonction de la viscosite du produit a distribuer: pour une viscosite tres faible (quelques centaines de centipoises), on visera un indice proche de 27 - 30 alors qu'avec 1s une viscosite plus elevee (une centaine de milliers de centipoises ou plus), on peut viser des indices de surface superieurs. La fete applicatrice 110 comprend egalement, au pied de la paroi Iaterale cylindrique 111, une base 120, plus rigide, munie de 3 filets de vissage 121, et 20 de trois moyens d'anti-devissage 122. Les filets de vissage 121 sont des filets helicoidaux dont la pente se traduit par un angle voisin de 30 par rapport a un plan perpendiculaire a ('axe A de I'helice. Les moyens d'anti-devissage 122 sont des bourrelets axiaux situes sur la base 120 et places chacun a proximite de I'extremite finale d'un filet de vissage. Ces bourrelets ont une hauteur radiate 25 egale a celle des filets et ont une forme adoucie qui permet un devissage de la capsule au prix d'un effort model-6 | Tête applicatrice (110) de produit pâteux ou visqueux munie au moins d'une paroi latérale (111) et d'une surface d'application (112), ladite paroi latérale ayant la forme d'un cylindre d'axe A. La dite surface d'application:a) s'appuie sur un plan ou un cylindre (C), ledit plan ou l'axe dudit cylindre étant parallèle à une direction (B) orthogonale audit axe (A);b) est munie d'un orifice axial (113) situé au débouché d'un canal qui, aligné suivant ledit axe (A), fait communiquer l'intérieur dudit corps tubulaire vers l'extérieur;c) présente des microreliefs répartis de façon substantiellement isotrope sur ladite surface d'application, avec une rugosité moyenne Ra comprise entre 2 mum et 18 mum, de préférence entre 3 mum et 9 mum. Ladite surface d'application (112) peut présenter des ondulations d'amplitude supérieures à 300 mum. Elle peut également présenter un réseau (114) de rainures (118) réparties régulièrement autour dudit orifice axial (113) et rayonnant à partir celui-ci. | 1. Fete applicatrice (110) de produit pateux ou visqueux munie au moins dune paroi later-ale (111) et dune surface d'application (112), ladite paroi laterale ayant la forme d'un cylindre d'axe A, caracterise en ce que la dite surface d'application: a) s'appuie substantiellement sur un plan ou un cylindre (C), !edit plan ou I'axe dudit cylindre efcint parallele a une direction (B) orthogonale audit axe (A); b) est munie d'un orifice unique (113) situe au debouche d'un canal qui, aligne 10 suivant !edit axe (A), fait communiquer I'interieur dudit corps tubulaire vers I'exterieur; c) presente des microreliefs repartis de facon substantiellement isotrope sur ladite surface d'application, avec une rugosite moyenne Ra comprise entre 2 pm et 18 pm, de preference entre 3 pm et 9 pm. 15 2) Tete applicatrice selon la 1 dans laquelle ladite surface d'application (112) s'appuie substantiellement sur un plan parallele a ladite direction (B) forrnant un angle compris entre 20 et 60 par rapport a plan perpendiculaire a I'axe A. 20 3) -fete applicatrice selon la 1 dans laquelle ladite surface d'application (112) s'appuie substantiellement sur un cylindre (C) dont I'axe (B) est orthogonale audit axe (A) et presente une pence moyenne correspondant a un angle compris entre 20 et 60 par rapport a un plan 25 perpendiculaire a I'axe (A). 4) Fete applicatrice selon la 3 dans laquelle ladite paroi later-ale (111) s'appuie sur un cylindre de diametre (D) et dans laquelle le rayon (R 1) du cylindre (C) est compris entre D et 3*D. 30 2894941 -14- 5) Tete applicatrice selon rune quelconque des 1 a 4 dans laquelle ladite surface d'application (112) presence des ondulations d'amplitude superieure a 300 pm. s 6) Tete applicatrice selon rune quelconque des 1 a 4 dans laquelle ladite surface d'application (112) presence un reseau (114) de rainures (118) reparties regulierement autour dudit orifice central (113) et rayonnant a partir celui-ci jusqu'au voisinage de la peripherie (119) de la dite surface d'application (112). 7) -fete applicatrice selon la 6 dons laquelle ledit reseau (114) de rainures (118) comprend egalement des rainures circonferentielles. 8) Fete applicatrice selon la 6 ou 7 dons laquelle Lesdites 15 rainures radiales ou circonferentielles ont une profondeur comprise entre 0,2 et 1 mm et une largeur comprise entre 0,4 et 2 mm. 9) Fete applicatrice selon rune quelconque des 1 a 8 caracterisee en ce qu'elle comprend egalement, au dessus de ladite paroi 20 laterale cylindrique (112) d'axe (A), une paroi sommitale (115) qui s'appuie sur un dome hemispherique, ou une ogive, ou encore toute autre forme axisymetrique d'axe A convergeant vers I'exterieur. 10) Tete applicatrice selon la 9 dons laquelle ladite paroi 25 sommitale (115) est tronquee, le volume cc enleve correspondant a celui du cylindre (C) d'axe B sur lequel s'appuie la surface d'application (112). 11) Tete applicatrice selon la 10 dons laquelle I'intersection entre la paroi sommitale (115) d'axe A et le cylindre (C) d'axe B est adoucie par 30 une surface de transition (116) arrondie. 515-15- 12) Tete applicatrice selon rune quelconque des 1 a 11 caracterisee en c:e qu'elle est egalement munie de moyens de vissage (121) cooper-ant avec des moyens complementaires de la capsule destinee a la boucher de facon temporaire. 13) -fete applicatrice selon la 12 caracterisee en ce qu'elle est egalement munie de moyens d'anti-devissage (122) cooper- ant egalement avec des moyens complementaires d'anti-devissage se trouvant sur ladite capsule. 10 14) Tete applicatrice selon la 12 dans laquelle les moyens de vissage sont au rnoins trois filets helicoidaux dont la pente est assez elevee, ('angle par rapport is un plan perpendiculaire a ('axe de I'helice etant typiquement superieur a 20 . 15) -fete applicatrice selon la 13 dans laquelle les moyens d'antidevissage sont des bourrelets( 1 22) sensiblement axiaux situes dans la zone la plus basse des filets (121) correspondant a la fin de vissage, et a proximite de chacun desdits fillets. 20 16) Distributeur applicateur de produits pateux ou visqueux comprenant un corps (101) destine a contenir ledit produit et une tete applicatrice (110) selon ('une quelconque des 1 a 15. 25 17) Tube applicateur de produits pateux ou visqueux comprenant une jupe souple (101) destinee a contenir ledit produit et une tete applicatrice (110) selon ('une quelconque des 1 a 15. 18) Tube applicateur selon la 17 presentant une fete fixee par 30 rapport a la jupe souple de telle sorte que ledit axe B est substantiellement parallele a la soudure finale dudit tube applicateur. | B | B65 | B65D | B65D 35,B65D 47 | B65D 35/52,B65D 47/42 |
FR2898885 | A1 | COMPOSE A BASE DE DISPHOSPHATE DE TITANE ET DE CARBONE, PROCEDE DE PREPARATION ET UTILISATION COMME MATERIAU ACTIF D'UNE ELECTRODE POUR ACCUMULATEUR AU LITHIUM. | 20,070,928 | Domaine technique de l'invention L'invention concerne un composé comprenant du disphosphate de titane et 10 du carbone, un procédé de préparation et l'utilisation d'un tel composé. État de la technique 15 Les accumulateurs au lithium ont tendance à remplacer des accumulateurs nickel-cadmium (Ni-Cd) ou nickel-hydrure métallique (Ni-MH) comme source d'énergie autonome, en particulier dans les équipements portables. En effet, les performances et plus particulièrement la densité d'énergie massique des 20 accumulateurs au lithium sont supérieures à celles des accumulateurs Ni-Cd et Ni-MH. Les accumulateurs au lithium reposent sur le principe d'insertion et de désinsertion de cations Li+ dans au moins un matériau actif d'une électrode. 25 L'électrode négative des accumulateurs au lithium peut être génératrice d'ions Li+ ou bien elle peut comporter un matériau actif d'intercalation du lithium. Le choix du matériau formant l'électrode négative permet de classer les accumulateurs au lithium en deux grandes catégories d'accumulateurs au 30 lithium : les systèmes Li-Ion, avec un électrolyte liquide ou solide (de type polymère), et les systèmes LiMétal comprenant une électrode négative en lithium métallique et généralement un électrolyte polymère. Ainsi, le matériau5 actif de l'électrode négative peut être choisi parmi du lithium métallique, un alliage de lithium, un mélange nanométrique d'un alliage de lithium dans un oxyde de lithium, un nitrure de lithium et de métal de transition ou bien parmi un matériau d'intercalation ou d'insertion du lithium tel que du carbone sous forme graphite ou un matériau de structure spinelle de type Li4Ti5O12. L'électrode positive comporte quant à elle au moins un matériau capable d'insérer, de manière réversible, un certain nombre de cations Li+ dans sa structure, un tel matériau étant également appelé matériau d'intercalation du lithium. Depuis l'émergence des accumulateurs au lithium, plusieurs générations de matériaux d'intercalation du lithium et notamment de matériaux actifs d'électrodes positives ont successivement fait leur apparition. On connaît, en effet, les oxydes de lithium et de métal de transition tels que les oxydes de structure lamellaire comme LiCoO2 et LiNiO2 et tels que les oxydes de structure spinelle comme LiMn2O4. Les capacités massiques théoriques et pratiques de ces composés, pour une tension de fonctionnement par rapport au lithium métallique de l'ordre de 4 Volts, sont respectivement de 275 mAh/g et 140 mAh/g pour LiCoO2 et LiNiO2 et de 148 mAh/g et 120 mAh/g pour LiMn2O4. Le concept d'insertion et de désinsertion du lithium dans les matériaux d'électrodes et depuis les matériaux d'électrodes a été étendu, il y a quelques années, aux structures tridimensionnelles construites à partir d'entités polyanioniques de type XOnm , avec X = P, S, Mo, W... Ainsi, pour augmenter le potentiel d'insertion des matériaux actifs de l'électrode positive, il a été proposé de remplacer les oxydes de lithium et de métal de transition par des matériaux ayant une structure isotype de l'olivine, par exemple LiMPO4 ou bien par des matériaux ayant une structure de type NASICON, par exemple LiXM2(PO4)3, M étant un métal (brevet américain US5910382). Ce type de matériaux présente, en effet, l'avantage d'être non seulement moins coûteux mais également plus stable à l'état chargé et en présence de l'électrolyte, que les oxydes de lithium et de métal de transition usuellement utilisés. De plus, les matériaux ayant une structure isotype de l'olivine ou de type NASICON sont non toxiques. Le phosphate de fer lithié LiFePO4 est, par exemple, un composé de plus en plus utilisé pour former un composé actif d'électrode positive, notamment dans des domaines en développement tels que le domaine de l'automobile hybride. LiFePO4 présente une capacité spécifique théorique de 170 mAh/g pour un potentiel de fonctionnement de 3,4 Volts par rapport au potentiel du couple Li/L.i+. Récemment, certaines études ont porté sur les capacités d'insertion et de désinsertion du lithium dans des composés à base de diphosphates. A titre d'exemple, dans l'articie Lithium Insertion/Extraction into/from LiMX2O7 compositions (M=Fe, V ; X = P, As) prepared via a solution method (Chem. Mater. 2002, 14, 2701-2710), C. Wurm et al. ont évalué le potentiel en tant que matériaux actifs d'électrode dans des batteries rechargeables au lithium des composés LiFeP2O7, LiFeAs2O7 et LiVP2O7. Les composés sont préparés en mélangeant des précurseurs solubles dans de l'eau déminéralisée puis en réalisant une lente évaporation sous agitation continue jusqu'à ce que le mélange soit sec. Le 'mélange sec subit ensuite un traitement thermique à une température comprise entre 300 C et 800 C. Des études portant sur l'utilisation du disphosphate de titane (TiP2O7) comme matériau actif d'électrode ont également été réalisées. Ainsi, S. Patoux et al., dans leur article Lithium Insertion into Titanium Phosphates, Silicates and Sulfates ) Chem Mater. 2002, 14, 5057-5068) ont étudié l'utilisation de silicates, de sulfates et de phosphates comportant du titane dans un état d'oxydation +4, comme matériaux actifs d'électrode positive dans des accumulateurs au lithium. Ils ont trouvé que TiP2O7 pouvait être un matériau d'électrode positive intéressant pour des batteries au lithium de type Li-Métal, comprenant un électrolyte polymère et une électrode négative en lithium, avec une tension de fonctionnement de 2,5-2,6 Volts. En effet, les accumulateurs au lithium de type Li-Métal présentent l'avantage d'avoir une électrode négative en lithium métallique. Le matériau actif de l'électrode positive n'a donc pas besoin d'être initialement lithié. Dans ce cas, les ions Li+ sont initialement apportés par l'électrode négative et s'insèrent dans l'électrode positive au cours de la première décharge de l'accumulateur au io lithium. Le processus électrochimique est parfaitement réversible dans les accumulateurs de type Li-Métal car les ions Li+ peuvent circuler de l'électrode négative vers l'électrode positive et vice-versa. Cependant, dans l'article Cathode properties of pyrophosphates for 15 rechargeable lithium batteries (Solide State lonics (2002) 323-328), Y. Uebou et al. montrent que, dans le diphosphate de titane (TiP2O7), seulement 0,6 Li par unité peut être inséré dans TiP2O7 à un potentiel de 2,6 V par rapport au potentiel du couple Li/Li+ (2,6 V vs Li/Li+). Le composé TiP2O7 a été synthétisé par réaction à l'état solide, à une température de 20 l'ordre de 700 C, pendant une période de 12 à 24 heures et sous air. Un tel composé présente, donc, une faible conductivité électronique intrinsèque, ce qui limite la cinétique d'insertion et d'extraction du lithium au sein de la structure et l'utilisation de ces composés à des régimes de charge et de décharge relativement faibles. 25 De plus, les phosphates en général et plus particulièrement les diphosphates, présentent l'inconvénient d'être isolants d'un point de vue électronique. 30 Pour améliorer la conductivité électronique du matériau formant une électrode positive, il est connu de mélanger intimement le composé à base de phosphate avec du carbone. Ainsi, dans l'article Lithium Insertion/Extraction into/from LiMX2O7 compositions (M=Fe, V ; X = P, As) prepared via a solution method de C. Wurm et al. les composés LiFeP2O7, LiFeAs2O7 et LiVP2O7, une fois synthétisés, sont chacun broyés avec du carbone de manière à améliorer l'activité électrochimique du composé actif d'une électrode positive. Le composé actif présente, cependant, l'inconvénient d'être sous une forme pulvérulente. De même, dans l'article de S. Patoux et al. ( Lithium Insertion into Titanium Phosphates, Silicates and Sulfates Chem Mater. 2002, 14, 5057-5068), une fois synthétisé, le composé TiP2O7 est broyé dans un broyeur à billes avec 16,67 % en masse de noir de carbone, avant d'être utilisé sous forme pulvérulente comme électrode positive. Une telle électrode positive présente l'inconvénient d'être sous forme pulvérulente. Or, un tel procédé de fabrication d'une électrode positive peut être utilisé en laboratoire, mais il n'est pas possible de fabriquer une telle électrode de manière industrielle. En effet, des électrodes positives sous forme de poudre sont peu pratiques à mettre en oeuvre dans des accumulateurs au lithium fabriqués en série et leur procédé de fabrication nécessite deux étapes successives, respectivement de synthèse et de broyage. Objet de l'invention L'invention a pour but un composé présentant des propriétés adaptées à son utilisation comme matériau actif d'une électrode pour accumulateur au lithium. Selon l'invention, ce but est atteint par un composé comprenant du diphosphate de titane et du carbone, le diphosphate de titane étant sous forme de particules non agglomérées et le carbone recouvrant au moins en partie ladite surface desdites particules. Selon un développement de l'invention, la surface spécifique du composé est supérieure ou égale à 6m2/g. Plus particulièrement, elle est comprise entre 6 m2/g et 14 m2/g. Selon l'invention, ce but est également atteint par un procédé de préparation d'un composé comprenant du disphosphate de titane et du carbone, le procédé comportant successivement au moins : le mélange d'au moins un premier précurseur comportant l'élément titane avec un degré d'oxydation +4, un second précurseur à base de phosphore et un précurseur organique contenant l'élément carbone, - et le traitement thermique du mélange obtenu, à une température comprise entre 500 C et 800 C, sous atmosphère inerte, ledit traitement thermique provoquant la décomposition du précurseur organique et la formation dudit composé. Selon un mode de réalisation préférentiel, le précurseur organique est choisi parrni les carbohydrates. Plus particulièrement, il est choisi parmi l'amidon, la cellulose et leurs dérivés. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention 25 donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente un diagramme de diffraction des rayons X (%,CuKä) d'un composé particulier selon l'invention comportant TiP2O7 et 4,4% en masse 30 de C. Les figures 2 et 3 représentent deux clichés obtenus par microscopie électronique à balayage (MEB) d'un composé particulier selon l'invention,20 comportant TiP2O7 avec 4,4% en masse de C, respectivement à des agrandissements de 267x et de 10000x. La figure 4 représente un cliché obtenu par microscopie électronique à balayage (MEB) de TiP2O7, à un agrandissement de 346x. La figure 5 représente la structure cristalline de TiP2O7 dans le plan (a, b). La figure 6 représente les courbes intentiostatiques, à 20 C, du premier cycle de charge/décharge, à un régime de C/10 de deux composés, respectivement en TiP2O7 (courbe A) et en TiP2O7 avec 7,7% en masse de C (courbe B). La figure 7 représente une courbe de charge/décharge en mode galvanostatique intermittent (régime de C/20, 20 C) avec des périodes en circuit ouvert de deux heures, sur laquelle est reportée l'évolution du potentiel par rapport au couple Li+/Li en fonction de la proportion x de lithium insérée dans un composé selon l'invention comprenant TiP2O7 avec 6,6% en masse de C. La figure 8 représente les premiers cycles de charge/décharge en mode intentiostatique, à 20 C et à 55 C, d'une électrode à base d'un composé comprenant TiP2O7 avec 6,6% en masse de C, tandis que la figure 9 représente l'évolution de la capacité spécifique d'une telle électrode en fonction du nombre de cycles. La figure 10 représente l'évolution de la capacité de charge par rapport à la capacité de charge du premier cycle en fonction du nombre de cycles (régime de cyclage iintentiostatique : C/10 et C/2, avec une température de cyclage de 20 C) pour un composé TiP2O7 avec 6,6% en masse de C. Description de modes particuliers de réalisation Selon l'invention, un composé comprenant du disphosphate de titane TiP2O7 et du carbone présente des propriétés adaptées à son utilisation comme matériau actif d'une électrode pour accumulateur au lithium. Un tel composé est, plus particulièrement, un matériau composite dans lequel TiP2O7 et le carbone sont intimement liés, de sorte que le carbone recouvre au moins en partie la surface des particules de TiP2O7. Ainsi, le composé est sous forme de particules non agglomérées de disphosphate de titane, dont la surface est au moins en partie recouverte de carbone. De plus, les particules du composé sont, de préférence, des particules aplanies ayant une longueur moyenne comprise entre 5 et 10 micromètres et une hauteur moyenne comprise entre 0,2 et 1 micromètres. Le composé comporte, de préférence, entre 0,1% et 30% en masse de carbone et plus particulièrement entre 4% et 8% en masse de carbone et la surface spécifique du composé est, de préférence, supérieure ou égale à 6m2/g et, préférentiellement comprise entre 6m2/g et 14m2/g. Un tel composé est, plus particulièrement, obtenu par un procédé de préparation comportant successivement : - le mélange d'au moins un premier précurseur comportant l'élément titane avec un degré d'oxydation +4, un second précurseur à base de phosphore et un précurseur organique contenant l'élément carbone, - et le traitement thermique du mélange obtenu, à une température comprise entre 500 C et 800 C, sous atmosphère inerte. Le traitement thermique provoque alors la synthèse du diphosphate de titane et la formation, sur au moins une partie de la surface des particules de diphosphate de titane, de carbone par décomposition du précurseur organique. Le précurseur organique est un composé organique apte à se décomposer pour former au moins du carbone pendant l'étape de traitement thermique. II est, de préférence, choisi parmi les carbohydrates tels que l'amidon, la cellulose et leurs dérivés, par exemple la carboxyméthylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose, l'acétate de cellulose... Le précurseur organique est mélangé avec des précurseurs du diphosphate de titane de manière à former in situ, c'est-à-dire au cours de la synthèse du diphosphate de titane, du carbone recouvrant au moins en partie les particules de diphosphate de titane synthétisées. La décomposition du précurseur organique correspond à une calcination en atmosphère inerte, permettant de former du carbone et de libérer divers gaz tels que CO, CO2, des aldéhydes... Le mélange des précurseurs du diphosphate de titane avec le précurseur organique peut être de tout type. Il peut, par exemple, être réalisé par mélange à sec, par exemple par mécanosynthèse ou par broyage au mortier. II peut également être réalisé dans un solvant (par exemple de l'hexane, de l'heptane...). Le solvant est alors évaporé à température ambiante avant que le mélange ne subisse le traitement thermique. Les précurseurs du diphosphate de titane sont formés par un premier précurseur comportant l'élément titane avec un degré d'oxydation +4 et par un second précurseur à base de phosphore. Leurs proportions sont, de préférence, stoechiornétriques dans le mélange avec le précurseur organique. La proportion en précurseur organique dans le mélange est quant à elle variable. Le premier précurseur peut être choisi parmi l'oxyde de titane et le tétrachlorure de titane et le second précurseur peut être choisi parmi l'acide phosphorique H3PO4, l'hydrogénophosphate d'ammonium (NH4)2HPO4 et le dihydrogénophosphate d'ammonnium (NH4)H2PO4. L'étape de traitement thermique est réalisée sous atmosphère de gaz inerte, tel que l'argon ou l'azote, à une température comprise entre 500 C et 800 C et, de préférence, entre 580 C et 680 C. Le choix de la température est, plus particulièrement déterminé par le précurseur organique utilisé et par le taux de carbone désiré dans le composé obtenu. Le traitement thermique doit être réalisé à une température inférieure ou égale à 800 C de manière à éviter la réduction partielle ou totale des ions Ti4+ en ions Ti3+ ou la formation de phosphures de titane (TiPX). La durée de l'étape de traitement thermique est relativement courte. Elle est, de préférence, comprise entre 15 minutes et 45 minutes. A titre d'exemple, l'étape de traitement thermique est réalisée par une montée en température choisie entre 580 C et 800 C. Ainsi, il a été constaté que le composé TiP2O7/C est synthétisé à 600 C, après seulement une dizaine de minutes de traitement. Il a également été constaté que plus la température, choisie entre 580 C et 800 C, est élevée, plus le précurseur organique se décornpose et plus le carbone est conducteur. En revanche, plus la température est élevée, plus la taille des grains du composé TiP2O7/C augmente. La détermination de la température du traitement thermique correspond donc à un compromis entre les propriétés de conduction du carbone et la taille des grains. Plusieurs composés cle type TiP2O7/C ont été réalisés, à titre d'exemples, 1s par un procédé de préparation selon l'invention. Exemple 1 : Un composé TiP2O7/C a été réalisé en mélangeant 10,805 grammes de TiO2 20 de forme anatase avec 31,110 grammes de NH4H2PO4 et 3 grammes de cellulose dans un broyeur de type Retsch pendant cinq heures. La vitesse de rotation du broyeur est de 500 tours par minute, avec un sens de rotation alterné. Le bol de broyage, en quartz et de 250 cm3 de contenance, est rempli sous air et il contient 13 billes de broyage en quartz de 20 mm de 25 diamètre et de 10,8 grammes chacune. Le mélange est ensuite traité à 700 C, sous argon, pendant 30 minutes, dans un tube en quartz fermé. A la fin du traitement thermique, un composé TiP2O7/C comportant 4,4% en masse de carbone est obtenu. La figure 1 correspond au diagramme de 30 diffraction des rayons X (XCuK,x) du composé obtenu selon l'exemple 1, les pics verticaux correspondant aux positions de Bragg calculées pour le groupe d'espace Pa-3 et pour un paramètre de maille de 23,636 Angstrôms. La surface spécifique du composé obtenu selon l'exemple 1 est de 7,4 m2/g ( 0,1 m2/g). On observe, par ailleurs, sur les figures 2 et 3, que les particules obtenues sont non agglomérées et aplanies, avec un diamètre d'environ 5 m et une hauteur d'environ 1 m. A titre de comparaison, un composé comportant uniquement TiP2O7 a été réalisé par réaction à l'état de solide, sous air, à une température de 1000 C, pendant 24 heures et à partir de TiO2 et NH4H2PO4. Le composé obtenu présente une surface spécifique de seulement 1,1 m2/g ( 0,1 m2/g), ce qui est insuffisant pour obtenir des bonnes performances électrochimiques du fait de la mauvaise conductivité. Sur la figure 4, on observe également que les particules de TiP2O7 pur sont plus grosses et plus sphériques que celles obtenues par le procédé de préparation de l'exemple 1. A titre d'information, la figure 5 représente la structure cristallographique de TiP2O7. Le diphosphate de titane TiP2O7 présente une structure cubique désordonnée résultant d'une sur-structure de type 3x3x3. Ainsi, la structure est composée de groupements diphosphate (P2O7)4formés de tétraèdres PO43- et liés à des octaèdres TiO6 selon un arrangement de type NaCl. La disposition des polyèdres est identique suivant les trois directions de l'espace et elle est présentée, sur la figure 5, dans le plan (a, b), a et b étant les paramètres de maille. Exemple 2 : 27,013 grammes de TiO2 de forme anatase et 77,775 grammes de NH4H2PO4 sont broyés manuellement au mortier avec 7,5 grammes de cellulose et 20 mL d'hexane. Après évaporation de l'hexane, à température ambiante sous une hotte, le mélange est ensuite traité à 600 C, sous argon, pendant 40 minutes, clans un tube en acier inoxydable fermé. Le composé obtenu est un composite TiP2O7/C, comportant 5,2% en masse de carbone. Exemple 3 : 10,805 grammes de TiO2 de forme anatase et 31,110 grammes de NH4H2PO4 sont mélangés avec 3,3 grammes d'hydroxypropylméthylcellulose dans un broyeur planétaire de type Fritsch pendant une heure. La vitesse de rotation du broyeur est de 200 tours par minute, avec un sens de rotation alterné. Le bol de broyage, en carbure de tungstène et de 250 cm3 de contenance, est rempli sous air et il contient 10 billes de broyage en carbure de tungstène de 20 mm de diamètre et de 62,4 grammes chacune. Le mélange est ensuite traité à 650 C, sous argon, pendant 15 minutes, dans un tube en quartz fermé. Un composé TiP2O7/C comportant 6,6% en masse de carbone a été obtenu. Exemple 4 : Un composé TiP2O7/C a été réalisé en mélangeant 1,801 grammes de TiO2 de forme anatase avec 5,185 grammes de NH4H2PO4 et 0,5 grammes de cellulose dans un broyeur planétaire de type Retsch pendant 15 minutes. La vitesse de rotation du broyeur est de 100 tours par minutes, avec un sens de rotation alterné. Le bol de broyage, en quartz et de 50 cm3 de contenance, est rempli sous air et il contient 15 billes de broyage en quartz de 10 mm de diamètre et de 1,4 grammes chacune. Le mélange est ensuite traité à 700 C, sous argon, pendant 20 minutes dans un tube en quartz fermé. Un composé TiP2O7/C comportant 4,6% en masse de carbone a été obtenu. On constate donc que le fait de mélanger un composé organique comprenant du carbone avec un précurseur comprenant l'élément titane dans un degré d'oxydation +4, et le fait de réaliser le traitement thermique à une température comprise entre 500 C et 800 C permet, de manière inattendue et rapide, de synthétiser TiP2O7. Cela permet donc de conserver l'élément titane dans un état d'oxydation +4, ce qui est particulièrement 12 surprenant dans la mesure où le carbone est connu pour agir comme un réducteur de l'élément de transition présent dans l'un des précurseurs. C'est notamment le cas avec LiFePO4. Ainsi, l'article de J. Barker et al. ( Lithium Iron(ll) Phospho-olivines Prepared by a Nove! Carbothermal Reduction Method , Electrochernical and Solid-State Letters, 6 (3), A56-A55 (2003)) décrit la préparation de LiFePO4 et de LiFeo,9Mgo,1PO4 par un procédé de réduction carbothermique (procédé CTR ou Carbothermal Reduction Method ). Pour LiFePO4, le procédé consiste à mélanger un précurseur comportant l'élément fer sous l'état d'oxydation +3 (Fe(Ill) ou Fei+), par exemple Fe2O3, avec un précurseur comportant l'élément lithium et l'entité PO43, par exemple LiH2PO4, et avec du carbone. L'ensemble est, ensuite, soumis à un traitement thermique réalisé à une température de 750 C pendant 8 heures. Ce procédé permet de synthétiser LiFePO4, en réduisant l'élément Fe(lll) en Fe(ll) et en oxydant le carbone en monoxyde de carbone (CO). Par ailleurs, le procédé de préparation selon l'invention présente l'avantage de réaliser le traitement thermique à une température relativement modérée et, de préférence pendant un temps relativement court. Ceci évite la formation de phosphures, comme cela est discuté dans la demande de brevet WO-A-2004/001881 où un composite LiFePO4/C est synthétisé à partir d'un précurseur organique comprenant du carbone. De plus, le procédé de préparation selon l'invention, et notamment le fait de réaliser la synthèse du diphosphate de titane à une température modérée et pendant un temps relativement court, permettent de réduire la croissance cristalline des particules de TiP2O7. En effet, les particules de TiP2O7 synthétisées par le procédé de préparation selon l'invention sont peu ou pas agglomérées, elles sont exemptes d'impuretés et surtout elles sont de petite taille. Ceci conduit à une amélioration de la conductivité ionique en comparaison au TiP2O7 pur réalisé selon l'art antérieur, puisque la diffusion des ions Li+ au coeur des grains TiP2O7 est améliorée par des chemins de diffusion raccourcis. Sur la figure 6, la courbe A correspond à la courbe de charge/décharge du composé TiP2O7/C obtenu selon l'exemple 2 tandis que la courbe B correspond à la courbe de charge/décharge d'un composé TiP2O7 obtenu selon l'art antérieur et tel que représenté sur la figure 4. Les deux composés ont été testés dans des conditions identiques, dans un accumulateur au lithium de type pile bouton . On constate que les performances du composé TiP2O7/C sont nettement supérieures à celles du composé pur de TiP2O7. La quantité de lithium échangée dans le composé TiP2O7/C est, en effet, deux fois supérieure à celle échangée dans le composé pur de TiP2O7 et la polarisation est nettement plus faible dans le composé TiP2O7/C que dans celle du composé pur TiP2O7. De plus, le carbone étant conducteur électronique, sa présence à la surface des particules de TiP2O7 dans le composé selon l'invention permet 15 d'améliorer la conductivité électronique de TiP2O7. Le composé TiP2O7/C est également un matériau capable d'insérer et de désinsérer, dans sa structure, les ions Li+. Ainsi, lors du fonctionnement d'un accumulateur au lithium, la réaction réversible d'insertion et de désinsertion 20 du lithium dans le composé TiP2O7/C est schématiquement la suivante : TilvP2O7/C + Li+ + e- e=> LiTiTM1P2O7/C La figure 7 illustre la variation du potentiel du couple (TilvP2O7/C)/(LiTiIIIP2O 7/C) par rapport au couple Li+/Li en fonction de la 25 proportion x de lithium insérée dans le composé TiP2O7/C obtenu selon l'exemple 3, pendant des opérations de charge/décharge en mode galvanostatique intermittent, avec un régime C/20 et à 20 C et avec des périodes de circuit ouvert de deux heures. La courbe C en trait continu représente la courbe de charge/décharge du composé obtenu en mode 30 galvanostatique intermittent tandis que la courbe D en pointillés représente la courbe à l'équilibre ei: permet de suivre le potentiel en circuit ouvert. On constate, ainsi, que la réaction d'insertion (/désinsertion) du lithium dans (/depuis) le composé TiP2O7/C s'effectue à 2,62-2,55 V par rapport au couple Li+/Li. On constate ainsi que la polarisation correspondant à la résistance interne de ce système est relativement faible. Ainsi, le composé TiP2O7/C selon l'invention présente des propriétés particulièrement adaptées pour son utilisation comme matériau actif d'une électrode pour accumulateur au lithium. En effet, pour les accumulateurs au lithium de type Li-Métal, il est souhaitable que le matériau d'insertion/désinsertion du lithium ait un potentiel le plus élevé possible par rapport au couple Li+/Li, de manière à obtenir un matériau pouvant insérer de façon réversible le lithium sur un nombre de cycles élevé. Cependant, ledit potentiel ne doit pas être trop élevé non plus, car on utilise généralement, dans ce type d'accumulateur, des polymères qui sont instables au-delà de 3,5V par rapport au potentiel du couple Li+/Li (polymères à base de polyoxyde d'éthylène par exemple). Un bon compromis est, alors, un matériau possédant un potentiel moyen de l'ordre de 2,5V par rapport au potentiel du couple Li+/Li. Les oxydes de vanadium remplissent, par exemple, ces exigences, mais le vanadium est un élément toxique. Ainsi, le composé TiP2O7/C, compte tenu de son potentiel d'insertion/désinsertion du lithium, est un matériau capable de remplacer les oxydes de vanadium. Ilprésente également l'avantage d'être non toxique, stable en cyclage et d'être peu coûteux. Dans les accumulateurs au lithium de type Li/Ion, le matériau actif de l'électrode négative doit, en principe, présenter un potentiel d'insertion des ions lithium pas trop élevé par rapport au couple Li+/Li. En effet, le potentiel délivré par l'accumulateur correspond, dans ce cas, à la différence de potentiel entre les matériaux actifs respectifs des électrodes positive et négative. Si le matériau actif de l'électrode positive a, par exemple, un matériau ayant un potentiel à 5V vs Li+/Li, il est préférable que le matériau actif de l'électrode négative possède un potentiel inférieur à 3 V vs Li+/Li, ce qui est le cas du cornposé TiP2O7/C. II est également possible, grâce à ce composé, d'augmenter la température d'utilisation des accumulateurs au lithium employant un tel composé, ce qui le rend particulièrement adapté aux accumulateurs au lithium de type Li/Métal et comportant un électrolyte polymère. La température de fonctionnement d'un tel accumulateur est, en effet, d'au moins 60 C. De plus, le composé pulvérulent obtenu présente également l'avantage de pouvoir être mis sous la forme d'un film formant l'électrode. Le film peut être constitué d'un support métallique formant un collecteur de courant et enduit par au moins TiP2O7/C. Plus particulièrement, le composé pulvérulent TiP2O7/C peut être mélangé à un additif conducteur électronique tel que du noir de carbone et/ou à un liant organique tel que le polyéther, le polyester, un polymère à base de méthacrylate de méthyle, l'acrylonitrile, le hexafluorure de vinylidène... de manière à former un film composite qui peut ensuite être déposé sur le support métallique, par exemple en aluminium. Plusieurs accumulateurs au lithium ont été réalisés, à titre d'exemple, en utilisant comme matériau actif d'une électrode, le composé TiP2O7/C selon l'invention. Exemple A : Un accumulateur au lithium de type Li/Métal et de forme pile bouton a été réalisé avec : - une électrode négative en lithium, de 16 mm de diamètre et de 130 m d'épaisseur, ladite électrode étant déposée sur un disque en nickel 30 servant de collecteur de courant, - une électrode positive constituée d'un disque de 14 mm de diamètre, ladite électrode étant déposée sur un collecteur de courant en aluminium, de 201,tm d'épaisseur. Le disque est prélevé dans un film composite de 25 m d'épaisseur comprenant 80% en masse du composé TiP2O7/C tel que préparé selon l'exemple 1, 10% en masse de noir de carbone et 10% en masse d'hexafluorure de polyvinylidène. un séparateur imbibé d'un électrolyte liquide à base du sel LiPF6 (1 mol/L) en solution dans un mélange de carbonate d'éthylène et de carbonate de diméthyle. Un tel accumulateur au lithium a été testé en mode intensiostatique à 20 C et à 55 C, sous un régime C/10 (figures 8 et 9). Bien que les performances électrochimiques à 20"C soient satisfaisantes, l'élévation de la température à 55 C permet d'obtenir des performances plus améliorées encore. La polarisation est extrêmement faible et la tenue en cyclage de la capacité n'est pas altérée par l'élévation de température. A 20 C et à 55 C, la capacité est stable en cyclage et le rendement faradique est excellent. Sous un régime de C/10, l'accumulateur au lithium délivre une capacité de 110 mAh/g parfaitement stable en cyclage prolongé. Exemple B : Un accumulateur au lithium de type Li/Métal et de forme pile bouton a été réalisé avec la même électrode négative et le même séparateur imbibé que ceux réalisés dans l'exemple A ci-dessus. 25 L'électrode positive est constituée d'un disque de 14 mm de diamètre et elle est déposée sur un collecteur de courant en aluminium, de 20 m d'épaisseur. Le disque est prélevé dans un film composite de 50 m d'épaisseur comprenant 80% en masse du composé TiP2O7/C tel que préparé selon l'exemple 3, 10% en masse de noir de carbone et 10% en 30 masse d'hexafluorure de polyvinylidène.20 Comme représenté sur la figure 10, à 20 C, sous un régime de C/2, l'accumulateur au lithium ainsi réalisé délivre une capacité relativement stable sur plus de 600 cycles. II apparaît qu'en cyclage intensiostatique, la capacité chute légèrement au cours des premiers cycles puis se stabilise parfaitement. Plus de (300 cycles sont, par exemple, obtenus sous un régime C/2, avec une perte de capacité inférieure à 4%. Ainsi, le composé TiP2O7/C est stable en cyclage prolongé et la réactivité par rapport à l'électrolyte, notamment par rapport au potentiel de cyclage, est quasi inexistante, ce qui implique qu'il n'y a pas de dégradation de l'électrolyte ou dudit composé. Exemple C : Un accumulateur au lithium de type Li/Ion a été réalisé à partir d'une électrode négative comprenant le composé TiP2O7/C selon l'exemple 2, d'une électrode positive comprenant le composé LiNio,5Mn1,5O4 et un séparateur tel que celui commercialisé sous le nom Celgard 2400 et imbibé d'un électrolyte liquide à base du sel LiPF6 (lmol/L) en solution dans un mélange de carbonate de propylène, de carbonate de diméthyle et de carbonate d'éthylène. Chacune des électrodes est constituée d'un mélange formé par 80% en masse de matériau actif (TiP2O7/C pour l'électrode négative et LiNio,5Mnl,E04 pour l'électrode positive), 5% en masse de noir de carbone, 5% en masse de fibres de carbone et 10% en masse d'hexafluorure de polyvinylidène. Un tel mélange est déposé sur un collecteur de courant en aluminium. A 25 C, l'accumulateur ainsi réalisé permet l'échange de près d'une mole d'ions Li+ par mole de TiP2O7, dans le domaine de potentiel 0,9-2,4 Volts par rapport au système TiP2O71 LiTiP2O7. Le potentiel moyen d'un tel accumulateur est d'environ 2,05-2,10 Volts.30 L'électrolyte liquide utilisé dans les exemples A à c peut être remplacé par tout type d'électrolyte connu. Il peut, par exemple, être constitué d'un sel comportant au moins l'ion Li+. Le sel peut, par exemple, être choisi parmi LiCIO4, LiAsF6, LiPF6, LiBF4, LiRFSO3, LiCH3SO3, LiN(RFSO2)2, LiC(RFSO2)2, LiTFSI, LiBOB, LiBETI. RF est choisi parmi un atome de fluor et un groupement perfluoroalkyle comportant entre 1 et 8 atomes de carbone. LiTFSI est l'acronyme de lithium trifluorométhanesulphonylimide, LiBOB est l'acronyme de lithium bis(oxalato)borate et LiBETI est celui de lithium bis(perfluoroéthylsulfonyl)imide. Dans le cas d'un accumulateur de type io Li/Ion, le sel est, de préférence, dissous dans un solvant polaire aprotique, tel que le carbonate de diéthylène, le carbonate de propylène, le carbonate de diméthyle, le carbonate de diéthyle, le carbonate d'éthylméthyle...et il peut être supporté par un élément séparateur disposé entre les deux électrodes de l'accumulateur. Dans le cas d'un accumulateur de type 15 Li/Métal, le sel n'est pas dissous dans un solvant organique mais dans un polymère solide conducteur des ions Li+, tel que le polyoxyde d'éthylène (POE), le polyacrylonitrile (PAN), le polyméthacrylate de méthyle (PMMA), le polyfluorure de vinylidène (PVdF) ou un de leurs dérivés | Un composé comprenant du disphosphate de titane TiP2O7 et du carbone recouvrant au moins en partie la surface des particules de TiP2O7 présente des propriétés adaptées à son utilisation comme matériau actif d'une électrode pour accumulateur au lithium. Un tel composé est, plus particulièrement, préparé en mélangeant au moins un premier précurseur comportant l'élément titane avec un degré d'oxydation +4, un second précurseur à base de phosphore et un précurseur organique contenant l'élément carbone. Le mélange subit, ensuite un traitement thermique, à une température comprise entre 500 degree C et 800 degree C, sous atmosphère inerte. | Revendications 1. Composé comprenant du disphosphate de titane et du carbone caractérisé en ce que le composé est sous forme de particules non agglomérées de disphosphate de titane, dont la surface est au moins en partie recouverte de carbone. 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que la surface io spécifique du composé est supérieure ou égale à 6m2/g. 3. Composé selon la 2, caractérisé en ce que la surface spécifique du composé est comprise entre 6m2/g et 14m2/g. 15 4. Composé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les particules sont des particules aplanies ayant une longueur moyenne comprise entre 5 et 10 micromètres et une hauteur moyenne comprise entre 0,2 et 1 micromètres. 20 5. Composé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte entre 0,1% et 30% en masse de carbone. 6. Composé selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte entre 4% et 8% en masse de carbone. 25 7. Procédé de préparation d'un composé comprenant du disphosphate de titane et du carbone, caractérisé en ce qu'il comporte successivement : -le mélange d'au moins un premier précurseur comportant l'élément titane avec un degré d'oxydation +4, un second précurseur à base de phosphore et 30 un précurseur organique contenant l'élément carbone, - et le traitement thermique du mélange obtenu, à une température comprise entre 500"C et 800 C, sous atmosphère inerte, ledit traitement 20 thermique provoquant la décomposition du précurseur organique et la formation dudit composé. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le précurseur 5 organique est choisi parmi les carbohydrates. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le précurseur organique est choisi parmi l'amidon, la cellulose et leurs dérivés. 10 10. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que le premier précurseur est choisi parmi l'oxyde de titane et le tétrachlorure de titane. 11. Procédé selon l'urge quelconque des 7 à 10, caractérisé 15 en ce que le second précurseur est choisi parmi l'acide phosphorique, l'hydrogénophosphate d'ammonium et le dihydrogénophosphate d'ammonnium. 12. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisé 20 en ce que les premier et second précurseurs sont en proportions stoechiométriques dans le mélange avec le précurseur organique. 13. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisé en ce que le mélange est réalisé à sec. 14. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 13, caractérisé en ce que le mélange est réalisé dans un solvant, ledit solvant étant évaporé à température ambiante avant la réalisation du traitement thermique. 30 15. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 14, caractérisé en ce que le traitement thermique est réalisé pendant une durée comprise entre quinze minutes et quarante-cinq minutes. 255 16. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 15, caractérisé en ce que la température du traitement thermique est comprise entre 580 C et 680 C. 17. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 6 comme matériau actif d'une électrode pour accumulateur au lithium. | C,H | C01,H01 | C01B,C01G,H01M | C01B 25,C01B 31,C01G 23,H01M 4,H01M 10 | C01B 25/42,C01B 31/00,C01G 23/047,H01M 4/02,H01M 4/58,H01M 4/587,H01M 10/052,H01M 10/36 |
FR2888642 | A1 | PROCEDE D'EVALUATION IN VITRO DE LA BRILLANCE D'UNE COMPOSITION COSMETIQUE | 20,070,119 | La présente invention concerne l'évaluation in vitro de la brillance d'une composition cosmétique, notamment mais non exclusivement celle d'un rouge à lèvres. La brillance d'un rouge peut être mesurée in vitro en appliquant celui-ci à l'état fondu sur une carte de contraste au moyen d'un étaleur automatique et en mesurant l'intensité de la réflexion spéculaire au moyen d'un brillancemètre par exemple. Un tel procédé de mesure de la brillance n'est pas entièrement satisfaisant, car l'application in vivo est susceptible de conduire à un dépôt présentant des caractéristiques optiques différentes, notamment parce que le cisaillement des cires peut influer sur la brillance. De plus, l'intensité de la réflexion spéculaire n'est pas toujours bien représentative de l'impression de brillance telle qu'elle est perçue par le consommateur. Pour mesurer la brillance d'un rouge à lèvres, on peut encore procéder à une évaluation in vivo. Cette mesure in vivo est toutefois contraignante à mettre en oeuvre. De plus, un visa toxicologique doit être obtenu avant d'appliquer toute nouvelle composition, ce qui complique encore la mise en oeuvre de la mesure. On connaît par ailleurs par FR-A-2 860 299 un procédé pour évaluer la tenue d'un rouge à lèvres. Il existe un besoin pour bénéficier d'un test in vitro permettant d'évaluer la brillance d'un produit cosmétique, et capable de remplacer les mesures in vivo. L'invention vise notamment à répondre à ce besoin. La présente invention concerne ainsi un procédé pour évaluer in vitro la brillance d'une composition cosmétique, notamment un rouge à lèvres, ce procédé pouvant se caractériser par le fait qu'il comporte les étapes suivantes: - former un dépôt de la composition sur un support coloré, mesurer l'intensité de la réflexion spéculaire et celle de la réflexion diffuse, - calculer une valeur de brillance à partir des intensités de réflexion spéculaire et de réflexion diffuse ainsi mesurées. L'intensité de la réflexion spéculaire peut notamment être pondérée par celle de la réflexion diffuse, la brillance étant avantageusement prise égale au rapport R/D. L'invention permet d'évaluer la brillance d'un rouge à lèvres d'une manière 30 relativement aisée, reproductible et précise, et de prédire de manière satisfaisante la brillance in vivo. Le support présente avantageusement une couleur proche de celle de la région du corps ou du visage sur laquelle la composition est destinée à être appliquée, par exemple une couleur sensiblement rouge brique dans le cas d'un dépôt sur les lèvres (L* = 37 3; a* = 15 2; b* = 11 2 dans l'espace CIEL*a*b* 1976). Le support utilisé comporte avantageusement un substrat élastiquement déformable recouvert d'un revêtement souple. Avantageusement, on laisse sécher le dépôt avant d'effectuer les mesures de R et D. Avantageusement encore, le support est porté à une température prédéterminée, 10 avant la formation du dépôt. La température à laquelle le support est porté pour l'application de la composition est avantageusement comprise entre 25 C et 35 C, mieux entre 30 C et 35 C, de préférence 33 C 1 C. Le séchage s'effectue avantageusement à la même température que l'application, par exemple 33 C 1 C. La durée de séchage est par exemple comprise entre 0 et 1 heure, par exemple entre 5 mn et 15 mn, notamment 10 mn. Le dépôt de la composition s'effectue par exemple manuellement, dans le cas d'une composition en stick, par un aller retour sur le support, pour laisser par exemple une 20 épaisseur d'environ 15 m de composition. Le revêtement souple du support est avantageusement un film transparent en matière plastique, adhésif, ce qui permet une fixation aisée sur le substrat. Le revêtement est par exemple une bande chirurgicale, notamment en polyéthylène légèrement rugueux en surface, telle que du BLENDERM . Le substrat est avantageusement une mousse, notamment une mousse en polychloroprène, par exemple en NEOPRENE . L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'un exemple non limitatif de mise en oeuvre de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une coupe schématique d'un support pouvant être utilisé pour mesurer la brillance, - la figure 2 est une vue de dessus, schématique, selon II de la figure 1, après dépôt de la composition à évaluer, - la figure 3 est une vue analogue à la figure 1 après fixation du support sur une plaque de soutien. Test de mesure de la brillance On a représenté sur la figure 1 un support 1 de forme rectangulaire de dimensions 40 x 70 mm comportant une couche 2 d'une mousse, de couleur brique, avec L* = 37 3; a* = 15 2; b* = 11 2, par exemple une mousse en NEOPRENE de 3 mm d'épaisseur, notamment une mousse connue sous la référence commerciale RE 40 x 70 C/C 212B 1 peau commercialisée par la société Joint Technique Lyonnais Ind. Le support 1 comporte également une deuxième couche constituée par un revêtement souple 3, présentant un état de surface tel que l'application d'un rouge à lèvres sur ce revêtement soit similaire à celle que l'on réalise sur les lèvres. Le revêtement 3 est fixé, notamment collé, sur la couche de mousse 2, grâce par exemple à l'utilisation pour constituer le revêtement 3 d'une bande adhésive. Le revêtement 3 est avantageusement de la bande adhésive transparente en polyéthylène commercialisée par la société 3M sous la référence BLENDERM FHSO00- 55113. Le support 1 comporte encore une surface adhésive 4 sur la face opposée à celle destinée à recevoir le revêtement 3. Une pellicule de protection 5 recouvre initialement la surface adhésive 4. Cette pellicule de protection 5 comporte une languette 5a pour faciliter son retrait. On va maintenant décrire un mode de mise en oeuvre du procédé d'évaluation de la brillance selon l'invention. L'opérateur procède tout d'abord à la fixation du support 1 sur une plaque de soutien 7, par exemple métallique, comme représenté à la figure 3. Pour cela, il ôte la pellicule de protection 5 du support 1 et fixe ce dernier par sa surface adhésive 4 sur la plaque 7. L'ensemble de la plaque de soutien 7 et du support 1 forme une éprouvette. On peut réaliser plusieurs éprouvettes, par exemple cinq. L'opérateur dispose ensuite le support 1 sur une plaque chauffante réglée à la température de 38,5 C, par exemple une plaque chauffante de type N81076 commercialisée par la société FICHER BIOBLOCK, et attend que la première face 6 du support 1, qui est définie par la face extérieure du revêtement 3, atteigne une température de 33 C 1 C. Pour vérifier la température superficielle du support 1, l'opérateur peut utiliser un thermomètre infrarouge. Une fois que le support 1 est à la température voulue, l'opérateur réalise un dépôt F d'une épaisseur sensiblement homogène d'une composition cosmétique à évaluer sur la première face 6 du support 1. La composition cosmétique est par exemple un rouge à lèvres en stick, précédemment stocké à 24 C 2 C. Le geste effectué par l'opérateur pour effectuer le dépôt de composition peut consister par exemple à effectuer un aller-retour sur le support 1, l'opérateur pouvant contrôler visuellement l'homogénéité du dépôt et recommencer l'opération sur une nouvelle éprouvette si ce dépôt n'est pas satisfaisant. L'épaisseur déposée est d'environ 15 m par exemple L'application de la composition sur le support 1 sera effectuée de préférence de manière à être la plus représentative possible des conditions réelles d'application. Un avantage de l'utilisation d'un support 1 tel que défini ci-dessus pour recevoir le dépôt de la composition est qu'il permet de simuler l'application sur la peau ou les muqueuses et la sensation à l'application. De plus, la couleur résultante est similaire, même si le film est peu couvrant. Un avantage de l'application manuelle directe avec un stick est qu'elle permet de réaliser un film en cisaillant les cires (dans le cas d'une composition en comportant) de manière à simuler l'état qu'aurait le film après application sur des lèvres. Le comportement du dépôt de la composition sur le revêtement 3 est, de plus, assez semblable à celui du produit cosmétique sur la peau ou les muqueuses. Après l'application, on laisse de préférence sécher le dépôt, le support 1 étant laissé avec la plaque de soutien 7 sur la plaque chauffante, de telle sorte qu'il reste à 33 C 1 C pendant une durée de 10 minutes. L'opérateur mesure ensuite, après séchage, la brillance du film de composition sur le support 1, à l'aide d'un gonio-réflectomètre GRM2000 (MICROMODULE) en utilisant un angle azimutal d'éclairage de 30 par rapport à la normale à l'échantillon, un angle de détection de la réflexion spéculaire (R) de -30 et un angle de détection de la réflexion diffuse (D) de 0 . Un même opérateur peut répéter le procédé ci-dessus avec plusieurs éprouvettes, par exemple cinq éprouvettes pour une même composition, ce qui fournit 5 plusieurs valeurs. A partir des mesures, on prend une valeur de brillance Brillances pour le dépôt associé à une éprouvette égale au rapport R/D. La pondération de la mesure de réflexion spéculaire, généralement utilisée seule pour caractériser la brillance, par la mesure de réflexion diffuse (représentative de la couleur/clarté de l'échantillon) permet de mieux rendre compte de la perception visuelle de la brillance. On peut finalement calculer la valeur moyenne de la brillance: Brillance= 1 EBrillance. N et l'écart-type: 6 Brillance = NE Brillance (L Brillance) Z Z N(N -1) et l'intervalle de confiance à 95 % : Brillance 1,96 /Br1llance N où N désigne le nombre de mesures. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de mise en oeuvre qui vient d'être décrit. Le procédé qui vient d'être décrit peut subir des modifications sans que l'on sorte du cadre de la présente invention. Le temps de séchage du film de composition peut être modifié. Les dimensions et la forme de l'échantillon peuvent également varier. Le support peut, en variante, présenter une couleur autre que la couleur rouge brique, par exemple la couleur spécifique de certaines lèvres, mais pas exclusivement si l'on ne souhaite pas forcément être prédictif de résultats in vivo. Les mesures peuvent être effectuées sur un support réalisé par exemple en collant du BLENDERM sur une carte colorée. Une partie ou la totalité des étapes du procédé de mesure de la brillance peut être automatisée, et notamment peut ne pas être effectuée par un opérateur humain mais par un automate | La présente invention concerne un procédé pour évaluer in vitro la brillance d'une composition cosmétique, notamment un rouge à lèvres, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes suivantes :- former un dépôt de la composition sur un support coloré,- mesurer l'intensité de la réflexion spéculaire et celle de la réflexion diffuse,calculer une valeur de brillance à partir des intensités de réflexion spéculaire et diffuse ainsi mesurées. | 1. Procédé pour évaluer in vitro la brillance d'une composition cosmétique, notamment un rouge à lèvres, caractérisé par le fait qu'il comporte les étapes suivantes: - former un dépôt de la composition sur un support coloré, - mesurer l'intensité (R) de la réflexion spéculaire et celle (D) de la réflexion diffuse, - calculer une valeur de brillance à partir des intensités de réflexion spéculaire et diffuse ainsi mesurées. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'intensité de la réflexion spéculaire est pondérée par celle de la réflexion diffuse, dans le calcul de la brillance. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la brillance est prise égale à R/D. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le support (1) comporte un substrat (2) élastiquement déformable recouvert d'un revêtement souple (3). 5. Procédé selon la 4, caractérisé par le fait que le substrat comporte une mousse (2), notamment une mousse colorée. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la mousse est à base de caoutchouc synthétique, notamment de chloroprène, de préférence du NEOPRENE . 7. Procédé selon l'une des 5 et 6, dans lequel le revêtement souple (3) est une bande adhésive transparente, notamment en polyéthylène, de préférence du BLENDERM . 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support présente une couleur définie par L* = 37 3; a* = 15 2; b* = 11 2. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support est porté à une température prédéfinie avant la formation du dépôt. 10. Procédé selon la 9, caractérisé par le fait que la température prédéterminée de chauffage du support est de 33 C 1 C. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le séchage du dépôt s'effectue à la même température que l'application. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on laisse sécher le dépôt avant de mesurer R et D. 13. Procédé selon la 12, caractérisé par le fait que la durée de séchage du dépôt est comprise entre 5 mn et 15 mn. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que R et D sont mesurées avec un gonioréflectomètre. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'angle d'éclairage est de 30 par rapport à la normale à l'échantillon. 16. Procédé selon la 15, caractérisé par le fait que l'angle de détection de la réflexion spéculaire est -30 par rapport à la normale de l'échantillon. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'angle de détection de la réflexion diffuse est de 0 par rapport à la normale de l'échantillon. 18. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé par le fait qu'il est mis en oeuvre au moins partiellement, voire en totalité, par un automate. | G | G01 | G01N | G01N 21 | G01N 21/57 |
FR2893918 | A1 | HOUSSE POUR ARTICLE | 20,070,601 | L'invention concerne une s à envelopper. ETAT DE L'ART Dans le domaine des housses pour articles, comme par exemple pour les bouteilles ou appareils portatifs de tels que des téléphones ou ordinateurs portables, se pose le problème de l'ajustement de la housse à différentes dimensions d'articles pour un type d'article donné. En effet, pour un type d'articles donnés (par exemple une bouteille ou un portable), il n'est pas possible ou difficile d'introduire un article ayant une dimension légèrement différente de celle prévue par la forme de la housse initiale. Il est décrit dans le brevet américain US 4,197,890 une housse isolante pour bouteilles comprenant une feuille de matériau isolant. La housse décrite est flexible et de forme cylindrique et comprend un ou plusieurs élastiques disposés longitudinalement pour ajuster la housse à différents diamètres de bouteilles. La housse présente, pour l'introduction de la bouteille, un disque 36 sécurisant la bouteille par une fermeture éclair 40. Cependant, cette solution n'est pas satisfaisante dans la mesure où d'une part la présence du disque 36 limite les diamètres auxquels peut s'ajuster la housse isolante, et d'autre part rigidifie de manière très sensible la housse isolante ne permettant ainsi pas un ajustement idéal aux différentes formes de bouteilles. Le brevet américain US 4 197 890 décrit également un autre mode de réalisation ou le disque 36 est remplacé par deux demi-disques 50 se joignant en leurs diamètres. Cependant une fois encore, l'orifice permettant l'introduction d'une bouteille est limité par la dimension des demi-disques. Ainsi la housse isolante présentée dans ce brevet américain est limitée de par le diamètre de la fermeture éclair circulaire ou des demi- disques qui ne sont pas extensibles, rendant ainsi l'orifice d'entrée de la bouteille inextensible. En particulier, ce dispositif ne permet pas une réelle introduction ou expulsion de la bouteille dans ou hors de la housse en un seul geste. BUTS DE L'INVENTION L'invention a pour but principal de résoudre les problèmes techniques décrits ci-dessus et en particulier le nouveau problème 10 technique consistant en la fourniture d'une housse pour un article dont l'orifice permet d'introduire et/ou de sortir très facilement l'article, et notamment de le faire en un seul geste, tout en s'ajustant aux différentes dimensions des sections transversales des articles à envelopper. L'invention a également pour but de résoudre les problèmes 15 techniques décrits ci-dessus tout en assurant le bon maintien de l'article au sein de la housse. La présente invention a notamment pour but de résoudre les problèmes techniques mentionnés ci-dessus dans le domaine de la présentation d'objets de luxe ou ludiques. 20 Alternativement, la présente invention a notamment pour but de résoudre les problèmes techniques mentionnés ci-dessus dans le domaine du transport d'objets, notamment pour maintenir les objets solidairement à la housse et les protéger. La présente invention a pour but de résoudre les problèmes 25 techniques mentionnés ci-dessus de manière simple, sûre, fiable et peu coûteuse.5 DESCRIPTION DE L'INVENTION Ainsi, la présente invention décrit, selon un premier aspect, une housse pour un article comprenant : (a) un orifice distal et un orifice proximal, (b) au moins une surface latérale s'étendant entre le premier orifice distal et l'orifice proximal, et adaptée au moins en partie à la forme de l'article, et (c) au moins un moyen élastique permettant l'ajustement à différentes dimensions de la section transversale de l'article, la housse étant destinée à envelopper un article comprenant au moins une section transversale, une extrémité distale destinée à être placée à proximité de l'orifice distal, et une extrémité proximale destinée à être placée à proximité de l'orifice proximal, la housse comprenant au moins un retour de la surface latérale au niveau de l'orifice proximal, ledit retour formant moyen de support de l'extrémité proximale de l'article pour maintenir solidairement la housse à l'article, et l'orifice proximal formant moyen d'introduction et/ou d'expulsion de l'article. Avantageusement, la surface latérale comprend des bords latéraux, et le moyen élastique est une bande élastique disposée longitudinalement de manière à solidariser les bords latéraux de la surface latérale entre eux et à permettre l'ajustement de la housse à différentes dimensions des sections transversales des articles. Dans un mode de réalisation préféré, la housse comprend deux surfaces latérales et deux moyens élastiques. La housse selon la présente invention peut comprendre trois surfaces latérales ou plus et trois moyens élastiques ou plus. Avantageusement, la surface latérale est sensiblement adaptée au moins en partie à la forme de l'objet, notamment en étant réalisé dans un 30 matériau thermoformé ou thermocomprimé. 3 L'angle du retour dépend de l'article à supporter et est avantageusement compris entre 80 et 100 . On peut réaliser par exemple la surface latérale en un matériau semi-rigide du type mousse polymérisée, comme la mousse d'éthylène- acétate de vinyle (EVA), de polyéthylène, ou de tout autre matériaux thermoformable, et de préférence en mousse d'éthylène-acétate de vinyle. Selon un mode de réalisation particulier, la housse selon la présente invention est destinée à la présentation de différents articles comme notamment les bouteilles, les biberons, les flacons, en particulier les flacons de parfum, les appareils électroniques portables comme les téléphones portables, les ordinateurs portables, les appareils photographiques numériques et autres articles du même type_ Ainsi, la surface latérale comprend avantageusement une paroi extérieure comprenant un revêtement extérieur destiné à la présentation de l'article, comme par exemple un textile coloré, un revêtement en cuir, en métal, ou en néoprène ou en simili néoprène, ou une coque de métal qui reprend la forme de la surface latérale avant d'y être solidarisée par exemple par collage, et/ou une surface présentant des dessins ou des volumes. Selon un autre mode de réalisation particulier, la surface latérale comprend une paroi intérieure comprenant un revêtement intérieur réalisé par exemple en matériau isolant et/ou protecteur. Il est avantageux d'utiliser un matériau isolant par exemple pour des articles dont le contenu doit être maintenu à une certaine température, comme par exemple des liquides (alimentaires ou non alimentaires). Avantageusement, l'extrémité distale de l'article a une section transversale inférieure à celle de l'extrémité proximale de l'article. Cela est notamment le cas d'une bouteille ou de certains flacons ou des biberons. Cependant l'article peut avoir une forme sensiblement parallélépipédique, comme un téléphone portable, une calculatrice, ou un agenda électronique, etc. La surface latérale peut être éventuellement évidée par endroit pour rendre accessible une surface de l'article enveloppé. Par exemple, l'article à envelopper est choisi parmi le groupe consistant en une bouteille, un biberon, un flacon, et un appareil électronique portable, comme un téléphone portable, une calculatrice, un agenda électronique, un assistant personnel (appelé aussi appareil numérique portable ou PDA), un appareil photographique numérique, un lecteur DVD portable, un ordinateur portable, etc. Avantageusement, la housse comprend un retour de la surface latérale au niveau de l'orifice distal formant moyen de maintien de l'extrémité distale de l'article pour maintenir solidairement la housse à l'article et inversement et y permettre également son introduction ou expulsion. Selon un mode de réalisation particulier, l'invention concerne une housse pour bouteille, ladite bouteille comprenant une extrémité proximale et une extrémité distale, et ladite housse comprenant un orifice proximal, un orifice distal, deux surfaces latérales comprenant une paroi interne et une paroi externe, lesdites surfaces latérales s'étendant longitudinalement entre l'orifice proximal et l'orifice distal, lesdites surfaces latérales comprenant chacune éventuellement sur leur paroi interne un revêtement intérieur et/ou sur leur paroi externe un revêtement extérieur, ladite housse comprenant deux moyens élastiques permettant l'ajustement à différents diamètres de bouteilles. Dans ce mode de réalisation, le fond de la bouteille représente l'extrémité proximale. Le retour de la housse est réalisé de manière à supporter le poids de la bouteille. Dans ce mode de réalisation particulier, l'homme de l'art ne s'attendait pas à ce qu'un simple retour de la surface latérale soit suffisant pour permettre le support d'une bouteille notamment compte tenu du poids de celle-ci. Ceci s'applique également aux biberons ou aux autres objets d'un poids sensiblement équivalent ou supérieur, ainsi qu'aux objets de formes différentes, comme ceux de formes sensiblement parallélépipédiques, ayant un poids sensiblement équivalent ou supérieur. Selon un second aspect invention concerne un procédé de fabrication d'une housse, telle que définie précédemment, pour article comprenant une extrémité proximale et une extrémité distale, ledit procédé comprenant : (a) l'assemblage par au moins un moyen de solidarisation d'un moyen élastique aux bords latéraux d'au moins une surface latérale de la housse, ladite surface latérale comprenant un retour formant moyen de support l'extrémité proximale de l'article pour maintenir l'article solidairement à la housse. Avantageusement, la housse comprend une paroi extérieure et une paroi intérieure, ledit le procédé comprenant préalablement à l'étape (a) une étape (b) de solidarisation à la paroi extérieure d'un revêtement extérieur destiné à la présentation de l'article, et/ou la solidarisation à la paroi intérieure d'un revêtement intérieur réalisé en matériau isolant et/ou protecteur. Avantageusement, le procédé comprend préalablement à l'étape (b) une étape (c) de déformation à chaud de la surface latérale pour réaliser un retour de la surface latérale formant support de l'extrémité proximale de l'article pour maintenir solidairement la housse à l'article. Comme procédé de déformation, on peut utiliser le thermoformage qui forme une feuille rigide, par exemple en Polycarbonate ou autres, ou en mousse PE (Polyethylene), PP (Polypropylene) ou PO (Polyolefine), en thermoplastique en la soumettant à la chaleur (et/ou à la pression). On peut également utiliser la thermocompression par exemple des mousses polyethylene, polypropylene, polyurethanne ou E.V.A. on utilise de préférence des matières semi-rigides pour permettre de s'adapter facilement aux formes complexes des articles à envelopper.30 Sur les figures : La figure 1 représente une perspective d'une housse présentant une bouteille ; la figure 2 représente une perspective d'une housse pour bouteille comprenant deux surfaces latérales et deux bandes élastiques; la figure 2A représente la coupe IIA-IIA. - la figure 3 représente une perspective d'une housse comprenant une surface latérale et une bande élastique ; la figure 4 représente une perspective d'une housse comprenant un téléphone portable, deux surfaces latérales et deux bandes élastiques ; la figure 5 représente une vue éclatée d'une housse comprenant une surface latérale et une bande élastique ; la figure 6 représente une vue éclatée d'une housse comprenant deux surfaces latérales, et deux bandes élastiques. Dans les figures, les différents moyens décrits se déduisent de la figure 1 par ajout d'une centaine, le chiffre de la centaine correspondant au numéro de la figure concernée. Par exemple le moyen 201 de la figure 2 correspond au moyen 1 de la figure 1. Les figures 1 et 2 représentent une housse (1, 201) de forme sensiblement identique à l'article (10, 210), et comprenant : (a) un orifice distal (4, 204) et un orifice proximal (5, 205), (b) au moins une surface latérale (2, 202, 202') s'étendant entre le premier orifice distal (4, 204) et l'orifice proximal (5, 205), et (c) au moins un moyen élastique (3, 203, 203') permettant l'ajustement à différentes dimensions de la section transversale de l'article (10, 210), la housse étant destinée à envelopper un article (10, 210) comprenant au moins une section transversale, une extrémité distale (14, 214) destinée à être placée à proximité de l'orifice distal (4, 204), et une extrémité proximale (15, 215) destinée à être placée à proximité de l'orifice proximal (5, 205), la housse comprenant au moins un retour (50, 250) de la surface latérale (2, 202, 202') au niveau de l'orifice proximal (5, 205), ledit retour (50,250) formant moyen de support de l'extrémité proximale (15, 215) de l'article (10, 210) pour maintenir solidairement la housse (1, 201) à l'article (10, 210), et l'orifice proximal (5, 205) formant moyen d'introduction ou d'expulsion de l'article (10, 210). En particulier, la surface latérale (2, 202, 202') comprend des bords latéraux (2a, 2b, 202a, 202'a), et le moyen élastique (3, 203) est une bande élastique disposée longitudinalement de manière à solidariser les bords latéraux (2a, 2b, 202a, 202'a) de la surface latérale (2, 202, 202') et à permettre l'ajustement à différentes dimensions des sections transversales des articles (10, 210) que l'on peut introduire ou expulser dans ou hors de la housse (1, 201). La figure 2 représente un mode de réalisation particulier de la housse (201) comprenant deux surfaces latérales (202, 202') et deux moyens élastiques (203, 203'). La figure 2A représente une coupe IIA-IIA permettant d'illustrer un mode de réalisation particulier de la solidarisation du moyen élastique (203) aux surfaces latérales (202a, 202'a). On peut notamment y identifier le moyen de solidarisation (260) comme par exemple une bande de textile cousue par un fil (270). La housse (1, 201) selon la présente invention comprend avantageusement sur sa surface latérale (2, 202, 202') une paroi extérieure (24, 224, 224') et une paroi intérieure (25, 225, 225'), la paroi extérieure (24, 224, 224') comprenant un revêtement extérieur (30, 230, 230') destiné à la présentation de l'article (10, 210), et/ou la paroi intérieure (25, 225, 225') comprenant un revêtement intérieure (40, 240, 240') réalisé par exemple en matériau isolant et/ou protecteur. Sur les figures 1 et 2, la housse est destinée, à titre d'exemple, à envelopper une bouteille, ou un article similaire, ainsi l'extrémité distale (14, 214) de l'article (10, 210) a une section transversale inférieure à celle de l'extrémité proximale (15, 215) de l'article (10, 210). Cependant, la housse peut être destinée à présenter d'autres articles comme un flacon, un biberon, un appareil électronique portable, comme un téléphone portable, une calculatrice, et un agenda électronique, un assistant personnel, un appareil phototographique numérique, un lecteur DVD portable, un ordinateur portable, etc. La forme de la housse est sensiblement adaptée à la forme de l'objet à envelopper. La figure 3 représente une housse (301) pour bouteille (310) comprenant un orifice proximal (305), un orifice distal (304), deux surfaces latérales (302, 302') comprenant une paroi interne (325, 325') et une paroi externe (324, 324'), lesdites surfaces latérales (302, 302') s'étendant longitudinalement entre l'orifice proximal (305) et l'orifice distal (304), lesdites surfaces latérales (302, 302') comprenant chacune sur leur paroi interne (325, 325') un revêtement intérieur (340, 340') et sur leur paroi externe (324, 324') un revêtement extérieur (330, 330'), ladite housse comprenant deux moyens élastiques (303, 303') permettant l'ajustement à différents diamètres de bouteilles (310). La figure 4 représente une housse (401) adaptée à la présentation d'un objet sensiblement parallélépipédique tel qu'un téléphone portable, PDA ou ordinateur portable et comprend un retour (455) de la surface latérale (402) au niveau de l'orifice distal (404) formant moyen de support de l'extrémité distale (414) de l'article (410), ici par exemple un téléphone portable ou une calculatrice, pour maintenir solidairement la housse (401) à l'article (410). La figure 5 représente une vue éclatée de la housse pour envelopper une calculatrice ou un téléphone portable (410), tel que présentée dans la 5 figure 4, et la figure 6 représente une vue éclatée de la housse selon la présente invention comprenant de surfaces latérales et deux moyens élastiques. On peut ainsi comprendre un des procédés de fabrication qui consiste en l'assemblage par au moins un moyen de solidarisation (560, 10 660) d'un moyen élastique (503, 603, 603') aux bords latéraux (502a, 502b, 602a, 602b, 602'a, 602'b) d'une surface latérale (502, 602, 602'), ladite surface latérale (502, 602, 602') comprenant un retour (550, 650, 650') formant moyen de support de l'extrémité proximale (515, 615) de l'article (410, 610) à envelopper. 15 Avantageusement le procédé comprend préalablement à l'étape (a) une étape (b) la solidarisation à la paroi extérieure (524, 624, 624') d'un revêtement extérieur (530, 630, 630') destiné à la présentation de l'article (410, 610), et/ou la solidarisation à la paroi intérieure (525, 625, 625') d'un revêtement intérieur (540, 640, 640') réalisée en matériau isolant et/ou 20 protecteur. Avantageusement le procédé comprend préalablement à l'étape (b) une étape (c) la déformation à chaud de la surface latérale (502, 602, 602') pour réaliser un retour (550, 650, 650') de la surface latérale (502, 602, 602') formant moyen de support de l'extrémité proximale (515, 615) de 25 l'article (410, 610) pour maintenir solidairement la housse (501, 601) à l'article (410, 610). D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à l'homme de l'art suite à la lecture de la description explicative qui fait référence à des exemples qui sont donnés seulement à titre d'illustration et qui ne sauraient en aucune façon limiter la portée de l'invention. Les exemples font partie intégrante de la présente invention et toute caractéristique apparaissant nouvelle par rapport à un état de la technique antérieure quelconque à partir de la description prise dans son ensemble, incluant les exemples, fait partie intégrante de l'invention dans sa fonction et dans sa généralité. Ainsi, chaque exemple a une portée générale. EXEMPLES Exemple 1 : Housse isolante pour bouteille Il est réalisé la mise en forme par thermocompression d'une mousse en E.V.A de chaque surface latérale pour obtenir une forme de coque destinée à former la paroi latérale d'une housse pour bouteille, paroi qui comprend un retour au niveau de son extrémité proximale destiné à l'introduction et/ou l'expulsion de la bouteille et à maintenir solidairement la housse à la bouteille en formant moyen de support de celle-ci. On positionne sur cette coque un revêtement intérieur isolant et un revêtement extérieur en néoprène destiné à présenter la bouteille de manière ludique ou luxueuse par la confection de dessins ou volumes. On positionne face à face chaque coque de manière à envelopper une bouteille et on positionne des bandes élastiques longitudinalement à l'axe de la bouteille pour maintenir solidairement les deux coques par des moyens de solidarisation des bandes élastiques aux bords latéraux des coques. Pour réaliser des moyens de solidarisation on utilise par exemple une bande de tissu pinçant les bords latéraux de l'ensemble constitué par les 30 coques, les revêtements intérieur et extérieur, et la bande élastique, ladite bande de tissu étant solidarisée par couture aux bords latéraux de l'ensemble. On effectue cette opération sur chaque bord latéral de chaque coque pour obtenir un orifice proximal et un orifice distal. La housse s'adaptant à la forme de l'article qu'elle enveloppe, elle peut avoir par exemple pour dimensions pour envelopper une bouteille comprenant une extrémité proximale (615) et une extrémité distale (614), des surfaces latérales (602, 602') ayant une extrémité distale (626, 626') d'une longueur comprise entre environ 3 et 6 cm et une extrémité proximale (628, 628') d'une longueur comprise entre environ 8 et 15 cm, l'espace entre les bords latéraux de la surface latérale (entre 602a et 602'a, entre 602b et 602'b) au niveau de l'orifice distal (604) étant compris entre environ 1 et 2 cm et l'espace entre les bords latéraux de la surface latérale (entre 602a et 602'a, entre 602b et 602'b) au niveau de l'orifice proximal (605) étant compris entre environ 2 et 3 cm, les surfaces latérales (602, 602') présentant un retour (650, 650'), d'environ 1 à 2cm des surfaces latérales (602, 602'), formant moyen de support de l'extrémité proximale (615) de la bouteille pour maintenir solidairement la housse (601) à la bouteille | L'invention concerne une housse pour article.En particulier, l'invention concerne une housse pour article (10), ladite housse comprenant :(a) un orifice distal (4) et un orifice proximal (5),(b) au moins une surface latérale (2) s'étendant entre le premier orifice distal (4) et l'orifice proximal (5), et(c) au moins un moyen élastique (3) permettant l'ajustement à différentes dimensions de la section transversale de l'article (10),la housse étant destinée à envelopper un article (10) comprenant au moins une section transversale, une extrémité distale (14) destinée à être placée à proximité de l'orifice distal (4), et une extrémité proximale (15) destinée à être placée à proximité de l'orifice proximal (5), caractérisée en ce que la surface latérale (2) comprend au moins un retour (50) de la surface latérale (2) au niveau de l'orifice proximal (5), ledit retour (50) formant support de l'extrémité proximale (15) de l'article (10) pour maintenir solidairement la housse (1) à l'article (10), et l'orifice proximal (5) formant un moyen d'introduction et/ou d'expulsion de l'article (10). | 1. Housse (1) pour article (10), ladite housse comprenant : (a) un orifice distal (4) et un orifice proximal (5), (b) au moins une surface latérale (2) s'étendant entre le premier orifice distal (4) et l'orifice proximal (5), et adaptée au moins en partie à la forme de l'article, et (c) au moins un moyen élastique (3) permettant l'ajustement à différentes dimensions de la section transversale de l'article 10 (10), la housse étant destinée à envelopper un article (10) comprenant au moins une section transversale, une extrémité distale (14) destinée à être placée à proximité de l'orifice distal (4), et une extrémité proximale (15) destinée à être placée à proximité de l'orifice proximal (5), caractérisée en ce que la 15 surface latérale (2) comprend au moins un retour (50) de la surface latérale (2) au niveau de l'orifice proximal (5), ledit retour (50) formant moyen de support de l'extrémité proximale (15) de l'article (10) pour maintenir solidairement la housse (1) à l'article (10), et en ce que l'orifice proximal (5) forme un moyen d'introduction et/ou d'expulsion de l'article (10). 20 2. Housse, selon la 1, caractérisée en ce que la surface latérale (2) comprend des bords latéraux (2a, 2b), et en ce que ledit moyen élastique (3) est une bande élastique disposée longitudinalement de manière à solidariser les bords latéraux (2a, 2b) de la surface latérale (2) 25 entre eux et à permettre l'ajustement de la housse à différentes dimensions des sections transversales des articles (10). 3. Housse, selon la 1 ou 2 caractérisée en ce qu'elle comprend deux surfaces latérales (202, 202') et deux moyens élastiques 30 (203, 203'). 13 4. Housse, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la surface latérale (2) est réalisée en un matériau semi-rigide du type mousse polymérisée, comme la mousse d'éthylène- acétate de vinyle (EVA) ou de polyéthylène, et de préférence en mousse d'éthylène-acétate de vinyle. 5. Housse, selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la surface latérale (2) comprend une paroi extérieure (24) comprend un revêtement extérieur (30) destiné à la présentation de l'article (10), comme par exemple un textile coloré, une surface en cuir, en métal, en néoprène, ou simili néoprène, et/ou une surface présentant des dessins ou des volumes. 6. Housse, selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la surface latérale (2) comprend une paroi intérieure (25) qui comprend un revêtement intérieure (40) réalisé en matériau isolant et/ou protecteur. 7. Housse, selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que l'extrémité distale (14) de l'article (10) a une section transversale inférieure à celle de l'extrémité proximale (15) de l'article (10). 8. Housse, selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que l'article (10) est choisi parmi le groupe consistant en une bouteille, un biberon, un flacon, un appareil électronique portable, comme un téléphone portable, une calculatrice, un agenda électronique, un assistant personnel, un lecteur DVD portable, un appareil photographique numérique, ou un ordinateur portable.30 9. Housse, selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend un second retour (455) de la surface latérale (402) au niveau de l'orifice distal (404) formant moyen de maintien de l'extrémité distale (414) de l'article (410) pour maintenir solidairement la housse (401) à l'article (410) et inversement. 10. Housse pour bouteille (210), selon l'une quelconque des 1 à 9, comprenant un orifice proximal (205), un orifice distal (204), deux surfaces latérales (202, 202') comprenant une paroi interne (225, 225') et une paroi externe (224, 224'), lesdites surfaces latérales (202, 202') s'étendant longitudinalement entre l'orifice proximal (205) et l'orifice distal (204), lesdites surfaces latérales (202, 202') comprenant chacune sur leur paroi interne (225, 225') un revêtement intérieur (230) et/ou sur leur paroi externe (224, 224') un revêtement extérieur (240), ladite housse comprenant deux moyens élastiques (303, 303') permettant l'ajustement à différents diamètres de bouteilles (10a). 11. Procédé de fabrication d'une housse (1) d'un article (10) comprenant une extrémité proximale (15) et une extrémité distale (14), selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend : (a) l'assemblage par au moins un moyen de solidarisation (60) d'un moyen élastique (3) aux bords latéraux (2a, 2b) d'une surface latérale (2), ladite surface latérale (2) comprenant un retour (50) formant moyen de support de l'extrémité proximale (15) de l'article (10) pour maintenir l'article (10) solidairement à la housse (1). 12. Procédé de fabrication selon la 11, caractérisé en ce que la housse comprend une paroi extérieure (24) et une paroi intérieure (25), ledit le procédé comprenant préalablement à l'étape (a) une étape (b) la solidarisation à la paroi extérieure (24) d'un revêtement extérieur (40) destiné à la présentation de l'article (10), et/ou la solidarisation à la paroi intérieure (25) d'un revêtement intérieur (40) réalisé en matériau isolant et/ou protecteur. 13. Procédé de fabrication, selon la 12, caractérisé en ce que le procédé comprend préalablement à l'étape (b) une étape (c) la déformation à chaud de la surface latérale (2) pour réaliser un retour (50) de la surface latérale (2) formant moyen de support de l'extrémité proximale (15) de l'article (10) pour maintenir solidairement la housse (1) à l'article (10). | B,A | B65,A45 | B65D,A45C | B65D 23,A45C 11,A45C 13,B65D 81 | B65D 23/08,A45C 11/24,A45C 11/38,A45C 13/36,B65D 81/38 |
FR2890770 | A1 | PROCEDE DE DELIVRANCE D'UN SERVICE D'AFFRANCHISSEMENT AU TRAVERS D'UN RESEAU DE COMMUNICATION | 20,070,316 | Domaine technique La présente invention se rapporte exclusivement au domaine du traitement de courrier et elle concerne plus particulièrement un procédé pour assurer la délivrance d'un service d'affranchissement au travers d'un réseau de télécommunication. Etat de la technique Aujourd'hui, lorsqu'un particulier ou une très petite entreprise (TPE) qui ne possède pas de machine à affranchir souhaite procéder à l'affranchissement de son courrier, il est nécessaire, éventuellement après pesée, de coller un timbre sur chaque enveloppe ou colis à expédier. Une alternative qui ne s'applique pas aux colis peut consister à acheter des enveloppes pré-affranchies. Toutefois, cette solution limitée ne concerne que des courriers standards, sans services à valeur ajoutée comme le courrier suivi, le courrier assuré, ou la lettre recommandée par exemple, lesquels services nécessitent le plus souvent le passage par les bureaux de réception de l'administration postale pour enregistrement. Or, il existe un besoin, aujourd'hui non satisfait, pour un procédé de délivrance de services d'affranchissement plus universel, concernant aussi bien les enveloppes que les paquets et qui évite les inconvénients précités, notamment qui puisse être accessible par quiconque 24h sur 24h, 365 jours par an et dont la mise en oeuvre s'avère particulièrement simple. Divulgation de l'invention La présente invention a donc pour objet un nouveau procédé de délivrance d'un service d'affranchissement, comportant les opérations suivantes: - connexion au travers d'un réseau de communication d'un dispositif de communication portatif d'un utilisateur avec un système serveur d'un concessionnaire de services d'affranchissement, - saisie sur le dispositif de communication d'un numéro d'identification unique porté par un article de courrier à expédier, - choix par l'utilisateur d'un service d'affranchissement parmi les différents services d'affranchissement offerts par le système serveur et renseignement d'informations postales en rapport avec le service choisi, - détermination par le système serveur sur la base de ces informations du montant du service d'affranchissement choisi et communication de ce montant à l'utilisateur, - paiement par l'utilisateur du service d'affranchissement choisi, et - dépôt de l'article de courrier dans une boite postale. Ainsi, l'utilisation d'un téléphone portable permet l'obtention et le paiement automatique de tout service d'affranchissement à tout moment et donc indépendamment des horaires d'ouverture des bureaux de postes. Selon le mode de réalisation envisagé, l'opération de connexion au système serveur peut comporter soit l'envoi par un dispositif de communication portatif d'un appel vers un serveur vocal associé au système serveur du concessionnaire de services d'affranchissement soit l'affichage par le dispositif de communication d'une page d'accueil du concessionnaire des services d'affranchissement. Selon le mode de réalisation envisagé, l'opération de saisie dudit numéro d'identification unique peut comporter soit une saisie manuelle au clavier du dispositif de communication d'une chaîne de caractères alphanumériques imprimés sur l'article de courrier et formant ce numéro d'identification unique soit une capture numérique par le dispositif de communication d'un code à barres imprimé sur l'article de courrier, ledit code à barres étant de préférence un code bidimensionnel choisi parmi les codes suivants: Aztec code, Codablock, Code one, Code 16K, Code 49, data matrix, PDF 417, QR Code, Supercode, soit une lecture/interrogation par le dispositif de communication d'un indicateur RFID porté par l'article de courrier ou son contenu. L'opération de communication d'informations postales en rapport avec le service choisi comprend au moins la communication de la zone 2890770 3 géographique de destination de l'article de courrier et de la classe de poids de l'article de courrier. Selon le mode de réalisation envisagé, l'opération de paiement du service d'affranchissement choisi par l'utilisateur peut comporter soit une vérification du crédit du compte de l'utilisateur auprès du système serveur du concessionnaire des services d'affranchissement soit une vérification du crédit téléphonique de l'utilisateur auprès d'un système serveur de l'opérateur téléphonique de l'utilisateur soit encore un règlement sécurisé par carte de paiement. L'invention se rapporte aussi à un dispositif de communication destiné à la mise en oeuvre du procédé de délivrance d'un service d'affranchissement constitué avantageusement par l'un des dispositifs suivants: un ordinateur de bureau, un ordinateur portable, un téléphone mobile ou portable, un assistant numérique personnel communiquant, un ordinateur portable communiquant. L'invention concerne également un programme informatique comportant des instructions de code pour la réalisation des étapes du procédé de délivrance d'un service d'affranchissement lorsqu'il est exécuté sur le dispositif de communication. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 montre un exemple d'une architecture de réseau permettant la mise en oeuvre du procédé de délivrance d'un service d'affranchissement selon l'invention, et - les figures 2A à 2H sont des exemples de pages affichées sur un écran de visualisation d'un dispositif de communication constituant un 30 élément essentiel de l'architecture de réseau de la figure 1. 2890770 4 Mode(s) de réalisation de l'invention La figure 1 illustre un exemple d'architecture de réseau nécessaire à la mise en oeuvre du procédé de délivrance de services d'affranchissement selon l'invention. Elle repose sur le recours à un dispositif de communication 10, 12, qui peut être portatif ou non et qui est utilisé pour procéder à l'obtention et le paiement d'un service d'affranchissement relatif à un article de courrier 14 dont on souhaite assurer l'expédition via une boite postale quelconque 16 de l'administration postale. Par article de courrier, on entend non seulement une enveloppe mais aussi une étiquette destinée à être collée sur tout type de paquet à expédier. Pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, cet article de courrier est préalablement muni d'un numéro d'identification unique 14A, de préférence séquentiel ou de type aléatoire non retirable, qui a été imprimé lors du processus de création de l'article de courrier, ce qui en garanti la qualité d'impression, et dont l'unicité assure que deux articles de courrier ne peuvent en aucun cas porter le même numéro. Dans un mode de réalisation alternatif, ce numéro d'identification peut être stocké dans une puce sans contact, ou indicateur RFID, porté par l'article de courrier ou son contenu. Il est important de noter que contrairement à un timbre ou une empreinte postale d'une machine à affranchir, ce numéro ne représente aucun montant d'affranchissement et ne contient donc aucune valeur monétaire. Lorsqu'il est imprimé, ce numéro d'identification unique se présente avantageusement sous la forme d'un code à haute capacité de codage de données numériques ou alphanumériques et de corrections d'erreurs, comme les codes à barres à deux dimensions dont les plus connus sont: l'Aztec code, le Codablock, le Code one, le Code 16K, le Code 49, le data matrix, le PDF 417, le QR Code ou encore le Supercode. La haute capacité de codage de ce type de code (comportant jusqu'à 4296 caractères pour le plus performant) permet ainsi à celui-ci de comporter non seulement le numéro d'identification mais aussi d'autres informations relatives à l'article de courrier, comme une référence de format lorsqu'il s'agit d'une enveloppe ou encore un numéro de fabricant et un code pays, comme le 2890770 5 préconise le standard EPC (electronic Product Code) élaboré par l'organisme de standardisation éponyme. Lors du processus de délivrance du service d'affranchissement demandé, le dispositif de communication est mis en relation avec un système serveur de délivrance de services d'affranchissement 18 pour effectuer la saisie de différents paramètres relatifs au service demandé, ce serveur pouvant lui-même être mis en relation avec un système serveur de l'administration postale 20 destiné à recevoir les différentes données relatives à ce service pour en vérifier la validité et éventuellement avec un système serveur d'un opérateur téléphonique 22 pour assurer le débit du montant de la transaction d'affranchissement correspondante directement sur le compte téléphonique dont peut être titulaire l'utilisateur du service. Le dispositif de communication portatif 10 est tout dispositif de traitement de données permettant une communication sans fil longue distance au travers d'un réseau de télécommunication sans fil terrestre ou satellitaire (tel que les réseaux GSM, UMTS, WiMax, etc.) comme un téléphone mobile ou portable, un assistant numérique personnel communiquant ou encore un ordinateur portable communiquant. Selon le mode de réalisation envisagé, il peut comporter un dispositif de capture numérique 10A, tel un appareil photo numérique ou un lecteur de code à barres bidimensionnel, ou un module 10B de lecture/interrogation de puces sans contact pour coopérer alors avec un transpondeur (indicateur RFID) porté par l'article de courrier ou son contenu lorsque ceux-ci en sont pourvus. Dans un mode de réalisation alternatif, Le dispositif de communication 12 est tout dispositif de traitement de données permettant une communication au travers d'un réseau de communication filaire (tel que le réseau téléphonique commuté ou les réseaux numériques RNIS par exemple) comme un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable. Selon le mode de réalisation envisagé, il peut comporter un dispositif de capture numérique 12A, tel une Webcam ou un lecteur de code à barres bidimensionnel, ou un module 12B de lecture/interrogation de puces sans contact pour coopérer alors avec un transpondeur (indicateur RFID) porté par l'article de courrier ou son contenu lorsque ceux-ci en sont pourvus. Le système serveur 18 disposé sur un site du concessionnaire du service d'affranchissement intègre une ou plusieurs unités centrales informatiques comprenant une ou plusieurs bases de données et son contrôle et sa gestion sont assurés classiquement par un ou plusieurs terminaux informatiques (non représentés). Le système serveur 20 de l'administration postale comporte une structure semblable avec une ou plusieurs bases de données, notamment une base de données des numéros d'identification. De même, le système serveur 22 de l'opérateur téléphonique comporte une structure semblable avec une ou plusieurs bases de données, notamment une base de données client intégrant des données comptables. Les figures 2A à 2H montrent des exemples de pages écran affichées successivement sur le dispositif de communication 10, 12 et illustrant les différentes étapes du procédé permettant la délivrance d'un service d'affranchissement demandé par un utilisateur. La figure 2A montre un exemple schématique de page d'accueil pouvant apparaître à la mise en route du dispositif de communication. Sur cette page figure l'espace bureau du système d'exploitation du dispositif avec ses différentes applications, par exemple une barre de navigation, un traitement de texte, un tableur, une base de données et une application spécifique à la délivrance de services d'affranchissement. Le système d'exploitation d'un tel dispositif est connu en soi et, selon le type de dispositif utilisé, peut être par exemple Windows , Linux , Mac OS , Windows Ce , embedded Linux , etc. Il en est de même du navigateur Web du dispositif qui peut être par exemple Internet explorer , Firefox ou Opéra . Dans une première étape de mise en oeuvre du procédé, l'utilisateur désirant expédier un article de courrier 14 dont il aura fait l'acquisition préalable va cliquer 100 sur l'icône de l'application d'affranchissement. Cette validation va provoquer une mise en communication automatique de l'utilisateur avec le système serveur 18 de ce service et provoquer l'apparition de l'écran illustré à la figure 2B qui est un écran de saisie du numéro d'identification unique porté sur l'article de courrier à expédier. Cet écran fait apparaître une fenêtre de visualisation correspondant au dispositif de capture numérique 10A, 12A et dans laquelle sera centré (après grossissement éventuel) le code à barres 2D apposé sur l'article de courrier, l'action sur un bouton de prise de vue (non représenté) validant la saisie de l'image et entraînant l'affichage de l'écran de la figure 3C. On notera que lorsque l'article de courrier (voire son contenu) est muni d'un indicateur RFID, cette fenêtre de visualisation sera complétée par le numéro d'identification extrait automatiquement de cet indicateur par le module de lecture/interrogation 10B, 12B. L'étape suivante du procédé consiste alors au choix, par un simple clic 102, du service d'affranchissement souhaité parmi les différents services proposés par l'application, par exemple: envoi standard, en express, courrier suivi, recommandé avec AR ou non, etc. puis à la saisie (action 104 illustrée à la figure 2D) des différents paramètres nécessaires au service d'affranchissement demandé, comme la détermination de la zone géographique de destination du courrier et de la classe de poids de l'article expédié (l'utilisateur ayant à sa disposition un module de pesée ou étant à même de déterminer le poids de cet article). Une fois la dernière opération de saisie effectuée, le montant à payer pour le service d'affranchissement demandé va être affiché sur l'un des écrans illustrés aux figures 2E et 2F selon le mode de paiement choisi par l'utilisateur. En effet, si cet utilisateur comporte un compte auprès du concessionnaire du service d'affranchissement ou auprès d'un opérateur téléphonique en relation avec ce concessionnaire, l'affichage du montant à payer sera suivi de la mention du numéro de compte et du nom du titulaire du compte à débiter, une action de validation de sa part (flèche 106) achevant alors la transaction. Dans le cas de recours à un dispositif de communication portatif, la vérification des droits d'utilisation de l'utilisateur préalable à l'affichage de son numéro de compte peut se faire simplement par la vérification du numéro de téléphone du dispositif de communication portatif (obtenu classiquement sur la base des numéros IMSI ou IMEI du dispositif à l'origine de la communication) qui éventuellement sera retransmis au système serveur de l'opérateur téléphonique 20 chargé de vérifier, par accès à sa base de données client, si le compte de l'utilisateur présente un crédit téléphonique suffisant pour payer le montant du service demandé. Si au contraire, l'utilisateur n'accepte pas le débit de son compte (par refus de la validation précédente), si son crédit est insuffisant ou s'il ne possède pas de compte téléphonique (par exemple dans le cas d'un utilisateur d'une carte pré-payée), il sera procédé à l'affichage de l'écran de la figure 2F lui proposant un paiement sécurisé par carte de paiement, le choix du type de carte par une action 108 entraînant l'affichage de l'écran de la figure 2G au niveau duquel il pourra, de façon sécurisée, procéder à la saisie de ses coordonnées bancaires (action 110). L'écran de la figure 2H illustre le compte rendu de la transaction qui est ensuite affiché à l'écran du dispositif de communication de l'utilisateur et qui termine la transaction. On notera qu'à tout moment l'utilisateur peut interrompre la transaction en fermant l'application ou revenir sur ses choix précédents. Ainsi, avec la présente invention, tout utilisateur peut procéder très simplement à l'expédition d'un article de courrier quelconque, enveloppe ou colis, vers toutes destinations sans avoir à se rendre dans un bureau de l'administration postale pour obtenir un affranchissement de son courrier. Le numéro d'identification unique (qui remplace le timbre ou l'empreinte postale d'une machine d'affranchissement dont il joue le rôle bien que n'ayant aucune valeur monétaire) porté sur chaque article de courrier permet à l'administration postale, lors de la remise de l'article de courrier dans un de ses bureaux de réception, de procéder à un contrôle de cet article, par vérification des données postales (service demandé, destination, poids, etc.) associées à ce numéro dans les bases de données du concessionnaire ou dans ses propres bases, et de le distribuer ou non à son destinataire selon que le paiement approprié au service demandé a bien été enregistré. 2890770 9 On notera que si la présente invention a été décrite essentiellement en rapport avec un article de courrier muni d'un numéro d'identification du type code à barres 2D, on peut envisager dans une version plus simplifiée que ce numéro soit un simple code alphanumérique formé d'une chaîne d'une ou plusieurs dizaines de caractères alphanumériques lisibles par machine au moyen d'un lecteur OCR voire tout simplement saisi directement par l'utilisateur au clavier de son dispositif de communication après être entré en relation avec le système serveur du concessionnaire, cette mise en relation pouvant prendre la forme d'un appel à un serveur vocal associé au système serveur qui proposera alors à l'utilisateur tous les choix évoqués précédemment | Procédé de délivrance d'un service d'affranchissement comportant les opérations suivantes :- connexion au travers d'un réseau de communication d'un dispositif de communication (10, 12) d'un utilisateur avec un système serveur (18) d'un concessionnaire de services d'affranchissement,- saisie sur le dispositif de communication d'un numéro d'identification unique porté par un article de courrier (14) à expédier,- choix par l'utilisateur d'un service d'affranchissement parmi les différents services d'affranchissement offerts par le système serveur et renseignement d'informations postales en rapport avec le service choisi,- détermination par le système serveur sur la base de ces informations du montant du service d'affranchissement choisi et communication de ce montant à l'utilisateur,- paiement par l'utilisateur du service d'affranchissement choisi, et- dépôt de l'article de courrier dans une boite postale (16). | Revendications 1. Procédé de délivrance d'un service d'affranchissement, caractérisé en ce qu'il comporte les opérations suivantes: - connexion au travers d'un réseau de communication d'un dispositif de communication (10, 12) d'un utilisateur avec un système serveur (18) d'un concessionnaire de services d'affranchissement, - saisie sur le dispositif de communication d'un numéro d'identification unique porté par un article de courrier (14) à expédier, - choix par l'utilisateur d'un service d'affranchissement parmi les différents services d'affranchissement offerts par le système serveur et renseignement d'informations postales en rapport avec le service choisi, - détermination par le système serveur sur la base de ces informations du montant du service d'affranchissement choisi et communication de ce montant à l'utilisateur, - paiement par l'utilisateur du service d'affranchissement choisi, et - dépôt de l'article de courrier dans une boite postale (16). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de connexion au système serveur comporte l'envoi par un dispositif de communication portatif (10) d'un appel vers un serveur vocal associé au système serveur du concessionnaire de services d'affranchissement. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de connexion au système serveur comporte l'affichage par le dispositif de communication d'une page d'accueil du concessionnaire des services d'affranchissement. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de saisie dudit numéro d'identification unique comporte une saisie manuelle au clavier du dispositif de communication d'une chaîne de caractères alphanumériques imprimés sur l'article de courrier et formant ce numéro d'identification unique. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de saisie dudit numéro d'identification unique comporte une capture 2890770 11 numérique (10A, 12A) par le dispositif de communication d'un code à barres imprimé sur l'article de courrier. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit code à barres est un code bidimensionnel choisi parmi les codes suivants: Aztec code, Codablock, Code one, Code 16K, Code 49, data matrix, PDF 417, QR Code, Supercode. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de saisie dudit numéro d'identification unique comporte une lecture/interrogation (10B, 12B) par le dispositif de communication d'un indicateur RFID collé sur l'article de courrier. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de renseignement d'informations postales en rapport avec le service choisi comprend au moins la communication de la zone géographique de destination de l'article de courrier et de la classe de poids de l'article de courrier. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de paiement du service d'affranchissement choisi par l'utilisateur comporte une vérification du crédit du compte de l'utilisateur auprès du système serveur du concessionnaire des services d'affranchissement. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de paiement du service d'affranchissement choisi par l'utilisateur comporte une vérification du crédit téléphonique de l'utilisateur auprès d'un système serveur (22) de l'opérateur téléphonique de l'utilisateur via le système serveur du concessionnaire de services d'affranchissement. 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération de paiement du service d'affranchissement choisi par l'utilisateur comporte un règlement sécurisé par carte de paiement. 12. Dispositif de communication (10, 12) destiné à la mise en oeuvre du procédé de délivrance d'un service d'affranchissement selon l'une quelconque des 1 à 11. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce qu'il est constitué par l'un des dispositifs suivants: un ordinateur de bureau, un ordinateur portable, un téléphone mobile ou portable, un assistant numérique personnel communiquant, un ordinateur portable communiquant. 14. Programme informatique comportant des instructions de code pour la réalisation des étapes du procédé de délivrance d'un service d'affranchissement selon l'une quelconque des 1 à 11 lorsqu'il est exécuté sur le dispositif de communication. | G,H | G07,G06,H04 | G07B,G06Q,H04L | G07B 17,G06Q 30,G06Q 90,H04L 12 | G07B 17/00,G06Q 30/00,G06Q 90/00,H04L 12/00 |
FR2892946 | A1 | DISPOSITIF POUR JOUER AU JEU DU "CHIFFRE OU COULEUR" UNIQUE PAR LA MISE EN PLACE DE PIONS DE COULEURS EMPILABLES SUR UN SUPPORT ET ENTRE EUX. | 20,070,511 | La présente invention concerne un dispositif pour jouer au jeu du chiffre ou couleur unique dont la règle consiste à parvenir à inscrire tous les chiffres ou positionner une couleur, sans qu'ils se répètent, dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases et ceci sans l'utilisation d'un crayon ou stylo et sans effaceurs. La pratique de ce jeu nécessite une grille papier et l'utilisation au minimum d'un crayon et d'une gomme. Les difficultés croissantes de jeu demandent une surcharge des grilles et cela devient injouable car cela peut aller jusqu'à la destruction des grilles. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvenant. Il comporte en première caractéristique un support sur lequel sont délimité neuf carrés de neuf cases(1) répartis en neuf lignes (3) de neuf cases et neuf colonnes(4) de neuf cases soit quatre-vingt une cases. (Figure 1).Des pions colorés seront à positionner dans ces cases afin de résoudre des grilles de jeux proposés. (Figure 2) Selon des modes de réalisation les pions devront être adaptés au support et seront de couleur et empilables les un sur les autres afin de donner des solutions au jeu, par leur mise en place sur une ou plusieurs cases ou par leur suppression, leur tenue doit permettre de jouer dans diverses situations. Les pions seront de couleurs et pourrons être marqués d'un chiffre d'identification visible par le joueur. Pour la construction du support nous utiliserons les matériaux actuels, le support pourra être rigide ou souple. A titre d'exemple non limitatif, le support permettra une réserve, la zone pour pions libres repère (6) en dehors de la zone des neuf carrés de neuf cases, pour le confort du jeu. (Figure 1) A titre d'exemple non limitatif, la zone des neuf carres de neuf cases peut se répéter sur le support. A titre d'exemple non limitatif, la plus simple réalisation pour le support sera un plateau en carton percé et imprimé pour délimiter les carrés et les cases. Les pions de couleurs se positionnant dans les trous tout en étant empilable les un sur les autres. (Figure 3) A titre d'exemple non limitatif, le plateau comportera une partie male de base cylindrique en ce qui concerne les cases recevant les pions, les pions aurons une partie femelle coté position sur le support et male pour recevoir l'empilage d'un autre pion. (Figure 3). A titre d'exemple non limitatif, les parties males et femelles aurons des formes géométriques diverses afin de rendre le jeu attractif et formateur. , leur base pouvant être un parallélépipède quelconque, losange, hexagonale, carrée, rectangle, ronde, ovale, pyramidale,polygonale. A titre d'exemple non limitatif, le support et les pions peuvent être des pièces magnétisées 2 A titre d'exemple non limitatif, le support et les pions peuvent être des pièces en tissus auto agrippant. A titre d'exemple non limitatif, les zones de jeux peuvent être du coté verso (dessus) et coté recto du support (dessous) du support. A titre d'exemple non limitatif, les formes, les couleurs ainsi que le rangement logique sur le support pourront servir à l'éducation et rééducation de jeunes et adultes par des résolutions de jeux de logiques. A titre d'exemple non limitatif, la construction sera de plusieurs formats, le format de poche, le format de bureau, le format familial. A titre d'exemple non limitatif, le support pourra recevoir des encarts publicitaires. A titre d'exemple non limitatif, les pions peuvent être conditionnés avec le support ou indépendamment par quantité minimum ou individuellement. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figurent 1 représente le support ainsi qu'une limite de grille. La figure 2 représente une des solutions possibles d'empilage des pions, les cases de la grille ont une partie male de base cylindrique, les pions sont femelle coté grille et male coté réception d'un autre pion, la base d'emboîtement est cylindrique. Une zone libre reçoit les pions hors du jeu. La figure 3 représente une des solutions possibles d'empilage des pions, les cases de la grille ont une partie femelle de base cylindrique, les pions sont male coté grille et femelle coté réception d'un autre pion, la base d'emboîtement est cylindrique | Dispositif pour jouer au jeu du chiffre ou couleur unique dont la règle consiste à parvenir à inscrire tous les chiffres ou positionner toutes les couleurs, sans qu'ils se répètent, dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases et ceci sans l'utilisation d'un crayon ou stylo et sans effaceurs. Il est constitué d'un support sur lequel la grille est délimitée par neuf carrés de neuf cases soit quatre-vingt une cases. Sur ce support seront positionnés au départ des pions donnés par une grille de base, le joueur devra en respect de la règle solutionner l'ensemble de la grille soit positionner 81 pions, un pion dans chaque case de la grille. | 1) Dispositif de jeu caractérisé en ce qu'il comprend un support sur lequel une zone de neuf carrés (1) de neuf cases(2) repartis en neuf lignes (3) de neuf cases et neuf colonnes(4) de neuf cases délimite une grille soit au total quatre-vingt une cases (5), ainsi que des pions de couleurs emboîtables entre eux à positionner dans les cases de la zone de jeu. (5) 2) Dispositif selon la 1 caractérise par le fait que les pions sont de formes géométriques différentes, identifiables entre eux par leur couleur, et empilables entre eux et sur le support de façon male et femelle. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait que les pions sont emboîtables les un sur les autres et ainsi que sur le support de façon magnétique. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait que les pions sont emboîtables les un sur les autres et ainsi que sur le support de façon auto agrippantes 5) Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que les pions sont marqués d'un repère dans la zone la plus visible pour le joueur. 6) Dispositif selon la 1 carâctérisé par le fait que le support comporte des zones disponibles pour des pions libres. (6) 7) Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que le support comporte plusieurs zones de jeu coté recto (dessus) ou coté verso (dessous) et les deux. | A | A63 | A63F | A63F 9,A63F 3 | A63F 9/06,A63F 3/00 |
FR2891150 | A1 | COMPOSITION DESINFECTANTE SOLIDE, PROCEDE DE PREPARATION D'UNE TELLE COMPOSITION, UTILISATION DE CETTE COMPOSITION ET PROCEDE DE TRAITEMENT DE L'EAU. | 20,070,330 | La présente invention concerne une composition solide, son procédé de préparation ainsi que son utilisation dans des systèmes comprenant un réservoir d'eau, notamment des appareils de conditionnement d'air. Cette invention concerne également un procédé de traitement de l'eau. Les appareils de climatisation, de réfrigération, les pompes à chaleurs, les déshumidificateurs et les humidificateurs peuvent être appelés d'une manière générale appareils de conditionnement d'air . Ces appareils de conditionnement d'air comprennent fréquemment un réservoir d'eau, destiné par exemple à recueillir l'eau qui se condense lors du refroidissement de l'air chaud. Dans ce réservoir, les conditions peuvent permettre la croissance de microorganismes susceptibles d'être entraînés par le flux d'air. À titre d'exemple de bactérie susceptible d'être dispersée de cette manière, on peut citer la Legionella pneumophilia, responsable de certaines légionelloses. La dispersion aérienne de certains microorganismes, comme des bactéries, des virus, des levures, des champignons ou des moisissures, contribue à leur propagation. Il est possible que la propagation de certains de ces microorganismes provoque des effets indésirables, notamment chez des occupants de structures dans lesquelles sont utilisés des appareils de conditionnement d'air. Ces effets indésirables peuvent en particulier correspondre à certains maux regroupés sous l'appellation syndrome des bâtiments malsains (en anglais: sick building syndrom ou SBS ), comme des maux de tête, des picotements des yeux ou des irritations nasales. Parmi les effets indésirables susceptibles d'être provoqués par la climatisation, on peut également citer des problèmes liés aux phénomènes d'allergies. En particulier chez des sujets allergiques à des microorganismes, comme des moisissures ou des champignons, susceptibles d'être entraînés par le flux d'air. Il est possible de réduire la quantité de microorganismes présents dans le flux d'air, par exemple en traitant une source à partir de laquelle ces microorganismes peuvent être entraînés. Une possibilité consiste à traiter l'eau contenue dans le réservoir des appareils de conditionnement d'air. Il est connu d'utiliser comme biocides des métaux tels que l'argent, le nickel, le cuivre ou le zinc. L'argent par exemple est efficace dans l'eau contre Legionella pneumophilia. Il est fréquent que ces métaux soient utilisés sous forme de sels hydrosolubles. Cependant, l'utilisation de tels sels peut être assez onéreuse et/ou requérir des opérations assez fréquentes, comme leur addition ou leur dosage dans l'eau. Les opérations à effectuer peuvent être rendues malaisées lorsque le réservoir d'eau est difficilement accessible. Le document US 6 303 039 décrit un procédé de traitement de l'eau sur une période prolongée grâce à des tablettes, comprenant certains métaux sous forme de sels peu solubles, dont la dissolution est lente. Cependant, certains métaux peuvent être toxiques à certaines concentrations pour l'homme et/ou les animaux, et ainsi éventuellement nécessiter un retraitement de la solution lors de l'évacuation de l'eau. Il existe donc un besoin pour une composition permettant de lutter contre la prolifération de microorganismes dans l'eau, notamment dans les systèmes de conditionnement d'air qui ne présente pas certains ou tous les inconvénients décrits ci-dessus, et qui puisse également être efficace, facile à utiliser et/ou présenter une action qui se prolonge dans le temps. Les inventeurs ont ainsi découvert une composition 10 solide spécifique permettant de résoudre au moins en partie les problèmes mentionnés cidessus. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet une composition solide coulée, notamment désinfectante, comprenant au moins: un actif bactéricide, par exemple un halogénure d'ammonium quaternaire, un agent chélatant, notamment de l'éthylène tétradiamine, - un tensioactif, notamment un alcool gras éthoxylé, et un sulfate, notamment du sulfate de sodium, dans laquelle les teneurs respectives des composants sont ajustées de manière à ce que cette composition solide présente une durée de dissolution dans l'eau d'au moins 4 semaines. Par composition solide , on entend au sens de la présente invention une composition qui est à l'état solide à température ambiante, soit 25 C, et à pression atmosphérique. Par composition coulée , on entend que la composition peut être obtenu en introduisant, notamment en versant, cette composition sous forme liquide ou visqueuse dans un moule ou sur une surface préparée, pour qu'elle s'y solidifie sans pression extérieure. En particulier, la composition ainsi obtenue est composée d'un ou plusieurs bloc(s) dont le poids est supérieur à 1 gramme, et notamment supérieur à cinq grammes. Tout particulièrement, la composition selon l'invention est monobloc. Une composition coulée se distingue d'une composition agglomérée qui est composée de petites particules, notamment dont le poids moyen est inférieur à 1 g, et en particulier dont le poids moyen est inférieur à 100 mg, qui sont compactées. Par composition désinfectante , on entend au sens de la présente invention une composition présentant une 15 activité bactéricide et/ou fongicide. La composition selon l'invention peut répondre aux normes suivantes: - NF EN 1040 (février 1997), portant sur l'activité bactéricide, notamment sur Staphylococcus aureus 20 et Pseudomonas aeruginosa, - NF EN 1276 (octobre 1997), portant sur l'efficacité bactéricide, notamment sur Legionella pneumophilia, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Enterococcus hirae et Escherichia coli, - NF EN 1275 (juin 1997), portant sur l'efficacité fongicide, notamment sur Candida albicans et Aspergillus niger, et/ou - NF EN 1650 (mai 1998), concernant l'efficacité fongicide, notamment sur Candida albicans. En particulier, la composition est conforme à la norme EN 1276 en condition de saleté, notamment comprenant de l'albumine bovine, en particulier à 3 g/1. Les tests sont en particulier effectués à une concentration de composition de 150 g/l. L'activité bactéricide est en particulier considéré après 60 minutes. La durée de vie , encore appelé durée de dissolution ou durée de dissolution dans l'eau peut être estimé par le test suivant: Un bloc rectangulaire de dimensions 100x40x20 (mm) est placé sur son plus grand côté au centre d'un bac de condensation placé à l'horizontale, dont la taille est 600 x 150 x 40 (mm), présentant un orifice d'évacuation placé à 3 mm du fond du bac. On fait alors goutter de l'eau à 25 C, à une vitesse de 75 ml/mn, dans le bac mais pas sur le bloc solide. Puis on observe régulièrement, par exemple tous les jours, pour déterminer le temps nécessaire pour que la composition se dissolve. En particulier on observe le temps nécessaire pour qu'aucune partie du bloc ne soit plus visible à l' oeil nu, notamment aucune particule d'une taille supérieure à 1 mm. Dans ce protocole, la solution présente dans le bac est laissée à 25 C et au repos, c'est-à-dire n'est pas agitée. Le temps nécessaire à ce que la composition se dissolve dans une solution, selon le protocole décrit ci-dessus peut encore être appelée durée de vie 25 dissolution . Par actif bactéricide , on entend un composé présentant une activité anti-bactérienne, autrement dit un produit nocif pour les bactéries. En particulier, un composé répondant aux normes EN 1040 et/ou EN 1276. Comme composés bactéricides, on peut citer: les ammonium quaternaires notamment choisis dans le groupe comprenant le chlorure d'alkyl diméthyl benzyl ammonium, le chlorure de dialkyl diméthyl ammonium, le ou durée de chlorure de didécyl diméthyl ammonium, le chlorure de dioctyl diméthyl ammonium, chlorure d'octyl décyl diméthyl ammonium, le chlorure d'alkyl diméthyl éthyl benzyl ammonium, le chlorure de diisobutylphénoxyéthoxyéthyl diméthyl benzyl ammonium, et le chlorure de didécylméthylpolyoxyéthylammonium propionate, et les ammonium quaternaires polymériques (polyquats), notamment choisis dans le groupe comprenant le poly[dichlorure d'oxyéthylène(diméthyliminio) éthylène(dimethyliminio) éthylène], le poly[dichlorure d' hydroxyéthylène(diméthyliminio) éthylène(diméthyliminio)méthylène], le poly[dichlorure d' hydroxyéthylène(diméthyliminio)-2hydroxypropylène(diméthyliminio)méthylène], et leurs mélanges. On peut également citer les composés biocides non oxydants décrits dans la demande WO 03/062149. Les ammonium quaternaires peuvent répondre à la formule (I) suivante: R1R2N+R3R4 X- Formule (I) dans laquelle R1, R2, R3 et R4 représentent indépendamment les uns des autres, un groupement alkyle comprenant de 1 à 30 atomes de carbones, un groupement alcényle ou alcynyle comprenant de 2 à 30 atomes de carbones, un groupement aryle, alkylaryle ou arylakyle comprenant de 6 à 20 atomes de carbones, et X représente un contre ion, notamment un halogénure. Parmi les actifs bactéricides préférés, on peut citer ceux de formule (I) dans laquelle: -R1 et R, représentent des groupements alkyles comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, et en particulier un groupement méthyle, éthyle ou propyle, -R3 représente un groupement aralkyle, notamment 5 benzyle, - R4 représente un groupement alkyle comprenant de 6 à 20 atomes de carbone, notamment de 8 à 18 atomes de carbones, et - X représente un atome d'halogène, notamment de fluor, 10 de chlore, de brome ou d'iode. Parmi les halogénures d'ammoniums quaternaires, on peut tout particulièrement citer le chlorure de benzalkonium qui est un mélange de chlorures d'alkyles diméthylbenzylammonium. Le chlorure de benzalkonium peut correspondre à la définition donnée par la pharmacopée des EtatsUnis depuis 1949, par la Pharmacopée Européenne (1969), par la Pharmacopée Britannique (1980) et/ou par la demande EP 0 736 250 Al. Il correspond tout particulièrement à la formule (I) dans laquelle X est un chlorure, R1 et R2 sont des radicaux méthyle, R3 est un radical benzyle, et R4 est un radical alkyle comprenant de 8 à 16 atomes de carbone. Comme chlorure de benzalkonium on peut citer celui commercialisé par la société Lonza sous la dénomination 25 Barquat DM 50 . Les radicaux alkyle , alcényle et alcynyle peuvent être, sauf indications contraires, linéaires, ramifiés ou cycliques. Par radical alkyle , on entend au sens de la présente invention, un groupement hydrocarboné saturé. Par radical alcényle , on entend un groupement hydrocarboné insaturé comprenant au moins une double liaison. Par radical alcynyle , on entend un groupement hydrocarboné insaturé comprenant au moins une triple liaison. Par radical aryle , on entend un radical comprenant au moins un cycle aromatique. Par radical arylalkyle et alkylaryle , on entend respectivement un radical aryle substitué par au moins un radical alkyle et un groupement alkyle substitué par au moins un radical aryle. La teneur en composé actif bactéricide peut aller de 1 à 20 % en poids, notamment de 1 à 15 % en poids, en particulier de 2 à 12 % en poids, tout particulièrement de 2,5 à 10 % en poids, voire de 3 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprend au moins un agent chélatant. Par agent chélatant , on entend un composé présentant au moins deux fonctions voisines pouvant se combiner avec des ions multivalents, notamment bi- ou trivalents, en formant un cycle. Les agents chélatants peuvent être choisi dans le groupe comprenant l'Ethylènediamine tétraacétate, notamment de 20 sodium (EDTA Na). L'Ethylènediamine tétraacétate de sodium peut notamment être commercialisé par les sociétés Univar et Brenntag. La teneur en agent chélatant peut aller de 0,5 à 10 % en poids, notamment de 0,75 à 7,5 % en poids, en particulier de 1 à 5 % en poids, voire de 1, 5 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le rapport pondéral actif bactéricide/agent chélatant peut aller de 0,1 à 20, notamment de 0,5 à 10, en 30 particulier de 1 à 5, et tout particulièrement de 2 à 3. Le tensioactif peut notamment être choisi dans le groupe comprenant les alcools gras polyéthoxylés, en particulier les alcools gras cétostéaryliques à 1-150, notamment à 10- 120, en particulier à 50-100 oxydes d'éthylène, et tout particulièrement à 80 oxydes d'éthylène. L'alcool gras céto-stéarylique à 80 oxydes d'éthylène peut être celui vendu par la société BASF sous la 5 dénomination commerciale de Lutensol AT 80 . La teneur en tensioactif peut aller de 30 à 70 % en poids, notamment de 35 à 65 % en poids, et en particulier de 40 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprend au moins un sulfate. Par sulfate , on entend au sens de la présente invention un composé comprenant au moins une partie correspondant à la fonction sulfate, c'està-dire SO42-ou ROSO3-, dans lequel R est par exemple un radical alkyl, alcène ou alcyne, aryle, alkylaryle ou arylalkyle. Ce composé peut comprendre au moins un contre ion, notamment choisi dans le groupe comprenant un métal, un métal de transition, un métal alcalin, un métal alcalino-terreux. Parmi les sulfates, on peut tout particulièrement citer le sulfate de sodium. Le sulfate de sodium peut notamment être sous forme dense. Le sulfate de sodium dense est par exemple commercialisé par les sociétés Univar et Brenntag. La teneur en sulfate peut aller de 20 à 50 % en poids, notamment de 25 à 48 % en poids, en particulier de 28 à 45 % en poids, voire de 30 à 42 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les teneurs en composés, et en particulier le rapport pondéral tensioactif/sulfate, peuvent être telles que la composition peut présenter: - un point de ramollissement supérieur ou égal à 30 C, notamment à 35 C, en particulier à 40 C, et inférieur à 100 C, notamment 90 C, et en particulier à 80 C, - un point de fusion supérieur à 35 C, notamment à 40 C, 5 en particulier à 45 C, et inférieur à 105 C, notamment 95 C, et en particulier à 85 C, et/ou - une durée de vie d'au moins 4 semaines, notamment 5 semaines, en particulier 6 semaines, tout particulièrement 8 semaines, voire 10 semaines. Le rapport pondéral tensioactif/sulfate peut aller de 0,1 à 10, notamment de 0,5 à 5 et en particulier de 1 à 2. Selon une variante de l'invention, la composition comprend une teneur en sels métalliques, et notamment d'argent, nickel, cuivre et/ou zinc, inférieure à 2 % en poids de métal, notamment à 1 % en poids de métal, et en particulier à 0,5 % en poids de métal par rapport au poids total de la composition, tout particulièrement la composition est dépourvue de sels métalliques, et notamment d'argent, de nickel, de cuivre et/ou de zinc. Selon une autre variante de l'invention, la composition solide consiste en: - 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la 25 composition d'au moins un actif bactéricide, - 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un agent chélatant, -30 à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un tensioactif, notamment un alcool 30 gras éthoxylé, et - 20 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un sulfate, - 0 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition de solvant, par exemple d'eau, le total des teneurs des composants précédents étant égal à 100 %, et dans laquelle les teneurs des composants sont ajustées de manière à ce que cette composition solide présente une 5 durée de dissolution ou durée de vie d'au moins 4 semaines. La composition selon l'invention peut en outre comprendre au moins un additif, par exemple choisi parmi les colorants, les conservateurs et les parfums. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les additif(s) de manière à ce que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée. La composition peut se présenter sous forme de bloc, et notamment sous forme de pastille, de cylindre ou de rectangle. Le volume du bloc peut être supérieur à 10 cm3, notamment supérieur ou égal à 15 cm3, et en particulier 20 supérieur ou égal à 20 cm3. Le bloc peut être d'un poids au moins égal à 30 g, notamment au moins égal à 40 g, et en particulier au moins égal à 50 g. La composition peut être emballée. Cet emballage peut notamment permettre d'augmenter la durée pendant laquelle la composition conserve ses propriétés. En particulier, l'emballage permet de protéger la composition de l'humidité et/ou de la lumière. Selon un autre aspect, l'invention a encore pour objet l'utilisation d'une composition telle que définie ci-dessus en tant que désinfectant de réservoir d'eau, notamment présent dans un appareil de conditionnement d'air, et en particulier dans un bac de rétention d'eau de climatiseur. Selon encore un autre aspect, l'invention à également pour objet une méthode de désinfection comprenant une étape consistant à ajouter au moins une composition selon l'invention à une solution, notamment une solution aqueuse, et en particulier de l'eau. La solution peut si situer dans un réservoir, en particulier un réservoir situé dans un appareil de conditionnement d'air. Selon un autre aspect, l'invention a encore pour objet un procédé de préparation de composition désinfectante solide coulée comprenant au moins les étapes suivantes: - chauffer un tensioactif solide jusqu'à sa température de fusion, agiter lentement, ajouter le sulfate, l'agent chélatant et l'actif bactéricide, arrêter le chauffage, et - lorsque la température atteint une température comprise entre la température de fusion du mélange et cette température plus 10 C, et notamment plus 5 C, le mélange est alors coulé, par exemple dans un moule ou dans un emballage. La vitesse d'agitation peut être telle qu'elle ne provoque pas l'inclusion d'air dans la composition. La vitesse d'agitation peut être inférieure ou égale à 20 tr/mn, notamment à 15 tr/mn et en particulier inférieure à 10 tr/mn. L'agitation peut se poursuivre lors de l'étape de 30 coulage du mélange, de manière à ce que le sulfate de sodium ne sédimente pas. Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif et nullement à titre limitatif de l'invention. EXEMPLES Exemple 1: composition désinfectante solide 5 Poids (g) - Alcool gras céto-stéarylique à 80 oxydes d'éthylène (Lutensol AT 80 ) 50,00 -Sulfate de sodium 38,00 - Ethylènediamine tétraacétate de sodium (EDTA 4 Na) 2,00 - Chlorure d'Alkyl DiméthylBenzyl- Ammonium à 50 % (Barquat DM50 ) 10,00 Exemple 2: Procédé de fabrication de blocs de 15 composition solide Introduire dans une cuve le Lutensol AT 80 (1000 g), puis chauffer jusqu'à une température de 65 C. Lorsque le Lutensol AT80 commence à fondre, l'agitation est commencée. Le sulfate de sodium (760 g), 1'EDTA (40 g) et le Barquat DM50 (200 g) sont alors ajoutés, puis le chauffage est arrêté. Lorsque la température atteint 55 C, le mélange est alors coulé, tout en poursuivant l'agitation, dans des moules cylindriques. On obtient après refroidissement à température 25 ambiante 10 blocs d'un poids de 200 g | La présente invention concerne une composition solide coulée, notamment désinfectante, comprenant au moins :- un actif bactéricide, par exemple un halogénure d'ammonium quaternaire,- un agent chélatant,- un tensioactif, notamment un alcool gras éthoxylé, et- un sulfate, notamment du sulfate de sodium,dans laquelle les teneurs respectives des composants sont ajustées de manière à ce que cette composition solide présente une durée de dissolution dans l'eau d'au moins 4 semaines. | 1) Composition solide coulée, notamment désinfectante, comprenant au moins: - un actif bactéricide, par exemple un halogénure d'ammonium quaternaire, un agent chélatant, un tensioactif, notamment un alcool gras éthoxylé, et - un sulfate, notamment du sulfate de sodium, dans laquelle les teneurs respectives des composants sont ajustées de manière à ce que cette composition solide présente une durée de dissolution dans l'eau d'au moins 4 semaines. 2) Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'actif bactéricide comprend au moins un composé choisi parmi - les ammonium quaternaires notamment choisis dans le groupe comprenant le chlorure d'alkyl diméthyl benzyl ammonium, le chlorure de dialkyl diméthyl ammonium, le chlorure de didécyl diméthyl ammonium, le chlorure de dioctyl diméthyl ammonium, chlorure d'octyl décyl diméthyl ammonium, le chlorure d'alkyl diméthyl éthyl benzyl ammonium, le chlorure de diisobutylphénoxyéthoxyéthyl diméthyl benzyl ammonium, et le chlorure de didécylméthylpolyoxyéthylammonium propionate, et les ammonium quaternaires polymériques (polyquats), notamment choisis dans le groupe comprenant le poly[dichlorure d'oxyéthylène(diméthyliminio) éthylène(dimethyliminio) éthylène], le poly[dichlorure d'hydroxyéthylène(diméthyliminio) éthylène(diméthyliminio)méthylène], le poly[dichlorure d' hydroxyéthylène(diméthyliminio)-2- hydroxypropylène(diméthyliminio) méthylène], et leurs mélanges. 3) Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la teneur en actif bactéricide va de 1 à 20 % en poids, notamment de 1 à 15 % en poids, en particulier de 2 à 12 % en poids, tout particulièrement de 2,5 à 10 % en poids, voire de 3 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition. 4) Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la teneur en agent chélatant va de 0,5 à 10 % en poids, notamment de 0,75 à 7,5 % en poids, en particulier de 1 à 5 % en poids, voire de 1,5 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. 5) Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le tensioactif est choisi dans le groupe comprenant les alcools gras polyéthoxylés, en particulier les alcools gras cétostéaryliques à 1-150, notamment à 10-120, en particulier à 50oxydes d'éthylène, et tout particulièrement à 80 oxydes d'éthylène. 6) Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la teneur en tensioactif va de 30 à 70 % en poids, notamment de 35 à 65 % en poids, et en particulier de 40 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7) Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la teneur en sulfate va de 20 à 50 % en poids, notamment de 25 à 48 % en poids, en particulier de 28 à 45 % en poids, voire de 30 à 42 % en poids par rapport au poids total de la composition. 8) Procédé de fabrication de composition désinfectante 5 solide coulée comprenant au moins les étapes suivantes: - chauffer un tensioactif solide jusqu'à sa température de fusion, agiter lentement, - ajouter le sulfate, l'agent chélatant et l'actif bactéricide, - arrêter le chauffage, et lorsque la température atteint température comprise entre la température de fusion du mélange et cette température de fusion du mélange plus 10 C, notamment plus 5 C, le mélange est alors coulé dans un moule ou dans un emballage. 9) Utilisation d'une composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 7 en tant que désinfectant de réservoir d'eau, notamment présent dans un appareil de conditionnement d'air. 10) Méthode de désinfection comprenant une étape consistant à ajouter au moins une composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 7 à une solution, notamment une solution aqueuse, et en particulier de l'eau. | A | A61 | A61L | A61L 9 | A61L 9/01 |
