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FR2898277 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN PLATEAU DE STERILISATION POUR MATERIEL MEDICAL, EN PARTICULIER POUR DES INSTRUMENTS DE CHIRURGIE | 20,070,914 | La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un plateau de stérilisation pour du matériel médical, en particulier pour des instruments de chirurgie. Elle concerne également le plateau de stérilisation obtenu par ce procédé. Il est connu de réaliser un plateau de stérilisation pour des instruments de chirurgie en assemblant un fond percé de trous à des parois latérales et en disposant dans le plateau ainsi formé, aux endroits adéquats, des supports pour le maintien des instruments de chirurgie. Les trous permettent le passage du fluide de stérilisation à l'intérieur du plateau et autour des instruments, et sont par ailleurs mis à profit pour réaliser le montage dans le plateau desdits supports d'instruments, ces supports étant par exemple vissés ou encliquetés dans ces trous. Ce type de plateau a pour inconvénient de ne pas présenter une surface homogène, créant des interstices susceptibles d'accueillir des micro- organismes. Ces plateaux sont souvent lourds et utilisent une quantité relativement importante de matériau plus ou moins thermiquement conducteur, ayant tendance à freiner les échanges thermique voire à créer des condensas. De plus, ces plateaux doivent être adaptés aux différentes séries d'instruments de chirurgie qu'ils sont destinés à contenir, ce qui oblige à concevoir et à fabriquer des supports spécifiques à chaque série d'instruments. En outre, ce type de plateau a pour inconvénient de ne pas avoir un aspect visuel toujours très favorable. D'autres types de plateaux thermoformés sont réalisés à partir d'un moule spécifique, ce qui a pour inconvénient d'obliger à produire une quantité minimale de plateaux pour amortir le coût du moule. De plus, la production de ces plateaux est longue notamment du fait de l'étude sur mesure du moule. La présente invention vise à remédier à l'ensemble de ces inconvénients. Un objectif de l'invention est donc de fournir un procédé de fabrication d'un plateau de stérilisation pour du matériel médical, en particulier pour des instruments de chirurgie, permettant l'obtention de plateaux à des conditions économiquement favorables, et permettant de plus une parfaite circulation du fluide de stérilisation à l'intérieur du plateau, au plus près du matériel médical. Un autre objectif de l'invention est de fournir un plateau de stérilisation relativement simple et rapide à fabriquer, en particulier relativement simple et rapide à adapter à différentes séries d'instruments de chirurgie. Un objectif supplémentaire de l'invention est de fournir un plateau de stérilisation ayant un aspect visuel agréable. Pour atteindre au moins un de ces objectifs, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : - utiliser, au moins pour le fond du plateau, un matériau pouvant être plié et pouvant conserver sa forme pliée ; aménager des découpes en forme de U dans ce fond, individualisant des portions de parois de fond pouvant être repliées autour de lignes de pliage passant par les extrémités des branches latérales des U que forment les découpes; - aménager dans chaque portion de paroi ainsi délimitée, des encoches adaptées au matériel destiné à être contenu dans le plateau, et -replier les différentes portions de parois ainsi constituées autour desdites lignes de pliage, pour constituer différentes cloisons de support du matériel chirurgical, solidaires dudit fond. Le procédé selon l'invention permet ainsi de réaliser un fond de plateau et des cloisons attenantes à ce fond, donc sans assemblage complexe à réaliser et sans constitution d'interstices susceptibles d'accueillir des micro-organismes. Des fonds de dimensions standard peuvent être adaptés à recevoir des matériels différents simplement en aménageant les découpes en U aux endroits adéquats des fonds et en aménageant dans les portions de paroi ainsi délimitées les encoches appropriées aux différents matériels spécifiques que les plateaux sont destinés à contenir. Ce procédé permet d'utiliser une quantité limitée de matériau, et le repliage desdites portions de paroi permet d'aménager de larges ouvertures dans ledit fond, favorables à une parfaite circulation du fluide de stérilisation à l'intérieur du plateau. Avantageusement, le procédé comprend les étapes consistant : - à découper un flan dans ledit matériau, comprenant une partie principale destinée à former le fond du plateau et au moins une partie latérale destinée à former une paroi latérale du plateau, et - à replier chaque partie latérale par rapport à ladite partie principale pour constituer ledit fond d'une part et ladite paroi latérale d'autre part. Le plateau est ainsi constitué de manière particulièrement simple et rapide. De préférence, ledit flan est découpé de manière à comprendre une partie principale carrée ou rectangulaire et quatre parties latérales le long des quatre bords extérieurs de ladite partie principale. Le plateau peut dès lors être constitué avec quatre parois latérales attenantes au fond. Avantageusement, au moins l'une des parties latérales du flan comprend une portion d'extrémité en débord, propre à former la zone de transition entre deux parois latérales consécutives du plateau, cette portion d'extrémité étant équipée de moyens d'assemblage à la partie latérale consécutive, laquelle comprend des moyens d'assemblage complémentaires de ceux de la partie latérale citée en premier. L'assemblage entre deux parois latérales consécutives du plateau se réalise ainsi au niveau de la paroi latérale ne comprenant pas ladite portion d'extrémité en débord et non au niveau de la zone de transition entre les deux parois latérales du plateau, ce qui simplifie la réalisation du plateau. Les moyens d'assemblage peuvent notamment être constitués par une languette, d'une part, et une encoche, d'autre part, propre à recevoir cette languette, la languette et les parois délimitant l'encoche pouvant être assemblées les unes aux autres par tout moyen approprié, notamment collage, soudage, encliquetage. Le procédé comprend de préférence les étapes consistant : - à aménager ledit flan avec une partie principale rectangulaire comprenant des bords courbes au niveau de ses angles, deux parois latérales s'étendant le long des bords longitudinaux de la partie principale, pourvues des deux portions d'extrémité en débord précitées et deux parois latérales s'étendant le long des bords latéraux de la partie principale ; - à courber lesdites portions d'extrémité de manière à leur faire longer les bords courbes des angles de la partie principale, et - à assembler ces portions d'extrémité aux parois latérales s'étendant le long des bords latéraux de la partie principale. Le procédé peut comprendre l'étape consistant à aménager dans ledit flan des lignes conformées pour favoriser le repliage desdites portions de paroi ou desdites parties latérales par rapport à ladite partie principale. II peut s'agir notamment de l'aménagement d'une rainure sur la face du flan correspondant à l'angle rentrant destiné à exister entre ledit fond et lesdites portions de paroi ou parties latérales. Le procédé peut en outre comprendre l'étape consistant à aménager dans au moins une partie latérale une découpe destinée à constituer une poignée de portage du plateau. Les découpes et/ou encoches et/ou le flan précités sont de préférence aménagés au moyen d'un laser. Des pictogrammes ou similaires représentant le matériel ou les instruments que celui-ci comprend peuvent également être aménagés que dans ledit fond de la même manière. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée du plateau de stérilisation obtenu par le procédé qu'elle concerne. La figure 1 est une vue à plat du flan à partir duquel le plateau représenté sur la figure 2 est obtenu, et la figure 2 est une vue en perspective du plateau de stérilisation obtenu. La figure 1 représente un flan 1 découpé dans un matériau pouvant être plié à angle droit et pouvant conserver sa forme pliée, notamment un matériau métallique tel que de l'acier inoxydable. Le flan 1 comprend une partie centrale 2 destinée à former le fond du plateau à obtenir et quatre parties latérales 3, 4 destinées à former les parois latérales de ce plateau. La partie centrale 2 présente une forme rectangulaire à bords courbes au niveau de ses angles. Elle comprend des découpes 5 en forme de U aménagées à travers elle, individualisant des portions de parois de fond pouvant être repliées autour de lignes de pliage 6 passant par les extrémités des branches latérales des U que forment les découpes 5. Des encoches 7 sont aménagées dans chaque portion de paroi ainsi constituée, à partir du bord de cette portion de paroi délimité par la branche intermédiaire du U. Ces encoches 7 sont adaptées aux instruments d'un matériel spécifiquement destiné à être contenu dans le plateau concerné. En outre, dans l'exemple représenté, la partie centrale 2 comprend des découpes rectangulaires 8 formant de larges ouvertures entre des découpes 5 consécutives. Les lignes 6, de même que les lignes 9 séparant la partie centrale 2 et les parties latérales 3, 4, sont rainurées sur une face du flan 1, à savoir la face correspondant à l'angle rentrant destiné à exister entre ladite partie centrale 2 et lesdites portions de paroi ou parties latérales 3, 4. Les parties latérales 3 sont destinées à former les parois longitudinales du plateau ; elles sont plus longues que les bords longitudinaux de la partie centrale 2, c'est-à-dire qu'elles comprennent deux portions d'extrémité 10 en débord, terminées par des languettes 11. Dans l'exemple représenté, ces parties latérales 3 présentent trois ouvertures 12 destinées à favoriser le passage du fluide de stérilisation. Les parties latérales 4 sont destinées à former les parois latérales du plateau ; elles sont plus courtes que les bords latéraux de la partie centrale 2 et comprennent des encoches 13 dans leurs bords d'extrémité, propres à recevoir étroitement les languettes 11. Ces parties latérales 4 comprennent par ailleurs des ouvertures centrales au travers desquelles sont engagées des garnitures 14, l'ensemble formant deux poignées latérales de portage du plateau. Comme cela se comprend par comparaison des figures 1 et 2, le plateau de stérilisation 20 est formé en repliant à angle droit, autour des lignes 6, les portions de paroi délimitées par les fentes 5 et en repliant à angle droit, autour des lignes 9, les parties 3 et 4 par rapport à la partie 2. Lesdites portions de paroi constituent ainsi des cloisons 21 de support des instruments chirurgicaux destinés à être contenus dans le plateau 20, lesdites parties 3, 4 constituant les parois longitudinales 23 et latérales 24 du plateau 20 et ladite portion centrale 2 constituant le fond 22 de celui-ci. Les portions 10 sont courbées pour suivre les bords courbes des angles de la partie 2, de manière telle que les languettes 11 viennent en engagement dans les encoches 13. Ces languettes 11 sont ensuite assemblées aux parois latérales 24 par tout moyen approprié, notamment par soudage. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit un procédé de fabrication d'un plateau de stérilisation pour du matériel médical, en particulier pour des instruments de chirurgie, qui présente les avantages déterminants : - de permettre l'obtention de plateaux à des conditions économiquement favorables, avec une parfaite possibilité de circulation du fluide de stérilisation à l'intérieur du plateau ; - de permettre l'obtention de plateaux de manière relativement simple et rapide ; - de permettre l'obtention de plateaux facilement adaptables aux différents types de matériel que ces plateaux sont destinés à recevoir ; - de permettre l'obtention de plateaux ayant un aspect visuel agréable. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées | The method involves using a foldable material for a base (22) of a sterilization plate (20). An U-shaped opening is formed in the base using a laser, where the base has a wall whose portions are individualized for being folded around a bend line passing through ends of U-shaped lateral branches forming the opening. Recesses are formed in each defined portion using the laser. The portions are folded around the bend line, to constitute different partitions (21) for supporting surgical instruments, integrated to the base. | 1 û Procédé de fabrication d'un plateau de stérilisation (20) pour du matériel médical, en particulier pour des instruments de chirurgie, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - utiliser, au moins pour le fond (22) du plateau (20), un matériau pouvant être plié et pouvant conserver sa forme pliée ; - aménager des découpes (5) en forme de U dans ce fond (22), individualisant des portions de paroi de fond pouvant être repliées autour de lignes de pliage (6) passant par les extrémités des branches latérales des U que forment les découpes (5) ; - aménager dans chaque portion de paroi ainsi délimitée, des encoches (7) adaptées au matériel destiné à être contenu dans le plateau (20), et - replier les différentes portions de parois ainsi constituées autour desdites lignes de pliage (6), pour constituer différentes cloisons (21) de support du matériel chirurgical, solidaires dudit fond (22). 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant : - à découper un flan (1) dans ledit matériau, comprenant une partie principale (2) destinée à former le fond (22) du plateau (20) et au moins une partie latérale (3, 4) destinée à former une paroi latérale (23, 24) du plateau (20), et - à replier chaque partie latérale (3, 4) par rapport à ladite partie principale (2) pour constituer ledit fond (22) d'une part et ladite paroi latérale (23, 24) d'autre part. 3 û Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit flan (1) est découpé de manière à comprendre une partie principale (2) carrée ou rectangulaire et quatre parties latérales (3, 4) le long des quatre bords extérieurs de ladite partie principale (2). 4 û Procédé selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce qu'au moins l'une des parties latérales (3) du flan (1) comprend une portion d'extrémité (10) en débord, propre à former la zone de transition entre deux parois latérales (23, 24) consécutives du plateau (20), cette portion d'extrémité (10) étant équipée de moyens d'assemblage (11) à la partie latérale (4) consécutive, laquelle comprend des moyens d'assemblage (13) complémentaires de ceux de la partie latérale (3) citée en premier. ù Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage sont constitués par une languette (11), d'une part, et une 5 encoche (13), d'autre part, propre à recevoir cette languette (11), la languette (11) et les parois délimitant l'encoche (13) pouvant être assemblées les unes aux autres par tout moyen approprié, notamment collage, soudage, encliquetage. 6 ù Procédé selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il 10 comprend les étapes consistant : - à aménager ledit flan (1) avec une partie principale rectangulaire (2) comprenant des bords courbes au niveau de ses angles, deux parois latérales (3) s'étendant le long des bords longitudinaux de la partie principale (2), pourvues des deux portions d'extrémité (10) en débord 15 précitées et deux parois latérales (4) s'étendant le long des bords latéraux de la partie principale (2) ; - à courber lesdites portions d'extrémité (10) de manière à leur faire longer les bords courbes des angles de la partie principale (2), et - à assembler ces portions d'extrémité (10) aux parois latérales (4) 20 s'étendant le long des bords latéraux de la partie principale (2). 7 ù Procédé selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à aménager dans ledit flan (1) des lignes (6, 9) conformées pour favoriser le repliage desdites portions de paroi ou desdites parties latérales (3, 4) par rapport à ladite partie principale (2). 25 8 ù Procédé selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à aménager dans au moins une partie latérale (4) une découpe destinée à constituer une poignée de portage du plateau (20). 9 ù Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à aménager les découpes et/ou les encoches 30 et/ou le flan précités au moyen d'un laser. ù Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à aménager des pictogrammes ou similaires représentant le matériel ou les instruments au moyen d'un laser. | A | A61 | A61L | A61L 2 | A61L 2/00 |
FR2894612 | A1 | SYSTEME DE PROTECTION DES OUVERTURES D'UNE HABITATION CONTRE LES INONDATIONS | 20,070,615 | -1- La présente invention concerne un dispositif de protection contre les inondations, d'utilisation simple, donc à la portée de tout un chacun. En effet, lors d'une inondation, l'eau, ainsi que la boue qu'elle peut charrier, pénètrent dans les maisons et les annexes, soit par les portes soit par les fenêtres, toutes les issues existantes dans un immeuble restant une menace. La seule solution protectrice à l'égard de la menace que représente une inondation, est la fermeture étanche des ouvertures. Il est constant que les systèmes de protection, qu'ils soient classiques comme les sacs de sable à empiler pour édifier une digue de protection, ou, plus évolués technologiquement comme les barrières de protection présentes dans certains commerces de vente de matériaux, n'ont pas été reconnus d'une efficacité optimale, leur mise en place nécessitant une dextérité certaine, ceci n'étant pas donné à tout le monde. De plus en plus, nous devons faire face à des catastrophes naturelles, 15 l'eau restant le plus grand ennemi de l'homme. Le dispositif selon l'invention soumis permet une protection optimale et garantie contre les infiltrations d'eau, dues aux inondations ou à tout autre phénomène naturel ou non, avec une mise en place des plus faciles à la portée de tout un chacun (passant d'un enfant aux personnes âgées ou handicapées). 20 Ce dispositif se compose d'un panneau entouré de coulisses supportant un joint pneumatique qui permettra l'étanchéité, une fois gonflé, à l'aide de la valve posée à cet effet au-dessus du panneau, obstruant au moins partiellement l'ouverture à partir de sa partie basse. Le tube carré fixé sur la coulisse du dessus est équipé de deux verrous 25 (un à chaque extrémité). Lors de l'installation du panneau, pour une ouverture définie, il suffit d'enclencher les deux pattes fixées au bas du panneau dans les encoches du sol ou appui fenêtre et de mettre le panneau vertical pour enclencher les verrous de sécurité du haut du panneau dans les encoches murales. 30 Une fois le panneau posé, le joint pneumatique périphérique est gonflé par la valve située en haut du panneau à l'aide de la pompe de gonflage fournie. Plus le joint est gonflé, plus la pression est importante : en conséquence, plus le dispositif est performant pour une étanchéité totale. 35 II est important d'indiquer qu'un gonflage maximal du joint ne le fera pas -2- éclaté pour autant, dans la mesure où le joint est protégé de par son emplacement au sein des coulisses périphériques. Une fois le danger écarté, l'utilisateur n'a plus qu'à pincer la valve de gonflage pour retirer la pression d'air et appuyer sur les targettes du verrou 5 (après avoir sorti la sécurité sur les verrous) pour le désactiver. Le panneau est ôté en quelques instants, sans avoir besoin d'un quelconque outillage. Il convient maintenant de préciser que le panneau doit être installé sur un emplacement droit, lisse et propre. C'est pourquoi, il sera toujours réalisé sur 10 mesures. D'autant qu'il est constant que les vieilles bâtisses ont rarement les mesures dites standard de nos jours. Par ailleurs, plusieurs panneaux peuvent être empilés les uns sur les autres aux fins de palier aux différentes hauteurs d'eau rencontrées lors d'inondations. Il est constant que ce dispositif peut être mis en place même si l'eau a 15 déjà pénétré dans la maison, permettant ainsi d'éviter une inondation totale de l'intérieur, diminuant de ce fait les dégâts matériels que l'on peut connaître lors des inondations. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure P1 représente le dispositif de l'invention en son ensemble. 20 La figure P2 représente la coupe de ce dispositif. La figure P3 correspond à la présentation générale en ses points essentiels. La figure P4 correspond à la présentation du panneau dans sa fonction. En références à ces dessins, le dispositif comporte un panneau de préférence en bois marine (Al), adapté à l'ouverture pour en obstruer une 25 partie. Sur les quatre côtés dudit panneau, il est posé des coulisses creuses (A2), coulisses assemblées de façon étanche. Il est à noter que la coulisse creuse située en haut du panneau (A3), est destinée à recevoir le tube carré (A4), carré muni d'une ouverture pour loger 30 la valve de gonflage du joint pneumatique. Ce tube carré (A4) supportera les verrous de blocage (A5) du panneau sur les parois de l'ouverture, dont les targettes rentreront dans les trous préparés aux murs de l'ouverture destinée à recevoir le panneau. Un joint pneumatique (A7) est incorporé dans les coulisses creuses 35 entourant les quatre côtés du panneau, dont la valve de pression peut être 2894612 -3- située sur le haut du panneau. Il est important de préciser que pour le changement du joint pneumatique, il suffit d'enlever la main courante (A4), d'ôter le joint défectueux et de procéder à son remplacement. Une pompe de gonflage (A8) est livrée avec le panneau. En bas du panneau, se trouvent deux pattes de fixation (A9) qui rentrent dans les orifices prévus à cet effet au sol de l'emplacement de l'ouverture destinée à recevoir le panneau. En effet, une fois le panneau installé, le gonflage du joint pneumatique 10 périphérique (A7) permet une étanchéité totale. Il est également à noter que dans une variante, le panneau comporte des pattes (Al 0). Dans une autre variante, il comporte des poignées (M) permettant la pose et l'enlèvement du panneau | L'invention concerne un dispositif permettant de protéger les ouvertures d'une habitation ou d'une annexe sans aucune difficulté de mise en oeuvre (installation en quelques instants).Il est constitué d'un panneau (A1), équipé de coulisses creuses (A2) chargées de recevoir le joint pneumatique (A7) et d'une main courante (A4) qui permet la fixation des verrous (A5) et la mise en place du panneau dans les encoches réservées à cet effet.Une fois le panneau posé et verrouillé, l'utilisateur se munit de la pompe de gonflage (A8) pour mettre en pression le joint (A7) par la valve installée à cet effet.L'enlèvement du panneau s'effectue en pinçant la valve de pression afin de le désenclencher. | 1/ Dispositif destiné à l'étanchéité totale des ouvertures en général à l'aide d'un panneau (Al), caractérisé en ce que ce panneau est équipé de coulisses creuses (A2) destinées à recevoir un joint pneumatique (A7) doté d'une valve, qui, une fois gonflé, donnera l'étanchéité absolue souhaitée, le joint entourant complètement le panneau. Le panneau est posé à une ouverture choisie sur une surface droite, lisse et propre. 2/ Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un système de main courante (A4) constituée de coulisses (A2) et d'un tube carré (A3), de deux verrous (A5) et de pattes (Al 0). 3/ Dispositif selon la 1 et la 2 caractérisé en ce qu'il comprend un système de pattes de fixation (A9) et de verrouillage (A5). 4/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des poignées (A6) permettant la pose et l'enlèvement du panneau, une fois opérés le dégonflage du joint pneumatique (A7) par pression de la valve pour l'évacuation de l'air et le déverrouillage des verrous (A5) par simple pression, s'agissant de verrous à ressorts. | E | E06 | E06B | E06B 9 | E06B 9/00 |
FR2899776 | A1 | SYSTEME DE ROUES AMOVIBLES POUR BAGAGE | 20,071,019 | -1 . La présente invention concerne un dispositif de roues amovibles pour bagages. Le bagage consistera le plus souvent en une valise verticale à roulettes. Ce genre de valises s'est avéré particulièrement pratique et domine le marché depuis plusieurs années. Les roulettes constituent cependant un élément délicat du bagage et une source potentielle d'ennuis. Elles peuvent se bloquer et/ou s'user prématurément. C'est en particulier le cas pour des roulettes à gomme tendre qui sont préférées pour le comfort et notamment le bruit réduit lors de l'utilisation. Il est donc important de pouvoir remplacer ces roulettes de manière aisée, sans nécessairement renvoyer le bagage vers un atelier spécialisé. Idéalement, l'utilisateur devrait pouvoir procéder au remplacement lui-même. Par ailleurs, étant donné leur encombrement, il s'avère important pour le transport et l'expédition de grandes quantités de valises de pouvoir les empiler l'une dans l'autre, éventuellement en tête-bêche, étant entendu qu'on empile alors un jeu de valises de dimensions toutes différentes. Dans ce cas, la présence de roulettes constitue un désavantage car celles-ci provoquent un 10 15 2899776 -2 encombrement trop important. Dans ce cas aussi, des roulettes amovibles et interchangeables permettent de surmonter ce problème. Enfin il est important de pouvoir proposer des roulettes de dimension et/ou propriétés différentes même pour un bagage identique ce qui améliore sa modulabilité. Des roulettes de diamètre plus important sont par exemple généralement plus solides et plus ou moins pratiques en fonction du type d'utilisation. La présente invention a pour but de proposer un système de roulettes pour valises roulantes permettant à celles-ci d'être facilement démontées, remontées et/ou échangées. L'invention propose un bagage vertical avec des supports de roue pivotante omnidirectionnelle à installer à la base du bagage dans des logements prévus à cet effet. Le bagage peut ainsi comporter deux ou quatre supports de roue. 20 25 30 Chaque support de roue comprend un roulement à billes ou un moyen équivalent couplant en rotation libre un caisson ouvert ou arceau accueillant de part et d'autre l'axe de la roue et une partie supérieure constituée d'une plaque de pivot avec un pivot s'étendant verticalement au milieu de cette plaque. Le pivot est apte à s'introduire dans un trou prévu à la base du bagage, p.e. dans un renfoncement logeant ladite plaque. Le pivot est muni sur son pourtour d'une gorge annulaire horizontale. Cette gorge est enserrée par glissement et immobilisation d'une pièce de blocage ou cale à introduire à travers la base au dessus du renfoncement, par exemple 5 15 20 25 30 -3 via une fente, et présentant un orifice avec un rétrécissement oblong destiné à enserrer ladite gorge annulaire. La pièce de blocage ou cale peut être fixée au support de diverses manières, par exemple par vissage, coïncement, ou encliquetage, ou encore n'importe quelle combinaison de ces moyens. De manière générale le bagage vertical selon l'invention comprend à sa base ou à une pièce de base des supports de roulette pivotante amovible dans lequel chaque support est fixé par l'intermédiaire d'une pièce de blocage coulissant latéralement dans un évidement et y bloquant une partie de pivot solidaire, en rotation ou pivotement libre, audit support de roulette. L'invention sera davantage comprise à la lecture de la description complémentaire qui suit et en se référant aux dessins fournis en annexe à titre d'exemples uniquement. La fig. 1 est une vue éclatée des éléments constituant le système de l'invention. On distingue l'extrémité d'une pièce recourbée 1 d'armature de fond de bagage, par exemple en plastique injecté, présentant dans sa partie horizontale, de part et d'autre, un évidement 4', 4", prévu dans une partie renforcée, pour le système de fixation de roulette 3 interchangeable. La face externe de la pièce 1 comprend un logement 4' destiné à accueillir un support 2 de roulette pivotante. Le support est constitué d'un pivot et d'un arceau 7 supportant de part et d'autre l'axe de la roulette 3. 2899776 -4 L'arceau est solidaire en rotation libre, par l'intermédiaire d'un roulement à billes 20, du pivot 5 et d'une plaque de pivot 8 épousant le contour du logement 4'. Pour la fixation, le pivot 5 passe à travers le trou 9 du logement et le trou 11 d'une pièce de blocage 10 comportant une extension 12 apte à enserrer une gorge annulaire 6 prévue au pourtour du pivot 5. La pièce de blocage est introduite dans l'évidement 4" par glissement horizontal à travers une fente 15 prévue dans la base. La fig. 2 illustre les pièces du dispositif de la fig. 1 vue par le dessous. La fig. 3 illustre une variante pour le maintien amélioré de la pièce de fixation 10. On prévoit en effet des extensions 45 dont le profil est apte à s'adapter à cette pièce par encliquetage. On présente également une coupe vue du bas du renforcement circulaire de la pièce de base comportant le logement 4'. On y illustre le positionnement de la pièce de blocage, sous forme d'une languette métallique 10 dont un orifice oblong surmonte un trou 9 dans la pièce de base, trou destiné à recevoir le pivot 5 qui sera enserré ou au moins bloqué dans l'orifice allongé. La fig. 4 illustre en coupe latérale une pièce de fixation 10. On distingue le trou traversant 11 dont une partie 12 plus étroite s'étend latéralement. La partie 13 est recourbée et facilite la préhension manuelle de cette pièce de blocage. On peut distinguer le renflement 33 qui peut coopérer avec une partie complémentaire de la pièce de base dans un but de fixation par encliquetage. 30 -5- Comme illustré à la fig. 5 une protubérance 35 peut être prévue dans le logement 4" pour coopérer avec le trou 11 par coincement ou encliquetage. Selon un autre aspect de l'invention illustré à la fig. 6, la pièce de blocage 10 est davantage maintenue à la pièce de base 1 par l'intermédiaire d'une vis 30 traversant un logement 31 et la languette de fixation en 32. Selon un autre aspect de l'invention, un certain jeu vertical est laissé entre la gorge et la partie oblongue du trou. Ce jeu peut être contrôlé en prévoyant une épaisseur de pièce 10 et une largeur de gorge 6 adéquates. La pièce 10 peut alors être glissée, calée et bloquée de manière plus efficace dans le logement 4" par coincement de biais entre d'une part son extrémité dans une partie relevée du fond dudit logement comme illustré en 40 dans la figure 1, et d'autre part les parois de la gorge annulaire 6. En résumé l'invention concerne un bagage vertical comprenant à sa base ou à une pièce de base (1) des supports (2), de roulette(s) (3) pivotante(s) amovible(s) dans le(s)quel(s) chaque support (2) est fixé à la base (1) du bagage, dans un logement ou renfoncement (4 ') prévu à cet effet, de telle manière qu'un pivot vertical (5) traverse une paroi horizontale (4") de ce logement caractérisé en ce que le pivot est maintenu par une pièce de blocage (10) amovible, plate et allongée, adjacente à la face intérieure de ladite paroi horizontale, ladite pièce comportant à une extrémité un trou (11) apte à être traversé par ledit pivot, ledit trou de ladite pièce étant latéralement prolongé d'un rétrécissement (12) oblong apte à enserrer et/ou bloquer, par glissement horizontal, une 5 10 15 20 25 2899776 -6- gorge annulaire (6) prévue au pourtour de ce pivot (5) et bloquer ainsi de façon réversible le support de roulette (2) audit logement (4') de la pièce de base (1). La pièce de blocage comprend à l'extrémité opposée au trou, un recourbement ou incurvation (13) apte à faciliter sa préhension et sa manipulation. La pièce de blocage (10) peut être maintenue en outre par encliquetage, intérieur ou extérieur, à la base ou à la pièce de base du bagage roulant. La pièce de blocage (10) peut, complémentairement ou non, être fixée par une vis la solidarisant à la base ou à la pièce de base (1). L'invention concerne donc de manière encore plus générale un bagage, de préférence vertical, comprenant à sa base ou à une pièce de base (1) des supports (2) de roulette (3) pivotante amovible dans lequel chaque support (2) est fixé par l'intermédiaire d'une pièce de blocage (10), de préférence allongée, coulissant longitudinalement dans un évidement (4") de la base ou de la pièce de base, et y bloquant une partie de pivot (5) solidaire en rotation libre audit support (2) de roulette. 30 5 10 15 20 25 30 | L'invention concerne un bagage, de préférence vertical, comprenant à sa base ou à une pièce de base (1) des supports (2) de roulette (3) pivotante amovible dans lequel chaque support (2) est fixé par l'intermédiaire d'une pièce de blocage (10), de préférence allongée, coulissant longitudinalement dans un évidement (4") de la base ou de la pièce de base, et y bloquant une partie de pivot (5) solidaire en rotation libre audit support (2) de roulette. Le pivot comprend une gorge annulaire qui est enserrée ou bloquée par la pièce de blocage. | Revendications 1) Bagage vertical comprenant à sa base ou à une pièce de base (1) des supports (2) de roulette (3) pivotante amovible dans lequel chaque support (2) est fixé à la base (1) du bagage, dans un logement (4') prévu à cet effet, de telle manière qu'un pivot vertical (5) traverse une paroi horizontale (4") de ce logement caractérisé en ce que le pivot est maintenu par une pièce de blocage (10) amovible, plate et allongée, adjacente à la face intérieure de ladite paroi horizontale, ladite pièce comportant à une extrémité un trou (11) apte à être traversé par ledit pivot, ledit trou de ladite pièce étant latéralement prolongé d'un rétrécissement (12) oblong apte à enserrer et/ou bloquer, par glissement horizontal, une gorge annulaire (6) prévue au pourtour de ce pivot (5) et bloquer ainsi de façon réversible le support de roulette (2) audit logement (4') de la pièce de base (1). 2) Bagage selon la 1 dans lequel la pièce de blocage comprend à l'extrémité opposée au trou, une incurvation (13) apte à faciliter sa préhension et sa manipulation. 3) Bagage selon n'importe laquelle des précédentes dans lequel la pièce de blocage (10) est maintenue en outre par encliquetage, intérieur ou extérieur, à la base ou à la pièce de base. -7 10 2899776 -8- 4) Bagage selon n'importe laquelle des précédentes dans lequel la pièce de blocage (10) est en outre fixée par une vis la solidarisant à la base ou à la pièce de base (1). 5) Bagage vertical comprenant à sa base ou à une pièce de base (1) des supports (2) de roulette (3) pivotante amovible dans lequel chaque support (2) est fixé par l'intermédiaire d'une pièce de blocage (10) allongée coulissant longitudinalement dans un évidement (4") de la base ou pièce de base et y bloquant une partie de pivot (5) solidaire en rotation libre audit support (2) de roulette. 15 20 25 30 | A,B | A45,B60 | A45C,B60B | A45C 5,B60B 33 | A45C 5/14,B60B 33/02 |
FR2899267 | A1 | DISPOSITIF D'ACTIONNEMENT POUR TRAPPE. | 20,071,005 | L'invention concerne le domaine des trappes, et des dispositifs d'ouverture ou de fermeture d'une trappe, en particulier des trappes d'accès disposées au niveau du sol et articulées sur un chambranle. Un exemple de trappe articulée est décrit dans la demande de brevet EP 1 457 604 (STRUYK VERWO GROEP BV). La trappe pivote autour d'un axe, sur un côté de la trappe. Des trappes mécano-soudées en acier galvanisé sont illustrées dans la page http://rdl.fr/les%20trappes%20assist%E9es.html au moment du dépôt de la priorité de la présente demande. Les trappes de ce type sont articulées et assistées en ouverture. Des ressorts de type ressorts à boudin aident la trappe à s'ouvrir. Quand la trappe est fermée, les ressorts à boudin sont comprimés en permanence. L'effort du ressort susceptible d'aider à l'ouverture de la trappe s'atténue au bout d'un certain temps. Ce phénomène est d'autant plus courant que les trappes sont utilisées au-dessus d'atmosphère potentiellement corrosive, comme des bouches d'égouts. Le matériau des ressorts devant résister à la corrosion est susceptible de se fatiguer et les ressorts finissent par exercer un effort inférieur au poids de la trappe. Ce type de trappe présente aussi l'inconvénient de ne pas contrôler l'opération de fermeture. Or, faire tomber sous son propre poids une trappe au niveau du sol est une opération dangereuse, car une fois la chute initialisée, il est difficile de l'interrompre. Un opérateur peut par exemple se faire couper un pied. Une barre peut se trouver sur la trajectoire de la trappe tombante et être projetée dans les airs. Un autre inconvénient de ce type d'assistance à l'ouverture est, 30 que pour pouvoir soulever, depuis une position horizontale, une trappe en fonte jusqu'à une position verticale, l'énergie emmagasinée par les ressorts doit être énorme. Lorsque la serrure de fermeture de la trappe est déverrouillée, l'ouverture est déclenchée à une vitesse non contrôlée. Cela peut surprendre un opérateur. Il serait souhaitable que l'énergie nécessaire à l'ouverture de la trappe puisse être régulée. Par ailleurs, la demande de brevet FR 2 777 259 (CAPCOL) décrit un dispositif de commande de trappes de wagons servant au transport de matières en vrac. Dans cette application, la trappe est maintenue en position fermée par un verrou et en position ouverte par un crochet. Lorsque la trappe est déverrouillée, la matière en vrac au-dessus de la trappe force l'ouverture de la trappe qui repousse le piston d'un vérin. Le piston refoule le liquide hydraulique du vérin dans un accumulateur. Pour la fermeture de la trappe, le crochet est libéré et le liquide, emmagasiné sous pression dans l'accumulateur, est refoulé vers le vérin. Ce dispositif de commande ne fonctionne que parce que l'ouverture de la trappe se fait, alors que de la matière en vrac appuie sur la trappe et que la fermeture de la trappe a lieu à vide. Ce type de commande ne convient pas pour commander une trappe d'accès disposée au niveau du sol où le poids de la trappe à vaincre est identique à l'ouverture et à la fermeture de la trappe. L'invention propose un dispositif d'actionnement de trappe articulée sur un chambranle et un système de trappe équipé d'un tel dispositif d'actionnement, qui remédient aux inconvénients précédents. En particulier, le dispositif d'actionnement permet d'actionner automatiquement de manière régulable au moins l'une des opérations d'ouverture ou de fermeture de la trappe ; permet également qu'au moins l'une de ces opérations soit sous le contrôle d'un opérateur. Le dispositif ne requiert pas, pour son fonctionnement d'appuyer sur la trappe par un poids extérieur. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le dispositif d'actionnement de trappe articulée sur un chambranle comprend un vérin double effet muni d'un piston présentant à son extrémité une première articulation, et d'un corps de vérin présentant une deuxième articulation. L'une des articulations du vérin est fixe par rapport au chambranle. L'autre articulation du vérin est mobile et reliée à un point d'entraînement de la trappe par une chaîne cinématique. Le corps de vérin comprend une alimentation de poussée et une alimentation de traction. L'une des alimentations est reliée à une pompe hydraulique. L'autre alimentation est reliée à un accumulateur hydraulique. On conçoit que dans un tel dispositif, le vérin double effet est situé entre une articulation fixe et une articulation mobile, entraînant la trappe par une chaîne cinématique. L'actionnement de la pompe hydraulique a deux effets simultanés. Un premier effet est de pousser ou tirer le piston. Cela provoque l'ouverture ou la fermeture de la trappe. Le mouvement correspondant est contrôlé en ce sens que le mouvement peut être interrompu par l'opérateur en agissant sur la pompe. Un deuxième effet est de refouler un liquide hydraulique dans l'accumulateur. Le mouvement de la trappe inverse du précédent utilise l'énergie hydraulique emmagasinée dans l'accumulateur. Ce mouvement peut avoir lieu automatiquement en ce sens qu'une fois déclenché, le mouvement ne requiert pas l'action d'un opérateur. L'allure de ce mouvement est régulable. Le fait que la pompe hydraulique permette à la fois d'actionner la trappe et de recharger l'accumulateur hydraulique, permet de ne pas avoir recours à un poids extérieur pour appuyer sur la trappe. Selon une variante, l'accumulateur hydraulique est relié à l'alimentation de traction du vérin. Le piston du vérin double effet a une surface soumise à la pression de l'alimentation de traction inférieure à la surface soumise à la pression de l'alimentation de poussée. Le fait que l'accumulateur soit raccordé à l'alimentation de traction a comme effet que pour un même effort à fournir par le piston, la pression dans l'accumulateur est supérieure. Cela permet d'emmagasiner une même énergie hydraulique dans un accumulateur de volume plus restreint. Cela réduit l'encombrement du dispositif d'actionnement. Cette variante présente un autre avantage. Seul le circuit entre le vérin et l'accumulateur est soumis de manière durable à une pression élevée. Ce circuit peut être de faible longueur, et peut présenter peu de raccord. Cela permet d'en assurer facilement la sécurité. Le circuit reliant au moins le vérin à la pompe hydraulique est nécessairement plus long que le circuit précédemment cité, car il doit permettre un accès aisé à la pompe hydraulique. Le fait que ce circuit long est soumis à une faible pression améliore la sécurité du dispositif. Selon une autre variante, la pompe hydraulique est manuelle. Cela présente l'avantage que la force musculaire de l'opérateur est la seule source d'énergie nécessaire au fonctionnement du dispositif. Cela présente également l'avantage que le mouvement engendré par la pompe est obligatoirement sous le contrôle de l'opérateur. Cet avantage est particulièrement important pour la sécurité lorsque le mouvement engendré par la pompe est la fermeture de la trappe. Selon une autre variante, le dispositif comprend un bras de levier et une bielle. Le bras de levier est articulé autour d'un point de pivotement fixe par rapport au chambranle, et présente un premier point de fixation articulée recevant l'extrémité mobile du vérin ; la bielle étant fixée de manière articulée, d'un côté à un deuxième point du bras de levier et de l'autre au point d'entraînement de la trappe. Cette variante présente l'avantage que, pour une même masse de trappe à ouvrir et pour un même ensemble vérin-pompe-accumulateur, le dispositif d'actionnement peut s'adapter à des configurations différentes de trappe. Cela permet par exemple de faire coïncider la position du point d'actionnement de la trappe avec des nervures de renfort de la trappe. Cela permet aussi à un même dispositif d'actionnement de pouvoir être adapté sur des trappes de poids différents. Selon encore une variante, un circuit hydraulique principal relie successivement un réservoir d'huile, la pompe hydraulique, un clapet anti-retour et l'alimentation de poussée du vérin ; une branche de retour relie au moins un robinet d'actionnement d'un côté au réservoir d'huile et de l'autre à un point de jonction du circuit principal situé entre le clapet anti-retour et l'alimentation de poussée du vérin. Cela présente l'avantage que le mouvement d'ouverture ou de fermeture de la trappe, engendré par la traction du piston, peut être déclenché ou interrompu en agissant sur le robinet d'actionnement. Avantageusement, le dispositif comprend une vanne de secours reliant le circuit hydraulique principal à l'accumulateur hydraulique. Un tel dispositif présente l'avantage de permettre de vidanger l'accumulateur sous pression pour des opérations de maintenance sur les circuits hydrauliques. La vanne de secours permet également de réinitialiser le dispositif. La phase de réinitialisation du dispositif comprend une phase de déplacement de la trappe, dans laquelle la chaîne cinématique amène le piston du côté du vérin relié à l'accumulateur. Ensuite, grâce à l'ouverture de la vanne de secours, la pompe hydraulique refoule du liquide hydraulique dans l'accumulateur pour le charger. La vanne de secours est ensuite fermée et le fonctionnement normal du dispositif est obtenu en agissant sur le robinet d'actionnement. Avantageusement, le dispositif comprend une soupape de sécurité reliant le circuit principal au réservoir d'huile. Cette soupape permet de limiter les efforts à fournir à la pompe hydraulique, et notamment à la fin du mouvement d'ouverture ou de fermeture, qui accompagne le rechargement de l'accumulateur. Cette soupape permet de fixer, indépendamment de l'opérateur, la pression de charge maximum de l'accumulateur. Cela permet de fixer une vitesse maximum pour le mouvement, de fermeture ou d'ouverture, qui a lieu lord du rechargement de l'accumulateur. Selon un autre aspect, l'invention porte sur un système de trappe équipé d'un dispositif d'actionnement. Dans le système, la trappe recouvre un conduit souterrain, et la chaîne cinématique ainsi que le vérin, sont situés à l'intérieur du conduit et contre une paroi du conduit. La pompe hydraulique est située à l'extérieur du conduit et accessible lorsque la trappe est dans une position fermée. Selon une variante, le système de trappe est équipé d'un garde corps articulé présentant une position repliée et une position relevée, d'un vérin à gaz apte à relever le garde corps et d'un loquet apte, dans une position verrouillée, à maintenir le garde corps en position repliée ; la trappe étant munie d'une manette, actionnable lorsque la trappe est dans une position ouverte, pour déverrouiller le loquet. Selon une autre variante, le système de trappe comprend deux branches de retour parallèles, munies chacune d'un robinet d'ouverture, l'un accessible depuis l'intérieur du conduit, l'autre accessible depuis l'extérieur du conduit. Selon un autre aspect, l'invention porte sur une utilisation d'un dispositif d'actionnement de trappe ou d'un système de trappe pour accéder à un réseau d'égout ou d'assainissement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés selon lesquels : -la figure 1 est une représentation schématique de la trappe en position fermée et du circuit hydraulique du dispositif d'actionnement 10 selon l'invention ; -la figure 2 est une vue de dessus d'une trappe d'accès ouverte équipée d'un garde-corps ouvert ; -la figure 3 est une vue partielle de côté des composants mécaniques du dispositif ; 15 -la figure 4 est une coupe à l'état fermé d'une trappe d'accès équipée d'un garde-corps ; et -la figure 5 est une vue latérale de la trappe ouverte équipée d'un loquet de verrouillage du garde-corps. Comme illustré sur la figure 1, le dispositif comprend une 20 trappe 1 articulée autour d'un axe 2 fixe par rapport au sol 3. Un vérin double effet 4 comprend un corps de vérin 5 et un piston 6. Une chaîne cinématique 7 transmet le mouvement du piston 6 à la trappe 1 et comprend un bras de levier 8 et une bielle 9. Le corps de vérin 5 présente du côté où sort le piston 6, une alimentation d'huile, dite 25 alimentation de traction 10 et de l'autre côté, une alimentation, dite alimentation de poussée 11. Un accumulateur hydraulique 12 est relié à l'alimentation de traction 10. Un circuit principal 13 relie une pompe hydraulique 14 à l'alimentation de poussée 11. L'extrémité intérieure du piston 6 est terminée par une cloison 6b ajustée au diamètre intérieur du corps de vérin 5. La cloison 6b est soumise, du côté opposé au piston 6, à une pression d'huile sur la totalité de sa surface. Cette pression d'huile tend à pousser le piston 6 hors du vérin 4. Inversement, la pression d'huile issue de l'alimentation de traction tend à faire rentrer le piston 6 à l'intérieur du vérin 4 et n'agit que sur une portion de surface de la cloison 6b comprise entre le diamètre intérieur du corps de vérin 5 et le diamètre extérieur du piston 6. Le volume d'huile déplacée par la course du piston 6 est plus réduit du côté du piston 6 que du côté opposé au piston 6. On appelle grande chambre 5a le volume d'huile alimenté par l'alimentation de poussée Il, et petite chambre 5b, le volume d'huile alimenté par l'alimentation de traction 10. Une extrémité 6a du piston 6, située à l'extérieur du vérin 4, est articulée avec un premier point de fixation articulé 15 du bras de levier 8 et constitue une première articulation 16 du vérin 4. Le corps de vérin 5, de forme sensiblement cylindrique, présente un axe transversal 17 s'étendant radialement par rapport à l'axe du cylindre et du piston 6, selon une direction perpendiculaire à la figure 1. L'axe transversal 17 constitue une deuxième articulation 18 du vérin 4 et est monté à rotation sur une équerre 19, fixe par rapport au sol 3. Le bras de levier 8 présente trois points d'articulation : un point de pivotement 20, situé à une extrémité du bras de levier 8 et monté à rotation autour d'un plot 20a, fixe par rapport au sol 3 ; le premier point de fixation articulé 15 situé en partie médiane du bras de levier 8 ; et un deuxième point 21 situé à l'autre extrémité du bras de levier 8 et recevant de manière articulée une extrémité 9a de la bielle 9. L'autre extrémité 9b de la bielle 9 est articulée avec un point d'entraînement 22 de la trappe 1. La trappe 1 est en position fermée horizontale lorsque le piston 6 est sorti du vérin 4. Lorsque le vérin 4 travaille en traction et que le piston 6 entre à l'intérieur du corps de vérin 5, l'effort de traction est communiqué au premier point de fixation articulé 15, selon une direction allant de l'extrémité 6a du piston 6 à l'axe transversal 17. Cet effort de traction du piston 6 est transformé, par le bras de levier 8, en poussée de la bielle 9 et du point d'entraînement 22 de la trappe 1 qui s'ouvre en pivotant autour de l'axe 2. Lorsque de l'ouverture de la trappe 1, le point d'entraînement 22 parcourt un arc de cercle autour de l'axe 2, le bras de levier 8 pivote autour du point: de pivotement 20, le vérin 4 pivote autour de l'axe transversal 17 et le piston 6 rentre dans le corps du vérin 5. La pompe hydraulique 14 est actionnable manuellement par un levier et comprend un réservoir 23, un mécanisme de piston 24, un clapet amont 25 et un clapet aval 26. L'huile passe du réservoir 23, à la pression atmosphérique, vers le circuit principal 13 avec une pression générée par le mécanisme de piston 24. Deux branches de retour 27 et 28, équipées chacune d'un robinet d'ouverture 27a et 28a, sont reliées en parallèle d'un côté à un point de jonction 27b, 28b du circuit principal 13, et de l'autre au réservoir d'huile 23. Une autre branche de retour 29, reliant le point de jonction 27b et le réservoir d'huile 23, est munie d'un manomètre 30 et d'une soupape de sécurité 31. La pompe à huile 14 est également équipée d'une crépine 14a, d'un reniflard 14b et d'un niveau 14c. Avantageusement, le mécanisme de piston 24 peut être un mécanisme double effet avec un double système de clapet amont et un double système de clapet aval, de sorte que de l'huile est envoyée sous pression dans le circuit principal 13 à chaque manoeuvre du mécanisme de piston 24 dans un sens ou dans l'autre. Une vanne de secours 32 relie l'alimentation de poussée 11 et l'alimentation de traction 10. L'accumulateur 12 comprend une bombonne 33 cylindrique et rigide, comprenant à l'intérieur une vessie 34 remplie d'azote sous pression. L'espace entre la vessie 34 et la bombonne 33 est rempli d'huile à une pression identique à celle de l'azote. Lorsqu'on injecte de l'huile à l'intérieur de l'accumulateur 12, la vessie 34 se contracte et la pression de l'huile et d'azote augmente. L'accumulateur 12 est un ressort hydraulique qui emmagasine de l'énergie sous forme d'huile sous pression et peut restituer cette huile sous pression ultérieurement. On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif d'actionnement de la trappe 1. Dans une phase d'installation du dispositif, l'accumulateur 12 est vide d'huile et la vessie 34 est gonflée jusqu'à une pression initiale d'azote. Dans cet état, l'accumulateur 12 peut être manipulé en toute sécurité et raccordé, éventuellement par un circuit hydraulique court, à l'alimentation de traction 10 du vérin 4. La vanne de secours 32 est ouverte et les robinets d'ouverture 27a et 28a sont fermés. La pompe hydraulique 14 est actionnée et la pression d'huile dans le circuit principal 13 augmente. La vanne de secours 32 étant ouverte, la pression d'huile dans la grande chambre 5a est identique à la pression d'huile dans la petite chambre 5b. En raison de la différence de surface apparente du piston 6 dans chacune des deux chambres 5a, 5b, l'effort exercé par la grande chambre 5a est supérieur à celui exercé par la petite chambre 5b, de sorte que le piston 6 sort du vérin 4 et ferme la trappe 1. La pompe hydraulique 14 continue d'être actionnée pour remplir l'accumulateur 12 d'huile jusqu'à une pression de charge, visible sur le manomètre 30 et limitée par la soupape de sécurité 31. La vanne de secours 32 est alors fermée, le dispositif d'actionnement est armé. La phase d'ouverture de la trappe 1 consiste à ouvrir l'un des robinets d'ouverture 27a ou 28a, de sorte que la pression d'huile dans la grande chambre 5a est ramenée à la pression atmosphérique et l'huile s'écoule dans le réservoir 23. La pression d'huile dans la petite chambre 5b est égale à la pression d'azote dans la vessie 34. Celle-ci repousse l'huile de l'accumulateur 12 vers la petite chambre 5b et la différence de pression entre la grande chambre 5a et la petite chambre 5b tire le piston 6 et ouvre la trappe 1. Au fur et à mesure que le piston 6 rentre dans le vérin 4 et que la trappe 1 s'ouvre, la vessie 34 se dilate et la pression baisse jusqu'à une pression basse, supérieure à la pression initiale, de manière qu'un effort de traction soit maintenu sur le piston 6 et que la trappe 1 soit maintenue en position ouverte par le dispositif d'actionnement. Dans une phase de fermeture de la trappe, les deux robinets d'ouverture 27a et 28a sont en position fermée. La pompe hydraulique 14 est actionnée pour faire monter la pression d'huile dans le circuit 20 principal 13 au-dessus d'une valeur égale au produit de la pression dans la petite chambre 5b par le rapport des surfaces du piston 6. La grande chambre se remplit, repousse le piston 6 et la trappe 1 se ferme. L'énergie emmagasinée dans l'accumulateur 12 est la somme de l'énergie hydraulique fournie par la pompe à main, plus de l'énergie 25 fournie par le poids de la trappe 1. A tout moment, lors de l'opération de fermeture, l'opérateur peut interrompre l'actionnement de la pompe hydraulique 14. L'effort exercé par l'huile de la petite chambre 5b soumise à la pression d'azote de la vessie 34, est toujours supérieur à l'effort exercé par le poids de la trappe 1 sur le piston 6, de sorte que, dès que l'opérateur arrête d'actionner la pompe 14, l'accumulateur 12 repousse de l'huile dans le circuit principal 13, le clapet anti-retour aval 26 est bloqué et la fermeture de la trappe est bloquée. Grâce au dispositif, la trappe 1 n'est pas en chute libre, l'opération de fermeture est sous le contrôle permanent de l'opérateur. A la fin de la phase de fermeture, la trappe pousse un verrou 35 apte à maintenir la trappe 1 dans la position fermée horizontale. Dans cette position verrouillée, le maintien d'une pression dans le circuit principal 13 n'est plus nécessaire, en cas d'incident sur le circuit d'huile, la trappe 1 reste fermée. Dans un exemple particulier de réalisation, la trappe 1 pèse 700 kg. Le piston 6 présente une course de 50 mm. La petite chambre 5b présente un rapport de surface pression sur le piston 6 de 61% par rapport à la surface de pression de la grande chambre 5a. L'accumulateur 12 présente une pression initiale de 40 à 60 bars, un volume de 0,7 1 et une pression de charge de 60 à 80 bars. La pompe à main présente un réservoir de 3 litres. Le fait qu'il y a un peu de différence entre la pression initiale et la pression de charge permet d'avoir une vitesse d'ouverture variant peu entre le début et la fin d'ouverture. De plus cela permet d'avoir relativement peu de volume d'huile à pomper manuellement pour recharger l'accumulateur et former la trappe 1. On va décrire, à l'aide des figures 2 à 5, un système de trappe équipé du dispositif d'actionnement précédemment décrit. Un chambranle 40, de forme sensiblement carrée, est scellé dans le sol 3 (figure 3) et reçoit l'axe 2 autour duquel pivote la trappe 1. La trappe 1 est représentée en position ouverte sur la figure 2. Un système de garde-corps 41, représenté en position relevée sur la figure 2, et en position repliée sur la figure 4, comprend une grille principale 42 articulée à une charnière horizontale fixée sur un montant du chambranle 40 opposé au montant recevant la trappe 1. Chaque côté de la grille principale 42 présente un montant 42a et 42b disposé verticalement lorsque le garde-corps 41 est en position relevée. Une première grille latérale 43 est montée à rotation autour du montant 42a. Une deuxième grille latérale 44 est montée à rotation autour du montant latéral 42b. Lorsque le garde-corps 41 est en position relevée, les grilles latérales 43 et 44 sont destinées à s'élever verticalement au-dessus des montants latéraux du chambranle 40, de chaque côté de la trappe 1. Le chambranle 40 est disposé horizontalement au-dessus d'un conduit bétonné 45, illustré en pointillés sur la figure 2. Ce conduit sert par exemple d'accès à un réseau d'égouts ou à un réseau d'assainissement. En position relevée, la trappe 1 et les trois grilles 42, 43 et 44 du garde-corps 41 forment un ensemble de barrières, évitant à un passant de tomber dans le conduit 45. Des targettes, non représentées, permettent de maintenir les grilles latérales 43, 44 au-dessus du chambranle 40. Lorsque la targette de la deuxième grille latérale 44 est ouverte, un opérateur habilité à descendre dans le réseau d'égouts peut ouvrir la deuxième grille latérale 44, ainsi que représenté sur la figure 2, et avoir accès à une échelle 47. Le vérin 4, le bras de levier 8, la bielle 9 et un des deux robinets d'ouverture 28a sont disposés à l'intérieur du conduit bétonné 45 et sont fixés le long d'une paroi 45a sous l'échelle 47. La pompe hydraulique 14 et l'autre robinet d'ouverture 27a sont disposés à l'extérieur du conduit bétonné 45, enterrés dans le sol 3 et recouverts d'une petite trappe, non représentée. Lorsqu'un opérateur du réseau d'égouts veut ouvrir la trappe 1, il lui suffit de déverrouiller le verrou 35 depuis un orifice extérieur 35a et d'ouvrir le robinet d'ouverture 27a. Inversement, si l'opérateur de réseau remonte sur l'échelle 47, depuis l'intérieur du conduit 45, alors que la trappe 1 est fermée, il déverrouille le verrou 35 depuis un orifice 35b accessible depuis l'intérieur du conduit 45 et ouvre le robinet d'ouverture 28a. Sur la figure 3, est illustré la manière dont le dispositif d'actionnement de la trappe 1 se loge le long de la paroi 45a, de façon à ne pas réduire la section du conduit 45 accessible à un opérateur de réseau. Une plaque métallique 48 est fixée sur la paroi 45a et reçoit l'équerre 19 et le plot 20a. Le vérin 4, le bras de levier 8 et la bielle 9 évoluent dans un plan parallèle à la paroi 45a. Le point d'entraînement 22 de la trappe 1 peut être positionné n'importe où sur la trappe 1, mais de préférence sur des nervures 49 de la trappe 1. Un ressort 50, de type ressort à boudin , peut être disposé autour de l'axe 2, de manière à atténuer la chute éventuelle de la trappe l lors d'opérations de maintenance du dispositif d'actionnement. On a représenté sur la figure 4, un vérin à gaz 51 est comprimé par un bras 52 solidaire de la grille principale 42. La partie haute de la grille principale 42 est munie d'une bride 53 destinée à coopérer avec un loquet 54 pour maintenir le garde-corps 41 à l'état replié, que la trappe 1 soit en position ouverte ou fermée. Comme illustré sur la figure 5, le loquet 54 comprend une gâche 54a et un ressort 54b. Une manette 55 permet de déverrouiller le loquet 54 lorsque la trappe est ouverte. Dans une variante, la plaque de fixation 48, :le vérin 4, le bras de levier 8 et la bielle 9 pourraient également être disposés le long d'une paroi 45b opposée à la paroi 45a et non pourvue d'échelle, la structure du dispositif serait symétrique de celui précédemment décrit. Dans une autre variante, la plaque 48, le vérin 4 et le bras de levier 8 pourraient être disposés le long d'une paroi 45c au-dessus de laquelle est disposée la trappe 1. Dans cette variante, la bielle 9 serait inclinée par rapport à la paroi 45c, lorsque la trappe 1 est fermée, de façon à rejoindre le point d'entraînement 22 et le deuxième point 21 du bras de levier 8. Selon encore une autre variante, le loquet 54 pourrait être déverrouillé automatiquement dès que la trappe 1 atteint une position ouverte. Dans cette variante, lorsque l'opérateur ouvre le robinet intérieur 8a, le garde-corps 41 se relève automatiquement à la suite de l'ouverture de la trappe 1. D'autres systèmes de trappe avec ou sans garde corps existent et peuvent être actionnés par le dispositif d'actionnement de l'invention | Dispositif d'actionnement de trappe 1 articulée sur un chambranle 40 comprenant un vérin 4 double effet muni d'un piston 6 présentant à son extrémité 6a une première articulation 16, et d'un corps de vérin 5 présentant une deuxième articulation 18. L'une 16 des articulations du vérin 4 est fixe par rapport au chambranle 40. L'autre articulation 18 du vérin 4 est mobile et reliée à un point d'entraînement 22 de la trappe 1 par une chaîne cinématique 7. Le corps de vérin 5 comprend une alimentation de poussée 11 et une alimentation de traction 10. L'une 10 des alimentations 10, 11 est reliée à une pompe hydraulique 14. L'autre alimentation 11 est reliée à un accumulateur hydraulique 12. | 1-Dispositif d'actionnement de trappe (1) articulée sur un chambranle (40), caractérisé par le fait qu'il comprend un vérin double effet (4) muni d'un piston (6) présentant à son extrémité (6a) une première articulation (16), et d'un corps de vérin (5) présentant une deuxième articulation (18) ; l'une des articulations (18) du vérin (4) étant fixe par rapport au chambranle (40), l'autre articulation (16) du vérin (4) étant mobile et reliée à un point d'entraînement (22) de la trappe (1) par une chaîne cinématique (7); le corps de vérin (5) comprenant une alimentation de poussée (11) et une alimentation de traction (10), l'une (10) des alimentations (10, 11) étant reliée à une pompe hydraulique (14), l'autre alimentation (11) étant reliée à un accumulateur hydraulique (12). 2-Dispositif selon la 1, dans lequel l'accumulateur hydraulique (12) est relié à l'alimentation de traction (10) du vérin (4). 3-Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel la pompe hydraulique (14) est manuelle. 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un bras de levier (8) et une bielle (9), dans lequel le bras de levier (8) est articulé autour d'un point de pivotement (20) fixe par rapport au chambranle (40), et présente un premier point (15) de fixation articulée recevant une extrémité mobile (6a) du vérin (4) ; la bielle (9) étant fixée de manière articulée, d'un côté à un deuxième point (21) du bras de levier (8) et de l'autre au point d'entraînement (22) de la trappe (1). 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel un circuit hydraulique principal (13) relie successivement un réservoir d'huile (23), la pompe hydraulique (14), un clapet anti-retour (26) et l'alimentation de poussée (11) du vérin (4) ; une branche de retour (27, 28) relie au moins un robinet d'actionnement (27a, 28a) d'un côté au réservoir d'huile (23) et de l'autre à un point de jonction (27b, 28b) du circuit principal (13) situé entre le clapet anti-retour (25) et l'alimentation de poussée (11) du vérin (4). 6-Dispositif selon la 5, comprenant une vanne de secours (32) reliant le circuit hydraulique principal (13) à l'accumulateur hydraulique (12). 7-Dispositif selon l'une quelconques des 5 ou 6, comprenant une soupape de sécurité (31) reliant le circuit principal (13) au réservoir d'huile (23). 8-Système de trappe équipé d'un dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la trappe (1) recouvre un conduit souterrain (45), et dans lequel la chaîne cinématique (7) et le vérin (4) sont situés à l'intérieur du conduit (45), contre une paroi (45a) du conduit (45), la pompe hydraulique (14) étant située à l'extérieur du conduit (45) et accessible lorsque la trappe (1) est dans une position fermée. 9-Système de trappe selon la 8, équipé d'un garde-corps (41) articulé présentant une position repliée et une position relevée, d'un vérin à gaz (51) apte à relever le garde-corps et d'un loquet (54) apte, dans une position verrouillée, à maintenir le garde-corps (41) en position repliée ; la trappe (1) étant munie d'une manette (55) actionnable lorsque la trappe (1) est dans une position ouverte pour déverrouiller le loquet (54). 10-Système de trappe selon la 8 ou 9, comprenant deux branches de retour (27, 28) parallèles, munies chacune d'un robinet d'ouverture (27a, 28a), l'un accessible depuis l'intérieur duconduit (45), l'autre (28a) accessible depuis l'extérieur du conduit (45). 11-Utilisation d'un dispositif ou d'un système selon l'une des précédentes pour une trappe d'accès à un réseau 5 d'égout ou d'assainissement. | E | E05,E02 | E05F,E02D | E05F 15,E02D 29 | E05F 15/04,E02D 29/14 |
FR2895418 | A1 | COMPOSITION DE CARBURANT DIESEL A FORTE TENEUR EN ETHANOL | 20,070,629 | Domaine de l'invention L'invention est relative à des compositions de carburants pour moteurs diesel. Arrière-plan technoloqique Le développement de solutions "carburants" alternatives est d'une grande importance dans le contexte de diversification des sources énergétiques. Dans ce périmètre, les carburants ex-biomasse représentent une alternative de choix en raison du bilan CO2 qu'ils présentent. Toutefois, les caractéristiques intrinsèques des produits ex-biomasse pressentis pour des utilisations carburants les prédisposent pour des applications spécifiques. Il existe aujourd'hui deux grands types de biocarburants : la filière éthanol et la filière biodiesel. Les caractéristiques intrinsèques de l'éthanol le destinent traditionnellement au pool essence qui est excédentaire en Europe. L'autre type de biocarburants est les esters méthyliques ou éthyliques d'huiles végétales (EMHV ou EEHV), produits à partir d'huiles végétales issues par exemple de colza, tournesol, soja ou même palme. Inadaptées à l'alimentation directe des moteurs diesel modernes, les huiles végétales doivent être transformées par une opération de transestérification avec un alcool (méthanol ou éthanol), donnant ainsi les EMHV ou EEHV et de la glycérine. Par rapport à la filière éthanol, la filière biodiesel est pénalisée par le faible rendement à l'hectare des cultures de colza. Mais les besoins en biodiesel vont augmenter en raison de la diésélisation croissante du parc automobile européen. Dans ce contexte, trouver un débouché simple de gros volumes d'éthanol vers le pool gazole serait très pertinent. Inconvénient de la technoloqie actuelle L'inconvénient majeur rencontré aujourd'hui provient du fait que les propriétés de l'éthanol l'éloignent naturellement du pool gazole, en particulier du point de vue de l'indice de cétane, de la miscibilité, des risques de point d'éclair très faible en mélange, etc. A l'heure actuelle, les formulations de gazole utilisées dans la filière diesel sont de deux types. Le premier type consiste en une émulsion éthanol/gazole (environ 10-15 % d'éthanol). Cette solution nécessite l'ajout d'un tensioactif dans la formulation car l'éthanol n'est miscible dans le gazole qu'à hauteur de 1 ou 2 % uniquement, ce qui accroît de façon importante les coûts. D'autre part, d'importants problèmes sont rencontrés aux hautes pressions, en raison d'une grande instabilité des émulsions. Le deuxième type de formulation envisagé contient une teneur élevée en éthanol (plus de 90 %), et nécessite de grande quantité d'additifs pro-cétane, compte tenu de l'indice de cétane très faible de l'éthanol. Toutefois ces formulations posent des problèmes sur les systèmes d'injection, l'éthanol n'ayant pas de propriétés lubrifiantes et il est alors nécessaire d'adapter spécialement les véhicules pour ce type de carburant. Obiet de l'invention La présente invention propose de formuler un carburant diesel qui contient de fortes quantités d'éthanol, de préférence anhydre, en y associant les propriétés d'autres bases, de façon à éliminer les inconvénients cités ci-dessus. Le choix de bases ayant un indice de cétane élevé permet de compenser la réduction d'indice due à la présence d'éthanol dans la formulation du carburant. La composition de l'invention permet de valoriser directement de l'éthanol dans le 5 pool gazole, ce qui représente un intérêt tout particulier et un nouvel axe de valorisation de ce composé. Description détaillée de l'invention L'invention décrite dans la présente demande a pour objet de proposer une composition de carburant diesel qui permet l'incorporation directe de fortes quantités 10 d'éthanol en minimisant ou éliminant les inconvénients cités ci-dessus. L'idée consiste à associer les propriétés de certaines bases caractéristiques. Les bases utilisables peuvent être de différents types. On peut choisir d'utiliser un gazole "conventionnel" issu du raffinage ou issu de nouveaux procédés tels que l'hydrocraquage ou bien des carburants de synthèse obtenus à partir d'autres ressources 15 telles que le gaz naturel, le charbon et la biomasse. La voie GTL ("Gas to Liquid") utilisant la synthèse Fischer-Tropsch permet d'obtenir des produits pétroliers de très bonne qualité (indice de cétane supérieur à 60-65, pas d'aromatiques, pas de soufre). La voie CTL ("Goal to Liquid") est également envisageable et utilise une 20 technologie de liquéfaction indirecte. A partir de gaz de synthèse, des carburants liquides sont obtenus grâce au procédé Fischer-Tropsch. Si on utilise la biomasse comme ressource pour produire des carburants liquides de type pétrolier (BTL "Biomass to Liquid"), les matières premières collectées (résidus agricoles et forestiers) sont transformées en gaz de synthèse, puis en produits liquides 25 par le procédé Fischer-Tropsch. II est également possible d'utiliser comme base des huiles végétales très fortement hydrotraitées (NextL). Les huiles végétales très fortement hydrotraitées considérées conduisent à des coupes paraffiniques à haut indice de cétane, comparables aux coupes BTL. 30 La composition de carburant diesel selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend : de 10 à 20 % en volume d'éthanol de préférence anhydre; de 20 à 30 % en volume d'un mélange d'esters alkyliques d'huile végétale, par exemple méthyliques ou éthyliques (notés EMHV ou EEHV) ; et 35 - de 50 à 70 % en volume d'au moins une base gazole ou d'au moins une coupe gazole. La base ou coupe gazole peut être choisie par exemple parmi : o les bases gazole de type BTL ; o les huiles végétales très fortement hydrotraitées (rencontrées sous l'appellation NextL) ; o les coupes gazole de type GTL ; o les coupes gazole de type CTL ; o les gazoles d'hydrocraquage et o les gazoles "conventionnels". Le couple éthanol/esters alkyliques d'huile végétale est indissociable mais pourra être utilisé en proportions variables. Toutes les coupes hydrocarbonées proposées aux mélanges permettent de disposer d'une courbe de distillation proche de celle d'un gazole et aussi de combler le déficit de cétane lié à l'éthanol. Le choix des bases peut se faire en fonction du type de motorisation et de la nécessité d'utiliser un carburant à indice de cétane plus ou moins élevé. On donne dans le Tableau 1 les caractéristiques de gazoles de synthèse issus du procédé Fischer-Tropsch respectivement de type gazole GTL (Base 1) et gazole BTL (Bases 2 et 3). La présence d'esters alkyliques (par exemple méthyliques ou éthyliques) d'huile végétale (EMHV ou EEHV) a l'avantage d'assurer le rôle de compatibilisant de l'éthanol. Dans certains cas (base gazole BTL et huiles végétales fortement hydrotraitées), la composition de l'invention conduit à un carburant diesel qui peut provenir totalement de la biomasse. Le carburant diesel pourra contenir également des additifs couramment utilisés pour la formulation et l'utilisation des gazoles, tels que des additifs permettant d'améliorer les caractéristiques à froid, des additifs pro-cétane (par exemple des nitrates), des additifs détergents, des additifs anti-mousse. L'utilisation des compositions de carburant de l'invention sur un véhicule diesel permet, d'une manière générale de réduire considérablement les émissions de CO, d'hydrocarbures imbrûlés, d'oxydes d'azote (NOX) et de particules. Les compositions selon l'invention constituent des carburants diesel à haute performance. On peut notamment envisager avec profit leur utilisation directe sur flottes captives. Pour formuler les compositions de carburant selon l'invention, on peut d'une part réaliser un prémélange de l'éthanol avec les esters d'huiles végétales. L'ester joue alors 35 le rôle de solubilisant pour l'éthanol qui devient alors facilement intégrable à la base hydrocarbonée. Alternativement, on peut incorporer le mélange d'esters d'huile végétale à la base hydrocarbonée, puis ajouter l'éthanol. L'exemple suivant illustre l'invention sans en limiter la portée. Exemple On a utilisé le carburant ainsi formé sur un véhicule diesel, selon la procédure réglementée sur cycle nMVEG (New Motor Vehicle Exhaust Group). On a mélangé 20 parties en volume d'éthanol avec 30 parties en volume d'esters méthyliques d'huile végétale (huile de colza). On a ensuite introduit ce mélange dans 50 parties en volume d'une coupe paraffinique type BTL. Comparativement à un carburant Diesel classique, l'utilisation de ce carburant a permis de réduire les émissions de : de CO de 30 % de HC de 35 % de NOX de 18 % de particules de 60 % Tableau 1 Gazole Base 1 Base 2 Base 3 conventionnel Densité @15 C (kg/m3) 841,9 760,8 784,5 771,7 Indice de cétane 54,8 -83 >74 >74 PCI (kJ/kg) 43114 44237 43885 44396 C % masse 85,87 84,6 84,91 84,70 H % masse 13,46 15,0 14,97 15,08 O % masse 0,35 0,3 < 0,20 H/C 1,88 2,113 2,11 2,136 Soufre (PPmmasse) 250 < 10 <5 < 10 Viscosité cinématique @ 40 C (mm2/s) 3,731 1,770 3,57 2,409 Distillation: 200,6 203,7 210 211,6 Point initial ( C) T5% ( C) 228,9 214,3 231,7 T10% ( C) 245,2 260 237,8 T50% ( C) 294 232,6 300 266,3 T90% ( C) 343,3 331 286,9 T95% ( C) 358,2 265,0 292,0 Point final ( C) 364,2 272,9 338 _ 297,7 | Une composition de carburant diesel comprend :- de 10 à 20 % en volume d'éthanol ;- de 20 à 30 % en volume d'un mélange d'esters alkyliques d'huile végétale (par exemple méthyliques ou éthyliques, EMHV ou EEHV) ; et- de 50 à 70 % en volume d'au moins une base ou d'au moins une coupe choisie par exemple parmi :○ les bases gazole de type BTL ;o les huiles végétales très fortement hydrotraitées (rencontrées sous l'appellation NextL) ;○ les coupes gazole de type GTL ;○ les coupes gazole de type CTL ;○ les gazoles "conventionnels" et○ les gazoles d'hydrocraquage. | 1. Composition de carburant diesel caractérisée en ce qu'elle comprend : -de 10 à 20 % en volume d'éthanol, de préférence anhydre ; - de 20 à 30 % en volume d'un mélange d'esters alkyliques d'huiles végétales ; et 5 de 50 à 70 % d'au moins une base gazole ou d'au moins une coupe gazole. 2. Composition selon la 1 caractérisée en ce que lesdits esters alkyliques d'huiles végétales sont des esters méthyliques ou éthyliques. 3. Composition selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que la base gazole ou la coupe gazole choisie parmi : o les bases gazole de type BTL ; o les huiles végétales très fortement hydrotraitées ; o les coupes gazole de type GTL ; o les coupes gazole de type CTL ; o les gazoles d'hydrocraquage et o les gazoles conventionnels. 9. Composition selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que la base gazole est choisie parmi les bases gazole BTL et huiles végétales très fortement hydrotraitées. 10. Composition selon l'une des 1 à 4 caractérisée en ce qu'elle 20 comprend en outre au moins un additif choisi parmi les additifs permettant d'améliorer les caractéristiques à froid, les additifs pro-cétane, les additifs anti-mousse et les additifs détergents. 11. Procédé de formulation d'une composition de carburant diesel selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que l'on prépare dans une première étape un 25 pré-mélange constitué d'éthanol et d'esters alkyliques (par exemple méthyliques ou éthyliques) d'huiles végétales et en ce que ledit mélange est ensuite incorporé dans la coupe ou dans la base gazole. 12. Procédé de formulation d'une composition de carburant diesel selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que l'on incorpore d'abord les esters alkyliques 30 (par exemple méthyliques ou éthyliques) dans la coupe ou dans la base gazole et en ce que l'on ajoute l'éthanol au mélange ainsi formé. 10 158. Utilisation directe d'une composition de carburant diesel selon l'une des 1 à 5 ou formulée selon l'une des 6 et 7 sur une flotte captive. | C | C10 | C10L | C10L 1 | C10L 1/19,C10L 1/182 |
FR2893776 | A1 | MACHINE DYNAMOELECTRIQUE POUR AUTOMOBILE | 20,070,525 | La présente invention concerne une machine 5 dynamoélectrique pour automobile qui est montée sur une voiture particulière, ou un camion, etc. ART ANTERIEUR Dans des alternateurs pour automobile classiques, 10 les portions de réception de palier sont configurées comme des éléments séparés d'un châssis et sont montés sur des surfaces de montage du châssis dans un état ajusté sans jeu. Les paliers à roulement sont reçus dans les portions de réception de palier, et un rotor 15 qui génère un flux magnétique d'excitation est maintenu par le châssis de façon à pouvoir effectuer une rotation en supportant son arbre de rotation dans les paliers à roulement. Des anneaux de coulissement sont montés sur une portion de l'arbre de rotation qui fait 20 saillie par l'intermédiaire des portions de réception de palier. Un appareil à balais comporte : un porte-balais qui reçoit des balais ; et un couvercle d'anneau de coulissement qui recouvre une circonférence externe des anneaux de coulissement. L'étanchéité à l'air d'un 25 espace autour des anneaux de coulissement est maintenue par recouvrement de l'espace en question dans un corps de tube qui est constitué par la porte balais et le couvercle d'anneau de coulissement (voir documentation Brevet 1, par exemple). 30 Document Brevet 1 : Brevet Japonais mis à l'Inspection Publique N 2002-345198 (Gazette) Dans des alternateurs automobiles classiques, du fait que les paliers à roulement, les anneaux de coulissement, et les balais, etc. sont disposés à proximité immédiate, les températures de service de chacune de ces parties ont augmenté ces dernières années avec des segmentations du rendement de l'alternateur pour automobile et ces effets sur la durée de vie des paliers à roulement et des balais, etc., sont devenus un problème. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a pour but de résoudre les problèmes ci-dessus et un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition une machine dynamoélectrique pour automobile qui permet d'obtenir un allongement de la durée de vie des balais et des paliers à roulement, etc., par formation d'un canal de ventilation dans une plaque de projection qui recouvre un espace autour des anneaux de coulissement, afin de supprimer les augmentations de température dans les anneaux de coulissement par écoulement avec un écoulement d'air de refroidissement à travers l'espace en question. Afin d'atteindre l'objectif ci-dessus, selon un aspect de la présente invention, on met à disposition une machine dynamoélectrique pour automobile qui comporte : un logement sur lequel une portion de réception de palier est formé d'un seul tenant ; un rotor qui génère un flux magnétique d'excitation ; et un palier à roulement qui est reçu dans la portion de réception de palier, afin de supporter de manière rotative un arbre du rotor. Sont également inclus : un anneau de coulissement qui est monté sur une portion de l'arbre qui fait sailli à l'extérieur du logement par l'intermédiaire de la portion de réception de palier ; et un appareil à balais dans lequel une portion de porte-balai est disposée de façon à s'étendre d'un seul tenant depuis une circonférence externe d'une portion de plaque de projection qui a une forme cylindrique avec fond dans une direction qui est perpendiculaire à une direction axiale de la portion de plaque de projection, et qui est monté sur le logement de sorte que la portion de plaque de projection soit montée sur une portion d'extrémité de l'arbre afin de recouvrir l'anneau de coulissement. Sont inclus, de plus : un redresseur qui est disposé à proximité immédiate de la portion de réception de palier et de la portion de plaque de projection ; et un moyen de ventilation qui fait s'écouler de l'air extérieur dans le logement par l'intermédiaire d'une ouverture d'admission d'air qui est disposé à travers le logement aux alentours de la portion de réception de palier. Le palier à roulement est configuré comme un palie anti-glissement dans lequel une bande de résine est montée dans une rainure évidée annulaire qui est évidée dans une surface circonférentielle externe d'un anneau externe ; et un premier canal de ventilation est disposé à travers la portion de plaque de projection afin d'être positionné de façon à être tourné vers le bas lorsqu'il est monté sur un véhicule et de façon à communiquer entre une portion interne et une portion externe de la portion de plaque de projection. Selon la présente invention, le moyen de ventilation laisse passer l'air extérieur entre la portion de plaque de projection et le redresseur, et également entre la portion de réception de pallier et le redresseur, et le laisse s'écouler dans le logement par l'intermédiaire de l'ouverture d'admission d'air. Ici, une pression différentielle s'élève entre la portion interne et la portion externe de la portion de plaque de projection, l'air extérieur s'écoule dans la plaque de projection par l'intermédiaire du premier canal de ventilation, et l'air à l'intérieur de la plaque de projection s'écoule vers l'extérieur par l'intermédiaire du premier canal de ventilation, remplaçant l'air dans un espace situé autour des anneaux de coulissement à l'intérieur de la plaque de projection par de l'air extérieur. Ainsi, les augmentations de température dans les anneaux à coulissement et les balais sont supprimées, et les augmentations de température dans le palier, qui est disposé à proximité immédiate des anneaux de coulissement et de balais, sont également supprimées, ce qui permet d'allonger la durée de vie des balais et du palier à roulement. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention ; la figure 2 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 2 de la présente invention ; la figure 3 est une coupe transversale qui explique une configuration d'une portion de réception de palier d'extrémité arrière dans la machine dynamoélectrique pour automobile selon la revendication 2 de la présente invention ; la figure 4 et une coupe transversale partielle qui représente un état dans lequel un palier à roulement est reçu dans la portion de réception de palier d'extrémité arrière dans la machine dynamoélectrique selon le mode de réalisation 2 de la présente invention ; la figure 5 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon la revendication 3 de la présente invention ; la figure 6 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon la revendication 4 de la présente invention ; et la figure 7 est une coupe transversale partielle des alentours d'une portion de plaque de projection dans la machine dynamoélectrique automobile selon le mode de réalisation 4 de la présente invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UNE REALISATION PREFERENTIELLE Mode de réalisation 1 La figure 1 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. Sur la figure 1, un support arrière 1 en aluminium est formé de façon à avoir une forme de cratère et une portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière qui a une forme cylindrique avec fond est constitué par une portion cylindrique 2a et une portion de fond 2b formées d'un seul tenant sur une portion centrale d'une surface d'extrémité de support arrière 1 de sorte que son extrémité ouverte soit tournée vers l'intérieur. Une ouverture d'insertion 2c d'arbre est disposée à travers une portion centrale de la portion de fond 2b de la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière. Une pluralité d'ouvertures d'admission d'air 3 sont disposées à travers le support arrière 1 aux alentours de la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière. Bien que non représentées, une pluralité d'ouvertures d'évacuation d'air sont disposées à travers une surface latérale du support arrière 1. De plus, bien que non représenté, un support avant qui fonctionne conjointement avec le support arrière 1 pour constituer un logement est également construit d'une manière similaire. En d'autres termes, le support avant en aluminium est formé de façon à avoir une forme de cratère et une portion de réception du palier d'extrémité avant qui a une forme cylindrique avec fond est formée d'un seul tenant sur une portion centrale d'une surface d'extrémité du support avant de sorte que son extrémité ouverte soit tournée vers l'intérieur. Une pluralité d'ouvertures d'admission d'air sont disposées à travers le support avant aux alentours de la portion de réception de palier d'extrémité avant. Une pluralité d'ouvertures d'évacuation d'air sont disposées à travers une surface latérale du support avant. Une ouverture d'insertion d'arbre est disposée à travers une portion centrale d'une portion de fond de la portion de réception de palier d'extrémité avant. On configure le logement en disposant un support avant et un support arrière 1 qui sont configurés de cette manière de façon à ce qu'ils soient tournés l'un vers l'autre et en fixant le support avant et le support arrière 1 au moyen de boulons (non représentés). Un palier (non représenté) est reçu dans la portion de réception de palier d'extrémité avant et un palier à roulement 4 est reçu dans la portion de réception de palier d'extrémité arrière 2. Un arbre 5 est supporté par le palier et le palier à roulement 4 de façon à être maintenu de manière rotative dans le logement. Une poulie (non représentée) est fixée à une portion de l'arbre 5 qui fait saillie vers l'extérieur à travers l'ouverture d'insertion d'arbre de la portion de réception de palier d'extrémité avant. Une paire d'anneaux de coulissement 6 est fixée à une portion de l'arbre 5 qui fait saillie à travers l'ouverture d'insertion 2c d'arbre de la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière de façon à être séparé axialement. Un rotor 7 est fixé à l'arbre 5 de façon à être disposé d'une manière rotative dans le logement. Le rotor 7 comporte : un enroulement d'excitation (non représenté) qui génère un flux magnétique au passage d'un courant électrique ; et une paire de noyaux 7a de rotor qui sont disposés de façon à recouvrir l'enroulement d'excitation de sorte que les pôles magnétiques soient formés par le flux magnétique. Des ventilateurs centrifuges 8 qui fonctionnent comme un moyen de ventilation sont fixés à deux surfaces d'extrémité axiale de la paire de noyaux 7a de rotor. De surcroît, bien que non représenté, un stator est monté sur le logement de façon à entourer le rotor 7. Le palier à roulement 4 a : une bague externe cylindrique 9 ; et une bague interne cylindrique 10 qui est disposée de façon à être concentrique avec la bague externe 9, et est configuré de sorte qu'un seul chemin de roulement 12 à billes soit formé dans les surfaces de parois opposées entre la bague externe 9 et la bague interne 10 et une pluralité de billes 11 soient disposées dans le chemin de roulement 12 à billes. Deux rainures évidées annulaires 13 sont formées sur une surface circonférentielle externe de la bague externe 9 de façon à être positionnées sur les côté mutuellement opposés du chemin de roulement 12 à billes, et des bandes de résine 14 qui fonctionnement comme un matériau anti-glissement sont montées dans chacune des rainures évidées 13. De plus, les bandes de résine 14 sont préparees au moyen d'une résine de polytéréphtalate de butylène (PBT), ou d'une résine de polyamide, etc. L'appareil 15 à balais comporte : une portion 17 porte-balai ; et une portion 18 de plaque de projection qui a une forme cylindrique avec fond et qui est moulée d'un seul tenant au moyen d'une résine avec la portion 17 de porte-balai. La portion 17 de porte-balai est disposée de façon à s'étendre d'une surface circonférentielle externe de la portion 18 de plaque de projection dans une direction perpendiculaire à un axe central de la portion 18 de plaque de projection. Des ouvertures d'insertion 17a de balais sont formées sur la portion 17 de porte-balai, afin d'être séparées dans une direction axiale de la portion 18 de plaque de projection et sont tournées vers la portion 18 de plaque de projection. On monte l'appareil 15 à balais en passant la portion 18 de plaque de projection sur une portion d'extrémité arrière de l'arbre 5 de façon à recouvrir un espace autour des anneaux de coulissement 6 et en fixant la portion 17 de porte-balai au support arrière 1. Les balais 16 sont insérés dans chacune des ouvertures d'insertion 17a de balai et sont pressés dans les bagues de coulissement 6 au moyen des forces provenant de ressorts 19. Une première fente longue et mince 20 qui fonctionne comme un premier canal de ventilation est disposée à travers une surface circonférentielle externe de la portion 18 de plaque de projection de façon à avoir une direction longitudinale qui soit alignée avec une direction axiale de l'arbre 5. La première fente 20 est formée de façon à être positionnée de façon à être tournée vers le bas lorsque la machine dynamoélectrique pour automobile est montée sur un véhicule. Un redresseur 21 est fixé au support arrière 1 de façon à être tourné vers la première fente 20 de sorte qu'un jeu prédéterminé soit garanti entre la portion 18 de plaque de projection et la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière. De surcroît, un couvercle (non représenté) est monté sur le support arrière 1 de façon à recouvrir l'appareil 15 à balais et le redresseur 21. Le fonctionnement d'une machine dynamoélectrique 5 pour automobile qui est configurée de cette manière sera maintenant expliqué. Tout d'abord, un courant électrique est délivré par une batterie (non représentée) par l'intermédiaire des balais 16 et des anneaux de coulissement 6 à 10 l'enroulement d'excitation du rotor 7, ce qui génère un flux magnétique. Certains pôles magnétiques en forme de griffe des noyaux 7a de rotor sont aimantés en pôles Nord (N) par ce flux magnétique, et d'autres pôles magnétiques en forme de griffe des noyaux 7a de rotor 15 sont aimantés en pôles Sud (S). A cet instant, le couple de rotation d'un moteur est transmis d'un arbre de sortie du moteur, par l'intermédiaire d'une courroie et de la poulie, à l'arbre 5, ce qui met en rotation le rotor 7. Ainsi, un champ magnétique de rotation est 20 appliqué à un enroulement de stator du stator, ce qui génère une forme électromotrice dans l'enroulement de stator. Cette force électromotrice à courant alternatif est redressée en courant continu au moyen du redresseur 21 afin de charger la batterie et être délivré à une 25 charge électrique, etc. Lors du démarrage du moteur, un courant alternatif est délivré séquentiellement à l'enroulement de stator, et un courant d'excitation est délivré à l'enroulement d'excitation par l'intermédiaire des balais 16 et des 30 anneaux de coulissement 6. Ainsi, l'enroulement de stator et l'enroulement d'excitation deviennent des électro-aimants, et le rotor 7 effectue une rotation à l'intérieur du stator en même temps que l'arbre 5. Le couple de l'arbre 5 est transmis de la poulie à l'arbre de sortie du moteur au moyen de la courroie, ce qui fait démarrer le moteur. Dans cette machine dynamoélectrique pour automobile, lorsque l'arbre 5 du rotor est mis en rotation, les ventilateurs centrifuges 8 sont entrainés pour effectuer une rotation en même temps que le rotor 7. Tel que cela est indiqué par les flèches A sur la figure 1, l'air extérieur passe entre la portion 18 de plaque de projection et le redresseur 21 et entre la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière et le redresseur 21 et est aspiré dans le logement par l'intermédiaire des ouvertures d'admission d'air 3 grâce à la rotation des ventilateurs centrifuge 8. L'air extérieur qui a été aspiré vers l'intérieur par l'intermédiaire des ouvertures d'admission d'air 3 est dévié de manière centrifuge par les ventilateurs centrifuge 8, et est évacué à l'extérieur du logement par l'intermédiaire des ouvertures d'évacuation d'air. La portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière est de ce fait refroidie. De surcroît, la chaleur des extrémités de bobine d'extrémité arrière de l'enroulement de stator est absorbée dans l'écoulement d'air de refroidissement, ce qui refroidit le stator. Ici, une pression différentielle s'élève entre une portion interne et une portion externe de la portion 18 de plaque de projection pendant que l'air extérieur s'écoule entre la portion 18 de plaque de projection et le redresseur 21. Ainsi, l'air extérieur s'écoule dans la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20, et l'air à l'intérieur de la portion 18 de plaque de projection s'écoule hors de la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20. L'air à l'intérieur de la portion 18 de plaque de projection est de ce fait remplacé par de l'air extérieur, ce qui refroidit les alentours des anneaux de coulissent 6 et des balais 16. De plus, au niveau de l'extrémité avant, l'air extérieur qui a été aspiré vers l'intérieur par l'intermédiaire des ouvertures d'admission d'air est également dévié de manière centrifuge par les ventilateurs centrifuges 8, et est évacué à l'extérieur du logement par l'intermédiaire des ouvertures d'évacuation d'air. La chaleur des extrémités de bobine d'extrémité arrière de l'enroulement de stator est de ce fait absorbée dans l'écoulement d'air de refroidissement, ce qui refroidit le stator. La portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière et le palier à roulement 4 se dilatent en raison de la chaleur générée au cours du fonctionnement de la machine dynamoélectrique pour automobile. Du fait que la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière est en aluminium et que le palier à roulement 4 est en acier au carbone, la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière et le palier à roulement 4 se dilatent de telle sorte que des écartements apparaissent entre la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière et l'anneau externe 9 du palier à roulement 4 à cause des différences de dilatation thermique entre les deux. Ainsi, une résistance de couplage entre la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière et le palier à roulement 4 s'affaiblit, et l'anneau externe 9 tourne en même temps que l'arbre 5, et il y a un risque pour que la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière puisse être chauffée de manière excessive par la chaleur de frottement entre la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière et l'anneau externe 9 jusqu'à ce que l'anneau externe 9 coulisse (glisse) en fin de compte. Cependant, si la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière est chauffée de manière excessive, les bandes de résine 14 se dilateront davantage que la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière, ce qui garantira une résistance de couplage entre la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière et le palier à roulement 4, et empêchera l'anneau extrême 9 de coulisser. Selon un mode de réalisation 1, du fait que la portion de réception 2 de palier est d'un seul tenant formée sur le support arrière 1, le nombre de parties est réduit et le nombre d'heures-personnes d'assemblage est également réduit, ce qui permet de réduire les coûts. Du fait que le palier à roulement 4 est configuré comme un palier anti-glissement dans lequel des bandes de résine 14 sont ajustées dans rainures évidées 13 qui sont formées sur une surface circonférentielle externe de l'anneau externe 9, il n'est pas nécessaire de disposer des parties anti-glissement, telles que des anneaux, etc., de manière séparée, ce qui permet de simplifier la configuration. Du fait que la première fente 20 est disposée à travers une surface circonférentielle externe de la portion 18 de plaque de projection de façon à être parallèle à l'écoulement d'air généré par les ventilateurs centrifuges 8, une pression différentielle apparaît entre la portion interne et la portion externe de la portion 18 de plaque de projection, ce qui permet de remplacer l'air à l'intérieur de la portion 18 de plaque de projection par l'air extérieur par l'intermédiaire de la première fente 20. Ainsi, du fait que les anneaux de coulissement 6 et les balais 16 sont refroidis, et que le palier à roulement 4 et la portion de réception 2 de palier d'extrémité arrière, qui sont à proximité immédiate des anneaux à coulissement 6, sont également refroidis, la durée de vie des balais 16 et du palier à roulement 4 peut être prolongée. Du fait que la première fente 20 est formée de façon à être tournée vers le bas lorsque la machine dynamoélectrique pour automobile est montée sur un véhicule, de l'eau, de l'huile, de la poussière, etc., sont moins susceptibles d'entrer dans la portion 17 de porte-balai et la portion 18 de plaque de projection. Même si de l'eau, de l'huile, de la poussière, etc., arrivent à entrer dans la portion 17 de porte-balai ou la portion 18 de plaque de projection, elle sera rapidement évacuée par l'intermédiaire de la première fente 20. Du fait que le redresseur 21 est disposé de façon à être tourné vers la première fente 20 pour avoir un jeu prédéterminé depuis la portion 18 de plaque de projection, l'air s'écoule le long de la première fente 20 pendant que les ventilateurs centrifuge 8 sont en fonctionnement. Ainsi, l'air extérieur s'écoule directement dans la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20, ce qui permet à l'intérieur de la plaque de projection 18 d'être refroidi efficacement. Ici, le jeu entre le redresseur 21 et la portion 18 de plaque de projection devra être ajusté pour garantir un débit d'écoulement d'air nécessaire. De plus, dans le mode de réalisation 1 ci-dessus, une première fente 20 est disposée à travers une surface circonférentielle externe de la portion 18 de plaque de projection, mais le nombre de premières fentes 20 n'est pas limité à une, et une pluralité de premières fentes 20 peuvent également être disposées à proximité immédiate de manière circonférentielle. Mode de réalisation 2 La figure 2 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 2 de la présente invention. La figure 3 est une coupe transversale qui explique une configuration d'une portion de réception du palier d'extrémité arrière dans la machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 2 de la présente invention, et la figure 4 est une coupe transversale partielle qui représente un état dans lequel un palier à roulement est reçu dans la portion de réception de palier d'extrémité arrière dans la machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 2 de la présente invention. Sur les figures 2 à 4, une deuxième fente 22 qui fonctionne comme un deuxième canal de ventilation est évidée dans une surface de paroi interne d'une portion cylindrique 2a d'une portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière de façon à avoir une direction de rainure qui soit alignée dans une direction axiale de l'arbre 5 et de façon à s'étendre d'une portion 2b de fond à une ouverture. Une première fente 20a qui fonctionne comme un premier canal de ventilation est disposée à travers une portion d'intersection entre une portion de fond et une portion cylindrique d'une portion 18 de plaque de projection. La première fente 20a et la deuxième fente 22 sont formées de façon à être positionnées pour être tournées vers le bas lorsque la machine dynamoélectrique pour automobile est montée sur un véhicule. De plus, le reste de ce mode de réalisation est 20 configuré d'une manière similaire au mode de réalisation 1 ci-dessus. Dans le mode de réalisation 2, lorsque les ventilateurs centrifuges 8 sont entrainés, l'air extérieur passe entre la portion 18 de plaque de 25 projection et le redresseur 21 et également entre la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière et le redresseur 21, et est aspiré dans le logement par l'intermédiaire des ouvertures d'admission d'air 3. Une pression négative apparaît egalement sur les cotés 30 circonférentiels internes des ventilateurs centrifuges 8, et l'air extérieur et est aspiré dans la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20a, s'écoule le long de l'arbre 5 vers la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière et s'écoule dans le logement par l'intermédiaire de la deuxième fente 22. Ainsi, dans le mode de réalisation 2, les anneaux de coulissement 6 et les balais 16 sont également refroidis par l'air extérieur qui s'écoule dans la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20a, ce qui permet à la durée de vie des balais 16 d'être prolongée. Dans le mode de réalisation 2, le palier à roulement 4 et la portion de réception 2A de palier d'extrémité extérieur sont également refroidis directement par l'air extérieur qui s'écoule à travers la deuxième fente 22, ce qui permet de prolonger la durée de vie du palier à roulement 4. De surcroît, du fait que les bandes de résine 14 sont enfoncées à l'intérieur de la deuxième fente 22 lorsqu'elle se dilate, tel que cela est représenté sur la figure 4, un important effet anti glissement peut être obtenu. De plus, dans le mode de réalisation 2 ci-dessus, le nombre de premières fentes 20a et de deuxième fentes 25 22 n'est pas limité à une chacune. Dans le mode de réalisation 2 ci-dessus, la deuxième fente 22 est formée de façon à être positionnée pour être tournée vers le bas lorsque la machine dynamoélectrique pour automobile est montée sur 30 un véhicule, mais il n'est pas absolument nécessaire que la deuxième fente 22 soit formée de façon à être positionnée pour être tournée vers le bas lorsque la machine dynamoélectrique pour automobile est montée sur un véhicule. Mode de réalisation 3 La figure 5 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 3 de la présente invention. Sur la figure 5, une troisième fente 23 qui fonctionne comme un troisième canal de ventilation est disposé à travers une portion d'intersection entre une portion cylindrique 2a et une portion de fond 2b d'une portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière de façon à être positionnée pour être tournée vers le bas lorsque la machine dynamoélectrique pour automobile est montée sur un véhicule. Une deuxième fente 22 et une portion externe de la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière communiquent de ce fait par l'intermédiaire d'une troisième fente 23. De plus, le reste de ce mode de réalisation est configuré d'une manière similaire au mode de réalisation 2 ci-dessus. Dans le mode de réalisation 3, lorsque les ventilateurs centrifuges 8 sont entrainés, l'air extérieur passe entre la portion 18 de plaque de projection et le redresseur 21 et également entre la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière et le redresseur 21, et est aspiré dans le logement par l'intermédiaire des ouvertures d'admission d'air 3. Ici, une portion de l'air extérieur qui s'est écoulé vers la troisième fente 23 s'écoule à travers la troisième fente 23, passe à travers la deuxième fente 22, jusque dans le logement. Une pression négative apparaît également sur lescotés circonférentiels internes de ventilateurs centrifuges 8, et l'air extérieur est aspiré dans la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20a, s'écoule le long de l'arbre 5 vers la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière, et s'écoule dans le logement par l'intermédiaire de la deuxième fente 22. Dans le mode de réalisation 3, une troisième fente 23 est formée dans la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière de façon à communiquer entre la deuxième fente 22 et la portion externe de la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière. Ainsi, du fait qu'une portion de l'air extérieur qui s'est écoulée entre la portion 18 des plaques centrifuges et le redresseur 21 vers la troisième fente 23 s'écoule à travers la troisième fente 23, passe à travers la deuxième fente 22, jusque dans le logement, la quantité d'écoulement d'air extérieur qui s'écoule à travers la deuxième fente 22 est accrue. Du fait que l'air extérieur passe à travers la troisième fente 23 puis s'écoule à travers la deuxième fente 22, le volume d'air qui s'écoule dans la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20a est accrue. Ainsi, du fait que les anneaux de coulissement 6, les balais 16, le palier à roulement 4, et la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière peuvent être refroidis efficacement, la durée de vie des balais 16 et du palier à roulement 4 peut être davantage prolongée. Du fait que la deuxième fente 22 et la troisième fente 23 sont positionnées de façon à être tournées vers le bas lorsqu'elles sont montées sur un véhicule, même si de l'eau, de l'huile, de la poussière, etc., entrent dans la portion de réception 2A de palier d'extrémité arrière depuis le côté portion 18 de plaque de projection, elle sera rapidement évacuée par l'intermédiaire de la troisième fente 23. Mode de réalisation 4 La figure 6 est une coupe longitudinale d'une partie d'une machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 4 de la présente invention, et la figure 7 est une coupe transversale partielle des alentours d'une portion de plaque de projection dans la machine dynamoélectrique pour automobile selon le mode de réalisation 4 de la présente invention. Sur les figures 6 et 7, une paroi protectrice 24 qui a une coupe transversale arquée est disposée de façon à s'étendre depuis une portion de fond 2b d'une portion de réception 2B de palier d'extrémité arrière de façon à garantir un jeu prédéterminé relativement à une surface de paroi circonférentielle externe d'une portion 18 de plaque de projection et recouvrir une première fente 20. De plus, le reste de ce mode de réalisation est configuré d'une manière similaire au mode de réalisation 1 ci-dessus. Dans le mode de réalisation 4, du fait que la paroi protectrice 24 est formée de façon à recouvrir la première fente 20, on empêche une matière étrangère telle que de l'eau, ou de l'huile, etc., d'entrer dans la portion 18 de plaque de projection par l'intermédiaire de la première fente 20. La paroi protectrice 24 est formée de façon à garantir un jeu prédéterminé relativement à la surface de paroi circonférentielle externe de la portion 18 de plaque de projection. Ainsi, du fait qu'une pression différentielle apparaît entre une portion interne et une portion externe de la portion 18 de plaque de projection pendant que l'air extérieur s'écoule entre la portion 18 de plaque de projection et le redresseur 21 et l'air à l'intérieur de la portion 18 de plaque de projection est remplacé par de l'air extérieur, l'aptitude au refroidissement aux alentours des anneaux de coulissement 6 et des balais 16 ne sera pas perdue. De plus, dans chacun des modes de réalisation ci-dessus, le palier à roulement 4 est expliqué comme étant constitué par un palier à une rangée qui a un seul chemin de roulement 12 à billes. Cependant, un palier à roulement peut également être constitué par un palier à multiples rangées dans lequel une pluralité de chemins de roulement 12 à billes sont disposés axialement et des billes 11 sont disposées dans chacun des chemins de roulement 12 à billes. Dans chacun des modes de réalisation ci-dessus, des ventilateurs centrifuges 8 sont utilisés pour le moyen de ventilation, mais le moyen de ventilation n'est pas limité aux ventilateurs centrifuges 8, et des ventilateurs axiaux qui sont fixés aux deux surfaces d'extrémité axiales du rotor 7 peuvent également être utilisés. Des ventilateurs externes peuvent également être montés à l'extérieur de supports arrière 1 de façon à faire passer l'air extérieur dans le logement. Dans chacun des modes de réalisation ci-dessus, un moteur générateur pour automobile est expliqué, mais la présente invention peut s'appliquer à toute machine dynamoélectrique pour automobile quelconque telle qu'un alternateur pour automobile, un moteur électrique pour automobile, etc. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Une portion de réception (2) de palier d'extrémité arrière ayant une forme cylindrique avec fond est d'un seul tenant formée sur un support arrière (1). Un appareil (15) à balais est monté sur le support arrière (1) par montage d'une portion (18) de plaque de projection sur une portion d'extrémité d'un arbre, afin de recouvrir des anneaux de coulissement (6). Un redresseur (21) est monté sur le support arrière (1) à proximité immédiate de la portion de réception de palier d'extrémité arrière et la portion (18) de plaque de projection. Un palier à roulement (4) est configuré comme un palier anti-glissement dans lequel une bande de résine (14) est montée dans une rainure évidée annulaire qui est évidée dans une surface circonférentielle externe d'un anneau externe (9). Un premier canal (20) est disposé à travers la portion (18) de plaque de projection de façon à être positionné pour être tourné vers le bas, lorsqu'il est monté sur un véhicule et de façon à communiquer entre une portion interne et une portion externe de la portion de plaque de projection. | 1. Machine dynamoélectrique pour automobile comprenant : un logement (1) sur lequel une portion de réception (2, 2A, 2B) de palier est formée d'un seul tenant ; un rotor (7) qui génère un flux magnétique d'excitation ; un palier à roulement (4) qui est reçu dans ladite portion de réception (2, 2A, 2B) de palier de façon à supporter de manière rotative un arbre (5) dudit rotor (7) ; un anneau de coulissement (6) qui est monté sur une portion dudit arbre (5) qui fait saillie vers l'extérieur dudit logement (1) par l'intermédiaire de ladite portion de réception (2, 2A, 2B) de palier ; un appareil (15) à balais dans lequel une portion (17) de porte-balai est disposée de façon à s'étendre d'un seul tenant depuis une circonférentielle externe d'une portion (18) de plaque de projection qui a une forme cylindrique avec fond dans une direction qui est perpendiculaire à une direction axiale de ladite portion (18) de plaque de projection, et qui est montée sur ledit logement (1) de sorte que ladite portion (18) de plaque de projection soit montée sur une portion d'extrémité dudit arbre (5) de façon à recouvrir ledit anneau de coulissement (6) ; un redresseur (21) qui est disposé à proximité 30 immédiate de ladite portion de réception (2, 2A, 2B) depalier et de ladite portion (18) de plaque de projection ; et un moyen de ventilation (8) qui fait s'écouler l'air extérieur dans ledit logement par l'intermédiaire d'une ouverture d'admission d'air (3) qui est disposé à travers ledit logement (1) aux alentours de ladite portion de réception (2, 2A, 2B) de palier, caractérisé en ce que : ledit palier à roulement (4) est configuré comme 10 un palier anti-glissement dans lequel une bande de résine (14) est montée dans une rainure évidée annulaire (13) qui est évidée dans une surface circonférentielle externe d'un anneau externe (9) ; et un premier canal de ventilation (20, 20a) est 15 disposé à travers ladite portion (18) de plaque de projection de façon à être positionné pour être tourné vers le bas lorsqu'il est monté sur un véhicule et de façon à communiquer entre une portion interne et une portion externe de ladite portion (18) de plaque de 20 projection. 2. Machine dynamoélectrique pour automobile selon la 1, comprenant en outre un deuxième canal de ventilation (22) qui est évidé dans 25 une surface de paroi interne d'une portion cylindrique (2a) de ladite portion de réception (2A) de palier de façon à avoir une direction de rainure qui soit alignée dans une direction axiale dudit arbre (5) et de façon à s'étendre depuis une surface de fond interne de ladite 30 portion de réception (2A) de palier à une ouverture. 3. Machine dynamoélectrique pour automobile selon la 2, comprenant en outre un troisième canal de ventilation (23) qui est disposé à travers ladite portion de réception (2A) de palier dans une région d'intersection entre la portion cylindrique (2a) et une portion de fond (2b) de façon à communiquer entre ledit second canal de ventilation (22) et une portion externe de ladite portion de réception (2A) de palier. 4. Machine dynamoélectrique pour automobile selon la 3, dans laquelle ledit second canal de ventilation est évidé dans ladite surface de paroi interne de ladite portion cylindrique (2a) de façon à être positionné pour être tourné vers le bas lorsqu'il est monté sur un véhicule. 5. Machine dynamoélectrique pour automobile selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant en outre une paroi protectrice (24) qui est disposée de façon à s'étendre depuis ladite portion de fond (2b) de ladite portion de réception (2B) de palier dans une direction axiale dudit arbre (5) de façon à recouvrir ledit premier canal de ventilation (20) tandis qu'un jeu prédéterminé depuis ladite portion (18) de plaque de projection est garanti. 6. Machine dynamoélectrique pour automobile selon l'une quelconque des 1 à 5, dans 30 laquelle ledit moyen de ventilation est un ventilateurcentrifuge (8) qui est fixé à une portion d'extrémité axiale dudit rotor (7). | H | H02 | H02K | H02K 5 | H02K 5/20 |
FR2896669 | A1 | BAGAGE A MAIN DU TYPE REMORQUABLE EQUIPE D'UNE CANNE AMORTIE | 20,070,803 | L'invention a trait aux bagages, et plus précisément 5 aux bagages de type remorquable, couramment appelés trolleys . Un tel bagage comprend généralement un conteneur, qui forme la partie utile du bagage, un fourreau fixé au conteneur, ainsi qu'une canne généralement munie d'une 10 poignée saillante et montée coulissante dans le fourreau entre une position rétractée, dans laquelle la canne est reçue dans le fourreau pour le portage du bagage ou son stockage, et une position déployée dans laquelle la canne s'étend en porte-à-faux par rapport au fourreau pour 15 faciliter le remorquage du bagage. Des bagages remorquables munis de cannes télescopiques sont connus de longue date. Si la canne télescopique améliore l'ergonomie du bagage, elle n'est pas sans poser quelques problèmes pratiques. 20 Tout d'abord, une telle canne s'avère relativement encombrante. Il a été proposé de la faire disparaître dans le conteneur (voir par exemple la demande de brevet américain US 2002/0096410), mais elle empiète alors sur le volume utile du bagage. 25 En second lieu, des utilisations répétées entraînent l'apparition d'un jeu dans le mécanisme de la canne, qui a tendance lors de manipulations brusques (par exemple en milieu aéroportuaire) à sortir intempestivement du fourreau, ce qui peut entraîner sa rupture en cas de choc. 30 Il a donc été proposé de rendre la canne encliquetable en position rétractée et de l'intégrer, ainsi que sa poignée, dans le volume du conteneur : la canne est munie d'un verrou à deux positions, à savoir une position de verrouillage dans laquelle le verrou bloque la canne en 35 position rétractée, et une position de déverrouillage dans laquelle il la libère. Une gâchette, actionnable manuellement, provoque la mise du verrou dans sa position déverrouillée, libérant ainsi la canne qui peut être déployée pour permettre le remorquage du bagage. Un déclencheur couplé à des ressorts permet éventuellement de faire sauter la canne hors de son logement pour faciliter sa prise en main en vue du remorquage. A titre d'illustration de ces propos, on pourra se référer aux brevets américains US 5 499 702, US 5 653 319, US 5 692 266 et US 5 803 214. Ces mécanismes paraissent, à première vue, marquer un progrès en termes de résistance du bagage aux chocs. En pratique, il a été constaté que certaines cannes ont tendance à se fendre, voire se casser, sous certains chocs consécutifs notamment à la chute verticale du bagage. Il arrive même que, par contrecoup, le conteneur soit lui-même endommagé par le mouvement de la canne. En effet, la canne et sa poignée restent exposées à certains chocs, en particulier ceux transmis de la poignée à la canne, même en position rétractée. Ceci est encore plus vrai lorsque le bagage est semi-rigide ou souple, car le conteneur se déforme plus ou moins sous l'action de contraintes mécaniques ce qui expose d'autant plus la canne et particulièrement sa poignée, en cas de chocs. Ainsi, la canne et sa poignée restent exposées à certains chocs, qui sont susceptibles d'entraîner au mieux des disfonctionnements au niveau de la canne ou au pire d'endommager irrémédiablement le bagage. L'invention vise notamment à remédier à ce problème, en proposant un bagage du type remorquable, qui soit moins sensible aux chocs que les bagages connus. A cet effet, le bagage proposé, du type précité, comprend en outre un organe élastique, interposé entre la canne et le fourreau et propre à permettre l'enfoncement de la canne dans le fourreau au-delà de la position rétractée à l'encontre d'une force de rappel exercée sur la canne par l'organe élastique. Ainsi, la canne conserve en position rétractée une certaine course qui lui permet de s'enfoncer sous l'effet d'un choc en particulier vertical, avec un effet d'amortissement du choc procuré par l'organe élastique. Il en résulte une meilleure résistance aux chocs de la canne (et donc, plus généralement, du bagage). En position rétractée de la canne, l'organe élastique est de préférence précontraint. Suivant un mode de réalisation, l'organe élastique comprend au moins un ressort de compression, et de préférence une paire de ressorts de compression. L'organe élastique est par exemple monté dans un support fixé au fourreau. Suivant un mode de réalisation, l'organe élastique présente une portion inférieure reçue dans un logement ménagé dans le support, et une portion supérieure, dépassant du support et contre laquelle la canne est en appui, cette portion supérieure définissant un jeu entre la canne et le support. Selon une première variante de ce mode de réalisation, il peut suffire que la canne soit en simple appui sur cette portion supérieure. Selon une deuxième variante de ce mode de réalisation, la canne, en position rétractée, comprime l'organe élastique. Par ailleurs, la canne peut comprendre des moyens d'encliquetage qui assurent une retenue de la canne en position rétractée ou déployée. Ces moyens d'encliquetage comprennent par exemple une bille, montée dans la canne, sollicitée par un ressort et apte à coopérer avec un trou ménagé dans le fourreau. Plus précisément, la canne peut comprendre un tube extérieur monté coulissant dans le fourreau, ainsi qu'un tube intérieur monté coulissant dans le tube extérieur, le tube extérieur comprenant une bille sollicitée par un ressort et apte à coopérer avec un trou ménagé dans le fourreau, le tube intérieur comprenant quant à lui une bille sollicitée par un ressort et apte à coopérer avec un trou ménagé dans le tube extérieur. Le conteneur peut être réalisé en un matériau souple ou semi-rigide. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après 10 en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective montrant un bagage équipé d'une canne télescopique, en position rétractée ; - la figure 2 est une vue partielle en coupe 15 d'élévation longitudinale du bagage de la figure 1 ; - la figure 3 est une à échelle agrandie montrant le détail III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe suivant le plan IV-IV de la figure 3 ; 20 - la figure 5 est une vue similaire à la figure 1, montrant le bagage avec sa canne en position déployée ; - la figure 6 est une vue d'élévation en coupe montrant la canne en position déployée ; - la figure 7 est une vue à échelle agrandie 25 montrant le détail VII de la figure 6 ; et - la figure 8 est une vue à échelle agrandie montrant le détail VIII de la figure 6. Sur la figure 1 est représenté un bagage 1 du type remorquable, couramment appelé trolley . Ce bagage 1 30 comprend un conteneur 2 (représenté en pointillés) en matériau souple, semi-rigide ou rigide, qui constitue le corps du bagage 1, monté et fixé sur un châssis 3 en forme de diable. Le châssis 3 comprend une platine 4 monobloc 35 présentant un socle 5 sur lequel repose le conteneur 2, prolongé par un rebord arrière 6 dans le prolongement duquel s'étendent en saillie deux renforts 7 auxquels est fixé le conteneur 2. Le socle 5 et le rebord 6 sont reliés, de chaque côté, par deux flancs 8 qui forment des passages de roues (non représentées). Comme cela est visible notamment sur les figures 1 et 5, le bagage 1 est en outre équipé d'une canne 9 télescopique dotée d'une poignée saillante et montée coulissante par rapport au châssis 3. La canne télescopique 9 peut être réalisée en une seule pièce ou en plusieurs pièces coulissant l'une dans l'autre, comme représenté sur les dessins. Plus précisément, le châssis 3 comprend un fourreau 10 qui s'étend en saillie à partir du rebord arrière 6, sensiblement perpendiculairement au socle 5. Ce fourreau 10, qui s'étend sur la majeure partie de la hauteur du conteneur 2, est fixé à celui-ci en étant reçu dans une saignée (non représentée) pratiquée dans une paroi arrière 11 du conteneur 2. Le fourreau 10 comprend une gaine 12 intérieure tubulaire, métallique, dans laquelle la canne 9 est montée coulissante entre deux positions, à savoir : une position rétractée, dans laquelle la canne 9 est reçue dans le fourreau 10 (figures 2, 3), et une position déployée dans laquelle la canne 9 s'étend au moins partiellement en dehors du fourreau 10, en porte-à-faux par rapport à celui-ci (figures 5, 6). Comme cela est visible sur les figures 1, 2 et 5, la canne 9 comprend un tube extérieur 13 creux, reçu dans la gaine 12 en étant monté coulissant par rapport à celle-ci, et un tube intérieur 14, également creux, reçu dans le tube extérieur 13 en étant monté coulissant par rapport à celui-ci. A une extrémité inférieure 15, le tube extérieur 13 est solidaire d'un insert 16 emboîté, muni d'un alésage 17 borgne dans lequel est reçu un ressort 18 de compression qui sollicite une bille 19 en direction de la gaine 12. Dans les positions rétractée et déployée de la canne 9, la bille 19 est partiellement reçue dans un trou 20 (respectivement 20'), d'un diamètre inférieur à celui de la bille 1.9, pratiqué dans la gaine 12 pour assurer la retenue du tube extérieur 13 (en position rétractée, Cf. figure 3, respectivement déployée, Cf. figure 8). De même, à une extrémité inférieure 21, le tube intérieur 14 comprend un insert 22 emboîté, muni d'un alésage 23 borgne dans lequel est reçu un ressort 24 de compression qui sollicite une bille 25 en direction du tube extérieur 13. Dans les positions rétractée et déployée de la canne 9, la bille 25 est partiellement reçue dans un trou 26 (respectivement 26'), d'un diamètre inférieur à celui de la bille 25, pratiqué dans le tube extérieur 13 pour assurer la retenue du tube intérieur 14 (en position rétractée, Cf. figure 3, respectivement déployée, Cf. figure 7). Comme cela est bien visible sur la figure 3, les alésages 17, 23 sont orientés à l'opposé l'un de l'autre, de sorte à permettre un relatif équilibrage des efforts internes exercés sur la canne 9. La canne 9 se termine, à une extrémité supérieure 27, 25 par une poignée 28 annulaire emboîtée dans le tube intérieur 14 et fixée à demeure à celui-ci. Par ailleurs, comme cela est visible notamment sur les figures 2, 3 et 4, le bagage 1 comporte en outre un organe élastique 29, interposé entre la canne 9 et le fourreau 30 10, et qui, en position rétractée de la canne 9, exerce sur celle-ci une force de rappel qui la sollicite vers sa position déployée. Suivant un mode de réalisation, et comme représenté sur les figures 3 et 4, l'organe élastique 29 comprend au 35 moins un ressort de compression. En l'occurrence, deux ressorts de compression 29 parallèles sont prévus, montés dans un support 30 commun rapporté, fixé à demeure (par exemple au moyen d'une vis 31) au fourreau 10, au fond de celui-ci. En position rétractée de la canne 9, les billes 19, 25 sont encliquetées dans leurs trous 20, 26 respectifs. La canne 9 exerce sur les ressorts 29 une force qui tend à les comprimer au-delà de leur position d'équilibre, la force de rappel des ressorts 29 ainsi précontraints n'étant pas suffisante pour déloger les billes 19, 25 de leurs trous respectifs. Chaque ressort 29 présente une portion inférieure 32 reçue dans un logement 33 cylindrique complémentaire qui assure à la fois la butée (ou l'accrochage) et le guidage du ressort 29. Comme cela est visible sur les figures 3 et 4, chaque ressort 29 présente une portion supérieure 34 qui dépasse d'une face supérieure 35 du support 30 (du côté de laquelle débouchent les logements 33) et se termine par une extrémité supérieure 36 contre laquelle la canne 9, via une face inférieure 37 de l'insert 16, est en simple appui. De la sorte, les ressorts 29 définissent, en position rétractée de la canne 9, un jeu J entre celle-ci et le support 30 (plus exactement entre la face inférieure 37 de l'insert 16 et la face supérieure 35 du support 30), ce jeu permettant l'enfoncement de la canne 9 dans le fourreau 10 au-delà de sa position rétractée (comme représenté en pointillés sur la figure 3), à l'encontre de la force de rappel des ressorts 29. De la sorte, la canne 9, dans sa position rétractée, subit, via la poignée 28, un effort (par exemple consécutif à un choc) dirigé notamment parallèlement à sa direction de coulissement et dans le sens de sa rétractation, le jeu J ménagé par les ressorts 29 lui permettent de s'enfoncer de manière élastique. La canne 9 retrouve ensuite, grâce aux ressorts 29, sa position rétractée dès lors que cet effort disparaît. Les ressorts 29 ont par conséquent une fonction d'amortissement des chocs subis par la canne 9, ce qui minimise à la fois les risques d'endommagement (voire de rupture) de celle-ci et la répercussion des chocs au bagage 1 dans son ensemble (au bénéfice de l'intégrité des marchandises qu'il transporte) | Bagage (1) à main du type remorquable, qui comprend :- un conteneur (2),- un fourreau (10), fixé au conteneur (2),- une canne (9) télescopique montée coulissante dans le fourreau (10) entre une position rétractée, dans laquelle la canne (9) est reçue dans le fourreau (10), et une position déployée dans laquelle la canne (9) s'étend en porte-à-faux par rapport au fourreau (10),- un organe élastique (29), interposé entre la canne (9) et le fourreau (10), propre à permettre l'enfoncement de la canne (9) dans le fourreau (10) au-delà de la position rétractée à l'encontre d'une force de rappel exercée sur la canne par l'organe élastique (29). | 1. Bagage à main du type remorquable, qui comprend : un conteneur (2), un fourreau (10), fixé au conteneur (2), une canne (9) télescopique montée coulissante dans le fourreau (10) entre une position rétractée et une position déployée, ce bagage étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe élastique (29), interposé entre la canne (9) et le fourreau (10), propre à permettre l'enfoncement de la canne (9) dans le fourreau (10) au-delà de la position rétractée à l'encontre d'une force de rappel exercée sur la canne par l'organe élastique (29). 2. Bagage selon la 1, dans lequel ledit organe élastique (29) comprend au moins un ressort de compression. 3. Bagage selon la 2, dans lequel ledit organe élastique (29) comprend une paire de ressorts de compression. 4. Bagage selon la 2 ou 3, dans lequel l'organe élastique (29) est monté dans un support (30) fixé au fourreau (10). 5. Bagage selon la 4, dans lequel l'organe élastique (29) présente une portion inférieure (32) reçue dans un logement (33) ménagé dans le support (30), et une portion supérieure (34), dépassant du support (30) et contre laquelle la canne (9) est en appui, cette portion supérieure (34) définissant un jeu (J) entre la canne (9) et le support (30). 6. Bagage selon la 5, dans lequel la canne (9), en position rétractée, comprime l'organe élastique (29). 7. Bagage selon la 5, dans lequel lacanne (9) est en simple appui contre le ressort (29). 8. Bagage selon l'une des précédentes, dans lequel la canne (9) comprend des moyens d'encliquetage (17, 18, 19 ; 23, 24, 25) qui assurent une retenue de la canne (9) en position rétractée ou déployée. 9. Bagage selon la 8, dans lequel les moyens d'encliquetage comprennent une bille (19), montée dans la canne (9), sollicitée par un ressort (18) et apte à coopérer avec un trou (20) ménagé dans le fourreau (10). 10. Bagage selon la 9, dans lequel la canne (9) comprend un tube extérieur (13) monté coulissant dans le fourreau (10), ainsi qu'un tube intérieur (14) monté coulissant dans le tube extérieur (13), et dans lequel le tube extérieur (13) comprend une bille (19) sollicitée par un ressort (18) et apte à coopérer avec un trou (20) ménagé dans le fourreau (10), et le tube intérieur (14) comprend une bille (25) sollicitée par un ressort (24) et apte à coopérer avec un trou (26) ménagé dans le tube extérieur (13). 11. Bagage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le conteneur (2) est réalisé en un matériau souple ou semi-rigide. | A | A45 | A45C | A45C 5,A45C 13 | A45C 5/14,A45C 13/26 |
FR2899596 | A1 | PROCEDE DE PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE A PARTIR DE BIOMASSE | 20,071,012 | La présente invention concerne le domaine technique général de la valorisation de la biomasse, notamment des déchets ou sous-produits végétaux et/ou animaux, afin de produire de l'électricité et de la chaleur. En particulier, la présente invention concerne un comprenant la gazéification de la biomasse pour produire un gaz de synthèse, le traitement de ce gaz de synthèse, et l'injection du gaz dans au moins un moteur à combustion interne couplé à un générateur électrique, permettant de produire de l'énergie électrique. Le procédé selon la présente invention permet en outre avantageusement de produire de l'énergie thermique. La présente invention concerne également une installation de production d'énergie électrique à partir de biomasse convenant à la mise en oeuvre d'un tel procédé. L'installation selon la présente invention permet en outre avantageusement de produire de l'énergie thermique. De nos jours, la diversification des ressources énergétiques représente un défi pour la majorité des pays. Les réserves de pétrole et de gaz naturel s'amenuisent, et nous risquons de manquer de ces ressources énergétiques fossiles dans un futur proche. Par ailleurs, la majorité des pays occidentaux, dont la France, dispose de peu de ressources fossiles pour produire de l'électricité, et la nécessité d'importer des énergies fossiles représente ainsi un coût considérable pour ces pays, dans un contexte où le prix du pétrole s'inscrit durablement à la hausse. La volonté de développer des sources d'énergies respectueuses de l'environnement, doublée du constant souci de l'efficacité économique, ont fait des énergies renouvelables, une composante pleine et entière de la politique énergétique française. Contrairement aux énergies fossiles, telles que le pétrole, le gaz naturel, et le charbon, qui augmentent la quantité de CO2 de l'atmosphère et ont des effets catastrophiques sur l'effet de serre, les énergies renouvelables contribuent au développement énergétique durable, puisqu'elles n'émettent pas de gaz à effet de serre. Le développement de sources d'énergies non fossiles renouvelables constitue ainsi un enjeu environnemental majeur. La biomasse et les biocombustibles présentent le double avantage de constituer des combustibles et carburants de grande qualité, et de ne pas alourdir les rejets de gaz à effet de serre. En effet, la biomasse participe à la lutte contre le réchauffement climatique de la planète, dans la mesure où le CO2 dégagé par la combustion des bioénergies est compensée par le CO2 absorbé par les végétaux lors de leur croissance. Par conséquent, il existait ainsi un besoin de mettre au point un nouveau procédé permettant de produire de l'électricité à partir de sources d'énergies renouvelables non fossiles. Par ailleurs, il existait également un besoin de valoriser la biomasse, en particulier les déchets et sous-produits, notamment les déchets verts. La présente invention vient satisfaire ce besoin. La Demanderesse a ainsi découvert un nouveau procédé de production d'énergie électrique et d'énergie thermique à partir de biomasse par gazéification de ladite biomasse. Par ailleurs, le procédé selon la présente invention permet le traitement et la valorisation de toutes sortes de biocombustibles, tels que les déchets végétaux, ne nécessitant pas une étape préalable d'extraction de composés particuliers des plantes ou d'isolation de parties spécifiques des plantes. Ainsi, toute la biomasse telle que la biomasse végétale peut être utilisée dans le cadre de la présente invention, et toute la masse des végétaux, y compris les sous-produits des plantes, tels que les tiges, les feuilles, les coques, les herbes, les aiguilles, ou encore la paille, qui sont en général rejetés, peut être valorisée énergétiquement dans le procédé selon la présente invention. En outre, le procédé de production d'énergie électrique à partir de biomasse selon la présente invention est relativement peu coûteux, dans la mesure où les composés de départ sont de la biomasse telle que des déchets ou des sous-produits d'industries. Par ailleurs, le procédé selon la présente invention permet de contribuer à la diminution des importations d'énergies fossiles concourrant à une économie significative en Tonnes Equivalent Pétrole (TEP). Enfin, le procédé de production d'énergie électrique selon la présente invention, comprenant la gazéification de la biomasse pour obtenir un gaz de synthèse, le lavage du gaz, puis l'injection du gaz de synthèse dans au moins un moteur à gaz couplé à un générateur électrique, est un procédé respectueux de l'environnement, puisqu'il contribue à la diminution des émissions des gaz à effet de serre. Aucun polluant atmosphérique n'est rejeté lors de l'étape de gazéification. En outre, il n'y a pas d'émission de CO2 lors de la gazéification de la biomasse végétale et la production de CO2 par le moteur à gaz est compensée par la fixation du gaz carbonique lors de la période de croissance des végétaux du fait du phénomène de photosynthèse. Le bilan théorique sur le gaz carbonique produit est donc neutre. L'utilisation de la biomasse végétale comme source d'énergie rentre ainsi dans le cycle naturel du carbone. On considère ainsi la biomasse végétale comme une énergie renouvelable neutre vis-à-vis de l'effet de serre. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de production d'énergie électrique à partir de biomasse comprenant les étapes successives suivantes : a) gazéification de la biomasse en présence d'air dans un réacteur, avantageusement à une température supérieure à 800 C, pour obtenir un gaz de synthèse, b) refroidissement du gaz de synthèse à une température non inférieure à 300 C, c) lavage du gaz de synthèse afin d'éliminer substantiellement les goudrons et/ou l'ammoniac, d) injection du gaz lavé dans au moins un moteur à gaz couplé à un générateur électrique, permettant de produire de l'énergie électrique. Avantageusement selon la présente invention, la biomasse est au moins un déchet végétal, tel qu'un déchet agricole ou forestier, ou un sousproduit ou co-produit d'industries agro-alimentaires du type distilleries. En particulier, la biomasse peut contenir des marcs de raisins et/ou des plaquettes forestières, ou encore des écorces. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de séchage de la biomasse afin d'obtenir un taux d'humidité massique inférieur à 25% sur masse totale, préalablement à l'étape de gazéification a) de la biomasse. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de broyage et/ou de calibrage de la biomasse, préalablement à l'étape de gazéification a) de la biomasse. Avantageusement selon la présente invention, de la vapeur d'eau est en outre injectée dans le réacteur de gazéification a) de la biomasse afin d'augmenter le rendement de gazéification. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, la gazéification a) de la biomasse est réalisée sous agitation afin d'éviter la stagnation des cendres dans le réacteur de gazéification. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le refroidissement b) du gaz de synthèse est réalisé par passage dudit gaz dans un récupérateur thermique contenant un fluide thermique, tel que de l'huile thermique. Avantageusement, ledit récupérateur thermique est couplé à un vaporiseur permettant de produire de la vapeur d'eau, ladite vapeur d'eau étant ensuite avantageusement utilisée pour entraîner une turbine à vapeur afin de produire de l'énergie électrique. Dans un exemple de réalisation particulier, le procédé selon l'invention permet de produire de l'énergie thermique sous forme d'eau chaude ou de vapeur d'eau lors de l'étape de refroidissement b) du gaz de synthèse à l'aide du récupérateur thermique. Dans ce cas, la vapeur d'eau n'est pas valorisée dans une turbine à vapeur. Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, au moins une partie des cendres et poussières entraînées dans le gaz de synthèse sont séparées du gaz par passage dans au moins un cyclone, en aval de la gazéification a) de la biomasse, préalablement à l'étape de lavage c) du gaz de synthèse. Avantageusement selon la présente invention, le procédé comprend en outre au moins une étape de compression du gaz de synthèse en aval de la gazéification a) de la biomasse, avantageusement préalablement et/ou postérieurement à l'étape de lavage c) du gaz de synthèse. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, le lavage c) du gaz de synthèse est réalisé dans au moins un laveur à liquide organique par pulvérisation de liquide organique à contre-courant, afin d'épurer le gaz par piégeage des goudrons lourds et/ou légers dans le liquide organique. Le liquide organique est typiquement choisi en fonction des goudrons produits selon le type de biomasse. Avantageusement, ce liquide organique spécifique peut être qualifié d'huile de synthèse. De manière avantageuse selon la présente invention, l'épuration des goudrons lourds est réalisée dans un premier étage de laveur à liquide organique par piégeage des goudrons lourds dans ce liquide organique, puis les goudrons lourds sont séparés du liquide organique, par exemple par centrifugation, avant d'être réinjectés comme combustibles dans le réacteur de gazéification. De manière encore plus avantageuse selon la présente Invention, l'épuration des goudrons légers est réalisée dans un deuxième étage de laveur à liquide organique par piégeage des goudrons légers dans ce liquide organique, ce liquide organique étant identique ou différent du liquide organique utilisé pour épurer les goudrons lourds, puis les goudrons légers sont séparés du liquide organique dans un séparateur air/liquide organique par injection d'air chaud à contre-courant, et l'air chaud chargé en goudrons légers est ensuite réinjecté dans la zone d'oxydation du réacteur de gazéification. Avantageusement selon la présente invention, le lavage c) du gaz de synthèse est réalisé dans au moins un laveur à eau par pulvérisation d'eau à contre-courant, afin d'épurer le gaz par piégeage de l'ammoniac dans l'eau, avantageusement postérieurement au lavage du gaz des goudrons lourds et/ou légers. De manière encore plus avantageuse selon la présente invention, l'ammoniac est séparé de l'eau dans un séparateur air/eau par injection d'air chaud à contre- courant, et l'air chaud chargé en ammoniac est ensuite réinjecté dans le réacteur de gazéification. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, suite à l'étape de lavage c) du gaz de synthèse, et préalablement à son injection d) dans le moteur à gaz, ledit gaz présente un pouvoir calorifique inférieur compris entre 4 et 7 MJ/Nm3, est à une pression comprise entre 60 et 100 mbar, et à une température comprise entre 40 et 80 C, avantageusement entre 40 et 60 C. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, suite à l'injection d) du gaz dans le moteur à gaz, l'énergie des gaz d'échappement issus de la combustion dans ledit moteur à gaz est récupérée afin d'alimenter une chaudière pour produire de la vapeur d'eau, ladite vapeur d'eau étant ensuite avantageusement utilisée pour entraîner une turbine couplée à un générateur afin de produire de l'énergie électrique. Dans un exemple de réalisation particulier, l'énergie des gaz d'échappement issus de la combustion dans ledit moteur à gaz peut également être récupérée sous forme d'énergie thermique. La présente invention a également pour objet une installation de production d'énergie électrique à partir de biomasse comprenant associés en série : un réacteur (1) de gazéification de la biomasse contenant des moyens d'injection d'air, permettant d'obtenir un gaz de synthèse, - un dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse, - un dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse afin d'éliminer substantiellement les goudrons et/ou l'ammoniac, et - au moins un moteur à gaz (4) couplé à un générateur électrique, permettant de produire de l'énergie électrique. Cette installation convient à la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. Avantageusement selon la présente invention, l'installation contient en outre un moyen de séchage (5) de la biomasse, tel qu'un séchoir basse température, en amont du réacteur (1) de gazéification de la biomasse. Selon une caractéristique particulière, l'installation selon la présente invention contient en outre un moyen de broyage et/ou un moyen de calibrage de la biomasse, en amont du réacteur (1) de gazéification de la biomasse. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, le réacteur (1) de gazéification de la biomasse est un gazogène à lit mobile non fluidisé, contenant des moyens d'injection d'air à contre-courant. Avantageusement selon la présente invention, le réacteur (1) de gazéification de la biomasse contient en outre des moyens d'injection de vapeur d'eau. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le réacteur (1) de gazéification de la biomasse contient, dans sa partie inférieure, au moins un moyen d'agitation, tel qu'un bras agitateur rotatif muni de déflecteurs. Dans le cadre de la présente invention, le dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse est typiquement un récupérateur thermique contenant un fluide thermique, tel que de l'huile thermique, ledit récupérateur thermique étant avantageusement couplé à un vaporiseur permettant de produire de la vapeur d'eau, ledit vaporiseur étant lui-même avantageusement couplé à une turbine à vapeur (6) afin de produire de l'énergie électrique. Dans un exemple de réalisation particulier, l'installation selon la présente invention contient en outre au moins un cyclone (7), en aval du réacteur (1) de gazéification de la biomasse. Selon une caractéristique particulière, l'installation selon la présente invention contient en outre au moins un dispositif de compression (8) du gaz de synthèse en aval du réacteur (1) de gazéification de la biomasse, avantageusement en amont et/ou en aval du dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse. Avantageusement selon la présente invention, le dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse contient au moins un moyen de lavage des goudrons (3a), tel qu'un laveur à liquide organique, afin d'extraire les goudrons du gaz de synthèse. Avantageusement, le liquide organique est de l'huile de synthèse. Typiquement, le dispositif de lavage du gaz de synthèse (3) contient deux laveurs à liquide organique (3a) associés en série, en particulier un premier laveur à liquide organique pour piéger les goudrons lourds dans le liquide organique, suivi d'un deuxième laveur à liquide organique pour piéger les goudrons légers dans le liquide organique. De manière encore plus avantageuse selon la présente invention, le dispositif de lavage du gaz de synthèse contient en outre, en sortie de dérivation du premier laveur à liquide organique (3a), un moyen de séparation des goudrons lourds du liquide organique, ainsi que des moyens de recirculation des goudrons :lourds récupérés à la sortie du moyen de séparation vers le réacteur (1) de gazéification. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, le dispositif de lavage du gaz de synthèse contient en outre, en sortie de dérivation du deuxième laveur à liquide organique (3a), un séparateur air/liquide organique contenant des moyens d'injection d'air chaud à contre-courant pour séparer les goudrons légers du liquide organique, ainsi que des moyens de recirculation de l'air chaud chargé en goudrons légers récupéré à la sortie du séparateur air/liquide organique vers le réacteur (1) de gazéification. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse contient au moins un moyen d'élimination de l'ammoniac (3b), tel qu'un laveur à eau, permettant d'épurer le gaz par piégeage de l'ammoniac dans l'eau. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de lavage du gaz de synthèse contient en outre avantageusement, en sortie de dérivation du laveur à eau (3b), un séparateur air/eau contenant des moyens d'injection d'air chaud à contre-courant pour séparer l'ammoniac de l'eau, ainsi que des moyens de recirculation de l'air chaud chargé en ammoniac récupéré à la sortie du séparateur air/eau vers le réacteur (1) de gazéification. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, l'installation contient en outre, en sortie du moteur à gaz (4), des moyens de récupération des gaz d'échappement issus de la combustion dans ledit moteur à gaz afin d'alimenter une chaudière pour produire de la vapeur d'eau, et l'installation contient en outre, en sortie de la chaudière, une turbine (6) couplée à un générateur afin de produire de l'énergie électrique. Divers objets et avantages de la présente invention deviendront apparents pour l'homme du métier par le biais de références au dessin illustratif suivant : la figure 1 est une vue schématique d'une installation de production d'énergie électrique à partir de biomasse comprenant associés en série : - un moyen de séchage (5) de la biomasse, - un réacteur de gazéification (1) de la biomasse partiellement séchée, permettant d'obtenir un gaz de synthèse, - un dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse, ledit dispositif (2) étant couplé en parallèle à une turbine vapeur (6), - un cyclone (7) afin de séparer du gaz de synthèse une partie des cendres et poussières entraînées dans le gaz, un premier surpresseur (8) afin de comprimer le gaz de synthèse préalablement au lavage du gaz, - un dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse afin d'extraire du gaz les goudrons et l'ammoniac, ledit dispositif (3) contenant en série un moyen de lavage des goudrons (3a) puis un moyen de lavage de l'ammoniac (3b), - un deuxième surpresseur (8) afin de comprimer le gaz de synthèse suite au lavage du gaz, et - un moteur à gaz (4) couplé à un générateur électrique, permettant de produire de l'énergie électrique, ledit moteur à gaz (4) étant par ailleurs couplé en parallèle à une turbine vapeur (6). L'installation comporte par ailleurs une torchère (9), en sortie de dérivation des deux surpresseurs (8), afin de brûler épisodiquement l'excédent du gaz de synthèse si nécessaire, et de réguler ainsi le flux de gaz avant son entrée dans le moteur à gaz. Avantageusement, la chaleur produite par le circuit eau chaude et l'énergie résiduelle des fumées du moteur sont utilisées pour le séchage de la biomasse. Le procédé selon la présente invention permet de produire de l'énergie électrique par gazéification de la biomasse. Par le terme de biomasse , on entend au sens de la présente invention toute matière organique biodégradable issue d'un processus naturel, susceptible d'une valorisation énergétique. La biomasse peut être d'origine végétale, animale, ou peut être produite par l'activité humaine. La biomasse peut notamment être : -le bois, par exemple sous forme de bûches, granulés et plaquettes; - les sous-produits du bois qui recouvrent l'ensemble des déchets produits par l'exploitation forestière (branchage, écorces, sciures...), par les scieries (sciures, plaquettes...), par les industries de transformation du bois (menuiseries, fabricants de meubles, parquets) et par les fabricants de panneaux, ainsi que les emballages tels que les palettes; - les sous-produits de l'industrie, tels les boues issues de la pâte à papier (liqueur noire) et les déchets des industries agroalimentaires (marcs de raisin et de café, pulpes et pépins de raisin etc.); - les produits issus de l'agriculture traditionnelle (céréales, oléagineux), résidus tels que la paille, la balle de riz, la bagasse (résidus ligneux de la canne à sucre) et les nouvelles plantations à vocation énergétique telles que les taillis à courte rotation (saules, miscanthus, etc.); - les déchets organiques tels que les déchets urbains comprenant les boues d'épuration, les ordures ménagères, et les déchets en provenance de l'agriculture tels que les effluents agricoles; ou - les déchets issus de l'élevage comme les fumiers, litières, crottins, lisiers, etc... Typiquement, la biomasse dans le cadre de l'invention est un déchet ou un sous-produit végétal, pouvant se décomposer, notamment un déchet agricole ou forestier, tel que les feuilles, les tiges, les gousses, les cosses ou les coques, les écorces, les aiguilles, la paille, les herbes, et leurs mélanges. On peut utiliser en particulier des marcs de raisins, des plaquettes forestières, ou leurs mélanges. A titre d'exemple, on peut ainsi utiliser toutes les plantes agricoles, et en particulier tous les restes ou sous-produits de ces plantes, notamment les racines telles que les racines d'endives, les déchets de lin, les noyaux de fruits, la bagasse, etc A titre d'exemple, on peut aussi utiliser des lisiers de porcs, de la farine animale, ou encore des composts, tels que des boues de stations d'épuration mélangés avec des déchets verts. Différents types de déchets peuvent être utilisés dans le procédé selon la présente invention. Avantageusement selon la présente invention, la biomasse est séchée préalablement à l'étape de gazéification a) de la biomasse. Généralement, l'ensemble des produits biomasse ont naturellement une humidité d'environ 35 à 55% sur matière totale, par exemple de l'ordre de 40% sur matière totale. Typiquement, la biomasse est séchée afin d'obtenir un taux d'humidité massique inférieur à 25% sur matière totale, avantageusement inférieur à 20% sur matière totale, avant d'être introduite dans le réacteur (1) de gazéification. Le séchage est avantageusement réalisé par injection d'air chaud. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le séchage de la biomasse est réalisé à basse température, soit à une température inférieure à 100 C, en particulier d'environ 80 à 95 C, dans un séchoir basse température. Par exemple, le séchoir contient un tapis micro-perforé qui transporte le produit depuis le silo d'alimentation jusqu'au point d'évacuation du produit. De l'air chaud est avantageusement injecté sur le tapis micro-perforé, plaquant ainsi le produit à sécher sur le tapis, et évitant par conséquent les envols en fin de séchage. L'air chaud est typiquement généré par le passage d'air ambiant provenant d'un échangeur air/eau situé de préférence en partie haute du séchoir. Un ventilateur permet 5 généralement de faire circuler cet air à l'intérieur du séchoir. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, on utilise l'eau chaude et/ou les fumées récupérées des moteurs à gaz (4) afin d'apporter l'énergie nécessaire pour réchauffer l'air qui va servir au séchage de la biomasse. L'air saturé en eau peut ensuite être rejeté par une gaine d'évacuation 10 (cheminée) en partie haute du séchoir. Un système de régulation peut être utilisé afin de suivre et d'adapter l'allure de fonctionnement du séchoir pour garantir en permanence un taux d'humidité constant en sortie, soit de l'ordre de 20% ou 25.% d'humidité sur matière totale. Avantageusement, l'air en sortie n'est pas odorant : en effet, la température 15 étant basse et le débit d'air important, aucune combustion de la biomasse n'est réalisée lors du séchage, et les rejets sont très dilués (dilution des COV en sortie du séchoir). Les produits séchés transitent ensuite généralement vers un silo tampon en attendant d'être transformés en gaz de synthèse dans le gazéificateur. L'acheminement de la biomasse séchée vers le silo de stockage tampon peut être réalisé par un 20 convoyeur mécanique. Avant séchage, la biomasse peut être broyée si nécessaire, notamment lorsque la biomasse contient des plaquettes ou des écorces de végétaux. Généralement, le broyage est réalisé afin de calibrer la biomasse. Les particules broyées ont typiquement 25 une granulométrie inférieure à 1 em3. Suite au séchage, la biomasse est avantageusement pesée par une unité de dosage, afin d'alimenter de façon constante le réacteur (1) de gazéification. Typiquement, le produit est acheminé de façon continue vers le réacteur (1) de gazéification, par exemple par l'intermédiaire d'une vis d'alimentation à vitesse 30 variable et d'un élévateur à godets. Une dernière vis d'alimentation apporte avantageusement le combustible au coeur du réacteur (1). Lors de l'étape de gazéification a), la biomasse qui est un combustible solide est convertie en gaz de synthèse. Au sein du réacteur (1), la gazéification s'effectue typiquement dans une ambiance pauvre en O2. L'admission des produits et l'évacuation des cendres sont réalisées généralement en continu. Ainsi, le gaz de synthèse produit est en général aspiré et évacué en permanence. Avantageusement selon la présente invention, la gazéification a) de la biomasse est réalisée à une température de sortie des gaz supérieure à 700 C, encore plus avantageusement à une température supérieure à 800 C, encore plus avantageusement à une température supérieure à 850 C, encore plus avantageusement à une température supérieure à 900 C, en particulier à une température supérieure à 950 C. La température du lit de biomasse peut quant à elle atteindre et dépasser 1100 C. Le réacteur (1) de gazéification, que l'on peut encore appeler gazogène, fonctionne avantageusement sous une faible dépression, ce qui permet de limiter tout risque de fuite vers l'extérieur. La pression dans le réacteur (1) est typiquement de l'ordre de -10 à -5 mbar. Cette dépression est de préférence maintenue par un ventilateur surpresseur (8) placé après le réacteur (1) de gazéification. Ce ventilateur est typiquement mu par un moteur à fréquence variable. Lors d'un démarrage à froid, la mise en température du réacteur (1) peut se faire grâce à un brûleur à gaz, que l'on vient installer de préférence au bas du réacteur pour la durée de la phase de réchauffage du foyer. Le brûleur est équipé de son système d'allumage et de détection de flamme et fonctionne généralement au gaz propane. Il permet de chauffer le réacteur jusqu'à une température nécessaire et suffisante (température d'auto inflammation de l'ordre de 500 C) pour que la gazéification puisse commencer seule. La gazéification a) de la biomasse est une combustion de la biomasse, s'effectuant par admission contrôlée d'air dans le réacteur (1). Le débit d'air injecté est typiquement de l'ordre de 1,5 à 2,5 par rapport au débit de biomasse à 20% sur masse totale (MT). Par exemple, le débit d'air injecté est de l'ordre du double du débit de biomasse à 20% sur masse totale (MT). La gazéification est avantageusement contrôlée par la température de gazéification dans le réacteur (1). Cette température de gazéification est avantageusement ajustée en régulant la quantité d'air introduite de préférence par un ventilateur d'air d'alimentation situé en partie basse du réacteur (1). En fonction de la taille du gazéificateur, plusieurs arrivées d'air peuvent être prévues afin de répartir de manière homogène l'injection d'air. Des vannes à réglage manuel peuvent être installées sur chaque point d'injection d'air. La température de gazéification permet d'atteindre un stade de "craquage" des chaînes carbonées pour générer un gaz contenant principalement de l'azote, du CO2, du monoxyde de carbone,de l'hydrogène, du méthane, etc. Ce gaz pauvre, dit de synthèse, est à faible valeur énergétique, mais est compatible avec l'utilisation d'un moteur à combustion interne. Par ailleurs, le gaz de synthèse est avantageusement dépourvu de dioxines et furanes. Avantageusement, lors de la gazéification dans le réacteur (1), le temps de résidence de la biomasse dans le lit mobile à une température typiquement supérieure à 1050 C, et en particulier de l'ordre de 1100 C, est supérieur à 10 secondes, typiquement de l'ordre de 10 à 15 secondes, et le temps de résidence du gaz de synthèse est en général supérieur à 3 secondes, typiquement de l'ordre de 3,5 secondes. Le réacteur (1) de gazéification est par exemple un réacteur vertical, de l'ordre de 15 à 20 m. Le réacteur (1) de gazéification est avantageusement un gazogène à lit mobile non fluidisé de hauteur constante, contenant des moyens d'injection d'air à contre-courant. La biomasse est typiquement introduite en partie médiane et centrale du réacteur (1) de gazéification, alors que l'injection d'air est réalisée en partie basse du réacteur (1). Le réacteur (1) de gazéification est avantageusement équipé d'un agitateur, de préférence dans sa partie inférieure. Il pelmet de mélanger le produit, maintenir un lit de combustibles de hauteur constante (environ une vingtaine de centimètres), et convoie les cendres vers le ou les points bas de récupération de cendres en fond de réacteur (1). La vitesse de rotation de l'agitateur ainsi que la vitesse d'élimination de cendres peut influer sur le rendement du gazéificateur. Cet agitateur est donc typiquement alimenté par un moteur à vitesse variable. Le mode de fonctionnement peut être automatique ou manuel. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, le réacteur (1) de gazéification contient, dans sa partie inférieure, un bras agitateur rotatif muni de déflecteurs. Les déflecteurs sont avantageusement disposés le long du bras. Un déplacement lent et régulier du lit de cendres du centre vers la périphérie du gazogène évite ainsi la stagnation de ces cendres, leur agglomération et donc leur vitrification. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté lorsque la biomasse contient des marcs de raisins. En effet, le marc de raisins contient une part non négligeable de potassium (environ 2 %), contrairement à d'autres combustibles tels que le bois qui en contiennent beaucoup moins. Cette part de potassium affecte de manière négative les cendres qui ont une forte tendance à se vitrifier (prise en masse avec formation de verre). Cette vitrification perturbe les flux aérauliques en bloquant les arrivées d'air et dégradent donc le fonctionnement du gazogène. L'utilisation d'un bras agitateur rotatif muni de déflecteurs dans le gazogène permet donc d'éviter la vitrification des cendres. Avantageusement selon la présente invention, on injecte de la vapeur dans le réacteur (1) lors de l'étape de gazéification a) de la biomasse. La Demanderesse a découvert que l'injection de vapeur d'eau dans le réacteur (1) de gazéification, en particulier dans l'air d'admission, avait tendance à craquer les derniers % de carbone contenus dans les cendres, et d'améliorer ainsi significativement le rendement de gazéification. Sans ajout de vapeur d'eau dans le réacteur (1) de gazéification, le rendement du gazogène est typiquement de l'ordre de 60 à 75%, par exemple aux environs de 70%. Avec ajout de vapeur d'eau dans le réacteur (1) de gazéification, le rendement du gazogène est typiquement de l'ordre de 70 à 80%, en particulier de l'ordre de 75 à 80%, par exemple aux environs de 77%. Le réacteur (1) de gazéification génère essentiellement le gaz de synthèse, qui est de préférence évacué par une gaine placée en partie supérieure du réacteur et connectée au dispositif de lavage du gaz. Le réacteur ne possède avantageusement pas de cheminée au sens rejet d'échappement. La température du gaz en sortie du réacteur est typiquement d'environ 700 à 1000 C, par exemple de l'ordre de 850 C. En sortie de réacteur (1), le gaz de synthèse contient principalement du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone, du méthane, de l'hydrogène et de l'azote. Avantageusement selon l'invention, le gaz de synthèse est dépourvu de dioxines et de furanes. Typiquement, le gaz de synthèse contient (% en volume) : 10 à 20% de CO, par exemple de l'ordre de 15% de CO, 10 à 20% de CO2, par exemple de l'ordre de 15% de CO2, 2 à 8% de CH4, par exemple de l'ordre de 5% de CH4, 5 à 15% de H2, par exemple de l'ordre de 10% de H2, et 45 à 55% de N2, par exemple de l'ordre de 50% de N2. La composition dépend typiquement de la quantité de vapeur injectée. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, le gaz de synthèse a la composition suivante (% en volume) : Méthane (CH4) : 4,26% Ethane (C2H6) : 0,21 % Propane (C3H8) : 0,03 % Butane (C4H Io) : 0.03 % Pentane (C5H12) : 0,01 % Ethylène (C2H4) : 1,1 l % Propylène/Propène (C3H6) : 0,13 % Benzène (C6H6) : 0,13 % Dioxyde de Carbone (CO2) : 12,05 % Monoxyde de carbone (CO) : 14,07 % Hydrogène (H2) : 4,25 % Azote (N2) : 48,57 % Vapeur d'eau (H2O) : 14,74% Dioxyde de soufre (S02) : 0,06% Ammoniac : 0,35 % Le gaz est aussi chargé en goudrons qui seront éliminés lors des phases de lavage. Les cendres collectées en fond de gazogène (1) sont avantageusement refroidies puis transportées, par exemple dans un convoyeur fermé, jusqu'à un silo de stockage des cendres de fond. Ces cendres peuvent ensuite être valorisées en épandage agricole ou pour la réalisation d'amendements agricoles. Suite à la gazéification a) de la biomasse, le gaz de synthèse obtenu est soumis à une étape de refroidissement b), typiquement à l'aide d'un échangeur thermique (2). Lors du refroidissement b), le gaz traverse avantageusement un récupérateur thermique (2), type tubes de fumées à contre-courant. Ce récupérateur (2) permet de refroidir le gaz de synthèse jusqu'à une température supérieure à 300 C, avantageusement supérieure à environ 320 C, en particulier supérieure à environ 350 C, par exemple à l'aide d'un fluide thermique tel que de l'huile thermique. La température du gaz de synthèse suite au refroidissement b) ne doit pas être trop basse, afin d'éviter que les goudrons ne se déposent et colmatent les conduites de circulation. Avantageusement, le dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse est spécifique au gaz produit. Il s'agit typiquement d'un dispositif vertical, dans lequel le gaz passe du haut vers le bas, et le fluide thermique du bas vers le haut. Des capteurs de température permettent de contrôler la température de l'huile thermique dans le récupérateur et en sortie de ce récupérateur. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, le dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse est couplé à un vaporiseur pour produire de la vapeur entraînant une turbine à vapeur (6), permettant de produire de l'énergie électrique. Le dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse peut permettre également de produire de l'énergie thermique sous forme d'eau chaude ou de vapeur d'eau. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, au moins une partie des cendres et poussières entraînées dans le gaz de synthèse sont séparées du gaz par passage dans au moins un cyclone (7), en aval de la gazéification a) de la biomasse, préalablement à l'étape de lavage c) du gaz de synthèse. Par exemple, suite au refroidissement b) et/ou préalablement au refroidissement b), le gaz de synthèse passe à travers un cyclone (7) pour lui retirer les poussières fines contenues dans le gaz. Le gaz de synthèse est ensuite avantageusement comprimé, préalablement à l'étape de lavage c). Typiquement après avoir traversé le cyclone (7), le gaz est aspiré par un premier surpresseur (8), permettant de maintenir le gazéificateur (1) en légère dépression (de l'ordre de -5 mbar), et donc d'aspirer le gaz à travers le récupérateur thermique (2) et le cyclone (7). En sortie du surpresseur (8), le gaz est comprimé entre environ 50 et 75 mbar, avantageusement entre 60 et 70 mbar, au-dessus de la pression atmosphérique, afin de fonctionner en légère surpression dans le système de lavage (3) du gaz. Le gaz, avantageusement comprimé, est ensuite lavé afin d'éliminer substantiellement les goudrons et/ou l'ammoniac. La teneur en goudrons à l'entrée du lavage est typiquement de 25 g/Nm3 et est réduite à 100 mg/Nm3 en sortie du lavage. La teneur en ammoniac à l'entrée du laveur est typiquement de 4000 à 5000 mg/Nm3 et est réduite à 40-50 mg/Nm3 en sortie. Le lavage c) du gaz comporte avantageusement une première étape d'extraction des goudrons dans au moins un dispositif de lavage des goudrons (3a). Le lavage des goudrons est typiquement réalisée dans au moins un laveur à huile par pulvérisation d'huile de synthèse (liquide organique) à contre-courant. Pour des raisons de simplification, l'huile de synthèse sera qualifiée d'huile ci-dessous. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, les goudrons lourds sont tout d'abord éliminés dans un premier étage de laveur à huile (scrubber), typiquement à une température de l'ordre de 300 à 350 C. Le laveur à huile (scrubber) est typiquement alimenté en huile à partir d'un petit réservoir de stockage tampon. Dans ce laveur à huile, de préférence vertical, le gaz entre en partie basse et circule de bas en haut, tandis que l'huile est pulvérisée à travers des buses, à contre-courant, en partie haute de la colonne. Le gaz de synthèse est ainsi épuré de la majeure partie des goudrons lourds qui se retrouvent piégés dans l'huile. L'huile chargée en goudrons lourds est ensuite envoyée vers un moyen de séparation des goudrons lourds de l'huile, ce moyen de séparation étant relié à la sortie de dérivation du laveur à huile. Le moyen de séparation des goudrons lourds de l'huile peut par exemple être une centrifugeuse. L'huile est ensuite en général réinjectée dans le réservoir de stockage tampon. Les goudrons récupérés, quant à eux, sont avantageusement réinjectés comme combustibles dans le réacteur (1) de gazéification afin d'y être brûlés totalement. Suite au lavage des goudrons lourds, on procède avantageusement au lavage des goudrons légers. Le gaz de synthèse est ainsi transféré dans un deuxième laveur à huile (scrubber), placé en aval du premier laveur à huile qui a été utilisé pour épurer les goudrons lourds. De la même façon que dans le premier laveur à huile, un liquide organique (huile de synthèse) est pulvérisé à contre courant dans ce deuxième laveur à huile afin d'extraire les goudrons légers du gaz. L'huile peut être identique ou différente de l'huile utilisée pour épurer les goudrons lourds. Suite au passage dans ce deuxième laveur à huile, le gaz de synthèse est ainsi épuré de la majeure partie des goudrons légers qui se retrouvent piégés dans l'huile. L'huile chargée en goudrons légers est ensuite envoyée vers un moyen de séparation des goudrons légers de l'huile, ce moyen de séparation étant relié à la sortie de dérivation du deuxième laveur à huile. Le moyen de séparation des goudrons légers de l'huile est typiquement un séparateur air/huile (stripper air/huile), dans lequel est injecté de l'air chaud à contre-courant. L'air chaud est typiquement injecté dans ce séparateur air/huile à une température de l'ordre de 160 à 200 C, en particulier à une température comprise entre 180 C et 190 C. L'air chaud est de préférence injecté en partie basse du séparateur air/huile, tandis que l'huile est injectée en partie haute. Les goudrons sont alors transférés dans l'air, et l'huile propre peut alors être renvoyée dans le deuxième étage de laveur à huile. La colonne du séparateur air/huile est avantageusement remplie d'un garnissage permettant d'augmenter au maximum la surface d'échange. L'air chaud chargé en goudrons légers peut ensuite être réinjecté dans le réacteur de gazéification (1) en tant qu'air de combustion. Le gaz épuré des goudrons est ensuite avantageusement dirigé vers un système de lavage (3b) afin d'éliminer une grande partie du NH3 (ammoniac). Préalablement à l'introduction du gaz dans le dispositif de lavage de l'ammoniac (3b), le gaz est avantageusement refroidi jusqu'à une température de l'ordre de 20 à 30 C, par exemple aux environs de 25 C, par exemple dans un condenseur à double étage. Les condensats chargés en NH3 peuvent ensuite être envoyés dans un séparateur air/eau (stripper à air/eau), pour un prétraitement de cette eau de déconcentration. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le dispositif de lavage de l'ammoniac (3b) est un dispositif de lavage à l'eau, tel qu'un laveur à eau (scrubber à eau), par pulvérisation d'eau à contre-courant. Le principe du lavage à l'eau consiste à faire absorber l'ammoniac (NH3) contenu dans le gaz par de l'eau. Comme dans le laveur à huile (scrubber), l'huile étant ici remplacée par de l'eau, le gaz circule avantageusement de bas en haut dans le laveur à eau, tandis que l'eau est pulvérisée à contre-courant. La colonne du laveur à eau est avantageusement équipée d'un garnissage (petits éléments disposés en structure ordonnée) qui permet une meilleure absorption du NH3 par l'eau : le gaz est alors obligé d'emprunter des trajets sinueux, et entre donc plus en contact avec l'eau (augmentation de la surface d'échange). Typiquement, le système de lavage à l'eau (3b) permet de diminuer la concentration en NH3 dans le gaz d'environ 4000 - 5000 mg/Nm3 de gaz à 25 mg/Nm3 de gaz. Suite au passage dans ce laveur à eau (3b), le gaz de synthèse est ainsi épuré de la majeure partie de l'ammoniac qui se retrouve piégé dans l'eau. Ainsi, en sortie du laveur à eau (3b), le gaz propre peut alors être envoyé vers la centrale de production d'énergie, encore appelée centrale de cogénération, pour l'alimentation des moteurs à gaz (4). Préalablement à l'injection d) du gaz dans les moteurs à gaz (4), le gaz est comprimé à l'aide d'un surpresseur (8) à une pression supérieure à la pression atmosphérique, typiquement à une pression comprise entre 50 et 140 mbar, avantageusement comprise entre 60 et 100 mbar. L'eau chargée en ammoniac est ensuite envoyée vers un moyen de séparation de l'ammoniac et de l'eau, ce moyen de séparation étant relié à la sortie de dérivation du laveur à eau. Le moyen de séparation de l'ammoniac de l'eau est typiquement un séparateur air/eau (stripper air/eau), dans lequel est injecté de l'air chaud à contre- courant. L'air chaud est typiquement injecté dans ce séparateur air/eau à une température de l'ordre de 30 à 70 C, en particulier à une température comprise entre 35 C et 55 C. L'air chaud est de préférence injecté en partie basse du séparateur air/eau, tandis que l'eau est injectée en partie haute. L'ammoniac dissous dans l'eau est capté par l'air chaud, l'air chaud provoquant une chute de la pression partielle du NH3 et permettant ainsi son dégazage. La colonne du séparateur air/eau est avantageusement remplie d'un garnissage poreux, permettant d'augmenter au maximum la surface d'échange. L'air chaud contenant le NH3 sort ensuite par le haut de colonne du séparateur air/eau avant d'être réinjecté dans le réacteur de gazéification (1) en tant qu'air de combustion. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, l'air chaud chargé en ammoniac est d'abord envoyé en partie basse du séparateur air/huile (stripper air/huile) qui est alors utilisé pour séparer les goudrons légers de l'huile. Puis, l'air chaud chargé en ammoniac et en goudrons légers est réinjecté dans le réacteur de gazéification (1). L'eau propre récupérée en bas de colonne du séparateur air/eau est avantageusement refroidie, puis réutilisée dans le laveur à eau (scrubber à eau). Préalablement au lavage c) du gaz de synthèse, de préférence en sortie du premier surpresseur (8), un système de dérivation (by-pass) est installé notamment pour la phase de démarrage de l'installation. Sur ce système de dérivation, une torchère (9) permet de brûler épisodiquement l'excédent du gaz de synthèse si nécessaire. Lors de la montée en température et en puissance (0 à 100%) du gazéificateur (1), les premiers gaz produits sont avantageusement brûlés en torchère tant que le gazéificateur n'a pas atteint 70% de charge, le système de lavage (3) ne pouvant fonctionner correctement qu'à partir de cette charge. Ce by-pass est aussi utilisé en cas de dysfonctionnement du système de lavage (3) ou du deuxième surpresseur (8). Suite au système de lavage (3) du gaz de synthèse, de préférence en sortie du deuxième surpresseur (8), un deuxième système de dérivation (by-pass) est installé notamment en cas d'arrêt partiel ou total de l'unité de cogénération (arrêt des moteurs). En effet, l'inertie du système de gazéification est telle que le système ne peut répondre instantanément. Le gaz produit en excès est alors brûlé en torchère, ce qui permet de réguler ainsi le flux de gaz avant son entrée dans le moteur à gaz (4). Une conduite de dérivation (by-pass) est ainsi de préférence reliée à la sortie de dérivation de chacun des deux surpresseurs (8) qui sont avantageusement en amont et en aval du dispositif de lavage (3a, 3b) du gaz (C Figure 1). La torchère (9) est un dispositif de brûlage de gaz utilisé très épisodiquement, solution temporaire nécessaire dans les phases de démarrage ou pour palier le manque de réactivité du gazogène (1) lors d'un arrêt d'urgence ou lors de variations brutales de la charge des moteurs (4). Suite au lavage c) du gaz de synthèse, et préalablement à son injection d) dans le moteur à gaz (4), ledit gaz présente un pouvoir calorifique inférieur (PCI) compris entre 4 et 10 MJ/Nm3, avantageusement compris entre 4 et 6 MJ/Nm3. Ensuite, l'injection du gaz lavé dans au moins un moteur à gaz (4) couplé à un générateur électrique permet de produire de l'énergie électrique. A titre d'exemple, lkg/h de biomasse séchée à 20% d'humidité sur la masse totale permet de produire lkWh d'électricité. Typiquement, le rendement du moteur à gaz (4) est de l'ordre de 32 à 38%, notamment de l'ordre de 33 à 36%. Typiquement, le rendement des turbines à vapeur (6) est de l'ordre de 21 à 27%, par exemple de l'ordre de 24 à 25%. Typiquement, le rendement global du procédé (énergie électrique et thermique) est de l'ordre de 75 à 85%, par exemple de l'ordre de 80% avec turbine. De préférence, l'installation selon la présente invention contient plusieurs moteurs à gaz (4). Selon une caractéristique particulière de la présente invention, de l'eau glycolée circule en circuit fermé dans les canalisations, afin de refroidir les moteurs à gaz (4). De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, suite à l'injection d) du gaz dans le moteur à gaz (4), les gaz d'échappement issus de la combustion dans ledit moteur à gaz sont récupérés afin d'alimenter une chaudière pour produire de la vapeur d'eau, ladite vapeur d'eau étant ensuite avantageusement utilisée pour entraîner une turbine (6) couplée à un générateur afin de produire de l'énergie électrique.30 | La présente invention concerne un procédé de production d'énergie électrique à partir de biomasse comprenant les étapes successives suivantes :a) gazéification de la biomasse en présence d'air dans un réacteur, avantageusement à une température supérieure à 800 degree C, pour obtenir un gaz de synthèse,b) refroidissement du gaz de synthèse à une température non inférieure à 300 degree C,c) lavage du gaz de synthèse afin d'éliminer substantiellement les goudrons et/ou l'ammoniac,d) injection du gaz lavé dans au moins un moteur à gaz couplé à un générateur électrique, permettant de produire de l'énergie électrique.L'invention a également pour objet une installation de production d'énergie électrique à partir de biomasse, convenant à la mise en oeuvre dudit procédé. | 1. Procédé de production d'énergie électrique à partir de biomasse comprenant les étapes successives suivantes : a) gazéification de la biomasse en présence d'air dans un réacteur, avantageusement à une température supérieure à 800 C, pour obtenir un gaz de synthèse, b) refroidissement du gaz de synthèse à une température non inférieure à 300 C, c) lavage du gaz de synthèse afin d'éliminer substantiellement les goudrons et/ou l'ammoniac, et d) injection du gaz lavé dans au moins un moteur à gaz couplé à un générateur électrique, permettant de produire de l'énergie électrique. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la biomasse est au moins un déchet végétal, tel qu'un déchet agricole ou forestier, en particulier des marcs de raisins et/ou des plaquettes forestières. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de séchage de la biomasse afin d'obtenir un taux d'humidité massique inférieur à 25% sur masse totale, préalablement à l'étape de gazéification a) de la biomasse. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de broyage et/ou de calibrage de la biomasse, préalablement à l'étape de gazéification a) de la biomasse. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que de la vapeur d'eau est en outre injectée dans le réacteur de gazéification a) de la biomasse afin d'augmenter le rendement de gazéification. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la gazéification a) de la biomasse est réalisée sous agitation afin d'éviter la stagnation des cendres dans le réacteur de gazéification. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le refroidissement b) du gaz de synthèse est réalisé par passage dudit gaz dans un récupérateur thermique contenant un fluide thermique, tel que de l'huile thermique, ledit récupérateur thennique étant avantageusement couplé à un vaporiseur permettant de produire de la vapeur d'eau, ladite vapeur d'eau étant ensuite avantageusement utilisée pour entraîner une turbine à vapeur afin de produire de l'énergie électrique. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie des cendres entraînées dans le gaz de synthèse sont séparées du gaz par passage dans au moins un cyclone, en aval de la gazéification a) de la biomasse, préalablement à l'étape de lavage c) du gaz de synthèse. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape de compression du gaz de synthèse en aval de la gazéification a) de la biomasse, avantageusement préalablement et/ou postérieurement à l'étape de lavage c) du gaz de synthèse. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le lavage c) du gaz de synthèse est réalisé dans au moins un laveur à liquide organique par pulvérisation de liquide organique à contre-courant, afin d'épurer le gaz par piégeage des goudrons lourds et/ou légers dans le liquide organique. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'épuration des goudrons lourds est réalisée dans un premier étage de laveur à liquide organique par piégeage des goudrons lourds dans ce liquide organique, puis les goudrons lourds sont séparés du liquide organique avant d'être réinjectés comme combustibles dans le réacteur de gazéification. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'épuration des goudrons légers est réalisée dans un deuxième étage de laveur à liquide organique par piégeage des goudrons légers dans ce liquide organique, ce liquide organique étant identique ou différent du liquide organique utilisé pour épurer les goudrons lourds, puis les goudrons légers sont séparés du liquide organique dans un séparateur air/liquide organique par injection d'air chaud à contre-courant, et l'air chaud chargé en goudrons légers est ensuite réinjecté dans le réacteur de gazéification. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le lavage c) du gaz de synthèse est réalisé dans au moins un laveur à eau par pulvérisation d'eau à contre-courant, afin d'épurer le gaz par piégeage de l'ammoniacdans l'eau, avantageusement postérieurement au lavage du gaz des goudrons lourds et/ou légers. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'ammoniac est séparé de l'eau dans un séparateur air/eau par injection d'air chaud à contre-courant, et l'air chaud chargé en ammoniac est ensuite réinjecté dans le réacteur de gazéification. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, suite à l'étape de lavage c) du gaz de synthèse, et préalablement à son injection d) dans le moteur à gaz, ledit gaz présente un pouvoir calorifique inférieur compris entre 4 et 7 MJ/Nm3, est à une pression comprise entre 60 et 100 mbar, et à une température comprise entre 40 et 80 C. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, suite à l'injection d) du gaz dans le moteur à gaz, l'énergie des gaz d'échappement issus de la combustion dans ledit moteur à gaz est récupérée afin d'alimenter une chaudière pour produire de la vapeur d'eau, ladite vapeur d'eau étant ensuite avantageusement utilisée pour entraîner une turbine couplée à un générateur afin de produire de l'énergie électrique. 17. Installation de production d'énergie électrique à partir de biomasse comprenant associés en série : - un réacteur (1) de gazéification de la biomasse contenant des moyens d'injection 20 d'air, permettant d'obtenir un gaz de synthèse, - un dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse, un dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse afin d'éliminer substantiellement les goudrons et/ou l'ammoniac, et - au moins un moteur à gaz (4) couplé à un générateur électrique, permettant de 25 produire de l'énergie électrique. 21. Installation selon la 17, caractérisée en ce qu'elle contient en outre un moyen de séchage (5) de la biomasse, tel qu'un séchoir basse température, en amont du réacteur (1) de gazéification de la biomasse. 22. Installation selon la 17 ou 18, caractérisée en ce qu'elle 30 contient en outre un moyen de broyage et/ou un moyen de calibrage de la biomasse, en amont du réacteur (1) de gazéification de la biomasse. 20. Installation selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisée en ce que le réacteur (1) de gazéification de la biomasse est un gazogène à lit mobile, contenant des moyens d'injection d'air à contre-courant. 21. Installation selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisée en ce que le réacteur (1) de gazéification de la biomasse contient en outre des moyens d'injection de vapeur d'eau. 22. Installation selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisée en ce que le réacteur (1) de gazéification de la biomasse contient, dans sa partie inférieure, au moins un moyen d'agitation, tel qu'un bras agitateur rotatif muni de déflecteurs. 23. Installation selon l'une quelconque des 17 à 22, caractérisée en ce que le dispositif de refroidissement (2) du gaz de synthèse est un récupérateur thermique contenant un fluide thermique, tel que de l'huile thermique, ledit récupérateur thermique étant avantageusement couplé à un vaporiseur permettant de produire de la vapeur d'eau, ledit vaporiseur étant lui-même avantageusement couplé à une turbine à vapeur (6) afin de produire de l'énergie électrique. 24. Installation selon l'une quelconque des 17 à 23, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un cyclone (7), en aval du réacteur (1) de gazéification de la biomasse. 25. Installation selon l'une quelconque des 17 à 24, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un dispositif de compression (8) du gaz de synthèse, en aval du réacteur (1) de gazéification de la biomasse, avantageusement en amont et/ou en aval du dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse. 26. Installation selon l'une quelconque des 17 à 25, caractérisée en ce que le dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse contient au moins un laveur à liquide organique (3a), avantageusement deux laveurs à liquide organique en série, en particulier un premier laveur à liquide organique pour piéger les goudrons lourds dans le liquide organique, suivi d'un deuxième laveur à liquide organique pour piéger les goudrons légers dans le liquide organique. 27. Installation selon la 26, caractérisée en ce que le dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse contient en outre, en sortie du premier laveur à liquide organique (3a), un moyen de séparation des goudrons lourds du liquide organique, ainsi que des moyens de recirculation des goudrons lourds récupérés à la sortie du moyen de séparation vers le réacteur (1) de gazéification. 28. Installation selon la 26 ou 27, caractérisée en ce que le dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse contient en outre, en sortie du deuxième laveur à liquide organique (3a), un séparateur air/liquide organique contenant des moyens d'injection d'air chaud à contre-courant pour séparer les goudrons légers du liquide organique, ainsi que des moyens de recirculation de l'air chaud chargé en goudrons légers récupéré à la sortie du séparateur air/liquide organique vers le réacteur (1) de gazéification. 29. Installation selon l'une quelconque des 17 à 28, caractérisée en ce que le dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse contient au moins un laveur à eau (3b) permettant d'épurer le gaz par piégeage de l'ammoniac dans l'eau. 30. Installation selon la 29, caractérisé en ce que le dispositif de lavage (3) du gaz de synthèse contient en outre, en sortie du laveur à eau (3b), un séparateur air/eau contenant des moyens d'injection d'air chaud à contre-courant pour séparer l'ammoniac de l'eau, ainsi que des moyens de recirculation de l'air chaud chargé en ammoniac récupéré à la sortie du séparateur air/eau vers le réacteur (1) de gazéification. 31. Installation selon l'une quelconque des 17 à 30, caractérisée en ce qu'elle contient en outre, en sortie du moteur à gaz (4), des moyens de récupération des gaz d'échappement issus de la combustion dans ledit moteur à gaz afin d'alimenter une chaudière pour produire de la vapeur d'eau, et en ce qu'elle contient en outre, en sortie de la chaudière, une turbine (6) couplée à un générateur afin de produire de l'énergie électrique.25 | C,F,H | C10,F01,F02,H02 | C10J,C10L,F01D,F01N,F02B,F02G,H02K | C10J 3,C10L 5,F01D 15,F01N 5,F02B 43,F02B 63,F02G 5,H02K 7 | C10J 3/00,C10L 5/44,F01D 15/10,F01N 5/02,F02B 43/10,F02B 63/04,F02G 5/02,H02K 7/00 |
FR2891260 | A1 | POMPE DE DISTRIBUTION D'UN PRODUIT ECHANTILLON | 20,070,330 | L'invention concerne une pompe de distribution conçue pour être mise en ceuvre dans un distributeur d'échantillon de produit fluide, ledit distributeur étant particulièrement destiné à être placé à plat dans des magazines, journaux ou autres brochures, ou dans des courriers postaux. On entendra par échantillon de produit toute quantité unidose ou bidose de l'ordre du millilitre. L'invention s'applique tout spécialement à la délivrance d'un produit fluide du io domaine de la cosmétique, de la pharmacie, des détergents, de la parfumerie ou analogue sous forme d'échantillon dans le cadre d'une diffusion grand public à des fins publicitaires. Les pompes de distribution selon l'invention doivent être conçues pour être placées dans des distributeurs du type poches souples formant réservoir, lesdites poches étant formées chacune par deux parois souples solidarisées par leurs bords, la surface de l'une des deux parois servant de surface de fixation de la poche à un document plat, tel qu'une page du magazine ou un document publicitaire. L'inconvénient de telles poches réside dans le fait qu'elles sont souvent difficiles à déchirer pour en extraire le produit. Par ailleurs, il arrive que le produit enfermé dans les poches coule sur les surfaces extérieures des parois de la poche, ce qui rend la poche visqueuse et non agréable à manipuler. A l'origine de l'invention, on a donc choisi de mettre en ceuvre un pompe de distribution ou analogue, assurant une délivrance plus précise et plus propre pour le consommateur. On connaît des distributeurs de produit fluide du type comprenant une poche souple formant réservoir pour le produit fluide, un support de poche sur lequel la poche est fixée et une pompe en communication fluidique avec la poche formant réservoir. En particulier, le document FR- A-2 804 093 décrit un distributeur de produit fluide De tels distributeurs ne sont pas conçus pour délivrer de petites doses de produit, ni pour être disposés à plat dans des magazines, ni pour être adressés par courrier postal. Aussi, Notamment, les pompes qu'ils comportent ne supporteraient pas une pression de plus d'une tonne et les poches éclateraient. L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant une pompe de distribution particulièrement conçu pour résister aux contraintes de résistance à la pression et au frottement qui sont celles imposées par la diffusion de io distributeurs d'échantillons dans des magazines ou dans des courriers postaux. En particulier, les distributeurs destinés à la distribution par voie de presse ou postale doivent satisfaire aux exigences imposées par un essai consistant à appliquer sur le distributeur une charge de l'ordre de 2,5 tonnes pendant 6 secondes. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne une pompe de distribution d'un produit liquide échantillon, spécialement destinée à fixée sur un support plan. La pompe comprend une tête de pompe montée libre en déplacement entre une position de délivrance du produit liquide et une position de repos dans un corps de pompe. La pompe présente également des moyens de fixation sur les parois minces. Selon l'invention, la tête de pompe et le corps de pompe ont une forme générale aplatie présentant une face latérale ayant deux parties principales opposées, cette face latérale étant inscrite substantiellement en totalité entre deux plans parallèles situés à proximité l'un de l'autre. Les deux parties principales opposées sont situées dans ou à proximité immédiate des deux plans de manière que les deux parties principales forment des surfaces d'appui assurant la répartition d'efforts de pression suivant des directions perpendiculaires aux plans et des efforts de friction suivant des directions parallèles aux plans, afin d'éviter la dégradation de la pompe. Selon un premier mode de réalisation, la pompe de distribution est conçue pour être mise en ceuvre dans un distributeur, entre deux parois minces souple présentant des surfaces extérieures de fixation, la pompe comportant un organe de fixation sur les parois minces souples, l'organe étant fixé au corps de pompe. Dans le cadre de ce premier mode de réalisation, l'organe de fixation 8 présente avantageusement une épaisseur supérieure à celle du corps de pompe, de sorte que l'organe empêche toute pression directe sur ledit corps de pompe et forme ainsi un élément de protection pour le corps de pompe. De plus, l'organe comporte notamment des surfaces d'appui sur les parois minces et présente une forme globale sensiblement plate pour supporter des efforts de pression et io des efforts de friction, les surfaces d'appui constituant également au moins en partie des surfaces de fixation des parois minces souples. Suivant une autre variante de réalisation, l'organe comporte au moins deux surfaces d'appui sensiblement planes, en regard l'une de l'autre et sensiblement parallèles entre elles. Selon encore une autre variante de réalisation, l'organe de fixation présente des méplats constituant un ensemble de surfaces d'appui. Selon encore une autre variante, l'organe de fixation et le corps de pompe sont réalisés en une seule pièce. Pour éviter toute déformation des magazines dans lesquels le distributeur (équipé de pompe selon l'invention) pourrait être glissé, il est notamment prévu que la tête de pompe présente une épaisseur de l'ordre de 3 mm (+ ou - 2 mm). D'autres caractéristiques propres à l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 est une représentation plane d'un distributeur de produit fluide comportant une pompe selon l'invention, -la figure 2 montre, en vue de face, une pompe de distribution selon l'invention mise en ceuvre dans le distributeur représenté sur la figure 1, - la figure 3 représente, en vue de face, une partie inférieure de la pompe de distribution illustrée sur la figure 2, - la figure 4 est une vue de dessous de la partie de la pompe illustrée sur la figure 3, - la figure 5 est une vue de côté de la partie de la pompe illustrée sur la figure 3, la figure 6 est une vue de coupe suivant la ligne IX-IX de la partie de la pompe illustrée sur la figure 6, - la figure 7 est un agrandissement d'une partie de la figure 6 signalée par un io cercle X, - la figure 8 est un agrandissement d'une partie de la figure 3 signalée par un cercle XI, -la figure 9 montre une seconde partie de la pompe illustrée sur la figure 2, - la figure 10 est une vue de dessous du dispositif illustré sur la figure 9, - la figure 11 est une vue de côté du dispositif illustré sur la figure 9, - la figure 12 est un agrandissement d'une partie du dispositif de la figure 11 signalée par un cercle XV, - et la figure 13 est un agrandissement d'une partie du dispositif de la figure 9 signalée par un cercle XVI. Sauf mention contraire, la pompe de distribution 2 qui va être décrite est représentée en étant disposée avec son réservoir 3 placé vers le bas, en partie inférieure. La pompe de distribution 2 est spécialement conçue pour être fixée entre deux parois souples 4 et 5 formant support publicitaire ou surface de fixation sur un document plat, tel qu'une page de magazine ou un courrier. Comme le montre la figure 1, les deux parois 4 et 5 sont solidarisées par leurs 30 bords et forment ainsi une poche contenant la pompe de distribution, l'ensemble poche/pompe constituant un distributeur 1. La poche contenant la pompe de distribution pourrait constituer un réservoir de produit échantillon à distribuer. Il devra toutefois être entendu que ce réservoir pourrait avoir également pour unique fonction de protéger la pompe et le liquide qu'elle contient, notamment grâce aux matériaux dont les parois sont formées. Ainsi, les parois minces sont constituées de telle manière qu'elles protègent le produit échantillon et la pompe, de part ses propriétés d'étanchéité à la lumière, io aux gaz et aux liquides. Les parois peuvent également préserver les éléments volatiles tels que les principes essentiels et / ou actifs. Une ligne prédécoupée 21 dans chacune des parois 4 et 5 permet d'ouvrir le distributeur et constitue un témoin d'inviolabilité avant une première ouverture. Cette ligne prédécoupée 21 est représentée suivant une ligne horizontale, comme le bord inférieur des parois minces souples 4 ou 5 enfermant la pompe de distribution 2. C'est par rapport à cette position typique d'un distributeur 1 que se comprennent les mots horizontal , vertical , haut , ou bas . Le terme supérieur désignera les parties du distributeur situées audessus de la ligne prédécoupée 21, tandis que le terme inférieur désignera les parties du distributeur situées sous la ligne prédécoupée 21. Le distributeur auquel s'applique la pompe selon l'invention est illustré sur la figure 1. La pompe 2 est représentée dans son entier sur la figure 2. La pompe 2 est réalisée pour ne délivrer qu'une seule dose de produit fluide, de l'ordre du millilitre. Il devra toutefois être entendu que la pompe 2 selon l'invention pourrait être conçue pour délivrer deux doses, voire même trois doses, sans toutefois qu'elle puisse délivrer au total un volume supérieur 5 L de sorte que la pompe 2 soit exclusivement conçue pour la diffusion d'échantillons de produit fluide. Dans le cadre des exemples de réalisation illustrés, le produit fluide est un io produit cosmétique du type parfum. Les parois minces souples 4 et 5, enfermant la pompe de distribution, sont constituées par deux feuilles hermétiques de forme sensiblement rectangulaire, qui sont disposées en regard l'une de l'autre, de part et d'autre de la pompe de distribution 2. La forme des parois pourrait être différente sans que cela n'affecte l'invention. En effet, les parois minces pourraient être de forme carrée, ronde, polygonale ou autres. Les parois minces pourraient également définir un contenant rigide de faible épaisseur, en trois dimensions. Les parois minces souples 4 et 5 sont solidarisées de façon étanche par leurs bords latéraux 18 et 20, et leurs bords inférieur 20 et supérieur 24 par soudure, sur une largeur de l'ordre de 5 mm. Ainsi solidarisées, les parois minces constituent une poche inférieure 25 pour accueillir la pompe de distribution 2, et une poche supérieure 26 dans laquelle peut se glisser également toute partie de la pompe de distribution 2 émergeant de la poche inférieure 25, les poches inférieure 25 et supérieure 26 étant délimitées par la ligne prédécoupée 21 réalisée au travers des parois 4 et 5. Il devra être entendu que la solidarisation des parois 4 et 5 selon leur bord inférieur 19 n'est pas indispensable. En effet, les parois 4 et 5 ne sont pas destinées forcément à réaliser une poche d'accueil pour la pompe de distribution puisque la fonction première des parois 4 et 5 est de servir de support de fixation sur un document plat, ou bien de constituer un support publicitaire. À cet effet, les parois 4 et 5 présentent chacune respectivement une surface externe 6 et 7. Chacune des parois minces souples 4, 5 présente également une surface interne 22 et 23 respectivement qui sont fixées au moins partiellement sur un organe de fixation 8 de la pompe de distribution 2. io L'organe 8 présente une épaisseur e supérieure ou sensiblement égale à l'épaisseur e' d'un corps de pompe 16 de la pompe de distribution 2. Il constitue ainsi un élément de protection pour le corps de pompe 16 puisqu'il empêche toute pression directe sur ce dernier. L'épaisseur du distributeur n'excède pas 3 mm (+ ou 2 mm), ce qui permet de glisser le distributeur entre deux pages de magazine sans déformer de manière conséquente ce dernier. L'organe 8 présente également une forme globale sensiblement aplatie. L'organe 8 présente une face latérale ayant deux parties principales opposées 10 et 13, cette face latérale étant inscrite substantiellement en totalité entre deux plans parallèles P1 et P2 situés à proximité l'un de l'autre. Les deux parties principales opposées 10 et 13 sont situées dans ou à proximité immédiate des deux plans P1 et P2 de manière que les deux parties principales 10 et 13 forment des surfaces d'appui qui assurent la répartition d'efforts de pression suivant des directions perpendiculaires auxdits plans et des efforts de friction suivant des directions parallèles auxdits plans, afin d'éviter la dégradation de ladite pompe Les deux parties principales formant surfaces d'appui 10 et 13 (figure 4) sont ainsi sensiblement planes, en regard l'une de l'autre et sensiblement parallèles entre elles. L'organe de fixation 8 peut être usiné de sorte à former des méplats constituant un ensemble de surfaces d'appui 9, 10, 11, 12, 13 et 14 (figure 4). Les méplats peuvent également être formés par moulage. Accessoirement, l'organe de fixation pourrait présenter des surfaces courbes, ces surfaces définissant une forme telle qu'elles présentent au moins trois points d'appui pour la presse mise en ceuvre dans les essais réalisés pour tester la résistance à la pression. Ainsi réalisé, l'organe de fixation 8 offre des surfaces d'appui suffisantes pour supporter des efforts de pression et des efforts de friction, par exemple lorsque plusieurs documents équipés d'un distributeur sont entassés les uns sur les autres. Les parois minces 4 et 5 du distributeur sont fixées sur toutes les surfaces d'appui 9 à 14 de l'organe 8 pour une fixation optimale. De plus, l'organe de fixation 8 est associé rigidement à la pompe de distribution 20 2, de manière à empêcher tout mouvement de la pompe de distribution 2 entre les parois souples 4 et 5. La pompe de distribution 2 comporte une tête de pompe 30, un corps de pompe 16 (voir ci-dessus) et un réservoir 3. De manière en soi classique, la tête de pompe 30 est montée mobile dans le corps de pompe 16 entre une position de délivrance du produit liquide et une position de repos. La tête de pompe 30 est prolongée, en partie inférieure, par un tube 31 de prélèvement du produit contenu dans un réservoir 3'. Un canal 32 traversant la tête de pompe 30 et le tube 31 assure le cheminement du produit liquide dans la tête de pompe jusqu'à un orifice de sortie 33. La tête de pompe 30 comporte une chambre de compression, assurant la délivrance d'une dose de produit, ainsi qu'une chambre tourbillonnaire permettant une diffusion du produit. Ni la chambre de compression, ni la chambre tourbillonnaire n'a pas été représentée dans un souci de clarté des figures. La tête de pompe 30 présente une forme générale aplatie et est de section rectangulaire. i0 La tête de pompe présente une face latérale ayant deux parties principales opposées 50 et 51, cette face latérale étant inscrite substantiellement en totalité entre deux plans parallèles situés à proximité l'un de l'autre, les deux parties principales opposées 50 et 51 étant situées dans ou à proximité immédiate des deux plans (figure 11). Le tube 31 est réalisé dans le prolongement de l'axe de symétrie vertical de la tête de pompe 30. La pompe 2 est montée mobile en déplacement dans un corps de pompe 16 entre une position de repos et une position de délivrance du produit. Pour ce faire, le corps de pompe 16 présente un logement d'accueil 34 de section complémentaire à celle de la tête de pompe 30 (figure 6 notamment) . De 25 plus, la tête de pompe 30 est équipée de moyens de rappel élastique. Ces moyens de rappel élastique sont constitués par des pattes arquées 35 et 36, dont la courbure est dirigée vers l'axe de symétrie verticale de la tête de pompe 30, les pattes 35 et 36 faisant saillie du bord inférieur 37 de la tête de pompe 30 au voisinage des bords latéraux 38 et 39. Dans le cadre d'une variante de réalisation non représentée, la pompe pourrait être réalisée sans ressort. Il ne serait alors plus nécessaire de prévoir des io moyens assurant le retour de la pompe en position initiale, après délivrance de la dose de produit. Le corps de pompe 16 constitue également l'organe de fixation et de protection 8 de la pompe de distribution sur les parois minces et souples 4 et 5. Dans le cadre du mode de réalisation illustré, la section du corps de pompe 16 est hexagonale, et présente des côtés parallèles deux à deux. io II devra être entendu que l'invention n'est pas limitée à cette forme particulière. Il devra toutefois être entendu que l'invention ne se limite pas à la réalisation en une seule pièce d'un corps de pompe 16 et d'un organe de fixation 8. Par exemple, une autre variante de réalisation de la pompe pourrait consister à réaliser distinctement un organe de fixation 8 et un corps de pompe 16, et de prévoir dans l'organe de fixation 8 un logement de taille et de forme complémentaire à celle du corps de pompe 16 de manière à l'accueillir. Un tube 40 est réalisé solidaire du fond 41 du logement d'accueil 34 du corps de pompe 16. Le tube 40 communique avec le logement d'accueil 34 au moyen d'un canal 42 traversant le fond 41 en son centre. Le tube 40 comporte en partie inférieure le réservoir 3 fermé initialement par un opercule 43, déchirable lors d'une première utilisation de la pompe, pour autoriser le passage du produit contenu dans le réservoir 3 dans le canal 42. L'opercule 43 constitue ainsi un témoin d'inviolabilité de la pompe avant utilisation. Le tube 40 (solidaire du corps de pompe 16) présente un diamètre interne supérieur au diamètre externe du tube 31 (solidaire de la tête de pompe 30). Il De cette manière, le tube 31 est introduit dans le tube 40 et peut s'y déplacer en translation verticale. Pour déchirer l'opercule 43 fermant le réservoir 3, l'extrémité du tube 31 est 5 réalisée sous la forme d'un biseau 44. De manière à éviter tout déchirement accidentel de l'opercule 43, on prévoit des moyens créant une résistance au déplacement vertical de la tête de pompe 30 avant une première utilisation volontaire. i0 Ces moyens de résistance peuvent être constitués, d'une part, par deux joncs latéraux 45 et 46 prévus en saillie des parois latérales internes du logement d'accueil 34 ménagé dans le corps de pompe 16, et d'autre part par un bourrelet 47 faisant saillie ponctuellement sur chacun des côtés latéraux de la tête de pompe 30, au voisinage des pattes arquées 35 et 36. Les bourrelets saillants 47 et les joncs internes saillants 45 et 46 sont de dimensions et de forme telles qu'un bourrelet 47 se loge entre deux jonc saillants 45 et 46. Les joncs internes saillants 45 et 46 sont réalisés à une distance d du fond 41 du logement 34. La distance d est telle que, avant une première utilisation, quand la tête de pompe 30 est introduite dans le logement 34, l'extrémité biseautée 44 du tube 31 n'entre pas en contact avec l'opercule 43. Pour déchirer l'opercule 43, il faut que l'utilisateur exerce une pression sur la tête de pompe 30 suffisante pour dégager les bourrelets 47 d'entre les joncs internes 45 et 46. L'extrémité biseautée 44 déchire alors l'opercule 43 sous l'action du mouvement vertical vers le bas qui est généré par la pression exercée sur la tête de pompe 30. Le distributeur peut alors être glissé entre deux pages d'un magazine sans toutefois déformer considérablement ce dernier. Il devra être compris de la description qui précède que la pompe selon l'invention ne se limite pas à celle spécifiquement décrite ci-dessus. Par ailleurs, la pompe selon l'invention pourrait être utilisée seule, sans être 5 fixée à des paroi minces, et être glissée directement dans un magazine | L'invention concerne une pompe de distribution (2) d'un produit liquide échantillon, spécialement destinée à être fixée sur un support plan. La pompe comprend une tête de pompe (30) montée libre en déplacement entre une position de délivrance dudit produit liquide et une position de repos dans un corps de pompe. Elle présente également des moyens de fixation (8) direct ou indirect sur ledit support plan. La tête de pompe et le corps de pompe ont une forme générale aplatie, présentant une face latérale ayant deux parties principales opposées, cette face latérale étant inscrite substantiellement en totalité entre deux plans parallèles situés à proximité l'un de l'autre, les deux parties principales opposées étant situées dans ou à proximité immédiate des deux plans de manière que les deux parties principales forment des surfaces d'appui assurant la répartition d'efforts de pression suivant des directions perpendiculaires auxdits plans et des efforts de friction suivant des directions parallèles auxdits plans, afin d'éviter la dégradation de la pompe. | 1. Pompe de distribution (2) d'un produit liquide échantillon, spécialement destinée à être fixée sur un support plan, ladite pompe comprenant une tête de pompe (30) montée libre en déplacement entre une position de délivrance dudit produit liquide et une position de repos dans un corps de pompe (16), ladite pompe présentant des moyens de fixation (8) direct ou indirect sur ledit support plan, caractérisée en ce que ladite tête de pompe et ledit corps de pompe ont une forme générale aplatie présentant une face latérale ayant deux parties principales opposées (50, 51; 10, 13), cette face latérale étant inscrite substantiellement en totalité entre deux plans parallèles situés à proximité l'un de l'autre, les deux parties principales opposées (50, 51; 10; 13) étant situées dans ou à proximité immédiate des deux plans de manière que les deux parties principales forment des surfaces d'appui assurant la répartition d'efforts de pression suivant des directions perpendiculaires auxdits plans et des efforts de friction suivant des directions parallèles auxdits plans, afin d'éviter la dégradation de ladite pompe. 2. Pompe de distribution selon la 1, conçue pour être mise en ceuvre dans un distributeur (1), entre deux parois minces souples (4, 5) présentant des surfaces extérieures de fixation, ladite pompe comportant un organe (8) de fixation sur lesdites parois minces (4, 5), ledit organe étant fixé audit corps de pompe (16). 3. Pompe selon la 2, caractérisée en ce que ledit organe de fixation (8) présente une épaisseur (e) supérieure à celle (e') dudit corps de pompe (16), de sorte que ledit organe (8) empêche toute pression directe sur ledit corps de pompe (16) et forme ainsi un élément de protection pour ledit corps de pompe (16), ledit organe comportant également des surfaces d'appui (9-14) sur les parois minces (4, 5) et présentant une forme globale sensiblement aplatie pour supporter lesdits efforts de pression et de friction, lesdites surfaces d'appui (9-14) constituant également au moins en partie des surfaces de fixation desdites parois minces (4, 5). 4. Pompe selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que ledit organe comporte au moins deux surfaces d'appui (10, 13) sensiblement planes, en regard l'une de l'autre et sensiblement parallèles entre elles. 5. Pompe selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que l'organe de fixation (8) présente des méplats constituant un ensemble de surfaces d'appui (9-14). 6. Pompe selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée en ce que l'organe de fixation (8) présente une épaisseur maximale (e) de l'ordre de 3 mm (+ ou 2 mm). 7. Pompe selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisée en ce 15 que l'organe de fixation (8) et le corps de pompe sont réalisés en une seule pièce. 8. Pompe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit réservoir est fermé par un opercule 20 d'inviolabilité (43) avant une première utilisation. 9. Pompe selon la 8, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens créant une résistance au déplacement vertical de la tête de pompe (30) avant une première utilisation volontaire. 10. Pompe selon la 9, caractérisée en ce que lesdits moyens de résistance sont constitués, d'une part, par deux jonc latéraux (45, 46) prévus en saillie de parois latérales internes à un logement d'accueil (34) ménagé dans le corps de pompe (16), et d'autre part par un bourrelet (47) faisant saillie ponctuellement sur chacun des côtés latéraux de la tête de pompe (30). 11. Pompe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de rappel élastique de la tête de pompe (30) en position de repos. 12. Pompe selon la 11, caractérisée en ce que lesdits moyens de rappel élastique sont constitués par des pattes arquées (35, 36) , dont la courbure est dirigée vers l'axe de symétrie verticale de la tête de pompe (30), les pattes (35, 36) faisant saillie du bord inférieur (37) de la tête de pompe (30) au voisinage de ses bords latéraux (38, 39). | B | B65 | B65D | B65D 47 | B65D 47/34 |
FR2889743 | A1 | DISPOSITIF EMETTEUR HYPERFREQUENCE POUR SIMULATEUR D'ECHOS RADAR | 20,070,216 | -1- La présente invention concerne un dispositif émetteur hyperfréquence ainsi qu'un simulateur d'échos radar incluant le dispositif émetteur. Le simulateur est destiné à engendrer en un point de l'espace, correspondant au centre de phase de l'antenne de réception d'un radar dont le fonctionnement du récepteur est à étalonner et vérifier, une onde radioélectrique complexe représentative d'un écho radar et semblant provenir d'une zone quelconque de l'espace, dans un angle solide déterminé. L'onde complexe est considérée comme constituée de plusieurs "points brillants" analogues aux points de réflexion d'une scène ou d'une cible dont l'écho est à simuler. Chaque "point brillant" doit apparattre comme étant en champ lointain et doit pouvoir être commandé en direction d'incidence, 15 amplitude, phase et fréquence. Actuellement, une simulation d'échos radar est résolue au moyen de sources constituant le dispositif émetteur hyperfréquence et rayonnant des ondes hyperfréquence. Les sources sont en nombre très élevé, de l'ordre de plusieurs centaines, et sont disposées sur un panneau de très grandes dimensions, de plusieurs mètres carrés. Les sources sont en champ lointain de l'antenne de réception du radar et donc sont situées à une centaine de mètres de l'antenne afin que les ondes sphériques émises par les sources soient considérées comme des ondes sensiblement planes au niveau de l'antenne. Chacune des sources rayonnantes est contrôlée en phase et en amplitude par des moyens électroniques inclus dans le simulateur de manière à engendrer une scène retrodiffusée choisie et programmée. Les principaux inconvénients de ce simulateur connu sont les 30 suivants. S'agissant du dispositif émetteur hyperfréquence, celui-ci offre un encombrement considérable ne permettant pas son utilisation en un lieu clos, tel qu'un laboratoire. Le nombre très - 2 - élevé de sources hyperfréquence confère un coût très élevé au simulateur. Le secteur angulaire analysé par l'antenne dépend directement de la surface très grande du panneau rayonnant. Le grand nombre de sources rayonnantes implique un réseau de distribution de signaux hyperfréquence complexe et coûteux dans le simulateur d'autant plus que, pour les applications envisagées, les longueurs d'onde de ces signaux sont comprises dans la bande des ondes millimétriques, ou au-delà de celle-ci. En outre, le bilan énergétique entre chaque source rayonnante élémentaire et l'antenne du récepteur radar est médiocre en raison de la non-directivité de chacune des sources. L'invention vise donc à fournir un dispositif émetteur hyperfréquence pour simulateur d'échos radar qui est compact et dont le nombre de sources rayonnantes est faible, inférieur à la dizaine. Le dispositif émetteur produit en une zone de l'espace, correspondant en pratique à l'antenne de réception d'un radar, une onde complexe égale à la somme d'ondes sensiblement planes et présentant une agilité angulaire dans un angle solide déterminé pratiquement indépendant de l'encombrement de l'ensemble des sources rayonnantes. A cette fin, un dispositif émetteur hyperfréquence incluant plusieurs sources rayonnantes d'ondes hyperfréquence est caractérisé en ce qu'il comprend: - un premier réflecteur ellipsoidal pour réfléchir des ondes hyperfréquence sphériques rayonnées par lesdites sources, lesdites sources étant placées au voisinage d'un premier foyer du premier réflecteur, - un réflecteur plan contenant un second foyer du premier réflecteur pour réfléchir des ondes hyperfréquence réfléchies par 30 le premier réflecteur, et - un second réflecteur ellipsoidal ayant un premier foyer confondu avec le second foyer du premier réflecteur pour réfléchir des ondes hyperfréquence réfléchies par le réflecteur plan en un faisceau d'ondes hyperfréquence sensiblement planes. En pratique, le nombre de sources rayonnantes est compris entre trois et sept, ce qui réduit considérablement le coût du dispositif émetteur et par suite celui des moyens électroniques 20. 3G - 3 - inclus dans le simulateur pour produire des signaux hyperfréquence à émettre. L'encombrement du dispositif émetteur est diminué, car le secteur angulaire à l'intérieur duquel rayonnent les sources rayonnantes est très réduit. Ces sources rayonnantes sont sous la forme de cornets émetteurs directifs, de préférence rainurés, axés sensiblement suivant des génératrices d'un cône divergeant vers le premier réflecteur et dont le sommet est situé à proximité du premier foyer du premier réflecteur. Ces cornets ainsi que les trois réflecteurs et l'antenne de réception du radar sont montés dans un bâti ayant des dimensions de quelques mètres. Grâce à la mise en oeuvre d'un cheminement quasi-optique des faisceaux rayonnés par les sources et réfléchis par les réflecteurs, le bilan de puissance entre les sources et l'antenne de réception est optimisé. Dans le dispositif émetteur sont également prévus des moyens pour déplacer angulairement le faisceau d'ondes sensiblement planes afin que celui-ci soit en permanence dirigé vers un second foyer du second réflecteur qui constitue le centre de phase de l'antenne du récepteur radar. Un tel déplacement angulaire simule ainsi le déplacement relatif d'une scène ou d'une cible par rapport à l'antenne, ce qui correspond par exemple au cas d'une antenne de réception à bord d'un aéronef, tel que missile, qui doit être pointée en permanence vers une scène dont l'écho est à reproduire par le simulateur. Selon l'invention, le déplacement angulaire du faisceau d'ondes sensiblement planes est obtenu par des moyens, de préférence commandés par des moteurs électriques, pour tourner le réflecteur plan autour d'un point de sa surface, confondu avec les foyers des premier et second réflecteurs ellipsoïdaux. Un mode de réalisation particulier permet de tourner le réflecteur plan autour d'un axe passant par les foyers confondus des premier et second réflecteurs ellipsoïdaux et perpendiculaires au plan contenant les foyers des premier et second réflecteurs. Un simulateur d'échos radar selon l'invention comprend un dispositif émetteur hyperfréquence à plusieurs sources rayonnantes conforme à l'invention pour convertir des ondes hyperfréquence sphériques rayonnées par lesdites sources en des ondes - 4 - hyperfréquence sensiblement planes captées par une antenne de récepteur de radar centrée sensiblement sur un second foyer du second réflecteur, et - plusieurs moyens associés respectivement auxdites sources rayonnantes pour produire des signaux hyperfréquence à émettre dont les phases et amplitudes sont variables en fonction de caractéristiques d'échos radar prédéterminées. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaltront plus clairement à la lecture de la description 10 suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels: - la Fig. 1 montre schématiquement un dispositif émetteur hyperfréquence selon l'invention ainsi que le trajet suivi par un faisceau d'ondes rayonné par un cornet émetteur; - la Fig. 2 est un schéma analogue à la Fig. 1 dans lequel sont illustrés les axes de propagation du faisceau d'ondes émis par un cornet émetteur pour deux positions angulaires d'un réflecteur plan tournant inclus dans le dispositif; - la Fig. 3 est un schéma analogue à la Fig. 1 dans lequel 20 sont illustrés les trajets suivis par des axes de faisceaux d'ondes émis par trois cornets émetteurs; - la Fig. 4 montre schématiquement d'autres positions relatives des trois réflecteurs et d'un cornet inclus dans un dispositif émetteur hyperfréquence selon l'invention présentant un encombrement plus réduit; - la Fig. 5 est une vue en perspective schématique d'une réalisation pratique d'un dispositif émetteur hyperfréquence selon la configuration montrée à la Fig. 4; et - la Fig. 6 est un bloc-diagramme d'un simulateur d'échos 30 radar selon l'invention. Un dispositif émetteur hyperfréquence EH pour simulateur d'échos radar selon l'invention comprend essentiellement un ensemble de sources rayonnantes d'ondes hyperfréquence EC, des premier et second réflecteurs focalisants RE1 et RE2 du type miroirs ellipsoïdaux concaves, et un réflecteur plan RP, comme montré schématiquement à la Fig. 1. - 5 - Sur la Fig. 1, seulement l'une des sources rayonnantes est illustrée sous la forme d'une antenne d'émission d'ondes millimétriques de type cornet conique C. De préférence, le cornet C est un cornet rainuré. Dans la suite, en référence à la Fig. 1 et aux Figs. 2 à 4 suivantes, les principes de propagation des faisceaux d'onde illustrés sont fondés sur l'optique physique géométrique, sachant que les longueurs d'onde émises par les sources, de l'ordre du millimètre, sont petites par rapport aux dimensions des trois réflecteurs, de l'ordre du mètre. En particulier, une source rayonnante, telle que le cornet C, est susceptible de rayonner des ondes sphériques qui sont réfléchies successivement sur les réflecteurs RE1, RP et RE2. Le cornet C a un axe de propagation passant par un premier foyer FA1 du premier réflecteur ellipsoidal RE1 et orienté vers celui-ci, et est disposé à proximité du foyer FA1. Le réflecteur plan MP est centré sur un second foyer FBI du premier réflecteur ellipsoidal RE1 et un premier foyer FA2 du second réflecteur ellipsoidal RE2, ces deux derniers foyers étant confondus. Le plan réfléchissant du réflecteur MP est orienté vers les réflecteurs RE1 et RE2 et est perpendiculaire au plan de la Fig. 1 contenant le foyer FA1, les foyers FBI et FA2 communs aux réflecteurs ellipsoidaux, et un second foyer FB2 du second réflecteur ellipsoidal RE2. Comme on le verra dans la suite, une antenne réceptrice AN est placée sensiblement perpendiculairement au faisceau d'onde réfléchi par le réflecteur RE2 et au voisinage du foyer FA2 pour capter des ondes sensiblement planes issues des ondes sphériques émises par l'ensemble de sources rayonnantes EC. La transformation de l'onde sphérique émise par une source, telle que le cornet C, en une onde plane captée par l'antenne AN est obtenue grâce aux propriétés optiques des trois réflecteurs et de leurs positions mutuelles précitées. Le faisceau émis par le cornet C diverge en direction du réflecteur RE1, puis est réfléchi en convergeant sensiblement vers le réflecteur plan RP. Le faisceau réfléchi par le réflecteur plan RP est focalisé en un point de concentration PC situé entre les réflecteurs RP et RE2, puis diverge à partir du point PC pour âtre réfléchi par le réflecteur RE2 en un faisceau étroit parallèle d'onde plane. Ainsi malgré la - 6 - proximité du cornet émetteur C et de l'antenne AN, cette dernière antenne capte des ondes planes semblant provenir d'ondes sphériques d'une source très éloignée. L'obtention du faisceau d'ondes planes sur l'antenne AN peut être ajustée précisément en décalant le cornet émetteur C par rapport au premier foyer FA1 du réflecteur RE1, le long de l'axe de propagation du cornet C. Si le réflecteur plan RP tourne dans l'espace autour d'un point de sa surface coincidant avec les foyers FA2 et FB1, les principes de réflexion de faisceau décrits ci-dessus ne changent pas, et une onde plane est toujours captée par l'antenne AN. Dans la forme de réalisation particulière représentée sur la Fig. 5, le miroir plan RP subit une rotation autour d'un axe perpendiculaire au plan focal des réflecteurs ellipsoidaux et passant par le centre FB1-FA2 du réflecteur RP, par exemple d'une position RP1 à une position RP2, comme montré à la Fig. 2, l'axe du faisceau réfléchi par le second réflecteur ellipsoidal RE2 passe toujours par le foyer FB2. Cependant, le rayon de courbure des ondes captées au foyer FB2 n'est plus infini. Toutefois, des calculs ont montré que ce rayon de courbure est très grand lorsque l'excentricité du second réflecteur ellipsoidal RE2 est faible, typiquement inférieure à 0,3 et donc notamment, lorsque la distance entre les foyers FB1-FA2 et FB2 est petite. La rotation du miroir RP simule ainsi des modifications de la direction du faisceau incident provenant d'une source émettrice éloignée de l'antenne AN, dans un angle solide essentiellement déterminé par le second réflecteur ellipsoidal RE2 et incluant le diagramme de rayonnement de l'antenne AN. Le balayage de différentes directions de l'espace par le faisceau réfléchi par le réflecteur plan RP simule ainsi les différentes orientations d'une cible mobile éloignée par rapport à l'antenne AN. En pratique, puisque l'écho radar complexe à simuler provient d'une scène ou cible, telle qu'un aéronef, constituée par un ensemble de points réflecteurs d'onde, dits "points brillants", l'ensemble de sources EC simulant les multiples "points brillants" comprend plusieurs cornets émetteurs d'onde millimétrique, en nombre inférieur à la dizaine, typiquement compris entre 3 et 7. Dans la Fig. 3, trois cornets émetteurs Cl, C2 et C3 sont - 7 - représentés schématiquement, espacés du foyer FA1 par des distances sensiblement égales, et axés respectivement suivant des génératrices régulièrement réparties d'un cône divergeant vers le miroir RE1 et ayant un sommet à proximité du ou confondu avec le foyer FA1. Comme indiqué en traits interrompus courts dans la Fig. 3, les axes des faisceaux émis par les trois cornets Cl, C2 et C3, concourant initialement au foyer FA1, convergent vers le second foyer FB2 du second réflecteur ellipsoïdal RE2, après des réflexions successives sur les réflecteurs RE1, RP et RE2. Les "points brillants" sont ainsi engendrés par interférence des ondes émises par les cornets, et la position spatiale de l'ensemble de ces "points brillants" dépend, vis-à-vis de l'antenne réceptrice AN, d'une part de la position angulaire du réflecteur plan RP, et, d'autre part, des amplitudes et phases des signaux hyperfréquence émis par les cornets Cl, C2 et C3. Les moyens électroniques inclus dans le simulateur d'échos radar pour produire des signaux hyperfréquence à émettre seront décrits plus loin. Selon une autre disposition relative des réflecteurs montrée à la Fig. 4, le second réflecteur ellipsoïdal RE2 est positionné du même côté que l'ensemble émetteur EC, représenté ici par un seul cornet C, par rapport à l'axe passant par les centres du réflecteur plan RP et du premier réflecteur ellipsoïdal RE1, tandis que l'antenne AN au foyer FB2 demeure de l'autre côté de l'axe précité. Ainsi, selon la réalisation de la Fig. 4, l'ensemble EC, le centre du réflecteur RE2, le centre du réflecteur RE1, le foyer FB2, et le centre du réflecteur plan RP confondu avec les foyers FB1 et FA2 sont respectivement situés aux sommets successifs d'un pentagone, tandis que selon les Figs. 1 à 3 l'ensemble EC, le centre du réflecteur RE1, le centre du réflecteur RE2, le foyer FB2, et le centre du réflechisseur plan RP sont respectivement situés aux sommets successifs d'un autre pentagone. La disposition selon la Fig. 4 contribue à restreindre l'encombrement du dispositif émetteur hyperfréquence EH. Le faisceau réfléchi par le réflecteur plan RP passe sous le faisceau émis par chaque cornet C, et le faisceau réfléchi par le second réflecteur ellipsoïdal RE2 passe sous le faisceau émis par le 10 15 cornet C et sous le faisceau réfléchi par le premier réflecteur ellipsoïdal RE1. Une réalisation expérimentale du dispositif émetteur hyperfréquence EH selon la disposition montrée à la Fig. 4 est 5 illustrée à la Fig. 5. Les trois réflecteurs RE1, RE2 et RP ainsi que trois cornets émetteurs Cl, C2 et C3 sont disposés à l'intérieur d'un bâti parallèlépipédique BA reposant horizontalement sur le sol par l'intermédiaire de pieds réglables PI. Le bâti est constitué par un assemblage de traverses, poutres, montants et cornières en duralumin. Un côté interne vertical du bâti BA, situé à droite dans la Fig. 5, est muni d'une table à déplacement micrométrique TA. La table est destinée à déplacer un petit capteur hyperfréquence CA suivant deux directions orthogonales Y et Z dans un plan vertical. Le capteur CA remplace l'antenne AN et explore le champ des ondes réfléchies par le second réflecteur ellipsoïdal RE2, au voisinage du foyer FB2. Le réflecteur plan RP et le second réflecteur ellipsoïdal RE2 sont orientables. Le réflecteur plan RP est orientable autour d'un point de sa surface confondu avec les foyers communs FB1 et FA2. Dans la forme de réalisation représentée sur la Fig. 5 le réflecteur plan RP est solidaire d'un berceau BE en forme d'arc circulaire tournant autour du centre du réflecteur RP afin d'orienter le réflecteur RP à des positions, telles que les positions RP1 et RP2. Cette rotation du réflecteur RP autour du foyer commun FB1-FA2 est assurée par un moteur électrique commandé par un calculateur 3 inclus dans les moyens électroniques déjà cités. Un équipage EP situé en-dessous de la table TA et à l'intérieur du bâti BA supporte le berceau BE avec le moteur pas-àpas. L'équipage EP permet de tourner le berceau autour d'un axe AR sensiblement parallèle à la direction focale entre les foyers FB1-FA2 et FB2 et de translater le berceau suivant un axe AT orthogonal à l'axe AR et dirigé vers les réflecteurs RE1 et RE2 afin de positionner le centre du réflecteur plan RP au foyer commun FB1-FA2 des réflecteurs RE1 et RE2. 9 - Le second réflecteur ellipsoidal RE2 est situé en face de la table TA et sur un autre côté interne du bâti BA, à gauche dans la Fig. 5. Un dispositif mécanique connu DR à trois axes de rotation orthogonaux X, Y et Z, fixé sensiblement au milieu dudit autre côté du bâti, contribue à orienter manuellement le réflecteur RE2 afin que le premier foyer FA2 de celui-ci soit confondu avec le second foyer FB1 du premier réflecteur RE1. Le réflecteur RE1 est fixé à une orientation prédéterminée sensiblement au centre du plafond du bâti BA. Selon une réalisation préférée, les trois réflecteurs RE1, RP et RE2 sont en alpax avec une rugosité de 1,6 pm. Le premier réflecteur RE1 est constitué par une portion circulaire d'ellipsoide ayant un grand axe de 5400 mm et un petit axe de 5225 mm et offre un diamètre de 1400 mm. Le réflecteur plan RP est circulaire et a un diamètre de 500 mm. Le second réflecteur RE2 est constitué par une portion rectangulaire d'ellipsoide ayant un grand axe de 4700 mm et un petit axe de 4600 mm ce qui correspond à une excentricité égale à 0,2, et offre une longueur de 2360 mm suivant la hauteur du bâti et une largeur de 2000 mm. Le bâti BA a une longueur de 3850 mm, une largeur de 2000 mm et une hauteur de 3500 mm. Les cornets Cl, C2 et C3 sont des cornets coniques rainurés, associés à des sources micro-onde adaptées à la fréquence de 94 GHz. Les cornets Cl, C2 et C3 sont fixés sur un petit support SU situé à proximité du foyer FA1 et coulissable sur une traverse inférieure du bâti BA. Par l'intermédiaire de cales et autres moyens mécaniques analogues sur le support SU, les orientations et positions des cornets par rapport au réflecteur RE1 sont ajustées. En référence maintenant à la Fig. 6, des moyens électroniques du simulateur pour produire des signaux hyperfréquence à émettre comprennent essentiellement des circuits d'émission de signaux hyperfréquence 11, 12 et 13 reliés respectivement aux cornets émetteurs Cl, C2 et C3 du dispositif émetteur hyperfréquence EH selon l'invention, ainsi qu'un circuit de verrouillage de phase à haute fréquence 2, un calculateur numérique 3 pour le déplacement du réflecteur plan et pour les caractéristiques des signaux à émettre, et un circuit oscillant pilote hyperfréquence 4. Le - 10 - calculateur 3, les circuits 2 et 4 ainsi que des synthétiseurs de fréquence 70 inclus respectivement dans les circuits d'émission 11, 12 et 13 reçoivent, entre autres, un signal de référence de phase SR, typiquement à basse fréquence égale à 100 MHz, fourni par un récepteur radar 5 à antenne de réception AN dont le fonctionnement est à étalonner et vérifier. Le signal de référence SR contribue à synchroniser le simulateur avec le signal qu'aurait dû émettre le radar. Le calculateur 3 inclut principalement un microprocesseur programmable et une mémoire de données ayant mémorisé des caractéristiques, amplitude et phase essentiellement, de signaux représentatifs d'échos connus et à simuler. Les signaux à émettre se réfèrent à la phase du signal SR et ont une porteuse à fréquence intermédiaire P, typiquement égale à 500 MHz, engendrée par le circuit de verrouillage de phase 2 et modulant en phase et en amplitude un signal de modulation à 100 MHz issu du signal de référence SR. Les circuits d'émission 11, 12 et 13 étant identiques, seul le circuit 11 est illustré en détail à la Fig. 6 et décrit ci-après. Le circuit d'émission 11 comprend essentiellement un circuit modulateur amplitude-phase 6 pour le signal de porteuse P et un circuit hyperfréquence 7 ayant deux étages de transposition de fréquence, dit également convertisseur élévateur de fréquence ("up-converter" en anglais) . Le circuit modulateur 6 comprend un circuit de modulation en phase et amplitude 61 incluant deux voies en phase reliées à la sortie du circuit de verrouillage de phase 2. Chacune de ces voies comporte un modulateur biphase utilisé en atténuateur commandé en courant afin de contrôler la phase et l'amplitude de modulation par le calculateur 3 à travers un circuit de commande 62. Puis en sortie des deux voies, les signaux modulés sont sommés en un signal modulé SM dans un circuit mélangeur hybride. Le signal SM a ensuite son amplitude ajustée dans un atténuateur 63 commandé par le calculateur 3 à travers un circuit de commande 64. Le signal FI1 modulé à fréquence intermédiaire sortant de l'atténuateur 63 est appliqué à une entrée d'un premier mélangeur 71, à travers un amplificateur à haute fréquence 65. - 11 - Dans le circuit hyperfréquence 7, le mélangeur 71 reçoit à une entrée hétérodyne, un signal hyperfréquence FV, typiquement à une fréquence de 2,5 GHz, pour transposer le signal FI1 en un second signal à fréquence intermédiaire FI2 = FI1+FV = 3 GHz. La fréquence du signal FV est sélectionnée dans le synthétiseur de fréquence connu 70 sous la commande du calculateur 3. Le synthétiseur 70 comprend essentiellement un oscillateur à 2,5 GHz calé sur la phase du signal de référence SR et des multiplicateurs et diviseurs de fréquence programmables afin de produire, soit manuellement soit sous le contrôle du calculateur 3, des variations de fréquence multiples de 50 MHz par exemple. Ainsi le signal sélectionné FV a une fréquence égale à 2,5 (kx0,05) GHz, où k est un entier inférieur ou égal à 5 par exemple. Le signal FI2 sortant du mélangeur 71 est appliqué à une entrée d'un second mélangeur 74 à travers un filtre hyperfréquence 72 et un amplificateur 73 du type oscillateur à diode IMPATT synchronisé en réflexion (ILO). Le filtre 72 élimine la composante à fréquence FV-FI1 due à la transposition dans le mélangeur 71. Une entrée hétérodyne du mélangeur 74 reçoit un signal pilote en onde millimétrique SP à la fréquence de 91 GHz afin de transposer le signal FI2 en un signal hyperfréquence à émettre SH à la fréquence d'environ 3+ 91=94 GHz par le cornet émetteur Cl, à travers un filtre hyperfréquence 75. Dans le circuit pilote 4, le signal pilote SP est obtenu au moyen d'un oscillateur 41 ayant une diode Gunn utilisée en résistance négative et recevant le signal de référence SR, et d'un amplificateur hyperfréquence 42 du type oscillateur à diode Impatt synchronisé en réflexion (I.L.O.). L'amplificateur 42 permet de disposer de plusieurs sources millimétriques cohérentes et à fort niveau pour les mélangeurs 74 associés respectivement aux divers cornets émetteurs Cl, C2 et C3. Lorsque la phase est constante dans les circuits de modulation 61 des circuits d'émission 11, 12 et 13, une variation des amplitudes relatives des signaux émis par les cornets Cl, C2 et C3, commandée par le calculateur 3 dans ces circuits de modulation et les trois atténuateurs 63 provoque une modification de l'intensité et de la position relative des "points brillants" correspondants. - 12 - Pour une amplitude constante dans les circuits de modulation 61 et atténuateurs 63, correspondant à une amplitude constante des signaux émis, une variation des phases relatives des signaux produits dans les trois circuits de modulation 61, commandée par le calculateur 3 entraîne un changement de la répartition des "points brillants" en profondeur et un changement de leurs angles d'incidence. Cette variation des phases produit donc des "points brillants" qui sont situés dans des plans différents et qui semblent provenir de directions différentes. - 13 - | Le dispositif émetteur convertit des ondes sphériques rayonnés par des sources hyperfréquence (C1, C2, C3) en des ondes sensiblement planes captées par une antenne de récfeption (CA) d'un radar à étalonner. Les sources sont ainsi considérées en champ lointain de l'antenne, bien que celle-ci soit à proximité des sources à une distance de l'ordre de quelques mètres. Le dispositif émetteur (EH) comprend un premier réflecteur ellipsoïdale (RE1) pour réflechir des ondes sphériques rayonnées par les sources qui sont placées au voisinage d'un premier foyer (FA1) du premier réflecteur, un réflecteur plan (RP) contenant un second foyer (FB1) du premier réflecteur pour réflechir des ondes réfléchies par le premier réflecteur, et un second réflecteur ellipsoïdale (RE2) ayant un premier foyer (FA2) confondu avec le second foyer (FB1) du premier réflecteur pour réfléchir des ondes hyperfréquence réfléchies par le réflecteur plan en un faisceau d'ondes hyperfréquence sensiblement planes capté par l'antenne (AN) située à proximité d'un second foyer (FB2) du second réflecteur. Le réflecteur plan est mobile autour d'un point de sa surface coïncidant avec les foyers confondus (FB1 et FA2). | R E V E N D I C A T I O N S 1 - Dispositif émetteur hyperfréquence (EH) incluant plusieurs sources rayonnantes d'ondes hyperfréquence (Cl, C2, C3), caractérisé en ce qu'il comprend: - un premier réflecteur ellipsoidal (RE1) pour réfléchir des ondes hyperfréquence sphériques rayonnées par lesdites sources, lesdites sources (Cl, C2, C3) étant placées au voisinage d'un premier foyer (FA1) du premier réflecteur, - un réflecteur plan (RP) contenant un second foyer (FB1) du premier réflecteur (RE1) pour réfléchir des ondes hyperfréquence réfléchies par le premier réflecteur, et - un second réflecteur ellipsoidal (RE2) ayant un premier foyer (FA2) confondu avec le second foyer (FB1) du premier réflecteur (RE1) pour réfléchir des ondes hyperfréquence réfléchies par le réflecteur plan en un faisceau d'ondes hyperfréquence sensiblement planes. 2 - Dispositif émetteur conforme à la 1, caractérisé en ce que les ondes rayonnées par l'une desdites sources (Cl, C2, C3) et réfléchies par le premier réflecteur plan (RP) en direction du second réflecteur (RE2) sont focalisées en un point de concentration (PC). 3 - Dispositif émetteur conforme à la 1 ou 2, caractérisé en ce que les sources rayonnantes hyperfréquence comprennent des cornets émetteurs (Cl, C2, C3), de préférence rainurés, respectivement axés suivant des génératrices d'un cône dont le sommet est situé à proximité du premier foyer (FA1) du premier réflecteur (RE1) et qui diverge vers le premier réflecteur. 4 - Dispositif émetteur conforme à l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (RP, BE) pour déplacer angulairement le faisceau d'ondes sensiblement planes afin que celui-ci soit en permanence dirigé vers un second foyer (FB2) du second réflecteur ellipsoidal (RE2). - Dispositif émetteur conforme à la 4, caractérisé en ce que les moyens pour déplacer angulairement comprennent des moyens (BE) pour tourner dans l'espace le réflecteur plan (RP) autour d'un point de sa surface coincidant - 14 - avec les foyers confondus (FB1-FA2) des premier et second réflecteurs ellipsoidaux (RE1, RE2). 6 - Dispositif émetteur conforme à l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (EP) pour déplacer le réflecteur plan (RP) suivant des axes de translation et de rotation orthogonaux (AT, AR) afin de centrer le réflecteur plan aux foyers confondus (FB1-FA2) des premier et second réflecteurs ellipsoidaux (RE1, RE2). 7 - Dispositif émetteur conforme à l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (DR) pour orienter le second réflecteur (RE2) suivant trois axes orthogonaux (X, Y, Z) afin que le premier foyer (FA2) du second réflecteur (RE2) soit confondu avec le second foyer (FBI) du premier réflecteur (RE1). 8 - Dispositif conforme à l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'excentricité du second réflecteur (RE2) est inférieure à 0,3. 9 - Dispositif émetteur conforme à l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'ensemble (EC) des sources rayonnantes, le centre du second réflecteur (RE2), le centre du premier réflecteur, le second foyer (FB2) du second réflecteur (RE2) et le centre du réflecteur plan (RP) sont situés aux sommets successifs d'un pentagone. - Dispositif émetteur conforme à l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les sources rayonnantes (Cl, C2, C3) sont en nombre inférieur à dix. 11 - Simulateur d'échos radar, caractérisé en ce qu'il comprend: -un dispositif émetteur hyperfréquence (EH) à plusieurs sources rayonnantes (Cl, C2, C3) conforme à l'une quelconque des 1 à 10 pour convertir des ondes hyperfréquence sphériques rayonnées par lesdites sources en des ondes hyperfréquence sensiblement planes captées par une antenne (AN) de récepteur radar (5) centrée sensiblement sur un second foyer (FB2) du second réflecteur (RE2), et - plusieurs moyens (11, 12, 13, 2, 3, 4) associés respectivement auxdites sources rayonnantes (Cl, C2, C3) pour - 15 - produire des signaux hyperfréquence à émettre (SH) dont les phases et amplitudes sont variables en fonction de caractéristiques d'échos radar prédéterminées. 12 - Simulateur conforme à la 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (70, 71) pour modifier les fréquences des signaux hyperfréquence à émettre dans une plage de fréquence prédéterminée. 13 - Simulateur conforme à la 11 ou 12, caractérisé en ce que lesdits plusieurs moyens pour produire (11, 12, 13, 2, 3, 4) comprennent en commun un calculateur (3) synchronisé par un signal de référence (SR) à basse fréquence transmis par le récepteur radar (5) et ayant mémorisé lesdites caractéristiques d'échos radar pour établir les phases et amplitudes des signaux à émettre (SH) en fonction desdites caractéristiques et des moyens (2) recevant le signal de référence pour engendrer une porteuse à haute fréquence (P), et en ce que chacun des moyens pour produire (11, 12, 13) comprend des moyens (6) recevant ladite porteuse (P) et ledit signal de référence (SR) pour moduler en phase le signal de référence par ladite première porteuse en fonction de la phase établie par le calculateur (3), et pour modifier l'amplitude du signal de modulation modulé en phase en fonction de l'amplitude établie par le calculateur (3) afin de produire un premier signal à haute fréquence intermédiaire (FI1,) et des moyens (4, 7) pour transposer en fréquence ledit premier signal (FI1) en un signal hyperfréquence (SH) à émettre par la source rayonnante respective (Cl, C2, C3). 14 - Simulateur conforme à la 13, caractérisé en ce que lesdits moyens pour transposer (7) comprennent des premiers moyens (70, 71) pour transposer en fréquence ledit premier signal à haute fréquence intermédiaire (FI1) en un second signal à hyperfréquence intermédiaire (F12) ayant une fréquence égale à la somme de la haute fréquence de ladite porteuse (P) et de l'hyperfréquence d'un signal sélectionné par un synthétiseur de fréquence (70), et des seconds moyens (4, 74) pour transposer en fréquence ledit second signal à hyperfréquence intermédiaire (FI2) en ledit signal hyperfréquence à émettre (SH) dont la fréquence est égale à la somme de l'hyperfréquence du second signal et de - 16 l'hyperfréquence d'un signal pilote (SP) produit par des moyens de verrouillage de phase (4) calé sur ledit signal de référence (SR). - Simulateur conforme à la 13 ou 14, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage de phase (4) sont communs auxdits plusieurs moyens pour produire des signaux hyperfréquence (11, 12, 13, 2, 3, 4) et comprennent un oscillateur à diode Gunn (41) recevant le signal de référence (SR), suivi d'un amplificateur à diode Impatt (42) produisant le signal pilote hyperfréquence (SP). | G | G01 | G01S | G01S 7 | G01S 7/00 |
FR2899872 | A1 | DISPOSITIF DE SUPPORT POUR RECIPIENTS | 20,071,019 | 1 - DISPOSITIF DE SUPPORT POUR RECIPIENTS La présente invention concerne un dispositif de support pour récipients et plus particulièrement pour recevoir des récipients tronconiques ou cylindriques. Dans le document US 6 109 580, un plateau de repas comprenant d'une part une première partie destinée à recevoir des récipients pour boissons et d'autre part une seconde partie destinée à recevoir des aliments. La première partie comporte une empreinte triple, l'empreinte centrale (autrement appelé réceptacle central) étant apte à recevoir des récipients de diamètre plus importants que les empreintes latérales (autrement appelés réceptacles latéraux). Ce type de dispositif de support de récipient vise à recevoir différents diamètres de récipients dans un espace réduit. En effet, l'empreinte centrale est apte à recevoir un récipient plus important que les empreintes latérales telle qu'une bouteille d'eau et les empreintes latérales peuvent être utilisées en même temps pour supporter des récipients plus petits. Un des inconvénients réside dans le fait que lorsque l'empreinte centrale est utilisée, les empreintes latérales ne peuvent plus l'être car elles sont en partie occupée par le récipient disposé au centre. Par ailleurs, le dispositif de support de récipients selon cette invention n'offre la possibilité de supporter de manière stable que deux diamètres de récipients, ce qui est contraignant compte tenu de la grande diversité des tailles des récipients de nos jours. Il est un objet de la présente invention de fournir un dispositif de support pour récipient amélioré et plus particulièrement un dispositif pour recevoir des récipients tronconiques ou cylindriques amélioré. Dans ce but, l'invention propose un dispositif de support pour récipients comportant : 2899872 -2- -un réceptacle central de forme sensiblement tronconique s'évasant vers le haut et défini par une surface inférieure constituant le fond du réceptacle et des murs latéraux partiellement tronconique, 5 -deux réceptacles latéraux de forme sensiblement tronconique s'évadant vers le haut et définis par une surface inférieure constituant le fond desdits réceptacles et des murs latéraux partiellement tronconiques, lesdites surfaces inférieures et lesdits murs latéraux des trois 10 réceptacles étant continus entre eux, caractérisé en ce qu'un méplat, en saillie par rapport au mur latéral d'au moins un réceptacle et s'étendant vers l'intérieur, est réalisé sur tout ou partie du pourtour de la partie inférieure dudit mur latéral de manière à ce que le bord intérieur dudit méplat réduise le diamètre dudit réceptacle 15 dans ladite partie inférieure. Un des avantages de la présente invention réside dans le fait que ce dispositif permet de recevoir une plus grande diversité de récipient tout en assurant une très grande stabilité quand, par exemple, il est disposé dans un moyen de transport tel que 20 l'automobile, le train ou l'avion. En effet, un réceptacle muni d'un méplat peut recevoir soit un récipient reposant sur la surface inférieure dans la partie inférieure dudit réceptacle, soit un récipient reposant sur le méplat et présentant un diamètre supérieur au premier récipient. 25 Un mur latéral inférieur peut être réalisé entre le bord intérieur du méplat et la surface inférieure dudit au moins un réceptacle pour former une marche. Chaque réceptacle latéral peut présenter un méplat. Le réceptacle central peut posséder un diamètre supérieur à 30 celui des réceptacles latéraux et, de préférence, peut ne pas comporter de méplat. 2899872 -3- Lesdits réceptacles peuvent présenter au moins deux nervures de maintien desdits récipients, lesdites nervures s'étendant sensiblement verticalement et en saillie vers l'intérieur par rapport auxdits murs latéraux. 5 Les nervures peuvent présenter une forme partiellement conique orientée telle que la base du cône se trouve sensiblement au niveau du bord supérieur du réceptacle et telle que le sommet du cône pointe vers la surface inférieure du réceptacle. Le sommet du cône constituant la nervure de maintien peut 10 s'arrêter juste au dessus du méplat pour le au moins réceptacle comprenant ledit méplat. Au cas où les réceptacles ne comportent pas de méplat, le sommet du cône constituant la nervure de maintien peut s'arrêter juste au dessus de la surface inférieure desdits réceptacles. 15 Les nervures peuvent être simples ou doubles pour permettre de mettre dans certains réceptacles que deux doubles nervures au lieu de trois simples. Les nervures peuvent être réalisées avec un matériau apte à être contraint élastiquement, par exemple, par injection bi-matière 20 polyamide avec un thermoplastique élastomère qui est un matériau souple. Les nervures peuvent présenter un angle de dépouille inférieur à 1%, voire proche de 0 pour assurer un meilleur maintien des récipients. 25 L'invention propose également l'utilisation d'un tel dispositif de support pour récipients pour équiper un véhicule automobile, et, notamment pour équiper une console centrale, une tablette, un dossier de siège central mis en tablette ou tout autre endroit dans l'automobile apte à recevoir un tel dispositif. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée, seulement à titre 2899872 -4- exemplaire, dans laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de dessus d'un dispositif de support de récipients conforme à 5 l'invention, et - la figure 2 est une vue de dessus du dispositif selon l'invention. En référence aux figures, un dispositif de support pour récipients 10 selon l'invention est décrit. 10 Le dispositif de support pour récipients 10 que l'on peut aussi appelé porte-récipient 10 comprend d'une part, un réceptacle central 12 et deux réceptacles latéraux 14 et 16 disposé de part et d'autre de ce réceptacle central 12. Le réceptacle central 12 est de forme sensiblement cylindrique 15 ou, de préférence, tronconique s'évasant vers le haut afin de faciliter l'insertion et le retrait d'un récipient. Il est défini par une surface inférieure 18 constituant le fond du réceptacle 12, un mur latéral avant 20 et un mur latéral arrière 21 partiellement tronconiques ou cylindriques. Il possède des dimensions supérieures aux réceptacles 20 latéraux 14 et 16 et notamment, il peut recevoir une bouteille de 1,5L. Les réceptacles latéraux 14 et 16 sont de forme sensiblement cylindrique ou, de préférence, tronconique s'évasant vers le haut afin de faciliter l'insertion et le retrait d'un récipient et le démoulage 25 du dispositif. Ils sont définis par une première surface inférieure 22 constituant le fond du premier réceptacle 14 et une deuxième surface inférieure 24 constituant le fond du deuxième réceptacle 16, les réceptacles latéraux 14 et 16 sont définis par des murs latéraux 26, 28 partiellement tronconiques ou cylindriques. 30 Les réceptacles 12, 14 et 16 se chevauchent afin que lesdites surfaces inférieures 18, 22 et 24 et lesdits murs latéraux 20, 21, 26, 28 des trois réceptacles soient continus entre eux. 2899872 -5- Les réceptacles latéraux 14 et 16, comprennent, comme l'illustre la figure, un méplat 30, en saillie par rapport aux murs latéraux 26, 28 des réceptacles latéraux 14, 16 et s'étendant vers l'intérieur. Un mur latéral inférieur 29 est réalisé entre le bord 5 intérieur 31 du méplat 30 et la surface inférieure 22, 24 des réceptacles latéraux 14, 16 pour former une marche. Cette marche est réalisée sur tout le pourtour de la partie inférieure 32 des murs latéraux 26, 28 de manière à ce que le bord intérieur 31 de la marche réduise le diamètre des réceptacles latéraux 14, 16 dans la 10 partie inférieure 32. La hauteur h de la marche ou du méplat 30 doit être suffisante pour maintenir de manière stable un récipient venant se loger dans la partie inférieure 32 des réceptacles latéraux 14, 16. Par ailleurs, la largeur du méplat 30 ou de la marche doit être apte à stabiliser un récipient venant se poser dessus à la hauteur h et la 15 hauteur H des réceptacles 14, 16 doit être suffisante pour maintenir de manière stable un récipient venant se loger dans la partie supérieure 33 des réceptacles latéraux 14, 16. Les réceptacles 12, 14 et 16 présentent, par ailleurs, des nervures 34, de préférence au nombre de trois de manière à 20 stabiliser un récipient. Ces nervures sont disposées verticalement de manière régulière sur le pourtour des murs latéraux des réceptacles. Elles sont en saillie vers l'intérieur par rapport aux murs latéraux 20, 21, 26, 28. Elles présentent une forme partiellement conique orientée telle que la base du cône 38 se trouve sensiblement au 25 niveau du bord supérieur 36 des réceptacles 12, 14 et 16 et telle que le 40 du cône pointe vers les surfaces inférieures 18, 22, 24 respectivement des réceptacles 12, 14 et 16. La pointe du cône présentant une profondeur de saillie dans le réceptacle inférieure à la base du cône 38. Selon l'invention, le sommet du cône 40 30 constituant la nervure 34 de maintien s'arrête juste au dessus du méplat 30 pour les réceptacles latéraux 14, 16 comprenant ce méplat et le sommet du cône 40 constituant la nervure 34 de 2899872 -6- maintien s'arrête juste au dessus de la surface inférieure 18 pour le réceptacle central 12 ne comprenant pas ce méplat 30. Par ailleurs, les nervures 34 peuvent être réalisées dans un matériau apte à être contraint élastiquement tel qu'un élastomère thermoplastique. Les 5 nervures 34 présentent un angle de dépouille inférieur à 1%, voire proche de 0 pour assurer un bon maintien du porte-récipient. Les nervures peuvent être simple ou double comme illustré dans le réceptacle 12 de la figure 2. Cette double nervure évite de disposer trois nervures simples, les récipients sont aussi mieux maintenus. 10 Le méplat ou la marche peut être réalisé dans l'un quelconque des réceptacles. Tel que décrit, ces méplats sont réalisés dans les réceptacles latéraux. Le réceptacle central est de taille plus importante que les deux autres qui sont sensiblement de même taille. Si le réceptacle central reçoit un récipient de diamètre égal ou 15 légèrement inférieur à sa surface inférieure, ce dernier va déborder sur les réceptacles latéraux de par les chevauchements des réceptacles selon le dispositif. Les réceptacles latéraux peuvent, comme dans la figure 2 où deux réceptacles 12 et 14 sont utilisés en même temps, être utilisés pour recevoir éventuellement trois 20 récipients de tailles différentes, un récipient dans le réceptacle central, et un récipient dans la partie supérieure (posé sur le méplat) d'un réceptacle latéral. Il est aussi possible que des récipients latéraux ne puissent pas se loger dans les réceptacles latéraux lorsque le réceptacle central est utilisé. En revanche, lorsque le 25 réceptacle central est vide, les deux réceptacles latéraux peuvent être utilisés simultanément et peuvent recevoir des récipients de deux autres diamètres, plus petits que celui du réceptacle central. Ainsi, un des réceptacles latéraux pourra recevoir un petit récipient dans sa partie inférieure, et l'autre réceptacle latéral pourra recevoir 30 un récipient plus grand dans sa partie supérieure. Le fait que les réceptacles soient de forme sensiblement tronconique, autrement dit que les diamètres des surfaces 2899872 -7- inférieures soient inférieurs aux diamètres des bords supérieurs des réceptacles, présente l'avantage de faciliter l'insertion et l'extraction d'un récipient mais génère un jeu dans la partie supérieure des réceptacle et donc un manque de stabilité. La forme de cône des 5 nervures permet l'obtention d'un dégradé de profondeur de saillie de la nervure entre la base et la pointe du cône ce qui permet de rattraper ce jeu qui pourrait exister lorsqu'un récipient est positionné dans un réceptacle selon l'invention. Ceci est particulièrement utile lorsque le porte-récipient est placé dans un moyen de transport car il 10 évite que le contenu du récipient ne se déverse facilement avec une secousse ou autre. Le dispositif tel que décrit peut être réalisé par bi-injection de matières. Le matériau du porte-récipient doit être en plastique rigide de manière à ne pas se déformer lors du maintien des récipients, en 15 revanche, le matériau des nervures est apte à se contraindre pour stabiliser le récipient lorsque celui-ci est positionné dans un réceptacle. Par ailleurs, les nervures étant réalisées dans un matériau apte à être contraint élastiquement, ceci permet aux réceptacles de 20 maintenir de manière stable des récipients de différents diamètres sensiblement proches | L'invention concerne un dispositif de support pour récipients (10) comportant :- un réceptacle central (12) de forme sensiblement tronconique s'évasant vers le haut et défini par une surface inférieure (18) constituant le fond du réceptacle (12) et des murs latéraux avant (20) et arrière (21) partiellement tronconique,- deux réceptacles latéraux (14, 16) de forme sensiblement tronconique s'évadant vers le haut et définis par une surface inférieure (22, 24) constituant le fond desdits réceptacles (14, 16) et des murs latéraux (26, 28) partiellement tronconiques,lesdites surfaces inférieures (18, 22, 24) et lesdits murs latéraux (20, 21, 26, 28) des trois réceptacles (12, 14, 16) étant continus entre eux, caractérisé en ce qu'un méplat (30), en saillie par rapport au mur latéral (20, 21, 26, 28) d'au moins un réceptacle (12, 14, 16) et s'étendant vers l'intérieur, est réalisé sur tout ou partie du pourtour de la partie inférieure (32) dudit mur latéral (20, 21, 26, 28) de manière à ce que le bord intérieur (31) dudit méplat (30) réduise le diamètre dudit réceptacle (12, 14, 16) dans ladite partie inférieure (32).L'invention propose également l'utilisation d'un tel dispositif de support pour récipients pour équiper un véhicule automobile. | 1 Dispositif de support pour récipients (10) comportant : -un réceptacle central (12) de forme sensiblement tronconique s'évasant vers le haut et défini par une surface inférieure (18) constituant le fond du réceptacle (12) et des murs latéraux avant (20) et arrière (21) partiellement tronconique, - deux réceptacles latéraux (14, 16) de forme sensiblement tronconique s'évadant vers le haut et définis par une surface inférieure (22, 24) constituant le fond desdits réceptacles (14, 16) et des murs latéraux (26, 28) partiellement tronconiques, lesdites surfaces inférieures (18, 22, 24) et lesdits murs latéraux (20, 21, 26, 28) des trois réceptacles (12, 14, 16) étant continus entre eux, caractérisé en ce qu'un méplat (30), en saillie par rapport au mur latéral (20, 21, 26, 28) d'au moins un réceptacle (12, 14, 16) et s'étendant vers l'intérieur, est réalisé sur tout ou partie du pourtour de la partie inférieure (32) dudit mur latéral (20, 21, 26, 28) de manière à ce que le bord intérieur (31) dudit méplat (30) réduise le diamètre dudit réceptacle (12, 14, 16) dans ladite partie inférieure (32). 2. Dispositif de support pour récipients selon la 1, caractérisé en ce qu'un mur latéral inférieur (29) est réalisé entre le bord intérieur (31) du méplat (30) et la surface inférieure (18, 22, 24) dudit au moins un réceptacle (12, 14, 16) pour former une marche. 9 3. Dispositif de support pour récipients selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque réceptacle latéral (14, 16) présente un méplat (30). 4. Dispositif de support pour récipients selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le réceptacle central (12) possède un diamètre supérieur à celui des réceptacles latéraux (14, 16) et, de préférence, ne comporte pas de méplat (30). 5. Dispositif de support pour récipients selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits réceptacles (12, 14, 16) présentent au moins deux nervures (34) de maintien de récipients, lesdites nervures (34) s'étendant sensiblement verticalement et en saillie vers l'intérieur par rapport auxdits murs latéraux (20, 21, 26, 28). 6. Dispositif de support pour récipients selon la 5, caractérisé en ce que les nervures (34) présentent une forme partiellement conique orientée telle que la base du cône (38) se trouve sensiblement au niveau du bord supérieur (36) du réceptacle et telle que le sommet du cône (40) pointe vers la surface inférieure (18, 22, 24) du réceptacle. 7. Dispositif de support pour récipients selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le sommet du cône (40) constituant la nervure (34) de maintien s'arrête juste au dessus du méplat (30) pour le au moins réceptacle (12, 14, 16) comprenant ledit méplat (30). 2899872 -10- 8. Dispositif de support pour récipients selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que au cas où les réceptacles (12, 14, 16) ne comportent pas de méplat 5 (30), le sommet du cône (40) constituant la nervure (34) de maintien s'arrête juste au dessus de la surface inférieure (18, 22, 24) desdits réceptacles (12, 14, 16). 9. Dispositif de support pour récipients selon l'une des 10 5 à 8, caractérisé en ce que les nervures (34) sont simples ou doubles. 10. Dispositif de support pour récipients selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que les nervures 15 (34) sont réalisées avec un matériau apte à être contraint élastiquement tel qu'un élastomère thermoplastique. 11. Dispositif de support pour récipients selon l'une des 5 à 10, caractérisé en ce que les 20 nervures (34) présentent un angle de dépouille inférieur à 1% et de préférence proche de 0, pour assurer un meilleur maintien des récipients. 12. Utilisation d'un dispositif de support pour récipients selon 25 l'une des précédentes pour équiper un véhicule automobile, et, par exemple, pour équiper une console centrale, une tablette ou un accoudoir. | B,A | B65,A47,B60 | B65D,A47G,B60N | B65D 1,A47G 23,B60N 3 | B65D 1/00,A47G 23/02,B60N 3/00,B60N 3/10,B65D 1/36 |
FR2888838 | A1 | INSTALLATION DE PRISE AUTOMATIQUE DE FILS | 20,070,126 | La présente invention est relative à une installation de prise automatique de fils. Elle vise plus précisément encore une installation de prise de fils destinée à être utilisée au sein d'un procédé de coupe sous filière, procédé qui assure à la fois l'étirage et la coupe de brins de fils thermoplastiques, notamment de verre. Selon un autre aspect de l'invention, elle vise également un procédé de coupe directe sous filière équipé de cette installation de prise automatique de fils. On rappelle que la fabrication de fils de verre de renforcement résulte d'un processus industriel complexe qui consiste à obtenir des fils à partir de filets de verre fondu s'écoulant au travers des orifices de filières. A partir d'au moins une cabine de fibrage, ces filets sont étirés sous forme de filaments continus, puis ces filaments sont rassemblés en fils de base, lesquels fils sont ensuite par exemple coupés en continu de manière à produire une pluralité de brins de fils de verre. Cette phase du processus industriel est communément appelée la coupe directe sous filière . Classiquement une cabine de fibrage consiste essentiellement en une arrivée de verre fondu venant d'un four, ce verre à haute température alimente une pluralité de filières en alliage de platine, lequel verre après passage dans des orifices pratiqués dans la filière et étirage donne naissance à des filaments. Dans un processus de coupe directe sous filière, les filaments, après avoir reçu un ensimage et avoir été réunis en fils, sont dirigés vers un coupeur qui assure à la fois l'opération d'étirage et l'opération de coupe des fils en brins de fils de verre coupés. D'une manière classique dans un procédé de coupe sous filière, cette opération est réalisée par un machiniste de filière. Elle intervient, au cours d'un cycle normal de production, de maintes fois, car elle est tributaire de la technologie et du fonctionnement d'un coupeur sous filière. Celui-ci doit conférer aux fils de verre une vitesse d'étirage constante correspondant précisément au débit de la filière en régime permanent. Or, pour atteindre ce régime permanent, il est nécessaire de passer par une phase transitoire qui consiste essentiellement à une augmentation progressive de la vitesse d'étirage des fils. Cette phase transitoire est également présente après toute rupture inopinée de la production, comme par exemple lors d'une casse des fils. Il est nécessaire de passer par une phase transitoire de relance qui nécessite un étirage à vitesse modérée qui peut être obtenu à la main ou par un tire-fil individuel placé en contre-bas du dispositif d'ensimage de chaque filière. En principe lorsque le machiniste de filière juge que le régime thermique de la filière est stabilisé, il saisit le fil provenant du tire-fil de cette filière et le dirige vers un organe de relance situé après les organes de coupe, l'organe de relance étant adapté pour faire passer la vitesse d'étirage des fils d'une vitesse de l'ordre de quelques m/s (de 1 à 5 m/s) à quelques dizaines de m/s, qui correspond en fait à la vitesse nominale d'étirage atteinte en régime permanent. Lorsque cette vitesse nominale est atteinte, les fils sont dirigés au niveau de l'organe coupeur proprement dit, constitué généralement d'une roue enclume et d'une roue à lames, adaptées pour débiter ses brins de fils de verre après passage des fils entre ces dernières. Or, on comprend que ce mouvement de va et vient entre la filière et la 20 roue de relance du coupeur peut intervenir selon des phases programmées et selon des phases non programmées du cycle de production. Au titre des phases programmées, il y a celles qui correspondent à des interventions de maintenance qui nécessitent l'interruption de fonctionnement de la machine, changement de l'organe de coupe par exemple. Au titre des phases non programmées, il s'agit notamment des interventions du machiniste, lorsqu'une casse intervient sur l'un au moins des fils à un endroit quelconque situé entre la sortie de filière et le coupeur proprement dit. Quelle que soit la nature des phases, les va et vient du machiniste engendrent des déplacements nombreux qui peuvent avoir une durée non négligeable (surtout lorsque plusieurs filières se trouvent en défaut) , ceci se concrétise par une perte de produit final (brins de fils coupés) et une production de déchet, et finalement génère une baisse de rendement de l'unité de production. Une installation de coupe directe sous filière permettant de solutionner en partie ce problème est connue, notamment par le brevet US 5 935 289; cette dernière est équipée d'un dispositif mécanisé en forme de navette permettant d'une part, la prise d'au moins une nappe de fils et d'autre part, la dépose de cette dernière au niveau du coupeur sous filière. L'inconvénient majeur de cette installation réside dans son encombrement important. En effet, le dispositif mécanisé de prise et de dépose de la nappe de fil se déplace sur un châssis qui fait face à l'installation de production en s'étendant depuis l'aplomb des filières jusqu'au coupeur proprement dit. Cette disposition en rideau constitue un risque pour les interventions du machiniste de filière, la sécurité de ce dernier peut être mise en défaut par le passage inopiné de la navette. La présente invention vise donc à pallier ces inconvénients en proposant une installation sécurisée permettant de limiter les va-et-vient de l'opérateur entre la pluralité de cabines de f i tirage juxtaposées et le coupeur. L'installation de prise automatique de fils, selon l'invention, destinée à être mise en oeuvre au sein d'un procédé de coupe sous filière qui consiste à former des brins de fils de verre à partir de verre fondu, ledit verre fondu ayant traversé des orifices pratiqués au sein d'au moins une filière afin de former une pluralité de filaments, lesdits filaments étant réunis en au moins un fil, ledit fil étant dirigé après une opération d'ensimage, vers au moins un coupeur adapté pour couper au moins un fil en une pluralité de brins de fils de verre de longueur désirée et conformant ainsi un trajet entre la filière et le coupeur, se caractérise en ce qu'elle comporte: - au moins un organe de préhension pour saisir au moins un fil, ledit organe pouvant occuper une première position dans laquelle il saisit le fil et une seconde position dans laquelle il relâche le fil, - une boucle de convoyage pour déplacer l'organe de préhension entre une première position dans laquelle ledit organe de préhension peut saisir au moins un fil et une seconde position dans laquelle ledit organe de préhension relâche ledit fil au niveau du coupeur. Grâce à ces dispositions et notamment à la présence d'une seule boucle de convoyage, il est possible d'automatiser en sécurité le déplacement d'au moins un fil entre une sortie de filière et un coupeur, indépendamment du fonctionnement optimal des autres filières. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ ou à l'autre des dispositions suivantes: - la boucle de convoyage s'étend entre au moins deux poulies de guidage respectivement positionnées de par et d'autre de l'installation à savoir d'une part au droit de l'une des cabines et d'autre part au voisinage du coupeur, et selon une direction au moins en partie sensiblement perpendiculaire à un plan parallèle au trajet du fil, - la boucle de convoyage est mise en mouvement au niveau de l'une au moins des poulies, à l'aide d'un actionneur adapté pour imprimer à ladite boucle un mouvement permanent à vitesse contrôlée, - la poulie motorisée est située au voisinage de l'aplomb de l'une au moins des filières, l'installation comporte en outre au moins un organe de commande adapté pour modifier l'état dudit organe de préhension entre la première et la deuxième position, - l'organe de commande comporte au moins une came mobile actionnée par un levier, ladite came étant positionnée au droit de la nappe de fils, ladite came étant munie d'une surface de guidage avec un organe de manoeuvre solidaire dudit organe de préhension, - l'organe de préhension peut être débrayable par rapport à la boucle de convoyage, - au moins une partie de la boucle de convoyage est solidaire d'une structure articulée sur le coupeur, ladite structure étant protégée par au moins un capot. Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci vise également un procédé de coupe sous filière qui consiste à former des brins de fils de verre à partir de verre fondu, ledit verre fondu ayant traversé des orifices pratiqués au sein d'au moins une filière afin de former une pluralité de filaments, lesdits filaments étant réunis en au moins un fil, ledit fil étant dirigé après une opération d'ensimage, vers au moins un coupeur adapté pour couper au moins un fil en une pluralité de brins de fils de verre de longueur désirée et conformant ainsi un trajet entre la filière et le coupeur, caractérisé en ce qu'il comporte: - au moins un organe de préhension saisit au moins un fil, ledit organe pouvant occuper une première position dans laquelle il saisit le fil et une seconde position dans laquelle il relâche le fil, - une boucle de convoyage (1) déplace l'organe de préhension entre une première position dans laquelle ledit organe de préhension saisit au moins un fil et une seconde position dans laquelle ledit organe de préhension relâche ledit fil au niveau du coupeur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sr les dessi ns: - La figure 1 est une vue en perspective et à grande échelle du coupeur équipé de la boucle de convoyage représentée à l'une de ses extrémités; - La figure 2 est une vue en détail de l'autre extrémité de la boucle de convoyage visible en figure 1; - La figure 3 est une vue en détail de la boucle de convoyage visible en figure 2, pourvue de son organe de préhension selon une première variante de réalisation; -La figure 4 est une vue en perspective et à grande échelle de l'organe de préhension représentée en figure 3; - La figure 5 est une vue en perspective et en détail de l'installation faisant apparaître les capots de protection. - Les figures 6 et 7 sont des vues de dessus d'une deuxième variante de réalisation de l'organe de préhension, la pince étant représentée en position ouverte et fermée. On a représenté très schématiquement en figures 1 et 2 une unité de production permettant la mise en oeuvre d'un procédé dit de coupe directe sous filière . Ce procédé est bien connu de l'homme du métier et à fait l'objet de nombreuses publications, notamment EP 0 849 381 B1, et nous ne décrirons pas plus en détail son fonctionnement. Globalement, cette unité de production comporte une batterie de filières juxtaposées 2, chacune de ces filières étant susceptible de produire des brins de fils de verre à partir de verre fondu, ledit verre fondu ayant traversé des orifices pratiqués au sein de l'une au moins de ces filières afin de former une pluralité de filaments après étirage, lesdits filaments étant réunis en au moins un fil, ledit fil étant dirigé après une opération d'ensimage, vers au moins un coupeur, également représenté sur cette figure, adapté pour couper au moins un fil formé par la réunion des filaments en une pluralité de brins de fils de verre de longueur désirée. Comme cela apparaît en détail en figure 2, une boucle de convoyage 1 est positionnée à l'aplomb des filières 2 et selon un plan sensiblement parallèle à la sortie des filaments provenant de chacune des filières. Cette boucle de convoyage 1 est établie entre au moins deux poulies 3, 4 (visibles respectivement en figures 3 et 1) dont l'une au moins est motorisée par un actionneur 5, chacune des poulies étant positionnée respectivement à de par et d'autre d'une extrémité de la batterie de filières 2 et d'un coupeur 7. L'actionneur 5 de type moteur hydraulique ou électrique, permet, par le biais d'un réducteur, d'imprimer un mouvement permanent et à vitesse contrôlée à la boucle de convoyage 1 qui présente un profil sensiblement linéaire au moins dans une zone au voisinage des filières 2. Comme on peut le voir au niveau de la figure 1 en détail, cette boucle de convoyage 1 s'étend sensiblement dans un plan parallèle à la façade du coupeur 7. Cette boucle de convoyage 1 présente un profil sinueux de manière à épouser au plus prêt la façade du coupeur 7, ce profil sinueux étant obtenu par le positionnement à des endroits adéquats d'une pluralité de poulies 8, 9 d'entraînement et de guidage, formant pour certaines, un renvoi d'angle. La boucle de convoyage 1 visible en figures 3 et 4, est réalisée à l'aide d'un câble métallique, d'une courroie lisse ou crantée, d'une chaîne, d'un vérin, de tout autre dispositif permettant de réaliser une cinématique équivalente, c'est-à-dire assurer le déplacement sans glissement entre deux points, d'un organe supporté par ladite boucle. Dans l'exemple non limitatif représenté en figure 3, la boucle de convoyage est réalisée à partir d'un câble métallique, notamment en acier, tendu entre deux poulies, dont l'une au moins est motorisée, le profil de la gorge de poulie étant adapté pour limiter, voire supprimer tout glissement avec la surface périphérique du câble (un profil sensiblement conique de cette gorge est particulièrement bien adapté). Sir la figure 5, on a représenté à une plus grande échelle la façade de filières juxtaposées visibles en figure 1. La boucle de convoyage 1 est protégée et guidée à l'intérieur de profilé métallique de section droite transversale en U, ces profilés prenant place au sein d'un embrasement réalisé en partie basse des filières de manière à ne pas gêner le passage des filaments en verre. Au niveau de chaque puits de filière est positionné un organe de manoeuvre 11 conformé en pédale ou levier (visible en figure 2), celui-ci permet de manoeuvrer une came entre une première position dans laquelle un organe de préhension 12 coopérant avec la boucle de convoyage 1 peut saisir au moins un fil de verre et une seconde position dans laquelle ce même organe de préhension en passant au voisinage du fil ne peut le saisir comme cela apparaîtra en plus en détail en figure 4. En figure 4, on a représenté en détail l'organe de préhension 12 selon une première variante de réalisation. En forme de pince et disposant de mâchoires à profil incurvé afin d'améliorer le guidage des fils, cet organe de préhension 12 coopère avec la boucle de convoyage 1 soit de manière permanente (sertissage, pinçage), soit de manière non permanente et dans ce cas, il est débrayable. La pince est pourvue d'un talon supportant un galet 13 qui permet d'ouvrir ou de fermer les mâchoires de ladite pince. Ce mouvement d'ouverture ou de fermeture des mâchoires est provoqué par le passage du galet 13 sur des surfaces de guidage réalisée sur le chant de ladite came 14 selon la cinématique suivante: - lorsque le galet 13 est en contact de la surface de guidage inclinée, il 5 y a ouverture des mâchoires, - lorsque qu'il n'y a plus contact entre le galet 13 et la surface de guidage de la came 14 qui est parallèle à la boucle de convoyage, il y a fermeture des mâchoires autour du fil et entraînement de ce dernier du fait du mouvement de translation de la boucle de convoyage 1 supportant l'organe de préhension 12. Cette situation n'est réalisée que lorsque la came 14 est amenée en position suite à l'action du machiniste de filière sur le levier 11 (comme cela a été expliqué précédemment). Selon un autre mode de réalisation de l'organe de préhension 12 représenté en figures 6 et 7, celui-ci se présente sous la forme d'une pince. L'ouverture de la pince (cf. figure 7) est obtenue par l'abaissement d'une came. Cet abaissement est géré par le machiniste de filière qui après préparation de sa filière (mise au tire-fil d'une mèche de fils, et régime thermique établi), considère que la mèche en question peut être saisie par l'organe de préhension 12. Il appuie par exemple sur un contacteur positionné notamment en façade de la filière en question, provoquant l'abaissement de la came qui va interférer avec le trajet de l'organe de préhension 12. Comme on peut le voir sur les figures 6 et 7, la pince comporte une partie fixe 19 et une partie mobile 18 articulée sur la précédente. La partie mobile 18 dispose d'un galet 13 qui va croiser la cinématique de la came. Au contact de cette dernière, l'ouverture de la pince est réalisée et l'organe de préhension 12 solidaire de la boucle de convoyage 7 va saisir la mèche (le f i l). Puis sous l'effet d'un organe élastique (du type ressort ou similaire), la pince se referme en enserrant la mèche; la boucle de convoyage 7 transporte alors la mèche au niveau de la roue de relance du coupeur 17 (visible en figure 1), la mèche est libérée. La boucle de convoyage achemine l'organe de préhension 12 dans une position d'attente dans laquelle la pince est nettoyée par un jet d'eau par exemple et attend une autre sollicitation du machiniste pour une autre filière à relancer. Il est important de noter que cette opération de relance automatique d'une filière est réalisée indépendamment du fonctionnement nominal des autres filières contiguës. Cette opération de relance n'interfère pas et n'entrave pas le régime de production de l'installation. La figure 1 montre également le cheminement de la boucle de convoyage 1 au niveau de la façade du coupeur 7 sous filière. Ce cheminement peut être plus sinueux que celui réalisé par la première boucle de convoyage afin de mieux épouser le gabarit du coupeur. Grâce au positionnement adéquat des poulies de renvoi et de guidage 8, 9, il est possible d'intégrer cette boucle de convoyage au niveau d'une installation de production existante. On remarque en outre que cette boucle de convoyage 1 (dans sa zone située au plus proche du coupeur) est protégée par une pluralité de capots 15 articulés sur le châssis du coupeur (se reporter en figure 5). Selon un mode préféré, la boucle de convoyage 1 est solidaire d'un châssis articulé par rapport au bâti du coupeur 7. Cela permet d'utiliser le coupeur de manière traditionnel, c'est-à-dire sans le recours à la boucle de convoyage 1. L'organe de préhension 12, grâce à la boucle de convoyage, fait cheminer la nappe de f i l s jusqu'à une roue de relance 17 du coupeur 7. On rappelle que la roue de relance est l'organe qui permet d'étirer les fils pendant des phases transitoires de fonctionnement du coupeur. En effet, lorsqu'il est nécessaire de procéder à une phase de maintenance sur le coupeur (traditionnellement un changement des organes de coupe), ou lorsque un fil s'est brisé suite à un dysfonctionnement de la filière, il convient d'évacuer les fils en continuant de les étirer. La roue de relance participe à ce processus durant ces phases transitoires en enroulant sur elle-même le fil. La roue de relance 17, représentée en figure 1, est donc pourvue d'un dispositif de préhension automatique du fil véhiculé par la boucle de convoyage 1 au niveau de l'organe de préhension 12. La roue de relance est positionnée de telle sorte que le dispositif de préhension intercepte la trajectoire de l'organe de préhension 12. Dans l'exemple de réalisation, la roue de relance est munie d'une saignée. Cette saignée, lorsqu'elle croise la trajectoire du fil et sous l'effet d'un mouvement de rotation, engrène le fil et l'enroule le fil sur la surface périphérique de la roue de relance. Dans l'éventualité où l'organe de préhension n'aurait pas une pince à mâchoires pilotées, il convient alors de positionner un couteau ou tout autre organe similaire de manière à ce qu'il puisse libérer le fil de l'organe de préhension 12 avant que la roue de relance soit animée d'un mouvement de rotation. L'invention telle que précédemment décrite offre de multiples avantages: La boucle de convoyage avec son organe de préhension sont positionnés dans des zones de l'unité de production qui sont protégées, garantissant ainsi la sécurité des utilisateurs, - cette installation de prise automatique des fils n'est pas encombrante et est compatible avec un fonctionnement manuel de l'installation de coupe directe sous filière, le machiniste de filière peut, en cas de problème, alimenter manuellement le coupeur, elle n'entrave pas le fonctionnement des autres filières | L'installation de prise automatique de fils comporte au moins un organe de préhension (12) pour saisir au moins un fil en provenance d'une filière (2), l'organe de préhension étant guidé par une unique boucle de convoyage (1) jusqu'au voisinage d'un coupeur (7). Un système de manoeuvre de l'organe de préhension permet l'ouverture et la fermeture de l'organe de préhension (12) de manière à relâcher ledit fil au niveau du coupeur (7). | 1 - Installation de prise automatique de fils, destinée à être mise en oeuvre au sein d'un procédé de coupe sous filière qui consiste à former des brins de fils de verre à partir de verre fondu, ledit verre fondu ayant traversé des orifices pratiqués au sein d'au moins une filière afin de former une pluralité de filaments, lesdits filaments étant étirés et réunis en au moins un fil, ledit fil étant dirigé après une opération d'ensimage, vers au moins un coupeur (7) adapté pour couper au moins un fil en une pluralité de brins de fils de verre de longueur désirée et conformant ainsi un trajet entre la filière et le coupeur, caractérisée en ce qu'elle comporte: - au moins un organe de préhension (12) pour saisir au moins un fil, ledit organe (12) pouvant occuper une première position dans laquelle il saisit ledit fil et une seconde position dans laquelle il relâche ledit fil, - une boucle de convoyage (1) pour déplacer l'organe de préhension (12) entre une première position dans laquelle ledit organe de préhension (12) peut saisir au moins un fil et une seconde position dans laquelle ledit organe de préhension (12) relâche ledit fil au niveau du coupeur. 2 Installation selon la 1, caractérisée en ce que la première boucle de convoyage (1) s'étend entre deux poulies (3, 4) d'entraînement respectivement positionnées de par et d'autre de l'installation à savoir d'une part au droit de l'une des cabines et d'autre part au voisinage du coupeur (7), et selon une direction au moins en partie sensiblement perpendiculaire à un plan parallèle au trajet dudit fil. 3 - Installation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la boucle de convoyage (1) est mise en mouvement, au niveau de l'une au moins des poulies (3), à l'aide d'un actionneur (5) adapté pour imprimer à ladite boucle un mouvement permanent à vitesse contrôlée. 4 - Installation selon la 3, caractérisée en ce qu'elle la poulie (3) motorisée est située au voisinage de l'aplomb de l'une au moins des filières (2) - Installation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un organe de commande adapté pour modifier l'état dudit organe de préhension (12) entre la première et la deuxième position. 6 - Installation selon la 5, caractérisée en ce que l'organe de commande comporte au moins une came (14) mobile actionnée par un levier (11), ladite came (14) étant positionnée au droit dudit fil, ladite came étant munie d'une surface de guidage avec un organe de manoeuvre solidaire dudit organe de préhension (12). 7 Installation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'organe de préhension (12) est débrayable par rapport à la boucle de convoyage (1). 8 Installation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'au moins une partie de la boucle de convoyage est solidaire d'une structure articulée sur le coupeur, ladite structure étant protégée par au moins un capot (15). 9 - Procédé de coupe sous filière qui consiste à former des brins de fils de verre à partir de verre fondu, ledit verre fondu ayant traversé des orifices pratiqués au sein d'au moins une filière afin de former une pluralité de filaments, lesdits filaments étant réunis en au moins un fil, ledit fil étant étiré et dirigé après une opération d'ensimage, vers au moins un coupeur (7) adapté pour couper au moins un fil en une pluralité de brins de fils de verre de longueur désirée et conformant ainsi un trajet entre la filière et le coupeur, caractérisé en ce qu'il comporte: au moins un organe de préhension saisit (12) au moins un fil, ledit organe (12) pouvant occuper une première position dans laquelle il saisit ledit fil et une seconde position dans laquelle il relâche ledit fil, - une boucle de convoyage (1) déplace l'organe de préhension (12) entre une première position dans laquelle ledit organe de préhension (12) saisit au moins un fil et une seconde position dans laquelle ledit organe de préhension (12) relâche ledit fil au niveau du coupeur. - Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'organe de préhension (12) saisit au moins un fil au niveau d'au moins une filière indépendamment du fonctionnement des autres filières. | C,D | C03,D01 | C03B,D01G | C03B 37,D01G 1 | C03B 37/16,C03B 37/02,D01G 1/04 |