FR2888023 | A1 | PROCEDE DE PROJECTION CARTOGRAPHIQUE DU GLOBE TERRESTRE ET CARTE ETABLIE SELON LE PROCEDE | 20,070,105 | L'invention concerne un procédé de représentation cartographique de la surface du globe terrestre. Afin d'obtenir une représentation cartographique d'une portion de la surface du globe terrestre, voire du globe terrestre dans son intégralité, on utilise diverses méthodes de projection de la surface du globe sur un plan. A titre d'exemples, on peut citer: - la projection cylindrique, dans laquelle on projette les divers points de la surface du globe sur un cylindre, tangent ou sécant à cette surface, puis le cylindre 10 est développé pour obtenir un plan; - la projection conique, dans laquelle les points sont projetés sur un cône tangent ou sécant à la surface du globe, puis le cône est développé pour obtenir un plan; - la projection azimutale, directement sur un plan tangent ou sécant au 15 globe. Au-delà de la projection géométrique évoquée ci-dessus, il s'agit, dans la pratique, de mettre en oeuvre un procédé, dans lequel on transforme les coordonnées vectorielles des points du globe terrestre, comportant généralement la distance au centre du globe, la longitude et la latitude de chaque point, en coordonnées sur la surface de projection considérée, dans l'environnement souhaité, par exemple informatique. Un tel procédé est généralement mis en oeuvre avec des moyens informatiques et permet de générer et d'afficher des cartes à partir des coordonnées vectorielles des points de la surface du globe. Le problème à l'origine de l'invention est un problème de cartographie interactive sur l'Internet. Certains sites Internet proposent un service de génération de cartes, dans lequel, suite à l'entrée d'une adresse par un utilisateur, un serveur de mise en oeuvre du service génère une carte, d'une portion déterminée de la surface du globe située autour de cette adresse, à une échelle déterminée. Les cartes ont été préalablement découpées en "tuiles" jointives, ce qui permet à l'utilisateur, soit d'augmenter ou de diminuer l'échelle, soit de déplacer la carte dans une direction déterminée, en faisant simplement glisser celle-ci avec le curseur; le serveur ne charge, pour ces opérations, que les tuiles manquantes nécessaires à l'affichage souhaité. 2888023 -2 De tels services, de par leur application à l'Internet, nécessitent une génération de la carte effectuée avec des approximations, afin que les calculs et donc le temps de chargement des données ne soient pas trop importants. On connaît un tel système, appliqué aux Etats-Unis d'Amérique, utilisant un procédé dans lequel les approximations suivantes sont effectuées: le globe terrestre est considéré comme étant sphérique et la projection est faite sur un cylindre, sécant à la surface du globe terrestre le long d'une ligne située environ au milieu, en latitude, des Etats-Unis, c'està-dire à une latitude de 39,5 . Les coordonnées projetées sont directement proportionnelles aux angles de longitude et de latitudes, avec un ratio correctif en cos(39,5) pour les latitudes, si bien que les distances en longitude sont conservées, l'erreur étant nulle en latitude à la latitude de 39,5 et augmentant lorsque l'on s'en éloigne. Si l'approximation est bonne pour la génération d'une carte d'une partie des Etats-Unis ou, à la rigueur, des Etats-Unis dans leur ensemble, de fortes déformations apparaissent si, par exemple, on souhaite générer une carte de l'Alaska. En effet, autant les distances en longitude sont respectées, autant, en latitude, un écrasement des distances apparaît, qui se fait proportionnellement au cosinus de l'angle de latitude. Plus on s'éloigne de la ligne sécante avec le cylindre, plus les coordonnées en latitude sont écrasées. Ainsi, pour le Nord de l'Alaska, c'est-à-dire pour une latitude de 70 , l'erreur est de plus de 55% ((cos(39,5) - cos(70)) / cos(39,5) = 0,55), ce qui engendre un écrasement non acceptable des portions de surface représentées. En appliquant ce procédé à l'Europe, qui s'étend en latitude de 35,5 au Sud de l'Espagne à 71 au Nord de la Suède, et en prenant une ligne médiane, pour les déformations, sécante avec le cylindre, à 55 en latitude, on obtient des déformations de plus ou moins 43%, ce qui n'est pas acceptable. On connaît également le système UTM (Universal Transverse Mercator), dans lequel le globe terrestre est divisé en fuseaux d'amplitude 6 en longitude et en bandes d'amplitude 8 en latitude, projetés sur des cylindres dont l'axe est contenu dans le plan de l'équateur. La fonction de projection, c'est-à-dire la fonction qui, à chaque point du globe, associe un point projeté, est plus complexe que dans le cas précédent, pour prendre en compte et compenser l'écrasement lorsque l'on s'éloigne des courbes sécantes entre cylindre de projection et globe terrestre, ainsi que la forme elliptique du globe terrestre. Si ce système procure d'excellents résultats en terme de précision et d'homogénéité des cartes et, notamment, pourrait autoriser des approximations homogènes sur toute l'Europe, il n'est pas applicable à un système de génération de cartes sur l'Internet, dans lequel on voudrait pouvoir générer une carte de n'importe quelle portion du globe terrestre. En effet, les données sont trop lourdes à traiter, ce qui engendre un grand ralentissement du serveur mettant en oeuvre le service et donc un manque de convivialité certain pour l'utilisateur. Il est très complexe par ailleurs de faire un découpage des cartes obtenues en tuiles jointives. Le système UTM, s'il est très efficace pour des opérations de positionnement, semble ainsi plus difficile à mettre en oeuvre pour des opérations de génération, ou d'affichage, de cartes. On est bien ici dans un domaine grand public, dans lequel on autorise des approximations et donc des déformations. Les utilisateurs sont d'ailleurs coutumiers de ces déformations l'approximation d'un globe sphérique est notamment couramment employée dans les cartes qu'ils observent et ne sont donc pas gênés par ces dernières, si elles ne sont pas trop importantes et que la forme des régions ou pays est respectée. Ils exigent, en revanche, une grande rapidité d'exécution du service. Par ailleurs, on souhaite souvent, pour ce genre de service, pouvoir ajouter sur la carte des "calques", comportant, à titre d'exemple, le nom de divers éléments (noms des rues, régions, monuments, ... qui sont projetés sur la carte par exemple) et/ou des images (telles que des images satellites) ou des représentations du relief, qui se sur-impriment sur la carte. Les calques sont sur-imprimés aux tuiles dans lesquelles est découpée la carte. Le système UTM est trop lourd pour autoriser une telle surimpression ou la surimposition d'une image, tandis qu'un système avec de trop grandes déformations engendre des aberrations d'affichage. La présente invention vise à proposer un procédé de projection cartographique d'une portion au moins du globe terrestre, qui réponde aux exigences suivantes: - simplicité de la méthode de projection et des calculs y afférents; - approximations, par conséquent déformations, acceptables pour l'utilisateur; - possibilité de générer, de manière préétablie, une carte d'une portion quelconque du globe terrestre, voire une carte du globe dans son intégralité ; - possibilité de mettre en oeuvre sur la carte un procédé de découpage en tuiles jointives pour une application de génération de cartes sur l'Internet; - possibilité d'ajouter des calques de surimpression sur les tuiles découpées de la carte. 2888023 4 C'est ainsi que l'invention concerne un procédé de projection cartographique d'une portion au moins du globe terrestre, dans lequel on définit un cylindre de projection, contenant le globe ou sécant avec lui, et on projette les points du globe, dont les coordonnées sont définies par une longitude et une latitude, sur ce cylindre, en associant à chaque longitude une abscisse, à chaque latitude une ordonnée, dans un référentiel du cylindre développé, caractérisé par le fait que: - on assimile le globe terrestre à une sphère, - on détermine une suite de n+l angles de latitude (Bo, ..., On), définissant n 10 (n 2) plages distinctes de latitudes, - on divise chaque hémisphère Nord et/ou Sud du globe en n zones périphériques de latitudes correspondant aux n plages de la suite, chacune définie par deux parallèles de latitude limite, - on projette les parallèles de latitude limite sur le cylindre de projection et - on projette chaque point d'une des n zones de latitudes en un point du cylindre d'ordonnée comprise et interpolée entre celles des parallèles de latitude limite projetées, en fonction de la latitude relative du point entre les deux parallèles. L'assimilation du globe terrestre à une sphère n'est pas une étape nécessaire à la mise en oeuvre du procédé et la demanderesse n'entend pas limiter la portée de ses droits à cette approximation. Elle est une forme de réalisation préférée du procédé, notamment pour une application à la génération de cartes interactives sur l'Internet, avec découpage de la carte en tuiles. La simplicité de mise en oeuvre de l'invention autorise également son application à un procédé de projection dans lequel le globe terrestre est assimilé, par exemple, à un ellipsoïde, la projection étant adaptée à une telle approximation; un tel procédé est également applicable à la génération interactive de cartes sur l'Internet. L'invention s'applique particulièrement bien à la génération de cartes sur 30 l'Internet, mais la demanderesse n'entend pas limiter la portée de ses droits à cette seule application. L'invention concerne également un système de projection cartographique d'une portion au moins du globe terrestre, pour la mise en oeuvre d'un procédé de 35 projection appliqué à la cartographie interactive sur l'Internet, comportant: - une base de données comprenant les coordonnées des points de la portion du globe, définies par une longitude et une latitude, - 5 - une base de données comportant les coordonnées en latitude d'une suite de n+l angles de latitude limite, - un programme de projection cylindrique, qui à chaque latitude associe une ordonnée, - un module de calcul, par le programme, des ordonnées projetées des n+l angles de latitude limite, - un module de comparaison des coordonnées des points de la portion du globe à la base de données comportant les coordonnées des latitudes limites de la suite, - un module de calcul des coordonnées projetées des points de la portion du globe, agencé pour calculer l'ordonnée projetée des points par interpolation entre les valeurs des ordonnées projetées des angles de latitudes limites entre lesquels se situe la latitude du point et - un module de génération d'une carte interactive sur l'Internet à partir des 15 valeurs calculées des coordonnées projetées. L'invention concerne naturellement aussi les cartes établies selon le procédé de l'invention et quel que soit leur support. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de la forme de réalisation préférée du procédé de l'invention, en référence aux planches annexées, sur lesquelles: - la figure 1 représente une vue schématique du globe terrestre dont l'hémisphère Nord est divisé en neuf zones de latitudes, - la figure 2 représente une vue schématique illustrant la projection d'un point contenu dans une zone sur le cylindre développé, - la figure 3 est un organigramme représentant un système de projection cartographique pour la mise en oeuvre du mode de réalisation préféré du procédé de l'invention et - l'annexe comporte un programme d'ordinateur en langage C qui peut être utilisé pour la mise en oeuvre de la forme de réalisation préférée du procédé de l'invention. L'objet du procédé de l'invention est d'obtenir une projection 35 cartographique d'une portion du globe terrestre, voire de tout le globe. En référence à la figure 1, une approximation est préalablement faite ici: on assimile le globe terrestre 1 à une sphère. Cette approximation est utilisée de 2888023 6 façon répandue dans les procédés de projection cartographique et n'est pas choquante pour l'utilisateur de la carte qui sera obtenue grâce au procédé de projection de cartographie, car l'utilisateur est coutumier de cette approximation. L'homme du métier pourra préférer une approximation de la forme du globe terrestre à un ellipsoïde, par exemple, s'il souhaite une précision plus grande de la représentation cartographique. Dans un tel référentiel sphérique, chaque point A de la surface du globe terrestre 1 est défini par deux de ses coordonnées: la longitude i et la latitude B, bien connues de l'homme du métier. La distance au centre C du globe terrestre 1 n'est pas une coordonnée nécessaire pour déterminer les coordonnées d'un point A, car cette distance est considérée comme constante du fait de l'approximation du globe 1 à une sphère, l'altitude des points n'étant par ailleurs pas prise en compte ici. On définit un cylindre de projection, sur lequel sont destinés à être projetés les points de la surface du globe terrestre, pour obtenir, en développant le cylindre, une carte comportant les points projetés de la surface du globe. Un tel cylindre doit, soit contenir le globe terrestre 1, soit être sécant avec lui, pour obtenir des projections de chaque point du globe sur un point du cylindre de projection. Les points projetés sont définis par leurs coordonnées dans un référentiel du cylindre développé, à savoir, en référence à la figure 2 où l'on voit le cylindre développé 2 de façon schématique, une abscisse X et une ordonnée Y. On comprendra que, lorsque le cylindre n'est pas développé, l'abscisse X est curviligne sur le cylindre. Le cylindre est choisi par l'homme du métier en fonction du rendu de la carte qu'il souhaite obtenir. Les différents paramètres permettant de définir le cylindre sont son rayon, la position et l'angle de son axe par rapport au globe terrestre 1. De préférence, on choisira ici un cylindre tangent au globe terrestre le long de l'équateur. Ainsi, l'axe de ce cylindre est confondu avec l'axe Nord-Sud du globe terrestre 1, qui est perpendiculaire au plan de l'équateur 3, son rayon étant égal à celui du globe terrestre 1, assimilé à une sphère. On définit une suite de n+l angles de latitude limite (90, ..., On), définissant n (n 2) plages distinctes de latitudes et adjacentes entre elles (chaque angle, hormis 00 et On, formant la borne limite supérieure d'une plage et la borne limite inférieure de la plage suivante). Les plages sont ici d'amplitude constante, mais ce n'est pas nécessaire. Notamment, leur amplitude pourrait décroître, au fur et à mesure que la valeur des angles de latitude augmente (en valeur absolue), pour une 2888023 -7 meilleure approximation quand on se rapproche des pôles. On prendra ici n = 9. On divise chaque hémisphère Nord et/ou Sud du globe en n zones périphériques de latitudes correspondant aux n plages de la suite. Ainsi, dans le cas d'espèce considéré, on divise l'hémisphère Nord en une première zone comportant l'ensemble des points de la surface du globe dont la latitude est comprise en 0 et 10 , une deuxième zone comportant l'ensemble des points de la surface du globe dont la latitude est comprise en 10 et 20 , et ainsi de suite jusqu'à une dernière zone dont les latitudes des points sont comprises entre 80 et 90 . La même opération est effectuée sur l'hémisphère Sud, avec des latitudes négatives. La suite de la description sera faite en relation uniquement avec l'hémisphère Nord, mais on déduira sans difficultés que les mêmes opérations pourront être effectuées pour l'hémisphère Sud. On a représenté sur la figure 1 les neufs zones ainsi définies, les angles 01, 02, 03 et 09 ayant été représentés dans un plan P vertical, sécant au globe terrestre 1. On voit qu'à chaque angle limite correspond un parallèle de latitude limite. Entre deux parallèles successifs s'étend une zone de latitudes. On définit une fonction de projection qui, à chaque point de la surface du globe terrestre 1, associe un point projeté sur le cylindre de projection. C'est par cette fonction de projection que l'on projette les parallèles de latitude limite sur le cylindre de projection. Cette fonction associe donc, à chaque point de coordonnées (0,0) du globe terrestre, un point de coordonnées (X,Y) dans un référentiel du cylindre de projection. Plus précisément, elle associe, à chaque longitude 0, une abscisse X, et à chaque latitude 0, une ordonnée Y. Cette fonction est une fonction de projection cylindrique. Quelle que soit cette fonction, elle engendrera des déformations au niveau de la projection; il est en effet impossible de projeter une sphère sur un plan sans déformations. Avec une fonction de projection cylindrique, les projetés des méridiens sont parallèles entre eux et les projetés des parallèles le sont également. La fonction est choisie par l'homme du métier en relation avec les déformations qu'il considère comme acceptables, en fonction de ses exigences et/ou contraintes. A titre d'exemple, on peut citer les projections équivalentes, qui conservent les surfaces, les projections conformes, qui conservent localement les angles, et donc les formes, et les projections équidistantes, qui conservent les distances sur les méridiens. Ces fonctions de projection vérifient des conditions et équations diverses, qui ne seront pas toutes développées ici. 2888023 -8 On présentera ici le procédé de l'invention en relation avec une fonction de projection cylindrique conforme. Une fonction conforme doit notamment vérifier la relation suivante: (ôX/âq) 2 + (ôY/&) 2 = cos 2(o) * ((ô)/ao) 2 + (avae) 2) 2 L'homme du métier peut choisir toute fonction cylindrique vérifiant cette relation pour obtenir une projection conforme, c'est-à-dire conservant les angles, donc les formes. L'intérêt d'un tel type de projection dans l'application à la cartographie interactive sur l'Internet est, justement, la conservation des formes puisque, dans une application "grand public", on souhaite pouvoir visionner une région, un itinéraire, ... sans pour autant qu'il soit nécessaire que les distances soient parfaitement à l'échelle, les surfaces parfaitement proportionnées, par exemple. Ce choix est par conséquent tout à fait compatible avec l'application envisagée. On choisira ici, comme fonction de projection, la fonction f, dite fonction de Mercator, qui à chaque point de coordonnées (0,0) associe un point projeté de coordonnées (X,Y), avec X=f,(0) et Y=fy(0), où fX et fy sont respectivement la composante de la fonction f qui à une longitude associe une abscisse et la composante de la fonction f qui à une latitude associe une ordonnée. La fonction f est définie par les relations suivantes: X = ff(0) = k* (k étant un facteur de proportionnalité choisi par l'homme du métier pour rendre l'abscisse X proportionnelle à la longitude 0) Y = fy(0) = k*log(tan(9/2 + ir/4)) (avec 9 en radians ici) Une telle fonction présente de bons résultats de projection, mais il est très difficile de la mettre en uvre pour tous les points de la surface du globe dans une application de cartographie interactive sur l'Internet, du fait de la lourdeur des calculs y afférent. On ne projette donc, par la fonction f, que les parallèles de latitude limite sur le cylindre de projection. Plus précisément, on ne calcule en fait que la composante fy de la fonction, pour la latitude du parallèle considéré, puisque les projetés des parallèles sont "horizontaux" sur le cylindre de projection développé 2, c'est-à-dire des droites d'ordonnée constante. Ici, on calcule ainsi la valeur des n+l ordonnées projetées, par la fonction de projection fy, des n+l latitudes (90, ..., B ) définissant les plages de latitudes. Dans le cas d'espèce considéré, on calcule donc fy(0), fy(10), ... fy(90). On indique ici les angles en degrés, par souci de simplification de la compréhension, mais il va 2888023 -9 de soi que l'homme du métier adaptera la formule ci-dessus selon qu'il mettra en oeuvre les calculs avec des angles en degrés ou en radians. On peut noter que fy(90) vaut +oo, au vu de la fonction f qui a été choisie. Cette fonction a en fait ici été choisie du fait de son bon comportement jusqu'à environ 80 de latitude, si l'on ne souhaite pas nécessairement obtenir une carte pour des latitudes plus élevées. Si tel était le cas, on pourrait, soit choisir une fonction f différente, soit assigner arbitrairement une valeur à fy(90) ; c'est cette dernière solution qui est envisagée ici. En prenant des valeurs en degrés pour les angles et en choisissant k=1, on fy(0) = 0 fy(10) = 10,051160 fy(20) = 20,418984 fy(30) = 31,472924 fy(40) = 43,711503 fy(50) = 57,907881 fy(60) = 75,456129 fy(70) = 99, 431965 fy(80) = 139,586617 fy(90) = 177,780109 (valeur assignée) On projette alors chaque point de la surface du globe terrestre en un point du cylindre d'ordonnée comprise et interpolée entre celles des parallèles de latitude limite projetées, en fonction de la latitude relative du point entre les deux parallèles. L'interpolation est, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, une interpolation linéaire, mais il va de soi que toute autre interpolation peut être mise en oeuvre. L'ordonnée du point projeté est donc interpolée, entre les ordonnées des projetés des deux parallèles de latitude limite définissant la zone contenant le point, en fonction de la valeur de la latitude du point par rapport à ces latitudes limites à la surface du globe. Ici, l'ordonnée du projeté de chaque point de la surface du globe terrestre sur le cylindre de projection est par conséquent calculée par interpolation linéaire entre deux des valeurs calculées ci-dessus, ces deux valeurs correspondant aux ordonnées projetées des parallèles dont les latitudes définissent la zone dans laquelle se trouve le point considéré. 2888023 -10- Autrement dit, et en référence à la figure 2, supposons qu'un point A de la surface du globe, de latitude 0, se situe dans une des n zones, référencée 4, présentées ci-dessus, entre deux parallèles 5, 6, c'est-à-dire que sa latitude 0 est comprise dans une des n plages que l'on a définies. Supposons que la latitude 0 de ce point soit comprise dans la plage définie par les angles de latitude 0; et i+1 L'ordonnée Y, du point projeté A' de ce point A du globe de latitude 0, est calculée par interpolation linéaire entre les valeurs des ordonnées projetées des latitudes B; et 0,+1, c'est-à-dire par interpolation linéaire entre la valeur de fy(01) et celle de fy(Bi+1). On voit sur la figure 2 les projetés 5', 6' des parallèles 5, 6 sur le cylindre de projection développé 2. L'ordonnée projetée de la latitude B d'un point A de la surface du globe 1 est ainsi calculée de façon très simple, par une interpolation entre les ordonnées fy(B;) et fy(Bi+1) réellement calculées, avec la fonction fy de projection, des latitudes 0; et 8;+1 définissant la zone 4 dans laquelle le point A se trouve. Il va de soi que cela engendre une erreur par rapport à la valeur qui seraient réellement calculée, pour l'ordonnée du point projeté A' du point A, avec la fonction de projection fy, mais cette erreur par rapport à la fonction de projection est limitée, puisqu'elle s'annule à chaque latitude Bo, ..., B définissant une des n plages de latitudes. L'interpolation est ici effectuée de la manière suivante: à un point A de la surface du globe de latitude 0, comprise entre deux latitudes B; et 8;+ 1, on attribue l'ordonnée Y sur le cylindre de projection, qui est définie par: Y = fy(0i) + (0 Bi) * (fy(Bi+1) fy(0)) / (Bi+i Bi) On retrouve bien, pour la latitude B;, la valeur fy(01), pour la valeur 0i+1, la valeur fy(0i+1). L'erreur par rapport à la fonction fy est donc nulle aux points B; et 0;+1 et possède un maximum, borné, entre ces deux points. Il va de soi que, plus le nombre n de plages de latitudes sera grand, plus l'erreur par rapport à la fonction de projection fy sera faible. On note qu'ici les n plages sont d'amplitude constante, c'est-à-dire Bn+1 On _... = 0i 0i4 = ... = B2 B1 = S, c'est-à-dire, pour i c [0,n], B; = i * 5, avec ici 5 = 35 10 . On peut par conséquent ré-écrire la fonction d'interpolation de manière plus simple: 2888023 -11- Y = fy(m*b) + (0 m*b) * (fy((m+l)*b) fy(m*b) ) / S, avec m la partie entière de 0/5, c'est-à-dire 0m = m*b définit la latitude inférieure de la plage contenant B. Par ailleurs, à la longitude 0 du point A, on associe sur le cylindre de projection une abscisse X = k*çb, ce qui est très simple également à obtenir. Le point A', projeté du point A de coordonnées (0,0), est donc de coordonnées (X,Y), dans un référentiel du cylindre de projection développé 2: X = k*ç Y = fy(m*b) + (0 m*b) * (fy((m+l)*b) fy(m*b)) / b, avec m défini ci-dessus. De nouveau et en d'autres termes, à chaque point de la surface du globe, de coordonnées (0,0), on associe un point projeté de coordonnées (X,Y) dans un repère du cylindre développé, qui vérifient: X = k*ç Y = fy(Bi) + (0 Bi) * (fy(Bi+1) fy(0)) / (0 +1 Bi), Bi et Bi+1 étant les latitudes des parallèles définissant la zone de latitudes comprenant le point. Ici, fy(B) = k*log(tan(0/2 + 7r/4)) Ainsi, pour obtenir les points projetés, sur le cylindre de projection, des points de la surface du globe terrestre, il suffit de calculer préalablement les n+l valeurs des ordonnées projetées des latitudes Bo, ..., B,,, puis les coordonnées des points projetés sont très aisément calculées, connaissant, d'une part, les coordonnées (0,0) des points de la surface du globe, d'autre part les fy(00), ..., fy(B ), puisqu'une simple fonction affine d'interpolation est mise en uvre, pour les ordonnées, une simple fonction affine, pour les abscisses. De tels calculs ne sont pas trop lourds et parfaitement adaptés à une application de cartographie interactive sur l'Internet. Un exemple de mise en oeuvre de tels calculs est montré en annexe, où l'on a reproduit un court programme en langage C permettant de mettre en oeuvre le procédé de l'invention. Une fois les points projetés ainsi obtenus, il est très simple de mettre en oeuvre des procédés de découpage de la carte obtenue en tuiles, pour un chargement adapté et minimisé, sur l'Internet, des diverses portions de la carte en fonction des souhaits de l'utilisateur (déplacement de la carte, agrandissement ou réduction de l'échelle, ...). Il est également aisé d'appliquer à cette carte des calques ou des images, comportant par exemple des reliefs, des noms des régions, des villes, des rues, ... qui ont été projetées sur le cylindre développé (en effet, un point A correspond à un point d'une rue, à la frontière d'une région, ...), ou des images satellites. Etant donnée la structure simple des données définissant le cylindre développé, ces calques peuvent être appliqués indépendamment à chaque tuile. Comme on l'a vu, les erreurs, et donc les déformations induites, par rapport à la fonction de projection, sont minimisées. En effet, à chaque angle Bo, ..., On de latitude limite définissant une plage, la valeur de l'ordonnée projetée est la valeur exacte calculée avec la fonction de projection. Une telle fonction de projection induit certes des déformations, mais ces dernières sont maîtrisées par l'homme du métier, par son choix de la fonction de projection. Par ailleurs, il est possible de choisir une fonction très précise, donc complexe, puisque les valeurs de cette fonction ne sont calculées que pour la latitude des parallèles de latitude limite, de façon préalable; en fonction de la précision requise, il est en outre possible d'augmenter le nombre n de plages de latitudes.Lorsque l'interpolation est mise en oeuvre, on "rattrape" les véritables valeurs de la fonction f à chaque angle 0 (i e [0,n]) de latitude limite définissant une plage. Entre deux de ces angles, l'erreur par rapport à cette fonction, c'est-à-dire par rapport à la véritable valeur qu'auraient les ordonnées des points projetés si la fonction f était effectivement appliquée à chacun des points de la surface du globe, est bornée. Ainsi, lorsque l'on projette une portion de la surface du globe terrestre, qui s'étend sur plusieurs des zones de latitudes, l'erreur, par rapport à la projection qui serait faite pour tous les points avec la fonction de projection f, se limite à l'erreur qui est faite sur chacune des zones de latitudes. On obtient donc une approximation de la véritable projection par une fonction f cylindrique conforme, avec un minimum de calculs. Il en résulte l'applicabilité du procédé de projection à un domaine tel que celui de la cartographie interactive sur l'Internet, tout en obtenant des déformations acceptables pour l'utilisateur. Ces déformations sont tout à fait quantifiables pour l'homme du métier, qui peut modifier la fonction ou le nombre de zones dans lesquelles est découpé le globe, pour obtenir une précision plus ou mois grande en fonction de ses exigences et/ou contraintes. Par ailleurs, on a vu que la mise en oeuvre exacte de certaines fonctions de projection peut être bonne sur une portion du globe, mais moins bonne sur d'autres; par exemple, dans le cas d'espèce considéré, le comportement de la fonction est bon 2888023 - 13 - jusqu'à environ 80 de latitude, mais moins bon entre 80 et 90 . Grâce au procédé de l'invention, il est possible d'assigner, de manière arbitraire mais choisie par l'homme du métier en fonction de ce qu'il souhaite une valeur à fy(90), afin d'éviter sa divergence vers +oo. La valeur de fy(90) étant ainsi fixée, les valeurs prises par les ordonnées projetées des points de latitude comprise entre 80 et 90 sont comprises entre fy(80) et fy(90) et ne divergent pas. Il est ainsi possible, en assignant des valeurs convenables à certaines des ordonnées des projections des latitudes 00, .. ., 0 définissant les plages, de corriger des erreurs ou de donner une forme souhaitée à la projection. On a présenté le procédé de l'invention en relation avec un cylindre de projection tangent à l'équateur, c'est-à-dire que l'échelle est conservée au niveau de l'équateur. Il va de soi que l'homme du métier pourra facilement adapter la description qui a été faite dans le cas où le cylindre serait par exemple sécant ou tangent selon un parallèle de latitude 00, en introduisant des constantes de correction dépendant de 00. On note que, contrairement à l'art antérieur où un tel 0 impliquait des erreurs lorsque l'on s'en écartait, le procédé de l'invention ne serait pas affecté par un tel facteur. Par ailleurs, l'approximation a été faite ici du globe terrestre assimilé à une sphère. Mais il va de soi qu'une autre approximation peut être faite, par exemple celle du globe terrestre à un ellipsoïde. Dans ce cas, la fonction f de projection, de préférence cylindrique conforme, est différente, et plus complexe. Elle n'est toutefois réellement appliquée qu'aux points de latitudes limites, l'interpolation pour les autres points du globe étant faite de manière similaire. L'invention permet donc également d'appliquer à la cartographie interactive sur l'Internet des approximations plus complexes et plus précises. On décrit maintenant, en référence à la figure 3, un système 7 de projection cartographique pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, dans l'application à la génération de cartes interactives sur l'Internet. Ce système 7 comporte une base de données 8 comportant des informations cartographiques, desquelles on peut extraire les coordonnées (0,0) des points du globe terrestre, qui sont placées dans une base de données 9. Cette base de données 9 comporte ainsi les coordonnées des points de la portion du globe que l'on peut souhaiter afficher. Les coordonnées 8;, i e [0,n] des angles de latitude limite sont également rentrées dans une base de données 10. Le système 7 comporte un module de calcul 2888023 -14- 11, pour le calcul de la projection des angles de latitude limite, c'est-à-dire le calcul des fy(B;) ; ce module de calcul comporte par exemple un programme de projection cylindrique, comportant la fonction fy; ces valeurs calculées fy(B;) sont conservées dans une base de données 12. Un utilisateur fournit au système 7 une requête, par un module 13 d'entrée de requête, typiquement, un ordinateur relié à l'Internet. Cette requête peut être une demande de génération d'une carte autour d'une adresse, sur une portion du globe, ou avec tout autre paramètre pertinent (échelle, possibilité d'agrandissement ou de réduction, ...). Cette requête permet de sélectionner, dans la base de données 9 comportant les coordonnées (0,0) des points du globe, les coordonnées des points qui doivent être affichés sur la carte, conservées dans une base 14 de données sélectionnées. Ces coordonnées sont entrées dans un module 15 de comparaison, qui compare chaque latitude sélectionnée aux latitudes de la base de données 10 comportant les coordonnées des latitudes limites 0,, i e [0,n]. A partir de ce module de comparaison (15), chaque point est assigné dans une zone du globe entre deux points de latitude limite, sa position entre ces deux latitudes étant déterminée; un module 16 de calcul peut calculer la valeur de l'ordonnée projetée de ce point, par interpolation entre les valeurs projetées des latitudes définissant la zone dans laquelle il se trouve, en fonction de la position du point dans la zone. Ce module de calcul 16 est à cet effet relié au comparateur 15 et à la base de données 12 comportant les valeurs des fy(B;). Le module de calcul 16 calcule également la valeur de l'abscisse projetée de la longitude de chaque point. Il permet ainsi d'obtenir les coordonnées projetées (X,Y) des points. Les valeurs calculées des coordonnées projetées des points de la portion du globe terrestre sont entrées dans un module 17 de génération de cartes sur l'Internet, comportant ici une fonction de découpage de la carte en tuiles, ainsi qu'éventuellement des fonctions de surimpression de calques et/ou d'images. La carte obtenue est alors affichée grâce à un module 18 d'affichage. Selon une forme de réalisation, les coordonnées B;, i e [0,n] des angles de latitude limite sont rentrées dans la base de données 10 directement par l'homme du métier, préalablement à toute génération de cartes, la suite de latitudes limites étant ainsi fixée pour l'avenir. Selon une autre forme de réalisation, telle qu'indiquée sur la figure 3 par la liaison du module d'entrée de requête 13 à la base de données 10, la suite de coordonnées B;, i e [0,n] des angles de latitude limite est générée automatiquement par le système 7, en fonction de la requête de l'utilisateur. Ainsi, 2888023 - 15 - en fonction de l'adresse ou de la portion du globe terrestre que souhaite visualiser l'utilisateur, ou encore de la précision qu'il désire, cette suite de coordonnées est générée, le nombre de latitudes limites ou le pas entre elles pouvant être adapté au cas par cas. Il va de soi que le système a été décrit de manière fonctionnelle et que certaines des bases de données peuvent être réunies. La nature et la structure des modules et bases de données sont déterminées par l'homme du métier. ANNEXE double convert_y(l (O.D00000 10.051160, 20.418984, 31.472924, 43.711503, 57.907881, 75.456129, 99.431965, 139.586617, 177.780109); double convertLL(double lat) lat - -latl flat - -ilat; return -(convert_y[ilat) + ((lat-10*iiatl/10)*(convert_yjilat+l)-convert_y(ilatl)); return convert_y(ilatl + ((1at-10*i1at)/10)*(convert,y[ilat+1]-convertoey int ilat (int)(lat/10);. if (lat>"D) | La présente invention concerne un procédé de projection cartographique d'une portion au moins du globe terrestre (1) dans lequel on définit un cylindre de projection, contenant le globe (1) ou sécant avec lui, et on projette les points du globe, dont les coordonnées sont définies par une longitude φ) et une latitude (theta), sur ce cylindre, en associant à chaque longitude (φ) une abscisse (X), à chaque latitude (theta) une ordonnée (Y), dans un référentiel du cylindre développé (2), caractérisé par le fait que caractérisé par le fait qu'on détermine une suite de n+1 angles de latitude (theta0, ..., thetan), définissant n (n >=2) plages distinctes de latitudes, on divise chaque hémisphère Nord et/ou Sud du globe (1) en n zones périphériques (4) de latitudes correspondant aux n plages de la suite, chacune définie par deux parallèles (5, 6) de latitude limite, on projette les parallèles (5, 6) de latitude limite sur le cylindre de projection et on projette chaque point (A) d'une des n zones (4) de latitudes en un point (A') du cylindre d'ordonnée comprise et interpolée entre celles des parallèles de latitude limite projetées, en fonction de la latitude (theta) relative du point (A) entre les deux parallèles (5, 6).Grâce à l'invention on obtient une méthode de projection simple et sans calculs excessifs. | 17 - 1- Procédé de projection cartographique d'une portion au moins du globe terrestre (1), dans lequel on définit un cylindre de projection, contenant le globe (1) ou sécant avec lui, et on projette les points du globe, dont les coordonnées sont définies par une longitude (0) et une latitude (0), sur ce cylindre, en associant à chaque longitude (4)) une abscisse (X), à chaque latitude (0) une ordonnée (Y), dans un référentiel du cylindre développé (2), caractérisé par le fait que: - on détermine une suite de n+l angles de latitude (00, ..., 0 ), définissant n (n 2) plages distinctes de latitudes, - on divise chaque hémisphère Nord et/ou Sud du globe (1) en n zones périphériques (4) de latitudes correspondant aux n plages de la suite, chacune définie par deux parallèles (5, 6) de latitude limite, - on projette les parallèles (5, 6) de latitude limite sur le cylindre de projection et - on projette chaque point (A) d'une des n zones (4) de latitudes en un point (A') du cylindre d'ordonnée comprise et interpolée entre celles des parallèles de latitude limite projetées, en fonction de la latitude (0) relative du point (A) entre les deux parallèles (5, 6). 2- Procédé de projection cartographique selon la 1, dans lequel le cylindre est tangent au globe (1) le long de l'équateur (3). 3- Procédé de projection cartographique selon l'une des 1 et 2, dans lequel l'interpolation est linéaire. 4- Procédé de projection cartographique selon l'une des 1 à 3, dans lequel on projette les parallèles (5, 6) de latitude limite (0;, i e [0,n]) par une projection cylindrique définie par une fonction fy, qui à une latitude (0;) associe une ordonnée, sur le cylindre de projection développé. 5- Procédé de projection cartographique selon la 4, dans lequel à chaque point (A) de latitude 0 compris dans une zone (4) de latitudes définie par deux latitudes limites 0; et 0;+1 (i e [O,n-1]), on associe un point projeté (A') dont l'ordonnée Y sur le cylindre développé est définie par: Y = fy(0i) + (0 0;) * (fy(0;+1) fy(01)) / (0i+1 0i) 6- Procédé de projection cartographique selon l'une des 4 et 5, dans lequel la fonction fy de projection cylindrique est une fonction cylindrique conforme. 7- Procédé de projection cartographique selon l'une des 1 à 6, dans lequel on assimile le globe terrestre (1) à une sphère. 8- Procédé de projection cartographique selon la 7, dans lequel la fonction fy de projection cylindrique, qui à chaque latitude O d'un parallèle de latitude limite associe une ordonnée Y sur le cylindre développé, est définie par: Y = fy(0) = k*log(tan(0 /2 + 7r/4)), avec k un facteur de proportionnalité 9- Procédé de projection cartographique selon l'une des 1 à 8, dans lequel à chaque point (A) du globe (1) de longitude 4:/), on associe un point projeté (A') dont l'abscisse X sur le cylindre de projection développé (2) vérifie: X = k*, avec k un facteur de proportionnalité. 10- Procédé de projection cartographique selon l'une des 1 à 9, dans lequel les n plages sont d'amplitude constante, c'est-à-dire 0n+ 1 6n = ... = Oi Bi_1 = ... = 82 01 = S, c'est-à-dire, pour i e [0,n] , O = i *S. 11- Procédé de projection cartographique selon la 10, dans lequel S = 10 . 12- Procédé de projection cartographique selon l'une des 1 à 11, qui est appliqué à la cartographie interactive sur l'Internet. 13- Procédé de projection cartographique selon la 12, dans lequel la carte obtenue est découpée en tuiles. 14- Procédé de projection cartographique selon la 13, dans lequel on surimprime aux tuiles un calque et/ou une image. 15- Carte établie selon le procédé de projection de l'une des 35 l à 14. 16- Système de projection cartographique d'une portion au moins du globe terrestre, pour la mise en oeuvre du procédé de la 12, comportant: 2888023 - 19 - - une base de données (9) comprenant les coordonnées des points de la portion du globe, définies par une longitude (0) et une latitude (0), - une base de données (10) comportant les coordonnées en latitude d'une suite de n+l angles de latitude limite (0;, i e [0,n]), - un programme de projection cylindrique, qui à chaque latitude (0) associe une ordonnée (fy(0)), - un module (11) de calcul, par le programme, des ordonnées projetées (fy(0;)) des n+l angles de latitude limite, - un module (15) de comparaison des coordonnées des points de la portion du globe à la base de données (10) comportant les coordonnées des latitudes limites de la suite, - un module (16) de calcul des coordonnées projetées des points de la portion du globe, agencé pour calculer l'ordonnée projetée des points par interpolation entre les valeurs des ordonnées projetées des angles de latitudes limites entre lesquels se situe la latitude du point et - un module (17) de génération d'une carte interactive sur l'Internet à partir des valeurs calculées des coordonnées projetées. | G | G06,G09 | G06T,G06F,G09B | G06T 17,G06F 17,G09B 27,G09B 29 | G06T 17/05,G06F 17/30,G09B 27/08,G09B 29/00 |
FR2894406 | A3 | INTERFACE POUR MOTEURS OU ACTIONNEURS COMMANDES ELECTRONIQUEMENT | 20,070,608 | L'objet de la présente invention est une interface pour moteurs ou 5 actionneurs commandés électroniquement pour son utilisation dans des systèmes mécaniques mobiles de l'automobile. Les moteurs ou actionneurs peuvent être surveillés au moyen de capteurs utilisés pour la lecture de paramètres, qui sont employés pour détecter des situations anormales, telles que le pincement dans un lève-vitre, ou bien ils 10 sont utilisés pour contrôler leur comportement. L'interface est la conception dont sont pourvus le moteur et le module électronique pour que leur accouplement mutuel puisse avoir lieu, ainsi que les connexions entre les deux. Au moyen de cette interface, c'est-à-dire au moyen de cette conception 15 des configurations permettant de produire l'accouplement entre les deux éléments, sont possibles tant l'échange du moteur que du module électronique. Cette interface assure un accouplement sûr, robuste et rigide entre l'électronique et le moteur étant donné sa configuration et les éléments d'ancrage et guidage. 20 L'intégration de fonctions additionnelles aux moteurs électriques a été réalisée dans l'état de l'art en incorporant au même moteur des éléments tels que capteurs, contrôleurs, limiteurs, etc., requérant de l'électronique pour permettre l'incorporation desdites fonctions. Cette configuration a un inconvénient important qui est l'impossibilité de 25 rendre indépendante l'électronique intégrée dans le module de commande de l'unité constituée par le moteur. Par exemple, il peut être intéressant d'obtenir des unités correspondant uniquement au moteur ou à l'actionneur et pas au module de commande de différents fabricants, pour ensuite accoupler une même électronique. Avec cette stratégie, on évite de dépendre d'un seul 30 fournisseur. Actuellement, il existe des modules électroniques indépendants avec lesquels il est possible d'acquérir les dispositifs de manière séparée en pouvant ainsi optimiser les coûts. La présente invention consiste en une interface pour moteurs ou 35 actionneurs commandés électroniquement permettant l'accouplement entre le module de commande et le moteur d'une manière sûre et fiable, même dans des milieux de travail soumis à des vibrations et à la présence d'humidité. Actuellement on utilise des moteurs ou actionneurs commandés au moyen d'un module électronique de commande aptes à entraîner des systèmes mécaniques mobiles que l'on peut trouver dans un véhicule automobile, tels qu'un lève-vitre ou toit ouvrant. Le module électronique de commande a la mission d'apporter des fonctions de sécurité ou de confort au moteur d'entraînement, et ainsi aux systèmes mécaniques mobiles qu'ils entraînent. La commande du moteur à travers le module électronique est réalisée au moyen de la mesure de paramètres internes du moteur. Par exemple, pour la fonction anti-pincement le module électronique dispose de capteurs à effet Hall qui mesurent la vitesse de rotation du moteur. À son tour, le module électronique de commande agit directement sur le moteur en connectant ou déconnectant l'alimentation de celui-ci. Pour que cela soit possible, aussi bien le moteur que le module électronique de commande disposent de contacts électriques qui entrent en contact lorsque se produit l'accouplement mécanique des deux éléments. Un des aspects les plus remarquables de l'accouplement entre le module électronique de commande et le moteur est la qualité de l'union en ce qui concerne la résistance, le bon positionnement, l'étanchéité, la fiabilité de la connexion, la fatigue mécanique et d'autres, car ce type d'applications a un milieu très singulier soumis aux vibrations, projections d'eau et d'autres inclémences. L'interface dont on a parlé jusqu'ici doit être interprétée comme la conception que l'un et l'autre éléments ont pour pouvoir produire l'accouplement et les connexions entre les deux. L'interface définissant l'accouplement permet qu'à un même module moteur puissent être accouplés différents modules électroniques de commande et de la même manière, un module électronique de commande peut être monté sur différents types de moteurs si toutefois les deux éléments partagent la même interface. Il est important de considérer les différents traitement ou manipulation que reçoivent une unité de moteur et un module électronique de commande. La carcasse du moteur est d'une résistance et rigidité supérieure à la carcasse qui va protéger l'électronique. Le motif est que l'électronique a, et doit avoir, une manipulation plus soignée. Cette situation a conduit à ce que dans l'invention on a considéré de grand intérêt le fait d'établir les éléments de plus grande résistance associés à la carcasse du moteur, comme cela est le cas d'un guide d'entrée pour l'insertion de la carcasse du module électronique de commande ; et d'établir les éléments flexibles associés à la carcasse du module électronique de commande, en comptant sur des épaisseurs inférieures qui favorisent ladite flexibilité comme cela est le cas des rebords de guidage qui favorisent le clipsage. Les rebords de guidages flexibles sont quelques-uns des éléments les plus délicats de l'interface, comparés au reste des composants de la carcasse, ce qui fait qu'il est aussi approprié qu'ils se situent dans la carcasse de l'électronique car, comme cela a été dit, elle reçoit un traitement plus soigné pendant la manipulation inhérente à sa fabrication. La configuration de l'interface selon la présente invention est composée : • d'un guide latéral ou rail situé dans la carcasse du module moteur. Ce guide fixe et dirige l'entrée du module électronique de commande lors de l'insertion dans la carcasse du moteur, de manière que les contacts électriques du module électronique de commande entrent en contact avec des contacts de moteur à travers l'ouverture latérale située dans le moteur. Ce guide doit être suffisamment rigide et une telle rigidité est augmentée dans la carcasse du moteur grâce à l'utilisation de parois plus épaisses que celles de la carcasse de l'électronique. • De clips situés à l'extrémité de la carcasse du module électronique de commande. Ces clips sont situés près de l'ouverture latérale du moteur une fois que les deux éléments se trouvent connectés pour l'accouplement. • D'un support latéral. Ce support latéral fixe et soutient le module 30 électronique de commande à travers une encoche située dans celui-ci qui pénètre dans une saillie située dans la carcasse du module moteur. En outre l'accouplement entre le module électronique et le module moteur ou actionneur pourra être étanche. Un exemple clair pourrait être lorsque le moteur est utilisé pour entraîner le lève-vitre et qu'il se situe dans la 35 zone humide de la boîte de portière. L'étanchéité peut être obtenue au moyen de l'injection d'un élastomère sur la matière plastique faisant partie de la carcasse du module électronique de commande, dans la zone qui entre en contact avec l'ouverture latérale du moteur lorsque les deux modules sont accouplés, ainsi que sur l'union entre les carcasses faisant partie du dispositif ou module électronique de commande. En définitive, l'étanchéité doit être assurée sur toute surface d'union des carcasses. Une autre alternative consiste à obtenir l'étanchéité au moyen de l'interposition d'une gomme entre les éléments précités. Une interface selon l'invention pour moteurs ou actionneurs commandés électroniquement, entre un moto-réducteur et un module électronique de commande disposant respectivement d'une première et d'une seconde carcasses, ladite première carcasse ayant une ouverture d'entrée pour des connecteurs et des capteurs d'actionnement du module électronique, l'union desdites première et seconde carcasses étant établie au moyen de : • un guide latéral d'insertion de ladite première carcasse dans ladite seconde carcasse, • une retenue par clipsage, et • un support latéral constitué d'une languette perforée et d'un téton, est caractérisée en ce que le guide latéral se trouve agencé dans ladite première carcasse, tandis que le brin de profil se logeant dans le guide est disposé dans ladite seconde carcasse, la retenue par clipsage disposant un bossage imprimé dans ladite première carcasse et des rebords de guidage flexibles dans ladite seconde carcasse, et la languette du support latéral se prolongeant à partir de celui de ladite première carcasse pour recevoir le téton disposé dans ladite seconde carcasse. Selon une autre caractéristique de l'invention, le module électronique de commande peut être constitué par ladite seconde carcasse qui est formée elle-même par deux pièces qui s'accouplent et à l'intérieur de laquelle est logé un circuit électronique. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'une des pièces constituant ladite seconde carcasse peut être enveloppante, cette pièce étant celle à partir de laquelle émergent deux languettes relatives à l'union par clipsage de l'interface, et l'autre pièce ferme le module électronique de commande. Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux pièces constituant ladite seconde carcasse peuvent présenter une union par clipsage selon une ligne d'union passant entre deux languettes relatives à l'union par clipsage de l'interface. On a complété la présente description avec un jeu de dessins, illustratifs de l'exemple préféré et pas limitatifs de l'invention. La figure 1A représente un premier exemple de mise en oeuvre de l'ensemble formé par le moteur et le module électronique de commande, dans leurs carcasses respectives accouplées à travers l'interface faisant l'objet de cette invention. Cette même figure inclut un détail de l'union constituant l'interface et qui est représenté avec une courbe elliptique en pointillés dans la vue d'ensemble. La figure 1B montre le même exemple avec les carcasses séparées, pour permettre d'observer les éléments de l'interface appartenant à l'une et 15 l'autre carcasse. La figure 2 représente la carcasse du moteur de ce premier exemple de mise en oeuvre avec la conception des éléments de l'interface. La figure 3 représente la carcasse du module électronique de commande vue du côté opposé à celui représenté dans la figure 1, pour montrer des détails 20 de la carcasse avec la conception des éléments de l'interface. La figure 4 représente un détail des pinces de connexion partant de la carte électronique, celle-ci étant montrée uniquement en partie et ces pinces étant destinées à alimenter électriquement le moteur. La figure 5 représente un deuxième exemple de mise en oeuvre dans 25 lequel la carcasse du module électronique de commande est du type enveloppante. Les figures 1A et 1B montrent un premier exemple de mise en oeuvre de l'invention où dans la figure 1A on montre l'ensemble formé par un moto-réducteur 1 et l'électronique 2. L'ensemble moto-réducteur 1 est à son tour 30 constitué du moteur 1.1 et de l'ensemble réducteur 1.2. La figure 1A montre en réalité la carcasse 1.2 du réducteur de type vis sans fin-couronne duquel émerge l'axe 1.2.5 de sortie après la réduction. Dans la figure 1B on peut distinguer une ouverture 1.2.4 latérale dans la carcasse du réducteur 1.2 qui laisse accessible le moteur 1.1, car l'électronique 35 2 se trouve séparée de la carcasse de l'ensemble moto-réducteur 1. L'électronique du module électronique de commande consiste habituellement en une carte de circuit imprimé qui traditionnellement peut disposer de connecteurs (ou contacts électriques) tels que des pinces 2.6. Cette carte de circuit électronique se trouve logée dans la carcasse 2, comme on peut le voir à la figure 3, ainsi que dans le détail représenté à la figure 4. A la figure 4 on montre un brin partiel de la carte de circuit imprimé qui dispose des pinces 2.6, lesquelles sont uniquement montrées à la figure 3 par la présence de platines de la carcasse 2 destinées à leur protection en laissant voir uniquement les terminaisons d'extrémités. Nonobstant, soit des prolongements de la carte intégrée ou du circuit imprimé, soit des pinces et un autre type de connexions peuvent émerger de la carcasse 2 pour atteindre les différentes parties du moteur 1. Dans cet exemple de mise en oeuvre, un prolongement 2.5 de la carte de circuit imprimé est celle disposant d'un capteur, et l'alimentation du moteur 1.1 est réalisée à travers les pinces 2.6 qui agissent en guise de connecteurs (ou contacts électriques). L'ouverture 1.2.4 est l'accès permettant l'introduction des connecteurs 2.6 pour l'alimentation du moteur 1.1 et des capteurs 2.5, les deux émergeant de la carcasse (2) de l'électronique à travers l'interface. Précisément c'est à travers l'interface qu'est réalisée l'alimentation du 20 moteur 1.1 et la lecture des différents paramètres utilisés par l'électronique du module de commande. L'interface assurera que cette connexion 2.5 et le positionnement adéquat des capteurs 2.6 se produit avec une fermeture qui assure la fermeté, la rigidité et le bon positionnement de l'union et le cas échéant l'étanchéité. 25 Cette union adéquate est établie principalement à travers trois éléments : • Un guide 1.2.3 disposé sur la carcasse 1.2 du moto-réducteur 1. Ce guide 1.2.3 en forme de canal reçoit un brin de profil 2.3 qui est celui qui assure un mouvement d'approche essentiellement perpendiculaire du capteur 2.5 et de connecteur 2.6 d'alimentation du moteur 1.1 à travers 30 l'ouverture 1.2.4. • Une union par clipsage. Cette union est constituée par au moins un rebord de guidage 2.1 flexible situé dans la carcasse 2 logeant l'électronique et un bossage imprimé 1.2.2 disposé dans la carcasse du réducteur 1.2. Le rebord de guidage 2.1, en étant disposé dans la 35 carcasse 2 logeant le module électronique, fait que les épaisseurs employées dans cette carcasse 2 sont conformes à celles requises par le rebord de guidage 2.1, car les épaisseurs employées dans le réducteur 1.2 sont supérieures étant donné qu'il est nécessaire de disposer d'une structure plus résistante pour absorber les efforts mécaniques dérivés de la réduction appliquée au couple moteur pour sa sortie postérieure par l'axe 1.2.5. L'union par clipsage se produit en insérant la carcasse 2 de l'électronique à travers l'interface à la fin de la course imposée par le guide 1.2.3. • Un support latéral constitué par une languette ou platine 1.2.1 perforée 1.2.1.1 qui se prolonge perpendiculairement au guide 1.2.3. Les possibles écarts de position entre la carcasse 2 de l'électronique et la carcasse du réducteur 1.2 se produiront par le jeu pouvant offrir le guide 1.2.3. Le mouvement le plus important que permet ce guide 1.2.3 est une rotation autour d'un axe longitudinal par rapport au guide 1.2.3. Pour empêcher cet écart de position, on a prévu cette languette ou platine 1.2.1 située à distance du guide 1.2.3. L'ancrage se produit lorsque, lors de l'insertion de la carcasse 2, le module électronique de commande glissant à travers le guide 1.2.3 arrive à la fin de la course de telle manière qu'un téton solidaire de la carcasse 2 de l'électronique s'introduit dans la perforation 1.2.1.1 de la languette 1.2.1. Dans cette mise en oeuvre, la carcasse 2 logeant le circuit électronique de commande est constituée par deux moitiés ou pièces unies par clipsage au moyen d'une pluralité de clips 2.4 disposés sur le périmètre. Il est important d'assurer la bonne union de ces fixations, parce que la carcasse 2 logeant le module électronique de commande doit être apte à supporter les efforts tendant à ouvrir les deux moitiés produites par l'union par clipsage 2.1, 1.2.2 de l'interface. La figure 3 représente la carcasse 2 logeant le module électronique de 30 commande avec des entrées pour des connecteurs externes 2.7 pouvant être différents selon l'application. La figure 5 montre une deuxième mise en oeuvre de l'invention dans laquelle la carcasse 2 de l'électronique est de type enveloppante. Avec cette configuration, on évite que l'union entre les deux pièces de la carcasse 2 passe 35 entre les deux rebords de guidage 2.1 de fixation par clipsage de l'interface, qui se trouvent forcés en opposition. En résultat de quoi l'union entre les deux pièces configurant la carcasse 2 ne se trouve pas forcée. L'essentiel de cette invention n'est pas altéré par des variations de matières, forme, dimension et disposition des éléments constitutifs, décrits de manière non limitative, celle-ci étant suffisante pour permettre sa reproduction par un homme de métier | L'objet de la présente invention est une interface pour moteurs ou actionneurs commandés électroniquement, pour son utilisation dans des systèmes mécaniques mobiles de l'automobile.Cette interface est prévue entre un moto-réducteur (1) et un module électronique de commande disposant respectivement d'une première et d'une seconde carcasses (1.2 et 2), la première carcasse (1.2) ayant une ouverture d'entrée pour des connecteurs et des capteurs d'actionnement du module électronique, l'union de ces carcasses étant établie au moyen de :● un guide latéral d'insertion de la première carcasse (1.2) dans la seconde carcasse (2),● une retenue par clipsage (1.2.2, 2.1), et● un support latéral constitué d'une languette (1.2.1) perforée (1.2.1.1) et d'un téton (2.2).Cette interface est telle que le guide latéral se trouve agencé dans la première carcasse (1.2), tandis que le brin de profil se logeant dans le guide est disposé dans la seconde carcasse (2), la retenue par clipsage disposant un bossage imprimé (1.2.2) dans la première carcasse et des rebords de guidage flexibles (2.1) dans la seconde carcasse, et la languette (1.2.1) du support latéral se prolongeant à partir de celui de la première carcasse pour recevoir le téton (2.2) disposé dans la seconde carcasse. | 1.- Interface pour moteurs ou actionneurs commandés électroniquement, entre un moto-réducteur (1) et un module électronique de commande disposant respectivement d'une première et d'une seconde carcasses (1.2 et 2), ladite première carcasse (1.2) ayant une ouverture (1.2.4) d'entrée pour des connecteurs (2.6) et des capteurs (2.5) d'actionnement du module électronique, l'union desdites première et seconde carcasses (1.2 et 2) étant établie au moyen de : • un guide latéral (1.2.3, 2.3) d'insertion de ladite première carcasse (1.2) dans ladite seconde carcasse (2), • une retenue par clipsage (1.2.2, 2.1), et • un support latéral constitué d'une languette (1.2.1) perforée (1.2.1.1) et d'un téton (2.2) caractérisée en ce que le guide latéral se trouve agencé dans ladite première carcasse (1.2), tandis que le brin de profil (2.3) se logeant dans le guide (1.2.3) est disposé dans ladite seconde carcasse (2), la retenue par clipsage disposant un bossage imprimé (1.2.2) dans ladite première carcasse (1.2) et des rebords de guidage flexibles (2.1) dans ladite seconde carcasse (2), et la languette (1.2.1) du support latéral se prolongeant à partir de celui de ladite première carcasse (1.2) pour recevoir le téton (2.2) disposé dans ladite seconde carcasse (2). 2.-Interface pour moteurs ou actionneurs commandés électroniquement selon la 1, caractérisée en ce que le module électronique de commande est constitué par ladite seconde carcasse (2) qui est formée elle-même par deux pièces qui s'accouplent et à l'intérieur de laquelle est logé un circuit électronique. 3.- Interface pour moteurs ou actionneurs commandés électroniquement selon la 2, caractérisée en ce que l'une des pièces constituant ladite seconde carcasse (2) est enveloppante, cette pièce étant celle à partir de laquelle émergent deux languettes (2.1) relatives à l'union par clipsage de l'interface, et en ce que l'autre pièce ferme le module électronique de commande. 4.- Interface pour moteurs ou actionneurs commandés électroniquement selon la 2, caractérisée en ce que les deux pièces constituant ladite seconde carcasse (2) présentent une union par clipsage (2.4) selon une ligne d'union passant entre deux languettes (2.1) relatives à l'union par clipsage de l'interface. | H | H02 | H02K | H02K 11 | H02K 11/00 |
FR2891287 | A1 | MACHINE DE REALISATION D'UNE PAROI CONTINUE DANS LE SOL | 20,070,330 | La présente invention a pour objet une et un procédé de réalisation d'une telle paroi. Pour réaliser des parois continues dans le sol, la technique la plus couramment utilisée consiste à creuser une tranchée correspondant au tracé de la paroi à réaliser et de remplir cette tranchée avec du béton avec, éventuellement, utilisation d'une armature. Plus précisément, le plus souvent la tranchée est réalisée par sections successives, la section de tranchée creusée étant alors remplie de béton pour constituer un panneau de la paroi continue. Lorsque la paroi à réaliser n'a pas une très grande profondeur, il est possible d'utiliser une machine d'excavation que l'on va déplacer dans la tranchée au fur et à mesure de la réalisation des différentes sections de celle-ci. Le brevet US 3 893 302 décrit une machine et une méthode pour excaver des tranchées et construire des parois dans les tranchées excavées. Cette machine comprend un outil de coupe disposé dans la partie avant de la machine ayant la forme d'une chaîne d'excavation sans fin munie de godets. La partie arrière de la machine comprend un conduit vertical pour amener du béton depuis un conteneur situé à l'extérieur de la tranchée vers l'arrière de la machine afin de remplir la tranchée venant d'être creusée. Cette machine présente un certain nombre d'inconvénients et en particulier le fait que la chaîne continue à godets ne permet pas de réaliser l'excavation de la tranchée dans tous les terrains, en particulier un tel outil de coupe n'est pas utilisable dans des terrains durs. Or, on sait que dans certains cas la tranchée va être réalisée dans des couches géologiques de duretés différentes. Un premier objet de la présente invention est de fournir une 30 machine de réalisation de parois continues dans le sol qui remédie aux inconvénients mentionnés ci-dessus. Pour atteindre ce but, la machine pour la réalisation d'une paroi continue dans le sol comprend: - une partie arrière comportant: 35. des premiers moyens d'ancrage dans les parois latérales de la tranchée; et 2891287 2 des moyens pour remplir de béton la portion de tranchée disposée à l'arrière de la machine, - une partie avant comportant: des deuxièmes moyens d'ancrage dans les parois latérales de la tranchée; des moyens de coupe pour réaliser une portion de tranchée en avant de la machine; des moyens d'extraction du sol découpé par les moyens de coupe; et - des moyens pour modifier la distance entre lesdites parties avant et arrière selon une direction horizontale; ladite machine se caractérisant en ce que lesdits moyens de coupe comprennent: - des moyens de guidage vertical; -au moins une fraise rotative dont l'axe de rotation est horizontal et parallèle à la largeur de la tranchée; et - des moyens pour déplacer ladite fraise le long des moyens de guidage entre une position inférieure correspondant au fond de la tranchée et une position supérieure disposée au-dessus de la tranchée, ladite fraise étant apte à découper le sol de la tranchée et à le malaxer pour obtenir un matériau à l'état pâteux. On comprend que grâce à l'utilisation d'une fraise dont l'axe de rotation est horizontal et perpendiculaire à la longueur de la tranchée, on peut effectivement équiper cette fraise d'outils qui permettent de passer toutes les couches de terrain classiquement présentes sur les chantiers. Ces outils coupants peuvent être constitués par des pics de forage. En outre, la fraise durant son mouvement de descente et de remontée sur toute la hauteur de la tranchée réalise non seulement la découpe du sol mais également le malaxage de celui-ci avec l'eau qui habituellement est naturellement présente dans le sol. On obtient ainsi un matériau à l'état pâteux qui pourra être ultérieurement extrait aisément. Dans certains cas, il est souhaitable d'injecter des matériaux pendant le forage, notamment si la quantité d'eau présente est insuffisante pour obtenir l'état pâteux. Ces matériaux peuvent être de la boue, avec ou sans polymère ainsi que des additifs conditionnant le sol pour modifier sa consistance et/ou sa perméabilité. 2891287 3 Un autre objet de l'invention est de fournir un procédé de réalisation de parois continues dans le sol utilisant notamment mais non exclusivement la machine d'excavation décrite ci-dessus. Le procédé de réalisation d'une paroi continue dans le sol 5 comprend les étapes de: - creuser une tranchée dans le sol par sections successives à l'aide d'une machine à déplacement horizontal dans la tranchée; - extraire le sol correspondant au creusement des sections successives de tranchée; déplacer la machine par pas successifs correspondant aux sections de tranchée; et - remplir de béton la section de tranchée disposée à l'arrière de la machine; ledit procédé se caractérisant en ce que le creusement des sections de tranchée est réalisé par le déplacement vertical d'un outil rotatif apte à découper le sol dans la tranchée et à malaxer dans la tranchée le sol découpé pour le transformer en un matériau à l'état pâteux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 est une vue en perspective montrant l'ensemble de la machine d'excavation, hors de la paroi et portée par une grue de manutention; - la figure 2 est une vue en perspective montrant la partie inférieure de la machine d'excavation; - la figure 3 est une vue en perspective montrant un exemple 30 préféré de réalisation des moyens d'extraction du matériau à l'état pâteux; - la figure 4 est une vue de dessus de la partie inférieure de la machine; et - la figure 5 est une vue en perspective montrant l'ensemble de 35 la machine en cours d'utilisation. 2891287 4 Sur la figure 1, on a représenté une grue de manutention comprenant une plate-forme 10 équipée de préférence de chenilles 12 qui porte une flèche sensiblement verticale 14. Cette flèche sert à supporter des câbles formant moufle 16 à l'extrémité inférieure desquels est suspendue la machine d'excavation proprement dite 18. L'outil de coupe de la machine d'excavation est une fraise 20 qui sera décrite plus en détail ultérieurement. La fraise 20 peut être déplacée verticalement le long du châssis de la machine d'excavation 18 à l'aide d'une barre de commande 22 ou KELLY. Cette barre de commande 22 peut être déplacée verticalement à l'aide d'un treuil de la grue de manutention. Le repère 24 indique une structure de guidage en surface de la barre de commande 22. En se référant maintenant plus particulièrement aux figures 2 et 4, on va décrire un mode préféré de réalisation de la machine d'excavation 18. Celle-ci est constituée par une partie avant 26 et par une partie arrière 28. La partie avant 26 comprend un châssis constituant une pièce de guidage vertical 29, un dispositif d'extraction du sol découpé 30 et de préférence des tubes d'injection dans le matériau découpé d'un adjuvant liquide, ces tubes étant référencés 32 et 34. La partie avant 26 comprend également deux séries de deux patins latéraux d'ancrage dans les parois latérales de la tranchée respectivement référencés 36 et 38. Ces patins sont commandés par des vérins 40. En position sortie, les patins 36 et 38 viennent en appui sur les parois 42 de la tranchée et assurent ainsi l'immobilisation de la partie avant 26 de la machine d'excavation. La partie arrière 28 de la machine d'excavation est essentiellement constituée par un châssis vertical 44 et par une conduite 46 pour déverser du béton dans la section de tranchée réalisée. La partie arrière 28 comporte également deux ensembles de patins latéraux 48 et 50 commandés par des vérins 52. En position sortie, les patins 48 et 50 forment des moyens d'ancrage dans les parois latérales 42 de la tranchée et assurent ainsi l'immobilisation de la partie arrière 28 de la machine d'excavation 18. La partie avant 26 est également équipée de l'outil de coupe 20 monté à l'extrémité inférieure de la barre de commande 22. De préférence, l'outil de coupe est constitué par une fraise équipée de deux tambours 54 et 56 dont l'axe est horizontal et parallèle à la largeur de la 2891287 5 tranchée à réaliser. Cette fraise est montée rotative sur un support 58 qui est guidé en translation par la pièce de guidage 29. Les tambours 54 et 56 sont équipés de pics 59 de type connu. Selon une variante de réalisation, l'outil de coupe 20 constitué par les tambours 54 et 56 pourrait être monté sur un support guidé par le guide vertical 29, ce support étant équipé d'un moteur permettant la translation de l'outil de coupe 20 entre une position inférieure correspondant au fond de la tranchée et une position supérieure dans laquelle l'outil de coupe est disposé au-dessus de la tranchée. Les parties avant 26 et arrière 28 de la machine d'excavation sont reliées entre elles par au moins deux vérins à action horizontale respectivement inférieur 60 et supérieur 62. Ces vérins permettent de modifier la distance horizontale entre les parties avant 26 et arrière 28 de la machine d'excavation et d'appliquer une poussée sur la partie avant 26 de la machine d'excavation. De préférence, cette partie intermédiaire de la machine d'excavation est également équipée d'un système 64 pour permettre aux parties avant et arrière de prendre une certaine angulation dans un plan horizontal. Ce système est constitué par exemple par un vérin de commande 66 monté sur le corps du vérin supérieur 62, ce vérin de commande 66 commandant une biellette 68 dont une extrémité est solidaire de l'extrémité de la tige du vérin de commande 66 et dont l'autre extrémité est reliée au châssis de la partie avant 26 de la machine d'excavation. Une deuxième biellette 70 constitue un parallélogramme déformable avec la première biellette 68. On comprend ainsi qu'il est possible en commandant le vérin de commande 66 de donner à la partie avant 26 de la machine d'excavation une certaine angulation par rapport à sa partie arrière dans un plan horizontal. Ainsi, il est possible de réaliser une tranchée non rectiligne. Avant de donner cette angulation, on commande le relèvement de l'outil de coupe 20 de telle manière qu'il soit disposé au-dessus de la tranchée. Dans ce cas, l'angulation donnée est plus facile à obtenir puisque l'outil de coupe ne constitue pas une résistance lors de cette prise d'angulation. Sur la figure 3, on a représenté un mode préféré de réalisation du système 30 d'extraction des matériaux découpés. Ce système d'extraction est constitué par une pièce cylindrique 80 dont la hauteur est au moins égale à la hauteur du châssis de la machine d'excavation. A 2891287 6 l'intérieur de cette pièce cylindrique 80 est montée en rotation une vis sans fin 82 à axe 84 vertical. A la partie supérieure de la pièce 80 est monté un moteur 86 de mise en rotation de la vis sans fin. L'extrémité supérieure de la pièce 80 comporte également une sortie pour l'évacuation des matériaux extraits. La pièce cylindrique 80 comporte sur sa hauteur plusieurs ouvertures telles que 88 ayant des dimensions importantes pour permettre l'introduction des matériaux découpés à excaver sur la vis sans fin 82. Il va de soi que d'autres systèmes d'extraction des matériaux découpés pourraient être utilisés, par exemple une chaîne à godets ou un tube télescopique muni de clapet ou encore un tube souple écrasé par des galets selon le principe utilisé dans les pompes péristaltiques, dès lors que ces moyens ne sont pas purement hydrauliques. Par moyens d'extraction non purement hydrauliques on entend des moyens qui ne font pas appel à une mise en suspension dans un liquide des débris résultant de l'action de l'outil de coupe. L'utilisation de tels moyens d'extraction est rendue possible notamment du fait que le sol découpé est transformé en un matériau à l'état pâteux. Le fait que l'extraction des débris ait lieu sans utilisation de quantités importantes de liquide simplifie considérablement le retraitement des déblais. On va maintenant décrire l'utilisation de la machine décrite précédemment et donc le procédé de réalisation de la paroi continue dans le sol objet de l'invention. Une première section constituant un panneau de la profondeur de l'ouvrage est réalisée avec des moyens classiques tels qu'une benne à câble ou une benne hydraulique. La largeur de cette première section de tranchée correspond aux dimensions de la largeur de la machine d'excavation. Pour assurer la stabilité du terrain, le panneau est rempli de boue. La machine d'excavation 18 est alors introduite dans cette section de tranchée, puis elle se positionne pour commencer le processus de forage horizontal. Pour cela, dans un premier temps, la machine est immobilisée par les vérins avant 36 et 38. On fait pénétrer verticalement dans le sol l'outil de coupe 20. Cet outil de coupe, comme on l'a déjà expliqué, est constitué par une fraise dont les tambours sont entraînés de 2891287 7 préférence par un moteur hydraulique, les tambours étant munis de pics de forage. Les capacités de coupe d'un tel outil permettent de passer toutes les couches de terrain classiquement présentes sur les chantiers. Durant cette phase de descente, les matériaux ne sont pas extraits. Ils sont découpés et mélangés avec l'eau présente dans le sol ainsi que de préférence avec des matériaux injectés par les conduites 32 et 34 pendant le forage. Ces matériaux peuvent être de la boue avec ou sans polymère ainsi que des additifs conditionnant le sol pour modifier sa consistante et/ou sa perméabilité. Ainsi, les tambours réalisent non seulement la découpe du sol pour réaliser la tranchée, mais également un malaxage du sol découpé. Une fois le fond atteint par l'outil de coupe 20, celui-ci peut ou non changer de sens de rotation et remonte vers la surface. Pendant ce mouvement de montée et de descente de l'outil de coupe, celuici réalise non seulement la découpe du sol mais également un malaxage du sol pour transformer celui-ci en un matériau à l'état pâteux. Lorsqu'une section de tranchée a été excavée et transformée en matériau à l'état pâteux, les patins arrière 50 et 52 sont mis en position sortie pour assurer l'ancrage dans la tranchée de la partie arrière 28 de la machine et les patins avant sont rétractés. En prenant réaction sur les patins arrière, les vérins horizontaux 60 et 62 appliquent une poussée sur la partie avant 26 de la machine d'excavation et notamment sur le système 30 d'extraction du matériau à l'état pâteux. Cette poussée permet de gaver le système d'extraction par les ouvertures 82. La vis sans fin 84 provoque l'extraction du matériau à l'état pâteux. Dans l'étape suivante, les patins latéraux avant 36 et 38 sont amenés en position sortie pour assurer l'ancrage de la partie avant 26 de la machine d'extraction et les patins arrière se rétractent. Les vérins horizontaux 60 et 62 sont rétractés de manière à rapprocher la partie arrière 28 de la partie avant 26 libérant ainsi une section de tranchée à l'arrière de la machine. Cette section de tranchée est remplie immédiatement de béton ou d'autres matériaux applicables à ce genre d'ouvrage à l'aide du système 46 de bétonnage. On comprend que durant l'opération de bétonnage, la machine d'excavation étant bloquée par les patins avant, on peut recommencer la phase de forage à l'aide de l'outil de coupe 20 pour réaliser une nouvelle section de tranchée. 2891287 8 Le soutènement du front de taille de la tranchée est réalisé par l'appui de l'outil de coupe 20 sur le terrain à l'état pâteux. Le soutènement latéral peut être réalisé par un fluide biodégradable exerçant une pression hydrostatique sur le volume limité du module de poussée. Il est également possible de vérifier la verticalité de la machine d'excavation. Les paires de patins d'appui supérieur et inférieur respectivement de la partie avant 26 et de la partie arrière 28 de la machine d'excavation permettent d'assurer que le châssis de la machine est effectivement dans une position verticale. Ce contrôle de position est effectué préalablement à l'introduction de l'outil de coupe pour la réalisation de la section de tranchée suivante. Toute erreur de verticalité peut être corrigée en agissant de façon convenable sur les différents patins avant et arrière et inférieur et supérieur. En outre, comme on l'a indiqué, de préférence, la machine d'excavation comporte un système 64 qui permet de réaliser une certaine angulation dans un plan horizontal entre les parties avant 26 et arrière 28 de la machine d'excavation. On pourra réaliser une tranchée non rectiligne ou au contraire, dans le cas d'une tranchée rectiligne, corriger une erreur de trajectoire horizontale. 2891287 9 | La machine (18) pour la réalisation d'une paroi continue dans le sol comprend une partie arrière (28) comportant des moyens (46) pour remplir de béton la portion de tranchée disposée à l'arrière de la machine, une partie avant (26) comportant des moyens de coupe (20) pour réaliser une portion de tranchée en avant de la machine ; et des moyens (60, 62) pour modifier la distance entre lesdites parties avant et arrière selon une direction horizontale.La machine se caractérise en ce que lesdits moyens de coupe comprennent des moyens de guidage vertical (29), au moins une fraise rotative (20) dont l'axe de rotation est horizontal et parallèle à la largeur de la tranchée et des moyens (22) pour déplacer ladite fraise le long des moyens de guidage entre une position inférieure correspondant au fond de la tranchée et une positon supérieure disposée au-dessus de la tranchée, ladite fraise étant apte à découper le sol de la tranchée et à le malaxer pour obtenir un matériau à l'état pâteux. | 1. Machine pour la réalisation d'une paroi continue dans le sol comprenant: - une partie arrière comportant: des premiers moyens d'ancrage dans les parois latérales de la tranchée; et des moyens pour remplir de béton la portion de tranchée disposée à l'arrière de la machine, - une partie avant comportant: des deuxièmes moyens d'ancrage dans les parois latérales de la tranchée; des moyens de coupe pour réaliser une portion de tranchée en avant de la machine; des moyens d'extraction du sol découpé par les moyens de coupe; et - des moyens pour modifier la distance entre lesdites parties avant et arrière selon une direction horizontale; ladite machine se caractérisant en ce que lesdits moyens de 20 coupe comprennent: - des moyens de guidage vertical - au moins une fraise rotative dont l'axe de rotation est horizontal et parallèle à la largeur de la tranchée; et -des moyens pour déplacer ladite fraise le long des moyens de guidage entre une position inférieure correspondant au fond de la tranchée et une positon supérieure disposée au-dessus de la tranchée, ladite fraise étant apte à découper le sol de la tranchée et à le malaxer pour obtenir un matériau à l'état pâteux. 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que ladite partie avant comprend en outre des moyens d'injection d'un adjuvant liquide dans le sol découpé pour favoriser l'obtention du matériau à l'état pâteux. 3. Machine selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que ladite fraise est montée sur un support assujetti à se déplacer le long des moyens de guidage vertical, ledit support étant déplacé à l'aide d'une barre de commande verticale. 2891287 10 4. Machine selon la 3, caractérisée en ce que la barre de commande est déplacée par l'intermédiaire d'un treuil d'une grue de manutention. 5. Machine selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que ladite fraise est montée sur un support assujetti à se déplacer le long des moyens de guidage vertical, ledit support étant équipé de moyens moteurs. 6. Machine selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits moyens d'extraction du matériau à l'état 10 pâteux sont des moyens non purement hydrauliques 7. Machine selon la 6, caractérisée en ce que lesdits moyens d'extraction comprennent une pièce cylindrique creuse s'étendant sensiblement sur toute la hauteur de la tranchée et percée d'ouvertures tournées vers l'avant de la machine et une vis sans fin à axe vertical monté dans ladite pièce cylindrique. 8. Machine selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que lesdits moyens pour modifier la distance horizontale sont aptes à appliquer une poussée sur la partie avant de la machine lorsque lesdits premiers moyens d'ancrage sont activés. 9. Machine selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour créer une angulation dans un plan horizontal entre les parties avant et arrière de la machine. 10. Procédé de réalisation d'une paroi continue dans le sol 25 comprenant les étapes de - creuser une tranchée dans le sol par sections successives à l'aide d'une machine à déplacement horizontal dans la tranchée; extraire le sol correspondant au creusement des sections successives de tranchée; - déplacer la machine par pas successifs correspondant aux sections de tranchée; et - remplir de béton la section de tranchée disposée à l'arrière de la machine; ledit procédé se caractérisant en ce que le creusement des 35 sections de tranchée est réalisé par le déplacement vertical d'un outil rotatif apte à découper le sol dans la tranchée et à malaxer dans la 2891287 11 tranchée le sol découpé pour le transformer en un matériau à l'état pâteux. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'on injecte un adjuvant dans le sol découpé pour faciliter l'obtention du matériau à l'état pâteux. 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisé en ce que l'outil de coupe est une fraise rotative dont l'axe de rotation est orthogonal à la direction de déplacement de la machine, ladite fraise étant déplacée verticalement. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'on extrait de la tranchée le matériau à l'état pâteux à l'aide d'un système non purement hydraulique monté sur la machine. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce qu'on exerce une poussée vers l'avant à l'aide de la machine pour maintenir le front de taille de la tranchée. 15. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisé en ce que l'on crée une certaine angulation dans un plan horizontal entre des parties avant et arrière de la machine d'excavation afin de réaliser une tranchée non rectiligne. | E | E02 | E02D,E02F | E02D 17,E02D 5,E02F 5 | E02D 17/13,E02D 5/18,E02F 5/08 |
FR2897762 | A1 | APPLICATEUR DE MASCARA COMPOSITE | 20,070,831 | 5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des applicateurs de produits fluides ou pâteux, typiquement les applicateurs de produits cosmétiques tels que les mascaras. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît déjà un grand nombre d'applicateurs de mascara. Ces applicateurs, destinés à coopérer avec un récipient formant réservoir pour le 15 mascara, comprennent typiquement : a) un capuchon destiné à obturer ledit récipient et à servir de moyen de préhension dudit applicateur, b) une tige axiale, c) et un moyen d'application. 20 Ledit moyen d'application peut être constitué par une brosse, ladite tige étant solidaire dudit capuchon à une des ses extrémités, et de ladite brosse à l'autre de ses extrémités, ladite brosse comprenant une torsade métallique solidarisant une pluralité de poils. En ce qui concerne ladite brosse, on connaît déjà de très nombreuses modalités de 25 brosses. Ainsi, on connaît les brosse décrites dans les brevets français FR 2 505 633, FR 2 605 505, FR 2 607 372, FR 2 607 373, FR 2 627 068, FR 2 627 363, 1FR 2 637 471, FR 2 637 472, FR 2 650 162, FR 2 663 826, FR 2 668 905, FR 2 675 355, FR 2 685 859, FR 2 690 318, FR 2 701 198, FR 2 706 749, FR 2 715 038, FR 2 745 481, FR 2 748 913, 30 FR 2 749 489, FR 2 749 490, FR 2 753 614, FR 2 755 693, FR 2 774 269, FR 2 796 531, FR 2 796 532, FR 2 800 586. 10 On connaît également les brosses décrites dans les brevets américains US 4,733,425, US 4,861,179, US 5,357,987, US 5,595,198, US 6,241,411, US 6,427,700. Ledit moyen d'application peut également être formé par une pièce moulée en matière plastique, comme illustré dans le brevet français FR 2 868 264 au nom de la 5 demanderesse. PROBLEMES POSES 1 o D'une part, face à l'évolution permanente des formules de mascara, il y a la nécessité de mettre au point de nouveaux applicateurs pour permettre l'application de ces formules, et typiquement adaptées à chaque nouvelle formule. D'autre part, il y a également pour les personnes utilisatrices la nécessité de disposer d'un large éventail d'applicateurs pour obtenir différents effets, par exemple différents 15 niveaux de charge de l'applicateur en produit à appliquer et/ou différents effets de peignage des cils. En outre, il est de plus en plus nécessaire d'intégrer aux applicateurs de nouvelles fonctions techniques, à la fois pour répondre aux besoins des personnes utilisatrices, et aussi pour se différencier de produits "bas de gamme" dont la production peut être 20 délocalisée dans des pays à faible coût de la main d'oeuvre. Enfin, dans le domaine des produits cosmétiques, il y a une demande permanente de nouveaux produits, afin notamment de personnaliser les produits, qu'il s'agisse des formules, des applicateurs ou encore des emballages en général, au point que le renouvellement des produits devient une nécessité commerciale absolue, sous peine de 25 disparaître du marché. DESCRIPTION DE L'INVENTION 30 Selon l'invention, l'applicateur d'un produit cosmétique, typiquement d'un mascara, présentant une direction axiale et comprenant une tige axiale solidaire à son extrémité dite basse, d'un moyen d'application dudit produit cosmétique, et à son extrémité dite haute, d'un moyen de préhension manuelle dudit applicateur, et caractérisé en ce que ledit moyen d'application comprend : a) une dite première pièce axiale comprenant au moins un élément axial, ladite première pièce, typiquement formée en une matière plastique rigide moulée monobloc, comprenant latéralement au moins une pluralité de dents formant typiquement au moins une rangée axiale de dents, de manière à former un peigne au moins sur une partie de la longueur axiale de ladite première pièce, b) une dite seconde pièce axiale formant un moyen de rétention et d'application dudit 1 o produit, ledit moyen de rétention comprenant un matériau d'application apte à une rétention et une application dudit produit, ladite seconde pièce axiale étant solidarisée à ladite première pièce axiale par des moyens de coopération. L'applicateur selon l'invention résout les problèmes posés. 15 En effet, l'invention ouvre la voie à une nouvelle famille d'applicateurs de mascara qui, d'une part, sont aptes à être adaptés aux nouvelles formules de mascara, qui, d'autre part, peuvent permettre d'obtenir différents effets lors de l'application du mascara, tels que par exemple différents niveaux de charge de l'applicateur en produit à appliquer et/ou différents effets de peignage des cils. 20 Cette nouvelle famille d'applicateurs composite permet à la fois de répondre aux besoins des personnes utilisatrices, de se différencier de produits "bas de gamme", de personnaliser et renouveler les produits offerts à la commercialisation. 25 DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. Toutes les figures sont des coupes axiales selon ladite direction axiale (10, 10'), à l'exception des figures Id, le, 3e, 3f, 4d, 4e, 4f, 5f, 5g, 5h, 7d, 8d, 8e, 10c et 10d qui 30 sont des coupes transversales perpendiculaires à ladite direction axiale (10, 10'). La figure 1 a représente un applicateur (1) comprenant une tête (4) formant un moyen de préhension, une tige axiale (2), et un moyen d'application (3) comprenant ladite première pièce axiale (5) formant une pièce moulée monobloc avec ladite tige axiale (2), et ladite seconde pièce axiale (6) coopérant avec ladite tige axiale (2) par un encliquetage formant un moyen de coopération (30). Sur la figure lb, analogue à la figure 1 a, ladite tige (2) est une tige coaxiale (2') comprenant une tige centrale (23) et une gaine extérieure (22), ladite tige centrale (23) étant solidaire en rotation de ladite seconde pièce axiale (6, 6') et d'une molette supérieure (40), ladite gaine extérieure (22) étant solidaire en rotation de ladite première l0 pièce axiale (5) et de ladite molette inférieure (41), de manière à assurer une rotation manuelle de ladite seconde pièce axiale (6) par rapport à ladite première pièce axiale (5). La figure l c représente une brosse (6a) comme seconde pièce axiale (6). Les figures 1d et 1 e sont identiques et correspondent respectivement à des coupes A-A et B-B des figures la et lb. 15 Les figures 2a à 2f illustrent une modalité d'applicateur (1) dans laquelle ladite première pièce axiale (5) comprend une partie supérieure (51) coopérant avec ladite tige (2) dotée à son extrémité basse (20) d'un trou axial (24) par un encliquetage axial formant un moyen de coopération (11). 20 La figure 2a est une vue de l'applicateur (1). La figure 2b est une vue de la tête (4) et de la tige (2), formant typiquement une pièce moulée monobloc. La figure 2c est une vue de l'ensemble formé par la seconde pièce axiale (6) assemblée à ladite première pièce axiale (5), ladite seconde pièce axiale (6) comprenant une 25 extrémité supérieure (60) coopérant avec un orifice axial (510) formé dans ladite partie supérieure (51) de ladite seconde pièce axiale (5), selon un moyen de coopération dit supérieur (30a). Ladite seconde pièce axiale (6) peut être une pièce (6') mobile en rotation par rapport à ladite direction axiale (10). La figure 2d est une vue de ladite première pièce axiale (5). La figure 2e est une vue de ladite seconde pièce axiale (6), ladite seconde pièce axiale (6) étant une pièce moulée monobloc (6c) formée d'une pluralité d'éléments flexibles (62c) solidarisés à un support (63c). Sur la figure 2f, analogue à la figure 2e, le matériau formant ladite pluralité d'éléments 5 flexibles (62c) et celui formant ledit support (63c) sont identiques. Les figures 3a à 3f illustrent d'autres modalités de moyens d'application (3) dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) comprend une matière à l'état divisé ou alvéolaire formant un bloc (62b). t o Sur la figure 3a, le bloc (62b) est solidarisé à la surface intérieure (520) de la partie latérale (52). La figure 3b, analogue à la figure 2d, représente ladite première pièce axiale (5). La figure 3c représente une seconde pièce axiale (6, 6b) comprenant un bloc (62b) solidarisé, typiquement par collage ou soudure, à un support (63b) comprenant une 15 extrémité supérieure de liaison (630). La figure 3d, analogue à la figure 3a, représente la seconde pièce axiale (6, 6b) de la figure 3c assemblée à ladite première pièce axiale (5) de la figurer 3b. La figure 3e correspond à la section A-A de la figure 3a. La figure 3f correspond à la section DD de la figure 3d. 20 Les figures 4a à 4f illustrent d'autres modalités de moyens d'application (3) dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est une autre modalité de pièce moulée monobloc (6c) formée d'une pluralité d'éléments flexibles (62c) solidarisés à un support (63c), ledit support étant plan avec une surface intérieure (631) venant en regard de la surface 25 intérieure (520) de ladite partie latérale (52). La figure 4a représente un moyen d'application (3) dont la rangée de dents (50) forme une ondulation (56). Sur la figure 4b, analogue à la figure 4a, la rangée de dents (50) est droite. Sur la figure 4c, analogue à la figure 4b, ladite seconde pièce axiale (6) est formée de 30 deux matériaux distincts pour ledit support (63c) et pour ladite pluralité d'éléments flexibles (62c), comme dans le cas de la figure 2e. La figure 4d correspond à la section A-A de la figure 4a. La figure 4e correspond à la section B-B de la figure 4b. La figure 4f correspond à la section C-C de la figure 4c. Les figures 5a à 5 h illustrent d'autres variantes de moyens d'application (3) dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est soit une pièce angulairement orientable (6"), comme illustré sur la figure 5a, soit une pièce mobile en rotation (6'), comme illustré sur les figures 5b et 5c, et dans lequel ladite première pièce axiale (5) est sensiblement la même que celle représentée sur la figure 3b.Sur la figure 5a, ladite pièce orientable (6") comprend 3 positions angulaires, orientées sensiblement à 120" l'une par rapport à l'autre, comme on peut le voir sur la figure 5f, à chaque position correspondant au moins une rangée (64) de matériau d'application (62), typiquement au moins une rangée d'éléments flexibles (62c), chacune des 3 rangées (64a, 64b, 64c) présentant une texture ou une densité de dents différentes de manière à offrir 3 modalités distinctes d'utilisation, une rotation manuelle étant possible grâce à un bras latéral (631). Sur la figure 5b, la pièce mobile en rotation (6') présente 4 rangées d'éléments flexibles (62c) formant avec le support (63c) une pièce monobloc d'une même matière, le support (63c) comprenant une extrémité supérieure (630) apte à tourner dans l'orifice (510) formé dans ladite partie supérieure (51) de ladite première pièce axiiale (5). Sur la figure 5c, analogue à la figure 5b, le matériau d'application (62) est un bloc de matériau alvéolaire ou divisé solidarisé à son support axial (63b). La figure 5f correspond à la section A-A de la figure 5a. La figure 5g correspond à la section B-B de la figure 5b. La figure 5h correspond à la section C-C de la figure 5c. Les figures 6a à 6c illustrent une autre modalité de moyen d'application (3) dans laquelle tout ou partie de ladite seconde pièce axiale (6) forme avec ladite première pièce axiale (5) une même pièce moulée monobloc. La figure 6a représente la pièce monobloc (31) comprenant une partie (311) formant ladite seconde pièce axiale (6, 6c), et une partie (310) formant ladite première pièce axiale (5), les parties (310) et (311) étant reliées par un pont de matière plastique 7 formant une charnière (33) et un moyen de coopération (30a'), de manière à ce que ces deux parties, présentées alignées sur la figure 6a, puissent être repliées et assemblées à l'extrémité d'une tige (2) comme illustré sur la figure 6b. La figure 6c représente un moyen d'application (3) analogue à celui de la figure 6b, mais dans lequel la pièce monobloc est une pièce (32) comprenant une partie (320) formant ladite première pièce axiale (5) et une partie (321) formant un support (63, 63b) pour un bloc de matériau alvéolaire (62b), lesdites parties (320) et (321) étant reliées par un pont de matière formant une charnière (33), comme dans le cas des figures 6a et 6b 1 o La figure 7a illustre une autre modalité de moyen d'application (3) dans laquelle ladite seconde pièce axiale (6) est une brosse (6a), représentée sur la figure 7c, ne présentant des poils qu'environ sur 180 , comme illustré sur la figure 7d, et dans laquelle ladite première pièce axiale (5), représentée sur la figure 7b, correspond à celle de la figure 3b. La brosse (6a) est assemblée à ladite première pièce axiale (5) par encliquetage axial 15 représenté par une flèche sur les figures 7b et 7c. La figure 8a, analogue à la figure 7a, illustre une autre modalité de moyen d'application (3) dans laquelle ladite première pièce axiale (5), représentée sur la figure 8b, comprend une partie inférieure (53) comprenant un orifice axial (530) comprenant éventuellement 20 une partie latérale évidée (531). La figure 8b, est analogue à la figure 7b. La figure 8c est analogue à la figure 7c. Les figures 8d et 8e correspondent aux coupes A-A de la figure 8a, selon deux variantes : ladite partie inférieure (53) comprend un orifice central (530) qui forme un anneau sur 25 la figure 8d, ou qui comprend une partie latérale évidée (531) sur la figure 8e, de manière à pouvoir encliqueter l'extrémité inférieure (61) de la seconde pièce axiale (6). La figure 9a, analogue à la figure 8a, illustre une autre modalité de moyen d'application (3) dans laquelle lesdites première (5) et seconde (6) pièces axiales coopèrent grâce à un 30 moyen de coopération latéral (30) par encliquetage d'éléments mâles (300) dans des éléments femelles (301). La figure 9b, analogue à la figure 8b, représente ladite première pièce axiale (5) comprenant une pluralité d'éléments femelles (301) sur sa surface intérieure (520). La figure 9c représente ladite second pièce axiale (6) comprenant une pluralité d'éléments mâles (300) sur la surface intérieure (631) de sa partie formant support (63). La figure 9d est une variante de la figure 9c comprenant comme matériau d'application (62) un bloc de matériau alvéolaire (62b) au lieu d'éléments flexibles (62c). Les figures 10a à 10d illustrent une modalité de moyen d'application (3) dans laquelle ladite première pièce (5) comprend deux branches (55) orientées à 180 l'une par rapport à l'autre, chaque branche (55) portant une rangée de dents (50), et entre lesquelles est insérée une brosse (6a). La figure 10a est une vue du moyen d'application (3). La figure 10b est une vue de ladite première pièce (5). Les figures 11 a et 11 b sont analogues respectivement aux figures 6a et 6b, et en diffèrent en ce que ladite charnière (33) formant un pont de matière aminci entre lesdites première (5) et seconde (6) pièces est une charnière (33') formant un moyen de coopération inférieur (30b') et non un moyen de coopération supérieur (30a') comme dans les figures 6a et 6b. La figure 12 représente un distributeur (7) comprenant un réservoir (70) doté d'un goulot (71) fileté extérieurement et muni d'un essoreur (72), auquel est vissé un applicateur (1) selon l'invention, dont le moyen de préhension ou tête (4) comprend une coque extérieure (43) et un insert intérieur (44) solidaire de ladite tige axiale (2) et doté d'une jupe portant ledit un filetage intérieur (42). DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, et comme illustré par exemple sur les figures 2a, 2c, 3d, 4a à 4c, ladite seconde pièce axiale (6) peut être solidarisée à ladite première pièce (5) par son extrémité supérieure (60), grâce à un moyen de coopération correspondant dit supérieur (30a), ladite extrémité supérieure (60) étant l'extrémité la plus proche de ladite extrémité basse (20) de ladite tige (2). Comme illustré sur les figures 8a, 8d, 8e et 1 lb, ladite seconde pièce axiale (6) peut être solidarisée à ladite première pièce (5) par son extrémité inférieure (61), grâce à un moyen de coopération correspondant dit inférieur (30b). Comme illustré sur les figures 1c, 2f, 3c, ladite seconde pièce axiale (6) peut comprendre ledit matériau d'application (62) et un support (63) pour ledit matériau d'application (62), typiquement un support axial (63'), pour ledit matériau d'application (62). Comme illustré sur la figure 1c, ladite seconde pièce axiale (6) peut être constituée par une brosse (6a) comprenant comme support (63) une portion de fil métallique torsadé (63a), et comme matériau d'application (62), une pluralité de poils (62a) solidarisés par ladite portion de fil métallique torsadé (63a). Comme illustré sur les figures 7a et 7d, ladite pluralité de poils (62a) peut s'étendre angulairement, dans un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10), selon un angle a allant de 90 à 240 . Comme illustré sur les figures 3a à 3f, 5c et 5h, 6c et 9d, ladite seconde pièce axiale (6) peut être une pièce axiale (6b) comprenant, comme matériau d'application (62), une matière à l'état divisé ou alvéolaire (62b), typiquement une mousse, apte à retenir et à appliquer ledit produit, ladite matière (62b) étant typiquement fixée sur un support (63b). Ledit matériau d'application (62) peut constituer ou comprendre une matière textile enchevêtrée à base de fibres naturelles ou synthétiques. Comme illustré sur les figures 2e, 2f, 4a à 4c, 5a, 5b, 5d, 5e, 9a, ladite seconde pièce axiale (6) peut être une pièce en matière plastique moulée (6c) comprenant une pluralité d'éléments typiquement flexibles (62c), aptes à retenir et à appliquer ledit produit, et un support (63c) desdits éléments flexibles (62c). Comme illustré sur les figures 6a, 6b, 1 la et 1 lb, ladite pièce en matière plastique moulée (6c) peut être une pièce (6c') formant avec ladite première pièce axiale (5) une pièce moulée monobloc (31), grâce à une charnière flexible de liaison (33, 33') formant un moyen de coopération supérieur (30a') et/ou inférieur (30b'). Comme illustré sur la figure 2c, ladite seconde pièce axiale (6) peut être une pièce axiale (6') mobile en rotation selon ladite direction axiale (10). Comme illustré sur les figures lb et 5a, ladite seconde pièce axiale (6) peut être une pièce axiale (6") angulairement orientable par rapport à ladite première pièce axiale (5), ladite seconde pièce (6") comprenant au moins deux matériaux ou moyens d'application (62, 62') formant des secteurs distincts dans un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10), de manière à ce qu'une personne utilisatrice dudit applicateur (1) puisse choisir entre au moins deux matériaux ou moyens d'application (62, 62') distincts. Selon l'invention, ladite première pièce (5) peut comprendre : a) une partie dite supérieure (51), solidaire de ladite tige (2) à son extrémité basse (20), et coopérant avec ladite extrémité supérieure (60) de ladite seconde pièce axiale (6), de manière à former un moyen de coopération dit supérieur (30a), b) une partie dite latérale (52) portant au moins une rangée de dents (50) dotée de ladite 20 pluralité de dents (500) formant ledit peigne, c) et, éventuellement, une partie dite inférieure (53) coopérant avec ladite extrémité inférieure (61) de ladite seconde pièce axiale (6), typiquement par un orifice axial (530) comprenant éventuellement une partie latérale évidée (531), de manière à former un moyen de coopération dit inférieur (30b). 25 Comme illustré sur les figures 2c et 2d, ledit moyen de coopération supérieur (30a) peut comprendre la coopération d'un trou borgne (510) formé dans ladite partie supérieure (51), avec ladite extrémité supérieure (60) de ladite seconde pièce axiale (6), ledit trou borgne (510) et ladite extrémité supérieure (60) coopérant à la manière d'un moyeu et 30 d'un essieu quand ladite seconde pièce axiale (6) est mobile en rotation par rapport à ladite première pièce axiale (5), ou, dans le cas contraire, coopérant par emmanchement ou encliquetage d'une partie mâle (60) dans une partie femelle (510). Comme illustré sur les figures 8a et 8e, ladite première pièce (5) peut comprendre ladite partie inférieure (53), ledit moyen de coopération inférieur (30b) comprenant un encliquetage de ladite partie inférieure (53) de ladite première pièce axiale (5), et de ladite extrémité inférieure (61) de ladite seconde pièce axiale (6). Selon une autre variante de réalisation, ladite première pièce (5) peut comprendre ladite partie inférieure (53), ledit moyen de coopération inférieur (30b) comprenant une soudure ou un collage de ladite partie inférieure (53) de ladite première pièce axiale (5), et de ladite extrémité inférieure (61) de ladite seconde pièce axiale (6). Comme illustré sur la figure 1 b, ladite tige (2) peut être une tige coaxiale (2') comprenant une gaine extérieure (22) solidaire, à son extrémité basse (220), de ladite première pièce axiale (5), et une tige centrale (23) solidaire, à son extrémité basse (230), de ladite seconde pièce axiale (6), de manière à ce qu'une rotation relative de ladite tige centrale (23) par rapport à ladite gaine extérieure (22), entraîne une torsion ou une rotation de ladite seconde pièce axiale (6) par rapport à ladite première pièce axiale (5), ledit moyen de préhension manuelle (4) comprenant typiquement une molette supérieure (40) solidaire en rotation de ladite tige centrale (23) à son extrémité haute (231), et une molette inférieure (41), mobile en rotation par rapport à ladite molette supérieure (40), solidaire en rotation de ladite gaine extérieure (22) à son extrémité haute (221). Comme illustré sur les figures 3a, 3e, et 9a à 9c, ladite première pièce axiale (5) et ladite seconde pièce axiale (6), et typiquement ledit support axial (63) de ladite seconde pièce axiale (6) quand ladite seconde pièce axiale (6) comprend ledit support (63), peuvent être solidarisées par un moyen de coopération dit latéral (30c), ledit moyen de coopération latéral (30c) comprenant la fixation de ladite seconde pièce axiale (6) sur une surface intérieure (520) d'une partie latérale (52) de ladite première pièce axiale (5), typiquement par collage ou par encliquetage. Les figures 3a et 3e illustrent un exemple de collage, tandis que les figures 9 à 9c illustrent un exemple d'encliquetage. 12 Comme illustré sur la figure 7a, ledit matériau d'application (62, 62') peut présenter une hauteur axiale HA au moins égale à 0,5 fois la hauteur axiale Hp de ladite première pièce axiale (5). Comme illustré par exemple sur les figures la et lb, ladite seconde pièce (6) et ladite tige (2, 2') peuvent présenter une même direction axiale confondue avec ladite direction axiale (10). Toutefois, comme illustré sur la figure 6c, ladite seconde pièce (6) et ladite tige (2) peuvent présenter des directions axiales parallèles, ladite seconde pièce (6) présentant une direction axiale (10') décalée d'une distance transversale d allant de 1 à 3 mm par rapport à la direction axiale (10) de ladite tige axiale (2). Selon l'invention, ladite première pièce axiale (5) peut être formée en une matière plastique rigide moulée monobloc, en mono-matière ou en bi-matière. Comme illustré sur les figures ld, 3e, 4d et 5f, ladite première pièce axiale (5) peut comprendre une branche (55), ladite branche (55) comprenant latéralement au moins une pluralité de dents (500) formant typiquement au moins une rangée axiale (50) de dents, de manière à former un peigne au moins sur une partie de la longueur axiale de ladite première pièce (5). Mais, comme illustré sur les figures 10a à 10d, ladite première pièce axiale (5) peut comprendre N branches (55), avec N allant de 2 à 10, et de préférence de 2 à 4, au moins une des N branches (55) comprenant latéralement au moins une pluralité de dents (500) formant typiquement au moins une rangée axiale (50) de dents, de manière à former un peigne au moins sur une partie de la longueur axiale de ladite première pièce (5). Un autre objet de l'invention est constitué par un distributeur (7) d'un produit cosmétique comprenant un réservoir (70) apte à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, et doté d'un goulot fileté (71) coopérant avec ledit moyen de préhension manuelle (4) dudit applicateur (1) selon l'invention, ledit goulot (71) comprenant typiquement un essoreur (72) dudit moyen d'application (3) et de ladite 13 seconde pièce axiale (6), ledit moyen de préhension manuelle (4) comprenant un filetage intérieur (42) apte à coopérer par vissage/devissage avec ledit goulot, de manière à former un bouchon pour ledit réservoir (70). A titre d'exemple, un distributeur (7) a été représenté sur la figure 12, ce distributeur (7) 5 étant représenté fermé par un applicateur (1) doté d'un moyen d'application (3) du type de celui représenté sur les figures 3a et 3e. EXEMPLES DE REALISATION 10 Les figures constituent des exemples de réalisation d'applicateurs (1) selon l'invention, et de distributeurs (7) correspondants. En ce qui concerne les applicateurs (1), on a fabriqué par moulage d'une matière thermoplastique ladite première pièce axiale (5). 15 Cependant, selon le cas, ladite première pièce axiale (5) peut former une pièce moulée monobloc avec ladite tige axiale (2), comme illustré sur la figure la. De même, comme illustré sur la figure 12, au moins une partie de la tête (4), typiquement l'insert intérieur (44) peut former une pièce moulée monobloc avec ladite tige (2). 20 Ladite seconde pièce axiale (6) a été généralement formée à part, et assemblée à ladite première pièce axiale (5) pour former ledit moyen d'application (3) - sauf dans les cas illustrés sur les figures 6a à 6c et 1l a à 1 l b, où lesdites première (5) et seconde (6) pièces axiales ont été formées en une seule pièce moulée. Ladite tête (4) formant ledit moyen de préhension peut comprendre une coque extérieure 25 (43) et un insert intérieur (44) coopérant en rotation et axialement, comme illustré sur la figure 12, ou bien former une seule pièce moulée, comme illustré par exemple sur la figure 2b. Mais, il possible d'assembler ladite tige (2) à ladite tête (4) par un encliquetage axial. Lesdits applicateurs (1) ont été formés par assemblage de leurs pièces constitutives, 30 typiquement par assemblage de ladite tête (4) à l'extrémité haute (21) de ladite tige axiale (2), et dudit moyen d'application (3) à l'extrémité basse (20) de ladite tige axiale (2), ledit assemblage comprenant de préférence au moins encliquetage axial. Le réservoir (70) peut être fabriqué par une des méthodes connues, typiquement par 5 injection-soufflage, l'essoreur (72) formé à part, étant encliqueté dans le goulot (71) du réservoir (7). AVANTAGES 10 L'invention présente de nombreux avantages car elle offre notamment : - d'une part, un grand nombre de possibilités de réalisations pratiques, qui peuvent être adaptées à tous les types de formules de produits cosmétiques, et typiquement de mascaras, pouvant varier dans une large plage de viscosité, 15 - d'autre part, une combinaison de deux moyens distincts aisés à assembler, l'un visant au prélèvement et au transport d'une fraction dudit produit destinée à être appliquée, l'autre visant en particulier à former un peigne adapté au peignage des cils. -enfin, la possibilité d'optimiser chacun de ces moyens distincts et de les adapter indépendamment l'un de l'autre en fonction des besoins despersonnes utilisatrices. 20 LISTE DES REPERES 1 Applicateur Direction axiale 10, 10' Moyen de coopération de 2 et 5 11 25 Tige axiale 2 Tige coaxiale 2' Extrémité basse 20 Extrémité haute 21 Gaine extérieure 22 30 Extrémité basse 220 Extrémité haute 221 15 Tige centrale 23 Extrémité basse 230 Extrémité haute 231 Trou (borgne) 24 Moyen d'application 3 Moyens de coopération de 5 et 6 30 Moyen de coopération supérieur 30a Moyen de coopération inférieur 30b, 30b' Moyen de coopération latéral 30c 1 o Elément mâle d'encliquetage 300 Elément femelle d'encliquetage 301 Pièce monobloc 5+6 31 Partie 5 310 Partie 6 311 15 Pièce monobloc 5+63 32 Partie "5 320 Partie "63" 321 Charnière de 31 ou 32 33 Moyen de préhension manuelle / Tête 4 20 Molette supérieure 40 Molette inférieure 41 Filetage intérieur 42 Coque extérieure 43 Insert intérieur 44 25 Première pièce axiale de 3 5 Rangée de dents 50 Dent du peigne 500 Partie supérieure 51 Trou (borgne) 510 30 Partie latérale 52 Surface intérieure de 52 520 Partie inférieure Orifice axial Partie latérale évidée Côté intérieur Rainure axiale d'encliquetage Branche Ondulation de 50 (hauteur variable) Seconde pièce axiale Pièce mobile en rotation Pièce angulairement orientable Brosse fil torsadé + pluralité de poils Pièce support+matière alvéolaire Pièce moulée encliquetable Extrémité supérieure Extrémité inférieure Matériau d'application Pluralité de poils Matière à l'état divisé ou alvéolaire (bloc) Eléments flexibles Support de 62 Portion de fil métallique torsadé Support de 62b Support de 62c Extrémité supérieure de liaison Surface intérieure Rangée de matériau 62, 62c Distributeur Réservoir Goulot fileté Essoreur Filetage de 71 53 530 531 54 540 55 56 6 6' 6" 6a 6b 6c, 6c' 60 61 62, 62' 62a 62b 62c 63, 63' 63a 63b 63c 630 631 64, 64a, 64b, 64c 7 70 71 72 73 | L'applicateur (1) d'un produit cosmétique, typiquement d'un mascara, présente une direction axiale (10) et comprend une tige axiale (2) solidaire à son extrémité dite basse (20), d'un moyen d'application (3) dudit produit cosmétique, et à son extrémité dite haute (21), d'un moyen de préhension manuelle (4) dudit applicateur.Il est caractérisé en ce que ledit moyen d'application (3) comprend :a) une dite première pièce axiale (5) comprenant latéralement au moins une pluralité de dents (500) formant typiquement au moins une rangée axiale (50) de dents, de manière à former un peigne,b) une dite seconde pièce axiale (6) formant un moyen de rétention et d'application dudit produit, et comprenant un matériau d'application (62), ladite seconde pièce axiale (6) étant solidarisée à ladite première pièce axiale (5) par des moyens de coopération (30).Avantages : chaque pièce axiale (5) et (6) peut être optimisée en fonction des besoins des personnes utilisatrices. | 1. Applicateur (1) d'un produit cosmétique, typiquement d'un mascara, présentant une direction axiale (10) et comprenant une tige axiale (2) solidaire à son extrémité dite basse (20), d'un moyen d'application (3) dudit produit cosmétique, et à son extrémité dite haute (21), d'un moyen de préhension manuelle (4) dudit applicateur, et caractérisé en ce que ledit moyen d'application (3) comprend : a) une dite première pièce axiale (5) comprenant au moins un élément axial, ladite première pièce (5), typiquement formée en une matière plastique rigide moulée monobloc, comprenant latéralement au moins une pluralité de dents (500) formant typiquement au moins une rangée axiale (50) de dents, de manière à former un peigne au moins sur une partie de la longueur axiale de ladite première pièce (5), b) une dite seconde pièce axiale (6) formant un moyen de rétention et d'application dudit produit, ledit moyen de rétention comprenant un matériau d'application (62) apte à une rétention et une application dudit produit, ladite seconde pièce axiale (6) étant solidarisée à ladite première pièce axiale (5) par des moyens de coopération (30). 2. Applicateur selon la 1 dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est solidarisée à ladite première pièce (5) par son extrémité supérieure (60), grâce à un moyen de coopération correspondant dit supérieur (30a), ladite extrémité supérieure (60) étant l'extrémité la plus proche de ladite extrémité basse (20) de ladite tige (2). 3. Applicateur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ladite seconde 25 pièce axiale (6) est solidarisée à ladite première pièce (5) par son extrémité inférieure (61), grâce à un moyen de coopération correspondant dit inférieur (30b). 4. Applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) comprend ledit matériau d'application (62) et un support (63) pour ledit 30 matériau d'application (62), typiquement un support axial (63'), pour ledit matériau d'application (62). 5. Applicateur selon la 4 dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est constituée par une brosse (6a) comprenant comme support (63) une portion de fil métallique torsadé (63a), et comme matériau d'application (62), une pluralité de poils (62a) solidarisés par ladite portion de fil métallique torsadé (63a). 6. Applicateur selon la 5 dans lequel ladite pluralité de poils (62a) s'étend angulairement, dans un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10), selon un angle a allant de 90 à 240 . 7. Applicateur selon la 4 dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est une pièce axiale (6b) comprenant comme matériau d'application (62) une matière à l'état divisé ou alvéolaire (62b), typiquement une mousse, apte à retenir et à appliquer ledit produit, ladite matière (62b) étant typiquement fixée sur un support (63b). 15 8. Applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est une pièce en matière plastique moulée (6c) comprenant une pluralité d'éléments typiquement flexibles (62c), aptes à retenir et à appliquer ledit produit, et un support (63c) desdits éléments flexibles (62c). 9. Applicateur selon la 8 dans lequel ladite pièce en matière plastique moulée (6c) est une pièce (6c') formant avec ladite première pièce axiale (5) une pièce moulée monobloc (31), grâce à une charnière flexible de liaison (33, 33') formant un moyen de coopération supérieur (30a') et/ou inférieur (30b'). 25 10. Applicateur selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est une pièce axiale (6') mobile en rotation selon ladite direction axiale. 30 11. Applicateur selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ladite seconde pièce axiale (6) est une pièce axiale (6") angulairement orientable par rapport à 20ladite première pièce axiale (5), ladite seconde pièce (6") comprenant au moins deux matériaux ou moyens d'application (62, 62') formant des secteurs distincts dans un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10), de manière à ce qu'une personne utilisatrice dudit applicateur (1) puisse choisir entre au moins deux matériaux ou moyens d'application (62, 62') distincts. 12. Applicateur selon une quelconque des 3 à 10 dans lequel ladite première pièce (5) comprend : a) une partie dite supérieure (51), solidaire de ladite tige (2) à son extrémité basse (20), 1 o et coopérant avec ladite extrémité supérieure (60) de ladite seconde pièce axiale (6), de manière à former un moyen de coopération dit supérieur (30a), b) une partie dite latérale (52) portant au moins une rangée de dents (50) dotée de ladite pluralité de dents (500) formant ledit peigne, c) et, éventuellement, une partie dite inférieure (53) coopérant avec ladite extrémité 15 inférieure (61) de ladite seconde pièce axiale (6), typiquement par un orifice axial (530) comprenant éventuellement une partie latérale évidée (531), de manière à former un moyen de coopération dit inférieur (30b). 13. Applicateur selon la 12 dans lequel ledit moyen de coopération 20 supérieur (30a) comprend la coopération d'un trou borgne (510) formé dans ladite partie supérieure (51), avec ladite extrémité supérieure (60) de ladite seconde pièce axiale (6), ledit trou borgne (510) et ladite extrémité supérieure (60) coopérant à la manière d'un moyeu et d'un essieu quand ladite seconde pièce axiale (6) est mobile en rotation par rapport à ladite première pièce axiale (5), ou, dans le cas contraire, coopérant par 25 emmanchement ou encliquetage d'une partie mâle (60) dans une partie femelle (510). 14. Applicateur selon la 12 dans lequel ladite première pièce (5) comprend ladite partie inférieure (53), ledit moyen de coopération inférieur (30b) comprenant un encliquetage de ladite partie inférieure (53) de ladite première pièce 30 axiale (5), et de ladite extrémité inférieure (61) de ladite seconde pièce axiale (6). 15. Applicateur selon la 12 dans lequel ladite première pièce (5) comprend ladite partie inférieure (53), ledit moyen de coopération inférieur (30b) comprenant une soudure ou un collage de ladite partie inférieure (53) de ladite première pièce axiale (5), et de ladite extrémité inférieure (61) de ladite seconde pièce axiale (6). 16. Applicateur selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel ladite tige (2) est une tige coaxiale (2') comprenant une gaine extérieure (22) solidaire, à son extrémité basse (220), de ladite première pièce axiale (5), et une tige centrale (23) solidaire, à son extrémité basse (230), de ladite seconde pièce axiale (6), de manière à ce to qu'une rotation relative de ladite tige centrale (23) par rapport à ladite gaine extérieure (22), entraîne une torsion ou une rotation de ladite seconde pièce axiale (6) par rapport à ladite première pièce axiale (5), ledit moyen de préhension manuelle (4) comprenant typiquement une molette supérieure (40) solidaire en rotation de ladite tige centrale (23) à son extrémité haute (231), et une molette inférieure (41), mobile en rotation par 15 rapport à ladite molette supérieure (40), solidaire en rotation de ladite gaine extérieure (22) à son extrémité haute (221). 17. Applicateur selon une quelconque des 1 à 9 dans lequel ladite première pièce axiale (5) et ladite seconde pièce axiale (6), et typiquement ledit support 20 axial (63) de ladite seconde pièce axiale (6) quand ladite seconde pièce axiale (6) comprend ledit support (63), sont solidarisées par un moyen de coopération dit latéral (30c), ledit moyen de coopération latéral (30c) comprenant la fixation de ladite seconde pièce axiale (6) sur une surface intérieure (520) d'une partie latérale (52) de ladite première pièce axiale (5), typiquement par collage ou par encliquetage. 25 18. Applicateur selon une quelconque des 1 à 17 dans lequel ledit matériau d'application (62, 62') présente une hauteur axiale HA au moins égale à 0,5 fois la hauteur axiale Hp de ladite première pièce axiale (5). 21 19. Applicateur selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ladite seconde pièce (6) et ladite tige (2, 2') présentent une même direction axiale confondue avec ladite direction axiale (10). 20. Applicateur selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ladite seconde pièce (6) et ladite tige (2) présentent des directions axiales parallèles, ladite seconde pièce (6) présentant une direction axiale (10') décalée d'une distance transversale d allant de 1 à 3 mm par rapport à la direction axiale (10) de ladite tige axiale (2). 21. Applicateur selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ladite première pièce (5) est formée en une matière plastique rigide moulée monobloc, en mono-matière ou en bi-matière. 22. Applicateur selon une quelconque des 1 à 21 dans lequel ladite première pièce axiale (5) comprend une branche (55), ladite branche (55) comprenant latéralement au moins une pluralité de dents (500) formant typiquement au moins une rangée axiale (50) de dents, de manière à former un peigne au moins sur une partie de la longueur axiale de ladite première pièce (5). 23. Applicateur selon une quelconque des 1 à 21 dans lequel ladite première pièce axiale (5) comprend N branches (55), avec N allant de 2 à 10, et de préférence de 2 à 4, au moins une des N branches (55) comprenant latéralement au moins une pluralité de dents (500) formant typiquement au moins une rangée axiale (50) de dents, de manière à former un peigne au moins sur une partie de la longueur axiale de ladite première pièce (5). 24. Distributeur (7) d'un produit cosmétique comprenant un réservoir (70) apte à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, et doté d'un goulot fileté (71) coopérant avec ledit moyen de préhension manuelle (4) dudit applicateur (1) selon une quelconque des 1 à 23, ledit goulot (71) comprenant typiquement unessoreur (72) dudit moyen d'application (3) et de ladite seconde pièce axiale (6), ledit moyen de préhension manuelle (4) comprenant un filetage intérieur (42) apte à coopérer par vissage/devissage avec ledit goulot, de manière à former un bouchon pour ledit réservoir (70).5 | A | A45 | A45D | A45D 40 | A45D 40/26 |
FR2887793 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE PIECES EN SABLE OU NOYAU A LIANT THERMODURCISSABLE ORGANIQUE OU MINERAL, A PRODUCTIVITE AMELIOREE, DESTINEES A L'INDUSTRIE DE LA FONDERIE EN GENERAL | 20,070,105 | GENERAL. La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de pièces en sable agglomérées avec un liant thermodurcissable organique ou minéral généralement destinées à la fonderie et dénommées noyaux, ainsi que les pièces en sable telles qu'obtenues par la mise en oeuvre du procédé. Dans tout ce qui suit le terme sable est utilisé ici au sens large c'est à dire sans préjuger de la qualité minéralogique du sable qui peut être; à base de silice, chromite, zircon, alumine, oxydes de métaux divers, pouzzolane etc... . De même la forme des grains de sable peut être arrondie, angulaire ou sphérique et les grains eux mêmes creux ou pleins. Il existe déjà des procédés pour la confection de pièces en sable à résine thermodurcissable. Ces procédés sont bien connus et largement utilisés en fonderie pour la fabrication de noyaux. Ces procédés existants sont appelés boites chaudes et utilisent des sables avec liant faisant prise à chaud dits thermodurcissables. Dans ces procédés, les moules utilisés sont appelés en général coquilles ou boites chaudes et sont toujours métalliques. Dans tout ce qui suit le terme moule désigne donc aussi bien une boite chaude ou une coquille. Lors de la confection de la pièce en sable par les procédés existants, le sable est très souvent aujourd'hui introduit dans la coquille utilisée par tir ou soufflage avec détente d'air ou de gaz comprimé qui pousse le sable dans l'empreinte du moule. Les coquilles qui supportent les pressions engendrées par le tir ou le soufflage doivent pouvoir résister sans déformation et possèdent de ce fait des épaisseurs supérieures ou au moins égales à un ou plusieurs centimètres. Il en résulte des moules lourds et encombrants donc difficiles à manipuler qui imposent des temps de cycle et de changement d'outillage longs, limitant la productivité des machines à noyauter utilisées pour la confection des noyaux ou pièces en sable. Par ailleurs, le tir ou soufflage sur ces machines se fait à partir d'un volume de sable lié à la capacité de tir ou de soufflage de la machine à noyauter, ce qui a pour conséquence de limiter également la quantité de sable pouvant être introduite dans le moule donc le nombre de noyaux ou pièces en sable fabriqués à chaque cycle. D'autre part le tir ou le soufflage du sable dans la coquille ou la boite engendre des usures prononcées de celle-ci dans les endroits ou le sable possède une grande vitesse de remplissage. Dans les procédés existants type boites chaudes utilisant des sables thermodurcissables, la boite ou la coquille est chauffée préalablement au remplissage de l'empreinte à la température de cuisson du sable. Le remplissage du sable a donc lieu dans un moule ou coquille à une température généralement comprise entre 270 C et 350 C et la cuisson complète du noyau s'effectue ensuite dans le moule fermé pendant une durée généralement supérieure à 20 secondes et pouvant aller jusque plus d'une minute en fonction du type de sable et de résine utilisés et des épaisseurs du noyau entre autres. Cette cuisson, moule fermé, sur la machine limite également la productivité des procédés existants. Par ailleurs, on constate également avec l'utilisation des moules chauds dans les procédés existants, des difficultés de remplissage provoquant des desserrements de grains de sable localisés en certains endroits des noyaux à cause d'une cuisson prématurée du sable lors du remplissage. De même, avec les procédés existants à liant à prise à chaud on constate des manques ou desserrements de grains de sable dans certains endroits des pièces en sable ou noyaux provoqués par l'opération de tir ou de soufflage; ce qui nécessite sans pouvoir toujours y remédier la réalisation d'échappement d'air dans le moule sous la forme de filtres et l'utilisation d'une plaque de tir adaptée à chaque coquille. Dans ces conditions et d'une manière générale, les procédés de fabrication de pièces en sable ou noyaux existants utilisant des machines à noyauter procédant par tir ou soufflage du sable à liant à prise thermodurcissable, ne permettent pas une amélioration sensible de la productivité pour réduire les coûts de production souhaités par les constructeurs pour faire face à la concurrence des pays en voie de développement. Les procédés existants de production de noyaux ou pièces en sable à liant thermodurcissable procurent des prix de revient assez élevés compte tenu des aspects évoqués et à cause notamment des facteurs suivants: une conception de coquille délicate et qui doit être adaptée à chaque cas; un coût de fabrication des moules onéreux; un nombre d'empreintes dans le moule limité ; un investissement de machine à noyauter coûteux; une durée de vie des moules limitée par les usures dues à l'abrasion du sable tiré ou soufflé ; La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes de manière satisfaisante. Ce but est atteint selon l'invention par un procédé de fabrication de pièces en sable de type noyaux destinées à la fonderie à liant thermodurcissable organique ou minéral, caractérisé en ce que le moule utilisé est un moule métallique à paroi mince, dont la température lors du remplissage du sable est inférieure à 100 C, et en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) on prépare ou utilise une composition de sable déjà préparé par ailleurs contenant au moins une qualité de sable et au moins une résine thermodurcissable comprise entre 1 % et 10 % en masse; b) On remplit le moule avec le sable, ainsi préparé ou déjà préparé par simple gravité en appliquant une vibration mécanique ou autre sur le moule; c) On vibre ou pas après le remplissage du moule pendant une durée comprise entre 0 et 30 secondes; d) On chauffe le moule ainsi rempli de sable préparé à une température de cuisson comprise entre 250 C et 500 C; e) On maintient le moule rempli de sable préparé à la température de cuisson pendant une durée comprise entre 10 secondes et 5 minutes; f) On extrait la ou les pièces en sable du moule à une température comprise entre la température de cuisson et 200 C; g) On refroidit le moule jusqu'à une température inférieure à 100 C pour pouvoir recommencer une opération de moulage. Le moule à paroi mince utilisé dans le procédé est un moule généralement tiré d'épaisseur. C'est à dire dont la paroi contourne les différents reliefs de l'empreinte intérieure recevant le sable. Ceci afin de permettre une montée en température et un refroidissement, rapides et homogènes du moule respectivement pendant la cuisson avec le sable, et après l'extraction du noyau. Dans ces conditions et après avoir testé différentes épaisseurs de divers matériaux métalliques lors d'essais pratiqués avec le procédé, la paroi doit comporter idéalement une épaisseur moyenne de l'ordre de 3 à 6 mm pour des pièces en sable d'encombrement moyen pouvant aller jusque 180 mm. Le moule à paroi mince est dans ces conditions un moule métallique dont l'épaisseur moyenne est inférieure à 8 mm, constitué de 2 parties au moins permettant le démoulage de la pièce en sable. Les différentes caractéristiques nécessaires à la fabrication et à l'utilisation des pièces en sable nécessitent parfois la présence dans la composition du sable préparé de certains additifs. Pour ces raisons la composition du sable préparé peut dans certains cas contenir en outre au moins un adjuvant exothermique et/ou fluidifiant et/ou refroidissant et/ou cristallisant tels que respectivement de l'alumine, du talc, de l'oxyde de fer, de fines particules de silice, etc... . Dans ce mode de réalisation du procédé, la qualité du sable utilisé est un sable siliceux tel que le sable actuellement utilisé en fonderie mais peut être également un sable de qualité minéralogique différente c'est à dire; à base de chromite, zircon, alumine, oxydes de métaux divers, pouzzolane etc... . De même la forme des grains de sable peut être arrondie, angulaire ou sphérique et les grains eux mêmes creux ou pleins. Lors du remplissage par gravité du sable dans le moule on applique une vibration. Cette vibration effectuée pendant et éventuellement après le remplissage du moule par le sable préparé, est réalisée par percussion et/ou vibration ultrasonique et/ou vibration infra sonique et/ou vibration par oscillation; ceci afin de permettre un bon remplissage et un bon serrage du sable dans l'empreinte. Par ailleurs, pour permettre un chauffage homogène et uniforme du moule à une température qui peut atteindre 500 C, le chauffage et le maintien des moules sont effectués soit dans au moins un four tunnel à gaz ou à résistances électriques, soit à l'aide au moins d'un simple brûleur à flamme. Il est possible d'utiliser avantageusement pour le chauffage et le maintien en température des moules lors de l'opération de cuisson au moins un système d'induction électrique. Au niveau du moule métallique utilisé par le procédé, celui-ci peut être mono empreinte ou à empreintes multiples. Par ailleurs, ce moule métallique utilisé pour la réalisation des pièces en sable ou noyaux est fabriqué dans tous types de métaux ou alliages, et réalisé par emboutissage et/ou usinage. D'autre part, pour faciliter l'obtention d'un meilleur état de surface des pièces en sable, l'empreinte du moule utilisé peut être recouverte d'une couche de téflon ou de type téflon sur toutes sa surface ou sur une partie de celle-ci. Les pièces réalisées de par leur forme peuvent nécessiter que le moule métallique utilisé comporte outre les 2 demi-moules, des parties amovibles telles que broches, tiroirs, inserts ou autres. De plus, pour la fabrication de pièces en sable d'épaisseur importante ou pour diminuer le temps de cuisson de celles-ci moule fermé afin d'augmenter la productivité, les pièces en sable peuvent subir une opération de cuisson complémentaire à une température comprise en 250 C et 400 C pendant une durée comprise entre 30 sec et 15 minutes, soit immédiatement après leur extraction du moule, soit après leur refroidissement à la température ambiante. Les pièces en sable ou noyaux réalisés selon le procédé sont destinés à être utilisés en fonderie, soit directement dans les moules en sable ou métalliques, soit indirectement en tant que partie intégrante d'un élément incorporé au moule tels que manchons ou autres. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la lecture de l'exemple qui suit concernant la réalisation de pièces en sable destinées à la fonderie selon le procédé, donné à titre d'exemple non limitatif. On a fait des essais de réalisation de galettes de coupure de manchons exothermiques destinés à être utilisés dans les moules de fonderie (figure 1). Les galettes fabriquées possèdent un diamètre extérieur de 100 mm et une épaisseur de 10 mm et sont réalisées en sable à liant thermodurcissable. Cette pièce en sable est un pièce circulaire possédant un trou central de 25 mm de diamètre. Pour ces essais nous avons utilisé un sable déjà préparé avec liant thermodurcissable dont la composition en pourcentage pondéral est la suivante: 44% de sable siliceux 110 AFS+44% de sable Zircon 110 AFS+8% d'oxyde de fer+ 4% de résine thermodurcissable. La figure 2 représente le moule utilisé vu en coupe montrant l'empreinte de la pièce en sable à réaliser (C). Les moules sont en deux parties usinées dans des plaques (A) en acier XC38. Sur une série d'essais on a utilisé un moule d'épaisseur e = 3 mm sans revêtement sur la surface de l'empreinte. On a rempli le moule avec le sable préparé par simple gravité en l'introduisant par l'orifice (B) et en appliquant un vibration par percussion sur la surface du moule pendant une durée de 8 secondes. La vibration est obtenue grâce à un vibrateur à came pneumatique. Une fois le moule rempli on a chauffé le moule à l'aide de 2 brûleurs à flamme positionnés de chaque coté de celui-ci à une température de 410 C et on a maintenu cette température pendant une durée de 20 secondes. Aussitôt la fin de cuisson on a ouvert le moule lorsque celui-ci était à une température de 385 C pour extraire la pièce par simple retournement des demis moules ouverts. On a ensuite refroidi le moule par pulvérisation d'eau à une température de 70 C et on a répété ainsi l'opération pour fabriquer plusieurs pièces en sable. Sur une autre série d'essais on a utilisé un moule métallique de 4 mm d'épaisseur (e) en acier XC38 revêtu coté empreinte d'une couche de téflon de 1,5 dixième de millimètre d'épaisseur. On a rempli le moule avec le sable préparé par simple gravité en l'introduisant par l'orifice (B) et en appliquant une vibration par percussion sur la surface du moule pendant une durée de 8 secondes. La vibration est obtenue grâce à un vibrateur à came pneumatique. Une fois le moule rempli on a chauffé le moule à l'aide de 2 brûleurs à flamme positionnés de chaque coté de celui- ci à une température de 410 C et on a maintenu cette température pendant une durée de 20 secondes. Aussitôt la fin de cuisson on a ouvert le moule lorsque celui-ci était à une température de 385 C pour extraire la pièce par simple retournement des demis moules ouverts. On a ensuite refroidi le moule par pulvérisation d'eau à une température de 70 C et on a répété ainsi l'opération pour fabriquer plusieurs pièces en sable. Les pièces en sable ainsi fabriquées selon le procédé ont été utilisées dans les moules de fonderie pour la coulée de pièces en fonte et ont donné toute satisfaction. Pour valider l'industrialisation du procédé selon l'invention, on a assemblé sur un support 5 moules identiques à ceux précédemment utilisés pour la réalisation des pièces en sable 35 galettes de coupure de manchon exothermique . Comme dans l'exemple précédent les moules étaient en acier XC38 avec une épaisseur (e) de 4mm revêtus coté empreinte d'une couche de téflon d'épaisseur 1,5 dixième de millimètre. Chaque moule possède 4 empreintes de pièce en sable galette de coupure de manchon exothermique de diamètre 100 mm et d'épaisseur 10 mm, reliées entre elles 2 à 2 par un orifice permettant leur remplissage par le sable; chaque moule comportant en outre 2 orifices de remplissage du sable situés au dessus des 2 empreintes supérieures. Les dimensions extérieures d'un moule sont; 250 mm en largeur et 250 mm en hauteur. Les 5 moules assemblés sur le support présentaient ainsi une longueur totale de 1250 mm. Le support sur lequel les 5 moules sont positionnés comporte un dispositif de serrage des demi parties de moules en position fermées, aussi qu'un dispositif de vibration composé de 2 vibrateurs pneumatiques fixés sur le support. On a réalisé par ailleurs, une trémie de stockage du sable préparé, muni d'un orifice de sortie du sable dans sa partie inférieure d'une largeur de 8 mm et d'une longueur de 1200 mm. L'ouverture et la fermeture de cet orifice sont assurées par une vanne pneumatique. Par ailleurs, un tunnel de cuisson des moules sur le support à été confectionné en matériaux réfractaires isolants et sur lequel ont été fixées 2 rampes de 5 brûleurs placés sur les côtés latéraux du tunnel et débouchant à l'intérieur de celui-ci. A l'aide de ces aménagements, nous avons réalisé des pièces en sable galettes de coupure de manchon exothermique conformément à l'invention. Dans un premier temps, le sable préparé déjà utilisé lors des précédents essais à été introduit dans la trémie de stockage. On a ensuite placé l'ensemble du support avec les 5 moules en position fermés et serrés sous la trémie de stockage du sable préparé. On a rempli les 5 moules simultanément, avec le sable préparé en ouvrant la vanne pneumatique de la trémie de stockage et en appliquant dans le même temps une vibration à l'aide des deux vibrateurs pneumatiques fixés sur le support, pendant une durée de 12 secondes. Après avoir fermé la vanne pneumatique de la trémie de stockage, on a orienté le support et les 5 moules maintenus en position fermée et serrée par le dispositif de serrage vers le tunnel 30 de cuisson. Placés dans le tunnel de cuisson les moules on été chauffés à l'aide des 2 rampes de brûleurs positionnées de chaque coté du tunnel, à une température de 420 C et on été maintenu à cette température pendant une durée de 20 secondes. La durée de montée en température à 420 C, des moules placés dans le tunnel de cuisson, a été de 20 secondes également. Immédiatement, après on a extrait les 5 moules et leur support du tunnel de cuisson. On a ensuite ouvert les moules, qui étaient à une températures de 385 C et on a extrait les pièces en sable. Les moules toujours sur leur support mais en position ouverts ont ensuite été refroidis par pulvérisation d'eau jusqu'à une température de 80 C. Les durées des différentes étapes du procédé ont été les suivantes; étape (a) préparation du sable (hors cycle). - étape (b) et (c) remplissage des moules et vibration: 12 secondes étape (d) chauffage des moules à 420 C: 20 secondes - étape (e) maintien à 420 C des moules: 20 secondes -étape (f) ouverture des moules et extraction des pièces en sable: < 20 secondes - étape (g) refroidissement des moules: < 20 secondes. La durée maximale de chaque étape selon l'invention étant toujours inférieure à 20 secondes dans l'exemple choisi, le procédé permet donc après automatisation de réaliser 180 cycles de fabrication par heure. Avec la pièce en sable de l'exemple choisi, et avec l'utilisation d'un support de 5 moules à 4 empreintes simultanément à chaque étape, le procédé permet donc une production de 3600 pièces en sable à l'heure. Les procédé existants sur ce même type de pièces ne permettent pas de dépasser une production de 1500 pièces par heure. Le procédé objet de l'invention permet donc de doubler la productivité par rapport aux procédés existants. Cette amélioration de productivité, alliée à l'utilisation d'un moule simple et léger de coût de fabrication réduit permettant une multiplication des moules utilisés, conduit à des coûts de revient par pièce en sable réalisée largement inférieure aux coûts des procédés existants avec liant thermodurcissable. La figure 3 représente, une installation pour la fabrication de pièces en sable ou noyaux à liant thermodurcissable selon le procédé. Cette installation comprend: une cellule de stockage du sable préparé (D); une station de remplissage du moule (E), comportant un dispositif de serrage et de 30 vibration du moule; une unité de chauffage et de maintien à la température de cuisson du moule rempli de sable (F) ; - une station de démoulage (G) comprenant un dispositif d'ouverture du moule pour permettre d'extraire les pièces en sable ou noyaux cuits; - un circuit de transfert des moules (21) de la station de remplissage (E) à l'unité de chauffage et de maintient (F) ; - un circuit de transfert des moules (22) de l'unité de chauffage et de maintient (F) à la station de démoulage (G) un circuit de retour (23) des moules de la station de démoulage (G) à la station de remplissage (E) comprenant éventuellement un système de refroidissement des moules par pulvérisation d'eau ou autre; un circuit d'évacuation des pièces en sable ou noyaux (24). L'invention concerne donc également, une installation pour la fabrication de pièces en sable ou noyaux à liant thermodurcissable selon le procédé. Cette installation comprend au moins: une cellule de stockage du sable préparé (D); une station de remplissage du moule (E), comportant un dispositif de serrage et de vibration du moule; une unité de chauffage et de maintien à la température de cuisson du moule rempli de sable (F) ; une station de démoulage (G) comprenant un dispositif d'ouverture du moule pour permettre d'extraire les pièces en sable ou noyaux cuits; un circuit de transfert des moules (21) de la station de remplissage (E) à l'unité de chauffage et de maintient (F) ; - un circuit de transfert des moules (22) de l'unité de chauffage et de maintient (F) à la station de démoulage (G) un circuit de retour (23) des moules de la station de démoulage (G) à la station de remplissage (E) comprenant éventuellement un système de refroidissement des moules par pulvérisation d'eau ou autre; un circuit d'évacuation des pièces en sable ou noyaux (24) | procédé de fabrication de pièces en sable ou noyaux à liant thermodurcissable organique ou minéral, à productivité améliorée, destinées à l'industrie de la fonderie en général.L'invention concerne un Procédé de fabrication de pièces en sable de type noyaux destinées à la fonderie à liant thermodurcissable organique ou minéral, caractérisé en ce que le moule utilisé est un moule métallique à paroi mince, dont la température lors du remplissage du sable est inférieure à 100°C, et en ce qu'il comprend les étapes suivantes :a) on prépare ou utilise une composition de sable déjà préparé par ailleurs contenant au moins une qualité de sable et au moins une résine thermodurcissable comprise entre 1 % et 10 % en masse ;b) On remplit le moule avec le sable, ainsi préparé ou déjà préparé par simple gravité en appliquant une vibration mécanique ou autre sur le moule;c) On vibre ou pas après le remplissage du moule pendant une durée comprise entre 0 et 30 secondes ;d) On chauffe le moule ainsi rempli de sable préparé à une température de cuisson comprise entre 250°C et 500°C ;e) On maintient le moule rempli de sable préparé à la température de cuisson pendant une durée comprise entre 10 secondes et 5 minutes ;f) On extrait la ou les pièces en sable du moule à une température comprise entre la température de cuisson et 200°C ;g) On refroidit le moule jusqu'à une température inférieure à 100°C pour pouvoir recommencer une opération de moulage. | 1) Procédé de fabrication de pièces en sable de type noyaux destinées à la fonderie à liant thermodurcissable organique ou minéral, caractérisé en ce que le moule utilisé est un moule métallique à paroi mince, dont la température lors du remplissage du sable est inférieure à 100 C, et en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) on prépare ou utilise une composition de sable déjà préparé par ailleurs contenant au moins une qualité de sable et au moins une résine thermodurcissable comprise entre 1 % et 10 % en masse; b) On remplit le moule avec le sable, ainsi préparé ou déjà préparé par simple 10 gravité en appliquant une vibration mécanique ou autre sur le moule; c) On vibre ou pas après le remplissage du moule pendant une durée comprise entre 0 et 30 secondes; d) On chauffe le moule ainsi rempli de sable préparé à une température de cuisson comprise entre 250 C et 500 C; e) On maintient le moule rempli de sable préparé à la température de cuisson pendant une durée comprise entre 10 secondes et 5 minutes; f) On extrait la ou les pièces en sable du moule à une température comprise entre la température de cuisson et 200 C; g) On refroidit le moule jusqu'à une température inférieure à 100 C pour pouvoir 20 recommencer une opération de moulage. 2) Procédé selon 1, caractérisé en ce que la composition du sable préparé contient en outre au moins un adjuvant exothermique et/ou fluidifiant et/ou refroidissant et/ou cristallisant tels que respectivement de l'alumine, du talc, de l'oxyde de fer, de fines particules de silice. 3) Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la qualité du sable utilisé pour la préparation du sable peut être indifféremment de la silice, de la chromite, du Zircon, alumine, oxydes de métaux divers, pouzzolane etc... . et la forme des grains de sable peut être arrondie, angulaire ou sphérique et les grains eux mêmes creux ou pleins. 4) Procédé selon 1, caractérisé en ce que le moule à paroi mince est un moule métallique constitué de deux parties au moins permettant le démoulage de la pièce en sable dont l'épaisseur moyenne est inférieur à 8 mm. 5) Procédé selon 1, caractérisé en ce que la vibration effectuée pendant et éventuellement après le remplissage du moule par la sable préparé, est réalisé par percussion et/ou vibration ultrasonique et/ou vibration infra sonique et/ou vibration par oscillation. 6) Procédé selon 1, caractérisé en ce que le chauffage et le maintien à la température de cuisson des moules sont effectués soit dans au moins un four tunnel à gaz ou à résistance électrique, soit à l'aide au moins d'un simple brûleur à flamme. 7) Procédé selon 1, caractérisé en ce que le chauffage et le maintien à la température de cuisson des moules sont effectués par au moins un système d'induction électrique 8) Procédé selon 1, caractérisé en ce que le moule métallique utilisé peut être monoempreinte ou à empreintes multiples. 9) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 8, caractérisé en ce que le moule 10 métallique utilisé pour la réalisation des pièces en sable est fabriqué dans tous types de métaux ou alliages. 10) Procédé selon l'une quelconque des 1,8 ou 9, caractérisé en ce que le moule utilisé pour la réalisation des pièces en sable est réalisé par emboutissage et/ou usinage. 11) Procédé selon l'une quelconque des 1,8,9 ou 10 caractérisé en ce que l'empreinte du moule utilisé pour la réalisation de pièces en sable est recouverte d'une couche de téflon ou de type téflon sur toute sa surface ou sur une partie de celle-ci; 12) Procédé selon l'une quelconque des 1,8,9,10 ou 11 caractérisé en ce que le moule métallique utilisé comporte outre les 2 demi moules, des parties amovibles telles que broches, tiroirs, inserts ou autres; 13) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que les pièces en sable réalisées subissent une opération de cuisson complémentaire, à une température comprise entre 250 C et 400 C pendant une durée comprise entre 30 sec et 15 minutes. Soit immédiatement après leur extraction du moule, soit après leur refroidissement à la température ambiante; 14) Pièces en sable ou noyaux destinés à être utilisés en fonderie, soit directement dans les moules en sable ou métalliques, soit indirectement en tant que partie intégrante d'un élément incorporé au moule tels que des manchons ou autres, caractérisée en ce qu'elles sont réalisées selon l'une quelconque des 1 à 13. 15) Installation pour la fabrication de pièces en sable ou noyaux à liant thermodurcissable selon l'une quelconque des 1 à 14 caractérisée en ce qu'elle comprend au moins: une cellule de stockage du sable préparé (D); une station de remplissage du moule (E), comportant un dispositif de serrage et de 35 vibration du moule; une unité de chauffage et de maintien à la température de cuisson du moule rempli de sable (F) ; une station de démoulage (G) comprenant un dispositif d'ouverture du moule pour permettre d'extraire les pièces en sable ou noyaux cuits; un circuit de transfert des moules (21) de la station de remplissage (E) à l'unité de chauffage et de maintient (F) ; un circuit de transfert des moules (22) de l'unité de chauffage et de maintient (F) à la station de démoulage (G) un circuit de retour (23) des moules de la station de démoulage (G) à la station de remplissage (E) comprenant éventuellement un système de refroidissement des moules par pulvérisation d'eau ou autre; un circuit d'évacuation des pièces en sable ou noyaux (24). | B | B22 | B22C | B22C 7,B22C 1,B22C 9 | B22C 7/06,B22C 1/22,B22C 9/10 |
FR2896428 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION D'UNE CHAUSSURE SUR UNE PLANCHE DE GLISSE | 20,070,727 | La présente invention concerne un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse. De façon usuelle dans le domaine des sports de glisse sur neige, une chaussure est retenue par deux éléments de retenue, un élément de retenue avant et un élément de retenue arrière, lesquels sont assemblés au ski. Lorsque, au cours de l'utilisation, le ski est soumis à une flexion, les deux éléments de retenue, qui ont tendance à se rapprocher l'un de l'autre, exercent des contraintes importantes sur la chaussure. En réaction et du fait de la rigidité de la chaussure, des efforts sont transmis au ski, ce qui peut avoir une influence sur le comportement de celui-ci. Pour éviter la transmission de ces efforts au ski, le document CH 687 589 propose la mise en place d'une tige entre l'élément de retenue avant et l'élément de retenue arrière. Cette tige assure la reprise des efforts entre l'élément de retenue avant et l'élément de retenue arrière. Un tel dispositif, ne fonctionne pas de façon optimale dans la mesure où la tige de liaison gêne la libre flexion du ski. D'autre part dans les dispositifs de fixation connus dans l'art antérieur, la reprise des efforts par un élément placé sous les éléments de retenue avant et arrière génère des moments de force au niveau de ces derniers qui ont tendance à les faire basculer vers l'avant pour l'élément de retenue avant et vers l'arrière pour l'élément de retenue arrière. La présente invention a pour objectif de fournir un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse qui permette de s'affranchir des limitations posées par les dispositifs connus dans l'art antérieur. Notamment, l'invention a pour objectif de fournir un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse qui n'entrave pas la libre flexion de la planche de glisse. L'invention a également pour objectif de fournir un engin de glisse comportant une planche de glisse équipée d'un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse qui n'entrave pas la libre flexion de la planche de glisse. L'invention a également pour objectif de fournir un engin de glisse comportant un frein stop-ski, un élément de retenue avant, un élément de retenue arrière et un élément assurant la liaison entre l'élément de retenue avant et l'élément de retenue arrière pour la reprise des efforts entre ceux-ci et dans lequel les moments de forces qui sont générés au niveau de ces derniers ayant tendance à les faire basculer vers l'avant pour l'élément de retenue avant et vers l'arrière pour l'élément de retenue arrière aient leurs effets diminués. L'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'un dispositif de fixation et d'un engin de glisse selon les revendications. Notamment, l'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse comportant un élément de retenue avant, un élément de retenue arrière, un élément de liaison entre ledit élément de retenue avant et ledit élément de retenue arrière et un ressort de recul exerçant 2 une force contraignant l'un vers l'autre ledit élément de retenue avant et ledit élément de retenue arrière, caractérisé en ce que ledit élément de liaison et ledit ressort de recul sont alignés et en ce que ledit élément de liaison comprend des moyens d'articulation par rapport audit élément de retenue avant et/ou audit élément de retenue arrière. L'objectif de l'invention est également obtenu par la fourniture d'un engin de glisse comportant une planche de glisse équipée d'un dispositif de fixation, un premier frein stop-ski placé sur un premier côté de la planche de glisse et un deuxième frein stop-ski placé sur l'autre côté de ladite planche de glisse. L'objectif de l'invention est également obtenu par la fourniture d'un engin de glisse comprenant une planche de glisse équipée d'un frein stop-ski et d'un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse qui comporte un élément de retenue avant, un élément de retenue arrière, un élément de liaison entre ledit élément de retenue avant et ledit élément de retenue arrière et un ressort de recul exerçant une force contraignant l'un vers l'autre ledit élément de retenue avant et ledit élément de retenue arrière, caractérisé en ce que ledit élément de liaison et ledit ressort de recul sont alignés et en ce que ledit frein stop-ski comprend un premier demi frein stop-ski placé sur un premier côté de la planche de glisse et un deuxième demi frein stop-ski placé sur l'autre côté de ladite planche de glisse de façon qu'un canal central soit aménagé entre le premier et le deuxième demi-frein, dans lequel passe ledit élément de liaison. Avantageusement, l'élément de liaison est un élément rigide en traction et en compression, ce qui a pour conséquence d'assurer successivement un effet tirant, lorsque le ski fléchit et un effet poussant, lorsque le ski reprend sa courbure naturelle. Avantageusement, le ressort de recul est aligné avec l'élément de liaison. Par conséquent, lors des phases de flexion du ski, les efforts qui sont transmis depuis l'élément de liaison vers l'élément de retenue arrière, n'ont pas pour effet de faire basculer ce dernier vers l'arrière mais de le faire se translater dans la glissière. Avantageusement, les moyens d'articulation avant et arrière garantissent une libre rotation dans le plan vertical de l'élément de liaison avec les éléments de retenue avant et arrière. Avantageusement, les zones d'appui de la semelle de la chaussure que sont la talonnette et les deux demi-paliers du frein sont agencées de telle façon qu'un canal central soit aménagé, dans lequel passe l'élément de liaison et dans lequel ce dernier ne subit aucune retenue verticale, ce qui lui autorise une libre oscillation tant à l'avant qu'à l'arrière. Avantageusement, lorsque la chaussure est en place, l'élément de liaison est au plus près de la semelle de celle-ci. Avantageusement, la distance entre l'élément de liaison et la semelle de la chaussure reste constante pendant la flexion de la planche de glisse et de plus cette distance est optimisée pour être minimale. Comme on sait que la distance entre l'élément de liaison et la chaussure est déterminante dans l'efficacité du mécanisme de reprise des efforts de traction et 3 que plus cette distance est grande, plus des phénomènes de pivotement des éléments de retenue vont diminuer cette efficacité, on comprend l'intérêt de garder l'élément de liaison au plus près de la chaussure, et ce à tout moment, y compris lors de la flexion de la planche de glisse. Tous les avantages de l'invention concourent à améliorer considérablement le mécanisme de reprise des efforts de la fixation pendant les phases de "flèche-contreflèche" de la planche de glisse. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle est annexé le dessin dans lequel: La figure 1 est une vue en perspective d'un engin de glisse selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe longitudinale. La figure 3 est une vue de détail du premier moyen d'articulation. La figure 4 est une vue de détail du deuxième moyen d'articulation. La figure 5 est une vue de détail des freins. La figure 1 décrit un engin de glisse 1 selon l'invention. L'engin de glisse 1 comprend une planche de glisse 2 sur laquelle on a fixé une interface 3. L'interface 3 comprend une partie avant et une partie arrière. Un élément de retenue avant 4 est assemblé sur la partie avant de l'interface. Un élément de retenue arrière 5 est assemblé sur la partie arrière de l'interface. La présence de l'interface n'est pas une caractéristique limitative de l'invention car cette dernière peut être mise en oeuvre indifféremment avec ou sans interface. Le frein stop-ski 28 est disposé entre l'élément de retenue avant 4 et l'élément de retenue arrière 5. Il est constitué de deux demi-freins dont le fonctionnement est indépendant l'un de l'autre. L'élément de liaison 6 relie l'élément de retenue avant 4 et l'élément de retenue arrière 5. Il passe entre les deux demi-freins sans en gêner le fonctionnement. Cet élément de liaison 6 est rigide en traction et en compression. La figure 2 montre une vue en coupe longitudinale de l'engin de glisse. L'élément de retenue avant 4 comprend une embase 7 et un socle 8 surmonté d'un pivot 9. Le corps de l'élément de retenue avant 4 est monté pivotant sur le pivot 9. Les détails de construction de l'élément de retenue avant 4 ne seront pas décrits ici avec plus de détails car il s'agit de mécanisme connu. D'autre part on pourra remplacer l'élément de retenue avant tel que décrit par tout autre élément de retenue avant. L'élément de retenue arrière 5 ne sera pas non plus décrit en détail étant donné qu'il s'agit d'un élément de retenue de type talonnière de construction déjà connue. En plus du ressort de déclenchement (non représenté sur les dessins), l'élément de retenue arrière 5 comprend en outre u:n ressort de recul 23 qui met en pression l'élément de retenue arrière contre l'arrière de la chaussure et par conséquent également l'avant de la chaussure contre l'élément de retenue avant 4. 4 L'élément de liaison 6 comprend une tige avant 10, fixée sur le premier moyen d'articulation, et une tige arrière 11. La tige avant 10 et la tige arrière 11 sont reliées coaxialement l'une à l'autre par une douille filetée 12. La douille filetée autorise le réglage en longueur de l'élément de liaison 6. L'ensemble de cette liaison possède la particularité d'être rigide en traction, mais également en compression pour éviter qu'elle ne flambe pendant la flexion de l'engin de glisse. La tige arrière 11 est retenue dans l'entretoise talon 13 de l'élément de retenue arrière 5 et elle peut osciller selon un axe transversal. L'entretoise talon 13 est placée à l'intérieur du corps de tôle 14 de l'élément de retenue arrière 5. La figure 4 montre le détail des pièces constituant le deuxième moyen d'articulation 16 ménagé entre l'élément de liaison 6 et l'élément de retenue arrière 5. Pour une meilleure compréhension, les différentes pièces sont représentées en perspective éclatée. La tige arrière 1.1 est insérée dans un oeillet 20 ménagé à la base de l'entretoise 13. Derrière l'oeillet 20, une pièce est enfilée sur la tige arrière 11, il s'agit de l'appui-nez-ressort 21. L'appui-nez-ressort 21 est directement en contact avec l'entretoise talon 13. Le nez-ressort 22, et un ressort de recul 23, sont également enfilés sur la tige arrière 11. L'appui-nez-ressort 21 comporte une gorge 24 passant par le centre de l'ouverture circulaire qui la traverse et dans laquelle est insérée la tige. Le nez-ressort 22 présente un bourrelet 25 complémentaire de la gorge 24. Le bourrelet 25 comme la gorge 24 présentent des surfaces communes cylindriques susceptibles de glisser l'une par rapport à l'autre assurant ainsi le pivotement de la tige arrière 11 par rapport à l'entretoise talon 13, c'est-à-dire par rapport à l'élément de retenue arrière 5. Le maintien de la tige arrière 11 en place dans l'oeillet 20 de l'entretoise talon 13 ainsi que le réglage et la position de l'un par rapport à l'autre se fait grâce à un premier manchon d'appui 17 qui est vissé sur la tige arrière 11 en avant de l'oeillet 20, une rondelle d'appui 18 étant intercalée entre le premier manchon 17 et l'oeillet 20, et à un deuxième manchon d'appui 19 vissé sur l'extrémité de la tige arrière de façon à retenir le ressort de recul. Les deuxièmes moyens d'articulation constitués par l'oeillet 20 ménagés dans l'entretoise talon 14, l'appui-nez-ressort 21 et le nez-ressort 22 permettent un mouvement de pivot de la tige arrière 11 de l'élément de liaison 6 par rapport à l'élément de retenue arrière 5. Le dispositif ne se limite pas à l'exemple décrit d'une liaison faite par un oeillet ménagé dans l'entretoise talon et peut être également réalisé avec une liaison pivot. Cette dernière pourrait être réalisée avec un axe traversant l'entretoise et l'extrémité de la tige arrière. Etant donné que le ressort de recul 23 est enfilé sur l'élément de liaison 6, les contraintes qu'exercent la chaussure sur l'élément de retenue arrière 5, par exemple lorsque la planche de glisse est en flexion, sont retransmis directement à l'élément de liaison. Le phénomène de porte-à-faux qui existe lorsque le ressort de recul est placé plus haut que l'élément de liaison ne se produit pas. La figure 3 décrit le détail des pièces constituant le premier moyen d'articulation. Ils comprennent une rotule 26 de forme extérieure sphérique et placée dans un porte-rotule 27 ayant une cavité intérieure de forme complémentaire de la rotule 26. Le porte-rotule 27 est vissé à l'extrémité de la tige avant 10 de l'élément de liaison 6. 5 La rotule 26 comprend un alésage vertical traversé par une vis afin de la fixer à l'élément de retenue avant 4. L'embase 7 comprend un logement 29 ouvert vers le haut pour recevoir le porte-rotule 27 ainsi qu'une partie de la tige avant, ce qui a pour effet de guider la tige avant 10 dans un mouvement oscillant qui reste dans le plan longitudinal vertical de la planche de glisse. Le dispositif ne se limite pas à l'exemple décrit d'une liaison rotule et peut être également réalisé avec une liaison pivot. Cette dernière pourrait être réalisée avec un axe traversant l'embase 7 et/ou le socle 8 et l'extrémité de la tige avant 10. La figure 5 montre le frein 28 en perspective, isolé du reste du dispositif. Il comprend une plaque 30 prévue pour reposer sur l'interface 3 et une talonnette 31 dont la surface supérieure sert de support à la semelle de la chaussure. La talonnette 31 comprend, dans sa zone supérieure, deux parties séparées, lesquelles parties séparées constituant les deux bords d'un canal 32 orienté longitudinalement. Ce canal 32 est destiné à recevoir la tige arrière 11 de l'élément de liaison 6 et son débattement vertical nécessaire à la double flexion. Le frein 28 se caractérise par un double mécanisme de deux demi-freins indépendants l'un de l'autre. Chacun de ces demi-freins comprend une bêche 33 au bout de laquelle est fixé un embout 34. La bêche 33 est une tige métallique pliée en deux endroits d'un angle environ égal à 90 , de façon à définir entre ces deux pliures une portion perpendiculaire au reste de la tige. Cette portion perpendiculaire est maintenue en place entre la talonnette 31 et la plaque 30. Les deux extrémités de la bêche peuvent ainsi être animées d'un mouvement de rotation autour de ladite portion perpendiculaire. La partie basse de la bêche 33, celle équipée de l'embout 34, viendra au cours du mouvement de rotation de la bêche pénétrer dans la neige. La partie haute de la bêche 33 est fixée dans un demi-palier 35. La fixation de la bêche 33 dans le demi-palier 35 est réalisée grâce à une pliure supplémentaire de l'extrémité haute de la bêche 33 suivant une direction parallèle à celle de ladite portion perpendiculaire. Ainsi le demi-palier 35 et la bêche peuvent avoir l'un par rapport à l'autre un mouvement de rotation. Un cavalier relie d'autre part la plaque 30 au demi-palier 35. Le cavalier 36 est monté rotatif par rapport à la plaque 30 et par rapport au demipalier 35 de telle façon que en tout moment lors du mouvement de la bêche 33, un parallélogramme soit constitué par le cavalier 36, le demi-palier 35, la bêche 33 et la plaque 30. La rotation du cavalier 36 par rapport à la plaque 30 se fait entre une position basse dans laquelle le cavalier est sensiblement parallèle à la plaque 30 et une position haute où celui-ci fait un angle non nul avec la plaque. Le cavalier 36 est maintenu en position haute par la force d'un ressort de frein 37. 6 Le deuxième demi-frein est construit exactement de la même façon que le premier demi-frein qui vient d'être décrit, mais de façon symétrique par rapport au plan longitudinal vertical de la planche de glisse. Lorsque la chaussure est en place, la semelle de cette dernière repose sur les deux demi-paliers 35 et le poids qu'elle y exerce est suffisant pour contrer la force du ressort amenant par conséquent les cavaliers 36 et les demi-paliers 35 en position basse. Lors d'une chute du skieur, entraînant le déchaussage, dès que la chaussure est libérée, le ressort de frein 37 soulève immédiatement les demi-paliers 35 et dégage les bêches 33. Avantageusement, grâce à la mise en place de deux demi-freins dont le fonctionnement est indépendant il est possible de prévoir entre ces derniers, le passage pour l'élément de liaison. Par conséquent, il est possible de placer l'élément de liaison 6 au plus près de la semelle de la chaussure, ce qui garantit une meilleure efficacité du dispositif de reprises des efforts entre les éléments de retenue avant 4 et arrière 5. L'invention ne se limite pas au seul mode de réalisation décrit ci-dessus et elle comprend toute réalisation équivalente. NOMENCLATURE 1- engin de glisse 2- planche de glisse 3- interface 4-élément de retenue avant 5- élément de retenue arrière 6- élément de lüaison 7- embase 8- socle 9- pivot 10- tige avant 11- tige arrière 12-douille filetée 13- entretoise talon 14- corps de tôle 15- premier moyen d'articulation 16- deuxième moyen d'articulation 17- premier manchon d'appui 18- rondelle d'appui 19- deuxième manchon d'appui 20- oeillet 21-appui-nez-ressort 22- nez-ressort 23- ressort de recul 24- gorge 25-bourrelet 26- rotule 27- porte-rotule 28- frein stop-ski 29- logement 30-plaque 31- talonnette 32- canal 33-bêche 34- embout 35- demi-palier 36-cavalier 37- ressort de frein | Dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse (2) comportant un élément de retenue avant (4), un élément de retenue arrière (5), un élément de liaison (6) entre ledit élément de retenue avant (4) et ledit élément de retenue arrière (5) et un ressort de recul (23) exerçant une force contraignant l'un vers l'autre ledit élément de retenue avant (4) et ledit élément de retenue arrière (5), ledit élément de liaison (6) et ledit ressort de recul (23) étant alignés et ledit élément de liaison (6) comprenant des moyens d'articulation par rapport audit élément de retenue avant (4) et/ou audit élément de retenue arrière (5) | 1- Dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse (2) comportant un élément de retenue avant (4), un élément de retenue arrière (5), un élément de liaison (6) entre ledit élément de retenue avant (4) et ledit élément de retenue arrière (5) et un ressort de recul (23) exerçant une force contraignant l'un vers l'autre ledit élément de retenue avant (4) et ledit élément de retenue arrière (5), caractérisé en ce que ledit élément de liaison (6) et ledit ressort de recul (23) sont alignés et en ce que ledit élément de liaison (6) comprend des moyens d'articulation par rapport audit élément de retenue avant (4) et/ou audit élément de retenue arrière (5). 2- Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément de liaison est un élément rigide en traction et en compression, de façon à assurer successivement un effet tirant, lorsque le ski fléchit et un effet poussant, lorsque le ski reprend sa courbure naturelle. 3- Dispositif de fixation selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément de liaison (6) comprend une tige avant (10), une tige arrière (11) et des moyens de réglage en longueur. 4- Dispositif de fixation selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend un premier moyen d'articulation (15) entre ladite tige avant (10) et ledit élément de retenue avant (4), constitué par une rotule (26) fixée à l'extrémité de ladite tige avant (10). 5- Dispositif de fixation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un deuxième moyen d'articulation (16) entre ladite tige arrière (11) et ledit élément de retenue arrière (5) constitué par un oeillet (20) ménagé dans ledit élément de retenue arrière (5) au travers duquel passe ladite tige arrière (11). 6- Engin de glisse (1) comportant une planche de glisse (2) équipée d'un dispositif de fixation selon l'une des 1 à 5. 7- Engin de glisse selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un frein stop-ski (28) placé entre ledit élément de retenue avant (4) et ledit élément de retenue arrière (5) et en ce que ledit frein stop-ski (28) comprend un premier demi frein stop-ski placé sur un premier côté de la planche de glisse et un deuxième frein stop-ski placé sur l'autre côté de ladite planche de glisse. 8- Engin de glisse (1) comprenant une planche de glisse (2) équipée d'un frein stop-ski (28) et d'un dispositif de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse (2) qui comporte un élément de retenue avant (4), un élément de retenue arrière (5), un élément de liaison (6) entre ledit élément de retenue avant (4) et ledit élément de retenue arrière (5) et un ressort de recul (23) exerçant une force contraignant l'un vers l'autre ledit élément de retenue avant (4) et ledit élément de retenue arrière (5), caractérisé en ce que ledit élément de liaison (6) et ledit ressort de recul (23) sont alignés et en ce que ledit frein stop- ski (28) comprend un premier demi frein stop-ski placé sur un premier côté de la planche de glisse et un deuxièmedemi frein stop-ski placé sur l'autre côté de ladite planche de glisse de façon qu'un canal central soit aménagé entre le premier et le deuxième demi-frein, dans lequel passe ledit élément de liaison. 9- Engin de glisse (1) selon la 8, caractérisé en ce que ledit élément de 5 liaison (6) comprend des moyens d'articulation par rapport audit élément de retenue avant (4) et/ou audit élément de retenue arrière (5). 10- Engin de glisse (1) selon la 9, caractérisé en ce que ledit élément de liaison est un élément rigide en traction et en compression, de façon à assurer successivement un effet tirant, lorsque le ski fléchit et un effet poussant, lorsque le ski reprend sa courbure 10 naturelle. 11- Engin de glisse (1) selon la 10, caractérisé en ce que ledit élément de liaison (6) comprend une tige avant (10), une tige arrière (11) et des moyens de réglage en longueur. 12- Engin de glisse (1) selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend un 15 premier moyen d'articulation (15) entre ladite tige avant (10) et ledit élément de retenue avant (4), constitué par une rotule (26) fixée à l'extrémité de ladite tige avant (10). 13- Engin de glisse (1) selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend un deuxième moyen d'articulation (16) entre ladite tige arrière (11) et ledit élément de retenue arrière (5) constitué par un oeillet (20) ménagé dans ledit élément de retenue arrière (5) au 20 travers duquel passe ladite tige arrière (Il). | A | A63 | A63C | A63C 9,A63C 5 | A63C 9/24,A63C 5/07,A63C 9/00 |
FR2898559 | A1 | SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE POURVU D'UN CACHE LATERAL COMPRENANT UNE NAPPE TENDUE DANS UN CADRE | 20,070,921 | L'invention concerne un siège de véhicule automobile. II est connu de réaliser un siège de véhicule automobile comprenant une structure rigide, ladite structure comprenant une assise solidaire d'au moins un organe de piètement, ledit siège comprenant en outre un cache latéral de recouvrement de l'espace disponible entre ladite assise et la partie inférieure dudit organe, ledit cache étant notamment à base de matière plastique injectée. Une telle réalisation requiert des outillages complexes et coûteux, ce qui 1 o conduit à des caches de coût élevé. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant des caches réalisés au moyen d'outillages économiques. 15 A cet effet, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant une structure rigide, ladite structure comprenant une assise solidaire d'au moins un organe de piètement, ledit siège comprenant en outre un cache latéral de recouvrement de l'espace disponible entre ladite assise et la partie inférieure dudit organe, ledit cache comprenant un cadre rigide, ledit cadre étant pourvu 20 d'au moins une patte de fixation à ladite structure, une nappe de matériau souple étant tendue sur ledit cadre de sorte à recouvrir la surface intérieure délimitée par ledit cadre, ladite surface étant agencée pour cacher ledit espace. De la sorte, on obtient un cache réalisé de façon particulièrement économique. En outre, la couleur de la nappe peut être facilement adaptée suivant les souhaits de l'utilisateur, ce qui permet une personnalisation aisée du véhicule. Par ailleurs, la souplesse de la nappe lui permet de présenter une résistance 30 accrue à l'encontre des chocs qu'elle peut subir. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (latéral, inférieur, ...) sont pris en référence au siège disposé dans le véhicule. 25 2 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une structure de siège sur laquelle est monté un cadre de cache selon un mode de réalisation, • la figure 2 est une vue en perspective du cadre de la figure 1 sur lequel est tendu une nappe de matériau souple de sorte à former un cache. En référence aux figures, on décrit à présent un siège 1 de véhicule automobile comprenant une structure 2 rigide, ladite structure comprenant une assise 3 solidaire d'au moins un organe de piétement 4, ledit siège comprenant en outre un cache 5 latéral de recouvrement de l'espace 6 disponible entre ladite assise et la partie inférieure dudit organe, ledit cache comprenant un cadre 7 rigide, ledit cadre étant pourvu d'au moins une patte 8 de fixation à ladite structure, une nappe 9 de matériau souple étant tendue sur ledit cadre de sorte à recouvrir la surface intérieure 10 délimitée par ledit cadre, ladite surface étant agencée pour cacher ledit espace. Selon la réalisation représentée, le cadre 7 est à base de fil métallique replié sur lui même. Selon la réalisation représentée, au moins une patte 8 est formée par une excroissance en fil métallique issue du cadre 7, notamment par soudure, ladite patte étant conformée de sorte à pouvoir coopérer de façon réversible avec un moyen de fixation complémentaire 11 prévu sur la structure du siège 1. Selon une réalisation, la nappe 9 est à base de textile. Selon une réalisation, la nappe 9 est formée d'un manchon enfilé sur le cadre 7. En variante, la nappe 9 comprend une fermeture à glissière, ladite fermeture étant disposée de sorte que ladite nappe puisse être tendue sur le cadre 7. 3 Selon une réalisation, la nappe 9 comprend un ourlet dans lequel est passé un fil, ledit ourlet étant replié contre la face d'envers de ladite nappe et ledit fil étant resserré de sorte à assurer la tension de ladite nappe sur le cadre 7. Selon une réalisation, la nappe 9 est associée à un profilé périphérique, ledit profilé étant clippé sur le cadre | L'invention concerne un siège (1) de véhicule automobile comprenant une structure (2) rigide, ladite structure comprenant une assise (3) solidaire d'au moins un organe de piètement (4), ledit siège comprenant en outre un cache (5) latéral de recouvrement de l'espace (6) disponible entre ladite assise et la partie inférieure dudit organe. Le cache comprend un cadre (7) rigide, ledit cadre étant pourvu d'au moins une patte (8) de fixation à ladite structure, une nappe (9) de matériau souple étant tendue sur ledit cadre de sorte à recouvrir la surface intérieure (10) délimitée par ledit cadre, ladite surface étant agencée pour cacher ledit espace. | 1. Siège (1) de véhicule automobile comprenant une structure (2) rigide, ladite structure comprenant une assise (3) solidaire d'au moins un organe de piétement (4), ledit siège comprenant en outre un cache (5) latéral de recouvrement de l'espace (6) disponible entre ladite assise et la partie inférieure dudit organe, ledit siège étant caractérisé en ce que ledit cache comprend un cadre (7) rigide, ledit cadre étant pourvu d'au moins une patte (8) de fixation à ladite structure, une nappe (9) de matériau souple étant tendue sur ledit cadre de sorte à recouvrir la surface intérieure (10) délimitée par ledit cadre, ladite surface étant agencée pour cacher ledit espace. 2. Siège (1) selon la 1, le cadre (7) étant à base de fil métallique replié sur lui même. 3. Siège (1) selon la 2, au moins une patte (8) étant formée par une excroissance en fil métallique issue du cadre (7), ladite patte étant conformée de sorte à pouvoir coopérer de façon réversible avec un moyen de fixation complémentaire (11) prévu sur la structure dudit siège. 4. Siège (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, la nappe (9) étant à base de textile. 5. Siège (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, la nappe (9) 25 étant formée d'un manchon enfilé sur le cadre (7). 6. Siège (1) selon la 5, la nappe (9) comprenant une fermeture à glissière, ladite fermeture étant disposée de sorte que ladite nappe puisse être tendue sur le cadre (7). 7. Siège (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, la nappe (9) comprenant un ourlet dans lequel est passé un fil, ledit ourlet étant replié contre 20 30 la face d'envers de ladite nappe et ledit fil étant resserré de sorte à assurer la tension de ladite nappe sur le cadre (7). 8. Siège (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, la nappe (9) 5 étant associée à un profilé périphérique, ledit profilé étant clippé sur le cadre (7). | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/58,B60N 2/90 |
FR2901299 | A1 | LACET POUR LE MONTAGE D'UNE ESPAGNOLETTE. | 20,071,123 | De cette façon, le corps et la partie de friction du lacet sont formés de façon distincte ce qui permet de multiples combinaisons de matériaux, chacun adapté à la fonction de la pièce. Particulièrement, on peut réaliser le corps du lacet en aluminium ou en acier alors que la bague est en matériau polymère. La bague du lacet permet également, dans un cas avantageux de l'invention, d'obturer l'ouverture du noeud de sorte qu'il n'y a pas de risque de coincement de la tringle à ce niveau. Un autre avantage de l'invention est d'être réalisable de façon réversible pour un montage à droite ou à gauche. io Le lacet proposé est également adaptable à tout type de vantaux qu'il soit étroit ou large. En outre, il est fabricable à moindre coût et ce avec un corps en aluminium notamment par une fabrication à partir de profiles extrudés et tronçonnés. On comprend aisément que le lacet ici proposé permet d'adapter 15 chaque pièce constitutive et particulièrement la bague et le corps du lacet à sa fonction propre. Ainsi, le corps du lacet, par exemple en aluminium, aura une très bonne résistance mécanique, une grande longévité et une capacité à être peint. Par contre, la bague pourra constituer une pièce d'usure avec un très faible coefficient de frottement. 20 D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui suit qui présente un mode de réalisation préféré de l'invention cependant non limitatif. Auparavant il est rappelé que la présente invention concerne un comportant : 25 - un corps doté d'au moins une patte de fixation sur un vantail, - un noeud apte à recevoir la partie tournante de l'espagnolette, caractérisé par le fait qu'il comporte une bague appliquée sur la paroi interne du noeud pour le guidage en rotation de la partie tournante de l'espagnolette. 30 Suivant des variantes préférées mais non limitatives, ce lacet est tel que : - le noeud est un noeud ouvert et la bague comporte un profil de blocage coopérant avec l'ouverture du noeud pour immobiliser la bague en rotation, - le profil de blocage est une portion longitudinale faisant saillie sur la surface extérieure de la bague et dont les tranches s'appliquent sur les bords de l'ouverture du noeud, - la bague comporte une fente longitudinale, - la fente a une position sensiblement diamétralement opposée au profil de blocage, io - la bague comporte un épaulement applicable sur la tranche du noeud, - le corps est obtenu à partir d'un profilé extrudé puis tronçonné, - le corps est en aluminium et la bague en matière plastique. L'invention concerne également une espagnolette comportant au moins un lacet selon l'invention. 15 Suivant une possibilité, la partie tournante de l'espagnolette comporte une tringle rainurée. La bague du lacet pourra par ailleurs avoir une fente longitudinale de largeur inférieure à la largeur de la rainure de la tringle. Suivant une autre possibilité, la bague du lacet a une fente longitudinale 20 située hors du débattement angulaire de la rainure de la tringle. Eventuellement la bague du lacet est en nylon et comporte une fente longitudinale pour son montage autour d'un crochet. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de 25 l'invention et permettront de la comprendre aisément. La figure 1 montre en perspective un exemple d'espagnolette équipée des lacets selon l'invention. Les figures 2 et 3 montrent la coopération d'un lacet de l'invention avec une tringle rainurée en deux positions angulaires différentes. 30 Les figures 4 à 6 sont différentes vues du lacet de l'invention dans un mode de réalisation préféré. Les figures 7 et 8 illustrent le montage d'un lacet sur un crochet équipant la partie tournante de l'espagnolette. Les figures 9 à 11 sont différentes vues illustrant un autre mode de réalisation du lacet de l'invention avec un noeud centrale. L'espagnolette représentée en figure 1 comporte une partie tournante dotée d'une tringle 11 sensiblement verticale aux extrémités de laquelle sont assemblés des crochets 12-13 comportant une partie coudée apte à constituer des surfaces d'appui sur une butée fixe par rapport au bâti de l'ouverture de sorte à immobiliser le vantail. L'assemblage des crochets 12-13 sur la tringle 11 s'effectue par exemple par emmanchement au niveau d'une base d'emmanchement 15 io formée sur chaque crochet comportant une partie femelle apte à recevoir l'extrémité de la tringle 11. La tringle 11 peut être du type rainuré, la rainure 14 s'insérant dans un profil correspondant dans la base d'emmanchement 15 des crochets 12-13. A titre d'exemple, la tringle peut être en aluminium et les crochets en 15 matière plastique polymère. Cet ensemble tournant est entraîné par une poignée 16 laquelle, dans le cas représenté, présente un bouton apte à être manipulé par l'opérateur. La poignée 16 est reliée à un panneton 17 lui-même solidaire en rotation de la tringle 11 de sorte à produire l'actionnement. 20 La poignée 16 est par ailleurs apte à coopérer avec un verrou 18 sécurisant l'immobilisation en rotation de l'ensemble et donc la fermeture du vantail équipé de l'espagnolette. Le montage de l'espagnolette sur le vantail s'effectue de façon classique par l'intermédiaire d'une pluralité de lacets la, b, c, d. 25 A titre non limitatif, on a représenté la formation de quatre lacets à savoir deux lacets la, 1d d'extrémité coopérant chacun avec un crochet 12-13 et deux lacets intermédiaires 1 b, 1c s'appliquant de part et d'autre du panneton 17 sur la tringle 11. Les lacets 1 a, b, c, d comportent au moins une patte de fixation 4 apte 30 à être plaquée sur le vantail pour sa solidarisation notamment par vissage. Les lacets la, b, c, d comportent par ailleurs un noeud 3 délimitant un espace intérieur de guidage de la partie tournante de l'espagnolette soit au niveau de la tringle 11 soit au niveau des crochets 12-13. La ou les pattes 4 et le noeud 3 sont réalisés dans un corps 2 pouvant par exemple être en matériau aluminium obtenu à partir d'un profil extrudé puis tronçonné. Avantageusement, le noeud 3 est du type ouvert, son ouverture 5 permettant le montage du lacet 1 a, b, c, d sur la partie tournante. La taille de l'ouverture est donc fonction du diamètre de la partie tournante. Selon l'invention le lacet la, b, c, d comporte par ailleurs une bague 6 apte à coopérer avec la paroi intérieure du noeud 3 du corps 2 et qui constitue l'élément de guidage en rotation de la partie tournante de l'espagnolette. io Un exemple de bague 6 est présenté en particulier aux figures 2 à 6. Une bague 6 similaire est présentée aux figures 9 à 11 dans une application à un corps 2 de lacet de forme différente. Il est avantageux que la bague 6 comporte un épaulement 8 de sorte à s'appliquer sur la tranche du noeud 3 du corps 2. Cet épaulement 8 permet 15 l'arrêt en translation de la bague 6 et constitue en outre une surface avec un faible coefficient de frottement d'application du lacet la, b, c, d soit sur le panneton 17 soit sur la base d'emmanchement 15 des crochets 12-13. Les figures 7 et 8 présentent dans ce cadre un exemple d'application d'un lacet 1d sur la base d'emmanchement 15 du crochet inférieur 13, 20 l'épaulement 8 formant l'élément intermédiaire de contact. Toujours à titre préféré, la bague 6 comporte une fente 7 utile pour son insertion autour de la partie tournante de l'espagnolette. On comprend aisément que la présence de cette fente 7 combinée à une certaine élasticité de la bague 6 permet son montage autour de la tringle 11 ou du crochet 12-13. Du fait de 25 l'élasticité de la bague 6 si celle-ci est réalisée en matière plastique telle du nylon , la fente 7 peut être d'une faible largeur. Pour bloquer en rotation la bague 6 dans le noeud 3, on forme avantageusement un profil de blocage 9 lequel, dans le cas représenté, en particulier aux figures 2 et 3 est formé sous forme d'une saillie longitudinale sur 30 la paroi extérieure de la bague 6 pour coopérer avec l'ouverture 5 du noeud 3. Tel que représenté, les tranches de cette portion longitudinale faisant saillie sur la surface extérieure de la bague 6 viennent en butée sur les bords de l'ouverture 5. En formant le profil de blocage 9 dans une position sensiblement diamétralement opposée à la fente 7, on s'assure que la fente 7 est située à l'opposé de l'ouverture 5 du noeud 3. La surface de guidage en rotation de la partie tournante de l'espagnolette est donc dans ce cadre sans interruption au regard de cette ouverture 5. Tout risque de coincement de la tringle 11 à ce niveau est alors exclu. Cela est d'autant plus important si la tringle 11 est du type à rainure 14. Les figures 2 et 3 présentent cette absence de point de blocage potentiel entre la rainure 14 et l'ouverture 5 avec deux positions angulaires différentes de la io tringle 11. On s'arrange avantageusement pour la fente 7 soit située en dehors de la plage de débattement angulaire de la rainure 14 dans le noeud 3. Si cela n'est pas possible, il est de toute façon aisé de faire en sorte que la fente 7 de la bague 6 soit d'une largeur peu importante et en tout cas inférieure à la 15 largeur de la rainure 14. La zone de discontinuité formée par la fente 7 est ainsi mineure. Alors que les figures 1 à 8 présentent le cas d'un lacet 1 a, b, c, d à noeud déporté, les figures 9 à 11 présentent une alternative avec un noeud central et une paire de pattes 4 permettant la fixation de part et d'autre du 20 noeud 3. Le fonctionnement de l'invention reste cependant identique suivant cette variante seul changeant le montage des lacets sur le vantail. En ce qui concerne le montage des lacets 1 a, b, c, d sur la partie tournante de l'espagnolette 10, il peut s'effectuer comme suit : - insertion de la partie tournante (au niveau du crochet 12-13 ou de la 25 tringle 11) dans le noeud 3 du lacet par l'ouverture 5, - application de la bague 6 autour de la partie tournante au niveau de la tringle ou d'un crochet par l'intermédiaire de la fente 7, - montage en coulissement de la bague 6 dans le noeud 3 en profitant du profil de blocage 5 pour guider la bague 6 dans ce mouvement, 30 - blocage en translation de la bague 6 lorsque l'épaulement 8 atteint la tranche du noeud 3. Le montage est donc particulièrement aisé et, en position assemblée, l'ouverture 5 du noeud 3 est obturée par la bague 6. REFERENCES la, b, c, d. Lacet 2. Corps du lacet 3. Noeud 4. Patte de fixation 5. Ouverture 6. Bague 7. Fente io 8. Epaulement 9. Profil de blocage 10. Espagnolette 11. Tringle 12. Crochet supérieur 15 13. Crochet inférieur 14. Rainure 15. Base d'emmanchement 16. Poignée 17. Panneton 20 18. Verrou | La présent invention concerne un lacet pour le montage d'une espagnolette comportant :- un corps (2) doté d'au moins une patte de fixation (4) sur un vantail,- un noeud (3) apte à recevoir la partie tournante de l'espagnolette,caractérisé par le fait qu'il comporte une bague (6) appliquée sur la paroi interne du noeud (3) pour le guidage en rotation de la partie tournante de l'espagnolette. | 1. Lacet pour le montage d'une espagnolette comportant : - un corps (2) doté d'au moins une patte de fixation (4) sur un vantail, - un noeud (3) apte à recevoir la partie tournante de l'espagnolette, caractérisé par le fait qu'il comporte une bague (6) appliquée sur la paroi interne du noeud (3) pour le guidage en rotation de la partie tournante de l'espagnolette. 2. Lacet selon la 1 dans lequel le noeud est un noeud ouvert io et dans lequel la bague (6) comporte un profil de blocage (9) coopérant avec l'ouverture (5) du noeud (3) pour immobiliser la bague en rotation. 3. Lacet selon la 2 dans lequel le profil de blocage (9) est une portion longitudinale faisant saillie sur la surface extérieure de la bague (6) et dont les tranches s'appliquent sur les bords de l'ouverture (5) du noeud (3). 15 4. Lacet selon la 2 ou 3 dans lequel la bague (6) comporte une fente (7) longitudinale. 5. Lacet selon la 4 dans lequel la fente (7) a une position sensiblement diamétralement opposée au profil de blocage. 6. Lacet selon l'une des 1 à 5 dans lequel la bague (6) 20 comporte un épaulement (8) applicable sur la tranche du noeud (3). 7. Lacet selon une quelconque des 1 à 6 dans lequel le corps est obtenu à partir d'un profilé extrudé puis tronçonné. 8. Lacet selon une quelconque des 1 à 7 dans lequel le corps est en aluminium et la bague en matière plastique. 25 9. Espagnolette (10) comportant au moins un lacet (la, b, c, d) selon l'une des 1 à 8. 10. Espagnolette (10) selon la 9 dans laquelle sa partie tournante comporte une tringle (11) rainurée. 11. Espagnolette (10) selon la 10 dans laquelle la bague (6) 30 du lacet (la, b, c ,d) a une fente (7) longitudinale de largeur inférieure à la largeur de la rainure (14) de la tringle (11). 12. Espagnolette (10) selon la 10 ou 11 dans laquelle la bague du lacet (la, b, c, d) a une fente (7) longitudinale située hors du débattement angulaire de la rainure (14) de la tringle (Il). 13. Espagnolette (10) selon l'une des 9 à 12 dans laquelle 5 la bague (6) du lacet (la, b, c, d) est en nylon et comporte une fente (7) longitudinale pour son montage autour d'un crochet (12, 13) | E | E05 | E05C | E05C 9 | E05C 9/22 |
FR2889089 | A1 | CANAL DE REFROIDISSEMENT MENAGE DANS UNE PAROI | 20,070,202 | L'invention a pour objet un procédé pour ménager un canal de refroidissement dans une paroi, une électrode utilisée pour la mise en oeuvre de ce procédé, un élément de paroi dans lequel est ménagé un canal de refroidissement et une aube creuse de turbomachine comprenant un élément de paroi de ce type. Plus précisément, l'invention concerne un élément de paroi du type comprenant une surface intérieure et une surface extérieure, cette surface extérieure étant susceptible d'être refroidie par de l'air frais circulant dans ledit canal de refroidissement. En outre, le canal de refroidissement est du io type comprenant un perçage et une partie de diffusion, le perçage débouchant d'un côté sur la surface intérieure de la paroi et, de l'autre côté, sensiblement au fond de la partie de diffusion en formant un orifice, et la partie de diffusion s'évasant à partir de cet orifice et débouchant sur la surface extérieure de la paroi. Le document US 6,183,199 B1, montre un exemple d'élément de paroi d'aube creuse de turbine de turboréacteur, traversé par un canal de refroidissement du type précité. Dans cet exemple, le perçage du canal et la partie de diffusion sont réalisés par électroérosion en une seule étape, à l'aide d'une unique électrode dont le bout présente une partie avant de forme correspondant à celle du perçage et une partie arrière correspondant à celle de la partie de diffusion du canal. Une électrode de ce type est décrite et représentée dans le document US 4, 197,443 auquel il est fait référence dans le document US 6,183,199 B1. Comme on peut le constater, la forme de cette électrode est particulièrement complexe. En outre, de manière générale, ménager un canal par électroérosion selon les procédés connus reste une opération longue et coûteuse. L'invention a donc pour but de proposer une alternative aux procédés connus, offrant la possibilité de ménager un canal de refroidissement du type précité, plus rapidement et à moindre coût. Pour atteindre ce but, l'invention a pour objet un procédé caractérisé en ce qu'on perce ladite paroi pour réaliser ledit perçage et en ce qu'on forme une empreinte dans ladite paroi pour réaliser ladite partie de diffusion, selon deux étapes distinctes. Selon le procédé de l'invention, il est donc possible d'employer des techniques et des matériels différents pour réaliser le perçage et la partie de diffusion. Pour réaliser le perçage, on peut percer la paroi par électroérosion ou à l'aide d'un laser. Avantageusement, on utilise les techniques connues de perçage au laser, ces techniques étant beaucoup plus rapides et économiques que les techniques d'électroérosion. Ainsi, pour percer au laser une paroi d'aube creuse de turbine, seuls quelques dixièmes de seconde sont généralement io nécessaires. Si on souhaite néanmoins réaliser le perçage et la partie de diffusion par électroérosion, on emploie deux électrodes différentes pour chacune de ces parties. Ces électrodes ont une forme plus simple que celle des électrodes utilisées jusqu'à présent, elles sont donc plus faciles et plus économiques à fabriquer. Par exemple, pour réaliser le perçage, on peut utiliser une électrode cylindrique. Selon un autre aspect de l'invention, pour réaliser la partie de diffusion, on utilise une électrode caractérisée en ce que le bout de cette électrode a la forme d'un cône dont l'extrémité est arrondie et dont la surface conique latérale présente un méplat, l'axe du cône ne traversant pas ledit méplat. La forme d'électrode précitée permet, d'une part, de ne pas créer d'angle vif au fond de la partie de diffusion, les angles vifs constituant généralement des zones de départ de criques (fissures). D'autre part, cette forme d'électrode et ses dimensions par rapport au perçage permettent de ménager une partie de diffusion de géométrie suffisamment large et évasée pour que, compte tenu des tolérances de réalisation du perçage et de la partie de diffusion, quelle que soit la position relative du perçage par rapport à la partie de diffusion, cette dernière assure une bonne diffusion (i.e. un bon guidage et un bon élargissement) du flux d'air sortant du perçage. L'invention a également pour objet un élément de paroi dans lequel est ménagé un nouveau type de canal de refroidissement. Un tel canal peut être obtenu à l'aide du procédé et de l'électrode selon l'invention. Ce canal se caractérise en ce qu'il comprend une partie de diffusion avec un fond avant sensiblement plat, incliné dans l'épaisseur de la paroi, s'étendant à l'avant de l'orifice dans le sens d'écoulement de l'air frais, et une bordure s'étendant à l'arrière, sur les côtés et à l'avant de l'orifice, cette bordure rejoignant les côtés du fond avant. Avantageusement, l'angle formé entre la bordure et le fond avant dans un plan perpendiculaire au fond avant n'est pas "vif" en ce sens qu'il est strictement supérieur à 90 . On évite ainsi de créer des zones de départ de criques. Enfin, l'invention a pour objet une aube creuse de turbine à gaz comprenant un élément de paroi du type précité. io L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. Cette description fait référence aux figures annexées, sur lesquelles: - la figure 1 est une section d'un exemple d'élément de paroi selon l'invention comprenant un canal de refroidissement; - la figure 2 est une vue en perspective du bout de l'électrode utilisée pour réaliser la partie de diffusion du canal de la figure 1; - la figure 3 est une vue de dessus du canal de la figure 1, selon la direction III orthogonale à la surface extérieure de la paroi; la figure 4 est une vue du canal de la figure 1 selon la direction IV, c'est-à-dire suivant l'axe du perçage du canal; - la figure 5 est une coupe selon le plan V-V de la figure 3. En référence aux figures 1, 3, 4 et 5, nous allons décrire un exemple d'élément de paroi selon l'invention. Ledit élément de paroi présente une surface intérieure 3 et une surface extérieure 5. Cet élément appartient à une paroi 1 d'aube creuse de turbine à gaz, comme une aube de turbine, de type haute pression, de turboréacteur. Ce type d'aube creuse comprend un passage de refroidissement interne 4, délimité en partie par la surface intérieure 3, ce passage étant alimenté en air frais. La surface extérieure 5 de la paroi 1 est, quant à elle, soumise aux gaz chauds traversant la turbine et doit donc être refroidie. Dans ce but, des canaux de refroidissement sont prévus dans la paroi 1. Au moins une partie de ces canaux est du type du canal 6 représenté sur la figure 1. Ce canal 6 est traversé par l'air frais en provenance du passage de refroidissement interne 4 de l'aube, et délivre cet air frais au niveau de la surface extérieure 5 pour la refroidir. Le canal 6 est en deux parties: une partie de réglage formée par un perçage 7 et une partie de diffusion 9 formée par une empreinte ménagée dans la paroi 1 au niveau de la surface extérieure 5. On parle de partie de réglage, car la section minimum du perçage 7 permet de régler le débit d'air traversant le canal 6. Avantageusement, le perçage 7 est de forme simple. Dans l'exemple représenté, le perçage 7 s'inscrit dans un cylindre de révolution. En outre, l'axe B du perçage 7 est incliné d'un angle G, par rapport à la surface extérieure 5 (ou si cette surface 5 n'est pas plane, la tangente à celle-ci au niveau de l'axe B). L'angle G est io inférieur à 90 et, de préférence, compris entre 15 et 80 , afin de rabattre le flux d'air F vers la surface extérieure 5 de sorte qu'il reste le plus près possible celle-ci. En d'autres termes, on cherche à rendre les vecteurs vitesse du flux d'air F à la sortie du canal 6, les plus parallèles possibles au plan de la surface extérieure 5. Pour rabattre encore le flux d'air F vers la surface extérieure 5 et élargir ce flux d'air F dans le plan de la surface extérieure 5, le canal 6 présente une partie de diffusion 9 surmontant le perçage 7. Cette partie de diffusion 9 s'évase autour de l'orifice 11, par lequel l'air frais sort du perçage 7. Cet orifice 11 se situe, de préférence, sensiblement au fond de la partie de diffusion 9, par rapport à la surface extérieure 5. La partie de diffusion 9 comprend, à l'avant de l'orifice, dans le sens d'écoulement du flux F, un fond avant 13 sensiblement plan, incliné dans l'épaisseur de la paroi d'un angle g par rapport à la surface extérieure 5. De préférence, l'angle g est compris entre 2 et 45 et, en tout état de cause, il est inférieur à l'angle G de sorte que le flux d'air F, guidé par le fond avant 13, est rabattu vers la surface extérieure 5. Le fond avant 13 favorise le rapprochement du flux d'air frais F sortant du perçage 7, de la surface extérieure 5. Ainsi, ce flux d'air reste en contact avec la surface extérieure 5, ce qui permet d'une part de refroidir la surface 5 par échange de chaleur et, d'autre part, de créer un film d'air protecteur sur cette surface 5 qui maintient à distance les gaz chauds du milieu dans lequel la paroi 1 est située. Avantageusement, le contour du fond avant 13 a la forme générale d'un triangle dont l'un des sommets est tourné vers ledit orifice 11 (voir figures 3 et 4), ce qui permet d'élargir le flux d'air F sortant du perçage 7 et donc de refroidir et protéger une plus grande partie de la surface extérieure 5. Bien entendu, la base opposée audit sommet, est plus large que l'orifice 11, de manière à élargir le flux d'air F. A l'arrière, sur les côtés et à l'avant de l'orifice 11 se situe une bordure 15. La bordure 15 encercle partiellement l'orifice 11 et rejoint, vers l'avant, les côtés du fond avant 13. Dans l'exemple de la figure 5, les zones de jonction entre la bordure 15 et le fond avant 13 présentent des arêtes 17. L'angle P formé au niveau de ces arrêtes entre la bordure 15 et le fond avant 13 lui-même, dans un plan io perpendiculaire au fond avant 13, est strictement supérieur à 90 pour ne pas fragiliser l'élément de paroi 1. L'angle P est mesuré entre la tangente T à la bordure 15, au niveau de l'arrête 17, et le fond avant 13, comme représenté sur la figure 5. Il est également possible de prévoir un arrondi dans chaque zone de jonction afin d'éviter la présence d'arête. Dans ce cas l'angle P est mesuré entre la direction générale de la bordure 15 et le fond avant 13. Dans l'exemple de la figure 1, la partie arrière de la bordure 15 s'évase vers l'arrière au niveau de l'orifice 11 puis présente une lèvre 12 vers l'avant au niveau de la surface extérieure 5. Cette lèvre 12 aide à guider le flux d'air frais vers l'avant. Le fond avant 13 et la bordure 15 s'inscrivent dans un cône 23 dont l'extrémité 24 est arrondie et dont la surface conique 25 présente un méplat 26. Le fond avant 13 correspond avec ce méplat 26, tandis que la bordure 15, comme représenté sur les figures 1 et 4, correspond essentiellement, dans sa partie arrière, avec l'extrémité arrondie 24 du cône 23 et, dans ses parties latérales et avant, avec les portions de surface conique 25 bordant le méplat 26. Avantageusement, l'axe E du cône 23 et l'axe B du perçage 7 sont parallèles, l'axe B étant, de préférence, décalé vers la surface extérieure 5, comme représenté sur la figure 1. La forme du canal de refroidissement 6 de l'élément de paroi 1 étant bien comprise, nous allons maintenant décrire un exemple de procédé selon l'invention, permettant de ménager un canal de ce type. Selon une première étape du procédé, on perce la paroi 1 au laser. Les techniques de perçage au laser sont connues de l'homme du métier et présentent l'avantage d'être rapides et moins onéreuses que les techniques d'électroérosion. Ensuite, selon une deuxième étape, on forme par électroérosion dans la paroi 1, au niveau de la surface extérieure 5, l'empreinte correspondant à la partie de diffusion 9. Bien entendu, cette deuxième étape pourrait être entreprise avant la première étape. Pour cette deuxième étape, on utilise une électrode 20 du type de celle représentée sur la figure 2. Le corps de l'électrode 21 est cylindrique tandis que le bout 22 de l'électrode a la forme d'un cône 23 à l'extrémité 24 io arrondie et dont la surface conique latérale 25 présente un méplat 26. Ce méplat 26 s'étend sur un côté du cône 23, depuis le voisinage de l'extrémité 24 jusqu'à la partie la plus évasée du cône 23 et au-delà. Le méplat 26 n'est pas traversé par l'axe E du cône 23: il ne coupe donc pas le sommet de l'extrémité 24 du cône 23. Le cône 23 est symétrique par rapport à un plan de symétrie S perpendiculaire au méplat 26 et contenant l'axe E du cône 23. Les demi-angles d'évasement Y définis entre les bords latéraux 27 du méplat et le plan S sont compris entre 10 et 30 et, de préférence, sont voisins de 15 . Comme représenté sur la figure 1, on forme l'empreinte correspondant à la partie de diffusion 9 par électroérosion, en enfonçant le bout 22 de l'électrode 20 dans la paroi 1 du côté de la surface extérieure 5, le méplat 26 étant positionné face à cette surface extérieure 5. Avantageusement, lors de cette opération, on oriente l'axe E du cône 23 de sorte qu'il soit parallèle à l'axe B du perçage 7, ces axes étant, de préférence, décalés de sorte que l'axe B soit le plus proche de la paroi 1. On notera que la présence et l'importance de la lèvre 12 de la bordure 15 (i.e. son avancée vers l'avant) dépendent du rayon de courbure retenu pour l'extrémité 24 et de la profondeur à laquelle on enfonce l'électrode 20. De manière générale, lorsqu'on forme l'empreinte, on choisit: la forme de l'électrode 1, plus particulièrement, la forme du cône 23, le rayon de courbure de l'extrémité arrondie 24 et la position du méplat 26 (demiangles d'évasement Y); le positionnement de l'électrode, plus particulièrement, l'orientation de l'axe E du cône 23 par rapport à l'axe B du perçage 7; et la profondeur de pénétration de l'électrode 20 dans la paroi 1, de manière à former à l'avant de l'orifice 11 le fond avant 13 et, à l'arrière et sur les côtés de l'orifice 11, une bordure évasée 15 qui rejoint les côtés du fond avant 13 en formant deux arêtes 17. Ces arêtes sont suffisamment peu vives pour ne pas créer de zones de fragilisation (voir figure 5). La présence de la bordure arrière 15 permet de réaliser la partie de diffusion 9 avec une certaine tolérance vis-à-vis du perçage 7. Ceci est illustré sur la figure 4, sur laquelle on a représenté en pointillés diverses positions relatives de l'orifice 11 par rapport à la partie de diffusion 9. Comme on peut le constater, dans tous les cas représentés, l'orifice 11 débouche intégralement dans la partie de diffusion 9, à un endroit tel que le flux d'air io frais est guidé par la partie de diffusion 9, ce qui garantit un refroidissement correct de la surface extérieure 5. Bien entendu, on obtient la meilleure diffusion lorsque l'orifice 11 débouche sensiblement au fond de la partie de diffusion 9, comme représenté en traits pleins. a | Paroi (1) dans laquelle est ménagé au moins un canal de refroidissement (6), cette paroi étant refroidie par l'air frais circulant dans le canal, ce canal (6) comprenant un perçage (7) et une partie de diffusion (9), le perçage (7) débouchant, d'un côté, sur la surface intérieure (3) de la paroi (1) et, de l'autre, dans la partie de diffusion (9) en formant un orifice (11), la partie de diffusion (9) s'évasant autour de cet orifice (11) et débouchant sur la surface extérieure (5) de la paroi (1), la partie de diffusion (9) comprenant un fond avant sensiblement plan, incliné, s'étendant à l'avant de l'orifice (11), et une bordure s'étendant à l'arrière, sur les côtés et à l'avant de l'orifice (11), cette bordure rejoignant les côtés du fond avant. Procédé et électrode (20) pour réaliser un tel canal de refroidissement. Aube de turbomachine présentant une telle paroi. | 1. Procédé pour ménager un canal de refroidissement (6) dans une paroi (1) présentant une surface intérieure (3) et une surface extérieure (5) susceptible d'être refroidie par l'air frais circulant dans ledit canal (6), ce canal comprenant un perçage (7) et une partie de diffusion (9), le perçage (7) débouchant, d'un côté, au niveau de la surface intérieure (3) et, de l'autre, dans la partie de diffusion (9) en formant un orifice (11), la partie de diffusion (9) s'évasant autour de cet orifice (11) et débouchant sur la surface extérieure (5), caractérisée en ce que, selon deux étapes distinctes, on perce la paroi (1) pour réaliser ledit perçage (7) et on forme une empreinte dans la paroi (1) pour réaliser ladite partie de diffusion (9). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on perce au laser la paroi (1) pour réaliser ledit perçage (7). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on forme ladite empreinte par électroérosion. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on utilise une électrode (20), le bout (22) de cette électrode (20) ayant la forme d'un cône (23) dont l'extrémité (24) est arrondie et dont la surface conique (25) présente un méplat (26). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'axe dudit cône (23) ne traverse pas ledit méplat (26). 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'on forme ladite empreinte en orientant l'axe (E) dudit cône (23) de sorte qu'il soit parallèle à l'axe (B) dudit perçage (7), l'axe (B) du perçage étant, de préférence, décalé vers la surface extérieure (5) de la paroi (1). | B,F | B23,F01 | B23B,B23H,F01D | B23B 35,B23H 3,B23H 9,F01D 5 | B23B 35/00,B23H 3/04,B23H 9/10,F01D 5/18 |
FR2896161 | A1 | UTILISATION DE DERIVES DE TRIAZINES POUR FABRIQUER UN MEDICAMENT AYANT UN EFFET CICATRISANT OU ANGIOGENIQUE. | 20,070,720 | Domaine de l'invention La présente invention concerne en particulier l'utilisation de dérivés de triazines ou de leurs sels pharmaceutiquement acceptables pour fabriquer un médicament ayant un effet cicatrisant et/ou angiogénique. Arrière plan technologique La cicatrisation des plaies ou des dommages apparentés de différents types de tissus dépend généralement de la prolifération de nouveaux tissus épithéliaux, endothéliaux et conjonctifs. Elle met donc en jeu une série to d'événements coordonnés, cellulaires et moléculaires. Elle peut être retardée ou modifiée par des perturbations métaboliques qui accompagnent certaines maladies de longue durée telles que insuffisance veineuse, artérite, diabète et même par certaines thérapies. L'angiogenèse, la formation de nouveaux vaisseaux sanguins à partir du is réseau vasculaire préexistant, est essentielle à la croissance de tout tissu. Elle se produit, entre autres, dans les tissus endommagés au cours de leur cicatrisation. Il est bien connu que des perturbations de l'angiogenèse sont associées à l'évolution de plusieurs maladies relevant d'un dérèglement de la vascularisation. De -nombreuses données bibliographiques montrent par 20 exemple un lien étroit entre l'apparition d'ulcères et l'inhibition de l'angiogenèse chez des sujets diabétiques. De plus, il est bien documenté que les cellules endothéliales constituant les vaisseaux sanguins de la circulation périphérique sont une des nombreuses cibles des dommages induits par une hyperglycémie (microangiopathies diabétiques). Le marché pharmaceutique offre actuellement 25 de nombreuses préparations topiques recommandées pour la cicatrisation des plaies. En fait, leur action résulte de la complémentarité des différents produits qui les composent et qui leur confèrent, dans une certaine limite, leur propriété cicatrisante. Elles protègent les plaies du milieu environnant par un pansement antiseptique. Elles stimulent le développement de la vascularisation et régulent 30 l'épidermisation. Ces formes topiques sont constituées principalement d'un mélange lipidique (lanoline, vaseline, glycérine...) dans lequel sont ajoutés des 2 acides (salicylique, benzoïque, malique), des minéraux (oxyde de zinc, de titane) ou des halogénures (iodure d'amidon). Certaines contiennent également du collagène, du fibrinogène, du protéolysat enzymatique de sérum (apport d'acides aminés) ou encore des vitamines (vitamine A) ou des hormones (acétate de chloro-4 testostérone). Il existe également une pommade (Madécasol tulgras des Laboratoires SYNTEX) dont l'action cicatrisante est apportée par l'addition d'un mélange de trois triterpènes extraits de racines de la plante Centella asiatica (TCEA). Ces composés exercent leur propriété en stimulant la biosynthèse du lo collagène et de glycoaminoglycanes. Cependant, ces extraits peuvent provoquer également chez les patients des allergies de contact. Il est connu qu'une des complications du diabète réside dans l'apparition d'affections cutanées telles que les ulcères (voire angiodermites nécrotiques ulcéreuses) ou de dermatoses perforantes que les médicaments classiques 15 utilisés lors des traitements du diabète ne parviennent ni à contrôler ni à soigner. Descriptif de l'invention Les propriétés hypoglycémiantes et les préparations dérivés de triazines 20 de formule (I) ont été précédemment décrites dans FR 2804113 et WO 01/ 55122. De façon inattendue, la demanderesse a désormais mis en évidence que ces composés ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables présentent également un effet cicatrisant et/ou angiogénique. 25 Plus particulièrement l'invention se rapporte à l'utilisation de dérivés de formule générale (I) suivante : R2 H R4 R1'N, N i\L NxN R5 R6 (I) dans laquelle R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi les groupes: -H, - alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), -alcényle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (Cl -05) -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) - cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) to -hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05) -aryl (C6-C14) alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, 15 carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxy-éthyle, 20 -hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 25 R1 et R2, d'une part, et R3 et R4, d'autre part, pouvant former avec l'atome d'azote un cycle à n chaînons (n compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements suivants: amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05) , alkylamino (Cl- 30 C5), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes: 4 - H, - alkyle (Cl-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -alcényle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (CI-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, lo -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, 1s halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle 20 (Cl- C5), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -aryle (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-25 C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6- C14) 30 oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) alkyle(Cl-05) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (Cl-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 5 - R5 et R6 pouvant former avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à m chaînons (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (Cl-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05) , alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), Io cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, ou pouvant former avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl- C5), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou 15 carboxyéthyle, R5 et R6 pouvant également représenter ensemble le groupement =0 ou =S, l'atome d'azote d'un groupe hétérocycloalkyle ou hétéroaryle pouvant être substitué par un groupe alkyle (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), aryle (C6-C14), aryl(C6-C14)alkyle(Cl-05) ou acyle(C1 -C6), 20 ainsi que les formes racémiques, tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, épimères et leurs mélanges, et leurs sels pharmaceutiquement acceptables, pour la préparation d'un médicament ayant un effet cicatrisant et/ou angiogénique. 25 Par cycle à m chaînons formé par R5 et R6, on entend en particulier un cycle saturé tel qu'un groupe cyclohexyle, pipéridinyle ou tétrahydropyrannyle. Par groupe polycyclique formé par R5 et R6, on entend un groupe polycyclique carboné éventuellement substitué et en particulier un reste de stéroïde. 30 Un groupe particulier de composés de formule (I) est celui dans laquelle R5 est l'hydrogène. 6 Un autre groupe particulier de composés de formule (I) est celui dans laquelle R5 et R6 forment avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à m chaînons (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements suivants: alkyle (C1-05), amino, hydroxy, alkylamino(Cl-05), alkoxy(Cl -05), alkylthio(Cl -05), aryle(C6-C14), aryl(C6-C 14)-alkoxy(C 1-05), ou forment avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10- C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy Io (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. Un autre groupe particulier de composés de formule (I) est celui dans laquelle R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes : '5 -alkyle (C1-C20) sustitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. De préférence, R1-, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi H 20 et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8) ; plus préférentiellement, R1=R2=H et R3=R4=alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), cycloalkyle (C3-C8) ou inversement. De préférence, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi H et les 25 groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (Cl-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle ; plus préférentiellement, R5=H et R6=alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), 30 alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle ou inversement. Un groupe plus particulier de composés de formule (I) est celui dans laquelle R1 et R2 sont un groupe méthyle et R3 et R4 représentent un hydrogène. A titre de composé de formule (I), on peut notamment citer : Formula Sel I c HCI 11 fH, H N N NH, Nv.N H,C~ 2 CH, H CH, HCI H C "N~NrN.CH, NyN CH, 3 CH , H N N NH, H,C"YY H,CXCH, 4 CH HCI , H N N NH, H,C Y Y N~N CH 5 N NH, Methane- "-C N Y N il' sulphonate H,C CH, 6 CH H H C"N` 'N` 'NH2 `I` T HC>< OH 3 7 CH, H HCI rù I H C"NyN` 'NH2 N N H3C /OH 8 ÇH2 H H HCI H,C"N~ /N 'rCH, NN N H,CxCH, CH= H H C-NYN NH2 1' N OMe CH H H C N NH, YY 12 N N HCI OH CH3 H H H3C-NVN` N` CH= 11 II 1 N N CH3 H3CXCH3 OH3 H H C-N N NH2 Y Y 10 N HCI 9 HCI HCI 13 14 OH CH= H H H=C-NvN`/CH, N>HJC,NN` 'N~ N N CHI ?H3 H H H)C'NYN l N ^H; H H H,C'N` N` 'NVCHi N Carbonate HCI HCI 24 25 CH H,C.N~~_N OH HCI HCI 26 CH3 H H H,C"NYNYN~~CFiZ NYN CHI HCI io 27 ÇH3 HCI H3C-N` 'N` 'NH: N N 128 CH3 H HCI H,C-N'yN` 'NHZ N N OH CH . 3 29 H -NYNYNH, Carbonate N H,c cH, 30 CH3 Carbonate Hic NT N l CH, CH3 31 CH HCI ~ 3 H H,CNYNYNH2 NLJN 32 cH Carbonate 1 3 H N N NH, H3 YY NvN CH, 3 33 CH3 H HCI H C-N` äNYNH, NvN 34 CH3 H Para-toluene- 1- N N NH, sulphonate H3 Y Y NN U 35 CH3 H HCI H C"NYNYNH, 3 N H,C CH,, 36 CHI H Para-toluene- H C N NH, sulphonate 1i Jr "~" F-TF F 37 ÇH3 H Para-toluene-H ' ,N N sulphonate N 1 IY I38 ÇH H N N NHz H,C o~ HCI 39 CHI H HCI N N NH_ H=c " Y Y N N CHI 40 CH HCI H H c-N 'Ny", N N 41 0H3 Para-toluene- H C,N N NHz sulphonate Y N ~o 42 CH H HCI H c,N N NH, N N H,c H3C CH, 43 ÇH~ H HCI H C"N` N` 'NHz N,~N YCH, CHI q CHI H HCI H C-N` `NyNH2 NXN H;C CH3 Et plus préférentiellement le composé de l'exemple 18. Selon encore un autre mode de réalisation préféré, l'invention concerne plus particulièrement l'utilisation des composés choisis parmi : • le chlorhydrate de 2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl- 1, 3,5-triazine • le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine • le chlorhydrate de (-)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyll0 1,3,5-triazine Les composés de l'invention de formule (I) définis tel que précédemment possédant une fonction suffisamment basique ou les deux peuvent inclure les sels correspondants d'acide organique ou minéral pharmaceutiquement acceptables. ts Par le terme sels correspondants d'acide organique ou minéral pharmaceutiquement acceptables , on entend au sens de la présente invention tout sel préparé à partir de tout acide organique ou inorganique non toxique pharmaceutiquement acceptable. De tels acides incluent l'acide acétique, l'acide benzènesulfonique, l'acide benzoïque, l'acide citrique, l'acide 20 carbonique, l'acide éthanesulfonique, l'acide fumarique, l'acide gluconique, l'acide glutamique, l'acide bromhydrique, l'acide chlorhydrique, l'acide lactique, l'acide mandélique, l'acide malique, l'acide maléique, l'acide méthanesulfonique, l'acide mucique, l'acide nitrique, l'acide pamoïque, l'acide panthothénique, l'acide phosphorique, l'acide succinique, l'acide tartarique et 25 l'acide paratoluènesulfonique. Avantageusement, on utilise l'acide chlorhydrique. L'invention se rapporte également aux sels chiraux des composés de formule (I) utilisés pour la séparation des racémates. CH H H C,NyN`.NH2 N__ N Para-toluenesulphonate 45 A titre d'exemple, les acides chiraux suivants sont utilisés : acide (+)-D-d i-O-benzoyltartrique, acide (-)-L-di-O-benzoyltartrique, acide (-)-L-di-O, O'-ptoluyl-L-tartrique, acide (+)-D-di-O,O'-p-toluyl-L-tartrique, acide (R)-(+)-malque, acide (S)-(-)-malque, acide (+)-camphanique, acide (-)-camphanique, acide R-(- )-1,1'-binaphtalen-2,2'-diyl hydrogénophosphonique, acide (+)-camphorique, acide (-)-camphorique, acide (S)-(+)-2-phénylpropionique, acide (R)-(+)-2-phénylpropionique , acide D-(-)-mandélique, acide L-(+)-mandélique, acide D-tartrique, acide L-tartrique, ou l'un de leurs mélanges de deux ou plusieurs d'entre eux. II sera apprécié que les composés utiles selon la présente invention peuvent contenir des centres asymétriques. Ces centres asymétriques peuvent être indépendamment en configuration R ou S. II apparaîtra à l'homme du métier que certains composés utiles selon l'invention peuvent également présenter une isomérie géométrique. On doit comprendre que la présente invention comprend des isomères géométriques individuels et des stéréoisomères et des mélanges de ceux-ci, incluant des mélanges racémiques, de composés de formule (I) ci-dessus. Ce type d'isomères peuvent être séparés de leurs mélanges, par l'application ou l'adaptation de procédés connus, par exemple des techniques de chromatographie ou des techniques de recristallisation, ou ils sont préparés séparément à partir des isomères appropriés de leurs intermédiaires. Aux fins de ce texte, il est entendu que les formes tautomériques sont comprises dans la citation d'un groupe donné, par exemple thio/mercapto ou oxo/hyd roxy. Les énantiomères des composés selon l'invention et leur procédé de séparation sont notamment décrits dans la demande WO 2004/089917. Egalement, la présente demande concerne les formes polymorphiques des composés, telles qu'obtenues selon la demande WO 2004/089917 telle que par exemple la forme polymorphique Al du sel de chlorhydrate (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-d iméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine. 14 La présente invention concerne également les autres formes polymorphiques des composés telle que la forme polymorphique H1 du sel de chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, qui peut être préparée de la façon suivante : Approximativement 3 g de la forme Al de l'exemple 18 sont dissouts dans 50 mL de HCI 1 mol/L à température ambiante. La solution obtenue, limpide, est laissée évaporer à température ambiante, dans un bécher ouvert, jusqu'à ce qu'un résidu solide cristallise. La caractérisation est effectuée par : lo - Spectroscopie FT-IR : - Bruker Vector 22 - 2 cm-1 de résolution spectrale - 32 scans -pastilles KBR (analogue à la méthode A AA21505) 15 - Pour évaluer l'intensité des bandes IR, les spectres IR ont été normalisés par vectorisation dans la gamme spectrale de 4000-400 cm-1 comme spectre d'absorption. L'ajustage préalable a été effectué : - s: A>0.05 20 - m: 0.01 < A < 0.05 - w: A < 0.01. • Spectroscopie FT-Raman : - Bruker RFS-100 25 - excitation : 1064 nm - résolution spectrale : 1 cm-1 - 1000 mW - 1000 scans - Focalisé 30 -Godet aluminium (analogue à la méthode RA AA21505) 15 - Pour évaluer l'intensité des bandes Raman, des spectres Raman ont été normalisés par vectorisation dans la gamme spectrale 3600-200 cm* L'ajustage préalable a été effectué : A > 0.05 0.01 Forme H 1 XRD: No. d[A] 26 I/lo 1 8.03 11.0 69 2 ~ 7.27 12.2 25 l 3 6.11 14.5 24 4 4.01 22.1 86 5 3.64 24.5 100 6 3.26 27.3 51 7 3.08 29.0 29 8 3.04 29.4 34 9 2.82 31.7 61 10 2.66 33.6 2620 17 bandes FT IR (en cm-1) : 3386 +/- 1.5 (m), 3080 +/- 3 (m), 1706 +/- 1.5 (s), 1691 +/- 1.5 (s), 1634 +/- 1.5 (m), 1513 +/- 1.5 (m), 1445 +/- 1.5 (w), 1241 +/- 1.5 (w), 1079 +1- 1.5 (w), 989 +/- 1.5 (w), 940 +/- 1.5 (w), 861 +/- 1.5 (w), 823 +/-1.5 (w), 675 +/- 1.5 (w), 603 +/- 1.5 (w), 573 +/- 1.5 (w), 549 +1- 1. 5 (w), 527 +/- 1.5 (w) Les composés de formule (I) ci-dessus comprennent également les pro-drogues de ces composés. Par pro-drogues , on entend des composés qui, une fois administrés 10 chez le patient, sont transformés chimiquement et/ou biologiquement dans l'organisme vivant, en composés de formule (I). Dans la présente description, les termes utilisés ont, sauf indications contraires, les significations suivantes : - le terme alkyl(e)(C1-C20) désigne un radical alkyle linéaire ou 15 ramifié comprenant de 1 à 20 atomes de carbone. De façon non limitative, parmi les radicaux alkyle C1-C20, on peut notamment citer les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, secbutyle, tertiobutyle, pentyle et hexyle, octyle, décyle, dodécyle, hexadécyle et octadécyle. - le terme alcényl(e) (C1-C20) désigne un radical hydrocarboné, 20 linéaire ou ramifié, comportant une ou plusieurs insaturations sous forme de double liaison De façon non limitative, on peut citer comme radical alkylène comprenant de 1 à 20 atomes de carbone les radicaux, éthényle, prop-2-ényle, but-2-ényle, but-3-ényle, pent-2-ényle, pent-3-ényle, pent-4-ényle. - le terme alcynyl(e) (C1-C20) désigne un radical hydrocarboné, 25 linéaire ou ramifié, comportant une ou plusieurs insaturations sous forme de triple liaison. De façon non limitative, on peut citer comme radical alkylène comprenant de 1 à 20 atomes de carbone les radicaux, éthynyle, prop-2-ynyle, but-2-ynyle, but-3-ynyle, pent-2-ynyle, pent-3-ynyle, pent-4-ynyle. - le terme alkoxy se réfère au terme alkyl-oxy . 3o - le terme halogènes se réfère de façon non limitative au fluor, au chlore, au brome. - le terme aryl (C6-C14) se réfère à un groupe aromatique ayant 6-14 atomes de carbone avec au moins un des cycles ayant un système d'électrons conjugués pi et comprend les biaryles qui peuvent être optionnellement substitués. On citera en particulier les radicaux biphényle, s phényle, naphthyle, anthryle, phénanthryle. - le terme hétéroaryle (C6-C14) se réfère à un hétérocycle aromatique ayant 6-14 sommets avec 1-4 hétéroatomes, les autres atomes étant des atomes de carbone. Parmi les hétéroatomes, on citera en particulier l'oxygène, le soufre, l'azote. Parmi les radicaux hétéroaryles, on citera plus lo particulièrement les radicaux, furanyle, thiényle, pyridyle, pyrrolyle, pyrimidyle, pyrazinyle, oxazolyle, oxadiazolyle, isoxazolyle, quinolyle, thiazolyle. - le terme cycloalkyle (C3-C8) se réfère à un cycle hydrocarboné saturé et comprend des radicaux mono- et bi- et poly-cycliques ayant de 3 à 8 atomes de carbones. On citera de façon non limitative les radicaux, 15 cyclopropyle, cyclobutyle. - Le terme aryl (C6-C14)alkyle(C1-C20) se réfère aux groupes -alkylaryl correspondants. On citera en particulier benzyle et phénéthyle. Les médicaments selon l'invention peuvent être présentés sous une forme à usage local, avantageusement du type huile, crène, mousse, liniment, 20 lotion, pommade, liquide, gel, lait, poudre ou spray. Les formes peuvent être à véhicule monophasique constituées d'un gel neutre d'hydroxypropylcellulose ou d'un gel chargé formé de carboxyméthylcellulose de sodium. On peut également préparer des crèmes, formes à véhicule biphasique, comportant une phase hydrophile dispersée dans une 25 phase lipophile. Avantageusement, le médicament contient de 0,02 à 2% en poids du dérivé de triazines de formule générale (I) ou de son sel pharmaceutiquement acceptable et un excipient approprié. Ces excipients peuvent être choisis parmi des composés présentant une bonne compatibilité avec ces principes actifs. Il 30 s'agit par exemple des polymères hydrosolubles de type polymère naturel, tels les polysaccharides (gomme xanthane, gomme de caroube, peptine...) ou polypeptides, des dérivés cellulosiques type méthylcellulose, hydroxypropyl- cellulose, hydroxypropyl- méthylcellulose ou encore des polymères synthétiques, polaxamers, carbomers, PVA ou PVP. Enfin, il est à la portée de tout homme de l'art d'ajouter dans ces médicaments divers excipients de type cosolvant comme l'éthanol, le glycérol, l'alcool benzylique, des humectants (glycérol), des agents facilitant la diffusion (transcurol, urée), ou encore des conservateurs anti-bactériens (p-hydroxybenzoate de méthyle, de butyle ou de propyle à 0,15% pris seuls ou en combinaisons entre eux). Dans un mode de réalisation particulière de l'invention, les dérivés de triazines ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables sont combinés avec au moins un autre principe actif. Ce dernier peut être, par exemple, du type agent antibiotique, antifongique ou antiviral ce qui permet d'accélérer la cicatrisation des tissus endommagés et infectés, simultanément ou en coordination avec le traitement de l'infection sous-jacente. Ce principe actif peut également constituer en un autre agent améliorant la cicatrisation tel que le facteur de croissance épidermial, le facteur de croissance de fibroblastes, le facteur de croissance dérivé des plaquettes, etc. La présente invention concerne également une composition pharmaceutique cicatrisante et/ou ayant un effet angiogénique à usage topique comprenant à titre de principe actif une quantité thérapeutiquement efficace de dérivés de triazines de formule générale (I) ou de leurs sels pharmaceutiquement acceptables, avantageusement le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, dans un véhicule approprié. Le véhicule peut être un excipient tel que décrit précédemment. De façon avantageuse, la composition contient de 0,02 à 2% en poids du dérivé de triazines ou de son sel pharmaceutiquement acceptable. Avantageusement, la composition selon la présente invention se présente sous une forme pharmaceutique à usage local, avantageusement du type pommade, liquide, gel, lait, poudre, spray, huile, crème, mousse, liniment 3o ou lotion. Dans un mode de réalisation préféré, la composition selon l'invention contient au moins un autre principe actif, tel que discuté précédemment. Les dérivés de triazines de formule générale (I) et leurs sels pharmaceutiquernent acceptables, en particulier le chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine, améliorent donc la cicatrisation de tout type de plaies ou lésions incluant les incisions chirurgicales, les brûlures thermiques, chimiques ou provoquées par une irradiation, les abrasions, les lacérations, les amputations, les ulcères ischémiques ou de décubitus, les lésions ou ulcères de la bouche, de l'estomac ou des intestins ou les lésions de la cornée, et en particulier celles occasionnées par une intervention chirurgicale réalisée chez des sujets diminués, âgés, traités par lo radio- ou chimiothérapie, ou diabétiques. Il en est de même de l'ensemble des dermatoses observées chez les malades dont la circulation cutanée est déficiente (lésions érythémateuses, vascularites) et de l'ensemble des plaies observées chez les sujets diabétiques. Les compositionspharmaceutiques et médicaments selon l'invention apparaissent comme bénéfiques même pour la 15 thérapie des nécroses tissulaires, post-thrombotiques par exemple. La fréquence d'application de la la formulation pharmaceutique peut varier dans les limites importantes (une à plusieurs fois par jours) en fonction de la nature et de la sévérité de la plaie, ainsi que de l'âge et du poids du sujet. Les exemples ci-après de compositions selon l'invention sont donnés à 20 titre d'illustration et sans caractère limitatif. EXEMPLES Les quantités sont exprimées en poids. Exemple de formulation 1: formule unitaire pour 100 grammes de gel Chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine: 2 grammes NaOH en pastille : 0,01 gramme 30 Hydroxyéthylcellulose (Natrosol 250 HX) : 2 grammes Phosphate rnonopotassique : 0,65 grammes Eau purifiée : qsp 100 grammes 25 Exemple de formulation 2 : formule unitaire pour 150 grammes d'émulsion : chlorhydrate de (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-5 triazine:1 gramme. Pommade d'hydrocérine à 33% (H/L) (phase hydrophile dispersée dans une phase lipophile). (Excipient gras de chez Roc contenant de la vaseline, de l'huile de paraffine, des triglycérides, des éthers de polyoxyéthylène et de la cérisine): 98,80 grammes Io p-hydroxybenzoate de méthyle : 0,2 grammes eau purifiée: qsp 150 grammesRésultats biologiques 15 Chez les rats diabétiques (STZ), l'induction des blessures et leur quantification sont déterminées sur les dos de groupes prédéterminés de rats. Les animaux sont anesthésiés, en utilisant une matrice peinte avec un colorant de tatouage une coupure de 1,5 x 1,5 cm d'épaisseur incluant le muscle panniculus carnosus est faite au milieu du dos. Les blessures 20 accompagnées de marqueurs de taille sont analysées avec une caméra digitale au moment de la blessure et tous les trois jours jusqu'à la fermeture de la coupure. Le sel de chlorhydrate du (+)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine est étudié après application topique à différentes concentrations et après plusieurs jours de traitement | La présente demande concerne l'utilisation de dérivés de triazine comme agent cicatrisant ou angiogénique. | 1. Utilisation de dérivés de triazines de formule générale (I) suivante : R2 H R4 R1~NNN,R3 NxN R5 R6 dans laquelle R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi les groupes: -H, - alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy lo (C1-05), cycloalkyle (C3-C8), -alcényle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (Cl -05), -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), 15 -cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), - hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), - aryl (C6-C14) alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, 20 halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyrnéthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- 25 C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, 77 J-hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (CI-05), alkylthio (CI-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (CI-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R1 et R2, d'une part, et R3 et R4, d'autre part, pouvant former avec l'atome d'azote un cycle à n chaînons (n compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements suivants: amino, hydroxy, thio, lo halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05) , alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi les groupes: -H, 15 -alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (Cl-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - alcènyle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, 20 alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -alcynyle (C2-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- 25 C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, -cycloalkyle (C3-C8) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, 30 carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétérocycloalkyle (C3-C8) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle(Cl- C5), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (Cl-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6--C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryle (C6-C14) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - hétéroaryle (C1-C13) portant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - aryl (C6-C14) alkyle(Cl-05) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1- i5 C5), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, - R5 et R6 pouvant former avec l'atome de carbone sur lequel ils sont fixés un cycle à m chaînons (m compris entre 3 et 8) comprenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O, S et pouvant être substitué par 20 amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (01-05) , alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, ou pouvant former avec l'atome de carbone un reste polycyclique en C10-C30 substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy 25 (Cl- C5), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle, R5 et R6 pouvant également représenter ensemble le groupement =0 ou =S, l'atome d'azote d'un groupe hétérocycloalkyle ou hétéroaryle pouvant être 30 substitué par un groupe alkyle (Cl-05), cycloalkyle (C3-C8), aryle(C6-C14), aryl(C6-C14)alkyle(C1-05) ou acyle(C1 -C6),ainsi que les formes racémiques, tautomères, énantiomères, diastéréoisomères, épimères, polymorphes et leurs mélanges et les sels pharmaceutiquernent acceptables, pour la préparation d'un médicament ayant un effet cicatrisant et/ou s angiogénique. 2. Utilisation selon la 1 d'un composé de formule (I) dans laquelle R5 est l'hydrogène. l0 3. Utilisation selon les 1 et 2 d'un composé de formule (I) dans laquelle R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) sustitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6-C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, ls carboxyméthyle ou carboxyéthyle. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes telle que R1, R2, R3, et R4 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par halogène, alkyle (C1-05), alkoxy 20 (C1-05), cycloalkyle (C3-C8). 5. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes telle que R5 et R6 sont choisis indépendamment parmi H et les groupes alkyle (C1-C20) substitué ou non par amino, hydroxy, thio, halogène, alkyle (C1-05), 25 alkoxy (C1-05), alkylthio (C1-05), alkylamino (C1-05), aryl (C6- C14) oxy, aryl (C6-C14) alkoxy (C1-05), cyano, trifluorométhyle, carboxy, carboxyméthyle ou carboxyéthyle. 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes 30 d'un composé de formule (I) dans laquelle R1 et R2 sont un groupe méthyle et R3 et R4 représentent un hydrogène. 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, pour fabriquer un médicament ayant un effet cicatrisant sur les plaies des sujets diabétiques. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le composé de formule (I) est la 2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine. 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisée en ce que le composé de formule (I) est la (-)-2-amino-3,6-dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le composé de formule (I) utilisé est la (+)-2-amino-3,6-15 dihydro-4-diméthylamino-6-méthyl-1,3,5-triazine. 11. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes telle que le composé de formule (I) est sous forme d'un chlorhydrate. 20 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le médicament se présente sous une forme pharmaceutique à usage local. 13. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisée en ce que le médicament contient de 0,02 à 2% en poids d'un composé de formule (1) ou de son sel pharmaceutiquement acceptable et un excipient approprié. 14. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisée en ce que le composé de formule (I) ou ses sels pharmaceutiquement acceptables est combiné avec un ou plusieurs autres principes actifs antibiotiques, antifongiques ou antiviraux. 15. Composition pharmaceutique ou angiogénique cicatrisante à usage topique comprenant à titre de principe actif une quantité thérapeutiquement efficace d'un composé de formule générale (I) telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 11 ou de ses sels pharmaceutiquement s acceptables dans un véhicule approprié. 16. Composition selon la 15, caractérisée en ce qu'elle contient un ou plusieurs autres principe(s) actif(s). Io 17. Composition selon la 15 ou 16, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,02 à 2% en poids du composé de formule (I) ou de son sel pharmaceutiquement acceptable. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61P 17 | A61K 31/53,A61P 17/02 |
FR2900573 | A1 | NOUVELLES COMPOSITIONS COSMETIQUES RENFERMANT AU MOINS UN PEPTIDE CONTENANT AU MOINS UN CYCLE AROMATIQUE BLOQUE | 20,071,109 | La présente invention concerne une nouvelle composition cosmétique ou dermopharmaceutique renfermant un milieu dermatologiquement acceptable et au moins un peptide, contenant au moins un cycle aromatique bloqué, ledit peptide correspondant à la formule générale (I) A- (Xa)m-Xc-(Xb)n-B ainsi que l'utilisation cosmétique, par application topique sur la peau, dudit peptide en tant qu'actif blanchissant ou éclaircissant et/ou en tant qu'actif anti-âge. L'industrie cosmétique est en permanence à la recherche de nouveaux ingrédients qui possèdent de réelles activités et qui soient utilisables de manière topique par le grand public. Pour de nombreuses personnes, le désir de conserver ou de retrouver une apparence jeune a transformé la lutte contre le vieillissement cutané en un enjeu économique d'où une recherche active de nouveaux composés de plus en plus efficaces dans cette lutte contre la peau détériorée/abimée/imparfaite. La disgrâce des tâches hyperpigmentées, aussi appelées chloasma, mélasma ou tâches de sénescence, longtemps sujet de préoccupation féminine, est à l'origine du développement de nombreux produits cosmétiques à visée éclaircissante, voir blanchissante. Cependant, pour accompagner l'évolution des attitudes dans la prise en charge globale des problèmes de pigmentation cutanée, il est nécessaire de s'adresser aujourd'hui à un public plus large. En effet, les femmes mais aussi les hommes, jeunes ou moins jeunes ont toujours été préoccupés par leur teint et la couleur de leur peau. En particulier, les ethnies asiatique, africaine, et sud-américaine, aspirent souvent à un teint plus uniforme, plus clair. Un grand nombre d'actifs éclaircissants inhibiteurs de tyrosinase, basés sur une inhibition compétitive de l'enzyme responsable de la fabrication de mélanine, ou de produits plus sophistiqués s'adressant soit à l'inhibition de l'activation intracellulaire de la tyrosinase, à l'inhibition des flux calciques diminuant la quantité de mélanine synthétisée et d'autres mécanismes cellulaires n'ont pas donné des résultats suffisants. La découverte de l'activité blanchissante de certains peptides est l'objet du présent brevet. Un des buts de la présente invention est donc de pouvoir proposer un produit qui présente une efficacité en tant qu'agent éclaircissant, et ce sans effets secondaires notables. Or, de manière surprenante, nous avons découvert que les peptides contenant au moins un cycle aromatique bloqué décrits ci-dessous possèdent, en application topique, des activités cosmétiques intéressantes en tant qu'agent éclaircissant, pour le traitement cosmétique de l'hyperpigmentation diffuse ou locale et en général pour diminuer la mélanogénèse dans la peau humaine. L'objet de cette demande de brevet réside dans la découverte, que les peptides de la structure (I) suivante se révèlent être une nouvelle solution en tant qu'agents éclaircissants. A- (Xa)m-Xc-(Xb)n-B (1) dans laquelle a) A est soit H, soit un groupe N-acyl, le groupe N-acyl étant: -biotine ou - une chaine alkyle, aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, b) B est soit OR' ou NR2R3; avec R', R2 et R3 indépendamment soit -H - une chaine alkyle., aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, c) m et n pouvant: varier de 0 à 5 avec la restriction que m+n<5 d) (Xa) et (Xb) sont des résidus d'amino acides identiques ou différents, codés ou non par le code génétique et (Xa)m et (Xb)n sont des chaines de 0 à 5 acides amines (Xa, Xa2 Xa3 Xa4 Xa5) (Xb, Xb2 Xb3 Xb4 Xb5) identiques ou différents, codés ou non par le code génétique, avec la restriction que m+n<5 e) Xc est un acide aminé aromatique choisi de la manière suivante i. si Xa, = His, n=0 et m<5, alors Xc est un résidu choisi parmi L- ou D-Trp, L- ou D-Phe, L-ou D-Tyr, L- ou D-Tic, L- ou D-7-hydroxy-tic ou Lou D-Tpi. Ce qui constitue les fragments de l'endothéline. ii. si Xa, = L-Tyr, m<3 et n<1, alors Xc est un résidu choisi parmi L- ou D-Trp , L- ou D-Phe, L-ou D-Tyr, L- ou D-Tic, L- ou D-7.-hydroxy-Tic ou L- ou D-Tpi. Ce qui constitue les fragments et analogues de l'enképhalines. iii. si Xa, n'est ni Tyr ni His, m et n peuvent être choisis de manière libre (tant que m+n<5), alors Xe est un résidu choisi parmi L- ou D-Tic ou L-ou D-7-hydroxy-Tic ou L- ou D-Tpi. Nous avons par ailleurs découvert que la séquence Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu, un fragment de l'endorphine appelé enképhaline, possède une activité inhibitrice de la mélanogénèse. De même, l'endothéline qui est une petite protéine également impliquée dans la synthèse de mélanine, et de manière très analogue, des fragments peptidiques de l'endothéline, comme par exemple l'hexapeptide His-Leu-Asp-Ile-Ile-Trp s'avèrent actifs dans ce processus. Dans le cadre de la présente invention, on entend par cycle aromatique bloqué la présence d'un cycle aromatique plus ou moins bloqué stériquement au sein du peptide. Ce blocage peut être dû soit à une liaison chimique telle que représentée par le Tic (tetrahydroisoquinoline-3-carboxylic acid), son dérivé hydroxylé en position (7ùhydroxy-Tic) ou par le Tpi (tryptoline-3-carboxylic acid), soit au groupement qui constitue la chaine latérale du tryptophane (fragments de l'endothéline), soit à une configuration stérique telle que rencontrée dans l'arrangement spatiale de l'enképhaline, où les deux cycles (chaine latérale de la tyrosine et de la phénylalanine) se stabilisent mutuellement dans l'espace. Ainsi, le principal objet de la présente invention consiste en une utilisation par application topique sur la peau, en tant qu'agent éclaircissant ou blanchissant, d'au moins un peptide contenant au moins un cycle aromatique bloqué, et correspondant à la formule générale (1) suivante : A- (Xa)m-Xc-(Xb)n-B (I) dans laquelle a) A est soit H, soit un groupe N-acyl, le groupe N-acyl étant: - biotine ou - une chaine alkyle, aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, b) B est OR' ou NR2R3; avec R', R2 et R3 indépendamment soit -H - une chaine alkyle, aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, c) m et n pouvant varier de 0 à 5 avec la restriction que m+n<5 d) (Xa) et (Xb) sont des résidus d'amino acides identiques ou différents, codés ou non par le code génétique et (Xa)m et (Xb)n sont des chaines de 0 à 5 acides amines (Xa, Xa2 Xa3 Xa4 Xa5) (Xb, Xb2 Xb3 Xb4 Xb5) identiques ou différents, codés ou non par le code génétique, avec la restriction que m+n<5 e) Xc est un acide aminé aromatique choisi de la manière suivante : i) si Xal = His, n=0 et m<5, alors Xc est un résidu choisi parmi L- ou D-Trp, L- ou D-Phe, L-ou D-Tyr, L- ou D-Tic, L- ou D-7-hydroxy-Tic ou L- ou D-Tpi. Ce qui constitue les fragments de l'endothéline. si Xal = L-Tyr, m<3 et n<1, alors Xc est un résidu choisi parmi L- ou D-Trp , L-ou D-Phe, L-ou D-Tyr, L- ou D-Tic, L- ou D-7-hydroxy-Tic ou L- ou D-Tpi. Ce qui constitue les fragments et analogues de l'enképhalines. iii) si Xal n'est ni Tyr ni His, m et n peuvent être choisis de manière libre (tant que m+n<5), alors Xc est un résidu choisi parmi L- ou D-Tic ou L- ou D-7-hydroxy-Tic ou L- ou D-Tpi. Les composés de formule générale (I) selon l'invention peuvent exister sous leur forme libre, ou sous la forme d'un sel avec un acide cosmétiquement acceptable. La présente invention comprend aussi bien les formes libres ou sels de ces composés. Par le terme acide cosmétiquement acceptable on entend au sens de la présente invention tout acide non toxique, y compris les acides organiques et inorganiques. De tels acides incluent les acides acétique, p-amino benzoïque, ascorbique, aspartique, lbenzènesulfonique, benzoïque, bisméthylènesalicylique, bromhydrique, chlorhydrique, cinnamique, citraconique, citrique, éthanedisulfonique, fumarique, gluconique, glutamique, glyconique, itaconique, lactique, maléique, malique, mandélique, méthanesulfonique, mucique, nitrique, oxalique, palmitique, pamoïque, pantothénique, phosphorique, propionique, salicylique, stéarique, succinique, sulfamique , sulfurique, tartarique et paratoluènesulfonique. Les acides chlorhydrique et acétique sont particulièrement préférés. Par le terme groupe alkyle , on entend au sens de la présente invention tout groupe alkyle de 1 à 20 atomes de carbone linéaire ou ramifié, substitué ou non (notamment par un alcool, un acide carboxylique, une amine), saturé ou insaturé. En particulier un groupe alkyle est le groupe méthyle. Par le terme groupe aryle , on entend au sens de la présente invention un ou plusieurs cycles aromatiques ayant chacun de 5 à 8 atomes de carbone, pouvant être accolés ou fusionnés, substitués ou non. En particulier, les groupes aryles peuvent être des groupes phényle, ou naphtyle et les substituants peuvent être des atomes d'halogène, des groupes alkoxy tels que définis ci-dessous, des groupes alkyles tels que définis ci-dessus ou le groupe nitro. Par le terme groupe aralkyle , on entend au sens de la présente invention tout groupe aryle tel que défini ci-dessus, lié par l'intermédiaire d'un groupe alkyle tel que défini ci-dessus. En particulier un groupe aralkyle est le groupe benzyle. Par le terme groupe acyle , on entend au sens de la présente invention tout groupe -C=OR' où R' peut être un groupe alkyle, aryle, aralkyle, amine, tels que définis ci-dessus. En particulier, un groupe acyle est le groupe acétyle (R'= -CH3). Par le terme groupe amine , on entend au sens de la présente invention tout groupe ùNR2R3 où R2 et R3, qui peuvent être identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène un groupe alkyle, aryle, aralkyle, acyle, sulfonyle, sucre, tels que définis ci-dessus. Par le terme groupe sulfonyle , on entend au sens de la présente invention tout groupe -S02R4 où R4 peut être un groupe alkyle, aryle, aralkyle, alkoxy, amine, tels que définis ci-dessus. En particulier, des groupe sulfonyles sont les groupes mésyle (R4 = -CH3), triflyle (R4 = -CF3), ou tosyle (R4 = -Ph-CH3). Par le terme groupe alkoxy , on entend au sens de la présente invention tout groupe ûOR5 où R5 peut être un groupe alkyle, aryle, aralkyle, acyle, sulfonyle, sucre, tels que définis ci-dessus. Par le terme groupe sucre on entend au sens de la présente invention tout groupe hexose, oses et osides. En particulier, des groupes sucres sont les groupes glucose, arabinose, fructose, galactose, mannose, maltose, lactose, saccharose, cellobiose. Les composés selon l'invention peuvent posséder un centre d'asymétrie et peuvent donc exister sous forme d'isomères optiques. La présente invention comprend aussi bien ces isomères soit séparément soit en tant que mélange. Dans le cadre de la présente invention, on entend par analogue de peptide une chaîne peptidique dont la séquence présente des homologies avec la séquence du peptide parent de référence, en d'autres termes dans laquelle 1 ou plusieurs acides aminés ont été remplacés par un ou plusieurs autre acides aminés. Dans le cadre de la présente invention, on entend par: - Ma, ]'Alanine, Asn, l'Asparagine, - Cys, la Cystéine, - Gln, la Glutamine, - Gly, la Glycine, - Ile, l'Isoleucine, - Leu, la Leucine, -Met, la Méthionine, Phe, la Phénylalanine, ou ses analogues, en particulier un dérivé halogéné, en particulier la parafluoro-Phe, la Homo-Phe, la para-nitroPhe ou la phénylglycine, - Pro, la Proline, - Ser, la Sérine, - Thr, la Thréonine, - Trp, le Tryptophane, - Tyr, la Tyrosine, - Val, la Valine, Asp, l'Acide Aspartique, - Glu, l'Acide Glutamique, -Arg, l'Arginine, His, l'Histidine, - Lys, la Lysine, - Orn, l'Ornithine, -Tic, l'acide 1,2,3,4-tetrahydroisoquinoline-3carboxylique (ou tetrahydroisoquinoline-3-carboxylic acid), -7-OH-Tic, l'acide 7-hydroxy-1,2,3,4-tetrahydroisoquinoline-3carboxylique, -Tpi, l'acide 1,2,3,4-tetrahydro-9H-pyrido[3,4-b)indole-3-carboxylique (ou tryptoline-3-carboxylic acid). Selon un mode de réalisation particulier, les peptides sont des dérivés de la séquence de l'enképhaline (Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu) et de la partie C terminale 1'endothéline (His-Leu-Asp-Ile-Ile-Trp). Des analogues, incorporant des acides aminés de forme D, par exemple, ou les dérivés d'aminoacides aromatiques bloqués sont encore plus actifs. Selon un mode de réalisation particulier, le groupe N-Acyl peut être choisi, sans que cette liste soit limitative, parmi les groupes lauroyle (C12), myristoyle (C14), palmitoyle (C16), stearoyle (C18), oleoyle (C18:1), arachidique (C20), linoleoyle (C18:2), lipoyle, biotinyle (également appelé biotinoyle), oleoyle, acetyle, elaidoyle, aleoyle ou octanoyle. A titre d'exemples de composés particulièrement avantageux selon l'invention, on peut citer sans que cette liste soit limitative: Pal-Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu-OH, Pal-Tyr-Gly-Gly-Phe-Pro-OH, Pal-Tyr-Gly-Gly-Tic-Leu-OH, Biot- His-Leu-Asp-Ile-Ile-D-Trp-OH, Ac-7-OH-Tic-Gly-Gly-Phe-Leu-OH, Ste- Tyr-Gly-Gly-Tpi-Leu-OH, Pal-His-Leu-Asp-Ile-Ile-Tpi-OH, Ac-Tic-Leu-Asp-Ile-Ile-Trp-OH, Lau-Leu-D-Trp-(3-Ala-OH, Pal-Tic-NI-12, H-Ile-Lys-Tpi-OH, Ac-Gly-7-OH-Tic-OH, Ela-Tpi-OH, Pal-D-7-hydroxy-Tic-OH, Pal-Leu-Leu-'7-OH-Tic-NH2,. Les peptides de la structure (I) sont généralement obtenus par synthèse chimique. Certains peptides peuvent aussi être obtenus par voie de synthèse biotechnologique (enzymatique) ou par extraction végétale, sans que cela modifie la portée de l'invention. Un autre objet de la présente invention est une composition cosmétique ou dermopharmaceutique renfermant un milieu dermatologiquement acceptable et au moins un peptide, contenant au moins un cycle aromatique bloqué, ledit peptide correspondant à la formule générale (I) telle que décrite précédemment. Un autre objet de la présente invention est une composition cosmétique ou dermopharmaceutique renfermant un milieu dermatologiquement acceptable et, en tant qu'actif éclaircissant, au moins un peptide, contenant au moins un cycle aromatique bloqué, ledit peptide correspondant à la formule générale (1) telle que décrite précédemment. La quantité de peptide contenant au moins un cycle aromatique bloqué, et correspondant à la formule générale (1), utilisée dans le cadre de la présente l'invention peut varier dans une large mesure et sera de préférence comprise entre 0,00001% et 100%, de préférence entre 0,0001% et 20%, et plus préférentiellement entre 0,001% et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. Tous les pourcentages et ratios utilisés ici sont par poids de la composition totale et toutes les mesures sont faites à 25 C à moins que cela ne soit précisé autrement. De façon connue, il est possible de renforcer l'activité du peptide de la présente invention et d'associer audit peptide au moins un actif déjà connu pour son activité dépigmentante. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, la composition de la présente invention peut en outre renfermer au moins un actif complémentaire choisi parmi, sans que cette liste soit limitative, des actifs connus pour leur activité inhibitrice de la mélanogénèse, des actifs blanchissants, éclaircissants, dépigmentants, des actifs kératolytiques ou de desquamation, des actifs anti-âge. A titre d'exemples non limitatifs, ces actifs peuvent être choisis paliiii les inhibiteurs de la tyrosinase, les inhibiteurs de la protéine kinase A ou C, les inhibiteurs du flux calcique cellulaire, les inhibiteurs des récepteurs a ou R adrénergiques, l'hydroquinone, 1'arbutine, l'acide kojique, la vitamine C et ses dérivés, la boldine et ses dérivés, la tyramine et ses dérivés, les extraits de réglisse, de citrus. Tous les termes comme vieillissement de la peau , signes du vieillissement de la peau , application topique , dépigmentant , blanchiment et autres, sont utilisés dans le sens dans lequel ils sont en général et largement utilisés dans l'art de développer, tester, et mettre sur le marché des produits cosmétiques et de soin. Le terme composition cosmétique ou plus brièvement composition dans le sens de la présente invention, concerne une formulation qui peut être utilisée dans un but cosmétique, dans un but d'hygiène, ou comme une base pour la distribution d'un ou plusieurs ingrédients pharmaceutiques. Il est aussi possible que ces formulations soient utilisées pour deux ou plus de ces buts à la fois. Un shampooing médical anti-pelliculaire, par exemple, a des propriétés pharmacologiques et est utilisé comme un produit de soin personnel pour apporter une chevelure saine. Dermatologiquement acceptable signifie que les compositions ou les composés décrits conviennent à une utilisation en contact avec la peau de mammifère et plus particulièrement humaine sans risque de toxicité, d'incompatibilité, d'instabilité, de réponse allergique, et autres. 1. Additifs Dans le cadre de la présente invention, le milieu dermatologiquement acceptable peut être une solution aqueuse ou hydroalcoolique, une émulsion eau-dans-huile, une émulsion huile-dans-eau, une microémulsion, un gel aqueux, un gel anhydre, un sérum, une dispersion de vésicules. Les compositions selon l'invention peuvent inclure d'autre ingrédients variés et additionnels, conventionnels ou non. Bien sûr la décision d'inclure un ingrédient et le choix d'un actif spécifique et des ingrédients additionnels dépend de l'application spécifique et de la formulation du produit. La ligne de démarcation entre un ingrédient "actif' et un ingrédient "additionnel" est donc artificielle et dépend de l'application spécifique et du type de produit. Une substance qui est un ingrédient "actif' dans une application ou un produit peut être un ingrédient "additionnel" ou "fonctionnel" dans une autre, et vice versa. Les compositions selon la présente invention peuvent inclure un ou plusieurs ingrédients actifs additionnels, variés, conventionnels ou non, qui apporteront un certain avantage à l'objet de l'application de la composition. Ces ingrédients actifs peuvent inclure une ou plusieurs substances comme, sans limitation, des agents de nettoyage, agents de soin capillaire, agent de soin pour la peau, agent de coiffàge, agent antipelliculaire, agent de repousse de cheveux, parfums, écrans et filtres solaires, pigments, hydratants, agents filmogènes, colorants capillaires, maquillages, détergents, agents pharmaceutiques, agents épaississants, émulsifiants, humectants, émollients, agents antiseptiques, actifs déodorants et surfactants, propulseurs. Selon une combinaison préférée, pour laquelle la composition doit être en contact avec des tissus kératiniques humains, les ingrédients additionnels conviennent à l'application sur des tissus kératiniques, c'est-à-dire qu'une fois incorporés dans la composition ils conviennent à l'utilisation en contact avec des tissus kératiniques humains (cheveux, ongles, peau, lèvres) sans induire de toxicité, d'incompatibilité, d'instabilité, de réponse allergique, et ainsi de suite dans le cadre d'une appréciation médicale. Le CTFA Cosmetic Ingredient Handbook, Tenth Edition (2004) décrit une grande variété, sans limitation, d'ingrédients cosmétiques et pharmaceutiques habituellement utilisés dans l'industrie du soin de la peau, qui conviennent pour être utilisés comme ingrédients additionnels dans les compositions selon la présente invention. Des exemples non limitatifs de ces classes d'ingrédients additionnels incluent : les agents cicatrisants, les agents anti-âge, anti-rides, anti-atrophie, hydratants, adoucissants, antibactériens, antiparasitaires, antifongiques, antimicrobiens, anti-inflammatoires, anti-prurigineux, anesthésiques, antiviraux, kératolytiques, anti-radicaux libres,, anti séborrhéiques, anti-pelliculaires, les agents modulant la différenciation, la prolifération ou la pigmentation cutanée, les agents accélérateurs de pénétration, les agents desquamants, les agents depigmentants ou propigmentants, les agents anti-glycation, les agents raffermissants, les agents stimulant la synthèse des macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes, les agents myorelaxants, les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaires, les agents amincissants, les agents anti-cellulite, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme des cellules, les agents nettoyants, les agents de coiffage du cheveu, les stimulants de la pousse des cheveux, les écrans solaires, les écrans totaux, les agents de maquillage, les détergents, les produits pharmaceutiques, les émulsifiants, les émollients (i.e. C12-Cl5alkyl benzoate), les agents antiseptiques, les actifs déodorants, les milieux dermatologiquement acceptables, les surfactants, les agents abrasifs, les absorbants, les composants esthétiques comme les parfums, les pigments, les teintures, colorants et colorants naturels, les huiles essentielles, les agents de toucher, les astringents cosmétiques, les agents anti-acné, les agents anti-coagulation, les agents anti-mousse, les antioxydants, les liguants, les additifs biologiques, les enzymes, les inhibiteurs enzymatiques, les inducteurs enzymatiques, les coenzymes, les extraits végétaux et dérivés de plantes, les céramides, les peptides, les tampons, les agents de volume, les agents chelatants, les additifs chimiques, les colorants, les biocides cosmétiques, les dénaturants, les astringents médicinaux, les analgésiques externes, les agents filmogènes, comme les polymères, pour exacerber les propriétés filmogènes et la substantivité de la composition, les dérivés quaternaires, les agents augmentant la substantivité, les agents opacifiants, les ajusteurs et régulateurs de pH (ex. triethanolamine), les propellants, les agents réducteurs, les séquestrants, les agents décolorants et/ou éclaircissant de la peau, les agents conditionnant de la peau (i.e., humectants, incluant miscellanées et occlusifs), les agents apaisants et/ou cicatrisants les agents traitant la peau, les épaississants (i.e. acide stéarique), les vitamines et leurs dérivés, les agents mouillants, les agents pelants, les agents calmants, les agents curatifs de la peau, les lignanes, les conservateurs (i.e.phoxyethanol et parabens), les anti UV, les agents cytotoxiques, anti néoplastiques, agents modifiant la viscosité, les solvants non volatiles, des agents perlants, les agents anti transpirant, les dépilatoires, vaccin, eau parfumée, agent restructurant la peau (i.e. extrait de Siegesbeckia orientalis), les émollients (e.g. C12-15 alkyl benzoate), les excipients, les charges, les minerais, les agents anti-mycobactériens, les agents anti-allergéniques, les antihistaminiques H1 ou 112, les anti-irritants, les agents stimulant le système immunitaire, les agents inhibant le système immunitaire, les agents répulsifs d'insectes, les lubrifiants, les colorants, les agents hypopigmentants, les conservateurs, les agents photostabilisants, et leurs mélanges. De tels ingrédients additionnels peuvent être choisis dans le groupe comprenant : les sucres aminés, glucosamine, D-glucosamine, N-acetyl-glucosamine, N-acetyl-D-glucosamine, mannosamine, N-acetyl mannosamine, galactosamine, N-acetyl galactosamine, vitamine B3 et ses dérivés, le niacinamide, déhydro-acétate de sodium, l'acide déhydroacétique et ses sels, phytosterols, composés d'acide salicylique, hexamidines, composés d'hydroxyproline de dialkanoyl, extraits et dérivés de soja, equol, isoflavones, flavonoïdes, phytantriol, farnesol, géraniol, bisabolol, peptides et leurs dérivés, di - , tri -, tétra -, penta et hexapeptides et leurs dérivés, lys-thr-tlu--lys-ser, palmitoyl-lys-thr-thr-lys-ser, carnosine, composés d'acide aminé N-acyl, retinoides, propionate de retinyl, rétinol, palmitate de retinyl, acétate de retinyl, rétinal, acide retinoïque, vitamines hydrosolubles, ascorbates, vitamine C, glucoside ascorbyl, palmitate ascorbyl, magnesium ascorbyl phosphate, sodium ascorbyl phosphate, vitamines et leurs sels et dérivés, provitamines et leurs sels et dérivés, ethyl panthenol, vitamine B et ses dérivés, vitamine B1, vitamine B2, vitamine B6, vitamine B12, vitamine K et ses dérivés, acide pantothénique et ses dérivés, éther éthylique de pantothenyl, panthenol et ses dérivés, panthenol ethylique, dexpanthenol, biotine, acides aminés et leurs sels et les dérivés, acides aminés hydrosolubles, asparagine, alanine, indol, acide glutamique, vitamines insolubles dans l'eau, vitamine A, vitamine E, vitamine F , vitamine D et ses composés, mono-, di -, et triterpénoïdes, bêta-ionol, cedrol, et leurs dérivés, acides aminés insolubles dans l'eau, tyrosine, tryptamine, matériaux particulaires, hydroxytoluène butylé, hydroxyanisole butylé, allantoine, nicotinate de tocophérol, tocophérol, esters de tocophérol, palmitoyl-gly-his-lys, phytostérol, hydroxy acides, acide glycolique, acide lactique, acide lactobionique, kétoacides, acide pyruvique, acide phytique, acide lysophosphatidique, stilbenes, cinnamates, resveratrol, kinétine, zeatin, dimethylaminoethanol, peptides naturels, les peptides de soja, sels de sucres acides, gluconate de manganèse, gluconate de zinc, olamine de piroctone, 3,4,4'trichlorocarbanilide, triclocarban, pyrithione de zinc, hydroquinone, acide kojique, acide ascorbique, magnésium ascorbyl phosphate, ascorbyl glucoside, pyridoxine, l'aloe vera, les alcools de terpène, allantoine, bisabolol, glycyrrhizinate dipotassique, acide de glycérol, de sorbitol, de pentaerythritol, de pyrrolidone et ses sels, dihydroxyacetone, erythrulose, glycéraldéhyde, tartaraldehyde, l'essence de clou de girofle, le menthol, le camphre, l'essence d'eucalyptus, eugénol, le lactate de menthyle, le distillat d'hamamélis, copolymère d'eicosene et vinyl pyrrolidone, iodopropyl butylcarbamate, un polysaccharide, un acide gras essentiel, un salicylate, un acide glycyrrhetinique, des caroténoïdes, des céramides et des pseudocéramides, un lipide complexe, les huiles en générale d'origine naturelle telles le beurre de karité, l'huile d'abricot, l'huile d'onagre, l'huile de pruneau, l'huile de palme, l'huile de manoï, hydroquinone, l'HEPES, la procystéine, l'O-octanoyl-6-D-maltose, le sel disodique d'acide méthyl glycine diacétique, les stéroïdes tels que la diosgénine et les dérivés de la DHEA, le N-éthylcarbonyl4-para-aminophénol, tes extraits de myrtille, les phytohormones, les extraits de levure Saccharomyces cerevisiae, les extraits d'algues, les extraits de soja, de lupin, de maïs et/ou de pois, l'alvérine et ses 10 sels, en particulier le citrate d'alvérine, les extraits de petits houx et de marron d'inde et leurs combinaisons D'autres actifs de soin de la peau et capillaire qui sont particulièrement utiles en combinaison avec la composition peuvent être trouvés dans la documentation commerciale de SEDERMA SAS et sur le site www.sederma.fr. Dans toutes les combinaisons selon la présente invention, quoiqu'il en soit, les ingrédients additionnels peuvent être rangés par catégorie selon le bénéfice qu'ils procurent ou selon leur mode d'action envisagé. Quoiqu'il en soit, il faut comprendre que les ingrédients additionnels utiles ici peuvent parfois apporter plus d'un bénéfice ou opérer selon plus d'un mode d'action. Parconséquent les classifications présentées sont faites par convenance et ne sont pas destinées à limiter les ingrédients additionnels à une application particulière ou aux applications listées. 1) Les amines de sucre (sucres aminés) Les compositions de la présente invention peuvent comporter une amine de sucre, qui est également connue en tant que sucre aminé. Les composés d'amine de sucre utilisables dans la présente invention peuvent inclure ceux décrits la demande WO 02/076423 et dans le brevet Us No. 6,159,485. Selon un mode de réalisation particulier, la composition comporte environ de 0,01% à 15%, mieux environ de 0,1% à 10%, et de préférence de 0,5% à 5% en poids d'amine de sucre par rapport au poids de la composition. Les amines de sucre peuvent être d'origine synthétique ou naturelle et peuvent être employées en tant que composés purs ou mélanges de composés (e.g. extraits des sources naturelles ou mélanges de matériaux synthétiques). Par exemple, la glucosamine est généralement trouvée dans de nombreux mollusques et crustacés et peut également être d'origine fongique. Dans le cadre de la présente invention, l'amine de sucre" inclut les isomères, leurs tautomères et leurs sels (par exemple, sel de HC1) et est commercialisé par la société Sigma Chemical Co. Des exemples d'amines de sucre utilisables dans le cadre de la présente invention, comprennent la glucosamine, la N-acetyl glucosamine, la mannosamine, la N-acetyl mannosamine, la galactosamine, la N-acetyl galactosamine, leurs isomères (par exemple, stéréoisomères), et leurs sels (par exemple, sel de HC1). Sont préférées, dans le cadre de la présente invention, la glucosamine et la N-acetyl glucosamine en particulier la N-acetyl -D-glucosamine. 2) Les composés Vitamine B3 Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace d'un composé de la vitamine B3. Les composés de la vitamine B3 sont particulièrement utilisés pour réguler l'état de la peau comme décrit dans le brevet Us 5,939,082. Lorsqu'ils sont dans les compositions de la présente invention, les composés de la vitamine B3 sont présents à une concentration d'environ 0,001% à 50%, préférentiellement d'environ 0,001% à 20%, plus préférentiellement d'environ 0,05% à 10%, et plus préférentiellement d'environ 0,1% à 7%, 11 toujours préférentiellement d'environ 0,5% à 5%, en poids par rapport au poids total de la composition. Dans le cadre de la présente invention, le "composé de la vitamine B3" signifie un composé ayant la formule: où R= -CONH2 (c.-à-d., niacinamide), -COOH (c.-à-d., acide nicotinique) ou -CHOH (c.-à-d., alcool de nicotinyl) leurs dérivés et sels. Des exemples de dérivés de la vitamine B3 incluent des esters d'acide nicotinique, y compris des esters de non-vasodilatation d'acide nicotinique (par exemple, nicotinate de tocopheryl, myristyl 10 nicotinate), des acides aminés de nicotinyl, des esters carboxyliques d'alcool nicotinique, l'oxyde N d'acide nicotique et l'oxyde N de niacinamide. Des esters appropriés d'acide nicotinique comprennent des esters nicotiniques d'alcools en Cl-C22, de préférence C 1-C16, plus préférentiellement C 1-C6. Des esters de non vasodilatation de l'acide nicotinique comprennent le niconitate de tocophérol et l'inositol hexanicotinate, le niconitate de 15 tocophérol étant préféré. D'autres dérivés de la vitamine B3 sont des dérivés de niacinamide résultant de la substitution d'un ou plusieurs hydrogenes du groupe amide. Des exemples spécifiques de tels dérivés comprennent l'acide nicotinurique (C8H8N203) et N-hydroxy-niaotinamide (C6H6N202). Des exemples d'esters d'alcool nicotinyl comprennent des esters carboxyliques d'alcool 20 nicotinique, de l'acide salicylique, de l'acide acétique, de l'acide glycolique, de l'acide palmitique et semblables. D'autres exemples non limitatifs de composés de la vitamine B3 utilisables dans le cadre de la présente invention sont : 2-chloronicotinamide, 6-aminonicotinamide, 6-methylnicotinamide, n-methyl-nicotinamide, n,n-diethylnicotinamide, n-(hydroxymethyl)-nicotinamide, amide de l'acide quinolinique, nicotinanilide, n-benzylnicotinamide, n- 25 ethylnicotinamide, nifenazone, nicotinaldehyde, acide isonicotinique, acide methyl isonicotinique, thionicotinamide, nialamide, 1-(3-pyridylmethyl) urée, acide 2-mercaptonicotinic, nicomol, et niaprazine. Les exemples des composés de la vitamine B3 appropriés sont bien connus et sont disponibles dans le commerce chez de nombreux fournisseurs, par exemple, Sigma Chemical Company; ICN 30 Biomedicals, Inc. et Aldrich Chemical Company. Dans le cadre de la présente invention un ou plusieurs composés de la vitamine B3 peuvent être utilisés. Les composés préférés de la vitamine B3 sont le niconitate de tocophérol et la niacinamide, cette dernière étant préférée.5 Lorsqu'ils sont utilisés, les sels, les dérivés et les dérivés de sels de niacinamide ont de préférence la même efficacité que la niacinamide. Les sels de la vitamine B3 sont utilisables dans le cadre de la présente invention. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer : les sels organiques ou inorganiques, tels que les sels inorganiques avec des espèces inorganiques anioniques (e.g. chloride, bromide, iodide, carbonate, de préférence chloride), et les sels organiques (comprenant les sels de l'acide mono-, di- et tri- carboxylique Cl-C18, e.g. acétate, salicylate, glycolate, lactate, malate, citrate, de préférence les sels de l'acide monocarboxylique tels l'acétate). Ces sels et autres sels de la vitamine B3 peuvent être facilement préparés par l'homme de l'art ("The Reaction of L-Ascorbic and D-Iosascorbic Acid with Nicotinic Acid and Its Amide", J. Organic Chemistry, Vol. 14, 22-26 (1949)). Les composés de vitamine B3 peuvent être inclus comme matériel essentiellement pur, ou comme extrait d'origine naturelle (par exemple les plantes) obtenu par une technique d'isolation appropriée physique et/ou chimique. Le composé est préférentiellement très pur, plus préférentiellement presque totalement pur. 3) Acide déhydroacétique (DHA) Les compositions de la présente invention peuvent contenir de l'acidedéhydroacétique, ayant la structure suivante : CH3 ou ses sels pharmaceutiquement acceptables, ses dérivés ou tautomères. Le nom technique de 20 l'acide déhydroacétique est 3-Acetyl-6-methyl-2H-pyran-2,4(3H)-dione et commercialisé par Lonza. Les sels pharmaceutiquement acceptables comprennent les sels de métaux alcalins, tels sodium et potassium, sels de métaux alcalino-terreux, tels le calcium et le magnésium, les sels de métaux lourds non toxiques, les sels d'ammonium et de trialkylammonium tels que trimethylammonium et 25 triethylammonium. Les sels de sodium, potassium, et ammonium de l'acide dehydroacetique sont préférés. Est particulièrement préféré le sodium dehydroacetate qui peut être acheté chez Tri-K, sous la dénomination Tristat SDHA. Les dérivés de l'acide dehydroacetique comprennent, sans que cette liste soit limitative, tous les composés dans lesquels les groupes CH3 sont remplacés individuellement ou collectivement par des amides, esters, groupes amino, alkyls, et esters d'alcool. 30 Les tautomères de l'acide dehydroacetique peuvent être décrits comme ayant la formule chimique C8H804 et en général la structure chimique divulguée précédemment. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0.001% à 25%, de préférence de 0.01% à 10 /o, plus préférentiellement de 0.05% à 13 5%, et encore plus préférentiellement de 0.1% à 1%, d'acide déhydroacétique ou de ses sels, dérivés ou tautomères. 4) Phytosterol Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un phytostérol. Par exemple, un ou plusieurs phytosterols peut être choisi dans le groupe comprenant : j3-sitosterol, campesterol, brassicasterol, 45-avennasterol, lupenol, a-spinasterol, stigmasterol, leurs dérivés, analogues et combinaisons. De préférence, le phytosterol est choisi dans le groupe comprenant (3-sitosterol, campesterol, brassicasterol, stigmasterol, leurs dérivés et leurs combinaisons. Plus préférentiellement le phytosterol est le stigmasterol. Les phystostérols peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, utilisés comme composés essentiellement purs ou un mélange de composés (e.g. extraits d'origine naturelle). On trouve les phytostérols dans la fraction non saponifiable des huiles et des graisses végétales, ils sont disponibles sous forme de stérols libres, de dérivés acétylés, d'esters de stérol, de dérivés ethoxylkés ou glycosidiques De préférence, les phytosterols sont des stérols libres. Dans le cadre de la présente invention le terme "phytosterol" comprend également leurs isomères et tautomères et peut être disponible dans le commerce chez Aldrich Chemical Company, Sigma Chemical Company, et Cognis. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,0001% à 25%, de préférence de 0,001% à 15%, préférentiellement de 0,01% à 10%, plus préférentiellement de 0,1% à 5%, et encore plus préférentiellement de 0,2% à 2% de phytostérol par poids de la composition. 5) Composé Acide Salicylique Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un composé acide salicylique, ses esters, sels ou leurs combinaisons. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,0001% à 25''A, de préférence de 0,001% à 15%, préférentiellement de 0,01% à 10%, plus préférentiellement de 0,1% à 5%, et encore plus préférentiellement de 0,2% à 2%, d'acide salicylique, par poids de la composition. 6) Hexamidine Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un composé hexamidine, ses sels et 30 dérivés. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,0001% à 25%, de préférence de 0,001% à 10%, préférentiellement de 0,01% à 5%, et plus préférentiellement de 0,02% à 2.5% d'hexamidine par poids de la composition. Dans le cadre de la présente invention le terme "hexamidine" regroupe également les isomères et 35 tautomères des composés hexamidine comprenant, sans limitation, les acides organiques et minéraux, par exemple l'acide sulfonique, l'acide carboxylique, etc.... De préférence, les composés hexamidine incluent le diisethionate hexamidine, disponible dans le commerce en tant que Eleastab HP100 chez Laboratoires Serobiologiques. 7) Composés de structure dialcanoylhydroxyproline Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un ou plusieurs composés 5 d'hydroxyproline diacylée, leurs sels et dérivés. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,01% à 10%, préférentiellement de 0,1% à 5%, et plus préférentiellement de 0,1% à 2% de composés d'hydroxyproline diacylée, par poids de la composition. Les dérivés utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent, sans que cette liste soit 10 limitative, les esters, par exemple les esters gras tels que, entre autres, la tripalmitoylhydroxyproline et la dipalmitoylacétylhydroxyproline. Un composé particulièrement préféré est la dipalmitoylhydroxyproline. Dans le cadre de la présente invention, la dipalmitoylhydroxyproline comprend également tous les tautomères et isomères, et peut être disponible dans le commerce sous le nom Sepilift DPHP chez Seppic, Inc. De plus amples détails concernant la 15 dipalmitoylhydroxyproline sont divulgués dans WO 93/23028. De préférence, la dipalmitoylhydroxyproline est le sel triethanolamine de dipalmitoyl hydroxyproline. 8) Flavonoïdes Les compositions selon la présente invention peuvent contenir un composé flavonoïde. Les flavonoïdes sont largement décrits dans les brevets Us. 5,686,082 et 5,686,367. Dans le cadre de la 20 présente invention, on entend par flavonoïdes les flavonoïdes non substitués, les flavonoïdes substitués (mono-substitués, et/ou di-substitués, et/ou tri-substitués).A titre d'exemples, utilisables dans la présente invention, on peut citer une ou plusieurs flavones, une ou plusieurs flavanones, une ou plusieurs isoflavones, une ou plusieurs coumarines, une ou plusieurs chromones, une ou plusieurs dicoumarols, une ou plusieurs chromanones, un ou plusieurs chromanols, leurs isomères 25 (i.e., isomères cis/trans); et leurs mélanges. Sont préférées, dans le cadre de la présent invention, les flavones et isoflavones, en particulier daidzeine (7,4'-dihydroxy isoflavone), genisteine (5,7,4'-trihydroxy isoflavone), equol (7,4'-dihydroxy isoflavan), 5,7-dihydroxy-4'-methoxy isoflavone, isoflavones de soja (un mélange d'extrait du soja), et autres sources naturelles de tels mélanges (e.g. trèfle violet) et leurs mélanges. 30 Sont également préférées les flavanones telles que l'hesperitine, l'hesperidine, et leurs mélanges. Les flavonoïdes utilisables dans le cadre de la présente invention sont disponibles dans le commerce à partir de nombreux fournisseurs tels que Indofine Chemical Company, Inc., Steraloids, Inc., et Aldrich Chemical Company, Inc. Des flavonoïdes utilisables dans le cadre de la présente invention sont disponibles dans le commerce sous la dénomination Sterocare proposée par 35 SEDERMA (WO 99/18927). Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,01'% à 20%, préférentiellement de 0,1% à 10%, et plus préférentiellement de 0,5% à 5% de flavonoïde, par poids de la composition. 9) Composés de structure N-acyl-aminoacide Les compositions topiques de la présente peuvent contenir un ou plusieurs composés acides aminés N-acyl. Cet acide aminé peut être l'un de ceux connus par l'homme de l'art. Les composés N-acyl aminé de la présente invention peuvent correspondre à la formule : O H II 1 R CNH C COOH R dans laquelle R peut être un hydrogène, alkyl (substitué ou nonsubstitué, ramifié ou linéaire), ou une combinaison de groupes alkyl et aromatique. De préférence, l'acide aminé N-acyl est choisi dans le groupe comprenant: N-acyl Phenylalanine, N-acyl Tyrosine, leurs isomères, sels et dérivés. L'acide aminé peut être l'isomère D ou L ou leur mélange. Au sein de la grande classe des dérivés de la N-acyl Phenylalanine est particulièrement préférée la N-undecylenoyl-L-phenylalanine disponible sous le nom commercial Sepiwhite chez SEPPIC. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de la présente invention peuvent comprendre de 0,0001% à 25%, préférentiellement de 0,001% à 10%, plus préférentiellement de 0,01% à 5%, et encore plus préférentiellement de 0,02% à 2,5% d'acide aminé N-acyl, par poids de la composition. 10) Rétinoïdes Les compositions de cette invention peuvent contenir une quantité saine et efficace de rétinoïde, de façon à ce que la composition résultante soit saine et efficace pour réguler l'état du tissu kératinocyte, de préférence pour réguler des discontinuités visibles et/ou tactiles dans la peau (par exemple réguler les signes de vieillissement de la peau). Les compositions contiennent de préférence entre 0,0001% et 10%, préférentiellement entre 0,005% et 2%, plus préférentiellement entre 0, 01% et 1%, encore plus préférentiellement entre 0,01% et 0,5% de rétinol (en poids par rapport au poids de la composition). La concentration optimale dans la composition sera fonction de la spécificité du rétinoïde choisi qui peut varier considérablement d'un composé à l'autre. Par "rétinoïde" on entend tous les analogues naturels et/ou synthétiques de vitamine A ou les composés rétinol-like qui possèdent l'activité biologique de la vitamine A au niveau de la peau, aussi bien que les isomères et les stéréoisomères géométriques de ces composés. Le rétinoïde est de préférence le rétinolä les esters de rétinol (par exemple, esters C2-C22 alkyliques du rétinol, y compris le palmitate de retinyl, l'acétate de retinyl, le propionate de retinyl), le rétinal, et/ou l'acide 16 retinoïque (comprenant l'acide tout-trans rétinoïque et/ou l'acide 13-cis-retinoïque), ou leurs mélanges. De préférence les retinoïdes autres que l'acide retinoïque. Ces composés sont bien connus et sont disponibles dans le commerce par exemple chez Sigma Chemical Company et Boerhinger Mannheim. D'autres rétinoïdes utilisables dans la présente demande sont décrits dans les brevets Us 4.677.120, Us 4.885.311, Us 5.049.584, Us 5.124.356 et reissue Us 34.075. D'autres retinoïdes appropriés sont le tocopheryl-retinoate [ester de tocophérol d'acide retinoïque (trans ou cis -), adapalene {acide 6-[3-(1-adamantyl)-4-methoxyphenyl]-2-naphthoïque}, et tazarotene (éthyle 6-[2-(4,4-dimethylthiochroman-6-yl)-ethynyl]nicotinate). Les rétinoïdes préférés sont le rétinol, le palmitate de retinyl, l'acétate de retinyl, le propionate de retinyl, le rétinal et des combinaisons de ces composés. Le propionate rétinyl est préféré à une concentration de préférence entre 0,1% et 0,3%. Le rétinoïde peut être inclus comme matériel essentiellement pur, ou obtenu par isolation appropriée physique et/ou chimique à partir de sources naturelles (par exemple les plantes). Le composé est préférentiellement très pur, plus préférentiellement presque totalement pur. 11) Peptides Les compositions selon la présente invention peuvent comprendre des peptides, incluant, sans se limiter, les, di-, tri tetra-, penta- et hexapeptides et leurs dérivés. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration du peptide additionnel, dans la composition, varie entre 1x10-7% et 20%, de préférence entre 1x10-6% et 10%, préférentiellement entre 1x10-5% et 5%, en poids. Dans le cadre de la présente invention, le terme peptide désigne les peptides contenant 10 ou moins acides aminés, leurs dérivés, isomères et complexes avec d'autres espèces telles qu'un ion métal (e.g. cuivre, zinc, manganèse, magnésium, et autres). Le terme "peptides" se réfère à la fois à des peptides naturels et à des peptides de synthèse. Il se réfère également à des compositions qui contiennent des peptides et qui se rencontrent dans la nature, et/ou qui sont commercialement disponibles. Des exemples non limitatifs de dipeptides utilisables dans le cadre de la présente invention, comprennent: Carnosine (beta-Ala-His), Tyr-Arg, Val-Trp (VVO 0164178), Asn-Phe, Asp-Phe. Des exemples non limitatifs de tripeptides comprennent : Arg-Lys-Arg (Peptide CK), His-Gly-Gly, Gly-His-Lys, Gly-Gly-His, Gly-His-Gy, Lys-Phe-Lys. Des exemples non limitatifs de tetrapeptides sont : Peptide E, Arg-Ser-Arg-Lys, Gly-Gln-Pro-Arg. Des exemples non limitatifs de pentapeptides : Lys-Thr-Thr-Lys-Ser. Des exemples non limitatifs d'hexapeptides : Val-Gly-Val-Ala-Pro-Gly et ceux décrits dans les brevets Fr 2854897 et Us 2004/0120918. D'autres peptides utilisables dans le cadre de la présente invention peuvent être choisis parmi, sans que cette liste soit limitative : les dérivés lipophiles de peptides, de préférence les dérivés palmitoyl, et les complexes avec les ions métal mentionnés plus haut (e.g. complexe cuivre du tripeptide His-Gly-Gly). Les dipeptides préférés comprennent par exemple: N-Palmitoyl-beta-Ala-His, N-Acetyl-Tyr-Arg-hexadecylester (CALMOSENSINETM chez SEDERMA, France, WO 9807744, Us 6,372,717). Les tripeptides préférés comprennent notamment: N-Palmitoyl-Gly-Lys-His, (Pal-GKH chez SEDERMA, France, WO 0040611), le dérivé cuivre de His-Gly-Gly vendu sous le nom LaminTM chez Sigma, la lipospondin (N-Elaidoyl-Lys-Phe-Lys) et ses analogues de substitution conservative, N-Acetyl-Arg-Lys-Arg-NH2 (Peptide CK+), N-Biot-Gly-His-Lys (N-Biot-GHK chez SEDERMA, WO 0058347) et leurs dérivés. Des dérivés tetrapeptides utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent , sans y être limités, N-palmitoyl-Gly-Gln-Pro-Arg (de SEDERMA), des dérivés pentapeptides utilisables sont, sans y être limités, : N-Palmitoyl-Lys-Thr-Thr-Lys-Ser (disponible sous le nom MATRIXYLTM chez SEDERMA, WO 0015188 et Us 6,620, 419) N-Palmitoyl -Tyr-Gly-Gly-Phe-X avec X étant Met ou Leu ou leur mélange. Des dérivés hexapeptides utilisables, comprennent sans y être limités : N-Palmitoyl-Val-Gly-Val-Ala-Pro-Gly et dérivés. Les compositions préférées disponibles dans le commerce contenant un tripeptide ou dérivé comprennent : Biopeptide-CLTM de SEDERMA (WO 0143701), MaxilipTM de SEDERMA (WO 0143701), BiobustylTM de SEDERMA. Les compositions préférées, disponibles dans le commerce, sources de tetrapeptides comprennent : RIGINTM (WO 0043417), EYELISSTM (WO 03068141), MATRIXYLTM RELOADED, et MATRIXYL 3000TM, qui contient entre 50 et 500 ppm de palmitoyl-Gly-Gln-Pro-Arg et un excipient, proposé par SEDERMA (Us 2004/0132667). 12) Ascorbate et autres vitamines Les compositions de la présente invention peuvent contenir une ou plusieurs vitamines, telles que les ascorbates (e.g., vitamine C, dérivés de la vitamine C, acide ascorbique, glucoside ascorbyl, palmitate ascorbyl, phosphate magnésium ascorbyl, phosphate sodium ascorbyl). De telles vitamines sont par exemple, sans que cette liste soit limitative, la vitamine K et ses dérivés, la vitamine H, la vitamine D et ses dérivés, la vitamine E et ses dérivés, et les provitamines telles que le panthenol, et leurs mélanges. Ces composés peuvent être incorporés comme matériel substantiellement pur, ou comme extrait obtenu par une technique appropriée d'isolation physique et/ou chimique à partir d'une source naturelle (e. g. , les plantes). Selon un mode de réalisation, lorsque les vitamines sont présentes dans la composition, leur concentration varie entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et encore plus préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids total de la composition. 