FR2898871 | A1 | SYSTEME ET PROCEDE D'ALIMENTATION EN PUISSANCE DE SYSTEMES UTILISATEURS A BORD D'UN AERONEF | 20,070,928 | La présente invention concerne un système 5 et un procédé d'alimentation en puissance de systèmes utilisateurs, ou charges, à bord d'un aéronef. Dans la suite, pour des raisons de simplification de la description, on considère, à titre d'exemple, un aéronef de type avion. 10 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans un avion, on utilise classiquement trois sources d'énergies secondaires : l'énergie hydraulique essentiellement utilisée pour les 15 actionneurs de puissance, l'énergie pneumatique utilisée pour la pressurisation et le traitement de l'air et l'énergie électrique utilisée pour l'avionique et l'éclairage. Mais la tendance actuelle est que les 20 avions deviennent plus électrique . Il est même envisagé qu'ils deviennent tout électrique , l'énergie électrique devenant alors la principale source d'énergie. Dans le cadre de l'avion plus 25 électrique , les systèmes utilisés sont similaires à ceux des avions précédents mais la part électrique des équipements devient plus importante, d'où l'intérêt de diminuer la partie électronique de puissance. L'objet de l'invention est donc celui de l'amélioration des systèmes actuels en mutualisant les électroniques de puissance sur les systèmes avion, c'est-à-dire en utilisant des électroniques de puissance communes à plusieurs systèmes utilisateurs, afin de réduire le nombre d'électroniques embarquées et de proposer des architectures optimisées. Il faut, toutefois, rappeler qu'aucune panne ou événement unique ne doit, en aéronautique, avoir pour conséquence la perte d'une fonction, afin d'assurer une continuité de service. Tous les systèmes sont donc doublés ou triplés, à tout instant l'un des systèmes étant actif le ou les autres étant passifs. De même toutes connections inter systèmes, de puissance ou commande, doivent êtres séparées. Il y a donc, au niveau des sources et des lignes d'alimentation, nécessité d'une séparation électrique et physique, qui est obtenue grâce à la définition de routes différentes en réalisant plusieurs faisceaux électriques cheminant dans des zones différentes de l'avion. De plus on constate que, dans un avion, un grand nombre d'électroniques de puissance ne sont utilisées que pendant de courtes durées, et qu'elles restent inactives le reste du temps. C'est, par exemple, le cas des inverseurs de poussée qui, au cours d'un vol, ne sont utilisés que quelques secondes durant de la phase de freinage lors de l'atterrissage. C'est aussi le cas des trains d'atterrissage qui ne sont utilisés que quelques dizaines de secondes. En outre de telles utilisations sont hachées dans le temps, leur utilisation pouvant être simultanée ou non. Les portes cargo sont, par exemple, utilisées uniquement au sol et à l'arrêt contrairement à une grande majorité des systèmes qui sont utilisés dans des phases d'atterrissage et/ou de roulage ou de croisière. Les inverseurs de poussée, les aérofreins et le freinage des roues sont utilisés lors du freinage, et restent inactifs le reste du temps. Par contre, des électroniques de puissance sont utilisées en permanence. Il en est ainsi, par exemple, du système de conditionnement d'air, qui pressurise l'air de l'avion ou les ailerons. Il est toutefois envisageable de déconnecter un compresseur de conditionnement d'air pour commander d'autres systèmes, par exemple les becs ou les volets, qui ne sont utilisés que pendant une très courte durée, l'inertie du système de conditionnement d'air étant grand devant leurs durées d'utilisation. De plus, les compresseurs d'air sont utilisés à pleine puissance surtout lors des phases de montées et de croisière, alors que de nombreux autres systèmes sont utilisés dans les phases de décollage, d'approche (train, becs et volets) et/ou d'atterrissage (freinage, spoilers, inverseurs de poussée...). L'invention a ainsi pour objet de résoudre le problème d'amélioration des systèmes actuels en proposant un système d'alimentation en puissance qui comprend au moins une électronique de puissance commune à plusieurs systèmes utilisateurs.30 EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne un système d'alimentation en puissance de plusieurs systèmes utilisateurs à bord d'un aéronef, par exemple un avion, qui comprend au moins une électronique de puissance apte à faire fonctionner au moins deux de ces systèmes utilisateurs à des instants différents via un réseau de contacteurs aptes à reconfigurer la liaison entre cette électronique de puissance et ces systèmes utilisateurs. Avantageusement les systèmes utilisateurs sont pris parmi les systèmes suivants : - conditionnement d'air, - volets, - becs, - inverseurs de poussée, - train d'atterrissage, - démarrage des moteurs, - portes, -spoilers, - aérofreins, - freinage. Dans un premier exemple de réalisation avantageux le système de l'invention comprend une architecture avec quatre électroniques de puissance 100 kW. Dans un second exemple de réalisation chaque électronique de puissance 100 kW est divisée en deux électroniques de puissance 50 kW. Les moteurs du conditionnement d'air peuvent alors être alimentés par au moins une électronique de puissance de 50 kW. 4 Le système de l'invention permet de réduire le nombre et/ou la taille des commutateurs de puissance pour un ensemble de systèmes utilisateurs. L'invention concerne également un procédé d'alimentation en puissance de plusieurs systèmes utilisateurs à bord d'un aéronef, caractérisé en ce que l'on utilise au moins une électronique de puissance commune à plusieurs systèmes utilisateurs à des instants différents via un réseau de contacteurs qui reconfigurent la liaison entre cette électronique de puissance et ces systèmes utilisateurs. Dans ce procédé, pour chaque électronique de puissance . - on réalise une utilisation alternée ou 15 une dissociation dans le temps des durées d'utilisation, on n'utilise pas de systèmes utilisateurs remplissant des fonctions similaires, on utilise des systèmes utilisateurs 20 compatibles technologiquement. L'invention concerne également un aéronef comportant un système tel que défini ci-dessus, ainsi qu'un aéronef comportant un système susceptible de mettre en oeuvre le procédé tel que défini ci-dessus. 25 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 illustre schématiquement le système de l'invention. La figure 2 illustre un premier exemple de 30 réalisation du système de l'invention. La figure 3 illustre un second exemple de réalisation du système de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Le système de l'invention comprend au moins une électronique de puissance commune à plusieurs systèmes utilisateurs, qui est capable d'alimenter plusieurs de ces systèmes à des instants différents via un réseau de contacteurs qui reconfigurent les liaisons électronique de puissance / systèmes utilisateurs. Chaque électronique de puissance peut alimenter un ou plusieurs systèmes, mais un seul a la fois. Dans ce réseau de contacteurs, les contacteurs peuvent aussi bien être des contacteurs électromécaniques que des contacteurs statiques, ces derniers permettant des communications plus rapides que les contacteurs électromécaniques. A la différence d'un système standard, le système de l'invention permet une redondance sans électronique de puissance inutilisé (en stand-by ). Dans l'exemple à quatre systèmes utilisateurs, illustré sur la figure 1, deux électroniques de puissance 10 et 11 peuvent alimenter quatre systèmes 12, 13, 14 et 15 au travers de contacteurs 16 et 17. Seulement deux systèmes peuvent donc être actifs simultanément. En cas de panne d'une électronique de puissance 10 ou 11, il y a toujours un système actif, les quatre systèmes 12, 13, 14 et 15 pouvant être disponibles successivement. Il n'y a donc pas de pannes cachées dues aux systèmes inutilisés. Les différents systèmes utilisateurs, pour pouvoir être alimentés par une électronique de puissance commune, doivent répondre aux critères suivants . - possibilité d'une utilisation alternée, ou d'une dissociation dans le temps des durées d'utilisation. - mutualisation des systèmes ne remplissant pas des fonctions similaires, la perte d'une électronique de puissance pouvant affecter plusieurs systèmes utilisateurs, compatibilité technologique des systèmes utilisateurs, qui doivent pouvoir être alimentés par une même électronique de puissance, - prise en compte de la situation géographique des systèmes dans l'avion afin de ne pas avoir des longueurs de câbles trop importantes. Après étude de leurs cycles de travail, de leur puissance et de leurs fonctions il apparaît que l'on peut ainsi mutualiser, à titre d'exemple, le groupe de systèmes suivants : -conditionnement d'air, - volets, - becs - inverseurs de poussée, - trains d'atterrissage, - démarrage des moteurs, - portes, - spoilers, -aérofreins, - freinage. Dans le tableau donné en fin de description on trouve les cycles de travail correspondant à chacun de ces systèmes en fonction des différentes phases de vol. Premier exemple de réalisation Ce premier exemple tient compte du nombre important de systèmes utilisateurs et de la complexité d'association de systèmes utilisateurs ayant des fonctions similaires (freinage/inverseurs de poussée, becs/volets...). Cet exemple présente une architecture avec quatre électroniques de puissance de 100 kW 20, 21, 22 et 23 dimensionnées pour le système utilisateur ayant la puissance la plus importante (conditionnement d'air) et pour alimenter les autres systèmes via une reconfiguration de réseau, réalisée grâce au réseau de contacteurs 32 et 33, avec un avion de type biréacteur comportant deux génératrices 25, 26 et 27, 28 par moteur 30 et 31. Les quatre électroniques de puissance 20, 21, 22 et 23 alimentent tour à tour les différents systèmes utilisateurs qui leur sont associées, soit respectivement . pour l'électronique 20 : -conditionnement d'air, - volet 1, - inverseur de poussée, - spoilers 1, -accumulateurs de freinage ( accu frein ), - démarrage moteur 31, pour l'électronique 21 - conditionnement d'air, -bec 1, - train d'atterrissage, - porte, - aérofreins, - accumulateurs de freinage, - démarrage moteur 31, pour l'électronique 22 - conditionnement d'air, - volet 2, - inverseur de poussée, - spoilers 1, - accumulateurs de freinage, - démarrage moteur 30, pour l'électronique 23 - démarrage moteur 30, - conditionnement d'air, - bec 2, - inverseur de poussée, - porte, -aérofreins, - accumulateurs de freinage. Les associations de systèmes sont réalisées en prenant en compte les critères de redondance (pas de mutualisation de deux systèmes redondants). Les systèmes ayant une fonction similaire, comme par exemple les becs et les volets, ne sont ainsi pas mutualisés. La mutualisation de ces différents systèmes permet d'embarquer uniquement les électroniques de puissance nécessaires simultanément et d'éviter ainsi d'avoir des électroniques de puissance de plusieurs dizaines de KW qui ne fonctionnent que 20 ou 30 secondes sur la durée totale d'un vol. Second exemple de réalisation Ce second exemple de réalisation, illustré sur la figure 3, est une évolution de la structure précédente où chaque électronique de puissance est divisée en deux électroniques de puissance de 50 kW chacune (électroniques 40 à 47). Ces électroniques de puissance sont ainsi 15 reliées aux systèmes utilisateurs suivants : pour l'électronique 40 : - démarrage moteur 31, - conditionnement d'air 50, -volet 1, 20 - inverseur de poussée, pour l'électronique 41 : - spoilers 1, - accumulateurs de freinage, - conditionnement d'air 51, 25 pour l'électronique 42 : - conditionnement d'air 51, - bec 1, - train d'atterrissage, - porte, 30 pour l'électronique 43 : - aérofreins, -accumulateurs de freinage, - conditionnement d'air 50, - démarrage moteur 31, pour l'électronique 44 : - démarrage moteur 30, - conditionnement d'air 52, - volet 2, - inverseur de poussée, pour l'électronique 45 : -spoilers 2, - accumulateurs de freinage, - conditionnement d'air 53, pour l'électronique 46 : - conditionnement d'air 53, - bec 2, - inverseur de poussée, - porte, pour l'électronique 47 : - aérofreins, - accumulateurs de freinage, - conditionnement d'air, - démarrage moteur 30. Ce second exemple permet une mutualisation, dans laquelle davantage de systèmes sont disponibles simultanément. Dans un avion, la plus grande puissance est demandée par le conditionnement d'air, ce qui impose l'utilisation d'électroniques de puissance de 100 kW, la puissance immédiatement inférieure n'excédant pas 50 kW. Les systèmes de conditionnement d'air 50, 51, 52 et 53 peuvent être alimentés par deux électroniques de puissance de 50kW en parallèle ou bien grâce à un branchement du type double- étoile. Ainsi les systèmes de conditionnement d'air peuvent être soit utilisés à 50% de leur puissance (50 kW), soit à no% de leur puissance (100 kW), soit être déconnectés . • A 50% de leur puissance : Un système de conditionnement d'air, par exemple 50, est alimenté par une seule électronique de 50 kW 40 ou 43, qui fournit la moitié de la puissance, l'autre électronique de 50 kW restant disponible pour alimenter un autre système utilisation. • A 100% de la puissance : Le système de conditionnement d'air, par exemple 50, est alimenté par deux électroniques de 50 kW 40 et 43 pour fournir la puissance nominale au moteur. Mode déconnecté : Les deux électroniques de 50 kW, par exemple 40 et 43, sont utilisées pour actionner simultanément deux systèmes utilisateurs autres que le système de conditionnement d'air, qui ne nécessite alors pas de puissance. Ce second exemple de réalisation présente l'avantage de permettre à un plus grand nombre de systèmes utilisateurs, autres que le système de conditionnement d'air, d'être utilisés simultanément, ce qui améliore leur disponibilité. En effet, le conditionnement d'air n'est que peu sollicité pendant les phases d'approche et de décollage, or c'est à ces moments là que le besoin en systèmes intermittents est le plus fort. Ce second exemple permet une gestion d'énergie. Par exemple si seulement 50% du conditionnement d'air est nécessaire, alors la puissance restante peut être absorbée par un autre système utilisateur, ce qui permet de délester un barre bus de puissance ou une génératrice. Tableau Cycles de travail des systèmes utilisateurs 5 Charge Sol Départ Roulage Décollage Ascension Croisière Descente Atterrissage Taxi I/B aileron (aileron X X X X X X X X intérieur O/B aileron X X X X X X X X (aileron extérieur Gouvernail X X X X X X X Gouvernail de X X X X X X X profondeur THS (stabiliseur X X X X X X X horizontal commandable) Spoilers X X X X _ X X X Aérofreins X X 0/B Flaps (volets Sorti Rentré Rentré Rentré Sorti Sorti Sorti extérieurs) Fil Flaps (volets sorti Rentré Rentré Rentré Sorti Sorti Sorti intérieurs) Slats (becs) Sorti Rentré Rentré Rentré Sorti Sorti Sorti Main LG (train Rentré Sorti d'atterrissage principal) Nose LG (train Rentré Sorti d'atterrissage de nez) Braking (freins) X X X X X Thrust reversers X (inverseurs de poussée) Cowl opening x system (système d'ouverture de capot) Dégivrage X X X X X X X Conditionnement X X X X X X X X X air Démarrage moteur X X X X X X X X X _ Portes X | L'invention concerne un système et un procédé d'alimentation en puissance de plusieurs systèmes utilisateurs à bord d'un aéronef. Ce système comprend au moins une électronique de puissance (10, 11) apte à faire fonctionner au moins deux de ces systèmes utilisateurs (12, 13, 14, 15) à des instants différents via un réseau de contacteurs (16, 17) aptes à reconfigurer la liaison entre cette électronique de puissance et ces systèmes utilisateurs. | 1. Système d'alimentation en puissance de plusieurs systèmes utilisateurs à bord d'un aéronef, qui comprend au moins une électronique de puissance (10, 11) apte à faire fonctionner au moins deux de ces systèmes utilisateurs (12, 13, 14, 15) à des instants différents via un réseau de contacteurs (16, 17 ; 32, 33) aptes à reconfigurer la liaison entre cette électronique de puissance et ces systèmes utilisateurs. 2. Système selon la 1, dans lequel dans les systèmes utilisateurs sont pris parmi les systèmes suivants : - conditionnement d'air, volets, - becs, inverseurs de poussée, - train d'atterrissage, démarrage des moteurs, - portes, spoilers, - aérofreins, freinage. 3. Système selon la 1 comprenant une architecture avec quatre électroniques de puissance 100 kW (20, 21, 22, 23). 30 4. Système selon la 3, dans lequel chaque électronique de puissance 100 kW est 20 25divisée en deux électroniques de puissance 50 kW (40, 41 ; 42, 43 ; 44, 45 ; 46, 47). 5. Système selon la 4, dans lequel les systèmes du conditionnement d'air (50, 51, 52, 53) sont alimentés par au moins une électronique de puissance de 50 kW. 6. Procédé d'alimentation en puissance de plusieurs systèmes utilisateur à bord d'un aéronef, caractérisé en ce que l'on utilise au moins une électronique de puissance (10, 11) commune à plusieurs systèmes utilisateurs (12, 13, 14, 15) à des instants différents via un réseau de contacteurs (16, 17) qui reconfigurent la liaison entre cette électronique de puissance et ces systèmes utilisateurs. 7. Procédé selon la 6, dans lequel, pour chaque électronique de puissance, on réalise une utilisation alternée ou une dissociation dans le temps des durées d'utilisation des systèmes utilisateurs. 8. Procédé selon la 6, dans lequel, pour chaque électronique de puissance, on n'utilise pas des systèmes utilisateurs remplissant des fonctions similaires. 9. Procédé selon la 6, dans lequel, pour chaque électronique de puissance, onutilise des systèmes utilisateurs compatibles technologiquement. 10. Aéronef comportant un système selon 5 l'une quelconque des 1 à 5. 11. Aéronef comportant un système susceptible de mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 6 à 9. 10 | B | B64 | B64D | B64D 41 | B64D 41/00 |
FR2897457 | A1 | PROCEDE POUR INDEXER ET RECHERCHER DES INFORMATIONS ASSOCIEES A DES POINTS D'ENTREE D'UN RESEAU DE TRANSPORT EN COMMUN, EN FONCTION DE LA STRUCTURE DE CE RESEAU | 20,070,817 | -1- La présente invention concerne un procédé d'indexation et de recherche d'informations associées à une ou plusieurs stations d'un réseau de transports en commun, en fonction des distances au sein de ce même réseau. Il est déjà possible de calculer le plus court chemin entre deux stations d'un réseau de 5 transports en commun. De même, la recherche d'informations dans une base de données peut déjà se faire selon de multiples façons en fonction de différents critères de sélection fixés par un utilisateur. Il est ainsi possible d'enregistrer une information, de l'associer à un ensemble de stations de transports en commun et de faire ensuite des recherches en prenant comme critère la présence d'une ou de 10 plusieurs stations du réseau dans les informations enregistrées. Mais ce procédé ne prend pas en compte la structure du réseau de transports en commun : la distance entre les stations du réseau n'intervient pas dans l'indexation ni dans la recherche des informations. La présente invention permet : - De saisir sur un terminal, de transmettre à un serveur distant via un réseau de 15 communication, et d'indexer sur une base de données des informations associées à une ou plusieurs stations de transports en commun en ne rentrant qu'une (ou n) station(s) origine(s) couplée(s) à une (ou n) distance(s) maximale(s) admissible(s), la notion de distance entre deux stations pouvant désigner ici, par exemple, le temps de trajet ou le nombre de stations du plus court chemin entre deux stations en empruntant ce réseau. 20 Lorsque, pour une station origine, donnée aucune distance maximale admissible n'est précisée, cette station est associée à la distance nulle. Par convention, l'ensemble des stations situées à une distance nulle d'une station origine donnée est réduit à cette seule station. L'ensemble des stations et des distances maximales admissibles associé à une 25 information constitue sa composante de localisation dans le réseau de transports en commun. A partir de cette composante, le procédé détermine sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourues le long des trajets), pour chaque station origine, les stations qui se trouvent à une distance inférieure 30 à la distance maximale admissible correspondante. L'ensemble des stations ainsi obtenu, pour une information donnée, constitue sa composante de localisation explicite. - De saisir sur un terminal et de transmettre au serveur distant une recherche au sein de ces informations portant sur différents critères généraux et portant sur la composante de localisation pour l'information au sein du réseau de transports en commun. Pour définir 35 ce critère spécifique de localisation pour la recherche, il suffit à l'utilisateur de ne rentrer -2- qu'une (ou n) station(s) origine(s) couplée(s) à une (ou n) distance(s) maximale(s) admissible(s), la notion de distance entre deux stations pouvant désigner ici, par exemple, le temps de trajet ou le nombre de stations du plus court chemin entre deux stations en empruntant ce réseau. Lorsque, pour une station origine donnée, aucune distance maximale admissible n'est précisée, cette station est associée à la distance nulle. Par convention, l'ensemble des stations situées à une distance nulle d'une station origine donnée est réduit à cette seule station. L'ensemble des stations et des distances maximales admissibles figurant dans le critère l0 spécifique de localisation pour la recherche constitue sa composante de localisation dans le réseau de transports en commun. A partir de cette composante, le procédé détermine sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourues le long des trajets), pour chaque station origine, les stations qui se trouvent à 15 une distance inférieure à la distance maximale admissible correspondante. L'ensemble des stations ainsi obtenu, pour une recherche donnée, constitue sa composante de localisation explicite. Pour répondre à la recherche de l'utilisateur, le procédé compare les critères généraux de la recherche et les contenus de chaque information et compare également la localisation, 20 explicite ou non, pour l'information avec la localisation, explicite ou non, pour la recherche. Il ne retient que les informations correspondant aux critères généraux de la recherche et dont la composante de localisation explicite présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche. Les résultats ainsi obtenus sont transmis via un réseau de communication au terminal de l'utilisateur qui a effectué la 25 recherche. Remarques : Par distance entre deux stations SI et S2, on entend le temps de trajet du plus court chemin entre SI et S2 dans le réseau de transports en commun, ou bien le nombre de stations traversées 30 au sein du plus court chemin entre S I et S2 dans le réseau de transports en commun, ou bien tout autre distance au sens mathématique du terme. Ici une station d'un réseau de transports en commun désigne n'importe quel point d'entrée de ce réseau. On utilisera indifféremment les deux termes. -3- Ainsi, l'invention est un procédé, sur un serveur connecté à un réseau informatique, d'indexation et de recherche d'informations multicritères comportant une composante décrivant une localisation dans un réseau de transports en commun, dans une base de données, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - Saisie, sur un terminal, d'informations multicritères à indexer et comportant une composante de localisation dans un réseau de transports en cornmun : un point d'entrée, ou un point d'entrée associé à une distance maximale admissible, ou une liste de points d'entrée, ou une liste de points d'entrée associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif). - Transmission des informations à indexer par un réseau de communication vers un serveur. -Enregistrement, par le serveur, des informations dans une base de données. - Saisie des critères de la recherche, sur un terminal, dont un critère de localisation dans un réseau de transports en commun : un point d'entrée, ou un point d'entrée associé à une distance maximale admissible, ou une liste de points d'entrée, ou une liste de points d'entrée associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif). - Transmission de la requête par le réseau vers le serveur où est stockée la base de données qui contient les informations. - Comparaison, réalisée par le serveur, entre les critères de la recherche et chaque information enregistrée puis tri. Par rapport au critère de la recherche portant sur la localisation dans le réseau de transports en commun, le procédé ne retient que les informations dont la composante de localisation présente une partie commune à une partie de la localisation pour la recherche. Transmission des résultats par un réseau de communication vers le terminal sur lequel ont été saisis les critères de la recherche. - Affichage des résultats par ce terminal. Dans ce procédé, la comparaison des composantes de localisation pour les informations enregistrées et des critères de localisation pour la recherche comporte les étapes suivantes : -Explicitation de la composante de localisation pour chaque information : concernant chaque information enregistrée dans la base donnée et sa composante de localisation, pour chaque point d'entrée qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des points d'entrée situés, dans le réseau de transports en commun, à une distance inférieure à cette distance maximale sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourues le long des -4- trajets). Puis, le procédé ajoute l'ensemble de points d'entrée ainsi déterminés à l'ensemble des points d'entrée déjà inclus dans la composante de localisation de chaque information correspondante pour former la composante de localisation explicite pour l'information. - Explicitation du critère de localisation pour la recherche : concernant le critère de localisation pour la recherche, pour chaque point d'entrée qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des points d'entrée situés, dans le réseau de transports en commun, à une distance inférieure à cette distance maximale sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourues le long des trajets). Puis, le procédé ajoute l'ensemble de points d'entrée ainsi déterminés à l'ensemble des points d'entrée déjà inclus dans le critère de localisation de la recherche pour former la composante de localisation explicite pour la recherche. - Comparaison entre les localisations ainsi explicitées : la localisation explicite pour la recherche est comparée à la localisation explicite pour chaque information. Le procédé ne retient que les informations dont la composante de localisation explicite présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche. Selon des modes particuliers de réalisation : - n informations sont enregistrées. On a préalablement associé à chaque information une composante de localisation dans un réseau de transports en commun. - Pour une information donnée et pour chaque origine associée à cette information, on détermine les stations dont la distance est inférieure à la distance maximale admissible correspondante. L'ensemble obtenu est la composante de localisation explicite pour l'information. - Un utilisateur fait une recherche dans nos n informations. Sa recherche comporte des critères spécifiques et elle est associée à une localisation par rapport à des stations du réseau de transports en commun. Pour cette localisation, le système détermine sa localisation explicite selon le procédé décrit au paragraphe précédent. - Les informations sont filtrées selon les critères généraux de la recherche et selon le critère de localisation pour la recherche : on compare les deux composantes de localisation explicite. Le procédé ne retient que les informations correspondant aux critères généraux de la recherche et dont la composante de localisation explicite présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche. Les résultats sont ensuite triés suivant les critères de la recherche, ou suivant les stations et/ou -5- les distances de la composante de localisation de chaque information et/ou de la recherche, ou suivant un autre type de tri. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente le procédé de comparaison entre l'information et la recherche dans un cas favorable pour le critère spécifique de localisation : la composante de localisation explicite pour l'information présente une partie commune à une partie (Je la localisation explicite pour la recherche. Ainsi, si les autres composantes de l'information correspondent aux autres critères de la recherche, l'information sera retenue et fera partie des résultats de la recherche. La figure 2 représente le procédé de comparaison entre l'information et la recherche dans un cas défavorable pour le critère spécifique de localisation : la composante de localisation explicite pour l'information ne présente aucune partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche. Ainsi, même si les autres composantes de l'information correspondent aux autres critères de la recherche, l'information ne sera pas retenue et ne fera pas partie des résultats de la recherche. La figure 3 représente le procédé en détail en insistant sur la détermination des stations voisines de la (ou des) station(s) origine(s) en fonction de la (ou des) distance(s) maximale(s) admissible(s) (localisation explicite). Le procédé est particulièrement destiné à la consultation de petites annonces sur Internet, chaque annonce ayant en plus des informations qui lui sont propres une composante de localisation dans un réseau de transports en commun. Par exemple, pour une recherche d'un bien immobilier, une personne X, qui travaille à Paris La Défense, et qui utilise les transports en commun, cherche à se rapprocher de son lieu de travail. Cette personne souhaite chercher des appartements parmi ceux qui sont à moins de 35 minutes de La Défense en métro. Elle rentre les critères de recherche propres à son appartement (loyer, surface,...) et indique comme origine la station de métro de La Défense avec pour distance maximale admissible la durée de 35 minutes (la distance utilisée ici étant le temps de parcours du plus court chemin entre deux stations). Le système va déterminer alors le critère spécifique de localisation explicite pour la recherche, à savoir l'ensemble des stations à moins de 35 minutes de La Défense en métro. Préalablement, n petites annonces immobilières ont été rentrées par des annonceurs. Pour chaque annonce, l'annonceur a rentré les caractéristiques de son bien ainsi que la station de métro la plus proche de ce dernier. Pour ce bien, le point d'entrée sera donc la station la plus proche et la distance maximale admissible sera nulle, car la portée de l'annonce ne concerne que la station la plus proche du bien et par conséquent la composante de localisation pour ce type -6- d'information ne se limite qu'à cette seule station. La localisation explicite de chaque information générée par le système est donc réduite à une seule station. Le système va ensuite chercher parmi les annonces celles qui correspondent aux critères imposés par l'utilisateur et celles dont la station de métro figure parmi les stations de la localisation explicite pour la recherche, c'est-à-dire les stations à moins de 35 minutes de La Défense en métro. L'utilisateur a ensuite la possibilité de trier les biens trouvés en fonction de leur éloignement par rapport à La Défense ou d'autres critères comme le prix, la surface, etc... Remarques : Ici la composante de localisation explicite pour l'information était réduite à un seul élément. On peut trouver d'autres exemples où la composante de localisation explicite pour la recherche est réduite à un seul élément et où la composante de localisation explicite pour les informations ne l'est pas forcément. On peut également trouver d'autres exemples où les composantes de localisation explicite pour la recherche et pour l'information peuvent comporter simultanément plus d'une station | Procédé pour indexer et rechercher des informations associées à des points d'entrée d'un réseau de transport en commun, en fonction de la structure de ce réseau.L'invention permet de consulter, dans une base de données, des informations associées à des stations d'un réseau de transports en commun en considérant seulement les informations dont les stations associées sont à moins d'une certaine distance depuis une (ou plusieurs) station(s) origine(s) spécifiée(s) par un utilisateur. Le dispositif comporte une phase d'indexation de l'information et une phase de consultation. Lors de l'indexation, l'utilisateur rentre l'information et spécifie une (ou plusieurs) station(s) origine(s) associée(s) à une (ou plusieurs) station(s) origine(s) et à une (ou plusieurs) distance(s) maximale(s) admissible(s). Lors de la consultation, l'utilisateur qui interroge la base de donnée indique ses critères de recherche et spécifie une (ou plusieurs) station(s) origine(s) associée(s) à une (ou plusieurs) station(s) origine(s) et à une (ou plusieurs) distance(s) maximale(s) admissible(s). Le procédé sélectionne les informations selon les critères généraux de la recherche et selon les stations associées. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la publication et à la consultation de petites-annonces sur un réseau de communication. | 1) Procédé, sur un serveur connecté à un réseau informatique, d'indexation et de recherche d'informations multicritères comportant une composante décrivant une localisation dans un réseau de transports en commun, dans une base de données, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - Saisie, sur un terminal, d'informations multicritères à indexer et comportant une composante de localisation dans un réseau de transports en commun : un point d'entrée, ou un point d'entrée associé à une distance maximale admissible, ou une liste de points d'entrée, ou une liste de points d'entrée associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif). Par distance entre deux points d'entrée, on entend le temps de trajet du plus court chemin les reliant dans le réseau de transports en commun, ou bien le nombre de points d'entrée traversés au sein de ce plus court chemin, ou bien la longueur parcourue le long de ce plus court chemin. - Transmission des informations à indexer par un réseau de communication vers un serveur. - Enregistrement, par le serveur, des informations dans une base de données. - Saisie des critères de la recherche, sur un terminal, dont un critère de localisation dans un réseau de transports en commun : un point d'entrée, ou un point d'entrée associé à une distance maximale admissible, ou une liste de points d'entrée, ou une liste de points d'entrée associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif. - Transmission de la requête par le réseau vers le serveur où est stockée la base de données qui contient les informations. - Comparaison, réalisée par le serveur, entre les critères de la recherche et chaque information enregistrée puis tri. Par rapport au critère de la recherche portant sur la localisation dans le réseau de transports en commun, le procédé ne retient que les informations dont la composante de localisation présente une partie commune à une partie de la localisation pour la recherche. - Transmission des résultats par un réseau de communication vers le terminal sur lequel ont été saisis les critères de la recherche. - Affichage des résultats par ce terminal. 2) Procédé d'indexation et de recherche d'informations multicritères, comportant une composante décrivant une localisation dans un réseau de transports en commun, dans une base de données selon 1, caractérisé en ce que la comparaison des composantes de-8- localisation pour les informations enregistrées et des critères de localisation pour la recherche comporte les étapes suivantes : - Explicitation de la composante de localisation pour chaque information : concernant chaque information enregistrée dans la base donnée et sa composante de localisation, pour chaque point d'entrée qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des points d'entrée situés, dans le réseau de transports en commun, à une distance inférieure à cette distance maximale sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourues le long des trajets). Puis, le procédé ajoute l'ensemble de points d'entrée ainsi déterminés à l'ensemble des points d'entrée déjà inclus dans la composante de localisation de chaque information correspondante pour former la composante de localisation explicite pour l'information. -Explicitation du critère de localisation pour la recherche : concernant le critère de localisation pour la recherche, pour chaque point d'entrée qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des points d'entrée situés, dans le réseau de transports en commun, à une distance inférieure à cette distance maximale sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourues le long des trajets). Puis, le procédé ajoute l'ensemble de points d'entrée ainsi déterminés à l'ensemble des points d'entrée déjà inclus dans le critère de localisation de la recherche pour former la composante de localisation explicite pour la recherche. - Comparaison entre les localisations ainsi explicitées : la localisation explicite pour la recherche est comparée à la localisation explicite pour chaque information. Le procédé ne retient que les informations dont la composante de localisation explicite présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche. | G | G06 | G06F | G06F 17 | G06F 17/30,G06F 17/40 |
FR2892516 | A1 | PROCEDE ET SYSTEME DE DETECTION ET DE MESURE DES PERTURBATIONS EN FREQUENCE DE LA VITESSE DE ROTATION D'UN ROTOR | 20,070,427 | L'invention concerne les systèmes de détection et de mesure des perturbations en fréquence de la vitesse de rotation d'un rotor de moteur d'avion, et plus généralement d'un régime moteur quelconque. Actuellement, la détection et la mesure des variations ou perturbations basse fréquence de la rotation d'un rotor s'effectue en deux étapes : - une étape d'acquisition et d'enregistrement des signaux analogiques délivrés par un détecteur de proximité disposé sur la circonférence d'une roue dentée, dite roue phonique, coaxiale et solidaire du rotor. - une étape d'analyse du signal en différé des signaux de l'enregistrement et d'édition des résultats de l'analyse. Ce système d'analyse ne convient pas lorsque l'on veut disposer des résultats en temps réel, notamment lorsque ces résultats concernent des rotors de moteurs d'avion et sont destinés à alimenter un système de sécurité en vol. La demanderesse a cherché à résoudre ce problème et à disposer d'un procédé permettant de reconnaître en temps réel les perturbations de vitesse d'un rotor de moteur d'avion. A cet effet, l'invention concerne tout d'abord un procédé de détection des variations de régime d'un rotor caractérisé par le fait qu'il consiste, en temps réel, à : - mesurer des signaux représentatifs du défilement des dents d'une roue phonique ou d'un moyen équivalent solidaire du rotor pendant une durée déterminée, - échantillonner, numériser et mémoriser les mesures effectuées pour obtenir un vecteur numérique initial, - extraire du vecteur initial un signal de détection autour d'une fréquence perturbatrice connue, - comparer le signal de détection à un seuil prédéterminé, et - délivrer un message d'alerte en cas de dépassement. Il est ainsi possible de réagir immédiatement à l'apparition d'une fréquence perturbatrice connue sur le régime moteur, telles que les perturbations de fréquences plus faibles que celle de la rotation du rotor, par exemple en changeant temporairement de régime moteur pour enrayer la perturbation dès que possible. De préférence, pour extraire un signal de détection de la fréquence perturbatrice : - on filtre le vecteur initial et on obtient un vecteur filtré, - on détecte des pics d'alternance des signaux, s - on date les pics, on calcule les intervalles de temps séparant les pics adjacents, on établit l'évolution temporelle du régime à partir de ces intervalles, et -on filtre ladite évolution autour de la fréquence perturbatrice connue. i0 Avantageusement les vecteurs ci-dessus sont repérés relativement à une base temporelle de dimension déterminée à partir du régime, des caractéristiques des moyens de mesure et de la fréquence perturbatrice connue. 15 Les opérations vectorielles appliquées aux vecteurs ne comprennent que des sommes, des différences, des décalages de coordonnées. Ce procédé évite des calculs compliqués à faire en temps réel. 20 Avantageusement encore, on échantillonne les signaux à une fréquence au moins deux fois plus élevée que celles des transitoires qui y sont éventuellement présents, de façon à se réserver la possibilité d'analyser aussi les perturbations de fréquences supérieures à celle de la rotation du rotor. 25 L'invention concerne également un système de détection des variations de régime d'un rotor, comprenant des moyens de mesure comportant un capteur délivrant en temps réel des signaux représentatifs de la vitesse de rotation du rotor, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de 30 traitement des signaux comportant un bloc de calcul calculant en temps réel la vitesse de rotation pour, le cas échéant, instantanément émettre un message de perturbation du régime. De préférence, le bloc de calcul délivre un message d'apparition anormale d'une perturbation de fréquence plus faible que la fréquence de rotation 35 du rotor. De préférence encore, moyens de mesure comportent une roue phonique solidaire du rotor délivrant des signaux représentatifs du défilement des dents de la roue phonique, et dans lequel les moyens de traitement échantillonnent lesdits signaux avant de les numériser et de les mémoriser sous forme numérique. Avantageusement, les moyens de traitement échantillonnent les signaux à une fréquence au moins deux fois plus élevée que celle maximale des perturbations transitoires qui peuvent y être présents, ce qui permet d'analyser également les perturbations de fréquence plus élevée que la fréquence de rotation du rotor.. Le système de détection de l'invention permet notamment de mettre en oeuvre le procédé ci-dessus. io L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'un exemple de réalisation du système de détection des variations basse fréquence de la vitesse de rotation d'un rotor selon l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue schématique d'un rotor et de ses moyens de 15 détection entrant dans la composition du système de détection selon l'invention, - la figure 2 est un exemple de chronogramme temporel des signaux délivrés par les moyens de détection ci-dessus, la figure 3 est un schéma par blocs fonctionnels du système de détection 20 selon l'invention, - la figure 4 est un organigramme fonctionnel du procédé de traitement de signaux pour détecter la perturbation de régime, selon l'invention, - la figure 5 est un schéma montrant la structure et l'évolution des calculs du module de filtrage, 25 - la figure 6 est un chronogramme temporel montrant l'effet du filtrage ci-dessus, - la figure 7 est un schéma montrant la structure et l'évolution des calculs du module de détection de pics, - la figure 8 est un chronogramme temporel montrant l'effet de la 30 détection ci-dessus, la figure 9 est un schéma montrant l'évolution des calculs des variations de la vitesse de rotation du rotor, - la figure 10 montre un gabarit de filtrage pour filtrer la perturbation conformément à l'invention, et 35 - la figure 11 montre un diagramme temporel d'évolution de la vitesse de rotation du rotor obtenu par le système de détection selon l'invention, auquel est adjoint le diagramme du résultat de l'application du filtrage de la perturbation. 15 20 En référence à la figure 1, les moyens 1 de mesure des variations ou perturbations en fréquence F de la vitesse de rotation ou du régime R d'un rotor 2, ou autre axe tournant, sont principalement constitués d'une roue phonique 3 et d'un capteur 4. Une roue phonique est une roue dentée de même axe que le rotor 2 et entraînée par lui. Comme capteur 4, il peut s'agir d'une bobine d'induction et les dents 6 de la roue 3 porter un matériau magnétique. Mais tout autre moyen capable de délivrer des tops de fractions de tours du rotor 2 peut convenir. Suivant la technologie de ce moyen, il est possible que certaines opérations de filtrage ci-après exposées ne soient plus nécessaires. Les matériaux magnétiques excitent la bobine au défilement des dents devant le capteur et génèrent ainsi des signaux de rotation (non représentés) représentatifs de ce défilement pour servir à la mesure de la vitesse de rotation du rotor 2. Les signaux de rotation sont mis en forme par un circuit conditionneur 7 qui délivre un signal de mesure analogique 5, et ayant approximativement la forme d'un signal triangulaire pseudo û périodique reproduisant sensiblement la forme des dents 6. 25 Ordinairement, le signal 5 est enregistré par un moyen d'enregistrement analogique 50 tel que un enregistreur de bande magnétique pour l'analyse ultérieure du signal. 30 La roue 3 comporte n dents, l'une d'elles étant plus grande que les n û 1 autres, de sorte que le signal 5 contient des alternances de signal plus grandes 8 constituant des tops de tours de rotation du rotor 2. On montre plus précisément en figure 2 la forme de quelques alternances 35 du signal 5. Il comporte des alternance positives et négatives, les sommets 9 ou les pics de deux alternances positives successives étant séparés d'un intervalle de temps ou pseudo - période AT. On constate aussi que le signal 5 peut être entaché de bruits parasites et 40 transitoires 9' généralement dus à des perturbations transitoires hautes fréquences, c'est-à-dire de fréquences plus élevées que la fréquence de rotation du rotor 2. Ils peuvent donner lieu à une détection erronée de période AT. Ici, en référence à la figure 3, les moyens de mesure 1 font partie d'un système 10 de détection temps réel des variations du régime R. Ces variations sont des fluctuations appelées basse fréquence , de fréquence F connue, c'est-à-dire plus faible que la fréquence de rotation du rotor 2. io Le système 10 comporte en outre des moyens de traitement constitués d'un convertisseur analogique - numérique CAN 15 et d'une unité de traitement 11 des signaux numériques. L'unité de traitement peut par exemple être constituée d'un microprocesseur. 15 Le convertisseur 15 et l'unité 11 sont reliés par un bus 30 de données numériques. L'unité 11 comporte un bloc de calcul 12 et une mémoire RAM 13 (random access memory) associée au bloc 12, pour servir à la 20 mémorisation et au traitement des données numérisées issues du CAN 15. Le bloc 12 est aussi relié à un circuit électronique DSP 16 (digital signal processing ou circuit de traitement numérique des signaux) de traitement du signal et de signalisation. Ici la signalisation consiste en l'émission 25 d'un message en temps réel sur un bus informatique 30 vers un système de sécurité (non représenté). Le CAN 15 numérise les signaux 5 en les échantillonnant à une fréquence Fe choisie au moins égal à 2,56 / AT , en application du théorème de 30 Shannon. Cette fréquence est ainsi suffisante pour obtenir des données échantillonnées et numérisées permettant d'analyser correctement les basses fréquence présentes dans les signaux 5 délivrés par les moyens 35 de mesure 1. Mais la fréquence Fe peut aussi être choisie supérieure à celle ci-dessus au point d'être suffisante pour pouvoir analyser les bruits parasites transitoires 9' dus à des perturbations transitoires. 40 Le bloc de calcul 12 comporte un module 21 de stockage des données numérisées, un module de filtrage 23, un module 25 de détection des sommets ou des pics, et un module de datation 27. Le module 21 stocke les données numérisées et les range en une colonne de valeurs selon l'ordre d'échantillonnage, valeurs repérées par une colonne d'indices i, qui lui est parallèle. Le module de filtrage 23 filtre les données jusqu'à faire disparaître les bruits transitoires 9'. Le module 25 détecte des sommets ou des pics, c'est-à-dire des valeurs maximales des échantillons correspondant aux passages des sommets des dents 6 en face du capteur 4. Le module de datation 27 date ces passages et en déduit les intervalles de temps AT les séparant. La mémoire 13 est structurée en quatre mémoires 22, 24, 26, 14 contenant chacune une table et mémorisant les données numériques issues de l'échantillonnage du signal 5 et les traitements successifs des modules 21, 23, 25 et 27. Les figures 4, 6, 8 montrent un exemple de chacune des tables des mémoires 22, 24, 26, 14 ci-dessus. Les colonnes de valeurs et d'indices forment un vecteur initial de valeurs numérotées de 1 à N, et un vecteur base servant de repère temporel, chaque indice ou ligne i correspondant à une coordonnée temporelle du vecteur initial. La mémoire RAM 13 comporte d'autres vecteurs dérivés , décrits dans la suite du document, référencés dans le même repère. Comme on l'a vu plus haut, Fe est choisie au moins égale à 2,56 / AT, c'est-à-dire 2,56.n.R, Te doit être inférieur à 1 / 2,56.n.R et la durée d'analyse T doit au moins être supérieure à 1 / F, ce qui dimensionne la taille N des vecteurs dans la mémoire RAM 13. Mais pour effectuer une moyenne sur k analyses, il est préférable de choisir T légèrement supérieur à k / F. Par ailleurs, un temps Te, égal à 1 / Fe, sépare les valeurs successives d'indice i et i+l, comme il va être expliqué plus en détail par la suite, Il en résulte que la taille N des mémoires 22, 24, 26, 14 doit donc être au moins égale à T / Te, c'est-à-dire à 2,56.n.R / F, ou mieux 2,56.k.n.R / F. Elle dépend donc du nombre n de dents 6 de la roue phonique 3, du régime R et de la fréquence perturbatrice F. Le fonctionnement du système 10 va maintenant être expliqué en référence aux figures 4 à 9. Le rotor 2 tournant, la périphérie de la roue 3 défile devant le capteur 4, ce qui provoque l'apparition du signal analogique 5. Le signal 5 est échantillonné et converti en données numériques dans le convertisseur 15, qui les transmet au bloc de calcul 12 de l'unité 11 par le bus 30. Lors d'une étape 101, en référence à la figure 4, le module de stockage 21 du bloc 12 range les valeurs de ces données, en même temps que les indices i, dans les deux premières colonnes, la colonne A indice ou repère temporel, et la colonne B échantillon correspondant à la valeur de la donnée correspondant à l'indice i, de la table de la mémoire 22 montrée en figure 5. La colonne B échantillon constitue un vecteur initial de données à N coordonnées temporelles. Le stockage des données dans la table s'arrête quand la table est pleine, i étant alors égal à N. Les traitements suivants, expliqués ci après, peuvent être exécutés très rapidement, si bien qu'une étape 101 suivante peut être effectuée à la suite sans inconvénient. On peut aussi, éventuellement, doubler le nombre des tables et les exploiter alternativement, de façon à ne perdre aucune donnée échantillonnée. Le bloc de calcul 12 effectue alors des opérations vectorielles sur le vecteur initial et sur ceux dérivés de ce vecteur obtenus à la suite d'opérations vectorielles successives comprenant exclusivement des décalages, des sommes et des différences, dans l'espace temporel de dimension N, dans l'ordre qui va être décrit maintenant. Le bloc 12 lance le module de filtrage 23, lequel, lors d'une étape 102, lit la table de la mémoire 22, la complète en remplissant la table de la mémoire 24 : 1) d'une colonne C ter décalage qui est un vecteur obtenu par décalage de une ligne, des lignes i à i+1, des données du vecteur initial, ce qui constitue une opération de décalage des coordonnées temporelles du vecteur initial dans l'espace temporel de dimension N, 2) d'une colonne D l' moyenne , obtenue en calculant, pour chacune de ses lignes i, la somme B+C des valeurs des données en ligne i des deux colonnes précédentes B et C, divisée par deux pour en obtenir la moyenne (mais cette division n'est pas obligatoire). 3) Le module 23 réitère p fois ces deux opérations jusqu'à obtenir une colonne p+lierre décalage (non représentée) et d'une colonne H p+lième moyenne . i0 On montre, sur la figure 6, le filtrage L3 du signal 5 d'origine, désigné Lo, obtenu par ce calcul si p+l = 3. Les bruits transitoires 9' ont disparu. Dans le cas où l'on recherche une perturbation haute fréquence 15 provoquant des impulsions ou bruits transitoires 9', l'étape 102 est sautée. A la fin du filtrage, le bloc 12 lance le module 25 pour exécuter une étape 103 de détection de pics. 20 Pour cela, le module 25 lit la table de la mémoire 24, la complète par la table de la mémoire 26, successivement des colonnes ou vecteurs I p+lierre moyenne >0 ? , J alternance >0 , de premières colonnes K décalage et L différence , d'une colonne M différence >0 ? , de secondes colonnes P décalage et Q différence et enfin d'une 25 colonne S différence des pics <0 , comme montrées en figure 7. Plus précisément, le module 25 : 1) remplit les lignes i de la colonne I p+l1eme moyenne >0 ? de 1 ou de 30 0 de la façon suivante : - si la ligne i de la dernière colonne H de la table de la mémoire 22 contient une valeur moyenne positive, la ligne i de la colonne I est remplie d'un 1. - sinon, la ligne i de la colonne I est remplie d'un O. 35 2) calcule la colonne J alternance >0 en effectuant le produit ligne i à ligne i des deux colonnes précédentes H.I, ce qui permet d'y obtenir les valeurs des données numériques d'un signal AP dérivé du signal filtré L3 précédent. Comme il est montré en figure 8, ce nouveau signal AP est 40 purgé de ses pseudo û alternances négatives AN.10 3) génère, à partir de la colonne J alternance>0 les premières colonnes K décalage et L différence égale à J û K, comme le module 23,a généré précédemment les colonnes C ler décalage et D 11"re moyenne à partir de la colonne B échantillon , sauf que les sommes s ou moyennes sont remplacées par des différences. 4) teste le signe des différences J û K ci-dessus de la ligne i de la colonne L différence , et remplit la ligne i de la colonne M différence >0 ? de 1 si la différence est positive, sinon de O. 5) génère, à partir de la colonne M différence >0 ? , les secondes colonnes P décalage et Q différence , comme les premières colonnes K décalage et L différence ci-dessus à partir de la colonne J alternance >0 . 15 6) génère enfin la colonne S différence des pics <0 en remplissant ses lignes i de 1 si les lignes i correspondantes de la colonne L différence sont remplies de -1, sinon de O. Cette dernière colonne S comporte les données numériques d'un signal binaire simultané du signal AP ne 20 comportant que des 0 presque partout, sauf des 1 ou impulsions 9", en regard des pics 9 des alternances positives, comme il est montré en figure 8. A la fin de la détection des pics, le bloc de calcul 12 lance le module 27 25 pour exécuter une étape 104 de datation. Ce dernier exploite alors la dernière colonne S différence des pics <0 établie lors de l'étape 103 et la colonne A indice i de la table de la mémoire 22 pour générer la table de la mémoire 14, telle que montrée en 30 figure 9 et expliquée ci-après. Lors de l'étape 104, le module 27 calcule et remplit successivement cinq colonnes U, W, X, Y, Z de la table de la mémoire 14. La première colonne U est remplie des indices 1, k, j, ... , correspondant à 35 des lignes non nulle de la colonne S. Ensuite, le module 27 : 1) calcule le produit de l'indice 1, j, ou k par le temps d'échantillonnage Te, et le range dans la deuxième colonne W en regard de l'indice correspondant, 40 2) décale d'une ligne cette deuxième colonne W qu'elle range dans la troisième colonne X, 40 i0 3) effectue la différence W û X entre ces deux colonnes W et X pour obtenir dans la quatrième colonne Y les intervalles de temps AT entre les pics 9", selon la technique de décalage et de différence mise en oeuvre ci-dessus. s 4) calcule, selon la formule R(t) = 60 / (n. AT) , la cinquième colonne Z qui permet de tracer une courbe d'évolution du régime de rotation R(t) en fonction du temps t, et montrée en partie supérieure de la figure 11. Cette figure 11 montre bien les bruits transitoires ou variations V du 10 régime de rotation du rotor 2. Ces bruits transitoires V peuvent être filtrés en sortie du module 27 (par calculs de moyennes comme effectués ci-dessus) par un module 28, optionnel, pour éliminer les composantes haute fréquence de la courbe 15 R(t) qui ne correspondent pas à des phénomènes physiques. Ces composants HF peuvent être éliminées par un filtrage, notamment par un filtrage passe bas, par un moyennage ou par d'autres méthodes de lissage. Les bruits transitoires V peuvent ensuite être analysés en temps réel dans 20 le circuit DSP 16, lequel permet de supprimer la composante pseudo -continue de la courbe du régime R et de caractériser les fréquences de perturbation F du rotor 2, par application d'une FFT (Fast Fourier Transform ou Transformée de Fourier Rapide) sur la dernière colonne générée. 25 Ici, on connaît à l'avance la valeur de la fréquence perturbatrice F, le DSP 16 comporte un filtre numérique passe bande 35 centré sur F et de fréquences de coupure fc 1 et fc2, telles que montrées en figure 10. 30 Après application de ce filtrage, lors d'une étape 105, on obtient un signal de détection de spectre fréquentiel 40' représentatif du régime rotor R. Dans le domaine temporel, le signal de détection 40', se présente sous la forme 40 sans composante pseudo û continue telle que montrée en partie 35 inférieure du chronogramme de la figure 11. Si, lors d'une étape 106 de test effectué en sortie du filtre passe-bande ci-dessus par le circuit DSP 16, le signal de détection 40 ou 40' dépasse un seuil prédéterminé SO en amplitude, une alarme est déclenchée. Le circuit 16 peut alors instantanément envoyer, à une étape 107, un message (30') d'apparition anormale d'une perturbation de fréquence 2892516 Il prédéterminée (F) du régime de rotation du rotor (2), sur le bus 30, vers un système de sécurité de fonctionnement (non représenté) | L'invention porte sur un procédé de détection des variations de régime (R) d'un rotor (2) caractérisé par le fait qu'il consiste, en temps réel, à :- mesurer (1) des signaux (5) représentatifs du défilement des dents (6) d'une roue phonique (3) ou d'un moyen équivalent solidaire du rotor (2) pendant une durée déterminée (T),- échantillonner, numériser et mémoriser les mesures effectuées pour obtenir un vecteur numérique initial (B),- extraire du vecteur initial (B) un signal de détection autour d'une fréquence perturbatrice connue (F),- comparer le signal de détection à un seuil prédéterminé (SO) et- délivrer un message d'alerte en cas de dépassement.L'invention porte également sur un système de détection de telles variations. | 1- Procédé de détection des variations de régime (R) d'un rotor (2) caractérisé par le fait qu'il consiste, en temps réel, à : s - mesurer (1) des signaux (5) représentatifs du défilement des dents (6) d'une roue phonique (3) ou d'un moyen équivalent solidaire du rotor (2) pendant une durée déterminée (T), - échantillonner, numériser et mémoriser (101) les mesures effectuées pour obtenir un vecteur numérique initial (B), 10 -extraire (102, 103, 104, 105) du vecteur initial (B) un signal de détection (40) autour d'une fréquence perturbatrice connue (F), - comparer (106) le signal de détection (40) à un seuil prédéterminé (SO) et -délivrer (107) un message (30') d'alerte en cas de dépassement. 15 2- Procédé selon la 1, dans lequel, pour extraire un signal de détection de la fréquence perturbatrice : - on filtre (102) le vecteur initial (B) et on obtient un vecteur filtré (H), 20 - on détecte (103) des pics (S) d'alternance des signaux, - on date (104) les pics (S), on calcule les intervalles de temps (AT) séparant les pics adjacents, on établit l'évolution temporelle R(t) du régime (R) à partir de ces intervalles, et - on filtre (105) ladite évolution autour de la fréquence perturbatrice 25 connue (F). 3- Procédé selon la 2, dans lequel les vecteurs (B, . , S) sont repérés relativement à une base temporelle (A) de dimension N déterminée à partir du régime (R), des caractéristiques des moyens de 30 mesure (1, n) et de la fréquence perturbatrice (F)...CLMF: 4- Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel on échantillonne lesdits signaux (5) à une fréquence (Fe) au moins deux fois plus élevée que celles des perturbations transitoires (9') présents dans les 35 signaux (5). 5- Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel les opérations vectorielles appliquées aux vecteurs comprennent exclusivement des sommes, des différences, des tests et des décalages de coordonnées. 6- Système (10) de détection des variations de régime (R) d'un rotor (2), comprenant des moyens de mesure (1) comportant un capteur (4) délivrant en temps réel des signaux (5) représentatifs de la vitesse de rotation du rotor (2), caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (11, 15) de traitement des signaux comportant un bloc de calcul (12, 16) calculant en temps réel la vitesse de rotation pour, le cas échéant, instantanément émettre un message (30) de perturbation du régime (R). 7- Système selon la 6, dans lequel le bloc de calcul (12, 16) délivre un message (30') d'apparition anormale d'une perturbation de fréquence (F) plus faible que la fréquence de rotation du rotor (2). 8- Système selon l'une des 6 et 7, dans lequel les moyens de mesure (1) comportent une roue phonique (3) solidaire du rotor (2) délivrant des signaux (5) représentatifs du défilement des dents (6) de la roue phonique (3), et dans lequel les moyens de traitement (11, 15) échantillonnent lesdits signaux (5) avant de les numériser et de les mémoriser sous forme numérique. 9- Système selon la 8, dans lequel les moyens de traitement (11, 15) échantillonnent les signaux (5) à une fréquence (Fe) au moins deux fois plus élevée que celle maximale des perturbations transitoires (9') qui peuvent y être présents. 10- Système selon l'une des 6 à 9, dans lequel le bloc de calcul (11) comporte un module (23) de filtrage éliminant les éventuels bruits parasites (9') présents dans les signaux (5). 11- Système selon l'une des 6 à 10, dans lequel le bloc de calcul (11) comporte un module (25) de détection de pics (9) dans les signaux (5), correspondant aux passages des sommets des dents (6) devant le capteur (4). 12- Système selon la 11, dans lequel le bloc de calcul (11) date les pics (9), et en déduit les intervalles de temps (AT) les séparant. | G | G01 | G01P | G01P 3 | G01P 3/44 |
FR2899408 | A1 | PROCEDES D'EMISSION ET DE RECEPTION DE DONNEES, EN PARTICULIER POUR DES ECHANGES SECURISES ENTRE UN AERONEF ET UNE BASE AU SOL, DISPOSITIFS ASSOCIES ET AERONEF EQUIPE DE TELS DISPOSITIFS | 20,071,005 | L'invention concerne des procédés d'émission et de réception de données, en particulier en vue d'échanges sécurisés entre un aéronef et une base au sol, des dispositifs correspondants et un aéronef équipé de tels dispositifs. De tels procédés ont déjà été proposés dans le but d'échanger des messages de différents types représentés par les données transmises, comme décrit par exemple dans la demande de brevet US 2003/0030581. Dans ce cadre, il est prévu de faire subir divers traitements aux données initiales représentant le message à transmettre, avec des objectifs propres à chaque traitement : par exemple, on procède à une compression des données pour limiter la bande passante nécessaire à leur transport, à leur cryptage pour permettre leur confidentialité et à leur authentification pour s'assurer de leur intégrité et de leur origine. Pour une bonne sûreté de fonctionnement, les algorithmes mettant en oeuvre ces traitements (en général des logiciels exécutés par des microprocesseurs au niveau émetteur ou récepteur) doivent être suffisamment robustes (et donc développés et testés avec des contraintes particulièrement fortes) et inclure des mécanismes de détection et de traitement des défauts de fonctionnement, ce qui les rend complexes et d'un coût de développement élevé. II est donc nécessaire en pratique de choisir pour le traitement des données à échanger des logiciels ayant un niveau de certification élevé. Afin de réduire cette contrainte, et donc notamment de pouvoir alléger le développement des algorithmes utilisés pour le traitement des messages à échanger, sans toutefois compromettre la sûreté de fonctionnement et la sécurisation des échanges, l'invention propose un procédé d'émission de données, caractérisé par les étapes suivantes : -détermination d'un mot d'authentification des données ; traitement des données pour obtenir des données traitées ; - émission des données traitées sur un canal de transmission. Le mot d'authentification est ainsi relatif aux données avant traitement, ce qui permet notamment de vérifier, lors de la vérification de l'authentification mise en oeuvre à la réception, l'absence d'erreur dans les traitements effectués à l'émission comme à la réception. L'étape de détermination comprend par exemple l'application d'une fonction de hachage aux données ; on utilise ainsi les propriétés mathématiques de fonctions de hachage grâce auxquelles toute modification dans les données implique un changement du résultat, c'est-à-dire du mot d'authentification (ou empreinte). L'application de la fonction de hachage peut en outre utiliser une clé 5 cryptographique, ce qui permet d'améliorer la sécurité du système. Le traitement mentionné ci-dessus comprend par exemple une étape de cryptage (éventuellement appliquée aux données et au mot d'authentification) et/ou une étape de compression et/ou une étape de conversion de mots de 8 bits en mots de 6 bits, ou d'un flux binaire (en anglais "bitstream") en caractères 10 transmissibles. Dans une application particulièrement intéressante, le canal de transmission est un canal d'échange de données entre un aéronef et une base au sol. De manière corrélative, l'invention propose également un procédé de 15 réception de données, caractérisé par les étapes suivantes : - réception des données sur un canal de transmission ; traitement des données reçues ; - vérification d'une authentification des données traitées. Ainsi, la vérification de l'authentification étant appliquée aux données 20 traitées, elle permettra notamment de s'assurer de l'exactitude du traitement effectué. L'étape de vérification comprend par exemple en pratique les étapes suivantes : calcul d'une empreinte d'une partie au moins des données traitées ; 25 comparaison de l'empreinte calculée à une empreinte reçue. L'étape de calcul de l'empreinte peut comprendre une étape d'application d'une fonction de hachage à ladite partie de données, de manière correspondante à ce qui a été évoqué à l'émission et avec les mêmes avantages. L'application de la fonction de hachage peut alors également utiliser une clé 30 cryptographique. L'empreinte reçue est en effet en général dans ce cas le résultat d'une application, à l'émission, de la fonction de hachage à des données à émettre. Le traitement peut comprendre une étape de décryptage et/ou une étape de décompression et/ou une étape de déconversion de mots de 6 bits en mots de 8 bits, ou de caractères reçus en un flux binaire. L'invention propose également un dispositif d'émission de données caractérisé par des moyens de détermination d'un mot d'authentification des données, des moyens de traitement des données pour obtenir des données traitées et des moyens d'émission des données traitées sur un canal de transmission. De manière corrélative, l'invention propose un dispositif de réception de données caractérisé par des moyens de réception des données sur un canal de transmission, des moyens de traitement des données reçues et des moyens de vérification d'une authentification des données traitées. Ces dispositifs peuvent présenter des caractéristiques optionnelles 10 correspondant aux étapes et caractéristiques envisagées ci-dessus pour les procédés d'émission et de réception. Ces dispositifs peuvent équiper par exemple un aéronef. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, faites en référence aux dessins annexés, dans 15 lesquels : la figure 1 représente le contexte général de l'invention ; - la figure 2 représente les étapes principales d'un procédé d'émission de données selon l'invention ; - la figure 3 représente les étapes principales d'un procédé de 20 réception des données émises par le procédé de la figure 2. La figure 1 représente le contexte général dans lequel est mise en oeuvre l'invention. Une base au sol B communique avec un aéronef A au moyen d'une liaison qui permet l'échange de données sous forme numérique (c'est-à-dire selon 25 le terme anglais "data link') et qui implique notamment une liaison sol-air CA. La liaison entre la base au sol B et l'aéronef A peut impliquer en outre d'autres dispositifs et liaisons. Par exemple, en figure 1, la base au sol B communique avec un relais R (également situé au sol T) au moyen d'un réseau de communication terrestre C-r ; le relais R transmet les informations à destination et 30 en provenance de l'aéronef A par l'intermédiaire d'un satellite S. On remarque que l'utilisation d'un relais R est relativement courante du fait que les informations échangées entre la base au sol B et l'aéronef A sont classiquement acheminées par le relais R et le satellite S sous la responsabilité d'un fournisseur de service. En variante, on pourrait prévoir que les informations soient échangées directement entre l'aéronef A et la base au sol B. Par ailleurs, on pourrait prévoir d'utiliser des communications radios HF ou VHF au lieu de la communication par satellite. La figure 2 représente un exemple de procédé d'émission de données qui représentent par exemple un message M sous forme numérique. Le dispositif émetteur du message M (qui met donc en oeuvre les différentes étapes de la figure 2 décrite ci-après) peut être un dispositif de communication de la base au sol B ou un dispositif de communication de l'aéronef A. On considère par exemple que le message M est représenté sous forme binaire par une suite d'octets (ou mot de 8 bits). D'autres types de codage que le codage sur 8 bits sont naturellement envisageables pour le message M. Le dispositif émetteur procède alors (par exemple au sein d'un microprocesseur commandé par un logiciel mettant en oeuvre les étapes de la figure 2) à la détermination d'un mot d'authentification (ou empreinte) E du message M au moyen d'une fonction de hachage utilisant une clé cryptographique K : l'empreinte E est obtenue par une opération du type E=H (K, M). On utilise par exemple une fonction de hachage du type SHA2. L'empreinte E, résultat de l'application de la fonction de hachage au message M, a une longueur prédéterminée, par exemple 256 bits. Les propriétés mathématiques des fonctions de hachage sont telles que toute modification du message M se traduirait par une modification de l'empreinte obtenue par application de la fonction de hachage. Comme décrit dans la suite, la comparaison de l'empreinte E du message M obtenue à l'émission, à l'empreinte calculée à la réception, permet ainsi de vérifier que le message M n'a pas été altéré, et par conséquent de vérifier son intégrité. Par ailleurs, l'utilisation de la clé cryptographique K, présente aussi bien du côté émetteur que du côté récepteur, permettra comme décrit plus bas au récepteur de vérifier que l'empreinte E a bien été obtenue par un système détenteur de la clé cryptographique K, ce qui permet de vérifier l'origine du message M, et donc de se protéger d'une attaque sur la liaison de communication. L'empreinte E, jointe au message M comme indiqué dans la suite, permet donc l'authentification de celui-ci. Le dispositif d'émission procède alors au cryptage de l'ensemble formé du message M et de l'empreinte E au cours d'une étape E22, ce qui forme un message crypté D. On utilise par exemple un algorithme de chiffrement du type AES. Dans l'exemple décrit ici, l'empreinte E est donc intégrée à l'ensemble du message à transmettre avant l'étape E22 de cryptage. En variante, cette empreinte pourrait toutefois être intégrée pour émission à une étape ultérieure. Le message crypté D est ensuite compressé en un message compressé F au moyen d"un algorithme de compression, par exemple du type ZLIB (étape 10 E24). Dans l'exemple décrit ici, le dispositif émetteur procède enfin à la conversion du message compressé F en un message G à émettre codé sur 6 bits lors d'une étape E26. Cette étape de conversion permet d'émettre, avec des dispositifs d'émission travaillant sur des mots de 6 bits, le message compressé F 15 initialement codé sur 8 bits. On peut alors procéder lors d'une étape E28 à l'émission du message, représenté par la suite de mots de 6 bits G, à destination du dispositif récepteur. La figure 3 représente les étapes principales du procédé de réception du message transmis, qui vise donc à restituer le message initial M à partir des 20 données brutes reçues (référencées G' dans la suite) et qui comprend par conséquent des étapes essentiellement complémentaires de celles du procédé de réception et dans un ordre inverse. Ainsi, on reçoit tout d'abord, au cours d'une étape E30, un message (ou ensemble de données) G' sous forme de mots de 6 bits. En l'absence d'erreur de 25 transmission dans le canal de transmission utilisé (dans l'exemple présenté, notamment la liaison sol-air CA décrite en figure 1), le message reçu G' est identique au message émis G. Le dispositif récepteur (c'est-à-dire, en général, un microprocesseur du dispositif récepteur agissant sous le contrôle d'un logiciel) procède à la 30 déconversion du message G' formé de mots de 6 bits en un message F' formé de mots de 8 bits (normalement égal au message F évoqué ci-dessus) au cours d'une étape E32. II est alors procédé à une étape E34 de décompression du message F' afin d'obtenir un message crypté D', égal au message crypté D en cas de 6 fonctionnement normal. L'algorithme de décompression utilisé est l'inverse de l'algorithme de compression de l'étape E24 mentionnée ci-dessus. Le dispositif récepteur procède ensuite au décryptage du message crypté D' au cours d'une étape E36, ce qui permet de reconstruire un message M' et une empreinte E', identiques respectivement au message M émis et à l'empreinte E déterminée à l'étape E20 dans les circonstances normales de fonctionnement. On remarque à cet égard que chacune des causes suivantes entraîne une sortie du fonctionnement normal et serait donc susceptible d'introduire une différence entre le message M et l'empreinte E à l'émission, et le message M' et l'empreinte E' obtenus à l'étape E36 : -une erreur dans le traitement de ces éléments par le dispositif émetteur, en particulier au cours des algorithmes mis en oeuvre dans les étapes E22 à E26 décrites ci-dessus ; - une erreur au cours de la transmission sur le canal de transmission, que celle-ci soit causée par un attaquant qui vise par exemple à modifier le message transmis, ou par un dysfonctionnement du système de transmission ; - une erreur dans le traitement des données reçues G' au moyen des algorithmes qui viennent d'être décrits et qui sont mis en oeuvre au cours des étapes E32 à E36. Afin notamment de vérifier l'absence de telles erreurs, et donc notamment le bon déroulement des algorithmes de traitement prévus dans les étapes E22 à E26 et E32 à 36, on procède à la vérification de l'authentification du message reçu M' au moyen de l'empreinte reçue (ou mot d'authentification reçu) E'. Pour ce faire, le dispositif récepteur procède lors d'une étape E38 au calcul de l'empreinte E" du message reçu M' par application à ce dernier de la fonction de hachage H utilisée à l'émission en utilisant la clé cryptographique K utilisée à l'émission. Si aucune des erreurs précitées n'est survenue (c'est-à-dire en fonctionnement normal), le message M' est égal au message M ; l'empreinte calculée à la réception E" est donc égale à l'empreinte calculée à l'émission E et par conséquent à l'empreinte reçue E', qui a par hypothèse été traitée et transmise sans erreur. C'est pourquoi on vérifie pour authentification à l'étape E40 que l'empreinte reçue E' est égale à l'empreinte calculée à la réception E" : on considère en cas d'égalité (étape E42) que le message reçu et traité M' est bien conforme au message M émis par le dispositif émetteur. En revanche, si une erreur est survenue au cours de la transmission ou de l'un des traitements décrits ci-dessus (et du fait des propriétés des fonctions de hachage rappelées plus haut), les égalités mentionnées ci-dessus ne seront plus vérifiées et on procède donc en l'absence d'égalité entre l'empreinte reçue E' et l'empreinte calculée à la réception E" de l'étape E40 à l'étape E44, où l'on considère qu'une erreur est détectée. Dans ce cas, on ne tient par exemple pas compte du message reçu, et on peut éventuellement demander sa réémission par le dispositif émetteur. On remarque également que, grâce à l'utilisation de la clé cryptographique connue seulement des dispositifs autorisés à s'échanger des messages, il est impossible pour un attaquant de fournir au dispositif récepteur une empreinte E' qui serait le résultat de l'application de la fonction de hachage à un message modifié et qui serait seul susceptible de faire authentifier le message modifié par le dispositif récepteur. L'authentification permet ainsi d'assurer l'origine et l'intégrité du message, et par là même de vérifier l'exactitude des traitements effectués après l'authentification à l'émission et avant l'authentification à la réception. Ces traitements ne nécessiteront donc pas un niveau de sûreté maximum ; en pratique, les algorithmes qui mettent en oeuvre ces traitements pourront avoir un niveau de certification inférieur à celui demandé pour l'ensemble du procédé, la certification étant alors assurée par l'algorithme d'authentification. L'exemple qui vient d'être décrit ne représente qu'un mode possible de mise en oeuvre de l'invention. En particulier, l'exemple décrit utilise un mécanisme d'authentification au moyen d'une clé symétrique K, mais on pourrait en variante envisager d'utiliser d'autres mécanismes d'authentification, par exemple des systèmes à clé privée et clé publique. De même, d'autres types de fonction que la fonction de hachage, donnée à titre d'exemple non limitatif, peuvent être utilisés pour fournir le mécanisme d'authentification | Dans un procédé d'émission de données, on procède aux étapes suivantes :- détermination (E20) d'un mot d'authentification (E) des données (M) ;- traitement (E22, E24, E26) des données (M) pour obtenir des données traitées (G) ;- émission (E28) des données traitées (G) sur un canal de transmission.Procédé de réception et dispositifs associés, ainsi qu'aéronef équipé de ces dispositifs. | 1. Procédé d'émission de données, caractérisé par les étapes suivantes : -détermination (E20) d'un mot d'authentification (E) des données (M) ; -traitement (E22, E24, E26) des données pour obtenir des données traitées (G) ; - émission (E28) des données traitées (G) sur un canal de transmission (CT, CA). 2. Procédé d'émission selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination (E20) comprend l'application d'une fonction de hachage (H) aux données (M). 15 3. Procédé d'émission selon la 2, caractérisé en ce que l'application de la fonction de hachage (H) utilise une clé cryptographique (K). 4. Procédé d'émission selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le traitement comprend une étape de cryptage (E22). 5. Procédé d'émission selon la 4, caractérisé en ce que l'étape de cryptage (E22) est appliquée aux données (M) et au mot d'authentification (E). 25 6. Procédé d'émission selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le traitement comprend une étape de compression (E24). 7. Procédé d'émission selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le traitement comprend une étape de conversion (E26) de mots de 8 bits 30 en mots de 6 bits. 8. Procédé d'émission selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le canal de transmission (CT, CA) est un canal d'échange de données entre un aéronef (A) et une base au sol (B). 20 9. Procédé de réception de données, caractérisé par les étapes - réception (E30) des données (G') sur un canal de transmission (CT, - traitement (E32, E34, E36) des données reçues (G') ; - vérification d'une authentification (E38, E40) des données traitées 10 10. Procédé de réception selon la 9, caractérisé en ce que l'étape de vérification comprend les étapes suivantes : - calcul (E38) d'une empreinte (E") d'une partie au moins (M') des données traitées (M', E') ; - comparaison (E40) de l'empreinte calculée (E") à une empreinte 15 reçue (E'). 11. Procédé de réception selon la 10, caractérisé en ce que l'étape de calcul (E38) de l'empreinte (E") comprend une étape d'application d'une fonction de hachage (H) à ladite partie des données (M'). 12. Procédé de réception selon la 11, caractérisé en ce que l'application de la fonction de hachage (H) utilise une clé cryptographique (K). 13. Procédé de réception selon la 11 ou 12, caractérisé en 25 ce que l'empreinte reçue (E') est le résultat d'une application, à l'émission, de la fonction de hachage (H) à des données à émettre (M). 14. Procédé de réception selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que le traitement comprend une étape de décryptage (E36). 15. Procédé de réception selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que le traitement comprend une étape de décompression (E34). suivantes : 5 CA) ; 20 30 10 16. Procédé de réception selon l'une des 9 à 15, caractérisé en ce que le traitement comprend une étape de déconversion (E32) de mots de 6 bits en mots de 8 bits. 17. Procédé de réception selon l'une des 9 à 16, caractérisé en ce que le canal de transmission (CT, CA) est un canal d'échange de données entre un aéronef (A) et une base au sol (B). 18. Dispositif d'émission de données, caractérisé par : - des moyens de détermination d'un mot d'authentification (E) des données (M); - des moyens de traitement des données (M) pour obtenir des données traitées (G) ; - des moyens d'émission des données traitées (G) sur un canal de 15 transmission (Cr, CA). 19. Dispositif d'émission selon la 18, caractérisé en ce que les moyens de détermination comprennent des moyens d'application d'une fonction de hachage (H) aux données (M). 20. Dispositif d'émission selon la 18 ou 19, caractérisé en ce que les moyens de traitement comprennent des moyens de cryptage et/ou des moyens de compression. 25 21. Dispositif de réception de données, caractérisé par : - des moyens de réception des données (G') sur un canal de transmission (CT, CA) ; - des moyens de traitement des données reçues (G') ; - des moyens de vérification d'une authentification des données traitées 30 (M'). 22. Dispositif de réception selon la 21, caractérisé en ce que les moyens de vérification comprennent des moyens d'application d'une fonction de hachage (H) à une partie au moins des données traitées (M') pour 20obtenir une empreinte calculée (E") et des moyens de comparaison de l'empreinte calculée (E") à une empreinte reçue (E'). 23. Dispositif de réception selon la 21 ou 22, caractérisé 5 en ce que les rnoyens de traitement comprennent des moyens de décryptage et/ou des moyens de décompression. 24. Aéronef comprenant un dispositif selon l'une des 18 à 23. 10 | H,B | H04,B64 | H04L,B64D | H04L 9,B64D 43 | H04L 9/28,B64D 43/00 |
FR2893121 | A1 | DISPOSITIF DE REFRIGERATION PORTABLE | 20,070,511 | L'invention concerne un dispositif de réfrigération portatif pour rafraîchir un produit alimentaire. Plus précisément, mais non exclusivement, la présente invention concerne un dispositif de réfrigération portatif pour rafraîchir une boisson. Particulièrement, un des avantages du présent dispositif est de permettre d'avoir un produit alimentaire, notamment une boisson conditionnée dans un contenant standard, bouteille ou canette, fraîche sous la main quelle que soit la température ambiante. Traditionnellement, dans le domaine de la réfrigération des produits alimentaires, il est connu principalement les réfrigérateurs, les seaux à glace et les glacières. Ces dispositifs utilisent de la glace, un mélange de glace/sel ou, dans le cas d'un réfrigérateur, d'un organe producteur de froid. Bien que très répandus, de tels dispositifs présentent de nombreux inconvénients. Tout d'abord, le temps de refroidissement est long. Par ailleurs, le refroidissement est plus ou moins efficace et, dans le cas du seau à glace, celui-ci est en général adapté à une seule bouteille. On connaît par ailleurs diverses bouteilles ou canettes de structure très spécifique qui intègrent des moyens de refroidissement de structure également très spécifique. Toutefois, ces réalisations nécessitent des modifications des contenants et ne permettent pas des fabrications en grande série. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif de réfrigération portatif, pour rafraîchir un produit alimentaire, notamment une boisson, qui pallie les inconvénients précités, et qui permet de refroidir un produit alimentaire de façon rapide et extemporanée. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de réfrigération facile d'utilisation et de fabrication, et, donc avec un prix de revient bas. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif de réfrigération qui n'a pas besoin d'alimentation électrique et qui peut être utilisé pour toute bouteille ou canette standard. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif, et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un dispositif de réfrigération portatif, pour rafraîchir un produit alimentaire, notamment une boisson, comportant au moins une chambre de confinement contrôlée apte à recevoir ledit produit alimentaire. En particulier, selon l'invention, ladite chambre présente une lame d'air entourant ledit produit alimentaire à rafraîchir et des moyens cryogènes, coopérant avec ladite lame d'air, aptes à provoquer extemporanément et instantanément un abaissement de température au niveau de ladite lame d'air et par suite rafraîchir ledit produit de façon rapide. L'invention concerne également l'application d'un dispositif, tel que décrit ci-dessus, en tant qu'emballage de bouteilles et/ou canettes, ainsi qu'en tant qu'ustensile ménager pour contenir au moins une bouteille et/ou canette. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : -la figure 1 illustre de façon schématique un dispositif de réfrigération portatif selon un premier mode de réalisation, - la figure 2 illustre de façon schématique un dispositif de réfrigération portatif selon un deuxième mode de réalisation, - la figure 3 illustre de façon schématique un exemple de récipient pour un produit alimentaire, notamment une boisson, - la figure 4 illustre de façon schématique une capsule pour gaz liquide. L'invention concerne tout d'abord un dispositif de réfrigération portatif pour rafraîchir un produit alimentaire, notamment une boisson. Comme illustré aux figures 1 et 2, le dispositif, respectivement 1 et 2, concerné par la présente invention comporte au moins une chambre de confinement contrôlée 3 ; 4, apte à recevoir un produit alimentaire ou un récipient 5 ; 15 contenant ledit produit alimentaire. Selon l'invention, ladite chambre 3 ; 4 présente une lame d'air 13 ;14 entourant le produit alimentaire 5 ; 15 à rafraîchir et des moyens cryogènes, coopérant avec ladite lame d'air, aptes à provoquer extemporanément et instantanément, un abaissement de température au niveau de ladite lame d'air et par suite rafraîchir ledit produit de façon rapide. Par moyens cryogènes, on entend tout produit capable de générer du froid. En utilisant différents moyens cryogènes, on peut refroidir une bouteille ou canette de boisson, par exemple, dont la température est ambiante, en une température entre -10 et 3 C, de façon rapide. A titre d'exemple non limitatif, le dispositif de réfrigération, selon la présente invention, peut se présenter sous la forme d'un emballage portatif réutilisable et rechargeable, avec une chambre de confinement contrôlée 4, telle qu'illustrée à la figure 2, ou sous la forme d'un emballage portatif et jetable, notamment avec plusieurs chambres de confinement contrôlées 3 détachables les unes des autres, telles qu'illustrées à la figure 1. Chaque chambre de confinement 3, 4 peut alors recevoir chacune un ou, le cas échéant, plusieurs produits alimentaires. Dans le cas du dispositif 1 comportant plusieurs chambres de confinement contrôlées 3, comme illustré à la figure 1, chaque chambre 3 peut se présenter sous une forme étanche et isotherme afin de pouvoir fonctionner individuellement. Par ailleurs, aussi bien le dispositif 1 que les chambres 3 peuvent être fabriqués à partir d'une matière première qui permet l'isolation des différentes chambres 3 entre elles mais aussi l'isolation des chambres 3 par rapport à l'extérieur. A titre d'autre exemple non limitatif, les dispositifs 1, 2 peuvent présenter une double paroi séparée par un matériau isolant afin de maintenir la 30 température à l'intérieur plus ou moins constante. En outre, et encore à titre d'exemple non limitatif, le dispositif 2 peut se présenter sous la forme extérieure d'une bouteille isolante type thermos. Selon la présente invention, lesdits moyens cryogènes sont constitués d'un gaz liquide, dans un premier temps. A titre d'exemple non limitatif, le gaz cryogène refroidissant peut être de l'azote ou du dioxyde de carbone. Selon un mode particulier de la présente invention, le gaz liquide est contenu dans une capsule 6, telle qu'illustrée à la figure 4, prévue à cet effet. Selon un autre mode particulier de la présente invention, la chambre de confinement contrôlée 3 ; 4 présente également un logement 7 ; 8 pour abriter ladite capsule 6 contenant le gaz liquide. Un tel dispositif de réfrigération 1 ; 2 présente en outre des moyens pour activer lesdits moyens cryogènes. Ces moyens sont constitués d'un mécanisme déclencheur manuel, comme par exemple, et à titre non limitatif, un bouton 9 ; 10, permettant de libérer le gaz liquide au niveau de ladite lame d'air 13 ; 14 de ladite chambre 3 ; 4 de confinement et d'une valve 11 ; 12 contrôlée permettant l'expansion dudit gaz, pendant un temps donné, et l'échappement dudit gaz vers l'extérieur du dispositif 1 ; 2. Cela étant, le volume de ladite lame d'air 13 ; 14 entourant le contenant 5 ; 15 de boisson, et le volume de la capsule 6 de gaz liquide cryogénique sont adaptés pour coopérer ensemble, selon le volume et le type de boisson à refroidir, afin d'abaisser la température de la boisson à consommer. Par ailleurs, il est à noter que ladite valve Il ; 12 complétera la coopération lame d'air-gaz cryogénique pour contrôler la réaction de froid afin de maintenir les conditions de refroidissement suffisamment longtemps mais sans excès. Selon la présente invention, il peut être envisagé l'application d'un tel dispositif en tant qu'emballage de bouteilles et/ou canettes, ainsi qu'ustensile ménager pouvant contenir au moins une bouteille et/ou canette. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un dispositif de réfrigération portatif (1, 2), pour rafraîchir un produit alimentaire (5 ; 15), notamment une boisson, comportant au moins une chambre de confinement contrôlée (3 ; 4) apte à recevoir ledit produit alimentaire (5 ; 15).Selon l'invention, ladite chambre (3 ; 4) présente une lame d'air (13 ; 14) entourant le produit alimentaire (5 ; 15) à rafraîchir et des moyens cryogènes(6, 7, 11 ; 6, 8, 12) , coopérant avec ladite lame d'air (13 ; 14), aptes à provoquer extemporanée et instantanément un abaissement de température au niveau de ladite lame d'air (13 ; 14) et par suite rafraîchir ledit produit de façon rapide.La présente invention concerne également l'application d'un tel dispositif en tant qu'emballage de bouteille et/ou canette, ainsi qu'un ustensile ménager pour contenir au moins une bouteille et/ou canette. | 1. Dispositif de réfrigération portatif (1 ;2), pour rafraîchir un produit alimentaire (5 ;15), notamment une boisson, comportant au moins une chambre de confinement contrôlée, (3 ; 4) apte à recevoir ledit produit alimentaire, caractérisé en ce que ladite chambre (3 ; 4) présente une lame d'air (13 ; 14) entourant ledit produit alimentaire (5 ; 15) à rafraîchir et des moyens cryogènes (6, 7, 11 ; 6, 8, 12), coopérant avec ladite lame d'air (13 ; 14), aptes à provoquer extemporanément et instantanément un abaissement de température au niveau de ladite lame (13 ; 14) d'air et par suite rafraîchir ledit produit de façon rapide. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite chambre (3 ; 4) apte à recevoir ledit produit alimentaire est étanche et isotherme. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens cryogènes (6, 7, 11 ; 6, 8, 12) sont constitués d'un gaz liquide dans un premier temps. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le gaz liquide est contenu dans une capsule (6). 5. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le gaz liquide est l'azote. 6. Dispositif selon les 1 et 4, caractérisé en ce que ladite chambre de confinement (3 ; 4) présente un logement (7 ; 8) pour abriter ladite capsule (6). 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il présente en outre des moyens pour activer lesdits moyens cryogènes. 8. Dispositif selon les 3 et 7, caractérisé en ce que lesdits moyens pour activer lesdits moyens cryogènes sont constitués d'un mécanisme déclencheur manuel permettant de libérer ledit gaz liquide au niveau de ladite lame d'air (13 ; 14) de ladite chambre de confinement (3 ; 4) et d'une valve (11 ; 12) contrôlée permettant l'extraction dudit gaz, pendant un temps donné et l'échappement dudit gaz vers l'extérieur du dispositif. 9. Application du dispositif selon la 1, en tant qu'emballage de bouteilles et/ou canettes. 10. Application du dispositif selon la 1, en tant qu'ustensile ménager pour contenir au moins une bouteille et/ou canette.5 | F | F25 | F25D | F25D 3 | F25D 3/10 |
FR2896846 | A1 | JOINT D'ETANCHEITE DANS LE DOMAINE DE L'INDUSTRIE AUTOMOBILE OU DU BATIMENT PAR EXEMPLE. | 20,070,803 | L'invention concerne un joint d'étanchéité dans le domaine de l'industrie automobile ou du bâtiment par exemple pour éviter notamment des phénomènes de fuite de type "syphonnage" ou "infiltration". D'une manière générale, dans le domaine de l'industrie automobile par exemple, on utilise des joints d'étanchéité dont la fixation est assurée par une partie du joint formant une pince qui est par exemple chaussée sur une feuillure. Or, de tels joints sont particulièrement exposés à des entrées d'eau dites de "syphonnage", lorsqu'ils forment par exemple des joints de hayons, de coffres ou de custodes mobiles. Plus précisément, l'eau ruisselle le long du périmètre extérieur du joint et parvient à s'infiltrer dans l'habitacle du véhicule, le coffre ou la zone à étancher via le fond de la pince, notamment aux endroits où la ou les feuillures présentent des variations d'épaisseur ou de planéité. Pour pallier ces entrées d'eau, il est connu d'avoir recours à une barrière d'étanchéité, tel qu'un cordon de mousse polyuréthane très déformable comme décrit dans le document US-4,949,524 ou, le plus souvent, à un cordon ou film en mastic comme décrit dans le document FR-2 633 233, qui est fixée dans le fond de la pince de fixation. Or, l'expérience montre que le recours à un cordon de mousse polyuréthane n'est pas une solution pérenne du fait d'une trop forte déformation perrnanente après mise en compression, et que le recours à un cordon ou film en mastic entraîne notamment des problèmes de salissures et/ou de pollution des feuillures, ce qui nécessite de procéder à un nettoyage si une partie du joint est déchaussée lors du montage. Par ailleurs, en service après-vente, lorsqu'il faut remplacer le joint et donc le déchausser complètement de la feui lure, on est contraint de nettoyer la feuillure souillée par le mastic à l'aide d'un solvant avant de remonter un joint neuf. Enfin, un cordon de mastic est très pénible à manipuler car il est visqueux, collant et pollue tous les éléments avec lesquels il entre en contact lors des phases de finition (lame de tronçonnage, couteau de découpe, forêt de perçage, rivet, etc.). Un but de l'invention est de concevoir un nouveau type de joint d'étanchéité qui ne présente pas les inconvénients de l'art antérieur évoqué précédemment tout en présentant d'autres avantages et pouvant être notamment utilisé tant dans le domaine de l'industrie automobile que celui du bâtiment. A cet effet, l'invention propose un joint d'étanchéité comportant au moins une zone destinée à être mise en contact par une barrière d'étanchéité avec un support de réception, tel qu'une feuillure d'un encadrement de baie pour un panneau mobile dans l'industrie automobile ou une zone d'aboutement entre deux panneaux fixes dans l'industrie du bâtiment, qui est caractérisé en ce que ladite barrière d'étanchéité camprend une composition de caoutchouc à base d'au moins un élastomère thermoplastique présentant une dureté Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240, qui est inférieure ou égale à 40. De préférence, ledit élastomère thermoplastique présente une dureté Shore A inférieure ou égale à 20, et avantageusement sensiblement égale à 0, et peut être un élastomère thermoplastique styrénique tel qu'un copolymère à blocs styrène/éthylène/butylène/styrène (SEBS) ou à blocs styrène/éthylène/propylène/styrène (SEPS), et la barrière peut être coextrudée sur la zone du joint destinée à être mise en contact avec le support de réception. D'une manière générale, la zone du joint destinée à âtre mise en contact avec le support de réception peut être à base d'un terpolymère éthylène/propylène/diène monomère (EPDM) ou d'un élastomère thermoplastique (TPE, TPO ou TPV) de type mélange d'une polyoléfine et d'un caoutchouc, tel qu'un EDPM, matériau qui est compatible avec celui constituant la barrière d'étanchéité. Selon un exemple de réalisation dans l'industrie auto -nobile, le joint présente une pince de fixation formant la zone du joint destinée à être mise en contact avec le support de réception tel qu'une feuillure, ladite pince à section droite sensiblement en forme de U présentant un fond et deux branches latérales, et dans lequel ladite barrière d'étanchéité est fixée dans le fond de la pince, avec la forme d'une voûte par exemple, par une opération de coextrusion. Selon un autre exemple de réalisation dans l'indu strie du bâtiment, le joint est mis en contact avec une zone d'aboutement entre deux panneaux fixes par l'intermédiaire de la barrière d'étanchéité déposée sous la forme d'un cordon ou d'un film. Le matériau de la barrière d'étanchéité selon l'invention présente de nombreux avantages parmi lesquels il faut notamment citer : - une compatibilité avec des matériaux tels que EPDM et thermoplastiques élastomères qui peuvent constituer un support de réception du matériau selon l'invention avec une possibilité d'extrusion avec ces matériaux ; -un matériau légèrement collant mais non polluant vis-à-vis d'outils de production tels que des vis extrudeuses, des moules de jonction ou des outils de découpe ; et - l'absence de tout phénomène de pollution du support de réception. D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront du complément de description qui va suivre en référen.e à des dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un joint d'étanchéité selon l'invention dans le domaine de l'industrie automobile ; et - la figure 2 est une vue en perspective partielle i1'un joint d'étanchéité selon l'invention dans le domaine du bâtiment. Le joint 1 tel qu'illustré à la figure 1 est un joint utilisable dans l'industrie automobile, notamment pour former un joint de hayon, de coffre ou 30 de custode mobile. Le joint 1 comprend une partie de fixation 3 avec une section droite globalement en U formant une pince 5 qui est destinée à venir se chausser sur une feuillure 7. Le joint 1 comprend également une partie d'étanchéité 9, élastiquement déformable qui n'a été que partiellement représentée car elle dépend essentiellement du type de joint considéré. L'invention concerne notamment l'étanchéité entre la pince 5 du joint 1 et la feuillure 7, c'est-à-dire sur une partie du joint 1 qui est confrontée à des entrées d'eau dites de "syphonnage", c'est-à-dire que l'eau de pluie ruisselant le long du périmètre extérieur du joint parvient à :s'infiltrer dans l'habitacle du véhicule, le coffre ou la zone à étancher via le fond de la pince 5, notamment aux endroits où la feuillure 7 présente de grosses variations d'épaisseur ou de planéité. Plus précisément, la pince 5 du joint 1 présente un fond 10 qui est bordé de deux jambes latérales 12, avec présence éventuelle d'une armature de renfort 14 qui est noyée dans la pince 5. D'une rnanière gànérale, la pince 5 peut être réalisée en un matériau à base d'un terpDlymère éthylène/propylène/diène monomère (EPDM) ou d'un élastomère thermoplastique (TPE, TPO ou TPV) de type mélange d'une polyoléfine et d'un caoutchouc, tel qu'un EDPM. Une garniture d'étanchéité 15 est placée dans le ford de la pince 5 et est destinée à assurer l'étanchéité avec la feuillure 7 avec laquelle elle vient en contact. Cette garniture d'étanchéité 15 est une compo: ition de caoutchouc à base d'au moins un élastomère thermoplastique. Cet élastomère thermoplastique peut être du type styrénique et avantageusement un copolymère à blocs styrène/éthylène/butylène/styrène (SEBS) ou à blocs styrène/éthylène/propylène/styrène (SEPS), présentant une dureté Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240, qui est inférieure ou égale 40, de préférence inférieure à 20 et avantageusement sensiblement égale à 0. Une telle garniture d'étanchéité 15 est à la fois souple, légèrement poisseuse, non polluante et molle, et en plus peut être coextrudée dans la zone désirée et à la forme voulue. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la garniture d'étanchéité 15 a une forme de voûte par exemple. Sur la figure 2, on a illustré un autre joint d'étanchéité 1 dans la domaine du bâtiment par exemple pour assurer une étanchéité entre deux panneaux assemblés l'un à l'autre, l'assemblage pouvant présenter des fuites de type infiltration. Les deux panneaux 20 sont assemblés l'un à l'autre par une équerre d'assemblage 22 fixée à l'extérieur des deux panneaux 20 par un moyen de fixation tel qu'une vis 24 avec interposition d'un joint d'étanchéité 1 qui vient au contact des deux panneaux 20 par une barrière d'étanchéité 15 du type précité déposée sous la forme d'un cordon ou d'un film, pour éviter toute infiltration d'eau depuis l'extérieur au niveau de la zone d'aboutement Z entre les deux panneaux 20 | Joint d'étanchéité comportant au moins une zone (3) destinée à être mise en contact par une barrière d'étanchéité (15) avec un support de réception (7), tel qu'une feuillure d'un encadrement de baie pour un panneau mobile dans l'industrie automobile ou une zone d'aboutement entre deux panneaux fixes dans l'industrie du bâtiment, caractérisé en ce que ladite barrière d'étanchéité (15) comprend une composition de caoutchoue à base d'au moins un élastomère thermoplastique présentant une dureté Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240, qui est inférieure ou égale à 40. | 1. Joint d'étanchéité comportant au moins une zone (3) destinée à être mise en contact par une barrière d'étanchéité (15) avec un support de réception (7), tel qu'une feuillure d'un encadrement de baie pour un panneau mobile dans l'industrie automobile ou une zone d'aboutement entre deux panneaux fixes dans l'industrie du bâtiment, caractérisé en ce que ladite barrière d'étanchéité (15) comprend une composition de caoutchouc à base d'au moins un élastomère thermoplastique présentant une durelé Shore A, mesurée selon la norme ASTM D 2240, qui est inférieure ou égale a 40. 2. Joint d'étanchéité selon la 1, dans lequel ledit élastomère thermoplastique présente une dureté Shore A inférieure ou égale à 20. 3. Joint d'étanchéité selon la 2, dans lequel ledit 15 élastomère thermoplastique présente une dureté Shore A sensiblement égale à 0. 4. Joint d'étanchéité selon une des précédentes, dans lequel ledit élastomère thermoplastique est un élastomère thermoplastique styrénique. 20 5. Joint d'étanchéité selon la 4, dans lequel ledit élastomère thermoplastique styrénique est un copolymère à blocs styrène/éthylène/butylène/styrène (SEBS). 6. Joint d'étanchéité selon la 4, dans lequel ledit élastomère thermoplastique styrénique est une copolymère a blocs 25 styrène/éthylène/propylène/styrène (SEPS). 7. Joint d'étanchéité selon une des précédentes dans lequel la barrière d'étanchéité (15), est coextrudée sur la zone du joint (3) destinée à être mise en contact avec le support de réception (7). 30 8. Joint d'étanchéité selon une des précédentes, dans lequel la zone du joint (3) destinée à être mise en contact avec le support de réception (7) est à base d'un terpolymère éthylène/propylène/diène monomère (EPDM) ou d'un élastomère thermoplastique (TPE, TPO ou TPV) de type mélange d'une polyo éfine et d'un caoutchouc, tel qu'un EDPM. 9. Joint d'étanchéité selon une des précédentes, dans lequel le joint (1) présente une pince de fixation (5) formant la zone du joint destinée à être mise en contact avec le support de réception (7) tel qu'une feuillure, ladite pince (5) à section droite sensiblement { n forme de U présentant un fond (10) et deux jambes latérales (12), et dans lequel ladite barrière d'étanchéité (15) est montée dans le fond (10) de la pince (5). 10. Joint d'étanchéité selon la 9, dans I aquel la barrière d'étanchéité (15) à la forme d'une voûte. 11. Joint d'étanchéité selon une des 1 à 8, dans lequel le joint (1) est mis en contact avec une zone d'aboutement eni re deux panneaux fixes (20) par l'intermédiaire de la barrière d'étanchéité (15) déposée sous la forme d'un cordon ou d'un film. | F,B,E | F16,B60,E04 | F16J,B60J,E04B | F16J 15,B60J 10,E04B 1 | F16J 15/02,B60J 10/00,E04B 1/68 |
FR2892133 | A1 | RALENTISSEUR MOBILE | 20,070,420 | L'invention est un dispositif qui permet le respect des limitations de vitesse aux véhicules. L'invention s'installe sur les routes. Actuellement, sur les routes qui ont une limitation de vitesse basse de l'ordre de 40 kilomètre par heure, un des dispositifs pour faire ralentir les véhicules est le ralentisseur. Le problème de ce ralentisseur, c'est qu'il est placé sur la route de manière fixe. De ce fait, il pénalise tous les véhicules, aussi bien les véhicules qui respectent la limitation de vitesse que ceux qui ne respectent pas la limitation de vitesse. Les ralentisseurs ont l'avantage de réduire la vitesse des véhicules, seulement ils ont un grand inconvénient. Ils perturbent aussi bien les véhicules en dépassement de vitesse que les véhicules respectant les limitations de vitesse. L'invention est un dispositif mécanique et électronique qui est installé en-dessous du niveau de la route (figure 1). L'invention sanctionnera de la même manière qu'un ralentisseur les voitures fautives, en revanche l'invention ne sanctionnera pas les voitures qui sont en règle avec la limitation de vitesse. Lorsqu'un véhicule se présente devant le dispositif de l'invention, deux cas se présentent. Le premier cas est le véhicule (114) qui roule à une vitesse autorisée. L'invention n'a aucune action. Donc pour le véhicule, il ne se passe rien et il n'y a aucun désagrément pour les occupants (figure 1). Le deuxième cas est le véhicule (114) qui roule au-dessus de la vitesse autorisée. L `élévateur (103) va basculer de la route pour créer un obstacle (figure 2). Un obstacle qui est identique au ralentisseur. Le conducteur fautif va alors subir un désagrément identique, à celui causé par un ralentisseur. Une fois que le véhicule est passé, l'élévateur (103) se replace en position plate à la même hauteur que la route (figure 3). L'obstacle est donc immédiatement supprimé. L'invention est prête pour le véhicule suivant. Pour les voitures ne respectant pas la limitation de vitesse, le système de l'invention aura le même effet qu'un ralentisseur. Pour les voitures respectant la limitation de vitesse, la route restera plate. Les voitures ne subiront pas de désagrément. La figure 1 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur à plat et avec la cible. La figure 2 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur basculé et avec la cible La figure 3 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur à plat. La figure 4 représente l'invention en vue de coupe de côté avec l'élévateur basculé. La figure 5 représente la route et un des capteurs infra-rouges de face avec le rayon infra-rouge. La figure 6 représente la route et un des capteurs infra-rouges de face avec la cible et le rayon infra-rouge coupé. La figure 7 représente la tranché vide pour l'installation de l'invention. La figure 8 représente l'invention avec une installation partielle en vue de coupe de côté. La figure 9 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouges et leur rayon infra-rouge. La figure 10 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouges et la cible qui passe devant le capteur infra-rouge 1. La figure 11 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infra-rouges et la cible qui passe devant les capteurs infra-rouges 1 et 2. La figure 12 représente l'invention en vue de haut avec les trois capteurs infrarouges et la cible qui passe devant le capteur infra-rouge 3. La figure 13 représente le montage électronique qui est dans les capteurs infra-rouges. La figure 14 représente le montage électronique du générateur d'impulsions NE555. La figure 15 est un graphique qui représente les impulsions de la sortie du générateur d'impulsions NE555. La figure 16 représente le montage électronique des trois compteurs 4029B. La figure 17 représente le montage électronique des trois comparateurs 4585B. La figure 18 représente le montage électronique de l'amplification avec les transistors La figure 19 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues avant de la cible qui sont sur la partie arrière de l'élévateur. La figure 20 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues arrière de la cible qui sont sur la partie avant de l'élévateur. La figure 21 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues avant de la cible qui sont sur le prolongateur. La figure 22 représente l'invention en vue de côté en coupe avec les roues avant de la cible qui sont sur la partie avant de l'élévateur qui est basculé. La figure 23 représente l'invention en vue de côté en coupe avec la cible qui arrive sur le prolongateur et les supports de pistons des vérins qui sont rentrés. La figure 24 représente le capteur de vérin en vue de haut en coupe avec la tige sortie. La figure 25 représente le capteur de vérin en vue de haut en coupe avec la tige entrée. La figure 26 représente le détail des entrées et des sorties des compteurs 4029B. La figure 27 représente le détail des entrées et des sorties des comparateurs 4585B. L'invention se divise de trois parties, des capteurs infra-rouge (119, 120 et 121), d'une partie électronique (111) et une partie mécanique (110). Les trois capteurs infra-rouge sont installés le long de la route (113) (figure 5). Ils servent à la détection des passages des véhicules (114) sur la route. La partie mécanique (110) se situe dans le sous-sol de la route (figure 3). La partie mécanique est composée d'un ensemble de pièces mécaniques qui créé l'obstacle dont les voitures en survitesse vont percuter. La partie électronique (111) est installée à côté de la partie mécanique. Elle sert à analyser les signaux émis par les capteurs infra-rouge et à commander la partie mécanique (110).30 L'invention se pose sur une route. Pour son installation, il faut creuser dans la route (113) une tranché (124) (figure 7). Cette tranchée a une profondeur de 0, 7 mètre, une longueur de 2,2 mètres et une largeur identique à la largeur d'une voie de route (113). Dans cette tranché (124), il faut poser le socle (101) (figure 8). Le socle est une pièce en acier lourd sur lequel tout le système mécanique repose. Le socle a la même largeur que la route et il mesure 2,2 mètres en longueur, et 0,3 mètre 93 hauteur. Le socle possède plusieurs orifices filtrés, sur lequel des vis peuvent être vissés. Sur le socle, il faut poser le collisionneur (102). Le collisionneur est une pièce en acier lourd qui est percuté par les cibles (124). Le collisionneur supporte l'élévateur et permet le basculement de l'élévateur (103). Les vis (105) assurent l'assemblage du socle (101) avec le collisionneur (102) (figure 8). Sur le collisionneur (102) il faut installer les deux capteurs de fin de course (109) (figure 8). Ces capteurs de fin de course sont maintenus sur le socle par les vis (13). Ces deux capteurs de fin de course servent à déterminer si les pistons (115) sont rentrés ou sorties. Ensuite, il faut placer les deux vérins (90) et le boîtier de la partie électronique (111) sur la partie haute (125) du socle (101) (figure 8). Les deux vérins (90) et le boîtier de la partie électronique (111) sont maintenus sur le socle (101) par la plaquette des vérins (118) qui elle-même est fixée sur le socle par des vis (105) (figure 8). Sur les pistons (115) des vérins (90), il faut fixer les supports de pistons (126) avec les vis (133). Ces supports de pistons (126) servent à supporter l'élévateur (103) lorsque les roues de la cible (114) sont sur l'élévateur. Sur la plaquette des vérins, il y a le prolongateur (127). Le prolongateur est maintenu sur le socle par les vis (105). Pour boucher les orifices créés par les vis, il y a les caches vis (106) qui sont posés sur les vis (figure 3). Sur le collisionneur (102) est installé l'élévateur (103). L'élévateur est maintenu sur le socle par l'axe (104) qui est introduit sur le côté du collisionneur (figure 3). Cet axe permet la rotation de l'élévateur (103) par rapport au collisionneur (102) (figure 4). Mais lorsque l'élévateur est à plat, la surface est parfaitement lisse sur l'élévateur (103) et le prolongateur (127) (figure 3). L'élévateur (103) est une pièce qui bascule (figure 1 et 2) de haut en bas pour permettre à la cible (114) de percuter le collisionneur. Lorsque que l'élévateur (103) et le collisionneur (102) sont bien alignés, un couloir se créé. Dans ce couloir, il faut introduire l'axe (104). Cet axe lie l'élévateur et le collisionneur et il permet à l'élévateur de basculer suivant l'axe (104) (figure 4). Lorsque que l'élévateur (103) est basculé, la partie avant de l'élévateur (116) est plus bas que le niveau de route (113) et la partie arrière de l'élévateur (117) est plus haute que le niveau de la route. Dans cette position, un obstacle est créé sur la route (figure 2). Lorsque que l'élévateur n'est pas basculé, la partie avant de l'élévateur (116) et la partie arrière de l'élévateur (117) sont au même niveau que la route (113). Dans cette position, il n'y aucun obstacle sur la route (figure 1). Pour son fonctionnement, l'invention a besoins d'une alimentation électrique délivrant trois tensions différentes et deux courants différents ; une tension de 5 Volts en continu (95), une tension de 24 Volts en continu (97) et une tension de 220 Volts alternatif (99). La tension de 5 Volts (95) et de 24 Volts (97) sont sur le même circuit et ils ont la même masse (96). La tension de 220 Volts (99) est sur un circuit différent avec une masse (100) différente. La tension de 220 Volts alternatif sert à alimenter les deux vérins (90). De l'alimentation électrique (94) vont partir tous les files électriques. Ces files comprennent un fils d'alimentation de 5 Volts (3), le file de masse 5 Volts (4) et le file de sortie du signal (149 et 150 et 151). Le file de 5 Volts (3) et le file de masse (4) alimentent en électricité avec une tension de 5 Volts les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121). Les files de sortie du signal (149 et 150 et 151) servent à faire circuler l'information de l'état des capteurs infra-rouge à la partie électronique (111). Ces trois fils sont protégés des parasites électriques sur toute leur longueur par une gaine (6). Les capteurs infra-rouge 1 (119), 2 (120) et 3 (121) servent à déterminer la vitesse de la cible (114) et à détecter le passage de la cible. Ils sont placés le long de la route (113). Le capteur 1 (119) est placé 6 mètres à l'avant du dispositif de l'invention. Le capteur infra-rouge 2 (120) est placé à 1 mètre derrière le capteur infra-rouge 1 (figure 9). Le capteur infra-rouge 3 (121) est placé en face du collisionneur (102). Les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121) sont placés par un piquet (2) à une hauteur de 30 centi-mètre du sol (figure 5). Ces trois capteurs infra-rouge sont capables de détecter le passage d'une cible (114) Les capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121) ont deux éléments. Il y a le composant infra-rouge (20) (figure 13) qui émet en permanence un rayon infra-rouge (8 ou 10 ou 12). Ce rayon infra-rouge est invisible à l'oeil nu et il a une portée d'environ 2,50 mètres et il est perpendiculaire à l'axe de la route (113) (figure 9). Le composant infra-rouge est capable de savoir si le rayon infra-rouge a été coupé. Il y a ensuite le comparateur analogique (19), qui compare la tension envoyée par le composant infra-rouge et une tension servant de référence (5) (figure 13). Dans le boîtier de la partie électronique (111), il y a cinq éléments ; il y a le générateur d'impulsion (27), les compteurs logiques (32 et 33 et 34), les comparateurs logiques (54 et 55 et 56), une valeur de référence (131) et des transistors (88 et 92). Le générateur d'impulsion (27) créé des impulsions (1) d'une tension de 5 volts et d'une fréquence de 1 kilo-hertz. Les compteurs logiques (32 et 33 et 34) effectuent un comptage en BCD binaire codé décimal. La valeur de référence (131) est une valeur logique en BCD binaire codé décimal qui sert de référence. Les comparateurs logiques (54 et 55 et 56) effectuent une comparaison entre la valeur de référence et la sortie des compteurs. Les transistors (88 et 92) amplifient la tension en sortie des comparateurs. Le descriptif non-détaillé du l'invention est le suivant. Dès qu'une cible (114) roule sur l'invention, elle coupe le rayon infra-rouge (8) du capteur infra-rouge 1 (119) (figure 6 et 10). Ce capteur infra-rouge émet une tension électrique de 5 Volts (7) sur les compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs commencent un comptage en binaire codé sur trois digits, unité dizaine et centaine, synchronisé sur le générateur d'impulsion (27) (figure 16). Ensuite la cible coupe le rayon infra-rouge (10) du capteur infra-rouge 2 (120) (figure 11). Le capteur infra-rouge 2 émet une tension électrique de 5 Volts sur les trois compteurs. Les compteurs s'arrêtent de compter (figure 16). La valeur obtenue par les trois compteurs est la valeur de la cible (131) est envoyée sur les trois comparateurs (54 et 55 et 56). La valeur de référence (131) qui est générée par les 12 mini-interrupteurs (57 60 61 62 141 142 143 144 145 146 147 et 148) est également envoyée sur les trois comparateurs (figure 17). Si la valeur de la cible (131) est supérieure à la valeur de référence (131), la sortie du comparateur des centaines A fréquence = 1 / période soit F = 1 / T soit (134) = 1 / (29) période = demi-période haute + demi-période basse soit T = Tl + T2 soit (29) = (30) + (31) Tl = 0,6931 x (R1 + R2) x C soit (30) = 0,6931 x ((23) + (24)) x (25) T2 = 0,693 x R2 x C soit (31) = 0,693 x (24) x (25) Pour obtenir ces paramètres, il faut choisir les valeurs de 500 ohms pour la résistance (23), de 1000 ohms pour la résistance (24) et de 580 pico-farad pour le condensateur (25). Avec ces valeurs, on obtient les résultats suivants : Ti = 0,6931x(Rl+R2)xC soit (30) = 0,6931x((23)+(24))x(25) Soit 0,0006 = 0,6931 x (500 + 1000) x 0,000000580 = 0,6 milli-seconde T2 = 0,693xR2xC soit (31) = 0,693x(24)x(25) Soit 0,0004 = 0,693 x 1000 x 0,000000580 = 0,4 milli-seconde période = demi-période haute + demi-période basse soit T = Tl + T2 25 soit (29) = (30) + (31) soit 0,001 = 0,0006 + 0,0004 = 1 milli-seconde fréquence = 1 / période soit F = 1 / T soit (134) = 1 / (29) soit 1000 = 1 / 0,001 = 1 kilo-hertz 30 Le signal de sortie du générateur des impulsions (28), sera des impulsions (1) en carré, avec une tension de 5 Volts et une fréquence de 1 kilo-hertz (figure 15).20 Dans la partie électronique (111), il y a trois circuits intégrés (32) (33) (34) du type 4029B (figure 16). Le circuit 4029B (32) est un compteur logique avec des entrées et des sorties. Il y a quatre entrées de chargement de valeurs PO P1 P2 et P3 (38) qui permettent aux compteurs de charger une valeur logique sur 4 bits à partir de laquelle le compteur commence son comptage (figure 26). Il y a l'entrée PL (39) qui autorise le chargement d'une valeur logique dans les quatre entrées de chargement de valeur PO P1 P2 P3 (38). L'entrée (39) est active à 5 Volts. Il y a l'entrée CP (40 ou 41 ou 45) qui est l'horloge interne du compteur. Lorsque l'entrée CP reçoit une impulsion (1) de 5 Volt, le compteur s'incrémente. Il y a l'entrée CE (46) qui permet de suspendre ou de reprendre le comptage. L `entrée CE (46) est active à 0 Volt. Il y a l'entrée BIN/DEC (47) qui permet de sélectionner un comptage en binaire ou en DCB Décimal Codé en Binaire. Si l'entrée BIN/DEC (47) est à 5 Volts, le comptage s'effectuera en binaire et si l'entrée (47) est à 0 Volt, le comptage s'effectuera en DCB Décimal Codé Binaire (figure 26). Il y a l'entrée UP/DN (48) qui permet de sélectionner un comptage croissant ou décroissant (figure 26). Si l'entrée UP/DN (47) est à 5 Volts, c'est un comptage croissant qui s'effectuera et si l'entrée (47) est à 0 Volt, c'est un comptage décroissant qui s'effectuera. Il y a les quatre sorties 0 1 2 et 3 (42 ou 43 ou 44) qui sont le résultat du comptage sur 4 bits. Il y a la sortie TC (51 ou 52 ou 53) qui est la retenue. La sortie TC est à 5 Volts lorsque le compteur compte et la sortie TC est à 0 Volt lorsque le compteur arrive à saturation. Le compteur (32) est alimenté en 5 Volts sur l'entrée (49) et la masse est sur l'entrée (50). Le compteur (32) est le compteur des unités. Le compteur (33) est le compteur des dizaines. Le compteur (34) est le compteur des centaines. Le compteur des dizaines (33) et le compteur des centaines (34) ont un fonctionnement interne identique au compteur des unités (32). Le compteur des unités (32) a la configuration suivante ; Les quatre entrées de chargement de valeurs PO P1 P2 P3 (38) sont mis à 0 Volt (96) (figure 18). Le début du comptage commencera donc à la valeur logique de 0. L'entrée BIN/DEC (47) est mis à 0 Volt. Le comptage se fera donc en DCB Décimal Codé en Binaire. L'entrée UP/DN (48) est mis à 5 Volts. Le comptage se fera donc en croissant. Il y a un condensateur d'une capacité de 100 nano-Farad entre l'alimentation et la masse du compteur qui sert à supprimer les parasites électriques. Le compteur est alimenté en 5 Volts par l'entrée Vcc (49) et la masse GND (50). La configuration du compteur des dizaine (33) et la configuration du compteur des centaines (34) sont identiques à la configuration du compteur des unités (32) (figure 16). Le signal de sortie du générateur d'impulsion (28), qui sont les impulsions (1) carrés de 5 Volts et d'une fréquence de 1 kilo-hertz (figure 15), est branché sur l'entrée de l'horloge CP (40) du compteur des unités (32) (figure 16). La sortie TC (51) du compteur des unités est branchée sur l'entrée CP de l'horloge (41) du compteur des dizaines mais en passant par une porte inverseuse (35). Pendant le comptage du compteur des unités la sortie TC (51) est à 5 Volts. A chaque fois que le compteur des unités (32) arrive à saturation, c `est à dire 10, il redémarre son comptage depuis 0 et la sortie TC (51) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt est inversé par la porte inverseuse (35) en 5 Volts qui arrive sur l'entrée de l'horloge CP (41) du compteur des dizaines (33). A chaque fois que le compteur des unité arrive à 10, il incrémente le compteur des dizaines. Pendant le comptage du compteur des dizaines, la sortie TC (52) est à 5 Volts. Dés que le compteur des dizaines (33) arrive à saturation, c `est à dire 10, il redémarre son comptage depuis 0 et la sortie TC (52) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt est inversé par la porte inverseuse (35) en 5 Volts qui arrive sur l'entrée de l'horloge CP (45) du compteur des centaines (34). A chaque fois que le compteur des dizaines arrive à 10, il incrémente le compteur des centaines (figure 16). Le compteur des centaines (34) compte et il arrive à 9. Ce chiffre est détecté par la porte ET NON (89). La première entrée de la porte ET NON est branchée sur le bit de poids 1 du signal de sortie des centaines (44). La deuxième entrée de la porte ET NON est branchée sur le bit de poids 8 du signal de sortie des centaines (44) (figure 16). La porte ET NON (89) détecte et bascule lorsque le bit de poids 1 et le bit de poids 8 du signal de sortie des centaines (44) sont à 5 Volts, c'est-à-dire lorsque le compteur des centaines arrive au chiffre 9. La porte ET NON (89) envoie une tension de 0 Volt à la porte ET NON à 3 entrées (93). Cette porte ET NON (93) commande de début et l'arrêt du comptage. Les trois compteurs sont montés en cascade et ils peuvent compter de 0 à 900. Il y a la porte ET à 3 entrées (36) du type 4073 sur laquelle arrive le signal électrique du capteur infra-rouge 1 (7), le signal électrique du capteur infra-rouge 2 (9) inversé par une porte inverseuse (108) et le signal du capteur infra-rouge 3 (11) inversé par une porte inverseuse (107) (figure 16). La sortie de la porte ET (36) est branchée sur la première entrée de la porte ET NON à 3 entrées (93). Les deux autre entrées de la porte ET NON (93) sont le signal du capteur de fin de course (130) et la sortie de la porte ET NON (89). Il y a une résistance (154) de 500 méga-ohms entre le signal du capteur de fin de course (130) et la masse (96). Cette résistance (154) sert à imposer le potentiel 0 Volt lorsque le capteur de fin de course (109) est en position ouverte. La sortie de la porte ET NON (93) est branchée sur les entrées CE (46) des trois compteurs. C'est cette sortie de la porte ET NON (93) qui commande le début du comptage des trois compteurs et l'arrêt du comptage. La sortie des trois compteurs est envoyée sur trois comparateurs (54 et 55 et 56) (figure 17). Ce comparateur est du type 4585B et il compare deux valeurs logiques sur 4 bits. Ce comparateur a les entrées et les sorties suivantes ; il y a les quatre entrées lA 2A 4A 8A de la première valeur logique à comparer (63 ou 65 ou 67) (figure 27). Il y a les quatre entrées 1B 2B 4B et 8B de la seconde valeur logique à comparer (64 ou 66 ou 68). Le comparateur compare les quatre entrées lA 2A 4A 8A avec les quatre entrées 1B 2B 4B 8B. Il y a trois entrées AB (71 ou 77 ou 83). Ces trois entrées servent à prendre en compte d'un résultat intermédiaire d'un comparateur en amont pour un résultat final. Il y a les trois sorties AB (74 ou 80 ou 86) (figure 17 et 27). Ces trois sorties servent aux résultats de la comparaison. Si la valeur logique A est inférieure à la valeur logique B, la sortie AB sont à 0 Volt. Si la valeur A est égale à la valeur B, la sortie A=B est à 5 Volts et les sorties AB sont à 0 Volt (figure 27). Si la valeur A est supérieure à la valeur B, la sortie A>B est à 5 Volts et les sorties A=B et A La configuration du comparateur des unités (54) est la suivante ; il y a les quatre entrées 1B 2B 4B 8B (64) qui sont branchés sur les quatre mini-interrupteurs (57 60 61 et 62) et quatre résistance (59) de grande valeur 500 Méga-ohms (figure 17). Les quatre mini-interrupteurs servent à fixer le chiffre unité en DCB Décimal Codé Binaire de la valeur de référence (131). Les quatre résistances de 500 Méga- ohms (59) servent àforcer le potentiel de 0 Volt lorsque les mini-interrupteurs sont ouverts. Il y a un condensateur (37) d'une capacité de 100 nano-Farad qui sert à supprimer les parasites électriques. Il y a les quatre entrées lA 2A 4A 8A (63) qui sont branchés sur les quatre signaux de sorties unités (42) provenant du compteur des unités (32). L'entrée d'alimentation du comparateur (49) est alimentée par le 5 Volts de l'alimentation générale de l'invention (95). La sortie de la masse du comparateur (50) est reliée à la masse générale de l'invention (96). La configuration du comparateur des dizaines (55) est identique à la configuration du comparateur des unités (54) sauf que les quatre entrées lA 2A 4A 8A sont branchés sur les quatre signaux de sorties dizaines (43) provenant du comparateur des dizaines (33) (figure 17). La configuration du comparateur de centaines (56) est identique à la configuration du comparateur des unités (54) sauf que les quatre entrées lA 2A 4A 8A (67) sont branchés sur les quatre signaux de sorties des centaines (44) provenant du compteur des centaines (34). L'entrée A=B (70) du comparateurs des unités est mis à 5 Volts et les entrées AB (71) du même comparateur sont mis 0 Volt Le comparateur a donc une valeur en amont qui est neutre. La sortie A La sortie A>B du comparateur des unités (74) est reliée à l'entrée A>B du comparateur des dizaines (77). La sortie A La sortie A=B du comparateur des dizaines (79) est reliée à l'entrée AB du comparateur des dizaines (80) est reliée à l'entrée A>B du comparateur des centaines (83) (figure 17). Les sorties A>B (86) et A=B (85) du comparateur des centaines ne sont pas relié. Le sortie A Si la cible roule en-dessous de 4 Km/h, le nombre d'impulsions (1) est supérieur à 900 et donc la valeur de la cible (132) ne sera pas pris en compte. Par exemple, si la vitesse limite est de 50 Km/h. A 50 Km/h correspond un nombre d'impulsions de 72. La valeur référence (131) sera alors 72. Le technicien va prendre le chiffre unité de la valeur de référence qui est 2. Le technicien va transformer ce chiffre 2 en binaire qui sera 0010. Le bit de poids 1 est à 0, le bit de poids 2 est 1, le bit de poids 4 est 0 et le bit de poids 8 est 0. Le technicien règle les quatre mini-interrupteurs des unités. Le mini-interrupteur (57) sert à fixer le bit de poids 1 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur (57) sera ouvert. Le mini-interrupteur (60) sert à fixer le bit de poids 2 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur (60) sera fermé. Le mini-interrupteur (61) sert à fixer le bit de poids 4 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur (61) sera ouvert. Le mini-interrupteur (62) sert à fixer le bit de poids 8 des unités, dans l'exemple ce mini-interrupteur sera ouvert. Ce nombre en binaire est envoyé sur le comparateur des unités (54) (figure 17). Le technicien répète cette même opération pour le chiffre des dizaines. Dans l'exemple, c'est le chiffre 7 qui en binaire est 0111. Le mini-interrupteur (141) sert à fixer le bit 1 des dizaines, dans l'exemple ce mini- interrupteur (141) sera fermé. Le mini-interrupteur (142) sert à fixer le bit 2 des dizaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (142) sera fermé. Le mini-interrupteur (143) sert à fixer le bit 4 des dizaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (143) sera fermé. Le mini-interrupteur (144) sert à fixer le bit 8 des dizaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (144) sera ouvert. Ce nombre en binaire est envoyé sur le comparateur des dizaines (55) (figure 17). Le technicien répète cette même opération pour le chiffre des centaines. Dans l'exemple, c'est le chiffre 0 qui en binaire est 0000. Le mini-interrupteur (145) sert à fixer le bit 1 des centaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (145) sera ouvert. Le mini-interrupteur (146) sert à fixer le bit 2 des centaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur (146) sera ouvert. Le mini-interrupteur (147) sert à fixer le bit 4 des centaines, dans l'exemple ce mini- interrupteur (147) sera ouvert. Le mini-interrupteur (148) sert à fixer le bit 8 des centaines, dans l'exemple ce mini-interrupteur sera ouvert. Ce nombre en binaire est envoyé sur le comparateur des centaines (56) (figure 17). Lorsqu'un mini-interrupteur est ouvert, la résistance de 500 Méga-ohms (59) fixe un potentiel de 0 Volt. Avant la mise en service de l'invention, un technicien règle ces 12 mini-interrupteurs pour rentrer la valeur de référence. La sortie A Dès la mise sous tension de l'invention tous les composants électroniques sont allumés. Le générateur d'impulsion NE555 (27) créé les impulsions (1) carrés de 1 kilo-hertz (28) qui sont envoyées sur l'entrée de l'horloge (40) du compteur des unités (32) (figure 14 15 et 16). Pour les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121), une tension traverse la résistance (14) et la led émettrice infra-rouge (21) (figure 13). les leds émettrices infra-rouge (21) émettent leur trois rayons (8 et 10 et 12) infra-rouge sur la route (113) (figure 5 et 9). Les rayons infra- rouge ne sont pas coupés donc les transistors récepteurs infra-rouge (22) ne reçoivent pas de rayons infra-rouges. Ils sont donc bloqués (figure 9 et 13) et une tension de 0 Volt est émit sur l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19) (figure 13). L'amplificateur opérationnel reste bloqué car la tension de 3 Volts sur l'entrée û est supérieure. Les signaux électriques de sortie (7 et 9 et 11) des trois capteurs infra-rouge 1 et 2 et 3 (119 et 120 et 121) sont à 0 Volt. La tension de 0 Volt du signal de sortie (7) du capteur infra-rouge 1 parvient à l'une des entrées de la porte ET (36) (figure 16). Si une des entrée de la porte ET est à 0 Volt, la sortie de la porte ET (36) sera à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'une des entrées de la porte ET NON (93) (figure 16). Si une des entrées de la porte ET NON est à 0 Volt, la sortie de la porte ET NON (93) sera à 5 Volts. La sortie de la porte ET NON (93) est donc à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'entrée Count Enable (46) de chaque compteur (32 et 33 et 34) (figure 16). L'entrée Count Enable du compteur 4029B est active à 0 Volt et inactive à 5 Volts. Comme l'entrée Count Enable des compteurs est à 5 Volts, les trois compteurs sont en arrêt et donc ils ne démarrent pas leur comptage. Une cible (114) s'approche de l'invention et elle passe devant le capteur-infra-rouge 1 (119). La cible coupe le rayon infra-rouge (8) qui rebondit et va illuminer le capteur infra-rouge (figure 6 et 12). Le transistor récepteur infra-rouge (22) est également illuminé. L'illumination du transistor récepteur infra-rouge provoque son basculement. Il va alors envoyer une tension de 5 Volts à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19) (figure 13). Cette tension de 5 Volts est amplifié en courant par l'intermédiaire de la résistance de 2,2 kilo-ohms (16). Comme la tension à l'entrée + (5 Volts) est supérieure à l'entrée û (3 Volts), l'amplificateur opérationnel (19) bascule et il émet une tension de 5 Volts à sa sortie (figure 13). Cette tension est amplifiée en courant par la résistance de 15 kilo-ohms (17). Le signal électrique 1 (7) du capteur infra-rouge 1 (119) est donc à 5 Volts. Ce signal électrique 1 (7) parvient à la porte ET (36) (figure 16). A cet instant précis les signaux électriques 2 et 3 (9 et 11) sont à 0 Volt. Ces deux signaux 2 et 3 (9 et 11) sont inversés par les deux portes inverseuses (108 et 107) (figure 16). La sortie de ces deux portes inverseuses est donc à 5 Volts. Les trois entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts, la porte bascule et elle envoie une tension de 5 Volts à la deuxième porte ET NON (93). A instant précis, la sortie de la porte ET NON (89) est à 5 Volts car le compteur des centaines (34) n'est pas à 9. Le signal du capteur de fin de course (130) est 5 Volts car les pistons (115) sont sortis. Comme toutes les entrées de la porte ET NON (93) sont à 5 Volts, cette porte ET NON (93) bascule et sa sortie passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'entrée CE (46) de chaque compteur ce qui active les compteurs. Les trois compteurs (32 et 33 et 34) peuvent commencer le comptage (figure 16). Le compteur des unités commence le comptage à partir de 0. Les impulsions (1) du signal du générateur d'impulsion (28) parviennent à l'entrée de l'horloge CP (40) du compteur des unités (32) (figure 16). A chaque impulsion (1) du signal du générateur d'impulsions (28), le compteur des unités (32) s'incrémente et il envoie la valeur sur les quatre signaux de sorties des unités (42). Pendant le comptage du compteur des unités (32), la sortie TC (51) est à 5 Volts. Dès que le compteur arrive à 10, le compteur redémarre à 0 et la sortie TC (51) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la porte inverseuse (35) qui inverse cette tension en 5 Volts (figure 16). Cette tension de 5 Volts arrive à l'entrée de l'horloge CP (41) du compteur des dizaines (33). A chaque impulsion (1) de la sortie TC (51), le compteur des dizaine s'incrémente et il envoie la valeur sur les quatre signaux de sorties des dizaines (43). Dès que le compteur des dizaines (33) arrive à 10, le compteur redémarre à 0 et la sortie TC (52) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la porte inverseuse (35) qui inverse cette tension en 5 Volts (figure 16). Cette tension de 5 Volts arrive à l'entrée de l'horloge CP (45) du compteur des centaines (34). A chaque impulsion (1) de la sortie TC (52), le compteur des centaines s'incrémente et il envoie la valeur sur les quatre signaux de sorties centaines (44). Dans le descriptif qui suit, il est expliqué le cas oû une cible passe sur l'invention à une vitesse autorisée, c'est-à-dire une vitesse inférieure que la vitesse limité. La distance qui sépare le capteur infra-rouge 1 (119) et la capteur infra-rouge 2 (120) est de 1 mètre. La cible (114) parcourt cette distance en fonction de sa vitesse mais se sera au alentour de environ 80 milli-seconde et elle passe devant le capteur infra- rouge 2 (figure 11). Le capteur infra-rouge 2 a un fonctionnement interne identique qu'au capteur infra-rouge 1 (119) (figure 13). Le rayon infra-rouge (10) du capteur infra-rouge 2 (120) est coupé par la cible (114) (figure 11). Le signal de sortie 2 (9) du capteur infra-rouge 2 est à 5 Volts et il arrive à la porte inverseuse (108) (figure 16). La porte inverseuse fait passer cette tension de 5 Volts à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'une des entrées de la porte ET (36). Comme l'une des entrées de la porte ET est à 0 Volt, la porte ET (36) bascule et sa sortie passe bascule et sa sortie passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à l'une des entrées de la porte ET NON (93) (figure 16). Comme l'une des entrées de la porte ET NON (93) est à 0 Volt, elle bascule et sa sortie passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient sur l'entrée Count Enable (46) des trois compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs stoppent leur comptage et maintiennent le résultat en Binaire Codé Décimal sur les trois sorties (42 et 43 et 44). La sortie (42) représente le chiffre unité du résultat du comptage, la sortie (43) représente le chiffre dizaine et la sortie (44) représente le chiffre centaine. Ce résultat est la valeur de la cible (132) et il est envoyé sur les trois comparateurs (figure 16 etl7). Le signal de sortie des unités (42) est envoyé sur le comparateur des unités (54) sur les quatre entrées (63). Le signal de sortie des dizaines (43) est envoyé sur le comparateur des dizaines (55) sur les quatre entrées (65). Le signal de sortie des centaines (44) est envoyé sur le comparateur des centaines (56) sur les quatre entrées (67) (figure 17). Cette valeur de la cible (132) est comparée à la valeur de référence (131). La valeur de référence est aussi sur trois chiffres. Le chiffre des unités de la valeur de référence est configuré par les quatre mini-interrupteurs (57 et 60 et 61 et 62) et il est envoyé sur les quatre entrées (64) du comparateur des unités (54). Le mini-interrupteur (57) configure le bit de poids 1 du chiffre unité, le mini-interrupteur (60) configure le bit de poids 2 du chiffre unité, le mini-interrupteur (61) configure le bit de poids 4 du chiffre unité et le mini- interrupteur (62) configure le bit de poids 8 du chiffre unité. Le chiffre des dizaines de la valeur de référence est configuré par les quatre mini-interrupteurs (141 et 142 et 143 et 144) et il est envoyé sur les quatre entrées (66) du comparateur des dizaines (55). Le mini-interrupteur (141) configure le bit de poids 1 du chiffre dizaine, le mini-interrupteur (142) configure le bit de poids 2 du chiffre dizaine, le mini-interrupteur (143) configure le bit de poids 4 du chiffre dizaine et le mini-interrupteur (144) configure le bit de poids 8 du chiffre dizaine. Le chiffre des centaines de la valeur de référence est configuré par les quatre mini-interrupteurs (145 et 146 et 147 et 148) et il est envoyé sur les quatre entrées (68) du comparateur des centaines (56). Le mini-interrupteur (145) configure le bit de poids 1 du chiffre centaine, le mini-interrupteur (146) configure le bit de poids 2 du chiffre centaine, le mini-interrupteur (147) configure le bit de poids 4 du chiffre centaine et le mini-interrupteur (148) configure le bit de poids 8 du chiffre centaine. Les douze résistances de valeur 500 méga-ohms (59) servent à forcer une tension de 0 Volt lorsque les mini-interrupteurs sont ouverts (figure 17). Les entrées AB (71) du comparateur des unités (54) sont à 0 Volt et l'entrée A=B (70) est à 5 Volts. Le comparateur des unités est donc configuré au neutre. Il compare le chiffre unité de la valeur de la cible (132) et le chiffre unité de la valeur de référence (131). Il envoie le résultat de cette comparaison avec les trois sorties AB (74) (figure 17). C'est-à-dire qu'il envoie une tension de 5 Volts à la sortie correspondant au résultat et une tension de 0 Volt au deux autres sorties. Le comparateur des dizaines (55) compare le chiffre dizaines de la valeur de la cible (132) et le chiffre dizaines de la valeur de référence (131). Il envoie le résultat de cette comparaison avec les trois sorties AB (80). Si ces deux chiffres sont égaux, le comparateur des dizaines, avec ses trois entrées AB (77), tient compte du résultat du comparateur des unités. Le comparateur des centaines (56) compare le chiffre centaine de la valeur de la cible (132) et le chiffre centaine de la valeur de référence (131). Si ces deux chiffres sont égaux, le comparateur des centaines, avec ses trois entrées AB (83), tient compte du résultat du comparateur des dizaines. Dans ce cas où la cible roule à une vitesse autorisée donc la vitesse de la cible (132) est supérieure à la vitesse de référence (131). Le comparateur des centaines (56) envoie donc une tension de 5 Volts à la sortie A>B (86) et une tension de 0 Volt aux deux sorties A=B (85) et A La distance qui sépare le capteur infra-rouge 2 (120) et la capteur infra-rouge 3 (121) est de 6 mètre. La cible (114) parcourt cette distance au environ 400 milli-seconde et elle passe devant le capteur infra-rouge 3 (121) (figure 12). Les rayons infra-rouge 1 (8) et 2 (10) ne sont plus coupés. Le transistor récepteur infra-rouge (22) n'est plus illuminé et donc il se bloque et sa sortie repasse à 0 Volt (figure 13). Cette tension de 0 Volt arrive à l'entrée + de l'amplificateur opérationnel (19). Comme la tension de l'entrée û (3 Volts) est supérieure à la tension de l'entrée + (0 Volt), l'amplificateur opérationnel bascule et sa sortie repasse à 0 Volt. Le signal électrique 1 (7) repasse donc à 0 Volt et parvient à la porte ET (36). Avec le même fonctionnement pour le capteur infra-rouge 2 (120), le signal électrique 2 (9) repasse également à 0 Volt et parvient à la porte inverseurse (108) (figure 16). La porte inverseuse (108) bascule et sa sortie passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). La sortie de cette porte ET (36) reste à 0 Volt car l'une de ses entrées, le signal électrique 1 (7), n'est pas à 5 Volts. Le rayon infra-rouge 3 (12) est coupé par la cible (figure 12). Il rebondit et illumine le capteur infra-rouge 3 (121). Le transistor récepteur infra-rouge (22) est également illuminé. Le fonctionnement interne du capteur infra- rouge 3 (121) est identique qu'au capteur infra-rouge 1 (119) et 2 (120) (figure 13). La sortie du signal électrique 3 (11) passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts arrive à la porte inverseuse (107) qui fait passer cette tension de 5 Volts A 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la porte ET (36). Mais comme la sortie de cette porte ET (36) était déjà à 0 Volt, la porte (36) ne bascule pas sa sortie reste à 0 Volt (figure 16). La sortie du signal électrique 3 (11) arrive également à l'entrée PL (39) des trois compteurs (32 et 33 et 34) (figure 16). Lorsque cette entrée est à 5 Volts, le compteur charge la valeur qu'il y a dans les quatre entrées PO Pl P2 P3 de chargement de valeur (38). Ces quatre entrées (38) sont toutes à 0 Volt pour les trois compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs chargent donc la valeur logique 0. Les quatre signaux de sorties des unités (42) du compteur des unités sont tous remis à la valeur logique 0 ainsi que les quatre signaux de sorties des dizaines (43) du compteur des dizaines ainsi que les quatre signaux de sorties des centaines (44) du compteur des centaines. Dès que la cible (114) roule devant le capteur infra-rouge 3 (121), les trois compteurs sont remis à 0 et ils ne peuvent pas recommencer le comptage tant que la cible est devant le capteur infra-rouge 3. La sortie du signal électrique 3 (11) parvient également à l'une des entrées de la porte ET (91) (figure 18). Mais l'autre entrée de cette porte ET (91), qui le signal du capteur de fin de course (130), est à ce moment précis à 0 Volt, donc la porte ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt. Les roues avant de la cible (114) roule sur la partie avant (116) de l'élévateur (103). L'élévateur reste à plat car sa partie avant (116) est maintenue par les piston (115) (figure 1). Juste après, les roues avant de la cible roulent sur le collisionneur (102). Comme l'élévateur (103) est resté à plat, l'élévateur et le collisionneur sont parfaitement alignés et à l'horizontale (figure 1), la cible ne subit aucune perturbation. Juste après, les roues avant de la cible roulent sur la partie arrière (117) de l'élévateur (103) (figure 19). L'élévateur reste à plat car sa partie arrière (117) est maintenue par les vis (105). La cible (114) qui, dans ce cas roule à une vitesse autorisée, passe sur l'invention sans subir de désagrément. Au environ de 300 milli-seconde après, la cible (114) sort complètement de l'invention. Le rayon infra-rouge 3 (12) n'est plus coupé et donc le signal électrique 3 (11) repasse à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension en 5 Volts (figure 16). Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). A partir de ce moment toutes les entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts sauf l'entrée provenant du signal électrique 1 (7). La tension de 0 Volt du signal électrique 3 (11) arrive aussi l'entrée PL (39) (figure 16). Les trois compteurs (32 et 33 et 34) ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 (38). Ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. A partir de cet instant, le cycle d'un passage de cible à vitesse autorisée est terminé et l'invention peut alors recevoir le passage de la cible suivante. Dans le descriptif qui suit, il est expliqué le cas où une cible passe sur l'invention à 30 une vitesse non-autorisée, c'est-à-dire une vitesse supérieure que la vitesse limité. La cible (114) se présente devant l'invention et le capteur infra-rouge 1 (119). Le fonctionnement pour ce nouveau cycle est exactement le même que celui décrit précédement jusqu'au moment où la cible s'apprête à franchir le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 10). Les trois compteurs (32 et 33 et 34), les trois capteurs infra-rouge (119 et 120 et 121) et les tous les composants du générateur d'impulsions (27) ont le même fonctionnement décrit précédement. Les trois comparateurs (54 et 55 et 56) ont également le même fonctionnement décrit précédement seulement la valeur de la cible (132) est inférieure à la valeur de référence (131). Les trois comparateurs sont montés en cascade et donc ils détectent ce changement et la sortie A En recevant cette tension de 24 Volts, les deux vérins (90) font faire rentrer leur pistons (115) par un mouvement de translation (figure 23) en une durée de 120 milli-seconde selon les données du constructeur. Les deux vérins (90) sont programmés tel que dès qu'ils reçoivent une tension électrique, même très brève, ils poussent leur piston jusqu'au bout de leur course à une position précise Les pistons (115) sont fixés au support de pistons (126). Les supports de pistons (126) sont donc déplacés par le même mouvement de translation que les pistons (115). Les supports de pistons (126) ne sont donc plus en face de la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 23). L'élévateur commence tout doucement à basculer vers l'avant car la partie avant (116) est plus grande et donc plus lourde que la partie arrière (117). Lorsque les supports de pistons (126) se sont déplacés, les capteurs de fin de course (109) ont poussé leurs tiges (129) avec ses ressorts (98) (figure 23 et24). Ces tiges établissaient un lien électrique avec les deux files (112) lorsque la tige (129) était rentrée (figure 26).Ce fils électrique est alimenté en 5 Volts (95) et sa sortie est le signal (130) du capteur de fin de course. Le signal électrique (130) du capteur de fin de course était alors à 5 Volts. Lorsque la tige est sortie, ce lien électrique est rompu et le signal électrique (130) du capteur de fin de course passe à 0 Volt (figure 24). Aux environs de 40 milli-seconde après, la cible (114) avance et elle roule sur la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 22). L'élévateur n'est plus maintenu par les supports de pistons (126). Sous le poids de la cible, l'élévateur bascule en effectuant une rotation depuis l'axe (104). La partie avant (116) de l'élévateur s'enfonce jusqu'à ce qu'elle heurte le bas du collisionneur (102) (figure 22). Le signal électrique (130) du capteur de fin de course est à 0 Volt et il arrive sur l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 18). La résistance de 500 méga-ohms (154) sert à imposer la tension de 0 Volt afin d'éviter les tensions parasites. La porte ET (87) bascule et sa sortie passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt parvient à la base (155) du transistor (88) (figure 18). Ce transistor (88) bascule et l'émetteur (152) passe à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive aux deux vérins (90) (figure 18). Les deux vérins n'exercent plus leur force, mais ils maintiennent les pistons (115) à l'intérieur de leur cylindre. Dans le capteur de fin course (109), la tige (129) est sortie le fils (112) du signal électrique (130) du capteur de fin de course est soumis aux perturbations parasites electriques. La résistance de grande valeur 500 méga-ohms (154) qui est placé entre le signal (130) et la masse du 5 Volts (96) supprime ces parasites (figure 18). Le signal électrique (130) avec sa tension de 0 Volt arrive également à l'entrée de la porte inverseuse (58). Cette porte inverseuse (58) inverse le signal d'entrée et donc la sortie de la porte inverseuse passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'une des entrées de la porte ET (91) (figure 18). L'autre entrée de la porte ET (91) est connecte au signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 (121). A ce moment précis ce signal 3 (11) est à 0 Volt. La porte ET (91) ne bascule donc pas et sa sortie reste à 0 Volt. En roulant sur la partie avant (116) de l'élévateur (103), la cible (114) coupe le rayon infra-rouge 3 (12) du capteur infra-rouge 3 (121) (figure 12). Le fonctionnement du capteur infra-rouge 3 (121) est identique qu'au capteur infra-rouge 1 (119) et 2 (120) (figure 13). Le signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 passe donc a 5 Volts. Cette tension de 5 Volts arrive a l'entrée de la porte inverseuse (107) (figure 16). La porte inverseuse (107) inverse la tension et sa sortie passe à 0 Volt (figure 16). Cette tension de 0 Volt arrive à la porte ET à trois entrées (36).La sortie de cette porte ET (36) était déjà à 0 Volt. Donc la porte ET (36) ne bascule pas. Cette porte commande le comptage (figure 16). Tant que le signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 (121) est a 5 Volts, le comptage ne peut pas commencer. Autrement dit tant que la cible est devant le capteur infra-rouge 3, le comptage ne peut pas commencer. La tension de 5 Volts du signal 3 (11) du capteur infra-rouge 3 (121) arrive aussi sur l'entrée PL (39) des trois compteurs (32 et 33 et 34) (figure 16). Cette entrée PL (39) charge la valeur qu'il y a sur les quatre entrées PO Pl P2 P3 (38). Ces quatre entrées (38) sont à la masse. La tension de 5 Volts du signal 3 (11) active l'entrée PL (39) qui charge la valeur logique 0 aux trois compteurs (32 et 33 et 34). Les trois compteurs sont remis a zéro. Les trois signaux de sorties unités (42) du compteur des unités (32), dizaines (43) du compteurs des dizaines (33) et centaines (44) du compteur des centaines (34) passent alors tous à la valeur logique 0 (figure 16). Ces trois signaux (42 et 43 et 44) parviennent respectivement sur les trois comparateurs unités (54) dizaines (55) et centaines (56) (figure 16 etl7). A ce moment la valeur de référence (131) redevient supérieure à la valeur de la cible (132). Les trois comparateurs basculent et la sortie A 40 milli-seconde après, les roues avant de la cible (114) percutent le collisionneur (102) (figure 2). Le choc ressenti par la cible est identique à un ralentisseur classique. 20 milli-seconde après, les roues avant de la cible (114) roulent sur la partie arrière (117) de l'élévateur (103) (figure 19). L'élévateur, sous la pression des roues avant de la cible, effectue une rotation selon l'axe (104) jusqu'à que la partie arrière (117) de l'élévateur touche les vis (105). Les rayons infrarouges 1 (8) et 2 (10) ne sont plus coupés par le cible (114) et donc le signal électrique 1 (7) et le signal électrique 2 (9) repasse à 0 Volt (figure 12).Les signaux électriques 1 (7) et 2 (9) arrivent sur la porte ET (36). La sotie de cette porte ET (36) était à 0 Volt donc elle ne bascule pas (figure 16). L'élévateur (103) reprend alors à sa position horizontale (figure 19). La partie avant (116) de l'élévateur a libéré de l'espace pour les supports de pistons (126). Comme les supports de pistons ne sont plus bloqués par la partie avant (116) de l'élévateur, les deux vérins (90) peuvent maintenant pousser leur piston (115). Les deux vérins (90) sont programmés tel que dès qu'ils reçoivent une tension électrique, même très brève, ils poussent leur piston jusqu'au bout de leur course à une position précise. Les supports de pistons (126) suivent le même mouvement de translation et ils se glissent sous la partie avant (116) de l'élévateur en une durée de 100 milli-seconde. L'élévateur (103) a maintenant repris sa position initiale horizontale et il est stabilisé (figure 19). Par leur mouvement de translation les supports de pistons (126) ont poussé la tige (129) du capteur de fin de course (109). La tige est rentrée dans le cylindre du capteur de fin de course (figure 26 et 19). En rentrant, la tige (129) a rétablie le contact électrique entre les deux fils (112). Une tension de 5 Volts peut alors passer et le signal électrique (130) du capteur de fin de course passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'une des entrées de la porte ET (87) (figure 18). Mais comme les deux autres entrées de cette porte ET (87), qui sont la sortie A Après, la cible (114) avance et ses roues arrières roulent sur la partie avant (116) de l'élévateur (103) (figure 20). L'élévateur étant parfaitement stabilisé, les roues arrière roulent sur une surface plane et la cible ne subit pas de désagrément. Au environ de 120 milli-seconde après, la cible (114) sort complètement de l'invention. Le rayon infra-rouge 3 (12) n'est plus coupé et le signal électrique 3 (11) repasse à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension en 5 Volts (figure 16). Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). A partir de ce moment toutes les entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts sauf l'entrée provenant du signal électrique 1 (7). La tension de 0 Volt du signal électrique 3 (11) arrive aussi l'entrée PL (39) de chargement de valeurs (figure 16). Les trois compteurs (32 et 33 et 34) ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 de chargement de valeur (38). Ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. A partir de cet instant, le cycle d'un passage de cible à vitesse non-autorisée est terminé et l'invention peut alors recevoir le passage de la cible suivante. Dans le descriptif qui suit, il est expliqué le cas où une cible passe sur l'invention à une vitesse très lente, comme par exemple une cible qui est pris dans un ralentissement ou dans un emboutaillage. La cible (114) se présente devant l'invention et le capteur infra-rouge 1 (119). Le fonctionnement pour ce nouveau cycle est exactement le même que celui décrit précédement jusqu'au moment où la cible s'apprête à franchir le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 6 et 10). La cible met donc beaucoup de temps pour arriver devant le capteur infra-rouge 2 (120) plusieurs minutes. Dans cette situation, le signal électrique infra-rouge 1 (7) est à 5 Volts et le signal électrique 2 (9) est 0 Volt. Les trois compteurs sont actifs et ils comptent. Comme la cible (114) roule très doucement, elle ne passe pas immédiatement devant le capteur infra-rouge 2 (120) (figure 10). La période de comptage dure longtemps et les trois compteurs chacun arrivent à saturation. Les deux entrées de la porte ET NON (89) sont branchées les bits 1 et 8 du signal de sortie (44) du compteur des centaines (34) (figure 16). Ces deux bits représentent le chiffre 9 en binaire. Dès que le compteur des centaines (34) arrive à 9, les bits 1 et 8 sont à 5 Volts et donc la porte ET NON (89) détecte ce chiffre 9 et la porte bascule et sa sortie passe à 0 Volt (figure 16). Cette tension de 0 Volt parvient à la porte ET NON (93). Cette porte ET NON (93) était active et sa sortie était à 0 Volt. Cette porte bascule et sa sortie passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient à l'entrée Count Enable (46) de chaque compteurs ce qui stoppent le comptage des trois compteurs (figure 16). Les trois compteurs s'arrêtent à 900. Les trois comparateurs (54 et 55 et 56) ne peuvent pas basculer car la valeur de référence (131) est plus petite que la valeur de la cible (132) (figure 17). La sortie A Puis la cible avance et elle passe devant le capteur infra-rouge 3 (121) (figure 12). Avec le fonctionnement interne du capteur infra-rouge 3 (121) (figure 13), le signal électrique 3 (11) passe à 5 Volts. Cette tension de 5 Volts parvient sur la porte inverseuse (107) (figure 16). Cette porte inverseuse (107) bascule et sa sortie passe à. 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à l'une des entrées de la porte ET (36). La sortie de cette porte ET (36) était déjà à 0 Volt donc la porte ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt. La tension de 5 Volts du signal électrique 3 (11) parvient également sur l'entrée de chargement (39) de chaque compteurs (figure 16). Les trois compteurs rechargent la valeur logique 0 qu'il y a sur leurs entrées PO P1 P2 P3 (38). Les trois compteurs sont donc remis à zéro. La tension de 5 Volts du signal électrique 3 (11) arrive aussi sur l'une des entrées de la porte ET (91) (figure 18). Cela n'a pas de conséquence car l'autre entrée de cette porte ET (91) est le signal du capteur de fin de course (130). Le signal du capteur de fin de course (130) est à 5 Volts mais cette tension est inversée par la porte inverseuse (58). L'autre entrée est à 0 Volt, donc cette porte ET (91) ne bascule pas et sa sortie reste à 0 Volt. Dans ce cas, le passage de la cible devant le capteur infra-rouge 3 (120) n'a donc aucune action sur la partie électronique. Puis, la cible (114) sort complètement de l'invention. Le rayon infra-rouge 3 (12) n'est plus coupé et donc le signal électrique 3 (11) repasse à 0 Volt. Cette tension de 0 Volt arrive à la porte inverseuse (107) qui transforme cette tension en 5 Volts (figure 16). Cette tension de 5 Volts parvient à la porte ET (36). Cette porte ET (36) ne bascule pas car toutes ces entrées ne sont pas à 5 Volts. A partir de ce moment toutes les entrées de la porte ET (36) sont à 5 Volts sauf l'entrée provenant du signal électrique 1 (7). La tension de 0 Volt du signal électrique 3 (11) arrive aussi l'entrée PL (39) de chargement de valeurs (figure 16). Les trois compteurs (32 et 33 et 34) ne chargent plus de valeurs aux entrées PO P1 P2 P3 (38). Ils sont prêts à reprendre leur comptage à partir de zéro. A partir de cet instant, le cycle d'un passage de cible à une vitesse très lente est terminé et l'invention peut alors recevoir le passage de la cible suivante | L'invention est un dispositif qui permet de limiter la vitesse des véhicules sur une route.Les ralentisseurs sont placés sur les routes pour obliger les véhicules à respecter une limitation de vitesse. Seulement ces ralentisseurs causent un désagrément à tous les véhicules qui circulent. Ils sanctionnent aussi bien les voitures qui dépassent la limitation de vitesse que les voitures qui respectent la limitation de vitesse. L'invention, grâce à son électronique, analyse la vitesse des véhicules et va placer un obstacle sur la route seulement pour les véhicules dépassant la limitation de vitesse. Dans ce cas, l'avant de l'élévateur (103) se rabaisse et le véhicule (114), qui est en survitesse, percute le collisionneur (102) qui créé un désagrément identique au ralentisseur. Pour les autres voitures, qui respectent la limitation de vitesse, l'invention ne créera aucun désagrément car l'élévateur sera en position plate. L'invention apporte toujours la sanction pour les véhicules en infraction de vitesse, comme les ralentisseurs, mais surtout, il apporte le confort pour les véhicules non-fautifs contrairement aux ralentisseurs. | 1) Dispositif permettant de faire ralentir les véhicules sur les routes, caractérisé en ce qu'il comporte des capteurs infra-rouge (119, 120, 121) installés le long de la route servant à détecter les passages des véhicules sur la route et dont les signaux sont analysés par une partie électronique (111) qui commande une partie mécanique (110) installée dans une tranchée (124) réalisée sur la route, comportant un socle (101) sur lequel est fixé un collisionneur (102) qui supporte, par un axe (104), un élévateur (103) pivotant par rapport au dit collisionneur (102) formant une pièce basculante définissant soit une surface parfaitement lisse lorsqu'elle est à plat, soit un obstacle après basculement de haut en bas, la partie avant étant plus basse que la route et la partie arrière étant plus haute que la route, dont le mouvement de basculement est commandé, après détection d'une survitesse, de sorte à créer un obstacle sur une zone limité d'une route, uniquement au passage d'un véhicule en survitesse, en temps réel, et de supprimer ce même obstacle après le passage du véhicule, toujours en temps réel. 2) Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que la tranchée (124) a la même largeur d'une voie de route, a une longueur de 2,20 mètres et a une profondeur de 0,7 mètre. 3) Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble de pièces mécaniques socle (101), collisionneur (102), élévateur (103) comporte en outre un prolongateur (127) sous lequel sont disposés des vérins (90) et des supports de piston (126) placés sous la partie avant de l'élévateur (116) qui bascule. 4) Dispositif, selon la 3, caractérisé en ce que l'élévateur (103) présente une partie avant (116) plus lourde que sa partie arrière (117), ce qui lui permet de basculer selon l'axe (104) en fonction de la position du support de piston (126) pour créer un obstacle qui est percuté par les roues avant du véhicule en survitesse après que les vérins (90) aient tiré les supports de pistons et ensuite de se remettre en position plate par le roulage des roues avant du véhicule (114) sur la partie arrière (117) de l'élévateur. 5) Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que la partie électronique (111) est composée d'un générateur d'impulsion (27), qui génère et envoie des impulsions d'une fréquence de 1 kilo-hertz par une sortie (28) sur trois compteurs (32, 33, 34) de sorte que les capteurs 1 (119) et 2 (120) disposés le long de la route qui détectent le passage du véhicule (114) envoient des signaux électriques (7 et 9) aux trois compteurs de sorte que les trois compteurs comptent le nombre d'impulsions généré par le générateur d'impulsions (27), pendant le laps de temps que met le véhicule (114) pour parcourir la distance entre les capteurs infra-rouge 1 (119) et 2 (120) et ils envoient ce résultat, qui est la valeur du véhicule (132), à trois comparateurs (54, 55, 56) par l'intermédiaire de fils (42, 43, 44) en ce que les trois comparateurs comparent la valeur du véhicule (132) provenant des trois compteurs (32, 33, 34) avec la valeur de référence (131) provenant de douze mini-interrupteurs (57, 60, 61, 62, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 148) de sorte que dans le cas où la cible (114) roule à une vitesse autorisée, les trois comparateurs déterminent que la valeur de référence (131) est inférieure à la valeur du véhicule (132) et ils ne déclenchent pas l'action avec la sortie (84) sur un transistor (88) les vérins (90) et les supports de vérins (126) ou au contraire dans le cas où le véhicule roule à une vitesse non autorisée les trois comparateurs (54, 55, 56) déterminent que la valeur de référence (131) est supérieure à la valeur du véhicule (132) et ils déclenchent l'action avec la sortie (84) sur le transistor (88). 6) Dispositif, selon la 5, caractérisé en ce que les transistors (88 et 92) amplifient la tension provenant du signal (84) des comparateurs (54, 55, 56) ou du signal (11) du capteur infra-rouge 3 (121) pour les rendre compatibles avec les tensions d'entrées des vérins (90). 7) Dispositif, selon les 1 et 4, caractérisé en ce que le capteur infra-rouge 3 (121) est disposé en face du collisionneur (102) de sorte à détecter la sortie du véhicule (114) et à envoyer un signal électrique (11) aux vérins (90) qui sont alors sollicités pour pousser les supports de pistons (126) sous l'élévateur (103) ce qui le maintient en position plate. 8) Dispositif, selon la 3, 4 ou 6, caractérisé en ce que sont installés sous le collisionneur (102), deux capteurs de fin de course (109) disposés de sorte à déterminer si les pistons (115) des vérins sont en positions rentrés ou sortis. | E,G | E01,G08 | E01F,G08G | E01F 9,G08G 1 | E01F 9/529,G08G 1/052 |
FR2888009 | A1 | DISPOSITIF DE COMMANDE COMPORTANT DEUX MANCHES COUPLES POUR PERMETTRE DE PLACER DES ORGANES COMMANDES DANS DES POSITIONS SOUHAITEES | 20,070,105 | La présente invention est relative à un . Plus particulièrement, mais non exclusivement, l'invention concerne l'application d'un tel dispositif de commande au positionnement des gouvernes d'un aéronef - en particulier de ses gouvernes de gauchissement et de profondeur - muni d'un poste de pilotage à double commande. Par le document US 5 291 113, on connaît un dispositif de commande pour aéronef de ce type comprenant deux manches montés chacun sur cardan et dont chacun possède deux degrés de liberté affectés respectivement aux organes commandés à déplacer et, pour chacun desdits manches et affectés respectivement auxdits degrés de liberté : a) deux actionneurs destinés à appliquer à leur manche associé soit un couple de restitution d'effort, soit un couple de déplacement selon le degré de liberté 15 associé, b) deux circuits d'asservissement dont chacun est agencé pour: d'une part commander l'actionneur du degré de liberté associé de manière qu'il fournisse un couple de restitution d'effort s'opposant à chaque manipulation d'un premier des manches exercé selon ce degré de liberté et, d'autre part, provoquer en fonction de ladite manipulation du premier manche un déplacement de même amplitude, de même sens et selon le même degré de liberté du second manche, c) deux détecteurs de position de manche pour fournir respectivement auxdits circuits d'asservissement un signal d'entrée de position des manches 25 associés, ledit dispositif de commande comprenant également: d) des moyens pour commander les déplacements desdits organes commandés en fonction des signaux fournis par lesdits capteurs. Dans le cas de ce dispositif de commande antérieur, la conception de chaque circuit d'asservissement est entièrement électronique, les manches étant sollicités par des moteurs électriques chargés à eux seuls de fournir les couples de déplacement et les couples de restitution d'effort s'exerçant sur les manches. Par conséquent, lorsqu'une panne, notamment électrique, survient dans ce dispositif de commande, non seulement la coordination des mouvements des deux manches est compromise, mais - ce qui est inacceptable dans de nombreux cas et en particulier dans le domaine de l'avionique - la restitution d'effort sur les manches ne peut également plus être assurée, ce qui obère gravement la sécurité. L'invention a pour but de proposer un dispositif de commande du type indiqué ne présentant pas ces inconvénients. L'invention a donc pour objet un dispositif de commande tel que défini cidessus qui est remarquable en ce que chaque manche est en outre pourvu d'un dispositif élastique mécanique comprenant pour chacun desdits degrés de liberté un ensemble de rappel élastique sollicitant le manche associé dans sa position neutre et destiné à fournir, lors de la manipulation du manche correspondant, un couple de restitution d'effort agissant en appui du couple de restitution d'effort fourni par l'actionneur associé. Grâce à ces caractéristiques, en cas d'une panne d'un élément électronique quelconque du dispositif de commande, celui-ci permet de conserver l'aptitude à positionner les organes à déplacer, la restitution des efforts demeurant alors assurée par les moyens élastiques mécaniques. Certes, en pareil cas, le dispositif de commande fonctionnera en mode dégradé, car les manches ne seront plus couplés ensemble, mais la sécurité de fonctionnement au niveau des organes à déplacer restera préservée. L'invention apporte ainsi un avantage décisif par rapport à la technique antérieure en particulier dans le domaine de l'avionique, car les organes à déplacer, plus précisément les gouvernes de gauchissement et de profondeur pourront, en cas de panne électrique du dispositif de commande, toujours être actionnés en toute sécurité avec une restitution d'effort légèrement moindre mais fournie exclusivement par les ensembles mécaniques élastiques. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les caractéristiques desdits ensembles de rappel élastique sont choisies de telle manière qu'en l'absence due à une panne des couples de restitution d'effort fournis par lesdits actionneurs, ils engendrent 90 % environ des couples de restitution d'effort totaux respectifs appliqués sur les manches, lorsque lesdits actionneurs fournissent normalement leurs couples de restitution d'effort correspondants. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, lesdits circuits d'asservissement peuvent être agencés pour commander lesdits actionneurs associés de manière à engendrer au moins une butée de fin de course ressentie lors de la manipulation desdits manches dans les deux sens de déplacement de ceux-ci pour chacun desdits degrés de liberté. Dans ce cas, il peut être préférable, pour améliorer la sécurité, que le circuit d'asservissement associé à au moins l'un desdits degrés de liberté soit agencé pour commander lesdits actionneurs associés de manière à engendrer deux butées mécaniques successives dont l'une est une butée franchissable et dont l'autre est une butée de fin de course, ces butées étant ressenties lors d'une manipulation de manche dans au moins l'un des sens du degré de liberté concerné. Cette caractéristique peut s'avérer particulièrement utile dans l'application de l'invention à la commande du gouvernail de profondeur d'un avion, les deux butées successives étant alors imposées pour les mouvements des manches qui ont pour effet de faire plonger le nez de l'avion, un angle de plongée important ne pouvant alors être obtenu qu'après franchissement de la première butée. Selon une réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, chacun desdits circuits d'asservissement peut comprendre deux boucles d'asservissement interconnectées affectées à un degré de liberté de chacun desdits manches et comprenant chacune un amplificateur pour fournir un signal d'attaque auxdits actionneurs et des moyens de sommation qui sont connectés à l'entrée de l'amplificateur et auxquels sont connectés lesdits capteurs affectés, pour chaque manche, au même degré de liberté, les signaux de sortie desdits capteurs étant appliqués à ces moyens de sommation avec des signes opposés. Dans ce cas, chacune desdites boucles d'asservissement peut avantageusement comprendre des premiers et seconds moyens d'amplification à gain variable connectés respectivement entre lesdits capteurs et lesdits moyens de sommation, lesdits moyens d'amplification à gain variable déterminant dans ladite boucle d'asservissement respectivement pour les mouvements des manches de part et d'autre de leur point neutre des lois de variation prédéterminées du couple de restitution d'effort engendré par l'actionneur commandé par cette boucle en fonction du déplacement du manche respectif concerné. Lesdites lois de variation prédéterminées peuvent être linéaires ou quasilinéaires. Dans ce cas, il peut s'avérer avantageux que les lois de variation linéaires ou quasi-linéaires associées respectivement à chaque degré de liberté des manches soient de pentes distinctes pour les déplacements de part et d'autre du point neutre de ces manches. De cette manière, il peut être tenu compte des conditions ergonomiques particulières selon lesquelles les avant-bras d'une personnes ont une force différente 35 selon que la force est exercée en se rapprochant du corps ou en s'en éloignant. Les moyens d'amplification à gain variable des boucles d'asservissement affectées à au moins l'un des degrés de liberté sont commutables pour permettre d'inverser les pentes des lois de variation correspondantes selon que le manche concerné est situé à gauche ou à droite d'un utilisateur, des moyens de mémoire étant prévus dans chacune des boucles d'asservissement affectées à ce même degré de liberté pour maintenir les pentes des lois de variation tant que le sens de déplacement du manche ne se soit pas inversé. Cette caractéristique s'avère particulièrement avantageuse en particulier dans le cas où le dispositif de commande est installé dans un poste de pilotage où le pilote et le copilote sont assis de front. En effet, l'application de cette caractéristique résoudra alors le problème de la différence d'implantation des manches respectivement à gauche du pilote et à droite du copilote. Il peut également être avantageux d'insérer dans chacune desdites boucles d'asservissement des filtres électroniques destinés à créer un effet d'amortissement 15 dans la commande des mouvements des manches. Des moyens peuvent être prévus pour rendre lesdits circuits d'asservissement inopérants lorsque les signaux de position fournis par lesdits capteurs affectés à un même degré de liberté diffèrent l'un de l'autre d'une quantité prédéterminée. Cette caractéristique permet de découpler les manches l'un de l'autre dans l'éventualité que les utilisateurs des deux manches effectuent simultanément des commandes contradictoires Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits actionneurs sont de préférence des moteurs électriques triphasés à pilotage en courant sinusoïdal. Dans ce cas, on pourra prévoir avantageusement des moyens pour courtcircuiter les enroulements de ces moteurs électriques afin d'obtenir un effet d'amortissement des mouvements des manches, lorsqu'en raison d'une panne électrique, le dispositif de commande fonctionne en mode dégradé à l'aide du seul dispositif élastique de restitution d'effort. L'invention a également pour objet un dispositif de commande du positionnement des gouvernes d'un aéronef - en particulier de ses gouvernes de gauchissement et de profondeur - muni d'un poste de pilotage à double commande, remarquable en ce qu'il comprend un dispositif de commande tel que défini précédemment. Dans le cadre de ce dispositif de commande à application spécifique à un 35 avion, il peut alors être avantageux, lorsque l'avion est doté d'une installation de pilote automatique, que chacun desdits circuits d'asservissement comprenne des moyens de commutation pour permettre de leur appliquer sélectivement ledit signal d'entrée de position des manches ou le signal de sortie de ladite installation de pilote automatique. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en plan d'une cabine de pilotage d'un aéronef à double pilotage pour illustrer l'implantation de deux manches latéraux couplés électriquement l'un à l'autre selon l'invention; - les figures 2A et 2B sont des diagrammes montrant un exemple des lois régissant le rapport entre la restitution d'effort exercée sur les manches de la figure 1, en fonction d'un signal de déplacement engendré par l'application de cet effort par le pilote, les diagrammes portant respectivement sur la commande de chacun des deux degrés de liberté à savoir dans l'exemple sur la commande de profondeur et la commande de gauchissement d'un aéronef; la figure 3 est un schéma simplifié d'un dispositif selon l'invention pour la commande de profondeur et de gauchissement d'un aéronef à l'aide de deux manches couplés électriquement; - la figure 4 est un schéma fonctionnel de la commande de profondeur du dispositif de commande de la figure 3; et - la figure 5 est un schéma fonctionnel de la commande de gauchissement du dispositif de commande de la figure 3. Dans ce qui va suivre, on décrira l'invention dans son application à la commande des gouvernes de gauchissement et de profondeur d'un aéronef, les organes commandés étant dans ce cas les ailerons et le gouvernail de profondeur de celui-ci. On notera cependant que l'invention peut s'appliquer à d'autres types d'organes commandés moyennant une double commande, que ce soit dans le cadre de l'avionique ou dans d'autres domaines de la technique. Ceci étant, sur la figure 1, on a représenté un exemple d'implantation des manches de commande des axes de profondeur et de gauchissement dans une cabine à double pilotage d'un aéronef. Dans la cabine sont installés deux postes, à gauche le poste P pour le pilote et à droite le poste CO pour le copilote. Les manches, MP et MCO sont installés sur des tablettes latérales TP et TCO, situées dans la cabine respectivement à gauche du poste P et à droite du poste CO. Selon des conventions bien connues, une commande sur l'axe de profondeur est obtenue en agissant sur chaque manche MP ou MCO respectivement vers l'avant (flèche PAV; plongée du nez de l'avion) et vers l'arrière (flèche PAR; redressement du nez de l'avion). Une commande sur l'axe de gauchissement est obtenue en agissant sur chaque manche MP ou MCO respectivement vers la droite (flèche GDR; inclinaison vers la droite de l'avion) ou vers la gauche (flèche GGA; inclinaison vers la gauche de l'avion). On notera que la figure 1 ne représente qu'un exemple d'implantation des manches à couplage électrique. L'invention s'applique également à d'autres dispositions, par exemple dans des aéronefs dans lesquels les pilotes sont installés dans deux cockpits séparés, situés l'un derrière l'autre, ce qui est souvent le cas dans des avions militaires. Par conséquent, les manches MP et MCO peuvent être installés dans le même espace en étant visibles pour les deux pilotes ou dans des espaces séparés ou chaque pilote peut avoir, en examinant son propre manche, la perception des actions effectuées par l'autre pilote sur son propre manche. Les figures 2A et 2B représentent, respectivement en ce qui concerne l'axe de profondeur et l'axe de gauchissement, des exemples de lois de restitution d'effort en fonction du déplacement des manches, ces lois pouvant être mises en oeuvre dans le dispositif de commande selon l'invention. On notera toutefois que ces lois de restitution d'effort telles qu'illustrées ne sont pas limitatives de l'invention, d'autres lois de restitution d'effort pouvant être mises en oeuvre par le dispositif de commande selon l'invention. En se référant d'abord à la figure 2A, on voit que le déplacement D dans chaque sens du manche à partir de son point neutre intermédiaire N, est limité par une butée bm infranchissable, la courbe de restitution d'effort E/déplacement D étant linéaire pour le déplacement PAR, et quasi- linéaire pour le déplacement PAV. Pour des raisons ergonomiques qui tiennent compte de la force de la main qui est plus grande dans le sens de la traction (mouvement vers soi) que dans le sens de la poussée (mouvement dans le sens opposé), la pente a de la courbe pour le déplacement PAR est plus forte que celle [3 de la courbe pour le déplacement PAV. Les pilotes rencontrent donc un effort restitué globalement plus fort dans le sens PAR que dans le sens PAV. Cependant, la courbe pour le déplacement PAV comporte une discontinuité d, présentant ainsi un tronçon a de pente 13 mis en oeuvre dans des conditions de vol courantes et un tronçon b de pente y plus forte que les pentes a et (3, le tronçon b correspondant à des conditions de vol avec risque c'est à dire à une plongée importante du nez de l'avion. Pour des raisons de sécurité, les positions du manche correspondant à la fin du tronçon a et au début du tronçon b (considérés dans le sens du déplacement vers une plus grande angle de la gouverne de profondeur), sont séparées par une butée franchissable bf. Autrement dit, au-delà d'un certain degré de plongée du nez de l'avion, les pilotes ressentiront un effort résistant important qu'ils doivent vaincre pour passer vers un degré de plongée supérieur. En outre, au-delà l'effort E résistant croît très fortement. La figure 2B illustre la loi de restitution d'effort pour la commande de gauchissement. Le diagramme représenté est celui concernant le manche MCO du poste CO du copilote (figure 1), le diagramme (non représenté sur le dessin) concernant le manche MP du poste P du pilote présentant une image spéculaire par rapport à celui concernant le copilote. Les courbes du diagramme suivent un tracé linéaire, cependant que, comme dans le cas du diagramme de la figure 2A, il y a ici également une différentiation en ce qui concerne la pente des courbes. Dans le cas représenté qui est celui du manche MCO, la courbe du sens GDR du mouvement du manche (vers l'extérieure de la cabine dans le cas du manche MCP) présente une pente 8 supérieure à la pente e correspondant au déplacement GGA (vers l'intérieur de la cabine). Comme déjà indiqué, cette différentiation est inverse pour la restitution de l'effort concernant le manche MP. II est à noter que les butées infranchissables bm dont il est question cidessus sont matérialisées de préférence par des organes mécaniques de fin de course incorporés dans le mécanisme de chaque manche, alors que les butées franchissables bf sont matérialisées par des particularités des lois d'effort mises en oeuvre par l'électronique. On va désormais se référer à la figure 3 qui représente un schéma simplifié d'un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention pour la commande de profondeur et de gauchissement. Ce dispositif comprend les deux manches MP et MCO déjà représentés sur la figure 1. Ils sont de construction identique. Chaque manche forme une poignée 1 montée sur un cardan 2 auquel sont associés des moyens de guidage mécanique (non représentés) qui limitent les mouvements de la poignée 1 à des déplacements angulaires autour du centre 3 du cardan 2 selon deux degrés de liberté orientés dans deux plans perpendiculaires, l'un des degrés étant associé à l'axe de commande de profondeur et l'autre à l'axe de commande de gauchissement indiqués respectivement par les flèches P et G. Des poignées ou manches de ce type sont bien connues dans la technique de sorte que l'on peut se dispenser ici d'en donner une description détaillée. Pour la compréhension de l'invention, il suffit de noter qu'à chaque degré de 10 liberté correspond un ensemble de transmission de mouvement que l'on peut assimiler à un levier 4, 5 basculant autour du centre 3 du cardan 2. Chaque levier 4, 5 est couplé à la poignée 1 associée et peut donc être basculé autour du centre 3 du cardan 2 sous l'action du pilote, respectivement du copilote. Selon une caractéristique importante de l'invention, ce mouvement de basculement manuel est contrarié par des ensembles élastiques respectifs 6, 7 de restitution d'effort comprenant chacun par exemple un ou plusieurs ressorts attachés d'une part à l'une des branches du levier 4, 5 et d'autre part à un point fixe de la structure du dispositif de commande. Les ressorts dont ont choisira les caractéristiques élastiques en fonction des besoins, sont par exemple des ressorts de traction hélicoïdaux. Les autres branches des leviers 4, 5 sont couplées à des actionneurs respectifs 8, 9 sous l'action desquels les leviers correspondants peuvent être basculés autour des centres 2. Chaque actionneur peut être un motoréducteur couplé par une tringlerie appropriée au levier associé de manière à en provoquer le basculement en fonction du déplacement angulaire du rotor du moteur. Selon un mode de réalisation préféré, le moteur de chaque actionneur 8, 9 est de type triphasé et piloté en mode auto-synchrone. Le pilotage est réalisé en courant sinusoïdal sur les trois phases. Chaque moteur est conçu pour engendrer un accrochage magnétique entre stator et rotor très faible, un couple d'hystérésis de frottement faible et une force contreélectromotrice sinusoïdale. Les leviers 4 et 5 sont en outre couplés à des capteurs respectifs 10 et 11, qui en mesurent à chaque instant le degré de basculement. Ainsi, ces capteurs 10 délivrent chacun un signal de consigne de débattement des surfaces 35 correspondantes (non représentées) de la voilure de l'avion (ailerons et gouverne de profondeur) à un calculateur de vol 12 qui élabore les signaux de commande correspondants destinés aux organes moteurs classiques (également non représentés) déplaçant ces surfaces. Les capteurs de position 10 et 11 peuvent être du type XVDT, potentiométrique ou analogue. Le dispositif de commande comprend également un calculateur 13 d'asservissement des manches MP et MCO. Ce calculateur comprend essentiellement deux circuits d'asservissement 14 et 15 associés respectivement aux axes de profondeur et de gauchissement (et représentés ici très schématiquement). Chaque circuit d'asservissement comprend deux sommateurs 16, 17 et 18, 19 et deux amplificateurs 20, 21 et 22, 23 connectés comme suit. L'entrée - du sommateur 16 et l'entrée + du sommateur 17 sont connectées au capteur de position 10 du manche MP et l'entrée + du sommateur 16 et l'entrée - du sommateur 17 sont connectées au capteur de position 10 du manche MCO. L'entrée - du sommateur 18 et l'entrée + du sommateur 19 sont connectées au capteur de position 11 du manche MP et l'entrée + du sommateur 18 et l'entrée - du sommateur 19 sont connectées au capteur de position 11 du manche MCO. La sortie du sommateur 16 est connectée à un circuit d'attaque 24 de l'actionneur 8 du manche MP par l'intermédiaire de l'amplificateur 20, la sortie du sommateur 17 est connectée à un circuit d'attaque 25 de l'actionneur 8 du manche MCO par l'intermédiaire de l'amplificateur 21, la sortie du sommateur 18 est connectée à un circuit d'attaque 26 de l'actionneur 9 du manche MP par l'intermédiaire de l'amplificateur 22, et la sortie du sommateur 19 est connectée à un circuit d'attaque 27 de l'actionneur 9 du manche MCO par l'intermédiaire de l'amplificateur 23. Cet agencement permet à chaque instant de recopier dans l'un des manches MP ou MCO la position de l'autre manche avec une restitution d'effort due à la présence des ressorts 6 et 7. Ainsi, dans chaque circuit d'asservissement, le couple exercé sur l'un ou l'autre manche 1, ainsi que le couple de rappel exercé par la loi de restitution d'effort exercée sur chaque manche sera considéré comme une perturbation à laquelle s'oppose l'actionneur 8 ou 9 commandé par le circuit d'asservissement 14 ou 15 correspondant. On va désormais se référer aux figures 4 et 5 qui représentent plus en détail et sur le plan fonctionnel les circuit d'asservissement de l'axe de profondeur (figure 4) et de gauchissement (figure 5) pour les deux manches 1 et 2, ces circuits étant matérialisés respectivement dans les parties 15 et 14 du calculateur 13 représenté sur la figure 3. Dans les représentations des figures 4 et 5, on a symbolisé par un "sommateur" les manches 1 et 2 sur lesquels s'exercent les couples suivants: un couple manuel Cp ou Cco dû à l'action respectivement du pilote ou du copilote; un couple de restitution d'effort Csra dû pour chaque manche au ressort 6 ou 7; et un couple moteur Cm dû pour chaque manche à l'actionneur 8 ou 9. Dans le cas de l'axe de profondeur auquel s'applique la figure 4, la position de chaque manche 1 et 2 est détectée par le capteur 11 qui y est associé et qui fait partie d'une boucle d'asservissement BPp, respectivement BPco, comprenant en outre un sommateur 30 un amplificateur à gain réglable 31 connecté par son entrée à la sortie du capteur 11 et par sa sortie à l'entrée - du sommateur 30. Le signal de sortie de ce dernier est appliqué à un amplificateur de puissance 32 par l'intermédiaire d'un interrupteur 33, la sortie de cet amplificateur de puissance délivrant le signal de commande à l'actionneur 9 pour fournir le couple Cm. Dans chaque boucle d'asservissement BPp et BPco, le capteur 11 est également connecté par l'intermédiaire d'un amplificateur à gain variable 34 à l'entrée + du sommateur 30 de l'autre boucle d'asservissement. Cette connexion croisée est réalisée par l'intermédiaire d'un commutateur 35. Cet agencement permet d'asservir le mouvement selon l'axe de profondeur de chaque manche à celui de l'autre manche selon le même axe. II est à noter que l'agencement de la figure 4 permet de mettre en oeuvre la loi de commande représenté sur la figure 2A ou éventuellement toute autre loi de commande souhaitée en adaptant convenablement le gain des amplificateurs 31 et 34. En outre, dans chacune des boucles d'amortissement BPp et BPco, on intègre de préférence un jeu de filtres électroniques avantageusement incorporés dans les amplificateurs 31 et/ou 34, afin de procurer un effet d'amortissement dans la commande des mouvements des manches, cet effet pouvant être comparable à celui que l'on obtient dans le domaine mécanique avec un dashpot hydraulique selon des principes bien connus de l'homme de métier. Les commutateurs 35 sont destinés à permettre la connexion des boucles d'asservissement BPp et BPco à un pilote automatique 36 afin que les manches 1 et 2 puissent suivre les mouvements du gouvernail de profondeur dans le cas où le pilote automatique est branché. Dans ce cas, les deux commutateurs 35 occupent la position inverse de celle qui est représentée sur la figure 4. Les interrupteurs 33 sont destinés à commuter la commande du gouvernail de profondeur dans un régime dégradé au cas où les capteurs 10 fourniraient des signaux de sortie différant l'un de l'autre d'une quantité prédéterminée. C'est pourquoi les sorties des capteurs 10 sont raccordées à un circuit de détection de différence 37 qui agit sur les interrupteurs 33 pour couper les boucles d'asservissement, le cas échéant, par exemple lorsque des actions différentes sont exercées par les pilotes sur leurs manches respectifs ou en cas de panne électronique. Dans le cas de la figure 5, il s'agit de la commande de gauchissement, une loi de commande telle que celle représentée sur la figure 2B pouvant être mise en oeuvre. On rappelle qu'une telle loi est destinée à engendrer un couple de restitution d'effort différencié selon que le manche 1 ou 2 est placé à gauche (pilote) ou à droite (copilote) de l'utilisateur. Sur la figure 5, on a repris certaines références de la figure 4 pour y désigner des éléments de même fonction. Cet agencement comprend également deux boucles d'asservissement, l'un BGp pour le pilote et l'autre BGco pour le copilote, boucles auxquelles sont connectés les capteurs 10. Pour obtenir la différenciation des couples de restitution d'effort selon l'endroit où est placé le manche par rapport à l'utilisateur, chaque boucle BGp et BGco est munie des éléments complémentaires suivants par rapport à l'agencement de la figure 4. Chaque amplificateur 32 comprend une sortie supplémentaire 38 qui fournit l'information de sens du mouvement imprimé au manche 1 ou 2 correspondant. Cette information ainsi que le degré de déplacement du manche fourni par le capteur 10 est introduit dans un circuit 39 à fonction ET dans lequel les deux informations sont combinées de façon appropriée. Le résultat de la combinaison est mis en mémoire dans une mémoire 40. Le signal enregistré dans la mémoire est appliqué à des amplificateurs à gain variable 41 et 42 dont la fonction est semblable à celle des amplificateurs 31 et 34 de la figure 4. Ces amplificateurs 41 et 42 seront dotés de préférence de filtres électriques analogues à ceux qui sont prévus dans ces derniers, comme décrit à propos de la figure 4. Cependant, dans le cas de la figure 5, chaque amplificateur est doté en outre d'une fonction de commutation de gain symbolisée par le commutateur 43 ou 44 respectivement, cette fonction de commutation étant commandée par le signal présent dans la mémoire 40. En d'autres termes, un sens de mouvement déterminé d'un manche affecte un facteur de gain déterminé aux amplificateurs 41 et 42 pour que le couple de restitution d'effort engendré par le moteur 8 dans ce manche corresponde à ce sens de mouvement. Ceci peut se traduire par exemple par une évolution de couple avec une pente d ou avec une pente e conformément à la loi de commande de la figure 2B selon que le pilote ou le copilote déplace son manche vers la droite ou vers la gauche. II est à noter que le contenu de la mémoire 40 est supprimé ou changé dès que l'information de sens fournie sur la sortie 38 de l'amplificateur 32 est modifiée par inversion du sens de mouvement imprimé au manche 1 ou 2 concerné. La description qui précède du dispositif de commande selon l'invention permet de constater que celui-ci offre la possibilité de synchroniser complètement les mouvements des deux manches, de sorte que le pilote ou le copilote peut se rendre compte à tout moment par l'observation visuelle ou au toucher de son propre manche, du mouvement exercé par son collègue sur l'autre manche. En cas de double action, l'effort exercé par chacun des pilotes sera intégralement ressenti par l'autre pilote, comme si une liaison mécanique existait entre les deux manches. En cas de détection d'une différence entre les actions exercées par les pilotes c'est-à-dire lorsque les signaux de sortie des capteurs 10 ou 11 diffèrent l'un de l'autre, toutes les fonctions électriques sont interrompues. Lorsque les actionneurs sont des moteurs électriques triphasés, il est préférable dans ce cas que leurs enroulements soient mis en court-circuit par un dispositif de commutation approprié, non décrit ici, mais dont la réalisation ne posera pas de problème à l'homme de métier. Dans ce cas également, les boucles d'asservissement BPp, BPco, BGp et BGco sont interrompues grâce à l'action des interrupteurs 33 visibles sur les figures 4 et 5. Si une fonction électrique du dispositif de commande tombe en panne, celui-ci fonctionnera dans un mode dégradé dans lequel les manches sont découplés l'un de l'autre, les fonctions de restitution d'effort étant alors assurées de façon indépendante par les ressorts 6 et 7. On peut concevoir le dispositif de commande de telle manière que ces efforts soient d'au moins 90% des efforts restitués lorsque les fonctions électriques sont assurées pleinement. Le système électrique apporte donc un complément réglable aux efforts de restitution des ressorts 6 et 7. Dans ce cas, on exploitera très avantageusement le dispositif de commutation dont il vient d'être question et qui est destiné à courtcircuiter les moteurs d'actionneurs également en cas de panne électrique afin d'obtenir un effet d'amortissement résultant de la mise en courtcircuit des enroulements de ces moteurs. Cet effet pourra alors être semblable à celui assuré par les filtres électriques prévus en association avec les amplificateurs 31, 35 et 41, 42. On a également constaté que le dispositif de commande selon l'invention permet d'introduire des fonctionnalités liées au pilotage automatique par l'intermédiaire des commutateurs 35 (figure 4 et 5). Lorsque ces fonctionnalités sont activées, les manches 1 et 2 suivent les ordres donnés par le calculateur de pilotage automatique. On peut également prévoir que dans ce cas, les manches soient bloqués au neutre avec une possibilité de surpassement par les pilotes en cas de besoin | Ce dispositif comporte deux manches (1) montés sur cardan (2) et dont chacun possède deux degrés de liberté (G, P) affectés aux organes commandés à déplacer.Deux actionneurs (8, 9) appliquent à leur manche associé soit un couple de restitution d'effort soit un couple de déplacement. Ils sont pilotés par deux circuits d'asservissement (14, 15).Selon l'invention, chaque manche est pourvu d'un dispositif élastique mécanique de rappel (6, 7) sollicitant le manche associé (1) dans sa position neutre et destiné à fournir, lors de la manipulation du manche correspondant (1) un couple de restitution d'effort agissant en appui du couple de restitution d'effort fourni par l'actionneur (8, 9) associé. | 1. Dispositif de commande permettant de placer des organes commandés dans des positions souhaitées, comprenant deux manches (1) montés chacun sur cardan (2) et dont chacun possède deux degrés de liberté (G, P) affectés respectivement aux organes commandés à déplacer et, pour chacun desdits manches (1) et affectés respectivement auxdits degrés de liberté (G, P) : a) deux actionneurs (8, 9) destinés à appliquer à leur manche associé soit un couple de restitution d'effort, soit un couple de déplacement selon le degré de liberté (G, P) associé, b) deux circuits d'asservissement (14, 15) dont chacun est agencé pour: d'une part commander l'actionneur du degré de liberté associé (8, 9) de manière qu'il fournisse un couple de restitution d'effort s'opposant à chaque manipulation d'un premier des manches (1) exercé selon ce degré de liberté et, d'autre part, provoquer en fonction de ladite manipulation du premier manche un déplacement de même amplitude, de même sens et selon le même degré de liberté du second manche, c) deux détecteurs de position de manche (10, 11) pour fournir respectivement auxdits circuits d'asservissement (14, 15) un signal d'entrée de position des manches associés, ledit dispositif de commande comprenant également: d) des moyens (12) pour commander les déplacements desdits organes commandés en fonction des signaux fournis par lesdits capteurs (10, 11), et étant caractérisé en ce que chaque manche (1) est en outre pourvu d'un dispositif élastique mécanique comprenant pour chacun desdits degrés de liberté (G, P) un ensemble de rappel élastique (6, 7) sollicitant le manche associé (1) dans sa position neutre et destiné à fournir, lors de la manipulation du manche correspondant (1), un couple de restitution d'effort agissant en appui du couple de restitution d'effort fourni par l'actionneur (8, 9) associé. 2. Dispositif de commande selon l'une quelconque des 1, caractérisé en ce que les caractéristiques desdits ensembles de rappel élastique (6, 7) sont choisies de telle manière qu'en l'absence de couples de restitution d'effort fournis par lesdits actionneurs (8, 9), ils engendrent 90 %, environ des couples de restitution d'effort totaux respectifs appliqués sur les manches (1), lorsque lesdits actionneurs (8, 9) fournissent leurs couples de restitution d'effort correspondants. 3. Dispositif de commande selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits circuits d'asservissement (14, 15) sont agencés pour commander lesdits actionneurs (8, 9) associés de manière à engendrer au moins une butée de fin de course (bm, bf) ressentie lors de la manipulation desdits manches (1) dans les deux sens de déplacement de ceux-ci pour chacun desdits degrés de liberté (P, G). 4. Dispositif de commande selon la 3, caractérisé en ce que le circuit d'asservissement associé à au moins l'un desdits degrés de liberté (P) est agencé pour commander lesdits actionneurs (8, 9) associés de manière à engendrer deux butées mécaniques successives (bf, bm) dont l'une est une butée franchissable et dont l'autre est une butée de fin de course, ces butées étant ressenties lors d'une manipulation de manche dans au moins l'un des sens du degré de liberté concerné (P). 5. Dispositif de commande selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé chacun desdits circuits d'asservissement (14, 15) comprend deux boucles d'asservissement interconnectées (BPp, BPco; BGp, BGco) affectées à un degré de liberté (G, P) de chacun desdits manches (1) et comprenant chacune un amplificateur (20, 21; 22, 23) pour fournir un signal d'attaque auxdits actionneurs (8, 9) et des moyens de sommation (16, 17; 18, 19) qui sont connectés à l'entrée de l'amplificateur (20, 21; 22, 23) et auxquels sont connectés lesdits capteurs (10, 11) affectés, pour chaque manche (1), au même degré de liberté, les signaux de sortie desdits capteurs (10, 11) étant appliqués à ces moyens de sommation (16, 17; 18, 19) avec des signes opposés. 6. Dispositif de commande selon la 5, caractérisé en ce que chacune desdites boucles d'asservissement (BPp, BPco; BGp, BGco) comporte des premiers (31; 41) et seconds (34; 44) moyens d'amplification à gain variable connectés respectivement entre lesdits capteurs (10, 11) et lesdits moyens de sommation (30), lesdits moyens d'amplification à gain variable déterminant dans ladite boucle d'asservissement respectivement pour les mouvements des manches (1) de part et d'autre de leur point neutre (N) des lois de variation prédéterminées du couple de restitution d'effort (E) engendré par l'actionneur (8, 9) commandé par cette boucle en fonction du déplacement du manche (1) respectif concerné. 7. Dispositif de commande selon la 6, caractérisé en ce que lesdites lois de variation prédéterminées sont linéaires ou quasilinéaires. 8. Dispositif de commande selon la 7, caractérisé en ce que les lois de variation linéaires ou quasi-linéaires associées respectivement à chaque degré de liberté (G, P) des manches (1) sont de pentes distinctes (a, (3, S, E) pour les déplacements de part et d'autre du point neutre (N) de ces manches (1). 9. Dispositif de commande selon la 8, caractérisé en ce que les moyens d'amplification à gain variable (41, 44) des boucles d'asservissement (BGp, BGco) affectées à au moins l'un des degrés de liberté (G) sont commutables pour permettre d'inverser les pentes (â, E) des lois de variation correspondantes selon que le manche (1) concerné est situé à gauche ou à droite d'un utilisateur, des moyens de mémoire (40) étant prévus dans chacune des boucles d'asservissement (BGp, BGco) affectées à ce même degré de liberté (G) pour maintenir les pentes des lois de variation tant que le sens de déplacement du manche (1) ne se soit pas inversé. 10. Dispositif de commande suivant l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé en ce que, dans chacune desdites boucles d'asservissement (BPp, BPco; BGp, BGco) sont insérés des filtres électroniques destinés à créer un effet d'amortissement dans la commande des mouvements des manches (1). 11. Dispositif de commande suivant l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens (37) pour rendre lesdits circuits d'asservissement (14, 15) inopérants lorsque les signaux de position fournis par lesdits capteurs (10, 11) affectés à un même degré de liberté diffèrent l'un de l'autre d'une quantité prédéterminée. 12. Dispositif de commande suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits actionneurs (8, 9) sont des moteurs électriques triphasés à pilotage en courant sinusoïdal. 13. Dispositif de commande suivant la 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour court-circuiter les enroulements desdits moteurs, notamment en cas de panne électrique dudit dispositif. 14. Dispositif de commande du positionnement des gouvernes d'un aéronef en particulier de ses gouvernes de gauchissement et de profondeur - muni d'un poste de pilotage à double commande, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes. 15. Dispositif de commande suivant la 14, caractérisé en ce que, ledit aéronef étant muni d'une installation de pilote automatique (36), chacun desdits circuits d'asservissement (14, 15) comprend des moyens de commutation (35) pour permettre de leur appliquer sélectivement ledit signal d'entrée de position des manches ou le signal de sortie de ladite installation de pilote automatique. | G,B | G05,B64 | G05G,B64C | G05G 19,B64C 13,G05G 5,G05G 9,G05G 11 | G05G 19/00,B64C 13/12,G05G 5/00,G05G 9/047,G05G 11/00 |
FR2895489 | A1 | DISPOSITIF DE SECURITE POUR PLAFONDS ET FAUX-PLAFONDS | 20,070,629 | 5 10 La présente invention concerne un dispositif de sécurité pour plafonds et faux-plafonds. Elle s'applique, en particulier, à éviter les effets de la surchauffe des éclairages, par exemple spots basse tension installés au plafond et à faciliter leur installation et les interventions qui les concernent. L'installation des spots basse tension ou très basse tension dans les plafonds 15 recouverts d'isolant thermique, par exemple en laine de verre ou en laine de roche, conduit à une surchauffe de l'ampoule et des fils, avec, pour conséquence, un risque d'incendie et une détérioration précoce de l'appareillage. Pour éviter ce problèmes, les installateurs mettent en place, par le haut du plafond, une protection constituée d'un cône en matériau ininflammable, typiquement un pot de fleur, 20 tourné vers le bas, au dessus de l'ampoule, en écartant l'isolant thermique pour qu'il ne pénètre pas dans le cône. Les inconvénients de cette pratique sont les suivants : - d'une part, l'installation est précaire et présente une instabilité dans la durée, -d'autre part, le risque de montage incorrect des fils d'alimentation de l'ampoule sont 25 élevés, par exemple par croisement des fils ou contact entre les fils provoquant un court-circuit, - enfin, l'installation et les interventions sont complexes puisqu'il faut installer ou retirer le cône par le haut du plafond et les risques de non-respect des normes de sécurité, par exemple la norme NF C 15 100 concernant l'accessibilité sont élevés. 30 La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise un dispositif de protection pour plafond ou faux-plafond, caractérisé en ce qu'il comporte une surface de protection souple ininflammable et une armature souple liée à ladite surface souple, ladite surface souple et ladite armature étant adaptées à être introduites ensemble dans un plafond ou faux-plafond, par une 35 ouverture destinée à recevoir une source de lumière en appui sur ses bords, et à être déployée, après introduction, au dessus de cette ouverture pour former un espace libre autour de cette ouverture afin que ladite source de lumière puisse être installée en appui sur les bords de ladite ouverture. Grâce à ces dispositions, pour mettre en place la protection, il n'est pas nécessaire de passer par le dessus du plafond ou faux-plafond. Au contraire, l'ouverture destinée à recevoir la source de lumière est utilisée pour passer la protection avant de la déployer en position, de brancher et de positionner la source de lumière. Selon des caractéristiques particulières, ladite armature souple est intégrée dans ladite surface souple. Grâce à ces dispositions, la surface souple est auto-déployante et présente une complexité et un encombrement réduit. Par exemple, la surface souple est moulée. Selon des caractéristiques particulières ladite surface souple présente une épaisseur sensiblement constante suffisante pour empêcher son affaissement. Grâce à ces dispositions, la surface souple tient en position une fois déployée. Selon des caractéristiques particulières, ladite armature souple comporte des tiges linéaires ou curvilignes. Selon des caractéristiques particulières, lesdites tiges comportent des parties recourbées destinées à rester en appui sur les bords de ladite ouverture. Grâce à chacune de ces dispositions, la surface souple reste centrée sur l'ouverture du plafond ou du faux-plafond. De plus, l'installateur peut, par exemple pour effectuer des réparations ou pour assurer la maintenance, attraper ces tiges en appui sur les bords de l'ouverture et replier la surface souple pour la retirer du plafond ou du faux-plafond. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un support de transformateur. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci- dessus comporte un transformateur. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un connecteur électrique pour la connexion de fils électriques reliés à la source de lumière et de fils électriques reliés à un transformateur. Grâce à chacune de ces dispositions, le montage électrique de la source de lumière et du transformateur sont simplifiés. Selon des caractéristiques particulières, une fois déployée, ladite surface souple comporte une ouverture supérieure. Grâce à ces dispositions, la chaleur peut s'évacuer du dispositif par convection naturelle. Selon des caractéristiques particulières, une fois déployée, ladite surface souple présente une forme conique. Grâce à ces dispositions, chaque partie de la surface souple se trouve à une distance suffisante de la source de lumière pour permettre une bonne évacuation de la chaleur produite par cette source de lumière et un échauffement limité de cette partie de la surface souple. Selon des caractéristiques particulières, une fois déployée, ladite surface souple présente une partie haute dont la plus grande dimension est légèrement inférieure à la plus grande dimension de ladite ouverture du faux-plafond. Grâce à ces dispositions, la partie haute de la surface souple n'a pas besoin d'être pliée pour permettre son introduction dans l'ouverture du plafond ou faux-plafond et peut donc être rigide et comporter un support de transformateur ou de connecteur pour transformateur. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un lien mécanique entre la surface souple et un support de la source de lumière. Ainsi, après introduction de la surface souple dans l'ouverture, et déploiement de la surface souple, le support de la source de lumière arrive en position dans l'ouverture et retient en position la surface souple de manière centrée sur l'ouverture. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, en coupe une implantation d'un premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement, en coupe le premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention illustré en figure 1 au cours d'une phase de mise en place, - la figure 3 représente, schématiquement, en coupe une implantation d'un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention et - la figure 4 représente, schématiquement, en coupe une implantation d'un troisième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention. On observe, en figure 1, un faux-plafond 100 doté d'une ouverture 102, une isolation 105, un support 110 d'une source de lumière 115, une surface souple 120 dotée d'une ouverture supérieure 122, des tiges d'armature 125, un connecteur 130, des fils électriques 135 et 140, un transformateur 145 et des fils d'alimentation secteur 150. Le faux-plafond 100 est de type connu, par exemple, constitué de plaques de plâtre, de plaques de fibres de roche ou de verre, ou de briques (non représentées). L'isolation 105 est de type connu, par exemple constituée de laine de roche ou de laine de verre. Cette isolation est placée après le positionnement du dispositif objet de la présente invention dans le faux-plafond 100 ou est écartée avant d'introduire le dispositif objet de la présente invention dans l'ouverture 102. La source de lumière 115 est de type connu, par exemple une ampoule à incandescence ou une ampoule halogène. Le support 110 est de type connu. Il comporte une rondelle inférieure 112 et des pattes de retenue 114. La rondelle inférieure 112 couvre les bords inférieurs de l'ouverture 102 et supporte la source de lumière 115. Les pattes de retenue 114 sont en appui que les bords supérieurs de l'ouverture 102. La surface souple 120 est constituée d'une matière ininflammable aux températures considérées, par exemple de caoutchouc de synthèse, le silicium et l'oxygène remplaçant, au moins partiellement, le carbone. La surface souple 120 peut aussi être constituée de tissu de fibres de verre. Cette surface souple 120 présente une épaisseur permettant à la fois une souplesse suffisante pour son passage sans détérioration dans l'ouverture 102 et une rigidité suffisante pour qu'elle se déploie régulièrement autour de l'ouverture 102 après son passage. Une fois déployée, la surface souple 120 présente une forme conique dont la base se trouve en appui sur la surface supérieure du faux-plafond 100, et une ouverture supérieure 122 dont le diamètre est légèrement inférieur au diamètre de l'ouverture 102. Par exemple, pour une source de lumière 115 constituée d'un spot de dimension standard de 68 millimètres de diamètre, la hauteur de la surface souple 120 déployée peut être de 150 à 300 millimètres, le diamètre de l'ouverture supérieure 122 peut être de 40 à 60 millimètres et le diamètre de la base de la surface souple 120 déployée peut être de 100 à 200 millimètres. On observe que la figure 1 n'est pas à l'échelle. Les tiges d'armature 125 sont, par exemple, des tiges métalliques souples incurvées et incorporées, sur leur plus grand partie, dans la surface souple 120. Leur extrémité inférieure est adaptée à prendre appui latéralement sur les bords de l'ouverture 102 et, éventuellement, sur quelques millimètres, sur la surface inférieure du faux-plafond 100. Grâce à cette partie des tiges en appui sur les bords de l'ouverture 102, les tiges peuvent être saisies pour replier la surface souple 120, lors d'un démontage, par exemple pour des opérations de réparation, de visite de faux-plafond ou de maintenance. De plus, grâce à cet appui des tiges d'armature 125, la surface souple 120 reste centrée sur l'ouverture du plafond ou du faux-plafond. Préférentiellement, la partie haute des tiges d'armature 125 sont rattachées à un cercle métallique entourant l'ouverture supérieure de la surface souple 120. Une fois déployée, comme illustré en figure 1, la surface souple 120 présente une forme conique et une partie haute dont la plus grande dimension est légèrement inférieure à la plus grande dimension de l'ouverture 102 et une hauteur supérieure à dix centimètres. Le connecteur 130 est porté par une tige métallique 132 soudée sur l'une des tiges d'armature 125. Le connecteur 130 comporte, par exemple, un bornier. Dans des variantes, le connecteur 130 est incorporé ou associé à la source de lumière 115, notamment lorsque celle-ci est livrée avec un kit de montage qui comporte un support avec un connecteur spécifique. Les fils électriques 135 relient le connecteur 130 aux plots de la source de lumière 115 et les fils électrique 140 relient le connecteur 130 aux bornes de sortie du transformateur 145. Les fils d'alimentation secteur 150 relient les bornes d'entrée du transformateur 145 au secteur. Le transformateur 145 est supporté par la surface souple par des moyens non représentés. La partie haute de la surface souple et de l'armature comportent une patte rectangulaire horizontale, par exemple de dimensions 30 millimètres par 20 millimètres. Cette patte est perforée d'un trou pour le passage d'une vis pour la fixation d'un transformateur. En variante, le transformateur 145 est posé à côté de la surface souple 120 et la patte rectangulaire horizontale est perforée d'un trou pour la passage d'une vis pour la fixation d'une boite de connexion. Grâce à la mise en oeuvre de la présente invention, l'isolation 105 est protégée de la chaleur dégagée par la source de lumière 115 sans qu'il ne soit nécessaire d'implanter un dispositif par le dessus du faux-plafond. De plus, la connexion électrique des différents composants peut être effectuée à l'extérieur du faux-plafond, avant introduction dans le faux-plafond par passage dans l'ouverture 102. On observe, en figure 2, les mêmes éléments qu'en figure 1, au début de l'étape de passage à travers l'ouverture 102 du faux-plafond 100. Au cours de cet étape, la surface souple 120 est repliée sur elle-même et les tiges d'armature 125 sont rassemblées et se croisent. Les liaisons électriques sont déjà établies entre le secteur, le transformateur 145, le connecteur 130 et la source de lumière 115, par l'intermédiaire des fils électriques 135, 140 et 150. L'installateur fait d'abord entrer le transformateur 145 dans le faux-plafond 100, par l'intermédiaire de l'ouverture 102. Suit la surface souple 120, en configuration repliée, avec les tiges d'armature 125 et le connecteur 130. Une fois l'ensemble du dispositif entré dans le faux-plafond, à l'exception des extrémités inférieures des tiges d'armature 125, l'installateur relâche les tiges d'armature 125 qui, du fait de leur élasticité et/ou de celle de la surface souple 120, provoque le déploiement de la surface souple 120 jusqu'à ce que les extrémités inférieures des tiges d'armature 125 viennent en appui sur les bords de l'ouverture 102. Enfin, l'installateur positionne la source de lumière 115 et le support 110, de manière connue en soi. On observe, en figure 3, le faux-plafond 100 doté de l'ouverture 102, l'isolation 105, le support 110 de la source de lumière 115, une surface souple 320 dotée d'une ouverture supérieure 322, des tiges d'armature 325, le connecteur 130, les fils électriques 135 et 140, le transformateur 145 et les fils d'alimentation secteur 150. La surface souple 320 est similaire à la surface souple 120. Les tiges d'armature 325 dépassent de l'ouverture supérieure 322 pour se réunir sur un support supérieur 355 sur lequel chaque tige d'armature 325 est mobile en rotation dans le plan qui les comporte et qui comporte l'axe de la surface souple 320. Un organe de mise en tension 360 est mobile le long d'un axe 365 solidaire avec le support supérieur 355, un moyen de blocage inférieur 370 de l'organe de mise en tension 360 permettant de le bloquer une fois la mise en tension effectuée. Au cours de l'introduction de la surface souple 320 dans l'ouverture 102, l'organe de mise en tension 360 est en position haute, à proximité du support supérieur 355 et la surface souple 320 est repliée autour de l'axe 365. L'encombrement latéral de la surface souple 320 est donc suffisamment réduit pour permettre son introduction dans l'ouverture 102. Une fois introduite dans cette ouverture, l'installateur tire sur l'organe de mise en tension 360, éventuellement avec un outil ou avec une ficelle prévue à cet effet (non représentée) et provoque la rotation vers l'extérieur des tiges d'armature 325 jusqu'à ce que l'organe de mise en tension se bloque en appui contre le moyen de blocage inférieur 370. Pour la réalisation de ce mode particulier de réalisation du dispositif objet de la présente invention, le lecteur pourra s'appuyer sur les systèmes de déploiement de parapluie, étant à noter que ce système est ici inversé pour réduire la dimension de l'axe 365 : dans un parapluie, l'utilisateur pousse un organe de mise en tension pour déployer le parapluie alors que, dans le mode de réalisation du dispositif objet de la présente invention décrit ci-dessus, il tire l'organe de mise en tension pour déployer la surface souple 320. L'ouverture 322 est similaire à l'ouverture 122. En variante, un système de vis met en mouvement l'organe de mise en tension 360. On observe, en figure 4, le faux-plafond 100 doté de l'ouverture 102, l'isolation 105, le support 110 de la source de lumière 115, une surface souple 420 dotée d'une ouverture supérieure 422 et comportant sa propre armature, le connecteur 130, les fils électriques 135 et 140, le transformateur 145 et les fils d'alimentation secteur 150. Dans ce mode de réalisation, la surface souple 420 est auto-déployante, c'est-à-dire que sa souplesse et son épaisseur sont déterminées pour qu'elle reprenne spontanément une forme déployée, une fois qu'elle a été introduite dans l'ouverture 102. Par exemple, la surface souple 420 est moulée dans un matériau souple ininflammable aux températures considérées. La surface souple 420 présente une épaisseur sensiblement constante suffisante pour empêcher son affaissement. En variante de chacun des modes de réalisation, la surface souple est reliée mécaniquement, par construction du dispositif objet de la présente invention, au support 110 de la source de lumière 115. Ainsi, après introduction de la surface souple 420 dans l'ouverture 102, et déploiement de la surface souple 420, le support 110 arrive en position dans l'ouverture 102 et retient en position la surface souple 420 de manière centrée sur l'ouverture 102. Par exemple, le lien mécanique entre le support 110 et la surface souple est constitué de tiges métalliques rigides montées en rotation, par rapport à des axes horizontaux, d'une par au support 110 et, d'autre part, à la surface souple. Au cours du déploiement de la surface souple, les tiges, prennent progressivement une position radiale par rapport à l'axe vertical du dispositif et de la surface souple.10 | Le dispositif de protection pour plafond ou faux-plafond (100) comporte une surface de protection souple ininflammable (120) et une armature souple (125) liée à ladite surface souple, ladite surface souple et ladite armature étant adaptées à être introduites ensemble dans un plafond ou faux-plafond, par une ouverture (102) destinée à recevoir une source de lumière (115) en appui sur ses bords, et à être déployée, après introduction, au dessus de cette ouverture pour former un espace libre autour de cette ouverture afin que ladite source de lumière puisse être installée en appui sur les bords de ladite ouverture. Préférentiellement, ladite armature souple (125) comporte des tiges linéaires ou curvilignes et des parties recourbées, éloignées de la surface souple et destinées à rester en appui sur les bords de l'ouverture (102).Préférentiellement, le dispositif comporte un support de transformateur, un transformateur (145) et/ou un connecteur électrique (130) pour la connexion de fils électriques (135) reliés à la source de lumière (115) et de fils électriques (145) reliés à un transformateur (130). Préférentiellement, une fois déployée, ladite surface souple (120) comporte une ouverture supérieure (122). | 1 - Dispositif de protection pour plafond ou faux-plafond (100), caractérisé en ce qu'il comporte une surface de protection souple ininflammable (120, 320, 420) et une armature souple (125, 325) liée à ladite surface souple, ladite surface souple et ladite armature étant adaptées à être introduites ensemble dans un plafond ou faux-plafond, par une ouverture (102) destinée à recevoir une source de lumière (115) en appui sur ses bords, et à être déployée, après introduction, au dessus de cette ouverture pour former un espace libre autour de cette ouverture afin que ladite source de lumière puisse être installée en appui sur les bords de ladite ouverture. 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite armature souple est intégrée dans ladite surface souple (420). 3 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite surface souple (120, 320, 420) présente une épaisseur sensiblement constante suffisante pour empêcher son affaissement. 4 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite armature souple comporte des tiges linéaires ou curvilignes (125, 325). 5 û Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdites tiges (125, 325) comportent des parties recourbées destinées à rester en appui sur les bords de ladite ouverture (102). 6 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un support de transformateur (145). 7 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un transformateur (145). 8 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un connecteur électrique (130) pour la connexion de fils électriques (135) reliés à la source de lumière et de fils électriques (140) reliés à un transformateur (145). 9 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que, une fois déployée, ladite surface souple (120, 320, 420) comporte une ouverture supérieure (122, 322, 422). 10 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que, une fois déployée, ladite surface souple (120, 320, 420) présente une forme conique. 11 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que, une fois déployée, ladite surface souple (120, 320, 420) présente une partie haute dont la plus grande dimension est légèrement inférieure à la plus grande dimension de ladite ouverture (102) du faux-plafond (100).12 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte un lien mécanique entre la surface souple (120, 320, 420) et un support (110) de la source de lumière (115). | F,E | F21,E04 | F21V,E04B | F21V 21,E04B 9 | F21V 21/04,E04B 9/00 |
FR2902905 | A1 | DETECTION ET REACTION AUX PROPAGATIONS VIRALES PAR RESEAU AD-HOC | 20,071,228 | L'invention concerne un dispositif et un procédé d'analyse, un serveur l'utilisant, un dispositif et un procédé de pré-analyse, et un terminal l'utilisant. En particulier, l'analyse est une détection de virus se propageant entre terminaux dans un réseau de communication, notamment dans un réseau de communication ad-hoc. Les techniques de détection de virus, en particulier de propagation de virus dans un réseau de communication, peuvent être, aujourd'hui, divisées lo en deux familles: les techniques localisées chez l'hôte et les techniques localisées dans le réseau. Parmi les techniques localisées chez l'hôte existent l'antivirus personnel installé dans le terminal hôte, les coupe-feux (firewall en anglais) 15 personnels... Dans le cas de terminaux, notamment de terminaux mobiles, cette approche présente plusieurs problèmes, notamment: des problèmes liés aux capacités de mémoire et de traitement du terminal, des problèmes de non détection (en particulier, lorsque l'antivirus se 20 fonde sur une base de connaissance pour effectuer la détection, seul les virus ayant une signature correspondant à une entrée dans la base de connaissance sont identifiés), le fait que cette technique n'est pas macroscopique et ne permet donc pas de prendre en compte l'évolution du virus dans le réseau. 25 Notamment, cette technique ne permettant pas de savoir si le virus se trouve sur de nombreux terminaux et depuis combien de temps il circule dans le réseau, l'éradication complète d'un virus dans le réseau est alors difficile voire impossible à réaliser. Pour permettre une détection macroscopique de virus, les techniques localisées dans le réseau semblent plus appropriées. Parmi ces techn,cues ccahsées dans le réseau existent `ant v r uS du serveur email capable d'analyse et de détecter les virus dans les emails transitant par le serveur d'email ainsi qu'éventuellement dans leur pièces jointes à exception des emails cryptés, et aussi, le filtrage d'application, les coupe-feux matériels, les systèmes de détection d'intrusion (IDS pour Intrusion Detection System en anglais), etc. Ces techniques sont déployées dans des réseaux classiques, notamment filaires ou radio, tels que Internet, GSM, GPRS, ou UMTS car elles nécessitent que le réseau possède une infrastructure définie. Dans le cas de réseaux ad-hoc, tel que les réseaux Bluetooth ou ZigBee, l'opérateur n'ayant pas connaissance du trafic qui circule, la détection des propagations virales ne peut pas être faite de manière macroscopique. En lo effet, l'opérateur ne peut pas déployer des équipements effectuant de l'analyse et du filtrage de flux. La présente invention permet de pallier ou, pour le moins, de réduire tout ou partie de ces inconvénients en proposant de transmettre à 15 l'opérateur des informations concernant les flux échangés entre les terminaux afin de permettre l'analyse des flux échangés, notamment la détection de virus dans les fichier échangés dans ces flux, quelque soit le type de réseau de communication utilisé. 20 Un objet de l'invention est un dispositif d'analyse de flux. Ce dispositif d'analyse est apte à communiquer avec au moins un terminal échangeant au moins un flux avec un autre terminal dans un réseau de communication. Ce dispositif d'analyse comporte des moyens d'analyse d'un flux reçu par un terminal, lesdits moyens d'analyse étant aptes à analyser ledit 25 flux en fonction d'au moins une information concernant ledit flux transmis par ledit terminal audit dispositif d'analyse. Ainsi, l'opérateur disposant d'un tel dispositif d'analyse de flux est apte à effectuer une détection macroscopique de propagation de virus quelque soit le type de réseaux: réseaux à infrastructure prédéfinie tels que les réseaux filaires (Internet, Intranet...) ou 30 radio (GSM, UMTS...) mais réseaux sans infrastructure préalablement définie, appelés réseaux ad-hoc (Bluetooth, ZigBee...). Dans une variante de l'invention, l'irormation concernant ledit ;lux comporte une information réduite dort i x, coite information réduite élan pure réduction dudit flux. Par exemple, n,formation réduite est soit une partie du flux, soit un condensé (hash en anglais) de toute ou partie du flux (notamment du fichier transporté par le flux), soit une compression de tout ou partie du flux. L'information ainsi réduite présente un volume moindre que le flux complet et évite la surcharge du canal montant entre les terminaux et le dispositif d'analyse. Dans une variante de l'invention, le flux reçu analysé par le dispositif d'analyse est un flux reçu par ledit au moins terminal dans un réseau ad-hoc. Ainsi seuls les flux non analysés par les techniques classiques sont io analysés par le dispositif selon l'invention allégeant à la fois le canal montant entre les terminaux et le dispositif d'analyse et la charge de calcul du dispositif d'analyse. Dans une variante de l'invention, le dispositif d'analyse de flux ls comporte en outre des moyens de requête auprès d'un terminal permettant au dispositif d'analyse de requérir la récupération de données comportant tout ou une partie prédéterminée dudit flux, ladite au moins une information concernant ledit flux comportant lesdites données récupérées. Ainsi, le dispositif d'analyse a la capacité de récupérer le flux ou le fichier contenu dans 20 ledit flux afin de faire une analyse complète selon les besoins, notamment en fonction du rapport taux d'erreurs d'analyse/charge de calcul du dispositif d'analyse. Dans une variante de l'invention, le dispositif d'analyse de flux 25 comporte des moyens de commande, lesdits moyens de commande étant aptes à commander au moins un terminal en fonction du résultat fourni par les moyens d'analyse. Notamment, lorsque l'analyse est une détection de virus, si le résultat de l'analyse indique que le flux est vérolé, la commande permet, par exemple, d'effectuer une ou plusieurs des actions suivantes: de supprimer les données du flux stockées dans le terminal, d'interdire l'émission dudit flux par ledit terminal de corriger ledit flux afin de supprimer le virus dans ledit terminal, notamment en rempïaçant tout ou partie dudit flux par des données de remplacement transmises par le dispositif d'analyse audit terminal. Un autre objet de l'invention est un dispositif de détection de virus dans des flux échangés par au moins un terminal avec au moins un autre terminal dans réseau de communication, ledit dispositif de détection de virus comportant le dispositif d'analyse de flux susmentionné, et lesdits moyens s d'analyse étant aptes à détecter un flux vérolé en fonction d'au moins une information concernant ledit flux transmis par ledit terminal audit dispositif d'analyse. Un autre objet de l'invention est un serveur dans un réseau de 10 communication comportant au moins un terminal échangeant au moins un flux avec un autre terminal dans un réseau de communication. Le serveur comporte des moyens d'analyse d'un flux reçu par un terminal, lesdits moyens d'analyse étant aptes à analyser ledit flux en fonction d'au moins une information concernant ledit flux transmis par ledit terminal audit serveur. 15 Un autre objet de l'invention est un dispositif de préanalyse de flux apte à communiquer avec au moins un dispositif d'analyse. Le dispositif de pré-analyse comporte: • Des moyens de détection de réception d'un flux par un terminal, ledit 20 terminal échangeant au moins un flux avec un autre terminal dans un réseau de communication; • Des moyens de communication aptes à émettre au moins une information concernant ledit flux reçu audit dispositif d'analyse. 25 Un autre objet de l'invention concerne un terminal de communication apte à communiquer avec au moins un dispositif d'analyse, ledit terminal étant apte à échanger au moins un flux avec un autre terminal dans un réseau de communication. Le terminal comporte: • Des moyens de détection de réception d'un flux par ledit terminal; 30 • Des moyens de communication aptes à émettre lesdites au moins une information concernant ledit flux reçu audit dispositif d'analyse. Un a~.utre objet de l`ünverlion concerne un procédé :l'analyse de flux Ë a figés entre au moins un :erminal et un autre terminal dans ,i réseau de ccmmunication, comportant au moins l'étape suivante consistant à analyser un flux reçu par ledit au moins terminal en fonction d'une information concernant ledit flux. Dans une variante de l'invention, l'analyse dudit flux en fonction desdites au moins une information concernant ledit flux comporte une sous étape de consistant à comparer la fréquence de réception d'au moins une information concernant ledit flux d'un type donné sur une plage de temps prédéterminé par rapport à un seuil prédéterminé dont le résultat constitue une condition prédéterminée pour au moins une étape suivante dudit procédé to d'analyse. Par type d'information est entendu qu'un type d'information regroupe toutes les informations concernant des flux identiques ou similaires en ce qui concerne l'analyse. Les flux sont identiques ou similaires lorsque les résultats d'analyse seraient identiques si l'analyse était effectuée sur le flux complet. Dans le cas d'une analyse permettant la détection de virus, les 15 informations concernant des flux reçus contenant un fichier par le même virus sont regroupées dans un type, éventuellement y compris lorsque le fichier est légèrement modifié lors de sa propagation mais conserve ses propriétés virales. 20 Dans une variante de l'invention, le procédé d'analyse comporte en outre une étape consistant à récupérer des données comportant tout ou une partie prédéterminée d'un flux si une ou plusieurs conditions prédéterminées sont remplies. La récupération des données permet éventuellement de compléter l'analyse faite sur l'information concernant un flux dans des 25 circonstances déterminées. Le fait de limiter la récupération des données à ces circonstances permet de limiter les données sur le canal montant. En effet, par exemple: - soit cette récupération est effectuée lorsqu'une information concernant un flux donné se propageant dans un réseau de communication est 30 analysée pour la première fois par le dispositif d'analyse. Elle permet éventuellement de s'assurer immédiatement de l'exactitude des résultats avant d'agir en conséquence. -Salt cette récupération effectuée se e fréquence aeayse d'informations concerner- 'ec d'éviter 35 remonter systématique du flux lors de a première analyse de l'information concernant le flux et une charge de calcul d'analyse tout en s'octroyant la capacité de traitement des données récupérées lorsqu'une propagation d'un flux est visible. Un autre objet de l'invention est un programme d'ordinateur d'analyse comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé d'analyse susmentionné. Un autre objet de l'invention est un procédé de pré-analyse de flux io échangé entre un terminal et un autre terminal dans un réseau de communication, comportant les étapes suivantes consistant à: • Détecter la réception d'un flux par ledit terminal, • Emettre lesdites au moins une information concernant ledit flux à un dispositif d'analyse de flux. 15 Un autre objet de l'invention est un programme d'ordinateur de pré-analyse comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de pré-analyse susmentionné lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 20 Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description, faite à titre d'exemple, et des figures s'y rapportant qui représentent : - Figure 1, une représentation schématique d'un système de 25 communication mettant oeuvre les dispositifs de pré-analyse et d'analyse selon l'invention, - Figures 2a et 2b, une représentation schématique du procédé mis en oeuvre par le système illustrant notamment une première phase d'une variante de l'invention, respectivement du procédé de pré-analyse 30 selon l'invention et du procédé d'analyse selon l'invention, - Figure 3, une représentation schématique du procédé d'analyse illustrant, notamment, une deuxième phase d'une variante de l'invention, - Figure 4, une représentation: schématique d'an mode de éa satan des moyens d'analyse dom, socsit ~d'analyse se.gin: ['invention, - Figure 5, une représentation schématique du procédé d'analyse illustrant, notamment, une troisième phase d'une variante de l'invention. Dans la suite de la description, l'invention sera plus particulièrement s expliquée dans le cas où l'analyse comporte la détection de virus dans un flux se propageant dans un réseau pour une meilleure compréhension de celle-ci. L'invention peut néanmoins être mise en oeuvre dans tout type d'application pour laquelle une analyse macroscopique des flux se propageant dans un réseau est utile. io Par analyse d'un flux est entendu, analyse des données transportées par ce flux ainsi que, le cas échéant, toutes autres informations transportées par le flux telles que les informations utiles à la lecture de ce flux: par exemple, champ d'identification des terminaux émetteur et ls destinataires(s), type de flux, type des données transportées... Dans une variante de l'invention l'analyse du flux comportera uniquement l'analyse des données transportées par ce flux (par exemple, du fichier ou de la trame). La figure 1 illustre un système de communication dans lequel une 20 variante de l'invention est implémentée. Le système de communication comporte plusieurs terminaux de communication 1 o, 11, 12, 13, 14, ... 1M (M entier > 0) et un opérateur, représenté dans le cadre de cet exemple par un serveur 2. L'opérateur, par le biais du serveur 2, est connecté dans un premier réseau de communication INFRA à un ensemble de ces terminaux 10, 12, 13, 25 14, etc. de communications du système de communication via une interface de communication. L'interface de communication 122 du terminal 12 avec le serveur 2 est représentée sur la figure. Ce premier réseau INFRA est un réseau à infrastructure préalablement défini, par conséquent l'interface 122 du terminal 12 est, par exemple, une interface de type GSM, GPRS, UMTS, IP. 3o Les interfaces 12e, 123, 124 des autres terminaux Io, 13, 14 avec ce serveur 2 ne sont pas représentés mais doivent être considérées comme ayant des fonctions identiques ou eçu vaientes à l'interface 122. Dans une variante de l'invention, un ensemble des terminaux 1 o, 1 i, 12, 14, ... 1M du système de communication a la capacité de s'associer à un deuxième réseau A-H. Ce deuxième réseau A-H est soit un autre réseau à structure préalablement défini, soit un réseau ad-hoc tel que représenté sur la s figure 1. Ces terminaux sont alors dotés d'une interface (non représentée sur la figure 1) de communication avec le réseau A-H, par exemple une interface Bluetooth. Au moins une fraction des terminaux 10, 13, 14 en liaison avec le io serveur 2 de l'opérateur comporte un dispositif de pré-analyse 112 (illustré sur la figure 1 uniquement pour le terminal 12, ce qui ne signifie pas que les autres terminaux n'en comportent pas). Ce dispositif d'analyse comporte dans une variante de l'invention, un agent embarqué par le terminal 12. Cet agent comporte, par exemple, un programme d'ordinateur apte à remonter des is informations i à l'opérateur 2. Lorsqu'un terminal 1 o transmet un flux f au terminal 12 dans le réseau A-H, le serveur 2 n'a pas connaissance de l'échange et, par conséquent est dans l'incapacité de fournir une analyse du flux f. C'est 20 pourquoi, le dispositif de pré-analyse 112 du terminal 12 comporte des moyens de détection 1112. Ces moyens de détection 1112 détectent la réception d'un flux f par le terminal 12. Lorsqu'un flux f reçu a été détecté, les moyens de communication du dispositif de pré-analyse transmettent au serveur 2 une information i concernant le flux f via l'interface 122 du terminal. 25 Dans une variante non illustrée de l'invention, le dispositif de pré-analyse 112 est externe au terminal. Dans ce cas, le terminal 12 et le dispositif de pré-analyse 112 sont connectés pour permettre aux moyens de détection 1112 de détecter la réception d'un flux f par le terminal 12. Le dispositif 30 d'analyse 112 transmet alors l'information i au serveur 2 soit directement via ses moyens de communications (non représentés), soit via l'interface de communication dans le premier réseau INFRA d'un terminal connecté à ce dispositif de é-analyse. Ainsi, un utilisateur ayant une famille d'obtetsIternrraL{x communicants, certains connectés au serveur 2 et d'autçes 35 non, dispose dL dispositif d'analyse de flux n s à disposition par son opérateur (soit gratuitement, soit par abonnement) pour analyser non seulement les flux de ses objets connectés au serveur 2 mais aussi pour les autres. En outre, l'utilisation d'un dispositif de pré-analyse hors terminaux permet à l'utilisateur d'utiliser un seul dispositif de pré-analyse pour l'ensemble de ses objets communicants. Dans une variante de l'invention, afin d'éviter une surcharge du premier réseau INFRA, le dispositif de pré-analyse comporte des moyens de réduction 1122 du flux f reçu. L'information réduite ainsi obtenue est transmise lo au serveur 2 comme information i concernant ce flux. Cette information réduite peut être une réduction du flux f complet ou seulement d'un ou plusieurs parties de ce flux f, par exemple d'un ou plusieurs fichiers transportés par le flux f. La réduction est obtenue, notamment, par compression ou condensé. Par exemple, l'information i transmise au serveur 2 est un condensé d'un is fichier transporté par le flux f. Les moyens de réduction 1122 calculent le condensé (hash en anglais), par exemple, à l'aide d'un algorithme de hashage tel que SHA-1, SHA-256. Le serveur 2 de l'opérateur comporte un dispositif d'analyse 21. Ce 20 dispositif d'analyse 21 comporte des moyens d'analyse 211 de flux. Ces moyens d'analyse 211 analyse un flux f en fonction d'au moins l'information i concernant ce flux transmise par un terminal 12. Dans une variante de l'invention, ce dispositif d'analyse 21 25 comporte des moyens de commande 213. Ces moyens de commande 213 commandent au moins un terminal 12 ayant reçu le flux f en fonction du résultat r fourni par les moyens d'analyse 211. Dans une variante de l'invention, le dispositif d'analyse 21 associé à l'opérateur est externe au serveur 2 et communique avec les terminaux 1 0, 13, 14 soit directement, soit via le serveur 2, pour recevoir l'information i, et notamment transmettre au moins une commande c qui est exécutée par des moyens de traitement 1142. Les figures 2a et 2b illustrent respectivement le procédé de pré-analyse et le procédé d'analyse selon l'invention. Un terminal 10 envoie un flux f aux terminaux 12, 14, ...1M environnants, dans notre exemple, dans le deuxième réseau A-H. Une fraction de ces terminaux dont le terminal 12 embarque un agent mettant en oeuvre un procédé de pré-analyse. Le procédé de pré-analyse comporte une étape consistant à détecter la réception de flux par le terminal 12. Dans le cas de notre exemple, seuls les flux reçus dans un réseau spécifié: le deuxième Io réseau, sont détectés, notamment, des réseaux sans infrastructure préalablement définie tels que les réseaux ad-hoc. L'agent ayant constaté la réception du flux f lors de cette étape de détection transmet une information i concernant ce flux à un dispositif d'analyse. 15 Cette information i comporte soit tout ou au moins une partie du flux f reçu, soit une réduction de tout ou partie du flux f reçu. Dans le cas où i ne comporte pas tout le flux f reçu, une variante de l'invention prévoit que le procédé de pré-analyse comporte une étape de calcul de l'information i(f) concernant le flux déclenché lors de la détection de la réception d'un flux f. Ce 20 calcul est soit l'extraction d'au moins une partie du flux f, soit une réduction du flux f par exemple par hashage. L'information i est analysée dans un procédé d'analyse. Dans une variante de l'invention suivant le résultat r1, r2 de cette analyse des 25 commandes c sont transmises à au moins un terminal ayant reçu le flux f. Dans le cas où l'analyse comporte la détection de virus dans le flux complet ou dans un ou plusieurs fichiers transportés par le flux: le mobile "attaquant" (terminal 10) est infecté, et essaye d'envoyer des fichiers dans un flux f aux mobiles environnant (terminaux 12, 14, ...1 M). ll envoie avec succès le flux f comportant un fichier à l'utilisateur 12 via son interface ad-hoc (non représentée), et envoie un fichier infecté par le même virus ux utilisateurs 14 et 1 m de la même manière. Les terminaux 12 et 14 embarquent l'agent mettant ainsi en oeuvre le procédé de pré-analyse décrit plus haut. Cet agent constate la réception du flux f comportant le fichier, et calcule un condensé de ce fichier, par exemple à l'aide d'un algorithme de hashage (ex : SHA-1, SHA-256) pour fournir une information i comportant ce condensé. II envoie alors l'information i comportant ce condensé au serveur 2, i.e. l'équipement de l'opérateur mettant en oeuvre le procédé d'analyse chargé de l'analyse de ces remontées d'information. 10 Dans une variante de l'invention, si le résultat de l'analyse est que le fichier est vérolé, le serveur 2 envoie une commande c en réponse à l'agent, l'informant directement que le fichier correspondant est un virus. Cette commande c comporte : soit une commande d'action par rapport au virus, auquel cas le 15 terminal, voire l'agent, dispose d'au moins un traitement exécutable à la réception de cette commande d'action (par exemple supprimer le fichier, présentation à l'utilisateur de l'information de la réception d'un fichier vérolé, etc.) ; soit le traitement à exécuter par le terminal, voire l'agent embarqué sur 20 le terminal, tels que : o Informer l'utilisateur de la réception d'un virus o Procéder directement à la suppression du fichier, o Interdire la transmission du fichier à un autre terminal, o Assainir le fichier. 25 Dans une variante de l'invention, à la première phase correspondante à la mise en oeuvre des procédés de pré-analyse et d'analyse décrit plus haut est ajoutée une deuxième phase dans laquelle la fréquence d'apparition d'information i concernant un type de flux sur une plage de temps 40 prédéterminée est calculée pour avoir une vision macroscopique de la propagation lente d'un flux f. Un type de flux regroupe soit un seul et même flux reçu par un ou plusieurs terminaux, soit un flux reçu par un ou plusieurs terminaux éventuellement légèrement modifié. Par égèrement moditié est entendu que la modification du flux n'entraîne pas 'altération de ses { propriétés au regard d'une analyse du flux complet (par exemple, lorsque l'analyse est la détection de virus dans un fichier, le fichier légèrement modifié est toujours porteur du même virus, i.e. d'un virus ayant les mêmes effets). Le procédé d'analyse met alors à jour la fréquence Freq correspondant au type de flux concerné par l'information i, comme le montre la figure 3. Puis le procédé d'analyse compare cette fréquence Freq avec un seuil prédéterminé S. Dans une variante de l'invention, l'envoi de commandes à au moins un terminal 12 ayant reçu le flux f est conditionné au fait que le flux f se propage dans le réseau A-H à une fréquence Freq supérieure à un seuil S. Dans une variante de l'invention, l'identité Id Term du terminal 12 sur lequel la réception du flux f a déclenché la transmission de l'information i(f) est transmise avec l'information i au serveur 2. Une mise à jour de la liste des 1s terminaux List Id ayant reçu un type de flux correspondant au flux f est alors mise à jour en y ajoutant l'identité du terminal 12. La figure 4 montre un mode de réalisation de ce procédé. Les moyens d'analyse 211 comportent : 20 des moyens de calcul et de mise à jour 2111, permettant de calculer la fréquence Freq d'apparition du flux f concerné par l'information i ou au moins d'un flux du même type que le flux f concerné par l'information i, et des moyens de comparaison 2113 de cette fréquence Freq à un seuil 25 prédéterminé S. Dans une variante de l'invention, les moyens d'analyse 211 comportent une table 2112 pour la mise à jour. Dans l'exemple illustré par la figure 4, l'information i est le hash du fichier transporté par le flux f reçu (un type de flux dans cet exemple regroupe un seul et même flux reçu par un ou plusieurs terminaux sans modification) et la Freq est le nombre d'occurrences, i.e. le nombre de fois où l'information i a été remontée au serveur 2 , Cette table comporte en outre, dans une variante non illustrée, pour au moins un type de flux a liste des de:-tifiants List Id d'au moins une partie des terminaux 30 ayant reçu ce flux f et ayant directement ou grâce à un dispositif de pré-analyse distinct fait remonté l'information i au serveur 2. La mise à jour de la fréquence est effectuée d'une des manières suivantes : Une première méthode comporte le stockage dans une file d'attente associée à un type, des éléments e contenant les estampilles temporelles te de réception des informations i. On ne conserve dans la file que les Io estampilles qui appartiennent à une fenêtre temporelle déterminée de longueur TF (période d'étude). La fenêtre temporelle pour laquelle on conserve les estampilles temporelles peut être définie soit à partir de l'heure courante t, soit à partir de l'estampille temporelle de l'élément le plus récent introduit dans la file d'attente. 15 Dans le premier cas, on ne conserve que les éléments e de la file d'attente dont les estampilles temporelles vérifient t ù te < TF Dans le deuxième cas, on ne conserve que les éléments e de la file 20 d'attente dont les estampilles temporelles vérifient ti+n ù te < TF Le décompte du nombre d'éléments dans chaque file d'attente donne donc une mesure, pour un type donné, du nombre de fichiers 25 transférés dans une fenêtre de temps TF. Une deuxième méthode comporte l'utilisation d'une moyenne glissante telle que la moyenne EWMA, moyenne glissante pondérée exponentielle (Exponentiel Weighted Moving Average en anglais). L'intérêt de l'invention étant de déceler les envois répétés d'un flux f ou d'au moins une partie d'un contenu d'un flux f (un fichier notamment) sur une longue durée, la période d'étude sera typiquement de plusieurs jours. Dans le cas de la détection de virus, lorsque la valeur du nombre d'occurrences (la valeur de la fréquence Freq) dépasse un seuil S, le dispositif d'analyse conclut que le flux f correspondant à cette information i est suspicieux, et soit agit directement en envoyant une commande c, soit entame une troisième phase cette information i. L'intérêt de ne mettre à jour que les fréquences Freq d'apparition d'une information i est que : les données stockées sont réduites (d'autant plus si l'information i est lo une i informations réduite), ces fréquences mettent en évidence des phénomènes de propagation lente de flux, et ne nécessite pas le stockage de données individuelles ni même du contenu du flux (en particulier dans le cas d'information réduite obtenue Is par une fonction non réversible telle que les fonctions de hashage), évitant ainsi des problèmes de violation de règles de droits de vie privé et des libertés individuelles ou publiques telles que les règles de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) en France. 20 Le calcul des fréquences d'apparition d'une information i ne permet pas de détecter la propagation lente de fichiers légèrement modifiés, carl'information i résultant serait différente. Toutefois, en pratique, tous les virus développés jusqu'à présent sur téléphone mobile consistent en la propagation 25 de la même pièce jointe, et par conséquent sont détectables par notre mécanisme. Néanmoins, afin de détecter la propagation lente de fichiers légèrement modifiées, une variante de l'invention propose de mettre à jour 30 non pas la fréquence de l'information i mais la fréquence d'un type Freq(type(f)) de flux concerné par l'information i. En effet, un flux f concerné par une information i, peut être de même type qu'un flux f concerné par une information i- , car le flux f est le flux f légèrement mo ifié. Dans ce cas, il et in servent à a mise à jour de la même fréquence F-ec; correspondant à un type 35 de flux type(f). Dans une variante de l'invention, l'invention propose, outre la première phase précitée ou les deux phases précitées, une troisième phase dans laquelle le procédé d'analyse comporte la récupération du flux en tout ou partie, notamment des fichiers contenus dans ledit flux, concernés par les informations décelées dans la phase précédente, et l'analyse de ces fichiers comme le montre la figure 5. Ainsi, pour une information io(f) concernant un flux f, lorsque le io résultat r de l'analyse de la phase 1 est un résultat donné r1 et/ou lorsque la fréquence Freq mise à jour est supérieure au seuil prédéterminé S, si les moyens d'analyse 211 représentés sur la figure 1 (notamment la table 2112 de la figure 4) ne disposent pas de l'identifiant du terminal 12 ayant reçu le flux f, 15 o Lorsqu'un dispositif de pré-analyse 11 n remonte une information in concernant un flux f reçu, vérifier si cette information in correspond à une information identique dans l'ensemble des informations {ij} préalablement reçue. o Si ce n'est pas le cas, continuer le traitement comme dans la 20 première phase. o Si c'est le cas, initier une demande Req (f,IdTerm) de récupération de données comportant tout ou une partie du flux f' auprès du client Id Term ayant transmis l'information in. Cette étape peut ou non faire intervenir l'utilisateur (i.e., par exemple, 25 lui demander son autorisation). o Répéter l'étape précédente jusqu'à récupération d'un de ces flux. o Analyser alors les données récupées, par exemple des tests par un antivirus, ou une analyse manuelle plus précise par des personnes (reverse engineering...). 30 La figure 1 montre un mode de réalisation de la récupération de données. Le dispositif d'analyse 21 comporte des moyens de requête 212 rés c' rr terminal permettais. au dispositif d'analyse 21 de requérir req la n cupera~ o . de données comportant tout ou une partie prédéte. née du flux Le terminal 12 comporte des moyens de réponse 1132 à la requête en récupération. Ces moyens de réponse 1132 sont soit dans le dispositif de pré-analyse 112, soit externe à celui-ci. Ils reçoivent du dispositif d'analyse 21 une demande req de récupération de données comportant tout ou partie du flux f en fonction du résultat r fourni par les moyens d'analyse 211 et transmettent aux moyens de requête 212 les données, dans notre exemple le flux f. lo Ce point met en évidence un autre intérêt de l'invention. L'analyse directement en fonction du flux complet ou le fichier n'est alors effectuée que lorsqu'il y a intérêt à l'analyse soit par ce que ce type de flux se propage pour la première fois, soit parce que sa propagation commence à être importante voire, soit parce que sa propagation est suspecte (dans le cas d'une détection 15 de virus), soit parce que le résultat r de l'analyse du flux en fonction de l'information i est égal à un résultat donné r1 montrant qu'il y a un intérêt à une analyse plus poussée du flux. Cela limite donc les calculs du dispositif d'analyse. 20 Dans une variante de l'invention, si le résultat r de l'analyse des données récupérées sur le flux f' est égale à un résultat donné r1 (indiquant dans le cas d'une détection de virus que le fichier est vérolé), une réaction est initiée par une commande c correspondant à une ou plusieurs des réactions suivantes données à titre d'exemples: 25 o Informer tout ou partie des terminaux (notamment des agents) du résultat r1 de l'analyse (i.e. de la détection d'un virus dans notre exemple d'application) pour le flux f et, éventuellement, ses versions légèrement modifiées f. Ces agents pourront alors avertir l'utilisateur lors de la réception du fichier correspondant, ou directement procéder à 30 sa suppression, comme décrit précédemment. o Fournir à tout ou partie des terminaux (notamment des agents) les moyens d'agir sur le flux f et, éventuellement, ses versions légèrement modifiées f: par exemple, dans =e cas d'une détection de virus, des eyers d'assainir soi,. en foti. r ssant le remède à exécuter par les terminaux soit des données de remplacement pour remplacer les parties vérolées du flux. La partie des terminaux informés ou recevant les moyens d'agir est s déterminée soit par localisation physiques ou réseaux des terminaux par rapport au(x) terminal (ux) ayant reçu le flux f, soit en fonction de la station de base de connexion (ceux connectés à la même station sont informés). io o Mettre à jour, dans le dispositif d'analyse, des données de résultats d'analyse concernant ce type de flux permettant ainsi, lorsqu'un nouveau flux de même type est reçu postérieurement par un terminal, de ne pas nécessiter une nouvelle analyse poussée mais d'obtenir ces informations des l'analyse de la première phase. 15 Si, par contre, les moyens d'analyse 211 représentés surla figure 1 disposent de l'identifiant du terminal 12 ayant reçu le flux f soit parce que transmis avec l'information i et, éventuellement, conservé dans une mémoire tampon des moyens d'analyse 211, soit stocké notamment dans la table 2112 20 de la figure 4: o Demander à ce terminal 12 ou à l'un des terminaux de la liste List Id de la table 2112 l'envoi des données comportant tout ou une partie du flux f, jusqu'à-ce que l'un d'entre eux l'envoie. o Analyser alors les données récupérées comme décrit ci-dessus. 25 Dans une variante de l'invention, si le résultat r de l'analyse des données récupérées sur le flux f est égal à un résultat donné r1 (indiquant dans le cas d'une détection de virus que le fichier est vérolé), une réaction est initiée par une commande c correspondant à une ou plusieurs des réactions 30 mentionnées ci-dessus données à titre d'exemples (les terminaux sont notamment ceux contenus dans la liste List Id). Un mode de :eaiisation du procédé d'analyse est un programme d'ordinateur mis en couvre, par exemple, par le serveur 2 qui lorsq : est exécuté effectue toutes ou parties des étapes décrites précédemment suivant la variante implémentée. L'invention permet ainsi de détection et, éventuellement, de réagir s le cas échéant aux propagations virales dans des réseaux sans infrastructure préalablement définie tels que les réseaux ad-hoc. Dans une variante d'application, le premier et le deuxième réseau sont deux réseaux à infrastructure distincts. Cela permet éventuellement une lo personne ayant plusieurs objets communicants dont une partie est supervisée par un premier opérateur et une autre partie par un deuxième opérateur de bénéficier de l'analyse d'un seul opérateur pour tous ses objets. Dans une autre variante d'application, le premier et le deuxième ls réseau sont un seul et même réseau à infrastructure. Ainsi, lorsque l'opérateur n'a pas déployé les équipements de l'art antérieur pour l'analyse des flux ou pour les parties de son réseau pour lesquelles ces équipements n'ont pas été déployés, l'utilisateur bénéficie toujours de l'analyse grâce à l'invention | L'invention concerne un dispositif et un procédé d'analyse, un dispositif et un procédé de pré-analyse. En particulier, l'analyse est une détection de virus se propageant dans un réseau de communication, notamment ad-hoc. Dans le cas de réseaux ad-hoc, l'opérateur n'ayant pas connaissance du trafic qui circule, la détection des propagations virales ne peut pas être faite de manière macroscopique.La présente invention propose de transmettre à l'opérateur des informations concernant les flux échangés entre les terminaux afin de permettre l'analyse des flux échangés. Un objet de l'invention est un dispositif d'analyse de flux. Ce dispositif d'analyse est apte à communiquer avec au moins un terminal échangeant au moins un flux avec un autre terminal dans un réseau de communication. Ce dispositif d'analyse comporte des moyens d'analyse d'un flux reçu par un terminal, lesdits moyens d'analyse étant aptes à analyser ledit flux en fonction d'au moins une information concernant ledit flux transmis par ledit terminal audit dispositif d'analyse. | 1. Dispositif d'analyse de flux (f), ledit dispositif d'analyse étant apte à communiquer avec au moins un terminal (12) échangeant au moins un flux (f) avec un autre terminal (10) dans un réseau de communication (A-H), caractérisé en ce que ledit dispositif d'analyse comporte des moyens d'analyse (211) d'un flux (f) reçu par un terminal (12), lesdits moyens d'analyse (211) étant aptes à analyser ledit flux (f) en fonction d'au moins une information (i) concernant ledit flux (f) transmise par ledit terminal (12) audit dispositif d'analyse. 2. Dispositif d'analyse de flux (f) selon la précédente, caractérisé en ce que ladite au moins une information (i) concernant ledit flux (f) comporte une information réduite dudit flux (f), ladite information réduite étant une réduction dudit flux (f). 3. Dispositif d'analyse de flux (f) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit flux (f) reçu est un flux reçu par ledit au moins terminal (12) dans un réseau ad-hoc. 4. Dispositif d'analyse de flux (f) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif d'analyse comporte en outre des moyens de requête (212) auprès d'un terminal (12) permettant au dispositif d'analyse de requérir la récupération de données (f') comportant tout ou une partie prédéterminée dudit flux (f), ladite au moins une information (i) concernant ledit flux comportant lesdites données récupérées. 5. Dispositif d'analyse de flux (f) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif d'analyse comporte des moyens de commande (213), lesdits moyens de commande (213) étant aptes à commander au moins un terminal (12) ayant reçu ledit flux (f) en fonction du résultat (r) fournis par les moyens d'analyse (211). 6. Dispositif de détection de virus dans des flux (f) échangés par au moins un terminal (12) avec au moins un autre terminal (IO) dans réseau de communication (A-H), ledit dispositif de détection de virus comportant le dispositif d'analyse (21) de flux selon l'une quelconque des précédentes, et lesdits moyens d'analyse (211) étant aptes à détecter un flux (f) vérolé en fonction d'au moins un- ration (i) concernant ledit flux transmis par ledit terminal (12) audit disposi f d'analyse (21). 7. Serveur dans un réseau de communication (A-H) comportant au moins un terminal (12) échangeant au moins un flux (f) avec un autre terminal (10) dans un réseau de communication (A-H), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'analyse (211) d'un flux (f) reçu par un terminal, lesdits moyens d'analyse (211) étant apte à analyser ledit flux (f) en fonction d'au moins une information (i) concernant ledit flux (f) transmis par ledit terminal (12) audit serveur. 8. Dispositif de pré-analyse de flux, ledit dispositif de pré-analyse étant apte à communiquer avec au moins un dispositif d'analyse (21), caractérisé en la ce que ledit dispositif de pré-analyse comporte: • Des moyens de détection (1112) de réception d'un flux (f) par un terminal (12), ledit terminal (12) échangeant au moins un flux (f) avec un autre terminal (10) dans un réseau de communication (A-H); • Des moyens de communication aptes à émettre au moins une 15 information (i) concernant ledit flux (f) reçu audit dispositif d'analyse (21). 11. Dispositif de pré-analyse de flux (f) selon la précédente, caractérisé en ce que ledit dispositif de pré-analyse comporte en outre des moyens de réduction (1122) dudit flux (f) permettant ainsi de fournir des 20 informations réduites, les informations (i) concernant ledit flux (f) comportant lesdites informations réduites. 12. Terminal de communication apte à communiquer avec au moins un dispositif d'analyse, ledit terminal étant apte à échanger au moins un flux (f) avec un autre terminal (10) dans un réseau de communication (A-H), 25 caractérisé en ce que ledit terminal comporte: • Des moyens de détection (1112) de réception d'un flux (f) par ledit terminal; • Des moyens de communication (122) apte à émettre lesdites au moins une information (i) concernant ledit flux (f) reçu audit dispositif 3 d'analyse (21). 13. Terminal selon la précédente caractérisé en ce que ledit terminal comporte des moyens d'exécution (1142) de commande (c) d'un dispositif d'analyse (21) reçu çar tes moyens de commurications (122) dudit terminal, lesdites commandes (C opérant su12. Procédé d'analyse de flux (f) échangés entre au moins un terminal (12) et un autre terminal (1o) dans un réseau de communication (A-H), caractérisé en ce qu'il comporte au moins l'étape suivante consistant à analyser un flux (f) reçu par ledit au moins terminal en fonction d'une information (i) concernant s ledit flux (f). 13. Procédé d'analyse de flux (f) selon la précédente, caractérisé en ce que la première étape est ladite étape d'analyse de flux (f) reçu, ladite au moins une information (i) concernant ledit flux (f) comportant une information réduite dudit flux (f), ladite information réduite étant une lo réduction dudit flux (f). 14. Procédé d'analyse de flux (f) selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisé en ce que l'analyse dudit flux (f) en fonction desdites au moins une information (i) concernant ledit flux (f) comporte une sous étape consistant à comparer la fréquence (Freq) de réception d'au moins une Is information (i) concernant ledit flux (f) d'un type donné sur une plage de temps prédéterminé par rapport à un seuil (S) prédéterminé dont le résultat (r) constitue une condition prédéterminée pour au moins une étape suivante dudit procédé d'analyse. 15. Procédé d'analyse de flux (f) selon l'une quelconque des 20 12 à 14, caractérisé en ce que ledit procédé d'analyse comporte en outre une étape consistant à récupérer des données comportant tout ou une partie prédéterminée d'un flux (f) reçu si une ou plusieurs conditions prédéterminées sont remplies. 16. Procédé d'analyse de flux (f) selon la précédente, 25 caractérisé en ce que ledit procédé d'analyse comporte en outre une étape consistant à analyser ledit flux (f) en fonction des données récupérées. 17. Procédé d'analyse de flux (f) selon l'une quelconque des 12 à 16, caractérisé en ce que ledit procédé d'analyse comporte en outre une étape consistant à émettre une commande à au moins un terminal (12) en 30 fonction du résultat (r) d'au moins une des étapes consistant à analyser le flux 18. Programme d'ordinateur d'analyse comprenant des instructions de code de programme pour "exécution uses étapes du procédé selon l'une cueiconqudes revendica ,o' s 12 à 17 ffcrsque ledit progra - nme est exécuté 35 sur un ordinateur19. Procédé de pré-analyse de flux (f) échangé entre un terminal et un autre terminal (10) dans un réseau de communication (A-H), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes consistant à: Détecter la réception d'un flux (f) par ledit terminal, • Emettre lesdites au moins une information (i) concernant ledit flux (f) à un dispositif d'analyse de flux (f). 20. Procédé de pré-analyse de flux (f) selon la précédente, caractérisé en ce que ledit procédé de pré-analyse comporte les étapes suivantes consistant à: • Recevoir dudit dispositif d'analyse (21) une demande de récupération d'un flux (f) reçu par ledit terminal (12) en fonction du résultat (r) d'une analyse dudit flux (f) en fonction de l'information (I) concernant ledit flux (f), • Transmettre audit dispositif d'analyse (21) ledit flux (f). 15 21. Programme d'ordinateur de pré-analyse comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 19 ou 20 lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. | G,H | G06,H04 | G06F,H04L | G06F 11,H04L 12 | G06F 11/36,H04L 12/26 |
FR2900370 | A1 | ENSEMBLE PARE-SOLEIL AVEC SYSTEME DE FIXATION | 20,071,102 | La présente invention concerne un ensemble pare-soleil coulissant, du type comprenant au moins deux organes de support qui comportent chacun un rail de guidage s'étendant dans le sens longitudinal par rapport au véhicule, un élément occulteur monté déplaçable en translation le long des rails entre une po-sition arrière et une position avancée, et des moyens de fixation de l'ensemble coulissant dans la partie supérieure de l'habitacle d'un véhicule. Dans les véhicules conventionnels, les ensembles pare-soleil sont installés en général sur la traverse avant du pavillon du véhicule. Les plaques pare-soleil rigides typiques sont rabattables autour d'un axe d'articulation entre une position inactive, dans laquelle ils s'étendent sensiblement parallèles à la surface inférieure du pavillon, et une position déployée dans laquelle ils se trouvent près du pare-brise du véhicule. Récemment, des véhicules ont été développés qui sont équipés d'un pare-brise qui s'étend davantage vers l'arrière du véhicule. Dans ce type de véhi- cule, la traverse avant du pavillon se trouve au-dessus de la tête du conducteur, ou même derrière celle-ci. Un pare-soleil de construction classique, monté sur la traverse avant d'un tel véhicule, n'offre pas une occultation adéquate au conducteur dans ce cas, puisqu'il se trouve, en position déployée, à l'arrière du point d'oeil de celui-ci. La demande FR-A-2 841 502 décrit un ensemble pare-soleil coulissant, du type indiqué ci-dessus. II s'agit d'un pare-soleil extensible en forme de rideau flexible, monté sur un support coulissant dans des rails de guidage latéraux. Le support comporte un axe sur lequel le rideau flexible peut s'enrouler. Quand le support avec l'axe est déplacé en position avancée, le rideau se dé- roule. Dans la position avancée, le rideau flexible sert à occulter le point d'oeil du conducteur du véhicule. De plus, l'ensemble pare-soleil connu par le document précité comprend deux pare-soleil rigides de construction classique, déplaçables eux aussi avec l'axe du support. En position avancée, les panneaux rigides de ces pare- soleil peuvent être pivotés autour de leur axe horizontal en position déployée pour donner une protection additionnelle au conducteur. Tandis que l'ensemble pare-soleil connu par le document précité dis-pose de deux éléments occulteurs rigides, un seul rideau flexible est prévu, et les deux éléments occulteurs rigides ne peuvent se déplacer qu'ensemble. La demande FR-A-2 696 688 décrit un ensemble pare-soleil avec un élément occulteur rigide du type conventionnel, monté pivotant sur une embase par l'intermédiaire d'un bras coudé, l'embase étant collée sur le pare-brise par un adhésif. Un ensemble pare-soleil de ce type conventionnel n'est pas susceptible d'offrir une occultation adéquate pour un véhicule équipé d'un pare-brise qui s'étend davantage vers l'arrière du véhicule. Le but de la présente invention est donc de réaliser un ensemble pare-soleil qui assure un angle d'occultation correct pour le conducteur du véhicule et permet la gestion indépendante des rideaux pare-soleil par les passagers. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble pare-soleil du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend deux éléments occulteurs déplaçables chacun indépendamment, l'un des organes de support s'étendant en position centrale entre lesdits éléments occulteurs et comportant deux rails pour le guidage des bords adjacents de ces éléments. Suivant d'autres caractéristiques : - l'extrémité extérieure de l'organe de support central est fixée au moyen d'au moins un élément de fixation susceptible d'adhérer à un pare-brise ; - l'élément de fixation comporte une embase susceptible d'être collée par une surface sensiblement plane sur le pare-brise ; - l'embase est liée à l'organe de support par l'intermédiaire d'un élément de matière souple, notamment une rondelle, disposée entre l'extrémité libre 25 de l'embase et le rail ; - l'extrémité de l'organe de support central est vissée dans l'embase ; - l'extrémité intérieure de l'organe de support central est raccordée, notamment crochetée, sur un support auxiliaire s'étendant dans le sens transversal par rapport au véhicule ; 30 - chaque élément occulteur comprend un rideau pare-soleil enroulé sur un axe fixe et muni d'une tige dont les extrémités sont logées respectivement dans des rails de guidage associés des organes de support ; et - chaque élément occulteur comprend en outre au moins une plaque pare-soleil rigide articulée autour d'un axe sensiblement horizontal et transversal déplaçable en translation en déplaçant un des rideaux pare-soleil. L'invention a également pour objet un véhicule automobile muni d'un ensemble pare-soleil tel que défini ci-dessus. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention vont maintenant être décrits de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexes donnés à titre illustratif et non limitatif et dans lesquels : la figure 1 est une vue simplifiée de l'arrière en perspective d'un ensemble pare-soleil selon la présente invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de dessus des organes de support de l'ensemble pare-soleil ; - la figure 3 est une vue de détail en perspective d'une partie de l'organe de support cental, à échelle agrandie ; - la figure 4 est une vue en détail en perspective de l'embase de fixa- tion collée sur le pare-brise ; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale de l'embase collée sur le pare-brise et d'une partie de l'organe de support central ; - la figure 6 est une vue en perspective de l'objet de la figure 5 ; et -la figure 7 est une vue similaire en perspective, une partie de l'organe de support central étant couverte par un enjoliveur. Les orientations de la description ci-dessus sont considérées par rapport à l'habitacle du véhicule. L'ensemble pare-soleil de la Figure 1 comprend deux premiers élé- ments occulteurs en forme de rideaux pare-soleil flexibles 1, 3. Ces rideaux pare-soleil 1, 3 sont enroulés sur des axes 5, 7 fixés au pavillon à l'arrière du pare-brise 9, et ils se déroulent de ces axes en déplaçant l'extrémité avant d'un des rideaux pare-soleil, par un mouvement de translation vers l'avant. Ces extrémités avant sont munies d'une tige transversale respective 6, 8. Sur la Figure 1, le rideau 1 de gauche est représenté en position dé-roulée, tandis que le rideau 3 de droite est représenté en position enroulée sur son axe 7. Les deux extrémités des deux tiges 6, 8 sont guidées dans des rails de guidage 11, 13, 15. Il y a trois rails de guidage, à savoir deux rails 11, 15 extérieurs et un rail central 13, qui est un double rail, respectivement pour l'extrémité droite de la tige 6 et l'extrémité gauche de la tige 8, les deux rails extérieurs 11, 15 s'étendant à distance et parallèlement au rail central 13. De plus, l'ensemble pare-soleil comprend deux éléments occulteurs 17, 19 en forme de panneau rigide, chacun articulé rabattable autour d'un axe sensiblement horizontal, ces axes 21, 23 s'étendant parallèlement aux tiges 6 et 8 et étant solidaires de celles-ci. Un ensemble pare-soleil selon la présente invention avec deux rideaux 1, 3 flexibles et deux panneaux rigides 17, 19 est approprié à donner une protection optimale au conducteur du véhicule ainsi qu'au passager. Afin de déployer indépendamment un des rideaux pare-soleil 1, 3, par exemple le rideau 1, l'utilisateur fait glisser la tige 6 correspondante par un mouvement de translation en avant, les deux extrémités de la tige 6 glissant le long des deux rails de guidage 11, 13, le rideau pare-soleil flexible 1 se déroulant en même temps de son axe 5. Une fois en position avancée, comme représenté pour le rideau pare-soleil 1 dans la Figure 1, le panneau pare-soleil rigide 17 peut être pivoté autour de son axe 21 et amené dans une position active, qui est représentée sur la Figure 1. Sur cette Figure, l'autre panneau rigide 19 se trouve en position arrière et escamotée, donc rabattu contre le pavillon du véhicule. Le deuxième rideau pare-soleil flexible 3 est représenté complètement enroulé sur son axe 7. Dans cette position enroulée, la partie 25 du pare-brise sensiblement rectangulaire située entre la traverse avant 26 du pavillon et un élément de support avant 27, s'étendant sensiblement parallèlement à cette traverse 26 sur toute la largeur du véhicule, est dégagée. Comme cela est représenté à la Figure 1, la partie correspondante 29 du pare-brise, s'étendant de l'autre côté du rail central 13, sensiblement de mêmes dimensions que la partie 25 du pare-brise, est couverte par le rideau flexible 1. En se référant maintenant à la Figure 2, le dispositif de support de l'ensemble pare-soleil est décrit plus en détail. L'extrémité arrière du rail central 13 est raccordée par crochetage à un élément de support 31 sensiblement en forme de U. Ce support 31 comprend une partie 33 s'étendant transversalement par rapport au véhicule, ainsi que deux parties latérales 35, 37 s'étendant sensiblement en direction longitudinale par rapport au véhicule. Le support avant 27 (non représenté sur la figure 2) relie les extrémités avant des parois 35 et 37. Ces parties latérales 35, 37 sont formées en une pièce avec la partie transversale 33 et portent intérieurement les rails latéraux 11 et 15. L'extrémité avant du rail central 13 est fixée au pare-brise au moyen d'une embase 39 qui comprend une surface sensiblement plane 41, susceptible d'être collée sur le pare-brise. De plus, l'élément de support 31 comprend un certain nombre d'éléments de fixation 40, 45, 47, 49, pour fixer l'élément de support 31 au pavillon du véhicule. Les détails de l'embase 39 apparaissent mieux sur les Figures 3 à 6, auxquelles on se réfère dans la suite. Sur la Figure 3, on voit le dessus de l'embase 39, comprenant la plaquette 41 sensiblement plane susceptible d'être collée sur le pare-brise 9. Sur la Figure 3, seulement la partie du rail central 13 raccordée à l'embase 39 est représentée. La plaquette 41 est située dans un plan distant et sensiblement parai- lèle au rail de guidage 13. Par conséquent, lorsque l'embase 39 est collée sur le pare-brise 9, le rail 13 est distant de ce pare-brise. Sur la Figure 4, l'embase 39 est représentée avec la plaquette 41 collée sur le pare-brise. L'embase 39 comporte une partie cylindrique 43 solidaire du côté arrière de la plaquette 41. Une rondelle en caoutchouc 45 est disposée sur l'extrémité libre de la partie cylindrique 43. Comme on le voit sur la Figure 5, l'embase 39 est reliée au rail 13 par l'intermédiaire de cette rondelle 45 en matière souple, disposée entre la partie cylindrique 43 de l'embase et un boîtier 47 solidaire de l'avant du rail 13. Ce boîtier 47 du rail de guidage 13 est raccordé à la partie cylindrique 25 43 de l'embase au moyen d'une vis auto-taraudeuse 49 qui se visse dans un évidement central non taraudé 50 de l'embase. La rondelle 45 peut être clippée sur la partie cylindrique 43, de préférence métallique, de l'embase 39. La rondelle 45 a pour fonction première de limiter des efforts induits sur le pare-brise 9 lors de la manipulation des rideaux. 30 Sa seconde fonction est d'éviter les transferts de vibrations entre le pare-brise 9 et l'ensemble pare-soleil en roulage. L'embase 39 collée par sa plaquette 41 sur le pare-brise 9 permet une résistance à une sollicitation mécanique par exemple de l'ordre de 50 kg. La Figure 7 représente une partie du rail de guidage 13 en perspective, en vue similaire à la Figure 6. On voit que le boîtier 47 du rail et l'embase 39 peuvent être masquées par un enjoliveur 51 pour des raisons d'esthétique | L'ensemble pare-soleil comprend au moins deux organes de support qui comportent chacun un rail de guidage (13) s'étendant dans le sens longitudinal par rapport au véhicule, un élément occulteur (1, 3, 17, 19) monté déplaçable en translation le long des rails entre une position arrière et une position avancée, et des moyens de fixation de l'ensemble coulissant dans la partie supérieure de l'habitacle d'un véhicule.L'ensemble comprend deux éléments occulteurs (1, 3) déplaçables chacun indépendamment, l'un des organes de support s'étendant en position centrale entre lesdits éléments occulteurs et comportant deux rails pour le guidage des bords adjacents de ces éléments. | 1. Ensemble pare-soleil coulissant, du type comprenant au moins deux organes de support qui comportent chacun un rail de guidage (11, 13, 15) s'étendant dans le sens longitudinal par rapport au véhicule, deux éléments occulteurs (1, 3, 17, 19) montés déplaçables en translation le long des rails entre une position arrière et une position avancée, et des moyens de fixation (40, 41, 43, 49) de l'ensemble coulissant dans la partie supérieure de l'habitacle d'un véhicule, caractérisé en ce que les deux éléments occulteurs (1, 3) sont déplaçables chacun indépendamment, l'un des organes de support (13) s'étendant en position cen- traie entre lesdits organes occulteurs et comportant deux rails pour le guidage des bords adjacents de ces éléments. 2. Ensemble pare-soleil selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité extérieure de l'organe de support central (13) est fixée au moyen d'au moins un élément de fixation (39, 41) susceptible d'adhérer à un pare-brise (9). 3. Ensemble pare-soleil selon la 2, caractérisé en ce que l'élément de fixation comporte une embase (39) susceptible d'être collée par une surface sensiblement plane (41) sur le pare-brise (9). 4. Ensemble pare-soleil selon la 3, caractérisé en ce que l'embase (39) est liée à l'organe de support (13) par l'intermédiaire d'un élément (45) de matière souple, notamment une rondelle, disposée entre l'extrémité libre (43) de l'embase et le rail (13). 5. Ensemble pare-soleil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'extrémité de l'organe de support central (13) est vissée dans l'embase (39). 6. Ensemble pare-soleil selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que l'extrémité intérieure de l'organe de support central (13) est raccordée, notamment crochetée, sur un support auxiliaire (31) s'étendant dans le sens transversal par rapport au véhicule. 7. Ensemble pare-soleil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque élément occulteur (1, 3, 17, 19) comprend un rideau pare-soleil (1, 3) enroulé sur un axe fixe (5, 7) et muni d'une tige (6, 8) dont les extrémités sont logées respectivement dans des rails de guidage associés (11,13, 15) des organes de support.8. Ensemble pare-soleil selon la 7, caractérisé en ce que chaque élément occulteur comprend en outre au moins une plaque pare-soleil rigide (17, 19) articulée autour d'un axe (21, 23) sensiblement horizontal et transversal déplaçable en translation en déplaçant un des rideaux pare-soleil (1, 3). 9. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble pare-soleil selon l'une quelconque des précédentes. | B | B60 | B60J | B60J 3 | B60J 3/02 |