13) Matériel particulaire Les compositions de la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs matériels particulaires. Les exemples de matières particulaires utilisables dans la présente invention incluent, de manière non limitative, des pigments colorés et incolores, des pigments d'interférence, des poudres inorganiques et organiques, les poudres composites, les particules d'azurage optique et leurs combinaisons. Ces matériels particulaires peuvent, par exemple avoir une forme en plaquette, une forme sphérique, allongée ou en aiguille, une forme irrégulière, être traitées en surface ou non, être poreuses ou non poreuses, chargées ou non, et ajoutées à la présente composition sous forme de poudre ou de pré--dispersion. Selon un mode de réalisation, lorsque les matériels particulaires sont présents dans la composition, leur concentration varie entre 0,01% et 20%, de préférence entre 0,05% et 10%, et préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids total de la composition. Il n'y pas de limitations spécifiques aux pigments, colorants, et poudres. Les matériaux particulaires utilisés dans la présente demande incluent: l'oxychlorure de bismuth, sericite, l'oxyde de fer, le mica, le mica traité avec du sulfate de baryum et TiO2 et autres matériaux, zéolite, kaolin, la silice, boron nitride, lauroyl lysine, le nylon, le polyéthylène, le talc, le styrène, le polypropylene, polystyrène, le copolymère acide acrylique/éthylène, l'oxyde d'aluminium, la résine de silicone, le sulfate de baryum, le carbonate de calcium, l'acétate de cellulose le dioxi de de titane, PTFE, le méthacrylate de polymethyl, l'amidon, amidons modifiés tels que l'octénylsuccinate d'amidon et d'aluminium, la soie, le verre, et leurs mélanges. Les poudres/fillers comprennent, sans que cette liste soit limitée, les particules polymériques choisies parmi les microsphères de résine de méthylsilsesquioxane telles que, par exemple, celles vendues par Toshiba Silicone sous la dénomination Tospearl 145A, les microsphères de polymethylmethacrylates telles que celles vendues par Seppic sous la dénomination Micropearl M 100, les particules sphériques polydimethylsiloxanes réticulés, notamment celles vendues par Dow Corning Toray Silicone sous la dénomination Trefil E 506C ou Trefil E 505C, les particules sphériques de polyamide et particulièrement de Nylon 12, notamment celles vendues par Atochem sous la dénomination Orgasol 2002D Nat CO5, les microsphères de polystyrène comme celles vendues par Dyno Particles sous la dénomination commerciale Dynospheres, le copolymère éthylène acrylate vendu par Kobo sous la dénomination FloBead EA209, le PTFE, le polypropylène, l'octénylsuccinate d'amidon et d'aluminium tels que ceux vendus par National Starch sous la dénomination Dry Flo, les microsphères de polyéthylène comme celles vendues par Equistar sous la dénomination Microthene FN510-00, la résine de silicone, les polymères polymethylsilsesquioxane silicone, poudre de forme allongée faite de L-lauroyl lysine, et leurs mélanges. Sont également utilisables les pigments d'interférence. Les exemples les plus courants de pigments d'interférence sont des micas revêtus de films d'environ 50 à 300 nm de TiO2, Fe203, silice, d'oxyde stannique, et/ou Cr203. Des pigments d'interférence utilisables sont disponibles dans le commerce chez de nombreux fournisseurs, par exemple, Rona (TimironTM et DichronaTM ), Presperse (FlonacTM ), Englehard (DuochromeTM ), Kobo (SK-45-R et SK-45-G), BASF (Sicopearls) et Eckart (e.g. Prestige Silk Red). D'autres pigments utilisables dans le cadre de la présente invention peuvent fournir des couleurs principalement par l'absorption sélective de longueurs d'onde spécifiques de la lumière visible, et comprennent des pigments organiques, inorganiques et leurs combinaisons. Des exemples de tels pigments inorganiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent les oxydes de fer, le ferrocyanure d'ammonium ferrique, le violet de manganèse, le bleu d'outremer, et l'oxyde de chrome. Les colorants organiques peuvent inclure les colorants naturels et les colorants monomériques et polymères synthétiques. Un exemple est le colorant bleu et vert de phtalocyanine. Sont également utilisables les laques, les laques primaires FD&C ou D&C et leurs mélanges. En outre sont utiles les colorants solubles ou insolubles encapsulés et d'autres colorants. Le blanc inorganique et les pigments non colorés utilisables dans le cadre de la présente invention, par exemple TiO2, ZnO, ou ZrO2, sont disponibles dans le commerce. Un exemple de matériel particulaire utilisable contient le matériel fourni par U.S. Cosmetics (TRONOX TiO2 series, SAT- T CR837, un rutile TiO2). Les pigments/poudres, peuvent dans le cadre de la présente invention, être traités pour apporter une stabilité supplémentaire à la couleur et/ou pour faciliter la formulation. Des exemples non limitatifs de matériels de revêtement comprennent les silicones, lécithine, les acides aminés, savons métalliques, polyethylene et collagène. Ces traitements de surface peuvent être hydrophiles ou hydrophobes, ces derniers étant préférés. 14) Les actifs écrans et filtres solaires Les compositions de la présente invention peuvent contenir un actif écran solaire. Un tel actif regroupe les écrans solaires et les filtres solaires. Les écrans solaires utilisables peuvent être organiques ou inorganiques. Une grande variété d'écrans solaires conventionnels organiques et inorganiques est utilisable dans le cadre de la présente invention. Selon un mode de réalisation, la composition comprend de 0,1% à 20%, de préférence de 0,5% à 10% en poids par rapport au poids de la composition, d'un actif écran solaire. La quantité exacte varie en fonction de l'écran solaire choisi et du facteur protection au soleil désiré (SPF). Comme exemples de filtres organiques actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B, on peut citer notamment, désignés ci-dessous par leur nom CTFA: - les dérivés de l'acide para-aminobenzoïque: PABA, Ethyl PABA, Ethyl DihydroxypropylPABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom "ESCALOL 507 " par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom " UVINUL P25 " par BASF, - les dérivés salicyliques: Homosalate vendu sous le nom "EUSOLEX HMS" par RONA/EM INDUSTRIES, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par HAARMANN et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par HAARMANN et REIMER, - les dérivés du dibenzoylméthane: Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 , par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane, 20 - les dérivés ciimamiques : : Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu sous le nom commercial "PARSOL MCX" par HOFFMANN LA ROCHE Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, Diisopropyl Methylcinnamate, Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate, - les dérivés de (3(3'-diphénylacrylate: Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, - les dérivés de la benzophénone: Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial "UVINUL 400 " par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF, Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5, Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial HELISORB 11 par NORQUAY, Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial " SPECTRA-SORB UV-24 " par AMERICAN CYANAMID, Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial" UVINUL DS-49" par BASF, Benzophenone-12, - les dérivés du benzylidène camphre: 3-Benzylidene camphor, 4- Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK, Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate, Acide terephthalylidene dicamphor sulfonique, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor, - les dérivés du phényl benzimidazole: Acide phenylbenzimidazole sulfonique vendu notamment sous le nom commercial " EUSOLEX 232 " par MERCK, Benzimidazilate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN AP par HAARMANN et REIMER, - les dérivés de la triazine: Anisotriazine vendu sous le nom commercial TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyi triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, - les dérivés du phényl benzotriazole: Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom SILATRIZOLE par RHODIA CHIMIE, - les dérivés anthraniliques: Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial "NEO HELIOPAN MA " par HAARMANN et REIMER, - les dérivés d'imidazolines: Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, - les dérivés du benzalmalonate: Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE, et leurs mélanges. -autres : les dérivés de l'acide dihydroxycinnamique (umbelliferone, methylumbelliferone, methylaceto-umbelliferone); les dérivés de l'acide trihydroxy-cinnamique (esculetin, methylesculetin, daphnetin, et les glucosides, esculin et daphnin); les hydrocarbones (diphenylbutadiene, stilbene); dibenzalacetone et benzalacetophenone; naphtholsulfonates (sels de sodium des acides 2-naphthol-3,6-disulfonique et 2-naphthol-6,8-disulfonique); l'acide dihydroxynaphthoique et ses sels; o-et p-hydroxybiphenyldisulfonates; les dérivés de coumarine (7-hydroxy, 7-methyl, 3-phenyl); les diazoles (2-acetyl-3-brornoindazole, phenyl benzoxazole, methyl naphthoxazole, aryl benzothiazoles variées); les sels de quinine (bisulfate, sulfate, chloride, oleate, et tannate); les dérivés de quinoline (sels de 8-hydroxyquinoline, 2-phenylquinoline); acides urique et violurique; acide tannique et ses dérivés (e.g., hexaethylether); (butyl carbotol) (6-propyl piperonyl) éther; hydroquinone. Les filtres UV organiques plus particulièrement préférés sont choisis parmi les composés suivants : Ethylhexyl Salicylate, Butyl Methoxydibenzoylmethane, Ethylhexyl Methoxycinnamate, Octocrylene, acide phenylbenzimidazole sulfonique, acide Terephthalylidene Dicamphor Sulfonique, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 4 Methylbenzylidene camphor, Benzimidazilate, Anisotriazine, Ethylhexyl triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylene bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol, Drometrizole Trisiloxane, et leurs mélanges. Sont également préférées les compositions décrites dans le brevet Us No. 6,190,645 et en particulier les actifs écran solaires vendus sous la dénomination 1NCROQUAT-UV-283 par Croda, Inc. Les filtres inorganiques utilisables dans la composition selon l'invention sont en particulier les nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium. Des agents d'enrobage sont par ailleurs l'alumine et/ou le stéarate d'aluminium. De tels nanopigments dioxydes métalliques, enrobés ou non enrobés, sont en particulier décrits dans les demandes de brevets EP-A-0518772 et EP-A-0518773. Lorsqu'ils sont présents dans la composition les écrans solaires inorganiques sont à une concentration entre 0,1% et 20%, de préférence entre 1% et 5% par rapport au poids de la composition. 15) Actifs Anti-Cellulite Les compositions de la présente invention peuvent également contenir une quantité saine et efficace d'actifs anti cellulite. Des actifs utilisables comprennent, sans être limités à cette liste, des composés de xanthine (par exemple, la caféine, la théophylline, la théobromine, et l'aminophylline). Lorsqu'ils sont présents dans la composition les actifs anti-cellulite sont à une concentration entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 5% par rapport au poids de la composition. Sont particulièrement utilisées les combinaisons avec les agents anti cellulite et d'amincissement appelés VexelTM (Fr 2 654 619), CoaxelTM (Fr 2 694 195), CyclolipaseTM (Fr 2 733 149), PleurimincylTM, LipocareTM (WO 98/43607) et UnislimTM (FR 0306063), proposées par SEDERMA. 16) Actifs amincissants, tonifiants ou drainants Les compositions de la présente invention peuvent contenir un, ou plusieurs, agent lipolytique choisi parmi : les inhibiteurs de phosphodieterase (e. g., dérivés de xanthine), les composés alpha -2 bloqueurs capables de bloquer les récepteurs alpha2 à la surface des adipocytes, les agonistes et antagonistes bêta-adrénergiques (e.g. l'alvérine ou un sel organique ou inorganique d'alvérine tel que le citrate d'alvérine), les composés inhibant la synthèse des récepteurs aux LDL ou VLDL, les inhibiteurs des enzymes de la synthèse des acides gras, tels que l'acétyl CoA carboxylase ou la fatty acid synthetase ou la cérulénine, les composés stimulant les récepteurs beta et/ou les protéines G, les bloqueurs du transport du glucose, tels que la sérine ou la rutine, les antagonistes du neuropeptide Y (NPY) capables de bloquer les récepteurs NPY à la surface des adipocytes, l'AMPc et ses dérivés cosmétiquement acceptables, les agents activateurs de l'adenylate cyclase tels la forskoline, les agents modifiant le transport des acides gras. les peptides lipolytiques et les protéines lipolytiques, comme des peptides ou protéines tels que les peptides dérivés de l'hormone parathyroïdienne, décrits notamment dans les brevets FR 2"188058 et FR 2781231. D'autres exemples d'agents lipolytiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent, sans être limitatifs, des extraits d'origine végétale ou marine : - parmi les extraits végétaux, on peut notamment citer : l'extrait de lierre grimpant (Hedera Helix), de Bupleurum chinensis, d'arnica (Arnica Montana L), de romarin (Rosmarinus officinalis N), de souci (Calendula officinalis), de sauge (Salvia officinalis L), de ginseng (Panax ginseng), de ginko biloba, de millepertuis (Hyperycum Perforatum), de fragon (Ruscus aculeatus L), d'ulmaire (Filipendula ulmaria L), d'orthosiphon (Orthosiphon Stamincus Benth), d'algues (Fucus Vesiculosus), de bouleau (Betula alba), de noix de cola (Cola Nipida), de thé vert, de marron d'inde, de bambou, de centella asiatica, de bruyère, de fucus, de saule, de piloselle, les extraits d'escine, les extraits de cangzhu, les extraits de chrysanthellum indicum, les extraits des plantes du genre Armeniacea, Atractylodis Platicodon, Sinommenum, Pharbitidis, Flemingia, les extraits de Coleus tels que C. Forskohlii, C. blumei, C. esquirolii, C. scutellaroides, C. xanthantus et C. Barbatus, tel que l'extrait de racine de Coleus Barbatus, les extraits de Ballote, les extraits de Guioa, de Davallia, de Terminalia, de Barringtonia, de Trema, d'Antirobia, de cécropia, d'arganier, de dioscorées riches en diosgénine dont Dioscorea opposita ou mexican ou villosa, - comme extraits d'origine marine on peut citer : les extraits d'algues ou de phytoplancton tels qu'un extrait de Laminaria digitata, le rhodysterol. La composition cosmétique selon l'invention peut également renfermer au moins un actif complémentaire choisi parmi: les actifs agissant sur la microcirculation (vasculoprotecteurs ou vasodilatateurs) tels que les flavonoides, les ruscogénines, les esculosides naturels ou de synthèse, Iescine, les nicotinates, I'hépéridine méthyl chalcone, le petit houx, les huiles essentielles de lavande ou de romarin, les extraits d'Ammi visnaga; les actifs raffermissants et/ou anti-glycants tels que les extraits de Centella asiatica et de Siegesbeckia, le silicium, l'amadorine, I'ergothionéine et ses dérivés, les hydroxystilbènes et leurs dérivés, notamment le resvératrol, les extraits végétaux de la famille des Ericaceae, notamment les extraits de myrtille (Vaccinium angustifollium), la vitamine C et ses dérivés et le rétinol et ses dérivés La composition peut contenir un ou plusieurs de ces extraits. 17) Hydroxybutylène butylé (BHT) et Hydroxyanisole butylée (BHA) Les compositions de la présente invention peuvent contenir BHT ou BHA. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en BHT et/ou BHA, dans la composition, varie entre 0,0001% et 20%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 0 ;5%, en poids par rapport au poids de la composition. 18) Les anestésiques topiques Les compositions de la présente invention peuvent également contenir une quantité saine et efficace d'anesthésiques topiques. A titre d'exemples de drogues anesthésiques topiques on peut citer la benzocaïne, la lidocaïne, la bupivacaïne, la chlorprocaïne, la dibucaïne, l'etidocaïne, la mepivacaïne, la tetracaïne, le dyclonine, l'hexylcaïne, la procaïne, la cocaïne, la ketamine, la pramoxine, le phénol, et leurs sels dermatologiquement acceptables. 19) Les actifs de desquamation/ actifs kératolytiques Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace d'un actif de desquamation comprise entre 0,1% et 10%, de préférence entre 0,1% et 5%, préférentiellement entre 0,5% et 2%., en poids par rapport au poids de la composition. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer l'acide 2-hydroxyethanoïque (acide glycolique); 2-hydroxypropanoique acide (acide lactique); 2-methyl 2-hydroxypropanoique acide (acide methyllactique); 2-hydroxybutanoique acide; 2-hydroxypentanoique acide; 2hydroxyhexanoique acide; 2-hydroxyheptanoique acide; 2-hydroxyoctanoique acide; 2-hydroxynonanoïque acide; 2-hydroxydecanoïque acide; 2-hydroxyundecanoïque acide; 2-hydroxydodecanoïque acide (acide alpha-hydroxylaurique); 2-hydroxytetradecanoïque acide (acide alpha-hydroxymyristique); 2-hydroxyhexadecanoïque acide (acide alpha-hydroxypalrnitique); 2-hydroxyoctadecanoïque acide (acide alpha-hydroxystearique); 2-hydroxyeicosanoïque acide (acide alpha-hydroxyarachidonique); 2-phenyl 2-hydroxyethanoïque acide (acide mandelique); 2,2-diphenyl 2-hydroxyethanoïque acide (acide benzilique); 3-phenyl 2-hydroxypropanoïque acide (acide phenyl lactique); 2-phenyl 2-methyl 2-hydroxyethanoïque acide (acide atrolactique); 2-(4'-hydroxyphenyl) 2-hydroxyethanoïque acide; 2-(4'-chlorophenyl 2-hydroxyethanoïque acide; 2-(3'-hydroxy-4'- methoxyphenyl) 2-hydroxyethanoïque acide; 2-(4'-hydroxy-3'-methoxyphenyi) 2-hydroxyethanoïque acide ;3'-(2-hydroxyphenyl) 2-hydroxypropanoïque acide; 3- (4'-hydroxyphenyl) 2-hydroxypropanoïque acide; 2- (3', 4'dihydroxyphenyl), et 2-hydroxyethanoïque acide, 5-n-octanoylsalicylique acide, 5-n-dodecanoylsalicylique acide, 5- n-decanoylsalicylique acide, 5-n-octylsalicylique acide, 5-n-heptyloxysalicylique acide, 4-n-heptyloxysalicylique acide et 2-hydroxy-3-methylbenzoïque acide ou leurs derivés alkoxy , tels 2-hydroxy-3-methyoxybenzoïque acide. Les agents kératolytiques préférés sont choisis parmi le groupe comprenant acide glycolique, acide tartarique, acide salicylique, acide citrique, acide lactique, acide pyruvique, acide gluconique, acide glucuronique, acide malique, acide mandelique, acide oxalique, acide malonique, acide succinique, acide acetique, phenol, resorcine, acide retinoïque, adapalene, acide trichloroacetique, 5-fluoro uracil, acide azelaique. Les agents kératolytiques sont aussi des sels, esters, formes trans ou cis, les mélanges racémiques et/ou les formes relatives lévogyres ou dextrogyres des composés cités précédemment. De telles substances peuvent utilisées seules ou combinées entre elles. Un autre agent kératolytique utilisable dans le cadre de la présente invention peut comprendre un exfolient enzymatique basé sur une protéase proposée par SEDERMA sous la dénomination commerciale KeratolineTM Un système de desquamation utilisable dans le cadre de la présente invention comprend l'acide salicylique et des surfactants zwitterioniques comme décrits dans le brevet Us No. 5,652,228. Un autre système de desquamation qui convient pour l'usage ci-dessus contient les composés sulfhydryls et les tensio-actifs zwitterioniques tels que décrits dans le brevet Us 5.681.852. Un autre système de desquamation qui convient dans le cadre de la présente invention contient l'acide salicylique et les agents tensioactifs zwitterioniques tels que décrits dans le brevet Us 5.652,228. Les agents tensioactifs zwitterioniques tels que décrits dans ces demandes sont également utilisés en tant qu'agents desquamants, préférentiellement la bétaïne cétylique. 20) Les actifs Anti-Acné Les compositions selon la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs actifs anti-acné. Des exemples d'actifs anti-acné incluent le résorcinol, le soufre, l'acide salicylique, le peroxyde de benzoyle, l'érythromycine, le zinc, l'acide dehydroacétique etc. D'autres exemples d'actifs anti- acné utilisables sont décrits en détails dans le brevet U.S. 5 607 980. Les combinaisons avec l'actif antiacné ac.net (commercialisé par SEDERMA, W003/028692) sont particulièrement adaptées. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en composés anti acné, dans la composition, varie entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids de la composition. 21) Les actifs anti rides, anti atrophie Les compositions selon la présente invention peuvent en outre contenir un ou plusieurs actifs antirides/anti-atrophie. Parmi les exemples d'actifs anti-rides/anti-atrophie utilisables dans les compositions selon la présente invention on peut citer les acides aminés D et L contenant du soufre, leurs sels et leurs dérivés, préférentiellement les dérivés N-acetylés, particulièrement la N-acetyl-L-cysteine; les thiols, par exemple l'éthane thiol; les hydroxy acides (i.e., alpha-hydroxy acides comme l'acide lactique et l'acide glycolique ou les beta-hydroxy acides comme l'acide salicylique et ses dérivés comme le dérivé octanoyle, l'acide lactobionique), l'acide cétone ( i.e. acide pyruvique), l'acide phytique, l'acide lysophosphatidique, l'acide ascorbique (vitamine C), stilbenes, cinnamates, resveratrol, kinetine, zeatine, dimethylaminoethanol, peptides naturels (i.e. peptides de soja), et sels d'oses acides (e.g., Mn gluconate, Zn gluconate), l'acide lipoïque; les agents pelants (ou desquamants) (i.e., phenol et autres), les dérivés de la vitamine B3 et les retinoïdes, les autres composés de la vitamine B (e.g. thiamine (vitamine B1), l'acide pentothenique (vitamine B5), la riboflavine (vitamine B2), leurs dérivés et leurs sels (e.g. sels HCL, ou sels calcium). Des combinaisons spécialement utiles sont les combinaisons avec les agents anti-rides appelés DermolectineTM et SterocareTM proposés par SEDERMA, ce dernier étant décrit dans W099/18927. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en composés anti rides/anti atrophie, dans la composition, varie entre 0,0001% et 50%, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 8%, et plus préférentiellement entre 0,1% et 5%, en poids par rapport au poids de la composition. 22) Agents anti-oxydant/piégeur de radicaux libres Les compositions de la présente invention peuvent contenir un anti-oxydant/piégeur de radicaux libres. Les compositions peuvent contenir entre 0,01% et 10%, de préférence entre 0,1% et 5% de composé anti-oxydant/piégeur de radicaux libres. Des anti-oxydants/piégeurs de radicaux comme l'acide ascorbique (vitamine C) et ses sels, les esters d'ascorbyl d'acides gras, les dérivés de l'acide ascorbique (i.e., magnesium ascorbyl phosphate, sodium ascorbyl phosphate, ascorbyl sorbate), le tocophérol (vitamine E), tocophérol sorbate, tocopherol acetate, d'autres esters du tocopherol, les acides hydroxy benzoïques butylés et leurs sels, les péroxydes incluant le peroxyde d'hydrogène, le perborate, les thioglycolates, les sels de persulfate, l'acide 6-hydroxy-2,5,7,8-tetramethylchroman-2-carboxylique (disponible commercialement sous le nom Trolox ), l'acide gallique et ses alkyl esters, spécialement le propyl gallate, l'acide urique, ses sels et ses alkyl esters, l'acide sorbique et ses sels; l'acide lipoïque, les amines (i.e., N,N-diéthylhydroxylamine, amino-guanidine), les composés sulfhydryl (i.e., glutathione), l'acide dihydroxy fumarique et ses sels, lycine pidolate, les acides aminés, silymarin, lysine, 1-methionine, proline, superoxide dismutase,les extraits d'olive, les extraits de thé, les polyphénols tels que proanthocyanidine de l'écorce de pin, les caroténoïdes, les composés curcumin tels le tetrahydrocurcumin, OCTA (acide L-2-oxo-4-thiazolidine carboxylique), glutathione, melanine, les extraits de romarin, les extraits de peau/grains de raisin peuvent être utilisés. De préférence les anti.-oxydants/piégeurs de radicaux sont choisis parmi le sorbate de tocopherol et les autres esters de tocopherol, plus préférentiellement le sorbate de tocopherol (Us. 4,847,071). 23) Les agents humectants, hydratants et conditionnants Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace d'un actif conditionnant choisi par exemple parmi les humectants, les hydratants et les conditionnants de la peau. Une grande variété de ces matériaux peut être utilisée. Dans un mode de réalisation, leur concentration varie entre 0,01% et 20%, de préférence entre 0,1% et 10%, et plus préférentiellement entre 0,5% et 7 %, en poids par rapport au poids total de la composition. Ces matériaux peuvent inclure, mais sans y être limités, la guanidine, urée, acide glycolique, sels de glucolate (par exemple ammonium et sels de terta-alkylamine), acide salicylique, acide lactique, sels de lactate (par exemple, ammonium et ammonium alkylique quaternaire), aloe vera sous n'importe quelle forme (par exemple, gel d'aloe vera), polyhydroxy alcools tels que le sorbitol, mannitol, xylitol, érythritol, glycérol, hexanetriol, butanetriol, propylène glycol, butylène glycol, hexylene glycol et semblables, polyéthylène glycols, sucres (par exemple, melibiose), amidons, des dérivés de sucre et d'amidon (par exemple, glucose,_fructose, glucosamine hydroxyalkylés), acide hyaluronique, lactamide monoéthanolamine, acétamide monoéthanolamine, panthenol, allantoin, pétrole et leurs mélanges. Sont également utilisables les glycols propoxylés décrits dans Us No. 4,976,953. Sont également utilisables les monoesters Cl-C30 et polyesters de sucres et des matériaux relatifs. 15 Ces esters sont dérivés d'un groupe sucre ou polyol et d'un ou plusieurs groupes acide carboxylique. De préférence, l'agent conditionnant est choisi parmi l'urée, la guanidine, le polyester de sucrose, le panthenol, le dexpanthenol, l'allantoin, le glycérol, et leurs mélanges. Des agents mouillants peuvent être choisis dans le groupe des polyols, des polymères non ioniques 20 hydrosolubles alkoxylés, et leurs mélanges. Les alcools polyhydriques (polyols) utilisables dans le cadre de la présente invention incluent les alcools polyhdroxy mentionnés ci-dessus, la glycérine, le hexylene glycol, le glucose éthoxylé, 1, 2-hexane diol, dipropylene glycol, le trehalose, diglycerine, le maltitol, le maltose, le glucose, le fructose, sodium chondroitine sulfate, hyaluronate de sodium, sodium adenosine phosphate, sodium lactate, pyrrolidone carbonate, glucosamine, la cyclodextrine, 25 et leurs mélanges. Les polymères non ioniques alkoxylés hydrosolubles utilisables incluent les polyéthylène glycols et les polypropylène glycols ayant un poids moléculaire jusqu'à 1000 tels que ceux ayant les dénominations CTFA PEG-200, PEG-400, PEG-600, PEG-1000, et leurs mélanges. 24) Inhibiteurs de génération d'oxygène actif Les compositions selon la présente invention peuvent aussi contenir une quantité saine et efficace 30 d'un inhibiteur de génération d'oxygène actif. Celui-ci peut être choisi parmi la quercétine, la rutine, la taxifoline, le kaempferol, la myricetine, le curcumin, le resveratrol, l'arecoline, l'apigenine, la wogonine, la luteoline, la tectorigenine, ou des mélanges. Cet inhibiteur d'oxygène actif peut être présent dans la composition entre 0,001 et 5% en poids par rapport au poids total de la composition, el: préférentiellement entre 0,01 et 3% en poids par rapport au poids total de la 35 composition. 25) Les chélatarits Les compositions selon la présente invention peuvent aussi contenir un chélatant ou agent chélatant. Dans le cadre de ]la présente invention, "chélatant ou "agent chélatant" signifie capable de piéger un ion métal d'un système en formant un complexe de telle façon que l'ion métal ne peut facilement participer ou catalyser des réactions chimiques. Une quantité saine et efficace d'agent chélatant peut être ajoutée aux compositions selon l'invention, préférentiellement de 0,00001% à 10%, plus préférentiellement de 0,001% à 5%, par rapport au poids de la composition. Des exemples de chélatants sont donnés dans Us 5,487,884, dans WO 91/16035, et dans WO. 91/16034. Des exemples d'agents chélatants incluent le N-hydroxysuccinimide, EDTA, NTA, la déféroxamine, les acides hydroxamiques et leurs sels, l'acide phytique, le phytate, l'acide gluconique et ses sels, la transferrine, la lactoferrine, furildioxime et leurs dérivés. 26) Les actifs anti -inflammatoires Un agent anti-inflammatoire peut être ajouté aux compositions de la présente invention, de préférence de 0,1 % à 10%, préférentiellement de 0,5% à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. La quantité exacte d'agent anti-inflammatoire à employer dans les compositions dépendra de l'agent anti-inflammatoire particulier utilisé puisque le potentiel anti inflammatoire est propre à chacun. Les anti-inflammatoires stéroïdiens peuvent comprendre, sans que cette liste soit limitative, les corticostéroïdes tels l'hydrocortisone. En outre, les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être utilisables dans le cadre de la présente invention. Cette variété de composés est largement connue par l'homme de l'art. Des anti inflammatoires non stéroïdiens spécifiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent sans que cette liste soit exhaustive, les oxicams, tels que le piroxicam, les salicylates, tels que l'aspirine, les dérivés d'acide acétique, tels que le felbinac, les fenamates, tels que 1'etofenamate, les acides mefenamique, meclofenamique, flufenamique, les dérivés d'acide propionique, comme ibuprofen, naproxenä les pyrazoles, et leurs mélanges. Des mélanges de ces anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être utilisés, de même que leurs sels et leurs esters dermatologiquement acceptables. En conclusion, les agents anti-inflammatoires qualifiés de "naturels" sont utilisables dans la présente invention. De tels agents peuvent être obtenus en tant qu'extrait à l'aide d'une technique d'isolement physique et/ou chimique appropriée à partir de sources naturelles (par exemple, les plantes, les champignons, les produits des micro-organismes) ou peuvent être préparés synthétiquement. Par exemple, on peut utiliser la cire de candelilla, le bisabolol (par exemple,l'alpha bisabolol), l'aloe vera, les stérols végétaux (par exemple, le phytostérol), le Manjistha (extrait à partir des plantes de genre Rubia, en particulier Rubia Cordifolia), et le Guggal (extrait à partir des plantes de genre Commiphora, en particulier Commiphora Mukul), les extraits de trèfle violet , de Kola, de camomille, l'extrait du piper methysticum (Kava KavaTM de SEDERMA, décrit dans FR 2 771 002 et W099/25369), l'extrait de Bacopa monieri (Bacocalmine de SEDERMA, W099/40897) et l'extrait de fouet de mer. Les agents anti-inflammatoires additionnels utilisables dans la présente invention comprennent également l'allantoïne, des composés de la famille de la réglisse (la plante de genre/espèce Glycyrrhiza glabra), y compris l'acide glycyrrhetique, l'acide glycyrrhizique, et leurs dérivés (par exemple, des sels et des esters). Les sels appropriés des composés antérieurs comprennent des sels métalliques et d'ammonium. Les esters appropriés comprennent les esters non saturés et saturés C2-C24, de préférence C10-C24 plus préférentiellement C16-C24. A titre d'exemples spécifiques, on peut citer l'extrait de réglisse soluble dans l'huile, les acides glycyrrhizique et glycyrrhetique, le monoammonium glycyrrhizinate, le monopotassium glycyrrhizinate, le dipotassium glycyrrhizinate, l'acide 1-beta- glycyrrhetique, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3-stearyloxy-glycyrrhetinique, et le 3- succinyloxy-beta-glycyrrhetinate disodium. Le stearyl glycyrrhetinate est préféré. D'autres anti-inflammatoires utilisables dans le cadre de la présente invention incluent le diosgenol, les saponines, les sapogenines, les lignanes, les triterpenes, les saponosides et les genines. 27) Les actifs bronzants Les compositions de la présente invention peuvent contenir un actif bronzant. Dans ce cas, les compositions contiennent environ de 0,1% à 20%, préférentiellement de 2% à 7%, et plus préférentiellement de 3% à 6%, en poids par rapport au poids de la composition, d'un actif bronzant. La dihydroxyacetone, également connue comme DHA ou 1,3-dihydroxy-2-propanone, est préférée. Sont particulièrement utilisées les combinaisons avec les agents bronzants appelés Tyr-olTM et Tyr- exelTM proposées par SEDERMA et décrits respectivement dans les brevets FR 2 702 766 et W003/017966 A2 . 28) Les agents blanchissant, éclaircissant la peau Les compositions selon la présente invention peuvent contenir un agent éclaircissant la peau. Dans ce cas, les compositions en contiennent de 0,01% à 10%, préférentiellement de 0,02% à 5%, et en 25 particulier de 0,05% à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. Les agentséclaircissants incluent ceux connus par l'homme de l'art, par exemple l'acide kojique, l'arbutine, hydroquinone, les dérivés aminophenol, N-cholesteryloxycarbonyl-para-aminophenol et N-ethyloxycarbonyl-para-aminophenol; derives iminophenol, acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ouprocysteine, et ses sels et esters, l'acide tranexamique, l'acide ascorbique et ses 30 dérivés (i.e., magnesium ascorbyl phosphate, sodium ascorbyl phosphate ou glucoside ascorbyl et semblables (i.e AA2G de Hayashibara)), et les extraits (i.e., extrait de mûre, extrait de placenta, de scutellaire , de broussonetia, huile soluble de réglisse (i.e proposée par Maruzen), extraits de glycyrrhiza, camomile (i.e proposée par Kao)), m-Tranexamic acide/vitamine C ethyl (proposé par Shiseido), adenosine monophosphate disodium (APM proposé apr Otsuka), acide ellagique (Lion), 35 rucinol (Pola), ethyl ascorbyl ether). Les agents éclaircissant de la peau utilisables dans la présente invention incluent également ceux décrits dans WO 95/34280, PCT/Us 95/07432; Us 08/390,152 et PCT/Us 95/23780. Particulièrement utiles sont les combinaisons avec les agents éclaircissants appelés MelaclearTM, EtiolineTM, MelaslowTM et LumiskinTM proposés par SEDERMA et décrits respectivement dans FR 2 732 215, WO 98/05299, WO 02/15871 et PCT/FR 03/02400. D'autres agents blanchissants utilisables dans le cadre de la présente invention incluent Actiwhite (Cognis), Emblica (Rona), Azeloglicina (Sinerga), et le Sepiwhite (Seppic). Un agent blanchissant préféré est 1'ascorbyl glucoside. 29) Les actifs antimicrobiens, antibactériens, antifongiques Les compositions de la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs actif antimicrobien ou antifongique. Une quantité saine et efficace d'un actif antimicrobien ou antifongique peut être ajoutée aux compositions de la présente invention, de préférence entre 0,001% et 10%, préférentiellement entre 0,01% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,05% et 2% en poids par rapport au poids de la composition. Des actifs utilisables incluent le goudron de houille, le soufre, la pommade de Whitfield, la solution de Castellani, le chlorure d'aluminium, le violet de gentiane, l'octopirox (piroctone olamine), 3,4,4'-trichlorocarbanilide (trichlosan), triclocarban, ciclopirox olamine, acide undecylenique et ses sels metalliques, potassium permanganate, selenium sulphide, sodium thiosulfate, propylene glycol, huile d'orange amère, préparations d'urée, griséofulvine, 8-hydroxyquinoline ciloquinol, thiobendazole, thiocarbamates, haloprogin, polyenes, hydroxypyridone, morpholine, benzylamine, allylamines (tels que la terbinafine), l'huile de théier, l'huile essentielle de feuille de giroflier, coriandre, palmarose, berberine, thym rouge, essence de cannelle, aldéhyde cinnamique, acide citronellique, hinokitol, ichthyol pâle, Sensiva Sc-50, Elestab HP-100, acide azelaique, lyticase, iodopropynyl butylcarbamate (IPBC), isothiazalinones tels que 1'octyl isothiazolinone et les azoles, ainsi que leurs combinaisons. Les antimicrobiens préférés incluent l'itraconazole, le ketoconazole, le sulfure de sélénium et le goudron de houille. Dans un mode de réalisation, un ou plusieurs actif antifongique ou antimicrobien est combiné avec un actif anti pelliculaire choisi parmi les sels polyvalents métalliques du pyrithione. a) Azoles Les antimicrobiens azoles incluent des imidazols tels que le benzimidazole, le benzothiazole, le bifonazole, butoconazole nitrate, le climbazole, le clotrimazole, le croconazole, l'eberconazole, l'econazole, l'elubiol, le fenticonazole, le fluconazole, le flutimazole, l'isoconazole, le ketoconazole, le lanoconazole, le metronidazole, le miconazole, le neticonazole, l'omoconazole, oxiconazole nitrate, le sertaconazole, le sulconazole nitrate, le tioconazole, le thiazole, et les triazoles tels que le terconazole et l'itraconazole, ainsi que leurs combinaisons. Lorsqu'il est présent dans la composition, l'actif antimicrobien azole est à une concentration entre 0,01% et 5%, de préférence entre 0,1% et 3%, et plus préférentiellement entre 0,3% et 2%, en poids de la composition. Sont particulièrement préférés le ketoconazole et le climbazole. b) Sélénium Sulfide Le sulfure de sélénium est un agent particulaire antipelliculaire approprié pour une utilisation dans les compositions de la présente invention, dont les concentrations efficaces s'échelonnent entre 0,1% et 4%, du poids de la composition, de préférence entre 0,3% et 2,5%, préférentiellement entre 0,5% et 1,5% c) Soufre Le soufre peut également être employé comme agent particulaire anti-microbien/anti-pelliculaires dans les compositions de la présente invention. Les concentrations efficaces du soufre particulaire sont classiquement entre 1% et 4%, du poids de la composition, de préférence entre 2% et 4%. d) Autres actifs Anti-microbiens Des actifs antimicrobiens additionnels de la présente invention peuvent inclure un ou plusieurs agents keratolytiques tels que l'acide salicylique, les extraits du melaleuca (théier) et le charbon de bois. La présente invention peut également comporter des combinaisons d'actifs antimicrobiens. De telles combinaisons peuvent inclure des combinaisons d'octopirox et de zinc pyrithione, des combinaisons de goudron de pin et de soufre, des combinaisons d'acide salicylique et de zinc pyrithione, des combinaisons d'octopirox et de climbasole, et des combinaisons d'acide salicylique et d'octopirox, ainsi leurs mélanges. Les exemples préférés des actifs utiles ici incluent ceux choisis parmi le benzoyl peroxide, l'acide 3-hydroxy benzoique, l'acide glycolique, l'acide lactique, l'acide 4-hydroxy benzoique, l'acide 2-hydroxybutanoique, l'acide 2-hydroxypentanoique, l'acide 2-hydroxyhexanoique, l'acide phytique, l'acide lipoique, l'acide azelaique, l'acide arachidonique, le benzoylperoxide, la tetracycline, l'ibuprofen, le na.proxen, l'hydrocortisone, l'acetominophen, le resorcinol, le phenoxyethanol, le phenoxypropanol. le phenoxyisopropanol, le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphenyl ether, le 3,4,4'-trichlorocarbanilide, l'octopirox, le ciclopirox, laclidocaine 1'hydrochloride, le clotrimazole, le miconazole, le kel:oconazole, neomycin sulfate, et leurs mélanges. Sont particulièrement appropriées les combinaisons avec la gamme d'ingrédients appelée OSMOCIDETM proposée par SEDERMA et décrite dans la demande W097/05856. 30) Les agents épaississants (épaississants et agents gélifiants) Les compositions de la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs agents épaississants, à une concentration comprise entre 0,05% et 10%,de préférence entre 0,1% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,25% et 4%, en poids par rapport au poids de la composition. Parmi les classes d'agents épaississants on peut citer, à titre non limitatif : a) Les polymères de l'acide carboxylique Ces polymères sont les composés réticulés contenant un ou plusieurs monomères dérivés de l'acide acrylique, des acides acryliques substitués, et des sels et des esters de ces acides acryliques et des acides acryliques substitués, où l'agent de réticulation contient deux ou plus de doubles liaisons carbone-carbone et est dérivé d'un alcool polyhydrique. Des polymères utilisables dans la présente 31 invention sont plus amplement décrits dans les brevets Us 5.087.445, Us 4.509.949; Us 2.798.053; et dans le CTFA International Cosmetic Ingredient Dictionary , dixième édition, 2004. Les exemples des polymères d'acide carboxylique, disponibles dans le commerce, utilisables dans la présente demande comprennent les carbomeres, qui sont des homopolymères d'acide acrylique réticulés avec des éthers allyliques du sucrose ou du pentaerytritol. Les carbomeres sont disponibles comme Carbopol 900 séries de B.F Goodrich (par exemple, Carbopol 954). Parmi les agents polymères d'acide carboxylique appropriés on trouve aussi l'Ultrez 10 (B.f. Godrich) et les copolymères des acrylates C10-30 alkyliques avec un ou plusieurs monomères de l'acide acrylique, de l'acide méthacrylique, ou d'un de leurs esters à chaînes courte (c.-à-d., d'alcool C1-4) où l'agent de réticulation est un éther allylique de sucrose ou de pentaerytritol. Ces copolymères sont connus en tant que crosspolymères acrylates/ C10-C30 alkyl acrylates et sont disponibles dans le commerce comme Carbopol 1342, Carbopol 1382, Pemulen Tr-1, et Pemulen TR 2, de B. Goodrich. En d'autres termes, les exemples des épaississants polymères d'acide carboxylique utilisables dans 1i.a présente invention sont ceux choisis parmi des carbomers, crosspolymeres acrylates/C 10-C30alkyl acrylate et leurs mélanges. b) Les polymères réticulés de polyacrylate Les compositions de la présente invention peuvent éventuellement contenir des polymères réticulés de polyacrylate utilisés comme épaississants ou agents gélifiants comprenant à la fois des polymères cationiques et non ioniques, les cationiques étant généralement préférés. Des exemples des polymères réticulés de polyacrylate non ioniques utilisables et polymères réticulés de polyacrylate cationiques sont ceux décrits dans les brevets Us 5.100.660; Us 4.849.484; Us4.835.206, Us 4.628.078 ; Us 4.599.379 et EP228.868. c) Les polymères de polyacrylamide Les compositions de la présente invention peuvent éventuellement contenir des polymères de polyacrylamide, particulièrement des polymères non ioniques de polyacrylamide comprenant les polymères substitués ramifiés ou non ramifiés. Est particulièrement préféré parmi ces polymères de polyacrylamide, le polymère non ionique, de désignation CTFA, polyacrylamide, isoparaffin et laureth-7, disponible sous le nom commercial Sepigel 305 de Seppic Corporation. D'autres polymères de polyacrylamide utilisables dans la présente invention comprennent les hétéro-copolymères d'acrylamides et d'acrylamides substituées avec des acides acryliques et des acides acryliques substitués. Des exemples de ces hétéro-copolymères disponibles dans le commerce comprennent : Hypan SR150H, SS500V, SS500W, SSSA100H, de Lipo Chemicals, Inc. Les compositions peuvent également contenir des gels épaississants et de texturisation comme par exemple la gamme de produits appelée Lubrajel de United Guardian. Ces gels ont des propriétés d'hydratation, de viscosité, et de stabilisation et peuvent être employés dans des gammes de concentration entre 1 et 99%, le plus avantageusement entre 5 et 15%. d) Polysaccharides Une grande variété de polysaccharides est utilisable dans la présente invention. Les "polysaccharides" se rapportent aux agents gélifiants qui contiennent un squelette d'unités de sucre répétées (c.-à-d.. hydrate de carbone). Des exemples non limitatifs d'agents gélifiants de polysaccharide incluent ceux choisis parmi la cellulose, l'hydroxyethylcellulose carboxyméthyl, l'acétate propionate carboxylate de cellulose, l'hydroxyethylcellulose, l'ethylcellulose hydroxyéthyl, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose hydroxypropyl, l'hydroxyethylcellulose méthyl, la cellulose microcristalline, le sulfate de sodium de cellulose, et leurs mélanges. En outre sont également utilisables les celluloses substituées allyliques. Est préféré parmi les éthers d'alkylhydroxyalkylcellulose, le matériel identifiable par la désignation CTFA cétyl hydroxyethylcellulose, qui est l'éther de l'alcool cetyl et du hydroxyethylcellulose. Ce matériel est vendu sous le nom Natrosol CS Plus chez Aqualon Corporation. D'autres polysaccharides utilisables incluent les scleroglucanes comprenant une chaîne linéaire de (1-3) unités liées de glucose avec du glucose (1-6) chaque trois unités, un tel exemple disponible dans le commerce est le ClearogelTMCS11 de Michel Mercier Products Inc. e) Les gommes D'autres agents gélifiants et épaississants utilisables dans le cadre de la présente invention regroupent les matériaux qui sont principalement dérivés des sources naturelles. A titre d'exemples non limitatifs de ces gommes/agents gélifiants on peut citer la gomme arabique, l'agar, l'algine, l'acide alginique, l'alginate d'ammonium, l'amylopectine, l'alginate de calcium, le carraghénane de calcium, la carnitine, le carraghénane, la dextrine, la gélatine, la gomme gellane, la gomme de guar, le chlorure d'hydroxypropyltrimonium de guar, l'hectorite, l'acide hyaluronique, la silice hydratée, le chitosan hydroxypropyl, le guar hydroxypropyl, la gomme de karaya, le varech, la gomme de caroube, la gomme de natto, l'alginate de potassium, le carraghénane de potassium, l'alginate de glycol propylène, la gomme de sclerote, le dextrane de sodium carboxyméthyl, le carraghénane de sodium, la gomme de tragacanthe, la gomme de xanthane, et leurs mélanges. 31) Les actifs anti-perspirants Des actifs anti perspirants peuvent également être inclus dans les compositions de la présente invention. Les actifs anti perspirants appropriés incluent les sels métalliques astringents, particulièrement les sels inorganiques et organiques d'aluminium, de zirconium et de zinc, tout comme leurs mélanges. Sont particulièrement préférés les sels ou matériaux contenant de l'aluminium et/ou du zirconium tels que les halogénures d'aluminium, l'aluminium chlorohydrate, les aluminium hydroxyhalides, les zirconyl oxyhalides, les zirconyl hydroxyhalides et leurs mélanges. 32 Selon un mode de réalisation, les actifs antiperspirants sont présents dans les compositions de la présente invention à une concentration entre 0,01% et 50%, de préférence entre 0,1% et 40%, et préférentiellement entre 1% et 30%, en poids par rapport au poids de la composition. 32) Les surfactants détersifs Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité de surfactants détersifs de 1% à 90%, de préférence de 5% à 10%. Les surfactants détersifs peuvent être incorporés pour fournir des propriétés nettoyantes (lavantes) à la présente composition. Les composants surfactants détersifs peuvent alternativement comprendre des surfactants (ou tensioactifs) détersifs anioniques, zwitterioniques ou amphotères, ou leurs combinaisons. De tels surfactants détersifs utilisables dans le cadre de la présente invention sont bien connus par le professionnel des compositions nettoyantes, des soins du cheveu et des autres soins personnels. La concentration du surfactant anionique, lorsqu'il est présent dans la composition, de préférence suffisante pour fournir les propriétés désirées lavantes et moussantes, varie en général entre 5% et 50%, de préférence entre 8% et 30%, préférentiellement entre 10% et 25%, et plus préférentiellement entre 12% et 22%. Des surfactants anioniques préférés utilisables dans le cadre de la présente invention sont les alkyls et les alkyl éthers sulfates. D'autres surfactants anioniques appropriés incluent les sels, hydrosolubles, produits organiques de réaction de l'acide sulfurique, alkoyl isethionates, sels de sodium ou de potassium (sels de sodium ou de potassium d'amides d'acides gras avec la méthyl taurine) olefin sulfonates, beta-alkyloxy alkane sulfonates. Les surfactants détersifs anioniques préférrés incluent laurilsulfate d'ammonium, laureth sulfate d'ammonium, laurilsulfate de triéthylamine, laureth sulfate de triéthylamine, laurilsulfate de triéthanolamine, laureth sulfate de triéthanolamine, laurilsulfate de monoéthanolamine, laureth sulfate de monoéthanolamine, laurilsulfate de diéthanolamine, laureth sulfate de diéthanolamine, sulfate laurique de monoglycéride et de sodium, laurilsulfate de sodium, laureth sulfate de sodium, laurilsulfate de potassium, laureth sulfate de potassium, laurilsarcosinate de sodium, lauroylsarcosinate de sodium, laurilsarcosine, cocoylsarcosine, cocoylsulfate d'ammonium, lauroylsulfate d'ammonium, cocoylsulfate de sodium, lauroylsulfate de sodium, cocoylsulfate de potassium, laurilsulfate de potassium, laurilsulfate de triéthanolamine, laurilsulfate de triéthanolamine, cocoylsulfate de monoéthanolamine, laurilsulfate de monoéthanolamine, sulfonate de tridécylbenzène et de sodium, sulfonate de dodécylbenzène et de sodium, cocoyliséthionate de sodium et leurs combinaisons. Les surfactants amphotères ou zwitterioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont bien connus par le professionnel des compositions nettoyantes, des soins du cheveu et des autres soins personnels. La concentration de tels surfactants amphotères varie en général entre 0,5% et 20%, de préférence entre 1% et 10 /). Des exemples non limitatifs de surfactants zwitterioniques ou amphotères utilisables ici sont décrits dans les brevets Us 5,104,646 et Us 5,106,609. Les tensioactifs amphotères détersifs incluent les dérivés des amines secondaires et tertiaires aliphatiques. Les compositions de la présente invention peuvent comporter en outre des surfactants additionnels en combinaison avec les surfactants détersifs décrits précédemment. Les surfactants optionnels appropriés incluent les surfactants cationiques et nonioniques. De tels surfactants connus dans les produits capillaires ou de soins personnels peuvent être utilisés à condition qu'ils soient compatibles chimiquement et physiquement avec les composants essentiels des compositions de la présente invention, et à condition qu'ils n'altèrent pas l'efficacité, l'esthétique ou la stabilité du produit. La concentration dans la composition des surfactants additionnels optionnels peut varier avec la propriété nettoyante ou moussante désirée, le surfactant optionnel choisi, la concentration désirée du produit, la présence d'autres composants dans la composition et d'autres facteurs classiquement connus. Des exemples non limitatifs d'autres tensioactifs anioniques, zwitterioniques, amphotères ou optionnels utilisables dans le cadre de la présente invention inclus ceux décrits dans Emulsifiers and Detergents , McCutcheon, 1989 Annual, published by M. C. Publishing Co et dans les brevets Us Nos. 3,929,678, Us 2,658,072; Us 2,438,091 et Us 2,528,378. 33) Les polymères cationiques, anioniques et amphotères Les compositions de la présente invention peuvent contenir des polymères qui peuvent être des homopolymères, des copolymères, des terpolymeres, etc... Par convention, pour décrire les polymères dans le cadre de la présente invention, les unités monomériques présentes dans les polymères peuvent désignées sous le nom des monomères desquels elles peuvent être dérivées. Les monomères peuvent être ioniques (par exemple, anionique, cationique, amphotère, zwitterionique) ou non ioniques. Lorsqu'il est présent dans la composition, le polymère cationique peut être à une concentration 25 entre 0,05% et 3%, de préférence entre 0,075% et 2,0%, et préférentiellement entre 0,1% et 1,0%. a) les polymères cationiques Les polymères cationiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent des groupes cationiques contenant de l'azote tels que des groupes ammonium quaternaire ou des groupes aminés protonés cationiques. N'importe quel contre-ion anionique peut être utilisé en 30 association avec les polymères cationiques, à condition que les polymères restent solubles dans l'eau, dans la composition, ou dans un coacervat de la composition, et que les contre-ions soient compatibles chimiquement et physiquement avec les composants essentiels des compositions de la présente invention, et à condition qu'ils n'altèrent pas l'efficacité, l'esthétique ou la stabilité du produit. Des exemples non limitatifs de tels contre-ions incluent les halogénures (e.g., chloride, 35 fluoride, bromide, iodide), sulfate et methylsulfate. Des exemples non limitants de tels polymères sont décrits dans le CTFA. Des exemples non limitatifs de polymères cationiques appropriés incluent les copolymères de monomères vinyliques possédant des groupes ammonium quaternaire ou aminés protonés cationiques avec des monomères hydrosolubles d'espacement tels que 1' acrylamide, la methacrylamide, les alkyl et dialkyl acrylamides, les alkyl et dialkyl methacrylamides, l'alkyl acrylate, l'alkyl methacrylate, la vinyl caprolactone ou la vinyl pyrrolidone. Des exemples de monomères cationiques incluent les monomères dérivés de l'acide acrylique ou de l'acide méthacrylique et un produit épihalohydrine quaternarisée d'une trialkylamine possédant de 1 à 5 atomes de carbone dans le groupe alkyle, telle que le chlorure de (méth)acryloxypropyltriméthylammonium et le bromure de (méth)acryloxypropyltriéthylammonium; les dérivés aminés de l'acide méthacrylique ou les dérivés aminés du méthacrylamide dérivé de l'acide méthacrylique ou du méthacrylamide, et d'une dialkylalcanolamine ayant des groupes alkyls C1ûC6 tels que le dimethylaminoethyl (meth)acrylate, le diethylaminoethyl (meth)acrylate, le dimethylaminopropyl (meth)acrylate, ou le dimethylaminopropyl (meth)acrylamide. Les monomères possédant des groupes aminés protonés cationiques et ammonium quaternaire pouvant être inclus dans les polymères cationiques de la présente composition, incluent les composés vinyliques substitués par un acrylate de dialkylaminoalkyle, méthacrylate de dialkylaminoalkyl e, acrylate de monoalkylaminoalkyle, méthacrylate de monoalkylaminoalkyle, sel de trialkylméthacryloxyalkylammonium, sel de trialkylacryloxyalkylammonium, sel de diallylammonium quaternaire et les monomères vinyliques possédant des groupes ammonium quaternaire ayant des cycles cationiques contenant de l'azote tels que le pyridinium, l'imidazolium et la pyrrolidone quaternisée, par exemple les sels d'alkylvinylimidazolium, d' alkylvinylpyridi nium, d' alkylvinylpyrrolidone. D'autres polymères cationiques adaptés à une utilisation dans les compositions incluent les copolymères de 1•-vinyl-2-pyrrolidone et de sel de 1-vinyl-3-méthylimidazolium (e.g., sel chloride), (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium-16); copolymeres de 1-vinyl-2-pyrrolidone et dimethylaminoethyl methacrylate (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium-11); les polymères cationiques contenant du diallylammonium quaternaire, incluant, par exemple, l'homopolymère de chlorure de diméthyldiallylammoniura, les copolymères d'acrylamide et de chlorure de diméthyldiallylammonium (référencés respectivement dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 6 et Polyquaternium 7); les copolymers amphoteriques d'acide acrylique comprenant les copolymeres d'acide acrylique et de dimethyldiallylammonium chloride (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 22), et les terpolymères d'acide acrylique avec le chlorure de dimethyldiallylammonium et l'acrylamide (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 39) et les terpolymères d'acide acrylique avec le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthylammonium et le méthylacrylate (référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 47). Les monomers cationiques substitués préférés sont les dialkylaminoalkyl acrylamides cationiques substitutées, les dialkylaminoalkyl methacrylamides, et leurs combinaisons. Un exemple non limitatif est le polymethyacrylamidopropyl trimonium chloride, disponible sous le nom commercial Polycare 133, chez Rhone-Poulenc. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de la présente invention incluent les 5 polymeres polysaccharides, tels que les dérivés cationiques de cellulose et les dérivés cationiques d'amidon. Les polymères préférés Les polymères cationiques de cellulose préférés sont les sels d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par le triméthylammonium, référencés dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 10 et disponibles dans le commerce auprès 10 de Amerchol Corp. dans leurs séries de polymères Polymer LR, JR, et KG. D'autres types adaptés de cellulose cationique incluent les sels polymériques d'ammonium quaternaire d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par le lauryldiméthylammonium, référencé dans le "CTFA", en tant que Polyquaternium 24. Ces matériaux sont disponibles chez Amerchol Corp. sous le nom commercial Polymer LM-200. 15 D'autres polymères cationiques adaptés englobent les dérivés cationiques de la gomme guar, tels que le chlorure de hydroxypropyltrimonium de guar, dont des exemples spécifiques sont les series Jaguar disponibles chez Rhone-Poulenc Incorporated et les séries N-Hance disponibles chez Aqualon Division of Hercules, Inc. D'autres polymères cationiques adaptés incluent les éthers de cellulose contenant de l'azote 20 quaternaire, dont quelques exemples sont décrits dans le brevet Us. No. 3,962,418. D'autres exemples de polymères cationiques utilisables incluent les copolymères de cellulose estérifiée, de guar et d'amidon dont certains exemples sont décrits dans le brevet Us 3,958,581. Lorsqu'ils sont utilisés, les polymères cationiques selon la présente invention sont soit solubles dans la composition, soit solubles dans un coacervat complexe dans la composition formé par le polymère 25 cationique et le composant tensioactif détersif anionique, amphotère et/ou zwitterionique décrits précédemment. Des coacervats complexes du polymère cationique peuvent également être formés avec les autres matériels chargés de la composition. b) les polymères anioniques Des exemples de polymères anioniques sont les copolymères d'acétate de vinyle et d'acide 30 crotonique, les terpolymères d'acétate de vinyle, d'acide crotonique et d'un ester vinylique d'un acide monocarboxylique aliphatique saturé ramifié en alpha, tel que le vinyl neodecanoate et les copolymères d'éther méthylvinylique et d'anhydride maléique, les copolymères et terpolymères acryliques contenant l'acide acrylique ou l'acide méthacrylique. Des exemples de monomères anioniques incluent les monomères d'acide carboxylique insaturé tels 35 que tels que l'acide acrylique, l'acide methacrylique, l'acide maleique, demi-ester d'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide fumerique, et l'acide crotonique demi-esters d'un anhydride acide polybasique insaturé tel que tel que l'anhydride succinique, anhydride phtalique ou un composé analogue avec un acrylate et/ou méthacrylate contenant un groupe hydroxyle tels que 1'hydroxyethyl acrylate et 1'hydroxyethyl methacrylate, 1'hydroxypropyl acrylate et autres; les monomeres ayant un groupe acide sulfonique tels que l'acide styrenesulfonique, le sulfoethyl acrylate et methacrylate, et semblables; et les monomeres ayant un groupe acide phosphorique tels que phospho acrylate et methacrylate d'ethyl, 3-chloro-2-acide phosphooxypropylacrylate et methacrylate et semblables c) Les monomères amphotères Des exemples de monomères amphotères incluent les dérivés zwitterioniques des dérivés aminés susmentionnés des acides (méth)acryliques ou les dérivés aminés du (méth)acrylamide tels que dimethylaminoethyl (meth)acrylate, diméthylaminopropyl(méth)acrylamide par un sel d'acide gras halogéné tel que potassium monochloroacetate, sodium monobromopropionate, sel aminométhylpropanol de l'acide monochloroacétique, les sels triethanolamine d'acide monochloroacetique et semblables et les dérivés amines de l'acide (meth)acrylique ou (meth)acrylamide, tels que mentionnés plus haut, modifié par la propanesultone. 34) Les polymères nonioniques Les compositions de la présente invention peuvent comprendre des polymères nonioniques. Par exemple les polyalkylene glycols ayant un poids moléculaire supérieur à 1000 peuvent être utilisés. Les polymeres polyethylene glycols préférés peuvent comprendre le PEG-2M (également connu en tant que Polyox WSR N-10, disponible chez Union Carbide et comme PEG-2,000); le PEG-5M (également connu comme Polyox WSR N-35 et Polyox WSR N-80, disponibles chez Union Carbide et comme PEG-5,000 et Polyethylene Glycol 300,000); le PEG-7M (également connu comme Polyox WSR N-750 disponible chez Union Carbide); le PEG-9M (également connu comme Polyox WSR N-3333 disponible chez Union Carbide); et le PEG-14 M (également connu comme Polyox WSR N-3000 disponible chez Union Carbide). A titre d'exemples de monomères nonioniqes on peut citer : esters d'acideméthacrylique d'alcools en Cl à C24, tels que methanol, ethanol, 1-propanol, 2-propanol, 1-butanol, 2-methyl-1-propanol, 1-pentanol, 2-penianol, 3-pentanol, 2-methyl-1 -butanol, 1-methyl-1 -butanol, 3-methyl-1-butanol, 1-methyl-1-pentanol'_, 2-methyl- 1 -pentanol, 3 -methyl- 1 -pentanol, t-butanol, cyclohexanol, 2-ethyl-1-butanol, 3-heptanol, benzyl alcool, 2-octanol, 6-methyl-l-heptanol, 2-ethyl-1-hexanol, 3,5- dimethyl- 1 -hexanol, 3,5 ,5-trimethyl -1 -hexanol, 1 -decanol, 1 -dodecanol, 1 -hexadecanol, 1-octadecanol, styrene, chlorostyrene, les esters de vinyl tels que vinyl acetate, vinyl chloride, chlorure de vinylidène, acrylonitrile, alpha-methylstyrene, t-butylstyrene, butadiene, cyclohexadiene, ethylene, propylene, vinyl toluene, alkoxyalkyl (meth)acrylate, (méth)acrylate de méthoxyéthyle, butoxyethyl (meth)acrylate, allyl acrylate, allyl methacrylate, acrylate et méthacrylate de cyclohexyle, oleyl acrylate and methacrylate, benzyl acrylate and methacrylate, tetrahydrofurfuryl acrylate et methacrylate, di-acrylate et -méthacrylate d'éthylèneglycol, 1,3-butyleneglycol di-acrylate et -methacrylate, diacetonacrylamide, isobornyl (meth)acrylate, n-butyl methacrylate, isobutyl methacrylate, 2-ethylhexyl methacrylate, methyl methacrylate, tbutylacrylate, t-butylmethacrylate, et leurs mélanges 35) Les agents conditionnants Les agents conditionnants désignent tout matériel particulier utilisé pour donner un avantage de traitement particulier au tissu keratinique. Par exemple, dans les compositions capillaires, les agents conditionnants appropriés incluent ceux qui fournissent un ou plusieurs avantages concernant l'éclat, la douceur, la peignabilité, les propriétés antistatiques, la manipulation à l'état humide, les altérations, la maniabilité, la structure et le graissage des cheveux. Les agents conditionnants utiles dans les compositions de la présente invention peuvent comprendre un liquide insoluble dans l'eau, dispersible dans l'eau, non-volatile qui forme des particules liquides émulsionnées. Les agents conditionnants appropriés dans le cadre de la présente invention regroupent ces agents de traitement caractérisés généralement comme silicones (par exemple, huiles silicone, silicones cationiques, gommes de silicone, silicones hautement réfringents, et résines de silicone), les huiles conditionnantes organiques (par exemple, huiles d'hydrocarbure, polyoléfines, et esters gras) ou leurs combinaisons, ou ces agents conditionnants qui forment différemment les particules liquides et dispersées dans la matrice aqueuse d'agents tensioactifs décrits précédemment. Lorsqu'il est présent dans la composition, la concentration de l'agent conditionnant peut être suffisante pour fournir les avantages souhaités, et sera évidente pour l'homme de l'art. Une telle concentration peut varier en fonction de l'agent conditionnant, des avantages souhaités, de la taille moyenne des particules de l'agent conditionnant, de la nature et de la concentration des autres composants ainsi que d'autres facteurs. a) Silicones L'agent conditionnant des compositions de la présente invention est de préférence un agent conditionnant à silicone insoluble. Les particules d'un agent conditionnant silicone peuvent comprendre du silicone volatil, du silicone non-volatil ou leurs mélanges. Sont préférés les silicones non volatils. Si les silicones volatils sont présents, cela sera typiquement lié à leur utilisation en tant que solvant ou vecteur pour des formes disponibles dans le commerce de composants siliconés non volatils, tels que les gommes et les résines de silicone. Les particules d'agent conditionnant à silicone peuvent comprendre un agent conditionnant de fluide siliconé et peuvent également comprendre d'autres composants, tels qu'une résine de silicone destinée à améliorer l'efficacité de dépôt du liquide de silicone ou accroître la brillance des cheveux. La concentration d'agent conditionnant à silicone s'échelonne typiquement entre 0,01% et 10%, de préférence entre 0,1% et 8%, préférentiellement entre 0,1% et 5%, et plus préférentiellement entre 0,2% et 3%. Des exemples non limitatifs d'agents conditionnants à silicone appropriés, et des agents de suspension facultatifs pour le silicone, sont décrits dans les brevets Us Reissue 34,584, U.S. No. 5,104,646, et U.S. No. 5,106,609. On trouvera des informations de base sur les silicones dans les sections traitant des fluides, des gommes, et des résines de silicone, ainsi que de la fabrication des silicones, dans Encyclopedia of Polymer Science and Engineering , vol. 15, 2eme ed., pp 204-308, de John Wiley & Sons, Inc. (1989). b) Les huiles silicone Les fluides siliconés comprennent les huiles silicone, qui sont des matières à base de silicone ayant une aptitude à l'écoulement, et une viscosité, mesurée à 25 C, inférieure à 1000000 csk, de préférence entre 5 csk et 1000000 csk, préférentiellement entre 100 csk et 60000 csk. Les huiles silicone utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent les polyalkyl siloxanes, polyaryl siloxanes, polyalkylaryl siloxanes, polyether siloxane copolymères, et leurs mélanges. D'autres fluides siliconés insolubles, non volatiles ayant des propriétés de conditionnants pour cheveux peuvent également être utilisés. c) Les Silicones aminés et cationiques Les fluides siliconés cationiques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent, sans y être limités, le polymère connu comme "trimethylsilylamodimethicone". D'autres polymères siliconés cationiques pouvant être utilisés dans le cadre de la présente invention sont par exemple le UCARE SILICONE ALE 56TM, de chez, Union Carbide. d) Les gommes siliconées D'autres fluides siliconés utilisables dans le cadre de la présente invention sont des gommes siliconées insolubles. Ces gommes sont des matériaux polyorganosiloxanes possédant une viscosité, mesurée à 25 C, supérieure ou égale à 1000000csk. Les gommes siliconées sont décrites dans le brevet Us4,152,416, dans Chemistry and Technology of Silicones , de Noll et Walter, New York: Academic Press (1968) et dans les fiches techniques des produits Silicone Rubber SE 30, SE 33, SE 54 et SE 76 de General Electric. A titre d'exemples non limitatifs de gommes siliconées utilisables dans les compositions de la présente invention, on peut citer : polydiméthylsiloxane, copolymère (polydiméthylsiloxane) (méthylvinylsiloxane), copolymère poly(dimethylsiloxane) (diphenyl siloxane)(methylvinylsiloxane) et leurs mélanges. e) Silicones à indice de réfraction élevé Il existe d'autres fluides siliconés non volatils, insolubles qui peuvent être utilisés en tant qu'agents conditionnants dans les compositions de la présente invention et qui sont connus comme Silicones à indice de réfraction élevé ayant un indice de réfraction au moins égal à 1,46, de préférence à 1,48 préférentiellement à 1,52 et plus préférentiellement à 1,55. L'indice de réfraction d'un fluide polysiloxane sera en général inférieur à 1,70, et typiquement inférieur à 1,60. Dans ce contexte, le terme fluide de polysiloxane regroupe les huiles aussi bien que les gommes. Quand des silicones à indice de réfraction élevé sont utilisés dans les compositions de la présente invention, ils sont de préférence utilisés en solution avec un agent d'enduction, tel qu'une résine de silicone ou un tensioactif, pour diminuer suffisamment la tension de surface dans le but d'améliorer l'étalement et donc la brillance (après séchage) des cheveux traités avec la composition. Les fluides siliconés utilisables dans le cadre de la présente invention sont décrits dans les brevets Us.2,826,551, U.S.3,964,500, U.S.4,364,837, GB 849,433, et dans Silicon Compounds , Petrarch Systems, Inc. (1984). f) Les résines siliconées Les résines siliconées peuvent être comprises dans les agents conditionnants silicone des compositions de la présente invention. Ces résines sont des systèmes à base de siloxane polymérique hautement réticulé. La réticulation est introduite par incorporation de silanes trifonctionnels et tétrafonctionnels avec les silanes monofontionnnels ou difonctionnels, ou les deux, lors de la fabrication de la résine de silicone. 36) Les huiles organiques de conditionnement Les compositions de la présente invention peuvent également comporter une huile organique conditionnante. Selon un mode de réalisation, une quantité de 0,05% à 20%, de préférence de 0,08% à 1,5%, et plus préférentiellement de 0,1% à 1%, d'au moins une huile organique conditionnante est utilisée en tant qu'agent conditionnant soit seule, soit combinée avec d'autres agents conditionnants tels que les silicones décrits précédemment. a) Huiles d'hydrocarbures Les huiles organiques utilisables en tant qu'agents conditionnants dans les compositions de la présente invention comprennent, sans que cette liste soit exhaustive, les huiles d'hydrocarbures ayant au minimum 10 atomes de carbone, tels que les hydrocarbures cycliques, hydrocarbures aliphatiques à chaîne droite (saturés ou insaturés), hydrocarbures aliphatiques à chaîne ramifiée (saturés ou insaturés), y compris les polymères et leurs mélanges. Les huiles d'hydrocarbures à chaîne droite sont de préférence de C12 à C19. Les huiles d'hydrocarbures à chaîne ramifiée contiennent classiquement plus de 19 atomes de carbone. A titre d'exemples spécifiques non limitants, on peut citer les huiles de paraffine, les huiles minérales, le dodecane saturé ou insaturé, le tridecane saturé ou insaturé, le tertadecane saturé ou insaturé, le pentadecane saturé ou insaturé, l'hexadecane saturé ou insaturé, le , polybutene, polydecene, et leurs mélanges. Des isomères à chaîne ramifiée de ces composés, ainsi que des hydrocarbures à chaîne plus longue, peuvent également être utilisés; dont des exemples incluent les alcanes hautement ramifiés, saturés ou insaturés, tels que des isomères substitués par un groupe perméthyle, e.g. les isomères substitués par un groupe perméthyle de l'hexadécane et de l'éicosane, tels que : 2, 2, 4, 4, 6, 6, 8, 8-dimethyl-10-methylundecane et 2, 2, 4, 4, 6, 6-dimethyl-8-methylnonane disponibles chez Permethyl Corporation, les polymeres hydrocarbures tels que le polybutene et le polydecene. Un exemple préféré de polymère hydrocarbure est le polybutène tel que le copolymère d'isobutylene et de butene. Un tel produit est disponible chez Amoco Chemical Corporation sous le nom L-14 polybutene. b) Polyolefines Les huiles organiques conditionnnantes utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent également les polyoléfines liquides, de préférence les poly-a-oléfines liquides, préférentiellement les poly-a-oléfines liquides hydrogénées. Les polyoléfines utilisables ici sont préparées par polymérisation des monomères olefiniques C4 à c 14, de préférence C6 à c 12. A titre d'exemples préférés de monomères oléfiniques entrant dans la préparation des polyoléfines liquides on peut citer, sans que cette liste soit exhaustive, l'ethylene, le propylene, le 1-butene, le 1-pentene, le 1-hexene au 1-hexadecenes, le 1-octene, le 1-decene, le 1-dodecene, le 1-tetradecene, les isomères des chaînes ramifiées tels que 4-methyl-1-pentene, et leurs mélanges. Sont également appropriés pour la préparation des polyoléfines liquides, les produits d'alimentation ou effluents des raffineries contenant des oléfines. c) Les esters gras D'autres huiles de conditionnement organiques pouvant être utilisées en tant qu'agent conditionnant peuvent comprendre, sans que cette liste soit limitative, les esters gras ayant au moins 10 atomes de carbone. Ces esters gras comprennent les esters avec des chaînes hydrocarbonées dérivées des acides gras ou des alcools (par exemple monoesters, esters de polyols, et esters d'acide di- et tri-carboxylique). Les radicaux hydrocarbonés des esters gras, dans le cadre de la présente invention, peuvent inclure ou lier de manière covalente d'autres groupements fonctionnels compatibles, tels des amides ou des parties oxyalkylés (par exemple des liaisons ethoxy ou ether, etc..) A titre d'exemples spécifiques d'esters gras préférés, on peut citer, sans que cette liste soit exhaustive : isopropyl isostearate, hexyl laurate, isohexyl laurate, isohexyl palmitate, isopropyl palmitate, decyl oleate, isodecyl oleate, hexadecyl stearate, decyl stéarate, isopropyl isostearate, dihexyldecyl adipate, lauryl lactate, myristyl lactate, cetyl lactate, oleyl stearate, oleyl oleate, oleyl myristate, lauryl acetate, cetyl propionate, et oleyl adipate. D'autres esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont les esters d'acide monocarboxylique de formule générale R'COOR, où R' et R sont des radicaux alkyl ou alcényl, et la somme des atomes de carbone entre R' et R est au moins égale à 10, de préférence au moins égale à 22. Sont également appropriés les esters saturés et insaturés d'acides di-,tri-carboxyliques alkoxylés, tels que les esters d'acides dicarboxyliques en C4 à C8 (e.g. esters Cl à C22, de préférence Cl à C6, de l'acide succinique, de l'acide glutarique et de l'acide adipique). Des exemples non limitatifs d'esters saturés et insaturés d'acides di-,tri-carboxyliques alkoxylés sont le stéaroyl stéarate d'isocétyl, l'adipate diisopropyle et le citrate tristéaryle. D'autres esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont connus comme esters de polyols. De tels esters de polyols incluent les esters d'alkylèneglycol, tels que les mono- et diesters d'acide gras de l'éthylèneglycol, les mono- et diesters d'acide gras du diéthylèneglycol, les mono-et diesters d'acide gras du polyéthylèneglycol, les mono- et diesters d'acide gras du propylèneglycol, le monooléate de polypropylèneglycol, le monostéarate de polypropylèneglycol 2000, le monostéarate de propylèneglycol éthoxylé, les mono- et di-esters d'acide gras du glycéryle, les poly-esters d'acides gras du polyglycérol, le monostéarate de glycéryle éthoxylé, 1,3-butylene glycol monostearate, 1,3-butylene glycol distearate, l'ester d'acide gras du polyoxyéthylènepolyol, les esters d'acide gras du sorbitane et les esters d'acide gras du polyoxyéthylènesorbitane. D'autres exemples d'esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont les glycérides, comprenant, sans y être limitées, les mono-, di- et tri-glycérides, de préférence les triglycérides. Pour une utilisation dans les compositions décrites ici, les glycérides sont préférentiellement les mono-, di-, tri-esters de glycérol et acides carboxyliques à longue chaîne, tels que les acides carboxyliques CIO à C22. Une grande variété de ce type de produits peut être obtenue à partir des graisses et huiles végétales et animales telles que l'huile de ricin, l'huile de carthame, l'huile de coton, l'huile de maïs, l'huile d'olive, l'huile de foie de morue, l'huile d'amande, l'huile d'avocat, l'huile de palme, l'huile de sésame, la lanoline et l'huile de soja. Les huiles synthétiques comprennent, sans y être limitées, la trioleine et le glycéryldilaurate de tristéarine. D'autres esters gras utilisables dans le cadre de la présente invention sont les esters gras synthétiques insolubles dans l'eau. On peut par exemple citer, sans que cette liste soit limitative, comme esters gras synthétiques : P-43 (C8-C10 triester de trimethylolpropane), MCP-684 (tetraester de 3,3 diethanol-1,5 pentadiol), MCP 121 (C8-C10 diester d'acide adipique), tous disponibles chez Mobil Chemical Company. 37) Les actifs anti pelliculaires Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un agent anti pelliculaire. A titre d'exemples non limitatifs de substances particulaires anti pelliculaires on peut citer : les sels de pyridinethione, les azoles, selenium sulfide, le soufre particulaire et leurs mélanges. Les sels de pyridinethione préférés sont les sels de la 1-hydroxy-2-pyridinethione. La concentration de substances particulaires anti pelliculaire est classiquement comprise entre 0,1% et 4%, de préférence entre 0,1% et 3%, plus préférentiellement entre 0,3% et 2%, du poids de la composition. Les sels de pyridinethione préférés incluent ceux formés à partir de métaux lourds tels que le zinc, l'étain, le cadmium, le magnésium, l'aluminium et le zirconium, préférentiellement le zinc, plus préférentiellement le sel de zinc de la 1-hydroxy-2-pyridinethione (connu comme "zinc pyridinethione" ou "ZPT"). Les actifs anti pelliculaire pyridinethione sont décrits par exemple dans les brevets Us. 2,809,971; U.S. 3,236,733; U.S. 3,753,196; U.S. 3,761,418; U.S 4,345,080; U.S 4,323,683; U.S. 4,379,753; et U.S. 4,470,982. 38) Humectant Les compositions de la présente invention peuvent contenir un agent humectant. Les humectants peuvent être sélectionnés parmi le groupe comprenant : les polyols, les polymères non ioniques alkoxylés hydrosolubles et leurs mélanges. Lorsqu'ils sont présents, les humectants sont utilisés à des concentrations comprises entre 0,1% et 20%, de préférence entre 0,5% et 5%. Les polyols utilisables ici comprennent la glycérine, le sorbitol, le propylene glycol, le butylene glycol, l'hexylene glycol, le glucose ethoxylé, le 1, 2-hexane diol, l'hexanetriol, le dipropylene glycol, l'erythritol, le trehalose, la diglycerine, le xylitol, le maltitol, le maltose, le glucose, le fructose, le sodium chondroitine sulfate, le sodium hyaluronate, sodium adenosine phosphate, sodium lactate, pyrrolidone carbonate, glucosamine, cyclodextrine, et leurs mélanges. Les polymères non ioniques alkoxylés hydrosolubles utiles dans la présente incluent les polyéthylèneglycols et les polypropylèneglycols possédant un poids moléculaire pouvant atteindre 1000, tels que les PEG-200, PEG-400, PEG-600, PEG-1000 (dénomination CTFA) et leurs 10 mélanges. 39) Les agents de suspension Les compositions de la présente invention peuvent également comporter un agent de suspension, de préférence aux concentrations efficaces pour la mise en suspension de matières insolubles dans l'eau sous forme dispersée dans les compositions ou pour modifier la viscosité de ces compositions. 15 De telles concentrations peuvent de s'échelonner entre 0,1% et 10%, de préférence entre 0,3% et 5,0%. Les agents de suspension comprennent ici les polymères anioniques et les polymères non ioniques. Sont utilisables dans le cadre de la présente invention les polymères vinyliques tels que les polymères d'acide acrylique réticulés connus sous le nom CTFA Carbomer, et polymères de 20 cellulose modifiée tels que la méthylcellulose, l'éthylcellulose, la nitrocellulose, la carboxyméthylcellulose de sodium, crystalline cellulose, poudre de cellulose, polyvinylpyrrolidone, polyvinyl alcool, gomme de guar, gomme de guar hydroxypropyl, la gomme arabique, galactan, gomme de caroube, pectine, graine de cognassier (Cydonia oblonga Mill), amidon (riz, maïs, pomme de terre, blé), colloïdes d'algues (extrait d'algues), polymères microbiologiques tels que le 25 dextrane, succinoglucane, le pullerane, polymères à base d'amidon tels que le carboxyméthylamidon, amidon methylhydroxypropyl, polymères à base d'acide alginique ,tels que sodium alginate, esters d'acide alginique de propylèneglycol ,les polymeres acrylate tels que le sodium polyacrylate, polyethylacrylate, polyacrylamide,, polyethyleneimine et le matériel inorganique soluble dans l'eau comme le bentonite, aluminium magnesium silicate, laponite, 30 hectonite, et l'acide silicique anhydride. Les actifs mentionnés précédemment en tant qu'actifs épaississants peuvent également être utilisés en tant qu'agents de suspension. Des agents modifiant la viscosité et disponibles commercialement comprennent : les Carbomers vendus sous les noms commerciaux Carbopol 934, Carbopol 940, Carbopol 950, Carbopol 980, et Carbopol 981, chez B. F. Goodrich Company, les copolymeres acrylates/steareth-20 methacrylate 35 de nom commercial ACRYSOL 22 disponibles chez Rohm et Hass, nonoxynyl hydroxyethylcellulose de nom commercial AMERCELL POLYMER HM-1500 disponible chez Amerchol, methylcellulose de nom commercial BENECEL, hydroxyethyl cellulose de nom commercial NATROSOL, hydroxypropyl cellulose de nom commercial KLUCEL, cetyl hydroxyethyl cellulose de nom commercial POLYSURF 67, tous disponibles chez Hercules, les polymères à base d'ethylene oxyde et/ou propylene oxyde de nom commercial CARBOWAX PEGs, POLYOX WASRs, et UCON FLUIDS, disponibles chez Amerchol. D'autres agents de suspension optionnels comprennent les agents de suspension cristallins qui peuvent être classés comme dérivés acyles, oxydes d'amine à longue chaîne, dérivés acyles à longue chaîne et leurs mélanges. De tels agents de suspension sont décrits dans le brevet US 4,741,855. Les agents de suspension préférés comprennent les esters d'acides gras de l'éthylèneglycol, alcanolamides d'acides gras, esters à longue chaîne d'acides gras à longue chaîne (e.g., stearyl stearate, cetyl palmitate, etc.); esters à longue chaîne d'alcanolamides à longue chaîne (par ex., distérarate de stéaramide diéthanolamide, stéarate de stéaramide monoéthanolamide) et les glyceryl esters (e.g., glyceryl distearate, trihydroxystearin, tribehenin) dont le Thixin de chez Rheox, Inc est un exemple commercial. D'autres agents de suspension adaptés incluent les amines primaires possédant un groupe alkyle gras ayant au moins 16 atomes de carbone, par exemple la palmitamine ou la stearamine, et les amines secondaires possédant deux groupes alkyle gras ayant chacun au moins environ 12 atomes de carbone, les exemples incluant la dipalmitoylamine ou la di-amine de suif hydrogéné. D'autres agents de suspension adaptés incluent également le diamide de suif hydrogéné d'acide phatlique et le copolymère réticulé anhydride maléique-éther méthylvinylique. 40) Alcool de Terpene Les compositions de la présente invention peuvent comporter un alcool de terpène ou des combinaisons d'alcools de terpène. Dans le cadre de la présente invention, l' "alcool de terpène" se rapporte aux composés organiques composés de deux ou plus unités isoprène 5 carbone [CH2=C(CH3)-CH=CH2] avec un groupe terminal hydroxyl. La composition peut comporter de 0,001 % à 50%, de préférence de 0,01% à 20%, préférentiellement de 0,1% à 15%, plus préférentiellement de 0,1% à 10%, toujours plus préférentiellement de 0,5% à 5%, et encore plus préférentiellement de 1% environ à 5%, d"alcool de terpène par rapport au poids de la composition. Des exemples d'alcools de terpène utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent : farnesol, dérivés de farnesol, isomères de farnesol, geraniol, dérivés de geraniol, isomères de geraniol, phytantriol, dérivés de phytantriol, isomères de phytantriol, et leurs mélanges. L'alcool de terpène préféré ici est le farnesol. a) Farnésol et dérivés du farnésol Le farnésol est une substance naturelle censée agir en tant que précurseur et/ou intermédiaire dans la biosynthèse du squalène et des stérols, particulièrement celle du cholestérol. Le farnésol est également impliqué dans la modification et la régulation des protéines (par exemple, la farnésylation des protéines), et il existe un récepteur nucléaire sensible au farnésol. Chimiquement, le farnésol est le [2E,6E] 3,7,11-trimethyldodeca-2,6,10-trienol. L'emploi du terme "farnésol" inclut ses isomères et tautomères. Le farnésol est commercialisé, par exemple, sous nom fanesol (un mélange des isomères de Dragoco) et trans-trans farnesol (Sigma Chemical Company). Un dérivé du farnésol utilisable ici est le farnesyl acetate disponible chez Aldrich Chemical Company. b) Geraniol et dérivés du géraniol Le géraniol est le nom commun du compose chimique 3,7-dimethyl-2,6-octadien-1-ol. Dans le cadre de la présente invention "geraniol" comprend aussi ses isomères et tautomères. Le geraniol est disponible chez Aldrich Chemical Company. Les dérivés du geraniol utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent le geranyl acetate, le geranylgeraniol, le geranyl pyrophosphate, et le geranylgeranyl pyrophosphate, tous fournis par Sigma Chemical Company. Le geraniol est par exemple utilisé en tant qu' agent de réparation des angiomes araignée et de la couperose, agent de réparation des cernes et des yeux gonflés, agent anti jaunisse, agent de réparation du relâchement cutané, agent antidémangeaison,. agent épaississant de la peau, agent de réduction des pores, agent réduisant l'aspect gras et brillant de la peau, agent de réparation de l'hyperpigmentation post inflammatoire, agent traitant les blessures, agent anti-cellulite et en tant qu'agent régulant la texture de la peau telle les rides et ridules. c) Phytantriol et dérivés Le phytantriol est le nom commun pour le produit chimique connu sous le nom 3,7,11,15- tetramethyl-1,2,3-hexadecanetriol. Le phytantriol est commercialisé par BASF. Les compositions de la présente invention peuvent contenir une quantité saine et efficace de phytantriol. Le phytantriol est par exemple utilisé comme actif pour la réparation des vaisseaux en toile d'araignée (télangiectasie) et des tâches mouchetées (rosacée), comme actifs anti cernes et anti yeux gonflés, actif anti teint jaunâtre, actif anti fléchissement, actif anti démangeaison, agent épaississant de la peau, agent de réduction des pores, actif anti brillance, actif anti hyperpigmentation post-inflammatoire, agent pour traiter les blessures, actif anti-cellulite, et actif régulant la texture de la peau, y compris les rides et les ridules. 41) Enzymes, Inhibituers d'enzymes et activateurs d'enzymes (coenzymes) La composition de la présente invention peut également contenir une quantité saine et efficace d'une ou plusieurs enzymes, inhibiteurs d'enzymes ou activateurs d'enzymes (coenzymes). On peut par exemple citer les lipases, les proteases, les catalase, les superoxide-dismutase, les amylases, les glucuronidases, les peroxidases, en particulier la glutathione peroxidase ou lactoperoxidase, les ceramidases, les hyaluronidases. Toutes ces enzymes peuvent être obtenues par extraction ou par des procédés biologiques de fermentation. A titre d'exemples d'inhibiteurs d'enzymes on peut citer les inhibiteurs de trypsine, les inhibiteurs de Bowmann Birk:, les inhibiteurs de chymotrypsine, les extraits botaniques avec ou sans tannins, flavonoïdes, ou quercitine qui inhibent une activité enzymatique. On peut également citer les préparations enzymatiques telles le produit VENUCEANE vendu par SEDERMA (WO 02/066668). Les activateurs d'enzymes et coactivateurs comprennent par exemple le Coenzyme A, le coenzyme Q10 (ubiquinone), la glycyrrhizidine, la berberine et la chrysine. II. Excipient Les compositions de la présente invention peuvent comprendre un excipient ou milieu oralement, dermatologiquement acceptable ou bien encore injectable, en fonction de la formulation désirée. A. Excipient dermatologiquement acceptable Les compositions topiques de la présente invention peuvent également comporter un excipient dermatologiquement acceptable. Selon un mode de réalisation particulier, l'excipient est présent entre 50% et 99,99%, de préférence entre 60% et 99,9%, préférentiellement entre 70% et 98%, et plus préférentiellement entre 80% et 95%, du poids de la composition. L'excipient peut exister sous une grande variété de formes. Des exemples non limitatifs comprennent de simples solutions (à base d'eau ou d'huile), des émulsions, et des formes solides (gels, sticks). Par exemple, les excipients d'émulsion peuvent inclure, sans que cette liste soit limitative, les émulsions huile-dans-eau, eau-dans-huile, eau-dans-silicone, eau-dans-huile-dans- eau et huile-dans-eau-dans-silicone. En fonction de la forme désirée, les excipients préférés peuvent comprendre une émulsion telle que les émulsions huile dans eau (e.g., silicone dans eau) et les émulsions eau dans huile (e.g., émulsions eau dans silicone). L'homme de l'art comprendra qu'un composant donné distribuera principalement dans la phaseaqueuse ou dans la phase huileuse ou de silicone, en fonction du coefficient de solubilité/dispersion dudit composant. Des émulsions huile/eau sont particulièrement préférées. Dans le cadre de la présente invention, les émulsions peuvent comprendre une phase aqueuse et un lipide ou une huile. Les lipides et les huiles peuvent être obtenues à partir d'animaux, des plantes, ou du pétrole et peuvent être naturels ou synthétiques (c.-à-d., élaborés par la main de l'homme). Les émulsions préférées contiennent également un agent humectant, tel la glycérine. Les émulsions contiendront en outre de préférence de 0,01% à 10%, préférentiellement de 0,2% à 5%, d'un émulsifiant, par rapport au poids de la composition. Les émulsifiants peuvent être non-ioniques, anioniques ou cationiques. Des émulsifiants appropriés sont décrits dans, par exemple, les brevets Us3.755.560, Us 4.421.769 et dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, Edition Nord-Américaine, pages 317-324 (1986). Les émulsions appropriées peuvent avoir un large panel de coefficient de viscosité, selon la forme désirée du produit Les compositions de la présente invention peuvent être sous forme de liquides versables (aux conditions ambiantes). Les compositions peuvent donc comporter un excipient aqueux, qui est en général présent entre 20% et 95%, de préférence entre 60% et 85%. L'excipient aqueux peut comporter de l'eau, ou un mélange miscible d'eau et de solvant organique, mais comporte de préférence de l'eau avec un solvant organique à des concentrations minimales ou non significatives, sauf incorporation fortuite dans la composition sous forme de composants mineurs d'autres constituants essentiels ou optionnels. L'émulsion peut également contenir un agent anti-mousse pour minimiser la formation de mousse suite à une application sur un tissu kératinique. Les agents anti-mousse incluent des silicones de haut poids moléculaire et d'autres matériaux bien connus par l'homme de l'art pour un tel usage. Les émulsions préférées eau dans silicone et huiles dans eau seront détaillées par la suite. 1) Les émulsions eau dans silicone Les émulsions eau-dans-silicone contiennent une phase continue de silicone et une phase aqueuse dispersée a) Phase continue Les émulsions préférées eau-dans-silicone de la présente invention contiennent environ de 1% à 60%, de préférence de 5% à 40%, préférentiellement de 10% à 20%, en poids d'une phase continue de silicone. La phase continue de silicone existe comme phase externe qui contient ou entoure la phase aqueuse discontinue décrite ci-après. La phase continue de silicone contient une huile de polyorganosiloxane. Un système préféré d'émulsion d'eau-dans-silicone est formulé pour fournir un excipient stable sur le plan oxydatif pour l'actif. La phase continue de silicone de ces émulsions préférées contient environ entre 50% et 99,9% en poids de l'huile d'organopolysiloxane et moins de 50% en poids d'une huile non-silicone. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, la phase continue de silicone contient au moins 50%, de préférence de 60%, à 99,9%, préférentiellement de 70% à 99,9%, et plus, préférentiellement de 80% à 99,9%, d'huile de polyorganosiloxane en poids de la phase continue de silicone, et jusqu'à 50% d'huiles de non silicone , de préférence moins de 40%, préférentiellement moins de 30%, plus préférentiellement moins de 10%, et encore plus préférentiellement moins de 2% par poids de la phase continue de silicone. L'huile d'organopolysiloxane utilisable dans la composition peut être volatile, non-volatile, ou un mélange de silicones volatils et non-volatils. Le terme "non-volatile" tel qu'utilisé ici se rapporte aux silicones liquides aux conditions ambiantes et ayant un point d'eclair au-dessous de un atmosphère de pression ou supérieur à 100 C. Le terme "volatile" tel qu'utilisé ici se rapporte à toutes les autres huiles de silicone. Des organopolysiloxanes appropriés peuvent être choisis parmi une grande variété de silicones ayant une large gamme de volatilité et de viscosité. Des exemples d'huiles appropriées d'organopolysiloxane incluent des polyalkylsiloxanes, des polyalkylsiloxanes cycliques, et des polyalkylarylsiloxanes. Des polyalkylsiloxanes utilisables dans la composition ci-dessus incluent des polyalkylsiloxanes avec des coefficients de viscosité d'environ 0,5 à 1.000.000 centistokes à 25 C. Des polyalkylsiloxanes disponibles dans le commerce incluent les polydimethylsiloxanes, qui sont également connus comme dimethicones, par exemple les séries de Vicasil vendues par General Electric Company et les séries Dow Corning 200 vendues par Dow Corning Corporation. Des exemples spécifiques des polydimethylsiloxanes appropriés comprennent le Dow Corning 200 fluide, Dow Corning 225 fluide et Dow Corning 200 fluides. Des exemples de dimethicones d'alkyl substitués incluent le cétyl dimethicone et le lauryl dimethicone Les polyalkylsiloxanes cycliques appropriés pour une utilisation dans la composition incluent les cyclomethicones disponibles dans le commerce comme les Dow Corning 244 fluide, Dow Corning 344 fluide, Dow Corning 245 fluide et Dow Corning 345 fluide En outre sont également utilisables les matériaux tels que le trimethylsiloxysilicate. Un trimethylsiloxysiliicate disponible dans le commerce est vendu, sous forme de mélange avec la diméthicone, sous le nom Dow Corning 593 fluide. Les diméthiconoEs sont également utilisables dans le cadre de la présente invention. Les dimethioconols sont classiquement vendus sous forme de mélanges avec la diméthicone ou la cyclométhicone (e.g. Dow Corning 1401, 1402, et1403 fluides). Les polyalkylaryl siloxanes sont également utilisables dans le cadre de la présente invention. Les polymethylphenyl siloxanes ayant des viscosités entre 15 et 65 centistokes à 25 C sont particulièrement utiles. Sont préférés dans le cadre de la présente invention, les organopolysiloxanes choisis parmi les polyalkylsiloxanes, diméthicones substituées par un groupe alkyle, cyclomethicones, trimethylsiloxysilicates, dimethiconols, polyalkylaryl siloxanes, et leurs mélanges. Sont particulièrement préférés les polyalkylsiloxanes et les cyclomethicones. Parmi les polyalkylsiloxanes sont préférés les dimethicones. Comme décrit précédemment, la phase continue de silicone peut contenir une ou plusieurs huiles non-silicones. Les huiles appropriées non-siliconées ont un point de fusion de l'ordre des 25 C ou moins à une atmosphère de pression. Des exemples d'huiles non-siliconées appropriées pour une utilisation dans la phase continue de silicone sont connus dans l'industrie chimique pour les produits de soin personnels topiques sous forme d'émulsions eau-dans-huile, par exemple l'huile minérale, les huiles végétales, les huiles synthétiques, les huiles serai synthétiques, etc... b) Phase aqueuse dispersée Les compositions topiques de la présente invention peuvent comprendre de 30% à 90%, de préférence de 50% à 85%, et préférentiellement de 70% à 80% d'une phase aqueuse dispersée. En technologie d'émulsion, le terme "phase dispersée" est un terme bien connu de l'homme de l'art qui signifie que la phase existe en tant que de petites particules ou gouttelettes qui sont suspendues et entourées par une phase continue. La phase dispersée est également connue comme phase interne ou discontinue. La phase aqueuse dispersée est une dispersion de petites particules aqueuses ou gouttelettes suspendues et entourées par la phase continue de silicone décrite ci-dessus La phase aqueuse peut être de l'eau, ou une combinaison d'eau et d'un ou plusieurs ingrédients hydrosolubles ou dispersibles. Des exemples non limitatifs de tels ingrédients incluent des épaississants, des acides, des bases, des sels, des chélatants, des gommes, des alcools et polyols hydrosolubles ou dispersibles, des tampons, des conservateurs, des agents d'écran solaire, des colorants, et autres. Les compositions topiques de la présente invention contiendront typiquement de 25% environ à 90%, de préférence de 40% environ à 80%, préférentiellement de 60% à 80%, d'eau dans la phase 5 aqueuse dispersée par rapport au poids de la composition. c) Emulsifiant pour disperser la phase aqueuse Les émulsions eau-dans-silicone de la présente invention contiennent de préférence un émulsifiant. Dans un mode de réalisation préféré, la composition contient de 0,1% à 10%, de préférence de 0,5% à 7,5%, préférentiellement de 1% à 5%, d'émulsifiant par rapport au poids de la composition. 10 L'émulsifiant aide à disperser et suspendre la phase aqueuse dans la phase continue de silicone. Une grande variété d'agents émulsifiants peut être utilisée ici pour former l'émulsion préférée eaudans-silicone. Des agents émulsifiants connus ou conventionnels peuvent être employés dans la composition, à condition que ledit agent choisi soit chimiquement et physiquement compatible avec des composants de la composition de la présente invention, et fournisse les caractéristiques désirées 15 de dispersion. Les émulsifiants appropriés incluent des émulsifiants siliconés, des émulsifiants non siliconés, et leurs mélanges, connus par l'homme de l'art pour une utilisation dans les produits de soin personnels topiques. De préférence ces émulsifiants ont une valeur HLB égale à 14 ou moins, de préférence 2 à 14, et préférentiellement de 4 à 14. Des émulsifiants, ayant une valeur HLB en dehors de ces gammes, peuvent être employés en combinaison avec d'autres émulsifiants pour 20 réaliser un HLB moyen pondéré efficace pour la combinaison compris dans ces marges. Des émulsifiants siliconés sont préférés. Une grande variété d'émulsifiants siliconés est utilisable ici. Ces émulsifiants de silicone sont en général les organopolysiloxanes organiquement modifiés, également connus par l'homme de l'art comme surfactants de silicone. Les émulsifiants à base de silicone utilisés incluent les diméthicone copolyols. Ces matières sont 25 des polydiméthylsiloxanes ayant été modifiés pour inclure des chaînes latérales polyéther telles que des chaînes d'oxyde de polyéthylène, des chaînes d'oxyde de polypropylene, des mélanges de ces chaînes, et des chaînes polyéther contenant des groupes dérivés de l'oxyde d'éthylène et de l'oxyde de propylène. D'autres exemples incluent les diméthicone copolyols modifiés par un groupe alkyle, c.-à-d., des composés qui contiennent des chaînes latérales pendantes en C2 à C30. D'autres 30 diméthicones copolyols utiles incluent également des matières possédant divers groupes pendants cationiques, anioniques, amphotères et zwitterioniques. A titre d'exemples, non limitants, de diméthicone copolyols et autres surfactants de silicone utilisables ici comme émulsifiants, on peut citer : copolymères polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes d'oxyde de polyéthylène, copolymères polydiméthylsiloxane polyéther 35 avec chaînes latérales pendantes d'oxyde de polypropylène, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales mixtes d'oxyde de polyéthylène et d'oxyde de polypropylène, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes mixtes d'oxyde de poly(éthylène)(propylène), copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes d'organobétaïne, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes de carboxylate, copolymères de polydiméthylsiloxane polyéther avec chaînes latérales pendantes d'ammonium quaternaire; et également d'autres modifications des précédents copolymères contenant des groupes alkyles cycliques, ramifiés ou droits en C2 à C30. Des exemples des copolyols dimethicone utilisables et disponibles dans le commerce sont vendus par Dow Corning Corporation sous les noms Dow Corning 190, 193, Q2-5220, 2501 cire, le fluide 2-5324, et le 3225C (ce dernier matériel étant vendu comme mélange avec le cyclomethicone).Le cetyl dimethicone copolyol est disponible dans le commerce sous la forme d'un mélange avec l'isostéarate de polyglycéryle-4 (et) le laurate d'hexyle vendu sous le nom commercial ABIL WE-09 (chez Goldschmidt). Le cetyl dimethicone copolyol est également disponible sous la forme d'un mélange avec le laurate d'hexyle (et) l'oléate de polyglycéryle-3 (et) la cétyldiméthicone , vendu sous le nom commercial ABIL WS-08 (également chez Goldschmidt). D'autres exemples non limitants de diméthicone copolyols incluent également le diméthicone copolyol laurylique, l'acétate de diméthicone copolyol, l'adipate de diméthicone copolyol, la diméthicone copolyolamine, le béhénate de diméthicone copolyol, l'éther butylique de diméthicone copolyol, l'hydroxystéarate de diméthicone copolyol, l'isostéarate de diméthicone copolyol, le laurate de diméthicone copolyol, l'éther méthylique de diméthicone copolyol, le phosphate de diméthicone copolyol et le stéarate de diméthicone copolyol. Les emûlsifiants à bas de dimethicone copolyol sont par exemple décrits dans les brevets Us 4,960,764, et EP 330,369. Parmi les émulsifiants ne contenant pas de silicone, utilisables dans le cadre de la présente invention, on retrouve de nombreux agents émulsifiants non ioniques et anioniques tels que esters et polyesters de sucre, esters et polyesters de sucre alkoxylés, esters d'acide gras en Cl à C30 d'alcool gras en C 1 à C30, dérivés alkoxylés d'esters d'acide gras en Cl à C30 d'alcools gras en Cl à C30, éthers alkoxylés d'alcools gras en Cl à C30, esters polyglycéryliques d'acides gras en Cl à C30, esters en Cl à C30 de polyols, éthers en Cl à C30 de polyols, alkylphosphates, phosphates d'éther gras de polyoxyalkylène, amides d'acides gras, acyl-lactylates, savons et leurs mélanges. D'autres émulsifiants appropriés sont par exemple décrits dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, North American Edition (1986), publié par Allured Publishing Corporation; les brevets Us. 5,011,681; U.S.4,421,769; et U.S. 3,755,560. Des exemples non limitants de ces émulsifiants en contenant pas de silicone comprennent : monolaurate de polyéthylèneglycol 20 sorbitane(Polysorbate 20), polyéthylèneglycol 5 stérol de soja, Steareth-20, Ceteareth-20, distéarate d'éther de méthylglucose PPG-2, Ceteth-10, Polysorbate 80, cétyl phosphate, cétylphosphate de potassium, cétylphosphate de diéthanolamine, Polysorbate 60, glyceryl stearate, PEG-100 stearate, trioléate de polyoxyéthylène 20 sorbitane(Polysorbate 85), monolaurate de sorbitane, laureth-4 stéarate de sodium, isostéarate de polyglycéryle-4, laurate 51 d'hexyle, steareth-20, ceteareth-20, distéarate d'éther de méthylglucose PPG-2, ceteth-10, cétylphosphate de diéthanolamine, glyceryl stearate, PEG-100 stearate, et leurs mélanges. d) Elastomères de silicone Les compositions de la présente invention peuvent également contenir de 0,1% à 30% d'un élastomère de silicone (par rapport au poids de la composition). De préférence, les compositions contiennent entre 1% et 30%, préférentiellement entre 2% et 20%, par rapport au poids de la composition, d'un composant élastomère de silicone. Dans le cadre de la présente invention, sont utilisables les élastomères de silicone, pouvant être des élastomères de siloxane réticulés émulsifiants ou non émulsifiants et leurs mélanges. Aucune restriction spécifique n'existe quant au type de composition réticulable d'organopolysiloxane pouvant servir de matière de départ pour l'élastomère d'organopolysiloxane réticulé. Des exemples sont les compositions d'organopolysiloxane à réticulation par addition, dont la réticulation, catalysée par le platine, a lieu par réaction d'addition entre un diorganopolysiloxane contenant SiH et un organopolysiloxane possédant des groupes vinyliques liés au silicone ; des compositions d'organopolysiloxane à réticulation par condensation dont la réticulation a lieu, en présence d'un composé organoétain, par une réaction de déshydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaison hydroxylique et un diorganopolysiloxane contenant SiH, et des compositions d'organopolysiloxane à réticulation par condensation dont la réticulation a lieu en présence d'un composé organoétain ou d'un ester de titanate. Les compositions d'organopolysiloxane à réticulation par addition sont préférées en raison de leur réticulation rapide et présentant une excellente uniformité. Un organopolysiloxane à réticulation par addition particulièrement préféré est préparé à partir : a) d'un organopolysiloxane possédant au moins deux groupes alcényles inférieurs dans chaque molécule ; b) d'un organopolysiloxane possédant au moins deux atomes d'hydrogène liés au silicone dans chaque molécule ; et c) un catalyseur de type platine. Les compositions de la présente invention peuvent inclure un élastomère d'organopolysiloxane réticulé émulsifiant, un élastomère d'organopolysiloxane réticulé non émulsifiant, ou un mélange. Le terme non émulsifiant tel qu'il est utilisé ici définit des élastomères d'organopolysiloxane réticulés dans lesquels les unités polyoxyalkylène sont absentes. Le terme émulsifiant tel qu'il est utilisé ici désigne des élastomères d'organopolysiloxane réticulés possédant au moins une unité polyoxyalkylène (par ex., polyoxyéthylène ou polyoxypropylène). Les élastomères émulsifiants préférés incluent les élastomères modifiés par un polyoxyalkylène formés à partir de composés divinyliques, en particulier les polymères de siloxane possédant au moins deux groupes vinyliques libres, réagissant avec les liaisons Si-H sur un squelette de polysiloxane. Préférentiellement, les élastomères sont des diméthylpolysiloxanes réticulés par les sites Si-H sur une résine MQ moléculairement sphérique. Les élastomères d'organopolysiloxane réticulés émulsifiants peuvent notamment être choisis parmi les polymères réticulés décrits dans les brevets Us 5,412,004, 5,837,793, et 5,8] 1,487. De plus, un élastomère consistant en un polymère réticulé dimethicone copolyol et dimethicone est fourni par Shin Etsu sous le nom commercial KSG-21. Avantageusement.. les élastomères non emulsifiants sont de polymères réticulés diméthicone/vinyldiméthicone. De tels polymères réticulés diméthicone/vinyldiméthicone sont fournis par de nombreux fournisseurs dont Dow Corning (DC 9040 et DC 9041), General Electric (SFE 839), Shin Etsu (KSG-15, 16, 18 [polymères réticulés diméthicone/vinyldiméthicone]), et Grant Industries (GRANSIL(TM) ligne d'élastomères). Les élastomères réticulés d'organopolysiloxane utilisables dans le cadre de la présente invention et leurs procédés de fabrication sont décrits dans les brevets U.S.4,970,252, U.S. 5,760,116, et U.S. 5,654,362. Les élastomères préférés disponibles dans le commerce sont les mélanges d'élastomères siliconés 9040 de chez Dow Corning et KSG-21 de chez Shin Etsu e) Excipient pour élastomère de silicone Les compositions topiques de la présente invention peuvent comprendre de 1% à 80%, par rapport au poids de la composition, d'un excipient pour le composant élastomère d'organopolysiloxane reticulé décrit précédemment. L'excipient, lorsqu'il est combiné avec les particules d'élastomère d'organopolysiloxane réticulé de la présente invention, sert à mettre en suspension et à gonfler les particules d'élastomère pour fournir un réseau ou une matrice élastique, de type gel. L'excipient de l'élastomère de siloxane réticulé est liquide dans des conditions ambiantes et possède préférentiellement une faible viscosité afin de permettre un étalement amélioré sur la peau. Les concentrations de l'excipient dans les compositions cosmétiques de la présente invention seront principalement fonction du type et de la quantité de l'excipient et de l'élastomère réticulé de siloxane utilisé. Les concentrations préférées de l'excipient sont de 5% à 50%, de préférence de 5% à 40%, par rapport au poids de la composition. L'excipient, ou vecteur, pour l'élastomère réticulé de siloxane comprend un ou plusieurs excipients liquides appropriés pour une application topique sur la peau humaine. Ces excipients liquides peuvent être organiques, contenir du silicone ou du fluor, être volatils ou non volatils, être polaires ou non polaires, à condition qu'ils forment une solution, une dispersion liquide ou un liquide homogène avec l'élastomère de siloxane réticulé choisi, pour une concentration donnée en élastomère de siloxane, entre 28 C et 250 C, de préférence entre 28 C et 100 C, plus préférentiellement entre 28 C et 78 C. Le terme volatile se réfère ici à tout matériel non volatil défini précédemment. La phrase relativement polaire signifie ici plus polaire qu'une autre matière en termes de paramètre de solubilité ; c.-à-d. que plus le paramètre de solubilité est élevé, plus le liquide est polaire. Le terme non-polaire désigne classiquement le matériel dont le paramètre de solubilité et inférieur à 6.5 (cal/cm3>)05 f) Les huiles non-polaires, volatiles Les compositions de la présente invention peuvent comprendre des huiles non-polaires, volatiles. L'huile volatile non polaire tend à conférer des propriétés esthétiques hautement désirées aux compositions de la présente invention. En conséquence, les huiles non polaires volatiles sont de préférence utilisées à un niveau assez élevé. Les huiles non polaires volatiles particulièrement utiles dans la présente invention sont des huiles de silicone; hydrocarbures; et leurs mélanges. De telles huiles non polaires volatiles sont par exemple décrites dans Cosmetics, Science, and Technology , Vol. 1, 27-104 édité par Balsam et Sagarin, 1972. A titre d'exemples préférés d'hydrocarbures volatils non polaires on peut citer l'isododecane et l'isodecane (e.g., Permethyl-99A disponible chez Presperse Inc.), les isoparaffines en C7-C8 à C12-C15 telles que les séries Isopar de chez Exxon Chemicals. Les silicones volatiles linéaires ont en général une viscosité inférieure à 5 centistokes à 25 C, alors que les silicones cycliques ont une viscosité inférieure à 10 centistokes à 25 C. Les exemples particulièrement préférés d'huiles silicones volatiles comprennent les cyclomethicones de viscosité variable, par exemple Dow Corning 200, Dow Corning 244, Dow Corning 245, Dow Corning 344, et Dow Corning 345, (disponibles chez Dow Corning Corp.); SF-1204 et SF-1202 Silicone Fluids (disponibles chez G.E. Silicones), GE 7207 et 7158 (disponibles chez General Electric Co.); et SWS-03314 (disponibleschez SWS Silicones Corp.). g) Les huiles relativement polaires, non volatiles Les compositions de la présente invention peuvent comprendre des huiles relativement polaires, non volatiles. Une huile non volatile est relativement polaire comparée à une huile non polaire, volatile discutée précédemment. Ainsi, le coexcipient non volatil est plus polaire (c.-à-d. possède un paramètre de solubilité supérieur) qu'au moins l'une des huiles non polaires volatiles. Les huiles relativement polaires , non volatiles, utilisables dans le cadre de la présente invention, sont par exemple décrites dans Cosmetics, Science, and Technology , Vol. 1, 27-104 édité Balsam et Sagarin, 1972; et les brevets U.S.. 4,202,879 et 4,816,261. Les huiles relativement polaires, non volatiles utilisables dans le cadre de la présente invention sont de préférence choisies parmi les huiles silicones, les huiles hydrocarbures, alcools gras, acides gras ; esters d'acides carboxyliques mono- et di-basiques avec alcools mono- et polyhydriques, polyoxyethylenes;; polyoxypropylenes; mélanges d'ethers polyoxyethylene et polyoxypropylene d'alcool gras; et leurs mélanges. h) Les huiles non-polaires, non-volatiles Outre les liquides décrits précédemment, l'excipient pour l'élastomère réticulé de siloxane, peut éventuellement contenir des huiles non-volatiles, non-polaires. Des émollients non-volatils, non polaires typiques sont par exemple décrits dans Cosmetics, Science, and Technology Vol. 1, 27-104 de Balsam et Sagarin, 1972; ainsi que dans les brevets U.S. 4,202,879 et 4,816,261. Les huiles non volatiles utilisables dans le cadre de la présente invention sont essentiellement des polysiloxanes non volatils, huiles d'hydrocarbures paraffmiques et leurs mélanges. 2) Émulsions Huile-dans-Eau D'autres excipients topiques préférés incluent des émulsions d'huile ûdans- eau, ayant une phase aqueuse continue et une phase hydrophobe insoluble dans l'eau ("phase huileuse") dispersée. La "phase huileuse" peut contenir de l'huile, le silicone ou leurs mélanges, et comprend, sans y être limitée, les huiles et silicones décrits précédemment dans la partie émulsion eau-dans-silicone. La distinction entre une émulsion huile-dans-eau et une émulsion silicone-dans-eau est fonction de la composition principale en huile ou en silicone de la phase huileuse. La phase aqueuse de ces émulsions est principalement constituée d'eau, mais peut également contenir d'autre ingrédients variés comme ceux de la phase aqueuse des émulsions eau-dans- huile décrits précédemment. Les émulsions préférées huile-dans-eau comprennent entre 25% et 98%, de préférence entre 65% et 95%, préférentiellement entre 70% et 90% d'eau, par rapport au poids total de la composition. En plus d'une phase continue aqueuse et de la phase dispersée huileuse ou de silicone, ces compositions huile-dans-eau comportent également un émulsifiant pour stabiliser l'émulsion. Les émulsifiants utilisables ici sont bien connus, et incluent des émulsifiants non ioniques, anioniques, cationiques, et amphotères. Des exemples non limitatifs d'émulsifiants utilisables dans les émulsions huile-clans-eau sont donnés dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, North American Edition (1986), et les brevets U.S. 5,011,681; U.S. 4,421,769; et U.S. 3,755,560. D'autres exemples d'excipients utilisables dans les émulsions huile-dans-eau sont décrits dans les brevets Us 5,073,371, et U.S. 5,073,372. Une émulsion particulièrement préférée huile-dans-eau, contenant un agent structurant, un surfactant hydrophile et de l'eau, est décrite en détails par la suite. a) l'agent structurant Une émulsion préférée huile dans eau contient un agent structurant pour aider à la formation d'une structure cristalline liquide de réseau de gel. Sans être limité par une théorie, on pense que l'agent structurant aide à fournir des caractéristiques rhéologiques à la composition, ce qui contribue à la stabilité de composition. L'agent structurant peut également fonctionner comme émulsifiant ou agent surfactant. Les compositions préférées de l'invention contiennent environ de 0,5% à 20%, préférentiellement de 1% à 10%, plus préférentiellement de 1% à 5%, d'un agent structurant par rapport au poids de la composition. Les agents structurants préférés de la présente invention sont choisis parmi l'acide stéarique, l'acide palmitique, l'alcool stéaryl l'alcool cétylique, l'alcool behenyl, l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool stéarylique possédant une moyenne d'environ 1 à environ 21 unités d'oxyde d'éthylène, l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool cétylique possédant une moyenne d'environ 1 à environ 5 unités d'oxyde d'éthylène et leurs mélanges. Les agents structurants encore plus préférés de la présente invention sont sélectionnés parmi l'alcool stéarylique, l'alcool cétylique, l'alcool béhénylique, l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool stéarylique possédant une moyenne d'environ 2 unités d'oxyde d'éthylène (steareth-2), l'éther polyéthylèneglycolique d'alcool stéarylique possédant une moyenne d'environ 21 unités d'oxyde d'éthylène (steareth-21), l'éther 55 polyéthylèneglycolique de l'alcool cétylique possédant une moyenne de 2 unités d'oxyde d'éthylène, et leurs mélanges.Particulièrement préférés, sont les agents structurants choisis parmi l'acide stéarique, l'acide palmitique, l'alcool stéaryl, l'alcool cétylique, l'alcool behenyl, le steareth-2, le steareth-21 et leurs mélanges. b) le surfactant hydrophile Les émulsions préférées huile dans eau contiennent de 0,05% à 10%, de préférence de 1% à 6%, et préférentiellement de 1% à 3% au moins d'un surfactant hydrophile qui peut disperser les matériaux hydrophobes dans la phase aqueuse (pourcentages par poids de l'excipient topique). Le surfactant, doit être, au minimum, assez hydrophile pour disperser dans l'eau. Les surfactants hydrophiles préférés sont choisis parmi les surfactants non ioniques. Parmi les surfactants non ioniques qui sont utilisables dans le cadre de la présente invention sont ceux pouvant être globalement définis comme des produits de condensation d'alcools à longue chaîne, par exemple d'alcools en C8 à C30, avec des polymères de sucre ou d'amidon, c.-à-d. des glycosides. Ces composés peuvent être représentés par la formule (S)nOR où S est une partie de sucre telle que le glucose, le fructose, le mannose, et le galactose; n est un nombre entier de 1 à 1000, et R est un groupe alkyl C8-C30. Des exemples d'alcools à longue chaîne d'où le groupe alkyle peut être dérivé incluent l'alcool décylique, l'alcool cétyl, l'alcool stéaryl, l'alcool lauryl, l'alcool myristique, l'alcool oleyl, et semblables. Des exemples préféres de ces surfactants comprennent ceux où S est une partie glucose, R est un groupe alkyl C8C20 et n est un nombre entier de 1 à 9. Des exemples disponibles dans le commerce de ces surfactants incluent le polyglucoside decyl (disponible comme APG 325 CS chez Henkel) et le polyglucoside lauryl (disponible comme APG 600 CS et 625 CS chez Henkel). D'autres tensio-actifs non ioniques utiles incluent les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec des acides gras (c.-à-d. esters d'oxyde d'alkylène d'acides gras), les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec 2 moles d'acides gras (c.-à-d. diesters d'oxyde d'alkylène d'acides gras), les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec des alcools gras (c.-à-d. éthers d'oxyde d'alkylène d'alcools gras), les produits de condensation des oxydes d'alkylène avec des acides gras et des alcools gras [c.-à-d. dans lesquels la fraction oxyde de polyalkylène est estérifiée à une extrémité avec un acide gras et éthérifiée (c.-à-d. reliée par une liaison éther) à l'autre extrémité avec un alcool gras]. A titre d'exemples non limitatifs de ces surfactants non ioniques dérivés des oxydes d'alkylène, on peut citer : ceteth-6, ceteth-10, ceteth-12, ceteareth-6, ceteareth-10, ceteareth-12, steareth-6, steareth-10, steareth-12, steareth-21, PEG-6 stearate, PEG-10 stearate, PEG-100 stearate, PEG-12 stearate, PEG-20 glyceryl stearate, PEG-80 glyceryl tallowate, PEG-10 glyceryl stearate, PEG-30 glyceryl cocoate, PEG-80 glyceryl cocoate, PEG-200 glyceryl tallowate, PEG-8 dilaurate, PEG-10 distearate, et leurs mélanges. D'autres surfactants non ioniques comprennent les tensio-actifs polyhydroxyamide d'acide. Un surfactant particulièrement préféré correspondant à la structure mentionnée plus haut est le coconut alkyl N-methyl glucoside amide. Des procédés de fabrication de compositions contenant des amides d'acides gras polyhydroxylés sont par exemple décrits dans les brevets Us. 2,965,576, U.S. 2,703,798, et U.S. 1,985,424. Sont préférés parmi les surfactants non ioniques ceux choisis parmi steareth-21, ceteareth-20, ceteareth-12, cocoate de sucrose, steareth-100, PEG-100 stearate, et leurs mélanges. D'autres tensioactifs non ioniques utilisables dans le cadre de la présente invention comprennent les esters et polyesters de sucre, les polyesters et esters de sucre alkoxylés, esters d'acide gras en Cl à C30 d'alcools gras en Cl à C30, dérivés alkoxylés d'esters d'acide gras en Cl à C30 d'alcools gras en Cl à C30, éthers alkoxylés d'alcools gras en Cl à C30, esters polyglycéryliques d'acides gras en Cl à C30, esters de polyols en Cl à C30, éthers en Cl à C30 de polyols, alkylphosphates, phosphates d'éther gras de polyoxyalkylène, amides d'acide gras, acyl-lactylates, et leurs mélanges. A titre d'exemples non limitatifs de ces émulsifiants, on peut citer : monolaurate de polyéthylèneglycol 20 sorbitane (Polysorbate 20), polyéthylèneglycol 5 stérol de soja, Steareth-20, Ceteareth-20, distéarate d'éther de méthylglucose PPG-2, , Ceteth-10, Polysorbate 80, cétylphosphate, cétylphosphate de potassium, cétylphosphate de diéthanolamine, Polysorbate 60, glyceryl stearate., trioléate de polyoxyéthylène 20 sorbitane (Polysorbate 85), monolaurate de sorbitane, stéarate d'éther laurylique de sodium polyoxyéthylène 4, isostéarate de polyglycéryl-4, laurate d'hexyle, PPG-2 methyl glucose ether distearate, PEG-100 stearate et leurs mélanges. Un autre groupe de tensio-actifs non ioniques utiles dans la présente invention comprend les mélanges d'esters d'acides gras basés sur un mélange d'ester d'acide gras du sorbitane ou du sorbitol et d'ester d'acide gras du sucrose, l'acide gras étant dans chaque cas de préférence C8-C24, préférentiellement Cl 0-C20. L'émulsifiant ester d'acide gras préféré est un mélange d'ester d'acide gras en C16 à C20 du sorbitane ou du sorbitol et d'ester d'acide gras en C16 à C20 du sucrose, en particulier de stéarate de sorbitane et de cocoate de sucrose. Il est disponible auprès de ICI sous le nom commercial Arlatone 2121. D'autres surfactants appropriés utilisables ici incluent une grande variété de surfactants cationiques, anioniques, zwitterioniques, et amphotères tels que ceux connus et détaillés par la suite. Les surfactants hydrophiles utilisables peuvent contenir un surfactant unique, ou n'importe quelle combinaison de surfactants appropriés. Le surfactant exact (ou les surfactants) choisi dépendra du pH de la composition et des autres composants présents. Sont également utiles dans la présente invention les tensioactifs cationiques, en particuliers les composés d'ammonium quaternaire dialkylique tels que ceux décrits dans les brevets U.S. 5,151,209; U.S. 5,151,210; U.S. 5,120,532; U.S. 4,387,090; U.S. 3,155,591; U.S. 3,929,678; U.S. 3,959,461; ainsi que dans Detergents & Emulsifiers de McCutcheon (North American edition 1979) M.C. Publishing Co.; et Surface Active Agents, Their Chemistry and Technology de Schwartz, et al ,New York: Interscience Publishers, 1949. A titre d'exemples non limitatifs de ces émulsifiants actioniques, on peut citer : chlorure phosphate de stéaramidopropyl PG-dimonium, chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium, éthosulfate de stéaramidopropyléthyldimonium, chlorure de stéaramidopropyldiméthyl (acétate de myristyle) ammonium, tosylate de stéaramidopropyldiméthylcétéarylammonium, chlorure de stéaramidopropyldiméthylammonium, lactate de stéaramidopropyldiméthylammonium et leurs mélanges. Le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium est particulièrement préféré. Des exemples, sans que cette liste soit exhaustive, de tensio-actifs cationiques sels d'ammonium quaternaire incluent ceux sélectionnés parmi le chlorure de cétylammonium, le bromure de cétylammonium, le chlorure de laurilammonium, le bromure de laurilammonium, le chlorure de stéarylammonium, le bromure de stéarylammonium, le chlorure de cétyldiméthylammonium, le bromure de cétyldiméthylammonium, le chlorure de lauryldiméthylammonium, le bromure de lauryldiméthylammonium, le chlorure de diméthylammonium, le bromure de stéaryldiméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le bromure de cétyltriméthylammonium, le chlorure de lauriltriméthylammonium, le bromure de lauriltriméthylammonium, le chlorure de stéaryltriméthylammonium, le bromure de stéaryltriméthylarnmonium, le chlorure de laurildiméthylammonium, le chlorure de stéaryldiméthylcétyldi(alkyl de suif)diméthylammonium, le chlorure de dicétylammonium, le bromure de dicétylammonium, le chlorure de dilaurilammonium, le bromure de dilaurilammonium, le chlorure de distéarylammonium, le bromure de distéarylarnmonium, le chlorure de dicétylméthylammonium, le bromure de dicétylméthylammonium, le chlorure de dilaurilméthylammonium, le bromure de dilaurilméthylammonium, le chlorure de distéarylméthylammonium, le bromure de distéarylméthylammonium et leurs mélanges. D'autres sels d'ammonium quaternaire incluent ceux dans lesquels la chaîne alkylcarbonée en C12 à C30 est dérivée d'un acide gras de suif ou d'un acide gras de noix de coco. Le terme suif désigne un groupe alkyle dérivé d'acides gras de suif (généralement les acides gras de suif hydrogéné), qui possèdent généralement des mélanges de chaînes alkyliques dans la gamme C16 à C18. Le terme noix de coco désigne un groupe alkyl dérivé d'acides gras de noix de coco, qui possèdent généralement des mélanges de chaînes alkyliques dans la gamme C12 à C14. Des exemples de sels d'ammonium quaternaire dérivés de ces sources que sont le suif et la noix de coco incluent le chlorure de di(alkyl de suif)diméthylammonium, le méthylsulfate de di(alkyl de suif)diméthylammonium, le chlorure de di(suif hydrogéné)diméthylammonium, l'acétate de di(suif hydrogéné)diméthylammonium, le phosphate de di(alkyl de suif)dipropylammonium, le nitrate de di(alkyl de suif)diméthylammonium, le chlorure de di(alkyl de noix de coco)diméthylammonium, le di(alkyl de noix de coco)diméthylammonium, chlorure de (alkyl de suif)ammonium, chlorure de (alkyl de noix de coco)ammonium et leurs mélanges. Un exemple de compose amine quaternaire possédant un groupe alkyle avec une liaison ester est le chlorure de di(alkyl de suif)oxyéthyldiméthylanunonium. Sont préférés les surfactants cationiques choisis parmi : le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium, le chlorure de dilaurildiméthylammonium, le chlorure de distéaryldiméthylammonium, le chlorure de dimyristyldiméthylammonium, le chlorure de dipalmityldiméthylammonium, le chlorure de distéaryldiméthylammonium, le chlorure phosphate de stéaramidopropyl PG- dimonium, l'éthosulfate de stéaramidopropyléthyldiammonium, le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl(acétate de myristyle)ammonium, le tosylate de stéaramidopropyldiméthylcétéarylammonium, le chlorure de stéaramidopropyldiméthylammonium, le lactate de stéaramidopropyldiméthylammonium, et leurs mélanges. Sont encore plus préférés les surfactants cationiques choisis parmi : le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium, le chlorure de dilaurildiméthylammonium, le chlorure de distéaryldiméthylammonium, le chlorure de dimyristyldiméthylammonium, le chlorure de dipalmityldiméthylammonium, et leurs mélanges. Une combinaison préférée de tensio-actif cationique et d'agent de structure est le chlorure de béhénamidopropyl PG dimonium et/ou alcool béhénylique, dans laquelle le rapport est préférentiellement optimisé pour maintenir/améliorer la stabilité physique et chimique, en particulier lorsqu'une telle combinaison contient des solvants ioniques et/ou hautement polaires. Une grande variété de surfactants anioniques peut également être utilisée dans le cadre de la présente invention. A titre d'exemples non limitatifs de tensio-actifs anioniques on peut citer : les alkoyliséthionates et les sulfates d'alkyle et d'éther alkylique. Les produits de réaction d'acides gras estérifiés par l'acide iséthianonique et neutralisés, c.-à-d. les alkoyliséthionates qui sont typiquement de formule générale RCOOCH2CH2S03M où R est un groupe alkyl ou alkenyl de 10 à 30 atomes de carbone, M est un cation hydrosoluble tel que l'ammonium, le sodium, le potassium et la tri-éthanolamine.Par exemple, les acides gras sont dérivés de l'huile de noix de coco ou de palmiste. Des exemples non limitants de ces iséthianates comprennent les alkoyliséthionates choisis parmi cocoyliséthionate d'ammonium, cocoyliséthionate die sodium, lauroyliséthionate de sodium, stéaroyliséthionate de sodium, et leurs mélanges. Sont également utilisables les sels d'acides gras, amides de méthyltaurides. D'autres tensioactifs anioniques similaires sont décrits dans les brevets Us 2,486,921; Us 2,486,922 et Us 2,396,278. Les sulfates d'alkyl et sulfates d'éther alkylique ont respectivement pour formule générale ROSO3M et RO(C2H40)xSO3M, où R est un groupe alkyl ou alkenyl de 10 à 30 atomes de carbone, x est un nombre entier de 1 à 10, et M est un cation :hydrosoluble tel que l'ammonium, des alkanolamines comme la triethanolamine, des cations metalliques monovalent tels que le sodium et le potassium, et des cations metalliques polyvalents comme le magnésium et le calcium. De préférence R a de 8 à 18 atomes de carbone, préférentiellement de 10 à 16 atomes de carbone et encore plus préférentiellement de 12 à 14, à la fois dans les sulfates alkyl et sulfates d'éther alkylique Les sulfates d'éther alkylique sont typiquement obtenus sous forme de produits de condensation de l'oxyde d'éthylène et d'alcools monohydriques ayant entre 8 et 24 atomes de carbone. Les alcools peuvent être synthétiques ou peuvent être dérivés de graisses telles que l'huile de noix de coco, l'huile de palmiste, le suif. L'alcool lauryl et les alcools à chaîne droite dérivés de l'huile de noix de coco ou de l'huile de palmiste sont préférés. Des tels alcools sont mis en réaction avec environ 0 et environ 10, préférentiellement d'environ 2 à environ 5, plus préférentiellement environ 3, proportions molaires d'oxyde d'éthylène, et le mélange résultant d'espèces moléculaires ayant, par exemple, une moyenne de 3 moles d'oxyde d'éthylène par mole d'alcool, est sulfaté puis neutralisé. Une autre classe de tension actifs anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont les sels hydrosolubles des produits de réaction d'acide organique et sulfurique de formule générale : R1-SO3-M oie, est choisi parmi le groupe comprenant une chaîne droite ou ramifiée, radical d'hydrocarbure aliphatique saturé ayant environ de 8 à 24, de préférence environ 10 à 16 atomes de carbone; et M est un cation tel que décrit précédemment. D'autres agents tensio-actifs synthétiques anioniques incluent également la classe des succinamates, sulfonates d'oléfine ayant environ 12 à 24 atomes de carbone, et les f3-alkyloxy alcanesulfonates. Des exemples de ces matériaux sont le laurilsulfate de sodium et le laurilsulfate d'ammonium. D'autres surfactants anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont les succinates, par exemple N-octadécylsulfosuccinnate de disodium; laurilsulfosuccinate de disodium; laurilsulfosuccinate de diammonium; N-(1,2-dicarboxyéthyl)-N-octadécylsulfosuccinnate de tétrasodium; ester diamylique d'acide sulfosuccinique sodique; ester dihexylique d'acide sulfosuccinique sodique; et esters dioctyliques d'acide sulfosuccinique sodique. D'autres tensioactifs anioniques comprennent les oléfinesulfonates ayant de 10 à 24 atomes de carbone. Outre les alcènesulfonates vrais et une partie des hydroxyalcanesulfonates, les oléfinesulfonates peuvent contenir des quantités mineures d'autres matières, telles que des alcènedisulfonates, selon les conditions de la réaction, la proportion des réactifs, la nature des oléfines de départ et des impuretés du stock d'oléfine, et les réactions secondaires durant le processus de sulfonation. A titre d'exemple non restrictif, on peut citer un mélange d'alpha oléfinesulfonates décrit dans le brevet Us 3,332,880. Une autre catégorie de tensioactifs anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention est la classe des beta alkyloxy alkane sulfonates. Ces surfactants sont conformes à la formule : OR2 H R1 SO3M H H R1 est un groupe alkyle à chaîne droite possédant d'environ 6 à environ 20 atomes de carbone, R2 est un groupe alkyle inférieur possédant 1 à 3 atomes (le carbone, de préférence 1 atome de carbone, et M est un cation hydrosoluble tel que décrit précédemment. D'autres matériaux anioniques utilisables dans le cadre de la présente invention sont les savons (c.-à-d. sels de métaux alcalins, par exemple sels de sodium ou de potassium) d'acides gras ayant typiquement entre 8 et 24 atomes de carbone, de préférence entre 10 et 20 atomes de carbone. Les acides gras utilisés pour faire les savons peuvent être obtenus à partir des sources naturelles comme, par exemple, les plantes ou des glycérides dérivés d'animaux (par exemple, huile de palmier, huile de noix de coco, huile de soja, huile de ricin, suif, saindoux, etc...). Les acides gras peuvent également être synthétiquement préparés. Des savons sont décrits en plus détail dans le brevet US 4.557.853 Les agents tensioactifs amphotères et zwitterioniques sont également utilisables. Les exemples des agents tensioactifs amphotères et zwitterioniques qui peuvent être employés dans les compositions de la présente invention sont ceux qui sont largement décrits comme dérivés d'amines secondaires et tertiaires aliphatiques dans lesquels le radical aliphatique peut être une chaîne droite ou ramifiée et dans lequel l'un des substituants aliphatiques contient d'environ 8 à environ 22 atomes de carbone (de préférence C8-C18) et l'un des substituants aliphatiques contient un groupe anionique de solubilisation dans l'eau par exemple, carboxy, sulfonate, sulfate, phosphate, ou phosphonate. On peut par exemple citer les alkyliminoacétates, les iminodialcanoates et les aminoalcanoates de formule RN[CH2)mCO2M]2 et RNH(CH2)mCO2M où m est un nombre entre 1 et 4, R est un groupe alkyle ou alcényle en C8 à C22 et M est un hydrogène, un métal alcalin, métal alcalino-terreux, sel d'ammonium ou sel d'alcanolammonium. Les surfactants amphotériques préférés sont : cocoamphoacetate, cocoamphodiacetate, lauroamphoacetate, lauroamphodiacetate, et leurs mélanges. Ainsi que l'imidazolinium et les dérivés ammonium. A titre d'exemples spécifiques des surfactants amphotères, on peut citer: 3-dodécyl-aminopropionate de sodium, 3-dodécylaminopropanesulfonate de sodium, N-alkyltaurines telles que celles obtenues en faisant réagir la dodecylamine et l'isethionate de sodium comme décrit dans le brevet Us 2,658,072, acides N-(alkyl supérieur)aspartique tels que ceux décrits dans le brevet Us 2,438,091; et les produits vendus sous la dénomination commerciale "Miranol" et décrits dans le brevet U.S. 2,528,378. D'autres exemples appropriés pour une utilisation dans le cadre de la présente invention sont les phosphates, tels que chlorure phosphate de coamidopropyl PG-dimonium (disponible sous la dénomination commerciale Monaquat PTC, chez Mona Corp.). Les surfactants zwitterioniques utilisables dans le cadre de la présent invention sont bien connus par l'homme de l'art et comprennent les surfactants largement décrits comme dérivés de composés ammonium quaternaire, phosphonium et sulfonium aliphatiques, dans lesquels les radicaux aliphatiques peuvent être des chaînes droites ou ramifiées, et où l'un des substituants aliphatiques contient entre 8 et 18 atomes de carbone et un substituant contient un groupe anionique tel que les groupes carboxy, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. Les surfactants zwitterioniques tels que les betaines sont préférés. A titre d'exemples de betaines, on peut citer : les (alkyl supérieur)béta nesä telles que la (alkyl de coco)diméthylcarboxyméthylbétaïne, la laurildiméthylcarboxyméthylbetaïne, la laurildiméthylalphacarboxyéthylbétaïne, la cétyldiméthylcarboxyméthylbétaïne, la cétyldiméthylbétaïne (vendu comme Lonzaine 16SP chez Lonza Corp.), la lauril-bis(2-hydroxyéthyl)carboxyméthylbétaïne, la stéaryl-bis(2-hydroxypropyl)carboxyméthylbétaïne, l'oléyldiméthyl-gammacarboxypropylbétaïne, la lauril-bis(2-hydroxypropyl)alpha- carboxyéthylbétaïne, la (alkyl de coco)diméthylsulfopropylbétaïne, la stéaryldiméthylsulfopropylbétaïne, la laurildiméthylsulfoéthylbétaïne, la lauril-bis(2-hydroxyéthyl)sulfopropylbétaïne, et les amidobétaïnes et amidosulfobétaïnes (où le radical RCONH(CH2)3 est attaché à l'atome d'azote de la betaine), l'olylbétaïne (disponible en tant que Velvetex amphotérique OLB-50ap chez Henkel) et la cocamidopropylbétaïne (disponible comme Velvetex BK-35 et BA-35 chez Henkel). D'autres tensioactifs amphotériques et zwitterioniques comprennent les sultaïnes et hydroxysultaïnes (telles que la cocamidopropylhydroxysultaïne (vendu comme Mirataine CBS chez Rhone-Poulenc), et les alkanoyl sarcosinates correspondant à la formule RCON(CH3)CH2CH2CO2M où R est un groupe alkyl ou alkenyl de 101 à 20 atomes de carbone, et M est un cation hydrosoluble tel quel' ammonium, sodium, potassium et la trialkanolamine (e.g., triethanolamine), un exemple préféré est le lauroylsarcosinate de sodium. c) Eau Une émulsion huile-dans-eau préférée contient entre environ 25% et environ 98%, préférentiellement entre environ 65% et environ 95%, plus préférentiellement entre environ 70% et environ 90% d'eau par poids de l'excipient topique. La phase hydrophobe est dispersée dans la phase aqueuse. La phase hydrophobe peut contenir des matériaux insolubles dans l'eau ou partiellement solubles comme ceux connus dans le domaine des compositions, incluant, mais sans limitation, les silicones décrits précédemment dans la partie émulsions silicone-dans-eau, et les autres huiles et lipides tels décrits précédemment dans la partie émulsions. Les compositions topiques de l'invention, incluant mais ne se limitant pas aux lotions et crèmes, peuvent contenir un émollient dermatologiquement acceptable. Ces compositions contiennent préférentiellement entre 1% et 50% de l'émollient. Dans le contexte de la présente invention, "émollient" réfère à une substance utile pour la prévention ou le soulagement de la sècheresse, autant que pour la protection de la peau. Une grande variété d'émollients appropriés sont connus et peuvent être utilisés ici. L'ouvrage Cosmetics Science and Technology de Sagarin, 2nd Edition, Vol. 1, pp. 32-43 (1972), contient de nombreux exemples de substances utilisables en tant qu'émollients. Un emollient préféré est la glycérine. La glycérine est préférentiellement utilisée à une concentration entre 0,001 et 30%, plus préférentiellement entre 0,01 et 20%, encore plus préférentiellement entre 0,1 et 10%, e.g. 5%. Les lotions et des crèmes selon la présente invention contiennent généralement un système excipient de solution et un ou plusieurs émollients. Les lotions et des crèmes contiennent typiquement entre 1 % et 50 %, de préférence entre 1 % et 20 %, d'émollient; entre 50 % et 90%, de préférence entre 60 % et 80 % d'eau; le principe actif, le ou les actives additionnels pour le soin de peau étant aux concentrations détaillées précédemment.. Les crèmes sont généralement plus épaisses que les lotions du fait des quantités plus importantes d'émollients ou des quantités plus importantes d'épaississants. Les pommades peuvent contenir une base vecteur (excipient) simple constituée d'huile végétale ou animale ou d'hydrocarbure serai-solide (oléagineux) ; une base d'absorption de la pommade qui absorbe l'eau pour former une émulsion ; ou un vecteur hydrosoluble, par exemple un vecteur de solution hydrosoluble. Les onguents peuvent contenir en plus un agent épaississant comme décrit dans, Cosmetics, Science and Technology de Sagarin, 2nd Edition, Vol. 1, pp. 72-73 (1972), et/ou un émollient. Par exemple, un onguent peut contenir entre 2% et 10% d'un émollient; entre 0,1% et 2% d'un agent épaississant, ainsi que le principe actif et le ou les actifs additionnels dans les proportions décrites précédemment. Les compositions selon l'invention utiles pour nettoyer ("lavantes") sont formulées avec un excipient convenable, i.e., comme décrit ci dessus, et contiennent préférentiellement, en plus du principe actif de la présente invention et du ou des actifs additionnels dans les proportions décrites ci-dessus, entre 1% et 90%, plus préférentiellement entre 5% et 10%, d'un tensioactif dermatologiquement acceptable. Le tensioactif est convenablement choisi parmi les tensioactifs anioniques, nonioniques, zwitterioniques, amphotères et ampholytiques, ainsi que leurs mélanges. De tels tensioactifs sont bien connus de l'homme de l'art de la détergence. Des exemples non restrictifs de tensioactifs possibles sont isoceteth-20, méthylcocoyltaurate de sodium, méthyloléoyltaurate de sodium et laurilsulfate de sodium. Voir le brevet U.S.. 4,800.197, pour des exemples de tensio-actifs utilisables dans le cadre de la présente invention. Des exemples variés de tension-actifs additionnels utiles ici sont décrits dans Detergents and Emulsifiers de McCutcheon, North American Edition (1986), publié par. Allured Publishing Corporation. Les compositions nettoyantes peuvent optionnellement contenir d'autres substances qui sont conventionnellement utilisées dans les compositions nettoyantes. Dans le cade de la présente invention, le terme "fond de teint" réfère à produit cosmétique pour la peau,liquide, servi-liquide, semi-solide, ou solide qui inclut, mais sans limitation, les lotions, crèmes, gels, pâtes, compactes, et ainsi de suite. Le fond de teint est typiquement utilisé sur une large surface de peau, comme la totalité du visage, pour apporter une apparence particulière. Les fonds de teint sont classiquement utilisés pour apporter une base adhérente à des produits cosmétiques colorés comme les rouges, blush, poudres etc.., et tendent à cacher les imperfections de la peau et apporter un lissage, même en apparence, de la peau. Les fonds de teint selon la présente invention comprennent un excipient dermatologiquement acceptable et peuvent comprendre des ingrédients conventionnels comme les huiles, colorants, pigments, émollients, parfums, cires, stabilisants etc... Des exemples d'excipients et d'autres ingrédients similaires utilisables dans le cadre de la présente invention sont décrits, par exemple, dans la demande PCT WO 96/33689, et le brevet GB 2274585. B. Excipient oralement acceptable La composition dans le cadre de la présente invention peut également comprendre un excipient oralement acceptable dans le cas où elle serait ingérée. N'importe quel excipient oralement ingestible peut être utilisé. A titre d'exemples non limitants, on peut citer des comprimés, pilules, capsules, boissons, breuvages, poudres, sirops, granules, poudres, vitamines, suppléments et compléments alimentaires, barres de santé, sucreries, gomme à mâcher, et gouttes. C. Liquides injectables Les compositions de la présente invention peuvent également comporter un liquide acceptable pour l'injection dans /ou sous la peau si la composition doit être injectée. III. Préparations des compositions Les compositions de la présente invention sont généralement préparées par des méthodes conventionnelles bien connues par l'homme de l'art de la fabrication des compositions topiques et orales et les compositions pour l'injection. De telles méthodes peuvent être en une ou plusieurs étapes, avec ou sans chauffage, refroidissement, etc.... La forme physique des compositions selon la présente invention n'est pas importante : elles peuvent se présenter sous toute forme galénique à savoir crèmes, lotions, onguents laits ou crèmes, gels, émulsions, dispersions, solutions, suspensions, nettoyants, fonds de teint, préparations anhydres (sticks, en particulier baume à lèvres, huiles pour le corps et le bain), gels pour la douche et le bain, shampooings et lotions de soin du cheveu, laits ou crèmes pour les soins de la peau ou des cheveux, lotions ou laits démaquillants, lotions, laits ou crèmes anti-solaires, lotions, laits ou crèmes de bronzage artificiel, crèmes, mousses, gels ou lotions de pré rasage, de rasage, ou après-rasage, maquillage, rouges à lèvres, mascaras ou vernis à ongles, "essences" de peau, sérums, matériels adhésifs ou absorbants, patchs transdermiques, ou poudres, lotions, laits ou crèmesémollientes, sprays, huiles pour le corps et le bain, bases de fond de teint, pommade, émulsion, colloïde, suspension compacte ou solide, crayon, formulation pulvérisable, brossable, fard à joues, rouge, eyeliner, lipliner, gloss pour lèvres, poudre pour le visage ou le corps, mousses ou gels coiffants, conditionnant pour ongles, baumes à lèvres, conditionnants de peau, hydratants, laques, savons, exfoliants, astringents, produits dépilatoires solutions ondulantes permanentes, formulations antipelliculaires, compositions anti-transpirantes ou antiperspirantes, désodorisants, pulvérisations pour nez et ainsi de suite. Ces compositions peuvent également se présenter sous la forme de bâtons pour les lèvres destinés soit à les colorer, soit à éviter les gerçures, ou de produits de maquillage pour les yeux ou des fards et fonds de teint pour le visage. Les compositions selon l'invention incluent des produits de beauté, des produits personnels de soin et des préparations pharmaceutiques. On peut également envisager une composition sous la forme d'une mousse ou encore sous forme de compositions pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent aussi être à usage bucco-dentaire, par exemple une pâte dentifrice. Dans ce cas, les compositions peuvent contenir des adjuvants et additifs usuels pour les compositions à usage buccal et notamment des agents tensioactifs, des agents épaississants, des agents humectants, des agents de polissage tels que la silice, divers ingrédients actifs comme les fluorures, en particulier le fluorure de sodium, et éventuellement des agents édulcorants somme le saccharinate de sodium. La composition dans le cadre de la présente invention peut être utilisée sous forme solution, de dispersion, d'émulsion, de pâte ou de poudre, individuellement ou en pré-mélange ou est véhiculée individuellement ou en pré-mélange par des vecteurs comme les macrocapsules, les microcapsules ou les nanocapsules, les macrosphères, les microsphères, ou les nanosphères, les liposomes, les oléosomes ou les chylomicrons, les macroparticules, les microparticules ou les nanoparticules, macroéponges, les microéponges ou les nanoéponges, les microémulsions ou les nanoémulsions ou adsorbé sur des polymères organiques poudreux, les talcs, bentonites et autres supports minéraux ou organiques. Les peptides, contenant au moins un cycle aromatique bloqué et correspondant à la formule générale (I), ainsi que les compositions cosmétiques et dermopharmaceutiques de la présente invention, peuvent être utilisés sous n'importe quelle forme, dans une forme liée, incorporée ou adsorbée sur des macro -, micro -, et nanoparticles, ou sur rnacro -, micro -, et nanocapsules, pour le traitement des textiles, des fibres naturelles ou synthétiques, des laines, et tous matériaux destinées à entrer en contact avec la peau et qui peuvent être employés dans l'habillement, les sous-vêtements de jour ou de nuit, les mouchoirs, ou les tissus, afin d'exercer son effet cosmétique par l'intermédiaire de ce contact de peau/textile et permettre unie délivrance topique continue. IV. Méthode de traitement cosmétique La composition selon l'invention peut être appliquée localement sur les zones du visage ou du corps à éclaircir. L'un des grands avantages de la présente invention réside dans la possibilité de pouvoir procéder, chaque fois que nécessaire ou souhaitable, à des traitements "doux" très localisés et sélectifs grâce au mode d'application par voie topique. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique pour éclaircir, dépigmenter ou blanchir l'épiderme, éliminer les tâches de la peau en particulier de vieillesse ou de rousseur, ou prévenir la pigmentation de l'épiderme comprenant l'application topique sur la peau d'une quantité efficace d'au moins un peptide contenant au moins un cycle aromatique bloqué et correspondant à la formule générale (I) ou d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique selon la présente invention. La présente invention concerne également un procédé cosmétique pour éclaircir la pigmentation de la peau, lutter contre la hyperpigmentation cutanée et/ou le mélasma et/ou le chloasma et/ou les taches de sénescence comprenant l'application topique sur la peau d'une quantité efficace d'au moins un peptide contenant au moins un cycle aromatique bloqué et correspondant à la formule générale (I) ou d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique selon la présente invention. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'une composition telle que décrite précédemment en tant qu'agent éclaircissant, pour le traitement cosmétique de l'hyperpigmentation diffuse ou locale et en général pour diminuer la mélanogénèse dans la peau humaine. La présente invention concerne également l'utilisation d'au moins un peptide comme décrit ci-dessus, seul ou incorporé dans des compositions cosmétiques ou dermopharmaceutiques pour la préparation de médicaments destinés aux soins de la peau, des muqueuses et des phanères, particulièrement en tant qu'agent éclaircissant, pour le traitement éclaircissant dermopharmaceutique de l'hyperpigmentation diffuse ou locale et en général pour diminuer la mélanogénèse dans la peau humaine.. La présente invention concerne les industries chimiques, médicales, cosmétiques, de soin de la peau. Comme illustration de l'invention, plusieurs formulations cosmétiques seront citées. Ces formules sont représentatives de l'invention, mais ne la restreignent pas. V. Exemples A. Exemples de formulation 1) Gel éclaircissant g/100 g Carbopol 1342 0,3 Propylène glycol 2,0 Glycérine 1,0 Petrolatum 1,5 Cylomethicone 6,0 Alcool cétylique 0,5 Lubrajel MS 10,0 Triéthanolamine 0,3 Palmitoyl-Tyr-Gly-Gly-Phe-Pro 0,001 Eau, conservateurs, parfum qsp 100 g 2) Crème éclaircissante Ultrez 10 g/l00 g 0,20 Butylène glycol 5,0 Acide stéarique 1,50 Crodamol GTCC 2,00 Petrolatum oil 2,00 Crodacol C90 0,50 Crodafos CES 1,50 Extrait de réglisse 3,00 Stearoyl-His-Leu-Asp-Ile-Ile-D-Trp 0,002 Palmitoyl-Gly-Tic 0.05 eau, conservateurs, parfum qsp 100 g 3) Fond de teint hydratant et anti-rides Composés % (p/p) Eau déminéralisée 53,36 KOH 10% 1,30 Polysorbate 80 0,10 Titanium dioxyde 6,00 Talc 3,05 Yellow Iron Oxide 1, 80 Red Iron Oxide 1,00 Black Iron Oxide 0,15 Propylène glycol 6,00 Magnesium Aluminium Silicate 1,00 Sodium Carboxymethylcellulose 0,12 DiPPG3 Myristyl Ether Adipate 12,00 Isostearyl Neopentanoate 4,00 Crodafos CS 20 4,00 Steareth-10 2,00 Cetyl Alcohol 0,50 Steareth-2 0,50 Ceramide 2 0,10 Lumiskin 3,00 Pal-Ife-D-Tic-Ala 0,0004 Conservateurs qsp 100 4) Lotion visage Composés g/100g Carbopol Ultrez 1 OBF Goodrich 0,30 Butylene Glycol 5,00 Mixed Parabens 0,20 Crodamol ICSCroda 1,00 Crodamol AB Croda 4,00 Pemulen TR2BF Goodrich 0,25 Crillet 1Croda 1,00 Potassium Sorbate 0,10 Sodium hydroxide 1 ON 0,55 VENUCEANETM 5,00 Biot-Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu 0,03 Fragrance 0,10 Eau déminéralisée qsp 100 5) Crème anti-rides pour peau mature g/100g Composés g/100g Ultrez 10BF Goodrich 0,20 Glycerine 3,50 Potassium Sorbate 0,10 Volpo S10 Croda 1,50 Crodafos CESCroda 3,50 DC 200Dow Corning 2,00 Crodamol OSUCroda 7,00 Vitamine C 0,10 Crili 3Croda 0,40 Sodium Hydroxide 30% 0,20 STEROCARETM SEDERMA 3,00 Pal-D-7-hydroxy-Tic 3,00 Eau, conservateurs, parfums qsp 100 B. Préparation de peptides selon l'invention. Ces composés ont été synthétisés sur la résine Rink amide PS ou sur la résine Wang PS en utilisant la stratégie standard de synthèse Fmoc (9-fluorényl-méthoxycarbonyle) en phase solide. Ces résines ont été achetées chez Senn Chemicals. Les produits chimiques utilisés sont les suivants: Les acides aminés protégés à l'extrémité N-terminale par un groupe Fmoc, Fmoc-Ala-OH, Fmoc-D-Ala-OH, Fmoc-Arg(Pbf)-OH, Fmoc-DArg(Pbf)-OH, Fmoc-His(Trt)-OH, Fmoc-D-His(Trt)-OH, Fmoc-Lys(Boc)-OH, Fmoc-Phe-OH, Fmoc-D-Phe-OH. FmocTrp(Boc)-OH, Fmoc-D-Trp(Boc)-OH, Fmoc-Met-OH, Fmoc-Glu(OtBu)- OH, FmocSer(tBu)-OH, Fmoc-Leu-OH, Fmoc-Tyr(tBu)-OH, Fmoc-Gly-OH, Fmoc-Pro-OH, Fmoc-Asn(trt)-OH, ont été achetés chez SENN chemicals et chez Advanced Chemtech. Le N,N-diméthylformamide (DMF), le dichlorométhane, le méthanol, l'acétonitrile, l'éther éthylique, l'acide trifluoroacétique (TFA), la pipéridine ont été achetés chez Riedel-de Haên, Carlo Erba ou Acros Organics et utilisés sans purification. La N,N-diisopropyléthylamine (DIEA), le diisopropylcarbodiimide (DIC), le N-hydroxybenzotriazole (HOBt), le triisopropylsilane, l'acide palmitique ont été achetés chez SAF ou Avocado. Tous les réactifs et produits chimiques étaient de qualité analytique et ils ont été utilisés sans autre purification. Le procédé standard de fabrication de ces peptides comporte les étapes suivantes: 1) Protocole standard de déprotection Fmoc Les étapes de la déprotection Fmoc ont été réalisées en faisant réagir les résines protégées dans un mélange de diméthylformamide(DMF)/pipéridine (80/20, v/v) pendant 20 minutes. 2) Protocole standard de lavage Après l'étape de couplage ou de déprotection, des étapes de lavage (10ml/g) ont été réalisées avec du DMF (3 x 5 min), du méthanol (2 x 5 min) et du dichlorométhane (DCM) (2 x 5 min), successivement. 3) Protocole standard de couplage Une solution contenant 2 équivalents de l'acide aminé Fmoc, de DIC et de HOBt dans du DMF est mise en contact avec la résine déprotégée pendant 2 heures. Un test ninhydrine est effectué pour évaluer la fin de la réaction. 4) Clivage La solution de TFA/eau/triisopropylsilane (95/2,5/2,5, v/v/v) est ajoutée à la résine à cliver (5m1/g). Le clivage a été réalisé pendant 3 heures. La résine est filtrée et lavée au TFA (5ml/g). Le filtrat est 69 concentré sous vide. Les composés sont précipités avec de l'éther diéthylique. Les échantillons sont solubilisés, congelés à -80 C et lyophilisés. Les analyses de CLHP ont été réalisées sur un système chromatographique Agilent 1100 avec un détecteur à barrette de diodes et une colonne C18 Merck Chromolith de 100 x 4,6 mm thermostatée à 35 C. Un débit de 1 ml/min et un gradient de 20 % à 80 % d'acétonitrile dans du formate d'ammonium à 0,1% en 20 minutes ont étés utilisés | La présente invention concerne de nouvelles compositions cosmétiques renfermant au moins un peptide contenant au moins un cycle aromatique bloqué, correspondant à la formule générale (I) A- (Xa)m-Xc-(Xb)n-B, ainsi que l'utilisation cosmétique, par application topique sur la peau d'au moins un peptide contenant au moins un cycle aromatique bloqué, en tant qu'agent éclaircissant, correspondant à la formule générale (I) A- (Xa)m-Xc-(Xb)n-B.La présente invention a également pour objet un procédé cosmétique de blanchiment et /ou d'éclaircissement de la peau comprenant l'application topique sur la peau d'une quantité efficace d'au moins un peptide correspondant à la formule générale (I) ou d'une composition cosmétique ou dermopharmaceutique en contenant. | 1) Utilisation cosmétique, par application topique sur la peau d'au moins un peptide contenant au moins un cycle aromatique bloqué, en tant qu'agent éclaircissant et correspondant à la formule générale (1) suivante : A-(Xa)m-Xc-(Xb)n-B (1) dans laquelle : a) A est soit H, soit un groupe N-acyl, le groupe N-acyl étant: - biotine ou - une chaine alkyle, aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, b) B est soit OR1 ou NR2R3; avec R1, R2 et R3 indépendamment soit - H - une chaine alkyle, aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, c) m et n pouvant varier de 0 à 5 avec la restriction que m+n<5 d) (Xa) et (Xb) sont des résidus d'amino acides identiques ou différents, codés ou non par le code génétique et (Xa)m et (Xb)n sont des chaines de 0 à 5 acides amines (Xal Xa2 Xa3 Xa4 Xa5) (Xbl Xb2 Xb3 Xb4 Xb5) identiques ou différents, codés ou non par le code génétique, avec la restriction que m+n<5 e) Xc est un acide aminé aromatique choisi de la manière suivante a) si Xal = His, n=0 et m<5, alors Xc est un résidu choisi parmi L- ou D-Trp , L- ou D-Phe, L-ou D-Tyr, L- ou D-Tic, L- ou D-7-hydroxy-Tic ou L- ou D-Tpi. ii) si Xal = L-Tyr, m<3 et n 2) Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que le peptide est choisi parmi les analogues et fragments de l'enkephaline ou de l'endothéline. 3) Composition cosmétique ou dermopharmaceutique renfermant un milieu dermatologiquement acceptable et au moins un peptide, contenant au moins un cycle aromatique bloqué, ledit peptide correspondant à la formule générale (I) suivante : A- (Xa)m-Xc-(Xb)n-B (1) dans laquelle : a) A est soit H, soit un groupe N-acyl, le groupe N-acyl étant: - biotine ou - une chaine alkyle, aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, b) B est soit OR' ou NR2R3; avec R', R2 et R3 indépendamment soit -H - une chaine alkyle, aryle, aralkyle, acyle, alcool, sulfonyle, sucre ou alkoxy de 1 à 24 atomes de carbones, linéaire branchée ou cyclique, substituée ou non, saturée ou non, hydroxylée ou non, soufrée ou non, c) m et n pouvant varier de 0 à 5 avec la restriction que m+n<5 d) (Xa) et (Xb) sont des résidus d'amino acides identiques ou différents, codés ou non par le code génétique et (Xa)m et (Xb)n sont des chaines de 0 à 5 acides amines (Xa, Xa2 Xa3 Xa4 Xa5) (Xb, Xb2 Xb3 Xb4 Xb5) identiques ou différents, codés ou non par le code génétique, avec la restriction que m+n<5 e) Xc est un acide aminé aromatique choisi de la manière suivante i) si Xal = His, n=0 et m55, alors Xc est un résidu choisi parmi L- ou D-Trp , L- ou D-Phe, L-ou D-Tyr, L- ou D-Tic, L- ou D-7-hydroxy-Tic ou L- ou D-Tpi. ii) si Xal = L-Tyr, m<3 et n 4) Composition cosmétique ou dermopharmaceutique renfermant un milieu dermatologiquement acceptable et, en tant qu'actif éclaircissant, au moins un peptide, contenant au moins un cycle aromatique bloqué, ledit peptide correspondant à la formule générale (I). 5) Composition selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit peptide représente entre 0,00001% et 100%, de préférence entre 0,0001% et 20% et plus préférentiellement entre 0,001% et 5% en poids par rapport au poids total de la composition. 6) Composition selon l'une quelconque des 3 à 5 caractérisée en ce qu'elle renferme en outre au moins un actif complémentaire choisi parmi les actifs blanchissants ou éclaircissants, les actifs ayant une activité inhibitrice de la mélanogénèse, les actifs kératolytiques ou de desquamation, les actifs anti-âge. 7) Composition selon la 6 caractérisée en ce que ledit actif complémentaire est choisi parmi : les inhibiteurs de la tyrosinase, les inhibiteurs de la protéine kinase A ou C, les inhibiteurs du flux calcique cellulaire, les inhibiteurs des récepteurs a ou 13 adrénergiques, l'hydroquinone, l'arbutine, l'acide kojique, la vitamine C et ses dérivés, la boldine et ses dérivés, la tyramine et ses dérivés, les extraits de réglisse, de citrus. 8) Composition selon l'une quelconque des 3 à 7 caractérisée en ce qu'au moins un des actifs est utilisé sous forme de solution, de dispersion, d'émulsion, de pâte ou de poudre, individuellement ou en pré-mélange ou est véhiculée individuellement ou en pré-mélange par des vecteurs comme les macrocapsules, les microcapsules ou les nanocapsules, les macrosphères, les microsphères, ou les nanosphères, les liposomes, les oléosomes ou les chylomicrons, les macroparticules, les microparticules ou les nanoparticules, les macroéponges, les microéponges ou les nanoéponges, les microémulsions ou les nanoémulsions, ou adsorbés sur des polymères organiques poudreux, les talcs, bentonites et autres supports minéraux ou organiques. 9) Composition selon l'une quelconque des 3 à 8 caractérisée en ce qu'elle se présente sous toute forme galénique à savoir crèmes, lotions, onguents laits ou crèmes, gels, émulsions, dispersions, solutions, suspensions, nettoyants, fonds de teint, préparations anhydres (sticks, en particulier baume à lèvres, huiles pour le corps et le bain), gels pour la douche et le bain, shampooings et lotions de soin du cheveu, laits ou crèmes pour les soins de la peau ou des cheveux, lotions ou laits démaquillants, lotions, laits ou crèmes anti-solaires, lotions, laits ou crèmes de bronzage artificiel, crèmes ou mousses de rasage, lotions après-rasage, rouges à lèvres, mascaras ou vernis à ongles, "essences" de peau, sérums, matériels adhésifs ou absorbants, patchs transdermiques, ou poudres. 10) Procédé cosmétique pour éclaircir la pigmentation de la peau, lutter contre la hyperpigmentation cutanée et/ou le mélasma et/ou le chloasma et/ou les taches de sénescence comprenant l'application topique sur la peau d'une quantité efficace d'au moins un peptide comprenant au moins un cycle aromatique bloqué et correspondant à la formule générale (I) ou d'une composition cosmétique selon l'une des quelconques 3 à 9. 11) Procédé cosmétique de traitement anti-âge comprenant l'application topique sur la peau d'une quantité efficace d'au moins un peptide comprenant au moins un cycle aromatique bloqué etcorrespondant à la formule générale (I) ou d'une composition cosmétique selon l'une des quelconques 3 à 9. | A | A61 | A61K,A61P,A61Q | A61K 8,A61K 38,A61P 17,A61Q 19 | A61K 8/64,A61K 38/16,A61K 38/33,A61P 17/16,A61Q 19/02 |
FR2889378 | A1 | DISPOSITIF DE COMPARAISON D'UN SIGNAL D'ENTREE AVEC UNE CONSIGNE, ET CIRCUIT ELECTRONIQUE CORRESPONDANT | 20,070,202 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des circuits électroniques intégrés et plus particulièrement des circuits comprenant des comparateurs de signaux analogiques, tels que les microcontrôleurs ou encore les systèmes sur puces électroniques ( systems on chip en anglais). Plus précisément, l'invention concerne la génération d'un signal de comparaison dans de tels circuits. 2. Solutions et inconvénients de l'art antérieur On discute ci-après les inconvénients de l'art antérieur à travers le cas particulier des comparateurs embarqués dans un microcontrôleur utilisé dans un système d'asservissement. Les systèmes d'asservissement sont des systèmes dont la sortie doit respecter le plus fidèlement possible une consigne. Pour ce faire, ces systèmes utilisent un rebouclage ( feedback en anglais) de la sortie vers l'entrée du système, de façon à permettre une comparaison du signal mesuré en sortie du système (aussi appelé signal d'entrée du comparateur) avec une valeur de consigne (aussi appelée consigne dans la suite de la description). Il est donc classique qu'un système d'asservissement comprenne un microcontrôleur équipé d'un comparateur qui permet, après une détection d'une égalité (ou d'une inégalité) du signal d'entrée et de la consigne, de générer un signal de comparaison (aussi appelé signal de sortie dans la suite de la description) afin, par exemple, de modifier directement le déroulement d'un algorithme d'asservissement, de changer l'état de certaine des sorties du système ou encore de commander la capture d'une valeur d'un compteur qui sera utilisée par l'algorithme pour ajuster les commandes du système. On connaît de très nombreuses techniques de comparaison permettant de générer un signal de sortie, représentatif d'un écart entre un signal d'entrée et une consigne. Ce signal de comparaison varie entre des niveaux logiques haut et bas en fonction du résultat de la comparaison. Comme illustré par la figure 1, la comparaison à un seuil est une première technique selon laquelle le signal de sortie OUTPUT_1 bascule vers le niveau logique haut VCC lorsque le signal d'entrée INPUT est supérieur ou égal à la consigne VCONS et vers le niveau logique bas VSS lorsque le signal d'entrée INPUT est inférieur à la consigne VCONS. Cette technique de comparaison, relativement ancienne, a connu peu de succès, pour différentes raisons, et notamment la sensibilité aux bruits. En effet, la présence d'un signal bruité à l'entrée du comparateur peut provoquer un fonctionnement aléatoire ou une panne du système, du fait que lorsque le signal bruité devient proche de la consigne, le comparateur, dit comparateur à un seuil, génère des commandes instables CMD_INST. Pour remédier à ce problème, il est traditionnellement envisagé d'implémenter une hystérésis analogique sur le comparateur afin que le bruit porté par le signal d'entrée ne soit pas retransmis au système. De façon plus précise et comme illustré par la figure 1, un comparateur à hystérésis (ou comparateur à deux seuils ) (aussi appelé trigger de Schmitt) est caractérisé par deux seuils de commutation: un seuil de commutation bas VIL et un seuil de commutation haut VIH. Selon cette seconde technique, lorsque le signal d'entrée INPUT atteint le seuil de commutation haut VIH, le signal de sortie OUTPUT_2 commute du niveau logique bas VSS vers le niveau logique haut VCC et lorsque le signal d'entrée INPUT atteint le seuil de commutation bas VIL, le signal de sortie OUTPUT_2 commute du niveau logique haut VCC vers le niveau logique bas VSS. Il est à noter que plus la différence entre le seuil de commutation haut VIH et le seuil de commutation bas VIL est importante, plus le comparateur sera fiable et insensible aux fluctuations parasites superposées au signal d'entrée INPUT. Cet écart de tension entre les deux seuils de commutation VIH et VIL est appelé hystérésis. La différence entre le seuil de commutation haut VIH et le seuil de commutation bas VIL constitue également la marge de l'immunité au bruit qui est l'écart de tension qu'un signal d'entrée peut avoir sans entraîner d'incident particulier sur le fonctionnement d'un système. Bien que le comparateur à hystérésis ait représenté un progrès important dans le mécanisme de génération d'un signal de comparaison sans instabilité, la seconde technique connue présente néanmoins les désavantages d'être coûteuse en surface silicium et peu efficace. En effet, l'hystérésis est typiquement réglée à la valeur de bruit maximum qu'est supposé porter le signal à observer en sortie du système d'asservissement (c'est-à-dire le signal d'entrée du comparateur). Cette valeur de bruit maximum est d'autant plus difficile à estimer, que les microcontrôleurs sont développés pour une multitude d'applications et non une application spécifique. On pourrait envisager d'implémenter des hystérésis analogiques réglables sur les comparateurs. Cependant, cela rendrait cette seconde technique de l'art antérieur encore plus coûteuse en surface silicium. Un autre inconvénient majeur de cette seconde technique connue réside dans le fait que les hystérésis introduisent un retard sur la disponibilité de l'information, retard qui s'ajoute au temps nécessaire à l'algorithme d'asservissement pour ajuster ses actions sur le système. Ainsi, cette latence entre égalité du signal d'entrée et de la consigne et réaction du système peut être préjudiciable à la précision du contrôle du système. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique de comparaison de signaux analogiques qui soit simple à mettre en oeuvre et efficace, notamment en terme de prise de décision. Un autre objectif de l'invention est de proposer une telle technique qui permette de supprimer, en sortie du comparateur, les oscillations intempestives générées lorsqu'un signal d'entrée bruité devient proche de la consigne donnée au comparateur. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui ne conduise pas à une augmentation notable de la taille du circuit intégré. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui, dans au moins un mode de réalisation, soit peu coûteuse et adaptée à toutes les applications standards des microcontrôleurs et/ou des systèmes sur puces électroniques actuels. Un dernier objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui, dans un mode de réalisation particulier, soit notamment bien adaptée aux systèmes d'asservissement numérique. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif de comparaison, recevant un signal d'entrée analogique et une valeur de consigne, et délivrant un signal de sortie numérique, ledit signal de sortie étant susceptible de commuter entre un niveau logique haut et un niveau logique bas, ou réciproquement. Le dispositif comprend un comparateur à un seuil recevant ledit signal d'entrée et ladite valeur de consigne, ledit comparateur génère un signal résultant qui est fonction du résultat de la comparaison. Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens d'échantillonnage dudit signal résultant et des moyens de commande desdits moyens d'échantillonnage, permettant de bloquer lesdits moyens d'échantillonnage tant qu'un mécanisme de temporisation n'indique pas qu'une durée de temporisation déterminée est écoulée depuis la vérification d'au moins un critère d'instabilité prédéterminé, ledit mécanisme de temporisation étant réinitialisé avec ladite durée de temporisation à chaque fois que ledit au moins un critère d'instabilité prédéterminé est vérifié. Lesdits moyens d'échantillonnage permettent, s'ils ne sont pas bloqués, de copier ledit signal résultant en sortie dudit dispositif. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la génération d'un signal de comparaison dans un circuit intégré. En effet, l'invention propose d'associer un comparateur à un seuil et un mécanisme d'anti- rebond. Ce mécanisme d'anti-rebond permet de détecter les instabilités du signal résultant (c'est-à-dire les commandes instables générées en sortie du comparateur), et le cas échéant de les supprimer. Pour ce faire, on utilise des moyens de commandes qui permettent, pendant la période de fonctionnement d'un mécanisme de temporisation, de désactiver l'échantillonnage de la sortie du comparateur, de façon à maintenir la tension résultante à son niveau logique courant. En outre, le mécanisme d'anti- rebond permet de donner l'information de l'égalité du signal d'entrée et de la consigne, et ce, contrairement à la technique de l'art antérieur précitée, sans aucun retard. Selon un aspect avantageux de l'invention, ledit au moins un critère d'instabilité prédéterminé est une commutation dudit signal résultant. Dans une première variante, le mécanisme de temporisation est réinitialisé sur les fronts montant ou descendant du signal résultant. Il convient de préciser que par front montant, on entend une commutation d'un signal d'un niveau logique bas vers un niveau logique haut, le front descendant étant la commutation inverse. Dans une deuxième variante, le mécanisme de temporisation est réinitialisé après un nombre déterminé de commutations successives du signal résultant. De façon préférentielle, ladite durée de temporisation est supérieure à la période du bruit de plus basse fréquence que l'on veut supprimer. L'invention repose sur l'observation suivante: on connaît généralement mieux la fréquence fondamentale d'un bruit présent sur une application que son niveau. Le cas le plus connu est celui du 50Hz du secteur, dont on sait que sa fréquence fondamentale peut bruiter des signaux basse fréquences, mais dont il est difficile lors de la conception d'un système d'évaluer le niveau de la fréquence 50Hz qui sera superposé au signal d'entrée. Ainsi, l'invention propose un filtrage numérique des signaux haute fréquence (portés par le signal d'entrée) dont la période est inférieure à une durée de temporisation. De façon avantageuse, lesdits moyens de commande comprennent des moyens de détection de commutation dudit signal résultant, générant un signal en échelon, appelé signal de détection, prenant successivement une première et une seconde valeur à chaque fois qu'une commutation est détectée. Ledit mécanisme de temporisation comprend une base de temps recevant sur une première entrée, appelée entrée de chargement, et sur une deuxième entrée, appelée entrée d'autorisation, ledit signal de détection et ledit signal de détection inversé, respectivement, de sorte que: -quand ledit signal de détection prend ladite première valeur, ladite base de temps est pré-chargée par ladite durée de temporisation; puis - quand ledit signal de détection prend ladite seconde valeur, ladite base de temps autorise l'écoulement de ladite durée de temporisation pré- chargée. La présente invention couvre un premier cas dans lequel la base de temps est un compteur numérique permettant d'incrémenter une valeur de départ jusqu'à une valeur d'arrivé. Le temps écoulé entre la valeur de départ et la valeur d'arrivé est égale à la durée de temporisation pré-chargée dans le compteur. L'invention couvre également un second cas dans lequel la base de temps est un décompteur numérique permettant de décrémenter une valeur de départ jusqu'à une valeur d'arrivée. Le temps écoulé entre la valeur de départ et la valeur d'arrivé est égale à la durée de temporisation pré- chargée dans le décompteur. Préférentiellement, lesdits moyens de détection de commutation comprennent: - une bascule recevant ledit signal résultant et délivrant un signal résultant retardé ; - une porte logique OU-EXCLUSIF recevant ledit signal résultant et ledit signal résultant retardé et délivrant ledit signal de détection, de sorte que: o si ledit signal résultant et ledit signal résultant retardé sont à des niveaux logique différents, ladite porte logique OU-EXCLUSIF fixe ledit signal de détection à ladite première valeur; o si ledit signal résultant et ledit signal résultant retardé sont au même niveau logique, ladite porte logique OU-EXCLUSIF fixe ledit signal de détection à ladite seconde valeur. Avantageusement, ladite base de temps comprend un rebouclage de la sortie de ladite base de temps vers ladite entrée d'autorisation, de façon à bloquer ladite base de temps lorsque ladite durée de temporisation est écoulée, jusqu'à la détection d'une commutation dudit signal résultant. Préférentiellement, ladite base de temps est programmable. Ainsi, il est possible de configurer les paramètres de la base de temps (durée de temporisation, valeur de départ, valeur d'arrivée, ...) en fonction de la ou les fréquences du bruit à supprimer. Il est en outre possible d'adapter de façon dynamique les paramètres de la base de temps en fonction de la fréquence de bruit détectée sur le signal d'entrée. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le dispositif comprend des moyens de resynchronisation entre ledit comparateur et lesdits moyens de commande, de façon à resynchroniser ledit signal résultant sur un signal d'horloge. D'une façon générale, le signal en sortie d'un comparateur (signal résultant) est un signal asynchrone qui nécessite d'être resynchronisé sur une horloge, de façon à pouvoir être utilisé par des circuits logiques synchrones. Selon l'invention, les moyens de resynchronisation assurent également la protection des moyens de commande contre les aléas logiques générés en sortie du comparateur. Par aléa logique, on entend une succession d'un front montant et d'un front descendant se produisant pendant un espace de temps inférieur à la période du signal d'horloge. Selon un aspect avantageux de l'invention, lesdits moyens de resynchronisation comprennent une bascule permettant de copier ledit signal résultant en sortie, à chaque front actif dudit signal d'horloge. L'invention concerne également un circuit électronique comprenant un dispositif de comparaison tel que décrit ci-dessus. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1, déjà commentée en relation avec l'art antérieur, est un ensemble de graphiques montrant, d'une part l'évolution du signal de comparaison généré en sortie d'un comparateur à un seuil classique, et d'autre part l'évolution du signal de comparaison généré en sortie d'un comparateur à hystérésis classique, en fonction de l'évolution d'un signal d'entrée bruité ; - la figure 2 présente le schéma d'un dispositif de comparaison selon un 5 mode de réalisation préférentiel de l'invention; et - la figure 3 illustre le fonctionnement du dispositif de comparaison de la figure 2. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention repose sur l'adjonction d'un mécanisme 10 d'anti- rebond en sortie d'un comparateur. Selon l'invention, des moyens de commande comprennent des moyens de détection, permettant de détecter un changement d'état en sortie du comparateur, et le cas échéant de réinitialiser un mécanisme de temporisation avec une durée de temporisation déterminée. Ces moyens de commande permettent d'empêcher l'échantillonnage de la sortie du comparateur après une détection positive d'une commande instable. Par souci de simplification de la description, on se limitera, dans toute la suite de ce document, à décrire un dispositif de comparaison fonctionnant avec un mécanisme de temporisation équipé d'un décompteur numérique. L'Homme du Métier étendra sans difficulté cet enseignement à un dispositif de comparaison fonctionnant avec un mécanisme de temporisation équipé d'un compteur numérique. On décrit désormais en relation avec la figure 2 un dispositif de comparaison 100 selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de comparaison 100 selon l'invention comprend: - des moyens de commande 3 incluant un mécanisme de temporisation 32 spécifiques à l'invention; - des moyens d'échantillonnage 4 spécifiques à l'invention; et 30 - un comparateur à un seuil 1 de type classique en soi (dont le fonctionnement a déjà été décrit ci-dessus en relation avec la figure 1). Le comparateur 1 reçoit sur une première entrée 11 un signal d'entrée analogique INPUT et sur une deuxième entrée 12 une valeur de consigne VCONS, et délivre en sortie 13 un signal résultant RESULT qui, en fonction du résultat de la comparaison, est égal soit à la valeur de l'alimentation de haute tension VCC (généralement de 5V) (aussi appelée par la suite niveau logique haut) soit à la valeur de l'alimentation de basse tension VSS (généralement de OV) (aussi appelée par la suite niveau logique bas). Il est à noter que le signal résultant RESULT est un signal asynchrone. Afin d'éviter un disfonctionnement de la partie logique (c'est-à-dire les circuits synchronisés sur une horloge) du dispositif, on synchronise le signal résultant RESULT sur un signal d'horloge CLOCK. Pour ce faire, on utilise des moyens de resynchronisation 2, montés en série avec le comparateur 1. Les moyens de resynchronisation 2 reçoivent en entrée 21 le signal résultant RESULT et fournissent en sortie 22 un signal synchronisé RESULT_SYNC. Ces moyens de resynchronisation 2 comprennent une bascule de type D (non représentée), active sur front montant, qui permet de copier le signal résultant RESULT en sortie 22 à chaque front montant du signal d'horloge CLOCK, et de maintenir le signal synchronisé RESULT_SYNC à son niveau logique courant jusqu'au prochain front montant du signal d'horloge CLOCK. Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de commande 3 comprennent des moyens de détection 31 agissant sur le mécanisme de temporisation 32. Comme on le verra dans la suite de la description, ces moyens de détection 31 permettent de réinitialiser le mécanisme de temporisation 32 à chaque commutation du signal synchronisé RESULT_SYNC d'une part et d'empêcher l'activation des moyens d'échantillonnage 4 d'autre part, de façon à supprimer les commandes instables CMD_INST du signal synchronisé RESULT_SYNC. De façon plus détaillée, les moyens de détection 31 reçoivent sur une entrée 310 le signal synchronisé RESULT_SYNC et fournissent en sortie 311 un signal de détection DETECT qui commute vers le niveau logique haut VCC puis vers le niveau logique bas VSS à chaque fois qu'une commutation du signal synchronisé RESULT_SYNC est détectée. Ainsi, les moyens de détection 31 permettent de générer un échelon à chaque front montant et descendant du signal synchronisé RESULT_SYNC. Plus précisément encore, les moyens de détection 31 comprennent une 5 porte logique OU-EXCLUSIF 312 et une bascule 313, montée en série sur l'une des entrées de la porte logique OU-EXCLUSIF 312. La bascule 313 reçoit sur une entrée 3131 le signal synchronisé RESULT_SYNC et délivre en sortie 3132 un signal retardé RESULT_ DELAY. Cette bascule 313 permet ainsi d'introduire un retard égal à une période du signal d'horloge CLOCK sur le signal synchronisé RESULT_SYNC. La porte logique OU-EXCLUSIF 312 reçoit sur une première entrée 3121 le signal synchronisé RESULT_SYNC et sur une deuxième entrée 3122 le signal retardé RESULT_ DELAY (délivré en sortie de la bascule 313). Comme illustré par la figure 3, lorsque le signal synchronisé RESULT_SYNC et le signal retardé RESULT_ DELAY sont à des niveaux logique différents, alors le signal de détection DETECT, délivré en sortie 311, prend la valeur du niveau logique haut VCC. A l'inverse, lorsque le signal synchronisé RESULT_SYNC et le signal retardé RESULT_ DELAY sont au même niveau logique, alors le signal de détection DETECT, délivré en sortie 311, prend la valeur du niveau logique bas VSS. Le signal de détection DETECT est directement appliqué sur l'entrée 320 du mécanisme de temporisation 32; ce dernier délivre alors en sortie 321 un signal de commande COMMD qui, en fonction de l'état courant du mécanisme de temporisation, est égal soit au niveau logique haut VCC soit au niveau logique bas VSS. Dans le présent mode de réalisation, le mécanisme de temporisation 32 comprend un décompteur numérique 322 et une porte logique ET à entrées inversées 323, montée en série sur l'une des entrées du décompteur numérique 322. La porte logique ET à entrées inversées 323 reçoit sur une première entrée 3231 le signal de détection DETECT et sur une deuxième entrée 3232 le signal de commande COMMD (délivré en sortie 321 du mécanisme de temporisation), et délivre en sortie 3233 un signal d'activation COUNTDWN. On décrit ci-après en référence à la figure 3, le fonctionnement du 5 dispositif de comparaison 100 selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Ainsi, lorsque le signal de détection DETECT et le signal de commande COMMD sont chacun au niveau logique bas VSS, c'est-à-dire lorsque les moyens de détection ne détectent aucune commutation du signal synchronisé RESULT_SYNC et lorsque le mécanisme de temporisation est en cours de décomptage, alors le signal d'activation COUNTDWN prend la valeur du niveau logique haut VCC. En revanche, lorsque le signal de détection DETECT est au niveau logique haut VCC (c'est-à-dire en cas de détection d'une commutation du signal synchronisé RESULT_SYNC) et/ou lorsque le signal de commande COMMD est au niveau logique haut VCC (c'est-à-dire lorsque le mécanisme de temporisation a fini de décompter), alors le signal d'activation COUNTDWN prend la valeur du niveau logique bas VSS. Comme illustré par la figure 2, le décompteur numérique 322 reçoit sur une première entrée LOAD, dite entrée de chargement, le signal de détection DETECT et sur une deuxième entrée RUN, dite entrée d'autorisation, le signal d'activation COUNTDWN. Le décompteur numérique 322 est un séquenceur logique qui permet de décrémenter une valeur de départ START (par exemple 10 ) d'une unité, à chaque coup d'horloge, jusqu'à une valeur d'arrivée END (généralement 0 ). Le temps écoulé entre la valeur de départ et la valeur d'arrivé est appelé durée de temporisation TEMP_VALUE. Comme déjà indiqué, cette durée de temporisation TEMP_VALUE est choisie afin d'être supérieure à la période du bruit de plus basse fréquence porté par le signal d'entrée INPUT. À titre d'exemple, dans le cas d'un signal d'horloge CLOCK de 8MHz, pour un signal d'entrée de 15KHz sur lequel est superposé un bruit de 1MHz, la valeur de départ START peut être réglée à 16 , ce qui donne une durée de temporisation TEMP_VALUE de 2gs. Ainsi, lorsque le signal de détection DETECT est au niveau logique haut VCC, le décompteur numérique 322 est réinitialisé, c'est-à-dire qu'on recharge le 5 décompteur numérique avec la valeur de départ START. Par ailleurs, lorsque le signal d'activation COUNTDWN est au niveau logique haut VCC, le décompteur numérique 322 autorise la décrémentation de la valeur de départ START. On note que dans le présent mode de réalisation, la porte logique ET à entrées inversées 323 permet d'empêcher l'activation simultanée des entrées LOAD et RUN. En d'autres termes, on interdit le cas où le signal de détection DETECT et le signal d'activation COUNTDWN sont tous les deux au niveau logique haut VCC. Il est à noter également que lorsque la durée de temporisation TEMP_VALUE est écoulée, la porte logique ET à entrées inversées 323 fixe le signal d'activation COUNTDWN au niveau logique bas VSS, de façon à bloquer le décompteur numérique 322 sur la valeur d'arrivée END, jusqu'à la détection d'une commutation du signal synchronisé RESULT_SYNC. Comme illustré par la figure 2, les moyens d'échantillonnage 4 reçoivent sur une première entrée 41 le signal synchronisé RESULT_SYNC et sur une deuxième entrée 42 le signal de commande COMMD délivré en sortie TIME_OUT du décompteur numérique 322. Ces moyens d'échantillonnage 4 comprennent une bascule de type D (non représentée), active sur front montant, de sorte que si la valeur du signal de commande COMMD est égale à la valeur du niveau logique haut VCC, alors le signal synchronisé RESULT_SYNC est recopié en sortie 43. En revanche (figure 3), si la valeur du signal de commande COMMD est égale à la valeur du niveau logique bas VSS, alors le signal de sortie OUTPUT_3 est maintenu à son niveau logique courant. En résumé, le dispositif de comparaison, tel que proposé par l'invention, présente de nombreux avantages, dont une liste non exhaustive est donnée ci- dessous: amélioration de la prise de décision; en effet, l'invention permet de détecter les commutations du signal de sortie du comparateur et fournir sans retard l'information d'égalité du signal d'entrée et de la consigne; - amélioration de la stabilité ; en effet, l'invention permet de supprimer les commandes instables générées en sortie du comparateur lorsque le signal d'entrée devient proche de la consigne, et ce quel que soit le niveau de bruit en entrée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation mentionné ci-dessus. En particulier, l'Homme du Métier pourra, en fonction de la nature de l'application, modifier la logique de comparaison. Notamment, il est possible d'envisager la programmation du mécanisme de temporisation, de sorte que le mécanisme de temporisation adapte de façon dynamique ses paramètres de temporisation TEMP_VALUE, START et END à la fréquence du bruit détectée. De même, le mécanisme de temporisation peut être implémenté de toute autre manière, à savoir notamment avec un compteur numérique et avec une porte logique NON-OU. D'une façon générale, dans d'autres exemples de réalisation, les valeurs de TEMP_VALUE, START, END, VCC, et VSS peuvent être différentes de celles données dans le cas du mode de réalisation préférentiel exposé ci-dessus. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en relation avec un nombre limité de modes de réalisation, l'homme du métier, à la lecture de la présente description, comprendra que d'autres modes de réalisation peuvent être imaginés sans sortir du cadre de la présente invention | L'invention concerne un dispositif de comparaison (100), recevant un signal d'entrée analogique (INPUT) et une valeur de consigne (VCONS), et délivrant un signal de sortie numérique (OUTPUT_3). Le dispositif (100) comprend un comparateur à un seuil (1) recevant le signal d'entrée et la valeur de consigne, le comparateur génère un signal résultant (RESULT) qui est fonction du résultat de la comparaison.Selon l'invention, un tel dispositif (100) comprend des moyens d'échantillonnage (4) du signal résultant et des moyens de commande (3), permettant de bloquer les moyens d'échantillonnage (4), après une commutation du signal d'entrée, et ce tant qu'un mécanisme de temporisation (32) n'indique pas qu'une durée de temporisation déterminée (TEMP_VALUE) est écoulée depuis la vérification d'un critère d'instabilité prédéterminé. Le mécanisme de temporisation (32) est réinitialisé avec la durée de temporisation à chaque fois qu'un critère d'instabilité prédéterminé est vérifié. Les moyens d'échantillonnage (4) permettent, s'ils ne sont pas bloqués, de copier le signal résultant (RESULT) en sortie du dispositif (100). | 1. Dispositif de comparaison (100), recevant un signal d'entrée analogique (INPUT) et une valeur de consigne (VCONS), et délivrant un signal de sortie numérique (OUTPUT_3), ledit signal de sortie étant susceptible de commuter entre un niveau logique haut (VCC) et un niveau logique bas (VSS), ou réciproquement, ledit dispositif (100) comprenant un comparateur à un seuil (1) recevant ledit signal d'entrée et ladite valeur de consigne, ledit comparateur générant un signal résultant (RESULT) qui est fonction du résultat de la comparaison, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'échantillonnage (4) dudit signal résultant et des moyens de commande (3) desdits moyens d'échantillonnage, permettant de bloquer lesdits moyens d'échantillonnage (4) tant qu'un mécanisme de temporisation (32) n'indique pas qu'une durée de temporisation déterminée (TEMP_VALUE) est écoulée depuis la vérification d'au moins un critère d'instabilité prédéterminé, ledit mécanisme de temporisation (32) étant réinitialisé avec ladite durée de temporisation à chaque fois que ledit au moins un critère d'instabilité prédéterminé est vérifié, et en ce que lesdits moyens d'échantillonnage (4) permettent, s'ils ne sont pas bloqués, de copier ledit signal résultant (RESULT) en sortie dudit dispositif (100). 2. Dispositif de comparaison selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un critère d'instabilité prédéterminé est une commutation dudit signal résultant. 3. Dispositif de comparaison selon la 1, caractérisé en ce que ladite durée de temporisation est supérieure à la période du bruit de plus basse 25 fréquence que l'on veut supprimer. 4. Dispositif de comparaison selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande comprennent des moyens de détection (31) de commutation dudit signal résultant (RESULT), générant un signal en échelon, appelé signal de détection (DETECT), prenant successivement une première et une seconde valeur à chaque fois qu'une commutation est détectée, et en ce que ledit mécanisme de temporisation (32) comprend une base de temps (322) recevant sur une première entrée, appelée entrée de chargement (LOAD), et sur une deuxième entrée, appelée entrée d'autorisation (RUN), ledit signal de détection et ledit signal de détection inversé, respectivement, de sorte que: quand ledit signal de détection prend ladite première valeur, ladite base de temps est pré-chargée par ladite durée de temporisation; puis -quand ledit signal de détection prend ladite seconde valeur, ladite base de temps autorise l'écoulement de ladite durée de temporisation pré-chargée. 5. Dispositif de comparaison selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (31) de commutation comprennent: -une bascule (313) recevant ledit signal résultant et délivrant un signal résultant retardé (RESULT_DELAY) ; - une porte logique OU-EXCLUSIF (312) recevant ledit signal résultant et ledit signal résultant retardé et délivrant ledit signal de détection, de sorte que: - si ledit signal résultant et ledit signal résultant retardé sont à des niveaux logique différents, ladite porte logique OU-EXCLUSIF fixe ledit signal de détection à ladite première valeur; - si ledit signal résultant et ledit signal résultant retardé sont au même niveau logique, ladite porte logique OU-EXCLUSIF fixe ledit signal de détection à ladite seconde valeur. 6. Dispositif de comparaison selon la 4, caractérisé en ce que ladite base de temps (322) comprend un rebouclage de la sortie de ladite base de temps vers ladite entrée d'autorisation (RUN), de façon à bloquer ladite base de temps lorsque ladite durée de temporisation est écoulée, jusqu'à la détection d'une commutation dudit signal résultant. 7. Dispositif de comparaison selon la 6, caractérisé en ce que ladite base de temps (322) est programmable. 8. Dispositif de comparaison selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de resynchronisation (2) entre ledit comparateur (1) et lesdits moyens de commande (3), de façon à resynchroniser ledit signal résultant sur un signal d'horloge. 9. Dispositif de comparaison selon la 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de resynchronisation comprennent une bascule permettant de copier ledit signal résultant en sortie, à chaque front actif dudit signal d'horloge. 10. Circuit électronique caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de comparaison (100) selon l'une quelconque des 1 à 9. | H | H03 | H03K | H03K 5 | H03K 5/22 |
FR2895187 | A1 | STATION D'ACCUEIL D'EQUIPEMENTS HOTES MOBILES ET PROCEDE DE PARTAGE DE RESSOURCES UTILISANT LA STATION | 20,070,622 | Domaine technique La presente invention concerne une station d'accueil d'equipement hotes mobiles tels que des telephones portables, des agendas electroniques, ou des appareils de prise de vue. La station d'accueil de l'invention peut en particulier are du type des stations d'impression permettant aux utilisateurs d'appareils photographiques numeriques de produire des epreuves et de recharger les batteries de leur appareil. Ii peut aussi s'agir d'une borne interactive commerciale mise a la disposition du public. La mise en oeuvre de 1'invention conceme toute sorte d'equipements portables a main (handheld) et vise en particulier l'utilisation combinee des ressources de ces equipements sans avoir recours a un ordinateur personnel. Etat de la technique anterieure Les equipements electroniques portables a main, sont pourvus, pour la plupart, de moyens pour generer des donnees multimedia, d'une memoire pour stocker les donnees, de moyens pour echanger les donnees, et de moyens de restitution des donnees. Les moyens de restitution peuvent comporter notamment un ecran de visualisation, un haut parleur et/ou une interface tactile. Les moyens pour generer des donnees multimedia peuvent comporter un clavier, un ecran tactile, un capteur d'images ou encore un microphone. Its permettent de generer des donnees de texte, d'images, de video, de son, ou des combinaisons de son, d'images et/ou de texte. Ces donnees sont designees communement par donnees multimedia >>. Les moyens pour echanger des donnees comportent, dans leur plus simple expression, une interface de connexion. De maniere plus sophistiquee, ils comportent une interface de communication par reseau local sans fil. Il s'agit, par exemple, d'une interface de type Bluetooth ou Wifi. Enfin, certains equipements, et notamment les telephones portables, integrent une interface de communication avec un reseau de communication distribue. I1 s'agit en particulier d'un emetteur recepteur capable d'acceder au reseau telephonique ou au reseau Internet. Les interfaces de communication par reseau local sans fil permettent d'echanger des informations entre equipements. Par ailleurs, it est possible de relier un certain nombre d'equipements a un ordinateur personnel , par exemple par 1'intermediaire d'un port de serie universel (USB) pour &changer des donnees par I'intermediaire de l'ordinateur. On connait egalement des stations d'accueil pour 1'echange de donnees entre des equipements portables a main. On peut se referer, a titre d'illustration, aux documents (1) et (2) dont les references sont precis&es a la fin de la description. Expose de l'invention Bien que 1'echange de donnees entre equipements portables puisse, en soi, etre realise de maniere relativement aisee, l'utilisation de maniere concomitante et en synergie des ressources des equipements portables a main reste une operation complexe. L'une des difficultes consiste a selectionner les donnees qui doivent etre echangees et les fonctions qui doivent &tre partagees. Les interfaces de commande des equipements a main, sont en general relativement modestes et interdisent un mise en commun des fonctions de plusieurs appareils. Une solution partielle consiste a faire appel a un ordinateur personnel qui sert alors d'unite de commande et de visualisation pour utiliser de maniere combine des equipements differents. Toutefois, les ordinateurs personnels, meme portables, constituent des equipements chers et volumineux, en comparaison avec les equipements portables a main. De plus, l'utilisation d'un ordinateur pour synchroniser des equipements satellites est percue comme une operation fastidieuse par un certain nombre d'utilisateurs. L'invention a pour but de proposer une station d'accueil et en particulier une station d'accueil sans ordinateur personnel (PC-free), qui permette a un utilisateur de tirer le meilleur parti de ses equipements portables a main, pris individuellement ou en combinaison. Un certain nombre de composants de saisie ou de restitution de donnees peuvent apparaitre sur differents types d'equipements portables a main, avec differents degres de perfectionnement. A titre d'exemple, un appareil photographique numerique peut accessoirement presenter un petit microphone, ou un emetteur-recepteur. Ces derniers seront certainement plus modestes que ceux d'un telephone portable, ou d'un baladeur numerique (MP3). En revanche 1'appareil photographique dispose vraisemblablement d'un capteur d'image et d'un ecran de controle de bien meilleure qualite que ceux d'une phone-cam (telephone mobile a capteur d'images integre). L'invention identifie ainsi un probleme supplementaire qui consiste a utiliser au mieux des fonctions de meme type disponibles sur des equipements differents, et utilises de maniere concomitante. Elie a pour but egalement de resoudre ce probleme. Un autre but est encore de simplifier au maximum la mise en commun des fonctions, ressources et donnees des equipements. Pour atteindre ces buts, l'invention a plus precisement pour objet de proposer une station d'accueil comprenant des moyens d'interface destines a des equipements hotes, des moyens de detection d'equipements hotes relies aux interfaces, et des moyens de selection automatique de modes d'utilisation combine de ressources de la station d'accueil et/ou des equipements hotes connectes, pilotes par les moyens de detection. Les moyens d'interface peuvent en particulier comporter une premiere interface destinee a un premier equipement portable hote et au moins une deuxieme interface destinee A. au moins un deuxieme equipement portable hote. L'invention concerne egalement un procede de gestion d'equipements multimedia, au moyen d'une station telle qu'indiquee ci-dessus. Le procede comprend une etape d'inventaire des ressources des equipements hotes connectes aux interfaces et une etape de selection automatique des modes d'utilisation combine des ressources. On entend par << ressources >> les composants et fonctions d'acquisition, de conservation, de partage et de restitution de donnees ou d'objets multimedia. Le mode d'utilisation combine des ressources peut ne prendre en compte que les ressources des equipements hotes connectes. Il peut egalement prendre en compte des ressources ou fonctions propres a la station d'accueil. En particulier la station d'accueil est susceptible de presenter une interface de commande de plus grande dimension que celle des equipements hotes. Il est ainsi envisageable d'utiliser cette interface A. la fois pour la commande des fonctions propres a la station d'accueil mais egalement pour celles des equipements hotes. Differents types de combinaisons d'equipements hotes peuvent are prevus et utilises pour declencher differents types d'utilisation combinee des ressources. Le tableau I ci apres indique differentes fonctions susceptibles d'etre disponibles sur des equipements mobiles portables usuels. Il indique par un premier signe +/- une probabilite elevee ou faible d'existence d'une fonction multimedia donnee et, par un deuxieme signe, +/- le caractere fortement ou faiblement developpe de cette fonction. A titre d'illustration la fonction de prise de vue est certaine sur une appareil photographique et y est fortement developpee. Elie est representee par le symbole ++. Le tableau se rapporte a un telephone mobile equipe d'un capteur d'images (phone-cam), a un telephone mobile pliable (clam-shell), A. un appareil de prise de vues numerique et A. un album numerique. Tableau I Equipement/ Prise Prise Affichage Restitutio Acces Acces Telechargement m6-noire fonction de de photo n de son reseau reseau logiciel vue son local distribue Phone cam +1- +/+ +/- +/+ +/+ +/+ +/+ +/-Telephone +/- +/+ +/- en mode +/- +/+ +/+ +/+ -/- pliable deplie -/- en mode plie Appareil +/+ +/- +/+ -/- +1- -/- -/- +/+ photo Album -/- -/- +/+ +/- +/- -/- -/- +/+ numerique Aux fonctions apparaissant dans le tableau I s'ajoutent les fonctions usuelles de la station d'accueil. De maniere classique, it s'agit des fonctions de memoire, d'echange de donnees, d'interface utilisateur et de chargement des batteries des ~quipements connectes. A celles-ci peut s'ajouter une fonction d'imprimante. Le tableau II donne quelques exemples d'utilisation combine possible de diff~rentes paires d'equipements hotes. Tableau II Equip ement1- Phone cam Appareil photo Album Equipement 2 electronique Phone cam *Partage de *Partage de *Partage de donnees donnees donnees multimedia multimedia multimedia *organisation de *telechargement *visioconference fichiers d'image d'images *visioconference Appareil photo *Partage de *Archivage donnees d'images multimedia *Partage de *Visionnage de donnees photos / de multimedia sequences video Album *Partage de electronique donnees multimedia *Archivage d' images Compte tenu du grand nombre d'utilisations combinees possibles, et en 1'absence du dispositif de 1'invention it serait extremement fastidieux pour l'utilisateur de connecter mutuellement les appareils et de les commander de maniere a ce qu'ils interagissent de la maniere souhaitee. Ce probleme est resolu par l'invention dans le sens que la selection des modes d'utilisation est automatique. Comme cela va apparaitre dans la suite du texte, le caractere automatique de la selection de modes d'utilisation n'exclut pas entierement la possibilite pour l'utilisateur d'effectuer un choix des ressources a combiner. 7 Dans une realisation particuliere et simplifiee de la station, les interfaces sont dediees a des fonctions predeterminees. Ainsi les moyens de selection sont pilotes par les moyens de detection pour selectionner automatiquement un mode d'utilisation combine en fonction d'un etat d'occupation des interfaces. Dans ce cas, la detection d'equipements hotes peut se resumer A. la simple detection de la presence ou de 1'absence d'un equipement hote connecte a une interface donnee. La connexion d'un equipement hote a une interface determine, et davantage encore la connexion de deux equipements hotes a deux interfaces sont interpretees pour effectuer un inventaire des ressources disponibles puis une selection de l'utilisation combine des ressources. Ici un inventaire des ressources disponibles est etabli simplement en detectant 1'etat d'occupation des interfaces. En effet, on considere qu'un equipement hote connecte a une interface donne dispose necessairement de certaines ressources determinees qui lui permettent de remplir certaines fonctions correspondantes. A titre d'illustration, une premiere interface (interface 1), situee sur une partie avant de la station peut etre associee a une fonction d'impression et a une fonction d'affichage. Une deuxieme interface (interface 2) situee sur une partie arriere de l'interface peut etre associee a une fonction de fourniture de donnees et A. une fonction d'enregistrement. Le tableau III montre une possibilite de selection automatique de modes d'utilisation lorsqu'un appareil photo numerique et/ou une phone-cam sont connectes respectivement sur la premiere et/ou la deuxieme interface de la station d'accueil, la station d'accueil etant capable par ailleurs de memoriser des donnees d'images et d'imprimer des photos. La premiere ligne et la premiere colonne indiquent respectivement les equipements hotes connectes a la premiere et la deuxieme interface. Elles indiquent egalement 1'etat d'occupation correspondant en mentionnant par o oui >> ou par non >> la detection d'un equipement hote. Tableau III InterfaceI / Appareil photo 1 Phone cam 1 Rien Interface2 detection =oui detection =oui detection =non Appareil photo 2 Affichage sur 1' ecran Affichage sur Enregistrement des detection =oui de controle de 1'ecran de controle donnees de 1'appareil photo 1 de de la phone-cam 1 1'appareil photo2 donnees d'image en de donnees dans une memoire provenance de d'image en de la station 1'appareil photo 2 provenance de d'accueil 1'appareil photo 2 Phone cam 2 Affichage sur 1'ecran Affichage sur Enregistrement des detection = oui de controle de 1'ecran de controle donnees de la 1'appareil photo 1 de de la phone cam 1 phone cam 2 dans donnees d'image en de donnees une memoire de la provenance de la d'image en station d'accueil phone-cam provenance de la phone-cam 2 Rien Impression par la Impression par la Mise en veille de la detection=non station d' epreuves station d' epreuves station d' accueil photo de donnees photo de donnees d'images de d'images de la 1'appareil photo 1 phone cam 1 Dans la mise en oeuvre decrite, l'utilisateur dicte implicitement le mode d'utilisation en choisissant de connecter les equipements hotes a une interface plutot qu'a 1'autre. Lorsque plusieurs equipements hotes pourvus chacun d'un ecran de controle sont connectes a la station, it apparait ici judicieux de connecter, le cas echeant, a la premiere interface de la station, 1' equipement dont 1'ecran presente les meilleurs capacites d'affichage. Il est cependant possible, pour des raisons de choix de l'utilisateur d'y connecter un equipement avec une plus faible capacite d'affichage tel que la phone-cam. Ceci peut presenter un interet lorsque deux fonctions sont declenchees de maniere concomitante. On peut en effet imaginer que la fonction d'affichage d'images sur 1'ecran de controle d'un equipement relfe a la premiere interface soft accompagnee d'une fonction de transfert des donnees d'images ou de fichiers d'images. Le transfert a lieu, par exemple, de 1'equipement connecte a la deuxieme interface vers 1'equipement connecte a la premiere interface. L'utilisation combinee des ressources peut inclure celle d'une interface de commande de la station d'accueil. 11 peut s'agir, en 9 particulier, d'un unique bouton multifonction de la station. Dans cet exemple, 1'assignation au bouton multifonction d'une fonction particuliere est effectuee egalement de maniere automatique en tenant compte de 1'etat d'occupation des interfaces. 11 s'agit d'un cas particulier de la selection automatique de modes d'utilisation. Le tableau IV, comparable au tableau III indique, toujours a titre d'illustration, une possibilite de mise en oeuvre incluant comme ressource un bouton multifonction de la station d'accueil. Ti indique, le cas echeant, la fonction obtenue en actionnant ou non le bouton. Cette fonction est affichee en gras ou en maigre pour distinguer les deux alternatives.10 Tableau IV Il convient de souligner que les tableaux ne donnent que des exemples de mise en oeuvre. Ils n'excluent pas l'usage d'autres equipements hotes, tels que des 5 agendas, des albums electroniques ou des stylos numeriques et n'excluent pas Interface 1 / Interface 2 Appareil photo 1 detection =oui Phone cam 1 detection =oui Rien detection =non Appareil photo 2 detection =oui Affichage sur 1' ecran de controle de 1'appareil photo 1 de donnees d'image en provenance de 1'appareil photo 2. Enregistrement de donnees d'images de 1'appareil photo 1 dans une memoire de 1'appareil photo 2 Affichage sur 1'ecran de controle de la phone-cam 1 de donnees d'image en provenance de 1'appareil photo 2 Enregistrement de donnees d'images de la phone-cam 1 daps une memoire de 1'appareil photo 2 Recharge des batteries de 1'appareil photo 2 Enregistrement des donnees de 1'appareil photo2 dans une memoire de la station d' accueil Phone cam 2 detection = oui Rien detectionùnon Affichage sur 1'ecran de controle de 1'appareil photo 1 de donnees d'image en provenance de la phone-cam Enregistrement de donnees d'images de 1'appareil photo 1 dans une memoire de I'appareil photo 2 Impression par la station d'epreuves photo de donnees d'images de 1'appareil photo 1 Recharge des batteries de 1'appareil photo 1 Affichage sur 1'ecran de controle de la phone cam 1 de donnees d'image en provenance de la phone-cam 2 Enregistrement de donnees d'images de la phone-cam 1 dans une memoire de la phone-cam 2 Impression par la station d' epreuves photo de donnees d'images de la phone cam 1 Recharge des batteries de la phone-cam 1 Recharge des batteries de la phone-cam 2 Enregistrement des donnees de la phone cam 2 daps une memoire de la station d'accueil Mise en veille de la station d'accueil d'autres fonctions tels que 1'enrichissement de donnees d'images avec des donnees contextuelles de prise de vue ou de prise de notes. En particulier, en connaissant la date de prise de vue d'une image par un premier equipement hote it est possible d'assortir les donnees d'images de donnees contextuelles, tels que des donnees relatives au contenu d'un agenda, a une adresse de ressource universelle (URL) ou encore aux references d'un morceau de musique diffuse par un autre equipement hote, au meme moment. L'enrichissement d'images est en soi connu. 11 peut toutefois etre grandement facilite en etant pilote par la station d'accueil au meme titre que d'autres modes d'utilisation combine des ressources. Selon un perfectionnement de 1'invention, les moyens de detection d'equipements hotes comportent en outre des moyens pour identifier les ressources des equipement hotes connectes. Dans ce cas, les moyens de selection sont pilotes par les moyens de detection pour selectionner automatiquement un mode d'utilisation combinee en fonction des ressources identifiees. Le choix du mode d'utilisation pent egalement tenir compte accessoirement de 1'etat d'occupation. Les moyens pour identifier les ressources des equipements hotes peuvent etre de simples moyens mecaniques ou electriques de reconnaissance du type d'un equipement hote connecte. Dans ce cas, on suppose qu'un type donne d'equipement Note presente necessairement des ressources determinees. Par exemple, la detection d'un appareil photographique numerique est interpretee comme la presence necessaire d'un capteur d'images et d'un ecran de controle. L'identification ou 1'inventaire des ressources peut aussi avoir lieu par echange d'infounations avec 1'equipement hote selon un protocole permettant l'identification des fonctions disponibles. L'echange d'information peut avoir lieu par 1'intermediaire de 1'interface de connexion physique de la station d'accueil, ou par une communication par reseau local de communication sans fil. Les moyens pour identifier les ressources interrogent chaque equipement hote connecte et dressent pour cet equipement hote un inventaire des ressources disponibles en termes de fonctions et eventuellement de capacites. A titre d'illustration, une phone-cam peut communiquer ainsi a la station d'accueil sa fonction d'etablissement d'une connexion hertzienne vers un reseau de communication distribue, sa fonction de prise de vue et sa fonction d'affichage. Elie peut encore indiquer sa capacite de memoire, totale ou libre, sa capacite d'affichage en termes de dimension et de resolution d'ecran, ainsi que sa capacite de prise de vue en termes de resolution du capteur d'images. Dans ce cas, si deux equipements hotes connectes disposent de la meme fonction, avec des capacites differentes it est possible de retenir 1'equipement dont la capacite est la meilleure. A titre d'illustration, si un album electronique pourvu d'un ecran d'affichage de grande dimensions est connect& a la station simultanement avec une phone-cam, un mode d'utilisation combine est offert a 1'utilisateur dans lequel des images saisies par la phone-cam sont affich&es sur 1'ecran de 1'album electronique. Il est effectivement plus avantageux de visionner les photos de la phone-cam sur 1' ecran de grande taille. Le tableau V donne des exemples de ressources identifiees et de modes d'utilisation combine des &quipements hotes, proposees en fonction des 15 ressources. 13 Tableau V Interface 1 ressource Phone cam Album electronique rien Interface 2 ressource *Prise de vue *Affichage *Affichage *memoire *communication A. _ distance Appareil *Prise de vue Visio-conference visualisation d'images Charge batteries photo *affichage enrichissement de 1'appareil photo sur Impression des images numerique d'images 1'album saisies par 1'appareil memorisation des photo images dans 1'album Telephone *communication Echange de donnees Telechargement de Charge batteries portable a distance d'images, donnees d'images vers Mise a jour de logiciel 1'album d'exploitation de la Enrichissement station d'accueil d'images de 1'album rien Charge batteries Charge des batteries Mise a jour du Impression des logiciel images visualisees d'exploitation de la station d'accueil 14 Dans certaines cases du tableau, une alternative entre deux possibilites d'utilisation combinee des ressources est sugger&e, l'une des possibilite &cant indiquee en gas. Dans ce cas, it est possible de faire appel de maniere additionnelle a un bouton de selection multifonction de la station d' accueil, de la maniere decrite precedemment, ou de tenir compte du fait que les appareils soient connectee a 1'une des interfaces plutot qu'a 1'autre pour affiner la selection. Un mode d'utilisation combine d'equipements hotes peut, par exemple, &tre dicte par les capacit&s ou les fonctions de 1'&quipement install& sur rune des interface consider&& comme interface maitresse >>. 11 s'agit, par exemple, de 1' interface situee sur une partie avant de la station. A titre d'illustration, l'utilisation de 1'album numerique en combinaison avec 1'appareil photo numerique peut declencher un mode de visualisation des images lorsque 1'album est relic sur l'interface maitresse >>, et declencher la mise en memoire des donnees d'image de 1'appareil photographique dans la memoire de 1'album numerique lorsque 1'appareil photographique numerique est connect& a l'interface maitresse >>. Le procede de gestion des ressources decrit peut comporter en outre une &tape de detection d'un &ventuel equipement hote non compatible ou non entierement compatible avec un cadre logiciel de travail de la station d' accueil. Dans ce cas, un telechargement vers la station d'accueil de donn&es logicielles pour 1accueil de 1'equipement hote non compatible peut titre automatiquement declenche. Le telechargement peut &tre effectue, soit par la station, si elle est pourvue de moyens de communication adaptes, soit au moyen d'un equipement hote qui est pourvu des moyens de communication avec un reseau de communication distribue, tel que le reseau Internet. 11 s'agit, par exemple, d'un telephone portable. Le telechargement peut &tre conditionne par la connexion a la station d'un tel equipement. D'autres caracteristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, en reference aux figures des dessins annexes. Cette description est donne& a titre purement illustratif et non limitatif.30 15 Breve description des dessins La figure 1 est une representation schematique simplifiee d'une station d'accueil illustrant une mise en oeuvre particuliere de l'invention. La figure 2 est un organigramme illustrant une possibilite de fonctionnement d'une station d'accueil conforme a l'invention. La figure 3 est un organigramme illustrant une autre possibilite de fonctionnement d'une station d'accueil conforme a 1'invention. Description detainee de modes de mise en oeuvre de 1'invention La station d'accueil 10 de la figure 1, est destinee a accueillir un ou plusieurs equipements hotes et a faciliter l'utilisation combine des ressources des equipements qui y sont connectes. La station d'accueil presente elle meme un certain nombre de ressources susceptibles d'etre mises en oeuvre dans une utilisation combine avec un ou plusieurs equipements hotes. II s' agit en l'occurrence d'une unite d'impression thermique 12, d'une interface de commande 14 et d'une source d'energie electrique 16. L'unite d'impression permet en particulier de produire des epreuves photographiques a partir de fichiers d'images contenus dans les equipements hotes et transferes vers la station d'accueil. L'interface de commande 14 permet a 1'utilisateur de selectionner des fonctions propres a la station d'accueil, et en particulier de selectionner des qualites ou des quantites d'impression. Elie comprend en particulier un bouton multifonction destine a une utilisation combinee avec des equipements hotes connectes. La fonction du bouton est determinee automatiquement en fonction des ressources equipements hotes connectes et/ou de 1'endroit de leur connexion sur la station. La station d'accueil de la figure 1 comprend en effet deux interfaces de connexion physiques. Une premiere interface 20 est situee sur une partie avant de la station, et une deuxieme interface 22, est situee sur une partie arriere de la station. Les termes avant et arriere s'entendent ici par rapport a la station orientee de fawn que l'interface de commande 14 soit tournee vers l'utilisateur. La premiere interface et la deuxieme interface peuvent are identiques ou differentes. En particulier l'interface arriere peut titre une interface compatible avec des 16 telephones mobiles et l'interface avant compatible avec des appareils de prise de vue ou de visualisation dont les connecteurs sont generalement differents de ceux des telephones. Un nombre plus grand d'interfaces de connexion peut egalement etre prevu. Les interfaces 20, 22 sont reliees a la source de courant 16 de maniere a pouvoir fournir un courant de charge pour les batteries des equipements hotes qui y sont connectes. Elles comportent un certain nombre de broches conductrices, non representees dans leur detail. Les broches sont destinees essentiellement a echanger des signaux ou des donnees avec des equipements Notes qui y sont connectees. Des broches sont egalement prevues pour fournir un courant de charge des equipements hotes. Les interfaces sont reliees a une unite de controle 30, par exemple un processeur, qui a pour fonction d'etablir des modes d'utilisation combinees des equipments hotes, et, en fonction du mode d'utilisation retenu, de provoquer automatiquement un transfert de donnees ou de fichiers de donnees entre les equipements de maniere a permettre un usage partage de ces donnees. Les donnees echangees peuvent etre notamment des donnees d'images, des donnees contextuelles de date de lieu, d'heure, des donnees logicielles ou encore, de maniere plus generale, des donnees multimedia. Les donnees echangees peuvent encore etre des donnees renseignant la station d'accueil sur les capacites et sur les fonctions des equipements hotes connectes. Ces donnees sont echangees selon un protocole d'identification tel que, par exemple, le protocole PTP (Picture Transfert Protocol). Il convient de souligner que si les donnees sont echangees en reponse a la connexion d'un ou plusieurs equipements hotes sur les interfaces, les donnees echangees ne transitent pas necessairement par 1'intermediaire des interfaces de connexion physique. L'echange des donnees par 1'intermediaire des interfaces physiques n'est qu'une possibilite d'echange. Elie peut avoir lieu notamment lorsque la compatibilite de l'interface avec un connecteur de 1'equipement hote est complete. Une deuxieme possibilite d'echange de donnees consiste a utiliser un reseau de communication local sans fil, par exemple, selon le protocole Bluetooth. 17 La station comprend a cet effet un emetteur recepteur hertzien 32 relie a 1'unite de controle 30. L'emetteurrecepteur constitue clans ce cas egalement un moyen d'interface. Il permet une connexion hertzienne non seulement avec les equipments hotes presents sur la station, mais aussi les equipements presents dans le voisinage de la station. L'emetteur 32 permet par exemple de combiner les fonctions d'equipement que l'utilisateur a disposes sur la station et celles d'un telephone portable reste dans sa poche. Les interfaces peuvent titre associees a des capteurs destines a detester la presence ou 1'absence d'un equipement hote. I1 s'agit par exemple d'un interrupteur relie a deux broches electriques mises en contact par 1'equipement hote. I1 peut aussi d'agir d'un detecteur de tensions sur les homes d'un connecteur d'un equipement hote relie a l'interface. Il peut encore s'agir d'un simple interrupteur 24 dont le poussoir est actionne par la connexion mecanique de 1'equipement sur 1'interface d'un detecteur capacitif ou d'un detecteur inductif. Les detecteurs inductifs ou capacitifs detectot la modification d'une impedance provoquee par les equipements. De maniere plus sophistiquee, la detection de la presence peut titre effectuee par uncontroleur d'interface 34 qui gere les echanges de donnees avec les equipements connectes une l'interface. Le controleur d'interface permet en outre de recueillir des informations relatives aux fonctions et aux capacites des equipements hOtes. Les informations peuvent titre recueillies par desprocedes connus de decouverte tels que UpnP >> (Universal Plug and play). Le controleur d'interface peut titre confondu avec 1'unite de controle 30. Apres avoir recueilli 1'etat d'occupation des interfaces, et, eventuellement les ressources et capacites des equipements hotes connectes,l'unite de controle selectionne, en fonction de ces informations des modes d'utilisation combinee des ressources des equipements. L'unite de controle peut aussi attribuer, le cas echeant une fonction de selection determinee a bouton multifonction de 1'interface 14. Selon le mode d'utilisation combine selectionne, l'unite de controle peut en outre provoquer automatiquement les echanges de donnees multimedia qui conviennent a 1'utilisation, et piloter le fonctionnement des equipements hotes. En particulier l'unite de controle 30 peut contenir une table de correspondance qui prevoit un grand nombre de possibilites de combinaisons d'equipements hotes, en fonction de leur presence sur une interface ou l'autre, et/ou en fonction des ressources ou capacites des equipements. La table de correspondance associe a chaque combinaison un mode d'utilisation determine. La table prevoit alors egalement les echanges de donnees, les functions de selection de l'interface 14 et les commander destinees aux equipements hotes pour permettre leur fonctionnement combine. Le contenu de la table peut eventuellement etre renouvele par un telechargement d'une table mise a jour. Ceci peut avoir lieu a l'occasion de la connexion sur la station d'un telephone portable ou d'un equipement hote disposant d'une capacite de communication avec un reseau de communication distribue tel que le reseau Internet. Il est enfin possible de mettre a jour la table de correspondance selon un mode d'apprentissage des habitudes de l'utilisateur. Outre les interfaces de connexion 20 et 22 destinees a des connecteurs, et l'interface hertzienne 32, la station peut aussi comporter une interface inductive 36. L'interface inductive 36 est reliee a l'unite de controle 30 et a la source d'energie electrique. Elie permet, tout comme les interfaces 20 et 22, de fournir de 1'energie a des equipements hotes par rayonnement a haute frequence. Elie est destine en particulier a des equipements hotes pourvus d'une antenne ou d'une boucle conductrice servant de recepteur d'energie. La connexion des equipements hikes A l'interface inductive 36 a lieu tres simplement en posant les equipements sur une zone de la station oil se trouve une boucle d'emission de l'interface. L'interface peut accessoirement servir pour detecter la presence d'un equipement, en mesurant des variations d'impedance. L'organigramme de la figure 2 illustre une possibilite de foncitonnement d'une station d'accueil conforme a l'invention presentant au moins deux interfaces que Pon identifie par interface 1 et << interface2 >>. II s'agit, par exemple, d'interfaces de connexion, d'interfaces hertziennes ou d'interfaces inductives, telles que les interfaces 20 et 22, 32 et 36 de la figure 1, ou encore d'une combinaison de telles interfaces. Les references 100a et 100b indiquent une action de 1'utilisateur qui consiste a presenter un ou plusieurs equipements hotes A. la station. Ceci est le cas lorsque l'utilisateur branche un equipement hote sur une interface de connexion, ou lorsque it approche suffisemment un equipement hote de la station d'accueil pour le faire rentrer dans le champ de couverture hertzien ou inductif de la station. On (Merit ici la branche gauche du diagramme, en precisant toutefois que les commentaires s'appliquent egalement A. la branche droite qui lui est syrnetrique. Des references identiques suivies respectivement des lettres a ou b correspondent aux memes &tapes dans les deux branches. II convient simplement de noter que, bien qu'identiques, les &tapes des deux branches ne sont pas necessairement concomitantes. Suite a la presentation 100a d'un equipement hote, par exemple sa connexion sur une interface de connexion, vient une &tape 102a de reconnaissance de 1'equipement hote. L'equipement hote est reconnu, s'il modifie 1'etat de 1'interface, et en particulier si des capteurs prevus a cet effet reconnaissent la presence d'un equipement hote. Il est egalement reconnu si une communication hertzienne ou inductive est etablie et si celle-ci identifie un equipement hote compatible. Lorsque l'un equipement est reconnu, vient une &tape d'inventaire 104a lors de laquelle les ressources de 1'&quipement hote sont inventoriees. Comme decrit precedemment, les ressources peuvent etre simplement supposes et deduites du fait que 1'equipement soit present& a une interface de connexion plutot qu'a une autre. L'inventaire peut aussi mettre en oeuvre un &change de donnees lors duquel 1'equipement hote communique a la station d'accueil ses functions et capacites. Avant de selectionner un mode d'utilisation, une &tape 106a consiste a verifier si d'autres equipements hotes sont connectes ou pr&sentes aux autres interfaces de la station. Cette &tape peut avoir lieu avant ou apres l'inventaire. . A titre d'illustration, lorsqu'un equipement est connect& sur rune des interfaces de connexion 20 ou 22 visible A. la figure 1, it est possible de declancher automatiquement un protocole de recherche consistant a identifier et interroger d'eventuels equipements hates, presents au voisinage de la station, et pourvus de moyens de communication par reseau local sans fil. Ceci declanche alors les operations 100b, 102b, 104b et eventuellement 106 b. La derniere &tape, indiquee avec la reference 108, consiste a selectionner un mode d'utilisation qui tient compte des ressources des fonctions du ou des equipements hates en presence, et eventuellement des fonctions propres de la station. Une autre possibilite de fonctionnement est illustre par la figure 3. Les premieres &tapes de mise en presence 100 d'un premier equipement hate, de detection 102 de l'equipement, d'inventaire 104 de ses fonctions, et de recherche 106 d'autres equipements d'hotes dans 1'environnement de la station sont equivalentes aux &tapes 100a, 102a, 104a et 106a deja d&crites. Lorsque un ou plusieurs equipements hates sont presents, un inventaire &Iargi 108 peut avoir lieu. On entend par inventaire elargi, la recherche des fonctions des equipements hates presents, accompagnee, le cas echeant, d'un telechargement vers la station d'accueil de donnees logicielles. Il s'agit de donnees logicielles permettant ou facilitant la mise en oeuvre des fonctions disponibles, les interaction entre les equipements hates ou les interactions entre les equipements hates et la station. Le telechargement est indiqu& avec la reference 109. Le telechargement peut aussi avoir lieu des 1'inventaire 104 effectue pour le premier equipement hate. En 1'absence d'equipements hates supplementaires, l'etape d'inventaire elargi 108 peut etre omise comme le montre la ache 107. Une &tape suivante 110, facultative, consiste a configurer le bouton multifonction de selection de la station d'accueil pour offrir a l'utilisateur la possibilite de choisir entre deux ou plusieurs modes d'utilisation possibles. Ces differents modes sont toutefois genres de maniere automatique par la station d'accueil en fonction des fonctions des equipements hates disponibles. Le bouton de selection peut a ce titre are considers comme une fonction ou une ressource propre a la station d'accueil, combinee a celle des equipements hates. En reponse a la saisie 112 par 1'utilisateur d'un choix entre les options qui lui sont proposees, une selection d'un mode d'utilisation a finalement lieu. Celui-ci integre alors non seulement les fonctions des equipements hotes, celles de la station d'accueil, mais aussi un souhait de l'utilisateur. Une fleche 113 indique l'attente de la saisie par l'utilisateur de son choix. II est possible, a titre d'alternative, de retenir un choix par defaut, parmi les options proposees, lorsque 1'utilisateur n'actionne pas le bouton pendant une dui-6e determine. Documents cites 1) US 6 309 230 2) US 6 701 394 | L'invention concerne une station d'accueil (10) comprenant une première interface de connexion physique (20) destinée à un premier équipement hôte et au moins une deuxième interface de connexion physique (22) destinée à au moins un deuxième équipement hôte, des moyens (24, 34) de détection d'équipements hôtes reliés aux interfaces, et des moyens (30) de sélection automatique de modes d'utilisation combinée de ressources de la station d'accueil et/ou des équipements hôtes connectés, pilotés par les moyens de détection (24,34).Application à des équipements portables à main. | 1 - Station d'accueil (10) comprenant des moyens d'interface destines a des equipements hotes et caracterise par des moyens (24, 34) de detection d'equipements hotes relies aux moyens d'interface, et des moyens (30) de selection automatique de modes d'utilisation combinee de ressources de la station d'accueil et/ou des equipements hotes connectes, pilotes par les moyens de detection (24,34). 2 - Station d'accueil selon la 1, clans lequel les moyens d'interface comportant une premiere interface (20) destinee a un premier equipement hote et au moins une deuxieme interface (22) destinee a au moins un deuxieme equipement hote. 3 - Station selon la 2, dans laquelle les interfaces sont dediees a des fonctions determinees et dans lequel les moyens de selection sont pilotes par les moyens de detection pour selectionner automatiquement un mode d'utilisation combine en fonction d'un etat d'occupation des interfaces. 4 Station selon la 1, dans lequel les moyens de detection d'equipements hote comportent des moyens (34) pour identifier les ressources des equipement hotes connectes aux moyens d'interface, et dans laquelle les moyens de selection sont pilotes par les moyens de detection pour selectionner automatiquement un mode d'utilisation combinee en fonction des ressources identifiees. 5 - Station d'accueil selon la 3, comprenant un bouton multifonction (14) pilote de maniere automatique par les moyens de selection pour assigner au bouton des fonctions de selection dependant d'un etat d'occupation des interfaces.30 23 6 Station d'accueil selon la 4, comprenant un bouton multifonction pilote (14) de maniere automatique par les moyens de selection pour assigner au bouton des fonctions de selection dependant des ressources identifiees. 7 Station d'accueil selon la 1, dans lequel les moyens de selection comprennent une unite de controle (30) pour piloter un echange de donnees entre des equipements hotes connectes aux moyens d'interface en fonction d'un mode d'utilisation selectionne. 8 -Station selon la 7, dans lequel l'unite de controle (30) est reliee aux moyens d'interface (20, 22) pour provoquer un echange de donnees par 1'intermediaire des moyens d'interface. 9 - Station d'accueil selon la 7, dans lequel les moyens d'interface comportent une interface de communication locale sans fil et dans lequel 1'unite de controle (30) est reliee l'interface de communication locale sans fil (32), pour provoquer un echange de donnees par voie locale sans fil. 10 -Station d'accueil selon la 1, dans lequel les moyens d'interface comprennent au moins une interface de connexion physique compatible avec un equipement hote pourvu de moyens de communication hertziens, tels qu'un telephone portable ou une phone-cam. 11 - Station d'accueil selon la 1, dans lequel les moyens d'interface 25 comprennent au moins une interface de connexion physique compatible avec un equipement hote pourvu de moyens de prise de vue. 12 - Station d'accueil selon la 1, dans lequel les moyens d'interface comprennent une interface A. couplage inductif. 30 24 13 - Procede de gestion de ressources d'equipements multimedia au moyen d'une station d'accueil sans fil (10) comprenant une premiere interface (20) destinee a un premier equipement h6te et au moins une deuxieme interface (22) destine a au moins un deuxieme equipement h6te, caracteris& en ce qu'il comporte une &tape d'inventaire de ressources des equipement h6tes connectes aux interfaces et une &tape de selection automatique de modes d'utilisation combine de ressources de la station d'accueil et/ou des equipements h6tes connectes, en fonction des ressources inventoriees. 14 - Procede selon la 13, dans lequel 1'etape d'inventaire comprend la detection d'un &tat d'occupation des interfaces de connexion. - Procede selon la 13, dans lequel l'etape d'inventaire comprend 1'identification de ressources des equipements h6tes connectes. 16 Procede comprenant en outre une &tape de detection automatique d'un eventuel equipement h6te non compatible avec un cadre logiciel de travail de la station d'accueil et le declenchement automatique du telechargement vers la station d'accueil de donnees logicielles pour 1accueil de 1'equipement h&te. 17 - Procede selon la 16, comprenant le declenchement du telechargement au moyen d'un equipement h6te pourvu de moyens de communication avec un reseau de communication distribue. 15 | H | H04 | H04M | H04M 7 | H04M 7/00 |
FR2892021 | A1 | TRAITEMENT DE L'INCONTINENCE URINAIRE D'EFFORT ET MIXTE | 20,070,420 | La présente invention concerne les applications en urologie de composés N-(4-pyridinyl)-1 H-indol-1-amines, et plus particulièrement leur utilisation dans le traitement de l'incontinence urinaire d'effort ou de l'incontinence mixte. La vessie est un réservoir qui stocke l'urine acheminée des reins par les uretères. Sa paroi est un muscle, le détrusor, qui se contracte pour évacuer l'urine. Sous la vessie, se trouvent des muscles, le sphincter du col vésical, lisse, et le sphincter urétral, strié, qui se ferment pour retenir l'urine ou s'ouvrent pour la laisser sortir à travers l'urètre. La fonction vésicale est contrôlée à la fois par des phénomènes réflexes et par une commande volontaire provenant du cortex cérébral, qui interagissent de façon complexe. La miction normale associe une relaxation des muscles du plancher pelvien et du sphincter strié, l'ouverture du col vésical et la contraction du détrusor, qui permettent l'expulsion de l'urine stockée. La contraction du détrusor est la conséquence de l'activation du système nerveux parasympathique, la stimulation des récepteurs muscarino-cholinergiques étant initiée par l'activation des récepteurs à l'étirement du détrusor. Outre la contraction du détrusor, l'innervation parasympathique est la responsable principale de la transmission des signaux sensitifs, vers la moelle épinière, appelés signaux afférents. Pendant la période de remplissage de la vessie, la contraction des muscles sphinctériens et pelviens déclenchée via les systèmes nerveux sympathique et somatique, assure la continence. Les dysfonctionnements au niveau des sphincters sont associés à des pathologies telles que l'incontinence d'effort. L'incontinence urinaire est un trouble médical qui se définit par toute perte involontaire d'urine dont se plaint le patient. Il y a plusieurs types d'incontinence urinaire distinctes : l'incontinence d'effort, l'incontinence par impériosité, l'incontinence par regorgement et l'incontinence transitoire. L'incontinence urinaire d'effort est la forme la plus répandue notamment chez les femmes. Elle est caractérisée par une fuite involontaire d'urine, non précédée du besoin d'uriner, qui survient à l'occasion d'un effort tel que toux, rire, éternuement, saut, course, soulèvement de charges ou toute autre activité physique augmentant la pression intra-abdominale. L'incontinence par impériosité se définit comme une perte involontaire d'urine associée à un besoin urgent et impérieux d'uriner. Dans le cas de l'incontinence par regorgement, la vessie est toujours pleine mais elle ne peut se vidanger normalement. L'incontinence transitoire est liée à une maladie et/ou certains médicaments comme les sédatifs ou les diurétiques, et disparaît lorsque la maladie ou le traitement est stoppé. L'incontinence mixte combine les symptômes de l'incontinence d'effort et l'incontinence par impériosité. Les approches thérapeutiques de l'incontinence urinaire d'effort reposent sur la rééducation périnéo-sphinctérienne, seule ou associée au biofeedback ou à I'électrostimulation. En cas d'incontinence urinaire d'effort très invalidante, un traitement chirurgical peut être proposé (Prise en charge de l'incontinence urinaire de la femme en médecine générale, Recommandations de I'ANAES, mai 2003). Jusqu'à récemment, il n'y avait pas de traitement pharmacologique de première intention pour l'incontinence d'effort. En cas d'échec de la rééducation, une thérapie de substitution oestrogénique et/ou l'utilisation de composés alpha-adrénergiques peuvent être prescrites chez les femmes ménopausées. Des antidépresseurs tricycliques tels que l'imipramine ont également été utilisés. L'objectif des approches pharmacologiques pour la prise en charge de l'incontinence d'effort est d'augmenter le tonus urétral. Le seul traitement approuvé spécifiquement pour l'incontinence d'effort est la duloxetine (Cymbalta), un inhibiteur mixte de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine. Des études précliniques et cliniques ont montré que ce composé renforce la contraction du sphincter lisse et conserve la coordination vésico-sphinctérienne. En revanche, ce composé présente des effets indésirables qui en limitent grandement l'utilisation. L'incontinence urinaire a un impact néfaste sur la vie quotidienne des personnes qui en sont atteintes, et on est toujours à la recherche de médicaments plus efficaces, ayant un meilleur rapport bénéfices / risques. L'objet de la présente invention réside dans l'utilisation d'une famille de composés pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement de l'incontinence urinaire d'effort et de l'incontinence mixte. Les composés de l'invention répondent à la formule (I) :35 N N'R dans laquelle R est choisi parmi les groupements alkyle, alkylène, alkylidyne, cycloalkyle, cycloalkylène, cycloalkylidyne, -CONH2, les groupements -COR', -COOR', où R' est choisi parmi les groupements alkyle, alkylène, alkylidyne, cycloalkyle, cycloalkylène, cycloalkylidyne, lesdits groupements R et/ou R' pouvant être substitués et/ou interrompus par des fonctions -0-, -COO-, -OCO-, -NHCO-, -CONH-. Font partie de l'invention, les sels pharmaceutiquement acceptables de ces composés. Il peut en effet être préférable de préparer, purifier et/ou stocker un sel correspondant au composé actif, par exemple un sel pharmaceutiquement acceptable. Des exemples de sels pharmaceutiquement acceptables sont présentés dans la publication Berge et coll., "Pharmaceutically acceptable salts", J. Pharm. Sci., 66, 1-19 (1977). A titre d'exemples, on peut citer les sels salicylique, chlorhydrique, fumarique. Selon une variante avantageuse, l'invention porte sur les composés de type N-(4-pyridinyl)-1 H-indol-1-amines de structure générale (I) lorsque le groupement R est égal à un atome d'hydrogène, le N-(4-pyridinyl)- 1H-indol-1-amine (composé HP748), ou au groupement n-propyle, N-propyl-N-(4-pyridinyl)-1H-indol-1-amine ou bésipirdine (composé HP749), ainsi que leurs sels pharmaceutiquement acceptables, et plus particulièrement leur utilisation pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement des symptômes liés à l'incontinence d'effort et de l'incontinence mixte. Selon l'invention, on peut avantageusement associer ou combiner deux composés précités. Une association ou combinaison préférée comprend un composé de la formule (I) dans laquelle R représente un atome d'hydrogène (HP748) et un composé de la formule (I) dans laquelle R représente le groupement n-propyle (HP749), sachant que le composé HP748 peut être obtenu par métabolisation du composé HP749 chez l'homme. La combinaison d'actions est particulièrement propice pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement des symptômes liés à l'incontinence d'effort et de l'incontinence mixte. Les composés (I) de l'invention peuvent être obtenus par un procédé tel que celui décrit dans le brevet US-4 970 218. Les exemples ci-après illustrent l'effet des composés selon l'invention et leur intérêt par rapport à des composés connus trouvant des applications dans le domaine de l'urologie. Ainsi, les composés testés sont ceux décrits dans le tableau suivant, où le composé HP184 est celui décrit dans le document WO-02/064126, et le composé HP183 est un métabolite de HP184. Tableau Composé testé Forme Formule HP748 (composé I de Salicylate N N l'invention où R représente H) NH HP749 (composé I de Chlorhydrate N \ l'invention où R représente _ CH2-CH2-CH3) N-' HP183 (métabolite du HP184) Chlorhydrate \ I \ N NH / F HP184 Fumarate I N N I Nom_ / F Les composés ont été testés dans des expériences ex vivo effectuées sur l'urètre de lapin. Exemple : Effet des composés sur les contractions neurogènes de l'urètre. Les tests ont été réalisés sur des isolats d'urètre de lapin qui ont été obtenus comme suit. L'urètre entier a été excisé et lavé pour éliminer les tissus adipeux et conjonctifs, puis découpé en anneaux d'un diamètre d'environ 4 mm, un au niveau médian, l'autre au niveau distal de l'urètre. 1.1 Effet sur les contractions par activation des récepteurs alphal- adrénergiques Dans cet essai, on mesure la capacité de chacun des quatre composés précités à induire par eux-mêmes une contraction de l'urètre par une activation des récepteurs alphal-adrénergiques, par rapport à la norépinéphrine utilisée comme témoin positif. Description du protocole d'essai : Le protocole suivi est une adaptation du protocole décrit par Van der Graaf et al (Eur. J. Pharmacol., 327 : 25-32, 1997). La solution de Krebs-Henseleit a été modifiée par ajout de propanolol (1 pM), de normetanephrine (1 pM), de désipramine (0,1 pM) et de déoxycorticosterone (3 pM) afin de bloquer les récepteurs béta-adrénergiques, la catéchol-O-méthyltransférase et la recapture de noradrenaline de type 1 (neuronale) et 2 (extraneuronale) respectivement. Une tension initiale de 1 g est appliquée sur les échantillons. Après une période de 60 minutes de mise à l'équilibre, les anneaux sont mis au contact de norépinéphrine (30 pM), deux fois consécutives séparées par un lavage de 60 minutes. Les anneaux ayant une réponse contractile inférieure à 1 g sont écartés et de nouveaux anneaux sont éventuellement préparés. Après lavage de 30 minutes, le composé testé est additionné en concentrations cumulées variant de 0, 01 à 100 pM. Parallèlement, le solvant du composé (eau distillée ou DMSO) est testé sur pour obtenir une courbe témoin. Dans le cas du HP748, une expérience complémentaire a été menée dans laquelle le prazosine (1 pM), un antagoniste des récepteurs alphal-adrénergiques, a été incubé pendant 30 minutes avant l'addition du HP748. Résultats des essais : Les résultats sont exprimés en pourcentage de la contraction induite par la seconde addition de norépinéphrine à 30 pM en fonction de la concentration du composé. Celle-ci est figurée en échelle logarithmique, par le logarithme de la valeur en mol/I. Ils sont représentés dans les figures suivantes : Figure 1A : ^ pour HP748 (n=5) et A pour DMSO (n=5) Figure 1B : ^ pour HP748 (n=5) et A pour HP748 + prazosine (n=4) Les composés HP749, HP183 et HP184 n'ont eu aucun effet. On observe que seul HP748 induit une contraction significative. Cette contraction est complètement bloquée après pré-incubation avec 1 pM prazosine, confirmant que cet effet est médié par les récepteurs alpha-1-adrénergiques. 1.2 Capacité à potentialiser une contraction induite par la norépinéphrine Dans cet essai, on mesure la capacité des composés HP749, HP183 et HP184 à potentialiser une contraction de l'urètre induite par la norépinéphrine. On sait qu'une telle activité est caractéristique des inhibiteurs de la recapture de norépinéphrine et permet le renforcement du tonus de l'urètre. Description du protocole d'essai : Le protocole suivi est une adaptation du protocole décrit par Foreman et McNulty (Life Sci. 53 : 193-200, 1993). La solution de Krebs-Henseleit a été modifiée par ajout de propanolol (1 pM) et de normetanephrine (1 pM) afin de bloquer les récepteurs béta-adrénergiques et la catéchol-O-méthyltransférase respectivement. Une tension initiale de 1 g est appliquée sur les échantillons. Après une période de 60 minutes de mise à l'équilibre, les anneaux sont mis au contact de norépinéphrine (30 pM), deux fois consécutives séparées par un lavage de 60 minutes. Les anneaux ayant une réponse contractile inférieure à 1 g sont écartés et de nouveaux anneaux sont éventuellement préparés. Après un lavage de 30 minutes, une courbe dose-réponse est établie pour chaque anneau, pour des concentrations cumulées de norépinéphrine de 0,01 à 100 pM. Après un nouveau lavage de 30 minutes, chaque composé testé ou son solvant est incubé à une concentration déterminée (1 pM pour HP749, et 100 pM pour HP183 et HP184) pendant 30 minutes et une nouvelle courbe dose-réponse à la norépinéphrine est établie. Résultats des essais : Les résultats sont évalués en comparant les EC50 des courbes dose-réponse à la norépinéphrine avant et après l'ajout du composé testé ou du témoin. Le protocole a été validé en testant la tomoxétine, un inhibiteur sélectif de la recapture de norépinéphrine. Les résultats sont représentés aux figures suivantes : Figure 2A : ^ pour première courbe norépinéphrine (n=4), et A pour norépinéphrine + 1 pM tomoxetine (n=4) Figure 2B : ^ pour première courbe norépinéphrine (n=5) ,et A pour norépinéphrine + 1 pM HP749 (n=5) Figure 3A : ^ pour première courbe norépinéphrine (n=5), et A pour norépinéphrine + 100 pM HP184 (n=5) Figure 3B : ^ pour première courbe norépinéphrine (n=5), et A pour norépinéphrine + 100 pM HP183 (n=5) On observe que seul HP749 a un effet, abaissant de façon significative (p<0,0001) l'EC50 de la courbe dose-réponse à la norépinéphrine. En effet, les valeurs de pEC50 (-IogEC50) avant et après incubation avec le HP749 sont respectivement de 5,02 (4,88 û 5,15, 95 % C.I.) et 5, 60 (5,47 û 5,74, 95% C.I.) Testé en parallèle, le solvant de HP749 (eau distillée) n'a montré aucun effet suri' EC50. L'effet du HP749 est similaire à celui induit par le composé de 25 référence, la tomoxétine, la valeur de pEC50 passant de 5,43 (5,28 û 5,57, 95% C.I.) à 6,04 (5,90 û 6,19; 95% C.I.) avant et après l'incubation avec la tomoxétine | Utilisation d'un composé répondant à la formule (I) : dans laquelle R représente l'hydrogène ou un groupement choisi parmi les groupements alkyle, alkylène, alkylidyne, cycloalkyle, cycloalkylène, cycloalkylidyne, -CONH2, les groupements -COR', -COOR', où R est choisi parmi les groupements alkyle, alkylène, alkylidyne, cycloalkyle, cycloalkylène, cycloalkylidyne, lesdits groupements R et/ou R' pouvant être substitués et/ou interrompus par des fonctions -O-, -COO-, -OCO-, -NHCO-, -CONH-, ou un sel pharmaceutiquement acceptable dudit composé,pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement de l'incontinence urinaire d'effort et de l'incontinence urinaire mixte. | 1. Utilisation d'un composé répondant à la formule (I) : 1 R N dans laquelle R représente l'hydrogène ou un groupement choisi parmi les groupements alkyle, alkylène, alkylidyne, cycloalkyle, cycloalkylène, cycloalkylidyne, -CONH2, les groupements -COR', -COOR', où R est choisi 10 parmi les groupements alkyle, alkylène, alkylidyne, cycloalkyle, cycloalkylène, cycloalkylidyne, lesdits groupements R et/ou R' pouvant être substitués et/ou interrompus par des fonctions -0-, -COO-, -OCO-, -NHCO-, -CONH-, ou un sel pharmaceutiquement acceptable dudit composé, pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement de 15 l'incontinence urinaire d'effort et de l'incontinence urinaire mixte. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que R est le groupement n-propyle. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle associe deux composés répondant à la formule (I). 20 4. Utilisation selon la 3, caractérisée en ce qu'elle associe un composé de la formule (I) dans laquelle R représente H et un composé de la formule (I) dans laquelle R représente le groupement n-propyle.5 | A | A61 | A61P,A61K | A61P 13,A61K 31 | A61P 13/10,A61K 31/4409 |
FR2896202 | A1 | ENSEMBLE STRUCTUREL DE VEHICULE AUTOMOBILE AYANT UNE TRAVERSE ARRIERE SUPERIEURE ESCAMOTABLE | 20,070,720 | L'invention concerne un ensemble structurel de véhicule automobile, notamment de véhicule utilitaire, comprenant deux montants arrière, et une traverse structurelle montée entre les deux montants au niveau d'une région supérieure de ces derniers, de façon à pouvoir être placée sélectivement dans une position de service dans laquelle elle s'étend transversalement et assure une fonction de rigidification du véhicule et d'appui pour une charge placée dans le véhicule, et dans au moins une position inactive escamotée. Un tel ensemble est par exemple décrit dans le document FR 2 659 914. La traverse de l'ensemble décrit dans ce document est entièrement amovible. Pour démonter la traverse, l'utilisateur doit saisir la traverse à deux mains pour dégager ses extrémités de leur logement de fixation et d'appui. Ainsi, lorsqu'une charge est en appui sur la traverse et qu'il est nécessaire de démonter cette dernière pour extraire la charge du véhicule, l'intervention d'une deuxième personne peut être nécessaire pour soutenir la charge pendant le démontage de la traverse. L'invention a pour but de résoudre cet inconvénient, en permettant d'escamoter la traverse par une opération simple, en particulier d'une seule main, de façon que l'utilisateur puisse simultanément soutenir une charge avec son autre main. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble structurel de véhicule automobile du type précité, qui comprend deux barres dont l'une première au moins est articulé à l'une de ses extrémités sur un montant respectif de façon à pouvoir être déplacée entre la position de service et la position escamotée, les deux barres coopérant coaxialement en position de service, et qui comprend des 2 moyens libérables de blocage permettant de maintenir les deux barres solidaires dans la position de service. L'invention peut en outre comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques ci-après : la deuxième barre est articulée à l'une de ses extrémités sur le deuxième montant, de façon à pouvoir être déplacée entre la position de service et la position escamotée, les deux parties étant aboutées et dans le prolongement l'une de l'autre en position de service ; - les moyens de blocage comprennent une bague montée coulissante sur l'une des deux barres, entre une position libérée et une position de blocage, et des moyens d'arrêt libérables, qui déterminent lesdites positions, et qui comportent un organe de manoeuvre agencé sur la bague ; - la traverse comprend une deuxième barre, montée coulissante coaxialement sur la première barre entre une position escamotée et une position déployée du côté opposé à la liaison de la première barre sur le premier montant, et pouvant s'engager de façon libérable, dans la position 20 déployée, dans un logement complémentaire du deuxième montant, de façon à définir la position de service de la traverse ; - les moyens libérables de blocage comprennent un organe de verrouillage libérable agencé sur la deuxième 25 partie, permettant de sélectivement bloquer la deuxième partie en engagement à l'encontre d'un retrait par coulissement axial, ou de la libérer ; - l'ensemble structurel comprend des moyens de maintien libérable de la traverse dans une position 30 escamotée, repliée, respectivement en une ou deux parties, contre respectivement l'un des montants ou les deux montants ; et - la traverse comprend une source lumineuse de signalisation, notamment un feu de stop. 15 3 L'invention vise également un véhicule automobile, notamment un véhicule utilitaire, comprenant un ensemble structurel tel que décrit précédemment. Des modes particuliers de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits plus en détail, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : -la Figure 1 est une vue en perspective arrière d'un véhicule automobile utilitaire conforme à l'invention, dans une première configuration de chargement, les ouvrants arrière et supérieur étant en position ouverte ; - la Figure 2 est une vue analogue à la Figure 1, dans une deuxième configuration de chargement ; - la Figure 3 illustre un ensemble structurel conforme à un premier mode de réalisation de l'invention, dans la position de service de la traverse, l'ensemble structurel étant représenté en vue arrière en élévation ; - la Figure 4 est une vue analogue à la Figure 3, la traverse étant en position escamotée ; - la Figure 5 est une vue arrière en élévation, avec arrachement partiel, d'un ensemble structurel conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention, la traverse étant en position de service ; et - la Figure 6 est une vue analogue à la Figure 5, la 25 traverse étant en position escamotée. Sur les Figures 1 et 2, on a représenté un véhicule automobile 1 du type utilitaire, ayant un espace de chargement 3 à l'arrière du poste de conduite. Afin de simplifier la description qui va suivre, les 30 Figures ont été orientées suivant le système d'axes X, Y, Z, qui définit l'orientation usuelle d'un véhicule, et dans lequel : - l'axe X est l'axe longitudinal du véhicule, orienté d'arrière en avant ; 4 - l'axe Y est l'axe transversal, orienté de droite à gauche ; et - l'axe Z est l'axe vertical orienté du bas vers le haut. Les termes de position et d'orientation qui seront utilisés par la suite s'entendront par rapport à ce système d'axes. L'espace de chargement 3 est compris, à l'arrière du véhicule, entre les deux parois latérales 5 de la carrosserie, un toit 7, et un plancher 9. Le véhicule 1 comprend une ossature ou ensemble structurel, essentiellement symétrique par rapport au plan médian vertical XZ du véhicule, et comportant notamment des montants latéraux essentiellement verticaux 10, dont deux montants arrière 10A, 10B. L'ensemble structurel comprend en outre une traverse supérieure arrière 11 reliant les deux montants arrière 10A, 10B au niveau d'une région supérieure de ces derniers. La traverse 11 matérialise ainsi une arête supérieure arrière de l'espace de chargement 3. Comme cela a été illustré sur les Figures 1 et 2, le véhicule 1 comprend des ouvrants d'une part au niveau de la face arrière du véhicule (entre les montants 10A, 10B et la traverse 11), et d'autre part au niveau de sa face supérieure dans une région arrière du toit 7. Ces ouvrants donnent accès à l'espace de chargement 3 depuis l'extérieur, respectivement par l'arrière et par le haut. Seul l'ouvrant supérieur est visible sur la Figure 2. Les ouvrants peuvent être avantageusement coulissants, comme celui représenté, et ainsi être escamotés dans la carrosserie dans leur configuration ouverte. Ils peuvent être placés en configuration ouverte, totalement ou partiellement (tel qu'illustré sur la Figure 2), soit uniquement aux fins de chargement, soit également aux fins de transport, dans le cas de charges particulièrement encombrantes et par exemple dans le cas de charges allongées. On a ainsi représenté sur les Figures 1 et 2, pour 5 illustrer cette situation, une poutre 13 chargée dans l'espace de chargement 3 du véhicule, et dépassant par l'arrière de ce dernier. Afin de sécuriser le transport d'une telle poutre 13, il est souhaitable de faire reposer cette dernière sur la traverse 11, en l'inclinant dans un plan vertical axial XZ, comme illustré sur la Figure 2, et éventuellement fermer la face arrière. La traverse 11 assure, dans sa position de service essentiellement horizontale représentée, une fonction de rigidification du véhicule, ainsi qu'une fonction d'appui pour la charge 13 placée dans l'espace de chargement 3. La traverse 11 est conçue de façon à pouvoir être déplacée entre sa position de service longitudinale et une position escamotée libérant le passage entre les montants arrière 10A, 10B. Ainsi, il est possible de faire passer la poutre 13 de sa position horizontale, telle qu'elle est représentée sur la Figure 1, et dans laquelle elle est initialement chargée dans le véhicule, à sa position inclinée et en appui sur la traverse 11, telle qu'elle est représentée sur la Figure 2. Afin d'assurer une fonction de signalisation du véhicule, la traverse 11 est munie d'une source lumineuse de signalisation. 15, en l'occurrence un feu de stop, relié électriquemer..t à une source électrique du véhicule. Ainsi, un troisième feu stop peut être disponible sur le véhicule, sensiblement à hauteur de toit, et visible par les autres usagers de la route lorsque les ouvrants 6 donnant accès à l'espace de chargement 3 sont ouverts ou partiellement. ouverts. En référence aux Figures 3 et 4, on va à présent décrire une première forme particulière de réalisation de l'invention, selon laquelle la traverse 11 est réalisée essentiellement en deux parties montées chacune pivotante sur un montant 10A, 10B respectif. Comme cela est visible sur les Figures 3 et 4, la traverse 11 possède deux parties 11A, 11B sous la forme de deux barres, articulées chacune à pivotement au niveau de l'une de ses extrémités, sur un montant respectif 10A, 10B, par l'intermédiaire d'une charnière respective 21A, 21B. Les deux barres 11A, 11B sont agencées essentiellement symétriquement l'une par rapport à l'autre, vis-à-vis du plan vertical médian XZ du véhicule. Dans l'exemple représenté, les barres 11A, 11B sont articulées autour d'axes horizontaux longitudinaux X respectifs, c'est-à-dire orthogonaux au plan YZ des Figures 3 et 4. Toutefois, d'autres directions pour les axes de rotation sont susceptibles de convenir à la mise en oeuvre de l'invention, en particulier des axes verticaux Z permettant de replier les parties de traverse 11A, 11B dans un plan horizontal XY. Les parties de traverse 11A, 11B sont conçues et agencées de façon à coopérer, lorsqu'elles sont en position de service horizontale, par aboutement et complémentarité de formes au niveau de leur extrémité libre opposée à l'extrémité d'articulation. La traverse comprend en outre des moyens de blocage 23 prévus pour bloquer de façon libérable les deux barres 11A, 11B en position de service dans le prolongement l'une de l'autre, horizontalement. Les moyens de blocage 23 comprennent une bague 25 montée coulissante sur l'une 11B des deux barres, entre une 7 position de blocage mutuel des deux barres 11A, 11B (représentée sur la Figure 3), et une position de libération (représentée sur la Figure 4). Les moyens de blocage 23 comportent des moyens 5 d'arrêt déterminant les deux positions stables de libération et de verrouillage précitées. Ces moyens d'arrêt comprennent par exemple un cran 31 d'arrêt de la bague en position libérée, ce cran étant prévu sur la barre 11B, et un cran 32 d'arrêt en position de 10 verrouillage, prévu sur la barre 11. Les moyens d'arrêt comportent en outre un organe de manoeuvre sous la forme d'un levier 33 monté pivotant sur la bague 25. Ce levier 33 comprend une partie de manœuvre 35 en saillie de la bague, et une partie d'enclenchement 37 pouvant s'engager de façon 15 libérable dans l'un des crans 31, 32, afin d'assurer le blocage de la bague 25 suivant l'axe Y de la traverse 11. De préférence, l'organe de manœuvre 33 est associé à un ressort de rappel 39, sollicitant ce dernier dans une position d'enclenchement dans un cran 31 ,32. 20 Dans l'exemple représenté, la bague 25 est bloquée en rotation sur la barre 11B par clavetage. En outre, les deux barres 11A , 11B sont pourvues chacune, à leur extrémité libre, de pièces magnétiques 41, adaptées pour produire une attraction magnétique mutuelle, 25 et ainsi assurer un maintien provisoire des barres 11A, 11B en position d'alignement horizontal lorsque la bague 25 est en position de libération. L'ensemble structurel est en outre doté de colliers en C ou clips 43, solidaires chacun d'un montant 10A, 10B, 30 et adaptés pour assurer un maintien libérable de la barre respective 11A, 11B en position escamotée, qui est en l'occurrence, dans l'exemple représenté, une position pliée le long du montant respectif 10A, 10B. 8 On notera que le feu stop 15 est agencé sur l'une 11A des deux barres constituant la traverse 11, et est relié à une source électrique fixe du véhicule, par l'intermédiaire d'un faisceau de câbles 45 passant dans la barre 11A, au travers de la charnière 21A, et dans le montant 10A. On comprend que le passage de la configuration de service représentée sur la Figure 3 à la position escamotée représentée sur la Figure 4 peut être réalisé par une manipulation très simple, qui peut être exécutée d'une seule main par l'utilisateur. A partir de la configuration de la Figure 3, il suffit en effet à l'utilisateur d'actionner l'organe de manoeuvre 33, afin de dégager la partie d'enclenchement 37 du cran 32, et de dégager la bague 25 de la barre 11A, en la faisant coulisser sur la barre 11B, jusqu'à sa position de libération, dans laquelle l'organe de manoeuvre 33 s'enclenche dans le cran 31. Les barres 11A, 11B peuvent alors être séparées en exerçant un effort suffisant pour vaincre l'attraction mutuelle des pièces magnétiques 41. La séparation est réalisée par un mouvement de pivotement des deux barres autour de leur axe X de charnière 21A, 21B respectif, vers le bas, afin de replier les barres 11A, 11B sur les montants respectifs 10A, 10B. Les barres 11A, 11B peuvent ensuite être immobilisées dans leur position escamotée, pliée le long des montants respectifs 10A, 10B, par engagement à force dans les colliers respectifs 43. Bien évidemment le passage de la position escamotée à la position de service s'effectue de façon inverse, en rabattant successivement les deux barres 11A, 11B dans leur position horizontale, et en amenant la bague 25 dans sa position de blocage. Dans la position de blocage, la bague 9 25 entoure partiellement et conjointement les deux barres 11A, 11B, et l'organe de manœuvre 33 est enclenché dans le cran 32. I1 est visible sur la Figure 4 qu'en position escamotée de la traverse 11, les barres 11A, 11B étant repliées contre les montants 10A, 10B, le passage vers le haut entre les montants est libéré. Ainsi, un objet allongé de longueur supérieure à la longueur de l'espace de chargement 3,. tel que la poutre 13, peut être soulevé au- dessus des montants, à partir de sa position allongée dans le fond de l'espace de chargement. L'utilisateur peut ensuite replacer la traverse 11 dans sa position de service en replaçant les barres 11A, 11B dans leur position horizontale, verrouiller la bague 25, et faire reposer l'objet allongé sur la traverse 11, tel que représenté sur la Figure 2. En référence aux Figures 5 et 6, on va à présent décrire une deuxième forme de réalisation de l'invention, dans laquelle la traverse 111 est essentiellement formée de deux parties 111A, 111B, dont l'une 111A est articulée à pivotement sur un montant 10A respectif, et l'autre partie 111B est montée coulissante dans la première. Comme est visible sur les Figure 5 et 6, la première partie 111A de la traverse est une barre creuse dans laquelle est montée coulissante la deuxième partie ou deuxième barre 111B, entre une position escamotée (Figure 6) et une position extraite (Figure 5). De façon tout à fait analogue à ce qui a été décrit précédemment, la première barre 111A supporte la source lumineuse de signalisation 15 et intègre en partie les câbles 45 de liaison de cette source lumineuse 15 à une source électrique du véhicule. La barre 111A est en outre montée pivotante sur le montant 10A par l'intermédiaire d'une charnière 21A. Comme dans la forme de réalisation 10 précédente, le montant 10A est solidaire d'un collier 43 de maintien de la barre 111A en position escamotée, c'est-à-dire rabattue le long du montant 10A. Le montant 10B est pourvu d'un logement 113 horizontalement en vis-à-vis de l'axe de charnière 21A, ce logement étant prévu pour recevoir à engagement l'extrémité libre de la barre 11B. La traverse 111 comprend des crans 131, 132 formés intérieurement dans la barre creuse 111A, espacés selon l'axe commun des barres 111A, 111B, et définissant des crans d'arrêt en coulissement de la barre 111B dans la barre 111A. La traverse 111 comprend en outre un organe de verrouillage 135, sous la forme d'un levier pivotant agencé sur la barre 111B. L'organe de verrouillage 135 comprend une partie de manoeuvre 137 en saillie d'une partie intermédiaire de la barre 111B, ainsi qu'une première partie d'enclenchement 141 prévue pour coopérer avec l'un des crans 131, 132, et qu'une deuxième partie d'enclenchement 142 prévue pour coopérer avec un cran 143 formé dans le logement 113. La traverse 111 est en outre équipée d'un ressort de rappel 145 sollicitant le levier 135 vers une position d'enclenchement des parties d'enclenchement 141, 142 dans les crans respectifs 131, 132, 143. La barre 111B est en outre pourvue d'une collerette 147 limitant son engagement axial dans la barre creuse 111A. Dans la position de service représentée sur la Figure 5, la traverse 111 est en position horizontale, la barre 111B est en position extraite de la barre creuse 111A, dans laquelle elle est engagée par son extrémité libre dans le logement 113. Dans cette position, l'organe de verrouillage 135 est enclenché d'une part dans le cran 132, par sa partie d'enclenchement 141, et d'autre part dans le cran 143, par sa partie d'enclenchement 142. 11 On comprend que l'organe de verrouillage 137 bloque de façon libérable la barre 111B en coulissement par rapport à la barre creuse 111A, et empêche ainsi le retrait de la barre 111B du logement 113 et le pivotement de la traverse 111 autour de la charnière 21A. La traverse 111 est ainsi maintenue dans sa position de service représentée sur la Figure 5, dans laquelle elle assure une fonction de rigidification du véhicule et une fonction d'appui pour une charge, comme expliqué précédemment. Comme cela se conçoit facilement au vu des Figures 5 et 6, l'utilisateur désirant faire passer la traverse 111 dans sa position escamotée, repliée ou rabattue contre le montant 10A, doit d'abord actionner l'organe de manoeuvre 137 de façon à dégager les parties d'enclenchement 141, 142 des crans respectifs 132, 143. L'utilisateur doit ensuite faire coulisser la barre 111B vers l'intérieur de la barre creuse 111A, jusqu'à engagement de la partie d'enclenchement 141 dans le cran 131. La barre 111B est alors dans sa position escamotée dans la barre creuse 111A et dégagée du logement 113, de sorte que la traverse 111 peut être déplacée en pivotement autour de l'axe de charnière 21A. Après pivotement d'environ 90 vers le bas, la barre 111A est engagée à force dans le collier 43, lequel assure un maintien provisoire de la traverse 111 dans la position rabattue ainsi atteinte. Cette position escamotée est celle qui a été représentée sur la Figure 6. Le passage de la position escamotée de la Figure 6 à la position de service de la Figure 5 est naturellement réalisé de façon inverse. Comme on le conçoit au vu des Figures, les manipulations permettant de faire passer la traverse 111 12 d'une position à une autre parmi la position de service et la position escamotée peuvent être réalisées d'une seule main, ce qui permet avantageusement de manipuler une charge de l'autre main | Cet ensemble structurel comprend deux montants arrière (10A, 10B), et une traverse structurelle (11) montée entre les deux montants (10A, 10B), de façon à pouvoir être placée sélectivement dans une position transversale de service dans laquelle elle assure une fonction de rigidification du véhicule et d'appui pour une charge (13), et dans une position escamotée.La traverse comprend deux barres dont l'une première au moins est articulée sur un montant respectif (10A), les deux barres coopérant coaxialement en position de service, et des moyens libérables de blocage permettant de maintenir les deux barres solidaires dans la position de service.L'invention vise également un véhicule automobile, notamment du type utilitaire, comportant un tel ensemble structurel. | 1. Ensemble structurel de véhicule automobile, notamment de véhicule utilitaire, comprenant deux montants arrière (10A,, 10B), et une traverse structurelle (11 ; 111) montée entre les deux montants (10A, 10B) au niveau d'une région supérieure de ces derniers, de façon à pouvoir être placée sélectivement dans une position de service dans laquelle elle s'étend transversalement et assure une fonction de rigidification du véhicule et d'appui pour une charge (13) placée dans le véhicule, et dans au moins une position inactive escamotée, caractérisé en ce qu'il comprend deux barres (11A, 11B ; 111A, :L11B) dont l'une première au moins (11A ; 111A) est articulée à l'une de ses extrémités sur un montant respectif (1OA), de façon à pouvoir être déplacée entre la position de service et la position escamotée, les deux barres coopérant coaxialement en position de service, et en ce qu'il comprend des moyens libérables de blocage (23 ; 135) permettant de maintenir les deux barres (11A, 11B ; 111A, 111B) solidaires dans la position de service. 2. Ensemble structurel suivant la 1, caractérisé en ce que la deuxième barre (11B) est articulée à l'une de ses extrémités sur le deuxième montant (10B), de façon à pouvoir être déplacée entre la position de service et la position escamotée, les deux parties (11A, 11B) étant aboutées et dans le prolongement l'une de l'autre en position de service. 3. Ensemble structurel suivant la 2, caractérisé en ce que les moyens de blocage (23) comprennent une bague (25) montée coulissante sur l'une (11B) des deux barres (11A, 11B), entre une position libérée et une position de blocage, et des moyens d'arrêt libérables (31, 32, 33), qui déterminent lesdites positions, et qui 14 comportent un organe de manoeuvre (33) agencé sur la bague (25). 4. Ensemble structurel suivant la 1, caractérisé en ce que la traverse (111) comprend une deuxième barre (111B), montée coulissante coaxialement sur la première barre (111A) entre une position escamotée et une position déployée du côté opposé à la liaison de la première barre (111A) sur le premier montant (10A), et pouvant s'engager de façon libérable, dans la position déployée, dans un logement complémentaire (113) du deuxième montant (10B), de façon à définir la position de service de la traverse (111). 5. Ensemble structurel suivant la 4, caractérisé en ce que les moyens libérables de blocage comprennent un organe de verrouillage libérable (135) agencé sur la deuxième partie (111B), permettant de sélectivement bloquer la deuxième partie (111B) en engagement à l'encontre d'un retrait par coulissement axial, ou de la libérer. 6. Ensemble structurel suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (43) de maintien libérable de la traverse (11 ; 111) dans une position escamotée, repliée, respectivement en une ou deux parties, contre respectivement l'un des montants ou les deux montants (10A, 10B). 7. Ensemble structurel suivant l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la traverse (11 ; 111) comprend une source lumineuse de signalisation (15), notamment un feu de stop. 8. Véhicule automobile, notamment véhicule 30 utilitaire, comportant un ensemble structurel suivant l'une quelconque des 1 à 7. | B | B60,B62 | B60P,B60Q,B62D | B60P 1,B60P 3,B60Q 1,B62D 21 | B60P 1/64,B60P 3/40,B60Q 1/44,B62D 21/09 |
FR2901085 | A1 | ENSEMBLE DE SUPPORT TEMPORAIRE D'UN APPAREIL EN PARTICULIER UN TELEPHONE MOBILE, SUR UNE SURFACE RECEPTRICE QUELCONQUE EN PARTICULIER SENSIBLEMENT VERTICALE, TELLE QUE LA PLANCHE DE BORD D'UN VEHICULE | 20,071,116 | io La présente invention concerne un ensemble de support temporaire d'un appareil, en particulier un téléphone mobile, sur une surface réceptrice quelconque, en particulier sensiblement verticale, telle que la planche de bord d'un véhicule. is Le montage dans un véhicule d'un appareil tel qu'un téléphone mobile est en général réalisé par l'intermédiaire d'un support fixé sur la planche de bord ou à son voisinage. Ce montage est relativement onéreux et compliqué dans la mesure où il nécessite des perçages qui, en outre, endommagent le véhicule après leur démontage. De plus, ces dispositifs de support connus sont en 20 général adaptés à un appareil ou une famille d'appareils particuliers. La présente invention vise en conséquence à pallier les inconvénients des dispositifs de support connus par un nouvel ensemble de support temporaire qui ne nécessite aucun perçage, qui est adapté à un grand nombre d'appareils, en particulier à tous les téléphones mobiles, dont le prix de revient et de pose 25 est extrêmement avantageux et qui permet un démontage sans endommagement de son support tout en assurant un maintien sûr de l'appareil. A cet effet, l'ensemble de support selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend un boîtier contenant un aimant, une pièce adhésive double face dimensionnée de manière à permettre son collage par une face sur une face 30 dudit boîtier et son collage par l'autre face sur ladite réceptrice, l'ensemble comprenant en outre une pastille en acier dont une face est adhésive de manière à permettre son collage sur l'appareil. 2 L'ensemble selon l'invention est facile à monter, le boîtier sur la surface de réception par collage de la face libre de la pièce adhésive et la pastille par collage de sa face adhésive sur l'appareil. L'appareil peut alors être maintenu sur le boîtier en positionnant la pastille contre la face libre du boîtier en regard de l'aimant contenu dans ce boîtier. Pour enlever l'appareil, il suffit de tirer dessus avec une force supérieure à la force d'attraction de l'aimant. Dans une forme de réalisation préférée, la face du boîtier opposée à la pièce adhésive est munie d'une creusure, par exemple en forme de croix, agencée pour favoriser le positionnement et la butée de la pastille collée sur l'appareil. Il est avantageux de prévoir dans ce cas que les faces du boîtier forment entre elles un angle aigu inférieur à 30 degrés, de telle sorte que le boîtier peut toujours être positionné sur la surface réceptrice de manière que la gravité maintienne l'appareil, par butée de la pastille contre le fond d'une creusure. Avantageusement, la face du boîtier recevant la pièce adhésive est munie d'un Is profil creux et la pièce adhésive est conformée pour être logée à l'intérieur dudit profil creux en dépassant au-dessus du boîtier. L'invention prévoit, dans une forme de réalisation simple et économique, que le boîtier est constitué de deux demi-coquilles en matière synthétique, avantageusement identiques, emboîtables ou encliquetables l'une dans l'autre 20 par leur périphérie. Avantageusement, les deux demi-coquilles ménagent entre elles une rainure périphérique au moins partielle pour le maintien d'un câble tel qu'un câble d'alimentation électrique et/ou un fil d'écouteur. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'une forme de réalisation préférée en référence au dessin annexé dans lequel : 25 la figure .1 est une vue schématique en perspective éclatée avec un téléphone portable devant être supporté ; les figures 2 à 6 sont des vues du boîtier ; la figure 7 est une vue schématique en perspective du boîtier ; les figures 8 et 9 illustrent de manière schématique la mise en place de 30 l'appareil sur le boîtier. la figure 10 est un schéma en coupe illustrant le positionnement optimal du téléphone portable sur une surface réceptrice inclinée et les figures 11 à 14 sont analogues à la figure 10, pour diverses surfaces réceptrices. L'ensemble selon l'invention comprend un boîtier 1 (figures 2 et 7) agencé pour pouvoir être fixé sur une surface (non représentée) et supporter un appareil, tel qu'un téléphone mobile 2, portant une pastille d'acier 3 fixée par une face adhésive. Le boîtier 1 est constitué de deux demi-coquilles 4 et 5 en matière synthétique, de forme extérieure arrondie pour éviter les blessures. Dans le présent exemple, les demi-coquilles 4 et 5 sont identiques, ce qui diminue le coût, et l0 peuvent être fixées l'une à l'autre par un système de rainures 6 (voir figure 5 qui est une coupe selon la ligne C-C de la figure 3) et de languettes 7 (voir figure 4 qui est une vue en coupe selon la ligne DD de la figure 3) en ménageant une rainure périphérique 8 au moins partielle. La face externe des demi-coquilles 4 et 5 est munie d'une creusure 9 en forme de croix. is L'ensemble de l'invention comprend encore une pièce adhésive double face 10 découpée en forme de croix pour pouvoir être logée dans la creusure 9 d'une des demi-coquilles 4, 5 mais ayant une épaisseur supérieure à la profondeur de la creusure 9 pour faire saillie au-dessus du boîtier 1 après collage par l'une de ses faces. L'ensemble comprend enfin un mini-aimant permanent 11 logé 20 dans l'intérieur du boîtier 1 après assemblage des demi-coquilles 4 et 5. Les faces externes des demi-coquilles 4 et 5 du boîtier 1 forment entre elles un angle aigu a (figures 2 et 10 à 14) qui favorise le maintien de l'appareil téléphonique. Comme le montrent schématiquement les figures 7 et 10, le boîtier 1 est collé sur la surface réceptrice S (figure 10) dans la position 25 angulaire appropriée à la forme de cette surface. Le téléphone 2, muni sur sa face arrière de la pastille d'acier 3, est alors monté sur le boîtier 1 en plaçant la pastille 3 dans la creusure 9 de la face libre du boîtier 1. Le téléphone 2 est maintenu en place par l'action de l'aimant 11 sur la pastille d'acier 3, avec une force correspondant à la puissance choisie pour l'aimant 11, et peut être enlevé 30 par une 'force de traction supérieure à la force de maintien. Le maintien est facilité et assuré par la coopération de la pastille 3 avec la creusure 9, la position du boîtier 1 ayant été choisie de telle manière que la résultante de l'attraction magnétique de l'aimant 11 et de la gravité soit dirigée vers le bas (voir les figures 10 à 14). En conséquence, le positionnement et la fixation de l'appareil téléphonique sont optimisés pour résister aux chocs, accélérations et décélérations qui peuvent se produire. Un câble 12, par exemple d'un écouteur 13,peut être logé dans la rainure 8 du boîtier 1. 15 20 25 30 | The assembly has a case supporting an apparatus e.g. mobile telephone (2). A steel pellet is fixed by an adhesive face and cooperates with a well (9). The case is constituted of semi-shells (4, 5) made of a synthetic material with a circular outer shape. The semi-shells are identical and fixed with each other by slots and tabs. The case has a mini permanent magnet (11) and a double face adhesive part (10) dimensioned, so that sides of the part are bonded to a side of the case and a receptive surface respectively by bonding of the part`s sides. | 1. Ensemble de support temporaire d'un appareil, en particulier d'un téléphone portable, sur une surface réceptrice quelconque, en particulier sensiblement verticale, telle que la planche de bord d'un véhicule, caractérisé par le fait qu'il comprend un boîtier (1) contenant un aimant (11), une pièce adhésive double face (10) dimensionnée de manière à permettre son io collage par un face sur une face dudit boîtier (1) et son collage par l'autre face sur ladite surface réceptrice, l'ensemble comprenant en outre une pastille en acier (3) dont une face est adhésive de manière à permettre son collage sur l'appareil (2). 2. Ensemble selon la 1, 15 caractérisé par le fait que la face du boîtier (1) opposée à la pièce adhésive (10) est munie d'une creusure (9), par exemple en forme de croix, agencée pour favoriser le positionnement et la butée de la pastille (3) collée sur l'appareil. 3. Ensemble selon l'une des 1 et 2, 20 caractérisé par le fait que les faces du boîtier (1) forment entre elles un angle aigu (a) inférieur à 30 degrés. 4. Ensemble selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que la face du boîtier (1) recevant la pièce adhésive (10) est munie d'un profil creux (9) et la pièce adhésive (10) est conformée pour être 25 logée à l'intérieur dudit profil creux (9) en dépassant au-dessus du boîtier (1). 5. Ensemble selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que le boîtier (1) est constitué par deux demi-coquilles (4, 5) en matière synthétique emboîtables ou encliquetables l'une dans l'autre par leur périphérie. 30 6. Ensemble selon la 5, caractérisé par le fait que les deux demi-coquilles (4, 5) sont identiques. 7. Ensemble selon l'une des 5 et 6, caractérisé par le fait que les deux demi-coquilles (4, 5) ménagent entre elles une rainure périphérique (8) au moins partielle. 10 15 20 25 30 | H,B | H04,B60 | H04M,B60R,H04Q | H04M 1,B60R 11,H04Q 7 | H04M 1/11,B60R 11/02,H04M 1/725,H04Q 7/32 |
FR2899655 | A1 | ATTACHE ELASTIQUE POUR LA FIXATION DE DEUX PIECES. | 20,071,012 | La présente invention concerne une l'une sur l'autre. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à une attache élastique qui comporte une portion intermédiaire en forme de pince élastique en U à deux branches, adaptée pour être engagée sur une première pièce et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur un bord correspondant de la seconde pièce afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur cette seconde pièce. La demanderesse a déjà proposé une telle attache dans laquelle ladite au moins une aile s'étend dans le prolongement de la portion intermédiaire de la pince élastique. Cependant ces attaches présentent un certain nombre d'inconvénients car elles nécessitent que les deux pièces soient suffisamment distantes l'une de l'autre pour pouvoir y insérer l'attache. Le but de l'invention est de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet une attache élastique pour la fixation de deux pièces l'une sur l'autre, comportant une portion intermédiaire en forme de pince élastique en U à deux branches, adaptée pour être engagée sur une première pièce et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur un bord correspondant de la seconde pièce, afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur la seconde pièce, caractérisée en ce que ladite au moins une aile est repliée vers l'extérieur de la portion intermédiaire pour s'étendre le long de cette portion intermédiaire en forme de pince de l'attache. Selon d'autres caractéristiques de l'attache selon l'invention : - chaque branche de la portion intermédiaire en forme de pince élastique comporte une aile latérale ; - les ailes latérales sont symétriques ; - les branches de la portion intermédiaire en forme de pince élastique en U comportent des moyens d'accrochage sur la première pièce ; - les moyens d'accrochage comprennent des harpons d'accrochage, formés par des découpes inclinées de ces branches ; et - elle est réalisée par découpe et déformation d'un flan de tôle. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente une vue de côté d'une attache selon l'invention, les figures 2 et 3 représentent deux vues en perspective d'une telle attache, et - les figures 4 à 9 représentent différents modes de réalisation d'une telle attache et différentes implantations de celle-ci. On a en effet illustré sur les figures 1 à 4, un premier exemple de réalisation d'une attache élastique selon l'invention. Cette attache élastique est par exemple destinée à assurer la fixation de deux pièces d'équipement d'un véhicule automobile l'une sur l'autre. Cette attache est désignée par la référence générale 1 sur ces figures et présente une portion intermédiaire désignée par la référence générale 2 en forme de pince élastique en U à deux branches désignées par les références 3 et 4. Cette portion intermédiaire est adaptée comme cela est illustré sur la figure 4, pour être engagée sur une première pièce désignée par la référence générale 5 et plus particulièrement sur une partie en saillie de celle-ci. Par ailleurs, au moins une aile latérale munie de moyens à franchissement de point dur s'étend à partir d'au moins l'une des branches 3 ou 4 de la portion intermédiaire 2 en forme de pince à deux branches de cette attache. Dans l'exemple de réalisation représenté sur ces figures, une aile latérale désignée par la référence générale 6 s'étend à partir de la branche 4 de la portion intermédiaire 2 de l'attache. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés. Ainsi, par exemple, une aile latérale munie de moyens à franchissement de point dur peut s'étendre à partir de chacune des branches 3 et 4 de la portion intermédiaire. Ces ailes latérales peuvent alors s'étendre de façon symétrique de part et d'autre de cette portion 2 de cette attache. Différents exemples de réalisation correspondants seront décrits plus en détail par la suite. Chaque aile latérale est, dans l'attache selon l'invention, repliée vers l'extérieur de la portion intermédiaire pour s'étendre le long de cette portion intermédiaire 2 en forme de pince de l'attache. Chaque aile latérale comporte alors une portion coudée, par exemple 6a, qui permet de définir des moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur la seconde pièce, comme cela est illustré sur la figure 4, la seconde pièce étant désignée par la référence générale 8 sur cette figure. Dans la position illustrée sur cette figure 4, on conçoit qu'une fois la première pièce 5 et l'attache 1 engagées par exemple dans une lumière 9 de la seconde pièce 8 ou sur un bord quelconque de celle-ci, les moyens à franchissement de point dur 6a de l'aile latérale 6 de l'attache permettent d'éviter tout retrait de celle-ci afin de fiabiliser la fixation des pièces l'une sur l'autre. De plus, et comme cela a été également illustré sur ces figures, cette attache comporte au niveau de sa portion intermédiaire 2, des découpes inclinées pour définir des harpons de blocage de la portion intermédiaire 2 de l'attache sur la première pièce afin de fiabiliser son maintien en position sur celle-ci. Sur les figures 1 à 4, seuls deux harpons 10 et 11 sont visibles, mais il va de soi bien entendu qu'un nombre différent peut être envisagé. On conçoit alors que dans ce cas ces harpons permettent d'améliorer encore le blocage en position de la première pièce et donc la fixation de la première pièce sur la seconde. Bien entendu, d'autres moyens d'accrochage peuvent être envisagés. Comme cela est illustré sur les figures 4 à 6, on conçoit qu'une telle attache permet de fixer deux pièces l'une sur l'autre, alors que les distances entre le sommet de la nervure d'accrochage de l'une des pièces et la fenêtre ou l'arête de l'autre pièce sont très faibles voire négatives. Sur les figures 7 à 9, on a encore illustré d'autres modes de réalisation dans lesquels l'attache comporte à partir de l'autre branche 3 de la pince élastique, une aile symétrique à l'aile 6, cette aile symétrique étant désignée par exemple par la référence générale 12. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent encore être envisagés. Une telle attache peut être réalisée d'une seule pièce par découpe et déformation d'un flan de tôle | Cette attache élastique pour la fixation de deux pièces (5,8) l'une sur l'autre, comportant une portion intermédiaire (2) en forme de pince élastique en U à deux branches (3,4), adaptée pour être engagée sur une première pièce (5) et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale (6) munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur (6a) sur un bord correspondant de la seconde pièce (8), afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur cette seconde pièce, est caractérisée en ce que ladite au moins une aile (6) est repliée vers l'extérieur de la portion intermédiaire (2) pour s'étendre le long de cette portion intermédiaire en forme de pince de l'attache. | 1. Attache élastique pour la fixation de deux pièces (5,8) l'une sur l'autre, comportant une portion intermédiaire (2) en forme de pince élastique en U à deux branches (3,4), adaptée pour être engagée sur une première pièce (5) et à partir d'au moins l'une des branches de laquelle s'étend au moins une aile latérale (6,12) munie de moyens d'accrochage à franchissement de point dur sur un bord correspondant de la seconde pièce (8), afin d'accrocher l'attache et donc la première pièce sur cette seconde pièce, caractérisée en ce que ladite au moins une aile (6, 12) est repliée vers l'extérieur de la portion intermédiaire (2) pour s'étendre le long de cette portion intermédiaire (2) en forme de pince de l'attache. 2. Attache élastique selon la 1, caractérisée en ce que chaque branche (3,4) de la portion intermédiaire en forme de pince élastique 15 comporte une aile latérale (6, 12). 3. Attache élastique selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte des ailes latérales symétriques (6,12). 4. Attache élastique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les branches de la portion intermédiaire (2) 20 en forme de pince élastique en U comportent des moyens (10,11) d'accrochage sur la première pièce. 5. Attache élastique selon la 4, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage comprennent des harpons d'accrochage, formés par des découpes inclinées de ces branches. 25 6. Attache élastique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est réalisée par découpe et déformation d'un flan de tôle. | F | F16 | F16B | F16B 2 | F16B 2/24 |