FR2892994 | A1 | SYSTEME AERODYNAMIQUE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT AU MOINS UN TEL SYSTEME. | 20,070,511 | La présente invention concerne un système aérodynamique pour un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'au moins un tel système aérodynamique. On connaît des systèmes aérodynamiques qui permettent de modifier le comportement du véhicule à une certaine vitesse ou dans certaines conditions afin d'augmenter sa stabilité. Ainsi, des véhicules automobiles sont équipés de volets ou d'ailerons déplaçables par des moyens d'entraînement entre une position escamotée dans un élément de carrosserie et une position active en saillie par rapport à cet élément de carrosserie. Mais, le principal inconvénient de ce genre de systèmes aérodynamiques réside dans leur intégration dans la carrosserie du véhicule. En effet, les moyens d'entraînement des volets ou des ailerons sont complexes et présentent généralement un volume important si bien que ce genre de systèmes aérodynamiques ne peut être disposé que sur des éléments de carrosserie ayant un volume vide par exemple au-dessous, comme par exemple un panneau de coffre. Or, dans certains cas, pour augmenter la stabilité des véhicules, notamment lors d'un vent latéral ou d'un dépassement, les constructeurs de véhicules souhaitent intégrer des systèmes aérodynamiques escamotables à des emplacements où l'élément de carrosserie ne dispose pas au-dessous d'un volume vide important. C'est le cas par exemple de l'élément de carrosserie situé en arrière de la custode. L'invention a donc pour but de proposer un système aérodynamique qui est facilement intégrable sur un élément de carrosserie d'un véhicule automobile. L'invention a donc pour objet un système aérodynamique pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est formé par un ensemble indépendant comportant une plaque destinée à être fixée sur un élément de carrosserie et munie d'un boîtier contenant un déflecteur déplaçable par translation par des moyens de commande dans une direction sensiblement normale à ladite plaque entre une position escamotée dans le boîtier et une position active en saillie par rapport à cette plaque. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le déflecteur est formé par un corps creux présentant un logement interne et comportant deux parois latérales parallèles munies chacune d'une série de rainures inclinées et parallèles, les rainures des deux parois étant placées en vis à vis, - les moyens de commande du déplacement du déflecteur comprennent un tiroir de section en T destiné à être placé dans le logement du corps du déflecteur et déplaçable par des moyens d'actionnement dans une direction sensiblement parallèle à la plaque, - le tiroir comporte une branche centrale munie sur chacune de ses faces latérales d'une série de pentes, destinées à coopérer avec les rainures inclinées du corps du déflecteur, - les moyens d'actionnement comprennent un écrou relié au tiroir et déplaçable en translation par une vis sans fin entraînée en rotation par un moteur électrique, et - l'ensemble est monté sur le côté du véhicule. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, 20 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un système aérodynamique tel que précédemment mentionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : 25 - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un côté arrière d'un véhicule automobile équipé d'un système aérodynamique conforme à l'invention, dans sa position escamotée, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective du côté arrière du véhicule automobile équipé du système aérodynamique dans sa position 30 active en saillie, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective éclatée des différents organes composant le système aérodynamique conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue schématique en coupe longitudinale du système aérodynamique conforme à l'invention, la Fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne 5-5 de la Fig. 4, et - la Fig. 6 est une vue en coupe selon la ligne 6-6 de la Fig. 4. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sur les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale du véhicule. Sur les Figs. 1 et 2, on a représenté schématiquement un côté arrière d'un véhicule automobile 1 et qui comprend, de manière classique, une custode 2 disposée entre une vitre arrière 3 et un panneau de coffre 4 qui, dans l'exemple de réalisation représenté sur ces figures, est constitué par un hayon. Ainsi que montré sur ces figures, l'élément de carrosserie 5 situé à l'arrière de la custode 2 est équipé d'un système aérodynamique, conforme à l'invention. Ce système aérodynamique est formé par un ensemble indépendant, désigné par la référence générale 10, qui comporte une plaque 11 destinée à être fixée sur l'élément de carrosserie 5 et un déflecteur 12 déplaçable par translation dans une direction sensiblement normale à la plaque 11 entre une position escamotée (Fig. 1) et une position active en saillie par rapport à cette plaque 11 (Fig. 2). En se reportant maintenant aux Figs. 3 et 4, on va décrire plus en détails l'ensemble 10 du système aérodynamique. La plaque 11 de l'ensemble aérodynamique 10 porte sur sa face interne, c'est à dire sur sa face opposée à celle visible sur la carrosserie du véhicule, un boîtier 13 dans lequel est monté déplaçable en translation le déflecteur 12. Ce déflecteur 12 est formé par un corps creux comportant un logement 14 dont les deux parois latérales et parallèles sont munies chacune d'une série de rainures 15 inclinées et parallèles. Les rainures 15 des deux parois sont placées en vis à vis et chaque rainure 15 présente une section rectangulaire, comme montrée à la Fig. 5. Le déplacement du déflecteur 12 dans le boîtier 13 est réalisé par des moyens de commande qui comprennent un tiroir 20 de section en T destiné à être placé dans le logement 14 du déflecteur 12. Le tiroir 20 comporte une branche centrale 21 munie, sur chacune de ses faces latérales, d'une série de pentes 22 inclinées présentant chacune une section rectangulaire (Fig. 5) complémentaire à la section des rainures 15 ménagées dans le logement 14 du déflecteur 12. Ces pentes 22 du tiroir 20 sont destinées à coopérer avec les rainures 15 du déflecteur 12 lorsque ce tiroir est placé dans le logement 14 dudit déflecteur 12. Le tiroir 20 est déplaçable par des moyens d'actionnement 30 dans une direction sensiblement parallèle à la plaque 11. Ces moyens d'actionnement 30 comprennent un écrou 31 relié au tiroir 20 par une patte 25 et cet écrou 31 est déplaçable en translation par une vis sans fin 32 entraînée en rotation par un moteur électrique 33. L'ensemble 10 formant le système aérodynamique comprend également un couvercle 35 qui vient s'encliqueter sur le boîtier 13 lorsque le déflecteur 12 contenant le tiroir 20 est placé dans le boîtier 13. Ce couvercle 35 comporte, d'une part, une fente 36 permettant le passage de la patte 25 et, d'autre part, des organes 37 de support du moteur électrique 33. L'ensemble 10 est assemblé de la façon suivante. Tout d'abord, le déflecteur 12 est placé dans le boîtier 13 porté par la plaque 11 et le tiroir 20 est placé dans le logement 14 du déflecteur 12. Puis, le couvercle 35 est monté sur le boîtier 13 de telle façon que la patte 25 traverse la fente 36. L'écrou 31 est fixé sur la patte 25 et le moteur électrique 33 équipé de sa vis hélicoïdale 32 est monté sur le couvercle 35 de l'ensemble 10. L'ensemble 10 ainsi constitué est facilement intégrable sur un élément de carrosserie du véhicule et, pour cela, la plaque 11 est fixée sur l'élément de carrosserie par exemple par collage, par vissage ou par rivetage. Des organes d'étanchéité, non représentés, sont disposés entre la plaque 11 et l'élément de carrosserie correspondant. Afin de monter cet ensemble 10 convenablement sur l'élément de carrosserie, un embouti de la valeur de l'épaisseur de la plaque 11 est pratiqué sur l'élément de carrosserie et une ouverture, non représentée, est pratiquée dans cet élément de carrosserie pour le passage du boîtier 12 et des moyens d'actionnement 30. Plusieurs ensembles aérodynamiques 10 comprenant chacun notamment un déflecteur 12, peuvent être intégrés sur différents éléments de carrosserie du véhicule et par exemple sur chaque élément de carrosserie 5 situé derrière la custode 2 afin de créer une pression entraînant un effort maximum. A titre d'exemple, lors de la détection par tout moyen approprié de type connu, d'un effort aérodynamique transversal dû au vent latéral ou à un dépassement du véhicule, le déflecteur 12 opposé à l'effort se déploie afin de créer une force inverse permettant de rééquilibrer le véhicule assurant ainsi un tenue de route et un confort optimum. Pour cela, dès la commande du moteur électrique 33, ce dernier entraîne en rotation la vis sans fin 32 ce qui a pour effet de déplacer en translation l'écrou 31 et, de ce fait, le déplacement en translation selon une direction parallèle au plan de la plaque 11 du tiroir 20 par l'intermédiaire de la patte 25. Sous l'effet du déplacement en translation du tiroir 20 et des pentes 22, les rainures 15 du déflecteur 12 glissent sur ces pentes 22 provoquant ainsi le déplacement en translation du déflecteur 12 selon une direction sensiblement normale à la plaque 11 entre sa position escamotée dans le boîtier 13 représentée en traits pleins à la Fig. 6 et sa position active en saillie par rapport à cette plaque 11 représentée en traits mixtes sur cette Fig. 6. En position escamotée, l'extrémité supérieure du déflecteur 12 est affleurante à la surface externe de la plaque 11 dans le prolongement de la surface de la carrosserie du véhicule ce qui permet une intégration aérodynamique et visuelle excellente. En position active en saillie, le déflecteur 12 présente le maximum de prise au vent afin d'engendrer une pression créant un effort maximum. Le déploiement du ou des déflecteurs peut être actionné et piloté par au moins un organe de commande en fonction d'informations fournies par un capteur relié à la colonne de direction du véhicule et/ou un capteur de pression et/ou de vitesse et/ou de frottement implanté sur la carrosserie du véhicule. Le système aérodynamique selon l'invention s'applique à un véhicule automobile monospace, bicorps ou tricorps et permet donc d'améliorer la stabilité du véhicule | L'invention a pour objet un système aérodynamique pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est formé par un ensemble indépendant (10) comportant une plaque (11) destinée à être fixée sur un élément de carrosserie et munie d'un boîtier contenant un déflecteur (12) déplaçable par translation par des moyens de commande dans une direction sensiblement normale à ladite plaque (11) entre une position escamotée dans le boîtier et une position active en saillie par rapport à cette plaque (11). | 1. Système aérodynamique pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est formé par un ensemble (10) indépendant comportant une plaque (11) destinée à être fixée sur un élément de carrosserie (5) du véhicule et munie d'un boîtier (13) contenant un déflecteur (12) déplaçable par translation par des moyens (20) de commande dans une direction sensiblement normale à ladite plaque (11) entre une position escamotée dans le boîtier (13) et une position active en saillie par rapport à cette plaque (11). 2. Système aérodynamique selon la 1, caractérisé en ce que le déflecteur (12) est formé par un corps creux présentant un logement interne (14) comportant deux parois latérales, parallèles munies chacune d'une série de rainures (15) inclinées et parallèles, les rainures (15) des deux parois étant placées en vis à vis. 3. Système aérodynamique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de commande du déplacement du déflecteur (12) comprennent un tiroir (20) de section en T destiné à être placé dans le logement (24) du corps du déflecteur (12) et déplaçable par des moyens (30) d'actionnement dans une direction sensiblement parallèle à la plaque (11). 4. Système aérodynamique selon la 3, caractérisé en ce que le tiroir (20) comporte une branche centrale (21) munie sur chacune de ses faces latérales d'une série de pentes (22) inclinées, destinées à coopérer avec les rainures (15) inclinées du corps du déflecteur (12). 5. Système aérodynamique selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens (30) d'actionnement comprennent un écrou (31) relié au tiroir (20) et déplaçable en translation par une vis sans fin (32) entraînée en rotation par un moteur électrique (33). 6. Système aérodynamique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble (10) est monté sur le côté du véhicule. 7. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un système aérodynamique selon l'une quelconque des précédentes. | B | B62 | B62D | B62D 37 | B62D 37/02 |
FR2891871 | A1 | SYSTEME ET PROCEDE POUR REDUIRE UNE DISPERSION D'EMISSION D'UN ELEMENT DANS UN GAZ D'ECHAPPEMENT | 20,070,413 | L'invention concerne un procédé pour véhicule, notamment automobile ainsi qu'un moteur apte à mettre en oeuvre le procédé. En particulier, l'invention concerne un moteur mettant en oeuvre un procédé de commande du moteur comportant une étape de réduction d'une dispersion concernant une émission d'un élément présent dans un gaz d'échappement. Une commande de moteur est notamment assurée par des actionneurs et des capteurs, qui agissent selon des réglages définis lors d'une mise au point initiale du moteur. On sait que certains facteurs, comme une différence de fabrication ou un vieillissement, peuvent entraîner des dispersions de fonctionnement sur ces éléments. Par exemple, il est connu qu'un même signal de commande délivré à un actionneur dispersé peut conduire à un réglage qui s'écarte d'un réglage nominal. Il peut notamment s'agir d'une position qui diffère de celle obtenue pour le réglage nominal. Un autre exemple dans le cas d'un capteur dispersé, est qu'une mesure d'une même grandeur physique peut s'écarter de celle qui serait mesurée si le capteur fonctionnait en conditions nominales. Dans la mesure où généralement les réglages de base du moteur sont réalisés pour des actionneurs et/ou capteurs nominaux, de telles dispersions peuvent poser des problèmes en ce qui concerne la commande du moteur et donc ses performances. En particulier, de telles dispersions peuvent entraîner une déviation de ces réglages de base d'un véhicule à un autre. On sait en outre qu'elles entraînent une dispersion sur les émissions de polluants, ce qui nécessite de prendre des marges de sécurité vis-à-vis notamment de normes d'émission et conduit par exemple à devoir augmenter des contraintes liées à un cahier des charges sur les mises au point. Une conséquence connue est qu'une bonne maîtrise des émissions de polluants (oxydes d'azote Nox et/ou particules dans les gaz d'échappement) est rendue encore plus complexe en présence de telles dispersions. Des solutions ont été proposées basées sur l'utilisation de capteurs d'oxydes d'azote Nox disponibles sur le marché et permettant de mesurer une concentration de ce type de polluant. On observera à cet égard que ces capteurs comportent généralement une sonde à oxygène permettant ainsi de combiner une mesure de concentration de Nox à celle d'une richesse des gaz d'échappement. On connaît ainsi un procédé de réduction des dispersions basé sur une stratégie qui balaye l'ensemble des combinaisons possibles de dispersions d'un moteur afin de modéliser les différents effets de ces combinaisons sur les émissions de Nox et sur la richesse précitée. Par inversion du modèle, on associe un jeu de coefficient de correction approprié sur une liste de paramètres la plus exhaustive possible, afin d'obtenir des valeurs de Nox ou de richesse choisies pour tous les moteurs. Toutefois, un inconvénient de cette méthode est que sa mise en oeuvre est complexe. En effet, elle nécessite d'élaborer de nombreuses tables de coefficients de correction (désignées couramment par cartographie) qui de surcroît nécessitent chacune une taille importante. On connaît des méthodes plus simples. Par exemple, le document FR 0413796 propose une stratégie de réduction des dispersions basée sur une minimisation d'un critère quadratique sur une émission de Nox et/ou de particules polluantes. Toutefois, ce procédé ne prend en compte qu'un nombre fini de paramètres à corriger, ce qui peut entraîner une mauvaise analyse des sources de dispersions et donc à une correction mal adaptée voire inefficace. Dans un autre exemple proposé par le document US 6 279 537, on propose d'estimer les émissions de Nox (concentration) en utilisant la formule de base suivante : Nox = Al (avance) * Ri + A2 (avance) * EGR où Al et A2 sont des coefficients de correction fonction d'une avance à l'injection d'un carburant dans le moteur, Ri une richesse et EGR un taux de recirculation des gaz d'échappement. Une correction de la commande du moteur est alors mise en oeuvre en fonction de cette estimation. Toutefois, ce procédé procure encore des résultats insuffisants du fait notamment qu'une sélection a dû être opérée sur les paramètres du moteur servant à la modélisation ci-dessus des émissions de Nox et qu'ainsi cette modélisation n'est pas exhaustive. Une autre solution connue d'après le document US 2003/0216855, est d'utiliser en tant que modèle d'estimation de Nox un réseau de neurones. Ce réseau de neurones peut notamment avoir pour grandeur d'entrée une hygrométrie, différentes pressions, différentes températures, un régime moteur et un débit d'injection de carburant. Un inconvénient est que le domaine de validité du réseau de neurones est restreint à des points d'apprentissage, de sorte que si les conditions de fonctionnement du moteur se trouvent en dehors de ces points, les estimations des émissions de Nox fournies par le réseau se dégradent jusqu'à devenir incorrectes. Il existe donc une limite de validité du réseau de neurones qui est rapidement atteinte. Un but de l'invention est de permettre de s'affranchir des inconvénients précités. Afin d'atteindre ce but, on propose selon l'invention un procédé caractérisé en ce que : - on identifie au moins un paramètre de contrôle d'un moteur comme étant celui qui, dans au moins une condition de fonctionnement prédéterminée du moteur, influence le plus une émission d'un élément prédéterminé présent dans un gaz d'échappement, - on détermine dans la ou les conditions de fonctionnement prédéterminées un réglage du paramètre de contrôle qui réduit une dispersion concernant cette émission, - on utilise ce réglage quelles que soient les conditions de fonctionnement du moteur. Des aspects préférés de ce procédé sont les suivants : - on règle le paramètre de contrôle autour d'une valeur de consigne prédéterminée à partir d'un modèle tabulé valable dans la ou les conditions de fonctionnement prédéterminées uniquement, et qui relie directement ce paramètre de contrôle à une estimation des émissions de l'élément calculée dans l'hypothèse d'une absence de dispersion ; - on prédétermine l'estimation des émissions de l'élément en effectuant une mesure de ces émissions et en utilisant une loi qui dépend de cette mesure et d'au moins un coefficient de correction ; - la loi est une loi de similitude ; - le coefficient de correction est déterminé en fonction d'une grandeur prédéterminée définissant une condition de fonctionnement du moteur ; - on détermine le coefficient de correction par lecture dans une cartographie ; - préalablement à l'étape de détermination du réglage du paramètre de contrôle, on vérifie que le moteur fonctionne dans la condition prédéterminée ; - il existe plusieurs conditions de fonctionnement prédéterminées et préalablement à l'étape de détermination du réglage du paramètre de contrôle, on vérifie que le moteur fonctionne dans au moins certaines des conditions prédéterminées ; - dans le cas où certaines seulement parmi les conditions de fonctionnement prédéterminées sont respectées, on modifie le paramètre ou un autre paramètre de contrôle du moteur de sorte que toutes les conditions soient finalement respectées ; - le procédé comporte une étape où l'on vérifie, par mesure, que les émissions de l'élément sont sensiblement stables ; - préalablement à l'étape de détermination du réglage du paramètre de contrôle, on vérifie que certaines des grandeurs définissant la ou les conditions de fonctionnement du moteur sont sensiblement stables ; - le paramètre de contrôle est une avance à l'injection ; - on réduit une dispersion concernant des émissions d'oxydes d'azote (N.X) ou de particules polluantes ; - on réduit une dispersion concernant des émissions d'oxydes d'azote (N.X) et ladite loi est de la forme suivante : NOxestimé = NOxmesuré * C1 * C2 *C3 + C4 où Cl, C2 sont des coefficients de correction dépendant d'un rapport entre une quantité mesurée de monoxyde d'azote (NO) et de dioxyde d'azote (NO2), et d'une température d'eau dans le moteur, respectivement ; et où C3, C4 sont des coefficients dépendant d'un débit de carburant injecté dans une chambre de combustion ; - on utilise une pression d'injection de carburant dans la chambre de combustion et/ou un régime moteur, et/ou un taux de recirculation des gaz d'échappement comme conditions de fonctionnement prédéterminées du moteur. On propose en outre un moteur comprenant des moyens pour réduire une dispersion concernant des émissions d'un élément présent dans un gaz d'échappement caractérisé en ce qu'il comprend des moyens aptes à déterminer, dans au moins une condition de fonctionnement prédéterminée du moteur, un réglage d'au moins un paramètre de contrôle du moteur, ce paramètre ayant été préalablement identifié comme étant celui qui, dans cette ou ces conditions de fonctionnement prédéterminées, influence le plus les émissions. Ainsi, selon l'invention la détermination du réglage s'effectue dans des conditions de fonctionnement connues comme garantissant que le paramètre de contrôle choisi influence le plus les émissions, c'est-à-dire que les autres paramètres de contrôle ont une influence négligeable dans de telles conditions. Un avantage est que le réglage obtenu est précis et permet donc de réduire efficacement les dispersions. Par ailleurs, le procédé est simplifié notamment par le fait que le nombre de paramètres d'influence est lui-même faible dans les conditions de fonctionnement prédéterminées. La prise en compte de ces paramètres est donc facilitée. Un autre avantage de l'invention vient du fait que le réglage est fonction d'un modèle tabulé, lui-même paramétré par une loi. Ce modèle offre donc l'avantage d'être simple à mettre en oeuvre et ainsi d'autres avantages inhérents à une telle simplicité découlent donc : rapidité d'exécution, taille mémoire, etc. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description suivante de l'invention, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 montre un organigramme d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention, la figure 2 illustre graphiquement un modèle tabulé utilisé par le procédé et paramétré par une loi. En se référant à la figure 1, on a représenté un organigramme d'un mode de réalisation du procédé de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. Dans ce mode de réalisation, on cherche à réduire une émission d'oxydes d'azote Nox présents dans un gaz d'échappement d'un moteur de véhicule automobile. Selon l'invention, on identifie d'abord au moins un paramètre de contrôle du moteur comme étant celui qui, dans des conditions de fonctionnement prédéterminées du moteur, influence le plus les émissions de Nox. Dans l'exemple décrit ici on a identifié en tant que paramètre de contrôle, une avance à l'injection d'un carburant dans une chambre de combustion. En particulier, on a identifié que, dans des conditions de fonctionnement du moteur particulières, les émissions de Nox dépendent majoritairement, voire uniquement, de l'avance à l'injection. Les autres paramètres de contrôle, comme par exemple une pression rail, peuvent donc être considérées comme ayant une influence négligeable si le moteur fonctionne dans lesdites conditions prédéterminées. En d'autres termes, on détermine le réglage de l'avance lorsque l'on sait que les autres paramètres de contrôle n'influencent pas, ou n'influencent plus, les émissions de Nox. Le réglage obtenu peut avantageusement être utilisé sur tout le champ moteur, notamment dans le cas d'une hypothèse de dispersions ou de dérives constantes. Ainsi, les émissions n'étant fonction que d'un jeu de paramètres de contrôle restreint, ici l'avance uniquement, on peut obtenir sans difficulté, dans ces conditions de fonctionnement, une estimation extrêmement précise de ces émissions et donc du réglage de l'avance qui permet de réduire les dispersions des émissions. On va maintenant décrire plus en détail certaines étapes de ce mode de réalisation illustré en partie à la figure 1. Dans une étape 10, le procédé teste si des grandeurs qui définissent les conditions de fonctionnement du moteur sont sensiblement stables. A titre d'exemple, le procédé teste si le débit de carburant dans la chambre de combustion n'a pas varié au-delà d'un certain pourcentage d'une valeur moyenne, laquelle est calculée à partir d'un certain nombre de mesures depuis un certain temps. Naturellement, il se peut que différentes grandeurs testées aient à répondre à un critère de stabilité qui leur est propre. En effet, la variation maximale exigée pour le débit de carburant peut ne pas correspondre à celle pour un débit d'air. On notera que selon un aspect préféré de l'invention, le procédé teste la stabilité du débit de carburant, du débit d'air, du régime moteur, de la pression de suralimentation, et de la pression rail. Tel qu'illustré sur la figure 1, le procédé met en oeuvre une étape 20 si le test est positif, c'est-à-dire que les grandeurs analysées sont stables, ou passe à une étape 100 dans le cas contraire. A l'étape 20, on regarde si le moteur fonctionne dans les conditions de fonctionnement prédéterminées. A titre d'exemple non limitatif, ayant déterminé lors de l'étape préalable d'identification, que les émissions de Nox sont dépendantes majoritairement de l'avance lorsque le régime moteur est à 2000 tours/minute et que la température d'eau se trouve à 100 C, on vérifie que ces deux conditions prédéterminées sont respectées. On notera ici que ces grandeurs testées à l'étape 20 ne sont pas forcément les mêmes que celles testées à l'étape 10. Par exemple, à l'étape 10 on pourrait tester la stabilité de la vitesse du véhicule tandis qu'à l'étape 20 cette grandeur ne figure pas dans les conditions de fonctionnement prédéterminées. Tel qu'illustré à la figure 1, le procédé met en oeuvre une étape 30 si le test de l'étape 20 est positif, c'est-à-dire que le moteur se trouve dans les conditions de fonctionnement prédéterminées, sinon il passe à l'étape 100 précitée. Selon une variante de ce mode de réalisation, l'étape 30 consiste à vérifier que le moteur fonctionne dans au moins certaines des conditions prédéterminées. Dans ce cas, on peut s'arranger dans le procédé pour modifier l'avance à l'injection ou un autre paramètre de contrôle et pour qu'ainsi toutes les conditions prédéterminées soient finalement respectées. Par exemple, si lesdites certaines conditions sont vérifiées mais que le débit d'air doit être augmenté d'après la condition prédéterminée qui concerne cette grandeur, le procédé augmente le débit d'air jusqu'à la valeur désirée tout en modifiant éventuellement un autre paramètre de contrôle pour que ce changement reste transparent vis-à-vis du conducteur. Selon un autre exemple, on peut aussi régler la grandeur de manière indirecte, par exemple en jouant de manière appropriée sur un paramètre de contrôle qui influence la grandeur. A l'étape 30, dans le cas où une vanne de recirculation des gaz d'échappement est présente, celleci est fermée. De cette manière, on élimine une dépendance des émissions de Nox vis- à-vis du paramètre de contrôle que constitue le taux de recirculation des gaz d'échappement. Et, on s'assure ainsi que l'estimation des émissions en fonction de l'avance uniquement est bien valide. Une fois la vanne fermée, le procédé passe à l'étape 40 dans laquelle on teste, par mesure, si les émissions de Nox sont suffisamment stables. Tel qu'illustré à la figure 1, le procédé met en oeuvre une étape 50 si le test est positif ou passe à l'étape 100 précitée dans le cas contraire. A l'étape 50, on détermine un coefficient de correction, noté Cl. Il correspond dans cet exemple à un rapport entre une quantité mesurée de monoxyde d'azote (NO) et de dioxyde d'azote (NO2). Le coefficient Cl peut être obtenu par lecture dans une table de valeurs prédéterminées. A cet égard, on parle couramment d'une cartographie. La table comporte donc des valeurs prédéterminées dudit rapport, classées en fonction d'une grandeur comme le régime moteur par exemple ou encore le débit de carburant. Le coefficient Cl peut aussi être obtenu par calcul à partir d'une équation reliant ledit rapport au régime moteur par exemple. Le procédé met ensuite en oeuvre l'étape 60. Dans cette étape, on estime d'autres coefficients de correction C2, C3 et C4. Le coefficient C2 représente une variation d'une température d'eau mesurée par rapport à une température d'eau nominale. Ainsi, C2 peut être déterminé en fonction d'un rapport ou d'une relation entre ces deux températures. Les coefficients C3 et C4 permettent ensemble de prendre en compte une variation de la quantité de carburant injecté dans la chambre par rapport à une quantité de carburant injecté nominale. On notera que les coefficients C2, C3 et C4 peuvent être obtenus par les mêmes moyens que le coefficient Cl (cartographie, etc.). Le procédé met ensuite en oeuvre l'étape 70 pour obtenir une estimation des émissions de Nox sous l'hypothèse d'une absence de dispersion. A cet effet on utilise avantageusement une loi, de préférence de similitude, qui dépend d'une mesure des émissions et des coefficients de correction Cl à C4. Dans cet exemple, la loi est de la forme suivante : Noxcorr;gé = NoxmeS * Cl * C2 * C3 + C4 où Noxcorr;gé est l'estimation des émissions, et Noxmesuré est la mesure de ces émissions. Ensuite, le procédé met en oeuvre l'étape 80. Dans cette étape, on détermine une valeur dite de consigne autour de laquelle on réglera plus tard l'avance à l'injection. Cette valeur de consigne est déterminée à partir de l'estimation des émissions calculées à l'étape 60. En particulier, on utilise un modèle tabulé comportant des valeurs prédéterminées reliant ces deux grandeurs. La figure 2 illustre graphiquement le modèle tabulé et sa relation avec la loi précitée. On peut observer les avances en abscisses et les émissions de Nox estimées en ordonnées. La courbe 200 est une courbe nominale qui relie les avances aux estimations des émissions de Nox dans l'hypothèse où les dispersions sont négligeables. Les courbes 201 et 202 sont des exemples de courbes pouvant être ramenées à la courbe nominale 200 par l'utilisation de la loi de similitude précédemment décrite. Ceci est illustré par les flèches 205 et 206 montrant grossièrement un déplacement des courbes 201 et 202 vers la courbe 200 lorsque le débit de carburant Qgo (flèche 205), la température d'eau T. et ledit rapport entre la quantité mesurée de monoxyde d'azote (NO) et de dioxyde d'azote (NO2) (flèche 206) varient. Ces déplacements sont donc fonction des coefficients Cl à C4 susmentionés. C'est la raison pour laquelle on peut considérer que le modèle reliant directement l'avance à l'injection aux émissions de Nox est un modèle tabulé paramétré par ladite loi. La consigne est donc déterminée à partir de l'estimation des émissions calculées à l'étape 60 en utilisant le modèle tabulé illustré à la figure 2. Plus précisément, pour une valeur du débit de carburant Qgo, de la température d'eau T. et dudit rapport, la consigne est estimée à partir des valeurs prédéterminées du modèle tabulé qui se trouvent sur une courbe, telle que par exemple la courbe 202. Ainsi selon la valeur de l'estimation des émissions calculée à l'étape 70 on obtient une valeur pour la consigne. Le procédé calcule alors à l'étape 90 une différence entre l'avance nominale et cette valeur de consigne. Puis à une étape 100, il ajoute la différence calculée à l'avance courante. L'étape 101 définit la fin du procédé. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée sur les dessins. On peut en particulier prévoir les différentes alternatives suivantes. Une première alternative consiste naturellement à utiliser un autre paramètre de contrôle que l'avance à l'injection. En particulier, on peut identifier deux (ou plus) paramètres de contrôle qui, dans des conditions de fonctionnement prédéterminées du moteur, influenceraient le plus les émissions du composant. A cet égard, l'élément n'est nullement limité à des oxydes d'azote Nox. Il peut s'agir notamment de particules polluantes. Une deuxième alternative consiste à utiliser une autre loi. Ainsi dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, la loi de similitude relie les émissions de Nox à la température d'eau, la proportion de monoxyde d'azote par rapport au dioxyde d'azote et le débit de carburant, mais on pourrait utiliser la même loi en changeant ces grandeurs. Dans une troisième alternative on peut utiliser d'autres grandeurs lors des tests. A cet égard, certains tests, comme par exemple celui mis en oeuvre à l'étape 10, peuvent être supprimés si cela s'avérait nécessaire et opportun | Selon l'invention, on propose un procédé caractérisé en ce que :- on identifie au moins un paramètre de contrôle d'un moteur comme étant celui qui, dans au moins une condition de fonctionnement prédéterminée du moteur, influence le plus une émission d'un composant prédéterminé présent dans un gaz d'échappement,- on détermine (50-100) dans la ou les conditions de fonctionnement prédéterminées un réglage du paramètre de contrôle qui réduit une dispersion concernant cette émission,- on utilise ce réglage quelles que soient les conditions de fonctionnement du moteur. | 1. Procédé caractérisé en ce que : - on identifie au moins un paramètre de contrôle d'un moteur comme étant celui qui, dans au moins une condition de fonctionnement prédéterminée du moteur, influence le plus une émission d'un élément prédéterminé présent dans un gaz d'échappement, - on détermine (50-100) dans la ou les conditions de fonctionnement prédéterminées un réglage du paramètre de contrôle qui réduit une dispersion concernant cette émission, - on utilise ce réglage quelles que soient les conditions de fonctionnement du moteur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on règle le paramètre de contrôle autour d'une valeur de consigne prédéterminée à partir d'un modèle tabulé valable dans la ou les conditions de fonctionnement prédéterminées uniquement, et qui relie directement ce paramètre de contrôle à une estimation des émissions de l'élément calculée dans l'hypothèse d'une absence de dispersion. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'on prédétermine l'estimation des émissions de l'élément en effectuant une mesure de ces émissions et en utilisant une loi qui dépend de cette mesure et d'au moins un coefficient de correction (Cl, C2, C3, C4). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la loi est une loi de similitude. 5. Procédé selon l'une des 3 à 4, caractérisé en ce que l'on réduit une dispersion concernant des émissions d'oxydes d'azote (N.X) et ladite loi est de la forme suivante : N. = Noxmesure * Cl * C2 *C3 + C4 où Cl, C2 sont des coefficients de correction dépendant d'un rapport entre une quantité mesurée de monoxyde d'azote (NO) et de dioxyde d'azote (NO2), et d'une température d'eau dans le moteur, respectivement ; et où C3, C4 sont des coefficients dépendant d'un débit de carburant injecté dans une chambre de combustion. 6. Procédé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que le coefficient de correction est déterminé en fonction d'une grandeur prédéterminée définissant une condition de fonctionnement du moteur. 7. Procédé selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'on détermine le coefficient de correction par lecture dans une cartographie. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que préalablement à l'étape de détermination du réglage du paramètre de contrôle, on vérifie (20) que le moteur fonctionne dans la condition prédéterminée. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il existe plusieurs conditions de fonctionnement prédéterminées et en ce que préalablement à l'étape de détermination du réglage du paramètre de contrôle, on vérifie (20) que le moteur fonctionne dans au moins certaines des conditions prédéterminées. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que, dans le cas où certaines seulement parmi les conditions de fonctionnement prédéterminées sont respectées, on modifie le paramètre ou un autre paramètre de contrôle du moteur de sorte que toutes les conditions soient finalement respectées. 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape où l'on vérifie (40), par mesure, que les émissions de l'élément sont sensiblement stables. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape de détermination du réglage du paramètre de contrôle, on vérifie (10) que certaines des grandeurs définissant la ou les conditions de fonctionnement du moteur sont sensiblement stables. 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le paramètre de contrôle est une avance à l'injection. 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en que l'on réduit une dispersion concernant des émissions d'oxydes d'azote (N0 ) ou de particules polluantes. 15. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on utilise une pression d'injection de carburant dans la chambre de combustion et/ou un régime moteur, et/ou un taux de recirculation des gaz d'échappement comme conditions de fonctionnement prédéterminées du moteur. 16. Moteur comprenant des moyens pour réduire une dispersion concernant des émissions d'un élément présent dans un gaz d'échappement caractérisé en ce qu'il comprend des moyens aptes à déterminer, dans au moins une condition de fonctionnement prédéterminée du moteur, un réglage d'au moins un paramètre de contrôle du moteur, ce paramètre ayant été préalablement identifié comme étant celui qui, dans cette ou ces conditions de fonctionnement prédéterminées, influence le plus les émissions. | F | F02 | F02D | F02D 41 | F02D 41/30,F02D 41/40 |
FR2890936 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE BLOCAGE EN PAS D'UNE PALE REPLIABLE D'UN ROTOR DE GIRAVION | 20,070,323 | La présente invention est relative à un procédé et à un dispositif de blocage en pas d'une pale repliable d'un rotor de giravion. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication d'hélicoptères. La présente invention est plus particulièrement relative à un dispositif d'immobilisation - ou limitation du mouvement - d'un manchon de pale d'un rotor principal et de sustentation d'un giravion, qui est destiné à maintenir une orientation déterminée - sensiblement horizontale - de la pale selon son axe de pas au moins, afin de permettre et faciliter le pliage de la pale. Comme exposé notamment dans le brevet US 5322415, il est utile de plier les pales d'un rotor d'hélicoptère pour réduire l'encombrement de ce dernier. Le dispositif de blocage décrit dans ce document comporte un cavalier solidaire du moyeu du rotor par l'intermédiaire des pattes de fixation d'un amortisseur, qui est installé à demeure; le dispositif comporte en outre un second cavalier qui est solidarisé temporairement au premier cavalier ainsi qu'au levier de pas de la pale à immobiliser, par trois goupilles; l'inconvénient de ce système est que le cavalier à demeure alourdit de façon relativement importante le moyeu et le rotor. Il a également été décrit dans le brevet FR 2750948 un dispositif de blocage en pas dans lequel le blocage est obtenu par engagement mutuel d'un doigt et d'une fourchette, l'un de ces éléments étant solidaire du moyeu et l'autre élément étant solidaire d'une pale; ce système comporte des actionneurs de verrouillage/déverrouillage et est complexe. Les brevets FR 2754779 et FR 2765550 décrivent d'autres systèmes de blocage de pales repliables: le premier document décrit un dispositif comportant plusieurs bielles de blocage pour immobiliser un plateau tournant entraînant les bielles de commande de pas, par rapport au moyeu; à cet effet, l'extrémité supérieure à rotule de chaque bielle de blocage est fixée à un flasque d'une pièce reliant un amortisseur de traînée au moyeu; le second document décrit un dispositif comportant des bielles de blocage pour immobiliser le plateau non tournant du système de commande de pas. Ces systèmes sont relativement complexes à utiliser. Un objectif de l'invention est de proposer un système simplifié de limitation des variations de pas des pales pour faciliter leur repliage. Un objectif de l'invention est de proposer un procédé et un dispositif de blocage en pas (au moins) des manchons de pales d'un rotor de giravion, qui soient améliorés ou qui remédient, en partie au moins, aux lacunes ou inconvénients des systèmes connus de blocage en pas. L'invention s'applique à un rotor de giravion à pales articulées repliables, le rotor comportant un moyeu, chaque pale étant reliée au moyeu par un manchon, chaque manchon étant articulé selon un axe de pas par rapport au moyeu, le rotor comportant un amortisseur de traînée associé à chaque pale, chaque amortisseur étant articulé au moyeu d'une part et au manchon correspondant d'autre part, le rotor comportant un système de commande du pas des pales par l'intermédiaire d'un levier de pas respectivement solidaire de chaque manchon. L'invention utilise un outillage qui est temporairement solidarisé au moyeu du rotor pour immobiliser en pas une pale du rotor; conformément à un aspect de l'invention, les moyens intégrés - ou solidarisés à demeure au moyeu, qui permettent de solidariser l'outillage au moyeu, consistent essentiellement en deux butées: une première butée présentant une portée (ou surface d'appui) épousant une forme de révolution selon un axe de révolution, et une seconde butée conçue pour agir axialement selon ledit axe de révolution, qui est de préférence située à proximité immédiate de la première butée. L'invention permet de minimiser la masse des moyens de blocage installés à demeure sur le rotor. La surface de révolution de la première butée peut notamment présenter une forme de paraboloïde, d'hyperboloïde, de cône, ou de sphère, auxquels cas cette surface peut également former la seconde butée; cependant cette surface est de préférence cylindrique et de section circulaire, et distincte de la seconde butée. La surface de révolution de la première butée peut être formée à l'intérieur d'une pièce femelle , mais elle est de préférence formée sur la partie externe d'une pièce mâle . De préférence, la première butée est solidaire du système de liaison articulée entre un amortisseur de traînée et le moyeu; lorsque cette liaison articulée comporte une chape recevant un arbre, comme décrit dans les brevets FR 2733961 et US 5636970 par exemple, la première butée est de préférence solidaire de cet arbre. Selon un mode préféré de réalisation, cette première butée est formée par une surface extérieure d'une bague traversée par cet arbre ou 20 intégrée à celui-ci. La surface de la seconde butée peut être plane et perpendiculaire à l'axe de révolution de la première butée. Selon un mode préféré de réalisation, cette surface épouse la forme d'un demi tore, notamment lorsqu'elle se présente sous forme d'une gorge annulaire formée dans une bague cylindrique dont la surface externe forme la première butée; ceci facilite notamment l'immobilisation de l'outillage contre ces butées, par insertion d'un pion cylindrique dans une partie de cette gorge. 2890936 4 L'outillage présente une première face d'appui complémentaire de la première butée, ainsi qu'une seconde face d'appui complémentaire de la seconde butée. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'outillage comporte des bielles de blocage du plateau tournant du système de commande de pas des pales du rotor; l'extrémité supérieure de chaque bielle de blocage comporte ladite première face d'appui qui est par exemple formée sous forme d'un alésage prévu pour être introduit avec un faible jeu autour de la bague portant la première butée cylindrique. Dans ce cas notamment, l'outillage comporte de préférence ledit pion coopérant avec la seconde butée sous forme de gorge annulaire (demi toroïdale), pour immobiliser la bielle de blocage par rapport au moyeu, en translation selon l'axe commun de l'alésage de la tête de bielle et de la première butée. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'outillage comporte une coque de blocage présentant une dépression telle qu'une fourchette (respectivement une saillie telle qu'un doigt) prévue pour recevoir (respectivement être reçue dans) une saillie (respectivement une dépression) de forme complémentaire qui est solidaire du levier de pas fixé au pied - ou manchon - de pale. La coque présente un alésage (similaire à celui défini ci avant pour la bielle de blocage) conçu pour coopérer avec la première butée. La coque présente de préférence en outre une troisième face d'appui prévue pour coopérer avec une troisième butée solidaire du moyeu, pour immobiliser la coque en rotation selon l'axe de révolution de la première butée (et de l'alésage). L'outillage comporte de préférence en outre une vis (et le cas échéant un écrou) dont la tête permet de plaquer la seconde face d'appui (généralement plane) de la coque contre la seconde butée intégrée au moyeu; cette vis est de préférence engagée dans un orifice taraudé prévu dans le moyeu, en particulier dans l'arbre de la liaison articulée de l'amortisseur de traînée au moyeu. En variante, l'immobilisation de la coque en translation selon l'axe de révolution de la première butée, peut être réalisée par un pion engagé dans une gorge annulaire de la bague incorporant la première butée. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé de blocage en pas d'un manchon d'une pale d'un rotor de giravion dans lequel: - on pré-cale en pas l'ensemble des manchons par l'intermédiaire des commandes de vol (avec assistance hydraulique) ; - on solidarise temporairement au moyeu l'outillage de blocage en pas, en utilisant les butées prévues à cet effet, puis on supprime l'assistance hydraulique. Dans le cas où l'outillage comporte des bielles de blocage du plateau cyclique tournant par rapport au moyeu: - on place la rotule équipant le pied d'une bielle de blocage sur une vis du plateau cyclique; - on bloque cette rotule avec une goupille; - on place la chape de fixation équipant la tête de la bielle de blocage sur la bague portant les butées; - on insert un pion d'immobilisation de la tête de bielle par rapport à la bague, que l'on fixe avec une goupille; puis - on arrête l'assistance hydraulique des commandes de vol. Le blocage du plateau cyclique ainsi obtenu évite tous mouvements 25 en pas des manchons lors de la manoeuvre de repliage des pales, sans assistance hydraulique des commandes de vol. 2890936 6 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective partielle d'un moyeu de rotor de sustentation d'un hélicoptère illustrant un arbre d'articulation d'un amortisseur de traînée associé à une première pale du rotor, ainsi que le levier de pas et l'extrémité supérieure d'une bielle de commande de pas d'une seconde pale du rotor qui est adjacente à la première pale. La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'articulation de l'amortisseur de traînée de la figure 1, dont l'arbre porte une bague cylindrique incorporant les première et deuxième butées selon un mode préféré de réalisation de l'invention. La figure 3 est une vue en perspective d'une bielle de blocage utilisée pour bloquer en pas une pale repliable d'un rotor d'hélicoptère comme illustré figures 4 et 5; la figure 4 est une vue en perspective partielle illustrant la fixation de la bielle de blocage de la figure 3, entre l'extrémité de l'arbre d'articulation de l'amortisseur de traînée et le plateau cyclique tournant du système de commande de pas des pales; la figure 5 est une vue en coupe similaire à la figure 2, qui illustre plus en détail la fixation de la tête de la bielle de blocage sur l'extrémité de l'arbre d'articulation équipé de la bague incorporant les deux portées. La figure 6 est une vue en perspective partielle d'un moyeu de rotor d'hélicoptère illustrant particulièrement l'articulation d'un amortisseur de traînée ainsi qu'un levier de pas qui comporte une saillie conçue pour coopérer avec un outillage rapporté sur l'articulation pour bloquer en pas la pale équipée du levier de pas, comme illustré figures 7 et 8; la figure 7 est une vue en coupe similaire aux figures 2 et 5, qui montre la fixation temporaire d'un outillage prenant appui sur les butées solidaires de l'articulation, tandis que la figure 8 illustre en perspective l'engagement mutuel de cette saillie et d'une dépression prévue dans l'outillage. Par référence à la figure 1 particulièrement, le moyeu 10 du rotor d'hélicoptère comporte une structure 12 en forme générale d'anneau s'étendant autour d'un axe 11 qui correspond à l'axe de rotation du rotor. Un manchon (non représenté) sert à solidariser au moyeu une première pale s'étendant sensiblement radialement, par référence à l'axe 11, selon un axe 15; le manchon est solidarisé au moyeu par une butée sphérique lamifiée (repère 17) autorisant un débattement de la pale par rapport au moyeu, selon un axe de traînée sensiblement parallèle à l'axe 11, selon un axe de pas sensiblement confondu avec l'axe 15 et selon un axe de battement sensiblement perpendiculaire aux axes 11 et 15. Le manchon (ou le pied de pale) est solidaire d'une structure 16 saillante latéralement, dénommée levier de pas, à l'extrémité de laquelle est articulée, selon un axe 19, une chape 20 équipant l'extrémité supérieure d'une bielle 21 de commande de pas. Une seconde pale (non représentée) est articulée au moyeu de la même façon que décrit précédemment pour la première pale; chacune de ces pales est solidaire d'un amortisseur de traînée reliant le manchon de la pale au moyeu; seul l'amortisseur 14 de la seconde pale est visible figures 1, 6 et 8 notamment: l'amortisseur 14 s'étend sensiblement radialement, par référence à l'axe 11, selon un axe 13. Par référence à la figure 2 notamment, l'articulation de l'amortisseur au moyeu selon l'axe 18 qui s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe 11, se fait par l'intermédiaire d'une bride 22 solidaire de l'amortisseur, d'une chape comportant deux pattes 23, 24 solidaires du moyeu, d'un arbre fixe 25 ou palier solidaire de cette chape, et d'une rotule 26 montée sur l'arbre 25 et reliant celui-ci à la bride 22. L'arbre 25 traverse deux bagues 27, 28 respectivement emmanchées dans deux alésages coaxiaux 29, 30 respectivement formés dans les parois 23, 24 de la chape (voir figures 2, 5 et 7 en particulier). 2890936 8 L'arbre 25 présente une partie centrale lisse recevant la rotule 26, ainsi qu'une tête 31 saillante. Une bague 32 est montée sur l'arbre 25, pincée entre la face externe 33 de la patte 24 et la face d'appui 34 de la tête 31 de la vis dont le corps forme l'arbre 25. La bague 32 présente deux portions 35 et 36 de surface externe de forme cylindrique, d'axe 18 commun avec l'arbre 25, et de diamètre 37 supérieur à celui de la tête 31 de vis. Les deux portions de surface externe 35, 36 sont séparées par une gorge annulaire 38, de section demi-circulaire, délimitée par une surface 39 en forme de demi tore d'axe 18. Comme illustré figures 3 à 5, les surfaces 35 et 36 servent de portée cylindrique pour une face d'appui formée par la face interne d'un alésage 41, d'axe 42, qui traverse l'extrémité supérieure 43 d'une bielle 44 de blocage. Par référence aux figures 3 et 5, la bielle 44 comporte une rotule 45 à son extrémité inférieure, et un corps 66 de longueur réglable reliant les extrémités 43 et 45 de la bielle. L'outillage de blocage temporaire en pas d'une pale comporte en outre un pion 46 cylindrique conçu pour être engagé dans un canal 47 percé dans la tête 43 de bielle 44; ce canal débouche tangentiellement, par référence à l'axe 42 de l'alésage 41, dans cet alésage. Le diamètre du pion 46 et la position du canal 47 sont prévus pour que le pion 46 s'engage à faible jeu dans la gorge 38 prévue dans la bague 32, lorsque la tête 43 a été emmanchée autour de la bague, de façon à immobiliser- en translation selon l'axe 18, 42 - la tête 43 de bielle 44 par rapport à l'arbre 25, et pour immobiliser ainsi la tête de la bielle de blocage par rapport au moyeu du rotor. Dans la position de blocage illustrée figure 4, la rotule 45 équipant le pied de la bielle 44 est engagée autour de l'extrémité d'un arbre 48 solidaire du plateau cyclique tournant 49 par l'intermédiaire d'une chape 50; l'arbre 48 sert également à la fixation de la bielle 21 de commande de pas au plateau 49. Pour bloquer en position le plateau cyclique 49 - et le pas des pales par l'intermédiaire de leur bielle 21 respective -, on procède de la façon suivante: - on solidarise d'abord la rotule 45 de la bielle 44 à l'extrémité de 10 l'arbre 48 d'articulation de la bielle 21 au plateau 49; - on engage la tête 43 de bielle 44 autour de la bague 32; - on insert ensuite le pion 46 dans la gorge 38 de la bague 32, et on immobilise de préférence ce pion par une goupille (repère 67, figure 3). On arrête ensuite l'assistance hydraulique des commandes de vol de l'hélicoptère. Ce système peut être temporairement fixé au rotor de façon simple, et peut être désolidarisé du rotor en vue du déploiement des pales, sans risquer de détériorer les pièces du rotor; la masse ajoutée à demeure, qui correspond sensiblement à la masse de la bague 32, est très faible. Dans le mode de réalisation illustré figures 6 à 8, un orifice taraudé 51 est percé dans la tête 31 de la vis 25, selon l'axe 18. L'outillage de blocage en pas d'une pale comporte une pièce 52 en forme de coque présentant un alésage principal 53 prolongé par un alésage secondaire 54 débouchant sur une face 55 de la pièce 52; les alésages 53 et 54 sont cylindriques et coaxiaux, d'axe 56. Sur sa face 57 opposée à la face 55 et sur laquelle débouche l'alésage 53, une saillie 58 présente une face d'appui 59 prévue pour coopérer avec une face 60 (figure 6) de la patte 24 de chape formant une butée en rotation. L'outillage comporte en outre une vis 61 vissée dans le trou taraudé 51, traversant l'alésage 54 de la pièce 52, ainsi qu'un écrou 62; l'écrou 62 est vissé sur la vis 61 pour appuyer sur la face 55 de la pièce 52 et mettre la face d'appui 57 de la pièce 52 au contact de la face externe (repère 33, figure 2) de la patte 24, ou bien pour mettre le fond 63 de l'alésage 53 au contact de la face 70 de la tête 31 de la vis 25, pour bloquer la pièce 52 en translation selon l'axe 18 par rapport au moyeu; ainsi, dans ce mode de réalisation, la gorge 38 de la bague 32 peut être supprimée, la seconde butée étant formée par la face 33 de la patte 24 ou bien par la face avant 70 de l'arbre 25. Le blocage en rotation de la pièce 52 par rapport au moyeu permet de positionner angulairement une cavité 64 prévue sur la face externe de la pièce 52, en regard d'une saillie 65 (figures 6 et 8) de forme complémentaire prévue à l'extrémité du levier de pas 16, de sorte que cette saillie 65 peut être engagée dans la cavité 64 pour bloquer en pas la pale correspondante. Dans les différents modes de réalisation de l'invention, les butées 35, 36, 39 solidaires du moyeu peuvent être formées sur (intégrées à) la tête 31 de l'arbre/vis 25 plutôt que sur une bague (telle que 32) séparée de l'arbre 25. Ces butées assurent, dans les différents modes de réalisation, le centrage ou positionnement de l'outillage de blocage, ainsi que son maintien en position de fonctionnement. La bague 32 ou les pièces incorporant ces butées qui coopèrent avec les faces complémentaires d'appui intégrées aux pièces de l'outillage, supporte(nt) les efforts verticaux transmis par le manchon, le levier de pas ou les bielles de pas et de blocage, lors du repliage ou du dépliage d'une pale | L'invention est relative à un rotor de giravion à pales articulées repliables, le rotor comportant un moyeu (10), chaque pale étant reliée au moyeu par un manchon, chaque manchon étant articulé selon un axe (15) de pas par rapport au moyeu, le rotor comportant un amortisseur (14) de traînée associé à chaque pale, chaque amortisseur étant articulé au moyeu d'une part et au manchon correspondant d'autre part, le rotor comportant un système de commande du pas des pales par l'intermédiaire d'un levier 16 de pas respectivement solidaire de chaque manchon ; le rotor comporte deux butées prévues pour coopérer avec un outillage de blocage du pas des pales, une première butée présentant une portée (35, 36) épousant une forme de révolution selon un axe (18) de révolution, et une seconde butée (33, 39, 70) conçue pour agir axialement selon ledit axe de révolution. | 1. Rotor de giravion à pales articulées repliables, le rotor comportant un moyeu (10), chaque pale étant reliée au moyeu par un manchon, chaque manchon étant articulé selon un axe (15) de pas par rapport au moyeu, le rotor comportant un amortisseur (14) de traînée associé à chaque pale, chaque amortisseur étant articulé au moyeu d'une part et au manchon correspondant d'autre part, le rotor comportant un système de commande du pas des pales par l'intermédiaire d'un levier (16) de pas respectivement solidaire de chaque manchon, le rotor étant caractérisé en ce qu'il comporte deux butées prévues pour coopérer avec un outillage de blocage du pas des pales, une première butée présentant une portée (35, 36) épousant une forme de révolution selon un axe (18) de révolution, et une seconde butée (33, 39, 70) conçue pour agir axialement selon ledit axe de révolution. 2. Rotor selon la 1 dans lequel la première butée présente une forme de portion de paraboloïde, d'hyperboloïde, de cône ou de sphère, et forme une partie au moins de la seconde butée. 3. Rotor selon la 1 dans lequel la première butée est cylindrique et de section circulaire, et distincte de la seconde butée. 4. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel la surface de révolution de la première butée est formée sur la partie externe d'une pièce male . 5. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel la première butée est solidaire du système de liaison articulée entre un amortisseur de traînée et le moyeu. 6. Rotor selon la 5 dans lequel la liaison articulée comporte une chape (23, 24) recevant un arbre (25), et dans lequel la première butée est formée par une surface extérieure d'une bague (32) traversée par cet arbre ou intégrée à celui-ci 7. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel la surface de la seconde butée est plane et perpendiculaire à l'axe de révolution de la première butée. 8. Rotor selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel la surface de la seconde butée épouse la forme d'un demi tore, et se présente sous forme d'une gorge (38) annulaire formée dans une bague (32) cylindrique dont la surface externe forme la première butée. 9. Outillage de blocage en pas des pales d'un rotor selon l'une quelconque des 1 à 8, qui présente une première face d'appui (41, 53) complémentaire de la première butée, ainsi qu'une seconde face d'appui (46, 57, 63) complémentaire de la seconde butée. 10. Outillage selon la 9 qui comporte des bielles (44) de blocage du plateau (49) tournant du système de commande de pas des pales du rotor, l'extrémité supérieure (43) de chaque bielle de blocage comportant ladite première face d'appui qui est formée par un alésage (41) prévu pour être introduit avec un faible jeu autour d'une bague (32) portant la première butée cylindrique. 11. Outillage selon la 10 qui comporte une goupille ou pion (46) coopérant avec la seconde butée sous forme de gorge annulaire (demi toroïdale), pour immobiliser la bielle de blocage par rapport au moyeu, en translation selon l'axe (18, 42) commun de l'alésage de la tête de bielle et de la première butée. 12. Outillage selon la 9 qui comporte une coque (52) de blocage présentant une dépression (64) telle qu'une fourchette (respectivement une saillie telle qu'un doigt) prévue pour recevoir (respectivement être reçue dans) une saillie (65) (respectivement une dépression) de forme complémentaire, qui est solidaire du levier de pale. 13. Outillage selon la 12 dans lequel la coque présente un alésage (53) conçu pour coopérer avec la première butée et présente en outre une troisième face (59) d'appui prévue pour coopérer avec une troisième butée (60) solidaire du moyeu, pour immobiliser la coque en rotation selon l'axe (18) de révolution de la première butée. 14. Outillage selon la 12 ou 13 qui comporte en outre une vis (61), et le cas échéant un écrou (62), dont la tête permet de plaquer la seconde face d'appui (57, 63) généralement plane de la coque, contre la seconde butée (33, 70) solidaire du moyeu, cette vis étant de préférence engagée dans un orifice (51) taraudé prévu dans le moyeu, en particulier dans l'arbre de la liaison articulée de l'amortisseur de traînée au moyeu. 15. Procédé de blocage en pas d'un manchon d'une pale d'un rotor selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel: - on cale en pas l'ensemble des manchons par l'intermédiaire de commandes de vol à assistance hydraulique; - on solidarise temporairement au moyeu un outillage selon l'une quelconque des 9 à 14, en utilisant les butées prévues à cet effet, puis on supprime l'assistance hydraulique. | B | B64 | B64C | B64C 27 | B64C 27/50 |
FR2894854 | A1 | CHAMBRE DE MELANGE ET DISPOSITIF DE PULVERISATION COMPORTANT UNE TELLE CHAMBRE | 20,070,622 | La presente invention concerne une chambre permettant le melange d'un liquide avec un gaz, notamment integree a un dispositif permettant la pulverisation du melange. On connait une chambre de melange liquide - gaz pour pulverisateur qui s'etend selon une direction longitudinale, qui est delimitee par une enceinte, et qui comprend une ouverture d'entree pour 1'introduction du liquide situee a une premiere extremite longitudinale, des orifices pour 1'introduction du gaz, et une ouverture de sortie pour l'evacuation du melange liquide - gaz situee a la deuxieme extremite longitudinale. Cependant afin d'avoir une pulverisation efficace du melange, it est necessaire d'avoir une energie mecanique importante. Ainsi, en general, afin de compenser les pertes de charges se produisant dans 1'enceinte et les autres dispositifs associes permettant la pulverisation, le liquide est introduit avec une pression comprise entre 10 et 30 bars, ce qui a un cout. De plus, le liquide (et le melange) a une vitesse eleve, et, afin d'eviter toute usure rapide de 1'enceinte et des autres dispositifs associes, le liquide ne peut pas etre charge avec des particules ayant une granulometrie importante (a partir de 0,25 mm). Par ailleurs, afin d'eviter une separation precoce du liquide et du gaz, notamment clans le cas oil le gaz est de la vapeur d'eau, par condensation sur la surface interne de 1'enceinte, le gaz est introduit avec une pression superieure a 6 bars, ce qui entralne une forte consommation du gaz (le rapport de la masse du gaz sur la masse du liquide est souvent superieure a 0,3), ce qui a un cont. 2 2894854 La presente invention vise a realiser une chambre de melange pouvant etre utilisee notamment clans un dispositif de pulverisation ne presentant pas les inconvenients precites. 5 Selon 1'invention, les orifices d'introduction du gaz sont realises dans 1'enceinte et sont disposes de sorte que le gaz forme un film empechant tout contact entre le liquide et 1'enceinte et se melange avec le liquide a 1'interieur de 1'espace delimite par le film. 10 Par cette disposition particuliere des orifices d'introduction du gaz permettant la formation d'un film gazeux, le melange liquide - gaz se fait a 1' interieur de cette game gazeuse, sans utilisation de composant mecanique supplementaire, ce qui permet de considerablement 15 reduire les pertes de charge, et de charger le liquide avec des particules relativement importantes (ayant une granulometrie superieure a plusieurs millimetres). En outre, comme le melange n'est pas en contact avec 1'enceinte, la separation precoce est considerablement 20 reduite. Par ailleurs, le melange obtenu clans la chambre de combustion est d'une telle qualite que, dans le cas of it comprend de 1'eau (provenant par exemple de la vapeur d'eau comprise dans le gaz), c'est une emulsion. D'autres particularites et avantages apparaitront dans 25 la description detaillee de deux modes de realisation particuliers donnes a titre d'exemple non limitatif et illustres dans les dessins annexes dans lesquels La figure 1 est une vue en coupe schematique d'un premier dispositif de pulverisation munie d'une chambre de 30 melange conforme a la presente invention, et La figure 2 est une vu similaire a la figure 1 d'un second dispositif de pulverisation. 3 2894854 Un dispositif de pulverisation 1 comprend une chambre de melange 2 Bans laquelle est realisee un melange liquide - gaz 3. Dans les presents mode de realisation, le dispositif de pulverisation 1 est integre a un bruleur, le 5 liquide 4 etant un combustible liquide, et le gaz 5 pouvant titre de 1'air, du gaz combustible, de la vapeur d'eau ou un melange d'au moms deux de ces elements. La chambre de melange 2 s'etend selon une direction longitudinale 6, et est delimitee par une enceinte 7 qui clans le present 10 exemple, est de forme cylindrique. La chambre de melange 2 comprend une ouverture d'entree 8 qui est situee a une premiere extremite longitudinale et qui permet 1'introduction du liquide 4. Dans les presents mode de realisation, 1'alimentation de la 15 chambre de melange 2 en liquide est realisee par un organe d'introduction 9 qui est relie a 1'ouverture d'entree 8 par au moms une conduite d'introduction 10 (en 1'occurrence par une conduite 10). La chambre de melange 2 comprend une ouverture de 20 sortie 11 qui est situee a la deuxieme extremite longitudinale et qui permet 1'evacuation du melange liquide - gaz 3. Dans les presents mode de realisation, un organe d'ejection 12 est relie a 1'ouverture de sortie 11 et comprend au moms une conduite de sortie 13 permettant la 25 pulverisation du melange a sa sortie. Dans le premier mode de realisation, 1'organe d'ejection 12 ne comprend qu'une conduite de sortie 13 qui est de forme cylindrique et qui est orientee selon la direction longitudinale 6. Dans le second mode de realisation, 1'organe d'ejection 12 comprend 30 deux conduites de sortie 13 qui sont de forme cylindrique, qui sont orientees de sorte que leur axe directeur 16 fasse un angle 17 avec la direction longitudinale 6 et qui sont disposees de fagon diametralement opposees. 4 2894854 La chambre de melange 2 comprend des orifices 14 qui permettent 1'introduction du gaz 5 et qui sont realises clans 1'enceinte 7 et la traversent. Ces orifices 14 sont disposes de sorte que le gaz 5, d'une part, forme un 5 film 15 empechant le liquide 4 de circuler contre 1'enceinte 7, et, d'autre part, se melange avec le liquide 4 a 1'interieur de 1'espace delimite par le film 15. Dans les presents modes de realisation, les orifices 14 d'introduction du gaz sont formes par 10 1'enceinte 7 qui est en un materiau poreux, c'est-a-dire permeable au gaz 5. De preference, afin d'ameliorer 1'efficacite de la separation du liquide 4 de 1'enceinte 7 par le film 15, 1'enceinte 7 est rectiligne et s'etend selon la direction 15 longitudinale 6. De meme, 1'ouverture d'entree 8 ainsi que la conduite d'introduction 10 sont orientees de sorte que le liquide 4 circule clans la chambre de melange 2 selon la direction longitudinale 6. Pour les memes raisons, les orifices 14 d'introduction du gaz sont disposes de fagon a 20 permettre une repartition la plus uniforme possible du gaz le long de la surface interne de 1'enceinte 7, tant longitudinalement que perpendiculairement a la direction longitudinale : ici, 1'integralite de 1'enceinte 7 est faite en une matiere permeable au gaz 5 (par exemple en 25 metal fritte). En outre, du fait de la nature des orifices 14, la direction du gaz 5 a leur sortie est perpendiculaire a la direction longitudinale 6. De plus, en sortie de la (des) conduite(s) de sortie 13, le melange 3 sort sous forme pulverisee, sans 30 quill soit necessaire que le dispositif de pulverisation 1 comprenne des organes disposes dans le flux du liquide 4 et du melange 3 pour realiser la pulverisation. 5 2894854 Ainsi, les avantages d'une telle chambre de melange 2 et d'un tel dispositif de pulverisation 1 sont nombreux. Le liquide 4 et le melange 3 ne viennent pas contact avec la chambre de melange 2, de ce fait le liquide 4 (et donc le 5 melange 5) peut contenir des particules dont la granulometrie est superieure a quelques millimetres. De ce fait egalement, le liquide 4 ne subit pas de perte de charge importante et it peut donc titre delivre a une pression bien plus faible que daps les pulverisateurs 10 classique : elle peut titre comprise entre 0,1 et 2 bar, et, de preference, entre 0,2 et 1 bar. Par ailleurs, toujours pour la meme raison, une fois le melange 3 realise, la separation precoce du liquide 4 et du gaz 5 est limitee, et, de ce fait, le gaz 5 peut titre delivre a une pression 15 bien plus faible que clans les pulverisateurs classique : elle peut titre comprise entre 0,1 et 3 bar, et, de preference, entre 0,2 et 1 bar (pour un liquide 4 ayant une viscosite comprise entre 1 et 50 centistokes, et de preference, entre 15 et 20 centistokes). Une consequence de 20 cet avantage est la faible consommation en gaz 5 : le rapport de la masse du gaz 5 a sur la masse du liquide 4 introduits clans la chambre de melange 2 est inferieure a 0,1 (comprise entre 0,06 et 0,2, ce rapport augmentant avec la viscosite du liquide 4 a pulveriser). 25 La presente invention n'est pas limitee aux modes de realisation decrits. I1 serait ainsi possible que la conduite de sortie soit de forme conique et son angle d'orientation peut titre compris entre 0 et 900 par rapport a la direction longitudinale. De plus, le nombre de 30 conduites de sortie peut titre superieur a deux. I1 serait aussi possible que 1'enceinte ne soit pas en matiere poreuse, mais presentent des petites canalisations, de preference regulierement reparties, ou soit realisee par un 6 2894854 assemblage d'elements dont certains d'entre eux presentent des espaces qui forment des canalisations. L'enceinte pourrait ainsi etre formee par un empilage de plaques (de rondelles) qui comportent chacune des rainures pouvant etre 5 realisees par usinage ou par emboutissage, les orifices qui de preference ont un diametre inferieur a 0,1 mm etant realises par la reunion des rainures de deux plaques adjacentes. De plus, le dispositif de pulverisation peut etre utilise pour la pulverisation de tout types de 10 liquides combustibles ou non. 7 | Une chambre de mélange (2) s'étend selon une direction longitudinale (6), est délimitée par une enceinte (7), et comprend une ouverture d'entrée (8) pour l'introduction d'un liquide (3) située à une première extrémité longitudinale, des orifices (14) pour l'introduction d'un gaz (5), et une ouverture de sortie (11) pour l'évacuation du mélange liquide - gaz (3) située à la deuxième extrémité longitudinale.Selon l'invention, les orifices (14) sont réalisés dans l'enceinte (7) et sont disposés de sorte que le gaz (5) forme un film (15) empêchant le liquide (4) d'entrer en contact avec l'enceinte (7) et se mélange avec le liquide (4) à l'intérieur de l'espace délimité par le film (15). | 1. Chambre de melange (2) s'etendant selon une direction longitudinale (6), delimitee par une enceinte (7), comprenant une ouverture d'entree (8) pour 1'introduction d'un liquide (4) situee a une premiere extremite longitudinale, des orifices (14) pour l'introduction d'un gaz (5), et une ouverture de sortie (11) pour 1'evacuation du melange liquide - gaz (3) situee a la deuxieme extremite longitudinale, caracterisee en ce que les orifices (14) sont realises clans 1'enceinte (7) et sont disposes de sorte que le gaz (5) forme un film (15) empechant le liquide (4) d'entrer en contact avec 1'enceinte (7) et se melange avec le liquide (4) a 1'interieur de 1'espace delimite par le film (15). 2. Chambre de melange (2) selon la 1, caracterisee en ce que le liquide (4) est introduit clans la chambre (2) selon un flux parallele a la direction longitudinale (6). 3. Chambre de melange (2) selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que les orifices (14) sont disposes de facon a permettre une repartition uniforme du gaz (5) le long de la surface interne de 1'enceinte (7). 4. Chambre de melange (2) selon 1'une des 1 a 3, caracterisee en ce que les orifices (14) sont orientes de sorte que la direction du gaz (5) a leur sortie est perpendiculaire a la direction longitudinale (6). 5. Chambre de melange (2) selon 1'une des 1 a 4, caracterisee en ce que les orifices (14) sont formes par 1'enceinte (7) qui est 8 2894854 realisee en un materiau permeable au gaz (5), par exemple en metal fritte. 6. Chambre de melange (2) selon 1'une des 1 a 5, caracterisee en ce que 1'enceinte (7) 5 est formee par un empilage de plaques qui comportent chacune des rainures, les orifices (14) etant realises par la reunion des rainures de deux plaques adjacentes. 7. Dispositif de pulverisation (1) caracterise en ce qu'il comprend une chambre de melange (2) conforme a 1'une 10 des 1 a 6 et un organe dejection (12) relie a 1'ouverture de sortie (11) de la chambre de melange (2) et comprenant au moms une conduite de sortie (13) a la sortie de laquelle le melange (5) se presente sous forme pulverise. 15 8. Dispositif de pulverisation (1) selon la 7, caracterise en ce que la conduite de sortie (13) est de forme cylindrique ou conique. 9. Procede de pulverisation, caracterise en ce que le liquide (4) introduit clans la chambre de melange (2) 20 conforme a 1'une des 1 a 6 est delivre a une pression comprise entre 0,1 et 2 bar, et, de preference, entre 0,2 et 1 bar. 10. Procede de pulverisation, caracterise en ce que le gaz (5) introduit clans la chambre de melange (2) 25 conforme a 1'une des 1 a 6 est delivre a une pression comprise entre 0,1 et 3 bar, et, de preference, entre 0,2 et 1 bar. 11. Procede de pulverisation, caracterise en ce que le rapport de la masse du gaz (5) a sur la masse du 30 liquide (4) introduits dans la chambre de melange (2) conforme a 1'une des 1 a 6 est comprise entre 0,06 et 0,2. | B,F | B05,F23 | B05B,F23D | B05B 7,F23D 11 | B05B 7/28,F23D 11/10,F23D 11/40 |
FR2889950 | A1 | INGREDIENT LIQUIDE POUR PRODUIT A USAGE COSMETIQUE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL INGREDIENT | 20,070,302 | L'invention a trait à un ingrédient liquide entrant dans la composition d'un produit à usage cosmétique, en particulier un produit destiné aux soins de la peau, des cheveux ou des ongles. L'invention a également a trait à un procédé de fabrication d'un tel ingrédient. Un produit à usage cosmétique comprend généralement un solvant avec des ingrédients assurant une ou plusieurs actions du produit sur la peau, les cheveux ou les ongles et des ingrédients permettant d'obtenir la texture, la couleur, le parfum ou d'autres caractéristiques physico-chimiques du produit. Certains ingrédients contiennent des minéraux. L'action de ces minéraux peut être de favoriser la pénétration à travers la peau, les cheveux ou les ongles d'autres composés ou d'avoir un effet direct sur ceux-ci. Dans d'autres cas, ces minéraux ont une action sur le produit cosmétique luimême et participent aux caractéristiques physiques et/ou chimiques du produit. Les minéraux présents dans un produit à usage cosmétique doivent donc être maîtrisés et connus, tant qualitativement que quantitativement. Pour obtenir une charge minérale maîtrisée, c'est-à-dire un ensemble défini de minéraux, une solution consiste à incorporer des minéraux, par exemple sous forme de sels ou de dérivés, lors du procédé de fabrication d'un produit cosmétique. Cette solution est complexe à mettre en oeuvre. En effet, le procédé de fabrication nécessite généralement un dosage et/ou une incorporation unitaire de chaque minéral. En variante, il a été envisagé d'utiliser de l'eau minérale naturelle, de l'eau thermale ou de l'eau de source pour fabriquer un produit à usage cosmétique. Une telle solution permet d'apporter des minéraux lors de la mise en oeuvre d'un solvant à base de ces eaux qui comprennent déjà une certaine charge en minéraux sous forme de sels dissous. Néanmoins, la réglementation applicable en France limite le traitement des eaux minérales naturelles et interdit son transport dans des récipients autres que ceux autorisés pour la distribution au consommateur final ce qui induit des difficultés pour l'utilisation de telles eaux. Au niveau des eaux thermales ou de source, leur composition peuvent ne pas être stable et/ou nécessiter un traitement pour les rendre potable. Un autre inconvénient tient à la diversité des minéraux présents dans ces eaux: certains minéraux dont l'intérêt est reconnu en cosmétologie en sont absents ou sont présents en quantité insuffisante. A l'inverse, d'autres minéraux, sans effet ou indésirables, sont présents en quantité non négligeable. On connaît par WO-2004/073676 un produit à usage cosmétique comprenant des eaux thermales et de la roche volcanique, en l'occurrence de la pouzzolane, utilisée comme agent gommant ou exfoliant. Cette roche volcanique absorbe une partie des minéraux des eaux thermales ou minérales et les restitue, par relarguage, dans le produit cosmétique, en particulier lors du stockage du produit, avec, éventuellement, des minéraux provenant de la pouzzolane. Dans ce cas, il est également difficile de contrôler la charge en minéraux, ceux-ci provenant de manière non régulière et non maîtrisée de deux sources différentes à savoir l'eau et la pouzzolane. La présence de pouzzolane induit également un usage spécifique du produit cosmétique en tant que produit de gommage ou exfoliant, par action mécanique de la pouzzolane sur la peau. On ne peut donc pas réaliser des produits à usage cosmétique tel que des gels, des savons liquides, des shampoings ou des crèmes de soin non gommant ou non exfoliant. Par ailleurs, l'utilisation de telles eaux thermales ou de source ne permet pas de produire, de manière satisfaisante et à moindre coût un tel produit 5 cosmétique. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un ingrédient liquide entrant dans la composition d'un produit cosmétique dans lequel la charge minérale est connue, stable, constante et aisée à mettre en oeuvre. A cet effet, l'invention a pour objet un ingrédient liquide entrant dans la composition d'un produit à usage cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend un solvant aqueux et des minéraux extraits d'au moins une roche volcanique. Ainsi, à partir de la composition connue et globalement stable en minéraux de la roche volcanique, on réalise un ingrédient liquide constituant la source de minéraux et de solvant pour le produit à usage cosmétique. La fabrication de cet ingrédient s'effectue à un coût relativement faible, la roche volcanique étant généralement aisée à exploiter. Comme les minéraux sont extraits, par exemple, par extraction à chaud, de la roche volcanique, celle-ci n'a pas à être présente dans le produit à usage cosmétique. Cet usage n'est donc plus limité à une action de gommage ou exfoliante. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel produit peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: Les minéraux proviennent de projections volcaniques scoriacées, par exemple de pouzzolane. Dans ce cas, les minéraux provenant de la pouzzolane comprennent avantageusement au moins 40 % en masse d'extrait sec de silice. - Le solvant aqueux comprend au moins 50 % en volume d'eau déminéralisée. - Le solvant aqueux comprend au plus 50 % en volume d'un agent de suspension acceptable en cosmétologie. - L'ingrédient est sensiblement exempt de fer ou de composés à base de fer. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un ingrédient tel que mentionné ci-dessus et, plus spécifiquement, un procédé, caractérisé en ce qu'ils comprend des étapes consistants à : - a) placer une roche volcanique en contact avec un solvant à base d'eau déminéralisée pour obtenir une suspension, - b) chauffer la suspension au moins à 50 C et - c) récupérer une phase liquide par filtration de la suspension ainsi chauffée. De façon avantageuse, ce procédé peut incorporer l'une ou l'autre des caractéristiques suivantes: - II comprend également une étape d) dans laquelle on extrait le fer présent dans ladite phase pour obtenir un ingrédient liquide sensiblement exempt de fer. Dans ce cas, l'ingrédient est avantageusement filtré sur du charbon actif apte à retenir le fer et les composés à base de fer. - Lors de l'étape a), la roche volcanique est de la pouzzolane sous forme pulvérulente, avec une granulométrie globalement comprise entre 200 et 400 micromètres. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un ingrédient liquide pour produit à usage cosmétique conforme à l'invention et d'un procédé permettant de le réaliser, cette description étant donnée uniquement à titre d'exemple. Un ingrédient liquide pour produit à usage cosmétique, conforme à l'invention, entre dans la composition de produits liquides tels que des huiles ou des lotions, de spray ainsi que dans celle de produits pâteux tels que des gels, des onguents, des baumes ou des crèmes. Les produits à usage cosmétique comportent généralement plusieurs ingrédients. Parmi eux on trouve des extraits de végétaux. Il s'agit d'essence végétale ou d'huile essentielle. Par végétaux, on entend des fleurs, des parties de végétaux supérieurs tels que des arbres, des plantes aromatiques, médicinales, potagères, sauvages ou des herbes. Ces extraits de végétaux procurent au produit à usage cosmétique des propriétés liées à la nature même du ou des végétaux utilisés. En particulier, il s'agit de propriétés intéressantes au niveau des soins de l'épiderme, par exemple, des propriétés hydratantes, tonifiantes, rafraîchissantes, de resserrage des pores de l'épiderme, de nettoyage ou de désinfection de la peau. Ces extraits de végétaux permettent, pour certains, de stabiliser le produit, de lui donner une texture, une couleur particulière, ou lui confèrent des caractéristiques physico-chimiques données, comme par exemple un pouvoir émulsifiant. Un autre ingrédient des produits à usage cosmétique est la charge en oligoéléments et, plus particulièrement, la charge en minéraux. Certains de ces minéraux ont aussi un effet sur les caractéristiques physicochimiques finales du produit. Par exemple, ils favorisent son absorption et sa pénétration dans l'épiderme. Les minéraux ont également, pour certains d'entre eux, un effet direct sur la peau, les cheveux ou les ongles comparable à l'effet des extraits de végétaux. Parmi ces minéraux, le silicium est connu pour son rôle dans l'organisme au niveau de plusieurs organes et il est naturellement présent dans l'organisme, en particulier au niveau des tissus contenant du collagène, tels que la peau. Le silicium permet aux molécules de collagène, donc à la peau, de présenter une certaine souplesse et élasticité. Or, il apparaît que la teneur en silicium dans l'organisme diminue avec l'âge. Un apport extérieur en silicium au niveau de la peau permet donc de maintenir une certaine souplesse et élasticité de cette dernière. Un produit à usage cosmétique sous forme de liquide, de gel, de crème, d'onguent, de baume ou de spray est un mélange homogène. La répartition des différents ingrédients doit être similaire en tout point du produit lorsqu'il est dans son contenant, au moins avant de la première utilisation. En d'autres termes, il est nécessaire d'éviter tout phénomène de décantation ou de floculation d'un ou de plusieurs ingrédients lors du stockage du produit à usage cosmétique. Pour cela, on utilise un solvant, neutre, permettant de maintenir en suspension homogène les ingrédients non solubles dans ce solvant. On utilise un solvant aqueux contenant de l'eau et un agent de suspension acceptable en cosmétologie. Cet agent de suspension est un tensioactif non ionique tel qu'un alcool gras ou un ester d'alcool gras. En particulier, on utilise un solvant à base d'eau et de monopropylène glycol. En variante, le solvant est à base d'eau et de glycérine ou d'esters de glycol selon la comptabilité solvant/ingrédient. En l'espèce, le monopropylène glycol ou la glycérine ou l'ester de glycol est dilué avec de l'eau pour réaliser un solvant aqueux. L'eau est, dans tous les cas, déminéralisée et constitue au minimum 50 % en volume du solvant. La proportion en eau déminéralisée dans le solvant peut être très supérieure à 50 % en volume, voire proche de ou égale à 100 %, si les caractéristiques des ingrédients le permettent, c'est-à-dire si ceux- ci restent répartis de manière homogène dans le produit lorsque le solvant aqueux est uniquement de l'eau déminéralisée. Pour fabriquer un ingrédient liquide destiné à la fabrication d'un produit de cosmétologie, on utilise de préférence une eau déminéralisée stérile ou, pour le moins, exempte de microorganismes pathogènes. Les minéraux présents dans l'ingrédient liquide sont obtenus à partir de roches d'origine volcanique, et, plus particulièrement, de projections volcaniques scoriacées connues sous le nom de pouzzolanes. Les pouzzolanes sont formées lors des éruptions comportant une phase pyroclastique et se présentent sous la forme de roche dont la couleur va du jaune ocre au noir en passant par le rouge violacé. Ce sont des roches à structure alvéolaire à vésicules irrégulières, de densité sèche inférieure à 1 que l'on trouve sous forme de scories ou de granulats. Les pouzzolanes doivent leur couleur à leur teneur en fer, en particulier sous forme d'oxyde de fer (Fe2O3). Cet oxyde de fer est présent dans des concentrations allant, pour les pouzzolanes couramment rencontrées en région Auvergne et en particulier dans la chaîne des Puys, de 2 à 15 % massique de l'extrait sec. Le silicium est un composant essentiel des pouzzolanes, présent à l'état libre ou sous forme d'oxyde de silice (SiO2), dans des proportions minimales d'environ 40 % massique de l'extrait sec. Pour les pouzzolanes rencontrées en Auvergne, selon les lieux d'extraction, les proportions sont comprises entre 40 et 70 % et couramment voisines de 47 % massique de l'extrait sec. On trouve également dans les pouzzolanes de l'oxyde d'aluminium (AI203) dans des proportions allant, en Auvergne, jusqu'à environ 18% massique de l'extrait sec. D'autres oxydes de minéraux tels ceux de calcium, sodium, potassium, magnésium sont présents dans la pouzzolane, dans des proportions moindres, généralement inférieures, pour chaque oxyde, à 12% de l'extrait sec. Une pouzzolane ou un mélange de pouzzolanes provenant d'un gisement connu a une composition sensiblement constante. En effet la pouzzolane extraite d'une couche du gisement ayant été formée lors d'une éruption, sa composition est, qualitativement et quantitativement, globalement constante. Un changement de couches d'extraction peut entraîner une composition différente lorsque la pouzzolane provient d'une autre éruption. Dans ce cas, il convient de recontrôler la composition de la roche extraite, la source magmatique de la roche étant la même, les variations devraient être modérées. Après l'extraction de la pouzzolane, et avant son utilisation dans le procédé, la pouzzolane est avantageusement réduite en poudre par des techniques connues en soi. La poudre de pouzzolane utilisée doit avoir une granulométrie inférieure à 2 millimètres. De manière avantageuse, la granulométrie de la poudre de pouzzolane utilisée se situe entre 200 et 400 micromètres. Cette réduction en poudre de la pouzzolane permet son utilisation sans que la structure alvéolaire du produit natif intervienne dans le procédé. Dans une seconde étape du procédé, on met en contact cette poudre avec un solvant aqueux tel que décrit précédemment de manière à réaliser une suspension. La teneur en eau déminéralisée du solvant est connue et adaptée pour permettre une surface de contact maximale entre chaque particule de la poudre de pouzzolane et le solvant. Dans une deuxième étape, la suspension ainsi obtenue est chauffée, par des techniques connues en soi, au moins jusqu'à 50 C. De préférence, la suspension est chauffée jusqu'à ébullition. Cette ébullition est maintenue pendant une certaine durée. Cette durée est adaptée à la nature du solvant et à la concentration en poudre de pouzzolane dans la suspension. A titre d'exemple, un mélange de 1 kg de poudre de pouzzolane dans 10 kg de solvant, celui-ci étant composé pour moitié d'eau déminéralisée et pour moitié de monopropylène glycol, est maintenu en ébullition pendant environ 30 minutes. En pratique, la durée minimale d'ébullition du solvant est de 30 minutes. Ensuite, on effectue une troisième étape de séparation de la phase solide et de la phase liquide, par exemple par filtration ou par d'autres techniques connues en soi telles que la décantation ou la centrifugation. La phase liquide recueillie comprend une proportion importante et déterminée de minéraux. Ces minéraux ont été apportés au solvant lors de l'étape précédente par la poudre de pouzzolane. La pouzzolane a, lors de cette deuxième étape, libéré une partie des minéraux qu'elle contient. La poudre de pouzzolane utilisée étant maîtrisée lors de son approvisionnement, on connaît ses teneurs en minéraux principaux tels que le silicium et le fer. Ces minéraux vont se retrouver globalement avec une proportion, c'est-à-dire un rendement de l'étape précédente, comprise entre 0,4 et 2 % dans la phase liquide obtenue. En particulier, cette phase liquide ou filtrat contient entre 0,04 et 0,2 0/0 massique après analyse sur extrait sec de silice ou de dérivés de silicum. L'une des particularités de cette phase liquide est sa neutralité puisqu'elle a un PH voisin de 6,98. Sa charge minérale en matière sèche est voisine de 0,1% massique. Si nécessaire, cette phase liquide est remise, lors d'une nouvelle première étape, en contact avec de la poudre de pouzzolane et portée à ébullition afin d'augmenter sa teneur en minéraux, notamment en silice. On note que la pouzzolane en elle-même est absente de cette phase liquide, ce qui laisse toute latitude pour l'usage ultérieur du produit cosmétique qui incorpore l'ingrédient. La couleur de la phase liquide est foncée et proche de celle de la pouzzolane, généralement brune ou rouge. Cette couleur est due aux composés contenant du fer en particulier des oxydes de fer. Ces composés sont pro-oxydants. Ceci peut poser des problèmes dans certaines utilisations en rendant incompatible l'utilisation de l'ingrédient liquide tel quel avec certains extraits de végétaux. En particulier, les extraits de végétaux dits à tanin c'est-à- dire contenant des dérivés polyphénoliques, sont des végétaux facilement oxydables, les tanins se décomposant après oxydation en phlobaphènes. Cette oxydation n'est pas acceptable pour la stabilité physico-chimique du produit final. On évite, si possible, d'utiliser cette phase liquide avec des extraits végétaux provenant de plantes contenant de fortes proportions de polyphénol, en l'espèce une proportion supérieure à 5% avec des végétaux phénoliques. Il est néanmoins nécessaire d'éviter tout problème d'oxydation, même minime, en éliminant au maximum du filtrat les composés contenant du fer. Ceci s'effectue par des techniques connues en soi, telles que le passage de la phase liquide obtenue précédemment sur du charbon actif. On débarrasse la phase liquide de la majeure partie des composés contenant du fer pour obtenir, de manière avantageuse, un liquide d'une couleur neutre, c'est-àdire blanc ou translucide, utilisable avec tout extrait végétal. Cet ingrédient liquide est ensuite stocké et conservé à température contrôlée, avantageusement voisine de 5 C, avant son utilisation, c'est-à-dire son incorporation dans un produit cosmétique, ce produit cosmétique étant sous forme de liquide, de gel, de crème, d'onguent, de baume ou de spray, et son mélange avec d'autres ingrédients tels que des extraits de végétaux. De manière avantageuse on stérilise l'ingrédient préalablement à son stockage, par exemple lors de la récupération de la phase liquide par filtration | L'invention concerne un ingrédient liquide entrant dans la composition d'un produit à usage cosmétique et comprenant un solvant aqueux et des minéraux extraits d'une roche volcanique, notamment de pouzzolane.On fabrique cet ingrédient en plaçant un solvant à base d'eau déminéralisée en contact avec une roche volcanique pour réaliser une suspension, en portant cette suspension à ébullition et, de préférence à ébullition, puis en récupérant une phase liquide par filtration de cette suspension. L'ingrédient est filtré sur un charbon actif apte à retenir le fer et les composés à base de fer. | 1. Ingrédient liquide entrant dans la composition d'un produit à usage cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend un solvant aqueux et des minéraux extraits de projections volcaniques scoriacées, par exemple de pouzzolane. 2. Ingrédient selon la 1, caractérisé en ce que lesdits minéraux provenant de la pouzzolane comprennent au moins 40 % en masse d'extrait sec de silice. 3. Ingrédient selon la 2, caractérisé en ce que ledit solvant aqueux comprend au moins 50 % en volume d'eau déminéralisée. 4. Ingrédient selon la 3, caractérisé en ce que ledit solvant aqueux comprend au plus 50 % en volume d'un agent de suspension acceptable en cosmétologie. 5. Ingrédient selon l'une des précédentes, caractérisé en 15 ce que ledit ingrédient est sensiblement exempt de fer ou de composés à base de fer. 6. Procédé de fabrication d'un ingrédient liquide entrant dans la composition d'un produit à usage cosmétique, caractérisé en ce qu'ils comprend des étapes consistants à : - a) placer une roche provenant de projections volcaniques scoriacées en contact avec un solvant à base d'eau déminéralisée pour réaliser une suspension, - b) chauffer ladite suspension au moins à 50 C et -c) récupérer une phase liquide par filtration de ladite suspension ainsi chauffée. 7. Procédé de fabrication selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire consistant à : - d) extraire le fer présent dans ladite phase pour obtenir un ingrédient liquide sensiblement exempt de fer. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, lors de l'étape d), l'ingrédient est filtré sur du charbon actif apte à retenir le fer et les composés à base de fer. 9. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que lors de l'étape a), la roche provenant de projections volcaniques scoriacées est de la pouzzolane sous forme pulvérulente, avec une granulométrie globalement comprise entre 200 et 400 micromètres. | A | A61 | A61K | A61K 7 | A61K 7/48,A61K 7/02,A61K 7/04,A61K 7/06 |
FR2890972 | A1 | PETROLE NON ASPHALTENIQUE. | 20,070,323 | Domaine de l'invention La présente invention concerne l'industrie du pétrole, et l'utilisation des résidus lourds soufrés de raffinerie. Le pétrole est traditionnellement traité en raffinerie de pétrole par un ensemble d'opérations de fractionnement et de conversion chimique pour produire un ensemble de produits finaux commerciaux répondant à des normes ou spécifications techniques bien précises, par exemple des intervalles de distillation, des teneurs en soufre, des indices techniques caractéristiques tels que l'indice d'octane ou l'indice diesel, etc... Les principaux produits finaux commerciaux sont le naphta pétrochimique, l'essence, le kérosène, le gazole (appelé aussi carburant diesel), le fioul domestique, ainsi que différentes catégories de fiouls plus ou moins soufrés, de bitumes routiers, de gaz de pétrole liquéfiés, et parfois d'autres produits: huiles lubrifiantes, solvants, paraffine, combustible pour turbine à gaz, etc... Une raffinerie de pétrole produit donc un nombre relativement important de produits finaux commerciaux, à partir d'un certain nombre de pétroles bruts, choisis en fonction de leur composition et de leur prix. L'évolution des marchés d'une part, notamment la concurrence croissante du gaz naturel, et des spécifications sur les rejets d'installations de combustion d'autre part (rejets d'oxydes de soufre, d'oxydes d'azote, de particules solides, notamment en Europe) conduisent à pénaliser fortement les débouchés de fiouls lourds soufrés, par exemple de fioul lourd à au plus 3.5 % ou 4 % de soufre. Les raffineurs sont donc confrontés à un problème technique très important, celui de l'utilisation des résidus soufrés de raffinerie, compte tenu des dispositions réglementaires. Ces fuels soufrés sont typiquement excédentaires et de nombreux pays tendent à limiter la teneur en soufre des fuels à 1 % de soufre et à l'avenir à 0, 5% voire 0,3%. Une autre tendance de l'utilisation des produits pétroliers est une tendance à l'accroissement de la consommation en distillats moyens et en essence au détriment du fuel, l'augmentation de la consommation en distillats moyens étant en tendance plus importante que celle en essence. L'invention concerne un procédé de pré-raffinage de pétrole, typiquement en région de 30 production, pour améliorer la qualité du pétrole vis-àvis de ces évolutions du marché. Art antérieur Le demandeur a déjà proposé dans la demande de brevet FR04/02.088 d'utiliser du gaz de 35 gisement, typiquement peu onéreux, pour pré-raffiner un pétrole conventionnel, et produire typiquement d'une part un pétrole Pa à basse teneur en soufre et sensiblement exempt d'asphaltènes, et d'autre part un pétrole Pb résiduaire (comprenant les asphaltènes de départ, en partie convertis par un traitement hydrogénant). Le pétrole Pa produit donnera, après raffinage, très peu ou pas du tout de fuel soufré, et peut avoir une teneur élevée en distillats moyens de plus en plus demandés par le marché. C'est un pétrole de grande qualité. Le pétrole Pb comprend typiquement des fractions de qualité inférieure, et notamment les asphaltènes résiduels. Le procédé correspondant est un procédé de préraffinage de pétrole brut, c'est-à-dire un procédé produisant en tant que produits finaux des pétroles Pa, Pb, préraffinés (de qualité améliorée, au moins pour Pa). Ces pétroles (préraffinés) sont typiquement commercialisés, évacués et transférés vers des raffineries de pétrole. Le procédé de préraffinage prévoit aussi de co-produire éventuellement des produits pétroliers finaux commerciaux: naphta, gazole etc... Ce procédé de l'art antérieur produit donc un pétrole Pa de grande qualité demandé par le marché. Il demeure cependant un besoin pour améliorer encore l'adéquation au marché et la qualité du pétrole de haute qualité proposé, pour répondre au besoins du marché et augmenter la valorisation du produit proposé. Résumé de l'invention 20 L'invention propose un procédé de pré-raffinage de pétrole brut, généralement conventionnel, permettant de produire non pas deux, mais au moins trois pétroles pré-raffinés Pa, Pb, Pc, dont deux (Pa et Pb) sont des pétroles de haute qualité, sensiblement exempts d'asphaltènes, qui donneront après raffinage beaucoup de produits de haute valeur (naphta, essence, distillats moyens). Au contraire, Pc est un pétrole ayant un résidu contenant des asphaltènes, et donnera après raffinage des quantités notables de fuel. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, les deux pétroles Pa et Pb ont des potentiels relatifs différents en ce qui concerne la balance (naphta + essence / distillats moyens) après un raffinage conventionnel. Ainsi, une raffinerie donnée pourra s'approvisionner non seulement en ce qui concerne ses besoins en fuel (par l'utilisation de pétrole Pc), mais également en modulant la répartition de ses approvisionnements en pétroles Pa et Pb pour s'adapter parfaitement à son marché propre et notamment à la balance (naphta + essence) / distillat moyens. Une raffinerie située principalement à proximité de zones urbaines n'aura pas exactement la même répartition essence / diesel qu'une raffinerie située en zone rurale. Il y aura également des différences pour une raffinerie située à proximité d'un complexe pétrochimique craquant du naphta ou pour une raffinerie située à proximité d'une zone de montagne (consommation accrue de fuel domestique du fait d'un climat plus froid). Ainsi, l'invention permet de coller finement au marché de chaque raffinerie. Elle permet donc, en introduisant un moyen d'ajustement au marché, un meilleur accès à ce marché et donc une meilleure valorisation des pétroles de haute qualité Pa et Pb proposés. Ce moyen d'ajustement, fin et efficace, est découplé de la production de fuel, liée essentiellement à l'utilisation du pétrole résiduaire Pc. Ainsi, la balance naphta + essence / distillats moyens peut être ajustée indépendamment de la production de fuel. Description détaillée de l'invention L'invention propose un procédé de pré-raffinage de pétrole, permettant de produire, à partir d'un pétrole brut P (ou de plusieurs pétroles P1, P2, . ..) au moins 3 pétroles préraffinés Pa, Pb, Pc. Pa et Pb sont des pétroles de haute qualité, c'est à dire des pétroles sensiblement exempts d'asphaltènes. Le procédé peut également produire éventuellement plus de 3 pétroles pré-raffinés, par exemple 3 pétroles exempts d'asphaltènes, voire plus. Il peut également produire 2, ou 3 pétroles résiduaires (contenant des asphaltènes) voire plus. On ne sortirait pas non plus du cadre de l'invention si le procédé permettait de co-produire des produits finaux ou raffinés: fuel, naphta, kérosène, gazole, fuel domestique, huiles ou bases d'huiles etc... Le (ou les) pétrole brut P est typiquement conventionnel, mais on peut aussi utiliser tout type de pétrole brut, conventionnel, lourd, asphaltique, et notamment tout pétrole de degré API compris entre 5 et 50. Le procédé utilise un fractionnement du pétrole P par au moins distillation initiale (dite "atmosphérique"), et généralement une distillation sous vide. La distillation initiale sépare de façon préférée au moins 2 fractions, l'une relativement plus riche en distillats moyens et l'autre relativement plus riche en naphta (ou au moins ayant des ratios naphta/distillats moyens différents. Le procédé comprend également au moins une unité d'hydrotraitement HDT ou de conversion, notamment d'hydrocraquage de distillat sous vide VGO. Il comprend souvent une unité de désasphaltage de résidu sous vide et une unité d'hydrotraitement ou d'hydrocraquage de l'huile désasphaltée DAO produite. Enfin, il comprend généralement une unité d'hydroconversion de résidus HDC. Selon l'une des caractéristiques essentielles de l'invention, on détermine les fractionnements, les conversions des unités et la répartition des composants de Pa et Pb pour que Pa soit relativement riche en précurseurs d'essence et naphta, et relativement pauvre en distillats moyens: kérosène et coupe diesel alors que Pb, au contraire, est un pétrole relativement plus pauvre en précurseurs d'essence et naphta, et relativement plus riche en distillats moyens. On peut notamment caractériser un pétrole sensiblement exempt d'asphaltènes par le rapport: R = (0,9 N + 0,5 VGO+) / (MD + 0,1 VGO+), avec: N = naphta: % poids de la coupe bouillant (distillation TBP) entre 30 C et 170 C. MD = distillats moyens: % poids de la coupe bouillant au dessus de 170 C et en dessous de 360 C. VGO+ = % poids de la fraction bouillant au dessus de 360 C. Il faut noter que, s'agissant des pétroles Pa et Pb, VGO+ désigne des fractions (typiquement hydrotraitées ou hydrocraquées) de VGO et DAO non converties, qui sont non asphalténiques (sensiblement exemptes d'asphaltènes). Si l'on examine les rendements obtenus par un raffinage conventionnel de pétrole, on arrive aux constatations suivantes: - Le naphta N peut être converti en essence à environ 90% par réformage et isomérisation. Le VGO+, qui est dans ce cas dépourvu d'asphaltènes et typiquement hydrotraité, peut être converti en essence à environ 50% par craquage catalytique (appelé FCC pour "fluid catalytic cracking" ce qui signifie craquage catalytique fluide). Le terme (0,9 N + 0,5 VGO+) est donc (pour un pétrole sans asphaltènes) un bon indicateur du potentiel en essence du pétrole lors de son raffinage ultérieur. - Par ailleurs, on peut généralement incorporer 10% poids de gasoil de craquage catalytique (appelé souvent LCO pour "light cycle oil" ou huile légère cyclique) aux distillats moyens, le reste du LCO étant utilisé comme fluxant (diluant) de fuels. Le terme (MD + 0,1 VGO+) est donc un bon indicateur du potentiel en distillats moyens du pétrole lors de son raffinage ultérieur. Par conséquent, le rapport R caractérise le potentiel en essence par rapport au potentiel en distillats moyens: Un pétrole de rapport R élevé produira relativement plus d'essence, alors qu'un pétrole de rapport R faible produira relativement plus de distillats moyens. Typiquement selon l'invention, le rapport Ra pour le pétrole Pa est supérieur au rapport Rb pour le pétrole Pb. Ceci peut être obtenu aisément, par exemple en incorporant relativement plus de naphta N et/ou de VGO non converti dans Pa que dans Pb, et au contraire en incorporant plus de distillats moyens MD dans Pb que dans Pa. La décomposition du pétrole initial en fractions ayant des teneurs différentes en naphta, distillats moyens et VGO+ permet en effet une recomposition facile permettant d'enrichir l'un ou l'autre des pétroles Pa, Pb en distillats moyens ou précurseurs d'essence. Pour les effluents des unités de conversion, on peut adapter la conversion et/ou mesurer la teneur en VGO+ des effluents (par distillation, analyse chromatographiques etc...), pour apprécier leurs teneurs en naphta, distillats moyens, et VGO+, afin d'effectuer la recomposition voulue de Pa et Pb. De façon générale, l'invention propose un procédé de pré-raffinage d'au moins un pétrole brut P avec traitement catalytique hydrogénant d'une ou plusieurs coupes issues de P comprenant: - au moins une première étape F1 de fractionnement par distillation initiale PRE-DIST pour produire un premier résidu R1 et au moins un premier courant non asphalténique (léger) El, - au moins une deuxième étape F2 de fractionnement d'au moins une partie de RI (c'est-à-dire une fraction de R1 ou une fraction issue de RI) , par distillation sous vide VAC-DIST et/ou par désasphaltage SDA au solvant, pour produire au moins un deuxième courant non asphalténique E2, et un résidu asphalténique R2, - au moins une étape d'hydrotraitement HDT et/ou d'hydroconversion HDC et/ou d'hydrocraquage HDK d'au moins une partie de E2 pour produire un effluent HE2, - optionnellement une étape d'hydroconversion RHDC d'au moins une fraction asphalténique issue de R2, dans lequel les étapes de fractionnement et/ou de traitement catalytique hydrogénant du procédé sont déterminées pour que deux au moins des effluents non asphalténiques produits à partir de P aient des rapports R différents, avec: R = (0,9 N + 0,5 VGO+) / (MD + 0,1 VGO+), avec: N = naphta: % poids de la coupe bouillant entre 30 C et 170 C; (par exemple N = 25 s'il y a 30 25% poids de naphta dans l'effluent ou le courant d'hydrocarbures considéré); MD = distillats moyens: % poids de la coupe bouillant au dessus de 170 C et au plus à 360 C; VGO+ = % poids de la fraction bouillant au dessus de 360 C; le procédé réalisant en outre les étapes suivantes: a) on recompose et produit à partir des effluents non asphalténiques (sensiblement sans asphaltènes) produits à partir de P, éventuellement hydrotraités et/ou hydroconvertis et/ou hydrocraqués, au moins deux pétroles non asphalténiques Pa et Pb ayant des rapports R, soit Ra et Rb, qui sont différents, b) on produit au moins un pétrole résiduaire Pc comprenant la majeure partie au moins des asphaltènes du résidu asphalténique R2 ou au moins des asphaltènes résiduels après hydroconversion RHDC si le procédé comprend une telle étape. On ne sortirait pas du cadre de l'invention si l'on produisait non pas un mais plusieurs pétroles résiduaires Pc1, Pc2, ...comprenant globalement la plus grande partie des asphaltènes précités. Typiquement, Pa et Pb sont essentiellement formés à partir de fractions issues du groupe des coupes suivantes issues de P, éventuellement hydrotraitées et/ou hydroconverties et/ou hydrocraquées: naphta N, distillats moyens MD, gasoil intermédiaire IGO, distillat sous vide léger LVGO, lourd HVGO ou total VGO, huile désasphaltée DAO, avec les intervalles respectifs de distillation TBP: N: [30 C / 170 C]; MD: ] 170 C / 360 C]; IGO: [340 C / 420 C]; LVGO: ]360 C / 450 C]; HVGO: ]450 C / 565 C]; VGO: ]360 C / 565 C]; DAO: > 565 C. Les fractionnements n'étant pas parfaits, on ne sortirait pas du cadre de l'invention si les coupes précitées étaient par exemple composées d'au moins 50 % poids de composés dans les intervalles respectifs de distillation mentionnés: Typiquement, 1,10 < Ra/Rb < 4,5. Le plus souvent, 1,15 < Ra/Rb < 4. De façon préférée, 1,3 < Ra/Rb < 3. De façon très préférée, 1,4 < Ra/Rb < 2,5. En général, 0,7 < Ra < 2,0. Le plus souvent, 0,8 < Ra < 1,7. De façon préférée, 1,3 < Ra < 3. De façon très préférée, 1,4 < Ra/Rb < 2,5. De façon préférée, 1,0 < Ra < 1,5 et 0,35 < Rb < 0,9. En général, 0,8 De façon préférée, Pc comprend la plus grande partie au moins de l'effluent d'une hydroconversion RHDC de R2 en lit bouillonnant. Selon l'une des variantes de l'invention, R2 est un distillat sous vide VGO. Selon une autre variante de l'invention, R2 est de l'asphalte AS obtenu par désasphaltage SDA au solvant. Dans ce cas, AS est souvent hydroconverti en lit bouillonnant, additionné d'un diluant liquide DIL comprenant au moins 30% poids de composés bouillant en dessous de 340 C. Typiquement, la quantité de diluant est comprise entre 4% et 40% poids de AS, de façon préférée, entre 5% et 30% poids de AS, et de façon très préférée, entre 6% et 25% poids de AS. DIL comprend en général de 3% à 25% poids, de façon préférée, entre 4% et 20% poids de 10 AS, et de façon très préférée, entre 5% et 15% poids de fractions bouillant au plus à 360 C. Le solvant utilisé pour le désasphaltage est de préférence relativement lourd (notablement plus lourd que le propane) et produit donc un asphalte concentré en asphaltènes. Les solvants utilisables comprennent tous les hydrocarbures principalement paraffiniques, (éventuellement oléfiniques) ayant de 3 à 7 atomes de carbone. Mais de façon très préférée ils comprennent des mélanges propane-butane, le butane, le pentane, l'hexane, l'heptane, l'essence légère ainsi que les mélanges obtenus à partir des solvants précités. Les solvants préférés comprennent le butane, le pentane, l'hexane et leurs mélanges. Les solvants très préférés comprennent le butane, le pentane et leurs mélanges. L'opération de désasphaltage SDA au solvant peut être opérée dans des conditions conventionnelles: On peut ainsi se référer à l'article de BILLON et autres publié en 1994 dans le volume 49, N 5 de la revue de l'Institut Français du Pétrole P 495 à 507, au livre "Raffinage et conversion des produits lourds du pétrole" deJ.F. Le Page, S.G. Chatila et M. Davidson, Editions TECHNIP, p 17-32, ou à la description donnée dans le brevet FR-B-2 480 773 ou dans le brevet FR-B-2 681 871 ou dans la demande de brevet US-A- 4,715,946. Le désasphaltage peut notamment être effectué à une température comprise entre 60 C et 250 C avec l'un des solvants précités, éventuellement additionné d'un additif. Les solvants utilisés et les additifs sont notamment décrits dans les documents précités et dans les documents de brevet US-A-1,948,296; US-A-2,081,473; US-A-2,587,643; US-A-2,882,219; US-A-3,278,415 et US-A-3,331,394. On peut récupérer le solvant par vaporisation ou distillation ou par le procédé opticritique, c'est-à-dire dans des conditions supercritique. Le désasphaltage peut être réalisé dans un mélangeur-décanteur ou dans une colonne d'extraction. Selon une autre variante de l'invention, on ne convertit pas l'asphalte: l'asphalte non traité AS est directement mélangé à une ou plusieurs fractions pétrolières, typiquement issues de P, pour former le pétrole Pc, dont le résidu sous vide contient alors des asphaltènes vierges en quantité accrue par rapport au résidu sous vide du pétrole P. Typiquement, ces fractions pétrolières comprennent au moins une fraction de pétrole brut qui est mélangée à AS. Selon une variante de réalisation de l'invention, Pa, Pb et Pc sont formés de façon à ce que le pourcentage de composés bouillant entre 360 C et 400 C par rapport à la fraction VGO soit plus faible pour Pb que pour P, ainsi que pour l'un au moins des pétroles Pa, Pc. Par exemple, on oriente une fraction IGO ou LVGO, après hydrotraitement ou hydrocraquage léger de préférence vers Pa et/ou Pc que vers Pa. On peut également convertir à conversion de plus de 50% ou plus de 70% IGO ou LVGO et alimenter l'effluent de façon plus importante vers Pa et/ou Pc. Cet appauvrissement relatif de Pb en composés bouillant entre 360 C et 400 C, permet de distiller plus facilement les distillats moyens de Pb (fractionnement MD/VGO) et donc de pouvoir incorporer à Pb des quantités accrues de distillats moyens MD sans poser de problème de raffinage de Pb au niveau de la distillation initiale. Selon l'invention, Pa, Pb, et Pc, sont trois pétroles, produits finaux du procédé de préraffinage, destinés chacun à être utilisés en tant que charge de distillation initiale d'une 20 ou typiquement plusieurs raffineries de pétrole. Pa, Pb, et Pc sont des produits finaux du procédé de préraffinage, qui sont des charges conventionnelles de raffinerie de pétrole et non des produits finaux ou des produits intermédiaires de raffinage, ou des produits finaux destinés à une utilisation particulière. Ils comprennent chacun typiquement au moins 6% poids de naphta N, au moins 10 % poids de distillats moyens MD (par exemple au moins 4% poids de kérosène]170 C / 250 C] et au moins 6% poids de coupe diesel]250 C / 360 C]), et au moins 10 % poids de distillat sous vide VGO. Généralement, on transporte séparément la plus grande partie au moins de Pa et de Pb par canalisations et bateaux pétroliers en vue de leur utilisation comme charges de distillation 30 initiale d'une ou typiquement plusieurs raffineries de pétrole. En général, 0,7 < Ra < 4,0. Le plus souvent, 0,8 < Ra < 3. De façon préférée, 1,3 < Ra < 2,8. De façon très préférée, 1,4 < Ra/Rb < 2,5. De façon préférée, 1,0 < Ra < 1,5 et 0,35 < Rb < 0,9. En général, 0,8 < Ra < 1,7 et 0,3 < Rb < 1,0. L'invention permet de recomposer de façon flexible chacun des pétroles non asphalténiques Pa et Pb. Si l'on considère en effet le pétrole Pa ayant le plus grand potentiel relatif en essence, on peut choisir à volonté le pourcentage de naphta, celui de distillats moyens MD et celui en VGO+ non asphalténique. On peut donc déterminer de façon arbitraire le rapport R en faisant varier ces composants. On a trouvé également qu'il pouvait être particulièrement intéressant, vis-à-vis de la valorisation du pétrole de départ, de produire un pétrole reconstitué ayant non seulement un rapport R élevé, mais ayant de surcroît un potentiel en essence élevé. Un tel pétrole aura notamment une valorisation excellente au Japon ou aux Etats-Unis d'Amérique. L'invention concerne donc également un pétrole reconstitué non asphalténique Pa, comprenant au moins 30% poids de naphta N, ayant un rapport R supérieur ou égal à 1,7 et un potentiel en essence POTe compris entre 50 et 70, avec POTe = 0,9 N + 0,5 VGO+. Un tel pétrole reconstitué Pa peut notamment comprendre entre 30% et 50% poids de 15 naphta N, avoir un rapport R compris entre 1,75 et 2,5 et un potentiel en essence POTe compris entre 55 et 70. Ce pétrole reconstitué Pa peut enfin comprendre entre 36% et 50% poids de naphta N, avoir un rapport R compris entre 1,80 et 2,5 et un potentiel en essence POTe compris entre 58 et 70. De tels pétroles reconstitués peuvent aisément être obtenus en faisant varier les teneurs en naphta, distillats moyens et VGO+ au moment de la recomposition de Pa, Pb, Pc. A titre d'exemple, si l'on recompose Pa avec 35% poids de naphta N, 25% poids de distillats moyens MD et 40% poids de VGO+ non asphalténique, on aura: R= (0,9*35 + 0.5*40)/(25 + 0,1 *40) = 1,776; 25 et POTe = (0,9*35 + 0.5*40) = 51,5. Si l'on augmente le naphta, et baisse les distillats moyens, on peut faire varier aisément R et POTe. Prenons par exemple: Pa avec 40% poids de naphta N, 20% poids de distillats moyens MD et 40% poids de VGO+ non asphalténique, on aura: R= (0,9*40 + 0.5*40)/(20 + 0,1*40) = 2,33; 30 et POTe = (0,9*40 + 0.5*40) = 56. On peut donc recomposer aisément selon l'invention des pétroles non asphalténiques ayant des rapports R et POTe variables, notamment élevés, en ajustant leur composition, et en orientant les coupes en surplus vers les autres pétroles recomposés Pb, Pc.Description de la figure 1 On se réfère maintenant à la figure 1 qui présente un schéma d' installation pour la réalisation du procédé selon l'invention. Un pétrole brut P, typiquement conventionnel (par exemple de l'arabe léger), est alimenté par la ligne 1 dans un dessaleur 2. Le pétrole dessalé alimente via la ligne 3 une colonne de distillation préliminaire PRE-DIST, référencée 4 (souvent appelée distillation initiale ou distillation atmosphérique) fonctionnant typiquement sous une pression comprise entre 0,1 et 0,5 MPa. Cette colonne, qui peut réaliser éventuellement un fractionnement sommaire, produit un courant léger, typiquement de naphta et composés plus légers, par la ligne 30, un courant de distillats moyens MD, typiquement kérosène et coupe diesel par la ligne 5, et un courant de gasoil intermédiaire IGO par la ligne 6, pouvant comprendre des fractions bouillant principalement entre 340 C et 420 C. Ce gasoil intermédiaire, relativement lourd pour une colonne atmosphérique peut être obtenu grâce à un strippage important à la vapeur. La colonne 4 produit également un résidu atmosphérique par la ligne 7, qui alimente une colonne de distillation sous vide VAC-DIST référencée 8. Cette colonne, qui fonctionne typiquement sous une pression comprise entre 0,004 et 0,04 MPa, produit un courant de distillat sous vide VGO par la ligne 10, et un courant de résidu sous vide VR par la ligne 9. Elle peut également produire optionnellement un courant de distillat sous vide léger LVGO par la ligne 11. Le résidu sous vide VR est alimenté dans une unité SDA référencée 12 de désasphaltage au solvant (de préférence au pentane) pour produire une huile désasphaltée DAO circulant dans la ligne 13 et un courant d'asphalte AS évacué par la ligne 14. L'asphalte AS est mélangé à un courant de diluant DIL alimenté par la ligne 15. Ce courant comprend typiquement un courant de pétrole dessalé alimenté à partir de la ligne 3 via la ligne 15 et/ou un courant de distillats moyens MD alimenté à partir de la ligne 5 via la ligne 22 et/ou un courant de gasoil intermédiaire IGO alimenté à partir de la ligne 6 via les lignes 23 et 22. DIL peut aussi comprendre du naphta N prélevé à partir de la ligne 30. Le débit de diluant par rapport au débit d'asphalte AS est typiquement compris entre 3 et 50 % poids, de préférence entre 4 et 40% poids, en général entre 5 et 30 %poids et de façon la plus préférée entre 6 et 26 % poids. Le mélange d'asphalte et de diluant (asphalte fluxé) alimente alors l'unité HDC d'hydroconversion en lit bouillonnant référencée 16. Cette unité comporte typiquement au 5 moins 2, et de préférence au moins 3 réacteurs en lit bouillonnant agencés en série. En sortie de l'unité HDC, l'effluent d'hydroconversion est additionné par plusieurs courants circulant dans les lignes 30c, 31c, 32c, 33c, et 34c. Ces courants comprennent typiquement du naphta N (ligne 30c), des distillats moyens MD hydrotraités (ligne 31c), du gasoil intermédiaire IGO hydrotraité ou hydrocraqué (généralement partiellement) (ligne 32c), du distillat sous vide VGO hydrotraité ou hydrocraqué (généralement partiellement) (ligne 33c), de l'huile désasphaltée hydrotraitée ou hydrocraquée (généralement partiellement) (ligne 34c). On reconstitue donc un pétrole (pré-raffiné) Pc à partir de l'effluent d'hydroconversion, qui comprend des fractions asphalténiques non converties, et de fractions non asphalténiques typiquement hydrotraitées ou hydrocraquées, donc à teneur en soufre réduite. Ce pétrole Pc a une teneur en soufre nettement plus faible que celle du pétrole initial P. Les fractions MD, IGO, VGO, DAO sont alors hydrotraitées et/ou hydrocraquées (typiquement partiellement) dans les unités H1 référencée 21, H2 référencée 20, H3 référencée 19 et H4 référencée 18. Typiquement, H1 (et souvent H2) est un hydrotraitement HDT, et H3 et H4 sont des unités d'hydrocraquage doux: M- HDK, moyenne pression: MPHDK, ou haute pression: HP-HDK. De préférence, H4 est un hydrocraquage en lit bouillonnant. Le courant léger circulant dans la ligne 30 est subdivisé en 3 courants élémentaires 30a, 30b, 30c. L'effluent de H1 circulant dans la ligne 31 est subdivisé en 3 courants élémentaires 31a, 31 b, 31c. L'effluent de H2 circulant dans la ligne 32 est subdivisé en 3 courants élémentaires 32a, 32b, 32c. L'effluent de H3 circulant dans la ligne 33 est subdivisé en 3 courants élémentaires 33a, 30 33b, 33c. L'effluent de H4 circulant dans la ligne 34 est subdivisé en 3 courants élémentaires 34a, 34b, 34c. A partir des courants 30a, 31a, 32a, 33a, et 34a on forme par mélange un pétrole pré-raffiné Pa. Pa est un pétrole sensiblement exempt d'asphaltènes puisque chacun de ses composants l'est aussi (les asphaltènes sont uniquement contenues dans le courant AS). C'est également un pétrole à très basse teneur en soufre puisque la plupart de ses composants sont désulfurés, et que le naphta, alimenté via la ligne 30a, est typiquement pauvre en soufre (on peut également l'hydrotraiter, en option). De façon analogue, à partir des courants 30b, 31b, 32b, 33b, et 34b on forme par mélange un pétrole pré-raffiné Pb. Pour les mêmes raisons quepour Pa, Pb est également un pétrole sensiblement exempt d'asphaltènes à très basse teneur en soufre. Selon l'invention, on détermine les conversions des unités et la répartition des composants de Pa et Pb pour que Pa soit relativement riche en précurseurs d'essence et naphta, et relativement pauvre en distillats moyens: kérosène et coupe diesel alors que Pb, au contraire est un pétrole relativement plus pauvre en précurseurs d'essence et naphta, et relativement plus riche en distillats moyens. Typiquement selon l'invention, le rapport Ra pour le pétrole Pa est supérieur au rapport Rb pour le pétrole Pb. Ceci peut être fait aisément, par exemple en incorporant relativement plus de naphta N et de VGO+ non converti dans Pa (via les lignes 30a et 33a) que dans Pb (via les lignes 30b et 33b), et au contraire en incorporant plus de distillats moyens MD dans Pb (via la ligne 31b) que dans Pa (via la ligne 31a). La décomposition du pétrole initial en fractions permet en effet une recomposition facile permettant d'enrichir l'un ou l'autre des pétroles Pa, Pb en distillats moyens ou précurseurs d'essence. Pour les effluents des unités de conversion, on peut adapter la conversion et/ou mesurer la teneur en VGO+ des effluents (par distillation, analyse chromatographiques etc...), pour apprécier leurs teneurs en VGO+. En général, on effectue la recomposition des pétroles Pa et Pb de façon à ce que Ra/Rb soit supérieur à 1,08 ou même à 1,12 ou 1,2, notamment compris entre 1,08 et 3,0; souvent entre 1,12 et 2,50; de façon préférée entre 1,20 et 2,0; et de façon très préférée entre 1,25 et 1,80. L'invention peut, avant de recomposer les pétroles Pa, Pb, Pc, mettre en oeuvre une ou plusieurs étapes catalytiques utilisant certains procédés bien connus de l'état de la technique, notamment des traitements désulfurants, sous pression d'hydrogène, qui consomment des quantités notables ou élevées d'hydrogène. Selon l'invention on appellera "traitement catalytique hydrogénant" un traitement comprenant au moins l'un des traitements définis ci-après et symbolisés par les appellations suivantes: HDT, HDC, HDK (qui couvre MHDK, MP-HDK et HP-HDK), RHDT, RHDC. On distingue donc les traitements suivants: a) Les hydrotraitements (symboliquement désignés par le sigle HDT) de charqes sans asphaltènes: Les hydrotraitements de distillats hydrocarbonés ou d'huile désasphaltée (charges sensiblement dépourvues d'asphaltènes) sont des procédés bien connus de l'état de la technique. Leur but principal est l'élimination au moins partielle de composés indésirables, typiquement de soufre, d'azote, éventuellement de métaux tels que le fer, le nickel ou le vanadium, etc... Ils sont aussi souvent utilisés pour l'hydrogénation d'aromatiques, généralement simultanément avec la désulfuration de la charge. Conventionnellement, pour celles parmi les charges précitées qui comprennent des composés bouillant au-dessus de 371 C, on appelle hydrotraitement un procédé dont la conversion de ces composés en composés de point d'ébullition inférieur à 371 C est inférieure ou égale à 20 % poids. Pour les procédés traitant les mêmes charges, mais avec une conversion supérieure à 20 % poids, on parlera d'hydroconversion (symboliquement désignés par le sigle HDC), ou d'hydrocraquage (symboliquement noté HDK), ces procédés étant présentés ci-après. Les procédés d'hydrotraitement fonctionnent sous pression d'hydrogène, et utilisent des catalyseurs solides supportés, typiquement des solides granulaires ou des extrudés de dimension caractéristique (diamètre pour des billes ou diamètre équivalent (correspondant à la même section) pour des extrudés) compris entre 0,4 et 5 mm, notamment entre 1 et 3 mm, Les conditions opératoires, et en particulier la vitesse spatiale (WH) et le rapport molaire hydrogène sur hydrocarbure (H2/HC) varient selon les coupes traitées, les impuretés présentes et les spécifications finales recherchées. Des exemples types et non limitatifs de conditions opératoires sont donnés dans le tableau suivant: Coupe Point Vitesse Pressio Températur Rapport Consommatio de spatiale n d'H2 e début de H2/HC n d'H2 pétrolière coupe (h-1) (bar) cycle ( C) (Nm3/m3) (% masse) ( C) Naphta 70-180 4-10 5260-300 100 0,05-0,01 Kérosène 160-240 2-4 15-30 300-340 150 0,01-0,02 Diesel et Gasoil 230-371 1-3 20-40 320-350 150-300 0,3-0,8 Gasoil sous vide 371-565 1-2 40-70 360-380 300-500 0,4-0,9 Huile >565 0,5-1,5 50110 360-380 500-1000 0,5-1 désasphaltée Les catalyseurs d'hydrotraitement comprennent typiquement un métal, ou composé d'un métal du groupe VIB et d'un métal ou composé d'un métal du groupe VIII, sur un support. Les catalyseurs les plus courants sont composés d'un support oxyde et d'une phase active sous la forme de sulfure de molybdène ou de tungstène promu par le cobalt ou le nickel. Les formules communément employées sont les associations CoMo, NiMo et NiW pour la phase active, et l'alumine y de grande aire spécifique pour le support. Les teneurs en métaux sont souvent de l'ordre de 9 à 15 % poids de molybdène et de 2,5 à 5 % poids de cobalt ou de nickel. Certaines de ces formules catalytiques sont parfois dopées par le phosphore. D'autres supports oxydes sont employés tels que les oxydes mixtes de type silice-alumine ou titane-alumine. Ces supports sont typiquement de faible acidité, pour obtenir des durées de cycle catalytique acceptables. Des exemples types de catalyseurs et d'hydrotraitement, notamment de coupes diesel, gasoil ou gasoil sous vide sont les catalyseurs HR448 et HR426 de la société française AXENS. Lorsque des traces de métaux, notamment de nickel et de vanadium sont présentes dans la charge, on utilise avantageusement un support catalytique comprenant une porosité 25 adaptée au dépôt de ces métaux. Un exemple d'un tel catalyseur est le HMC 841 de la société AXENS. Pour l'hydrotraitement d'une huile désasphaltée (DAO) comprenant des métaux, on pourra par exemple utiliser un premier lit avec un catalyseur HMC 841, pour la démétallisation, puis un deuxième lit de HR 448 pour la désulfuration et la déazotation. D'autres éléments techniques relatifs aux hydrotraitements peuvent être trouvés dans l'ouvrage de référence: "Conversion processes" (procédés de conversion), P. Leprince, Editions Technip, Paris 15ème, pages 533-574. b) Les procédés d'hydrocraquage (symboliquement désiqnés par le sigle HDK) de charqes 10 sans asphaltènes: Les procédés d'hydrocraquage sont également des procédés bien connus de l'état de la technique. Ils s'appliquent exclusivement à des charges sensiblement exemptes d'asphaltènes ou de métaux tels que le nickel ou le vanadium. La charge d'hydrocraquage est typiquement composée de gasoil sous vide, parfois additionnée de gasoil et/ou d'huile désasphaltée (résidu sous vide désasphalté, typiquement par un solvant du groupe formé par le propane, le butane, le pentane et leurs mélanges, et de préférence le propane et le butane). On peut également faire un hydrocraquage d'huile désasphaltée DAO. La DAO doit alors avoir une qualité suffisante: typiquement, une charge d'hydrocraquage comprend moins de 400 ppm (parties par millions en poids) d'asphaltènes, de préférence moins de 200 ppm et de façon très préférée moins de 100 ppm. Les teneurs en métaux (typiquement nickel+vanadium) d'une charge d'hydrocraquage sont typiquement inférieures à 10 ppm, de préférence inférieures à 5 ppm, et de façon très préférée inférieures à 3 ppm. Conventionnellement, on considère qu'une charge est sensiblement sans asphaltènes si son taux d'asphaltènes est inférieur à 400 ppm. (Pour un pétrole préraffiné, on considère de façon analogue qu'il est sans asphaltènes, ou non asphalténique, si la fraction bouillant au dessus de 524 C contient moins de 400 ppm d'asphaltènes). Typiquement la charge d'hydrocraquage est d'abord préraffinée sur un catalyseur d'hydrotraitement, typiquement différent du catalyseur d'hydrocraquage. Ce catalyseur, typiquement d'acidité inférieure à celle du catalyseur d'hycrocraquage est choisi pour sensiblement éliminer les métaux, réduire les traces d'asphaltènes, et réduire l'azote organique, qui inhibe les réactions d'hydrocraquage, jusqu'à une valeur typiquement inférieure à 100 ppm, de préférence à 50 ppm et de façon très préférée inférieure à 20 ppm. Les catalyseurs d'hydrocraquage sont typiquement des catalyseurs bifonctionnels ayant une double fonction: acide d'une part et hydrogénante/déshydrogénante d'autre part. Typiquement, le support a une acidité relativement élevée telle que le rapport d'activité hydrogénante sur activité isomérisante H/A tel que défini dans le brevet français No 2 805 276 pages 1 ligne 24 à page 3 ligne 5, est supérieur à 8, ou de préférence supérieur à 10 ou de façon très préférée supérieure à 12, ou même supérieur à 15. Typiquement, on réalise un hydrotraitement en amont du réacteur ou de la zone d'hydrocraquage avec un catalyseur d'hydrotraitement dont le rapport H/A précité est inférieur à 8, notamment inférieur à 7. Les catalyseurs d'hydrocraquage comprennent typiquement au moins un métal ou composé métallique du groupe VIB (tel que Mo,W) et un métal ou composé métallique du groupe VIII (tel que Ni...) déposé sur un support. Le rapport atomique du métal du groupe VIII (Mv111) sur la somme des métaux des groupes VIII et VI B, c'est-à-dire le rapport atomique Mv111 / (Mv111 + Mv1 B), notamment pour les couples NiMo et NiW est souvent voisin de 0, 25, par exemple compris entre 0,22 et 0, 28. La teneur en métaux est souvent comprise entre 10 et 30% poids. Le métal du groupe VIII peut également être un métal noble tel que du palladium ou du platine, à des teneurs de l'ordre de 0,5 à 1 % en masse. Le support acide peut comprendre une alumine dopée avec un halogène, ou une silice- alumine ayant une acidité suffisante, ou une zéolithe par exemple une zéolithe Y ou USY désaluminisée, ayant souvent une double distribution de pores avec un double réseau de porosité comprenant notamment des micropores de dimension comprise principalement entre 4 à 10 A et des mésopores de dimension comprise principalement entre 60 et 500A. Le rapport silice/alumine de la structure de la zéolithe est souvent compris entre 6,5 et 12. A titre d'exemple, on peut utiliser un enchaînement hydrotraitement puis hydrocraquage avec les catalyseurs HR 448 (HDT) puis HYC 642 (HDK) commercialisés par la société française AXENS. Si la charge comprend des métaux, on pourra utiliser en amont de ces deux lits catalytiques un lit de catalyseur de démétallisation tel que le catalyseur HMC 841 également commercialisé par la société AXENS. Des exemples de conditions opératoires pour l'hydrocraquage sont typiquement: - Vitesse spatiale WH entre 0,3 et 2 h-1, - Température entre 360 et 440 C, - Recyclage d'hydrogène entre 400 et 2000 Nm3 par m3 de charge, - La pression partielle d'hydrogène et la pression totale peuvent varier notablement selon la 35 charge et la conversion recherchée. Par convention, une conversion supérieure ou égale à % poids et inférieure à 42 % poids correspond à un hydrocraquage doux (noté symboliquement M-HDK); une conversion supérieure ou égale à 42 % poids et inférieure à 60 % poids correspond à un hydrocraquage moyenne pression (noté symboliquement MPHDK); une conversion supérieure ou égale à 60% poids (et typiquement inférieure à 95% poids correspond à un hydrocraquage haute pression (noté symboliquement HP-HDK). Par définition, la conversion est celle des produits de température d'ébullition supérieure à 371 C, en produits bouillant en dessous de 371 C. Typiquement, la pression partielle d'hydrogène est, selon les charges, souvent comprise entre environ 2 MPa et 6 MPa pour l'hydrocraquage doux, entre environ 5 MPa et 10 MPa pour l'hydrocraquage moyenne pression, et entre environ 9 MPa et 17 MPa pour l'hydrocraquage haute pression. La pression totale est souvent comprise entre 2,6 et 8 MPa pour l'hydrocraquage doux, entre environ 7 et 12 MPa pou l'hydrocraquage moyenne pression, et entre 12 et 20 MPa pour l'hydrocraquage haute pression. Les procédés d'hydrocraquage sont typiquement opérés en lit fixe avec des solides granulaires ou des extrudés de dimension caractéristique (diamètre pour des billes ou diamètre équivalent (correspondant à la même section) pour des extrudés) compris entre 0,4 et 5 mm, notamment entre 1 et 3 mm. On ne sortirait pas du cadre de l'invention si l'hydrocraquage était réalisé en lit mobile (lit granulaire de catalyseur typiquement sous forme d'extrudés ou de façon préférée de billes, de dimensions similaires à celles décrites pour un lit fixe. D'autres éléments techniques relatifs à l'hydrocraquage peuvent être trouvés dans l'ouvrage de référence: "Hydrocracking Science and Technology" (Science et Technologie de l'hydrocraquage), J Scherzer et A. J. Gruia, Editeur Marcel Dekker, New-York, et dans l'ouvrage de référence: "Conversion processes" (procédés de conversion), P. Leprince, Editions Technip, Paris 15ème, pages 334-364. c) Les procédés d'hvdroconversion (symboliquement désignés par le sigle HDC) d'une charge sans asphaltènes (par exemple de type DAO) mais comprenant des quantités notables de métaux (Ni, V): On connaît de tels procédés permettant d'atteindre des conversions (avec la même définition que pour l'hydrocraquage) supérieures à 20% poids et souvent bien supérieures (par exemple de 20 % à 50 %, ou de 50 % à 85 % poids, par exemple des procédés en lit bouillonnant. Ces procédés peuvent utiliser des pressions partielles d'hydrogène variables, par exemple entre 4 et 12 MPa, des températures entre 380 et 450 C, et un recyclage d'hydrogène compris par exemple entre 300 et 1000 Nm3 par m3 de charge, Les catalyseurs utilisés sont similaires ou de type voisin de celui des catalyseurs d'hydrotraitement ou d'hydroconversion de résidus, définis ciaprès, et ont une porosité permettant d'avoir une capacité notable en démétallisation. On peut par exemple utiliser un catalyseur du type HTS 358, commercialisé par la société 5 française AXENS. d) Les hydrotraitements de résidus (symboliquement désignés par le sigle RHDT) ou hydroconversions de résidus (symboliquement désiqnés par le siqle RHDC): Les procédés d'hydrotraitement de résidus (et d'hydroconversion de résidus sont des 10 procédés bien connus de l'état de la technique. Les conditions opératoires de ces procédés sont typiquement: Vitesse spatiale horaire (ou WH) comprise entre 0,1 et 0,5. Pression partielle H2 entre 1 et 1,7 MPa. Recyclage d'hydrogène entre 600 et 1600 Nm3 par m3 de charge. Température entre 340 et 450 C. Les catalyseurs des procédés en lit fixe, mobile ou bouillonnant sont le plus souvent des solides macroscopiques supportés, par exemple des billes ou extrudés de diamètre moyen compris entre 0,4 et 5 millimètres. Typiquement il s'agit de catalyseurs supportés comprenant un métal ou composé métallique du groupe VIB (Cr, Mo, W) et un métal ou composé métallique du groupe VIII (Fe, Co, Ni,...) sur un support minéral, par exemple des catalyseurs à base de cobalt et molybdène sur alumine, ou de nickel et molybdène sur alumine. Pour un hydrotraitement ou une hydroconversion en lit fixe, on peut utiliser par exemple un catalyseur d'hydrodémétallisation HMC 841, puis des catalyseurs d'hydroconversion et hydrocraquage: HT 318, puis HT 328 commercialisés par la société française AXENS. Pour un lit bouillonnant, on peut utiliser un catalyseur de type HOC 458, également commercialisés par la société française AXENS. Les catalyseurs des procédés en slurry sont plus diversifiés et peuvent comprendre des particules de charbon ou de lignite broyé imprégné de sulfate de fer ou d'autres métaux, du catalyseur d'hydrotraitement usé broyé, des particules de sulfure de molybdène associé à une matrice hydrocarbonée, obtenues par décomposition in situ de précurseurs tel le naphténate de molybdène etc... Les dimensions des particules sont typiquement inférieures à 100 micromètres, voire beaucoup plus faibles encore. D'autres caractéristiques des procédés et catalyseurs d' hydroconversion de résidus sont données dans l'ouvrage général référencé A: "Raffinage et conversion des produits lourds du pétrole", par JF Le Page, SG Chatila, M Davidson, aux Editions Technip, Paris, 1990, dans le chapitre 4 (Conversion catalytique sous pression d'hydrogène), et le chapitre 3 paragraphe 3.2.3. On pourra également se référer à l'ouvrage général référencé B: "Conversion processes" (procédés de conversion), P. Leprince, Editions Technip, Paris 15ème, pages 411-450., dans le chapitre 13 (hydroconversion des résidus), ainsi qu'à l'ouvrage général: "upgrading petroleum residues and heavy oils" qui signifie: améliorer la qualité de résidus pétroliers et d'huiles lourdes, par Murray R. Gray, éditeur Marcel Dekker inc. New York, au chapitre 5. La production d'hydrogène, pour la mise en oeuvre de ces divers traitements catalytiques hydrogénants, peut être réalisée à partir de gaz épuré par exemple par vaporéformage sur catalyseur au nickel puis conversion du CO à la vapeur puis purification est un procédé bien connu, décrit dans l'ouvrage référencé B précité, p 451-502, ou dans l'ouvrage de référence:"The desulfurization of heavy oils and residua" (La désulfuration d'huiles lourdes et de résidus), J Speight, Editeur Marcel Dekker, Inc. New-York.Exemples Les rendements des exemples suivants sont exprimés sans tenir compte du soufre, en % poids par rapport à la charge. Exemple 1 selon l'art antérieur: On pré-raffine un pétrole P du moyenOrient en effectuant les opérations suivantes: a) On fractionne P par distillation atmosphérique puis sous vide pour produire 4 coupes: -une coupe N de naphta et composant plus légers représentant 20% poids de P, dont 18% de naphta et 2% de composés plus légers; - une coupe MD de distillats moyens représentant 25% poids de P; - une coupe VGO de distillat sous vide représentant 35% poids de P; 25 - une coupe VR de résidu sous vide représentant 20% de P. On hydrotraite (HDT) MD, et convertit VGO à 25% de conversion dont 1% de gaz C4-, 5% de naphta et 19% de distillats moyens, par hydrocraquage doux M-HDK. On convertit par hydroconversion en lit bouillonnant RHDC le résidu sous vide VR à 60% de conversion en VGO et produits plus légers. On mélange les coupes suivantes: N, MD hydrotraité (effluent HDT), VGO hydrocraqué (effluent M-HDK), et l'on sépare 75 % poids du mélange pour produire un pétrole P*a qui est de haute qualité: sans asphaltènes et à basse teneur en soufre (par exemple moins de 0,3 poids ou même moins de 0, 1 %). On ajoute les 25% poids restant du mélange à l'effluent d'hydroconversion de résidus RHDC pour former un second pétrole raffiné P*b qui contient des asphaltènes non convertis et est donc un pétrole résiduaire. Exemple 2 selon l'invention: On pré-raffine le même pétrole P de l'exemple 1 en effectuant les opérations suivantes: a) On fractionne P par distillation atmosphérique puis sous vide pour produire 5 coupes: - une coupe N de naphta (et composant plus légers) représentant 20% poids de P, dont 18% de naphta et 2% de composés plus légers; - une coupe MD de distillats moyens représentant 25% poids de P; - une coupe IGO (ou LVGO) de distillat sous vide léger, riche en composés bouillant entre 360 et 420 C, et représentant 15% poids de P; - une coupe HVGO de distillat sous vide lourd représentant 20% poids de P; - une coupe VR de résidu sous vide représentant 20% de P. On hydrotraite MD, convertit IGO à 20% de conversion dont 1% de gaz C4 -, 4% de naphta et 15% de distillats moyens par hydrocraquage doux M-HDK, et convertit HVGO à 30% de conversion dont 2% de gaz C4 -, 6% de naphta et 22% de distillats moyens, par hydrocraquage doux M-HDK. On convertit par hydroconversion en lit bouillonnant RHDC le résidu sous vide VR à 60% de 20 conversion en VGO et produits plus légers. On réalise un premier mélange Ma avec les coupes suivantes: 60% poids de N, 40% poids de MD hydrotraité (effluent HDT), et IGO hydrotraité et l'on sépare 75 % poids du mélange Ma pour produire un pétrole Pa qui est de haute qualité: sans asphaltènes et à basse teneur en soufre (par exemple moins de 0,3 % poids ou même moins de 0,1 %). Pa est un pétrole ayant un potentiel en essence relativement élevé et un potentiel en distillats moyens relativement faible: Ra = 1,209. On réalise un second mélange Mb avec les coupes suivantes: 40% poids de N, 60% poids de MD hydrotraité (effluent HDT), et HVGO hydrocraqué et l'on sépare 75 % poids du mélange Mb pour produire un pétrole Pb qui est de haute qualité: sans asphaltènes et à basse teneur en soufre (par exemple moins de 0,3 % poids ou même moins de 0,1 %). Pb est un pétrole ayant un potentiel en essence relativement faible et un potentiel en distillats moyens relativement élevé: Rb = 0,7. On ajoute les 25% poids restant de Ma et Mb à l'effluent d'hydroconversion de résidus RHDC pour former un troisième pétrole raffiné Pc qui contient des asphaltènes non 5 convertis et est donc un pétrole résiduaire. Le rapport Ra / Rb s'établit donc à 1,73. Une raffinerie pourra de façon typique s'approvisionner en pétrole Pc pour satisfaire son marché de fuel résiduaire, puis estimer, en fonction des rendements de raffinage de Pc le besoin relatif en naphta, essence et distillats moyens. Elle dispose alors des deux pétroles Pa et Pb, dont elle peut choisir la répartition, pour ajuster la balance (naphta + essence) / distillats moyens | Procédé de pré-raffinage d'un pétrole brut P dans lequel on fractionne P en plusieurs fractions, typiquement on hydrotraite, hydrocraque, ou hydroconvertit certaines d'entre elles, puis l'on recompose ces fractions et l'on produit au moins 3 pétroles pré-raffinés Pa, Pb, Pc, Pc étant un pétrole résiduaire asphalténique, et Pa et Pb étant deux pétroles non asphalténiques ayant des rapports R différents avec:R = (0,9 N + 0,5 VGO+) / (MD + 0,1 VGO+), dans lequel:N = naphta [30 degree C / 170 degree C]; MD = distillats moyens: ]170 degree C / 360 degree C] et VGO+ = fraction bouillant au dessus de 360 degree C.R traduit le potentiel relatif d'un pétrole non résiduaire en essence par rapport aux distillats moyens, lors de son raffinage ultérieur. | 1. Pétrole reconstitué non asphalténique Pa, comprenant au moins 30% poids de naphta N, ayant un rapport R supérieur ou égal à 1,7 et un potentiel en essence POTe compris entre 50 et 70, avec POTe = 0,9 N + 0,5 VGO+. 2. Pétrole reconstitué selon la 1, comprenant entre 30% et 50% poids de naphta N, ayant un rapport R compris entre 1,75 et 2,5 et un potentiel en essence POTe compris entre 55 et 70. 3. Pétrole reconstitué selon la 2, comprenant entre 36% et 50% poids de naphta N, ayant un rapport R compris entre 1,80 et 2,5 et un potentiel en essence POTe compris entre 58 et 70. | C | C10 | C10G | C10G 65 | C10G 65/12 |
FR2898914 | A1 | FER A REPASSER MUNI DE MOYENS DE SECHAGE | 20,070,928 | La présente invention se rapporte au domaine du repassage du linge et elle concerne plus particulièrement un perfectionnement aux fers à repasser dans le but de sécher et refroidir le linge après le repassage effectué classiquement par le passage de la semelle du fer sur le linge. Il est bien connu que le soin du linge nécessite de réaliser une opération de repassage. Ce repassage est effectué entre deux opérations de séchage. Le séchage du linge est une opération très importante car elle va influer lourdement sur le temps de repassage. En effet, si le linge est trop humide, il va falloir passer du temps pour le sécher avec le fer à repasser avant de pouvoir le ranger, par exemple dans une armoire, mais le réalignement des fibres textiles du linge et la réalisation des plis ne poseront eux aucun problème. Si par contre le linge est trop sec au moment de le repasser, il va falloir préalablement l'humidifier à la pattemouille ou avec de la vapeur, faire les plis puis le sécher et le refroidir afin de pouvoir le ranger. Dans les deux cas, cette opération de séchage est laissée à l'appréciation de l'opérateur et il arrive souvent qu'elle soit insuffisante ce qui va provoquer des frisures sur le linge annihilant l'effet du repassage. C'est au moment où le linge sera sorti de son lieu de rangement pour être revêtu ou utilisé que se fera la découverte de cette mauvaise présentation et c'est à ce moment là qu'il sera nécessaire de donner le fameux coup de fer du matin pour que le vêtement soit net. Les fers à repasser ont fait l'objet de nombreux développements et il existe une spécialisation des zones de la semelle du fer consacrées d'une part à sécher thermiquement le linge en le lissant par passage et repassage au même endroit et d'autre part à diffuser de !a vapeur ou de Veau b vapeur étant. produite dans Ce fer à - ttrieur' de celui `cas vies CE ?S vapeur)i on gé st dol e à a pE ose dL. ?ni- avant étant plutat utilisez, pour eilieW e Or, pour bien fixer les effets obtenus par le repassage, il faut non seulement sécher mais aussi refroidir très vite le tissu. But et objet de l'invention Un but de l'invention est donc de proposer un fer à repasser qui comporte des moyens de diffusion d'un flux d'air à température ambiante sur le linge à repasser. De préférence, ce flux d'air est envoyé soit au travers de la semelle par un diffuseur isolé thermiquement de ladite semelle soit par un diffuseur disposé à l'extérieur de la semelle sans contact thermique avec ladite semelle. Ainsi, la température du flux d'air est maintenue à une température IO inférieure à celle de la semelle chauffante pour bien refroidir le tissu tout en le séchant. Le diffuseur peut présenter une ouverture allongée perpendiculaire à l'axe du fer passant par la pointe. Bien entendu, la zone de diffusion peut être mise sur le pourtour du 15 fer à l'extérieur de la semelle ou dans sa périphérie, de façon isolée ou non. Avantageusement, le flux d'air est émis par un groupe moto-ventilateur disposé horizontalement ou verticalement. Dans une autre version, l'air est véhiculé par les mêmes trous de 20 sortie que la vapeur, la diffusion de la vapeur et de l'air se faisant par l'intermédiaire d'un diffuseur isolé thermiquement de la semelle du fer. De préférence, l'air est diffusé par le diffuseur vapeur en même temps que la vapeur et aussi en son absence. Le même bouton peut aussi commander à la fois la diffusion de la 25 vapeur et tout de suite après la diffusion d'air de séchage et de refroidissement par le même diffuseur. Le flux d'air pourra être conduit vers un distributeur programmable manuellement ou électriquement permettant d'envoyer l'air soit dans le diffuseur d'air indépendant thermiquement de la semelle, soit dans le 30 spray sait la ch distribution ou 'raporisation pour refroidir la .i.iit dans la pH refroidir .ment peUL dLESSI elle 'Es'rr,/ \JertCae, gauche du fer pour drOter afin rafiralichir l'otilisatei 35 éviter les remontées de chaleur vers son visage au-dessus du linge. Le flux d'air peut également transiter par une seconde chambre de distribution indépendante thermiquement de la première et possédant ses propres moyens de régulation et de chauffage afin de conférer à l'air expulsé des caractéristiques de température souhaitées, Cette seconde chambre de vaporisation pourra être également utilisée pour la diffusion de la vapeur produite par exemple par un générateur extérieur au fer en même temps que l'air ou l'une après l'autre. Que le flux d'air produit soit émis par le spray ou par le diffuseur, il est possible par un système d'injection ou un système venturi de mélanger des liquides additifs, eau, parfum, assouplissant, amidon, etc.... au flux d'air pour traiter le linge à repasser. L'injection peut être réalisée par une pompe. Le venturi peut être réalisé par un divergent/convergent pour créer une aspiration. Les liquides additifs peuvent être stockés dans des réservoirs interchangeables ou plusieurs réservoirs. Ce(s) réservoir(s) peu(ven)t être monté(s) et sélectionnable(s) directement sur le fer ou dans l'organe de production de vapeur extérieur. Il est d'ailleurs tout à fait réalisable de substituer la vapeur à l'air pour véhiculer les liquides additifs et même d'associer la vapeur, l'air et ces liquides. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise en se référant aux illustrations suivantes et leurs explications. la figure 1 montre schématiquement une centrale vapeur à chaudière comportant un selon l'invention, la figure 2 montre schématiquement une centrale vapeur à générateur instantané comportant un fer à repasser muni de moyens de séchage selon l'inventloii 3 mc i-e sch moyens de s( rrentIE)f la figure 4 est une vue en per Hir -lue Jiu fer à repasser comportant un système de diffusion de air à l'arrière de la semelle, un f -epasser à vapeur exem 1 1 de la figure 5 est une vue en perspective d'un fer à repasser comportant un système de diffusion de l'air en périphérie de la semelle, la figure 6 montre schématiquement un fer à repasser à vapeur muni de moyens de séchage selon un autre exemple de réalisation de l'invention, la figure 7 est une vue en coupe d'un fer à repasser comportant un système de diffusion de l'air traversant la semelle du fer, la figure 8 montre en coupe un fer à repasser comportant un système de diffusion de l'air dans la chambre de vaporisation du fer, la figure 9 montre en coupe un fer à repasser comportant un système de diffusion de l'air dans le spray du fer, la figure 10 illustre le raccordement du flux d'air sur un distributeur pour permettre une diffusion mulitipoints, les figures 11A, 11B, 11C et 12 illustrent la mise en place dans le fer à repasser ou en externe d'un ou plusieurs réservoirs amovibles et pour permettre un mélange du fluide contenu dans ce ou ces réservoirs au flux d'air, la figure 13 illustre une chambre de diffusion comportant des éléments de chauffe et de régulation pour amener le flux d'air à des conditions de températures souhaitées indépendantes de celles de la semelle, et la figure 14 illustre un autre exemple de réalisation permettant d'intégrer le flux d'air chauffé dans le flux vapeur. Description détaillée de modes de réalisation Les figures 1, 2 et 3 illustrent trois exemples de réalisation de l'invention appliquée respectivement à une centrale vapeur à chaudière, une centra vapeur à éneratetr instantané et Liu fer à repasser à de c centrale var Cer,-lpOE r-hUC nWeL i nTlee pai bouchon de 1 empiissage 22 et it l'ee peut contenir est portée à ébullition par un élément chauffant 24 muni d'un régulateur de pression 26 et relié au secteur électrique. La vapeur produite est dirigée via un conduit de vapeur 36 vers le fer à repasser 38 à travers une électrovanne 28 normalement fermée et dont l'ouverture est commandée par une unité de commande programmable 30 actionnée depuis la gâchette de commande vapeur disposée sur le fer à repasser. Bien entendu, un interrupteur marche/arrêt 32 et des voyants d'état (par exemple 34), disposés de préférence au niveau de la centrale vapeur, sont aussi prévus pour la mise en route et le contrôle du fonctionnement de l'appareil de repassage. Le fer à repasser 38 relié à la centrale vapeur est un fer relativement léger avec simplement une semelle 60 munie d'un élément chauffant 62 et d'une sonde de température 64, cette semelle fermant en outre une chambre de distribution 66 assurant la diffusion au travers de la semelle de la vapeur amenée au fer par le conduit de vapeur 36. Une gâchette de commande vapeur 68 située de préférence sous la poignée du fer permet à son utilisateur en établissant un contact présent avantageusement dans l'unité de commande programmable 30 de commander l'électrovanne de fourniture de vapeur 28 selon une consigne donnée par un thermostat 70 disposé au niveau du fer. Dans le mode de réalisation de la figure 2, la centrale vapeur comporte un réservoir d'eau à température ambiante 40 fermé par un bouchon de remplissage 42 et à la sortie duquel se connecte une pompe électrique 44, de préférence électromagnétique vibrante, envoyant l'eau pompée dans un générateur de vapeur instantané 46 muni de son élément chauffant 48, la vapeur produite au fur et à mesure de sa production étant envoyée directement dans le fer à repasser par le conduit de vapeur 36. La mise en fonctionnement de la pompe est assurée par une unité de commande programmable 50 actionnée depuis la gâchette de commande vapeur 68 située de préférence sous la poignée du fer à repasser selon une consigne donnée par un thermostat 70 disposé au niveau -' ter. Comme dans le mode de réalisation orécédei t, un marche/ et de yants d'd 11 e 54), érence au niveau dE tior,-peur de epeareïi de ï epassace. De même, comme précédemment, le fer à repasser 38 relié à la centrale vapeur est un fer relativement léger avec simplement une semelle 60 munie d'un élément chauffant 62 et d'une sonde de température 64, cette semelle fermant en outre une chambre de distribution 66 assurant la diffusion au travers de la semelle de la vapeur amenée au fer par le conduit de vapeur 36, Dans le mode de réalisation de la figure 3, le fer à repasser à vapeur comporte un réservoir d'eau à température ambiante 80 fermé par un bouchon de remplissage 82 et à la sortie duquel se connecte une pompe électrique 84, de préférence électromagnétique vibrante, envoyant l'eau pompée dans une chambre de vaporisation et de distribution de vapeur 66. La mise en fonctionnement de la pompe est assurée par une unité de commande programmable 86 actionnée depuis la gâchette de commande vapeur 68 du fer à repasser. Comme dans le mode de réalisation précédent, un interrupteur marche/arrêt 88 et des voyants d'état (par exemple 90) sont aussi prévus pour la mise en route et le contrôle du fonctionnement du fer. Quel que soit le mode de réalisation envisagé, le fer à repasser comporte toujours une semelle en contact avec le linge à repasser sur lequel celle-ci glisse pour le lisser, le défriper en envoyant de la vapeur ou de l'eau, si le fer dispose d'un spray eau, pour éliminer les mauvaises liaisons du linge froissé qui ont emmêlés les fibres textiles, en réaliser de nouvelles par une action mécanique et thermique et les fixer par séchage. Toutefois, les inventeurs ont constaté que cette action de séchage n'est pas suffisante pour avoir un rendu parfait sans procéder également à un refroidissement du tissu. C'est pourquoi et selon l'invention, comme le montrent aussi les figures 1 à 3, le fer à repasser est muni de moyens 100, 102 de diffusion d'un flux d'air à température ambiante sur le linge à repasser. Ces moyens actionnés depuis l'unité de commande 30, 50, 86 comportent un groupe moto-ventilateur ou pulseur 100 aspirant l'air ambiant et le refoulant dans conduit de distribution d'air IO2 dont ia bouche ii e sortie 10 bouche de sortie du conduit de distribution peut présenter une ouverture allongée perpendiculaire à l'axe du fer passant par la pointe. Mais une disposition sur le pourtour extérieur du fer, comme le le sans iiet the ; ne ,ornr'r i istre. fHg-Lire 1 montre la figure 5, est aussi envisageable. Le pulseur quant à lui peut être disposé verticalement ou horizontalement comme le montre la figure 6. Dans une variante de réalisation, le flux d'air généré dans le conduit de distribution d'air par le pulseur peut être envoyé au travers de la semelle, à sa partie arrière comme illustrée à la figure 7 ou sur sa périphérie (non représentée), le ou les conduits étant alors isolé(s) thermiquement de ladite semelle par un ou des joints isolants thermiques 104, par exemple du Viton@ ou tout autre matériau résistant à la température, voire simplement par un espace vide où l'air peut circuler. Dans la variante de réalisation de la figure 8, le conduit de distribution d'air s'ouvre dans la chambre de distribution et éventuellement de vaporisation de la semelle du fer, l'air étant diffusé dans le linge à repasser par les mêmes trous de sortie que ceux de la vapeur. Sous le contrôle de l'unité de commande, cette diffusion du flux d'air peut se 15 produire en même temps que la diffusion de la vapeur mais de préférence cette diffusion se fera successivement, la commande de la diffusion de la vapeur précédant celle de la diffusion d'air. Dans le mode de réalisation de la figure 9, le flux d'air pourra être conduit vers un distributeur 108 programmable manuellement ou 20 électriquement depuis l'unité de commande et permettant d'envoyer l'air à température ambiante issu du pulseur 100 soit à l'arrière du fer dans un diffuseur d'air 110 indépendant thermiquement de la semelle, soit dans un spray 112, soit dans la chambre de distribution 66, soit dans la poignée du fer. On peut aussi envisager que ce flux d'air soit aussi envoyé 25 horizontalement sur la face verticale gauche du fer pour un droitier afin de rafraîchir l'opérateur et éviter les remontées de chaleur vers son visage au-dessus du linge. L'action du spray est avantageusement commandée par un bouton de commande 114 disposé sur la partie supérieure avant du fer. Dans ia ;fanante simplifiée de 'a fiaure 10; le conduit de distribution 102 cor i1icoma 116 pour ter i soit à l'arrièrE is le s 1 ne i n '1e nle 11 sprat ant.a 7 I_ sel e. ri radée par une pression sur un bouton de commende di pose avantageusement sur la partie supérieure avant du fer. Mais une action depuis l'unité de commande est aussi envisageable. Pour permettre un traitement complémentaire du linge à repasser, est envisagé d'injecter dans le flux d'air à température ambiante des liquides additifs, eau, parfum, assouplissant, amidon, etc._ Le système d'injection qui procède à ce mélange au niveau du conduit de distribution sous l'action de l'unité de commande peut être une simple pompe 118 (figure 11A) ou un système venturi 120 (figure 11A) formé simplement par un divergent/convergent chargé de créer une aspiration dans ce conduit. Les liquides additifs peuvent être stockés dans des réservoirs interchangeables 122 ou plusieurs réservoirs fixes 122A, 122B présents dans le fer et sélectionnables directement sur celui-ci par un moyen de sélection 124 (figure 12) ou présent(s) dans l'organe de production de vapeur 12 lorsque le fer en est pourvu (figure 11C). Comme le montre la figure 13, le flux d'air peut également transiter par une deuxième chambre de vaporisation 126 indépendante thermiquement de la chambre principale 66 et possédant ses propres moyens de chauffage 128 et de régulation 130 afin de conférer à l'air ainsi chauffé des caractéristiques de température souhaitées. Cette deuxième chambre de vaporisation pourra être également utilisée pour la diffusion de la vapeur produite dans la centrale vapeur en même temps que l'air ou l'une après l'autre selon la position d'un moyen de répartition 132. Elle pourra également être utilisée pour véhiculer les liquides de traitement stockés dans les réservoirs additionnels | Fer à repasser à vapeur (38) produisant lui-même de la vapeur ou la recevant d'un organe de production de vapeur extérieur comportant un système de diffusion d'un flux d'air à température ambiante (100, 102) monté à l'extérieur ou traversant la semelle du fer (60) tout en en étant isolé thermiquement de celle-ci pour ventiler le linge pendant le repassage afin de le sécher et de le refroidir le plus rapidement possible. | 1, Fer à repasser à vapeur (38) produisant lui-même de la vapeur ou la recevant d'un organe de production de vapeur extérieur (12), caractérisé en ce qu'il comporte un système de diffusion d'un flux d'air à température ambiante (100, 102) pour ventiler le linge pendant le repassage afin de le sécher et de le refroidir le plus rapidement possible. 2. Fer à repasser à vapeur selon la 1, caractérisé en 10 ce que ledit système de diffusion d'un flux d'air est monté à l'extérieur d'une semelle du fer (60). 3. Fer à repasser à vapeur selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de diffusion d'un flux d'air traverse une semelle du 15 fer (60) tout en en étant isolé thermiquement de celle-ci par des moyens d'isolation thermique (104). 4. Fer à repasser à vapeur selon les 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit système de diffusion d'un flux d'air est disposé 20 transversalement par rapport au sens de déplacement du fer et à l'arrière de la semelle, à l'intérieur ou à l'extérieur de celle-ci. 5. Fer à repasser à vapeur selon les 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit système de diffusion d'un flux d'air est disposé 25 en périphérie de la semelle à l'intérieur ou à l'extérieur de celle-ci. 6. Fer à repasser à vapeur selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de diffusion d'un flux d'air débouche dans une chambre de vaporisation (66) de la semelle du fer. à a va :onque ndicat caractérisé en moyens de ' nLaqo t- jiffusiu! 11 ( Il Fer 35 8. Fer à repasser à vapeur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une unité de 30commande apte à réaliser une diffusion du flux d'air simultanément avec la production de vapeur. 9. Fer à repasser à vapeur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une unité de commande apte à réaliser une diffusion du flux d'air en alternance avec la production de vapeur. 10. Fer à repasser à vapeur selon l'une quelconque des 10 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (114, 116) pour diriger le flux d'air par un spray (112) disposé à l'avant du fer. 11. Fer à repasser à vapeur selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de 15 distribution (132) pour diriger la vapeur dans une seconde chambre de distribution (126) ayant ses propres moyens de chauffage (128) afin de conférer à cette vapeur la bonne température pour assurer une fonction supplémentaire d'humidification du linge à repasser. 20 12. Fer à repasser à vapeur selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un réservoir additionnel (122, 122A, 122B) pour délivrer dans le flux d'air un ou plusieurs liquides de traitement du linge à repasser. 25 13. Fer à repasser à vapeur selon la 12, caractérisé en ce que ledit au moins un réservoir additionnel est disposé dans ledit organe extérieur de production de vapeur. 14. Fer à repasser à vapeur selon la 12, caractérisé 30 en qu'il comporte une ou piLlsieurs pompes (118) pour soutirer dudit Eiri le s d 1 r d repasser à vape selon revendlaatiori 12, caractérisé 35 en ce qu'il comporte un ou plusieurs moyens d'aspiration (120) poursoutirer dudit au moins un réservoir additionnel le ou les liquides de traitement du linge à repasser. 16. Fer à repasser à vapeur selon la 15, caractérisé par ledit moyen d'aspiration comporte un divergent/convergent. 17. Fer à repasser à vapeur selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (108) pour permettre une diffusion du flux d'air dans une poignée du fer pour le 10 refroidir. 18. Fer à repasser à vapeur selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour permettre une diffusion du flux d'air horizontalement à l'extérieur du fer 15 afin d'empêcher la chaleur dégagée par le passage de la semelle du fer sur le linge à repasser de remonter directement au visage de l'utilisateur de ce fer. | D | D06 | D06F | D06F 75 | D06F 75/12,D06F 75/10 |
FR2897609 | A1 | COMPOSITION A BASE D'OXYDES DE ZIRCONIUM, DE CERIUM, D'YTTRIUM, DE LANTHANE ET D'UNE AUTRE TERRE RARE, PROCEDE DE PREPARATION ET UTILISATION EN CATALYSE | 20,070,824 | La présente invention concerne une composition à base d'oxydes de zirconium, de cérium, d'yttrium, de lanthane et d'une autre terre rare, son procédé de préparation et son utilisation en catalyse, notamment pour le traitement des gaz d'échappement d'automobile. On utilise à l'heure actuelle pour le traitement des gaz d'échappement des moteurs à combustion interne (catalyse postcombustion automobile) des catalyseurs dits multifonctionnels. Par multifonctionnels, on entend les catalyseurs capables d'opérer non seulement l'oxydation en particulier du monoxyde de carbone et des hydrocarbures présents dans les gaz d'échappement mais également la réduction en particulier des oxydes d'azote également présents dans ces gaz (catalyseurs "trois voies"). L'oxyde de zirconium et I"oxyde de cérium apparaissent aujourd'hui comme deux constituants particulièrement importants et intéressants pour ce type de catalyseurs. Pour être efficaces, ces oxydes doivent présenter une surface spécifique importante même à température élevée. II existe un besoin en catalyseurs susceptibles de pouvoir être utilisés à des températures de plus en plus élevées et, pour cela, présentant une grande stabilité de leur surface spécifique. L'objet de l'invention est donc la mise au point d'une composition pouvant 25 répondre à ce besoin. Dans ce but, la composition de l'invention est à base d'oxydes de zirconium, de cérium et d'yttrium et elle est caractérisée en ce qu'elle comprend en outre de l'oxyde de lanthane et un oxyde d'une terre rare supplémentaire autre que le cérium, le lanthane et l'yttrium, dans une 30 proportion massique en oxyde de zirconium d'au moins 25%, comprise entre 15% et 60% en oxyde de cérium, entre 10% et 25% en oxyde d'yttrium, entre 2% et 10% en oxyde de lanthane et entre 2% et 15% en oxyde de la terre rare supplémentaire, la composition présentant en outre, après calcination 10 heures à 1150 C, une surface spécifique d'au moins 15 m2/g ainsi qu'une 35 phase cubique. Comme cela a été mentionné plus haut, les compositions de l'invention présentent des valeurs de surface spécifique importantes même après calcination à une température élevée de 1150 C. 2 D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention apparaîtront encore plus complètement à la lecture de la description qui va suivre, ainsi que des dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 2 sont des diagrammes RX de produits selon l'invention. Pour la suite de la description, on entend par surface spécifique, la surface spécifique B.E.T. déterminée par adsorption d'azote conformément à la norme ASTM D 3663-78 établie à partir de la méthode BRUNAUER EMMETT-TELLER décrite dans le périodique "The Journal of the American Chemical Society, 60, 309 (1938)". En outre, les calcinations à l'issue desquelles sont données les valeurs de surface sont des calcinations sous air. Par terre rare on entend les éléments du groupe constitué par l'yttrium et les éléments de la classification périodique de numéro atomique compris inclusivement entre 57 et 71. Les teneurs sont données en oxydes sauf indication contraire. L'oxyde de cérium est sous forme d'oxyde cérique, les oxydes des autres terres rares sous forme Ln2O3, Ln désignant la terre rare, à l'exception du praséodyme exprimé sous la forme Pr6O11. On précise pour la suite de la description que, sauf indication contraire, 20 dans les fourchettes de valeurs qui sont données, les valeurs aux bornes sont incluses. Les compositions selon l'invention se caractérisent par la nature de leurs constituants. Comme indiqué plus haut, elles sont à base de zirconium et de cérium ainsi que d'au moins trois autres terres rares qui sont l'yttrium, le 25 lanthane et une terre rare supplémentaire autre que le cérium, l'yttrium et le lanthane, ces éléments étant présents sous forme oxyde et dans les proportions massiques qui ont été données plus haut. L'invention couvre bien entendu le cas où les compositions comprennent plusieurs terres rares supplémentaires, c'est-à-dire autres que le cérium, 30 l'yttrium et le lanthane, en combinaison. La ou les terre(s) rare(s) supplémentaire(s) peu(ven)t être choisie(s) plus particulièrement parmi le néodyme, le praséodyme, le gadolinium et le samarium ainsi que leurs combinaisons. Les compositions de l'invention se caractérisent aussi par leur surface 35 spécifique qui est d'au moins 15 m2/g après calcination à 1150 C pendant 10 heures. Comme on le verra plus loin, des valeurs de surface d'au moins 20 m2/g peuvent être obtenues et les compositions de l'invention peuvent même atteindre, dans ces mêmes conditions de calcination, des surfaces allant jusqu'à environ 25 m2/g. Cette surface peut être d'au moins 30 m2/g après calcination 4 heures à 1000 C. Elle peut être d'au moins 60 m2/g et plus particulièrement d'au moins 65 m2/g après calcination 4 heures à 900 C. Enfin, elle peut être d'au moins 15 m2/g et plus particulièrement d'au moins 20 m2/g après calcination 10 heures à 1100 C, voire d'au moins 30 m2/g dans certains cas. Les compositions de l'invention se caractérisent par ailleurs par la nature de la phase cristallographique qu'elles présentent. Ces compositions sont en effet sous forme d'une phase cubique, de type fluorine, de préférence pure, ceci après calcination dans les conditions données ci-dessus (1150 C sous air). Les compositions de l'invention présentent de ce fait une stabilité phasique élevée. Cette structure de la phase est déterminée par analyse par diffraction des rayons X. Des modes de réalisation plus particuliers de l'invention vont maintenant être décrits. Ainsi, les compositions peuvent présenter une proportion massique totale en oxydes d'yttrium, de lanthane et de la terre rare supplémentaire qui est d'au plus 30%. Selon un autre mode, elles peuvent aussi présenter une proportion en oxyde de zirconium d'au moins 40% et une proportion en oxyde de cérium d'au plus 40%. Selon encore un autre mode, elles peuvent aussi présenter une proportion en oxyde de zirconium d'au moins 50% et une proportion en oxyde de cérium d'au plus 25%. Les compositions de l'invention peuvent aussi présenter plus particulièrement les proportions massiques suivantes : oxyde de zirconium au moins 50%, oxyde de cérium : entre 15% et 30% et plus particulièrement entre 15% et 20%, oxyde d'yttrium : entre 10% et 20% et oxyde de lanthane : entre 2% et 5%. Pour ce mode de réalisation avec ces dernières proportions en oxydes, la terre rare supplémentaire peut être encore plus particulièrement le néodyme ou le praséodyme et, dans ce cas particulier, la composition peut présenter après calcination 4 heures à 1000 C, une surface spécifique d'au moins 45 m2/g. Enfin, dans le cas où la terre rare supplémentaire est le praséodyme ou le néodyme, la composition peut présenter après calcination 10 heures à 1150 C, une surface spécifique d'au moins 20 m2/g. Selon encore un autre mode de réalisation plus particulier, les compositions présentent les mêmes proportions que celles données cidessus dans le paragraphe précédent, à l'exception de la teneur en oxyde d'yttrium qui est ici comprise entre 15% et 20%. Dans ce cas, les surfaces spécifiques sont d'au moins 50 m2/g après calcination 4 heures à 1000 C et d'au moins 30 m2/g après calcination 10 heures à 1100 C. Le procédé de préparation des compositions de l'invention va maintenant être décrit. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - (a) on forme un mélange comprenant des composés du zirconium, du cérium, de l'yttrium, du lanthane et de la terre rare supplémentaire; - (b) on met en présence ledit mélange avec un composé basique ce par quoi on obtient un précipité; - (c) on chauffe en milieu aqueux ledit précipité; - (d) on ajoute au précipité obtenu à l'étape précédente un additif, choisi parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques, les polyéthylène-glycols, les acides carboxyliques et leurs sels et les tensioactifs du type éthoxylats d'alcools gras carboxyméthylés; - (e) on calcine le précipité ainsi obtenu. La première étape (a) du procédé consiste donc à préparer un mélange en milieu liquide des composés des éléments constitutifs de la composition , c'est à dire du zirconium, du cérium, de l'yttrium, du lanthane et de la terre rare supplémentaire. Le mélange se fait généralement dans un milieu liquide qui est l'eau de 25 préférence. Les composés sont de préférence des composés solubles. Ce peut être notamment des sels de zirconium, de cérium et de terre rare. Ces composés peuvent être choisis parmi les nitrates, les sulfates, les acétates, les chlorures, les nitrates céri-ammoniacaux. 30 A titre d'exemples, on peut ainsi citer le sulfate de zirconium, le nitrate de zirconyle ou le chlorure de zirconyle. Le nitrate de zirconyle est utilisé le plus généralement. On peut citer aussi notamment les sels de cérium IV tels que nitrates ou nitrates céri-ammoniacaux par exemple, qui conviennent ici particulièrement bien. De préférence, on utilise du nitrate cérique. Il est 35 avantageux d'utiliser des sels de pureté d'au moins 99,5% et plus particulièrement d'au moins 99,9%. Une solution aqueuse de nitrate cérique peut par exemple être obtenue par réaction de l'acide nitrique sur un oxyde cérique hydraté préparé d'une manière classique par réaction d'une solution d'un sel céreux, par exemple le nitrate céreux, et d'une solution d'ammoniaque en présence d'eau oxygénée. On peut également, de préférence, utiliser une solution de nitrate cérique obtenue selon le procédé d'oxydation électrolytique d'une solution de nitrate céreux tel que décrit dans le document FR-A- 2 570 087, et qui constitue ici une matière première intéressante. On notera ici que les solutions aqueuses de sels de cérium et de sels de zirconyle peuvent présenter une certaine acidité libre initiale qui peut être ajustée par l'addition d'une base ou d'un acide. Il est cependant autant possible de mettre en oeuvre une solution initiale de sels de cérium et de zirconium présentant effectivement une certaine acidité libre comme mentionné ci-dessus, que des solutions qui auront été préalablement neutralisées de façon plus ou moins poussée. Cette neutralisation peut se faire par addition d'un composé basique au mélange précité de manière à limiter cette acidité. Ce composé basique peut être par exemple une solution d'ammoniaque ou encore d'hydroxydes d'alcalins (sodium, potassium,...), mais de préférence une solution d'ammoniaque. On notera enfin que lorsque le mélange de départ contient du cérium sous forme III, il est préférable de faire intervenir dans le cours du procédé un agent oxydant, par exemple de l'eau oxygénée. Cet agent oxydant peut être utilisé en étant ajouté au milieu réactionnel lors de l'étape (a) ou lors de l'étape (b), notamment à la fin de celle-ci. Il est aussi possible d'utiliser un sol comme composé de départ du zirconium ou du cérium. Par sol on désigne tout système constitué de fines particules solides de dimensions colloïdales, c'est à dire des dimensions comprises entre environ 1 nm et environ 500nm, à base d'un composé de zirconium ou de cérium ce composé étant généralement un oxyde et/ou un oxyde hydraté de zirconium ou de cérium, en suspension dans une phase liquide aqueuse, lesdites particules pouvant en outre, éventuellement, contenir des quantités résiduelles d'ions liés ou adsorbés tels que par exemple des nitrates, des acétates, des chlorures ou des ammoniums. On notera que dans un tel sol, le zirconium ou le cérium peuvent se trouver soit totalement sous la forme de colloïdes, soit simultanément sous la forme d'ions et sous la forme de colloïdes. Le mélange peut être indifféremment obtenu soit à partir de composés initialement à l'état solide que l'on introduira par la suite dans un pied de cuve d'eau par exemple, soit encore directement à partir de solutions de ces composés puis mélange, dans un ordre quelconque, desdites solutions. Dans la deuxième étape (b) du procédé, on met en présence ledit mélange avec un composé basique. On peut utiliser comme base ou composé basique les produits du type hydroxyde. On peut citer les hydroxydes d'alcalins ou d'alcalino-terreux. On peut aussi utiliser les amines secondaires, tertiaires ou quaternaires. Toutefois, les amines et l'ammoniaque peuvent être préférés dans la mesure où ils diminuent les risques de pollution par les cations alcalins ou alcalino terreux. On peut aussi mentionner l'urée. Le composé basique peut être plus particulièrement utilisé sous forme d'une solution. La manière d'effectuer la mise en présence du mélange et du composé basique, c'est à dire l'ordre d'introduction de ceux-ci n'est pas critique. Toutefois, cette mise en présence peut se faire en introduisant le mélange dans le composé basique sous forme d'une solution. Cette variante est préférable pour obtenir les compositions de l'invention sous forme d'une phase cubique pure. La mise en présence ou la réaction entre le mélange et le composé basique, notamment l'addition du mélange dans le composé basique sous forme d'une solution, peut être effectuée en une seule fois, graduellement ou en continu, et elle est de préférence réalisée sous agitation. Elle est de préférence conduite à température ambiante. L'étape suivante (c) du procédé est l'étape de chauffage du précipité en milieu aqueux. Ce chauffage peut être réalisé directement sur le milieu réactionnel obtenu après réaction avec le composé basique ou sur une suspension obtenue après séparation du précipité du milieu réactionnel, lavage éventuel et remise dans l'eau du précipité. La température à laquelle est chauffé le milieu est d'au moins 100 C et encore plus particulièrement d'au moins 130 C. L'opération de chauffage peut être conduite en introduisant le milieu liquide dans une enceinte close (réacteur fermé du type autoclave). Dans les conditions de températures données ci-dessus, et en milieu aqueux, on peut ainsi préciser, à titre illustratif, que la pression dans le réacteur fermé peut varier entre une valeur supérieure à 1 Bar (105 Pa) et 165 Bar (1,65. 107 Pa), de préférence entre 5 Bar (5. 105 Pa) et 165 Bar (1,65. 107 Pa). On peut aussi effectuer le chauffage dans un réacteur ouvert pour les températures voisines de 100 C. Le chauffage peut être conduit soit sous air, soit sous atmosphère de gaz inerte, de préférence l'azote. La durée du chauffage peut varier dans de larges limites, par exemple entre 1 et 48 heures, de préférence entre 2 et 24 heures. De même, la montée en température s'effectue à une vitesse qui n'est pas critique, et on peut ainsi atteindre la température réactionnelle fixée en chauffant le milieu par exemple entre 30 minutes et 4 heures, ces valeurs étant données à titre tout à fait indicatif. Le milieu soumis au chauffage présente généralement un pH d'au moins 5. De préférence, ce pH est basique, c'est à dire qu'il est supérieur à 7 et, plus particulièrement, d'au moins 8. Il est possible de faire plusieurs chauffages. Ainsi, on peut remettre en suspension dans l'eau, le précipité obtenu après l'étape de chauffage et éventuellement un lavage puis effectuer un autre chauffage du milieu ainsi obtenu. Cet autre chauffage se fait dans les mêmes conditions que celles qui ont été décrites pour le premier. L'étape suivante (d) du procédé consiste à ajouter au précipité issu de l'étape précédente un additif qui est choisi parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques, les polyéthylène-glycols et les acides carboxyliques et leurs sels ainsi que les tensioactifs du type éthoxylats d'alcools gras carboxyméthylés. En ce qui concerne cet additif on pourra se référer à l'enseignement de la demande WO-98/45212 et utiliser les tensioactifs décrits dans ce document. On peut mentionner comme tensioactifs du type anionique les éthoxycarboxylates, les acides gras éthoxylés, les sarcosinates, les esters phosphates, les sulfates comme les sulfates d'alcool les sulfates d'éther alcool et les éthoxylates d'alcanolamide sulfatés, les sulfonates comme les sulfosuccinates, les alkyl benzène ou alkyl naphtalène sulfonates. Comme tensioactif non ionique on peut mentionner les tensioactifs acétyléniques, les éthoxylates d'alcool, les alcanolamides, les oxydes d'amine, les alcanolamides éthoxylés, les amines éthoxylées à longues chaînes, les copolymères oxyde d'éthylène/oxide de propylène, les dérivés du sorbiatan, l'éthylène glycol, le propylène glycol, le glycérol, les esters polyglyceryle et leurs dérivés éthoxylés, les alkylamines, les alkylimidazolines, les huiles éthoxylées et les éthoxylates d'alkylphénol. On peut citer notamment les produits vendus sous les marques IGEPAL , DOWANOL , RHODAMOX et ALKAMIDE . En ce qui concerne les acides carboxyliques, on peut utiliser notamment les acides mono- ou dicarboxyliques aliphatiques et parmi ceux-ci plus particulièrement les acides saturés. On peut utiliser aussi des acides gras et plus particulièrement les acides gras saturés. On peut citer ainsi notamment les acides formique, acétique, proprionique, butyrique, isobutyrique, valérique, caproïque, caprylique, caprique, laurique, myristique, palmitique. Comme acides dicarboxyliques, on peut mentionner les acides oxalique, malonique, succinique, glutarique, adipique, pimélique, subérique, azélaïque et sébacique. Les sels des acides carboxyliques peuvent aussi être utilisés, notamment les sels ammoniacaux. A titre d'exemple, on peut citer plus particulièrement l'acide laurique et le laurate d'ammonium. Enfin, il est possible d'utiliser un tensioactif qui est choisi parmi ceux du type éthoxylats d'alcools gras carboxyméthylés. Par produit du type éthoxylats d'alcool gras carboxyméthylés on entend les produits constitués d'alcools gras éthoxylés ou propoxylés comportant en bout de chaîne un groupement CH2-COOH. Ces produits peuvent répondre à la formule : RI-O-(CR2R3-CR4R5-0),-CH2-000H dans laquelle RI désigne une chaîne carbonée, saturée ou insaturée, dont la longueur est généralement d'au plus 22 atomes de carbone, de préférence d'au moins 12 atomes de carbone; R2, R3, R4 et R5 peuvent être identiques et représenter l'hydrogène ou encore R2 peut représenter un groupe CH3 et R3, R4 et R5 représentent l'hydrogène; n est un nombre entier non nul pouvant aller jusqu'à 50 et plus particulièrement compris entre 5 et 15, ces valeurs étant incluses. On notera qu'un tensio-actif peut être constitué d'un mélange de produits de la formule ci-dessus pour lesquels RI peut être saturé et insaturé respectivement ou encore des produits comportant à la fois des groupements -CH2-CH2-O- et -C(CH3)-CH2-O-. L'addition du tensio-actif peut se faire de deux manières. Il peut être ajouté directement dans la suspension de précipité issue de l'étape précédente de chauffage (c). Il peut aussi être ajouté au précipité solide après séparation de celui-ci par tout moyen connu du milieu dans lequel a eu lieu le chauffage. La quantité de tensio-actif utilisée, exprimée en pourcentage en masse d'additif par rapport à la masse de la composition calculée en oxyde, est généralement comprise entre 5% et 100% plus particulièrement entre 15% et 60%. Selon une variante de mise en oeuvre du procédé, il est possible de soumettre le précipité en suspension à un broyage d'énergie moyenne en soumettant cette suspension à un cisaillement, par exemple en utilisant un broyeur colloïdal ou une turbine d'agitation. Selon une autre variante avantageuse de l'invention, avant de mettre en oeuvre la dernière étape du procédé (étape de calcination), on procède à un lavage du précipité après l'avoir séparé du milieu dans lequel il se trouvait en suspension. Ce lavage peut se faire à l'eau, de préférence avec de l'eau à pH basique, par exemple de l'eau ammoniaquée. Dans une dernière étape du procédé selon l'invention, le précipité récupéré est ensuite calciné. Cette calcination permet de développer la cristallinité du produit formé et elle peut être également ajustée et/ou choisie en fonction de la température d'utilisation ultérieure réservée à la composition selon l'invention, et ceci en tenant compte du fait que la surface spécifique du produit est d'autant plus faible que la température de calcination mise en oeuvre est plus élevée. Une telle calcination est généralement opérée sous air, mais une calcination menée par exemple sous gaz inerte ou sous atmosphère contrôlée (oxydante ou réductrice) n'est bien évidemment pas exclue. En pratique, on limite généralement la température de calcination à un intervalle de valeurs comprises entre 500 et 1000 C. Les compositions de l'invention telles que décrites plus haut ou telles qu'obtenues dans le procédé étudié précédemment se présentent sous forme de poudres mais elles peuvent éventuellement être mises en forme pour se présenter sous forme de granulés, billes, cylindres ou nids d'abeille de dimensions variables. Les compositions de l'invention peuvent être utilisées comme catalyseurs ou supports de catalyseur. Ainsi, l'invention concerne aussi des systèmes catalytiques comprenant les compositions de l'invention. Pour de tels systèmes, ces compositions peuvent ainsi être appliquées sur tout support utilisé habituellement dans le domaine de la catalyse, c'est à dire notamment des supports inertes thermiquement. Ce support peut être choisi parmi l'alumine, l'oxyde de titane, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, la silice, les spinelles, les zéolites, les silicates, les phosphates de silicoaluminium cristallins, les phosphates d'aluminium cristallins. Les compositions peuvent aussi être utilisées dans des systèmes catalytiques comprenant un revêtement (wash coat) à propriétés catalytiques et à base de ces compositions, sur un substrat du type par exemple monolithe métallique ou en céramique. Le revêtement peut comporter lui aussi un support du type de ceux mentionnés plus haut. Ce revêtement est obtenu par mélange de la composition avec le support de manière à former une suspension qui peut être ensuite déposée sur le substrat. Ces systèmes catalytiques et plus particulièrement les compositions de l'invention peuvent trouver de très nombreuses applications. Ils sont ainsi particulièrement bien adaptés à, et donc utilisable dans la catalyse de diverses réactions telles que, par exemple, la déshydratation, l'hydrosulfuration, l'hydrodénitrification, la désulfuration, l'hydrodésulfuration, la déshydrohalogénation, le reformage, le reformage à la vapeur, le craquage, l'hydrocraquage, l'hydrogénation, la déshydrogénation, l'isomérisation, la dismutation, l'oxychloration, la déshydrocyclisation d'hydrocarbures ou autres composés organiques, les réactions d'oxydation et/ou de réduction, la réaction de Claus, le traitement des gaz d'échappement des moteurs à combustion interne, la dérnétallation, la méthanation, la shift conversion, l'oxydation catalytique des suies émises par les moteurs à combustion interne comme les moteurs diesel ou essence fonctionnant en régime pauvre. Les systèmes catalytiques et les compositions de l'invention peuvent enfin être utilisés comme pièges à NOx ou pour favoriser la réduction des NOx même en milieu oxydant. Dans le cas de ces utilisations en catalyse, les compositions de l'invention sont employées en combinaison avec des métaux précieux, elles jouent ainsi le rôle de support pour ces métaux. La nature de ces métaux et les techniques d'incorporation de ceux-ci dans les compositions supports sont bien connues de l'homme du métier. Par exemple, les métaux peuvent être le platine, le rhodium, le palladium ou l'iridium, ils peuvent notamment être incorporés aux compositions par imprégnation. Parmi les utilisations citées, le traitement des gaz d'échappement des moteurs à combustion interne (catalyse post combustion automobile) constitue une application particulièrement intéressante. De ce fait, l'invention concerne aussi un procédé de traitement des gaz d'échappement des moteurs à combustion interne qui est caractérisé en ce qu'on utilise à titre de catalyseur un système catalytique tel que décrit ci-dessus ou une composition selon l'invention et telle que décrite précédemment. Des exemples vont maintenant être donnés. EXEMPLE 1 Cet exemple concerne une composition à 63% de zirconium, 15% de cérium, 2% de lanthane, 15% d'yttrium et 5% de praséodyme, ces proportions étant exprimées en pourcentages massiques des oxydes ZrO2 ,CeO2, La2O3, Y2O3 et Pr6O11. Dans un bécher agité, on introduit 237 ml de nitrate de zirconium (265 g/I en ZrO2), 59,1 ml de nitrate de cerium (254g/1 en CeO2, 6,6% du cérium total sous forme Ce``+, le restant du cérium sous forme Ce4+ et 0,65 mol/I d'acidité libre), 4,4 ml de nitrate de lanthane (456 g/1 en La203), 39,3 ml de nitrate d'yttrium (382 g/1 en Y203) et 10 ml de nitrate de praséodyme (500 g/1 en Pr6011). On complète ensuite avec de l'eau distillée de façon à obtenir 1 litre d'une solution de nitrates. Dans un réacteur agité, on introduit 225 ml d'une solution d'ammoniaque (12 mol/I) et on complète ensuite avec de l'eau distillée de façon à obtenir un volume total de 1 litre. La solution de nitrates est introduite en une heure dans le réacteur sous agitation constante. La suspension ainsi obtenue est placée dans un autoclave en acier inoxydable équipé d'un mobile d'agitation. La température du milieu est portée à 150 C pendant 2 heures sous agitation. On ajoute à la suspension ainsi obtenue 33 grammes d'acide laurique. La suspension est maintenue sous agitation pendant 1 heure. La suspension est alors filtrée sur Büchner, puis on ajoute sur le précipité filtré de l'eau arnmoniaquée à raison d'une fois le volume des eaux-mères de filtration. Le produit obtenu est ensuite porté à 900 C pendant 4 heures en palier. EXEMPLES 2 à 8 On procède de la même façon que dans l'exemple 1. Les proportions des constituents des différentes compositions et les quantités de réactifs mis en oeuvre sont indiquées respectivement dans les tableaux 1 et 2 ci-après. Pour l'exemple 6, le chauffage est effectué à 150 C pendant 30 minutes. Pour l'exemple 7, la solution de nitrate de gadolinium présente une concentration de 390 g/I en Gd2O3. Pour l'exemple 8, la solution de nitrate de samarium présente une concentration de 422 g/I en Sm2O3. Dans le tableau 1 TR désigne la terre rare supplémentaire. Tableau 1 Exemple %Zr %Ce %La %Y %RE TR 1 63 15 2 15 5 Pr 2 58 15 2 20 5 Pr 3 53 20 2 20 5 Pr 4 53 30 2 10 5 Pr .40 40 2 14 4 Pr 6 25 55 3 14 3 Pr 7 53 20 2 20 5 Gd 8 53 20 2 20 5 Sm Tableau 2 Exemple VZr VCe VLa VY VTR Vammoniaque 1 237 59,1 4,4 39,3 10 225 2 218 59,1 4,4 52,4 10 231 3 200 78,7 4,4 52,4 10 237 4 200 118,1 4,4 26,2 10 235 5 151 157,5 4,4 36,6 8 251 6 94 216,5 6,6 36,6 6 251 7 200 78,7 4,4 52,4 12,8 203 8 200 78,7 4,4 52,4 11,8 236 VZr désigne le volume de la solution de nitrate de zirconium utilisée, VCe désigne le volume de la solution de nitrate de cérium utilisée, VLa désigne le volume de la solution de nitrate de lanthane utilisée, VY désigne le volume de la solution de nitrate d'yttrium utilisée, VTR désigne le volume de la solution de nitrate de la terre rare supplémentaire utilisée, Vammoniaque désigne le volume de la solution d'ammoniaque utilisée, Toutes les valeurs sont données en ml. Afin de déterminer leur stabilité thermique, les compositions ont été soumises à des calcinations sous air à différentes températures. Les surfaces spécifiques mesurées après ces traitements thermiques sontreportées dans le tableau 3 suivant. Les valeurs sont exprimées en m2/g. 520 Tableau 3 Exemple 4h/900 C 4h/1000 C 10h/1100 C 10h/1150 C 1 72 62 32 18 2 70 53 30 23 3 66 47 27 22 4 71 55 26 16 74 55 32 17 6 61 43 24 16 7 72 34 19 15 8 72 34 17 15 Après un traitement thermique pendant 10 heures à 1150 C sous air, on 5 effectue l'analyse par les rayons X de ces échantillons. Les analyses sont faites sur poudre à l'aide d'un diffractomètre Panalytical équipé d'un détecteur multicanal de type X'Celerator et d'un monochromateur KR/Ka. Les données sont collectées en 20 minutes entre 20 = 10 et 20 = 95 avec un pas de 0,017 mm. Les figures jointes sont les diagrammes RX obtenus par ces analyses. Ces diagrammes font systématiquement apparaître une phase unique de symétrie cubique (les pics à 20 = 44.6 et 20 = 51.5 sont dûs au porte-échantillon). La figure 1 correspond au diagramme RX du produit selon l'exemple 1. 15 Le paramètre de maille mesuré est de 5,205 A. La figure 2 correspond au diagramme RX du produit selon l'exemple 5. Le paramètre de maille mesuré est de 5,269 A | La composition de l'invention est à base d'oxyde de zirconium dans une proportion massique d'au moins 25%, et elle comprend entre 15% et 60% d'oxyde de cérium, entre 10% et 25% d'oxyde d'yttrium, entre 2% et 10% d'oxyde de lanthane et entre 2% et 15% d'oxyde d'une autre terre rare; elle. présente en outre, après calcination 10 heures à 1150 degree C, une surface spécifique d'au moins 15 m<2>/g ainsi qu'une phase cubique. Elle est obtenue en formant un mélange comprenant des composés du zirconium, du cérium, de l'yttrium, du lanthane et de la terre rare supplémentaire; en précipitant ce mélange avec une base; en chauffant en milieu aqueux ledit précipité; en y ajoutant un tensioactif et en calcinant le précipité. Cette composition peut être utilisée comme catalyseur. | 1- Composition à base d'oxydes de zirconium, de cérium et d'yttrium, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre de l'oxyde de lanthane et un oxyde d'une terre rare supplémentaire autre que le cérium, le lanthane et l'yttrium, dans une proportion massique en oxyde de zirconium d'au moins 25%, comprise entre 15% et 60% en oxyde de cérium, entre 10% et 25% en oxyde d'yttrium, entre 2% et 10% en oxyde de lanthane et entre 2% et 15% en oxyde de la terre rare supplémentaire, la composition présentant en outre, après calcination 10 heures à 1150 C, une surface spécifique d'au moins 15 m2/g ainsi qu'une phase cubique. 2- Composition selon la 1, caractérisée en ce que la terre rare supplémentaire est choisie parmi le néodyme, le praséodyme, le gadolinium et le samarium. 3- Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la proportion massique totale en oxydes d'yttrium, de lanthane et de la terre rare supplémentaire est d'au plus 30%. 4- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la proportion massique en oxyde de zirconium est d'au moins 40% et celle en oxyde de cérium d'au plus 40%. 5- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la proportion massique en oxyde de zirconium est d'au moins 50% et celle en oxyde de cérium d'au plus 25%. 30 6- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la proportion massique en oxyde de zirconium est d'au moins 50%, celle en oxyde de cérium est comprise entre 15% et 20%, celle en oxyde d'yttrium est comprise entre 10% et 20% et celle en oxyde de lanthane est comprise entre 2% et 5%. 35 7- Composition selon la 6, caractérisée en ce que la proportion massique en oxyde d'yttrium est comprise entre 15% et 20%.25 8- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente après calcination 4 heures à 1000 C, une surface spécifique d'au moins 30 rn2/g. 9- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente après calcination 4 heures à 900 C, une surface spécifique d'au moins 65 m2/g. 10- Composition selon la 6, caractérisée en ce que la terre rare supplémentaire est le néodyme ou le praséodyme et en ce qu'elle présente après calcination 4 heures à 1000 C, une surface spécifique d'au moins 45 m2/g. 11- Composition selon la 6, caractérisée en ce que la terre rare supplémentaire est le praséodyme et en ce qu'elle présente après calcination 10 heures à 11 50 C, une surface spécifique d'au moins 20 m2/g. 12- Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente après calcination 10 heures à 1100 C une surface spécifique d'au moins 20 m2/g. 13- Composition selon la 7, caractérisée en ce qu'elle présente après calcination 10 heures à 1100 C une surface spécifique d'au moins 30 m2/g. 14- Procédé de préparation d'une composition selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - (a) on forme un mélange comprenant des composés du zirconium, du cérium, de l'yttrium, du lanthane et de la terre rare supplémentaire; - (b) on met en présence ledit mélange avec un composé basique ce par quoi on obtient un précipité; - (c) on chauffe en milieu aqueux ledit précipité; - (d) on ajoute au précipité obtenu à l'étape précédente un additif, choisi parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques, les polyéthylène- glycols, les acides carboxyliques et leurs sels et les tensioactifs du type éthoxylats d'alcools gras carboxyméthylés; - (e) on calcine le précipité ainsi obtenu. 15- Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'on utilise comme composés du zirconium, du cérium, de l'yttrium, du lanthane et de la terre rare supplémentaire un composé choisi parmi les nitrates, les sulfates, les acétates, les chlorures, les nitrates céri-ammoniacaux. 16- Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que le chauffage du précipité de l'étape (c) est réalisé à une température d'au moins 100 C. 10 17- Procédé selon l'une des 14 à 16, caractérisé en ce qu'on lave le précipité à l'issue de l'étape (d) et avant la calcination. 18- Système catalytique, caractérisé en ce qu'il comprend une composition selon l'une des 1 à 13. 19- Procédé de traitement des gaz d'échappement des moteurs à combustion interne, caractérisé en ce qu'on utilise à titre de catalyseur un système catalytique selon la 18 ou une composition selon l'une des 1 à 13. 15 | C,B | C01,B01 | C01G,B01D,B01J,C01F | C01G 25,B01D 53,B01J 21,B01J 23,C01F 17 | C01G 25/02,B01D 53/94,B01J 21/06,B01J 23/10,C01F 17/00 |
FR2887982 | A1 | DISPOSITIF DE PIPETAGE AUTOMATIQUE PERMETTANT DE S'ASSURER DE LA TRACABILITE DE L'ANALYSE REALISEE | 20,070,105 | Le domaine technique de la présente invention est celui des dispositifs de pipetage ou pipettes automatiques. Plus particulièrement, la présente invention concerne une pipette automatique, du type de celles utilisées dans les analyses biologiques, comportant des moyens intégrés destinés à sécuriser le transfert des échantillons entre différents contenants et assurer la traçabilité desdites analyses. Le domaine du diagnostic, en particulier du diagnostic médical, est en perpétuelle évolution tant au niveau de la modernisation des technologies, que des contraintes qui sont imposées aux laboratoires en terme de transparence. S'il est vrai que cette modernisation a une influence directe et positive sur la transparence, notamment en limitant l'intervention de l'homme, force est de constater que cette dernière s'avère toujours nécessaire. En effet, si les protocoles des analyses biologiques sont de plus en plus automatisés, il n'en demeure pas moins que l'homme doit intervenir au moins pour dispenser les échantillons dans les appareils d'analyse. Cette étape indispensable peut constituer une source d'erreurs non négligeable. En effet, les automates réalisant généralement les analyses sur plusieurs échantillons en simultané, il peut arriver que la personne manipulant les échantillons pour les dispenser dans l'appareil, intervertisse ces derniers. Il peut également arriver que le technicien manipulateur n'affecte pas le bon réactif d'analyse au bon échantillon. Ainsi, il peut arriver que le test réalisé sur l'échantillon ne soit pas celui demandé initialement. Ceci entraîne un risque important d'erreur dans les résultats; ce qui peut avoir des conséquences dramatiques pour les patients. Un autre inconvénient inhérent à ces étapes de manipulation est que lorsque le technicien manipule les échantillons en vue d'une analyse, il ne dispose pas de 2887982 2 processus de contrôle et de validation des manipulations réalisées. Il en résulte que si le manipulateur fait une erreur, il ne dispose d'aucun moyen pour s'en rendre compte. Des systèmes d'identification des échantillons ont été mis en place. C'est le cas par exemple des systèmes à code-barres. Concrètement, un code d'identification est octroyé à chaque nouvel échantillon lors de sa prise en charge dans le laboratoire. Une étiquette code-barres est généralement collée sur le contenant de l'échantillon. Le code-barres est ensuite lu par le technicien au moment de la manipulation de l'échantillon, à fin d'identification de celui-ci. Toutefois, le risque d'erreur demeure malgré ce système d'identification. En effet, le technicien n'est pas à l'abri de placer l'échantillon dans un mauvais réceptacle de l'appareil et ce, bien que l'échantillon ait été correctement identifié par lecture du code-barres. Il s'ensuit que, en dehors des opérations réalisées directement par l'automate, il n'existe pas de moyens de contrôler et valider les différentes opérations manuelles réalisées par la personne en charge de l'analyse, et ce a fortiori lorsqu'elles se succèdent, telles que la réalisation de dilutions ou d'aliquotes. Une autre source importante d'erreurs, lors de la manipulation des échantillons, peut être liée aux volumes prélevés. En effet, comme cela a déjà été évoqué ci-dessus, il n'est pas rare d'être obligé de réaliser des dilutions ou des aliquotes des échantillons. Pour ce faire, il faut prélever un volume déterminé desdits échantillons. Si sur les dispositifs de pipetage utilisés aujourd'hui, il est généralement possible de régler préalablement le volume à prélever, il n'en demeure pas moins un risque que le manipulateur fasse une erreur lors de la détermination du volume à prélever. Si une telle erreur se produit, les résultats obtenus seront faussés, avec les conséquences que l'on connaît. Il est donc important de pouvoir également contrôler les volumes prélevés lors des opérations de dilution ou d'aliquotage et de pouvoir valider ces volumes ou, 2887982 3 au moins, de pouvoir enregistrer l'information sur les volumes prélevés, à des fins de traçabilité. Il ressort de cet état des lieux qu'il n'existe pas, à ce jour, de système manuel de pipetage d'échantillons qui permette de contrôler la nature de l'échantillon prélevé, d'identifier le contenant de destination dudit échantillon, de valider les différentes étapes de pipetage par autorisation ou interdiction du prélèvement et/ou de la dispense. Il n'existe pas non plus de système manuel de pipetage d'échantillons permettant de gérer de manière automatique les volumes de liquides (échantillons, tampons ou réactifs) à prélever en fonction du type d'analyse réalisée. Eu égard aux problèmes soulevés par l'état de la technique considéré cidessus, un des objectifs essentiels de la présente invention est de fournir un dispositif de pipetage automatique d'un échantillon, utilisable par un manipulateur, permettant de réaliser une traçabilité complète de l'analyse réalisée, par enregistrement des données liées aux différents contenants recevant l'échantillon, lors des opérations de pipetage. Un autre objectif essentiel de la présente invention est de fournir un dispositif de pipetage automatique d'un échantillon, utilisable par un manipulateur, apte à 20 vérifier et valider les étapes de pipetage. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un dispositif de pipetage automatique d'un échantillon, utilisable par un manipulateur, apte à assister ce dernier durant les étapes de pipetage, notamment en lui indiquant ou en pré-réglant le volume des liquides (échantillons, tampons et/ou réactifs) à pipeter, en fonction de l'analyse à réaliser. Un autre objectif de la présente invention est de fournir un dispositif de pipetage automatique d'un échantillon apte à communiquer avec un automate d'analyse. 2887982 4 Ces objectifs, parmi d'autres, sont atteints par la présente invention qui concerne en premier lieu, un dispositif de pipetage automatique d'un échantillon liquide, comportant: a) au moins un moyen de prélèvement - dispense de l'échantillon liquide, b) au moins un compartiment de réception de l'échantillon liquide, destiné à recevoir la fraction d'échantillon prélevée par ledit moyen de prélèvement dispense; c) au moins un moyen d'acquisition de données, destiné à acquérir les données relatives audit échantillon liquide et/ou relatives au(x) contenant(s) destiné(s) à recevoir ledit échantillon ou une fraction dudit échantillon; d) au moins un moyen de transfert de données entre ledit moyen d'acquisition de données et un moyen de traitement ou un moyen de stockage des données, lesdits moyens de stockage et de traitement des données étant intégrés dans ledit dispositif de pipetage ou délocalisés. Par prélèvement, on entend l'opération consistant à aspirer tout ou partie d'un échantillon contenu dans un contenant source, à l'aide du dispositif de pipetage selon l'invention. Par dispense, on entend l'opération consistant à expulser tout ou partie du 20 volume de l'échantillon contenu dans le compartiment de réception du dispositif de pipetage, une fois prélevé . Préférentiellement, le dispositif de pipetage selon l'invention comporte en outre au moins un moyen d'affichage d'informations. De façon minimale, ce moyen d'affichage d'informations peut être constitué par une ou plusieurs diodes électroluminescentes. Selon ce mode de réalisation, les diodes peuvent fournir au manipulateur réalisant l'analyse, différentes informations, notamment liées à l'acquisition des données, l'identification du contenant dans lequel se trouve l'échantillon liquide ou destiné à le recevoir. Le moyen d'affichage d'informations est toutefois plus préférentiellement un écran à cristaux liquides. 2887982 5 Selon un mode préférentiel de réalisation du dispositif de pipetage selon l'invention, le moyen d'acquisition de données est un moyen d'acquisition d'images. Par moyen d'acquisition d'images, on entend tout nnyen apte à fournir une image de qualité suffisante pour pouvoir être analysée. Un tel moyen peut être par exemple un capteur opto-électronique du type CCD ou CMOS. Selon une alternative, le moyen d'acquisition de données peut être un lecteur RFID (Radio Frequency Identification). Selon un autre mode de réalisation préférentiel, le moyen de prélèvement dispense de l'échantillon liquide dispose d'une capacité de prélèvement variable. Par capacité de prélèvement variable, on entend une capacité de prélèvement pouvant être réglée à la demande. Avantageusement, le moyen de prélèvement dispense est de type seringue, comportant un corps et un piston, ledit piston étant mu par un moyen d'actionnement. Par moyen d'actionnement, on entend tout moyen adapté pour mouvoir le piston de la seringue dans un mouvement translatif longitudinal à l'intérieur du corps de la seringue. Un tel moyen d'actionnement peut être par exemple un moyen électrique, électromagnétique, électropneumatique, ou tout autre moyen équivalent. Il peut s'agir avantageusement d'un moteur du type pas à pas. Selon une variante avantageuse de l'invention, le dispositif de pipetage comporte en outre au moins un moyen de stockage de données. Un tel moyen de stockage peut être constitué par tout moyen magnétique ou numérique, largement employé dans le domaine informatique et bien connu de l'homme du métier. Selon un mode de réalisation particulier, le moyen de transfert de données intégré dans le dispositif de pipetage selon l'invention, est un moyen de connexion filaire. Par moyen de connexion filaire, on entend tout moyen permettant de connecter deux instruments électroniques entre eux afin de permettre la transmission de données. En particulier, un moyen de connexion filaire peut être un système de 2887982 6 connexion de type série (norme RS 485, RS 232), de type USB (Universal Serial Bus), de type réseau (Ethernet), de type parallèle (GPIB) ou tout autre moyen équivalent. Selon une variante préférentielle de réalisation, le dispositif comporte un moyen de transfert de données sans fil. Avantageusement, ce moyen de transfert de données sans fil est un dispositif d'émission -réception d'ondes radioélectriques. Une alternative consiste à utiliser un moyen de transmission par infrarouges. Préférentiellement, le dispositif selon l'invention comporte un compartiment de réception de l'échantillon liquide qui peut être désolidarisé dudit dispositif. Plus préférentiellement encore, ledit compartiment est un embout jetable. Par embout jetable, on entend tout dispositif à usage unique, qui peut être adapté à l'extrémité d'un dispositif de pipetage afin de se retrouver en communication fluidique avec ce dernier. En particulier, un tel embout jetable se présente généralement sous la forme d'un réservoir de forme tronconique, en matériau plastique. Cet embout jetable peut être de capacité et de composition différentes selon l'utilisation prévue. De façon préférentielle, le moyen d'alimentation du dispositif de pipetage selon l'invention est un moyen rechargeable du type batterie. Plus préférentiellement encore, cette batterie est de grande capacité pour permettre au dispositif de pipetage selon l'invention de fonctionner durant plusieurs heures sans être rechargé. Bien entendu, un support du dispositif de pipetage est avantageusement prévu avec chargeur de batterie intégré. Alternativement, le chargeur de batterie peut être indépendant du support du dispositif de pipetage. Un autre objet de la présente invention concerne l'utilisation d'un dispositif de pipetage tel que défini ci-dessus, pour la réalisation d'une analyse d'un échantillon biologique. Un autre objet de la présente invention concerne un procédé de prélèvement d'un échantillon liquide, disposé à l'intérieur d'un contenant source, à l'aide du dispositif de pipetage tel que défini ci- dessus, comportant les étapes consistant à : 2887982 7 a) acquérir les données d'identification disposées sur ledit contenant source, à l'aide du moyen d'acquisition de données et b) prélever un volume déterminé d'échantillon liquide, à l'aide du moyen de prélèvement dispense, de manière à ce que le volume d'échantillon prélevé se retrouve à l'intérieur du compartiment de réception de l'échantillon liquide. Un autre objet de la présente invention concerne un procédé de dispense dans un contenant de destination, d'un échantillon liquide contenu dans le compartiment de réception ch l'échantillon liquide du dispositif de pipetage, selon l'invention. Ledit procédé comporte les étapes consistant à : a) acquérir les données d'identification disposées sur ledit contenant de destination, à l'aide du moyen d'acquisition de données et b) dispenser dans ledit contenant de destination, tout ou partie du volume d'échantillon liquide contenu dans le compartiment de réception, à l'aide du moyen de prélèvement dispense. Selon une alternative des procédés de prélèvement et de dispense décrits ci-dessus, les étapes a) et b) sont réalisées simultanément. Selon une deuxième alternative, des procédés de prélèvement et de dispense décrits ci-dessus, l'étape b) est réalisée préalablement à l'étape a). Selon une variante avantageuse, le procédé de prélèvement comporte une étape supplémentaire d'identification du contenant source, consistant à : É transmettre les données acquises au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données et É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification; ladite étape supplémentaire pouvant être réalisée avant ou après l'étape b) de prélèvement. 2887982 8 Selon une variante encore plus avantageuse, le procédé de prélèvement comporte une étape supplémentaire a') de validation de l'étape de prélèvement consistant à : É transmettre les données acquises, au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données, É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification, par l'intermédiaire du moyen de traitement des données et É transmettre l'ordre de prélèvement au moyen de prélèvement dispense, lorsque le contenant source a été correctement identifié, par l'intermédiaire du moyen de transfert de données. De façon préférentielle, le volume d'échantillon liquide à prélever est déterminé par le moyen de traitement des données. Selon une variante avantageuse, le procédé de dispense comporte une étape supplémentaire d'identification du contenant de destination, consistant à : É transmettre les données acquises, au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données et É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification; ladite étape supplémentaire pouvant être réalisée avant ou après l'étape b) de dispense. Selon une variante encore plus avantageuse, le procédé de dispense comporte une étape supplémentaire a') de validation de l'étape de dispense consistant à : É transmettre les données acquises, au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données, É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification, par l'intermédiaire du moyen de traitement des données et 10 2887982 9 É transmettre l'ordre de dispense au moyen de prélèvement dispense, lorsque le contenant de destination a été correctement identifié, par l'intermédiaire du moyen de transfert de données. De façon préférentielle, le volume d'échantillon liquide à dispenser est 5 déterminé par le moyen de traitement des données. Enfin, un autre objet de la présente invention concerne un procédé d'analyse biologique qui comporte au moins une étape consistant dans le procédé de prélèvement et/ou au moins une étape consistant dans le procédé de dispense, tels que décrits ci-dessus. Les buts et avantages de la présente invention seront mieux compris à la lumière de la description détaillée qui suit, faite en référence au dessin dans lequel: La figure 1 représente un schéma, sous forme de blocs fonctionnels, du dispositif de pipetage selon un mode de réalisation particulier, fonctionnant en relation avec un automate d'analyse. La figure 2 représente un schéma sous forme de blocs fonctionnels du logiciel associé au dispositif de pipetage selon l'invention. La figure 3 représente l'organigramme d'un procédé de prélèvement d'un échantillon liquide, à l'aide du dispositif de pipetage selon l'invention. La figure 4 représente l'organigramme d'un procédé de dispense d'un échantillon liquide, à l'aide du dispositif de pipetage selon l'invention. La figure 5A représente une vue en perspective d'une cartouche d'analyse utilisée dans l'automate d'analyse VIDAS La figure 5B représente une vue agrandie d'une extrémité de la cartouche 25 représentée à la figure 5A. Un mode préférentiel de réalisation du dispositif de pipetage est représenté à la figure 1 sous forme de blocs fonctionnels et relationnels. Selon ce mode de réalisation, le dispositif de pipetage 10 est connecté à un automate d'analyse 30. En 2887982 10 effet, le dispositif de pipetage est sous le contrôle de l'automate d'analyse, pour les étapes de pipetage qui vont être réalisées par le manipulateur, préalablement à l'analyse ou éventuellement au cours de l'analyse réalisée par l'automate d'analyse. Un tel automate d'analyse peut être, par exemple et de façon nullement limitative, l'automate d'immuno-essais VIDAS ou mini VIDAS , commercialisés par la demanderesse. Le dispositif de pipetage 10 est constitué principalement d'un microcontrôleur 12 dont la fonction est de traiter les données liées à l'analyse. Ainsi, ce microcontrôleur 12 permet la liaison entre tous les composants du dispositif de pipetage 10. Une autre fonction du microcontrôleur 12 est de traiter tout ou partie des données acquises par le moyen d'acquisition de données. Dans le cas présent, le moyen d'acquisition de données est constitué par un capteur CCD ou CMOS 14. Ce capteur doit permettre l'acquisition d'images de qualité suffisante pour exploiter des identifiants, tels que des code-barres, des codes alphanumériques, des acronymes ou des codescouleurs. Le capteur est associé à un système optique (lentilles) pour couvrir le champ de vision nécessaire à la lecture des identifiants. Un tel capteur peut être partie intégrante d'une caméra du type "Webcam". A ce titre, des produits adaptés peuvent être ceux commercialisés par les sociétés Vision Components (VCSBC50 intelligent OEM camera), I2S (OEMD640) ou OVT (CMUcam2). Un système d'éclairage peut être envisagé pour assurer un contraste suffisant et constant des photos acquises. Ainsi ce système peut être un système d'éclairage dans le visible, telle qu'une lampe-flash. Il peut s'agir également d'un système d'éclairage dans le non-visible, tel qu'un système infrarouge. Ce système d'éclairage peut fonctionner en continu durant la phase dacquisition d'images ou en impulsion juste le temps de la prise d'image et ce afin de limiter la dépense d'énergie. Avantageusement, le dispositif d'acquisition d'images est positionné sur le dispositif de pipetage de telle manière que, lorsque le dispositif de pipetage est positionné dans le contenant source ou de destination afin de prélèvement ou de 2887982 11 dispense, il puisse être en mesure de capturer l'image du moyen d'identification disposé sur ledit contenant source ou de destination. Un autre organe du dispositif de pipetage, piloté électroniquement par le microcontrôleur 12, est la seringue motorisée 14. Une telle seringue peut être par exemple celles commercialisées par la société Biohit, sous la marque Rline . A cette seringue est ajoutée l'embout jetable qui joue le rôle de compartiment de réception de l'échantillon liquide. Lorsque le dispositif de pipetage est utilisé dans une étape de prélèvement, le microcontrôleur transmet les ordres à la pipette quant au volume d'échantillon à prélever. De même, lorsque le dispositif de pipetage est utilisé dans une étape de dispense, à savoir lorsque l'embout jetable contient l'échantillon liquide prélevé, le microcontrôleur transmet les ordres à la pipette quant au volume d'échantillon à dispenser. Il est rappelé que les volumes prélevés et dispensés peuvent varier selon les informations transmises par le microcontrôleur. De même, la capacité de la pipette motorisée peut varier. En effet, la société Biohit commercialise des pipettes rLINE , dont la capacité de prélèvement peut aller de 0,1 à 5000 l, selon les modèles. La pipette motorisée, quant à elle, est en mesure de transmettre au microcontrôleur des informations concernant son état de fonctionnement, tel que la position du piston, l'état des fins de course ou des informations liées aux détecteurs de pression différentielle décrit ciaprès. Avantageusement, il est possible de disposer sur la pipette motorisée, d'un moyen de contrôle du volume de liquide contenu dans l'embout jetable ou de bouchage dudit embout jetable. Un tel moyen est constitué par un tube en communication, par l'une de ses extrémités, avec l'environnement intérieur de l'embout et est connecté, par l'autre extrémité, à un détecteur de pression différentielle. Un tel détecteur est alors en mesure de fournir un signal au microcontrôleur correspondant à un changement de pression à l'intérieur de l'embout jetable dû au remplissage ou au vidage dudit embout ou éventuellement au bouchage de ce dernier. 2887982 12 Dans le mode de réalisation décrit sur la figure 1, certains des éléments constitutifs du dispositif de pipetage ont essentiellement pour fonction de jouer le rôle d'intermédiaire entre le dispositif de pipetage et le manipulateur, en ce qui concerne les ordres donnés par ce dernier. Ces éléments sont le bouton poussoir 18 de commande de prélèvement et de dispense de l'échantillon et le bouton d'éjection de l'embout jetable 20. Les étapes de prélèvement et de dispense de l'échantillon sont avantageusement commandées grâce à un bouton poussoir 18. Alternativement, le dispositif de pipetage selon l'invention dispose de deux boutons poussoirs de commande: un pour commander le prélèvement et un pour commander la dispense. Ce ou ces boutons poussoirs sont également en liaison avec le microcontrôleur puisque toute pression sur ce ou ces boutons est reconnue par le microcontrôleur qui donne alors l'ordre à la pipette motorisée 16 de réaliser un mouvement de prélèvement ou d'expulsion. Le bouton poussoir d'éjection de l'embout jetable 20 est également connecté au microcontrôleur. Il s'ensuit que lorsque le manipulateur appuie sur ce bouton poussoir, un signal électrique est transmis au microcontrôleur, qui donne l'ordre à la pipette motorisée 16 d'éjecter l'embout jetable. Si par cette action, le microcontrôleur enregistre que l'embout jetable a bien été éjecté, ceci ne constitue nullement une procédure suffisante pour s'assurer que l'embout éjecté a bien été jeté et ne va pas être réutilisé. Un mode de réalisation alternatif consiste à disposer d'un bouton poussoir d'éjection mécanique, non commandé par le microcontrôleur. Selon un mode particulier de réalisation, il peut donc être envisagé que la pipette motorisée dispose d'un moyen d'assurer la traçabilité de l'embout jetable. Pour cela, on peut mettre en place un système de discrimination entre les embouts jetables neufs et ceux usagés, de sorte que lorsqu'un embout jetable neuf doit être utilisé et que ce n'est pas le cas, la pipette motorisée en informe le microcontrôleur qui a son tour en informe le manipulateur par des moyens appropriés. 2887982 13 Un autre élément constitutif du dispositif de pipetage décrit sur la figure 1, concerne le dispositif d'affichage 22. Selon un mode préférentiel de réalisation, ce dispositif d'affichage est constitué par un écran à cristaux liquides, qui présente l'avantage d'être peu encombrant. Ce dispositif d'affichage 22 permet de communiquer à l'utilisateur des informations sur les opérations de pipetage en cours telles que l'identification de l'échantillon prélevé, l'identification du contenant destination, les alarmes éventuelles telle que celle liée à l'utilisation d'un embout usagé. Il peut également permettre au manipulateur de vérifier un cliché pris par l'intermédiaire du capteur 14. Le dispositif d'affichage 22 est géré par le microcontrôleur 12 auquel il est connecté. Enfin, le dernier élément constituant le dispositif de pipetage 10 décrit à la figure 1 est le système de transmission sans fil 24. Ce mode de transmission de données représente un mode préférentiel de réalisation. En effet, selon ce mode de réalisation, le dispositif de pipetage selon l'invention est connecté à l'automate d'analyse 30, plus particulièrement à l'ordinateur 32 dudit automate 30. Un tel mode de réalisation permet d'assurer une traçabilité continue et totale des étapes de l'analyse réalisées directement par le manipulateur à l'aide du dispositif de pipetage et des étapes réalisées par l'automate. Il est ainsi avantageux que l'automate d'analyse soit informé par le dispositif de pipetage d'erreurs commises par le manipulateur lors des opérations de pipetage. Avantageusement, le système de transmission sans fil est un module d'émission réception d'ondes radioélectriques. Il peut s'agir par exemple d'un système Wifi (norme 802.1lb) ou Bluetooth (norme 802.15). Un module bluetooth adapté peut être celui commercialisé par la société National Semiconductor sous la référence LMX9814 ou celui commercialisé par la société Socket Communications sous la référence Kwikblue SMD. Le système de transmission sans fil du dispositif de pipetage 10 est relié au dispositif de transmission sans fil 34 de l'ordinateur 32 de l'automate d'analyse 30 et permet ainsi la connexion entre le dispositif de pipetage 10 et ce dernier. 2887982 14 Ce dispositif de transmission sans fil 34 peut être de manière préférentielle, une carte réseau Wifi (norme 802.11b) ou Bluetooth (norme 802.15) connectée à la carte mère de l'ordinateur 32. Selon une alternative à ce mode de transmission, il est également possible de connecter le dispositif de pipetage 10 à l'automate grâce à un moyen de transfert de données filaire. Un tel moyen de transfert filaire a déjà été décrit ci-dessus. Grâce à ce système de transmission de données, l'ordinateur 32 est en mesure de traiter les données transmises par le dispositif de pipetage. Tout ou partie de ces données sont traitées par l'algorithme de traitement des données 36, notamment en terme d'identification des échantillons et des contenants, gestion des erreurs, progression des étapes de prélèvement et de dispense dans le procédé d'analyse. Une partie des données d'identification traitées par l'algorithme de traitement 36 est fournie au manipulateur par l'intermédiaire de l'interface homme - machine (IHM) 38. Cette interface permet au manipulateur de suivre la progression de l'analyse. C'est également par ce biais que l'automate d'analyse fournit az manipulateur les instructions opératoires. En cas d'erreur demanipulation, cette interface permet aussi de fournir au manipulateur les informations nécessaires. La figure 2 montre l'architecture du logiciel permettant de faire fonctionner le dispositif de pipetage. Comme on peut le voir, le logiciel 40 développé spécifiquement pour le dispositif de pipetage, permet le traitement des données ou les traitements des images par l'intermédiaire de l'algorithme développé à cette fin. Il permet également la gestion de la base de données 44 des acronymes et/ ou des codes d'identification, tels que les code-barres, les étiquettes RFID, les codes alphanumériques ou les codes-couleurs, qui est utilisée pour l'identification des données acquises par le dispositif de pipetage. En effet, lorsque le manipulateur réalise une acquisition de données ou d'images à l'aide du dispositif de pipetage, ces données et/ou cette image sont prises en charge par le microcontrôleur et transmises à l'automate d'analyse. Le logiciel 2887982 15 compare alors les données et/ou image obtenues du dispositif d'analyse avec également la base de données 44 des acronymes et/ ou des codes d'identification. Il comporte en outre un module 46 d'édition de la liste de travail, qui est spécifique à chaque analyse. Il comporte également un module 48 de gestion des différentes alarmes destinées à prévenir le manipulateur de tout problème tel qu'une mauvaise manipulation, la non-reconnaissance de l'identifiant d'un contenant, l'utilisation d'un mauvais contenant, etc... Un module important de ce logiciel est l'interface homme-machine (IHM) 50, qui constitue le trait d'union entre le manipulateur et le dispositif de pipetage et/ou l'ordinateur de l'automate d'analyse. Un autre module très important est constitué par le module de liaison à l'automate d'analyse (52), qui va assurer le lien entre ce dernier et le dispositif de pipetage. Enfin, le dernier module du logiciel concerne la gestion des interfaces. Ce dernier module permet d'assurer la liaison des différents modules cités précédemment, en adaptant en particulier leur protocole de communication. Les différentes étapes du procédé de prélèvement d'un échantillon liquide avec le dispositif de pipetage selon l'invention sont présentées sur la figure 3. Lorsque le manipulateur démarre le processus de prélèvement, il positionne le dispositif de pipetage dans le contenant source de l'échantillon à prélever. A l'étape 60, il appuie alors sur le bouton poussoir de commande de prélèvement. Il s'ensuit que le dispositif d'acquisition d'images prend alors une photo du moyen d'identification du contenant source. L'image acquise est mise en mémoire à l'étape 62. Cet enregistrement est réalisé directement dans le dispositif de pipetage si celui-ci dispose d'un moyen de stockage ou dans la mémoire de l'ordinateur de l'automate d'analyse. L'image est analysée à l'étape 64. Le microcontrôleur du dispositif de pipetage tente alors de reconnaître l'identifiant, se trouvant sur l'image à l'étape 66. Par exemple, si l'image est celle d'un code-barres, le microcontrôleur tente de reconnaître la valeur associée au code-barres. A ce stade, soit le microcontrôleur reconnaît l'identifiant et la valeur correspondante est mise en mémoire, soit le microcontrôleur ne reconnaît pas l'identifiant et dans ce cas, l'ordre est donné au 2887982 16 dispositif d'acquisition d'images de prendre une nouvelle photo pour reconnaissance de l'identifiant, conformément à l'étape 62. L'image précédemment prise est alors supprimée. Ces étapes nécessaires à la reconnaissance de l'identifiant peuvent être reproduites autant de fois que nécessaires. Toutefois, il peut être avantageusement prévu de déterminer un nombre limité de tentatives de reconnaissance de l'identifiant. Le nombre de tentatives peut également être limité par limitation du temps alloué à la reconnaissance de l'identifiant. Il importe dans tous les cas, que la fréquence d'acquisition soit élevée, c'est à dire que le temps nécessaire à l'acquisition de l'image et le temps nécessaire au traitement des données, soient les plus réduits possibles. Dans le cas où l'identifiant n'est pas reconnu, il peut être demandé au manipulateur de vérifier le positionnement du contenant par rapport au dispositif de pipetage. Il peut être également demandé de vérifier l'identifiant lui-même, et notamment de s'assurer qu'il n'est pas détérioré, ce qui peut entraîner le problème de reconnaissance. Ces vérifications sont demandées par l'intermédiaire de l'IHM. Une fois les vérifications effectuées, le manipulateur démarre une nouvelle procédure de prélèvement dans le contenant source. Si cette dernière s'avère infructueuse de par la non-identification du contenant source, le manipulateur dispose alors de la possibilité de passer en mode non assisté et non contrôlé du dispositif de pipetage. Ce mode consiste à isoler la partie mécanique du dispositif de pipetage de toute servitude de contrôle. Autrement dit, le dispositif de pipetage devient alors une simple pipette motorisée. Dans ce cas, l'information du passage dans ce mode dégradé est enregistrée dans l'ordinateur de l'automate d'analyse dans un souci de traçabilité. Alternativement, cette information peut être enregistrée dans le dispositif de pipetage lui-même, si ce dernier dispose du moyen de stockage adéquat. Lorsque l'identifiant est correctement reconnu, la valeur correspondante est transmise à l'ordinateur de l'automate d'analyse via le système de transmission sans 2887982 17 fil du dispositif de pipetage, durant l'étape 68. Les données sont alors reçues par le système de transmission sans fil de l'ordinateur de l'automate d'analyse, à l'étape 70. A l'étape 72, l'ordinateur compare alors les données reçues avec celles contenues dans la liste de travail. Ces informations sauvegardées par le manipulateur dans l'ordinateur, préalablement à l'analyse concernent toutes les données relatives à l'analyse à réaliser, telles que par exemple l'analyte à rechercher dans l'échantillon, les réactifs à utiliser au cours de l'analyse, les volumes de réactifs ou d'échantillon à prélever et dispenser, les données liées à l'identification des patients pour qui l'analyse doit être réalisée. Deux cas de figure peuvent alors se produir à l'étape 74: soit le résultat de la comparaison à l'étape précédente, permet d'identifier le contenant source, c'est à dire que la valeur obtenue à partir de l'image prise par le dispositif d'acquisition d'images a pu être corrélée aux informations contenues dans la liste de travail; soit le résultat de la comparaison ne permet pas d'identifier le contenant source, à savoir que la valeur obtenue à partir de l'image prise par le dispositif d'acquisition d'images n'a pu être corrélée à aucune information contenue dans la liste de travail. Dans le cas où le contenant source est identifié comme étant en adéquation avec l'analyse réalisée, l'ordinateur de l'automate d'analyse fournit au manipulateur des informations au moyen de l'interface homme machine, à l'étape 76. Ces informations sont liées notamment au prélèvement à réaliser, tel que par exemple le volume de l'échantillon à prélever dans le contenant source. D'autres informations fournies au manipulateur par l'intermédiaire de l'interface homme machine peuvent concerner le contenant de destination, afin de guider le manipulateur pour l'étape de dispense. A l'étape 78, l'ordinateur de l'automate d'analyse transmet l'autorisation de prélèvement et les informations correspondantes telles que le volume à prélever au dispositif de pipetage par le biais de son système de transmission sans fil. Une fois ces informations reçues par le système de transmission sans fil du dispositif de pipetage à l'étape 80, elles sont affichées sur l'écran du dispositif de pipetage à l'étape 82. Il est notamment possible de rappeler 2887982 18 au manipulateur le volume qui va être prélevé. Le dispositif de pipetage prélève alors dans le contenant source le volume spécifié, à l'étape 84. Dans le cas où le contenant source n'est pas identifié ou dans le cas où il est identifié mais considéré comme non conforme avec l'analyse en cours, l'ordinateur en informe le manipulateur par l'intermédiaire de l'interface homme machine, à l'étape 86. Des alarmes sont é galement activées afin de s'assurer que le manipulateur a bien été alerté. A l'étape 88, l'ordinateur de l'automate d'analyse transmet alors au dispositif de pipetage par le biais de son système de transmission sans fil, l'interdiction de prélèvement et les informations correspondantes telles que les alarmes devant être activées sur ledit dispositif; données qui sont réceptionnées à l'étape 90 par le système de transmission sans fil du dispositif de pipetage. Ce dernier prend alors le relais de l'ordinateur de l'automate d'analyse pour afficher les alarmes à l'étape 92, puis le blocage dudit automate d'analyse intervient à l'étape 94. Le manipulateur doit alors prendre les mesures correctives pour que le procédé de prélèvement soit en adéquation avec les informations contenues dans la liste de travail, tel que le changement du contenant source si ce dernier n'est pas le bon. Selon une alternative de ce procédé de prélèvement, il est possible que la reconnaissance de l'identifiant soit réalisée directement par l'ordinateur de l'automate d'analyse. Dans ce cas, l'image brute est transmise par le dispositif de pipetage à l'ordinateur via leur système de transmission sans fil respectif. Les étapes d'analyse de l'image et de reconnaissance de l'identifiant sont alors réalisées au sein de l'ordinateur de l'automate d'analyse. Dans le cas où l'identifiant est reconnu, la valeur correspondante est comparée à la liste de travail, conformément à l'étape 72 du procédé décrit ci-dessus. Les étapes qui suivent sont alors identiques à celles décrites ci-dessus. Par contre, si l'identifiant n'est pas reconnu, l'ordinateur transmet au dispositif de pipetage l'ordre d'effectuer une nouvelle prise de vue. Le procédé redémarre alors à l'étape d'acquisition de l'image. Les mêmes limites que celles 2887982 19 données au dispositif de pipetage, en terme de nombre de prises de vue ou de durée allouée à cette étape, peuvent être données à l'ordinateur de l'automate d'analyse. Une fois le volume spécifié prélevé par le dispositif de pipetage, le manipulateur peut être invité par l'ordinateur de l'automate d'analyse à réaliser l'étape suivante de l'analyse, à savoir la dispense de l'échantillon. Ainsi, des informations sur le ou les contenant(s) de destination de l'échantillon prélevé peuvent être fournies au manipulateur par l'intermédiaire de l'interface homme machine. La ou les étapes de dispense peuvent alors se dérouler conformément à la figure 4. Lorsque le manipulateur démarre le processus de dispense, il positionne le dispositif de pipetage dans le contenant de destination de l'échantillon à dispenser ou un des contenants si le volume prélevé doit être dispensé dans plusieurs contenants de destination (réalisation d'aliquotes ou de plusieurs analyses en parallèle). A l'étape 160, il appuie alors sur le bouton poussoir de commande de dispense qui peut être le même bouton que le bouton poussoir de commande de prélèvement ou un autre bouton poussoir. Il s'ensuit la prise d'un cliché du contenant de destination, par le dispositif d'acquisition d'images, au niveau du moyen d'identification dudit contenant de destination. L'image acquise est mise en mémoire à l'étape 162. Cet enregistrement est réalisé directement dans le dispositif de pipetage si celui-ci dispose d'un moyen de stockage ou dans la mémoire de l'ordinateur de l'automate d'analyse. L'image est analysée à l'étape 164. Le microcontrôleur du dispositif de pipetage tente alors de reconnaître l'identifiant, se trouvant sur l'image à l'étape 166. Par exemple, si l'image est celle d'un code-barres, le microcontrôleur tente de reconnaître la valeur associée au code-barres. L'identifiant peut être également un acronyme ou un code alphanumérique. Selon une troisième variante, l'identifiant peut être un code couleur. Ainsi, si l'automate d'analyse est un VIDAS , le contenant de destination est constitué par un consommable comportant une cartouche avec plusieurs réservoirs 2887982 20 destinés à l'analyse. Une telle cartouche est représentée à la figure 5A, sous la référence 200. Une vue en agrandissement de l'une des extrémités de la cartouche, représentée à la figure 5B montre les différents éléments permettant l'identification de ladite cartouche. Ainsi, on constate que la cartouche 200 comporte tout d'abord une pastille 202, généralement de couleur déterminée, portant l'acronyme correspondant à l'analyse que permet de réaliser ladite cartouche. On remarque que cet acronyme 204 est repris sur la cartouche dans une taille plus importante et en format noir sur blanc, afin de faciliter sa lecture. Enfin, la cartouche comporte en outre un code alphanumérique 206, qui est le code unique permettant d'identifier chaque cartouche. Lorsque le manipulateur dispense l'échantillon dans ladite cartouche grâce au dispositif de pipetage, il est essentiel que ce dernier puisse s'assurer que la dispense se fait dans la bonne cartouche, à savoir la cartouche correspondant à l'analyse voulue. De plus, il est important de pouvoir acquérir les données d'identification de la cartouche elle-même. A ce stade, soit le microcontrôleur reconnaît l'identifiant et la valeur correspondante est mise en mémoire, soit le microcontrôleur ne reconnaît pas l'identifiant et dans ce cas, l'ordre est donné au dispositif d'acquisition d'images de prendre une nouvelle photo pour reconnaissance de l'identifiant, conformément à l'étape 162. Dans le cas où le contenant est une cartouche VIDAS , le dispositif de pipetage doit être en mesure de reconnaître au moins un des deux identifiants de l'analyse réalisée avec la cartouche (code couleur ou acronyme), ainsi que l'identifiant de la cartouche elle-même (code alphanumérique). Il doit être également en mesure de déterminer quel est le puits de la cartouche dans lequel est positionné le dispositif de pipetage. Ces étapes nécessaires à la reconnaissance de l'identifiant peuvent être également reproduites autant de fois que nécessaires. Toutefois, il sera là également avantageux de prévoir une limitation du nombre de tentatives de reconnaissance de l'identifiant ou du temps alloué à la reconnaissance de l'identifiant. Il importe également, que la fréquence d'acquisition soit élevée, c'est à dire que le temps 2887982 21 nécessaire à l'acquisition de l'image et le temps nécessaire au traitement des données, soient les plus réduits possibles. Dans le cas où l'identifiant n'est pas reconnu, il peut être demandé au manipulateur de vérifier le positionnement du contenant de destination, par rapport au dispositif de pipetage. Il peut être également demandé de vérifier l'identifiant lui-même, et notamment de s'assurer qu'il n'est pas détérioré, ce qui peut entraîner le problème de reconnaissance. Ces vérifications sont demandées par l'intermédiaire de l'IHM. Une fois les vérifications effectuées, le manipulateur démarre une nouvelle procédure de dispense dans le contenant de destination. Si cette dernière s'avère infructueuse de par la non identification du contenant source, le manipulateur dispose alors de la possibilité de passer en mode nonassisté et non contrôlé du dspositif de pipetage. Dans ce cas, l'information du passage dans ce mode dégradé est enregistrée dans l'ordinateur de l'automate d'analyse. Alternativement, cette information peut être enregistrée dans le dispositif de pipetage lui-même, si ce dernier dispose du moyen de stockage adéquat. Lorsque l'identifiant est correctement reconnu, la valeur correspondante est transmise à l'ordinateur de l'automate d'analyse via le système de transmission sans fil du dispositif de pipetage, durant l'étape 168. Les données sont alors reçues par le système de transmission sans fil de l'ordinateur de l'automate d'analyse, à l'étape 170. A l'étape 172, l'ordinateur compare alors les données reçues avec celles contenues dans la liste de travail. Deux cas de figure peuvent alors se produire à l'étape 174: soit le résultat de la comparaison à l'étape précédente, permet d'identifier le contenant de destination, c'est à dire que la valeur obtenue à partir de l'image prise par le dispositif d'acquisition d'images a pu être corrélée aux informations contenues dans la liste de travail; soit le résultat de la comparaison ne permet pas d'identifier le contenant de destination, à savoir que la valeur obtenue à partir de l'image prise par le dispositif d'acquisition d'images n'a pu être corrélée à aucune information contenue dans la liste de travail. 2887982 22 Dans le cas où le contenant de destination est identifié comme étant en adéquation avec l'analyse réalisée, l'ordinateur de l'automate d'analyse fournit al manipulateur des informations grâce à l'interface homme machine, à l'étape 176. Ces informations concernent notamment le volume de l'échantillon à dispenser dans le contenant de destination. A l'étape 178, l'ordinateur de l'automate d'analyse transmet l'autorisation de dispense et les informations correspondantes telles que le volume à dispenser au dispositif de pipetage par le biais de son système de transmission sans fil. Une fois ces informations reçues par le système de transmission sans fil du dispositif de pipetage à l'étape 180, elles sont affichées sur l'écran du dispositif de pipetage à l'étape 182. Il est notamment possible de rappeler au manipulateur le volume qui va être dispensé. Le dispositif de pipetage dispense alors dans le contenant de destination le volume spécifié, à l'étape 184. Dans le cas où le contenant de destination n'est pas identifié ou dans le cas où il est identifié mais considéré comme non conforme avec l'analyse en cours ou l'étape de l'analyse en cours, l'ordinateur en informe le manipulateur par l'intermédiaire de l'interface homme machine, à l'étape 186. Des alarmes sont également activées, afin de s'assurer que le manipulateur a bien été alerté. A l'étape 188, l'ordinateur de l'automate d'analyse transmet alors au dispositif de pipetage par le biais de son système de transmission sans fil, l'interdiction de dispense et les informations correspondantes telles que les alarmes devant être activées sur ledit dispositif. Données qui sont réceptionnées à l'étape 190 par le système de transmission sans fil du dispositif de pipetage. Ce dernier prend alors le relais de l'ordinateur de l'automate d'analyse pour afficher les alarmes à l'étape 192, puis le blocage dudit automate d'analyse intervient à l'étape 194. Le manipulateur doit alors prendre les mesures correctives pour que le procédé de dispense soit en adéquation avec les informations contenues dans la liste de travail. 2887982 23 Selon une alternative de ce procédé de dispense et de manière analogue au procédé de prélèvement décrit ci-dessus, la reconnaissance de l'identifiant peut être réalisée directement par l'ordinateur de l'automate d'analyse. Selon une variante du procédé de dispense spécifique au VIDAS , le dispositif de pipetage doit être en mesure d'identifier non seulement le contenant de destination constitué par la cartouche VIDAS , mais également le cône VIDAS également spécifique de l'analyse à réaliser et constituant le support de la réaction immunologique et permettant le prélèvement des réactifs contenus dans la cartouche. En effet, cette double identification doit permettre de s'assurer que la cartouche et le cône, disposé en aplomb de ladite cartouche, sont bien concordants. Il ressort de la description réalisée ci-dessus, que le dispositif de pipetage selon l'invention permet de s'assurer de la traçabilité totale des opérations réalisées au cours d'une analyse. Cette traçabilité totale ne limite pas pour autant la polyvalence du dispositif de pipetage selon l'invention. En effet, il peut être utilisé dans le seul but de sauvegarder les informations de pipetage (prélèvement et dispense), sans influer sur ces étapes de pipetage. Dans ce cas, le manipulateur ne sera pas guidé durant la réalisation de l'analyse. Par contre, en cas d'erreurs lors de cette analyse, il sera possible de se reporter aux données sauvegardées afin d'identifier l'étape durant laquelle l'erreur a été commise. Il peut être également utilisé en tout automatique . Dans ce cas, toutes le étapes de pipetage sont préalablement validées par le dispositif de pipetage lui-même ou l'ordinateur de l'automate d'analyse, auquel il est associé. Ainsi, en cas d'erreurs, l'étape de prélèvement ou de dispense est rendue impossible, jusqu'à ce qu'une action corrective soit réalisée | La présente invention concerne un dispositif de pipetage automatique (10) d'un échantillon liquide, comportant essentiellement :a) au moins un moyen de prélèvement - dispense (16) de l'échantillon liquide,b) au moins un compartiment de réception de l'échantillon liquide, destiné à recevoir la fraction d'échantillon prélevée par ledit moyen de prélèvement - dispense ;c) au moins un moyen d'acquisition de données (14), destiné à acquérir les données relatives audit échantillon liquide et/ou relatives au(x) contenant(s) destiné(s) à recevoir ledit échantillon ou une fraction dudit échantillon ;d) au moins un moyen de transfert de données (24, 34) entre ledit moyen d'acquisition de données et un moyen de traitement (12, 32) ou un moyen de stockage des données, lesdits moyens de stockage et de traitement des données étant intégrés dans ledit dispositif de pipetage ou délocalisés ;e) au moins un moyen d'alimentation en énergie. | 1. Dispositif de pipetage automatique (10) d'un échantillon liquide, comportant essentiellement: a) au moins un moyen de prélèvement dispense (16) de l'échantillon liquide, b) au moins un compartiment de réception de l'échantillon liquide, destiné à recevoir la fraction d'échantillon prélevée par ledit moyen de prélèvement dispense; c) au moins un moyen d'acquisition de données (14), destiné à acquérir les données relatives audit échantillon liquide et/ou relatives au(x) contenant(s) destiné(s) à recevoir ledit échantillon ou une fraction dudit échantillon; d) au moins un moyen de transfert de données (24, 34) entre ledit moyen d'acquisition de données et un moyen de traitement (12, 32) ou un moyen de stockage des données, lesdits moyens de stockage et de traitement des données étant intégrés dans ledit dispositif de pipetage ou délocalisés; e) au moins un moyen d'alimentation en énergie. 2. Dispositif selon la précédente, qui comporte en outre au moins un moyen d'affichage d'informations (22). 3. Dispositif selon la précédente, dans lequel le moyen d'affichage d'informations est un écran à cristaux liquides. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le moyen d'acquisition de données (14) est un moyen d'acquisition d'images. 2887982 25 5. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le moyen de prélèvement - dispense (16) de l'échantillon liquide dispose d'une capacité de prélèvement variable. 6. Dispositif selon la précédente, dans lequel le moyen de prélèvement dispense (16) est de type seringue, comportant un corps et un piston, ledit piston étant mu par un moyen d'actionnement. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, comportant en outre au moins un moyen de stockage de données. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le moyen de transfert de données est un moyen de connexion filaire. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 7, dans lequel le moyen de transfert de données est un moyen de transmission sans fil. 10. Dispositif selon la précédente, dans lequel ledit moyen de transmission sans fil est un dispositif d'émission -réception d'ondes radioélectriques. 11. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le compartiment de réception de l'échantillon liquide peut être désolidarisé dudit dispositif. 12. Dispositif selon la précédente, dans lequel ledit compartiment est un embout jetable. 2887982 26 13. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le moyen d'alimentation est un moyen rechargeable du type batterie. 14. Utilisation d'un dispositif de pipetage selon l'une des 1 à 13, pour la réalisation d'une analyse d'un échantillon biologique. 15. Procédé de prélève ment d'un échantillon liquide disposé à l'intérieur d'un contenant source, à l'aide du dispositif de pipetage selon l'une des 1 à 13, comportant les étapes consistant à : a) acquérir les données d'identification disposées sur ledit contenant source, à l'aide du moyen d'acquisition de données et b) prélever un volume déterminé d'échantillon liquide, à l'aide du moyen de prélèvement dispense, de manière à ce que le volume d'échantillon prélevé se retrouve à l'intérieur du compartiment de réception de l'échantillon liquide. 16. Procédé de dispense dans un contenant de destination, d'un échantillon liquide contenu dans le compartiment de réception de l'échantillon liquide du dispositif de pipetage, selon l'une des 1 à 13, comportant les étapes consistant à : a) acquérir les données d'identification disposées sur ledit contenant de destination, à l'aide du moyen d'acquisition de données et b) dispenser dans ledit contenant de destination, tout ou partie du volume d'échantillon liquide contenu dans le compartiment de réception, à l'aide du moyen de prélèvement dispense. 17. Procédé selon la 15 ou 16, dans lequel les étapes a) et b) sont réalisées simultanément. 2887982 27 18. Procédé selon la 15 ou 16, dans lequel l'étape b) est réalisée préalablement à l'étape a). 19. Procédé selon la 15, comportant une étape supplémentaire d'identification du contenant source, consistant à : É transmettre les données acquises, au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données et É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification; ladite étape supplémentaire pouvant être réalisée avant ou après l'étape b) de prélèvement. 20. Procédé selon la 15, comportant une étape intermédiaire supplémentaire a') de validation de l'étape de prélèvement consistant à : É transmettre les données acquises, au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données, É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification, par l'intermédiaire du moyen de traitement des données et É transmettre l'ordre de prélèvement au moyen de prélèvement dispense, lorsque le contenant source a été correctement identifié, par l'intermédiaire du moyen de transfert de données. 21. Procédé selon la précédente, dans lequel le volume d'échantillon liquide à prélever est déterminé par le moyen de traitement des données. 22. Procédé selon la 16, comportant une étape supplémentaire d'identification du contenant de destination, consistant à : 2887982 28 É transmettre les données acquises, au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données et É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification; ladite étape supplémentaire pouvant être réalisée avant ou après l'étape b) de dispense. 23. Procédé selon la 16, comportant une étape supplémentaire a') de validation de l'étape de dispense consistant à : É transmettre les données acquises, au système de traitement des données par l'intermédiaire du moyen de transfert de données, É comparer les données transmises avec une base de données de référence, comportant des données d'identification, par l'intermédiaire du moyen de traitement des données et É transmettre l'ordre de dispense au moyen de prélèvement dispense, lorsque le contenant de destination a été correctement identifié, par l'intermédiaire du moyen de transfert de données. 24. Procédé selon la précédente, dans lequel le volume d'échantillon liquide à dispenser est déterminé par le moyen de traitement des données. 25.Procédé d'analyse biologique comportant au moins une étape consistant dans le procédé de prélèvement et/ou au moins une étape consistant dans le procédé de dispense, selon l'une des 15 à 24. | G | G01 | G01N | G01N 1,G01N 35 | G01N 1/14,G01N 35/00 |
FR2894694 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE MISE AU POINT D'UN PROGRAMME EXECUTE PAR UN PROCESSEUR MULTITACHE | 20,070,615 | La présente invention concerne un processeur multitâche et en particulier un procédé de déboguage ou de mise au point d'un programme multitâche exécuté par un processeur de type microprocesseur ou microcontrôleur. Certains processeurs comprennent une interface de test permettant à un émulateur externe de se connecter à l'unité de traitement du processeur et de lui envoyer des instructions à exécuter. Le processeur comprend un mode de mise au point dans lequel l'interface de test est active et fournit à l'unité de traitement des instructions reçues de l'émulateur externe. Les instructions fournies au processeur par l'interface de test remplacent alors les instructions provenant de la mémoire programme. Il existe plusieurs types d'architectures de processeur multitâche. Dans des architectures d'un premier type, le processeur comprend plusieurs unités de traitement (CPU) qui se partagent des ressources communes comme la mémoire pour exécuter chacune une tâche. Dans des architectures d'un second type, le processeur comprend une seule unité de traitement qui exécute plusieurs tâches en basculant d'une tâche à une autre. Le basculement d'une première tâche vers une seconde tâche est effectué en interrompant la première tâche, en sauvegardant les registres du processeur utilisés par la première tâche, puis en restaurant éventuellement les registres utilisés par la seconde tâche, et enfin, en activant l'exécution de la seconde tâche. Le basculement d'une tâche à l'autre peut se produire à tout moment durant l'exécution de la tache courante, notamment à la suite d'un événement interne ou externe. En particulier, un événement interne ou externe peut déclencher l'exécution d'une tâche plus prioritaire pendant qu'une autre tâche se trouve en mode de mise au point. La tâche plus prioritaire peut accéder aux mêmes ressources que la tâche en mode de mise au point. L'exécution d'un programme multitâche par un processeur du premier ou du second type peut donc présenter une grande complexité. C'est la raison pour laquelle, en principe, les procédés de mise au point classiques n'autorisent pas qu'une tâche en cours de mise au point soit interrompue par une tâche plus prioritaire, et que la tâche plus prioritaire soit elle-même placée en mode de mise au point. La mise au point d'un programme multitâche est donc généralement effectuée tâche par tâche, en commençant par les tâches de plus haut niveau de priorité. La mise au point d'un programme multitâche ne permet donc pas notamment de détecter des conflits entre tâches, tels que des conflits d'accès à des ressources partagées par les tâches. Un objectif de la présente invention est de permettre à une tâche en mode de mise au point, exécutée par un processeur à une ou plusieurs unités de traitement, d'être interrompue par une tâche prioritaire et à la tâche prioritaire d'être elle-même placée en mode de mise au point. Un autre objectif de la présente invention est de prévoir un procédé simple permettant la mise au point d'un programme multitâche. Un autre objectif de la présente invention est de prévoir une interface de test simplifiée reliant une unité de traitement d'un processeur à un émulateur externe et permettant la mise au point d'un programme multitâche. Ces objectifs sont atteints par la prévision d'un procédé de mise au point d'un programme multitâche 35 exécuté par un processeur, comprenant des étapes d'interruption du processeur durant l'exécution d'une tâche du programme, et d'activation d'un mode de mise au point du processeur, dans lequel les instructions exécutées par le processeur sont fournies par un émulateur externe. Selon l'invention, le procédé comprend des étapes au cours desquelles : ù le processeur émet vers l'émulateur externe un message d'activation à chaque fois que le mode de mise au point est activé, et ù à la réception du message d'activation, l'émulateur externe renvoie au processeur un message d'accusé de réception contenant au moins une partie du message d'activation reçu. Selon un mode de réalisation de l'invention, le 15 message d'activation comprend la valeur courante d'un registre de pointeur de programme. Selon un mode de réalisation de l'invention, le message d'activation comprend un identifiant de contexte d'exécution de la tâche en mode de mise au point. 20 Selon un mode de réalisation de l'invention, le mode de mise au point est interruptible par une tâche prioritaire du programme multitâche. Selon un mode de réalisation de l'invention, à chaque fois que le processeur exécute une instruction en 25 mode de mise au point, il émet un message de compte rendu d'exécution vers l'émulateur externe. Selon un mode de réalisation de l'invention, toutes les instructions reçues par le processeur en mode de mise au point entre l'émission du message d'activation du mode 30 de mise au point et la réception du message d'accusé de réception correspondant sont rejetées. Selon un mode de réalisation de l'invention, à chaque fois que le processeur rejette une instruction en mode de mise au point, il émet un message de compte rendu 35 de non exécution vers l'émulateur externe. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interruption de l'exécution d'une tâche par le processeur pour activer le mode de mise au point est déclenchée par un point d'arrêt prévu dans la séquence 5 d'instructions de la tâche. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interruption de l'exécution d'une tâche par le processeur pour activer le mode de mise au point est déclenchée par une commande émise par l'émulateur 10 externe. Selon un mode de réalisation de l'invention, le processeur reçoit des instructions à exécuter de l'émulateur externe, à une cadence au plus égale à celle à laquelle il exécute les instructions reçues. 15 L'invention concerne également un dispositif de mise au point d'un programme multitâche exécuté par un processeur, comprenant : des moyens pour interrompre le processeur durant l'exécution d'une tâche du programme et activer un mode 20 de mise au point du processeur, des moyens pour recevoir des instructions d'un émulateur externe, et des moyens pour envoyer les instructions reçues à une unité de traitement du processeur en mode de mise au 25 point. Selon l'invention, le dispositif comprend : des moyens pour émettre vers l'émulateur externe un message d'activation à chaque fois que le mode de mise au point est activé, et 30 des moyens pour recevoir de l'émulateur externe un message d'accusé de réception contenant au moins une partie du message d'activation précédemment émis. Selon un mode de réalisation de l'invention, le message d'activation comprend la valeur courante d'un 35 registre de pointeur de programme. Selon un mode de réalisation de l'invention, le message d'activation comprend un identifiant de contexte d'exécution de la tâche en mode de mise au point. Selon un mode de réalisation de l'invention, le mode de mise au point est interruptible par une tâche prioritaire. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend des moyens pour émettre un message de compte rendu d'exécution vers l'émulateur externe, à chaque fois qu'une instruction est transmise vers l'unité de traitement du processeur en mode de mise au point. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend des moyens pour rejeter les instructions à exécuter par le processeur en mode mise au point, reçues de l'émulateur externe entre l'émission du message d'activation du mode de mise au point et la réception du message d'accusé de réception correspondant. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend des moyens pour émettre un message de compte rendu de non exécution vers l'émulateur externe, à chaque fois que l'exécution d'une instruction est rejetée en mode de mise au point. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interruption de l'exécution d'une tâche par le processeur pour activer le mode de mise au point est déclenchée par un point d'arrêt prévu dans la séquence d'instructions de la tâche. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'interruption de l'exécution d'une tâche par le processeur pour activer le mode de mise au point est déclenchée par une commande émise par l'émulateur externe. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de réception d'instructions provenant de 35 l'émulateur externe, reçoivent des instructions à une cadence au plus égale à celle à laquelle les moyens de transmission envoient les instructions reçues à l'unité de traitement du processeur. L'invention concerne également un processeur comprenant une unité de traitement. Selon l'invention, le processeur comprend un dispositif de mise au point d'un programme multitâche tel que défini précédemment. Selon un mode de réalisation de l'invention, le processeur est de type microprocesseur ou microcontrôleur. Selon un mode de réalisation de l'invention, le processeur comprend plusieurs ensembles de registres constituant chacun un contexte d'exécution d'une tâche. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un mode de réalisation de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 représente sous forme de blocs un microprocesseur connecté à un émulateur externe, - la figure 2 représente sous forme de blocs l'architecture du microprocesseur, - la figure 3 représente des registres du 25 microprocesseur, - la figure 4 représente sous forme de blocs une interface de test du microprocesseur, - la figure 5 illustre des données échangées entre une unité de traitement du microprocesseur, l'interface de 30 test et l'émulateur externe. - les figures 6A et 6B représentent schématiquement des tâches en mode de test interrompues par des tâches prioritaires. La figure 1 représente un microprocesseur pP 35 connecté à un émulateur externe H par l'intermédiaire d'un circuit d'interface EINT. L'émulateur externe comporte par exemple un ordinateur de type PC. La figure 2 représente le microprocesseur pP comprenant une unité de traitement CPU connectée à une mémoire programme PMEM et à une mémoire de donnée DMEM, et une interface de test OCE. L'unité de traitement CPU comprend une unité de gestion de la mémoire programme PMC, une unité de contrôle CU, un banc de registres REG, une unité arithmétique et logique ALU, et une unité de gestion DMC de la mémoire de donnée DMEM. L'unité de contrôle CU est connectée au banc de registres REG. L'unité arithmétique et logique ALU comporte deux entrées reliées chacune à un port de sortie du banc de registres, et des sorties de donnée et d'adresse reliées à l'unité de gestion de la mémoire de données DMC, ainsi qu'une sortie reliée à une entrée du banc de registres REG. L'unité de gestion PMC de la mémoire programme est connectée à la mémoire programme PMEM, ainsi qu'au banc de registres REG. L'unité de gestion de la mémoire de donnée DMC est connectée à la mémoire de donnée DMEM. La figure 3 représente le banc de registres REG. Sur cette figure, le banc de registres REG comporte avantageusement plusieurs ensembles de registres REG1, REG2, REG3, ... Chaque ensemble de registres est associé à un contexte d'exécution permettant au microprocesseur d'exécuter en parallèle plusieurs tâches possédant son propre ensemble de registres REGi. De cette manière, il n'est pas nécessaire de sauvegarder et restaurer le contenu des registres dans une pile mémoire lors d'un basculement d'une tâche à une tâche plus prioritaire, si ces deux tâches sont associées à des contextes différents, c'est-à-dire utilisent des ensembles de registres REGi différents. Chaque ensemble de registres REGi comprend des registres généraux RO-R31 utilisés pour le traitement d'adresses et de données, et des registres d'état et de contrôle du microprocesseur. Les registres généraux comprennent notamment un registre de pointeur de pile. Les registres d'état et de contrôle comprennent un registre de pointeur de programme PC, un registre d'état SR, un registre de mode de fonctionnement PCS et un registre de garde d'instruction GR permettant d'exécuter plus efficacement des instructions de saut et des instructions conditionnelles. La figure 4 représente l'architecture de l'interface de test OCE qui assure la mise en communication d'un émulateur externe H avec l'unité de traitement CPU du microprocesseur pP. L'interface OCE comprend une unité de contrôle de port d'accès TCTL, un registre SREG, un circuit de synchronisation entre des horloges du microprocesseur pP et de l'unité de contrôle TCNT, et une unité de contrôle OCTL de l'interface de test OCE, connectée à l'unité de traitement CPU du processeur. La liaison entre l'émulateur externe H et l'unité TCTL est une liaison série bidirectionnelle. L'unité TCTL est chargée d'insérer dans le registre SREG les bits BIN reçus successivement de l'émulateur externe H, et inversement, de transmettre successivement à l'émulateur externe les bits BOUT insérés dans le registre par l'unité OCTL. Le registre SREG est dimensionné de manière à mémoriser un message à transmettre à l'émulateur externe ou au circuit de contrôle OCTL. L'unité TCTL est connectée à l'unité OCTL par l'intermédiaire d'une liaison CFG et du circuit de synchronisation TLOG fournissant des informations de configuration au circuit de contrôle OCTL. L'unité TCTL est connectée au circuit TLOG par une liaison TCS par laquelle elle reçoit des signaux d'état. Le registre SREG mémorise un message MIN, MOUT à transmettre ou reçu de l'unité OCTL, par l'intermédiaire du circuit TLOG. Le circuit TLOG reçoit les signaux d'horloge TCK, GCK de l'unité TCTL et du microprocesseur pP. Le signal d'horloge TCK peut présenter une fréquence plus basse que le signal d'horloge GCK du microprocesseur, ces deux signaux pouvant être totalement asynchrones. L'unité OCTL est chargée de traiter les messages reçus MIN de l'émulateur externe H et stockés successivement dans le registre SREG, et d'envoyer à l'unité de traitement CPU des instructions à exécuter ou des données se trouvant dans les messages reçus. L'unité OCTL est également chargée de constituer des messages MOUT à émettre vers l'émulateur H, à partir du contenu de registres d'échange de données RO, R1 avec l'unité de traitement, et d'insérer les messages à émettre dans le registre SREG. Plus précisément, l'unité OCTL contrôle l'état du microprocesseur par l'intermédiaire d'un registre de contrôle CR. L'unité OCTL fournit à l'unité de traitement CPU une instruction à exécuter par l'intermédiaire d'un registre d'instruction IR, et/ou des données par l'intermédiaire des registres RO, R1. L'unité TCTL est par exemple conforme au standard IEEE 1149.1 (JTAG : Joint Test Access Group). Les messages échangés entre l'interface OCE et l'émulateur externe comportent par exemple 40 bits. Le registre SREG qui détermine la taille des messages échangés, est dimensionné de manière à mémoriser par exemple 40 bits. La figure 5 représente les données échangées entre l'émulateur externe H et l'interface de test OCE, d'une part, et d'autre part, entre l'interface et l'unité de traitement CPU du microprocesseur. Lorsque le microprocesseur est en mode de fonctionnement normal, l'unité d'interface de test OCE est inactive. L'unité de test OCE peut être activée en appliquant un signal déterminé sur une entrée du processeur soit au moment de l'initialisation du processeur, soit lorsque le processeur est en train d'exécuter un programme. Une fois active, l'interface de test surveille l'état des registres d'état de l'unité de traitement et en particulier l'état d'un bit du registre d'état SR indiquant que le microprocesseur est ou non en mode de mise au point, et échange des messages avec l'émulateur externe H. Le mode de mise au point est activé lorsque l'interface de test reçoit de l'émulateur externe H un message de contrôle CTLM comportant un ordre de stop (étape Sl), ou bien lorsque l'instruction exécutée par l'unité de traitement CPU est un point d'arrêt BKP (étape Sl'). Lorsque l'unité de traitement rencontre un point d'arrêt, elle met à jour le bit du registre d'état SR pour indiquer que le microprocesseur est en mode de mise au point. Un ordre de stop est mémorisé dans le registre de contrôle CR de l'unité OCTL et est pris en compte par le microprocesseur si le mode de mise au point n'est pas déjà activé pour le contexte de la tâche en cours d'exécution, et si l'activation du mode de mise au point du contexte courant est autorisé conformément à un registre de configuration du microprocesseur. Selon l'invention, lorsque le mode de mise au point est activé, l'unité OCTL génère et envoie dans le registre SREG un message d'activation du mode de mise au point DGM contenant un numéro de contexte de la tâche interrompue et la valeur du registre de pointeur de programme PC. Le message DGM est transmis par l'unité TCTL à l'émulateur externe H (étape S2). A la réception du message DGM (étape S3), l'émulateur externe H émet un message d'accusé de réception ADGM contenant la valeur du contexte et du registre PC contenus dans le message DGM reçu (étape S4). Le message ADGM est reçu par l'interface de test OCE à l'étape S5. Une fois que le microprocesseur est en mode de mise au point, l'émulateur externe peut envoyer des instructions à exécuter contenues dans des messages INSM (étape S6). Chaque message INSM contient une instruction qui peut être un ordre de lecture ou d'écriture des registres RO, Rl, CR de l'unité OCTL ou une instruction à exécuter par l'unité de traitement CPU. Chaque message INSM est reçu par l'interface de test OCE (étape S7). Si le message contient une instruction INST à exécuter par l'unité CPU, l'unité de contrôle OCTL envoie l'instruction INST à l'unité de traitement CPU. A chaque message INSM reçu, l'interface OCE envoie un message d'exécution de l'instruction INSAM à l'émulateur externe H (étape S8). Le message INSAM est reçu par l'émulateur externe à l'étape S9. La sortie du mode de mise au point peut être déclenchée à partir de l'émulateur externe en envoyant un message de mise à jour du registre CR pour mettre à 0 un indicateur d'activation du mode de mise au point. Elle peut également être déclenchée par l'activation par le microprocesseur d'une tâche plus prioritaire qui n'est pas en mode de mise au point. La figure 6A représente une tâche Tn exécutée par le microprocesseur bP. Le programme de la tâche comporte une instruction de point d'arrêt BKP. Lorsque le pointeur de programme PC atteint l'instruction BKP, le mode de mise au point du microprocesseur est activé. Dans ce mode, le microprocesseur exécute non pas les instructions du programme de la tâche en cours d'exécution, mais des instructions DGC fournies par l'émulateur externe H. Comme décrit ci-avant, le mode de mise au point peut être également activé à partir de l'émulateur externe H qui envoie une commande de stop. En mode de mise au point, le registre pointeur de programme PC reste inchangé tant que l'exécution d'une tâche prioritaire n'est pas activée. L'interface de test a mémorisé la valeur du pointeur de programme et le contexte de la tâche Tn qui a été interrompue. Si un signal externe ou interne INT de déclenchement d'une routine d'interruption IT ou d'une tâche prioritaire Tm apparaît, le microprocesseur sort du mode de mise au point, exécute la routine d'interruption ou la tâche prioritaire. A la fin de l'exécution de la routine d'interruption IT ou de la tâche Tm, le microprocesseur retourne en mode de test en raison de la restauration des registres incluant le registre d'état SR mémorisant un état d'activation du mode de mise au point, et le registre PC qui retrouve la valeur correspondant au point d'arrêt BKP. Comme la liaison entre l'émulateur externe H et le microprocesseur présente un faible débit, certains messages INSM contenant des instructions destinées à l'interface OCE ou à l'unité de traitement CPU peuvent ne pas avoir été exécutées avant le déclenchement de l'interruption. Les instructions non exécutées avant l'interruption sont exécutées à la suite du retour du microprocesseur en mode de mise au point. Comme illustré sur la figure 6B, la routine d'interruption IT ou la tâche Tm peuvent elles-mêmes comporter une instruction d'arrêt BKP activant le mode de mise au point du microprocesseur. L'interface de test OCE est alors informée d'un changement de tâche (changement de la valeur du pointeur de programme PC et éventuellement changement du contexte). L'interface de test informe à son tour l'émulateur externe H qu'un changement de contexte s'est produit en émettant le message DGM, et attend le message d'accusé de réception ADGM correspondant. L'interface de test rejette tous les messages d'instruction INSM reçus entre le changement de contexte et la réception du message d'accusé de réception ADGM et en informe l'émulateur externe en envoyant un message de non exécution d'instruction INSAM pour chaque message d'instruction rejeté. L'émulateur externe H peut ainsi déterminer quelles sont les instructions envoyées qui n'ont pas été exécutées par l'interface de test OCE avant l'interruption du mode de mise au point. Cette disposition est nécessaire en raison de la lenteur des transmissions entre l'émulateur externe, l'interface de test et le microprocesseur, par rapport à la rapidité d'exécution d'une instruction par le microprocesseur. Lorsque l'émulateur externe met fin au mode de mise au point de la routine d'interruption IT ou de la tâche Tm en commandant la mise à jour du registre CR, le microprocesseur sort du mode de mise au point et reprend l'exécution de la routine d'interruption IT ou de la tâche Tm. A la fin de l'exécution de la routine IT ou de la tâche Tm, le registre d'état SR du contexte correspondant à la tâche Tn qui était en mode de mise au point est restauré. Le microprocesseur retourne donc en mode de mise au point. Grâce à l'échange des messages d'activation du mode de mise au point et d'accusé de réception, on est assuré que toutes les instructions reçues de l'émulateur externe par l'interface de test à la suite du message d'accusé de réception concernent bien la dernière tâche interrompue en mode de mise au point, et pas une tâche précédemment placée en mode de mise au point et dont la mise au point à été interrompue par une tâche plus prioritaire. Il n'est ainsi pas nécessaire que chaque instruction à exécuter par le processeur, émise par l'émulateur externe, contienne une référence à la tâche en mode de mise au point. De cette manière, on évite d'avoir à augmenter la taille des messages d'instruction INSM transmis par l'émulateur externe,et le débit utile de la transmission entre l'émulateur externe et l'interface de test n'est pas diminué. L'interface de test peut donc présenter une architecture simplifiée n'occupant qu'une surface limitée sur le circuit intégré constituant le processeur. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses variantes de réalisation. Notamment, il n'est pas nécessaire que le message d'activation du mode de mise au point émis par l'interface de test contienne la valeur du registre de pointeur de programme et le numéro de contexte de la tâche interrompue. Il est par contre indispensable que l'interface de test puisse établir le lien entre le message d'accusé de réception reçu de l'émulateur externe et le message d'activation du mode de mise au point précédemment émis. Il n'est pas nécessaire que le processeur possède plusieurs jeux de registres, c'est-à-dire supportant plusieurs contextes d'exécution de tâches. L'invention s'applique également à un processeur ne possédant qu'un seul jeu de registres. Dans ce cas, le message d'activation du mode de mise au point et le message d'accusé de réception correspondant peuvent contenir uniquement la valeur du registre de pointeur de programme qui permet d'établir le lien entre ces deux messages.30 | L'invention concerne un procédé de mise au point d'un programme multitâche exécuté par un processeur (µP), comprenant des étapes d'interruption du processeur durant l'exécution d'une tâche du programme, et d'activation d'un mode de mise au point du processeur, dans lequel les instructions (INST) exécutées par le processeur sont fournies par un émulateur externe (H). Selon l'invention, le procédé comprend des étapes au cours desquelles: le processeur (µP) émet vers l'émulateur externe (H) un message d'activation (DGM) à chaque fois que le mode de mise au point est activé, et à la réception du message d'activation, l'émulateur externe envoie au processeur un message d'accusé de réception (ADGM) contenant au moins une partie du message d'activation reçu. | 1. Procédé de mise au point d'un programme multitâche exécuté par un processeur (pP), comprenant des étapes d'interruption du processeur durant l'exécution d'une tâche (Tn) du programme, et d'activation d'un mode de mise au point du processeur, dans lequel les instructions (INS) exécutées par le processeur sont fournies par un émulateur externe (H), caractérisé en ce qu'il comprend des étapes au cours desquelles : le processeur (pP) émet vers l'émulateur externe (H) un message d'activation (DGM) à chaque fois que le mode de mise au point est activé, et à la réception du message d'activation, l'émulateur externe renvoie au processeur un message d'accusé de réception (ADGM) contenant au moins une partie du message d'activation reçu. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le message d'activation (DGM) comprend la valeur courante 20 d'un registre de pointeur de programme (PC). 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le message d'activation (DGM) comprend un identifiant de contexte d'exécution de la tâche (Tn) en 25 mode de mise au point. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le mode de mise au point est interruptible par une tâche prioritaire (IT, Tm) du programme 30 multitâche. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel, à chaque fois que le processeur (pP) exécute 15une instruction (INS) en mode de mise au point, il émet un message de compte rendu d'exécution (INSAM) vers l'émulateur externe (H). 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel toutes les instructions (INS) reçues par le processeur (pP) en mode de mise au point entre l'émission du message d'activation du mode de mise au point (DGM) et la réception du message d'accusé de réception (ADGM) correspondant sont rejetées. 7. Procédé selon la 6, dans lequel, à chaque fois que le processeur (pP) rejette une instruction (INS) en mode de mise au point, il émet un message de compte rendu de non exécution (INSAM) vers l'émulateur externe (H). 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel l'interruption de l'exécution d'une tâche (Tn) par le processeur (pP) pour activer le mode de mise au point est déclenchée par un point d'arrêt (BKP) prévu dans la séquence d'instructions de la tâche. 9. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel l'interruption de l'exécution d'une tâche (Tn) par le processeur (pP) pour activer le mode de mise au point est déclenchée par une commande (STOP) émise par l'émulateur externe (H). 10. Procédé selon l'une des 1 à 8, dans lequel le processeur (pP) reçoit des instructions à exécuter (INS) de l'émulateur externe (H), à une cadence au plus égale à celle à laquelle il exécute les instructions reçues.35 11. Dispositif (OCE) de mise au point d'un programme multitâche exécuté par un processeur (pP), comprenant : ù des moyens (OCTL) pour interrompre le processeur durant l'exécution d'une tâche du programme et activer un mode de mise au point du processeur, ù des moyens (TCTL, SREG) pour recevoir des instructions (INS) d'un émulateur externe (H), et ù des moyens (OCTL) pour envoyer les instructions reçues à une unité de traitement (CPU) du processeur en mode de mise au point, caractérisé en ce qu'il comprend : ù des moyens (TCTL, SREG, OCTL) pour émettre vers l'émulateur externe (H) un message d'activation (DGM) à chaque fois que le mode de mise au point est activé, et ù des moyens (TCTL, SREG, OCTL) pour recevoir de l'émulateur externe un message d'accusé de réception (ADGM) contenant au moins une partie du message d'activation précédemment émis. 12. Dispositif selon la 11, dans lequel le message d'activation (DGM) comprend la valeur courante d'un registre de pointeur de programme (PC). 13. Dispositif selon la 11 ou 12, dans lequel le message d'activation (DGM) comprend un identifiant de contexte d'exécution de la tâche en mode de mise au point. 14. Dispositif selon l'une des 11 à 13, dans lequel le mode de mise au point est interruptible par une tâche prioritaire. 15. Dispositif selon l'une des 11 à 35 14, comprenant des moyens (TCTL, SREG, OCTL) pour émettreun message de compte rendu d'exécution (INSAM) vers l'émulateur externe (H), à chaque fois qu'une instruction (INS) est transmise vers l'unité de traitement (CPU) du processeur (pP) en mode de mise au point. 16. Dispositif selon l'une des 11 à 15, comprenant des moyens pour rejeter les instructions (INS) à exécuter par le processeur (pP) en mode mise au point, reçues de l'émulateur externe (H) entre l'émission du message d'activation du mode de mise au point (DGM) et la réception du message d'accusé de réception correspondant (ADGM). 17. Dispositif selon la 16, comprenant des moyens (TCTL, SREG, OCTL) pour émettre un message de compte rendu de non exécution (INSAM) vers l'émulateur externe (H), à chaque fois que l'exécution d'une instruction (INS) est rejetée en mode de mise au point. 18. Dispositif selon l'une des 11 à 17, dans lequel l'interruption de l'exécution d'une tâche (Tn) par le processeur (pP) pour activer le mode de mise au point est déclenchée par un point d'arrêt (BKP) prévu 25 dans la séquence d'instructions de la tâche. 19. Dispositif selon l'une des 11 à 17, dans lequel l'interruption de l'exécution d'une tâche (Tn) par le processeur (pP) pour activer le mode de mise 30 au point est déclenchée par une commande (STOP) émise par l'émulateur externe (H). 20. Dispositif selon l'une des 11 à 18, dans lequel les moyens (TCTL, SREG) de réception 35 d'instructions (INS) provenant de l'émulateur externe 5(H), reçoivent des instructions à une cadence au plus égale à celle à laquelle les moyens (OCTL) de transmission envoient les instructions reçues (INS) à l'unité de traitement (CPU) du processeur (pP). 21. Processeur (iP) comprenant une unité de traitement (CPU), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (OCE) selon l'une des 11 à 19. 10 22. Processeur selon la 21, de type microprocesseur ou microcontrôleur. 23. Processeur selon la 21 ou 22, comprenant plusieurs ensembles de registres constituant 15 chacun un contexte d'exécution d'une tâche. | G | G06 | G06F | G06F 9 | G06F 9/445,G06F 9/22 |