FR2893628 | A1 | PROCEDE D'OBTENTION D'UNE HUILE D'AVOCAT RAFFINEE RICHE EN TRIGLYCERIDES ET HUILE SUSCEPTIBLE D'ETRE OBTENUE PAR UN TEL PROCEDE | 20,070,525 | La présente invention concerne un procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides. L'invention a également pour objet l'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides susceptible d'être obtenue par ce procédé. Avantageusement, l'huile d'avocat raffinée selon l'invention contient une fraction insaponifiable concentrée en stérols. Avantageusement, l'huile d'avocat raffinée selon l'invention est substantiellement exempte d'acétogénines et de lipides furaniques. L'invention concerne également des compositions contenant une telle huile. L'invention a également pour objet de telles compositions pour leur utilisation comme médicament, comme agent dermatologique, comme agent cosmétique, ou comme nutraceutique, à visée humaine ou animale. L'avocat originaire du Mexique a été ramené en Europe par les conquistadors espagnols. Ce fruit est devenu aujourd'hui un aliment de consommation courante. L'avocat est riche en huile, puisque les lipides représentent entre 10 et 20 % du fruit frais. La grande richesse en corps gras est en effet une des caractéristiques de ce fruit. L'huile, qui par son profil en acides gras est très proche de l'olive, est utilisée depuis de nombreuses années pour ses applications en cosmétique et pharmacie. En outre, grâce à ses propriétés nutritionnelles, son intérêt comme huile alimentaire ou complément alimentaire est apparu depuis ces dernières années, et la production mondiale ne cesse de progresser. Les huiles brutes ou vierges d'avocat sont généralement extraites par un procédé qualifié de pression à froid, qui consiste en un malaxage et une macération des fruits frais dans l'eau, suivis d'une séparation des trois phases, solide, huileuse et aqueuse dans un décanteur centrifuge. Une ultime phase de polissage par clarification centrifuge permet de produire une huile parfaitement limpide. D'autres procédés, tels que la pression à froid avec addition d'adjuvants solides ou encore l'extraction supercritique, permettent de produire des huiles d'avocat vierges. Des huiles d'avocat raffinées peuvent être obtenues à partir des huiles vierges ou brutes d'avocat selon les procédés classiques de raffinage, tels que ceux généralement mis en oeuvre pour la production d'huiles de tables conventionnelles, par exemple les 2 huiles de tournesol, de soja, ou de colza. Ce raffinage comprend les opérations suivantes : la démucilagination, la neutralisation, la décoloration, la frigélisation, la désodorisation. Des huiles d'avocat peuvent également être obtenues à partir des avocats séchés. Un traitement thermique des avocats permet de réduire l'humidité résiduelle dans les fruits à une teneur inférieure à 10%, rendant possible l'extraction de l'huile par un solvant organique ou par pression mécanique. Cependant, de tels procédés d'extraction incluant un chauffage de l'avocat et une extraction par solvant ou par pression mécanique, entraînent une modification de la composition de l'huile extraite. Lors du chauffage de l'avocat, des réactions chimiques libèrent des composés qui sont partiellement transformés et extraits avec l'huile. Ces composés sont instables et ne sont pas totalement éliminés par les procédés de raffinage classiques. L'instabilité de ces composés rend difficile leur élimination lors du raffinage sans risque de transformation en molécules non maîtrisées. Par ailleurs, ces procédés ne permettent pas de préparer des huiles d'avocats raffinées garantissant une parfaite innocuité pour une utilisation alimentaire ou nutraceutique. En effet, des études ont montré que les huiles brutes obtenues à partir d'avocats séchés incluant notamment le noyau contenaient des composés pouvant présenter une toxicité . Werman, M.J. ; Mokady, S. ; Néeman, I ; Auslaender, L. ; Zeidler, A. Food and chem. Toxicol., 1989, 27, 279. Ainsi, on retrouve de nombreux constituants spécifiques de l'avocat, tels que les acétogénines qui sont des composés toxiques détectés dans les fruits et les feuilles d'avocat, dans les huiles d'avocat extraites et raffinées par les procédés de l'art antérieur. Ainsi, lorsque l'on met en oeuvre les procédés conventionnels de raffinage incluant démucilagination, neutralisation, décoloration, frigélisation et désodorisation, les différents traitements ne sont pas suffisamment efficaces pour garantir l'élimination totale des composés instables ou leur non dégradation en dérivés secondaires. Ainsi, la faible stabilité de certains constituants de l'avocat et les risques liés à leur toxicité potentielle nécessitent la maîtrise du devenir de ces constituants lors des différentes étapes du procédé pour produire une huile de qualité alimentaire. Par conséquent, il existait un besoin de mettre au point un nouveau procédé visant à obtenir des huiles d'avocat raffinées ne présentant pas les inconvénients de l'art antérieur et permettant de commercialiser des huiles d'avocats séchés en toute sécurité. La présente invention vient combler ce besoin. La Demanderesse a ainsi découvert un nouveau procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée, très simple à 10 mettre en oeuvre, comprenant la combinaison de différentes opérations qui permettent de maîtriser et contrôler précisément l'évolution et la transformation des différents constituants spécifiques de l'avocat. Le procédé selon la présente invention permet de se débarrasser substantiellement des impuretés spécifiques de l'avocat et de garantir son innocuité. Ainsi, le séchage des fruits avant extraction de l'huile, et la réalisation d'une 15 étape de fractionnement de l'huile, avantageusement par distillation moléculaire, permet de se débarrasser substantiellement des produits potentiellement toxiques de l'avocat, tels que les acétogénines encore appelés persin , et des produits de dégradation responsables de l'amertume de structure furanique, en particulier les lipides furaniques. Avantageusement selon la présente invention, l'étape de distillation moléculaire 20 judicieusement intercalée entre le séchage des fruits et le raffinage de l'huile permet l'élimination des composés non désirés et instables. Le procédé selon l'invention, incluant notamment une étape de distillation moléculaire en amont du raffinage, conduit à la préparation d'une fraction enrichie en triglycérides et débarrassée substantiellement de tout composé présentant un risque de toxicité ou pouvant conduire à la formation de 25 dérivés responsables de l'amertume de l'huile raffinée. Par ailleurs, le procédé selon la présente invention permet l'obtention, avec un rendement élevé, d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides, et contenant une fraction insaponifiable qui est enrichie en stérols. L'huile obtenue par un tel procédé, ou susceptible d'être obtenue par un tel procédé, peut ainsi avantageusement être 30 incorporée au sein de compositions cosmétiques, dermatologiques ou pharmaceutiques, ou encore dans des compositions alimentaires, des compléments alimentaires, ou des nutraceutiques, à visée humaine ou animale. L'huile selon la présente invention présente également l'avantage d'être parfaitement limpide et claire, et peut ainsi être très facilement incorporée dans divers types de compositions. En outre, l'huile d'avocat raffinée obtenue selon le procédé de l'invention, ou susceptible d'être obtenue par un tel procédé, est riche en acide gras monoinsaturés qui sont particulièrement intéressants pour leur action reconnue sur l'abaissement du taux du LDL-cholestérol dans le sang. L'huile selon l'invention est donc particulièrement appropriée pour réduire les problèmes de santé cardiovasculaire. L'huile d'avocat raffinée selon l'invention, riche en triglycérides, lui garantit une stabilité renforcée de par sa teneur faible en mono et diglycérides. La présente invention a ainsi pour objet un procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : (1) la déshydratation contrôlée des avocats frais ou ayant subi des transformations préalables, avantageusement réalisée à une température comprise entre -50 C et 120 C, en particulier comprise entre -50 C et 90 C, (2) l'extraction de l'huile des fruits déshydratés, (3) le fractionnement de l'huile en sa fraction riche en triglycérides, puis (4) le raffinage de la fraction de l'huile riche en triglycérides. L'huile d'avocat raffinée contient avantageusement une fraction insaponifiable riche en stérols. Par le terme d' huile d'avocat raffinée riche en triglycérides ", on entend au sens de la présente invention une huile d'avocat raffinée contenant au moins 80% en poids de triglycérides, avantageusement au moins 90% en poids de triglycérides, encore plus avantageusement de 95% à 99% en poids de triglycérides, par rapport au poids total de l'huile d'avocat raffinée. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, l'huile d'avocat raffinée ne contient pas plus de 1 % en poids de monoglycérides, de préférence pas plus de 0,1% en poids de monoglycérides, par rapport au poids total de l'huile d'avocat raffinée. Avantageusement, la teneur en diglycérides présents dans l'huile de la présente invention est comprise entre 1 et 5 % en poids, et préférentiellement entre 1 ,5 et 3 % en poids. Par avocat ayant subi des transformations préalables , on entend les coproduits issus des procédés d'extraction des huiles d'avocat frais, notamment ceux issus des procédés dits de centrifugation. Ainsi, on peut notamment citer, à titre d < avocat ayant subi des transformations préalables , i) les laits d'avocat obtenus par pressage des pulpes, ou encore ii) les produits de débourbage des pulpes partiellement déshuilées par centrifugation, sous-produits généralement présents en sortie des passoires centrifuges, ou encore les culots de centrifugeuses produits au cours de la séparation. D'autres sources d'avocat, que l'on fait entrer dans le terme avocat ayant subi des transformations préalables peuvent encore être citées : Ainsi, les tourteaux d'avocat, co-produits lors de la pression à froid des fruits (frais ou séchés) ou de l'extraction liquide-solide de l'huile d'avocat de fruits frais ou séchés, à l'aide d'un solvant organique, ou les sous produits de préparation alimentaire à base d'avocat du type guacamole, peuvent aussi constituer en l'état, une matière première alternative utilisable dans le cadre de la présente invention. Avantageusement selon la présente invention, préalablement à l'étape de déshydratation (1), les fruits d'avocat fraîchement récoltés subissent une étape de tri pour éliminer les fruits trop matures, abîmés ou présentant des moisissures. Les avocats engagés sont ensuite découpés et sont de préférence répartis en couches les plus régulières et fines possibles, afin de faciliter un séchage et/ou une déshydratation rapide et homogène. On entend plus généralement par déshydratation, effectuée à l'étape (1) du procédé, l'ensemble des techniques connues de l'homme de métier qui permettent d'extraire l'eau d'un composé. Parmi ces techniques, on peut citer le séchage sous courant d'air chaud ou sous atmosphère contrôlée (ex. azote), le séchage à pression atmosphérique ou sous vide, le séchage en couche épaisse ou couche mince, ainsi que le séchage par micro-ondes, le séchage par pulvérisation, la lyophilisation ou encore la déshydratation osmotique en solution (ex. osmose directe) ou en phase solide (ex. séchage en sacs osmotiques). Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, la déshydratation (1) consiste en un séchage des fruits tranchés, de préférence réalisé dans un séchoir à air chaud à une température comprise entre 70 et 90 C, en particulier entre 75 et 80 C. La durée du séchage est avantageusement comprise entre 8 et 36 heures jusqu'à l'obtention d'un taux résiduel d'humidité dans le fruit de préférence inférieur ou égal à 5 % en sortie de séchoir. Dans le cadre du présent procédé, pour des raisons de facilité de mise en oeuvre industrielle et pour des raisons de coût, le séchage en séchoirs ventilés, en couche mince et sous courant d'air chaud, à une température comprise entre 70 et 80 C pendant 8 à 36 heures, est préféré. Lorsque la déshydratation (1) est réalisée par séchage, à une température supérieure à la température ambiante, ce traitement thermique de l'avocat, mené dans des conditions bien définies, permet de favoriser la transformation moléculaire de composés spécifiques de l'avocat et d'optimiser le rendement de transformation tout en évitant la synthèse de produits de dégradation thermique ou d'oxydation. L'étape (2) d'extraction peut être mise en oeuvre par tout moyen connu de l'homme de métier, de préférence par une simple pression à froid ou à l'aide d'un solvant à basse température. La pression mécanique des fruits déshydratés permet de garantir la qualité de l'huile et de ses constituants insaponifiables, et d'obtenir un taux de récupération élevé de l'huile sans emploi d'un produit organique tel qu'un solvant. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, les lamelles d'avocats déshydratés, de préférence par séchage, sont broyées à l'aide d'un broyeur mécanique. La poudre obtenue est alors alimentée par l'intermédiaire d'un pré-cuiseur dans une presse mécanique à vis continue. L'huile produite par pression mécanique est décantée, puis filtrée sur filtre presse. L'étape (3) de fractionnement peut être mise en oeuvre par tout moyen connu de l'homme de métier, et consiste avantageusement en une cristallisation à froid, une distillation sous vide, ou une distillation moléculaire. Cette étape de fractionnement permet de séparer d'une part une fraction riche en insaponifiables, et d'autre part une fraction lourde riche en triglycérides. Typiquement, la fraction riche en insaponifiables représente 8 à 15 % en poids de l'huile brute et la fraction riche en triglycérides représente 85 à 92 % en poids de l'huile brute. L'insaponifiable est la fraction d'un corps gras qui, après action prolongée d'une base alcaline, reste insoluble dans l'eau et peut être extraite par un solvant organique. Cinq grands groupes de substances sont présents dans la plupart des insaponifiables d'huiles végétales : hydrocarbures saturés ou insaturés, alcools aliphatiques ou terpéniques, stérols, tocophérols, les pigments caroténoïdes et xanthophylles. La fraction riche en insaponifiables contient en général 30 à 80% en poids d'insaponifiables. La fraction riche en triglycérides contient en général au moins 80% en poids, avantageusement au moins 90% en poids, en particulier de 95 à 99 % en poids de triglycérides. La fraction riche en triglycérides contient elle-même également des insaponifiables, en général de 0,5 à 1,5 % en poids, par rapport au poids total de la fraction riche en triglycérides. Ces insaponifiables sont concentrés en stérols. L'étape (3) de fractionnement, avantageusement réalisée par distillation moléculaire, permet de se débarrasser substantiellement des composés spécifiques de l'avocat, tels que les acétogénines potentiellement toxiques, et de leurs composés de transformation ou de dégradation, notamment les lipides furaniques responsables de l'amertume. Cette étape (3) permet également d'isoler sans dégradation thermique la fraction concentrée en insaponifiables d'une part, et la fraction concentrée en triglycérides d'autre part. Par ailleurs, elle permet d'abaisser fortement la teneur en acides gras de la fraction riche en triglycérides, facilitant l'étape ultérieure de raffinage telle que la neutralisation, et limitant les pertes de produits. Un avantage supplémentaire du fractionnement (3), de préférence réalisé par distillation moléculaire, consiste en son pouvoir de fractionnement des constituants des composés insaponifiables. Lors de l'étape de distillation, les stérols, présents sous forme d'esters d'acides gras, contrairement aux stérols non estérifiés et à tous les autres constituants des insaponifiables, ne possèdent pas un point d'ébullition suffisamment bas pour être distillés. Les composés stéroliques estérifiés se retrouvent donc concentrés dans la partie des insaponifiables contenus dans la fraction lourde riche en triglycérides de l'huile d'avocat. Les stérols sous forme d'esters de stérol forment ainsi les composés majeurs des insaponifiables suite à l'étape de fractionnement de l'huile. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le fractionnement (3) est réalisé par distillation moléculaire, permettant la séparation presque intégrale des composés de l'insaponifiable, la désacidification de la fraction triglycéridique, et l'enrichissement en esters de stérols de la partie insaponifiable de la fraction triglycéridique. Avantageusement selon la présente invention, l'huile brute issue de l'étape d'extraction (2) est pompée vers un dégazeur continu, préalablement à l'étape de fractionnement (3). Le dégazeur continu est un appareil à film tombant qui permet, avant distillation, d'éliminer les éventuelles traces d'eau et de gaz dissous. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le fractionnement (3) est une distillation moléculaire, qui peut être réalisée à une température comprise entre 180 et 260 C, avantageusement entre 200 et 250 C, encore plus avantageusement entre 220 et 230 C, en maintenant une pression comprise entre 10-3 et 10-1 mmHg, avantageusement entre 10-3 et 10-2 mmHg. Cette étape de distillation moléculaire est de préférence réalisée en utilisant un dispositif choisi parmi les distillateurs moléculaires de type centrifuge et les dispositifs moléculaires de type à film raclé. Les distillateurs moléculaires de type centrifuge sont connus de l'homme du métier. Par exemple, la demande EP 493 144 décrit un distillateur moléculaire de ce type. D'une manière générale, le produit à distiller est étalé en couche mince sur la surface chauffée (surface chaude) d'un rotor conique tournant à grande vitesse. L'enceinte de distillation est placée sous vide. Dans ces conditions, il y a évaporation et non pas ébullition, depuis la surface chaude, des constituants de l'huile tels que les insaponifiables, l'avantage étant que l'huile et ses constituants, notamment les insaponifiables (ces produits étant réputés fragiles), ne sont pas dégradés au cours de l'évaporation. Les distillateurs moléculaires de type à film raclé, également connus de l'homme du métier, comprennent une chambre de distillation dotée d'un racleur tournant, permettant l'étalement en continu sur la surface d'évaporation (surface chaude) des produits à distiller. Les vapeurs de produit sont condensées par le biais d'un doigt réfrigéré, placé au centre de la chambre de distillation. Les systèmes périphériques d'alimentation et de vide sont très proches de ceux d'un distillateur centrifuge (pompes d'alimentation, pompes à vide à palette et à diffusion d'huile, etc.). La récupération des résidus et des distillats dans des ballons en verre se fait par écoulement gravitationnel. A l'issue de l'étape de fractionnement (3), la fraction distillée riche en insaponifiables représente en général 5 à 15 % en poids de l'huile de départ, et la fraction distillée riche en triglycérides représente en général 85 à 95 % en poids de l'huile de départ. La fraction riche en triglycérides est ensuite purifiée par raffinage. L'étape (4) de raffinage comprend avantageusement au moins une des opérations suivantes : traitement acide, neutralisation chimique, décoloration, frigélisation, et désodorisation. Cette étape de raffinage permet de purifier la fraction glycéridique lourde afin d'obtenir une huile d'avocat raffinée contenant une fraction insaponifiable riche en stérols, qui va pouvoir être utilisée pour des applications cosmétiques, pharmaceutiques, alimentaires ou nutraceutiques, à visée humaine ou animale. De façon particulièrement avantageuse, l'étape (4) de raffinage comprend l'ensemble des opérations successives suivantes : traitement acide, neutralisation chimique, décoloration, frigélisation, et désodorisation. Le traitement acide est de préférence un conditionnement acide, permettant de réaliser une démucilagination et d'éliminer les phospholipides. Le traitement acide est typiquement réalisé à l'aide d'un acide faible, tel que l'acide phosphorique ou l'acide citrique, ou à l'aide d'un acide fort, tel que l'acide sulfurique ou l'acide chlorhydrique. Généralement, le traitement acide est réalisé sous agitation, à une température comprise entre 30 et 70 C, typiquement aux alentours de 50 à 60 C. D'autres procédés peuvent être préférés, tels que la microfiltration qui est un procédé membranaire basse pression, utilisé pour la filtration des colloïdes, ou des procédés faisant appel à la biotechnologie tels que la démucilagination par voie enzymatique. La neutralisation chimique, qui suit typiquement le traitement acide, permet d'éliminer les acides gras libres, de débarrasser l'huile des phospolipides qui ont subi l'opération de conditionnement, d'éliminer les traces métalliques, et de faciliter la décoloration en détruisant un certain nombre de pigments et de composés colorés d'origine oxydative. La neutralisation chimique est typiquement réalisée à l'aide d'un agent basique tel que la soude, le carbonate de potassium ou une amine tertiaire (DMHA). Les acides gras sont séparés, par centrifugation ou filtration, sous forme de 10 savons qui contiennent également les mucilages et diverses impuretés éliminés lors de ce traitement. De façon avantageuse selon la présente invention, on réalise un lavage, de préférence à l'eau, suite à l'opération de neutralisation chimique. De préférence, on réalise ensuite une étape de séchage du milieu réactionnel, généralement sous vide à haute température, par exemple à 90 C. La décoloration, qui suit typiquement la neutralisation chimique, permet en général d'éliminer les pigments colorés que la neutralisation n'a que très partiellement détruits. La décoloration est typiquement mise en oeuvre à l'aide de terres décolorantes et/ou de charbon, avantageusement jusqu'à l'obtention d'une couleur claire ou très claire de l'huile d'avocat. Les terres décolorantes utilisées sont typiquement des argiles naturelles du type montmorillonite, constituées principalement d'aluminosilicates de calcium et magnésium, et activées par traitement acide. Les charbons actifs utilisés peuvent être obtenus à partir de tourbe, bois, lignite, charbon ou de coques de noix de coco. Ces produits sont typiquement activés à haute température, soit à la vapeur, soit par un procédé chimique. L'étape de frigélisation, qui suit typiquement la décoloration, peut être réalisée à une température comprise entre 5 et 18 C, avantageusement pendant 1 à 15 jours. Typiquement, l'huile d'avocat raffinée est refroidie progressivement, de préférence sous agitation lente, jusqu'à une température de l'ordre de 10 à 12 C. Généralement, l'huile est alors maintenue à cette température pendant 48 h, puis est filtrée sous pression. La frigélisation ou wintérisation permet de précipiter les triglycérides riches en acides gras saturés. Cette étape est particulièrement avantageuse puisqu'elle permet l'obtention d'une huile d'avocat raffinée limpide et claire, qui ne se trouble pas à basse température, garantissant ainsi un aspect homogène, quelles que soient ses conditions de conservation. La désodorisation, qui suit typiquement la frigélisation, permet en général d'éliminer et d'extraire les composés volatils et les molécules malodorantes. La désodorisation est typiquement réalisée à une température comprise entre 150 et 210 C, avantageusement sous vide, généralement sous courant de vapeur saturée ou d'azote. La désodorisation peut par exemple être réalisée sous une pression comprise entre 2 et 20 mmHg. En particulier, la désodorisation peut être effectuée à une température de l'ordre de 180 à 200 C, sous une pression de l'ordre de 4 à 6 mmHg. Le pourcentage de vapeur injectée représente généralement 0,5 à 4 % de l'huile traitée. Le temps d'injection peut être compris entre 2 et 6 heures. Après séchage et refroidissement, l'huile d'avocat raffinée est alors avantageusement conditionnée sous gaz inerte, à l'abri de la lumière et de l'humidité. La présente invention a également pour objet l'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides, susceptible d'être obtenue par le procédé de la présente invention. 10 Avantageusement, cette huile contient une fraction insaponifiable riche en stérols. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, une telle fraction insaponifiable contient au moins 40% en poids de stérols, avantageusement entre 45 et 70% en poids de stérols, par rapport au poids total des insaponifiables. De manière particulièrement avantageuse, l'huile selon la présente invention est 15 substantiellement exempte d'acétogénines (persin) ou de lipides furaniques. Par le terme de substantiellement exempte d'acétogénines ou de lipides furaniques , on entend au sens de la présente invention une huile ne contenant pas une teneur quantifiable en acétogénines ou en lipides furaniques. Avantageusement, cette fraction ne contient pas de teneur quantifiable en persin 20 ou en lipides furaniques. Le fait d'obtenir une huile substantiellement exempte d'acétogénines est particulièrement avantageux, puisque les acétogénines sont des composés potentiellement toxiques et thermiquement instables. En effet, sous l'effet de la chaleur, ces composés conduisent à la formation de lipides furaniques responsables de l'amertume de l'huile. 25 Dans un mode de réalisation particulier, l'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la présente invention contient au plus 300 ppm d'acétogines et/ou au plus 2000 ppm de lipides furaniques. Avantageusement, l'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la présente invention contient au plus 100 ppm d'acétogines et au plus 500 ppm de lipides 30 furaniques, par rapport au poids total de l'huile. L'avocat comprend de manière connue des lipides particuliers de type acétogénines aliphatiques, dont le principal composant est un acétogénine linoléique répondant à la formule : OH o Ces composés sont aussi communément appelés du nom générique de persin. Ainsi, par acétogénines aliphatiques , on entend selon l'invention les composants répondant à la formule : o CH3-CùO•CH2ùCH-CH2ùC ùR 1 Il OH O dans laquelle R est une chaîne linéaire hydrocarbonée en C11-C19, de préférence C13-C17, saturée ou comprenant une ou plusieurs insaturation(s) éthylénique(s) ou acétylénique(s). Par lipides furaniques d'avocat , on entend selon l'invention les composants 15 répondant à la formule : dans laquelle R est une chaîne linéaire hydrocarbonée en C11-C19, de préférence C13-C17, saturée ou comprenant une ou plusieurs insaturation(s) éthylénique(s) ou acétylénique(s). 20 Avantageusement, la fraction insaponifiable de l'huile selon l'invention est riche en stérols, et l'huile peut ainsi être utilisée pour abaisser le taux de cholestérol sanguin. Cette huile possède également une forte teneur en acides gras monoinsaturés. L'acide oléique représente près des 2/3 des acides gras de l'avocat. Ainsi, l'huile selon l'invention est avantageusement utilisée dans la prévention des maladies cardio- 25 vasculaires. En outre, la teneur élevée en triglycérides de l'huile et sa faible teneur en glycérides partiels (mono et di) mettent en évidence une grande puretéde l'huile et garantissent un degré d'hydrolyse faible et une bonne stabilité. La présente invention a également pour objet une composition contenant une telle huile d'avocat raffinée riche en triglycérides. Avantageusement, cette huile est présente à une concentration comprise entre 5 et 95 % en poids, avantageusement entre 10 et 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition. De manière particulièrement avantageuse, les compositions selon la présente invention comprennent en outre au moins un composé choisi parmi les huiles végétales, les insaponifiables d'huile végétale, les lipides furaniques d'huile végétale, et leurs mélanges. Parmi les huiles végétales pouvant être utilisées, on peut citer en particulier l'huile de tournesol, de palme, de palmiste, de noix de coco, de pépins de raisins, de moutarde noire, d'oeillette, de beurre de karité, d'amande douce, de soja, d'avocat, d'arachide, de coton, de sésame, d'olive, de maïs, de cacao, de ricin, de Ben, de lin, de colza, de rocouyer, de germe de blé, de carthame, de lupin, de noix, de noisette et de navette. Les huiles végétales, dont l'insaponifiable est riche en tocophérols et/ou en phytostérols, sont particulièrement préférées. C'est le cas par exemple du soja, du maïs, du colza, ou du tournesol. Avantageusement, les compositions contiennent une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la présente invention en association avec de l'huile d'avocat issue de fruits frais. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des huiles d'origine animale ou des composés purifiés riches en oméga-3 (acide eicosapentanoïque, acide docohexanoïque, acide alpha-linolénique, ...), tels que les huiles de poisson ou l'huile de graines de lin. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des oméga-6 tels que l'acide gamma-linolénique. A ce titre, les compositions de la présente invention peuvent contenir notamment de l'huile de bourrache, de l'huile de cassis, ou d'onagre (par exemple de 200 à 500 mg/j). Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre au moins un composé choisi parmi : perna canaliculus, yucca, boswelia , les acides aminés, les peptides synthétiques et végétaux, les protéines animales et végétales, la bromélaine, et les levures. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des agonistes PPARs naturels ou de synthèse. Ces agonistes PPARs naturels ou de synthèse sont avantageusement choisis parmi : les ligands naturels, en particulier les leucotriènes, le 8S-HETE, l'acide phytanique, les acides gras insaturés et saturés, la prostaglandine, (15d-PGJ2), 9-HODE, 13-HODE ; les ligands synthétiques, en particulier tous les composés de la famille des fibrates (par exemple le fénofibrate), les tibrates, les anti-inflammatoires notamment 1'indométhacine, l'acide flufénamique, 1'ibuprofène, et le fénoprofène, et les glitazones dont les thiazolidinediones (troglitazone, rosiglitazone, pioglitazone, et daglitazone), et leurs mélanges. Les insaponifiables d'huile végétale pouvant être incorporés dans les compositions selon l'invention sont de préférence choisis dans le groupe constitué par l'insaponifiable d'huile d'avocat, l'insaponifiable d'huile de soja, et les mélanges de ces derniers. A titre d'exemple selon la présente invention, on peut mentionner une composition contenant environ 17% en poids d'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la présente invention, environ 33% en poids d'insaponifiables d'huile de soja, et environ 50% en poids d'une huile de soja raffinée disponible commercialement. Cette composition peut également contenir des excipients. Cette composition est avantageusement sous forme de gélule de 300 mg à 5 g. De manière particulièrement avantageuse, la composition selon la présente invention contient l'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la présente invention, ainsi que des insaponifiables d'huile de soja. Par exemple, la composition contient environ 33% en poids d'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la présente invention, et environ 67% en poids d'insaponifiables d'huile de soja, éventuellement avec des excipients. Cette composition est avantageusement sous forme de gélule de 300 mg à 5g. Les compositions selon l'invention sont avantageusement utilisées sous forme de comprimé appétent pour animaux, ou sous forme de gel alimentaire pour chevaux. 15 Les constituants des insaponifiables d'huiles végétales sous forme concentrée ou purifiée peuvent être incorporés dans les compositions selon l'invention, et sont choisis de préférence dans le groupe constitué par les phytostérols et les esters de phytostérols, les tocophérols et les esters de tocophérols, les tocotriénols et les esters de tocotriénols, le squalène, la fraction I de l'avocat (alcools 1,2,4-trihydroxyaliphatiques de l'avocat), les alcools triterpéniques et les esters des alcools triterpéniques, les stanols et les esters de stanols, les alcools aliphatiques et les esters d'alcools aliphatiques, et leurs mélanges. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des composés tels que le produit Avosoy du Docteur Théo, contenant notamment un mélange d'acides gras, des insaponifiables (squalène, tocophérols, stérols), et des stérols. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des composés tels que le produit Avoflex de Cyvex, contenant notamment un mélange d'acides gras, des insaponifiables (squalène, tocophérols, stérols) et des stérols. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des composés tels que les produits Vegeflex et Prevention de Windmill, contenant notamment un mélange d'acides gras, des insaponifiables, des tocophérols, et des stérols, avantageusement en association avec de la glucosamine. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des composés tels que le produit Avosol de A/S Anjo, contenant notamment des insaponifiables. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, les compositions comprennent en outre au moins un composé choisi parmi les sucres aminés tels que la glucosamine ; les sels de glucosamine, tels que le chlorhydrate de glucosamine (par exemple de 1500 à 2000 mg/j) , le sulfate de glucosamine, le phosphate de glucosamine et le N-acétylglucosamine ; les glycosaminoglycanes (GAG) tels que la chondroïtine sulfate (par exemple de 800 à 1200 mg/j) ; les analogues de glycosaminoglycanes tels que les glycosaminoglycanes polysulfatés, ou les précurseurs de glycosaminoglycanes tels que l'acide hyaluronique, l'acide glucuronique, l'acide iduronique, le keratane sulfate, le heparane sulfate, ou le dermatine sulfate ; la pentosane ou ses dérivés, en particulier la pentosane sulfate, la pentosane polysulfate (PPS) et les polysaccharides pentosane polysulfates ; la S-adénosylméthionine (SAMe) ; l'adénosine ; la superoxyde dismutase (SOD) ; la L-ergothionine ; les collagènes de type II hydrolysés ou non ; les hydrolysats de collagène tels que la gélatine ; la diacérine ; l'acide arachadonique ; la tétracycline ; les composés analogues de la tétracycline ; la doxycycline ; l'hydroxyproline ; et leurs mélanges. Avantageusement, les compositions de la présente invention comprennent en association plusieurs des composés mentionnés ci-dessus. La glucosamine et la chondroïtine sulfate, seuls ou en association, sont des composés particulièrement préférés. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, les compositions comprennent en outre au moins un composé choisi parmi les extraits de céleri, de moule verte, de concombre de mer, ou de cartilage ovin, bovin, caprin ou marin (requin), les extraits de kératine classique ou de keratec (cynatine FLX), la Sulfate AdenosineMethionine, l'acide hyaluronique de tous les poids moléculaires, les vitamines A (5000UI), vitamines C (jusqu'à 1g), vitamines E (100à400UI), le sélénium de 55 à 200 mcg), les flavonoïdes et les composés alimentaires en contenant tels que : rutine, extrait de phellodendron amurensi, curcumin, ail, luteine, zeaxanthine, lycopène, hesperidine, gingko, OPC (le tout jusqu'à lg/j), EPA d'algues de plancton, de krill, de poisson (jusqu'à 2g /j), DHA, LA (acide linoléique), ou ALA. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des composés tels que l'hormone de croissance (somatotrophine), les somatomédines, les facteurs de croissance insulinoïdes, ainsi que des analgésiques du type acétaminophène ou tramadol, ou encore des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des anti-COX2. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des oligo-éléments tels que le bore, le cuivre, le magnésium, le manganèse, le sélénium (par exemple de 55 à 200 mg), la silice, le zinc, et leurs dérivés. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des vitamines (A, C, D, E, K, B3, B5, B6, B 12). Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des composés capables de limiter la dégradation osseuse et/ou de favoriser la reminéralisation de l'os, tels que les biphosphonates, le calcium, les bêta-bloquants, les phytoestrogènes, le raloxifène, ou encore le strontium. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des extraits de plantes, notamment de broméaline, harpagophytum, gingembre, ginkgo biloba, centellia asiatica, kava-kava, valériane, wild yam, ou de céléri. Les compositions peuvent également comprendre des anti-oxydants tels que le glutathion, la N-acétyl-cystéine, le MSM (méthyl sulfonide méthane), les extraits de thé, notamment de thé vert, le sulphoraphane issu du brocoli, ou des extraits aqueux de grenade. Les compositions de la présente invention peuvent également comprendre des hormones, telles que la mélatonine ou la DHEA. Avantageusement, les compositions de la présente invention comprennent également des inhibiteurs de métalloprotéases matricielles (MMPs), tels que les peptides de lupin. Par composés inhibiteurs des métalloprotéases matricielles (MMPs) , on entend selon l'invention tout composé connu de l'homme du métier pour sa capacité d'inhiber l'activité de dégradation de la matrice extracellulaire par les MMPs. Les MMPs constituent une famille d'enzymes (actuellement plus d'une vingtaine ont été identifiées et caractérisées), zinc-dépendantes, de structure très conservée, qui possèdent la capacité de dégrader les composants de la matrice extracellulaire. Elles sont classées selon la nature de leur substrat en collagénases, gélatinases et stromélysine. Le groupe des MMPs est ainsi constitué de quatre sous-classes : (1) les collagénases, (2) les gélatinases, (3) les stromelysines, et (4) les MMPs de type membranaires (MT-MMPs). L'activité des MMPs peut être modulée par des inhibiteurs de protéinase naturellement présents, tels que les inhibiteurs tissulaires de métalloprotéinases (TIMPs ; notamment les TIMP-1 et TIMP-2). En particulier, on utilise un composé actif pour inhiber au moins une MMP choisie dans le groupe constitué par les MMP-1, MMP-2, MMP-3 MMP-9, MMP-7, MMP-13 et MMP-18. Comme composé inhibiteur des MMPs , on entend en particulier les inhibiteurs tissulaires de métalloprotéinases (TIMPs), l'alpha-2-macroglobuline, les inhibiteurs de l'activateur du plasminogène, les chélateurs de zinc, la bryostatine-1, les antibiotiques (doxycyclines, minocyclines, etc.), les peptides synthétiques ou naturels ayant une structure similaire aux substrats des MMPs (batimastat, marimastat, etc.), les rétinoïdes (en particulier les rétinoïdes non aromatiques tels le rétinaldéhyde, la trétinoïne, et l'acide rétinoïque 9-cis, la vitamine A, les rétinoïdes monoaromatiques tels l'étrétinate, l'all-trans acitretine et le motrerinide, et les rétinoïdes polyaromatiques tels que l'adapalène, le tazarotène, le tamibarotène et l'arotinoïde methyl sulfone), les antioxydants (les piègeurs d'oxygène singulet, etc.), les anti-cancéreux (ou anti-métastatiques ), les hydrolysats de malt tels que Colalift commercialisés par la société Coletica, les extraits d'algues marines tels que Kelpadélie commercialisés par la société Secma, les extraits de cartilage de requin tels que le complexe MDI commercialisés par la société Atrium, les peptides de riz comme par exemple Colhibin commercialisé par la société Pentapharm, les extraits peptidiques de lupin. Plus particulièrement, le composé inhibiteur des MMPs selon la présente invention est choisi dans le groupe constitué par les extraits peptidiques de lupin ou peptides de lupin , tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR-99 04 875 déposée le 19 avril 1999 au nom de la société Laboratoires Expanscience. On peut notamment citer l'extrait peptidique décrit dans la demande FR 99 04875 sous la dénomination extrait B (LU105). Selon un autre mode préféré de réalisation, les compositions selon l'invention contiennent l'inhibiteur des MMPs choisi dans le groupe constitué par les rétinoïdes. La présente invention a également pour objet lesdites compositions ou l'huile d'avocat raffinée de l'invention pour leur utilisation comme médicament, comme agent dermatologique, comme agent cosmétique, ou comme nutraceutique, à visée humaine ou animale. Lesdites compositions ou l'huile d'avocat raffinée selon l'invention sont avantageusement utilisées dans des applications vétérinaires. L'huile d'avocat raffinée et les compositions selon la présente invention peuvent être administrées à l'être humain ou l'animal, avantageusement par voie topique ou orale. Les compositions selon la présente invention peuvent en particulier se présenter sous toute forme galénique appropriée, et notamment sous forme de lotion aqueuse ou hydroalcoolique, monophasique ou polyphasique, de gel monophasique ou polyphasique, d'émulsion, de crème, de dispersion vésiculaire, de mousse ou de spray. 19 De manière particulièrement avantageuse, l'huile d'avocat raffinée ou les compositions selon la présente invention peut (peuvent) également être utilisée(s) dans la prévention ou le traitement des maladies cardiovasculaires, des pathologies articulaires telles que l'arthrose, des rhumatismes, des maladies parodontales, telles que la gingivite ou la parodontite, des inflammations, ou encore dans la prévention ou le traitement de la dégradation de la matrice extracellulaire, dans la prévention ou le traitement du vieillissement de la peau, ou encore pour le bien être des gencives, des cartilages et de la peau. L'huile d'avocat raffinée selon la présente invention, de par son profil en acides gras, est très proche de l'huile d'olive. De par son arôme, sa résistance à la chaleur et ses qualités nutritionnelles, l'huile d'avocat peut être utilisée pour des usages culinaires à froid (salades, vinaigrettes, mayonnaises...) ou à chaud (huile de cuisson, friture...). L'utilisation en association avec des arômes ou des extraits végétaux permet de mettre en valeur les qualités nutritionnelles de cette huile et son originalité pour les préparations culinaires. L'huile d'avocat raffinée selon la présente invention possède une forte teneur en acides gras monoinsaturés. Il est maintenant reconnu qu'une diète riche en acides gras monoinsaturés réduit les taux de cholestérol total et de mauvais cholestérol (LDL), et augmente celui de bon cholestérol (HDL). Depuis les années 50, plus de 600 études scientifiques ont permis de démontrer qu'un régime riche en phytostérols aide à contrôler les taux sanguins de cholestérol total et de LDL-cholestérol chez l'animal et chez l'homme. De par la composition de sa fraction insaponifiable riche en stérols, l'huile d'avocat raffinée de la présente invention peut participer favorablement au contrôle du taux de cholestérol sanguin. Ces propriétés rendent ainsi l'huile d'avocat raffinée particulièrement favorable à une utilisation comme huile alimentaire ou comme complément alimentaire. L'huile d'avocat raffinée de la présente invention est aussi avantageusement utilisée pour traiter les surcharges pondérales ou pour prévenir la prise de poids. A ce titre, les compositions de la présente invention peuvent contenir en association avec l'huile d'avocat raffinée des molécules hypolipémiantes, telles que des fibrates (fénofibrate : agoniste PPAR-alpha), des inhibiteurs de l'HMG-CoA réducate (lovastatine, simvastatine). Les plantes hypoglycémiantes pouvant être également utilisées dans le cadre de la présente invention en association avec l'huile d'avocat raffinée sont avantageusement choisies dans le groupe constitué par le fenugrec (Trigonella graenum), l'acide corosolique (composé actif des feuilles de l'arbre Lagestroemia speciosa), le Gymnema syllvestre, le jus de fruit de momordique (Momormodica charantia), l'eucalyptus (Eucalyptus globulus), le Panax ginseng, ou les feuilles de myrtille (Vaccinum myrtillus). L'huile d'avocat raffinée ou les compositions selon la présente invention peut (peuvent) également être utilisée(s) à titre de médicament pour diverses applications thérapeutiques. L'huile d'avocat raffinée joue avantageusement un rôle essentiel dans la prévention ou le traitement des maladies cardiovasculaires, ou encore dans le contrôle du taux de cholestérol sanguin. L'huile d'avocat raffinée selon l'invention peut également être utilisée pour traiter l'obésité ou le diabète. Dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires, l'huile raffinée d'avocat peut-être utilisée en association avec des traitements anti-diabétique comme par exemple les traitements oraux du diabète. On peut citer l'insulinothérapie du diabète de type 2 et/ou des traitements divers tels que des capteurs de glucose et un pancréas artificiel. Comme exemple de traitement oral du diabète, on peut citer la stimulation de la sécrétion d'insuline (sulfamide hypoglycémiant ou apparenté (tolbutamide, carbutamide, glicazide, glimépiride, glipizide), dérivé de metformine, benfluorex), l'inhibition de l'alpha-glucosidase (acarbose et miglitol), le traitement de 1'insulinorésistance (les thiazolidinediones (ou glitazone), tels que rosiglitazone et pioglitazone), ou les traitements de l'obésité comme les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (sibutramine), les inhibiteurs de la digestion des lipides (orlistat), les agonistes du récepteur Bêta3 adrénergique (augmentation de la lipolyse et de la thermogénèse), l'augmentation de l'utilisation périphérique du glucose par réduction de l'oxydation des acides gras), ou encore l'insulino-sécrétion avec le GP1, la pramlintide, l'IGFI et les dérivés de vanadium, ou les glinides. Dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires, l'huile raffinée d'avocat peut-être utilisée en association avec des traitements anti-obésité. Les médicaments anti-obésité pouvant être utilisés dans le cadre de la présente invention en association avec l'huile d'avocat raffinée sont avantageusement choisis dans le groupe constitué par l'orlistat (Xenical ) et la sibutramine (Reductyl ou Sibutral ). Les nutriments anti-graisse pouvant être utilisés dans le cadre de la présente invention en association avec l'huile d'avocat raffinée, avantageusement avec un effet de synergie, sont avantageusement choisis dans le groupe constitué par des nutriments bloqueurs de l'absorption des graisses, tels que le chitosan, qui est une fibre extraite de l'exosquelette des crustacés, des nutriments capables d'augmenter la thermogénèse (t< brûleur de graisse ) tels que l'éphédrine (herbe chinoise Ma Huang), la caféine, la théine et le citrus aurantium, le CLA (Acide linoléique conjugué issu de carthame préférentiellement), les huiles de poisson riches en oméga 3, de palme de cactus capteurs de lipides, les extraits secs des nutriments capables de réguler l'appétit ( coupe-faim ) tels que la L-phénylalanine et la L-tyrosine, des nutriments capables de réguler la glycémie, tels que des minéraux, par exemple le chrome ou le vanadium ou le magnésium, ou l'herbe ayurvédique Gymnema sylvestre, des inhibiteurs de la lipogénèse, tels que l'acide hydroxycitrique extrait du Garcinia cambodgia et des nutriments capables de transporter des graisses tels que la L-carnitine. L'huile d'avocat raffinée ou les compositions selon la présente invention peut (peuvent) également être utilisée(s) à titre de médicament destiné à la réparation tissulaire, ou au traitement d'inflammations ou d'irritations de la peau, des phanères ou des muqueuses, en particulier pour traiter l'eczéma, le psoriasis, le prurit l'ichtyose, l'acné, la xérose, la dermatite atopique, les peaux atopiques ou encore les peaux allergiques. L'huile d'avocat raffinée ou les compositions selon la présente invention peut (peuvent) également être utilisée(s) à titre de médicament dans des applications rhumatologiques ou dentaires, éventuellement en association avec un traitement via les substituts osseux. On entend par substituts osseux par exemple des céramiques de phosphate de calcium, des ciments ioniques injectables, des matériaux composites, des substituts osseux d'origine animale, ou du corail. Ces composés sont avantageusement utilisés dans les applications suivantes: reconstruction des pertes de substance osseuse après reprise de prothèse totale de hanche, augmentation de la crête alvéolaire, comblements parodontaux, foraminotomie cervicale compressive, arthrodèse cervicale et vertébrale postérieure, comblement de la mastoïde, réparation de la base antérieure du crâne, comblement de zones de prises de greffes osseuse iliaques, correction des contours osseux faciaux, comblement des défauts osseux traumatiques et des fractures des os longs du membre inférieur. En particulier, l'huile d'avocat raffinée ou les compositions selon la présente invention peut (peuvent) également être utilisée(s) pour traiter et/ou prévenir les pathologies articulaires, telles que l'arthrose, ou encore les maladies parodontales, telles que la gingivite ou la parodontite. Dans le cadre des applications dentaires, l'huile d'avocat raffinée peut-être associée à des antibiotiques, des agents anti-plaques, des inhibiteurs de MMPs, ou des anti-inflammatoires. L'huile d'avocat raffinée selon l'invention peut être avantageusement utilisée en association avec des extraits peptidiques d'avocat et/ou des sucres d'avocat, ou encore avec des anti-bactériens cutanés et buccaux, tels que les cathélicidines et les défensines, en particulier la cathélicidine humaine, les a-défensines, les (3-défensines, notamment hBD-1, hBD-2, hBD-3, et hBD-4, ou encore d'autres peptides ou protéines, tels que l'adrénomedulline, la cystatine, ou l'inhibiteur spécifique de l'élastase, particulièrement particulièrement 1'élafin (SKALP). L'extrait peptidique d'avocat pouvant être utilisé en association avec l'huile d'avocat raffinée selon l'invention contient typiquement 2 à 10% en poids d'azote alpha-aminé, par rapport au poids de la matière sèche de l'extrait peptidique. L'extrait peptidique d'avocat est susceptible d'être obtenu par un procédé comprenant les étapes suivantes : - obtention d'un tourteau d'avocat, avantageusement du fruit de l'avocat, par séchage puis extraction de l'huile ; ensuite - cryobroyage et délipidation complète dudit tourteau puis décantation, centrifugation et récupéreration du gâteau ; puis - première hydrolyse en présence de glucanases, suivie d'une centrifugation et de l'élimination de la fraction soluble ; - seconde hydrolyse en présence d'une ou plusieurs protéases, suivie d'une centrifugation et de l'élimination du culot ; ensuite concentration de la phase peptidique par nanofiltration et le cas échéant, décoloration en présence de charbon actif ; suivie - d'une filtration simple (10 m) puis d'une ultrafiltration (seuil de coupure de 10 kD) ; enfin - le cas échéant, ajout de conservateur, microfiltration stérilisante finale (0,2 m) et conditionnement. Avantageusement, l'extrait peptidique d'avocat présente la composition suivante en acides aminés, en pourcentage en poids par rapport au poids total d'acides aminés : Alanine 6,4 - 7,8 Arginine 4,7 - 5,7 Acide aspartique 10,3 - 12,7 Cystine-cystéine 2,9 - 3,5 Acide glutamique 13,0 - 15,8 Glycine 5,3 - 6,5 Histidine 2,2 - 2,6 Isoleucine 4,8 - 5,8 Leucine 7,6 - 9,4 Lysine 3,0 3,8 Méthionine 1,2 - 1,6 Phénylalanine 4,7 - 5,7 Proline 4,1 - 5,2 Sérine 5,5 - 6,7 Thréonine 4,6 -5,6 Tyrosine 3,6 - 4,4 Valine 5,8 - 7,2 Typiquement, les compositions selon l'invention contiennent de l'huile d'avocat 30 raffinée, ainsi que 0,1 à 20% en poids sec d'extrait peptidique d'avocat, par rapport au poids total de la composition. L'extrait de sucres d'avocat pouvant être utilisé en association avec l'huile d'avocat raffinée selon l'invention est typiquement un extrait hydrosoluble de sucres d'avocat, et contient avantageusement du D-mannoheptulose et/ou du perséitol. Selon une variante avantageuse de l'invention, la composition comprend de l'huile d'avocat raffinée selon l'invention en association avec du D-mannoheptulose et/ou du perséitol (sucres en C7) ou d'un de leurs dérivés chimiques. La composition présente avantageusement une teneur de 0,1 à 30 % en poids sec de sucre d'avocat, par rapport au poids total de la composition. L'extrait hydrosoluble de sucres d'avocat est susceptible d'être obtenu par un procédé comprenant les étapes successives suivantes : - obtention d'un tourteau d'avocat, avantageusement du fruit de l'avocat, par séchage de l'avocat puis extraction des lipides (huile) ; ensuite -cryobroyage et délipidation complète dudit tourteau, puis décantation et centrifugation afin de récupérer une fraction soluble riche en sucres en C7 (élimination du gâteau) ; - déminéralisation sur résine ionique de ladite fraction soluble, obtenue à l'étape précédente ; puis -ultrafiltration à 10 000 daltons ; - le cas échéant, concentration par évaporation sous vide, ajout de conservateur, stérilisation par micro filtration (0,2 m) et conditionnement. L'huile d'avocat raffinée ou les compositions selon la présente invention peut (peuvent) également être utilisée(s) dans des compositions cosmétiques destinées à traiter, réparer ou protéger les peaux ou les muqueuses sèches, ainsi que les cheveux secs ou les cheveux ternes. L'huile ou les compositions selon la présente invention peut (peuvent) également être utilisée(s) pour le traitement cosmétique de troubles liés au vieillissement de la peau, des muqueuses voisines et/ou des phanères, pour le traitement de troubles de la peau, des muqueuses voisines et/ou des phanères résultant d'une exposition à un rayonnement actinique, notamment un rayonnement U.V, pour le traitement des troubles de la peau, des muqueuses voisines et/ou des phanères résultant d'un stress exogène (pollution, etc) ou endogène, ou encore à titre d'agents assouplissants, régénérant ou fortifiants pour les cheveux. Les compositions selon la présente invention peuvent par exemple contenir des excipients cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables, ainsi que des additifs cosmétiques conventionnels, notamment des filtres organiques ou minéraux UVB/UVA, des antioxydants, des anti-radicalaires, des protecteurs de la cellule irradiée, des substances naturelles ou synthétiques capables de stimuler la synthèse des lipides cutanés, ou des actifs anti-âge connus de l'homme du métier (rétinoïdes, vitamines, etc.). Les exemples suivants sont donnés à titre non limitatif et illustrent la présente invention. Tous les pourcentages indiqués sont des pourcentages en poids. 10 Exemple 1 : Matière première : elle est constituée par des avocats frais de la variété Fuerté et d'origine sud africaine. La teneur moyenne en huile des avocatsfrais est égale à 16 % en poids. 15 Séchage des fruits : 20 kg d'avocat frais entier sont coupés en lamelles de 2 à 50 mm à l'aide d'un trancheur à disque, et répartis dans des clayettes sur une épaisseur de 4 à 5 cm. Le séchage est réalisé dans une étuve thermo-régulée à une température de 70 C, pendant 48 heures. Les fruits séchés sont ensuite broyés sur un broyeur à cylindres cannelés. Le poids des fruits secs récupérés est de 5,56 kg, soit 27,8 % de la 20 matière de départ. Extraction de l'huile : Cette opération est réalisée sur une presse de laboratoire type Komet. L'huile extraite est filtrée sur buchner, puis conditionnée sous azote à l'abri de la lumière et de l'humidité. 1750 g d'huile d'avocat brute ont été extraits, soit 31,5 % des fruits secs engagés. 25 L'huile brute obtenue est séparée en deux parties pour procéder à deux essais comparatifs de raffinage. a) procédé incluant une étape de distillation moléculaire : Fractionnement/concentration : L'étape de concentration est réalisée en utilisant 30 un distillateur moléculaire à film raclé, de type Leybold KDL 4. La température est fixée à 230 C et le vide à 10-3 mmHg. Le rendement en distillat de cette opération est de 10,4 %, et la fraction lourde représente 89,6 % de l'huile brute mise en oeuvre.5 Raffinage de la fraction lourde : Dans un réacteur conique de 500 ml, 200g de la fraction lourde de l'huile d'avocat brute sont chauffés à 76 C sous agitation, puis 0,05% d'acide phosphorique sont ajoutés. Le contact est alors maintenu pendant 45 min sous agitation. Une solution de soude est ajoutée, et l'agitation est maintenue jusqu'à formation complète de savons. La phase inférieure contenant les savons est ensuite soutirée après décantation. La phase organique supérieure est lavée à l'eau jusqu'à pH neutre. Après séchage sous vide à 90 C, 3 % de charbon Norit SA4 et 5 % de terres décolorantes sont ajoutés et maintenus en contact sous agitation pendant 1/2h. Le mélange est ensuite filtré. L'huile d'avocat décolorée est refroidie progressivement sous agitation lente jusqu'à une température de 12 C. L'huile est alors maintenue à cette température pendant 48 h, puis filtrée sous pression. L'huile d'avocat décolorée et frigélisée est ensuite soumise à une désodorisation à 180 C sous 4 mbar. La vapeur est injectée dans l'huile avec un débit de 0,4 1/min pendant 4 heures. Après séchage et refroidissement, l'huile d'avocat raffinée est obtenue. Conditionnement : L'huile d'avocat raffinée (152 g) est alors conditionnée sous gaz inerte à l'abri de la lumière et de l'humidité. Analyse : Densité : 0,914 Indice de réfraction : 1,471 Indice d'acide : 0,1 mg de KOH/g Indice de peroxyde : 0,2 méq/kg Tenue au froid : limpide après 2 h à -5'C Couleur Gardner : 2,9 Teneur en insaponifiable 0,6 % Composition en acide gras : - Acide palmitique 16 % - Acide pamitoléique 7,2 % Acide oléique 60 % Acide linoléique 15,2 % - Acide linolénique 0,5 % - Acide arachidique 0,3 % Persin : non détecté 27 Lipides furaniques de l'avocat : non détectés Composition de la fraction insaponifiable : Teneur en stérols : 52,9 g/100g de fraction insaponifiable Teneur en squalène 0,32 g/100g de fraction insaponifiable Composition relative en stérols : Campéstérol : 4,6 % Stigmastérol : 1,67 % Bêta Sitostérol : 48,96 % b) Procédé n'incluant pas une étape de distillation moléculaire : Raffinage de l'huile d'avocat brute: Dans un réacteur conique de 500 ml, 200g d'huile d'avocat brute sont chauffés à 76 C sous agitation, puis 0,05% d'acide phosphorique sont ajoutés. Le contact est alors maintenu pendant 45 min sous agitation. Une solution de soude est ajoutée, et l'agitation est maintenue jusqu'à formation complète de savons. La phase inférieure contenant les savons est ensuite soutirée après décantation. La phase organique supérieure est lavée à l'eau jusqu'à pH neutre. Après séchage sous vide à 90 C, 3 % de charbon Norit SA4 et 5 % de terres décolorantes sont ajoutés et maintenus en contact sous agitation pendant 1/2h. Le mélange est ensuite filtré. L'huile d'avocat décolorée est ensuite refroidie progressivement sous agitation lente jusqu'à une température de 12 C. L'huile est alors maintenue à cette température pendant 48 h, puis filtrée sous pression. L'huile d'avocat décolorée et frigélisée est soumise à une désodorisation à 180 C sous 4 mbar. La vapeur est injectée dans l'huile avec un débit de 0,4 1/min pendant 4 heures. Après séchage et refroidissement, l'huile d'avocat raffinée est obtenue. Conditionnement : L'huile d'avocat raffinée (170 g) est alors conditionnée sous gaz inerte à l'abri de la lumière et de l'humidité. Analyse : Couleur Gardner : 9.0 Teneur en insaponifiable 4,42 % Composition en acide gras : - Acide palmitique 20,9 % 28 Acide pamitoléique 8,8 % Acide oléique 58,4 % - Acide linoléique 10,4 % Acide linolénique 0,6 % Acide arachidique 0,2 % Acétogénines : 400 ppm Lipides furaniques de l'avocat : 2,25 g/100g Composition de la fraction insaponifiable : Teneur en stérols : 14,1 g/100g de fraction insaponifiable Teneur en squalène 3,11 g/100g de fraction insaponifiable Composition relative en stérols Campéstérol : 8,19 % Stigmastérol : 14.94 % Bêta Sitostérol : 40,42 % Il apparaît ainsi que le procédé selon la présente invention, comprenant notamment une étape de distillation moléculaire, peunet d'aboutir à une huile exempte substantiellement d'acétogénines et de lipides furaniques, et facilite grandement la décoloration. Exemple 2 : Analyses comparatives de la composition glycéridique des huiles obtenues par le procédé selon l'invention avec des huiles obtenues par un procédé de l'art antérieur incluant une extraction par pression à froid et un raffinage chimique : Les essais 1 et 2 correspondent à deux huiles selon la présente invention, en mettant en oeuvre le procédé tel que décrit dans l'exemple 1, en partant de deux matières premières différentes. Les échantillons 1 et 2 sont des échantillons d'huiles de l'art antérieur, qui peuvent être achetées dans le commerce. 29 Les analyses comparatives de composition glycéridique sont présentées dans le tableau 1 suivant : Tableau 1 : Produit Triglycérides Diglycérides Monoglycérides Essai 1 97,43 % 2,57 % ND Essai 2 97,81 % 2,19 % ND Echantillon 1 89,04 % 3,51 % 6,39 % Echantillon 2 89,04 % 3,10 % 5,20 % Ces analyses comparatives mettent en évidence l'impact de la distillation moléculaire utilisée pour produire les huiles des essais 1 et 2 (comme décrit dans l'exemple 1) sur le fractionnement des glycérides dé l'huile d'avocat. Ce procédé met en évidence l'élimination des glycérides partiels (mono et di glycérides) et l'enrichissement en triglycérides | La présente invention concerne un procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides. L'invention a également pour objet l'huile d'avocat raffinée riche en triglycérides susceptible d'être obtenue par ce procédé. Avantageusement, l'huile d'avocat raffinée selon l'invention contient une fraction insaponifiable enrichie en stérols. Avantageusement, l'huile d'avocat raffinée selon l'invention est substantiellement exempte d'acétogénines et de lipides furaniques. L'invention concerne également des compositions contenant une telle huile. L'invention a également pour objet de telles compositions pour leur utilisation comme médicament, comme agent dermatologique, comme agent cosmétique, ou comme nutraceutique, à visée humaine ou animale. | 1. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : (1) la déshydratation contrôlée des avocats frais ou ayant subi des transformations préalables, avantageusement réalisée à une température comprise entre -50 C et 120 C, (2) l'extraction de l'huile des fruits déshydratés, (3) le fractionnement de l'huile en sa fraction riche en triglycérides, puis (4) le raffinage de la fraction de l'huile riche en triglycérides. 2. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 1, caractérisé en ce que la déshydratation (1) est choisie dans le groupe constitué par le séchage sous courant d'air chaud ou sous atmosphère contrôlée, le séchage à pression atmosphérique ou sous vide, en couche épaisse ou couche mince, le séchage par micro-ondes, le séchage par pulvérisation, la lyophilisation et la déshydratation osmotique en solution ou en phase solide. 3. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 2, caractérisé en ce que la déshydratation (1) consiste en un séchage en séchoirs ventilés, en couche mince et sous courant d'air chaud, avantageusement à une température comprise entre 70 et 80 C pendant 8 à 36 heures. 4. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extraction (2) est effectuée par une pression à froid ou à l'aide d'un solvant à basse température. 5. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le fractionnement (3) est une cristallisation à froid, une distillation sous vide, ou une distillation moléculaire. 6. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 5, caractérisé en ce que le fractionnement (3) est une distillation moléculaire qui est réalisée à une température comprise entre 180 et 260 C en maintenant une pression comprise entre 10-3 et 10-2 mrnHg. 7. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le fractionnement (3) est une distillation moléculaire qui est mise en oeuvre dans un dispositif choisi parmi les distillateurs moléculaires de type centrifuge et les distillateurs moléculaires du type à film raclé. 8. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le raffinage (4) comprend au moins une des opérations suivantes : traitement acide, neutralisation chimique, décoloration, frigélisation et désodorisation. 9. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 8, caractérisé en ce que le raffinage (4) comprend au moins une frigélisation qui est réalisée à une température comprise entre 5 et 18 C, avantageusement pendant 1 à 15 jours. 10. Procédé d'obtention d'une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le raffinage (4) comprend au moins une désodorisation qui est réalisée à une température comprise entre 150 et 210 C, avantageusement sous vide, sous courant de vapeur saturée ou d'azote. 11. Huile d'avocat raffinée riche en triglycérides susceptible d'être obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle contient une fraction insaponifiable riche en stérols. 12. Huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 11, caractérisée en ce que sa fraction insaponifiable contient au moins 40 % en poids de stérols, avantageusement entre 45 et 70 % en poids de stérols, par rapport au poids total des insaponifiables. 13. Huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon la 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle contient au plus 100 ppm d'acétogines et au plus 500 ppm de lipides furaniques, par rapport au poids total de l'huile. 14. Composition contenant une huile d'avocat raffinée riche en triglycérides selon l'une quelconque des 11 à 13, avantageusement à une concentration comprise entre 5 et 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 32 15. Composition selon la 14, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un composé choisi parmi les huiles végétales, les insaponifiables d'huile végétale, et leurs mélanges. 16. Composition selon la 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un composé choisi parmi les sucres aminés tels que la glucosamine, les glycosaminoglycanes (GAG) tels que la chondroïtine sulfate, les analogues de glycosaminoglycanes, la pentosane, la S-adénosylméthionine (SAMe), l'adénosine, la superoxyde dismutase (SOD), la L-ergothionine, les collagènes de type II, les hydrolysats de collagène (gélatine), la diacérine, l'acide arachadonique, la tétracycline, les composés analogues de la tétracycline, la doxycycline, l'hydroxyproline, et leurs mélanges. 17. Huile d'avocat raffinée selon l'une quelconque des 11 à 13 ou composition selon l'une quelconque des 14 à 16 pour son utilisation comme médicament, comme agent dermatologique, comme agent cosmétique, ou comme nutraceutique, à visée humaine ou animale, avantageusement dans la prévention ou le traitement des maladies cardiovasculaires, des pathologies articulaires telles que l'arthrose, des rhumatismes, des maladies parodontales, telles que la gingivite ou la parodontite, ou encore des inflammations. | C,A | C11,A23,A61 | C11B,A23L,A61K,C11C | C11B 1,A23L 33,A61K 8,A61K 36,C11C 3 | C11B 1/10,A23L 33/00,A61K 8/92,A61K 36/00,C11C 3/00 |
FR2888837 | A1 | SYSTEME DE CHLORATION DE L'EAU PAR ELECTROLYSE ET/OU DE PROJECTEUR LUMINEUX POUR BASSIN FONCTIONNANT SUR L'ENERGIE MECANIQUE DE L'EAU DE LA BUSE DE REFOULEMENT | 20,070,126 | La présente invention concerne un système de cellule d'électrolyse de l'eau et/ou de projecteur étanche de lumière pour bassin disposant d'un système de circulation de l'eau présenté comme un dispositif immergé ou semi-immergé alimenté par le refoulement de l'eau dans le bassin. L'électrolyse de l'eau permet d'obtenir le chlore nécessaire à l'assainissement de l'eau à partir du sel ajouté dans l'eau. L'éclairage des bassins, d'une part, et l'électrolyse de l'eau constituant l'un des moyens en permettant la chloration, d'autre part, sont traditionnellement réalisés par des procédés distincts chacun alimenté par une source électrique raccordée sur secteur ou fonctionnant sur batterie. Les systèmes existants présentent cependant plusieurs inconvénients. De première part, les systèmes existants présentent l'inconvénient de devoir nécessiter des dispositifs distincts pour obtenir un projecteur lumineux et pour actionner un système d'électrolyse de l'eau. De deuxième part, les dispositifs de projecteur lumineux et les systèmes d'électrolyse de l'eau existants présentent l'inconvénient de ne pas pouvoir être ajoutés sur tout type de bassin en raison soit de l'absence de point d'appui, soit de l'impossibilité d'opérer un percement dans la paroi du bassin pour la pose, soit de la complexité liée au câblage nécessaire en cas de raccordement sur secteur. De troisième part, les systèmes existants présentent l'inconvénient d'être nécessairement alimentés par le courant électrique sur secteur ou batterie ce qui crée un danger potentiel pour les éventuels baigneurs, ne permet pas d'immerger sans risque le moteur et implique un coût de fonctionnement. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces difficultés. Il permet, de première part, d'être connecté et ajouté - de façon immergée ou semi-immergée - sur tout type de bassin disposant d'un système de circulation de l'eau grâce à son seul raccordement sur la buse de refoulement sans autre source d'alimentation que la force mécanique de l'eau dont le débit est mesuré au moyen d'une vanne de réglage, manuelle ou raccordée au boîtier de commande. De deuxième part, le dispositif selon l'invention permet de respecter la parfaite étanchéité de la paroi du bassin dans laquelle aucun percement ne doit être effectué pour fixer le projecteur lumineux ou le système d'électrolyse de l'eau uniquement raccordé à la buse de refoulement. De troisième part, le dispositif selon l'invention ne fonctionnant que grâce à la force motrice de l'eau éjectée de la buse de refoulement à laquelle il est connecté permet de sécuriser totalement la baignade et de fonctionner sans câblage électrique, tout en permettant de mesurer l'intensité de la lumière du projecteur et/ou de doser la chloration de l'eau en fonction de la tension électrique générée par la vitesse du flux d'eau contrôlée par la position de la vanne de réglage, manuelle ou raccordée au boîtier de commande. De quatrième part, le dispositif selon l'invention permet de réaliser une économie d'énergie pour la société ainsi qu'une économie financière pour l'utilisateur en raison de l'utilisation de la source d'énergie gratuite générée par la force mécanique de l'eau refoulée par la buse de refoulement. De cinquième part, le dispositif selon l'invention offre la possibilité d'obtenir au moyen du même dispositif, alternativement ou conjointement en fonction du boîtier de commande, un projecteur lumineux et un système d'électrolyse de l'eau en permettant la chloration, ce qui permet de réaliser une économie financière liée à l'achat de moins de matériel ainsi qu'un gain de place. L'invention consiste donc en un système de cellule d'électrolyse de l'eau pour bassin et/ou de projecteur étanche de lumière pour bassin situés séparément ou réunis au sein d'un ensemble monobloc creux raccordé au moyen d'un anneau de raccordement à la buse de refoulement de l'eau du bassin et placé dans l'eau du bassin, immergé ou semi-immergé, au travers duquel le flux entrant d'eau est propulsé par la buse de refoulement dans un premier canal - selon un débit mesuré par une vanne de réglage manuelle ou raccordée au boîtier de commande pouvant disposer d'un variateur qui en commande le degré d'ouverture - immédiatement rejeté vers l'extérieur dans le bassin par une ouverture haute en position inactivée ou moins intense du système lorsque la vanne de réglage, manuelle ou raccordée au boîtier de commande pouvant disposer d'un variateur qui en commande le degré d'ouverture, est ouverte totalement ou partiellement et, lorsque le système est actif et la vanne de réglage fermée totalement ou partiellement, dirigé vers un second canal dans lequel il actionne un dispositif au mouvement rotatif raccordé au générateur de courant qui alimente le projecteur étanche de lumière et/ou la cellule d'électrolyse -réunis ou non au sein du même monobloc et situés ensemble ou séparément dans le second canal - qui sont chacun raccordés au générateur de courant directement ou par l'intermédiaire d'un boîtier de commande disposant d'un interrupteur et/ou d'un variateur et/ou d'une commande alternative, l'alimentation se faisant alternativement ou conjointement et avec une intensité variable, en fonction, d'une part, du degré d'ouverture de la vanne de réglage selon l'éclairage et/ou la chloration souhaités et commandant la mise en fonctionnement du système ou son arrêt et, d'autre part, du choix d'activer le projecteur étanche de lumière et/ou la cellule d'électrolyse, ces deux actions pouvant être commandées chacune ou ensemble par le boîtier de commande qui relie le générateur au projecteur étanche de lumière et/ou à la cellule d'électrolyse et/ou à la vanne de réglage, et ce, avant que le flux d'eau ne ressorte dans le bassin par une ouverture basse à partir de laquelle l'électrolyse de l'eau libérant le chlore est effectuée lorsque la cellule d'électrolyse est activée et du sel ajouté par l'utilisateur dans l'eau du bassin. Le dessin annexé illustre l'invention: La figure 1 représente en coupe un mode de réalisation du dispositif interne de l'invention. En référence à ce dessin, le dispositif, constitué d'un ensemble monobloc creux (1) placé dans l'eau du bassin - immergé ou semi- immergé -raccordé à la buse de refoulement à l'entrée du flux (2) comporte, dans le sens du passage du flux, un anneau de raccordement (3), un premier canal (4) disposant d'une vanne de réglage(5) permettant d'obturer totalement ou partiellement une ouverture haute (6) au travers de laquelle l'eau sort en position inactivée ou moins intense, un second canal (7) dans lequel l'eau circule en position activée lorsque la vanne de réglage (5) est fermée totalement ou partiellement, ce qui actionne le dispositif au mouvement rotatif (8) raccordé au générateur de courant (9) qui alimente dans le second canal (7) le projecteur étanche de lumière (11) et/ou la cellule d'électrolyse (12) qui y sont raccordés par l'intermédiaire d'un boîtier de commande (10) disposant d'un interrupteur et d'une commande alternative, avec une intensité variable et alternativement ou conjointement, en fonction de la position de la vanne de réglage (5) et du choix d'activer le projecteur étanche de lumière (11) et/ou la cellule d'électrolyse (12) au moyen du boîtier de commande (10) qui relie le générateur (9) au projecteur étanche de lumière (11) et à la cellule d'électrolyse (12) avant que le flux d'eau ne ressorte dans le bassin par une ouverture basse (13) à partir de laquelle l'électrolyse de l'eau libérant le chlore est effectuée lorsque la cellule d'électrolyse est activée et du sel ajouté par l'utilisateur dans l'eau du bassin. A titre d'exemple non limitatif, le bloc immergé ou semi-immergé aura une dimension de l'ordre de 60 cm pour la hauteur, de 50 cm 10 pour la largeur, de 20 cm pour le diamètre. Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné à l'éclairage d'appoint des piscines et la chloration par électrolyse de l'eau des piscines. 1) Système de cellule d'électrolyse de l'eau pour bassin et de projecteur étanche de lumière pour bassin caractérisé en ce qu'il est constitué d'un ensemble monobloc creux (1) placé dans l'eau du bassin raccordé au moyen d'un anneau de raccordement (3) à la buse de refoulement de l'eau du bassin au travers duquel le flux entrant d'eau (2) est propulsé par la buse de refoulement dans un premier canal (4) - selon un débit mesuré par une vanne de réglage (5) - immédiatement rejeté vers l'extérieur dans le bassin par une ouverture haute (6) en position inactivée ou moins intense du système lorsque la vanne de réglage (5) est ouverte totalement ou partiellement et, lorsque le système est actif et la vanne de réglage (5) fermée totalement ou partiellement, dirigé vers un second canal (7) dans lequel il actionne un dispositif au mouvement rotatif (8) raccordé au générateur de courant (9) qui alimente le projecteur étanche de lumière (11) et la cellule d'électrolyse (12) situés ensemble dans le second canal (7) qui sont chacun raccordés au générateur de courant (9) par l'intermédiaire d'un boîtier de commande disposant d'un interrupteur et d'une commande alternative, l'alimentation se faisant alternativement ou conjointement et avec une intensité variable, en fonction, d'une part, du degré d'ouverture de la vanne de réglage (5) selon l'éclairage et/ou la chloration souhaités et commandant la mise en. fonctionnement du système ou son arrêt et, d'autre part, du choix-d'activer le projecteur étanche de lumière et/ou la cellule d'électrolyse, cette action étant commandée par le boîtier de commande qui relie le générateur (9) au projecteur étanche de lumière (11) et à la cellule d'électrolyse (12), et ce, avant que le flux d'eau ne ressorte dans le bassin par une ouverture basse (13) à, partir de laquelle l'électrolyse de l'eau libérant le chlore est effectuée lorsque la cellule d'électrolyse est activée et du sel ajouté par l'utilisateur dans l'eau du bassin. 2) Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le monobloc creux (1) est immergé. 3) Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le monobloc creux (1) est semi-immergé. 4) Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 40 précédentes, caractérisé en ce que la vanne de réglage (5) est manuelle. 5) Dispositif suivant la revendication 1 ou la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que la vanne de réglage (5) est raccordée au boîtier de commande (10) disposant d'un variateur qui en commande le degré l'ouverture | Système de chloration de l'eau par électrolyse et/ou de projecteur lumineux pour bassin fonctionnant sur l'énergie mécanique de l'eau de la buse de refoulement. L'invention concerne un système de chloration de l'eau par électrolyse et d'éclairage des bassins munis d'un système de circulation de l'eau. Facilement posé sur tout bassin sans en altérer l'étanchéité et utilisant une source d'énergie gratuite et sans danger, la force motrice de l'eau de la buse de refoulement, le dispositif est un ensemble monobloc creux (1), raccordé à la buse de refoulement, laissant circuler de façon contrôlée le flux d'eau actionnant un dispositif au mouvement rotatif (8) raccordé au générateur de courant (9) qui alimente, avec une intensité variable, alternativement ou conjointement, le projecteur étanche de lumière (11) et/ou la cellule d'électrolyse (12) avant de ressortir dans le bassin. Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné à l'éclairage et/ou la chloration de l'eau des piscines. | null | C,F | C02,F21 | C02F,F21S,F21W | C02F 1,F21S 9,F21W 121 | C02F 1/461,F21S 9/04,F21W 121/02 |
FR2895874 | A1 | NICHOIR POUR OISEAUX TRANSFORMABLE EN MANGEOIRE | 20,070,713 | La présente invention concerne un dispositif pour transformer un nichoir pour oiseaux en mangeoire. Traditionnellement, il faut posséder un nichoir pour assurer la nidification des oiseaux au printemps et une mangeoire pour le 5 nourrissage des oiseaux en hiver. Il faut donc acquérir un nichoir et une mangeoire et trouver deux emplacements distincts pour leur installation. De plus, il faut prévoir un entretien régulier pour les deux modèles. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces 10 inconvénients : un seul modèle polyvalent, donc une seule acquisition, une seule installation et un seul entretien mais deux utilisations. Sur la plupart des nichoirs existants, la face avant comporte une seule partie : type boîte aux lettres ou deux parties :type à balcon. 15 Sur le modèle polyvalent (invention), le devant comporte toujours trois parties. 1 une partie haute : plaque d'envol simple avec trou d'accès + perchoir éventuel ou un balcon avec une plaque d'envol similaire. 2 une partie intermédiaire : porte verticale ou rampe à 45 environ. 20 3 une partie basse : rebord de plancher du nichoir ou butée à graines pour la mangeoire. Les dessins annexés illustrent l'invention. Le dessin 1/4 représente le dispositif de l'invention pour le modèle polyvalent à balcon en position nichoir. 25 Le dessin 2 /4 représente le dispositif de l'invention pour le modèle polyvalent à balcon en position mangeoire. Le dessin 3/4 représente le dispositif de l'invention pour le modèle polyvalent boite aux lettres en positon nichoir. Le dessin 4/4 représente le dispositif de l'invention pour le modèle 30 polyvalent boite aux lettres en position mangeoire. PARTICULARITÉS 1-partie haute : la plaque d'envol simple ou à balcon (4) comporte un volet de forme ovoïde (5) fixé à l'intérieur avec une vis qui sert d'axe d'articulation (6),II peut être fixé également à l'extérieur de la plaque 35 d'envol (4). Le volet (5) est donc pivotant : en utilisation nichoir , le volet est en position ouverture , le trou d'envol est dégagé entièrement . en utilisation mangeoire, le volet est en position fermeture, le trou 5 d'envol est obstrué complètement. 2-partie intermédiaire : La porte (8) est fixée par deux vis à bois (9) sur sa partie haute ce qui la rend pivotante. Elle peut être rainurée pour servir d'échelle aux oisillons. 10 Deux tourillons en bois : cylindres de 5mm de diamètre (Il), fixés à l'intérieur des deux côtés assurent les butées de la rampe. Un piton en L (10) assure le maintien en position nichoir ou en position mangeoire. 3-partie basse : 15 Une traverse de bois (12) (hauteur de 30mm environ) fixée devant le plancher sert de rebord pour assurer l'arrêt des graines et un niveau constant. Sur le devant de cette traverse, un rectangle de bois (13) est fixé à mi-largeur (épaisseur 8 mm, largeur environ 25 mm). 20 Celui-ci a pour but de surélever l'oiseau par rapport au niveau des graines et de lui permettre d'avoir une position plus à l'arrière (meilleure prise des graines). Ce rectangle de bois sert donc de perchoir et de butée pour la porte (position nichoir). 25 4-toit : L '^^ - i Le toit (1) est ouvrant grâce à une charnièrelpiano (2) fixée sur le haut d'un des deux côtés. La fermeture est assurée par un piton en L (3). Le toit ouvrant permet de nettoyer le nichoir après la dernière 30 nichée (fin du mois d'août) En hiver, après transformation, le toit ouvrant permet de remplir tout le volume de graines (genre tournesol). La mangeoire est utilisée suivant le principe d'une trémie donc de distributeur automatique de graines. 35 | L'invention concerne un dispositif utilisable comme nichoir ou comme mangeoireLa transformation du nichoir en mangeoire est simple et rapide (à la main). Il suffit de dévisser le piton en L (10),de basculer la porte (8) vers l'arrière jusqu'en butée sur les deux tourillons (11 ) et d'assurer le blocage avec le piton en L (10).Il faut ensuite dévisser le piton en L (3) pour ouvrir le toit (1 ),faire pivoter le volet intérieur (5) pour obstruer le trou d'accès de la plaque d'envol (4). Il ne reste plus qu'à verser les graines.La mangeoire ainsi constituée équivaut à un distributeur automatique de graines (principe de la trémie).Ce dispositif selon l'invention est destiné à venir en aide à la survie des oiseaux cavernicoles en leur assurant un lieu de nidification au printemps et de nourrissage en hiver.Les dessins annexés 2/4 et 4/4 illustrent l'abrégé. | 1)Modèle polyvalent de nichoir et mangeoire pour oiseaux caractérisé en ce qu'il comporte un toit ouvrant(1) grâce à une charnière(2) fixée sur un des deux côtés du modèle ; un volet s intérieur (5) qui permet d'obstruer le trou d'accès de la plaque d'envol pour l'utilisation du modèle en mangeoire ;une porte basculante (8) en position verticale pour le nichoir ou en position inclinée pour la mangeoire et un rebord inférieur(12) fixé devant le plancher. 2)Modèle selon la 1,caractérisé en ce que le 10 toit ouvrant(1) est utilisé pour le nettoyage du nid(après la dernière couvaison) et pour le remplissage des graines(mangeoire à trémie). 3)Modèle selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que la charnière(2) est de type piano fixée sur un des deux côtés. 15 4)Modèle selon l'une des précédentes caractérisé een ce que la fermeture du toit(1) est assurée par un piton en L(3) vissé da le côté opposé à celui de la charnière(2). 5)Modèle selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le volet(5) est une pièce de bois 20 de forme ovoïde fixée sur sa partie la plus étroite avec une vis à bois(6) à l'intérieur de la plaque d'envol,le volet est donc pivotant. 6)Modèle selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la porte(8) est articulée grâce à deux vis à bois(9) fixées de part et d'autre des deux côtés,la porte(8) 25 est rainurée pour facilitée la sortie des oisillons(échelle). 7)Modèle selon la 6 caractérisé en ce que deux ronds de bois(11) fixés à l'intérieur des deux côtés servent de butée pour la porte(8)en position inclinée(rampe pour la mangeoire). 8)Modèle selon la 6 et 7 caractérisé en ce que 30 le maintien des deux positions de la porte basculante (8) est assurée par le même piton en L à visser (10)volet pivotant(5) est fixé à l'intérieur de la plaque d'envol(4). 9)Modèle selon la 1 en ce que le rebordinférieur(12) sert de butée pour les graines et maintient un 35 niveau constant des graines. Il peut servir de perchoir. 10)Modèle selon la 10 caractérisé en ce qu'une plaque perchoir(13)(rectangle de bois d'épaisseur moindre fixée à mi-largeur devant le rebord inférieur(12) surélève l'oiseau et lui donne une position plus à l'arrière par rapport aux graines(position plus adéquate) ; elle sert de butée pour la porte basculante(8) en position nichoir. | A | A01 | A01K | A01K 31,A01K 39 | A01K 31/24,A01K 39/014 |
FR2899481 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE A DISTANCE VIA UN TELEPHONE MOBILE D'UN VAPORISATEUR DE PARFUM | 20,071,012 | La présente invention concerne un . La vaporisation de parfums s'opère traditionnellement par une ou plusieurs pression(s) du doigt sur un vaporisateur à pression, par la personne qui désire se parfumer, cette personne tenant alors son vaporisateur dans la main en dirigeant le jet de celui-ci vers la région de son corps qu'elle désire parfumer. Il existe des dispositifs à commande électrique de vaporisation mono- ou multi-dose de produits liquides, dont l'utilisation pour des produits aromatiques ou parfums liquides est loisible. De tels vaporisateurs à commande électrique peuvent être utilisés pour permettre la commande à distance de la vaporisation de parfums via un téléphone mobile. Dans le cas de la présente invention en effet, à priori ce n'est plus la personne visée par le parfum qui elle-même est susceptible de commander l'action de son vaporisateur, sinon une tierce personne, cette dernière opérant ledit vaporisateur par commande à distance via le téléphone mobile de la personne à parfumer, cette commande à distance selon le dispositif de la présente invention permettant d'actionner ledit vaporisateur de parfum supposé placé dans la proximité physiquement immédiate de la personne à parfumer. L'utilité d'un tel dispositif prend source dans l'évolution actuelle dans le domaine de la communication par téléphonie mobile : les appareils de téléphonie mobile permettent aujourd'hui de différencier les appels entrants selon l'identité de l'appelant, par le choix par exemple d'une sonnerie particulière affectée à chaque appelant ainsi que par l'apparition sur l'écran du combiné mobile de l'appelé d'une image particulière liée à l'identité de cet appelant, image qui est extraite par programmation d'une bibliothèque d'images ou photos stockée dans la mémoire de l'appareil mobile de l'appelé ; en cas d'une liaison dite multimédiatique entre appelant et appelé, on verra de préférence apparaître sur cet écran une image vidéo en temps réel de l'appelant, qui en retour reçoit aussi l'image vidéo en temps réel de l'appelé. Par ces biais, s'appuyant sur la technologie des liaisons hertziennes numériques à très haut débit, on vise à renforcer la suggestion de présence virtuelle mutuelle de l'appelé et de l'appelant l'un auprès de l'autre, via la communication réciproque des images et des voix, cette présence virtuelle étant déjà annoncée par l'appelant à l'appelé û au moment de l'appel û par la musique de ladite sonnerie particulière qui permet d'anticiper sa présence virtuelle avant même d'établir la communication. Le dispositif selon la présente invention permet de pousser plus loin cette suggestion virtuelle de présence, en y ajoutant une vaporisation du parfum habituel de l'appelant dans la sphère olfactive de l'appelé au moment de l'appel. Pour cela, il suffit que le vaporisateur à commande électrique de parfum associé au téléphone mobile de l'appelé et commandé à distance par l'appel entrant ait été rempli préalablement du parfum habituel de l'appelant d'une part, et qu'il soit d'autre part placé physiquement dans l'enceinte de ladite sphère olfactive de l'appelé. Or, rien n'est mieux placé près du nez de l'appelé que la partie inférieure du combiné de son téléphone mobile : tenu en position d'écoute contre la joue, la partie inférieure de ce combiné est placée immédiatement en face du nez de l'appelé, de sorte que si le parfum jaillit au moment de la sonnerie de cette partie du combiné suite à l'action par une commande à distance du vaporisateur, le parfum vaporisé sera capté par ses récepteurs olfactifs, obtenant de cette manière l'effet désiré. Dans une réalisation de démonstration du dispositif de la présente invention, celui-ci comportera suivant le schéma de la Figure 1 un flacon de parfum (4) rempli de parfum liquide (3) muni à son sommet d'un dispositif de vaporisation mono- ou multi-dose à commande électrique basse-tension (5) permettant de vaporiser un jet de parfum (7) via l'orifice de sortie du vaporisateur (6) ; la commande de ce vaporisateur s'effectue via un câblage approprié (2) lié en parallèle aux bornes du dispositif de sonnerie du téléphone mobile (1), de sorte que lorsque le téléphone mobile sonne, en même temps parallèlement est actionné le vaporisateur de parfum. Ainsi, lorsque l'appelant place l'appel, l'appelé dont le nez sera placé à priori à ce moment-là près de la sortie du vaporisateur sentira le parfum de l'appelant, qui est celui qui préalablement aura été versé dans le flacon du vaporisateur, réalisant ainsi l'effet suggestif souhaité. Au besoin, selon la Figure 2, une source extérieure (8) peut être ajoutée au dispositif pour alimenter le circuit (10) du vaporisateur, dans lequel cas c'est un relais (9) qui sera commandé via le téléphone mobile, en lieu et place du vaporisateur (5), ceci pour apporter une puissance électrique suffisante à ce circuit (10). Cette description de l'invention est offerte simplement pour établir la réalité de l'invention ainsi que la pertinence fonctionnelle du dispositif de démonstration ici décrit : un dispositif de commande électrique à distance via téléphone mobile d'un vaporisateur de parfum a bien été inventé; cependant, dans une réalisation alternative du dispositif selon la Figure 3 û conceptuellement parfaitement comparable à cette première réalisation décrite ci-dessus mais visant la mise effective sur le marché de l'invention û le parfum sera non plus séparé du combiné téléphonique mais bien placé dans un container miniature de recharge lui-même placé à l'intérieur du combiné du téléphone mobile (1) lequel sera muni en sa partie inférieure d'un orifice (6) de sortie du jet de vaporisation (7), ce qui suppose donc un téléphone mobile préalablement conçu ou modifié à cet effet selon la Figure 4 pour recevoir ladite recharge de parfum (3, 4) laquelle recharge à cet effet ou bien est équipée d'un dispositif miniature de vaporisation (5) avec un conduit placé bien en correspondance avec l'orifice (6) du combiné, ou bien s'adaptera dans un tel dispositif de vaporisation (5) + (6) + (7) faisant alors partie intégrante non plus de cette recharge mais de la structure du combiné mobile (1) lui-même modifié à cet effet. Dans une telle réalisation visant la mise effective sur le marché de l'invention, la programmation du téléphone mobile sera faite à priori de sorte à associer l'actionnement du vaporisateur de parfum à l'entrée d'un appel spécifique, en provenance d'un numéro particulier donné, et seulement de ce numéro, à l'exclusion de tout autre originaire de l'appel entrant. Dans une réalisation alternative desdits combinés de téléphone mobile modifiés pour intégrer la fonction vaporisateur de parfum , moyennant des protocoles numériques appropriés dans la communication entre appelant et appelé, l'appelant pourra actionner à distance le déclenchement de la vaporisation à tout instant du choix de l'appelant, pour renforcer la suggestion de sa présence virtuelle par une signature olfactive agissant sur les sens de l'appelé à des moments choisis de la conversation entre les deux, en fonction de l'inspiration, i.e. du contenu affectif de cette conversation. Dans une autre réalisation alternative de l'invention, la recharge de parfum et le dispositif de commande de la vaporisation seront placés dans l'oreillette d'écoute mains libres associée au téléphone mobile via un câble électrique ou optique ou via liaison hertzienne (bluetooth, infrarouge, ...) ou en tout autre endroit voisin de la sphère olfactive de l'appelé, y compris dans sa voiture ou près de son lit dans sa maison etc, donc cette recharge et le système d'actionnement du vaporisateur ne feront alors plus partie du combiné de téléphone mobile à proprement parler ; cette autre réalisation peut être utile pour éviter un contact trop proche entre le téléphone mobile, d'une technicité très délicate, et les produits vecteurs de la vaporisation (alcool, éther ...) ou aromatiques (fragrances,...) formant le parfum liquide, peut-être d'action corrosive. Sans discrimination de la réalisation effective de l'invention, disons, pour illustrer sa fonctionnalité dans une application typique : l'appelant sera une jeune femme, qui au moment de l'entrée initiale en contact téléphonique avec l'appelé (lequel à priori est son petit ami, à qui elle aura pris soin auparavant d'offrir une recharge de son parfum habituel à elle, recharge que l'ami aura installé dans son téléphone mobile) déclenchera une première fois un jet de ce parfum, puis encore une fois au moment de se dire tu me manques , puis une dernière fois au moment de raccrocher avec bisous, je t'aime pour ainsi laisser flotter dans le sillage de la conversation sa propre signature olfactive, très féminine et subtilement suggestive pour l'amant qui ainsi respire le parfum de la femme qu'il aime tout en conversant avec elle. On utilisera pour la fabrication de tels nouveaux combinés de téléphone mobile d'une part et des recharges de parfums compatibles d'autre part des matériaux à même d'éviter la corrosion par les vecteurs de diffusion et les fragrances aromatiques du ou des parfums utilisés ; pour la conception et la réalisation du dispositif de commande du jet de vaporisation on fera appel à la miniaturisation extrême, dont à priori les nanotechnologies, aux fms d'obtenir une diffusion extrêmement fine du parfum, puisque quelques dizaines de milliers de molécules de parfum suffiront à chaque jet pour obtenir l'effet voulu. De cette manière la consommation d'énergie par le dispositif de vaporisation sera très réduite, et la recharge de parfum aura une durée suffisante ; on cherchera aussi à éviter de cette manière tout risque d'obturation du vaporisateur par le parfum. Le succès commercial de l'invention ici décrite, autrement dit une très large percée auprès des consommateurs de cette nouvelle dynamique du parfum dans le dialogue entre utilisateurs de téléphones mobiles, dépendra de l'adoption de nouvelles normes tant par l'industrie de la téléphonie mobile dans son ensemble que par l'industrie de la parfumerie, visant à créer des recharges de parfum et vaporisateurs miniatures compatibles et efficients, ainsi que de nouvelles fonctionnalités tant hardware que software au niveau des combinés de téléphone mobile, le tout sans discrimination de marques, ainsi que de nouveaux protocoles de communication entre opérateurs de téléphonie mobile. Moyennant ces préambules auxquels on peut parvenir par des négociations entre les divers opérateurs industriels du marché, l'impact attendu de la présente invention peut être d'ampleur spectaculaire notamment s'il est adopté par l'industrie de la téléphonie mobile dans son ensemble, dont le marché se chiffre par centaines de millions de consommateurs ; une large adhésion au concept par les industriels de la parfumerie partout dans le monde permettra le développement de recharges miniature de parfums pour téléphones mobiles à des prix accessibles aux jeunes utilisateurs de ces mêmes téléphones mobiles, par exemple par la diffusion promotionnelle de ces recharges à l'occasion de la St. Valentin, proposées comme cadeaux entre les jeunes gens amoureux. L'adoption très tôt par ces jeunes consommateurs d'un réflexe achat de parfum visant l'équipement de leurs combinés de téléphone mobile va permettre à l'industrie internationale de la parfumerie d'élargir son marché ainsi que de stabiliser l'habitude de consommer du parfum chez les consommateurs, érigeant le dispositif de la présente invention en un véritable nouveau système très efficace de commercialisation de parfums. Pour l'industrie de la téléphonie mobile, l'intérêt se trouve essentiellement dans le développement commercial des nouvelles fonctionnalités avec un effet positif notamment sur la vente des nouveaux combinés équipés des nouvelles fonctionnalités vaporisateur de parfum en remplacement des ancien combinés devenus désuètes. Un marché tout particulièrement concerné par ces concepts est le marché du Japon, de la Corée, de Taiwan, de la Chine et du Sud-Est Asiatique dans son ensemble, où la téléphonie mobile a pris une ampleur culturelle extraordinaire, le combiné mobile s'élevant ici en objet d'image et prestige marquant le statut personnel à l'instar d'un bijou ou d'une marque de vêtement ou accessoire vestimentaire. Dans ces marchés, mais peut-être aussi ailleurs en Europe, aux Etats-Unis d'Amérique ou plus généralement partout dans le monde où se déploie avec succès la téléphonie mobile, c'est le caractère ou aspect ludique du téléphone mobile à vaporisateur de parfum qui, avec sa convivialité jointe à la suggestivité sensorielle, voir érotique, déjà bien connue des parfums et à la puissance d'évocation virtuelle de présence qu'ils représentent, feront du dispositif de la présente invention une innovation puissante dans le domaine des systèmes de vente tant de parfums d'une part que de téléphones mobiles d'autre part | L'invention concerne un dispositif permettant d'actionner un vaporisateur de parfum par commande à distance via un téléphone mobile. Il est constitué d'un flacon ou recharge (4) contenant du parfum (3) muni d'un dispositif de vaporisation (5) à commande électrique relié par câblage approprié (2) à la source (8) du téléphone mobile (1) via un relais (9) actionnable à distance par une tierce personne appelant ledit téléphone mobile de son propre mobile, laquelle action fait jaillir un minuscule jet de parfum (7) par l'orifice (6) du vaporisateur, situé à la partie inférieure du téléphone mobile, près du nez de l'appelé lorsque le téléphone est placé contre la joue en position d'écoute.Le dispositif est destiné à intensifier la suggestion de présence virtuelle de l'appelant auprès de l'appelé au moment de l'appel, ajoutant à l'image du visage et au son de la voix de l'appelant, déjà perçus par l'appelé avec les téléphones mobiles modernes, la signature olfactive de l'appelant, i.e. son parfum habituel. | 1) Dispositif de commande à distance via téléphone mobile d'un vaporisateur de parfum caractérisé en ce qu'il comporte un flacon ou une recharge de parfum (4) contenant un parfum ou produit aromatique (3), muni d'un dispositif de vaporisation à commande électrique (5) et d'un orifice (6) d'où jaillit le jet (7) du vaporisateur, en association à un appareil ou combiné de téléphone mobile (1) ou à un périphérique d'un tel appareil ou combiné; 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ce flacon ou cette recharge de parfum est physiquement placé à l'intérieur dudit appareil ou combiné de téléphone mobile ou bien est physiquement incorporé à l'oreillette mains libres ou autre type de périphérique associée à un tel appareil ou combiné de téléphone mobile ; 3) dispositif selon les 1 ou 2 précédentes caractérisé en ce que la commande de l'actionnement du vaporisateur de parfum est réalisée via ledit appareil ou combiné de téléphone mobile auquel le vaporisateur est relié par câblage (2) électrique ou optique, ou par ondes hertziennes ; 4) dispositif selon les 1 ou 2 ou 3 précédentes caractérisé en ce qu'il constitue une innovation dans le domaine des systèmes de commercialisation de parfums, via l'exploitation commerciale de recharges miniature de parfum pour équiper de nouveaux téléphones mobiles modifiés pour intégrer la nouvelle fonctionnalité vaporisateur de parfum ici décrite ; 5) dispositif selon les 1 ou 2 ou 3 précédentes caractérisé en ce qu'il constitue une innovation dans le domaine des systèmes de commercialisation de téléphones mobiles et/ou de périphériques de tels téléphones mobiles, via l'exploitation commerciale des modifications de conception de ces téléphones mobiles ou périphériques visant à intégrer la nouvelle fonctionnalité vaporisateur de parfum ici décrite, permettant d'accélérer le renouvellement des parcs de téléphones mobiles ou périphériques par la vente des nouveaux modèles. | A,H | A61,H04 | A61L,H04M,H04Q | A61L 9,H04M 11,H04Q 7 | A61L 9/00,H04M 11/00,H04Q 7/32 |
FR2898392 | A1 | DISPOSITIF DE DIVISION CIBLEE D'UN FLUIDE NON NEWTONIEN S'ECOULANT PAR UN PASSAGE | 20,070,914 | La présente invention a pour objet un dispositif de division ciblée d'un fluide non newtonien s'écoulant par un passage. Lors d'une opération de moulage par injection, des matières synthétiques fondues (de type thermoplastiques) circulent, par exemple, à travers un système de collecteur à passage à chaud comprenant plusieurs ramifications situées à des emplacements spécifiques, au sein desquels la matière fondue fournie dans un passage est divisée entre deux orifices d'éjection. Ces ramifications se présentent principalement en forme de T. Dans le cas d'un fluide newtonien s'écoulant par un passage circulaire, on observe une répartition de vitesses d'écoulement parabolique du fluide, subdivisée en couches cylindriques creuses et concentriques fictives, la vitesse d'écoulement atteignant son niveau maximal au centre du passage. Pour ce type de fluide, le cisaillement entre les diverses couches cylindriques creuses fictives du fluide est à peu près identique. Par ailleurs, un fluide non newtonien, comme par exemple un plastique liquide (chaud), se comporte différemment. Dans ce cas, la viscosité est dépendante du cisaillement, qui atteint son niveau maximal à proximité de la paroi du passage circulaire. Moins la viscosité est importante, plus le cisaillement est important. Il en résulte que, la viscosité à proximité de la paroi du passage circulaire est à son niveau minimal. La configuration de la répartition de la viscosité de la coulée sur la partie transversale, se rapproche d'une parabole nettement aplatie. Selon une vue approximative simplifiée, ce phénomène signifie que, dans la région centrale du passage, la coulée relativement visqueuse dans l'écoulement se comporte comme un tampon, avec une vitesse d'écoulement à peu près indépendante de la zone radiale, tandis que, dans la région périphérique, la coulée est plus fluide, en raison du cisaillement plus important, et s'écoule plus lentement. Ce comportement est illustré sur les figures la à lc. La figure la montre un passage circulaire à travers lequel s'écoule un fluide non newtonien, par exemple une matière plastique fondue. La figure lb montre la répartition de la vitesse d'écoulement V sur la partie transversale, et la figure le montre celle du cisaillement. La région d correspond plus ou moins au tampon mentionné précédemment. Dans le cas où un écoulement d'un fluide non newtonien similaire à celui montré sur la figure 1 est détourné vers une ramification rectangulaire (en forme de T) Tl du passage, et divisé en deux écoulements distincts Si et S2, comme montré sur la figure 2, puis la portion à viscosité élevée ainsi que la portion liquide du fluide sont ensuite réparties sur toute la partie transversale du passage. La répartition sur toute la partie transversale est montrée sur les figures 3a à 3c, où la zone HV représente le fluide à viscosité élevée et la zone restante LV représente le fluide à faible viscosité. Dans le système de coordonnées illustré par les figures 2 à 5, les coordonnées x et y se trouvent sur le plan du schéma, et la coordonnée z est perpendiculaire au plan du schéma. Ainsi, la portion HV à viscosité élevée du fluide non newtonien est collectée sensiblement, dans la portion inférieure (dans le sens du schéma) des segments de passage 2a et 2b montrés sur la figure 2. Ce phénomène peut être constaté facilement, puisque le liquide visqueux (fondu) provenant de la région centrale du segment 1 du passage progresse jusqu'à la partie inférieure 6 du T, puis seulement est dévié vers la gauche et la droite, dans le sens de la figure 2, comme l'indiquent les flèches a dans la figure 2, tandis que le fluide le plus liquide s'écoulant dans la région périphérique du passage 1 est dévié à l'entrée de la ramification du passage, comme l'indiquent les flèches b . Si les segments 2a et 2b du passage montrés sur la figure 2 étaient très longs, la répartition naturelle montrée sur la figure 3a serait progressivement restaurée. En pratique, cependant, les segments du passage sont courts, de telle sorte que la répartition montrée sur les figures 3b et 3c reste la même jusqu'à la prochaine déviation en T. Si le fluide qui s'écoule dans le segment 2a du passage rencontre le T T2, dont l'axe longitudinal s'étend dans la direction y, la répartition montrée sur la figure 4 s'opère dans les passages d'éjection 3a et 3b. La vue illustrée ici suit le sens d'écoulement du passage d'éjection en question. Dans les orifices d'éjection, on peut remarquer une inégalité manifeste entre les portions visqueuses et liquides ainsi qu'une asymétrie notable de ces portions par rapport aux centres des passages. Le T T3 de la figure 2 possède deux passages d'éjection 4a et 4b, situés à la perpendiculaire du plan du schéma (dans la direction z). Voir la figure 2a, qui montre une vue de dessus de cette portion de la figure 2. Après déviation dans ce T T2, les séparations des portions visqueuses et liquides du fluide, telles que le montrent les figures 5a et 5b, sont obtenues. Dans le passage d'éjection 4b émergeant vers le haut à partir du plan du schéma de la figure 2, la répartition selon la figure 5c est établie, et dans le passage 4b entrant dans le plan du schéma de la figure 2, la répartition selon la figure 5b est établie, la vue étant à nouveau définie par le T dans le sens d'écoulement du passage d'éjection. Lors d'une opération de moulage par injection, si les buses d'injection reliées à un outil de moulage par injection (moule) sont alimentées à partir de passages dans lesquels la répartition quantitative des composants fondus de viscosité différente n'est pas homogène (par exemple, figures 4b et 4c), et/ou dans lesquels la répartition de la coulée n'est plus symétrique, autour de, et par rapport à l'axe longitudinal du passage (comme par exemple sur les figures 3b et 5b), des défauts peuvent apparaître dans les produits de fonderie moulés par injection. Si l'on suppose qu'une plaque est injectée au moyen d'une pluralité de buses réparties sur la zone de cette plaque, les défauts suivants sont susceptibles d'apparaître. Si la portion du liquide fondu provenant des buses situées dans la région externe de la plaque est supérieure à celle provenant des buses situées dans la région interne de la plaque, alors, sous la pression instantanée de la coulée entrante, une quantité plus importante de matière fondue est forcée à pénétrer dans l'outil d'injection (le moule à injection) dans la région externe de la plaque que dans la région médiane. Ce phénomène signifie que la plaque est alimentée avec une quantité plus importante de matériaux par surface unitaire dans la région externe que dans la région interne, ce qui résulte en une plaque fondue qui comprend des bordures ondulées. Si, au contraire, une quantité plus importante de liquide fondu est forcée à pénétrer dans le moule à injection, dans la région interne, alors, après refroidissement de la coulée, l'augmentation de la quantité de matière fondue par surface unitaire interne génère un bombement de la plaque dans la région interne. Des phénomènes similaires, bien que moins gênants, se produisent également lorsque les portions fondues dans les segments du passage alimentant la buse sont réparties de manière asymétrique. Si, par exemple, chacune des différentes buses d'injection du système de collecteur à passage chaud moule une tasse par injection, la répartition quantitative non homogène de coulée visqueuse et liquide parmi les diverses buses, résulte dans le fait que les tasses ont des parois d'épaisseurs différentes. Une répartition asymétrique des composants fondus peut résulter dans le fait que le côté de la tasse, qui contient de préférence une coulée liquide, devienne plus épais que le côté opposé de la tasse ce qui résulte en une tasse bombée, et/ou lorsque la coulée visqueuse pénètre dans le moule, elle ne peut pas atteindre le fond du moule. Un objectif de la présente invention consiste à mettre au point, des dispositifs grâce auxquels la répartition quantitative asymétrique et/ou non homogène de composants liquides de viscosités différentes, due aux dérivations décrites, est réduite au minimum ou supprimée dans la mesure du possible. Pour atteindre cet objectif leur apparition est empêchée, un premier mode de réalisation d'un dispositif de division ciblée d'un fluide non newtonien, par exemple une matière synthétique fondue s'écoulant par un passage 1, est proposé. Cette matière a une viscosité qui diminue vers l'extérieur en coupe transversale, pendant qu'elle s'écoule dans une ramification du passage en forme de T, qui dévie et divise l'écoulement du fluide. Une cloison est disposée dans la ramification du passage (T) qui divise l'écoulement du fluide provenant du segment du passage d'alimentation 1 en deux parties égales. La position d'angle de la cloison 11 est, de préférence, adaptée à la répartition des composants du fluide viscosités différentes dans le segment du passage d'alimentation 1. Grâce à la présente invention, une division du liquide entre les passages d'éjection 2a, 2b de la ramification du passage (T) est obtenue sans répartition importante des composants du fluide de viscosités différentes. Selon ce mode de réalisation de l'invention, lorsqu'ils se trouvent dans le segment du passage d'alimentation d'une ramification de passage, de préférence ou sensiblement en forme de T, les composants fondus de viscosités différentes ne sont pas répartis symétriquement, autour d'un axe. En revanche, dans deux segments du passage d'éjection des ramifications du passage, la proportion des composants fondus à viscosités différentes est sensiblement homogène. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, un déflecteur est fourni pour diviser l'écoulement de la matière. Dans cette deuxième configuration du dispositif, dans le segment du passage d'alimentation d'une ramification de passage, de préférence ou sensiblement en forme de T, la répartition quantitative des composants fondus à viscosités différentes est symétrique autour d'un axe. Dans les deux segments de passage d'éjection de la ramification du passage, la répartition symétrique autour d'un axe est essentiellement conservée et la proportion des composants fondus à viscosités différentes dans les deux passages d'éjection est également sensiblement homogène. Ainsi, le modèle de répartition dans le segment de passage d'éjection est essentiellement identique à celui du segment d'alimentation. Les passages d'éjection peuvent avoir la même section transversale que le passage d'alimentation, de telle sorte que la vitesse d'écoulement dans les passages d'éjection est réduite de moitié ; cependant, ils peuvent, selon une autre solution, avoir des sections transversales plus petites, de telle sorte que la vitesse d'écoulement soit réduite moins brutalement, voire pas du tout réduite. Dans ce qui suit, l'invention est illustrée sur le plan de modes de réalisation, exprimés à l'aide d'exemples, et de figures supplémentaires. Les figures la à le montrent la situation d'écoulement d'un fluide non newtonien dans un passage cylindrique. La figure 2 montre un système de collecteur à passage, muni de trois ramifications de passage en forme de T, La figure 2a montre une portion de la figure 2, vue de dessus. Les figures 3a à 3c montrent la répartition symétrique initiale des composants du fluide visqueux et liquides à l'arrière d'une première ramification Tl d'un canal, Les figures 4a à 4c montrent la répartition imposée à la coulée continuant à s'écouler à partir de la première ramification du passage Ti par une ramification du passage T2, sur le même plan que la ramification du passage Tl, passée préalablement. Les figures 5a à 5c montrent la répartition correspondant à celle suivante de la figure 4, à une ramification du passage T3, disposée dans un plan perpendiculaire à la ramification du passage Tl passée préalablement. Les figures 6a à 6b illustrent un premier mode de réalisation de l'invention à titre d'exemple présentant principalement la structure de la première configuration du dispositif. La figure 7 montre un exemple pratique du premier type de mode de réalisation d'un dispositif selon la figure 6, intégré dans une ramification de passage en forme de T. Les figures 8a et 8b, en représentation en perspective, montrent un exemple pratique d'un mode de réalisation du tampon de séparation utilisé sur la figure 7, Les figures 9a et 9b, en représentation en perspective, montrent un exemple pratique du deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, intégré dans une ramification de passage en forme de T, en deux sections disposées à angle droit l'une par rapport à l'autre. Les figures l0a à 10b montrent un exemple pratique d'un mode de réalisation du déflecteur présenté sur les figures 9a et 9b, sur deux vues à angle droit l'une part rapport à l'autre, avec une échelle agrandie et complété d'une partie destinée à la fixation. La figure 11 montre un déflecteur selon la figure 10 et disposé dans un T. Les figures 6a et 6b montrent un mode de réalisation donné à titre d'exemple présentant principalement la structure d'un premier type de dispositif selon l'invention. Dans la ramification du passage, une cloison 11, orientée vers l'alimentation de la coulée, est placée de telle manière qu'elle divise l'écoulement de la coulée en provenance du segment du passage d'alimentation 1. Dans ce cas, la cloison 11 est disposée selon un angle de rotation tel qu'elle sépare la coulée entrante, dans laquelle les composants liquides à viscosités différentes ne sont pas répartis symétriquement et autour de l'axe longitudinal du passage, de telle manière que les deux flux partiels contiennent des quantités égales de composants liquides à viscosités différentes. Si l'on suppose qu'en l'absence de la cloison 11, la coulée se répartirait entre les passages d'éjection suivant la ligne t montrée sur la figure 6a, une cloison 11 disposée dans la position angulaire montrée sur la figure 6b peut alors diviser la coulée entrante de telle manière que la même proportion de fluide visqueux et liquide alimente les deux passages d'éjection. Il est possible d'agencer la cloison 11 dans la ramification de passage de manière appropriée, dans une position angulaire fixe adaptée ou adaptable. Un mode de réalisation pratique d'un tel dispositif, selon l'invention, est montré sur les figures 7 et 8, à titre d'exemple. Sur la figure 7, en commençant par le fond 6 de la ramification du passage en forme de T, un alésage 12 est foré dans le T. Un tampon de division 10, auquel est fermement fixée une cloison 11, est enfoncé dans cet alésage 12 jusqu'au milieu des segments des passages d'éjection 22a et 22b. Dans ce cas, le tampon de division est tourné, par exemple au moyen d'une douille d'emboîtement hexagonale 13, jusqu'à atteindre la position angulaire désiré, comme l'illustre la figure 6b. Afin d'éviter que le tampon 10 soit expulsé par la pression de travail, il est fixé dans sa position axiale à l'aide d'un bouchon à vis 14 qu'il est possible de visser dans l'alésage 12 au moyen, par exemple, d'une douille d'emboîtement hexagonale 15. Le tampon 10 est, de préférence, un corps solide muni d'un creux en forme de dôme 16 à son extrémité située à proximité de la cloison 11, dans lequel la cloison 11 est fermement fixée de n'importe quelle manière par son côté le plus éloigné du segment du passage d'alimentation 1. La position angulaire requise pour la cloison 11 est déterminée par la position de rotation suivant laquelle le tampon de division 10 est inséré dans l'alésage 12. Le maintien de cette position angulaire est réalisé de toute manière classique, comme par exemple un ajustement par pression, ou de toute autre mesure adéquate de blocage de rotation. De manière opportune, après que le tampon tel que précédemment décrit, a été installé dans la ramification du passage, le tampon de division 10, en commençant par les passages d'éjection 22a et 22b, est alésé au diamètre des passages d'éjection dans la région du creux en forme de dôme 16, formant (en projection) les ouvertures d'écoulement semi-circulaires 17. Bien entendu, il est également possible de créer ces ouvertures d'écoulement avant l'installation sur le tampon de division. Sur la figure 7, pour plus de clarté, la cloison 11 est représentée dans une position angulaire perpendiculaire au plan du schéma, et les ouvertures 17 formées par alésage sont représentées comme étant dans le plan du schéma. On comprendra qu'en réalité ces ouvertures d'écoulement 17 sont disposées en ayant été tournées de 90 C, tandis que la position angulaire de la cloison 11 prend une position angulaire par rapport au plan du schéma, comme le montre la figure 6b, adaptée à la répartition des composants liquides à viscosités différentes dans le passage d'alimentation 1. Dans la figure 7, le fond 6 de la ramification du passage est montré agrémenté d'un renfort 18. Ce renfort est nécessaire uniquement lorsqu'un T commercial, ou la paroi d'un bloc collecteur à passage chaud dans lequel se trouvent les passages d'écoulement, est équipé d'une paroi trop fine. Les figures 8a et 8b montrent deux représentations en perspective de l'exemple, décrit précédemment, du tampon de division solide 10 de la cloison 11. La figure 8a montre le tampon 10 avant l'alésage du creux en forme de dôme 16, avec l'indication de la douille d'emboîtement arrière 13. La figure 8b montre le tampon agrémenté des alésages devant être prévus de manière opportune après installation, et les ouvertures d'écoulement 17 ainsi obtenues. Selon un deuxième mode de réalisation d'un dispositif, selon la présente invention, le but poursuivi consiste à diviser et à dévier un écoulement de liquide avec une répartition symétrique des composants liquides à viscosités différentes, selon la figure 3a, dans une ramification de passage, de sorte que cette répartition soit sensiblement maintenue dans les passages d'éjection de la ramification de passage. Si l'on suppose que, sur la figure 9b, le liquide contenu dans le segment du passage d'alimentation 21 est réparti selon la figure 3a, alors la répartition dans les segments des passages d'éjection 22a et 22b correspondra exactement aux figures 3b et 3c. En revanche, si l'on cherche à alimenter avec écoulement de liquide égal à celui approvisionné par le tuyau 21 la ramification de passage, à partir du haut, dans le sens du schéma et également depuis le bas, on peut aisément voir, sur la figure 9b, que le composant liquide visqueux forcé à obliquer le côté de la figure 9b, et à entrer dans les passages 22a et 22b est dévié, par l'écoulement liquide supplémentaire supposé, vers le centre des passages 22a et 22b. Cet effet est mis en pratique par le deuxième type de dispositif, selon l'invention, muni d'une ramification de passage ordinaire. Dans le deuxième type de dispositif, selon l'invention, le composant liquide visqueux qui s'écoule au centre du segment du passage d'alimentation est divisé, et les deux composants sont déviés de manière à se rencontrer, sensiblement à angle droit, à l'entrée des segments des passages d'éjection, la direction de leur écoulement au moment de cette rencontre étant sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale des passages d'éjection. Pour obtenir ceci, un déflecteur 23 est disposé dans la ramification du passage, et est conçu de telle manière qu'il pénètre dans le segment du passage d'alimentation 21 avec une ailette 24, et sépare essentiellement, en deux composants, le composant liquide visqueux s'écoulant au centre du segment de passage 21, l'une poursuivant son écoulement vers la gauche et l'autre vers la droite du déflecteur 23. Ces composants sont déviés de manière à se rencontrer à nouveau, dans la mesure du possible à angle droit, à l'extrémité inférieure 7 de la ramification du passage, dans le sens du schéma. La toile 27, sur les côtés de laquelle empiètent les deux composants du composant visqueux, sert uniquement à la fixation mécanique du déflecteur 23 dans la ramification du passage. Elle n'est pas indispensable à l'obtention de l'effet désiré selon l'invention. De préférence, le déflecteur 23 actuel n'est en contact avec le segment de passage 21 à aucun endroit de sa périphérie. Les figures 10a et 10b montrent un mode de réalisation pratique du déflecteur 23. Ladite toile 27 est adjointe à un segment cylindrique 31 susceptible de se prolonger en un segment cylindrique 32, dont le diamètre sera supérieur. À l'aide dudit segment 31, le déflecteur est poussé, jusqu'à la position montrée sur les figures 9a et 9b, et fixé de manière étanche dans l'alésage situé dans le fond de la ramification du passage. En principe, tout type de fixation du déflecteur 23 dans la ramification du passage suffit, comme par exemple les supports 28 illustrés en pointillé sur la figure 9a, bien que ceci risque d'être plus difficile avec les passages à diamètres réduits. Le déflecteur 23, ainsi que la toile 27 et le segment cylindrique 31 peuvent être constitués d'un seul corps cylindrique continu, dont l'extrémité avant serait munie de l'ailette 24 et dont l'extrémité arrière subirait un rétrécissement formant la toile 27 à l'aide des encoches situées des deux côtés, opposées l'une à l'autre et parallèles à l'ailette 24. Les côtés opposés 25 du déflecteur sont situés, de préférence, sur des surfaces incurvées de manière, circulaire ou similaire, s'étendant depuis l'ailette 24 jusqu'à la toile 27 et formant une transition jusqu'aux surfaces du cylindre d'origine 31. La figure 11 montre un déflecteur du type de celui de la figure 11, installé dans une ramification de passage en forme de T. Dans la mesure où les numéros de référence de la figure 11 correspondent à ceux des figures 9 et 10, ils désignent les mêmes objets que sur ces figures. Des précisions supplémentaires ainsi que les autres avantages et caractéristiques de la présente invention sont disponibles dans la description suivante, à considérer en relation avec les schémas correspondants.15 | La présente invention a pour objet un dispositif de division d'un fluide non newtonien s'écoulant par un passage (1), et présentant une viscosité conditionnée par l'écoulement diminuant vers l'extérieur sur la partie transversale dans l'écoulement dans une ramification du passage en forme de T (T), permettant de dévier et de diviser l'écoulement du fluide. Avant l'extrémité du passage d'alimentation (1), une cloison est installée dans la ramification du passage (T), divisant l'écoulement du fluide provenant du passage d'alimentation (1) en deux parties égales, la cloison occupant une position angulaire adaptée à la répartition des composants du fluide à viscosités différentes dans le passage d'alimentation (1). | 1. Dispositif pour la division d'une matière fluide non newtonienne s'écoulant par un passage (1), la matière ayant une viscosité conditionnée par l'écoulement diminuant vers l'extérieur sur la partie transversale dans l'écoulement dans une ramification du passage en forme de T (T), permettant de dévier et de diviser l'écoulement du fluide vers des passages d'éjection, comprenant une cloison (11) adjacente à l'extrémité du passage d'alimentation de la ramification de passage (T), qui divise l'écoulement du fluide depuis le segment du passage d'alimentation (1) en deux parties égales, la cloison (11) adoptant une position angulaire adaptée à la répartition des composants du fluide à viscosités différentes dans le segment du passage d'alimentation (1), dans lequel la proportion des composants du liquide à viscosités différentes s'écoulant dans lesdits passages d'éjection est sensiblement homogène. 2. Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que la cloison (11) peut être réglée dans une position angulaire adaptable. 3. Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que la cloison (11) est placée dans la ramification du passage (T) au moyen d'un tampon de division, (10) auquel est fixée la cloison (11) à l'aide d'un alésage (12) prévu dans la ramification du passage (T). 4. Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que la cloison (11) est placée dans la ramification du passage (T) au moyen d'un tampon de division, (10) auquel est fixée la cloison (11) à l'aide d'un alésage (12) prévu dans la ramification du passage (T).. Dispositif, selon la 3, caractérisé en ce que le tampon de division (10), situé à une première extrémité adjacente au segment du passage d'alimentation (1), possède un creux en forme de dôme (16) dans lequel est fixée la cloison (11). 6. Dispositif, selon la 5, caractérisé en ce que le creux en forme de dôme (16) est ouvert en direction des passages d'éjection (2a, 2b). 7. Dispositif, selon la 3, caractérisé en ce que, pour fixer la position, dans le sens de la longueur du tampon de division (10), un tampon à vis (14) peut être vissé dans l'alésage (12) situé à l'arrière du tampon de division. 8. Dispositif, selon la 4, caractérisé en ce que, pour fixer la position, dans le sens de la longueur, du tampon de division (10), un tampon à vis (14) peut être vissé dans l'alésage (12) situé à l'arrière du tampon de division. 9. Dispositif pour la division d'une matière fluide non newtonienne s'écoulant par un passage (21), cette matière fluide présentant une viscosité conditionnée par l'écoulement diminuant vers l'extérieur sur la partie transversale dans l'écoulement dans une ramification du passage en forme de T (T), permettant de dévier et de diviser l'écoulement du fluide, comprenant un déflecteur 23 disposé dans ladite ramification du passage (T), permettant de diviser le composant (visqueux) central de la matière fluide depuis le segment du passage d'alimentation (21) avant sa déviation vers les passages d'éjection (22a, 22b), en deux composants égales, lesdits composants étant déviés vers la région située à l'avant des passages d'éjection (22a, 22b) et circulant, de préférence, diamétralement l'une vers l'autre, et dans lequel le fluide s'écoulant dans les passages d'éjection (22a, 22b)n'a pas de répartition sensiblement asymétrique des composants du fluide à viscosités différentes. 10. Dispositif, selon la 9, caractérisé en ce que le sens d'écoulement des deux composants circulant l'une vers l'autre suit un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal des passages d'éjection (22a, 22b). 11. Dispositif, selon la 9, caractérisé en ce que le déflecteur (23), saillant, depuis l'ailette (24), vers l'extrémité du passage d'alimentation (21) puis vers l'entrée, s'élargit d'abord sur un axe perpendiculaire à l'ailette, puis se rétrécit à nouveau. 12. Dispositif, selon la 10, caractérisé en ce que le déflecteur (23), saillant depuis l'ailette (24), vers l'extrémité du passage d'alimentation (21) puis vers l'entrée, s'élargit d'abord sur un axe perpendiculaire à l'ailette, puis se rétrécit à nouveau. 13. Dispositif, selon la 11, caractérisé en ce que le déflecteur (23) est disposé de sorte à éviter tout contact avec la paroi du segment du passage d'alimentation (21). 14. Dispositif, selon la 11, caractérisé en ce que le déflecteur (23) est fixé à la ramification du passage (T) à l'aide d'une toile (27) disposée à son extrémité arrière dans la direction de l'écoulement. 15. Dispositif, selon la 13, caractérisé en ce que le déflecteur (23) est fixé à la ramification du passage (T) à l'aide d'une toile (27) disposée à son extrémité arrière dans la direction de l'écoulement. 16. Dispositif, selon la 9, caractérisé en ce que la forme du déflecteur (23) agit depuis un cylindre munide ladite ailette (24) à son extrémité avant, derrière laquelle on observe un rétrécissement des deux côtés (25) longeant l'ailette de manière essentiellement parallèle, formant ladite toile (27), puis se prolongeant en un segment cylindrique (31), au moyen duquel le déflecteur (23) peut être inséré et fixé, par le biais d'un alésage, au fond de la ramification du passage (T). | F,B | F15,B29,F16 | F15D,B29C,F16L | F15D 1,B29C 44,F16L 41 | F15D 1/14,B29C 44/18,F16L 41/08 |