FR2889458 | A1 | DISPOSITIF DE FILTRATION ETAGEE DE L'EAU D'UN BASSIN | 20,070,209 | Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif de filtration étagée de l'eau d'un bassin, notamment d'une piscine, fonctionnant en dépression en étant disposé en aval d'une embouchure d'écumage raccordée à la paroi du bassin au niveau de la surface de l'eau et en amont de moyens de pompage, ledit dispositif de filtration ayant une première cuve qui comprend dans sa partie inférieure un orifice de sortie pour évacuer l'eau, et à sa partie supérieure une liaison d'accouplement avec l'embouchure d'écumage, la première cuve recevant un élément filtrant. État de la technique La filtration des piscines est traditionnellement réalisée par un procédé hydraulique composé d'une pompe électrique qui aspire l'eau du bassin par un écumeur de surface dénommée SKIMMER et/ou par des buses d'aspiration réparties sur les parois ou le fond de la piscine. Le plus souvent, cette pompe hydraulique est équipée d'un préfiltre, en général un panier cylindrique, afin de protéger la turbine de la pompe. La pompe, après avoir aspiré l'eau à l'intérieur du système de filtration, la pousse ensuite à travers un filtre (filtre à sable, filtre à diatomées ou cartouche filtrante). Puis l'eau est rejetée dans le bassin par une ou plusieurs canalisations munies à l'extrémité de buses de refoulement. Dans certaines variantes, le filtre est disposé en amont de la pompe et en aval du panier. Compte tenu du fait que la pompe, le filtre, ainsi que le pré-filtre sont généralement intégrés dans un local situé à distance et en dessous du bassin, les dispositifs de filtration existants présentent l'inconvénient de ne pas être autonomes et de nécessiter une installation complexe et coûteuse. Les interventions de maintenance et d'entretien sur le filtre et le pré-filtre ne sont pas aisées car l'utilisateur doit actionner des vannes de fermeture pour ne pas vidanger le bassin. De plus, la position du filtre (en dessous du bassin) risque d'engendrer la création de poches d'air dans ledit filtre, qui doit bien souvent être purgé manuellement pour garantir une filtration correcte. Pour remédier à ces inconvénients, on a déjà imaginé des dispositifs de filtration io comportant un corps tubulaire disposé verticalement et qui est raccordé dans sa partie supérieure à l'écumeur de surface. Le corps tubulaire comporte généralement des compartiments superposés dont un compartiment supérieur de logement d'un panier pré-filtre, ayant un couvercle d'accès, et un compartiment inférieur de logement de l'élément filtrant. L'eau est évacuée par un orifice pratiqué dans le fond du corps cylindrique. Le couvercle d'accès est accessible depuis les margelles autour du bassin. Il va de soi qu'après quelques semaines de fonctionnement, l'élément filtrant sera encrassé (on parle de colmatage), de sorte qu'il sera nécessaire de le remplacer par un élément filtrant non usagé ou par un élément filtrant préalablement nettoyé. Généralement, dans un fonctionnement normal, il est nécessaire de changer ou de nettoyer l'élément filtrant tous les quinze jours environ. On conçoit toutefois qu'il peut être intéressant pour l'utilisateur d'augmenter encore plus la périodicité d'entretien de l'élément filtrant, sans pour autant nuire à la qualité de filtration. Cela se traduit par une consommation énergétique plus faible, des coûts d'entretien réduits, et contribue à rendre moins fastidieux l'entretien d'un bassin, en particulier une piscine. Objet de l'invention L'invention a pour but de proposer un dispositif de filtration permettant d'augmenter la périodicité d'entretien de ses éléments filtrants, qui soit aisé à entretenir, et permettant parallèlement de diminuer les pertes énergétiques (dues en particulier au colmatage des éléments filtrants). Selon l'invention, ce but est atteint par le fait qu'il comporte: au moins une seconde cuve obturée dans sa partie supérieure par un o couvercle s'étendant au-dessus du niveau de l'eau dans le bassin, ladite seconde cuve étant disposée en aval de la première cuve et en amont des moyens de pompage, et étant destinée à recevoir un élément filtrant présentant une finesse de rétention supérieure à celle de l'élément filtrant de la première cuve, des moyens automatiques de mise à l'air agencés à la partie supérieure de la seconde cuve, lesdits moyens de mise à l'air pouvant occuper soit une position de fermeture étanche lorsque les moyens de pompage fonctionnent, soit une position d'ouverture lorsque les moyens de pompage sont à l'arrêt, ladite position d'ouverture permettant: l'échappement vers l'extérieur de l'air intérieur qui est présent entre la surface de l'eau dans la seconde cuve et ledit couvercle, selon une première section, - l'admission d'air depuis l'extérieur selon une seconde section inférieure à la première section. On comprend bien que le dispositif conforme à l'invention permet d'obtenir une filtration étagée en mettant en oeuvre au moins deux éléments filtrants (en plus du panier pré-filtre classique qui n'est qu'optionnel) dont la finesse de rétention est progressive. Pour une finesse de filtration donnée, il va de soi que la présence de deux éléments filtrants permet d'augmenter le temps nécessaire au colmatage de chacun d'eux par rapport au temps de colmatage d'un élément filtrant unique. Ces éléments filtrants sont chacun insérés dans une cuve dont l'accès peut se faire directement depuis le bord de la piscine, afin que l'entretien du dispositif de filtration soit aisé. Pour une filtration efficace, il est nécessaire que l'élément filtrant de la seconde cuve soit toujours immergé, ce qui implique que le niveau d'eau dans la seconde cuve soit globalement constant, quel que soit le nombre de cycle de o démarrage et d'arrêt des moyens de pompage. Ce résultat doit être obtenu en dépit du fait que l'alimentation en eau de la seconde cuve soit nettement en dessous du niveau de l'eau dans ladite cuve (ce qui est nécessaire pour limiter les pertes énergétiques entre la première cuve et la seconde cuve). A cet effet, quel que soit le nombre de cycle de démarrage et d'arrêt des moyens de pompage, les moyens automatiques (c'est-à-dire sans intervention de la part de l'utilisateur) de mise à l'air de la partie supérieure de la seconde cuve sont destinés à maintenir le niveau d'eau dans la seconde cuve constant et stabilisé sur le niveau d'eau du bassin. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de dispositif de filtration conforme à l'invention, la figure 2 est une vue en coupe verticale du dispositif de la figure 1 lorsque les moyens de pompage fonctionnent, la figure 3 est une vue de détail, en coupe, des moyens de mise à l'air lorsque les moyens de pompage sont arrêtés, la figure 4 est une vue en coupe de la partie supérieure de la seconde cuve du dispositif de la figure 1 en situation de la figure 3, la figure 5 est une vue de détail, en coupe, des moyens de mise à l'air lorsque les moyens de pompage fonctionnent, la figure 6 est une vue en coupe de la partie supérieure de la seconde cuve 10 du dispositif de la figure 1 en situation de la figure 5, la figure 7 est une vue de détail, en coupe, des moyens de mise à l'air lors de la première phase de l'arrêt des moyens de pompage, la figure 8 est une vue en coupe de la partie supérieure de la seconde cuve du dispositif de la figure 1 en situation de la figure 7, la figure 9 est une vue de détail, en coupe, des moyens de mise à l'air lors de la deuxième phase de l'arrêt des moyens de pompage, la figure 10 est une vue en coupe de la partie supérieure de la seconde cuve du dispositif de la figure 1 en situation de la figure 9, Description de modes particuliers de réalisation En référence aux figures 1 et 2, le dispositif de filtration 1 permet la filtration étagée de l'eau d'un bassin (non représenté), notamment d'une piscine. Il fonctionne en dépression car il est destiné à être disposé en aval d'une embouchure d'écumage 2 (ou SKIMMER) raccordée à la paroi du bassin au niveau de la surface de l'eau, et en amont de moyens de pompage (non représentés). Le dispositif de filtration 1 comporte une première cuve 3 qui comprend dans sa partie inférieure un orifice de sortie 4 servant à évacuer l'eau vers une seconde cuve 5. La partie supérieure de la première cuve 3 comporte une liaison d'accouplement 6 avec l'embouchure d'écumage 2. La première cuve 3 comporte un compartiment inférieur 7 destiné à recevoir de manière amovible un élément filtrant 8 formé par un panier filtrant de grandes dimensions dont la finesse de rétention est de 500 microns. Par ailleurs, la première cuve 3 peut comporter un compartiment supérieur 9, superposé au compartiment inférieur 7, pour le logement d'un panier pré-filtre de petites dimensions (non représenté), utile pour la retenue des très gros débris (feuilles, aiguilles...) retardant le colmatage de l'élément filtrant 8. Le compartiment supérieur 9 est raccordé à l'embouchure d'écumage 2 et comporte une ouverture d'accès 10. La seconde cuve 5 est obturée dans sa partie supérieure par un couvercle 11 s'étendant au-dessus du niveau de l'eau dans le bassin, ladite seconde cuve 5 étant disposée en aval de la première cuve 4 par rapport au sens de l'écoulement de l'eau et en amont des moyens de pompage. La seconde cuve 5 est destinée à recevoir un élément filtrant 12 présentant une finesse de rétention supérieure à celle de l'élément filtrant de la première cuve 3. Par exemple, la finesse de rétention de l'élément filtrant 12 est de 15 microns. Il est réalisé à l'aide d'un média filtrant 13 disposé en périphérie d'un tube rigide 14 servant au guidage de l'eau préalablement filtrée dans le média 13. Néanmoins, l'élément filtrant 12 pourra être de tout type connu de l'Homme du Métier. De même, l'élément filtrant 8 pourra être de tout type connu et approprié, par exemple réalisé à l'aide d'un média filtrant disposé en périphérie d'un tube rigide. Dans ce cas, sa finesse de rétention pourra par exemple être de 50 microns, et il sera souvent utilisé en association avec le panier pré-filtre (non représenté) destiné à être placé dans le compartiment supérieur 9 de la première cuve 3. La seconde cuve 5 comporte un orifice d'alimentation 15, et un orifice de sortie 16 qui est raccordé aux moyens de pompage. Sur la figure 2, le trait référencé 17 matérialise le niveau de l'eau dans le bassin, et le trait référencé 18 matérialise le niveau de l'eau dans la seconde cuve 5 lorsque les moyens de pompage fonctionnent. En référence à la figure 3, le couvercle 11 comporte des moyens automatiques de mise à l'air, lesquels comportent une membrane 19 déformable et élastique, o disposée dans un logement 20 dans lequel elle est libre de se translater et de se déformer. Le fond 21 du logement 20 est pourvu d'un orifice 22, et d'au moins un téton 23 faisant saillie dudit fond 21 et situé en périphérie dudit orifice 22. Le logement 20 est délimité par un chapeau 24 dont la base est en appui par gravité sur un siège 25 pratiqué dans le couvercle 11 de la seconde cuve 5. Le contour du siège 25 est de forme complémentaire de la base du chapeau 24. Le chapeau 24 a la forme d'un dôme, et comporte des trous 26 pour le passage de l'air. Des ergots 27 font saillie du fond 21 du logement 20 et assurent le maintien latéral de la membrane 19 dans ledit logement 20. En référence aux figures 1 et 2, la première cuve 3 et la seconde cuve 5 sont disposées l'une à côté de l'autre, et reliées entre elles par au moins deux éléments de liaison, l'un supérieur 28 et l'autre inférieur 29 pour que lesdites cuves 3 et 5 constituent un ensemble rigide et monobloc. L'élément de liaison inférieur 29 est évidé et relie l'orifice de sortie 4 de la première cuve 3 et l'orifice d'alimentation 15 de la seconde cuve 5. Il sert ici au guidage de l'eau de la cuve 3 à la cuve 5. Néanmoins, les deux cuves 3 et 5 pourront être distantes l'une de l'autre sans pour autant sortir du cadre de l'invention. De même la configuration angulaire de la seconde cuve 5 autour de la première cuve 3 peut être quelconque. La jonction entre la seconde cuve 5 et son couvercle 11 est étanche, et amovible pour autoriser l'accès à l'élément filtrant 12. Par exemple l'utilisateur soulèvera le couvercle 11 lorsque l'élément filtrant 12 nécessitera d'être changé ou nettoyé. L'étanchéité de la jonction pourra par exemple être obtenue à l'aide d'un joint torique non représenté. La figure 3 représente les moyens de mise à l'air prévu dans le couvercle 11 lorsque les moyens de pompage sont à l'arrêt. Le niveau de l'eau dans la o seconde cuve est alors repéré 30 et coïncide avec le niveau 17 (figure 4) du bassin. La pression de l'air intérieur qui est présent entre la surface de l'eau dans la seconde cuve 5 et le couvercle 11, est égale à la pression à l'extérieur de la seconde cuve 5. La membrane 19 est au repos, dans sa forme naturelle, au-dessus de l'orifice 22, et en appui simultanément sur le téton 23 et sur le fond 21. Elle est maintenue latéralement par les ergots 27. L'air est libre de passer de l'extérieur vers l'intérieur de la seconde cuve 5, et inversement, selon une section très faible déterminée par l'espace séparant le fond 21 du logement 20 et la membrane 19. Lors du démarrage des moyens de pompage (figure 5), une dépression se crée dans la seconde cuve 5. Comme la jonction entre le couvercle 11 et la seconde cuve 5 est étanche, la membrane 19 est aspirée par l'air intérieur au travers de l'orifice 22. La membrane 19 se déforme alors et vient obturer l'orifice 22 de manière étanche. Simultanément, le niveau de l'eau dans la cuve 5 s'abaisse jusqu'au niveau référencé 31 (figure 6). Cet abaissement est causé par les pertes de charges que subit l'eau dans l'élément filtrant 8 de la première cuve 3. La circulation de l'eau dans l'ensemble du dispositif de filtration 1 est symbolisée par les flèches blanches de la figure 2. Les flèches de la figure 6 symbolisent l'abaissement du niveau d'eau dans la seconde cuve 5. En régime constant, le niveau 31 de l'eau se stabilise. Si l'étanchéité du couvercle 11 et des moyens de mise à l'air ne sont pas parfaites, le niveau de l'eau dans la seconde cuve 5 continue alors de baisser tant que les moyens de pompage fonctionnent, jusqu'à atteindre le niveau de l'orifice d'alimentation 15 de la seconde cuve 5. L'arrêt des moyens de pompage présente deux phases. Dans la première phase (figure 7), l'arrêt de la pompe provoque une aspiration de l'eau du bassin vers la cuve 5 due à la dépression engendrée lors du fonctionnement des moyens de pompage. Le niveau de l'eau augmente alors jusqu'au niveau référencé 32 (figure 8), situé au-dessus du niveau 30 de l'eau du bassin. Lors de cette remontée, l'air intérieur de la seconde cuve 5 est expulsé par les moyens de mise à l'air. La pression à l'intérieur de la cuve 5 est nettement supérieure à la pression extérieure, donc la membrane 19 se soulève complètement du fond 21 du logement 20 et du téton 23, tandis que les ergots 27 la maintiennent latéralement. L'air intérieur est expulsé entre le fond 21 et la membrane 19, puis par les trous 26 du chapeau 24. L'échappement s'effectue selon une section qui est nettement supérieure à la section par laquelle l'air intérieur pouvait passer de l'extérieur vers l'intérieur de la seconde cuve 5 (et inversement) lorsque la membrane 19 était au repos. De plus, ledit échappement est possible quelle que soit la différence entre la pression de l'air intérieur de la cuve 5 et la pression atmosphérique à l'extérieur. Si l'échappement était impossible, la remontée de l'eau dans la seconde cuve 5 serait impossible et le niveau de l'eau resterait au niveau 31. Ainsi, à chaque cycle de démarrage puis d'arrêt des moyens de pompage, le niveau s'abaisserait jusqu'à atteindre le niveau de l'orifice d'alimentation 15 de la seconde cuve 5. Dans la seconde phase (figure 9) de l'arrêt des moyens de pompage, l'équilibre des pressions intérieure et extérieure tend à se faire et le niveau de l'eau dans la seconde cuve 5 s'abaisse jusqu'à se stabiliser au niveau 30. Lors de son io admission (pour que l'eau puisse s'abaisser), l'air extérieur suit le chemin indiqué par les flèches noires de la figure 9. Sur la figure 10, les flèches noires symbolisent l'air entrant au travers de moyens de mise à l'air, et les flèches grises symbolisent l'abaissement du niveau de l'eau. Si l'admission était impossible, le niveau resterait au niveau 32. Dans ce cas, après un certain nombre de cycles de démarrage et d'arrêt des moyens de pompage, l'eau s'échapperait par les moyens de mise à l'air à chaque arrêt des moyens de pompage. o Pendant la seconde phase d'arrêt des moyens de pompage, la différence entre la pression extérieure et la pression à l'intérieur de la cuve 5 est très faible. Ainsi, pendant toute la phase d'admission, la membrane 19 est au repos, dans sa forme naturelle, au-dessus de l'orifice 22, et en appui simultanément sur le téton 23 et sur le fond 21. Elle est maintenue latéralement par les ergots 27. L'admission de l'air se fait donc au travers d'une section de passage très faible, déterminée par l'espace séparant le fond 21 du logement 20 et la membrane 19. La membrane 19 est conçue pour ne pas se déformer tant que la différence entre la pression extérieure et la pression à l'intérieur de la cuve 5 reste inférieure à une valeur prédéterminée. Au- delà de cette valeur, la membrane 19 se déforme, comme dans le cas du démarrage des moyens de pompage et de leur régime stabilisé en cours de fonctionnement. Cette valeur pourra être déterminée expérimentalement ou par calcul. En pratique, elle dépendra du volume d'air intérieur, du volume de la seconde cuve 5, des dimensions et de la rigidité de la membrane 19, du diamètre de l'orifice 21... En résumé, les moyens automatiques de mise à l'air permettent: l'échappement vers l'extérieur de l'air intérieur qui est présent entre la surface de l'eau dans la seconde cuve 5 et le couvercle 11, selon une première section, ledit échappement étant possible quelle que soit la différence entre la pression de l'air intérieur et la pression atmosphérique à l'extérieur de la seconde cuve 5, l'admission d'air depuis l'extérieur selon une seconde section inférieure à la première section, ladite admission étant possible tant que la différence entre la pression atmosphérique et la pression de l'air intérieur est inférieure à une valeur prédéterminée, et interdite au-delà de ladite valeur. Ce fonctionnement des moyens de mise à l'air est indispensable pour garantir un niveau de l'eau dans la seconde cuve 5 qui soit constant après chaque cycle de démarrage et d'arrêt des moyens de pompage. Il en résulte que l'élément filtrant 12 placé dans la seconde cuve 5 est continuellement immergé dans sa totalité afin que la filtration soit efficace. De plus cette stabilité du niveau de l'eau est obtenue bien que l'orifice d'alimentation 15 de la seconde cuve 5 soit nettement en dessous du niveau 17 d'eau du bassin, ce qui permet de limiter les pertes énergétiques. Lorsque la membrane 19 obture l'orifice 22 de manière étanche, on dit que les moyens de mise à l'air sont en position de fermeture. Sinon, les moyens de mise à l'air sont en position d'ouverture. En référence à la figure 2, le couvercle 11 de la seconde cuve 5 s'étend au-dessus du niveau 17 de l'eau dans le bassin. La distance séparant verticalement le couvercle 11 de la seconde cuve 5 et le niveau 17 de l'eau dans le bassin est suffisante pour éviter le refoulement d'eau au travers des moyens de mise à l'air lors de l'arrêt des moyens de pompage. Cette disposition permet en outre que l'accès au couvercle 11 soit très aisé pour l'utilisateur, car le couvercle 11 peut être prévu comme affleurant les margelles autour de la piscine, et contribue ainsi à rendre l'entretien du dispositif de filtration 1 très facile. Enfin, on pourra envisager un dispositif de filtration comportant au moins trois cuves contenant chacune un élément filtrant, la finesse de rétention des éléments filtrants augmentant progressivement lors du passage de l'eau à filtrer au travers du dispositif de filtration. La seconde cuve et les suivantes seront alors conçues de manière identique à la seconde cuve 5 de l'exemple précédemment décrit | Le dispositif de filtration étagée (1) de l'eau d'un bassin est disposé en aval d'une embouchure d'écumage (2) raccordée à la paroi du bassin au niveau de la surface de l'eau et en amont de moyens de pompage. Il a une première cuve (3) recevant un élément filtrant (8) et une seconde cuve (5) obturée dans sa partie supérieure par un couvercle (11) s'étendant au-dessus du niveau (17) de l'eau dans le bassin. La seconde cuve (5) est destinée à recevoir un élément filtrant (12) présentant une finesse de rétention supérieure à celle de l'élément filtrant (8). La seconde cuve (5) comporte des moyens automatiques de mise à l'air permettant :- l'échappement de l'air intérieur vers l'extérieur, selon une première section,- l'admission d'air depuis l'extérieur selon une seconde section inférieure à la première section. | Revendications 1. Dispositif de filtration étagée (1) de l'eau d'un bassin, notamment d'une piscine, fonctionnant en dépression en étant disposé en aval d'une embouchure d'écumage (2) raccordée à la paroi du bassin au niveau de la surface de l'eau et en amont de moyens de pompage, ledit dispositif de filtration (1) ayant une première cuve (3) qui comprend dans sa partie inférieure un orifice de sortie (4) pour évacuer l'eau, et à sa partie supérieure une liaison d'accouplement (6) avec l'embouchure d'écumage (2), la première cuve (3) recevant un élément filtrant (8), caractérisé en ce qu'il comporte: au moins une seconde cuve (5) obturée dans sa partie supérieure par un couvercle (11) s'étendant au-dessus du niveau (17) de l'eau dans le bassin, ladite seconde cuve (5) étant disposée en aval de la première cuve (3) et en amont des moyens de pompage, et étant destinée à recevoir un élément filtrant (12) présentant une finesse de rétention supérieure à celle de l'élément filtrant (8) de la première cuve (3), des moyens automatiques de mise à l'air agencés à la partie supérieure de la seconde cuve (5), lesdits moyens de mise à l'air pouvant occuper soit une position de fermeture étanche lorsque les moyens de pompage fonctionnent, soit une position d'ouverture lorsque les moyens de pompage sont à l'arrêt, ladite position d'ouverture permettant: -l'échappement vers l'extérieur de l'air intérieur qui est présent entre la surface de l'eau dans la seconde cuve (5) et ledit couvercle (11), selon une première section, - l'admission d'air depuis l'extérieur selon une seconde section inférieure à la première section. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'échappement de l'air à l'intérieur de la seconde cuve (5) est possible quelle que soit la différence entre la pression de l'air intérieur et la pression atmosphérique, et l'admission est possible tant que la différence entre la pression atmosphérique et la pression de l'air intérieur est inférieure à une valeur prédéterminée, et interdite au-delà de ladite valeur. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de mise à l'air comportent une membrane (19) déformable et élastique, disposée dans un logement (20) dans lequel elle est libre de se translater et de se déformer, le fond (21) dudit logement (20) étant pourvu d'un orifice (22), et d'au moins un téton (23) faisant saillie dudit fond (21) et situé en périphérie dudit orifice (22), ledit logement (20) étant agencé de telle sorte que: au repos et pendant l'admission, la membrane (19) se situe au-dessus de l'orifice (22), en appui sur le téton (23) et sur le fond (21), par déformation, la membrane (19) obture de manière étanche l'orifice (22) pour interdire l'admission, la membrane (19) se soulève du fond (21) et du téton (23) pendant l'échappement. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le logement (20) est pratiqué dans le couvercle (11) de la seconde cuve (5). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le logement (20) est délimité par un chapeau (24) dont la base est en appui par gravité sur un siège (25) pratiqué dans le couvercle (11) de la seconde cuve (5), le contour dudit siège (25) étant de forme complémentaire de la base dudit chapeau (24). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le chapeau (24) a la forme d'un dôme, et comporte des trous (26) pour le passage de l'air. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce 5 que des ergots (27) faisant saillie du fond du logement (20) assurent le maintien latéral de la membrane (19) dans ledit logement (20). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la distance séparant le couvercle (11) de la seconde cuve (5) et le niveau (17) de l'eau dans le bassin est suffisante pour éviter le refoulement d'eau au travers des moyens de mise à l'air lors de l'arrêt des moyens de pompage. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la première cuve (3) et la seconde cuve (5) sont disposées l'une à côté de l'autre, et reliées entre elles par au moins deux éléments de liaison (28) et (29) pour que lesdites cuves (28) et (29) constituent un ensemble rigide et monobloc. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la jonction entre la seconde cuve (5) et son couvercle (11) est étanche, et 20 amovible pour autoriser l'accès à l'élément filtrant (12). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la première cuve (3) comporte au moins deux compartiments superposés (7) et (9), dont un compartiment supérieur (9) de logement d'un panier pré-filtre, raccordé à l'embouchure d'écumage (2), et un compartiment inférieur (7) de logement de l'élément filtrant (8). | B,C | B01,C02 | B01D,C02F | B01D 27,B01D 29,B01D 35,C02F 9,C02F 103 | B01D 27/14,B01D 29/56,B01D 35/01,C02F 9/02,C02F 103/42 |
FR2899587 | A1 | UTILISATION DE COMPOSE C-GLYCOSIDE DERIVE DE LACTOSE COMME AGENT ACTIVATEUR ET REGULATEUR DE L'IMMUNITE CUTANEE | 20,071,012 | La présente invention se rapporte à de nouveaux composés C-glycosides dérivés de lactose et à leur utilisation comme agent stimulant du système immunitaire de la peau et/ou comme immunorégulateur et pour la préparation d'une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, notamment destinée à prévenir et/ou limiter l'apparition des déséquilibres immunitaires cutanés, en particulier, liés aux stress de l'environnement. Les désordres immunitaires cutanés sont des phénomènes physiologiques normaux qui apparaissent avec rage. Ils peuvent néanmoins être accélérés par les infections de microorganismes (virus et bactéries), le stress, le vieillissement chronologique, les ultraviolets, les conditions de vie dites urbaines... Le système immunitaire comprend un ensemble de cellules spécialisées soumises à de multiples mécanismes de contrôle assurant leur renouvellement, leur activation et leur différenciation, indispensables à un niveau normal d'immunocompétence. Le rôle du système immunitaire est de discriminer le soi du non soi pour éliminer les agents pathogènes et les tumeurs spontanées. Toute déplétion cellulaire, toute mauvaise régulation immunitaire ou tout déficit fonctionnel est susceptible de favoriser la survenue de manifestations qui vont de l'inconfort à des désordres pathologiques caractérisés par la perturbation des mécanismes de reconnaissance du soi vis-à-vis du non soi, et une plus grande sensibilité vis-à-vis des agressions microbiennes et des processus néoplasiques. La peau est un organe de grande importance pour l'organisme et est reconnue comme l'un des principaux éléments actifs du système de défense immunitaire. Trois types de cellules épidermiques participent à ce système : les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Ces cellules que l'on ne retrouve qu'au niveau de la peau, jouent un rôle primordial dans la réponse immunitaire et en particulier dans la présentation antigénique. La peau saine constitue une barrière et est capable de se défendre contre les agressions extérieures, notamment chimiques, mécaniques, à ce titre un certain nombre de réactions de défense contre les facteurs environnementaux (climat, rayons ultraviolets, tabac, pollutions...) et/ou les xénobiotiques (comme par exemple certains médicaments) se produisent à son niveau. Différents facteurs, tels que les polluants atmosphériques, les détergents, les allergènes, les rayonnements UV..., affectent négativement, par leur action au niveau de la peau, une variété de réponses immunes aussi bien localement au niveau du site d'exposition, qu'au niveau systémique, à des sites distants. Cette forme d'immunosuppression est notamment liée, à l'induction de cellules T suppresseur spécifiques d'antigène. L'altération de la réponse retardée est particulièrement importante car les réactions immunitaires générées par les lymphocytes T sont responsables de la protection contre de nombreuses pathologies chroniques infectieuses. II existe également des pathologies reposant non pas sur une insuffisance de cellules immunitaires mais sur un déséquilibre immunitaire, c'est le cas, en particulier des maladies atopiques et des maladies autoimmunes qui présentent, respectivement, un excès de lymphocytes Th-2 et un excès de lymphocytes Th-1. La prévalence des maladies atopiques (accompagnées d'une présence excessive de lymphocytes de type Th-2 telles que la dermatite atopique, les allergies gastrointestinales, les rhinites et conjonctivites allergiques, l'asthme) et des maladies auto-immunes (accompagnées d'une présence excessive de lymphocytes de type Th-1 telles que le psoriasis, le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux, certaines formes de pelades, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type I) a augmenté progressivement durant les dernières décennies dans les sociétés occidentales. L'explication qui est apparue la plus plausible concernant l'augmentation des affections liées à Th-2 est l'hypothèse hygiéniste qui suggère que l'augmentation rapide des eczémas atopiques est liée à la propreté actuelle des environnements et à la diminution de l'exposition aux microbes au début de la vie (Holt PG, ln Nestlé Nutrition Workshop series Pediatric Program, Isolauri E et al ed, Allergic diseases and the environment, Karger AG, Basel, vol 53 pp53-68, 2004). Au cours de la réaction de type allergique, qui peut être expliquée par une réorientation des réactions immunes du type Th-1 vers des réponses du type Th-2, l'interaction entre l'hôte sain et l'allergène est altérée. La réaction allergique s'accompagne alors d'un déséquilibre de la réponse immunitaire qui pourra alors être induite par les bactéries résidentes (Martinez FD, Respir Res : 2 :129-132, 2001). Ces troubles atopiques sont des réactions inflammatoires chroniques et souvent systémiques d'origine complexe (facteurs génétiques et d'environnement). Dans ces pathologies, les réponses des cellules T auxiliaires de type 2 (Th-2) à des antigènes (allergènes) inoffensifs de l'environnement jouent un rôle déterminant dans le déclenchement des troubles allergiques (Romagnani S, Curr Opin Immunol 6 :838-846, 1994). Les cellules Th-2 expliquent l'intervention conjointe, dans le processus inflammatoire allergique des cellules B produisant des immunoglobulines E (par l'intermédiaire de la production d'interleukine IL-4 et d'IL-13), et des mastocytes (par l'intermédiaire de la production d'IL-5). Par ailleurs, il est également important de souligner que si il y a actuellement une augmentation des pathologies allergiques liées aux cellules de type Th-2, dans le même temps, il est observé dans les pays en développement une augmentation des pathologies liés aux cellules Th-1 (maladies auto-immunes, tels que le diabète de type I, le psoriasis, le vitiligo). Les cellules de type Th-1 ont un rôle important dans le développement de la réaction d'hypersensibilité retardée (HSR), ainsi lors de certaines maladies chroniques auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïdes et la thyroïdite, les lésions cutanées observées sont de type HSR, et les cellules CD4 T au sein de celles-ci sont principalement du type Th-1. Des résultats identiques ont été obtenus au cours de maladies infectieuses dues à des mycobactéries (tuberculose, lèpre), au cours de la maladie de Lyme et au cours du psoriasis. Le vitiligo est un désordre de la dépigmentation acquis de la peau affectant 1 % de la population du monde, quelque soit la couleur de la peau. Le vitiligo est une maladie cutanée dans laquelle les mélanocytes (MCs) sont éliminés de la couche basale de l'épiderme dans les lésions. Cette disparition des mélanocytes conduit à un défaut de pigmentation. Dans les lésions de vitiligo, les mélanocytes sont détruits par des cellules T-MCs-réactives. La dépigmentation commence fréquemment pendant l'adolescence. Par exemple, après une infection, une irradiation UV ou une agression chimique/mécanique, les mélanocytes sont endommagés. Dans des conditions de contrôle immunitaire normal, ces altérations sont contrôlées par le système immunitaire qui détruit les cellules modifiées. Dans le cas du vitiligo, ces altérations ne sont pas correctement prises en charge et elles constituent une source d'auto anticorps qui va participer à l'installation de la pathologie auto-immune. Aussi, il apparaît qu'une thérapie qui permettrait de réorienter la réponse immunitaire allergique Th-2 ou autoimmune Th-1 vers un équilibre physiologique conduirait à des produits dont l'application topique pourrait induire une régulation des phénomènes immunitaires locaux. La Demanderesse a maintenant mis en évidence que des composés C-glycosides de formule générale (I) étaient à la fois capables de stimuler le système immunitaire de la peau mais aussi de rétablir un déséquilibre immunitaire entre les population de lymphocytes Th-1 et Th-2 et susceptibles de provoquer des désordres atopiques ou auto-immuns. II est connu que certains sucres tels que les aldoses, les cétoses, les désoxyoses, les dérivés d'oses stimulent les défenses immunitaires (EP 0 818 201). II existe également des molécules 0-glycosidiques ou C-glycosidiques qui modulent le système immunitaire tels que des composés C-glycolipidiques (WO 2003/105769), des fucopeptides et des dérivés amidodexoygalactose (US 5,962,660 et WO 96/29339). Selon un premier de ses objets, la présente invention se rapporte à de nouveaux composés de formule générale (I) : HOX HOOO'''OH OH HO~ 'OH OH (I) dans laquelle : 25 - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CH R")- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéro20 atomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR",, -NR"',R'2i -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R" est la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - si X est -CO- alors R ne peut pas être un radical phényle. Selon un second objet, la présente invention se rapporte à l'utilisation de composés de formule générale (I') englobant la formule générale (I) : HO/OvO'"'"'y''" 1H OH HO~ 'OH OH dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CH R')- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR",, -NR"',R'2i -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; pour lutter contre l'affaiblissement des défenses naturelles de la peau qui apparait au cours du vieillissement chronologique ou photoinduit et/ou renforcer les défense naturelles de la peau. On préfèrera les composés de formule générale (I) et (I') comme définis précédemment tels que : - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -NR"',R'2i -COOR"2, -CONHR"'2 - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone. 10 Plus particulièrement, on préfèrera encore les composés de formule générale (I) et (I') tels que : - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR' ; - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle 5 cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle. Les composés C-glycosides utilisables selon l'invention représentent une sous famille des dérivés C-glycosides décrits dans l'EP 1 345 919, ils peuvent être préparés selon le procédé décrit dans ce document. Parmi les dérivés C-glycosides de formule (I) et/ou (I') utilisés selon l'invention, on préfère tout particulièrement : Composé 1. 1-(C-p-D-lactopyranosyl)-propane-2-one ; OH O HO \ 1.. OH OH HO OH 15 Composé 2. 1-(C-p-D-lactopyranosyl)-propane-2-one ; OH HO (''OH OH Composé 3. 1-(C-(3-D-lactopyranosyl)-undecane-2-one ; HO HOOO'""OHO HO HOùOv `` ,'OHO OH HOy "OH OH Composé 4. 1-(C-[3-D-lactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; O HO HOOO``,'OHOH OH HO (''OH OH Composé 5. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]-C-[3-D-Iactopyranose ; OH Composé 6. phenyl-2-(C-[3-D-lactopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; OH Composé 7. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-D-lactopyranosyle)-2-butenoique HO HOC-O' HO ( ''OH OH HO HOC/OBI HO (1'OH OH HOO H000 \"'y''"OH COOEt OH HO (''OH OH Composé 8. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(p-D-lactopyranosyl)-butyrique. HOO HOO.O`` ("oH COOEt OH HO' ''OH OH Plus particulièrement, l'utilisation des C-glycosides de formule générale (I) et (I') selon l'invention est adaptée à la préparation de la peau à l'exposition au soleil. Ainsi, l'utilisation selon l'invention permet de prévenir et/ou limiter les effets néfastes résultant de l'exposition aux UV. Les C-glycosides de formule générale (I) et (I') sont aussi utiles pour maintenir un équilibre entre les populations de lymphocytes Th-1 et Th-2 et/ou pour corriger un déséquilibre immunitaire lié à un excès de lymphocytes de type Th-1 ou de lymphocytes de type Th-2. Ces composés selon l'invention pourront donc être avantageusement être utilisés pour lutter contre les manifestations indésirables de type atopique, en particulier, pour traiter les peaux réactives (caractérisées par des rougeurs, des sensations douloureuses, des gonflements), pour prévenir et/ou diminuer les démangeaisons ou encore contre les troubles autoimmuns tel qu'un déséquilibre de la pigmentation de la peau et/ou du cheveu, notamment la canitie. Selon un autre de ses objets, la présente invention se rapporte à l'utilisation de composés C-glycosides de formule générale (I) et (I') pour la préparation d'une composition, comprenant un milieu physiologiquement acceptable, destinée à la prévention et/ou au traitement des maladies autoimmunes cutanées ou des désordres atopiques cutanés. Plus particulièrement, les désordres atopiques cutanés sont choisis parmi les réactions allergiques cutanées, la dermatite atopique, l'eczéma atopique et les maladies autoimmunes cutanées sont choisies parmi l'hypersensibilité retardée de contact, le psoriasis, le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux ou certaines pelades. Par agent immunostimulant, on entend un composé dont l'administration à un organisme conduit à la prolifération des cellules immunitaires dudit organisme, par exemple, les lymphocytes. 10 Par agent immunorégulateur, on entend un agent capable de maintenir et/ou de rétablir un équilibre immunitaire cutané entre les populations des cellules de type Th-1 et de type Th-2, ou encore de corriger une présence excessive en cellules de type Th-1 ou de type Th-2. Un déséquilibre immunitaire pourra notamment être mis en évidence par l'augmentation 15 dans un organisme d'une ou plusieurs cytokines caractéristiques d'un type de lymphocyte. En effet, en plus de leur classification selon la structure de leur récepteur T, les lymphocytes de type Th-1 et de type Th-2 ont été classés selon leur profil de cytokines. Les cytokines caractéristiques des lymphocytes de types 1 (Th-1) sont IL-2, IFN-y, le TNF-13. Les cytokines des lymphocytes de type 2 (Th-2) sont l'IL-4, IL-5, IL-9, IL-10, IL-13. 20 De façon plus générale, les composés C-glycosides de formule générale (I) et (l') sont utilisables comme médicament immunostimulant, chez l'homme ou chez l'animal. Pour ce type d'utilisation, les compositions comprenant les composés C-glycosides de formule générale (I) et/ou (l') peuvent être administrées par exemple par voie parentérale 25 (intra-péritonéale, sous-cutanée, intra-musculaire, intra-veineuse, percutanée), par voie orale, par voie nasale, par voie conjonctivale, par voie rectale ou par voie per-linguale. Elle peut être aussi utilisée en application locale, par exemple à l'aide de comprimés à délitement buccal, notamment dans l'immunothérapie non spécifique des maladies de la cavité buccale. 30 Le médicament de l'invention peut être administré à titre prophylactique, dans les différents cas ci-dessus et en particulier pour la prévention des infections récidivantes de la sphère otorhinolaryngologique (ORL), et pour la prévention des risques infectieux chez les malades chroniques. Le médicament de l'invention est administré notamment à titre de traitement5 immunostimulant, dans le domaine ORL ou bronchopulmonaire (rhinopharyngites, laryngites, sinusites, angines, otites, bronchites...) ou dans le domaine dermatologique, dans le cas d'infections bactériennes, fongiques ou virales. De préférence, le composé C-glycoside de formule générale (I) et (I') selon l'invention sera formulé dans une composition cosmétique ou pharmaceutique destinée à être appliquée topiquement sur la peau, le cuir chevelu ou les muqueuses. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes adaptées aux applications envisagées, notamment par voie topique, dans les domaines cosmétiques et dermatologiques. La composition selon l'invention contient un milieu physiologiquement acceptable et un ou plusieurs composés selon l'invention en une quantité efficace pour stimuler l'immunité de la peau ou pour rééquilibrer la balance entre lymphocytes Th-1 et Th-2, par exemple en une quantité allant de 0,01 à 30 % en poids et de préférence de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Par milieu physiologiquement acceptable, on comprend un milieu compatible avec la peau et éventuellement avec les muqueuses, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. La composition selon l'invention peut avoir la forme notamment d'une solution aqueuse ou d'une dispersion du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle du type crème ou gel aqueux ou anhydres, ou encore de microcapsules ou microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin, comme produit de nettoyage, comme produit de maquillage ou encore comme shampooing ou après-shampooing. La composition selon l'invention peut être destinée à une application cosmétique ou pharmaceutique, particulièrement dermatologique. De préférence la composition selon l'invention est destinée à une application cosmétique. L'invention a donc également pour objet un procédé de traitement cosmétique de la peau ou du cuir chevelu, comprenant l'application topique sur la peau ou le cuir chevelu de la composition décrite précédemment. Compte tenu des propriétés immunostimulantes et équilibrantes des composés selon l'invention, ce procédé est en particulier destiné à renforcer les défenses naturelles de la peau et améliorer l'équilibre immunitaire cutané. Les composés C-glycosides selon l'invention seront avantageusement associés à des actifs capillaires choisis parmi : - les antiséborrhéiques tels que certains acides aminés soufrés, l'acide 13-cis rétinoïque, l'acétate de cyprotérone ; - les agents de lutte contre les états squameux du cuir chevelu (pellicules) comme le zinc pyrithione, le disulfure de sélénium, le climbazole, l'acide undécylénique, le Kétoconazole, la piroctone olamine (octopirox) ou la ciclopiroctone (ciclopirox) ; - les actifs stimulant la repousse et/ou favorisant le ralentissement de la chute des cheveux, on peut plus particulièrement citer à titre non limitatif : * les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1-C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle ; * les dérivés de pyrimidine, comme le 2,4-diamino 6-piperidinopyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US 4,139,619 et US 4,596,812 ; l'Aminexil ou 2,4 diamino pyrimidine 3 oxyde décrit dans WO96/09048 ; * les agents à la fois inhibiteurs de la lipoxygénase et inducteurs de la cyclo-oxygénase, ou les agents inducteurs de la cyclo-oxygénase favorisant la repousse des cheveux comme ceux décrits par la Demanderesse dans la demande de brevet européen EP 0 648 488 ; - les agents antibiotiques tels que les macrolides, les pyranosides et les tétracyclines, et notamment l'Erythromycine ; - la Cinnarizine, la Nimodipine et la Nifedipine ; - des hormones, telles que l'estriol ou des analogues, ou la thyroxine et ses sels ; - des agents antiandrogènes, tels que l'oxendolone, la spironolactone, le diéthylstilbestrol et la flutamide ; - la cromakalim et le nicorandil. Exemple 1 - Mise en évidence de l'activité immunostimulante des dérivés C- olvcosides de l'invention L'activité immunostimulante est testée de la façon suivante : des cellules de sang périphérique humain sont mises en culture en présence d'un milieu de culture de type RPMI supplémenté par de la L-Glutamine (2mM), de la pénicilline/streptomycine (50 g/50Ui/ml), et du sérum de veau foetal (10%). Les dérivés C-glycosides sont ajoutés à différentes concentrations (10 à 0.05mM) ainsi que la phytohemagglutine (PHA à 5 *G/ml), contrôle positif de la prolifération lymphocytaire. Après 3 jours de culture la prolifération est révélée par un marquage au BrdU. Les résultats obtenus sont les suivants : Actif % de stimulation par rapport au contrôle Concentrations (mM) 10 5 1 0.5 0.1 0.05 Composé 1 : 1-(C-(3-D-lactopyranosyl)- 214 169 108 82 110 100 propane-2-one Le dérivé testé présente une forte capacité de prolifération des lymphocytes humains. Le composé 1 a tendance à stimuler la prolifération des lymphocytes humains à toutes les concentrations testées, ce composé présente donc une activité immunostimulante. EXEMPLE 2 ù Formulations Gel pour le soin du visage Composé 1 0,05 0/0 Polymère épaississant 1,00% Antioxydant 0,05 0/0 Isopropanol 40,00 0/0 Conservateur 0,30 0/0 Eau qsp 100 % Lotion pour le visage des peaux hvper réactives Composé 4 0,50 Gluconate de magnésium 3,00 Antioxydant 0,05 Isopropanol 40,0 Conservateur 0,30 Eau qsp 100 0/0 | La présente invention se rapporte à de nouveaux composés dérivés de lactose de formule générale : ainsi qu'à leur utilisation comme agent stimulant du système immunitaire de la peau et/ou comme immunorégulateur et pour la préparation d'une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, notamment destinée à prévenir et/ou limiter l'apparition des déséquilibres immunitaires cutanés, en particulier, liés aux stress de l'environnement. | 1. Composé de formule générale (I) : FloOvO \"'y 'OH OH HO~ 'OH OH (I) dans laquelle : - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CH R")- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéro atomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R1, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R" est la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - si X est -CO- alors R ne peut pas être un radical phényle. 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que : - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1i -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2 - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone. 3. Composé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que : - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR' ; - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle. 4. Composition cosmétique ou dermatologique destine à être appliquée topiquement comprenant au moins un composé selon l'une quelconque des 1 à 3. 5. Composition selon la 4 comprenant en outre au moins un agent capillaire. 6. Utilisation cosmétique d'au moins un composé de formule générale (l') : HOXR HO~~O~O`` OH OH HO ('OH OH (l') dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CH R')- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R1, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; pour lutter contre l'affaiblissement des défenses naturelles de la peau qui apparait au cours du vieillissement chronologique ou photoinduit et/ou renforcer les défense naturelles de la peau. 7. Utilisation selon la 6, caractérisée en que lesdits composés sont des composés de formule générale (I) : HOOXR H000% ".y,"0H OH HO' "OH OH (I) dans laquelle : - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CH R")- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéro atomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R1, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R" est la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - si X est -CO- alors R ne peut pas être un radical phényle. 8. Utilisation selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que : - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi - OR'1i -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2 - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone ;- R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que : - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR' ; - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 9, pour préparer la peau au soleil et/ou prévenir et/ou limiter les effets néfastes des UV. 11. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 9, pour traiter les peaux réactives et/ou prévenir et/ou diminuer les démangeaisons. 12. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 9, pour prévenir et/ou traiter les désordres auto-immuns associés à un déséquilibre de la pigmentation de la peau et/ou du cheveu. 20 13. Utilisation selon la 12, pour prévenir et/ou traiter la canitie. 14. Utilisation selon la 12 ou 13, caractérisée en ce que ledit composé de formule générale (I) est associé à au moins un actif capillaire. 25 15. Utilisation d'au moins un composé de formule générale (I') : HOX,R HOOO'""0H OH HO ('OH OH dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CH R')- ;15 - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR",, -NR"',R'2i -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; pour la préparation d'une composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable destinée à la prévention et/ou au traitement des maladies autoimmunes cutanées ou des désordres atopiques cutanés. 16. Utilisation selon la 15, caractérisée en que lesdits composés sont des composés de formule générale (I) : HOOXR H000% ".y,"0H OH HO' "OH OH (I) dans laquelle : - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CH R")- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéro atomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R1, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R" est la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un radical hydroxyle ; - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; - R"1, R"2, R"'1, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; - si X est -CO- alors R ne peut pas être un radical phényle. 17. Utilisation selon la 15 ou 16, caractérisée en ce que : - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1i -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2 - R'2i R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone ;- R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone. 18. Utilisation selon l'une quelconque des 15 ou 17, caractérisée en ce que : - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR' ; - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle. 19. Utilisation selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisée en ce que les désordres atopiques cutanés sont choisis parmi les réactions allergiques cutanées, la dermatite atopique, l'eczéma atopique. 20. Utilisation selon l'une quelconque des 15 à 18, caractérisée en ce que les maladies autoimmunes cutanées sont choisies parmi l'hypersensibilité retardée de contact, le psoriasis, le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux ou certaines pelades. 21. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 20, caractérisée en ce que ladite composition est destinée à être appliquée topiquement sur la peau, les muqueuses ou le cuir chevelu. 22. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 21, caractérisée en ce que le composé de formule générale (l') est choisi parmi : Composé 1. 1-(C-[3-D-lactopyranosyl)-propane-2-one ; Composé 2. 1-(C-[3-D-lactopyranosyl)-propane-2-one ; Composé 3. 1-(C-(3-D-lactopyranosyl)-undecane-2-one ; Composé 4. 1-(C-(3-D-lactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; Composé 5. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]-C-[3-D-lactopyranose ; Composé 6. phenyl-2-(C-(3-D-lactopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 7. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-D-lactopyranosyle)-2-butenoique ; Composé 8. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-([3-D-lactopyranosyl)-butyrique. | C,A | C07,A61 | C07H,A61K,A61P,A61Q | C07H 7,A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 5,A61Q 19 | C07H 7/00,A61K 8/60,A61K 31/7016,A61P 17/00,A61Q 5/00,A61Q 19/00 |
FR2888256 | A1 | DISPOSITIF D'ACCROCHAGE ENTRE ELEMENTS D'UN DISPOSITIF DE FORMATION DE LA FOULE, SON PROCEDE DE FABRICATION ET PROCEDE D'ACCROCHAGE AU MOYEN D'UN TEL DISPOSITIF | 20,070,112 | L'invention a trait à un dispositif d'accrochage d'une lisse sur un cordon de harnais de métier à tisser de type Jacquard, ainsi qu'à un métier Jacquard équipé d'un tel dispositif. L'invention a également trait à un procédé de fabrication d'un tel dispositif, ainsi qu'à un procédé d'accrochage d'une lisse sur un cordon de harnais Jacquard au moyen d'un tel dispositif. Un crochet. de mécanique Jacquard est classiquement associé à une arcade à laquelle est ou sont reliés un ou plusieurs cordons, l'ensemble des cordons constituant le harnais de la mécanique Jacquard. Dans sa partie inférieure, chaque cordon doit être accroché à l'extrémité supérieure d'une lisse qui comprend un oeillet de passage d'un fil de chaîne. Pour réaliser cet accrochage, il est connu de EP-A-O 915 195 de surmouler, à l'extrémité supérieure d'une lisse, un embout qui forme un orifice de passage et de coincement de la partie inférieure d'un cordon, une gaine souple en matière synthétique étant alors glissée autour de l'embout pour aider à l'immobilisation de la partie inférieure du cordon. Pour exercer un effort de serrage significatif, une telle gaine doit avoir une épaisseur relativement importante, ce qui entraîne des frottements entre les différentes gaines montées sur des lisses adjacentes lors du croisement de deux lisses animées de mouvements opposés, lorsque la densité d'implantation des lisses est élevée. Ces gaines doivent également être relativement longues pour exercer un effort de serrage suffisant. En pratique, la longueur de ces gaines est au moins supérieure à leurs courses pour éviter que leurs extrémités s'accrochent entre elles. Il en résulte que ces gaines, de longueur et de diamètre importants, forment un ensemble compact en partie supérieure des lisses, cet ensemble limitant l'accès aux fils de chaîne à travers le harnais lors des opérations de maintenance. Il arrive également que ces gaines fluent, ce qui induit un risque de glissement des cordons par rapport aux embouts. Il existe par ailleurs des gaines thermo-rétractables qui sont mises en place sur les extrémités supérieures des lisses après qu'un cordon ait été noué. Une fois thermorétractées, ces gaines ont une forme extérieure très irrégulière qui est l'image de la forme qu'elles enveloppent, cette forme extérieure présentant des protubérances génératrices d'usures prématurées, lors des contacts répétés à la croisure entre les gaines montées sur des lisses adjacentes. Il est également connu de FR-A-2 822 479 d'utiliser un tronçon tubulaire en matière plastique ou en métal pour serrer l'extrémité inférieure d'un cordon dans une fente longitudinale ménagée dans un embout surmoulé à l'extrémité supérieure d'une lisse. La forme en V de la fente ne permet pas un serrage efficace du cordon, qui risque de glisser lors du fonctionnement du métier, ce qui rend imprécise la commande de la lisse et peut induire des fautes dans la foule. En outre, la fente, qui s'étend sur toute la longueur de l'embout, fragilise cet embout au niveau de la zone de surmoulage de la lisse. Un embout complémentaire doit être monté en partie inférieure du tronçon tubulaire, ce qui complique le montage. Enfin, avant le coincement du cordon, le tronçon tubulaire est complètement séparé de l'embout, de sorte qu'il peut glisser jusqu'au niveau de l'oeillet ou du bas de la lisse. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau dispositif d'accrochage dont l'encombrement diamétral peut être très réduit, ce qui permet une grande densité d'implantation des lisses, qui permet un accrochage efficace et dont le montage est aisé. Dans cet esprit, l'invention concerne un dispositif d'accrochage d'un premier élément d'un ensemble de formation de la foule dans un métier à tisser de type Jacquard sur un second élément appartenant à cet ensemble, le dispositif d'accrochage comprenant un embout surmoulé sur l'extrémité supérieure du premier élément et comportant deux premières branches entre lesquelles est définie une ouverture de passage de l'extrémité inférieure du second élément, cette extrémité comprenant deux brins qui s'étendent vers le haut à partir d'une portion de ce second élément reçu dans cette ouverture. Ce dispositif est caractérisé en ce que l'embout comporte deux deuxièmes branches entre lesquelles est défini un logement de réception des brins précités et en ce qu'il comprend également un manchon métallique monté sur l'embout et mobile en translation sur cet embout entre une première position, où le manchon permet l'accès à l'ouverture précitée et n'interagit pas avec les deuxièmes branches, et une seconde position, où le manchon exerce sur les premières branches et sur les deuxièmes branches un effort centripète de resserrement de l'ouverture et du logement et de coincement de la portion précitée de l'extrémité inférieure du second élément et des brins adjacents, respectivement dans l'ouverture et dans le logement définis par l'embout. L'utilisation d'un manchon métallique permet que celui-ci demeure cylindrique avec une section prédéterminée, en pratique circulaire, après sa mise en place sur l'embout équipé du cordon. Ainsi, l'encombrement diamétral du dispositif d'accrochage peut être bien maîtrisé, ce qui limite les risques d'usure par frottement. Compte tenu de son caractère rigide, le tube peut exercer un effort de serrage suffisant, alors qu'il peut être sensiblement plus court et moins épais qu'une gaine classique. Il en résulte que l'accessibilité à la partie inférieure du harnais ou à la partie supérieure du jeu de lisses est grandement améliorée, de même que l'accessibilité aux fils de chaîne pour des réparations manuelles à travers le harnais. Compte tenu de la faible longueur du manchon, le dispositif peut être léger. Compte tenu du diamètre réduit du manchon, les forces de frottement sont fortement diminuées, voire supprimées. Du fait de la rigidité du manchon, la tenue au glissement du cordon est stable dans le temps. Le fait que les brins adjacents à la portion du second élément engagée dans l'ouverture sont reçus dans le logement défini entre les deuxièmes branches permet d'obtenir un effort de blocage réparti sur la longueur de ces brins, ce qui est particulièrement efficace. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - Les secondes branches sont pourvues d'extrémités libres distantes l'une de l'autre lorsque le manchon est dans sa première position et qui forment ensemble l'extrémité supérieure de l'embout lorsque le manchon est dans sa seconde position. - Une première extrémité du manchon, qui se trouve vers l'avant de celuici lorsqu'il passe de sa première à sa seconde position, est évasée vers l'avant. Dans ce cas, la seconde extrémité du manchon peut être convergente en s'éloignant de sa première extrémité. - Le manchon et l'embout sont pourvus de moyens complémentaires qui forment une butée d'arrêt du mouvement de translation du manchon de sa première vers sa seconde position. Grâce aux moyens d'arrêt, un positionnement du tube est obtenu, ce qui facilite le montage et le contrôle visuel du bon positionnement en hauteur des lisses. L'esthétique du harnais est également améliorée. On peut prévoir que le manchon et l'embout sont également pourvus de moyens complémentaires formant butée d'arrêt du mouvement de translation du manchon de sa seconde vers sa première position. Les moyens formant butée comprennent avantageusement un relief menagé sur une surface périphérique externe de l'embout et contre lequel vient en appui une extrémité du manchon lorsque le manchon parvient dans l'une de ses positions à partir de l'autre position. Le relief peut comprendre au moins une dent contre laquelle vient en appui une extrémité du manchon lorsque le manchon parvient dans sa première position à partir de sa seconde position, cette dent étant compatible avec un déplacement du manchon vers sa première position, à partir d'une position opposée à la seconde position. - Le manchon et l'embout sont pourvus de moyens complémentaires d'immobilisation du manchon sur l'embout dans la seconde position, par coopération de formes. Ces moyens d'immobilisation peuvent également constituer des moyens de butée d'arrêt du mouvement de translation du manchon, de sa première vers sa seconde position. Ces moyens d'immobilisation comprennent avantageusement au moins un relief rentrant formé dans une partie courante du manchon, ainsi qu'au moins un relief complémentaire ménagé sur une partie de l'embout qui est élastiquement déformable lorsque le manchon passe de sa première à sa seconde position. On peut prévoir que le relief complémentaire est ménagé sur l'une des deux premières branches. - Le manchon est en acier inoxydable ou en alliage à base de cuivre, avec une épaisseur de parois inférieure à 0,6 mm, de préférence inférieure à 0, 3 mm, de préférence encore de l'ordre à 0,1 mm. - L'embout présente, au niveau ou au voisinage de chacune de ses extrémités, une zone globalement conique ou tronconique et convergente en s'éloignant de l'extrémité opposée. Ceci permet de limiter les risques d'accrochage entre des dispositifs adjacents montés sur un métier. - Les deuxièmes branches sont pourvues de moyens de centrage de l'un des brins selon un axe longitudinal de l'embout. L'invention concerne également un métier à tisser de type Jacquard qui comprend au moins un dispositif d'accrochage tel que précédemment décrit. Un tel métier est plus économique et les changements de son harnais sont plus faciles et plus rapides que ceux de l'état de la technique. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif tel que précédemment décrit qui comprend des étapes consistants à : a) installer le manchon sur le premier élément, à distance de son extrémité supérieure; b) surmouler l'embout sur le premier élément et c) éventuellement, déplacer le manchon vers sa première position sur l'embout. L'étape c) est optionnelle, dans la mesure où elle peut être réalisée ultérieurement, en particulier lorsque le dispositif est utilisé pour accrocher une lisse sur un cordon de harnais. Enfin, l'invention concerne un procédé d'accrochage d'une lisse de métier à tisser sur un cordon de harnais Jacquard au moyen d'un dispositif tel que précédemment décrit, ce dispositif comprenant des étapes consistants à : d) introduire le cordon dans l'ouverture de l'embout, e) disposer les brins dans le logement ménagé entre les deuxièmes branches et f) déplacer le manchon de sa première position vers sa seconde position. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de trois modes de réalisation d'un dispositif d'accrochage et d'un métier Jacquard conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique partielle d'un métier à tisser conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective à plus grande échelle d'un dispositif d'accrochage de l'extrémité supérieure d'une lisse à l'extrémité inférieure d'un cordon, le dispositif étant dans une première configuration - la figure 3 est une coupe longitudinale selon la ligne III-III à la figure 2; - la figure 3A est une vue de côté à plus grande échelle du détail 3A à la figure 3; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 2 20 lorsque le dispositif d'accrochage est dans une seconde configuration - la figure 5 est une coupe longitudinale selon la ligne V-V à la figure 4; - la figure 5A est une section à plus grande 25 échelle selon la ligne A-A à la figure 5; - la figure 5B est une section analogue à la figure 5A pour un dispositif d'accrochage conforme à un second mode de réalisation de l'invention; - la figure 6 est une coupe longitudinale à plus 30 grande échelle d'un manchon utilisé dans le dispositif des figures 1 à 5 - la figure 7 est une coupe selon la ligne VII-VII à la figure 6 et - la figure 8 est une vue correspondant au détail VIII à la figure 5, pour un dispositif d'accrochage conforme à un troisième mode de réalisation. Le métier M représenté à la figure 1 est équipé d'une mécanique Jacquard 2 qui commande plusieurs arcades 4 dont une seule est représentée et dont l'extrémité inférieure est associée à plusieurs cordons 6, l'ensemble des cordons formant le harnais H du métier. L'extrémité inférieure 6a de chaque cordon 6 est reliée à l'extrémité supérieure 8a d'une lisse 8, chaque lisse étant pourvue d'un oeillet 8b de passage d'un fil de chaîne 10 et soumise à l'action d'un ressort de rappel 12 fixé au cadre 14 du métier par une tige 16. Les lisses 8 peuvent également être commandées individuellement par la mécanique 2, auquel cas chaque cordon 6 est déplacé individuellement par cette mécanique. Au sens de la présente description, l'adjectif supérieur se rapporte à une partie ou un élément d'un dispositif dirigé vers le haut dans une configuration normale d'utilisation du métier M, c'est-à-dire vers le haut à la figure 1, alors que l'adjectif inférieur désigne une partie ou un élément dirigé vers le bas dans cette configuration. Un dispositif d'accrochage 20 est utilisé pour relier l'extrémité l'extrémité dispositif l'extrémité cylindrique 8a, le corps 221 se prolonge par deux branches 222 et 223 entre lesquelles est définie une ouverture 224 dont les dimensions dans le plan des figures 3 et 5 peuvent varier en fonction d'un rapprochement possible des branches 222 et 223 qui sont élastiquement déformables. supérieure de 8a de chaque lisse 8 avec inférieure 6a du cordon 6 correspondant. Ce comprend un embout 22 surmoulé sur sous la forme d'un corps 221 globalement à section circulaire. Au-delà de l'extrémité 8a Les branches 222 et 223 se rejoignent dans une zone 225 opposée au corps 221 à partir de laquelle s'étendent deux autres branches 226 et 227 dont les extrémités libres 226a et 227b s'étendent à distance l'une de l'autre lorsque l'embout 22 n'est pas contraint, comme représenté aux figures 2 et 3. L'extrémité 6a du cordon 6 peut être engagée dans l'ouverture 224. Les deux brins 6b et 6c formés par le cordon 6, de part et d'autre de sa partie 6d reçue dans l'ouverture 224, longent alors la zone 225 et sont engagés dans un interstice 228 traversant défini entre les branches 226 et 227. Les deux brins 6b et 6c s'étendent vers le haut à partir de la portion 6d du cordon 6 qui est reçue dans l'ouverture 224. Comme représenté par les flèches F1 et F2 à la figure 2, l'extrémité 6a peut être engagée dans l'ouverture 224, puis les brins 6b et 6c peuvent être rabattus vers l'interstice 228 qui forme ainsi un logement de réception de ces brins. On note X22 l'axe longitudinal central de l'embout 22, cet axe étant confondu avec l'axe longitudinal X8 de la lisse 8. Chaque branche 222 et 223 est pourvue d'une partie 222a, 223a rentrant en direction de l'axe X22 par rapport au reste des branches 222, 223. Ces parties 222a et 223a définissent ainsi deux zones 222b et 223b en creux par rapport aux surfaces externes 222c et 223c des branches 222 et 223 sur la majeure partie de leur longueur. Un manchon métallique 24 est rapporté sur l'embout 22 et destiné à verrouiller l'extrémité 6a du cordon 6 par rapport à cet embout, lorsque le réglage en hauteur de la lisse 8 a été effectué en ajustant la position de cette extrémité 6a par rapport à l'embout 22. De façon tout à fait avantageuse, le manchon 24 est en acier inoxydable ou dans un alliage à base de cuivre tel que le laiton, de sorte qu'il ne risque pas de rouiller, même si le métier M est susceptible de fonctionner dans un environnement humide ou agressif. Le manchon 24 est à section circulaire sur la majeure partie de sa longueur et sa paroi est mince, son épaisseur étant inférieure à 0,3 mm, de préférence voisine de 0,lmm. En pratique, l'épaisseur de paroi du manchon 24 peut être choisie inférieure à 0,6 mm. L'extrémité 241 du manchon 24 est évasée, c'est-à- dire divergente en s'éloignant de sa partie courante 242. L'extrémité opposée 243 est convergente en direction de l'axe central X24 du manchon 24 et en s'éloignant de la partie 242. On note L24 la longueur du manchon 24. Cette longueur est sensiblement inférieure à celle des gaines souples utilisées, par exemple, avec le dispositif connu de EP-A-0 915 195. En pratique, la longueur L24 est comprise entre 10 et 40 mm, de préférence de l'ordre de 20 mm. Le manchon 24 est pourvu de trois emboutis localisés 244, régulièrement répartis autour de l'axe X24 et rentrants en direction de cet axe. Ces trois emboutis ou rétreints définissent le diamètre intérieur minimal du manchon 24, c'est-à-dire le diamètre extérieur nominal d'une pièce pouvant être reçue dans ce manchon au niveau de ces emboutis. Le corps 221 est pourvu de deux dents 22la définies chacune entre une surface 221b perpendiculaire à l'axe X22 et une surface 221c inclinée en direction de cet axe en s'éloignant de l'ouverture 224. Lorsqu'il convient de fabriquer le dispositif 20, le manchon 24 est mis en forme avec des techniques classiques de découpage et d'emboutissage. Puis, il est glissé sur l'extrémité 8a de la lisse 8 et déplacé à distance de cette extrémité, en direction de l'oeillet 8b. L'embout 22 est alors surmoulé sur l'extrémité 8a. On peut ensuite ramener le manchon 24 vers sa première position représentée aux figures 2 et 3, ce qui est possible malgré la présence des dents 221a du fait du caractère incliné des surfaces 221c qui permettent le franchissement des dents 221a par l'extrémité 243. Une fois ce franchissement réalisé, la dent 221 forme une butée à un mouvement du manchon 24 en direction de l'oeillet 8. On est alors dans la configuration des figures 2 et 3. En variante, le manchon 24 peut être conservé à distance de l'embout 22 ou engagé sur cet embout sans toutefois que son extrémité 243 ne dépasse les dents 221a. Une fois l'extrémité 6a du cordon 6 mis en place et le réglage de la hauteur de la lisse réalisée, le cordon est coupé en longueur pour ménager le brin 6b, alors que le brin 6c se prolonge vers le haut pour constituer la partie intermédiaire du cordon 6. Le manchon 24 est alors déplacé dans le sens des flèches F3, c'est-à-dire selon un mouvement de translation parallèle aux axes X22 et X24 alors confondus et dans une direction d'éloignement par rapport à l'oeillet 8b de la lisse 8. Ceci permet d'atteindre la seconde position représentée aux figures 4 et 5 dans laquelle l'extrémité 241 du manchon 24 vient en appui contre un épaulement 229 formé en deux partie 229a et 229b sur les surfaces externes des branches 226 et 227. Ainsi, l'extrémité 241 et l'épaulement 229 constituent une butée au déplacement du manchon 24 de sa position de la figure 2 à celle de la figure 4. Du fait de ce déplacement, les branches 222 et 223, d'une part, et les branches 226 et 227, d'autre part sont rapprochées l'une de l'autre en resserrant l'ouverture 224 et l'interstice 228. En effet, le caractère rigide du manchon 224 lui permet d'exercer sur les branches 222, 223, 226 et 227 un effort centripète E1 en direction des axes X22 et X24r cet effort étant suffisant pour bloquer les brins 6b et 6c dans l'interstice 228, par rapprochement des extrémités 226a et 227a, et pour coincer la partie 6d de l'extrémité 6a dans l'ouverture 224. A ce niveau, on obtient un effet d'amplification de l'effort de serrage E1 qui est exercé par le manchon 24 au niveau des parties 222a et 223a pour fermer les branches 222 et 223 qui ont tendance à pivoter autour de leurs points d'attache sur la zone 225. L'extrémité 6a du cordon est ainsi fermement pincée dans l'ouverture 224 alors aplatie. Les brins 6b et 6c sont quant à eux également fermement pressés contre la zone 225 et serrés entre les branches 226 et 227 du fait de l'effort E1. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 5A, les surfaces en regard 226b et 227b des branches 226 et 227 sont concaves, avec une forme leur permettant de centrer le brin 6c sur l'axe X22 lorsque l'effort E1 les rapproche l'une de l'autre. Dans l'exemple représenté à la figure 5A, les surfaces 226b et 227b comprennent chacune deux portions parallèles reliées par une portion inclinée. Comme représenté à la figure 5b pour une variante de l'invention, les surfaces 226b et 227b peuvent être globalement en forme de V ouvert, ce qui permet également le centrage du brin 6c sur l'axe X22. Les sections correspondantes aux figures 5A et 5B sont prises dans une partie de l'embout 22 où seul est présent le brin 6c, le brin 6b étant reçu dans le logement 228 sur une partie seulement de la hauteur de ce logement. Le déplacement du tube 24 de sa première position vers sa deuxième position permet d'amener l'un des emboutis 244 au niveau de l'une des zones 222b et 223b des branches 222 et 223, ce qui induit une immobilisation par clipsage du manchon 24 sur l'embout 22 dans la configuration des figures 4 et 5. Ainsi, l'effort de serrage du manchon 24 est pérenne. Les zones 222b et 223b et les emboutis 244 peuvent également servir de butée au déplacement du manchon 24 de sa première vers sa seconde position. Dans ce cas, le manchon est plus court que celui représenté sur les figures, de telle sorte que son extrémité avant 241 n'interfère pas avec l'épaulement 229, l'arrêt du déplacement F3 du manchon de sa première vers sa seconde position étant obtenu lorsque les emboutis 244 s'engagent dans les zones 222b et 223b. Dans tous les cas, le fait que l'extrémité avant 241 du manchon 24 est évasée évite que celle-ci ne marque ou de blesse la matière plastique constituant l'embout 22 lors du déplacement du manchon de sa première vers sa seconde position. Le caractère évasé de l'extrémité 241 est représenté sur la figure comme résultant d'une déformation vers l'extérieur de l'extrémité 241. En variante, ce caractère évasé pourrait être obtenu par un chanfrein intérieur de l'extrémité 241 dont la surface extérieure ne serait pas déformée. L'immobilisation obtenue dans la configuration des figures 4 et 5 est réversible, en ce sens qu'il est possible de déplacer à nouveau le manchon 24 vers la position des figures 2 et 3 en chassant les emboutis 244 des zones 222b et 223b par une déformation élastique des branches 222 et 223, du même type que celle qui se produit au terme de la course du déplacement du manchon 24 de sa première vers sa deuxième position. L'utilisation du manchon 24 permet de maîtriser et de limiter l'encombrement diamétral du dispositif 20, le diamètre extérieur maximal D20 du dispositif 20 étant alors déterminé par l'épaisseur des branches 226 et 227, sans que le manchon 24 n'augmente ce diamètre. Les lisses peuvent donc être implantées avec une grande densité, alors que les risques d'usure prématurée des dispositifs d'accrochage sont diminués, voire supprimés. Le corps 221 forme, dans sa partie opposée aux branches 226 et 227, un tube de faible diamètre 221d raccordé à la partie principale du corps 221 par une zone tronconique 221e convergente en direction de l'oeillet 8b. Dans la configuration des figures 4 et 5, les surfaces d'extrémité externes 226c et 227c des branches 226 et 227 sont arrondies et convergentes vers l'axe X22r à l'opposé de la zone 225, avec une forme globalement tronconique. L'extrémité supérieure du dispositif 20 définie par ces surfaces est ainsi conformé pour limiter les chocs ou les frottements avec des dispositifs voisins lorsque ce dispositif se déplace vers le haut par rapport aux dispositifs voisins. La zone 221e a la même fonction lorsque le dispositif 20 se déplace vers le bas. Compte tenu de sa faible épaisseur et de sa longueur L24 relativement modeste, le manchon 24 est léger et n'augmente pas sensiblement l'inertie de l'ensemble formé d'un cordon 6 et d'une lisse 8. Du fait de la très bonne définition de l'emplacement du tube 24 dans la position des figures 4 et 5, grâce aux moyens de butée 229 et 241 et/ou 222b et 223b il est aisé de contrôler sa bonne mise en place notamment lorsque de nombreuses lisses sont juxtaposées dans une configuration prédéterminée, dans la mesure où les manchons correspondant doivent alors être sensiblement alignés. Le mode de déplacement du manchon 24 de sa première position vers sa seconde position, voire, en sens inverse, permet d'envisager une automatisation du mouvement correspondant, ce qui induit un gain de temps et de main d'oeuvre appréciable. Compte tenu du caractère réversible de la mise en place du manchon 24 dans la position des figures 4 et 5, un ajustement en longueur du cordon peut être envisagé, le manchon 24 étant déplacé temporairement vers sa configuration des figures 2 et 3 puis remis en place dans sa configuration des figures 4 et 5, sans altération de l'effort de serrage obtenu grâce au manchon 24. La figure 8 concerne un second mode de réalisation pour lequel les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références. L'ouverture 224 de ce mode de réalisation n'est pas complètement entourée de matière, la branche 223 étant interrompue et formant une ouverture 223o d'introduction latérale de la portion 6d du cordon 6 dans l'ouverture 224. Une fois le manchon 24 en place, cette portion 6d est pincée dans l'ouverture 224 par les branches 222 et 223. Dans le dispositif de l'invention, la partie du corps 221 dans laquelle est surmoulée l'extrémité 8a de la lisse est distincte de la partie formée des éléments 222 à 229 grâce à laquelle l'extrémité 6a du cordon est bloquée. Ainsi, la structure d'accrochage du cordon ne risque pas d'affaiblir la liaison entre l'embout 22 et la lisse 8. Le manchon 24 a été représenté avec une section circulaire continue. Il pourrait être fendu longitudinalement ou formé par enroulement d'une feuille de métal avec recouvrement partiel. Le dispositif peut également servir pour la liaison entre un ou plusieurs cordons 6 et une arcade 4 de métier Jacquard Dans ce cas, la ou les extrémité(s) supérieure(s) du ou des cordon(s) 6 est ou sont surmoulée(s) dans le corps 221 et l'extrémité inférieure de l'arcade 4 est coincée dans l'ouverture 224 | Ce dispositif est utilisé pour l'accrochage (20) d'une lisse (8) de métier à tisser de type Jacquard avec un cordon (6) appartenant au harnais du métier. Il comprend un embout (22) surmoulé sur l'extrémité supérieure (8a) de la lisse (8) et formant une ouverture (24) de passage et de coincement du cordon (6) ainsi qu'un logement (228) de réception de deux brins (6c) du cordon. Il comprend également un manchon rigide (24) monté sur l'embout (22) et mobile en translation sur cet embout entre une première position où il permet l'accès à l'ouverture (224), et une seconde position, où il recouvre l'ouverture et exerce un effort centripète de resserrement de l'ouverture (224) et du logement (228), ce qui permet le blocage de l'extrémité inférieure du cordon (6).Un tel dispositif peut également être utilisé pour accrocher un ou plusieurs cordons sur une arcade. | 1. Dispositif d'accrochage d'un premier élément (8) d'un ensemble de formation de la foule (2-8) dans un métier à tisser (M) de type Jacquard sur un second élément (6) appartenant audit ensemble de formation de la foule, ledit dispositif comprenant un embout (22) surmoulé sur l'extrémité supérieure (8a) dudit premier élément (8) et comportant deux premières branches (222, 223) entre lesquelles est définie une ouverture (224) de passage de l'extrémité inférieure (6a) dudit second élément, ladite extrémité comprenant deux brins (6b, 6c) s'étendant vers le haut à partir d'une portion (6d) dudit second élément reçue dans ladite ouverture, caractérisé en ce que ledit embout (22) comporte deux deuxièmes branches (226, 227) entre lesquelles est défini un logement (228) de réception desdits brins (6b, 6c) et en ce que ledit dispositif comprend également un manchon métallique (24) monté sur ledit embout et mobile en translation sur ledit embout entre une première position (figures 2 et 3), où ledit manchon permet l'accès à ladite ouverture (224) et n'interagit pas avec lesdites deuxièmes branches (226, 227), et une seconde position (figures 4 et 5), où ledit manchon (24) exerce sur lesdites premières branches (222, 223) et sur lesdites deuxièmes branches (226, 227) un effort centripète (El) de resserrement de ladite ouverture (224) et dudit logement (228) et de coincement de ladite portion (6d) et desdits brins (6b, 6c) respectivement dans ladite ouverture (224) et dans ledit logement (228). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdites secondes branches (226, 227) sont pourvues d'extrémités libres (226a, 227a) distantes l'une de l'autre lorsque ledit manchon (24) est dans sa première position et qui forment ensemble l'extrémité supérieure dudit embout (22) lorsque ledit manchon est dans sa seconde position. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une première extrémité (241) dudit manchon (24), qui se trouve sur l'avant de celui-ci lorsqu'il passe de sa première à sa seconde position, est évasée. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la seconde extrémité (243) dudit manchon (24) est convergente en s'éloignant de la première extrémité (241). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit manchon (24) et ledit embout (22) sont pourvus de moyens complémentaires (229, 241) formant butée d'arrêt du mouvement (F3) de translation dudit manchon de sa première vers sa seconde position. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ledit manchon (24) et ledit embout (22) sont également pourvus de moyens complémentaires (221a, 243) formant butée d'arrêt du mouvement de translation dudit manchon de sa seconde position (figures 4 et 5) vers sa première position (figures 2 et 3). 7. Dispositif selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent un relief (229, 221a) ménagé sur une surface périphérique externe dudit embout (22) et contre lequel vient en appui une extrémité (241, 243) dudit manchon (24), lorsque ledit manchon parvient dans l'une desdites positions à partir de l'autre position. 8. Dispositif selon les 6 et 7, caractérisé en ce que ledit relief comprend au moins une dent (221a) ccntre laquelle vient en appui une extrémité (243) dudit manchon lorsque ledit manchon (24) parvient dans ladite première position à partir de ladite seconde position, ladite dent étant compatible (en 221c) avec un déplacement dudit manchon vers ladite première position à partir d'une position opposée à ladite seconde position. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit manchon (24) et ledit embout (22) sont pourvus de moyens complémentaires (222a, 223a, 244) d'immobilisation dudit manchon sur ledit embout dans ladite seconde position (figures 4 et 5) par coopération de formes. 10. Dispositif selon la 9, lesdits moyens d'immobilisation (222a, 223a, 244) constituent également des moyens de butée d'arrêt du mouvement (F3) de translation dudit manchon de sa première vers sa seconde position. 11. Dispositif selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que lesdits moyens d'immobilisation comprennent au moins un relief rentrant (244) formé dans une partie courante (242) dudit manchon (24) ainsi qu'au moins un relief complémentaire (222b, 223b) ménagé sur une partie (222, 223) dudit embout (22), ladite partie étant élastiquement déformable lorsque ledit manchon passe de sa première à sa seconde position. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ledit relief complémentaire (222b, 223b) est ménagé sur l'une desdites deux premières branches (222, 223). 13. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit manchon (24) est en acier inoxydable ou en alliage à base de cuivre, avec une épaisseur de paroi inférieure à 0,6 mm de préférence inférieure à 0,3 mm, de préférence encore de l'ordre de 0,1 mm. 14. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lorsque le manchon (24) est dans sa seconde position, ledit embout (22) présente, au niveau ou au voisinage de chacune de ses extrémités, une zone (221e, 226c, 227c) globalement conique ou tronconique et convergente en s'éloignant de l'extrémité opposée. 15. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites deuxièmes branches (226, 227) sont pourvues de moyens (226b, 227b) de centrage de l'un (6c) desdits brins (6b, 6c) selon un axe longitudinal (X22) dudit embout (22). 16. Métier à tisser de type jacquard (M) comprenant au moins un dispositif (20) selon l'une des précédentes. 17. Procédé de fabrication d'un dispositif (20) selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : a) installer ledit manchon (24) sur ledit premier élément (8), à distance de son extrémité supérieure (8a) b) surmouler ledit embout (22) sur ledit premier élément et, c) éventuellement, déplacer ledit manchon vers sa première position (figures 2 et 3) sur ledit embout. 18. Procédé d'accrochage d'un premier élément (8) d'un dispositif de formation de la foule sur un métier à tisser sur un second élément (6) dudit dispositif au moyen d'un dispositif (20) selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : d) introduire ledit second élément dans ladite ouverture (224) e) disposer lesdits brins (6b, 6c) dans ledit logement (228) et f) déplacer ledit manchon (F3) de sa première position vers sa seconde position. | D | D03 | D03C | D03C 3 | D03C 3/40,D03C 3/42 |
FR2894709 | A1 | "DETECTEUR DE DESTRUCTION ANORMALE DE SECTEUR MEMOIRE" | 20,070,615 | étecteur de destruction anormale de secteur mémoire. Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général de la protection des mémoires non volatiles et des accès à ces mémoires. Les principales fonctions d'une mémoire non volatile sont de garantir le stockage de données dans le temps, l'intégrité des données stockées ainsi que l'utilisation de ces données. Les mémoires non volatiles proposent généralement un stockage dans des secteurs de mémoire, un secteur étant la plus petite entité accessible en écriture ou en lecture. En général, un logiciel dédié à la gestion des secteurs de mémoire est mis en oeuvre pour allouer ces secteurs. C'est en l'occurrence le cas pour la technologie de mémoire non volatile connue sous le nom de technologie Flash où un tel logiciel est dénommé FTL pour Flash Translation Layer en anglais. L'utilisation de mémoire non volatile, par exemple de type Flash, est connue dans l'industrie des cartes à puces. Ainsi, des mémoires de technologie Flash sont ainsi intégrées sur le circuit intégré de la carte et sont utilisées pour stocker du code et des données permanentes. De telles mémoires sont généralement de petite taille, quelques centaines de kilobytes. Elles présentent un bon niveau de sécurité puisqu'elles bénéficient des dispositifs de sécurité implémentés sur de tels circuits. En effet, il est connu de protéger un circuit intégré en intégrant des dispositifs de sécurité, entre autres sous la forme de détecteurs aptes à détecter des anomalies au niveau du fonctionnement du circuit intégré, par exemple, une anomalie de fréquence ou de tension de fonctionnement, ou encore aptes à détecter des anomalies dans l'environnement du circuit intégré, par exemple des détecteurs de lumière. La détection de telles anomalies peut être le signe qu'une attaque est en train d'être effectuée sur le circuit intégré. De tels détecteurs sont donc reliés au microprocesseur du circuit intégré afin de déclencher d'éventuelles actions pour contrer, limiter ou empêcher une attaque, notamment des contre-mesures telles que connues de l'homme du métier. Cependant, il peut arriver que de telles mémoires soient implémentées sur des zones où peu de détecteurs ont été intégré ou qu'elles soient attaquées d'une manière spécifique à laquelle les détecteurs précédemment évoqués ne seraient pas sensibles. Il peut aussi arriver que, afin d'obtenir une carte à capacité de stockage accrue, une mémoire additionnelle non volatile soit implémentée hors d'une zone protégée du circuit intégré. Une telle implémentation est avantageuse, par exemple pour stocker des programmes propriétaires qui peuvent ensuite être téléchargés et exécutés à partir de la mémoire de programme du microprocesseur. Dans ces cas, il reste cependant nécessaire de garantir à l'utilisateur la confidentialité et l'intégrité des données stockées, en particulier s'il s'agit de données de sécurité. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de proposer un nouveau type de dispositif de sécurité permettant de détecter une attaque au niveau d'une mémoire non volatile, notamment dans les cas précédents. La présente invention concerne ainsi un circuit intégré incluant au moins un microprocesseur relié à au moins une mémoire non volatile accessible par secteurs, caractérisé en ce qu'il comprend un détecteur pour révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans ladite mémoire non volatile. L'invention propose ainsi un nouveau type de détecteurs pour détecter, spécifiquement, une détérioration de la mémoire qui peut signer une attaque du circuit intégré dans lequel la mémoire est intégrée ou de la mémoire non volatile lorsque celle-ci est une mémoire additionnelle. On entend par secteur un ensemble de bytes. Ce terme peut donc notamment désigner une page, un bloc, une cellule. En effet, une perturbation des paramètres de fonctionnement ou de l'environnement de fonctionnement de la mémoire entraîne en général un plus grand nombre de secteurs défectueux que le taux normal d'usure classiquement mesuré par le fabricant de manière statistique. Le taux normal d'usure est généralement accessible à l'utilisateur dans des fiches techniques pour chaque type de mémoire. Par exemple, une mémoire Flash de 128 mégabytes garantie 5 ans contiendra physiquement plus que 128 mégabytes, par exemple 140 mégabytes car le fabricant sait qu'en 5 ans, un taux d'utilisation moyen va générer 12 mégabytes de secteurs défectueux. L'invention donne à la mémoire non volatile une plus grande résistance à des dégradations des paramètres de fonctionnement de la mémoire, par exemple des brusques variations de l'alimentation en courant, et à des perturbations de l'environnement, par exemple un bombardement de photons, de particules ou une perturbation par rayonnement électromagnétique. En effet, de telles perturbations engendrent une usure prématurée de la mémoire que l'invention rend détectable. De manière générale, l'invention permet donc de détecter des attaques, de type connu ou non à ce jour, engendrant une détérioration des capacités de la mémoire. Notamment, l'invention permet de détecter les attaques par tir laser qui permettent de forcer le changement de la valeur des bits enregistrés mais, qui, parallèlement, peuvent endommager anormalement les secteurs de mémoire. L'invention met en oeuvre un contrôle physique des secteurs de mémoire en vu de détecter des destructions anormales, signatures d'une attaque. Le détecteur selon l'invention permet ensuite que soit déclenchée une action parmi celles mises à la disposition de l'homme du métier, notamment le déclenchement d'un redémarrage du composant, une mise à jour d'une information qui sera ensuite remontée au système ou à l'utilisateur, l'effacement de toutes les données en mémoire, l'interruption des accès de lecture et d'écriture etc. Dans un mode de réalisation, le circuit intégré incluant des moyens de détection apte à détecter un secteur défectueux dans la mémoire non volatile, il inclut en outre un registre dit d'usure incrémenté à chaque détection d'un secteur défectueux par les moyens de détection. Avantageusement, les moyens de détection utilisent le fonctionnement d'un logiciel de gestion de la mémoire non volatile. Les mémoires non volatiles requièrent en effet une gestion fine des secteurs de mémoire qui peuvent se révéler défectueux au cours du temps à cause d'un phénomène d'usure. Les secteurs défectueux ne peuvent alors plus être écrits ou lus. En général, un logiciel de gestion de la mémoire alloue les secteurs et les marque en secteurs défectueux quand ils sont détectés tels. La détection d'un secteur défectueux ne se fait que lorsqu'un accès à ce secteur défectueux est requis. Ce logiciel est installé dans le microprocesseur qui se sert de la mémoire non volatile pour stocker et lire des données. Dans le cas où il s'agit d'une mémoire Flash, il s'agit de la FTL, précédemment évoquée. Aussi cette réalisation est particulièrement avantageuse car elle exploite une fonction bien connue de tels logiciels qui est de lister les secteurs défectueux qui ne peuvent plus être accédés en lecture ni en écriture. L'invention est ainsi adaptable à nombre de logiciels de gestion de mémoire, en particulier de mémoire Flash. Pratiquement, il est possible d'inclure les moyens de détection dans le logiciel de gestion lui-même ou, indirectement, d'aller consulter une liste de secteurs défectueux tenue par le logiciel de gestion. Cependant, selon cette réalisation, on ne connaît un secteur défectueux que lorsqu'il a été demandé un accès en lecture ou en écriture sur ce secteur. On ne peut donc pas accéder en temps réel au nombre de secteurs défectueux. Dans un mode de réalisation, les moyens de détection incluent des moyens pour réaliser un balayage de la mémoire non volatile à la recherche de secteurs défectueux. De tels moyens pour balayer la mémoire non volatile permettent d'obtenir, à la fin du balayage, un nombre de secteurs défectueux actualisé. Dans un souci d'économie de ressource, le balayage peut être réalisé selon un schéma d'échantillonnage de la mémoire. Par exemple, seulement un secteur sur trois secteurs physiquement voisins est scanné. En fonction des ressources disponibles dans l'application concernée, notamment en temps d'alimentation, le balayage peut être réalisé périodiquement et/ou à l'occurrence d'au moins un évènement particulier, par exemple, la mise sous tension du circuit ou encore l'absence d'activité du processeur. Dans ce dernier cas, on utilise ainsi le temps perdu par le processeur pour mettre à jour le nombre de secteurs défectueux. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le registre d'usure est implémenté sur une autre mémoire que la mémoire non volatile qui est sous contrôle du détecteur. Cela permet notamment d'implémenter les moyens de l'invention 5 dans une mémoire qui est différemment sensible aux mêmes perturbations. Selon une autre caractéristique particulière de l'invention, un contrôle d'intégrité est réalisé au moins sur le registre d'usure. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens de détection 10 sont tels que des opérations nécessaires à la révélation du dépassement du nombre seuil sont réalisées une pluralité de fois. Dans une mise en oeuvre, le nombre seuil est calculé à partir d'un nombre maximum de secteurs défectueux fourni par le fabricant de mémoire. 15 Le détecteur détecte alors si le nombre de secteurs défectueux devient anormal en dépassant une limite. Cependant, dans le cas où une attaque ne détériore qu'une partie des secteurs, aucun dépassement ne sera détecté tant que le nombre seuil ne sera pas dépassé. Aussi, la révélation de l'attaque peut être tardive. 20 Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, le circuit intégré incluant en outre des moyens pour évaluer l'utilisation de la mémoire non volatile, le détecteur révèle le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux par rapport à l'utilisation évaluée. Une telle variante tient compte de l'usure normale de la mémoire et 25 permet de la comparer à une usure observée. Quand l'usure observée est anormale, par exemple plus importante que l'usure normale, on peut ainsi conclure à une attaque selon les principes de l'invention. Dans un mode de réalisation de cette variante, le registre d'usure permet d'enregistrer un historique du nombre de secteurs défectueux et le 30 détecteur révèle le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux, différentiel et défini pour une quantité prédéfinie d'utilisations. La quantité d'utilisation peut être telle que des utilisations successives sont contrôlées ou être telles que le contrôle est réalisé après une pluralité d'utilisations prédéfinie, par exemple dix utilisations. On parle 35 de quantité d'utilisations car, comme on verra dans la suite, il peut s'agir d'un nombre d'utilisation ou d'un nombre pondéré d'utilisations. Lorsque des moyens de balayage de la mémoire ;sont implémentés selon l'invention, le balayage de la mémoire est avantageusement déclenché à chaque période d'une quantité prédéfinie d'utilisations. Avantageusement, le circuit intégré comprend un registre dit d'utilisation incrémenté à chaque utilisation en écriture ou en lecture de la mémoire non volatile. L'incrémentation du registre d'utilisation peut être pondérée en fonction du type d'utilisation, par exemple écriture ou lecture. En effet, les processus d'usure peuvent être différents selon la technologie de mémoire. Notamment, les mémoires de technologie Flash s'usent en écriture et en lecture alors que d'autres types de mémoire non volatile ne s'useront qu'en écriture. Ces deux types d'utilisations, lecture et écriture, n'engendrent donc pas les mêmes statistiques d'usure. Avantageusement, le détecteur est apte à révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans une portion géométrique de la mémoire non volatile. Dans ce cas, le nombre seuil de secteurs défectueux est défini par rapport à une taille de la portion géométrique de la mémoire non volatile et l'invention fonctionne alors en exploitant la proximité géométrique des secteurs défectueux. On détecte alors un petit nombre d'erreur qui, sur une mémoire neuve, ne serait pas révélateur mais qui, corrélé à la proximité géométrique, permet de révéler une attaque de type tir laser . On note ici qu'il existe plusieurs mises en oeuvre fonctionnant selon le même principe. Notamment on peut envisager d'évaluer la proximité des secteurs défectueux entre eux afin de révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux pour une proximité donnée qui définit alors intrinsèquement une portion géométrique de la mémoire. En pratique, une information sur la proximité géométrique des secteurs défectueux est extraite, par exemple, des données d'un logiciel de gestion de la mémoire. Selon une implémentation, le détecteur déclenche une modification dans un registre dit de contrôle destiné à être lu par le microprocesseur en vu de déclencher des actions. Il est connu d'utiliser un tel registre lu périodiquement ou lors de la mise sous tension pour déclencher des actions qui peuvent notamment être des contre-mesures. Un tel registre inclut par exemple plusieurs bits, chacun correspondant à un détecteur auquel le registre est relié et dont il reçoit des ordres de passage à 1 du bit correspondant quand une anomalie est détectée par le détecteur. Dans un autre mode de réalisation, le détecteur déclenche des actions au sein du microprocesseur. L'invention concerne aussi un procédé de détection d'attaque d'une mémoire non volatile accessible par secteurs au sein d'un circuit intégré à microprocesseur. Ce procédé comprend les étapes de détermination du nombre de secteurs défectueux de la mémoire, comparaison du nombre de secteurs défectueux avec un nombre seuil, révélation du dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans ladite mémoire non volatile, signe d'une attaque. Un tel procédé peut être implémenté à l'aide de moyens matériels et/ou logiciels. Ainsi, les différentes étapes du procédé peuvent être déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. Un détecteur selon l'invention peut ainsi être implémenté partiellement ou entièrement sous forme logicielle. Un tel détecteur en est d'autant moins coûteux. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un circuit intégré, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes du procédé. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une représentation schématique d'une carte à puce dans laquelle l'invention est avantageusement mise en oeuvre, - la figure 2 est une représentation schématique d'une première réalisation d'un circuit intégré selon l'invention, - la figure 3 est un organigramme illustrant le fonctionnement des moyens de détection de secteurs défectueux d'une mémoire non volatile selon l'invention, - la figure 4 est une représentation schématique d'une seconde 5 réalisation d'un circuit intégré selon l'invention, - la figure 5 est un organigramme illustrant le fonctionnement d'un détecteur selon l'invention, - la figure 6 est une représentation schématique d'une variante de réalisation d'un circuit intégré selon l'invention. 10 Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente schématiquement une carte à puce 10 munie d'un circuit intégré comprenant une zone sécurisée 11, où est intégré un microprocesseur 12, et une mémoire non volatile 14, généralement 15 implémentée dans une zone non sécurisée 13. Bien que l'illustration proposée sur la figure 1 représente la mémoire non volatile 14 à l'extérieur d'une zone sécurisée 11, on a vu que l'invention peut également être mise en oeuvre pour une mémoire implémentée dans une zone sécurisée 11. En effet, l'invention permettra 20 alors par exemple de détecter des attaques non détectées par les dispositifs de sécurité intégrés à la zone sécurisée 11 ou de faire une double détection par des dispositifs différents de sécurité. La gestion de la mémoire non volatile 14 est classiquement réalisée à l'aide d'un logiciel de gestion 15. Ce logiciel de gestion 15 peut être 25 implémenté sur la zone sécurisée 11, ainsi que représenté, ou à l'extérieur de cette zone 11. Dans le cas où la mémoire non volatile 14 est une mémoire Flash, le logiciel de gestion 15 (Fil pour Flash Translation Layer en anglais) réalise classiquement une traduction dans un format compatible Flash des 30 instructions du microprocesseur. En général, la zone sécurisée 11 est protégée notamment grâce à des détecteurs de sécurité aptes à détecter des conditions anormales de fonctionnement ou d'environnement. Il peut s'agir de détecteurs de fréquence surveillant la fréquence de l'horloge fournie au circuit, de 35 tension détectant une anomalie de la tension d'alimentation, de lumière détectant si le boîtier du circuit intégré est ouvert, de température, de passivation etc. De tels détecteurs ne sont cependant pas communément implémentés dans les mémoires non volatiles 14 destinées à être additionnelles. Il s'ensuit que ces mémoires 14 ne sont pas sécurisées par les détecteurs traditionnels. La figure 2 décrit un circuit intégré selon l'invention. Ce circuit intégré comprend une zone sécurisée 11 et une mémoire non volatile 14 hors de cette zone sécurisée. La zone sécurisée 11 comprend, outre un microprocesseur 12, une mémoire non volatile ROM 21 et une mémoire volatile RAM 22. Selon l'invention, un détecteur 20 apte à révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans la mémoire non volatile 14 est intégré au circuit. Le détecteur 20 est préférentiellement intégré dans la zone sécurisée 11, par exemple dans une mémoire interne du microprocesseur 12 qui pilote le logiciel de gestion 15 de la mémoire 14. Comme représenté sur la figure 2, il peut également être intégré à l'extérieur de la zone sécurisée 11, par exemple au niveau du logiciel de gestion 15 de la mémoire 14. Le fonctionnement d'un tel détecteur peut par exemple être déclenché à la mise sous tension ou à chaque demande d'écriture ou de lecture ou encore à chaque demande d'effacement de secteur de mémoire. Selon une première réalisation illustrée sur la figure 2, le logiciel de gestion 15, ici représenté à l'extérieur de la zone sécurisée 11, inclut des moyens de détection des secteurs défectueux de la mémoire non volatile 14 et le détecteur 20 est relié à ce logiciel de gestion 15 afin de connaître le nombre de secteurs défectueux dans la mémoire 14. Les logiciels de gestion de mémoire Flash comprennent par exemple des moyens de détection qui contrôlent, sous forme d'une routine lancée à chaque demande d'écriture ou de lecture, l'intégrité des secteurs désignés par le logiciel de gestion pour stocker les données en écriture ou pour lire des données. Dans le cas où le fonctionnement d'un secteur contrôlé est défectueux, le secteur en question est mis sur une liste de secteurs défectueux et/ou rayé de la liste des secteurs accessibles. Il est possible selon l'invention d'utiliser de tels moyens de détection, par ailleurs connus, pour déclencher une incrémentation d'un registre dit d'usure 23 à chaque détection d'un nouveau secteur défectueux. On note qu'il est aussi possible d'utiliser le logiciel de gestion 15 de mémoire pour connaître une localisation géométrique des secteurs défectueux. Cette localisation est utile quand le détecteur est apte à révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux en tenant compte de la proximité de ces secteurs défectueux. La figure 3 décrit le fonctionnement des moyens; de détection de secteurs défectueux d'une mémoire non volatile selon l'invention en combinaison avec un registre d'usure 23 dans le cadre du mode de réalisation de la figure 2. Au cours d'une première étape, le logiciel de gestion 15 reçoit une instruction A0. Cette instruction AO est par exemple, l'écriture ou la lecture de données D dans la mémoire 14. Au cours d'une étape Al, le logiciel de gestion 15 traduit cette instruction en un format compatible AO[D,Sec] avec le format de la mémoire 14 pour une écriture ou une lecture des données D dans un secteur Sec. Une étape A2 d'exécution d'une routine de contrôle du secteur Sec est alors réalisée. Dans le cas où le secteur est détecté opérationnel (cas 0), l'instruction d'écriture ou de lecture AO[D,Sec] est réalisée dans une étape A3. Dans le cas où le secteur est détecté défectueux (cas N), l'information est envoyée vers le logiciel de gestion pour une étape de mise à jour A4. Cette étape de mise à jour peut consister à modifier l'image virtuelle de la mémoire contenue dans le logiciel de gestion, par exemple, la FTL. Dans ce cas, le secteur défectueux est mis sur une liste noire et ne sera plus utilisé pour les attributions d'adresse de stockage par la FTL dans l'étape Al. En parallèle de la communication de la détection de secteur défectueux vers le logiciel de gestion, le registre d'usure 23 est incrémenté dans une étape A2'. Les commandes pour cette incrémentation suivent avantageusement, dans la routine de contrôle effectuée avant toute écriture ou lecture, celles correspondant à la communication de la détection d'un secteur défectueux à l'étape A2. Le registre d'usure 23 peut être physiquement implanté au niveau du logiciel de gestion 15 de la mémoire 14, par exemple, au niveau de la FIL. Il peut alors s'agir d'un registre 23 du type de celui utilisé pour des tests et dans lequel est répertorié en sortie d'usine le nombre de secteurs défectueux de la mémoire non volatile, à la différence près que son contenu est modifiable et accessible. Le registre d'usure 23 peut aussi, ainsi que représenté, être implanté au niveau d'une entité particulière qui définit le détecteur 20. On peut aussi envisager qu'une pluralité de registres d'usure 23 soit implémentée à plusieurs endroits du circuit intégré assurant la redondance des données servant au détecteur 20. Avantageusement, le circuit intégré comprend aussi des moyens pour évaluer l'utilisation de la mémoire non volatile 14. Il peut s'agir de mettre en oeuvre un registre d'usure 23 capable, outre le fait d'enregistrer une incrémentation du nombre de secteurs défectueux quand un tel secteur est détecté dans l'étape A2, d'enregistrer un historique du nombre de secteurs défectueux pour au moins deux utilisations correspondant à l'étape A3. Cette mise en oeuvre est représentée par une ligne de points sur la figure 3. Cette ligne de points illustre l'enregistrement du nombre de secteurs défectueux même quand aucun de ces secteurs n'a été détecté lors d'une utilisation de la mémoire 14. Le détecteur 20, questionnant le registre 23, observera alors une différence entre deux nombres de secteurs défectueux. C'est cette différence qui sera alors comparée à un nombre seuil d'usure. Il est alors possible, en mémorisant le nombre de secteurs défectueux pour deux ou un plus grand nombre d'utilisations successives, de détecter quand le nombre de secteurs défectueux augmente à chaque utilisation de la mémoire. Cela permet en particulier de voir que la mémoire est en train d'être endommagée. Il est avantageux ici de prévoir un nombre seuil faible. L'évaluation de l'utilisation peut aussi être mise en oeuvre, ainsi qu'illustré en pointillés sur la figure 3, en déclenchant l'incrémentation d'un registre dit d'utilisation 24 à chaque opération d'écriture ou de lecture. Les commandes correspondant à une telle incrérnentation suivent avantageusement celles correspondant à la détection du bon fonctionnement d'un secteur à l'étape A2 (cas O) dans la routine de contrôle. Ces commandes peuvent aussi suivre une demande d'écriture ou de lecture, par exemple, lors de l'étape Al indépendamment de la routine de contrôle. On peut aussi envisager de pondérer I'incrémentation du registre 24 en fonction de la nature de l'instruction, écriture ou lecture par exemple. En effet, dans certains types de mémoire, l'écriture peut plus user la mémoire que la lecture. Par conséquent, dans la mesure où la valeur inscrite dans le registre d'utilisation 24 va être utilisée selon l'invention pour quantifier une usure normale par rapport à une usure anormale, il est donc judicieux de tenir compte de cette différence d'usure dans l'incrémentation du registre d'utilisation 24. D'une manière similaire à celle présentée pour le registre d'usure 23, un tel registre d'utilisation 24 peut être physiquement implémenté en divers endroits du circuit intégré notamment au niveau de la FTL 15 ou au niveau d'une entité qui définit le détecteur 20. Dans le cas où un registre 24 permettant le décompte des utilisations est mis en oeuvre, il est possible de déclencher le fonctionnement du détecteur 20 périodiquement par rapport à une quantité d'utilisations. On peut envisager par exemple, comme c'est parfois le cas pour les cartes de crédit pour les autorisations de retrait, de ne lancer un contrôle de la mémoire que toutes les dix utilisations, ou toutes les dix utilisations en écriture ou encore toutes les cent utilisations en lecture. La fréquence du déclenchement peut être modulées selon la taille de la mémoire, l'application visée et les ressources disponibles. En utilisant un tel registre d'utilisation 24, on peut aussi aisément ne déclencher un enregistrement du nombre de secteurs défectueux que toutes les dix écritures par exemple et ainsi réaliser un contrôle différentiel toutes les dix utilisations. Cette mise en oeuvre permet de ne pas conserver une valeur absolue du nombre de secteurs défectueux et, par exemple, de remettre à zéro le registre d'usure à chaque dix utilisations. L'implémentation en est rendue plus légère. En outre, la réalisation d'un contrôle différentiel permet de révéler, selon les principes de l'invention, une éventuelle diminution du nombre de secteurs défectueux signant un comportement anormal, par exemple du à la présence d'un programme cheval de Troie , et ainsi de déclencher des actions. De ce qui précède, on constate que, dans le cadre de l'invention, la structure et le fonctionnement du registre d'usure 23 peuvent varier ainsi que la politique de déclenchement du détecteur 20. Un autre mode de réalisation de l'invention peut consister à déclencher régulièrement ou ponctuellement un balayage de la mémoire non volatile 14. Un exemple de réalisation est schématiquement illustré sur la figure 4 où l'entité définissant le détecteur 20 est reliée directement à la mémoire 14 afin de réaliser un balayage de la mémoire 14 à la recherche de secteurs défectueux. Pour réaliser ce balayage, il est envisageable d'utiliser un simple contrôle d'intégrité, par exemple de type ECC, pour Error CodeCorrection en anglais, des données présentes dans un secteur, I'incrémentation du registre d'usure étant déclenchée quand les données ne sont pas intègres. Le balayage peut être exhaustif ou être réalisé selon un échantillonnage en vérifiant aléatoirement ou de manière prévisible un échantillon des secteurs de la mémoire 14 à chaque balayage effectué. La fréquence de déclenchement et de réalisation du balayage peut être variable est en fonction des ressources du circuit intégré, de la fréquence de son alimentation etc. En particulier, un tel balayage peut être réalisé périodiquement dans le temps quand une gestion du temps est prévue en relation avec le circuit intégré. On peut envisager une telle mise en oeuvre, par exemple, dans un circuit intégré de carte SIM où l'alimentation est continue et où des plages de temps et de ressources de traitement de données sont disponibles régulièrement. Il est aussi possible d'envisager de réaliser un balayage à chaque demande d'écriture ou de lecture de la mémoire 14. Une telle mise en oeuvre, assez lourde en terme de ressources de traitement, peut concerner des applications particulières. En utilisant un registre d'utilisation 24, il est aussi possible de déclencher un balayage après un certain nombre d'utilisations, par exemple toutes les cent utilisations. L'avantage de cette mise en oeuvre est de connaître précisément, après le balayage, les secteurs défectueux au moment où ce balayage a été effectué. Ce n'est pas nécessairement le cas quand on exploite le fonctionnement du logiciel de gestion 15 de la mémoire 14 qui, généralement, ne met à jour un secteur Sec défectueux que quand le secteur Sec concerné est sollicité en écriture ou en lecture et est détecté défectueux à ce moment. Des secteurs défectueux non sollicités peuvent ainsi passer inaperçus. Cependant, il n'est pas aisément envisageable de réaliser un tel balayage sur un circuit intégré de carte de crédit où les périodes d'alimentation sont rares et courtes. On préférera alors l'exploitation du fonctionnement du logiciel de gestion 15. Pour des mises en oeuvre de l'invention dans des circuits intégrés où l'utilisation est intermédiaire entre les deux exemples précédents, il est possible que le détecteur 20 déclenche un balayage de la mémoire 14 à chaque mise sous tension du circuit intégré. La figure 5 précise le fonctionnement du détecteur 20 dont la fonction est de révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux. Le détecteur 20 comprend au moins des moyens pour lire le registre d'usure 23 dans une étape B11 et des moyens pour comparer la valeur du registre 23 à un nombre seuil S dans une étape B13. Le déclenchement de ces moyens de lecture B11 et de comparaison B13 correspondent au déclenchement du détecteur 20 et on a vu précédemment qu'il peut être réalisé périodiquement quand une gestion du temps est prévue en relation avec le circuit intégré, à la mise sous tension du circuit intégré, dans le cadre d'une routine d'initialisation ou de contrôle etc. De manière générale, le fonctionnement du détecteur 20 selon l'invention peut être déclenché par tout évènement ou procédé connu de l'homme du métier pour déclencher le fonctionnement d'un détecteur. On comprend qu'il est équivalent que le registre d'usure 23 soit implémenté au niveau du logiciel de gestion 15 ou d'une entité définissant le détecteur 20 à partir du moment où il est accessible à la lecture par le détecteur 20 qui comprend les moyens de comparaison B13. On a vu que le registre d'usure 23 peut être tel qu'il puisse enregistrer un historique du nombre de secteurs défectueux sur plusieurs utilisations. Dans ce cas les moyens de comparaison B13 pourront comparer les nombres de secteurs défectueux à deux utilisations simultanée ou séparées par un certain nombre d'utilisations ou encore comparer l'évolution sur, par exemple, dix utilisations de la différence entre les nombres de secteurs défectueux observés lors de deux utilisations successives. Dans le cas d'une attaque, il se peut en effet que cette différence de nombre de secteurs défectueux d'une utilisation à la suivante soit régulière ou augmente. L'utilisation d'un registre d'utilisation 24 est illustrée en pointillés sur la figure 5. Elle consiste à lire le registre 24 pour connaître une donnée sur l'utilisation correspondant à la valeur lue dans le registre d'usure 23. Alors les moyens de comparaison comparent la valeur du registre d'usure 23[24] fonction de la valeur du registre 24 à un seuil S[24] également fonction de la valeur du registre 24. Lorsque la valeur du registre 23 est inférieure au seuil S (cas N), le 20 détecteur est mis en attente B10. Lorsque la valeur du registre 23 est supérieure au seuil S (cas 0), le détecteur 20 révèle le dépassement du seuil. Cette révélation B14 peut consister à signaler ce dépassement directement au microprocesseur 12 qui déclenche alors des actions, notamment des contre-mesures. 25 Quand le fonctionnement est indirect, par exemple, quand le fonctionnement du détecteur 20 est déclenché à une mise sous tension du circuit intégré indépendamment des programmes exécutés par le microprocesseur 12, cette révélation peut consister à incrémenter un registre de contrôle. 30 La figure 6 décrit un circuit intégré où l'implémentation d'un registre de contrôle 60 est réalisée. Ce registre de contrôle 60 est relié au moins au détecteur 20, mais plus généralement à une pluralité de détecteurs qui chacun peuvent modifier la valeur d'un bit. Ce registre de contrôle 60 est lu par le microprocesseur 12 régulièrement ou lors 35 d'évènements particuliers. La fréquence de la lecture de ce registre de contrôle 60 et son déclenchement peut varier et n'est pas du ressort direct de l'invention. Outre les modes de réalisation illustratifs présentés, on remarque enfin que des mises en oeuvre diverses peuvent être réalisées selon les 5 principes de l'invention définis dans les revendications suivantes | L'invention concerne un circuit intégré incluant au moins un microprocesseur [12] relié à au moins une mémoire non volatile [14] accessible par secteurs. Le circuit intégré comprend un détecteur [20] pour révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans ladite mémoire non volatile [14]. | 1. Circuit intégré incluant au moins un microprocesseur [12] relié à au moins une mémoire non volatile [14] accessible par secteurs, caractérisé en ce qu'il comprend un détecteur [20] pour révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans ladite mémoire non volatile [14]. 2. Circuit intégré selon la 1, caractérisé en ce que le circuit intégré incluant des moyens de détection apte à détecter un secteur défectueux dans la mémoire non volatile [14], il inclut en outre un registre dit d'usure [23] incrémenté à chaque détection d'un secteur défectueux par les moyens de détection. 3. Circuit intégré selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de détection utilisent le fonctionnement d'un logiciel de gestion [15] de la mémoire non volatile [14]. 4. Circuit intégré selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de détection incluent des moyens pour réaliser un balayage de la mémoire non volatile à la recherche de secteurs défectueux. 5. Circuit intégré selon la 4, caractérisé en ce que le 25 balayage est réalisé selon un schéma d'échantillonnage de la mémoire [14]. 6. Circuit intégré selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que le balayage est réalisé périodiquement et/ou à l'occurrence d'au 30 moins un évènement particulier. 7. Circuit intégré selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce qu'au moins le registre d'usure [23] est implémenté sur une autre mémoire que la mémoire non volatile [14] qui est sous contrôle du 35 détecteur [20]. 8. Circuit intégré selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce qu'un contrôle d'intégrité est réalisé au moins sur le registre d'usure [23]. 9. Circuit intégré selon l'une des :1 à 8, caractérisé en ce que les opérations nécessaires à la révélation du dépassement du nombre seuil sont réalisées une pluralité de fois. 10. Circuit intégré selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le nombre seuil est calculé à partir d'un nombre maximum de secteurs défectueux fourni par le fabricant de mémoire. 11. Circuit intégré selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le circuit intégré incluant en outre des moyens pour évaluer l'utilisation de la mémoire non volatile [14], le détecteur [20] révèle le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux par rapport à l'utilisation évaluée. 12. Circuit intégré selon les 2 et :11, caractérisé en ce que, le registre d'usure [23] permet d'enregistrer un historique du nombre de secteurs défectueux et le détecteur [20] révèle le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux, différentiel et défini pour une quantité prédéfinie d'utilisations. 13. Circuit intégré selon les 4 et 1.1, le balayage de la mémoire [14] étant déclenché après une quantité prédéfinie d'utilisations. 14. Circuit intégré selon la 11, caractérisé en ce qu'il inclut un registre dit d'utilisation [24] incrémenté à chaque utilisation en écriture et/ou en lecture de la mémoire non volatile [14]. 15. Circuit intégré selon la 14, caractérisé en ce que I'incrémentation du registre d'utilisation [24] est pondérée en fonction du type d'utilisation. 16. Circuit intégré selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le détecteur [20] est apte à révéler le dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans une portion géométrique de la mémoire non volatile [14]. 17. Circuit intégré selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le détecteur [20] déclenche une modification dans un registre dit de contrôle [60]destiné à être lu par le microprocesseur [12] en vu de déclencher des actions. 10 18. Circuit intégré selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que le détecteur [20] déclenche des actions au sein du microprocesseur [12]. 15 19. Procédé de détection d'attaque d'une mémoire non volatile [14] accessible par secteurs au sein d'un circuit intégré à microprocesseur [12], caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : - détermination du nombre de secteurs défectueux de la mémoire non volatile [14], 20 - comparaison du nombre de secteurs défectueux avec un nombre seuil, -révélation du dépassement d'un nombre seuil de secteurs défectueux dans ladite mémoire non volatile [14]. 25 20. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de détection d'attaque selon la 19 lorsque ledit programme est exécuté par un circuit intégré. 30 | G | G11,G06 | G11C,G06K | G11C 29,G06K 19,G11C 7,G11C 16 | G11C 29/06,G06K 19/073,G11C 7/24,G11C 16/22 |
FR2889951 | A1 | EMULSION COSMETIQUE COMPRENANT UNE HYDROXYALKYLUREE ET UNE POLYOLEFINE A PARTIE POLAIRE | 20,070,302 | R1 R4 \ N-CO-N \ R2 R3 (I) L'invention concerne une émulsion eau-dans-huile comprenant un dérivé d'urée et un émulsionnant polyoléfine à partie polaire, ainsi que l'utilisation de l'émulsion dans les domaines cosmétique ou dermatologique. La peau humaine est constituée de deux compartiments, à savoir un compartiment superficiel, l'épiderme, et un compartiment profond, le derme. L'épiderme humain naturel est composé principalement de trois types de cellules qui sont les kératinocytes, très majoritaires, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Chacun de ces types cellulaires contribue par ses fonctions propres au rôle essentiel joué dans l'organisme par la peau. En particulier, les kératinocytes subissent un processus de maturation continu et orienté qui, des kératinocytes se trouvant dans la couche basale de l'épiderme, aboutit la formation de cornéocytes, qui sont des cellules mortes totalement kératinisées constituées de kératinocytes au stade terminal de leur différenciation. Ce processus de différenciation permet d'aboutir la formation des lipides organisés en bicouche dans le stratum corneum. Il permet également de produire les constituants du NMF (Natural Moisturizing Factor) composé de petites molécules hydrosolubles à fort pouvoir hygroscopique jouant un rôle hydratant. Les NMF agissent en outre comme plastifiants, et contribuent ainsi à la souplesse de la peau. Le stratum corneum ainsi constitué joue un rôle capital au niveau de la fonction barrière et de l'hydratation. On sait que la peau a tendance à se dessécher du fait de facteurs environnementaux (pollution, vent, froid, air conditionné), psychologiques (fatigue, stress) ou hormonaux (ménopause). Or, il est important que la peau soit bien hydratée et ne subisse pas de perte en eau risquant d'entraîner un flétrissement et un dessèchement de la peau. Aussi, il est courant d'incorporer dans les compositions cosmétiques des humec- tants, qui sont des substances hygroscopiques qui provoquent une réhydratation de la peau par captation de l'eau atmosphérique et par rétention de l'eau dans la peau. Des exemples de ces hydratants sont les constituants du NMF mentionné précédemment. Le NMF est principalement constitué d'acides aminés (65%), d'acides organiques (21%) dont l'acide pyrrolidone carboxylique, d'ions (8%), d'urée (4%) et de sucres (2%). Ainsi, il est connu aussi d'utiliser les acides hydroxylés et leurs sels, et notamment l'acide lactique et le lactate de sodium pour améliorer la souplesse et l'élasticité de la peau (M. Rieger, Cosmetics & Toiletries, 1992, vol. 107, pp.89-90.). L'urée a également été utilisée à cette fin (FR-2 181 659). Il existe par ailleurs dans le commerce des mélanges de constituants du NMF, utilisables dans le domaine 2889951 2 cosmétique, tels que les produits vendus sous les dénominations commerciales Hydrasoft par la société VINCIENCE et Hydrosmyl LS4513 par la société COGNIS. Enfin, certains polyholosides hétérogènes sont des précuseurs biologiques de sucres et donc utilisables comme hydratants. Outre les constituants du NMF, on a aussi utilisé pour améliorer l'hydratation de la peau des polyols tels que le propylène glycol ou la glycérine, et des glycosaminoglycannes (GAG), ou mucopolysaccharides. Ces composés ont une forte capacité de rétention d'eau. Parmi ceux-ci, les GAG sulfatés et l'acide hyaluronique sont synthétisés par les kératinocytes. Outre la solution consistant à apporter ces composés à la peau par voie exogène, il a donc aussi été proposé d'utiliser des composés favorisant leur synthèse (voie endogène). Il est également connu des demandes DE-A-2703185 et EP-A-1535607 une com15 position hydratante de soin de la peau et des cheveux comprenant une hydroxyalkyl urée, en particulier la N-(2-hydroxyéthyl)-urée. Il n'en demeure pas moins qu'il reste le besoin de disposer de compositions ayant une action hydratante améliorée permettant de prévenir et/ou lutter de façon plus 20 efficace contre les signes du dessèchement cutané. Le but de la présente invention est donc de disposer d'une composition comprenant une hydroxyalkyl urée dont l'action hydratante est améliorée. Les inventeurs ont découvert que les propriétés hydratantes des dérivés hydroxyalkylurée peuvent être améliorées en formulant ces dérivés dans une émulsion eau-dans-huile contenant comme émulsionnant une polyoléfine à partie polaire. De façon plus précise, l'invention concerne une composition comprenant une 30 phase aqueuse dispersée dans une phase huileuse, et au moins un composé d'urée de formule (I) suivante: R1 R4 \ / N CO N \ R2 R3 (I) dans laquelle: R1, R2, R3 et R4 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyl en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyl en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyles, où au moins un des radicaux R1 à R4 représente un groupe hydroxyalkyle, 2889951 3 ainsi que leurs sels, leurs solvats, et leurs isomères, et au moins un émulsionnant polyoléfine à partie polaire. L'invention a également pour objet un procédé cosmétique (non thérapeutique) de traitement ou de maquillage des matières kératiniques comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une composition telle que décrite précédemment. Le procédé s'applique en particulier pour la peau et les lèvres, notamment pour la peau ou les lèvres sèches. L'invention a encore pour objet l'utilisation cosmétique d'une composition telle que décrite précédemment pour hydrater les matières kératiniques, en particulier la peau et les lèvres. Le composé d'urée présent dans la composition selon l'invention est un composé de formule (I) suivante: R1 R4 \ / N CO N \ R2 R3 (I) dans laquelle: R1, R2, R3 et R4 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyl en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyl en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyles, où au moins un des radicaux R1 à R4 représente un groupe hydroxyalkyle, ainsi que leurs sels, leurs solvats, et leurs isomères. Pour les composés de formule (I) : - De préférence R1 désigne un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 et R2, R3, R4 dé-signent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe al-30 kyle en C1-C4; Préférentiellement R1 désigne un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 comprenant de 1 à 5 groupes hydroxyles, notamment 1 groupe hydroxyle, et R2, R3, R4 désignent un atome d'hydrogène; - Plus préférentiellement, R1 désigne un groupe hydroxyalkyle en C2-C4 comprenant 1 groupe hydroxyle et R2, R3, R4 désignent un atome d'hydrogène. Parmi les groupes alkyle, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, npropyle, iso-40 propyle, n-butyle, iso-butyle et tert-butyle. Parmi les groupes hydroxyalkyle, on préfère ceux contenant un seul groupe hydroxyle et en particulier les groupes hydroxyéthyle, hydroxypropyle, hydroxybutyle, hydroxypentyle et hydroxyhexyle. Parmi les sels, on peut citer les sels d'acides minéraux, tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide phosphorique, l'acide borique. On peut également citer les sels d'acides organiques, qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes acide carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyle. On peut notamment citer l'acide propionique, l'acide acétique, l'acide téréphtalique, l'acide citrique et l'acide tartrique. Par solvat, on entend un mélange stoechiométrique dudit composé de formule (I) avec une ou plusieurs molécules d'eau ou de solvant organique, un tel mélange étant issu de la synthèse du composé de formule (I). Comme composés de formule (I) préférés, on peut citer le N-(2hydroxyéthyl)-urée; le N-(2-hydroxypropyl)-urée; le N-(3-hydroxypropyl)urée; le N-(2,3-dihydroxypropyl)- urée; le N-(2,3,4,5,6-pentahydroxyhexyl) - urée; le N-méthyl-N-(1,3,4,5,6-pentahydroxy-2-hexyl)- urée; le N-méthylN'-(1-hydroxy-2-méthyl-2-propyl)- urée; le N-(1-hydroxy-2-méthyl-2-propyl) - urée; le N-(1,3-dihydroxy-2- propyl)-urée; le N-(tris-hydroxyméthylméthyl)-urée; le N-éthyl-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée; le N,N-bis-(2hydroxyéthyl)- urée; le N,N'-bis-(2-hydroxyéthyl)- urée; le N,N-bis-(2hydroxypropyl)- urée; le N,N'-Bis-(2-hydroxypropyl)- urée; le N,N-Bis-(2hydroxyéthyl)-N'-propyl-urée; le N,N-Bis-(2-hydroxypropyl)-N'-(2hydroxyéthyl)- urée; le N-tert.Butyl-N'-(2-(hydroxyéthyl)-N'- (2(hydroxypropyl)- urée; le N-(1,3-dihydroxy-2-propyl)-N'-(2-hydroxyéthyl)urée; le N,N-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N',N'-dimethyl- urée; le N,N,N',N'tetrakis-(2-hydroxyéthyl)- urée; le N',N'-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N',N'-bis(2-hydroxypropyl)-urée; et leurs mélanges. De préférence, le composé de formule (I) est la N-(2-hydroxyéthyl)-urée. Les composés de formule (I) sont des composés connus et notamment décrits dans la demande DE-A-2703185. Parmi ceux-ci, le N-(2-hydroxyéthyl)-urée est en outre disponible dans le commerce, sous forme de mélange à 50% en poids dans l'eau, auprès de la société NATIONAL STARCH sous la dénomination commerciale Hydrovance . Le composé de formule (I) peut être présent dans l'émulsion selon l'invention en une teneur allant de 1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 % à 25 % en poids, et préférentiellement allant de 2 % à 20 % en poids. Les polyoléfines à partie polaire utilisables dans l'invention sont connues dans d'autres domaines. Ainsi, elles sont décrites par exemple dans les documents US-A-5,129,972 et US-A-4,919,179, comme stabilisants d'émulsions explosives. Par ailleurs, ces composés sont connus comme stabilisants de compositions ferti- lisantes (voir les documents US-A-5, 518,517 et US-A-5,858,055) en vue d'obtenir un relargage contrôlé des substances fertilisantes. Les polyoléfines à partie(s) polaire(s) utilisées dans la composition de l'invention sont constituées d'une partie apolaire polyoléfinique et d'au moins une partie polaire. Elles peuvent présenter une structure de type bloc ou peigne. La partie apolaire polyoléfinique comprend au moins 40 atomes de carbone et de préférence de 60 à 700 atomes de carbone. Cette partie apolaire peut être choisie parmi les polyoléfines telles que les oligomères, les polymères et/ou les copolymères d'éthylène, d'éthylène, de propylène, de 1-butène, d'isobutène, de 1-pentène, de 2-méthyl-1-butène, de 3-méthyl-1butène, de 1-héxène, de 1-heptène, de 1- octène, de 1-décène, de 1undécène, de 1-dodécène, de 1-tridécène, de 1-tetradécène, de 1pentadécène, de 1-hexadécène, de 1-heptadécène et de 1-octadécène. Ces polyoléfines sont hydrogénées ou non. Par ailleurs, les polyoléfines à partie polaire utilisées dans l'émulsion de l'invention comportent au moins une partie polaire. Cette partie polaire leur confère des propriétés amphiphiles. Ainsi, ces polyoléfines à partie polaire abaissent la tension interfaciale (eau/huile) d'au moins 10 mN/m quand ils sont présents à une concentration de 0,01 % en poids par rapport au poids total de la phase huileuse. Par exemple, la polyoléfine à terminaison succinique commercialisée sous la dénomi- nation Lubrizol 2724 par la société Lubrizol, à une concentration de 0, 01% en poids par rapport au poids total de la phase huileuse, abaisse la tension interfaciale de 15 mN/m à l'interface d'une phase aqueuse constituée d'une solution aqueuse à 1 /o de MgSO4, et d'une phase huileuse comportant un mélange d'huiles (isohexadécane/polyisobutène hydrogéné/silicone volatile dans un rapport 8/6/4). La partie polaire des polyoléfines à partie polaire de l'invention peut être anionique, cationique, non ionique, zwitterionique ou amphotère. Elle est par exemple constituée de polyalkylène-glycols ou de polyalkylène-imines, ou encore d'acides ou de diacides carboxyliques, de leurs anhydrides ou de leurs dérivés tels que leurs esters, leurs amides et leurs sels, et leurs mélanges. Les polyoléfines à par-tie polaire acide carboxylique peuvent être par exemple issues de la réaction entre une polyoléfine et au moins un acide ou anhydride carboxylique éventuellement totalement ou partiellement salifié, choisi dans le groupe comprenant l'acide ou l'anhydride succinique, l'acide maléique, l'anhydride maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique (ou acide méthyl maléique), l'acide mésaconique (ou acide méthyl fumarique), l'acide aconitique, , leurs dérivés esters ou amides, et leurs mélanges. De préférence, la partie polaire est constituée par l'acide ou l'anhydride succinique, les esters ou amides de l'acide ou de l'anhydride succinique, les sels de métal alcalin ou alcalino-terreux ou sels organiques de l'acide ou de l'anhydride suc- cinique, ou les sels partiels des monoesters ou monoamides de l'acide ou de l'anhydride succinique, ou bien encore par un polyoxyéthylène. Les polyoléfines à partie polaire polyoxyéthylène peuvent être par exemple choisies parmi les polymères diblocs polyisoprène-polyoxyéthylène, les polymères poly(éthylène-co-propylène)-polyoxyéthylène et leurs mélanges. Ces polymères sont décrits dans la publication de Allgaier, Poppe, Willner, Richter (Macromolecules, 1997, vol. 30, p.1582-1586). Les polyoléfines à partie polaire acide ou anhydride succinique peuvent être choi- sies notamment parmi les dérivés polyoléfines d'acide ou d'anhydride succinique décrits dans les brevets US-A-4,234,435, US-A-4, 708,753, US-A-5,129,972, US-A-4,931,110, GB-A-2,156,799, US-A-4,877,756 et US-A-4,919,179. La partie polyoléfine peut être constituée par exemple de polyisobutylène, hydrogéné ou non, de poids moléculaire allant de 400 à 5000. Dans le polyisobutylène à terminaison succinique ainsi obtenu, la partie succinique peut être éventuellement modifiée, c'est-à-dire estérifiée, amidifiée ou sous forme de sel. Elle peut être modifiée par des alcools, des amines, des alcanolamines ou des polyols, ou encore se trouver sous forme de sels de métal alcalin ou alcalino-terreux, d'ammonium ou encore de base organique comme les sels de diéthanolamine, de triéthanolamine, de diéthy- léthanolamine. Les polyoléfines à terminaison succinique estérifiée ou amidifiée sont des produits de réaction de (a) une polyoléfine à terminaison succinique, et de (b) une amine ou un alcool, pour former une amide ou un ester. Le terme amine utilisé ici comprend tous types d'amines dont les alcanolamines. Il peut s'agir par exemple de mono-amines primaires, secondaires ou tertiaires, ces ami- nes pouvant être aliphatiques, cycloaliphatiques, aromatiques, hétérocycliques, saturées ou insaturées. Comme exemple d'alcanolamines, on peut citer la diéthyléthanolamine, la triéthanolamine. Par ailleurs, les alcools peuvent être des mono- ou poly-alcools. Les mono-alcools comprennent les alcools aliphatiques primaires, secondaires ou tertiaires, et les phénols. Les poly-alcools peuvent être par exemple choisis parmi les poly-alcools aliphatiques, cycloaliphatiques, aromatiques et hétérocycliques. Comme exemples de polyalcool, on peut citer le glycérol. 2889951 7 Les polyoléfines à terminaison succinique modifiée (estérifiée ou amidifiée) et leur procédé de préparation sont décrits en particulier dans le document US-A-4,708,753. On utilise de préférence des polyoléfines à terminaison succinique es- térifiée. Comme polyoléfines à terminaison succinique, on peut citer notamment les polyisobutylènes à terminaison succinique estérifiée, notamment estérifiée par la diéthanolamine, et leurs sels, notamment les sels de diéthanolamine, tels que les produits commercialisés sous les dénominations Lubrizol 2724, Lubrizol 2722 et Lubrizol 5603 par la société Lubrizol. Un autre exemple de polyoléfine à partie polaire utilisable dans l'invention est le produit de la réaction de l'anhydride maléique avec le polyisobutylène, tel que les produits commercialisés sous les dénominations Glissopal (Glissopal 2300, 1300 et 1000) (nom INCI: polyisobutene) par la société BASF. La polyoléfine à partie polaire particulièrement préférée est un produit réactionnel de l'anhydride polyisobuténylsuccinique avec de la diéthyléthanolamine, formant ainsi un sel de diéthyléthanolamine de polybutène succinate de 2-(N, N diéthyl)-amino éthyle. Ce produit est vendu par exemple sous la dénomination Lubrizol 5603 par la société Lubrizol, et peut être représenté par la formule suivante: O /- O VN \ R O OH +NH n dans laquelle R représente un groupe polyisobutényle, notamment de masse moléculaire en poids de 1000. Ce produit a pour nom INCI: Hydroxyethyldiethonium Polyisobutenyl Triethylaminosuccinate (and) Diethyl ethanolamine. Une autre polyéoléfine à partie polaire particulièrement préférée est un ester de polyisobutényl succinate de diéthanolaminoéthyle et de triéthanolamnine. Ce pro-duit est vendu par exemple sous la dénomination Chemccinate 2000 par la société Chemron. Comme polyoléfine à partie polaire, on peut également utiliser un ester de 35 polyisobutényl succinate de glycéryle, notamment celui vendu sous la dénomination Chemccinate 1000 AF par la société Chemron. De préférence, le ou les polyoléfines à partie polaire, telles que définies ci-dessus, sont présentes dans l'émulsion selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, de préférence de 0,1 % à 7 % en poids, et mieux encore de 0,2 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition La composition selon l'invention contient une phase aqueuse dispersée dans une phase huileuse L'émulsion eau-dans-huile. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la phase huileuse de la composition selon l'invention contient au moins une huile. On entend par "huile" un corps gras liquide à la température ambiante (25 C). Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple: - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène (ou squalane) ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la so- ciété Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R'COOR2 et R'OR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoa- tes d'alcools gras; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol; les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrytyle; les dérivés lipophiles d'acides aminés, tels que le lauroyl sarcosinate d'isopropyle (nom INCI: Isopropyl Lauroyl Sarcosinate) commercialisé sous la dénomination Eldew SL 205 par la société Ajinomoto; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles minérales (mélange d'huiles hydrocarbonées dérivées du pétrole; nom INCI: Mineral oil), les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, l'huile de vaseline, les polydécènes, l'isohexadecane, l'isododecane, l'isoparaffine hydrogéné tel que l'huile de Parléam commercialisée par la société NOF Corporation (nom INCI; Hydrogenated Polyisobutene) ; - des alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétéarylique), l'octyl dodécanol, le 2-butyloctanol, le 2- hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol ou l'alcool oléique; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclopentasiloxane et la cyclohexadiméthylsiloxane; les polydiméthylsiloxanes compor- tant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphényl-méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthylsiloxysilicates, et les polyméthylphénylsi-loxanes; - leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition contient au moins une huile choisie parmi les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine 20 minérale ou synthétique, tels que l'huile de Parléam. La phase huileuse de la composition selon l'invention peut comprendre d'autres corps gras notamment choisis parmi les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique; les gom- mes telles que les gommes de silicone (diméthiconol) ; les cires; les corps gras-pâteux; et leurs mélanges. La phase huileuse comprenant tous les corps gras et les adjuvants lipidiques éventuellement présents (par exemple charges, actifs, etc) peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant généralement de 5 à 80 %, de préférence de 10 à 60 % en poids et mieux de 10 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse de la composition de l'invention peut être présente en une teneur allant de 20 à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 50 à 92 % en poids, et mieux allant de 60 à 90 % en poids. Elle contient au moins de l'eau, notamment en une teneur allant de 40 % à 90 en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 50 % à 85 % en poids. Elle peut contenir, outre l'eau, un ou plusieurs solvants miscibles à l'eau ou au moins en partie miscibles à l'eau à la température ambiante. Par "température ambiante", il faut comprendre une température d'environ 25 C, à pression atmosphérique normale. Comme solvants miscibles à l'eau, on peut citer notamment les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol et l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l'éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3 butylène glycol et le dipropylène glycol, les cétones en C3 et C4 et les aldéhydes en C2 à C4 Le ou les solvants miscibles à l'eau peuvent être présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut être une émulsion E/H ou encore une émulsion multiple E /H /E. Cette émulsion E/H peut être utilisée telle quelle ou être utilisée pour la préparation d'émulsion multiple E/H/E par incorporation de l'émulsion E/H primaire dans une phase aqueuse externe additionnelle. Ainsi, les émulsionnants polyoléfine à partie polaire décrits ci-dessus peuvent être utilisés aussi comme émulsionnants d'émulsion multiple E/H/E. La composition de l'invention peut constituer notamment une composition cosmé- tique, dermatologique ou pharmaceutique et plus particulièrement une composition cosmétique, notamment destinée à une application sur les matières kératiniques, en particulier sur la peau et/ou les muqueuses. Les compositions de l'invention, peuvent comprendre au moins une matière colo- rante pouvant notamment être présent à raison de 0,01 % à 40 % en poids, notamment de 0,01 % à 30 % en poids et en particulier de 0,05 % à 25 % en poids, par rapport au poids total du produit. Les matières colorantes peuvent être choisies parmi les pigments, les colorants hydrosolubles ou liposolubles, les nacres, les paillettes et leurs mélanges. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase hydrophile liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Par nacres, il faut comprendre des particules sées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. On peut également citer les pigments à effet tels les particules comportant un substrat organique ou minéral, naturel ou synthétique, par exemple le verre, les résines acrylique, le polyester, le polyuréthane, le polyéthylène téréphtalate, les céramiques ou les alumines, ledit substrat étant recouvert ou non de substances métalliques comme l'aluminium, l'or, l'argent, le platine, le cuivre, le bronze, ou d'oxydes métalliques comme le dioxyde de titane, l'oxyde de fer, l'oxyde de chrome et leurs mélanges. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec des oxydes de fer, le mica titane recouvert avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mi-ca titane recouvert avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. On peut également utiliser les pigments interférentiels, notamment à cristaux liquides ou multicouches. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. Les compositions selon l'invention peuvent, de plus, comprendre tous les ingré- dients classiquement utilisés dans les domaines concernés et plus spécialement dans le domaine cosmétique et dermatologique. Ces ingrédients sont en particulier choisis parmi les matières colorantes, les vitamines, les antioxydants, les épaississants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les antioxydants, les fil- tres UV, les actifs hydrophiles ou lipophiles et leurs mélanges, les charges. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans les domaines concernés et par exemple de 0,01 % à 20 % du poids total de la composition. De façon connue, la composition selon l'invention peut également contenir des agents actifs habituels dans le domaine cosmétique ou dermatologique. On peut citer en particulier tous les actifs connus pour leur activité sur le vieillissement de la peau comme les agents keratolytiques ou prodesquamants, par exemple les ahydroxy-acides, les R-hydroxy-acides, les a-ceto-acides, les rétinoïdes et leurs esters, le rétinol, l'acide rétinoïque et ses dérivés On peut citer aussi les vitamines, telles que par exemple les vitamines C, B3 ou PP, B5, E et les dérivés de ces vitamines et notamment leurs esters; la vitamine K et ses dérivés (K1, K2, ...); les agents anti-radicaux libres; les filtres solaires; les agents hydratants comme les polyols; la DHEA et ses dérivés; le coenzyme Q10; les agents blanchissants et dépigmentants comme l'acide kojique, les dérivés de para-aminophénols, l'arbutine et leurs dérivés, et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés à ajouter à la composition selon l'invention et leurs quantités, de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée. La composition selon l'invention peut se présenter notamment sous forme d'une crème, de pommade de lait, de sérum, de lotion. La composition de l'invention peut être par exemple utilisée pour le soin, le traitement, le maquillage des matières kératiniques (notamment d'être humain), telles que la peau, les lèvres, les cheveux, les cils, les ongles, et en particulier de la peau (notamment du visage, du corps, du cuir chevelu) et des lèvres. La composition selon l'invention peut être un produit pour le soin de la peau, no- tamment pour le visage, le cou, le contour de l'ceil, le corps, ou une composition de maquillage, notamment un produit de maquillage des lèvres (rouge à lèvres), un fond de teint, un fard à joues, un fard à paupières, un eye-liner, un produit anti-cernes, un produit de maquillage du corps. Avantageusement, la composition est une composition non rincée. La composition de l'invention peut aussi être utilisée pour le soin et/ou le traite-ment des cheveux (par exemple masque pour cheveux). L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples décrits ciaprès, les teneurs étant exprimées en pourcentage pondéral. Exemple 1: On a préparé une émulsion eau-dans huile comprenant les ingrédients suivants: Phase 1: 7 % Isohexadécane Cyclopentasiloxane 5 % Isododécane 2 % Mélange de polyisobutényl succinate de 3,5 % triéthanolaminediéthanolamine et de palmitate de 2-éthylhexyle (Chemccinate 2000 de Chemron) Phase 2: 7,5 % N-(2-hydroxyéthyl)-urée Sulfate de magnésium 0,8 % Eau qsp 100 % La phase 2 est introduite sous vive agitation dans la phase 1. On obtient une émulsion eau-dans-huile fluide. L'application de la composition sur le visage permet d'hydrater la peau de manière satisfaisante et sans effet collant. Exemple 2 comparatif: hors invention On a préparé une émulsion similaire à celle de l'exemple 1 en remplaçant le polyisobutényl succinate par un autre émulsionnant, l'isostéarate de polyglycérol-3, ne faisant pas partie de l'invention. Phase 1: Isohexadécane Cyclopentasiloxane Isododécane Isostéarate de polyglycérol-3 Phase 2: N-(2-hydroxyéthyl)-urée 7,5 % Sulfate de magnésium 0,8 % Eau qsp 100 % L'émulsion est préparée de la même manière que celle de l'exemple 1. L'application de cette émulsion sur la peau confère une performance hydratante inférieur à celle obtenue avec l'émulsion selon l'invention de l'exemple 1. Exemple 3: On prépare une émulsion eau-dans huile comprenant les ingrédients suivants: Phase 1: Isohexadécane 10% Cyclopentasiloxane 5 % Isododécane 2 % Mélange de polyisobutényl succinate de sel de diéthyléthanolamine de polybutène succinate de 2-(N, N diéthyl)-amino éthyle (Lubrizol 5603 de Lubrizol) 3,5 % Phase 2: N-(2-hydroxyéthyl)-urée 7,5 % Sulfate de magnésium 0,8 % Eau qsp 100 % 7% 5% 2% 3,5 % La phase 2 est introduite sous vive agitation dans la phase 1. On obtient une émulsion eau-danshuile fluide. L'application de la composition sur le visage permet d'hydrater la peau de manière satisfaisante et sans effet collant. 2889951 15 | L'invention concerne une composition comprenant une phase aqueuse dispersée dans une phase huileuse, et au moins un composé de formule (I) suivante : dans laquelle :R1, R2, R3 et R4 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyl en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyl en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyles, où au moins un des radicaux R1 à R4 représente un groupe hydroxyalkyle,ainsi que leurs sels, leurs solvats, et leurs isomères,et au moins un émulsionnant polyoléfine à partie polaire.Application en cosmétique, notamment soin et au maquillage des matières kératiniques. | 1. Composition comprenant une phase aqueuse dispersée dans leuse, et au moins un composé de formule (I) suivante: R1 R4 \ / N CO N \ R2 R3 dans laquelle: R1, R2, R3 et R4 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe alkyl en C1-C4 ou un groupe hydroxyalkyl en C2-C6 pouvant contenir de 1 à 5 groupes hydroxyles, où au moins un des radicaux R1 à R4 représente un groupe hydroxyalkyle, ainsi que leurs sels, leurs solvats, et leurs isomères, et au moins un émulsionnant polyoléfine à partie polaire. 2. Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que pour les composés de formule (I) R1 désigne un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 et R2, R3, R4 désignent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que pour les composés de formule (I) R1 désigne un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 comprenant de 1 à 5 groupes hydroxyles, et R2, R3, R4 désignent un atome d'hydrogène. 4. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que R1 dé-signe un groupe hydroxyalkyle en C2-C6 comprenant 1 groupe hydroxyle. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractéri- sée par le fait que pour les composés de formule (I) R1 désigne un groupe hydroxyalkyle en C2-C4 comprenant 1 groupe hydroxyle et R2, R3, R4 désignent un atome d'hydrogène. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractéri- sée par le fait que le composé de formule (I) est choisi parmi le N-(2-hydroxyéthyl)-urée; le N-(2-hydroxypropyl)-urée; le N-(3hydroxypropyl)-urée; le N-(2,3-dihydroxypropyl)- urée; le N-(2,3,4,5,6pentahydroxyhexyl)- urée; le N-méthyl-N-(1,3,4,5,6-pentahydroxy-2-hexyl)urée; le N-méthyl-N'-(1-hydroxy-2-méthyl-2-propyl)- urée; le N-(1-hydroxy2-méthyl-2-propyl)- urée; le N-(1,3- dihydroxy-2-propyl)-urée; le N-(trishydroxyméthyl-méthyl)-urée; le N-éthyl-N'-(2- une phase hui- (I) hydroxyéthyl)- urée; le N,N-bis-(2-hydroxyéthyl)- urée; le N,N'-bis-(2hydroxyéthyl)- urée; le N,N-bis-(2-hydroxypropyl)- urée; le N,N'-Bis-(2hydroxypropyl)- urée; le N,N-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N'-propyl-urée; le N,NBis-(2-hydroxypropyl)-N'-(2-hydroxyéthyl)- urée; le N-tert.Butyl-N'-(2(hydroxyéthyl)-N'- (2-(hydroxypropyl)- urée; le N-(1,3-dihydroxy-2-propyl) -N'-(2-hydroxyéthyl)- urée; le N,N-Bis-(2-hydroxyéthyl)-N',N'-dimethylurée; le N,N,N',N'-tetrakis-(2-hydroxyéthyl)- urée; le N',N'-Bis-(2hydroxyéthyl)-N',N'-bis-(2-hydroxypropyl)-urée; et leurs mélanges. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est le N-(2hydroxyéthyl)-urée. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractéri- sée par le fait que les sels des composés de formule (I) sont choisis parmi les sels de l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide phosphorique, l'acide borique, l'acide propionique, l'acide acétique, l'acide téréphtalique, l'acide citrique, l'acide tartrique. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est présent en une teneur allant de 1 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 2 % à 25 % en poids, et préférentiellement allant de 2 % à 20 % en poids. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la polyoléfine à partie polaire comporte une partie apolaire polyoléfinique comprenant au moins 40 atomes de carbone, et de préférence de 60 à 700 atomes de carbone. 11. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la par-tie apolaire polyoléfinique est choisie parmi les oligomères, les polymères et/ou les copolymères d'éthylène, de propylène, de 1-butène, d'isobutène, de 1-pentène, de 2-méthyl-1-butène, de 3-méthyl-1-butène, de 1-héxène, de 1-heptène, de 1- octène, de 1-décène, de 1-undécène, de 1dodécène, de 1-tridécène, de 1-tetradécène, de 1-pentadécène, de 1hexadécène, de 1-heptadécène et de 1-octadécène. 12. Composition l'une quelconque des précédentes, caractérisée 40 en ce que la partie polaire de la polyoléfine est anionique, cationique, non ionique, zwitterionique ou amphotère. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie polaire de la polyoléfine est constituée de polyalkylèneglycols, de polyalkylène-imines, d'acides ou de diacides carboxyliques, de leurs anhydrides ou dérivés tels que esters, amides et sels, et leurs mélanges. 14. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la par-tie polaire de la polyoléfine est choisie dans le groupe comprenant le polyoxyéthylène, l'acide ou l'anhydride succinique, les esters ou amides de l'acide ou de l'anhydride succinique, les sels de métal alcalin ou alcalino-terreux ou sels organi- ques de l'acide ou de l'anhydride succinique, ou les sels partiels des monoesters ou monoamides de l'acide ou de l'anhydride succinique. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la polyoléfine à partie polaire est un polyisobutylène à terminaison 15 succinique éventuellement modifiée. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la polyoléfine à partie polaire est le un polyisobutylène à terminai-son succinique estérifiée. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la polyoléfine à partie polaire est présente en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, de préférence de 0,1 % à 7 % en poids, et mieux encore de 0,2 % à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend une huile. 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la phase huileuse est présente en une teneur allant de 5 à 80 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10 à 60 % en poids et mieux de 10 à 30 % en poids. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la phase aqueuse est présente en une teneur allant de 20 à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 50 à 92 % en poids, et mieux allant de 60 à 90 % en poids. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle est une émulsion eau-dans-huile ou une émulsion multiple E/H/E. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend un ingrédient cosmétique choisi parmi les matières colorantes, les vitamines, les antioxydants, les épaississants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les antioxydants, les filtres UV, les actifs hydrophiles ou lipophiles et leurs mélanges, les charges. 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle constitue une composition cosmétique ou dermatologique. 24. Procédé cosmétique non thérapeutique de traitement ou de maquillage des matières kératiniques comprenant l'application sur les matières kératiniques d'une composition selon l'une quelconque des précédentes. 25. Utilisation cosmétique d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 23 pour hydrater les matières kératiniques. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/40,A61K 8/06,A61Q 5/00 |
FR2893211 | A1 | PROCEDE DE SUPPRESSION D'INTERFERENCES DANS UN TERMINAL MOBILE HSDPA | 20,070,511 | L'invention se situe dans le domaine des télécommunications et concerne, plus spécifiquement, un procédé de suppression d'interférences dans un terminal mobile comportant des ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS dans un réseau de télécommunications cellulaire. L'invention concerne également un terminal mobile comportant des ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE En UMTS, l'interface radio entre un terminal et le réseau d'accès radio (UTRAN, pour Universal Terrestrial Radio access Network) comporte trois couches principales de protocole : la couche physique (couche 1), la couche de liaison (couche 2), la couche de contrôle de ressource radio (RRC, pour Radio Ressource Control). La couche RRC est chargée de gérer la signalisation entre l'UTRAN et les mobiles, et la configuration des ressources pour les couches 1 et 2 de protocole sur l'interface Radio. Elle fournit également des messages de signalisation au non access stratum. L'UTRAN offre une grande flexibilité dans la gestion de la ressource radio. Cela se traduit au niveau du protocole RRC par différents états de services qui dépendent du niveau d'activité du mobile concerné. Le principe directeur consiste à adapter à tout moment l'attribution de ressources radio à un mobile en fonction de ses besoins en trafic. Le protocole RRC peut être dans deux modes : le mode veille (Idle mode) dans lequel le mobile est sous tension, mais il n'y a pas de connexion RRC entre le mobile et l'UTRAN, et le mode connecté dans lequel le mobile a établi une connexion RRC avec l'UTRAN. Le mode connecté est subdivisé en quatre états principaux : CELL DCH, CELL FACH, CELL PCH et URA PCH. L'état CELL DCH est caractérisé par l'attribution de ressources radio dédiées à un ou plusieurs canaux de transfert de type DCH (pour Dedicated Channel) au mobile. Les ressources dédiées sont attribuées pour un trafic de type temps réel ou pour le transfert d'une grande quantité de données. Dans l'état CELL FACH, aucune ressource radio dédiée n'est attribuée au mobile. Dans cet état, ce sont les canaux communs de transport (RACH, FACH, CPCH respectivement Random access channel, Forward access channel et Common Packet channel) qui sont utilisés pour les transferts entre le terminal et le réseau. L'état CELL DCH est adapté pour le transfert de données de petite taille sans contrainte de temps réel. Les états CELL PCH et URA PCH sont des états de repos du protocole RRC en mode connecté. La transition vers ces états est commandée par le réseau après, par exemple, le constat de l'absence de trafic usager prolongée. Dans ces états, le mobile est en mode de réception discontinu (DRX pour discontinous reception), son activité principale consistant en la surveillance du canal de paging et la gestion de sa mobilité dans l'UTRAN. Avant toute reprise de trafic usager, RRC doit repasser à l'état CELL FACH et effectuer une mise à jour de localisation dans l'UTRAN. En effet, dans l'état CELL PCH ou URA PCH, lorsque du trafic usager descendant est présenté à l'UTRAN, celui-ci envoie un message de paging au mobile pour lui commander de passer dans l'état CELL FACH pour la reprise du trafic. Le mobile passe alors dans l'état CELL FACH et effectue une procédure de mise à jour de localisation (Cell Update) avec comme cause, la réponse à un paging, après quoi le trafic usager pourra reprendre. Pour du trafic montant, la couche RRC du mobile passe dans l'état CEL FACH, lance une procédure de Cell Update, avec comme cause, la reprise de trafic sur la voie montante, et à la complétude avec succès de cette procédure, le trafic reprend. Les spécifications du groupe RAN WG (Release 5) du 3GPP (pour third Generation Partnership Group) définissent la technologie HSDPA (pour High Speed Downlink Packet Acces) qui permet un transfert de données haut débit du réseau vers le terminal en affectant 500 fois par seconde les ressources de chaque canal aux différents usagers. Cette opération est effectuée pendant les intervalles de temps entre deux paquets, en fonction de la modulation et du débit déterminé par l'adaptation du lien radio. Par ailleurs, les spécifications groupe 3GPP (release 6) intègrent le service MBMS (Multi- Broadcast/Multicast Service) à la norme 3G pour assurer la diffusion d'un même contenu à plusieurs destinataires. Initialement, la réception par un terminal des services MBMS diffusés était prévue uniquement lorsque le terminal se trouve dans l'état IDLE, CELL PCH, URA PCH et CELL FACH. Il a été ensuite envisagé de permettre la réception de ces services dans l'état CELL DCH lorsque la chaîne de réception HSDPA n'était pas utilisée simultanément, c'est-à-dire lorsque dans cet état seulement la chaîne de réception R99 DCH est utilisée. Par ailleurs, les ressources MBMS permettent au terminal de recevoir d'autres canaux descendants dans la cellule dans laquelle se trouve le terminal mobile. Les canaux utilisés pour la transmission des services MBMS sont statiques et sont utilisés pendant de longues durées pour transmettre différents types de données. Ces données sont reçues systématiquement par tous les terminaux se trouvant dans la zone de diffusion. Or, un utilisateur d'un terminal se trouvant dans cette zone peut ne pas être intéressé par les données diffusées. Par ailleurs, l'introduction de la nouvelle technologie HSDPA a conduit le groupe 3GPP à définir de nouvelles ressources telles qu'un nouveau canal de contrôle (F-DPCCH), de nouvelles porteuses de signalisation sur les canaux HSDPA et la transmission de la voix. La probabilité pour que la chaîne de réception HSDPA soit automatiquement allouée au terminal lorsqu'il est dans l'état CELL DCH est grande. Les canaux HSPDA diffusés génèrent de fortes interférences avec les signaux propres reçus par le terminal d'un utilisateur à travers un canal descendant sur une cellule du réseau. Normalement, les canaux HSDPA sont alloués et dés-allouer dynamiquement au terminal dans une cellule. La signalisation associée à ces canaux est transmise au terminal via des canaux dédiés. Cette signalisation génère une charge importante au niveau du terminal et réduit sa capacité d'émission/réception. Il est donc souhaitable de limiter cette charge afin d'améliorer la qualité de réception par le terminal des signaux propres à l'utilisateur. Un but de l'invention est de permettre au terminal de libérer les ressources initialement utilisées pour la réception des données MBMS, et utiliser les ressources libérées pour la réception de ses propres données aussi bien dans l'état CELL FACH que dans l'état CELL DCH afin d'améliorer la qualité de réception du terminal dans ces états. Un autre but de l'invention est de permettre aux terminaux d'utiliser les ressources HSPDA et MBMS pour supprimer les interférences affectant les signaux propres à l'utilisateur. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention préconise un procédé de suppression d'interférences dans un canal de transmission descendant entre un terminal mobile comportant des ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS et une station de base d'un réseau de 30 télécommunications cellulaire. 25 Le procédé selon l'invention comporte les étapes suivantes . - le réseau indique au terminal une liste de canaux susceptibles de générer des interférences sur ledit canal de transmission descendant, - le terminal détermine parmi ladite liste le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé et exploite le signal dudit canal pour supprimer lesdites interférences. Préférentiellement, le réseau transmet ladite liste au terminal via les canaux dédiés aux services HSDPA et MBMS. Selon une autre caractéristique de l'invention, - le terminal mesure périodiquement le niveau d'interférence, - compare le niveau mesuré à une valeur de seuil prédéterminée, et, si le niveau mesuré est inférieur à ladite valeur de seuil, redétermine le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé pour tenir compte de sa position géographique dans le réseau. L'invention concerne également un terminal mobile comportant des ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS diffusés dans le réseau de télécommunications cellulaire. Selon l'invention, lesdites ressources HSDPA et MBMS sont adaptées pour supprimer les interférences générées au niveau du terminal sur le canal de transmission descendant. Selon l'invention, le terminal comporte : - des moyens pour mesurer périodiquement le niveau d'interférence, - des moyens pour comparer le niveau mesuré à une valeur de seuil prédéterminée, et, - des moyens pour redéterminer le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé pour tenir compte de la position géographique du terminal dans le réseau si le niveau mesuré est inférieur à ladite valeur de seuil. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, prise à titre d'exemple non limitatif, en référence à la figure annexée illustrant schématiquement une chaîne de réception d'un terminal HSDPA dans lequel est mis en oeuvre le procédé selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La description qui suit concerne un exemple particulier de mise en oeuvre du procédé selon l'invention dans un terminal mobile munis de ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS. Rappelons que dans un canal CDMA, tous les usagers utilisent la même bande de fréquences et sont identifiés par un code. En UMTS, on affecte un seul code par mobile, ce qui signifie que les ressources de ce canal sont utilisées par un seul usager, alors que la technologie HSDPA, permet d'attribuer jusqu'à 14 codes par mobile de sorte que toutes les ressources d'un canal sont partagées et attribuées dynamiquement en fonction des besoins de chacun avec un débit de transmission pouvant atteindre 8-10 Mbps sur une bande de fréquence de 5MHz en WCDMA downlink. Cette augmentation du débit résulte du fait que contrairement à l'UMTS qui utilise la modulation QPSK, qui transporte 2 bits d'information par symbole (ou baud), le HSDPA met en plus en oeuvre la modulation 16QAM, qui véhicule 4 bits par symbole. En outre, en UMTS, il s'écoule entre 10 et 20 millisecondes entre l'envoi de deux paquets, alors qu'en HSDPA, cet intervalle est réduit à 2 millisecondes. D'où une accélération du trafic. Par ailleurs, en WCDMA, la station de base joue sur la puissance d'émission pour garder une qualité constante, tandis que dans la technologie HSDPA la station de base adapte le débit en permanence aux conditions de transmission. La technologie HSPDA introduit en outre un nouveau mécanisme d'acquittement des paquets. En effet, en général, lorsqu'un paquet erroné arrive, le récepteur l'écrase et demande sa réémission. En HSDPA, on demande aussi sa réémission, mais on le garde en mémoire. En se fondant sur le principe que si un paquet incorrect arrive, les suivants risquent de l'être également. Le but est de reconstituer un paquet sain avec les fragments de plusieurs paquets erronés. La figure 1 illustre schématiquement la chaîne de réception d'un terminal HSDPA comportant une antenne RF de réception 2 reliée, d'une part, à un premier récepteur râteau 4 et à un deuxième récepteur râteau 6, et d'autre part, à un module 8 d'évaluation d'interférence. Le premier récepteur râteau 4 est relié à un module de correction 10 qui communique, via un soustracteur 12, avec l'entrée du deuxième récepteur râteau 6. Le module 8 d'évaluation d'interférence est relié à module 14 de réception de services HSPDA et MBMS. En fonctionnement, dans une cellule donnée du réseau, outre les données propres de l'utilisateur, le terminal reçoit via le module 14 des signaux transportant par exemple des services HSPDA ou des services MBMS. Parallèlement, le réseau transmet (flèche 20) au terminal une liste comportant les codes des canaux susceptibles de générer des interférences sur ledit canal de transmission descendant. A la réception de cette liste, le module 8 d'évaluation d'interférences détermine parmi ladite liste le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé et transmet le code de ce canal au premier récepteur râteau 4. Le signal reçu via le canal le plus interférant est transmis au module de correction 10. Ce dernier affecte au signal reçu un coefficient de correction et transmet ce signal au deuxième récepteur râteau 6 via un soustracteur 12. Le deuxième récepteur râteau 6 délivre (flèche 30) un signal de sortie duquel a été retranché le signal interférant défini par le module d'évaluation d'interférences 8. Afin de tenir compte de la position géographique du terminal dans le réseau, le module d'évaluation d'interférences 8 mesure périodiquement le niveau d'interférence, compare le niveau mesuré à une valeur de seuil prédéterminée, et redétermine le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé si le terminal se trouve dans une nouvelle position dans le réseau dans laquelle le niveau mesuré est inférieur à ladite valeur de seuil | Procédé de suppression d'interférences dans un canal de transmission descendant entre un terminal mobile comportant des ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS et une station de base d'un réseau de télécommunications cellulaire.Le procédé selon l'invention comporte les étapes suivantes :- le réseau indique au terminal une liste de canaux susceptibles de générer des interférences sur ledit canal de transmission descendant,- le terminal détermine parmi ladite liste le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé et exploite le signal dudit canal pour supprimer lesdites interférences. | 1. Procédé de suppression d'interférences dans un canal de transmission descendant entre un terminal mobile comportant des ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS et une station de base d'un réseau de télécommunications cellulaire, procédé caractérisé par les étapes suivantes : - le réseau indique au terminal une liste de canaux susceptibles de générer des interférences sur ledit canal de transmission descendant, - le terminal détermine parmi ladite liste le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé et exploite le signal dudit canal pour supprimer lesdites interférences. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le réseau transmet ladite liste au terminal via les canaux dédiés aux services HSDPA et MBMS. 3. Procédé selon la 1, dans lequel : - le terminal mesure périodiquement le niveau d'interférences, - compare le niveau mesuré à une valeur de seuil prédéterminée, et - si le niveau mesuré est inférieur à ladite valeur de seuil, redétermine le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé pour tenir compte de sa position géographique dans le réseau.30 4. Terminal mobile comportant des ressources pour recevoir des services HSDPA et MBMS diffusés dans réseau de télécommunications cellulaire, caractérisé en ce que lesdites ressources HSDPA et MBMS sont adaptées pour supprimer les interférences générées au niveau du terminal sur le canal de transmission descendant. 5. Terminal selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour déterminer le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé parmi une liste de canaux fournie par le réseau. 6. Terminal selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte : -des moyens pour mesurer périodiquement le niveau d'interférences, - des moyens pour comparer le niveau mesuré à une valeur de seuil prédéterminée, et, - des moyens pour redéterminer le canal générant le niveau d'interférences le plus élevé si le terminal change de position dans le réseau.25 | H | H04 | H04Q,H04B | H04Q 7,H04B 1 | H04Q 7/32,H04B 1/707 |
FR2899828 | A1 | PROCEDE DE CALIBRAGE DU DEBIT D'UN CORPS D'INJECTEUR MUNI D'UNE AIGUILLE, ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE D'UN TEL PROCEDE | 20,071,019 | "" L'invention concerne un procédé de calibrage du débit d'un injecteur de carburant pour un moteur thermique. L'invention concerne plus particulièrement un procédé de calibrage du débit d'un corps tubulaire d'axe vertical d'injecteur de carburant pour un moteur thermique, qui comporte : - une face d'extrémité axiale supérieure ; io - un alésage axial central qui débouche dans la face d'extrémité axiale supérieure ; - au moins un orifice d'injection du carburant qui est agencé à une extrémité inférieure du corps d'injecteur de manière à faire communiquer l'alésage central avec l'extérieur du corps 15 d'injecteur ; - et un canal d'alimentation en carburant qui est raccordé à la conduite centrale et qui débouche dans la face axiale supérieure par un orifice d'alimentation ; la conduite centrale étant destinée à recevoir une aiguille 20 en coulissement axial entre une position baissée dans laquelle l'extrémité inférieure de l'aiguille obture l'orifice d'injection et une position levée dans laquelle l'orifice d'injection est dégagé, le procédé cornportant une étape d'usinage au cours de laquelle une huile abrasive d'usinage sous une pression déterminée circule à 25 travers l'orifice d'injection de manière à éroder le bord périphérique de l'orifice d'injection, l'étape d'usinage étant interrompue lorsque le débit d'huile d'usinage éjecté par l'orifice d'injection est égal à un débit de référence. Les moteurs de véhicules automobiles Diesel et certains 30 moteurs à essence sont équipés d'injecteurs à aiguille. Ces injecteurs ont pour fonction d'injecter du carburant soit directement dans la chambre de combustion, soit dans une conduite d'admission en amont de la chambre de combustion. Dans un souci d'optimisation de la consommation de carburant et de protection de l'environnement, les procédés de commande d'injection du carburant sont de plus en plus complexes. Ils requièrent notamment que l'injecteur soit susceptible d'injecter une quantité très précise de carburant pendant une durée déterminée. A cette fin, un procédé de calibrage du corps d'injecteur est mis en oeuvre afin de calibrer le débit de carburant que le corps d'injecteur est susceptible de faire gicler ou d'éjecter, par io l'orifice d'injection qui est agencé dans le dôme d'injection du corps d'injecteur. Ce procédé de calibrage comporte une étape d'usinage au cours de laquelle le diamètre intérieur de l'orifice d'injection est ajusté. 15 Il est connu de réaliser cette étape d'usinage en faisant circuler à l'intérieur du corps d'injecteur vide une huile abrasive d'usinage sous pression. L'huile d'usinage est injectée dans le corps par l'intermédiaire de l'alésage central, puis elle s'écoule jusqu'à l'orifice d'injection. Lors de son passage à travers l'orifice 20 d'injection, l'huile d'usinage sous pression frotte contre le bord périphérique de l'orifice d'injection, provoquant ainsi son érosion. Ce procédé présente aussi l'avantage d'éroder et d'arrondir les angles vifs et les arêtes qui sont présents à l'intérieur du corps d'injecteur. 25 Ce procédé est piloté en fonction du débit d'huile d'usinage qui est éjecté à travers l'orifice d'injection. Ainsi, lorsque le débit d'éjection de l'huile d'usinage est égal à un débit de référence, le procédé est stoppé. Ensuite, l'aiguille est montée dans l'alésage central du 30 corps d'injecteur. Cependant, on a constaté qu'après le montage de l'aiguille, une proportion non négligeable d'injecteurs n'était pas apte à injecter le carburant au débit prescrit. Cette dispersion de débits est notamment due aux incertitudes sur les dimensions de l'aiguille et du corps d'injecteur qui sont inhérentes aux tolérances de fabrication. Pour résoudre ce problème, la présente invention propose un procédé du type décrit précédemment, caractérisé en ce que l'étape d'usinage est mise en oeuvre après que l'aiguille ait été montée dans le corps d'injecteur, et en ce que l'huile abrasive est injectée dans l'orifice d'injection par l'intermédiaire du canal d'alimentation. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de lo l'invention : - l'huile d'usinage est injectée dans le canal d'alimentation sous une pression suffisante pour provoquer le coulissement de l'aiguille vers sa position levée ; - pendant l'étape d'usinage, l'aiguille est commandée en 15 coulissement de manière à effectuer au moins un cycle d'ouverture et de fermeture de l'orifice d'injection (avantageusement on effectue un cycle unique) ; - l'huile d'usinage est injectée dans le canal d'alimentation sous une pression d'environ 10 MPa ; 20 - l'aiguille est réalisée en un matériau qui est susceptible de résister à l'érosion provoquée par la circulation de l'huile d'usinage . - le procédé comporte une étape de rinçage des résidus d'huile d'usinage au cours de laquelle un produit de rinçage est 25 injecté dans le corps d'injecteur par l'intermédiaire de l'orifice d'alimentation, le produit de rinçage étant éjecté avec les résidus d'huile d'usinage par les orifices d'injection du corps d'injecteur, l'aiguille étant montée dans l'alésage central. L'invention concerne aussi un dispositif pour la mise en 30 oeuvre du procédé selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comporte une tête d'usinage qui comporte au moins une conduite d'amenée d"huile abrasive qui est susceptible d'être raccordée au canal d'alimentation du corps d'injecteur lors de l'étape d'usinage. Selon d'autres caractéristiques du dispositif : - la tête d'usinage comporte une face inférieure d'appui qui est destinée à être pressée axialement contre la face supérieure du corps d'injecteur ; - la conduite d'amenée d'huile de la tête d'usinage débouche dans une gorge annulaire qui est ouverte axialement dans la face d'appui de la tête d'usinage, la gorge annulaire étant centrée sur l'axe du corps d'injecteur et son rayon étant égal à l'entraxe entre l'alésage central et l'orifice d'alimentation du corps io d'injecteur ; - le dispositif comporte une tête de rinçage qui comporte une conduite d'amenée d'un produit de rinçage qui est susceptible d'être raccordée au canal d'alimentation pour évacuer l'huile abrasive résiduelle ; 15 - la tête d'usinage comporte des moyens pour écarter le corps d'injecteur de la tête d'usinage après l'étape d'usinage ; - le dispositif comporte un piston qui est monté mobile axialement dans la face d'appui de la tête d'usinage entre une position rétractée dans laquelle l'extrémité du piston affleure la 20 face d'appui et dans laquelle il est maintenu par la face supérieure du corps d'injecteur lorsque le corps d'injecteur est pressé contre la face d'appui de la tête d'usinage, et une position d'éjection dans laquelle l'extrémité du piston s'étend axialement en saillie par rapport à la face d'appui et vers laquelle il est 25 rappelé élastiquement en écartant le corps d'injecteur lorsque le corps d'injecteur n'est plus maintenu pressé contre la tête d'usinage. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la 30 compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale représentant un corps d'injecteur dans lequel une aiguille est montée axialement coulissante ; - la figure 2 est une vue en coupe axiale représentant une tête d'usinage qui est positionnée au-dessus du corps d'injecteur de la figure lors d'une étape d'usinage du procédé de calibrage selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale selon le plan de coupe 3-3 de la figure 2 représentant la tête d'usinage ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 2 dans laquelle le corps d'injecteur est écarté de la tête d'usinage à l'issu de l'étape d'usinage. Par la suite, on adoptera de manière non limitative une orientation verticale indiquée par la flèche "V" de la figure 1 qui est dirigée du bas vers le haut. Dans la suite de la présente description, des éléments identiques, analogues ou similaires seront indiqués par des mêmes numéros de référence. On a représenté à la figure 1 un corps d'injecteur 10, destiné notamment à un moteur thermique Diesel, en cours de fabrication. Le corps d'injecteur 10 présente une forme sensiblement cylindrique d'axe "A" d'orientation verticale. Il comporte ici un épaulement axial 12 qui divise le corps en un tronçon d'extrémité supérieure 14 et en un tronçon d'extrémité inférieure 16. Le diamètre du tronçon d'extrémité supérieure 14 est supérieur au diamètre du tronçon d'extrémité inférieure 16. Le corps d'injecteur 10 est délimité axialement vers le haut par une face d'extrémité axiale supérieure 18 et vers le bas par un dôme d'extrémité axiale inférieur 20. Le corps d'injecteur 10 comporte un alésage axial central 22 qui débouche dans le centre de la face supérieure 18 par un orifice central d'extrémité supérieure 24. L'extrémité inférieure de l'alésage central 22 est non débouchante et elle forme l'intérieur du dôme inférieur 20. Des orifices d'injection 26 s'étendent à travers le dôme inférieur 20 de manière à faire communiquer l'extrémité inférieure de l'alésage central 22 avec l'extérieur du corps d'injecteur 10. Une chambre intermédiaire de pression 28 est interposée dans l'alésage central 22 sensiblement au niveau de l'épaulement 12 du corps d'injecteur 10. La chambre de pression 28 présente une paroi interne concave en forme de poire pointant vers le bas. Io L'alésage central 22 est ainsi divisé par la chambre de pression 28 en un tronçon supérieur 22A et un tronçon inférieur 22B. Un canal d'alimentation 30 s'étend à travers le tronçon d'extrémité supérieure 14 du corps d'injecteur 10. Le canal d'alimentation 30 comporte un premier orifice d'extrémité is supérieure d'alimentation 32 débouche dans la face supérieure 18 du corps d'injecteur, et il comporte un deuxième orifice d'extrémité inférieure qui débouche tangentiellement dans la chambre de pression 28. L'orifice d'alimentation 32 est excentré par rapport à l'axe "A" du corps d'injecteur 10. L'axe "B" du canal 20 d'alimentation 30 est ici rectiligne, et il forme un angle aigu avec l'axe "A" du corps d'injecteur 10. Une aiguille 34 d'axe vertical est ici montée coulissante verticalement dans l'alésage central 22. L'aiguille 34 est donc coaxiale au corps d'injecteur 10. 25 L'aiguille comporte un épaulement annulaire 36 globalement orienté vers le bas qui délimite un tronçon d'extrémité supérieure 38 et un tronçon d'extrémité inférieure 40. Le diamètre du tronçon d'extrémité supérieure 38 est supérieur au diamètre du tronçon d'extrémité inférieure 40. 30 Le tronçon d'extrémité supérieure 38 s'étend dans le tronçon supérieur 22A de l'alésage central 22 de manière que l'épaulement annulaire 36 soit agencé sensiblement au centre de la chambre de pression 28. Le diamètre du tronçon d'extrémité supérieure 38 de l'aiguille 34 est sensiblement égal au diamètre du tronçon supérieur 22A de l'alésage central 22 de manière à boucher le tronçon supérieur 22A de l'alésage central 22 tout en permettant le coulissement axial et le guidage de l'aiguille 34 dans l'alésage central 22. Le tronçon d'extrémité supérieure 38 de l'aiguille 34 est délimité vers le haut par une face supérieure 41. Le tronçon d'extrémité inférieure 40 de l'aiguille 34 s'étend ainsi depuis la chambre de pression 28 jusqu'à l'intérieur du dôme inférieur 20 du corps d'injecteur 10. Le diamètre du tronçon io d'extrémité inférieure 40 de l'aiguille 34 est inférieur au diamètre du tronçon inférieur 22B de l'alésage central 22 de manière que le tronçon d'extrémité inférieure 40 de l'aiguille 34 soit reçu avec un jeu radial dans le tronçon inférieur 22B de l'alésage central. L'extrémité inférieure de l'aiguille 34 est conformée selon 15 un cône 42. Le cône inférieur 42 forme un clapet qui est destiné à venir en appui contre une face annulaire interne du dôme inférieur 20 qui forme un siège de clapet, de manière à obturer la communication entre l'alésage central 22 et les orifices d'injection 26. 20 Le tronçon d'extrémité inférieure 40 de l'aiguille 34 comporte aussi un tronçon intermédiaire de guidage 44 de section carrée. Les arêtes du tronçon de guidage 44 sont arrondies de manière à épouser la forme de la paroi cylindrique interne de l'alésage central 22. Les méplats formant les côtés du carré 25 permettent de conserver un jeu radial entre le tronçon de guidage 44 et l'alésage central 22. Toutefois, il est bien entendu que la présente invention n'est pas limitée à l'injecteur avantageux illustré, mais elle s'étend aussi à tout type d'injecteur à aiguille et notamment aux 30 injecteurs à simple guidage par exemple au moyen du tronçon supérieur 22A et dépourvue de tronçon de guidage 44. L'aiguille 34 est ainsi mobile en coulissement axial entre une position baissée dans laquelle le cône inférieur 42 de l'aiguille 34 repose sur le siège de clapet du dôme inférieur 20 du corps d'injecteur 10, et une position levée dans laquelle le cône inférieur 42 de l'aiguille est levé par rapport au siège de clapet afin de dégager les orifices d'injection 26 pour les faire communiquer avec l'alésage central 22. Lors des mouvements de l'aiguille 34 entre ses deux positions, l'épaulement annulaire 36 de l'aiguille reste constamment à l'intérieur de la chambre de pression 28. En position levée, la face supérieure 41 de l'aiguille 34 io affleure la face d'extrémité supérieure 18 du corps d'injecteur 10. Lors de l'utilisation d'un corps d'injecteur fini, la chambre de pression 28 et le tronçon inférieur 22B de l'alésage central 22 sont alimentés en carburant sous pression par l'intermédiaire du canal d'alimentation 30. Le carburant est en effet susceptible de ts circuler dans le tronçon inférieur 22B de l'alésage central 22 grâce au jeu radial qui existe entre la paroi cylindrique de l'alésage central 22 et l'aiguille 34. Le coulissement de l'aiguille entre sa position baissée et sa position levée est commandé en fonction de la pression de 20 carburant contenu dans la chambre de pression 28. En effet, lorsque la pression dans la chambre de pression 28 excède un seuil prédéterminé, le fluide exerce alors une poussée verticale vers le haut contre l'épaulement annulaire 36 de l'aiguille qui est suffisante pour soulever l'aiguille 34 vers sa position levée. Le 25 carburant est alors éjecté à l'extérieur du corps d'injecteur 10 via les orifices d'injection 26. Comme expliqué en préambule, le débit de carburant que le corps d'injecteur 10 est susceptible d'éjecter par les orifices d'injection 26 est calibré lors de la mise en oeuvre d'un procédé 30 de calibrage. Le procédé de calibrage comporte notamment une étape "E2" d'usinage au cours de laquelle une huile d'usinage comportant des particules abrasives circule dans le corps d'injecteur 10 afin d'élargir les orifices d'injection 26 pour en ajuster le diamètre. Selon les enseignements de l'invention, le procédé de calibrage est réalisé après que l'aiguille 34 ait été montée dans l'alésage central 22 du corps d'injecteur 10. A cet effet, l'aiguille 34 est réalisée en un matériau qui résiste à l'érosion provoquée par la circulation de l'huile d'usinage dans le corps d'injecteur 10. Lors de l'étape d'usinage "E2", l'huile d'usinage est lo injectée sous pression dans le canal d'alimentation 30 via l'orifice d'alimentation 32, puis elle circule via la chambre de pression 28 puis le tronçon inférieur 22B de l'alésage central 22 avant de ressortir par les orifices d'injection 26. Pour mettre en oeuvre ce procédé, l'invention propose un is dispositif comportant une tête d'usinage 46 qui a été représentée aux figures 2 et 3. La tête d'usinage 46 présente une forme de barillet sensiblement cylindrique d'axe vertical "C". Elle est délimitée verticalement par une face d'extrémité axiale supérieure 48 et par 20 une face d"extrémité axiale inférieure 50. La face d'extrémité axiale inférieure 50 est destinée à être pressée contre la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10, elle sera donc appelée face d'appui 50 pour la suite de la description. La tête d'usinage comporte des moyens pour alimenter le 25 canal d'alimentation 30 en huile d'usinage. Comrne représenté à la figure 3, la face inférieure d'appui 50 comporte ici une gorge annulaire 64 qui est ouverte vers le bas. La gorge 64 forme ainsi un anneau qui est centré sur l'axe "C" de la tête d'usinage 46. Le diamètre moyen de l'anneau formé 30 par la gorge annulaire 64 est égal à l'entraxe qui sépare l'orifice d'alimentation 32 de l'alésage central 22 du corps d'injecteur 10. De plus, la largeur radiale de la gorge annulaire 64 est supérieure 2899828 io ou égale au diamètre de l'orifice d'alimentation 32 du corps d'injecteur 10. La face supérieure 48 de la tête d'usinage 46 comporte un lamage central 62 qui a ici une forme sensiblement circulaire de 5 diamètre égale au diamètre périphérique extérieur de la gorge annulaire 64. La tête d'usinage 46 comporte au moins une conduite d'amenée d'huile 66 qui raccorde le lamage supérieur 62 à la gorge annulaire inférieure 64. Plus particulièrement, la tête io d'usinage 46 comporte ici une pluralité de conduites d'amenée d'huile 66 d'axes rectilignes verticaux "D", par exemple quatre conduites d'amenée d'huile 66 comme représenté à la figure 3. Chaque conduite d'amenée d'huile 66 débouche ainsi par un premier orifice d'extrémité supérieure associé dans le fond du 15 lamage 54, et par un deuxième orifice inférieur associé dans le fond de gorge annulaire 64. Les orifices supérieurs sont ainsi agencés en couronne dans le fond du lamage 62, au droit de la gorge annulaire 64. La gorge annulaire 64 forme ainsi une chambre 20 d'admission de l'huile d'usinage dans le canal d'alimentation 30. La tête d'usinage 46 étant destinée à être superposée coaxialement avec le corps d'injecteur 10, l'orifice d'alimentation 32 du corps d'injecteur 10 est toujours agencé en vis-à-vis de la gorge annulaire 64 quelle que soit l'orientation angulaire du corps 25 d'injecteur 10 autour de son axe "A" par rapport à la tête d'usinage 46. Ainsi, dans l'exemple représenté aux figures, il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens d'indexation angulaire du corps d'injecteur 10 par rapport à la tête d'usinage 46. Le dispositif de mise en oeuvre du procédé comporte aussi 30 des moyens (non représentés) pour maintenir la face d'appui 50 de la tête d'usinage 46 pressée axialement contre la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10, des moyens (non 2899828 Il représentés) pour mesurer le débit de fluide qui est éjecté par les orifices d'injection 26 du corps d'injecteur 10. Le dispositif de mise en oeuvre du procédé comporte encore une tête de rinçage (non représentée) dont la structure est 5 similaire à celle de la tête d'usinage 46. Ainsi, la tête de rinçage comporte une conduite d'amenée d'un produit de rinçage qui est susceptible d'être raccordée au canal d'alimentation pour évacuer l'huile abrasive résiduelle. Le procédé de calibrage du corps d'injecteur 10 comporte lo ainsi une première étape "El" de positionnement de la tête d'usinage 46 par rapport au corps d'injecteur 10 au cours de laquelle la face inférieure d'appui 50 de la tête d'usinage 46 est pressée axialement contre la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10 par les moyens de maintien de manière que la tête 15 d'usinage 46 et le corps d'injecteur 10 soient coaxiaux. La face supérieure 18 du corps d'injecteur 10 est usinée de manière à présenter une rugosité la plus faible possible. La face d'appui 50 de la tête d'usinage 46 présente aussi la rugosité la plus faible possible. Ainsi, le contact entre ces deux faces est 20 sensiblement étanche. Dans cette position, l'orifice d'alimentation 32 du corps d'injecteur 10 est agencé en vis-à-vis de la gorge annulaire 64 de la tête d'usinage 46. L'aiguille 34 est alors maintenue en position baissée par la gravité. 25 Puis lors d'une deuxième étape d'usinage "E2", une huile abrasive d'usinage est injectée sous pression dans le lamage supérieur 62 de la tête d'usinage 46, l'huile d'usinage est ensuite conduite jusqu'à la gorge annulaire 64 via les conduites d'amenée d'huile 66. 30 Le contact entre la face supérieure 18 du corps d'injecteur et la face d'appui 50 de la tête d'usinage 46 étant étanche, l'huile d'usinage sous pression accumulée dans la gorge annulaire 64 s'écoule dans le canal d'alimentation 30 vers la chambre de pression 28. L'huile d'usinage s'accumule ainsi dans la chambre de pression 28 et dans le tronçon inférieur 22B de l'alésage central 22. Le tronçon supérieur 22A de l'alésage central 22 est en effet obturé par le tronçon d'extrémité supérieur 38 de l'aiguille, tandis que les orifices d'injection inférieurs 26 sont obturés par l'aiguille 34 qui est en position baissée. L'huile d'usinage qui est contenue dans la chambre de pression 28 est soumise à une pression suffisante pour soulever l'aiguille 34 vers sa position levée en exerçant une poussée verticale sur l'épaulement annulaire 36 de l'aiguille 34, par exemple l'huile d'usinage est comprimée à 10 MPa. L'accès aux orifices d'injection 26 est alors dégagé, et l'huile d'usinage sous pression gicle alors à l'extérieur du corps d'injecteur 10 par les orifices d'injection 26. Le passage de l'huile d'usinage abrasive à travers les orifices d'injection 26 en érode le bord périphérique. Lorsque le débit mesuré d'huile d'usinage éjectée par les orifices d'injection 26 atteint un débit de référence, l'étape d'usinage "E2" est interrompue. Ainsii lors de la deuxième étape, l'aiguille 34 est soulevée vers sa position levée une unique fois de manière à réaliser un unique cycle d'ouverture et de fermeture de l'orifice d'injection. Le procédé comporte aussi une troisième étape "E3" de rinçage du corps d'injecteur 10 au cours de laquelle un fluide de rinçage est injecté dans le corps d'injecteur 10 par l'orifice d'alimentation 32. Lors de cette étape "E3", l'aiguille 34 est toujours montée à l'intérieur du corps d'injecteur 10. Le fluide de rinçage ressort ainsi avec les résidus d'huile abrasive à travers les orifices d'injection 26. Le déroulement de cette troisième étape "E3" est similaire au déroulement de la deuxième étape "E2", l'huile abrasive étant remplacée par le produit de rinçage, et la tête de rinçage étant substituée à la tête d'usinage 46. Cette étape est arrêtée lorsque le corps d'injecteur 10 ne comporte plus d'huile d'usinage résiduelle. Selon une variante non représentée de l'invention, lors de la deuxième étape d'usinage "E2", l'huile d'usinage est injectée dans le corps d'injecteur 10. L'aiguille 34 est commandée alternativement en position levée lorsque l'huile d'usinage est injectée sous pression, puis en position baissée lorsque l'injection de l'huile d'usinage est arrêtée. Selon un autre aspect de l'invention, on a constaté qu'à la fin de l'étape d'usinage "E2", lorsque le corps d'injecteur 10 n'est plus maintenu pressé contre la tête d'usinage 46, la face d'appui 50 de la tête d'usinage 46 adhère à la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10. On peut supposer que ce phénomène est du à un effet "de ventouse" provoqué par l'état de surface de faible rugosité de ces deux faces 18, 50. L'invention propose donc d'équiper la tête d'usinage 46 de moyens pour écarter le corps d'injecteur 10 lorsque les deux objets ne sont plus pressés l'un contre l'autre. Ainsi, comme représenté à la figure 2, la tête d'usinage 46 comporte une cheminée axiale centrale 52 qui débouche dans la face supérieure 48 par un orifice supérieur 54 et qui débouche dans la face inférieure d'appui 50 par un orifice inférieur 56. La cheminée centrale 52 comporte trois tronçons étagés qui sont séparés par deux faces d'épaulements. Le tronçon supérieur 52A comporte un taraudage. Le diamètre du tronçon intermédiaire 52B est inférieur au diamètre du tronçon supérieur 52A. Une face d'épaulement supérieure 58 qui est orientée vers le haut sépare ainsi le tronçon supérieur 52A du tronçon intermédiaire 52B. Le diamètre du tronçon inférieur 52C est inférieur au diamètre du tronçon intermédiaire 52B. Une face d'épaulement inférieure 60 qui est orientée vers le haut, sépare ainsi le tronçon intermédiaire 52B du tronçon inférieur 52C. Un piston 68 est monté coulissant axialement dans le tronçon intermédiaire 52B de la cheminée centrale 52. Le piston comporte un doigt central 70 d'extrémité axiale inférieure qui s'étend vers le bas à travers le tronçon inférieur 52C de la cheminée centrale 52. Le piston 68 est ainsi mobile entre une position inférieure d'éjection dans laquelle le doigt 70 fait saillie vers le bas par rapport à la face d'appui 50 de la tête d'usinage 46, et une position supérieure rétractée dans laquelle le doigt 70 est entièrement rétracté à l'intérieur de la cheminée centrale 52. En position rétractée, le doigt 70 est destiné à être appuyé contre la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10. Le doigt 70 étant aligné avec la cheminée centrale 22 du corps d'injecteur 10, le diamètre du doigt 70 est supérieur au diamètre de l'orifice central 24 du corps d'injecteur 10 afin qu'une portion annulaire périphérique du doigt 70 soit directement en appui contre la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10. Le piston 68 est rappelé élastiquement vers sa position inférieure d'éjection par un ressort cylindrique 72 d'axe vertical. L'extrémité supérieure du ressort 72 est en appui sur une face axiale inférieure d'une vis de tarage 74 qui est vissée dans le tronçon supérieur taraudé 52A de la cheminée centrale 52. Il est donc possible de régler la tension du ressort 72 en vissant plus ou moins la vis de tarage 74. En position d'éjection, le piston 68 est en butée axiale vers le bas contre le deuxième épaulement inférieur 60 de la cheminée 52. Lors de la première étape "El" de positionnement de la tête d'usinage 46, la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10 pousse le doigt 70 vers le haut de manière à mouvoir le piston 68 vers sa position supérieure rétractée. La pression à laquelle le corps d'injecteur 10 est maintenu pressé contre la tête d'usinage 46 est en effet suffisamment intense pour surmonter la tension du ressort 72. A la fin de la deuxième étape "E2" d'usinage, la tête d'usinage 46 n'est plus maintenue pressée contre le corps d'injecteur 10. Le ressort exerce alors une force suffisante sur le piston 68 pour que le doigt 70 écarte le corps d'injecteur 10 de la tête d'usinage 46 en poussant sur la face supérieure 18 du corps d'injecteur 10. Le corps d'injecteur 10 est ainsi écarté automatiquement de la tête d'usinage 46. to Ces moyens pour écarter le corps d'injecteur 10 de la tête d'usinage 46 sont aussi applicables à d'autres têtes du même type telle que la tête de rinçage ou encore une tête de contrôle du débit (non représentée), dans le cas où le problème d'adhérence se poserait avec ces autres têtes. 15 II est bien entendu que le procédé selon l'invention et que le dispositif selon l'invention pour la mise en oeuvre dudit procédé sont adaptés aux types d'injecteur à traiter. Par exemple, pour des injecteurs destinés à être monté dans un système dit à rampe commune ou "common rail", la face supérieure de l'aiguille 20 affleure la face supérieure du corps d'injecteur lorsque l'aiguille est en position baissée, et l'extrémité supérieure de l'aiguille est saillie par rapport à la face supérieure du corps d'injecteur lorsque l'aiguille est en position levée. Le doigt 70 de latête d'usinage comporte alors un lamage de manière à loger 25 l'extrémité supérieure de l'aiguille en position levée lors de la mise en oeuvre du procédé. L'invention permet donc avantageusement de calibrer directement le débit final du corps d'injecteur muni de son aiguille. La précision du débit calibré du corps d'injecteur n'est 30 donc plus dépendante des dispersions de dimensionnement de l'aiguille. De plus, l'invention permet d'automatiser facilement cette opération de calibrage en prévoyant un dispositif pour écarter automatiquement le corps d'injecteur par rapport à la tête d'usinage à la fin de l'étape d'usinage "E2" | L'invention concerne un procédé de calibrage du débit d'un corps (10) tubulaire d'axe vertical (A) d'injecteur de carburant, qui comporte un alésage axial central (22) qui débouche à l'extérieur du corps d'injecteur (10) par un orifice inférieur (26) d'injection du carburant, et un canal (30) d'alimentation en carburant qui est raccordé à la conduite centrale (22), la conduite centrale (22) étant destinée à recevoir une aiguille (34) en coulissement axial, le procédé comportant une étape (E2) d'usinage au cours de laquelle une huile abrasive d'usinage sous pression circule à travers l'orifice d'injection (26) de manière à éroder le bord périphérique de l'orifice d'injection (26), caractérisé en ce que l'étape d'usinage (E2) est mise en oeuvre après que l'aiguille (34) ait été montée dans le corps d'injecteur (10), et en ce que l'huile abrasive est injectée dans l'orifice d'injection (26) par l'intermédiaire du canal d'alimentation (30).L'invention concerne aussi un dispositif de mise en oeuvre d'un tel procédé. | 1. Procédé de calibrage du débit d'un corps (10) tubulaire d'axe vertical (A) d'injecteur de carburant pour un moteur thermique, qui comporte : -une face d'extrémité axiale supérieure (18) ; - un alésage axial central (22) qui débouche dans la face d'extrémité axiale supérieure (18) ; - au moins un orifice (26) d'injection du carburant qui est agencé à une extrémité inférieure du corps d'injecteur (10) de io manière à faire communiquer l'alésage central (22) avec l'extérieur du corps d'injecteur (10) - et un canal (30) d'alimentation en carburant qui est raccordé à la conduite centrale (22) et qui débouche dans la face axiale supérieure (18) par un orifice d'alimentation (32) ; 15 la conduite centrale (22) étant destinée à recevoir une aiguille (34) en coulissement axial entre une position baissée dans laquelle l'extrémité inférieure (42) de l'aiguille (34) obture l'orifice d'injection (26) et une position levée dans laquelle l'orifice d'injection (26) est dégagé, 20 le procédé comportant une étape (E2) d'usinage au cours de laquelle une huile abrasive d'usinage sous une pression déterminée circule à travers l'orifice d'injection (26) de manière à éroder le bord périphérique de l'orifice d'injection (26), l'étape d'usinage (E2) étant interrompue lorsque le débit d'huile 25 d'usinage éjecté par l'orifice d'injection (26) est égal à un débit de référence, caractérisé en ce que l'étape d'usinage (E2) est mise en oeuvre après que l'aiguille (34) ait été montée dans le corps d'injecteur (10), et en ce que l'huile abrasive est injectée dans 30 l'orifice d'injection (26) par l'intermédiaire du canal d'alimentation (30). 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'huile d'usinage est injectée dans le canal 18 d'alimentation (30) sous une pression suffisante pour provoquer le coulissement de l'aiguille (34) vers sa position levée. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que pendant l'étape d'usinage (E2), l'aiguille (34) est commandée en coulissement de manière à effectuer au moins un cycle d'ouverture et de fermeture de l'orifice d'injection (26). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'huile d'usinage est injectée lo dans le canal d'alimentation (30) sous une pression d'environ 10 MPa. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'aiguille (34) est réalisée en un matériau qui est susceptible de résister à l'érosion provoquée is par la circulation de l'huile d'usinage. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (E3) de rinçage des résidus d'huile d'usinage au cours de laquelle un produit de rinçage est injecté dans le corps d'injecteur (10) par 20 l'intermédiaire de l'orifice d'alimentation (32), le produit de rinçage étant éjecté avec les résidus d'huile d'usinage par les orifices d'injection (26) du corps d'injecteur (10), l'aiguille (34) étant montée dans l'alésage central (22). 7. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une 25 quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une tête d'usinage (46) qui comporte au moins une conduite (66) d'amenée d'huile abrasive qui est susceptible d'être raccordée au canal d'alimentation (30) du corps d'injecteur (10) lors de l'étape d'usinage (E2). 30 8. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la tête d'usinage (46) comporte une face inférieure d'appui (50) qui est destinée à être pressée axialement contre la face supérieure (18) du corps d'injecteur (10). 9. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la conduite d'amenée d'huile (66) de la tête d'usinage (46) débouche dans une gorge annulaire (64) qui est ouverte axialement dans la face d'appui (50) de la tête d'usinage (46), la gorge annulaire (64) étant centrée sur l'axe (A) du corps d'injecteur (10) et son rayon étant égal à l'entraxe entre l'alésage central (22) et l'orifice d'alimentation (32) du corps d'injecteur (10). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une tête de rinçage qui comporte une conduite d'amenée d'un produit de rinçage qui est susceptible d'être raccordée au canal d'alimentation pour évacuer l'huile abrasive résiduelle. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que la tête d'usinage comporte des moyens (68, 70, 72) pour écarter le corps d'injecteur (10) de la tête d'usinage (46) après l'étape d'usinage (E2). 12. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte un piston (68, 70) qui est monté mobile axialement dans la face d'appui (50) de la tête d'usinage (46) entre une position rétractée dans laquelle l'extrémité (70) du piston (68) affleure la face d'appui (50) et dans laquelle il est maintenu par la face supérieure (18) du corps d'injecteur (10) lorsque le corps d'injecteur (10) est pressé contre la face d'appui (50) de la tête d'usinage (46), et une position d'éjection dans laquelle l'extrémité (70) du piston (68) s'étend axialement en saillie par rapport à la face d'appui (50) et vers laquelle il est rappelé élastiquement en écartant le corps d'injecteur (10) lorsque le corps d'injecteur (10) n'est plus maintenu pressé contre la tête d'usinage (46). | B,F | B24,B21,F02 | B24C,B21D,F02M | B24C 1,B21D 53,F02M 61 | B24C 1/00,B21D 53/84,F02M 61/10 |
FR2888711 | A1 | JOINT D'ETANCHEITE POUR BOITIER ELECTRONIQUE. | 20,070,119 | La présente invention concerne un joint d'étanchéité pour un boîtier électronique. Plus particulièrement il s'agit d'un boîtier électronique destiné à être placé dans un véhicule automobile et à être associé à un bloc hydraulique (par exemple pour la commande d'un dispositif de freinage). Dans le domaine automobile, les boîtiers électroniques embarqués sur le véhicule doivent supporter des conditions d'utilisations sévères notamment en ce qui concerne la température, les vibrations, les chocs, l'étanchéité (à l'air, à l'eau, à la boue, à la neige, à la glace etc...). Ces boîtiers logent les différents composants électroniques et sont habituellement constitués d'une embase et d'un couvercle solidarisés l'un à l'autre et entre lesquels est disposé un joint d'étanchéité. Dans le cas, cependant, où la paroi de l'embase est mince (c'est à dire lorsque le boîtier est réalisé en aluminium), il a été constaté des difficultés de mise en place des joints d'étanchéité plats standards pouvant résister à des jets de pressions de fluide (par exemple assurer une étanchéité dite IPX9). En effet ces joints ont tendance à fluer sous la pression de fixation du couvercle à l'embase. Ce fluage entraîne un amincissement du joint au niveau de la zone de jonction entre le couvercle et l'embase et par la même des défauts d'étanchéité. Lorsque la paroi est trop mince pour recevoir de tels joints standards, il est connu de déposer à l'aide d'une machine appropriée un joint semi pâteux (de type CIPG - Cure ln Place -) sur l'extrémité de la paroi mince. Cependant cette technique de dépose de joint nécessite un investissement lourd et le niveau d'étanchéité atteint n'est pas optimum, surtout pour des boîtiers en aluminium. La présente invention a pour but de rendre étanche (IPX9) un boîtier aluminium à paroi mince sans nécessiter de coûts d'investissement importants. A cet effet, la présente invention propose un du type comportant une embase et un couvercle, le dit joint étant caractérisé en ce qu'il présente une section en forme générale de U à ailes dissymétriques, adaptée pour recouvrir l'extrémité d'une paroi latérale de l'embase et pour être pincé entre un couvercle et cette extrémité d'embase. Selon un mode de réalisation avantageux, ce joint présente une aile de plus grande longueur que l'autre. Il présente ainsi une forme en U à ailes dissymétriques. Cette asymétrie permet de faciliter le placement du joint sur l'extrémité de la paroi latérale de l'embase, avant fermeture du couvercle. Ce type de joint assure un maintien plus ferme de la paroi (notamment grâce à un resserrement localisé de la section en U) et une bonne étanchéité du boîtier sous un faible encombrement. Ce joint est réalisé en matière élastomère moulée. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront d'ailleurs de la description qui suit, à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est une vue schématique, en perspective, d'une embase de boîtier électronique munie d'un joint d'étanchéité selon la présente invention, La figure 2 est une vue schématique en coupe du joint selon la présente invention, et - La figure 3 est une vue schématique en coupe du joint selon la présente invention, mis en place entre une embase et un couvercle de boîtier électronique. Selon le mode de réalisation représenté aux figures 1 à 3, un joint d'étanchéité selon l'invention est mis en place entre une embase 11 et un couvercle 12 constituant un boîtier électronique 13 (figure 3). On notera que sur la figure 1 le couvercle 12 du boîtier 13 n'est pas représenté. Le boîtier électronique représenté à la figure 1 est destiné à commander un ensemble de bobines d'électrovannes associé à un système de répartition de freinage pour véhicule automobile. Cependant la présente invention n'est pas limitée à l'étanchéisation de tels types de boîtiers. Le joint 10 selon la présente invention est un joint moulé, présentant une forme générale en U (figure 2). Les ailes 14 et 15 de ce U sont asymétriques et ne présentent pas la même longueur. Dans l'exemple représenté, le joint est mis en place à cheval sur l'extrémité 11 a de la paroi latérale de l'embase 11 (figure 3). Ce joint est ainsi adapté pour recouvrir l'extrémité 11 a de la paroi latérale de l'embase et pour être pincé entre un couvercle 12, et cette extrémité 11a d'embase. Cette extrémité 11a présente une très faible épaisseur. Auparavant on plaçait à cet endroit un joint plat simplement pincé entre l'extrémité de l'embase 11 a et le couvercle 12. Ce joint plat avait tendance à fluer au moment du serrage du couvercle sur l'embase (qui est effectué par tout moyen approprié par exemple par vissage -). Lors de ce fluage l'épaisseur du joint plat diminuait ce qui rendait un tel joint impropre à assurer une bonne étanchéité du type IPX9. Selon la présente invention, l'utilisation d'un joint en U recouvrant l'extrémité 11a de l'embase de part et d'autre de cette extrémité empêche que le fluage de la partie de joint située entre le couvercle et l'embase ne provoque un amincissement favorisant un défaut d'étanchéité. En effet l'aile 14 du joint en U recouvre suffisamment la partie d'extrémité externe 11 a de l'embase pour empêcher toute introduction de fluide (même sous pression) à l'intérieur du boîtier. L'aile 15 du joint (de plus grande hauteur) est placée (dans l'exemple représenté) à l'intérieur du boîtier. Ceci facilite la mise en place du joint sur le boîtier. On notera, en outre, que la partie interne 16 du joint d'étanchéité présente une section localement resserrée, favorisant le pincement du joint sur l'extrémité 11 a de la paroi d'embase. On notera également que les ailes 14 et 15 présentent des extrémités amincies afin d'une part, de pouvoir être démoulées plus facilement et d'autre part, pour ne pas être gênantes (en terme d'encombrement) lorsque le joint est monté La présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation représentée aux figures 1 à 3. Ainsi on pourrait très bien concevoir que la plus grande aile du joint soit disposée à l'extérieur du boîtier (pour le protéger davantage contre toute introduction de corps étranger à l'intérieur). Dans ce cas, bien entendu, l'aile 14 la plus courte serait placée à l'intérieur du boîtier. L'essentiel étant ici que le joint recouvre la zone de jonction entre l'embase et le couvercle de manière à assurer une étanchéité de cette zone | La présente invention concerne un joint d'étanchéité (10) pour boîtier électronique (13) du type comportant une embase (11) et un couvercle (12), le dit joint (10) étant caractérisé en ce qu'il présente une section en forme générale de U et est adapté pour recouvrir l'extrémité (11 a) d'une paroi latérale de l'embase et pour être pincé entre le couvercle (12) et cette extrémité (11a) d'embase. | 1. Joint d'étanchéité (10) pour boîtier électronique (13) du type comportant une embase (11) et un couvercle (12), le dit joint (10) étant caractérisé en ce qu'il présente une section en forme générale de U à ailes dissymétriques et est adapté pour recouvrir l'extrémité (11a) d'une paroi latérale de l'embase et pour être pincé entre le couvercle (12) et cette extrémité (11a) d'embase. 2. Joint d'étanchéité selon la 1, caractérisé en ce qu'une des ailes (15) du U est plus longue de manière à faciliter son positionnement sur l'extrémité (11a) de la paroi latérale de l'embase. 3. Joint d'étanchéité selon la 2, caractérisé en ce que l'aile la 10 plus longue (15) est positionnée à l'intérieur du boîtier (13). 4. Joint d'étanchéité selon la 2, caractérisé en ce que l'aile la plus longue (15) est positionnée à l'extérieur du boîtier (13). 5. Joint d'étanchéité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une section resserrée (16) pour améliorer le pincement 15 de l'extrémité (11a) de la paroi latérale. 6. Joint d'étanchéité selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est adapté pour être mis en place sur des parois minces et en ce qu'il recouvre la zone de jonction entre l'embase et le couvercle de manière à assurer une étanchéité de cette zone. | H,F | H05,F16 | H05K,F16J | H05K 5,F16J 15 | H05K 5/06,F16J 15/10 |
FR2895677 | A1 | UTILISATION D'UN EXTRAIT INSAPONIFIABLE DE PULPE VEGETALE DANS LE TRAITEMENT DU VIEILLISSEMENT CUTANE. | 20,070,706 | Le vieillissement est un phénomène inévitable, lentement évolutif et irréversible entraînant des modifications anatomiques et histologiques responsables d'anomalies fonctionnelles des organes. Les premiers signes visibles se manifestent au niveau du tissu cutané par des altérations de la texture, de la couleur, de la transparence et par l'apparition de rides. Ces manifestations peuvent être potentialisées par des facteurs extrinsèques comme le soleil, le tabac... L'importance des radicaux libres oxygénés (RLO) dans les processus impliqués dans le vieillissement est retenue comme une des théories majeures. Au niveau cutané, les RLO sont décrits comme les médiateurs précoces de pathologies inflammatoires et du vieillissement 15 (Kress M. et al. Pain 1995; 62:87-94). Au cours du vieillissement, toutes les structures de la peau se modifient. Mais les altérations fondamentales prédominent dans le derme et ce sont les fibroblastes et la 20 matrice extracellulaire qui en sont les principales cibles et les principaux acteurs. Les fibroblastes sont capables d'entrer en sénescence. En conséquence, leur nombre diminue, leur fonction est ralentie et leur phénotype est modifié. Ils participent alors activement à la dégradation 25 de la matrice extracellulaire dermique. De plus, lors de la sénescence, les fibroblastes perdent leur réactivité et voient leur régulation modulée. En effet, il est admis que le vieillissement est associé à une réduction voire une perte de la réponse au stress environnemental et, de ce 30 fait, à une apparition de maladies infectieuses, auto-immunes et de cancers (Gardner I.D. Rev. Infect. Dis. 1980; 2: 801-10). L'apparition des rides est un des signes les plus précoces du vieillissement. Elle constitue, pour certaines personnes, un véritable problème dans leurs relations avec l'extérieur. Ainsi aujourd'hui, de nombreux produits cosmétiques visant le traitement du vieillissement cutané sont mis à la disposition du public. Principalement, ces spécialités sont à base d'extraits végétaux. L'Arganier, connu dans la nomenclature botanique internationale sous l'appellation d'Argania spinosa (L.) Skells, a notamment été valorisé par l'industrie cosmétique, et plus particulièrement l'amande de la graine. L'Arganier est un arbre trapu de 6 à 10 mètres de haut, dont le port rappelle celui de l'Olivier. Le port de la couronne foliaire est quelque peu variable, pouvant être dressé ou pleureur. Les rameaux, très épineux, portent de toutes petites feuilles lancéolées, alternes, étroites, courtes (environ 2 cm), souvent regroupées en fascicules. Le feuillage de l'Arganier est généralement persistant, mais il arrive qu'en période de grande sécheresse, il devienne caduc. Les fleurs, de coloration jaune-verdâtre, hermaphrodites (étamines et pistils sur la même fleur) et pentamères (5 pétales, 5 sépales...), sont regroupées en inflorescences de type glomérule. Elles s'épanouissent de mai à juin. L'Arganier fructifie dès l'âge de 5 ans. Le fruit est une baie sessile jaune et ovale de 4 à 5 cm de long. Elle est formée d'un péricarpe charnu (aussi appelé pulpe), renfermant une sorte de faux noyau très dur de couleur marron. Cet élément est constitué en réalité de 2 à 3 graines aplaties soudées entre elles et renfermant chacune une amande oléagineuse. Les applications les plus valorisées ont pour origine l'amande de la graine. Celle-ci fournit une huile puis dans un second temps un tourteau. L'huile issue des graines a fait l'objet de plusieurs brevets d'invention : obtention de l'huile par solvant (FR 2 553 788), l'huile d'argan enrichie en insaponifiable (FR 2 724 663). Des substances autres que l'huile ont également été brevetées. C'est le cas de peptides issus des tourteaux des graines obtenus après extraction de l'huile : association de l'huile et de peptides de tourteaux pour le traitement des troubles liés au vieillissement cutané (FR 2 756 183). La feuille de l'Arganier, les protéines et les saponines de tourteaux ont également fait l'objet de brevets d'invention : EP 1 213 025 concerne des extraits de feuilles, EP 1 213 024 traite des protéines de tourteaux et EP 1 430 900 des saponines de Tourteaux. Les pulpes de fruits de l'Arganier ont fait l'objet plus récemment de la demande de brevet W02005/039610. Le fruit de l'Arganier est une fausse drupe. Il est donc constitué d'un péricarpe charnu appelé pulpe (55 à 75 % du fruit) et d'un noyau pourvu d'une coquille très dure contenant une à trois amandes. De ces dernières est extraite l'huile. La pulpe du fruit a fait l'objet d'études chimiques. Elle est constituée de glucides dont la cellulose, du glucose, fructose et saccharose (Charrouf Z. Guillaume D., Ethnoeconomical, ethnomedical, and phytochemical study of Argania spinosa (L.) Skeels., Journal of Ethnopharmacology, 1999, 67, 1, 7-14 - Sandret F.G., Etudes préliminaires des glucides et du latex de la pulpe du fruit d' Argan (Argania spinosa) : variation au cours de la maturation, Bulletin de la Société de Chimie Biologique, 1957, 39, 5-6, 619-631). Les lipides y sont également présents. Leur teneur est de 6 Dans la fraction insaponifiable de ces lipides ont été identifiés 5 alcools triterpéniques = érythrodiol, lupéol, a et R-amyrine, bétulinaldéhyde et 2 stérols = a spinostérol et schotténol (Charrouf Z., Fkih-Tetouani S., Charrouf M., Mouchel B., Triterpènes et stérols extraits de la pulpe d'Argania spinosa, Plantes Médicinales et Phytothérapie, 1991, 25, 2-3, 112-117). La demande de brevet WO2005/039610 a trait, d'une manière générale, à l'utilisation de composition à base de pulpes de fruits d'arganier pour la préparation de produits cosmétiques. L'extrait des pulpes de fruits a été plus ou moins purifié. En effet, les inventeurs ont testé l'extrait à différentes étapes du procédé. Ainsi, c'est préférentiellement l'utilisation d'un extrait de pulpes de fruits obtenu suite à une extraction à l'hexane qui est décrit (page 15). Puis suite à une classique étape de saponification connue de l'homme du métier, les auteurs ont testé la fraction insaponifibale ainsi recueillie. Enfin, les auteurs ont également envisagé une étape de fractionnement de l'insaponifiable par chromatographie en prenant soin d'écarter le composé triterpénique érythrodiol. Ce raisonnement a vraisemblablement été guidé par les résultats obtenus notamment par le fait que l'érythrodiol seul est présenté comme toxique (exemple 1) à une dose plus faible que la fraction triterpénique telle que définie dans le document : fraction A dépourvue d'érythrodiol (page 38). De plus, l'érythrodiol seul ne présente qu'un bénéfice médiocre vis à vis des UVA et UVB (exemples 3 et 4), par rapport à ladite fraction triterpénique. L'enseignement général de ce document porte donc sur l'utilisation de la fraction triterpénique d'un extrait de pulpe de fruits d'arganier pour la préparation de produits cosmétiques et préférentiellement dans le traitement des peaux agressées par les UVA et UVB via la stimulation du métabolisme des fibroblastes.Plus spécifiquement, ce document enseigne que ladite fraction triterpénique telle que divulguée dans W02005/039610 sera d'autant plus active que la quantité d'érythrodiol sera faible. De manière surprenante et inattendue, les auteurs de la présente invention ont mis en évidence un effet d'inhibition de la sénescence des fibroblastes de peaux matures avec un extrait insaponifiable de pulpes de fruits d'arganier riche en érythrodiol ; ledit extrait étant susceptible d'être obtenu par une extraction acétonique suivie d'une étape classique de saponification. Cependant, on peut raisonnablement envisager que les bénéfices de la présente invention puissent être étendus à tout extrait insaponifiable de pulpe végétale présentant une fraction triterpénique dont la composition en ses composés majoritaires est proche de celle issue des pulpes de fruits d'arganier. La présente invention concerne l'utilisation d'un extrait insaponifiable de pulpe végétale comprenant une fraction triterpénique, caractérisé en ce que ladite fraction triterpénique dudit extrait est composée d'érythrodiol, d'a-amyrine, de R-amyrine et du lupéol, pour la préparation d'un produit cosmétique, pharmaceutique ou nutraceutique destiné à prévenir et/ou traiter des désordres cutanés associés au vieillissement cutané ; ledit extrait étant susceptible d'être obtenu par une extraction acétonique suivie d'une étape classique de saponification. Ce produit, appelé insaponifiable initial, peut être solubilisé dans un excipient pour faciliter sa formulation. Préférentiellement ledit extrait est obtenu à partir d'un végétal choisi dans la famille des Sapotaceae ; et encore plus préférentiellement ledit extrait est obtenu à partir de pulpes de fruits d'arganier. Un avantage de l'extraction acétonique réside dans le fait que l'on peut s'affranchir du latex, qui représente la très grande majorité de la fraction lipidique, et ainsi être plus concentré en substances insaponifiables dans la fraction lipidique. La composition de l'insaponifiable selon la présente invention se différencie à la fois qualitativement et quantitativement de celle décrite préférentiellement dans la demande de brevet WO2005/039610. Les extraits selon la présente invention sont caractérisés par leur teneur en substances triterpéniques. Ces dernières peuvent être analysées par chromatographie en phase gazeuse selon une méthode appropriée classique qui permet d'identifier la R-amyrine, l'érythrodiol. Par contre l'aamyrine et le lupéol ne sont pas séparés par cette méthode, ces molécules peuvent alors être dosées communément. Avantageusement, la fraction triterpénique dudit extrait est composée d'érythrodiol dont la fraction massique est comprise entre environ 7% et environ 40% de l'insaponifiable initial, de R-amyrine dont la fraction 30 massique est comprise entre environ 5% et environ 30% de l'insaponifiable initial, de a-amyrine et de lupéol dont la somme de ces deux fractions massiques est comprise entre environ 10% et environ 50% de l'insaponifiable initial. Les teneurs en ces différentes molécules dépendent des conditions d'extraction. Ces valeurs seront moins importantes en fonction de l'excipient qui sera ajouté à l'insaponifiable initial. Un point remarquable de la présente invention est la contribution importante de l'érythrodiol dans les propriétés anti-vieillissement de l'extrait insaponifiable selon la présente invention. Les RLO jouant un rôle important dans le processus de vieillissement cutané, l'effet antiradicalaire (anti-RLO) de l'érythrodiol a été évalué en comparaison avec l'insaponifiable de pulpes de fruits d'arganier selon la présente invention. Les dommages créés par les RLO au sein des cellules se traduisent par l'altération des composants lipidiques de la membrane plasmique (lipoperoxydation), des protéines (dénaturation et dégradation) et du matériel génétique ou ADN (mutations). Les essais réalisés in vitro ont porté sur la détermination: - de l'efficacité de protection par l'érythrodiol et par l'extrait insaponifiable contre l'oxydation de lipides membranaires (exemple 2); et du pouvoir protecteur de l'érythrodiol et d'autres molécules triterpéniques (lupéol, a et R-amyrine) vis à vis de l'altération de l'ADN génomique (exemple 3). Ces essais ont permis de mettre en évidence que l'érythrodiol est une molécule qui possède un potentiel anti-oxydant important. Dans un mode particulier de réalisation de la présente invention, l'extraction peut être réalisée comme suit : les pulpes de fruit d'Arganier séchées sont broyées puis extraites avec de l'acétone. On peut également utiliser un mélange acétone-eau. L'extraction est menée sous agitation ou de façon statique, dans un ratio plante/solvant pouvant varier de 1/2 à 1/20, à des températures variant de la température ambiante à la température d'ébullition du solvant et sur une durée pouvant aller de 30 minutes à 24 heures. Une fois extrait, le résidu solide de plante est séparé de la solution extractive par filtration ou centrifugation. La solution peut être plus ou moins concentrée jusqu'à l'obtention d'un extrait sec. Dans ce dernier cas, la matière sèche peut être solubilisée dans un alcool pour permettre la saponification. A la solution, est ajouté un hydroxyde métallique, en particulier la soude ou la potasse à des concentrations variant de 0,1 à 10 N. La saponification est menée à des températures variant de la température ambiante à l'ébullition, sous agitation et sur une durée variant de 15 minutes à 48 heures selon la température. La purification est menée par une extraction 20 liquide/liquide. On rajoute alors au milieu d'hydrolyse un solvant non miscible qui peut être de l'eau saturée ou non en sels [NaCl, (NH4) 2 SO4] et ajustée à des pH variant de 3 à 9. Ce solvant peut être un éther oxyde, un ester, un alcane, un hydrocarbure halogéné, ou un mélange de ces 25 solvants. Une, deux ou trois extractions liquides/liquides successives sont réalisées. Les phases organiques sont réunies puis lavées avec de l'eau saturée ou non en sels et à des pH variant de 3 à 9. Cette phase de lavage peut être répétée plusieurs fois. 30 Après purification, les phases organiques sont traitées de façon à éliminer le solvant. Ce traitement peut être effectué par évaporation en contrôlant la pression. L'étape d'évaporation peut mener à un produit de consistance lipidique plus ou moins cireuse, l'insaponifiable initial. On peut rajouter un excipient qui peut être une cire animale (abeille par exemple) ou végétale (cire de Carnauba, de Candellila ou de Jojoba) une huile végétale (maïs, carthame, sésame, argan...) la glycérine, des produits d'origine synthétique comme l'huile de vaseline, les polyols (comme le propylène glycol, le butylène glycol, le glycérol...) des triglycérides estérifiés (comme le miglyol 812, le myritol 318, le neobee MJ) les polymères oxypropylénés de formule H (OCH2-CHCH3)n OH ou les polymères oxyéthylénés de formule H (OCH2-CH2)n OH, les diesters d'alcool gras de longueur variable, de C1 à C40. Les proportions de l'insaponifiable initial de pulpes d'Arganier et de l'excipient peuvent varier de 1/99 à 99/1. De façon avantageuse, la présente invention permet une valorisation des pulpes de fruits dans le traitement antivieillissement, à un coût de revient raisonnable. L'extrait insaponifiable est utilisé sans étape de purification supplémentaire, qui est très coûteuse. La composition selon la présente invention peut donc être obtenue à l'aide d'un procédé faisant intervenir des étapes classiques d'extraction et de saponification connues de l'homme du métier. L'utilisation d'un extrait insaponifiable de pulpe végétale selon la présente invention permet de prévenir et/ou traiter les désordres cutanés qui se manifestent par des altérations de texture, de couleur, de la transparence de la peau et par l'apparition des rides. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, les désordres cutanés sont consécutifs à une réduction ou une perte de réponse au stress environnemental, notamment causé par le soleil ou le tabac. -10- Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention, les désordres cutanés sont consécutifs à une réduction ou une perte d'inductibilité des protéines HSP72. Les protéines HSP pour Heat Shock Protein sont exprimées constitutivement dans de nombreuses cellules et possèdent des fonctions indispensables dans le maintien des protéines, d'où leur nom de protéines chaperon . En effet, elles inhibent l'agrégation des protéines dénaturées, empêchent des associations non appropriées de protéines et elles sont impliquées dans le transport intracellulaire et dans le maintien sous forme inactive de certaines protéines (Morris S.D. Clin. Exp. Dermatol. 2002; 27: 220-224). Les HSPs jouent également un rôle essentiel dans la réponse au stress et notamment dans les processus de protection cellulaires mettant en jeu la réponse adaptative (Maytin E.V. J. Invest. Dermatol. 1995; 104: 448-55). De façon inattendue, l'utilisation d'un extrait selon la présente invention permet de restaurer l'induction des 20 protéines HSP72 dans les fibroblastes sénescents. Dans le cadre de la présente invention, le produit cosmétique, pharmaceutique ou nutraceutique, renfermant un extrait selon l'invention, est administré par voie orale ou 25 par voie topique, et préférentiellement par voie topique. Pour une administration par voie topique, la forme galénique est choisie dans le groupe comprenant les crèmes, les gels, les pommades et les sprays. Avantageusement, la forme orale est choisie parmi le groupe 30 comprenant des comprimés, des gélules et des poudres pour suspensions buvables. De façon avantageuse, la quantité dudit extrait dans le produit cosmétique final est comprise entre environ 0,001% et environ 50%, préférentiellement entre environ 0,01% et -11- environ 10% en poids du poids total de la préparation. De façon encore plus avantageuse, le produit cosmétique final contient environ 0, 1% en poids dudit extrait par rapport au poids total de la préparation. Les exemples suivants illustrent la présente invention sans toutefois en limiter la portée. EXEMPLE 1 : procédé d'obtention d'un extrait insaponifiable 10 de pulpes de fruits d'arganier 1 tonne de pulpes de fruits d'Arganier séchées est broyée puis extraite dans un réacteur par 5 tonnes d'acétone. L'extraction est menée sous agitation pendant une heure à 15 reflux. Une fois refroidie, la solution est récupérée par filtration puis concentrée sous vide jusqu'à l'obtention d'un extrait huileux désolvanté. Ce résidu est repris dans 500 1 d'éthanol à 95 % v/v. On y ajoute 100 1 de lessive de soude 10 N et on porte à reflux sous agitation pendant une 20 heure. Après refroidissement, la solution hydrolysée est placée dans un décanteur, on y ajoute 500 1 d'heptane et 300 1 d'eau. L'extraction liquide/liquide est menée avec précaution. Après décantation, on récupère la phase 25 organique. On répète 2 extractions nouvelles avec 500 1 d'heptane. Les 3 phases heptaniques sont regroupées et lavées 3 fois avec 500 1 d'eau chaque fois. Les phases organiques lavées sont désolvantées. On récupère ainsi une pâte cireuse. Cet extrait, qui correspond à 30 l'insaponifiable initial, est dosé pour sa teneur en substances triterpéniques. Il contient 10 % de 0 amyrine, 15 % en érythrodiol et 20 % du mélange lupéol-a amyrine.5 -12- EXEMPLE 2 : analyse de l'effet anti-radicalaire de l'érythrodiol - analyse de la peroxydation lipidique 1) Introduction La membrane plasmique constitue la principale et la première cible des RLO et, étant riche en lipides, elle est le site d'une peroxydation accrue (Girotti A.W. J. Free Radic. Biol. Med. 1985 ; 1 : 87-95). Les peroxydes générés au cours de cette oxydation lipidique sont aussi très réactifs et capables de dégrader le matériel protéique et génomique. Pour évaluer l'altération membranaire, les auteurs de l'invention ont mesuré la peroxydation lipidique par un dosage in vitro des complexes entre les produits d'oxydation lipidique et l'acide thiobarbiturique. Ces complexes sont appelés TBARS (pour Thiobarbituric Acid Reactive Substances) et donnent le nom au test : Test des TBARS. Afin de mimer un stress oxydatif chimique, on a traité la lignée de fibroblastes, L929, par un complexe composé de peroxyde d'hydrogène (H202) et de fer (Fe2+/Fe3+) reconstituant ainsi la réaction de Fenton, source de RLO et plus particulièrement de radical hydroxyle (OH ) (Vessey D.A. et al J. Invest. Dermatol. 1992 ; 99 : 859-63) : H202 + Fe2+ - OH + OH- + Fe3+ 2) Méthodologie O Produits testés : Les produits ont été évalués sur la lignée de fibroblastes murins L929. Les cellules sont prétraitées avec les différentes concentrations de produits (Tableau I) pendant 16 heures et sont ensuite stimulées avec le complexe H202-Fe2+/Fe3+ pendant 1 heure. Le lot LK0304 d'extrait -13- insaponifiable de pulpes de fruits d'arganier a été préparé selon l'exemple 1. Tableau I : Présentation des solutions testées Référence Produit Solution mère Solutions testées Insaponifiable de pulpes 10mg/ml 0.3 g/ml de fruits d'arganier (DMEM/TWEEN20) 1 g/ml Lot : LK0304 -20 C 3 g/ml Erythrodiol / 10 mg/ml DMSO 0.3 j.g/ml - 0,68 M EXTRASYNTHESE 1 g/ml -2,26 gM -20 C Lot: 05040605 3 pg/ml - 6,78 gM 400mg/ml Vitamine E* SIGMA T-1539 400 g/ml - 928.7 M -20 C (*Molécule de Référence Anti-radicalaire) La peroxydation des lipides membranaires est analysée en mesurant les TBARS (selon Morlière P. et al Biochim. Biophys. Acta. 1991 ; 1084 : 261-268). O Principe du test : En milieu acide, à 95 C, se forment des complexes, notés TSARS pour Thio Barbituric Acid Reactive Substance, entre les produits d'oxydation lipidiques (malondialdéhyde ou 15 MDA) et l'acide thiobarbiturique (TBA) qui peuvent être dosés en fluorescence par rapport à une gamme étalon avec le MDA. Le dosage des TBARS est alors exprimé en pmole/gg de protéines. Les protéines et TSARS sont dosés dans le milieu intracellulaire. 20 O Calcul du pourcentage de protection des membranes cellulaires : A partir du calcul des TSARS en pmole/ g protéines, l'efficacité protectrice des différents produits contre10 -14- l'oxydation des lipides membranaires a été calculé comme suit. [TBARS contrôle] -[TBARS (+ produits)] % de protection = X 100 [TBARS contrôle] 3) Résultats - Discussion Après un traitement de 16h avec les divers produits à tester, le modèle de stress radicalaire utilisé dans cette expérience (réaction de Fenton) induit une peroxydation lipidique importante dans les fibroblastes L929. Cette décharge massive de radical hydroxyle OH génère donc un stress oxydatif au niveau cellulaire et notamment au niveau des membranes. Cependant, dans ce type de réaction oxydative, les produits issus de la peroxydation lipidique sont internalisés dans les cellules et les TSARS sont alors dosés dans le milieu intracellulaire. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau II ci-dessous. Tableau II: Analyse de la peroxydation lipidique Protection des lipides membranaires en % Actifs testés Moyenne Ecart Type N : nombre d'expériences Vit E 400 g/ml - 928,7 M 56,62 8,74 3 Erythrodiol 33,75 15,39 3 0,3 g/ml - 0,68 M 1 g/ml - 2,26 M 38,43 7,68 3 3 g/ml - 6,78 M 53,22 17,30 3 -15- Insaponifiable de pulpes 21,38 37,53 3 de fruits d'arganier 0,3 .g/ml 1 g/ml 30,53 17,80 3 3 g/ml 37,39 9,45 2 La vitamine E, constituant la molécule de référence antiradicalaire, diminue la peroxydation lipidique induite par le complexe H2O2-Fe2+/Fe3+, et protège très efficacement les membranes cellulaires (56% environ). L'extrait insaponifiable de pulpes de fruits d'arganier préparé selon l'exemple 1 présente une activité antiradicalaire aux concentrations de 1 et 3 g/ml (30 et 37% de protection des membranes lipidiques, respectivement). L'érythrodiol, molécule contenue dans la fraction triterpénique de l'extrait insaponifiable, présente une bonne activité anti-oxydante avec un effet dépendant de la dose. L'érythrodiol est actif dès 0,4g/ml (33 % de protection). L'effet anti-radicalire de l'érythrodiol à 3 g/ml est très important et comparable à la Vitamine E. 4) Conclusion Le modèle in vitro présenté dans cette étude reflète les conséquences dues à un stress oxydatif majeur sur la principale cible cellulaire qu'est la membrane plasmique. Ainsi le dosage de la peroxydation lipidique constitue un bon marqueur du stress oxydatif et permet l'évaluation de l'action antioxydante, vis à vis du radical hydroxyle, de principes actifs au niveau de la membrane cellulaire. La Vitamine E, molécule anti-oxydante, permet la validation de ce modèle. -16- Dans ces conditions expérimentales, il a été observé que l'extrait selon la présente invention contenant l'érythrodiol ainsi que l'érythrodiol lui-même possèdent un potentiel anti-oxydant important. EXEMPLE 3 : analyse de l'effet anti-radicalaire de l'érythrodiol - analyse de l'atteinte génomique 1) Introduction 10 L'ADN est une cible des RLO qui induisent la modification de bases (oxydation, nitration, déamination : Guetens G. et al Clin. Lab. Sci. 2002 ; 39 : 331-457), la formation de cassures de brins (sites abasiques ou [3-élimination) et de pontage ADN-protéines ou ADN-hydroperoxydes. L'altération 15 du matériel génomique induit une cascade de réactions cellulaires (blocage fourche de réplication, activation de protéines clés, arrêt dans le cycle cellulaire) qui aboutissent à l'induction des mécanismes de réparation. Les bases modifiées par un stress oxydatif sont ainsi prises en 20 charge majoritairement par le système de réparation des bases ou BER pour Base Excision Repair (Friedberg E.C. et al DNA repair and mutagenesis, ASMPress ; Washington DC 1995). Ce système agit vite et efficacement selon trois étapes clés : 25 1- reconnaissance de la base altérée; 2- incision et excision de la lésion; 3- resynthèse de la brèche. Les RLO peuvent être produits en quantité telle que les systèmes de défense et de réparation cellulaires peuvent 30 être saturés. Si les effecteurs de l'apoptose sont activés, la cellule endommagée meurt. Mais, dans le cas où les lésions à l'ADN sont mal réparées, il peut y avoir génération de mutations délétères qui sont alors impliquées dans l'étape d'initiation de la carcinogenèse. C'est5 -17- pourquoi, l'incidence biologique d'un stress oxydatif (mortalité ou mutagenèse) conditionne des évènements à plus long terme comme le vieillissement et le cancer. De nombreuses études ont démontré la forte corrélation entre le vieillissement et l'accumulation progressive et irréversible de dommages oxydatifs au niveau des macromolécules cellulaires. Plusieurs groupes de recherche ont montré, chez le rongeur, que les taux de 8-OxoGuanine, mesuré dans différents tissus tels que la peau, augmentent avec l'âge (Tahara S. et al Mech. Ageing Dev. 2001 ; 122 : 415-426). Les travaux de Mecocci P. et al (Free Radic. Biol. Med. 1999 ; 26 : 303-8) sur le muscle squelettique chez l'homme, montrent que des lésions oxydantes sur l'ADN ou sur les lipides s'accumulent avec l'âge. La même équipe a également montré que chez des sujets atteints de maladie d'Alzheimer, les taux de bases oxydées dans l'ADN des lymphocytes et les taux d'antioxydants dans le plasma sont significativement plus hauts et plus bas respectivement, que chez les sujets sains (Mecocci P. et al Arch. Neurol. 2002 ; 59 : 794-8). 2) Objectif Suite à l'exemple 2 et afin de contrôler l'activité antiradicalaire de l'érythrodiol sur un autre modèle, les auteurs de l'invention ont analysé son pouvoir protecteur vis à vis de l'altération de l'ADN génomique induite par un stress oxydatif, en comparaison avec l'extrait insaponifiable de pulpes de fruits d'arganier et d'autres molécules triterpéniques contenues également dans ledit extrait. Ils ont choisi de générer des lésions à l'ADN par un stress H2O2 et d'analyser indirectement les dommages ainsi formés en analysant la réaction de réparation. Pour cela, un kit -18- appelé test 3D pour DNA Damage Detection, a été utilisé. Cet essai biochimique mime in vitro la réaction de réparation par excision (Salles B. et al Anal. Biochem. 1995 ; 232 : 37-42 et Salles B. et al Biochimie 1999 ; 81 : 53-58). Le test 3D a pour base la réparation des lésions de l'ADN au moyen d'extraits cellulaires humains purifiés. Au cours de l'étape de réparation, un marqueur est incorporé à l'ADN et cette incorporation, reflet quantitatif du nombre de lésions réparées, 10 chimiluminescence.est ensuite révélée par 3) Méthodologie O Produitstestés : Les produits ont été évalués sur la lignée de fibroblastes 15 murins L929. Les cellules sont prétraitées avec les produits (Tableau III) pendant 16 heures et sont ensuite stimulées avec H202 (Peroxyde d'Hydrogène 3% - Réf. GIFRER - Laboratoire Gifrer Barbezat) à 100 M pendant 30 minutes. 20 Tableau III : Présentation des solutions testées Référence Produit Solution mère Solutions testées Insaponifiable de pulpe 10mg/ml 3 g/ml de fruits d'arganier (DMEM/TWEEN20) Lot : LK0304 -20 C Erythrodiol / 10 mg/ml DMSO 3 g/ml - 6,78 M EXTRASYNTHESE -20 C Lot: 05040605 50mM DMSO Lupéol (Triterpène) -20 C 3 g/ml - 7 M a-Amyrine (Triterpène) 50mM DMSO 3 g/ml - 7 M -20 C ~i-Amyrine (Triterpène) 50mM DMSO 3 g/ml - 7 M -20 C 2895677 -19- O Test3D : Le principe est le suivant: Après endommagement de l'ADN génomique (traitement oxydatif), les cellules sont lysées. 5 Le lysat est déposé sur une microplaque coatée avec de la polylysine : 1-Adsorption de l'ADN 2- Incubation de l'ADN avec un extrait protéique (enrichi en enzymes de réparation) et un pool de nucléotides dont un nucléotide est marqué à la biotine (dUTPBiotine) - Réparation des lésions et incorporation dans l'ADN des nucléotides marqués dUTP-Biotine . 3- Incubation avec un complexe enzymatique Avidine-Peroxydase - Reconnaissance par l'avidine des dUTP- Biotine incorporés. 4-Addition d'un substrat de la peroxydase luminescent et quantification du signal émis proportionnel au nombre de lésions réparées. Le protocole de réalisation du test est suivi selon les instructions du fournisseur du kit (Test 3D Solyscel - Réf : SFRIDN013 -AES Laboratoire). A la fin de la réaction, la plaque est lue dans un luminomètre (MITHRAS LB940 - BERTHOLD). 0 Calcul du pourcentage de protection de l'ADN: Le rapport ci-dessous permet de calculer, pour chaque concentration de produit testé, le % de protection contre l'induction de lésions sur l'ADN par un stress oxydatif (l'Intensité de Luminescence - ou IL - exprime la quantité 30 de lésions de l'ADN). IL (H202) - IL (produit) % Protection de l'ADN = X 100 IL(H202) - IL (témoin) -20- 4) Résultats et conclusion Les résultats obtenus à l'exemple 2 ont montré que l'érythrodiol présente l'activité anti-radicalaire la plus forte à 3 g/ml (6,78 M). C'est pourquoi, les auteurs ont choisi de tester tous les tripterpènes (lupéol, a-amyrine, (3-amyrine et érythrodiol) et l'extrait insaponifiable de pulpes de fruits d'arganier à 3 g/ml sur le test 3D DNA Damage Detection . Ledit extrait insaponifiable a été obtenu suivant le procédé de l'exemple 1. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau IV ci-dessous. Les valeurs indiquées dans ce tableau sont les pourcentages d'inhibition (ou % de protection) des lésions à l'ADN suite à un stress oxydatif exogène, par rapport aux cellules témoin basal (100%) et aux cellules stressé H2O2 (0%). Tableau IV: Protection de l'ADN par l'Erythrodiol Intensité % Lésions à % protection de luminescence l'ADN l'ADN Témoin 5460 0 H202 100 M-30 min 11576,7 100 0 Erythrodiol 5520 1 99 3 g/ml - 6,78 M Insaponifiable de 6193,3 12 88 pulpes de fruits d'arganier 3 g/ml Lupéol 9020 58,2 41,8 3 g/ml - 7 M a-Amyrine 8663,3 52,4 47,6 3 g/ml - 7 M (3-Amyrine 13133,3 125,4 -25,4 3 g/ml - 7 M - 21 - Le traitement par H2O2 induit une forte proportion d'oxydation au niveau de la Guanine avec formation en particulier de 8-oxo-7,8-dihydro-2'-desoxyguanosine (8-OxoGuanine) (Dizdaroglu M. et al Arch. Biochem. Biophys. 1991 ; 285 : 388-390). Le test 3D montre une forte augmentation de luminescence après traitement à l'H2O2, reflétant une forte activité de réparation et par conséquent un taux important de bases endommagées sur l'ADN. L'extrait insaponifiable de pulpes de fruits d'arganier protège efficacement l'ADN vis à vis du stress oxydatif. L'érythrodiol, molécule contenue dans ledit extrait insaponifiable, à 3 g/ml présente une très bonne activité anti-oxydante avec 99% de protection de l'ADN vis à vis de la formation de lésions oxydatives. En comparant les molécules triterpéniques à concentration molaire équivalente (environ 7 M), c'est l'érythrodiol qui est le plus actif. EXEMPLE 4 : Modèle d'étude in vitro de l'effet de l'extrait insaponifiable selon l'invention sur l'induction des protéines HSP72 1) Bibliographie Différents travaux ont montré la perte d'inductibilité des protéines HSP72 lors du vieillissement. Chez des patients âgés, l'induction de la protéine HSP72 par la chaleur est réduite de façon importante au niveau cutané (Muramatsu T. et al. Br. J. Dermatol. 1996; 134: 1035-1038). D'autre part, Gustmann-Conrad A. et al. (Exp. Cell. Res. 1998; 241: 404-413) ont montré que l'induction de la protéine HSP72 par un stress thermique, est significativement diminuée dans des fibroblastes issus de la peau de sujets âgés par - 22 - rapport à ceux issus de sujets jeunes. Dans cette même étude, il a été montré que le niveau d'induction d'HSP72 est également réduit dans des fibroblastes (issus de peau jeune) ou dans des lignées de fibroblastes (IMR-90) devenus sénescents au cours des divisions cellulaires. Un premier stress modéré suffit à induire in vitro les protéines HSPs afin qu'elles protègent la cellule vis à vis de nouveaux stress (Morris S.D. et al. J. Clin. Invest. 1996; 97: 706-12). L'HSP72 est une protéine majoritaire de la famille des HSP70, exprimée dans les kératinocytes et les fibroblastes cutanés et inductible par de nombreux agents stressants (chaleur, UV..) (Trautinger F. et al. J. Invest. Dermatol. 1993; 101: 334-38 ; Charveron M. et al. Cell. Biol. Toxicol. 1995; 11: 161-65). 2) Protocole expérimental Les auteurs de la présente invention ont choisi d'analyser le niveau d'induction, par un stress thermique, des protéines HSP72 dans des fibroblastes IMR-90 (lignée fibroblastique) lors de la sénescence, et ceci afin d'évaluer les propriétés anti-âge d'un extrait de pulpes de fruit d'Arganier préparé selon l'exemple 1, soit contenant 10 % de Q amyrine, 15 % d'érythrodiol et 20 % du mélange lupéol - a amyrine. Dans un premier temps, les auteurs ont mis en place et validé un modèle de vieillissement cellulaire en induisant la sénescence des fibroblastes par un stress oxydatif. - Modèle de sénescence induite : Les fibroblastes se divisent jusqu'à un stade critique qu'on appelle la sénescence réplicative et qui s'assimile à un vieillissement cellulaire. Mais la sénescence peut également être induite notamment par un stress oxydatif, il -23- s'agit de la Stress-Induced Premature Senescence ou SIPS (Dumont et al Free Radic. Biol. Med. 2000 ; 28 : 361-373)• Modèle utilisé : L'induction de la sénescence dans la lignée de fibroblastes IMR-90 jeunes a été mise en évidence en traitant les cellules 2h avec de l'H202. 72h après ce stress, les cellules IMR-90 sont sénescentes. Dans un second temps, ils ont montré la diminution du niveau d'induction des HSP72 suite à un stress thermique, dans des fibroblastes sénescents comparés à des fibroblastes jeunes. Finalement, ils ont évalué les propriétés d'un extrait de pulpes de fruit d'Arganier préparé selon l'exemple 1, soit contenant 10 % de Q amyrine, 15 % d'érythrodiol et 20 % du mélange lupéol - amyrine sur ce modèle de sénescence. 3)Résultats L'invention sera mieux comprise et les buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement de la description qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 présente l'analyse du taux d'induction des HSP72 dans les fibroblastes IMR-90 au niveau 25 transcriptionnel et traductionnel. la figure 2 présente l'analyse par Western Blot du taux de protéines HSP72 dans les cellules IMR-90 traitées avec différentes concentrations de l'extrait de pulpes de fruit d'Arganier selon l'invention. 30 la figure 3 présente l'analyse semi-quantitative du taux d'induction des protéines HSP72 (normalisée par le niveau d'expression de la (3-actine) dans les Fibroblastes IMR-90 sénescents pré-traités avec -24- différentes concentrations de l'extrait de pulpes de fruit d'Arganier selon l'invention. - Analyse de l'induction des HSP72 par un stress thermique au cours de la sénescence des fibroblastes IMR-90 : Les cellules cultivées à 37 C sont incubées 1h à 45 C et sont ensuite incubées à 37 C pendant 2h (analyse des ARNm) ou pendant 4h (analyse des protéines) : * Expression de la protéine (Western Biot) Les protéines intracellulaires, extraites des fibroblastes, ont été analysées par la technique du Western Blot, en utilisant un anticorps anti-HSP72 (Anticorps monoclonal, CHEMICON) et un système de révélation indirecte en luminescence. La membrane est analysée et l'intensité des bandes est quantifiée par densitométrie (Logiciel ImageMaster TotalLab AMERSHAM). Le niveau d'expression de HSP72 est normalisé par celui d'une protéine exprimée de façon constitutive, la (3-Actine. La figure lA présente l'analyse semi-quantitative par Western Blot du taux d'induction des protéines HSP72 dans les IMR-90 jeunes () et IMR-90 sénescents (^) (sénescence induite par H2O2). Ainsi, la figure 1A montre clairement que le taux de protéines HSP72 est induit par un stress thermique dans des fibroblastes IMR-90 jeunes. Cette induction d'HSP72 est diminuée dans des fibroblastes IMR-90 sénescents. * Expression des ARNm (PCR en temps réel) Les auteurs ont analysé l'expression HSP72 au niveau transcriptionnel en quantifiant les ARNm par la technique 30 de PCR en temps réel. Le niveau d'expression du gène d'intérêt HSP72 est calculé dans les échantillons traités par un stress thermique et les échantillons témoins. Le niveau d'expression du gène HSP72 est ensuite normalisé en utilisant trois gènes de - 25 - référence [(3-actine, GAPDH (Human glyceraldehyde-3- phosphate deshydrogenase) et YWHAZ (Tyrosine-3- monooxygenase, tryptophane-5-monooxygenase activation protein zeta polypeptide)], dont l'expression est constitutive. Enfin, en fixant le niveau d'expression dans les échantillons témoins à 1, il est alors possible de déterminer le facteur d'induction du gène HSP72. La figure 1B présente l'analyse quantitative par PCR en temps réel du taux d'induction des ARNm HSP72 dans les IMR-90 jeunes (^) et IMR-90 sénescents (^) (sénescence induite par H2O2). La figure 1B montre clairement que l'induction des ARNm HSP72 est également très diminuée lors de la sénescence induite des fibroblastes IMR-90. - Analyse de l'efficacité de l'extrait de pulpes de fruits d'Arganier : Les auteurs de l'invention ont utilisé le modèle de sénescence induite ou SIPS (Stress Induced Premature Senescence) avec la lignée fibroblastique IMR-90 pour évaluer l'extrait de pulpes de fruit d'Arganier préparé selon l'exemple 1. Les cellules ont été incubées avec l'extrait de pulpes de fruit d'Arganier aux concentrations de 1 et 3 g/ml pendant 24h. Puis elles ont subi le stress oxydatif induisant la sénescence. Tous les traitements ont été comparés à un lot de cellules IMR90 jeunes et un lot de cellules sénescentes (sénescence induite) non pré-traitées par l'extrait de pulpes de fruits d'Arganier. Trois jours (72h) après le stress oxydatif, les HSP72 ont été induites par la chaleur. Finalement, les ARN et les -26- protéines HSP72 ont été analysées par PCR en temps réel et Western Blot, respectivement. La figure 2 présente l'analyse par Western Blot du taux de protéines HSP72 dans les cellules IMR-90 traitées avec différentes concentrations de l'extrait insaponifiable préparé selon l'exemple 1. Les mentions T et ST signifient respectivement Témoin et Stress Thermique . Les analyses A, B, C, et D se rapportent respectivement à des fibroblastes IMR-90 jeunes, des fibroblastes IMR-90 sénescents (sénescence induite par H202), des fibroblastes IMR-90 sénescents incubés avec l'extrait insaponifiable à l g/ml et enfin des fibroblastes IMR-90 sénescents incubés avec l'extrait insaponifiable à 3 g/ml. La figure 3 présente l'analyse semi-quantitative du taux d'induction des protéines HSP72 (normalisée par le niveau d'expression de la (3-actine) dans les fibroblastes IMR-90 sénescents pré-traités avec l'extrait insaponifiable à l g/ml (C) et à 3 g/ml (D). Sont également représentés les taux d'induction des protéines HSP72 dans les fibroblastes IMR-90 jeunes (A) et dans les fibroblastes IMR-90 sénescents (B) (sénescence induite par H202). Ces Figures 2 et 3 montrent qu'il n'y a plus d'induction des protéines HSP72 dans les fibroblastes IMR-90 devenus sénescents, mais que l'extrait de pulpes de fruits d'Arganier, aux concentrations de 1 et 3 g/ml, restaure l'induction des HSP72 par le stress thermique. Enfin, le tableau V ci-après donne le facteur d'induction (après normalisation) des ARNm HSP72 dans des fibroblastes sénescents prétraités avec différentes concentrations d'extrait de pulpes de fruits d'Arganier. -27- Tableau V : Facteur d'induction Facteur d'induction IMR-90 jeunes 109.1 IMR-90 sénescence induite par l'H202 79.0 IMR-90 sénescents + extrait de pulpes de 84.3 fruit d'Arganier 1 g/ml IMR-90 sénescents + extrait de pulpes de 98.1 fruit d'Arganier 3 g/ml Ce tableau confirme les résultats obtenus au niveau transcriptionnel et montre la restauration quasi-totale de l'induction des ARNm HSP72 par l'extrait de pulpes de fruit 15 d'Arganier. C'est à la concentration de 3 g/ml que cet extrait est le plus actif. 4) Conclusion Les protéines HSP72 sont des protéines inductibles par de 20 nombreux stress (chaleur..) et sont fortement impliquées dans les processus de réponse adaptative. Il est reconnu que l'inductibilité des protéines HSP72, au niveau cutané et dans d'autres tissus, diminue avec l'âge et notamment lors de la sénescence cellulaire. De plus, il est admis que 25 le vieillissement est associé à une réduction de la réponse au stress environnemental entraînant des pathologies liées à l'âge. A partir d'un modèle de sénescence induite dans des fibroblastes en culture, les auteurs ont évalué la capacité 30 de l'extrait de pulpes de fruit d'Arganier à moduler la diminution d'induction des HSP72 par la chaleur. L'ensemble des résultats confirme d'une part qu'il y a une forte diminution de l'induction des HSP72 (par un - 28 - stress thermique) dans des fibroblastes sénescents en comparaison avec des fibroblastes jeunes. D'autre part, ces travaux montrent que l'extrait de pulpes de fruit d'Arganier restaure l'induction des protéines HSP72 dans les fibroblastes sénescents. Dans ce modèle d'étude in vitro, l'extrait de pulpes de fruit d'Arganier limite les conséquences biologiques de la sénescence cellulaire et donc présente des propriétés anti-vieillissement.10 | Le domaine de la présente invention concerne l'utilisation d'un extrait insaponifiable de pulpe végétale pour la préparation d'un produit cosmétique, pharmaceutique ou nutraceutique destiné à traiter et/ou à prévenir les désordres cutanés associés au vieillissement. | 1. Utilisation d'un extrait insaponifiable de pulpe végétale comprenant une fraction triterpénique, caractérisé en ce que ladite fraction triterpénique dudit extrait est composée d'érythrodiol, d'a-amyrine, de (3-amyrine et du lupéol, pour la préparation d'un produit cosmétique, pharmaceutique ou nutraceutique destiné à prévenir et/ou traiter des désordres cutanés associés au vieillissement cutané. 2. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que la fraction massique d'érythrodiol est comprise entre 7% et 40% de l'insaponifiable initial . 3. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que la fraction massique de (3-amyrine est comprise entre 5% et 30% de l'insaponifiable initial. 4. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que la somme des fractions massiques d'a-amyrine et de lupéol est comprise entre 10% et 50% de l'insaponifiable initial. 5. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que la quantité dudit extrait dans le produit cosmétique final est comprise entre 0,001% et 50%, préférentiellement entre 0,01% et 10%, et préférentiellement 0,1% en poids du poids total de la préparation. 6. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que ledit extrait est obtenu à partir d'un végétal choisi dans la famille botanique des Sapotaceae. 7. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que ledit extrait est obtenu à partir de pulpes de fruits d'arganier.-30- 8. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que les désordres cutanés se manifestent par des altérations de texture, de couleur, de la transparence de la peau et par l'apparition des rides. 9. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que les désordres cutanés sont consécutifs à une réduction ou une perte de réponse au stress environnemental. 10. Utilisation selon la 10 caractérisée en 10 ce que le stress environnemental est causé par le soleil, le tabac. 11. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que les désordres cutanés sont consécutifs à une réduction ou une perte d'inductibilité des protéines 15 HSP72. 12. Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que le produit cosmétique, pharmaceutique ou nutraceutique est sous forme orale ou topique, préférentiellement sous forme topique. 20 13. Utilisation selon la 12 caractérisée en ce que la forme topique est choisie parmi le groupe comprenant des crèmes, des gels, des pommades et des sprays. 14. Utilisation selon la 12 caractérisée en 25 ce que la forme orale est choisie parmi le groupe comprenant des comprimés, des gélules et des poudres pour suspensions buvables. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/97,A61Q 19/08 |
FR2892752 | A1 | DISPOSITIF DE VERROUILLAGE SECURISE D'UN TAMPON OU COUVERCLE A UN CADRE, NOTAMMENT DE REGARD DE CHAUSSEE | 20,070,504 | La présente invention concerne un . Elle s'applique en particulier, mais de manière non limitative, à un tampon rectangulaire fixé au cadre par quatre vis de fixation situées aux quatre coins de ce tampon. Les vis de fixation peuvent être démontées à l'aide d'un outil approprié pour permettre le soulèvement du tampon, par exemple à l'aide d'une barre à mine, et le désengager du cadre afin d'accéder au regard de chaussée. Cependant, cette disposition connue a pour inconvénient d'être vulnérable à des actes de vandalisme puisqu'il suffit de se procurer ou de réaliser l'outil permettant de dévisser les vis de fixation du tampon au cadre pour accéder au regard de chaussée. La présente invention a pour but d'éliminer l'inconvénient ci-dessus en proposant un dispositif de verrouillage sécurisé du tampon au cadre. A cet effet, selon l'invention, le dispositif de verrouillage sécurisé d'un tampon ou couvercle à un cadre, notamment de regard de chaussée, est caractérisé en ce qu'il comprend un porte-barillet de serrure amoviblement fixé dans un logement conjugué d'une pièce solidaire du tampon sous celui-ci pour empêcher l'accès à une tête, logée au fond du logement, d'un axe de manœuvre traversant la paroi de fond du logement et monté à rotation relativement à cette paroi, le porte- barillet de serrure pouvant être retiré de ce logement hors du tampon pour accéder à la tête de l'axe de manœuvre, deux tiges formant pênes de verrouillage du tampon au cadre accouplées à l'extrémité de l'axe de manœuvre à l'opposé de sa tête et qui sont montées à coulissement guidé relativement au tampon en sens inverse l'une de l'autre sous la commande de l'axe de manœuvre entre une position d'engagement respectivement dans deux gâches opposées du cadre et une position de dégagement de ces gâches, et une clé de manoeuvre pouvant être introduite dans le logement, après retrait du porte-barillet, pour coopérer avec la tête de l'axe de manoeuvre afin d'entraîner en rotation cet axe et provoquer le déplacement des deux tiges formant pênes à leur position désengagée de déverrouillage de leurs gâches respectives. La clé de manœuvre comporte un moyen permettant de l'immobiliser dans le logement de la pièce du tampon à sa position de déverrouillage des tiges formant pênes. De préférence, le moyen d'immobilisation comprend un doigt solidaire de la clé de manœuvre et pouvant s'engager sensiblement en direction parallèle à l'axe longitudinal de la clé de manoeuvre dans un trou borgne de la paroi supérieure de la pièce opposée à sa paroi de fond lorsque la clé de manoeuvre est tournée à sa position de déverrouillage des tiges formant pênes. Le doigt est avantageusement logé dans un petit fourreau fixé au corps de la clé de manoeuvre parallèlement à l'axe longitudinal de cette dernière et est rappelé élastiquement à sa position sortie du fourreau par un ressort à boudin logé dans le fourreau. Le doigt est manoeuvrable manuellement pour le libérer de sa position d'immobilisation de la clé de manoeuvre dans son logement. Les moyens d'accouplement de l'axe de manoeuvre aux tiges formant pênes comprennent une biellette solidaire de l'extrémité libre de l'axe de manoeuvre et deux bras de liaison reliés articulés d'une part aux deux extrémités de la biellette et d'autre part respectivement aux deux tiges formant pênes. Les deux tiges formant pênes sont rappelées élastiquement par des moyens en sens opposé l'une de l'autre à leur position de verrouillage du tampon au cadre respectivement dans les deux gâches du cadre et le doigt est maintenu dans le trou borgne par le couple de rappel exercé par les moyens élastiques de rappel sur la biellette et l'axe de manoeuvre sur la tête duquel est en prise la clé de manœuvre. Chaque tige formant pêne est montée à coulissement guidé dans deux plaques parallèles de support fixées sous le tampon perpendiculairement à celuici en ayant une partie d'extrémité libre faisant saillie de la plaque de support qui est située à proximité du bord externe correspondant du tampon et chaque moyen élastique de rappel de la tige formant pêne à sa position engagée dans le gâche associée du cadre est constitué par un ressort à boudin monté précontraint coaxialement sur la tige entre la plaque de support opposée et un épaulement de la partie d'extrémité de la tige, les deux tiges formant pênes étant coaxiales. Chaque partie d'extrémité libre d'une tige formant pêne est biseautée de manière à permettre le verrouillage automatique du tampon au cadre par les parties d'extrémité libre des tiges s'engageant élastiquement dans leurs gâches respectives lorsque le tampon est basculé sous son propre poids à sa position de fermeture du cadre, après avoir retiré préalablement la clé de manoeuvre de son logement du tampon afin de libérer les deux tiges de leur position déverrouillée. Le dispositif comprend en outre un bouchon en forme de plaque circulaire amoviblement fixé par au moins une vis de fixation à la paroi supérieure de la pièce cylindrique comportant le logement de réception du barillet cylindrique de serrure et permettant d'obturer complètement l'espace d'accès dans le tampon à ce barillet en occupant une position sensiblement dans le même plan que celui de la face externe du tampon. Avantageusement, le bouchon comporte, solidaire de sa face interne, un joint torique venant en appui étanche sur le porte-barillet de serrure à sa position d'obturation. Le barillet de serrure est manoeuvrable par une clé non reproductible permettant de déplacer un élément formant pêne entre une position dans une gâche de la pièce pour verrouiller le porte-barillet dans le logement de cette pièce et une position dégagée de cette gâche pour permettre le retrait du porte-barillet du logement de la pièce. L'axe de manoeuvre, au moins les parties des tiges formant pênes et les moyens d'accouplement des tiges à cet axe sont protégés sous le tampon par des plaques arquées de protection solidaires du tampon. La clé de manoeuvre comprend, à l'opposé de sa poignée, une douille à au moins un méplat interne coopérant avec un méplat externe de la tête de l'axe de manœuvre. Le tampon est du type fixé au cadre par au moins deux vis de fixation démontables par un outil approprié. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un ensemble à cadre et tampon de regard de chaussée pourvu du dispositif de verrouillage sécurisé de l'invention ; - la figure 2 est une vue agrandie du dispositif de verrouillage sécurisé de l'invention ; - la figure 3 est une vue de dessus suivant la flèche III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue de dessus semblable à celle de la figure 3 sans le bouchon de fermeture ; - la figure 5 est une vue de dessus semblable à celle de la figure 4 sans le barillet de serrure ; - la figure 6 est une vue en perspective de la clé de manoeuvre du dispositif de verrouillage sécurisé de l'invention ; - la figure 7 est une vue en perspective de la clé de manœuvre montée dans le tampon occupant deux positions correspondant respectivement au verrouillage du tampon au cadre et déverrouillage du tampon de ce cadre ; - la figure 8 est une vue de dessous suivant la flèche VIII de la figure 1 représentant les deux tiges formant pênes du dispositif de verrouillage sécurisé à leur position de verrouillage du tampon au cadre ; et - la figure 9 est une vue de dessous semblable à celle de la figure 8 et représentant les tiges formant pênes à leur position de déverrouillage du tampon du cadre. Le dispositif de l'invention va être décrit en référence à un tampon rectangulaire fixé dans un cadre de support, notamment d'un regard de chaussée, par l'intermédiaire de quatre vis de fixation, non représentées, situées aux quatre coins du tampon et pouvant être démontées, par desserrage, du tampon pour permettre le dégagement de celui-ci, par exemple par une barre à mine, du cadre. Cependant, le dispositif de l'invention peut également s'appliquer à tout autre forme de tampon, tel que par exemple un tampon triangulé constituant un tampon maître qui, lorsqu'il est verrouillé au cadre, permet de verrouiller un ou plusieurs tampons triangulés esclaves. Le dispositif peut également s'appliquer à un tampon circulaire. En se reportant aux figures, le tampon 1, qui est fixé amoviblement dans son cadre de support 2, est pourvu d'un dispositif de verrouillage sécurisé 3 comprenant une pièce généralement cylindrique 4 solidaire à son pourtour, par exemple par soudage, d'une plaque de paroi supérieure 5 fixée sous le tampon 1 par tout moyen approprié, tel que par exemple des vis de fixation non représentées. Le dispositif comprend en outre un support cylindrique 6 d'un barillet de serrure 7 amoviblement fixé dans le logement ou puits interne généralement cylindrique de la pièce 4 par une clé plate non reproductible C pouvant être introduite dans une fente 9 pour déplacer un élément formant pêne 10 du barillet de serrure 7 entre une position engagée sous un bord interne formant gâche 11 de la pièce cylindrique 4 correspondant au verrouillage du porte-barillet dans le logement 8 et une position désengagée du bord formant gâche 11 pour déverrouiller le porte-barillet 6 de la pièce 4 et permettre le retrait de celui-ci de son logement 8 hors du tampon 1. En position verrouillée du porte-barillet de serrure 6 dans la pièce 4, un bouchon en forme de plaque circulaire 12 est amoviblement fixé dans une cuvette circulaire 13 de la partie supérieure de la pièce cylindrique 4 de manière que le bord supérieur circulaire 14 délimitant la cuvette de la pièce 4 et le bouchon 12 soient sensiblement dans le même plan que celui de la face externe la du tampon 1. De la sorte, le bouchon 12 obture complètement la cuvette circulaire 13 en recouvrant la face externe 6a du porte-barillet 6 comportant la fente 9 d'introduction de la clé. L'axe longitudinal Xl-X2 du logement généralement cylindrique de la pièce 4 est excentré par rapport à l'axe de symétrie X2-X3 de la cuvette circulaire 13. Le bouchon de fermeture 12 comprend un joint torique 15 logé dans une rainure circulaire 6 formée dans la face interne du bouchon 12 et venant en appui en position de fermeture de ce bouchon sur la face externe du porte-barillet de serrure 6 afin d'assurer une étanchéité de ce dernier. Le bouchon de fermeture 12 est fixé dans la cuvette 13 par une vis de fixation 12a traversant un trou taraudé 13al de la paroi de fond 13a de la cuvette et pouvant être manœuvrée par un outil, tel qu'une clé à six pans. La cuvette 13 de la pièce cylindrique 4 comporte dans sa paroi de fond 13a un trou borgne ou non 13b dont le rôle sera expliqué ultérieurement. Un axe cylindrique de manoeuvre 17 est monté à rotation au travers d'une paroi de fond 4a de la pièce cylindrique 4 et est maintenu axialement dans le perçage de cette paroi d'une part par la tête 18 de l'axe 17 en appui sur la face interne de la paroi 4a et d'autre part par une rondelle 19 enfilée sur l'axe 17 et maintenue en appui sur la face externe de la paroi 4a par une goupille 20 traversant l'axe 17. La tête 18 de l'axe de manoeuvre 17 comporte deux méplats externes dissymétriques 18a pouvant s'engager dans une douille d'extrémité 21 d'une clé de manoeuvre 22 à deux méplats internes conjugués 21a pour permettre l'entraînement en rotation de l'axe de manoeuvre 17 relativement à la pièce 4. La clé de manœuvre 22 comporte une poignée transversale 23 solidaire de son extrémité opposée à la douille 21, une collerette 24 située approximativement au milieu du corps longitudinal cylindrique de la clé et une patte 25 solidaire radialement de ce corps. Un fourreau 26 est fixé à l'extrémité de la patte 25 perpendiculairement à celle-ci et, par conséquent, parallèlement à la direction longitudinale du corps de la clé de manœuvre 22, et comporte un doigt 27 pouvant être déplacé dans le fourreau 26 à l'encontre d'un organe de rappel élastique, tel qu'un ressort, non représenté, logé dans le fourreau 26. En position de repos, le doigt 27 fait saillie sous la patte 25 en direction de la douille 21 et un anneau de manoeuvre 28 est solidarisé à l'extrémité du doigt 27 opposée à celle faisant saillie de la patte 25 pour exercer une traction sur le doigt 27 en sens opposé à la douille 21 et rétracter l'extrémité libre du doigt 27 dans le fourreau 26. Une biellette 29 est fixée transversalement à l'axe de manoeuvre 17 à son extrémité libre opposée à la tête 18 par un ensemble à rondelle 30 et goupille 31 traversant cette extrémité pour plaquer la biellette 29 contre un épaulement 17a de l'axe 17. Deux bras 32 ont deux de leurs extrémités reliées articulées respectivement aux deux extrémités de la biellette 29 par l'intermédiaire de chapes 33 et d'axes d'articulation 34. Les deux extrémités opposées des bras 32 sont également reliées de façon articulée respectivement aux deux extrémités de deux tiges formant pênes 35 par l'intermédiaire de chapes 36 et d'axes d'articulation 37. Les deux tiges formant pênes 35 sont montées à coulissement guidé relativement au tampon 1 sous celui-ci en sens inverse l'une de l'autre et sont disposées coaxialement. Comme cela ressort mieux de la figure 1, chaque tige 35 est supportée de façon guidée en translation par deux plaques parallèles 38 solidaires, par exemple par soudage, de la face interne lb du tampon 1 perpendiculairement à celui-ci. Plus précisément, chaque tige formant pêne 35 comporte une portion de plus petit diamètre 35a dont l'extrémité est reliée à la liaison articulée au bras correspondant 32 et qui est montée en translation perpendiculairement à la plaque 38 la plus éloignée du bord externe du tampon 1 dans un perçage de cette plaque et une portion d'extrémité de plus grand diamètre 35b qui est mobile en translation perpendiculairement à l'autre plaque 38 proche du bord externe du tampon 1 dans un perçage correspondant de cette plaque, l'extrémité libre de la portion 35b étant biseautée et s'engageant dans une gâche 39 du cadre 2 en position de verrouillage du tampon à ce dernier. Chaque gâche 39 est formée par un orifice à section transversale rectangulaire venant de moulage dans le bord longitudinal correspondant du cadre 2. Un ressort à boudin 40 est monté coaxialement sur la portion de plus petit diamètre 35a de chaque tige formant pêne 35 en étant précontraint entre la plaque 38 côté chape 36 et un épaulement 35c entre les portions de petit et grand diamètres 35a, 35b, de manière que le ressort 40 exerce un effort de rappel de la portion d'extrémité 35b vers l'extérieur de la plaque 38 la plus proche du bord externe du tampon 1. L'axe de manoeuvre 17 et ses chapes 33 de liaison aux barres 32 et les tiges formant pênes 35 sont protégés sous le tampon 1 par des plaques arquées 41 formant sabot de protection et qui sont solidaires du tampon 1. Ainsi, les plaques 41 de protection des tiges formant pênes 35 sont solidaires des extrémités des plaques 38 de support de ces tiges à l'opposé de la face supérieure la du tampon 1 et la plaque 41 de protection de l'ensemble à axe de manoeuvre 17 et chapes 33 est solidaire du tampon 1 à l'aide d'un ensemble à pièces rapportées et vis de fixation (non représenté) de façon que la plaque soit amovible. Le fonctionnement du dispositif de l'invention va être maintenant décrit. On suppose que le tampon 1 est fixé au cadre 2 par les vis de fixation et que le dispositif sécurisé est en position de verrouillage représentée aux figures 1 et 2 où le tampon 1 est également verrouillé au cadre 2 par les deux tiges formant pênes 35 engagées dans leurs gâches respectives 39. Pour dégager le tampon 1 de son cadre 2, 25 l'utilisateur démonte tout d'abord les vis de fixation habituelles du tampon 1 au cadre 2. Ensuite, à l'aide d'une clé, il dévisse la vis de fixation 12a du bouchon 12 pour retirer ce dernier de la cuvette supérieure de la pièce cylindrique 4. 30 A l'aide de la clé non reproductible C, l'utilisateur désengage le pêne 10 du porte-barillet de serrure 6 de la gâche 11 de manière à retirer le porte-barillet 6 du tampon 1 pour lui permettre d'accéder au logement 8 de la pièce 4. 35 L'utilisateur engage alors la clé de manoeuvre 22 dans le logement 8 de manière que la douille 21 vienne en prise avec la tête 18 de l'axe de manoeuvre 17. La clé 22 se trouve alors à la position représentée en figure 7. L'utilisateur déplace alors en rotation la clé de manoeuvre 22 d'environ 1/8 de tour pour déplacer l'extrémité libre du doigt 27 suivant une trajectoire arquée sur le fond 13a de la cuvette 13 jusqu'à ce que l'extrémité libre du doigt s'engage élastiquement, sous la force de rappel de ressort logé dans le fourreau 26, dans le trou 13b du fond de la cuvette 13, comme représenté en traits mixtes en figure 7. Cette rotation de la clé de manoeuvre 22 provoque la translation l'une vers l'autre des deux tiges formant pênes 35 à une position rétractée de désengagement de leurs gâches respectives 39 et ce à l'encontre de la force de rappel des deux ressorts à boudin 40 qui exercent un couple de rappel sur la biellette 29 ayant tendance à ramener la clé de manoeuvre 22 à sa position initiale de verrouillage des tiges 35, mais la présence du doigt 27 dans le trou 13b retient à clé à sa position de déverrouillage à laquelle elle est maintenue par le couple de rappel des ressorts à boudin 40. Ainsi, la clé de manoeuvre 22 est en quelque sorte prisonnière du tampon 1, ce qui permet à l'utilisateur de désengager facilement le tampon 1 du cadre 2 à l'aide d'une barre à mine sans se préoccuper de la clé de manœuvre 22. Lorsque l'utilisateur souhaite engager à nouveau le tampon 1 dans son cadre de support 2, il exerce tout d'abord une traction sur le doigt de verrouillage 27 à l'aide de l'anneau 28 pour retirer ce doigt du trou 13b et la clé de manoeuvre 22 est alors amenée automatiquement à sa position initiale par le couple de rappel exercé par les deux ressorts à boudin 40 et à laquelle les deux tiges formant pênes 35 s'écartent à nouveau l'une de l'autre à la position représentée en figure 9. L'utilisateur peut retirer alors la clé de manoeuvre 22 du tampon 1 et fait ensuite basculer ce dernier dans le cadre 2 de manière que les deux tiges formant pênes 35 s'engagent élastiquement et automatiquement dans leurs gâches respectives 39 du cadre 2 après que les extrémités biseautées des portions 35b des tiges 35 ont glissé sur les bords supérieurs correspondants délimitant les gâches 39, provoquant le déplacement l'une vers l'autre des deux tiges 35 à l'encontre de la force de rappel des ressorts à boudin 40. L'utilisateur n'a plus qu'alors à fixer le tampon 1 au cadre 2 à l'aide des vis de fixation habituelles. Le dispositif de l'invention permet d'empêcher tout acte de vandalisme, car même si les vis de fixation habituelles du tampon 1 au cadre 2 devaient être démontées, le tampon 1 restera verrouillé au cadre 2 par les tiges formant pênes 35 et même après avoir retiré le bouchon 12 du tampon 1, les personnes malveillantes ne pourront pas accéder à l'axe de manoeuvre 17 de ces tiges, puisque son accès est empêché par le porte-barillet de serrure verrouillé dans le logement 8 de la pièce 4, serrure ne pouvant être manœuvrée qu'à l'aide de la clé non reproductible C | La présente invention concerne un dispositif de verrouillage sécurisé d'un tampon ou couvercle à un cadre, notamment de regard de chaussée.Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un porte-barillet de serrure (6) fixé dans un logement conjugué (8) d'une pièce (4) solidaire du tampon (1) sous celui-ci empêchant l'accès à un axe (17) de manoeuvre de deux tiges formant pênes (35) à leur position de déverrouillage du tampon (1) du cadre (2).L'invention trouve application notamment dans le domaine de la voierie. | 1. Dispositif de verrouillage sécurisé d'un tampon ou couvercle (1) à un cadre (2), notamment de regard de chaussée, caractérisé en ce qu'il comprend un porte barillet de serrure (6) amoviblement fixé dans un logement conjugué (8) d'une pièce (4) solidaire du tampon (1) sous celui-ci pour empêcher l'accès à une tête, logée au fond du logement (8), d'un axe de manœuvre (17) traversant la paroi de fond (4a) du logement (8) et monté à rotation relativement à cette paroi, et pouvant être retiré de ce logement (8) à l'extérieur du tampon (1) pour accéder à la tête (18) de l'axe de manœuvre (17), deux tiges (35) formant pênes de verrouillage du tampon (1) au cadre (2) accouplées à l'extrémité de l'axe de manoeuvre (17) à l'opposé de sa tête (18) et qui sont montées à coulissement guidé relativement au tampon (1) en sens inverse l'une de l'autre sous la commande de l'axe de manœuvre (17) entre une position d'engagement respectivement dans deux gâches opposées (39) du cadre (2) et une position de dégagement de ces gâches, et une clé de manoeuvre (22) pouvant être introduite dans le logement (8) pour coopérer avec la tête (18) de l'axe de manœuvre (17) afin d'entraîner en rotation cet axe et provoquer le déplacement des deux tiges formant pênes (35) à leur position désengagées de déverrouillage de leurs gâches respectives (39). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la clé de manoeuvre (22) comporte un moyen (27) permettant de l'immobiliser dans le logement (8) de la pièce (4) du tampon (1) à sa position de déverrouillage des tiges formant pênes (35). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le moyen d'immobilisation comprend un doigt (27) solidaire de la clé de manœuvre (22) et pouvant s'engager élastiquement en direction parallèle à l'axe longitudinal de la clé de manoeuvre (22) dans un trou(13b) de la paroi supérieure (13a) de la pièce (4) opposée à sa paroi de fond (4a), lorsque la clé de manœuvre (22) est tournée à sa position de déverrouillage des tiges formant pênes (35). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le doigt (27) est logé dans un petit fourreau (26) fixé au corps de la clé de manœuvre (22) parallèlement à l'axe longitudinal de cette dernière et est rappelé élastiquement à sa position sortie du fourreau (26) par un ressort à boudin logé dans le fourreau (2 6) . 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que le doigt (27) est manoeuvrable manuellement pour le libérer de sa position d'immobilisation de la clé de manoeuvre (22) dans son logement (8). 6. Dispositif selon l'une des (35) comprennent une biellette (29) solidaire de l'extrémité libre de l'axe de manœuvre (17) et deux bras de liaison (32) reliés articulés d'une part aux deux extrémités de la biellette (29) et d'autre part respectivement aux deux tiges formant pênes (35). 25 7. Dispositif selon la 6 lorsque considérée en combinaison avec l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que les deux tiges formant pênes (35) sont rappelées élastiquement par des moyens (40) en sens opposé l'une de l'autre à leur position de 30 verrouillage du tampon (1) au cadre (2) respectivement dans les deux gâches (39) du cadre (1) et le doigt (27) est maintenu dans le trou (13b) par le couple de rappel exercé par les moyens élastiques de rappel (40) sur la biellette (29) et l'axe de manoeuvre (17) sur la tête (18) 35 duquel est en prise la clé de manoeuvre (22). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que chaque tige formant pêne (35) est montée à précédentes, d'accouplement formant pênes caractérisé de l'axe en ce que les moyens de manoeuvre (17) aux tigescoulissement guidé dans deux plaques parallèles de support (38) fixées sous le tampon (1) perpendiculairement à celui-ci en ayant une partie d'extrémité libre (35b) faisant saillie de la plaque de support (38) qui est située à proximité du bord externe correspondant du tampon (1) et en ce que chaque moyen élastique (40) de rappel de la tige formant pêne (35) à sa position engagée dans la gâche associée (39) du cadre (2) est constitué par un ressort à boudin monté précontraint coaxialement sur la tige (35) entre la plaque de support opposée (38) et un épaulement (35c) de la partie d'extrémité (35b) de la tige (35), les tiges (35) étant coaxiales. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que chaque partie d'extrémité libre (35b) d'une tige formant pêne (35) est biseautée de manière à permettre le verrouillage automatique du tampon (1) au cadre (2) par les parties d'extrémités libres (35b) des tiges (35) s'engageant élastiquement dans leurs gâches respectives (39) lorsque le tampon (1) est basculé sous son propre poids à sa position de fermeture du cadre (2), après avoir retiré préalablement la clé de manoeuvre (22) de son logement (8) du tampon (1) afin de libérer les deux tiges (35) de leur position déverrouillée. 1O.Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un bouchon (12) en forme de plaque circulaire amoviblement fixé par au moins une vis de fixation (12a) à la paroi supérieure (13a) de la pièce cylindrique (4) comportant le logement (8) de réception du barillet cylindrique de serrure (6) et permettant d'obturer complètement l'espace d'accès dans le tampon (1) à ce barillet en occupant une position sensiblement dans le même plan que celui de la face externe (la) du tampon (1). 11.Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que le bouchon (12) comporte solidaire de sa faceinterne un joint torique (15) venant en appui étanche sur le porte-barillet (6) à sa position d'obturation. 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le barillet de serrure (7) est manoeuvrable par une clé non reproductible (C) permettant de déplacer un élément formant pêne (10) entre une position dans une gâche (11) de la pièce (4) pour verrouiller le porte-barillet dans le logement (8) de cette pièce et une position dégagée de cette gâche pour permettre le retrait du porte-barillet du logement (8) de la pièce (4). 13.Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'axe de manoeuvre (17), au moins les parties des tiges formant pênes (35) et les moyens d'accouplement des tiges (35) à cet axe sont protégés sous le tampon par des plaques arquées de protection (41) solidaires du tampon (1). 14.Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la clé de manoeuvre (22) comprend, à l'opposé de sa poignée (23), une douille (21) à au moins un méplat interne (21a) coopérant avec un méplat externe (18a) de la tête (18) de l'axe de manoeuvre (17). 15.Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le tampon (1) est également fixé au cadre (2) par au moins deux vis de fixation démontables par un outil approprié. | E | E05,E02 | E05B,E02D,E05C | E05B 17,E02D 29,E05B 13,E05B 35,E05C 9 | E05B 17/14,E02D 29/14,E05B 13/00,E05B 35/00,E05C 9/04 |
FR2894262 | A1 | DISPOSITIF COULISSANT POUR GERER UN ACCES | 20,070,608 | ACCES. L'invention se rapporte à un dispositif coulissant de contrôle d'une voie de circulation. Beaucoup d'accès de grandes largeurs sont contrôlés par des portiques ou des portails. Le portique est une poutre placée en travers d'un passage et empêchant les véhicules de hauteur supérieure à la position de la poutre de franchir ce passage. Ces portiques sont fixes ou comportent une pièce mobile. De plus en plus souvent, la poutre horizontale peut coulisser afin de laisser passer un véhicule de plus grande hauteur que le niveau matérialisé par la dite poutre. Le portique coulissant est notamment utilisé par les grands distributeurs pour interdire l'accès des caravanes aux parkings. Un portail permet de contrôler un lieu en interdisant ou en autorisant le passage de tous les véhicules ainsi que des personnes circulant à pieds. Le portail est plus lourd à manoeuvrer que le portail et quelque soit le véhicule entrant ou sortant, il faut à chaque entrée /sortie le déplacer. Le déplacement peut se faire par rotation autour d'un axe vertical ou par translation lorsque la largeur est importante. Il arrive parfois que le portail reste ouvert le jour pour éviter d'incessantes manoeuvres mais on ne peut alors interdire l'accès à certains véhicules sauf à prévoir un agent. Dans le cas où il est utile d'interdire l'accès à tous le monde, par exemple la nuit, le portique ne suffit pas et la seule solution est le portail mais cela présente des inconvénients. L'invention propose une solution simple apportant de nombreux avantages. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif coulissant de contrôle d'une voie de circulation caractérisé en ce qu'il comprend : une poutre coulissante sur une structure en vue de guider et déplacer en translation la dite poutre, un portail se déplaçant parallèlement à la dite poutre et des moyens d'accrochage libérables de la poutre avec le dit portail en vue de le déplacer avec la poutre ou de déplacer ladite poutre sans entraîner le portail. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente schématiquement : 30 FIG 1 : vue de face d'un dispositif selon l'invention, portail ouvert FIG 2 : vue partielle en perspective de l'invention. FIG 3 : Coupe selon III III de la figure 2 En se reportant au dessin, on voit un portique 1 coulissant suivant un axe de déplacement horizontal. Classiquement, ce portique 1 coulissant comprend au moins une poutre horizontale 2, au moins une structure 3 fixée au sol avec des moyens de coopération entre la poutre et la structure en vue de guider et de déplacer en translation la dite poutre. Cette poutre coulissante contrôle une voie de circulation. Cette poutre 2 horizontale se situe à un niveau déterminé pour permettre l'accès à certains véhicules et l'interdire à d'autres. Cette poutre est généralement soutenue par deux structures 3 placées à chaque extrémité de part et d'autre du passage contrôlé. Cette poutre peut coulisser par rapport à une structure. Cette poutre et cette structure comprennent, à cet effet, des moyens 10 complémentaires de guidage. Selon l'invention, le dispositif coulissant de contrôle d'une voie de circulation comprend une poutre 2 coulissante, un portail 11 se déplaçant parallèlement à l'axe longitudinal de la poutre et des moyens 12 libérables d'accrochage de la poutre avec le dit portail en vue de le déplacer avec la poutre ou de déplacer la poutre sans entraîner le portail. Ainsi, le matin, le portail peut être déplacé dans une position laissant le libre passage et la poutre remise en place pour barrer le passage à certains véhicules. Le soir la poutre est déplacée pour se mettre en position d'accrochage avec le portail et ensuite revient en sa position active entraînant le portail. Ces moyens 12 libérables d'accrochage comprennent, en outre, des moyens 13 de maintien du portail dans un plan vertical parallèle au plan de déplacement de la poutre. Avantageusement, la poutre présente au moins indirectement et au moins localement une gorge 4 tubulaire s'étendant selon l'axe de déplacement de la poutre, cette gorge tubulaire présentant une rainure 5 ouverte dans laquelle pénètrent des guides 6 mâles portés par le portail. Ces guides 6 mâles sont, par exemple, des galets placés à l'extrémité d'un axe. Au moins un galet et de préférence deux restent en prise avec la gorge tubulaire 30 quelque soit la position de la poutre et du portail afin d'éviter le basculement. La section des axes portants les galets est légèrement inférieure Il n'est pas alors nécessaire de prévoir des moyens de tenu supplémentaires du portail mais cette possibilité n'est pas à écarter. Cette gorge tubulaire est, par exemple présentée par un profilé 7 rapporté, par exemple latéralement, sur la poutre. Ce profilé aura une section en C, c'est à dire un dos, deux flancs latéraux et deux bords rabattus délimitant la rainure 5. La rainure 5 sera ouverte latéralement pour laisser passer le support des galets qui est, par exemple, l'axe de rotation à l'extrémité duquel est disposé le galet. On pourrait également prévoir que le portail se trouve dans le même plan vertical que la poutre et alors la rainure 5 serait ouverte vers le bas. Cette dernière solution permet notamment de suspendre le portail à la poutre. Des moyens 12 de verrouillage, tel des verrous immobilisent en translation le portail par rapport à la poutre. Ces verrous peuvent être manuels ou motorisés. Un pêne 12A vient, par exemple s'engager dans une découpe. Dans la version électrique, le portail est, par exemple, équipé de plots 15 de contact établissant une connexion électrique avec une source électrique lorsqu'il accoste en sa position ouverte ou fermée. Une commande actionne les verrous. Bien évidemment, ces verrous sont localisés au niveau de la poutre et de zones du 20 portail qui se trouvent en vis à vis. La partie mâle du verrou peut ainsi occuper la place d'un galet. Lorsque le portail est en position fermée ou ouverte, on peut prévoir également une serrure classique sur le portail coulissant qui coopéra avec une structure fixe. Le portail repose sur des roues 14 qui sont guidées au sol, par exemple, en s'appuyant 25 sur un rail 16. Lorsque le portail est suspendu à la poutre, sont prévus des rouleaux ou supports pour supporter le portail lorsque celui ci n'est pas accouplé à la poutre. Le portail peut être constitué d'un cadre et de tôles ou d'un cadre avec des barreaux verticaux. Les moyens de maintien du portail dans un plan parallèle au plan vertical de déplacement de la poutre peuvent avoir également une fonction de guidage à l'exemple des galets 6 et du profilé 7. La structure 3 maintenant et guidant la poutre devra laisser passer les moyens de liaison de cette poutre avec le portail tels des guides ouverts latéralement. Pour la manoeuvre de cette poutre, on fera appel à des moyens classiques tels un moteur entraînant une roue dentée coopérant avec une crémaillère solidaire de la poutre. On a donc créé un nouveau dispositif de contrôle offrant de nouvelles possibilités. En effet, on va pouvoir fermer totalement une enceinte par fermeture du portail coulissant, par exemple la nuit ou le week-end et en d'autres moments contrôler la circulation des camions tout en laissant librement circuler les automobiles et les piétons. On a prévu une pièce de calage latéral 20 pour maintenir le portail en place lorsqu'il 15 est rangé | L'invention a pour objet un dispositif coulissant de contrôle d'une voie de circulation caractérisé en ce qu'il comprend une poutre (2) coulissante, un portail (11) se déplaçant parallèlement à l'axe de la poutre et des moyens (12) libérables d'accrochage de la poutre avec le portail coulissant en vue de le déplacer avec la poutre ou de déplacer la poutre sans entraîner le portail. | 1. Dispositif coulissant de contrôle d'une voie de circulation caractérisé en ce qu'il comprend une poutre (2) coulissante, un portail (11) se déplaçant parallèlement à l'axe de la poutre et des moyens (12) libérables d'accrochage de la poutre avec le portail coulissant en vue de le déplacer avec la poutre ou de déplacer la poutre sans entraîner le portail. 2. Dispositif coulissant selon la 1 caractérisé en ce que les moyens libérables d'accrochage comprennent, en outre, des moyens (13) de maintien du portail dans un plan vertical parallèle au plan de déplacement de la poutre et des moyens de verrouillage. 3. Dispositif coulissant selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la poutre présente au moins indirectement et au moins localement une gorge (4) tubulaire s'étendant selon l'axe de déplacement de la poutre, cette gorge tubulaire présentant une rainure (5) ouverte dans laquelle pénètrent des guides (6) mâles portés par le portail. 4. Dispositif coulissant selon la 3 caractérisé en ce que la gorge tubulaire est présentée par un profilé ( 7) rapporté sur la poutre. 5. Dispositif coulissant selon la 4 caractérisé en ce que le profilé (7) est en C. 6. Dispositif coulissant selon la 4 ou 5 caractérisé en ce que le profilé est rapporté latéralement sur la poutre. 7. Dispositif coulissant selon la 4 ou 5 ou 6 caractérisé en ce que la rainure (5) est ouverte latéralement. 8. Dispositif coulissant selon la 3 caractérisé en ce que les guides mâles sont des galets. 9. Dispositif coulissant selon la 2 caractérisé en ce que les moyens de verrouillage sont des pênes s'engageant dans des lumières. 10. Dispositif coulissant selon la 9 caractérisé en ce que les verrous sont motorisés. | E | E01 | E01F | E01F 13 | E01F 13/04 |
FR2892527 | A1 | PAIRE DE LUNETTES A VERRES INTERCHANGEABLES | 20,070,427 | La présente invention concerne une . Il existe de nombreux systèmes permettant d'interchanger les verres d'une paire de lunettes, par exemple pour remplacer des verres correcteurs par des verres solaires, ou des verres solaires par des verres antibrouillards. Cependant, les systèmes existants ne donnent pas parfaitement satisfaction, étant peu pratiques à utiliser, peu fiables dans leur fonctionnement, peu esthétiques, et/ou onéreux à réaliser. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient, en fournissant une paire de lunettes à verres interchangeables permettant à la fois un interchangement facile et rapide des verres et un maintien fiable des verres sur la monture, c'est-à-dire sans risque de libération intempestive des verres, tout en ayant un aspect visuel favorable et en étant relativement peu onéreuse à réaliser. À cet effet, dans la paire de lunettes qu'elle concerne, - la monture comprend une fente au niveau de son pont nasal, s'étendant depuis une lunette jusqu'à l'autre lunette et délimitant ainsi deux portions de monture indépendantes, ces deux portions de monture pouvant être écartées l'une de l'autre pour élargir les lunettes et permettre l'insertion ou le retrait des verres ; et - un organe d'écartement est situé sur ledit pont nasal, au niveau de l'interface desdites portions de monture, cet organe d'écartement étant mobile entre une première position, dans laquelle il ne réalise pas un écartement desdites portions de monture, et une deuxième position, dans laquelle il réalise un écartement desdites portions de monture et maintient celles-ci dans une position d'écartement qui permet d'insertion ou le retrait des verres. Pour opérer un interchangement des verres, l'utilisateur amène ledit organe d'écartement de ladite première position vers ladite deuxième position pour écarter les portions de monture ; après mise en place des verres, l'organe d'écartement est ramené dans sa première position pour permettre le retour des portions de monture en position de rapprochement, dans laquelle elles enserrent les verres. De préférence, une portion de monture forme, au niveau de ladite interface, un logement dans lequel se trouve ledit organe d'écartement, cet 2 organe d'écartement étant déplaçable par rapport à cette portion de monture ; dans ladite première position, l'organe d'écartement occupe ledit logement, et, dans ladite deuxième position, l'organe d'écartement prend appui contre la portion de monture au niveau de ladite interface. L'écartement des montures est ainsi réalisé en exerçant des forces antagonistes sur les portions de monture au niveau dudit pont nasal, de manière à extraire l'organe d'écartement dudit logement puis en faisant en sorte d'amener l'organe d'écartement à prendre appui contre la portion de monture délimitant ce logement. Avantageusement, l'organe d'écartement comprend au moins une partie latérale mobile entre une position de rétractation, dans laquelle cette partie latérale ne fait pas obstacle à la venue de l'organe d'écartement dans ladite première position de cet organe d'écartement, et une position de saillie, dans laquelle cette partie latérale s'étend entre lesdites portions de monture et maintient ces dernières dans leur position d'écartement. Cette partie latérale permet d'assurer ce maintien des portions de monture en position d'écartement. Avantageusement, ledit logement comprend une cavité propre à recevoir ladite partie latérale de l'organe d'écartement, en position de saillie de cette dernière. Cette réception permet d'assurer le maintien de l'organe d'écartement en position dans ce logement. La paire de lunettes comprend de préférence des moyens rendant automatique le mouvement de ladite partie latérale entre lesdites positions de rétractation et de saillie. Il suffit alors à l'utilisateur d'écarter suffisamment lesdites portions de monture pour amener ladite partie latérale mobile en position de saillie, pour maintenir ainsi lesdites portions de monture en position d'écartement, puis de presser suffisamment lesdites portions de monture dans le sens de leur rapprochement pour amener ladite partie latérale en position de rétractation. Ce mouvement automatique de ladite partie latérale est avantageusement obtenu au moyen d'une structure légèrement souple de l'organe d'écartement. Notamment, ce dernier peut présenter une saignée 3 longitudinale délimitant deux portions latérales dont au moins une comporte une partie latérale telle que précitée. Ladite structure légèrement souple de l'organe d'écartement est avantageusement telle qu'elle permet de créer un "point dur" devant être franchi pour permettre le passage de ladite partie latérale de ladite position de saillie vers ladite position de rétractation lors du passage de l'organe d'écartement de ladite deuxième position à ladite première position, et/ou, lorsque ledit logement comprend ladite cavité de réception, le passage de ladite partie latérale de ladite position de rétractation vers ladite position de saillie lorsque cette partie latérale arrive en regard de cette cavité de réception. Le franchissement de ce ou ces "points durs" assure le maintien desdites portions de monture en position d'écartement et/ou de rapprochement. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, l'organe d'écartement présente une forme générale sensiblement ovale et comprend deux ergots faisant saillie latéralement, dont chacun constitue une partie latérale telle que précitée. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de la paire de lunettes qu'elle concerne. La figure 1 en est une vue de face, en position de rapprochement de deux portions de monture qu'elle comprend ; la figure 2 en est une vue partielle, en perspective et à échelle agrandie, 25 dans cette même position de rapprochement ; la figure 3 en est une vue partielle, à échelle agrandie, en coupe selon la ligne III-III de la figure 1 ; la figure 4 en est une vue partielle, à échelle agrandie, en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1, et 30 les figures 5 à 7 sont des vues similaires respectivement aux figures 1 à 3, dans une position d'écartement desdites portions de monture. La figure 1 représente une paire de lunettes 1 comprenant classiquement une monture 2 et deux branches pivotantes 3. 4 Comme cela apparaît, la monture 2 comprend une fente 5 au niveau de son pont nasal 7, s'étendant depuis une lunette 4 jusqu'à l'autre lunette 4 et délimitant ainsi deux portions de monture 2 indépendantes, l'une supérieure et l'autre inférieure. Ces deux portions de monture 2 peuvent être écartées l'une de l'autre pour élargir les lunettes 4 et permettre l'insertion ou le retrait de verres 6, ainsi que cela est visible par comparaison des figures 1 et 5. II apparaît sur les figures 1, 2 et 6 que la monture 2 comprend un évidement 10 aménagé sur son côté interne, au niveau de l'interface desdites portions de monture 2, et un logement 11 aménagé substantiellement au centre de cet évidement 10, débouchant sur la face externe de la monture 2. Ce logement 11 reçoit un organe 12 d'écartement des portions de monture 2. L'évidement 10 comprend deux trous borgnes latéraux pour l'insertion de pattes correspondantes d'un élément enjoliveur 15, cet élément 15 recouvrant l'organe d'écartement 12 et occupant intégralement l'évidement 10. Le logement 11, visible sur la figure 6, présente une forme ovale et s'étend pour moitié dans la portion de monture 2 supérieure et pour moitié dans la portion de monture 2 inférieure. Il comprend deux encoches 13 aménagées dans la portion de monture 2 inférieure. L'organe d'écartement 12 est en une matière légèrement élastique et 20 présente une forme ovale. Il comprend une saignée longitudinale 16 et deux ergots 17. La saignée 16 divise l'organe 12 en deux portions latérales comportant chacune un ergot 17, et est dimensionnée de telle sorte que l'organe 12 présente une légère souplesse élastique permettant à chacune de ces 25 portions latérales d'être rapprochée de l'autre portion latérale, ce rapprochement permettant soit un encliquetage des ergots 17 dans les encoches 13 (figures 2 et 3), soit une venue des ergots 17 en appui contre la portion de monture 2 inférieure (figures 6 et 7). Pour opérer un interchangement des verres 6, à partir de la position 30 montrée sur les figures 1 à 3, l'utilisateur exerce une poussée sur l'organe d'écartement 12 du côté opposé à la portion de monture 2 inférieure, tout en maintenant cette portion de monture 2 inférieure. Cette poussée a pour résultat d'extraire les ergots 17 des encoches 13 puis d'amener ces ergots 17 à prendre appui sur la portion de monture 2 inférieure comme cela est visible sur les figures 5 à 7 ; les lunettes 4 sont alors élargies et permettent l'insertion ou le retrait des verres 6. Après mise en place des verres 6, l'organe d'écartement 12 est ramené dans sa première position pour permettre le retour des portions de monture 2 en position de rapprochement, dans laquelle 5 elles enserrent les verres 6. L'engagement des ergots 17 dans les encoches 13 assure le maintien des portions de monture 2 en position de rapprochement au cours de l'utilisation normale de la paire de lunettes 1, et l'engagement des ergots 17 sur la portion de monture 2 inférieure assure le maintien des portions de monture 2 en position d'écartement au cours de l'interchangement des verres 6. Ces ergots 17, encoches 13 et portion de monture 2 forment des "points durs" devant être franchis pour passer de la position de rapprochement des portions de monture 2 à la position d'écartement de ces portions de monture 2, et inversement. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit une paire de lunettes à verres interchangeables présentant les avantages déterminants de permettre à la fois un interchangement facile et rapide des verres 6 et un maintien fiable des verres 6 sur la monture 2, c'est-à-dire sans risque de libération intempestive des verres, et ce tout en ayant un aspect visuel favorable et en étant relativement peu onéreuse à réaliser. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisation couvertes par les revendications ci-annexées | Selon l'invention, - la monture comprend une fente (5) au niveau de son pont nasal (7), s'étendant depuis une lunette (4) jusqu'à l'autre lunette (4) et délimitant ainsi deux portions de monture (2) indépendantes, ces deux portions de monture (2) pouvant être écartées l'une de l'autre pour élargir les lunettes (4) et permettre l'insertion ou le retrait des verres (6) ; et- un organe d'écartement (12) est situé sur ledit pont nasal (7), au niveau de l'interface desdites portions de monture (2), cet organe d'écartement (12) étant mobile entre une première position, dans laquelle il ne réalise pas un écartement desdites portions de monture (2), et une deuxième position, dans laquelle il réalise un écartement desdites portions de monture (2) et maintient celles-ci dans une position d'écartement qui permet d'insertion ou le retrait des verres (6). | 1 û Paire de lunettes (1) à verres (6) interchangeables, caractérisée en ce que: - la monture comprend une fente (5) au niveau de son pont nasal (7), s'étendant depuis une lunette (4) jusqu'à l'autre lunette (4) et délimitant ainsi deux portions de monture (2) indépendantes, ces deux portions de monture (2) pouvant être écartées l'une de l'autre pour élargir les lunettes (4) et permettre l'insertion ou le retrait des verres (6) ; et - un organe d'écartement (12) est situé sur ledit pont nasal (7), au niveau de l'interface desdites portions de monture (2), cet organe d'écartement (12) étant mobile entre une première position, dans laquelle il ne réalise pas un écartement desdites portions de monture (2), et une deuxième position, dans laquelle il réalise un écartement desdites portions de monture (2) et maintient celles-ci dans une position d'écartement qui permet d'insertion ou le retrait des verres (6). 2 û Paire de lunettes (1) selon la 1, caractérisée en ce qu'une portion de monture (2) forme, au niveau de ladite interface, un logement (11) dans lequel se trouve ledit organe d'écartement (12), cet organe d'écartement (12) étant déplaçable par rapport à cette portion de monture (2) ; dans ladite première position, l'organe d'écartement (12) occupe ledit logement (11), et, dans ladite deuxième position, l'organe d'écartement (12) prend appui contre la portion de monture (2) au niveau de ladite interface. 3 û Paire de lunettes (1) selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que l'organe d'écartement (12) comprend au moins une partie latérale (17) mobile entre une position de rétractation, dans laquelle cette partie latérale (17) ne fait pas obstacle à la venue de l'organe d'écartement (12) dans ladite première position de cet organe d'écartement (12), et une position de saillie, dans laquelle cette partie latérale (17) s'étend entre lesdites portions de monture (2) et maintient ces dernières dans leur position d'écartement. 4 û Paire de lunettes (1) selon la 2 ou la 3, caractérisée en ce que ledit logement (11) comprend une cavité (13) propre à recevoir ladite partie latérale (17) de l'organe d'écartement (12), en position de saillie de cette dernière. 7 ù Paire de lunettes (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (12, 16) rendant automatique le mouvement de ladite partie latérale (17) entre lesdites positions de rétractation et de saillie. 5 6 ù Paire de lunettes (1) selon la 5, caractérisée en ce que lesdits moyens comprennent une structure légèrement souple de l'organe d'écartement (12). 7 ù Paire de lunettes (1) selon la 6, caractérisée en ce que l'organe d'écartement (12) présente une saignée longitudinale (16) délimitant deux portions latérales dont au moins une comporte une partie latérale (17) telle que précitée. 8 ù Paire de lunettes (1) selon la 6 ou la 7, caractérisée en ce que ladite structure légèrement souple de l'organe d'écartement (12) est telle qu'elle permet de créer un "point dur" devant être franchi pour permettre le passage de ladite partie latérale (17) depuis ladite position de saillie vers ladite position de rétractation lors du passage de l'organe d'écartement (12) de ladite deuxième position à ladite première position, et/ou, lorsque ledit logement (11) comprend ladite cavité de réception (13), le passage de ladite partie latérale (17) de ladite position de rétractation vers ladite position de saillie lorsque cette partie latérale (17) arrive en regard de cette cavité de réception (13). 9 ù Paire de lunettes (1) selon l'une des 3 à 8, caractérisée en ce que l'organe d'écartement (12) présente une forme générale sensiblement ovale et comprend deux ergots (17) faisant saillie latéralement, dont chacun constitue une partie latérale telle que précitée. 10 ù Paire de lunettes (1) selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend un élément enjoliveur (15) recouvrant l'organe d'écartement (12). | G | G02 | G02C | G02C 1 | G02C 1/04 |
FR2895191 | A1 | PROCEDE D'INTEGRATION ET DE CONTROLE D'UNE PREUVE NUMERIQUE (S) DANS UNE STRUCTURE DE DONNEES. | 20,070,622 | La presente invention concerne un procede d'integration d'une preuve numerique dans une structure de donnees comprenant un contenu numerique, ainsi qu'un procede de controle d'une structure de donnees comprenant un contenu numerique, et une preuve numerique. En particulier, le contenu numerique est du type destine a &tre restitu& a un utilisateur humain. Par exemple, it peut s'agir d'une structure de donnees comprenant un contenu numerique d'image fixe etlou video etlou un contenu audio, ainsi que d'eventuelles informations complementaires relatives a ce contenu. II est connu d'integrer une preuve numerique dans une structure de donnees et de verifier celle-ci ulterieurement, la preuve numerique permettant d'assurer tors du controle de la structure de donnees I'integrite, I'identite du signataire etlou I'horodatage de la structure de donnees a laquelle elle se rapporte. Selon un mode de realisation connu, represents sur la figure 1, un procede d'integration d'une preuve numerique comprend les stapes suivantes : - une premiere &tape Elio de production, au cours de laquelle une preuve numerique S de la structure de donnees M est calculee, - une seconde stape E12o d'integration de la preuve dans la structure de donnees, resultant en une structure de donnees signee, cette &tape realisant un regroupement des deux informations M et S pour realiser le couple (M, S) formant une structure de donnees signee M1. De fagon correspondante, selon un mode de realisation connu, represents sur la figure 2, un procede de controle d'une structure de donnees 25 et une preuve numerique comprend les stapes suivantes : - une premiere &tape EC10 d'extraction de la preuve S de la structure de donnees, dans laquelle la structure de donnees M et la preuve numerique S sont extraits de la structure de donnees signee M1 et -une seconde &tape EC2o de verification de la preuve S sur la 30 structure de donnees, dans laquelle la preuve S est confrontee a la structure de donnees M pour en attester la validite. L'ajout d'une preuve par un tel procede induit par consequent : - une augmentation de volume de la structure de donnees numerique signee M1 par rapport a la structure de donnees d'origine M ; 35 - ('usage d'un format de structure de donnees Ml capable d'embarquer la preuve S. La presente invention a donc pour but de pallier ces inconvenients en proposant les procedes respectifs d'integration d'une preuve dans une structure de donnees et de contrOle d'une structure de donnees comportant une preuve numerique, sans changer le format utilise, ni modifier le volume de donnees. A cet effet, la presente invention concerne un procede d'integration d'une preuve numerique dans une structure de donnees, comportant : - une etape de production d'une preuve numerique, et - une etape d'integration de la preuve numerique dans la structure 10 de donnees , resultant en une structure de donnees signee, caracterise en ce que : -prealablement a I'etape de production d'une preuve numerique, une etape de reservation de bande passante est realisee dans la structure de donnees , 15 - I'etape de production d'une preuve numerique est realisee a partir d'une structure de donnees modifiee dans laquelle a ete reserve une bande passante, et - suite a la production de la preuve, celle-ci est integree dans la structure de donnees modifiee, lors de I'etape d'integration, a ('emplacement de 20 la bande passante reservee. Ainsi, le procede de preuve selon ('invention peut-etre utilise pour embarquer une preuve numerique dans une structure de donnees, en conservant le meme volume de donnees, sensiblement la meme qualite et le meme format. 25 La presente invention concerne egalement un procede de controle d'une structure de donnees et une preuve numerique, obtenue par le procede d'integration, comprenant : - une etape d'extraction de la preuve de la structure de donnees, et - une etape de verification de la preuve sur la structure de donnees, 30 caracterise en ce que : - suite a I'etape d'extraction de la preuve, le procede comporte une etape de reservation de bande passante dans la structure de donnees, correspondant aux donnees relatives a la preuve, et - I'etape de verification de la preuve numerique est realisee a partir 35 de la structure de donnees modifiee dans laquelle a ete reservee une bande passante. Avantageusement, I'etape de reservation de bande passante etlou I'etape d'integration de la preuve dans la structure de donnees est realisee par un procede steganographique. Selon un mode de mise en oeuvre, I'etape d'extraction de la preuve 5 de la structure de donnees etlou I'etape de reservation de bande passante est realisee par un procede steganographique. Avantageusement, I'etape de production d'une preuve numerique utilise une infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. Avantageusement, I'etape de production d'une preuve numerique 10 integre a cette preuve la de publique appartenant au signataire de la structure de donnees et certifiee par tiers de confiance. Avantageusement, I'etape de verification de la preuve utilise une infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. Avantageusement, I'etape de verification de la preuve verifie 15 I'identite du signataire depuis la de publique certifiee par tiers de confiance integree a la preuve numerique. La presente invention concerne egalement un systeme d'integration d'une preuve numerique dans une structure de donnees, comportant : 20 - des moyens de production d'une preuve numerique, et - des moyens d'integration de la preuve numerique dans la structure de donnees , resultant en une structure de donnees signee, caracterise en ce que le systeme comprend egalement: - des moyens de reservation de bande passante est realisee dans 25 Ia structure de donnees , et en ce que - les moyens de production d'une preuve numerique sont agences pour produire la preuve numerique a partir d'une structure de donnees modifiee dans laquelle a ete reservee une bande passante, et 30 -les moyens d'integration sont agences pour integrer la preuve numerique dans la structure de donnees modifiee a I'emplacement de la bande passante reservee. La presente invention concerne egalement un systeme de controle d'une structure de donnees comportant une preuve numerique, produit par le 35 systeme d'integration, comprenant : - des moyens d'extraction de la preuve de la structure de donnees, - des moyens de verification de la preuve sur la structure de donnees , caracterise en ce que le systeme comprend egalement: - des moyens de reservation de bande passante dans la structure de donnees , correspondant aux donnees relatives a la preuve, et en ce que les moyens de verification sont agences pour verifier la preuve numerique a partir de la structure de donnees modifiee dans laquelle 10 a ete reservee une bande passante. Avantageusement, les moyens de reservation de bande passante etlou les moyens d'integration de la preuve dans la structure de donnees utilisent un procede steganographique. Avantageusement, les moyens d'extraction de la preuve de la 15 structure de donnees etlou les moyens de reservation de bande passante utilisent un procede steganographique. Avantageusement, les moyens de production d'une preuve numerique etlou les moyens de verification de la preuve utilisent une infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. 20 Avantageusement, les moyens de production d'une preuve numerique integrent a cette preuve la de publique appartenant au signataire de Ia structure de donnees et certifiee par tiers de confiance. Avantageusement, les moyens de verification de la preuve verifient I'identite du signataire depuis la de publique certifiee par tiers de confiance 25 integree a la preuve numerique. La presente invention concerne egalement un programme d'ordinateur stocke sur un support d'informations, permettant de mettre un oeuvre le procede d'integration ou de controle. La presente invention concerne egalement un support 30 d'informations lisible par un systeme informatique, eventuellement totalement ou partiellement amovible, notamment CD-ROM ou support magnetique, tel un disque dur ou une disquette, ou support transmissible, tel un signal electrique ou optique, et comportant des instructions du programme d'ordinateur tel que decrit ci-dessus. 35 De toute fagon, ('invention sera bien comprise a I'aide de la description qui suit, en reference au dessin schematique annexe, representant et a titre d'exemple non limitatif, un mode de realisation d'un systeme selon ('invention. La figure 1 est un organigramme d'un procede d'integration d'une preuve numerique dans une structure de donnees selon I'etat de la technique. La figure 2 est un organigramme d'un procede de controle d'une structure de donnees et une preuve numerique selon I'etat de la technique. La figure 3 est un organigramme d'un procede d'integration d'une preuve numerique dans une structure de donnees selon un mode de mise en ceuvre de I'invention. La figure 4 est un organigramme d'un procede de controle d'une structure de donnees comportant une preuve numerique selon un mode de mise en ceuvre de I'invention. Selon un mode de mise en ceuvre represents sur la figure 3, un procede d'integration d'une preuve numerique dans une structure de 15 donnees M comprend les stapes suivantes : - une premiere &tape de reservation Ell d'une bande passante Z dans la structure de donnees M, de maniere qualitativement imperceptible, la bande passante Z &tant necessaire a ('integration d'une preuve numerique, aboutissant ainsi a la structure de donnees (M', Z), ou M' est qualitativement 20 identique a M, de memes volume et format, - une seconde &tape EI2 de production de la preuve S de la structure de donnees (M', Z), et - une troisieme &tape E13 d'integration de la preuve S dans I'espace Z prec&demment reserve, aboutissant ainsi a la structure de donnees 25 signs (M', S). La premiere &tape Ell de reservation consiste en une reservation d'un espace ou bande passante dans la structure de donnees de fawn imperceptible a I'homme, le volume de donnees n'etant pas qualitativement alters. 30 Ceci est realise selon ce mode de realisation, en realisant la reservation de bande passante Z par un procede steganographique. Notamment, pour une image au format JPEG, ce procede peut consister a &craser les bits de poids faible ou LSB de coefficients de la transformee en cosinus discrete ou DCT predetermines et constitutifs de 35 ('image. La taille de I'espace ou bande passante reservee Z doit titre suffisamment faible par rapport a celle de la structure de donnees numerique M pour assurer I'imperceptibilite des processus steganographiques. II est a noter que les structures de donnees transmises doivent 5 pouvoir subir une alteration quantitative mais qualitativement imperceptible par I'homme. La seconde etape EI2 de production de la preuve numerique est realisee grace a une infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. 10 Lors de cette etape EI2, la de publique appartenant au signataire de la structure de donnees et certifiee par tiers de confiance est integree a cette preuve. La troisieme etape E13 d'integration de la preuve S dans la structure de donnees (M', Z) est realisee grace a des procedes steganographiques identiques a ceux utilises tors de la reservation de bande- 15 passante. Notamment, pour une image au format JPEG, ce procede consiste a stocker les donnees de la preuve S dans des bits de poids faible ou LSB de coefficients de la transformee en cosinus discrete ou DCT predetermines et constitutifs de ('image, qui font partie de I'espace ou bande passante Z 20 reservee. Bien entendu, I'homme du metier comprendra que la taille de la preuve S dolt titre suffisamment faible par rapport a celle de la structure de donnees M pour assurer I'imperceptibilite des processus steganographiques. La taille d'une preuve numerique de type signature numerique se 25 mesure en general en dizaines d'octets. Par exemple, une signature basee sur I'algorithme SHA presente une taille de 128 octets. D'autres algorithmes peuvent produire une signature d'une taille de 512 octets. La taille maximum de bande passante pouvant titre reservee dans un volume de contenu dolt titre appreciee qualitativement. Elie depend 30 notamment du type de contenu numerique, un contenu d'image ou de son ne permettant pas de reserver une meme bande passante. La taille maximum pouvant titre reservee depend egalement de la taille du contenu, une bande passant de plus grande taille pouvant titre reservee dans une image de grande taille que dans une image de petite taille. Enfin, la taille maximum depend 35 egalement de I'entropie du contenu, par exemple une image entierement blanche revele plus facilement un contenu embarque qu'une image fortement contrastee. II est possible de considerer que la bande passante pouvant titre reservee ne doit pas, de fawn generale, dspasser un ordre de grandeur d'un pourcent du volume de donnee du contenu, pour rester imperceptible. Selon un mode de mise en oeuvre represents sur la figure 4, un procede de controle d'une structure de donnees (M',S) et une preuve numerique, obtenue selon un procede d'integration conforme a ('invention, comprend les stapes suivantes : une premiere etape EC1 d'extraction de la preuve numerique depuis la structure de donnees signee (M', S) - une seconde etape EC2 de reservation de bande passante Z dans la structure de donnees, produisant une structure de donnees modifiee (M', Z), et - une troisieme etape EC3 de verification de la preuve S par rapport a la structure de donnees (M', Z). La premiere etape EC1 d'extraction est realisee par un processus steganographique correspondant a celui utilise dans le procede d'integration. Notamment, pour une image au format JPEG, ce procede consiste a extraire les bits de poids faible ou LSB de coefficients de la transformee en cosinus discrete ou DCT predetermines et constitutifs de I'image. Les coefficients concernes sont les memes que ceux concernes tors du procede d'intsgration. La seconde etape EC2 de reservation consiste en une reservation 25 d'un espace ou bande passante Z de fawn similaire a ce qui est realise dans la premiere etape Ell de reservation du procede d'integration. Ceci est realise selon ce mode de realisation, en realisant la reservation de bande passante Z par un procede steganographique. Notamment, pour une image au format JPEG, ce procede peut 30 consister a ecraser les bits de poids faible ou LSB de coefficients de la transformee en cosinus discrete ou DCT predetermines et constitutifs de I'image. Les coefficients concernes sont les memes que ceux concernes tors du procede d'integration. Lors de la troisieme etape EC3 de verification de la preuve, 35 I'identite du signataire est verifiee depuis la de publique certifiee par tiers de confiance integree a la preuve numerique. Les procedes exposes ci-dessus peuvent titre mis en oeuvre de fawn preferee par des systemes dedies comprenant des moyens permettant de realiser chaque etape du processus. En particulier, le procede d'integration et le procede de controle 5 peuvent titre mis en oeuvre par un programme d'ordinateur, ou par des moyens electroniques dedies. Les instructions d'un programme d'ordinateur permettant de mettre en oeuvre les procedes d'integration et de controle peuvent titre stockees sur tout support approprie lisible par un systeme informatique, eventuellement 10 totalement ou partiellement amovible, notamment CD-ROM ou support magnetique, tel un disque dur ou une disquette, ou support transmissible, tel un signal electrique ou optique. Comme it va de soi, ('invention ne se limite pas a la forme de realisation preferentielle decrite ci-dessus, a titre d'exemple non limitatif ; elle 15 en embrasse au contraire toutes les variantes | L'invention concerne un procédé d'intégration d'une preuve numérique (S) dans une structure de données (M), comportant une étape (El2) de production d'une preuve numérique (S), et une étape (El3) d'intégration de la preuve numérique (S) dans la structure de données (M), résultant en une structure de données signée. Préalablement à l'étape (El2) de production d'une preuve numérique (S), une étape de réservation (EI1) de bande passante (Z) est réalisée dans la structure de données (M). L'étape (El2) de production d'une preuve numérique (S) est réalisée à partir d'une structure de données ((M', Z)) modifiée dans laquelle a été réservée une bande passante (Z), et suite à la production de la preuve (S), celle-ci est intégrée dans la structure de données modifiée ((M', Z)), lors de l'étape (El3) d'intégration, à l'emplacement de la bande passante réservée (Z). L'invention concerne également un procédé de contrôle d'une structure de données obtenue par le procédé d'intégration. | 1. Procede d'integration d'une preuve numerique (S) dans une structure de donnees (M), comportant : - une &tape (EI2) de production d'une preuve numerique (S), et - une &tape (EI3) d'integration de la preuve numerique (S) dans la structure de donnees (M), resultant en une structure de donnees signee, caracterise en ce que : prealablement a I'etape (EI2) de production d'une preuve numerique (S), une &tape de reservation (Ell) de bande passante (Z) est 10 realisee dans la structure de donnees (M), I'etape (EI2) de production d'une preuve numerique (S) est realisee a partir d'une structure de donnees ((M', Z)) modifiee dans laquelle a ete reservee une bande passante (Z), et - suite a la production de la preuve (S), celle-ci est integree dans la 15 structure de donnees modifiee ((M', Z)), Tors de I'etape (EI3) d'integration, a I'emplacement de la bande passante reservee (Z). 2. Procede de control& d'une structure de donnees ((M',S)) et d'une preuve numerique (S), la structure de donnees ((M',S)) et la preuve numerique (S) etant obtenues par le procede selon la 1, comprenant : 20 une &tape (EC1) d'extraction de la preuve (S) de la structure de donnees, et - une &tape (EC3) de verification de la preuve (S) sur la structure de donnees , caracterise en ce que : 25 - suite a I'etape (EC1) d'extraction de la preuve (S), le procede comporte une &tape (EC2) de reservation de bande passante (Z) dans la structure de donnees (M', S), correspondant aux donnees relatives a Ia preuve (S), et - I'etape de verification de la preuve numerique (S) est realisee a 30 partir de la structure de donnees modifiee ((Mt, Z)) dans laquelle a ete reservee une bande passante (Z). 3. Procede d'integration selon la 1, caracterise en ce que I'&tape (Ell) de reservation de bande passante et/ou ('&tape (EI3) d'integration de la preuve (S) dans la structure de donnees est realisee par un 35 procede steganographique. 4. Procede de controle selon la 2, caracterise en ce que I'etape (EC1) d'extraction de la preuve de la structure de donnees etlou I'etape (EC2) de reservation de bande passante est realisee par un procede steganographique. 5. Procede d'integration selon rune des 1 ou 3, caracterise en ce que I'etape (EI2) de production d'une preuve numerique (S) utilise une infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. 6. Procede d'integration selon la 5, caracterise en ce que I'etape (EI2) de production d'une preuve numerique (S) integre a ladite preuve la de publique du signataire de la structure de donnees. 7. Procede de controle selon rune des 2 ou 4, caracterise en ce que I'etape (EC3) de verification de la preuve (S) utilise une infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. 8. Procede de controle selon la 7, caracterise en ce 15 que I'etape (EC3) de verification de la preuve (S) verifie I'identite du signataire grace a la de publique integree a ladite preuve (S). 9. Systeme d'integration d'une preuve numerique (S) dans une structure de donnees (M), comportant : - des moyens de production d'une preuve numerique (S), et 20 - des moyens d'integration de la preuve numerique (S) dans la structure de donnees (M), resultant en une structure de donnees signee, caracterise en ce que le systeme comprend egalement: - des moyens de reservation de bande passante (Z) realisee dans Ia structure de donnees (M), 25 et en ce que - les moyens de production d'une preuve numerique (S) sont agences pour produire la preuve numerique (S) a partir d'une structure de donnees ((M', Z)) modifiee dans laquelle a ete reservee une bande passante (Z), et 30 - les moyens d'integration sont agences pour integrer la preuve numerique dans la structure de donnees modifiee ((M', Z)) a I'emplacement de la bande passante reservee (Z). 10. Systeme de controle d'une structure de donnees ((M',S)) comportant une preuve numerique (S), la structure de donnees ((M',S)) et la 35 preuve numerique (S) etant produites par le systeme selon la 9, comprenant :- des moyens d'extraction de la preuve (S) de la structure de donnees, et - des moyens de verification de la preuve (S) sur la structure de donnees , caracterise en ce que le systeme comprend egalement: - des moyens de reservation de bande passante (Z) dans la structure de donnees (M', S), correspondant aux donnees relatives a la preuve (S), et en ce que les moyens de verification sont agences pour verifier 10 Ia preuve numerique (S) a partir de la structure de donnees modifiee ((M', Z)) dans Iequel a ete reservee une bande passante (Z). 11. Systeme d'integration selon la 9, caracterise en ce que les moyens de reservation de bande passante etlou les moyens d'integration de la preuve (S) dans la structure de donnees utilisent un procede 15 steganographique. 12. Systeme de controle selon la 10, caracterise en ce que les moyens d'extraction de la preuve de la structure de donnees etlou les moyens de reservation de bande passante utilisent un procede steganographique. 20 13. Systeme d'integration selon rune des 9 ou 11, caracterise en ce que les moyens de production d'une preuve numerique (S) utilisent une infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. 14. Systeme de controle selon rune des 10 ou 12, caracterise en ce que les moyens de verification de la preuve (S) utilisent une 25 infrastructure a Iles publiques, certifiees par tiers de confiance. 15. Programme d'ordinateur stocke sur un support d'informations, permettant de mettre un ceuvre un procede selon rune des 1 a 8. 16. Support d'informations lisible par un systeme informatique, 30 eventuellement totalement ou partiellement amovible, notamment CD-ROM ou support magnetique, tel un disque dur ou une disquette, ou support transmissible, tel un signal electrique ou optique, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur selon la 15. | H | H04 | H04N,H04L | H04N 7,H04L 9 | H04N 7/16,H04L 9/30 |
FR2900302 | A1 | AFFICHAGE D'INFORMATIONS SUR UN ECRAN D'UN TERMINAL TELEPHONIQUE | 20,071,026 | La présente invention se rapporte à l'affichage d'informations sur un écran d'un terminal téléphonique. Elle trouve des applications en particulier dans un réseau de transmission de données en mode paquets, par exemple dans un réseau IP ("Internet Protocol"). Un terminal téléphonique possède classiquement un écran sur lequel peuvent être affichées différentes informations, telles que la date, l'heure, ainsi que des informations se rapportant à la configuration du terminal telles que des informations relatives à une fonctionnalité de renvoi d'appel pour indiquer à un utilisateur que cette fonctionnalité est activée ou non. La téléphonie basée sur un réseau de transmission de données en mode paquets, comprenant des terminaux ainsi qu'un serveur d'appels, est en général appelée téléphonie IP ou Voix sur IP, ou encore VoIP (pour "Voice over IP" en anglais). Dans ce contexte, on gère les sessions d'appel téléphonique sur la base d'un protocole de gestion de session d'appel permettant notamment de transporter les informations codant la voix. Un tel protocole peut, par exemple, être le protocole SIP ("Session Instruction Protocol"). Généralement, des informations d'affichage sont alors également envoyées depuis le serveur d'appels vers les terminaux dans des messages de ce protocole de gestion de session d'appel. La gestion de l'affichage des écrans des terminaux est alors limitée puisque l'envoi de telles informations ne peut être réalisé qu'en relation avec une session d'appel établie. Dans ce cas les informations d'affichage sont obtenues à partir des messages de signalisation et de leur sémantique. L'invention vise à remédier à cet inconvénient. Un objectif de la présente de la présente invention est d'enrichir l'affichage indépendamment d'une session d'appel téléphonique. A cet effet, un premier aspect de l'invention propose un procédé de gestion de l'affichage sur un écran d'un terminal clans un réseau de 2 transmission de données en mode paquets comprenant au moins un terminal ayant au moins un écran, un premier serveur et un second serveur. Le terminal est adapté pour coopérer, d'une part, avec le premier serveur dans le cadre d'une première session selon un protocole du réseau, et, d'autre part, avec le second serveur dans le cadre d'une seconde session, ladite seconde session correspondant à une session d'appel téléphonique selon le protocole, distincte de la première session. Le procédé comprend les étapes consistant à : /a/ produire au niveau du premier serveur au moins une information d'affichage à afficher sur l'écran du terminal; /b/ envoyer, via la première session, l'information d'affichage depuis le premier serveur à destination du terminal selon le protocole ; /c/ afficher l'information d'affichage sur l'écran du terminal. Grâce à ces dispositions, l'affichage sur un écran d'un terminal est avantageusement réalisé dans une session distincte d'une session d'appel téléphonique. Par conséquent, l'affichage peut être géré de manière indépendante de la session correspondant à un appel téléphonique. En outre, un tel procédé permet une gestion de l'affichage facile à mettre en place. En effet, il ne requiert pas une implémentation d'un protocole spécifiquement destiné à être utilisé pour la transmission des informations d'affichage depuis le serveur d'affichage vers le terminal. Le premier serveur peut être un serveur fournissant un service d'affichage et le second serveur peut être un serveur d'appels. On note que de telles dispositions peuvent aisément être appliquées à tout type de terminal adapté pour gérer une session d'appel sur un réseau de transmission de données en mode paquets via un protocole de ce réseau. Dans un mode de réalisation de la présente invention, on réalise en outre, avant l'étape /a/ et/ou l'étape /b/, une étape d'abonnement du terminal auprès du premier serveur au cours de laquelle le terminal envoie un message d'abonnement à destination du serveur. De préférence, lorsque l'étape d'abonnement est réalisée avant l'étape /a/, l'étape /a/ est réalisée sur la base de données contenues dans le message d'abonnement. 3 Le premier serveur peut avantageusement gérer une association d'un identifiant du terminal avec au moins une information d'affichage. Ainsi, lorsque les données contenues dans le message d'abonnement comprennent l'identifiant du terminal, le premier serveur peut déterminer aisément l'information d'affichage à envoyer au terminal. On peut prévoir que l'information d'affichage est déterminée en fonction du type de terminal, ou plus précisément en fonction de ses capacités. Dans ce cas, l'information d'affichage peut correspondre à une configuration fonctionnelle téléphonique du terminal, telle que l'activation d'un renvoi d'appel réalisée sur le terminal par exemple. Dans une variante, le premier serveur peut gérer une association d'une référence d'un abonnement du terminal avec au moins une information d'affichage. Dans ce cas, si les données contenues dans le message d'abonnement indiquent cette référence d'un abonnement, le serveur d'affichage peut déterminer aisément l'information d'affichage à envoyer. La présente invention couvre tout type d'abonnement par lequel le terminal peut recevoir un ou plusieurs types d'informations d'affichage en échange. Un terminal peut ainsi s'abonner pour recevoir des informations de météo. Une référence de cet abonnement est alors partagée entre le terminal et le serveur d'affichage. Le serveur d'affichage gérant une association entre cette référence d'abonnement et au moins une information d'affichage correspondante, est en mesure d'envoyer l'information d'affichage au terminal sur la base de la référence de cet abonnement. On peut également prévoir, qu'en fonction de l'abonnement, l'envoi de l'information d'affichage au terminal est plus ou moins fréquent. Certains abonnements peuvent proposer d'envoyer très régulièrement des informations d'affichage pour un rafraîchissement d'écran fréquent. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le protocole est le protocole SIP pour "Session Initiation Protocol". Plus précisément, les informations d'affichage sont transportées selon le protocole SIP et une extension protocolaire telle que définie dans la RFC 3265, 'SIP : Specific Event Notification'. 4 Les premier et second serveurs peuvent être co-localisés dans un même équipement. Un deuxième aspect de l'invention concerne un serveur adapté pour échanger des données avec un terminal dans le cadre d'une première session dans un réseau de transmission de données en mode paquets selon un protocole du réseau. Le terminal est adapté pour échanger des données avec un autre serveur dans le cadre d'une seconde session correspondant à une session d'appel téléphonique selon ledit protocole du réseau, la seconde session étant distincte de la première session. Le serveur comprend : une unité de production adaptée pour produire au moins une information d'affichage à afficher sur un écran du terminal ; et - une unité d'interface adaptée pour envoyer, via la première session, ladite information d'affichage à destination du terminal selon ledit protocole du réseau. Le serveur peut comprendre en outre une unité d'abonnement adaptée pour recevoir et gérer un message d'abonnement envoyé depuis le terminal. Dans un mode de réalisation, l'unité de production peut en outre être adaptée pour déterminer une information d'affichage sur la base de données contenues dans le message d'abonnement. Le serveur peut également être adapté pour gérer la seconde session d'appel téléphonique avec le terminal selon le protocole du réseau. Le serveur peut comprendre en outre une unité de gestion d'association destinée à gérer une association d'un identifiant du terminal avec au moins une information d'affichage. Dans un tel cas, l'association d'une information d'affichage avec un identifiant du terminal ou avec d'autres types de données contenues dans le message d'abonnement peut avantageusement être stockée dans une base de données, cette base de données pouvant être localisée sur le serveur. Le serveur peut également comprendre une unité de gestion d'association destinée à gérer une association d'une référence d'un abonnement du terminal avec au moins une information d'affichage, les données contenues dans le message d'abonnement indiquant alors cette référence d'un abonnement. Un troisième aspect de l'invention concerne un terminal adapté pour échanger des données avec un premier serveur dans un réseau de 5 transmission de données en mode paquets dans le cadre d'une première session selon un protocole du réseau. Le terminal est adapté pour échanger des données avec un second serveur dans le cadre d'une seconde session, correspondant à une session d'appel téléphonique selon le protocole du réseau, la seconde session étant distincte de la première session. Le terminal comprend : une unité d'interface adaptée pour recevoir, via la première session, depuis le premier serveur une information d'affichage ; une unité d'affichage pour afficher l'information d'affichage sur l'écran. Le terminal peut comprendre en outre une unité d'abonnement adaptée pour gérer une étape d'abonnement auprès du premier serveur au cours de laquelle le terminal émet un message d'abonnement à destination du premier serveur. L'unité d'abonnement peut être adaptée pour indiquer des données relatives à l'information d'affichage dans le message d'abonnement. L'unité d'abonnement peut avantageusement indiquer un identifiant du terminal dans le message d'abonnement. L'unité d'abonnement peut également indiquer une référence d'un abonnement du terminal au serveur dans le message d'abonnement. Un quatrième aspect de la présente invention propose un système de gestion d'affichage dans un réseau de transmission de données comprenant un terminal selon le deuxième aspect de la présente invention et un serveur selon le troisième aspect de la présente invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 illustre une architecture d'un réseau de téléphonie par transmission de données selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 est un schéma détaillant une architecture d'un serveur d'affichage selon un mode de réalisation de la présente invention - la figure 3 illustre une architecture d'un terminal selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 4 illustre un échange de messages entre un serveur et un terminal suivant un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 1 illustre une architecture convenant pour la mise en oeuvre du procédé de la présente invention. Un réseau de transmission de données en mode paquets 100, de type Internet par exemple, comprend un premier 15 serveur 101, un second serveur 103 et des terminaux 102. Les terminaux 102 sont adaptés pour coopérer avec le second serveur 103 pour gérer une session d'appel téléphonique dans le réseau 100 selon un protocole de ce réseau. Par la suite, le second serveur 103 est appelé un serveur d'appels et le 20 premier serveur 101 est appelé un serveur d'affichage, ces serveurs étant des entités distinctes. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à une telle architecture. Ainsi, par exemple, le serveur d'appels et le serveur d'affichage peuvent avantageusement être réunis en une même entité physique dans le réseau 100. Ainsi, un unique serveur peut coopérer avec un terminal pour la 25 gestion d'une session d'appel téléphonique d'une part, et pour la gestion d'une session pour l'affichage d'autre part, ces deux sessions étant distinctes l'une de l'autre. Par la suite, la première session, ou session pour l'affichage est référencée par les termes 'session d'affichage'. 30 Dans l'architecture illustrée à la figure 1, le serveur d'affichage est destiné à fournir aux terminaux 102 des informations à afficher en utilisant ce protocole déterminé. 10 7 Les terminaux 102 appartiennent à un même réseau de téléphonie servis par le serveur d'appels 103. Un tel serveur d'appels, reliés aux terminaux 102 via le réseau 100, est de préférence un IF' PBX, pour 'Internet Protocol Private Brach eXchange'. Ce serveur 103 a en charge la gestion des sessions d'appel téléphonique relatives à l'un de ces terminaux 102. On peut également considérer une architecture dans laquelle les terminaux 102 sont des terminaux adaptés pour opérer en outre dans un réseau de téléphonie classique ou radio, par exemple un Réseau Téléphonique Commuté (RTC), le GSM respectivement. La présente invention couvre ce type d'architecture également. Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, avant de réaliser les différentes étapes du procédé selon un mode de réalisation de la présente invention, le terminal 102 s'abonne auprès du serveur d'affichage 102. Au cours de cet abonnement, le terminal peut fournir certaines données sur la base desquelles le serveur peut réaliser la première étape, c'est-à-dire l'étape consistant à fournir une information d'affichage à envoyer au terminal. Ainsi, par exemple, le serveur peut gérer une association de données relatives au terminal et d'une information d'affichage. Par exemple, le serveur d'affichage peut générer l'information d'affichage en fonction d'un identifiant du terminal. Ainsi, lorsque le serveur d'affichage correspond également au serveur d'appel, ce serveur peut avantageusement garder en mémoire une association d'un identifiant du terminal avec certaines informations relatives à une configuration fonctionnelle de ce terminal dans le réseau de téléphonie sur le protocole déterminé. Notamment, lorsqu'une fonctionnalité de renvoi d'appel est configurée sur le terminal, le serveur stocke en mémoire une association d'un identifiant de ce terminal et une information à afficher indiquant qu'un renvoi d'appel est activé sur ce terminal. L'information d'affichage peut alors être épar exemple 'Renvoi d'appel activé'. Dans un mode de mise en oeuvre, lorsque le terminal s'abonne auprès du serveur d'affichage, le message d'abonnement correspondant comprend un identifiant de ce terminal. Le serveur est alors en mesure de déterminer l'information à afficher sur le terminal 'Renvoi d'appel activé' sur la base de 8 l'association et en fonction de l'identifiant reçu. Le serveur envoie ensuite cette information au terminal. Dans une variante, le serveur d'affichage peut gérer les informations d'affichage susceptibles d'être envoyées à un terminal sur la base d'une référence d'un abonnement de ce terminal. On peut alors associer une référence d'un abonnement d'un terminal et une ou plusieurs informations d'affichage. On peut alors prévoir de proposer des abonnements à différents types de services, auxquels correspondent différents types d'informations à afficher. Ainsi, un utilisateur ayant souscrit à un abonnement correspondant à un service d'accès à des informations relatives à la bourse par exemple, ou encore à la météo, reçoit ce type d'informations via le protocole déterminé et les affiche. Dans le domaine de l'hôtellerie par exemple, il peut être avantageux de mettre à la disposition du client, un terminal affichant des informations relatives à la facturation téléphonique concernant ce client. Le serveur d'affichage peut alors gérer une association d'une référence d'un abonnement et d'une ou plusieurs informations d'affichage. Ainsi, lorsque le terminal envoie des données correspondant à une référence d'abonnement dans son message d'abonnement auprès du serveur d'affichage, le serveur est alors en mesure de déterminer la ou les informations d'affichage à envoyer en fonction de l'association et des données indiquant une référence d'un abonnement. D'autres types d'associations entre des données et des informations d'affichage peuvent être mis en oeuvre aisément sur le même principe que les exemples précédemment décrits, de telles données étant gérées par le terminal et une association de ces données et des informations d'affichage étant gérée par le serveur d'affichage. La réalisation des étapes du procédé, selon un mode de réalisation de la présente invention pour gérer une session d'affichage, est indépendante de toute session d'appel. On peut ainsi commander le déclenchement d'une mise à jour d'un rafraîchissement de l'affichage sur tout type de critères tels que, notamment, une périodicité des envois d'informations d'affichage au terminal. On peut également commander le déclenchement d'une telle gestion, sur des 9 critères relatifs à une mise à jour des informations d'affichage à envoyer à un terminal. Ainsi, par exemple, lorsqu'un terminal est abonné pour recevoir des informations d'affichage relatives à la bourse, on peut prévoir de déclencher la gestion d'affichage en fonction des mises à jour des informations correspondantes sur le serveur d'affichage. On peut également prévoir un déclenchement en fonction de plusieurs critères combinés. L'invention couvre tout type de critères de déclenchement. La figure 2 illustre une architecture d'un serveur d'affichage 101 selon un mode de réalisation de la présente invention. Un tel serveur comprend une unité de production 301 adaptée pour déterminer au moins une information d'affichage à afficher sur le terminal. Il comprend également une unité d'interface 302 adaptée pour envoyer une information d'affichage déterminée par l'unité de production 301 à destination du terminal selon le protocole déterminé. De préférence, le serveur 101 comprend en outre une unité d'abonnement 303 adaptée pour recevoir et gérer une réception de message d'abonnement depuis le terminal. Ainsi, le message d'abonnement peut comprendre des données sur la base desquelles le serveur peut déterminer l'information d'affichage à envoyer. Dans ce cas, l'unité d'abonnement peut être en charge d'extraire de telles données et de la transmettre à l'unité de production 302. Le serveur 101 peut également comprendre une unité de gestion d'association 304 destinée à gérer une association de données gérées par le terminal et d'au moins une information d'affichage gérée par le serveur. Ainsi, de telles données peuvent correspondre à un identifiant du terminal. De telles données peuvent également correspondre à une référence d'un abonnement auquel le terminal a souscrit auprès du serveur. On note que les informations d'affichage fournies par le serveur 101 peuvent être stockées dans une mémoire du serveur. Elles peuvent être reçues préalablement par le serveur depuis d'autres entités de réseau pour être stockées sur le serveur. Elles peuvent également être reçues pour être directement transmises au terminal. 10 L'invention couvre toutes les configurations permettant au serveur d'affichage de fournir des informations d'affichage au terminal. La figure 3 illustre une architecture d'un terminal selon un mode de réalisation de la présente invention. Le terminal 102 comprend une unité d'interface 401 adaptée pour recevoir selon le protocole déterminé une information d'affichage depuis le serveur 101. II comprend également une unité d'affichage 402, ou écran, pour afficher l'information d'affichage reçue. De préférence, un tel terminal 102 comprend en outre une unité d'abonnement 403 adaptée pour gérer une étape d'abonnement auprès du serveur au cours de laquelle le terminal émet un message d'abonnement à destination du serveur. Dans un mode de réalisation de la présente invention, une gestion de session d'appel téléphonique du terminal est réalisée selon le protocole SIP pour 'Session Initiation Protocol', tel que défini dans le document RFC 3265 (pour 'Request For Comment') Session Initiation Protocol ù Specific Event Notification, Juin 2002. On utilise alors avantageusement le même protocole pour mettre en oeuvre le procédé selon un mode de réalisation de l'invention. On note que par conséquent, il n'est pas nécessaire d'implémenter un autre protocole que celui utilisé pour une session d'appel téléphonique, pour une gestion d'affichage sur le terminal. La figure 4 illustre un échange de messages entre le terminal et le serveur selon le protocole SIP. Dans une phase d'abonnement 510, le terminal 102 envoie au préalable un message 501 'SUBSCRIBE' pour s'abonner auprès du serveur d'affichage 101. Ce serveur accuse réception de ce message en émettant un message 502 '200 OK' à destination du terminal 102. Puis, dans une phase de synchronisation 511, le serveur 101 émet à destination du terminal 102 un message de synchronisation sous la forme d'un message 503 'NOTIFY' indiquant au terminal notamment que l'abonnement a bien été pris en compte par le serveur d'affichage. Un message 504 '200 OK' émis par le terminal accuse réception du message 503 auprès du serveur d'affichage 101. 11 A cette étape, le terminal est abonné auprès du serveur pour un service d'affichage. Puis, dans une phase 512, le serveur 101 fournit une information à envoyer au terminal 102. Il transmet alors cette information sous la forme d'un message 505 'NOTIFY' comprenant l'information à afficher. Le terminal 102 accuse réception de ce message 505 en émettant un message 506 '200 OK'. On note qu'une telle information d'affichage peut avantageusement être déterminée par le serveur d'affichage en fonction de données contenues dans le message d'abonnement 501. Ces données peuvent correspondre à un identifiant du terminal. Dans ce cas, le serveur gère une association entre information d'affichage et identifiant de terminal et peut donc fournir l'information à afficher sur la base de cette association. Ces données peuvent encore correspondre à une référence d'abonnement déterminé. Lorsque le serveur d'affichage gère une association entre une référence d'abonnement et une information d'affichage, il peut alors aisément fournir l'information à afficher au terminal. Lorsque l'abonnement décrit ci-dessus est fait pour une période de temps déterminé 509, le terminal réitère cette opération d'abonnement de préférence avant l'expiration du dernier abonnement. La figure 4 illustre une telle étape 513, au cours de laquelle le terminal 102 envoie au serveur 101 un message d'abonnement 507 sous la forme d'un 'SUBSCRIBE'. Le serveur accuse réception de ce dernier par l'émission d'un message 508 `200 OK'. De préférence, pour envoyer de telles informations d'affichage depuis le serveur au terminal, on utilise le protocole de communication MIME, pour "Multipurpose Internet Mail Extensions", tel que défini notamment dans les RFC 2045 à 2049 (RFC pour "Request For Comment"). Grâce aux dispositions de la présente invention, dans un réseau de téléphonie sur IP, on est en mesure de fournir des informations d'affichage de différentes types et de manière indépendante d'une session d'appel téléphonique, à des terminaux d'un réseau sur la base du protocole utilisé dans le réseau pour la gestion d'une session d'appel. Ainsi, les terminaux peuvent 12 avantageusement rester `légers' c'est-à-dire qu'ils n'ont pas besoin de gérer de nouveaux protocoles spécifiquement pour l'affichage. Un mode de réalisation de la présente invention est aisé à mettre en place. Un service d'affichage offrant des types d'informations très variées peut alors être facilement mis en oeuvre sur la base d'abonnement des terminaux au serveur d'affichage | Pour gérer l'affichage sur un écran d'un terminal clans un réseau de transmission de données en mode paquets comprenant au moins un terminal (102) ayant au moins un écran, un premier serveur (101) et un second serveur. Le terminal est adapté pour coopérer, d'une part, avec le premier serveur dans le cadre d'une première session selon un protocole du réseau, et, d'autre part, avec le second serveur dans le cadre d'une seconde session correspondant à une session d'appel téléphonique selon le protocole, distincte de ladite première session. On produit au niveau du premier serveur (101) au moins une information d'affichage à afficher sur l'écran du terminal. On envoie, via la première session, l'information d'affichage depuis le premier serveur (101) à destination du terminal (102). On affiche l'information d'affichage sur l'écran du terminal. | 1. Procédé de gestion de l'affichage sur un écran d'un terminal dans un réseau de transmission de données en mode paquets (100) comprenant au moins un terminal (102) ayant au moins un écran, un premier serveur (101) et un second serveur le terminal étant adapté pour coopérer, d'une part, avec le premier serveur dans le cadre d'une première session selon un protocole du réseau, et, d'autre part, avec ledit second serveur dans le cadre d'une seconde session, correspondant à une session d'appel téléphonique selon le protocole, distincte de ladite première session, le procédé comprenant les étapes consistant à : /a/ produire au niveau du premier serveur (101) au moins une information d'affichage à afficher sur l'écran du terminal; /b/ envoyer, via ladite première session, ladite information d'affichage depuis le premier serveur (101) à destination du terminal; /c/ afficher ladite information d'affichage sur l'écran du terminal. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre, avant l'étape /a/ et/ou l'étape /b/, une étape d'abonnement (510) du terminal (102) auprès du premier serveur (101) au cours de laquelle le terminal envoie un message d'abonnement (501) à destination du premier serveur. 3. Procédé selon la 2, suivant lequel l'étape d'abonnement est réalisée avant l'étape /a/ et suivant lequel l'étape /a/ est réalisée sur la base de données contenues dans le message d'abonnement (501). 4. Procédé selon la 3, suivant lequel le premier serveur (101) gère une association d'un identifiant du terminal avec au moins une information d'affichage ; et25 14 suivant lequel les données contenues dans le message d'abonnement (501) comprennent ledit identifiant. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel le protocole du réseau de transmission de données en mode paquets est le protocole SIP ("Session Initiation Protocol"). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel le premier et le second serveurs sont co-localisés dans un même équipement. 7. Serveur (101) adapté pour échanger des données avec un terminal (102) dans le cadre d'une première session dans un réseau de transmission de données en mode paquets (100), selon un protocole dudit réseau ; le terminal étant adapté pour échanger des données avec un autre serveur dans le cadre d'une seconde session correspondant à une session d'appel téléphonique selon le protocole du réseau, ladite seconde session étant distincte de ladite première session ; le serveur (101) comprenant : une unité de production (302) adaptée pour produire au moins une information d'affichage à afficher sur un écran de terminal (102); et - une unité d'interface (301) adaptée pour envoyer, via la première session, ladite information d'affichage à destination du terminal selon le protocole du réseau. 8. Serveur selon la 7, comprenant en outre une unité d'abonnement (303) adaptée pour recevoir et gérer un message d'abonnement (501) envoyé depuis le terminal (102). 9. Serveur selon la 8, dans lequel l'unité de production (302) est adaptée pour déterminer une information d'affichage sur la base de données contenues dans le message d'abonnement (501). 25 30 15 10. Serveur selon l'une quelconque des 7 à 9, adapté pour gérer la seconde session d'appel téléphonique avec le terminal selon le protocole du réseau. 11. Terminal (102) adapté pour échanger des données avec un premier serveur (101) dans un réseau de transmission de données en mode paquets (100) dans le cadre d'une première session selon un protocole dudit réseau ; le terminal étant adapté pour échanger des données avec un second serveur (103) dans le cadre d'une seconde session correspondant à une session d'appel téléphonique selon le protocole du réseau, ladite seconde session étant distincte de la première session ; le terminal comprenant : une unité d'interface (401) adaptée pour recevoir, via la première session,depuis le premier serveur (101) une information d'affichage à afficher sur l'écran ; - une unité d'affichage (402) pour afficher ladite information d'affichage sur l'écran. 12. Terminal selon la 11, comprenant en outre, une unité d'abonnement (403) adaptée pour gérer une étape d'abonnement (510) auprès du premier serveur (101) au cours de laquelle le terminal émet un message d'abonnement (501) à destination du premier serveur. 13. Terminal selon la 12, dans lequel l'unité d'abonnement (403) est adaptée pour indiquer des données relatives à l'information d'affichage dans le message d'abonnement. 30 14. Système de gestion d'affichage dans un réseau de transmission de données (100) comprenant un terminal (102) selon l'une quelconque des 11 à 13 et un serveur (101) selon l'une quelconque des 7 à 10.25 | H | H04 | H04L,H04W | H04L 12,H04W 88 | H04L 12/56,H04W 88/02 |
FR2893184 | A1 | STRUCTURE OPTIQUE DE LOCALISATION D'UN CHAMP ELECTRO-MAGNETIQUE ET DISPOSITIF DETECTEURS OU EMETTEURS COMPRENANT UNE TELLE STRUCTURE | 20,070,511 | STRUCTURE. La présente invention concerne une structure optique de localisation d'un champ électro-magnétique à proximité d'une zone optique active. De telles structures optiques sont notamment utilisées dans des photodétecteurs, et notamment dans des photo-détecteurs à puits quantiques, connus sous l'acronyme anglo-saxon QWIP (pour Quantum Weil infrared Photodetector), fonctionnant dans le moyen infra-rouge, dans le but d'améliorer leur détectivité. Plus précisément, ces structures optiques y sont utilisées pour obtenir une concentration du champ dans la zone active de détection qui peut alors avoir des dimensions sensiblement réduites, pour 1 o correspondre à la zone de concentration du champ. En pratique, la zone active du photodétecteur est disposée au voisinage de la structure et centrée sur la zone de concentration (ou de localisation) du champ. On bénéficie alors d'une très nette amélioration du rapport signal sur bruit par rapport à des dispositifs photodétecteurs ne disposant pas de telles structures 15 optiques : la zone active étant plus petite, le bruit photoélectrique qu'elle génère est diminué. La zone active étant adaptée à la zone de concentration du champ, on ne perd rien en signal utile. La concentration de l'énergie lumineuse sur une surface réduite du photo-détecteur obtenue par ces structures optiques repose sur l'exploitation 20 de phénomènes de localisation du champ proche et des propriétés de certaines ondes de surface appelées plasmons de surface. De telles structures optiques pour photodétecteurs sont notamment décrites dans la demande FR 000314717. Dans un exemple de réalisation donné dans cette demande, une structure optique correspondante 25 comprend un matériau diélectrique transparent dans la plage spectrale du rayonnement optique. Cette couche est gravée en sorte d'obtenir un relief y=h(x,z) dans un référentiel orthogonal Oxyz, invariant selon Oz et variable selon Ox. Elle est recouverte d'une pellicule de métal. Le profil dans le plan Oxy est tel qu'il peut être défini par une fonction mathématique, qui est la 30 somme des deux fonctions périodiques f et g, f représentant la fonction de couplage entre la lumière incidente sur le photodétecteur et le champ électromagnétique de l'onde excitée en surface, de période spatiale A et g représentant la fonction de localisation de période spatiale '/2A et qui comporte un défaut dans la périodicité, dans la partie centrale de la structure optique. La phase relative 8A entre f et g conditionne les propriétés finales de couplage de l'onde de surface. Si on note la longueur d'onde moyenne du rayonnement incident, et n l'indice de réfraction moyen de la structure optique, la période A est avantageusement égal à 9^./2n pour obtenir un couplage optimal de l'onde d'incidence. La concentration de champ est obtenue dans une zone autour du défaut de périodicité de la structure. Dans un exemple, des structures optiques correspondantes ont un profil en marches d'escalier ou à facettes. Le profil est obtenu moyennant plusieurs étapes de gravure, le nombre d'étapes dépendant de la complexité du profil à réaliser. Les étapes de gravure nécessaires à la réalisation de la structure optique décrite dans cette demande de brevet pose des problèmes de réalisation technologique. Notamment, cela entraîne des problèmes de ré-alignement des masques de gravures entre les différentes étapes et de contrôle de la profondeur de gravure, c'est à dire de la hauteur des marches, qui est un paramètre technologique des plus difficiles à contrôler. En outre, ces structures optiques offrent peu de souplesse de réglage des propriétés de localisation de l'onde électromagnétique sous la structure optique. Notamment, on ne sait pas découpler la décroissance de l'onde selon l'axe Ox et selon l'axe Oy, car le seul degré de liberté dans la structure est la durée des étapes de gravure. Dans les structures optiques obtenues selon ce principe, la phase relative entre les deux réseaux superposés est fixe. L'invention a pour objet d'améliorer les structures optiques de localisation d'un champ électromagnétique, en rendant leur paramétrage et leur fabrication plus aisés, de manière à améliorer leurs propriétés tout en réduisant les coûts de fabrication et en améliorant la fiabilité. Un autre objet de l'invention est de faciliter le paramétrage de ces structures, pour permettre une application plus large de ces structures optiques, notamment à d'autres dispositifs utilisant des éléments photosensibles, tels que des émetteurs de lumière ou d'électrons. Un objet de l'invention est ainsi de définir une structure optique offrant plusieurs degrés de liberté pour son paramétrage, de manière à permettre un réglage séparé de différents paramètres, selon les effets de localisation selon les axes Ox et Oy recherchés. Un autre objet de l'invention, est une structure optique simple à fabriquer, donc aisément intégrable dans un processus de fabrication d'un dispositif optique, et qui s'applique à une plus grande variété de dispositifs photodétecteurs et/ou émetteurs. Selon l'invention, une structure optique est définie à partir de la répétition périodique d'un motif élémentaire, dont le profil en coupe Oxy, est défini par une forme essentiellement binaire, définie par deux hauteurs relatives, qui définissent une profondeur de gravure (sur l'axe Oy), et quatre paramètres variables sur l'axe Ox. Au premier ordre, on peut décrire le profil du motif élémentaire selon l'invention par les deux fonctions périodiques f et g vues précédemment. Les paramètres du motif sont réglés dans le but d'obtenir les propriétés de couplage et de localisation désirées pour l'application considérée. Une unique étape technologique permet alors d'obtenir une structure optique aux propriétés requises, à partir du dessin d'un masque de gravure. Ainsi, en réalisant une zone par réplique d'un motif élémentaire défini selon l'invention, on obtient une structure optique paramétrable, facile à réaliser sur le plan technologique et adaptable aux variétés d'émetteur ou détecteur optique. L'invention concerne donc un dispositif comprenant au moins un élément optique actif disposé dans un milieu de perméabilité diélectrique positive et, à proximité dudit élément actif, une structure optique comprenant une couche d'un matériau de perméabilité diélectrique négative, ladite couche présentant, repérée dans un référentiel orthogonal Oxyz, une surface ayant un relief y=h(x,z) invariant selon Oz et variable selon Ox, l'axe Oy étant orienté depuis le milieu de perméabilité diélectrique positive vers ladite couche de perméabilité diélectrique négative, ladite surface étant en contact avec ledit milieu de perméabilité diélectrique positive et comprenant une première zone de relief, ayant un profil en coupe selon Oxy qui comprend une répétition périodique d'un motif élémentaire et une deuxième zone de relief symétrique de ladite première zone par rapport à un plan de symétrie parallèle à Oyz, lesdites première et deuxième zones étant séparées par une troisième zone disposée au centre de la structure créant en comparaison des dites première et deuxième zones, un défaut de périodicité de la surface en relief, caractérisé en ce que ledit motif élémentaire est défini par quatre portions successives, une première portion de largeur à mii-hauteur a et une deuxième portion de largeur à mi-hauteur b, une troisième portion de largeur à mi-hauteur c et une quatrième portion de largeur à mi-hauteur d, les première et troisième portions étant sensiblement de mérne hauteur ht, les deuxième et quatrième portions étant sensiblement de même hauteur hd différente de ht, avec ht strictement supérieur à hd et en ce que a, b, c, d et hg= ht- hd sont des paramètres du profil choisis tels que : -chacun est non nul, -la somme a+b+c+d est égale à la période A et -au moins arc ou b≠d. L'invention concerne aussi deux dessins préférés du profil, pour les propriétés qu'elles confèrent à la structure, et des applications de la structure optique selon l'invention selon le dispositif à zone active considéré : photo-détecteur, émetteur d'un rayonnement optique ou d'un faisceau d'électrons. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre indicatif et non limitatif de l'invention et en référence aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 illustre une portion du profil d'une structure optique selon l'invention ; -la figure 2 illustre le principe de construction du profil d'une structure optique selon l'invention ; -la figure 3 représente les deux premiers harmoniques de la série de Fourier complexe qui décrit le profil d'une structure optique selon l'invention ; -la figure 4 illustre un premier mode de réalisation préféré d'une structure optique selon l'invention ; -les figures 5a et 5b illustrent un deuxième mode de réalisation préféré d'une structure optique selon l'invention ; -la figure 6 illustre un dispositif photodétecteur comprenant une structure optique selon l'invention ; -la figure 7 illustre une variante d'un tel dispositif, applicable avec une structure suivant le premier mode de réalisation préféré ; -les figures 8a à 8c illustrent un dispositif émetteur d'ondes lumineuses, comprenant une structure optique selon l'invention ; -la figure 9 illustre un dispositif émetteur d'onde terahertz par conversion de fréquence, comprenant une structure optique selon 5 l'invention ; et -les figures 10a à 10f illustrent un dispositif à émission de champ comprenant une structure optique selon l'invention. La figure 1 illustre une vue en coupe Oxy d'une portion d'une structure optique 1 selon l'invention. Cette structure optique est disposée en contact 10 avec un milieu 2 de perméabilité diélectrique sr positive. On verra que ce milieu peut être un matériau de type semi-conducteur ou le vide. Cette structure optique 1 comprend une couche 1 b d'un matériau de perméabilité diélectrique sr négative, tel qu'un métal ou un semi-conducteur dopé. 15 On choisit un référentiel orthogonal Oxyz, les axes Ox et Oz étant les axes de surface et l'axe Oy, l'axe de hauteur. Par convention dans toutes les figures, l'axe Oy est orienté depuis le milieu 2 de perméabilité diélectrique positive vers la couche 1 b de perméabilité diélectrique négative, soit dans les figures, orienté vers le haut. 20 La couche 1 b de la structure optique présente une surface ayant un relief y=h(x,z) invariant selon Oz, et variable selon Ox. On note y=h(x) le profil de cette couche dans le plan Oxy. Dans la portion illustrée sur la figure, ce profil correspond à la répétition périodique, à la période A, d'un motif élémentaire ME défini selon l'invention. Le motif élémentaire ME a une 25 longueur égale à la période A. II est invariant selon l'axe C)z. Il peut prendre deux valeurs ht ou hd sur l'axe Oy, en fonction de x. La période A est choisie pour correspondre au domaine spectral opérationnel du dispositif auquel est intégré la structure, par exemple un photodétecteur. Si on note a, la longueur d'onde opérationnelle de détection 30 du photodétecteur, la période A est choisie telle que A. rlmoyen soit sensiblement égal à X, où limoyen est l'indice de réfraction moyenne de la structure optique. Comme illustré sur la figure 1, le motif élémentaire ME est défini par quatre paramètres a, b, c et d suivant Ox, et un paramètre hg suivant Oy. Les paramètres a, b, c, d correspondent à la largeur de quatre portions de droite, une première portion Pa de largeur a et une deuxième portion pb de largeur b, et une troisième portion pc de largeur c et une quatrième portion Pd de largeur d. Les première et troisième portions sont sensiblement de même hauteur ht. Les deuxième et quatrième portions sont sensiblement de même hauteur hd différent de ht. Le paramètre hg est égal à ht-hd. Les paramètres a, b, c et d du profil sont choisis tels que : -chacun est non nul, -leur somme a+b+c+d est égale à la période A et 1 o -ils vérifient la condition : au moins arc ou b≠d. Les paramètres a, b, c et d et hg du motif ME déterminent les propriétés de couplage et de localisation de la structure selon l'invention. Sur la figure, le profil h(x) est ainsi essentiellement binaire, le motif ME pouvant être décrit comme une série de deux créneaux, dont les paramètres a, b, c, d 15 définissent les longueurs et espacements, et dont le paramètre hg définit la hauteur des créneaux, c'est à dire en pratique la profondeur de l'opération de gravure réalisée pour obtenir le motif élémentaire ME de la structure selon l'invention. Ce profil binaire est le plus efficace, mais en pratique, on peut obtenir des 20 profils un peu différents, avec notamment des incertitudes allant jusqu'à 20 pour cent de la valeur moyenne sur les hauteurs ht et hd. Ainsi, le motif général de l'invention est à considérer en prenant les valeurs a, b, c et d à mi-hauteur, avec des portions Pa et pc sensiblement de même hauteur et des portions Pb et Pd sensiblement de même hauteur. 25 On a ainsi 5 paramètres de définition du profil h(x) pour définir une structure optique selon l'invention. Ces paramètres sont sirnples à obtenir : une unique opération de gravure est nécessaire, et permettent d'adapter les propriétés de couplage et de localisation d'une structure optique selon l'invention. 30 Le profil h(x) peut en effet être décrit comme illustré sur la figure 3, par une fonction mathématique égale au premier ordre à la somme de l'harmonique d'ordre 1 noté f(x,y, A) d'amplitude a et de période A, et l'harmonique d'ordre 2 noté g(x,y, '/2 A) d'amplitude 13 et de période Y2A de la série de Fourier à amplitude complexe correspondante. Le déphasage relatif SA entre les deux harmoniques correspond à l'écartement entre deux maximas respectifs (figure 3). Les paramètres a, b, c, d et hg sont notamment choisis de telle sorte que l'amplitude complexe de la première harmonique non nulle d'ordre supérieur à deux soit négligeable devant les amplitudes complexes a et p des harmoniques d'ordre 1 et 2. En pratique, ils sont choisis pour minimiser l'ordre 3. Ils sont aussi choisis pour que le déphasage relatif SA qui conditionne le couplage soit optimal. Plus précisément, l'amplitude complexe a de l'harmonique f(x, y, A) 1 o d'ordre 1 s'écrit : (a+b ( 27r \ a+b+c+d 27r \ j exp iù.x dx+ j exp 1ù .x dx Eq.1 a A / a+b+c A ) / L'amplitude complexe p de l'harmonique g(x, y, Y2A) d'ordre 2 s'écrit : 1 (a+b / 47r \ a+b+c+d ( 47r jdx 15 = 2 hg exp i A .x dx + expl i n .xEq.2 \ a / a+b+c ` Le déphasage relatif est une fonction de la phase entre (3 et a : SA=A/27-c. I (R/a) (Eq.3), ((D étant égale à la tangente inverse de la partie imaginaire de (3/a sur la partie réelle de R/a). 20 On peut exprimer quatre paramètres en fonction d'un cinquième. Par exemple, on peut exprimer b, c et d comme des variables fonction de a, sachant qu'en outre a, b, c et d vérifient a+b(a)+c(a)+d(a)= A . On choisit alors a de telle sorte que les ordres supérieurs soient minimisés, au moins le premier ordre non nul supérieur à deux. 25 Par exemple, pour minimiser l'ordre trois, on choisit a tel que a+b(a) ( 6TC a+b(a)+c(a)+d(a) ( 6,r \ j exp i .xj+ j exp aù.x est minimum (Eq.4). a A a+b(a)+c(a) A Le profil h(x) du motif élémentaire ME selon l'invention peut ainsi être défini par une fonction mathématique, qui est la somme des deux 30 fonctions périodiques g(x, y, "A) et f(x, y, A), f représentant la fonction de couplage entre la lumière et le champ électromagnétique de l'onde excitée en surface, de période spatiale A et g représentant la fonction de localisation de période spatiale 2A. La phasè relative SA entre f et g conditionne les propriétés finales de localisation de l'onde couplée. S'agissant par exemple a = hg d da d'un photodétecteur comprenant une structure optique selon l'invention, si on note la longueur d'onde moyenne du rayonnement incident, avantageusement, le pas A doit être égal à X/n pour obtenir un couplage optimal entre l'onde lumineuse incidente sur le photodétecteur et le mode de surface utile. Ces propriétés dépendent des paramètres a, b, c, d et hg. Une structure périodique selon l'invention est basée sur la réplique du motif élémentaire ME que l'on vient de décrire, combinée à la réalisation d'un défaut dans la périodicité de la structure, de préférence dans une zone au centre de la structure. Plus précisément une structure optique selon l'invention comprend ainsi, comme illustrée de façon schématique sur la figure 2, une première zone de relief A et une deuxième zone de relief B, chacune obtenue par la répétition périodique du motif élémentaire ME, de période A. Ces deux zones A et B sont symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan de symétrie II parallèle à Oyz. Sur la figure 2 qui est une figure en coupe Oxy, c'est l'axe de symétrie parallèle à Oy de ce plan Il qui est visible. Les deux zones A et B sont séparées par une troisième zone C disposée au centre de la structure. La zone C crée un défaut de périodicité du profil y=h(x,z) de la structure optique. Le défaut de périodicité de la structure est ce qui conduit à l'effet de localisation en x et y du champ électromagnétique sous la couche de perméabilité diélectrique négative, au niveau de la zone C. Cette zone C peut avoir un profil quelconque dans le plan Oxy, et est invariante selon Oz. Elle peut en pratique être obtenue de différentes façons. Dans l'invention, on propose deux réalisations avantageuses d'une structure optique selon l'invention. Une première réalisation est équivalente à intercaler entre les deux zones symétriques A et B, une zone C ayant une longueur égale à un nombre m entier supérieur ou égal à 1 de périodes A. Les zones A et B sont distantes l'une de l'autre, de la longueur de la zone C. Cette zone C peut avoir un profil quelconque. Pour faciliter la réalisation, elle est sensiblement de même hauteur sur toute cette longueur. Une deuxième réalisation est équivalente à créer unie symétrie par rapport à une droite parallèle à Oy et passant en un point particulier du motif. La zone C est alors de longueur nulle. Les deux zones A et E3 se joignent sur l'axe de symétrie H. Ces deux réalisations avantageuses sont détaillées infra. Le premier mode de réalisation préféré d'une structure optique selon l'invention est illustré en coupe Oxy sur la figure 4. La structure optique est définie par un profil h,(x). Ce profil hl(x) comprend une première zone AI de répétition périodique du motif élémentaire ME et une deuxième zone B1 symétrique de la zone AI par rapport à l'axe de symétrie H. Les deux suites AI et BI sont de même période A. Elles sont séparées par une zone CI, de largeur I égale à un nombre m entier non nul de périodes A. Dans l'exemple illustré sur la figure 4, m vaut 1. Les suites AI et B1 comprennent avantageusement le même nombre entier N/2 de motifs élémentaires. La zone CI se trouve dans la région centrale de la structure. L'axe de symétrie H parallèle à Oy passe par le milieu de la structure suivant Ox. La zone CI peut avoir un profil quelconque dans le plan Oxy, et invariant suivant Oz. Dans l'exemple illustré, cette zone CI a une hauteur sensiblement égale à la hauteur ht des première et troisième portions du profil h,(x), c'est à dire que dans cette zone CI, on n'a pas fait de gravure. On pourrait à l'inverse avoir gravé cette zone CI sur toute sa longueur, en sorte que cette zone aurait une hauteur sensiblement égale à la hauteur hd des deuxième et quatrième portions du profil hi(x). Plus généralement cette zone est sensiblement de même hauteur sur toute sa longueur I (c'est à dire qu'elle a un relief sensiblement plan suivant Oxz) , ce qui est simple à réaliser. La zone CI est telle qu'elle débute en un point de position xi sur l'axe Ox correspondant sensiblement au milieu d'une première portion pa d'un motif élémentaire ME de ladite première zone Al et se termine en un point de position x2 sur l'axe Ox correspondant sensiblement au milieu d'une première portion d'un motif élémentaire de deuxième zone BI. Le processus de construction d'un tel profil h,(x) comme illustré schématiquement avec m=1 sur la figure 4, revient à enlever m périodes A dans une suite périodique de motif ME, entre deux points milieu xi et x2 d'une portion pa, et à remplacer cette partie par un motif quelconque, de préférence une zone sans motif, comme illustré. Le déphasage relatif 8A entre les harmoniques f(x,y,A) et g(x, y,'/2A) est alors sensiblement nul. La zone C, crée un défaut dans la périodicité de la structure. Il en découle une localisation des ondes de surface suivant Ox et Oy sous cette zone. La structure optique ainsi définie avec un profil hl(x) permet d'optimiser la localisation en Ox et en Oy du champ, en fonction de hg, a, b, c et d vérifiant les équations Eq.1 à Eq.4. Une structure optique telle qu'illustrée sur la figure 4 est particulièrement bien adaptée à des applications dans lesquelles on cherche à privilégier de forts facteurs de qualité d'onde de surface. Elle est plus particulièrement destinée à des applications en bandes étroites, où la variance de fréquence Av est très inférieure à 0.1 v. De préférence, on choisit en outre les relations suivantes : arc et b=d, ce qui impose un déphasage relatif 6A nul. Cette contrainte supplémentaire réduit le nombre de solutions à l'équation Eq.4 précédente, mais permet de simplifier le dessin de la structure optique selon l'invention. Le deuxième mode de réalisation préféré est illustré sur les figures 5a et 5b. II est particularisé par un profil hä(x) de la surface en relief de cette structure. Ce profil hä(x) comprend une première zone A2 et une deuxième zone B2. La zone A2 est obtenue par répétition périodique, à la période A d'un motif particulier MEXP, obtenu du motif élémentaire ME par translation sur l'axe Ox. La zone B2 est symétrique de la zone A2 par rapport à l'axe de symétrie II. Dans l'exemple, les zones A2 et B2 comportent chacune le même nombre N/2 de motifs. La première zone A2 comprend ainsi un nombre N/2 fois la réplique du motif MEXP. Ce motif est défini entre un point P de d'abscisse xp (sur l'axe Ox) et un point P' d'abscisse xp+A d'une suite périodique du motif ME, comme illustré sur la figure 5a. Le point P de position xp est choisi tel que l'équation suivante soit vérifiée : '+A h(x).sin 22'x .dx = 0 Eq. 5 On notera qu'il y a deux solutions à une \ A ) telle équation. Cette équation permet de garantir un couplage optimal entre le champ électromagnétique et l'onde lumineuse, qui rappelons-le, dépend de la phase relative entre les deux harmoniques d'ordre 1 et 2. Comme illustré sur la figure 5b, la deuxième zone B2 est obtenue par une opération de symétrie par rapport au plan de symétrie dont seul l'axe de symétrie H est visible sur la figure. Ce plan coupe l'axe Ox en un point S d'abscisse xo+N/2.A, en notant xo l'abscisse sur l'axe Ox du point correspondant au début de la zone A2. Ce point S correspond au centre de la structure sur l'axe Ox. La zone C2 de la structure optique selon l'invention est une zone de longueur nulle qui dans le plan Oxyz, correspond ou se confond avec le plan de symétrie II. Pour un couple (a, b, c, d, hg) choisis en utilisant Eq.1 à Eq.4, et xp choisi pour que l'équation Eq.5 soit vérifiée, le déphasage relatif SA entre le premier harmonique f(x,y,A) et le deuxième harmonique g(x,y,1) de la série de Fourier correspondante, est sensiblement égal à A/4. Une structure optique ayant un tel profil hä(x) privilégie une forte localisation sur l'axe Ox, dans une zone centrale de la structure optique, qui est délimitée autour de la zone C2. Une telle structure optique est plus particulièrement adaptée à des applications à bande non étroite, typiquement avec une variance Av de la fréquence de l'ordre de 0.1v, ou dans le cas où l'absorption dans le métal prévient l'exploitation des effets résonnants. Une structure optique selon l'invention, selon l'un ou l'autre profil décrit en relation avec les figures 4 et 5b est simple de réalisation. Le procédé de fabrication de cette structure consiste principalement, après avoir défini les paramètres a, b, c, d et hg comme décrit, à dessiner le masque de gravure correspondant, à graver une couche d'un matériau, qui peut être quelconque, selon le dispositif pour lequel on réalise la structure optique, à déposer une fine couche d'un métal par dessus pour former la surface en relief 1 b de la structure optique 1 comme illustré sur la figure 1. La fine couche de métal est matérialisée sur la figure 1 par le trait en gras. La surface en relief peut encore être réalisée directement dans une couche de semi-conducteur dopée, en sorte que sa perméabilité diélectrique soit négative, par gravure. La surface en relief est d'un côté en contact avec le milieu de perméabilité diélectrique positive, qui peut être le vide ou un matériau de type semi-conducteur. Si le milieu de perméabilité diélectrique positive est le vide, la structure optique sera généralement supportée par un substrat quelconque. Si le milieu de perméabilité diélectrique positive est un matériau semi-conducteur, la structure optique pourra être protégée par une couche de protection, par exemple une couche de diélectrique, ou pourra être exposée à l'air libre. S'agissant de la perméabilité diélectrique, on fera la remarque suivante : 1 o dans tous les conducteurs, la perméabilité diélectrique change de signe : elle est négative à basse fréquence et positive à haute fréquence. La fréquence de transition, appelée dans la littérature fréquence de plasma, dépend de la conductibilité. Les métaux ont ainsi leur fréquence de plasma dans l'ultra-violet. La fréquence de plasma des matériaux semi-conducteurs dépend du 15 dopage. Elle est généralement située dans le domaine du lointain infrarouge (longueur d'onde supérieure à 30 microns). Si les matériaux semi-conducteurs sont très dopés, on peut se rapprocher de la fréquence de plasma des métaux. C'est ainsi que la surface en relief de la structure optique selon l'invention peut être réalisée dans un métal ou dans un 20 matériau semi-conducteur très fortement dopé. Enfin, comme il ressort de ce qui précède, la perméabilité diélectrique négative ou positive à laquelle on se réfère dans l'invention, est regardée par rapport au domaine spectral opérationnel du dispositif intégrant la structure, c'est à dire la longueur d'onde du rayonnement optique incident que l'on 25 cherche à détecter ou la longueur d'onde du rayonnement optique émis par le dispositif. Nous allons maintenant décrire différentes applications d'une structure optique selon l'invention, selon l'une ou l'autre des mises en oeuvre décrites précédemment. Dans ces applications, la structure optique est définie par 30 ses zones A, B et C telles que décrites supra. La figure 6 illustre un photo-détecteur 10, comprenant une structure optique 30 selon l'invention. Dans l'exemple, cette structure à une surface en relief ayant un profil de type hl(x) . Dans ce dispositif 10, le milieu de perméabilité diélectrique positive est un 35 matériau de type semi-conducteur. II fournit un signal électrique correspondant à la détection d'une onde électromagnétique, au moyen d'un élément optique actif 21 de photodétection. Des photodétecteurs du type à puits quantiques sont notamment utilisés pour détecter un rayonnement infrarouge dans des longueurs d'onde typiquement comprises entre 1 et quelques centaines demicromètres. Le photo-détecteur 10 comprend essentiellement, selon l'illustration en coupe transversale dans le plan Oxy : -une structure optique 30 selon l'invention, -un substrat semi-conducteur 11 support du photo-détecteur, 1 o transparent au rayonnement optique L que l'on cherche à détecter; -un élément optique actif, qui est une zone de photodétection 21 réalisée dans une couche semi-conductrice 20, disposée centrée par rapport à la zone C de la structure optique, et qui fournit un signal électrique correspondant à la détection d'une onde électromagnétique d'une longueur 15 d'onde déterminée, -la période A de la structure optique 30, multipliée par l'indice de réfraction de la couche 20 comportant l'élément optique actif est choisie proche de la longueur d'onde. La structure optique 30 comprend une couche 31 qui est gravée et 20 recouverte d'une pellicule de métal 32, figurée par un trait gras, qui offre la surface en relief recherchée par exemple de type hl(x) ou hll(x). Sur l'illustration de la figure 6, il s'agit du profil hi(x). La gravure de la couche 31 est telle que la couche de métal 32 vient au contact de la couche conductrice 13. A titre d'exemple non limitatif, la couche 31 est une couche d'un matériau 25 diélectrique et le métal 32 est de l'or ou du palladium. L'épaisseur de la couche de métal est de quelques dizaines de nanomètres, supérieure à la profondeur de peau dudit métal dans le domaine spectral de fonctionnement considéré, afin d'empêcher la transmission du rayonnement L. La structure optique 30 peut comprend en outre une couche de matériau diélectrique 33, 30 qui recouvre la couche 32, en sorte d'assurer la protection de la structure. Le choix du profil hl(x) ou hä(x) dépend des propriétés recherchées pour la photodétection, notamment, mais pas seulement, si la bande spectrale opérationnelle doit être de type bande étroite (hi(x)) ou large bande (hn(x))• On notera que dans un tel dispositif de détection muni d'une structure optique de l'invention, l'amplitude a du premier harmonique définit le couplage et l'amplitude 13 et le déphasage relatif 8A, la localiisation suivant Ox et Oy. Dans une variante non représentée, la structure optique 30 est réalisée dans une couche de semi-conducteur fortement dopée, en sorte d'offrir une perméabilité diélectrique négative dans le domaine spectral opérationnel du photodétecteur, et dont la face supérieure présente le relief selon l'invention, avec par exemple un profil de type hl(x) ou hll(x). La zone de photodétection 21 est entourée d'une zone périphérique 22 inactive à la longueur d'onde considérée. Elle a des dimensions en x et z choisies pour correspondre essentiellement à la localisation du champ électromagnétique en x. Dans le cas d'une structure de type Mx), les dimensions en x de la zone de photodétection 21 correspondent sensiblement à la longueur de la zone C. La zone de photodétection est située à proximité de la surface en relief de la structure optique, pour optimiser la détection. En effet, l'amplitude du champ électromagnétique décroît depuis la surface en relief vers le substrat. Des zones de contacts électriques 51 et 52 sont prévues en pratique qui permettent de capter le signal électrique issu de la zone active. A cet effet, on prévoit par exemple, comme illustré une couche semi-conductrice dopée 13, entre la couche semi-conductrice 20 et la structure optique 30 et une couche semi-conductrice dopée 12 entre la couche semi-conductrice 20 et le substrat 11. Les contacts électriques 51 et 52 sont alors pris sur ces couches conductrices 12 et 13 sont des couches semi-conductrices dopées qui encadrent la zone active. Les couches ou zones 11, 12, 22, 13 et 31 sont choisies transparentes dans le domaine spectral de fonctionnement du photodétecteur ; elles offrent toutes une perméabilité diélectrique positive Er pour le domaine spectral dans lequel s'opère la photodétection, typiquement le domaine infrarouge. Les différentes couches de semi-conducteur 11, 12, 20, 13 du dispositif sont par exemple, de manière connue, des matériaux de la famille III-V. Le fonctionnement du photo-détecteur comprenant une structure optique selon l'invention est le suivant. Le faisceau de lurnière L à détecter éclaire le photo-détecteur par le substrat 11, sous une incidence voisine de la normale. Ce faisceau passe à travers le substrat 11, la couche conductrice 12 et la couche semi-conductrice 20 comprenant la zone active de photodétection 21, sans atténuations sensibles. Il atteint la structure optique 30, provoquant l'excitation d'une onde de surface en polarisation transverse magnétique, c'est-à-dire dont le champ électrique est perpendiculaire au réseau. La structure optique a aussi pour effet de localiser le faisceau lumineux qu'il capture, dans une zone centrale correspondant à la zone de photodétection 21. On améliore ainsi le rapport signal à bruit, ce qui est le 1 o but recherché. Une structure optique selon l'invention permet d'avoir une zone de photodétection de petites dimensions, correspondant en pratique à une petite région au-dessous de la zone C. Le faisceau lumineux capturé par le dispositif est localisé dans cette zone de photodétection. Le rapport signal 15 sur bruit du dispositif est amélioré. Dans un photodétecteur du type à puits quantiques, la limitation des dimensions de la zone de photodétection 21 à puits quantiques, peut impliquer : - la neutralisation des puits quantiques dans la zone périphérique 22, 20 par implantation de protons par exemple - la limitation du courant dans une zone 14, 15 de la couche conductrice 13 correspondant à la zone périphérique 22, par neutralisation du dopage dans ces zones 14, 15, par exemple par implantation de protons. Une variante d'un dispositif de photodétection selon l'invention est 25 représentée sur la figure 7. Dans cette variante, on dispose l'élément optique actif au-dessus de la zone C et non plus en dessous, afin de bénéficier de conditions de détection optimales. En effet, en plaçant l'élément optique actif au-dessus de la zone C, cet élément voit une amplitude constante du champ électrique, correspondant à l'amplitude maximale. 30 La mise en oeuvre de cette variante nécessite une structure optique dont la zone C de la surface en relief est de longueur non nulle, c'est à dire avec un profil de type hi(x). Un photodétecteur correspondant (Figure 7) comprend une structure optique 110 comprenant une couche de semi-conducteur dopée 111 de perméabilité diélectrique positive, et une première couche 112 et une deuxième couche 113 de matériau de perméabilité diélectrique négative. La couche 111 est gravée en sorte de présenter une surface en relief inverse du profil hi(x) (Figure 4). La première couche 112 de matériau de perméabilité diélectrique négative recouvre la surface en relief de la couche 111, en sorte que la zone C est formée par un trou dans cette couche. L'élément optique actif 120 est disposé directement au contact de la couche 111, cette couche 111 se trouvant à un niveau hc au-dessus de la première couche 112 dans la troisième zone C, avec une hauteur hc supérieure à celles des portions pa et Pb du profil selon l'invention. La deuxième couche 113 de matériau de perméabilité diélectrique négative est disposée au-dessus de l'élément optique actif, et isolée électriquement de la première couche 112. Les première et deuxième couches 112 et 113 fournissent respectivement un premier contact électrique 150 et un deuxième contact électrique 151 pour délivrer le signal électrique de photodétection. L'élément optique actif 120 est une zone de photodétection disposée sur la couche 111, sur la zone C. Elle est donc située à une hauteur hc au- dessus des portions hautes pa, pc du profil hl(x) (figures 1, 4)). De cette façon, il est possible de réaliser les contacts électriques par lesquels on récupère le signal de photodétection, sans risquer de mettre en contact une couche de métal directement avec la zone de photodétection 120. En pratique, la structure optique correspondante nécessite alors deux opérations successives de gravure, une première gravure sur une profondeur hgi=hc-h t, sur toute la surface de la couche de semi-conducteur dopée, exceptée dans la zone C. Puis on effectue une deuxième gravure sur une profondeur hg2=ht-hd, selon le dessin du motif élémentaire ME. Plus précisément, dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 7, le dispositif comprend un substrat 100, la structure optique 110 comprenant la couche semi-conductrice dopée 111, et les couches 112 et 113, une zone de photodétection 120, de dimensions limitées dans le plan de surface Oxz aux dimensions de la zone C, disposée par dessus au contact de la couche 111 dans la zone Cet centrée sur cette zone C. Les couches 112 et 113 sont des couches de métal, par exemple de l'or. La couche 111 formant une couche de contact de la zone de photodétection 120, la couche de métal 112 forme un contact électrique 150 correspondant. Une couche de semi-conducteur dopé 130 est prévue sur la zone de photodétection 120, pour former une deuxième couche de contact de cette zone 120. Cette couche 130 est recouverte de la couche de métal 113, qui fournit un autre contact électrique 151. Le signal de photodétection du dispositif est obtenu aux bornes des deux contacts électriques 150 et 151. En pratique, une couche diélectrique 140 est prévue pour isoler 1 o latéralement la zone de photodétection 120 de la couche de métal 113 et isoler les contacts 150 et 151. Un tel dispositif présente des qualités de photodétection d'un éclairement L très intéressantes, du fait du positionnement de la zone de photodétection 120 au-dessus de la zone de localisation en x et y du champ. 15 En effet, le champ électrique de surface sous une structure optique selon l'invention est décroissant depuis la surface en relief du matériau de perméabilité diélectrique négative vers le matériau de perméabilité diélectrique positive, en dessous. Depuis la surface en relief du matériau de perméabilité diélectrique négative et au-dessus, le champ électrique de 20 surface a une valeur constante. Notamment dans la zone de photodétection 120 de la structure, les valeurs du champ sont maximales, par l'effet de concentration de champ dans la zone C. On a ainsi un plus fort recouvrement du champ avec la zone de photodétection. Les performances de détection sont améliorées. Ceci est cependant obtenu au prix d'une 25 réalisation un peu plus complexe, notamment avec plus d'étapes de gravure. Par contre, il n'y plus les étapes d'implantation de protons nécessaires pour la réalisation d'un dispositif comme illustré sur la figure 6, pour délimiter la zone de photodétection. Les structures optiques utilisées dans les dispositifs qui viennent d'être 30 décrits en relation avec les figures 6 et 7 ont comme avantage supplémentaire que leur réalisation utilise une simple étape de gravure du profil hl(x) ou hä(x), suivant des étapes technologiques comparables à celles utilisées pour réaliser les puits quantiques. Ainsi une structure optique selon l'invention s'applique avantageusement aux photodétecteurs de type QWIPs 35 (Quantum Weil Infrared Photodetector). L'invention s'applique également à d'autres types de photodétecteurs, comme par exemple les détecteurs ou photoconducteurs inter-bande basés sur les familles de matériaux contenant de l'Antimoniure de Gallium (GaSb) ou du Mercure Cadmium Tellure (HgCdTe). Les structures optiques selon l'invention peuvent être utilisées dans des photodétecteurs dont le domaine spectral de détection est autre que le moyen infra-rouge. Notamment, elle peut être utilisée dans le domaine des micro-ondes (fréquences de l'ordre du gigahertz), ou le domaine de l'infrarouge lointain (fréquences de l'ordre du térahertz) ou encore le io domaine du proche infrarouge. L'invention s'applique également aux matrices photosensibles comprenant une pluralité de photodétecteurs comportant chacun une structure optique selon l'invention, ces photodétecteurs étant disposés en lignes et en colonnes sur un support commun, selon les principes de 15 réalisation de matrices photosensibles bien connus de l'homme de l'art. Une autre application d'une structure optique sur un dispositif semi-conducteur selon l'invention concerne les émetteurs. Un premier exemple de dispositif muni d'une structure optique selon l'invention, pour émettre un faisceau lumineux dans une bande spectrale 20 opérationnelle donnée, par exemple le moyen infra-rouge, est illustré sur la figure 8a. II s'agit plus particulièrement d'un dispositif de type émetteur à cascade quantique. Un émetteur à cascade quantique de l'état de l'art comprend des couches semi-conductrices, principalement un substrat et une couche active, 25 et une couche de métal sur la couche active. La couche active forme un guide d'onde, duquel est extrait, par la tranche, l'onde lumineuse générée sous l'effet de l'excitation électrique appliquée par la couche de métal. Une particularité d'un tel émetteur est la suivante : la couche active émet en polarisation perpendiculaire par rapport au plan des couches semi- 30 conductrices. Pour cette raison, l'extraction du faisceau lumineux est difficile. Dans l'invention, on combine la structure semi-conductrice d'un tel émetteur à une structure optique selon l'invention. C'est à dire que l'on remplace la couche de métal par une structure optique selon l'invention, comprenant une couche de métal présentant une surface en relief selon l'invention en contact avec la structure semi-conductrice qui forme le milieu de perméabilité diélectrique sr positive. Le mode laser émis par un émetteur quantique selon l'état de l'art est en effet un mode TM. Ce mode est compatible avec les plasmons de surface. Il est donc possible d'utiliser une structure optique selon l'invention avec un tel émetteur. L'effet de cette combinaison est notamment d'améliorer la localisation du champ optique et de permettre une extraction verticale du faisceau laser, par la surface du substrat, ce qui résout les problèmes liés à l'extraction. Une mise en œuvre d'un tel émetteur à cascade quantique est illustrée sur la figure 8a. Le dispositif comprend un substrat 200, une zone active d'émission 210 et une structure optique 220 selon l'invention. La période A de la structure optique est choisie en sorte que sa valeur multipliée par l'indice optique de réfraction de la couche 210 formant la zone active est proche de la longueur d'onde du faisceau émis. La zone active d'émission 210 est une couche permettant un gain optique. Par exemple, c'est une structure active de laser à cascade quantique, telle que par exemple décrite dans le brevet EP 1466393. La structure optique 220 comprend au moins une première couche 221 semi-conductrice dopée transparente à la longueur d'onde d'émission et une deuxième couche métallique 222 non transparente à la longueur d'onde d'émission. La première couche présente une surface en relief suivant un profil h(x) selon l'invention, profil qui peut être du type h,(x) ou hä(x). La deuxième couche 221 recouvre cette surface en relief. La couche 221 est gravée en sorte que la couche 222 viennent en contact avec la zone active d'émission 210, voire pénètre la zone active comme illustré sur la figure 8a. On obtient ainsi une couche d'un matériau de perméabilité diélectrique négative, la couche 222, présentant une surface en relief selon l'invention en contact avec le milieu de perméabilité diélectrique positive qui est la structure semi-conductrice et qui comprend la zone active d'émission 210. Les matériaux semi-conducteurs utilisés dans le dispositif sont typiquement des matériaux de la famille III-V. Le profil de la surface en relief est plus particulièrement défini par ses paramètres a, b, c, d, hg pour que l'amplitude a du premier harmonique f(x,y, A) soit très inférieure à l'amplitude (3 du deuxième harmonique g(x, y, '/2A), de manière à privilégier la localisation. Le couplage ne doit pas être en effet trop élevé sous peine de tuer l'effet laser. Plus généralement ces amplitudes sont choisies pour obtenir l'effet laser. Le paramètre hg est plus particulièrement choisi en fonction de la longueur du dispositif considéré et du gain disponible. Elle est optimisée en recourant de manière bien connue à une modélisation électromagnétique précise. Le principe de fonctionnement est ainsi la détection du champ et l'émission verticale d'un rayonnement lumineux L comme illustré sur la figure 8a. L'évolution du mode optique dans le dispositif est représenté sous la référence 230 sur la figure 8a. Si on prend l'exemple d'un laser, on obtient avec une seule étape technologique supplémentaire par rapport à l'art antérieur; -une localisation verticale, selon Oy, du mode électromagnétique ; -une cavité laser suivant le plan Oxz des couches, sans besoin de clivage (puisqu'il n'y a plus d'extraction par la tranche, mais extraction verticale), dans une région délimitée sous la zone C (ou autour de la zone C quand celle-ci est de longueur nulle, cas du profil hä(x)), où le champ optique est le plus intense; -une très bonne extraction du rayonnement, avec un faisceau laser collimaté et peu divergent L en direction verticale (émission par la surface inférieure du substrat). La structure optique selon l'invention peut aussi être utilisée dans le cas d'un dispositif utilisant une ou plusieurs couches fortement dopées (Plasmon enhanced) comme illustré sur la figure 8b. Au rnoins une couche supplémentaire 211 est alors prévue entre le substrat 200 et la couche active 210. Cette couche 211 est fortement dopée, plus fortement dopée que la couche active 210 de façon à obtenir avec cette dernière un fort contraste d'indice de réfraction, nécessaire à la localisation du champ optique. Cette couche 211 a ainsi un indice optique n2 plus faible que l'indice optique ni de la couche active 210. Une telle hétéro-structure 210, 211 est utilisée dans l'état de l'art pour réduire les pertes par absorption dans la couche de métal. Sous la référence 231 sur la figure 8b est représentée l'évolution du mode optique dans les couches 210 et 211. Notamment on utilise un tel dispositif pour réaliser des lasers à cascade quantique fonctionnant en infrarouge moyen. La localisation est améliorée. La mise en oeuvre technologique de l'invention étant simple, on peut l'appliquer à la réalisation d'une pluralité d'émetteurs sur un même support, dans le but de réaliser un réseau, comme schématiquement illustré sur la figure 8c. On a ainsi un substrat S et une structure active SA comprenant une couche active et éventuellement d'autres couches semi-conductrices (hétéro-structure), et sur cette structure active, une pluralité de structures optiques SO selon l'invention, disposées matriciellement en lignes et colonnes, formant autant d'émetteurs élémentaires que de structures optiques. Ces émetteurs ont comme avantage de pouvoir être synchronisés, et commandés notamment pour contrôler la direction de chaque faisceau laser élémentaire émis, dans le but de fournir en sortie un unique faisceau laser L (balayage électronique de faisceau). L'invention n'est pas limitée à une émission dans le domaine spectral infrarouge, mais s'applique à un domaine spectral plus vaste, selon les matériaux utilisés notamment, et la structure du dispositif. Notamment, elle s'applique aussi bien dans le domaine de la génération d'ondes terahertz ( c'est à dire à une longueur d'onde comprise entre 70 et 300 micromètres), comme illustré sur la figure 9, et ce de façon très avantageuse par rapport à l'état de l'art. Selon l'état de l'art, la génération d'ondes terahertz peut être obtenue par conversion de fréquence optique, au moyen d'un milieu non linéaire d'ordre 2, comprenant une couche optique non linéaire, dans laquelle on réalise un guide d'onde non linéaire, avec un matériau d'indice optique plus élevé. Ce guide d'onde est éclairé à une extrémité, par la tranche du dispositif, par deux sources lasers fournissant deux fréquences optiques col et (02. L'interaction non linéaire de ces deux fréquences optiques provoque l'émission d'une onde terahertz à la fréquence différence. Le guide d'onde doit être un milieu transparent dans le proche infrarouge et le domaine terahertz. Dans un exemple, on utilise par exemple, des semi-conducteurs de la famille III-V tel que du GaAs en croissance [1 0 0], les deux fréquences optiques du domaine proche infrarouge étant polarisées suivant Ox et l'onde terahertz étant polarisée suivant Oy (mode TM). En pratique la structure du dispositif doit permettre la réalisation de l'accord de phase entre le mode Terahertz guidé, et les fréquences optiques. La fréquence d'accord de phase ne dépend que des propriétés intrinsèques du matériau non linéaire. Par exemple, avec du GaAs l'accord de phase n'est possible qu'avec des fréquences optiques bien définies autour de 1.2 micromètres. Pour ces raisons, on est limité dans le choix des sources laser. La localisation du champ dépend principalement du contraste d'indice, et des possibilités de croissance des matériaux. On est en pratique limité par les possibilités de contrastes d'indice offertes par les semi-conducteurs, et en particulier les limitations technologiques de croissance des matériaux semi-conducteurs, ce qui pose des problèmes de localisation de l'onde générée. L'utilisation de couches dopées et deux couches métalliques de part et d'autres du guide d'onde, permettent d'améliorer cet aspect. Une structure de génération d'onde terahertz par contraste d'indice selon l'état de l'art comprend ainsi une membrane semi-conductrice revêtue de métal sur ses deux faces. Une telle structure est particulièrement délicate à réaliser, et pose un problème d'extraction de la lumière : en effet les deux faces métalliques ont pour effet d'entraîner une désadaptation d'impédance entre le champ de la couche active, et l'espace libre, et donc des problèmes de réflexion de l'onde terahertz. Ce problème de désadaptation entre le guide d'onde et l'espace libre rend l'extraction plus difficile. En utilisant une structure optique selon l'invention, on peut satisfaire la condition d'accord de phase de manière plus indépendante des propriétés des matériaux, en exploitant la dispersion induite par la périodicité. De plus on résout les différents problèmes de confinement et d'extraction : la localisation du champ près de la surface métallique de la structure optique répond au problème de confinement de la lumière : le confinement n'est plus réalisé par le contraste d'indice mais par la géométrie de la structure optique, le degré de confinement étant contrôlé par l'amplitude du deuxième harmonique correspondant au profil de la structure. Et on n'a plus besoin d'une deuxième couche métallique. Enfin, l'onde terahertz: est émise par la surface. Dans l'invention, on applique une structure optique selon l'invention à 35 un tel émetteur (figure 9), avec une période A telle que sa valeur multipliée par l'indice de réfraction moyen des couches de l'émetteur est sensiblement proche de la longueur d'onde terahertz que l'on souhaite générer. On a alors un dispositif dont le milieu de perméabilité diélectrique positive est la structure semi-conductrice de l'émetteur. Cette structure comprend principalement un élément optique actif, formé par une couche de matériau non linéaire 300, transparent à des longueurs d'onde du domaine proche infra-rouge et terahertz. Cette couche comprend un guide d'onde semi-conducteur non linéaire 301 également transparent à des longueurs d'onde du domaine proche infra-rouge et terahertz. Les matériaux semi-conducteurs non linéaires sont typiquement choisis dans la famille III-V tel que du GaAs, ou AlGaAs par exemple. Pour le guide d'onde 301, un des axes cristallographiques [110] ou [ù110] est orienté selon Ox. Le guide d'onde est formé par une couche de matériau dont la perméabilité diélectrique positive est supérieure à celle de la couche active 300. La structure optique est disposée sur la couche 300. La structure optique est dans l'exemple identique à celle vue aux figures 8a et 8b. La couche métallique 222 vient en contact de la couche 300, voire pénètre la couche 300 comme illustré. Le profil de la surface en relief est plus particulièrement défini par ses paramètres a, b, c, d, hg pour que l'amplitude a du premier harmonique f(x,y, A) soit très inférieure à l'amplitude 8 du deuxième harmonique g(x, y, %A), de manière à privilégier la localisation. Le dispositif ainsi constitué permet une émission verticale d'une onde terahertz LTHZ générée par conversion de fréquence optique, en réponse à un éclairement du guide d'onde suivant l'axe Ox sous deux fréquences optiques w1 et 0)2 différentes du domaine proche infrarouge. Les performances du dispositif sont améliorées. Notamment, la 30 structure optique permet d'obtenir : - une localisation du champ terahertz généré en polarisation TM, sans avoir recours à des couches dopées ni à deux couches métalliques; la réalisation du dispositif est alors beaucoup plus simple; - une cavité résonnante pour ce champ, car sa taille est finie, 35 typiquement de l'ordre de 1 millimètre à quelques millimètres suivant Ox, correspondant au confinement du champ électromagnétique dans un volume délimité suivant Oz, par la largeur de la structure, suivant Ox, par la longueur de la structure, et suivant Oy, du fait de l'existence d'une oncle de surface. -une modification de la dispersion dans le domaine terahertz, ce qui permet de régler l'accord de phase. C'est ce qui permet de choisir les sources laser qui conviennent le mieux à l'application, alors que dans l'état de l'art, le choix est limité à la condition d'accord de phase. La marge de manoeuvre est ainsi plus aisée par l'utilisation d'une structure optique selon l'invention. Dans un exemple de réalisation plus détaillé, comrne illustré sur la figure 9, le dispositif comprend alors : - un substrat semi-conducteur 200, par exemple GaAs. - une couche non linéaire 300, par exemple dans un matériau tel que GaAs, GaxAl1_xAs, Gaxlni_xP,... -un guide d'onde non linéaire dans le proche infrarouge 301, réalisé dans la couche 300, par exemple, une couche d'épaisseur de l'ordre du micron, et d'indice optique n2 supérieur à l'indice optique ni de la couche 300), par exemple si le matériau de cette couche 300 est GaxAl1_xAs, le guide d'onde peut être réalisé avec GaAs. On a représenté le profil du mode guidé dans le proche infrarouge, noté IR sur la figure, et celui du mode terahertz, noté THZ. On obtient un rayonnement terahertz LTHZ qui sort verticalement par la surface du substrat 200. On peut envisager un système d'émission terahertz comprenant une 25 série de dispositifs de ce type, alignés sur un même substrat. Un autre domaine d'application d'une structure optique selon l'invention, concerne les sources d'électrons, et plus particulièrement, les sources utilisant des cathodes froides à pointes émettrices. Dans ce contexte, la cathode est du type à émission de champ. Selon l'état de l'art, 30 chaque zone émissive de la cathode se présente sous forme d'un cône (par exemple de tungstène) ou d'une pointe (par exemple un nanotube de carbone ou un nanofil métallique ou semiconducteur). Une telle cathode comporte un grand nombre de pointes émettrices, d'où le nom la structure correspondante FEA, acronyme anglo-saxon pour Field Emission Array. 25 Une source d'électrons correspondante comporte une cathode FEA et une grille situées à distance l'une de l'autre (typiquement de 1 à une centaine de pm), et entre lesquelles il règne un vide plus ou moins poussé. Une tension appliquée sur cette grille, de l'ordre de quelques dizaines à quelques centaines devolts, permet de créer un champ électrique externe E intense à la surface de chaque pointe de la cathode. La cathode émet un flux constant d'électrons, qui en est extrait par le champ électrique externe. Une modulation de la tension ou du champ électrique E induit une modulation de la densité de courant J d'électrons émis suivant la loi de 10 Fowler-Nordheim : J = k1E2 exp û où ka et kb sont des constantes. E, Il est intéressant pour plusieurs applications de générer cette modulation de l'émission par une commande optique. Pour ce faire, il a été proposé (brevet français 04 13340) comme illustré schématiquement sur la 15 figure 10a, de disposer un élément photoconducteur 401 entre chaque pointe émettrice 400 et le substrat conducteur 401 de la cathode (configuration 1). L'élément photoconducteur peut-être une diode, typiquement une diode PIN ou une résistance semi-conductrice. Dans une autre configuration illustrée sur la figure 10b (configuration 2), l'élément photoconducteur est une partie 20 ou la totalité de la pointe émettrice 400. La pointe peut alors typiquement comprendre un nanofil ou nanotube d'un matériau conducteur photosensible. L'ensemble cathode grille étant polarisé par une tension constante sous un seuil d'émission significative, une modulation de l'éclairement L module l'impédance ou le courant dans le matériau photoconducteur, et donc le 25 courant émis par la pointe. Dans le cas où les pointes ont au sommet un diamètre nanométrique, il a également été proposé une autre configuration, selon laquelle on utilise le champ électrique de l'onde optique dans l'environnement proche de la pointe pour influer directement sur I' "émission de champ" des électrons depuis le 30 sommet de la pointe, grâce à la caractéristique non-linéaire du processus d'émission de champ (effet de rectification optique). En rnodulant l'intensité de l'éclairement, il est possible de moduler la densité du courant émis (configuration 3). On se reportera par exemple à l'article M. Hagmann parue dans la revue IEEE Transaction on Microwave Theory and Techniques, Vol. 52 n 10, October 2004. Enfin, une autre configuration est proposée dans ce même article (configuration 4), selon laquelle on utilise le battement de deux ondes optiques de longueurs d'onde très voisines pour constituer une onde optique résultante dont l'amplitude est modulée à une fréquence proche du THz, et de faire interagir cette onde avec les pointes émettrices comme il vient d'être dit. L'objectif est alors de constituer des faisceaux d'électrons modulés à une fréquence THz pour permettre la réalisation de tubes amplificateurs ou d'oscillateurs de puissance dans cette gamme de fréquences. Dans les dispositifs à commande optique qui viennent d'être décrits, une grande partie de l'énergie lumineuse de commande est perdue dans le cas d'un éclairement uniforme, les éléments photosensibles étant petits et distants les uns des autres. Par ailleurs, dans le cas de la modulation directe de l'émission par le champ électrique de l'onde optique (configurations 3 et 4), l'éclairement habituellement en incidence quasi-normale, correspond à un champ électrique de l'onde optique perpendiculaire à l'axe des pointes, orientation inefficace pour influer sur l'émission de champ. L'invention propose une solution à ces différents problèmes. Une configuration d'un dispositif à émission de champ comprenant une structure optique selon l'invention est illustrée sur les figures 10c à 10f. Le milieu de perméabilité diélectrique Er positive est constitué par le vide (Er=1). On utilise une structure optique son l'invention, avec une couche 500 25 de perméabilité diélectrique négative présentant une surface en relief en contact avec le vide (r=1). L'élément optique actif est ici un émetteur d'électrons, typiquement une pointe émettrice. On place une pointe émettrice 510 sur la surface en relief de la couche 30 500, dans la zone de localisation en x et en y du champ électrique, c'est à dire dans la zone C, ou quand celle ci est de longueur nulle (profil hii(x)), dans une région proche du plan de symétrie. On obtient, par l'effet du couplage de l'onde incidente à un mode de surface, une réorientation du champ électrique de l'onde optique, qui devient 35 parallèle à l'axe de la pointe émettrice. L'invention permet une augmentation importante de la modulation de l'émission électronique dans les quatre configurations 1 à 4 connues décrites ci-dessus. Plus précisément, en utilisant une structure optique selon l'invention, on peut obtenir l'excitation d'un champ optique polarisé suivant l'axe des pointes à partir d'un faisceau à incidence quasiment normale. La modulation optique est ainsi très aisée à mettre en oeuvre dans le dispositif de source d'électrons. Plus précisément, comme illustré sur la figure 10c, un dispositif à émission de champ une structure optique, comprenant au moins une couche de perméabilité diélectrique négative 500 présentant une surface en relief selon l'invention, en contact avec le vide. La période A de la structure optique est proche de la longueur d'onde de l'onde optique contrôlant l'émission de champ. Les pointes émettrices 510 sont orientées selon •-Oy. Ces pointes peuvent être en partie ou en totalité en matériau photoconducteur, comme illustré sur la figure 10b, ou comprendre à la base, entre la couche 500 et la pointe elle-même, un élément conducteur photosensible comme illustré sur la figure 10a, par exemple une photodiode ou une résistance photoconductrice. Ces pointes sont disposées sur la couche 500, dans la zone de localisation de champ en x et y. De préférence, elles sont disposées à proximité du point d'amplitude maximum de la composante Ey du champ. Ceci peut varier selon le profil de la surface en relief, et des paramètres a, b, c, d, hg du motif élémentaire. On montre qu'un emplacement de la pointe 510 à une distance suivant Ox de l'ordre de A/4 d'un côté ou de l'autre du plan de symétrie LI offre de bonnes performances. On peut même prévoir une paire de pointes 520, avec une pointe à égale distance de part et d'autre du plan II, et de préférence à une distance proche de A/4 de ce plan, comme illustré dans la configuration illustrée sur la figure 10c, avec une surface en relief de type hi(x), ou sur la figure 10d, avec un profil de type hä(x). La structure étant invariante selon Oz, des pointes 510, ou des paires de pointes 520 sont disposées, alignées selon Oz (figure 110e) sur la surface en relief de la couche 500. On peut encore réaliser une matrice d'émetteurs d'électrons, avec autant de structures optiques 5001, 5002... que de rangées de pointes 5101, 5102, ou de paires de pointes 5201, 5202 désirées, comme illustré schématiquement sur la figure 10f. Ces structures optiques 500; sont avantageusement contiguës, comme illustré, pour ne pas avoir de perte de lumière entre ces structures. Dans une variante de l'invention, sous l'emplacement des pointes, on a un dispositif photoconducteur ( PIN ou autre) directement sur le substrat qui peut être alors être avantageusement un semi-conducteur très dopé, selon la 1 o configuration de la figure 10a. Une mise en oeuvre avantageuse de l'invention comprend l'utilisation de nano-émetteurs tels que des nanofils semi-conducteurs ou des nanotubes de carbone comme pointes émettrices d'électrons. Ces nano-émetteurs ont en effet un facteur de forme très favorable, qui a comme effet de renforcer 15 d'au moins deux ordres de grandeur le champ électrique local à l'extrémité de ces nano-émetteurs, par rapport au champ moyen. Cela permet d'obtenir une émission efficace d'électrons, sous faibles champs électriques appliqués. Dans un perfectionnement, on prévoit que le profil de la structure est 20 paramétré de manière à être très résonnant Cette forte résonance permet d'obtenir un champ électromagnétique de surface dont l'amplitude peut être supérieure d'au moins un ordre de grandeur à l'amplitude du champ optique incident. Ce qui implique une contribution à l'émission du courant d'électrons qui est au moins deux ordres de grandeur. 25 Avantageusement, par l'effet de la rectification optique, la structure optique selon l'invention permet aussi la conversion d'un signal de battement entre deux fréquences optiques, en une modulation dans le domaine de THz de l'émission électronique. La source électronique comprend alors deux sources optiques, typiquement deux sources lasers émettant à des 3o fréquences proches. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la structure optique permettant d'augmenter le champ électrique au voisinage des nanoémetteurs, l'intensité optique est aussi augmentée, typiquement d'un facteur 100 à 1000. Il en résulte une modulation de la photoconductivité du nano- 35 émetteur. Dans un exemple de réalisation pratique, on pourra procéder de la façon suivante pour réaliser un dispositif à émission de champ selon l'invention. On prend un substrat, qui peut être un matériau semi-conducteur ou métallique. On réalise la structure optique selon l'invention. Par exemple on dépose une couche de matériau diélectrique que l'on grave ensuite selon le profil approprié. Puis on fait un dépôt de la couche de métal. Par exemple, le métal est de l'or. Sur la structure optique ainsi réalisée, on dépose une couche de résine, que l'on grave à l'emplacement prévu de chaque pointe émettrice 510, en sorte de dégager cette zone pour y déposer un matériau compatible avec la pointe émettrice. Dans un exemple, si la pointe est un nanotube de carbone, on réalise ainsi une barrière de diffusion, typiquement un dépôt TiN, et un catalyseur (Ni, Co, Fe ....) sur la zone de défaut. On peut alors procéder à la croissance CVD du nanotube de carbone. Cette pointe peut aussi être un nanofil semi-conducteur (ou une pluralité de nanofils). Cette pointe est déposée par tout moyen approprié selon l'état de l'art, sur la zone de défaut, sur laquelle on aura déposé au préalable un matériau compatible avec le nanofil. L'invention qui vient d'être décrite ne se limite pas aux seules structures et applications présentées à titre d'exemple | Une structure optique permettant l'utilisation des propriétés des plasmons de surface est définie à partir d'un motif élémentaire ME paramétrable, essentiellement binaire. Les paramètres a, b, c, d et hg du motif sont choisis de manière à maximiser les amplitudes complexes des deux premiers harmoniques de la série de Fourier complexe décrivant le motif ME. Cette structure est utilisée de manière avantageuse en combinaison avec un photodétecteur, un émetteur d'une onde optique infra-rouge ou Terahertz, ou un dispositif à émission de champ. | 1. Dispositif comprenant au moins un élément optique actif disposé dans un milieu de perméabilité diélectrique positive et, à proximité dudit élément actif, une structure optique comprenant une couche d'un matériau de perméabilité diélectrique négative, ladite couche présentant, repérée dans un référentiel orthogonal Oxyz, une surface ayant un relief y=h(x,z) invariant selon Oz et variable selon Ox, l'axe Oy étant orienté depuis le 1 o milieu de perméabilité diélectrique positive vers ladite couche de perméabilité diélectrique négative, ladite surface étant en contact avec ledit milieu de perméabilité diélectrique positive et comprenant une première zone de relief (A), ayant un profil en coupe selon Oxy qui comprend une répétition périodique d'un motif élémentaire (ME) et une 15 deuxième zone de relief (B) symétrique de ladite première zone (A) par rapport à un plan de symétrie (II) parallèle à Oyz, lesdites première et deuxième zones étant séparées par une troisième zone (C) disposée au centre de la structure et créant en comparaison avec lesdites première et deuxième zones (A,B), un défaut de périodicité de la surface en relief, 20 caractérisé en ce que ledit motif élémentaire est défini par quatre portions successives, une première portion (pa) de largeur à mi-hauteur a et une deuxième portion (pb) de largeur à mi-hauteur b, une troisième portion (pc) de largeur à mi-hauteur c et une quatrième portion (pd) de largeur à mi-hauteur d, les première et troisième portions étant sensiblement de 25 même hauteur ht, les deuxième et quatrième portions étant sensiblement de même hauteur hd différente de ht, avec ht strictement supérieur à hd et en ce que a, b, c, d et hg= Iht- hdl sont des paramètres du profil choisis tels que : -chacun est non nul, 30 -la somme a+b+c+d est égale à la période A et -au moins arc ou b=d. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdites portions forment un motif binaire. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite 35 troisième zone (C,) a une longueur (I) égale à un nombre m entier non nul de périodes A. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite troisième zone (C1) débute en un point de position x1 sur l'axe Ox correspondant sensiblement au milieu d'une première portion (Pa) d'un motif élémentaire de ladite première zone (A1) et se termine en un point de position x2 sur l'axe Ox correspondant sensiblement au milieu d'une première portion (Pa) d'un motif élémentaire de ladite deuxième zone (B1), et en ce que ledit motif élémentaire (ME) pouvant être décrit par une série de Fourier à amplitudes complexes, les paramètres a, b, c, d et hg sont choisis tels que -entre un harmonique d'ordre un (f(x,y,A)) et un harmonique d'ordre deux (g(x,y, '/2A)) de ladite série de Fourier, il existe un déphasage relatif (SA) sensiblement nul et - l'amplitude complexe de la première harmonique non nulle d'ordre supérieur à 2 est négligeable devant les amplitudes complexes des harmoniques d'ordre un (f (x,y,A)) et d'ordre deux (g(x,y, %2A)). 5. Dispositif selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite troisième zone (C) a un relief sensiblement plan suivant Oxz sur toute sa longueur et en ce que les paramètres a, b, c et d vérifient les relations suivantes : - arc et - b=d. 6. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite troisième zone (C) a une longueur nulle suivant Ox. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdites première zone (A2) et deuxième zone (B2) sont telles que : - la première zone (A2) comprend un nombre N/2 fois la réplique d'un motif (MEXp), ledit motif (MExp) étant défini à partir d'une suite périodique du motif élémentaire (ME) entre un point (P) de position 30 xp sur l'axe Ox et un point (P') de position xp+A sur l'axe Ox, ledit point (P) de position xp étant tel que l'équation suivante soit vérifiée : +A / 2~t.x ' hä (x).sin dx = 0 où hä(x) est la hauteur suivant Oy A, du profil en un point x de l'intervalle [xp, xp+A];-la deuxième zone (B2) est obtenue par duplication de ladite première zone suivant une opération de symétrie par rapport au dit plan de symétrie (H) ; et en ce que ledit motif élémentaire (ME) pouvant être décrit par une série de Fourier à amplitudes complexes, les paramètres a, b, c, d et h9 sont choisis tels que : - entre un harmonique d'ordre un (f(x,y,A)) et un harmonique d'ordre deux (g(x,y, '/2A)) de ladite série de Fourier, il existe un déphasage relatif (8A) sensiblement égal à A/4 et - l'amplitude complexe d'au moins un harmonique parmi les harmoniques d'ordre supérieur à deux, est négligeable devant les amplitudes complexes des harmoniques d'ordre un (f (x,y,A)) et d'ordre deux (g(x,y, '/2A)). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que: -ledit milieu de perméabilité diélectrique positive est un matériau de type semi-conducteur; -ledit élément optique actif est une zone de photo-détection (21) disposée dans une couche (20) dudit matériau, centrée par rapport à ladite troisième zone (C), apte à fournir un signal électrique correspondant à la détection d'une onde électromagnétique d'une longueur d'onde déterminée, et -la période A de la structure optique, multipliée par l'indice de réfraction de ladite couche (20), est proche de ladite longueur d'onde. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ladite longueur d'onde appartient à un domaine infrarouge. 10. Dispositif selon la 8 ou 9, en combinaison avec un profil suivant l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que la structure optique (110) comprend une couche de semi-conducteur dopée (111) de perméabilité diélectrique positive, et une première couche (112) et une deuxième couche (113) de matériau de perméabilité diélectrique négative, ladite première couche (112) présentant une surface en relief dans laquelle la troisième zone (C) est formée par un trou dans cette couche en ce que l'élément optique actif (120) est disposé directement sur ladite couche de matériau semi-conducteur dopé (111), ladite couche(111) se trouvant à un niveau au-dessus de la première couche (112) dans cette troisième zone (C) et la deuxième couche (113) de matériau de perméabilité diélectrique négative étant disposée au-dessus de l'élément optique actif, et isolée électriquement de la première couche 112. 11. Matrice photosensible comprenant une pluralité de photodétecteurs, caractérisé en ce que lesdits photodétecteurs sont des dispositifs selon l'une quelconque des 8 à 10. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que: -le milieu de perméabilité diélectrique positive est un matériau de type semi-conducteur, -ledit élément optique actif est une couche active (210) dudit matériau permettant un gain optique et une émission laser, -la période A, multiplié par l'indice de réfraction de la couche 20, est proche de la longueur d'onde émise, ledit dispositif permettant une extraction verticale de l'émission laser. 13. Dispositif selon la 12 en combinaison avec la 4 ou 7, caractérisé en ce que les paramètres a, b, c, d et hg de ladite structure optique sont choisis tels que le deuxième harmonique d'ordre 2 (g(x,y,A)) de la série de Fourier associée au profil du motif élémentaire a une amplitude complexe ((3) très supérieure à l'amplitude complexe (a) de l'harmonique d'ordre 1 (f(x,y,A)). 14. Dispositif selon la 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une couche (211) ayant un indice optique plus faible que l'indice optique de la couche active (210). 15. Matrice photo-émettrice comprenant une pluralité de dispositifs photo-émetteurs d'un faisceau laser réalisés sur un même substrat (S), caractérisée en ce que lesdits dispositifs photo-émetteurs sont des dispositifs selon l'une quelconque des 12 à 14. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que: -le milieu de perméabilité diélectrique positive est un matériau de type semi-conducteur,-ledit matériau comprenant un élément optique actif constitué d'une couche (300) d'un matériau non linéaire transparent à des longueurs d'onde d'une gamme proche infrarouge et terahertz, ladite couche (300) comportant un guide d'onde non linéaire (301) transparent aux dites longueurs d'onde, et ayant une perméabilité diélectrique positive plus grande que celle de ladite couche (300), -la période A, multipliée par un indice de réfraction moyen de ladite couche (300), a une valeur proche d'une longueur d'onde terahertz, ledit dispositif permettant une émission verticale d'une onde terahertz à la dite longueur d'onde terahertz, générée par conversion de fréquence optique, en réponse à un éclairement du guide d'onde suivant l'axe Ox sous une première et une deuxième fréquences optiques (U)1, W2) différentes du domaine proche infra-rouge. 17. Dispositif selon la 16, en combinaison avec la 4 ou 7, caractérisé en ce que les paramètres a, b, c, d et hg de la structure optique sont choisis tels que le deuxième harmonique d'ordre 2 (g(x,y,A)) de la série de Fourier associée au profil du motif élémentaire a une amplitude complexe 03) très supérieure à l'amplitude complexe (a) de l'harmonique d'ordre 1 (f(x,y,A)). 18. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément optique actif, et en ce que -ledit milieu de perméabilité diélectrique positive est le vide; -ledit élément optique actif est un émetteur d'électrons (510) à effet de pointe, émettant suivant l'axe -0y, l'émission d'électrons étant contrôlée par une onde optique, -la période A de la structure optique (500) est proche de la longueur d'onde de ladite onde optique. 19. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que ledit émetteur comprend un élément photoconducteur disposé au voisinage de la structure optique, l'émission d'électrons étant contrôlée par la photoconductivité dudit élément. 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que ledit émetteur (510) comprend un nanofil ou un nanotube, orienté suivant -Oy, d'un matériau conducteur photosensible, qui constitue ledit élément photoconducteur. 21. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que ledit élément photoconducteur est une diode ou une résistance semi-conductrice. 22. Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que l'émission d'électrons est contrôlé par le champ électrique de l'onde optique, la structure optique ayant pour effet une ré-orientation de ce champ électrique dans l'axe d'émission de l'émetteur. 23. Dispositif selon la 18 à 22, caractérisé en ce que ledit émetteur d'électron comprend un nanotube de carbone ou un nanofil semi-conducteur ou métallique. 24. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 23, caractérisé en ce que ledit émetteur est disposé à proximité du plan de symétrie (II), à une distance dudit plan suivant Ox de l'ordre de A/4. 25. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 24, caractérisé en ce qu'il comprend un premier et un deuxième émetteurs disposés de part et d'autre du plan de symétrie (H), chacun à environ A/4 dudit plan selon Ox. 26. Dispositif selon l'une des 18 à 25, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité d'émetteurs d'électrons alignés selon Oz, dans ladite troisième zone. 27. Dispositif selon l'une des 23 à 26, combinée à la 22, comprenant une première et une deuxième sources optiques incidentes, pour générer un signal terahertz. 28. Dispositif selon l'une quelconque des 18 à 27, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de structures optiques formées sur un même support. 29. Source d'émission d'électrons à modulation optique de champ électrique comprenant un dispositif d'émission d'un faisceau d'électrons selon l'une quelconque des 18 à 28.30 | H | H01 | H01L,H01J | H01L 31,H01J 1,H01L 27 | H01L 31/0236,H01J 1/304,H01L 27/146,H01L 27/15,H01L 31/0352 |
FR2897023 | A1 | COUSSIN D'ELEMENT DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL COUSSIN | 20,070,810 | La présente invention est relative aux coussins 5 d'éléments de siège de véhicule automobile, ainsi qu'aux procédés de fabrication de tels coussins. Le confort acoustique à l'intérieur d'un véhicule automobile est l'une des caractéristiques importantes du véhicule. Le confort acoustique est généralement déterminé 10 par les sources de bruit d'une part et les éléments de réduction de bruit d'autre part, qui mettent en oeuvre généralement divers traitements anti-bruits de l'intérieur véhicule. Ces traitements peuvent inclure par exemple l'amortissement des vibrations, l'isolation phonique ou 15 l'absorption phonique. La fonction d'absorption phonique est réalisée classiquement par les revêtements au plafond ou les tapis de l'intérieur du véhicule. Les sièges n'étaient originellement pas conçus pour fournir de l'absorption 20 phonique. Etant faits de matériaux poreux, qui sont très épais, ils ont toutefois une très bonne capacité d'absorption phonique. Les revêtements d'habillage de siège en tissu, qui fournissent l'aspect esthétique extérieur satisfaisant du siège, permettent généralement, de par leur 25 nature poreuse, de bénéficier de cette bonne absorption phonique. Ainsi, l'invention se rapporte à un coussin d'élément de siège de véhicule automobile comprenant une matelassure adaptée pour fournir un support postural à un 30 occupant de l'élément de siège, ladite matelassure étant recouverte d'une coiffe d'habillage comprenant un revêtement définissant l'aspect extérieur du coussin, la matelassure et le revêtement présentant chacun une perméabilité à l'air. 35 La perméabilité à l'air d'un échantillon est mesurée comme le volume d'air s'écoulant pendant un temps donné, à travers un spécimen de cet échantillon dont une section présente une aire donnée au moins égale à 20 centimètres carrés (cm2), rapporté à ladite aire et audit temps, lorsqu'un écoulement d'air est généré à travers ledit spécimen, perpendiculairement à ladite section, depuis une première face vers une deuxième face, et qu'une différence de pression de 100 Pascal (Pa) est mesurée entre ces deux faces. Contrairement aux revêtements en tissu, les revêtements d'habillage en cuir, ou autres matériaux à la fois lourds et étanches à l'air, réduisent considérablement les propriétés d'absorption phonique de la matelassure sous-jacente. Pour améliorer l'absorption phonique d'un coussin d'assise comportant un revêtement en cuir, la demande de brevet US 2003/075,383 enseigne de perforer ce dernier pour permettre au son d'accéder à la matelassure et d'être absorbé par celle-ci. Un tel coussin peut voir son absorption phonique croître en choisissant judicieusement l'emplacement et la taille des perforations du revêtement. Dans le procédé décrit dans cette demande, le coefficient d'absorption phonique du coussin est réglé uniquement par l'utilisation d'une taille et d'un agencement particulier des perforations du revêtement en fonction du spectre de fréquence du signal sonore qu'on cherche à atténuer. Il existe ainsi un besoin de perfectionner encore 30 l'absorption phonique de tels coussins. A cet effet, le coussin de dossier ou d'assise selon l'invention est caractérisé en ce que le rapport de la perméabilité à l'air du revêtement à celle de la matelassure est compris entre 0,5 et 2. 35 Grâce à ces dispositions, on prend en compte également les caractéristiques de la matelassure pour améliorer l'absorption phonique du siège. Dans des modes de réalisation de l'invention, on peut en outre prévoir l'une et/ou l'autre des dispositions 5 suivantes : - la coiffe comprend en outre une couche de mousse d'envers disposée entre la matelassure et le revêtement, la couche de mousse d'envers présentant une perméabilité à l'air, 10 et le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse d'envers à celle de la matelassure est compris entre 0,1 et 0,8 ; - le coussin comprend en outre : - une couche de mousse barrière disposée entre la 15 matelassure et la couche de mousse d'envers, et - une couche de mousse dense entre la matelassure et la couche de mousse barrière, obtenue par pénétration dans la couche de mousse barrière d'une mousse liquide apte à solidifier destinée à former la matelassure lors d'une 20 étape de moussage du procédé de fabrication du coussin, la couche de mousse barrière et la couche de mousse dense présentant ensemble une perméabilité à l'air, et le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse barrière et la couche de mousse dense 25 ensemble à celle de la matelassure est compris entre 10 et 100, - le revêtement est une couche de matériau étanche à l'air perforée ; - le revêtement comprend au moins un matériau 30 choisi parmi le cuir naturel, un produit de refendage de cuir naturel, du cuir synthétique et du textile enduit de plastique. Selon un autre aspect, l'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un coussin d'élément de siège de 35 véhicule automobile, ledit procédé comprenant une étape au cours de laquelle (a)on fabrique une matelassure adaptée pour fournir un support postural à un occupant de l'élément de siège et présentant une perméabilité à l'air, et une coiffe d'habillage, ladite coiffe comprenant un revêtement définissant l'aspect extérieur du coussin, ledit revêtement présentant une perméabilité à l'air, en donnant à la matelassure et au revêtement une structure adaptée pour que le rapport de la perméabilité à l'air du revêtement à celle de la matelassure soit compris entre 0,5 et 2, ladite coiffe d'habillage recouvrant la matelassure. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - au cours de l'étape (a), on fabrique une couche de mousse d'envers présentant une perméabilité à l'air en lui donnant une structure adaptée pour que le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse d'envers à celle de la matelassure soit compris entre 0, 1 et 0,8, et on forme la coiffe en assemblant le revêtement et ladite couche de mousse d'envers, ladite couche de mousse d'envers étant disposée entre la matelassure et le revêtement ; - le procédé comprend en outre une étape (b) au cours de laquelle on assemble la coiffe d'habillage et la matelassure ; - au cours de l'étape (b), (b1) on dispose la coiffe d'habillage dans le fond d'un moule, la coiffe comprenant en outre une mousse barrière, une face externe de la coiffe étant orientée face audit fond, et (b2) on coule dans le moule ladite mousse liquide apte à s'expanser et polymériser pour former ladite matelassure, ladite fabrication de la matelassure à ladite étape (a) étant obtenue par polymérisation de ladite mousse liquide ; - au cours de l'étape (b2), on forme une couche de mousse dense entre la matelassure et la couche de mousse barrière, par pénétration de ladite mousse liquide dans la couche de mousse barrière, la couche de mousse barrière et la couche de mousse dense présentant ensemble une perméabilité à l'air, et au cours de l'étape (a), on fabrique ladite couche barrière en lui donnant une structure adaptée pour que le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse barrière et de la couche de mousse dense ensemble à celle de la matelassure soit compris entre 10 et 100. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de deux de ses formes de réalisation, données à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue schématique de côté d'un siège de véhicule automobile, - la figure 2 est une vue en coupe partielle selon la ligne II-II du coussin équipant le siège de la figure 1 selon un premier mode de réalisation, la figure 3 représente des résultats d'essais obtenus pour trois variantes de réalisation de coussins correspondant à la figure 2, sous la forme d'un graphe présentant en abscisse la fréquence, en Hertz et en ordonnée le coefficient d'absorption du coussin, mesuré en cabine alpha, - la figure 4 est une vue correspondant à la figure 2 pour un deuxième mode de réalisation, et - la figure 5 est une vue en coupe d'un moule pour la fabrication de la garniture de la figure 4. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente un siège 1 de véhicule automobile comportant une pluralité d'éléments de siège telle qu'une assise 2, un dossier 3 voire, non représentés, un appuie-tête, un accoudoir, ou autre. Chacun de ces éléments de siège comporte une structure rigide (non visible sur la figure 1), généralement métallique, recouverte d'un coussin 4 souple destiné à recevoir l'occupant du siège 1. L'absorption phonique du coussin 4 est sa capacité à transformer une énergie acoustique incidente Ei en chaleur. Comme représenté schématiquement sur la figure 1, l'énergie acoustique incidente El est partiellement dissipée dans le coussin (énergie dissipée Ed), et partiellement réfléchie (énergie réfléchie Er). L'absorption phonique est principalement décrite par le coefficient d'absorption Ça = Ed/Ei En considérant un matériau monocouche d'impédance Zcouche, le coefficient d'absorption Ça peut s'écrire C = 1 ù [(Zcouche ù Zair) / (Zcouche + Zair) ] 2 Oë Zair est l'impédance caractéristique de l'air. Dans ce cas, la meilleure absorption est observée si l'impédance de la couche est proche de celle de l'air, de sorte qu'une grande partie d'énergie soit dissipée dans la couche de matériau. Le cas simple qui vient d'être décrit ci-dessus pour un matériau monocouche doit maintenant être étudié pour un coussin d'assise ou de dossier de siège de véhicule automobile multicouches tel que représenté à la figure 2, selon un premier mode de réalisation. Ce coussin 4 comporte une coiffe d'habillage externe 15 comportant un revêtement 5 et une couche de mousse d'envers 7, liée, par exemple cousue au revêtement. Celui-ci présente une face de réception 5a destinée à recevoir l'occupant du siège de véhicule automobile 1, et une face opposée 5b orientée vers la matelassure 6. Le revêtement 5 est réalisé en un matériau lourd, étanche à l'air, tel que du cuir, un produit de refendage de cuir, voire un matériau synthétique présentant des similarités avec le cuir, tel que par exemple le textile enduit de plastique (TEP). Le revêtement externe 5 est doté de perforations (non visibles sur la figure 2 en raison de leur petite taille) de sorte qu'une grande partie de l'énergie incidente Ei soit transférée à la matelassure 6, sans nuire à l'aspect esthétique externe du siège. Le coussin 4 comporte, en regard du revêtement 5, la couche de mousse d'envers 7. Le coussin 4 comporte également une matelassure 6 composée d'un assemblage d'au moins une couche de mousse souple et épaisse, et qui sert principalement à fournir à l'occupant un support postural satisfaisant, mais souple. Les couches de matelassure sont par exemple réalisées en mousse polyuréthane, ou autre. Le revêtement perforé 5 forme, avec la matelassure 6 absorbante, un système résonant masse-ressort. Par conséquent, le revêtement 5 peut être relativement lourd afin de faire partie de ce système résonant. La couche de mousse d'envers 7 doit présenter une impédance caractéristique suffisante pour transférer de l'énergie acoustique à la matelassure 6, mais elle doit également absorber de l'énergie acoustique. La matelassure 6, due à sa grande épaisseur, est l'absorbeur principal du coussin. Par conséquent, l'absorption optimale du coussin a été obtenue, pour le mode de réalisation représenté à la figure 2, lorsque : - le rapport de perméabilité de la couche de mousse d'envers 7 à celle de la matelassure 6 est compris entre 0,1 et 0,8 et - le rapport de perméabilité du revêtement à celle de la matelassure est compris entre 0,5 et 2. Cette perméabilité peut être mesurée de toute manière adaptée. Dans le cas présent, la perméabilité à l'air a été mesurée selon les enseignements de la norme I809237, de la manière suivante : - un échantillon du matériau considéré est maintenu 5 dans une zone de test, - un écoulement d'air est généré principalement orthogonalenent entre une première surface et une deuxième surface opposées de l'échantillon, par succion, - la pression est mesurée au niveau de chacune des 10 première et deuxième faces et -l'écoulement d'air a été ajusté jusqu'à ce qu'une différence entre ces deux pressions devienne égale à 100 Pascal (Pa), - le débit d'air qui permet d'obtenir cette 15 différence de 100 Pa est mesuré, par exemple en litres par seconde à travers une ouverture donnée à travers laquelle la succion est effectuée, et rapporté à la surface de l'échantillon. Trois spécimens de coussins différents ont été 20 fabriqués, et pour chacun de ces spécimens, le coefficient d'absorption du coussin complet est mesuré en fonction de la fréquence d'excitation que l'on souhaite absorber. Le coefficient d'absorption est par exemple mesuré, de manière connue, à partir de la décroissance mesurée de l'intensité 25 sonore dans un environnement de tests comprenant le coussin, après l'interruption d'un signal sonore généré à une fréquence donnée. Le premier spécimen dont la courbe de résultats est représentée en G1 sur la figure 3, présente une couche de 30 mousse d'envers dont la perméabilité est 0,05 fois celle de la matelassure. Le deuxième spécimen dont la courbe de résultat est représentée en G2 sur la figure 3, présente une couche de mousse d'envers dont la perméabilité est 0,5 fois celle de 35 la matelassure. Le troisième spécimen, dont la courbe de résultats est représenté en G3 sur la figure 3, présente une couche de mousse d'envers dont la perméabilité est 1,2 fois celle de la matelassure. Les résultats représentés sur la figure 3 montrent que le spécimen G2 présente un coefficient d'absorption bien supérieur aux deux autres spécimens en particulier dans la gamme de fréquence s'étendant sensiblement entre 700 et 1100 Hertz, qui est la plage de fréquences que l'on cherche à absorber. Pour réaliser un tel coussin, connaissant la perméabilité à l'air du revêtement que l'on souhaite utiliser pour le coussin (mesurée par exemple comme explicité précédemment) on fabrique au moins une couche de la matelassure de sorte que celle-ci présente une perméabilité à l'air fonction de la perméabilité à l'air du revêtement. Par exemple, on fabrique la matelassure de sorte que le rapport de la perméabilité à l'air du revêtement à celle de la matelassure soit compris entre 0,5 et 2, puis, on fabrique la couche de mousse d'envers de sorte que le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse d'envers à celle de la matelassure soit compris entre 0,1 et 0,8. Lors de l'assemblage de l'élément de siège, on dépose la matelassure sur la structure rigide de l'élément de siège, puis on dépose la coiffe sur la matelassure et on la fixe, par exemple par collage, par rappel, par clipsage à celle-ci. Selon un deuxième mode de réalisation, le coussin peut être réalisé in situ . A cet effet, comme représenté sur la figure 5, on dispose d'un moule 9 présentant un fond 9a sur lequel on dépose la coiffe d'habillage 15 de sorte que sa face de réception de l'occupant soit dirigée vers le fond du moule 9, sa face opposée étant tournée vers le haut. La coiffe comporte le revêtement, la couche de mousse d'envers et une couche de mousse barrière. On injecte alors dans le moule la mousse de polyuréthane liquide 60. La pénétration de cette mousse liquide dans la couche de mousse barrière forme une couche dense dite de surdensification 20 à l'interface de la matelassure et de la couche de mousse barrière. On laisse la mousse liquide s'expanser jusqu'à former la matelassure. Le coussin obtenu est représenté sur la figure 4. Les tests réalisés montrent qu'une bonne absorption phonique est obtenue dans un mode de réalisation, outre les caractéristiques déjà mentionnées pour le premier mode de réalisation, si le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse barrière 10 et de la mousse dense issue de l'imprégnation de la matelassure dans la couche de mousse barrière à celle de la matelassure 6 est compris entre 10 et 100 | Le procédé de fabrication d'un coussin d'élément de siège de véhicule automobile comprenant une matelassure (6), et une coiffe d'habillage (15) recouvrant la matelassure, et comprenant un revêtement (5)comprend une étape au cours de laquelle(a) on fabrique la matelassure (6) et le revêtement (5) pour que le rapport de leur perméabilité à l'air soit compris entre 0,5 et 2. | 1. Coussin d'élément de siege de véhicule automobile comprenant une matelassure (6) adaptée pour fournir un support postural à un occupant de l'élément de siège, ladite matelassure étant recouverte d'une coiffe d'habillage (6) comprenant un revêtement (5) définissant l'aspect extérieur du coussin, la matelassure (6) et le revêtement (5) présentant 10 chacun une perméabilité à l'air, caractérisée en ce que le rapport de la perméabilité à l'air du revêtement (5) à celle de la matelassure (6) est compris entre 0,5 et 2. 2. Coussin d'élément de siège selon la 15 1 dans lequel la coiffe comprend en outre une couche de mousse d'envers (7) disposée entre la matelassure (6) et le revêtement (5), la couche de mousse d'envers présentant une perméabilité à l'air, 20 et dans lequel le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse d'envers (7) à celle de la matelassure (6) est compris entre 0,1 et 0,8. 3. Coussin d'élément de siège selon la 2 comprenant en outre : 25 - une couche de mousse barrière (10) disposée entre la matelassure et la couche de mousse d'envers, et - une couche de mousse dense (20) entre la matelassure (6) et la couche de mousse barrière (10), obtenue par pénétration dans la couche de mousse barrière 30 (10) d'une mousse liquide apte à solidifier destinée à former la matelassure lors d'une étape de moussage du procédé de fabrication du coussin, la couche de mousse barrière et la couche de mousse dense présentant ensemble une perméabilité à l'air, 35 et dans lequel le rapport de la perméabilité àl'air de la couche de mousse barrière (10) et la couche de mousse dense ensemble à celle de la matelassure (6) est compris entre 10 et 100. 4. Coussin selon l'une des 5 précédentes, dans lequel le revêtement (5) est une couche de matériau étanche à l'air perforée. 5. Coussin selon la 4, dans lequel le revêtement (5) comprend au moins un matériau choisi parmi le cuir naturel, un produit de refendage de cuir naturel, 10 du cuir synthétique et du textile enduit de plastique. 6. Procédé de fabrication d'un coussin d'élément de siège de véhicule automobile, ledit procédé comprenant une étape au cours de laquelle 15 (a)on fabrique une matelassure (6) adaptée pour fournir un support postural à un occupant de l'élément de siège et présentant une perméabilité à l'air, et une coiffe d'habillage, ladite coiffe comprenant un revêtement définissant l'aspect extérieur du coussin, ledit revêtement 20 présentant une perméabilité à l'air, en donnant à la matelassure et au revêtement une structure adaptée pour que le rapport de la perméabilité à l'air du revêtement (5) à celle de la matelassure (6) soit compris entre 0,5 et 2, ladite coiffe d'habillage recouvrant la matelassure. 25 7. Procédé selon la 6, dans lequel au cours de l'étape (a) on fabrique une couche de mousse d'envers (7) en lui donnant une structure adaptée pour que le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse d'envers à celle de la matelassure soit compris 30 entre 0,1 et 0,8, et on forme la coiffe en assemblant le revêtement et ladite couche de mousse d'envers, de sorte que ladite couche de mousse d'envers soit disposée entre la matelassure (6) et le revêtement (5). 8. Procédé selon l'une des 6 ou 7 35 comprenant en outre une étape (b) au cours de laquelle onassemble la coiffe d'habillage et la matelassure. 9. Procédé selon la 8 dans lequel, au cours de l'étape (b), (bl) on dispose la coiffe d'habillage dans le fond d'un moule (9), la coiffe comprenant en outre une mousse barrière (10), une face externe de la coiffe étant orientée face audit fond, et (b2) on coule dans le moule une mousse liquide apte à s'expanser et polymériser pour former ladite 10 matelassure, la fabrication de la matelassure à ladite étape (a) étant obtenue par polymérisation de ladite mousse liquide. lO.Procédé selon la 9 dans lequel au cours de l'étape (b2), on forme une couche de mousse dense 15 (20) entre la matelassure (18) et la couche de mousse barrière (10), par pénétration de ladite mousse liquide dans la couche de mousse barrière, la couche de mousse barrière(10) et la couche de mousse dense (20) ensemble présentant une perméabilité à l'air, et dans lequel, au 20 cours de l'étape (a), on fabrique ladite couche barrière en lui donnant une structure adaptée pour que le rapport de la perméabilité à l'air de la couche de mousse barrière (10) et de la couche de mousse dense ensemble à celle de la matelassure (6) soit compris entre 10 et 100. 25 | B | B60,B29 | B60N,B29C | B60N 2,B29C 44 | B60N 2/58,B29C 44/06,B29C 44/14 |
FR2893265 | A1 | MISE EN OSCILLATION DES COMPOSANTES CHIMIQUES POUR TRANSFORMATION-THERMIQUES-ENERGETIQUES | 20,070,518 | La vision de notre monde et l'analyse, la préhension des processus naturels et chimiques sont appréhendés de façon statique par notre monde scientifique. Chaque étape est considérée l'une après l'autre, alors que dans le monde existentiel les échanges des informations ou le voyage des informations se font à des vitesses étonnantes: un monde en dynamique, en perpétuel changement sous l'influence de l'information, où toute chose communique dans un espace nous échappant comme nous l'indique le Professeur Jacqueline Bousquet. Plus encore les transformations chimiques se font à des vitesses parfois instantannées sous l'influence de l'information qui préside à ces transformations. Le monde scientifique oublie certaines mises en oeuvre afin de réaliser dans les meilleures conditions une ou plusieurs transformations chimiques d'un stade à un autre sans considérer le niveau informationnel qui préside au mouvement. La matière n'est pas figée comme nous la percevons, elle est dynamique, interactive, dotée d'une puissance disponible et informationnelle dans son milieu, elle nous échappe dans son intelligence propre et globale : elle réagit par différentes phases successives interactives, nous n'en tenons pas compte, l'ignorons, parce que nous n'en connaissons pas les modalités. L'axe de perception de la nature nous échappe, ce qui est mathématiquement connu sous la forme de perte de rendement. Le monde nanométrique nous éclaire sur l'existence du coeur de la matière mais le principe est toujours une vision statique de la vie. Notre procédé est d'entrer dans la danse des éléments, la danse des électrons, la danse de la vie au coeur du vivant et du métabolisme, où mort et régénération s'accomplissent en même temps, c'est le paradoxe de la vie de la biologie. La science moderne du 3 millénaire, par ce procédé et appareil, ajoute et prend en compte une nouvelle dimension qui s'associe aux connaissances acquises de façon tangible, c'est la condition dynamique et vivante de la matière instantannée et globale, considérée jusqu'à maintenant inerte et inintelligente.A la frontière de l'existentiel, à la limite de la transformation, une prédisposition physique de déséquilibre est une phase annonciatrice de la phase suivante,une recomposition nouvelle de la structure. Le présent procédé est d'agiter les composantes de la structure même de la matière par une agitation vibratoire propre par résonance qui prédispose ces composantes tenues dans un équilibre instable, prêtes à être désorganisées par un facteur extérieur, ou plusieurs facteurs physiques programmés faisant basculer l'édifice structurel . Cette prédisposition d'agitation structurelle sans faire perdre la cohérence de la structure initiale, permet ensuite par un petit effort supplémentaire physique, thermique, mécanique ou électromagnétique de circonstance de faire basculer l'organisation des électrons ou atomes dans un autre ordre d'organisation. Ce procédé global et instantanné est mis en place par l'information vibratoire qui est un facteur de déstabilisation généralisée au sein même de la matière. En opposition, l'information préside à la cohérence de la matière. Ce procédé, aux portes de la défragmentation de la matière, peut se faire par plusieurs variantes qui sont une activation vibratoire, par une-vlbratoir--d'une fréquence induite par ondes radios ou ondes -herziennes qui activent les électrons ou autres éléments de la structuredes-atomes avant- ou pendant destructuration programmée. Une destruction programmée-est par exemple, -4a combustion du kérozène et sa perte pour un réacteur d'avion. Un autre-exemple est tout simplement la carburation des automobiles caractérisée par la perte du carburant essence gasoil, réduit par réduction chimique avec l'air en énergie mécanique, thermique et gaz résultant d'une plus ou moins parfaite réduction chimique, appellée la pollution. La transformation chimique est bien plus complexe qu'il n'y parait et une aide par le présent procédé permet un aboutissement de la transformation énergétique bien plus organisée, homogène, et peut driver suivant les incidences de fréquence mises en place une nouvelle compositon chimique. En effet l'information joue sur l'onde de forme à créer ou à destructurer pour une nouvelle condition. La mise en application du présent procédé est un appareil de réalisation par l'homme de l'art Fig.1 qui permet de mesurer une baisse de pollution d'un moteur diesel et de passer d'un taux de pollution mesuré par l'opacité de 0,26 à un taux de 0,13 sur un appareil officiel en France du directoire des mines, ce qui est un gain très sérieux en matière de pollution. Sur la mesure, ordinateur embarqué du véhicule, nous avons une réduction de consommation de 20%. Les conséquences du rendement excellent dans le bilan général impliquent forcément un plaisir de conduite confortable, nouveau et une réduction des bruits d'explosions. Le procédé et appareil-de prédéstabilisation de la structure aux portes de la déstabilisation de la structure moléculaire préparée pour les conversions d'énergies thermiques ou mécaniques de transformation sont d'un intérêt capital pour les industries du transport en général, des industries de la chimie, des industries mécaniques de notre monde, afin de diminuer, d'abaisser les coûts d'exploitations et de pollution. L'appareil est au moins un transformateur électromécanique et ou électromagnétique (1) comme un piezzo électrique d'une masse de 20 grammes par exemple dans ce cas non limitatif de realisation, qui est excité par un pilotage en fréquence relié par un fil électrique à un (2) oscillateur de fréquences réglables par l'homme de l'art qui l'adapte en fréquence à la matière soumise à la transformation, pour obtenir une sur-oscillation des électrons ou des atomes à destructurer. Les énergies de conversion sont ainsi plus faibles pour obtenir une ou plusieurs nouvelles structures avec les dégagements thermiques ou mécaniques voulus, ou autres conditions physiques utiles, résultant du bilan énergétique nettement plus intéressant de la transformation. Le piezzo électrique est placé près du conduit de l'essence ou près de l'injection (3) et de l'apport d'air (4) ou les deux, pour obtenir par rayonnement ou résonance ou les deux des excitations des particules, qui prédisposent à une meilleure carburation. Un appareil pour chacun des composants est aussi une variante de réalisation avec un réglage d'excitation spécifique pour chacun des composants. Cette excitation par induction des ondes électromagnétiques ainsi engendrées dans l'espace utile de la carburation dans ce cas d'application non exhaustif de réalisation du procédé, ne nécessite aucune modification du réglage initial du véhicule. L'appareil peut par sa précision permettre encore un affinement de la régulation mécanique et électronique de la carburation embarquée dans les diverses conditions d'utilisation. En effet, ce pilotage par induction électromagnétique s'adresse à toutes les particules au centre ou à la périphérie des conduits ou des chambres d'explosions, que l'appareil soit disposé à l'extérieur des conduits ou à l'intérieur des conduits au sein même des produits à exciter. En avionique, on peut placer en divers emplacements stratégiques, les appareils (1 à 6) étant données les grandes dimensions des réacteurs et des divers étages de compressions et de réactions thermiques(Fig.2). L'expérience montre par cette modification du milieu électromagnétique (7) de l'espace "air" interne des réacteurs d'avions et du kérozène débité dans les chambres compressées, des résultats de combustion de même ordre de gain en rendement que les moteurs thermiques, ce qui permet sur de gros porteurs d'économiser des tonnes de kérozène par vol de long courrier. L'appareil ou les appareils sont constitués d'une antenne ou, et de produit solide ou élastique et voir même liquide réagissant aux informations électromagnétiques des ondes magnétiques ou d'ondes radios amplifiées apportées par un fil électrique de l'oscillateur générateur de fréquences piloté à proximité ou à distance par radio télécommandée pour la facilité des essais ou de la programmation. Ces ondes transmises dans l'air par nos appareils du présent procédé ont des puissances qui sont également réglables, modulables en intensités ou en amplitudes et qui peuvent être couplées entre elles, pour bénéficier des différentes composantes vibratoires. Celles-ci couplées augmentent les effets de déstabilisation structurelle propices aux transformations chimiques, décidées par l'homme de l'art. Les vibrations émises par le ou les appareils du procédé sont générées dans l'environnement des machines ou des opérateurs concernés, comme les injecteurs, les pompes à essence ou les filtres à air, dans le cas des moteurs thermiques ou placées au coeur même de ces éléments où les appareils de notre procédé y sont insérés près du carburant et de l'air qui sont les matières à atteindre en final. Dans le monde de la chimie, un apport d'énergie inférieur par ces appareils de prédéstabilisation permet de faire des économies d'énergie importantes pour la transformation des matières alimentaires, industrielles, les transports, pour l'industrie en général et à l'usage disponible aux particuliers. La prise en compte de la structure "information" du monde des éléments permet d'affiner l'usage et les transformations des produits industriels de notre civilisation, par nos appareils répondant au monde dynamique de la matière. En opposition, à la déprogrammation contrôlée l'information préside à la cohérence de la matière. Une variante de notre procédé est d'entrer dans la danse des éléments, la danse des électrons. La matière n'est pas figée comme nous la percevons, elle est dynamique, interactive, dotée d'une puissance disponible et informationnelle dans son milieu. Aussi les vibrations d'un moteur, d'une machine viennent agiter les particules, les électrons du bloc moteur lui-même, ce qui témoigne d'une perte d'énergie due aux contraintes mécaniques absorbées par la masse du moteur et des composantes du véhicule et la carosserie. Le procédé peut présider aussi à la cohérence de la matière et gérer en partie les agitations moléculaires par l'information fréquentielle et ainsi rendre synchrones ou assynchrones les mouvements vibratoires des électrons en phase ou inverse de phase avec les vibrations qui déforment la matière. Le calcul vibratoire en terme de perte d'énergie est connu par la formule E = 2nue multiplie la masse le tout divisé par le carré de l'amplitude et le carré de la période. L'amplitude et la période sont modifiées, diminuées par l'intervention de notre appareil qui est piloté avec une fréquence mise en place par l'homme de l'art. La fréquence imposée sur le moteur ou autres éléments du véhicule est adaptée suivant les matériaux mis en jeu répondant à une amélioration considérable du comportement moteur en stabilité de fonctionnement régulier et calme. II s'en suit un affaiblissement des perturbations vibratoires mécaniques où le véhicule devient doux, harmonieux et donne une conduite exceptionnellement cohérente et souple. Ce principe est envisagé pour toutes les machines en général qui vibrent, domestiques, machines des travaux publiques, des transports terrestres ou aériens. En effet, là où les contraintes majeures de rentabilités de performances sont exigées, les vibrations engendrées par les moteurs thermiques ou électriques sur eux mêmes et les structures porteuses, sont contraires au confort demandé et sur de longues distances, cela devient un inconvénient majeur. Le présent procédé permet de pallier à ses exigences de nature opposée qui deviennent par notre technique compatibles avec un gain d'énergie et de confort très intéressant. L'application du procédé sur les masses des appareils de transport ou des machines industrielles rend les machines plus performantes mais aussi plus sûres dans leur fonctionnement, les contraintes vibratoires étant fortement diminuées. Plusieurs appareils peuvent être placés sur les machines pour répondre à diverses propagations vibratoires à atténuer. Ces effets vibratoires sont mesurables et les bruits engendrés par ces vibrations sont également fortement diminués, ce qui contribue à notre confort général. Cela permet d'assurer le confort, la vigilence en toute sécurité pour les hommes et les machines. C'est comme une stabilisation ou une déstabilisation au sein de la matière équilibrée ou pas.40 | La vision de notre monde et l'analyse, la préhension des processus naturels et chimiques sont appréhendés de façon statique par notre monde scientifique. Chaque étape est considérée l'une après l'autre, alors que dans le monde existentiel les échanges des informations ou le voyage des informations se font à des vitesses étonnantes : un monde en dynamique, en perpétuel changement sous l'influence de l'information, où toute chose communique dans un espace nous échappant . Notre procédé est d'entrer dans la danse des éléments, la danse des électrons, la danse de la vie au coeur du vivant et du métabolisme. Le présent procédé est d'agiter les composantes de la structure même de la matière par une agitation vibratoire propre par résonance qui prédispose ces composantes tenues dans un équilibre instable, prêtes à être désorganisées. Par opposition ,le pilotage préside la cohérence de la matière et diminue les vibrations des moteurs et des structures. Ce procédé global et instantanné est mis en place par l'information vibratoire qui est un facteur de déstabilisation généralisée au sein même de la matière. Procédés et appareils de prédéstabilisation de la struciure sont d'un intérêt capital pour les industries du transport en général, des industries de la chimie, les industries mécaniques, pour le monde de la transformation industrielle pour la transformation des matières alimentaires, et à l'usage disponible aux particuliers, afin de diminuer les coûts d'exploitations, et la pollution. | 1 - Procédé pour la transformation de la matière qui est une mise en déséquilibre, une déstabilisation au coeur de la structure de la matière, par l'information vibratoire qui excite les composants de la matière aux portes de la destructuration par résonance d'ondes sonores ou électromagnétiques herziennes de radio réglables en intensités et en amplitudes, ce qui permet une déstructuration programmée du kérozène par exemple, ou dans une carburation, la perte du carburant avec un rendement excellent et un confort pour l'usager. 2 - Procédé selon la 1 où l'information préside à la cohérence de la matière et réduit les vibrations des machines en général, domestiques, de transports ou industrielles pour le confort et rendre plus sûres les machines 3 Procédé selon la l ou 2 qui s'applique à tout le monde du transport ou de l'industrie chimique alimentaire ou industrielle de la transformation de la matière et des énergies mécaniques, ainsi que pour le particulier avec un coût et une pollution diminués et un rendement intéressant, et un confort d'usage. 4 - L'appareil est au moins un transformateur électromécanique et, ou électromagnétique (1) comme un piezzo électrique d'une masse de 20 grammes par exemple dans ce cas non limitatif de realisation, qui est excité par un pilotage en fréquences relié par un fil électrique à un (2) oscillateur de fréquences réglables par l'homme de l'art qui l'adapte en fréquence amplitude et intensité à la matière soumise à la transformation, pour obtenir une sur-oscillation des molécules ou des électrons ou des atomes à destructurer, les énergies de conversion sont ainsi plus faibles pour obtenir une ou plusieurs nouvelles structures avec les dégagements thermiques ou mécaniques voulus, ou autres conditions physiques utiles, résultant du bilan énergétique nettement plus intéressant de la transformation, appareil placé à proximité ou inséré dans les produits à transformer, pour une pollution diminuée. 5 - Appareil selon la 3 qui est réalisé avec une antenne et ou une matière , élastique ou liquide, sensible aux ondes électromagnétiques. 6 -Appareil selon la 3 ou 4 piloté à distance ou à proximité. 7 - Appareils selon la 3,4 ou 5 qui sont pilotés spécifiquement pour chacun des composants par l'homme de l'art. 8 -Appareil selon la 7 placés sur les machines et piloté pour répondre à diverses propagations vibratoires à atténuer. 9 - Procédés et appareils de prédéstabilisation de la structure aux portes de la déstabilisation de la structure moléculaire, sont réalisés pour une conversion thermique ou mécanique des énergies de transformation ou de stabilité vibratoire, ils sont d'un intérêt capital pour les industries du transport, des industries de la chimie, les industries mécaniques, alimentaires, la prise en compte de la structure "information" du monde des éléments permet d'affiner le confort, aussi disponible aux particuliers, afin de diminuer les coûts d'exploitations, et la pollution en toute sécurité. | B | B01 | B01J | B01J 19 | B01J 19/08 |
FR2895799 | A1 | APPAREIL D'INSPECTION DE PANNEAUX D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES. | 20,070,706 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides (ou LCD, acronyme de Liquid Crystal Display), et plus particulièrement, à un appareil d'inspection de panneaux d'affichage LCD qui peut examiner rapidement des anomalies d'orientation des panneaux LCD tout en maintenant les panneaux LCD à une température constante. Étude de l'art antérieure La popularité croissante des divers produits électroniques portables, tels que les téléphones portables, les PDA (acronyme de Personal Digital Assistant, ce qui signi- fie assistant numérique personnel), les ordinateurs blocs-notes, et similaires, crée une demande de dispositifs d'affichage à panneau plat qui présentent un poids léger. Parmi les dispositifs d'affichage à panneau plat, les dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD), les dispositifs à panneau d'affichage plasma (ou PDP, acronyme de Plasma Display Panel), les dispositifs d'affichage à émission par effet de champ (ou FED, acronyme de Field Emission Display), les dispositifs d'affichage à fluorescent à vide (ou VFD, acronyme de Vacuum Fluorescent Display), et similaires ont été développés de manière active. Parmi ceux-ci, le dispositif LCD est le plus populaire en raison de la possibilité de le produire en série, de son mécanisme de commande simple, de sa capacité à pouvoir afficher une image à haute définition, et similaire. La figure 1 représente une vue en coupe transversale qui illustre un dispositif d'affichage à cristaux liquides de l'art antérieur, et la figure 2 représente un organigramme qui illustre un procédé de fabrication de l'art antérieur, d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides. Le dispositif LCD est un dispositif qui affiche des informations sur un écran en 30 utilisant une anisotropie par réfraction. Un dispositif LCD de l'art antérieur, désigné par le numéro de référence 1 comprend un substrat supérieur 3, un substrat inférieur 5, et une couche de cristaux liquides 7 située entre les substrats supérieur et inférieur 3 et 5, comme l'illustre la figure 1. 35 Le substrat inférieur 5 est un substrat qui possède un réseau de composants de commande formés dessus. Bien que la figure 1 ne l'illustre pas, le substrat inférieur 5 possède une pluralité de pixels formés à sa surface, chacun d'eux étant formé avec un composant de commande tel qu'un transistor à couches minces. Le substrat supérieur R:\Brevets.25300\25350-060601-tradTXT.doc - 2 juin 2006 - 1/18 3 est un substrat de filtres colorés, et possède des couches de filtres colorés pour obtenir à l'intérieur la formation d'une couleur réelle. En outre, chacun des substrats supérieur et inférieur 3 et 5 est formé avec une électrode de pixel et une électrode commune, et est revêtu d'une couche d'orientation destinée à l'orientation des molé- cules de cristaux liquides dans la couche de cristaux liquides 7. Les substrats supérieur et inférieur 3 et 5 sont attachés au moyen d'un matériau de scellement 9. La couche de cristaux liquides 7 est disposée entre les substrats supérieur et inférieur 3 et 5 de telle sorte qu'une quantité de lumière passant à travers la couche de cristaux liquides soit contrôlée en commandant les molécules de cristaux liquides à l'aide des composants de commande disposés sur le substrat inférieur 5, en affichant les informations. Le procédé de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend en général un processus de réalisation d'un réseau de composants de commande pour former les composants de commande sur le substrat inférieur 5, un processus de réalisation de filtres colorés pour former les filtres colorés sur le substrat supérieur 3, et un processus de réalisation de cellules. Le procédé de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides sera décrit de manière détaillée en se référant à la figure 2. D'abord, dans le processus de réalisation du réseau de composants de commande, une pluralité de lignes de grille et de lignes de données sont agencées afin de définir des régions de pixels sur le substrat inférieur 5, et chacune des régions de pixels est ensuite formée avec un transistor à couches minces, qui est un composant de commande relié aux lignes de grille et aux lignes de données (S 1 01). En outre, une électrode de pixel est également formée pour relier le transistor à couches minces par le processus de réalisation du réseau de composants de commande, de telle sorte que, quand un signal est appliqué à l'électrode de pixel par l'intermédiaire du transistor à couches minces, l'électrode de pixel commande la couche de cristaux liquides. Par la suite, une électrode commune, et des couches de filtres colorés R (acro-nyme de Red, ce qui signifie rouge), G (acronyme de Green, ce qui signifie vert) et B (acronyme de Blue, ce qui signifie bleu) pour présenter les couleurs, sont formées sur le substrat supérieur 3 par le processus de réalisation de filtres colorés (S 104). Après avoir appliqué Ies couches d'orientation sur les substrats supérieur et inférieur 3 et 5, les couches d'orientation sont frottées pour fournir une force de régulation de l'orientation ou une force de fixation de la surface (c'est-à-dire, une orientation et un angle de pré-inclinaison) aux molécules de cristaux liquides dans la couche de cristaux liquides formée entre les substrats supérieur et inférieur 3 et 5 (S102, S105). R\Brevetsl25300125350-060601-tradTXT.doc - 2 juin 2006 - 2'18 Ensuite, une fois que des entretoises permettant de maintenir un intervalle de cellules constant aient été dispersées sur le substrat inférieur 5, et qu'un matériau de scellement 9 ait été appliqué à une périphérie extérieure du substrat supérieur 3, les substrats supérieur et inférieur 3 et 5 sont attachés l'un à l'autre en les pressant ensemble (S103, S106, S107). Chacun des substrats supérieur et inférieur 3 et 5 est généralement constitué d'un substrat de verre de grande taille. En conséquence, avec les couches de filtres colorés et le TFT comme composant de commande formé dans chaque région de panneau, une pluralité de régions de panneau sont formées sur un seul substrat de verre de grande taille. Ainsi, il est nécessaire de couper et de traiter le substrat de verre (S108). Une fois que la couche de cristaux liquides a été formée en injectant les cristaux liquides dans chaque panneau d'affichage à cristaux liquides traité à travers un orifice d'injection des cristaux liquides et que l'orifice d'injection des cristaux liquides a été scellé, chaque panneau d'affichage à cristaux liquides est examiné (S109, S110), en achevant de ce fait la fabrication des panneaux LCD. L'inspection des panneaux d'affichage à cristaux liquides peut être divisée en général en une inspection d'aspect, une inspection d'éclairage électrique, et une inspection d'anomalie d'orientation. L'inspection d'éclairage est exécutée de façon à déterminer si les divers composants électriques fonctionnent normalement en appliquant un signal à un panneau d'affichage à cristal liquide terminé, et en vérifiant les résultats. L'inspection d'aspect est exécutée de façon à déterminer si le panneau d'affichage à cristaux Iiquides présente une imperfection en faisant examiner à l'oeil nu, par un opérateur, le panneau d'affichage à cristaux liquides. En outre, l'inspection d'anomalie d'orientation est exécutée de façon à déterminer si les cristaux liquides se rassemblent ou se regroupent dans une partie inférieure du panneau d'affichage à cristaux liquides qui fléchit sous son propre poids. L'anomalie d'orientation des cristaux liquides est provoquée par un accroisse-ment non désiré du volume de la couche de cristaux liquides résultant de la tempé- rature trop élevée de la couche de cristaux liquides à l'intérieur du panneau d'affichage à cristaux liquides, lors de la fabrication du panneau d'affichage à cristaux liquides. Il en résulte que l'intervalle de cellules du panneau d'affichage à cristaux liquides dépasse la hauteur permise par l'entretoise. En conséquence, les cristaux liquides se déplacent vers la partie inférieure du panneau d'affichage à cristaux liquides lorsqu'il fléchit, en rendant non uniforme l'intervalle de cellule, et en détériorant de ce fait la qualité du dispositif d'affichage à cristaux liquides. L'inspection d'anomalie d'orientation est exécutée en général en faisant observer à l'oeil nu, par un opérateur, une image à la partie inférieure du panneau R,\Brevets\25300\25350-06060I-tradTXT.doc - 2 juin 2006 - 3/ 18 d'affichage à cristaux liquides tandis que la lumière est transmise à travers le panneau d'affichage à cristaux liquides. C'est-à-dire que si une anomalie quelconque est détectée dans l'image au cours d'une observation de la partie inférieure du panneau d'affichage à cristaux liquides, on détermine qu'il y a une anomalie d'orientation dans le panneau d'affichage à cristaux liquides. C'est-à-dire que l'inspection d'anomalie d'orientation est exécutée dans un état où le panneau d'affichage à cristaux Iiquides terminé, est maintenu à des températures élevées. À cet effet, l'inspection d'anomalie d'orientation est exécutée après que chaque panneau d'affichage à cristaux liquides ait été chauffé dans une étuve. Le IO chauffage des panneaux d'affichage à cristaux liquides est exécuté en général dans des cassettes pour l'efficacité de l'inspection. En d'autres termes, une fois qu'une pluralité de panneaux d'affichage à cristaux liquides ont été reçus dans une cassette, ils sont chauffés à une température élevée dans une étuve. Les panneaux d'affichage à cristaux liquides chauffés sont acheminés vers un appareil d'inspection à l'aide de 15 moyens de transport supplémentaires, et ils sont ensuite soumis à l'inspection. Cependant, un tel appareil d'inspection de l'art antérieur pour détecter les anomalies d'orientation des panneaux LCD présente un problème en ce que les panneaux d'affichage à cristaux liquides sont exposés à l'air environnant, étant donné que l'appareil d'inspection se situe à une distance prédéterminée loin de 20 l'étuve, et sont refroidis au cours du transport vers l'appareil d'inspection après avoir été transférés à partir de la cassette de l'étuve, en rendant de ce fait impossible l'exécution d'une inspection précise. En outre, l'appareil d'inspection des anomalies d'orientation de l'art antérieur présente un problème en ce que l'air environnant est induit dans l'étuve, étant donné 25 que l'intérieur de l'étuve est exposé à l'air environnant tandis que les panneaux d'affichage à cristaux liquides sont transférés à partir de la cassette de l'étuve, en provoquant une non uniformité de la température de l'étuve. En outre, étant donné que l'appareil d'inspection des anomalies d'orientation de l'art antérieur, requiert des mécanismes onéreux, y compris un robot pour ache- 30 miner les panneaux d'affichage à cristaux liquides à partir de l'étuve jusqu'à l'inspecteur, les coûts de fabrication augmentent invariablement, et beaucoup de temps est nécessaire pour acheminer les panneaux d'affichage à cristaux liquides. RÉSUMÉ DE L'INVENTION En conséquence, la présente invention est dirigée vers un appareil d'inspection 35 de panneaux d'affichage à cristaux liquides qui évite sensiblement un ou plusieurs problèmes dus aux limitations et aux inconvénients de l'art antérieur. Un avantage de la présente invention est de fournir un appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides, qui peut exécuter une inspection R.\Brevets \25300\25350-060601-tradTXT.doc - 2 juin 2006 - 4/18 d'anomalie d'orientation des panneaux d'affichage à cristaux liquides tout en maintenant une étuve à une température uniforme et en empêchant la température des panneaux d'affichage à cristaux liquides chauffés à une température élevée par l'étuve, de baisser, en permettant de toujours exécuter avec précision une inspection d'anomalie d'orientation, et qui comprend un convoyeur pour délivrer une cassette à l'étuve de telle sorte que le convoyeur soit disposé en faisant le même angle que celui de la cassette montée sous un angle prédéterminé dans l'étuve, en réduisant de ce fait les coûts de fabrication de l'étuve et l'encombrement de l'étuve. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention seront présentés en partie dans la description qui suit, et apparaîtront en partie de manière évidente aux hommes de l'art en étudiant ce qui suit, ou en bénéficiant des enseignements de la mise en pratique de l'invention. Les objectifs et d'autres avantages de l'invention peuvent être réalisés et atteints grâce à la construction présentée de manière particulière dans la description et les revendications écrites de celle-ci, ainsi que dans les dessins joints. Pour obtenir ces avantages, et d'autres, et selon le but de l'invention, telle qu'elle est réalisée et largement décrite dans ce document, il est fourni un appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides, comprenant: une étuve pour chauffer une pluralité de panneaux d'affichage à cristaux liquides reçus dans une cassette; une unité d'inspection positionnée près de l'étuve pour recevoir les panneaux LCD chauffés par l'étuve et pour examiner les anomalies de chaque panneau LCD; une partie de transfert de panneau pour retirer chacun des panneaux LCD de la cassette et pour délivrer chacun des panneaux LCD à l'unité d'inspection, et pour retirer chacun des panneaux LCD de l'unité d'inspection, et pour délivrer chacun des panneaux LCD dans la cassette tout en se déplaçant entre la cassette et l'unité d'inspection. L'appareil d'inspection peut comprendre de plus une partie de transport pour transporter la cassette, à partir de / vers, l'étuve. La partie de transport peut être positionnée de manière inclinée pour transpor-30 ter la cassette, à partir de / vers, l'étuve. La partie de transfert de panneau peut comprendre un organe de main construit pour serrer de manière sélective chaque panneau LCD et ayant une extrémité supérieure exposée à un extérieur supérieur de l'étuve, un organe mobile vers l'avant et vers l'arrière pour déplacer l'organe de main dans des directions vers l'avant et vers 35 l'arrière de l'étuve, et un organe de levage ayant une extrémité fixée à l'organe mobile vers l'avant et vers l'arrière, et l'autre extrémité pour lever ou pour abaisser l'organe de main dans des directions vers le haut et vers le bas. R.\Brevets\25300\25350-060601-tradTXT.doc - 2 juin 2006 - 5/ 18 À ce stade, l'organe mobile vers l'avant et vers l'arrière peut comprendre un premier rail installé sur une surface supérieure de l'étuve dans les directions vers l'avant et vers l'arrière, et un premier organe d'activation ayant une extrémité installée pour se déplacer dans les directions vers l'avant et vers l'arrière tout en étant supportée par le premier rail, et l'autre extrémité étant fixée à l'organe de levage. L'organe de levage peut comprendre un second rail installé dans les directions vers le haut et vers le bas dans l'étuve, et un second organe d'activation ayant une extrémité installée pour se déplacer dans les directions vers le haut et vers le bas, tout en étant supporté par le second rail, et l'autre extrémité fixée à l'organe de main. Il faut bien comprendre que la description générale antérieure et la description détaillée qui suit de la présente invention, sont exemplaires et explicatives et sont destinées à fournir davantage d'explication de l'invention telle qu'elle est revendiquée. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les dessins d'accompagnement, qui sont inclus pour mieux faire comprendre l'invention, et sont incorporés dans cette demande en en constituant une partie, illustrent des modes de réalisation de l'invention, et associés à la description, servent à expliquer le principe de l'invention. Dans les dessins: la figure 1 représente une vue en coupe transversale qui illustre un dispositif 20 d'affichage à cristaux liquides de l'art antérieur; la figure 2 représente un organigramme qui illustre un procédé de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides de l'art antérieur; la figure 3 représente une vue de côté qui illustre de manière schématique la structure intérieure d'un appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux 25 liquides selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 4 représente une vue en perspective qui illustre les principaux composants de la structure intérieure de l'appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention; la figure 5 représente une vue en perspective qui illustre une partie de transfert 30 de panneau de l'appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention; la figure 6 représente une vue de côté qui illustre les principaux composants de l'appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention dans lequel le panneau d'affichage à cristaux 35 liquides est serré par une partie de serrage et un organe de levage de l'appareil d'inspection; R:\Brevets\25300\25350-060601-,radTXT. doc - 2 juin 2006 - 6,18 la figure 7 représente une vue structurale qui illustre une autre partie de transport (convoyeur) d'un appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention; et les figures 8A à 8F sont des schémas qui illustrent de manière schématique une série de procédures pour examiner des panneaux d'affichage à cristaux liquides à l'aide de l'appareil d'inspection selon le mode de réalisation de la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Il sera faite maintenant référence de manière détaillée aux modes de réalisation de la présente invention, dont des exemples sont illustrés dans les dessins d'accompagnement. Dans la mesure du possible, les mêmes numéros de référence seront utilisés dans tous les dessins pour désigner des parties identiques ou similaires. La figure 3 représente une vue de côté qui illustre de manière schématique la structure intérieure d'un appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 représente une vue en perspective qui illustre les principaux composants de la structure intérieure de l'appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention. En de référant à la figure 3, l'appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation comprend généralement une étuve 100, 20 une unité d'inspection 200, et une partie de transfert de panneau 300. Chacun des composants sera décrit ci-dessous de manière détaillée. En se référant aux figures 3 et 4, l'étuve 100 reçoit une cassette 10 à l'intérieur de laquelle est empilée une pluralité de panneaux d'affichage à cristaux liquides (non illustrés). L'étuve 100 présente une structure intérieure sensiblement en forme de 25 boîte, et est adaptée pour recevoir à l'intérieur la cassette 10 au niveau d'un côté arrière. L'étuve 100 chauffe les panneaux LCD à une température prédéfinie. L'étuve 100 illustrée dans la figure 3 présente un retrait 110 formé au niveau d'une partie inférieure d'un côté avant de celle-ci, de telle sorte que l'unité d'inspection 200 soit placée dans le retrait 110. Il faut bien comprendre que sont 30 envisagés et couverts d'autres modes de réalisation de l'invention dans lesquels l'étuve ne possède pas un tel retrait. En revenant à la figure 3, le retrait 110 est formé sur une surface supérieure de celle-ci avec une entrée de panneau 111 à travers laquelle chaque panneau LCD pénètre dans l'étuve 100. Ici, l'entrée de panneau 111 présente des dimensions telles 35 qu'elle permet au panneau LCD de passer à travers en douceur. Dans la plupart des cas, l'entrée de panneau 111 est dotée d'une porte (non illustrée) pour ouvrir et fermer de manière sélective l'entrée de panneau 111. La R ''Brevets\2530025350-060601-tradTXT doc - 2 juin 2006 - 7/18 porte est fournie afin de maintenir l'étuve 100 dans un état fermé, si ce n'est lorsque l'étuve est ouverte. L'étuve 100 est dotée de plus, au niveau d'un côté latéral arrière d'une entrée de cassette 112 à travers laquelle la cassette 10 est transportée vers, et en provenance de, l'étuve 100. L'étuve 100 est dotée de plus, sur une surface inférieure du côté latéral arrière, d'une partie de transport 120 qui transporte la cassette 10 vers, et en provenance de, l'étuve 100, à travers l'entrée de cassette 112. Naturellement, l'entrée de cassette 112 peut être dotée d'une porte (non illustrée) pour ouvrir et fermer de manière sélective l'entrée de cassette 112. À ce stade, la porte peut être adaptée pour fermer l'entrée de cassette 112 à l'exclusion d'une partie où est installée la partie de transport 120. Bien qu'elle puisse présenter diverses structures, la partie de transport 120 sera décrite sous la forme d'un convoyeur dans ce mode de réalisation. L'étuve 100 peut être formée au niveau d'une surface supérieure d'une partie avant avec une fenêtre 130 à travers laquelle un opérateur peut observer l'activité qui règne à l'intérieur de l'étuve 100. L'étuve 100 est équipée d'un dispositif de chauffage 150 pour chauffer les panneaux LCD reçus dans la cassette 10. Le dispositif de chauffage 150 peut être installé dans un espace intérieur de l'étuve 100. Cependant, il convient de remarquer que la présente invention ne se limite pas à cette structure, et que le dispositif de chauffage 150 peut être installé dans une paroi de l'étuve 100. Naturellement, bien que les dessins ne l'illustrent pas, le dispositif de chauffage 150 peut être installé indépendamment de I'étuve 100, de telle sorte que l'air chaud circule en provenance du dispositif de chauffage séparé 150, dans l'étuve 100 à travers un conduit ou similaire. L'unité d'inspection 200 est un composant qui reçoit chaque panneau LCD chauffé par l'étuve 100, et qui permet d'examiner l'anomalie d'orientation du panneau LCD. L'unité d'inspection 200 est positionnée dans le retrait 110 de l'étuve 100. L'unité d'inspection 200 possède un orifice d'entrée 210 formé pour faire face à l'entrée de panneau 111 de l'étuve 100, de telle sorte que le panneau LCD retiré de l'étuve 100 soit introduit directement dans l'unité d'inspection 200. La figure 5 représente une vue en perspective qui illustre une partie de transfert de panneau de l'appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation, et la figure 6 est une vue de côté qui illustre la partie de transfert de l'appareil d'inspection, qui serre les panneaux LCD. La partie de transfert de panneau 300 est un composant destiné à retirer chaque panneau LCD de la cassette 10 dans l'étuve 100, et à délivrer le panneau LCD à l'unité d'inspection 200 à travers l'entrée de panneau 111. R.\Brccets\25300\25350-060601-tradTXT.doc - 2 juin 2006 - 8/18 C'est-à-dire, comme l'illustre la figure 5, que la partie de transfert de panneau 300 comprend un organe de main 310, un organe mobile vers l'avant et vers l'arrière 320, et un organe de Ievage 330. L'organe de main 310 comprend un corps 311 et une pluralité de doigts 312. Le corps 311 présente une extrémité supérieure exposée à un extérieur supérieur de l'étuve 100. Ici, une extrémité distale de chaque doigt 312 est formée avec une partie de serrage 313 pour serrer de manière sélective chaque panneau LCD 1. La partie de serrage 313 peut être formée dans une résine de Téflon ou dans d'autres matériaux de résine semblables afin d'éviter de rayer la surface du panneau LCD 1. En particulier, comme l'illustre la figure 6, la partie de serrage 313 présente de multiple structures coudées, dont une est illustrée dans la figure 6, qui se déplient vers l'avant ou vers l'arrière, et ensuite se déplient vers le haut afin de serrer une partie inférieure de chaque panneau LCD 1. Bien que les dessins ne l'illustrent pas, la partie de serrage 313 peut avoir un palier séparé formé sur une surface intérieure de celle-ci (qui entre en contact avec le panneau LCD) pour empêcher le panneau LCD 1, serré par la partie de serrage 313, de se déplacer. En outre, l'organe de main 310 peut être doté d'une pince de levage 314 qui serre une partie supérieure du panneau LCD 1, comme l'illustrent les figures 5 et 6. La pince de levage 314 est configurée pour serrer une périphérie supérieure du panneau LCD 1 tout en s'élevant ou en s'abaissant de manière sélective le long de l'organe de main 310, et elle sert à empêcher un déplacement du panneau LCD au cours du transport du panneau LCD 1. À ce stade, bien que les dessins ne l'illustrent pas, la pince de levage 314 peut être configurée pour être levée ou abaissée par un mécanisme d'entraînement tel qu'un moteur pas-à-pas, un actionneur, ou similaire. L'organe mobile vers l'avant et vers l'arrière 320 est configuré pour déplacer le corps 311 de l'organe de main 310 dans des directions vers l'avant et vers l'arrière de l'étuve 100, et comprend un premier rail 321 et un premier organe d'activation 322. Le premier rail 321 est installé le long d'un axe hypothétique dans les directions vers l'avant et vers l'arrière sur une surface supérieure de l'étuve 100, et le premier organe d'activation 322 possède une extrémité installée pour se déplacer dans les directions vers l'avant et vers l'arrière tout en étant supporté par le premier rail 321, et l'autre extrémité fixée à un second rail 331 d'un organe de levage 330, comme cela est décrit ci-dessous. Ici, un moteur pas-à-pas 323 est utilisé pour fournir le déplacement du premier organe d'activation 322. Naturellement, il est possible d'utiliser un actionneur à la place du moteur pas-à-pas. L'organe de levage 330 est configuré pour déplacer le corps 311 de l'organe de main 310 dans des directions vers le haut et vers le bas de l'étuve 100, et comprend le second rail 331 et un second organe d'activation 332. R.\Brevets\25300\25350-060601-nadTXT.doc -2 juin 2006 - 9/ 18 Le second rail 331 est installé dans les directions vers le haut et vers le bas dans l'étuve 100, et est relié au premier organe d'activation 322, ce qui constitue l'organe mobile vers l'avant et vers l'arrière 320. C'est-à- dire que le second rail 331 se déplace avec le premier organe d'activation 322 dans les directions vers l'avant et vers l'arrière de l'étuve 100. En outre, le second organe d'activation 332 présente une extrémité installée pour se déplacer dans les directions vers le haut et vers le bas tout en étant supporté par le second rail 331, et l'autre extrémité fixée à une extrémité supérieure du corps 311 de l'organe de main 310. Ici, un moteur pas-à-pas (non illustré) est utilisé comme composant pour fournir le déplacement du second organe d'activation 322. Naturellement, il est possible d'utiliser un actionneur à la place du moteur pas-à-pas. Il est souhaitable que l'unité d'inspection 200 et l'organe de main 310 constituant l'appareil d'inspection de panneaux LCD selon le mode de réalisation de la présente invention, soient installés inclinés ou penchés selon un angle prédéterminé, de telle sorte que la cassette 10 fasse face à la partie avant de l'étuve 100 pendant que la partie avant de la cassette 10 est abaissée vers l'étuve 100 tout en étant acheminée à l'intérieur. Ceci en raison du fait que l'inspection est exécutée par l'unité d'inspection 200, chaque panneau LCD étant inclinéselon un angle prédéterminé O. En d'autres termes, cette structure est fournie pour délivrer le panneau LCD à l'unité d'inspection 200 selon l'angle 0 qui est requis pour l'inspection. La cassette 10 peut être configurée pour être inclinée par elle-même. En variante, comme l'illustrent les dessins, la cassette 10 peut être inclinée de manière sélective au moyen d'un dispositif de levage supplémentaire 140 qui est configuré pour lever un côté avant de la partie de transport 120 (côté droit dans le dessin). En outre, bien que les dessins ne l'illustrent pas, la cassette 10 peut être inclinée de manière sélective au moyen d'un dispositif de levage 140 qui est configuré pour lever directement le côté avant de la cassette 10 au lieu de lever la partie de transport 120. Dans ce cas, non seulement les coûts de fabrication du dispositif de levage sont accrus, mais également l'espace requis par l'étuve 100 est également accru en raison de l'espace requis pour le dispositif de levage, en augmentant de ce fait les coûts d'installation. Selon la présente invention, la partie de transport 120 peut être inclinée par elle-même pour permettre d'incliner la cassette 10 sous l'angle prédéterminé O. Une telle inclinaison de la partie de transport 120 n'est pas réalisée seulement à l'intérieur de l'étuve 100. Si la cassette 10 qui comprend à l'intérieur les panneaux LCD 1 achevés, n'est pas inclinée, mais est délivrée à l'étuve 100 dans un état horizontal par rapport au sol, il est nécessaire d'incliner la cassette IO sous l'angle prédéterminé 0 R.\Rrevets\25300\25350-060601-tradTXT.doc - 2 juin 2006 - 10118 avant de la monter dans l'étuve 100, ce qui requiert un levage supplémentaire. En conséquence, il est bien plus préférable de transporter la cassette 10 dans un état incliné sous l'angle prédéterminé O à partir d'une première étape de transport de la cassette 10. La figure 7 représente une vue structurale qui illustre une autre partie de transport (convoyeur) de l'appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention. En particulier, la figure 7 illustre un convoyeur 500 qui transporte vers l'étuve 100, la cassette 10 dans laquelle sont reçus les panneaux LCD (stockés temporairement une fois achevés les processus de fabrication). Comme l'illustre la figure 7, le convoyeur 500 comprend une pluralité de rouleaux 520 pour transporter la cassette 10 dans laquelle sont reçus les panneaux LCD 1 tout en tournant, un support latéral 530 pour supporter la cassette 10 et qui est installé sur un côté vers lequel est inclinée la cassette 10 située sur les rouleaux 520, et un rouleau de guidage 532 fourni de manière tournante au support latéral 530 afin d'entrer en contact avec le côté de la cassette 10. Le support latéral 530 est installé au niveau d'un côté situé sous le convoyeur 500 ayant les rouleaux 520, et incline les rouleaux 520 sous un angle prédéterminé O. De cette manière, les rouleaux 520 sont inclinés de ce fait, et ainsi, la cassette 10 située sur les rouleaux 520 est également inclinée. En outre, en raison de l'inclinaison de la cassette 10, les panneaux LCD 1 fixés à une partie de fixation de panneau 511 formée dans la cassette 10, sont également inclinés sous l'angle prédéterminé O. Bien que le rouleau de guidage 532 soit rotatif, le rouleau de guidage 532 n'est pas mis en rotation par des moyens d'entraînement extérieurs tels qu'un moteur, mais par l'application sur celui-ci d'une force extérieure. En conséquence, la vitesse de rotation du rouleau de guidage 532 est identique à la vitesse de déplacement de la cassette 10, en empêchant de ce fait la cassette inclinée IO de subir l'effet d'un frottement avec le support latéral 530 tout en se déplaçant sur le convoyeur. Un tel convoyeur construit comme cela est décrit ci-dessus, s'étend d'un appareil de traitement précédent ou d'un appareil de distribution physique, jusqu'à l'étuve 100, de telle sorte que la cassette 10 dans laquelle sont reçus les panneaux LCD 1, soit transportée sous un état incliné jusqu'à l'étuve 100, et montée à l'intérieur. En outre, selon le mode de réalisation, l'appareil d'inspection de panneaux LCD peut comprendre de plus une partie de fermeture 400, comme l'illustre la figure 3. La partie de fermeture 400 est configurée pour assurer un espace à travers lequel se déplace l'organe de main 310, tout en fermant l'ouverture située sur la R\Brevets\25300\25350-060601-tradTXT doc - 2 juin 2006 - 11118 surface supérieure de l'étuve 100. C'est-à-dire que la partie de fermeture 400 permet à l'intérieur de l'étuve 100 de se trouver dans un état fermé, en empêchant de ce fait la température de l'étuve de varier en raison d'une exposition à l'air environnant. La partie de fermeture 400 présente une forme de rideau pliable. En outre, la partie de fermeture 400 a ses deux extrémités fixées à un côté avant supérieur et à un côté arrière supérieur de l'étuve 100, respectivement, et une surface intérieure entourant une surface périphérique du corps 311 constituant l'organe de main 310. Lorsque les doigts respectifs 312 de l'organe de main 310 sont configurés pour être exposés à l'extérieur de l'étuve 100, la partie de fermeture 400 peut être formée avec une entrée supplémentaire 410 qui permet aux doigts respectifs 312 de passer à travers. Un procédé pour examiner une anomalie d'orientation des panneaux LCD à l'aide de l'appareil d'inspection selon le mode de réalisation, sera décrit ci-dessous. Les figures 8A à 8F sont des schémas qui illustrent de manière schématique une série de procédures pour examiner les panneaux d'affichage à cristaux liquides à l'aide de l'appareil d'inspection selon le mode de réalisation de la présente invention. D'abord, comme l'illustre la figure 8A, la cassette 10 à l'intérieur de laquelle sont empilés plusieurs panneaux LCD 1, est transportée dans l'étuve 100 par l'intermédiaire de la partie de transport 120. À ce stade, la porte (non illustrée) de l'étuve 100 est actionnée pour ouvrir l'entrée de cassette 112. Une fois que la cassette est montée 10 dans l'étuve 100 comme cela est décrit ci-dessus, l'entrée de cassette 112 est fermée par l'intermédiaire du fonctionnement de la porte. Comme l'illustre la figure 8B, la partie avant de la cassette 10 est inclinée plus que le côté arrière de celle-ci grâce au fonctionnement du dispositif de levage 140. À ce stade, l'angle incliné de la cassette 10 est le même que celui de la partie de transfert de panneau 300 et / ou celui de l'unité d'inspection 200. Si la partie de transport 120 est réalisée sous la forme d'un convoyeur 500 incliné sous un angle prédéterminé 0, comme l'illustre la figure 7, l'étape qu'illustre la figure 8B n'est pas nécessaire. En d'autres termes, la cassette 10 à l'intérieur de laquelle sont empilés plusieurs panneaux LCD 1, est transportée et montée dans l'étuve 100 grâce au convoyeur 500 décrit dans la figure 7 tout en étant inclinée sous l'angle prédéterminé O. Ensuite, le dispositif de chauffage 150 est mis en route pour chauffer l'étuve 100 à une température prédéfinie, (par exemple, entre 50 C et 70 C environ). Comme l'illustre la figure 8C, lorsque la température des panneaux LCD 1 respectifs reçus dans la cassette 10, atteint la température prédéterminée dans l'étuve R~'\Brcvcts\25300`•25350-060601-tradl'XT. doc - 2juin 2006- 12118 100 par la série de procédures comme cela est décrit ci-dessus, la partie de transfert de panneau 300 est entraînée. C'est-à-dire que le premier organe d'activation 322 constituant l'organe mobile vers l'avant et vers l'arrière 320 est actionné pour permettre de placer l'organe de main 310 au niveau d'un panneau LCD (désigné dans ce document sous le nom de panneau objet ), que l'on souhaite retirer au niveau de la partie supérieure de la cassette 10, comme l'illustre la figure 8C, et que le second organe d'activation 332 est actionné pour abaisser les doigts 312 de l'organe de main 310 jusqu'à un emplacement où les doigts respectifs 312 peuvent retirer le panneau objet 1 de l'intérieur de la cassette 10. Ensuite, le premier organe d'activation 322 est actionné pour permettre aux doigts respectifs 312 de supporter le côté arrière du panneau objet 1 tout en permet-tant de positionner la partie inférieure du panneau objet 1 de façon à faire face à la partie de serrage 313 formée au niveau de l'extrémité distale de chaque doigt 312. En outre, dans l'état ci-dessus, lorsque les doigts respectifs 312 de l'organe de main 310 sont soulevés par le second organe d'activation 332, le panneau objet 1 est retiré de la cassette 10 dans l'état où la partie inférieure du panneau objet 1 est serrée par les parties de serrage 313, et, en même temps, le côté arrière du panneau objet 1 est incliné vers le panneau respectif 312. Une fois que le panneau objet 1 a été retiré, l'organe de main 310 est levé à une hauteur où l'organe de main 310 n'est pas gêné par la cassette 10, et est ensuite déplacé jusqu'à un emplacement qui fait face à l'entrée de panneau 111 de l'étuve 100, par la première partie d'activation 322, comme l'illustre la figure 8D. Ensuite, comme l'illustrent les figures 8E et 8F, l'organe de main 310 est abaissé par la seconde partie d'activation 332, et ainsi les doigts respectifs 312 et le panneau objet 1 chargé sur les doigts 312, se déplacent jusqu'à l'unité d'inspection 200 à travers l'entrée de panneau 111. L'unité d'inspection 200 fixe seulement le panneau objet 1, et les doigts respectifs 312 sont retirés à travers l'entrée de panneau 111 par des fonctionnements séquentiels de la première partie d'activation 322 et de la seconde partie d'activation 332, le panneau objet 1 restant dans l'unité d'inspection 200. Puis, l'inspection d'une anomalie d'orientation du panneau objet 1 est exécutée dans l'unité d'inspection 200. Ensuite, une fois I'inspection terminée, le panneau objet 1 est retiré de l'unité d'inspection 200, et ensuite il est monté de nouveau dans la cassette 10 en suivant dans l'ordre inverse les procédures décrites ci-dessus. Ces séries de procédures sont exécutées à la suite jusqu'à ce que chaque panneau LCD 1 reçu dans la cassette 10 soit complètement examiné. R \Brevets\2 5 3 0012 5 3 50-0606 0 1-tradTXT. doc -2 juin 2006 - 13/18 Si l'inspection de tous les panneaux LCD 1 reçus dans la cassette 10, est terminée, l'entrée de cassette 112 est ouvert, en permettant de transporter la cassette 10 à partir de l'étuve tout en permettant qu'une autre cassette (à l'intérieur de laquelle se trouvent plusieurs panneaux LCD comme objets de l'inspection d'anomalie) soit transportée dans l'étuve, de telle sorte que les procédures d'inspection soient exécutées de nouveau, comme cela est décrit ci-dessus. Il ressort de la description ci-dessus que l'appareil d'inspection de panneaux LCD selon l'invention, permet d'exécuter la procédure de transfert des panneaux LCD à partir de la cassette jusqu'à l'unité d'inspection, à l'intérieur de l'étuve dans l'état fermé. En conséquence, l'appareil d'inspection de la présente invention présente un effet avantageux en ce que la variation de température des panneaux LCD est minimisée, en permettant de ce fait d'exécuter de manière précise une inspection d'anomalie des panneaux LCD. En outre, l'appareil d'inspection de la présente invention présente un autre effet avantageux en ce que la variation de température de l'étuve est minimisée. Il sera évident pour les hommes de l'art qu'il est possible d'apporter diverses modifications et variations dans la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Ainsi, il est prévu que la présente invention couvre les modi- fications et les variations de cette invention à condition qu'elles relèvent de la portée des revendications jointes et de leurs équivalents. R \Brevcts\2 5 3 0012 53 5 0-06060 1-tradTXT. doc - 2 juin 2006 - 14/18 | La présente invention a trait à un appareil comprenant généralement une étuve (100) 100, une unité d'inspection (200) 200, et une partie de transfert de panneau 300.L'étuve (100) 100 reçoit une cassette (10) 10 contenant un empilage d'une pluralité de panneaux d'affichage à cristaux liquides. Cette étuve (100) 100 présente une structure intérieure sensiblement en forme de boîte, et est adaptée pour recevoir la cassette (10) 10 au niveau d'un côté arrière. L'étuve (100) 100 chauffe les panneaux LCD à une température prédéfinie. Elle présente un retrait (110) 110 au niveau d'une partie inférieure d'un côté avant de celle-ci, de telle sorte que l'unité d'inspection (200) 200 soit placée dans le retrait (110) 110. L'appareil d'inspection comprend une étuve (100) pour chauffer une pluralité de panneaux LCD reçus dans une cassette (10), une unité d'inspection (200) positionnée à proximité de l'étuve (100) pour recevoir les panneaux LCD chauffés par l'étuve (100), et pour examiner une anomalie de chaque panneau LCD, et une partie de transfert de panneau pour retirer chacun des panneaux LCD de la cassette (10), pour délivrer chacun des panneaux LCD à l'unité d'inspection (200), pour retirer chacun des panneaux LCD de l'unité d'inspection (200) et pour délivrer chacun des panneaux LCD à la cassette (10) tout en se déplaçant entre la cassette (10) et l'unité d'inspection (200). | 1. Appareil d'inspection de panneaux d'affichage à cristaux liquides, comprenant: - une étuve (100) pour chauffer une pluralité de panneaux d'affichage à cristaux liquides reçus dans une cassette (10); une unité d'inspection (200) positionnée près de l'étuve (100) pour recevoir les panneaux LCD chauffés par l'étuve (100) et pour examiner les anomalies de chaque panneau LCD; et - une partie de transfert de panneau pour retirer chacun des panneaux LCD de la cassette (10) et pour délivrer chacun des panneaux LCD à l'unité d'inspection (200), et pour retirer chacun des panneaux LCD de l'unité d'inspection (200), et pour délivrer chacun des panneaux LCD dans la cassette (10) tout en se déplaçant entre la cassette (10) et l'unité d'inspection (200), dans lequel ladite partie de transfert de panneau se situe à l'intérieur de l'étuve (100). 2. Appareil d'inspection selon la 1, dans lequel l'étuve (100) comprend un retrait (110) formé au niveau d'une partie inférieure d'un côté avant de celle-ci, de telle sorte que l'unité d'inspection (200) soit placée au niveau de la partie inférieure du côté avant de celle-ci, et une entrée de panneau formée sur une surface supérieure du retrait (110) pour délivrer à travers celle-ci, les panneaux LCD à l'unité d'inspection (200). 3. Appareil d'inspection selon la 2, dans lequel l'entrée de panneau est dotée d'une porte pour ouvrir ou fermer sélectivement l'entrée de panneau. 4. Appareil d'inspection selon la 2, dans lequel l'unité 30 d'inspection (200) possède un orifice d'admission de panneau formé pour faire face à l'entrée de panneau. 5. Appareil d'inspection selon la 1, dans lequel l'étuve (100) est dotée d'une entrée de cassette (10) au niveau du côté arrière latéral, pour 35 permettre de transporter à travers la cassette (10) dans, et à partir de, l'étuve (100). R^Brevets\25300\25350-060601-tradTXT.doc -2 juin 2006 - 15/18 6. Appareil d'inspection selon la 5, dans lequel l'entrée de cassette (IO) est dotée d'une porte pour ouvrir ou fermer sélectivement l'entrée de cassette (10). 7. Appareil d'inspection selon la 5, dans lequel l'étuve (100) est dotée de plus d'une partie de transport, au niveau d'une surface inférieure du côté arrière latéral, pour permettre de transporter la cassette (10) dans, et à partir de, l'étuve (100) le long de la surface inférieure du côté arrière, à travers l'entrée de cassette (10). 8. Appareil d'inspection selon la 7, dans lequel la partie de transport comprend un convoyeur. 9. Appareil d'inspection selon la 7, comprenant de plus: un dispositif de levage pour soulever le côté avant de la cassette (10) afin de permettre 15 d'incliner sélectivement la cassette (10). 10. Appareil d'inspection selon la 7, dans lequel la pièce de transport est installée pour transporter la cassette (10) sous un certaine inclinaison dans, à partir de l'étuve (100). I1. Appareil d'inspection selon la 1, dans lequel l'étuve (100) comprend une fenêtre pour permettre d'observer à travers les procédures d'inspection à l'intérieur de l'étuve (100). 25 12. Appareil d'inspection selon la 1l, dans lequel la fenêtre est formée sur une surface supérieure du côté avant de l'étuve (100). 13. Appareil d'inspection selon la 1, dans lequel la partie de transfert de panneau comprend un organe de main configuré pour serrer sélectivement chaque panneau LCD et ayant une extrémité supérieure exposée à un extérieur supérieur de l'étuve (100), un organe mobile vers l'avant et vers l'arrière pour déplacer I'organe de main entre la cassette (10) et l'unité d'inspection (200), et un organe de levage ayant une extrémité fixée à l'organe mobile vers l'avant et vers l'arrière, et l'autre extrémité pour lever ou pour abaisser l'organe de main dans des directions 35 vers le haut et vers le bas. R: \Brevets\25300\25350-060601-tradPXT. doc - 2 juin 2006 - 16118 20 14. Appareil d'inspection selon la 13, dans lequel l'organe de main possède une partie de serrage formée au niveau d'une extrémité distale inférieure de celui-ci pour serrer une partie inférieure du panneau LCD. 15. Appareil d'inspection selon la 13, dans lequel l'organe mobile vers l'avant et vers l'arrière comprend un premier rail installé sur une surface supérieure de l'étuve (100) dans les directions vers l'avant et vers l'arrière, et un premier organe d'activation ayant une extrémité installée pour se déplacer dans les directions vers l'avant et vers l'arrière tout en étant supportée par le premier rail, et l'autre extrémité étant fixée à l'organe de levage. 16. Appareil d'inspection selon la 13, dans lequel l'organe de levage comprend un second rail installé dans les directions vers le haut et vers le bas dans l'étuve (100), et un second organe d'activation ayant une extrémité installée pour se déplacer dans les directions vers le haut et vers le bas, tout en étant supportée par le second rail, et l'autre extrémité fixée à l'organe de main. 17. Appareil d'inspection selon la 13, dans lequel l'étuve (100) présente une ouverture formée sur une surface supérieure de celle-ci pour permettre à l'organe de main de se déplacer à travers, et une partie de fermeture pour fermer l'ouverture. 18. Appareil d'inspection selon la 17, dans Iequel la partie de fermeture présente une forme de rideau pliable, et a ses deux extrémités fixées à un côté avant supérieur et à un côté arrière supérieur de l'étuve (100), respective-ment, et une surface intérieure entourant une surface périphérique de l'organe de main. 19. Appareil d'inspection selon la 1, dans lequel la cassette (10), l'unité d'inspection (200) et la partie de transfert de panneau sont installées sous des angles prédéterminés, respectivement. 20. Appareil d'inspection selon la 19, dans lequel la cassette (10), l'unité d'inspection (200) et la partie de transfert de panneau sont installées 35 sous le même angle. R.\Brevets\25300\25350-060601-tradTXT doc - 2 juin 2006 - 17/18 | G,B | G01,B65,G02 | G01N,B65G,G02F | G01N 21,B65G 49,G02F 1 | G01N 21/95,B65G 49/05,G02F 1/1333 |
FR2899236 | A1 | COMPOSITION ELECTRIQUEMENT CONDUCTRICE A BASE DE MATRICE POLYAMIDE. | 20,071,005 | Dans de nombreuses industries, il existe une demande importante de pièces en matériaux plastiques à base de polyamide ; qui ont l'avantage d'être légères et de pouvoir être conçues et dessinées plus facilement que des pièces en acier ou en aluminium, notamment dans le domaine de l'industrie automobile. Toutefois, les pièces plastiques posent des problèmes lorsque l'on souhaite les peindre. Ainsi, par exemple, dans le domaine de l'automobile, il existe notamment trois 20 méthodes principales de peinture par procédé électrostatique, c'est à dire par mouvement des particules sous l'influence d'un courant électrique. Le premier, appelé procédé inline , se réfère à un procédé selon lequel la pièce en matériau plastique est assemblée sur le véhicule après que celui-ci ait subi les étapes de dégraissage et de galvanisation suivies par une étape de séchage. La pièce en matériau plastique et 25 le véhicule sont ensuite peints et séchés par chauffage. Le second, appelé procédé online , se réfère à un procédé selon lequel la pièce en matériau plastique est assemblée sur le véhicule au début du procédé mentionné précédemment. Les pièces plastiques subissent donc les étapes de dégraissage, de galvanisation et de séchage. Par conséquent pour ce type de procédé, il est nécessaire que les pièces en matériau 30 plastique puissent résister à des températures plus importantes, de l'ordre de 180 C. Dans un troisième procédé, appelé procédé offline , la pièce en matériau plastique est d'abord peinte pour être ensuite assemblée sur le véhicule.15 Lorsqu'on utilise des procédés de peinture par déposition électrostatiques on obtient une mauvaise capacité à la peinture des pièces plastiques classiques. En effet, la peinture s'arrache facilement et n'adhère pas ou peu aux pièces plastiques. II existe ainsi un besoin de formuler des compositions polyamides présentant une bonne capacité à être peintes par un procédé de déposition électrostatique de la peinture et de bonnes propriétés mécaniques. La demanderesse a mis en évidence une composition à base de matrice polyamide comprenant notamment de la résine novolaque et une phase dispersée à base d'une matrice polymérique non-miscible avec le polyamide ; ladite phase dispersée comprenant des charges électriquement conductrices. Cette composition permet la mise en forme d'articles présentant une bonne conductivité et par conséquent une bonne aptitude à l'application par déposition électrostatique de la peinture, ainsi que de bonnes propriétés mécaniques. Les articles obtenus présentent également une bonne stabilité dimensionnelle, un bon aspect de surface et une bonne propension au moulage. Les articles peints présentent aussi une bonne adhésion de la peinture et une bonne tenue à l'humidité. Ces pièces plastiques conviennent ainsi très bien aux procédés de peinture, notamment par procédé électrostatique inline , online et offline utilisés dans l'industrie automobile. La présente invention a pour premier objet une composition comprenant au moins : une phase continue (1) de polyamide comprenant au moins une résine novolaque et des charges électriquement conductrices (B) ; et une phase dispersée (2) d'un polymère (A) non-miscible avec le polyamide, dans la phase continue de polyamide (1), cette phase dispersée comprenant au moins des 30 charges électriquement conductrices (C). La composition polyamide peut notamment comprendre un ou plusieurs types de charges électriquement conductrices (B) et (C) et un ou plusieurs types de polymères (A) non-miscibles avec le polyamide. Comme type de polyamide, on peut citer, par exemple, les polyamides semi-cristallins ou amorphes, tels que les polyamides aliphatiques, polyamides semi-aromatiques et plus généralement, les polyamides obtenus par polycondensation entre un diacide saturé aliphatique ou aromatique, et une diamine primaire saturée aromatique ou aliphatique, les polyamides obtenus par condensation d'un lactame, d'un aminoacide ou les polyamides obtenus par condensation d'un mélange de ces différents monomères. Ces copolyamides peuvent être, par exemple, le polyadipamide d'hexaméthylène, les polyphtalamides obtenus à partir d'acide téréphtalique et/ou isophtalique, les copolyamides obtenus à partir de caprolactame, et d'un ou plusieurs monomères généralement utilisés pour la fabrication des polyamides, tel que l'acide adipique, l'acide téréphtalique, et/ou l'hexaméthylène diamine. On peut notamment citer les (co)polyamides 6 ; 6.6 ; 4.6 ; 6.10 ; 6.12 ; 11, 12, 6.18, 15 6.36, 6(T), 9(T), 6(1), MXD6, et/ou mélanges, tels que les polyamides 6/6.6, 6/6.18, et 6/6.36 par exemple. La matrice polyamide peut notamment être un polymère comprenant des chaînes macromoléculaires étoiles ou H, et le cas échéant des chaînes macromoléculaires 20 linéaires. Les polymères comprenant de telles chaînes macromoléculaires étoiles ou H sont par exemple décrits dans les documents FR 2743077, FR 2779730, US 5959069, EP 0632703, EP 0682057 et EP 0832149. Selon une autre variante particulière de l'invention, la matrice polyamide de l'invention 25 peut être un polymère de type arbre statistique, de préférence un copolyamide présentant une structure arbre statistique. Ces copolyamides de structure arbre statistique ainsi que leur procédé d'obtention sont notamment décrits dans le document WO 99/03909. La matrice de l'invention peut également être une composition comprenant un polymère thermoplastique linéaire et un polymère 30 thermoplastique étoile, H et/ou arbre tels que décrits ci-dessus. La matrice de l'invention peut également comprendre un copolyamide hyperbranché du type de ceux décrits dans le document WO 00/68298. La composition de l'invention peut également comprendre toute combinaison de polymère thermoplastique linéaire, étoile, H, arbre, copolyamide hyperbranché tel que décrit ci-dessus. La composition selon l'invention peut comprendre entre 20 et 80 % en poids, préférentiellement entre 30 et 60 % en poids, de polyamide, par rapport au poids total de la composition. La composition comprend ainsi une phase dispersée (2) d'un polymère (A) non-miscible avec le polyamide, dans une phase continue polyamide (1). Ce polymère (A) est préférentiellement compatible et non-miscible avec le polyamide. 10 Il existe de très nombreux polymères (A) de ce type, A titre non limitatif on peut citer par exemple les polymères choisis dans le groupe comprenant : le polyéthylène (PE), polypropylène (PP), l'éthylène propylène (EP), le terpolymère éthylène propylène diène (EPDM), le styrène maléique anhydride (SMA), le polyéthylène à ultra basse densité (ULDPE), le polyéthylène linéaire à basse densité (LLDPE), le styrène 15 éthylène butadiène styrène (SEBS), les élastomères acryliques (tels que les élastomères polyacryliques), les élastomères ionomères, le terpolymère acrylonitrilebutadiène-styrène (ABS) et le terpolymère acrylique-styrène-acrylonitrile (ASA), l'éthylène/acrylate d'éthyle (EEA), l'éthylène/acétate de vinyle (EVA), le polybutylène téréphthalate (PBT), le polyéthylène téréphthalate (PET), le polyphénylène éther 20 (PPE), le polycarbonate (PC), polyoxyméthylène (POM), le polychlorure de vinyle (PVC), le polystyrène, le polyétheramide, le polyethylène sulfone, et/ou leurs mélanges. Les polymères (A) selon l'invention peuvent être également des combinaisons, 25 mélanges, homopolymères, copolymères et/ou terpolymères des composés mentionnés ci-dessus. Ces polymères (A) peuvent éventuellement comprendre des groupements greffés de compatibilisation avec le polyamide, tels que les groupements anhydre maléique ou 30 epoxy. Ces polymères (A) sont préférentiellement des élastomères, tel que par exemple le terpolymère éthylène propylène diène greffé par de l'anhydre maléique, et l'éthylène/acrylate d'éthyle.5 La composition selon l'invention peut comprendre entre 1 et 40 % en poids, préférentiellement entre 5 et 20 % en poids, de polymère (A) constituant la phase dispersée (2) dans la phase continue (1) de polyamide, par rapport au poids total de la composition. La composition cornprend ainsi des charges électriquement conductrices (B) situées dans la phase continue (1) de polyamide et des charges électriquement conductrices (C) situées dans la phase dispersée (2) d'un polymère (A) non-miscible avec la phase polyamide. Ces charges (B) et (C) peuvent être identiques ou différentes dans les deux phases (1) et (2). Les charges électriquement conductrices (B) et (C) sont préférentiellement choisies dans le groupe comprenant : le noir de carbone conducteur, un métal, un agent antistatique, le graphite, le verre et/ou une charge minérale enrobée par une couche de métal, et/ou leur mélange, préférentiellement le noir de carbone conducteur. Le noir de carbone conducteur est décrit notamment dans Carbon Black second Edition Revised and Expansed, Science and Technology édité par JB. Donnet, RC 20 Bansal et MJ Wang, Marcel Dekker Inc, pages 271-275. Le verre et/ou les charges minérales peuvent être enrobées par une couche de métal tel que du nickel ou du titane, par exemple. 25 Les charges électriquement conductrices peuvent être sous la forme de sphère, comme par exemple sous forme de micro-sphère et/ou nano-sphère ; de tubes, comme par exemple sous forme de micro-tubes et/ou nano-tubes ; et/ou de fibres, comme par exemple sous forme de micro- fibres et/ou de nano-fibres. Ces fibres peuvent être coupées et/ou broyées. 30 Les agents antistatiques peuvent être choisis par exemple parmi les polyéthers amide, les alkylsulfonates de sodium, les alkylbenzène sulfonates, les amines éthoxylés. La composition selon l'invention peut comprendre entre 0,5 et 50 % en poids, préférentiellement entre 2 et 30 % en poids, plus préférentiellement encore entre 5 et 20 % en poids, de charges électriquement conductrices (B) et (C) par rapport au poids total de la composition. La phase continue (1) de polyamide peut comprendre entre 0,5 et 50 % en poids, préférentiellement entre 1 et 20 % en poids, de charges électriquement conductrices (B) par rapport à son poids total. 10 La phase dispersée (2) de polymère (A) peut comprendre entre 0,5 et 50 % en poids, préférentiellement entre 1 et 20 % en poids, de charges électriquement conductrices (C) par rapport au poids total de la phase dispersée (2) de polymère (A). La présence de charges électriquement conductrices (C) comprises dans la phase 15 dispersée (2) du polymère (A) de la composition peut être révélée et analysée de différentes manières. On peut notamment procéder à la dissolution de la phase dispersée (2) en utilisant un solvant sélectif du polymère (A) qui ne dissoudra pas la matrice polyamide. En récupérant le polymère (A) solubilisée on pourra alors détecter la présence dans celui-ci de charges électriquement conductrices (C), par exemple en 20 utilisant un microscope à balayage. La composition selon l'invention comprend également une résine novolaque. Les résines novolaque sont des composés polyhydroxy, par exemple des produits de condensation de composés phénoliques avec des aldéhydes. Ces réactions de 25 condensation sont généralement catalysées par un acide. Les composés phénoliques peuvent être choisis seuls ou en mélange parmi le phénol, le crésol, le xylénol, le naphtol, les alkyphénols, comme le butyl-phénol, le terbutylphénol ou l'isooctyl-phénol ; ou tout autre phénol substitué. L'aldéhyde le plus 30 fréquemment utilisé est le formaldéhyde. On peut toutefois en utiliser d'autres, tels que l'acétaldéhyde, le para-formaldéhyde le butyraldéhyde, le crotonaldéhyde, et le glycoxal.5 Les résines utilisées ont avantageusement un poids moléculaire supérieur compris entre 500 et 3000 g/mol, de préférence entre 800 et 2000 g/mol. Comme résine novolaque commerciale, on peut citer notamment les produits Durex , 5 Vulkadur ou Rheriosin . La composition selon l'invention peut comprendre entre 1 et 20 % en poids, préférentiellement entre 2 et 15 % en poids, de résine novolaque, par rapport au poids total de la composition. 10 La composition de l'invention peut également comprendre des agents modificateurs de chocs, tels que des élastomères. On peut utiliser des élastomères comprenant des groupements de compatibilisation avec le polyamide ou des mélanges d'élastomères dont certains comprennent des groupements de compatibilisation avec le polyamide. 15 A cet effet, on peut utiliser par exemple le terpolymère éthylène propylène diène (EPDM) greffé par de l'anhydre maléique, le styrène éthylène butadiène styrène (SEBS) greffé par de l'anhydre maléique, un polyéthylène à ultra basse densité (ULDPE) greffé par de l'anhydre maléique, un modifiant type Lotader, un ionomère type Surlyn . 20 Ces agents modificateur de chocs sont préférentiellement compris entre 1 et 30 % en poids, préférentiellement entre 5 et 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 25 La composition peut également comprendre des charges de renfort ou de remplissage, notamment des charges minérales, sous forme fibreuses ou particulaires, comme par exemple les fibres de verre, les fibres métalliques, les fibres de carbone, les argiles, le kaolin, la wollastonite, le mica, le talc, et les billes de verre. Le taux d'incorporation de ces charges est conforme aux standards dans le domaine des matériaux composites. Il peut 30 s'agir par exemple d'un taux de charge de 1 à 70 % en poids, préférentiellement de 10 et 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs additifs habituellement utilisés par un homme du métier dans les compositions thermoplastiques, notamment utilisées pour la fabrication d'articles moulés. Ainsi, on peut citer à titre d'exemple d'additifs les stabilisants thermiques, les ignifugeants, les agents de moulage tels que le calcium stéarate, les stabilisants U.V., les antioxydants, les lubrifiants, les réducteurs d'abrasion, les pigments, les colorants, les plastifiants, les promoteurs de marquage au laser, les cires ou des agents modifiant la résilience. A titre d'exemple, les antioxydants et stabilisants chaleur sont, par exemple, des halogénures d'alcalins, des halogénures de cuivre, les composés phénoliques stériquement encornbrés, les phosphites organiques et les amines aromatiques. Les stabilisants U.V. sont généralement des benzotriazoles, des benzophénones ou des HALS en association avec des antioxydants. La présente invention concerne aussi un procédé de préparation d'une composition selon l'invention. D'une manière générale, l'obtention d'une phase dispersée (2) d'un polymère (A) non-miscible au polyamide comprenant les charges électriquement conductrices (C), dans la phase continue (1) de polyamide peut être réalisée par mélange d'une composition polyamide avec une composition à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C). Les autres constituants de la composition finale, tels que la résine phénolique et les autres charges électriquement conductrices (B) peuvent être ajoutés à n'importe quel moment, notamment avant, pendant ou après ledit mélange mentionné précédemment, de diverses manières. Ce mélange peut être réalisé en fondue ou alternativement à froid par un mélangeur mécanique suivi d'une étape de fusion. Cette manière de réaliser la composition selon l'invention permet notamment de lui conférer une conductivité homogène et reproductible. On peut citer notamment les procédés de fabrication de la composition selon 30 l'invention suivants : Procédé 1 : la composition finale est obtenue par mélange d'une composition polyamide comprenant des charges électriquement conductrices (B) et la résine novolaque avec une composition à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C). Ce mélange peut être réalisé en fondue ou alternativement à froid suivi d'une étape de fusion. Procédé 2: la composition finale est obtenue par mélange d'une composition polyamide comprenant de la résine novolaque avec une composition à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C). Ensuite, la composition résultante est mélangée avec une composition polyamide comprenant des charges électriquement conductrices (B). Ces mélanges peuvent être réalisés en fondue ou alternativement à froid suivi d'une étape de fusion. On préfère notamment réaliser la composition finale par mélange en fondue d'une composition polyamide comprenant de la résine novolaque avec une composition à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C) ; et ensuite mélanger à froid la composition résultante avec une composition polyamide comprenant des charges électriquement conductrices (B). Les autres constituants de la composition, tels que les agents modificateurs de chocs, les charges de renfort ou de remplissage et les divers additifs peuvent être ajoutés à n'importe quel moment, de diverses manières. Le mélange à l'état fondu peut être effectué par exemple dans une extrudeuse mono ou bivis ou par la technologie buss. Les différents composés peuvent être introduits simultanément ou successivement. Tous les moyens connus de l'homme du métier concernant l'introduction des différents composés d'une composition thermoplastique peuvent être utilisés. On utilise généralement un dispositif d'extrusion dans lequel la matière est chauffée, soumise à une force de cisaillement, et véhiculée. La composition selon l'invention, lorsqu'elle est préparée à l'aide d'un dispositif d'extrusion peut être conditionnée sous forme de granulés. Les pièces sont alors ensuite réalisées par fusion des granulés produits ci-dessus et alimentation de la composition à l'état fondu dans les dispositifs de mise en forme appropriée, tel moulage, injection ou extrusion. Il peut s'agir d'articles moulés par exemple. La composition finale peut notamment être obtenue en utilisant des mélanges maîtres à base de polyamide comprenant des charges électriquement conductrices (B) ; et des mélanges maîtres à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C). Ces mélanges maîtres peuvent être effectués par mélange continu ou discontinu selon les méthodes bien connues de l'homme du métier. Pour ce faire, on peut utiliser, par exemple, un mélangeur mécanique ou une extrudeuse. La présente invention concerne également l'utilisation d'une composition telle que définie précédemment pour la fabrication d'un article notamment destiné à être peint par un procédé électrostatique de déposition de la peinture. Ces articles peuvent être notamment réalisés par moulage, moulage par injection, extrusion, ou extrusion- soufflage. Ces articles sont particulièrement appropriés pour les procédés de peinture électrostatiques inline et online utilisés dans l'industrie automobile. L'application de la peinture sur l'article peut être effectuée, par exemple, par vaporisation ou immersion. Généralement, un procédé d'application de peinture par déposition électrostatique sur un article comprend au moins les étapes suivantes : traitement en cataphorèse de l'article à des températures notamment comprises entre 150 et 220 C, éventuellement application d'un apprêt (primer) par vaporisation électrostatique, et enfin application de la peinture par vaporisation électrostatique. Chaque étape de vaporisation peut être suivie d'étape(s) de chauffage à des températures comprises entre 100 et 200 C, et d'étape(s) de refroidissement. La présente invention concerne aussi un article peint par un procédé d'application de peinture par déposition électrostatique. Ces articles selon l'invention peuvent être par exemple des pièces automobiles en particulier des pièces de carrosserie, des tubes destinés au transport de fluides ou de gaz, des réservoirs, des filtres, des revêtements, des films et/ou des couvertures plastiques de réservoirs. D'autres détails ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement au vu des exemples donnés ci-dessous uniquement à titre indicatif. Exemple 1 : Préparation des compositions Composés utilisés : - Polyamide 66 (Technyl 27A00) - Mélange maître 1 : EEA + 23% en poids de noir de carbone conducteur 5 - Mélange maître 2 : polyamide 66 + 22 % en poids de noir de carbone conducteur - Wollastonite M3 VVollastocoat 10012 (Nyco) - Résine novolaque (Rhenosin PR95) - EPDM-MA (Fusabond MF416D de DuPont) - Additifs de formulation : stabilisants thermiques et lubrifiants 10 Pour fabriquer la composition, on mélange par extrusion, via une extrudeuse bi-vis (température de fourreau : 250-290 C, débit : 30 kg/h, rotation : 250 rpm), le polyamide, la résine novolaque, la wollastonite, l'EPDM-MA ainsi que le mélange maître 1. On mélange ensuite mécaniquement la composition résultante avec le 15 mélange maître 2. La composition finale est alors extrudée et granulée, puis moulée par injection. La composition comprend ainsi 27,8 % en poids de polyamide 66, 6,5 % en poids de mélange maître 1, 35 % en poids de mélange maître 2, 17,5 % en poids de 20 wollastonite, 5 % en poids de novolaque, 6,5 % en poids d'EPDM-MA et 1,7 % en poids d'additifs de formulation. Exemple 2 : Mesure des propriétés Les compositions sont mises en forme, et leurs propriétés mécaniques, de retrait de 25 reprise d'eau, de stabilité dimensionnelle et de résistivité sont mentionnées dans le tableau 1 : Tableau 1 Composition Charpy entaillé à 23 C 8,8 (en KJ/M2 / IS0179/l eA) Charpy non-entaillé à 23 C 108 (en KJ/M2 / IS0179/l eU) Charpy entaillé à -30 C 8 (en KJ/M2 / ISO179/1 eA) Module (N/mm2 / ISO 527) 3160 Allongement (% / ISO 527) 7 Retrait parallèle (% / ISO 294-4) 1,69 Retrait perpendiculaire (% / ISO 294-4) 1,44 Reprise d'eau à 40 C / 95%HR 1,47 Variation dimensionnelle (%) 0,16 Résistivité surface (en Q / IEC 61340-41) 10~ Comparé à une composition polyamide classique similaire ne comprenant pas de charges conductrices dans une phase élastomérique dispersée ni de résine novolaque, on observe un maintien voire une amélioration des propriétés mécaniques ; ainsi qu'un forte diminution de la reprise d'eau, du retrait et de la variation dimensionnelle. La conductivité obtenue montre que la composition est parfaitement apte à être peinte par un procédé de déposition électrostatique. Exemple 3 : Peinture Des pièces plastiques à base de la composition mentionnée précédemment sont obtenues par moulage par injection. Les articles ainsi obtenus ont été testés pour leurs capacités à être peints par procédé 15 électrostatique selon différentes méthodes d'essais, notamment regroupées dans les Normes Véhicules B15 5050 de PSA (Peugeot Citroën). On observe une très bonne capacité des pièces plastiques à être peintes par un procédé de déposition électrostatique, une bonne adhésion de la peinture, une bonne résistance de la peinture après quadrillage, et une bonne tenue à l'humidité de cette peinture | La présente invention concerne une composition à base de matrice polyamide comprenant des charges électriquement conductrices. La mise en forme de cette composition permet d'obtenir des articles plastiques tels que par exemple des pièces de carrosserie dans le domaine de l'automobile, ayant une bonne capacité à être peints par un procédé de déposition électrostatique de la peinture. | 1. Composition comprenant au moins : une phase continue (1) de polyamide comprenant au moins une résine 5 novolaque et des charges électriquement conductrices (B) ; et une phase dispersée (2) d'un polymère (A) non-miscible avec le polyamide, dans la phase continue de polyamide (1), cette phase dispersée comprenant au moins des charges électriquement conductrices (C). 10 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le polyamide est choisi dans le groupe comprenant les (co)polyamides 6 ; 6.6 ; 4.6 ; 6.10 ; 6.12 ; 11, 12, 6.18, 6.36, 6(T), 9(T), 6(1), MXD6, et/ou mélanges. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la composition 15 comprend de 20 à 80 % en poids de polyamide, par rapport au poids total de la composition. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le polymère (A) est choisi dans le groupe comprenant : le polyéthylène (PE), 20 polypropylène (PP), l'éthylène propylène (EP), le terpolymère éthylène propylène diène (EPDM), le styrène maléique anhydride (SMA), le polyéthylène à ultra basse densité (ULDPE), le polyéthylène linéaire à basse densité (LLDPE), le styrène éthylène butadiène styrène (SEBS), les élastomères acryliques (tels que les élastomères polyacryliques), les élastomères ionomères, le terpolymère acrylonitrile- 25 butadiène-styrène (ABS) et le terpolymère acrylique-styrène-acrylonitrile (ASA), l'éthylène/acrylate d'éthyle (EEA), l'éthylène/acétate de vinyle (EVA), le polybutylène téréphthalate (PBT), le polyéthylène téréphthalate (PET), le polyphénylène éther (PPE), le polycarbonate (PC), polyoxyméthylène (POM), le polychlorure de vinyle (PVC), le polystyrène, le polyétheramide, et le polyethylène sulfone, et/ou leurs 30 mélanges. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la composition comprend de 1 à 40 ,/o en poids de polymère (A) constituant laphase dispersée (2) dans la phase continue (1) de polyamide, par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les charges électriquement conductrices (B) et (C) sont préférentiellement choisies dans le groupe comprenant : le noir de carbone conducteur, un métal, un agent antistatique, le graphite, le verre et/ou une charge minérale enrobée par une couche de métal, et/ou leur mélange. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la composition comprend entre 0,5 et 50 % en poids de charges électriquement conductrices (B) et (C) par rapport au poids total de la composition. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce 15 que la phase continue (1) de polyamide comprend entre 0,5 et 50 % en poids de charges électriquement conductrices (B) par rapport à son poids total. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la phase dispersée (2) de polymère (A) comprend entre 0,5 et 50 % en poids, de 20 charges électriquement conductrices (C) par rapport au poids total de la phase dispersée (2) de polymère (A). 10. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la composition comprend entre 1 et 20 % en poids de résine novolaque, par 25 rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que la composition comprend des agents modificateurs de chocs. 30 12. Composition selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que la composition comprend des charges de renfort ou de remplissage. 13. Procédé de fabrication d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 12 dans lequel on mélange au moins une composition polyamideavec une composition à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C) ; les autres constituants de la composition étant ajoutés à n'importe quel moment, notamment avant, pendant ou après ledit mélange. 14. Procédé de fabrication d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 12 dans lequel on mélange une composition polyamide comprenant des charges électriquement conductrices (B) et la résine novolaque avec une composition à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C) ; ce mélange étant réalisé en fondue ou alternativement à froid suivi d'une étape de fusion. 15. Procédé de fabrication d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 12 dans lequel on mélange une composition polyamide comprenant de la résine novolaque avec une composition à base de polymère (A) comprenant des charges électriquement conductrices (C) ; on mélange ensuite la composition résultante avec une composition polyamide comprenant des charges électriquement conductrices (B) ; ces mélanges étant réalisés en fondue ou alternativement à froid suivi d'une étape de fusion. 16. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 12 pour la fabrication d'un article notamment destiné à être peint par un procédé électrostatique de déposition de la peinture. 17. Article peint par un procédé d'application de peinture par déposition 25 électrostatique, à base d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 12. | C,B | C08,B62,C09 | C08L,B62D,C08K,C09D | C08L 77,B62D 29,C08K 3,C08L 23,C08L 33,C09D 5 | C08L 77/00,B62D 29/04,C08K 3/04,C08L 23/16,C08L 33/08,C09D 5/24 |