FR2901152 | A1 | PROCEDE DE TRAITEMENT D'UN GAZ NATUREL AVEC VALORISATION DU CO2 POUR PRODUIRE DE L'ESTER FORMIQUE ET DU METHANE. | 20,071,123 | L'invention se rapporte au traitement du gaz naturel. Le gaz naturel est composé principalement de méthane, d'éthane, de propane et de butane. Il contient habituellement des quantités plus faibles d'hydrocarbures plus lourds et un pourcentage variable de composés gazeux non hydrocarbonés tels que l'azote, le dioxyde de carbone et l'hydrogène sulfuré. Dans beaucoup de pays, le gaz naturel produit est "acide", ce qui signifie qu'il contient des quantités appréciables d'hydrogène sulfuré et de dioxyde de carbone. Le tableau 1 donne quelques compositions de gaz naturel. Composés Gaz 1 Gaz 2 Gaz 3 Gaz 4 (pourcentage molaire) H2S 1,34 4,25 5,25 11,2 CO2 1,99 5,33 7,91 10,1 H2O 0,19 0,32 0,2 0,25 N2 0,12 0, 17 0,64 0,19 Méthane 86,17 83,36 68, 71 68,37 Ethane 4,92 2,18 9,8 6,5 Propane 3 1,27 5,1 1,43 Butane 1,58 1,1 1,59 1,04 Hydrocarbures 0,69 2,02 0,8 0,92 lourds (C5+) Tableau 1 De grandes quantités de dioxyde de carbone ne sont pas souhaitables. Cela entraîne un coût de transport du gaz naturel plus élevé, diminue les qualités de combustion, et peut entraîner des propriétés corrosives sous certaines conditions. Le CO2 est généralement toléré à l'échelle du pourcentage. Au contraire, pour que le gaz naturel soit commercialisable, la concentration en hydrogène sulfuré doit être inférieure à quelques ppm, généralement 4 ppm, pour des raisons de toxicité. L'H2S est par ailleurs très corrosif en présence d'eau, et conduit, lors de sa combustion, à la formation de dioxyde de soufre, lui aussi toxique et corrosif. Ces différentes problématiques impliquent la désacidification des gaz naturels, les spécifications généralement admises sur le gaz naturel désacidifié étant 2% CO2, 4 ppm H2S, et 20 à 50 ppmv S total. Certaines utilisations particulières du gaz naturel, comme la production de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) peuvent imposer des spécifications encore plus strictes, notamment sur le CO2, dont la teneur ne doit pas dépasser quelques ppmv. Le gaz naturel peut contenir des quantités importantes d'hydrocarbures lourds, c'est-à-dire des hydrocarbures possédant plus de cinq atomes de carbone. De plus, ce gaz est généralement saturé en vapeur d'eau dans les conditions naturelles. Ces composés peuvent se condenser lors de variations de température ou de pression et alors nuire au transport et à l'utilisation du gaz naturel. Sous certaines conditions, l'eau et le gaz peuvent former des solides appelés "hydrates" et bloquer le transport du gaz par tuyaux ("pipe-line"). C'est pourquoi, la proportion de composés condensables doit être diminuée. Ces contraintes ont nécessité de définir une succession d'étapes de traitements pour permettre la commercialisation du gaz après son extraction. Il est connu de l'homme de l'art qu'il existe trois principales opérations : la désacidification, la deshydratation et le dégazolinage. La première opération a pour objectif l'élimination des composés acides tels que le CO2 et l'H2S. L'étape de déshydratation permet ensuite de contrôler la teneur en eau du gaz désacidifié par rapport à des spécifications de transport. Enfin, l'étape de dégazolinage du gaz naturel permet de garantir le point de rosée hydrocarbure du gaz naturel, là encore en fonction de spécifications de transport. L'étape de désacidification, visant essentiellement à réduire la teneur en CO2 et en H2S du gaz, se fait par exemple par un procédé par absorption, utilisant notamment des solvants chimiques, comme par exemple des amines telles la DEA (diéthanolamine) ou la MDEA ..0 (méthyldiéthanolamine). A l'issue de ce traitement, le gaz est aux spécifications quant à la teneur en CO2, typiquement inférieure à 2 % molaire, et en H2S, typiquement 4 ppm molaire. L'étape de déshydratation peut se faire par exemple par un procédé au glycol, en utilisant notamment le TEG (triéthylèneglycol), ce qui permet d'abaisser la teneur en eau du gaz à une valeur proche de 60 ppm molaire. Un procédé par adsorption de type TSA ("thermal swing adsorption") sur tamis moléculaire, par exemple de type 3 ou 4A ou encore 13X, ou sur alumine ou gel de silice, peut aussi être utilisé. Dans ce cas, la teneur en eau dans le gaz peut être inférieure à 1 ppm molaire. Une dernière étape de fractionnement par point froid permet enfin de séparer le gaz traité en ses différents constituants de manière à valoriser chacune des coupes produites : coupe Cl, coupe C2, ou coupe Cl+C2, coupe C3, coupe C4, et coupe plus lourde C5+, éventuellement encore séparée en diverses fractions complémentaires. Cette chaîne de traitement de gaz peut se situer aussi bien au voisinage du puits d'extraction que dans des sites centralisés. Le traitement au voisinage du puits est toujours nécessaire quand le gaz ne peut pas être transporté sans risque à un site de traitement. La présente invention se propose par un enchaînement d'étapes d'améliorer grandement la rentabilité d'extraction du gaz naturel en transformant tout ou partie du CO2 en produit valorisable. De manière générale, l'invention propose un procédé de traitement d'un gaz naturel comportant au moins du méthane et du dioxyde de carbone, dans lequel on désacidifie le gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel désacidifié et un flux riche en dioxyde de carbone. Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce qu'on effectue les étapes suivantes : a) on transforme au moins partiellement, par réaction de vapo-réformage, en présence d'eau, une partie du gaz naturel désacidifié de manière à obtenir un mélange gazeux comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène, b) on fait réagir partiellement le mélange gazeux obtenu à l'étape a) avec de l'alcool, de manière à produire un effluent comportant de l'ester foiinique et de l'hydrogène, ledit _ 0 effluent étant séparé en un flux riche en ester formique et un flux riche en hydrogène, c) on met en contact ledit flux riche en dioxyde de carbone avec ledit flux riche en hydrogène produit à l'étape b) de manière à produire, par réaction d'hydrogénation, un mélange de méthane et d'eau. Selon l'invention, on peut séparer le mélange produit à l'étape c) en une fraction riche en méthane et en une fraction riche en eau, et on peut recycler la fraction riche en eau à l'étape a). On peut effectuer l'étape a) de manière à ce que ledit mélange gazeux obtenu à l'étape a) présente un rapport molaire H2/CO compris entre 3 et 4 moles/mole. L'alcool mis en oeuvre à l'étape b) peut être le méthanol. On peut effectuer l'étape a) de manière à ce que ledit mélange gazeux obtenu à l'étape a) comporte du monoxyde de carbone, de l'hydrogène et, en outre, du méthane, et que le flux riche en hydrogène obtenu à l'étape b) comporte, en outre, du méthane. L'étape a) peut être opérée à une pression comprise entre 5 bars et 60 bars et à une température comprise entre 500 C et 1000 C. L'étape b) peut être opérée à une pression comprise entre 1 bars et 100 bars et à une température comprise entre 50 C et 400 C. L'étape c) peut être opérée à une pression comprise entre 5 bars et 150 bars et à une température comprise entre 100 C et 500 C. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris et apparaîtront clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant aux dessins parmi lesquels : - la figure 1 schématise un procédé de traitement de gaz selon l'art antérieur, - la figure 2 représente un mode de réalisation du procédé selon l'invention. La figure 1 présente un cas typique de traitement de gaz : la première étape est la désacidification du gaz, suivi de la déshydratation et enfin du dégazolinage (séparation de la coupe Cl des autres coupes hydrocarbonées). 30 Sur la figure 1, le gaz naturel, débarrassé des boues, eaux de forage et de gisement est acheminé par la ligne 1 à l'unité de désacidification DA. Dans cette unité, des solvants25 chimiques, comme par exemple des amines telles la DEA ou la MDEA en solution aqueuse, acheminées par la ligne 5, vont capter l'hydrogène sulfuré et le dioxyde de carbone. Le gaz naturel, appauvri en CO2 (inférieur à 2%) et en H2S (< 4 ppm) est acheminé par la ligne 6 à l'unité de déshydratation DH. Le solvant, chargé en CO2 et H2S, est acheminé par la ligne 2 à l'unité de régénération RE1. Dans cette unité, le solvant est régénéré par chauffage ou par détente et recyclé à l'unité de désacidification par la ligne 5. L'hydrogène sulfuré est soit réinjecté, soit envoyé à une unité de conversion en soufre (unité Claus) par la ligne 3. Le dioxyde de carbone est évacué par la ligne 4 et peut être soit ré-injecté dans le sol après compression, soit relâché dans l'atmosphère. La réinjection des gaz acides n'est pas toujours envisageable. Dans ce cas, la transformation de l'H2S en soufre permet de limiter les émissions en composés soufrés tout en transformant l'impureté en composés valorisables. Cette transformation de l'H2S en soufre conduit par ailleurs, dans le cas des unités Claus, à une production de vapeur non négligeable dans les bilans énergétiques des installations. Dans le cas du CO2, l'impossibilité de réinjection conduit à une émission systématique vers l'atmosphère, pouvant alors impliquer des pénalités économiques pour l'émetteur. La réinjection est donc la solution le plus souvent retenue, malgré les investissements et les coûts opérationnels qu'elle implique. :20 Dans l'unité de déshydratation DH, le gaz naturel est mélangé avec un solvant polaire, avide d'eau, comme par exemple les glycols, provenant de la ligne 9. Le gaz naturel va se trouver ainsi appauvri en eau jusqu'à atteindre les spécifications nécessaires à son transport ou à sa commercialisation. Il est alors envoyé à l'unité de dégazolinage par la ligne 10. Le solvant chargé en eau de l'unité de déshydratation DH, est alors envoyé dans une unité de régénération 25 RE2, par la ligne 7, où il est chauffé. Par chauffage, il est possible de séparer l'eau, qui est éliminée par la ligne 8, et le solvant régénéré, qui est recyclé à l'unité de déshydratation DH. Alternativement, la déshydratation du gaz nature est réalisée par adsorption sur tamis moléculaire. Dans ce cas l'eau désorbée lors de la régénération du tamis est évacuée par la ligne 8. 30 Le gaz naturel est ensuite acheminé par la ligne 10 dans l'unité de dégazolinage DG. Le méthane est séparé par point froid, un fractionnement permet enfin de séparer le gaz traité en ses différents constituants de manière à valoriser chacune des coupes produites. Le méthane est d'abord séparé des autres hydrocarbures par la ligne 11. Les autres hydrocarbures sont acheminés par la ligne 12 à un ensemble d'unités de séparation SE où la coupe C2 (éthane) est éliminée par la ligne 13, la coupe C3 (propane) par la ligne 14, la coupe C4 (butane) par la ligne 15 et la fraction C5+ (hydrocarbures possédant plus de cinq atomes de carbone) par la ligne 16. Un schéma décrivant l'invention est présentée sur la figure 2. Cet exemple sert à illustrer l'invention mais n'est en aucun cas limitatif Cet exemple permet de montrer que la présente invention permet bien d'améliorer la rentabilité d'un puits ou d'une chaîne gaz. Les références de la figure 2 identiques aux références de la figure 1 désignent les mêmes éléments.: Sur la figure 2, du méthane, prélevé par la ligne 17 sur le conduit 11, est mélangé à de l'eau, acheminée par la ligne 18. Le méthane peut également être prélevé du conduit 6 après l'étape de désacidification, ou du conduit 10 après l'étape de déshydratation. L'eau provient de l'eau issue de la régénération de la déshydratation par la ligne 8 de l'eau provenant de l'unité E acheminée par la ligne 28, ou de l'eau d'appoint acheminée par la ligne 19. Ce mélange d'eau et de méthane est envoyé à l'unité A. Dans l'unité A, le mélange méthane et eau va réagir selon la réaction suivante : CH4 + H2O --> CO + 3 H2 réaction endothermique (AH 760 C = 226 kJ/mole) Cette réaction est la réaction de vapo-réformage bien connue de l'homme de l'art. Elle est utilisée couramment dans le but de maximiser le rapport molaire H2/CO. Elle est accompagnée 25 de réactions parasites dont la principale est la réaction de "water-gas-shift" c'est-à-dire : CO + H2O --> CO2 + H2 réaction exothermique (AH 760 C = - 90 kJ/rnole) Industriellement, cette réaction est largement utilisée pour maximiser la production d'hydrogène. De préférence, selon l'invention, on ajuste les conditions de réaction dans l'unité A de manière 30 à ce que le rapport molaire H2/CO désiré en sortie n'excède pas 4 moles/mole.25 Dans les applications industrielles de la réaction de vapo-réformage, la conversion maximale du méthane est recherchée ainsi qu'un rapport molaire H2/CO le plus grand possible (supérieur à 6 moles/mole). Cependant, selon l'invention, on ajuste, de préférence, le fonctionnement de l'unité A, par exemple la température, la pression, le temps de séjour des réactifs, les catalyseurs, les proportions des réactifs, de manière à ce que le rapport molaire H2/CO soit compris entre 3 et 4 moles/mole en minimisant la production de CO2. De plus, on ajuste de préférence le fonctionnement de l'unité A de sorte que la quantité de méthane du mélange arrivant par la ligne 17 n'est pas entièrement consommée. Le mélange gazeux évacué de l'unité A comporte du méthane excédentaire en plus des produits de la réaction. Les réactions chimiques opérées dans l'unité A sont réalisées à des pressions comprises entre 5 et 60 bars et plus préférentiellement entre 10 et 40 bars et de façon plus précise entre 20 et 40 bars. Les températures de réaction dans l'unité A sont comprises entre 500 C et 1000 C de façon générale et préférentiellement entre 600 C et 900 C. Les catalyseurs généralement utilisés pour cette étape sont à base de nickel déposé sur alumine, ou sur un spinel mixte de magnésie et d'alumine (MgAl2O4) ou sur un aluminate de calcium (CaO(Al203)2). Le mélange gazeux de monoxyde de carbone, d'hydrogène et de méthane non converti issu de 20 l'unité A est envoyé par la ligne 20 dans l'unité B. Le mélange gazeux est mis en contact avec un alcool introduit dans l'unité B par le conduit 21, afin de réagir selon la réaction suivante : CO + ROH --> HCOOR, R peut représenter l'hydrogène H dans ce cas, il s'agit d'eau et la réaction devient la suivante : CO + H2O -> HCOOH . Le produit obtenu est alors de l'acide formique. Cependant, à cause des propriétés corrosives de l'acide formique, on préfère mettre en oeuvre un alcool afin d'obtenir de l'ester formique de formule HCOOR qui ne présente pas de danger de manipulation. Cet alcool a pour formule générale ROH où R représente un radical organique. R peut être un radical alkyl comme CH3 dans ce cas l'alcool correspondant est le méthanol, ou CH3CH2 dans ce cas l'alcool correspondant est l'éthanol. Ce radical peut être un aromatique comme C6H5 dans ce cas particulier l'alcool correspondant est le phénol. De préférence, on utilise le méthanol à cause (le son faible coût et de sa disponibilité. Dans ce cas, R représente CH3 et la réaction devient alors : CO + CH3OH -> H000CH3- L'hydrogène et le méthane non converti issus de l'unité A ne sont pas modifiés par la réaction. La réaction dans l'unité B est généralement effectuée à des pressions comprises entre 1 et 10 bars et de façon préférentielle entre et 30 bars. La température est comprise entre 50 C et 400 C et de façon préférentielle entre 100 C et 200 C. Les catalyseurs utilisés pour cette réaction peuvent être des catalyseurs basiques (liquide ou solide) tels que la soude (NaOH) ou l'hydroxyde de calcium (Ca(OH)2). Le mélange ester formique-hydrogène issu de l'unité B est transporté par la ligne 22 jusque dans une unité C de séparation qui peut être un séparateur gaz-liquide ou tout autre moyen technique connu de l'homme de l'art. Un module membranaire peut être utilisé avantageusement, ainsi que la cryogénie. L'ester formique est évacué par la ligne 23 alors que le mélange gazeux d'hydrogène et de méthane non converti est envoyé à l'unité D par la ligne 24. Cet hydrogène est mélangé au CO2, acheminé par la ligne 44 et provenant de l'unité de 20 régénération RE1 de solvant de l'unité étape de désacidification. Dans l'unité D, le CO2 au contact de l'hydrogène se transforme selon la réaction suivante : CO2 + 4 H2 --> CH4 + 2 H2O , réaction exothermique (A H = - 206 kl/mole) Cette réaction est facilitée par les fortes pressions et les faibles températures. Généralement les 25 températures dans l'unité D sont comprises entre 100 C et 500 C de façon préférentielle entre 200 C et 400 C. La pression dans l'unité D est comprise entre 5 et 150 bars et de façon préférentielle entre 40 et 120 bars. Les catalyseurs utilisés pour l'unité D sont généralement à base nickel déposé sur alumine, ou sur magnésie ou sur un mélange des deux. Des catalyseurs à base de sulfures de molybdène peuvent être avantageusement employés. :30 La forte exothermicité de la réaction d'hydrogénation du CO2 peut poser des problèmes de fonctionnement dans l'unité D. C'est pourquoi, selon l'invention, on préfère limiter la conversion du méthane au cours de la réaction dans l'unité A. Le méthane excédentaire agit ainsi dans l'unité D comme diluant et permet de limiter l'augmentation de température lors de la réaction. Le mélange méthane et eau sortant de l'unité D peut être directement recyclé en amont de l'unité de déshydratation DH par la ligne 26 en fonction de sa teneur en eau, soit envoyé dans l'unité E par la ligne 27 dans une étape optionnelle de séparation eau/méthane. Cette unité E de séparation peut être un séparateur gaz/liquide, ou un module membranaire ou tout équipement connu de l'homme de l'art apte à une telle séparation. A la sortie de l'unité E, l'eau peut être recyclée par la ligne 28 vers l'unité A et le méthane peut être recyclé par la ligne 29 en amont de l'unité de déshydratation DH, Exemple 1 : Bilan matière selon l'art antérieur. Dans le cas de l'extraction d'un gaz naturel de composition molaire identique à celle du gaz n 4 du tableau 1, les produits valorisables obtenus en opérant selon le procédé schématisé par la figure 1 sont détaillés dans le tableau 2. Composition du gaz 4 % molaire masse en g Produits valorisables masse en g H2S 11,2 380,8 Soufre 358,4 (S) + Vapeur CO2 10,1 444,4 H2O 0,25 4,5 N2 0,19 5,32 Méthane 68,37 1093,92 Méthane 1093,92 Ethane 6,5 195 Ethane 195 Propane 1,43 62,92 Propane 62,92 Butane 1.04 60,32 Butane 60, 32 Hydrocarbures 0,92 92 Hydrocarbures 92 lourds (C5+) lourds (C5+) somme 100 2339,18 1852,6 Tableau 2 100 moles de gaz naturel extrait représentent 2339,18 g de matières extraites. Sur ces matières extraites, un certain nombre seulement de ces produits sont valorisables selon l'art antérieur. La masse totale de ces produits valorisables c'est-à-dire susceptibles d'être vendus ne représente que 1852,6 grammes, soit 79,6 % poids de la quantité extraite. Selon l'art antérieur, au mieux 80% poids des quantités extraites d'un puits de gaz naturel (hors [0 boues de gisement, eau de gisement et de forage) sont susceptibles d'être commercialisés. Exemple 2 : Bilan matière selon l'invention. Dans le cas de l'extraction (l'un gaz naturel de composition molaire identique à celle du gaz n 4 du tableau 1, en utilisant la succession d'étapes schématisées par la figure 2 on obtient les 5 produits valorisables détaillés dans le tableau 3. Composition du gaz 4 Produits valorisables % molaire masse en g masse en g H2S 11,2 380,8 Soufre 358,4 (S) + Vapeur CO2 10,1 444,4 Ester méthyl 808 formiquel H2O 0,25 4,5 N2 0,19 5,32 Méthane 68,37 1093,92 Méthane 1040 Ethane 6,5 195 Ethane 195 Propane 1,43 62,92 Propane 62,92 Butane 1.04 60,32 Butane 60,32 Hydrocarbures 0,92 92 Hydrocarbures 92 lourds (C5+) lourds (C5+) somme 100 2339,18 2616 Tableau 3 100 moles de gaz naturel extrait représentent 2339,18 grammes de matières extraites. A partir 10 de ces matières extraites, selon la succession d'étapes de transformation proposée par la 11 demanderesse il est possible d'obtenir une masse totale de ces produits valorisables c'est-à-dire susceptibles de l'ordre de 2616,7 grammes. Selon la succession d'étapes proposées par la demanderesse, il est possible de commercialiser 5 plus de 98 % poids des quantités extraites d'un puits de gaz naturel (hors boues de gisement, eau de gisement et de forage). 10 | Le procédé propose de valoriser le CO2 contenu dans un gaz naturel en produisant des esters formiques et du méthane, en effectuant les étapes suivantes :- on désacidifie le gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel désacidifié et un flux riche en dioxyde de carbone,- on transforme au moins partiellement, par réaction de vapo-réformage, en présence d'eau, une partie du gaz naturel désacidifié de manière à obtenir un mélange gazeux comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène,- on fait réagir partiellement le mélange gazeux obtenu à l'étape précédente avec un alcool, de manière à produire un effluent comportant de l'ester formique et de l'hydrogène, ledit effluent étant séparé en un flux riche en ester formique et un flux riche en hydrogène,- on met en contact ledit flux riche en dioxyde de carbone avec ledit flux riche en hydrogène produit à l'étape précédente de manière à produire, par réaction d'hydrogénation, un mélange de méthane et d'eau. | 1. Procédé de traitement d'un gaz naturel comportant au moins du méthane et du dioxyde de carbone, dans lequel on désacidifie le gaz naturel de manière à obtenir un gaz naturel désacidifié et un flux riche en dioxyde de carbone, le procédé étant caractérisé en ce qu'on effectue les étapes suivantes : a) on transforme au moins partiellement, par réaction de vapo-réformage, en présence d'eau, une partie du gaz naturel désacidifié de manière à obtenir un mélange gazeux comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène, b) on fait réagir partiellement le mélange gazeux obtenu à l'étape a) avec de l'alcool, de manière à produire un effluent comportant de l'ester formique et de l'hydrogène, ledit effluent étant séparé en un flux riche en ester formique et un flux riche en hydrogène, c) on met en contact ledit flux riche en dioxyde de carbone avec ledit flux riche en hydrogène produit à l'étape b) de manière à produire, par réaction d'hydrogénation, un mélange de méthane et d'eau. 2. Procédé selon la 1, dans lequel on sépare le mélange produit à l'étape c) en une fraction riche en méthane et en une fraction riche en eau, et dans lequel on recycle la fraction riche en eau à l'étape a). 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel on effectue l'étape a) de manière à ce que ledit mélange gazeux obtenu à l'étape a) présente un rapport molaire H2/CO compris entre 3 et 4 moles/mole. 25 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'alcool mis en oeuvre à l'étape b) le méthanol. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel on ajuste la réaction de vaporéformage de l'étape a) de manière à ce qu'une partie du méthane ne soit pas consommée afin 30 que ledit mélange gazeux obtenu à l'étape a) comporte du monoxyde de carbone, de l'hydrogène et, en outre, du méthane, et que le flux riche en hydrogène obtenu à l'étape b) comporte, en outre, du méthane.20 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'étape a) est opérée à une pression comprise entre 5 bars et 60 bars et à une température comprise entre 500 C et 1000 C. L'étape b) est opérée à une pression comprise entre 1 bars et 100 bars et à une température comprise entre 50 C et 400 C. et l'étape c) est opérée à une pression comprise entre 5 bars et 150 bars et à une température comprise entre 100 C et 500 C. | B,C | B01,C10 | B01D,C10G | B01D 53,C10G 5 | B01D 53/62,B01D 53/75,C10G 5/00 |
FR2898979 | A1 | DISPOSITIF DE DETECTION DE GOUTTES DE PLUIE | 20,070,928 | La présente invention est relative à un dispositif de détection de gouttes de 5 pluie qui détecte par voie optique des gouttes de pluie adhérant, par exemple, à un pare-brise de véhicule. Plus particulièrement, la présente invention est relative à une structure de montage du dispositif de détection de gouttes de pluie. Par exemple, en référence à JP-A-9-510 416 (US 5 710 633), un détecteur de pluie (dispositif de détection de gouttes de pluie) d'un type à réflexion est proposé. 10 Dans ce cas, de la lumière est rayonnée depuis une partie de rayonnement de lumière vers un pare-brise. La lumière de réflexion réfléchie sur le pare-brise est détectée par un moyen photorécepteur. La pluie est détectée d'après un phénomène selon lequel la quantité de la lumière de réflexion varie du fait de la quantité de gouttes de pluie adhérant à la surface du pare-brise. 15 Dans ce cas, en raison, notamment, de la baisse de réflexion de la lumière au niveau de la surface intérieure du pare-brise, il est souhaitable qu'une couche d'air ne s'interpose pas sur le trajet de la lumière revenant au moyen photorécepteur depuis le moyen de rayonnement de lumière à travers la surface extérieure du pare-brise. Ainsi, le détecteur de pluie dans lequel le moyen de rayonnement de lumière et le 20 moyen photorécepteur sont encastrés est appuyé contre la surface intérieure du pare-brise à travers une feuille translucide souple. On utilise ainsi une structure amenant le détecteur de pluie à être tout contre le pare-brise. En particulier, le détecteur de pluie comprend un boîtier intérieur dans lequel est logé un système de détection, un boîtier extérieur dans lequel est reçu le 25 boîtier intérieur, un système de fixation de boîtier extérieur et un ressort. Une extrémité du boîtier extérieur débouche à l'extérieur du pare-brise et est au contact du pare-brise par l'intermédiaire du système de fixation de boîtier extérieur. Le boîtier intérieur est retenu dans le boîtier extérieur de façon que le boîtier intérieur puisse bouger par rapport au pare-brise. 30 Le ressort est disposé entre le boîtier extérieur et le boîtier intérieur pour pousser le boîtier intérieur vers le pare-brise. Ainsi, dans le détecteur de pluie selon la technique antérieure, un système de sollicitation du boîtier intérieur (du type dit à stratification à ressort) est prévu, dans lequel le boîtier intérieur et le ressort sont disposés successivement entre le pare-brise et le boîtier extérieur. Dans ce cas, 35 puisque le ressort est disposé entre le boîtier extérieur et le boîtier intérieur, la hauteur du détecteur de pluie est accrue. De ce fait, l'encombrement du détecteur de pluie est accru. En référence à JP-A-2001-141 645 qui a le même demandeur que la présente demande, un dispositif de détection de gouttes de pluie (détecteur de pluie) 5 est proposé pour limiter les inconvénients décrits ci-dessus du détecteur de pluie selon la technique antérieure. D'après JP-A-2001-141 645, le dispositif de détection de gouttes de pluie comprend un boîtier extérieur, un boîtier intérieur, un élément de fixation, une unité de fixation et un ressort. Dans ce cas, deux ressorts coudés sont respectivement 10 disposés aux deux extrémités du boîtier intérieur. La partie médiane du boîtier extérieur dépasse vers l'avant pour servir de guide. Le ressort est poussé par le guide du côté du pare-brise, de façon que le boîtier intérieur soit appuyé contre le pare-brise. On utilise ainsi une structure du type à guidage à ressorts. Dans ce cas, les ressorts sont respectivement disposés aux deux extrémités 15 du boîtier intérieur. Ainsi, des ressorts sont respectivement disposés sur deux côtés d'un système de détection de signal (en particulier, un système de trajet lumineux) du boîtier intérieur. Par conséquent, l'espace contenant le ressort et le système de trajet lumineux du boîtier intérieur peuvent se chevaucher dans la direction de la surface du pare-brise. Ainsi, la hauteur (d'avant en arrière) du détecteur de pluie peut être 20 réduite. Cependant, dans le détecteur de pluie du type à guidage à ressort décrit ci-dessus, la variation du signal de détection par suite d'un changement de température ou d'un changement survenant au fil du temps est grande, bien que le détecteur de pluie devienne compact. Dans ce cas, les deux extrémités (de gauche à droite) du 25 boîtier extérieur sont supportées par le pare-brise à l'aide de l'unité de fixation, et la partie médiane (dans la direction de gauche à droite) du boîtier extérieur pousse le ressort vers le pare-brise. La force de poussée varie du fait de l'évolution de la température et du changement, au fil du temps, des propriétés mécaniques et de la forme du boîtier extérieur. De ce fait, il se produit une variation dans la forme du 30 moyen formant trajet lumineux ou autre, si bien que le niveau de détection change. Ainsi, la précision de la détection se dégrade. Compte tenu de l'inconvénient décrit ci-dessus, la présente invention vise à réaliser un dispositif de détection de gouttes de pluie ayant une plus grande précision de détection et un format compact. Selon la présente invention, le dispositif de détection de gouttes de pluie comprend un premier élément de fixation qui est assujetti à un pare-brise et comporte un premier moyen d'enclenchement, une unité de détection servant à détecter par voie optique des gouttes de pluie adhérant au pare-brise, un boîtier intérieur dans lequel est logée l'unité de détection, un boîtier extérieur dans lequel est logé le boîtier intérieur et qui est assujetti au boîtier intérieur, un second élément de fixation comportant un second moyen d'enclenchement qui coopère de manière amovible avec le premier moyen d'enclenchement du premier élément de fixation, et un ressort à lame qui coopère avec le boîtier intérieur pour pousser et solliciter le boîtier intérieur vers le pare-brise. Le second élément de fixation est en prise de manière amovible avec le boîtier intérieur pour assujettir de manière séparable le boîtier intérieur au premier élément de fixation. Le second élément de fixation comporte un moyen de sollicitation de ressort à lame, qui vient au contact du ressort à lame pour solliciter de manière élastique le ressort à lame vers le pare-brise avec une force d'appui prédéterminée. Ainsi, puisqu'on utilise le dispositif de détection de gouttes de pluie (détecteur de pluie) de type à guidage à ressort, le ressort à lame et le second élément de fixation peuvent être disposés transversalement par rapport au boîtier intérieur. La hauteur du détecteur de pluie peut donc être réduite. En outre, dans ce cas, le second élément de fixation peut faire coopérer le boîtier intérieur avec le premier élément de fixation et pousser le ressort à lame (ayant deux extrémités supportées par le boîtier intérieur) du côté du pare-brise. Par conséquent, le boîtier intérieur peut être poussé vers le pare-brise sans que le nombre des pièces ne soit accru. De préférence, une direction longitudinale et une direction selon la largeur 25 du ressort à lame sont sensiblement parallèles à un plan principal du pare-brise, le ressort à lame étant avantageusement un ressort à lame plat. En particulier, dans ce cas, la structure dans laquelle le moyen de sollicitation de ressort à lame du second élément de fixation coopére avec le premier élément de fixation est telle qu'il pousse directement le ressort à lame. Ainsi, il 30 n'existe pas de long trajet de transmission de force passant par le boîtier extérieur, en comparaison d'un dispositif du type à guidage à ressort selon la technique antérieure dans lequel le boîtier extérieur coopérant avec le second élément de fixation pousse le ressort à lame. Par conséquent, selon la présente invention, la variation de la déformation élastique du boîtier extérieur, sous l'effet de la température, des 35 irrégularités de fabrication et autres, peut être limitée. 4 Dans ce cas, la variation du trajet optique au niveau du boîtier intérieur et d'une feuille translucide entre le boîtier extérieur et le pare-brise peut être sensiblement réduite, ce qui limite donc la variation de la quantité de lumière détectée et la dégradation de la précision de la détection. De préférence, le boîtier intérieur comporte une paire de moyens de contact de ressort à lame ou de parties coopérant avec le ressort à lame, grâce à quoi les deux extrémités du ressort à lame sont soutenues. Une partie sensiblement médiane, dans une direction longitudinale du ressort à lame, est sollicitée de manière élastique vers le pare-brise par le moyen de sollicitation de ressort à lame du second élément de fixation. Ainsi, deux parties des deux côtés du boîtier intérieur peuvent être sollicitées de manière élastique tout en restant en équilibre, en poussant une partie du ressort à lame. Par conséquent, la force d'appui agissant sur le boîtier intérieur peut être rendue régulière. De préférence, le boîtier extérieur comporte une ouverture qui est ménagée dans une surface d'extrémité d'un côté du boîtier extérieur. Le second élément de fixation peut être inséré dans le boîtier extérieur à travers l'ouverture dans des conditions telles que le second élément de fixation est sensiblement parallèle à un plan principal du pare-brise. Ainsi, le boîtier extérieur peut être facilement fixé au premier élément de fixation. Dans ce cas, il est souhaitable que le premier élément de fixation soit ouvert dans la direction dans laquelle il reçoit le second élément de fixation pour avoir une forme de crochet. De plus, il est souhaitable que le ressort à lame, le second élément de fixation et le premier élément de fixation soient disposés sur les deux côtés du boîtier intérieur. Ainsi, le boîtier intérieur peut être sensiblement fixé au second élément de fixation sans influencer le fonctionnement de l'unité de détection dans le boîtier intérieur. Selon une autre possibilité, les deux ressorts à lame intégrés de manière à avoir la forme crochue peuvent être présents. Selon une autre possibilité, le premier élément de fixation qui est intégré pour avoir la forme crochue peut être présent. De préférence, le ressort à lame est placé plus près d'un côté du pare-brise que le second élément de fixation et s'étend dans une direction d'insertion du second élément de fixation. Ainsi, le ressort à lame peut facilement être poussé par le second élément de fixation en direction du pare-brise, du fait de l'insertion du second élément de fixation. De préférence, le moyen de sollicitation de ressort à lame du second élément 5 de fixation recourbe le ressort à lame vers le pare-brise tout en amenant un plan principal du ressort à lame à glisser au moment d'une insertion du second élément de fixation dans le boîtier extérieur. Ainsi, le boîtier extérieur coopère avec le premier élément de fixation. Dans ce cas, le ressort à lame peut facilement être poussé du côté du pare-brise. De préférence, une ligne reliant le second moyen d'enclenchement du second élément de fixation au moyen de sollicitation de ressort à lame de celui-ci est sensiblement parallèle à une normale au pare-brise. Ainsi, la flexion due à la propriété de déformation élastique du second élément de fixation qui pousse le ressort à lame peut être sensiblement réduite, ce qui 15 limite donc la dégradation de la précision de la détection. Avantageusement, le premier élément de fixation est collé au pare-brise. De plus, le moyen de contact de ressort à lame peut être disposé sur une surface extérieure d'une paroi latérale du boîtier intérieur et dépasser de la surface extérieure, et, en outre, le moyen de sollicitation de ressort à lame peut être une saillie de forme 20 conique et être disposé sensiblement dans la même position que le second moyen d'enclenchement, dans la direction de haut en bas. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : 25 la Fig. 1 est une vue partiellement en coupe et en plan représentant un dispositif de détection de gouttes de pluie vu d'avant en arrière, selon un exemple de forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 2 est une vue partiellement en coupe représentant le dispositif de détection de gouttes de pluie de la Fig. 1, vu de haut en bas ; 30 la Fig. 3 est une vue partiellement en coupe représentant le dispositif de détection de gouttes de pluie de la Fig. 1, vu de gauche à droite ; la Fig. 4 est une vue partiellement en coupe représentant le dispositif de détection de gouttes de pluie de la Fig. 3, un premier moyen d'enclenchement d'un premier ensemble de fixation n'étant pas figuré ; 6 la Fig. 5 est une vue partiellement en coupe représentant le dispositif de détection de la Fig. 3, les moyens de sollicitation de ressorts à lame étant indiqués en traits discontinus ; la Fig. 6 est un graphique illustrant des variations de charge du dispositif de détection de gouttes de pluie selon l'exemple de forme de réalisation et d'un dispositif de détection de gouttes de pluie selon un exemple comparatif, sous l'effet de la température et de l'humidité ; et la Fig. 7 est une courbe illustrant des variations de propriétés de sortie du dispositif de détection de gouttes de pluie selon l'exemple de forme de réalisation et du dispositif de détection de gouttes de pluie selon l'exemple comparatif, sous l'effet de la température et de l'humidité. En référence aux dessins annexés, on va maintenant décrire les exemples de formes de réalisation. [PREMIERE FORME DE REALISATION] En référence aux figures 1 à 6, on va décrire un dispositif de détection de gouttes de pluie (détecteur de pluie) selon un exemple de forme de réalisation de la présente invention. Le dispositif de détection de gouttes de pluie peut servir à détecter des gouttes de pluie adhérant, par exemple à un pare-brise 8 d'un véhicule. Le dispositif de détection de gouttes de pluie comprend un boîtier extérieur 2, un boîtier intérieur 4, un ressort 7 à lame, un premier élément de fixation 5 et un second élément de fixation 3. La Fig. 1 est une vue partiellement en coupe et en plan représentant le dispositif de détection de gouttes de pluie. La Fig. 2 est une vue partiellement en coupe représentant le ressort 7 à lame dans le sens de la largeur. Les figures 3 à 5 sont des vues partiellement en coupe représentant le ressort 7 à lame dans le sens de la longueur. La direction d'avant en arrière, la direction de gauche à droite et la direction de haut en bas représentées sur les figures 1 à 5 peuvent respectivement correspondre à la direction d'avant en arrière du véhicule, à la direction de gauche à droite du véhicule et à la direction de haut en bas du véhicule, et ne sont que des exemples nullement limitatifs de directions. Le boîtier extérieur 2 peut par exemple être en résine et avoir une forme sensiblement carrée. Le boîtier extérieur 2 comporte une ouverture frontale 21 qui débouche entièrement sur un pare-brise 8 (par exemple, d'un véhicule), une fenêtre inférieure 22 (en référence à la Fig. 3) qui constitue une partie d'une paroi inférieure du boîtier extérieur 2, et une gorge supérieure 23 (en référence à la Fig. 3) dans laquelle est installé le boîtier intérieur 4. Le second élément de fixation 3 est inséré dans la fenêtre inférieure 22 (ouverture) qui est disposée dans une surface d'extrémité (d'un côté) du boîtier extérieur 2. Dans ce cas, le second élément de fixation 3 peut être inséré dans le boîtier extérieur 2 à travers la fenêtre inférieure 22, dans des conditions telles que le second élément de fixation 3 est sensiblement parallèle à un plan principal du pare-brise 8. Comme représenté sur la Fig. 1, le boîtier intérieur 4 qui peut avoir une forme de bloc sensiblement carré, comporte un système de trajet optique 41 (un système de détection) et une carte 42 de circuit. Le système de trajet optique 41 détecte par voie optique des gouttes d'eau adhérant à une surface extérieure du pare-brise 8, depuis une surface intérieure (une face intérieure d'un habitacle du véhicule) du pare-brise 8. Le système de trajet optique 41 et un circuit qui reçoit une lumière infrarouge ou analogue pour détecter des gouttes de pluie sont montés sur la carte 42 de circuit. Le système de trajet optique 41 du boîtier intérieur 4 est appuyé contre le pare-brise 8 à travers une feuille de silicium (non représentée). La carte 42 de circuit est fixée, à l'aide de vis 43 ou autres, à la surface arrière du système de trajet optique 41. Le boîtier intérieur 4 est logé dans le boîtier extérieur 2 dans des conditions telles que le boîtier intérieur 4 peut coulisser dans la direction d'avant en arrière. Ainsi, le boîtier intérieur 4 peut être installé dans le boîtier extérieur 2 depuis l'ouverture frontale 21 du boîtier extérieur 2. Un connecteur dépasse de la surface supérieure du boîtier intérieur 4. Le premier élément de fixation 5, qui peut être fabriqué par transformation de tôle métallique, comprend une partie formant châssis 51 de carrosserie et une paire de premiers moyens d'enclenchement 52. La partie formant châssis 51 de carrosserie a la forme d'un cadre sensiblement carré afin d'entourer le système de trajet optique 41 du boîtier intérieur 4 et est collée au pare-brise 8. Les premiers moyens d'enclenchement 52 se dressent respectivement sur le côté droit et le côté gauche de la partie formant châssis 51 de carrosserie et sont placés sur la face arrière de la partie formant châssis 51 de carrosserie. Comme représenté sur la Fig. 3, le premier moyen d'enclenchement 52 peut avoir une forme crochue et est ouvert vers le bas pour coopérer avec le second élément de fixation 3. 8 Sur la Fig. 1, pour faciliter la compréhension, le premier moyen d'enclenchement 52 n'est pas représenté. Le second élément de fixation 3 comporte une partie formant plaque transversale 31, une paire de parties formant plaques longitudinales 32, une paire de seconds moyens d'enclenchement 33 et une paire de moyens de sollicitation 34 de ressorts à lame. Comme représenté sur la Fig. 1, la première partie formant plaque longitudinale 32, qui peut être constituée par une plaque en résine à section transversale de forme carrée, est disposée entre une paroi gauche du boîtier intérieur 4 et une paroi gauche du boîtier extérieure 2 et s'étend vers le haut. L'autre partie formant plaque longitudinale 32, qui peut être constituée par une plaque de résine à section transversale de forme carrée, est disposée entre une paroi droite du boîtier intérieur 4 et une paroi droite du boîtier extérieur 2 et s'étend vers le haut. Les deux seconds moyens d'enclenchement 33 sont respectivement intégrés avec les deux parties formant plaques longitudinales 32. La partie formant plaque transversale 31 s'étend dans la direction de gauche à droite du véhicule et relie une extrémité basale (extrémité inférieure) de la première partie formant plaque longitudinale 32 à une extrémité basale (extrémité inférieure) de l'autre partie formant plaque longitudinale 32. La partie formant plaque transversale 31 peut être en résine moulée et faire corps avec la partie formant plaque longitudinale 32. La partie formant plaque transversale 31 est installée dans la fenêtre inférieure 22 du boîtier extérieur 2 afin de pouvoir protéger la fenêtre inférieure 2. Le second moyen d'enclenchement 33 fait saillie depuis la surface extérieure de la partie formant plaque transversale 31, vers le boîtier extérieur 2. Le second moyen d'enclenchement 33 est installé dans le premier moyen d'enclenchement 52 (de forme crochue) du premier élément de fixation 5, par le bas, de telle sorte que le second moyen d'enclenchement 33 se trouve dans l'impossibilité de bouger, dans la direction d'avant en arrière, par rapport au premier moyen d'enclenchement 52. Le second moyen d'enclenchement 33 et la partie formant plaque transversale 31 coopèrent avec le boîtier extérieur 2. Le boîtier extérieur 2 est sensiblement dans l'incapacité de bouger, dans la direction d'avant en arrière, par rapport au second moyen d'enclenchement 33 et à la partie formant plaque transversale 31. Ainsi, le boîtier extérieur 2 est supporté par le premier élément de fixation 5, sans pouvoir bouger dans la direction d'avant en arrière, en installant le second moyen d'enclenchement 33 du second élément de fixation 3 dans la première partie d'enclenchement 52 du premier élément de fixation 5. Dans ce cas, le second moyen d'enclenchement 33 du second élément de fixation 3 s'enclenche de manière séparable avec le premier moyen d'enclenchement 52 du premier élément de fixation 5. Le second élément de fixation 3 est enclenché de manière séparable avec le boîtier intérieur 4 pour assujettir de manière amovible le boîtier intérieur 4 au premier élément de fixation 5. Le moyen de sollicitation 34 de ressort à lame est une saillie de forme conique qui dépasse vers l'avant depuis la partie formant plaque longitudinale 32, et est disposée sensiblement dans la même position que le second moyen d'enclenchement 33, dans la direction de bas en haut du véhicule. Le moyen de sollicitation 34 de ressort à lame peut être réalisé par moulage de résine et faire corps avec la partie formant plaque longitudinale 32. Comme le moyen de sollicitation 34 de ressort à lame est disposé au voisinage immédiat de la face interne du premier moyen d'enclenchement 52 du premier élément de fixation 5, le moyen de sollicitation 34 de ressort à lame ne peut pas être suffisamment représenté sur la Fig. 3. Dans ce cas, la Fig. 4 représente le dispositif de détection de gouttes de pluie sur la Fig. 3 lorsque le premier moyen d'enclenchement 52 du premier élément de fixation 5 n'est pas figuré. La Fig. 5 représente le dispositif de détection de gouttes de pluie de la Fig. 3, les moyens d'enclenchement 44 et 45 de ressorts à lame étant figurés en traits discontinus. Le moyen de sollicitation 34 de ressort à lame vient au contact du ressort à lame 7 pour solliciter de manière élastique le ressort à lame 7 vers le pare-brise 8 avec une force de poussée prédéterminée. Le ressort à lame 7 est disposé sensiblement parallèlement au pare-brise 8 et s'étend de haut en bas. Les deux ressorts à lame 7 sont respectivement disposés sur le 25 côté droit et le côté gauche du boîtier intérieur 4. Le ressort à lame 7 est placé plus près d'un côté du pare-brise 8 que le second élément de fixation 3 et s'étend dans la direction d'insertion du second élément de fixation 3. Les deux extrémités du ressort à lame 7 sont supportées par la paire de 30 moyens de support ou d'enclenchement 44 et 45 de ressorts à lame qui sont disposés sur la surface extérieure de la paroi latérale du boîtier intérieur 4 et dépassent de celui-ci. Sur la Fig. 1, les moyens de support ou d'enclenchement 44 et 45 de ressorts à lame ne sont pas représentés pour faciliter la compréhension. Les moyens d'enclenchement 44 et 45 de ressorts à lame sont disposés de 35 manière à être espacés l'un de l'autre d'une distance prédéterminée dans la direction de haut en bas du véhicule, afin de servir de butées pour maintenir à une valeur prédéterminée la distance entre le pare-brise 8 et les deux extrémités du ressort à lame 7. Il importe que les positions des moyens d'enclenchement ou parties de support 44 et 45 de ressorts à lame soient établies de telle sorte qu'un plan principal plat (sur la face arrière) du ressort à lame 7 au contact des parties de contact ou d'enclenchement 44 et 45 de ressorts à lame soit recourbé du côté du pare-brise 8 (c'est-à-dire vers l'avant) par le moyen de sollicitation 34 de ressort à lame du second élément de fixation 3 au moment de l'insertion du second élément de fixation 3. Le ressort à lame 7 est en contact et coopère avec le boîtier intérieur 4 d'une manière telle que le ressort à lame 7 peut pousser et solliciter le boîtier intérieur 4 vers le pare-brise 8. On va maintenant décrire la procédure d'assemblage du dispositif de détection de gouttes de pluie. Tout d'abord, la partie formant châssis 51 de carrosserie du premier élément 15 de fixation 5 est collée au pare-brise 8. Dans ce cas, la feuille de silicium (non représentée) est, par exemple, collée à la face interne du pare-brise 8. Ensuite, le boîtier extérieur 2 est disposé de manière à couvrir la face extérieure de la paire de premiers moyens d'enclenchement 52 du premier élément de fixation 5 et une surface photoréceptrice du système de trajet optique 41 du boîtier 20 intérieur 4 est disposée tout contre la feuille de silicium, dans des conditions telles que le boîtier intérieur 4 et le boîtier extérieur 2 sont engagés l'un avec l'autre dans la direction schématiquement d'avant en arrière. Dans ce cas, les deux extrémités du ressort à lame 7 sont respectivement en prise avec les parties d'enclenchement 44 et 45 de ressorts à lame du boîtier intérieur 4. 25 Ensuite, la paire de plaques longitudinales 32 du second élément de fixation 3 (de forme crochue) est entièrement insérée vers le haut depuis la fenêtre inférieure 22 du boîtier extérieur 2. En outre, la partie formant plaque longitudinale 32 du second élément de fixation 3 est poussée entre la paroi latérale du boîtier extérieur 2 et la paroi latérale du boîtier intérieur 4. 30 De la sorte, le moyen de sollicitation 34 de ressort à lame qui dépasse de la surface (du côté du pare-brise 8) de la partie formant plaque longitudinale 32 recourbe le ressort à lame 7 du côté du pare-brise 8 tandis que le plan principal (de la face arrière) du ressort à lame 7 est amené à coulisser vers le haut et le long de la face supérieure. Ainsi, les moyens d'enclenchement 44 et 45 (quatre au total) de 35 ressort à lame qui sont respectivement disposés dans quatre coins du système de trajet optique 41 et sont placés au voisinage immédiat les uns des autres, poussent les deux extrémités du ressort à lame 7 vers la feuille de silicium avec une force de poussée prédéterminée. Selon une autre possibilité, un ensemble temporaire peut également être préalablement réalisé. L'ensemble temporaire peut être constitué en assemblant le boîtier intérieur 4, le boîtier extérieur 2 et le ressort à lame 7 et en insérant en outre partiellement dans cet ensemble le second élément de fixation 3. Ensuite, après l'installation de l'ensemble temporaire sur le premier élément de fixation 5, le second élément de fixation 3 est poussé dans celui-ci. Ainsi, l'assemblage est terminé. Selon la présente forme de réalisation, le dispositif de détection de gouttes de pluie rayonne de manière oblique la lumière infrarouge vers le pare-brise 8, depuis une diode électroluminescente (qui est fixée sur une carte 42 de circuit) via le système de trajet optique 41 et la feuille de silicium. Un transducteur opto-électronique monté sur la carte 42 de circuit réalise une transduction opto-électronique de la lumière réfléchie depuis la surface extérieure du pare-brise 8, afin de déterminer une pluie par l'intermédiaire d'un circuit de traitement de signal monté sur la carte 42 de circuit. En référence aux figures 6 et 7, on va maintenant décrire les effets du dispositif de détection de gouttes de pluie. La Fig. 6 présente des rapports de charges qui poussent respectivement sur le pare-brise 8 avec le détecteur de pluie selon la présente forme deréalisation et celui d'un exemple comparatif selon JP-A-2001-141 645, après des essais d'endurance menés respectivement dans des conditions de haute température, des conditions de forte humidité et des conditions de chaud et froid dans le cas où une charge standard appliquée au boîtier intérieur 4 est établie comme critère dans des conditions standard prédéterminées. La Fig. 7 présente des rapports de sortie (c'est-à-dire des rapports de propriétés) du détecteur de pluie selon la présente forme de réalisation et celui de l'exemple comparatif selon JP-A-2001-141 645, après des essais d'endurance respectivement menés dans des conditions de haute température, des conditions de forte humidité et des conditions de chaud et froid dans le cas où un signal de sortie (obtenu dans des conditions où une charge standard est appliquée au boîtier intérieur 4 dans des conditions standard prédéterminées) est établi comme critère. Sur les figures 6 et 7, le détecteur de pluie selon la présente forme de réalisation et celui de l'exemple comparatif selon JP-A-2001-141 645 sont respectivement désignés par "a" et "b". En référence aux figures 6 et 7, selon la présente forme de réalisation, la variation de charge du détecteur de pluie par les essais d'endurance avec le changement de température et le changement d'humidité est faible. Par conséquent, le changement de sortie est faible. [AUTRES FORMES DE REALISATION] Selon la forme de réalisation décrite ci-dessus, le boîtier intérieur 4 et le boîtier extérieur 2 sont construits séparément. Cependant, si le boîtier intérieur 4 peut bouger seulement sur une faible distance prédéterminée dans la direction de l'épaisseur du boîtier intérieur 4 par rapport au boîtier extérieur 2, il n'est pas nécessaire que le boîtier intérieur 4 et le boîtier extérieur 2 soient construits d'une manière complètement séparée. Dans la forme de réalisation décrite plus haut, le ressort à lame 7 est disposé de telle manière que la direction de la longueur et la direction de la largeur du ressort à lame 7 sont parallèles au plan principal du pare-brise 8. Cependant, le ressort à lame 7 peut également être disposé de telle manière que la direction de la longueur et la direction de la largeur du ressort à lame 7 sont légèrement obliques par rapport au plan principal du pare-brise 8. Dans la forme de réalisation décrite plus haut, le ressort à lame 7 peut être constitué par un ressort à lame plat. Cependant, le ressort à lame 7 peut avoir une légère flexion ou une légère courbure par rapport à la direction de l'épaisseur de celui-ci. Dans la forme de réalisation décrite plus haut, l'extrémité avant du moyen de sollicitation 34 de ressort à lame du second élément de fixation 3 peut solliciter de manière élastique le ressort à lame 7, dans la position médiane dans la direction de la longueur du ressort à lame 7, vers le pare-brise 8. Cependant, l'extrémité avant du moyen de sollicitation 34 de ressort à lame du second élément de fixation 3 peut également solliciter de manière élastique le ressort à lame, dans une position qui s'écarte légèrement de la position médiane, dans la direction d'avant en arrière. Dans la forme de réalisation décrite plus haut, les principaux points d'engagement ou contact des seconds moyens d'enclenchement 33 des seconds éléments de fixation 3, et les extrémités avant (qui sont sensiblement les points de sollicitation des moyens de sollicitation 34 de ressort à lame) des moyens de 13 sollicitation 34 des ressorts à lame sont disposés de manière à coïncider sensiblement complètement l'un avec l'autre dans la direction d'avant en arrière. Par conséquent, le trajet de transmission du premier élément de fixation 5 au ressort à lame 7 est extrêmement court, si bien que la variation de la propriété de transmission de force du trajet de transmission peut être réduite. Ainsi, la précision de la détection peut être améliorée. Selon une autre possibilité, la précision de la détection peut également être améliorée par l'agencement ci-après. Ainsi, une ligne reliant le point d'enclenchement principal du second moyen d'enclenchement 33 du second élément de fixation 3 à l'extrémité avant (c'est-à-dire le point de sollicitation principal du moyen de sollicitation 34 de ressort à lame) du moyen de sollicitation 34 de ressort à lame est disposée sensiblement parallèlement à la normale au pare-brise 8. Dans ce cas, la précision de la détection peut être améliorée | Dispositif de détection de gouttes de pluie, comprenant un premier élément de fixation (5) qui est assujetti à un pare-brise (8) et comporte un premier moyen d'enclenchement (52), un boîtier intérieur (4) dans lequel est logée une unité de détection (41, 42), un boîtier extérieur (2) dans lequel est logé le boîtier intérieur (4) et qui est assujetti au boîtier intérieur (4), un second élément de fixation (3) comportant un second moyen d'enclenchement (33) qui est enclenché de manière séparable avec le premier moyen d'enclenchement (52) du premier élément de fixation (5), et un ressort à lame (7) qui coopère avec le boîtier intérieur (4) pour pousser et solliciter le boîtier intérieur (4) vers le pare-brise (8). Le second élément de fixation (3) comporte un moyen de sollicitation (34) de ressort à lame, qui vient au contact du ressort à lame (7) pour solliciter de manière élastique le ressort à lame (7) avec une force de poussée prédéterminée vers le pare-brise (8). | Revendications 1. Dispositif de détection de gouttes de pluie, comprenant : un premier élément de fixation (5) qui est assujetti à un pare-brise (8) 5 et comporte un premier moyen d'enclenchement (52) ; une unité de détection (41, 42) pour détecter par voie optique des gouttes de pluie adhérant au pare-brise (8) ; un boîtier intérieur (4) dans lequel est logée l'unité de détection (41, 42) ; 10 un boîtier extérieur (2) dans lequel est logé le boîtier intérieur (4) et qui est assujetti au boîtier intérieur (4) ; un second élément de fixation (3) ayant un second moyen d'enclenchement (33) qui est enclenché de manière séparable avec le premier moyen d'enclenchement (52) du premier élément de fixation (5), le second élément de 15 fixation (3) étant enclenché de manière séparable avec le boîtier intérieur (4) pour assujettir de manière séparable le boîtier intérieur (4) au premier élément de fixation (5) ; et un ressort à lame (7) qui coopère avec le boîtier intérieur (4) pour pousser et solliciter le boîtier intérieur (4) vers le pare-brise (8), caractérisé en ce que 20 le second élément de fixation (3) comporte un moyen de sollicitation (34) de ressort à lame qui vient au contact du ressort à lame (7) monté sur le boîtier intérieur (4) pour solliciter de manière élastique le ressort à lame (7) avec une force de poussée prédéterminée vers le pare-brise (8). 2. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 1, 25 caractérisé en ce que une direction longitudinale et une direction selon la largeur du ressort à lame (7) sont sensiblement parallèles à un plan principal du pare-brise (8). 3. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 1, caractérisé en ce que le ressort à lame (7) est un ressort à lame plat. 30 4. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 1, caractérisé en ce que : le boîtier intérieur (4) comporte une paire de moyens de contact (44, 45) de ressort à lame par lesquels deux extrémités du ressort à lame (7) sont soutenues ; et 14une partie sensiblement médiane dans une direction longitudinale du ressort à lame (7) est sollicitée de manière élastique vers le pare-brise (8) par le moyen de sollicitation (34) de ressort à lame du second élément de fixation (3). 5. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 4, caractérisée en ce que le boîtier extérieur (2) comporte une ouverture (22) qui est ménagée dans une surface d'extrémité d'un côté du boîtier extérieur (2), le second élément de fixation (3) pouvant être inséré dans le boîtier extérieur (2) à travers l'ouverture (22) dans des conditions telles que le second élément de fixation (3) est sensiblement parallèle à un plan principal du pare-brise (8). 6. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 5, caractérisé en ce que le ressort à lame (7) est placé plus près d'un côté du pare-brise (8) que le second élément de fixation (3) et s'étend dans une direction d'insertion du second 15 élément de fixation (3). 7. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 6, caractérisé en ce que le moyen de sollicitation (34) de ressort à lame du second élément de fixation (3) recourbe le ressort à lame (7) vers le pare-brise (8) tout en faisant 20 coulisser un plan principal du ressort à lame, lors de l'insertion du second élément de fixation (3) dans le boîtier extérieur (2). 8. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 6, caractérisé en ce que une ligne reliant le second moyen d'enclenchement (33) du second 25 élément de fixation (3) au moyen de sollicitation (34) de ressort à lame de celui-ci est sensiblement parallèle à une normale au pare-brise (8). 9. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 1, caractérisé en ce que le premier élément de fixation (5) est collé au pare-brise (8). 10. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 4, 30 caractérisé en ce que le moyen de contact (44, 45) de ressort à lame est disposé sur une surface extérieure d'une paroi latérale du boîtier intérieur (4) et dépasse de la surface extérieure. 11. Dispositif de détection de gouttes de pluie selon la 1, 35 caractérisé en ce quele moyen de sollicitation (34) de ressort à lame est une saillie de forme conique et est disposé sensiblement dans la même position que le second moyen d'enclenchement (33), dans la direction de haut en bas. | G,B | G01,B60 | G01N,B60S,G01W | G01N 21,B60S 1,G01W 1 | G01N 21/84,B60S 1/00,B60S 1/08,G01N 21/17,G01W 1/14 |
FR2896837 | A1 | PALIER A ROULEMENT POUR DES TIGES DE COMMANDE DE FOURCHETTE DE BOITE DE VITESSES | 20,070,803 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un palier à roulement pour au moins deux tiges de commande de fourchette coulissant dans des di-rections longitudinales opposées, les tiges de commande étant juxtaposées transversalement à la direction longitudinale. Etat de la technique On connaît un tel palier de roulement selon le document DE 199 25 563 Al. Le palier de roulement est formé par un galet ou par une paire de galets qui se font face. Le galet ou l'intervalle entre la paire de galets reçoit en commun un paquet d'au moins deux tiges de commande de fourchette, juxtaposées. Le coulissement de l'une des tiges de commande de fourchette correspond à un roulement de la tige sur la surface de roulement du galet et en même temps au déplacement du galet sur une autre surface de roulement. Le galet roule en même temps sur les surfaces de roulement des tiges de commande de fourchette immobiles, non actionnées. Si les tiges de commande de fourchette sont installées entre deux galets, les deux galets tournent en même temps ou au choix l'un et l'autre galet sont en contact de roulement avec la tige de commande de fourchette. La position du ou des galets par rapport aux tiges de commande de commutation est modifiée de manière aléatoire dans les paliers de roulement par les secousses ou le glissement entre les surfaces de roulement de chaque tige de commande de commutation déplacée longitudinalement et le galet ou en plus par le glissement entre le galet et les tiges de commande de fourchette, fixes, voisines. Les galets ainsi déplacés aléatoirement rencontrent, lors du coulissement longitudinal des tiges de commande de fourchette, leur butée d'extrémité, de manière anticipée, ce qui arrête le mouvement de roulement et jusqu'à la fin du mouvement longitudinal de la tige de commande de commutation, celle-ci est forcée par frottement entre les galets et la surface de roulement correspondante. Il en résulte des efforts de commutation et de sélection irréguliers ainsi qu'une usure prématurée. But de la présente invention La présente invention a dans ces conditions pour but de dé-35 velopper un palier de roulement permettant d'éviter les inconvénients énoncés ci-dessus. Exposé et avantages de l'invention Ce problème est résolu par un palier de roulement du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que chacune des tiges de commande de fourchette est montée sur au moins un galet creux et les galets creux sont montés à rotation sur un goujon fixe par rapport aux tiges de commande de fourchette et ce goujon est aligné transversalement à la direction longitudinale. Chaque tige de commande fourchette est montée sur au moins un galet creux. Le galet creux est installé sur un goujon ou axe fixe par rapport aux tiges de commande de fourchette. Le goujon est aligné transversalement par rapport à la direction longitudinale. Chacune des tiges de commande de fourchette, voisines, est montée indépendamment de l'autre sur un galet indépendamment des autres galets. Le galet est monté à rotation de manière fixe autour de son axe propre. Au moins deux tiges et toutefois de préférence plus de deux tiges sont juxtaposées dans le palier à roulement, horizontalement ou verticalement (les unes sur les autres). La tige de commande concernée se déplace par coulisse-ment longitudinal avec sa surface de roulement contre le galet tournant autour d'un axe fixe et s'appuyant sur celui-ci. Comme le galet est tenu sur le goujon fixe, il n'y a aucun risque de changement aléatoire de la position des galets par suite des vibrations ou du patinage. Le mouvement du galet n'est pas non plus influencé par le contact avec la surface de roulement des tiges de commande de fourchette voisines car chaque tige de commande de fourchette est montée sur au moins un galet. En outre, le galet est monté mobile, indépendamment des autres galets du palier à roulement. La surface de roulement est réalisée directement sur la tige de commande ou sur une pièce intermédiaire entre le galet et la tige de commande de fourchette. Un développement de l'invention prévoit que les galets creux glissent ou soient montés par l'intermédiaire d'enroulements sur un goujon commun. Si le galet est monté sur roulement, il est par exemple constitué par la bague extérieure du palier à roulement. En géné- ral, les galets sont symétriques à rotation et de forme cylindrique creuse ; ils sont réalisés en acier traité. Le goujon a une forme extérieure cylindrique ou présente des décrochements et des contours adéquats. Les galets creux sont montés axialement directement ou par exemple séparés par des pièces intermédiaires, de façon juxtaposée sur le goujon. Les pièces intermédiaires sont par exemple des rondelles d'écartement, des rondelles de glissement ou des décrochements du goujon. Les rondelles de glisse-ment entre deux disques voisins réduisent le frottement lorsque les galets se déplacent l'un par rapport à l'autre. Les galets sont fixés transversalement à la direction longitudinale de coulissement des tiges de commande de fourchette par au moins un élément de fixation sur le goujon. De tels éléments de fixation sont par exemple des bagues de fixation utilisées dans la construction mécanique, des bagues frettées, des clavettes, des liaisons à vis ou autres éléments de fixation envisageables utilisés dans la technique pour fixer des sièges d'axes. Les dimensions des galets sont identiques ou différentes. On peut envisager d'utiliser dans un palier, des galets de diamètre extérieur et intérieur différents et/ou de les appliquer. On peut également en- visager que les galets présentent sur un côté ou sur les deux côtés, chaque fois une collerette comme organe d'écartement par rapport au galet voisin et/ou des trajectoires extérieures de forme cylindrique, bombée, concave ou convexe. On peut également envisager des galets avec une ou plusieurs collerettes de diamètre extérieur plus grand que le diamètre de la trajectoire de circulation extérieure. Ces collerettes se terminent par exemple latéralement au niveau des trajectoires extérieures et guident les tiges de commande de fourchette concernées, latéralement sur le galet concerné ou maintiennent les tiges de commande de fourchette voisines écartées l'une de l'autre. Le goujon est fixé à la boîte de vitesses du véhicule soit par une extrémité, soit par les deux extrémités. L'expression fixé signifie dans ce cas que le goujon est solidaire de la boîte de vitesses mais mobile avec la boîte de vitesses dans le véhicule d'un endroit à l'autre. Un développement de l'invention prévoit que le goujon soit fixé par une extrémité dans un boîtier autre que la boîte de vitesses ou boîte de transmission. Le boîtier fait partie du palier à roulement selon l'invention et comporte un logement pour recevoir le goujon. Ce logement reçoit le goujon de façon solidaire ou mobile en rotation. En outre, le boîtier comporte au moins un moyen de fixation du palier de roulement, par exemple sur une boîte de vitesses. Le moyen de fixation, solidaire, est par exemple un segment cylindrique ou un segment de géométrie différente de celle d'une forme cylindrique pour un siège ajusté ou pressé. Un autre développement de l'invention prévoit que le moyen constitue un filetage intérieur ou extérieur pour visser le boîtier ou une pièce de raccordement fixe dans un filetage complémentaire. Le boîtier avec le filetage peut comporter au moins deux surfaces d'attaque pour une clé de vissage ou en variante, une empreinte en creux ou en relief à six pans pour un outil de montage. Un développement de l'invention prévoit que le goujon s'appuie dans un flasque au moins par les deux extrémités axiales. Le flasque est de préférence une pièce en tôle en forme de cadre dont l'orifice traversant sert au passage des tiges de commande de fourchette coulissant longitudinalement. Le flasque comporte des moyens pour fixer le palier de roulement dans des orifices traversants, par exemple pour les goujons des vis prévus dans la boîte de vitesses. Le goujon est logé dans des supports latéraux du flasque en forme de cadre. Les supports latéraux se font face dans la direction ion- 15 gitudinale dans laquelle coulissent les tiges de commande de fourchette. Les supports latéraux rejoignent des deux côtés le paquet de tiges de commande de fourchette. Le goujon est tenu solidairement en rotation par chaque extrémité dans l'un des supports latéraux ou autour de l'axe de rotation. Entre les supports latéraux horizontaux et verticaux qui se font 20 face, on a des liaisons transversales. La liaison transversale se situe dans l'orifice traversant du flasque et reçoit entre elle, des tiges de commande de fourchette. Les tiges de commande de fourchette sont directement ad- jacentes ou superposées avec intervalles. Un développement de l'invention 25 prévoit au moins un moyen permettant de tenir les tiges de commande de fourchette voisines, sans qu'elles ne se touchent et ainsi sans frottement, de façon écartée l'une par rapport à l'autre. Ce moyen est constitué par au moins un élément de guidage, aligné transversalement à la direction lon-gitudinale et issu des supports latéraux ou des liaisons transversales. 30 L'élément de guidage est aligné perpendiculairement à la direction longi-tudinale ; il pénètre entre deux tiges de commande de fourchette directe-ment voisines et les maintient écartées l'une de l'autre. L'élément de guidage par exemple fixé à deux liaisons transversales opposées, relie la liaison transversale entre deux tiges de commande de fourchette pour que 35 l'orifice traversant du flasque se présente en forme de grille. En variante, un élément de guidage en forme de bossage est en saillie à partir de cha- cun des supports latéraux ou des liaisons transversales, entre deux tiges de commande de commutation, voisines. L'élément de guidage s'appuie de préférence contre un autre élément de guidage de la liaison transversale opposée, de sorte que l'orifice traversant du flasque est tenu à la manière d'une coulisse. Les tiges de commande de fourchette sont montées dans la direction longitudinale, dans des positions quelconques, par exemple entre les extrémités des tiges de commande ou l'une ou les deux extrémités avec un palier de roulement selon l'invention. Un développement de l'invention prévoit que la tige de commande de fourchette comporte une fente allongée alignée sur la direction longitudinale (coulissement) fermée du côté de l'extrémité, sur les deux faces, et s'ouvrant comme un trou oblong ou en variante, débouchant d'un côté. Dans ce dernier cas, la fente ouverte rejoint en extrémité la tige de commande de fourchette respective pour rejoindre l'environnement, de sorte que l'extrémité de la tige de commande de fourchette a un aspect en forme de fourchette. Le goujon portant le galet pénètre au moins avec un galet, au moins partiellement transversalement à la direction longitudinale, dans la fente longitudinale. Lorsque plusieurs des tiges de commande de fourchette sont montées sur le goujon, le goujon traverse également la fente. Dans les deux cas, un ou plusieurs galets soutiennent l'une des tiges de commande de fourchette dans la fente. Le développement de l'invention prévoit qu'au moins l'une des tiges de commande soit installée entre au moins deux galets creux. Les galets creux sont montés sur des goujons distincts dont les axes sont situés dans le même plan ou des plans différents perpendiculaires à l'axe longitudinal des tiges de commande de fourchette. La tige de commande de fourchette s'appuie contre des galets agissant dans les deux directions opposées ou suivant la condition d'utilisation, l'appui se fait contre l'un des deux galets. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un palier à roulement représenté en vue en coupe avec quatre rails de commutation, horizontaux, juxtaposés, avec un goujon installé par une extrémité de manière fixe dans le palier de roulement, -la figure 2 montre un palier de roulement avec des galets sur un goujon dans un flasque, selon une vue d'ensemble, - la figure 3 montre le palier de roulement de la figure 2 coupé selon la ligne III-III, - la figure 4 est une vue partielle d'un ensemble formé de quatre tiges de commande fourchette installé sur un palier de roulement selon la fi- gure 2, - la figure 4a est une vue partielle d'une extrémité des tiges de commande de fourchette de l'ensemble de la figure 4, - la figure 5 montre un palier de roulement avec deux goujons dans un flasque, selon une vue d'ensemble, io - la figure 6 est une vue partielle d'un ensemble formé de quatre tiges de commande de fourchette monté avec le palier à roulement selon la figure 5, - la figure 7 montre un exemple de réalisation d'un galet d'un palier de roulement dans différentes vues. 15 Description d'un mode de réalisation de l'invention La figure 1 montre un palier de roulement 1 d'au moins quatre tiges de commande de fourchette 2, 3, 4 qui dans ce mode de réalisation coulissent perpendiculairement au plan de la figure ; ces tiges de commande sont juxtaposées horizontalement, et ainsi elles sont directe- 20 ment voisines, transversalement au plan de la figure. Chacune des tiges de commande de fourchette 2, 3, 4 est montée par l'intermédiaire d'un palier à roulement sur un galet creux 5, 6, 7 et elle s'appuie radialement sur l'un des galets creux 5, 6 ou 7. Les galets creux 5, 6, 7 sont montés à rotation en commun sur un goujon 8. Le goujon 8 est aligné transversale- 25 ment à la direction longitudinale ; il est fixe par rapport aux tiges de commande de fourchette 2, 3, 4 d'une boîte de vitesses de véhicule 9, non détaillée. Les galets creux 5, 6, 7 ont les mêmes dimensions et se juxtaposent axialement sur le goujon 8 ; ils sont fixés dans la direction 30 axiale par un élément de fixation 11 agissant sur le goujon 8. Les surfaces de roulement 16 pour le contact avec le galet de roulement respectif 5, 6, 7 sont réalisées chaque fois dans une fente longitudinale 17 réalisée dans la direction longitudinale de chaque tige de commande de fourchette 2, 3, 4. Le goujon 8 traverse la fente longitudinale 17. 35 Le goujon 8 s'appuie par une extrémité, solidairement contre un boîtier 10. Le boîtier 10 comporte au moins un moyen 12 de fixation solidaire à la boîte de vitesses 9 ; ce moyen peut se présenter sous la forme d'un filetage extérieur 13. Pour monter le boîtier à l'aide d'une clé à vis, il a des surfaces d'attaque 14. Le goujon 8 est soit installé solidaire-ment sur la boîte de vitesses du véhicule 9 ou encore il pénètre avec un prolongement de guidage 15 dans une autre ouverture 16 de la boîte de vitesses 9 du véhicule. Les figures 2 et 3 montrent un palier de roulement 18 installé sur un flasque 19. Le palier de roulement 18 reçoit, comme le montre la figure 4, quatre tiges de commande de fourchette 20, 21, 22, 23 directement voisines et juxtaposées. Chacune des tiges de commande de fourchette 20, 21, 22, 23 est montée sur un galet creux 24 et s'appuie en outre radialement sur l'un des galets creux 24. Les galets creux 24 sont montés à rotation en commun, sur le goujon 18. Les tiges de commande de fourchette de la figure 4 coulissent dans les directions indiquées par des doubles flèches. La tige de commande de fourchette 20 est actionnée dans la représentation de la figure 4 ; les autres tiges de commande de fourchette 21, 22, 23 sont dans ce cas bloquées contre le coulissement. Le goujon 8 est aligné transversalement à la direction longitudinale et il s'appuie contre le flasque 19, transversalement aux rails de commutation 20, 21, 22, 23. Le flasque 19 est en forme de cadre composé des appuis latéraux 25 et des liaisons transversales 26 entre les appuis latéraux 25. Des pattes en tôle 27 sont repliées à l'équerre par rapport aux appuis 25 et ces pattes comportent une extrémité pour recevoir 28 le goujon 8. Le goujon 8 s'appuie par une extrémité 29 dans le logement 28 en étant fixé axialement par l'élément de fixation 19 sous la forme d'une équerre. Les galets creux 24 sont guidés latéralement et tenus axialement entre les pattes en tôle 27. Le flasque 19 est une pièce en tôle formée ayant des bords latéraux 30 relevés en forme de moulures et deux orifices traversants 31 comme moyens 12 pour la fixation solidaire du palier à roulement 18 par lequel le flasque 19 est par exemple vissé solidairement au bord d'un pas- sage de la boîte de vitesse 9. Des éléments de guidage 32 alignés transver-salement à la direction longitudinale partent du flasque 19. Chacune des liaisons transversales 26 comporte trois éléments de guidage 32 en forme de bossages. Chaque paire d'éléments de guidage 32 qui se font face pé-nètre dans l'intervalle d'air 33 entre deux tiges de commande de four-chette 20, 21, 22, 23 directement voisines, de sorte que les tiges de commande de fourchette 20, 21, 22, 23 sont maintenues écartées latéra-lement par les éléments de guidage 32 ; chaque tige de commande est guidée par l'un des galets 24. Comme les galets 24 sont installés directe-ment l'un sur l'autre sur le goujon 8, chacun des galets 24 présente, en direction transversale, une largeur augmentée de ce que représente l'intervalle d'air 33 ou l'intervalle d'air 33 maximum par rapport à chacune des tiges de commande de fourchette 20, 21, 22, 23 installées sur chaque galet concerné 24. Comme cela apparaît notamment à la figure 4a, chacune des tiges de commande de fourchette 20, 21, 22, 23 comporte en extrémité, une fente longitudinale 34, alignée sur la direction longitudinale et dont une extrémité est ouverte dans la direction longitudinale, de sorte que chacun des rails de commutation présente une pièce d'extrémité 35 en forme de fourchette, dépassant de la fente longitudinale 34. Le goujon 8 pénètre avec l'un des galets creux 24 dans la fente longitudinale 34 de sorte que chaque tige de commande de fourchette 20, 21, 22, 23 roule sur son galet creux 24 dans la fente longitudinale 34. Les figures 5 et 6 montrent un palier de roulement 36 comportant un flasque 37 permettant le coulissement longitudinal de quatre tiges de commande de fourchette 38, 39, 40, 41, juxtaposées. La figure 6 montre l'actionnement de la tige de commande 38 alors que les autres ti-ges de commande de fourchette 39, 40, 41 sont bloquées dans la position de repos, évitant tout coulissement longitudinal, dans les directions longitudinales caractérisées par les doubles flèches. Les tiges de commande de fourchette 38, 39, 40, 41 sont installées transversalement à la direction longitudinale entre chaque fois deux galets creux 24a, 24b opposés et ain- si chaque fois sélectivement sur un galet supérieur 24a ou un galet inférieur 24b ou avec un contact simultané des deux galets 24a, 24b. Les galets creux 24a sont juxtaposés, par exemple sur le goujon 8 commun, qui n'apparaît pas dans cette figure et qui est vu parallèlement à l'axe avec l'autre goujon 8 portant les galets 24b. Les goujons 8 sont logés dans les pattes en tôle 36 repliées de manière perpendiculaire au flasque 37. Le flasque 37, en forme de cadre, comporte des appuis latéraux 42 reliés les uns aux autres par les liai-sons transversales 43, et des moyens 12 pour fixer solidairement sous la forme d'orifices traversants. Le flasque 37 est fixé par exemple avec les moyens 12, réalisant une fixation solidaire par des goujons 44 dans la boîte de vitesses du véhicule. La figure 7 montre un exemple de réalisation de l'un des galets creux 5, 6, 7, 24, 24a, 24b comme pièce de détail. Le galet creux 5, 5 6, 7, 24, 24a, 24b est formé pour l'essentiel par le contour intérieur 46 et la trajectoire extérieure 47 sous la forme cylindrique creuse avec toutefois, au-dessus de l'axe de rotation 47, une trajectoire extérieure 45 bombée, décrite par le rayon R. 10 NOMENCLATURE 1 palier de roulement 2 tige de commande de fourchette 3 tige de commande de fourchette 4 tige de commande de fourchette 5 galet creux 6 galet creux 7 galet creux 8 goujon 9 boîte de vitesses de véhicule 10 boîtier 11 élément de fixation 12 moyen de fixation solidaire 13 filetage extérieur 14 surface de prise de clé 15 prolongement de guidage 16 surface de roulement 17 fente longitudinale 18 palier de roulement 19 flasque 20 tige de commande de fourchette 21 tige de commande de fourchette 22 tige de commande de fourchette 23 tige de commande de fourchette 24 galet creux 24a galet creux 24b galet creux 25 appui latéral 26 liaison transversale 27 patte en tôle 28 logement 29 extrémité du goujon 30 bord latéral du panneau de palier 31 orifice traversant 32 élément de guidage 33 intervalle d'air 34 fente longitudinale 35 pièce d'extrémité 36 palier de roulement 37 flasque 38 tige de commande de fourchette 39 tige de commande de fourchette 40 tige de commande de fourchette 41 tige de commande de fourchette 42 appui latéral 43 liaison transversale 44 goujon 45 trajectoire extérieure 46 contour intérieur 47 axe de rotation des galets15 | Palier à roulement (1) pour des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4) coulissant dans des directions longitudinales opposées. Les tiges de commande (2, 3, 4) sont juxtaposées transversalement à la direction longitudinale.Chacune des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4) est montée sur un galet creux (5, 6, 7) monté à rotation sur un goujon (8) fixe par rapport aux tiges de commande de fourchette (2, 3, 4) ; le goujon (8) est aligné transversalement à la direction longitudinale. | 1 ) Palier à roulement (1, 18) pour au moins deux tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 38, 39, 40, 41) coulissant dans des directions longitudinales opposées, les tiges de commande (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 38, 39, 40, 41) étant juxtaposées transversalement à la direction longitudinale, caractérisé en ce que chacune des tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 38, 39, 40, 41) est montée sur au moins un galet creux (5, 6, 7, 24, 24a, 10 24b) et les galets creux (5, 6, 7, 24, 24a, 24b) sont montés à rotation sur un goujon (8) fixe par rapport aux tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 38, 39, 40, 41) et le goujon (8) est aligné transversalement à la direction longitudinale. 15 2 ) Palier à roulement selon la 1, caractérisé en ce que les galets creux (5, 6, 7, 24, 24a, 24b) sont installés sur un goujon commun (8). 20 3 ) Palier à roulement selon la 2, caractérisé en ce que les galets creux (5, 6, 7, 24, 24a, 24b) sont installés axialement l'un à côté de l'autre sur le goujon (8) et sont fixés par au moins un élément de fixa- 25 tion (11) dans la direction transversale à la direction longitudinale sur le goujon (8). 4 ) Palier à roulement selon la 2, caractérisé en ce que 30 les galets creux (5, 6, 7, 24, 24a, 24b) ont les mêmes dimensions. 5 ) Palier à roulement selon la 2, caractérisé en ce que plus de deux tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 35 38, 39, 40, 41) sont installées sur le goujon (8), les galets creux (5, 6, 7, 24, 24a, 24b) sont installés transversalement à la direction longitudinale, en étant directement juxtaposés sur le goujon (8). 56 ) Palier à roulement selon la 2, caractérisé en ce que le goujon (8) est solidaire par une extrémité du boîtier (10) et le boîtier (10) comporte au moins un moyen (12) pour la fixation solidaire. 7 ) Palier à roulement selon la 6, caractérisé en ce que le moyen (12) pour la fixation solidaire est un filetage (13). 10 8 ) Palier à roulement selon la 7, caractérisé en ce que le boîtier (10) comporte au moins deux surfaces de prise de clé (14). 9 ) Palier à roulement selon la 2, 15 caractérisé en ce que les goujons (8) sont appuyés de manière fixe par au moins leurs deux extrémités axiales. 10 ) Palier à roulement selon la 2, 20 caractérisé en ce que le goujon (8) est appuyé dans un flasque (19, 37) dans lequel les tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 38, 39, 40, 41) cou-lissent longitudinalement sur le palier à roulement (1, 18), le flasque (19, 37) comportant des moyens (12) pour la fixation du palier à 25 roulement (1, 18). 11 ) Palier à roulement selon la 10, caractérisé en ce que les moyens (12) sont des perçages traversants (31) du flasque (19, 37). 30 12 ) Palier à roulement selon la 10, caractérisé en ce que le flasque (19, 37) comporte des supports latéraux (25, 42) qui se font face transversalement à la direction longitudinale, 35 les supports latéraux (25, 42) rejoignant latéralement les tiges de commande de fourchette (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 38, 39, 40, 41) etle goujon (8) s'appuie par une extrémité dans l'un des supports latéraux (25, 42) et le flasque (19, 37) comporte des liaisons transversales (26, 43) entre les supports latéraux (25, 42), les liaisons transversales (26, 43) recevant entre elles les tiges de corn-5 mande de fourchette (2, 3, 4, 20, 21, 22, 23, 24, 38, 39, 40, 41). 13 ) Palier à roulement selon la 12, caractérisé en ce qu' au moins un élément de guidage (32), transversal par rapport à la direction longitudinale, est issu du flasque (19) et pénètre au moins entre les tiges de commande (20, 21, 22, 23, 24) voisines, de sorte que les tiges de commande (20, 21, 22, 23, 24) sont maintenues écartées avec un intervalle latéral par l'élément de guidage (32). 15 14 ) Palier à roulement selon la 13, caractérisé en ce que l'élément de guidage (32) comporte au moins un bossage de guidage issu de l'une des liaisons transversales (26). 20 15 ) Palier à roulement selon la 14, caractérisé par deux bossages de guidage opposés. 16 ) Palier à roulement selon la 1, 25 caractérisé en ce que la tige de commande de fourchette (20, 21, 22, 23) comporte une fente longitudinale (34) alignée sur la direction longitudinale, le goujon (8) pénétrant avec le galet au moins en partie transversalement à la direction longitudinale dans la fente longitudinale (34), de sorte que la tige de corn- 30 mande de fourchette (20, 21, 22, 23) passe sur le galet creux (24) dans la fente longitudinale (34). 17 ) Palier à roulement selon la 16, caractérisé en ce que 35 la tige de commande de fourchette (20, 21, 22, 23) présente la fente longitudinale (34) à une extrémité et ainsi cette tige de commande a une extrémité en forme de fourchette.18 ) Palier à roulement selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins l'une des tiges de commande de fourchette (38, 39, 40, 41) est installée transversalement à la direction longitudinale entre au moins 5 deux galets creux (24a, 24b). 19 ) Palier à roulement selon la 18, caractérisé en ce que chacun des galets creux (24a, 24b) est monté sur un goujon (8), 10 les goujons (8) reçoivent entre eux les tiges de commande de fourchette (38, 39, 40, 41) qui se font face. 20 ) Palier à roulement selon la 19, caractérisé en ce que 15 le goujon (8) est appuyé dans un flasque (37) dans lequel les tiges de commande de fourchette (38, 39, 40, 41) coulissent longitudinalement sur le palier à roulement (18), le flasque (37) comportant des moyens (12) pour la fixation solidaire du palier à roulement (18) et 20 le flasque (39) comporte des supports latéraux (42) qui se font face transversalement à la direction longitudinale, les supports latéraux (42) faisant suite latéralement aux tiges de commande de fourchette (38, 39, 40, 41) et chacun des goujons (8) s'appuie par une extrémité dans l'un des supports 25 latéraux (42) et le flasque (39) comporte des liaisons transversales (43) entre les supports latéraux (42), ces liaisons transversales (43) recevant entre elles, les tiges de commande (38, 39, 40, 41). 30 | F | F16 | F16C,F16H | F16C 29,F16H 63 | F16C 29/04,F16H 63/30 |
FR2894121 | A1 | PRESENTOIR | 20,070,608 | La présente invention a pour objet un présentoir utilisable chez des détaillants. Le but de l'invention est de faciliter la commercialisation ainsi que le transport d'objets de type jetable devant être vendus chez ces détaillants. L'invention concerne par exemple la vente de briquets jetables pour lesquels les détaillants doivent présenter des lots de briquets, de différentes couleurs, avec des motifs décoratifs différents, à la vue de leur clientèle. Elle concerne plus généralement les présentoirs pour tous objets de taille similaire à ces briquets. Les présentoirs utilisés jusqu'à aujourd'hui pour permettre cette présentation sont volumineux, onéreux et leur replacement nécessite l'envoi périodique, par exemple une fois tous les deux ans, de nouveaux présentoirs. Les formes et les tailles de ces présentoirs doivent par ailleurs pouvoir varier, notamment en fonction du débit attendu chez le détaillant. Ceci amène à devoir fabriquer plusieurs type de présentoirs, et à les vendre et les transporter jusque chez les détaillants. Cette gestion est compliquée et requiert beaucoup d'efforts inutiles. L'invention permet de résoudre ces problèmes principalement en utilisant des barquettes de transport et de conditionnement des objets, des briquets, comme tablettes de présentations à insérer dans les présentoirs. Dans ce cas, des tablettes du présentoir sont directement formées par les barquettes de transport. Comme on le verra par la suite cette solution permet, pour une même structure de présentoir, à condition de livrer des barquettes de différentes tailles, de contribuer à la formation d'un présentoir plus grand ou plus petit selon le mode de livraison des barquettes retenu. En définitive, le présentoir devient universel. Il est adapté à toutes les solutions et à tous les débits des détaillants, ceux-ci n'ont qu'à définir avec leur fournisseur la taille des barquettes correspondant au volume de vente attendu. L'invention a donc pour objet un présentoir d'objets comportant des pieds droits réunis par des tablettes de présentation, caractérisé en ce que - les tablettes sont formées par des barquettes de support, - ces barquettes formant la base de conteneurs de transport des objets. L'invention sera mieux comprise avec lecture de la description qui suit à l'examen de la figure 1 qui l'accompagne. Cette figure 1 et cette description ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 montre un présentoir 1 d'objets, de briquets, selon l'invention. Ce présentoir comporte des pieds droits, ici deux pieds-droits 2 et 3 devant être réunis par des tablettes de présentation des briquets. Il est possible par ailleurs d'envisager plus de deux pieds-droits pour les présentoirs de très grande taille. Dans l'invention, les tablettes sont formées par des barquettes 4 qui servent de support pour supporter les lots de briquets tels que 5. La forme des barquettes est adaptée à des conteneurs de transports tels que 6 qui permettent de transporter les briquets, du fabricant jusque chez le détaillant. Sur le plan pratique, les barquettes 4 comportent des réceptacles tels que 7 répartis en lignes et en rangés sur la surface de la barquette. Les rangés sont parallèles à une largeur 8 de la barquette. Les lignes sont parallèles à une longueur 9 de la barquette. Les réceptacles 7, ici correspondant à des briquets 5 de forme sensiblement plate, ont un profil allongé de préférence, ovale. Les grands axes des réceptacles ovales peuvent être parallèles à la largeur 8 de la barquette ou à la longueur 9 de la barquette, voire sur une même barquette pour certains parallèles à longueur 8 et pour les autres parallèles à la longueur 9. Les réceptacles 7 sont creux. Les réceptacles 7 servent à maintenir chacun un briquet tel que 5. Dans ce but, les réceptacles 7 sont de préférences munis de reliefs 10 internes. Les reliefs 10 sont formés d'une matière élastique, de manière à accueillir et maintenir les briquets. Par exemple la totalité de la barquette est formée par un voile moulé en une matière plastique, en polystyrène, en PVC, en ABS ou autre. Le maintien des barquettes 4 dans le présentoir 1 se réalise de préférence par l'intermédiaire de mortaises telles que 11 allongées horizontales, réalisées dans les pieds-droits. Les mortaises 11 horizontales ont une profondeur 12 de préférence supérieure à la moitié d'une largeur 8 d'une barquette 4. De préférence la profondeur est même supérieure au trois quarts, voire au sept huitième de la largeur 8. En agissant ainsi on s'assure que la barquette 8 servant de tablette est peu en porte à faux sur le devant, ou l'arrière, du présentoir, de manière à ne pas requérir pour le matériaux de la tablette-barquette 4 un matériaux trop rigide. On assure ainsi, même avec un matériaux relativement souple, un maintien horizontal de la tablette à son extrémité. Une hauteur 13 d'une mortaise 11 est en correspondance d'une épaisseur 14 d'une barquette 4. En pratique cette correspondance est prévue pour que la mortaise effectue un certain pincement de l'épaisseur de la barquette 4 de manière à la tenir suffisamment solidement par frottement et compression. Une épaisseur 15 des pieds-droits tels que 2 ou 3 est inférieure à un écart 16 entre deux rangés de réceptacles. En agissant ainsi, on s'assure qu'une barquette 4 peut pénétrer dans une mortaise 11 entre deux rangées de briquets. Cette disposition conduit naturellement, dans une solution préférée, à présenter une rangée (au moins une rangée ) de briquets en porte à faux, sur l'extérieur d'un pied-droit tel que 2 ou 3. L'extérieur d'un pied-droit correspond à la partie de la barquette qui n'est pas tenue entre deux pieds-droits. Avec cette solution, selon la position attendue 17 ou 18 de l'écart entre les rangées qui doit accueillir une mortaise 11, on peut par le biais du porte à faux présenter plus ou moins de briquets sur les bords du présentoir. On ajuste ainsi tout simplement, par la longueur 9 de la barquettes qui sert pour la livraison, la quantité de briquets présentée au débit attendu du détaillant. Dans ce cas, le présentoir reste le même. Bien entendu l'écart entre les pieds-droits 2 et 3 est un multiple d'un pas de réceptacle, diminué de l'épaisseur d'un seul écart. Alors que les briquets présentés en porte à faux sont facilement visibles, les briquets maintenus entre les pieds-droits 2 et 3 pourraient être masqués. De préférence les pieds-droits 2 et 3 sont réalisés en matière transparente, en plastique transparent. Afin d'assurer une solidité de l'ensemble, même sans la présence des barquettes, on prévoit de lier les pieds-droits 2 et 3 par une entretoise 19. L'entretoise 19 est présentée sur chant verticalement entre les pieds-droits. Des bords 20 de l'entretoise sont munis de bayonnettes telles que 21. En correspondance, les pieds-droits sont muni de fenêtres hautes 22 dans lesquelles doivent s'engager les bayonnettes. Les pieds-droits, de même que l'entretoise sont ainsi formés dans des plaques de faible épaisseur 15. Ces plaquettes une fois démontées peuvent être empilées les unes sur les autres, et être facilement transportées du fabricant chez le détaillant. Arrivées chez ce dernier, le montage est vraiment très facile. Il suffit d'engager des bayonnettes 21 dans les fenêtres et de pousser l'entretoise 19 vers le bas pour former une structure de présentoir déjà suffisamment rigide. On constate par ailleurs que la mise en place des barquettes 4 en tant que tablettes dans les mortaises 11 contribue en outre à rigidifier l'ensemble. Sur le plan pratique, de part et d'autre du plan formé par l'entretoise 19, sont présentées sur les pieds-droits 2 et 3 des mortaises telles que 11 et 23. L'intérêt de cette solution est de ne pas provoquer un déséquilibre du présentoir vers l'avant si d'aventure seulement les mortaises de la face avant étaient garnies, ce qui pourrait conduire à un basculement du présentoir 1. De préférence également, pour mieux organiser la visualisation de différents lots de briquets présentés dans les barquette, plusieurs mortaises 11 sont présentes dans chaque pied-droit. Elles sont disposées, verticalement, en quinconce de part et d'autre du plan de l'entretoise. Typiquement cette quinconce implique que de préférence la mortaise 23 n'est pas à la même hauteur que la mortaise 11. De préférence, le présentoir comporte par ailleurs un bandeau 24 réalisé de la même façon que l'entretoise 19, et susceptible de se placer entre les pieds-droits 2 et 3 au sommet 25 de ces pieds-droits. Ce bandeau peut servir de bandeau publicitaire, notamment parce qu'un plan médian normal à ce bandeau s'élève bien au dessus, par une hauteur 26, du plan de la tablette-barquette 4 la plus haute du présentoir. De préférence, le bandeau 24 est également plat pour pouvoir être facilement transporté avec le reste du présentoir. En variante, le bandeau 24 est remplacé ou complété par un bandeau avec deux encoches 28 à engager par pincement sur et entre les sommets des pieds-droits 2 et 3. Le bandeau 28 est lui aussi placé bien au dessus de la mortaise 11. Les barquettes 4 possèdent sur leurs bords périphériques 27 des reliefs permettant un encastrement élastique d'un couvercle 6 formant avec la barquette 4 le conteneur de transport des briquets. Ce relief 27 peut être pourvu de créneaux à l'endroit attendu de l'engagement de la barquette 4 dans les mortaises 11 | Pour réaliser un présentoir (1 ) d'objet, on prévoit deux pieds-droits (2,3) plats réunis par une entretoise (19) plate, par un système de bayonnettes (21). Les pieds-droits sont par ailleurs munis de mortaises (11) dans lesquelles peuvent s'engager, à titre de tablettes, des barquettes de transports et de conditionnement de lots d'objets. On montre qu'en agissant ainsi on rend le présentoir adaptable à tous les débits de vente chez les détaillants d'objets. | 1 - Présentoir (1) d'objets (5) comportant des pieds-droits (2,3) réunis par des tablettes (4) de présentation, caractérisé en ce que - les tablettes sont formées par des barquettes de support, - ces barquettes formant la base de conteneur (6) de transport des objets. 2 - Présentoir selon la 1, caractérisé en ce que les barquettes comportent - des réceptacles (7) creux répartis en lignes et en rangées sur la surface de la barquette, - le creux des réceptacles servant pour maintenir chacun un objet, - les pieds-droits étant munis de mortaises (11) allongées horizontales, - la hauteur (13) des mortaises étant en correspondance d'une épaisseur (14) d'une barquette, - la profondeur (12) des mortaises étant supérieure à la moitié de la largeur (8) d'une barquette, et - l'épaisseur (15) des pieds-droits étant inférieure à un écart (16) entre deux rangées de réceptacles, - l'écart entre deux pieds-droits étant un multiple d'un pas de réceptacle, diminué de l'épaisseur d'un écart. 3 - Présentoir selon la 2, caractérisé en ce qu'en 25 présentation, - une rangée de objets est située sur une barquette en porte à faux par rapport à un pied droit. 4 - Présentoir selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les pieds-droits sont réalisés en un matériau transparent. 30 5 - Présentoir selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte - une entretoise (19) plane présentée sur chant verticalement entre les pieds droits, - des bords de l'entretoise étant munis de bayonnettes (21) et les 35 pieds-droits étant munis de fenêtres hautes (22) ,- les bayonnettes s'engageant dans les fenêtres, - les pieds-droits et l'entretoise étant démontables pour être transportés ensemble à plat. 6 - Présentoir selon la 5, caractérisé en ce que les pieds-droits comportent des mortaises allongées horizontales, disposées verticalement (11,23) en quinconce, de part et d'autre du plan de l'entretoise. 7 - Présentoir selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte - un bandeau (24, 27) plan présenté sur chant verticalement entre les sommets des pieds droits, - ce bandeau s'élevant au dessus (26) des objets pour former un panneau publicitaire. 8 - Présentoir selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les barquettes possèdent sur leur bords périphériques des reliefs (27) pour accueillir et maintenir un couvercle (6) de conteneur. 9 - Présentoir selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les réceptacles des barquettes sont munis de reliefs (10) internes élastiques pour accueillir et maintenir les objets. | A | A47 | A47F | A47F 7,A47F 5 | A47F 7/00,A47F 5/00 |
FR2894312 | A1 | MAILLON INDIVIDUEL DE CHAINE | 20,070,608 | L'invention est relative à un maillon individuel de chaîne, plus particulièrement à un maillon individuel de chaîne comportant un fourreau de 5 doublage. En référence à la Fig. 1, une chaîne classique comprend plusieurs maillons individuels 1 de chaîne réunis les uns aux autres. Chacun maillon individuel 1 de chaîne comporte deux plaques intérieures parallèles 11 de maillon ayant chacune deux trous traversants 111, un fourreau de doublage 12 ayant des extrémités 10 opposées s'ajustant au contact de deux, correspondants, des trous traversants 111 ménagés dans les plaques intérieures 11 de maillon, un galet 13 disposé entre les plaques intérieures 11 de maillon et enfilé de manière à pouvoir tourner sur le fourreau de doublage 12, deux plaques extérieures parallèles 14 de maillon butant respectivement contre des surfaces extérieures des plaques intérieures 11 de maillon, 15 et une broche d'accouplement 15 s'étendant de manière ajustée à travers le fourreau de doublage 12 et deux trous de montage correspondants 141 dans les plaques extérieures 14 de maillon, et assujettie aux plaques extérieures 14 de maillon. Le fourreau de doublage 12 a des surfaces d'extrémités opposées 121 qui sont respectivement au ras de surfaces extérieures 112 des plaques intérieures 11 de 20 maillon. Autrement dit, le fourreau de doublage 12 a une longueur sensiblement égale à une distance entre les surfaces extérieures 112 des plaques intérieures 11 du maillon. Dans une telle configuration, un espace annulaire plat est formé entre chaque plaque extérieure 14 du maillon et l'une, correspondante, des surfaces 25 d'extrémités 121 du fourreau de doublage 12, si bien qu'il est impossible d'éviter de fortes fuites de lubrifiant chargé entre le fourreau de doublage 12 et la broche d'accouplement 15 à travers les espaces annulaires plats, et que des impuretés peuvent facilement s'accumuler entre le fourreau de doublage 12 et la broche d'accouplement 15 via les espaces annulaires plats. De la sorte, les propriétés anti- 30 usure de chaque maillon individuel 1 de chaîne sont amoindries. Par conséquent, la présente invention vise à réaliser un maillon individuel de chaîne ayant de meilleures propriétés d'anti-usure. Selon la présente invention, un maillon individuel de chaîne comprend : deux plaques intérieures parallèles de maillon espacées l'une de l'autre dans 35 une première direction, chacune des plaques intérieures de maillon ayant une première surface intérieure, une première surface extérieure opposée à la première surface intérieure, et deux trous traversants s'étendant depuis la première surface intérieure jusqu'à la première surface extérieure et espacés l'un de l'autre dans une deuxième direction perpendiculaire à. la première direction ; un fourreau de doublage ayant des parties d'extrémités opposées qui s'étendent de manière ajustée et respectivement à travers deux, correspondants, des trous traversants ménagés dans les plaques intérieures du maillon et qui font saillie vers l'extérieur respectivement depuis les premières surfaces extérieures des plaques intérieures du maillon ; deux plaques extérieures parallèles de maillon respectivement en butée contre les premières surfaces extérieures des plaques intérieures du maillon, chacune des plaques extérieures de maillon ayant une deuxième surface intérieure en regard de la première surface extérieure d'une, respective, des plaques intérieures du maillon, une deuxième surface extérieure opposée à la deuxième surface intérieure et deux trous de montage s'étendant depuis la deuxième surface intérieure jusqu'à la deuxième surface extérieure, chacun des trous de montage dans chacune des plaques extérieures du maillon ayant une première partie agrandie de trou qui est disposée au voisinage immédiat de la deuxième surface intérieure d'une, correspondante, des plaques extérieures du maillon et qui permet à l'une, correspondante, des parties d'extrémités du fourreau de doublage, de s'étendre jusque dans celui-ci ; et une broche d'accouplement s'étendant de manière ajustée à travers le fourreau de doublage et deux, correspondants, des trous de montage ménagés dans les plaques extérieures du maillon et accouplée avec les plaques extérieures du maillon. Dans des modes de réalisation préférés d'un maillon individuel de chaine selon l'invention, on a recours notamment à l'une ou l'autre des dispositions suivantes : chacun desdits trous de montage présents dans chacune desdites plaques extérieures du maillon a en outre une deuxième partie rétrécie de trou 30 ménagée au voisinage immédiat de ladite deuxième surface extérieure d'une, correspondante, desdites plaques extérieures du maillon et ayant un diamètre plus petit que celui de ladite première partie d'un, correspondant, desdits trous de montage et qui est un peu plus grand que le diamètre extérieur de ladite broche d'accouplement ; 35 - chacune desdites plaques extérieures du maillon a en outre deux rebords circulaires qui s'étendent d'une seule pièce depuis ladite deuxième surface25 extérieure d'une, correspondante, desdites plaques extérieures du maillon et qui définissent respectivement des pourtours desdits trous de montage dans la plaque correspondante parmi lesdites plaques extérieures du maillon ; - un galet est disposé entre lesdites plaques intérieures du maillon et enfilé de manière à pouvoir tourner sur ledit fourreau de doublage ; - chacun desdits trous traversants dans chacune desdites plaques intérieures du maillon a une première partie agrandie de trou au voisinage immédiat de ladite première surface intérieure d'une, correspondante, desdites plaques intérieures du maillon et permettant à. l'une, respective, des extrémités opposées dudit IO galet de s'étendre jusque dans ladite première partie agrandie, et une deuxième partie rétrécie de trou située au voisinage immédiat de ladite première surface extérieure de l'une, correspondante, desdites plaques intérieures du maillon et dans laquelle s'engage de manière ajustée ledit fourreau de doublage ; chacune desdites plaques extérieures du maillon a en outre deux 15 rebords circulaires qui s'étendent d'une seule pièce depuis ladite seconde surface extérieure de l'une, correspondante, desdites plaques extérieures du maillon et qui définissent respectivement des pourtours desdits trous de montage dans l'une, correspondante, desdites plaques extérieures du maillon ; - ledit galet a deux surfaces d'extrémités opposées l'une à l'autre dans la 20 première direction, et deux rebords circulaires qui s'étendent d'une seule pièce et respectivement depuis lesdites surfaces d'extrémités, et chacun desdits trous traversants présents dans chacune desdites plaques intérieures du maillon a en outre une première partie agrandie de trou au voisinage immédiat de ladite première surface intérieure d'une, correspondante, desdites plaques intérieures du maillon et 25 permettant à l'un, respectif, desdits rebords circulaires dudit galet de s'étendre jusque dans celle-ci, et une deuxième partie rétrécie de trou au voisinage immédiat de ladite première surface extérieure de l'une, correspondante, desdites plaques intérieures du maillon et s'engageant de manière ajustée dans ledit fourreau de doublage ; - chacune desdites plaques extérieures du maillon a en outre deux 30 rebords circulaires qui s'étendent d'une seule pièce depuis ladite deuxième surface extérieure de l'une, correspondante, desdites plaques extérieures du maillon et qui définissent respectivement des pourtours desdits trous de montage dans l'une, correspondante, desdites plaques extérieures du maillon. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est une vue partielle schématique en coupe, partiellement éclatée, 5 d'une chaîne comportant des maillons individuels de chaîne selon la technique antérieure ; la Fig. 2 est une vue partielle schématique en coupe, partiellement éclatée, représentant une chaîne comportant la première forme de réalisation d'un maillon individuel de chaîne selon la présente invention ; l0 la Fig. 3 est une vue schématique partielle, après assemblage, de la chaîne de la Fig. 2 ; la Fig. 4 est une vue partielle schématique en coupe, partiellement éclatée, représentant une chaîne comportant la deuxième forme préférée de réalisation d'un maillon individuel de chaîne selon la présente invention ; 15 la Fig. 5 est une vue partielle schématique en coupe, partiellement éclatée, représentant une chaîne comportant la troisième forme préférée de réalisation d'un maillon individuel de chaîne selon la présente invention ; la Fig. 6 est une vue partielle schématique en coupe, partiellement éclatée, représentant une chaîne comportant la quatrième forme préférée de réalisation d'un 20 maillon individuel de chaîne selon la présente invention ; la Fig. 7 est une vue partielle schématique en coupe, partiellement éclatée, représentant une chaîne comportant la cinquième forme préférée de réalisation d'un maillon individuel de chaîne selon la présente invention ; et la Fig. 8 est une vue partielle schématique en coupe, partiellement éclatée, 25 représentant une chaîne comportant la sixième forme préférée de réalisation d'un maillon individuel de chaîne selon la présente invention. Les figures 2 et 3 représentent une chaîne qui comprend plusieurs maillons individuels 2 de chaîne correspondant à la première forme de réalisation préférée selon la présente invention. Chaque maillon individuel 2 de chaîne comporte deux 30 plaques intérieures parallèles 21 de maillon, un fourreau de doublage 22, deux plaques extérieures parallèles 24 de maillon, une broche d'accouplement 25 et un galet 23. Les plaques intérieures 21 du maillon sont espacées l'une de l'autre dans une première direction A. Chaque plaque intérieure 21 de maillon a une première surface 35 intérieure 212, une première surface extérieure 211 opposée à la première surface intérieure 212, et deux trous traversants 213 s'étendant depuis la première surface intérieure 212 jusqu'à la première surface extérieure 211 et espacés l'un de l'autre dans une deuxième direction B perpendiculaire à la première direction A. Le fourreau de doublage 22 a des parties d'extrémités opposées 221 qui s'étendent de manière ajustée et respectivement à travers deux, correspondants, des trous traversants 213 des plaques intérieures 21 du maillon et qui font saillie vers l'extérieur respectivement depuis les premières surfaces extérieures 211 des plaques intérieures 21 du maillon. Dans cette forme de réalisation, le fourreau de doublage 22 a une longueur L plus grande qu'une distance W entre les premières surfaces t o extérieures 211 des plaques intérieures 21 du maillon, comme représenté sur la Fig. 2. Les plaques extérieures 24 du maillon butent respectivement contre les premières surfaces extérieures 211 des plaques extérieures 21 du maillon. Chaque plaque extérieure 21 du maillon a une deuxième surface intérieure 241 en regard de 15 la première surface extérieure 211 d'une, respective, des plaques intérieures 21 du maillon, et une deuxième surface extérieure 242 opposée à la deuxième surface intérieure 241, et deux trous de montage 243 s'étendant depuis la deuxième surface intérieure 241 jusqu'à la deuxième surface extérieure 242. Pour chaque plaque extérieure 24 du maillon, chaque trou de montage 243 a une première partie agrandie 20 2431 de trou disposée au voisinage immédiat de la deuxième surface intérieure 241 et permettant à l'une, correspondante, des parties d'extrémités 221 du fourreau de doublage 22 de s'étendre jusque dans celle-ci, et une deuxième partie rétrécie 2432 de trou disposée au voisinage immédiat de la deuxième surface extérieure 242 et ayant un diamètre plus petit que celui de la première partie 2431 de trou. 25 La broche d'accouplement 25 s'étend de manière ajustée à travers le fourreau de doublage 22 et deux, correspondants, des trous de montage 243 présents dans les plaques extérieures 24 du maillon, et est accouplée avec les plaques extérieures 24 du maillon. Dans la présente forme de réalisation, le diamètre de la deuxième partie 2432 de chaque trou de montage 243 dans chaque plaque extérieure 24 du maillon 30 est un peu plus grand que le diamètre extérieur de la broche d'accouplement 25. Le galet 23 est disposé entre les plaques intérieures 21 du maillon et est enfilé de manière rotative sur le fourreau de doublage 22. Dans une telle configuration, pour chaque maillon individuel 2 de chaîne selon la présente invention, le fourreau de doublage 22 a une longueur relativement 35 grande en comparaison de la technique antérieure évoquée plus haut, ce qui donne une plus grande surface de contact entre le fourreau de doublage 22 et la broche d'accouplement 25. De la sorte, la pression moyenne agissant, par unité de surface, sur une surface extérieure de la broche d'accouplement 25 est réduite, ce qui améliore donc les propriétés d'anti-usure. En outre, comme les parties d'extrémités opposées 221 du fourreau de doublage 22 s'étendent respectivement jusque dans les premières parties 2431 des deux trous de montage correspondants 243 présents dans les plaques extérieures 24 du maillon, un espace annulaire coudé formé entre chaque plaque extérieure 24 du maillon et la partie d'extrémité correspondante 221 du fourreau de doublage 22 peut supprimer efficacement les fuites de lubrifiant introduit entre le Io fourreau de doublage 22 et la broche d'accouplement 25, et peut empêcher des impuretés de s'accumuler entre le fourreau de doublage 22 et la broche d'accouplement 25, ce qui améliore donc encore les propriétés d'anti-usure. La Fig. 4 représente une chaîne comprenant plusieurs maillons individuels 2a de chaîne selon la deuxième forme préférée de réalisation selon la présente 15 invention, qui est une variante de la première forme de réalisation préférée. A la différence de la première forme de réalisation préférée, pour chaque maillon individuel 2a de chaîne, chaque plaque extérieure 24a du maillon a en outre deux rebords circulaires 247 qui s'étendent d'une seule pièce depuis la deuxième surface extérieure 242a d'une, correspondante, des plaques extérieures 24a du maillon et qui 20 définissent respectivement des pourtours des trous de montage 243 dans l'une, correspondante, des plaques extérieures 24a du maillon. Il faut souligner que les rebords circulaires 247 et les trous de montage 243 de chaque plaque extérieure 24a du maillon peuvent être réalisés par poinçonnage. Par conséquent, le maillon individuel 2a de chaîne selon la présente invention peut facilement être fabriqué. 25 La Fig. 5 représente une chaîne comprenant plusieurs maillons individuels 2b de chaîne selon la troisième forme préférée de réalisation selon la présente invention, qui est une variante de la première forme de réalisation préférée. A la différence de la première forme de réalisation préférée, pour chaque maillon individuel 2b de chaîne, chaque trou traversant 213a présent dans chaque plaque 21a 30 du maillon a une première partie agrandie 2131 de trou au voisinage immédiat de la première surface intérieure 212 d'une, correspondante, des plaques intérieures 21a du maillon et permettant à l'une, respective, des extrémités opposées 231 du galet 23a de s'étendre jusque dans celle-ci, et une deuxième partie rétrécie 2132 de trou au voisinage immédiat de la première surface extérieure 211 de l'une, correspondante, 35 des plaques intérieures 21a du maillon et s'engageant de manière ajustée dans le fourreau de doublage 22. On notera que puisque les extrémités opposées 231 du galet 23a s'étendent respectivement jusque dans les premières parties 2131 des deux trous traversants correspondants 213a dans les plaques intérieures 21a du maillon, un espace annulaire coudé formé entre chaque plaque intérieure 21a du maillon et l'extrémité correspondante 231 du galet 23a peut empêcher des impuretés de s'accumuler entre le fourreau de doublage 22 et le galet 23a. La Fig. 6 représente une chaîne comportant plusieurs maillons individuels 2c de chaîne selon la quatrième forme préférée de réalisation selon l'invention, qui est une variante de la première forme de réalisation préférée. A la différence de la 1 o première forme de réalisation préférée, les plaques extérieures 24a du maillon ont la même configuration que celles de la deuxième forme de réalisation préférée selon la Fig. 4. Les plaques intérieures 21a du maillon et le galet 23a ont les mêmes configurations que celles de la troisième forme préférée de réalisation selon la Fig. 5. La Fig. 7 représente une chaîne comportant plusieurs maillons individuels 15 2d de chaîne selon la cinquième forme préférée de réalisation selon la présente invention, qui est une variante de la première forme de réalisation préférée. A la différence de la première forme de réalisation préférée, pour chaque maillon individuel 2d de la chaîne, le galet 23b a deux surfaces d'extrémités 232 opposées l'une à l'autre dans la première direction A, et deux rebords circulaires 233 qui 20 s'étendent d'une seule pièce et respectivement depuis les surfaces d'extrémités 232. Chaque trou traversant 23l b présent dans chaque plaque intérieure 21b du maillon a une première partie agrandie 2131 b de trou au voisinage immédiat de la première surface intérieure 212 d'une, correspondante, des plaques intérieures 21b du maillon et permettant à l'un, respectif, des rebords circulaires 233 du galet 23b de s'étendre 25 jusque dans celle-ci, et une deuxième partie rétrécie 2132b de trou au voisinage immédiat de la première surface extérieure 211 de l'une, correspondante, des plaques intérieures 21b du maillon et s'engageant de manière ajustée dans le fourreau de doublage 22. La Fig. 8 représente une chaîne comprenant plusieurs maillons individuels 30 2e de chaîne de la sixième forme préférée de réalisation selon la présente invention, qui est une variante de la cinquième forme de réalisation préférée. Dans cette forme de réalisation, chaque plaque extérieure 24a du maillon a la même configuration que celle de la deuxième forme de réalisation préférée de la Fig. 4 | Maillon individuel (2) de chaîne comprenant un fourreau de doublage (22) qui s'étend de manière ajustée à travers des trous traversants (213) présents dans deux plaques intérieures (21) du maillon. Deux plaques extérieures (24) du maillon butent respectivement contre des surfaces extérieures (211) des plaques intérieures (21) du maillon. Chaque plaque extérieure (24) du maillon comporte deux trous de montage (243). Chaque trou de montage (243) présent dans chaque plaque extérieure (24) du maillon a une première partie agrandie (2431) de trou située au voisinage immédiat d'une surface intérieure (241) d'une plaque extérieure correspondante (24) du maillon et permettant à une partie d'extrémité correspondante (221) du fourreau de doublage (22) de s'étendre jusque dans celle-ci. Une broche d'accouplement (25) s'étend à travers le fourreau de doublage (22) et deux trous de montage correspondants (243) ménagés dans les plaques extérieures (24) du fourreau, et est accouplée avec les plaques extérieures (24) du maillon. | 1. Maillon individuel (2, 2a, 2b, 2c, 2d, 2e) de chaîne, caractérisé par : deux plaques intérieures parallèles (21, 21a, 21b) de maillon espacées l'une de l'autre dans une première direction (A), chacune desdites plaques intérieures (21, 21a, 21b) de maillon ayant une première surface intérieure (212), une première surface extérieure (211) opposée à ladite première surface intérieure (212), et deux trous traversants (213, 213a, 213b) s'étendant de ladite première surface intérieure (212) à ladite première surface extérieure (211) et espacés l'un de l'autre dans une 1 o deuxième direction (B) perpendiculaire à la première direction (A) ; un fourreau de doublage (22) ayant des parties d'extrémités opposées (221) qui s'étendent de manière ajustée et respectivement à travers deux, correspondants, desdits trous traversants (213, 213a, 213b) présents dans lesdites plaques intérieures (21, 21a, 21b) du maillon et qui font respectivement saillie vers l'extérieur depuis 15 lesdites premières surfaces extérieures (21) desdites plaques intérieures (21, 21a, 21b) du maillon ; deux plaques extérieures parallèles (24, 24a) de maillon respectivement en butée contre lesdites premières surfaces extérieures (211) desdites plaques intérieures (21, 21a, 21b) du maillon, chacune desdites plaques extérieures (24, 24a) du maillon 20 ayant une deuxième surface intérieure (241) en regard de ladite première surface extérieure (211) d'une, respective, desdites plaques intérieures (21, 21a, 21 b) du maillon, une deuxième surface extérieure (242, 242a) opposée à ladite deuxième surface intérieure (241), et deux trous de montage (243) s'étendant de ladite deuxième surface intérieure (241) à ladite deuxième surface extérieure (242, 242a), 25 chacun desdits trous de montage (243) présents dans chacune desdites plaques extérieures (24, 24a) du maillon ayant une première partie agrandie (2431) de trou qui est située au voisinage immédiat de ladite deuxième surface intérieure (241) d'une, correspondante, desdites plaques extérieures (24, 24a) du maillon et qui permet à l'une, correspondante, desdites parties d'extrémités (221) dudit fourreau de 30 doublage (22) de s'étendre jusque dans celle-ci ; et une broche d'accouplement (25) s'étendant de manière ajustée à travers ledit fourreau de doublage (22) et deux, correspondants, desdits trous de montage (243) présents dans lesdites plaques extérieures (24, 24a) du maillon et accouplée avec lesdites plaques extérieures (24, 24a). 8 2. Maillon individuel (2, 2a, 2b, 2c, 2d, 2e) de chaîne selon la 1, caractérisé en ce que chacun desdits trous de montage (243) présents dans chacune desdites plaques extérieures (24, 24a) du maillon a en outre une deuxième partie rétrécie (2432) de trou ménagée au voisinage immédiat de ladite deuxième surface extérieure (242, 242a) d'une, correspondante, desdites plaques extérieures (24, 24a) du maillon et ayant un diamètre plus petit que celui de ladite première partie (2431) d'un, correspondant, desdits trous de montage (243) et qui est un peu plus grand que le diamètre extérieur de ladite broche d'accouplement (25). 3. Maillon individuel (2a, 2c, 2e) de chaîne selon la 1, Io caractérisé en ce que chacune desdites plaques extérieures (24a) du maillon a en outre deux rebords circulaires (247) qui s'étendent d'une seule pièce depuis ladite deuxième surface extérieure (242a) d'une, correspondante, desdites plaques extérieures (24a) du maillon et qui définissent respectivement des pourtours desdits trous de montage (243) dans la plaque correspondante parmi lesdites plaques 15 extérieures (24a) du maillon. 4. Maillon individuel (2, 2a, 2b, 2c, 2d, 2e) de chaîne selon la 1, caractérisé en outre par un galet (23, 23a, 23b) disposé entre lesdites plaques intérieures (21, 21 a, 21b) du maillon et enfilé de manière à pouvoir tourner sur ledit fourreau de doublage (22). 20 5. Maillon individuel (2b, 2c) de chaîne selon la 4, caractérisé en outre en ce que chacun desdits trous traversants (213a) dans chacune desdites plaques intérieures (21 a) du maillon a une première partie agrandie (2131) de trou au voisinage immédiat de ladite première surface intérieure (212) d'une, correspondante, desdites plaques intérieures (21a) du maillon et permettant à l'une, respective, des 25 extrémités opposées (231) dudit galet (23a) de s'étendre jusque dans ladite première partie agrandie (2131), et une deuxième partie rétrécie (2132) de trou située au voisinage immédiat de ladite première surface extérieure (211) de l'une, correspondante, desdites plaques intérieures (21a) du maillon et dans laquelle s'engage de manière ajustée ledit fourreau de doublage (22). 30 6. Maillon individuel (2c) de chaîne selon la 5, caractérisé en outre en ce que chacune desdites plaques extérieures (24a) du maillon a en outre deux rebords circulaires (247) qui s'étendent d'une seule pièce depuis ladite seconde surface extérieure (242a) de l'une, correspondante, desdites plaques extérieures (24a) du maillon et qui définissent respectivement des pourtours desdits trous de montage 35 (243) dans l'une, correspondante, desdites plaques extérieures (24a) du maillon.I0 7. Maillon individuel (2d, 2e) de chaîne selon la 4, caractérisé en outre en ce que : ledit galet (23b) a deux surfaces d'extrémités (232) opposées l'une à l'autre dans la première direction (A), et deux rebords circulaires (233) qui s'étendent d'une seule pièce et respectivement depuis lesdites surfaces d'extrémités (232) ; et chacun desdits trous traversants (213b) présents dans chacune desdites plaques intérieures (21 b) du maillon a en outre une première partie agrandie (2131b) de trou au voisinage immédiat de ladite première surface intérieure (212) d'une, correspondante, desdites plaques intérieures (21 b) du maillon et permettant à l'un, respectif, desdits rebords circulaires (233) dudit galet (23b) de s'étendre jusque dans celle-ci, et une deuxième partie rétrécie (2132b) de trou au voisinage immédiat de ladite première surface extérieure (211) de l'une, correspondante, desdites plaques intérieures (21b) du maillon et s'engageant de manière ajustée dans ledit fourreau de doublage (22). 8. Maillon individuel (2e) de chaîne selon la 7, caractérisé en outre en ce que chacune desdites plaques extérieures (24a) du maillon a en outre deux rebords circulaires (247) qui s'étendent d'une seule pièce depuis ladite deuxième surface extérieure (242a) de l'une, correspondante, desdites plaques extérieures (24a) du maillon et qui définissent respectivement des pourtours desdits trous de montage (243) dans l'une, correspondante, desdites plaques extérieures (24a) du maillon. | F | F16 | F16G | F16G 13 | F16G 13/06 |
FR2901962 | A1 | CLE DES HUITRES(PROCEDE OUVERTURE RAPIDE) | 20,071,214 | Descriptif : 1 La présente invention concerne un procédé de conditionnement de mollusques bivalves et notamment des huîtres ayant pour but de faciliter leur ouverture en effectuant un trou cylindrique ou cylindro-conique entamant le centre de la charnière, avec un foret ou mèche de diamètre étudié en fonction de la taille de 5_ l'huître. A ce jour, plusieurs procédés ont été déposés et proposés sur le marché : Un procédé du 14 Août 1970 (N 7030032) déposé par la Société générale Transatlantique qui consistait à effectuer une entaille longitudinale dans la charnière, ce procédé, difficile à mettre en oeuvre, n'a pas eu de débouché connu. 1 o Un procédé générant une fente par limage des deux valves à côté du muscles adducteur avec un bouchon de cire pour éviter la perte d'eau. Un procédé dit de la goupille consistant à positionner un fil en boucle derrière le muscle. Tous ces procédés ont souvent le désavantage d'être difficile à mettre en oeuvre, 15 de provoquer un pourcentage important de mortalité durant et après le conditionnement, de disposer des corps étrangers à l'intérieur du mollusque.... Le nouveau procédé évite ces désavantages et pourra être utilisé principalement mais non exclusivement dans deux cas : Comme procédé d'ouverture rapide de l'huître pour enlever la valve supérieure et 20__ obtenir uniquement la valve inférieure avec la chair, que nous nommerons procédé industriel d'ouverture rapide ce produit étant ensuite lavé et congelé, ou comme procédé pour obtenir une huître entière, à consommer en frais, transportable, pré-conditionnée pour une ouverture facile que nous nommerons Huître à ouverture facile . 25_ La présente invention consiste en un procédé caractérisé par la réalisation d'un trou cylindrique ou tronconique dans la charnière entre les deux valves par le moyen d'un foret spécial de diamètre adapté à la taille de l'huître et à la hauteur (h) du ligament de la charnière. Il est important de présenter les paramètres de l'huître au niveau du talon où se 3Q situe la charnière. La distance de l'extrémité du crochet (1) à la charnière (2) sera nommée (x). La largeur de la charnière (y), la longueur de la charnière (L), la distance du crochet à la paroi interne de la charnière (z) qui est égale à (x) + (y). En (4) nous figurons la valve inférieure, en (3) la valve supérieure. 35r L'épaisseur de la charnière, entre les deux valves sera nommée (ep). Figure 1 : Vue apicale de la valve inférieure. Figure 2 : Coupe transversale des deux valves au niveau du ligament. Ce trou peut être profond et atteindre la cavité interne de l'huître sans toucher la chaire du mollusque pour l'enlèvement immédiat ou légèrement différé de la 4o-valve supérieure (huître à ouverture rapide industrielle) option présentée en Figure 5, le trou pourra n' entamer que partiellement la largeur (y) de la charnière pour les huîtres pré-conditionnées dites huître à ouverture facile , option présentée en Figure 4. Un trou entamant la moitié de la largeur (y) est généralement conseillé, cependant la profondeur du trou (a.y) , (a) étant un coefficient de pénétration, peut être variable et atteindre la cavité interne de l'huître. Nous avons figuré en (5) le foret ou le trou généré par le foret. .5 Ce trou, à l'entrée de la charnière, permet de conduire vers la charnière conditionnée une clef consistant en une tige métallique (12) de préférence en acier inoxidable, de 4,5 à 4 millimètres de diamètre, montée sur un manche (13), Figure 9, sur un support tel un socle (14), Figure 10 ou sur une table de travail. Une fois la clef introduite dans le trou, une simple action de levier est suffisante Io pour détacher la valve supérieure (3) de la valve inférieure (4). Ce procédé évite tout accident corporel généré par les ouvertures au couteau à huître traditionnel. Pour la mise en oeuvre du procédé, nous utilisons un foret généralement de 4 millimètres de diamètre correspondant à une épaisseur moyenne (ep) de la 15_ charnière, diamètre non limitatif qui percera sur une profondeur adaptée en fonction des caractéristiques des huîtres à traiter. Pour donner un exemple, une huître creuse de l'espèce Crassostrea gigas de 60 grammes présente un espace moyen (x) de 15 millimètres entre l'extrémité du crochet (1) et la bordure extérieure du ligament, le ligament (2) présentant une 20 largeur moyenne (y) de 5 millimètres. Pour l'huître à ouverture aisée conditionnée pour la consommation en frais, le foret pourra généralement entamer, et ceci non exclusivement, la moitié de l'épaisseur (y) du ligament et donc pénètrera de 12,5 millimètres, (de l'extrémité du crochet à la moitié du ligament). 2 Cette pénétration pourra être plus ou moins profonde selon la fragilisation que l'on veut donner à la charnière et avoir une ouverture plus ou moins aisée. Dans le cas d'huîtres présentant des dimensions (x) ou (y) atypiques inférieures à la moyenne, ce qui peut représenter 5 à 25 % des lots, nous risquons de pénétrer légèrement la cavité de ces huîtres et de perturber leur étanchéité, ce qui serait 30 préjudiciable à la conservation en frais. Pour remédier à ce problème, le trou cylindrique, au niveau de la charnière, sera obturé par un bouchon (15) de cire, de glycérine ou de tout autre produit mastic adapté de qualité alimentaire. Figure 6. La matière de ce bouchon pourra être colorée pour mieux indiquer l'emplacement 3 5 du trou. Etant donnée la variabilité des formes pour une taille donnée, la technique d'élaboration du trou reste très manuelle, le moyen de mise en oeuvre du procédé consiste en un foret monté sur un axe rotatif type perceuse orienté à environ 30 en dessus ou en dessous d'un plan de travail horizontal. 40 Cet angle de travail est ajustable en fonction de l'opérateur. Dans un premier moyen de mise en valeur du procédé, le foret dépasse d'une platine buttoir (6) de la longueur du perçage choisie (x +ay). L'opérateur présente l'huître par le talon, valve supérieure vers le haut, oriente le foret vers le ligament, pré-fore l'espace entre le crochet et le ligament, puis fore 3 le ligament selon l'épaisseur choisie (ay) jusqu'à ce que le crochet de l'huître touche la platine butoir. Figure 7. Dans un second moyen de mise en valeur du procédé plus élaboré, le foret dépasse d'une longueur (b) une platine butoir (6) montée sur ressorts (7), sous la pression de l'opérateur, la platine butoir (6) va se déplacer d'une longueur (c) entre une butée (8) et une rondelle d'arrêt (9), la longueur total de perçage (b + c) étant égale à x + ay (longueur du crochet additionné de la profondeur du trou dans le ligament). La rondelle d'arrêt (9) est soudée à un boulon (10) se déplaçant le long de la tige 1 o filetée (11) et bloquée par un contre boulon. Entre la butée (8) et la rondelle d'arrêt (9) un contacteur électrique peut être installé pour raison de sécurité et couper le courant quand la rondelle d'arrêt (9) touche la butée (8) Dans la figure 8, la longueur (b) est égale à (x), la longueur (c) à (a.y), (x) et (ay) 15 étant deux paramètres mesurables des lots d'huîtres à conditionner, ces longueurs étant réglées préalablement sur le moyen de mise en valeur du procédé. Ce procédé trouve son utilisation dans deux domaines principaux , la pré-ouverture industrielle pour obtenir des huîtres en demi-coquilles et dans le conditionnement d'huîtres à ouverture facile . 20 Le marché est important dans les deux cas | Procédé de conditionnement de mollusques bivalves et notamment des huîtres pour l'ouverture facile par la créa tion d'un trou foré dans le ligament. | Revendications 4 1 ù Procédé de conditionnement de mollusques bivalves et notamment des huîtres pour rendre leur ouverture plus aisée, caractérisé par la réalisation d'un trou généralement cylindrique ou tronconique dans la charnière de l'huître entre les deux valves. ù 5 2 - Procédé de conditionnement de mollusques bivalves selon la 1, caractérisé en ce le trou est effectué à l'aide d'un foret cylindrique ou conique. 3- Procédé de conditionnement de mollusques bivalves caractérisé en ce que le diamètre du foret est adapté à l'épaisseur (ep) de la charnière, mais pas exclusivement. _10 4 ù Procédé de conditionnement de mollusques bivalves selon la 1, 2 et 3 caractérisé en ce que le trou entame partiellement la largeur (x) de la charnière. ù Procédé de conditionnement de mollusques bivalves selon les 1, 2, 3 et 4 caractérisé en ce que le trou traverse totalement la largeur (x) de la -15 charnière. 6 - Procédé de conditionnement de mollusques bivalves selon les 1 à 5, caractérisé en ce que le trou est obturé par un bouchon étanche de toute matière de qualité alimentaire tel que cire, mastic, glycérine. 7 ù Moyen de mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 5 caractérisé 20 en ce que le foret dépasse d'une plaque butoir d'une longueur (x + ay) égale à la profondeur du trou désiré. 8 ù Moyen de mise en oeuvre du procédé selon les 1 à 5 et 7 caractérisé en ce que le foret dépasse du butoir d'une longueur (b) et que la plaque butoir, montée sur ressort peut se déplacer d'une longueur (c) , la somrrm 25 de (b) plus (c) étant égale à la profondeur programmée du trou ( x + ay). 9 ù Moyen de mise en oeuvre chu procédé sè!on jç rçvÇ1*4ig 1 à 5 , 7 et caractérisé en ce que en fm de'parcours de la longueur (c), un contacteur de sécurité arrête les moyens de rotation du foret . ù Moyen d'ouverture selon les 1 et 4 caractérisé en ce qu'il 3o comporte 1 tige métallique de diamètre adapté au trou du conditionnement, tige montée sur un manche ou celé sur un socle. | A | A22 | A22C | A22C 29 | A22C 29/04 |