FR2895778 | A1 | PHARE A MODULE ELLIPTIQUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,706 | L'invention concerne des phares de véhicule automobile. Il existe deux familles de phares qui sont les phares à surfaces complexes et les phares à module elliptique. Un phare à surfaces complexes comprend une source lumineuse, un réflecteur parabolique et une optique frontale présentant une surface striée, dite surface complexe. La source lumineuse est placée au foyer du réflecteur qui collecte la lumière émise par cette source et la reflète pour former un faisceau de rayons parallèles. Ce faisceau traverse l'optique frontale qui présente une surface complexe formant une multitude de lentilles contiguës, de faibles dimensions, pour diriger ces rayons vers une zone à éclairer. Un phare à module elliptique présente une structure et un fonctionnement différents. Un phare de ce type est illustré sur la figure 1, et comprend un réflecteur elliptique 2 définissant deux foyers FR1, FR2, une source lumineuse 3 située au niveau du foyer FR1 du réflecteur, et une lentille asphérique 4 dont le foyer objet FL coïncide avec le second foyer FR2 du réflecteur 2. La lumière de la source 3 est réfléchie par le réflecteur 2 pour converger vers son foyer FR2. La lentille 4 canalise la lumière issue de ce foyer pour former des rayons sensiblement parallèles orientés vers la zone à éclairer. Dans l'exemple de la figure 1, la lentille 4 est fixée en vis-à-vis du réflecteur 2 par une armature 6 encerclant cette lentille 4, cette armature 6 étant prolongée par plusieurs griffes 7 réparties autour de la lentille 4. Ces griffes 7 ont chacune une extrémité fixée à un bord libre 8 du réflecteur 2. 2 Dans l'exemple du phare à module elliptique décrit dans le document EP 0 816 748, la lentille asphérique est maintenue perpendiculairement au faisceau lumineux par une plaque. Cette plaque permet de déplacer la lentille par rapport au réflecteur et à la lampe. Ce déplacement qui est effectué dans un plan perpendiculaire au faisceau, verticalement et horizontalement, permet de modifier l'orientation du faisceau lumineux issu de la lentille. Dans ce contexte, l'invention propose un phare à module elliptique ayant une structure simplifiée permettant de réduire le coût de 10 fabrication d'un tel phare. A cet effet, l'invention a pour objet un phare à module elliptique pour véhicule automobile, comprenant un réflecteur elliptique définissant un premier et un second foyer optique, une source lumineuse maintenue par un support fixé au réflecteur pour être située au 15 premier foyer du réflecteur, et une lentille définissant un foyer objet, cette lentille étant située en vis-à-vis du réflecteur en ayant son foyer objet confondu avec le second foyer du réflecteur, dans lequel la lentille est maintenue par un bras qui est rigidement solidarisé au support de la source lumineuse. 20 Selon une autre caractéristique, la lentille est fixée au bras par une monture. Selon encore une autre caractéristique, la monture a une forme générale de portion de cylindre. Selon une autre caractéristique, le phare comprenant une embase, le 25 réflecteur étant monté pivotant par rapport à cette embase autour d'un premier axe d'orientation angulaire en azimut du phare. Selon encore une autre caractéristique, le phare comprend un support fixe, l'embase étant montée pivotante par rapport à ce support fixe autour d'un second axe d'orientation angulaire latérale du phare, ce 30 second axe étant perpendiculaire au premier axe. Selon une autre caractéristique, l'embase comprend un talon, le bras comprend un bec, le talon portant un moyen d'actionnement apte à ajuster la distance séparant le talon du bec, pour régler la position angulaire du réflecteur autour de l'axe horizontal. Selon encore une autre caractéristique, le phare comprend un masque pourvu d'une lucarne circulaire, et une bague en forme de portion de sphère rigidement solidarisée au réflecteur et entourant ce réflecteur, cette bague s'engageant dans la lucarne circulaire. Selon une autre caractéristique, le phare comprend un occulteur situé 10 au niveau du second foyer du réflecteur. Selon encore une autre caractéristique, le phare comprend un cache tubulaire interposé entre le réflecteur et la lentille. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront clairement à la lecture de la 15 description qui suit, faite en référence aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un phare à module elliptique connu ; - la figure 2 est une vue en perspective arrière d'un phare à module 20 elliptique selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en perspective avant du phare de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue du phare de la figure 3 pourvu d'un masque ; - la figure 5 est une vue de côté du phare de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue du phare de la figure 4 équipé un occulteur, 25 et - la figure 7 est une vue du phare de la figure 4 équipé d'un cache tubulaire. Le phare à module elliptique 11 représenté sur les figures 2 à 7, s'étend selon une direction principale et est destiné à être monté à 4 l'avant d'un véhicule automobile de sorte que sa direction principale soit sensiblement parallèle à un plan longitudinal du véhicule. Ce phare 11 comprend un ensemble optique constitué d'un réflecteur elliptique 13 portant une lampe 14 et une lentille 16, disposés suivant 5 la direction principale du phare 11. Le réflecteur 13 est situé vers l'arrière du phare 11, la lentille 16 en avant de ce réflecteur 13 et la lampe 14 est interposée entre ces deux éléments. Le réflecteur 13 est une portion d'ellipsoïde de révolution 10 correspondant sensiblement à une partie située d'un côté d'un plan normal à l'axe principal d'un ellipsoïde. Il définit un bord libre circulaire 17 dirigé vers l'avant du phare et un dos bombé 18 dirigé vers l'arrière. Le réflecteur 13 définit deux foyers optiques FR1, FR2 coïncidant 15 respectivement avec les deux foyers de l'ellipsoïde. La lampe 14 comprend une source lumineuse 21 de type halogène ou autre disposée à l'intérieur du réflecteur 13 et au niveau du foyer FR1, et un support d'alimentation 22 situé au niveau du dos 18 du réflecteur 13. La lampe 14 traverse un orifice découpé au niveau du 20 dos 18 du réflecteur 13. La lentille 16 est du type asphérique et de foyer optique FL. La lentille 16 est maintenue par une monture 23 dans une position telle que son foyer objet FL coïncide avec le foyer FR2 du réflecteur 13. Cette monture 23 est elle-même maintenue par un bras rigide 26 25 reliant un côté 24 de la monture 23 au réflecteur 13, par l'intermédiaire du support d'alimentation 22. Le bras 26 et la monture 23 assurent ainsi une liaison rigide de la lentille 16 avec le réflecteur 13 et la lampe 14, tout en libérant l'espace compris entre ces deux éléments. La monture 23 a une forme générale de portion de cylindre et est constituée en un matériau plastique transparent ou opaque adapté pour être mis en forme par moulage. Une partie supérieure de cette portion de cylindre comprend une 5 fenêtre circulaire 27 adaptée pour accueillir la lentille 16 et un bord 28 longeant le côté supérieur de cette lentille 16. Une partie inférieure 24 de la monture 23 s'étend verticalement à partir de la partie inférieure de la fenêtre 27 vers le bas et comprend un évidement 29 réalisé dans la face de la monture 23 dirigée vers 10 l'arrière du phare 11, et pouvant accueillir une extrémité 31 du bras de liaison 26 pour être solidarisé à celui-ci. Le bras de liaison 26 a une forme générale de barre incurvée s'étendant de l'évidement 29 de la monture 23, jusqu'au support 22 de la lampe 14, en passant sous le réflecteur 13 et le support de lampe 15 22 Le bras 26 est fixé par son extrémité 31 au logement 29 de la monture par exemple par encliquetage. Le bras 26 comprend une portion horizontale 32 s'étendant depuis l'extrémité 31 jusqu'au niveau du bord 17 du réflecteur 13, prolongée par une portion incurvée 33, 20 contournant le dos 18 du réflecteur 13 jusqu'au support 22 de la lampe. Cette portion incurvée 33 se termine par une extrémité 34, dotée d'une découpe centrale 36 définissant deux flasques symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan vertical contenant l'axe longitudinal, ces 25 flasques étant plaqués de part et d'autre du support 22. La découpe 36 est conformée pour entourer le support 22 qui est fixé par exemple par vissage des flasques latéraux 37 à ce support 22. Le bras 26 comprend en outre une patte de réglage 38 s'étendant depuis l'extrémité 34 de ce bras 26 vers l'arrière du phare 11 dans une 6 direction perpendiculaire à la portion incurvée 33 correspondante du bras 26. Le bras 26, le réflecteur 13 et la lentille 16 portée par la monture 23 sont ainsi rigidement solidaires les uns des autres et forment un 5 ensemble 13, 16, 26. Cet ensemble 13, 16, 26 est monté pivotant autour d'un premier axe Al, qui est horizontal, sur une embase 41 qui est elle-même montée rotative autour d'un second axe A2, qui est vertical, sur un support fixe 39. 10 L'embase rotative 41 comprend un socle horizontal 42 en forme générale de plaque rectangulaire, s'étendant sous l'ensemble optique 13, 16, 26, parallèlement à celui-ci. Ce socle 42 comprend deux bords 43 parallèles à la direction principale, qui sont chacun prolongés verticalement par une patte latérale 44. 15 Les pattes latérales 44 de l'embase 41 se situent vers l'arrière du socle 42 et s'étendent parallèlement l'une à l'autre, de part et d'autre du réflecteur 13. Le réflecteur 13 est solidarisé à ces pattes 44 tout en étant libre de pivoter autour de l'axe horizontal Al par rapport à celles-ci. Plus 20 particulièrement, le réflecteur 13 est solidarisé à des extrémités 46 des pattes 44 qui coïncident avec l'axe horizontal Al, autour duquel l'ensemble optique 13, 16, 26 peut pivoter. L'embase 41 comprend un talon 47 s'étendant dans le prolongement du bord arrière 48 du socle 42, ce talon 47 portant un actionneur 49 25 déplaçable perpendiculairement à la patte de réglage 38 du bras 26, de façon à exercer un effort sur cette patte 38, tendant à faire pivoter l'ensemble optique 13, 16, 26 autour de l'axe Al. Le support fixe 39 portant l'embase rotative 41 s'étend suivant la direction principale. Il présente une forme générale de lame incurvée, 30 comprenant une branche horizontale 51 supportant le socle 42 de 7 l'embase 41 et une branche oblique 52 s'étendant vers l'arrière du phare suivant une direction inclinée parallèle à l'actionneur 49 et au-delà de l'ensemble optique. Les branches 51 et 52 sont reliées l'une à l'autre par une portion courbe 53. L'embase 41 est montée pivotante par rapport au support 39 autour d'un axe vertical A2 par des moyens d'actionnement non représentés. L'embase 41 peut également être montée fixe par rapport à ce support 39. Le support 39 comprend en outre un bec 54 s'étendant vers le haut du 10 phare 11, et vers l'arrière de celui-ci, dans le prolongement de la branche inclinée 52 dans une direction sensiblement horizontale. Le phare 11 comprend un masque 56 couvrant ses éléments 13, 22, 26, 39, 41, à l'exception de la face avant du réflecteur 13, de la lentille 16 et d'une partie supérieure de la monture 23. 15 Plus précisément, le masque 56 a une forme générale ovale et comprend une extrémité arrière reposant sur le bec 54 du support fixe 39 et une extrémité avant s'étendant au-delà de la monture 23. Le masque 56 comprend une lucarne centrale 55 recevant une bague en forme de portion de sphère 57, montée sur le bord circulaire 17 du 20 réflecteur. Plus particulièrement, cette bague 57 a une forme de portion d'une sphère qui est centrée sur l'intersection des axes de rotation Al et A2. Ainsi, la surface externe de la bague 57 reste jointive du bord de la lucarne centrale 55 pour différentes orientations du réflecteur 13. 25 Comme le montre mieux la figure 5, le masque 56 est constitué par deux pétales 56a, 56b dans le prolongement l'un de l'autre et situés de part et d'autre de la lucarne 57 respectivement dans le prolongement du demi périmètre supérieur de la lucarne 55 et dans le prolongement du demi périmètre inférieur de celle-ci. Le premier pétale 56a s'étend de la mi-largeur de la bague 57 jusqu'au bec 54 et couvre ainsi une majeure partie du socle 39, la portion incurvée 33 du bras 26, le support d'alimentation 22 et l'embase 41 depuis sa patte de réglage 38 jusqu'à ses pattes latérales 44. Le deuxième pétale 56b s'étend de la mi-largeur de la bague 57 jusqu'au-delà de la monture 23 de la lentille 16 et comprend une ouverture en arc de cercle 59 de passage de cette monture 23, couvrant ainsi les parties restantes du bras 26, de l'embase 41 et du socle 39. L'ouverture 59 réalisée dans le deuxième pétale 56b a une forme d'arc de cercle ayant pour centre l'axe de rotation A2, de sorte qu'elle permet le pivotement de la monture 23 autour de l'axe vertical A2. Elle permet également le pivotement de la monture 23 autour de l'axe horizontal Al qui peut coulisser verticalement dans cette ouverture 59. Dans l'exemple de la figure 6, Le phare selon l'invention est équipé d'un occulteur 61 situé au niveau du foyer FR2. L'occulteur 61 est solidaire du réflecteur 13 en étant situé sur le chemin optique d'une partie des rayons issus de la lampe 14 pour assurer une fonction d'éclairage en feux de croisement dans laquelle il occulte une partie des rayons émis par la lampe 14. Cet occulteur 61 peut être fixe ou bien mobile pour pouvoir être éloigné du chemin des rayons issus de la lampe 14, de manière à permettre au phare 11 d'assurer soit une fonction de feux de croisement soit une fonction dite plein phare dans laquelle la totalité des rayons issus de la lampe est dirigée vers la zone à éclairer. Dans l'exemple de la figure 7, le phare est équipé d'un cache tubulaire 62 présentant une forme générale cylindrique, interposé entre le réflecteur 13 et la lentille 16 de façon à éviter une vision directe de la source lumineuse 14. Ce cache 62 peut être constitué en un matériau 9 translucide permettant une diffusion de la lumière sans éblouissement. L'utilisation de ce cache 62 est avantageuse pour un phare pourvu d'une lampe à décharge, que la réglementation contraint de masquer. Le phare 11 selon l'invention permet un ajustement de l'orientation angulaire en azimut du faisceau lumineux issu de la lentille 16 par pivotement de l'ensemble optique 13, 16, 26 autour de l'axe horizontal Al. Cet ajustement est réglable au moyen des actionneurs 49 reliés à des 10 commandes situées à l'intérieur de l'habitacle du véhicule. Le phare 11 permet également un ajustement de l'orientation angulaire latérale du faisceau lumineux par pivotement de l'embase 41 autour de l'axe vertical A2. Cet ajustement peut correspondre à un réglage à effectuer pour 15 assurer une orientation correcte du faisceau lumineux par rapport à la zone à éclairer. Mais le phare selon l'invention peut également être exploité pour pivoter de façon automatisée autour de l'axe vertical A2 en fonction de l'orientation des roues directrices du véhicule. 20 Dans ce cas, lorsque le véhicule est engagé dans un virage, le faisceau lumineux est automatiquement orienté pour éclairer la route malgré la courbure du virage. En d'autres termes, le phare selon l'invention peut être lié en mouvement avec l'orientation des roues avant du véhicule pour suivre le mouvement de ces roues dans les virages. 25 L'invention apporte une solution offrant différents avantages parmi lesquels : - Une circulation d'air facilitée entre le réflecteur et la lentille, par rapport au phare de l'état de la technique représenté figure 1, lo - Un ajustement en hauteur du faisceau lumineux par simple mouvement vertical d'actionneurs, - Un ajustement latéral par rotation d'une embase, - Une facilité de fabrication et de montage de la lentille et de sa 5 monture, la lentille pouvant être surmoulée dans la monture ou constituer une seule et même pièce avec cette monture | L'invention concerne un phare à module elliptique pour véhicule automobile, comprenant un réflecteur elliptique (13) définissant un premier et un second foyer optique (FR1, FR2), une source lumineuse (21) maintenue par un support (22) fixé au réflecteur (13) pour être située au premier foyer (FR1) du réflecteur (13), et une lentille (16) définissant un foyer objet (FL), cette lentille (16) étant située en vis-à-vis du réflecteur (13) en ayant son foyer objet (FL) confondu avec le second foyer (FR2) du réflecteur (13).Selon l'invention, la lentille (16) est maintenue par un bras (26) qui est rigidement solidarisé au support (22) de la source lumineuse (21).L'invention trouve application dans le domaine des véhicules automobiles. | 1. Phare à module elliptique pour véhicule automobile, comprenant un réflecteur elliptique (13) définissant un premier et un second foyer optique (FR1, FR2), une source lumineuse (21) maintenue par un support (22) fixé au réflecteur (13) pour être située au premier foyer (FR1) du réflecteur (13), et une lentille (16) définissant un foyer objet (FL), cette lentille (16) étant située en vis-à-vis du réflecteur (13) en ayant son foyer objet (FL) confondu avec le second foyer (FR2) du réflecteur (13), dans lequel la lentille (16) est maintenue par un bras (26) qui est rigidement solidarisé au support (22) de la source lumineuse (21). 2. Phare selon la 1, dans lequel la lentille (16) est fixée au bras (26) par une monture (23). 3. Phare selon la 2, dans lequel la monture (23) a une forme générale de portion de cylindre. 4. Phare selon l'une des 1 à 3, comprenant une embase (41), et dans lequel le réflecteur (13) est monté pivotant par rapport à cette embase (41) autour d'un premier axe (Al) d'orientation angulaire en azimut du phare (11). 5. Phare selon la 4, comprenant un support fixe (39), l'embase (41) étant montée pivotante par rapport à ce support fixe (39) autour d'un second axe (A2) d'orientation angulaire latérale du phare (11), ce second axe (A2) étant perpendiculaire au premier axe (Al). 6. Phare selon la 4 ou 5, dans lequel l'embase (41) comprend un talon (47), le bras (26) comprend un bec (38), le talon (47) portant un moyen d'actionnement (49) apte à ajuster la distance séparant le talon (47) du bec (38), pour régler la position angulaire du réflecteur (13) autour de l'axe horizontal (Al).30 7. Phare selon l'une des 1 à 6, comprenant un masque (56) pourvu d'une lucarne circulaire (55), et une bague (57) en forme de portion de sphère rigidement solidarisée au réflecteur (13) et entourant ce réflecteur (13), cette bague (57) s'engageant dans la lucarne circulaire (55). 8. Phare selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un occulteur (61) situé au niveau du second foyer (FR2) du réflecteur (13). 9. Phare selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 10 qu'il comprend un cache tubulaire (62) interposé entre le réflecteur (13) et la lentille (16). | F | F21 | F21S,F21V,F21W | F21S 8,F21V 7,F21V 14,F21W 101,F21W 107 | F21S 8/10,F21V 7/08,F21V 14/04,F21W 101/10,F21W 107/10 |
FR2890108 | A1 | LIGNE D'ECHAPPEMENT ET DE PURIFICATION DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE COMPORTANT UNE TELLE LIGNE | 20,070,302 | [0001] La présente invention concerne une ligne d'échappement et de purification des gaz 5 d'échappement d'un moteur thermique de véhicule automobile, en particulier d'un moteur du type Diesel, et un véhicule équipé d'une telle ligne d'échappement et de purification. 2] Les gaz d'échappement des moteurs à combustion interne, tels notamment ceux qui équipent la plupart des véhicules automobiles, renferment un certain nombre de polluants dont il est souhaitable de réduire les rejets dans l'atmosphère. Les réglementations applicables en matière de pollution par des véhicules automobiles tendent d'ailleurs vers des plafonds d'émissions acceptables de plus en plus bas. 3] Une grande partie des polluants générés par un moteur automobile sont dus à une combustion plus ou moins incomplète du carburant. Ceci explique que de nombreux constructeurs tendent vers l'utilisation de mélanges air/carburant dits pauvres, c'est-à-dire comportant un excès d'air par rapport aux conditions stoechiométriques. 4] En dehors des technologies visant en amont à la réduction de la quantité de gaz nocifs dirigés vers la ligne d'échappement, des technologies de post-traitement sont également mises systématiquement en oeuvre. 5] Pour réduire les émissions de polluants, la plupart des véhicules sont aujourd'hui équipés d'un convertisseur catalytique, constitué par un boîtier, monté dans la ligne d'échappement, qui renferme un substrat pourvu d'un revêtement actif. Le substrat est généralement constitué par un corps monolithique métallique ou le plus souvent céramique. Les composants essentiels des monolithes céramiques peuvent être de l'alumine et des alumino-silicates éventuellement dopés par de la zircone (cordiérite, mullite, mullite-zircone). 6] Ce substrat est muni d'un revêtement actif composé d'alumine, de cérine et d'autres oxydes ainsi que de métaux précieux combinés: platine, palladium et rhodium. 7] Le monolithe comporte des canaux dans le prolongement longitudinal de la ligne d'échappement de sorte que les gaz d'échappement circulent dans ces canaux imprégnés du revêtement catalytique. Des structures de type nid d'abeille permettent de définir un très grand nombre de canaux avec des épaisseurs de parois très fines. Pour les convertisseurs catalytiques, la densité de canaux (ou cellules) varie d'environ 200 cellules par pouce carré (cpsi: acronyme pour le terme anglo-saxon channel per square inch) soit environ 31 cellules par centimètre carré avec une épaisseur de paroi de 0,012 pouce (0,305 mm) pour les systèmes les moins performants à environ 1000 cpsi, soit environ 150 cellules par centimètre carré avec une épaisseur de paroi de seulement 0,025 mm; les convertisseurs catalytiques commerciaux courants comportant 400, 600 ou 900 cpsi. 8] Dans les convertisseurs catalytiques dits d'oxydation, le monoxyde de carbone et les IO hydrocarbures sont convertis en dioxyde de carbone et en eau. Les convertisseurs catalytiques dits trois voies, qui opèrent dans un système à boucle, permettent à la fois la conversion par oxydation du monoxyde de carbone et des hydrocarbures imbrûlés et la conversion des oxydes d'azote NOx par réduction. En brûlant la partie organique, ces convertisseurs permettent de plus de diminuer la masse des particules émises mais non leur nombre, ce qui est particulièrement gênant dans le cas des motorisations Diesel qui émettent un grand nombre de particules. 9] Donc, pour les véhicules avec une motorisation Diesel, la dépollution complète suppose de plus le piégeage des particules solides ou liquides, constituées essentiellement de suies et de gouttelettes d'huile. Ce piégeage est réalisé au moyen d'un filtre disposé dans la ligne d'échappement. Pour éviter l'encrassement du filtre, celui-ci doit être régénéré de temps en temps par brûlage des particules piégées. 0] Pour cette régénération, une post-injection de carburant est effectuée par exemple pendant la phase de détente du piston, de sorte que temporairement, les gaz d'échappement sont enrichis en carburant imbrûlé qui peut donc s'enflammer dans la ligne d'échappement. La température moyenne des gaz d'échappement n'est toutefois normalement pas suffisante pour provoquer cette inflammation, imposant la mise en place d'artifices qui visent d'une part à abaisser la température d'inflammation dans le filtre à particules (soit par imprégnation du filtre avec un matériau catalytique tel que des métaux précieux, soit en ajoutant au carburant un additif, notamment un composé organométallique, qui vient se déposer avec les particules et qui permet à la fois d'abaisser la température d'inflammation et d'aider à la propagation de la flamme) et d'autre part à augmenter la température des gaz d'échappement. En pratique, le filtre à particules est ainsi monté juste en aval du convertisseur catalytique afin de tirer profit de la réaction exothermique d'oxydation dans ce convertisseur. 1] Placé en amont du filtre à particules, le convertisseur catalytique reçoit des gaz d'échappement non épurés, riches en particules relativement grasses qui risquent de colmater les canaux et d'endommager le convertisseur. Pour minimiser ce risque, les constructeurs équipent de ce fait les véhicules Diesel de convertisseurs catalytiques présentant une densité de canaux relativement faibles, typiquement d'au plus 400 cpsi, ce qui conduit à un ensemble de performances excellentes pour ce qui concerne la réduction des émissions de particules mais seulement moyennes pour le monoxyde de carbone (du moins comparativement à d'autres motorisations, à supposer bien sûr que celles-ci soient équipées pour leur part de convertisseurs de toute dernière génération). 2] Il serait donc souhaitable d'améliorer les systèmes de dépollution sur les lignes d'échappement de moteurs Diesel pour améliorer les performances au niveau de la réduction des émissions de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures tout en permettant d'assurer une bonne filtration des particules et une régénération du filtre à particules dans de bonnes conditions. [00131 Selon l'invention, ce problème est résolu par une ligne d'échappement comportant successivement (depuis le collecteur d'échappement du moteur) un premier convertisseur catalytique dont le substrat présente une densité de canaux relativement faible, un filtre à particules et un second convertisseur catalytique dont le substrat présente une densité de canaux élevée. Comme le second convertisseur est placé en aval du filtre à particules, il n'y a plus de risque de colmatage des canaux ce qui permet de choisir un convertisseur très performant. 4] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le premier convertisseur catalytique comporte un substrat monolithique comportant une densité de canaux inférieure à environ 500 cpsi alors que le second convertisseur catalytique comporte une densité de canaux supérieure à 800 cpsi, et de préférence encore supérieure à 900 cpsi. 5] Pour éviter les pertes de charge trop importantes, le premier convertisseur catalytique présente de préférence une épaisseur de paroi relativement faible, par exemple inférieure à 30 0,1 mm et de préférence encore à 0,05 mm. 6] D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortent de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés qui représentent: [0017] Figure 1: un schéma, selon l'art antérieur, d'implantation d'un filtre à particules dans une ligne d'échappement d'un véhicule équipé d'un moteur Diesel; [001s] Figure 2: un schéma, selon l'invention, d'implantation d'un filtre à particules dans tme ligne d'échappement d'un véhicule équipé d'un moteur Diesel; [0019] Figure 3: une courbe illustrant les performances de différents convertisseurs catalytiques pour l'oxydation du monoxyde de carbone en fonction de la densité de canaux et de l'épaisseur de parois; 10' [0020] Figure 4 une courbe illustrant les performances de différents convertisseurs catalytiques pour l'oxydation des hydrocarbures en fonction de la densité de canaux et de l'épaisseur de parois; et [0021] Figure 5: une courbe illustrant les performances de différents convertisseurs catalytiques pour la réduction du monoxyde d'azote en fonction de la densité de canaux et de l'épaisseur de parois. 2] Comme déjà mentionné, l'invention concerne la purification des gaz d'échappement d'un moteur thermique de véhicules automobiles équipés d'un moteur Diesel et dont la ligne d'échappement est munie d'un filtre à particules. 3] A la figure 1, on a représenté de façon schématique l'implantation traditionnelle du filtre à particules 1, juste en aval du convertisseur catalytique 2 (la notion d'amont et d'aval étant définie par rapport au sens général d'écoulement des gaz d'échappement). Le convertisseur catalytique reçoit de ce fait des gaz non épurés, riches en particules solides plus ou' moins grasses (contamination par l'huile de lubrification du moteur). 4] Comme expliqué plus haut, pour éviter la détérioration du convertisseur catalytique 2 due au colmatage des canaux par ces particules, les canaux du convertisseur catalytique 2 doivent être relativement larges, ce qui conduit nécessairement à des densités de canaux relativement faibles qui ne permettent pas d'atteindre les plus hauts niveaux de performance au niveau de la réduction des émissions notamment de monoxyde de carbone.. 5] Dans le mode de réalisation conforme à l'invention et tel qu'illustré figure 2, un second convertisseur catalytique 3 est ajouté à la ligne d'échappement, en aval du filtre à particules 1. 6] Le second convertisseur catalytique étant placé en aval du filtre, il reçoit un fluide essentiellement constitué de gaz, et peut donc comporter une densité de canaux importante. Pour fixer les idées et en référence aux modèles de convertisseurs catalytiques disponibles sur le marché, un convertisseur catalytique de 900 cpsi pourra ainsi être associé à un convertisseur catalytique de 400 cpsi. 7] A l'évidence, le schéma d'implantation selon l'invention n'entraîne aucune 10 dégradation des performances du premier convertisseur catalytique ni du filtre à particules (y compris lors des phases de régénération). 8] Par contre le second convertisseur catalytique permet une amélioration du traitement du monoxyde de carbone et des hydrocarbures imbrûlés, même si ce second convertisseur est nécessairement un peu éloigné du collecteur des gaz d'échappement et que par conséquent, les gaz sont légèrement refroidis à son niveau de sorte qu'en particulier au démarrage du véhicule, la montée en performance (vitesse de réchauffage) du second convertisseur est relativement lente. 9] Ces performances améliorées sont illustrées notamment à l'aide des figures 3 à 5. La figure 3 montre les émissions cumulées de monoxyde de carbone au cours d'un test des gaz d'échappement (avec en abscisse le temps écoulé, en secondes et en ordonnées, la masse de monoxyde de carbone en grammes). La courbe 4 correspond aux performances obtenues avec un convertisseur catalytique dont le substrat présente une densité de 400 cpsi, avec une épaisseur de parois de 6,5 millièmes de pouce (ou exprimé dans le système métrique, environ 62 canaux par centimètre carré et des parois d'environ 0,16 millimètres). La courbe 5 correspond à un convertisseur catalytique ayant une densité de 600 cpsi et des parois de 3,5 6,5 millièmes de pouce (93 canaux par centimètre carré, 0,09 millimètres). Les courbes 6 et 7 sont obtenues avec des convertisseurs catalytiques présentant tous deux une densité de 900 cpsi (environ 140 canaux par centimètre carré) et des épaisseurs de parois respectivement de 2,5 millièmes de pouce (0,06 millimètres) et 1,5 millièmes de pouce 0, 038 millimètres). 0] La figure 4 est analogue à la figure 3, l'axe des ordonnées correspondant cette fois à la masse cumulée de particules d'hydrocarbures. La figure 5 est analogue aux figures 3 et 4, l'axe des ordonnées correspondant à la masse cumulée des monoxydes d'azote. 1] Ces figures mettent clairement en évidence un accroissement des performances lorsque la densité des convertisseurs catalytiques augmente, avec de plus pour les catalyseurs avec des parois très fines une montée en puissance plus rapide (ce qui permet de compenser au moins partiellement le retard de montée en température au démarrage du véhicule) . 2] Dans le cas particulier de la présente invention, il doit être de plus souligné que le second convertisseur catalytique a de plus un rôle tout particulier au moment des phases de régénération (phases qui sont de toute façon déclenchée lorsque la charge du moteur est relativement grande, comme par exemple lorsque le véhicule roule à vitesse élevée sur autoroute, c'est-à-dire par définition à un moment où la montée en température du convertisseur catalytique est achevée). Ainsi, comme un traitement en aval du filtre à particules est assuré, il est possible de sur-doser l'injection complémentaire de carburant pour augmenter la température dans le filtre à particules, les émissions d'hydrocarbures imbrûlés qui peuvent en résulter étant de toute façon réduites par le convertisseur aval. Dans ces conditions, il est possible de réduire (voire de supprimer) la quantité d'additif d'aide à la régénération. 3] Par ailleurs, le convertisseur catalytique en aval du filtre à particules assure le 20 traitement du monoxyde de carbone éventuellement produit lors de la combustion des suies pendant la régénération du filtre à particules. 4] L'adjonction d'un second convertisseur catalytique permet ainsi non seulement d'améliorer les performances de la ligne d'échappement en phase ordinaire mais aussi pendant les phases de régénération du filtre à particules | L'invention concerne une ligne d'échappement d'un véhicule équipé d'un moteur Diesel comportant successivement (depuis le collecteur d'échappement du moteur) un premier convertisseur catalytique dont le substrat présente une densité de canaux relativement faible, un filtre à particules et un second convertisseur catalytique dont le substrat présente une densité de canaux élevée.L'invention a également pour objet un véhicule muni de ladite ligne d'échappement. | Revendications 1. Ligne d'échappement et de purification des gaz d'échappement d'un moteur Diesel de véhicule automobile comportant successivement (depuis le collecteur d'échappement du moteur) un premier convertisseur catalytique dont le substrat présente une densité de canaux relativement faible, un filtre à particules et un second convertisseur catalytique dont le substrat présente une densité de canaux élevée. 2. Ligne selon la 1, caractérisée en ce que le premier convertisseur catalytique présente une densité d'au plus 500 cpsi. 3. Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le second convertisseur catalytique présente une densité d'au moins 800 cpsi. Ligne selon la 3, caractérisée en ce que le second convertisseur catalytique présente une densité d'au moins 900 cpsi. 5. Véhicule équipé d'une motorisation Diesel et d'une ligne d'échappement et de purification des gaz d'échappement selon l'une quelconque des précédentes. 6. Véhicule selon la 5 comportant un réservoir d'additif ajouté au carburant et destiné à favoriser la régénération du filtre à particules. | F | F01 | F01N | F01N 3 | F01N 3/035,F01N 3/28 |
FR2894272 | A1 | PERFECTIONNEMENT AU DISPOSITIF DE VERROUILLAGE ET DEVEROUILLAGE D'OUVERTURE DE COUVERCLE DE TOUTE CAPACITE. | 20,070,608 | Perfectionnement au dispositif de verrouillage et déverrouillage d'ouverture de couvercle de toute capacité. La présente invention a pour objet des perfectionnements à des dispositifs de verrouillage et de déverrouillage pour l'ouverture de couvercles de toutes capacités. Le secteur technique de l'invention est le domaine de la réalisation de dispositifs dit automatiques pour assister l'ouverture et la fermeture de couvercle de casiers, coffres et autres capacités ou meubles disposant d'un couvercle s'ouvrant par le dessus et que l'on veut maintenir en position relevée pour faciliter l'accès à l'intérieur de cette capacité. Dans de nombreux dispositifs connus, les couvercles comportent des leviers de type crémaillère que l'opérateur peut cranter sur un ergot solidaire de la capacité ou du meuble, ce qui nécessite, après avoir sorti le document ou l'objet de ladite capacité, de soulever ensuite le couvercle d'une main pour faire échapper le levier ou le loquet de son cran, de le maintenir écarté et de procéder à l'abaissement du couvercle. Un dispositif nécessitant ce même type d'opération est décrit également dans le brevet Suisse n 90734 publié le 16 septembre 1921 avec une rainure pourvue d'une dépression en forme de cœur taillé dans l'épaisseur d'une boîte à bois dans laquelle circule le téton ou la cheville solidaire du levier du couvercle : pour pouvoir ensuite refermer celui-ci, il faut se servir également des deux mains, comme dans les dispositifs de type crémaillère tels qu'évoqués précédemment, ce qui oblige à poser l'objet ou le document avant et afin de revenir vers la capacité ou le meuble pour le refermer. Pour supprimer cet inconvénient l'inventeur de la présente invention a développé un précédent dispositif, objet de sa demande de brevet FR 2 518 625 publiée le 24 juin 1983 : ce document enseigne la combinaison d'un levier ou loquet relié au couvercle et pourvu d'un galet ou d'un téton de glissement et de crantage ainsi que d'un lestage, avec une came fixe à double profils ellipsoïdaux symétriquement opposés, laquelle came fixe comportant à sa partie supérieure un crantage à double rampe et à sa partie inférieure un profil d'échappement ainsi qu'une butée de non retour. Cependant cette solution, si elle améliore les dispositifs antérieurs, en ne nécessitant pas l'usage des deux mains, nécessite de resoulever le couvercle une fois en position ouverte pour dégager le galet du crantage et permettre ensuite sa fermeture, puis d'accompagner ledit couvercle si on ne veut pas qu'il retombe brusquement et bruyamment. Le problème posé est ainsi à présent de développer un nouveau dispositif supprimant les deux inconvénients ci-dessus. Une solution à ce problème est un dispositif de verrouillage et de déverrouillage dit automatique destiné à tout couvercle de capacité dont l'ouverture fermée par ledit couvercle est obtenue par soulèvement de celui-ci autour d'une charnière située sur un côté de ladite ouverture, lequel dispositif comporte un levier dont une extrémité est apte à être articulée sur le couvercle suivant un axe parallèle à la charnière et l'autre extrémité comporte un téton de glissement coopérant avec une came solidaire d'un support apte à être fixé perpendiculairement à la charnière sur la paroi de ladite capacité ledit téton de glissement faisant le tour de ladite came pour passer d'une position d'ouverture à une position de fermeture et réciproquement suivant le principe décrit dans la demande de brevet FR 2518625 citée ci-dessus ; selon la présente invention: - ladite came comporte une rampe dite de fermeture qui épouse la forme d'une rampe intérieure de l'embase creuse du support contre laquelle elle est maintenue par au moins un ressort de rappel, laquelle came est mobile autour d'un axe de pivotement parallèle à celui de la charnière et solidaire du support de telle sorte que - ledit téton de glissement se déplace entre sa position d'ouverture située à une extrémité de la rampe de la came et sa position de fermeture située à l'autre extrémité de cette rampe, en écartant celle-ci de la rampe intérieure du support, la came pivotant pour cela autour de son axe et étant ensuite ramenée par pivotement inverse par le au moins ressort de rappel, une fois ledit téton placé dans sa position de fermeture. Dans un mode de réalisation préférentiel le côté de ladite came adjacent, vers la position d'ouverture du téton, à celui formant la rampe de fermeture, est de forme arrondie et concentrique à la forme également arrondie de la courbe dite supérieure du support, à une distance juste suffisante pour laisser passer et bloquer le téton. Dans un mode particulier de réalisation ladite came est de forme quasi triangulaire avec son axe de pivotement situé proche de l'extrémité d'un deuxième côté oblique adjacent, vers la position de fermeture du téton, à celui formant la rampe de fermeture et correspondant à une rampe d'ouverture le long de laquelle peut glisser ledit téton depuis sa position de fermeture et sa position d'ouverture ; l'embase creuse du support est symétrique avec deux rampes intérieures aptes à permettre un montage réversible de ladite came, de telle sorte que son côté formant rampe de fermeture soit tourné vers l'un ou autre des deux dites rampes intérieures. Le résultat constitue de nouveaux perfectionnements aux dispositifs de verrouillage/déverrouillage d'ouverture de couvercles de toutes capacités répondant au problème posé, c'est-à-dire ne nécessitant plus de resoulever le couvercle, une fois 15 en position ouverte, et ne risquant pas que celui-ci retombe brusquement et bruyamment pour sa fermeture : en effet, lorsque l'on désire refermer le couvercle suivant la présente invention, une simple pression avec la main sur le couvercle rabaisse lentement celui-ci jusqu'au bas 20 du verrouillage du téton de glissement, celui-ci étant freiné pendant cette opération par la pression de la came mobile maintenue par un ressort contre la rampe intérieure du support. On peut citer d'autres avantages de la présente 25 invention mais ceux-ci cités ci-dessus en montrent déjà suffisamment pour en prouver la nouveauté et l'intérêt. La description et les figures jointes représentent un exemple de réalisation de l'invention mais n'ont aucun caractère limitatif : d'autres réalisations sont 30 possibles dans le cadre de la portée et de l'étendue de cette invention.10 - la figure 1 est une vue de face d'un dispositif suivant l'invention en position d'ouverture, - la figure 2 est une vue de profil du dispositif de la figure 1 suivant l'invention avec un levier de couvercle prêt à y être associé en position de fermeture, - la figure 3 est une vue perspective d'un exemple d'utilisation de dispositifs suivant l'invention assistant l'ouverture d'un coffre, - les figures 4, 4bis et 4ter représentent différentes vues de profil de dispositifs suivant l'invention montés sur différentes capacités avec des couvercles s'ouvrant entre 70 et 135 , - la figure 5 est une vue d'un dispositif suivant l'invention monté sur une capacité dont le couvercle est 15 fermé, - la figure 6 est un dispositif suivant l'invention comportant une assistance supplémentaire par un élément magnétique de rappel. Comme décrit déjà précédemment et représenté sur 20 les figures jointes, le dispositif de verrouillage et de déverrouillage, dit automatique et suivant l'invention est destiné à tout couvercle 8 d'une capacité 12 dont l'ouverture 121 fermée par ledit couvercle 8 est obtenue par soulèvement de celui-ci autour d'une charnière 81 25 située sur un côté de ladite ouverture 121; lequel dispositif comporte un levier 5 dont une extrémité est apte à être articulée sur le couvercle 8 suivant un axe parallèle à la charnière 81 et l'autre extrémité comporte un téton 10 de glissement coopérant avec une came 17 30 solidaire d'un support apte à être fixée perpendiculairement à la charnière 81 sur la paroi de ladite capacité 12. Ledit téton 10 de glissement fait le tour de ladite came 17 pour passer d'une position d'ouverture B à une position de fermeture A telle que représentée par les flèches de la figure 5. Ladite came 17 est mobile autour d'un axe 20 de pivotement, parallèle à celui de la charnière 81, solidaire du support 1 et coopérant avec les orifices 7 d'articulation. Le support 1, fixé en saillie sur les côtés de l'ouverture de la capacité, est de préférence de forme rectangulaire, épaisse et creuse et comporte deux rampes intérieures 21, 22 droites, parallèles et reliées à leur extrémité supérieure par un arrondi 3. Ladite came 17 comporte une rampe 22 dite de fermeture qui épouse la forme d'une des rampes intérieures 2 de l'embase creuse 6 du support 1 contre laquelle elle est maintenue par au moins un ressort de rappel 18 de type lame : celui-ci est disposé dans une partie centrale 23 évidée de la came 17 ; l'une de ses extrémités est immobilisée et fixée à l'embase 6 creuse grâce à deux axes situés l'un au-dessus de l'autre 91, 92 et son autre extrémité s'appuie contre la face intérieure 231 de la partie centrale 23 évidée de la came et située du côté de la rampe 22 de fermeture. Ladite came 17 est de forme quasi triangulaire avec son axe de pivotement 20 situé proche de l'extrémité du deuxième côté 21 oblique adjacent, vers la position de fermeture du téton 10, à celui formant la rampe 22 de fermeture et correspondant à une rampe d'ouverture le long de laquelle peut glisser ledit téton 10 depuis sa position de fermeture vers sa position d'ouverture. Les deux rampes intérieures 21, 22 de l'embase creuse 6 du support 1, étant symétriques par rapport à l'axe de cette embase, permettent un montage réversible de ladite came 17, de telle sorte que son côté 22 formant rampe de fermeture soit tourné vers l'un ou l'autre des deux dites rampes intérieures 21r 22. Ainsi deux dispositifs symétriques suivant l'invention peuvent être fixés face à face sur les deux parois opposées de la capacité 12 fermée par le couvercle 8, de part et d'autre de la charnière 51 de celui-ci, soit dans une position verticale, soit horizontale comme représenté sur les figures 4 Le téton 10 de glissement se déplace entre sa position d'ouverture située à une extrémité de la rampe 22 de la came 17, c'est-à-dire vers la partie supérieure du dispositif suivant la représentation de la figure 1, et sa position de fermeture située à l'autre extrémité de cette rampe 22, en écartant celle-ci de la rampe intérieure 22 du support 1 : la came 17 pivote pour cela autour de son axe 20 et est ensuite ramenée par pivotement inverse par le au moins ressort de rappel 18, quand ledit téton 20 est placé dans sa position de fermeture vers la partie inférieure du dispositif. Pour cela, celui-ci peut comporter un deuxième ressort 14 de type lame dont une extrémité est immobilisée et fixée par rapport à la partie de l'embase 6 creuse située vers la position dite fermée du téton 10, l'autre extrémité s'appliquant contre le côté 21 oblique de la came 17 formant rampe d'ouverture ; ledit ressort 14 comporte alors un décrochement 141 formant logement dans lequel se place le téton 10 en position de fermeture où il est ainsi maintenu. Ledit ressort 14 est fixé par un bloc de maintien 13 solidaire de la partie inférieure de l'embase 6 grâce à une fixation 16 centrale et deux ergots 15 symétriques de cette fixation centrale, permettant un montage symétrique pour changer la position de ce ressort 14 en le tournant, tel que représenté en pointillé 14' sur la figure 1, quand on inverse également la position de la came mobile 17 pour former un dispositif symétrique ; de tels dispositifs symétriques peuvent alors être montés de part et d'autre d'un couvercle, comme indiqué précédemment, l'embase 6 du support 1 comportant des orifices 71, 72 également symétriques, apte à recevoir chacun l'un des deux axes de pivotement 20, 20' de la came 17, ainsi que deux fentes obliques 111, 112, en arc de cercle ayant pour centre les axes 20, 20' de pivotement de la came mobile 17, celle-ci comportant un ergot 24 apte à coopérer avec l'une des dites fentes 11 pendant son pivotement. Le support 1 étant fixé lui-même par au moins deux 20 trous de fixation 41r 42 aux parois intérieures du coffre 12. De même que le côté 19 externe de ladite came 17, adjacent, vers la position d'ouverture du téton 10, à celui formant la rampe 22 de fermeture, est de forme 25 arrondie et concentrique à la forme également arrondie de la courbe dite supérieur 3 du support 1, à une distance juste suffisante pour laisser passer et bloquer le téton 10 en position d'ouverture, le triangle 23 évidé intérieur de la came 17 comporte une rampe bombée 25 30 supérieure permettant le positionnement de la partie courbe du ressort lame intérieur 18. Le dispositif peut comporter également, pour assister encore plus l'effet des deux ressorts de rappel 14, 18 et suivant le poids du couvercle à maintenir en position ouverte, un aimant additionnel de rappel 26 et au moins une plaque en fer 27 apte à être attirée par le dit aimant de rappel : celui-ci est solidaire soit du support 1 du côté de sa rampe intérieure 22 faisant face à la rampe 22 de fermeture de la came 17, soit de celle-ci, alors que la plaque en fer 27 est fixée en vis-à-vis du dit aimant respectivement soit sur la came mobile 17 du côté de la rampe 22, soit sur le support 1. 3 | Dispositif de verrouillage et de déverrouillage de tout couvercle 8 comporte une came 17 dont une rampe 22 dite de fermeture épouse la forme d'une rampe intérieure 22 de l'embase creuse 6 du support 1 du dispositif contre laquelle elle est maintenue par au moins un ressort de rappel 18 ; laquelle came 17 est mobile autour d'un axe 20 de pivotement parallèle à celui de la charnière 81 et solidaire du support 1 de telle sorte qu'un téton 10 de glissement du levier, maintenant le couvercle 8 ouvert, se déplace de sa position d'ouverture vers celle de fermeture en parcourant la rampe 22 de la came 17 qui s'écarte de la rampe intérieure 22 en pivotant autour de son axe 20 puis est ramenée par pivotement inverse par le au moins ressort de rappel 18. | 1. Dispositif de verrouillage et de déverrouillage dit automatique, destiné à tout couvercle (8) de capacité (12) dont l'ouverture (121 fermée par ledit couvercle (8) est obtenue par soulèvement de celui-ci autour d'une charnière (81) située sur un côté de ladite ouverture {121), lequel dispositif comporte un levier (5) dont une extrémité est apte à être articulée sur le couvercle (8) suivant un axe parallèle à la charnière (81) et l'autre extrémité comporte un téton (10) de glissement coopérant avec une came (17) solidaire d'un support (1) apte à être fixé perpendiculairement à la charnière (81) sur la paroi de ladite capacité (12), ledit téton (10) de glissement faisant le tour de ladite came (17) pour passer d'une position d'ouverture (B) à une position de fermeture (A) et réciproquement, caractérisé en ce que : - ladite came (17) comporte une rampe (22) dite de fermeture qui épouse la forme d'une rampe intérieure (22) de l'embase creuse (6) du support (1) contre laquelle elle est maintenue par au moins un ressort de rappel (18), laquelle came (17) est mobile autour d'un axe (20) de pivotement parallèle à celui de la charnière (81) et solidaire du support (1) de telle sorte que - ledit téton (10) de glissement se déplace entre sa position d'ouverture (B) située à une extrémité de la rampe (22) de la came (17) et sa position de fermeture (A) située à l'autre extrémité de cette rampe (22), en écartant celle-ci de la rampe intérieure (22) du support (1), la came (17) pivotant (C) pour cela autour de son axe (20) et étant ensuite ramenée par pivotement inversepar le au moins ressort de rappel (18), une fois ledit téton (10) placé dans sa position de fermeture (A). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le côté (19) de ladite came (17), adjacent, vers la position d'ouverture du téton (10) à celui formant la rampe (22) de fermeture, est de forme arrondie et concentrique à la forme également arrondie de la courbe dite supérieure (3) du support (1), à une distance juste suffisante pour laisser passer et bloquer le téton (10). 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une fente oblique (11) en arc de cercle ayant pour centre l'axe (20) de pivotement de la came mobile (17), celle-ci comportant un ergot (24) apte à coopérer avec ladite fente (11) pendant son pivotement. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite came (17) comporte une partie centrale (23) évidée dans laquelle est disposé un ressort (18) lame dont une extrémité est immobilisée et fixée par rapport à l'embase (6) creuse et l'autre extrémité s'appuie contre la face intérieure (23) de cette partie centrale évidée et située du côté de la rampe (22) de fermeture. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce ladite came (17) est de forme quasi triangulaire avec son axe de pivotement (20) situé proche de l'extrémité d'un deuxième côté (21) oblique adjacent, vers la position de fermeture du téton (10), à celui formant la rampe (22) de fermeture et correspondant à une rampe d'ouverture le long de laquelle peut glisser ledit téton (10) depuis sa positionde fermeture vers sa position d'ouverture, et l'embase creuse (6) du support (1) est symétrique avec deux rampes intérieures (21i 22) aptes à permettre un montage réversible de ladite came (17), de telle sorte que son côté (22) formant rampe de fermeture soit tourné vers l'un ou l'autre des deux dites rampes intérieures (21r 22). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort (14) lame dont une extrémité est immobilisée et fixée par rapport à la partie de l'embase (6) creuse située vers la position dite fermée du téton (10), l'autre extrémité s'appliquant contre le côté (21) oblique de la came (17). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ledit ressort (14) est fixé par un bloc de maintien (13) solidaire de l'embase (6). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que ledit ressort (14) comporte un décrochement (141) formant logement dans lequel se place le téton (10) en position de fermeture où il est ainsi maintenu. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un aimant de rappel (26) et au moins une plaque en fer (27) apte à être attirée par ledit aimant, celui-ci étant solidaire soit du support (1) du côté de sa rampe intérieure (22) faisant face à la rampe (22) de fermeture de la came (17), soit de celle-ci, alors que la plaque en fer (27) est fixée en vis-à-vis du dit aimant respectivement soit sur la came mobile (17) du côté de la rampe (22), soit sur le support (1). | E | E05 | E05C | E05C 17 | E05C 17/08 |
FR2897285 | A1 | DISPOSITIF POUR L'ISOLATION THERMIQUE D'UNE ZONE LATERALE D'UN PLATEAU DE PRESSE CHAUFFANTE MUNI D'UNE PLURALITE DE CANNES CHAUFFANTES | 20,070,817 | La présente invention concerne les presses chauffantes pour le formage de tôles métalliques dont les plateaux métalliques inférieur et/ou supérieur sont munis d'une pluralité de cannes chauffantes logées au sein de segments chauffants longitudinaux ou transversaux ; elle concerne plus particulièrement des moyens originaux assurant l'isolation thermique de la zone latérale du plateau inférieur et/ou supérieur d'une telle presse chauffante, ladite zone latérale correspondant à une zone d'interface au sein de laquelle s'étendent les coudes desdites cannes chauffantes raccordées à leurs moyens d'alimentation électrique. De manière classique, les presses chauffantes avec plateaux métalliques sont équipées de cannes chauffantes logées au sein de segments longitudinaux ou transversaux. Les extrémités de ces cannes chauffantes qui sortent des segments précités sont coudées pour venir se raccorder avec leurs moyens d'alimentation électrique. Les parties coudées correspondantes s'étendent au sein d'une zone latérale, dite zone d'interface faisant partie intégrante d'un caisson de connexion électrique ventilé. Dans de telles presses chauffantes, il est important de réaliser une isolation thermique soignée de ces zones d'interface, afin de limiter les déperditions thermiques et l'échauffement des moyens d'alimentation. Généralement, cette isolation thermique est réalisée au moyen de fibres céramiques, l'ensemble étant recouvert par des couvercles en tôle réfractaire. Cependant, les fibres isolantes utilisées ne sont pas faciles à positionner ; elles ne présentent pas une efficacité optimale en terme d'isolation et elles sont considérées nocives pour la santé. D'autre part, les tôles en matériau réfractaire ont tendance à se déformer à chaud, et doivent faire l'objet de fréquents remplacements ; en outre, elles ont en plus l'inconvénient d'être conductrices de chaleur. Pour remédier à ces inconvénients, la demanderesse a développé un nouveau dispositif d'isolation thermique pour de telles zones d'interface qui présente l'avantage d'éviter l'emploi d'éléments fibreux. Le dispositif d'isolation selon l'invention a encore pour intérêt d'améliorer les caractéristiques d'isolation des zones d'interface équipées, avec une réduction de la déperdition thermique et une meilleure homogénéité des températures dans la presse ; il permet encore de faciliter l'accès aux cannes pour leur maintenance, même lorsque la presse est chaude. Le dispositif d'isolation thermique selon l'invention comprend au moins un bloc moulé réalisé en matériau isolant (de préférence en matériau céramique) ; en outre, ce ou ces blocs isolants comportent au moins un conduit interne destiné chacun au logement de l'un des coudes de cannes chauffantes, et ledit ou lesdits conduits sont dimensionnés de façon à autoriser le déplacement desdits coudes de cannes chauffantes lors de leur dilatation liée aux variations de températures auxquelles lesdites cannes sont soumises dans les périodes de montées ou descentes en température de la presse. De préférence, les conduits des blocs isolants comportent une partie verticale dont la section transversale est allongée de façon à autoriser le déplacement des coudes de cannes chauffantes lors de leur dilatation. Selon une forme de réalisation intéressante, les conduits de réception des coudes de cannes chauffantes ont chacun une forme diédrique dont l'angle est adapté pour épouser au mieux celui du coude de canne associé. Chaque conduit est ainsi composé d'une partie verticale ou sensiblement verticale et d'une partie horizontale ou sensiblement horizontale, destinées respectivement à recevoir les tronçons vertical et horizontal dudit coude de canne associé. Dans ce cas, la partie verticale des conduits présente avantageusement une section transversale allongée dont le grand axe a une longueur sensiblement supérieure au diamètre de la canne chauffante associée ; de son côté, la partie horizontale des conduits présente une section circulaire ou quasi-circulaire dont le diamètre est uniquement très légèrement supérieur à celui desdites cannes. Encore selon une autre caractéristique, le ou les blocs d'isolation sont chacun constitués de deux pièces complémentaires destinées à être assemblées pour enserrer au moins l'un des coudes de cannes chauffantes. Une première pièce dite intérieure est destinée à venir se loger dans l'espace s'étendant entre le ou les coudes de canne associés et le côté en regard du ou des segments de presse associés ; une seconde pièce dite extérieure est destinée à venir se positionner de l'autre côté dudit ou desdits coudes de canne. Les faces en regard de ces deux pièces complémentaires sont munies de gorges complémentaires pour former le ou les conduits de réception du ou des coudes de canne chauffante associés. Dans ce cas, la pièce externe est avantageusement munie, isolément ou en combinaison : - d'un orifice traversant destiné à recevoir une tige saillante de positionnement équipant le segment de presse associé, - sur l'une au moins de ses faces de côté, d'une encoche longitudinale destinée à recevoir un organe de maintien complémentaire, en forme de clé rapportée, apte à coopérer avec le plateau associé, et - sur sa face arrière opposée au côté en regard du plateau associé, d'une encoche longitudinale destinée à recevoir une nervure complémentaire ménagée sur la face interne d'un capot équipant le côté en question du plateau. Le ou les blocs d'isolation en deux pièces qui équipent le plateau supérieur de la presse comporte(nt) encore avantageusement une plaque complémentaire en matériau isolant, destinée à reposer sur la face des pièces extérieure et/ou intérieure au niveau de laquelle fait saillie la partie verticale du ou des coudes de cannes chauffantes. Cette plaque complémentaire est munie d'au moins un orifice au travers duquel vient s'étendre ladite ou lesdites parties verticales dudit ou desdits coudes de cannes chauffantes. Le diamètre de chacun de ces orifices traversants correspond, au jeu près, à celui dudit ou desdits coudes, et la plaque complémentaire est apte à coulisser ou glisser sur la face en regard desdites pièces interne et/ou externe lors du déplacement desdits coudes de cannes. Cette plaque complémentaire est avantageusement composée de deux parties aptes à s'emboîter l'une dans l'autre de sorte à venir enserrer convenablement un ou plusieurs tronçons de coudes de cannes chauffantes, ces deux parties complémentaires étant maintenues ensemble par des moyens de liaison adaptés (par exemple des agrafes en forme générale de U). Encore selon une autre particularité de réalisation, le ou les blocs d'isolation ont une forme générale parallélépipédique dont l'encombrement correspond à celui de l'espace de la zone d'interface de la presse chauffante. L'invention a encore pour objet une presse chauffante comportant deux plateaux, l'un inférieur et l'autre supérieur, dont les surfaces en regard sont équipées chacune d'une pluralité de segments chauffants juxtaposés, ces segments intégrant des cannes chauffantes raccordées chacune à des moyens d'alimentation électrique par le biais de parties coudées s'étendant au sein d'une zone d'interface latérale, cette zone d'interface latérale étant isolée thermiquement au moyen de dispositifs d'isolation tels que définis ci-dessus. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple, et illustrée par les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle, en perspective, du plateau inférieur d'une presse chauffante muni d'une pluralité de segments chauffants juxtaposés, lesquels segments sont équipés chacun de cannes chauffantes dont la partie saillante coudée est associée à des dispositifs d'isolation thermique conformes à l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues générales, en perspective, des pièces intérieure et extérieure constituant ensemble l'un des dispositifs d'isolation thermique de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en coupe horizontale, schématique, de l'un des dispositifs d'isolation thermique selon les figures 1 à 3, montrant l'agencement des conduits internes dans lesquels sont logées les cannes chauffantes ; - la figure 5 est une vue partielle, en perspective, du plateau supérieur de la presse chauffante de la figure 1, muni d'une pluralité de segments chauffants juxtaposés, lesquels segments sont équipés chacun de cannes chauffantes dont la partie saillante coudée est également associée à des dispositifs d'isolation thermique conformes à l'invention ; - la figure 6 est une vue générale, en perspective, montrant l'assemblage de l'un des dispositifs d'isolation thermique apparaissant sur la figure 5 (les coudes de cannes chauffantes n'étant pas dessinés pour simplifier la représentation). La presse chauffante détaillée ci-après, de conception générale classique, est composée de deux plateaux, l'un inférieur et l'autre supérieur, équipés chacun d'une pluralité de segments chauffants juxtaposés intégrant des cannes chauffantes. Par souci de simplification, le plateau inférieur est représenté partiellement sur la figure 1 et le plateau supérieur est représenté partiellement sur la figure 5. Comme on peut le voir sur la figure 1, le plateau inférieur 1 est équipé d'une pluralité de segments chauffants 2 au sein de chacun desquels sont logées plusieurs cannes chauffantes 3, en l'occurrence réparties selon deux étages superposés. De manière classique, les segments chauffants consistent en un plateau métallique en acier réfractaire équipé de forages dans lesquels sont installées les cannes chauffantes. Les cannes chauffantes consistent quant à elles en un ensemble de résistances sous gaine métallique équipé d'une connexion en extrémité permettant la sortie des fils électriques. Les cannes chauffantes 3 débouchent des segments 2 au niveau d'une zone latérale 4 située dans un caisson aménagé sur le côté du plateau 1. Chacune de ces cannes 3 est raccordée à ses moyens d'alimentation électrique (non représentés) par le biais de parties coudées 6 (encore appelées coudes de cannes ). Ces parties coudées 6 sont chacune composées d'une partie horizontale 7 débouchant des segments chauffants 2, et d'une partie verticale 8 raccordée aux moyens d'alimentation électrique précités. Les coudes de cannes 6 s'étendent dans la zone latérale précitée 4, dite zone d'interface située entre les segments chauffants 2 et les moyens de connexion électrique. C'est au niveau de cette zone d'interface 4 qu'une étanchéité thermique soignée est obtenue par le dispositif d'isolation thermique selon l'invention. Le dispositif d'isolation correspondant est composé d'une pluralité de blocs moulés 10, réalisés en matériau céramique. Comme on le verra en détail par la suite, les blocs isolants 10 en question comportent chacun plusieurs conduits internes dans chacun desquels est logé l'un des coudes 6 de cannes chauffantes 3, cela de manière à assurer l'isolation thermique recherchée. Ces blocs isolants 10 ont chacun une forme générale parallélépipédique. Ils sont juxtaposés les uns aux autres sur toute la longueur de la zone d'interface 4, et présentent ensemble un encombrement adapté au volume de cette zone d'interface 4. Dans la présente forme de réalisation, les blocs isolants 10 sont obtenus par l'assemblage de deux pièces moulées complémentaires 11, 12 aptes à enserrer ensemble les coudes 6 des cannes chauffantes 3. Comme on peut le voir sur la figure 1, l'une des pièces 11 en question, dite pièce intérieure , vient se loger dans l'espace s'étendant entre les coudes de cannes 6 et le côté en regard des segments 2 associés (ces pièces intérieures 11 sont en particulier visibles au niveau des segments chauffants 2 représentés sur la gauche de la figure 1). L'autre pièce 12 constitutive des blocs isolants 10, dite pièce extérieure , vient se positionner de l'autre côté des coudes 6 de cannes chauffantes 3 (ces pièces extérieures 12 sont montées ici uniquement au niveau des segments 2 représentés sur la droite de la figure 1). Les pièces intérieure 11 et extérieure 12 correspondantes, réalisées toutes deux en matériau céramique moulé, sont représentées plus en détail sur les figures 2 et 3. La pièce intérieure 11, figure 2, a une forme générale parallélépipédique. Elle est délimitée par deux côtés latéraux 13, deux côtés verticaux (l'un avant 14 et l'autre arrière 15), et deux côtés horizontaux (l'un de dessous 16 et l'autre de dessus 17). Cette pièce intérieure 11 est munie de deux groupes de trois gorges 18, à section en U. Ces deux groupes de gorges 18 sont ménagés de part et d'autre d'un tronçon central 19 dont la fonction sera détaillée par la suite. Les gorges 18 ont une forme générale de L ou diédrique. Plus précisément, elles comportent chacune une partie verticale 18a s'étendant sur toute la hauteur de la face avant 14 de la pièce 11, et une partie horizontale 18b s'étendant sur la longueur de l'une des faces horizontales, en l'occurrence celle de dessus 17. Deux gorges 18 juxtaposées sont séparées par une portion 14' de la face avant 14 et par une portion 17' de la face de dessus. La pièce extérieure 12 a quant à elle une forme générale de L. Elle est délimitée par deux côtés latéraux verticaux 20, deux faces verticales (l'une interne 21, et l'autre externe 22 plane), et deux faces horizontales (l'une inférieure 23 étroite et l'autre supérieure plus large 24). La face interne 21 a une forme générale en L ou diédrique, composée d'une partie verticale 21a et d'une partie horizontale 21b. Sur cette face interne 21, on observe un groupe de trois gorges 25 juxtaposées, à section en U. Ces gorges 25 ont-elles-même chacune une forme générale de L ou diédrique, avec une partie verticale 25a et une partie horizontale 25b s'étendant respectivement sur la longueur des parties verticale 21a et horizontale 21b de la face interne 21. Cette pièce extérieure 12 comporte encore : - une rainure latérale horizontale 26, ménagée dans l'un de ses côtés latéraux 20, - un orifice cylindrique traversant 27 ménagé dans son épaisseur, parallèlement et à proximité de la face supérieure 24, et du côté de la face verticale 20 opposée à celle munie de la rainure 26 précitée, et - une rainure longitudinale 28 ménagée sur la longueur de sa face externe (face arrière 22 de la figure 3), du côté de la face horizontale inférieure 23. Dans le mode de réalisation représenté, une pièce intérieure 11 telle qu'illustrée sur la figure 2 est destinée à être associée à deux pièces extérieures 12 telles qu'illustrées sur la figure 3. La mise en place des pièces d'isolation thermique 11 et 12 au sein de la zone d'interface 4, est détaillée ci-dessous en relation avec la figure 1. Tout d'abord, préalablement au montage des coudes de cannes 6, les pièces intérieures 11 sont mises en place au sein de la zone d'interface 4, leur face arrière 15 venant en appui contre le côté latéral en regard des segments 2. Pour cela, chaque pièce intérieure 11 est posée, au niveau de sa portion centrale 19, sur une pièce métallique 30 en porte-à-faux solidaire du plateau 1. Chaque pièce intérieure 11 est associée à des moyens de maintien en position constitués ici de clés de verrouillage 31 en forme générale de H coopérant avec les pièces en porte-à-faux 30. Ces clés 31 comportent chacune un volet vertical 31a, reliant un volet horizontal inférieur 31b et un volet horizontal supérieur 31c. Une fois les pièces d'isolation 11 convenablement posées sur la face de dépose des pièces en porte-à-faux 30, le volet inférieur 31b des clés 31 est engagé dans une fente horizontale 32 ménagée sous ladite face de dépose. II suffit ensuite de pousser chaque clés 31 jusqu'à ce que leur volet vertical 31a vienne en appui contre la face avant 14 des pièces d'isolation 11, et que leur volet horizontal supérieur 31c vienne se placer sur la face supérieure 17 du tronçon central 19 desdites pièces 11. Sur la figure 1, on observe encore que chaque pièce intérieure 11 est dimensionnée de sorte à venir en regard de deux segments 2 juxtaposés. Les cannes chauffantes 3 avec leurs coudes 6 sont mises en place de manière classique, après le positionnement des pièces intérieures d'isolation 11 et avant ou après le positionnement des clés de verrouillage 31. Sur la figure 1, on remarque que les trois coudes de cannes 6 correspondant aux cannes 3 de l'étage inférieur du segment 2, viennent se loger chacun au sein de l'une des gorges 18 ; plus précisément, les tronçons vertical 8 et horizontal 7 de ces coudes 6 viennent respectivement se loger au sein des parties verticales 18a et horizontales 18b des gorges 18.. D'autre part, sur les trois coudes 6 associés aux cannes 3 de l'étage supérieur du segment 2, deux d'entre eux viennent chacun se positionner en regard des portions 14' et 17' de la pièce intérieure 11, séparant deux gorges 18 ; le troisième vient quant à lui se positionner en regard du tronçon central 19 de la pièce 11. Deux pièces extérieures 12 sont ensuite rapportées pour enserrer les coudes de cannes 6, en regard de chaque pièce intérieure 11. Ces deux pièces extérieures 12 sont symétriques l'une par rapport à l'autre, avec en particulier leurs rainure latérale 26 et orifice 27 inversés. Pour cela, chacune des pièces extérieures 12 est positionnée de manière à recevoir une tige 32 s'étendant à partir du segment 2 en regard, au travers de son orifice traversant 27. Du côté de la rainure latérale 26, la pièce extérieure 12 vient reposer sur la pièce support 30 en porte-à-faux ; cette rainure latérale 26 vient en plus coopérer avec l'une des ailes du volet horizontal supérieur 31c de la clé de verrouillage 31. Une fois les pièces isolantes 11 et 12 assemblées en blocs 10, leurs gorges 18 et 25 forment ensemble des conduits diédriques dont chacun reçoit l'un des coudes de cannes 6. Ces conduits sont représentés schématiquement, en coupe horizontale, sur la figure 4. Sur cette figure 4, on retrouve une pièce intérieure 11 associée à deux pièces extérieures 12 ; on observe encore la répartition des gorges 18 et 25 formant les conduits et contenant les coudes de cannes 6. En l'occurrence, les gorges 18 de la pièce isolante intérieure 11 sont décalées par rapport aux gorges 25 des pièces isolantes 12 associées. Ainsi, les gorges d'une pièce isolante sont chacune obturées par la face en regard de l'autre pièce. Les conduits 18 et 25 en question ont une section supérieure à celle des coudes de cannes 6 associés. En l'occurrence, les conduits 18 et 25 ont une section transversale qui est adaptée pour autoriser le déplacement des coudes 6 lors de leur dilatation liée aux variations de températures auxquelles les cannes sont soumises (dans les phases d'augmentation et d'abaissement de température de la presse). Les sections horizontales et verticales des conduits 18 et 25 sont minimisées pour optimiser les caractéristiques d'isolation des blocs isolants 10, mais elles sont adaptées aux déplacements maximums possibles des coudes de cannes 6 entre la température ambiante et la température de service, pour ne pas entraver ces déplacements, sous peine de détérioration. Etant donné la configuration des cannes 3, les dilatations correspondantes sont susceptibles d'entraîner un déplacement plus important des parties verticales 8 des coudes de cannes 6 par rapport à leurs parties horizontales 7. De ce fait, les parties horizontales 18b, 25b des conduits 18, 25 présentent avantageusement une section circulaire ou quasi-circulaire dont le diamètre est très légèrement supérieur au diamètre des cannes 3 (par exemple 1 à 2 mm de plus) ; d'autre part, les parties verticales 18a et 25a des conduits 18 et 25 présentent une section allongée dont la largeur x est très légèrement supérieure au diamètre des cannes (par exemple 1 à 2 mm de plus), et dont la longueur X située dans l'axe des segments chauffants 2, est sensiblement supérieure au diamètre desdites cannes (par exemple 5 à 10 mm de plus). Le blocage des pièces extérieures 12 est finalisé par la fermeture d'un capot couvrant 33 ; ce capot 33 est muni d'une nervure interne longitudinale 34 venant se loger au sein de la rainure longitudinale 28 de ces pièces extérieures 12. De manière générale, on comprend bien que les blocs isolants 10 obtenus remplissent au mieux la zone d'interface 4 et confinent les coudes de cannes 6, assurant une étanchéité thermique particulièrement efficace. Ces blocs isolants 10 ont en plus l'intérêt de pouvoir être mis en place très simplement, sans manoeuvres complexes. Etant donné leur nature (matériau céramique), ces blocs isolants présentent une longue durée de vie et ont l'avantage de ne pas se déformer sous l'effet des hautes températures. Le plateau supérieur 35, représenté sur la figure 5, est lui aussi équipé de segments 2 munis de cannes chauffantes 3. Les cannes chauffantes 3 correspondantes ont ici une partie coudée 6 dont le tronçon vertical 8 s'étend vers le haut à partir du tronçon horizontal 7. La zone d'interface 4 de ce plateau supérieur 35 est isolée au moyen de blocs isolants 10, similaires à ceux décrits dessus en relation avec les figures 1 à 4. En l'occurrence, on retrouve les pièces intérieure 11 et extérieure 12 enserrant les coudes de cannes 6 au sein de conduits internes formés par leurs gorges 18 et 25. Pour limiter encore les déperditions thermiques de la zone d'interface 4 de ce plateau supérieur 35, les pièces intérieure 11 et extérieure 12 sont associées à une plaque isolante complémentaire supérieure 36. Les pièces intérieure 11 et extérieure 12, et aussi la plaque isolante complémentaire 36 en question, sont représentées plus en détail sur la figure 6. Sur cette figure 6, on retrouve les pièces intérieure 11 et extérieure 12, identiques à celles décrites précédemment en relation avec les figures 1 à 4. Leur montage nécessite uniquement de les positionner à l'envers, avec la partie horizontale 18b, 25b des gorges 18, 25 située en partie inférieure. Ces pièces intérieure 11 et extérieure 12 sont encore associées aux clés métalliques de verrouillage 31, décrites précédemment en relation avec la figure 1. Dans ce cas, ces clés de verrouillage 31, montées à l'envers avec le volet horizontal 31c orienté vers le bas, assurent le support des blocs 10 ; en particulier, le volet horizontal 31c d'une clé 31 constitue le support de la pièce intérieure 11 au niveau de son tronçon central 19, et de deux pièces extérieure 12 au niveau de leur encoche latérale 26 en regard. La plaque isolante complémentaire 36 est également réalisée en céramique moulée ; elle est posée sur la face horizontale des blocs 10 orientée maintenant vers le haut, constituée par la face horizontale 16 et 23 des pièces 11 et 12. Cette plaque isolante 36 est munie d'orifices 37 adaptés pour enserrer la partie du tronçon vertical 8 des coudes de cannes 6 débouchant des conduits verticaux 18a et 25a des blocs isolants 10. Ces orifices 37 ont en l'occurrence un diamètre correspondant, au jeu près, à celui des cannes 3 associées. En fait, chaque plaque isolante 36 est constituée de deux parties complémentaires 38, qui sont maintenues ensemble par des moyens de liaison en forme d'agrafes en U 39. Les bordures en regard de ces pièces complémentaires 38 sont munies de découpes trapézoïdales oblongues qui constituent ensemble les orifices 37. Les plaques isolantes 36 étant simplement posées sur les blocs 10, chacune d'elles va suivre au plus près les déplacements des cannes associées, provoqués par leur dilatation. En l'espèce, chacune des plaques 36 peut coulisser sur le bloc isolant 10 associé, cela en fonction du déplacement des cannes. Ainsi, les ouvertures supérieures allongées des parties verticales 18a, 25a des conduits 18, 25 sont obturées par les plaques isolantes 36, limitant ainsi les flux thermiques et optimisant l'isolation obtenue. Ici encore, comme pour le plateau inférieur, le caisson latéral dans lequel sont logés les coudes de cannes 6 avec leurs blocs isolants 10 et leurs connexions électriques, est fermé par un capot 33 dont la bordure supérieure comporte une nervure interne 34 coopérant avec la rainure horizontale 28 des parties extérieures 12 des blocs isolants 10. Les capots 33 qui obturent les caissons latéraux de la presse sont ici montés sur charnières et ils sont réalisés en matériau réfractaire pour compléter l'isolation | L'invention concerne un dispositif pour l'isolation thermique d'une zone latérale (4) d'un plateau métallique inférieur et/ou supérieur de presse chauffante muni d'une pluralité de segments (2) équipés de cannes chauffantes (3), ladite zone latérale (4) correspondant à une zone d'interface au sein de laquelle s'étendent les coudes (6) desdites cannes chauffantes (3) raccordés à leurs moyens d'alimentation électrique.Conformément à l'invention, ce dispositif d'isolation comprend au moins un bloc moulé (10) réalisé en matériau isolant (de préférence en matériau céramique), lequel bloc isolant (10) comporte au moins un conduit interne destiné chacun au logement de l'un desdits coudes (6) de cannes chauffantes (3). Le ou les conduits correspondants sont dimensionnés de façon à autoriser le déplacement desdits coudes (6) de cannes chauffantes (3) lors de leur dilatation liée aux variations de températures auxquelles lesdites cannes (3) sont soumises.Les blocs d'isolation (10) sont avantageusement constitués de deux pièces complémentaires, l'une intérieure (11) et l'autre extérieure (12), destinées à être assemblées entre elles pour enserrer au moins l'un desdits coudes de cannes (6). | 1.- Dispositif pour l'isolation thermique d'une zone latérale (4) d'un plateau métallique inférieur (1) et/ou supérieur (35) de presse chauffante munie d'une pluralité de segments (2) équipés de cannes chauffantes (3), ladite zone latérale (4) correspondant à une zone d'interface au sein de laquelle s'étendent les coudes (6) desdites cannes chauffantes (3) raccordés aux moyens d'alimentation électrique, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un bloc moulé (10) réalisé en matériau isolant, lequel bloc isolant (10) comporte au moins un conduit interne (18, 25) destiné chacun au logement de l'un desdits coudes (6) de cannes chauffantes (3), ledit ou lesdits conduits (18, 25) étant dimensionnés de façon à autoriser le déplacement desdits coudes (6) de cannes chauffantes (3) lors de leur dilatation liée aux variations de température auxquelles lesdites cannes sont soumises. 2.- Dispositif d'isolation selon la 1, caractérisé en ce que le ou les conduits (18, 25) comportent une partie verticale dont la section transversale est allongée, de façon à autoriser le déplacement des coudes (6) de cannes chauffantes (3) lors de leur dilatation. 3.- Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou les conduits (18, 25) de réception des coudes (6) de cannes chauffantes (3) ont chacun une forme générale diédrique dont l'angle est adapté pour épouser au mieux celui du coude de canne (6) associé, ledit conduit (18, 25) étant composé d'une partie (18a, 25a) verticale ou sensiblement verticale et d'une partie (18b, 25b) horizontale ou sensiblement horizontale destinées respectivement à recevoir le tronçon vertical (8) et le tronçon horizontal (7) dudit coude de canne (6) associé. 4.- Dispositif d'isolation selon la 3, caractérisé en ce que la partie verticale (18a, 25a) des conduits (18, 25) présente une section transversale allongée dont le grand axe X a une longueur sensiblement supérieure au diamètre de la canne chauffante (3) associée, la partie horizontale (18b, 25b) desdits conduits (18, 25) présentant une section circulaire ou quasi-circulaire dont le diamètre est uniquement très légèrement supérieur à celui desdites cannes (3). 5.- Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le ou les blocs d'isolation (10) sont chacun constitués de deux pièces complémentaires (11, 12) destinées à être assemblées pour enserrer au moins l'un des coudes (6) des cannes chauffantes (3), une première pièce (11) dite intérieure étant destinée à venir se loger dans l'espace s'étendant entre ledit ou lesdits coudes de canne (6) associés et le côté en regard du ou des segments depresse (2), et une seconde pièce (12) dite extérieure étant destinée à venir se positionner de l'autre côté dudit ou desdits coudes (6), les faces en regard des deux pièces (11, 12) étant munies de gorges complémentaires pour former le ou les conduits (18, 25) de réception du ou des coudes (6) de cannes chauffantes (3). 6.- Dispositif d'isolation selon la 5, caractérisé en ce que la pièce externe (12) est munie d'un orifice horizontal traversant (27), destiné à recevoir une tige saillante de positionnement (32) équipant le segment de presse (2) associé. 7.- Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que la pièce extérieure (12) est munie, sur l'une au moins de ses faces de côté (20), d'une rainure longitudinale (26) destinée à recevoir un organe de maintien complémentaire (31), en forme de clé rapportée, apte à coopérer avec le plateau (1, 35) associé. 8.- Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la pièce extérieure (12) est munie, sur sa face arrière externe (22), d'une rainure longitudinale (28) destinée à recevoir une nervure complémentaire aménagée sur la face interne d'un capot (33) destiné à venir en regard pour fermer la zone d'interface (4). 9.- Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le bloc isolant (10) comporte encore une plaque complémentaire (36) en matériau isolant, destinée à reposer sur l'une des faces (16, 23) des pièces extérieure (12) et/ou intérieure (11) au niveau de laquelle fait saillie la partie verticale (8) du ou des coudes de cannes (6), laquelle plaque complémentaire (36) est munie d'au moins un orifice (37) au travers duquel s'étend ladite partie verticale dudit ou desdits coudes de cannes (6), le diamètre desdits orifices traversants (37) correspondant, au jeu près, à celui dudit ou desdits coudes (6), et laquelle plaque complémentaire (36) est apte à coulisser sur ladite face (16, 23) en regard desdites pièces externe (12) et/ou interne (11), lors du déplacement desdits coudes de cannes (6). 10.- Dispositif d'isolation selon la 9, caractérisé en ce que la plaque isolante complémentaire (36) est composée de deux parties (38) aptes à s'emboîter l'une dans l'autre de sorte à venir enserrer convenablement un ou plusieurs tronçons de coudes (6) de cannes chauffantes (3), lesdites parties complémentaires (38) étant maintenus ensemble par des moyens de liaison (39). 11.- Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le ou les blocs d'isolation (10) ont une forme généraleparallélépipédique dont l'encombrement correspond à celui de l'espace de la zone d'interface (4) de la presse chauffante. 12.- Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le ou les blocs d'isolation (10) sont réalisés en un matériau céramique. 13.- Presse chauffante comportant deux plateaux, l'un inférieur (1) et l'autre supérieur (35), dont les surfaces en regard sont équipées chacune d'une pluralité de segments chauffants (2) juxtaposés, lesquels segments (2) intègrent des cannes chauffantes (3) raccordées chacune à des moyens d'alimentation électrique par le biais de parties coudées (6) s'étendant au sein d'une zone d'interface latérale (4), ladite zone d'interface (4) étant isolée thermiquement au moyen de dispositifs d'isolation (10) selon l'une quelconque des 1 à 12. | B | B21 | B21D | B21D 24,B21D 37 | B21D 24/00,B21D 37/16 |
FR2900069 | A1 | HABILLAGE ET PROJECTEUR DE PRODUIT DE REVETEMENT EQUIPE D'UN TEL HABILLAGE | 20,071,026 | L'invention a trait à un habillage pour un projecteur de produit de revêtement ainsi qu'à un projecteur équipé d'un tel habillage. Il est connu de réaliser un projecteur de produit de revêtement avec un corps coudé, ce qui permet d'orienter le nuage de produit de revêtement selon une direction inclinée par rapport à un plan de montage du projecteur sur un support, tel que le bras d'un robot ou d'un réciprocateur. On sait que le produit de revêtement projeté ne se dépose pas en totalité sur l'objet à revêtir mais qu'une partie du nuage de produit de revêtement, parfois dénommée overspray , peut venir se déposer sur le corps du projecteur. Or, ce corps comprend des vannes et d'autres dispositifs de régulation accessibles de l'extérieur et qui doivent être protégés contre ces dépôts et salissures. Lorsque le corps du projecteur est démontable, il est possible de mettre en place un manchon de protection sur une partie rectiligne de ce corps avant d'assembler à cette partie rectiligne un coude d'orientation d'une partie terminale du projecteur. Lorsqu'il convient d'ôter le manchon de protection, notamment pour une opération de maintenance sur les dispositifs de régulation, il est nécessaire de démonter le coude du corps du projecteur, ce qui est parfois long et délicat. Avec les projecteurs dont le corps coudé est monobloc, il se pose un problème de mise en place de l'habillage de protection du fait de la présence du coude. En effet, les capots rigides ne peuvent pas être enfilés sur le corps car ils se coincent au niveau du coude, sauf à avoir un diamètre intérieur très important augmentant sensiblement l'encombrement du projecteur. Pour pallier ces inconvénients, on a ou envisager de monter un habillage en matériau souple, parfois dénommé chaussette sur le corps coudé du projecteur. Un tel habillage souple est inesthétique et présente, après sa mise en place, des irrégularités dans lesquelles peuvent s'accumuler des salissures et des traces de solvant potentiellement néfastes à la qualité du revêtement. En outre, la fixation d'une telle chaussette sur le support du projecteur s'avère en général problématique. Selon une autre approche, on pourrait envisager de constituer un habillage par deux demi-coques fixées autour du corps du projecteur. Dans ce cas, il existerait deux zones de jointure entre ces demi-coques, ces zones de jointure n'étant en pratique pas étanches, de sorte que du produit de revêtement pourrait pénétrer jusque sur les vannes du corps du projecteur, sans être détecté par l'opérateur. Ceci conduirait à la création de dépôts secs pouvant perturber le fonctionnement des vannes et autres éléments de régulation. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un habillage qui peut être aisément monté sur un projecteur de produit de revêtement dont le corps est coudé et monobloc et qui protège efficacement ce corps contre les salissures. A cet effet, l'invention concerne un habillage pour un projecteur de produit de revêtement qui comprend un corps pourvu d'un coude et d'au moins une portion rectiligne, cet habillage étant caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux segments annulaires aptes à coulisser l'un dans l'autre et formant une structure télescopique qui, en configuration compacte, est apte à être glissée autour du coude et qui, en configuration déployée, est apte à recouvrir la portion rectiligne du corps du projecteur. Grâce à l'invention, l'habillage peut prendre deux configurations, respectivement compacte et déployée, qui permettent, d'une part, sa mise en place sur un projecteur 3 dont le corps est coudé et, d'autre part, une protection efficace contre les salissures de la portion rectiligne du corps de projecteur. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de 5 l'invention, un tel habillage peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Les segments sont pourvus de butée de limitation du déploiement de la structure télescopique. - Il est prévu des moyens de retenue des segments 10 en configuration compacte de la structure télescopique. En particulier, au moins un segment peut être équipé d'un filetage et/ou d'un taraudage de montage sur un segment adjacent dans la configuration compacte de la structure télescopique. 15 -La longueur axiale des segments est croissante avec leur diamètre ou est égale entre deux segments de diamètres croissants. L'invention concerne également un projecteur de produit de revêtement qui comprend un corps pourvu d'un 20 coude et d'une portion rectiligne s'étendant à partir de ce corps, cette portion pouvant être montée sur un support. Ce projecteur est caractérisé en ce qu'il est équipé d'un habillage tel que mentionné ci-dessus, cet habillage étant disposé autour de la portion rectiligne précitée. 25 Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel projecteur peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Le segment annulaire de plus petit diamètre de l'habillage est pourvu d'un relief apte à coopérer avec une 30 butée ménagée sur l'extérieur du corps du projecteur, afin de limiter un déplacement de ce segment, du coude vers une zone de la portion rectiligne opposée à ce coude. 4 - Le segment annulaire de plus grand diamètre de l'habillage est pourvu de moyens de fixation sur un organe de montage ou sur le support. - Lorsque le relief du segment de plus petit diamètre est en butée sur l'extérieur du corps et lorsque le segment de plus grand diamètre est fixé sur l'organe de montage ou sur le support, la structure télescopique est en tension selon une direction parallèle à la direction de déploiement de cette structure. Dans ce cas, les bords des segments qui sont en contacts les uns avec les autres sont en appui surfacique. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à =_a lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un habillage et d'un projecteur conformes à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et fait en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe axiale d'un habillage conforme à l'invention en configuration compacte ; - la figure 2 est une coupe analogue à la figure 1, alors que l'habillage est en configuration déployée ; - la figure 3 est une représentation schématique d'un projecteur conforme à l'invention en cours d'équipement avec l'habillage des figures 1 et 2 ; et - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 lorsque l'habillage est installé sur le projecteur. L'habillage représenté seul sur les figures 1 et 2 est formé de trois segments annulaires 11, 12 et 13 centrés sur un axe géométrique commun XI et réalisés en matériau plastique électriquement isolant, par exemple en POM C (polyoxymethylène) ou en PETP (polyethylèneterephtalate). Les segments 11, 12 et 13 forment ensemble une structure télescopique qui constitue l'habillage 1 et qui peut passer de la configuration compacte de la figure 1 à la configuration déployée de la figure 2 par coulissement relatif des segments ll, 12 et 13 le long de l'axe X1. Le segment 11 constitue l'élément interne de cette structure télescopique, alors que le segment 12 en constitue un élément intermédiaire et que le segment 13 en constitue l'élément externe. On appelle bord avant de chacun des éléments 11 à 13 le bord de cet élément orienté vers la gauche sur les figures. Les bords avant des segments 11 à 13 sont destinés à être tournés vers l'avant d'un projecteur sur lequel est monté l'habillage 1. On appelle bord arrière le bord de chacun des segments 11 à 13 tourné vers la droite sur les figures et destiné à être tourné vers l'arrière d'un projecteur. Le bord avant 111 du segment 11 est tronconique et convergent en direction de l'axe X1 en s'éloignant de la portion centrale 112 du segment 11. Le bord arrière 113 du segment 11 est. également tronconique mais divergent par rapport à l'axe X1 en s'éloignant de la portion 112. De la même façon, les bords avant 121 et 131 des segments 12 et 13 sont convergents en direction de l'axe X-X1 lorsqu'ils s'éloignent des portions médianes 122 et 132 de ces segments, alors que le bord arrière 123 est divergent par rapport à cet axe à partir de la portion 122. Le segment 12 est équipé, sur l'extérieur de son bord 123, d'un filet 124 qui peut venir en prise sur un tour avec un taraudage 136 ménagé sur la face interne d'une bague 137 installée à l'intérieur du segment 13, au voisinage de son bord 133. Il est ainsi possible de visser le filet 124 sur le taraudage 136, ce qui permet de maintenir la position relative des segments 12 et 13 dans la configuration de la figure 1. Par ailleurs, le bord 123 est pourvu d'un jonc interne 125 contre lequel peut venir en appui le bord 113 lorsque l'habillage 1 est dans la configuration compacte de la 6 figure 1. Le segment 11 ne peut pas sortir du segment 12 par un déplacement vers la gauche de la figure 1 car son bord 113 vient en butée contre le bord 121 du segment 12. Selon une variante non représentée de l'invention, une immobilisation par vissage peut être prévue, dans la configuration compacte de la figure 1, entre les segments 11 et 12. D'autres moyens de retenue de l'habillage 1 en configuration compacte peuvent être envisagés, par exemple des moyens de clipsage ou la mise en place d'une bague de maintien rapportée après assemblage. On note respectivement L11, L12 et L13 la longueur axiale des segments 11, 12 et 13. Ces longueurs sont croissantes avec le diamètre des segments. En d'autres termes, la longueur L13 est supérieure ou égale à la longueur L12r elle-même supérieure ou égale à la longueur L11. Ainsi, la longueur L13 définit l'encombrement axial de l'habillage 1 dans la configuration de la figure 1. Par un dévissage des segments 11, 12 et 13 les uns par rapport aux autres, et par une expansion axiale selon une direction parallèle à l'axe X1r l'habillage est amené dans la configuration de la figure 2 où il forme un manchon circulaire étanche, dans la mesure où les bords 121 et 131 sont en appui surfacique sur les bords 113 et 123. L'appui des bords 113, 121, 123 et 131 les uns sur les autres forme une butée au déploiement de l'habillage 1. Un projecteur 2 conforme à l'invention est représenté aux figures 3 et 4. Ce projecteur comprend un corps 21 dans lequel circulent des conduits 22, 23 d'alimentation en produit de revêtement et en air d'un bol de pulvérisation 24 entraîné en rotation autour d'un axe X29 par une turbine 25, par exemple une turbine à palier à air. 7 Un câble 26 d'alimentation en haute tension du bol 24 circule également dans le corps 21, entre une unité haute tension 27 et la turbine 25. Ce corps 21 comprend des portions rectilignes 211 et 212 reliées par un coude 213 à environ 45 . On note X211 un axe longitudinal central de la portion 211. On note X212 un axe longitudinal central de la portion 212. Les axes X212 et X24 sont confondus lorsque le bol 24 est: monté sur le projecteur 2. Grâce au coude 213, les axes X211 et X212 définissent entre eux un angle a de l'ordre de 45 . Le corps 211 est monobloc. En d'autres termes, les portions 211, 212 et 213 ne peuvent pas être séparées l'une de l'autre. Dans sa portion 211, le corps 21 est équipé de plusieurs vannes 28 permettant de contrôler l'écoulement de fluide dans les conduits 22 et 23 ainsi que dans d'autres conduits non représentés. L'unité haute tension 27 est reçue dans la portion 211. Le corps 21 est monté sur un support 3, tel que l'extrémité du bras d'un robot multi-axes ou d'un réciprocateur, au moyen d'un écrou 4 pourvu d'un épaulement interne 41 venant en appui contre un épaulement externe 214 de la portion 211, l'écrou 4 étant vissé sur un filetage externe 31 du support 3. Pour protéger la portion 211 contre les salissures, notamment les vannes 28 montées dans cette portion, l'habillage 1 est glissé, dans la configurac~.ion compacte de la figure 1, autour du corps 1, dans le sens de la flèche F1r c'est-à-dire depuis la zone avant 2A du projecteur 2 où se trouve le bol 24 vers la zone arrière 2B de ce projecteur par laquelle il est en contact avec le support 3. 8 La configuration compacte de l'habillage 1 lui permet donc de passer le coude 213 depuis la zone avant 2A pour aller vers la portion 211. En particulier, la longueur axiale maximale L13 de l'habillage 1 est compatible avec le passage de l'habillage 1 autour du coude 213. Lorsque l'habillage 1 a dépassé le coude 213, le bord 111 du segment 11 vient en butée contre une collerette 215 ménagée sur le pourtour du corps 11, dans la zone de jonction entre la portion 211 et le coude 213. L'appui du bord 111 sur la collerette 211 limite la progression du segment 11 vers le support 3, dans le sens de la flèche F2 à la figure 3, c'est-à-dire en direction de la zone arrière 2B du projecteur qui jouxte le support 3. Les segments 11, 12 et 13 sont alors déverrouillés les uns par rapport aux autres, en les faisant tourner autour de l'axe X1, alors confondu avec l'axe X211, pour dégager les moyens de retenue en configuration compacte de la structure télescopique. Il est alors possible de pousser le segment 13 en 20 direction du support 3 jusqu'à coiffer, avec le bord 133, l'écrou 41. Le taraudage 136 est prévu pour venir en prise avec un filetage externe 42 de l'écrou 4, ce qui permet de solidariser le segment 13 avec l'écrou 41. 25 En variante, le taraudage 136 du segment 13 peut être vissé non pas sur l'écrou 4 mais directement sur le support 3. Selon une autre variante, d'autres moyens de fixation du segment 13 sur l'écrou 4 ou sur le support 3 peuvent 30 être prévus, notamment des moyens de clipsage associés à des moyens d'étanchéité, ou une grenouillère. Les longueurs L11, L12 et L13 des segments 11, 12 et 13 sont choisies, par rapport à la géométrie du corps 21, de telle sorte que, lorsque le segment 13 est complètement vissé sur l'écrou 4, et alors que le bord 111 est en appui sur la collerette 215, les bords 113 et 121, d'une part, et les bords 123 et 131 d'autre part, sont en appui surfacique les uns contre les autres grâce à la tension T obtenue entre les bords 111 et 133. Cette tension T permet d'assurer un contact étanche entre le bord 111 et la collerette 215, aux interfaces des segments 11 et 12 d'une part, 12 et 13, d'autre part, et au niveau de la zone arrière 2B. Ainsi, une fois en place autour de la portion 211, l'habillage 1 isole complètement cette portion de l'extérieur et évite les risques de pollution de cette portion. L'habillage 1 constitue donc une protection efficace de la portion 211 et, notamment, des vannes 28 lorsqu'il est dans la configuration de la figure 4. L'invention a été représentée avec un habillage formé de trois segments. Toutefois, cet habillage pourrait n'être constitué que de deux segments ou, au contraire, de plus de trois segments. Le nombre et la longueur axiale des segments sont déterminés en fonction de géométrie du corps 1, tout particulièrement de son coude 213 et de sa partie 211. L'invention a été représentée avec des segments dont la longueur axiale L11r L12 ou L13 est égale ou croissante avec leur diamètre. Elle pourrait être mise en oeuvre avec des segments dont la longueur décroît avec le diamètre des segments, avec des segments ayant tous la même longueur ou avec des segments de longueurs diverses. Dans tous les cas, la longueur du segment le plus long doit être compatible avec le passage du coude. Toutefois, le fait que le segment 11 est le plus court est avantageux car c'est ce segment qui passe au plus prêt du coude 213 lors de la mise en place de l'habillage 1. 10 Le fait que les segments 11 et 13 sont réalisés en matériau isolant, alors que le projecteur 2 est de type électrostatique, permet que l'habillage 1 ne risque pas d'être à un potentiel électrique tel qu'il attire les particules de produit projeté. L'invention a été représentée avec un projecteur à bol rotatif. Elle s'applique également avec un projecteur à buse. L'invention est applicable avec des projecteurs électrostatiques et non électrostatiques, le produit de revêtement projeté pouvant être liquide ou pulvérulent | Cet habillage (1) est destiné à un projecteur (2) de produit de revêtement comprenant un corps (21) pourvu d'un coude (213) et d'au moins une portion rectiligne (211). L'habillage comprend au moins deux segments annulaires (11-13) aptes à coulisser l'un dans l'autre et formant une structure télescopique qui, en configuration compacte, peut être engagée (F1) autour du projecteur et à glisser autour du coude (213) et qui, en configuration déployée, peut entourer la portion rectiligne (211) du corps (21) du projecteur (2) et la protéger des salissures. | 1. Habillage (1) pour un projecteur (2) de produit de revêtement comprenant un corps (21) pourvu d'un coude (213) et d'au moins une portion rectiligne (211), caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux segments annulaires (11-13) aptes à coulisser l'un dans l'autre et formant une structure télescopique qui, en configuration compacte (figures 1, 3), est apte à être engagée (F1) autour du projecteur et à glisser autour du coude (213) et qui, en configuration déployée (figures 2, 4), est apte à recouvrir la portion rectiligne (211) du corps (21) du projecteur (2). 2. Habillage selon la 1, caractérisé en ce que les segments (11-13) sont pourvus de butées (113, 121, 123, 131) de limitation du déploiement de la structure télescopique. 3. Habillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (113, 124, 125, 126) de retenue des segments (11-13) en configuration compacte de la structure télescopique. 4. Habillage selon la 3, caractérisé en ce qu'au moins un segment (12, 13) est équipé d'un filetage (124) et/ou d'un taraudage (136) de montage sur un segment adjacent dans la configuration compacte de la structure télescopique. 5. Habillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la longueur axiale (L11, L12, L13) des segments (11-13) est croissante avec le diamètre des segments ou égales entre deux segments de diamètres croissants. 6. Projecteur de produit de revêtementu (2) comprenant un corps (21) pourvu d'un coude (213) et d'une portion rectiligne (211) s'étendant à partir de ce corps et apte àêtre montée sur un support (3), caractérisé en ce qu'il est équipé d'un habillage (1) selon l'une des précédentes disposé autour de la portion rectiligne (211) 7. Projecteur selon la 6, caractérisé en ce que le segment annulaire (11) de plus petit diamètre de l'habillage (1) est pourvu d'un relief (111) apte à coopérer avec une butée (215) ménagée sur l'extérieur du corps pour limiter un déplacement (F2) de ce segment du coude vers une zone (2B) de la portion rectiligne opposée à IO ce coude (213). 8. Projecteur selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le segment annulaire (13) de plus grand diamètre de l'habillage (1) est pourvu de moyens (136) de fixation sur un organe de montage (4) ou sur le 15 support (3). 9. Projecteur selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que, lorsque le relief (111) du segment (11) de plus petit diamètre est en butée (en 215) sur l'extérieur du corps et lorsque le segment (13) de plus 20 grand diamètre est fixé (en 136) sur l'organe de montage (4) ou sur le support (3), la structure télescopique est en tension (T) selon une direction parallèle à la direction (X1, X211) de déploiement de la structure télescopique. 10. Projecteur selon l'une des 7 et 8, 25 caractérisé en ce que, lorsque le relief (111) du segment (11) de plus petit diamètre est en butée (en 215) sur l'extérieur du corps et lorsque le segment (13) de plus grand diamètre est fixé (en 136) sur l'organe de montage (4) ou sur le support (3), les bords (113, 121, 123, 131) 30 des segments (11-13) en contact sont en appui surfacique les uns sur les autres. | B | B05 | B05B | B05B 1,B05B 15 | B05B 1/28,B05B 15/50 |
FR2897250 | A1 | SURFACE DE CUISSON FACILE A NETTOYER ET ARTICLE ELECTROMENAGER COMPORTANT UNE TELLE SURFACE | 20,070,817 | B.07872 La présente invention concerne le domaine des articles destinés à la préparation et à la cuisson des aliments et plus particulièrement la surface de cuisson de ces articles en contact avec les aliments à traiter. 10 Depuis de nombreuses années, des efforts importants ont été développés afin de faciliter la préparation quotidienne des repas. Parmi les progrès notables, les revêtements à base de polymères fluorocarbonés en tant que revêtement anti-adhésif dans les ustensiles de cuisine se sont rapidement développés depuis la fin des années 1950. De tels revêtements sont mondialement connus 15 depuis que le procédé présenté dans le brevet FR 1120749.a permis une fixation sûre de tels revêtements sur des métaux divers, tel l'aluminium. Toutefois, de tels revêtements restent fragiles et résistent mal à la rayure. Ainsi, des astuces ont été développées afin de renforcer mécaniquement la 20 couche sur son support. De nombreux brevets de perfectionnement décrivent des méthodes et moyens permettant d'accroître la résistance aux rayures de tels revêtements, en agissant sur le revêtement et/ou sur le substrat. Malgré tout, de tels revêtements restent sensibles à l'usage répété de matériaux métalliques aiguisés ou pointus, tels des couteaux ou fourchettes. 25 Parallèlement, des développements ont été menés sur des surfaces résistantes mécaniquement dont on a essayé d'améliorer la facilité de nettoyage. Des dépôts métalliques, tels le chromage sur inox, les quasi-cristaux, ou non métalliques (silicates,...) sont ainsi apparus. Les résultats restent toutefois 30 décevants, notamment en comparaison avec les revêtements de type PTFE. On connaît également, par le document FR 2 848 797, une surface de cuisson composée en majorité de zirconium métallique, surface qui possède une très 15 bonne dureté, dès lors que la couche est nitrurée ou carburée, présentant des facilités de nettoyage satisfaisantes mais sans atteindre la facilité de nettoyage des couches de type PTFE. La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités de l'art antérieur, en proposant une surface de cuisson aux caractéristiques améliorées de facilité de nettoyage, présentant durablement une réduction de l'adhérence des aliments lors de la cuisson, ainsi qu'après cuisson, lors du nettoyage, de résistance à la corrosion, 1:out en présentant une bonne tenue mécanique, et notamment une dureté élevée. La présente invention est atteinte par une surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson, caractérisée en ce que cette surface de cuisson est un dépôt contenant au moins 30 % de niobium. Les teneurs indiquées sont des teneurs en poids. Le niobium est notamment connu pour son potentiel élevé de durcissement, son point de fusion élevé, ainsi que sa bonne résistance aux agents chimiques. Il est essentiellement utilisé dans l'élaboration des aciers, en particulier sous forme de carbure, ainsi que dans le domaine médical, le niobium étant considéré comme élément biocompatible. D'une manière surprenante, il a été constaté, au cours d'essais, que des dépôts contenant une teneur significative de niobium, voire même une surface en niobium pur, présentaient également des propriétés de facilité de nettoyage lorsque de telles surfaces étaient utilisées en tant que surface de cuisson et que des denrées alimentaires restaient accrochées à la surface, par exemple après une calcination des produits mis à cuire. Cette facilité de nettoyage peut être exprimée par la possibilité d'enlever facilement des éléments carbonisés sur la surface de cuisson. Avantageusement, le dépôt contient du zirconium ou du titane, dans une teneur inférieure à 70 %. L'utilisation de zirconium ou de titane permet d'obtenir des teintes de revêtement très variées qu'il n'est pas possible d'obtenir uniquement avec le niobium. Il est alors possible de définir une couleur de revêtement permettant d'identifier clairement, pour l'utilisateur, que le revêtement utilisé est spécifique et correspond à un revêtement "facile à nettoyer". On peut même envisager différentes teintes pour différentes utilisations (oeufs, poissons, viande,...), afin que les utilisateurs identifient facilement la bonne surface de cuisson pour faire cuire un type d'aliment donné. Par ailleurs, l'utilisation du zirconium ou du titane permet de conserver les caractéristiques de facilité de nettoyage et de dureté, et ceci même pour des 10 proportions élevées de ces éléments. L'élaboration de la surface de cuisson consiste en un dépôt physique en phase vapeur des constituants sur un substrat, à partir d'une ou plusieurs cible(s) massive(s). D'une manière générale, toutes les techniques de dépôt physique en phase vapeur peuvent être utilisées. Les épaisseurs des dépôts sont 15 comprises entre 2 et 10 m. Cette mise en oeuvre présente l'avantage d'utiliser peu de matière et de pouvoir ajuster une faible épaisseur de matériau sur le substrat en vue de réaliser la surface de cuisson. Cette technique de dépôt permet, par ailleurs, d'obtenir des dépôts en forte cohésion avec le substrat sur lequel ils sont déposés. Les 20 risques de décollement du dépôt au cours de l'utilisation sont ainsi minimisés. Avantageusement, l'élaboration comporte une étape de carburation et/ou de nitruration d'au moins l'un des constituants. Une telle étape peut être réalisée avant le dépôt, les constituants étant préalablement carburés ou nitrurés, ou pendant le dépôt, par introduction, dans l'enceinte de dépôt, de gaz réactifs. 25 De telles étapes permettent d'augmenter considérablement la dureté de la surface de cuisson, tout en apportant de la diversité dans les teintes obtenues, essentiellement en jouant sur la stoechiométrie du nitrure, du carbure ou du carbonitrure de zirconium ou de titane, les carbonitrures étant connus pour leur dureté élevée. Dans un mode spécifique d'élaboration, une première étape de nitruration sera réalisée avant une étape ultérieure de carburation ou de carbonitruration en surface, ladite étape de nitruration permettant une bonne adhérence de la couche de carbure ou de carbonitrure. Il est en effet connu par ailleurs, qu'il est très difficile de faire adhérer une couche de carbure ou de carbonitrure de certains composés utilisés sur un substrat de type aluminium ou inox sans couche intermédiaire. Par ailleurs, la vitesse de dépôt d'une couche de carbure est nettement supérieure à la vitesse de dépôt d'une couche de nitrure. De tels composés allient les propriétés de facilité de nettoyage au potentiel élevé de durcissement, de coloration et de résistance à la corrosion des couches de nitrure, carbure et carbonitrure de zirconium, titane et niobium. Les duretés obtenues peuvent aller jusqu'à 2400 Vickers pour un carbure ou nitrure de zirconium. Avantageusement, une couche de dépôt métallique des différents constituants est réalisée avant la phase de carburation et/ou de nitruration. Une telle séquence permet d'améliorer la résistance à la corrosion et procure une meilleure adhérence de la couche qu'un dépôt direct de carbure, nitrure ou carbonitrure des composants. De plus, le dépôt d'une couche métallique est plus rapide que le dépôt de cette 20 même couche avec un gaz réactif, ce qui permet une plus grande vitesse de dépôt au global. Selon un mode préféré d'élaboration, le dépôt est réalisé à partir d'une cible obtenue par assemblage sur un substrat conducteur d'une ou plusieurs tôle(s) ou plaque(s) de matériau ayant la composition recherchée. On parlera alors de 25 cible monobloc ou mosaïque Les tôles ou plaques sont préférentiellement obtenues par laminage. D'autres techniques peuvent toutefois être utilisées dans le cadre de l'invention : frittage de poudre, projection thermique de poudre, ou bien encore issues de coulée. Ces cibles constituent donc la source des matériaux qui seront déposés sur la 30 surface de cuisson. Le substrat peut être cornposé d'une ou plusieurs tôle(s) métallique(s) des matériaux suivants : aluminium, inox, fonte, acier, cuivre. D'autres avantages issus des essais apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, en relation avec plusieurs exemples d'illustration de la présente invention donnés à titre d'exemple non limitatif. Les différents exemples de réalisation de l'invention concernent un dépôt, sur un substrat inox, par PVD, d'un composé comportant de manière significative du niobium. Tous les substrats utilisés sont préparés de façon analogue, en subissant un émerisage et/ou un polissage mécanique, éventuellement suivi d'une préparation mécanique de type grenaillage ou microbillage, puis d'un nettoyage ionique. Les différents dépôts présentés sont les suivants : Cl : carbure de niobium C2 : nitrure de niobium C3 : zirconium (50 %) et niobium (50 %). Après le dépôt des constituants, la couche a subi une nitruration. Le système d'évaluation de la facilité de nettoyage permet de quantifier les capacités d'une surface de cuisson à retrouver son aspect d'origine après usage. Ce système d'évaluation comprend les étapes suivantes : - la surface est localement recouverte d'un mélange alimentaire de composition connue, - ce mélange est carbonisé dans un four dans des conditions définies, par exemple 210 C 1pendant 20 minutes, - après refroidissement, la surface est mise à tremper pendant un temps contrôlé dans un mélange d'eau et de détergent, - un tampon abrasif est ensuite appliqué sous une contrainte définie à l'aide d'un appareil à abraser (plynomètre) sur la surface souillée dans un mouvement de va-et-vient pendant un nombre donné de cycles, - le pourcentage de la surface correctement nettoyée est noté et caractérise la facilité de nettoyage de la surface de cuisson. Les essais menés sur différents types de surface permettent ainsi d'évaluer comparativement la qualité des surfaces quant à leur facilité de nettoyage. Bien entendu, les essais sont réalisés en respectant les mêmes paramètres pour chaque étape du système d'évaluation : même mélange alimentaire, même surface d'application du mélange alimentaire, même température de carbonisation,... 10 Le tableau comparatif suivant montre les résultats obtenus sur trois surfaces de cuisson différentes, à savoir un inox poli, un quasi-cristaux, et l'alliage cobalt / zirconium selon l'un des eutectiques cités, déposé sur inox, nitruré puis carbonitruré, tel que précédemment décrit, après polissage, dans un test 15 sévère avec une composition alimentaire à base de lait et de riz réputée comme difficile à nettoyer une fois carbonisée. Un tel test permet ainsi de bien mettre en évidence les différences entre la qualité de nettoyage des surfaces. Inox poli Quasi- Cl C2 C3 cristaux Quantité de résidu 50 % 60 % 100 % 100 % 95 0/0 carbonisé enlevée Le tableau fait ressortir les excellentes propriétés des couches Cl, C2 et C3 20 déposé sur inox, et notamment les résultats comparés à d'autres surfaces de cuisson. D'autres tests conduits sur une base aluminium montrent des résultats analogues. II est à noter que le nombre de cycles d'abrasion sur le plynomètre a été fixé à 25 18. Ce nombre réduit de cycles met bien en évidence la qualité de facilité de nettoyage de la surface selon l'invention puisqu'il ne reste plus que 5 % de la surface souillée après 18 mouvements de va-et-vient du tampon abrasif. Des essais répétitifs après nettoyage complet de la surface montrent que la 30 facilité de nettoyage de l'alliage présenté n'est pas altérée.5 La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation mentionnés. On peut en effet modifier dans une large mesure la quantité de zirconium présente dans la surface de cuisson, certes en diminuant légèrement la dureté, mais en permettant d'accentuer et de proposer des teintes de revêtement plus diversifiées. De même, en faisant varier le taux de nitruration, il est possible d'obtenir des teintes différentes de l'aspect métallique présenté par l'inox. Des tons jaune, ocre, ambré, anthracite, gris fumé, violet, bleu,... peuvent ainsi être obtenus. Cette phase de coloration par nitruration peut aussi être réalisée après la phase de dépôt PVD. Par' exemple, la pièce, avec son dépôt peut être post traitée dans un four, sous atmosphère d'azote, avec éventuellement ajout d'oxygène. L'élément d'addition au niobium peut aussi être du titane de façon à lui donner une coloration différente de celle de l'inox | La présente invention est relative à une surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson, caractérisée en ce que cette surface de cuisson est un dépôt contenant au moins 30 % de niobium. Avantageusement, le dépôt contient du zirconium ou du titane, dans une teneur inférieure à 70 %. | 1. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de 5 cuisson, caractérisée en ce que cette surface de cuisson est un dépôt contenant au moins 30 % de niobium. 2. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson selon la précédente, caractérisée en ce que le dépôt contient du zirconium ou du titane, dans une teneur inférieure à 70 %. 10 3. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson selon l'une des précédentes, dont l'élaboration consiste en un dépôt physique en phase vapeur des constituants sur un substrat, à partir d'une ou plusieurs cible(s) massive(s). 4. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de 15 cuisson selon la précédente, dont l'élaboration est caractérisée par une étape de carburation et/ou de nitruration d'au moins l'un des constituants, avant ou pendant leur dépôt. 5. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 20 qu'une couche de dépôt métallique des différents constituants est réalisée avant la phase de carburation et/ou de nitruration. 6. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur du dépôt réalisé est comprise entre 2 et 10 m. 25 7. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson selon la précédente, caractérisée en ce que le dépôt est réalisé à partir d'une cible obtenue par assemblage sur un substrat conducteur d'une ou plusieurs tôle(s) ou plaque(s) de matériau ayant la composition recherchée, lesdites tôles ou plaques étant obtenues soit par 30 laminage, soit par frittage de poudre ou projection thermique de poudre, soit 8issues de coulée. 8. Surface de cuisson d'aliments pour ustensile de cuisine ou appareil de cuisson selon la 3, caractérisée en ce que le substrat est composé d'une ou plusieurs tôle(s) métallique(s) des matériaux suivants : 5 aluminium, inox, fonte, acier, cuivre. 9 | A | A47 | A47J | A47J 36 | A47J 36/02 |
FR2897541 | A1 | GONFLABLE ECLAIRE PAR UNE SOURCE LUMINEUSE INDEPENDANTE RECHARGEABLE LOGEE DANS UN TUNNEL A PRESSION EXTERIEURE EN MATIERE SOUPLE ET TRANSPARENTE DONT LA LUMIERE EST DIRIGEE A DISTANCE | 20,070,824 | Page 1 4 La présente invention concerne un nouveau type de gonflable éclairé utilisable comme jouet ou en décoration. Ce nouveau type de gonflable éclairé perfectionne le gonflable à tunnel selon le Brevet FR 2846247. Il comble les problèmes liés au maintien d'une source lumineuse S dans le ballon, qui sont apparues lors de l'utilisation d'un prototype fabriqué selon le Brevet FR 2846247 Il est caractérisé par le fait, qu'il comporte un ou plusieurs tunnel(s) à pression extérieure au gonflable le ou les tunnel(s) sont fabriqué obligatoirement à partir d'une matière souple et transparente (ou translucide) et par le fait, que ce tunnel contient un '(dcorps lumineux indépendant. /4 Le gonflable éclairé est composé de 2 ou de 3 modules. ,qp Module 1 : Un gonflable à tunnel 44, 2 <1cd c) Module 3 : Une commande à distance de type émetteur d'onde ou fonctionnant au magnétisme. /lb Cet émetteur agit sur le récepteur contenu dans le corps lumineux indépendant. Il allume ou éteint à distance la lumière émise par le corps lumineux indépendant. II émet une onde (sonore, lumineuse, hertzienne ou autre) qui agit via le récepteur sur l'état de l'interrupteur (allumage ù extinction). Il est aussi possible d'utiliser un aimant au lieu d'un émetteur. Dans ce cas la. le /1 1 -récepteur est remplacé par un élément sensible à l'approche d'un aimant. L'interrupteur agit via cet élément sensible au magnétisme pour allumer ou éteindre la lumière. Lorsqu'on approche un aimant au corps lumineux indépendant contenu dans le gonflable à tunnel, alors le corps lumineux va s'allumer, lorsqu'on approche l'aimant à nouveau, il va s'éteindre. ZO L'assemblage d'un gonflable éclairé selon l'invention présente se passe de la manière suivante. Un ballon de plage en PVC va servir pour fabriquer le gonflable à tunnel. On fabrique un gonflable à tunnel à partir d'un ballon de plage standard (en suivant le procédé décrit dans le brevet Fr 2846247) en utilisant obligatoirement une matière souple et transparente pour faire le tunnel ; à savoir : Une ouverture est coupé dans le 2S ballon pour permettre le travail à l'intérieur du ballon. On découpe à l'emplacement du pole Nord et du Pole sud une ouverture (bouche de tunnel) circulaire dans la peau du ballon. On fabrique le tunnel à partir d'une matière souple et transparente (ou translucide), le choix de cette matière est primordial. Le tunnel a une longueur qui corresponde a la distance pôle Nord ù pôle Sud du ballon en question en état de plein 3 ()gonflement. Les tranches des bouts du tunnel ont une circonférence égale à ceux des ouvertures (bouches de tunnel) découpées dans le ballon. On coupe le tunnel en deux pour obtenir deux bouts. On fixe un bout de tunnel sur chaque ouverture (bouche de tunnel) découpé à emplacement des pôles de manière que la tranche du tunnel joint _ l'ensemble de la bordure de l'ouverture circulaire dans la peau du ballon. 3 à On lie les deux bouts de tunnel afin qu'ils constituent un tunnel continu. Page 3 L'ouverture que l'on a coupée dans le ballon pour pouvoir travailler à l'intérieur est refermée. On peut aussi créer une ouverture (bouche de tunnel) dans la surface du dispositif gonflable éclairé, d'où part un tunnel à pression extérieur au gonflable fabrique partiellement ou entièrement à partir d'une matière souple et transparente (ou S translucide), qui se termine en cul de sac. Le fond de ce cul de sac peut être lié à un quelconque endroit de la surface intérieure du dispositif gonflable éclairé pour donner une orientation au tunnel. On introduit le corps lumineux indépendant dans une position centrale dans le tunnel et on gonfle le ballon. L'augmentation de la pression du gaz dans le ballon va comprimer /Iple tunnel de part et d'autre du corps lumineux indépendant, car le tunnel est en matière souple. Le corps lumineux indépendant est alors coincé à l'endroit ou il a été placé dans le tunnel. Le tunnel aplati enveloppe et enserre le corps lumineux indépendant et l'empêche de bouger dans le tunnel. On peut alors allumer la lumière à l'aide de la commande à distance | Il est utilisable comme jouet ou en décoration.Il constitue la solution aux problèmes liés au maintien en place d'une source lumineuse dans un ballon à tunnel selon le brevet FR 2846247. Ceci par l'utilisation d'un tunnel fabriqué en une matière souple et transparent. Ce tunnel (ou sa partie souple) s'aplatit sous l'effet de l'augmentation de la pression du gaz à l'intérieur du gonflable lorsqu'on le gonfle, enserre le corps lumineux indépendant et l'empêche de bouger ou sortir du tunnel.I1 est éclairé par un corps lumineux indépendant commandé à distance, que l'on loge dans le tunnel.La pile rechargeable du corps lumineux indépendant est chargeable sans ouvrir, abîmer ou détruire le gonflable à tunnel qui le contient.Le corps lumineux indépendant peut être introduit ou enlevé du gonflable à tunnel sans ouvrir, abîmer ou détruire le dispositif gonflable.Il comporte un câble, dont la longueur est telle, que la fiche de connexion arrive très près d'une sortie d'un tunnel du gonflable à tunnel. Ce câble permet le chargement de la pile rechargeable. | Revendications 1. Dispositif gonflable éclairé caractérisé par le fait, qu'il comporte un tunnel à pression extérieure au gonflable fabriqué partiellement ou entièrement à partir d'une matière souple et transparente (ou translucide). 2. Dispositif gonflable éclairé selon la 1, caractérisé par le fait, que ce tunnel ou sa partie souple s'aplatit sous l'effet de l'augmentation de la pression du gaz à l'intérieur du gonflable lorsqu'on le gonfle. 3. Dispositif gonflable éclairé selon la 2, caractérisé par le fait que l'aplatissement du tunnel coince et maintient en place le corps lumineux indépendant dans le tunnel à l'endroit où on l'a placé. /!t") 4. Dispositif gonflable éclairé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que l'on crée une ouverture (bouche de tunnel) dans la surface du dispositif gonflable éclairé, d'où part le tunnel à pression extérieur au gonflable fabrique partiellement ou entièrement à partir d'une matière souple et transparente (ou translucide), qui se termine en cul de sac. Le fond de ce cul de sac peut être lié à un quelconque endroit de la surface intérieure du dispositif •4 `gonflable éclairé pour donner une orientation au tunnel. 5. Dispositif gonflable éclairé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il est éclairé par un corps lumineux indépendant commandé à distance, qu'on loge dans le tunnel. 6. Dispositif gonflable éclairé selon la 5, caractérisé par le fait que le corps i. lumineux indépendant a un diamètre légèrement inférieur au tunnel pour pouvoir être introduit ou enlevé du tunnel sans ouvrir, abîmer ou détruire le dispositif gonflable. 7. Dispositif gonflable éclairé selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé par le fait que le corps lumineux indépendant peut comporter une pile rechargeable. 8. Dispositif gonflable éclairé selon la 7, caractérisé par le fait que la pile 2 'rechargeable du corps lumineux indépendant est chargeable sans qu'on enlève le corps lumineux indépendant du dispositif gonflable éclairé du fait qu'il comporte un câble électrique, relié d'un coté à la pile et pourvue d'une fiche de connexion à l'autre bout. Le bout du câble pourvu d'une fiche se termine très près d'une sortie du tunnel pour permettre un accès facile à la fiche lors du rechargement. 9. Dispositif gonflable éclairé selon la 7, caractérisé par le fait que la pile rechargeable du corps lumineux indépendant est chargeable sans ouvrir, abîmer ou détruire le gonflable à tunnel qui le contient par l'emploi d'un câble de rechargement se terminant très près d'une sortie de tunnel. 10. Dispositif gonflable éclairé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé par le fait qu'il comporte plusieurs tunnels à pression extérieur au gonflable fabriqués partiellement ou entièrement à partir d'une matière souple et transparente (ou translucide) au lieu d'un seul. 2897541 Page 5 11. Dispositif gonflable éclairé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé par le fait qu'il comporte un tunnel qui a une longueur correspondant a la distance entre deux ouvertures (bouches de tunnel) dans le gonflable en état de plein gonflement. _ 12. Dispositif gonflable éclairé selon l'une quelconque des 5 à 11, caractérisé par le fait que le corps lumineux indépendant qu'on loge dans le tunnel est étanche. | A | A63 | A63B | A63B 43 | A63B 43/06 |
FR2888392 | A1 | DISPOSITIF POUR REDUIRE LA PUISSANCE LORS DE L'EXPLOITATION D'UNE CHARGE INDUCTIVE. | 20,070,112 | Dans l'électronique automobile, il devient de plus en plus nécessaire d'utiliser des charges inductives à commutation rapide. Des exemples d'application caractéristiques sont des vannes d'injection de carburant électromagnétiques pour des moteurs diesel ou des moteurs à essence (systèmes d'injection directe à haute pression pompe d'injection combinée avec injecteur, HPDI), des convertisseurs de fréquence à trois phases pour l'exploitation de moteurs électriques/générateurs avec commutation électronique (ISG), convertisseurs CC/CC bidirectionnels (par exemple 14/42 V pour des générateurs-démarreurs intégrés ISG) ou des commandes de soupapes électromagnétiques (EVT). Pour des tensions de service supérieures à 200 V, on utilise comme commutateur généralement des transistors de puissance du type MOS-Fet, des types à canal N étant utilisés de préférence pour les raisons de coût. Lorsqu'il est question ci-dessous de "transistor", on pense à chaque fois à un transistor de puissance du type "MOS-Fet à canal N". Par exemple lors de l'exploitation de vannes d'injection électromagnétiques, il est souhaitable d'avoir un accroissement de courant rapide pour la mise en route, ce qui est possible cependant du fait de l'inductance propre à la vanne uniquement avec une tension de service V+ élevée par rapport à la tension du réseau de bord 12V Vbat classique. Après avoir obtenu une valeur de courant prédéfinie, le courant de vanne est réglé par mode PWM (modulation d'impulsions de la largeur) sur une valeur plus faible et également prédéfinie. Un circuit de principe connu, approprié pour ce mode de fonctionnement, est représenté sur la figure 1. Sur la figure 2a est représentée la courbe de tension et sur la figure 2b la courbe de courant d'une opération de commutation. La bobine L1 d'une vanne d'injection de carburant non représentée davantage peut être reliée au moyen d'un premier transistor Ti à la tension d'alimentation V+ élevée et au moyen d'un second transistor T2 au potentiel de référence. Entre le branchement de source du premier transistor Ti et le potentiel de référence est commutée une diode de roue libre Dl véhiculant du courant du potentiel de référence en direction du branchement de source, et entre le branchement de drain du second transistor T2 et la tension de service V+ élevée est commutée une diode de récupération élevée D2 véhiculant du courant du branchement de drain en direction du pôle positif de la tension de service V+ élevée. Au début d'une opération d'enclenchement, les deux transistors Ti et T2 sont commutés dans l'état passant. Sur la bobine L1 s'applique alors la tension d'alimentation V+ élevée (figure 2a) et le courant circulant dans la bobine augmente rapidement (figure 2b). Lorsqu'on atteint une valeur de courant prescrite supérieure, le premier transistor Tl est commuté dans l'état passant et le courant de bobine circule alors à travers la diode de roue libre Dl et le second transistor T2, sachant qu'il diminue lentement. Lorsque le courant atteint alors une valeur prescrite inférieure, le premier transistor Tl est commuté à nouveau dans l'état passant, après quoi le courant de bobine augmente cependant. Par une commutation répétée entre l'état passant et l'état nonpassant pour le premier transistor Ti, le courant de bobine peut être maintenu pendant la durée d'enclenchement de la vanne sur une valeur approximativement constante. A la fin de la durée d'enclenchement, les deux transistors Ti et T2 sont commutés simultanément dans l'état nonpassant, après quoi la bobine L1 se décharge par les deux diodes D1, D2 dans la source d'énergie V+. Les inconvénients de cet agencement de circuit sont 5 les suivants - un rendement comparativement médiocre, étant donné que la tension d'alimentation V+ élevée ne doit être générée qu'au moyen d'un régulateur de commutation à partir de la tension du réseau de bord (Vbat = 12 V) et que, lors de l'opération de commutation, la tension élevée et le courant élevé s'appliquent simultanément sur le premier transistor Ti (pertes de commutation) ; - la puissance momentanée élevée sur le premier transistor Ti exige de très courts temps de commutation, ce qui se traduit de façon négative à son tour lors du rayonnement EMV (pertes électromagnétiques). Même avec des mesures coûteuses supplémentaires comme le blindage du faisceau de câbles par rapport à la vanne d'injection de carburant, les valeurs limites exigées sont difficiles à respecter; - il est indispensable d'avoir un régulateur de commutation cher et performant (non représenté) pour générer la tension d'alimentation V+ élevée à partir de la tension du réseau de bord Vbat, étant donné qu'il doit fournir l'ensemble de la puissance pour le fonctionnement de la vanne. C'est pourquoi on utilise de préférence des circuits qui permettent une séparation fonctionnelle de l'établissement de courant rapide à partir d'une tension d'alimentation V+ élevée au début de la mise en route et de l'alimentation avec le courant de service (plus faible) pendant la phase de maintien à partir d'une tension plus faible, par exemple la tension de bord Vbat. Sur la figure 3 est représenté un autre circuit de principe connu, approprié pour un tel mode de fonctionnement. La figure 4a montre la courbe de tension et la figure 4b la courbe de courant d'une opération de commutation en cas de fonctionnement statique, alors que la figure 5a montre la courbe de tension et la figure 5b la courbe de courant d'une opération de commutation en mode PWM. Avec ce circuit selon la figure 3, les composants Ti, T2, Dl, D2, L1 et V+ sont disposés comme avec le circuit sur la figure 1. En supplément, un circuit de série de la source de tension de bord Vbat, d'un troisième transistor T3 et d'une troisième diode D3 est inséré entre le potentiel de référence et le branchement de source du premier transistor Tl. Le pôle moins de la source de tension de bord Vbat se trouve sur le potentiel de référence, et le pôle plus est relié au branchement de drain du troisième transistor T3, et la troisième diode D3 véhicule le courant depuis le branchement de source du troisième transistor T3 vers le branchement de source du premier transistor Ti. Au début de l'opération de commutation, le premier et le second transistors Ti et T2 sont commutés dans l'état passant. Le courant circule alors de la source d'alimentation V+ à travers la bobine L1. Lorsqu'on atteint une valeur de courant prescrite supérieure (figure 4b), le premier transistor Ti est commuté dans l'état non-passant et le troisième transistor T3 dans l'état passant, le courant circulant alors de la source de tension de bord Vbat (figure 4a) à travers le troisième transistor T3, la troisième diode D3, la bobine Li, le second transistor T2 et retour à la source de tension de bord Vbat. Le courant de bobine dépend de la tension de bord Vbat, de la tension de flux de la troisième diode D3 et de la somme des résistances dans le trajet de courant (résistance de bobine, résistances de passage de ligne et de contact, résistances d'enclenchement des transistors, etc.) . IL1 = (Vbat - VD3) / ERi Etant donné que, en pratique, aussi bien la tension de bord Vbat que la somme des résistances varient considérablement, un réglage du courant de bobine n'est possible que difficilement de cette façon. Le troisième transistor T3 n'est donc généralement pas commuté dans l'état passant au plan statique pendant la phase de maintien, mais commuté périodiquement dans l'état passant et l'état non-passant (figure 5a), de sorte qu'une valeur de courant moyenne s'établit dans la bobine Li (figure 5b). Par une variation appropriée du rapport de cycle, on peut régler ainsi la valeur de courant souhaitée. Au total, ce concept de circuit a quelques avantages pour l'actionnement de vannes électromagnétiques par rapport au circuit selon la figure 1: le rendement du régulateur de commutation non représenté, qui génère la tension d'alimentation V+ élevée à partir de la tension du réseau de bord Vbat, joue un rôle moins important, étant donné que la tension d'alimentation V+ élevée n'est sollicitée que pendant l'établissement du courant; - le régulateur de commutation peut de ce fait être conçu nettement plus petit et plus avantageux; la puissance momentanée élevée sur le premier transistor Ti apparaît seulement une fois lors de l'état non-passant. Comme le troisième transistor T3 est alimenté à partir d'une tension nettement plus faible (ici la tension de bord Vbat), les pertes de commutation sont en conséquence plus faibles; - ceci permet une élévation importante des temps de commutation, ce qui se manifeste de façon positive lors du rayonnement EMV; - le blindage supplémentaire et coûteux du faisceau de câbles par rapport à la vanne d'injection de carburant peut être supprimé et les valeurs limites de EMV (compatibilité électromagnétique) exigées doivent être respectées de façon nettement plus facile. Le troisième transistor T3 est, comme tous les autres transistors, conçu comme un MOS-Fet, étant donné que la puissance de perte est faible en raison de la très faible résistance d'enclenchement. Cependant, les MOSFets ont une diode de substrat intrinsèque, qui n'a pas encore été mentionnée jusqu'à présent, qui est exploitée cependant dans le sens de blocage en mode normal et ne gêne pas davantage. Sur le dessin, ces diodes de substrat sont représentées cependant, parce qu'appartenant au transistor respectif, sans références propres. Dans le cas d'un concept de circuit avec double alimentation de tension, ceci signifie cependant que, avec 25 un premier transistor Ti enclenché, la tension sur la bobine L1 est nettement plus élevée que la tension du réseau de bord Vbat. Sans la troisième diode D3, la diode de substrat du troisième transistor T3-bloquant le courant- serait cependant exploitée dans le sens du flux et un courant important circulerait depuis la tension d'alimentation V+ élevée à travers les transistors Ti et T3 en direction de la tension de bord Vbat. Ceci entraînerait la destruction de ces transistors, ce qui est empêché par la troisième diode D3 bloquante. Etant donné cependant que le courant de bobine, lorsque le troisième transistor T3 est commuté dans l'état passant dans la phase de maintien, circule à travers la troisième diode D3, il se forme dans celle-ci une perte de puissance importante. Ceci aboutit dans la pratique à ce que la diode D3 est le composant le plus sollicité au plan thermique de l'ensemble du circuit, ce qui entraîne à son tour des dépenses consécutives importantes lors de l'évacuation de la chaleur. Ce problème a été résolu jusqu'à présent par le fait que, comme diode D3, on a utilisé - une diode de Schottky avec une tension de flux assez faible (ceci est limité cependant par le fait que les diodes de Schottky à courant élevé avec une tension de blocage appropriée ne sont guère disponibles, que leur courant de blocage augmente fortement en cas de température élevée et que ces diodes sont très coûteuses), ou - une diode de puissance avec une forme de boîtier correspondante (par exemple T0220) et un dispositif d'abaissement de chaleur complexe en direction du boîtier de l'appareil. L'objectif de l'invention est de réduire la perte de puissance occasionnée par la troisième diode D3 et des frais élevés. Cet objectif est atteint par un dispositif pour la réduction de puissance lors de l'exploitation d'une charge 30 inductive L1, dont le premier branchement est relié au branchement de source d'un premier transistor T1, dont le branchement de drain est relié au pôle plus d'une source de tension V+ avec une tension d'alimentation élevée par rapport à une tension de bord Vbat, et dont le second branchement est relié au branchement de drain d'un second transistor T2, dont le branchement de source est relié au potentiel de référence GND - le pôle moins de la source de tension V+ -, une diode de roue libre Dl véhiculant du courant depuis le potentiel de référence GND en direction du premier branchement de la charge inductive L1 étant prévue, une diode de récupération D2 véhiculant du courant depuis le second branchement de la charge inductive L1 en direction du pôle plus de la source de tension V+ étant prévue, un circuit en série de la source de tension de bord Vbat et d'un troisième transistor T3 étant disposé entre le potentiel de référence GND et le premier branchement de la charge inductive L1, et le pôle moins de la source de tension de bord Vbat étant situé sur le potentiel de référence GND et le pôle plus étant relié au branchement de drain du troisième transistor T3, caractérisé en ce que un quatrième transistor T4 est inséré entre le troisième transistor T3 et le premier branchement de la 25 charge L1 inductive, dont le branchement de source est relié au branchement de source du troisième transistor T3, dont le branchement de drain est relié au pôle plus de la source de tension de bord Vbat et dont le branchement de porte est relié au branchement de porte du troisième transistor T3. Selon des perfectionnements avantageux de l'invention: - tous les transistors Ti à T4 sont du type "MOS-Fet de puissance", - dans le cas d'une tension élevée sur la charge L1 (transistor Ti conducteur, transistors T3 et T4 non- conducteurs), la diode de substrat du quatrième transistor T4 empêche un flux de courant depuis la source d'alimentation V+ vers la source de tension de bord Vbat, et en ce que, avec une faible tension sur la charge L1 (transistors Ti, T3 et T4 non-conducteurs), la diode de substrat du troisième transistor T3 empêche un flux de courant depuis la source de tension de bord Vbat vers la charge Li, - le premier transistor Ti ne peut être commandé dans 15 l'état passant que lorsque le second et le troisième transistors T3 et T4 ne sont pas conducteurs, et en ce que le second et le troisième transistors T3 et T4 ne peuvent être commandés dans l'état passant que si le premier transistor Ti n'est pas conducteur. Un exemple de réalisation selon l'invention est expliqué ci-dessous de façon détaillée à l'aide de dessins schématiques. Sur ces dessins, la figure 1 montre un premier exemple de réalisation d'un circuit de principe connu pour la réduction de puissance lors de l'exploitation de charges inductives, la figure 2a la courbe de tension d'une opération de commutation du circuit selon la figure 1, la figure 2b la courbe de courant d'une opération de 30 commutation du circuit selon la figure 1, la figure 3 un second exemple de réalisation d'un autre circuit de principe connu pour la réduction de puissance lors de l'exploitation de charges inductives, la figure 4a la courbe de tension d'une opération de commutation statique du circuit selon la figure 3 ou 6, la figure 4b la courbe de courant d'une opération de commutation statique du circuit selon la figure 3 ou 6, la figure 5a la courbe de tension d'une opération de commutation modulée en amplitude d'impulsion du circuit selon la figure 3 ou 6, la figure 5b la courbe de courant d'une opération de commutation modulée en amplitude d'impulsion du circuit 10 selon la figure 3 ou 6, et la figure 6 un exemple de réalisation d'un circuit de principe conforme à l'invention pour la réduction de puissance lors de l'exploitation de charges inductives. La résolution du problème mentionné plus haut consiste en ce que la troisième diode D3 est remplacée par un quatrième transistor MOS-Fet T4 exploité de façon inversée par rapport au troisième transistor T3. Par la disposition inversée du transistor T4 par rapport au troisième transistor T3, la diode de substrat du transistor T6 est exploitée avec blocage du courant lorsque le transistor T1 est mis en route - lors de la phase de mise en route. La figure 6 montre un exemple de réalisation selon l'invention. Le circuit de principe de cet exemple de réalisation correspond sensiblement au circuit selon la figure 3, à la différence que la troisième diode D3 est remplacée par le quatrième transistor T4 exploité de façon inversée par rapport au transistor T3. Le branchement de source du quatrième transistor T4 est relié au branchement de source du troisième transistor T3, alors que le branchement de drain du quatrième transistor T4 est relié au branchement de source du premier transistor Ti. Les branchements de porte des deux transistors T3 et T4 sont reliés entre eux et sont activés par une source de signal commune et non représentée. La courbe de tension et la courbe de courant lors d'une opération de commutation du circuit selon la figure 6 correspond à la courbe de tension et la courbe de courant lors d'une opération de commutation du circuit selon la figure 3. Ainsi, la figure 5a montre la courbe de tension et la 10 figure 5b la courbe de courant d'une opération de commutation en mode PWM. Cependant, si le circuit est exploité de façon statique, les figures 4a et 4b sont valables. La fonction du circuit en mode PWM est décrite ci-15 dessous. Au début d'une opération de commutation, le premier et le second transistors Ti et T2 sont commutés dans l'état passant. Sur la bobine Li est appliquée la tension d'alimentation V+ élevée. Le courant circule depuis la source de tension d'alimentation V+ à travers la bobine L1. La diode de substrat du quatrième transistor T4 empêche que du courant puisse circuler de la source de tension d'alimentation V+ également vers la source de tension de bord Vbat. Lorsqu'une valeur de courant de service souhaitée est atteinte dans la bobine L1 (figure 5b), le premier transistor Ti n'est pas conducteur, après quoi le courant circulant à travers la bobine L1 diminue lentement. La diode de substrat du premier transistor Ti non- conducteur empêche alors que du courant puisse circuler depuis la source de tension d'alimentation V+ également vers la source de tension de bord Vbat. Lorsque le courant atteint alors une valeur prescrite inférieure, le troisième transistor T3 et le quatrième transistor T4 sont commutés dans l'état passant du courant dans le cas d'une tension grille-source élevée (par exemple 10 V), le courant circulant alors depuis la source de tension de bord Vbat, à travers le troisième transistor T3, le quatrième transistor T4, la bobine L1, le deuxième transistor T2 et retourne à la source de tension de bord Vbat et augmente à nouveau lentement. Par une commutation répétée dans l'état passant et l'état non-passant (commutation dans l'état non-passant dans le cas d'une faible tension grille-source, par exemple OV) des deux transistors T3, T4, le courant de bobine peut ainsi être maintenu pendant la durée de retenue de la soupape sur une valeur approximativement constante. A la fin de la durée d'enclenchement, l'ensemble des quatre transistors Ti à T4 sont commutés simultanément dans l'état non-passant, après quoi la bobine L1 se décharge par la diode de roue libre Dl et la diode de récupération D2 dans la source d'énergie V+. Si T3 et T4 sont commutés dans l'état non-passant, - la diode de substrat du transistor T3 empêche en cas de faible tension sur la bobine L1 (premier transistor Ti commuté dans l'état non-passant) un flux de courant depuis la source de tension de bord Vbat vers la bobine L1, - la diode de substrat du transistor T4 empêche en cas de tension élevée sur la bobine L1 (premier transistor Ti commuté dans l'état passant) un flux de courant depuis la source de tension d'alimentation V+ vers la source de tension de bord Vbat. Selon une mesure effectuée sur un circuit selon la figure 6, la puissance de perte sur le transistor T4 se réduit de 63,7 du fait du remplacement d'une diode D3 par ce transistor T4 utilisé de façon conforme à l'invention et exploité de façon inversée, une diode de Schottky de courant élevé ayant été utilisée comme diode D3 pour la comparaison. Les avantages du circuit conforme à l'invention selon la figure 6 par rapport à un circuit selon la figure 3 sont les suivants: on a moins de puissance de perte dans le transistor T4 que dans une diode D3, étant donné que la chute de tension sur la résistance d'enclenchement d'un MOSFet (T4) est plus faible que la tension du flux d'une diode (D3) ; il n'est pas nécessaire d'avoir d'autres composants, étant donné que le circuit d'activation du transistor T3 peut également être utilisé pour l'activation du transistor T4; le circuit est moins coûteux, étant donné que la diode D3 chère est remplacée par un MOS-Fet T4 plus avantageux; le circuit est moins coûteux, étant donné qu'un concept plus simple d'abaissement de température peut être utilisé ; - le circuit est moins coûteux, étant donné que les MOS-Fet T3 et T4 peuvent être du même type, ce qui apporte des avantages de fabrication lors de l'équipement (concept de pièce identique) | Dispositif pour réduire la puissance lors de l'exploitation d'une charge inductive (L1), qui est statique lors de la phase d'enclenchement avec une tension d'alimentation élevée et lors de la phase de maintien et est exploitée en mode PWM avec la tension de bord, avec un transistor situé entre la source de tension de bord et la charge inductive comme commutateur, un autre transistor étant monté en série avec ce transistor, et aussi bien les branchements de source que les branchements de porte des deux transistors étant reliés entre eux, et des flux de courant involontairement étant empêchés par les diodes de substrat des deux transistors. | 1. Dispositif pour la réduction de puissance lors de l'exploitation d'une charge inductive (L1), dont le premier branchement est relié au branchement de source d'un premier transistor (T1), dont le branchement de drain est relié au pôle plus d'une source de tension (V+) avec une tension d'alimentation élevée par rapport à une tension de bord (Vbat), et dont le second branchement est relié au branchement de drain d'un second transistor (T2), dont le branchement de source est relié au potentiel de référence (GND) - le pôle moins de la source de tension (V+) -, une diode de roue libre (Dl) véhiculant du courant depuis le potentiel de référence (GND) en direction du premier branchement de la charge inductive (L1) étant prévue, une diode de récupération (D2) véhiculant du courant depuis le second branchement de la charge inductive (L1) en direction du pôle plus de la source de tension (V+) étant prévue, un circuit en série de la source de tension de bord (Vbat) et d'un troisième transistor (T3) étant disposé entre le potentiel de référence (GND) et le premier 25 branchement de la charge inductive (L1), et le pôle moins de la source de tension de bord (Vbat) étant situé sur le potentiel de référence (GND) et le pôle plus étant relié au branchement de drain du troisième transistor (T3), caractérisé en ce que un quatrième transistor (T4) est inséré entre le troisième transistor (T3) et le premier branchement de la charge (L1) inductive, dont le branchement de source est relié au branchement de source du troisième transistor (T3), dont le branchement de drain est relié au pôle plus de la source de tension de bord (Vbat) et dont le branchement de porte est relié au branchement de porte du troisième transistor (T3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que tous les transistors (Tl à T4) sont du type "MOS-Fet 10 de puissance". 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, dans le cas d'une tension élevée sur la charge (L1) (transistor Ti conducteur, transistors T3 et T4 non- conducteurs), la diode de substrat du quatrième transistor (T4) empêche un flux de courant depuis la source d'alimentation (V+) vers la source de tension de bord (Vbat), et en ce que, avec une faible tension sur la charge (L1) (transistors Tl, T3 et T4 non-conducteurs), la diode de substrat du troisième transistor (T3) empêche un flux de courant depuis la source de tension de bord (Vbat) vers la charge (L1) . 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en que le premier transistor (Ti) ne peut être commandé dans l'état passant que lorsque le second et le troisième transistors (T3 et T4) ne sont pas conducteurs, et en ce que le second et le troisième transistors (T3 et T4) ne peuvent être commandés dans l'état passant que si le premier transistor (Ti) n'est pas conducteur. | H | H01,H02 | H01F,H02M | H01F 7,H02M 1 | H01F 7/18,H02M 1/00 |
FR2898372 | A1 | REGLE A NIVELER REGLABLE. | 20,070,914 | La présente invention concerne une règle à niveler réglable comportant au moins deux éléments rectilignes allongés reliés l'un à l'autre de façon rectiligne par au moins un élément d'accouplement suivant leur direction longitudinale. L'invention concerne aussi un procédé de nivellement de mortier dans un espace nécessitant un nivellement en pente, ledit procédé comprenant l'utilisation de ladite règle La règle à niveler (ou règle à maçon) est un outil connu depuis très longtemps, utilisé principalement pour le nivellement d'un mortier de sable et de ciment que l'on transforme en chape. En effet, la règle à maçon permet de niveler un mélange encore humide avant qu'il ne sèche (qu'il ne prenne ). La règle à maçon traditionnelle est en général une règle en une seule pièce, présentant une longueur donnée (par exemple 1 mètre, voire 1,5 ou 2 mètres). L'art antérieur est illustré ici par la figure 3, dans le cas d'un espace exigu ou étroit qui est par exemple une cabine de douche 10, dans lequel la chape à installer doit comporter un certain pourcentage de pente. Selon cette configuration traditionnelle, la règle à niveler 18 permet de niveler le mortier 17 à partir d'un point bas qui est l'extrémité haute du siphon 12, lequel est relié à un conduit de canalisation 13 qui se trouve à l'intérieur de la dalle 11 de l'espace 10, jusqu'à l'extrémité haute d'un tasseau de bois 16. La surface entre le niveau supérieur du tasseau de bois 16 et la hauteur du siphon 12 forme le plan à niveler. Le tasseau de bois 16 est traditionnellement issu d'une récupération sur un chantier de construction. On voit sur la figure 3 que le nivellement du mortier 17 avec la règle 18 est difficile, car la longueur de la règle à niveler 18 doit être à chaque fois adaptée à la distance entre le haut du tasseau 16 et le haut du siphon 12. De plus, une fois que la chape est réalisée, il va falloir enlever le tasseau de bois, et mettre à nouveau du mortier à la place du tasseau de bois 16. Ceci occasionne une intervention supplémentaire. Il est aussi possible de laisser le tasseau sur place. Dans ce cas, si l'étanchéité au-dessus de la chape n'est pas parfaite, le bois du tasseau va gonfler en présence d'eau et occasionner des problèmes de solidité de l'ouvrage du fait de l'apparition éventuelle de fissures, voire des problèmes d'étanchéité. C'est pourquoi il reste à trouver une règle qui permette de niveler du mortier, de façon simple et efficace, pour réaliser une chape comportant une pente, que ce soit dans le cas d'un espace étroit ou exigu tel qu'une cabine de douche, ou dans le cas d'un espace plus étendu telle qu'une cuisine collective ou une terrasse. C'est ce que réalise la règle à niveler réglable selon l'invention. L'invention concerne donc une règle à niveler réglable comprenant au moins deux éléments rectilignes allongés reliés l'un à l'autre de façon rectiligne par au moins un élément d'accouplement suivant leur direction longitudinale, ladite règle comportant à une de ses extrémités au moins un élément de cale transversal par rapport à ladite règle et réglable en hauteur. De préférence, l'élément d'accouplement est associé à au moins une lumière par élément rectiligne. Dans ce cas, dans un mode de réalisation préféré, l'élément d'accouplement comprend un boulon associé à au moins un élément de blocage (par exemple un écrou), ledit boulon traversant la lumière d'un des éléments rectilignes. Selon une autre variante préférée de l'invention, chaque élément rectiligne est un élément allongé creux de section rectangulaire constitué d'un métal, de préférence d'aluminium. Avantageusement, la règle à niveler selon l'invention comportant de tels éléments rectilignes est légère et facile à manier. Selon une variante davantage préférée de l'invention, un des éléments rectilignes comporte une lumière, l'autre élément rectiligne comportant au moins deux perforations. Lorsqu'il y a plus de deux perforations, elles sont de préférence régulièrement espacées. Avantageusement, cela permet d'obtenir une meilleure rigidité de l'ensemble des deux éléments rectilignes. Selon l'invention, de préférence, l'élément de cale est une tige réglable en hauteur associée à au moins un élément de fixation. L'invention concerne aussi un procédé de nivellement de mortier dans un espace nécessitant un nivellement en pente, ledit procédé comprenant le calcul de la pente du nivellement désirée pour ledit espace, le réglage de la longueur d'une règle selon l'invention par réglage de l'accouplement, le réglage de la hauteur de l'élément de cale et l'utilisation de ladite règle en nivellement de façon à obtenir un mortier en chape avec la pente de nivellement désirée. De préférence, on module le réglage de l'accouplement de la règle au cours du nivellement dudit espace. Ceci permet avantageusement de conserver la même pente sur tout ledit espace. L'invention sera mieux comprise à la lecture des figures suivantes 5 parmi lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement une règle à niveler selon l'invention, - la figure 2 représente schématiquement l'utilisation de la règle à niveler de la figure 1 pour le nivellement d'un espace 10 nécessitant un nivellement en pente, et - la figure 3 représente schématiquement le nivellement par une règle à niveler de l'art antérieur pour le même espace que celui de la figure 1. La figure 1 représente schématiquement une règle à niveler 1 selon 15 l'invention. Cette règle 1 comporte deux éléments rectilignes qui sont les éléments 2 et 3. Ils s'alignent de façon rectiligne l'un par rapport à l'autre par un ensemble 6 d'éléments d'accouplement 6a et 6b, qui sont chacun un boulon, respectivement un boulon 6a et un boulon 6b, chaque boulon 6a ou 6b étant bloqué sur la règle 1 par l'association 20 d'un écrou à ailette respectivement 6c et 6d, et d'une cale respectivement 6e et 6f. L'élément rectiligne 2 comporte une lumière 4. L'élément rectiligne 3 comporte cinq perforations 5a, 5b, 5c, 5d et 5e régulièrement espacées. La lumière 4 et les perforations 5a, 5b, 5c, 5d et 5e reçoivent 25 l'ensemble 6 d'éléments d'accouplement. L'élément rectiligne 2 comporte deux extrémités 2a et 2b, l'extrémité 2b étant celle du côté de laquelle se trouve une tige 7, dont la position peut être réglée en hauteur par l'association d'une cale 15 et d'un écrou à ailette 8. L'élément rectiligne 3 comporte les extrémités 3a 30 et 3b. Dans le cas tel que représenté ici, les éléments rectilignes 2 et 3 sont réalisés à partir de règles creuses en métal, par exemple en aluminium, remplies d'un élément de calfeutrage par exemple de mousse de polyuréthane, à l'exception de la lumière 4 qui reste vide. Lesdits éléments rectilignes 2 et 3 sont bouchés en leurs extrémités 2a 35 et 2b, 3a et 3b, par des parties inox ou plastique, ce qui peut permettre avantageusement de faciliter le nettoyage après utilisation. La figure 2 représente schématiquement l'utilisation de la règle à niveler 1 de la figure 1 pour le nivellement d'un espace nécessitant un nivellement en pente. Dans ce cas, ledit espace 10 est une cabine de douche 10. Cette cabine 10 a pour support une dalle 11, et comporte un siphon 12 relié à une canalisation 13. On y introduit un mortier 14 devant être formé en chape. La règle 1 est disposée selon la pente qui a été calculée au départ, par exemple une pente de 1 % entre l'extrémité supérieure du siphon 12 (niveau 0) et un bord de la cabine de douche 10. Nous voyons donc que la longueur réglable et la hauteur réglable (grâce à la tige 7) de la règle à niveler 1 selon l'invention permettent de disposer la règle à niveler 1 selon l'invention dans cet espace 10, pour une utilisation la plus parfaite possible. Cela permet de réaliser un nivellement de qualité et de précision, par une méthode simple et efficace, ce qui est très avantageux. Pour l'utilisation en nivellement, en général, ainsi qu'il est connu de l'homme du métier, on mouille un peu la règle avant utilisation pour éviter qu'elle ne colle au mortier, puis on nivelle. En général, pour le calcul de la pente pour cet espace 10, on calcule toujours la pente à partir de l'endroit le plus éloigné du siphon 12. On refait le calcul et l'on règle à nouveau la règle à chaque fois que nécessaire jusqu'à la réalisation de la chape de mortier 14 De plus, nous voyons que, avantageusement par rapport à l'art antérieur, la présence de la tige 7 et non d'un tasseau 16 en bois comme dans le cas de la figure 3, implique que l'on peut araser très facilement la chape de mortier 14 au moyen par exemple d'une taloche, après nivellement, sans problème d'espace laissé vide par la tige 7 car la tige 7 est de très petite taille par rapport à la chape de mortier 14. Selon des modes de réalisation préférés, il serait possible de réaliser une abaque que l'on collerait sur le dessus de la règle à niveler 1 selon l'invention, de façon à ce que l'homme du métier puisse très facilement déterminer la hauteur nécessaire de l'élément de cale réglable à partir de la pente désirée et de la longueur de la règle imposée par l'espace 10. Il serait aussi possible de mettre une fenêtre transparente de graduation à la hauteur de l'élément de cale 7 de façon à mieux régler la position de l'élément de cale 7. La figure 3, selon l'art antérieur, a été explicitée en préambule | L'invention concerne une règle à niveler (1) réglable comportant au moins deux éléments rectilignes (2, 3) allongés reliés l'un à l'autre de façon rectiligne par au moins un élément d'accouplement (6a, 6b) suivant leur direction longitudinale, ladite règle (1) comportant à une de ses extrémités au moins un élément de cale (7) transversal par rapport ladite règle (1) et réglable en hauteur.L'invention concerne aussi un procédé de nivellement de mortier dans un espace nécessitant un nivellement en pente, ledit procédé comprenant l'utilisation de ladite règle (1). | 1. Règle à niveler (1) réglable comportant au moins deux éléments rectilignes (2, 3) allongés reliés l'un à l'autre de façon rectiligne par au moins un élément d'accouplement (6a, 6b) suivant leur direction longitudinale, ladite règle (1) comportant à une de ses extrémités au moins un élément de cale (7) transversal par rapport ladite règle (1) et réglable en hauteur. 2. Règle (1) selon la précédente tel que l'élément d'accouplement (6a, 6b) est associé à au moins une lumière (4,5) par élément rectiligne (2, 3). 3. Règle (1) selon la précédente telle que l'élément d'accouplement (6a, 6b) comprend un boulon (6a, 6b) associé à au moins un élément de blocage (6c, 6d, 6e, 6f), ledit boulon (6a, 6b) traversant la lumière (4,5) d'un des éléments rectilignes (2, 3). 4. Règle (1) selon l'une des 1 à 3 telle que chaque élément rectiligne est un élément allongé creux de section rectangulaire constitué d'un métal, de préférence d'aluminium. 5. Règle (1) selon l'une des précédentes telle qu'un (2) des éléments rectilignes (2,3) comporte une lumière (4), l'autre élément rectiligne (3) comportant au moins deux perforations (5a, 5b, 5c, 5d, 5e). 6. Règle (1) selon la précédente telle que, lorsqu'il y a plus de deux perforations, lesdites perforations (5a, 5b, 5c, 5d, 5e) sont régulièrement espacées. 7. Règle (1) selon l'une des précédentes telle que l'élément de cale (7) est une tige (7) réglable en hauteur associée à au moins un élément de fixation (8, 15). 8. Procédé de nivellement de mortier (14) dans un espace (10) nécessitant un nivellement en pente, ledit procédé comprenant le calcul de la pente du nivellement désirée pour ledit espace (10), le réglage de la longueur d'une règle (1) selon l'une des 1 à 7 par réglage de l'accouplement, le réglage de la hauteur de l'élément de cale (7) et l'utilisation de ladite règle (1) en nivellement de façon à obtenir le mortier (14) en chape avec la pente de nivellement désirée. 9. Procédé selon la précédente, tel que l'on module le réglage de l'accouplement de la règle (1) au cours du nivellement dudit espace (10). | E | E04 | E04G,E04F | E04G 21,E04F 21 | E04G 21/10,E04F 21/24 |
FR2891780 | A1 | CAISSE FRIGORIFIQUE MOBILE | 20,070,413 | La présente invention se rapporte au domaine des équipements frigorifiques d'usage 5 temporaire. Elle a pour objet une caisse frigorifique mobile, pouvant être chargée sur le châssis d'un camion et déposée sur le sol de tous types d'emplacements extérieurs ou intérieurs, pour constituer une chambre froide d'accès direct. Les chambres frigorifiques destinées à un usage temporaire appartiennent à deux grandes catégories : celles qui sont assujetties à un camion frigorifique et sont essentiellement destinées au transport de marchandises d'un point à un autre, et celles qui sont destinées à servir de chambre froide durant une période relativement brève, sur un emplacement provisoire. Ce second usage trouve son intérêt notamment lors de manifestations culturelles, de rencontres sportives ou autres. Par exemple à l'occasion d'une fête de village et d'un festival, une buvette est installée pour quelques jours, des sandwiches sont proposés, un repas est organisé, ce qui nécessite le maintien au frais des boissons et aliments à servir. Les organisateurs de telles manifestations ont parfois recours à des réfrigérateurs domestiques qu'on peut placer facilement dans un stand, mais dont la capacité et la puissance réduites ne permettent pas d'approvisionner régulièrement la clientèle. Certains optent pour l'emploi d'un camion frigorifique, dont le volume est généralement satisfaisant, mais qu'il est incommode et inesthétique de garer au coeur d'une zone festive. Il faut alors mettre le camion en stationnement en périphérie et faire des navettes incessantes pour transporter les produits frais jusqu'au stand de vente ou à la buvette. Pour réduire l'éloignement, il a été imaginé d'utiliser une caisse frigorifique pouvant être déchargée du véhicule la transportant. Par exemple on connaît un dispositif permettant de déposer une chambre froide depuis un camion à l'aide d'une grue. La caisse peut être posée au sol à condition que l'emplacement soit accessible à la grue et au camion de transport en même temps, mais aussi que la grue dispose d'un espace suffisant pour manoeuvrer, notamment en hauteur. L'installation sur une place de village plantée d'arbres, en zone urbaine dense ou sur un site protégé n'est donc pas envisageable, comme ne l'est pas non plus une installation à l'intérieur d'un bâtiment. D'ailleurs, du fait de la lourdeur et des contraintes de cette installation, ce service n'est proposé en réalité que pour l'équipement de sites pour des durées d'au moins un mois. 10 15 20 25 30 35 On connaît également un dispositif constitué d'une chambre froide posée sur pieds télescopiques. La caisse frigorifique est transportée sur le châssis d'un camion qui se place à l'endroit où la chambre froide doit être installée. Puis les pieds télescopiques sont déployés jusqu'à soulever la caisse et le camion est dégagé. L'inconvénient majeur de ce dispositif est que la chambre froide est à plus d'un mètre du sol, et n'est accessible qu'à l'aide d'un escalier de plusieurs marches, ce qui oblige les utilisateurs à monter et descendre sans cesse alors qu'il ont les bras chargés, au risque de tomber et de se blesser, la fatigue aidant. Le système de mise en place de ce dispositif est en outre peu propice à une installation en salle, car il faudrait que le camion transporteur pénètre dans le bâtiment. La présente invention a pour objectif de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif permettant d'une part de rafraîchir une grande quantité de produits (boissons ou aliments), et d'autre part d' être installé facilement et rapidement en tous lieux à proximité immédiate du point de vente, que celui-ci soit situé à l'intérieur ou à l'extérieur d'un bâtiment. Le dispositif selon l'invention permet en effet de recevoir et maintenir au froid de manière efficace un volume important de produits, à proximité immédiate du point de distribution et avec un accès direct depuis le sol, sans nuire à l'esthétique du lieu, et ceci quel que soit l'emplacement choisi. Jusqu'à présent, aucun dispositif n'a permis de répondre en même temps à l'ensemble de ces exigences. La présente invention a ainsi pour objet un dispositif de réfrigération à usage temporaire comprenant une caisse frigorifique dont le fond est maintenu sur une berce, ladite berce étant munie à l'avant d'un organe préhensible et à l'arrière de rouleaux permettant le déplacement au sol dudit dispositif. La caisse frigorifique est de type classique, parallélipipédique, comportant des parois isolantes, une huisserie verrouillable également isolante, et tous les organes requis pour assurer un fonctionnement adéquat (ventilation,...) et plus généralement une utilisation commode. Elle peut être par exemple munie d'étagères, de barres de suspension, de cloisons de séparation, ou autre, selon l'usage particulier prévu. L'extérieur est conçu pour résister aux intempéries et protéger les couches isolantes internes. Elle est de préférence peinte dans une teinte se mariant facilement avec l'environnement dans lequel elle est destinée à être placée, par exemple des teintes claires et unies. Le fond est renforcé pour résister aux forces et contraintes auxquelles il est naturellement soumis. Par soucis de simplicité on désignera par les termes "avant" et "arrière" les parties du 5 10 15 20 25 30 35 dispositif de réfrigération se situant respectivement vers l'avant ou vers l'arrière lorsque le dispositif est chargé sur un véhicule, sans tenir compte de son orientation une fois déchargée. Selon un mode de réalisation de l'invention, la berce peut comprendre deux longerons horizontaux d'écartement normalisé susceptibles de reposer sur le châssis d'un véhicule, ces longerons horizontaux étant prolongés par deux longerons verticaux supportant l'organe préhensible. Selon une caractéristique avantageuse du dispositif selon l'invention, les longerons horizontaux constituent les moyens de support uniques de la caisse frigorifique sur le sol. Aucun support, pied, ou autre organe maintenant la caisse au-dessus du sol n'est nécessaire. Au contraire selon l'invention la caisse frigorifique est sensiblement au niveau du sol, ce qui constitue un avantage important de la présente invention. Ainsi, selon une autre caractéristique avantageuse, lorsque le dispositif selon l'invention est posé au sol, l'intérieur de la caisse frigorifique est accessible par une porte isolante dont la base est séparée du sol par au plus une hauteur de marche. Une marche, correspondant à la hauteur des longerons horizontaux, et la plus basse possible, peut d'ailleurs être aménagée pour un accès encore meilleur à la chambre froide. Comme déjà indiqué, la berce est munie d'un organe préhensible. Selon une caractéristique intéressante de l'invention ledit organe préhensible est apte à coopérer avec le bras de manoeuvre d'un système de chargement et de déchargement de type polybenne. Le dispositif de réfrigération selon l'invention doit en effet être chargé et déchargé à partir d'un véhicule de transport équipé des moyens nécessaires pour effectuer cette manoeuvre. Les camions dits "camions polybennes" sont tout indiqués pour réaliser cette opération dans les conditions souhaitées. De tels véhicules sont bien connus de l'homme du métier ainsi que le bras de manoeuvre les équipant. Par exemple la demande française 2 460 802 décrit un dispositif de manoeuvre de benne utilisant des vérins hydrauliques pour mettre en place une benne sur un camion depuis le sol, ou au contraire pour la déposer sur le sol à partir du camion. Ces systèmes permettent de réaliser les manoeuvres de pose et dépose sans induire une trop forte inclinaison de la benne, ceci afin de ne pas en déverser le contenu, ou au contraire avec une forte inclinaison afin de vider le contenu de la benne. Le dispositif perfectionné décrit dans ce document vise tout particulièrement la réduction des dimensions et du poids des vérins grâce à une cinématique permettant une utilisation rationnelle de la puissance hydraulique. 10 15 20 25 30 35 Il convient de remarquer que les fonctions de contrôle de l'inclinaison visant à éviter le déversement des produits transportés dans une benne ou à en vider le contenu n'ont pas d'intérêt pratique pour la réalisation de la présente invention. Le système de chargement et de déchargement de type polybenne est en effet choisi car il permet, en coopérant avec l'organe préhensible de la berce de la présente invention, de manipuler les caisses frigorifiques qui ont un poids élevé, avec une amplitude de mouvement réduite en hauteur et une précision excellente, de sorte qu'il est possible d'installer le dispositif selon l'invention très aisément et rapidement en tout lieu, intérieur ou extérieur, présentant un volume disponible suffisant pour recevoir la caisse frigorifique, et éventuellement une huisserie offrant une grande ouverture, sans qu'un espace supplémentaire soit nécessaire pour les manoeuvres lors de la mise en place ou du retrait. Pour des raisons de commodité, de fiabilité et de sécurité, l'organe préhensible est de préférence un anneau ou un barreau apte à recevoir un crochet ouvert muni d'une goupille de sécurité. La forme en crochet est avantageusement choisie pour libérer l'organe préhensible du dispositif de réfrigération après sa dépose sur le sol par un simple mouvement du bras de manoeuvre. La goupille de sécurité permet de bloquer l'anneau ou le barreau dans le crochet durant le transport. La berce est par ailleurs munie à l'arrière de rouleaux permettant le déplacement au sol dudit dispositif. Les rouleaux sont placés de préférence à l'extrémité arrière des longerons horizontaux, de sorte que lorsque le dispositif est déchargé du camion le transportant, ils sont les premiers à entrer en contact avec le sol et facilitent la translation plus ou moins importante du dispositif afin d'en ajuster le positionnement. De même lors du chargement du dispositif sur le camion, la partie avant de celui-ci est d'abord soulevée, seuls les rouleaux restant en appui sur le sol et autorisant un mouvement de translation jusqu'à ce que la berce vienne au contact du châssis du camion. Ce moyen, connu en lui-même est particulièrement bien adapté à la réalisation du dispositif selon l'invention, car il permet une manoeuvre fine pour un placement précis du dispositif sans entraîner une surélévation de l'ensemble durant les manoeuvre ou une fois installé. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif selon l'invention comprend en outre à l'avant de la caisse frigorifique, un élément de renfort apte à recevoir la poussée d'un cric roulant. Ainsi, une fois déposé, le dispositif peut être légèrement soulevé à l'avant, l'arrière restant en appui au sol sur les deux rouleaux, et déplacé par simple poussée manuelle. Cet élément permet donc de placer le dispositif de réfrigération exactement à l'endroit souhaité, 10 15 20 25 30 35 même si cet emplacemment n'est pas totalement accessible depuis le véhicule de transport. C'est notamment le cas lorsque des obstacles existent pour les manoeuvres au sol du véhicule. L'élément de renfort peut être fixé au fond de la caisse frigorifique vers l'avant, mais de préférence il est assujeti aux longerons horizontaux. Par exemple on peut utiliser une traverse de section rectangulaire, fixée entre les longerons, dont la face inférieure plane peut recevoir la poussée d'un cric roulant. Le recours à ce type de caisse frigorifique étant destiné à des manifestations par définition de courte durée, il est particulièrement avantageux pour les organisateurs de ces manifestations d'en disposer temporairement, en le louant. Il est donc important que le loueur puisse le transporter et le décharger aisément, comme il a déjà été démontré. Un atout supplémentaire du dispositif revendiqué est son universalité, car pouvant être posé partout sans contrainte importante, le loueur comme l'utilisateur sont assurés qu'il conviendra au site prévu sans qu'un repérage détaillé soit nécessaire. Le loueur pourra en outre, avec un minimum d'équipement, répondre à une demande variée et rentabiliser une activité à fort caractère saisonnier. L'utilisateur, bénévole ou professionnel, pourra de son côté se consacrer pleinement au service des consommateurs, sans perte de temps et sans fatigue excessive. Un autre avantage du dispositif selon l'invention est qu'il peut être fabriqué de manière simple et démontable. Il est ainsi possible d'utiliser une même berce pour y fixer des caisses frigorifiques de volumes différents, selon les besoins. Des caisses provenant de camions frigorifiques réformés peuvent d'ailleurs être ainsi avantageusement réutilisées, un fois supprimé le faux-châssis les équipant habituellement. C'est pourquoi est revendiqué un dispositif tel que décrit précédemment, dont le fond de la caisse frigorifique est maintenu sur la berce par des moyens de fixation démontables. De manière avantageuse, dans le dispositif selon l'invention, la caisse frigorifique est une caisse de camion frigorifique débarrassée de son faux-châssis. Le remplacement d'une caisse frigorifique par une autre sur une berce est ainsi facilité. Ceci contribue en outre à réduire la hauteur du dispositif au sol. Une fois installé, le dispositif de réfrigération doit pouvoir fonctionner au moins plusieurs heures et de préférence plusieurs jours. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la caisse frigorifique selon l'invention est pourvue d'un générateur électrique, doté de moyens de connexion au réseau. 10 15 20 25 30 35 Le dispositif de réfrigération selon l'invention répond au cahier des charges précédemment défini. Il peut être utilisé dans tout type de manifestations culturelles, artistiques, sportives, etc., quelle que soit la configuration du site. Il peut notamment être déposé dans un local couvert, tel qu'un hangar, une salle des fêtes, ou encore sous un chapiteau. Il est bien entendu que chacun des moyens répondant à ce cahier des charges et ici décrit est connu en lui-même et que l'originalité de l'invention réside dans la combinaison de ces moyens et dans leur agencement, qui apportent une solution globale à un besoin concret non satisfait à ce jour. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lumière des exemples et des dessins présentés à titre d'illustration, sans toutefois en limiter la portée. La Figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de réfrigération selon l'invention posé au sol. La Figure 2 est une vue de côté d'un dispositif de réfrigération selon l'invention durant une opération de pose ou de dépose par un bras de manoeuvre polybenne. Le dispositif de réfrigération à usage temporaire représenté sur les Figures 1 et 2 comprend la caisse frigorifique 1 de type classique, parallélipipédique, comportant des parois isolantes, une huisserie verrouillable également isolante et tous les organes requis pour assurer son bon fonctionnement. Le fond 2 de la caisse frigorifique 1 est maintenu sur la berce 3. La berce 3 est constituée de deux longerons horizontaux 6, 6' d'écartement normalisé, prolongés par les deux longerons verticaux 8, 8'. Le fond 2 de la caisse frigorifique 1 est maintenu sur la berce 3 par des moyens de fixation démontables 12, par exemple par boulonnage. Lors du transport, les longerons horizontaux 6, 6' reposent sur le châssis 7 d'un camion polybenne. Ils constituent par ailleurs les seuls moyens de support de la caisse frigorifique 1 lorsque le dispositif repose sur le sol. La caisse frigorifique 1 est donc posée à même le sol et on peut accéder à l'intérieur de la chambre froide par une porte isolante (non représentée) dont la base est sensiblement au niveau du sol. La berce 3 est munie à l'avant d'un organe préhensible 4 supporté par les longerons verticaux 8, 8'. Dans le présent exemple l'organe préhensible 4 est formé d'un barreau fixé à une barre transversale reliant les longerons verticaux 8 et 8'. Lors des manoeuvres de pose et de dépose du dispositif de réfrigération, l'organe préhensible 4 coopère avec le bras de manoeuvre 9 d'un système de chargement et de déchargement de type polybenne. Le bras de manoeuvre 9 est muni du crochet ouvert 10, de sorte qu'il peut être dégagé du barreau à la fm de la manoeuvre de déchargement par un simple mouvement du bras de manoeuvre 9. Durant 10 le transport, le crochet 10 est verrouillé sur le barreau par une goupille de sécurité (non représentée). La berce 3 est par ailleurs munie des rouleaux 5, qui sont placés à l'extrémité arrière des longerons horizontaux 6 et 6', permettant le déplacement au sol du dispositif de réfrigération durant les opérations de pose et de dépose. La traverse 14 de section rectangulaire est assujetie aux longerons horizontaux 6 et 6'. Elle est réalisée en un métal assez résistant pour recevoir la poussée d'un cric roulant. La caisse frigorifique 1 est enfin pourvue du générateur électrique 13 doté de moyens de connexion au réseau lui permettant de fonctionner de manière continue durant plusieurs jours. 15 20 25 30 355 | La présente invention concerne un dispositif de réfrigération mobile à usage temporaire comprenant une caisse frigorifique (1) dont le fond (2) est maintenu sur une berce (3), ladite berce étant munie à l'avant d'un organe préhensible (4) et à l'arrière de rouleaux (5) permettant le déplacement au sol dudit dispositif. La berce (3) comprend deux longerons horizontaux (6, 6') d'écartement normalisé susceptibles de reposer sur le châssis (7) d'un véhicule, qui constituent également les moyens de support de la caisse frigorifique (1) sensiblement au niveau du sol, sans aucun pied, ou autre organe maintenant ladite caisse au-dessus du sol. L'organe préhensible (4) est apte à coopérer avec le bras de manoeuvre d'un système de chargement et de déchargement de type polybenne.Le dispositif de réfrigération selon l'invention peut être installé facilement et rapidement sur tous types d'emplacements extérieurs ou intérieurs. Il permet de maintenir au froid de manière efficace un volume important de produits, à proximité immédiate du point de distribution avec un accès direct depuis le sol et sans nuire à l'esthétique du lieu. | 1- Dispositif de réfrigération à usage temporaire caractérisé en ce qu'il comprend une caisse frigorifique (1) dont le fond (2) est maintenu sur une berce (3), ladite berce étant munie à l'avant d'un organe préhensible (4) et à l'arrière de rouleaux (5) permettant le déplacement au sol dudit dispositif. 10 2- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la berce (3) comprend deux longerons horizontaux (6, 6') d'écartement normalisé susceptibles de reposer sur le châssis (7) d'un véhicule, prolongés par deux longerons verticaux (8, 8') supportant l'organe préhensible (4). 3- Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les longerons horizontaux (6, 6') constituent les moyens de support uniques de la caisse frigorifique (1) sur le sol. 4- Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que lorsqu'il est posé sur le sol, l'intérieur de la caisse frigorifique (1) est accessible par une porte isolante dont la base est séparée du sol par au plus une hauteur de marche. 5- Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit organe préhensible (4) est apte à coopérer avec le bras de manoeuvre (9) d'un système de chargement et de déchargement de type polybenne. 6- Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que l'organe préhensible (4) est un anneau ou un barreau apte à recevoir un crochet ouvert (10) muni d'une goupille de 30 sécurité. 7- Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le fond (2) de la caisse frigorifique (1) est maintenu sur la berce (3) par des moyens de fixation démontables (12). 8- Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que la caisse frigorifique (1) est une caisse de camion frigorifique débarrassée de son faux-châssis. 15 20 25 355 9- Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend à l'avant de la caisse frigorifique (1), un élément de renfort (14) apte à recevoir la poussée d'un cric. 10- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la caisse frigorifique (1) est pourvue d'un générateur électrique (13) doté de moyens de connexion au réseau. 10 15 20 25 30 35 | B,F | B60,F25 | B60P,F25D | B60P 3,F25D 11 | B60P 3/20,F25D 11/00 |
FR2888132 | A1 | REACTEUR EN VERRE A BRISE-LAMES SOLIDARISE A DISTANCE AU MOYEN D'UN RACCORDEMENT LOCAL. | 20,070,112 | La présente invention concerne un réacteur notamment de laboratoire tout en verre à brise-lames soudés ou collés. L'invention se rapporte plus particulièrement à un réacteur notamment de laboratoire en verre comprenant au moins un brise-lames de la même matière que le réacteur, solidarisé à la surface interne du réacteur à distance de celle-ci et par l'intermédiaire d'au moins un raccordement local. De nos jours, les chimistes utilisent généralement des réacteurs en verre pour leurs travaux en laboratoire. Cette matière est retenue préférentiellement en raison de sa résistance à une grande majorité de substances chimiques agressives, de sa résistance à une température élevée, de sa surface lisse et non poreuse et de son absence d'effet catalytique. Elle est facile à nettoyer et sa transparence permet de surveiller visuellement une réaction chimique. Lorsqu'une agitation du contenu du réacteur est nécessaire, celle-ci est généralement obtenue en introduisant un agitateur dans le réacteur, par exemple à l'aide d'une tige plongeante, dont l'extrémité supérieure est entraînée en rotation par un moteur généralement situé dans la partie supérieure du réacteur, au niveau d'une ouverture de celui-ci ou audessus de celle-ci et dont l'extrémité inférieure comporte un mobile d'agitation. Une telle agitation n'a souvent pour effet que de créer un tourbillon ou vortex dans le réacteur. La mécanique des fluides nous enseigne qu'un tel vortex ne forme pas de turbulences suffisamment importantes dans le fluide pour son homogénéisation rapide. Dans le cas d'un mélange de substances contenues dans le réacteur, une telle déficience entraîne une augmentation considérable du temps nécessaire à l'opération et, plus grave encore, dans le cas d'une réaction chimique entre plusieurs substances, une mauvaise agitation peut entraîner un faible rendement, voire même provoquer un défaut de la réaction. Un tel défaut peut se traduire par exemple par l'agglomération d'un des composants sous forme solide dans un milieu liquide au lieu de sa dissolution dans ce milieu. Il existe donc pour les réacteurs en verre un besoin d'améliorer l'agitation de leur contenu afin de provoquer des turbulences plus importantes. Pour résoudre ce problème technique, diverses formes d'agitateurs ont été envisagées, mais aucune ne s'est véritablement avérée efficace pour les cas les plus difficiles. La solution à ce problème ne réside donc pas dans la forme de l'agitateur mais dans l'association d'un ou plusieurs brise-lames aux dispositifs d'agitation classiques. En effet, un brise-lames est un dispositif de contre agitation permettant par sa présence une meilleure homogénéisation, notamment en créant des turbulences supplémentaires et surtout en transformant le mouvement tangentiel généré par le mobile en flux axial, empêchant ainsi la formation d'un tourbillon ou vortex dans le milieu agité. Le brise-lames selon l'invention peut être de taille et de forme quelconque et doit pouvoir être solidarisé à la surface interne d'un réacteur en verre. Le brise-lames selon l'invention est de préférence soudé ou collé à la surface interne du réacteur. Préférentiellement, selon la présente invention le brise-lames peut être plein ou creux et en communication avec une éventuelle double ou triple enveloppe du réacteur. Par réacteur, il faut comprendre ici tout contenant de laboratoire, destiné à renfermer des liquides, des gaz, des matières pulvérulentes, solides, pâteuses ou visqueuses ou des mélanges de ceux-ci, et susceptible d'être équipé d'un brise-lames à savoir: réacteur, ballon, bicol, tricol, colonne, sécheur, évaporateur, échangeur, séparateur de phases ou tout autre contenant vertical ou horizontal. L'utilisation la plus courante d'une agitation concernant les réacteurs, ce terme sera donc utilisé par la suite pour désigner le contenant, même s'il peut s'agir de tout autre contenant. Dans le cadre de l'invention, il ne sera question que de réacteurs en verre. Les brise-lames en verre du réacteur selon l'invention sont préférentiellement solidarisés à distance de sa paroi latérale intérieure adjacente par l'intermédiaire d'au moins un raccordement local. Le brise-lames reste alors quasiment insensible aux dilatations du reste du réacteur car une dilatation différente entre le brise-lames et la paroi est permise. Ainsi, dans la présente invention, au lieu de solidariser le brise-lames sur toute sa longueur contre la paroi interne du réacteur, on préfère le solidariser uniquement au niveau d'un ou de plusieurs raccordement(s) local ou locaux. Préférentiellement, le brise-lames est solidarisé au niveau d'un unique raccordement local. Par raccordement local, on entend un raccordement dont l'étendue est limitée, c'est-à-dire un raccordement ne s'étendant pas sur toute la hauteur du brise-lames et dont la largeur est inférieure à la longueur du brise-lames. De la sorte, la majeure partie du brise-lames reste libre et peut se dilater librement sans influencer, ni être influencée par le reste du réacteur notamment au cours d'étapes où celui-ci est chauffé ou refroidi, ce qui pourrait provoquer une rupture dans le cas contraire. La solidarisation peut aussi être réalisée par collage. Pour des raisons de résistance supplémentaire aux contraintes thermiques, le brise-lames soudé selon l'invention est de préférence réalisé dans le même verre que le contenant. Enfin, la présente invention permet tout à fait au brise-lames d'être plein ou creux. Lorsque le brise-lames est creux, son espace intérieur peut être mis en communication fluidique, au niveau de son raccordement local, avec un système de circulation de fluide caloporteur, chauffant ou réfrigérant, pouvant équiper le réacteur, ce système consistant par exemple en une double ou triple enveloppe, un serpentin, une demi-coquille ou autre. Un moyen adapté peut être prévu pour la circulation du fluide dans le briselames. Pour ces nombreuses raisons, le dispositif de la présente invention satisfait à tous les objectifs précités sans présenter le moindre inconvénient. Il s'agit donc d'un dispositif idéal totalement nouveau qui permet de solidariser un ou plusieurs brise-lames à l'intérieur d'un réacteur en verre tout en assurant une parfaite résistance aux contraintes thermiques engendrées par le chauffage et le refroidissement du réacteur. De par sa conception, excepté au niveau de son raccordement local, il existe un espacement situé entre le corps du brise-lames et la paroi intérieure du réacteur en verre à laquelle il est soudé ou collé. Cet espacement permet la libre circulation de la matière présente dans le réacteur entre le brise-lames et la paroi intérieure du réacteur, excepté au niveau du raccordement local du brise-lames, ce qui facilite considérablement le nettoyage de l'ensemble. Cet espacement évite également toute accumulation de matière dans l'angle formé entre le flanc du brise-lames et la surface intérieure du contenant à laquelle il est soudé ou collé. Cette accumulation qui peut s'opérer du côté opposé au flux d'agitation est évitée dans la présente invention par l'écoulement permanent entre le réacteur et le brise-lames. Enfin, de par sa conformation particulièrement avantageuse, le briselames selon l'invention augmente les performances hydrauliques de l'agitateur, réduit les temps de mélange et d'homogénéisation et assure un meilleur échange thermique entre le contenu et le fluide caloporteur, ce qui entraîne un gain de temps et améliore les rendements. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: 20. la figure 1 est une vue en coupe verticale d'un réacteur de laboratoire à double enveloppe équipé d'un agitateur et de deux brise-lames selon l'invention, pleins et en visà-vis; la figure 2 est une vue en coupe verticale d'un réacteur de laboratoire à double enveloppe équipé d'un agitateur et de deux briselames selon l'invention, ceux-ci étant en vis-à-vis, creux et en communication fluidique avec la double enveloppe du réacteur; 30. la figure 3 est une vue en coupe verticale d'un réacteur de laboratoire à double enveloppe équipé d'un agitateur et de deux brise-lames en vis-àvis selon une variante de l'invention; la figure 4 est une vue en coupe verticale d'un réacteur de laboratoire à double enveloppe équipé d'un agitateur et de quatre brise-lames répartis régulièrement selon une autre variante de l'invention; la figure 5 est une vue en coupe verticale d'un réacteur de laboratoire à double enveloppe équipé d'un agitateur et de deux paires de brise-lames en vis-à-vis selon une autre variante de l'invention; la figure 6 est une vue en coupe verticale d'un réacteur de laboratoire à double enveloppe équipé d'un agitateur et de deux paires de brise-lames en vis-à-vis selon une autre variante de l'invention; 10. les figures 7 à 15 sont des vues schématiques partielles en coupe horizontale d'un réacteur de laboratoire équipé d'un brise-lames selon l'invention présentant diverses formes de section; la figure 16 est une vue schématique en coupe horizontale d'un réacteur de laboratoire équipé de six brise-lames selon une variante de l'invention; la figure 17 est une vue schématique en coupe horizontale de l'écoulement du fluide au niveau d'un brise-lames positionné contre la paroi interne du réacteur et solidarisé à celle-ci sur toute sa hauteur; et la figure 18 est une vue schématique en coupe horizontale de l'écoulement du fluide au niveau d'un brise-lames selon l'invention. Le réacteur de laboratoire en verre à brise- lames selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 18. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. La figure 1 représente un réacteur de laboratoire en verre 1 présentant une ouverture supérieure 2 prévue pour un couvercle 3. Ce couvercle 3 comporte par exemple trois ouvertures 4, 5, 6 pouvant servir à introduire les différents réactifs, solvants et catalyseurs ou à plonger divers instruments ou accessoires (agitateur, sondes, organes de prélèvement, etc.) dans le réacteur 1. L'invention peut également s'appliquer au cas d'un réacteur sans couvercle. Le réacteur 1 est équipé d'un agitateur mécanique 7 dont la tige 8 traverse l'ouverture centrale 5 du couvercle 3 et plonge vers la partie inférieure du réacteur 1. La tige 8 se termine par exemple par un rotor 9 en forme d'ancre, brassant le contenu du réacteur 1 lorsque la tige 8 est entraînée en rotation par un dispositif d'entraînement 10 disposé à l'extérieur du réacteur 1. Afin de pouvoir résister aux agressions d'un milieu réactionnel très corrosif contenu à l'intérieur du réacteur, le corps du réacteur 1, y compris les brises-lames 11, est entièrement fabriqué en verre, et notamment en verre borosilicate qui a pour particularité de bien résister aux hautes températures et aux chocs thermiques. De la même façon, tous les autres éléments pouvant se retrouver en contact avec le contenu doivent également être fabriqués dans une matière résistant aux agressions du milieu réactionnel. C'est évidemment le cas de la tige 8 et des pales 12 de l'agitateur 7. Le réacteur selon l'invention étant préférentiellement un réacteur à double enveloppe 13, une deuxième paroi en verre 14 entoure la paroi interne 15 du réacteur 1 à une certaine distance de celle-ci de manière à ménager entre ces deux parois 14, 15 un espace fermé 16. Cet espace périphérique creux 16 est destiné à recevoir un fluide caloporteur chaud ou froid afin de réguler la température interne du réacteur 1 selon le principe bien connu d'une double enveloppe. Sur cette figure, le réacteur 1 comporte plusieurs brise-lames 11, solidaires de la paroi interne 15 en regard du réacteur, à distance de celle- ci et soudés localement sur cette paroi 15 au niveau d'un raccordement local 17 dont la largeur est inférieure à la longueur du brise-lames. Enfin, dans sa partie inférieure 18, le réacteur 1 est préférentiellement percé d'une ouverture 19 sur laquelle est soudée une section tubulaire en verre 20 dont la partie inférieure 21 peut comporter un ou plusieurs orifices de vidange 22, 23. Dans ce premier mode de réalisation, les brise-lames 11 sont pleins. Leurs raccordements locaux 17 se trouvent sensiblement à mi-hauteur de chaque brise-lames 11. Les brise-lames 11 présentent une forme générale simple, semblable à une planche sensiblement verticale et perpendiculaire à la paroi interne 15 du réacteur 1, dont les angles sont arrondis. Dans un second mode de réalisation représenté sur la figure 2, un réacteur 1 semblable à celui de la figure 1 est équipé de plusieurs brise- lames 11, placés à distance de la paroi interne 15 du réacteur 1 et soudés contre celle-ci par l'intermédiaire d'un raccordement local 17. Selon ce mode de réalisation, les brise-lames 11 selon l'invention sont creux et renferment un espace intérieur creux 24 qui peut éventuellement être mis en communication fluidique avec l'espace périphérique creux 16 de la double enveloppe 13 compris entre la paroi externe 14 et la paroi interne 15 du réacteur 1. De cette façon, le fluide caloporteur circulant dans la double enveloppe 13 du réacteur 1 peut aussi circuler dans les brise-lames 11, ce qui améliore considérablement les caractéristiques d'échange thermique de l'ensemble. Une mise en communication similaire de l'espace intérieur creux 24 des brise-lames 11 permettant une libre circulation du fluide caloporteur à l'intérieur de ces derniers peut être réalisée de la même façon lorsque le réacteur 1 est équipé d'un serpentin, de demi-coquilles ou de tout autre système analogue. Dans les deux modes de réalisation précédents représentés sur les figures 1 et 2, les brise-lames 11 présentent une forme générale simple et classique. Les brise-lames 11 selon l'invention, par leur conception avantageuse, peuvent avantageusement adopter des formes générales plus complexes et variées. Ils peuvent ainsi s'adapter aux contraintes et aux caractéristiques techniques particulières de chaque situation pratique envisagée et conférer des avantages supplémentaires. Ainsi, les brise-lames selon l'invention peuvent par exemple être incurvés au niveau de leur partie inférieure. Ils peuvent ainsi affecter une forme en "crosse de hockey", comme représenté sur la figure 3. Une telle forme générale des brise-lames permet par exemple d'établir une contre agitation dans le fond du réacteur. Bien évidemment, les brise-lames 11 selon l'invention peuvent être incurvés, bombés ou en arc à un autre niveau et par exemple en partie supérieure comme représenté sur la figure 4. En outre, le raccordement local 17 n'est pas nécessairement situé à mihauteur des brise-lames 11, mais peut être positionné à une hauteur quelconque. Ainsi, par exemple sur le mode de réalisation de la figure 4, il peut être situé à proximité du bord inférieur 25 des brise-lames 11. De la même façon, il peut aussi être situé à proximité du bord supérieur des brise-lames. Dans le cas de la variante représentée sur cette figure 4, on peut constater que les brise-lames 11 selon l'invention peuvent également être solidarisés inclinés, c'est-à-dire positionnés en regard de la paroi du réacteur 1 en formant un angle quelconque par rapport à la verticale. Comme représenté sur les figures 5 et 6, il est également possible de combiner des brise-lames 11 par paires pour obtenir l'équivalent de briselames de grande longueur. On peut remarquer sur ces figures que les briselames 11 formant chaque paire ne sont pas obligatoirement identiques. On peut bien évidemment envisager de combiner des brises lames 11 en nombre supérieur à deux. L'utilisation de plusieurs brise-lames 11 combinés par deux ou plus permet par exemple de diminuer les coûts en fabriquant plusieurs brise- lames 11 de formes diverses et de petite taille, pouvant ensuite être utilisés de manière modulable pour s'adapter aux différents réacteurs 1. En outre, si les brise-lames 11 peuvent affecter différentes formes générales, ils peuvent aussi présenter différentes hauteur, largeur et épaisseur afin de s'adapter à la conformation et aux exigences du réacteur 1. Ils peuvent également offrir différentes formes de section pour créer des effets recherchés de mécanique des fluides. Sur les figures 7 à 15, quelques exemples de formes de section pouvant être adoptées par les brise-lames 11 ont été représentées. Ces formes de section peuvent être rencontrées aussi bien avec des brise-lames pleins qu'avec des brise-lames creux. Sur la figure 7, on a représenté un brise- 25 lames 11 présentant une section de forme classique 26, de type sensiblement rectangulaire à bords arrondis. La figure 8 représente un brise-lames ayant une section à flancs bombés convexes 27, tandis que sur la figure 9 ces mêmes flancs bombés sont concaves 28. La figure 10 représente un brise-lames dont la section présente des ondulations 29 sur l'un des flancs. De la même façon, on peut envisager que la section du brise-lames présente un nombre quelconque d'ondulations 29 sur un ou plusieurs de ses flancs. La figure 11 représente une section de brise-lames à extrémité latérale courbée 30. La figure 12 représente un brise-lames ayant 35 une section en forme de T 31. La figure 13 représente un brise-lames dont la section est en forme de quart d'anneau 32. La figure 14 représente un brise-lames présentant une section en forme de V 33. Enfin, les brise-lames peuvent également être solidarisés de manière non perpendiculaire à la paroi du réacteur comme représenté sur la figure 15. Les figures 7 à 15 ne sont données qu'à titre d'exemple et l'homme du métier pourra aisément envisager d'autres formes de section pour le briselames, en variant ses dimensions, sa concavité ou sa convexité, son orientation, son inclinaison, sa zone de solidarisation, etc. Comme déjà mentionné plus haut, un réacteur 1 peut être équipé d'un ou de plusieurs brise-lames, répartis régulièrement ou non. La figure 16 représente une vue schématique en coupe horizontale d'un réacteur 1 équipé de six brise-lames 11 présentant une forme de section classique 26, de type sensiblement rectangulaire à bords arrondis, répartis régulièrement sur la paroi interne 15 du réacteur 1, c'est-àdire avec un espacement angulaire relatif sensiblement constant, par exemple d'environ 60 dans ce cas de figure. La figure 17 est une vue schématique en coupe horizontale de l'écoulement du fluide au niveau d'un brise-lames 11 positionné de façon classique contre la paroi interne 15 du réacteur 1 et solidarisé à celle-ci sur toute sa hauteur. Avec un tel brise-lames 11, une accumulation de matière sous la forme d'un dépôt est possible en raison d'une stagnation du fluide au niveau d'une zone d'angle mort 34 qui n'est pas suffisamment traversée par le fluide. A titre de comparaison, la figure 18 représente une vue schématique en coupe horizontale de l'écoulement du fluide au niveau d'un brise-lames 11 selon l'invention, solidarisé à distance de la paroi 15 du réacteur 1. Avantageusement, toute accumulation de matière en forme de dépôt est évitée en raison de la circulation du fluide de part et d'autre du briselames 11. Selon un autre mode de réalisation non représenté, on peut équiper un réacteur 1 de plusieurs brise-lames 11 disposés sensiblement le long d'une courbe théorique, par exemple le long d'une hélice inscrite sur la paroi interne 15 du réacteur 1 ou présentant sensiblement eux-mêmes une forme d'hélice. Dans ce cas, les brise-lames 11 peuvent suivre l'orientation générale de l'hélice ou être orientés différemment tandis que leur position continue à sensiblement suivre l'hélice. On peut également envisager que les brise-lames 11 soient disposés sensiblement le long d'une courbe théorique de type différent ou bien le long de plusieurs de ces courbes. Enfin, il peut en outre être envisagé d'employer plusieurs raccordements locaux 17 pour fixer les brise-lames 11 contre la paroi interne 15 du réacteur 1 si nécessaire pour des raisons de résistance ou autre. Le dispositif de brise-lames 11 selon l'invention est particulièrement bien adapté pour être réalisé dans la paroi d'un réacteur 1 de laboratoire, tel que représenté sur les figures. Cependant, il doit être bien compris que son utilisation n'est pas limitée à cette application. Ce dispositif de brise-lames 11 peut ainsi être ménagé contre la paroi d'un contenant de laboratoire quelconque, à simple, double ou triple enveloppe, à serpentin entourant la paroi interne ou non, et comportant un nombre quelconque d'orifices quels que soient ses aménagements et son moyen d'agitation. Evidemment, le nombre, la forme générale, la forme de section, l'inclinaison, l'orientation et la disposition des différents brise-lames 11 selon l'invention représentés sur les figures ne sont donnés ici qu'à titre illustratif et ne sont en aucun cas limitatifs. De nombreuses variantes peuvent être imaginées pour le brise-lames 11 selon la présente invention sans s'écarter du cadre de celle-ci. Ces variantes seront évidentes pour l'homme du métier, qui pourra notamment envisager d'autres nombres, formes générales, formes de section, inclinaisons, orientations et/ou dispositions pour le ou les brise-lames sans sortir de la portée des revendications | Le réacteur en verre (1) comprend au moins un brise-lames (11) solidarisé à la paroi latérale intérieure (15) en regard du réacteur et maintenu à distance de cette paroi par l'intermédiaire d'au moins un raccordement local (17).Ces brise-lames (11) peuvent être pleins ou creux et peuvent dans ce cas être mis en communication fluidique, au niveau de leur raccordement local (17), avec l'espace périphérique creux (16) compris entre la paroi externe (14) et la paroi interne (15) d'un réacteur à double enveloppe (13).L'invention concerne également un réacteur en verre, notamment de laboratoire, comportant un ou plusieurs brise-lames de ce type.Cette invention intéresse les laboratoires et industries chimiques, pharmaceutiques, biochimiques et connexes, ainsi que les fabricants et utilisateurs de matériel en verre. | 1. Réacteur en verre (1) notamment de laboratoire, comprenant un dispositif d'agitation (7), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un brise-lames (11) également en verre, solidarisé à sa paroi latérale intérieure adjacente (15) et à distance de celle-ci, par l'intermédiaire d'au moins un raccordement local (17). 2. Réacteur en verre (1) selon la 1, caractérisé en ce que la largeur du raccordement local (17) est inférieure à la longueur du brise-lames (11). 3. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) est soudé à la paroi latérale intérieure adjacente (15). 4. Réacteur en verre (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) est collé à la paroi latérale intérieure adjacente (15). 5. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le verre est du verre borosilicate. 6. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) est plein. 7. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en qu'au moins un des brise-lames (11) est creux et renferme un espace intérieur creux (24). 8. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le réacteur (1) est équipé d'une double ou triple enveloppe (13) ou d'un serpentin délimitant un espace périphérique creux (16). 9. Réacteur en verre (1) selon les 7 et 8, caractérisé en ce que l'espace intérieur creux (24) d'au moins un des brise-lames (11) est en communication fluidique avec l'espace périphérique creux (16) de la double ou triple enveloppe (13) ou du serpentin. 10. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un raccordement local (17) est situé sensiblement à mi-hauteur d'au moins un des brise-lames (11). 11. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'un raccordement local (17) est situé à proximité du bord inférieur ou supérieur d'au moins un des brise-lames (11). 12. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) présente une forme générale semblable à une planche sensiblement verticale et perpendiculaire à la paroi interne (15) du réacteur (1), dont les angles sont arrondis. 13. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) présente une forme générale sensiblement en "crosse de hockey". 14. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) est incurvé, notamment au niveau de sa partie supérieure, inférieure (25) et/ou de son extrémité latérale (30). 15. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) présente une section sensiblement rectangulaire à bords arrondis (26). 16. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) présente une section à flancs bombés convexes (27) ou concaves (28). 17. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) présente une section comportant au moins une ondulation (29) sur l'un de ses flancs. 18. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) est solidarisé incliné. 19. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des brise-lames (11) est solidarisé de manière non perpendiculaire à la paroi interne du réacteur. 20. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs brise-lames (11) disposés sensiblement le long d'une hélice inscrite sur la paroi interne (15) du réacteur (1). 21. Réacteur en verre (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs brise-lames (11) combinés par paire. | B | B01 | B01L | B01L 3 | B01L 3/00,B01L 3/08 |
FR2899509 | A1 | DISPOSITIF DE FIXATION AMOVIBLE DE PLAQUETTES DE COUPE D'UN PORTE-OUTIL ROTATIF | 20,071,012 | L'invention se rattache au secteur technique des porte-outils pour usinage du bois notamment. D'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, ce type de porte-outil, entraîné en rotation par différents moyens, présente, périphériquement, des plaquettes de coupe aptes à assurer l'usinage d'une pièce de bois quelconque. Les plaquettes sont généralement régulièrement réparties sur la circonférence du porte-outil afin d'obtenir un bon équilibrage. Le plus souvent, les plaquettes sont fixées, d'une manière amovible, dans des encoches formées à partir de la périphérie du porte-outil rotatif. Différentes solutions ont été proposées pour assurer le positionnement et le maintien, en positions radiale et axiale, des plaquettes amovibles. La mise en position des plaquettes est traditionnellement réalisée au moyen d'une vis qui effectue également un serrage desdites plaquettes. Le positionnement axial obtenu n'est pas satisfaisant. On a également proposé des systèmes de serrage au moyen, par exemple, d'une vis qui agit sur un coin positionné dans l'encoche pour obtenir, sous une action de serrage de ladite vis, un serrage axial en combinaison avec le coin. La fixation radiale s'effectue généralement au moyen d'une autre vis disposée transversalement. On observe que la vis de serrage est accessible à partir d'une zone disposée en amont de la coupe, de sorte que cette zone ne peut pas être conformée pour faciliter l'évacuation des copeaux. On note également une mauvaise accessibilité à la vis pour le démontage des plaquettes, la tête de vis peut être remplie de copeaux. Avec cette solution, le serrage est obtenu par déformation, ce qui engendre de nombreuses contraintes avec détérioration de la vis et le matage de la plaquette. On ne peut également exclure des risques d'éjection des plaquettes lorsque le porte-outil est entraîné à des vitesses élevées. De même, les différentes solutions proposées ne permettent pas 10 d'avoir la même précision de positionnement radial pour les différentes plaquettes que peut présenter le porte-outil. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. 15 Le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir obtenir, d'une manière précise, le positionnement et le serrage axial et radial de chacune des plaquettes en supprimant tout risque d'éjection, tout en facilitant l'évacuation des copeaux au fur et à mesure des opérations 20 d'usinage. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un dispositif de fixation amovible des plaquettes de coupe dans les encoches formées à partir de la périphérie du porte-outil rotatif pour l'usinage du 25 bois. Selon l'invention, ce dispositif comprend des moyens aptes à assurer un effort de serrage perpendiculaire à une face d'appui de la plaquette qui présente des agencements de retenue coopérant avec des agencements complémentaires que présente le bord correspondant de l'encoche.5 Pour résoudre le problème posé d'assurer le positionnement et la fixation radiale et axiale de chacune des plaquettes, les moyens aptes à assurer l'effort de serrage sont constitués par une vis, une douille et un coin ou cale. A partir de cette conception de base, compte tenu du problème posé, la douille est engagée dans un alésage formé dans l'épaisseur du porte-outil pour déboucher dans l'encoche, ladite douille recevant librement la vis qui est vissée dans l'épaisseur du coin positionné à l'intérieur de l'encoche pour créer, sous un effet de serrage de la vis, le rapprochement axial du coin et de la plaquette disposée entre ledit coin et le bord de l'encoche, de manière à mettre en prise les agencements de retenue et assurer, d'une manière concomitante, la fixation radiale et axiale de la plaquette. Pour résoudre le problème posé de pouvoir, à volonté, changer les plaquettes, d'une manière simple et efficace, sans être obligé de démonter l'ensemble du dispositif, chaque plaquette présente une échancrure formée à partir de sa base pour enserrer la section de la douille et permettre le retrait et la mise en place de ladite plaquette sous une simple action de desserrage de la vis, toujours vissée dans le coin. Pour résoudre le problème posé d'assurer un parfait positionnement du coin de serrage, en évitant tout phénomène d'éjection, la douille déborde dans l'encoche pour coopérer avec un lamage formé coaxialement au taraudage du coin. Pour résoudre le problème posé d'obtenir un parfait positionnement radial de chaque plaquette, les agencements complémentaires de retenue sont constitués par un crantage sous forme de dents. Les dents sont formées parallèlement à l'axe de rotation du porte-outil. Pour résoudre le problème posé de faciliter et d'améliorer l'évacuation des copeaux au fur et à mesure des opérations d'usinage, chaque encoche présente, à l'opposé de son bord présentant les agencements de retenue, un profil largement arrondi. A partir de cette conception de base, soit chaque encoche est formée perpendiculairement à l'axe de rotation du porte-outil, soit chaque encoche est formée angulairement à l'axe de rotation du porte-outil. 15 L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un porte-outil montrant le positionnement radial et axial des plaquettes selon les caractéristiques de l'invention ; 20 - la figure 2 est une vue partielle en perspective et avant montage des principaux éléments du dispositif de fixation d'une plaquette ; - la figure 3 est une vue de face avec une coupe partielle du porte-outil montrant le serrage axial et radial des plaquettes ; - la figure 4 est une vue partielle, à grande échelle et en coupe, 25 montrant l'imbrication des dents de la plaquette et du bord correspondant de l'encoche. 10 On a illustré, aux figures 1 et 3 notamment, un exemple de réalisation indicatif, nullement limitatif, d'un porte-outil (P) présentant deux plaquettes de coupe diamétralement opposées. Le nombre de plaquettes est quelconque et dépend essentiellement du type de travail à effectuer. Généralement les différentes plaquettes de coupe sont régulièrement réparties sur la circonférence du porte-outil rotatif (P). D'une manière connue, chaque plaquette de coupe (1) est fixée dans des encoches (2) formées à partir de la périphérie du porte-outil (P). Chaque encoche (2) présente un fond (2a) et deux bords transversaux parallèles (2b) et (2c) perpendiculaires audit fond (2a). Selon une caractéristique à la base de l'invention, le dispositif de fixation amovible de chaque plaquette (1) comprend des moyens aptes à assurer un effort de serrage perpendiculaire à une face d'appui (la) de la plaquette considérée. La plaquette (1) présente en outre des agencements de retenue (lc) aptes à coopérer, comme il sera indiqué dans la suite de la description, avec des agencements complémentaires (2c 1) que présente le bord (2c) de l'encoche (2) contre lequel l'effort de serrage est exercé. Ces moyens de serrage sont essentiellement constitués par une vis (3), une douille (4) et un coin ou cale (5). Comme le montrent notamment les figures 2 et 3, la douille (4) est engagée à force dans un alésage épaulé (2d) formé dans l'épaisseur du porte-outil (P) et débouchant dans l'encoche (2), à partir du bord transversal (2c). La douille (4) reçoit librement la vis (3) qui est vissée dans l'épaisseur du coin (5). Le coin (5) et positionné à l'intérieur de l'encoche (2) en appui sur le fond (2a) avec capacité de déplacement entre les deux bords (2b) et (2c) de ladite encoche. La plaquette (1) est disposée entre le coin (5) et le bord (2c) de l'encoche. Dans ce but, la plaquette (1) présente une échancrure (lb) formée à partir de sa base, pour enserrer la section de la douille (4), notamment du corps (4a) de cette dernière. Un effet de serrage de la vis (3) a pour effet d'assurer le rapprochement axial du coin (5) et indirectement de la plaquette (1) en direction du bord (2c), afin de mettre en prise, d'une manière concomitante, les agencements de retenue de la plaquette (1) avec ceux que présente le bord correspondant (2c) de l'encoche. Il en résulte la fixation radiale et axiale de la plaquette (1). Les agencements complémentaires de retenue sont constitués par un crantage (lc) que présente l'une des faces de la plaquette (1) et par un crantage complémentaire (2c 1) que présente le bord d'appui (2c) de l'encoche. Les crantages (lc) et (2c1) sont constitués par des dents formées parallèlement à l'axe de rotation du porte-outil. Ce système de crantage assure le positionnement radial de chaque plaquette et assure également la fonction d'anti-éjection desdites plaquettes (1). Le positionnement axial de chaque plaquette (1) est assuré par la douille de centrage (4) dont l'ajustement est glissant juste avec la plaquette correspondante, afin d'assurer la précision du positionnement de ladite plaquette. La vis (3), engagée dans la douille (4), permet d'obtenir un serrage perpendiculaire à la surface d'appui (1c) de la plaquette, afin d'assurer une parfaite assise de cette dernière sur ses appuis, en évitant par ailleurs tout effet de rotation ou de flexion. L'effort de serrage est donc entièrement transmis sur la quasi-totalité de la surface de la plaquette (1) limitant tout risque de desserrage lors de l'usinage. On observe également que, pour changer la plaquette, il suffit de desserrer la vis (3) afin d'écarter, d'une manière correspondante, le coin (5). D'une manière avantageuse, la douille (4) déborde de l'encoche (2) pour coopérer avec un lamage (5a) formé coaxialement au taraudage (5b) du coin (5). Compte tenu de ces dispositions, le bord (2b) de chaque encoche, opposé au bord (2c) présentant le crantage (2c1), est prolongé par un profil largement arrondi (2e) pour faciliter l'évacuation des copeaux, en aval de la coupe considérée selon le sens de la flèche (F). En effet, on rappelle que la vis de serrage (3) est engagée à partir de la zone amont. A noter que ce profilé de dégagement (2e) est tangent à l'arête de coupe (id) de la plaquette considérée. On observe également, comme le montre notamment la figure 4, que les crantages (1c) des plaquettes (1) et (2c1) des bords d'appui de l'encoche (2), présentent une différence de l'ordre de 5 pour permettre à des poussières ou autres impuretés de se loger dans le fond de la denture considérée, afin de ne pas gêner la mise en place desdites plaquettes. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : - la parfaite assiste de la plaquette, étant donné que le serrage s'effectue perpendiculairement à sa surface d'appui ; - la suppression de tout risque d'éjection de la plaquette ; - la précision du réglage obtenu ; - la possibilité de positionner, avec la même précision, chacune des plaquettes que peut présenter le porte-outil ; - la possibilité de réaliser une importante surface de dégagement pour l'évacuation des copeaux permettant en conséquence d'augmenter la 5 durée de vie des plaquettes ; - la facilité de montage et démontage des plaquettes par rapport au dispositif de serrage ; - l'efficacité du résultat obtenu. 10 | Les plaquettes de coupe (1) sont positionnées dans des encoches (2) formées à partir de la périphérie du porte-outil rotatif pour l'usinage du bois.Le dispositif comprend des moyens (3), (4), (5) aptes à assurer un effort de serrage perpendiculaire à une face d'appui de la plaquette (1) qui présente des agencements de retenue coopérant avec des agencements complémentaires que présente le bord correspondant de l'encoche (2). | 1- Dispositif de fixation amovible de plaquettes de coupe (1) dans des encoches (2) formées à partir de la périphérie d'un porte-outil rotatif pour l'usinage du bois, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (3), (4), (5) aptes à assurer un effort de serrage perpendiculaire à une face d'appui de la plaquette (1) qui présente des agencements de retenue coopérant avec des agencements complémentaires que présente le bord correspondant de l'encoche (2). -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens aptes à assurer l'effort de serrage sont constitués par une vis (3), une douille (4) et un coin ou cale (5). -3-Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la douille (4) est engagée dans un alésage formé dans l'épaisseur du porte-outil pour déboucher dans l'encoche (2), ladite douille (4) recevant librement la vis (3) qui est vissée dans l'épaisseur du coin (5) positionné à l'intérieur de l'encoche (2) pour créer, sous un effet de serrage de la vis, le rapprochement axial du coin (5) et de la plaquette (1) disposée entre ledit coin (5) et le bord (2c) de l'encoche (2), de manière à mettre en prise les agencements de retenue et assurer, d'une manière concomitante, la fixation radiale et axiale de la plaquette (1). -4- Dispositif selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que la plaquette (1) présente une échancrure (lb) formée à partir de sa base pour enserrer la section de la douille (4) et permettre, à volonté, le retrait et la mise en place de ladite plaquette (1) sous une simple action de desserrage de la vis (3), toujours vissée dans le coin (5). 55-Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la douille (4) déborde dans l'encoche pour coopérer avec un lamage formé coaxialement au taraudage du coin (5). - 6- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les agencements complémentaires de retenue (1c) et (2c 1) sont constitués par un crantage sous forme de dents. 10 -7- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les dents sont formées parallèlement à l'axe de rotation du porte-outil. -8- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque encoche (2) présente, à l'opposé de son bord présentant 15 les agencements de retenue, un profil largement arrondi (2e) pour faciliter l'évacuation des copeaux. - 9- Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque encoche (2) est formée perpendiculairement à l'axe de 20 rotation du porte-outil. - 10-Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque encoche (2) est formée angulairement à l'axe de rotation du porte-outil. -11- Porte-outil rotatif équipé du dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10. 25 | B | B27 | B27G | B27G 13 | B27G 13/04,B27G 13/10 |
FR2894287 | A1 | DISPOSITIF DE VARIATION DE L'AERODYNAMIQUE A OBTURATEUR DEPLACABLE POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,070,608 | La présente invention concerne le domaine des moteurs à combustion interne de type Diesel et propose en particulier un dispositif de variation de 5 l'aérodynamique à obturateur déplaçable pour dévier le flux d'air à destination d'une chambre de combustion. Il est connu dans l'art antérieur relatif aux moteurs à combustion interne du type à injection directe de prévoir des conduits d'admission droits pour éviter de produire des remous ou tourbillons, appelés également "swirl", io dans la chambre de combustion. De façon alternative, il existe aussi des conduits d'admission prévus pour générer des tourbillons. Dans ce cas, la configuration du passage délimité par le conduit d'admission génère un degré significatif de remous produits lors de l'écoulement de charge entrant dans le cylindre après la soupape d'admission. 15 Un problème général dans le domaine consiste à contrôler le niveau de remous ou tourbillons dans un moteur Diesel en vue d'améliorer la préparation du mélange et sa post-oxydation. Pour cela, il est nécessaire de pouvoir faire varier les conditions d'injection entre différents niveaux d'aérodynamique engendrés par une configuration des conduits d'admission. 20 II a été envisagé d'aménager les conduits d'admission en prévoyant dans le conduit plusieurs chemins d'écoulement accessibles à l'aide de valves de façon à commander la quantité de remous produits dans la chambre de combustion. L'aérodynamique variable est donc principalement basée, dans l'art 25 antérieur, sur l'obturation des conduits. Ce type de système est certes très efficace et en général simple de mise en oeuvre sur une culasse à l'interface entre conduit d'admission et répartiteur. Cependant, l'augmentation de l'effet "swirl" est alors coûteuse en perméabilité (capacité d'un élément à laisser passer un fluide) en raison de la diminution du passage laissé au fluide. Il est également connu, par le brevet US 4 745 890, un conduit d'admission permettant de faire varier la direction du flux d'air d'admission, à l'aide d'une sortie d'air supplémentaire latérale contrôlée pour dévier le flux d'air d'admission et ainsi augmenter le niveau de "swirl". Il n'y a pas avec ce système de problème lié à la réduction de perméabilité puisqu'il n'y a pas d'obturation. Toutefois, un inconvénient de ce mode de variation de l'aérodynamique est que le système d'admission est alors quelque peu encombrant. La présente invention a pour but de pallier certains inconvénients de lo l'art antérieur en proposant un dispositif de variation de l'aérodynamique à obturateur déplaçable peu encombrant et intégré au niveau de l'entrée des conduits d'admission, permettant de dévier efficacement le flux d'air entrant dans une chambre de combustion d'un moteur. Ce but est atteint par un dispositif de variation de l'aérodynamique à 15 obturateur déplaçable pour moteur à combustion interne, comportant au moins un conduit d'admission comprenant une partie amont d'extrémité pour recevoir de l'air entrant en provenance d'un collecteur d'admission et une partie aval d'extrémité apte à communiquer avec une soupape d'admission, la partie aval du conduit d'admission comportant une première section 20 déterminée et la partie amont du conduit d'admission comportant à l'opposé de la partie aval une seconde section déterminée au moins égale à la première section définissant une section d'entrée du conduit d'admission, caractérisé en ce qu'il comporte au niveau de la partie amont du conduit d'admission un obturateur mobile entre au moins deux positions pour établir 25 au moins un premier passage et un second passage d'entrée de l'air dans le conduit d'admission selon deux directions concourantes, l'obturateur comprenant une section d'entrée d'air sensiblement égale à ladite première section. Ainsi, grâce à l'invention il est très avantageusement possible de 30 dévier le flux d'air par rapport à une première position tout en conservant un niveau de perméabilité élevé. Selon une autre particularité, l'obturateur comporte une section d'entrée d'air qui définit une ouverture de passage ayant selon une direction transversale déterminée du conduit d'admission une dimension n'excédant pas 80% de la dimension correspondante de la section d'entrée du conduit d'admission selon la direction transversale déterminée. Ainsi, la section d'entrée du conduit d'admission est suffisamment grande pour recevoir un flux d'air avec deux orientations très différentes selon le positionnement de l'obturateur. Selon une autre particularité, l'obturateur comprend une ouverture io circulaire coaxiale avec la partie aval du conduit d'admission lorsque l'obturateur occupe une première position nominale, l'obturateur étant relié à un moyen d'entraînement en translation prévu pour déplacer l'obturateur dans une seconde position décalée dans laquelle ladite ouverture circulaire débouche sur une paroi de la partie amont permettant de dévier le flux d'air 15 entrant dans le conduit d'admission. Ainsi, l'une des orientations prises par le flux d'air va générer un niveau de "swirl" plus élevé grâce à cette déviation du flux d'air. Les conditions d'aérodynamique vont en effet varier et l'écoulement de charge va produire plus de remous. 20 Selon une autre particularité, l'obturateur est mobile en translation selon ladite direction transversale déterminée qui est sensiblement perpendiculaire à un axe de symétrie de la partie aval, pour dévier le flux d'air entrant selon une direction à composante horizontale. Selon une autre particularité, le conduit d'admission comporte un axe 25 longitudinal et l'obturateur est mobile entre une première position telle que l'axe de la section d'entrée de l'air se trouve comprise dans un plan incluant l'axe longitudinal du conduit d'admission et une seconde position dans laquelle l'axe de la section d'entrée de l'air est décalé par rapport à ce plan. Selon une autre particularité, le conduit d'admission comprend un 30 élargissement de section de la partie amont prévu uniquement d'un côté dudit plan, la paroi de la partie amont restant sensiblement droite de l'autre côté de ce plan. Selon une autre particularité, le dispositif selon l'invention comprend au moins deux conduits d'admission dotés d'un même obturateur incluant deux ouvertures de passage associées chacune à un des conduits d'admission et séparées par une portion intermédiaire d'obturation, l'obturateur étant mobile entre une première position dans laquelle la portion intermédiaire obture partiellement uniquement un premier des conduits d'admission et une seconde positon dans laquelle ladite portion intermédiaire obture partiellement uniquement un second des conduits d'admission adjacent au premier conduit. io Selon une autre particularité, l'obturateur est disposé transversalement dans un plan et comporte pour chaque conduit d'admission deux portions d'obturation adjacentes à l'ouverture de passage. Selon une autre particularité, au moins un conduit d'admission est constitué d'une partie aval de section sensiblement constante prolongée par 15 une partie amont de section croissante entre la partie aval et l'extrémité d'arrivée d'air du conduit d'admission. Selon une autre particularité, l'obturateur comporte deux ouvertures circulaires identiques pour faire entrer de l'air respectivement dans deux conduits d'admission dont l'un est du type à section constante et l'autre est 20 du type à section rétrécie à l'approche de la soupape d'admission. Un objet supplémentaire de la présente invention est de proposer une utilisation d'un obturateur pour permettre de résoudre les inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, l'invention concerne une utilisation d'un obturateur du type 25 mobile entre deux positions pour établir alternativement un premier passage et un second passage d'entrée de l'air dans un conduit d'admission d'un moteur à combustion interne, l'obturateur comprenant une section déterminée d'entrée d'air, caractérisée en ce que l'obturateur sert à faire varier l'aérodynamique du flux d'air entrant en étant associé à un conduit 30 d'admission ayant une section d'entrée supérieure à la section d'entrée d'air de l'obturateur et une section de sortie d'air sensiblement égale à la section d'entrée d'air de l'obturateur. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un dispositif de s variation de l'aérodynamique selon un mode de réalisation de l'invention (obturateur en position de déviation du flux d'air) ; - la figure 2 une vue de côté d'un conduit d'admission prévu dans le dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 représente schématiquement une vue de face de 10 l'obturateur utilisé dans un dispositif selon l'invention ; - les figures 4A et 4B illustrent respectivement la position d'un obturateur sur des conduits d'admission respectifs suivant l'invention ; - la figure 5 est une vue schématique analogue à celle de la figure 1 avec une position nominale d'obturation sans déviation du flux d'air ; 15 - la figure 6 est une vue schématique analogue à celle de la figure 1 avec un seul conduit élargi du côté de l'entrée d'admission. L'invention concerne un dispositif de variation de l'aérodynamique pour moteur (M) à combustion interne. Ce dispositif est muni d'au moins un obturateur (4) déplaçable et comporte au moins un conduit d'admission (3) 20 qui comprend une partie amont (31) d'entrée d'air et une partie aval (32) communiquant avec une soupape d'admission (1), comme illustré à la figure 1. La section d'extrémité (7) en amont est au moins égale à la section (6) en aval. Il est prévu au niveau de la partie amont (31) du conduit d'admission (3) un obturateur (4) mobile entre au moins deux positions pour établir au moins 25 un premier passage et un second passage d'entrée de l'air dans le conduit d'admission (3). Les différents passages possibles formés de part et d'autre de l'ouverture de l'obturateur (4) sont alors orientés différemment, selon des directions concourantes. L'obturateur (4) comprend une section (40) d'entrée d'air sensiblement égale à la section (6). La partie amont a une section 30 avantageusement décroissante jusqu'à la partie aval. Le fait de prévoir une ouverture pour l'obturateur qui n'est pas inférieure à la section de la partie aval (32) permet de conserver un niveau de perméabilité important au niveau du conduit d'admission (3, 3'). Il n'y a en effet pas de réduction de la section débitante des conduits. Le conduit (3, 3') se compose par exemple simplement de la partie amont (31) d'extrémité pour recevoir de l'air entrant en provenance d'un collecteur d'admission (2) et de la partie aval (32) d'extrémité, formée dans le prolongement de cette partie amont (31) pour communiquer avec la soupape d'admission (1). Comme indiqué dans les figures 4A et 4B, le dispositif peut être agencé de façon différente en fonction de la géométrie de la chambre de combustion (5, 5'). La figure 2 illustre la position du conduit d'admission (3), io entre la soupape d'admission (1) et le collecteur d'admission (2) du moteur (M). L'air d'admission (11) peut être de l'air frais ou de l'air complété avec des gaz brûlés issus d'une recirculation EGR (Exhaust Gas Recirculation). Le dispositif selon l'invention comprend des moyens de déplacer la section (40) d'entrée d'air de l'obturateur (4). Dans l'exemple des figures 1, 5 15 et 6, l'obturateur (4) est relié à un moyen d'entraînement en translation prévu pour déplacer l'obturateur (4) d'une première position nominale vers une seconde position décalée dans laquelle l'ouverture de passage débouche sur une paroi de la partie amont (31) qui permet de dévier le flux d'air entrant dans le conduit d'admission (3, 3'). Naturellement, l'obturateur (4) peut être 20 déplacé par tout autre moyen d'entraînement, de façon à occuper les deux positions d'obturation susmentionnées. Comme illustré à la figure 5, l'obturateur (4) peut comprendre une ouverture circulaire coaxiale avec la partie aval (32) du conduit d'admission (3, 3') lorsque l'obturateur (4) occupe la première position nominale. Dans ce 25 cas, le flux d'air entrant est dirigé selon une trajectoire nominale vers une première zone (8) d'arrosage dans la chambre de combustion du moteur (M). Il est obtenu avec cette première position un premier niveau d'aérodynamique généré à l'aide des conduits d'admission (3, 3'). En référence aux figures 2 et 3, le conduit d'admission (3, 3') comporte un axe 30 longitudinal (30) et l'obturateur (4) est mobile entre une première position telle que l'axe (A) de la section (40) d'entrée de l'air se trouve comprise dans un plan (P1) incluant l'axe longitudinal (30) du conduit d'admission (3) et une seconde position dans laquelle l'axe (A) de la section (40) d'entrée de l'air est décalé par rapport à ce plan (P1). Ce plan (P1) est par exemple vertical. Dans la position décalée ou seconde position, comme illustré aux figures 1 et 3, l'axe (A) est par exemple compris dans un autre plan (P2) parallèle (par exemple aussi vertical) qui est également un plan médian longitudinal au moins pour la partie aval (32) du conduit d'admission (3). Dans la seconde position, le flux d'air entrant est alors dirigé selon une trajectoire déviée vers une seconde zone (8') d'arrosage dans la chambre de combustion du moteur (M), comme illustré dans les figures 1 et to 6. Dans un mode de réalisation de l'invention, la partie aval (32) du conduit d'admission (3, 3') comporte une première section déterminée (6) et la partie amont (31) du conduit d'admission (3, 3') comportant à l'opposé de la partie aval (32) une seconde section déterminée (7) au moins égale à la 15 première section (6). Comme illustré aux figures 1, 5 et 6, cette seconde section (7) définit la section d'entrée du conduit d'admission (3, 3'). L'obturateur (4) empêche l'air d'admission (11) de former un flux entrant réparti sur la totalité de cette section d'entrée (7). En effet l'ouverture de passage de l'obturateur (4) est strictement inférieure à cette section d'entrée, 20 comme illustré à la figure 3. La section (40) d'entrée d'air qui définit l'ouverture de passage a par exemple selon une direction transversale déterminée une dimension (dl) n'excédant pas 80% de la dimension correspondante (d2) de la section d'entrée (7) du conduit d'admission (3, 3') selon cette direction transversale. Cette direction transversale déterminée 25 peut être horizontale, les dimensions caractéristiques (d1, d2) susmentionnées correspondant à une largeur de passage. Le ratio entre ces largeurs de passage peut être compris entre 40 et 60%, comme illustré à la figure 3. Plus généralement, l'obturateur (4) peut se déplacer selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe de symétrie de la partie aval 30 (32). L'obturateur (4) peut consister en un élément mobile en translation selon une direction horizontale, pour permettre de dévier le flux d'air entrant selon une direction à composante horizontale. L'obturateur (4) peut consister en un bloc ou en un assemblage d'éléments disposant d'une ouverture de passage. Un unique obturateur (4) peut être prévu pour plusieurs conduits d'admission (3) ou alternativement chacun des conduits (3) peut être équipé d'un obturateur (4) déplaçable entre deux positions. Le déplacement de l'obturateur (4) peut naturellement être obtenu par une rotation ou tout autre type de déplacement. L'obturateur (4) est une pièce de robinetterie qui peut être aplatie, selon un plan transversal par rapport au conduit d'admission (3). Dans le mode de réalisation des figures, l'obturateur (4) est disposé Io transversalement dans un plan, par exemple vertical. Deux portions d'obturation adjacentes à l'ouverture de passage sont prévues dans l'obturateur (4), pour permettre une obturation d'un conduit d'admission (3) pour chacune des deux positions prises par l'obturateur (4). Le dispositif selon l'invention peut permettre de faire varier simultanément 15 l'aérodynamique de deux conduits d'admission (3) au moins équipés d'un même obturateur (4) qui inclut deux ouvertures de passage associées chacune à un des conduits d'admission (3). Ces deux ouvertures sont séparées par une portion intermédiaire d'obturation (41). L'obturateur (4) est mobile entre une première position (figure 5) dans laquelle la portion 20 intermédiaire (41) obture partiellement uniquement un premier des conduits d'admission (3) et une seconde positon (figure 1) dans laquelle ladite portion intermédiaire (41) obture partiellement uniquement un second des conduits d'admission (3) adjacent au premier conduit On comprend selon l'invention qu'un obturateur (4) du type mobile 25 entre deux positions peut être avantageusement utilisé pour établir alternativement un premier passage et un second passage d'entrée de l'air dans un conduit d'admission (3, 3') d'un moteur (M) à combustion interne. L'obturateur (4) sert alors à faire varier l'aérodynamique du flux d'air entrant, qui pénètre dans la section (40) d'entrée d'air de l'obturateur (4), lorsqu'il est 30 associé à un conduit d'admission (3, 3') ayant une section d'entrée supérieure à la section d'entrée d'air de l'obturateur (4) et une section de sortie d'air sensiblement égale à la section d'entrée d'air de l'obturateur (4). L'obturateur (4) peut être doté de plusieurs ouvertures de passage pour équiper plusieurs conduits d'admission adjacents ou disposés parallèlement à proximité les uns des autres. Ainsi, il est permis de faire varier de façon contrôlée l'aérodynamique par simple mise en oeuvre de l'obturateur (4) sur des conduits d'admission (3) spécifiques d'une culasse (C). En référence aux figures 1, 5 et 6, le conduit d'admission (3, 3') peut comporter un élargissement de section de la partie amont (31). Cet élargissement est par exemple prévu uniquement d'un côté du plan (P1) aligné avec l'axe longitudinal (30). Dans ce cas, la paroi de la partie amont Io (31) reste sensiblement droite de l'autre côté de ce plan (P1). Dans l'exemple de la figure 6, l'obturateur (4) comporte deux ouvertures circulaires de préférence identiques pour faire entrer de l'air respectivement dans deux conduits d'admission (3, 3') dont l'un est du type à section constante et l'autre est du type à section rétrécie à l'approche de la 15 soupape d'admission (1). Le conduit se rétrécissant est plus particulièrement dédié à la variation du niveau de remous, grâce à la paroi (310 de déviation). Ce type de conduit est utilisé dans les modes de réalisation des figures 1 et 5. Dans l'exemple de la figure 5, des remous ou tourbillons sont générés 20 dans une première zone obturée (33) lorsque l'obturateur (4) occupe la première position. Cette première zone obturée (33) correspond à une zone de la partie amont (31) du conduit d'admission (3) située derrière une portion d'obturation adjacente à l'ouverture de passage de l'obturateur (4). Comme cette première zone (33) obturée n'est pas dans l'alignement de la partie aval 25 (32) du conduit d'admission (3), la trajectoire du flux d'air reste sensiblement droite et la première zone d'arrosage (8) obtenue via le passage de la soupape (1) est relativement centrée. En revanche, comme illustré aux figures 1 et 6, lorsque l'obturateur (4) est déplacé de façon à créer une seconde zone (34) obturée qui est dans l'alignement de la partie aval (32) du 30 conduit d'admission (3), il en résulte une trajectoire déviée du flux d'air pour permettre l'arrosage de la seconde zone (8'). Cet effet a pour conséquence de modifier la polaire de vitesse (c'est-à-dire) dans la zone d'éjection de l'air io du conduit d'admission (3) et donc de modifier le niveau d'aérodynamique généré par ce conduit (3). La forme évolutive des conduits d'admission (3, 3') dans leur partie amont (31) permet de ménager des zones obturées (33, 34) diamétralement opposées selon les positions prises par l'obturateur (4), tout en ayant une section restante non obturée de dimensions similaires aux dimensions de la section de sortie du conduit d'admission (3, 3'). Cette évolution de section dans la partie amont (31) permet lors de l'obturation de conserver une section constante (40) pour l'entrée d'air, qui est la même que la section io principale (6) du conduit dans sa partie aval (32). Un des avantages de l'invention est de permettre de conserver un niveau de perméabilité important quand l'obturateur est commandé pour augmenter le niveau de remous ("swirl"), contrairement aux systèmes existants qui réduisent la section d'entrée lors de l'obturation. Les pertes de 15 charge sont ainsi limitées à celles induites par le système d'admission et non au cumul entre le système et la réduction de la section d'entrée. Il doit être évident pour les personnes du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention 20 comme revendiqué | L'invention concerne un dispositif de variation de l'aérodynamique pour moteur (M) à combustion interne, ayant au moins un conduit d'admission (3) qui comprend une partie amont (31) d'entrée d'air et une partie aval (32) communiquant avec une soupape d'admission (1), la section d'extrémité (7) en amont étant au moins égale à la section (6) en aval. Il est prévu au niveau de la partie amont (31) du conduit d'admission (3) un obturateur (4) mobile entre deux positions pour établir alternativement un premier passage et un second passage d'entrée de l'air dans le conduit d'admission (3), l'obturateur (4) comprenant une section (40) d'entrée d'air sensiblement égale à la section (6). La partie amont a une section avantageusement décroissante jusqu'à la partie aval.La solution proposée permet de conserver un niveau de perméabilité important au niveau du conduit d'admission car il n'y a pas de réduction de la section débitante des conduits. | 1. Dispositif de variation de l'aérodynamique à obturateur (4) déplaçable pour moteur (M) à combustion interne, comportant au moins un conduit d'admission (3, 3') comprenant une partie amont (31) d'extrémité pour recevoir de l'air entrant en provenance d'un collecteur d'admission (2) et une partie aval (32) d'extrémité apte à communiquer avec une soupape d'admission (1), la partie aval (32) du conduit d'admission (3, 3') comportant une première section déterminée (6) et la partie amont (31) du conduit d'admission (3, 3') comportant à l'opposé de la partie aval (32) une seconde to section déterminée (7) au moins égale à la première section (6) définissant une section d'entrée du conduit d'admission (3, 3'), caractérisé en ce qu'il comporte au niveau de la partie amont (31) du conduit d'admission (3, 3') un obturateur (4) mobile entre au moins deux positions pour établir au moins un premier passage et un second passage d'entrée de l'air dans le conduit 15 d'admission (3, 3') selon deux directions concourantes, l'obturateur (4) comprenant une section (40) d'entrée d'air sensiblement égale à ladite première section (6). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'obturateur (4) comporte une section (40) d'entrée d'air qui définit une ouverture de passage 20 ayant selon une direction transversale déterminée du conduit d'admission (3, 3') une dimension (dl) n'excédant pas 80% de la dimension correspondante (d2) de la section d'entrée (7) du conduit d'admission (3, 3') selon la direction transversale déterminée. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'obturateur (4) 25 comprend une ouverture circulaire coaxiale avec la partie aval (32) du conduit d'admission (3, 3') lorsque l'obturateur (4) occupe une première position nominale, l'obturateur (4) étant relié à un moyen d'entraînement en translation prévu pour déplacer l'obturateur (4) dans une seconde position décalée dans laquelle ladite ouverture circulaire débouche sur une paroi dela partie amont (31) permettant de dévier le flux d'air entrant dans le conduit d'admission (3, 3'). 4. Dispositif selon la 2, dans lequel l'obturateur (4) est mobile en translation selon ladite direction transversale déterminée qui est sensiblement perpendiculaire à un axe de symétrie de la partie aval (32), pour dévier le flux d'air entrant selon une direction à composante horizontale. 5. Dispositif selon une des 1 à 4, dans lequel le conduit d'admission (3, 3') comporte un axe longitudinal (30) et l'obturateur (4) est mobile entre une première position telle que l'axe (A) de la section (40) d'entrée de l'air se trouve comprise dans un plan (P1) incluant l'axe longitudinal (30) du conduit d'admission (3, 3') et une seconde position dans laquelle l'axe de la section (40) d'entrée de l'air est décalé par rapport à ce plan (P1). 6. Dispositif selon la 4, dans lequel le conduit d'admission (3, 3') comprend un élargissement de section de la partie amont (31) prévu uniquement d'un côté dudit plan (P1), la paroi de la partie amont (31) restant sensiblement droite de l'autre côté de ce plan (P1). 7. Dispositif selon une des 1 à 6, comportant au moins deux conduits d'admission (3, 3') dotés d'un même obturateur (4) incluant deux ouvertures de passage associées chacune à un des conduits d'admission (3, 3') et séparées par une portion intermédiaire d'obturation (41), l'obturateur étant mobile entre une première position dans laquelle la portion intermédiaire (41) obture partiellement uniquement un premier des conduits d'admission (3, 3') et une seconde positon dans laquelle ladite portion intermédiaire (41) obture partiellement uniquement un second des conduits d'admission (3, 3') adjacent au premier conduit. 8. Dispositif selon une des 1 à 7, dans lequel l'obturateur (4) est disposé transversalement dans un plan et comporte pour chaque conduit d'admission (3, 3') deux portions d'obturation adjacentes à l'ouverture de passage. 9. Dispositif selon une des 1 à 8, dans lequel au moins un conduit d'admission (3, 3') est constitué d'une partie aval (32) de section sensiblement constante prolongée par une partie amont (31) de section croissante entre la partie aval (32) et l'extrémité d'arrivée d'air du conduit d'admission (3, 3'). 10. Dispositif selon une des 1 à 9, dans lequel l'obturateur (4) comporte deux ouvertures circulaires identiques pour faire entrer de l'air respectivement dans deux conduits d'admission (3, 3') dont l'un est du type à section constante et l'autre est du type à section rétrécie à l'approche de la soupape d'admission (1). 11. Utilisation d'un obturateur du type mobile entre deux positions pour établir alternativement un premier passage et un second passage d'entrée de l'air dans un conduit d'admission (3, 3') d'un moteur (M) à combustion interne, l'obturateur (4) comprenant une section (40) déterminée d'entrée d'air, caractérisée en ce que l'obturateur (4) sert à faire varier l'aérodynamique du flux d'air entrant en étant associé à un conduit d'admission (3, 3') ayant une section d'entrée supérieure à la section d'entrée d'air de l'obturateur (4) et une section de sortie d'air sensiblement égale à la section d'entrée d'air de l'obturateur (4).20 | F | F02 | F02B | F02B 31 | F02B 31/06,F02B 31/08 |
FR2897449 | A1 | PROCEDE DE VOL AUTONOME | 20,070,817 | La présente invention est relative aux vols autonomes effectués par des aéronefs sans le concours d'un équipage à bord et sans qu'ils aient été prévus à la préparation de mission. Ces vols autonomes peuvent se rencontrer dans diverses circonstances comme par exemple, lorsqu'un aéronef victime d'une défaillance de son équipage à bord, est placé sous le contrôle d'un automate ou d'une autorité distante située au sol ou dans un autre aéronef, en vu de le ramener au sol dans les meilleures conditions de sécurité aussi bien pour les occupants de l'aéronef que pour les habitants io des zones survolées ou encore lorsqu'un drone retourne de manière prématurée à sa base après une rupture de sa liaison de son contrôle avec le sol. Depuis qu'il est apparu qu'un aéronef civil pouvait être détourné pour servir d'arme de destruction, l'accent a été mis sur les systèmes et 15 procédés permettant de ramener un aéronef au sol sans le concours de son équipage tout en minimisant le plus possible les risques encourus par les habitants des régions survolées et par les occupants de l'aéronef. Les systèmes et procédés connus proposent tous, une prise en main de l'aéronef, après détection d'une situation de défaillance de l'équipage, par un 20 automatisme embarqué qui reprend à son compte les comrnandes de vol en en dépossédant l'équipage, soit pour suivre en urgence un plan de vol prédéfini, sélectionné, parmi un ensemble de plans de vol mémorisés dans une base de données, comme étant celui dont la route est la plus proche de la position courante de l'aéronef, soit pour donner le contrôle de l'aéronef à 25 une station au sol ou à un autre aéronef assurant un pilotage direct ou fournissant un plan de vol à suivre en urgence. Quelques systèmes et procédés connus prévoient d'avertir les aéronefs évoluant dans le voisinage et les centres de contrôle de la circulation aérienne, de la situation d'urgence dans lequel se trouve l'aéronef sur lequel ils sont embarqués mais aucun 30 d'eux ne se préoccupent de la bonne insertion dans la circulation aérienne du nouveau plan de vol adopté en urgence de sorte que les autorités de contrôle du trafic aérien sont dans l'obligation d'organiser une évacuation de l'espace aérien dans un large voisinage autour d'un aéronef en situation d'urgence pour éviter tout risque de collision. La même nécessité d'évacuation de l'espace aérien et d'arrêt de toute circulation aérienne dans le voisinage d'un aéronef, se présente lorsque l'aéronef est un drone qui, pour une raison ou une autre n'est plus contrôlé du sol et suit, de manière autonome, un plan de vol de retour à sa 5 base. La présente invention a pour but de résoudre le problème de l'insertion, dans un trafic aérien préexistant d'un aéronef suivant, en autonomie plus ou moins complète, une partie modifiée de plan de vol dont 10 l'insertion dans le trafic aérien n'a pu être prévue à la préparation de mission. Elle a pour objet un procédé de vol autonome pour aéronef consistant, pour un automate embarqué ayant pris le contrôle des commandes de vol en vue d'un déroutement, à : 15 - élaborer une proposition de modifications de plan de vol à effectuer en autonomie pour le déroutement, à partir d'un point de passage dit de diversion marquant une position atteinte dans le plan de vol en cours de déroulement après un délai arbitraire réservé à une négociation avec une autorité de contrôle du trafic aérien dans la région survolée, 20 - négocier par télécommunication la proposition de modifications de plan de vol avec l'autorité de contrôle, - en cas d'absence de modifications de plan de vol retournées par l'autorité de contrôle dans le délai de négociation, mettre en oeuvre de manière autonome la proposition de modifications de plan de vol, 25 - en cas de modifications de plan de vol retournées par l'autorité de contrôle - si les modifications de plan de vol retournées sont identiques à la proposition de modifications de plan de vol, les mettre en oeuvre de manière autonome, 30 - si les modifications de plan de vol retournées diffèrent de la proposition de modifications de plan de vol, analyser leur cohérence par rapport des règles définissant une stratégie à bord, - si les modifications de plan de vol retournées sont cohérentes avec les règles définissant la stratégie à bord, les mettre en oeuvre de manière autonome à la place de la proposition de modifications de plan de vol, si les modifications de plan de vol retournées présentent des incohérences par rapport aux règles définissant la stratégie à bord, faire une nouvelle proposition de modifications de plan de vol prenant en compte les éléments des modifications de plan de vol retournées satisfaisant les règles définissant la stratégie à bord et procéder à une nouvelle négociation, -dès que le délai de négociation est écoulé, mettre en oeuvre io de manière autonome la dernière proposition de modifications de plan de vol faite à bord. Avantageusement, le procédé comporte en outre une étape intermédiaire consistant, en cas d'absence de modifications du plan de vol retournées par une autorité de contrôle ou de désaccord persistant au bout 15 du délai de négociation avec l'autorité de contrôle, à placer l'aéronef sur un hippodrome d'attente et à chercher, pendant un délai arbitraire à se placer sous la dépendance d'un tuteur, aéronef ou station sol agréés pour ce genre de tutorat. Avantageusement, lorsque les modifications de plan de vol visent 20 un atterrissage sur un aéroport de déroutement, la proposition de modifications de plan de vol faite par l'automate consiste, après avoir déterminé l'aéroport de déroutement et la procédure d'approche à suivre pour atterrir sur une de ses pistes d'atterrissage, à compléter la suite de points de passage associés à des contraintes de vol de la procédure 25 d'approche par un ou plusieurs segments de rejointe partant du point de passage de diversion franchi dans les conditions locales du plan de vol en vigueur pour atteindre le premier point de passage de la procédure d'approche en respectant les contraintes de vol imposées localement. Avantageusement, lorsque l'autorité de contrôle propose un 30 aéroport de déroutement et la procédure d'approche pour l'atteindre, l'automate les adopte comme aéroport à atteindre et procédure d'approche à suivre. Avantageusement, lorsque l'autorité de contrôle propose plusieurs aéroports de déroutement et procédures d'approche, l'automate sélectionne 35 un aéroport et une procédure d'approche parmi les aéroports de déroutement et procédures d'approche proposés par l'autori!té de contrôle sur des critères qui lui sont propres et qui sont relatifs à l'aéronef, aux aéroports et aux conditions de vol. Avantageusement, lorsque l'autorité de contrôle ne propose pas d'aéroports de déroutement, l'automate sélectionne un aéroport et une procédure d'approche parmi des aéroports de déroutement et procédures d'approche répertoriés dans une base de données sur des critères qui lui sont propres, qui sont relatifs à l'aéronef, aux aéroports et aux conditions de vol et qui, pour les aéroports, s'appuient sur des informations stockées dans la base de données. Avantageusement, le ou les segments de rejointe du premier point de passage d'une procédure d'approche sont composés d'un segment ARINC 424 de type XF permettant d'atteindre le point d'accès en respectant des contraintes locales éventuelles de cap ou de route, complété par un segment ARINC 424 de type HM, en hippodrome, avec le nombre de tours nécessaire pour dissiper l'énergie en résorbant l'altitude. Avantageusement, la négociation avec l'autorité de contrôle passe par une procédure d'authentification garantissant que les modifications de plan de vol retournées proviennent d'un centre de contrôle du trafic aérien. Avantageusement, parmi les règles définissant la stratégie à bord, figurent la nécessité pour les modifications de plan de vol retournées en cours de négociation, par une autorité de contrôle de satisfaire : - la possibilité pour l'automate de suivre la route correspondante en respectant des limitations imposées de manoeuvrabilité de l'aéronef, - la sélection d'une piste d'atterrissage non prohibée et d'une procédure d'approche valide, - le respect des altitudes de sécurité tout au long du trajet à parcourir, - le respect d'un minimum de longueur compatible avec 30 l'ajustement nécessaire des énergies cinétique et potentielle au point d'accès d'une procédure d'approche d'un terrain d'atterrissage, - le respect d'un maximum de longueur compatible avec la consommation de carburant et le temps de parcours, et - la sélection de l'ensemble des moyens d'aide à l'atterrissage 35 disponible sur la piste d'atterrissage choisie. Avantageusement, parmi les limitations imposées à la manoeuvrabilité de l'aéronef figurant dans les règles définissant la stratégie à bord, certaines concernent des accélérations verticale et latérale inférieures au seuil de détectabilité de l'être humain. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation décrit à titre d'exemple. Cette description sera faite en regard du dessin dans lequel : - une figure 1 est un schéma illustrant les relations avec son 10 environnement à bord d'un aéronef, d'un automate de retour au sol mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, - une figure 2 est un diagramme illustrant les modes opératoires d'un exemple d'automate de retour au sol mettant en ceuvre le procédé selon l'invention, et 15 - une figure 3 est un diagramme illustrant les étapes d'un processus de sélection d'un aéroport de déroutement et d'une procédure d'approche adaptée par un automate de retour au sol mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. 20 Comme montré à la figure 1, l'automate 10 de retour au sol est en relation avec les principaux équipements de vol d'un aéronef que sont les commandes de vol 20, les systèmes automatiques de gestion du vol AFS 21 ( calculateur de gestion du vol FMS et pilote automatique PA), les systèmes de navigation 22, les systèmes de communication sol-bord 23, les systèmes 25 de génération d'énergie 24, les systèmes de cabine 25 et les interfaces homme-machine 26 donnant à l'équipage la maîtrise des équipements de vol. Il utilise les services d'une base de données aéroports et procédures d'approche 30 et est activé par un système de déclenchement 40. La base de données aéroports et procédures d'approches 30 est 30 une base de données de navigation répertoriant les informations de navigation habituellement utilisée par le calculateur de gestion du vol FMS 21, qui servent aussi à l'automate 10 de retour au sol et des informations de déroutement plus spécialement destinées à l'automate de retour au sol 10. Les informations de navigation concernent les procédures publiées 35 de navigation intéressant la zone habituelle d'évolution de l'aéronef, les aéroports susceptibles d'être utilisés par l'aéronef (localisations géographiques, orientations et longueurs des pistes, aides à la navigation, fréquences radio des centres locaux d'informations météo, fréquences radio et procédures d'entrée en contact avec les centres régionaux compétents de contrôle du trafic aérien, etc..). Les informations de déroutement sont spécifiques de chaque aéroport répertorié et concernent leur disponibilité pour un atterrissage d'urgence, les moyens médicaux et policiers disponibles au sol, etc. , la disponibilité pouvant être conditionnelle et dépendre du type de menace à l'origine de l'activation du dispositif de déclenchement 40. Le système de déclenchement 40 peut être constitué d'un simple ensemble de boutons d'actionnement répartis dans l'aéronef, à la disposition des membres de l'équipage ou être plus élaboré et renfermer en plus de boutons actionnables par l'équipage, un équipement automatique de surveillance de la situation à bord dit EASS discernant, de manière automatique, sans le concours de l'équipage, en fonction d'un certain nombre de critères, différents types de situations inusuelles à bord où il peut être fortement présumé que l'équipage est dans l'incapacité de mener l'aéronef à bon port, comme par exemple, un détournement en plein vol par des passagers aux intentions hostiles, une perte de conscience de l'équipage par suite d'une panne de climatisation ou autres, etc. . L'équipement EASS peut être un système expert s'appuyant sur une base de données de faits et de connaissances, ainsi que sur un moteur d'inférence, pour diagnostiquer, par une suite de déductions logiques, différents types de situations inusuelles à bord justifiant de dessaisir l'équipage du contrôle de l'aéronef, comme par exemple, un comportement anormal de l'aéronef ou de ses principaux équipements sans détection ou signalisation de pannes, une prise en otage de l'équipage par des passagers ayant envahi le cockpit, un environnement cockpit devenu hostile par suite de pannes, feux ou destruction d'équipements, d'attaque chimique ou bactériologique, ou encore, d'attaque à la bombe ou au missile, etc., et, éventuellement, décider d'un mode de fonctionnement de l'automate 10 de retour au sol, adapté à la situation inusuelle détectée à bord. Lorsqu'il est déclenché par suite d'une action de l'équipage ou de 35 la détection d'une situation à bord, à forte suspicion d'incapacité de l'équipage à poursuivre le vol, le système de déclenchement 40 gèle les interfaces homme-machine 26 ou, lorsqu'un masquage s'avère nécessaire, leur fait afficher une panne imaginaire, plus ou moins complexe des commandes de vol 20 et active l'automate 10 de retour au sol qui prend seul le contrôle de l'ensemble des équipements de vol. L'activation de l'automate 10 de retour au sol se fait selon un mode de fonctionnement qui est fonction de l'urgence du retour au sol et du risque encouru au niveau du sol estimé d'après le type discerné de situation d'indisponibilité de l'équipage en cours, identifié soit par le bouton actionné, soit par l'équipement EASS s'il est présent et qui est choisi par le système de déclenchement 40 parmi trois possibles : - un mode d'élaboration des modifications du plan de vol pour le retour au sol selon des règles préétablies faisant intervenir une négociation avec une autorité de contrôle du trafic aérien ATC (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Air Traffic Control") et de suivi automatique du plan de vol modifié, ce mode convenant en absence d'urgence avérée de retour au sol et d'un risque important encouru au niveau du sol, - un mode de mise sous la tutelle d'un aéronef maître ou d'une autorité de contrôle du trafic aérien prenant à sa charge les modifications du plan de vol pour le retour au sol, ce mode convenant en absence d'urgence avérée et lorsqu'une absence de risque important encouru au niveau du sol ne peut être garantie, et - un mode d'élaboration des modifications du plan de vol pour le retour au sol selon des règles préétablies mais sans négociation avec une autorité de contrôle du trafic aérien ATC et de suivi automatique du plan de vol modifié, ce mode convenant en cas d'urgence avérée et d'absence de risque important encouru au sol. Lorsque le système de déclenchement 40 détecte une situation présumée d'indisponibilité de l'équipage, il peut tout en activant l'automate 10 de retour au sol selon un de ses modes de fonctionnement, lui fournir, sous forme de paramètres de situation, des précisions sur la situation présumée d'indisponibilité de l'équipage pour qu'il en tienne compte lors de l'élaboration des modifications du plan de vol en vue du retour au sol. Comme le montre le diagramme de fonctionnement représenté à la figure 2, l'automate de retour au sol 10 est maintenu en veille (situation 100) tant qu'il n'est pas sollicité par le système de déclenchement 40. Lorsque l'automate 10 de retour au sol est activé en 100, 101 par le système de déclenchement 40 dans son mode de modification négociée du plan de vol, il élabore en 102 des modifications du plan de vol pour un retour automatique au sol dont il négocie les modalités avec une autorité de contrôle du trafic aérien. Si la négociation parvient à un accord en 103, les modifications 1 o négociées du plan de vol, approuvées par l'autorité de contrôle du trafic aérien ATC sont mises en oeuvre en 111, de manière automatique jusqu'à l'atterrissage. Si pour une raison ou une autre, la négociation échoue en 104, l'automate 10 de retour au sol met en mémoire les modifications de plan de 15 vol dans l'état où elles se trouvent à la rupture de la négociation et passe en 105 dans le mode de fonctionnement de mise sous tutelle. Lorsque l'automate 10 de retour au sol est activé dans son mode de fonctionnement de mise sous tutelle 105, soit directement en 100, 101 par le système de déclenchement 40 soit indirectement en 104 à la suite d'un 20 échec de négociation, il engage en 106, l'aéronef sur un hippodrome d'attente défini par rapport à un point fixe et suivi au moyen des systèmes de navigation du bord 22 s'appuyant sur les balises au sol de radio-navigation (VOR-DME ou TACAN) et/ou sur une constellation de satellites de positionnement (GPS) tout en cherchant à contacter par une procédure 25 spécifique et sécurisée, un tuteur pouvant être un autre aéronef ou une station au sol de contrôle du trafic aérien agréés pour ce genre de tutorat. Si dans un certain délai, un tuteur se manifeste et répond aux sollicitations de l'automate 10 de retour au sol (situation 107), l'automate 10 de retour au sol suit les instructions du tuteur pour son retour au sol (situation 30 109). Si au bout d'un certain délai, l'automate 10 de retour au sol n'arrive pas à contacter de tuteur (situation 108) ou s'il perd le contact avec son tuteur, il passe en 110 dans son mode de fonctionnement d'élaboration des modifications du plan de vol sans négociation. Lorsque l'automate 10 de retour au sol est activé dans son mode de fonctionnement d'élaboration des modifications du plan de vol sans négociation 110, soit directement en 100, 101 par le système de déclenchement 40 soit indirectement en 108 à la suite d'un échec de prise de contact ou d'une perte de contact avec un tuteur, il détermine les modifications du plan de vol s'il ne l'a pas déjà fait suite à une négociation avortée avec une autorité de contrôle du trafic aérien, et les met en oeuvre de manière automatique, jusqu'à l'atterrissage. Si l'automate 10 de retour au sol perd le contact avec l'aéronef 1 o maître, il passe en mode de fonctionnement d'élaboration des modifications du plan de vol sans négociation, détermine les modifications du plan de vol et les met en oeuvre en 111, de manière automatique, jusqu'à l'atterrissage. Lorsque l'automate 10 de retour au sol est activé dans ses modes de fonctionnement d'élaboration des modifications négociées ou non du plan 15 de vol, il commence par la détermination de l'aéroport de déroutement et d'une procédure publiée d'approche menant à une piste d'atterrissage de cet aéroport avant d'élaborer une trajectoire permettant à l'aéronef de rejoindre la trajectoire prônée par la procédure d'approche retenue tout en en respectant les contraintes de vol. 20 Lorsqu'il est amené à déterminer par lui-même l'aéroport de déroutement, l'automate 10 de retour au sol effectue son choix parmi les aéroports répertoriés dans la base de données aéroports et procédures d'approche 30, en fonction de critères qui lui sont propres : - critères avion faisant intervenir les capacités de l'aéronef 25 relatives, notamment, à la longueur de piste qui lui est nécessaire et aux types de procédures d'approches et de guidages radioélectriques pour atterrissage de précision tels que ILS (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Instrument Landing System), MLS (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Microwave Landing System), DGPS (acronyme de 30 l'expression anglo-saxonne :"Differential Ground Positioning System), etc., qui lui sont adaptés, - critères aéroports faisant intervenir les particularités administratives des aéroports, notamment les horaires d'ouverture, les pistes en service ainsi que les moyens médicaux et policiers, et les particularités environnementales des aéroports, notamment leur distance à un centre ville, la densité de population alentour et la météo, - critères conditions de vol, notamment manoeuvrabilité de l'aéronef, autonomie restante, temps de vol, importance du trafic local et relief survolé et éventuellement, les seuils de détectabilité pour l'être humain des accélérations verticale et latérale. Il tient également compte des paramètres situation fournis par l'équipement de surveillance de situation EASS lorsque le système de déclenchement 40 en est pourvu. 1 o La prise en compte dans les critères de conditions de vol, des seuils de détectabilité pour l'être humain des accélérations verticale et latérale va dans le même sens que l'affichage de fausses pannes sur les interfaces homme-machine 26. Elle permet, lorsque cela s'avère nécessaire, de masquer aux occupants de l'aéronef, sa prise de contrôle par l'automate 15 10 de retour au sol en lui imposant de se limiter à des accélérations verticale et latérale faibles difficilement discernables. Pour permettre la mise en oeuvre de ces critères, la base de données aéroports et procédures d'approche 30 comporte, pour chaque aéroport, outre ses caractéristiques aéronautiques : 20 - une indication indiquant s'il convient ou non à un atterrissage d'urgence avec, éventuellement, des niveaux de préférence, et dans le cas où un aéroport peut convenir pour un atterrissage d'urgence - des précisions sur la distance au centre ville, la densité de population aux alentours, les moyens médicaux, policiers, militaires 25 mobilisables ainsi que les moyens de décontamination disponibles, et - des précisions sur le comportement à suivre : aire de parking à rejoindre, rapidité de l'atterrissage, atterrissage sur une plateforme à caractéristique non aéronautique, obéissance aveugle à la demande de l'autorité aéroportuaire, etc.. 30 La base de données et procédures d'approche 30 peut être mise à jour avant chaque décollage en fonction de la mission prévue, par exemple par liaison de données numérique, via le service D-ATIS (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Digital Automated Terminal Information Service") prévu dans les réseaux aéronautiques de télécornmunication ATN 35 (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Aeronautical Telecommunications Network") ou ACARS (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Aircraft Communications Addressing and Reporting System"). L'automate 10 de retour au sol activé dans son mode de fonctionnement d'élaboration des modifications négociées du plan de vol opère conformément au diagramme de la figure 3. Il commence par sélectionner dans la base de données aéroports et procédures d'approche 30, les centres au sol de contrôle du trafic aérien à portée de liaison depuis la position courante de l'aéronef fournie par les systèmes de navigation du bord 22 ainsi que les aéroports qui conviennent à un atterrissage d'urgence et qui sont accessibles à l'aéronef compte tenue de son autonomie résiduelle. Puis il cherche à entrer en contact avec l'un des centres sélectionnés de contrôle du trafic aérien. Différents cas peuvent alors se présenter lors du choix de l'aéroport de déroutement. Il se peut qu'aucun centre de contrôle du trafic aérien ne réponde ou que le centre de contrôle du trafic aérien contacté pour le déroutement soit impose un aéroport et une procédure d'approche déterminés, soit proposer un choix de plusieurs aéroports et procédures d'approche, soit encore ne rien proposer du tout. Lorsque, comme montré en 200, le centre au sol de contrôle du trafic aérien impose un aéroport et une procédure d'approche déterminés pour le déroutement, ils sont adoptés par l'automate 10 de retour au sol qui passe en 207 à l'élaboration des modifications du plan de vol permettant de rejoindre l'aéroport de déroutement retenu par la procédure d'approche choisie. Lorsque, comme montré en 201, le centre au sol de contrôle du trafic aérien propose un choix de plusieurs aéroports et procédures d'approche pour le déroutement, l'automate de retour au sol 10 se cantonne à ce choix dans lequel il sélectionne un couple aéroport-procédure d'approche, soit, comme montré en 202, à partir de ses propres critères avion, aéroports et conditions de vol lorsque le système de déclenchement 40 n'est pas pourvu d'un dispositif automatique de surveillance de situation EASS, soit, comme montré en 203, à partir de ses propres critères avion, aéroports, condition de vol et de paramètres de situation fournis par un dispositif de surveillance automatique de situation EASS lorsqu'un tel dispositif est présent dans le système de déclenchement 40. Il passe alors en 207 à l'élaboration des modifications du plan de vol permettant de rejoindre l'aéroport de déroutement retenu par la procédure d'approche choisie. Lorsque, comme montré en 204, le centre au sol de contrôle du trafic aérien ne propose pas d'aéroport et de procédure d'approche pour le déroutement, l'automate 10 de retour au sol sélectionne un couple aéroport - procédure d'approche dans la base de données aéroports et procédures d'approche 30, soit, comme montré en 205, à partir de ses propres critères avion, aéroports et conditions de vol lorsque le système de déclenchement 40 n'est pas pourvu d'un dispositif automatique de surveillance de situation EASS, soit, comme montré en 206, à partir de ses propres critères avion, aéroports, condition de vol et de paramètres de situation fournis par un dispositif de surveillance automatique de situation EASS lorsqu'un tel dispositif est présent dans le système de déclenchement 40. II passe ensuite, comme dans les cas précédents, à l'élaboration en 207, des modifications du plan de vol permettant de rejoindre l'aéroport de déroutement retenu par la procédure d'approche choisie. Lorsqu'il est activé dans son mode de fonctionnement d'élaboration non négociée des modifications du plan de vol, l'automate 10 de retour au sol procède par lui-même, à la recherche d'un aéroport et de la procédure d'approche la plus propice au déroutement sans chercher à consulter un centre au sol de contrôle du trafic aérien. Pour ce faire, il adopte le même comportement que dans le mode d'élaboration négociée des modifications du plan de vol lorsqu'il ne reçoit aucune proposition d'aéroport de déroutement de la part d'un centre de contrôle du trafic aérien. II sélectionne un couple aéroport-procédure d'approche dans la base de données aéroports et procédures d'approche 30, soit, comme cela a été montré en 205 à la figure 3, à partir de ses propres critères avion, aéroports et conditions de vol lorsque le système de déclenchement 40 n'est pas pourvu d'un dispositif automatique de surveillance de situation EASS, soit, comme cela a été montré en 206 à la figure 3, à partir de ses propres critères avion, aéroports, condition de vol et de paramètres de situation fournis par un dispositif de surveillance automatique de situation EASS lorsqu'un tel dispositif est présent dans le système de déclenchement 40. Il passe ensuite, comme dans les cas précédents, à l'élaboration en 207, des modifications du plan de vol permettant de rejoindre l'aéroport de déroutement retenu par la procédure d'approche choisie. L'automate 10 de retour au sol élabore les modifications du plan de vol sur la base de l'aéroport de déroutement retenu et des points de passage et contraintes de vol imposés par la procédure d'approche choisie. Pour ce faire, ildéfinit, dans un premier temps, un point de passage dit de diversion marquant la position où l'aéronef quittera son plan de vol courant pour rejoindre les points de passage imposés par la procédure d'approche choisie. Dans le cas d'une modification négociée, le point de passage de diversion est choisi au bout d'un temps de vol correspondant à un temps estimé comme normal pour la négociation avec une autorité de contrôle du trafic aérien, par exemple, 10 minutes. Dans un deuxième temps, l'automate 10 de retour au sol supprime du plan de vol ainsi modifié, les discontinuités et les segments manuels tels que les segments ARINC 424 de type VM (cap à tenir sans terminaison), FM (route à tenir depuis un point fixe sans terminaison), HM (hippodrome d'attente autour d'un point fixe à durée indéterminée). Dans un troisième temps, Il vérifie que le segment joignant le point de passage de diversion au premier point de passage de la procédure d'approche retenu vérifie les marges de sécurité d'altitude vis à vis du relief et crée, au besoin, sur ce segment, des points de passage intermédiaires avec des contraintes d'altitudes permettant de respecter ces marges. Dans un quatrième temps, il vérifie que la longueur d'un segment ARINC 424 de type XF le point de passage de diversion au premier point de passage de la procédure d'approche choisie est suffisante pour permettre à l'aéronef de se mettre en condition de respecter les contraintes de vol imposées par la procédure d'approche au niveau de son premier point de passage imposé. En fait, ce segment est très souvent un segment en descente au cours duquel l'aéronef passe d'une altitude de croisière à une altitude proche du sol et il s'agit de vérifier que l'aéronef à la possibilité de dissiper ses énergies potentielle et cinétique pour prendre une vitesse d'approche correcte. Si ce n'est pas le cas, l'automate de retour au sol ajoute un ou plusieurs tours d'hippodrome autour d'un point fixe (segment ARINC 424 de type HM mais à durée déterminée). Une fois ces vérifications satisfaites, l'automate de retour au sol 10 met en oeuvre ces modifications du plan de vol s'il est en mode de modification non négociée de plan de vol. S'il est en mode de modification négociée, l'automate de retour au sol 10 propose ces modifications du plan de vol au centre régional au sol de contrôle du trafic aérien responsable de l'aéroport retenu, par l'intermédiaire de la messagerie numérique spécialisée dite CPDLC (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Controller Pilot Data Link Communications") assurant au sein des réseaux aéronautiques de télécommunication ACARS ou ATN les communications entre les contrôleurs au sol du trafic aérien et les aéronefs par échanges de messages aux formes convenues (normalisées) pour la partie statique des modifications (localisation et altitude des points de passage, contraintes de vol aux points de passages, etc..) et/ou par ADS (acronyme de l'expression anglo-saxonne :"Automatic Dependent Surveillance") qui est un système d'échange automatique d'informations de position et de mouvement entre des aéronefs évoluant dans un proche voisinage ou entre un aéronef et une station sol de contrôle, pour les parties statiques et dynamiques (prédictions d'altiitude, de vitesse, d'heure d'arrivée, etc..). Pour entrer en contact avec le centre régional de contrôle du trafic aérien responsable de l'aéroport de déroutement retenu, l'automate de retour au sol 10 recherche dans la base de données aéroports et procédures d'approche 30 les fréquences à contacter et la procédure d'établissement d'une liaison puis les met en oeuvre. La procédure d'établissement d'une liaison comporte avantageusement une étape d'authentification garantissant à l'automate 10 de retour au sol qu'il a bien à faire à une véritable autorité de contrôle du trafic aérien mais cela n'est pas indispensable car l'automate 10 de retour au sol effectue une vérification de l'aptitude des modifications du plan de vol qui lui sont retournées à résoudre la situation à bord. En réponse à une proposition de modifications de plan de vol reçues de l'automate de retour au sol 10, la station contactée de contrôle du trafic aérien retourne sa proposition de modifications de plan de vol qui peut être soit identique, soit différente de celle que lui a soumise l'automate de retour au sol 10. L'automate de retour au sol 10 compare la proposition de modifications de plan de vol qui lui est retournée avec sa proposition initiale. Si les deux propositions sont identiques, il les met en oeuvre. Si elles diffèrent, il prend en considération le maximum de changements demandés par la station contactée de contrôle du trafic aérien, compatibles avec ses critères avion, aéroports, conditions de vol et avec les paramètres de situation provenant d'un éventuel équipement EASS et entame un deuxième round de négociation. Si au bout d'un certain nombre d'échanges, par exemple 3 ou, si aucune réponse ne lui parvient dans un certain délai, l'automate de retour au sol 10 met en oeuvre les dernières modifications du plan de vol élaborées à bord | Le procédé concerne les vols autonomes effectués par des aéronefs sans le concours d'un équipage à bord et sans qu'ils aient été prévus à la préparation de mission. Il comporte une négociation avec une autorité de contrôle du trafic aérien, des modifications apportées au plan de vol afin d'intégrer ces vols autonomes dans le trafic aérien existant avec un minimum de perturbations. | 1. Procédé de vol autonome pour aéronef caractérisé, pour un automate (10) embarqué ayant pris le contrôle des commandes de vol (20) en vue d'un déroutement, à : - élaborer (102) une proposition de modifications de plan de vol à effectuer en autonomie pour le déroutement, à partir d'un point de passage dit de diversion marquant une position atteinte dans le plan de vol en cours de déroulement après un délai arbitraire réservé à une négociation avec une autorité de contrôle du trafic aérien dans la région survolée, - négocier par télécommunication la proposition de modifications de plan de vol avec l'autorité de contrôle, - en cas (104) d'absence de modifications de plan de vol retournées par l'autorité de contrôle dans le délai de négociation, mettre en oeuvre de manière autonome la proposition de modifications de plan de vol, - en cas de modifications de plan de vol retournées par l'autorité de contrôle - si les modifications de plan de vol retournées sont identiques à la proposition de modifications de plan de vol (103), les mettre en oeuvre de manière autonome, - si les modifications de plan de vol retournées diffèrent de la proposition de modifications de plan de vol, analyser leur cohérence par rapport des règles définissant une stratégie à bord, - si les modifications de plan de vol retournées sont cohérentes avec les règles définissant la stratégie à bord (103), les mettre en oeuvre de manière autonome à la place de la proposition de modifications de plan de vol, - si les modifications de plan de vol retournées présentent des incohérences par rapport aux règles définissant la stratégie à bord, faire une nouvelle proposition de modifications de plan de vol prenant en compte les éléments des modifications de plan de vol retournées satisfaisant les règles définissant la stratégie à bord et procéder à une nouvelle négociation;,-dès que le délai de négociation est écoulé, mettre en oeuvre (110) de manière autonome la dernière proposition de modifications de plan de vol faite à bord. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape intermédiaire (105) consistant, en cas d'absence de modifications du plan de vol retournées par une autorité de contrôle ou de désaccord persistant au bout du délai de négociation avec l'autorité de contrôle, à placer l'aéronef sur un hippodrome d'attente (106) et 1 o à chercher, pendant un délai arbitraire à se placer sous la dépendance d'un tuteur, aéronef ou station sol agréés pour ce genre de tutorat. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque les modifications de plan de vol visent un atterrissage sur un aéroport de 15 déroutement, la proposition de modifications de plan de vol faite par l'automate consiste, après avoir déterminé l'aéroport de déroutement et la procédure d'approche à suivre pour atterrir sur une de ses pistes d'atterrissage, à compléter la suite de points de passage associés à des contraintes de vol de la procédure d'approche par un ou plusieurs segments 20 de rejointe partant du point de passage de diversion franchi dans les conditions locales du plan de vol en vigueur pour atteindre le premier point de passage de la procédure d'approche en respectant les contraintes de vol imposées localement. 25 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, lorsque l'autorité de contrôle propose un aéroport de déroutement et la procédure d'approche pour l'atteindre, l'automate (10) les adopte (200) comme aéroport à atteindre et procédure d'approche à suivre. 30 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, lorsque l'autorité de contrôle propose plusieurs aéroports de déroutement et procédures d'approche, l'automate (10) sélectionne un aéroport et une procédure d'approche parmi les aéroports de déroutement et procédures d'approche proposés par l'autorité de contrôle sur des critères qui lui sont 35 propres et qui sont relatifs à l'aéronef, aux aéroports et aux conditions de vol. 6. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, lorsque l'autorité de contrôle ne propose pas d'aéroports de déroutement, l'automate (10) sélectionne un aéroport et une procédure d'approche parmi des aéroports de déroutement et procédures d'approche répertoriés dans une base de données sur des critères qui lui sont propres, qui sont relatifs à l'aéronef, aux aéroports et aux conditions de vol et qui, pour les aéroports, s'appuient sur des informations stockées dans la base de données. 7. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le ou les segments de rejointe sont composés d'un segment ARINC 424 de type XF permettant d'atteindre le point d'accès en respectant des contraintes locales éventuelles de cap ou de route, complété par un segment ARINC 424 de type HM, en hippodrome, avec le nombre de tours nécessaire pour dissiper l'énergie en résorbant l'altitude. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la négociation avec l'autorité de contrôle passe par une procédure d'authentification garantissant que les modifications de plan de vol retournées proviennent d'un centre de contrôle du trafic aérien. 9. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, parmi les règles définissant la stratégie à bord, figure la nécessité pour les modifications de plan de vol retournées en cours de négociation, par une autorité de contrôle de satisfaire : - la possibilité pour l'automate de suivre la route correspondante en respectant des limitations imposées de manoeuvrabilité de l'aéronef, - la sélection d'une piste d'atterrissage non prohibée et d'une procédure d'approche valide, - le respect des altitudes de sécurité tout au long du trajet à parcourir, - le respect d'un minimum de longueur compatible avec l'ajustement nécessaire des énergies cinétique et potentielle au point d'accès d'une procédure d'approche d'un terrain d'atterrissage, 5- le respect d'un maximum de longueur compatible avec la consommation de carburant et le temps de parcours, et - la sélection de l'ensemble des moyens d'aide à l'atterrissage disponible sur la piste d'atterrissage choisie. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que, parmi les limitations imposées à la manoeuvrabilité de l'aéronef figurant dans les règles définissant la stratégie à bord, certaines concernent des accélérations verticale et latérale inférieures au seuil de détectabilité de l'être humain. 10 | G,B | G05,B64 | G05D,B64D | G05D 1,B64D 45 | G05D 1/10,B64D 45/00 |