FR2887851 | A1 | MAT D'ACCROCHAGE DE MOTEUR POUR AERONEF | 20,070,105 | La présente invention se rapporte de façon générale à un mât d'accrochage de moteur pour aéronef, tel qu'un turboréacteur. Ce type de mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permet de suspendre le turboréacteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou bien de monter ce turboréacteur au-dessus de cette même voilure, par l'intermédiaire d'une pluralité d'attaches moteur. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un tel mât d'accrochage est en effet prévu pour constituer l'interface de liaison entre un moteur tel qu'un turboréacteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son turboréacteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le moteur et l'aéronef. Afin d'assurer la transmission des efforts, le mât comporte une structure rigide, souvent du type caisson , c'est-à-dire formée par l'assemblage de longerons supérieur et inférieur et de deux panneaux latéraux raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales. D'autre part, le mât est muni d'un système de montage interposé entre le turboréacteur et la structure rigide du mât, ce système comportant globalement au moins deux attaches moteur, généralement au moins une attache avant et au moins une attache arrière. De plus, le système de montage comprend un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turboréacteur. Dans l'art antérieur, ce dispositif prend par exemple la forme de deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante du turboréacteur, et d'autre part à une attache arrière fixée sur le carter de ce dernier. De la même façon, le mât d'accrochage comporte également un second système de montage interposé entre la structure rigide de ce mât et la voilure de l'aéronef, ce second système étant habituellement composé de deux ou trois attaches. Enfin, le mât est pourvu d'une structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques. Comme cela a été évoqué ci-dessus, un mât d'accrochage classique de l'art antérieur est équipé d'une attache arrière habituellement solidarisée au longeron inférieur du caisson. Cette spécificité implique qu'il est nécessaire d'avoir un accès à l'intérieur du caisson pour pouvoir assurer le montage de l'attache arrière. Cependant, l'accessibilité à l'intérieur du mât est souvent très limitée, ce qui engendre inéluctablement des difficultés de montage, pénalisantes en termes de coût et de temps. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer un mât d'accrochage de moteur pour aéronef remédiant au moins partiellement à l'inconvénient mentionné ci-dessus relatif aux réalisations de l'art antérieur, et également de présenter un aéronef disposant d'au moins un tel mât. Pour ce faire, l'invention a pour objet un mât d'accrochage de moteur pour aéronef, ce mât du type caisson étant formé par l'assemblage d'un longeron supérieur, d'un longeron inférieur, de deux panneaux latéraux et de nervures transversales reliant les longerons et panneaux, le mât comprenant également une attache moteur arrière équipée d'un corps d'attache arrière. Selon l'invention, l'attache moteur arrière est pourvue de deux ferrures latérales comprenant chacune une portion longitudinale au contact d'une face intérieure du panneau latéral lui étant associé et montée fixement sur cette même face intérieure, ainsi qu'une portion transversale comportant une interface de fixation du corps d'attache arrière, cette portion transversale étant agencée de manière à traverser une échancrure pratiquée sur le panneau latéral associé. Ainsi, l'invention proposée permet d'offrir un montage aisé de l'attache moteur arrière équipant le mât d'accrochage, étant donné que les interfaces de fixation du corps d'attache arrière sont donc situées à l'extérieur du caisson. Effectivement, dans cette solution où la portion longitudinale de la ferrure latérale obture préférentiellement son échancrure associée, il est entendu que la portion transversale fait quant à elle saillie du panneau latéral vers l'extérieur, en traversant l'échancrure prévue à cet effet. Ainsi, cette configuration particulière rend l'interface de fixation directement et facilement accessible pour un opérateur se situant à proximité du caisson, et désirant par exemple monter des boulons au niveau de cette même interface de fixation. De préférence, le longeron inférieur présente un étranglement constitué par deux renfoncements servant respectivement à loger les deux ferrures latérales de l'attache moteur arrière. En d'autres termes, le longeron inférieur est donc cintré selon la direction transversale au niveau de l'attache moteur arrière dans le but de compenser l'épaisseur de la portion longitudinale des ferrures latérales de cette attache arrière. En effet, les renfoncements combinés à la présence des deux ferrures latérales permettent d'obtenir un caisson dont les deux surfaces latérales disposent d'une forme sensiblement droite continue, ce qui autorise par ailleurs l'optimisation des formes aérodynamiques de la nacelle au droit de ces ferrures. En outre, il est précisé que cette spécificité génère des gains en terme de masse totale du mât d'accrochage, puisque l'étranglement prévu permet de réduire la largeur du corps d'attache arrière situé au dessous du longeron inférieur, ainsi que celle du caisson au niveau de l'attache moteur arrière. De manière préférée, l'échancrure de chacun des deux panneaux latéraux est ouverte vers le bas. De plus, il est noté que le longeron inférieur comporte de façon préférentielle deux ailes latérales montées fixement respectivement sur les deux panneaux latéraux, ce qui permet à la portion longitudinale de chacune des deux ferrures latérales de l'attache arrière d'être interposée entre l'une des deux ailes latérales et l'un des deux panneaux latéraux. A ce titre, notons qu'il est même recherché un contact entre la portion longitudinale et les deux derniers éléments cités. Toujours de façon préférentielle, la portion transversale de chacune des deux ferrures latérales de l'attache arrière comporte une plaque de fixation définissant l'interface de fixation du corps d'attache arrière, ainsi que des nervures de renfort solidaires de la plaque de fixation et de la portion longitudinale. Dans un tel cas, on peut préférentiellement prévoir que les nervures de renfort sont orientées selon des plans parallèles définis par une direction transversale et une direction verticale du mât. De préférence, l'interface de fixation de chacune des deux ferrures latérales de l'attache arrière prend la forme d'une surface plane orientée selon un plan défini par la direction transversale et une direction longitudinale du mât. De manière préférée, chacune des deux ferrures latérales de l'attache arrière est réalisée d'un seul tenant, et de préférence en titane. Il est indiqué que l'attache arrière est préférentiellement conçue de manière à définir deux demi-attaches chacune capable d'assurer la reprise des efforts s'exerçant selon une direction verticale du mât. Dans le cas où l'on désire que cette attache arrière assure également la reprise des efforts s'exerçant selon la direction transversale du mât, on peut prévoir que cette attache moteur arrière comporte en outre un premier pion de cisaillement capable d'assurer la reprise des efforts s'exerçant selon la direction transversale de ce mât, ce premier pion de cisaillement traversant le longeron inférieur et disposant d'une extrémité inférieure logée dans le corps d'attache arrière, cette extrémité inférieure étant pourvue d'un alésage traversé par une première goupille traversant également le corps d'attache arrière. Cet agencement procure donc non seulement la possibilité pour l'attache arrière de reprendre les efforts s'exerçant selon la direction transversale du mât, mais permet également, de par la coopération entre l'alésage et la goupille traversant le corps d'attache arrière, de reprendre les efforts s'exerçant selon la direction verticale du mât en cas de défaillance/rupture de l'une des deux ferrures latérales. Cette solution astucieuse permet par conséquent d'assurer une fonction dite Fail Safe pour la transmission d'efforts selon la direction verticale, sans que cela n'engendre une complexification sensible de la conception du corps d'attache arrière. En particulier, cette dernière pièce peut toujours être réalisée d'une seul tenant, de préférence en titane, ce qui engendre avantageusement un gain en termes de masse et de coût. D'autre part, dans un souci d'obtenir un système d'attaches moteur isostatique, on peut prévoir un jeu fonctionnel entre la goupille et l'alésage du pion de cisaillement, de manière à ce que les efforts selon la direction verticale transitent par ce pion uniquement en cas de défaillance/rupture de l'une des deux ferrures latérales. De préférence, l'attache moteur arrière comporte en outre un second pion de cisaillement capable d'assurer, uniquement en cas de défaillance survenant au niveau du premier pion de cisaillement, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction transversale du mât, ce second pion de cisaillement traversant le longeron inférieur et disposant d'une extrémité inférieure logée dans le corps d'attache arrière, cette extrémité inférieure étant pourvue d'un alésage traversé par une seconde goupille traversant également le corps d'attache arrière. Par conséquent, il doit être compris que ce second pion de cisaillement permet d'assurer la fonction Fail Safe pour la transmission des efforts s'exerçant selon la direction transversale, ce qui implique que le pion est de préférence monté avec jeu dans un logement du corps d'attache arrière. Par ailleurs, la seconde goupille coopérant avec l'alésage permet quant à elle de procurer une seconde fonction Fail Safe pour la transmission des efforts s'exerçant selon la direction verticale, ce qui engendre avantageusement la présence d'une sécurité distincte pour chacune des deux ferrures latérales de l'attache arrière. A ce titre, on prévoit effectivement préférentiellement de placer les deux pions de cisaillement respectivement à proximité des deux ferrures latérales. Pour améliorer encore davantage les deux fonctions sécuritaires dites Fail Safe respectivement associées aux deux ferrures latérales, on peut prévoir que l'attache moteur arrière comporte en outre un premier pion annexe traversant le longeron inférieur et disposant d'une extrémité inférieure logée dans le corps d'attache arrière, cette extrémité inférieure étant pourvue d'un alésage traversé par la première goupille, et que cette attache comporte également un second pion annexe traversant le longeron inférieur et disposant d'une extrémité inférieure logée dans le corps d'attache arrière, cette extrémité inférieure étant pourvue d'un alésage traversé par la seconde goupille. De préférence, les première et seconde goupilles sont orientées selon la direction longitudinale du mât. De plus, les premier et second pions de cisaillement ainsi que les premier et second pions annexes disposent chacun d'une extrémité supérieure traversant une même nervure transversale du mât. L'invention a également pour objet un aéronef comprenant au moins un mât d'accrochage tel que 30 celui qui vient d'être présenté. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels; la figure 1 représente une vue partiellement schématique de côté d'un ensemble moteur pour aéronef, comprenant un mât d'accrochage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; - la figure la représente une vue schématisant la reprise des efforts effectuée par chacune des attaches moteur de l'ensemble montré sur la figure 1, - la figure 2 représente une vue en perspective d'une partie de l'attache moteur arrière du mât montré sur la figure 1; - la figure 3 représente une vue de dessous de celle montrée sur la figure 2; - la figure 4 représente une vue similaire à celle montrée sur la figure 2, les éléments manquants de l'attache moteur arrière ayant été rajoutés; et - la figure 5 représente une vue en coupe prise le long de la ligne V-V de la figure 3. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS En référence à la figure 1, on voit un ensemble moteur 1 pour aéronef destiné à être fixé sous une aile 3 de cet aéronef (non représenté), cet ensemble 1 comportant un mât d'accrochage 4 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. Globalement, l'ensemble moteur 1 est composé d'un moteur tel qu'un turboréacteur 2 et du mât d'accrochage 4, ce dernier étant muni notamment d'une pluralité d'attaches moteur 6, 8, 9 et d'une structure rigide 10 portant ces mêmes attaches. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée), et que le mât d'accrochage 4 comporte une autre série d'attaches (non représentées) permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure de l'aéronef. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du mât 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 2, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 2. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au mât 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 2, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 2, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Sur la figure 1, on peut voir que seules les attaches moteur 6, 8, 9 et la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 ont été représentées. Les autres éléments constitutifs non représentés de ce mât 4, tels que les moyens d'accrochage de la structure rigide 10 sous la voilure de l'aéronef, ou encore la structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. La structure rigide 10 se présente quant à elle sous la forme classique d'un caisson formé par un longeron supérieur 18 et un longeron inférieur 20 s'étendant tous les deux selon la direction X et sensiblement dans un plan XY ou légèrement incliné par rapport à ce dernier, ainsi que par deux panneaux latéraux 22 (un seul étant visible sur la figure 1) s'étendant tous les deux selon la direction X et sensiblement dans un plan XZ. A l'intérieur de ce caisson, des nervures transversales 24 agencées selon des plans YZ et espacées longitudinalement viennent renforcer la rigidité de la structure rigide 10. Il est noté à titre indicatif que les éléments 18, 20, 22 peuvent chacun être réalisés d'un seul tenant, ou bien par l'assemblage de sections jointives. D'autre part, le turboréacteur 2 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 12 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante 14, et comporte vers l'arrière un carter central 16 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur. Enfin, le carter central 16 se prolonge vers l'arrière par un carter d'éjection 17 de plus grande dimension que celle du carter 16. Les carters 12, 16 et 17 sont bien entendu solidaires les uns des autres. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 1, la pluralité d'attaches moteur est constituée par une attache moteur avant 6, une attache moteur arrière 8 formant en réalité deux demi-attaches arrière, ainsi qu'une attache 9 formant un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turbomoteur 2. Comme cela est montré schématiquement sur le figure 1, ce dispositif 9 prend par exemple la forme de deux bielles latérales (une seule étant visible en raison de la vue de côté) raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante 12, et d'autre part à un palonnier monté sur l'attache arrière 8. En outre, il est indiqué que les extrémités arrière de ces bielles pourraient alternativement être raccordées à un palonnier positionné en avant par rapport à l'attache arrière. L'attache moteur avant 6, solidarisée à la pyramide 15 de la structure rigide 10 et au carter de soufflante 12, est conçue classiquement de manière à pouvoir reprendre uniquement des efforts générés par le turboréacteur 2 selon les directions Y et Z, et donc pas ceux s'exerçant selon la direction X. A titre indicatif, cette attache avant 6 pénètre de préférence dans une portion interne du carter de soufflante qui porte des pales fixes de ce dernier, et étant située à proximité d'une extrémité avant du carter central. L'attache moteur arrière 8 constitue une particularité de l'invention et sera plus amplement détaillée en référence aux figures 2 à 5. Elle est globalement interposée entre le carter d'éjection 17 et la structure rigide 10 du mât. Elle est quant à elle conçue pour former deux demiattaches disposées de façon symétrique par rapport à un plan P défini par l'axe 5 et la direction Z, chacune de ces demi-attaches étant conçue de manière à pouvoir reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction Z, mais pas ceux s'exerçant selon les directions X et Y. Cependant, on peut prévoir que cette attache arrière est aussi en mesure de reprendre, avec une portion centrale, des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction Y. De cette manière, comme on peut le voir schématiquement sur la figure la, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction X s'effectue à l'aide de l'attache 9, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Y s'effectue à l'aide l'attache avant 6 et de la portion centrale de l'attache arrière, et la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Z s'effectue conjointement à l'aide de l'attache avant 6 et des deux demi-attaches arrière. D'autre part, la reprise du moment s'exerçant selon la direction X s'effectue verticalement à l'aide des deux demi-attaches de l'attache 8, la reprise du moment s'exerçant selon la direction Y s'effectue verticalement à l'aide des deux demi-attaches de l'attache 8 conjointement avec l'attache 6, et la reprise du moment s'exerçant selon la direction Z s'effectue transversalement à l'aide de la portion centrale de l'attache 8, conjointement avec l'attache 6. En référence à présent à la figure 2, on peut voir l'attache moteur arrière 8 dont certains éléments ont été volontairement omis pour des raisons évidentes de clarté. Il va tout d'abord être décrit la partie de l'attache 8 formant les deux demi-attaches arrière assurant chacune uniquement la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Z, et étant agencées symétriquement par rapport au plan P précité. Les deux demi-attaches arrière étant donc identiques, seule celle de droite sera détaillée ci-après. Globalement, celle-ci comprend une ferrure latérale 26 composée d'une portion longitudinale 28 et d'une portion transversale 30, et présente de préférence un plan de symétrie orienté selon les directions Y et Z. La portion longitudinale 28 s'étend donc selon la direction X sensiblement dans un plan XZ, et comprend une face intérieure 32 au contact d'une aile latérale 34 du longeron inférieur 20. A titre indicatif, il est connu de l'homme du métier que cette aile 34 est également sensiblement orientée selon un plan XZ de manière à permettre l'assemblage du panneau latéral 22 sur ce longeron 20, par exemple par rivetage ou éclissage. La portion transversale 30 comporte une plaque de fixation 36 définissant une interface de fixation 38 d'un corps d'attache arrière (non représenté sur cette figure 2), cette interface 38 prend la forme d'une surface plane orientée selon un plan XY. D'autre part, elle comporte des nervures de renfort 40 solidaires de la face supérieure de la plaque de fixation 36 et de la face extérieure 42 de la portion longitudinale 28, ces nervures 40 étant orientées selon des plans parallèles YZ. D'une manière préférée, on peut prévoir que l'interface 38 se situe approximativement dans la continuité latérale d'une surface inférieure du longeron 20, comme cela est visible sur la figure 2. En référence à présent plus spécifiquement aux figures 3 et 4, on peut voir que l'une des particularités de l'invention réside dans le fait que la face extérieure 42 de la portion longitudinale 28 est au contact d'une face intérieure 44 du panneau latéral 22 lui étant associé. Par conséquent, la portion longitudinale 28 est pincée entre le panneau latéral 22 et l'aile 34 du longeron inférieur 20, ces trois éléments directement superposés étant assemblés les uns aux autres, de préférence par éclissage. Pour permettre à la portion transversale 30 de faire saillie latéralement vers l'extérieur par rapport au panneau 22, ce dernier est pourvu d'une échancrure 48 ouverte vers le bas et traversée par la portion transversale. Dans cette configuration, au moins une partie de la plaque de fixation 36 se situe donc au-delà du panneau 22 dans la direction Y, comme cela est clairement visible sur la figure 3. La figure 4 montre quant à elle que le découpage de l'échancrure 48 est notamment réalisé de manière à laisser passer les nervures 40, qui traversent donc elles aussi cette échancrure 48 pour faire saillie latéralement vers l'extérieur par rapport au panneau 22. A nouveau en référence à la figure 3, on peut apercevoir que le longeron inférieur 20 présente un étranglement 50 selon la direction Y, cet étranglement 50 étant formé par deux renfoncements 52 servant respectivement à loger les deux ferrures latérales 26 des deux demiattaches arrière. C'est donc la face intérieure 32 de la portion longitudinale 28 qui est au contact du renfoncement 52 défini par l'aile 34 du longeron inférieur, cette portion d'aile disposant par conséquent d'une légère courbure vers l'intérieur du caisson. La géométrie du renfoncement 52 est déterminée de manière à ce que la portion longitudinale 28 logée en son sein présente une face extérieure 42 se trouvant sensiblement dans la continuité de la face extérieure de la partie droite de l'aile du longeron 20, dans le but de former, avec ces deux faces extérieures, une surface plane d'appui orientée sensiblement selon un plan XZ pour le panneau 22. En référence à présent plus spécifiquement à la figure 4, chaque ferrure latérale 26, qui est de préférence réalisée d'une seul tenant et en titane, est donc fixée au corps d'attache arrière 54 disposé transversalement au dessous du longeron inférieur 20. Ce corps 54, présentant également le plan P comme plan de symétrie, est donc au contact de l'interface de fixation 38, et fixé à cette dernière par l'intermédiaire de boulons verticaux 56 traversant la plaque de fixation 36 ainsi qu'une partie supérieure de ce corps 54. Le corps 54 comporte alors une chape 58 faisant partie intégrante de la demi-attache arrière droite, sur laquelle est articulée une manille 60 par l'intermédiaire d'un axe 62 orienté selon la direction X. Comme on peut le voir sur la figure 4, la manille ou bielle 60 est inclinée par rapport à la verticale, de façon à ce rapprocher du plan P en allant vers le haut. A titre indicatif, un second axe 64 également orienté selon la direction X est également prévu au niveau d'une extrémité inférieure de la manille 60, de manière à articuler cette dernière sur une ferrure/chape (non représentée) solidarisée au carter du turboréacteur 2. Par conséquent, on peut donc comprendre que chaque demi-attache arrière comprend la manille articulée 60, la chape 58 et la ferrure 26, les deux chapes 58 des deux demi-attaches étant par ailleurs réunies au sein du même corps d'attache arrière 54, de préférence réalisé d'un seul tenant. Il ressort de la description qui précède que l'attache arrière 8 forme deux demi-attaches chacune capable d'assurer la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Z. Or dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, on prévoit que l'attache arrière 8 est également capable d'assurer la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Y. Pour ce faire, en référence conjointement aux figures 2, 3 et 5, on prévoit que l'attache moteur arrière 8 comporte également un premier pion de cisaillement 66 orienté selon la direction Z, ce pion 66 étant prévu pour assurer la reprise des efforts s'exerçant selon une direction Y, et plus particulièrement pour autoriser le passage de ces efforts entre le corps d'attache arrière 54 et la structure rigide 10 du mât d'accrochage. Le pion 66 comporte une extrémité supérieure 68 (uniquement visible sur la figure 5) située au niveau de l'une des nervures transversales 24 en forme de cadre, cette extrémité 68 occupant d'ailleurs un positionnement en saillie à l'intérieur de ce cadre la rendant facilement accessible. Le pion 66 se prolonge alors vers le bas en traversant successivement la partie inférieure de la nervure 24 concernée et le longeron inférieur 20. Il comporte ensuite une extrémité inférieure 70 faisant saillie vers le bas par rapport au longeron 20 du caisson, et étant logée dans un orifice 72 du corps d'attache arrière 54. C'est donc le contact entre la surface de cette extrémité 70 et celle de l'orifice 72 qui permet d'assurer la reprise des efforts selon la direction Y. A titre indicatif, il est noté que l'orifice 72 dispose d'une forme globalement ovale sensiblement complémentaire de celle du pion de cisaillement 66, et prend la forme d'un trou borgne pratiqué dans la partie supérieure du corps d'attache 54. Si cette réalisation qui vient d'être décrite est sensiblement similaire à celles déjà rencontrées dans l'art antérieur dans le cadre de la reprise des efforts traversants, l'une des spécificités de l'invention réside dans le fait qu'il est prévu une première goupille 74 traversant successivement une partie avant du corps 54, un alésage 76 pratiqué dans l'extrémité inférieure 70 du pion 66, ainsi qu'une partie centrale du même corps 54. Avec cet agencement particulier dans lequel la goupille 74 prenant la forme d'un axe est de préférence orientée selon la direction X, la coopération entre l'alésage 76 et la goupille 74 permet par conséquent de reprendre les efforts s'exerçant selon la direction Z en cas de défaillance/rupture de l'une des deux ferrures latérales 26, et en particulier celle appartenant à la demi-attache arrière de droite, en raison de la proximité entre le premier pion 66 et cette demi-attache de droite. Cela permet avantageusement d'assurer une fonction de sécurité dite Fail Safe pour la transmission d'efforts selon la direction Z,sans pour autant complexifier sensiblement la conception du corps 54. Par ailleurs, il est noté que pour que ce chemin d'efforts soit uniquement opérant lors d'une défaillance/rupture de la demi-attache arrière de droite, on prévoit alors un jeu fonctionnel entre la goupille 74 et l'alésage 76. Pour renforcer cette fonction Fail Safe liée à la demi-attache arrière droite, l'attache moteur arrière 8 comporte en outre un premier pion annexe 78 aligné avec le pion de cisaillement 66 dans la direction de la goupille X, donc préférentiellement dans la direction X. Bien entendu, la direction de la goupille 74 pourrait être différente, tout en restant préférentiellement dans un plan XY, sans sortir du cadre de l'invention. Ce pion 78 présente une conception similaire à celle du pion 66 décrit cidessus. Ainsi, il comporte une extrémité supérieure 80 (uniquement visible sur la figure 5) également située au niveau de la nervure transversale 24 précitée, cette extrémité 80 occupant un positionnement en saillie à l'intérieur du cadre formé par cette nervure, ce qui la rend facilement accessible. Le pion 78 se prolonge alors vers le bas en traversant successivement la partie inférieure de la nervure 24 concernée et le longeron inférieur 20. Il comporte ensuite une extrémité inférieure 82 faisant saillie vers le bas par rapport au longeron 20 du caisson, et étant logée dans un orifice 86 du corps d'attache arrière 54. De préférence, toujours de manière à rendre le système d'attaches moteur isostatique et d'empêcher au premier pion annexe 78 de reprendre des efforts s'exerçant selon la direction Y, on prévoit un jeu entre la surface de l'extrémité 82 et celle de l'orifice 86. Ici encore, il est noté que l'orifice 86 dispose d'une forme globalement ovale sensiblement complémentaire de celle du pion annexe 78, et prend la forme d'un trou borgne pratiqué dans la partie supérieure du corps d'attache 54. Comme cela est visible sur la figure 5, l'attache arrière 8 est conçue de sorte que la goupille 74 sortant de la partie centrale du corps 54 traverse ensuite successivement un alésage 84 pratiqué dans l'extrémité inférieure 82 du pion 78, ainsi qu'une partie arrière du même corps 54, jusqu'à déboucher en dehors de celui-ci. Ici aussi, il est noté que pour que le chemin d'efforts constitué par les éléments 74 et 82 soit uniquement opérant lors d'une défaillance/rupture de la demi-attache arrière de droite, on prévoit un jeu fonctionnel entre la goupille 74 et l'alésage 84. L'attache arrière 8 comporte un montage similaire à celui qui vient d'être décrit, mais qui est associé à la demi-attache arrière de gauche, notamment dans le but d'assurer la fonction de sécurité Fail Safe pour la transmission d'efforts selon la direction Z normalement assurée par cette demi-attache arrière de gauche. En effet, il est également prévu un second pion de cisaillement 88 et un second pion annexe 90 respectivement identiques aux pions 66 et 78, ces seconds pions 88, 90 étant pourvus d'extrémités inférieures 92, 94 logées dans le corps 54 et traversées par une seconde goupille 96 au niveau d'alésages 98 et 100. Ainsi, il doit être compris que l'ensemble pions/goupille associé à la demi-attache arrière de gauche est le symétrique par rapport au plan P de l'ensemble pions/goupille associé à la demi-attache arrière de droite, la seule différence entre ces deux ensembles étant le jeu recherché entre le second pion de cisaillement 88 et son orifice associé (non représenté) pratiqué dans le corps d'attache arrière. Ce jeu est encore une fois ici prévu de sorte que le second pion 88 permette uniquement d'assurer la fonction Fail Safe pour la transmission des efforts s'exerçant selon la direction Y, en cas de défaillance survenant au niveau du premier pion de cisaillement 66. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier au mât d'accrochage 4 de turboréacteur 2 pour aéronef qui vient d'être décrit, uniquement à titre d'exemple non limitatif. A cet égard, on peut notamment indiquer qui si le mât 4 a été présenté dans une configuration adaptée pour qu'il soit suspendu sous la voilure de l'aéronef, ce mât 4 pourrait également se présenter dans une configuration différente lui permettant d'être monté au-dessus de cette même voilure | L'invention se rapporte à un mât d'accrochage de moteur pour aéronef, comprenant une attache moteur arrière (8) équipée d'un corps d'attache arrière (54) ainsi que de deux ferrures latérales (26) comprenant chacune une portion longitudinale au contact d'une face intérieure du panneau latéral (22) lui étant associé et montée fixement sur cette même face intérieure, ainsi qu'une portion transversale (30) comportant une interface de fixation (38) du corps d'attache arrière (54), cette portion (30) étant agencée de manière à traverser une échancrure (48) pratiquée sur le panneau latéral associé. | 1. Mât d'accrochage (4) de moteur (2) pour aéronef, ledit mât du type caisson étant formé par l'assemblage d'un longeron supérieur (18), d'un longeron inférieur (20), de deux panneaux latéraux (22) et de nervures transversales (24) reliant lesdits longerons et panneaux (18, 20, 22), ledit mât comprenant également une attache moteur arrière (8) équipée d'un corps d'attache arrière (54), caractérisé en ce que ladite attache moteur arrière (8) est pourvue de deux ferrures latérales (26) comprenant chacune une portion longitudinale (28) au contact d'une face intérieure (44) du panneau latéral (22) lui étant associé et montée fixement sur cette même face intérieure (44), ainsi qu'une portion transversale (30) comportant une interface de fixation (38) du corps d'attache arrière (54), ladite portion transversale (30) étant agencée de manière à traverser une échancrure (48) pratiquée sur ledit panneau latéral associé (22). 2. Mât d'accrochage (4) selon la 1, caractérisé en ce que ledit longeron inférieur (20) présente un étranglement (50) constitué par deux renfoncements (52) servant respectivement à loger lesdites deux ferrures latérales (26) de l'attache moteur arrière (8). 3. Mât d'accrochage (4) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'échancrure (48) de chacun desdits deux panneaux latéraux (22) est ouverte vers le bas. 4. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit longeron inférieur (20) comporte deux ailes latérales (34) montées fixement respectivement sur les deux panneaux latéraux (22), et en ce que ladite portion longitudinale (28) de chacune desdites deux ferrures latérales (26) de l'attache arrière est interposée entre l'une desdites deux ailes latérales (34) et l'un desdits deux panneaux latéraux (22). 5. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portion transversale (30) de chacune desdites deux ferrures latérales (26) de l'attache arrière comporte une plaque de fixation (36) définissant ladite interface de fixation (38) du corps d'attache arrière (54), ainsi que des nervures de renfort (40) solidaires de ladite plaque de fixation (36) et de ladite portion longitudinale (28). 6. Mât d'accrochage (4) selon la 5, caractérisé en ce que lesdites nervures de renfort (40) sont orientées selon des plans parallèles définis par une direction transversale (Y) et une direction verticale (Z) du mât. 7. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'interface de fixation (38) de chacune desdites deux ferrures latérales (26) de l'attache arrière prend la forme d'une surface plane orientée selon un plan défini par une direction transversale (Y) et une direction longitudinale (X) du mât. 8. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacune desdites deux ferrures latérales (26) de l'attache arrière est réalisée d'un seul tenant. 9. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacune desdites deux ferrures latérales (26) de l'attache arrière est réalisée en titane. 10. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite attache arrière (8) est conçue de manière à définir deux demi-attaches chacune capable d'assurer la reprise des efforts s'exerçant selon une direction verticale (Z) dudit mât. 11. Mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite attache moteur arrière (8) comporte également un premier pion de cisaillement (66) capable d'assurer la reprise des efforts s'exerçant selon une direction transversale (Y) dudit mât, ledit premier pion de cisaillement (66) traversant ledit longeron inférieur (20) et disposant d'une extrémité inférieure (70) logée dans ledit corps d'attache arrière (54), cette extrémité inférieure (70) étant pourvue d'un alésage (76) traversé par une première goupille (74) traversant également ledit corps d'attache arrière (54). 12. Mât d'accrochage (4) selon la 11, caractérisé en ce que ladite attache moteur arrière (8) comporte en outre un second pion de cisaillement (88) capable d'assurer, uniquement en cas de défaillance survenant au niveau dudit premier pion de cisaillement (66), la reprise des efforts s'exerçant selon la direction transversale (Y) dudit mât, ledit second pion de cisaillement (88) traversant ledit longeron inférieur (20) et disposant d'une extrémité inférieure (92) logée dans ledit corps d'attache arrière (54), cette extrémité inférieure (92) étant pourvue d'un alésage (98) traversé par une seconde goupille (96) traversant également ledit corps d'attache arrière (54). 13. Mât d'accrochage (4) selon la 12, caractérisé en ce que ladite attache moteur arrière (8) comporte en outre un premier pion annexe (78) traversant ledit longeron inférieur (20) et disposant d'une extrémité inférieure (82) logée dans ledit corps d'attache arrière (54), cette extrémité inférieure (82) étant pourvue d'un alésage (84) traversé par ladite première goupille. 14. Mât d'accrochage (4) selon la 13, caractérisé en ce que ladite attache moteur arrière (8) comporte en outre un second pion annexe (90) traversant ledit longeron inférieur (20) et disposant d'une extrémité inférieure (94) logée dans ledit corps d'attache arrière (54), cette extrémité inférieure (94) étant pourvue d'un alésage (100) traversé par ladite seconde goupille (96). 15. Mât d'accrochage (4) selon la 14, caractérisé en ce que lesdites première et seconde goupilles (74, 96) sont orientées selon une direction longitudinale (X) dudit mât. 16. Mât d'accrochage (4) selon la 15, caractérisé en ce que lesdits premier et second pions de cisaillement (66, 88) ainsi que lesdits premier et second pions annexes (78, 90) disposent chacun d'une extrémité supérieure (68, 80) traversant une même nervure transversale (24) dudit mât. 17. Aéronef caractérisé en ce qu'il comprend au moins un mât d'accrochage (4) selon l'une quelconque des précédentes. | B | B64 | B64D | B64D 27 | B64D 27/26 |
FR2899067 | A1 | CASSEUSE A NOIX | 20,071,005 | La présente invention a trait à une machine destinée au cassage des noix. Le but de l'invention est de proposer une machine apte à casser les noix une à une, automatiquement et efficacement. A cet effet, l'invention a pour objet une machine casseuse à noix comprenant un bâti fixe, une trémie de stockage des noix à casser, au moins une tête de cassage individuel des noix, des moyens d'acheminement une à une des noix depuis la trémie jusqu'à la tête de cassage et des moyens d'évacuation des noix après cassage, caractérisée en ce que la tête de cassage comprend : -au moins deux mors de serrage et cassage de la noix, formés chacun d'au moins un fer incliné en sorte de définir un entonnoir d'axe vertical dans lequel les noix sont successivement amenées, - des moyens pour communiquer à au moins un desdits mors de serrage et cassage, un mouvement d'éloignement mutuel desdits mors à la réception d'une noix, puis un mouvement de rapprochement des mors 15 en sorte de serrer la noix, - et des moyens pour enchaîner et synchroniser les étapes d'acheminement individuel des noix dans ledit entonnoir, de monte et baisse des mors de serrage et cassage, et d'application du choc de cassage, en sorte de cycliquement et automatiquement prélever et 20 casser les noix. Selon un mode de réalisation particulier, un des mors de serrage et cassage est monté mobile verticalement et horizontalement par rapport à l'autre desdits mors en sorte d'assurer un placement optimal de la noix entre les fers desdits mors. La machine selon l'invention procure un cassage sûr, efficace et complet qui prépare l'énoisage et procure une bonne séparation des morceaux de coquilles du cerneau des noix. L'invention concerne en outre un procédé de cassage de noix au moyen d'une machine casseuse à noix selon l'invention qui comprend une étape d'amenée des noix une à une par un convoyeur, une étape d'introduction des noix dans un entonnoir formé par lesdits mors, une première étape d'écartement transversal de mors de serrage et de cassage des noix pour permettre le positionnement des noix dans l'entonnoir, une étape de rapprochement transversal des mors de serrage et de cassage pour casser la coque des noix, une étape de déplacement relatif longitudinal des mors pour effectuer un roulage des noix en sorte de désolidariser les coques des cerneaux des noix et une seconde étape d'écartement transversal des mors de serrage et de cassage des noix pour libérer les noix cassées. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré de la machine de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement et en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en coupe d'une machine casseuse à 20 noix selon l'invention; la figure 2 est une vue en perspective éclatée des dispositifs constitutifs internes de la machine de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective de côté d'une partie du dispositif de casse des noix de la machine de la figure 1; 25 - la figure 4 est une vue en perspective de côté représentant un détail du dispositif de casse; - les figures 5A à 5C sont des vues schématiques représentant une partie du fonctionnement du dispositif de casse de la figure 3; - les figures 6A à 6D sont des vues sous divers angles des mors du 30 dispositif de casse de la figure 3. Sur la figure 1, on a représenté en 1 un carter de forme générale parallélépipédique entourant un bâti fixe sur pieds 2, supportant les parties essentielles de la machine de l'invention, à savoir une trémie 3 de stockage des noix (non représentées) à casser, une tête de cassage 4, une came 5 de commande de la tête, une chaîne 6 d'entraînement de la came 5 et d'acheminement des noix depuis la trémie 3 jusqu'à la tête de cassage 4. Sur la figure 2 est en outre représentée une goulotte 7 d'évacuation des noix cassées en direction par exemple d'un tapis convoyeur de reprise, non représenté. La machine selon l'exemple de la figure 2 comporte deux postes identiques, un seul étant représenté au complet avec sa tête de cassage 4. Elle comporte un moteur électrique 8 commandant par un arbre commun 9 les deux postes de cassage. L'arbre 9 qui est disposé en partie supérieure de la machine au dessus de la trémie 3 et de la tête de cassage 4, entraîne, par la chaîne 6, les noix vers le poste de casse 4 au moyen de taquets 11. Les moyens d'acheminement des noix comportent ainsi une chaîne 6 mue par un moteur électrique 8 et munie de place en place de taquets 11 de prélèvement en entraînement individuel des noix stockées dans la trémie 3, les taquets 11 étant basculés au dessus de l'entonnoir de cassage. Les taquets 11 sont disposés de place en place le long de la chaîne 6, côté extérieur. Les taquets 11 sont susceptibles, au passage à l'intérieur de la trémie 3, dans la trajectoire ascendante du brin de chaîne, de prendre en charge chacun une noix, l'une d'entre elles étant représentée en 12 sur la figure 1, pour la déverser, après basculement du taquet 11 autour de l'arbre 9 dans un bec d'entrée 13 de la tête de cassage 4. La tête de cassage, représentée plus en détail sur les figures 2, 3 et 4, 25 comprend dans le mode de réalisation représenté deux mors de serrage et de cassage formant deux parties d'une mâchoire de serrage. Selon l'exemple, un premier mors fixe 15b est monté sur une platine fixe 14 constituée d'une traverse horizontale solidaire du bâti fixe 2 et le second mors 15a est un mors mobile monté sur une platine mobile 25 constituée d'une traverse 30 horizontale solidaire d'un bâti mobile 50. Il est possible tout en restant dans le cadre de l'invention de prévoir que les deux mors formant la mâchoire soient tous deux mobiles. Les deux mors de serrage et cassage sont identiques et constitués de blocs généralement parallélépipédiques représentés aux figures 6A à 6D. Ils comportent des faces en regard formant des fers tronconiques 17a, 17b inclinés en sorte de définir un entonnoir, chaque fer constituant une génératrice du tronc de cône formé par ledit entonnoir. Les faces internes des fers sont pourvues de dents 41 destinées à 5 maintenir fermement les noix et à créer des amorces de rupture sur les coques des noix. Dans ce but, les fers, disposés suivant les génératrices du tronc de cône constituant l'entonnoir de réception des noix ont leurs faces internes usinées selon des rainures verticales et des rainures horizontales pour constituer les dents 41. 10 Ces dents en forme de pointes pyramidales définissent un maximum de points de contacts entre les mors et les coques de noix, l'espace entre les pointes permettant aux excroissances de la noix telles que le joint entre les deux demi-coques de la noix de se loger dans cet espace. En outre les pointes constituées par les dents permettent de générer des 15 amorces de rupture sur la coque. L'entrée de plus grande section de l'entonnoir est en partie supérieure des fers constituant les mors, les extrémités supérieures des fers 17a, 17b étant inclinées vers l'extérieur pour élargir l'entrée de l'entonnoir. Ainsi, selon l'exemple représenté, chaque organe de serrage et cassage est 20 constitué de deux fers 17a, 17b disposés selon des génératrices du tronc de cône dudit entonnoir, l'un 17a des fers étant fixé sur une platine 25 mobile verticalement et horizontalement, reliée par une articulation à parallélogramme 16 au bâti fixe 2 et l'autre 17b des fers étant fixé sur une traverse 14 solidaire du bâti fixe 2. En référence à la figure 5A, la came 5 comporte une partie 5a de rayon 25 constant puis, en considérant le sens de rotation indiqué par la flèche F, une partie 5b de rayon croissant pour rapprocher transversalement le mors mobile du mors fixe, une partie 5c de rayon réduit pour permettre un léger écartement des mors de quelques millimètres, représenté en figure 5B, en sorte de positionner la noix au mieux entre les mors et une partie 5d de rayon de nouveau croissant pour 30 serrer les mors et casser la noix. Le bâti mobile 50, portant la traverse 25, support du mors mobile, est schématisé en figure 3. Il comporte un premier bras 19, formant un palonnier, dont une première extrémité distale (éloignée de l'articulation du bras sur un premier élément de bielle 20) est en contact avec la came 5 au travers d'un galet 18, et, dont une seconde extrémité proximale est articulée sur le premier élément de bielle 20 transversal faisant partie du bâti mobile 50. Le premier élément de bielle 20 est raccordé à un second élément de bielle 21 comportant à son extrémité supérieure un support pour la traverse 25. Selon la figure 2, les premier et second éléments de bielle sont des pièces séparées, toutes deux fixées à la traverse 25, en sorte de former un berceau adapté à porter deux mors mobiles en regard de deux mors fixes pour réaliser deux postes de cassage de noix. Pour déplacer le mors mobile, la platine mobile 25 est mue par des éléments de bielles 20, 21, formant un bâti mobile 50, fixées au palonnier 19 actionné par la première came 5 qui est avantageusement solidaire en rotation d'un dispositif 6, 11 de prélèvement un à un des noix dans la trémie de stockage 3 et d'acheminement dans l'orifice supérieur de l'entonnoir de serrage / cassage. En particulier, la première came 5 est montée sur un arbre actionné par un moteur 8 entraînant la rotation des moyens 6, 11 d'acheminement des noix. De retour à l'exemple de la figure 3, le second élément de bielle 21 comporte à son extrémité inférieure un axe 23 de rotation autour d'un piétement 22, lui même pourvu d'une première branche latérale, à gauche de l'axe 23 et dont l'extrémité distale est en appui sur le bâti fixe 2, et, d'une seconde branche latérale, à droite de l'axe 23, articulée sur le bâti fixe 2 autour d'un axe de rotation 24. Le second élément de bielle 21 comporte en outre une branche latérale 27 pourvue d'une butée 26 écartée d'un point d'appui sur le bâti fixe 2 en position de 25 repos du bâti mobile. La première came 5 définit un chemin de came configuré en sorte de provoquer un déplacement déterminé du palonnier 19 agissant sur lesdits éléments de bielles 20, 21 d'actionnement de la platines mobile porte-fer de serrage / cassage 17b. 30 Ainsi, lors de la rotation de la came, le bâti mobile est mis en mouvement et afin de provoquer le serrage des mors pour réaliser la casse des noix, le bâti mobile 50, portant la traverse 25 support du mors mobile 15a, s'incline en rotation autour de son axe inférieur 23 sous l'action de la poussée de la came 5 sur le bras 19 au travers du galet 18 roulant sur le chemin de came. Cette poussée est transmise au second élément de bielle 21 par le premier élément de bielle 20 et provoque l'inclinaison du bâti mobile 50 par la rotation du second élément de bielle 21 autour de son axe de rotation inférieur 23. Cette inclinaison provoque un rapprochement transversal du mors mobile avec le mors fixe. Lorsque le rayon de la came approche de sa valeur maximale, l'inclinaison du bâti mobile est telle que la butée 26 portée par la branche 27 vient en contact avec le bâti fixe. Le second élément de bielle est alors arrêté en rotation autour de l'axe 23 10 et le piétement 22 se soulève en tournant autour de l'axe de rotation 24 disposé en extrémité distale de la branche latérale à droite du piétement. Ce soulèvement global du bâti mobile cause un déplacement relatif longitudinal vers le haut du mors mobile 15a par rapport au mors fixe 15b. Ce déplacement longitudinal améliore le cassage de la noix en effectuant 15 un roulage de la coque des noix sur les pointes des faces internes des fers 17a, 17b ce qui sépare les morceaux de coquilles brisées les uns des autres, libère les cerneaux de ces morceaux et facilite l'énoisage qui sera réalisé sur un poste ultérieur non représenté. Afin d'éviter d'endommager les mors dans le cas où des pierres seraient 20 entraînées dans le dispositif de casse, le dispositif de casse comporte un système limiteur-amortisseur. Pour ce faire, le palonnier 19 est relié à un premier élément de bielle 20 par une liaison rotative 46 et par un système limiteur-absorbeur de chocs 46, 47, 48. Le système comprend l'axe de rotation 46, une branche transversale 19' du 25 bras 19, portant un ressort limiteur amortisseur 48 et une butée 48', et qui comprend en outre un doigt 47 solidaire de la traverse 25, pouvant coulisser sur un axe 47' porteur du ressort 48 et disposé sous la butée 47, et mis en appui sur la butée 48' par le ressort 48. En fonctionnement normal, la branche transversale 19', dépassant 30 latéralement du bras 19, est parallèle au premier élément de bielle transversal 20 en sorte de former un parallélogramme déplaçant le bâti mobile 50 en fonction de la position de la came comme vu précédemment. Si une pierre est introduite entre les mors 17a, 17b, le système limiteur amortisseur entre en fonction. Lorsque l'effort de résistance de la pierre dépasse la force de rappel du ressort 48 un écartement du doigt 47 de la butée est possible. Cet écartement cause une déformation du parallélogramme formé par la branche 19' et le premier élément de bielle 20 en provoquant une rotation du bras 19 autour de l'axe 46. Cette déformation du limite les efforts au niveau des mors et s'oppose au rapprochement des mors pour éviter de les marquer où même de détériorer le dispositif de casse lorsqu'une pierre tombe entre les mors. En complément du dispositif de casse, l'invention comporte des moyens d'éjection des noix adapté en outre à pour imprimer un choc aux noix en sorte de compléter la casse des noix et séparer le cerneau de la coque pendant ou après la casse. Ce choc est avantageusement appliqué en fin de serrage alors que la coque est déjà brisée. Ces moyens sont destinés à compléter et faciliter l'évacuation par gravité de la noix qui vient d'être cassée. Les moyens imprimant un choc aux noix 12 sont constitués par une tige 34 manoeuvrée à partir d'une seconde came 37 disposée sur un arbre d'entraînement des moyens d'acheminement des noix. La tige 34, verticale, plus particulièrement représentée aux figures 1 et 4, est susceptible de coulisser dans un guide 42 débouchant dans le bec d'introduction des noix dans le dispositif de casse 4 et de coulisser entre les mors 17a, 17b. La tige verticale 34 est commandée par un embiellage 35, 36 mis en mouvement par une seconde came 37 disposée sur le même axe 9 que la came 5 commandant le mouvement du mors mobile 17a. La seconde came 37 est décalée angulairement par rapport à la première came 5 pour régler le moment de la chute de la tige et éventuellement pour faire coïncider la chute de la tige 41 sur la noix avec la fin de l'opération de casse ou provoquer cette chute juste après cette opération de casse. Pour soulever la tige, un élément de bielle 35 comporte une extrémité libre porteuse d'un galet 39, disposé sous un chapeau 40 solidaire de la tige 34 et positionné pour soulever le chapeau 40 lorsque le point haut de la came 37 est atteint. Pour régler la vitesse de chute de la tige et sa force d'impact, le chapeau 40 peut comporter une masselotte dont le poids est adapté en fonction de la résistance de la coque des noix. En alternative, la tige 41 constitue un éjecteur adapté pour pousser la noix 5 hors du dispositif de casse après la casse. Un éjecteur à mouvement horizontal est aussi envisageable selon l'invention. Le fonctionnement de la machine est le suivant: Un cycle de cassage commence dès le cassage de la noix précédente, à savoir au moment du passage du galet 18 sur le point haut 5d de la came 5. Dans 10 le même temps une nouvelle noix est déversée dans le bec 13 par un taquet 11 de la chaîne 6. La noix qui vient de tomber dans l'entonnoir défini par les fers 17 va ainsi, grâce aux déplacements différentiels entre les mors 15a, 15b à la fois au rapprochement des fers puis aux mouvements d'éloignement puis de 15 rapprochement, être roulée et se positionner naturellement par gravité dans la position optimale entre les fers 17 pour un cassage sûr, efficace et complet, c'est-à-dire avec un nombre maximal de points de contact entre la noix et les fers 17. Ainsi, lors de l'arrivée à nouveau du galet 18 sur le point haut 5d, la noix qui est parfaitement tenue en place sera cassée de manière également optimale. 20 Le mouvement transversal (dans une direction horizontale) de rapprochement et d'écartement entre les mors 15a, 15b, est commandé par la forme du chemin de came de la came 5 et le basculement de l'élément de bielle inférieur 21 du bâti mobile autour de son axe de rotation inférieur 23. Avantageusement, la distance entre les mors 25 et l'axe 23 est 25 suffisamment courte, par exemple selon l'exemple de l'ordre de 35 à 45 centimètres pour que le mouvement de rapprochement des mors 25 offre une course plus importante pour une grosse noix située dans le haut de l'entonnoir que pour une petite noix située dans le bas de l'entonnoir. Pour améliorer encore le rapport entre la course des mors et le 30 positionnement de la noix en fonction de son diamètre, la position de l'axe 23 sera telle que la pente des mors correspond à un rayon s'étendant entre le mors et l'axe 23. Cette configuration permet de ne pas abîmer le cerneau d'une petite noix en offrant une course de casse plus faible dans le cas d'une petite noix par rapport à une grosse noix. Pour fixer les idées, l'exemple de réalisation comporte une distance entre 5 mors de l'ordre de 38 mm en haut du mors et de 22 mm en bas des mors pour des mors d'une hauteur de l'ordre de 14 à 15 cm. Ces distances et dimensions ne sont pas obligatoires et peuvent êtres adaptées par l'homme du métier dans le cadre de l'invention et une configuration pour laquelle la différence de course entre le haut des mors et le bas des mors est 10 de l'ordre de 1 mm permettra un cassage correct de noix petites ou grosses des tailles habituellement rencontrées. L'axe de rotation inférieur 23 de l'élément de bielle inférieur 21 est porté par un jambage 22 comportant une première extrémité libre 28 en appui sur le bâti et une seconde extrémité mobile en rotation autour d'un axe 24. 15 L'élément de bielle inférieur 21 comporte une branche latérale 27 portant une butée 26 écartée, en position de repos d'un point de contact avec le bâti fixe. Le mouvement relatif longitudinal (dans une direction verticale) entre les mors, toujours commandé par la came, est réalisé par le contact de la butée 26 portée par la branche latérale 27 avec le point de contact du bâti fixe 2. Ce contact 20 permet une mise en rotation du jambage 22 autour de son axe 24 ce qui entraîne un déplacement vertical de l'élément de bielle inférieur 21 qui se soulève et déplace le fer mobile 17a vers le haut par rapport au fer fixe 17b. Il est à noter que le mouvement différentiel longitudinal représenté à la figure 5C entre les fers 17a, 17b aide à séparer le cerneau des morceaux de 25 coque et facilite l'énoisage. L'espacement des taquets 11 est déterminé en sorte de correspondre à un tour complet de la première came 5. Pour évacuer les noix après cassage, une goulotte 7 est disposée sous les mors de serrage et de cassage. 30 Le procédé de cassage de noix comprend une étape d'amenée des noix une à une par un convoyeur, une première étape d'écartement transversal de mors de serrage et de cassage des noix pour permettre l'introduction des noix dans un entonnoir formé par lesdits mors, une étape de rapprochement transversal des mors de serrage et de cassage pour casser la coque des noix, une étape de déplacement relatif longitudinal des mors pour effectuer un léger roulage des noix ou un léger mouvement entre le cerneau et la coque en sorte de désolidariser les coques des cerneaux des noix et une seconde étape d'écartement transversal des mors de serrage et de cassage des noix pour libérer les noix cassées. Les moyens pour imprimer un choc aux noix permettent de réaliser, après l'étape de casse ou en fin de cette étape, une étape d'application d'un choc aux noix maintenues entre les mors de serrage pour compléter la casse des coques des noix et/ou libérer les noix des mors. Afin de traiter les noix en continu, les étapes d'amenée, d'écartement, de déplacement relatif sont synchronisées. En réalisant un creux 5c sur la partie renflée de la came 5, l'étape de rapprochement transversal des mors se divise en une première sous étape de rapprochement, une deuxième sous étape d'écartement réduit pour caler les noix entre les mors et une troisième étape de rapprochement de casse des noix. Le nombre de mors de serrage / cassage, au nombre de deux dans le mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, peut être plus important. De même, le nombre et/ou la forme et l'agencement des fers 17 ou analogues associés aux mors de serrage et de cassage peuvent varier dans la mesure où on obtient de semblables effets de mâchoires avec de semblables mouvements différentiels et combinés de mors constituant ces mâchoires | L'objet de l'invention est une machine casseuse à noix (1) comprenant un bâti fixe, une trémie de stockage des noix à casser, au moins une tête (4) de cassage individuel des noix, des moyens d'acheminement une à une des noix depuis la trémie jusqu'à la tête de cassage (4) et des moyens (7) d'évacuation des noix après cassage, pour laquelle la tête de cassage (4) comprend au moins deux mors (15a, 15b) de serrage et cassage de la noix, formés chacun d'au moins un fer tronconique incliné en sorte de définir un entonnoir d'axe vertical dans lequel les noix sont successivement amenées, des moyens (5, 18, 27, 23) pour communiquer à au moins un desdits mors de serrage et cassage (15a, 15b), un mouvement d'éloignement mutuel desdits mors à la réception d'une noix, puis un mouvement de rapprochement des mors en sorte de serrer la noix, et des moyens (5) pour enchaîner et synchroniser les étapes d'acheminement individuel des noix dans ledit entonnoir, de monte et baisse des mors de serrage et cassage (15a, 15b), et d'application du choc de cassage, en sorte de cycliquement et automatiquement prélever et casser les noix. | 1. Machine casseuse à noix (1) comprenant un bâti fixe (2), une trémie (3) de stockage des noix à casser, au moins une tête (4) de cassage individuel des noix, des moyens (6, 11) d'acheminement une à une des noix depuis la trémie (3) jusqu'à la tête de cassage (4) et des moyens (7) d'évacuation des noix après cassage, caractérisée en ce que la tête de cassage (4) comprend : - au moins deux mors (15a, 15b) de serrage et cassage de la noix, formés chacun d'au moins un fer tronconique (17a, 17b) incliné en sorte de définir un entonnoir d'axe vertical dans lequel les noix sont successivement amenées, - des moyens (5, 18, 27, 23) pour communiquer à au moins un desdits mors de serrage et cassage (15a, 15b), un mouvement d'éloignement mutuel desdits mors à la réception d'une noix, puis un mouvement de rapprochement des mors en sorte de serrer la noix, - et des moyens (5) pour enchaîner et synchroniser les étapes d'acheminement individuel des noix dans ledit entonnoir, de monte et baisse des mors de serrage et cassage (15a, 15b), et d'application du choc de cassage, en sorte de cycliquement et automatiquement prélever et casser les noix. 2. machine selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins l'un des mors de serrage et cassage (15a, 15b) est monté mobile verticalement et horizontalement par rapport à l'autre desdits mors en sorte d'assurer un placement optimal de la noix entre les fers (17a, 17b) desdits mors. 3. machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque organe de serrage et cassage est constitué de deux fers (17a, 17b) disposés selon des génératrices du tronc de cône dudit entonnoir, l'un (17a) des fers étant fixé sur une platine (25) mobile verticalement et horizontalement, reliée par une articulation à parallélogramme (16) au bâti fixe (2) et l'autre (17b) des fers étant fixé sur une traverse (14) solidaire du bâti fixe (2). 4. machine selon la 3, caractérisée en ce que la platine 30 mobile (25) est mue par des éléments de bielles (20, 21), formant un bâti mobile, fixées à un palonnier (19) actionné par une première came (5) . 5. machine selon la 4, caractérisée en ce que la première came (5) est solidaire en rotation d'un dispositif (6, 11) de prélèvement un à un des noix dans la trémie de stockage (3) et d'acheminement dans l'orifice supérieur de l'entonnoir de serrage / cassage. 6. machine selon la 5, caractérisée en ce que la première came (5) définit un chemin de came configuré en sorte de provoquer un déplacement déterminé du palonnier (19) agissant sur lesdits éléments de bielles (20, 21) d'actionnement de la platines mobile porte-fer de serrage / cassage (17b). 7. machine selon l'une des 4 à 6, caractérisée en ce que la première came (5) est montée sur un arbre actionné par un moteur 8 entraînant la rotation des moyens (6, 11) d'acheminement des noix. 8. machine selon l'une des 4 à 7, caractérisée en ce que le palonnier (19) est relié à un premier élément de bielle (20) par une liaison rotative (46) et par un système limiteur-absorbeur de chocs (46, 47, 48). 9. machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens (34) pour imprimer un choc aux noix (12) en sorte de compléter la casse des noix et séparer le cerneau de la coque. 10. machine selon la 9 caractérisée en ce que lesdits moyens imprimant un choc aux dites noix (12) sont constitués par une tige (34) manoeuvrée à partir d'une seconde came (37) disposée sur un arbre d'entraînement des moyens d'acheminement des noix. 11. machine selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens d'acheminement des noix comportent une chaîne (6) mue par un moteur électrique (8) et munie de place en place de taquets (11) de prélèvement en entraînement individuel des noix stockées dans la trémie (3), lesdits taquets (11) étant basculés au dessus de l'entonnoir de cassage. 12. machine selon les 4 et 11, caractérisée en ce que l'espacement des taquets (11) est déterminé en sorte de correspondre à un tour complet de la première came (5). 13. machine selon l'une des précédentes caractérisée en ce que les fers sont pourvus de dents (41). 14. machine selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend un éjecteur adapté pour pousser la noix hors du dispositif de casse après la casse. 15. procédé de cassage de noix au moyen d'une machine casseuse à noix selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'amenée des noix une à une par un convoyeur (6, 11), une étape d'introduction des noix dans un entonnoir formé par lesdits mors, une première étape d'écartement transversal de mors (15a, 15b) de serrage et de cassage des noix pour permettre le positionnement des noix dans l'entonnoir, une étape de rapprochement transversal des mors de serrage et de cassage pour casser la coque des noix, une étape de déplacement relatif longitudinal des mors (15a, 15b) pour effectuer un léger roulage des noix en sorte de désolidariser les coques des cerneaux des noix et une seconde étape d'écartement transversal des mors de serrage et de cassage des noix pour libérer les noix cassées. 16. procédé selon la 15 comprenant en outre une étape d'application d'un choc aux noix maintenues entre les mors de serrage pour compléter la casse des coques des noix et/ou libérer les noix des mors. 17. procédé selon la 15 ou 16 pour lequel les étapes d'amenée, d'écartement, de déplacement relatif sont synchronisées. 18. procédé selon l'une des 15 à 17 pour lequel l'étape de rapprochement transversal des mors se divise en une première sous étape de rapprochement, une deuxième sous étape d'écartement réduit pour caler les noix entre les mors et une troisième étape de rapprochement de casse des noix.25 | A | A23 | A23N | A23N 5 | A23N 5/00 |
FR2900192 | A1 | SYSTEME DE CHAUFFAGE POUR CONDUITE D'ECOULEMENT D'UNE INSTALLATION SOUS-MARINE D'EXPLOITATION D'HYDROCARBURES. | 20,071,026 | La présente invention a notamment pour objet un système de chauffage pour une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures. On connaît par la demande internationale WO 02/16732 un dispositif de chauffage pour prévenir la formation d'hydrates dans des conduites d'une installation sous- marine de production de pétrole ou de gaz. Ce dispositif de chauffage comporte un câble de chauffage disposé au contact d'une conduite, ce câble étant protégé par une couche isolante enveloppant la conduite. Lorsque la température des hydrocarbures à l'intérieur de la conduite chute en dessous d'un certain seuil, le câble de chauffage est chauffé de manière à maintenir les hydrocarbures dans la conduite à une température au-dessus de la température de formation des hydrates. Le dispositif de chauffage comporte une source électrique pour l'alimentation du câble par l'intermédiaire d'un boîtier de jonction fixé sur la conduite. La source électrique est montée sur l'équipement de production et connectée via un ombilical à une ligne d'alimentation électrique. L'invention vise notamment à simplifier la mise en place d'un système de chauffage sur une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures, en particulier dans des conditions environnementales difficiles. L'invention a ainsi pour objet un procédé de raccordement d'un système de chauffage pour une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine à une source d'alimentation électrique, caractérisé par le fait que le procédé comporte l'étape consistant à : - réaliser en milieu sous-marin un raccordement électrique entre le système de chauffage et un ou plusieurs conducteur(s) électrique(s) d'un ombilical à l'aide d'un câble de raccordement électrique connecté au système de chauffage ou entre le système de chauffage et une source électrique d'un véhicule de type ROV, cette source électrique étant par exemple un moteur du véhicule. L'alimentation du système de chauffage par une source électrique d'un ROV est réalisée de préférence lorsque ce système de chauffage est déconnecté de l'ombilical. La connexion du câble de raccordement électrique à l'élément de connecteur du système de chauffage peut être réalisé à l'aide d'un véhicule sous-marin commandé à distance, notamment du type ROV. Le câble de raccordement électrique est par exemple de type flying lead . Grâce à l'invention, le raccordement du système de chauffage à une source d'alimentation électrique peut être réalisé de manière relativement simple du fait que ce raccordement peut être réalisé in situ, en milieu sous-marin. Il est notamment possible de profiter de la présence d'un ou de plusieurs conducteur(s) électrique(s) dans un ombilical, notamment dédié à un système de contrôle sous-marin ou à un ou plusieurs systèmes de chauffage, pour procéder à une dérivation électrique depuis cet ombilical vers le système de chauffage. Le câble de raccordement électrique connecté à un élément de connecteur du système de chauffage peut être relié avantageusement à un ou plusieurs conducteur(s) 10 électrique(s) dans un ombilical. Il est ainsi possible d'éviter le déroulement, en milieu sous-marin, sur une très grande distance, d'un câble spécifique pour l'alimentation électrique du système de chauffage, qui est une opération longue, complexe et coûteuse. L'invention peut notamment permettre d'assembler et d'utiliser de manière 15 simple des éléments d'installations sous-marines existantes. Par ailleurs, plutôt que de raccorder à l'élément de connecteur du système de chauffage un câble de raccordement électrique provenant d'un ombilical, il est possible d'utiliser un véhicule de type ROV pour apporter une puissance électrique au système de chauffage grâce à l'élément de connecteur permettant une connexion sous l'eau. 20 Le ROV peut comporter par exemple un élément de connecteur complémentaire agencé pour se raccorder à l'élément de connecteur du système de chauffage. Le ROV dispose habituellement d'une puissance électrique relativement importante, ce qui peut permettre d'apporter une puissance électrique suffisante au système 25 de chauffage afin de provoquer la dissociation d'un hydrate formé dans la conduite. L'invention peut permettre ainsi la dissociation d'un hydrate formé dans la conduite grâce au système de chauffage alimenté électriquement, au choix, soit grâce à une puissance électrique provenant d'un ombilical, soit grâce à une puissance électrique apportée par un véhicule ROV. 30 L'invention permet une utilisation relativement souple du système de chauffage. Un ombilical comporte par exemple un groupe d'un ou de plusieurs type(s) d'élément(s) fonctionnel(s) tels que des câbles électriques, des câbles de fibres optiques ou des lignes de transport pour des fluides, par exemple un gaz, de l'eau, des produits chimiques tels que le méthanol. Ces éléments fonctionnels peuvent être assemblés par exemple de manière hélicoïdale. Un ombilical peut contenir, le cas échéant, tous les éléments requis pour l'exploitation d'un champ sous-marin d'hydrocarbures donné. L'ombilical peut comporter un module de terminaison sous-marin, encore appelé Subsea Umbilical Termination (SUT), la connexion du câble de raccordement électrique sur le ou les conducteurs électriques de l'ombilical se faisant par l'intermédiaire de ce module de terminaison. L'invention a encore pour objet un système de chauffage pour une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures, le système comportant : - au moins un élément chauffant, notamment de type filaire, agencé pour 15 permettre un apport de chaleur à la conduite d'écoulement, - un circuit électronique agencé pour commander le chauffage de l'élément chauffant, - au moins un élément de connecteur électrique agencé pour permettre le raccordement du circuit électronique à une source d'alimentation électrique, 20 le système étant caractérisé par le fait que l'élément de connecteur est agencé pour permettre la connexion en milieu sous-marin d'un câble de raccordement électrique à cet élément de connecteur. Le système de chauffage selon l'invention peut être agencé de manière à ce que, une fois raccordé à la source d'alimentation électrique, ce système fonctionne de 25 manière autonome, notamment sans qu'il ne soit nécessaire d'envoyer des commandes depuis la surface. Le circuit électronique peut être agencé de manière à commander le chauffage de l'élément chauffant lorsque la température détectée sur la conduite d'écoulement passe en dessous d'une limite basse, choisie par exemple supérieure à la température de 30 formation d'hydrates. Le circuit électronique peut également être agencé de manière à commander l'arrêt du chauffage de l'élément chauffant lorsque la température détectée sur la conduite d'écoulement atteint une limite haute, correspondant par exemple à la reprise de la production d'hydrocarbures. Avantageusement, le système de chauffage comporte un boîtier étanche dans lequel est logé le circuit électronique, l'élément chauffant étant raccordé au boîtier étanche à l'aide d'un pénétrateur sur ce boîtier. Le pénétrateur est de préférence surmoulé avec un matériau étanche de manière à assurer son étanchéité en milieu sous-marin. Le boîtier étanche peut être adapté à une utilisation jusqu'à environ 1500 mètres de fond, voire jusqu'à 3 000 mètres de fond, notamment en équipression ou en étant structurellement résistant à la pression. L'élément de connecteur et le circuit électrique peuvent être logés dans un boîtier étanche commun. En variante, l'élément de connecteur est disposé à l'extérieur du boîtier étanche et relié au circuit électronique à l'aide d'un pénétrateur sur le boîtier, surmoulé d'un matériau étanche. Avantageusement, l'élément chauffant comporte un revêtement d'un matériau étanche résistant à la chaleur. Le fait que l'élément chauffant soit revêtu d'un revêtement étanche rend le système de chauffage de l'invention plus fiable car, même dans le cas où une couche étanche et isolante enveloppant la conduite d'écoulement et recouvrant l'élément chauffant perd de son étanchéité du fait de l'usure au cours de sa durée de vie, l'élément chauffant demeure étanche grâce à son propre revêtement. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'élément chauffant comporte un ou plusieurs fils résistifs, assemblés ou indépendants, revêtus d'un matériau étanche, ce matériau pouvant être par exemple un élastomère, par exemple du silicone, du Teflori ou une résine fluorée telle que le polytétrafluoroéthylène. En variante, l'élément chauffant peut comporter un film chauffant sensiblement plat comprenant une résistance encapsulée entre au moins deux couches d'un matériau étanche, par exemple de type silicone ou polyimide (Kaptori ). L'élément chauffant peut être recouvert d'un adhésif conducteur de chaleur, 30 par exemple à base d'un métal, permettant d'améliorer l'efficacité du chauffage. L'élément chauffant peut être disposé de manière longitudinale par rapport à un axe longitudinal de la conduite d'écoulement ou, en variante, de manière transversale par rapport à cet axe. Le système de chauffage peut comporter un ou plusieurs capteurs de température agencés pour détecter la température de la conduite d'écoulement. Le système de chauffage peut, si on le souhaite, être fourni avec le câble de raccordement de type flying lead . L'invention a également pour objet un système de chauffage pour une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures, le 10 système comportant : - au moins un élément chauffant agencé pour permettre un apport de chaleur à la conduite d'écoulement, - un circuit électronique agencé pour commander le chauffage de l'élément chauffant, 15 - au moins un élément de connecteur électrique agencé pour permettre le raccordement du circuit électronique à une source d'alimentation électrique, le système étant caractérisé par le fait que l'élément chauffant comporte un revêtement étanche résistant à la chaleur, notamment distinct d'une couche isolante enveloppant la ligne d'écoulement. 20 L'invention a encore pour objet une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures, comportant : - au moins une conduite d'écoulement pour le transport d'hydrocarbures, - un système de chauffage tel que défini ci-dessus, l'élément chauffant étant agencé pour permettre un apport de chaleur à la conduite d'écoulement, 25 - un ombilical comprenant un ou plusieurs conducteur(s) électrique(s), - un câble de raccordement électrique relié à au moins un conducteur de l'ombilical et connecté à l'élément de connecteur du système de chauffage. La conduite d'écoulement présente une section transversale de dimensions relativement faibles, par exemple avec un diamètre interne inférieur ou égal à 10 pouces 30 (25,4 cm) et présentant une longueur inférieure ou égale à 100 m. Une telle conduite d'écoulement est par exemple un jumper généralement utilisé pour relier une tête de puits à un ensemble collecteur (manifold), ou l'ensemble collecteur à une ligne de production. Dans ce dernier cas, la conduite est encore appelée spool . Un jumper ou un spool peut présenter une géométrie relativement complexe, avec notamment plusieurs portions coudées. L'élément chauffant peut être disposé, au contact de la conduite, sous un 5 isolant thermique enveloppant cette conduite. La présente invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - les figures 1 et 2 représentent, schématiquement et partiellement, un 10 système de chauffage conforme à deux exemples de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 3 illustre, schématiquement et partiellement, les différents éléments d'une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures conforme à l'invention, - les figures 4 et 5 représentent, schématiquement et partiellement, en coupe 15 transversale, deux exemples d'éléments chauffants conformes à l'invention, et - les figures 6 à 9 représentent, schématiquement et partiellement, différentes géométries d'un jumper ou spool. On a représenté sur la figure 1 un système de chauffage 1 pour une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures, le système 20 comportant : - un élément chauffant 2 agencé pour permettre un apport de chaleur à une conduite d'écoulement, -un circuit électronique 3 agencé pour commander le chauffage de l'élément chauffant 2, 25 - un élément de connecteur électrique 4 agencé pour permettre le raccordement du circuit électronique 3 à une source d'alimentation électrique. L'élément de connecteur 4 est agencé pour permettre la connexion en milieu sous-marin d'un câble de raccordement électrique à cet élément de connecteur, comme on le verra ci-dessous. 30 Le circuit électronique 3 est logé dans un boîtier étanche 5 adapté pour une utilisation à une profondeur jusqu'à par exemple environ 1500 m, voire 3000 m, notamment en équipression ou en étant structurellement résistant à la pression. L'élément chauffant 2 est raccordé au circuit électronique 3 via un pénétrateur 6 traversant le boîtier 5. Ce pénétrateur 6 est rendu étanche à l'aide d'un surmoulage 7 d'un matériau étanche, par exemple du polyuréthane ou du polyéthylène. L'élément de connecteur 4 est relié au circuit électronique 3 par une liaison rendue étanche à l'aide d'un surmoulage étanche 8 réalisé à l'arrière de cet élément de connecteur 4, et d'un surmoulage 9 réalisé au niveau d'un pénétrateur 10 sur le boîtier étanche 5. Il est possible de réaliser un surmoulage englobant entièrement le boîtier 5. L'élément de connecteur 4 peut être du type wet mateable , c'est-à-dire connectable sous l'eau en présence de courant électrique, permettant une connexion électrique sous l'eau. Le système de chauffage 1 comporte en outre un capteur de température 12 connecté au circuit électronique 3 via le pénétrateur 6. Dans l'exemple décrit, le circuit électronique 3 est séparé de l'élément de connecteur 4. En variante, comme illustré sur la figure 2, l'élément de connecteur 4 est agencé pour recevoir le circuit électronique 3 de sorte qu'il n'est pas nécessaire de prévoir un boîtier étanche 5 séparé pour loger le circuit électronique 3. Dans ce cas, le surmoulage 8 à l'arrière de l'élément de connecteur 4 peut être réalisé sur l'élément chauffant 2. L'élément chauffant 2 peut être réalisé de différentes manières. Par exemple, comme illustré sur la figure 4, l'élément chauffant 2 peut comporter un ou plusieurs fils résistifs 15, assemblés ou indépendants, revêtus individuellement d'un matériau étanche 16, par exemple du silicone ou du Teflori . En variante, comme illustré sur la figure 5, l'élément chauffant 2 de forme aplatie comporte une résistance 15 encapsulée entre deux couches 17 d'un matériau étanche, notamment du type silicone ou Kaptori . L'élément chauffant 2 peut par exemple se présenter sous la forme d'un film. Le circuit électronique 3 est agencé pour commander le chauffage de l'élément chauffant 2 lorsque la température détectée par le capteur de température 12 atteint une limite basse prédéterminée, choisie par exemple supérieure à une température de formation d'hydrates. Le circuit électronique 3 est par ailleurs agencé pour commander l'arrêt du chauffage de l'élément chauffant 2 lorsque la température détectée par le capteur de 5 température 12 dépasse une limite haute prédéterminée. On va maintenant décrire en référence à la figure 3 la mise en place du système de chauffage 1 sur une installation sous-marine 20 d'exploitation d'hydrocarbures. Cet équipement 20 comporte un ensemble 21 de type arbre de noël ou christmas tree relié à un ensemble manifold 22 par l'intermédiaire d'une conduite 10 d'écoulement 23 formée par un jumper. Dans l'exemple décrit, le jumper 23 présente une pluralité de portions coudées 24. On a illustré sur les figures 6 à 9 différents exemples de géométrie du jumper 23, avec un nombre variable de portions coudées. 15 L'ensemble 21 est relié à un module 26 de tye SCM (Subsea Control Module) connu en soi. L'alimentation électrique du module 26 est assurée par deux câbles de raccordement électrique 27 entre ce module 26 et un module de terminaison sous-marin 28 de type Subsea Umbilical Termination (SUT) appartenant à un ombilical 29. 20 Ce module 28 comporte des éléments de connecteur 30 permettant connexion des câbles de raccordement 27. Le système de chauffage 1 est fixé sur le jumper 23 par exemple à l'aide de bandes adhésives. L'élément chauffant 2 et le capteur de température 12 sont disposés au contact 25 du jumper 23. Une couche isolante externe, non représentée, enveloppe l'élément chauffant 2 et le jumper 23. L'élément de connecteur 4 permet le raccordement d'un câble de raccordement électrique 27 entre cet élément de connecteur 4 et un élément de connecteur 30 sur le 30 module 28 de manière à assurer l'alimentation électrique du système de chauffage 1. Les câbles 27 peuvent être du type flying lead . La connexion des câbles 27 sur les éléments de connecteur correspondants peut être réalisée grâce à un robot de type ROV, en milieu sous-marin. Comme on peut le constater, l'alimentation électrique du système de chauffage 1 peut ainsi être réalisée in situ, de manière relativement simple, notamment sans avoir à 5 dérouler des câbles électriques spécifiques sur des distances très grandes | La présente invention concerne un procédé de raccordement d'un système de chauffage pour une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine à une source d'alimentation électrique, caractérisé par le fait que le procédé comporte l'étape consistant à :- réaliser en milieu sous-marin un raccordement électrique entre le système de chauffage et un ou plusieurs conducteur(s) électrique(s) d'un ombilical (29) à l'aide d'un câble de raccordement électrique (27) connecté au système de chauffage ou entre le système de chauffage et une source électrique d'un véhicule de type ROV. | 1. Procédé de raccordement d'un système de chauffage pour une conduite d'écoulement d'une installation sous-marine à une source d'alimentation électrique, caractérisé par le fait que le procédé comporte l'étape consistant à : - réaliser en milieu sous-marin un raccordement électrique entre le système de chauffage (1) et un ou plusieurs conducteur(s) électrique(s) d'un ombilical (29) à l'aide d'un câble de raccordement électrique (27) connecté au système de chauffage ou entre le système de chauffage et une source électrique d'un véhicule de type ROV. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que la connexion du câble du raccordement électrique à un élément de connexion du système de chauffage est réalisé à l'aide d'un véhicule sous-marin commandé à distance (ROV). 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que la conduite d'écoulement (23) est agencée pour relier une tête de puits à un ensemble collecteur. 4. Procédé selon l'une des 1 et 3, caractérisé par le fait qu'il comporte l'étape suivante : - apporter à l'aide d'un ROV une puissance électrique suffisante au système de chauffage afin de provoquer la dissociation d'un hydrate formé dans la conduite. 5. Système de chauffage (1) pour une conduite d'écoulement (23) d'une installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures (20), le système comportant : - au moins un élément chauffant (2) agencé pour permettre un apport de chaleur à la conduite d'écoulement, - un circuit électronique (3) agencé pour commander le chauffage de l'élément chauffant, - au moins un élément de connecteur électrique (4) agencé pour permettre le raccordement du circuit électronique (3) à une source d'alimentation électrique, le système étant caractérisé par le fait que l'élément de connecteur (4) est agencé pour permettre la connexion en milieu sous-marin d'un câble de raccordement électrique (27) à cet élément de connecteur, ce câble de raccordement électrique étant notamment relié à un ou plusieurs conducteur(s) électrique(s) dans un ombilical. 6. Système selon la 5, comportant un boîtier étanche (5) dans lequel est logé le circuit électronique (3), caractérisé par le fait que l'élément chauffant (2) est raccordé au boîtier étanche à l'aide d'un pénétrateur (6), lequel est surmoulé d'un matériau étanche. 7. Système selon la 5 ou 6, caractérisé par le fait que l'élément de connecteur (4) et le circuit électronique sont logés dans un boîtier étanche commun. 8. Système selon la 5 ou 6, comportant un boîtier étanche (5) dans lequel est logé le circuit électronique, caractérisé par le fait que l'élément de connecteur (4) est disposé à l'extérieur du boîtier étanche, et relié au circuit électronique à l'aide d'un pénétrateur (10) sur le boîtier, surmoulé d'un matériau étanche. 9. Système selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé par le fait que l'élément chauffant (2) comporte un revêtement (16 ; 17) d'un matériau étanche. 10. Système selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé par le fait qu'il est fourni avec le câble de raccordement de type flying lead . 11. Installation sous-marine d'exploitation d'hydrocarbures (20), comportant : - une conduite d'écoulement (23) pour le transport d'hydrocarbures, notamment un jumper ou un spool, - un système de chauffage (1) tel que défini dans l'une quelconque des 5 à 10, l'élément chauffant étant agencé pour permettre un apport de 20 chaleur à la conduite d'écoulement, - un ombilical (29) comprenant un ou plusieurs conducteur(s) électrique(s), notamment dédié(s) à un système de contrôle sous-marin ou à un ou plusieurs systèmes de chauffage, - un câble de raccordement électrique (27) relié à au moins un conducteur de 25 l'ombilical et connecté à l'élément de connecteur (4) du système de chauffage. 12. Installation selon la 1l, caractérisée par le fait que l'élément chauffant est disposé au contact de la conduite, sous un isolant thermique enveloppant la conduite. | E | E21 | E21B | E21B 36,E21B 43 | E21B 36/04,E21B 43/01 |
FR2900674 | A1 | DISPOSITIF DE CHAINAGE COFFRANT | 20,071,109 | La présente invention concerne le domaine du bâtiment, en particulier des bâtiments industriels ou d'habitation à structure métallique et a pour objet un dispositif de chaînage coffrant pour la réalisation de dalles d'immeubles. Actuellement, les chaînages sont réalisés par l'assemblage de modules en béton posés sur dalles de terre-plein ou sur des parpaings ou un mur formant le vide sanitaire ou le sous-sol de l'habitation en question. Ces modules doivent être fixées avec du mortier sur lesdits murs ou parpaings, ce qui a pour inconvénient que leur positionnement n'est ni facile à réaliser, ni précis. En outre, ces modules présentent des dimensions prédéterminées, notamment en termes de longueur et de section, de sorte qu'elles ne conviennent pas tous les types d'habitations. Un autre inconvénient inhérent à l'utilisation des chaînages décrits ci-dessus est que la fixation de poteaux sur lesdits chaînages pour la réalisation de murs verticaux nécessite la prévision de broches ou goujons de fixation correspondants, disposés de manière particulièrement précise. Or, une telle disposition est très difficile à réaliser avec les moyens existant actuellement. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et 20 notamment de proposer un dispositif de chaînage coffrant facile à mettre en oeuvre et présentant un montage rapide. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de chaînage coffrant pour la réalisation de dalles d'immeubles, caractérisé en ce qu'il est constitué par des modules coffrants en acier collaborant avec les éléments 25 constitutifs de la dalle pour une liaison intime entre cette dernière et les murs porteurs ou fondations de l'immeuble. Par immeuble, il est désigné tout type d'habitation comme par exemple les maisons individuelles ou les logements collectifs. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- 30 après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue partielle en perspective, à plus grande échelle, d'un dispositif de chaînage selon l'invention ; -2- la figure 2 est une vue en perspective d'un module coffrant selon l'invention présentant une configuration rectiligne ; les figures 3A et 3B sont des vues en perspective de modules coffrants selon l'invention présentant une configuration angulaire ; les figures 4A et 4B sont des vues partielles en perspective d'un module coffrant selon l'invention de configuration angulaire et sur lequel sont montées respectivement des tiges de fixation et des tiges de fixation supportant un poteau présentant un profil en L, les figures 5A et 5B sont des vues partielles en perspective d'un module coffrant selon l'invention de configuration angulaire et sur lequel sont montées respectivement des tiges de fixation et des tiges de fixation supportant un poteau présentant un profil en I, et la figure 6 est une vue en perspective représentant l'assemblage de deux modules coffrants selon l'invention de configuration rectiligne avec un module coffrant de configuration angulaire par l'intermédiaire d'éclisses. La figure 1 annexée représente un dispositif de chaînage coffrant pour la réalisation de dalles 2 d'immeubles. Selon l'invention, il est constitué par des modules coffrants 1, 1' en acier collaborant avec les éléments constitutifs de la dalle 2 pour une liaison intime entre cette dernière et les murs porteurs 3 ou fondations de l'immeuble. Le dispositif de chaînage selon l'invention peut être intégré aussi bien dans les structures à ossature en bois, dans les structures traditionnelles avec parpaings, que dans les structures en béton, acier, et analogues. Les modules coffrants 1, 1' peuvent être réalisés sous la forme de tôles minces pliées en C présentant des passages traversants 4, 5, 6 pour le béton lors du coulage de ce dernier, ainsi que des zones de retenue 7 de ce dernier. Ces zones de retenue 7 permettent de lier de manière intime la dalle 2, les murs porteurs 3 ou fondations de l'immeuble et les modules coffrants 1, l'. Ainsi, les modules coffrants 1, 1' peuvent être d'un poids relativement faible, de sorte qu'ils sont parfaitement maniables par un opérateur seul. Selon l'invention, la branche inférieure 8 des modules coffrants 1, 1' en C peut être fixée sur les murs porteurs 3 ou fondations, formant, par exemple, le vide sanitaire ou le sous-sol de l'habitation ou de l'immeuble en question, l'espace intérieur 10 des modules coffrants 1, 1' en C, c'est-à-dire l'espace compris entre la branche inférieure 8, la branche supérieure 9 et -3- l'âme 11 desdits modules coffrants 1, 1' en C, étant destiné à être rempli par le béton lors du coulage de ce dernier, la branche supérieure 9 desdits modules coffrants 1, 1' en C affleurant la surface supérieure du béton après coulage de ce dernier. Cet espace intérieur 10 est donc toujours disposé face à la dalle 2, ce qui permet une fixation ou liaison intime des modules coffrants 1, 1' avec ladite dalle 2. Cette fixation est notamment favorisée grâce aux passages traversants 4, 5, 6 réalisés dans les modules coffrants 1, 1' pour le béton lors du coulage de ce dernier. Avant le coulage du béton, les modules coffrants 1, 1' selon l'invention peuvent être préfixés, par exemple par l'intermédiaire de clous, sur les murs porteurs 3, de sorte que lesdits modules coffrants 1, 1' restent dans leur position lors du coulage du béton. Comme représenté sur les figures 2, 3A et 3B annexées, la branche inférieure 8 des modules coffrants 1, 1' en C peut présenter une section transversale en forme de Q dont les extrémités s'appuient sur les murs porteurs 3 ou fondations et dont la partie médiane forme la zone de retenue 7 du béton coulé. De cette manière, lors du coulage du béton, ce dernier remplit ladite zone de retenue 7 et y forme, après durcissement, un moyen d'ancrage liant le module coffrant 1,1' la dalle 2 et le mur porteur 3 ou les fondations sur lequel est monté le module coffrant 1, l'. En vue de cette fixation, et pour permettre au béton de combler entièrement l'espace intérieur de chaque module coffrant 1, 1', chaque zone de retenue 7 du béton coulé peut présenter des lumières 4, 5, 6 formant passages traversants pour le béton coulé. La forme de ces lumières 4, 5 et 6 est indifférente. Pour la réalisation d'un mur, les modules coffrants 1, 1' peuvent présenter au moins un moyen de fixation 12, 12' d'une tige ou broche de fixation 13 élément porteur 14 du type poteau, par exemple, comme cela est représenté sur les figures 4B et 5B. Selon une première variante et comme représenté sur les figures annexées, ce moyen de fixation peut être sous la forme de deux perçages 12 et 12' réalisés respectivement sur la branche inférieure 8 et la branche supérieure 9 des modules coffrants 1, 1', une première extrémité 15 de la tige ou broche de fixation 13 étant à angle droit par rapport au reste du corps de ladite tige ou broche de fixation 13 et présentant un ergot 17 coopérant avec le premier perçage 12, l'autre extrémité 16 de ladite tige ou broche de fixation 13 étant insérée dans le second perçage 12'. -4- Les branches inférieures 8 et supérieures 9 peuvent présenter de nombreux perçages 12 et 12' pour permettre une adaptation facile du chaînage selon l'invention à toutes les configurations. Ainsi, comme cela est représenté sur les figures 4A, 4B, 5A, 5B, tous les perçages 12, 12' peuvent ne pas être utilisés et des perçages 12, 12' différents sont utilisés suivant le type d'élément porteur 14 à installer. Selon une autre variante, l'une, 15, des extrémités de la tige ou broche de fixation 13 peut être filetée et fixée sur un module coffrant 1, 1' par l'intermédiaire d'un écrou 18, dans un perçage 12 réalisé sur la branche inférieure 8 dudit module coffrant 1. Une telle disposition est représentée sur les figures 4B et 5B. L'autre extrémité 16 de la tige ou broche de fixation 13 peut être reliée à un ferraillage 19 par l'intermédiaire d'un lien métallique 20, comme représenté sur la figure 1. Bien entendu, dans le cas de la réalisation d'un chaînage utilisant les modules coffrants 1, 1' selon l'invention, il est tout à fait envisageable de fixer, sur lesdits modules coffrants 1, 1', différents types de tiges de fixation 13 selon les deux variantes décrites ci-dessus. De manière avantageuse, les perçages 12 et 12' formant moyen de fixation forment également des passages traversants pour le béton coulé. Les perçages 12 réalisés dans la branche supérieure 9 des modules coffrants 1, 1' présentent notamment l'avantage d'empêcher un décollement du module coffrant 1, 1' lors du coulage du béton, de faciliter le remplissage de l'espace intérieur 10 en agissant comme des évents et de permettre de vérifier que l'espace intérieur 10 du module coffrant 1, 1' est bien rempli. En effet, lorsque du béton s'écoule à travers ces perçages 12, on peut considérer qu'il ne subsiste plus de zone vide dans ledit espace intérieur 10 et que la liaison intime entre la dalle 2 et les modules coffrants 1, 1' selon l'invention est assurée. Selon l'invention, les modules coffrants 1 et 1' peuvent être de constitution rectiligne ou angulaire. De cette manière, les modules coffrants 1' angulaires peuvent être disposés au niveau d'un angle de l'habitation. Les modules coffrants 1 rectilignes, quant à eux, peuvent être prévus pour être disposés sur des murs porteurs rectilignes et donc pour faire la liaison entre deux modules coffrants 1' angulaires situés au niveau de deux angles opposés d'un immeuble. -5- Il est donc possible de prévoir des lots de modules coffrants 1, 1' présentant des angles différents et pouvant ainsi s'adapter à des habitations de formes différentes. De manière avantageuse, et selon une caractéristique de l'invention, les modules coffrants 1, 1' sont assemblés entre eux par l'intermédiaire d'éclisses 21. A cet effet, chaque éclisse 21 peut présenter une forme et des passages traversants 5' tels qu'en position de service, elle est disposée contre la partie médiane formant la zone de retenue 7 et l'âme 11 de deux modules coffrants 1, 1' adjacents à relier et de telle sorte que les passages traversants 5' de ladite éclisse 21 coïncident avec ceux 5 desdits deux modules coffrants 1, 1' adjacents à relier. Les deux éclisses 21 représentées sur la figure 6 ont une forme en L, de sorte qu'une première branche du L repose sur une partie de l'âme 11 des deux modules coffrants 1 et 1' adjacents à relier et que la seconde branche du L repose sur la partie médiane plane du S2 formant la zone de retenue 7 desdits modules coffrants 1 et l'. La forme et la disposition des passages traversants 5' des éclisses 21 correspond, en position de service de ces dernières, avec la forme et la disposition des passages traversants 5' des modules coffrants 1, 1' adjacents. La fixation des éclisses 21 sur les modules coffrants 1, 1' peut être réalisée de manière conventionnelle, à savoir par des boulons. La mise en place d'un chaînage selon l'invention peut ainsi être réalisée principalement selon les étapes suivantes : - disposer les modules coffrants 1, 1' angulaires et rectilignes sur les murs porteurs 3, - mettre en place les éclisses 21 au niveau des joints entre les différents modules coffrants 1, 1' et les fixer, - fixer, par exemple par l'intermédiaire de clous, les différents modules coffrants 1 sur les murs porteurs 3, - éventuellement, assembler des dalles droites et dalles d'angle sur le côté extérieur des modules coffrants 1, - mettre en place les tiges de fixation 13, - poser le plancher, à savoir les poutrelles, hourdis, chapeaux, acier de refend central, treillis, etc 30 35 -6- - faire couler le béton tout en le tassant afin qu'il ressorte par les perçages 12 formant passages traversants pour le béton coulé, et - retirer et nettoyer l'excédent de béton. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.10 | La présente invention a pour objet un dispositif de chaînage coffrant pour la réalisation de dalles d'immeubles.Dispositif caractérisé en ce qu'il est constitué par des modules coffrants (1, 1') en acier collaborant avec les éléments constitutifs de la dalle pour une liaison intime entre cette dernière et les murs porteurs (3) ou fondations de l'immeuble.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine des bâtiments industriels ou d'habitation à structure métallique. | 1. Dispositif de chaînage coffrant pour la réalisation de dalles d'immeubles , caractérisé en ce qu'il est constitué par des modules coffrants (1, 1') en acier collaborant avec les éléments constitutifs de la dalle pour une liaison intime entre cette dernière et les murs porteurs (3) ou fondations de l'immeuble. 2. Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que les modules coffrants (1, 1') sont réalisés sous la forme de tôles minces pliées en C présentant des passages traversants (4, 5, 6) pour le béton lors du coulage de ce dernier, ainsi que des zones de retenue (7) de ce dernier. 3. Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que la branche inférieure (8) des modules coffrants (1, 1') en C est fixée sur les murs porteurs (3) ou fondations, l'espace intérieur (10) des modules coffrants (1, 1') en C, c'est-à-dire l'espace compris entre la branche inférieure (8), la branche supérieure (9) et l'âme (11) desdits modules coffrants (1, 1') en C, étant destiné à être rempli par le béton lors du coulage de ce dernier, la branche supérieure (9) desdits modules coffrants (1, 1') en C affleurant la surface supérieure du béton après coulage de ce dernier. 4. Dispositif, selon la 3, caractérisé en ce que la branche inférieure (8) des modules coffrants (1, 1') en C présente une section transversale en forme de Q dont les extrémités s'appuient sur les murs porteurs (3) ou fondations et dont la partie médiane forme la zone de retenue (7) du béton coulé. 5. Dispositif, selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que chaque zone de retenue (7) du béton coulé présente des lumières (4, 5, 6) formant passages traversants pour le béton coulé. 6. Dispositif, selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les modules coffrants (1, 1') présentent au moins un moyen de fixation (12, 12') d'une tige ou broche de fixation (13) d'un élément porteur (14). 7. Dispositif, selon la 6, caractérisé en ce le moyen de fixation est sous la forme de deux perçages (12 et 12') réalisés respectivement sur la branche inférieure (8) et la branche supérieure (9) des modules coffrants (1, 1'), en ce qu'une première extrémité (15) de la tige ou broche de fixation (13) est à angle droit par rapport au reste du corps de-8- ladite tige ou broche de fixation (13) et présente un ergot (17) coopérant avec le premier perçage (12), et en ce que l'autre extrémité (16) de ladite tige ou broche de fixation (13) est insérée dans le second perçage (12'). 8. Dispositif, selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que l'une (15) des extrémités de la tige ou broche de fixation (13) est filetée et fixée sur un module coffrant (1, 1') par l'intermédiaire d'un écrou (18), dans un perçage (12) réalisé sur la branche inférieure (8) dudit module coffrant (1). 9. Dispositif, selon la 8, caractérisé en l'autre 10 extrémité (16) de la tige ou broche de fixation (13) est reliée à un ferraillage (19) par l'intermédiaire d'un lien métallique (20). 10. Dispositif, selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que les perçages (12 et 12') formant moyen de fixation forment également des passages traversants pour le béton coulé. 15 11. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les modules coffrants (1) sont de constitution rectiligne. 12. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que les modules coffrants (1') sont de constitution 20 angulaire. 13. Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que les modules coffrants (1, 1') sont assemblés entre eux par l'intermédiaire d'éclisses (21). 14. Dispositif, selon les 5, 7 et 13, caractérisé en 25 ce que chaque éclisse (21) présente une forme et des passages traversants (5') tels qu'en position de service, elle est disposée contre la partie médiane formant la zone de retenue (7) et l'âme (11) de deux modules coffrants (1, 1') adjacents à relier et de telle sorte que les passages traversants (5') de ladite éclisse (21) coïncident avec ceux (5) desdits deux modules coffrants 30 (1, 1') adjacents à relier. | E | E04 | E04B,E04G | E04B 1,E04B 2,E04B 5,E04G 11 | E04B 1/41,E04B 1/16,E04B 2/00,E04B 5/00,E04G 11/48 |
FR2899770 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PREPARATION ALIMENTAIRE HETEROGENE CONDITIONNEE | 20,071,019 | La présente invention concerne la préparation et le conditionnement de plats cuisinés, et plus particulièrement de plats cuisinés frais hétérogènes dressés et stabilisés, c'est-à-dire dont les microorganismes contaminants ont été détruits. Les produits et plats cuisinés frais, conditionnés, représentent une gamme de produits en plein essor. Une des difficultés liée à la commercialisation de cette gamme, réside dans la possibilité de conservation et de restitution complète des qualités d'un produit qui est hétérogène, c'est-à-dire comportant par exemple du poisson et des légumes, mais également du riz et une sauce, tant en terme de couleur et texture, tout en ayant une durée de vie compatible avec les exigences des circuits de distribution. Cette restitution n'est pas possible ni avec les traitements thermiques classiques de pasteurisation, ni d'emballage, notamment à cause de l'oxydation par exemple des légumes ou des végétaux, le persil noircit, et des problèmes de texture, la tomate va éclater et s'écraser, et le poisson va être trop cuit en raison du traitement thermique. L'ensemble des ces difficultés est un frein important à la commercialisation et conduit soit à une limitation importante des gammes et des recettes, soit à des solutions d'emballage et de conditionnement séparé des différents composants du plat. Ces solutions entraînent non seulement une intervention du consommateur pour un dressage du plat e/ou de l'assiette, mais également une dégradation au niveau des propriétés organoleptiques. Le problème à résoudre est ainsi la possibilité d'élaboration d'un plat cuisiné frais à un stade culinaire requis, de le conditionner après dressage dans une forme, prêt à être servi et de la stabiliser au niveau conservation sans dénaturation esthétique et organoleptique. Un plat cuisiné, c'est-à-dire préparé pour la consommation comporte nécessairement des éléments hétérogènes à savoir des éléments de nature différente, c'est donc une préparation alimentaire hétérogène et complexe. On entend par hétérogène, qui est composé d'éléments de nature différente. On entend par complexe, qui contient ou qui réunit plusieurs éléments différents. Leur nature différente entraîne une résistance et un comportement différents vis-à-vis de la température, de la pression et du temps. Le plat cuisiné est préparé pour la consommation c'est-à-dire qu'il est apprêté et présenté, cette présentation requiert un support de présentation, classiquement ce support est l'assiette ou le plat de service. Lorsque des plats cuisinés sont commercialisés, emballés, c'est l'emballage qui devra servir de support de présentation et dans le cas présent permettre le dressage du plat tel qu'il devra être consommé. Ce support outre qu'il sera adapté à la nature du plat, présence de sauce par exemple devra également servir de support durant le traitement permettant la stabilisation et durant le réchauffage. La demanderesse a réussi à résoudre le problème en mettant au point un procédé de fabrication d'une préparation alimentaire hétérogène et 15 complexe, fraîche, conditionnée, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : a) préparation assemblage et dressage de la préparation alimentaire sur un support faisant office d'emballage inférieur, 20 b) emballage de ladite préparation par recouvrement par drapage sous vide par un film flexible thermoplastique, c) application d'au moins un cycle de traitement par Hautes Pressions (HP), à un palier d'une valeur comprise entre 300 et 800 MPa, pendant une durée comprise entre 1 et 10 25 minutes, d) détente instantanée, e) refroidissement. Les plats cuisinés frais sont choisis parmi les plats de viande et 30 de poisson avec sauce et accompagnement, les salades composées. Le support faisant office d'emballage inférieur est choisi dans le groupe des emballages rigides ou semi-rigides, à savoir les barquettes, les assiettes, les plats. Dans d'autres modes de réalisation le support faisant office 35 d'emballage inférieur est constitué par un film souple de même nature ou de nature différente de celle du film supérieur. Le film thermoplastique est choisi dans les films à base de polyoléfine, de polyester et/ou de nylon, seuls, en mélange ou sous forme de films composites. Pendant l'étape c), la température est comprise entre 10 et 50 C, et, le cycle de traitement à une durée. Inférieure à 20 mn. Dans un mode de réalisation la durée du traitement est inférieure à 10 mn, dans une autre mode elle est inférieure à 5 mn. Dans un autre mode de réalisation elle pourra être égale à 3 mn. La température peut également être comprise entre 30 et 35 C. La pression est comprise entre 400 et 700 MPa Dans un autre mode de réalisation la pression est comprise entre 550 et 650 MPa. La température de l'eau de pressurisation s'élève en fonction de l'élévation de la pression. A l'étape e) la préparation alimentaire hétérogène et complexe, fraîche, conditionnée est portée à une température inférieure à 10 C. Dans un autre mode de réalisation, à cette même étape e) elle est portée à une température inférieure à 5 C. L'application des hautes pressions isostatiques conduit à la 20 destruction à température ambiante des micro-organismes. Ce procédé est connu. Cette application conduit à une pasteurisation par la pression à une température inférieure à 40 C ou pascalisation . L'utlisation de la Haute Pression offre la possibilité de préserver 25 les goûts, les teneurs en vitamines et sont utilisées par exemple pour la conservation des jus de fruits ou de produits de charcuterie. Les effets des hautes pressions isostatiques sur les produits peuvent entraîner des modifications dans leur structure, conduisant par exemple à la gélification de certaines protéines ou à la modification de la 30 couleur des viandes. Ces effets différents entraînent une difficulté supplémentaire lorsque la présentation finale visée du produit est une présentation du plat dressé, c'est-à-dire une préparation hétérogène et complexe. On entend par préparation alimentaire hétérogène et complexe 35 des plats cuisinés tels que précédemment cités. A titre d'illustration, les plats résultant d'assemblage, par exemple de poisson : cabillaud, saumon ; de volaille : poulet, canard ; de légumes : haricots verts, brocolis, petits pois ; de féculents : riz, pâtes, et de sauces : mayonnaise, vinaigrette pour les salades, sauce à la crème, à la moutarde, jus de rôti déglacé, etc. pour les viandes, de fruits : tomates, citrons. Les différents composants de ces préparations hétérogènes et complexes n'ont pas tous un degré de cuisson identique, par exemple, la tomate ou la rondelle de citron ou le persil seront incorporés au moment du 10 dressage après cuisson. Le procédé permet ainsi la stabilisation de produits ayant subi un prétraitement différent. Les viandes peuvent être cuites ou pochées, les poissons peuvent être traités crus marqués au grill ou cuits, les légumes pourront 15 être soient blanchis, pochés ou cuits, les sauces pourront être crues ou cuites également. Ces différences de prétraitement entraînent des différences de structure et de texture et elles sont et doivent être restituées après le traitement de stabilisation. 20 Par exemple les légumes entrant dans la composition d'une salade sont pochés et blanchis, et devront donc conserver une texture croquante . Cette restitution n'est pas possible avec les traitements 25 classiques par la chaleur par exemple. Parmi les exemples ci-après, on citera les plats suivants : cabillaud sauce citron riz petits légumes, - saumon rôti riz et légumes verts, aiguillettes de poulet barattées sauce' moutarde, aiguillettes de poulet barattées et légumes verts, macédoine de légumes, salade piémontaise, -salade crevettes avocats, salade alsacienne, salade niçoise. 30 35 Dans un mode de réalisation, l'étape de traitement par hautes pressions isostatiques est effectuée par passage dans une enceinte hyperbarique comportant un circuit haute pression, un système de compression dudit fluide (pompe extérieure ou piston dans l'enceinte), et d'un système de refroidissement et parfois de chauffage. Des équipements hyperbares sont par exemple commercialisés 10 par la société PCC HYPERBARIC qui ont la particularité de présenter un design horizontal. D'autres équipements susceptibles d'être mis en oeuvre sont par exemple commercialisés par les sociétés AVURE ou MITSUBISHI. Par exemple on utilisera une enceinte d'un volume compris entre 15 50 et 300 I, en fonction des produits traités. Les emballages comportent au moins un film flexible thermoplastique recouvrant par drapage sous vide la préparation alimentaire hétérogène et complexe. Ladite préparation après sa phase d'élaboration est dressée dans 20 ou sur un emballage dans un état prêt à servir. Le dressage s'entend par la présentation complète du plat cuisiné, par exemple, mise en place des légumes de la viande ou du poisson, nappage avec la sauce et décoration avec le persil, la tomate et/ou la rondelle de citron. 25 Cette présentation est effectuée sur ou dans un emballage servant de support rigide ou semi-rigide qui permet de maintenir la présentation et pourra être manipulé aisément par le consommateur après réchauffage, par exemple plats de présentation pour deux portions, assiettes individuelles, petits saladiers, barquettes, bols, etc 30 Cet emballage servant de support et le plat cuisiné présenté ou dressé sur celui-ci sont ensuite recouverts par drapage sous vide par film flexible thermoplastique. Le film thermoplastique flexible est éventuellement chauffé avant mise en dépression et application sous vide sur la préparation 35 alimentaire hétérogène et complexe, en laissant un espace entre le film et la préparation alimentaire le plus faible possible donc sans présence d'air ou avec une très faible présence d'air, et est soudé ou collé sur la partie inférieure formant support de l'emballage à l'extérieur de la préparation alimentaire. Le film est ainsi thermoformé autour de la préparation dressée 5 et/ou présentée. De tels emballages sont par exemple décrits dans FR 1 258 357 ou FR 1 286 018, et sont commercialisés par la société CRYOVAC. L'absence d'air ou de gaz entre la partie supérieure de, la préparation alimentaire et l'emballage est doublement nécessaire, en effet 10 c'est une condition de l'application homogène des hautes pressions isostatiques sur la préparation alimentaire hétérogène et complexe et de l'efficacité dudit traitement, mais également de la non déformation du produit. C'est également une nécessité vis-à-vis de la conservation et de 15 l'absence d'oxydation de ladite préparation. La présente invention concerne ainsi également l'utilisation d'un emballage comportant au moins un film flexible thermoplastique recouvrant par drapage sous vide une préparation alimentaire hétérogène et complexe 20 fraîche pour le conditionnement de ladite préparation alimentaire soumise à un processus de stabilisation par un traitement par H.P. L'emballage comprend en outre un support faisant office d'emballage inférieur choisi dans le groupe des emballages rigides ou semi-rigides, à savoir les barquettes, les assiettes, les plats. 25 Les plats cuisinés frais sont choisis parmi les plats de viande et de poisson avec sauce et accompagnement, les plats de légumes et les salades composées. Le film thermoplastique est choisi dans les films à base de polyoléfine, de polyester et/ou de nylon, seuls, en mélange ou sous forme 30 de films composites. Le traitement par HP comporte au moins une phase de soumission à une pression comprise entre 300 et 800 MPa pendant une durée comprise entre 1 et 10 minutes. 35 La présente invention concerne également la préparation alimentaire hétérogène et complexe, fraîche, conditionnée dans un emballage comportant au moins un film flexible thermoplastique la recouvrant par drapage sous vide, caractérisée en ce qu'elle a été soumise à un processus de pasteurisation par un traitement par H.P. L'emballage de la préparation comprend en outre un support faisant office d'emballage inférieur choisi dans le groupe des emballages rigides ou semi-rigides, à savoir les barquettes, les assiettes, les plats. Les plats cuisinés frais sont choisis parmi les plats de viande et de poisson avec sauce et accompagnement, les salades composées. Le film thermoplastique est choisi dans les films à base de polyoléfine, de polyester et/ou de nylon, seuls, en mélange ou sous forme de films composites. Le traitement par HP comporte au moins une phase de soumission à une pression comprise entre 300 et 800 MPa pendant une durée comprise entre 1 et 10 minutes. Le procédé selon l'invention a ainsi, de façon surprenante, permit de résoudre le problème posé et d'obtenir des préparations alimentaires hétérogènes et complexes selon l'invention présentant des qualités visuelles, organoleptiques, de texture, ainsi qu'une qualité microbiologique jamais atteinte à ce jour pour des préparations hétérogènes et complexes comportant des viandes ou poissons, des légumes, des sauces et des féculents. La présente invention est illustrée par les exemples suivants qui 25 illustrent la conservation des qualités organoleptiques et les qualités microbiologiques. Exemple 1 30 Conservation des qualités organoleptiques. L'ensemble des produits cités dans le tableau I ont été après emballage avec un film thermoplastique par drapage sur une assiette ont été soumis à une montée en pression à un palier de 600 MPa, maintien du 35 palier pendant 3 minutes et détente instantanée. Tableau I Produits Prétraitements Qualités organoleptiques Cabillaud Pochage vapeur Le poisson restitue une texture ferme, non Pochage eau cotonneuse. Les myotomes se séparent Enrobage facilement. Rôtissage, poelage La couleur est blanche. Saumon Pochage vapeur ou eau La texture est ferme .la couleur rosée vire Rôtissage, poelage, grillage au rose clair Blanc de Saumurage, barattage La texture est ferme mais reste juteuse. Le poulet Pochage vapeur, rôtissage poulet se coupe bien avec les dents sans pour autant avoir une texture de gel. La couleur interne est un blanc homogène. Haricots Pochage vapeur ou eau + Haricot légèrement croquant très bonne verts assaisonnement tenue, couleur verte préservée Pâtes Cuisson à l'eau La texture est préservée selon la cuisson préalable :al dente ou fondante. Salades Pochage ou blanchiment des La texture des différents composants est composées composants puis mélange avec identifiée, le goût est amélioré par une sauce (vinaigrette,..) l'absence de conservateur type acidifiant dans la sauce. Exemple 2 Les plats cuisinés cités dans les tableaux Il à VI ont été après emballage avec un film thermoplastique par drapage sur une assiette soumis à une montée en pression à un palier de 600 MPa, maintien du palier pendant 3 minutes et détente instantanée. Le témoin est constitué par un plat n'ayant subi aucun traitement visant à améliorer sa conservation. Les analyses ont été effectuées par un laboratoire extérieur agréé selon les normes en vigueur. 8 5 10 Tableau II Plats cuisinés à base de cabillaud sauce citron riz petits légumes Analyse réglementaire plats cuisinés Arrêté du 21 /12/79 Stockage des produits à 4 C Témoin J+ 14 J+28 J+42 J+66 Flore aérobie 10 000 000 < 10 000 < 10 000 < 10 000 < 10 000 mésophile (30 C) /g Coliformes < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 thermotolérants /g Coliformes totaux /g < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 Salmonella /25 g Absence Absence Absence Absence Absence Staphylocoques < 100 < 100 < 100 < 100 < 100 caogulase + /g Anaérobie sulfito < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 reducteurs /g Tableau III Plats cuisinés à base de saumon rôti, riz et petits légumes verts Analyse réglementaire plats cuisinés Arrêté du 21 /12/79 Stockage des produits à 4 C Témoin J + 14 J + 28 J + 42 J + 66 Flore aérobie 5 000 000 < 10 000 100 000 210 000 80 000 mésophile (30 C) /g Coliformes 130 < 10 < 10 < 10 < 10 thermotolérants /g Coliformes totaux /g 62 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 Salmonella /25 g Absence Absence Absence Absence Absence Staphylocoques < 100 < 100 < 100 < 100 < 100 caogulase + /g Anaérobie sulfito < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 reducteurs /g 10 Tableau VI Plats cuisinés à base d'aiguillettes de poulet barattées sauce moutarde & farfalles Analyse réglementaire plats cuisinés Arêté du 21 /12/79 Stockage des produits à 4 C Témoin J+14 J+28 J+42 J+66 Flore aérobie 1 500 000 98 000 < 10 000 < 10 000 30 000 mésophile (30 C) /g Coliformes < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 thermotolérants /g Coliformes totaux /g 14 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 Salmonella /25 g Absence Absence Absence Absence Absence Staphylocoques < 100 < 100 < 100 < 100 < 100 caogulase + /g Anaérobie sulfito < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 reducteurs /g Tableau V Plats cuisinés à base d'aiguillettes de poulet barattées & légumes verts Analyse réglementaire plats cuisinés Arrêté du 21 /12/79 Stockage des produits à 4 C Témoin J + 14 J + 28 J + 42 J + 66 Flore aérobie > 5 000 000 < 10 000 < 10 000 < 10 000 250 000 mésophile (30 C) /g Coliformes < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 thermotolérants /g Coliformes totaux /g 13 500 < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 Salmonella /25 g Absence Absence Absence Absence Absence Staphylocoques < 100 < 100 < 100 < 100 < 100 caogulase + /g Anaérobie sulfito- < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 reducteurs /g 5 Tableau VI Salades Analyse réglementaire plats cuisinés Arrêté du 21 /12/79 Stockage des produits à 4 C HP sans conservateurs ni acidifiants J+1 J+14 J+28 J+42 J+50 Flore aérobie 100 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 mésophile (30 C) /g Levures /g < 10 < 10 < 10 < 10 < 10 Bacteries lactiques /g < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 < 1 000 Ainsi, toutes les analyses montrent une conformité des produits au bout de 66 jours pour les plats cuisinée, et de 50 jours pour les salades. 10 | Procédé de fabrication. d'une préparation alimentaire hétérogène et complexe, fraîche, conditionnée dans un emballage comportant au moins un film flexible thermoplastique la recouvrant par drapage sous vide, caractérisée en qu'elle a été soumise à un processus de stabilisation par un traitement par H.P. et préparation obtenue. | 1. Procédé de fabrication d'une préparation alimentaire 5 hétérogène et complexe, fraîche, conditionnée, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : a) préparation assemblage et dressage de la préparation alimentaire sur un support faisant office d'emballage inférieur, 10 b) emballage de ladite préparation par recouvrement par drapage sous vide par un film flexible thermoplastique, c) application d'un moins un cycle de traitement par HP, à un palier d'une valeur comprise entre 300 et 800 MPa, pendant une durée comprise entre 1 et 10 minutes, 15 d) détente instantanée, e) refroidissement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les plats cuisinés frais sont choisis parmi les plats de viande et de poisson avec sauce et accompagnement, les salades composées. 20 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le support faisant office d'emballage inférieur est choisi dans le groupe des emballages rigides ou semi-rigides, à savoir les barquettes, les assiettes, les plats. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le film 25 thermoplastique est choisi dans les films à base de polyoléfine, de polyester et/ou de nylon, seuls, en mélange ou sous forme de films composites. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pendant l'étape c), la température est comprise entre 10 et 50 C. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que 30 pendant l'étape c), la température est comprise entre 30 et 35 C. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pendant l'étape c), la pression est comprise entre 400 et 700 MPa. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pendant l'étape c), le cycle de traitement a une durée de 3 minutes. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pendant l'étape c), la préparation alimentaire hétérogène et complexe, fraîche, conditionnée est portée à une température inférieure à 5 C. 10. Utilisation d'un emballage comportant au moins un film flexible thermoplastique recouvrant par drapage sous vide une préparation alimentaire hétérogène et complexe fraîche pour le conditionnement de ladite préparation alimentaire soumise à un processus de stabilisation par un traitement par H.P. 11. Utilisation selon la 10, caractérisée en ce que 10 l'emballage comprend en outre un support faisant office d'emballage inférieur choisi dans le groupe des emballages rigides ou semi-rigides, à savoir les barquettes, les assiettes, les plats. 12. Utilisation selon les 9 à 1 1, caractérisée en ce que les plats cuisinés frais sont choisis parmi les plats de viande et de 15 poisson avec sauce et accompagnement, les salades composées. 13. Utilisation selon les 9 à 12, caractérisée en ce que le film thermoplastique est choisi dans les films à base de polyoléfine, de polyester et/ou de nylon, seuls, en mélange ou sous forme de films composées. 20 14. Utilisation selon les 9 à 13, caractérisée en ce que le traitement par HP comporte au moins une phase de soumission à une pression comprise entre 300 et 800 MPa pendant une durée comprise entre 1 et 10 minutes. 15. Préparation alimentaire hétérogène et complexe fraîche 25 conditionnée dans un emballage comportant au moins un film flexible thermoplastique la recouvrant par drapage sous vide, caractérisée en qu'elle a été soumise à un processus de stabilisation par un traitement par H.P. 16. Préparation selon la 15, caractérisée en ce 30 que l'emballage comprend en outre un support faisant office d'emballage inférieur choisi clans le groupe des emballages rigides ou semi-rigides, à savoir les barquettes, les assiettes, les plats. 17. Préparation selon les 15 à 16, caractérisée en ce que les plats cuisinés frais sont choisis parmi les plats de viande et 35 de poisson avec sauce et accompagnement, les salades composées. 510 18. Préparation selon les 15 à 17, caractérisée en ce que le film thermoplastique est choisi dans les films à base de polyoléfine, de polyester et/ou de nylon, seuls, en mélange ou sous forme de films composites. 19. Préparation selon les 15 à 18, caractérisée en ce que le traitement par HP comporte au moins une phase de soumission à une pression comprise entre 300 et 800 MPa pendant une durée comprise entre 1 et 10 minutes. 15 | A,B | A23,B65 | A23L,B65B | A23L 3,A23L 5,A23L 35,B65B 31 | A23L 3/015,A23L 5/10,A23L 35/00,B65B 31/04 |
FR2896433 | A1 | INSTALLATION DOMESTIQUE DE PURIFICATION D'EFFLUENTS | 20,070,727 | Domaine de l'invention La présente invention concerne une comprenant - une cuve d'homogénéisation recevant les effluents, - un bac de floculation comprenant une partie supérieure tronconique prolongée d'une partie inférieure, placé à l'intérieur de la cuve de clarification et dans lequel se forment des flocons de boues, - un conduit descendant, reliant la cuve d'homogénéisation à la partie basse du bac de floculation que les effluents traversent de bas en haut 10 et se clarifient au contact des flocons de boues, - le conduit comprenant un tube supérieur dont une extrémité est reliée à la cuve d'homogénéisation et l'autre extrémité débouche dans un tube inférieur de diamètre plus grand que celui du tube supérieur, l'extrémité inférieure de celui-ci débouchant dans la partie basse du 15 bac de floculation, - une cuve à boues qui reçoit les boues débordant du bac de floculation. Etat de la technique On connaît déjà une telle installation de purification d'effluents destinée à des applications industrielles pour le traitement de 20 volumes relativement important, le cas échéant fortement chargés en polluants. De ce fait, une telle installation ne convient pas pour le traitement des effluents domestiques en faible quantité ou peu chargés de produits polluants car, outre les questions dimensionnelles, le fonction- 25 nement de l'installation, même réduite à une échelle appropriée, ne serait pas efficace avec un débit très faible discontinu et même l'installation risquerait de se colmater. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une instal- 30 lation domestique de purification d'effluents de structure simple, facile à utiliser et à entretenir, de faible encombrement et compatible avec une application domestique, c'est-à-dire avec des débits d'effluents relative-ment faibles et discontinus. Exposé et avantages de l'invention 35 A cet effet, la présente invention concerne une installation de purification d'effluents du type défini ci-dessus caractérisé en ce que A- une première enceinte formant la cuve d'homogénéisation équipée d'un agitateur et d'une unité de pompage, B- une conduite de liaison en sortie de l'unité de pompage, comportant un injecteur de réactifs et un mélangeur statique, C- une seconde enceinte surmontée d'une cuve de mélange dans laquelle débouche tangentiellement la conduite de liaison, et comprenant - un bac de floculation en forme de tronc de cône renversé placé au-dessus de la cuve à boues et surmonté d'une chambre de filtration, le bac de floculation ayant en partie supérieure, des ouïes pour le passage des flocons de boues, - une conduite descendant de la cuve de mélange jusqu'au fond du 10 bac de floculation, -ainsi qu'une d'une sortie d'eaux purifiées au-dessus de la chambre de filtration, D- une conduite de dérivation reliant la partie supérieure de la cuve d'homogénéisation, sous le niveau d'arrivée des effluents directement à 15 la cuve à boues. Cette installation d'une réalisation et d'une mise en place simples, permet un fonctionnement dynamique normal par commande de l'agitateur, et de l'unité de pompage qui fournissent des volumes d'effluents homogénéisés à la seconde enceinte dans laquelle se fait la sé- 20 paration des boues et le filtrage final. Mais ce fonctionnement normal permet également un fonctionnement de secours, statique purement biologique, c'est-à-dire sans injection de réactifs ni d'agitation et de pompage, en limitant le fonctionnement aux parties les plus liquides et laissant provisoirement les particules solides au fond de la cuve d'homogénéisation. 25 Lorsque l'installation peut de nouveau fonctionner de manière dynamique, on remet en suspension les particules solides déposées au fond de la cuve avec l'agitateur pour obtenir un liquide homogène repris par l'unité de pompage, qui équipée d'une pompe à couteaux, fractionne les composants pour obtenir un mélange plus homogène avec des particules plus petites 30 qui arrivent ensuite dans la seconde enceinte. L'entretien de l'installation se fait sans difficulté. L'entretien normal, c'est-à-dire le remplissage des réservoirs d'agents réactifs, ne présente pas de difficultés particulières et, en cas de problème au niveau d'un équipement, l'agitateur et l'unité de pompage sont facilement accessibles dans la première enceinte. Les con- 35 duites éventuellement bouchées sont également très accessibles : il suffit de démonter quelques raccords pour accéder à la partie nécessitant une intervention plus poussée. Enfin, l'évacuation des boues se fait également de manière simple à la sortie de la cuve amont. Suivant une autre caractéristique, l'unité de pompage est une unité de pompage à fractionnement qui permet une réduction de la 5 dimension des parties solides des effluents. Suivant une autre caractéristique, l'arrivée des effluents dans la cuve d'homogénéisation se fait par un tube plongeant. Ce tube plongeant permet, en cas d'arrêt de l'unité de pompage, de séparer un maximum d'éléments lourds dans la cuve d'homogénéisation pour que le 10 fonctionnement statique permette de prélever le liquide moins chargé dans la partie supérieure de la cuve d'homogénéisation directement dans la cuve à boues, à l'arrêt de l'agitateur. Suivant une autre caractéristique, le conduit descendant reliant la sortie de la cuve de mélange au bac de floculation est en saillie 15 dans la cuve de mélange et sa partie haute est équipée d'un guide hélicoïdal, comme sa sortie en amont d'une chambre de tranquillisation du flux en forme de deux troncs de cône inversés reliés par leur grande base. La mise en mouvement de rotation du liquide ou plus exactement en mouvement hélicoïdal favorise le mélange et ensuite 20 l'agglutination des particules pour développer des flocons lors de la lente remontée du liquide dans le bac de floculation. De façon avantageuse, la conduite partant de la cuve de mélange est équipée d'un point d'injection de réactifs suivi d'un mélangeur statique pour rejoindre une partie de la conduite descendante, de section 25 nettement plus importante avant de déboucher dans le bac de floculation. De façon avantageuse, le bac de floculation a une enveloppe en forme de double tronc de cône allant en s'évasant vers le haut et le conduit descendant débouche dans le volume délimité par le petit tronc de cône, l'enveloppe ayant des ouïes de passage des flocons de boues, près de 30 son bord supérieur. Les ouïes sont, de préférence, réparties en deux rangées périphériques disposées en quinconce de sorte que les flocons qui s'agglutinent et remontent de plus en plus lentement le long de la paroi du bac de floculation, du fait de la forme de plus en plus évasée de celui-ci et 35 du ralentissement conséquent du liquide, arrivent ainsi nécessairement devant une ouïe pour déborder par celle-ci et retomber dans la cuve à boues. De façon avantageuse, le fond de la cuve à boues est incliné vers la sortie. Suivant une autre caractéristique, la chambre de filtration est constituée par une masse filtrante enrichie de poudres biologiques et cette chambre occupe toute la section de l'enceinte entre le dessus du bac de floculation et la sortie. Cette masse filtrante se remplace. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple d'installation domestique de purification d'effluents représenté dans l'unique figure annexée qui est une vue en coupe schématique de l'installation. Description d'un mode de réalisation de l'invention Selon la figure, l'invention concerne une installation domestique de purification d'effluents, composée d'une première en- ceinte 100 de forme cylindrique, constituant une cuve d'homogénéisation recevant les effluents à traiter. Cette cuve d'homogénéisation 100 est reliée par une conduite de liaison 300 à une seconde enceinte 200 surmontée d'une cuve de mélange 210. La seconde enceinte 200 contient un bac de floculation 220 dans lequel arrive le liquide de la cuve de mélange 210 pour faire floculer des boues qui passent sous forme de flocons dans la cuve à boues 230 pour être évacuées périodiquement. L'eau séparée des boues remonte à travers une chambre de filtration 240 vers la sortie. De façon plus détaillée, la première enceinte 100 est une structure de forme cylindrique à section circulaire munie d'une arrivée d'effluents 110 constituée par un tube coudé, plongeant. Cette cuve 100 est équipée d'une agitateur 120 entraîné par un moteur électrique 121 installé sur le dessus 130 de la cuve 100 et fonctionnant de manière commandée par exemple de façon périodique et/ ou en fonction de l'arrivée de liquide. La cuve 100 est équipée d'une unité de pompage 140 installée au fond 111 de la cuve 100 dans une cage 112 communiquant avec le restant de la cuve et protégeant l'unité de pompage. L'unité de pompage 140 comporte un rotor à couteaux de manière à déchiqueter et homogénéiser les produits en suspension dans les effluents pompés. Le côté refoulement 141 de la pompe est relié à la conduite de liaison 300, qui remonte à l'intérieur de la cuve 100 pour arriver au-dessus de la seconde enceinte 200 et déboucher tangentiellement dans la cuve de mélange 210. Cette conduite de liaison 300 comporte en sortie un injecteur d'agents réactifs 310 puis, un mélangeur statique 320, c'est-à-dire un chemin dans lequel les agents réactifs se ménagent naturellement au flux de liquide pour déboucher tangentiellement dans la cuve de mélange 210. L'arrivée tangentielle crée une circulation en vortex du liquide dans la chambre de mélange. Au-dessus de la première enceinte 100, se trouve le moteur 121 de l'agitateur 120 ainsi que des réservoirs 150, 151 contenant le ou les agents réactifs à injecter dans la conduite de liaison 300. Ces équipements sont facilement accessibles pour l'entretien et le remplissage des réservoirs 150, 151. Le dessus 130 de la cuve 100 est amovible et corn-porte une trappe 131 pour extraire l'unité de pompage 140 et accéder à la conduite de refoulement 300. La cuve d'homogénéisation 100 comporte également une conduite de dérivation 160 dont l'entrée 161 se trouve légèrement sous le niveau d'arrivée 110 du liquide dans la cuve 100 et débouchant dans la 15 cuve à boues 230 de la seconde enceinte 200. Dans cet exemple, la première enceinte est cylindrique à section circulaire d'axe YY. La seconde enceinte 200, également constituée par un volume cylindrique de section circulaire, d'axe ZZ, se compose de bas en haut, de la cuve à boues 230 dont le fond 231 est incliné vers la sortie 232 20 de pompage des boues. Au-dessus du fond 231, la cuve à boues 230 loge la cuve de floculation 220 formée par une enveloppe biconique allant en s'évasant vers le haut et se terminant par un bord 221 pour être portée par une bride 250 ajourée, fixée à la paroi de l'enceinte 200. Au-dessus de cette cuve 220, se trouve un volume de tranquillisation et de réparti- 25 tion 260 surmonté de la chambre à filtration 240 constituée par un disque épais chargé d'une masse filtrante contenant des poudres biologiques de manière à assurer la filtration finale des eaux nettoyées. Dans l'axe ZZ de l'enceinte 200, le conduit descendant 270, relie la cuve de mélange 210 à la base du bac de floculation 220. Ce con- 30 duit 270 descendant se compose d'une partie supérieure 271 venant en saillie dans la cuve de mélange 210 de façon à renforcer le mouvement de vortex du liquide arrivant du mélangeur statique dans la cuve de mélange. En partie haute, l'entrée de ce conduit est garnie d'un guide hélicoïdal 272 orienté de façon à conserver le mouvement de vortex du liquide à 35 l'intérieur du conduit descendant 270 équipé d'un point d'injection de réactifs 310'. Ce conduit 270 est prolongé par un mélangeur statique 273, c'est-à-dire un chemin dans lequel les agents réactifs se mélangent au flux de liquide pour déboucher dans une parties de conduite descendante 274 de section nettement plus importante pour arriver dans le bac de floculation 220. Les différentes parties de la conduite descendante 270 sont reliées par des raccords tels que le raccord 271, facilitant le montage et le démontage de cette partie de l'installation, par exemple pour des travaux d'entretien. Sous la chambre de filtration 240, le conduit descendant 274 augmente nettement de section pour arriver dans le bac de floculation 220 et sa sortie se termine par une enveloppe 275 en forme de double tronc de cône constituant une chambre de tranquillisation du flux. En amont de cette chambre de tranquillisation, la partie 274 du conduit est équipée de nouveau d'un guide hélicoïdal 276 toujours pour soutenir le mouvement hélicoïdal du flux à l'arrivée dans la chambre de tranquillisation 275. Le fond de la chambre de tranquillisation est ouvert au-dessus du fond de la partie inférieure 222 du bac de floculation 220. Le bac de floculation 220 comporte, en partie haute, deux rangées d'ouïes 223, décalées les unes par rapport aux autres et constituant des sorties pour les flocons de boues FB. Les boues s'agglutinent en flocons dans le liquide qui re- monte dans le bac de floculation 220 en diminuant de vitesse en fonction de l'augmentation de section du bac. Les flocons de boues FB entraînés par le lent mouvement de liquide le long de la paroi 224 du bac de floculation 220 peuvent ainsi remonter et s'échapper par les ouïes 223 pour retomber par gravité au fond 231 de la cuve à boues 230. L'eau nettoyée d'une partie importante de ses boues remonte alors dans la chambre de tranquillisation et de répartition 260 au-dessus du bac de floculation 220 pour traverser ensuite la chambre filtrante 240 et s'échapper à état filtré par la sortie 241. La mise en place et l'assemblage de l'installation se font de manière simple. Tous les composants de la cuve d'homogénéisation 100 peuvent se mettre en place après l'installation de la cuve proprement dite. Il en est de même de la seconde enceinte 200 qui reçoit d'abord le bac de floculation 220 puis la chambre filtrante 240 à laquelle on a fixé par un raccord, la troisième partie 274 de la conduite descendante270. Après cette mise en place, on fixe la partie supérieure 271 de la conduite des- cendante par un raccord et on installe la cuve de mélange 210. Le bran- chement de la cuve de mélange 210 avec le mélangeur statique 320 et son raccordement à la conduite de refoulement 300 de l'unité de pompage 140 se font également par de simples raccords. En cas de problème au niveau d'un composant de l'installation, il est facile d'accéder à ce composant ou de l'extraire. Ainsi, le moteur 121 de l'agitateur 120 est directement accessible au-dessus de la cuve d'homogénéisation 100. L'unité de pompage 140 peut s'extraire de la cuve d'homogénéisation 100 car elle est en principe simplement posée dans sa cage 112. L'accès à la conduite de refoulement 300 se fait par simple démontage d'un raccord. Bien que la seconde enceinte 200 ne comporte que des éléments statiques, en cas exceptionnel de bourrage, l'ensemble des éléments est accessible par le dessus. L'installation de purification d'effluents décrite ci-dessus fonctionne de la manière suivante : les effluents arrivent en général de façon discontinue dans la cuve d'homogénéisation 100 par le tube pion- geant 110. Ces effluents sont mélangés par l'agitateur 120 pour être homogénéisés avant d'être aspirés par la pompe 140 dont les couteaux déchiquettent les éléments solides pour avoir des éléments d'une dimension inférieure à une limite fixée. La pompe à couteaux 140 est par exemple commandée par un flotteur et/ ou par une horloge de manière à pomper périodiquement un certain volume d'effluents. Ce volume d'effluents est homogénéisé par l'agitateur 120 avant d'être pompé. Les effluents ainsi pompés passent dans l'injecteur d'agents réactifs 310 où ils reçoivent des agents réactifs favorisant leur traitement en aval. Les agents réactifs se mélangent aux effluents dans le mélangeur statique 320 puis, le flux arrive tangentiellement dans la cuve de mélange 210 dans laquelle il tourne suivant un mouvement de vortex pour passer dans la conduite descendante 270 dans laquelle ce mouvement circulaire est soutenu par le guide hélicoïdal 271 de l'entrée. Le liquide descend dans la conduite 276 suivant un mouvement de rotation réactivé près de la sortie de la conduite, en amont de la chambre de tranquillisation 275. Dans cette chambre, le flux continue de tourner suivant un mouvement hélicoïdal pour passer dans le bac de floculation 220. L'augmentation de section, progressive, ralentit le flux qui devient très lent dans le bac de floculation. Le flux d'effluents se sépare progressivement de flocons de boues FB et le liquide nettoyé remonte dans la chambre de tranquillisation 260 avant de traverser la chambre de filtrage 240 et passer par la sortie 241. Le niveau de liquide dans la seconde enceinte 200 est fixé par la hauteur de la sortie 241 d'eau filtrée alors que le niveau de liquide dans la première enceinte 100 varie en fonction des volumes pompés. La conduite de dérivation 160 qui relie la partie haute de la cuve d'homogé- néisation 100 à la cuve de boues 230 permet un fonctionnement statique de l'installation en cas défaillance de l'unité de pompage 140. Le liquide de la cuve d'homogénéisation 100 est prélevé dans sa partie haute, débarrassé des principales parties solides qui, au repos de l'agitateur 120, descendent par gravité au fond de la cuve d'homogénéisation et ne sont pas mélangées. Le liquide près du niveau supérieur de la cuve passe alors la chambre de boues 230 dans laquelle il se débarrasse d'une fraction moindre de particules solides que s'il avait été additionné de réactifs de floculation comme en régime normal. Puis, le liquide remonte à travers la bride ajourée 250 et, éventuellement, les ouïes 224 du bac de floculation 220 pour traverser la masse filtrante 240 et être évacué | Installation comprenant - une cuve d'homogénéisation (100) équipée d'un agitateur (120) et d'une unité de pompage (140),- une conduite de liaison (300) en sortie de l'unité de pompage (140), comportant un injecteur d'agents réactifs (310) et un mélangeur statique (320),- une seconde enceinte (200) surmontée d'une cuve de mélange (210) dans laquelle débouche tangentiellement la conduite de liaison (300, 320) et comprenant un bac de floculation (220) au-dessus de la cuve à boues (230) et surmonté d'une chambre de filtration (240), une conduite (270) descendant jusqu'au fond (222) du bac de floculation (220) et- une conduite de dérivation (160). | 1 ) Installation domestique de purification d'effluents comprenant une cuve d'homogénéisation recevant les effluents, un bac de floculation comprenant une partie supérieure tronconique prolongée d'une partie inférieure, placé à l'intérieur de la cuve de clari- fication et dans lequel se forment des flocons de boues, un conduit descendant, reliant la cuve d'homogénéisation à la partie basse du bac de floculation que les effluents traversent de bas en haut et se clarifient au contact des flocons de boues, le conduit comprenant un tube supérieur dont une extrémité est reliée à la cuve d'homogénéisation et l'autre extrémité débouche dans un tube inférieur de diamètre plus grand que celui du tube supérieur, l'extrémité inférieure de celui-ci débouchant dans la partie basse du bac de floculation, - une cuve à boues qui reçoit les boues débordant du bac de floculation, caractérisée par A- une première enceinte (100) formant la cuve d'homogénéisation équipée d'un agitateur (120) et d'une unité de pompage (140), B- une conduite de liaison (300) en sortie de l'unité de pompage (140), comportant un injecteur d'agents réactifs (310) et un mélangeur statique (320), C- une seconde enceinte (200) surmontée d'une cuve de mélange (210) dans laquelle débouche tangentiellement la conduite de liaison (300, 320), et comprenant un bac de floculation (220) en forme de tronc de cône renversé placé au-dessus de la cuve à boues (230) et surmonté d'une chambre de filtration (240), le bac de floculation (220) ayant en partie supérieure, des ouïes (224) pour le passage des flocons de boues (FB), une conduite (270) descendant de la cuve de mélange (210) jusqu'au fond (222) du bac de floculation (220), ainsi qu'une sortie (241) des eaux de la chambre de filtration (240), D-une conduite de dérivation (160) reliant la partie supérieure de la cuve d'homogénéisation (100), sous le niveau d'arrivée des effluents, directement à la cuve à boues (230). 2 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'unité de pompage (140) est une unité de pompage à fractionnement. 3 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que l'arrivée d'effluents dans la cuve d'homogénéisation est réalisée par un tube plongeant (110). 4 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que le conduit descendant (270) reliant la sortie de la cuve de mélange (210) au bac de floculation (220) dans la cuve de mélange (210) et sa partie haute est équipée d'un guide hélicoïdale (211), sa sortie étant munie également d'un guide hélicoïdal (276) en amont d'une chambre de tranquillisation du flux (275) en forme de deux troncs de cône inversés reliés par leur grande base. 5 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que la conduite (270) partant de la cuve de mélange (210) est équipée d'un point d'injection de réactifs (310') suivi d'un mélangeur statique (373) pour rejoindre une partie (274) de la conduite descendante (270), de section nettement plus importante avant de déboucher dans le bac de floculation (220). 6 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que le bac de floculation (220) a une enveloppe en forme de double tronc de cône allant en s'évasant vers le haut et le conduit descendant (270) dé-bouche dans le volume délimité par le petit tronc de cône (222), l'enveloppe ayant des ouïes (224) de passage des flocons de boues (FB) près de son bord supérieur. 7 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que la chambre de filtration (240) est constituée par une masse filtrante enrichie de poudres biologiques. 8 ) Installation selon la 1, caractérisée en ce que le fond (231) de la cuve à boues (230) est incliné vers la sortie.35 | B,C | B01,C02 | B01D,C02F | B01D 21,C02F 3 | B01D 21/08,C02F 3/28 |
FR2899635 | A1 | SONDE PERFECTIONNEE POUR PRESSIOMETRE | 20,071,012 | PRESSIOMETRE. L'invention concerne, de façon générale, les techniques de diagraphie. Plus précisément, l'invention concerne une sonde pour pressiomètre, comprenant au moins un distributeur de fluides et trois cellules annulaires gonflables, le distributeur s'étendant parallèlement à l'axe de la sonde et comprenant des passages de fluide hydraulique et des passages de fluide gazeux, et les cellules s'étendant respectivement sur trois sections longitudinales adjacentes et successives de la sonde, entourant le distributeur, et comprenant une cellule centrale reliée à au moins un passage de fluide hydraulique et deux cellules latérales dont chacune est reliée à au moins un passage de fluide gazeux. Les pressiomètres sont bien connus de l'homme du métier depuis leur invention par L. Ménard en 1955, et sont utilisés pour évaluer in situ les paramètres mécaniques des sols. Une fois la sonde introduite dans un forage, chaque cellule gonflable est soumise à une pression croissante par paliers, en nombre de six à quatorze par exemple, et suivant une progression arithmétique. A chaque palier, le volume de liquide introduit dans la cellule centrale est mesuré à plusieurs instants après la fin de la mise en pression. Ces mesures sont ensuite traduites en graphiques à 30 partir desquels sont évalués les paramètres mécaniques du terrain exploré. 1 En pratique, les mesures de volume ne sont donc effectuées qu'avec la cellule centrale encore appelée "cellule de mesure", les cellules latérales ou "cellules de garde" n'ayant pour fonction que de confiner la cellule centrale dans un volume sensiblement cylindrique pour garantir que les résultats obtenus ne sortent pas de leur domaine de validité. Les sondes connues, qui constituent des organes essentiels des pressiomètres existants, souffrent de 10 plusieurs défauts très gênants. En effet, ces sondes présentent généralement une structure complexe, de sorte qu'elles requièrent des temps et des coûts de fabrication élevés. Par ailleurs, la fragilité intrinsèque des 15 membranes élastiques utilisées pour la réalisation des cellules, et la fréquence relativement élevée d'avaries qui en résultent, conduisent aujourd'hui à d'importants retards d'exploitation correspondant aux délais d'approvisionnement d'une nouvelle sonde. 20 Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une sonde exempte de ces principaux défauts. A cette fin, la sonde de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisée en 25 ce que le distributeur présente une surface externe s'inscrivant dans un cylindre, en ce que la sonde comprend en outre un mandrin cylindrique creux enfilé de façon amovible et étanche sur le distributeur et présentant au moins trois orifices de fluide isolés les 30 uns des autres de façon étanche et s'ouvrant respectivement dans les trois sections longitudinales de la sonde, l'orifice de la section centrale étant relié à 2 au moins un passage de fluide hydraulique et chacun des deux autres orifices étant relié à au moins un passage de fluide gazeux, et en ce que les trois cellules sont au moins partiellement formées par un manchon élastique unique enfilé sur le mandrin et fractionné, au moyen de cerclages appliquant localement ce manchon de façon étanche sur la face externe du mandrin, pour former les trois sections longitudinales de la sonde. Non seulement la sonde ainsi agencée peut être réalisée facilement et à moindre coût, mais elle peut en outre être facilement réparée en cas d'avarie par remplacement du mandrin portant les cellules défectueuses par un mandrin équipé d'un manchon élastique neuf. Les cerclages comprennent par exemple deux cerclages d'extrémité dont chacun est constitué d'un sertissage métallique, et deux cerclages intermédiaires dont chacun est constitué par une pluralité de spires d'un lien souple enroulé sous tension autour du manchon. Pour réaliser plus facilement l'étanchéité entre cellules et garantir la stabilité dimensionnelle des cellules, le mandrin peut présenter deux rainures périphériques externes, chaque cerclage intermédiaire appliquant le manchon élastique sur le fond de l'une de ces rainures. Dans un mode de réalisation simple et efficace de la sonde de l'invention, les spires du lien souple de chaque cerclage intermédiaire sont maintenues les unes par rapport aux autres et sous tension par encollage, par exemple au moyen d'une colle à deux composants. La sonde peut en outre comprendre une gaine mécanique de protection déformable, par exemple réalisée dans un textile enduit. 3 Dans le cas où une telle gaine de protection est utilisée, les sertissages métalliques sont appliqués sur cette gaine. La sonde de l'invention est par ailleurs dotée de joints toriques appliqués dans des rainures périphériques externes du distributeur et isolant les uns des autres, de façon étanche, les trois orifices de fluide pratiqués dans le mandrin. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale partielle et fractionnée d'une sonde conforme à l'invention; et - la figure 2 est une vue en coupe axiale, à échelle agrandie, d'un tronçon longitudinal de la sonde illustrée à la figure 1. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne une sonde destinée à équiper un pressiomètre. Une telle sonde comprend, de façon traditionnelle, un distributeur de fluides 1 et trois cellules annulaires gonflables 21, 22, et 23. Le distributeur 1 s'étend le long de l'axe Z de la sonde et comprend des passages 11 de fluide hydraulique et des passages 12 de fluide gazeux. Les cellules 21, 22 et 23 entourent le distributeur 1 et s'étendent respectivement sur trois sections longitudinales adjacentes et successives de la sonde, notées S1, S2, et S3. 4 La cellule centrale de mesure 21 est reliée à un passage de fluide hydraulique 11, généralement constitué par de l'eau sous pression, tandis que les cellules de garde 22 et 23, qui sont disposées de part et d'autre de la cellule centrale 21, sont reliées chacune à un passage de fluide gazeux 12, ce fluide gazeux étant généralement constitué par de l'azote sous pression. Selon l'invention, les cellules 21 à 23 sont réalisées à partir d'un seul manchon élastique 2 gainant un mandrin cylindrique creux 3 lui-même enfilé de façon amovible et étanche sur le distributeur 1, ce distributeur présentant à cette fin une surface externe s'inscrivant dans un cylindre. Plus précisément, le mandrin 3 présente trois orifices de fluide isolés les uns des autres de façon étanche, notés 31, 32, et 33, et s'ouvrant respectivement dans les trois sections longitudinales Sl, S2, et S3 de la sonde. L'orifice 31 de la section centrale Sl est relié au passage 11 de fluide hydraulique, tandis que chacun des deux autres orifices, 32 et 33, est relié au passage 12 de fluide gazeux. Pour définir les trois cellules 21, 22 et 23 et former les trois sections longitudinales correspondantes S1, S2, et S3 de la sonde, le manchon élastique 2 est fractionné au moyen de cerclages tels que 4e et 4i qui l'appliquent localement et de façon étanche sur la face externe du mandrin 3. Ces cerclages comprennent notamment deux cerclages d'extrémité 4e constitués chacun d'un sertissage métallique. Dans le cas où le manchon 2 est recouvert d'une gaine mécanique de protection déformable 5, par exemple réalisée dans un textile enduit, les sertissages métalliques 4e sont appliqués sur cette gaine 5. Les cerclages comprennent deux cerclages intermédiaires 4i destinés à assurer la séparation entre la cellule centrale 21 et les cellules de garde 22 et 23. Il convient ici de préciser que, pour des raisons de taille de représentation, seul l'emplacement des cerclages 4i est rendu visible sur la figure 1. Comme le montre en revanche la figure 2, chacun des cerclages intermédiaires 4i est avantageusement constitué par une pluralité de spires d'un lien souple enroulé sous tension autour du manchon 2, ces spires étant de préférence maintenues les unes par rapport aux autres et sous tension par encollage. Pour faciliter la pose et la tenue des cerclages intermédiaires 4i, le mandrin 3 présente de préférence deux rainures périphériques externes 30, chaque cerclage intermédiaire 4i pouvant ainsi appliquer le manchon élastique 2 sur le fond de l'une de ces rainures 30. Enfin, comme le montre la figure 1, la sonde de l'invention est équipée de joints toriques 6 installés dans des rainures périphériques externes 10 du distributeur 1 et isolant les uns des autres, de façon étanche, ljes trois orifices de fluide 31, 32 et 33 pratiqués dans le mandrin 3. 6 | L'invention concerne une sonde destinée à équiper un pressiomètre et comprenant un distributeur (1) de fluides, une cellule centrale de mesure (21) susceptible d'être gonflée par un liquide sous pression, et deux cellules de garde (22, 23) disposées de part et d'autre de la cellule de mesure et susceptibles d'être gonflées par un gaz sous pression.Selon l'invention, les cellules (21-23) sont réalisées à partir d'un seul manchon élastique (2) gainant un mandrin cylindrique creux (3) lui-même enfilé de façon amovible et étanche sur le distributeur (1), ce distributeur présentant à cette fin une surface externe s'inscrivant dans un cylindre. | 1. Sonde pour pressiomètre, comprenant au moins un distributeur (1) de fluides et trois cellules annulaires gonflables (21-23), le distributeur (1) s'étendant parallèlement à l'axe (Z) de la sonde et comprenant des passages (il) de fluide hydraulique et des passages (12) de fluide gazeux, et les cellules (21-23) s'étendant respectivement sur trois sections (Si-S3) longitudinales adjacentes et successives de la sonde, entourant le distributeur (1), et comprenant une cellule centrale (21) reliée à au moins un passage de fluide hydraulique (11) et deux cellules latérales (22, 23) dont chacune est reliée à au moins un passage de fluide gazeux (12), caractérisée en ce que le distributeur (1) présente une surface externe s'inscrivant dans un cylindre, en ce que la sonde comprend en outre un mandrin cylindrique creux (3) enfilé de façon amovible et étanche sur le distributeur (1) et présentant au moins trois orifices (31-33) de fluide isolés les uns des autres de façon étanche et s'ouvrant respectivement dans les trois sections longitudinales (Sl-S3) de la sonde, l'orifice (31) de la section centrale (Sl) étant relié à au moins un passage (11) de fluide hydraulique et chacun des deux autres orifices (32, 33) étant relié à au moins un passage (12) de fluide gazeux, et en ce que les trois cellules (21-23) sont au moins partiellement formées par un manchon élastique unique (2) enfilé sur le mandrin (3) et fractionné, au moyen de cerclages (4e, 4i) appliquant localement ce manchon (2) de façon étanche sur la face 7 externe du mandrin (3), pour former les trois sections longitudinales (Sl-S3) de la sonde. 2. Sonde suivant la 1, caractérisée en ce que les cerclages (4e, 4i) comprennent deux cerclages d'extrémité (4e) dont chacun est constitué d'un sertissage métallique. 3. Sonde suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les cerclages (4e, 4i) comprennent deux cerclages intermédiaires (4i) dont chacun est constitué par une pluralité de spires d'un lien souple enroulé sous tension autour du manchon (2). 4. Sonde suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 3, caractérisée en ce que le mandrin (3) présente deux rainures périphériques externes (30), et en ce que chaque cerclage intermédiaire (4i) applique le manchon élastique (2) au fond de l'une de ces rainures (30). 5. Sonde suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 3, caractérisée en ce que les spires du lien souple de chaque cerclage intermédiaire (4i) sont maintenues les unes par rapport aux autres et sous tension par encollage. 6. Sonde suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il comprend en outre une gaine mécanique de protection déformable (5), par exemple réalisée en textile enduit. 7. Sonde suivant les 2 et 6, caractérisée en ce que les sertissages métalliques (4e) sont appliqués sur la gaine mécanique de protection (5). 8. Sonde suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il comporte des joints 8toriques (6) appliqués dans des rainures périphériques externes (:LO) du distributeur (1) et isolant les uns des autres, de façon étanche, les trois orifices de fluide (31-33) pratiqués dans le mandrin (3).5 | E | E21 | E21B | E21B 49 | E21B 49/00 |
Subsets and Splits