FR2891167 | A1 | PROCEDE DE PEINTURE DE SURFACES METALLIQUES OU ACRYLIQUES ET MACHINE POUR SON APPLICATION. | 20,070,330 | La présente invention concerne, tel que l'exprime l'énoncé du présent mémoire descriptif, un procédé de peinture de surfaces métalliques ou acryliques et une machine pour son application qui apportent à la fonction à laquelle ils sont destinés une série d'avantages et de caractéristiques nouvelles, outre les autres inhérentes à leur organisation et constitution, qui seront décrites en détail ci- dessous, et qui supposent une alternative et/ou amélioration de ce qui est déjà connu dans ce domaine. De manière plus précise, l'objet de l'invention consiste en un procédé de peinture de surfaces métalliques ou acryliques qui transfèrent la couleur ou les couleurs à partir d'une lame préalablement peinte à un autre corps auquel avantageusement de manière préalable on a appliqué de la chaleur par différents moyens, lequel peut être embouti ou non selon la convenance, en peignant uniquement les parties embouties ou les surfaces planes. DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention a un domaine d'application dans l'industrie consacrée à la peinture industrielle de certains produits fabriqués métalliques ou acryliques, à l'industrie des arts graphiques et particulièrement à l'industrie des arts graphiques dédiées à la réalisation de pièces métalliques ou acryliques telles que des plaques de signalisation, des plaques d'immatriculation et analogues. ANTÉCÉDENTS DE L'INVENTION Actuellement y comme référence à l'état de la technique, il faut mentionner que, pour le type de peinture ici concerné, on utilise essentiellement deux systèmes ou procédés pour transférer des couleurs par chaleur à un autre corps. Selon un premier procédé on chauffe un rouleau de silicone ou d'une autre matière à la température souhaitée et lorsqu'on souhaite transmettre la couleur au corps métallique à peindre cela est réalisé avec le rouleau siliconé chaud et une pression sur la pellicule porteuse de couleur, la couleur étant transmise au corps au moyen de l'application conjointe de chaleur et pression. Dans un autre système, employé par exemple dans des objets de cadeau, de parfumerie, de jouets, etc., on met en place la lame qui contient la figure que l'on souhaite transmettre, d'une ou plusieurs couleurs, sur la pièce ou corps de réception de la couleur, lequel recevra la transmission en pressant avec une pièce ou plaque en acier et siliconée pourvue de résistances qui le chauffe. Les deux systèmes présentent l'inconvénient du fait qu'aussi bien le rouleau, dans le premier cas, que la plaque, dans le deuxième cas, lorsqu'ils atteignent la température souhaitée, s'ils ne sont pas utilisés rapidement, provoquent des déformations dans la pellicule porteuse de la couleur, ce qui fait que les premières applications ne sont pas correctes, en devant les rejetées. Afin de pallier ledit inconvénient, les procédés actuels doivent étudier des systèmes mécaniques, pneumatiques ou hydrauliques qui séparent considérablement le rouleau ou la plaque porteuse de chaleur de la lame porteuse de couleur, en menant à des mécanismes compliqués qui enchérissent la production. Il faut remarquer, que le demandeur méconnaît l'existence d'un procédé de peinture de surfaces métalliques ou acryliques et d'une machine pour son application présentant des caractéristiques techniques, structurelles et constitutives semblables à celles préconisées par la présente invention, laquelle a pour objet de remédier aux inconvénients 2891167 3 que présentent les systèmes et procédés précités utilisés actuellement pour le même but. EXPLICATION DE L'INVENTION Le procédé de peinture de surfaces métalliques ou acryliques et la machine pour son application proposée par l'invention, constituent en eux-mêmes une nouveauté évidente dans le domaine d'application de celui-ci, car à partir de son application, on réussit de manière taxative à simplifier énormément le système de transmission de chaleur. Précisément, ledit procédé, au lieu de chauffer la pellicule contre le corps ou élément à peindre, consiste à chauffer préalablement ledit corps au moyen de résistances situées dans la partie supérieure ou dans la partie inférieure ou dans les deux parties, en lui appliquant postérieurement la lame porteuse de la couleur, laquelle se trouve mise en place sur des rouleaux ou plaques libres de chaleur. De cette manière, on réalise la transmission de couleur de la lame au corps, qui peut être embouti ou non selon la convenance, en peignant uniquement les parties embouties ou les surfaces planes, par l'action de la chaleur que celui-ci possède et de la pression des rouleaux ou plaques qui l'appliqueront, sans possibilité d'être abîmées, car la lame de couleur se chauffe uniquement au moment de contact avec le corps, et par conséquent au moment de la transmission, et non pas avant. De cette manière, au moyen du procédé préconisé par l'invention, la pellicule ne subit aucun type d'agression par la chaleur, en se trouvant toujours prête pour être appliquée et on simplifie énormément la production des systèmes ou machines de transmission. Ainsi, la machine d'application du procédé de peinture de l'invention est constituée par un ensemble d'éléments qui, adéquatement motorisés pour faciliter l'automatisation du procédé, comprend essentiellement des rouleaux introducteurs, à travers lesquels pénètrent les pièces ou corps à peindre, 2891167 4 une pluralité de résistances qui adéquatement situées au-dessus et/ou au-dessous chaufferont ledit corps jusqu'à atteindre la température adéquate, et une pluralité de rouleaux alimentateurs, de débobinage et de rebobinage qui conduisent la lame porteuse de la couleur pour qu'un rouleau applicateur ou une plaque la transmette lors du contact avec le corps chauffé. Un système de régulateurs de chaleur permet d'adapter les températures du corps à peindre selon les besoins de chaque cas. Finalement, des rouleaux de sortie conduisent les pièces déjà peintes à un plateau extractible et à l'extérieur de la machine, prêtes pour leur utilisation. Le nouveau procédé de peinture de surfaces métalliques ou acryliques et machine pour son application représente, par conséquent, une structure innovatrice de caractéristiques structures et constitutives méconnues jusqu'à présent pour ce but, raisons qui unies à son utilité pratique, lui fournissent une base suffisante pour obtenir le privilège d'exclusivité demandé. DESCRIPTION DES DESSINS Pour complémenter la description en cours et afin d'aider à une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, le présent mémoire descriptif est accompagné, en tant que partie intégrante de celui-ci, d'un jeu de plans, dans lesquels à titre illustratif et non pas limitatif, on a représenté ce qui suit: La figure 1 montre une vue en projection élevée latérale de la machine de l'invention dans laquelle on apprécie les parties et éléments principaux qui la configurent ainsi que sa situation et disposition. La figure 2 montre une vue élevée frontal de la machine. La figure 3 montre une vue en plan de la machine. MISE EN UVRE PRÉFÉRÉE DE L'INVENTION D'après les figures commentées et selon la numération adoptée, on peut observer dans celles-ci un exemple de mise en oeuvre préférée de la machine pour l'application du procédé de peinture de surfaces métalliques ou acryliques préconisé par l'invention et qui comprend les parties indiquées décrites en détail à la suite. Ainsi, la machine (1) d'application du procédé de peinture de l'invention comprend des rouleaux introducteurs (2) à travers lesquels pénètre la plaque (3) à peindre. Ladite plaque (3) est chauffée au moyen d'une pluralité de résistances (4) situées au-dessus et au-dessous de la plaque (3) jusqu'à atteindre la température adéquate. La lame (5) porteuse de couleur est appliquée à la plaque (3) au moyen d'un rouleau applicateur (6), lequel applique de la pression sur la plaque (3) maintenant chaude en transmettant la couleur. Ledit rouleau applicateur (6) est alimenté au moyen des rouleaux (7) alimentateurs du rebobinage de la lame (5), qui la conduisent à travers le rouleau (8) de débobinage et le rouleau (9) de rebobinage de la lame (5). Finalement, les rouleaux (10) de sortie conduisent les pièces déjà peintes vers un plateau extractible (11) et à l'extérieur de la machine, prêtes pour leur utilisation. La machine dispose également d'un ensemble d'éléments fonctionnels conventionnels, non représentés, destinés à fournir la motorisation et la commande de celle-ci pour faciliter l'automatisation du procédé, lesquels conjointement avec ceux décrits antérieurement se trouvent adéquatement accouplés dans une carcasse (12) ou structure sur laquelle ils se posent ou sont mis en rapport mutuel. Une fois suffisamment décrite la nature de la présente invention, ainsi que la manière de la mettre en pratique, on remarque que dans l'essentiel, elle pourra être mise en pratique dans d'autres mises en oeuvre qui diffèrent en détail de celle indiquée à titre d'exemple, et lesquelles seront également sous la protection que l'on demande si toutefois on n'altère, change ou modifie pas son principe fondamental | PROCEDE DE PEINTURE DE SURFACES METALLIQUES OU ACRYLIQUES, qui consiste à chauffer préalablement ledit corps par le biais de résistances, en lui appliquant postérieurement la lame porteuse de la couleur située sur des rouleaux ou des plaques libres de chaleur; en ce que la transmission de couleur au corps, qui peut être embouti ou non selon la convenance, en peignant uniquement les parties embouties ou les surfaces planes, est réalisée par l'action de la chaleur que celui-ci possède et de la pression des rouleaux ou plaques qui l'appliqueront; en ce que la lame de couleur se chauffe uniquement au moment du contact avec le corps et non pas avant. | 1.- PROCÉDÉ DE PEINTURE DE SURFACES METALLIQUES OU ACRYLIQUES, du type qui utilise la chaleur pour transférer une lame de couleurs à un corps, caractérisé en ce qu'il consiste à chauffer préalablement ledit corps par de moyens conventionnels tels que des résistances, en lui appliquant postérieurement la lame porteuse de la couleur, laquelle se trouve située sur des rouleaux ou des plaques libres de chaleur; en ce que la transmission de couleur de la lame au corps, qui peut être embouti ou non selon la convenance, en peignant uniquement les parties embouties ou les surfaces planes, est réalisée par l'action de la chaleur que celui-ci possède et de la pression des rouleaux ou plaques qui l'appliqueront; en ce que la lame de couleur se chauffe uniquement au moment du contact avec le corps et non pas avant. 2.- MACHINE POUR L'APPLICATION DU PROCÉDÉ DE PEINTURE DE SURFACES METALLIQUES OU ACRYLIQUES selon la 1, en disposant d'un ensemble d'éléments fonctionnels conventionnels destinés à fournir la motorisation et le commande de celle-ci pour faciliter l'automatisation du procédé, caractérisée en ce qu'elle comprend des rouleaux introducteurs adéquatement accouplés dans une carcasse (12) sur laquelle sont posés ou mis en rapport mutuel lesdits rouleaux introducteurs (2), à travers lesquels pénètre la plaque (3) à peindre; en ce que ladite plaque (3) est chauffée au moyen d'une pluralité de résistances (4) situées au- dessus et au-dessous de la plaque (3) jusqu'à obtenir la température adéquate; la lame (5) porteuse de couleur étant appliquée à la plaque (3) au moyen d'un rouleau applicateur (6), lequel applique de la pression sur la plaque (3) chaude en transmettant la couleur de la lame (5). 3.- MACHINE POUR L'APPLICATION DU PROCÉDÉ DE PEINTURE DE SURFACES METALLIQUES OU ACRYLIQUES selon la 2, caractérisée en ce que le rouleau applicateur (6), est alimenté au moyen des rouleaux (7) alimentateurs du rebobinage de la lame (5) porteuse de couleur, qui la conduisent à travers le rouleau (8) de débobinage et le rouleau (9) de rebobinage de la lame (5) ; en ce que les rouleaux (10) de sortie conduisent les pièces déjà peintes vers un plateau extractible (11) et à l'extérieur de la machine. | B | B05,B60 | B05D,B05C,B60R | B05D 3,B05C 1,B05D 1,B60R 13 | B05D 3/14,B05C 1/00,B05D 1/28,B60R 13/10 |
FR2893871 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF D'ALLUMAGE D'UNE COMPOSITION ALUMINOTHERMIQUE ET CREUSET DE SOUDURE ALUMINOTHERMIQUE COMPORTANT LE DISPOSITIF. | 20,070,601 | La présente invention concerne un procédé d'allumage d'une composition aluminothermique, consistant à placer à proximité immédiate de ladite composition une résistance électrique branchée en série entre des extrémités respectives de deux électrodes et à alimenter les deux électrodes en courant électrique pour provoquer un dégagement de chaleur par effet Joule à partir de ladite résistance électrique. Un tel procédé est bien connu en lui-même, dans un mode de mise en oeuvre dans lequel la résistance électrique est revêtue d'une composition pyrotechnique d'allumage et, ainsi revêtue, baigne dans la composition aluminothermique à allumer. Cette composition pyrotechnique d'allumage, constituée d'un mélange de poudres de matériaux oxydants, tels que des oxydes métalliques, et de matériaux fortement réducteurs et aptes à s'oxyder moyennant un fort dégagement de chaleur, tels que de la poudre d'aluminium ou de magnésium, et d'un liant, carburant et comburant, est composée et dosée de telle sorte que, sous l'effet du dégagement de chaleur provoqué par effet Joule dans la résistance électrique lorsqu'elle est alimentée en courant électrique, ses composants fortement réducteurs réagissent avec ses composants oxydants, en provoquant un dégagement de chaleur encore plus important, à savoir en pratique suffisant pour provoquer l'allumage de la charge aluminothermique que le simple dégagement de chaleur par effet Joule n'aurait pas pu provoquer. Ainsi, le brevet américain N 1 562 137 décrit un 30 tel procédé, appliqué à l'allumage d'une composition aluminothermique à usage de mine thermique , destinée à briser la glace dans les alimentations, en eau, d'installations hydrauliques, mais d'autres applications ont été proposées, en particulier dans le domaine de la soudure aluminothermique des rails de chemin de fer. Tel qu'il est ainsi mis en oeuvre de façon connue, ce procédé se révèle particulièrement dangereux dans la mesure où, dès lors qu'elle est entrée en réaction, fût-ce de façon accidentelle, par exemple sous l'effet d'une courte exposition à la chaleur, d'un choc ou de vibrations, la composition pyrotechnique, contenant tous les composants nécessaires au phénomène de réduction et d'oxydation, auto-entretient la réaction sans que l'on puisse pratiquement l'arrêter et provoque ainsi intempestivement l'allumage de la composition aluminothermique et le dégagement particulièrement important de chaleur qui l'accompagne, faisant ainsi courir au personnel présent sur place et aux installations un danger particulièrement grand, quelle que soit l'application envisagée. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, elle propose un procédé d'allumage d'une composition aluminothermique du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que : -l'on choisit ou réalise au moins l'une desdites électrodes en un matériau présentant une première température déterminée de fusion, supérieure à une deuxième température déterminée d'allumage de la composition aluminothermique, en ce que - l'on provoque ledit dégagement de chaleur par effet 30 Joule en présence de carbone et d'oxygène, dans un espace initialement suffisamment confiné pour y atteindre une troisième température supérieure à ladite première température et telle qu'il en résulte une génération de monoxyde de carbone ionisé, de façon à provoquer une fusion ionisante localisée dudit matériau, et en ce que - l'on maintient ensuite l'alimentation des deux électrodes en courant électrique, en entretenant ladite génération de monoxyde de carbone ionisé et un passage de courant entre elles pour ainsi poursuivre la fusion ionisante localisée dudit matériau, au moins pendant un temps suffisant pour produire ainsi une perle ionisée dudit matériau en fusion présentant une masse et une température suffisantes pour provoquer, par échange thermique avec ladite composition aluminothermique et excitation ionique de celle-ci, l'allumage de celle-ci. Un Homme du métier comprendra aisément que l'entretien de la génération de monoxyde de carbone ionisé, nécessaire à poursuivre la fusion ionisante localisée dudit matériau constitutif de l'une, au moins, des électrodes pendant le temps suffisant pour produire la perle ionisee d'allumage de la composition aluminothermique nécessite le maintien de l'alimentation électrique des deux électrodes, ce qui évite pratiquement tout risque de production accidentelle de la perle ionisée de matériau en fusion et par conséquent d'allumage de la composition aluminothermique par échange thermique entre cette perle et cette composition et excitation ionisante de celle-ci. En effet, ce procédé ne met en oeuvre aucune composition pyrotechnique, qui auto-entretiendrait sa réaction après un allumage même furtif, et la formation d'une perle ionisée de matériau en fusion présentant une masse suffisante et une température suffisante pour provoquer l'allumage de la composition aluminothermique par échange thermique avec celle-ci et excitation ionisante de celle-ci peut demander plusieurs secondes si l'on choisit de manière appropriée ledit matériau constitutif de l'une, au moins, des électrodes, si l'on dimensionne convenablement celles-ci, si on les espace convenablement l'une de l'autre et si l'on choisit convenablement la résistance électrique branchée en série entre leurs extrémités respectives. Le choix de ces paramètres, ainsi que d'autres, relève des aptitudes normales d'un Homme du métier, fût-ce travaillant empiriquement, compte tenu en particulier de la deuxième température déterminée ou température d'allumage de la composition aluminothermique. De préférence, pour une deuxième température de l'ordre de 1300 C, on choisit ledit matériau constitutif d'au moins l'une des électrodes dans un groupe comportant les métaux et alliages métalliques présentant une température de fusion ou première température au moins égale à 1500 C. A cet égard, le fer s'est révélé particulièrement approprié lors d'essais dans la mesure où, tout en présentant une température de fusion ou première température entrant dans la gamme ainsi préférée, il offre en lui-même des possibilités de réaction exothermique intéressantes dans le contexte du procédé selon l'invention. En effet, alors que le dégagement de chaleur par effet Joule en présence de carbone C et d'oxygène 02 provoque, par réaction mutuelle, la génération de dioxyde de carbone CO2 qui, lui-même, se combine avec le carbone C pour générer du monoxyde de carbone CO, dès lors que le confinement permet d'atteindre une température, ou troisième température, au moins égale à 1000 C, le fer Fe se combine lui-même à l'oxygène 02 pour produire de l'oxyde magnétique Fe3O4 par combustion avec le monoxyde de carbone CO, ce qui s'accompagne d'un fort dégagement de chaleur permettant d'entretenir la température nécessaire à la production de monoxyde de carbone CO qui, ionisé, entretient la possibilité d'un passage de courant électrique entre les électrodes tant que leur alimentation en courant électrique est maintenue. L'oxyde magnétique Fe3O4 réagit lui-même avec le monoxyde de carbone CO, ou encore avec le carbone C et le monoxyde de carbone CO, en présence d'un excès de monoxyde de carbone CO, pour se réduire en fer Fe, avec dégagement de dioxyde de carbone CO2 apte à générer lui-même à nouveau du monoxyde de carbone CO et d'entretenir ainsi l'ensemble des phénomènes caractéristiques de la mise en œuvre du procédé selon l'invention tant que l'alimentation des électrodes en courant électrique est maintenue. Le fer constituant ainsi, de préférence, au moins l'une des électrodes est avantageusement protégé par un revêtement électriquement conducteur présentant une température de fusion inférieure à ladite première température déterminée, alors définie comme la température de fusion du fer, ce qui évite toute oxydation préalable du fer. A titre d'exemple non limitatif, ce revêtement 30 peut avantageusement être choisi dans un groupe comportant l'étain, le zinc et le cuivre. L'autre desdites électrodes peut également être réalisée en un matériau présentant une température de fusion supérieure à la deuxième température déterminée, les deux électrodes pouvant ainsi par exemple être réalisées dans le même matériau tel que du fer et donner lieu dans les mêmes conditions à la formation d'une perle ionisée dudit matériau en fusion, propre à provoquer l'allumage de la composition aluminothermique, mais elle peut également être réalisée sans inconvénient dans un autre matériau, présentant une température de fusion différente de la première température déterminée, à savoir par exemple plus faible que celle-ci ; cet autre matériau peut être, par exemple, du cuivre ou de l'aluminium et, en fondant, former également une perle qui, toutefois, est alors impropre à provoquer l'allumage de la composition aluminothermique. La présence d'oxygène peut être avantageusement assurée par présence d'air et/ou de composants organiques, sans qu'il soit nécessaire de prévoir une ventilation forcée, alors que la présence initiale de carbone peut avantageusement être assurée par les mêmes composants organiques et/ou par réalisation de ladite résistance électrique en carbone, à savoir en particulier en fibres de carbone, propres à permettre un passage initial de courant entre les deux électrodes, ce qui n'exclut cependant aucun autre moyen. Le confinement initial de l'espace dans lequel on provoque le dégagement de chaleur par effet Joule en présence de carbone et d'oxygène peut avantageusement être lui-même combiné avec la présence initiale de carbone si, conformément à un mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention, on enveloppe initialement des zones extrêmes desdites électrodes d'une enveloppe tubulaire à base de carbone, laquelle peut avantageusement constituer elle-même la résistance électrique par le carbone qu'elle contient si, en outre, on place initialement ladite enveloppe en contact de conduction électrique avec lesdites zones extrêmes des électrodes. A cet effet, à titre d'exemple non limitatif, ladite enveloppe peut être réalisée par enroulement de filaments de carbone autour d'un ensemble constitué par les zones extrêmes des deux électrodes et un intervalle subsistant entre ces zones extrêmes ou, le cas échéant, autour de ce seul intervalle dès lors que l'enroulement est ainsi placé en contact de conduction électrique avec les deux zones extrêmes pour assurer une continuité électrique entre celles-ci. Dans tous les cas, l'intervalle subsistant entre les zones extrêmes des deux électrodes constitue initialement un espace suffisamment confiné pour constituer une chambre de combustion propice à l'obtention de l'échauffement recherché, à partir du dégagement de chaleur par effet Joule dans la résistance électrique. Cependant, la résistance électrique ainsi constituée, limitée aux extrémités ou aux zones extrêmes des deux électrodes, se détruit au moins dans ses zones de contact avec les électrodes, sous l'effet du courant électrique et de la chaleur, en apportant à la génération initiale de monoxyde de carbone ionisé au moins une partie du carbone qu'elle contient, en un temps beaucoup plus court que le temps nécessaire à produire ladite perle ionisée de matériau en fusion, avec une masse, une température et un entretien de l'ionisation suffisants pour provoquer, par échange thermique ionisant avec la composition aluminothermique, l'allumage de celle-ci. Par conséquent, on prévoit avantageusement un surplus de carbone, permettant de maintenir une présence de carbone pendant le temps suffisant à cet effet en gainant initialement l'une, au moins, desdites électrodes d'une gaine d'un matériau organique qui, au fur et à mesure de la fusion dudit matériau constitutif d'au moins l'une desdites électrodes, se consume en provoquant un dégagement de carbone et d'oxygène qui contribue à entretenir la génération de monoxyde de carbone ionisé. Lorsque, comme il est préféré, on utilise à la fois pour réaliser le confinement initial dudit espace, la présence initiale de carbone et la résistance électrique une enveloppe tubulaire à base de carbone que l'on place en contact de conduction électrique avec les zones extrêmes des électrodes, on dispose initialement ladite gaine de telle sorte qu'elle laisse dégagée ladite zone extrême de la première électrode afin de ne pas s'opposer à la conduction électrique entre celle-ci et l'enveloppe. On peut également, plutôt que d'utiliser une telle gaine disposée autour d'au moins une électrode ou, de préférence, en complément d'une telle gaine, maintenir une présence de carbone pendant le temps nécessaire à la formation de la perle ionisée de matériau en fusion en interposant initialement entre les deux électrodes un séparateur en un matériau organique, quant à lui de préférence disposé initialement de telle sorte qu'il s'étende initialement en continu à partir desdites extrémités desdites électrodes. Un tel séparateur permet en outre d'éviter un contact mutuel entre ces électrodes, lequel établirait un passage direct de courant électrique entre elles, et ne permettrait pas de poursuivre la fusion ionisante localisée dudit matériau constitutif d'au moins l'une des électrodes pendant le temps requis pour produire la perle ionisée, recherchée, de matériau en fusion. Dans certaines applications, on peut prévoir de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention en faisant baigner initialement les électrodes et la résistance électrique dans la composition aluminothermique, en veillant toutefois de préférence à emprisonner dans l'espace initialement confiné une quantité d'oxygène à l'état gazeux, par exemple sous forme d'air ambiant, favorable au bon déroulement du procédé, auquel cas, la charge aluminothermique s'allume dès que la perle ionisée de matériau en fusion, à son contact, présente la masse et la température juste suffisantes pour provoquer l'allumage de cette composition aluminothermique par échange direct, thermique et ionique, avec celle-ci. On préfère cependant, quelles que soient les applications, assurer une protection mécanique initiale des extrémités des électrodes, des zones extrêmes correspondantes de celles-ci et de la résistance électrique, quel que soit son mode de réalisation, à l'encontre d'un contact direct avec la composition aluminothermique ou d'un impact avec un objet quelconque, en les enfermant initialement dans un fourreau qui joue ainsi également un rôle dans le confinement initial dudit espace, mais ne doit pas constituer d'obstacle au contact ultérieur et à l'échange thermique ionisant entre la 10 perle ionisée de matériau en fusion et la charge aluminothermique, c'est-à-dire à l'allumage ultérieur de celle-ci. A cet effet, selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention, on assure un confinement initial dudit espace en enfermant initialement au moins lesdites extrémités, des zones extrêmes desdites électrodes et ladite résistance électrique dans un fourreau fermé susceptible d'être détruit par échauffement à une quatrième température déterminée de destruction comprise entre lesdites deuxième et troisième températures et, de préférence, on enferme initialement de l'air dans ledit fourreau, afin d'assurer une présence initiale d'oxygène à l'état gazeux dans ledit espace confiné. Le fourreau lui-même peut présenter une nature telle qu'en se détruisant par échauffement, afin de ne pas constituer d'obstacle à l'allumage de la charge aluminothermique par la perle ionisée de matériau en fusion, il apporte des composants favorables à l'élévation de température et à la génération de monoxyde de carbone ionisé. Ainsi, selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention, on assure une présence initiale d'oxygène et/ou de carbone en choisissant la nature dudit fourreau de telle sorte qu'il dégage de l'oxygène et/ou du carbone en se détruisant par échauffement à ladite quatrième température et, de façon encore plus avantageuse, on choisit la nature dudit fourreau de telle sorte qu'il dégage en outre de l'hydrogène en se détruisant par échauffement de ladite quatrième température. Ainsi, on peut envisager différents modes de réalisation d'un dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, laquelle s'étend ainsi à un dispositif d'allumage d'une composition aluminothermique, comportant une résistance électrique susceptible d'être placée à proximité immédiate de ladite composition et branchée en série entre des extrémités respectives de deux électrodes susceptibles d'être alimentées en courant électrique pour provoquer un dégagement de chaleur par effet Joule à partir de ladite résistance électrique, caractérisé en ce qu'au moins l'une desdites électrodes est en un matériau présentant une première température déterminée de fusion supérieure à une deuxième température déterminée d'allumage de la composition aluminothermique, et en ce qu'il comporte une chambre de combustion délimitant avec lesdites extrémités un espace confiné dans lequel ledit dégagement de chaleur par effet Joule est susceptible de s'effectuer en présence de carbone et d'oxygène. Ce dispositif peut en outre présenter, en termes de structure et de composition, toutes les caractéristiques découlant directement des différents modes de mise en oeuvre préférés, précités, du procédé selon l'invention. Le procédé et le dispositif selon l'invention peuvent connaître de nombreuses applications, mais une application particulièrement intéressante, à laquelle s'étend également la présente invention, est celle de la soudure aluminothermique de profilés tels que des rails de chemin de fer, application dans laquelle les conditions de transport et de manutention, sur les chantiers, des différents dispositifs utilisés pour réaliser la soudure ne permettent pas de respecter aisément des consignes strictes de sécurité, ce qui exige en particulier que les dispositifs d'allumage offrent une sécurité suffisante pour exclure tout allumage intempestif des charges de soudure aluminothermique. En relation avec une telle application, on peut prévoir qu'une charge de soudure aluminothermique logée dans le creuset ou dans un ensemble de creuset, dans des conditions normales d'utilisation de celui-ci, constitue par elle-même ladite composition aluminothermique, ou encore que le dispositif d'allumage selon l'invention comporte un étui étanche enfermant initialement ladite composition aluminothermique, autour desdites électrodes, de ladite résistance électrique et dudit espace confiné, et comportant au moins une zone susceptible d'être détruite par échauffement à une température déterminée 25 susceptible de ladite dudit étui. Dans moins le soudure simplement composition de soudured'être atteinte par réaction aluminothermique composition aluminothermique à l'intérieur les deux cas, on peut prévoir d'enfouir plus dispositif selon l'invention dans la charge aluminothermique, ou de le faire reposer sur celle-ci, ou encore, lorsque la aluminothermique est distincte de la charge aluminothermique et enfermée dans un étui ou de étanche comme on l'a indiqué précédemment, le placer à l'écart de la charge de soudure aluminothermique logée 30 dans le creuset mais dans une position déterminée telle que ladite zone soit tournée vers la charge de soudure aluminothermique logée dans le creuset ou ensemble de creuset, dans des conditions normales d'utilisation. Quelle que soit la façon dont le dispositif selon l'invention est ainsi positionné par rapport à la charge de soudure aluminothermique logée dans le creuset ou ensemble de creuset, il peut se présenter sous une forme indépendante de celui-ci, pour n'y être placé qu'au moment où une soudure doit être effectuée, d'une façon aisément compatible avec tout type de creuset ou ensemble de creuset, c'est-à-dire que le creuset ou ensemble de creuset soit destiné à être réutilisé après la soudure ou détruit après celle-ci. On peut cependant prévoir également, de façon tout à fait appropriée dans le cas d'un creuset ou d'un ensemble de creuset destiné à être détruit après un usage unique, que le dispositif selon l'invention, lui-même destiné à un usage unique, soit intégré au creuset ou à l'ensemble de creuset, ce qui offre la certitude d'un positionnement connu, propice à un allumage optimal de la charge aluminothermique et à une propagation optimale de la réaction aluminothermique à l'intérieur de celle-ci. A cet effet, on prévoit qu'un dispositif d'allumage selon l'invention comporte, respectivement, des moyens d'intégration solidaire desdites électrodes à une paroi d'un ensemble de creuset de soudure aluminothermique, dans une zone desdites électrodes espacée desdites extrémités, ou des moyens d'intégration solidaire dudit étui à une paroi d'un ensemble de creuset de soudure aluminothermique, dans une position respectivement appropriée. On entend ici par ensemble de creuset non seulement un creuset proprement dit, à savoir un récipient contenant la charge de soudure aluminothermique, en particulier au cours de la réaction aluminothermique de celle-ci, provoquée au moyen de l'allumeur selon l'invention, mais également tout accessoire solidaire de ce creuset ou rapporté sur lui de façon à y rester pendant cette réaction aluminothermique, à savoir par exemple un couvercle éventuellement rapporté sur une ouverture supérieure du creuset pour limiter ou éviter toute projection de particules incandescentes et filtrer toute émission gazeuse pendant cette réaction. Également en relation avec une telle application, la présente invention propose un ensemble de creuset de soudure aluminothermique, comportant au moins une paroi et un dispositif selon l'invention selon l'un ou l'autre des modes de réalisation précités, intégré à ladite paroi qui peut être avantageusement réalisée en un matériau facilitant sa destruction après un usage unique, tel qu'un sable aggloméré, d'une façon connue en elle-même. La paroi à laquelle le dispositif d'allumage selon l'invention est ainsi intégré peut être choisie librement, parmi diverses possibilités connues en elles-mêmes, et il peut s'agir en particulier d'une paroi d'un couvercle de creuset, ou encore d'une paroi périphérique de creuset. D'autres caractéristiques et avantages des différents aspects de l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à des exemples non limitatifs de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description. La figure 1 montre une vue d'un dispositif d'allumage selon l'invention, pour partie en coupe par un plan longitudinal moyen de symétrie, incluant un axe de symétrie du dispositif et repéré en I-I à la figure 2, et pour partie en élévation. Les figures 2 à 4 montrent des vues partielles de ce dispositif d'allumage, en coupe par des plans transversaux repérés respectivement en II-II, III-III et IV-IV à la figure 1. Les figures 5 et 6 illustrent deux exemples non limitatifs de mode d'implantation d'un dispositif conforme aux figures 1 à 4 dans un ensemble de creuset du type utilisé pour la soudure aluminothermique de rails de chemin de fer, un creuset et un couvercle qui constituent ici cet ensemble étant vus en coupe par un plan longitudinal de symétrie incluant l'axe longitudinal du dispositif selon l'invention. La figure 7 montre, en une vue similaire à celle de la figure 1, un autre dispositif d'allumage selon 20 l'invention. La figure 8 illustre, en une vue similaire à celle des figures 5 et 6, un exemple non limitatif de mode d'implantation de ce dispositif conforme à la figure 7 dans un ensemble de creuset du type utilisé pour la 25 soudure aluminothermique des rails de chemins de fer. Les figures 1 à 4 montrent un dispositif d'allumage 1 selon l'invention comportant, pour provoquer l'allumage d'une charge 2 de soudure aluminothermique contenue dans un ensemble de creuset 3, tel qu'illustré 30 aux figures 5 et 6, une dose propre 4 d'une composition aluminothermique, d'un volume considérablement restreint par rapport à celui de la charge 2, alors que la figure 7 illustre un dispositif d'allumage 5 selon l'invention qui est muni d'une telle dose 4 de composition aluminothermique, c'est-à-dire destiné à provoquer directement, et non par l'intermédiaire d'une telle composition aluminothermique, l'allumage de la charge 2 contenue dans le creuset 3, dans les conditions illustrées à la figure 8. La composition aluminothermique constituant la dose 4 et la charge 2 de soudure aluminothermique se présente de préférence à l'état granulaire, de façon connue en elle-même, dans un souci de sécurité à l'encontre d'un démarrage spontané de la réaction aluminothermique de l'une ou l'autre. Elles peuvent avoir la même nature, qui est la nature bien connue d'une charge de soudure aluminothermique, mais la nature de la composition aluminothermique constituant la dose 4 peut également différer légèrement de celle de la charge 2 de soudure aluminothermique dès lors qu'il ne peut en résulter de pollution de cette dernière. Le dispositif 1 illustré aux figures 1 à 4 comporte ainsi, pour loger la dose 4 de composition aluminothermique, un étui 6, étanche, d'un matériau apte à fondre ou à être autrement détruit par échauffement à une température de l'ordre de celle qu'atteint la composition aluminothermique constituant la dose 4, par réaction aluminothermique de celle-ci à l'intérieur de l'étui 6, sans risquer de provoquer de pollution de la charge aluminothermique 2. De façon particulièrement simple, l'étui 6 peut avantageusement être réalisé en une seule pièce d'aluminium, mais d'autres modes de réalisation pourraient être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. Dans l'exemple illustré, l'étui 6 comporte une paroi périphérique 7 tubulaire, longitudinale et par exemple cylindrique de révolution autour d'un axe longitudinal 8 du dispositif 1, et une paroi de fond 78 plate, transversale, formant une seule pièce avec la paroi tubulaire 7 et fermant celle-ci à une extrémité 9 de celle-ci. Cette extrémité 9 est tournée vers le bas dans les modes d'implantation du dispositif 1 illustrés aux figures 5 et 6, l'axe 8 étant alors orienté verticalement, mais d'autres orientations pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. A son extrémité longitudinalement opposée 10, ou extrémité supérieure dans l'exemple illustré, la paroi tubulaire 7 délimite par contre une ouverture 11 de l'étui 6, mais cette ouverture 11 est fermée de façon étanche par un bouchon 12 réalisé en un matériau qui, à la fois, constitue un isolant électrique et résiste suffisamment longtemps à l'élévation de température à laquelle il est soumis pendant le fonctionnement du dispositif 1 tel qu'il sera décrit par la suite, pour conserver son cohérence pendant ce fonctionnement. Le bouchon 12 peut par exemple être réalisé en un matériau synthétique thermodurcissable, ou encore thermofusible mais néanmoins apte, compte tenu en particulier de son volume, à conserver une cohérence suffisante pendant le temps précité ; à titre d'exemple non limitatif, on a obtenu de bons résultats aux essais en réalisant le bouchon 12 en un polyamide chargé de 6% de fibres de verre, dit PA6. Le bouchon 12 est solidarisé avec l'étui 6 par engagement coaxial dans l'ouverture 11, à l'extrémité 10 de la paroi 7, et sertissage 13 dans le paroi 7, étant entendu que d'autres modes de solidarisation mutuelle pourraient être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.Comme l'étui 6, le bouchon 12 présente dans l'exemple illustré une forme générale de révolution autour de l'axe 8, dans une partie 14 ainsi engagée dans l'extrémité 10 de la paroi 7 et sertie dans celle-ci comme dans une partie 15 placée en saillie longitudinale hors de la paroi 7 à cette extrémité 10 de celle-ci. Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 8, cette partie 15 est délimitée par une face périphérique extérieure 16 longitudinale, présentant une forme de révolution autour de l'axe 8 et comportant dans cet exemple non limitatif, en succession longitudinale à partir du raccordement de la partie 15 à la partie 14, un tronçon 17 cylindrique de révolution autour de l'axe 8, avec un diamètre non référencé inférieur à un diamètre intérieur également non référencé de la paroi tubulaire 7 de l'étui 6, un tronçon 18 tronconique de révolution autour de l'axe 8 de façon à se rapprocher de ce dernier dans le sens longitudinal d'un éloignement par rapport à la partie 14 et au raccordement de ce tronçon 18 au tronçon 17, et un autre tronçon 19 cylindrique de révolution autour de l'axe 8 avec un diamètre inférieur à celui du tronçon 17. A l'opposé de son raccordement au tronçon tronconique 18, le tronçon cylindrique 19 se raccorde à une face frontale 20 transversale, plane, qui délimite le bouchon 12 dans le sens longitudinal d'un éloignement par rapport à sa partie 14. Longitudinalement à l'opposé de son raccordement au tronçon 18, le tronçon 17 de la face périphérique extérieure 16 de la partie 15 se raccorde à un épaulement annulaire 21, transversal, plan, de la partie 14, lequel est tourné dans la même sens longitudinal que la face frontale 20 et placé coplanairement à un chant 22 également annulaire, plan, transversal de la paroi 7 à l'extrémité 10 de celle-ci. L'épaulement 21 se raccorde ainsi au tronçon 17 de la face périphérique extérieure 16 dans le sens d'un rapprochement par rapport à l'axe 8 alors que, dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, il se raccorde à une face périphérique extérieure 23 de la partie 14 du bouchon 12, laquelle face 23 est cylindrique de révolution autour de l'axe 8 et présente un diamètre sensiblement égal au diamètre intérieur précité de la paroi tubulaire 7, avec laquelle la face périphérique extérieure 23 est placée en contact intime. Longitudinalement à l'opposé de son raccordement avec l'épaulement 21, la face périphérique extérieure 23 se raccorde à une face annulaire 24, plane, transversale, ainsi tournée longitudinalement à l'opposé de l'épaulement 21 et de la face frontale 20 et vers la paroi de fond 78 de l'étui 6, à l'intérieur 25 de celui-ci. Longitudinalement plus près de cette face 24 que de l'épaulement 21, la face périphérique extérieure 23 est creusée d'une gorge 26 annulaire de révolution autour de l'axe 8 et recevant un rétreint 27 localisé de la paroi tubulaire 7 de l'étui 6 pour réaliser le sertissage 13. La face annulaire 24 relie la face périphérique extérieure 23, à laquelle elle se raccorde dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 8, à une face périphérique extérieure 29, également cylindrique de révolution autour de l'axe 8 mais avec un diamètre sensiblement inférieur à celui de la face périphérique extérieure 23, d'un téton longitudinal 30 que le face 24 présente de façon solidaire, centralement, en saillie vers l'intérieur 25 de l'étui 6 et vers la paroi de fond 78 de celui-ci. Longitudinalement à l'opposé de son raccordement avec la face 24, la face périphérique extérieure 29 du téton 30 se raccorde à une face frontale 31 transversale, plane, de celui-ci, laquelle délimite le téton 30 vers la paroi de fond 78 dont cette face frontale 31 est toutefois espacée longitudinalement d'une distance très largement supérieure à la distance longitudinale séparant la face 31 de la face 24. Ainsi, par exemple, si l'on suppose l'axe 8 vertical et la paroi de fond 78 tournée vers le bas, comme la face frontale 31, celle-ci est située à un niveau qui coïncide sensiblement avec celui d'une face supérieure 32 de la dose 4 de la composition aluminothermique, laquelle présente un volume suffisamment inférieur à celui de l'intérieur 25 de l'étui 6, entre la face 24 du bouchon 12 et la paroi de fond 78, pour que subsiste entre sa face supérieure 32 et la face 24 du bouchon 12 un volume libre 33, dont la présence facilite la mise en place de la partie 14 du bouchon 12 dans l'étui 7 et qui est avantageusement rempli d'air ainsi enfermé à l'intérieur 25 de l'étui 6 par le bouchon 12. A l'intérieur du bouchon 12 sont logées partiellement et retenues solidairement, par exemple par fabrication du bouchon 12 par surmoulage, deux électrodes 34, 35 pour l'essentiel longitudinales, entre lesquelles le bouchon 12 maintient une isolation électrique mutuelle. L'une, au moins de ces deux électrodes 34 et 35, c'est-à-dire une seule ou de préférence chacune d'entre elles, est réalisée en un matériau présentant une température déterminée de fusion, supérieure à une température déterminée d'allumage de la composition aluminothermique constituant la charge 4, étant entendu que cette température de fusion de l'une ou de chacune des électrodes 34 et 35 est également supérieure à la température d'allumage de la charge aluminothermique 2 si l'on se réfère au dispositif selon l'invention 5 qui sera décrit en référence aux figures 7 et 8. Ainsi, pour une température d'allumage de la composition aluminothermique constituant la dose 4 ou de la charge aluminothermique 2 de l'ordre de 1300 C, on choisit ou réalise avantageusement l'une ou chacune des électrodes 34 et 35 en un matériau présentant une température de fusion au moins égale à 1500 C, et par exemple en fer, dont l'aptitude à s'oxyder au contact de l'oxygène en formant de l'oxyde magnétique Fe3O4 est particulièrement favorable, comme on l'a indiqué précédemment. De préférence, la ou chaque électrode 34, 35 ainsi réalisée en fer porte un revêtement de surface électriquement conducteur qui la protège de la corrosion jusqu'à l'utilisation du dispositif et, s'il présente une température de fusion inférieure à celle du fer comme il est préféré, favorise l'amorçage des processus caractéristiques du procédé selon l'invention ; à titre d'exemples non limitatifs, ce revêtement de surface peut être réalisé par étamage, zingage ou cuivrage. Les deux électrodes 34 et 35 sont mutuellement symétriques par rapport à l'axe 8 et respectivement symétriques par rapport à un plan 36 qui inclut cet axe 8 et constitue un plan moyen de symétrie pour le dispositif d'allumage 1 ; ce plan 36 coïncide avec le plan de coupe I-I. Chacune des électrodes 34 et 35 présente par exemple la forme d'une tige pleine, de section circulaire constante, et comporte deux tronçons rectilignes qui se succèdent mutuellement, longitudinalement, à raison : - d'un tronçon respectif 41, 42 parallèle à l'axe 8, placé pour partie en saillie longitudinale par rapport à la face frontale 31 du téton 30 du bouchon 12 et pour partie à l'intérieur de celui-ci, jusqu'à sa face frontale 20, les tronçons 41 et 42 étant mutuellement espacés d'une distance inférieure aux diamètres de la face périphérique extérieure 29 du téton 30 et du tronçon 19 de la face périphérique extérieure 16 du bouchon 12, et - d'un tronçon respectif 39, 40 qui se raccorde au tronçon précédemment cité 41, 42 à un niveau transversal qui correspond à celui de la face frontale 20, les deux tronçons 39 et 40 s'éloignant progressivement de l'axe 8 dans le sens longitudinal d'un éloignement par rapport à 23 la face frontale 20, jusqu'à une extrémité libre respective 37, 38. A proximité immédiate de cette extrémité libre 37, 38, l'électrode 34, 35 est aplatie, selon un mode de réalisation préféré, pour constituer une partie mâle d'un dispositif respectif 79, 80 de connexion électrique amovible à un conducteur électrique souple respectif 72, 73, comme le montrent les figures 5, 6 et 8, ce conducteur étant muni à cet effet d'une cosse femelle non représentée mais bien connue en elle-même, apte à s'emboîter sur l'extrémité aplatie 37, 38 de l'électrode 34, 35 correspondante et à en être séparée par simple traction sur le conducteur correspondant 72, 73. Les deux tronçons 41 et 42 forment par rapport à la face frontale 31 du téton 30 une saillie longitudinale déterminée, qui est identique pour les deux tronçons 41 et 42 et qui, mesurée longitudinalement entre la face 31 et une face frontale ou extrémité libre 44, 43, plane et perpendiculaire à l'axe 8, de l'électrode 34, 35 concernée, est sensiblement inférieure à la distance longitudinale séparant mutuellement la face frontale 31 du téton 30 et le fond 78 de l'étui 6, à savoir de l'ordre du tiers de cette distance dans l'exemple non limitatif illustré. Dans cet exemple non limitatif, le tronçon 42 est nu dans sa partie extérieure au téton 30, c'est-à-dire de la face frontale 31 de celui-ci à la face frontale ou extrémité libre 44, y compris dans une zone extrême 47 qui est adjacente à celle-ci, mais le tronçon 41 est gainé d'une gaine 45 d'un matériau organique, tel qu'une matière thermoplastique thermofusible, qui peut être du polypropylène ou un polyamide, à titre d'exemples non limitatifs, sur une partie de sa dimension longitudinale en saillie hors du téton 30, à partir de la face 31 de celui-ci, de telle sorte que la gaine 45 laisse dégagée une zone extrême 46 du tronçon 41, adjacente à la face frontale ou extrémité 43 et symétrique de la zone extrême 47 du tronçon 42 par rapport à l'axe 8. Avantageusement, comme il est illustré aux figures 1 et 4, la gaine 45 se poursuit à l'intérieur du téton 30, jusqu'à un niveau correspondant à celui de la face 24, et y est noyée dans le matériau constitutif du bouchon 12, par surmoulage lors de la fabrication de celui-ci, ce qui assure sa solidarisation avec l'électrode 34. En outre est interposé entre les deux tronçons 41 et 42, du niveau des faces frontales ou extrémités libres 43 et 44 jusqu'à la face frontale 31 du téton 30 et de préférence à l'intérieur du téton 30 et du bouchon 12, jusqu'à un niveau intermédiaire entre les niveaux respectifs de la face 24 et de l'épaulement 21, comme le montrent les figures 1 et 4, dans un but de solidarisation avec le bouchon 12, un séparateur longitudinal 48 se présentant sous la forme d'une baguette d'un matériau organique, qui peut être une plaque de résine époxyde ou de polyamide à titre d'exemples non limitatifs, cette baguette présentant par exemple une section carrée de côté sensiblement égal au diamètre respectif des tronçons 41 et 42. Le séparateur 48, disposé suivant le plan 36, est ainsi placé en contact intime avec le tronçon 42 sur la totalité de la dimension longitudinale de celui-ci et avec la gaine 45 sur la totalité de la dimension longitudinale de celle-ci, alors qu'un léger espace subsiste entre le séparateur 48 et la zone extrême 46 de l'électrode 41 ; il est bien entendu, cependant, que le séparateur 48 pourrait être conformé pour être également en contact avec cette zone extrême 46. Ainsi, dans une variante, non représentée, de réalisation de la gaine 45 et du séparateur 48, ceux-ci sont réalisés par moulage en une seule pièce avec le bouchon 12 et le téton 30 de celui-ci, auquel cas un même matériau organique, par exemple un matériau synthétique thermofusible, convenablement choisi, constitue à la fois le bouchon 12, le téton 13, la gaine 45 et le séparateur 48 et, dans le cas d'une fabrication par surmoulage sur les électrodes 34, 35, épouse étroitement des zones respectivement correspondantes des tronçons 41 et 42 de celles-ci. À titre d'exemple non limitatif, le PA6, précité comme matériau susceptible de constituer le bouchon 12, peut convenir pour constituer également le téton 13, la gaine 45 et le séparateur 48. Dans leurs zones extrêmes 46 et 47, sur la totalité ou pratiquement la totalité de la dimension longitudinale de celles-ci, les deux tronçons 41 et 42 sont enveloppés conjointement, de même que le séparateur 48, d'une enveloppe tubulaire 49 à base de carbone, placée en contact de conduction électrique avec les deux zones extrêmes 46 et 47 de façon à assurer une liaison électrique entre elles en opposant au passage du courant une résistance qui, de préférence, est inférieure à 5 S2 et par exemple de l'ordre de 1, 5 û. L'enveloppe tubulaire 49 est par exemple constituée d'un enroulement de fibres de carbone orientées de façon à raccorder ainsi électriquement les deux zones extrêmes 46 et 47. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, l'enveloppe 49 est symétrique par rapport au plan 36, aplatie perpendiculairement à celui-ci de façon à épouser le séparateur 48 entre les zones extrêmes 46 et 47, tout en ménageant entre ces zones 46 et 47 un espace 50 confiné qui loge le séparateur 48 et, si ce dernier n'épouse pas étroitement les zones 46 et 47, une faible quantité d'air. Un ensemble ainsi constitué par la partie des tronçons 41 et 42 des deux électrodes 34 et 35 qui fait saillie hors du téton 30, par la gaine 45, par le séparateur 48 et par l'enveloppe tubulaire 49, ainsi que par le téton 30, est enfermé et isolé de l'intérieur 25 de l'étui 6, à savoir en particulier de la dose 4 de composition aluminothermique et du volume d'air 33, par un fourreau étanche 51 d'un matériau organique se détruisant à une température inférieure à celle qui se développera autour des électrodes 41 et 42 pendant le fonctionnement du dispositif selon l'invention 1, mais supérieure à la température d'allumage de la composition aluminothermique constitutive de la dose 4, à savoir du polypropylène ou un composé hydrocarboné tel que du C6H12O4r à titre d'exemples non limitatifs. Le fourreau 51 présente une paroi périphérique extérieure 52 longitudinale, tubulaire, cylindrique de révolution autour de l'axe 8 avec un diamètre intérieur correspondant sensiblement au diamètre de la face périphérique extérieure 29 du téton 30, sur laquelle cette paroi 52 est emboîtée et fixée de façon solidaire, par exemple par collage, et une paroi de fond 53 plate, transversale, fermant le fourreau 51 longitudinalement à l'opposé du téton 30. Les parois 52 et 53 respectent vis-à-vis des électrodes 41 et 42, de la gaine 45, du séparateur 48 et de l'enveloppe tubulaire 49 un espace continu 81 qui communique librement avec l'espace 50 et, contient de l'air qui contribue avantageusement à l'apport d'oxygène nécessaire au fonctionnement du dispositif selon l'invention 1. Le carbone nécessaire à ce fonctionnement est quant à lui apporté initialement par l'enveloppe tubulaire 49, et cet apport est maintenu ensuite par le séparateur 48 et par la gaine 45, qui assurent en même temps un apport d'oxygène. Le fourreau 51, en se détruisant, participe également à cet apport et, s'il est réalisé en un composé hydrocarboné, apporte également de l'hydrogène utile au début de ce fonctionnement par l'apport de chaleur qu' entraîne sa combustion. Le dispositif selon l'invention 1 tel qu'il vient d'être décrit en référence aux figures 1 à 4 peut être utilisé de différentes façons, dans un ensemble de creuset 3 de soudure aluminothermique, en relation avec la charge 2 à allumer par son moyen, et deux de ces façons ont été illustrées aux figures 5 et 6, à titre d'exemples non limitatifs. On trouve sur ces deux figures, également à titre d'exemple non limitatif, un ensemble de creuset 3 de type connu, à usage unique, commercialisé par la Société Railtech International et comportant un creuset proprement dit 54, du type décrit dans le brevet européen n 0 407 240, associé à un couvercle 55 du type décrit dans le brevet français n 2 843 551. On se référera à ces deux brevets en ce qui concerne les détails de réalisation pratique du creuset 54 et du couvercle 55, dont on rappellera simplement que, dans une orientation d'utilisation de l'ensemble de creuset 3 illustrée aux figures 5 et 6, ils présentent un axe longitudinal commun 56, sensiblement vertical, autour duquel le creuset 54 présente une paroi périphérique extérieure 57 de forme générale tubulaire, longitudinale, tronconique de révolution autour de l'axe 56 et s'évasant vers le haut, depuis une paroi de fond 58 de forme générale plate et approximativement perpendiculaire à l'axe 56, jusqu'à un bord ou chant annulaire supérieur 59 plan, perpendiculaire à l'axe 56. Les deux parois 57 et 58 sont réalisées en un matériau facilitant la destruction du creuset 54 après un usage unique, à savoir par exemple un sable aggloméré au moyen d'une résine hydrophobe. Le couvercle 55, avantageusement réalisé également dans un tel matériau, repose librement, par son propre poids, sur le chant 59, par l'intermédiaire d'un anneau périphérique continu 60 d'un feutre propre à autoriser la sortie des gaz générés par la réaction de la charge aluminothermique 2 tout en retenant les particules de solides susceptibles de s'en échapper, pendant la réaction aluminothermique. Le couvercle 55 comporte, radialement à l'intérieur de cet anneau de feutre 60 en référence à l'axe 56, une paroi supérieure 61 d'obturation, de forme générale plate et perpendiculaire à l'axe 56, se raccordant dans le sens d'un éloignement par rapport à une paroi périphérique 62, tronconique de révolution autour de cet axe 56 et s'évasant vers le bas, engagée coaxialement à l'intérieur de la paroi périphérique extérieure 57 du creuset 54, à proximité immédiate du chant 59 de cette paroi 57, en laissant subsister vis-à-vis de la paroi 57 un jeu périphérique continu 63 de passage des gaz de l'intérieur 64 de l'ensemble de creuset 3, ainsi défini par les parois 57, 58, 61 et 62, vers l'extérieur 65 de cet ensemble de creuset 3. La paroi périphérique 62 est elle-même munie, en saillie dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 56, d'un rebord 66 annulaire de révolution autour de l'axe 56 et plat, portant solidairement l'anneau 60 pour reposer par son intermédiaire sur le chant 59 de la paroi 57. A l'intérieur 64 de l'ensemble de creuset 3 ainsi défini par le creuset 54 et le couvercle 55, la charge 2 de soudure aluminothermique occupe environ les deux tiers inférieurs dans l'orientation d'utilisation, et présente alors une face supérieure 67 approximativement plane et perpendiculaire à l'axe 56, laissant subsister en dessous du rebord 62 et de la paroi 61 du couvercle 55, à l'intérieur 64 du creuset 3, un volume d'air ambiant 68 correspondant ainsi à environ un tiers du volume total de l'intérieur 64 de l'ensemble de creuset 3. Ces dispositions sont bien connues en elles-mêmes et ne seront pas davantage décrites. De façon également connue en elle-même, la paroi de fond 58 du creuset 54 est creusée de part en part, suivant l'axe 56, d'un trou de coulée 69 pour le métal en fusion obtenu par réaction aluminothermique de la charge 2, ce trou de coulée 69 étant fermé par un obturateur 70 thermofusible, à savoir plus précisément propre à fondre après avoir été exposé pendant un temps déterminé à une température déterminée, qui est celle qu'atteint la charge aluminothermique 2 lors de la réaction aluminothermique. Dans l'exemple illustré à la figure 5, le dispositif selon l'invention 1 tel qu'il a été décrit en référence aux figures 1 à 4 est intégré solidairement à la paroi d'obturation 61 du couvercle 55, à savoir plus précisément dans une position dans laquelle son axe 8 coïncide avec l'axe 56 commun du couvercle 55 et du creuset 54, et dans laquelle la paroi de fond 78 de l'étui 6 est tournée vers le bas, c'est-à-dire vers la face supérieure 67 de la charge aluminothermique 2, à l'intérieur 64 du creuset 3, alors que le bouchon 12, de façon limitée à sa face périphérique extérieure 16 et à sa face plate 20, et les tronçons 39 et 40 des électrodes 34 et 35 forment une saillie vers le haut, à l'extérieur 65 du creuset 3, par rapport à une face supérieure 71, plane et perpendiculaire à l'axe 56, de la paroi d'obturation 61 du couvercle 55, au-dessus duquel sont ainsi disposées les extrémités libres 37 et 38 de raccordement des électrodes 34 et 37 aux conducteurs 72 et 73. Lorsque, comme il est préféré, le couvercle 55 est réalisé en sable aggloméré au moyen d'une résine hydrophobe, cette intégration solidaire du dispositif selon l'invention 1 à la paroi d'obturation 61 s'effectue avantageusement par surmoulage du couvercle 55 sur ce dispositif 1, dans des conditions telles que la paroi 61 épouse étroitement le bouchon 12 dans les tronçons 17 et 18 de sa face périphérique extérieure 16 et la majeure partie de la paroi tubulaire 7 de l'étui 6, à partir du chant 22, y compris au niveau du rétreint annulaire 27, ce qui est suffisant pour assurer la solidarisation mutuelle recherchée. Seules forment alors saillie à l'intérieur 64 du creuset 3, sous la paroi d'obturation 61, l'extrémité 9 de la paroi tubulaire 7 ainsi que la paroi de fond 78 de l'étui 6. A l'extérieur 65 du creuset 3 ainsi équipé, les extrémités 37 et 38 des électrodes 34 et 35 sont raccordées, par l'intermédiaire du dispositif respectif 79, 80 de connexion électrique amovible et du conducteur souple respectif 72, 73, à un dispositif 74 d'alimentation commandée en courant électrique, qui peut se limiter à une batterie ou un transformateur électrique, non représentés, fournissant un bas voltage, par exemple de l'ordre de 6 à 18V, et à un commutateur 75 permettant d'alimenter les conducteurs 72 et 73 en courant électrique, et de maintenir cette alimentation en courant électrique aussi longtemps que voulu. Dans ces conditions, une fois l'ensemble de creuset 3 assemblé, par dépôt du couvercle 55 sur le creuset 54, contenant la charge aluminothermique 2 et préalablement posé sur un moule non représenté de soudure aluminothermique, dans les conditions décrites dans le brevet européen précité, et après que l'on ait raccordé électriquement les extrémités 37 et 38 des électrodes 34 et 35 aux conducteurs 72 et 73, respectivement, alors que le commutateur 75 se trouve dans une position de non alimentation de ces conducteurs 72 et 73 en courant électrique, on agit sur le commutateur 75 pour provoquer cette alimentation en courant électrique. Le courant électrique passant par la résistance électrique qui est constituée par l'enveloppe 49, entre les zones extrêmes 46 et 47 des tronçons 41 et 42 des deux électrodes 34 et 35, subit alors un échauffement par effet Joule, en présence de l'oxygène de l'air inclus dans l'espace 81 et le cas échéant, dans l'espace 50 et du carbone qui constitue l'enveloppe 49, ce qui provoque une génération de dioxyde de carbone CO2 qui, compte tenu en particulier du confinement de l'espace 50, formant chambre de combustion, se trouve porté alors à une température telle qu'il réagisse lui-même avec l'oxygène de l'air présent pour se transformer en monoxyde de carbone CO, ionisé, qui, après que l'enveloppe tubulaire 49 soit suffisamment décomposée pour ne plus assurer le passage de courant de l'une à l'autre des électrodes 34 et 35, entretient un tel passage de courant électrique tant que le commutateur 75 est maintenu dans une position d'alimentation des conducteurs 72 et 73 en courant électrique. On observera que le fourreau 51 est au moins partiellement détruit sous l'effet de la température ainsi atteinte dans l'enveloppe 49, et, en tout état de cause, se trouve totalement détruit au plus tard au cours des phénomènes suivants, qui vont être décrits à présent, en contribuant à l'apport de carbone et d'oxygène et, le cas échéant, en effectuant un apport d'hydrogène. Dès lors que l'on continue à maintenir le commutateur 75 en position d'alimentation des conducteurs 72 et 73, et que le passage de courant électrique de l'une à l'autre des électrodes 34 et 35 continue ainsi à s'effectuer du fait de la présence de monoxyde de carbone ionisé, la gaine 45 et le séparateur 48 prennent le relais de l'enveloppe 49 pour assurer la continuité de la présence de carbone et d'oxygène et entretenir la formation de dioxyde de carbone CO2 puis de monoxyde de carbone CO, et ceci en se consumant progressivement, au moins en ce qui concerne la gaine 45, dont l'épaisseur autour du tronçon 41 de l'électrode 34 est sensiblement plus faible que l'épaisseur du séparateur 48 entre les tronçons 41 et 42 des deux électrodes 34 et 35 et qui, ainsi, peut se consumer, progressivement, beaucoup plus rapidement que le séparateur 48, et ceci jusqu'au niveau de la face 31 du téton 30 du bouchon 12. La température atteinte d'abord à l'intérieur de l'espace confiné 50, tant que l'enveloppe 49 assure le passage de courant de l'une à l'autre des électrodes 34 et 35, puis de façon générale au contact et autour des tronçons 41 et 42 des électrodes 34 et 35 lorsque le monoxyde de carbone ionisé a pris le relais pour assurer le passage de courant électrique de l'une à l'autre de ces électrodes, est supérieure non seulement à une température à laquelle le fourreau 51 se détruit, mais aussi à la température de fusion du revêtement de surface du fer constituant dans cet exemple non limitatif l'une ou chacune des électrodes 34 et 35, et à la température de fusion de ce fer lui-même, ce qui entraîne une fusion 34 ionisante des zones successivement concernées du tronçon 41, 42 de la ou chaque électrode 34, 35 ainsi réalisée et, le cas échéant, de celle des électrodes 34 et 35 qui ne serait pas ainsi réalisée, moyennant un raccourcissement progressif du tronçon 41, 42 respectivement concerné et la formation d'une perle ionisée de fer en fusion à l'extrémité libre subsistante de ce tronçon 41, 42 respectivement concerné. Lorsque, en ayant maintenu le commutateur 75 suffisamment longtemps dans une position d'alimentation des conducteurs 72 et 73, on obtient que cette perle présente une masse suffisante pour provoquer, par échange thermique avec la composition aluminothermique de la dose 4 et excitation ionique de celle-ci, compte tenu de la disparition du fourreau 51, l'allumage de cette composition aluminothermique 4, celle-ci s'allume, entre en réaction aluminothermique et atteint une température telle qu'au moins la paroi de fond 78 de l'étui 6 fonde, ce qui provoque une coulée de métal en fusion vers le bas, approximativement suivant l'axe 56, de telle sorte que cette coulée de métal en fusion atteigne la face supérieure 67 de la charge aluminothermique 2 dans une zone déterminée 76 de celle-ci, localisée suivant l'axe 56 et sur un rayon faible autour de celui-ci, ce qui provoque l'allumage de la charge aluminothermique 2 dans la zone 76 ainsi atteinte, puis la progression de la réaction aluminothermique dans la charge 2 à partir de cette zone 76. Naturellement, dès que l'on a constaté l'allumage de la charge aluminothermique 2, par sortie de gaz chaud à travers l'anneau filtrant 60, on peut interrompre l'alimentation des conducteurs 72 et 73, en courant électrique, en ramenant le commutateur 75 dans une position appropriée, puis détacher les conducteurs 72 et 73 des extrémités libres 37 et 38 des électrodes 34 et 35, en appliquant aux conducteurs 72 et 73 une traction dans ce sens alors que le poids du couvercle 55, assurant le maintien de celui-ci sur le creuset 54, assure une retenue des électrodes 34 et 35. La réaction de la charge aluminothermique 2 se poursuit alors dans des conditions connues, de même que la coulée, d'une façon qui ne nécessite pas davantage de description, et ceci sans risque d'endommagement des conducteurs 72 et 73 par la chaleur alors dégagée. Une fois la réaction aluminothermique terminée, l'ensemble de creuset 3, formé du creuset 54 et du couvercle 55, estdétruit dans les conditions connues. Il est bien entendu que, même si l'on a décrit l'intégration du dispositif 3 selon l'invention à la paroi d'obturation 61 du couvercle 55, dans une position coaxiale, on pourrait également intégrer un dispositif 1 selon l'invention à d'autres parois de l'ensemble de creuset 3, en un ou plusieurs exemplaires, dans toute position choisie en fonction de la zone 76 dans laquelle on désire faire débuter la réaction aluminothermique de la charge 2. Il est également possible, comme on a illustré à la figure 6, de laisser le dispositif selon l'invention 1 indépendant de toute paroi de l'ensemble de creuset 3, qu'il s'agisse du creuset 54 ou du couvercle 55, et de le poser, par exemple en position couchée, sur la face supérieure 67 de la charge aluminothermique 2, ou de 36 l'enfouir directement dans la charge aluminothermique 2, par exemple dans la zone 76 décrite en relation avec la figure 5, étant entendu que c'est alors aussi bien la paroi tubulaire 7 de l'étui 6 que sa paroi de fond 78 qui peut être amenée à fondre localement pour permettre l'allumage de la charge 2 par le métal produit par réaction aluminothermique de la dose 4 de composition aluminothermique. Un tel mode de mise en œuvre de la présente invention présente l'avantage d'être compatible avec tout type d'ensemble de creuset, qu'il s'agisse d'un ensemble destiné à être détruit après un usage unique ou d'un ensemble destiné à être réutilisé après usage, puisqu'il ne nécessite pas d'aménagement spécifique de l'ensemble de creuset, mais il nécessite, de la part des opérateurs, davantage d'attention quant au positionnement du dispositif par rapport à la charge 2, c'est-à-dire quant au positionnement de la zone 76 de cette charge 2 dans laquelle s'effectue l'allumage de celle-ci et à partir de laquelle la réaction aluminothermique progresse ensuite dans celle-ci. Lorsqu'il s'agit d'enfouir le dispositif selon l'invention 1 dans la charge 2, on prévoit de préférence sur ce dispositif un moyen permettant de vérifier sa profondeur d'enfouissement à partir de la face supérieure 67 de la charge 2, voire de limiter cette profondeur d'enfouissement. A cet effet, on munit de préférence l'étui 6, solidairement, d'une rondelle plate 77, annulaire de révolution autour de l'axe 8 et perpendiculaire à celui- ci, laquelle rondelle est emboîtée et fixée, par exemple 37 par collage, sur la paroi tubulaire 7 à un niveau correspondant à celui du téton 30 de telle sorte que la rondelle 77 présente une face inférieure 82, plane, sensiblement coplanairement à la face frontale 31 de ce téton 30. La rondelle 77 présente, en référence à l'axe 8, un diamètre extérieur supérieur au diamètre extérieur de la paroi 7 de l'étui 6 mais inférieur au diamètre que présente intérieurement la paroi périphérique 57 du creuset proprement dit 54 au niveau de la face supérieure 57 de la charge 2, de telle sorte que l'on puisse noyer la paroi de fond 78 et la majeure partie de la paroi tubulaire 7 de l'étui 6 dans la charge aluminothermique 2, dans la zone 76 de celle-ci, tout en limitant la pénétration dans cette charge 2 par appui de la face 82 de la rondelle 77 sur la face supérieure 67 de la charge 2, autour de la paroi tubulaire 7 de l'étui 6, de telle sorte que la face supérieure 32 de la dose 4 de composition aluminothermique soit située approximativement de niveau avec la face supérieure 67 de la charge 2. Dans ce cas, les extrémités libres 37 et 38 des électrodes 34 et 35, sortant du bouchon 12 vers le haut, et, avec elles, les dispositifs de connexion 79 et 80 sont logés à l'intérieur 64 de l'ensemble de creuset 3, et les conducteurs 72 et 73 qui les raccordent au dispositif 74, que l'on retrouve à l'identique, sont interposés de façon locale entre l'anneau filtrant 60 et le chant supérieur 59 de la paroi périphérique 57 du creuset 54, dans le cas d'un couvercle 55 ne comportant aucun passage d'évent, comme c'est le cas du couvercle illustré, conforme aux enseignements du brevet français précité ; dans le cas d'un couvercle comportant au moins un passage d'évent, comme c'est le cas d'un couvercle du type décrit dans le brevet européen précité ou d'un couvercle réutilisable, les conducteurs 72 et 73 peuvent traverser ce passage d'évent. Dans les deux cas, un dispositif de connexion électrique 83, 84 d'un type aisément séparable par simple traction, à savoir par exemple à cosse coulissante comme les dispositifs 79 et 80, est avantageusement interposé dans chacun des conducteurs 72 et 73, à l'extérieur de l'ensemble de creuset 3 mais au plus près de celui-ci, pour autoriser le détachement de la partie de chaque conducteur 72, 73 la plus proche du dispositif 74 une fois l'allumage de la charge 2 effectué et la préserver ainsi d'un endommagement par la chaleur dégagée par la réaction aluminothermique de celle-ci. Un Homme du métier comprendra aisément que, dans le cas d'une telle implantation, le dispositif selon l'invention 1 fonctionne de la même façon lorsqu'il est implanté comme il a été décrit en référence à la figure 5, si ce n'est que le métal ionisé en fusion obtenu par réaction de la dose 4 de composition aluminothermique peut atteindre la zone 76 tout autour du dispositif 1, selon la zone des parois 7 et 78 de l'étui 6 qui fond en premier. Le dispositif selon l'invention 1 qui a été décrit en référence aux figures 1 à 4 assure ainsi un allumage indirect de la charge aluminothermique 2, à savoir un allumage par du métal en fusion obtenu par réaction aluminothermique de la dose 4 elle-même allumée par l'ensemble des réactions produites au moyen d'un ensemble constitué par les tronçons 41 et 42 des deux électrodes 34 et 35, l'enveloppe 49, la gaine 45 et le séparateur 48, tant qu'est maintenue l'alimentation en courant continu à partir du dispositif 74. L'allumage de la charge aluminothermique 2 peut cependant s'effectuer directement au moyen de cet ensemble, et la figure 7 montre un dispositif 5 selon l'invention conçu à cet effet. Ce dispositif 5 est en tout point identique à celui qui a été décrit en référence aux figures 1 à 4, si ce n'est qu'il ne comporte ni la dose 4 de composition aluminothermique, ni l'étui 6 prévu pour retenir cette dose 4 autour de l'ensemble précité. On retrouve donc à l'identique et sous les mêmes références numériques, dans le dispositif 5 illustré à la figure 7, le bouchon 12, les électrodes 34 et 35, l'enveloppe tubulaire 49 entourant des zones extrêmes 46 et 47 des tronçons 41 et 42 de celle-ci, la gaine 45, le séparateur 48 et le fourreau 51 fixé sur le téton 30 du bouchon 12. On retrouve également, dans le mode de réalisation du dispositif 5 illustré à la figure 5, la rondelle 77, toutefois fixée dans ce cas par emboîtement sur la face périphérique extérieure 29 du téton 30 du bouchon 12, par l'intermédiaire de la paroi 52 du fourreau 51, avec appui d'une face supérieure 85 plane de la rondelle 77, parallèle à la face inférieure 82 de celle-ci, à plat contre la face annulaire 24 du bouchon 12, et solidarisation mutuelle, par exemple par collage de la face 85 à la face 24. Cette rondelle 77 présente dans ce cas, entre ses faces 85 et 82, une dimension longitudinale ou épaisseur sensiblement égale à la dimension longitudinale du téton 30, mesurée entre sa face frontale 31 et la face annulaire 24 du bouchon 12, et un diamètre extérieur, en référence à l'axe 8, supérieur à celui de la face périphérique extérieure 23 de la partie 14 du bouchon 12. Le dispositif 5 ainsi constitué peut, comme le dispositif 1 décrit en référence aux figures 1 à 4, être déposé sur la face supérieure 67 de la charge 2, par exemple dans la zone 76 de celle-ci, auquel cas la rondelle 77 peut être omise aux fins de permettre alors de coucher le dispositif 5 sur la face 67, ou encore, comme le montre la figure 8, baigner directement dans la charge aluminothermique 2, par exemple dans la zone 76 de celle-ci définie comme précédemment, en prenant appui à plat sur la face supérieure 67 de charge 2 au moyen de la face inférieure 88 de la rondelle 77, de telle sorte que les électrodes 34, 35 pénètrent dans la charge 2 sur la même profondeur que dans la dose 4 de composition aluminothermique du dispositif 1 selon l'invention décrit en référence aux figures 1 à 4. Le raccordement électrique des électrodes 34 et 35 au dispositif 74 peut s'effectuer dans les conditions décrites en référence à la figure 6, et il est compatible avec tout mode de réalisation pratique de l'ensemble de creuset 3. On peut également prévoir d'insérer solidairement un tel dispositif 5 selon l'invention, comme un dispositif 1 selon l'invention, dans une paroi de l'ensemble de creuset 3, soit par intégration directe à cette paroi lors de sa fabrication, soit par emboîtement solidaire, préalablement à l'exécution d'une soudure, dans un logement aménagé à cet effet dans cette paroi lors de sa fabrication. Dans un tel cas, cependant, on choisit l'emplacement d'insertion du dispositif 5 selon l'invention de telle sorte que ce dernier baigne dans la charge de soudure aluminothermique 2 par le fourreau 51, dans des conditions voisines des conditions décrites en référence à 1a figure 8. Avantageusement, cet emplacement se situe dans la paroi périphérique 57 du creuset 54, à un niveau légèrement inférieur à celui de la face supérieure 67 de la charge 2 dans celui-ci, de telle sorte que le fourreau 51 et les tronçons 41 et 42 des électrodes 34 et 35, l'enveloppe 49, la gaine 45 et le séparateur 48, que contient ce fourreau 51, soient enveloppés par la charge 2 tout en restant aussi éloignés que possibles par rapport à la paroi de fond 58 du creuset 54 et à l'obturateur thermofusible 70. Dans le dispositif 5 ainsi conçu, le mode de coopération entre les tronçons 41 et 42 des électrodes 34 et 35, l'enveloppe 49, la gaine 45 et le séparateur 48 est identique à celui qui a été décrit en référence aux figures 1 à 4, à propos du dispositif selon l'invention 1, et le fourreau 51 disparaît dans les mêmes conditions. Par contre, dans la mesure où le dispositif 5 est implanté directement dans la charge aluminothermique 2, à savoir par exemple dans la zone 76 de celle-ci, la réaction aluminothermique commence dès que la masse de la perle ionisée est suffisante, compte tenu de sa température, pour provoquer l'allumage par simple contact d'échange thermique avec la charge 2 elle-même et excitation ionique de celle-ci, dans la zone 76 ou dans toute autre zone d'implantation, dans des conditions en tous points similaires à celles de l'allumage de la dose 4 de composition aluminothermique d'un dispositif 1 selon l'invention tel que décrit en référence aux figures 1 à 4, comme le comprendra aisément un Homme du métier. Un tel Homme du métier comprendra également que les modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention qui ont été décrits ne constituent que des exemples non limitatifs, de même que les différents modes de coopération entre un tel dispositif selon l'invention et une charge 2 à allumer. La présente invention est donc susceptible de nombreuses variantes, dans ses différents aspects, par rapport à ce qui vient d'être décrit et de telles variantes ne sortent pas du cadre de la présente invention | La présente invention concerne l'allumage électrique d'une composition aluminothermique.En utilisant des électrodes (34, 35) dont au moins l'une est réalisée en un matériau présentant une température de fusion supérieure à une température d'allumage de la composition aluminothermique (4), on provoque un dégagement de chaleur par effet Joule entre ces deux électrodes, en présence de carbonne et d'oxygène, dans un espace suffisament confiné pour y atteindre une température supérieure à la température de fusion et tel qu'il en résulte une génération de monoxyde de carbone ionisé et une fusion ionisante dudit matériau, et l'on maintient le processus au moins pendant un temps suffisant pour produire une perle ionisée du matériau en fusion, présentant une masse et une température suffisantes pour provoquer, par échange thermique avec la composition aluminothermique (4) et excitation ionique de celle-ci, l'allumage de celle-ci. | 1. Procédé d'allumage d'une composition aluminothermique (2, 4), consistant à placer à proximité immédiate de ladite composition (2, 4) une résistance électrique (49) branchée en série entre des extrémités respectives (43, 44) de deux électrodes (34, 35) et à alimenter les deux électrodes (34, 35) en courant électrique pour provoquer un dégagement de chaleur par effet Joule à partir de ladite résistance électrique (49), caractérisé en ce que : - l'on choisit ou réalise au moins l'une desdites électrodes (34, 35) en un matériau présentant une première température déterminée de fusion, supérieure à une deuxième température déterminée d'allumage de la composition aluminothermique (2, 4), en ce que - l'on provoque ledit dégagement de chaleur par effet Joule en présence de carbone et d'oxygène, dans un espace (50) initialement suffisamment confiné pour y atteindre une troisième température supérieure à ladite première température et telle qu'il en résulte une génération de monoxyde de carbone ionisé, de façon à provoquer une fusion ionisante localisée dudit matériau et un transfert dudit matériau, et en ce que - l'on maintient ensuite l'alimentation des deux électrodes (34, 35) en courant électrique, en entretenant ladite génération de monoxyde de carbone ionisé et un passage de courant entre elles pour ainsi poursuivre la fusion ionisante localisée dudit matériau, au moins pendant un temps suffisant pour produire ainsi une perle ionisée dudit matériau en fusion présentant une masse etune température suffisantes pour provoquer, par échange thermique avec ladite composition aluminothermique (2, 4) et excitation ionique de celle-ci, l'allumage de celle-ci. 2. Procédé d'allumage selon la 1, caractérisé en ce que l'on choisit ledit matériau dans un groupe comportant les métaux et alliages métalliques présentant une température de fusion ou première température au moins égale à 1500 C pour une deuxième température de l'ordre de 1300 C. 3. Procédé d'allumage selon la 2, caractérisé en ce que ledit matériau est du fer. 15 4. Procédé d'allumage selon la 3, caractérisé en ce que ladite au moins une desdites électrodes (34, 35) porte un revêtement électriquement conducteur présentant une température de fusion 20 inférieure à ladite première température déterminée. 5. Procédé d'allumage selon la 4, caractérisé en ce que ledit revêtement est choisi dans un groupe comportant l'étain, le zinc et le cuivre. 6. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'on assure une présence d'oxygène par présence d'air. 30 7. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'on assure 25une présence d'oxygène et de carbone par présence de composants organiques (45, 48, 51). 8. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'on assure une présence initiale de carbone en réalisant en carbone ladite résistance électrique (49). 9. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'on assure un confinement initial dudit espace (50) et une présence initiale de carbone en enveloppant initialement des zones extrêmes (46, 47) desdites électrodes (34, 35) d'une enveloppe tubulaire (49) à base de carbone. 10. Procédé d'allumage selon la 9 dans sa relation de dépendance vis-à-vis de la 8, caractérisé en ce que l'on place initialement ladite enveloppe (49) en contact de conduction électrique avec lesdites zones extrêmes (46, 47) pour constituer ladite résistance électrique (49). 11. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'on maintient une présence de carbone pendant ledit temps en gainant initialement d'une gaine (45) d'un matériau organique au moins l'une (34) desdites électrodes (34, 35). 12. Procédé d'allumage selon la 11 dans sa relation de dépendance vis-à-vis de la 10, caractérisé en ce que l'on dispose initialement ladite gaine (45) de telle sorte qu'elle laisse dégagée ladite zone extrême (46) de l'électrode correspondante (34). 13. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'on maintient une présence de carbone pendant ledit temps en interposant initialement entre les deux électrodes (34, 35) un séparateur (48) en un matériau organique. 14. Procédé d'allumage selon la 13, caractérisé en ce que l'on dispose initialement ledit séparateur (48) de telle sorte qu'il s'étende initialement en continu à partir desdites extrémités (43, 44) desdites électrodes (34, 35). 15. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que l'on assure un confinement initial dudit espace (50) en enfermant initialement au moins lesdites extrémités (43, 44), des zones extrêmes (46, 47) desdites électrodes (34, 35) et ladite résistance électrique (49) dans un fourreau (51) fermé susceptible d'être détruit par échauffement à une quatrième température déterminée de destruction comprise entre lesdites deuxième et troisième températures. 16. Procédé d'allumage selon la 15, caractérisé en ce que l'on enferme initialement de l'air 30 dans ledit fourreau (51). 17. Procédé d'allumage selon l'une quelconque des 15 et 16, caractérisé en ce que l'on assure une présence initiale d'oxygène et/ou de carbone en choisissant la nature dudit fourreau (51) de telle sorte qu'il dégage de l'oxygène et/ou du carbone en se détruisant par échauffement à ladite quatrième température. 18. Procédé d'allumage selon la 17, caractérisé en ce que l'on choisit la nature dudit fourreau (51) de telle sorte qu'il dégage en outre de l'hydrogène en se détruisant par échauffement de ladite quatrième température. 19. Application du procédé selon l'une quelconque des 1 à 18 à l'allumage d'une charge de soudure aluminothermique (2) à l'intérieur d'un creuset (54), caractérisée en ce que l'on constitue ladite composition aluminothermique par la charge de soudure aluminothermique (2). 20. Application du procédé selon l'une quelconque des 1 à 18 à l'allumage d'une charge de soudure aluminothermique (2) à l'intérieur d'un creuset (54), caractérisée en ce que : - l'on enferme initialement ladite composition aluminothermique (4), autour desdites électrodes (34, 35), de ladite résistance électrique (49) et dudit espace confiné (50), dans un étui (6) étanche et comportant au moins une zone (7, 78) susceptible d'être détruite par échauffement à une température déterminée, susceptible 48 d'être atteinte par réaction aluminothermique (4) de ladite composition aluminothermique à l'intérieur dudit étui (6), et en ce que -l'on tourne ladite zone (7, 78) vers la charge de soudure aluminothermique (2). 21. Dispositif d'allumage d'une composition aluminothermique (2, 4), comportant une résistance électrique (49) susceptible d'être placée à proximité immédiate de ladite composition (2, 4) et branchée en série entre des extrémités respectives (43, 44) de deux électrodes (34, 35) susceptibles d'être alimentées en courant électrique pour provoquer un dégagement de chaleur par effet Joule à partir de ladite résistance électrique (49), caractérisé en ce qu'au moins l'une desdites électrodes (34, 35) est en un matériau présentant une première température déterminée de fusion supérieure à une deuxième température déterminée d'allumage de la composition aluminothermique (2, 4), et en ce qu'il comporte une chambre de combustion (50) délimitant avec lesdites extrémités (43, 44) un espace confiné (50) dans lequel ledit dégagement de chaleur par effet Joule est susceptible de s'effectuer en présence de carbone et d'oxygène. 22. Dispositif d'allumage selon la 21, caractérisé en ce que ledit matériau est choisi dans un groupe comportant les métaux et les alliages métalliques présentant une température defusion, ou première température, au moins égale à 1500 C pour une deuxième température de l'ordre de 1300 C. 23. Dispositif d'allumage selon la 22, caractérisé en ce que ledit matériau est du fer. 24. Dispositif d'allumage selon la 23, caractérisé en ce que ladite au moins une desdites électrodes (34, 35) porte un revêtement électriquement conducteur présentant une température de fusion inférieure à ladite première température déterminée. 25. Dispositif d'allumage selon la 24, caractérisé en ce que ledit revêtement est choisi dans un groupe comportant l'étain, le zinc et le cuivre. 26. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 21 à 25, caractérisé en ce que ledit espace confiné contient de l'air. 27. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque 25 des 21 à 26, caractérisé en ce qu'il comporte des composants organiques (45, 48, 51) au contact dudit espace confiné (50). 28. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque 30 des 21 à 27, caractérisé en ce que ladite résistance électrique (49) est en carbone. 20 29. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 21 à 28, caractérisé en ce qu'il comporte une enveloppe tubulaire (49) à base de carbone, enveloppant des zones extrêmes (46, 47) desdites électrodes (34, 35) et délimitant ledit espace confiné (50). 30. Dispositif d'allumage selon la 29 dans sa relation de dépendance vis-à-vis de la 28, caractérisé en ce que ladite enveloppe (49) est placée en contact de conduction électrique avec lesdites zones extrêmes (46, 47) et constitue ladite résistance électrique (49). 31. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 21 à 30, caractérisé en ce qu'il comporte une gaine (45) d'un matériau organique autour d'au moins l'une (34) desdites électrodes (34, 35). 32. Dispositif d'allumage selon la 31 dans sa relation de dépendance vis-à-vis de la 30, caractérisé en ce que ladite gaine (45) laisse dégagée ladite zone extrême (46) de l'électrode correspondante (34). 33. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 21 à 32, caractérisé en ce qu'il comporte un séparateur (48) en matériau organique interposé entre lesdites électrodes (34, 35). 51 34. Dispositif d'allumage selon la 33, caractérisé en ce que ledit séparateur (48) s'étend en continu à partir desdites extrémités (43, 44) desdites électrodes (34, 35). 35. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 21 à 34, caractérisé en ce qu'il comporte un fourreau (51) fermé enfermant au moins lesdites extrémités (44, 45), des zones extrêmes (46, 47) desdites électrodes (34, 35) et ladite résistance électrique (49) et délimitant ledit espace confiné (50), ledit fourreau (51) étant susceptible d'être détruit par échauffement à une température déterminée de destruction au moins égale à ladite deuxième température. 36. Dispositif d'allumage selon la 35, caractérisé en ce que ledit fourreau enferme de l'air ambiant. 37. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 35 et 36, caractérisé en ce que la nature dudit fourreau est telle qu'il dégage de l'oxygène et/ou du carbone en se détruisant par échauffement à ladite température de destruction. 38. Dispositif d'allumage selon la 37, caractérisé en ce que la nature dudit fourreau es telle qu'il dégage en outre de l'hydrogène en se détruisant par échauffement à ladite température de destruction. 39. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 21 à 38, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (12) d'intégration solidaire desdites électrodes (34, 35) à une paroi (61) d'un ensemble (3) de creuset de soudure aluminothermique, dans une zone desdites électrodes (34, 35) espacée desdites extrémités (44, 45), dans une position telle qu'une charge de soudure aluminothermique (2) logée dans l'ensemble de creuset (3), dans des conditions normales d'utilisation de celui-ci, constitue par elle-même ladite composition aluminothermique (2). 40. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des 21 à 38, caractérisé en ce qu'il comporte un étui (6) étanche enfermant ladite composition aluminothermique (4) et de l'air, autour desdites électrodes (34, 35), de ladite résistance électrique (49) et de ladite chambre de combustion (50), et comportant au moins une zone (6, 78) susceptible d'être détruite par échauffement à une température déterminée, susceptible d'être atteinte par réaction aluminothermique de ladite composition aluminothermique (4) à l'intérieur dudit étui (6). 41. Dispositif d'allumage selon la 40, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (12, 27) d'intégration solidaire dudit étui (6) à une paroi (61) d'un ensemble (3) de creuset de soudure aluminothermique, dans une position telle que ladite zone (78) soit tournée vers une charge de soudurealuminothermique logée dans l'ensemble (3) de creuset, dans des conditions normales d'utilisation. 42. Ensemble de creuset de soudure aluminothermique, comportant au moins une paroi (61) et un dispositif selon l'une quelconque des 39 et 41, intégré à ladite paroi. 43. Ensemble de Creuset selon la 42, caractérisé en ce qu'au moins ladite paroi est réalisée en un matériau facilitant sa destruction après un usage unique. | B | B23 | B23K | B23K 23,B23K 101 | B23K 23/00,B23K 101/26 |
FR2891128 | A1 | PINCE A COQUILLAGES | 20,070,330 | La présente invention concerne les pinces à coquillages et/ou à mollusques bivalves permettant d'extraire le corps de l'animal et d'introduire ce dernier dans la bouche du mangeur sans se salir les doigts. Elle trouve une application particulièrement importante bien que non exclusive dans le domaine de 10 la dégustation des moules. On connaît déjà des pinces destinées à extraire la chair des mollusques de leur coquilles permettant d'éviter de les saisir avec les doigts et/ou avec une fourchette dont les dents ne sont pas conçues pour ce type d'aliment. Ces pinces se présentent en général sous la forme de deux branches de préhension en forme de cuillère reliées par une charnière. De tels pinces présentent des inconvénients. La forme en cuillère ne permet pas en général et tout d'abord de détacher de façon nette et sans dommage la chair de la coquille du mollusque, surtout lorsque celui-ci est cru ou peu cuit. L'attache du mollusque peut en effet être 25 difficile à arracher. Plus précisément le mollusque étant un animal invertébré, à corps mou composé d'une tête, d'une masse viscérale et d'un pied plus charnu, le risque est en général de n'arracher qu'une partie de la masse viscérale en laissant dans la coquille l'autre partie et/ou le pied plus solide, mais dont le goût est la consistance sont souvent plus agréables. Un autre inconvénient est lié à la nécessité de prévoir un couvert de plus, qu'il va falloir ensuite laver après utilisation dans des appareils non prévus à cet effet car conçus pour laver des couverts type couteaux ou fourchette, et non des pinces encombrantes en volume, difficilement rangeables dans les réceptacles à couverts prévus dans les machines à Io laver la vaisselle. La présente invention a pour but de palier ces inconvénients en proposant une pince à coquillages répondant mieux que celles antérieurement connues aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'elle permet une préhension plus ferme et plus précise du corps de l'animal, par ailleurs plus facilement détachable de la coquille, et en ce qu'elle évite les inconvénients liés à l'entretien et au lavage pour un coût faible et une utilisation facile et agréable pour le consommateur. Dans ce but l'invention propose essentiellement une pince à coquillages comportant deux branches de préhension du corps mou du coquillage reliées entre elles par une partie de jonction formant charnière, caractérisée en ce que ladite pince est formée d'une seule pièce jetable en matière souple, les deux branches présentant une forme sensiblement triangulaire ou trapézoïdale isocèle munies chacune d'une extrémité rigide plus étroite de préhension du corps mou, en ce que la charnière est formée par une pliure élastique du coté de la base plus élargie desdites branches et est agencée pour présenter un effet ressort entre une première position ouverte au repos, et une deuxième position de préhension du corps mou du coquillage. Dans des modes de réalisation avantageux on a de plus recours à l'une et/ou l'autre des dispositions suivantes. - la matière souple est une matière plastique; - la matière plastique est biodégradable; 10 - la pince est formée par moulage; - les branches comportent une partie centrale externe en forme de creux, pour coopérer avec les extrémités de l'index et du pouce de l'utilisateur; -les côtés égaux des branches triangulaires ou trapézoïdales isocèles sont arrondis de façon convexe vers l'extérieur; - les branches présentent chacune une extrémité de préhension sensiblement pointue; - l'effet ressort de la charnière est suffisamment faible au repos et/ou la pince en matière suffisamment souple pour permettre l'insertion sans effort de la pince pliée dans un sachet en plastique de conservation de ladite pince; -les deux branches sont séparées par une ligne de pliage en forme de rainure, formant la charnière, ladite rainure permettant d'obtenir un angle aigu supérieur à de l'ordre de 20 et inférieur à de l'ordre de 60 dans la position au repos, après pliage des branches l'une sur l'autre; -la pince est agencée pour être conservée dans un sachet en plastique en position à plat avec ces deux branches dans le prolongement l'une de l'autre, avant pliage sur la rainure. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation de l'invention données à titre d'exemple non limitatif. Elle se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels: La figure 1 est une vue en perspective d'une pince en situation selon un premier mode de réalisation de 10 l'invention. La figure 2 est une vue latérale de la pince de la figure 1 en position ouverte. La figure 3 est une vue latérale de la pince de la figure 1 en position de préhension. La figure 4 est une vue de dessus en plan d'un second mode de réalisation de la pince selon l'invention. Les figures 5 et 5A sont respectivement des vues en plan et en coupe selon V-V d'un troisième mode de 20 réalisation de la pince selon l'invention. La figure 6 est une vue en perspective d'un sachet plastique en cellophane comprenant une pince selon l'invention, pliée et une serviette pour s'essuyer les doigts. La figure 1 montre une pince 1 à coquillages 2, en l'espèce une moule comportant un corps mou 3 et un pied ou pédoncule 4 d'attache du corps à la coquille 5. La pince 1 comporte deux branches 6 et 7 30 identiques symétriques de préhension du corps reliées entre elles par une partie 7 de jonction formant charnière. La pince est formée d'une seule pièce en matière souple par exemple en matière plastique de type PVC mou et de forme sensiblement triangulaire terminée par une pointe à chaque extrémité 8 de préhension du corps. La charnière est formée par une pliure 9 élastique du côté de la base la plus élargie des branches triangulaires et présente un effet ressort (cf figure 2) entre une position ouverte au repos 10 et une deuxième position 11 de préhension du corps mou du coquillage. Lorsqu'elle est en position de repos la pince 15 présente un angle aigu entre les deux branches par exemple compris entre 20 et alentours de 50 . La pince comprend sur les deux branches 6 et 7, des coopérer avec les extrémités 60 avantageusement aux parties externes de ses creux 12 agencés pour 13 et 14 de l'index 15 et du pouce 16 d'un utilisateur. On a représenté sur la figure 4 une vue en plan d'un autre mode de réalisation d'une pince 17 selon l'invention. Celle-ci comporte deux branches 18 disposées symétriquement autour d'un axe 19 servant de charnière entre les deux branches, les deux branches étant de forme sensiblement trapézoïdale dont l'extrémité 20 présente des coins 21 arrondis sur les côtés de façon à éviter tout risque de blessure pour un utilisateur. Cette pince est ainsi disposée de façon aplatie et peut être positionnée et rangée dans un sac en plastique 22. Elle comporte également avantageusement sur ses parties externes des creux 23 permettant une meilleure préhension par les doigts comme vu en référence aux figures 2 et 3. On a représenté sur la figure 5 et 5A un autre mode de réalisation d'une pince 24 selon l'invention. Cette pince comporte deux branches 25 symétriques par rapport à une rainure centrale 26. Chaque côté 27 des triangles isocèles formant les branches est arrondi de façon convexe vers l'extérieur. Les dimensions de ces pinces sont par exemple comprises entre 6 à 8 centimètres de longueur pointe à pointe et de 1,5 à 3 centimètres de largueur par exemple 2 centimètres au niveau de la base de la partie de jonction 28. Sur le mode de réalisation des figures 5 et 5A les extrémités des branches sont par exemple pointues, comme également représentées sur la figure 1. La figure 6 montre en perspective un mode de réalisation d'un dispositif permettant de présenter et de conserver la pince selon l'invention à l'état plié. Celle-ci est avantageusement placée dans un petit sac 29 en plastique par exemple en cellophane, avec une serviette 30 pour les mains, par exemple parfumée au citron, comme on en trouve régulièrement lorsque l'on mange des huîtres et/ou des moules dans les restaurants de poissons. En combinant cette petite pince à moule pliée en matière plastique avec la serviette de façon à former un tout packagé 31, on met ainsi à la disposition des utilisateurs et/ou consommateurs un produit simple, aisé à mettre en oeuvre à un coût réduit qui lui permet d'éviter de se salir les mains. Comme il va de soi et comme il résulte également de ce qui précède, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation plus particulièrement décrits. Elle en embrasse au contraire toutes les variantes et notamment celles où la pince est en matière souple type carton recouvert d'une pellicule étanche à l'eau | La présente invention concerne une pince (1) à coquillages (2) comportant deux branches (6, 7) de préhension du corps mou (3) du coquillage reliées entre elles par une partie (7) de jonction formant charnière. La pince est formée d'une seule pièce jetable en matière souple, les deux branches présentant une forme sensiblement triangulaire ou trapézoïdale isocèle munies chacune d'une extrémité (8) rigide plus étroite de préhension du corps mou, et la charnière (9) est formée par une pliure élastique du coté de la base plus élargie des branches et est agencée pour présenter un effet ressort entre une première position ouverte au repos (10), et une deuxième position (11) de préhension du corps mou du coquillage. | 1. Pince (1, 17, 24) à coquillages (2) comportant deux branches (6, 7; 18; 25) de préhension du corps mou (3) du coquillage reliées entre elles par une partie (7, 28) de jonction formant charnière, caractérisée en ce que ladite pince est formée d'une seule pièce jetable en matière souple, les deux branches présentant une forme sensiblement triangulaire ou trapézoïdale isocèle munies chacune d'une extrémité (8, 20) rigide plus étroite de préhension du corps mou, en ce que la charnière (9, 19, 26) est formée par une pliure élastique du coté de la base plus élargie desdites branches et est agencée pour présenter un effet ressort entre une première position ouverte au repos (10), et une deuxième position (11) de préhension du corps mou du coquillage. 2. Pince selon la 1, caractérisée en ce que la matière souple est une matière plastique. 3. Pince selon la 2, caractérisée en ce que la matière plastique est biodégradable, propre à être jetée après utilisation. 4. Pince selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que elle est formée par moulage. 5. Pince selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les branches comportent une partie centrale (12, 23) externe en forme de creux, pour coopérer avec les extrémités (13, 14) de l'index (15) et du pouce (16) de l'utilisateur. 6. Pince selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les cotés (27) égaux des branches triangulaires ou trapézoïdales isocèles sont arrondis de façon convexe vers l'extérieur. 7. Pince selon la 6, caractérisée en ce que les branches présentent chacune une extrémité de préhension sensiblement pointue. 8. Pince selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'effet ressort de la charnière est suffisamment faible au repos et/ou la pince en matière suffisamment souple pour permettre l'insertion sans effort de la pince pliée dans un sachet en plastique (22) de conservation de ladite pince. 9. Pince selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que, les deux branches sont séparées par une ligne de pliage en forme de rainure, formant la charnière, ladite rainure (26) permettant d'obtenir un angle aigu supérieur à de l'ordre de 200 et inférieur à de l'ordre de 60 dans la position au repos, après pliage des branches l'une sur l'autre. 10. Pince selon la 9, caractérisée en ce que elle est agencée pour être conservée dans un sachet en plastique en position à plat avec ces deux branches dans le prolongement l'une de l'autre, avant pliage sur la rainure. | A | A47 | A47G | A47G 21 | A47G 21/10 |
FR2900023 | A1 | BROYEUR A MODULES DE BROYAGE ARTICULES | 20,071,026 | L'invention concerne un . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des broyeurs comportant un châssis qui porte des modules de broyage montés sur le châssis en étant articulé selon un axe horizontal. L'articulation permet de placer les modules de broyage dans une position de stockage sensiblement verti- cale, diminuant ainsi l'encombrement total du broyeur. Cependant, les modules de broyage ainsi disposés en position de stockage peuvent, si le système de blocage en position de stockage vient à défaillir, risquer de blesser les personnes avoisinantes en retombant. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un broyeur ne comportant pas les inconvénients précités. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un broyeur comportant un châssis pourvu de moyens de son attelage à un tracteur et portant un module de broyage mon-té mobile sur le châssis, dans lequel, selon l'invention, le module de broyage est monté articulé sur le châssis selon un premier axe d'articulation sensiblement verti- cal, le broyeur comportant des moyens de positionnement angulaire du module de broyage entre une position rabat-tue de stockage et au moins une position déployée de travail. Ainsi, la position de stockage du module de broyage est à la même hauteur que la position de travail, de sorte que le risque de chute du module de broyage est supprimé. Selon un aspect particulier de l'invention, les moyens de positionnement angulaire comportent un organe de butée mobile adapté à être placé dans au moins deux positions, le broyeur comportant un organe élastique agissant sur le module de broyage pour rappeler celui-ci contre l'organe de butée, la position déployée de travail et la position rabattue de stockage correspondant respec- tivement à l'une des positions de l'organe de butée. F3REVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un broyeur à un module de broyage fixe et deux modules de broyage articulés selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus du broyeur de la figure 1, les broyeurs articulés étant représentés en position de travail; - la figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 2, les broyeurs articulés étant représentés en position de stockage ; - la figure 4 est une vue en perspective partielle du broyeur de la figure 1 montrant l'articulation d'un des modules de broyage alors que celui-ci est en position de travail ; - la figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 4 montrant le module de broyage alors que celui-ci est en position escamotée ; - la figure 6 est une vue de dessus analogue à la figure 2 d'un broyeur à cinq modules de broyage. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures 1 à 3, le broyeur de l'invention comporte un châssis 1 pourvu de points d'attache 2 pour l'accrochage du broyeur à l'attelage trois points d'un tracteur. Le broyeur comporte un module de broyage 3 central disposé au centre du châssis 1, et - deux modules de broyage latéraux 4. 3 Chacun des modules de broyage latéraux 4 comporte un boîtier d'entraînement 50. Le module de broyage central 3 comporte un boîtier d'entraînement principal 55 comportant une entrée 52 pour une prise de force du trac- teur et relié aux boîtiers d'entraînement 50 par des arbres de transmission 53. Les boîtiers d'entraînement 50, 55 comportent des arbres (non visibles) à l'extrémité desquels s'étendent des lames 51. La lame 51 du module de broyage central 3 s'étend sous le châssis 1, tandis que les lames 51 des modules de broyage latéraux 4 s'étendent sous des carénages de protection 15. Chacun des modules de broyage latéraux 4 est mon-té sur un bras 5 rapporté sur le châssis 2 pour pouvoir tourner autour d'un premier axe d'articulation Z sensi- blement vertical entre une position déployée de travail tel qu'illustré à la figure 2 et une position rabattue de stockage tel qu'illustré à la figure 3. Dans cette dernière position, les modules de broyage s'étendent en arrière du châssis 1, ce qui contribue à diminuer l'encombrement latéral du broyeur. Selon un aspect particulier de l'invention, les arbres de transmission 53 télescopiques sont connectés aux boîtiers d'entraînement 50, 55 par des cardans 54, ce qui permet l'amenée d'un mouvement de rotation aux boî- tiers d'entraînement 50 équipant les modules de broyage latéraux 4 quelque soit l'orientation angulaire de ceux-ci par rapport. au châssis 1. Les deux cardans 54 d'un même arbre de transmission 53 sont situés par rapport au premier axe d'articulation Z du bras 5 correspondant à des distances d sensiblement identiques, de sorte que les deux cardans 54 fonctionnent selon sensiblement le même angle, comme illustré par les angles (3 sur la figure 2 et (3' sur la figure 3. Cette disposition assure une transmission du mouvement de rotation de façon sensiblement homocinétique quelque soit la position angulaire du bras 5, et permet donc une rotation uniforme des lames 51, garantissant l'absence de vibrations dommageables au fonctionnement et à la durée de vie du broyeur. La liaison entre l'un des bras 5 et le châssis 1 est illustrée plus en détail à la figure 4. Une ferrure 6 rapportée sur le châssis 1 définit une fourche à l'intérieur de laquelle un cardan 7 est monté pour pivoter selon le premier axe d'articulation Z. Le bras 5 est monté pour pivoter sur le cardan 7 selon un deuxième axe d'articulation X sensiblement horizontal. Grâce à ce montage, le module de broyage latéral 3 est donc mobile en rotation autour du premier axe d'articulation Z pour permettre son déplacement entre la position déployée de travail et la position de stockage, mais également mobile en rotation autour du deuxième axe d'articulation X pour permettre sa levée afin absorber les irrégularités du sol. Un organe de butée 8 est monté sur la ferrure 6 pour pivoter selon le premier axe d'articulation Z, le pivotement de l'organe de butée 8 étant indépendant du pivotement du cardan 7. La position angulaire de l'organe de butée 8 est commandée par un vérin 9 articulé d'une part sur l'organe de butée 8 et d'autre part sur le châssis 1. Un ressort 10 est attelé entre le bras 5 et l'organe de butée 8 pour rappeler le bras 5 en butée contre l'organe de butée 8. Un amortisseur en élastomère 11 est installé à l'extrémité de l'axe d'articulation entre le cardan 7 et le bras 5, pour adoucir l'accostage entre le bras 5 et l'organe de butée 8. Le fonctionnement du broyeur est le suivant. Pour placer l'un des broyeurs latéraux 4 en position de travail, on commande la rétraction du vérin 9 jusqu'à parvenir en butée rentrée, ce qui détermine une première position de l'organe de butée 9. Le bras 5 est rappelé par le ressort 10 en butée contre l'organe de butée 8, plaçant ainsi le module de broyage latéral 4 en position déployée de travail. Lorsque le module de broyage latéral 4 rencontre un obstacle, il pivote autour du premier axe d'articulation Z à l'encontre du ressort 10, comme illustré à la figure 5. Cette possibilité de pivoter permet au module de broyage latéral 4 de s'effacer sans dommage devant l'obstacle. Lorsque l'obstacle est dépassé, le ressort 10 rappelle le bras 5 en butée contre l'organe de butée 8, remettant ainsi le module de broyage latéral 4 en position déployée de travail. Pour placer les modules de broyage latéraux 4 en position de stockage, on commande la sortie des vérins 9 jusqu'à parvenir en butée sortie. Les bras 5 sont alors poussés par les organes de butée 8 pour être placés dans une position de stockage dans laquelle les modules de broyage latéraux 4 s'étendent à l'arrière du châssis 1. La course angulaire de chacun des bras 5 est ainsi mécaniquement limitée d'une part par l'organe de butée 8 as- socié et d'autre part par l'autre module de broyage latéral 5 qui s'étend de façon que les carénages de protection 15 soient à proximité immédiate l'un de l'autre, ce qui évite tout déplacement intempestif des modules de broyage 4. On notera qu'il est possible grâce aux vérins 9 de placer à volonté les organes de butée 8 dans une position de travail intermédiaire entre la position déployée de travail et la position de stockage. Il est ainsi possible de régler l'écartement des modules de broyage laté- raux 4, indépendamment l'un de l'autre, afin d'ajuster la largeur de broyage au profil du terrain. Revenant aux figures 1 à 3, chacun des carénages 15 équipant les modules de broyage latéraux 4 comporte une sortie 16 dirigée vers l'arrière du broyeur lorsque le module de broyage latéral 4 est dans la position dé- ployée de travail, afin d'expulser les végétaux broyés par les lames 51 vers l'arrière du broyeur. Les carénages 15 sont montés pivotants sur les bras 5 selon un axe parallèle au premier axe d'articulation Z, ici coïncidant avec l'axe de rotation des lames 51. Des bielles 17 sont montées articulées entre les carénages 15 et le châssis 1. Les carénages 15 forment ainsi, avec les bielles 17, le châssis 1 et les bras 5, des quadrilatères déformables qui permettent de contrôler l'orientation angulaire des carénages 15 lors d'un déplacement angulaire du bras 5 de sorte que les sorties 16 des carénages 15 s'étendent toujours sensible-ment vers l'arrière. Ainsi, quelle que soit la position de travail choisie, les végétaux broyés par les modules de broyage latéraux sont expulsés vers l'arrière du broyeur. Dans une variante de réalisation illustrée à la figure 6, le broyeur comporte trois modules de broyage fixes 103 et deux modules de broyage latéraux 104 articu- lés sur le châssis 101 du broyeur. L'invention n'est pas limitée aux modalités particulières de l'invention qui viennent d'être décrites, mais bien au contraire englobe toute variante entrant dans le cadre de l'invention tel que défini par les re- vendications. En particulier, bien que l'on ait illustré des broyeurs avec deux modules de broyage latéraux articulés, le broyeur pourra ne comporter qu'un seul module de broyage articulé, complété ou non d'un ou plusieurs modu- les de broyage fixes. Bien que l'on ait illustré les modules de broyage latéraux comme étant articulés au châssis du broyeur au moyen d'un cardan, on pourra plus simplement articuler les modules de broyage directement sur le châssis selon , un axe d'articulation sensiblement vertical. Bien que l'on ait illustré les moyens de positionnement angulaire comme comportant un organe de butée articulé sur le châssis selon un axe coïncidant avec le premier axe d'articulation du module de broyage, l'organe de butée pourra être mobile en rotation selon un autre axe ou encore être mobile selon une trajectoire quel-conque, par exemple rectiligne, du moment qu'il puisse être placé dans diverses positions déterminant au moins une position déployée de travail et une position de stoc- kage du module de broyage. Bien que l'on ait illustré les moyens de positionnement avec un organe de butée actionné par un vérin et un moyen de rappel agencé pour rappeler le module de broyage contre l'organe de butée, on pourra plus simple- ment supprimer l'organe de butée et disposer le vérin pour qu'il agisse directement sur le module de broyage, en organisant la possibilité d'escamotage du module de broyage au moyen par exemple d'un clapet à seuil de pression connecté à la chambre concernée du vérin. Bien que l'on ait indiqué que l'organe d'actionnement commandé soit un vérin, on pourra utiliser toute autre type d'organe d'actionnement, comme par exemple un moteur électrique. En variante, le module de broyage pourra ne comporter aucun organe d'actionnement, le module de broyage étant simplement déplacé à la main entre la position de travail et la position de stockage. Bien que les bielles disposées entre le châssis et les carénages de protection des modules de broyage latéraux soient des bielles rigides, on pourra prévoir des bielles de longueur réglable pour orienter à volonté la sortie des carénages de protection | L'invention concerne un broyeur comportant un châssis (1) pourvu de moyens de son attelage (2) à un tracteur et portant au moins un module de broyage (4) monté articulé sur le châssis selon un premier axe d'articulation (Z) sensiblement vertical, le broyeur comportant des moyens de positionnement angulaire (8, 9, 10, 11) du module de broyage (4) entre une position rabattue de stockage et au moins une position déployée de travailSelon l'invention un carénage de protection (15) est monté sur le module de broyage (4) pour pivoter selon un axe sensiblement parallèle au premier axe d'articulation (Z) du module de broyage (4), une bielle (17) étant montée articulée entre le châssis (1) et le carénage (15) . | 1. Broyeur comportant un châssis (1) pourvu de moyens de son attelage (2) à un tracteur et portant au moins un module de broyage (4) monté articulé sur le châssis selon un premier axe d'articulation (Z) sensible-ment vertical, le broyeur comportant des moyens de positionnement angulaire (8,9,10,11) du module de broyage (4) entre une position rabattue de stockage et au moins une position déployée de travail, caractérisé en ce qu'un carénage de protection (15) est monté sur le module de broyage (4) pour pivoter selon un axe sensiblement parallèle au premier axe d'articulation (Z) du module de broyage (4), une bielle (17) étant montée articulée entre le châssis (1) et le carénage (15). 2. Broyeur selon la 1, dans lequel les moyens de positionnement angulaire comportent un organe de butée (8) mobile pouvant être placé dans au moins deux positions, le broyeur comportant un organe élastique (10) agissant sur le module de broyage (4) pour rappeler celui-ci contre l'organe de butée (8), la position dé-ployée de travail et la position rabattue de stockage du module de broyage (4) correspondant respectivement à l'une et l'autre des positions de l'organe de butée (8). 3. Broyeur selon la 2, dans lequel l'organe de butée (8) est monté articulé sur le châssis (1) selon un axe d'articulation qui coïncide avec le premier axe d'articulation (Z) du module de broyage (4). 4. Broyeur selon la 2, comportant un moyen d'actionnement commandé (9) de l'organe de butée (8). 5. Broyeur selon la 1, comportant un arbre de transmission (53) télescopique s'étendant entre un boîtier d'entraînement principal (55) adapté à re- cevoir une prise de force du tracteur et un boîtier 9 d'entraînement (50) du module de broyage (4), l'arbre de transmission étant relié aux boîtiers d'entraînement par des cardans (54) qui sont situés sensiblement à égale distance (d) du premier axe d'articulation Z. 6. Broyeur selon la 1, dans lequel le module de broyage (4) est en outre articulé par rapport au châssis (1) selon un deuxième axe d'articulation (X) sensiblement perpendiculaire au premier axe d'articulation (Z). 7. Broyeur selon la 6, dans lequel le module de broyage (4) est monté sur le châssis (1) au moyen d'un cardan (7) définissant les premier et deuxième axes d'articulation (X,Z). 8. Broyeur selon la 1, comportant, 15 en plus du module de broyage (4) articulé, au moins un module de broyage fixe (3). 9. Broyeur selon la 2, comportant deux modules de broyage articulés (4,4), de sorte qu'en position de stockage, les modules de broyage (4,4) 20 s'étendent à proximité immédiate l'un de l'autre. 10 | A | A01 | A01D | A01D 34 | A01D 34/84,A01D 34/71 |
FR2902604 | A1 | DISPOSITIF D'ECARTEMENT ET DE GUIDAGE DES FILS RELEVEURS DE PALISSAGE DE VEGETAUX | 20,071,228 | La présente invention concerne un dispositif d'écartement et de guidage des fils releveurs utilisés pour le palissage, en arboriculture et viticulture, des rameaux de plants disposés en ligne. Dans le domaine viticole, il est courant de disposer les plants de vigne en ligne entre des piquets reliés par des fils dits de charpente, avec adjonction de fils dits de relevage mobilisables verticalement, destinés à disposer, dans une position déterminée, les rameaux de vigne au fur et à mesure de leur croissance ; ce qui a notamment pour but d'empêcher cette végétation de retomber sur le sol sous son propre poids, encombrant ainsi les voies de vigne et gênant le passage des viticulteurs et, surtout, des engins de traitement. Le dispositif de palissage est ainsi constitué, d'une part, d'au moins un fil porteur servant à solidariser la charpente de la vigne, relié aux piquets, et, d'autre part, de deux fils mobiles dits de relevage, le plus généralement métalliques, disposés de part et d'autre du rang de vigne, aptes à être solidarisés de façon réversible aux piquets de la structure porteuse pour enserrer les rameaux de vigne au cours de leur croissance. La solidarisation des fils de relevage aux piquets exige, compte tenu de l'épaisseur de la végétation à enserrer, de recourir à des dispositifs intermédiaires de support et de guidage aussi pratiques à réaliser, à mettre en oeuvre et à utiliser que possible, et n'apportant aucune gêne lors des opérations de traitement, de prétaillage et de vendange effectuées généralement mécaniquement. Pour le prétaillage notamment, on utilise des machines mises en oeuvre à partir de tracteurs enjambeurs, pourvues de têtes de coupe circulaires comportant des lames radiales disposées dans le plan vertical, permettant la découpe des sarments en plusieurs morceaux pour faciliter la taille. Toutefois, à chaque franchissement de piquet, la tête de coupe entoure le dit piquet, ce qui est susceptible d'endommager les dispositifs d'écartement lorsque ceux-ci sont disposés de façon légèrement oblique, ou lorsqu'ils sont à distance de la face du piquet. Pour la vendange mécanique, les machines sont équipées de batteurs mobiles, consistant, le plus souvent, en des bâtons horizontaux, qui présentent l'inconvénient de pénétrer entre les piquets et le dispositif d'écartement, endommageant ainsi aussi bien les bâtons que les piquets et les dispositifs d' écartement. On connaît déjà, par les documents sommairement analysés ci-dessous, des dispositifs d'écartement et de guidage des fils de relevage tels qu'évoqués ci-dessus : 1) Demande de brevet français n 2 820 609 pour un dispositif écarteur mobile auto-repositionnable pour fils releveurs et son piquet support, du type comportant deux branches solidarisées au piquet par l'intermédiaire ou non d'un support, dont les extrémités libres comportent chacune un moyen de retenue d'un fil de relevage, et qui sont aptes à passer directement d'une position rapprochée des fils de relevage à une position écartée de ceux-ci par gravité. Toutefois, les dispositifs écarteurs nécessitent, au moment du relevage, l'adjonction d'agrafes pour resserrer les fils et maintenir ceux-ci à bonne hauteur. Par ailleurs, ce dispositif n'est pas universel, puisqu'il n'est prévu que pour être utilisé exclusivement avec des piquets réalisés à partir d'un profilé métallique à section dite en cornière. De plus, la mobilité non stabilisée du dispositif entraîne que les branches de celui-ci sont très sensibles à l'accrochage par le châssis des tracteurs enjambeurs, ce qui oblige à un repositionnement manuel des dites branches pour qu'elles retrouvent la position optimale antérieure par rapport aux piquets. Plus encore, ce dispositif de relevage n'est pas mécanisable de façon simple et économique, compte tenu de la nécessité d'agrafer ensemble les deux fils de relevage. 2) Demande de brevet français n 2 866 783 pour un dispositif de guidage de fils releveurs utilisés dans le domaine du palissage en arboriculture et en viticulture, réalisé à partir d'un fil métallique multiplié pour obtenir une boucle permettant son accrochage sur un fil de palissage médian par engagement latéral et de deux brins s'étendant à partir de la dite boucle et comportant, à leur extrémité, un pliage en forme de crochet apte à permettre le crochetage du second fil releveur après rapprochement de ceux-ci ; les dits brins comportant, en amont du crochet, un double pliage à 90 séparé par une partie droite destinée à permettre la solidarisation des brins aux fils de relevage par entortillage de ceux-ci sur la dite partie droite. Cependant, cet entortillage réduit la longueur du fil de façon aléatoire et, en cas de rupture du fil entortillé, la réparation n'est pas facile ; de plus, les variations de longueur du fil sous l'effet des variations de température ambiante ne sont pas prises en considération, ce qui pose problème lors du relevage. L'installation de ce système de palissage exige par ailleurs beaucoup de temps, étant donné l'obligation de montage préalable d'un fil médian après son enfilage latéral dans la boucle des dispositifs d'écartement. Bien que ce système de relevage soit conçu pour apporter, après son montage, une certaine souplesse d'emploi permettant d'allonger la période de relevage, il n'en demeure pas moins que ce relevage doit être effectué à une période précise du cycle végétatif. 3) Demande de brevet français n 2 869 199 pour un écarteur de relevage de la vigne, réalisé d'une seule pièce à partir d'un tronçon de fil métallique conformé de façon à obtenir un moyen de fixation au piquet, comportant deux branches élastiques écartées normalement l'une de l'autre, pourvues chacune, à son extrémité libre, d'un berceau pour l'engagement d'un fil de palissage selon une direction longitudinale. Toutefois, l'effort nécessaire pour vaincre l'effet ressort des branches du dispositif est pénible pour le personnel de mise en oeuvre et il n'est pas possible, pour cette raison, d'utiliser cet écarteur à proximité du sol, étant donné la pénibilité de l'accrochage et du décrochage. De plus, la remise en position d'ouverture n'est pas évidente, étant donné l'imbrication des deux crochets. A souligner aussi que ce dispositif n'est conçu que pour une utilisation mécanisée. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. Cette invention, telle qu'elle se caractérise, résout le problème consistant à créer un dispositif d'écartement et de guidage des fils releveurs utilisés pour le palissage, en arboriculture et viticulture, des rameaux de plants disposés en ligne, avec lequel, d'une part, les branches de celui-ci soient guidées par rapport au piquet et l'une par rapport à l'autre selon une direction longitudinale de ce piquet et permettant, par une approche latérale de chacune de ses branches, son accrochage sur un fil releveur, tout en autorisant un pivotement latéral par rapport au piquet, et, d'autre part, une libre variation de longueur des fils releveurs est favorisée, tout en assurant l'immobilisation de la branche associée à un fil releveur et/ou de l'autre branche, respectivement en position de relevage de la végétation et en position d'attente de relevage ; ce dispositif étant conçu pour pouvoir être mis en oeuvre préférentiellement au moyen d'un engin mécanique de conception simple. Ce but est atteint avec le dispositif d'écartement et de guidage des fils releveurs utilisés pour le palissage, en arboriculture et viticulture, des rameaux de plants disposés en ligne au cours de leur croissance, par l'intermédiaire de fils releveurs mobiles disposés de chaque côté du rang de plants ; le dit dispositif se fixant sur les piquets de soutien des fils de charpente et comportant deux branches déployées vers le haut de chaque côté des piquets, limitées dans leur débattement, à l'extrémité desquelles se fixent les fils releveurs, caractérisé selon l'invention en ce que le guidage des fils releveurs à l'extrémité des branches du dit dispositif est obtenue par l'intermédiaire d'un moyen d'accrochage transversal et de guidage permettant la libre variation de la longueur du fil et en ce que les dites branches se fixent sur le piquet par l'intermédiaire d'un moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral et transversal de celles-ci par rapport au rang de plants ; les deux moyens étant reliés par des tiges. Le moyen d'accrochage transversal et de guidage des fils releveurs est constitué de deux boucles ouvertes à spires non jointives, à pas inversé, reliées entre elles par une partie droite, coudée ou galbée, dont les extrémités externes sont reliées respectivement aux tiges des branches et au crochet de liaison avec le fil releveur opposé. De préférence, l'angle alpha formé entre les tiges des branches et la partie droite de liaison des deux boucles ouvertes est d'environ 90 et la boucle ouverte située à l'extrémité de la dite partie droite de liaison, opposée aux tiges, est réalisée, préférentiellement mais non exclusivement, selon une forme oblongue et couchée selon un angle de 30 à 60 , permettant, d'une part, le guidage d'un fil releveur et, d'autre part, la libre variation de longueur de celui-ci. Selon un mode de réalisation, le moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches du dispositif par rapport au piquet est constitué d'un pliage de l'extrémité de celles-ci, selon une forme sensiblement en U épousant la forme et les dimensions des ailes du piquet, situé dans un plan approximativement perpendiculaire aux branches, déterminé pour assurer un guidage par glissement de ces branches par rapport au piquet lors des opérations de relevage, en association avec la branche opposée. Selon un mode de réalisation préférentiel, le moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches est constitué d'un premier segment, réalisé dans une direction perpendiculaire au piquet, destiné à s'engager dans un linguet d'un second segment, plié à 90 selon une direction transversale au premier, et d'un troisième segment, plié à 90 parallèlement au premier, destiné à prendre appui sur l'aile opposée du piquet. Selon un autre mode de réalisation, le moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches est constitué d'une partie conformée en Z, destinée à prendre appui respectivement contre la face externe des ailes du piquet profilé en U, après engagement de la partie médiane du Z dans l'un des linguets que comportent les ailes dudit piquet, de façon que la base des tiges des branches prenne appui respectivement contre la partie fermée et la partie ouverte du profilé en U constituant le piquet. Selon un autre mode de réalisation, le moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches est constitué d'une partie conformée en Z, couchée à 90 , s'engageant dans un linguet, dont la partie oblique est destinée à prendre appui contre l'aile correspondante du piquet pour servir de butée de débattement latéral, dont l'extrémité est conformée pour rester en contact permanent contre la face avant ou arrière du piquet, selon le cas. Selon un mode de réalisation destiné à être utilisé avec des piquets de section en L du moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches, celui-ci est constitué d'un clip en acier à ressort, s'accrochant sur les extrémités des ailes du dit piquet, comportant, à sa partie inférieure, un système de pivotement avec contrainte prenant appui contre l'une des ailes du piquet en laissant le passage aux tiges des branches, permettant leur débattement latéral par rapport au système de pivotement, tandis qu'un pliage en U de l'extrémité inférieure de la tige des branches de celles-ci permet de prendre appui contre la face de l'aile correspondante du piquet, avec contrôle latéral du débattement des dites branches par l'aile du pliage en U restant en permanence au contact de l'extrémité de l'aile correspondante du piquet. Les avantages obtenus, grâce à cette invention, consistent, pour l'essentiel, en ce que les branches du dispositif de guidage permettent de supporter les fils releveurs, tout en les laissant libres longitudinalement et en les maintenant parallèles à l'axe du rang de plants, en ce que les branches constituant le dispositif sont accrochées sur un linguet de face ou sur le linguet opposé des piquets, ce qui permet de n'utiliser qu'un seul modèle de branche pour la droite et la gauche par accrochage décalé de chaque côté du piquet et de concevoir une 7 machine de libération des écarteurs pour mise en position d'ouverture et de relevage en un seul temps. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va suivre de divers modes de réalisation du dispositif d'écartement et de guidage de fils releveurs selon l'invention, destiné à la vigne, donnés à titre d'exemples non limitatifs, au regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective partielle d'un piquet à section en U, équipé, sur l'un de ses côtés, d'une branche d'écartement et de guidage non extensible, - la figure 2 représente une vue en perspective partielle d'un piquet à section en U, équipé de l'ensemble du dispositif d'écartement et de guidage, - la figure 3 représente une vue de face en perspective du dispositif d'écartement et de guidage monté sur un piquet de section en U, la figure 4 représente une vue de face en perspective d'un autre montage du 20 dispositif d'écartement et de guidage sur un piquet de section en U, - la figure 5 représente un mode de montage particulier des branches du dispositif d'écartement sur un piquet de section en L. 25 Le dispositif d'écartement et de guidage des fils releveurs utilisés pour le palissage de la vigne selon l'invention est constitué, pour l'essentiel, de branches 10 et 20 comportant, respectivement, une tige 11 et 21 munie, à son extrémité supérieure, d'un moyen 12 et 22 d'accrochage transversal et de guidage avec crochet 13, 23 de liaison latérale des fils releveurs 1 et 2, lesdits moyens 12 et 22 30 d'accrochage transversal et de guidage étant constitués de deux boucles ouvertes à spires non jointives 121, 122 et 221, 222, à pas inversé, dont les extrémités15 externes sont reliées respectivement aux tiges 11 et 21 et aux crochets de liaison 13, 23 et dont les extrémités internes sont reliées entre elles par une partie constituée, dans cet exemple, d'une partie droite 123, 223, et, à son extrémité inférieure, à un moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral. Selon un premier mode de réalisation, correspondant à la figure 1, le moyen 27 d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches 10, 20 du dispositif est constitué d'une partie conformée en Z 271, couchée à 90 , s'engageant dans un linguet 34, dont la partie oblique 272 est destinée à prendre appui contre l'aile correspondante 32 du piquet 30 pour servir de butée de débattement, dont l'extrémité 273 est conformée pour prendre appui en permanence contre la face avant 33 ou la partie ouverte 35 du piquet 30, selon le cas. Selon un second mode de réalisation, correspondant à la figure 2, le moyen 14, 24 d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches 10, 20 du dispositif est constitué d'une partie conformée en Z 141, 241, située à l'extrémité inférieure des tiges 11, 21, prenant appui respectivement contre la face externe des ailes 31, 32 du piquet 30 profilé en U, après engagement de la partie médiane du Z derrière l'un des linguets 34 que comportent les ailes 31, 32 du dit piquet 30. La base des tiges 11, 21 des branches 10, 20 venant alors prendre appui respectivement contre la face avant 33 et la partie ouverte 35 du profilé en U constituant le piquet 30. Selon un mode de réalisation préférentiel, correspondant à la figure 3, le moyen 15, 25 d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches 10, 20 du dispositif est constitué d'un premier segment 151, 251, réalisé dans une direction perpendiculaire au piquet 30, destiné à s'engager dans un linguet 34 d'un second segment 152, 252, plié à 90 selon une direction transversale au premier 151, 251, et d'un troisième segment 153, 253, plié à 90 parallèlement au premier 151, 251, destiné à prendre appui sur l'aile opposée 31, 32 du piquet 30. Selon un autre mode de réalisation, correspondant à la figure 4, le moyen 16, 26 d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches 10, 20 du dispositif est constitué d'une partie conformée en U 161, 261, disposée perpendiculairement à l'extrémité inférieure de la tige 11, 21 des branches 10, 20, dont l'extrémité libre est pliée à 90 dans le sens opposé à la tige 11, 21. Selon un mode de réalisation particulier, correspondant à la figure 5, du moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches 10, 20 du dispositif sur un piquet 40 de section en L, celui-ci est constitué d'un clip 50 en acier à ressort s'accrochant sur les extrémités des ailes 41, 42 du piquet 40, comportant, à sa partie inférieure, un système de pivotement avec contrainte 51 prenant appui contre l'une des ailes 41 du piquet 40 et, à sa partie supérieure, un espace entre piquet 40 et clip 50 laissant le passage aux tiges 11, 21 des branches 10, 20 du dispositif et permettant leur débattement latéral par rapport audit système de pivotement 51, tandis qu'un pliage en U 52 de l'extrémité inférieure de la tige 11, 21 des branches 10, 20 permet à celles-ci de prendre appui sur la face de l'aile correspondante 42 du piquet 40, avec contrôle latéral du débattement des dites branches 10, 20 par l'aile 521 du pliage en U 52 restant en permanence au contact de l'extrémité 421 de l'aile 42 correspondante du piquet 40. En examinant maintenant plus en détail les figures 1 et 2, on remarque tout d'abord que, grâce aux boucles ouvertes 121 et 122, 221 et 222 reliées par une partie droite 123, 223 qui constituent le moyen 12, 22 d'accrochage transversal et de guidage des fils releveurs 1, 2, le dit moyen 12, 22 peut être facilement engagé transversalement sur les dits fils 1, 2, tout en laissant, à ceux-ci, un libre coulissement à l'intérieur des boucles ouvertes 121 et 122, 221 et 222, avant accrochage des branches 10, 20 du dispositif sur les piquets 30 de soutien, par simple engagement dans l'un des linguets 34 que comportent les piquets 30. Ce qui rend le montage de ces dispositifs aisé et, par conséquent, rapide. Si l'on se reporte maintenant à la figure 3, on remarque que l'utilisation du moyen 15, 25 d'accrochage des branches 10, 20 représenté permet un accrochage décalé des dites branches 10, 20 de chaque côté du piquet 30, en n'utilisant qu'un seul et même modèle de branche, qui peuvent donc être ainsi montées indifféremment à droite et à gauche, sous réserve d'accepter un décalage des crochets 13 et 23 de liaison des fils 1, 2 en position de relevage. On remarque aussi que ce dispositif se prête à une mécanisation de la remise en position ouverte. Quant au dispositif représenté sur la figure 5, il montre principalement que celui- ci serait utilisable aussi avec d'autres types de piquets, tels que ceux réalisés en cornière, avec possibilité d'un montage par collier sur les piquets en bois. La tension des fils releveurs 1, 2 permet de maintenir, dans une direction sensiblement parallèle au rang de vigne, le moyen d'accrochage et de guidage.20 | L'invention concerne un dispositif d'écartement et de guidage des fils releveurs utilisés pour le palissage, en arboriculture et viticulture, des rameaux de plants disposés en ligne au cours de leur croissance, par l'intermédiaire de fils releveurs mobiles disposés de chaque côté du rang de plants.Le dit dispositif se fixe sur les piquets de soutien des fils de charpente et comporte deux branches (20) déployées vers le haut de chaque côté des piquets (30), limitées dans leur débattement, à l'extrémité desquelles se fixent les fils releveurs (2), dont le guidage à l'extrémité des branches (20) du dit dispositif est obtenu par l'intermédiaire d'un moyen (22) d'accrochage transversal et de guidage autorisant la libre variation de la longueur du fil (2) et en ce que les branches (20) du dispositif se fixent sur le piquet (30) par l'intermédiaire d'un moyen (27) d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral et transversal de celles-ci par rapport au rang de plants ; les deux moyens (22, 27) étant reliés par des tiges (21).Application : Arboriculture, viticulture. | Revendications 1. Dispositif d'écartement et de guidage des fils releveurs utilisés pour le palissage, en arboriculture et viticulture, des rameaux de plants disposés en ligne au cours de leur croissance, par l'intermédiaire de fils releveurs mobiles disposés de chaque côté du rang de plants ; le dit dispositif se fixant sur les piquets de soutien des fils de charpente et comportant deux branches déployées vers le haut de chaque côté des piquets, limitées dans leur débattement, à l'extrémité desquelles se fixent les fils releveurs, caractérisé en ce que le guidage des fils releveurs (1, 2) à l'extrémité des branches (10, 20) du dit dispositif est obtenu par l'intermédiaire d'un moyen (12, 22) d'accrochage transversal et de guidage autorisant la libre variation de la longueur du fil (1, 2) et en ce que les branches (10, 20) du dispositif se fixent sur le piquet (30) par l'intermédiaire d'un moyen (14, 24 û 15, 25 - 16, 26 - 27) d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral et transversal de celles-ci par rapport au rang de plants ; les deux moyens (12, 22 et 14, 24 û 15, 25 û 16, 26 - 27) étant reliés par des tiges (11, 21). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (12, 22) d'accrochage transversal et de guidage des fils releveurs (1, 2) est constitué de deux boucles ouvertes à spires non jointives (121 et 122, 221 et 222), à pas inversé, reliées entre elles par une partie droite (123, 223), coudée ou galbée, dont les extrémités externes sont reliées respectivement aux tiges (11, 21) des branches (10, 20) et au crochet de liaison (13, 23) avec le fil releveur opposé. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'angle alpha formé 25 entre les tiges (11, 21) des branches (10, 20) et la partie droite de liaison (123, 223) des deux boucles ouvertes (121 et 122, 221 et 222) est d'environ 90 . 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la boucle ouverte (122, 222) située à l'extrémité de la partie droite de liaison (123, 223) opposée 11aux tiges (11, 21) est réalisée selon une forme générale oblongue et couchée selon un angle de 30 à 60 . 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (16, 26) d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches (10, 20) par rapport au piquet (30) est constitué d'un pliage (161, 261) de l'extrémité de celles-ci, selon une forme sensiblement en U épousant la forme et les dimensions des ailes (31, 32) du piquet (30), situé dans un plan approximativement perpendiculaire aux branches (10, 20), déterminé pour assurer un guidage par glissement de ces branches (10, 20) par rapport aux ailes (31, 32) du piquet (30) lors des opérations de relevage. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (14, 24) d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches (10, 20) est constitué d'une partie conformée en Z (141, 241), destinée à prendre appui respectivement contre la face externe des ailes (31, 32) du piquet (30) profilé en U, après engagement de la partie médiane du Z dans l'un des linguets (34) que comportent les ailes (31, 32) dudit piquet (30), de façon que la base des tiges (11, 21) des branches (10, 20) prenne appui respectivement contre la face avant (33) et la partie ouverte (35) du profilé en U constituant le piquet (30). 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (15, 25) d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches (10, 20) est constitué d'un premier segment (151, 251), réalisé dans une direction perpendiculaire au piquet (30), destiné à s'engager dans un linguet (34) d'un second segment (152, 252), plié à 90 selon une direction transversale au premier (151, 251), et d'un troisième segment (153, 253), plié à 90 parallèlement au premier (151, 251), destiné à prendre appui sur l'aile opposée (31, 32) du piquet (30).30 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (27) d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches (10, 20) est constitué d'une partie conformée en Z (271), couchée à 90 , s'engageant dans un linguet (34), dont la partie oblique (272) est destinée à prendre appui contre l'aile correspondante (31, 32) du piquet (30) pour servir de butée de débattement latéral, dont l'extrémité (273) est conformée pour rester en contact permanent contre la face avant (33) ou la partie ouverte (35) du piquet (30), selon le cas. 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'accrochage, de guidage et de limitation du débattement latéral des branches (10, 20) du dispositif sur un piquet (40) de section en L est constitué d'un clip (50) en acier à ressort, s'accrochant sur les extrémités des ailes (41 et 42) du dit piquet (40), comportant, à sa partie inférieure, un système de pivotement (51) avec contrainte prenant appui contre l'une des ailes (41) du piquet (40) en laissant le passage aux tiges (11, 21) des branches (10, 20), permettant leur débattement latéral par rapport au système de pivotement (51), tandis qu'un pliage en U (52) de l'extrémité inférieure de la tige (11, 21) des branches (10, 20) de celles-ci permet de prendre appui contre la face de l'aile correspondante (42) du piquet (40), avec contrôle latéral du débattement des dites branches (10, 20) par l'aile (521) du pliage en U (52). | A | A01 | A01G | A01G 17 | A01G 17/06 |
FR2889403 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN TRANSDUCTEUR ACOUTIQUE | 20,070,202 | Procédé de fabrication d'un transducteur acoustique DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne la fabrication de transducteurs acoustiques, à partir de matériaux composites. Elle intéresse en particulier le domaine des détecteurs sonars destinés à la détection d'objets situés à une distance relativement faible du détecteur. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR Pour obtenir un transducteur acoustique fonctionnant à haute fréquence, il est connu d'utiliser des matériaux composites à la place de céramiques pleines. L'emploi de matériaux composites, tels que les composites 1-3 par exemple, pour réaliser un transducteur permet en effet de simplifier la réalisation du capteur acoustique correspondant. Un tel transducteur peut en en particulier être totalement inclus dans un substrat de remplissage de type polyuréthane par exemple, sans qu'il soit besoin de ménager autour des faces non actives un espace vide ne transmettant pas la pression. La figure 1 annexée présente de manière schématique la structure d'un tel composite. Ce composite est constitué de plots de céramique 11 de forme parallélépipédique, à section carrée de l'ordre du mm2 par exemple, et de hauteur h. Ces plots sont généralement répartis sur un plan selon des lignes et des colonnes orthogonales. La tenu mécanique de l'ensemble des plots et assurée en remplissant les espaces libres entre les plots avec une matrice en matériau diélectrique approprié, non représentée sur la figure. Pour réaliser un transducteur, il suffit ensuite de déposer des couches de matériau conducteur 12, 13 sur les surfaces actives du morceau de matériau utilisé. Le transducteur ainsi réalisé peut être monté sur une couche 14 de matériau absorbant ou " backing ". De manière connue une plaque de matériau composite est obtenue à partir d'une plaque de céramique pleine par l'usinage de cannelures parallèles de largeurs identiques et disposées selon deux directions perpendiculaires. Ce double usinage permet de former une structure simple, constituée de plots alignés 11. Un bloc de matériau composite tel que celui décrit précédemment est relativement facile à réaliser pour des fréquences de travail de l'ordre du mégahertz. En effet, la hauteur h des plots de céramique à réaliser est alors faible, de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres à un millimètre, hauteur qu'il est relativement facile d'obtenir par usinage d'une plaque de céramique. En revanche, lorsqu'il s'agit de réaliser un bloc de matériau adapté à une fréquence acoustique plus basse, de l'ordre d'une centaine de kilohertz par exemple, à partir d'une même plaque de céramique, on est affronté à deux problèmes techniques distincts. Le premier problème rencontré réside dans la difficulté de réaliser par usinage des plots de plus grande hauteur, nécessaires pour réaliser un composite dont la fréquence de travail est de l'ordre de la centaine de kilohertz. Pour une telle fréquence de travail la hauteur des plots doit être de plusieurs millimètres alors qu'il est difficile d'obtenir par usinage des plots d'une hauteur supérieure à 5mm. Les techniques d'usinage classiques occasionnent fréquemment dans ce cas une casse des céramiques usinées et on observe un taux de rebuts très élevé. Le deuxième problème important soulevé par la réalisation en matériau composite de transducteurs basse fréquence, est d'ordre électrique. En effet, comme le montre la figure 1, un tel transducteur est connecté électriquement au moyen de deux plaques métalliques 12 et 13 disposées sur la face supérieure et sur la face inférieure du transducteur. Chaque plot peut alors être considéré comme un condensateur dont la capacité a pour expression générale connue: C = e où c représente la constante diélectrique de la céramique utilisée, h la hauteur du plot et s sa section. Par sa capacité propre chaque plot contribue à la capacité du transducteur. Par conséquent, la capacité d'un transducteur réalisé en matériau composite dépend de l'épaisseur du matériau, de sorte que un transducteur de basse fréquence présentera une capacité plus faible qu'un transducteur de plus haute fréquence. Pour une fréquence de travail de l'ordre de la centaine de kilohertz la valeur de la capacité présentée par le transducteur est à ce point faible qu'elle entraîne une mauvaise adaptation d'impédance responsable de l'apparition d'un bruit électrique qui entrave le fonctionnement global du capteur. L'inconvénient majeur de l'utilisation de matériaux composites pour réaliser des transducteurs fonctionnant à une fréquence située autour de la centaine de kilohertz avec une bonne sensibilité, réside donc dans la difficulté de réalisation du transducteur et dans la limitation de ses caractéristiques électriques qui induit une limitation de ses performances. Une solution connue pour réaliser un transducteur acoustique basse fréquence à partir d'un matériau de type composite 1-3 de surface donnée ayant à la fois la hauteur h voulue et une valeur de capacité électrique io permettant de maintenir le bruit électrique à un niveau acceptable, consiste à effectuer la superposition de deux ou plusieurs transducteurs de même type fonctionnant à une fréquence donnée ainsi que leur mise en parallèle, du point de vue électrique. La figure 2 annexée illustre le dispositif théoriquement obtenu dans un cas idéal de réalisation. Elle présente deux transducteurs 21 et 22 identiques représentés schématiquement par leurs plots de céramique. Les deux transducteurs sont superposés de façon à ce que les axes de polarisation des éléments de céramique soient orientés en sens opposé. Au plan de contact entre les deux transducteurs est interposée une électrode métallique plane 23. deux électrodes planes sont également placées sur les faces 24 et 25 opposées au plan de contact et reliées électriquement l'une à l'autre. De la sorte, du point de vue électrique, les deux transducteurs 21 et 22 sont mis en parallèle et leurs capacités électriques s'ajoutent. En outre, la superposition permet de réaliser de manière artificielle un transducteur comportant des plots de céramique 26 constitués par la superposition des plots 11 appartenant respectivement à chacun des transducteurs 21 et 22. La hauteur H de chaque plot 26 ainsi constitué est avantageusement égale à deux fois la hauteur h de chacun des transducteurs assemblés 21 et 22. On obtient ainsi un transducteur dont la fréquence de travail est deux fois inférieure à celle des deux transducteurs qui le constituent. L'efficacité de cette solution par ailleurs connue est conditionnée par la qualité avec laquelle les transducteurs sont réalisés et superposés. En effet, pour que le transducteur résultant fonctionne de manière satisfaisante et présente un seul pic de résonance avec une amplitude exploitable il est nécessaire que la superposition soit réalisée de manière suffisamment exacte pour que pour une ligne ou une colonne donnée les plots superposés soient rigoureusement alignés et leurs faces orientées de manière identique. Or les méthodes de réalisation de composites connues et utilisées à ce jour ne permettent pas de réaliser des composites comportant des arrangements de plots suffisamment réguliers pour qu'un positionnement exact de tous les plots se faisant face à la suite de la superposition de plusieurs transducteurs soit possible. Dans la pratique on obtient généralement comme l'illustre la figure 3 des transducteurs comportant arrangement de plots 31 selon des rangées et des colonnes plus ou moins rectilignes et dont la superposition présente des imperfections d'alignement 33 dans le plan de superposition 32. Ces imperfections ont principalement pour conséquence de conduire à un défaut d'alignement de certains des plots reconstitués 34 formés par la superposition des deux transducteurs. Ce défaut d'alignement se traduit par l'apparition de pertes donc une forte diminution de l'amplitude du pic de résonance à la fréquence de travail souhaitée. . PRESENTATION DE L'INVENTION 20 Un but de l'invention est de proposer une méthode pour réaliser des transducteurs basse fréquence, adapté à des fréquences typiquement de l'ordre de 100 kHz, facile à réaliser de manière industrielle et ne présentant pas les défauts des transducteurs réalisés par simple superposition de transducteurs existants. A cet effet l'invention a pour objet un procédé de réalisation d'un bloc de matériau composite piézoélectrique basse fréquence constitué de plots de céramique superposés et dont les interstices sont remplis par un matériau diélectrique Ce procédé comporte les étapes suivantes: - une étape 1 d'usinage d'un bloc de céramique pour former un ensemble des barreaux parallèles de section rectangulaire maintenus en place par une semelle de céramique, - une étape 2 de séparation du bloc de céramique en deux demi- blocs identiques par découpe du bloc initial suivant un plan 35 perpendiculaire à l'axe des barreaux, -une étape 3 de réalisation d'un bloc d'épaisseur double par superposition et assemblage des deux demi- blocs, la superposition étant réalisée de façon à mettre en vis à vis les barreaux de chacun des demi-blocs, une couche d'élément conducteur étant insérée dans le plan de superposition des deux demi-blocs, l'ensemble étant maintenu entre deux semelles de céramique, - une étape 4 de formation des plots de céramique à partir des barreaux, par réalisation dans le bloc de céramique de découpes perpendiculaires aux barreaux formés à l'étape précédente, - une étape 5 de remplissage des parties évidées du bloc de céramique avec un matériau diélectrique, - une étape 6 d'érosion des semelles - une étape 7 de dépôt d'une couche conductrice sur les faces externes du bloc de matériau composite ainsi réalisé. Ce procédé permet avantageusement de réaliser un bloc de matériau composite très régulier car réalisé à partir deux blocs superposables comportant des barreaux de profils sensiblement identiques car réalisés en une même opération à partir d'un même bloc initial de céramique. Une fois superposés et assemblés, ces deux blocs n'en forment plus qu'un seul, d'épaisseur double déjà partiellement évidé, qu'il est facile d'usiner pour former des plots bien alignés et correctement superposés. Avantageusement, les barreaux étant usinés de façon à rester solidaires d'une couche, ou semelle, de céramique l'écartement entre les barreaux est maintenu constant ce qui permet d'assurer une superposition précise de tous les barreaux, ainsi qu'un maintien en position pendant l'opération de réalisation des plots. Cette structure en sandwich présente également l'avantage de renforcer la solidité du matériau pendant l'usinage des plots et ainsi de limiter les risque de casse. Les couches de céramique ne sont enlevées par érosion ou polissage qu'à l'issue de l'étape de remplissage. DESCRIPTION DES FIGURES Les caractéristiques et avantages du procédé selon l'invention apparaîtront clairement dans la description qui suit, description illustrée par les figures 35 annexées qui représentent: - la figure 1, la représentation schématique d'un transducteur haute fréquence, réalisé à l'aide d'un bloc de matériau composite, - la figure 2, la représentation d'un transducteur idéal réalisé par superposition de deux blocs de matériaux composites, - la figure 3, une illustration des problèmes posés par les méthodes de réalisation connues, - la figure 4, l'illustration des étapes 1 à 4 du procédé selon l'invention, - la figure 5, l'illustration des étapes 5 à 7 du procédé selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE Le procédé selon l'invention peut être aisément décrit à l'aide des illustrations des figures 4 et 5. On considère tout d'abord la figure 4. Selon l'invention pour réaliser un transducteur basse fréquence, on procède comme suit. Au cours d'une première étape, on réalise dans un morceau de céramique piézoélectrique d'épaisseur h un certain nombre de rainures parallèles 42 de façon à constituer un ensemble de barreaux parallèles 43, maintenus solidaires entre eux par une couche de céramique 44, ou semelle, d'épaisseur e de préférence faible. On réalise ainsi un ensemble de barreaux parallèles dont l'écartement est avantageusement bien maîtrisé. Les rainures 41 peuvent par exemple être réalisées par sciage selon une technique bien connue et non décrite ici. Au cours d'une deuxième étape, le morceau de céramique ainsi usiné est découpé en deux blocs identiques 46 et 47, selon un plan de coupe perpendiculaire aux axes des barreaux et matérialisé par l'axe 45 sur la figure. On obtient ainsi deux blocs jumeaux dont les barreaux sont superposables avec précision. Ensuite, au cours d'une troisième étape, les deux blocs ainsi obtenus sont superposés et assemblés par collage par exemple. Lors de l'assemblage, une feuille de matériau conducteur dont la surface est supérieure à celle des blocs 46 et 47 est interposée entre les deux blocs, dans le plan de superposition. La feuille de matériau conducteur 48 est positionnée de façon à ce qu'un de ses côtés soit extérieur au bloc de matériau 49 ainsi réalisé. Ce bloc se présente sous la forme de barreaux d'épaisseur 2h emprisonnés entre deux couches de céramique 44 dont ils sont solidaires. Ces deux couches de céramique assurent avantageusement le maintien en place de barreaux. Lors de la quatrième étape, on effectue dans le bloc de matériau obtenu à l'étape précédente une série de découpes parallèles entre elles, selon des io axes perpendiculaires aux axes des barreaux 43 qui constituent le bloc de matériau. Selon l'invention, les rainures ainsi formées ont de préférence une largeur égale à celle des rainures 42 réalisées lors de la première étape. On obtient ainsi un ensemble de plots de céramique 410 disposés selon des rangées identiques 411 rigoureusement parallèles. Avantageusement, lors de cette étape de découpe, les barreaux sont maintenus en position par les couches externes 44 qui les bordent. De la sorte, l'opération de sciage est réalisée en minimisant les risques de casse. Ainsi dans une même rangée 411 les plots 410 sont maintenus en position à une extrémité par une couche de céramique 44 et à l'autre extrémité par des bandes de céramique 412 issues de l'usinage de la couche opposée. Comme l'illustre la figure 4, à l'issue de cette quatrième étape la feuille de matériau conducteur est découpée en bandes conductrices 413 reliant entre eux tous les plots d'une même rangée 411. On considère à présent la figure 5, qui illustre la suite des étapes du procédé selon l'invention. Comme l'illustre cette figure l'étape quatre est suivie d'une cinquième étape qui consiste à combler les espaces vides séparant les plots de céramiques 410 les uns des autres en coulant entre ces plots un matériau diélectrique 51, un polymère par exemple. La coulée est par exemple réalisée par la face qui laisse dépasser les bandes conductrices 413, les autres faces étant par ailleurs obturées au moyen d'un outillage 52 formant une boite. Sitôt que le matériau coulé est solidifié, l'outillage 52 est démonté et laisse apparaître le bloc de matériau composite 53 ainsi obtenu. Lors de l'étape 6, ce bloc de matériau subit ensuite une opération d'érosion des faces 54 et 55 parallèles au plan des bandes conductrices 413. Du fait de la faible épaisseur des bandes de céramique 412 et de la couche de céramique 44, cette opération peut avantageusement être réalisée par polissage des surfaces considérées. On obtient ainsi un bloc de matériau composite qui se présente comme un ensemble de plots de céramique 410 emprisonnés dans une matrice de matériau polymère 51. Le Bloc de matériau composite complet est ensuite achevé au cours d'une étape 7 finale. Durant cette étape chacune des faces polies 54 et 55 est recouverte d'une couche 56 de matériau conducteur, opération qui peut consister en une métallisation des faces 54 et 55. Cette couche peut être continue, comme représenté sur la figure, mais il est également possible de réaliser, selon l'usage envisagé, des métallisations plus complexes de façon à former par exemple des bandes parallèles identiques aux bandes 413 enfouies au sein du matériau. Un bloc de matériau composite ainsi réalisé par le procédé selon l'invention présente avantageusement en final une structure sensiblement identique à la structure présentée à la figure 2, structure qui, comme cela a été dit précédemment, est extrêmement difficile à obtenir par un quelconque procédé connu. On considère à présent la figure 6 qui permet de bien mettre en évidence les avantages de la réalisation d'un transducteur, à partir d'un morceau de matériau composite fabriqué par le procédé selon l'invention. Comme l'illustre la figure 6, chaque colonne de plots de céramique piézoélectrique peut être électriquement câblée de façon à effectuer la mise en parallèle des plots. Dans cette forme d'assemblage les éléments conducteurs 56 des faces externes sont reliés électriquement pour former un pôle négatif 62 tandis que la bande conductrice interne 413 constitue un pôle positif commun 63. Comme l'indique les flèches 61 sur la figure, lors de la fabrication du morceau de matériau composite, la superposition des deux éléments de céramique 46 et 47 est réalisée de façon à ce que les sens de polarisation des deux éléments permette cette mise en parallèle. L'avantage présenté par un tel montage est important. Il permet en effet d'abord de réaliser un transducteur constitué d'élément capable de résonner à une fréquence plus basse. La mise en parallèle des plots dans l'arrangement illustré par la figure 6 met en opposition de phase les blocs superposés ce qui a pour conséquence d'atténuer fortement la résonance de chaque plot à sa fréquence propre et de renforcer la résonance de l'ensemble à la fréquence moitié qui représente la fréquence de résonance 1 o recherchée. Ce montage en parallèle permet également, comme cela a été dit précédemment, de doubler la capacité électrique de l'ensemble par rapport à un transducteur monolithique de même épaisseur. Le schéma de câblage présenté à la figure 6 illustre la façon dont chaque rangée de plots d'un morceau de matériau composite réalisé par le procédé selon l'invention peut être utilisée pour constituer un transducteur. Chacune des rangées peut ensuite être connectée aux autres pour former le transducteur complet. La connexion des différentes rangées entre elles dépend du mode de fonctionnement du transducteur complet et en particulier de la forme du diagramme de directivité que l'on souhaite réaliser. Une façon simple d'effectuer cette connexion consiste par exemple à associer en parallèle toutes les rangées. Cette façon d'opérer n'est bien entendu pas limitative. Le procédé selon l'invention est décrit dans les paragraphes précédents dans le cas particulier de réalisation d'un transducteur ayant des plots de tailles identiques. Cet exemple n'est cependant pas limitatif et l'on peut bien évidemment généraliser le procédé sans sortir du contexte de l'invention revendiquée. II est par exemple possible de réaliser une structure telle que celle illustrée par la figure 3, comportant des plots 34 constitué de deux plots 33 de deux tailles différentes. II suffit pour cela d'introduire dans le procédé une étape intermédiaire 2 bis, qui prend place entre l'étape 2 et l'étape 3, et durant laquelle ont procède à une rectification de l'épaisseur d'un des deux demi-blocs de façon à lui donner une épaisseur différente de l'autre demi-bloc. Cette opération peut être réalisée par tout moyen approprié. De la 2889403 10 sorte l'assemblage réalisé au cours de l'étape 3 devient dissymétrique. Dans cette variante de réalisation, on obtient une structure comportant des plots dont la capacité correspond à la sommes des capacités des deux plots constituant chaque demi bloc, tandis que la fréquence de résonance obtenue est alors égale à la somme des deux fréquences divisée par 4 | La présente invention porte sur un procédé de réalisation d'un bloc de matériau composite piézoélectrique basse fréquence constitué de rangées de plots de céramique superposés et immergés dans un matériau diélectrique.Ce procédé consiste principalement dans la réalisation du bloc de matériau composite à partir de deux demi-blocs identiques superposés, réalisés par découpe dans un bloc unique de céramique piézoélectrique pré-usiné Selon l'invention le bloc de matériau céramique ainsi constitué est ensuite usiné de façon à former une structure comportant des rangés de plots alignés, chaque plot étant formé de deux plots élémentaires en vis à vis rigoureux. La structure céramique ainsi réalisée est ensuite intégrée dans une matrice diélectrique appropriée.Le bloc ainsi réalisé est destiné à être utilisé pour fabriquer des transducteurs acoustiques, à partir de matériaux composites.L'invention intéresse en particulier le domaine des détecteurs sonars destinés à la détection d'objets situés à une distance relativement faible du détecteur. | 1. Procédé de réalisation d'un bloc de matériau composite piézoélectrique basse fréquence constitué de rangées de plots de céramique superposés et immergés dans un matériau diélectrique, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - une étape 1 d'usinage d'un bloc de céramique pour former un ensemble des barreaux parallèles de section rectangulaire maintenus en place par une semelle de céramique, - une étape 2 de séparation du bloc de céramique en deux demi-blocs identiques par découpe du bloc initial suivant un plan io perpendiculaire à l'axe des barreaux, une étape 3 de réalisation d'un bloc d'épaisseur double par superposition et assemblage des deux demi-blocs, la superposition étant réalisée de façon à mettre en vis à vis les barreaux de chacun des demi- blocs, une couche d'élément conducteur étant insérée dans le plan de superposition des deux demi-blocs, - une étape 4 de formation de rangées de plots de céramique à partir des barreaux, par réalisation dans le bloc de céramique de découpes perpendiculaires aux barreaux formés à l'étape précédente, la couche conductrice située dans le plan de superposition formant des bandes conductrices parallèles reliant entre eux tous les plots d'une même rangée, - une étape 5 de remplissage des parties évidées du bloc de céramique avec un matériau diélectrique, - une étape 6 d'érosion des faces externes du bloc de matériau composite obtenu à l'étape précédente, destinée à enlever les semelles de céramique initialement formées, - une étape 7 de dépôt d'une couche de matériau conducteur sur les faces externes du bloc de matériau composite ainsi réalisé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'opération d'érosion de l'étape 6 est réalisée par polissage. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel lors de l'étape 7 on dépose sur les faces externes du bloc une couche continue de matériau conducteur. 4. Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel lors de l'étape 7 on dépose sur les faces externes du bloc une couche discontinue matériau conducteur formant des bandes conductrices parallèles aux bandes conductrices situées dans le plan de superposition. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comportant une étape supplémentaire 2 bis au cours de laquelle un des deux demi-blocs subit une opération de rectification d'épaisseur de sorte que les deux demi-blocs ainsi obtenus sont d'épaisseurs différentes- l'étape 2 bis étant intercalée entre les étapes 2 et 3. 6. Transducteur piézoélectrique réalisé dans un bloc de matériau selon l'une quelconque des précédentes, les rangées de plots de céramique étant connectées en parallèle. | H | H04,H01 | H04R,H01L | H04R 31,H01L 41,H04R 17 | H04R 31/00,H01L 41/37,H04R 17/10 |
FR2891461 | A1 | PREPARATION MEDICAMENTEUSE VISQUEUSE INJECTABLE COMPRENANT DE L'ETHANOL ET UN COMPOSE LIPOSOLUBLE OPAQUE AUX RAYONS X. | 20,070,406 | La présente invention concerne une . Elle s'applique plus particulièrement, mais non exclusivement, au traitement des malformations veineuses telles que les angiomes veineux. De façon générale, les malformations veineuses sont caractérisées par des tuméfactions bleutées, molles, compressibles, gonflant en position déclive ou à l'effort. Elles peuvent avoir un volume plus ou moins important et être situées dans des zones d'accès difficiles ou délabrantes pour lesquelles une chirurgie 20 d'exérèse est parfois difficile ou impossible. L'éthanol pur a été proposé pour les traiter par voie percutanée en réalisant une sclérose de la malformation. Son efficacité est incontestable mais son maniement présente un risque non négligeable pour les raisons suivantes: le produit sclérosant est liquide et sa diffusion en dehors de la zone pathologique n'est que partiellement contrôlée par la vérification soigneuse de la bonne position de l'aiguille d'injection dans la malformation sur une série angiographique préalable, - il n'est pas radio-opaque et les zones atteintes par le produit sclérosant ne sont contrôlables ni pendant ni après l'injection, - il a été décrit des cas rares mais graves de toxicité cardiaque et générale liés directement à l'injection de grands volumes d'éthanol dans des malformations veineuses. 2891461 -2- Pour améliorer la sûreté et l'efficacité de l'éthanol pur, il a été proposé d'utiliser un mélange d'éthanol et un composé pour donner une préparation visqueuse tel que I'éthylcellulose. Ce mélange forme un gel dont les avantages principaux sont au nombre de deux: - il s'agit d'un gel injectable par une aiguille dans la malformation veineuse et la diffusion de ce gel dans des zones non désirées est nettement moins importante qu'avec l'éthanol pur, - le gel, du fait de son caractère physique, reste proche de la zone injectée et entraîne un effet sclérosant très augmenté. La quantité nécessaire pour obtenir le même résultat est très diminuée par rapport à l'éthanol pur réduisant son risque toxique général. Ce gel présente cependant deux inconvénients significatifs: - sa non radio-opacité, une floculation immédiate du (éthanol/éthylcellulose) au contact des substances de contraste hydrosolubles habituellement utilisée en radiologie vasculaire qui rend difficile la progression du gel dans l'aiguille d'injection et impossible dans un cathéter. L'invention a pour objet de résoudre ces inconvénients. A cet effet, elle propose une préparation médicamenteuse injectable comprenant au moins un composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp et de préférence entre 90 et 300 cP, de l'éthanol et au moins un composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X. Il est à noter que cP correspond à une unité de viscosité dynamique, le 30 centipoise, qui équivaut à 10-3 pascal-seconde (Pa.$). Bien entendu, ledit composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp et de préférence entre 90 et 300 cP, l'éthanol et le au mélange sclérosant 2891461 -3- moins un composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X sont inertes les uns par rapport aux autres. Des principes actifs pourront être incorporés dans la préparation selon l'invention. Plus précisément, cette préparation pourra se composer d'une émulsion entre une phase hydrosoluble comprenant au moins l'éthanol et une phase liposoluble comprenant au moins ledit composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X. Ladite préparation selon l'invention pourra comprendre de 10% à 50% en volume dudit composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X. Avantageusement, plus l'émulsion sera composée de particules fines plus le mélange sera homogène et plus le suivi du trajet du mélange lors de l'injection sera bien rendu. Ladite émulsion pourra être réalisée par incorporation dudit composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X soit à la fin de la fabrication de la préparation, soit juste avant l'intervention. Le composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X pourra 25 être un composé non-métallique. Ce composé non-métallique pourra être un ester d'acide gras halogéné tel qu'un ester éthylique d'acide gras iodé. Avantageusement, dans le cas de malformations veineuses proches de la peau qui sont souvent traitées pour des raisons essentiellement esthétiques, un composé non-métallique pourra permettre d'éviter une coloration noire de la peau telle qu'elle aurait lieue en utilisant des composés métalliques. 2891461 -4- Ledit composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp et de préférence entre 90 et 300 cP pourra être choisi de façon à présenter les propriétés suivantes: - hydrophile, en raison du caractère injectable de la préparation, un pouvoir épaississant suffisamment important pour augmenter, même présent en faible quantité, la viscosité du mélange, des dérivés hydrolysables in vitro afin de dispenser d'une résection chirurgicale de la zone soignée, une solubilité à froid dans l'éthanol de manière à obtenir une préparation homogène, - des effets toxiques locaux et/ou systémiques réduits au minimum voire inexistants pour ne pas compromettre la tolérance de la préparation et éventuellement une présentation sous forme de poudre et non de liquide afin de ne pas diluer l'éthanol. Ledit composé présentant une viscosité comprise entre 10 et 700 cp et de préférence entre 90 et 300 cP pourra être l'éthylcellulose. L'éthylcellulose pourra être présent en une concentration variant de 0,5 à % et de préférence 5,88 % en poids du poids total de la préparation. Par conséquent, la préparation selon l'invention répond aux critères essentiels requis qui sont la sûreté d'emploi dans toutes les phases du processus, l'aptitude à créer une sclérose stable et sélective. Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 représente la mesure de la viscosité exprimée en centipoise en fonction de la concentration exprimée en pourcentage du poids d'éthylcellulose par rapport au poids total; 2891461 5 La figure 2 représente la mesure de la viscosité exprimée en centipoise en fonction de la température exprimée en degré Celsius. Fabrication de la préparation Plusieurs préparations à différentes concentrations en éthylcellulose (Aqualon 100 NF , Hercules) ont été effectuées par dissolution respectivement de 0,15; 0,45 et 0,75 g dans 15 mL d'éthanol d'une pureté de 70 à 99 % en volume et de préférence de 95 % (d = 0,8) soit 1,22; 3,61 et 5,88 % en poids du poids total de la préparation. La préparation dont la concentration en éthylcellulose est la plus élevée a été choisie. Une perte de 2,5 % au moment de la répartition en flacons a été considéré soit pour quarante flacons, des proportions de 205 mL d'alcool à 95 (% volume) et 10,25 g d'éthylcellulose. Plus généralement, I'éthylcellulose est présent en une concentration variant de 0,5 à 15 %, de préférence 5,88 % en poids du poids total de la préparation. Conformément aux Bonnes Pratiques de Fabrication (1998), la préparation a été réalisée en trois étapes: préparation du gel, répartition aseptique et stérilisation du produit dans le conditionnement final. Dans un premier temps, l'excipient (éthylcellulose) a été mélangé à l'éthanol dans un ballon à col rodé stérile, à chaud, par agitation magnétique et à reflux jusqu'à dissolution complète. Le tout a été laissé sous agitation et avec le reflux pendant quinze minutes, puis sous agitation jusqu'à refroidissement afin de permettre la recondensation de l'alcool dans le ballon. Le reconditionnement s'est fait ensuite sous hotte à flux laminaire horizontal dans des flacons sertis stériles de 5 mL (bioblock 42065). Enfin, comme le préconise la Pharmacopée européenne, les flacons ont été stérilisés à l'autoclave par vapeur saturée, à 121 C pendant vingt minutes. 2891461 -6- La dernière étape de fabrication de la préparation, l'ajout d'une substance opacifiante liposoluble tel qu'un ester éthylique d'acide gras iodé (Laboratoire Guerbet, France), se fait en proportion variable pour obtenir une bonne opacité, par exemple de l'ordre de 10% à 50% en volume du volume total. Cette substance (phase liposoluble) n'étant pas miscible avec le mélange éthanol/éthylcellulose (phase hydrosoluble), le résultat de l'agitation des deux phases conduit à une émulsion dont la taille des particules est fonction de l'agitation appliquée. Il est à noter que plus les particules sont fines, plus le mélange injecté sera homogène et plus la qualité du suivi de l'injection sera bonne. Ce dernier ajout pourra se faire par exemple dans la seringue avant injection. Par ailleurs, cette substance étant inerte et utilisée en faible quantité, elle ne modifie pas significativement les résultats des contrôles présentés ci-dessous et effectués sur la préparation avant leur ajout. Contrôles effectués La conformité de la préparation a été vérifiée par un essai de stérilité, des contrôles chimiques et physicochimiques. Selon les recommandations de la Pharmacopée européenne, la présence éventuelle de contaminants a été recherchée par ensemencement de 4 mL de la préparation dans 250 mL de bouillon tryticase-soja pour les germes aérobies, au thioglycolate pour les germes anaérobies et Sabouraud pour les levures. Les résultats de l'essai de stérilité ont confirmé l'absence de contaminants 30 dans la préparation. La teneur en alcool a été déterminée après dilution de l'échantillon et incorporation de l'étalon interne, le propanol-1, par chromatographie gazeuse avec détection par ionisation de flamme. La séparation est obtenue sur une colonne Porapak Q (80-100 mesh (maille), longueur 3 m) avec l'azote comme gaz vecteur (1,2 bar) sur un appareil Delsi DN200. Le dosage de l'alcool a donné une valeur de 802 g.L-1. Le dosage spécifique de l'adjuvant de viscosité n'a pas été réalisé, mais la concentration a été estimée par la méthode des résidus secs, opération qui consiste à évaporer l'éthanol dans une cuve thermostatée à 110 C jusqu'à poids constant de l'échantillon. La méthode des résidus secs a permis de corréler la concentration théorique 10 en éthylcellulose à celle mesurée expérimentalement soit 5, 88 % en poids du poids total de l'échantillon. La viscosité de la préparation a été mesurée à l'aide d'un viscosimètre à capillaire dit de Baumé (Prolabo). Plusieurs séries de mesure ont été effectuées à différentes températures et à différentes concentrations en épaississant la préparation. Les mesures de viscosité ont montré que, à température constante, la viscosité de la préparation augmentait de manière exponentielle avec la teneur en éthylcellulose (Figure 1). En revanche, elle diminuait, toujours de façon exponentielle, lorsque la température augmentait (Figure 2). Enfin l'étude de la stabilité physicochimique a été réalisée par une analyse dans le temps de l'évolution des paramètres qui définissent la préparation c'est-à-dire la viscosité, la teneur en éthanol et en agent de viscosité. Les mesures ont été répétées à un jour (J1), huit jours (J8) , quinze jours (J15), trente jours (J30). Les résultats sont consignés dans le tableau I. Les coefficients de variation inférieurs à 3% prouvent la stabilité du mélange jusqu'à J30, ce qui permettra de déterminer une date de péremption pour la préparation. 2891461 -8- Tableau I: Paramètres physicochimiques en fonction du temps Date Céthanol Véch Péch décn Résidu Rapport Viscosité (g L) (mL) (g) (g. mL- sec RS RS/Péch (co.. 1) (g) (%) J1 784 2 1,650 0,825 0,101 6,10 320 J8 821 2 1,720 0,850 0,103 5,97 339,5 J15 783 2 1,610 0,800 0,097 6,00 - J30 820 2 1,670 0,830 0,099 5,92 332 Moyenne 802 - 1,663 0,826 0,100 5,998 330,5 Ecart-type 21,370 0,046 0,021 0,002 0,076 9,836 Coefficient 2,665 - 2,751 2,489 2,458 1,265 2,976 de variation * cp: centipoise | L'invention concerne une préparation médicamenteuse injectable comprenant au moins un composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp et de préférence entre 90 et 300 cP, de l'éthanol et au moins un composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X.Elle s'applique notamment au traitement des malformations veineuses telles que les angiomes veineux. | Revendications 1. Préparation médicamenteuse injectable, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp et de préférence entre 90 et 300 cP, de l'éthanol et au moins un composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X. 2. Préparation selon la 1, caractérisée en ce que ledit composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp, l'éthanol et le au moins un composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X sont inertes les uns par rapport aux autres. 3. Préparation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle se compose d'une émulsion entre une phase hydrosoluble comprenant au moins l'éthanol et une phase liposoluble comprenant ledit composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X. 4. Préparation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend environ 10% à 50% en volume dudit composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X. 5. Préparation selon la 1, caractérisée en ce que le composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X est un composé non-métallique. 6. Préparation selon la 5, caractérisée en ce que ledit composé liposoluble au moins partiellement opaque aux rayons X est un ester d'acide gras halogéné. 2891461 -10- 7. Préparation selon la 6, caractérisée en ce que ledit ester d'acide gras halogéné est un ester éthylique d'acide gras iodé. 8. Préparation selon la 1, caractérisée en ce que les caractéristiques dudit composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp sont les suivantes: - hydrophilie, un pouvoir épaississant suffisamment important pour augmenter, même présent en faible quantité, la viscosité du mélange, des dérivés hydrolysables in vitro, une solubilité à froid dans l'éthanol, des effets toxiques locaux et/ou systémiques réduits au minimum. 9. Préparation selon la 1, caractérisée en ce que ledit composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp se présente sous forme de poudre. 10. Préparation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit composé présentant en solution une viscosité comprise entre 10 et 700 cp est I'éthylcellulose. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61K 9,A61P 17 | A61K 31/717,A61K 9/107,A61K 31/045,A61K 31/215,A61P 17/02 |
FR2901919 | A1 | COUPLEUR DIRECTIF LARGE BANDE | 20,071,207 | B7567 - 06-T0-075 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine des coupleurs qui sont destinés à extraire une information proportionnelle à un signal véhiculé par une ligne de transmission. L'invention concerne plus particulièrement les coupleurs réalisés au moyen de lignes conductrices couplées l'une à l'autre sans contact. Ces coupleurs sont appelés des coupleurs à lignes distribuées par opposition à des coupleurs à éléments localisés, réalisés à partir d'éléments capacitifs et inductifs. La présente invention s'applique plus particulièrement au domaine des coupleurs radiofréquence, par exemple, pour des applications de radiocommunication de type téléphonie mobile. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente un exemple classique de coupleur 10 à lignes distribuées. Une ligne principale 11 relie un accès d'entrée IN à un accès de sortie DIR. Cette ligne 11 constitue le primaire du coupleur et est destinée à véhiculer le signal utile. Une ligne secondaire 12 est disposée parallèlement à la ligne 11 de façon à assurer un couplage sans contact avec celle- ci pour prélever une partie de la puissance présente sur la ligne 11. Les deux extrémités de la ligne 12 définissent des accès, respectivement CPLD destiné à interpréter le résultat du B7567 - 06-TO075 2 couplage et ISO généralement isolé, c'est-à-dire en l'air. Le coupleur est typiquement réalisé par des pistes métalliques déposées sur un substrat isolant. Un coupleur distribué se caractérise généralement par 5 les paramètres suivants : les pertes de transmission entre les bornes IN et DIR ; le couplage qui correspond aux pertes de transmission entre les bornes IN et CPLD ; 10 l'isolation du couplage qui correspond à la perte de transmission entre les bornes DIR et ISO ; et la directivité qui représente la différence en décibels entre les signaux présents sur les bornes ISO et CPLD. Les trois premiers paramètres ci-dessus sont généra15 lement mesurés alors que les deux bornes non prises en compte sont chargées par des impédances normalisées (généralement 50 ohms). Les longueurs données aux lignes principale et secondaire sont calculées en fonction de la fréquence centrale 20 de la bande passante à laquelle est destiné le coupleur et du couplage souhaité. Typiquement, ces lignes ont des longueurs correspondant au quart de la longueur d'onde de cette fréquence centrale. Plus les lignes sont longues, plus les pertes d'insertion sont importantes. 25 La figure 2 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, une chaîne d'émission radiofréquence du type à laquelle s'applique à titre d'exemple la présente invention. Un amplificateur d'émission 1 (PA) reçoit un signal radiofréquence RF à émettre par une antenne 2. Pour asservir la 30 puissance d'émission à une valeur, fixée par une consigne REF, on utilise un coupleur 10 à lignes distribuées entre la sortie de l'amplificateur 1 et l'antenne 2. Les accès IN et DIR de la ligne principale 11 de transmission sont respectivement connectés en sortie de l'amplificateur 1 et en entrée de 35 l'antenne 2. La borne CPLD de la ligne couplée est connectée en B7567 - 06-T0-075 3 entrée d'un détecteur 2 (DEI) dont la sortie est comparée (comparateur 4) au signal de référence REF pour ajuster la puissance d'émission (le gain) de l'amplificateur 1. Dans un coupleur dit directif, un signal entrant par la borne DIR est piégé par la borne ISO de façon à éviter que ce signal atteigne l'application, par exemple l'amplificateur 1 (figure 2). Dans ce cas, la borne ISO est généralement chargée par une impédance de 50 ohms connectée à la masse. Par directivité plus élevée, on entend une atténuation en dB plus importante entre les accès ISO et CPLD. Dans d'autres cas, un isolateur externe est prévu entre le coupleur 10 et l'antenne 2 de façon à empêcher un retour du signal vers l'amplificateur 1. Le coupleur n'a alors pas besoin d'être directif et la borne ISO est généralement laissée en l'air. La présente invention concerne plus particulièrement les coupleurs directifs. Un inconvénient des coupleurs du type de celui illustré en figure 1 est que le couplage est très sensible à la 20 fréquence du signal émis. Cet inconvénient est particulièrement gênant dans les applications de radiocommunication que vise plus particulièrement la présente invention. En effet, une variation du couplage trop élevée à l'intérieur d'une même bande de fré- 25 quences de fonctionnement (par exemple GSM ou DCS) nuit à l'optimisation du fonctionnement de la chaîne d'émission. De plus, le couplage peut fortement varier d'une bande de fréquences à une autre. Un coupleur directif est décrit, par exemple, dans la 30 demande de brevet N US-A 2004/0113716 de la demanderesse. Ce coupleur est à lignes de transmission interdigitées, connu également sous la dénomination de coupleur de Lange. Par rapport à des coupleurs à lignes non interdigitées, une structure de Lange permet d'améliorer le couplage entre les lignes. B7567 - 06-TO-075 4 Par amélioration du couplage, on entend accroître l'atténuation en dB du signal sur la borne CPLD par rapport au signal utile de façon à prélever le moins possible de ce signal. Par amélioration de la directivité, on entend accroître l'atténuation en dB du signal sur la borne ISO par rapport à la borne CPLD. Traditionnellement, pour améliorer la directivité, on prévoit des éléments capacitifs soit entre des bornes du coupleur, soit entre certaines de ces bornes et la masse. Un inconvénient est que, dans les gammes de fréquences que vise l'invention, les valeurs des éléments capacitifs sont tellement faibles qu'elles se rapprochent des valeurs de capacités parasites de la structure, ce qui rend le coupleur difficilement réalisable. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des coupleurs connus en lignes distribuées. L'invention vise plus particulièrement à garder un faible couplage sensiblement constant sur une large bande tout en maintenant une bonne directivité. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un coupleur directif, comportant : une première structure à lignes distribuées dont une première ligne conductrice est destinée à véhiculer un signal principal entre deux bornes d'extrémité et dont une deuxième ligne conductrice, couplée à la première, est destinée à véhiculer un signal secondaire proportionnel au signal principal ; et une deuxième structure à éléments localisés comportant, entre une première borne du coupleur destinée à extraire le signal secondaire et une première extrémité de la deuxième ligne, deux atténuateurs en série entre lesquels est intercalé un filtre passe-bas et, entre une deuxième borne du coupleur et B7567 - 06-T0-075 la deuxième extrémité de la deuxième ligne, au moins un atténuateur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite structure à éléments localisés comporte, côté deuxième 5 extrémité de la deuxième ligne, deux atténuateurs entre lesquels est disposé un filtre passe-bas. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le ou les filtres passe-bas comportent exclusivement un enroulement plan conducteur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, lesdits atténuateurs sont constitués chacun d'un montage d'éléments résistifs fournissant des impédances d'entrée/sortie égales à une impédance de référence. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 15 lesdits montages sont en "n". Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite structure à lignes distribuées est une structure de Lange. Selon un mode de réalisation de la présente invention, 20 aucun élément ne comporte d'élément capacitif à l'exception de capacités parasites éventuelles. L'invention prévoit également une chaîne d'émission radiofréquence comportant, entre un amplificateur d'émission et une connexion vers une antenne, un coupleur directif. 25 Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes 30 parmi lesquelles : la figure 1 décrite précédemment représente, de façon schématique, un coupleur distribué classique ; la figure 2 décrite précédemment représente un exemple d'application d'un coupleur du type auquel s'applique la 35 présente invention ; B7567 - 06-T0-075 6 la figure 3 représente, de façon schématique, un premier mode de réalisation d'un coupleur directif selon la présente invention ; et la figure 4 représente, de façon schématique et sous 5 forme de blocs, un deuxième mode de réalisation d'un coupleur directif selon la présente invention. De mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures qui ont été tracées sans respect d'échelle. Pour des raisons de clarté, seuls les 10 éléments qui sont utiles à la compréhension de l'invention ont été représentés aux figures et seront décrits par la suite. En particulier, les signaux traversant le coupleur ainsi que l'exploitation faite des mesures par la ligne couplée n'ont pas été détaillés, l'invention étant compatible avec toute 15 application classique de tels signaux. Description détaillée Une caractéristique d'un mode de réalisation de la présente invention est de combiner une structure à lignes distribuées de type structure de Lange à une structure à 20 éléments localisés comprenant au moins un filtre passe-bas en série avec la ligne secondaire de la structure distribuée. La figure 2 représente le schéma d'un mode de réalisation d'un coupleur selon la présente invention. Ce coupleur comporte une structure 20 à lignes 25 distribuées associée à une structure 30 à éléments localisés, la combinaison de ces deux structures réalisant le coupleur dans son ensemble. La structure 20 a la forme d'une structure de Lange dans laquelle les lignes 11' et 12' sont interdigitées. Dans 30 l'exemple de la figure 3, chaque ligne comporte deux tronçons rectilignes parallèles 111 et 112, respectivement 121 et 122. Le tronçon 111 relie des accès IN et DIR du coupleur. Le tronçon 121, parallèle au tronçon 111, relie des accès interne ICPLD et IISO de la structure à lignes distribuées. Entre les tronçons 35 111 et 121 sont disposés successivement le tronçon 122, puis le B7567 - 06-T0-075 7 tronçon 112, pour obtenir la structure interdigitée. Les tronçons 111 et 112 sont reliés par un tronçon perpendiculaire 113 côté accès IN. Un tronçon de liaison perpendiculaire 123 relie les extrémités des tronçons 121 et 122 côté accès IISO. Enfin, des tronçons (ponts) conducteurs 114 et 124 relient les extrémités libres respectives des tronçons 112 et 122 aux accès DIR et ICPLD respectivement. Dans une réalisation utilisant les technologies des circuits intégrés à laquelle s'applique la présente invention, les liaisons 114 et 124 sont réalisées par des nias (non représentés) et des pistes conductrices dans un deuxième niveau conducteur par rapport à un niveau dans lequel sont réalisées, en plan, les pistes 111, 112, 113, 121, 122 et 123 ainsi que des plots d'accès IN, DIR ICPLD et IISO. La structure 30 à éléments localisés est constituée, entre l'accès ICPLD et une borne CPLD du coupleur destinée à être connectée à l'application (par exemple à un détecteur 3 du type de celui illustré par la figure 2), de deux atténuateurs 31 et 32 entre lesquels est intercalé un filtre passe-bas 35. Chaque atténuateur 31, 32 est par exemple constitué d'un montage en ir (pi) de trois éléments résistifs R311, R312 et R313, respectivement R321, R322 et R323. L'élément résistif R311 relie l'accès ICPLD à une première extrémité de l'élément inductif 33 dont l'autre extrémité est reliée à la borne CPLD par la résistance R321. Chaque élément résistif R312, R313, R322 ou R323 relie une borne d'une des résistances R311 et R321 à la masse M. Le filtre passe-bas 35 est par exemple constitué d'un élément inductif réalisé par un enroulement plan d'une piste conductrice sur un support isolant dont l'autre face comporte, de préférence, un plan de masse M. La présence de ce plan de masse sous l'élément inductif a été illustrée en figure 3 par une électrode 351 reliée à la masse M. Le support isolant peut être le même substrat que celui recevant la structure 20. Un montage identique est reproduit entre la borne IISO de la structure de Lange 20 et une borne ISO finale du coupleur. On retrouve deux atténuateurs 33 et 34 formés d'éléments B7567 - 06-T0-075 8 résistifs R331, R332 et R333, respectivement R341, R342 et R343, et un filtre passe-bas 36 formé d'un élément inductif de préférence sous la forme d'une piste conductrice plane dont un plan de masse sous-jacent est illustré par une électrode 361 reliée à la masse. La structure à lignes distribuées 20 apporte l'isolation entre la ligne de transmission 11' et la ligne couplée 12'. La présence des atténuateurs 31 et 32 diminue la puissance du couplage tandis que le filtre passe-bas apporte la stabilité en fréquence. Un filtre passe-bas du premier ordre est suffisant dans les applications visées par l'invention. Le fait de prévoir deux atténuateurs de part et d'autre du filtre 35 permet de préserver l'adaptation d'impédance dans les deux sens (vue du coupleur et vue du détecteur). Dans le mode de réalisation de la figure 3, la borne ISO est, par exemple, destinée à être connectée à un deuxième détecteur, ce qui justifie la présence du filtre passe-bas 36 et des deux atténuateurs 33 et 34. La présence des deux atténuateurs participe à l'obtention d'un faible facteur de couplage (atténuation importante) tout en maintenant une directivité élevée. Un avantage de la combinaison des deux structures 20 et 30 est qu'elle permet de dimensionner la structure de Lange pour un couplage d'un facteur relativement important, ce qui n'impose pas des dimensions trop faibles et préserve des pertes d'insertion acceptables. Cette structure devient aisément réalisable en préservant une bonne directivité. Le complément d'atténuation de la voie couplée provient alors des atténuateurs. Le facteur de qualité des éléments inductifs 35 et 36 n'est pas critique pour la mise en oeuvre de l'invention dans la mesure où ces inductances sont placées sur les voies couplée et isolée. De plus, ces éléments inductifs se situant sur la voie atténuée (ligne secondaire) par rapport à la ligne de trans- B7567 - 06-T0-075 9 mission principale, un couplage éventuel entre les deux éléments inductifs restera négligeable. La figure 4 représente, de façon schématique et sous forme de blocs, un deuxième mode de réalisation d'un coupleur selon l'invention. Par rapport à la figure 3, la différence est que la structure 30' à éléments localisés comporte, côté borne ISO, uniquement un atténuateur 33 (ATT1'). Un tel montage est plus particulièrement destiné au cas où seule la borne CPLD est chargée par un détecteur. La borne ISO est alors reliée à la masse par l'intermédiaire d'une charge 50 ohms (ou de l'impédance de référence). On veillera à ne pas relier la borne ISO directement à la masse faute de quoi le coupleur ne serait plus directif. Par rapport au montage de la figure 4, la figure 3 présente l'avantage d'une structure symétrique. Toutefois, elle nécessite une inductance et trois résistances de plus. Un avantage du coupleur de la présente invention est qu'il est dépourvu d'élément capacitif (autre que d'éventuelles capacités parasites comme, par exemple, entre les pistes formant les inductances des filtres 35 et 36 et les électrodes 351 et 361). Cela rend la structure robuste aux décharges électrostastiques (ESD) sans requérir de protection supplémentaire. Un autre avantage du coupleur de l'invention est de diminuer l'ondulation du facteur de couplage dans chaque bande ainsi que d'une bande à une autre dans une application à plusieurs bandes de fréquences par rapport à des coupleurs classiques. De plus, cela permet d'utiliser un seul coupleur. A titre de comparaison, on a réalisé un coupleur du type de celui illustré par la figure 3 pour des fréquences allant d'environ 800 MHz à 2 GHz en obtenant un couplage de - 40 dB et une directivité de -30 dB, à comparer à un couplage de - 20 dB et une directivité de -25 dB dans le cas classique (coupleur de Lange seul). De plus, la variation du facteur de couplage d'une 35 bande à une autre entre la bande GSM (environ 200 MHz autour de B7567 - 06-T0-075 10 900 MHz) et la bande DCS (environ 200 MHz autour de 1,8 GHz) passe de 12 dB à moins de 2 dB. Dans chaque bande, la variation du facteur de couplage passe d'environ 1 dB à moins de 0,3 dB. A titre d'exemple particulier de réalisation, un coupleur selon l'invention destiné aux bandes GSM et DCS a été réalisé avec les dimensions et composants suivants : structure de Lange à lignes distribuées d'une longueur totale d'environ 1,7 mm (longueur développée de chaque ligne d'environ 3,5 mm) ; éléments inductifs 35 et 36 réalisés par des enroulements conducteurs plans de 4,5 mm ; résistances R311, R321, R331 et R341 : 70 S2 ; et résistances R312, R313, R322, R323, R332, R333, R342 et R343 : 60 S2. Un tel coupleur présente un encombrement total de 1,8 par 1,2 mm2 lorsqu'il est réalisé en utilisant des technologies du type de celles utilisées pour la fabrication de circuits intégrés. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, la structure à lignes distribuées pourra être plus complexe (plus de branches interdigitées) ou, à l'inverse, une structure distribuée non interdigitée. De plus, les dimensions des différents éléments utilisés par l'invention sont à la portée de l'homme du métier à partir des indications fonctionnelles données ci-dessus et en fonction de l'application visée. En outre, bien que des atténuateurs résistifs en constituent un mode de réalisation préféré, d'autres montages à éléments localisés pourront être prévus, par exemple, n'importe quelle structure d'atténuation en "T" ou autre, garantissant une adaptation de 50 ohms (ou autre impédance de référence) de part et d'autre de la structure d'atténuation | L'invention concerne un coupleur directif, comportant : une première structure (20) à lignes distribuées dont une première ligne conductrice (11') est destinée à véhiculer un signal principal entre deux bornes d'extrémité (IN, DIR) et dont une deuxième ligne conductrice (12'), couplée à la première, est destinée à véhiculer un signal secondaire proportionnel au signal principal ; et une deuxième structure (30) à éléments localisés comportant, entre une première borne (CPLD) du coupleur destinée à extraire le signal secondaire et une première extrémité (ICPLD) de la deuxième ligne, deux atténuateurs (31, 32) en série entre lesquels est intercalé un filtre passe-bas (35) et, entre une deuxième borne (ISO) du coupleur et la deuxième extrémité (IISO) de la deuxième ligne, au moins un atténuateur (33). | 1. Coupleur directif, caractérisé en ce qu'il comporte : une première structure (20) à lignes distribuées dont une première ligne conductrice (11') est destinée à véhiculer un signal principal entre deux bornes d'extrémité (IN, DIR) et dont une deuxième ligne conductrice (12'), couplée à la première, est destinée à véhiculer un signal secondaire proportionnel au signal principal ; et une deuxième structure (30) à éléments localisés comportant, entre une première borne (CPLD) du coupleur destinée à extraire le signal secondaire et une première extrémité (ICPLD) de la deuxième ligne, deux atténuateurs (31, 32) en série entre lesquels est intercalé un filtre passe-bas (35) et, entre une deuxième borne (ISO) du coupleur et la deuxième extrémité (IISO) de la deuxième ligne, au moins un atténuateur (33). 2. Coupleur selon la 1, dans lequel ladite structure à éléments localisés (30') comporte, côté deuxième extrémité (IISO) de la deuxième ligne (12'), deux atténuateurs (33, 34) entre lesquels est disposé un filtre passe-bas (36). 3. Coupleur selon l'une quelconque des 1 et 2, dans lequel le ou les filtres passe-bas (35, 36) comportent exclusivement un enroulement plan conducteur. 4. Coupleur selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel lesdits atténuateurs (31, 32, 33, 34) sont constitués chacun d'un montage d'éléments résistifs (R311, R312, R313 ; R321, R322, R323 ; R331, R332, R333 ; R341, R342, R343) fournissant des impédances d'entrée/sortie égales à une impédance de référence. 5. Coupleur selon la 4, dans lequel lesdits montages sont en "n".B7567 - 06-T0-075 12 6. Coupleur selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel ladite structure à lignes distribuées (20) est une structure de Lange. 7. Coupleur selon l'une quelconque des 5 1 à 6, dans lequel aucun élément ne comporte d'élément capacitif à l'exception de capacités parasites éventuelles. 8. Chaîne d'émission radiofréquence comportant, entre un amplificateur (1) d'émission et une connexion vers une antenne (2), un coupleur conforme à l'une quelconque des 10 1 à 7. | H | H01,H04 | H01P,H04B | H01P 5,H04B 1 | H01P 5/18,H04B 1/40 |
FR2896438 | A1 | PROCEDE DE REDUCTION DE LA MASSE DE DECHETS SOLIDES DESTINES A ETRE ENFOUIS DANS UN CENTRE DE STOCKAGE. | 20,070,727 | La présente invention concerne le domaine technique général du prétraitement biologique de déchets solides contenant une fraction fermentescible, tels que les ordures ménagères, les déchets industriels banals, ou les déchets verts, avant leur enfouissement dans un centre de stockage. Plus spécifiquement, la présente invention est particulièrement adaptée pour le prétraitement des déchets solides contenant au moins 20% en poids de matières organiques biodégradables. En particulier, la présente invention concerne un procédé de réduction de la masse de déchets solides organiques, tels que les ordures ménagères, destinés à être enfouis dans un centre de stockage, comprenant la dégradation biologique de la fraction fermentescible des déchets. Avantageusement, le procédé de l'invention comprend une étape préalable de tri et/ou de criblage des déchets solides de façon à récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles. L'invention a également pour objet une installation de réduction de la masse de déchets solides organiques destinés à être enfouis dans un centre de stockage, convenant à la mise en oeuvre dudit procédé. La récupération et la destruction des déchets solides, du type ordures ménagères ou assimilés, représentent un enjeu toujours grandissant dans nos sociétés. Les contraintes réglementaires en terme de gestion des déchets sont de plus en plus strictes, et imposent la recherche de solutions toujours plus performantes afin de traiter les déchets solides préalablement à leur mise en décharge. En effet, sans traitement préalable, le stockage des déchets présente divers inconvénients, tels que la nécessité de disposer de surfaces de stockage importantes, et la nécessité de maintenir les déchets enfouis pendant un temps très long, de l'ordre de 20 à 30 ans, avant de pouvoir récupérer un déchet dit stabilisé, dont la partie fermentescible n'évoluera plus dans le temps. En outre, le stockage des déchets engendre généralement des nuisances olfactives élevées sur les sites de stockage. Par conséquent, il existait ainsi un besoin de mettre au point un procédé et une installation de prétraitement des déchets solides avant leur enfouissement dans des centres de stockage, permettant de réduire notablement le volume et la masse des T déchets à enfouir, de diminuer l'activité respiratoire du déchet (ARS10, ARS7...), de transformer la matière organique dégradable en un produit préstabilisé au plan biologique et d'augmenter la densité des déchets à enfouir, permettant ainsi une optimisation des sites d'enfouissement, et permettant également de réduire de manière significative les nuisances olfactives lors de l'enfouissement, ainsi que les émissions potentiellement polluantes de lixiviats et de biogaz. Du fait de cette pré-dégradation de la matière organique du déchet, le pouvoir de biométhanisation de ce déchet est alors modifié : il est dans ce cas diminué, sa cinétique peut être accélérée selon les types de substrat. La présente invention vient combler ce besoin. La Demanderesse a ainsi découvert un nouveau procédé et une installation permettant de dégrader substantiellement par voie biologique la fraction fermentescible constitutive des déchets, du type ordures ménagères, avantageusement en ayant au préalable isolé une part importante des éléments fermentescibles desdits déchets. La Demanderesse a découvert de manière surprenante qu'il était possible d'accélérer le processus biologique de dégradation des éléments fermentescibles des déchets par ajout de microinycètes, et que les déchets pouvaient alors être préstabilisés et rendus plus stables biologiquement en un temps plus court que lors de l'utilisation des techniques de l'art antérieur, telles que la biométhanisation, le compostage, ou d'autres prétraitements biologiques classiquement utilisés, tels que le prétraitement mécanique et biologique. Le procédé de prétraitement biologique selon la présente invention est particulièrement performant en terme de dégradation, dans la mesure où il permet de dégrader la fraction organique des déchets par une action couplée des espèces mycéliennes injectées dans le réacteur de dégradation et des microorganismes endogènes qui sont déjà présents dans le milieu réactionnel, en exerçant un effet de synergie. Le procédé objet de la présente invention permet ainsi de réaliser un traitement biologique des déchets, préalable à leur mise en décharge, dans un réacteur de traitement compact, très simple d'exploitation et de mise en oeuvre, et au sein duquel est réalisée de manière efficace et rapide la dégradation partielle biologique des éléments fermentescibles des déchets. Le procédé selon la présente invention permet r par conséquent de réduire significativement le tonnage des déchets à enfouir et d'augmenter ainsi les capacités de stockage, d'obtenir des déchets rapidement stabilisés sur le plan biologique, ce qui permet la réduction de la durée de stockage des déchets et l'augmentation de la capacité des centres de stockage au sein desquels seront enfouis lesdits déchets, et de diminuer la génération d'odeurs des déchets lors de leur enfouissement. Du fait de l'utilisation d'espèces mycéliennes, le procédé selon la présente invention permet de diminuer significativement les nuisances olfactives des déchets. Ceci est particulièrement avantageux lorsque les déchets sont destinés à être enfouis dans un centre de stockage. Le procédé selon la présente invention permet en outre de diminuer et/ou d'accélérer les capacités de dégagement de biogaz tels que le méthane lors de l'enfouissement des déchets, les biogaz étant générés rapidement et leur quantité potentiellement optimisée. La Demanderesse a également découvert de manière surprenante un procédé et un dispositif de désodorisation de gaz, à l'aide d'un biofiltre, du type biofiltre à 15 ruissellement, contenant des micromycètes fixés sur un support solide tel que la pouzzolane. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible, destinés à être enfouis dans un 20 centre de stockage, comprenant la dégradation biologique de ladite fraction fermentescible par des micromycètes. Avantageusement selon la présente invention, le procédé comprend : une première étape de tri et/ou de criblage des déchets solides de façon à récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles, puis 25 - la dégradation biologique des éléments fermentescibles de ladite fraction par des micromycètes. Avantageusement selon la présente invention, les déchets solides sont choisis dans le groupe constitué par les ordures ménagères, les déchets industriels banals, les déchets verts, et leurs mélanges. 30 Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de broyage et/ou d'échantillonnage des déchets solides, préalablement à l'étape de dégradation biologique. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le temps de dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est compris entre 5 et 40 jours, avantageusement entre 10 et 35 jours, encore plus avantageusement entre 15 et 20 jours. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, la dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est réalisée à une température comprise entre 10 et 60 C, avantageusement entre 30 et 50 C. Avantageusement selon la présente invention, la dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est réalisée à un taux d'humidité massique compris entre 20 et 60%, avantageusement entre 35 et 40%. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, les micromycètes sont choisis parmi les genres Penicillium, Trichoderma, Mucor, Aspergillus, Geotricum, Rhizopus, Galactomyces, Fusarium, Phoma, Botrytis, Geomyces, Chaetomium, et leurs mélanges. Leur sélection dépend du type de substrat à dégrader. Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, d'autres microorganismes tels que des levures sont utilisés en association avec les micromycètes. Les levures sont avantageusement choisies parmi les genres Candida, Saccharomyces, Rhodotorula, Aureobasidium, Endomycopsis, et leurs mélanges. En particulier, les levures sont choisies parmi : Candida sake, Saccharomyces cerevisiae, Rhodotorula rubra, Aureobasidium pullulans, Endomycopsis capsularis, et leurs mélanges. Selon une réalisation, les micromycètes sont injectés à un débit de l'ordre de 0,05 à 10%, typiquement de l'ordre de 0,5 à 1%, de la masse des déchets solides à traiter dans le réacteur de dégradation. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, les micromycètes sont au moins en partie endogènes, extraits des déchets solides non encore mis en contact avec les micromycètes. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, la dégradation biologique est réalisée au moins en partie en aérobie, avantageusement par injection d'air à un débit compris entre 5 et 25, avantageusement entre 10 et 15, Nm3/h par m3 de déchet solide entrant dans le réacteur de dégradation. Avantageusement selon la présente invention, l'air sortant du réacteur de dégradation biologique est recyclé au moins partiellement vers l'entrée du réacteur de dégradation biologique, sans avoir été traité ni désodorisé. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux, puisqu'il permet de minimiser le débit d'air vicié traité et désodorisé à l'aide du biofiltre placé avantageusement en aval du réacteur de dégradation biologique. Avantageusement selon la présente invention, des boues de station d'épuration, telles que des boues industrielles ou urbaines, sont ajoutées aux déchets solides, lors de l'étape de dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets solides. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, les gaz émis suite à la dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets sont traités à l'aide d'un biofiltre contenant des micromycètes fixés sur un support solide, tel que la pouzzolane. Avantageusement, le filtre est utilisé en association avec une succession de biofiltres bactériens classiques. Selon une caractéristique particulière, le procédé selon la présente invention est automatisé. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement de déchets solides par enfouissement, comprenant un traitement préalable de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible par mise en oeuvre du procédé tel que défini précédemment, suivi d'un enfouissement desdits déchets solides dans un centre de stockage, avantageusement dans un centre de stockage de déchets ultimes. La présente invention a également pour objet une installation de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible, destinés à être enfouis dans un centre de stockage (5), comprenant : avantageusement au moins un dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2) des déchets solides afin de récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles, et au moins un réacteur de dégradation biologique (3) des éléments fermentescibles de ladite fraction contenant : - des moyens d'alimentation de la fraction de déchets solides, éventuellement enrichie en éléments feinientescibles à l'issue du dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2), - des moyens d'injection de micromycètes, - avantageusement un dispositif d'injection d'air, de préférence en partie inférieure du réacteur et un dispositif de régulation d'injection d'air, - des moyens de contrôle de la température, de l'humidité, de l'oxygénation, et/ou des gaz émanant du réacteur tels que COV méthaniques ou non méthaniques, CO2, 02, NH3 et H 2 S, des moyens d'extraction des déchets solides, et des moyens d'extraction, et éventuellement de traitement, des gaz et des lixiviats produits dans le réacteur de dégradation suite à la décomposition des matières fermentescibles des déchets solides. Cette installation convient à la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. Avantageusement selon la présente invention, le réacteur de dégradation biologique contient des analyseurs de gaz. Selon une caractéristique particulière, l'installation selon la présente invention est automatisée. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, le plancher du réacteur de dégradation biologique (3) est constitué par une dalle en béton (16) contenant des trous d'aération. Avantageusement selon la présente invention, le dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2) comprend en outre des moyens d'échantillonnage et/ou de broyage des déchets solides. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le réacteur de dégradation biologique (3) comprend en outre des moyens d'injection de boues de station d'épuration, telles que des boues industrielles ou urbaines. La quantité de boues dépend de l'humidité du déchet, ainsi que de la siccité des boues. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'installation contient, en aval du réacteur de dégradation biologique (3), au moins un biofiltre (4) contenant des micromycètes fixés sur un support solide tel que la pouzzolane. Avantageusement, le biofiltre est arrosé périodiquement afin d'assurer une humidité constante nécessaire au développement des microorganismes. Pendant les phases d'arrêt, voire même pendant les cycles où les quantités de déchets frais sont faibles (variation de charge), un substrat carboné type mélasse est généralement injecté, afin de satisfaire les besoins nutritionnels de la biomasse filtrante. La présente invention concerne également une installation de traitement de déchets solides par enfouissement, comprenant l'installation de réduction de la masse de déchets solides telle que définie précédemment, ainsi qu'un centre de stockage (5) en aval de l'installation de réduction de la masse des déchets solides, tel qu'un centre de stockage de déchets ultimes. L'installation selon la présente invention peut contenir un seul réacteur de traitement ou plusieurs réacteurs de traitement associés en parallèle (partage du débit) ou en série, notamment dans des applications industrielles. Si l'installation selon la présente invention contient plusieurs réacteurs de traitement, il est possible de dimensionner sélectivement chacun des ouvrages constituant la filière en sélectionnant un cocktail mycélien spécifique et des conditions de traitement particulières (humidité, température, oxygénation, conditions aérobie, anoxie ou anaérobie, voire syncopage aérobie/anaérobie). Divers objets et avantages de la présente invention deviendront apparents pour l'homme du métier par le biais de références aux dessins illustratifs suivants : la figure 1 est une vue schématique d'une installation de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible selon la présente invention comportant : un dispositif de tri (1) et de criblage (2) des déchets solides permettant de récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles, un réacteur de dégradation biologique (3) des éléments fermentescibles de ladite fraction, le plancher (16) du réacteur de dégradation biologique étant constitué par une dalle en béton contenant des trous d'aération, un bioréacteur (6) de culture en continu des micromycètes, en parallèle du réacteur de dégradation biologique (3), le bioréacteur (6) comportant un conduit de transfert (7) des micromycètes vers le réacteur de dégradation biologique (3), un dispositif de désodorisation (4) constitué par un biofiltre à ruissellement contenant des micromycètes fixés sur de la pouzzolane, puis en aval de cette installation de réduction de la masse de déchets solides, un centre de stockage (5) de déchets ultimes pour l'enfouissement des déchets solides pré-5 dégradés. La figure 2 est une vue schématique en coupe d'un dispositif de désodorisation (4) selon la présente invention, constitué par un biofiltre à ruissellement contenant des micromycètes fixés sur de la pouzzolane, le dispositif (4) contenant : 10 - des moyens d'entrée des gaz à traiter (8), avantageusement en partie inférieure, - des moyens de sortie des lixiviats (9), avantageusement en partie inférieure, - des moyens d'entrée d'eau d'arrosage (10), avantageusement en partie supérieure, et une buse d'aspersion (13), - des moyens de sortie des gaz traités (11), avantageusement en partie supérieure, 15 - un support dévésiculeur (12), -un matériau de garnissage à base de pouzzolane (14), un caillebotis (15) en polyester de maille 19 x 19. Le procédé selon la présente invention permet de traiter efficacement divers 20 types de déchets solides, tels que les déchets des ménages, les déchets industriels banals, les déchets verts des collectivités locales, les déchets agricoles, et leurs mélanges. Le procédé selon la présente invention est particulièrement adapté pour le traitement biologique des déchets organiques contenant au moins 20% en poids de matières organiques biodégradables, typiquement contenant au moins 30% en poids de 25 matières organiques biodégradables. Le procédé objet de la présente invention comprend une première étape optionnelle de tri et/ou de criblage des déchets solides, de façon à récupérer une fraction de déchets enrichie en éléments fermentescibles. Par le terme de " fraction enrichie en éléments fermentescibles ", on entend au 30 sens de la présente invention une fraction de déchet contenant au moins 20% en poids, avantageusement au moins 50% en poids, encore plus avantageusement au moins 70% en poids, d'éléments feinientescibles, par rapport au poids total du déchet. Les éléments fermentescibles sont des éléments organiques qui vont pouvoir être dégradés biologiquement par un traitement ultérieur. En général, avant et après le tri et/ou le criblage, les déchets solides à traiter sont pesés, de préférence à l'aide d'un pont-bascule. Avantageusement selon la présente invention, le tri consiste en un tri manuel, mécanique ou électro-mécanique des déchets solides, par exemple à l'aide d'une table de tri et éventuellement d'un overband. Le tri permet de séparer les déchets et de les regrouper par certaines catégories. On peut par exemple séparer les corps creux des corps plats, et se débarrasser d'une part substantielle des déchets du type gros encombrants, métaux tels que métaux ferreux, plastiques, verres, textiles.... Avantageusement selon la présente invention, le criblage est réalisé en complément du tri. Le criblage correspond à un calibrage des déchets solides à traiter. Le criblage consiste typiquement en une séparation granulométrique des déchets solides, et permet d'éliminer les fractions grossières des déchets ayant un diamètre moyen supérieur à 25 cm. En particulier, les déchets solides après criblage ont une granulométrie inférieure à 20 cm, avantageusement inférieure à 17 cm, encore plus avantageusement inférieure à 15 cm, encore plus avantageusement inférieure à 10 cm. Le criblage est typiquement réalisé à l'aide d'un trommel. Plus la matière criblée est fine, plus le taux de fermentescibles est important, et plus le taux de dégradation biologique sera élevé. Le taux de refus du criblage varie généralement entre 20 et 80% en poids, avantageusement entre 40 et 60%, par rapport au poids total des déchets solides. C'est la partie résiduaire qui est dirigée directement vers des filières d'emballage spécifique (papier/verre/...) pour une valorisation de la matière, ou enfouie dans les alvéoles des centres de stockage. Avantageusement, les produits issus du prétraitement des déchets solides selon la présente invention sont mélangés avec ce refus, avant d'être enfouis dans un centre de stockage. Le tri et/ou le criblage permettent ainsi d'éliminer une grande partie des déchets non fermentescibles. Les déchets triés et criblés, ayant typiquement un diamètre moyen inférieur à 17 cm, contiennent une fraction enrichie en éléments fermentescibles. Par exemple, suite à un tri et un criblage des déchets solides tels que des ordures ménagères, ces déchets peuvent contenir 50 à 60% en poids d'éléments fermentescibles dégradables, par rapport au poids total des déchets à traiter. Avantageusement selon la présente invention, suite au tri et/ou criblage optionnels des déchets solides, on procède à une étape d'échantillonnage des déchets afin de déterminer les principales catégories des déchets, ainsi que les compositions des déchets qui vont entrer dans le réacteur de dégradation biologique. On utilise de préférence une procédure d'échantillonnage répondant scrupuleusement aux prescriptions décrites dans un logiciel Modecom, utilisé pour obtenir une reproductibilité optimale. Les différents catégories de déchets sont typiquement : les déchets fermentescibles (pain, épluchures,...), papiers, cartons, composites (tétra bricks,...), textiles, en particulier textiles sanitaires (cotons, mouchoirs,...), plastiques durs (pots de yaourt,...), plastiques mous (poches plastiques,...), combustibles non classés (bouchons de lièges, bois, os,...), verres, métaux, incombustibles non classés (gravats, pots de fleurs,...), déchets ménagers spéciaux (médicaments, piles,...), et fines. Les différents catégories de déchets sont ensuite de préférence pesées séparément, afin d'estimer le pourcentage de chaque fraction par rapport à l'ensemble de l'échantillon. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape de broyage des déchets, suite à l'opération optionnelle de tri et/ou de criblage des déchets solides, et préalablement à l'étape de dégradation biologique des matières fermentescibles. Une telle étape de broyage permet de réduire la granulométrie des déchets, ce qui améliore la transformation des matières organiques lors de l'étape de biodégradation biologique. En général, on retire avant de procéder au broyage les déchets du type verres et métaux. Le broyage peut être réalisé à l'aide de tout dispositif classique de broyage, tel que des couteaux rotatifs et des couteaux fixes. Cette étape de broyage rend plus homogène le massif et permet de ne pas entraîner la création de chemin préférentiel. De plus, les surfaces des substrats sont alors nettement plus importantes. Avantageusement, les déchets broyés sont ensuite filtrés à l'aide d'un maillage de taille souhaitée. Suite à l'opération éventuelle de tri et/ou de criblage, et éventuellement d'échantillonnage et/ou de broyage, le procédé de la présente invention comprend la dégradation biologique de la matière fermentescible des déchets par voie mycélienne. L'opération de dégradation biologique des déchets par les micromycètes permet notamment de dégrader une fraction importante des éléments fermentescibles des déchets solides dans une gamme allant de 20 à 80 %, avantageusement de 30 à 60 %, en particulier de 35 à 55 %, en moyenne de la quantité de Matière Organique des déchets, et d'engendrer ainsi une réduction élevée de la masse des déchets solides à enfouir. Par ailleurs, l'opération de dégradation biologique des déchets produit une modification de 1a rhéologie des déchets qui entraîne une réduction conséquente du volume des déchets. Par le terme de micromycètes , on fait référence à des microorganismes, par opposition aux champignons supérieurs. On entend à la fois la notion de mycélium qui est l'appareil végétatif, et les spores. On entend de plus tout champignon inférieur, utilisé en quantité suffisante pour contribuer à la dégradation des déchets, cette dégradation étant évaluée par des techniques appropriées à la portée de l'homme du métier. Ainsi, les espèces citées plus loin sont à considérer comme des exemples non limitatifs, l'invention couvrant l'utilisation d'espèces dont l'activité de dégradation des éléments fermentescibles des déchets est démontrée. De manière préférée, on inclut tout particulièrement des espèces qui peuvent être sélectionnées par des protocoles de sélection appropriés tels que décrits plus loin. Cette sélection de souches ensuite mises en culture facilite la production en grande quantité d'une préparation mycélienne active contre les substrats organiques des déchets. Une fois la sélection de souches effectuée, une préparation d'au moins une de ces souches sera administrée aux déchets solides à traiter. Selon une réalisation, on utilise une seule souche de micromycètes. Selon une autre réalisation, on associe plusieurs souches différentes, formant un mélange mycélien, éventuellement à effet synergique, lors de l'étape de dégradation biologique. Selon des réalisations préférées, les micromycètes sont choisis parmi les genres Penicillium, Trichoderma, Mucor, Aspergillus, Geotricum, Rhizopus, Galactomyces, F'usarium, Phoma, Botrytis, Geomyces, Chaetomium, et leurs mélanges. En particulier, on pourra utiliser les moisissures Penicillium granulatum, Penicillium verrucosum, Penicillium chrysogenum, Trichoderma viride, Trichoderma harzianum, Mucor hiemalis, Mucor racemosus, Aspergillus phoenicis, Aspergillus niger, Galactomyces geotricum, Geotricum klebahnii, Rhizopus stolonifer, Galactomyces geotricum, Fusarium equisetii, Phoma glomerata, Botrytis Cinerea, Geomyces pannorum, et leurs mélanges. Parmi les micromycètes efficaces pour dégrader les déchets solides, certaines espèces peuvent être retrouvées dans les déchets solides non encore mis en contact avec les micromycètes. On parle alors de micromycètes endogènes. Mais ces micromycètes sont souvent présents en quantité insuffisante dans ces déchets pour les dégrader de manière suffisante. En outre, ils ne sont généralement pas implantés dans des conditions favorisant le mode de métabolisme recherché pour une dégradation optimale de la matière. Certaines espèces peuvent être également obtenues à partir d'autres sources biologiques. Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, d'autres microorganismes sélectionnés peuvent être associés à la composante mycélienne pour vivre en synergie et développer les mêmes fonctions. Ces microorganismes sont notamment des levures. Les levures sont avantageusement choisies parmi les genres Candida, Saccharomyces, Rhodotorula, Aureobasidium, Endomycopsis, et leurs mélanges. En particulier, les levures sont choisies parmi : Candida sake, Saccharomyces cerevisiae, Rhodotorula rubra, Aureobasidium pullulans, Endomycopsis capsularis, et leurs mélanges. Avantageusement selon l'invention, on réalise d'abord une étape de sélection des souches de micromycètes permettant de maintenir une population viable dans les déchets tels que les ordures ménagères, afin d'obtenir ensuite une dégradation biologique efficace des substrats organiques des déchets. Suite à l'étape de sélection des souches, le traitement des déchets solides est réalisé par ensemencement par un inoculum fongique contenant au moins une souche de micromycètes. La préparation de l'inoculum fongique, comprenant au moins une souche de micromycètes ou comprenant une combinaison d'au moins deux souches de micromycètes, comporte typiquement les étapes suivantes : - mise en suspension d'un échantillon de milieu susceptible de contenir les espèces nécessaires à la préparation de l'inoculum fongique, broyage et homogénéisation de l'échantillon, - dilution de l'échantillon, - culture,isolement et caractérisation des colonies, récupération de la biomasse, -dilution et conditionnement, - choix des souches isolées, - combinaison éventuelle des souches choisies, et - conditionnement de l'inoculum primaire préparé. Dans un mode de réalisation préféré, l'inoculum primaire est conservé par congélation de la biomasse après dilution dans un tube cryogénique. Par exemple, les inoculums peuvent être obtenus en réalisant des cultures avec des milieux de routine, peu sélectifs tels que le milieu de Czapek, le milieu glucosé à l'extrait de levure ou milieu de Mossel, le milieu P.D.A. (Potato Dextrose Agar), des milieux maltés ou le milieu de Sabouraud. Les températures d'incubation peuvent être comprises entre 20 C et 30 C. Un inoculum industriel peut avantageusement être préparé à partir des inoculums primaires. On peut ainsi préparer un inoculum industriel contenant de 103 à 107 Thalles ou unités viables par ml de solution à partir des inoculums primaires, c'est-à-dire de la biomasse récoltée et préalablement conditionnée. Cet inoculum industriel est de préférence préparé par dilutions successives et mises en culture successives à partir de l'inoculum primaire. Un tel procédé de préparation d'inocula industriels permet d'éviter la dégénérescence des souches utilisées. On peut également utiliser un mélange de micromycètes choisis parmi les souches indigènes présentes dans les déchets à traiter, tels que les ordures ménagères. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, les déchets à traiter sont des ordures ménagères riches en matières organiques, et le procédé de dégradation biologique des déchets comporte les étapes suivantes : - prélèvement d'un échantillon du milieu à traiter, isolement des souches de micromycètes présents dans le milieu à traiter, culture des souches isolées, - récupération des biomasses correspondant aux souches isolées, - préparation d'un inoculum à partir des biomasses récupérées, et - ensemencement des ordures ménagères à traiter par l'inoculum préparé, mise en condition process, aération, réaction... Différentes techniques peuvent être utilisées pour la conservation des souches de micromycètes selon la présente invention, et en particulier : Conservation par gélose inclinée : Une des méthodes de conservation des souches les plus simples et les plus communément utilisées consiste à repiquer les champignons en tubes sur gélose inclinée, par exemple tous les 8 à 10 mois. Après le repiquage, les cultures sont maintenues pendant 2 à 3 semaines à une température compatible avec le développement, puis elles sont stockées en chambre froide à 4 û 7 C pour favoriser leur viabilité et limiter les possibilités de variation. En tube fermé avec une capsule vissée, la croissance et la sporulation sont souvent limitées. En tube obturé par un bouchon de coton. la déshydratation du milieu est plus rapide. Conservation sous huile : Cette technique consiste à recouvrir d'huile de paraffine autoclavée (2 fois à 120 C pendant 20 minutes) de jeunes cultures sur gélose inclinée. Elle permet en particulier la conservation des souches strictement mycéliennes qui ne peuvent être maintenues par la technique de lyophilisation. Certains isolats peuvent survivre de 10 à 20 ans. Les cultures sont en général conservées à 15 û 20 C. Congélation : Le mycélium et/ou les spores sont mis en suspension dans du glycérol à 10% et congelés en ampoules stériles dans de l'azote liquide à -196 C. Cette méthode donne de bons résultats. La congélation à -20 C des cultures sur gélose inclinée permet la survie de nombreux champignons pendant 4 à 5 ans, en particulier les Aspergillus et les Penicillium, à condition toutefois qu'aucune décongélation ne survienne pendant la conservation. Lyophilisation : Cette technique de conservation par déshydratation sous vide à basse température est particulièrement préférée dans le cadre de la présente invention. Elle permet la conservation de souches viables souvent pendant près de 15 ans. La lyophilisation peut être réalisée à partir d'une suspension de spores dans du lait écrémé à 10%, ou dans un mélange à 10% de lait écrémé et 5% d'inositol (SMITH et ONIONS, 1983). Le sérum de boeuf et le sérum de cheval peuvent aussi être utilisés, notamment pour la conservation des Aspergillus. La lyophilisation en présence de maltodextrine, de lactose, ou de lait est particulièrement préférée. Avantageusement selon l'invention, les micromycètes sont ajoutés aux déchets de préférence sous forme solide ou sous forme d'une culture en milieu liquide. En particulier, les micromycètes sont injectés sous forme lyophilisée, avantageusement sous forme de poudre hydrosoluble, ou sont en suspension dans un liquide, avantageusement dans un jus organique (milieux concentrés, substrats de type malt ou mélasses). Ce jus organique peut avoir typiquement une concentration de l'ordre de 80g/1. Dans un mode de réalisation particulier selon la présente invention, les micromycètes sont des bioadditifs qui sont ensemencés régulièrement dans le réacteur de traitement. Les espèces mycéliennes peuvent dans ce cas être injectées périodiquement aux déchets à traiter. Typiquement, la fréquence d'injection est d'une à deux fois par mois. Dans un autre mode de réalisation particulier selon la présente invention, les micromycètes sont cultivés en parallèle de façon continue dans un bioréacteur séparé. Dans ce cas, les micromycètes sont injectés dans le réacteur de dégradation biologique à partir dudit bioréacteur. Les micromycètes peuvent être injectés périodiquement aux déchets à traiter dans le réacteur de dégradation biologique, depuis ledit bioréacteur. Typiquement, la fréquence d'injection est d'une à deux fois par mois. Avantageusement, la culture des micromycètes est réalisée en aérobie. Ainsi, le réacteur de dégradation biologique des déchets est alimenté avec des micromycètes, qui sont injectés périodiquement, soit par ensemencement régulier dans ledit réacteur, soit par transfert des micromycètes cultivés en parallèle dans un bioréacteur vers ledit réacteur. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, les micromycètes sont injectés à un débit de l'ordre de 0,05 à 10%, typiquement de l'ordre de 0,5 à 1%, de la masse des déchets solides à traiter entrant dans le réacteur de dégradation. Le milieu de culture des micromycètes est avantageusement enrichi avec des nutriments (source de carbone, d'azote,...) ou des substrats carbonés du type mélasse, de préférence mélasse de l'industrie sucrière, amidon, ou extraits. de malt. Les nutriments ou substrats carbonés sont avantageusement injectés directement dans le réacteur de dégradation biologique. Ils sont parfois dilués, par exemple dans l'eau ou des lixiviats. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, l'ensemencement des déchets est réalisé par réintroduction dans le réacteur d'une fraction des déchets du type ordures ménagères déjà traitées, qui contiennent le cocktail mycélien. Cette fraction peut être de l'ordre de 1 à 30% en poids, avantageusement de 5 à 10% en poids, et est mélangée et homogénéisée avec les déchets à traiter présents dans le réacteur de dégradation biologique (3). Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, des boues de station d'épuration sont ajoutées aux déchets solides, lors de l'étape de dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets solides. Avantageusement selon la présente invention, les boues sont injectées à un débit de l'ordre de 0 à 50%, typiquement de l'ordre de 10 à 20%, de la masse des déchets solides à traiter entrant dans le réacteur de dégradation. Avantageusement selon la présente invention, la dégradation biologique des déchets est réalisée dans un réacteur de traitement au moins en partie en aérobie, de préférence par injection d'air à un débit compris entre 5 et 25, en particulier entre 10 et 15 Nm3/h par m3 de déchet entrant. Lors de la dégradation biologique, l'aération peut être réalisée en continu, en syncopée, ou encore en continu et en syncopée, selon la qualité des déchets, l'humidité du massif à traiter ainsi que la température de l'air d'aération. L'injection d'air est ainsi avantageusement régulée, de préférence à l'aide du dispositif de régulation d'injection d'air, de manière à obtenir si on le souhaite un syncopage avec des séquences en anaérobie et en aérobie. De manière particulièrement préférée selon la présente invention, la dégradation biologique des déchets est réalisée dans un premier temps en anaérobie, typiquement pendant une période de 3 à 5 jours, afin de mettre en condition les déchets, puis en aérobie typiquement pendant une période de 5 à 15 jours, de préférence par injection d'air dans le réacteur de dégradation, avantageusement via la dalle d'aération judicieusement dimensionnée afin d'obtenir une équirépartition du flux d'air. Lors de la pré-étape anaérobie, il s'opère alors typiquement une pré-dégradation du substrat organique, préparant ainsi les déchets à une dégradation optimisée, ainsi qu'une sélection des microorganismes particulièrement efficaces quant à la dégradation de la matière, pour la mise en oeuvre de la phase aérobie. Dans un exemple de réacteur batch de dégradation biologique (3) selon la présente invention, les conditions de fonctionnement sont les suivantes : Mode d'aération : continu ou syncopé Débit de gaz ventilé instantané : voisin de 120 à 140 Nm3/h ou 17 à 35 Nm3/m2.h Taux d'aération instantanée : 10 à 20 Nm3/m3.h Durée d'aération / période en mode syncopé : 5 à 15 min / 5 à 15 min Débit d'arrosage surfacique : 15 à 100 1/m2.h Durée d'arrosage / période : 5 min / 120 à 240 min. Dans le procédé de la présente invention, le temps de dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets est particulièrement rapide, par rapport aux techniques usuellement utilisées pour la dégradation de la matière organique des déchets. Le temps de dégradation biologique selon l'invention est compris entre 5 et 40 jours, avantageusement entre 10 et 35 jours, typiquement entre 15 et 20 jours, alors que certains prétraitements biologiques de l'art antérieur requièrent plusieurs mois. Avantageusement selon la présente invention, la dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est réalisée à une température comprise entre 10 et 60 C, avantageusement entre 30 et 50 C. La température varie en fonction des saisons. En hiver, la température du réacteur peut avantageusement être maintenue à une température de 15 à 25 C, par exemple à l'aide d'un dispositif de chauffage, afin de booster et potentialiser la dégradation des déchets. Durant les autres saisons, la température fluctue et s'autorégule, ne nécessitant pas de chauffage. La température traduit l'activité des micro-organismes, car les micromycètes produisent de la chaleur en oxydant la matière organique. Les températures optimales lors de la transformation de la matière organique sont celles qui permettent une vitesse de dégradation rapide, ainsi qu'une humidification rapide. Typiquement, la température de dégradation biologique est comprise entre 30 et 40 C pendant 10 à 20 jours. Avantageusement, un seuil haut de température à ne pas dépasser est fixé, afin de maintenir la biomasse mycélienne. Le métabolisme mycélien psychrophile et mésophile opère de manière optimale à des températures qui n'excèdent pas 50 C. Par le terme de psychrophile , on entend au sens de la présente invention tout microorganisme pouvant vivre et générer une dégradation enzymatique à des températures n'excédant pas 25 C. Par le tenue de mésophile , on entend au sens de la présente invention tout microorganisme pouvant vivre et générer une dégradation enzymatique à des températures variant de l'ordre de 25 C à 50 C. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, la dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est réalisée à un taux d'humidité massique compris entre 20 et 60%, avantageusement entre 25 et 45%, en particulier entre 35 et 40%. Typiquement, une humidification est appliquée pour maintenir le taux d'humidité à 50% lors de la dégradation biologique. L'humidification du massif de déchets peut être obtenue par arrosage à l'aide de micromycètes sous forme liquide, ou encore par l'ajout de boues de station d'épuration qui peuvent être pulvérisées. La dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets selon la présente invention peut être réalisée en continu ou en discontinu (type batch). Lorsque le traitement est réalisé en continu, on procède continuellement à une alimentation du réacteur de dégradation par les déchets à traiter et à une extraction des déchets partiellement préstabilisés. Avantageusement, lors de l'opération de dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets, on contrôle et on analyse la température, l'humidité et 30 l'oxygénation du massif des déchets. Le contrôle de la température de l'air et la régulation de cette température sont fonction des espèces mycéliennes visées : à savoir les actinomycètes vers 40 ù 45 C, et d'autres espèces thermophiles vers 50 û 60 C. Le contrôle du profil de température peut induire le développement de flore spécifique (régulation entre 35 et 60 C, préférentiellement entre 40 et 45 C). Lors de l'opération de dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets, on contrôle et on analyse également avantageusement la quantité et le type de lixiviats produits. Les lixiviats produits peuvent être ensuite utilisés pour l'arrosage du réacteur de dégradation biologique (3) ou pour l'arrosage de la colonne (4) de désodorisation des gaz. Les lixiviats produits peuvent également être envoyés vers un centre de traitement des lixiviats du site. Une caractérisation des gaz sortant du réacteur de dégradation est en général également effectuée (NH3, H2S, 02, CO2, COV méthaniques et COV non méthaniques), de préférence quotidiennement. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, les gaz produits lors de l'étape de dégradation biologique de la fraction fermentescible des déchets solides par les micromycètes sont traités par un procédé physico-chimique ou biologique, avantageusement à l'aide d'un biofiltre. De manière particulièrement avantageuse selon la présente invention, les gaz émis sont traités à l'aide d'un biofiltre contenant des micromycètes fixés sur un support solide, tel que la pouzzolane. Le biofiltre peut alors être avantageusement utilisé comme dispositif de désodorisation. Par ailleurs, des sondes ou capteurs permettent d'analyser, dans le réacteur de dégradation, l'humidité, l'oxygène et la température des gaz émis, de préférence quotidiennement. Les sondes sont de préférence positionnées judicieusement à différents endroits du massif de déchets, généralement au coeur, à la périphérie et à différentes hauteurs du massif. Des analyses de matière organique, de température et d'humidité du milieu peuvent également être menées sur site. Avantageusement selon la présente invention, suite à l'opération de dégradation biologique des déchets solides, on procède à une étape d'échantillonnage des déchets, de préférence en suivant les procédures d'un logiciel, afin de déterminer les principales catégories des déchets ainsi que les compositions des déchets. Les différents catégories de déchets sont ensuite de préférence pesées séparément, afin d'estimer le pourcentage de chaque fraction par rapport à l'ensemble de l'échantillon. Suite à l'opération de dégradation biologique, les déchets, éventuellement séchés et broyés,. peuvent subir les analyses suivantes : teneur en eau ; Carbone minéral (Cm) ; Carbone Organique Total (COT) ; teneur en matière organique globale (par perte au feu à 550 C) ; composition de la matière organique (cellulose, hémicellulose, lignine, composés organiques solubles, teneur en matière minérale) ; Indice de Stabilité Biologique (ISB); Caractérisation Biochimique (CBM) ; ou encore identification des principales espèces bactériennes et mycéliennes présentes dans le déchet (dénombrement bactérien, évolution des populations bactériennes dans les échantillons prélevés). Les masses et volumes des déchets sont suivis aux jours j début et j fin de la dégradation des déchets. Avantageusement, l'installation selon la présente invention contient un dispositif de désodorisation (4) en aval du réacteur de dégradation biologique (3), tel que mentionné ci-dessus. Ainsi, les gaz sortant du réacteur de dégradation (3) peuvent être traités et désodorisés à l'aide d'un biofiltre (4) à ruissellement contenant des micromycètes fixés sur un support solide (14). Le biofiltre (4) est alors avantageusement qualifié de dispositif de désodorisation. Avantageusement selon la présente invention, on ajoute un ventilateur d'extraction, et on place en amont du ventilateur d'extraction un dévésiculeur comportant un garnissage qui permet de retenir les gouttelettes d'eau. Ledit ventilateur peut fonctionner en soufflement ou en aspiration d'air. Le dévésiculeur permet de protéger les équipements mécaniques du ventilateur. De préférence, le support solide (14) est un support inerte, tel qu'un support granulaire inerte, avantageusement constitué de pouzzolane, de calcaire, de sable, de graviers, de basalte, d'argile, de quartz, d'anthracite, d'alumine activée, de zéolite, de marbre, ou leurs mélanges. De manière particulièrement avantageuse, le support solide (14) contient de la pouzzolane, de préférence présentant une granulométrie de 3 à 6 mm ou de 5 à 10 mm. Typiquement, le support solide (14) contient un lit de graviers, surmonté de pouzzolane ou surmonté d'une couche de pouzzolane et d'une couche de marbre. Entre le lit de graviers et la pouzzolane, on peut disposer une couche de sable. Avantageusement, le support solide prend appui sur un caillebotis (15). Selon une caractéristique de la présente invention, le biofiltre (4) est un biofiltre à ruissellement tel que représenté sur la Figure 2, contenant un garnissage constitué de pouzzolane ou de pouzzolane et de marbre, sur lequel est fixée la biomasse épuratrice à base de mycètes, et les effluents gazeux odorants sont traités après passage au sein du biofiltre à ruissellement. De préférence, les gaz à traiter sont injectés en partie inférieure du biofiltre. Avantageusement, l'élimination des molécules odorantes repose sur l'admission de gaz à traiter au sein du biofiltre, en partie inférieure, les gaz traversant alors le lit de pouzzolane colonisé par des mycètes. La dégradation mycélienne nécessite typiquement une teneur optimale en humidité du massif filtrant et l'apport de nutriments. Ces besoins sont assurés par l'arrosage cyclique du réacteur à partir d'eau (forage, autres) éventuellement enrichie en nutriments. La colonisation mycélienne est de préférence obtenue à partir de l'ensemencement du matériau neuf par un mycélium contenu dans un volume très concentré dispersé au sommet de la colonne. La concentration des mycètes dans cet effluent concentré est de l 03 à 10' unités viables par ml de solution à partir des inocula primaires. A titre d'exemple, le biofiltre (4) est une colonne présentant un diamètre de 680 mm et une hauteur de 1880 mm. Le biofiltre (4) peut contenir différents types de garnissage (14). Par exemple, le garnissage peut être constitué de 5 cm de gravier, surmonté de 5 cm de pouzzolane 5 ù 10 mm, surmonté de 35 cm de pouzzolane 3 ù 6 mm, et surmonté de 45 cm de marbre. Le garnissage peut également être constitué de 5 cm de gravier, surmonté de 5 cm de pouzzolane 5 ù 10 mm, et surmonté de 70 cm de pouzzolane 3 ù 6 mm. L'ensemencement du biofiltre peut être réalisé à partir d'un inoculum mycélien de 20 L de cocktail mycélien. Après ensemencement, hors période d'alimentation en gaz vicié, l'activité mycélienne est maintenue en ajoutant à l'eau d'arrosage des nutriments carbonés à base de mélasse de canne à sucre. Typiquement, les conditions de fonctionnement du biofiltre sont les suivantes : - Débit de gaz vicié : 160 à 300 Nm3/m2.h (débit instantané) - Débit d'arrosage surfacique : 0,4 m3/m2.h Fréquence d'arrosage : 30 à 60 s - Durée d'arrosage : 30 min - Apport en nutriments azotés et phosphorés dans l'eau arrosage à partir de di-ammonium hydrogénophosphate dosé à hauteur de 7 mg/1. La demanderesse a découvert de manière surprenante que l'utilisation d'un biofiltre contenant des micromycètes fixés sur un support solide, tel que la pouzzolane, permettait d'abattre de manière significative les odeurs des gaz sortant du réacteur. Une quantification de l'abattement des odeurs est ainsi avantageusement réalisée en sortie de réacteur de dégradation biologique (3) selon la présente invention. Ainsi, si l'on compare un biofiltre (4) contenant des micromycètes hétérotrophes fixés sur un support solide tel que la pouzzolane et un système témoin de désodorisation, tel qu'un biofiltre à base de marbre contenant des bactéries autotrophes ne contenant pas de micromycètes, on obtient avec le biofiltre contenant des micromycètes un rendement d'abattement olfactif d'environ 80% contre un rendement d'abattement olfactif d'environ 55% avec le système témoin. Un biofiltre (4) selon la présente invention peut ainsi présenter un rendement d'abattement olfactif supérieur de 20 à 50 % au rendement d'abattement olfactif du système témoin, correspondant à un système de désodorisation classique. Le biofiltre selon la présente invention permet d'abattre l'acide acétique, par exemple avec un rendement similaire à celui du système témoin : de l'ordre de 40%, et permet d'abattre la diméthylamine par exemple avec un rendement de l'ordre de 41%, soit un rendement d'abattement supérieur de 35% au système témoin. Le biofiltre selon la présente invention permet également d'abattre l'ammoniac, par exemple avec un rendement de l'ordre de 58 %. Le biofiltre selon la présente invention permet également d'abattre les COV, en particulier avec un rendement de l'ordre de 30 %. Un biofiltre contenant un lit de biomasse à dominante mycélienne fixée sur un support solide, tel qu'un support granulaire inerte, est particulièrement performant vis-à-vis de molécules odorantes telles que les mercaptans. Lorsque l'on traite un batch d'ordures ménagères qui contiennent des micromycètes, on a une génération de mercaptans. Le suivi de cette génération de mercaptans peut être un traceur de l'activité mycélienne et un moyen de suivi simple de la dégradation mycélienne. Le système de désodorisation selon la présente invention permet d'abattre ces mercaptans et de les traiter jusqu'à un niveau non détectable. Typiquement, le biofiltre selon la présente invention permet de réduire d'un facteur 1000 à 2000 le flux d'odeurs émis. Les odeurs sont très peu persistantes en sortie du biofiltre. Par ailleurs, on peut procéder à la qualification des déchets solides en sortie de réacteur de dégradation à l'aide de différents paramètres afin de déterminer l'évolution des déchets dans le temps et d'analyser leur stabilité sur le plan biologique, tels que AT7 : caractérisation de l'activité du déchet, GB21 et GB28 : potentiel de méthanisation, ou encore GS90 ou BMP90 : caractérisation de l'évolution et de la stabilité du déchet dans le temps. D'autres paramètres peuvent également être utilisés tels que AT4 ou AT5 : activité respiratoire du déchet, ou encore BMP34. Les différents chiffres en indice des paramètres représentent le nombre de jours de suivi desdits paramètres. A titre d'exemple, le procédé selon la présente invention permet d'abattre de 30 à 50 % le paramètre AT7, et permet d'abattre de l'ordre de 30 % l'activité respiratoire AT4 et de l'ordre de 40 % l'activité respiratoire AT5. Le procédé selon la présente invention permet également de diminuer le potentiel de méthanisation GB21 de l'ordre de 10%, et permet de diminuer de l'ordre de 20 à 40% le paramètre BMP34. Avantageusement selon la présente invention, suite à l'opération de dégradation biologique et aux différents analyses pratiquées, les déchets sont mis en décharge dans un centre de stockage (5), typiquement un centre de stockage de classe 2, tel qu'un centre de stockage de déchets ultimes. Dans le cadre de la présente invention, les déchets sortant du réacteur de dégradation biologique (3) peuvent également être incinérés ou subir un traitement thermique, du type pyrolyse ou thermolyse, voire subir un compostage, au lieu d'être envoyés vers un centre de stockage. La présente invention concerne également une installation de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible, destinés à être enfouis dans un centre de stockage, comprenant : au moins un dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2) des déchets solides afin de récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles, ainsi qu'au moins un réacteur de dégradation biologique (3) des éléments fermentescibles de ladite fraction contenant : - des moyens d'alimentation de la fraction de déchets solides enrichie en éléments fermentescibles, issue du dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2), - des moyens d'injection de micromycètes, - avantageusement un dispositif d'injection d'air, de préférence en partie inférieure du réacteur, et un dispositif de régulation d'injection d'air, - des moyens de contrôle de la température, de l'humidité, de l'oxygénation, et/ou des gaz émanant du réacteur, - des moyens d'extraction des déchets solides, et des moyens d'extraction, et éventuellement de traitement, des gaz et des lixiviats produits dans le réacteur de dégradation suite à la décomposition des matières fermentescibles des déchets solides. Le dimensionnement du réacteur de dégradation est déterminé en fonction du volume des déchets à traiter, du débit d'alimentation de ces déchets et du temps de séjour des déchets dans le réacteur. Le réacteur de dégradation (3) selon la présente invention est avantageusement un réacteur cylindrique d'axe horizontal. Typiquement, le réacteur a un plancher (16) constitué par une dalle en béton, percé de trous d'aération. Les trous d'aération permettent d'éviter le colmatage des déchets dans le plancher du réacteur de dégradation biologique. Par exemple, pour une dalle (16) ayant une surface totale de l'ordre de 125 m2, la surface contenant les trous est d'environ 63 m2. Le nombre de trous est alors de l'ordre de 1260 et le diamètre moyen des trous est d'environ 0,016 m, avec une surface totale des trous typiquement de 0,25 m2. L'espacement entre les centres des trous peut être de l'ordre de 0,25 m dans la longueur, et de l'ordre de 0,20 m dans la largeur. Un système adapté de lavage peut être utilisé pour permettre le décolmatage ponctuel et le nettoyage de la dalle en béton (16). Le nettoyage de la dalle est avantageusement réalisé à l'aide d'eau et d'air. L'introduction des déchets à traiter dans le réacteur peut être réalisée par une rampe d'injection, éventuellement équipée d'orifices de diamètre ajusté. Les déchets peuvent être mis en mouvement par défilement. Avantageusement, le réacteur de dégradation (3) selon l'invention contient un dispositif d'injection d'air, de préférence agencé au voisinage immédiat de la partie inférieure du réacteur. Un système venturi peut alors être utilisé pour permettre l'introduction directe d'airatmosphérique dans le réacteur. L'introduction d'air par un compresseur ou une soufflante dans le flux des déchets à traiter peut également être utilisé avec ou sans venturi. Le dispositif d'injection d'air se présente avantageusement sous la forme d'un surpresseur, de préférence muni d'un clapet anti-retour afin d'éviter la remontée des déchets au niveau du surpresseur. Un ventilateur de tirage est avantageusement agencé en partie supérieure du réacteur, permettant de soutirer et d'aspirer l'air vicié et/ou les biogaz émis. L'air vicié peut être recyclé en tout ou partie. Durant le traitement des déchets solides dans le réacteur de dégradation biologique (3), les caractéristiques rhéologiques et chimiques du milieu changent, ce qui entraîne des modifications de fonctionnement, les transferts ne s'effectuant plus de la même façon. I1 est donc recommandé d'agir sur les modalités de fonctionnement pour faire en sorte que la population de microorganismes soit à tout moment dans les meilleures conditions et que son comportement cinétique soit optimal au sein du réacteur de dégradation biologique (3) : débit d'air, et/ou ajout de substrats, et/ou régulation de la température (toutes ces opérations étant facilement automatisables). Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, l'installation selon la présente invention contient au moins un dispositif de désodorisation (4) en aval du réacteur de dégradation biologique (3). Le dispositif de désodorisation est avantageusement un biofiltre contenant des micromycètes fixés sur un support solide. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, le réacteur de dégradation biologique (3) contient en outre des moyens d'injection de boues de station d'épuration, telles que des boues industrielles ou urbaines, permettant d'humidifier le massif des déchets, les boues étant des substrats très organiques. On peut même injecter des effluents toxiques, voire des boues urbaines contenant des métaux, ou des boues contenant des HAP, et on peut alors co-dégrader les déchets et les boues destinés à l'enfouissement. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, l'installation 5 comprend en outre, en parallèle du réacteur de dégradation biologique, un bioréacteur (6) de culture en continu des micromycètes. Avantageusement selon la présente invention, le bioréacteur (6) de culture en continu des micromycètes comprend : - des moyens d'injection de nutriments, d'oligo-éléments (micro-éléments), de 10 substrat dilué et d'un inoculum à cultiver, des moyens de répartition homogène des micromycètes dans le bioréacteur, des moyens de transfert (7) des micromycètes cultivés vers le réacteur de dégradation biologique (3), et - une filtration de l'air circulant dans le bioréacteur. 15 Typiquement, le bioréacteur (6) fonctionne suivant le principe analogue au "lit à ruissellement", en utilisant un support à garnissage avantageusement lamellaire, ou encore un support plastique sous forme de bande, penuettant le développement d'une biologie mycélienne. Ce bioréacteur (6), qui pourrait être nommé "lit mycélien" de faible volume dans une proportion allant de 1/100è1ne à 1/1000ème, de préférence de 20 1/500e1ne à 1/1000è1e du réacteur de dégradation biologique est utilisé pour cultiver le cocktail mycélien sur support aéré après avoir été sélectionné pour chaque type de substrat à dégrader. La taille du bioréacteur (6) est dépendante de la quantité de déchets du type ordures ménagères à dégrader, et de la qualité et/ou de la composition des déchets à 25 traiter. Une quantité appropriée de préparation mycélienne est transférée à l'aide d'une conduite dans le réacteur de dégradation biologique. Dans un mode de fonctionnement continu, lorsque le régime établi est atteint (niveau de performance de dégradation des déchets maximum), l'apport régulier d'une quantité suffisante de déchets solides (substrat pour la flore) permet de maintenir la 30 population de microorganismes à un degré de performance constant. L'obtention d'une station de traitement fonctionnant comme un fermenteur industriel (production de biomasse), c'est à dire le plus souvent en mode chemostat (une culture en milieu renouvelé), garantit la rusticité, simplicité et l'autonomie du système. La dégradation biologique efficace des déchets solides dans le réacteur de dégradation (3) est obtenue en utilisant un apport de micromycètes, produits in situ dans le bioréacteur (6), et/ou dans le réacteur de dégradation (3), et/ou une recirculation de déchets solides ayant déjà séjourné dans le réacteur de dégradation biologique (3). Le choix dépend notamment du type de déchets solides à dégrader. Afin de pallier les accidents aléatoires (variations non contrôlables ou prévisibles des boues), le concept de la bio-augmentation est intégré dans le procédé. On utilisera de préférence un système de culture et/ou d'injection afin d'apporter en permanence une forte charge de microorganismes. Cette culture est effectuée dans le bioréacteur (6) à partir de microorganismes sélectionnés (inoculum de souches et son milieu de culture à base d'extrait de malte, d'amidon ...) et de nutriments spécifiques (source de carbone, d'azote, etc) pour l'amplification de l'inoculum. Selon une réalisation, des apports répétitifs de biocatalyseurs pourront être automatiquement réalisés au cours du procédé. Dans ce cas, des déchets solides chargés en micromycètes ou même des boues chargées en micromycètes (application de l'inoculation au premier jour) peuvent servir eux-mêmes ou elles-mêmes d'inoculum. Toutefois, dans certains cas, compte tenu de la richesse et de la complexité naturelle des déchets solides en microorganismes, les cultures de micromycètes peuvent ne pas être suffisamment spécifiques (développement anarchique en présence des nutriments d'une flore non-spécifique et non-répétitive). On utilisera alors de préférence un mélange entre une flore de champignons exogènes sélectionnés et d'une autre flore endogène amplifiée et régulée par les nutriments. Le procédé permet alors de surdoser en permanence le principe actif et de maintenir la performance technique malgré des variations dans les flux ou la composition des déchets solides. Le bioréacteur (6) permettant la production sur site et/ou l'injection en continu de microorganismes dans le réacteur de dégradation biologique (3), permet une colonisation permanente et optimale des déchets solides. Par rapport à la définition du mode chemostat qui implique une seule inoculation au premier jour et ensuite une autosuffisance, il s'agit d'une sécurité supplémentaire. Au démarrage de l'installation, le système est ensemencé par un cocktail sélectionné et adapté au type de déchets solides à dégrader. Cette étape permet la mise en route de l'installation car elle génère le fonctionnement autonome de l'ensemble. Le bioréacteur (6) peut se présenter sous des formes très variées, telle qu'une colonne cylindrique, de hauteur variable selon les flux dimensionnants : air, surface du garnissage de contact. Il comprend par exemple trois parties : une partie basse permettant de collecter un liquide chargé de mycélium, pompé puis reversé dans la partie haute de la colonne qui forme un système de pulvérisation (rampe d'aspersion conçue de telle manière que les mycéliums ne soient pas morcelés). La partie centrale contient un garnissage de type structuré ou autre, permettant d'optimiser l'implantation de la population cultivée, sa fixation et son développement dans des conditions favorables. Ce garnissage peut être de différents types et de différents matériaux, l'essentiel étant de permettre la fixation des mycéliums. Cette aspersion générée par une recirculation du liquide (via une pompe) permet son ruissellement sur le garnissage de la tour et humidifie ainsi les mycéliums qui adsorbent les composants du liquide. Avantageusement, le bioréacteur (6) selon l'invention contient un système de filtration de l'air, tel qu'un filtre à aspiration, afin d'éviter une contamination par des microorganismes non souhaités, notamment par des bactéries (0,22 m) ou des levures aériennes (0,44 /un). Un ventilateur de tirage est avantageusement agencé en partie supérieure du bioréacteur (6), permettant de soutirer et d'aspirer l'air vicié. Les échanges sont favorisés par un contre-courant entre l'air et le liquide concentré percolant sur le garnissage. Une thermorégulation peut-être nécessaire dans le cas où le bioréacteur ne serait pas protégé du gel. Le bioréacteur (6) est conçu de manière à obtenir une consommation très limitée d'inoculum à implanter, du fait de l'autonomie du système qui fonctionne en recirculation permanente, cette recirculation assurant un contact optimal pour la population mycélienne avec les constituants favorisant son développement. La température y est typiquement de l'ordre de 10 à 30 C. Un suivi analytique biologique ponctuel permet de vérifier la croissance des différentes espèces de mycéliums constitutives du cocktail sélectionné. Le taux de croissance optimale (g max) des espèces mycéliennes visées est de l'ordre de 0,05 j-1. Aussi, les souches doivent séjourner idéalement au moins 20 jours 5 dans le bioréacteur (6), avantageusement entre 40 et 60 jours. Ceci permet de dimensionner le bioréacteur pour satisfaire les besoins du réacteur principal (3). Les exemples suivants sont donnés à titre non limitatif et illustrent la présente invention. Exemples de réalisation de l'invention : Exemple 1 : Description d'une unité de tri (1) et de criblage (2) de déchets industriels banals et d'ordures ménagères selon la présente invention 15 Les camions transportant les déchets sont munis d'un badge et soumis à une double pesée entrée- sortie. Le centre de tri est équipé d'un pont bascule d'une capacité maximale de 50 tonnes et d'une précision de 20 kg. Les déchets industriels banals (DIB) sont ensuite introduits par un accès 20 spécifique, et déchargés sur dalle. Une pelle à grappin assure la séparation des matériaux valorisables (cartons, ferrailles, bois, éventuellement certains plastiques), qui sont disposés dans des box délimités par des éléments déplaçables. Les matériaux sont ensuite expédiés par semi-remorques vers les filières de valorisation. Les refus sont régulièrement rechargés dans des bennes en navettes avec la partie stockage. La 25 surface de bâtiment occupée par l'activité de tri des DIB est d'environ 700 m2. Les Ordures Ménagères (OM) sont également introduites par un accès spécifique, et déchargées sur dalle. Un premier contrôle visuel permet d'écarter d'éventuels indésirables (batteries...), avant d'alimenter le procédé. Le procédé de tri mécanique et de calibrage comprend les éléments suivants : 30 - une machine ouvre sacs par deux vis de l lt/h de capacité unitaire, entraînée par deux moteurs de 18,5 kW, avec dispositif de débourrage automatique ; - un extracteur de 25t/h entraîné par un moteur de 7,5 kW ; et 10 - un trommel de 9 m de long et de 3 m de diamètre, maille de 140 mm, entraîné par 2 moteurs de 5,5 kW unitaires. Le trommel permet de séparer deux flux : - les refus (> 140mm), qui passent sur une table de tri de 10 m de long et 1,2 m de large pour extraction manuelle d'éventuels indésirables toxiques et de valorisables massifs (bois, cartons), équipée d'un overband pour l'extraction automatique des métaux ferreux, avec un transporteur de 12 m de longueur pour gerbage des refus avant reprise vers stockage, et - les fines (< 140 mm), sont reprises par un transporteur de 10 m de longueur équipé 10 d'un overband pour extraction automatique des métaux ferreux. Les fines sont ensuite transférées vers un réacteur de dégradation biologique (3) selon l'invention. A l'issue de la dégradation biologique, les déchets solides sont destinés à l'enfouissement dans des alvéoles de stockage (5). 15 Exemple 2 : Procédé de préparation et de mise en oeuvre d'inoculums fongiques 1.) Isolement de souches endogènes et mise en collection. Les isolements sont réalisés en trois étapes : 20 1 ère étape : g d'ordures ménagères à traiter sont mises en solution ou en suspension dans une solution diluante (dilution 101). La solution diluante est de préférence une solution aqueuse, de 2 g de peptone de caséine, de 9 g de chlorure de sodium contenant 5 ml de TWEEN dans un litre d'eau déminéralisée qui est stérilisée préalablement à son 25 utilisation par autoclavage pendant 15 à 20 minutes à 118-122 C. La suspension obtenue est broyée et homogénéisée par agitation. Une série de dilutions successives sont effectuées de 10-1 à 10-6 immédiatement après la mise en solution ou en suspension. Des milieux de culture contenus dans des boîtes de diamètre 145 mm sont 30 inoculés avec 0,1 ml de solution obtenue. Les milieux de culture utilisés sont : - 2 boîtes de PDA (Potato Dextrose Agar, Biokar Diagnostics, BK 095), - 2 boîtes d'YGC (Chloramphenicol Glucose Agar, Biokar Diagnostics, BK 007HA), - 2 boîtes de Sabouraud + Chloramphénicol (Sabouraud Chloramphenicol Agar, Biokar Diagnostics, BK 027HA). L'incubation est maintenue pendant 4 jours à 25 C. 2ème étape Les colonies obtenues à l'étape 1 sont sélectionnées visuellement et prélevées. Cette sélection est effectuée après caractérisation des souches, soit par consultation d'une mycothèque de référence (BCCM/MUCL : Mycothèque de l'Université Catholique de Louvain-La-Neuve), soit par consultation de l'ouvrage de référence suivant : Moisissures utiles et nuisibles / importance industrielle par BOTTON B. et al. (1990), 2ème éd., MASSON. Après prélèvement, ces colonies sont diluées dans la solution diluante (de 10-1 à 15 10-6). Des milieux de culture identiques à ceux utilisés dans l'étape 1 sont inoculés avec 0,1 ml de solution obtenue précédemment. L'incubation est maintenue pendant 4 jours à 25 C. Sème étape 20 A partir de prélèvements dilués comme dans l'étape 2, des milieux de culture Sabouraud + Chloramphénicol sont inoculés par piqure centrale et l'incubation est poursuivie. On obtient des souches isolées qui sont ensuite mises en culture sur gélose inclinée (Slants sur Sabouraud) pendant 5 jours à 25 C. La biomasse est récoltée à partir des géloses inclinées et diluée (9 ml de 25 solution diluante par Slants). Le mélange est passé au vortex, et le surnageant obtenu peut être conditionné par addition à 1,4 ml de surnageant de 0,4 ml de glycérol stérile et congelé à û 80 C, dans des tubes cryogéniques permettant un stockage aisé des souches. 30 2.) Préparation d'un inoculum industriel Les inoculums industriels permettant de traiter de grands volumes d'ordures ménagères sont préparés à partir du contenu des tubes cryogéniques précédemment conditionné, par dilution de ce contenu dans 1 à 5 1 de milieu liquide de production. Ces milieux liquides de production sont des milieux classiques tels que milieux de CZAPEK ou de MOSSEL ou milieu malté. Au bout de 4 à 7 jours, il y a un développement des souches et cette production peut ensuite être utilisée comme inoculum secondaire pour la production de centaines de litres d'inoculum industriel par dilution, puis mise en culture dans des milieux liquides. L'inoculum industriel finalement obtenu contient de 103 à 10' Thalles ou unités viables par ml selon les souches utilisées. Exemple 3 : Réduction de la masse et du volume des ordures ménagères à traiter par ajout de micromycètes Le procédé selon la présente invention est mis en oeuvre par une première opération de tri et de criblage selon l'exemple 1 permettant de récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles. Le calibrage a permis de ne retenir que des déchets ayant un diamètre moyen inférieur à 14 cm. La fraction enrichie en éléments fermentescibles contient au moins 39% en poids de matières fermentescibles, par rapport au poids total des déchets. On procède ensuite à la dégradation biologique des éléments fermentescibles de ladite fraction dans un réacteur de dégradation (3) d'environ 2,5 tonnes à l'aide de 100 L de micromycètes du genre Mucor, Penicillium, Aspergillus, et Chaetomium, qui sont injectés le premier jour dans le réacteur de dégradation (3) à l'aide de buses d'arrosage. La fréquence d'injection des micromycètes est ensuite fonction du temps de séjour dans le réacteur. Au cours de la dégradation biologique, la température est comprise entre 30 et 50 C ; elle augmente naturellement du fait du processus biologique mis en place. L'humidité massique est comprise entre 50 et 60%, et la durée de dégradation est de 25 jours. La dégradation biologique est réalisée avec une injection d'air en continu pendant 11 jours, puis en syncopée (15m/5a : 15 minutes de marche, puis 5 minutes d'arrêt) pendant 14 jours. Le débit d'air injecté, lissé sur toute la période de traitement, est d'environ 62 m3/h. Les ordures ménagères à traiter présentent les caractéristiques suivantes au départ et après 25 jours de traitement : Masse initiale : 2470 kg p initial : 255,69 kg/m3 Volume initial : 9,66 m3 Masse finale : 1830 kg p final : 294,69 kg/m3 Volume final : 6,21 m3 Suite à la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention, la réduction de 10 la masse des déchets solides traités est d'environ 26%, et la réduction du volume des déchets solides traités est d'environ 36%. Dans les mêmes conditions de mise en oeuvre, mais avec un réacteur de dégradation biologique dans lequel ne sont pas injectés de micromycètes, la réduction de la masse des déchets solides traités est d'environ 14%, et la réduction du volume 15 des déchets solides traités est d'environ 17%. Ceci permet de montrer que le procédé objet de la présente invention permet d'accélérer de manière significative la dégradation biologique des déchets solides à l'aide de micromycètes. 20 Exemple 4 : Abattement des odeurs dans un biofiltre (4) contenant des micromycètes fixés sur un support solide On réalise des mesures olfactométriques en sortie du réacteur de dégradation (3) selon l'exemple 3. Les gaz sortant du réacteur émettent des odeurs de l'ordre de 25 100 UO/m3. Les gaz contiennent notamment des mercaptans et de l'ammoniac. En sortie de réacteur, on place un dévésiculeur, et en aval de ce dévésiculeur, deux dispositifs de désodorisation en parallèle. On cherche ainsi à quantifier l'abattement des odeurs à l'aide de ces deux dispositifs de désodorisation. Le premier dispositif est une colonne de désodorisation contenant un biofiltre dont le garnissage 30 est du marbre, dans lequel sont inoculés des bactéries provenant de boues urbaines. Il s'agit d'un système témoin. Le deuxième dispositif mis en place est une colonne de désodorisation (4) selon l'invention contenant un garnissage à base de pouzzolane dans 34 lequel sont inoculés des micromycètes du genre Mucor et Galactomyces. On obtient alors un lit de biomasse à dominante mycélienne fixée sur le support de pouzzolane. Des mesures olfactométriques sont réalisées en sortie des deux systèmes de désodorisation, le système témoin et le système (4) selon la présente invention. On obtient des valeurs de l'ordre de 45 UO/m3 en sortie du dispositif témoin, et de l'ordre de 20 IJO/m3 en sortie du dispositif contenant les micromycètes, alors qu'en entrée on avait des odeurs de l'ordre de 100 UO/m3. Ainsi, on obtient avec le biofiltre (4) contenant des micromycètes selon l'invention un rendement d'abattement olfactif supérieur de 45% au rendement 10 d'abattement olfactif du biofiltre témoin. Avec le biofiltre (4) contenant des micromycètes selon l'invention, on obtient un rendement d'abattement de l'ordre de 40% pour l'acide acétique, et de l'ordre de 41% pour la diméthylamine, soit un rendement d'abattement supérieur de 35% au système témoin. 15 Avec le biofiltre (4) contenant des micromycètes selon l'invention, on obtient également un rendement d'abattement de l'ordre de 58 % pour l'ammoniac, et de l'ordre de 30 % pour les COV. Il n'y a pas de H2S détectés. Les odeurs sont très peu persistantes en sortie du biofiltre selon la présente invention. 20 | La présente invention concerne un procédé de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible, tels que les ordures ménagères, destinés à être enfouis dans un centre de stockage, comprenant la dégradation biologique de ladite fraction fermentescible par des micromycètes. Avantageusement, le procédé de l'invention comprend une étape préalable de tri et/ou de criblage des déchets solides de façon à récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles. Avantageusement, les gaz émis suite à la dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets sont traités à l'aide d'un biofiltre contenant des micromycètes fixés sur un support solide, tel que la pouzzolane. L'invention a également pour objet une installation de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible, destinés à être enfouis dans un centre de stockage, convenant à la mise en oeuvre dudit procédé. | 1. Procédé de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible, destinés à être enfouis dans un centre de stockage, comprenant la dégradation biologique de ladite fraction fermentescible par des micromycètes. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend : -le tri et/ou le criblage des déchets solides de façon à récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles, puis - la dégradation biologique des éléments fermentescibles de ladite fraction par des micromycètes. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les déchets solides sont choisis dans le groupe constitué par les ordures ménagères, les déchets industriels banals, les déchets verts, et leurs mélanges. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de broyage et/ou d'échantillonnage des déchets solides, préalablement à l'étape de dégradation biologique. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le temps de dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est compris entre 5 et 40 jours, avantageusement entre 15 et 20 jours. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est réalisée à une température comprise entre 10 et 60 C, avantageusement entre 30 et 50 C. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la dégradation biologique des éléments fermentescibles par les micromycètes est réalisée à un taux d'humidité massique compris entre 20 et 60%, avantageusement entre 35 et 40%. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les micromycètes sont choisis parmi les genres Penicillium, Trichoderma, Mucor, Aspergillus, Geotricum, Rhizopus, Galactomyces, Fusarium, Phoma, Botrytis, Geomyces, Chaetomium, et leurs mélanges. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les micromycètes sont injectés à un débit de l'ordre de 0,05 à 10%, typiquement de l'ordre de 0,5 à 1%, de la masse des déchets solides à traiter. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la dégradation biologique est réalisée au moins en partie en aérobie, avantageusement par injection d'air à un débit compris entre 5 et 25, avantageusement entre 10 et 15, Nm3/h par m3 de déchet solide entrant. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que des boues de station d'épuration, telles que des boues industrielles ou urbaines, sont ajoutées aux déchets solides, lors de l'étape de dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets solides. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les gaz émis suite à la dégradation biologique des éléments fermentescibles des déchets sont traités à l'aide d'un biofiltre contenant des micromycètes fixés sur un support solide, tel que la pouzzolane. 13. Procédé de traitement de déchets solides par enfouissement, comprenant un traitement préalable de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible par mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, suivi d'un enfouissement dans un centre de stockage, avantageusement dans un centre de stockage de déchets ultimes. 14. Installation de réduction de la masse de déchets solides contenant une fraction fermentescible, destinés à être enfouis dans un centre de stockage, comprenant : avantageusement au moins un dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2) des déchets solides afin de récupérer une fraction enrichie en éléments fermentescibles, et au moins un réacteur de dégradation biologique (3) des éléments fermentescibles de ladite fraction contenant : - des moyens d'alimentation de la fraction de déchets solides, éventuellement enrichie en éléments fermentescibles à l'issue du dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2), - des moyens d'injection de micromycètes,- avantageusement un dispositif d'injection d'air, de préférence en partie inférieure du réacteur, et un dispositif de régulation d'injection d'air, - des moyens de contrôle de la température, de l'humidité, de l'oxygénation, et/ou des gaz émanant du réacteur, tels que COV méthaniques ou non méthaniques, CO2, 5 02, NH3 et H2S, - des moyens d'extraction des déchets solides, et - des moyens d'extraction, et éventuellement de traitement, des gaz et des lixiviats produits dans le réacteur de dégradation suite à la décomposition des éléments fermentescibles des déchets solides. 10 15. Installation selon la 14, caractérisée en que le plancher du réacteur de dégradation biologique (3) est constitué par une dalle en béton (16) contenant des trous d'aération. 16. Installation selon la 14 ou. 15, caractérisée en que le dispositif de tri (1) et/ou de criblage (2) comprend en outre des moyens 15 d'échantillonnage et/ou de broyage des déchets solides. 17. Installation selon la 14 à 16, caractérisée en ce que le réacteur de dégradation biologique (3) comprend en outre des moyens d'injection de boues de station d'épuration, telles que des boues industrielles ou urbaines. 18. Installation selon l'une quelconque des 14 à 17, caractérisée 20 en ce qu'elle contient, en aval du réacteur de dégradation biologique (3), au moins un biofiltre (4) contenant des micromycètes fixés sur un support solide tel que la pouzzolane. 19. Installation de traitement de déchets solides par enfouissement, comprenant l'installation de réduction de la masse de déchets solides telle que définie à l'une 25 quelconque des 14 à 18, ainsi qu'un centre de stockage (5) en aval de l'installation de réduction de la masse des déchets solides, tel qu'un centre de stockage de déchets ultimes. | B,C | B09,C02 | B09B,C02F | B09B 3,C02F 11 | B09B 3/00,C02F 11/02 |
FR2901651 | A1 | DIFFUSION DE DOCUMENTS ELECTRONIQUES PRESERVANT LES DROITS D'AUTEUR ET AUTORISANT LA COPIE PRIVEE | 20,071,130 | La présente invention permet au client qui a acheté un document sur CD ROM, ou par internet, de le consulter sur une machine quelconque supportant le format du lecteur choisi, et d'effectuer autant de copies privées que souhaité, sans pour cela porter atteinte aux droits légitimes des auteurs. L'invention L'usage qu'un lecteur peut faire d'un document électronique n'est pas le même que pour un document imprimé. A concept nouveau, usage nouveau. Il n'est pas utile qu'un document électronique remplace dans toutes ses fonctions un document imprimé. Il faut plutôt imaginer qu'un document électronique ajoute des fonctions à la forme imprimée, qui reste la forme de référence, et la forme d'archivage préférentielle. Par contre, la forme électronique téléchargeable et peu coûteuse, peut permettre une consultation des documents immédiate, aisée, à partir de chez soi, et stockable en peu de place. Mais l'acquisition des documents sous forme électronique pour un coût modique ne doit pas porter atteinte aux droits des auteurs. Pour ce faire, et c'est l'objet de l'invention, chaque document téléchargé (ou livré sur CD ROM) doit contenir les droits numériques acquis définitivement, comme le droit d'imprimer, un identifiant unique, et un agent de supervision gérant les droits de consultation contrôlés. Cet agent, par exemple, peut permettre d'ouvrir le document un certain nombre de fois par jour, pendant une période donnée. En dehors de ces contraintes, le document n'est pas lisible. Afin de vérifier les droits associés au document, cet agent, dénommé agent de supervision, ou superviseur, est ajouté à chaque exemplaire du document. A chaque ouverture du document, ou par la sélection d'un objet particulier, tel qu'un signet, cet agent se connecte à un serveur de contrôle au travers d'un réseau public ou privé, lui fournit au moins son identifiant unique sous forme cryptée, et d'autres informations de contrôle si besoin est. En retour, le serveur lui envoie sous forme cryptée un acquittement positif, si le document peut être consulté. En l'absence de cet acquittement positif, le document ne peut pas être consulté. L'emploi de données cryptées, ou masquées, au cours des échanges est indispensable pour éviter l'usurpation du serveur de contrôle par un serveur pirate. 2901651 -3- On voit bien que ce type de document peut être recopié à l'infini sans porter atteinte aux droits de l'auteur, puisqu'en tout état de cause, ce document et toutes ses copies ayant le même identifiant unique seront perçus comme un même document par le serveur de contrôle. Leur lecture sera donc conditionnée par l'enregistrement de tous les accès au serveur de 5 contrôle effectués par le document d'origine et par toutes ses copies. Ce procédé permet donc la copie privée. En outre, le transfert du document à un tiers ne porte atteinte qu'aux droits de consultation acquis par le client, et non aux droits de l'auteur. L'agent de supervision de chaque document électronique est ajouté à l'exemplaire du client 10 lors de la génération du dit exemplaire par un serveur de livraison à partir du modèle du document original. Pour ce faire, on utilise une bibliothèque de création de documents à la volée , ou l'interface de programmation fournie par les compagnies auteurs des formats standard de documents électroniques. L'ensemble, agent plus document, est scellé, et protégé par les mécanismes de cryptage correspondant à l'état de l'art, fournis par les compagnies 15 nommées ci-dessus, telles qu'Adobe Systems ou Microsoft. Les droits numériques définitivement acquis par le client sont aussi inclus dans le document ainsi créé par le serveur de livraison, en fonction des choix du client, et de la politique commerciale du distributeur. On peut imaginer une commande différente, avec un prix 20 différent pour des droits différents : droits d'impression, de copier, etc. En outre, le prix de vente peut tenir compte d'une période de consultation plus ou moins longue du document, d'une fréquence de consultation quotidienne plus ou moins grande, etc. Ces derniers critères, qui constituent les droits numériques contrôlés par le serveur de 25 contrôle, ainsi que l'identifiant unique du document, sont envoyés au serveur de contrôle par le serveur de livraison, après la génération de l'exemplaire client Ceci nous amène à évoquer le premier élément de la chaine, qui est le serveur de commande, dans le cas des documents téléchargeables. Dans le cas de génération de documents sur 30 support physique, il n'y a pas de serveur de commande, puisqu'il n'y a pas de commande. Les documents sont générés par le serveur de livraison avec un identifiant unique, sans identifiant de commande. Ce serveur de commande peut être un serveur http, s'il est accessible par internet ou intranet, 35 et contient les modèles des documents à diffuser, une base article avec notamment les prix, 2901651 -4- une base client avec, l'adresse de messagerie électronique du client, et selon le cas, les identités et coordonnées des clients, une base commande contenant notamment les références des ouvrages commandés. Après accord sur une transaction commerciale entre le client et le diffuseur, par exemple après un paiement valide par carte bancaire donnant le droit de 5 consulter un ouvrage de la base, un enregistrement de livraison pour le document commandé est créé sur le serveur de livraison, puis un message contenant un lien vers le serveur de livraison est envoyé au client, par exemple par messagerie électronique. L'activation de ce lien par le client enclenche la génération de l'exemplaire spécifique destiné 10 au client, à partir du modèle générique du document. Cet exemplaire pourra contenir une première page rappelant l'identité et les coordonnées du client, ainsi que les droits de consultation et les autres droits numériques qu'il a acquis. A la fin de la génération, un enregistrement de contrôle est créé sur le serveur de contrôle, contenant au moins l'identifiant unique du dit exemplaire, et d'autres critères comme la période de consultation et la fréquence 15 quotidienne de consultation. Le document est ensuite téléchargé sur la machine du client, qui aura l'initiative de sauvegarder le dit document lorsqu'apparaîtra le message de fin de transfert. Le document ainsi complètement et correctement reçu par le client ne pourra pas être généré une nouvelle fois, ruais pourra faire l'objet de copies privées à tout moment. 20 Le document sera consultable uniquement selon les contraintes négociées entre le client et le diffuseur au moment de la commande sur toute machine supportant le format choisi et dotée d'un accès internet, intranet, ou autre réseau selon le cas, qui permette la vérification par le serveur de contrôle des droits acquis par le client concernant l'ouvrage numérique. A l'issue de la période négociée, il ne sera plus consultable du tout. 25 Bien entendu, le serveur http présentant sur internet les documents, le serveur de commande, le serveur de livraison, et le serveur de contrôle peuvent être supportés par la même machine, ou par des machines différentes. 30 Dans le cas de livraison de documents sur supports physiques, il n'y a pas de serveur http, pas de serveur de commande. Il y a seulement un serveur de livraison et un serveur de contrôle. Les dessins Figure 1/4 L'enchainement des actions le plus général pour une commande d'ouvrage numérique par 5 internet est décrit dans la Figure 1 /4 1 ù Le client accède au serveur de commande http, choisit son ouvrage dans la base d'ouvrages de référence, et le commande 10 2 ù Le serveur de commande envoie les informations de commande au serveur de livraison, comprenant au moins la référence de l'ouvrage, les coordonnées du client, les droits de consultation contrôlables, et les autres droits numériques commandés. 3 ù Le serveur de commande répond à la commande du client en lui envoyant, par exemple, 15 par messagerie électronique, un lien vers le serveur de livraison, comprenant en paramètre au moins l'identifiant unique de l'exemplaire commandé. 4 ù Le client active ce lien, ce qui provoque la génération par le serveur de livraison d'un exemplaire spécifique de l'ouvrage commandé, contenant l'agent de supervision du 20 document, et les autres droits numériques acquis définitivement relatifs au document, comme l'autorisation d'imprimer ou de copier. ù Le serveur de livraison envoie les informations de contrôle au serveur de contrôle, comprenant au moins l'identifiant unique du dit exemplaire, et des critères comme la période 25 de consultation et la fréquence quotidienne de consultation. 6 ù Cet exemplaire spécifique généré par le serveur de livraison est téléchargé à la suite sur le poste client, puis il est stocké sur le poste client. Le client peut en faire une copie privée à ce moment ou par la suite. Chaque copie contient le même identifiant unique et l'agent de 30 supervision. 7 ù En vue d'une consultation, le dit exemplaire émet via le réseau public ou privé une requête spécifique vers le serveur de contrôle, contenant au moins son identifiant unique. 5 2901651 -6- 8 û En réponse, le serveur de contrôle retourne au client l'autorisation de consultation du dit exemplaire, ou un refus de consultation, en fonction des droits en cours concernant l'ouvrage acquis par le client. 5 9 û Le document est consultable ou non consultable dans l'afficheur choisi par le client. Figure 2/4 Lecture d'un document avec contrôle des droits 7 ù Le contrôleur du document émet une requête contenant au moins son identifiant unique vers le serveur de contrôle, au travers d'un réseau de télécommunication public ou privé. 8 - En réponse, le serveur de contrôle retourne au client l'autorisation de consultation de cet exemplaire spécifique, ou un refus de consultation, en fonction des droits de consultation en cours concernant l'exemplaire acquis par le client. 9 û Le document est consultable ou non consultable dans l'afficheur choisi par le client. Figure 3/4 Même procédé général que la Figure 1/4, mais les serveurs de commande, de livraison et de contrôle sont supportés par la même machine Figure 4/4 Génération de documents pour supports physiques tels que CD ROM. 10 û Génération en masse par le serveur de livraison des documents à partir des modèles d'ouvrages. Chaque document généré contient un agent de supervision intégré, les droits numériques définitifs, et au moins un identifiant unique. 5- Envoi par le serveur de livraison au serveur de contrôle des informations de contrôle relatives à chaque document généré, notamment l'identifiant unique, la période de consultation et la fréquence quotidienne de consultation. 35 11 ù Gravage des documents générés sur support physique 7, 8 ù Lecture des documents générés par le client, après vérification des droits de consultation par le serveur de contrôle, selon le procédé décrit par la Figure 2/4 . 2901651 Un mode de réalisation du procédé Organisation générale Le procédé de création de documents électroniques qui permet la protection des droits des auteurs et la copie privée comporte un serveur de commande pour la prise de commandes par les clients (1) accessible depuis un réseau privé ou public tel qu'internet ; un serveur de livraison accessible depuis le même réseau, pour générer l'exemplaire spécifique commandé par le client ; un serveur de contrôle accessible sur le même réseau, destiné à vérifier les droits numériques acquis par le client ; un ordinateur de bureau, ou un ordinateur portable, ou un assistant personnel, ou tout autre équipement supportant un afficheur parmi au moins deux afficheurs du marché, destiné à consulter le document. Le dit exemplaire de chaque document est généré par le serveur de livraison à partir du modèle du document commandé (1), et des droits numériques commandés (1), transmis par le serveur de commande (2). Il contient un agent de supervision (ou superviseur) destiné à vérifier les droits en cours au moment de la consultation, stockés sur le serveur de contrôle (5). Le dit exemplaire contient aussi les autres droits numériques acquis définitivement par le client et non contrôlés par la suite. La génération du dit exemplaire est déclenchée par le client (4), en activant un lien URL vers le serveur de livraison contenant au moins l'identifiant unique de l'exemplaire commandé. Ce lien a été préalablement envoyé via la messagerie électronique, ou tout autre moyen, par le serveur de commande à destination du client (3). Le dit exemplaire est chargé sur l'équipement du client à l'issue de la génération (6), et peut être sauvegardé plusieurs fois en copie privée. Le dit exemplaire, ou ses copies, ne peuvent être consultés qu'après émission d'une requête contenant l'identifiant unique du dit exemplaire, envoyée par l'agent de supervision vers le serveur de contrôle (7), et la réception de la réponse autorisant la consultation (8). Le procédé peut être réalisé avec les serveurs de commande, de livraison, et de contrôle supportés par une seule machine Le procédé est applicable s'il comporte uniquement un serveur de livraison destiné à la production de masse d'ouvrages numériques sur supports physiques à partir de modèles de documents et de droits numériques, et un serveur de contrôle destiné à contrôler les droits numériques contrôlés attachés à chaque exemplaire par le serveur de livraison, et vérifiés à chaque consultation d'ouvrage numérique 2901651 La réponse du serveur de contrôle peut être un simple acquittement positif (8) La réponse du serveur de contrôle peut contenir un ensemble de droits numériques contrôlés applicables à l'exemplaire commandé (8) Génération de l'exemplaire commandé par le client 5 Un programme de génération est supporté par le serveur de livraison qui génère l'exemplaire de l'ouvrage commandé par le client (6) à partir d'un modèle du document commandé et des droits commandés (2). Le dit programme intègre à l'exemplaire un agent de supervision gérant les droits numériques contrôlés comme la période autorisée pour la consultation, la fréquence quotidienne de consultation, le nombre total de consultations, 10 etc. et l'ensemble des droits numériques non contrôlés acquis par le client comme l'autorisation d'imprimer, de copier, etc. L'ensemble est scellé et ne peut pas être modifié. Le dit programme génère l'enregistrement de contrôle de l'exemplaire commandé et le stocke sur le serveur de contrôle (5) Ce programme peut ajouter à l'exemplaire généré un texte rappelant l'identité et les 15 références de l'acquéreur de l'exemplaire de l'ouvrage, et éventuellement les droits acquis par l'acquéreur Agent de supervision Un agent de supervision est intégré à chaque exemplaire du document généré. C'est un programme qui autorise ou refuse la consultation du dit exemplaire, par le moyen de 20 l'envoi d'une requête à un serveur de contrôle via un réseau public ou privé contenant au moins l'identifiant unique de l'exemplaire (7). La réponse du serveur de contrôle autorisant ou refusant la consultation de l'exemplaire (8) est traitée par le dit agent, qui divulgue ou pas le contenu du document Serveur de contrôle 25 Le serveur de contrôle supporte un programme de contrôle qui génère une réponse positive ou négative (8) aux requêtes des exemplaires identifiés par leur identifiant unique (7), en fonction des droits numériques en cours relatifs aux dits documents, par exemple la période autorisée pour la consultation, la fréquence quotidienne de consultation, le nombre total de consultations, etc .4u Ce programme de contrôle peut générer en plus un document rappelant les droits en cours relatifs à l'exemplaire, et éventuellement les coordonnées de l'acquéreur, envoyé au poste client avec la réponse à la requête du dit exemplaire | L'invention comprend un procédé de diffusion de documents électroniques permettant la protection des droits d'auteurs et la copie privée. Il comporte un serveur de commande pour la prise de commandes par les clients accessible depuis un réseau tel qu'internet, un serveur de livraison et un serveur de contrôle accessibles depuis le même réseau, un ordinateur, ou un assistant personnel, ou tout autre équipement supportant un afficheur, destiné à consulter le document. Le dit exemplaire de chaque document est généré par le serveur de livraison à partir du modèle du document commandé par le client (1). Il contient un contrôleur de droits numériques destiné à vérifier les droits en cours au moment de la consultation. Il contient aussi les autres droits numériques acquis définitivement par le client. La génération du dit exemplaire est déclenchée par le client, en activant un lien URL (4) vers le serveur de livraison. Ce lien a été préalablement envoyé au client via la messagerie électronique par le serveur de commande (3), et contient au moins l'identifiant unique de l'exemplaire commandé. L'exemplaire est chargé sur l'équipement du client à l'issue de la génération (6) et ne peut être consulté qu'après émission d'une requête vers le serveur de contrôle (7) contenant l'identifiant unique, et la réception de la réponse autorisant la consultation (8). | Revendications 1) Le procédé de création de documents électroniques permettant la protection des droits des auteurs et la copie privée caractérisé en ce qu'il comporte un serveur de commande pour la prise de commandes par les clients (1) accessible depuis un réseau privé ou public tel qu'internet ; un serveur de livraison accessible depuis le même réseau, pour générer l'exemplaire spécifique commandé par le client ; un serveur de contrôle accessible sur le même réseau, destiné à vérifier les droits numériques acquis par le client ; un ordinateur de bureau, ou un ordinateur portable, ou un assistant personnel, ou tout autre équipement supportant un afficheur parmi au moins deux afficheurs du marché, destiné à consulter le document. Le dit exemplaire de chaque document est généré par le serveur de livraison à partir du modèle du document commandé (1), et des droits numériques commandés (1), transmis par le serveur de commande (2). Il contient un agent de supervision (ou superviseur) destiné à vérifier les droits en cours au moment de la consultation, stockés sur le serveur de contrôle (5). Le dit exemplaire contient aussi les autres droits numériques acquis définitivement par le client et non contrôlés par la suite. La génération du dit exemplaire est déclenchée par le client (4), en activant un lien URL vers le serveur de livraison contenant au moins l'identifiant unique de l'exemplaire commandé. Ce lien a été préalablement envoyé via la messagerie électronique, ou tout autre moyen, par le serveur de commande à destination du client (3). Le dit exemplaire est chargé sur l'équipement du client à l'issue de la génération (6), et peut être sauvegardé plusieurs fois en copie privée. Le dit exemplaire, ou ses copies, ne peuvent être consultés qu'après émission d'une requête contenant l'identifiant unique du dit exemplaire, envoyée par l'agent de supervision vers le serveur de contrôle (7), et la réception de la réponse autorisant la consultation (8). 2) Le procédé selon la 1 caractérisé en ce que les serveurs de commande, de livraison, et de contrôle sont supportés par une seule machine. 3) Le procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte uniquement un serveur de livraison destiné à la production de masse d'ouvrages numériques sur supports physiques à partir de modèles de documents et de droits numériques, et un serveur de contrôle destiné à contrôler les droits numériques contrôlés attachés à chaque exemplaire par le serveur de livraison, et vérifiés à chaque consultation d'ouvrage numérique. 4) Le procédé selon la 1 caractérisé en ce que la réponse du serveur de contrôle est un simple acquittement positif (8) 5) Le procédé selon la 1 caractérisé en ce que la réponse du serveur de contrôle contient un ensemble de droits numériques contrôlés applicables à 5 l'exemplaire commandé (8) 6) Un programme de génération supporté par le serveur de livraison caractérisé en ce qu'il génère l'exemplaire de l'ouvrage commandé par le client (6) à partir d'un modèle du document commandé et des droits commandés (2). Le dit programme intègre à l'exemplaire un agent de supervision gérant les droits numériques contrôlés comme la 10 période autorisée pour la consultation, la fréquence quotidienne de consultation, le nombre total de consultations, etc. et l'ensemble des droits numériques non contrôlés acquis par le client comme l'autorisation d'imprimer, de copier, etc. L'ensemble est scellé et ne peut pas être modifié. Le dit programme génère l'enregistrement de contrôle de l'exemplaire commandé et le stocke sur le serveur de contrôle (5). 15 7) Un programme selon la 5 caractérisé en ce qu'il ajoute à l'exemplaire généré un texte rappelant l'identité et les références de l'acquéreur de l'exemplaire de l'ouvrage, et éventuellement les droits acquis par l'acquéreur. 8) Un agent de supervision intégré à chaque exemplaire du document généré caractérisé en ce qu'il autorise ou refuse la consultation du dit exemplaire, par le moyen 20 de l'envoi d'une requête à un serveur de contrôle via un réseau public ou privé contenant au moins l'identifiant unique de l'exemplaire (7). La réponse du serveur de contrôle autorisant ou refusant la consultation de l'exemplaire (8) est traitée par le dit agent, qui divulgue ou pas le contenu du document. 9) Un programme de contrôle supporté par le serveur de contrôle caractérisé en ce 25 qu'il génère une réponse positive ou négative (8) aux requêtes des exemplaires identifiés par leur identifiant unique (7), en fonction des droits numériques en cours relatifs aux dits documents, par exemple la période autorisée pour la consultation, la fréquence quotidienne de consultation, le nombre total de consultations, etc. 10) Un programme de contrôle selon la 9 caractérisé en ce qu'il 30 génère en plus un document rappelant les droits en cours relatifs à ('exemplaire, et éventuellement les coordonnées de l'acquéreur, envoyé au poste client avec la réponse à la requête du dit exemplaire. | H,G | H04,G06 | H04L,G06Q | H04L 12,G06Q 30,H04L 9 | H04L 12/22,G06Q 30/06,H04L 9/32 |
FR2901541 | A1 | REGULATION DU DEBIT D'UN PRODUIT CONTENU DANS UN RECIPIENT | 20,071,130 | récipients à parois souples. Par contre, le procédé et les dispositifs selon l'invention suppriment radicalement ce méfait et peuvent aussi permettre une conservation prolongée, après la première utilisation, jusqu'à épuisement du produit contenu dans le récipient. Ce procédé permet de régulariser le débit d'un produit liquide ou pâteux contenu dans un récipient en séparant radicalement l'entrée d'air et la sortie du produit ; en effet, l'air pouvant entrer dans le récipient pénètre par un orifice différent de celui par lequel sort le produit, cet orifice d'entrée d'air étant muni d'un système de clapet anti-retour qui permet l'entrée de l'air mais interdit la sortie du produit. On peut voir (fig. 1) le schéma de principe de ce procédé. Le produit (Pr) contenu dans un récipient (1), incliné par l'utilisateur, peut sortir par un orifice (2), régulièrement et sans contrecoup, grâce à une entrée simultanée de l'air par un système d'entrée d'air (3) muni d'un système de soupape (4), cet air venant en remplacement du produit émis. Dès l'instant ou l'orifice d'entrée d'air a une section suffisante, il n'y a pas de variation brutale de débit, même si le récipient est fortement penché, du fait que la quantité d'air entrant dans le récipient est sensiblement égale à la quantité de produit sortant, le système de soupape (4) s'ouvrant d'autant plus que la dépression interne est importante. Lorsque l'utilisateur interrompt le versement, la dépression interne cesse et le système de soupape se referme ce qui interrompt l'entrée d'air. Ce Procédé selon cc schéma général. peut se réaliser en divers dispositifs utilisant divers types de récipients en matières diverses. Il peut par exemple être avantageusement appliqué aux récipients ayant des parois flexibles, comme par exemple les récipients utilisés pour les liquides et semi liquides alimentaires. On peut voir (fig. 2) un récipient (5) par exemple en carton, tel qu'une brique de lait, disposant d'un bouchon verseur (6) équipé d'un couvercle (7) et d'un système d'entrée d'air (8) équipé d'un système de soupape anti-retour (9) où l'air extérieur (A l) pénètre dans le récipient en ouvrant le système de soupape, en remplacement du produit (Pr) qui s'écoule par le bouchon verseur (6). ll est à noter que, pour une efficacité maximum, les positions relatives du bec verseur et du système d'entrée d'air ne sont pas quelconques. En effet, le système d'entrée d'air se trouve avantageusement positionné en un emplacement situé dans une partie interne du récipient contenant déjà de l'air ou apte à contenir de l'air quand le produit sort de ce récipient. En l'occurrence, on a intérêt à positionner le système d'entrée d'air d'un récipient en forme de brique, sur la même face que le bouchon verseur, le plus loin possible de ce bouchon cet emplacement contenant déjà de l'air avant la première ouverture du récipient et en contenant préférentiellement en cours d'utilisation quand le produit sort de ce récipient. Ce dispositif peut équiper tout type de récipient existant, déjà muni d'un bouchon verseur. Pour le rendre opérationnel en utilisant des récipients déjà existants, par exemple des briques en carton, il suffit d'obturer le système d'entrée d'air par un opercule d'étanchéité (Il), (fig.3), du type déjà utilisé par l'homme de l'art, cet opercule pouvant être facilement enlevé ou déchiré avant utilisation. De cette façon le récipient est parfaitement étanche et peut être manipulé et transporté sans risque. Une amélioration importante du dispositif selon l'invention consiste à équiper d'un système filtrant le système d'entrée d'air, tout en munissant le bouchon verseur d'un système de soupape anti-retour. En choisissant un filtre adéquat, l'air entrant dans le récipient est débarrassé des éléments pouvant compromettre la conservation du produit. En effet en équipant le bouchon verseur d'un système de soupape anti-retour qui permet la sortie du produit mais interdit l'entrée d'air, on est assuré que l'air entrant dans le récipient, en contact avec le produit, passe obligatoirement par le filtre du système d'entrée d'air. Cet air étant débarrassé des éléments nuisibles au produit, en particulier les micro-organismes, sa conservation est longuement prolongée. Un tel dispositif peut équiper divers types de récipients. Par exemple, un récipient (5) en forme de brique (fig. 3) (fig. 4) disposant d'un bouchon verseur (6) en matière plastique, muni d'un couvercle (7), peut être modifié en l'équipant d'un système de soupape (10) en matière plastique, et d'un opercule d'étanchéité (13), tout en munissant ce récipient d'un système d'entrée d'air (8) équipé d'une soupape (9), d'un filtre (12) et d'un opercule d'étanchéité (Il). Après avoir ouvert le couvercle (7) et enlevé les deux opercules d'étanchéité (Il) et 13), il suffit de pencher le récipient (5) pour que le produit (Pr), (fig. 4), sorte régulièrement et sans éclaboussure. Grâce au système d'entrée d'air (8) et au système de soupape (10) du bouchon verseur (6), le produit est émis vers l'extérieur sans à coup, par la seule force de gravité, et on peut à volonté accélérer le débit en accentuant l'inclinaison du récipient. Mais de plus, grâce au système de soupape (9) du système d'entrée d'air, on peut augmenter ce débit tout en le maîtrisant, toujours sans éclabousser l'environnement, simplement en appuyant sur les parois du récipient. Cette possibilité d'appuyer sur les parois permet d'utiliser le dispositif selon l'invention, pour distribuer des produits serai-liquides et même pâteux. En utilisation, (fig. 4) le produit (Pr) se présente devant le système de soupape (10) et l'ouvre sous l'effet de son poids ou d'une pression interne. A mesure que le produit (Pr) est émis, l'air extérieur (A 1) traverse le filtre (12), l'air purifié (A2) ouvre le système de soupape (9) et pénètre dans le récipient en remplacement du produit émis. A la disparition de la pression interne ou de la force exercée par le poids du produit, les systèmes de soupape (9) et (10) retournent dans leurs positions de repos et ferment hermétiquement les orifices de sortie de produit et d'entrée d'air. Le bouchon verseur ainsi que le système d'entrée d'air peuvent avoir toute forme jugée convenable par l'homme de l'art. Cependant il peut être préférable d'utiliser des formes faciles à usiner et familières à l'utilisateur. Par exemple le bouchon verseur (6) peut avoir une forme allongée le système d'entrée d'air (8) peut avoir une forme ronde. Ce système d'entrée d'air peut utiliser n'importe quel type de soupape connu de l'homme de l'art. On peut par exemple utiliser un système de soupape muni d'une valve ou d'un clapet souple et élastique. Il suffit pour qu'il remplisse sa fonction, que ce système permette l'entrée d'une quantité d'air suffisante pour remplacer le produit à mesure qu'il sort du récipient. On peut par exemple utiliser un système de soupape (fig.5) utilisant une valve souple (18) en forme de disque maintenue en applique sur son siège (17) par un ergot central (19) venant se loger dans un orifice aménagé dans le corps de soupape (14). Au repos, cette valve obture l'orifice annulaire (16). En utilisation, la valve est repoussée par la pression de l'air qui peut ainsi passer à travers l'orifice annulaire (16) dont la section doit être suffisamment importante pour que le système de soupape remplisse convenablement ses fonctions. On peut aussi utiliser un système de soupape (fig.6) utilisant un clapet (I8.a) en forme de languette, maintenu hermétiquement appliqué sur son siège (17.a) de façon élastique par un ergot (19.a) fixé dans un orifice (15.a) du corps de soupape (14.a) et pouvant pivoter de façon élastique sur un axe latéral, laissant ainsi libre un large passage (16.a). Le système de soupape à clapet en forme de languette peut être utilisé pour un bouchon verseur de forme allongée (fig. 7) et le système de soupape à clapet avec ergot central peut être utilisé (fig.8) pour un système d'entrée d'air de forme générale cylindrique. Un tel système d'entrée d'air (fig.8), peut être constitué d'un corps de soupape (14) muni d'un clapet (18) à ergot central (19)pouvant libérer un orifice annulaire (16). Ce corps de soupape peut être équipé d'un filtre (22) constitué de plusieurs couches d'éléments filtrants, chacun destiné à retenir un élément de l'air jugé indésirable (poussière, micro-organisme, humidité, oxygène, CO2, etc... ) au moyen d'une substance usuellement utilisée par l'homme de l'art en matière de filtration. Avant utilisation, l'entrée de l'air est obturée par un opercule d'étanchéité (21), muni comme il est d'usage, d'une languette permettant de l'enlever. Le corps de soupape (14) est aussi muni, sur tout son pourtour, d'un rebord annulaire (20) permettant de le fixer sur un récipient. Divers bouchons verseurs existants de forme allongée, peuvent être utilisé pour les munir d'un système de soupape utilisant un clapet en forme de languette. Par exemple, ce type de bouchon (fig. 7) peut être équipé d'un couvercle (23) en forme de capsule venant encapuchonner le bouchon verseur (14.a). II peut être relié au corps de ce bouchon verseur (I4.a) par une ou plusieurs brides (23.c) formant charnière et pouvant être élastiques. Ce bouchon (23) peut venir se fixer de façon hermétique sur le corps du bouchon verseur (14.a) au moyen d'un bourrelet (23.b) situé sur son pourtour et venant s'encastrer dans une rainure (14.b) située sur le pourtour du corps du bouchon verseur. Un rebord (23.a) situé à l'opposé de la charnière (23.c) permet de soulever le couvercle (23) et donner accès à l'intérieur du bouchon verseur muni d'un opercule d'étanchéité (21.b) et d'un système de soupape à clapet (18.a) en forme de languette venant en appui hermétique sur son siège (I 7.a) dont est muni le corps de bouchon (14.a) et maintenu par un ergot (19.a) fixé dans un orifice du corps de bouchon. Ce corps de bouchon (14.a) est aussi équipé sur tout son pourtour d'un rebord (20.a) permettant de le rendre solidaire du récipient sur lequel il sera fixé et sur lequel sera aussi fixé une entrée d'air, tel que par exemple, le système décrit (fig.8). De nombreux récipients peuvent bénéficier avantageusement du dispositif selon l'invention. L'utilisation des récipients à paroi souple sera grandement facilitée, comme par exemple les containers en plastique souple ou les récipients en carton. Nous pouvons, en particulier utiliser les divers récipients en carton sur lesquels il est très facile de fixer les éléments décrits (fig. 7) et (fig. 8) ; il suffit de coller ou de souder ces éléments sur la face supérieure de ce type de récipient après y avoir aménagé les orifices adéquats permettant la sortie du produit et l'entrée d'air. En effet, ces récipients en carton sont en général constitués d'une feuille de carton sur laquelle est plaquée une pellicule d'aluminium, elle même protégée par une pellicule de matière plastique. Le récipient est formé à partir de cette feuille de façon à ce que le film de plastique se trouve à l'intérieur. Il est alors facile de souder les faces plastifiées l'une contre l'autre ou de souder une face plastifiée sur une face cartonnée. De même il sera facile de coller la surface inférieure de la partie (20.a) du bouchon verseur et / ou la surface inférieure de la partie (20) du système d'entrée d'air sur la paroi extérieure en carton ou aussi bien de souder les surfaces supérieures, en plastique, de ces mêmes parties contre la paroi intérieure en plastique de ces récipients en carton après les avoir positionnées en regard des orifices aménagés pour la sortie du produit et l'entrée d'air dans la paroi supérieure de ces récipients. Cela peut aussi être ainsi fait pour des récipients en une autre matière souple. On peut voir (fig. 9) un récipient en carton ainsi équipé. Cc récipient (fig. 9) du type brique de lait (5), est équipé d'un bouchon verseur tel que décrit (fig. 7)la partie (20.a) est ici soudée contre la paroi interne plastifiée du récipient et le système d'entrée d'air est lui aussi soudé contre cette même paroi interne. Pour l'utiliser, il suffit d'enlever l'opercule d'étanchéité (21.a) après avoir soulevé le capuchon (23) au moyen du rebord (23.a), et d'enlever l'opercule d'étanchéité (21) pour permettre à l'air filtré de pénétrer dans le récipient après avoir traversé le filtre (22) et repoussé la valve (18). Une variante particulièrement économique de ce dispositif utilise des clapets en forme de languettes façonnées dans une feuille de matière élastique telle que par exemple du caoutchouc ou de la matière plastique élastique. On peut voir, (fig. 10) un bouchon verseur (29) équipé comme le précédent d'un opercule d'étanchéité semblable et d'un couvercle (23), mais dont le clapet est constitué d'une lamelle élastique (3 I) en forme de languette collée ou soudée par sa partie (32) sur une partie de son siège (29s). Ce bouchon verseur est muni d'un rebord, la partie (29r) qui permet de le fixer, comme le précédent, sur un récipient. La figure (fig. l0a) montre le même bouchon, ouvert et débarrassé de son opercule d'étanchéité et la figure (fig. 10b) en montre les principaux éléments vus de dessus. On peut distinguer la surface supérieure (29) du bouchon sur laquelle était fixée l'opercule d'étanchéité, la surface (29s) qui sert de siège au clapet (31) et la partie (32) du clapet soudé ou collé sur une partie du siège (29s). De même, on peut voir (fig. Il) un système d'entrée d'air (24) équipé d'un clapet constitué d'une lamelle élastique (26) en forme de disque collée ou soudée par sa partie (27) sur une partie de son siège (28) permettant de libérer une large entrée d'air (25). Ce système d'entrée d'air est muni d'un rebord, la partie (24r) qui permet de le fixer, comme le précédent, sur un récipient. La figure (fig. l la) permet de voir ce système d'entrée d'air (24) vu de dessous. On peut voir que ces deux systèmes sont très semblables à ceux décrits précédemment. Le bouchon verseur utilise le même système de couvercle (23) et d'opercule (21.a) et le système d'entrée d'air utilise le même système d'opercule et de filtre mais ils en différent par leurs systèmes de languettes collées ou soudées de fabrication plus économique que les clapets à ergots. Ces deux systèmes permettent d'équiper divers récipients comme par exemple un récipient (5.a) du type brique en carton que l'on peut voir en fonctionnement (fig. 12), où le produit (Pr) sort du bouchon verseur (29) après avoir repoussé la languette (31), alors qu'en même temps l'air (A1) traverse le filtre (22) et que l'air purifié (A2) vient en remplacement du produit émis après avoir repoussé la languette (26). Dans cet assemblage, le bouchon verseur et le système d'entrée d'air ont été soudés contre la surface intérieure du récipient. Une autre variante utilise des bouclons verseurs fermés par un couvercle visé (34), (fig. 13), (fig. 14). On peut voir (fig. 13) le couvercle à vis (34) muni de son filetage (34.f) et le bouchon verseur (33) muni de son filetage complémentaire (33.f). de son opercule d'étanchéité (37) en partie arraché en tirant sur la languette (38) ; ce bouchon verseur étant muni d'un système de soupape circulaire semblable à celui des figures (fig. Il) et (fig. 1 1 a) avec un clapet (35) en forme de disque. La figure (fig. 14) montre le même ensemble avant son ouverture. Ce type de bouchon verseur peut être utilisé avec un système d'entrée d'air comme décrit figure (fig. 11) et figure (fig. I la) pour équiper divers récipients et en particulier les récipients en carton utilisés pour distribuer des jus de fruits et autres produits alimentaires. On peut voir (fig. 15) un tel récipient (39) sur lequel ont été fixés un bouchon verseur (33) et un système d'entrée d'air (40). Toutes ces réalisations utilisant un système de filtration d'air et un système de soupape permettant la sortie du produit et interdisant son retour, évitent l'introduction des micro-organismes à l'intérieur du récipient. Cependant une conservation de très longue durée est compromise par la possibilité que des germes puissent se développer dans les interstices du système de soupape du bouchon verseur. II peut être remédié à cet inconvénient en utilisant des matériaux antimicrobiens, pour la fabrication des valves ou des clapets ainsi qu'éventuellement de leurs sièges. On peut ainsi utiliser tout matériau connu de l'homme de l'art, comme par exemple des caoutchoucs permettant de libérer des ions argent fortement actifs contre les germes microbiens. Les récipients ainsi équipé sont non seulement d'utilisation plus facile mais permettent aussi d'éviter les gaspillages en augmentant grandement la durée de conservation, jusqu'à épuisement du produit | The method involves allowing air to penetrate into a carton container (5) e.g. milk container, via an air inlet orifice (8) which is distinct from a product outlet orifice by which a pasty or liquid product (Pr) e.g. milk, exits the container. The orifice (8) has an anti-return valve (9) permitting entry of air and stopping exit of the product. An independent claim is also included for a device permitting to regulate flow of a liquid or pasty product contained in a container. | I) Procédé permettant de régulariser le débit d'un produit liquide ou pâteux contenu dans un récipient, caractérisé en ce que l'air pouvant entrer dans le récipient pénètre par un orifice différent de celui par lequel sort le produit, cet orifice d'entrée d'air étant muni d'un système de clapet anti-retour permettant l'entrée de l'air mais interdisant la sortie du produit. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un récipient (1) muni d'un orifice de sortie de produit (2). et d'un système d'entrée d'air (3) équipé d''un système de clapet antiretour (4) permettant l'entrée de l'air mais interdisant la sortie du produit. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le récipient est un récipient portable pour produits alimentaires ayant au moins une paroi souple, par exemple majoritairement constituée de carton. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système d'entrée d'air est obturé par un opercule d'étanchéité qui peut être enlevé ou déchiré avant utilisation. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système d'entrée d'air est muni d'un système filtrant qui filtre l'air avant son introduction dans le récipient. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est équipé d'un orifice de sortie de produit muni d'un système de soupape anti-retour permettant la sortie du produit mais interdisant l'entrée de l'air clans le récipient. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système de soupape d'entrée d'air et / ou le système de soupape de sortie du produit utilisent des valves ou des clapets souples et élastiques, éventuellement en matière antimicrobienne. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est constitué d'un récipient (5) muni d'un système d'entrée d'air constitué d'un corps de soupape (14) fixé par son rebord annulaire (20), muni d'un filtre (22) et d'un clapet (18) à ergot central (19) ainsi que d'un bouchon (14.a) fixé par son rebord (20a) muni d'un couvercle (23), d'un opercule d'étanchéité (21.a) avec une languette (21.b) et d'un clapet en forme de languette (18.a) fixé par un ergot (19.a),. le bouchon (23). muni d'un rebord (23.a) situé à l'opposé d'une charnière (23.e), venant se fixer de façon hermétique sur le corps du bouchon verseur au moyen d'un bourrelet (23.b) situé sur son pourtour et venant s'encastrer dans une rainure (14.b) située sur le pourtour du corps du bouchon verseur. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est constitué d'un récipient (5.a) muni d'un système d'entrée d'air constitué d'un corps de soupape (24) fixé par son rebord annulaire (24r), muni d'un filtre (22) et d'un clapet collé ou soudé (26) ainsi que d'un bouchon (29) fixé par son rebord (29.r) muni d'un couvercle (23), d'un opercule d'étanchéité (21.a) et d'un clapet en forme de languette (31) collé ou soudé sur sa partie (32), le bouchon (23) étant muni d'un rebord (23.a) situé à l'opposé d'une charnière (23.e), venant se fixer de façon hermétique sur le corps du bouchon 8 2901541 verseur au moyen d'un bourrelet situé sur son pourtour et venant s'encastrer dans une rainure située sur le pourtour du corps du bouchon verseur. 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un récipient en carton (39) équipé d'un bouchon verseur (33) muni d'un couvercle à vis (34). 5 d'un opercule d'étanchéité (37), d'un système de soupape circulaire avec un clapet (35) en forme de disque ainsi que d'un système d'entrée d'air (40) muni d'un opercule d'étanchéité, d'un filtre et d'un système de soupape circulaire en forme de disque. | B | B65 | B65D | B65D 5 | B65D 5/40 |
FR2890724 | A1 | DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE DE L'EAU DE RADIATEURS ET D'EAU SANITAIRE | 20,070,316 | La présente invention concerne un dispositif pour chauffer l'eau de radiateurs à eau, produire de l'eau chaude sanitaire par Hydro Electrothermie sans passer par une chaudière et ses équipements. Traditionnellement, le système du chauffage central à eau chaude fonctionne à l'aide d'une chaudière au fioul, au gaz, au bois ou au charbon. Le brûleur de la chaudière transforme le combustible en une flamme qui chauffe un serpentin contenant de l'eau froide. L'eau ainsi chauffée est envoyée dans les radiateurs grâce à une ou deux pompes. Ce système de chauffe, ayant comme élément principal l'eau, reste très sain. Bien que ce système soit le plus utilisé dans les foyers, il présente plusieurs inconvénients: installation complexe et relativement coûteuse comprenant une chaudière, un brûleur, une cuve ou citerne nécessitant une mise en place sécurisée, - utilisation de quantités importantes en mètres linéaires de tubes en cuivre ou en Polyéthylène réticulé (dérivé du pétrole) ou en acier galvanisé pour la conduction de 1 l'eau chaude vers les radiateurs (qui plus est, ces tubes contribuent à une déperdition de la chaleur depuis la sortie de la chaudière jusqu'à l'arrivée aux radiateurs), - maintenance ou réglage du brûleur, -nécessité d'un conduit de cheminée. Un autre grand inconvénient de nos jours reste le dégagement de SO2 et de CO2 provenant du combustible et qui contribue à l'augmentation de l'effet de serre et de la pollution,.2 d atmosphérique. Ces dernières années, les fabricants de radiateurs domestiques ont lancé sur le marché des radiateurs sèche serviettes spéciaux pour salles de bains. Ces radiateurs étant tubulaires, ils ne peuvent pas pour des raisons techniques, être utilisés dans les autres pièces d'habitation. Le dispositif selon l'invention non seulement permet de remédier à ces inconvénients mais ses applications dans quatre cas différents en font quatre dispositifs distincts, avec des principes techniques communs, apportant chacun un maximum de confort sans souci technique. Par souci de simplicité, les caractéristiques en seront énumérées en quatre cas A-B-CD, selon leurs utilisations. 3 p Le dispositif selon le cas A a pour objet de modifier le système de chauffage central domestique existant fonctionnant au fioul ou au gaz, à production d'eau chaude sanitaire et comportant un nombre minimal de 2 radiateurs à eau. Il comporte en effet, selon une première caractéristique, une résistance électrique chauffante sécurisée formée 4 o en tore de révolution, de puissance variable. Selon une deuxième caractéristique, la résistance est reliée à un tube métallique formé également en tore de révolution à travers lequel l'eau chauffée circule lorsque le tube est relié au circuit tubulaire du chauffage central. Selon une troisième caractéristique, la circulation en boucle de l'eau chauffée dans l'ensemble des radiateurs se fait par l'intermédiaire d'une mini pompe électrique de puissance variable reliée au tube métallique précité. Cette pompe permet une diffusion quasi instantanée de la chaleur d'eau dans le circuit des radiateurs. Selon une quatrième caractéristique, le dispositif selon l'invention comporte 4 0 un régulateur électronique de chaleur d'eau. Selon une cinquième caractéristique, le dispositif est muni d'un disjoncteur 30 mA de protection du dispositif et des personnes. Selon des modes particuliers de réalisation, les trois dessins annexés illustrent la réalisation et l'application des dispositifs dans les 4 cas A - B C D. 15 La figure 1 représente le dispositif de l'invention selon le cas A: la résistance électrique chauffante (1) est reliée par son extrémité (5) au tube (4) dont l'autre extrémité est reliée à la bouche de refoulement (6) d'une mini pompe spéciale eau chaude (3), l'extrémité (7) de la résistance chauffante est reliée au tube (8). Ce tube est fixé à la paroi métallique du caisson (9) du dispositif par un raccord mâle ou femelle (10) qui reste en attente de branchement sur le tuyau de retour (R) du chauffage central existant par le tube (11), la bouche d'aspiration (12) de la mini pompe est fixée par le tube (13) à la paroi métallique du caisson du dispositif (9), par un raccord mâle ou femelle(14) qui reste en attente de branchement sur le tuyau d'arrivée (A) du chauffage central existant par le tube (15) le régulateur de température de l'eau des radiateurs (16) est connecté à la résistance électrique chauffante (1) le disjoncteur électrique 30 milliampères (17) permet le fonctionnement du 38 dispositif et assure la sécurité des composants du dispositif et des personnes. Mise en place et mise en marche du dispositif selon le cas A: arrêt de la chaudière et isolement du système de chauffage existant par ses vannes. - branchement des tubes (11) et (15) sur les tubes (18) et (19). - ce branchement effectué, l'on ouvre les vannes (18) et (19) et les robinets des radiateurs. - connexion du dispositif au courant électrique (20) et ouverture du disjoncteur. L'eau existant dans le circuit des radiateurs est aspirée par la bouche d'aspiration (12) de la mini pompe, elle est refoulée par la bouche (6) de la mini pompe vers l'extrémité (5) de la résistance chauffante(l) ; en traversant la résistance, l'eau chauffée instantanément est renvoyée dans le tube (10) du retour (R) du circuit du chauffage. Le circuit du chauffage étant un circuit fermé, l'eau chauffée circule en permanence. 0 La fig.2 représente le dispositif de l'invention selon le cas B: Le dispositif selon le cas B possède les mêmes composants techniques que le cas A (fig 1). L'application du dispositif selon le cas B a pour objet de chauffer individuellement un seul radiateur à eau sans aucun circuit de chauffage et sans chaudière. Dans la forme de réalisation selon la fig.2, seule la puissance des composants techniques du dispositif change selon l'invention en fonction de la puissance calorifique donnée par le fabricant du radiateur. Le dispositif selon l'invention comporte une sixième caractéristique dans le cas B: le refoulement R fig. 1 envoie l'eau chauffée dans le radiateur Fig 2 par le point (21). Ce dispositif comporte une septième caractéristique: le raccord en té (22) permet le remplissage en eau du radiateur par le point (23). Mise en place et mise en marche du dispositif selon le cas B: branchement du tube (15) du dispositif fig 1 sur le point (24) du radiateur fig 2, branchement du tube (11) fig 1 sur le point (21) du radiateur fig 2 remplissage en eau du radiateur par le point (23) fig 2. connexion du dispositif au courant électrique et ouverture du disjoncteur (17) fig 2. Les dispositifs selon les cas C et D fig.3 possèdent les mêmes composants techniques que le cas A (fig1) avec la différence que, selon une huitième caractéristique, les dispositifs C et D sont munis d'un pressostat (26) fig 3 à la place de la mini pompe. Le pressostat (26) a pour fonction d'établir ou de couper le courant électrique de la résistance chauffante (1) dès l'ouverture ou la fermeture d'un robinet d'eau chaude. Grâce au pressostat la production d'eau chaude est instantanée et continue. 30 Selon une neuvième caractéristique les dispositifs C et D produisent de l'eau chaude sanitaire en continu lorsque celle-ci est utilisée, grâce à la résistance (1), lorsque ces dispositifs sont connectés à l'eau froide et au courant électrique. Le dispositif selon le cas C et D a pour objet de produire de l'eau chaude sanitaire. Dans la forme de réalisation selon la Fig.3 et selon la puissance des composants hydro électrothermiques, le dispositif peut servir dans la production d'eau chaude sanitaire pour une salle de bain et une cuisine ( dispositif dans le cas C) ou bien produire de l'eau chaude sanitaire pour plusieurs salles de bain, auquel cas le dispositif s'installe sur la colonne principale d'arrivée d'eau chaude. Selon le mode particulier de réalisation, la figure 3 illustre la réalisation et l'application des dispositifs dans les cas C et D. Mise en place et mise en marche du dispositif selon les cas C et D: - le branchement d'un tube sur le point (A) constitue l'arrivée d'eau froide, le branchement d'un tube sur le point (B) constitue la récupération d'eau chaude dès l'ouverture d'un robinet connecté au circuit d'eau chaude du dispositif C ou D, - le composant (25) des dispositifs C et D est un régulateur de la température d'eau, - le composant (17) des dispositifs C et D est un disjoncteur 30 mA de sécurité électrique, le point (20) constitue la prise de connexion du courant électrique dans les 0 dispositifs C et D. A titre d'exemple non limitatif, chacun des dispositifs selon l'invention peut être contenu dans une boîte métallique ou caisson sécurisé aux dimensions de l'ordre de 9 x 13 x 45 centimètres prêt à installer et mettre en service rapidement | Dispositif pour chauffer de l'eau par Hydro électrothermie sans passer par une chaudière traditionnelle et ses équipements.Dispositif permettant de chauffer l'eau d'un seul radiateur ou au minimum de 2 radiateurs dans le cas du chauffage central.Dispositif constitué d'une résistance électrique chauffante de puissance variable (1) reliée à un tube métallique (2) et d'une mini pompe (3) ainsi que d'un régulateur de température (16) et d'un disjoncteur de sécurité (17) qui permet la mise en marche ou l'arrêt du dispositif.Lorsque le dispositif est connecté aux colonnes d'arrivée et de retour du circuit de radiateurs et que la connexion électrique est établie, la mini pompe aspire par la bouche (12) l'eau des radiateurs et la refoule par la bouche (6) dans le tube métallique (2) chauffé par la résistance (1); l'eau ainsi chauffée est refoulée dans les radiateurs.Pour permettre de produire de l'eau chaude sanitaire avec ce dispositif, il faut remplacer la pompe (3) par un pressostat. | 1) Dispositif pour chauffer de l'eau par Hydro électrothermie sans passer par une chaudière et ses équipements, caractérisé en ce qu'il comporte une résistance électrique isolée et sécurisée (1) de forme linéaire ou en tore de révolution, de puissance variable reliée au tube métallique (2) à travers lequel circule l'eau chauffée par la résistance. 2) Dispositif selon la 1 pour chauffer l'eau de radiateurs traditionnels caractérisé en ce que l'eau chauffée par la résistance (1) circule en boucle dans le ou les radiateurs grâce à une mini pompe (3) de puissance variable. 3) Dispositif selon la 1 pour chauffer individuellement l'eau Io d'un radiateur traditionnel caractérisé en ce que la mini pompe (3) aspirant l'eau chauffée par la résistance (1) crée une circulation en boucle dans le radiateur qui permet une diffusion quasi instantanée de la chaleur d'eau dans le radiateur. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le radiateur comporte un raccord en té (22) qui permet le remplissage en eau du radiateur par le point (23). 5) Dispositif selon la 1 pour produire l'eau chaude sanitaire sans passer par une chaudière traditionnelle caractérisé en ce que l'eau froide sanitaire circulant dans le tube (2) est chauffée par la résistance (1), le pressostat rétablissant le courant électrique pour la résistance (1) dès l'ouverture d'un robinet d'eau chaude. | F | F24 | F24H,F24D | F24H 1,F24D 3,F24D 17,F24H 9 | F24H 1/14,F24D 3/00,F24D 17/00,F24H 9/18,F24H 9/20 |
FR2897523 | A1 | PORTE-CAPTEUR POUR LA REALISATION DE RADIOGRAPHIES LATERALES | 20,070,824 | L'invention concerne un porte-capteur pour la réalisation de radiographies dentaires latérales par la technique perpendiculaire, comprenant une plaque d'occlusion (à mordre) pouvant être introduite dans la bouche d'un patient et comportant une partie à mordre, un porte- capteur monté sur celle-ci pour la fixation d'un capteur de rayons X à angle droit par rapport à la plaque d'occlusion dans la bouche du patient derrière une ou plusieurs dents à radiographier, et comprenant un moyen de centrage extra-oral pour l'alignement d'un tube à rayons X. Par capteur, il faut entendre dans la présente description tout composant capable de fournir une image radiographique latente. Cela comprend aussi bien les films radiographiques classiques que les feuilles de stockage réutilisables et les capteurs d'image numériques, par exemple les convertisseurs d'image CCD. Les radiographies dentaires latérales sont des clichés intra- oraux pour la représentation radiographique d'une ou plusieurs dents. Le principe consiste en ce qu'une source de rayonnement, en général un tube à rayons X, se trouve à l'extérieur de la bouche et qu'un capteur de rayons X positionné dans la bouche du patient est placé derrière l'objet (dent) dans le trajet des rayons. Le faisceau de rayons X arrive perpendiculairement à une tangente de l'arcade dentaire dans le plan de mastication à hauteur de la dent à radiographier. Une telle radiographie est, pour cette raison, qualifiée aussi de projection orthoradiale. Le but de la radiographie dentaire est d'obtenir une reproduction isométrique, si possible grandeur nature, de la dent sur le capteur de rayons X et une représentation conforme par rapport aux dents voisines. La netteté de l'image est ce faisant essentiellement déterminée par la distance objet û film. La distance entre foyer et objet devrait être la plus grande possible, la distance de l'objet au film ou au capteur la plus petite possible pour obtenir une netteté d'image optimale et une taille de reproduction naturelle. Les radiographies dentaires latérales sont aujourd'hui le plus souvent prises au moyen de la technique dite perpendiculaire. Celle-ci consiste à fixer le capteur de rayons X à l'aide d'un porte-capteur dans la bouche du patient de façon que le rayon central de la source de rayons X -2- frappe perpendiculairement le milieu du capteur. Plus il est possible de rapprocher l'un de l'autre l'axe de la dent et l'axe du capteur, meilleurs sont les résultats isométriques. Le porte-capteur doit, ce faisant, assurer un positionnement exact et reproductible du capteur par rapport au tube à rayons X dans la bouche du patient.. On trouve aujourd'hui sur le marché des porte-capteurs comprenant une plaque d'occlusion que l'on introduit dans la bouche du patient et sur laquelle un dispositif de serrage pour un capteur de rayons X est monté à angle droit. Sur une tige faisant saillie de la plaque d'occlusion et dépassant de la bouche du patient est fixé un moyen de centrage annulaire à l'aide duquel le tube à rayons X de la source de rayons X, le plus souvent un tube long ou un tube à champ proche, est aligné. Avec les porte-capteurs connus, le patient doit entièrement mordre la plaque d'occlusion avec les dents à radiographier. Cela peut être un inconvénient, par exemple quand une digue en caoutchouc est en place, si les crampons de la digue en caoutchouc empêchent de mordre, en cas de dents limées pour la préparation ou en cas de patients aux dents antagonistes manquantes. En outre, les porte-capteurs connus ne permettent de bloquer le capteur que dans une seule position. Une adaptation du positionnement aux données anatomiques individuelles du patient n'est possible qu'en utilisant un autre porte-capteur, adapté au patient considéré. Le but de l'invention est d'indiquer un porte-capteur amélioré d'utilisation plus flexible. Ce but est atteint par un porte-capteur pour la réalisation de radiographies dentaires latérales par la technique perpendiculaire, comprenant une plaque d'occlusion pouvant être introduite dans la bouche d'un patient et comportant une partie à mordre, un dispositif de fixation ou de maintien monté sur la plaque d'occlusion pour la fixation d'un capteur de rayons X à angle droit par rapport à la plaque d'occlusion et comprenant un moyen de centrage pour l'alignement d'un tube à rayons X, caractérisé en ce que la partie à mordre de la plaque d'occlusion est décalée latéralement par rapport au dispositif de fixation ou de maintien. Ainsi, sur un porte-capteur du type mentionné au début de la présente, la partie à mordre de la plaque d'occlusion est, par rapport au porte-capteur, décalée latéralement par rapport aux dents à radiographier dans la direction de la rangée de dents du patient. Cela permet d'utiliser aussi le porte-capteur chez les patients chez lesquels une occlusion sur les dents à radiographier n'est pas possible ou pas souhaitée. La plaque d'occlusion à mordre est de préférence conçue pour plusieurs dents qui sont décalées latéralement par rapport aux dents à radiographier dans la direction de la rangée de dents du patient. Cela permet de tenir la plaque d'occlusion de manière plus stable dans la bouche. Avantageusement, la partie à mordre de la plaque d'occlusion est plus grande que 7 mm, de préférence 10 mm, particulièrement de préférence 15 mm, dans au moins une de ses dimensions principales, de préférence dans les deux. Dans une forme de réalisation préférée, le porte-capteur est prévu dans la région des dents latérales pour la radiographie d'une ou plusieurs dents dans la région des dents latérales et la partie à mordre est conçue pour être mordue par plusieurs dents dans la région des dents frontales. La région des dents latérales est ainsi totalement libre, de sorte qu'il est possible de radiographier aussi avec une digue en caoutchouc en place. La plaque d'occlusion présente, dans la forme de réalisation préférée, une partie porte-capteur qui s'étend en s'éloignant en direction latérale de la partie à mordre et sur laquelle le porte-capteur est porté ou monté. Le porte-capteur peut avantageusement être réalisé sous la forme d'une pièce moulée et le dispositif de fixation peut présenter deux bras de pince, espacés avec alignement, qui peuvent saisir un capteur de rayons X inséré entre eux par deux bords opposés. De la sorte, le capteur de rayons X est simple à mettre en place et tenu avec sûreté. De préférence, les bras de pince de la pièce moulée formant dispositif de fixation sont disposés dans le plan de la plaque d'occlusion et un capteur de rayons X inséré est tenu entre les bras de pince de manière à pouvoir coulisser perpendiculairement au plan de la plaque d'occlusion. De cette manière, le capteur de rayons X peut être positionné en fonction des besoins individuels de l'opérateur et des données anatomiques du patient. Le porte-capteur peut être utilisé sans changement pour la radiographie des dents des quatre quadrants de la mâchoire supérieure comme de la mâchoire inférieure en poussant simplement le capteur plus loin vers le haut ou vers le bas selon le besoin. -4- Dans la forme de réalisation préférée, la pièce moulée formant dispositif de fixation présente au centre un perçage par l'intermédiaire duquel elle peut être portée au moyen d'un moyen de liaison par une partie porte-capteur, par exemple être fixée de manière enfichable par un boulon 5 de liaison à une partie porte-capteur latérale de la plaque d'occlusion. Cela permet de retirer simplement la pièce moulée pour l'insertion du capteur ou du film et pour le nettoyage et la stérilisation. Lorsque la pièce moulée présente avantageusement sur sa face arrière, par laquelle elle est fixée à la partie porte-capteur orale de la plaque 10 d'occlusion, des moyens de positionnement qui coopèrent avec et dans lesquels s'engagent des moyens de positionnement complémentaires correspondants de la partie porte-capteur, une erreur d'assemblage ou une rotation de la pièce moulée par rapport à la plaque d'occlusion est exclue. La plaque d'occlusion se compose de manière avantageuse 15 d'une plaque massive (par exemple réalisée dans un matériau élastomère ou revêtue d'un tel matériau) qui présente une partie support d'anneau de centrage extra-orale sur laquelle le moyen de centrage est fixé. Il est ainsi possible d'éviter une construction complexe et sujette à la torsion avec une tige pour la fixation du moyen de centrage. Une telle plaque d'occlusion 20 peut être réalisée simplement et à coût avantageux sous forme de pièce moulée en matière plastique, par exemple par le procédé du moulage par injection. Le porte-capteur selon l'invention peut, en outre, présenter une ou plusieurs des caractéristiques additionnelles suivantes : la plaque d'occlusion présente une partie support de moyen de centrage s'éloignant du dispositif de fixation en direction perpendiculaire à son plan de support, sur laquelle un moyen de centrage est fixé, la partie support de moyen de centrage de la plaque d'occlusion présente dans une zone d'extrémité un moyen de guidage qui coopère avec un moyen de guidage complémentaire du moyen de centrage, le moyen de centrage a la forme d'un anneau en D par le côté rectiligne duquel le moyen de guidage 25 30 35 -5- complémentaire est porté, en étant de préférence situé du côté intérieur, le moyen de centrage présente sur son côté rectiligne une série d'encoches dans lesquelles un moyen de crantage du moyen de guidage peut s'engager, le porte-capteur possède vu de dessus essentiellement un contour en L, la branche longue du L se rétrécissant de préférence vers l'extrémité libre, la plaque d'occlusion présente une épaisseur d'environ 3 mm à environ 7 mm, la plaque d'occlusion présente une épaisseur d'environ 0,3 mm à environ 1,5 mm et est réalisée dans un matériau essentiellement rigide, en particulier dans une matière plastique ou synthétique renforcée par des fibres. 20 Il s'avère particulièrement avantageux que la partie support d'anneau de centrage extra-orale de la plaque d'occlusion présente dans une zone d'extrémité une rainure en forme de pince et que le moyen de centrage ait la forme d'un anneau en D par le côté rectiligne duquel il est tenu de 25 manière à pouvoir coulisser dans la rainure verticalement par rapport au plan de la plaque d'occlusion. Le moyen de centrage peut ainsi être aligné d'une manière simple en fonction de la position du capteur de rayons X. Il est approprié que le moyen de centrage présente sur son côté rectiligne une série d'encoches de crantage dans lesquelles un ergot de 30 crantage situé sur la face arrière de la rainure en forme de pince s'enclenche. Un tel mécanisme de crantage simple permet de fixer d'une manière sûre et reproductible la position correcte du moyen de centrage par rapport à la plaque d'occlusion. D'autres caractéristiques de construction et formes de 35 réalisation avantageuses sont indiquées dans la description ci-après et sur les dessins. Un exemple de réalisation de l'invention est expliqué plus en détail dans ce qui suit à l'aide des dessins. Sont montrés : 10 15 -6- figure 1 une représentation isométrique d'une plaque d'occlusion d'un porte-capteur selon l'invention ; figure 2 une vue de côté de la plaque d'occlusion de la figure 3 une vue de dessus de la plaque d'occlusion de la figure 4 une vue de face de la plaque d'occlusion de la figure 5 une représentation isométrique d'un porte-capteur du porte-capteur selon l'invention pour un capteur de rayons X numérique ; figure 6 une vue de dessus du porte-capteur de la figure 5 ; figure 7 une représentation isométrique d'un anneau de centrage du porte-capteur selon l'invention ; figure 8 une vue de face de l'anneau de centrage de la figure 7 ; figure 9 une vue de dessus de l'anneau de centrage de la 25 figure 7 ; figure 10 un détail de la figure 9 ; figure 11 une représentation isométrique d'un boulon de 30 liaison pour la fixation du porte-capteur de la figure 5 sur la plaque d'occlusion de la figure 1 ; figure 12 une vue de côté agrandie du boulon de liaison de la figure 11 ; 15 20 35 -7- figure 13 le positionnement de la plaque d'occlusion de la figure 3 dans la bouche d'un patient à l'aide d'une rangée de dents de la mâchoire supérieure représentée schématiquement et figure 14 une variante de porte-capteur pour films radiographiques. On utilisera ci-après, pour la description d'un porte-capteur, différentes désignations de direction et de position qui se réfèrent à un observateur se tenant devant le patient. Ainsi, derrière signifie opposé à l'observateur, devant tourné vers l'observateur, intérieur signifie situé dans la bouche du patient, extérieur en dehors de la bouche. Parfois, on utilisera aussi des indications de direction et de position qui se réfèrent au dessin. Les figures 1 à 4 représentent une plaque d'occlusion 10. Elle se compose d'une plaque en matière plastique massive dont le côté gauche sur les figures 1, 3 et 4 est tenu dans la bouche par un patient, et est essentiellement en forme de L. Dans les conditions d'utilisation, la branche longue du L s'étend en direction extérieure et dépasse de la bouche du patient vers l'extérieur. La branche courte du L se trouve à l'intérieur de la bouche dans les conditions d'utilisation et s'étend en direction transversale ou latérale. La plaque d'occlusion 10 présente une partie à mordre 11 voisine de l'angle du L qui, dans les conditions de travail, est tenue dans le plan de mastication entre les dents de la mâchoire inférieure et de la mâchoire supérieure d'un patient. La partie à mordre 11 est généreusement arrondie (rayon de courbure environ 30 mm) à l'angle du L et a dans chacune de ses directions d'extension une dimension de plus de 7 mm, de préférence de plus de 10 mm, particulièrement de préférence de plus de 15 mm. La limite supérieure de ces dimensions est donnée par la capacité de réception de la bouche d'un patient et par le volume nécessaire pour le capteur. La limite supérieure pour les dimensions de la partie à mordre 11 en direction latérale se situe typiquement autour de 25 à 40 mm. De cette manière, il est garanti que la partie à mordre 11 coopère avec une pluralité de dents juxtaposées. -8- La partie à mordre 11 porte une partie porte-capteur 12 formant la branche courte du L, au milieu de laquelle se trouve un perçage 13. La partie porte-capteur 12 est réalisée légèrement plus épaisse au niveau du perçage 13 dans un but de stabilisation. La partie à mordre 11 porte vers l'extérieur une partie support d'anneau de centrage 16 qui forme avec elle la branche longue du L et dépasse de la bouche du patient dans les conditions de travail. Comme il est visible sur le dessin, la branche longue du L a une forme essentiellement trapézoïdale. Son bord intérieur s'étend avec une inclinaison d'un petit angle d'environ 5 degrés par rapport à l'axe du perçage 13, ce qui assure que ce bord ne provoque par d'ombre sur la radiographie même si l'axe de la source de rayons X n'est pas alignée parfaitement perpendiculairement sur un capteur porté par le porte-capteur. A l'extrémité de la partie support d'anneau de centrage 16 se trouve une rainure de guidage 15 en forme de pince s'étendant perpendiculairement au plan de la plaque d'occlusion 11 et servant à la réception réglable d'un anneau de centrage 30 (voir figure 7). Sur la face arrière de la rainure de guidage 15 se trouve un petit ergot de crantage 18. La figure 13 montre à l'aide d'une rangée de dents de la mâchoire supérieure 50 schématique une position approximative de la plaque d'occlusion 10 dans la bouche d'un patient utilisée pour radiographier la molaire gauche du patient. La plaque d'occlusion 10 est située dans le plan de mastication et tenue par le patient entre les dents de la mâchoire supérieure et de la mâchoire inférieure (non représentée). La plaque d'occlusion 10 a une longueur approximative 1 (fig. 4) de 81 mm et une profondeur t (fig. 2) de 81,5 mm. Les figures sont à peu près à l'échelle. La partie porte-capteur 12 de la plaque d'occlusion 10 présente sur sa face avant une découpe destinée à recevoir un étrier de fixation 20 (voir figure 5) pour un capteur de rayons X 100 indiqué en trait interrompu. L'étier de fixation 20 est représenté plus en détail sur les figures 5 et 6. Il comprend une pièce moulée en matière plastique en forme de pince avec deux bras de pince 21, 22 entre lesquels un capteur de rayons X numérique 100 peut être inséré. Un perçage 23 est pratiqué centralement sur la face arrière de l'étrier de fixation. La face arrière de l'étrier de fixation 20 comporte en outre des rainures de positionnement 24, 24'. -9- Un boulon de liaison 40 (voir figure 11) peut être enfiché à travers le perçage 13 dans la partie porte-capteur 12 de la plaque d'occlusion 10 et le perçage 23 de l'étrier de fixation 20. Des nervures de positionnement 14, 14' en relief sur la face de la partie porte-capteur 12 tournée vers l'étrier de fixation 20 peuvent s'engager dans les rainures de positionnement 24, 24' et définissent ainsi la position angulaire exacte de l'étrier de fixation 20 sur la partie porte-capteur 12 de la plaque d'occlusion 10, de sorte qu'une rotation n'est pas possible. Dans l'exemple de réalisation, les nervures de positionnement 14, 14' et les rainures de positionnement 24, 24' sont formées de façon que l'étrier de fixation 20 et la plaque d'occlusion 10 ne puissent être assemblés que de telle sorte que les bras de pince 21, 22 se trouvent dans le plan de la plaque d'occlusion. En faisant coulisser le capteur entre les deux bras de pince 21, 22, on peut modifier la position verticale du capteur par rapport à la plaque d'occlusion. Si, par exemple, il faut radiographier les dents latérales de la mâchoire supérieure, le capteur est déplacé vers le haut et, pour les dents latérales de la mâchoire inférieure pareillement vers le bas, à partir de la position centrale dans laquelle il dépasse de la même manière de la plaque d'occlusion 10 dans les deux sens. Selon une variante, les nervures de positionnement 14, 14' et les rainures de positionnement 24, 24' peuvent aussi être conçues de façon à permettre un assemblage tourné de 90 de l'étrier de fixation 20 et de la plaque d'occlusion 10. De cette manière, il serait possible de réaliser des clichés interproximaux (ou "bite-wing") au niveau de la couronne des dents latérales des mâchoires supérieure et inférieure. La figure 14 montre une forme alternative d'un étrier de fixation 60 pour des films radiographiques plus minces par rapport à des capteurs de rayons X numériques. L'étrier de fixation 60 est d'une conception analogue à l'étrier de fixation 20 pour capteurs de rayons X numériques mais présente néanmoins, par rapport à ce dernier, des bras de pince 61, 62 plus courts. Ceux-ci sont dimensionnés de façon que de petits films radiographiques (films dentaires) puissent y être insérés. Le boulon de liaison 40 montré sur les figure 11 et 12 et présentant deux moitiés élastiques sert à l'assemblage de l'étrier de fixation 20 ou 60 et de la plaque d'occlusion 10. Il possède une tête plate 41 qui se loge dans un chanfrein cylindrique correspondant dans la partie porte- -10- capteur 12. Il présente à son extrémité une embase de verrouillage 42 en forme de rampe. Une partie avant du boulon de liaison 40 est interrompue par une fente 43, de sorte que l'on obtient deux moitiés de boulon élastiques qui peuvent être comprimées lors du montage et du démontage du porte- capteur. Les figures 7 à 9 montrent en détail un anneau de centrage 30. Il possède la forme d'un grand D dont le côté rectiligne 31 présente une paroi de guidage 32 correspondant en coupe transversale à la forme de la rainure de guidage 15. L'anneau de centrage 30 est inséré par cette paroi de guidage 32 dans la rainure de guidage 15 de la plaque d'occlusion 10 de façon à être parallèle à un capteurs de rayons X 100 tenu dans l'étrier de fixation 20 et aligné centralement sur sa médiatrice imaginaire. Sur sa face extérieure, la paroi de guidage 32 présente une série d'encoches 33 qui sont montrées à une échelle agrandie sous la forme d'une vue du détail X sur la figure 10. Avec l'ergot de crantage 18 situé sur la face arrière de la rainure de guidage 15, les encoches 33 forment un mécanisme de crantage simple qui permet de définir d'une manière sûre et reproductible la position de l'anneau de centrage 30 en direction verticale par rapport à la plaque d'occlusion 10. Au total, l'anneau de centrage 30 présente treize encoches 33 et peut ainsi être déplacé en 14 pas de 3 mm chacun de jusqu'à 18 mm vers le haut et vers le bas. De ce fait, il est possible d'aligner l'anneau de centrage en hauteur de façon que sa position corresponde à la position verticale du capteur de rayons X dans l'étrier de fixation 20. Le diamètre intérieur de l'anneau de centrage 30 est de 74 mm dans l'exemple de réalisation et correspond approximativement au diamètre d'un tube à rayons X qui doit être aligné sur le centre de l'anneau de centrage. La plaque d'occlusion 10 a une épaisseur d'environ 3 mm à environ 7 mm si elle est réalisée dans une matière plastique élastique et peut présenter une épaisseur d'environ 0,3 mm à environ 1,5 mm si elle est réalisée dans un matériau essentiellement rigide, en particulier dans une matière plastique renforcée par fibres. Toutes les pièces du portecapteur sont en matière plastique résistante à la chaleur qui supporte le nettoyage et la stérilisation à la vapeur sous pression (autoclavage) | L'invention concerne un porte-capteur pour la réalisation de radiographies dentaires latérales par la technique perpendiculaire, comprenant une plaque d'occlusion (10) pouvant être introduite dans la bouche d'un patient et comportant une partie à mordre (11), une partie porte-capteur (12) et une partie support de moyen de centrage (16). La partie porte-capteur (12) porte une pièce porte-capteur (20) pour la fixation d'un capteur de rayons X à angle droit par rapport à la plaque d'occlusion (10) dans la bouche du patient derrière une ou plusieurs dents à radiographier. La partie support de moyen de centrage (16) porte par l'intermédiaire d'un guidage un anneau de centrage (30) extra-oral pour l'alignement d'un tube à rayons X. La partie à mordre (11) de la plaque d'occlusion (10) est décalée latéralement par rapport à la pièce porte-capteur (20). De ce fait, le porte-capteur peut aussi être utilisé chez les patients chez lesquels une occlusion sur les dents à radiographier n'est pas possible ou pas souhaitée. | 1. Porte-capteur pour la réalisation de radiographies dentaires latérales par la technique perpendiculaire, comprenant une plaque d'occlusion (10) pouvant être introduite dans la bouche d'un patient et comportant une partie à mordre (11), un dispositif de fixation ou de maintien (20 ; 60) monté sur la plaque d'occlusion (10) pour la fixation d'un capteur de rayons X (100) à angle droit par rapport à la plaque d'occlusion (10) et comprenant un moyen de centrage (30) pour l'alignement d'un tube à rayons X, caractérisé en ce que la partie à mordre (11) de la plaque d'occlusion (10) est décalée latéralement par rapport au dispositif de fixation ou de maintien (20 ; 60). 2. Porte-capteur selon la 1, caractérisé en ce que la partie à mordre (11) de la plaque d'occlusion (10) est plus grande que 7 mm, de préférence 10 mm, particulièrement de préférence 15 mm, dans au moins une de ses dimensions principales, de préférence dans les deux. 3. Porte-capteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le capteur servant à radiographier une ou plusieurs dents est prévu dans la région des dents latérales et la partie à mordre (11) de la plaque d'occlusion (10) est conçue pour être mordue par plusieurs dents dans la région des dents frontales. 4. Porte-capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la plaque d'occlusion (10) présente une partie porte-capteur (12) qui s'étend en s'éloignant en direction latérale de la partie à mordre (11) et par laquelle dispositif de fixation (20 ; 60) est porté. 5. Porte-capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (20 ; 60) présente deux bras de pince (21, 22 ; 61, 62) espacés avec alignement qui peuvent saisir un capteur de rayons X (100) inséré entre eux par deux bords opposés. 6. Porte-capteur selon la 5, caractérisé en ce que les bras de pince (21, 22 ; 61, 62) du dispositif de fixation (20 ; 60) sont disposés dans le plan de la plaque d'occlusion (10) et un capteur de rayons X inséré est tenu entre les bras de pince (21, 22 ; 61, 62) de manière à pouvoir coulisser perpendiculairement au plan de la plaque d'occlusion (10).- 12 - 7. Porte-capteur selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (20 ; 60) présente au centre un perçage (23) par lequel il est porté au moyen d'un moyen de liaison (40) par une partie porte-capteur (12) de la plaque d'occlusion (10). 8. Porte-capteur selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (20 ; 60) présente sur sa face arrière, par laquelle il est fixé à la partie porte-capteur (12) de la plaque d'occlusion (10), des moyens de positionnement (24, 24' ; 64, 64') dans lesquels s'engagent des moyens de positionnement complémentaires correspondants (14, 14') de la partie porte-capteur (12). 9. Porte-capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la plaque d'occlusion (10) est réalisée sous la forme d'une plaque massive et est de préférence réalisée dans un matériau élastomère ou revêtue d'un tel matériau. 10. Porte-capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la plaque d'occlusion présente une partie support de moyen de centrage (16) s'éloignant du dispositif de fixation (20 ; 60) en direction perpendiculaire à son plan de support, sur laquelle un moyen de centrage (30) est fixé. 11. Porte-capteur selon la 10, caractérisé en ce que la partie support de moyen de centrage (16) de la plaque d'occlusion (10) présente dans une zone d'extrémité un moyen de guidage (15) qui coopère avec un moyen de guidage complémentaire (32) du moyen de centrage (30). 12. Porte-capteur selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de centrage (30) a la forme d'un anneau en D par le côté rectiligne (31) duquel le moyen de guidage complémentaire (32) est porté, en étant de préférence situé du côté intérieur. 13. Porte-capteur selon la 12, caractérisé en ce que le moyen de centrage (30) présente sur son côté rectiligne (31) une série d'encoches (33) dans lesquelles un moyen de crantage (18) du moyen de guidage (15) peut s'engager. 14. Porte-capteur selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il possède vu de dessus essentiellement un contour en L, la branche longue du L se rétrécissant de préférence vers l'extrémité libre.- 13 - 15. Porte-capteur selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la plaque d'occlusion (10) présente une épaisseur d'environ 3 mm à environ 7 mm. 16. Porte-capteur selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la plaque d'occlusion (10) présente une épaisseur d'environ 0,3 mm à environ 1,5 mm et est réalisée dans un matériau essentiellement rigide, en particulier dans une matière plastique ou synthétique renforcée par des fibres. | A | A61 | A61B | A61B 6 | A61B 6/14 |
FR2892145 | A1 | HUISSERIE DE PORTE OU DE FENETRE | 20,070,420 | Domaine de l'invention La présente invention concerne une huisserie ayant une feuillure. Il existe des huisseries de porte en bois et des huisseries réalisées en profilés métalliques ou matière plastique. La présente invention concerne la catégorie des huisseries de porte ou huisseries réalisées en bois ou à partir du bois. Etat de la technique Les huisseries de porte ou de fenêtre se réalisent actuelle-ment en bois massif, usiné, à la forme de section souhaitée et coupés à la longueur pour former les deux montants et la traverse de l'huisserie. Le profilage consiste tout d'abord à réaliser la feuillure par usinage avec enlèvement de bois de toute la partie constituant la feuillure. Ensuite ou simultanément, on usine pour former les moulures sur les 15 deux faces du cadre. Ces profilés de cadre et les huisseries fabriquées à l'aide de ceux-ci présentent un certain nombre d'inconvénients liés et à la qualité de la matière utilisée entraînant la mise au rebut ou à la reprise des bois à cause de leurs défauts. 20 En effet, à ce jour, la quasi-totalité de la production française d'huisseries pour porte se réalise à partir de bois en provenance de Scandinavie ou d'Asie et les bois scandinaves représentent 90% du volume utilisé. Ces bois en provenance du nord de l'Europe, posent ac- 25 tuellement des problèmes de qualité importants. Ils nécessitent une mise à l'écart de plus de 25% du volume utilisé en cours de fabrication et de traitement et la reprise de ces bois mis à l'écart pour les réparer ou les re-traiter génère un rebut final en sortie de 10 à 15% du volume de départ. But de l'invention 30 La présente invention a pour but de développer un cadre d'huisserie permettant une économie de volume de matière, une réduction de l'usinage du profilé, l'obtention d'un produit de qualité et de stabilité constante et des finitions variées et la réduction voire la suppression des mises au rebut et des reprises de produits de qualité insuffisante. 35 Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une huisserie du type défini ci-dessus caractérisée en ce qu'elle est formée par l'assemblage d'éléments d'un profilé composé de deux lames, une lame de côté et une lame de face, collées, - la lame de côté venant contre la face de baie de la cloison et la lame de face étant parallèle à la cloison, - ces lames étant découpées dans un panneau de particules de bois comprimées, - ces lames étant assemblées à l'équerre et leurs faces surdensifiées formant chacune l'un des côtés de la feuillure. Grâce à la structure de l'huisserie, l'invention permet une économie de l'ordre de 30 à 40% en volume de matière par rapport à une huisserie en bois selon l'état de la technique. La fabrication est également simplifiée par la suppression de l'usinage de la feuillure recevant la porte. Le profilé dans lequel est réalisé l'huisserie est un produit de qualité et de stabilité constantes du fait de sa structure composée de lames découpées dans la plaque de fibres de bois comprimées. La densité du matériau plus importante en surface (surface ou zone surdensifiées), liée au procédé de fabrication par compression, procure aux couches de surface d'excellentes qualités mécaniques et de planéité. Le profilé obtenu présente une qualité de surface permettant d'améliorer la finition et répondre ainsi aux demandes du marché car le côté avant de la lame de face est l'une des surfaces surdensifiées du panneau ce qui protège tout particulièrement ce côté important du point de vue de la statique et de la dynamique et exposé aux chocs. Enfin, la qualité de surface des lames permet une bonne 25 fixation des enrobages ou revêtements et les renforce. La réduction voire la suppression des rebuts du fait de la qualité et de stabilité constantes du profilé, permettent une économie importante. On évite également les reprises. Les profilés peuvent recevoir par enrobage différentes finitions en PVC, papier mélaminé, plaquage bois ou 30 autre. Les profilés reçoivent également de préférence des joints d'étanchéité mis en place automatiquement dans la ligne de fabrication avant leur découpe à la longueur de sorte que la réalisation des cadres se limite à cette seule opération de découpe et d'assemblage. Suivant une caractéristique, l'assemblage des lames est à 35 plat-joint, la lame de côté venant sur la lame de face ou réciproquement suivant une autre variante, la lame de face vient sur la lame de côté, notamment dans une position intermédiaire entre les extrémités de la lame de côté ce qui permet d'adapter la feuillure à l'épaisseur de la cloison. De façon avantageuse, la lame de face a une rainure recevant un joint contre lequel s'appuie le battant de la porte. Suivant une autre caractéristique avantageuse, l'assemblage à plat-joint réalisé au niveau de la surface d'assemblage en- tre les deux lames, est un assemblage à section en créneaux ou en dents de scie ou un assemblage à rainure et languette ou à rainures et fausse-languette. Ces différentes formes complémentaires réalisées par usinage dans les surfaces d'assemblage des deux lames permettent 10 d'augmenter la surface de contact de collage. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la face du profilé en équerre en regard de la baie de la cloison est plus épaisse que l'épaisseur de la cloison recevant l'huisserie et comporte un dégagement bordé par une moulure couvre-joint à chaque extrémité de cette face du 15 profilé en équerre. Il est également possible de réaliser une huisserie adaptable à l'épaisseur de la cloison. Dans un tel cadre, la lame de face est en deux parties : - une partie de base dont un côté est assemblé à plat-joint à la lame de 20 côté et l'autre côté comporte une rainure de réglage, et - une partie d'habillage formant couvre-joint dont un bord est muni d'un retour destiné à s'engager de façon réglable en profondeur dans la rainure de la partie de base et dont l'autre extrémité forme le couvre-joint de la cloison, l'épaisseur utile du profilé se faisant par le réglage de la 25 partie d'habillage par rapport à la partie de base. Enfin, l'invention concerne les huisseries ou cadres similaires et notamment les ensembles blocs-porte composés d'une telle huisserie munie des paumelles, de la gâche et du battant de la porte. Dessins 30 La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'une huisserie de porte selon l'invention, - la figure lA est une vue de détails de l'assemblage de coin des deux montants de l'huisserie, 35 - la figure 2 est une vue en coupe schématique d'une section d'huisserie selon l'art antérieur, - la figure 3 est une vue en coupe schématique d'un mode de réalisation d'une huisserie selon l'invention et de son installation dans une cloison, - les figures 4A, B, C sont des vues schématiques servant à expliquer la réalisation d'une huisserie selon l'invention : * la figure 4A est une vue en coupe d'un panneau dans lequel se dé- coupent les lames servant à la fabrication de l'huisserie, * la figure 4B est une vue en coupe de la disposition de deux lames pour former l'équerre d'huisserie, * la figure 4C est une vue en coupe de l'assemblage des deux lames formant l'équerre du profilé d'huisserie, - les figures 5A, B, C montrent un premier mode de réalisation d'un pro-filé d'huisserie : * la figure 5A montre la section des deux lames destinées à être as- semblées pour former l'équerre, * la figure 5B montre les deux lames assemblées, * la figure 5C montre les deux lames de l'équerre, assemblées et usinées, éventuellement munies de leur revêtement, - la figure 6 est une vue isométrique d'un second mode de réalisation d'un profilé d'huisserie selon l'invention, - la figure 7 est une vue isométrique éclatée d'un autre mode de réalisation d'un profilé d'huisserie, - la figure 7A montre l'installation d'une huisserie formée avec le profilé de la figure 7 dans une baie de cloison, - les figures 8A à 18 montrent dans leur partie A, la section des éléments constitutifs d'un profilé d'huisserie et dans leur partie B, les éléments assemblés formant la section du profilé d'huisserie selon l'invention. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre une huisserie H réalisée à partir d'un 30 profilé selon l'invention. Cette huisserie se compose de deux montants ré- unis par une traverse en partie haute. L'assemblage se fait de préférence suivant une coupe à l'onglet non détaillée. L'huisserie H forme une feuillure recevant le battant de la porte P porté par l'intermédiaire de paumelles PA fixées dans la feuillure. 35 La figure lA montre, à échelle agrandie, le détail (I) de la figure 1. Il s'agit de l'assemblage à l'onglet entre la traverse (H3) et l'un des montants H 1 montrant la forme de la moulure ainsi que la feuillure et le joint d'étanchéité J installé dans la feuillure. La figure 2 est une vue en coupe d'un profilé d'huisserie M de cadre non encore mouluré, selon l'état de la technique permettant de souligner l'un des principaux avantages de l'invention. Ce profilé connu est obtenu par l'usinage de la feuillure FE dans la pièce en bois de section rectangulaire. La pièce de bois brut nécessite aussi des surcôtes d'usinage SU1, SU2, SU3, SU4 pour obtenir des surfaces aptes à recevoir des finitions. L'usinage de la feuillure et la mise à la côte finie de la pièce de bois représentent un dégagement de matière importante (S, SU1, SU2, SU3, SU4) par rapport au même profil en MDF et cela provoque de la sciure et des copeaux. La figure 3 montre, à titre d'exemple, la section d'un premier mode de réalisation d'un profilé d'huisserie selon l'invention ainsi que sur implantation dans la baie d'une paroi C et la position du battant de porte P dans la feuillure FE de l'huisserie. Ce premier mode de réalisation permet de définir la terminologie servant à la description de l'invention. Ainsi, le profilé se compose d'une lame de côté LC et d'une lame de face LF assemblées par collage formant une équerre définissant la feuillure FE. La branche verticale (selon l'orientation de cette figure) de l'équerre est égale ou de préférence supérieure à la largeur de la cloison C pour se terminer par deux moulures MO1, MO2 coiffant la cloison. Au niveau de la feuillure FE, la surface de l'équerre comporte une rainure RI logeant partiellement un joint J contre lequel vient s'appuyer la porte P. Le joint J permet d'assurer dans une certaine mesure l'étanchéité de la porte et d'amortir également le bruit de fermeture. Selon une autre variante non représentée, la rainure du joint est remplacée par une succession de perçages recevant les pièces en forme de champignon, souples, contre lesquels s'applique le battant de porte, de manière à amortir le bruit de fermeture. Le profilé et l'huisserie se réalisent comme décrits schématiquement aux figures 4A, B et C. Selon la figure 4A, on part d'un panneau PP de particules ou de fibres de bois agglomérées tel que le matériau connu sous la déno- mination de Medium ou de MDF (c'est-à-dire Medium Density Fiber-board ))) est un produit du commerce se présentant sous la forme de panneaux de dimensions standardisées, par exemple 2050 mm X 2440 mm. Ce panneau PP est obtenu par la compression de particules ou de fibres de bois mélangées à de la colle. Du fait de La fabrication, la densité dans l'épaisseur du panneau, varie naturellement entre les faces extérieures F1, F2 et le coeur du panneau ; la plus forte densité se trouve directement sous les faces du panneau. Cette forte densité est indiquée schématique-ment dans les dessins par un trait interrompu ou une bande en grisaille SD1, SD2 longeant le côté intérieur des faces du panneau ou par une bande en grisaille. Dans un tel panneau PP, on découpe les lames de côté LC 10 et les lames de face LF comme l'indiquent schématiquement les flèches représentant les lignes de coupe. Les lames ainsi coupées selon la figure 4A sont présentées l'une par rapport à l'autre comme à la figure 4B pour être assemblées par collage et obtenir l'équerre de profilé EQ de la figure 4C. 15 Cette équerre de profilé EQ présente une feuillure FE délimitée naturellement par l'assemblage de ses lames. La face de la feuillure correspondant à la lame de côté LC et celle correspondant à la lame de face LF, sont toutes deux des surfaces fortement comprimées ou surdensifiées SD1 ou SD2 du panneau. La face F1 de la lame de côté LC délimi- 20 tant la feuillure FE, reçoit les paumelles PA comme cela est schématisé. On bénéficie ainsi de la structure surdensifiée pour la fixation de la paumelle. La zone d'assemblage Z représentée schématiquement peut être réalisée par collage directement, à plat de la surface de coupe de la 25 lame de côté LC et de la partie couverte de la lame de face LF. Cette sur-face d'assemblage Z peut également avoir des profils complémentaires à section en créneaux ou en dents de scie ou encore un assemblage à rainure et languette ou à rainures et fausse-languette. L'équerre de profilé EQ ainsi obtenue peut être travaillée 30 pour obtenir un profil tel que celui représenté à la figure 3, puis recevoir un revêtement de surface ou enrobage en PVC, en papier mélaminé ou en plaquage bois. Le profilé est ensuite coupé à la longueur pour former les montants et la traverse qui seront assemblés. L'ensemble est muni des accessoires tels que paumelles et gâches puis reçoit le panneau de porte 35 pour constituer un bloc-porte prêt à être installé. Les figures 5A, B, C montrent les trois étapes de fabrication d'un premier mode de réalisation d'un profilé d'huisserie selon l'invention. La figure 5A montre la section de la lame de côté LC et de la lame de face LF dont les surfaces d'assemblage sont constituées par des formes crénelées longitudinalement constituées par une alternance de rainures R et de nervures N complémentaires. Cette figure ne montre pas la rainure recevant le joint. La figure 5A montre également de façon schématique la différence de densité entre les couches surdensifiées SD1, SD2 des deux lames, proches des faces F1, F2 et les couches intérieures de la lame, par une zone en grisaille mettant ainsi en évidence les surfaces compactées définissant la feuillure. La figure 5B montre l'assemblage des deux lames par col- lage. Le profilé obtenu peut être utilisé tel quel mais il est de préférence usiné à une forme de section par exemple comme celle repré-sentée à la figure 5C. Le profilé 100 est usiné pour former, sur le côté de l'équerre tourné vers la tranche de la cloison, une partie en retrait 101 dont dépassent deux moulures d'extrémité 102, 103 pour chevaucher la cloison et constituer une moulure couvre-joint. La feuillure FE comporte une rainure longitudinale 104 recevant le joint. Des arrondis creux 105, 106 ont également été réalisés avant ou après assemblage dans une position complémentaire aux moulures débordantes 102, 103, à l'extrémité de lame de côté LC 1 et de la lame de face LF2. Le profilé 100 est coupé aux dimensions pour former les montants et la traverse. La coupe se fait de préférence à l'onglet. L'assemblage des coins par collage peut être renforcé par des vis ou des pointes. Le profilé usiné reçoit de préférence un enrobage sur toutes ses surfaces par souci d'équilibre des contraintes mécaniques. Cet enro- bage peut être constitué par une couche de PVC ou de papier mélaminé ou encore d'un plaquage bois. Ensuite, on insère le joint d'étanchéité. La figure 6 montre un second mode de réalisation d'un pro-filé d'huisserie 200 selon l'invention. Ce profilé se compose d'une lame de côté LC2 dont la hauteur H (selon l'orientation de la figure 6) est supé- rieure à l'épaisseur E de la paroi de façon à former des moulures couvre-joint 202, 203 débordant de part et d'autre de la partie en creux 201 recevant la cloison. Cette lame de côté LC2 reçoit une lame de face LF2 dans une position intermédiaire entre les deux extrémités de la section de la lame de côté, en fonction de la feuillure FE2 à réaliser et de l'épaisseur de la cloison. Les lames de côté et de face ont été coupées dans le panneau pour que la feuillure soit délimitée par les faces F1 du panneau. Dans ce mode de réalisation, la surface d'assemblage Z2 entre la lame de côté LC2 et la lame de face LF2 se fait par une jonction de type rainures R /nervures N complémentaires, augmentant la surface d'adhérence pour le collage de ces deux lames l'une à l'autre. La lame de face LF2 comporte également une rainure longitudinale 204 dans sa partie définissant la feuillure pour recevoir un 10 joint. Le profilé est ensuite coupé pour réaliser les montants et la traverse de l'huisserie. La figure 7 montre une troisième variante de réalisation 300 de l'invention. La lame de côté LC3 vient s'appliquer sur la lame de face 15 LF3 pour définir la feuillure FE3 comme dans les exemples précédents. Mais la lame de face LF3 est constituée de deux parties, une partie de base LF31 et une partie d'habillage LF32. La partie de base LF31 correspond pour l'essentiel à la forme des lames de face présentées ci-dessus sauf que sa face autre que celle tournée vers la feuillure a une rainure de 20 réglage 307. Cette rainure longitudinale 307 reçoit de manière réglable la partie d'assemblage LF32. Plus précisément, la partie d'assemblage LF32 a une forme de bande 308 terminée d'un côté par un retour 309 destiné à s'engager plus ou moins profondément dans la rainure de réglage 307 et d'un autre retour 310 formant le couvre-joint 305 complémentaire au cou- 25 vre-joint de la lame de côté LC3. La figure 7A montre le profilé assemblé et installé dans l'ouverture d'une cloison. Il est adaptable par le réglage dans la rainure de l'huisserie en fonction de l'épaisseur de la cloison et permet d'accroître l'adaptabilité de l'huisserie à l'épaisseur de la cloison. 30 Les figures 8 à 18 montrent différents modes de réalisation de profilés pour des huisserie selon l'invention, dans lesquelles la partie A montre la section des lames composant l'équerre du profilé et la partie B, l'assemblage des deux lames. Ainsi : 35 La figure 8 montre une lame de côté LC 11 usinée avec la moulure couvre-joint ; dans la lame de base LF 11, on a usiné la rainure couvre-joint et le dégagement pour recevoir la base de la lame LB 11. Le collage se fait à plat. 20 La figure 9 montre un mode de réalisation voisin de celui de la figure 8 sauf que la surface d'assemblage entre la lame de côté LC12 et la lame de base LF12 se fait par l'imbrication de profils crénelés à rainures et nervures de section rectangulaire. Le profilé de la figure 10 est voisin de celui de la figure 9 sauf que la zone d'assemblage crénelée des lames LC13 ? LF13 est rem-placée par une zone d'assemblage à rainures et nervures en dents de scie et dégagement de la zone de feuillure jusqu'au fond des rainures de la lame de face LF13 LB3. La figure 11 montre la zone d'assemblage entre les lames LC14, LF14 constituée par une rainure et une languette large. Cette languette est sensiblement en position médiane. La figure 12 montre une variante de l'assemblage de la figure 11 en ce que la rainure et la languette des lames LC15, LF15 sont déportées du côté de la feuillure et ne n'occupent plus LA position centrale. Le mode de réalisation de la figure 13 est voisin de celui de la figure 12 sauf que la rainure et la languette épaisses des lames LC16, LF16 ont une faible profondeur. La figure 14 montre une variante du mode de réalisation de la figure 11, l'assemblage par rainure et languette étant inversé, la lame de côté LC17 comportant une rainure et la lame de face LF17, une languette. La figure 15 montre un mode de réalisation avec un assem- 25 blage par une fausse-languette LA 18. La lame de côté LC18 et la lame de base LF18 comportent chacune une rainure pour recevoir la fausse-languette LA 18. La figure 16 montre une variante de réalisation du mode de réalisation de la figure 15 en ce que la surface d'assemblage entre les deux 30 lames LC19, LF19 est décalée en dessous du niveau de la surface de feuillure de la lame LF19. La figure 17 montre une variante de réalisation du mode de réalisation de la figure 9 avec une lame de face LF20 profilée recevant la lame de côté LC20. 35 La figure 18 montre un mode de réalisation avec une lame de face LF21 composée de deux parties LF211, LF212 permettant le réglage du cadre en fonction de l'épaisseur de la cloison. io L'huisserie réalisée comme décrit ci-dessus avec un profilé formé par l'assemblage de deux lames découpées dans un panneau de fibres ou de particules comprimées, avec des faces surdensifiées, constituant les faces de la feuillure, convient tout particulièrement pour des portes et notamment des blocs-porte mais aussi des huisseries de fenêtres ou, plus généralement, des cadres à feuillure destinés à équiper des baies d'une cloison ou d'un mur. io | Huisserie de porte ou de fenêtre ayant une feuillure.Elle est formée par l'assemblage d'éléments d'un profilé composé de deux lames, une lame de côté (LC) et une lame de face (LF), collées,- la lame de côté (LC) venant contre la face de baie de la cloison (C) et la lame de face (LF) étant parallèle à la cloison (C),- ces lames (LC, LF) étant découpées dans un panneau de particules de bois comprimées,- ces lames (LC, LF) étant assemblées à l'équerre et leurs faces (F1) sur-densifiées (SD1, SD2) formant chacune l'un des côtés de la feuillure (FE). | 1) Huisserie de porte ou de fenêtre ayant une feuillure, caractérisée en ce qu' elle est formée par l'assemblage d'éléments d'un profilé composé de deux lames, une lame de côté (LC) et une lame de face (LF), collées, - la lame de côté (LC) venant contre la face de baie de la cloison (C) et la lame de face (LF) étant parallèle à la cloison (C), - ces lames (LC, LF) étant découpées dans un panneau de particules de bois comprimées, - ces lames (LC, LF) étant assemblées à l'équerre et leurs faces (F1) sur-densifiées (SD1, SD2) formant chacune l'un des côtés de la feuillure (FE). 2) Huisserie selon la 1, 15 caractérisée en ce que l'assemblage des lames (LC, LF) est à plat-joint. 3) Huisserie selon la 2, caractérisée en ce que 20 la lame de côté (LC) vient sur la lame de face (LF). 4) Huisserie selon la 2, caractérisée en ce que la lame de face (LF2) vient sur la lame de côté (LC2), notamment dans une 25 position intermédiaire entre les extrémités (202, 203) de la lame de côté (LC2). 5) Huisserie selon la 2, caractérisée en ce que 30 la lame de face (LF2) a une rainure (204) recevant un joint (J) contre le-quel s'appuie le battant (P). 6) Huisserie selon la 1, caractérisée en ce que 35 l'assemblage à plat-joint réalisé au niveau de la surface d'assemblage (Z) entre les deux lames (LC, LF), est un assemblage à section en créneaux ou en dents de scie ou un assemblage à rainure et languette ou à rainures et fausse-languette. 7) Huisserie selon la 2, caractérisée en ce que la face du profilé en équerre en regard de la baie de la cloison (C) est plus épaisse (H) que l'épaisseur (E) de la cloison (C) recevant l'huisserie (H) et comporte un dégagement bordé par une moulure couvre-joint (202, 203) à chaque extrémité de cette face du profilé en équerre. 8) Huisserie selon la 1, caractérisée en ce que la lame de face (LF3) est en deux parties : - une partie de base (LF31) dont un côté est assemblé à plat-joint à la lame de côté (LC3) et l'autre côté comporte une rainure de réglage (307), et - une partie d'habillage (LF32) formant couvre-joint dont un bord est muni d'un retour (309) destiné à s'engager de façon réglable en profondeur dans la rainure (307) de la partie de base (LF31) et dont l'autre extrémité (310) forme le couvre-joint de la cloison, l'épaisseur utile du profilé se faisant par le réglage de la partie d'habillage par rapport à la partie de base. 9) Huisserie selon la 1, caractérisée en ce que le profilé comporte un enrobage en PVC, en papier mélaminé ou en plaquage bois.25 | E | E06 | E06B | E06B 1 | E06B 1/08 |
FR2893074 | A1 | PORTE DE VEHICULE AUTOMOBILE A PANNEAU VITRE COULISSANT, ET VEHICULE CORRESPONDANT. | 20,070,511 | Le domaine de l'invention est celui des baies ménagées dans les portes de véhicule. Plus précisément, l'invention concerne les dispositifs d'obturation d'une baie ménagée dans une porte d'un véhicule automobile et comprenant une partie mobile par exemple selon une direction essentiellement verticale, susceptible de fermer ou de libérer une ouverture. L'invention s'applique en particulier, mais non exclusivement, aux portières latérales des véhicules automobiles. Elle peut s'appliquer également aux portes arrière, hayons, ... Classiquement, pour obturer une baie d'un véhicule, qu'il s'agisse d'une automobile, d'un véhicule utilitaire, d'un camion, d'un autobus ou d'un wagon de chemin de fer, on rapporte une vitre, maintenue par un cadre de liaison. Ce dernier présente une partie interne et une partie externe, qui viennent pincer simultanément les bords de la vitre, avec une garniture d'étanchéité. La technique le plus couramment répandue pour l'ouverture et la fermeture des vitres est de rendre celle-ci mobile verticalement dans son propre plan, en la faisant pénétrer ou sortir du caisson ou de la garniture des portières latérales. Cette technique est aujourd'hui couramment utilisée et des solutions pour l'automatiser sont connues. L'équipement des automobiles en vitres électriques est ainsi très répandu. Parallèlement, une autre technique a été proposée par le Titulaire de la présente demande de brevet. Cette technique est notamment décrite dans les documents de brevet EP-0 778 168 et EP ù 0 857 844. Grâce à cette technique, on obtient des dispositifs appelés baies flush qui présentent, sur le plan esthétique, vue de l'extérieur, un aspect lisse, affleurant. Selon la technique antérieure proposée par le Titulaire de la présente demande de brevet, les baies flush comprennent un ensemble fixe et une partie mobile, l'ensemble fixe étant destiné à être monté dans le logement défini à cet effet sur la carrosserie du véhicule. Or, les baies ménagées dans les portières ont des dimensions relativement limitées qu'il n'est donc pas opportun de réduire davantage en rapportant un ensemble fixe selon la technique antérieure. Un autre inconvénient des baies affleurantes connues est qu'elles nécessitent généralement des joints d'étanchéité s'étendant partiellement à l'extérieur, et altérant en conséquence l'aspect affleurant. Pourtant, il est souhaitable de pouvoir équiper certains véhicules, en particulier des véhicules luxueux tels que les monospaces, de baies affleurantes. Des solutions de baies parfaitement affleurantes ont ensuite été proposées pour de tels véhicules, mais leur fonctionnement présente souvent l'inconvénient de nécessiter des mécanismes sophistiqués et complexes, comprenant de nombreuses pièces et liaisons, entraînant alors des risques de dysfonctionnement ou de blocage. De plus, ces dispositifs sont généralement encombrants, ce qui n'est pas souhaitable dans un contexte de véhicule automobile. Une difficulté particulière est liée au fait que le déplacement du panneau mobile n'est pas parfaitement rectiligne, du fait des formes particulières des portes et/ou de la nécessité d'écarter légèrement la vitre du joint d'étanchéité, pour éviter la détérioration de ce dernier. Un autre problème est celui de l'existence de tolérances relativement importantes dans le domaine automobile, qui peut entraîner la présence de jeux ou de blocage. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de l'art. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique permettant de fermer efficacement et de façon affleurante une baie ménagée dans une porte de véhicule par un panneau mobile. L'invention a également pour objectif de fournir une telle porte de véhicule dont l'assemblage soit simple et efficace même en présence de jeu. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle porte de véhicule, dont l'étanchéité est fiable et pérenne. En particulier, un objectif de l'invention est d'éviter l'usure et la détérioration des joints d'étanchéité lors du coulissement du panneau. L'invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif d'obturation qui permette de réaliser des portes et des véhicules présentant des caractéristiques nouvelles, notamment en ce qui concerne l'esthétisme et l'ergonomie. Ainsi, un objectif de l'invention est de permettre un déplacement selon une courbe (ou plusieurs) du panneau mobile, tout en conservant celui-ci parallèle à un plan de départ. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif d'obturation qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. De plus, un objectif de l'invention est de fournir un dispositif garantissant un bon maintien du panneau mobile, par une meilleure répartition des efforts et des masses. L'invention a encore pour objectif, selon certains modes de réalisation, de fournir une telle porte de véhicule qui permette : ù Une intégration aisée et esthétique du panneau mobile ; ù Une sécurisation de l'obturation notamment contre d'éventuelles tentatives d'intrusion ; Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints à l'aide d'une porte de véhicule automobile comprenant un caisson inférieur et un panneau vitré mobile pouvant coulisser à l'intérieur dudit caisson inférieur, pour passer d'une position fermée à une position ouverte, le panneau vitré étant guidé en coulissement le long d'au moins un rail de guidage le long duquel se déplace un élément coulissant solidaire d'un élément de support du panneau mobile. Selon l'invention, la solidarisation entre l'élément coulissant et l'élément de support présente au moins un degré de liberté selon un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe du rail, de façon à permettre un louvoiement du panneau mobile lors de son coulissement. Ainsi, l'invention propose une nouvelle technique de louvoiement d'un panneau vitré destiné à être monté sur une porte de véhicule, et notamment sur une porte présentant au moins un galbe, et restant affleurant aux panneaux vitrés environnants. Plus précisément, la technique de l'invention propose une nouvelle approche de la solidarisation du support du panneau vitré sur l'élément coulissant par rapport à un rail de guidage et permettant au panneau vitré un mouvement transversal. Cette technique permet ainsi au panneau vitré de coulisser tout en suivant le galbe de la porte, et d'éviter tout blocage lors des manoeuvres de montée ou de descente le long du rail de guidage. De manière avantageuse, l'élément coulissant et l'élément de support du panneau vitré sont solidarisés par des éléments formant une articulation. Ainsi, on assure de façon efficace le louvoiement. Avantageusement, un premier des éléments d'articulation comprend un arbre et un second des éléments d'articulation comprend une gorge d'emboîtement prévue pour recevoir l'arbre, de manière à former une liaison pivot. En d'autres termes, l'articulation est formée par deux éléments, reliés entre eux de manière à former une liaison pivot. Ainsi, la jonction entre l'élément coulissant et le support du panneau vitré permet une rotation du panneau vitré autour de l'élément coulissant. C'est cette rotation qui confère le degré de liberté recherché. Avantageusement, l'arbre est solidaire de l'élément de support et la gorge d'emboîtement est solidaire de l'élément coulissant. Ainsi, aucun élément supplémentaire n'est nécessaire pour former l'articulation : l'axe de rotation est assuré par l'élément coulissant comprenant un arbre, sur lequel vient directement s'emboîter l'élément de support du panneau vitré via une gorge prévue à cet effet. De manière avantageuse, une telle porte de véhicule comprend des moyens complémentaires de guidage du panneau vitré, agissant sur ce dernier de façon qu'il conserve une trajectoire sensiblement parallèle à son axe d'ouverture ou de fermeture. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'élément coulissant comprend au moins deux ergots de guidage, assurant son guidage le long du rail de guidage. Avantageusement, l'élément coulissant comprend des moyens de rattrapage de jeu entre l'élément coulissant et le rail de guidage. Ainsi, l'élément coulissant est solidarisé au rail de guidage de sorte qu'il coulisse le long de ce dernier sans jeu (ou avec un faible jeu). Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens de rattrapage de jeu comprennent une lame élastique. Le rail de guidage comprend avantageusement au moins deux zones de cintrage permettant un louvoiement du panneau vitré coulissant. Ces zones de cintrage ont pour rôle d'assurer le mouvement transversal du panneau vitré, et ainsi permettre le louvoiement de ce dernier. De manière avantageuse, le coulissement de l'élément coulissant le long du rail de guidage est actionné par un câble lève-vitre ou tout autre élément de manoeuvre. Ainsi, un dispositif de commande d'actionnement de la vitre, tel qu'une manivelle ou une commande électrique, agit sur un câble relié au dispositif de louvoiement selon l'invention et actionne le mouvement en montée ou en descente du panneau vitré le long du rail de guidage. Dans un mode préférentiel de l'invention, l'élément coulissant comprend un logement sensiblement parallèle au rail de guidage, dans lequel est maintenu une extrémité du câble lève-vitre. Ainsi, toute commande sur le câble lève-vitre agit directement l'élément coulissant, solidarisé au panneau vitré par les moyens d'articulation. L'invention concerne également un véhicule automobile, comprenant au moins une porte telle que décrite précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : û la figure lA est une vue simplifiée et schématisée, en coupe, d'une porte de véhicule selon l'invention, le panneau mobile étant fermé ; û les figures 1B, 1C et ID présentent des sections de la vue de la figure 1A, respectivement dans les cas où le panneau mobile est fermé, en cours d'ouverture, et totalement ouvert ; û la figure 2 est une vue en trois dimensions éclatée du dispositif permettant le louvoiement du panneau vitré ; û les figures 3A et 3B présentent des vues en trois dimensions de l'élément coulissant ; û les figures 4A et 4B présentent des vues en trois dimensions d'une pièce d'articulation selon un mode de réalisation particulier ; û Les figures 5A et 5B illustrent en trois dimensions les moyens de liaison entre l'élément coulissant et la pièce d'articulation ; ù Les figures 6A et 6B présentent des vues en trois dimensions du rail de guidage selon ce même mode réalisation, associé à l'élément coulissant des figures 3A et 3B ; û les figures 7A, 7B, 7C et 7D présentent en coupe les pièces assemblées mises en oeuvre pour le louvoiement du panneau vitré, à différents instants du coulissement en descente. L'invention présente donc une nouvelle technique permettant de réaliser des portes de véhicule automobile présentant un aspect affleurant ( flush en anglais). Selon l'invention, il est possible de réaliser une porte (porte latérale, porte arrière, hayon, porte de cabine...) dont la vitre est parfaitement alignée et affleurante avec les autres panneaux vitrés situés autour, sans même un joint d'étanchéité apparaissant entre le caisson et le panneau vitré, en position fermée. Par la suite, on décrit une porte latérale, dont la vitre coulisse verticalement à l'intérieur du caisson. Bien entendu, il est possible d'adapter cette technique à d'autres portes ou à d'autres baies à obturer, et de faire coulisser le panneau horizontalement, ou plus généralement selon une direction quelconque. Il peut également y avoir plusieurs panneaux vitrés distincts, dont certains peuvent être fixes. Les figures 1A, 1B, 1C, 1D illustrent le principe général de la présente invention. La figure lA est une vue de principe, volontairement schématique et simplifiée d'une porte selon l'invention, la vitre étant fermée. Les figures 1B, 1C et 1D sont des vues d'une section de la figure 1A, au niveau d'un montant, respectivement lorsque la vitre est en position fermée, en cours de louvoiement et enfin en position ouverte. Les explications qui suivent s'appuient sur ces quatre figures. La porte est donc composée de : ù un caisson inférieur 11, ou panneau de porte ; ù un panneau vitré 12 pouvant coulisser à l'intérieur du caisson inférieur, pour passer d'une position de fermeture (panneau vitré remonté) à une position d'ouverture (panneau vitré au moins partiellement baissé), et si nécessaire un cadre de porte, 16. Le caisson inférieur 11 peut comprendre, classiquement, différents renforts (contre les chocs frontaux, latéraux,...), des moyens de fermeture (gâche, tirant...). Le caisson inférieur est avantageusement utilisé pour intégrer ou porter le système de louvoiement selon l'invention. Lors de son ouverture, le panneau vitré 12 suit un déplacement décomposable en deux étapes distinctes contrôlées par le système de louvoiement selon l'invention. Il effectue tout d'abord un décalage sensiblement horizontal en direction de l'extérieur du véhicule, pour s'éloigner légèrement du joint d'étanchéité, puis il descend selon un axe sensiblement vertical à l'intérieur du caisson 11 de la porte du véhicule. Le mécanisme selon l'invention assure alors au panneau vitré coulissant de rester sensiblement parallèle à l'axe d'ouverture, et ce même durant l'étape de décalage horizontal, évitant ainsi toute inclinaison malencontreuse, peu esthétique et susceptible d'entraîner un coincement du panneau vitré. Le système de louvoiement comprend notamment un rail de guidage 13 le long duquel coulisse un élément coulissant 14 solidaire d'au moins un élément 15 permettant le fixation du panneau vitré. Le rail comprend également deux zones de cintrage 17 permettant le louvoiement du panneau vitré : en effet, pour passer de sa position de fermeture à sa position d'ouverture, le panneau vitré se décale tout d'abord horizontalement en direction de l'extérieur (E) du véhicule, selon le sens de la flèche 18, et coulisse ensuite verticalement à l'intérieur du caisson. La zone de louvoiement du rail assure ce décalage horizontal. Ces différentes étapes ont lieu en ordre inverse dans le cas de la fermeture du panneau vitré, et mettent en oeuvre le même mécanisme d'invention décrit par la suite. Les figure 1C et 1D illustrent le dispositif lorsque le panneau vitré est en position intermédiaire, c'est-à-dire lors de son déplacement horizontal, et en position ouverte : le panneau vitré coulissant reste parallèle à son axe de montée/descente tout au long des étapes de déplacement. Le système de louvoiement selon l'invention présente en outre l'avantage de ne nécessiter une solidarisation à la vitre qu'aux deux extrémités hautes et basses de celle-ci (dans le cas de coulissement vertical), ce qui est moins contraignant qu'un système où le dispositif mobile solidaire du panneau coulissant est de la même envergure que ce dernier (par exemple un cadre mobile solidaire du panneau vitré et coulissant en bloc à l'intérieur du caisson, ou bien même seulement des barres mobiles). Le cadre supérieur peut par exemple permettre de supporter le système de louvoiement haut de la vitre (non représenté). Pour plus de clarté, on s'intéresse dans cette description uniquement au détail du système de louvoiement de la partie basse du panneau vitré, mais l'invention peut s'appliquer aussi au système de louvoiement de la partie haute dudit panneau vitré. Il suffit pour cela d'insérer et de fixer un rail de guidage et les pièces nécessaires dans le cadre supérieur de la porte. On détaille maintenant un mode particulier de réalisation selon l'invention, en relation avec les figures 2 à 7. Selon ce mode de réalisation, on prévoit que la solidarisation entre l'élément coulissant 14 et l'élément de fixation 15 du panneau vitré 12 présente un degré de liberté permettant qu'il n'y ait aucun blocage du panneau vitré lors de son louvoiement en montée ou en descente, par l'intermédiaire de la pièce 22. La figure 2 est une vue éclatée du dispositif de louvoiement, permettant notamment de visualiser les pièces pouvant être mises en oeuvre pour obtenir le degré de liberté pour la solidarisation précédemment mentionnée. Le degré de liberté de la solidarisation est assuré par la pièce d'articulation 22, intermédiaire entre le système 15 de fixation (connu en soi) du panneau vitré, et l'élément coulissant 14. Cette pièce d'articulation comprend un arbre, ou axe 23, permettant de venir y fixer le panneau vitré. On peut bien sûr imaginer d'autres moyens de fixation. La pièce d'articulation peut comprendre un second axe 24 qui permet de l'emboîter ou de l'insérer dans une gorge 25 de l'élément coulissant, ou patin 14. Selon ce mode de réalisation, on obtient alors une liaison pivot 51 entre l'élément coulissant et la pièce d'articulation (figures 5A et 5B), permettant d'assurer le degré de liberté recherché. On verra plus précisément à l'aide des figures suivantes (7 A-B-C-D) comment une telle articulation en pivot permet le louvoiement de la vitre. Par ailleurs, il est possible d'entraîner en montée ou en descente le patin le long du rail de guidage en y fixant par exemple un câble lève-vitres 21, dans une gaine 26 ou dans un passage prévu à cet effet, de manière à ce que l'actionnement de ce câble commande le coulissement du panneau vitré à l'extérieur (descente) ou à l'intérieur (montée) du caisson. Ce câble peut indifféremment être actionné par un moteur ou bien de façon manuelle par une manivelle. On présente sur les figures 3A et 3B un exemple d'élément coulissant. Il comprend notamment des ergots de guidage 31, associés à une forme spécifique du rail de guidage 61 telle que illustrée sur la figure 6B, prévu pour recevoir ces ergots de guidage, le tout assurant un bon coulissement le long du rail 13. On note que d'autres moyens d'assurer un coulissement de qualité peuvent s'appliquer à l'invention. On pourrait par exemple envisager de fixer des roulettes sur l'élément coulissant, qui rouleraient le long du rail de guidage ayant une forme adéquate. L'élément coulissant ne sera alors plus un patin mais préférentiellement un chariot entraînant la descente du panneau vitré. Le patin présente en outre un dispositif de rattrapage automatique de jeu (32) tel que représenté sur la figure 3A. Le rattrapage de jeu pourrait être réalisé par d'autres moyens, comme par exemple un système de ressorts. Les figures 7A, 7B, 7C, 7D sont des vues en coupe du système de louvoiement assemblé de la présente invention. Elles illustrent l'évolution du système d'articulation pendant le déplacement du panneau vitré. Sur la figure 7A, le panneau vitré est en position fermée (ou position haute). L'ensemble formé par le patin coulissant, et la pièce d'articulation se situe donc avant les zones de cintrage 17 du rail. Lorsque le câble lève-vitre est commandé pour agir sur la descente de la vitre, il entraîne tout le système, y compris le panneau vitré, le long du rail. La pièce d'articulation permet à la vitre de coulisser vers le bas, sans que celle-ci ne se bloque lors du passage le long de la zone de cintrage. De plus, pour des raisons d'ergonomie et d'esthétique, le panneau vitré reste parallèle à l'axe de montée et de descente (représenté par la flèche 71), ce qui est préférable. Lorsque l'élément coulissant atteint la première zone de louvoiement, on 20 25 30 voit, en relation avec la figure 7B, que le décalage horizontal selon les caractéristiques précédentes (le panneau vitré devant rester dans l'axe de descente sans se bloquer) s'effectue grâce à la liaison pivot 51, qui autorise le panneau vitré et son système de fixation à rester parallèle à l'axe de descente 71 alors que dans le même temps, le patin coulissant parcourt la première zone de cintrage du rail de guidage. Le passage de la deuxième zone de cintrage est illustré figure 7C. L'axe suivi par la vitre est maintenant l'axe 72, puisqu'il est nécessaire de suivre le galbe de la porte qui généralement présente un arrondi dans sa partie supérieure. On voit alors que la liaison pivot permet à la vitre de maintenir ce nouvel axe alors que le patin coulissant suit la deuxième zone de cintrage. Pour finir, le panneau vitré termine sa descente le long d'une partie rectiligne (qui peut également être cintrée en cas de besoin) du rail de guidage (figure 7D), dans l'axe 72. D'autres formes de rail et de cintrage peuvent être définies, selon les besoins. Il apparaît clairement que la nouvelle technique de l'invention présente de nombreux avantages : û obtention d'une surface vitrée totale et affleurante avec les vitrages environnants, ce qui permet de définir de nouveaux styles pour les véhicules ; û simplification de l'assemblage, par le pré-assemblage de l'ensemble formé par le rail, le patin coulissant, la pièce d'articulation, qu'il n'y a plus qu'à insérer dans le caisson (même les tests et les réglages peuvent être réalisés au préalable) ; û réduction de l'usure des joints, qui ne sont pas en contact avec le panneau mobile lors de son coulissement ; û maintien du panneau vitré parallèle à l'axe de montée et de descente, à tout instant de la manoeuvre, même lors du décalage horizontal vers l'extérieur de véhicule automobile ; équilibre des forces appliquées par le panneau vitré sur la porte nécessitant un dispositif peu encombrant et fiable. De nombreux ajouts ou variantes au mode de réalisation décrit plus haut peuvent bien sûr être envisagés. Par exemple, on peut imaginer de remplacer l'ensemble formé par le patin de coulissement et la pièce d'articulation par une unique pièce présentant les mêmes caractéristiques, c'est-à-dire permettant de mettre en oeuvre la même cinématique. Plus généralement, cette fonction peut être assurée par tout moyen mobile par rapport au cadre fixe, capable d'une part de plaquer la vitre dans sa position d'obturation, et de permettre son passage dans une position de coulissement, en permettant son rapprochement avec un cadre (ou des montants) fixe | L'invention concerne une porte de véhicule automobile comprenant un caisson inférieur (11) et un panneau vitré (12) mobile pouvant coulisser à l'intérieur dudit caisson inférieur, pour passer d'une position fermée à une position ouverte, ledit panneau vitré étant guidé en coulissement le long d'au moins un rail (13) de guidage le long duquel se déplace un élément coulissant (14) solidaire d'un élément de support (15) dudit panneau mobile, la solidarisation entre ledit élément coulissant et ledit élément de support présentant au moins un degré de liberté selon un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe dudit rail, de façon à permettre un louvoiement dudit panneau mobile lors de son coulissement. | 1. Porte de véhicule automobile comprenant un caisson inférieur (11) et un panneau vitré (12) mobile pouvant coulisser à l'intérieur dudit caisson inférieur, pour passer d'une position fermée à une position ouverte, ledit panneau vitré étant guidé en coulissement le long d'au moins un rail (13) de guidage le long duquel se déplace un élément coulissant (14) solidaire d'un élément de support (15) dudit panneau mobile, caractérisée en ce que la solidarisation entre ledit élément coulissant et ledit élément de support présente au moins un degré de liberté selon un axe sensiblement perpendiculaire à l'axe dudit rail, de façon à permettre un louvoiement dudit panneau mobile lors de son coulissement. 2. Porte de véhicule automobile selon la 1, caractérisée en ce que ledit élément coulissant (14) et ledit élément de support (15) dudit panneau vitré (12) sont solidarisés par des éléments formant une articulation. 3. Porte de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce qu'un premier desdits éléments d'articulation comprend un arbre (24) et un second desdits éléments d'articulation comprend une gorge d'emboîtement (25) prévue pour recevoir ledit arbre, de manière à former une liaison pivot. 4. Porte de véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que 20 ledit arbre est solidaire dudit élément de support et en ce que ladite gorge d'emboîtement est solidaire dudit élément coulissant. 5. Porte de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens complémentaires de guidage dudit panneau vitré, agissant sur ce dernier de façon qu'il conserve une trajectoire 25 sensiblement parallèle à son axe d'ouverture ou de fermeture. 6. Porte de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit élément coulissant comprend au moins deux ergots de guidage (31), assurant son guidage le long dudit rail de guidage. 7. Porte de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit élément coulissant comprend des moyens de rattrapage de jeu entre ledit élément coulissant et ledit rail de guidage. 8. Porte de véhicule automobile selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de rattrapage de jeu comprennent une lame élastique (32). 9. Porte de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit rail de guidage comprend au moins deux zones (17) de cintrage permettant un louvoiement dudit panneau vitré coulissant. 10. Porte de véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 9, 10 caractérisée en ce que le coulissement dudit élément coulissant le long dudit rail de guidage est actionné par un câble (21) lève-vitre. 11. Porte de véhicule automobile selon la 10, caractérisée en ce que ledit élément coulissant comprend un logement sensiblement parallèle audit rail de guidage, dans lequel est maintenu une extrémité dudit câble lève-vitre. 15 12. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une porte selon l'une quelconque des 1 à 11. | E,B | E06,B60,E05 | E06B,B60J,E05D | E06B 3,B60J 1,E05D 15 | E06B 3/44,B60J 1/17,E05D 15/20 |
FR2902778 | A1 | DISPOSITIF DE TRANSFERT D'UN OBJET D'UN POSTE A UN AUTRE SUR UNE CHAINE DE FABRICATION | 20,071,228 | La présente invention concerne un dispositif de transfert d'un objet d'un poste à un autre sur une chaîne de fabrication. Plus précisément, elle concerne un dispositif destiné à effectuer des opérations de préhension et de dépose d'un objet en cours ou en fin de fabrication, mais nécessitant d'être retourné pour réaliser, par exemple des opérations de finition. A titre d'exemple non limitatif, on rencontre ceci dans l'industrie verrière lorsqu'il s'agit de réaliser un bouchon en verre destiné à une carafe ou flacon de prestige devant contenir un alcool, un parfum etc. En effet, en sortie de moule, l'objet, en l'occurrence le bouchon, se présente la tête en bas et il est saisi par des moyens de préhension, généralement des pinces, au niveau d'une coupelle, appelée également carotte , de laquelle est issu le bouchon et qui sera supprimé par la suite, pour être recyclée éventuellement. L'objet est donc saisi à l'envers par les pinces et maintenu en l'air dans cette position pour qu'il refroidisse, puis lâché, par ouverture des pinces, sur une plaque de repos où il refroidira totalement, toujours tête en bas. Un opérateur intervient alors manuellement afin de remettre le bouchon à l'endroit et être convoyé vers des postes de finition comme le polissage, s'effectuant à la flamme, dit aussi brulage , afin de faire disparaître certains défauts tels que : frisures, raccords au niveau du plan de joint du moule, bavures, etc. Toutes les opérations manuelles sont bien entendu onéreuses et doivent être supprimées dans la mesure du possible. A noter également que le fait de déposer le bouchon sur la tête sur la plaque de repos peut provoquer un choc thermique, du fait de l'écart de température entre celle-ci à température ambiante et le bouchon encore très chaud. Il peut alors s'en suivre des rayures sur la tête du bouchon, sans exclure les fêlures, voire même les cassures, dues au choc mécanique, si le bouchon est lâché sur la plaque de repos de façon brutale, c'est-à-dire au-delà d'une certaine distance. La présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précités et concerne à cet effet un dispositif de transfert d'un objet d'un poste à un autre par des opérations de préhension, de dépose et de retournement, caractérisé en ce qu'il comporte, en combinaison : des moyens mécaniques et automatiques de préhension et de dépose de l'objet ; des moyens mécaniques et automatiques de retournement de celui-ci agissant entre sa préhension et sa dépose ; des moyens mécaniques et automatiques de montée et de descente verticales de l'ensemble. La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif de transfert d'objet selon l'invention. La figure 2 est une vue de côté du dispositif selon la figure 1. La figure 3 est une vue de face d'un dispositif selon les figures 1 et 2. La figure 4 est une vue en perspective d'un pantographe constituant un élément des moyens de préhension et de dépose de l'objet. La figure 5 est une vue frontale d'un pantographe selon la figure 4. La figure 6 est une vue de côté du pantographe selon la figure 5. Les figures 7 et 8 sont des vues en coupe selon la ligne AA de la figure 6, respectivement en position ouverte et en position fermée. Selon l'invention, le dispositif de transfert 1 globalement désigné sur les figures comporte, en combinaison : - des moyens mécaniques et automatiques A de préhension et de dépose de l'objet 2 ; - des moyens mécaniques et automatiques B de retournement de celui-ci agissant entre sa préhension et sa dépose ; des moyens mécaniques et automatiques C de montée et de descente verticales de l'ensemble. Les moyens de préhension et de dépose A de l'objet 2 sont constitués par deux bras articulés 3, reliés entre eux à leur partie supérieure par un pantographe 4, lui-même en liaison avec un vérin à action verticale 5 provoquant la fermeture angulaire des bras 3 en montée M pour préhender la pièce 2 et l'ouverture angulaire des bras 3 en descente D pour libérer et déposer la pièce 2, après retournement. Le pantographe 4 représenté sur les figures 4, 5, 6, 7 et 8 est constitué par deux biellettes 4a, 4b s'articulant autour d'un axe 4c, solidaire en montée et descente d'un élément 4d actionné par le piston 5. Les biellettes 4a, 4b du piston 5 agissant à l'encontre d'un ressort de rappel 18 logé dans un corps de piston 19 sont elles-mêmes reliées à deux autres éléments 4e, 4f du parallélogramme 4 par l'intermédiaire d'articulations 4g, 4h reliés à leur autre extrémité sur une articulation 4i. C'est ainsi qu'une action en poussée vers la descente D du vérin 5 provoquera la fermeture des éléments 4e, 4f, eux-mêmes en liaison avec les bras 3 par leur extrémité libre 4j, 4k, par l'intermédiaire de moyens d'assemblage (non représentés). Une action en ouverture sur les éléments 4e, 4f, et donc sur les pinces 6 solidaires des bras 3 est obtenue par une action en montée M du vérin 5. D'une manière générale, les moyens de retournement sont constitués par deux pinces rotatives 6 disposés en vis-à-vis aux extrémités libres inférieures de chaque bras articulés 3, chacune des pinces 6 étant entraînée en rotation, en synchronisme par tous moyens d'entraînement distincts ou reliés entre eux. Selon le présent exemple de réalisation, les moyens d'entraînement en rotation de chacune des pinces 6 sont constitués par deux pignons 7, 8 disposés à l'extérieur d'un bras 3 correspondant, par l'intermédiaire de deux axes 9, 10 traversant librement et perpendiculairement ledit bras 3, le pignon inférieur d'extrémité 7 étant solidaire de la pince 6, par l'intermédiaire de l'axe 9, la liaison entre le pignon inférieur 9 et le pignon supérieur 10 s'effectuant par l'intermédiaire d'une courroie ou chaîne 11, elle-même entraînée en rotation par le piston 12 d'un vérin 13 également solidaire du bras 3, dont l'extrémité est rendue solidaire d'un point fixe extérieur 14 de la courroie ou chaîne 11, de manière à transformer le déplacement linéaire du piston 12 en un mouvement rotatif, de valeur prédéterminée, de la courroie ou chaîne 11 et conséquemment du pignon 7, 8, 9 et de la pince 6, dans un sens de retournement de l'objet 2, puis dans un sens contraire de retour en position initiale, après dépose dudit objet initialement préhendé par les deux pinces 6. Avantageusement, les bras articulés 3 munis de leurs pinces respectives 6, les deux pignons 7, 8 et leurs courroies ou chaîne 11, les vérins 8 de commande en rotation des pinces 6, et le vérin 5 de commande en ouverture-fermeture des bras, constituent un ensemble mobile susceptible d'être entraîné dans un déplacement vertical de montée M et de descente D après préhension de l'objet 2 ou en vue de sa dépose après retournement. Les moyens de montée et de descente C de l'ensemble mobile sont constitués par un vérin 15, solidaire d'un bâti fixe, dont le piston 16 est solidaire, par son extrémité libre, d'un point supérieur 17 dudit ensemble mobile. Les vérins 13 de commande en rotation des pinces 6, et le vérin 5 de commande en ouverture-fermeture des bras 3, le vérin 15 de montée et de descente de l'ensemble mobile, sont actionnés par un circuit hydraulique ou pneumatique intervenant de manière programmée en fonction des temps d'opérations requis, de leur ordre, ainsi que de la cadence de production de l'objet 2 à saisir, retourner et déposer. L'objet 2 représenté est, selon le présent exemple, un bouchon comportant une tête 2a, à protéger de tout contact avec la plaque de repos, laquelle tête 2a est reliée à une coupelle ou carotte 2b par une queue 2c du bouchon. La coupelle 2b est la partie de préhension du bouchon 4 et ne nécessite pas de précaution particulière car elle sera sectionnée et éliminée après les opérations de finition, au cours desquelles elle constitue en fait une base d'appui | Dispositif de transfert (1) d'un objet (2) d'un poste à un autre par des opérations de préhension, de dépose et de retournement, caractérisé en ce qu'il comporte, en combinaison: des moyens mécaniques et automatiques (A) de préhension et de dépose de l'objet (2) ; des moyens mécaniques et automatiques (B) de retournement de celui-ci agissant entre sa préhension et sa dépose ; des moyens mécaniques et automatiques (C) de montée et de descente verticales de l'ensemble. | 1. Dispositif de transfert (1) d'un objet (2) d'un poste à un autre par des opérations de préhension, de dépose et de retournement, caractérisé en ce qu'il comporte, en combinaison : des moyens mécaniques et automatiques (A) de préhension et de dépose de l'objet (2) ; des moyens mécaniques et automatiques (B) de retournement de celui-ci agissant entre sa préhension et sa dépose ; des moyens mécaniques et automatiques (C) de montée et de descente verticales de l'ensemble. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de préhension et de dépose (A) de l'objet (2) sont constitués par deux bras articulés (3), reliés entre eux à leur partie supérieure par un pantographe (4), lui-même en liaison avec un vérin à action verticale (5) provoquant la fermeture angulaire des bras (3) en montée (M) pour préhender la pièce (2) et l'ouverture angulaire des bras (3) en descente (D) pour libérer et déposer la pièce (2), après retournement. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de retournement sont constitués par deux pinces rotatives (6) disposés en vis-à-vis aux extrémités libres inférieures de chaque bras articulés (3), chacune des pinces (6) étant entraînée en rotation, en synchronisme par tous moyens d'entraînement distincts ou reliés entre eux. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement en rotation de chacune des pinces (6) sont constitués par deux pignons (7, 8) disposés à l'extérieur d'un bras (3) correspondant, par l'intermédiaire de deux axes (9, 10) traversant librement et perpendiculairement ledit bras (3), le pignon inférieur d'extrémité (7) étant solidaire de la pince (6), par l'intermédiaire de l'axe (9), la liaison entre le pignon inférieur (9) et le pignon supérieur (10) s'effectuant par l'intermédiaire d'une courroie ou chaîne (11), elle-même entraînée en rotation par le piston (12) d'un vérin (13) également solidaire du bras (3), dont l'extrémité est rendue solidaire d'un point fixe extérieur (14) de la courroie ou chaîne (11), de manière à transformer le déplacement linéaire du piston (12) en un mouvement rotatif, de valeur prédéterminée, de la courroie ou chaîne (11) et conséquemment du pignon (7, 8, 9) et de la pince (6), dans un sens de retournement de l'objet (2), puis dans un sens contraire de retour en position initiale, après dépose dudit objet initialement préhendé par les deux pinces (6). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les bras articulés (3) munis de leurs pinces respectives (6), les deux pignons (7, 8) et leurs courroies ou chaîne (11), les vérins (8) de commande en rotation des pinces (6), et le vérin (5) de commande en ouverture-fermeture des bras, constituent un ensemble mobile susceptible d'être entraîné dans un déplacement vertical de montée (M) et de descente (D)après préhension de l'objet (2) ou en vue de sa dépose après retournement. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de montée et de descente (C) de l'ensemble mobile sont constitués par un vérin (15), solidaire d'un bâti fixe, dont le piston (16) est solidaire, par son extrémité libre, d'un point supérieur (17) dudit ensemble mobile. 7. Dispositif selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que les vérins (13) de commande en rotation des pinces (6), et le vérin (5) de commande en ouverture-fermeture des bras (3), le vérin (15) de montée et de descente de l'ensemble mobile, sont actionnés par un circuit hydraulique ou pneumatique intervenant de manière programmée en fonction des temps d'opérations requis, de leur ordre, ainsi que de la cadence de production de l'objet (2) à saisir, retourner et déposer. | B | B65 | B65G | B65G 47,B65G 49 | B65G 47/90,B65G 49/05 |
FR2888418 | A1 | MOTEUR OU MOTO-REDUCTEUR ELECTROMAGNETIQUE ASSOCIE A UN SYSTEME DE VERROUILLAGE ET DEVERROUILLAGE MECANIQUE UNIDIRECTIONNEL OU BIDIRECTIONNEL ET A UN SYSTEME DE RAPPEL ELASTIQUE | 20,070,112 | La présente invention concerne le domaine des moteurs et moto-réducteurs électromagnétiques rotatifs ou linéaires, comprenant au moins une bobine d'alimentation électrique, associés à un système de verrouillage et déverrouillage mécanique unidirectionnel ou bidirectionnel et comprenant un système de rappel élastique de l'organe mobile, appelé rotor, en une position prédéfinie. Il existe déjà dans l'état de l'art antérieur des systèmes de verrouillage et déverrouillage mécaniques unidirectionnels ou bidirectionnels comme décrits dans les brevets US275388 ou US5460253. Ces systèmes permettent de transmettre un couple dans les deux directions de rotation et de bloquer les efforts grâce à des rouleaux précontraints par des ressorts et mobiles entre un anneau extérieur et un élément intérieur cylindrique. En fonction de la rotation relative des deux parties intérieure et extérieure, il est possible de bloquer la rotation de l'une par rapport à l'autre. De même, à l'aide d'une troisième partie mécanique, il est possible de débloquer le système et permettre la rotation de l'ensemble. Ces systèmes sont couramment utilisés pour les colonnes de direction automobiles. De plus, il existe déjà des moteurs électromagnétiques utilisant ce type de système de verrouillage et déverrouillage mécanique dans le but de rendre le moteur insensible aux fluctuations de la charge extérieure s'exerçant sur l'organe piloté par le moteur en bloquant la rotation de l'organe lorsqu'une charge s'exerce sur lui. Par exemple, le brevet US06390264 présente une telle association moteur + système de verrouillage pour application aux moteurs actionnant les vitres d'automobiles. Un autre exemple est le brevet US06557688 qui présente lui aussi un actionneur électromagnétique avec un système de verrouillage mécanique apte à permettre le mouvement bidirectionnel de l'actionneur tout en bloquant les charges extérieures appliquées sur l'organe piloté. Cet ensemble se destine typiquement aux mécanismes de fermeture de porte automobile. Ces systèmes, s'ils sont efficaces dans certains cas, ne peuvent pas être utilisés dans des applications de sécurité où un retour en une position prédéfinie est demandé lors d'une coupure de l'alimentation électrique. C'est notamment le cas dans de nombreuses applications automobiles comme les vannes de circulation de fluide. Dans ces applications sensibles, le moteur lutte contre les forces de frottement pour ouvrir un conduit à la demande du conducteur et doit maintenir une position malgré des fluctuations importantes du flux (charge extérieure). Ainsi, pour limiter la consommation électrique pendant le fonctionnement, il est possible d'envisager l'utilisation d'un système de verrouillage précédemment cité. Dans ce cas, le système de verrouillage bloque la charge extérieure exercée par le fluide. L'actionneur n'a alors besoin que d'une consommation électrique limitée égale à celle qu'il aurait besoin si aucune charge extérieure ne s'exerçait sur son axe. Cependant, s'il y a une coupure d'alimentation électrique, le moteur doit permettre le retour en une position de repos de l'organe piloté, position où il n'y a pas de danger pour le fonctionnement de l'automobile. Généralement, cette fonction est réalisée par des organes de rappel élastique, tels des ressorts de torsion ou spiraux, qui, une fois l'alimentation électrique coupée, ramènent le rotor en une position prédéfinie. Mais cette fonction n'est jamais associée à un système de verrouillage et déverrouillage mécanique de façon simple et nécessite souvent des systèmes volumineux avec des moyens de désengagement supplémentaires du verrou. C'est ainsi un des objets de la présente invention que de proposer l'association innovante d'un moteur ou moto-réducteur électromagnétique avec un système de verrouillage et déverrouillage mécanique et un système de rappel élastique permettant son utilisation, non limitative, dans ce type d'applications critiques pour la sécurité. Un autre des objets de l'invention est de proposer un ensemble compact et simple où le système de verrouillage et déverrouillage mécanique est intégré au sein du moteur et dont le désengagement du verrou est réalisé par le seul système de rappel élastique. A cet effet, l'invention concerne selon son acception la plus générale un moteur électromagnétique réalisant une course rotative ou linéaire comprenant au moins une bobine d'alimentation électrique et présentant un rotor entraînant un axe de sortie associé à un système de verrouillage et déverrouillage mécanique du mouvement de l'axe de sortie, ledit système de verrouillage et déverrouillage comprenant une première partie mobile solidaire du rotor et une deuxième partie mobile formant un verrou solidaire de l'axe de sortie, l'ensemble formé par le moteur et le système de verrouillage et déverrouillage comprenant un système de rappel élastique apte à déverrouiller le système de verrouillage et à ramener le rotor et l'axe en une position prédéfinie, caractérisé en ce que le système de rappel élastique exerce, au moins en partie, son effort sur le rotor du moteur, et en ce que le système de verrouillage est actionné dans l'état verrouillé lorsque conjointement le moteur est alimenté, et la sortie subi un effort résistif dépassant une valeur de seuil. Le moteur présente un ou deux organes de rappel élastique indépendants dont la raideur totale est capable de vaincre les couples de frottement, et dont la fonction est de ramener l'organe piloté en une position de référence prédéfinie. Dans le cas où un seul organe de rappel élastique est utilisé, celui-ci est placé entre le rotor du moteur et une partie fixe de l'actionneur. Cependant, la présente invention devient encore plus intéressante quand le moteur présente deux organes de rappel élastique indépendants. Dans ce mode de réalisation préférentiel, un premier organe de rappel élastique, dont le couple est égal au maximum à la moitié du couple de rappel total, est situé entre le rotor et une partie fixe de l'actionneur. Le second organe de rappel élastique, ayant un couple au moins égal à la moitié du couple de rappel total, est fixé entre l'axe de sortie et une partie fixe de l'actionneur. Le rotor et l'axe de sortie sont rendus solidaires au niveau du système de verrouillage et déverrouillage qui comprend cinq ensembles distincts: un chemin de roulement cylindrique fixe en rotation, un verrou solidaire de l'axe de sortie, un arbre à griffes solidaire du rotor venant au contact du verrou lorsque le rotor entre en mouvement et un ensemble de rouleaux entre lesquels sont positionnés des ressorts de compression. Lorsque l'axe de sortie subit un effort donné, l'arc-boutement des rouleaux est réalisé entre le chemin de roulement et le verrou. Le bon positionnement des rouleaux est assuré et maintenu grâce aux ressorts de compression. Le couple de maintien à fournir par l'actionneur est réduit au moins de moitié du fait que le mécanisme de verrouillage annihile l'action de l'organe de rappel élastique positionné sur l'axe de sortie. Le gain est encore plus appréciable quand les fluctuations de charge sont importantes, ce qui est souvent le cas dans les applications de vanne automobile où ces fluctuations sont souvent supérieures au Newton.mètre. Dans un mode de réalisation préférentiel, ces différents ensembles sont réalisés de telle sorte que le désengagement du verrou, c'est-à-dire la sortie de l'arc- boutement est possible par un effort exercé sur le rotor au maximum égal au couple de frottement appliqué sur l'axe de sortie en la présence d'un seul organe de rappel élastique au rotor et au maximum égal à la moitié du couple total de frottement appliqué sur l'axe de sortie en la présence de deux organes de rappel élastique indépendants, liés respectivement au rotor et à l'axe de sortie. Ceci est possible en ajustant la géométrie des différents ensembles et en choisissant judicieusement leur matériau, ce qui est connu de l'art antérieur. Sous ces conditions, l'organe de rappel élastique lié au rotor peut déverrouiller, seul, le système. Lorsque l'actionneur n'est plus alimenté, il y a alors désengagement du verrou et le(s) ressort(s) agisse(nt) conjointement et a (ont) un couple total qui permet le retour conjoint du rotor et de l'axe de sortie, contre les efforts de frottement, dans une position prédéfinie. Il est possible de réaliser un tel ensemble en tenant compte d'un ensemble de réduction associé au moteur. Dans ce cas, l'organe de rappel élastique permettant de désengager le verrou est placé sur l'arbre moteur en sortie de l'ensemble de réduction et non directement sur le rotor. Un autre des objets de la présente invention est ainsi de proposer un moto-réducteur associé à un système de verrouillage et déverrouillage mécanique et à un système de rappel élastique dont le désengagement du verrou est réalisé par le seul système de rappel élastique agissant sur l'arbre de sortie de l'ensemble de réduction. Un autre des objets de la présente invention est de proposer un système de verrouillage et déverrouillage qui présente un verrouillage sans jeu mécanique. Enfin, un autre des objets de l'invention est aussi de proposer un ensemble présentant un système de verrouillage et déverrouillage, tel que défini précédemment, unidirectionnel ou bidirectionnel. La compréhension de la description sera 15 facilitée en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels: - La figure 1 montre une vue éclatée du système de verrouillage et déverrouillage utilisé dans la présente invention. -La figure 2 montre une vue suivant l'axe de rotation du système de verrouillage et déverrouillage utilisé dans la présente invention. - Les figures 3A, 3B et 3C montrent une vue isolée du système de verrouillage et déverrouillage utilisé dans la présente invention dans les différentes étapes de déverrouillage du système. - La figure 4 montre l'intégration du système de verrouillage et déverrouillage sur un rotor d'un moteur utilisé dans la présente invention. -La figure 5 montre le système de verrouillage et déverrouillage intégré dans un moteur et comprenant les moyens de rappel élastique de la présente invention. - La figure 6 montre une vue éclatée de la figure 5. -La figure 7 montre la présente invention appliquée à un moto-réducteur, c'est-à-dire un moteur comprenant un ensemble de réduction mécanique. La présente invention est décrite sur la base d'un ensemble rotatif comprenant deux organes de rappel élastique indépendants mais est également réalisable dans une variante linéaire et/ou avec un seul organe élastique au rotor. La figure 1 montre le détail du système de verrouillage et déverrouillage (1) utilisé dans la présente invention. Dans un mode de réalisation préférentiel, il se compose d'un chemin de roulement (2) cylindrique extérieur, une première partie mobile sous forme d'un rotor à griffes (3), huit rouleaux (4), quatre ressorts de compression (5), une deuxième partie mobile sous forme d'un verrou (6), le tout étant compris entre un flasque (7) et une butée à billes (8) qui destine le système de verrouillage et déverrouillage (1) à être intégré dans un moteur (15) entre son rotor (11) et l'axe de sortie (21) qu'il commande. Le chemin de roulement (2) est toujours fixe, et les rouleaux (4) roulent à l'intérieur. Les ressorts de compression (5) permettent le maintien et la cohésion du système (1). Le rotor à griffes (3) est destiné à être solidaire du rotor (11) du moteur (15) et présente préférentiellement 4 griffes (9) entre lesquelles se trouvent deux rouleaux (4) et un ressort de compression (5). Le verrou (6) présente quatre fentes (10) de forme sensiblement complémentaire aux griffes (9) et vient ou non en contact avec celles-ci en fonction de l'état du système (1), verrouillé ou déverrouillé. Cette réalisation n'est pas limitative et il est possible de réaliser des variantes en modifiant le nombre et la forme des griffes du rotor à griffes (3), des ressorts (5) ou des rouleaux (4) dans le but de réaliser plus ou moins de motifs élémentaires. La figure 2 montre ce même système (1) assemblé et depuis l'axe de rotation du verrou (6). On y retrouve les rouleaux (4) et les ressorts de compression (5) qui maintiennent les rouleaux (4). Ces rouleaux (4) roulent entre le chemin de roulement (2) et le verrou (6) et s'arcboutent en fonction de l'effort de rotation appliqué au verrou (6). Dans les fentes (10) du verrou (6), on retrouve les griffes (9) du rotor à griffes (3) qui viennent, lors du mouvement du rotor à griffes (3), au contact du verrou (6) et permet de transmettre un couple à ce verrou (6) et/ou de déverrouiller l'arc-boutement des rouleaux (4). Ce système (1) peut ainsi être utilisé de façon unidirectionnelle ou bidirectionnelle. Les figures 3A à 3C explicitent les différentes étapes de déverrouillage sur un seul motif du système (1). La figure 3A montre le système (1) verrouillé, le rouleau (4) de droite est arc-bouté coincé entre le verrou (6) et le chemin de roulement (2) et la griffe (9) n'est pas en contact avec le verrou (6). Ce système (1) permet ainsi de réaliser un verrouillage sans jeu mécanique, le verrouillage par arc-boutement étant effectif dès l'application du couple suffisant. En figure 3B, la griffe (9) entre en contact avec le rouleau (4) et l'effort appliqué par le rotor (11) du moteur (15) via la griffe (9) est suffisant à débloquer l'arc-boutement du rouleau (4). En figure 3C, le rouleau (4) est alors décoincé et sort de sa position, ce qui permet à la griffe (9) d'entrer en contact avec le verrou (6) et de transmettre la rotation à l'axe de sortie (21). La figure 4 montre une vue éclatée du système de verrouillage et déverrouillage (1) intégré au rotor (11) d'un moteur électromagnétique (15) comprenant une culasse ferromagnétique (12) sous laquelle est placée un aimant multipolaire (13) source de champ magnétique utilisé pour créer un couple. Sur la culasse (12) est placé un aimant bipolaire (14) utilisé comme capteur de position de la culasse (12). Dans cette configuration non limitative le système (1) est placé sous la culasse (12) dans un souci de compacité de l'ensemble. La culasse (12) du moteur (15), sur laquelle le couple produit par le moteur (15) s'applique, est ainsi liée solidairement au rotor à griffes (3) du système (1) qui transmet le couple. Le chemin de roulement (2) est lui destiné à se placer fixe sur l'ensemble statorique (non visible) du moteur (15), alors que le verrou (6) est lié solidaire de l'axe de sortie (21). Les figures 5 et 6 présentent le moteur (15) électromagnétique associé au système de verrouillage et déverrouillage (1) comprenant le système de rappel élastique décrit précédemment, dans une vue respectivement coupée et éclatée. Le moteur électromagnétique (15) ou le servo-actionneur présente un rotor (11) comprenant un aimant multipolaire (13) solidaire d'une culasse (12) et, de manière préférentielle, un aimant bipolaire servant à un capteur de la position du rotor (11). Le moteur (15) comprend aussi un ensemble statorique (17) comprenant les moyens électriques d'excitation, tels des bobines (non visible). Tel que présenté, le moteur (15) est surmoulé par une matière thermoplastique (19) et présente un couvercle (20) qui contient toutes les connexions électriques nécessaires au moteur (15). Le moteur (15) comprend enfin un axe de sortie (21) qui est piloté via le système de verrouillage et déverrouillage (1) par le rotor (11) du moteur (15). Le rotor à griffes (3) est ainsi solidaire de la culasse (12) du moteur (15) et le verrou (6) est solidaire de l'axe de sortie (21). Au-dessus de la culasse (12) est placé un premier organe de rappel élastique (22), ici sous la forme d'un ressort spiral qui exerce son couple directement sur la culasse (12). Un deuxième organe de rappel élastique (23), ici sous la forme d'un ressort de torsion, est placé au niveau de la sortie de l'axe (21) du moteur (15) et exerce son couple directement sur l'axe (21). Le couple total produit par les deux organes de rappel élastique, (22) et (23), doit être suffisant à ramener l'axe de sortie (21) contre les frottements exercés sur l'axe de sortie (21). Ainsi, lorsque le moteur (15) actionne l'axe de sortie (21) et atteint une position définie, le couple de rappel du deuxième organe de rappel élastique (23) ainsi que la charge extérieure qui s'applique ponctuellement sont neutralisés par le système de verrouillage et déverrouillage (1) par l'arc-boutement des rouleaux (4), ce système (1) étant dimensionné pour permettre le verrouillage uniquement sous le couple de charge extérieur appliqué. Le maintien de la position est réalisé en alimentant le moteur (15) pour qu'il compense uniquement le couple fourni par le premier organe de rappel élastique (22) . Lorsque l'alimentation électrique est coupée, volontairement ou involontairement, le couple de rappel du premier organe de rappel élastique (22) suffit à désengager le verrou et à débloquer le système (1) . Les couples des premier et deuxième organes de rappel élastique, (22) et (23), s'ajoutent alors pour ramener l'axe de sortie (21), et donc l'organe piloté, en une position de sécurité prédéfinie. De manière préférentielle, lorsque le moteur comprend deux systèmes de rappel élastique indépendants, le couple fourni par le premier organe de rappel élastique (22) est au maximum égal au couple exercé par le deuxième organe de rappel élastique (23) lié à l'axe de sortie (21). Ceci est possible par la bonne corrélation entre les formes géométriques du verrou (6) et des rouleaux (4) et les matériaux utilisés. Ainsi, suivant la présente invention, il est possible de réaliser un moteur électromagnétique (15) sous-dimensionné avec un système de verrouillage et déverrouillage (1) et un système de rappel élastique permettant de ramener l'organe piloté dans une position prédéfinie de sécurité, ceci de manière simple et compact et sans nécessiter un élément de désengagement supplémentaire du système de verrouillage (1). La figure 7 montre une vue éclatée de la présente invention avec un moteur (15) comprenant un ensemble de réduction (24) mécanique associé au système de verrouillage et déverrouillage (1) et au système de rappel élastique. De la même façon que décrit en figure 5 et 6, on retrouve un axe de sortie (21) auquel est lié un deuxième organe de rappel élastique (23) et un arbre (25) sortant de l'ensemble de réduction (24) lié à un premier organe de rappel élastique (22). Le principe de fonctionnement de l'ensemble est ainsi similaire à celui décrit en figure 5 et 6, sauf que le premier organe de rappel élastique (22) applique son couple sur l'arbre (25) en sortie de l'ensemble de réduction (24) et non sur le rotor (11) directement | La présente invention concerne un moteur électromagnétique (15) réalisant une course rotative ou linéaire comprenant au moins une bobine d'alimentation électrique et présentant un rotor (11) entraînant un axe de sortie (21) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) mécanique du mouvement de l'axe de sortie (21), ledit système de verrouillage et déverrouillage (1) comprenant une première partie mobile (3) solidaire du rotor et une deuxième partie mobile formant un verrou (6) solidaire de l'axe de sortie (21), l'ensemble formé par le moteur (15) et le système de verrouillage et déverrouillage (1) comprenant un système de rappel élastique apte à déverrouiller le système de verrouillage (1) et à ramener le rotor (11) et l'axe (21) en une position prédéfinie, caractérisé en ce que le système de rappel élastique exerce, au moins en partie, son effort sur le rotor (11) du moteur (15), et en ce que le système de verrouillage est actionné dans l'état verrouillé lorsque conjointement le moteur est alimenté, et la sortie subit un effort résistif dépassant une valeur de seuil. | 1 - Moteur électromagnétique (15) réalisant une course rotative ou linéaire comprenant au moins une bobine d'alimentation électrique et présentant un rotor (11) entraînant un axe de sortie (21) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) mécanique du mouvement de l'axe de sortie (21), ledit système de verrouillage et déverrouillage (1) comprenant une première partie mobile (3) solidaire du rotor et une deuxième partie mobile formant un verrou (6) solidaire de l'axe de sortie (21), l'ensemble formé par le moteur (15) et le système de verrouillage et déverrouillage (1) comprenant un système de rappel élastique apte à déverrouiller le système de verrouillage (1) et à ramener le rotor (11) et l'axe (21) en une position prédéfinie, caractérisé en ce que le système de rappel élastique exerce, au moins en partie, son effort sur le rotor (11) du moteur (15), et en ce que le système de verrouillage est actionné dans l'état verrouillé lorsque conjointement le moteur est alimenté, et la sortie subit un effort résistif dépassant une valeur de seuil. 2 - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon la 1, caractérisé en ce que le système de rappel élastique est constitué de deux organes de rappel élastique indépendants (22 et 23) liés respectivement au rotor (11) et à l'axe de sortie (21) et agissant conjointement pour ramener le rotor (11) et l'axe (21) dans la position prédéfinie. 3 - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit système de verrouillage et déverrouillage (1) est intégré à l'intérieur du moteur (15) entre la culasse (12) et l'ensemble statorique (17) du moteur (15). 4 - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon la 2, caractérisé en ce que le couple de rappel de l'organe élastique (22) lié au rotor (11) est au maximum égal au couple de rappel de l'organe élastique (23) lié au verrou (6). - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les organes de rappel élastique (22 et 23) sont des ressorts spiraux, des ressorts de torsion ou des ressorts de compression. 6 - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première partie (3) du système (1) solidaire du rotor (11) présente des griffes (9) transmettant le couple au verrou (6) solidaire de l'axe de sortie (21). 7 - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le verrouillage du système est réalisé sans jeu mécanique. 8 - Moteur électromagnétique (15) réalisant une course rotative ou linéaire avec un ensemble de réduction (24) comprenant au moins une bobine d'alimentation électrique et présentant un arbre (25) entraînant un axe de sortie (21), associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) mécanique unidirectionnel ou bidirectionnel du mouvement de l'axe de sortie (21), ledit système de verrouillage et déverrouillage (1) comprenant une première partie mobile (3) solidaire de l'arbre (25) et une deuxième partie mobile formant un verrou (6) solidaire de l'axe de sortie (21) , l'ensemble formé par le moteur (15) avec l'ensemble de réduction (24) + système de verrouillage et déverrouillage (1) comprenant un système de rappel élastique apte à déverrouiller le système de verrouillage (1) et à ramener l'arbre (25) et l'axe (21) en une position prédéfinie, caractérisé en ce que le système de rappel élastique exerce, au moins en partie, son effort sur l'arbre (25) du moteur (15) en sortie du système de réduction (24) et en ce que le système de verrouillage est actionné dans l'état verrouillé lorsque conjointement le moteur est alimenté, et la sortie subit un effort résistif dépassant une valeur de seuil. 9 - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le système de rappel élastique est constitué de deux organes de rappel élastique indépendants (22 et 23) liés respectivement à l'arbre (25) et à l'axe de sortie (21) et agissant conjointement pour ramener l'arbre (25) et l'axe (21) dans la position prédéfinie. - Moteur électromagnétique (15) associé à un système de verrouillage et déverrouillage (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les deux systèmes de rappel élastique (22 et 23) ont des caractéristiques mécaniques différentes. | H,F | H02,F16 | H02K,F16D | H02K 7,F16D 15,F16D 43 | H02K 7/10,F16D 15/00,F16D 43/22 |
FR2899213 | A1 | INSTALLATION DE DELIVRANCE D'OBJETS, NOTAMMENT POUR PHARMACIE | 20,071,005 | La présente invention concerne une installation de délivrance d'objets. Elle trouvera son application particulière pour des objets de type boîtes de médicaments. Dans l'exemple, des officines de pharmacie, le stockage d'un grand nombre de références de médicaments est de plus en plus problématique. Il nécessite un espace important et empiète sur le temps que peuvent consacrer les pharmaciens au conseil de leur clientèle. On a déjà proposé des installations de stockage permettant de pallier ce problème. io Ainsi, il existe sur le marché des installations de type armoire comportant une pluralité de tiroirs superposés pouvant être ouverts ou fermés et disposant de compartiments de réception des objets en particulier des boîtes de médicaments. Pour réaliser automatiquement la délivrance des objets, des 15 installations existantes comprennent un système de bras de préhension de tiroirs apte à se positionner en face d'un tiroir et à le tirer ou le pousser pour l'ouvrir ou le fermer. Les installations actuelles comportent par ailleurs un autre bras permettant la préhension de l'objet sélectionné. 20 Cette technologie donne globalement satisfaction mais est d'une conception particulièrement complexe de par la présence de deux bras (l'un pour l'opération du tiroir, l'autre pour la préhension de l'objet) disposant d'une cinématique complexe dans la mesure ou leur mobilité doit permettre de se positionner devant le bon tiroir et le bon objet. 25 La présente invention permet de remédier aux inconvénients des dispositifs connus jusqu'à présent et propose à cet effet une installation de délivrance d'objets améliorés permettant de simplifier le mode de sélection et d'entraînement du tiroir sélectionné. A cet effet, l'installation de délivrance d'objets comporte une rangée de 30 tiroirs de stockage d'objets et des moyens d'entraînement aptes à déplacer un tiroir sélectionné entre une position de repos et une position active dans laquelle les objets stockés dans le tiroir sélectionné sont accessibles pour la délivrance, caractérisé par le fait que les moyens d'entraînement comportent une rampe mobile et pourvue d'une pluralité d'organes de couplage chacun apte à coopérer avec un tiroir et dont l'activation est commandée pour déplacer le tiroir sélectionné. Ainsi, une mobilité unique est suffisante pour sélectionner et actionner le tiroir dans lequel se trouve l'objet à délivrer. La sélection du bon tiroir s'effectue simplement par l'intermédiaire de l'activation commandée de l'organe de couplage correspondant et ce, sans avoir recours à une mobilité particulière notamment celle d'un bras de préhension de tiroirs comme existant dans l'état de la technique. io Selon des modes de réalisation préférés de l'invention, l'installation est telle que : - les organes de couplage sont des électroaimants. - chaque tiroir comporte une portion coopérante en matière métallique pour l'application de l'électroaimant correspondant. 15 - la rampe et la rangée de tiroirs sont orientées verticalement. - au moins un tiroir comporte une pluralité d'alvéoles de réception d'objets. - les alvéoles sont de formats différents. - la rampe est mobile en translation. 20 - la rampe est solidaire d'une portion rectiligne d'une courroie actionnée par une motorisation. - les moyens d'entraînement comporte une rampe additionnelle dont le mouvement est couplé à celui de la première rampe. - les rampes sont situées de part et d'autre de la rangée de tiroirs. 25 -l'installation comporte deux rangées juxtaposées de tiroirs, les moyens d'entraînement étant communs aux deux rangées de tiroirs. - l'installation comporte une tête d'extraction configurée pour être positionnée au dessus de l'objet à délivrer et comportant des moyens d'arrimage de l'objet à délivrer. 30 - la tête d'extraction est mobile verticalement et dans le plan des tiroirs. - la tête d'extraction a un degré de liberté en translation dans le plan des tiroirs complémentaire à la mobilité de tiroirs de sorte à positionner la tête d'extraction au dessus de l'objet à délivrer. - la tête d'extraction est une bouche d'aspiration ayant un effet ventouse sur l'objet à délivrer. - la bouche d'aspiration est formée en sortie d'un générateur de dépression d'air. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de l'invention et permettront de la comprendre aisément. La figure 1 est une vue en perspective de certains composants de l'invention. io La figure 2 illustre un mode de réalisation de la mobilité d'une rampe. La figure 3 montre un mode de réalisation présentant deux rampes mobiles parallèlement et actionnées concomitamment par une même motorisation et par le biais d'une barre de transmission. La figure 4 montre un exemple de réalisation d'un tiroir. 15 La figure 5 est une vue en coupe partielle suivant les lignes A-A de la figure 4 schématisant une possibilité de formation du guidage des tiroirs. La figure 6 montre un mode de réalisation additionnel de l'invention présentant deux tiroirs adjacents cinématiquement solidaires de sorte à être entraînés par des rampes communes. 20 Les figures 7 à 12 schématisent différentes phases de fonctionnement de l'installation de l'invention jusqu'à la délivrance de l'objet sélectionné vers un tapis de convoyage 12. De façon connue en soi, l'installation ici proposée peut se présenter telle qu'illustrée en figure 1 sous forme d'une armoire disposant d'une pluralité 25 de tiroirs 2 montés en translation horizontale et organisés sous forme d'une rangée verticale de tiroirs 2. Tels qu'illustrés en figure 1, et plus précisément en figure 4, les tiroirs 2 comportent avantageusement des alvéoles 3 pouvant être de formats différents (forme et dimension) de sorte à s'adapter à différentes physionomies d'objets 30 10, 11 à recevoir. La structure périphérique à la rangée de tiroirs 2 peut être de conception courante et par exemple comportant un châssis 1 disposant de profilés formant un bâti. Lorsque l'utilisateur souhaite extraire un objet 10, 11 stocké dans un tiroir 2, il convient d'ouvrir ce tiroir en le tirant vers l'avant et de positionner un organe de préhension en regard de l'objet à délivrer 11. L'invention ici décrite assure la sélection du tiroir à déplacer, son déplacement et la préhension de l'objet. En particulier, pour y parvenir, l'installation comporte une rampe 13, dont un exemple est visible aux figures 1 et 2, montée dans le cas représenté en translation horizontale dans deux profils de guidage positionnés à ses extrémités inférieure et supérieure. io La rampe 13 comporte autant d'organes de couplage 16 que la rangée comporte de tiroirs 2. Chaque tiroir 2 dispose par ailleurs d'une portion 21 apte à coopérer avec l'organe de couplage qui lui correspond. A titre préféré, les organes de couplage 16 sont des électroaimants 15 commandés en activation de façon sélective. La portion coopérante 21 est une partie métallique apte à être attirée magnétiquement par l'électroaimant correspondant lorsqu'il est activé. Toujours à titre préféré, la portion coopérante 21 est formée en saillie sur le côté du tiroir. 20 Une rampe 13 recevant l'intégralité des organes de couplage 16 permet de faciliter grandement le câblage et la commande électrique du système. Par ailleurs, l'activation et la désactivation des organes de couplage 16 suffit à sélectionner tel ou tel tiroir 2 sans avoir recours à une mobilité spéciale de la rampe 13 à cet effet. 25 La sélection du bon tiroir 2 s'effectue par activation de l'électroaimant correspondant de sorte à produire la traction de la portion coopérante 21 et l'entraînement du tiroir 2 en translation au moyen du déplacement de la rampe 13. Le déplacement du tiroir 2 peut être facilité par une pluralité de roues 4 30 disposées latéralement de part et d'autre du tiroir 2 et ce pour chaque tiroir. La figure 5 illustre une possibilité de réalisation de rails de guidage 22 aptes à coopérer avec la bande de roulement des roues 4 de sorte à les guider lors du déplacement. Toute technique de guidage de tiroirs en translation peut être mise en oeuvre. Notamment, des rails de guidage peuvent aussi s'étendre sur toute la profondeur de l'installation, guidant les tiroirs sur toute leur profondeur, même en position ouverte. A titre d'exemple, la figure 2 montre une possibilité d'actionnement de la rampe 13 par l'intermédiaire d'une courroie 17 montée autour d'une pluralité de poulies de renvoi 19 dont deux poulies d'extrémité, inférieure et supérieure et deux paires de poulies intermédiaires de renvoi d'angle. La courroie 17 de conception courante est entraînée par une io motorisation 18 du type motoréducteur électrique présentant en sortie une série de galets aptes à s'appliquer sur la surface de la courroie 17 à entraîner. La rampe 13 est, telle qu'illustrée, solidaire à son extrémité inférieure et son extrémité supérieure d'une portion rectiligne de la courroie 17. On comprend aisément que la rotation de l'arbre de la motorisation 18 15 entraîne le déplacement de la courroie 17 et de la rampe 13. Suivant une possibilité additionnelle, tel que cela ressort de la figure 3, l'installation est dotée d'une rampe additionnelle présentant des moyens similaires à ceux de la rampe 13 en particulier en ce qui concerne des organes de couplage 16 aptes à coopérer avec des portions coopérantes similaires sur 20 le tiroir 2. De cette façon, on forme deux rampes 13, 14 parallèles agissant concomitamment de part et d'autre du tiroir 2. Il est particulièrement avantageux de coupler les mouvements de rampes 13, 14 et ceux par exemple par le biais d'une barre de transmission 25 illustrée au repère 20 à la figure 3 apte à entraîner une poulie secondaire et une courroie dont est solidaire la rampe additionnelle 14. Le cas illustré n'est cependant pas limitatif. Dans une variante de l'invention, l'installation comporte plusieurs rangées de tiroirs 2 et en particulier au moins deux rangées de tiroirs, telle que 30 représentée en figure 6. Dans ce cadre, on peut former une ou des rampes 13, 14 communes pour l'actionnement des tiroirs 2, 23. A cet effet, les tiroirs 2, 23 sont formés de façon solidaire. On notera que cela simplifie grandement le mécanisme d'entraînement des tiroirs. Par exemple, en disposant une portion coopérante 21 commune aux tiroirs 2, 23 par exemple lesdits tiroirs, il est possible de faire fonctionner les deux rangées de tiroirs avec une seule rampe 13 et une seule portion coopérante 21 pour deux tiroirs. La technique précédemment décrite permet la sélection du tiroir 2 dans lequel se trouve l'objet à délivrer 11 et son avancée relativement au reste de la rangée de sorte à permettre son extraction. Pour y parvenir, l'installation comporte une tête d'extraction 7 mobile de io sorte à pouvoir être positionnée au-dessus de l'objet à délivrer 11, à en assurer la préhension et la délivrance vers la destination souhaitée par exemple la surface d'un tapis de convoyage 12. On pourra utiliser une tête d'extraction 7 présentant une bouche d'aspiration dans laquelle une dépression assure un effet ventouse sur la 15 surface de l'objet 11 à délivrer. Toute autre tête d'extraction est envisageable notamment une préhension par pince. Pour se positionner au regard de l'objet à délivrer 11, la tête d'extraction 7 comporte une mobilité verticale repérée 8 en figure 7 et une 20 mobilité latérale repérée 9 en figure 10. Ces deux mobilités sont complémentaires à la mobilité du tiroir 2 et assure un bon positionnement de la tête d'extraction au-dessus de l'objet à délivrer 11. Dans l'exemple représenté aux différentes figures 7 à 12, la tête 25 d'extraction 7 est montée translative sur un cadre 5 de sorte à assurer la mobilité 9. Le cadre 5 est lui-même monté en translation verticale relativement à un portique 6 pour assurer la mobilité 8. Bien entendu, l'ensemble de ces mobilités est géré par un système de 30 commande par exemple piloté par des moyens informatiques. On notera que à titre avantageux la bouche d'aspiration de la tête d'extraction 7 est située directement à la sortie d'un générateur de dépression porté directement par le cadre 5 évitant ainsi des passages de tuyaux d'air sur l'ensemble de l'installation. Cette disposition peut par ailleurs être combinée avec un autre mécanisme de sélection et de déplacement de tiroirs. On décrit ci-après un exemple d'enchaînement des étapes de fonctionnement de l'installation de l'invention. L'opérateur, par le biais d'une interface informatique, demande la délivrance d'un objet spécifique, par exemple une référence de boîte de médicaments. Cet objet à délivrer 11 est identifié dans une base de données et sa localisation est connue (identification du tiroir 2 stockant l'objet et de l'alvéole de io réception correspondante). En conséquence, l'organe de couplage 16 de la rampe 13 correspondant au tiroir 2 à déplacer est activé. Si le système comporte plusieurs rampes, celles-ci sont actionnées de façon semblable. 15 L'activation de l'organe de couplage 16 entraîne le couplage du tiroir 2 et de la rampe 13. S'ensuit alors un déplacement de la rampe 13 depuis la position illustrée en figure 7 vers la position illustrée en figure 8. Le mouvement d'avance du tiroir 2 est ajusté de sorte que l'objet à 20 délivrer 11 soit au même niveau de profondeur que la tête d'extraction 7 comme c'est le cas en figure 8. Bien entendu, durant le déplacement du tiroir 2, la tête d'extraction 7 est mise en une position de repli pour éviter toute interférence avec le déplacement du tiroir 2. 25 La tête d'extraction 7 est alors amenée immédiatement au dessus de l'objet à délivrer 11 de par ses mobilités relativement au cadre 5 et du cadre relativement au portique 6. L'activation de la bouche d'aspiration permet alors, par effet ventouse, d'arrimer l'objet à délivrer 11. 30 On peut ensuite reculer le tiroir 2 par mouvement inverse de la rampe 13 présenté en figure 11. L'objet à délivrer 11 est ensuite posé sur le tapis de convoyage 12 par déplacement vertical de la tête d'extraction 7. Une désactivation de l'aspiration permet de libérer l'objet. Il est ensuite amené jusqu'à la zone souhaitée par tous moyens courants. On comprend aisément que l'installation ci-dessus assure une grande simplicité de fonctionnement cinématique dans la mesure où peu de mouvements sont nécessaires aux opérations de délivrance d'objets. On notera que ces opérations peuvent être chronologiquement inversées lorsqu'il s'agit d'emmagasiner les objets dans l'installation. io REFERENCES 1. Châssis 2. Tiroir 3. Alvéoles 4. Roue 5. Cadre 6. Portique 7. Tête d'extraction io 8. Mobilité verticale 9. Mobilité latérale 10.Objets 11 .Objet à délivrer 12. Tapis de convoyage 15 13. Rampe 14. Rampe additionnelle 15. Profil de guidage 16.Organe de couplage 17. Courroie 20 18. Motorisation 19. Poulie de renvoi 20. Barre de transmission 21. Portion coopérante 22. Rail de guidage 25 23. Tiroir adjacent 24. Galets | Installation de délivrance d'objets (10, 11) comportant une rangée de tiroirs (2) de stockage d'objets (10, 11) et des moyens d'entraînement aptes à déplacer un tiroir (2) sélectionné entre une position de repos et une position active dans laquelle les objets (10, 11) stockés dans le tiroir (2) sélectionné sont accessibles pour la délivrance, caractérisé par le fait que les moyens d'entraînement comportent une rampe (13) mobile et pourvue d'une pluralité d'organes de couplage (16) chacun apte à coopérer avec un tiroir (2) et dont l'activation est commandée pour déplacer le tiroir (2) sélectionné.Application à la délivrance de boîtes de médicaments. | 1. Installation de délivrance d'objets (10, 11) comportant une rangée de tiroirs (2) de stockage d'objets (10, 11) et des moyens d'entraînement aptes à déplacer un tiroir (2) sélectionné entre une position de repos et une position active dans laquelle les objets (10, 11) stockés dans le tiroir (2) sélectionné sont accessibles pour la délivrance, caractérisé par le fait que les moyens d'entraînement comportent une rampe (13) mobile et pourvue d'une pluralité d'organes de couplage (16) chacun apte à coopérer ~o avec un tiroir (2) et dont l'activation est commandée pour déplacer le tiroir (2) sélectionné. 2. Installation selon la 1 dans laquelle les organes de couplage (16) sont des électroaimants. 3. Installation selon la 2 dans laquelle chaque tiroir (2) 15 comporte une portion coopérante (21) en matière métallique pour l'application de l'électroaimant correspondant. 4. Installation selon l'une quelconque des 1 à 3 dans laquelle la rampe (13) et la rangée de tiroirs (2) sont orientées verticalement. 5. Installation selon l'une quelconque des 1 à 4 dans 20 laquelle au moins un tiroir (2) comporte une pluralité d'alvéoles (3) de réception d'objets (10, 11). 6. Installation selon la 5 dans laquelle les alvéoles (3) sont de formats différents. 7. Installation selon l'une quelconque des 1 à 6 dans 25 laquelle la rampe (13) est mobile en translation. 8. Installation selon la 7 dans laquelle la rampe (13) est solidaire d'une portion rectiligne d'une courroie (17) actionnée par une motorisation (18). 9. Installation selon l'une quelconque des 1 à 8 dans 30 laquelle les moyens d'entraînement comporte une rampe additionnelle (14) dont le mouvement est couplé à celui de la première rampe (13). 10. Installation selon la 9 dans laquelle les rampes (13, 14) sont situées de part et d'autre de la rangée de tiroirs (2). 11. Installation selon l'une quelconque des 1 à 10 comportant deux rangées juxtaposées de tiroirs, les moyens d'entraînement étant communs aux deux rangées de tiroirs. 12. Installation selon l'une quelconque des 1 à 11 comportant une tête d'extraction (7) configurée pour être positionnée au dessus de l'objet à délivrer (11) et comportant des moyens d'arrimage de l'objet à délivrer. 13. Installation selon la 12 dans laquelle la tête d'extraction (7) est mobile verticalement et dans le plan des tiroirs (2) et a un degré de Io liberté en translation dans le plan des tiroirs (2) complémentaire à la mobilité de tiroirs (2) de sorte à positionner la tête d'extraction (7) au dessus de l'objet à délivrer (11). 14. Installation selon l'une quelconque des 12 à 13 dans laquelle la tête d'extraction (7) est une bouche d'aspiration ayant un effet 15 ventouse sur l'objet à délivrer (11). 15. Installation selon la 14 dans laquelle la bouche d'aspiration est formée en sortie d'un générateur de dépression d'air. | B,A | B65,A47 | B65G,A47B | B65G 1,A47B 67 | B65G 1/10,A47B 67/02,B65G 1/137 |
FR2892067 | A1 | VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN ELEMENT DE COFFRE MOBILE ENTRE UNE POSITION "CAPOT DE COFFRE" ET UNE POSITION "CLOISON DE COMPARTIMENTAGE" | 20,070,420 | L'invention concerne un véhicule automobile, du type cabriolet, équipé d'un toit escamotable mobile entre une position déployée dans laquelle il recouvre l'habitacle du véhicule et une position escamotée dans laquelle il est replié dans le coffre arrière du véhicule. Dans l'art antérieur, il est connu des véhicules équipés d'un toit escamotable dans le coffre arrière et dont le capot de coffre possède deux sens d'ouverture. Le capot de coffre s'ouvre de l'arrière vers l'avant pour permettre l'accès au compartiment à bagages et de l'arrière vers l'avant pour permettre le passage io des éléments de toit. Une cloison de compartimentage est disposée entre le compartiment de stockage des éléments de toit et le compartiment à bagages afin d'empêcher des collisions entre les bagages et les éléments de toit. Les véhicules de l'art antérieur possèdent de nombreux inconvénients. En effet, 15 l'espace occupé par le compartiment de stockage des éléments de toit est relativement important et restreint le volume du compartiment à bagages. De plus, la cloison de compartimentage est fixe et lorsque le toit est dans sa position déployée, l'espace du compartiment de stockage des éléments de toit ne peut pas être utilisé pour le rangement des bagages. 20 Afin de diminuer le volume du compartiment de stockage des éléments de toit, il est connu des toits escamotables dont un élément de toit constitue le capot du coffre lorsque le toit est dans sa position escamotée. Une cloison permet de séparer le compartiment de stockage des éléments de toit et le compartiment à 25 bagages. Cependant, lorsque le toit est dans sa position déployée, la cloison limite également le volume du compartiment à bagage. L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un véhicule du type cabriolet dans lequel le recouvrement du coffre lorsque le toit est déployé et la 30 protection des éléments de toit lorsque le toit est escamoté sont assurés par un dispositif simple et peu coûteux permettant en outre d'optimiser le volume de l'espace de rangement des bagages. 15 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un véhicule automobile équipé d'un toit escamotable composé d'au moins un élément de toit avant et d'au moins un élément de toit arrière ; lesdits éléments de toit étant mobiles entre une position déployée dans laquelle ils recouvrent l'habitacle du véhicule et une position escamotée dans laquelle ils sont repliés dans un compartiment de stockage formé dans le coffre arrière. Le véhicule comporte un élément de coffre mobile entre une première position dans laquelle il ferme une partie du coffre arrière et forme ainsi capot de coffre et une seconde position dans laquelle il forme une cloison de compartimentage entre le compartiment de stockage des éléments de toit et le compartiment à bagages. Le dispositif de protection des éléments de toit et de recouvrement du coffre est composé d'un élément de coffre mobile et ainsi, le dispositif est simple et peu coûteux. De plus, le volume du compartiment à bagages est optimisé car lorsque le toit est dans sa position déployée, on dispose de l'ensemble du coffre arrière pour stocker les bagages. 20 Avantageusement, l'élément de toit avant constitue un capot de coffre lorsqu'il est dans sa position escamotée afin d'augmenter le volume du compartiment à bagages. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la 25 description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique latérale d'une voiture selon l'invention, les éléments de toit étant dans leur position déployée et l'élément de coffre mobile est dans sa première position dans laquelle il ferme une partie du 30 coffre arrière et forme ainsi un capot de coffre ; et - la figure 2 est une vue schématique latérale d'une voiture selon l'invention, les éléments de toit étant dans leur position escamotée et l'élément de coffre mobile est dans sa seconde position dans laquelle il forme une cloison de compartimentage entre le compartiment de stockage des éléments de toit et le compartiment à bagages. Dans la description, les termes avant , arrière , vertical , horizontal , 5 longitudinal et transversal sont définis par rapport au véhicule en cours d'utilisation. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, le véhicule 1 comprend un toit escamotable composé d'un élément de toit avant 2 et un io élément de toit arrière 3. Ces éléments de toit 2, 3 sont mobiles entre une position déployée, représentée sur la figure 1, dans laquelle lesdits éléments de toit 2, 3 recouvrent l'habitacle du véhicule 1 et une position escamotée, représentée sur la figure 2, dans laquelle les éléments de toit 2, 3 sont repliés dans le coffre arrière 4 du véhicule 1. Les éléments de toit 2, 3 se replient dans 15 un compartiment de stockage 13 situé dans la partie supérieure du coffre 4. L'élément de toit arrière 3 est monté en rotation sur la carrosserie du véhicule 1 selon un axe A et l'élément de toit avant 2 est relié de façon articulée sur l'élément de toit arrière 3 selon un axe B. Un bras d'articulation du toit, non 20 représenté, possède une première extrémité montée en rotation sur l'élément de toit avant 2 et une seconde extrémité montée en rotation sur la carrosserie. Lors du mouvement des éléments de toit entre leur position déployée et leur position escamotée, l'élément de toit arrière 3 est entraîné en rotation dans le 25 sens horaire autour de l'axe A par un actionnement manuel ou motorisé. Lors de ce mouvement, l'élément de toit avant 2 est entraîné en rotation dans le sens anti-horaire par le bras d'articulation et vient se replier sur l'élément de toit arrière 3 dans le compartiment de stockage 13 des éléments de toit 2, 3. 30 Dans un mode de réalisation préféré, le coffre 4 comprend une ouverture sur sa face supérieure prolongée par une ouverture sur sa face arrière. Avantageusement, l'élément de toit avant 2 est agencé pour fermer une partie du coffre arrière 4 et former un capot de coffre lorsque le toit est dans sa position escamotée tel qu'il est illustré sur la figure 2. Ainsi, l'encombrement du toit dans sa position escamotée est faible. La largeur et la longueur de l'élément de toit avant 2 correspondent sensiblement à l'ouverture supérieure du coffre 4 s'étendant entre l'extrémité avant du coffre 4 et un portillon 9. Des moyens de verrouillage non représenté permettent de verrouiller l'élément de toit avant 2 sur la carrosserie du véhicule 1. Le véhicule 1 comporte un élément de coffre 7 mobile entre une première position dans laquelle il ferme une partie du coffre arrière et forme ainsi un capot io de coffre et une seconde position dans laquelle il forme une cloison de compartimentage entre le compartiment de stockage 13 des éléments de toit 2, 3 et le compartiment à bagages 10. La figure 1 représente les éléments de toit 2, 3 dans leur position déployée, 15 l'élément de coffre mobile 7 est alors dans sa première position et ferme une partie du coffre arrière 4. Dans le mode de réalisation représenté, l'élément de coffre mobile 7 s'étend entre le portillon 9 et l'extrémité avant du coffre 4. Ainsi, lorsque le portillon 9 est dans sa position fermée et l'élément de coffre mobile 7 dans sa première position, le coffre 4 est complètement fermé. 20 La figure 2 représente les éléments de toit 2, 3 dans leur position escamotée, l'élément de coffre mobile 7 est alors dans sa seconde position dans laquelle il forme une cloison de compartimentage entre le compartiment stockage 13 des éléments de toit 2, 3 et l'espace inoccupé par le toit : le compartiment à bagages 25 10. Ainsi, l'élément de coffre 7 empêche des collisions entre des bagages 10 et les éléments de toit 2, 3. L'élément de coffre 7 est déplacé de sa première position vers sa seconde position préalablement au mouvement du toit entre sa position déployée et sa 30 position escamotée et l'élément de coffre 7 est déplacé de sa seconde position vers sa première position lorsque le mouvement du toit de sa position escamotée vers sa position déployée est réalisé. Dans un mode de réalisation, l'élément de coffre mobile 7 peut être réalisé dans un matériau souple tel que du textile. Dans un autre mode de réalisation, l'élément de coffre mobile 7 est composée d'une pluralité de lamelles disposées transversalement à la direction du véhicule. Les lamelles adjacentes étant montées articulées l'une sur l'autre. Ainsi, l'élément de coffre mobile 7 est flexible dans le sens longitudinal du véhicule 1. Deux glissières de guidage 11 sont solidaires de la carrosserie et disposées de part et d'autre du coffre 4. Les glissières 11 permettent de guider l'élément de io coffre mobile 7 lors de son mouvement entre sa première et sa seconde position. Dans un mode de réalisation, des doigts de guidage sont solidaires des bords latéraux de l'élément de coffre mobile 7 et mobiles dans lesdites glissières 11. 15 Dans un autre mode de réalisation, les bords latéraux de l'élément de coffre mobile 7 sont directement engagés dans les glissières 11 et mobiles dans celles-ci afin de guider le mouvement dudit élément de coffre mobile 7. Avantageusement, la forme des glissières 11 est agencée pour permettre à 20 l'élément de coffre 7 d'épouser la forme des éléments de toit 2, 3 lorsqu'ils sont dans leur position escamotée et lorsque ledit élément de coffre mobile 7 est dans sa seconde position et forme une cloison de compartimentage. Ainsi, on optimise l'espace disponible dans le compartiment à bagages du coffre arrière 4. 25 Dans le mode de réalisation représenté, la longueur de l'élément de toit avant 2 est nettement supérieure à la longueur de l'élément de toit arrière 3. Ainsi, la partie arrière du coffre 4 n'est pas encombrée par l'élément de toit arrière 3. Par conséquent, lorsque l'élément de coffre mobile 7 est dans sa seconde position 30 dans laquelle il forme une cloison de compartimentage représentée sur la figure 2, l'élément de coffre 7 suit la courbure externe de l'élément de toit arrière 3 puis remonte pour suivre la courbure interne de l'extrémité arrière de l'élément de toit avant 2. 20 On notera que le mouvement de l'élément de coffre 7 peut être actionné manuellement, être motorisé ou être actionné par des systèmes à ressorts. Avantageusement, le véhicule comporte un portillon 9 monté en rotation sur la carrosserie du véhicule selon un axe C. Lorsque le portillon 9 est dans sa position fermée, ledit portillon 9 est disposé sensiblement verticalement et ferme l'extrémité arrière du coffre arrière 4. Lorsque le portillon 9 est dans sa position ouverte, l'extrémité arrière du coffre 4 est ouverte afin de permettre l'accès au coffre 4. i0 Dans un mode de réalisation préférentiel, le portillon 9 est équipé de moyens de verrouillage de l'élément de coffre 7. Ces moyens de verrouillage coopèrent avec des moyens de verrouillage complémentaires 12, représentés par des crochets. Les moyens de verrouillage complémentaire sont solidaires de 15 l'élément de coffre 7 et disposés sur l'extrémité arrière de celui-ci lorsqu'il est dans sa première position. Notons que les moyens de verrouillage de la couverture 7 peuvent également être solidaires de la carrosserie du véhicule 1. On remarquera également que dans le mode de réalisation représenté, l'élément de toit arrière 3 possède une lunette arrière 5 et porte une partie supérieure 6 des vitres latérales. 25 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemple que l'on vient de décrire et l'on peut apporter à ceux-ci de nombreuses modifications sans sortir du cadre de l'invention. 30 | L'invention concerne un véhicule (1) automobile équipé d'un toit escamotable composé d'au moins un élément de toit avant (2) et d'au moins un élément de toit arrière (3) ; lesdits éléments de toit (2, 3) étant mobiles entre une position déployée dans laquelle ils recouvrent l'habitacle (8) du véhicule et une position escamotée dans laquelle ils sont repliés dans un compartiment de stockage (13) formé dans le coffre arrière (4). Le véhicule comporte un élément de coffre (7) mobile entre une première position dans laquelle il ferme une partie du coffre arrière (4) et forme ainsi un capot de coffre et une seconde position dans laquelle il forme une cloison de compartimentage entre le compartiment de stockage (13) des éléments de toit (2, 3) et le compartiment à bagages (10). | 1. Véhicule (1) automobile équipé d'un toit escamotable composé d'au moins un élément de toit avant (2) et d'au moins un élément de toit arrière (3) ; lesdits éléments de toit (2, 3) étant mobiles entre une position déployée dans laquelle ils recouvrent l'habitacle (8) du véhicule et une position escamotée dans laquelle ils sont repliés dans un compartiment de stockage (13) formé dans le coffre arrière (4) ; ledit véhicule étant caractérisé en ce qu'il comporte un élément de coffre (7) mobile entre une première position io dans laquelle il ferme une partie du coffre arrière (4) et forme ainsi capot de coffre et une seconde position dans laquelle il forme une cloison de compartimentage entre le compartiment de stockage (13) des éléments de toit (2, 3) et le compartiment à bagages (10). 15 2. Véhicule (1) automobile selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux glissières de guidage (11) solidaires de la carrosserie, disposées de part et d'autre du coffre arrière (4) et permettant de guider le mouvement de l'élément de coffre mobile (7) entre sa première et sa seconde position. 20 3. Véhicule (1) automobile selon la 2, caractérisé en ce que la forme des glissières (11) est agencée pour permettre à l'élément de coffre mobile (7) d'épouser la forme des éléments de toit (2, 3) lorsqu'ils sont dans leur position escamotée et lorsque ledit élément de coffre mobile (7) est 25 dans sa seconde position et forme une cloison de compartimentage. 4. Véhicule (1) automobile selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément de coffre mobile (7) est réalisé dans un matériau souple. 5. Véhicule (1) automobile selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérise en ce que l'élément de coffre mobile (7) est composé d'une pluralité de lamelles transversales. 6. Véhicule (1) automobile selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément de toit arrière (3) est monté en rotation sur la carrosserie du véhicule (1) et l'élément de toit avant (2) est relié de façon articulée sur l'élément de toit arrière (3), ledit véhicule (1) comportant un bras d'articulation du toit possédant une première extrémité montée en rotation sur l'élément de toit avant (2) et une seconde extrémité montée en rotation sur la carrosserie du véhicule (1). 7. Véhicule (1) automobile selon l'une quelconque des 1 à 6, io caractérisé en ce que l'élément de toit avant (2) est agencé pour fermer une partie du coffre arrière (4) et former un capot de coffre lorsque ledit élément de toit avant (2) est dans sa position escamotée. 8. Véhicule (1) automobile selon l'une quelconque des 1 à 7, 15 caractérisé en ce que la longueur de l'élément de toit avant (2) est supérieure à la longueur de l'élément de toit arrière (3). 9. Véhicule (1) automobile selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un portillon (11) monté en rotation sur la 20 carrosserie du véhicule (1) entre une position fermée dans laquelle il ferme l'extrémité arrière du coffre arrière (4) et une position ouverte dans laquelle ladite extrémité arrière du coffre (4) est ouverte afin de permettre l'accès au coffre arrière (4). 25 10. Véhicule (1) automobile selon la 9, caractérisé en ce que ledit portillon (11) est équipé de moyens de verrouillage de l'élément de coffre mobile (7) coopérant avec des moyens de verrouillage complémentaires (12) solidaires de l'élément de coffre mobile (7) lorsque l'élément de coffre mobile (7) est dans sa position de recouvrement. 30 | B | B60,B62 | B60J,B62D | B60J 7,B62D 25 | B60J 7/20,B60J 7/14,B62D 25/12 |
FR2890690 | A1 | PROCEDE DE DETERMINATION DE L'INVERSION DU SENS DE ROTATION D'UN MOTEUR | 20,070,316 | La présente invention se place, de façon générale, dans le domaine des moteurs à combustion interne pour véhicule automobile. Plus précisément, l'invention concerne le domaine des arrêts moteur et, en particulier, la présente invention concerne un procédé de détermination de l'inversion du sens de rotation pour moteur à combustion interne équipé d'un vilebrequin muni d'une cible comprenant des dents dont une dent longue, d'un capteur de position du vilebrequin monodirectionnel délivrant un signal servant au comptage des dents, d'un compteur de dents, et d'un dispositif de gestion moteur comprenant un calculateur et un modèle du comportement du moteur en phase de calage, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : É enregistrer le signal issu du capteur de position du vilebrequin et mesurer chaque écart de temps entre deux fronts successifs du signal, É calculer, sur la base du modèle, l'évolution de la position moteur à partir des écarts de temps entre les fronts du signal issu du capteur de position du vilebrequin, et 15 É estimer la position d'arrêt du moteur. Depuis plusieurs années, les constructeurs automobiles réfléchissent à des solutions innovantes afin de diminuer les émissions en CO2 des véhicules particuliers. Le système dit Stop and Start développé récemment s'inscrit directement dans cette optique. Le système Stop and Start se caractérise par l'arrêt du moteur juste avant et pendant l'immobilisation d'un véhicule (feux tricolores, embouteillages...). Sa remise en fonction est automatique et instantanée au lâcher de la pédale de frein lorsque le conducteur souhaite repartir par exemple. Ce système consiste donc à faire caler le moteur lorsque l'on n'en a pas besoin et à le redémarrer dès que le conducteur le souhaite. L'application de ce système nécessite d'améliorer le temps de démarrage des moteurs à combustion interne qui est trop longs. Ce temps de démarrage se décompose en deux temps, un premier temps dit "de phasage moteur" s'étendant entre la première rotation du démarreur et la première combustion, et un deuxième temps dit "de montée en régime" qui part de la première combustion et s'achève avec le régime de ralenti stable. Le temps de phasage moteur ne peut pas être très court et est limité, sur les systèmes actuels, par le temps nécessaire au calculateur du dispositif de gestion moteur 35 pour connaître la position du moteur. Pour réaliser cette fonction, on utilise communément un dispositif muni d'un ensemble capteur/cible. Typiquement, la cible, montée sur le vilebrequin, comporte 60 dents réparties en angles égaux, chaque dent correspondant donc à 6 degrés vilebrequin, et comprend un repère angulaire appelé dent longue défini par deux dents supprimées. A l'heure actuelle, les systèmes implantés pour la gestion du moteur utilisent cette dent longue pour se synchroniser. C'est-à-dire que, lors d'un démarrage, il faut attendre de voir cette dent longue avant de piloter la première combustion. En fonction de la position d'arrêt du moteur, le temps nécessaire pour atteindre ladite dent longue est variable, ce qui pénalise le temps de démarrage du moteur en le rallongeant. Pour diminuer le temps de démarrage, une solution consiste à connaître la position d'arrêt du moteur. Cette tâche est difficile à réaliser à l'aide des capteurs de position du vilebrequin classiques monodirectionnels car ils ne sont pas capables de donner le sens de rotation du moteur. Or, durant le calage, le moteur peut changer de sens de rotation plusieurs fois et le décompte alors effectué par un capteur monodirectionnel est complètement erroné. Deux moyens majeurs existent actuellement pour déterminer cette position d'arrêt moteur: - l'utilisation d'un capteur bidirectionnel, ou l'utilisation d'un capteur monodirectionnel combiné à un procédé de comptage de dents (algorithme). Or l'utilisation d'un capteur bidirectionnel induit des coûts de fabrication supplémentaires. L'invention se place donc dans le contexte des dispositifs utilisant un capteur 25 monodirectionnel combiné à un procédé de comptage de dents. L'avantage d'une telle solution étant qu'elle ne nécessite pas de composants supplémentaires par rapport aux dispositifs classiques, puisque seul un algorithme est implanté dans la couche applicative du dispositif de gestion moteur. De tels algorithmes sont connus de l'état de la technique, par exemple du 30 document SAE 2005-01-0048 Engine Position Tracking at Shutdown . Dans ce document, le procédé se base sur l'observation du signal délivré par le capteur placé sur le vilebrequin. Le procédé calcule un régime estimé à partir d'une extrapolation à l'ordre deux du régime, compare ce régime estimé au régime réel, et si une différence sensible (c'est à dire au-delà d'une valeur seuil) est observée, le procédé considère qu'une inversion du sens de rotation du moteur a eu lieu. Le problème lié à un tel procédé est notamment lié à la nécessité de calibrer une valeur limite à partir de laquelle une inversion du sens de rotation du moteur est détectée. En outre, il nécessite de nombreuses opérations mathématiques, coûteuses en termes de ressources utilisées dans le calculateur du dispositif de gestion moteur. La présente invention vise à s'affranchir de ces problèmes en proposant une solution simple et facile à mettre en oeuvre. A cette fin, le procédé selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique donnée en début de description, est caractérisé en ce que le modèle du comportement du moteur est une fonction polynomiale du second degré du temps, et en ce que la position d'inversion du sens de rotation du moteur est estimée à partir du calcul de la position du sommet de cette fonction polynomiale du second degré. Par une solution consistant en une fonction polynomiale du second degré, le nombre d'opérations mathématiques, et les ressources nécessaires, sont limitées. Avantageusement, le sommet de la fonction polynomiale du second degré est estimé à partir d'au moins trois fronts successifs du signal issu du capteur de position du vilebrequin. Dans le mode de réalisation préféré, le temps théorique d'inversion du sens de rotation du moteur correspondant au sommet de la fonction polynomiale du second degré est le temps pour lequel la dérivée au premier ordre de cette fonction est nulle. Le procédé selon l'invention comprend ainsi un test d'inversion du sens de rotation du moteur dans lequel une fonction du temps auquel arrive le nouveau front suivant le dernier des fronts utilisés pour l'estimation du sommet de la fonction polynomiale du second degré est comparée à une fonction du temps théorique d'inversion du sens de rotation du moteur. Ainsi, lorsque la variable définissant le test d'inversion est négative, le dispositif de gestion moteur considère qu'une inversion du sens de rotation a eu lieu, et traite le signal issu du capteur de position du vilebrequin en conséquence afin déterminer la position du moteur. Dans un mode de réalisation préférentiel, lorsque la variable définissant le test d'inversion du sens de rotation du moteur est négative, le compteur de dents est scindé en deux compteurs dont seul l'un compte en considérant l'inversion vraie, et sur lequel se cale le calculateur du dispositif de gestion moteur pour calculer la position moteur; le procédé selon l'invention comprenant, en outre, une étape de validation dans laquelle, si la dent longue est repérée hors d'une position attendue par le compteur sur lequel le calculateur est calé, le calculateur se cale sur l'autre compteur. De préférence, quel que soit le mode de réalisation, le calcul de la position du 35 sommet est rafraîchi à chaque front du signal issu du capteur de position du vilebrequin. Et avantageusement, le procédé selon l'invention est mis en oeuvre à partir du franchissement d'une valeur seuil du régime moteur, notamment une valeur inférieure ou égale à 500 tours/minutes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la 5 description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins dans lesquels: - La figure 1 est une représentation schématique de l'évolution de la position du vilebrequin du moteur durant un calage, lorsqu'un procédé conforme à l'invention est utilisé. - La figure 2 est une représentation du modèle mathématique soutenant l'invention. Un moteur à combustion interne classique muni d'un dispositif de gestion moteur comprend un compteur de dents. Ce compteur est utilisé pour représenter la position du moteur, c'est-à-dire la position angulaire dans laquelle se trouve le vilebrequin par rapport à une référence fixe. Ce compteur de dents est en général un compteur d'impulsions, ces impulsions étant représentatives du passage d'une dent de la cible solidaire du vilebrequin devant le capteur de position du vilebrequin. Lors d'un calage, un moteur change de sens de rotation une ou plusieurs fois, de façon plus ou moins aléatoire: un moteur peut changer par exemple deux fois de sens de 20 rotation lors d'un calage et trois fois lors d'un calage ultérieur. De plus, pour un même moteur, deux calages distincts ne produisent pas d'inversion du sens de rotation du moteur au même moment. Il n'est donc pas possible de construire des algorithmes basés sur une éventuelle séquence d'inversions de sens de rotation du moteur. Le procédé selon l'invention permet de s'extraire de cette contrainte en proposant une solution qui permet de prédire et éventuellement de valider le moment de l'inversion du sens de rotation, quel que soit le moment auquel l'inversion a lieu. La figure 1 représente la valeur prise par le compteur de dents en fonction du temps au cours d'une phase d'arrêt du moteur s'il tient bien compte des inversions de sens de rotation dudit moteur. Les valeurs en abscisse, données à titre illustratif, sont exprimées en secondes. En ordonnées est reporté le numéro des dents de la cible solidaire du vilebrequin, lesdites dents étant arbitrairement numérotées en partant de la dent longue de référence. Jusqu'à t = 2,05 s, le moteur tourne dans le sens positif, et le compteur de dents 35 s'incrémente au passage des fronts du signal issu du capteur de vilebrequin. Entre t = 2,05 s, et t = 2,1 s, le moteur passe par une vitesse nulle, et change de sens de rotation aux environs de la dent numéro 32. Le compteur de dents décroît alors ensuite. Un nouveau changement de sens de rotation a lieu entre t = 2,15 s et t = 2,2 s 5 aux environs de la dent numéro 20; ainsi qu'un autre encore entre t = 2,25 s et t = 2,3 s aux environs de la dent numéro 28. Durant toute la phase de calage moteur représentée sur cette figure 1, le moteur change donc trois fois de sens de rotation, et s'arrête sur la dent numéro 26. En l'absence de procédé de détermination du changement de sens de rotation, le compteur de dents ne ferait que s'incrémenter de manière monodirectionnelle, et la position d'arrêt du moteur considérée par le compteur de dents ne serait pas la dent numéro 26, mais plus probablement la dent numéro 54 (valeur obtenue par addition en valeur absolue du nombre de dents comptées entre chaque inversion), soit presque un demi- tour moteur par rapport à la réalité. Le problème est donc de déterminer les moments auxquels le moteur change de sens de rotation, c'est-à-dire les points d'inflexion de la courbe représentée à la figure 1. A cet effet, la présente invention utilise une modélisation mathématique du comportement moteur au voisinage des inversions de sens de rotation du moteur. Cette modélisation mathématique est implantée dans la couche applicative du dispositif de gestion moteur, appelée également "electronic control unit" (ECU) en anglais. Le modèle implanté doit être optimisé pour représenter suffisamment correctement le comportement réel du moteur, sans pour autant pénaliser les ressources de calcul en surchargeant l'ECU d'opérations. Dans cette optique, le modèle implanté consiste à représenter le comportement 25 moteur au voisinage d'une inversion du sens de rotation du moteur par une fonction polynomiale du second degré (en d'autres termes, une parabole. A cet effet, on définit la position moteur y en fonction du temps t comme suit: y=a.t?+b.t+c où a, b et c sont trois réels. Cette approximation mathématique est représentée sur la figure 2. La figure 2 est une courbe dont l'axe des abscisses correspond au temps t et l'axe des ordonnées correspond à la position du moteur. Avec une cible solidaire du vilebrequin comportant 60 dents, chaque dent représente 6 de rotation du vilebrequin. On considère donc que chaque front détecté (un pour le début de dent, un autre pour la fin de dent) représente 3 de rotation du vilebrequin. Ainsi le passage du début d'une dent d devant le capteur vilebrequin génère un front (montant dans ce cas) y à un temps t1. Le passage de la fin de la dent d génère un front (descendant dans ce cas) y+3 à un temps t2. Et le passage du début de la dent suivante d+1 génère un front (montant dans ce cas) y+6 à un temps t3. A l'évidence, ce raisonnement s'applique tout aussi bien si le front y représente le passage de la fin de la dent d. Auquel cas, le front y+3 représente le début de la dent 5 d+1, etc. Les points (t1; y), (t2; y+3 ), (t3; y+6 ) servent à calculer l'abscisse du sommet de la parabole passant par ces trois points. On peut donc définir (a, b, c) les trois réels tels que: y = + b.t, + c y+ 3 = a.tZ + bt2 + c y+6=a.t3 + bt3 + c Des deux dernières équations, on tire l'équation qui lie a et b: a.(t3 2t2 +t,2) = b.(t3 2t2 + t, ) Par un calcul de dérivée du premier ordre, on peut calculer le point d'inflexion de la courbe polynomiale du second degré, pour lequel la dérivée est nulle. De cette manière, le dispositif de gestion moteur calcule le temps théorique tth correspondant au point d'inflexion S de la courbe, et donc la position moteur correspondante (à savoir sur la figure 2, entre y+6 et y+9 ). Le front suivant arrive au temps t4. A ce temps t4 correspond: -soit la fin de la dent d+1 générant un front y+9 , s'il n'y a pas d'inversion du sens de rotation du moteur, soit de nouveau le début de la dent d+1 générant un front y+6 , s'il y a inversion. Ainsi, à l'arrivée du front au temps t4, la valeur positive ou négative de l'écart entre ce temps t4 et le temps d'inversion théorique tth détermine si le moteur a, ou non, changé de sens de rotation. On peut donc définir A la variable du test à réaliser pour déterminer une inversion. Le calcul se faisant au temps t4, il s'agit de comparer la valeur de t4 à la valeur du temps correspondant au temps pour lequel la dérivée au premier ordre de la fonction polynomiale du second degré est nulle, soit: Ce système d'équations est équivalent à : y = al; + b.t, +c 3 = a.(t2 t; )+ b(t2 t, 3 = a.(t3 t2)+ b(t3 t2) b t3 -2tZ +t A=-- t = t 2a 4 2(t3 - 2t2 + t,) 4 Si A est positive, le sommet de la parabole est estimée après le front actuel t4: il n'y a pas d'inversion du sens de rotation du moteur. Si A est négative, le sommet de la parabole est estimée avant le front actuel t4: il 5 y a inversion. Toutefois, les calculs précités doivent se faire avec un temps absolu, ce qui pose des difficultés de mise en oeuvre. Aussi de préférence, l'invention définit un temps relatif consistant à mesurer les écarts entre les événements (passages des dents devant le capteur générant des fronts montants et descendants du signal vilebrequin). Typiquement, on utilise à cet effet des temporisateurs ( timers en anglais), mis à jours de préférence à chaque front. Dans le modèle, on effectue donc le changement de variables suivant, avec t,, t2, t3, et t4 les temps successifs auxquels arrivent respectivement quatre fronts successifs du signal issu du capteur de position vilebrequin: T2 =t2 -t, T3 = t3 - t2 T4 = t4 - t3 De plus, pour simplifier les calculs, on peut supposer que t, est égal à 0. La variable A du test devient alors: z z A= T3+T2) -2(T2) (T4+T3+Tz) 2(T3 + T2 2(T2)) A T32 T22 + 2T3T2 (T4 + T3 + T2) 2(T3 T2) Soit, au final: A = T Z T 3 T2 +T3 T T3 T2 2 4 Dans le test d'inversion du sens de rotation du moteur selon l'invention, on a donc t; le temps auquel arrive un front du signal issu du capteur de position vilebrequin et t;+, le temps auquel arrive le front suivant du signal issu du capteur de position vilebrequin; Ti l'écart entre deux fronts successifs du signal, et T;+, l'écart entre deux fronts successifs du signal dont le premier front est le dernier des fronts de l'écart Ti. Ce test est mis en oeuvre, de préférence, à chaque front du signal issu du capteur de position vilebrequin. Dans ce cas, l'écart T2 mesuré pour un front f devient l'écart T1 pour le front suivant f+1, l'écart T3 devient l'écart T2, etc. Ces mesures d'écarts de temps T1, T2, T3... sont stockées dans une mémoire du dispositif de gestion moteur. Le temps t4 que met le front correspondant pour générer un signal, ou plus exactement l'écart T4 entre ce front et le précédent, permet d'estimer si l'inversion a eu 5 lieu par résolution de la variable A du test précité. Comme vu avec les calculs précédents, le procédé d'estimation d'inversion moteur selon l'invention est basé sur un calcul dans lequel le sommet S de la fonction polynomiale du second degré est estimé à partir de trois fronts successifs. Le sommet S de la fonction, en l'occurrence une parabole, pourrait également être déterminé par un calcul utilisant plus de fronts, mais cela risquerait d'alourdir sensiblement les temps de calcul. Aussi de préférence, l'estimation est réalisée à partir de trois fronts successifs et le calcul est réalisé au front suivant, soit le quatrième. L'estimation d'inversion du sens de rotation du moteur est donc réalisée à l'arrivée du front suivant le dernier des fronts utilisés pour l'estimation de la position 15 d'inversion. Une fonction du temps auquel arrive le nouveau front suivant le dernier des fronts utilisés pour l'estimation du sommet de la fonction mathématique du second degré est comparée à une fonction du temps théorique d'inversion moteur. Ainsi, de préférence, l'écart réel correspondant à l'écart entre le nouveau front suivant le dernier des fronts utilisés pour l'estimation du sommet S de la fonction polynomiale et le dernier des fronts utilisés pour l'estimation du sommet S de la fonction polynomiale est comparé à l'écart théorique correspondant à l'écart entre le temps estimé correspondant au sommet S de la fonction polynomiale du second degré et le dernier des fronts utilisés pour l'estimation de la position d'inversion du sens de rotation du moteur. Le calcul de l'estimation d'inversion est, de préférence, réalisé de manière glissante , i.e. le calcul de la position du sommet est rafraîchi à chaque front du signal issu du capteur de position vilebrequin. Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend, en outre, une étape de validation dans laquelle, lorsque le test d'inversion est positif, le compteur de dents est scindé en deux compteurs dont seul l'un compte en considérant l'inversion du sens de rotation du moteur comme étant vraie, et sur lequel se cale le calculateur du dispositif de gestion moteur pour calculer la position moteur et l'autre qui compte en considérant l'inversion du sens de rotation du moteur comme étant fausse. Si la dent longue est repérée hors d'une position attendue par le compteur sur lequel le calculateur est calé, le calculateur se cale alors sur l'autre compteur. Le procédé selon l'invention n'est avantageusement mis en oeuvre qu'à partir du franchissement d'une valeur seuil du régime moteur, notamment une valeur inférieure ou égale à 500 tours/minutes | Procédé de détermination de l'inversion du sens de rotation moteur pour moteur à combustion interne équipé d'un vilebrequin muni d'une cible comprenant des dents dont une dent longue, d'un capteur de position du vilebrequin monodirectionnel délivrant un signal servant au comptage des dents, d'un compteur de dents, et d'un dispositif de gestion moteur comprenant un calculateur et un modèle du comportement du moteur en phase de calage,le procédé comprenant les étapes consistant à :● enregistrer le signal issu du capteur de position du vilebrequin et mesurer chaque écart de temps entre deux fronts successifs du signal,● calculer, sur la base du modèle, l'évolution de la position moteur à partir des écarts de temps entre les fronts du signal issu du capteur de position du vilebrequin, et● estimer la position d'arrêt du moteur,caractérisé en ce que le modèle du comportement du moteur est une fonction polynomiale du second degré du temps t, et en ce que la position d'inversion du sens de rotation du moteur est estimée à partir du calcul de la position du sommet de cette fonction polynomiale du second degré. | 1. Procédé de détermination de l'inversion du sens de rotation moteur pour moteur à combustion interne équipé d'un vilebrequin muni d'une cible comprenant des dents dont une dent longue, d'un capteur de position du vilebrequin monodirectionnel délivrant un signal servant au comptage des dents, d'un compteur de dents, et d'un dispositif de gestion moteur comprenant un calculateur et un modèle du comportement du moteur en phase de calage, le procédé comprenant les étapes consistant à : É enregistrer le signal issu du capteur de position du vilebrequin et mesurer chaque écart de temps entre deux fronts successifs du signal, É calculer, sur la base du modèle, l'évolution de la position moteur à partir des écarts de temps entre les fronts du signal issu du capteur de position du vilebrequin, et É estimer la position d'arrêt du moteur, caractérisé en ce que le modèle du comportement du moteur est une fonction polynomiale du second degré du temps t, et en ce que la position d'inversion du sens de rotation du moteur est estimée à partir du calcul de la position du sommet S de cette fonction polynomiale du second degré de type: y = a.t2 + b.t + c où a, b et c sont trois réels. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le sommet S de la fonction 20 polynomiale du second degré est estimé à partir d'au moins trois fronts successifs du signal issu du capteur de position du vilebrequin. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le temps théorique d'inversion du sens de rotation du moteur correspondant au sommet S de la fonction polynomiale du second degré est le temps pour lequel la dérivée au premier ordre de cette fonction est nulle. 4. Procédé selon la 3, comprenant un test d'inversion du sens de rotation du moteur dans lequel une fonction du temps auquel arrive le nouveau front suivant le dernier des fronts utilisés pour l'estimation du sommet S de la fonction polynomiale du second degré est comparée à une fonction du temps théorique d'inversion du sens de rotation du moteur. 5. Procédé selon la 4, dans lequel le test d'inversion du sens de rotation du moteur est défini par la variable A suivante: A = T 2 T 3 T2 +T3 T T3 T2 2 4 où T2 =t2 -t1 T3 = t3 - t2 T4 = t4 - t3 avec t,, t2, t3, et t4 les temps successifs auxquels arrivent respectivement quatre fronts successifs du signal issu du capteur de position du vilebrequin. 6. Procédé selon la 5, dans lequel, lorsque la variable A du test d'inversion est négative, le dispositif de gestion moteur considère qu'une inversion du sens de rotation a eu lieu, et traite le signal issu du capteur de position du vilebrequin en conséquence afin de déterminer la position du moteur. 7. Procédé selon l'une des 5 ou 6, dans lequel, lorsque la variable A du test d'inversion du sens de rotation du moteur est négative, le compteur de dents est scindé en deux compteurs dont seul l'un compte en considérant l'inversion vraie, et sur lequel se cale le calculateur du dispositif de gestion moteur pour calculer la position moteur, le procédé comprenant, en outre, une étape de validation dans laquelle, si la dent longue est repérée hors d'une position attendue par le compteur sur lequel le 15 calculateur est calé, le calculateur se cale sur l'autre compteur. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le calcul de la position du sommet S est rafraîchi à chaque front du signal issu du capteur de position du vilebrequin. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 20 en ce qu'il est mis en oeuvre à partir du franchissement d'une valeur seuil du régime moteur, notamment une valeur inférieure ou égale à 500 tours/minutes. | F | F02 | F02B | F02B 77 | F02B 77/08 |
FR2897613 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION DE POLYISOCYANATES DIMERES | 20,070,824 | L'invention a pour objet un procédé de préparation de polyisocyanates oligomères comportant au moins un groupement uretdione par dimérisation d'isocyanates monomères de départ à l'aide de nouveaux catalyseurs. L'invention a plus particulièrement pour objet un procédé de cyclodimérisation catalytique sélective d'isocyanates monomères. Les polyisocyanates contenant des groupes uretdione, connus sous l'appellation "dimères" sont synthétisés par cycloaddition (2 + 2) de deux molécules isocyanates aliphatiques ou aromatiques. io Alors que les isocyanates aromatiques peuvent se cyclodimériser en l'absence de catalyseur à température ambiante, les autres isocyanates nécessitent le recours à des catalyseurs basiques, tels que les trialkylphosphines, les N,N,N',N'-tétra-alkyl guanidines, les 1,2-dialkylimidazoles, etc. 15 De manière générale, ces catalyseurs sont peu sélectifs et à côté de la réaction de dimérisation favorisent également la formation de polyisocyanates trimères de structure majoritairement isocyanurate par cyclotrimérisation des isocyanates monomères de départ, aboutissant à la formation de compositions polyisocyanates présentant une proportion plus ou 20 moins importante des composés à groupes isocyanurates à côté des polyisocyanates contenant des groupes uretidione. Pour remédier au problème de la sélectivité des catalyseurs de dimérisation, il a été proposé de mettre en oeuvre des composés entrant dans les classes génériques des N,N-di-alkylaminopyridines, 4-(N-arylalkyl-Nalkyl)amino-pyridines et les tris(N,N-dialkyl)phosphotriamides. Des exemples concrets du premier groupe sont la 4-N,N-diméthylaminopyridine (désignée par "DMAP"), la 4-pyrrolidinylpyridine, alors qu'un exemple concret du deuxième groupe est la 4-(N-benzyl-N-méthyl)aminopyridine (désignée par "BMAP") et un exemple concret du troisième groupe l'hexaméthyl-phosphotriamide (HMPT). 30 Ces catalyseurs peuvent également être utiles pour des réactions d'acylation ou de formation d'uréthanes. Pour de plus amples informations, on pourra se référer à E.F.V. Scriven, Chem. Soc. Rev., 129 (1983) et G. Hofle et al, Augew. Chem. Int. Ed. Engl., 17, 569 (978). Les travaux des inventeurs qui ont mené à la présente invention ont permis de mettre en évidence que certains dérivés de l'acide sulfonique possédant un groupement fortement électroattracteur, constituaient d'excellents catalyseurs de dimérisation, permettant d'obtenir des polyisocyanates dimères à motif uretdione avec une sélectivité et un rendement élevé. io Par "sélectivité élevée" au sens de l'invention, on entend que les fonctions isocyanates des monomères de départ réagissent principalement et quasi exclusivement entre elles pour former des composés présentant des groupes uretdiones à l'exclusion de composés présentant des groupes isocyanurates. 15 Les composés peuvent présenter un seul groupe uretdione, auquel cas on parlera de "dimères vrais" ou plusieurs groupes uretdione auquel cas on parlera d"'oligo-" ou de "polydimères". Ces derniers composés peuvent être notamment des bis- ou tris-uretdiones ou des composés lourds présentant plus de trois cycles uretdiones. 20 II n'est toutefois pas exclu et il peut même être avantageux que les composés de l'invention catalysent également la réaction de fonctions isocyanates avec d'autres fonctions réactives avec la fonction isocyanate notamment des fonctions alcool. 25 L'invention a pour objet un procédé de préparation de polyisocyanates par cyclodimérisation de fonctions isocyanates portées par des isocyanates monomères de départ, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : a) fourniture d'un milieu réactionnel comprenant des isocyanates 30 de départ éventuellement en présence d'un solvant ; b) mise en contact de ce milieu réactionnel avec un catalyseur de cyclodimérisation comprenant un composé comportant au moins une fonction S(0)mOH, m étant égal à 1 ou 2 liée à un atome ou groupement électroattracteur, ou un précurseur dudit composé ; c) chauffage à une température comprise dans l'intervalle de 20 à 150 C jusqu'à obtention du taux de transformation désiré ; et d) éventuellement élimination des monomères n'ayant pas réagi. L'atome ou groupement attracteur est de préférence choisi parmi les groupes fonctionnels dont la constante de Hammett ap est au moins égale à 0,1. Il est en outre préférable que la composante inductive de ap, ai soit au moins égale à 0,2, avantageusement à 0,3. A cet égard, on se référera à io l'ouvrage de March,"Advanced Organic Chemistry", troisième édition, John Wiley and Son, pp 242-250, et notamment au tableau 4 de cette section. Avantageusement, le catalyseur comprend un composé de formule (1) : Rf-S(0),,OH (1) 15 dans laquelle Rf consiste en un atome ou un groupement électroattracteur et m représente 1 ou 2. Plus particulièrement, l'entité életroattractrice peut être choisie parmi les atomes d'halogène, de préférence légers, notamment le fluor et le chlore, ou parmi les groupes hydrocarbonés de préférence en C1-C6 20 comportant au moins un atome d'halogène, de préférence choisi parmi le fluor et le chlore. Des groupes électroattracteurs préférés sont les groupes hydrocarbonés en C1-C6 perhalogénés, notamment perchlorés et de préférence perfluorés. 25 De manière générale, on préfère que les atomes d'halogènes soient portés par des atomes de carbone situés le plus près possible du groupe S(0)mOH ; de préférence en a ou en 13. Ils peuvent cependant être portés par des atomes de carbone plus éloignés. Dans ce cas, il est avantageux que l'atome de carbone portant 30 les atomes d'halogène soit perhalogéné, de préférence perfluoré. Le groupe hydrocarboné peut être un groupe alkyle, alkylényle ; alkynyle, aryle, aralkyle ou alkaryle ayant 20 atomes de carbone, avantageusement 4 atomes de carbone, au plus, éventuellement substitué par un groupement non réactif ou réactif vis à vis d'une fonction isocyanate. Un groupe de composés de formule générale (1) préféré est celui dans lequel Rf répond à la formule générale (2) suivante : -(CR1 R2)p-GEA (2) dans laquelle - R1 et R2 identiques ou différents sont choisis parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, notamment de fluor, un groupe alkyle en C1-C6, un groupe NO2, CN, COOH, COOR3 où R3 est un groupe alkyle en C1-C6, un io groupe perfluoroalkyle en C1-C20, ou perfluooaryle en C6-C20, - p représente un nombre entier compris entre 0 et 2, - le symbole GEA représente H, un atome d'halogène, notamment du fluor, un groupe alkyle en C1-C6, aryle en C6-C12, alkyl (en C1-C2) -aryl en C6-C12, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes ou atomes 15 électroattracteurs, ou un groupe électroattracteur, sous réserve que la constante de Hammett du groupe (CR1R2)p-GEA soit au moins égale à 0,1. Avantageusement, les symboles R1 et R2 identiques ou différents représentent un atome de fluor ou un groupe CnF2n+1, avec n étant un entier 20 compris entre 1 et 20, avantageusement 1 et 5, et de préférence entre 1 et 2 et GEA représente avantageusement un atome de fluor ou un reste perfluoré de formule CnF2n+1, avec n tel que défini ci-dessus. On peut citer en particulier les atomes et groupes électroattracteurs suivants pour Rf : 25 F, CH2F, CHF2, CF3, CH2-CH2F, CH2-CHF2, CH2-CF3, CHFCH2F2, CHF-CHF2, CHF-CF3, CF2-CH3, CF2-CH2F, CF2-CHF2, CF2-CF3, CH2-CH2-CH2F, CH2-CH2-CHF2, CH2-CH2-CF3, CH2-CHF-CH3, CH2-CHF-CH2F, CH2-CHF-CHF2, CH2-CHF-CF3, CH2-CF2-CH3, -CH2-CF2-CH2F, CH2-CF2-CHF2, CH2-CF2-CF3, CHF-CH2-CH3, CHF-CH2-CH2F, CHF- 30 CH2-CHF2, CHF-CH2-CF3, CHF-CHF-CH3, CHF-CHF-CH2F, CHF-CHF-CHF2, CHF-CHF-CF3, CHF-CF2-CH3, CHF-CF2-CH2F, CHF-CF2-CHF2, CHF-CF2-CF3, CF2-CH2-CH3, CF2-CH2-CH2F, CF2-CH2-CHF2, CF2-CH2-CF3, CF2-CHF-CH3, CF2-CHF-CH2F, CF2-CHF-CHF2, CF2-CHF-CF3, CF2-CF2-CH3, CF2-CF2-CH2F, CF2-CF2-CHF2, CF2-CF2-CF3, CF3 CF3 _ CF3 i0 CF3 CH2 CF3 CH2 F 15 ainsi que les groupes correspondants dans lesquels l'atome de fluor est remplacé par un atome de chlore. 20 Un sous-groupe de composés préféré est celui dans lequel m représente 2. Le catalyseur selon l'invention peut également comprendre un mélange d'au moins deux composés différents décrits ci-dessus. Un composé particulièrement préféré est l'acide triflique 25 CF3SO3H. Lorsque le composé de formule générale (1) est introduit dans le milieu réactionnel sous forme de précurseur, celui-ci est un composé capable de libérer un composé de formule générale (1) dans le milieu réactionnel dans les conditions de réaction. 30 On parle alors de catalyseurs latents qui régénèrent la fonction acide S(0),,OH par un processus chimique, physique ou physicochimique. 5 i0 15 20 25 30 On peut citer, notamment comme composés précurseurs de composés de formule générale (1), des composés esters de formule générale (3) ou silylés de formule générale (4) : O II Rf-S-O-R4 II O CH3 Rf-S (0)m-O-S i-C-(C H3)3 CH3 Rf et m étant tels que définis ci-dessus, et R4 représentant un groupe alkyle en C1-C20. On peut également citer des sels d'amines ou d'oniums énergiquement activables tels que des sels de phosphonium, sulfonium et iodonium. On pourra se reporter par exemple aux composés décrits par Huang et al, Polymer 41 (2000) ; p. 5001-5009. La dimérisation peut être effectuée en l'absence de solvant ou dans un solvant non réactif avec la fonction isocyanate. On peut citer en particulier les solvants suivants : toluène, chlorobenzène, acétate de n-butyle, tert-butyl-méthyl éther ... La réaction est effectuée de préférence sans solvant. On préfère réaliser la réaction à une température à laquelle l'isocyanate est à l'état partiellement liquide ou fondu. (3) (4) La présente invention vise la dimérisation de composés isocyanates en général et, de préférence, porteurs d'au moins deux fonctions isocyanates. Il peut s'agir de monomères isocyanates à squelette 5 hydrocarboné, aliphatiques, cycloaliphatiques ou aromatiques. On peut citer en particulier comme monomère aliphatique linéaire l'hexaméthylènediisocyanate (HDI), et comme monomère aliphatique ramifié le 2-méthyl pentaméthylène-1,5-diisocyanate. De manière surprenante, il a été constaté que les catalyseurs io décrits ci-dessus permettaient la cyclodimérisation d'isocyanates réagissant difficilement entre eux pour former des composés à groupement uretdione en présence des catalyseurs conventionnels. II s'agit en particulier des monomères dont au moins une fonction isocyanate est en position cycloaliphatique, secondaire, tertiaire ou 15 néopentylique. Ainsi, parmi ces produits, ceux qui donnent de bons résultats sont les monomères cycloaliphatiques. Ces monomères sont avantageusement tels qu'au moins l'une, avantageusement les deux fonctions isocyanates, soit distante du cycle le plus proche d'au plus un carbone et, de préférence, est 20 reliée directement à lui. En outre, ces monomères cycloaliphatiques présentent avantageusement au moins une, de préférence deux fonctions isocyanates portées par un atome de carbone secondaire, tertiaire ou néopentylique. Le procédé selon l'invention donne de bons résultats, y compris lorsque la liberté conformationnelle du monomère cycloaliphatique est faible. 25 On peut citer à titre d'exemple les monomères suivants : - les composés correspondant à l'hydrogénation du ou des noyaux aromatiques porteurs des fonctions isocyanates de monomères d'isocyanates aromatiques et notamment du TDI (toluènediisocyanate) et des diisocyanato-biphényles, le composé connu sous le sigle H12MDI, les 30 divers BIC [Bis(isocyanato-méthylcyclohexane)] et les cyclohexyldiisocyanates éventuellement substitués ; et surtout 20 25 - le norbornanediisocyanate, souvent désigné par son sigle NBDI ; - l'isophoronediisocyanate, ou IPDI, ou plus précisément 3-isocyanatométhyl-3,5,5-triméthylcyclo-hexylisocyanate. Comme monomères aromatiques, on peut citer les : - 2,4-toluène diisocyanate (TDI) ; - 2,6-4,4'-diphénylméthane diisocyanate (MDI) ; -1,5-naphtalène diisocyanate (NDI) ; io - tolidine diisocyanate (TODI) ; -p-phénylène diisocyanate (PPDI). On peut utiliser des monomères diisocyanates portant des fonctions non réactives avec la fonction isocyanate, notamment des fonctions esters. 15 On peut citer à titre d'exemple le composé suivant : OCN NCO encore appelé LDI (lysine diisocyanate). Les monomères de départ peuvent également être des triisocyanates tels que le 4-isocyanato-méthyl-octaméthylène 1,8-disocyanate, encore dénommé TTI ou le composé de formule : OCN ~NCO CH3O NCO-(C H2)2O 30 encore appelé LTI (lysine triisocyanate). Les isocyanates de départ peuvent également être des produits d'oligomérisation d'isocyanates de faible masse moléculaire tels que décrits ci-dessus, ces produits d'oligomérisation étant porteurs de fonctions isocyanates ou des prépolymères à fonctions isocyanates de natures diverses (polyuréthane, polyester, polyacrylate, etc). Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de séparer l'oligomère non transformé du produit réactionnel formé à l'issue de la réaction de dimérisation. Lorsque l'isocyanate de départ est un produit d'oligomérisation comportant un cycle isocyanurate, notamment un isocyanate trimère, le produit io réactionnel final comporte des motifs isocyanurates. Toutefois, le nombre de motifs isocyanurates est sensiblement celui présent dans le milieu réactionnel de départ avant la réaction de dimérisation. On peut également utiliser des mélanges d'au moins un ou deux composés différents tels que définis ci-dessus, en particulier des mélanges de 15 monomères isocyanates de faible poids moléculaire. On obtient dans ce cas un dimère ou polydimère mixte ou asymétrique, à côté des dimères ou polydimères symétriques (obtenus par dimérisation d'un seul isocyanate monomère d'un seul type d'isocyanates monomères). 20 La température de dimérisation est comprise entre la température ambiante et 150 C et avantageusement entre 40 et 120 C. Lorsque le monomère de départ est l'IPDI, la température de réaction est avantageusement comprise entre 60 C et 100 C. Les rapports molaires des fonctions S(0)mOH par rapport aux 25 fonctions NCO du catalyseur varient généralement entre 6.10"4 et 1,5.10-2. En-dessous de la limite inférieure, la cinétique de réaction est insuffisante. Au delà de la limite supérieure, peuvent se poser des problèmes de solubilité du catalyseur dans le milieu réactionnel. Lorsque le milieu réactionnel de départ contient un alcool, les 30 catalyseurs de l'invention favorisent la formation de composés allophanates, à côté de composés dimères. Lorsque la formation d'allophanates est recherchée, il peut être avantageux d'ajouter dans le milieu réactionnel un catalyseur de type acide de Lewis, tel que le dibutyl dilaurate d'étain. Les composés de formule générale (1) permettent également d'obtenir des isocyanates dimères réticulés, par addition dans le milieu réactionnel de départ d'un composé hydroxylé, éventuellement oligomère ou polymère, comportant au moins une, de préférence deux fonctions OH tels que éthylène glycol, hexane diol, triméthylolpropane, pentaérythritol, polyéthylène glycol, polyols acryliques, polyols esters. Dans ce cas également, on peut travailler en l'absence ou en présence de solvant. La destruction du catalyseur est complète lorsque pratiquement la totalité du catalyseur acide est neutralisée ou absorbée sur un support, de préférence basique ou amphotère (silice, alumine, zéolite, etc). En général, la dimérisation est menée jusqu'au taux de transformation désiré compris entre 1 et 95 % des fonctions isocyanates présentes. Pour des raisons économiques évidentes, on préfère arrêter la réaction à des taux de transformation des fonctions isocyanates d'au moins 5 % et de façon préférée entre 10 et 50 %. Une fois la réaction de dimérisation arrêtée, on élimine en général le reste des monomères par évaporation ou distillation sur film mince et sous vide poussé. La réaction peut être arrêtée par destruction du catalyseur, telle qu'obtenue par addition d'une base, notamment l'acétate de sodium, ou l'hydrogénocarbonate de sodium, ou encore par élimination du catalyseur, par exemple par absorption de celui-ci sur un support minéral, par exemple (silice, alumine, charbon), distillation du milieu réactionnel, absorption sur une résine échangeuse d'ions, basique de type amine tertiaire ou ammonium quaternaire dont le contre-ion a une acidité plus faible que le catalyseur, notamment un anion -OH-, -COO- ou -0000". On peut citer une résine de type Amberlite . Pour l'arrêt de la réaction, il n'y a pas lieu d'inactiver le catalyseur, une simple filtration étant suffisante en particulier lorsque le procédé est en batch. Il Les produits obtenus comportent éventuellement des fonctions telles que urée, biuret, carbonate, ester, allophanate, éther, etc, à côté des fonctions urétidinedione. Les exemples non limitatifs suivants illustrent l'invention. EXEMPLE 1 : Acide triflique à 1 % Réactifs (% exprimés en poids/poids) : -IPDI = 20 g - catalyseur CF3SO3H = 0,2 g - agent de blocage = acétate de sodium = 0,5g Mode opératoire La réaction est effectuée dans un réacteur de 1 I avec agitation 15 mécanique et régulation de la température et bullage d'argon par canne plongeante. On introduit successivement dans le réacteur l'isocyanate puis le catalyseur. La solution catalytique est introduite en 10 minutes sous agitation de manière à maintenir le milieu réactionnel à une température de 60 C. 20 L'avancement de la réaction est suivi par titration des fonctions isocyanates résiduelles. Après une durée totale de 6 h, le taux de transformation de l'IPDI atteint environ 20 %. L'agent de blocage est introduit et, 15 minutes après, la masse réactionnelle est refroidie à température ambiante. La masse réactionnelle est distillée sur double évaporateur à 25 couche mince, à une température de 180 C et un vide de 0,3 mbar, pour éliminer le monomère isocyanate résiduel. La composition du milieu réactionnel avant addition de l'agent de blocage et élimination de l'IPDI monomère est donnée au tableau ci-après : 5 1015 Produit % en poids IPDI 81,3 Dimère 12,6 Bis-dimère 3,2 tris-dimère 2,7 rapport dimère vrai/somme des dimères 68 EXEMPLE 2 : acide triflique à 2, 5 % Les conditions opératoires de l'exemple 1 sont répétées sauf que la quantité de CF3SO3H ajoutée est de 0,5 g et la quantité d'acétate de sodium est de 1 g. EXEMPLE 3 : 1 % TFOH + 10 % molaire de n-butanol (par rapport à l'IPDI) Les conditions opératoires de l'exemple 1 sont répétées sauf que l'on ajoute au milieu réactionnel de départ 0,74 g de n-butanol. EXEMPLE 4 : 5 % TFOH + 10 % molaire en poids de n-butanol Les conditions opératoires de l'exemple 2 sont répétées sauf que l'on ajoute au milieu réactionnel de départ 0,74 g de n-butanol. 20 EXEMPLE 5 : On répète l'exemple 1 en utilisant 2,5 % en poids du catalyseur et en élevant la température réactionnelle à 100 C. 25 EXEMPLE 6 : On répète l'exemple 5 en remplaçant l'IPDI par de I'HDI. La composition du milieu réactionnel final des exemples 1 à 6 est 5 donnée ci-après : Exemples 1 2 3 4 5 6 IPDI 81,3 % 72,3 % 65,0 % 50,6 % 80,7 % HDI 93,6 % Dimère 12,6 % 16,9% 15,7 % 18,5 % 7,3 % 1,62 % Bis-dimère 3,2 % 5,5 % 7,1 % 4,1 % 2,5 % Tris-dimère 2,7 % 5,3 % 4,0 % Allophanate de 8,2 % 5,4 % butyle et d'IPDI Bis-dimère* 10,6 % Lourds en tris- - - 4,0 % 14,9 % 6,9 % 1,8 % dimère* rapport dimère 68 61 59 vrai/somme des dimères * à fonctions allophanates de butyle et d'IPDI 10 | Cette invention concerne un procédé de préparation de polyisocyanates par cyclodimérisation de fonctions isocyanates portées par des isocyanates monomères de départ, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de :a) fourniture d'un milieu réactionnel comprenant des isocyanates de départ éventuellement en présence d'un solvant ;b) mise en contact de ce milieu réactionnel avec un catalyseur de cyclodimérisation comprenant un composé comportant au moins une fonction S(O)mOH, m étant égal à 1 ou 2 liée à un atome ou groupement électroattracteur, ou un précurseur dudit composé ;c) chauffage à une température comprise dans l'intervalle de 20 à 150 degree C jusqu'à obtention du taux de transformation désiré ; etd) éventuellement élimination des monomères n'ayant pas réagi. | 1. Procédé de préparation de polyisocyanates par cyclodimérisation de fonctions isocyanates portées par des isocyanates monomères de départ, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : a) fourniture d'un milieu réactionnel comprenant des isocyanates de départ éventuellement en présence d'un solvant ; b) mise en contact de ce milieu réactionnel avec un catalyseur de cyclodimérisation comprenant un composé comportant au moins une fonction S(0)mOH, m étant égal à 1 ou 2 liée à un atome ou groupement électroattracteur, ou un précurseur dudit composé ; c) chauffage à une température comprise dans l'intervalle de 20 à 15 150 C jusqu'à obtention du taux de transformation désiré ; et d) éventuellement élimination des monomères n'ayant pas réagi. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le catalyseur de dimérisation comprend un composé de formule : 20 Rf-S(0)mOH (1) dans laquelle Rf consiste en un atome ou un groupement électroattracteur et m représente 1 ou 2. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que 25 ledit atome ou groupe électroattracteur est choisi parmi les atomes ou groupes électroattracteurs dont la constante de Hammett 6p est au moins égale à 1. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que Rf répond à la formule générale (2) : 30 C(R1 R2)p-GEA dans lequel Rf répond à la formule générale (2) suivante : -(CR1R2)p GEA (2) dans laquelle 10- R1 et R2 identiques ou différents sont choisis parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, notamment de fluor, un groupe alkyle en C1-C6, un groupe NO2, CN, COOH, COOR3 où R3 est un groupe alkyle en C1-C6, un groupe perfluoroalkyle en C1-C20, du perfluooaryle en C6-C20, s - p représente un nombre entier compris entre 0 et 2, - le symbole GEA représente H, un atome d'halogène, notamment du fluor, un groupe alkyle en C1-C6, aryle en C6-C12, alkyl (en C1-C2) -aryl en C6-C12, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes ou atomes électroattracteurs, ou un groupe électroattracteur, io sous réserve que la constante de Hammett du groupe (CR2)p-GEA soit au moins égale à 0,1. 5. Procédé selon la 2 ou la 4, caractérisé en ce que R1 et R2 sont choisis parmi un atome de fluor ou un 15 groupe CnF2n+1, avec n étant un nombre entier entre 1 et 20 et GEA représente un atome de fluor ou un groupe CnF2n+1, avec n tel que défini précédemment. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit groupe électroattracteur est choisi 20 parmi les groupes suivants : F, CH2F, CHF2, CF3, CH2-CH2F, CH2-CHF2, CH2-CF3, CHFCH2F2, CHF-CHF2, CHF-CF3, CF2-CH3, CF2-CH2F, CF2-CHF2, CF2-CF3, CH2-CH2-CH2F, CH2-CH2-CHF2, CH2-CH2-CF3, CH2-CHF-CH3, CH2-CHF-CH2F, CH2-CHF-CHF2, CH2-CHF-CF3, CH2-CF2-CH3, -CH2-CF2- 25 CH2F, CH2-CF2-CHF2, CH2-CF2-CF3, CHF-CH2-CH3, CHF-CH2-CH2F, CHFCH2-CHF2, CHF-CH2-CF3, CHF-CHF-CH3, CHF-CHF-CH2F, CHF-CHF-CHF2, CHF-CHF-CF3, CHF-CF2-CH3, CHF-CF2-CH2F, CHF-CF2-CHF2, CHF-CF2-CF3, CF2-CH2-CH3, CF2-CH2-CH2F, CF2-CH2-CHF2, CF2-CH2-CF3, CF2-CHF-CH3, CF2-CHF-CH2F, CF2-CHF-CHF2, CF2-CHF-CF3, CF2-CF2-CH3, CF2-CF2-CH2F, 30 CF2-CF2-CHF2, CF2-CF2-CF3,CF3 CF3 CF3 CF3 30 CH2 CF3 CH2 F F ainsi que les groupements correspondants dans lesquels l'atome 15 de fluor est remplacé par un atome de chlore. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que m est égal à 2 20 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le catalyseur de dimérisation est l'acide triflique. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, pour la cyclodimérisation de monomères dont au moins une 25 fonction isocyanate est en position cycloaliphatique ou portée par un atome secondaire, tertiaire ou néopentylique. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le monomère de départ est l'IPDI. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quantité du catalyseur de cyclodimérisation de formule (1) est comprise entre 0,1 % et 20 %, de préférence 0,5 et 5 % en poids rapporté au poids des fonctions S(0)n,OH présentes dans le milieu réactionnel, par rapport au poids total du milieu réactionnel. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on ajoute au milieu réactionnel un alcool, de manière à former des allophanates en plus des dimères. 13. Procédé selon l'une quelconque des io précédentes, caractérisé en ce que l'on ajoute au milieu réactionnel un alcool comprenant au moins deux fonctions OH, de manière à former des dimères réticulés. | C,B | C07,B01 | C07D,B01J | C07D 229,B01J 27 | C07D 229/00,B01J 27/02 |
FR2899188 | A1 | MODULE DE SERRURE DE VITRE ARRIERE ET MOTEUR D'ENTRAINEMENT D'ESSUIE-GLACE POUR VEHICULES AUTOMOBILES | 20,071,005 | L'invention s'applique particulièrement aux véhicules automobiles comprenant à l'arrière un élément pivotant sous la forme d'un hayon articulé sur le bord du toit du véhicule, et une vitre ou lunette articulée sur le bord supérieur du hayon. L'invention peut s'appliquer aussi aux véhicules comprenant une vitre arrière articulée sur le toit du véhicule, et un hayon arrière, faisant partie de la carrosserie du véhicule, et articulé sur un axe horizontal au niveau du plancher du véhicule. La présente invention concerne précisément le module incluant d'une part une serrure de vitre arrière, et d'autre part un moteur d'entraînement d'essuie-glace associé à ladite vitre arrière. La serrure et le moteur sont montés, pour des raisons de commodité, de manière connue, sur un même élément de support. L'ensemble forme un module dit moteur/serrure. Ce module doit obéir à des contraintes de fabrication, de montage, et d'utilisation. En effet, l'ensemble doit être facile à fabriquer et assembler pour être le plus compact possible et nécessiter le moins d'opération possible lors du montage. En outre, l'assemblage ou le montage du module sur le véhicule doit être réalisé avec précision, pour permettre le fonctionnement de la serrure, de l'essuie-glace, la fermeture correcte de la vitre sur le hayon, ainsi que l'étanchéité. De plus, l'ensemble doit être le moins encombrant possible, ne pas gêner la visibilité au travers de la vitre arrière, et enfin assurer un essuyage satisfaisant de la vitre arrière. 30 Ces contraintes sont contradictoires. Les modules connus constituent donc des compromis, en ce sens qu'aucune des solutions proposées actuelles n'est25 pleinement satisfaisante. Le problème à résoudre passe par le choix d'alignement des axes respectifs de sortie du moteur, de la serrure, et de l'essuie-glace, par rapport à l'axe longitudinal central de référence (avant -- arrière) du véhicule, appelé Y. On comprend que le centrage de la serrure permet d'obtenir une bonne qualité de fermeture de la vitre arrière. En revanche, le centrage du moteur permet de disposer d'un essuyage de la vitre de qualité et de grande surface. A signaler un autre problème, à savoir les contraintes exercées sur la vitre résultant de l'absence d'alignement de la gâche et de la serrure, contraintes qui sont répercutées sur les éléments d'articulation de la vitre sur le toit. La première solution connue, pour des véhicules dans lesquels le moteur et la serrure sont sur le hayon arrière, consiste à centrer sur l'axe Y, l'axe de pivot de l'essuie-glace et excentrer la serrure. Les désavantages de cette configuration sont qu'elle nécessite une plus grande énergie pour fermer la vitre arrière, et elle complique la structure du dispositif d'entraînement du balai d'essuie-glace. Selon une seconde solution connue, pour des véhicules dans lesquels le moteur d'essuie-glace est sur la vitre arrière, et la serrure sur le hayon, la serrure est alors centrée sur l'axe Y, l'axe du pivot essuie-glace étant excentré. Ce montage entraîne un motif de balayage asymétrique et une esthétique inappropriée. Une troisième solution, pour des véhicules dans lesquels le moteur est sur le hayon et la serrure également, la serrure est centrée sur l'axe Y, et l'arbre est excentré. Les inconvénients en résultant sont : i) l'ouverture de la vitre ne peut se faire qu'en plaçant l'essuie-glace dans une position particulière ; ii) l'angle de balayage est réduit ; iii) l'ensemble moteur et balai essuie-glace s'en trouve compliqué. 2 Selon une quatrième solution, visant à tenter de résoudre le problème, le moteur et la serrure sont tous les deux alignés sur l'axe Y. Cependant, le module résultant est encombrant, peu commode et inesthétique, et en outre entraîne une réduction du champ de vision à l'arrière. La présente invention remédie aux problèmes exposés ci-dessus, et propose un module de serrure et moteur qui, à la fois, est facile à fabriquer, aisé à monter, peu encombrant, et permet d'obtenir une fermeture aisée de la vitre arrière et un essuyage optimal de celle-ci. À cette fin, selon l'invention, le module comportant une serrure de vitre arrière et un moteur associé à un système d'entraînement d'un bras d'essuie-glace, pour véhicules automobiles comprenant à l'arrière, soit un hayon articulé sur le toit du véhicule et une vitre ou lunette articulée sur le bord supérieur du hayon, toit du véhicule, soit un hayon inférieur articulé sur le plancher du véhicule et une vitre articulée sur le bord arrière du toit, est caractérisé en ce que ladite serrure et l'axe de pivotement du système d'entraînement d'essuie-glace, sont tous les deux centrés sur l'axe longitudinal central du véhicule, le moteur étant excentré par rapport audit axe. Plus précisément, il est prévu des moyens de liaison mécanique entre l'arbre de sortie du moteur et l'arbre pivot de sortie du système d'essuyage. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu un bloc palier dans lequel sont montés à rotation libre d'une part le mécanisme lié à l'arbre de sortie du moteur d'entraînement du bras d'essuie-glace et d'autre part l'arbre du système (pivot) d'entraînement dudit bras. Deux paliers sont disposés sur ledit bloc. Ledit bloc palier comporte un élément de fixation de la gâche de la dite serrure, qui est soit rapporté et fixé sur le palier, soit partie intégrante dudit palier. Dans une forme de réalisation préférée, lesdits moyens de liaison comportent au moins une biellette fixée , soit au mécanisme relié à l'arbre de sortie du moteur, soit au pivot d'entraînement du bras d'essuie-glace, et une manivelle dont les extrémités sont liées respectivement à ladite biellette et soit au pivot d'entraînement du bras d'essuie-glace, soit au mécanisme relié audit arbre moteur. Avantageusement, les biellettes et la manivelle sont constituées d'éléments rectilignes plans, et la manivelle présente par exemple une forme, générale de U, 10 dans la base est sensiblement plus longue que la hauteur des branches dudit U. De préférence, lesdits moyens de liaison comportent deux biellettes, une fixée sur l'arbre moteur, et l'autre sur le pivot d'entraînement du bras d'essuie-glace. 15 L'invention sera bien comprise à la lumière des dessins annexés, montrant des exemples de réalisation, à but illustratif, mais non limitatif, et dans lesquels : La figure 1 est une vue d'ensemble en perspective du module de l'invention en place ; La figure 2 est une vue frontale du bloc palier, des biellettes et de la manivelle ; La figure 3 est une vue de dessus de l'ensemble des éléments de la figure 2. 25 En référence à la figure 1, on a représenté en vue de face en légère perspective, vue de l'intérieur du véhicule en direction de l'arrière, le dispositif de l'invention monté sur un hayon et une vitre arrière d'un véhicule. Un hayon arrière 1 de véhicule, représenté en partie, est monté à rotation, selon 30 un axe horizontal sur le plancher du véhicule, entre une position ouverte où le hayon 1 dépasse de l'arrière du véhicule, selon un plan horizontal, et une position 20 fermée (figure 1) où il est sensiblement vertical. Le hayon 1, représenté par un plan de couleur foncée, comporte un bord supérieur horizontal 3. Une vitre arrière 4 (symbolisée par un rectangle) est montée articulée sur le bord supérieur du hayon 1 entre une position fermée (figure 1) verticale où son bord inférieur 5 assure une jonction étanche avec le bord 3 supérieur du hayon 1, et une position relevée où elle dépasse de l'arrière du véhicule, en position sensiblement horizontale. La figure 1 montre, en positions fermées du hayon 1 et de la vitre, un module de l'invention, incluant d'une part un moteur 6 associé au système d'entraînement (pivot) du bras d'essuie-glace (non représenté), et d'autre part une serrure 7 d'ouverture et fermeture de la vitre arrière 4. Le moteur 6, appelé ci-après moteur d'essuyage par commodité, comporte de manière connue un boîtier 8 incluant un mécanisme réducteur, relié à un disque d'entraînement 8A, qui à son tout permet l'entraînement en rotation du pivot d'entraînement du bras d'essuie-glace, en un mouvement rotatif alterné. Le boîtier 8 est fixé sur le hayon 1 de manière connue (vis ou rivets). On a représenté par une ligne Y l'axe horizontal de référence longitudinal du véhicule (dans un repère dont le sol forme un plan de référence horizontal). L'indication Y=0 signifie que ledit axe constitue un axe de référence, sur lequel est alignée la serrure 7. Selon l'invention, il est prévu un élément formant un bloc palier 9, de forme générale rectangulaire et sensiblement plane, disposé dans le plan de ladite vitre 4, et à proximité du bord inférieur 5 de celle-ci. Le bloc palier 9 comporte des orifices 10 et 11, en partie supérieure, pour la fixation de celui-ci, par des moyens connus et non représentés. Sur une partie extrémité du bloc palier 9, est monté à rotation libre un mécanisme de liaison et d'entraînement (décrit ci-après) relié, par le réducteur 8 et le disque 8A à l'arbre de sortie du moteur 6 d'essuyage. Sur l'autre partie d'extrémité du bloc palier 9, est monté, également à rotation libre, l'arbre ou pivot d'entraînement relié au bras d'essuie-glace. Des moyens de liaison mécanique sont prévus entre ces arbres respectifs et sont décrits plus en détail ci-après, en référence aux figures 2 et 3. Sur ses figures, on a représenté seulement, pour des raisons de clarté, une petite 10 partie du bord 3 du hayon 1, le palier 9, et lesdits moyens de liaison mécanique. Sur la figure, 2, le bloc palier 9 est représenté de face, dans une direction vers l'arrière du véhicule, et sur la figure 3, il est représenté en vue de dessus. 15 En partie basse dudit bloc 9, sont prévus des paliers respectivement pour le mécanisme lié à l'arbre de sortie du moteur 6 et le pivot d'entraînement. Plus précisément, sur le bord gauche du bloc palier 9, est prévu un premier palier 12 dans lequel est monté à rotation libre le mécanisme lié à l'arbre de sortie 13 du moteur d'essuyage 6 (non représenté). En la partie médiane du bloc 9, il est prévu 20 un second palier 14 dans lequel est monté à rotation libre l'arbre 15 d'entraînement du bras d'essuie-glace. Le mécanisme de liaison ou d'entraînement de l'invention entre les arbres respectifs 13 du moteur 6, et 15 du bras d'essuie-glace, sont constitués : 25 ^ d'une première biellette 16, sous la forme d'un élément rectiligne et dont une extrémité 17 est montée à rotation sur un pivot 13 du bloc 9 ; au milieu sensiblement de la biellette 16 est monté un tourillon 16A, lui-même associé au disque 8A entraîné à rotation (via le réducteur 8) par l'arbre de sortie du moteur 6 ; 30 ^ d'une seconde biellette 18 dont une extrémité 19 est solidaire du pivot ou arbre d'entraînement du bras d'essuie-glace ; et ^ d'une manivelle 20, dont les extrémités sont liées, de manière articulée, aux deux extrémités libres de chacune des biellettes 16 et 18. La manivelle 20 et les biellettes 16 et 18 sont chacune de forme longiligne et plane, et réalisées en métal de préférence. La manivelle 20 présente, selon l'exemple montré, une forme générale de U, dont la base 21 est très sensiblement plus longue que les branches 22 et 23 dudit U. Les biellettes 16 et 18 sont articulées sur les extrémités des dites branches 22 et 23, par des éléments connus en eux-mêmes. Comme mieux montré sur la figure 3, la manivelle 20 et les biellettes 16 et 18 sont disposées sensiblement dans un plan transversal à l'axe de référence horizontal Y, sensiblement vertical, en position fermée du hayon et de la vitre. Le bloc palier 9 comporte également, en sa partie supérieure éloignée des paliers 12 et 14, et alignés sur l'axe de référence Y=O, un élément de fixation 24 sur lequel est fixée la gâche de la serrure 7 (non représentée). Ledit élément de fixation 24 fait saillie par rapport au plan du bloc 9, vers l'intérieur du véhicule, et est soit rapporté et fixé sur le bloc 9, par tout moyen connu, soit partie, intégrante dudit bloc. Une fois le module mis en place par rapport au hayon 1 et à la vitre arrière 4, le fonctionnement est le suivant. Afin d'entraîner le bras d'essuie-glace, le moteur 6 d'essuyage est actionné et entraîne (via le réducteur 8) le disque 8A en rotation ; celui-ci entraîne à son tour le tourillon 16A monté sur la biellette 16 dont l'extrémité 17 est montée dans le premier palier 12. Ce faisant, le tourillon 16A entraîne la rotation de la première biellette 16, qui entraîne à son tour la manivelle 20. Cette dernière entraîne la seconde biellette 18, provoquant alors la rotation du pivot ou arbre d'entraînement du bras d'essuie-glace. Dans ce mouvement, la manivelle 20 et les biellettes 16 et 18 se déplacent en rotation dans un plan parallèle à elles-mêmes. Ainsi, selon invention, la serrure 7 de fermeture de la vitre 4 arrière d'une part, et le pivot 15 d'entraînement du bras essuie-glace d'autre part sont alignés suivant un même axe, c'est-à-dire l'axe Y=O, tandis que l'arbre 13 de sortie du moteur 6 est indirectement, par le biais du mécanisme d'entraînement 16, 18 et 20, aligné sur ledit axe. 8 | Module comprenant une serrure de vitre arrière et un moteur destiné à être associé à un système d'entraînement d'un bras d'essuie-glace, pour véhicules automobiles comprenant à l'arrière soit un hayon (1) articulé sur le toit du véhicule et une vitre ou lunette articulée sur le bord supérieur du hayon, soit un hayon articulé sur un axe horizontal au niveau du plancher du véhicule et une vitre articulée sur le bord du toit, caractérisé en ce que ladite serrure (7) et l'axe de pivotement du système d'entraînement d'essuie-glace sont centrés sur l'axe central longitudinal (Y=0) du véhicule, le moteur étant excentré par rapport audit axe. II est prévu des moyens de liaison mécanique entre l'arbre de sortie (13) du moteur (6) et l'arbre pivot de sortie du système d'essuyage, et un bloc palier (9) dans lequel sont montés à rotation libre les arbres respectifs de sortie du moteur d'entraînement du bras d'essuie-glace et du système (pivot) (15) d'entraînement dudit bras. Deux paliers (12, 14) sont disposés sur ledit bloc (9) à cet effet.. Ledit bloc palier comporte un élément de fixation (24) de la gâche de la dite serrure, qui est soit rapporté et fixé sur le palier, soit partie intégrante dudit palier. | 1. Module comportant une serrure (7) de vitre arrière (4) et un moteur (6) destiné à être associé à un système d'entraînement d'un bras d'essuie-glace, pour véhicules automobiles comprenant à l'arrière soit un hayon (1) articulé sur le bord du toit du véhicule, et une vitre (4) ou lunette articulée sur le bord supérieur du hayon, soit un hayon (1) articulé sur un axe horizontal au niveau du plancher du véhicule et une vitre articulée sur le bord du toit arrière, caractérisé en ce que ladite serrure (7) et l'axe de pivotement du système d'entraînement d'essuie-glace sont centrés sur l'axe central longitudinal (Y=0) du véhicule, le moteur (6) étant excentré par rapport audit axe. 2. Module selon la 1, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de liaison mécanique (16, 18, 20) entre l'arbre de sortie du moteur (6) et l'arbre pivot de sortie (15) du système d'essuyage. 3. Module selon la 2, caractérisé en ce qu'il est prévu un bloc palier (9) dans lequel sont montés à rotation libre une partie (16) desdits moyens de liaison mécanique liés à l'arbre de sortie du moteur (6) d'entraînement du bras d'essuie-glace, et le système (pivot) d'entraînement (15) dudit bras, deux paliers (12 et 14) étant de préférence disposés sur ledit bloc (9) à cet effet. 4. Module selon la 3, caractérisé en ce que ledit bloc palier (9) comporte un élément de fixation (24) de la gâche de la dite serrure (7), qui est soit rapporté et fixé sur le palier (12), soit partie intégrante dudit palier (12). 5. Module selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison comportent au moins une biellette (16) fixée à la sortie, soit aumécanisme (8, 8A, 13) lié à l'arbre moteur, soit du pivot d'entraînement (15) du bras d'essuie-glace, et une manivelle (20) dont les extrémités sont liées respectivement à ladite biellette (16) et soit au pivot d'entraînement du bras d'essuie-glace (15), soit au dit mécanisme (8, 8A, 13) lié audit arbre moteur (13). 6. Module selon la 5 , caractérisé en ce que les biellettes (16 et 18) et la manivelle (20) sont constituées d'éléments rectilignes plans. 7. Module selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que la 10 manivelle (20) présente une forme générale de U, dans une base (22) sensiblement plus longue que la hauteur des branches (22 et 23) dudit U. 8. Module selon les 2 et 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison comportent deux biellettes (16 et 18), une fixée sur l'arbre 15 moteur (13), et l'autre sur le pivot d'entraînement (15) du bras d'essuie-glace. 9. Module selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que le bloc palier (9) comprend des moyens de fixation (24) de la gâche de ladite serrure (7).5 | B,E | B60,E05 | B60S,B60J,E05B | B60S 1,B60J 1,B60J 5,E05B 65 | B60S 1/58,B60J 1/18,B60J 5/10,E05B 65/12 |
FR2901319 | A1 | PROCEDE ET APPAREIL DE COMMANDE D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPORTANT UNE RESERVE DE COUPLE-ANGLE D'ALLUMAGE | 20,071,123 | cylindres augmentent. Les charges de chambres de combustion égale-ment prises en compte pour développer le couple réagissent en revanche beaucoup plus lentement à des actions de réglage. Entre une telle action de réglage qui par exemple augmente l'angle d'ouverture du volet d'étranglement, et la production d'un couple augmenté résultant il s'écoule une durée qui est de façon caractéristique de l'ordre de plu-sieurs 100 ms. Il est clair que la réserve de couple-angle d'allumage doit être suffisamment grande pour compenser des fluctuations rapides des grandeurs perturbatrices pour la vitesse de rotation de ralenti. Une va-leur caractéristique de la réserve de couple-angle d'allumage se situe à environ 10 %. Cela signifie qu'en réglant l'angle d'allumage optimum, on peut augmenter le couple fourni par le moteur à combustion interne de 10 %. Cela signifie également que pour l'angle d'allumage de base, le moteur à combustion interne fonctionne avec un rendement thermodynamique détérioré d'autant et avec une consommation en carburant de ralenti, augmentée de façon correspondante. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on règle le couple en plus par une action sur le coefficient Lambda faite dans la branche de carburant. Selon d'autres caractéristiques avantageuses du procédé : - le réglage du couple se fait par une action sur le coefficient Lambda dans la branche de carburant, cette action remplaçant totalement ou partiellement l'action sur l'angle d'allumage dans la branche d'allumage, - l'action réduisant le couple est tout d'abord faite dans la branche de carburant et il n'y aura détérioration du rendement de l'angle d'allumage par une action sur l'allumage dans la branche d'allumage que si la plage de réglage de l'action sur le coefficient Lambda ne suffit pas pour réaliser la réduction souhaitée de couple, - on fait fonctionner le moteur à combustion interne avec une réserve de couple-angle d'allumage qui permet d'augmenter le couple d'un allumage à l'allumage suivant. Grâce à des actions sur le coefficient Lambda faites dans la branche de carburant pour régler le couple, on a une action de réglage supplémentaire synchrone avec l'angle de vilebrequin et ainsi avec une action aussi rapide qu'une action sur l'angle d'allumage. Le coeffi- cient d'air Lambda est de façon connue le quotient d'une combustion effective d'une masse prédéfinie de carburant et de la masse d'air disponible au dénominateur, la masse d'air nécessaire pour la combustion stoechiométrique de cette masse de carburant étant mise au numérateur. Alors que des moteurs à combustion interne fonctionnent avec des coefficients Lambda supérieurs à 1 pour un fonctionnement optimum du point de vue de la consommation, la conversion des produits polluants se fait dans un catalyseur à trois voies dont le fonctionnement est optimisé pour le coefficient Lambda = 1 et qui donne une puissance maximale avec un fonctionnement optimisé du moteur à combustion interne pour des valeurs du coefficient Lambda qui sont légèrement inférieures à 1, par exemple pour Lambda = 0,9. Au ralenti et dans la plage des charges partielles proches du ralenti, les moteurs à combustion interne actuels fonctionnent avec un coefficient Lambda inférieur à 1 ou un coefficient Lambda = 1. Cela signifie que naturellement on dis- pose d'une certaine réserve de couple Lambda qui peut être appelée en réglant le coefficient Lambda sur la valeur 0,9. Pour évaluer l'effet d'un tel enrichissement, on peut supposer qu'un enrichissement de l'ordre de 10 % c'est-à-dire faisant passer par exemple le coefficient Lambda de la valeur 1 à la valeur 0,9, génère entre 3 % et 5 % de plus de couple. Contrairement à la réserve de couple-angle d'allumage, cette réserve de couple-Lambda n'est pas liée à une pénalisation du carburant c'est-à-dire avec une consommation supplémentaire de carburant. Comme l'action sur le coefficient Lambda se fait aussi rapidement que l'action sur l'angle d'allumage, l'utilisation supplémentaire d'une action sur le coefficient Lambda per-met de régler le couple pour réduire la réserve de couple-angle d'allumage et diminuer ainsi la consommation multiple de carburant. Selon d'autres développements avantageux, si à une augmentation de la valeur de consigne, on répond par une diminution relativement rapide de la réserve de couple et avec une variation relati- vement lente de la charge, la réserve de couple étant de nouveau augmentée avec l'augmentation de l'effet de la variation de charge, on compare les augmentations de la valeur de consigne à la réserve de couple disponible, et il n'y a action sur le coefficient Lambda que si les aug- mentations de la valeur de consigne sont supérieures à la réserve de couple disponible. Si par exemple on fait fonctionner le moteur à combustion interne au ralenti, et/ou à une vitesse de rotation proche du ralenti, et/ou dans une plage de couple de consigne ayant une réserve de couple, de préférence on fait fonctionner le moteur à combustion in-terne par une régulation de sa vitesse de rotation de ralenti avec une réserve de couple, et avantageusement on réalise la composante proportionnelle et/ou différentielle de la régulation de la vitesse de rotation de ralenti par des actions sur l'allumage et/ou des actions sur le coeffi- cient Lambda, et on réalise une partie intégrale de la régulation de la vitesse de rotation de ralenti par une action sur la charge. En général la valeur maximale de la réserve de couple est inférieure ou égale à 0,08 fois le couple que l'on obtient pour une charge donnée, et pour des valeurs du coefficient Lambda et de l'angle d'allumage optimales au développement du couple, et les actions sur le coefficient Lambda dans la branche de carburant sont limitées pour que le coefficient Lambda résultant soit supérieur à 0,9. Enfin selon l'invention, on propose un appareil de commande conçu pour régler le couple réel en plus par une action sur le coefficient Lambda faite dans la branche de carburant. Dessins La présente invention sera décrite à l'aide d'exemples de réalisation représentés schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un moteur à combustion interne équipé d'organes d'actionnement, d'un capteur et d'un appareil de commande conçu pour commander le déroulement des réalisations du procédé selon l'invention, - la figure 2 montre l'appareil de commande de la figure 1, - la figure 3 montre des chronogrammes du couple de consigne et de grandeurs de réglage correspondant à un exemple de réalisation d'un procédé selon l'invention, - la figure 4 montre un ordinogramme comme exemple de réalisation du procédé selon l'invention. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un moteur à combustion interne 10 ayant au moins une chambre de combustion 12 fermée de manière étanche par un piston 4, mobile. La chambre de combustion 12 reçoit de l'air d'un système d'admission 16 ou un mélange de carburant et d'air. Les charges de la chambre de combustion 12 sont allumées par une bougie 18. Les gaz de combustion des charges brûlées sont évacués par un système de gaz d'échappement 20. L'alternance des charges de combustion est commandée par au moins une soupape d'admission 22 et une soupape d'échappement 24 actionnées par des arbres à cames 26, 28 représentés à la figure 1, en synchronisme avec le mouvement du piston 14. La masse de l'air arrivant dans la chambre de combustion 12 est déterminée par l'angle d'ouverture d'un volet d'étranglement 30. Un débitmètre massique d'air 32 saisit la masse d'air arrivant dans le moteur à combustion interne 10. Pour générer un mélange combustible carburant/ air, on ajoute à l'air entrant, du carburant par un injecteur 34 ou 36. L'injecteur 34 installé dans le système d'admission 16 dose le carburant selon un mode de réalisation en amont du plateau de la soupape d'admission 22. Ce type de dosage de carburant est appelé injection dans la conduite d'admission. En variante de ce principe d'injection dans la conduite d'admission effectué par un injecteur 34, on peut également prévoir un injecteur 36 qui injecte directement le carburant dans la chambre de combustion 12, de façon dosée ; il s'agit du principe d'injection directe. Dans les deux variantes, l'injecteur 34 ou l'injecteur 36 sont commandés par l'appareil de commande 31 qui fixe la largeur des impulsions d'injection ti. Chaque injecteur 34 ou 36 est relié à un accumulateur de carburant sous pression non représenté ; pendant une largeur d'impulsion d'injection ti, une section de passage dose du car- burant par application de l'impulsion d'injection de largeur ti. La position du volet d'étranglement 30 est réglée par l'appareil de commande 33 qui agit sur l'actionneur 38 du volet d'étranglement par un signal de réglage S_DK. L'appareil de commande 33 commande également les allumages en appliquant un signal d'allumage zw à la bougie 18. La masse du mélange carburant/air emprisonnée avant la combustion dans la chambre de combustion 12, sa composition en carburant et en air et l'instant de l'allumage ainsi que l'angle d'allumage définissent l'énergie transférée au piston 14 et ainsi le couple interne fourni par le moteur à combustion interne 10. L'angle d'allumage zw, la largeur ti de l'impulsion d'allumage et les signaux de réglage S_DK représentent d'autres grandeurs essentielles pour régler le couple demandé au moteur à combustion interne 10. Pour former cette grandeur de réglage ainsi que d'autres grandeurs de réglage, l'appareil de commande 33 traite les signaux mL de la masse d'air alimentant le moteur à combustion interne 10, un signal FW qui caractérise la demande de couple du conducteur, un signal KWW qui représente la position angulaire du vilebrequin et ainsi celle du piston 14 du moteur à combustion interne 10, un signal NWW représentant la position angulaire de l'un des arbres à cames 26 ou 28 et un signal Lambda qui est la mesure de la composition du mélange carburant/air arrivant dans la chambre de combustion 12. Le signal mL est fourni par le débitmètre massique d'air 32. Un capteur de demande du conducteur 40 saisit la position de la pédale d'accélérateur 42 et fournit ainsi le signal de la demande du conducteur FW. Un capteur d'angle de vilebrequin 44 détecte les repères 46 d'une roue phonique 48 solidaire en rotation du vilebrequin et fournit le signal KWW. Le signal NWW est fourni par un capteur d'angle d'arbre à cames 50. Un capteur de gaz d'échappement 52 installé dans le système des gaz d'échappement 20 du moteur à combustion interne 10 fournit une me- sure du coefficient d'air Lambda. L'appareil de commande 33 du moteur à combustion in-terne 10 est conçu notamment programmé pour régler le couple réel du moteur à combustion interne 10 par une action sur l'angle d'allumage faite dans la branche d'allumage 52 c'est-à-dire une action sur l'angle d'allumage zw, et par une action sur la charge faite dans la branche de charge 54 par exemple une action sur l'angle d'ouverture du volet d'étranglement 30 pour avoir une valeur de consigne variable T_cons. L'appareil de commande 33 commande le moteur à combustion interne 10 selon un mode de réalisation avec une charge augmentée des cham- bres de combustion et des angles d'allumage zw inférieurs à la valeur optimale c'est-à-dire avec une réserve de couple-angle d'allumage qui permet d'augmenter le couple d'un allumage à l'allumage suivant. L'appareil de commande 33 est en effet conçu pour régler le couple réel du moteur à combustion interne 10 en plus par une action sur le coefficient Lambda faite dans la branche de carburant 56. L'action sur le coefficient Lambda se fait de préférence par un enrichissement c'est-à-dire par une augmentation de la largeur ti de l'impulsion d'injection ; l'augmentation est dimensionnée au couple demandé au moteur à combustion interne 10. 15 La figure 2 montre la structure systématique de l'appareil de commande 33 de la figure 1. L'appareil de commande 33 peut se subdiviser du point de vue de sa fonction en un premier bloc 58 et d'autres blocs 60, 62, 64. Le bloc 58 prépare et traite les signaux d'entrée qu'il reçoit. Dans la vue de la figure 2, on a représenté cela en 20 liaison avec les signaux de la figure 1 à savoir KWW, NWW, FW, mL et Lambda. Selon un développement préférentiel, dans le bloc 58 on forme un couple de consigne T_cons et la répartition du couple de con-signe T_cons entre la branche d'allumage 52, la branche de charge 54 et 25 la branche de carburant 56. Dans les conditions fixes c'est-à-dire pour une demande de couple constant, on aura par exemple la répartition suivante : pour tenir un couple de x Nm, on effectue sur la branche de charge 54 une action dans le sens de l'augmentation pour passer par exemple à un maximum de 1,08 x Nm ; la branche de carburant 56 fait 30 une action neutre 1 x Nm et la branche d'allumage 52 fait une action réductrice 1 : 1,08 x Nm. Ces conditions sont converties par les blocs 60, 62, 64 en des grandeurs de réglage correspondantes à savoir la grandeur S_DK dans la branche d'air 54, la grandeur ti dans la branche de carburant 35 56 et la grandeur zw dans la branche d'allumage 52. Par la branche de charge 54, on règle ainsi la charge (remplissage) de la chambre de combustion 12 qui fournirait 8 % de plus de couple pour l'angle d'allumage optimum par rapport au mode stationnaire. En même temps, par la branche d'allumage, on règle un angle d'allumage zw inférieur à la va- leur optimale. Par comparaison avec le couple pour un angle d'allumage optimum, pour l'angle d'allumage inférieur à la valeur optimale, on ne crée que 1 : 1,08 fois le couple optimum. La combinaison de la branche d'air 54 et de la branche d'allumage 52 donne ainsi 1,08 : 1,08 fois le couple souhaité pour une réserve de coupleangle d'allumage de 8 %. Lorsque la demande de couple change, la répartition des demandes de couple vers les blocs 60, 62, 64 c'est-à-dire par les branches de charge 54 de carburant 56 et d'allumage 52 est modifiée. La demande de couple modifiée est répartie en composantes lentes et composantes rapides. Les composantes variant lentement se règlent par la branche de charge 54 et les composantes rapides se règlent par les branches 52 et 56 synchrones au vilebrequin. La régulation du ralenti est un exemple de composantes variant lentement qui est une composante intégrale c'est-à-dire obtenue par intégration alors que les composantes proportionnelles et/ou différentielles, sont des exemples de composantes variant rapidement pour la régulation du ralenti. La figure 3 montre les chronogrammes du couple de con-signe T_cons variables et des grandeurs de réglage dans un exemple du procédé de l'invention ; ces courbes sont représentées en fonction du temps t. La figure 3a montre la courbe du couple de consigne T_cons qui passe brusquement à l'instant t1 d'une première valeur de consigne T_cons 1 à une seconde valeur de consigne T_cons 2. Un tel saut de la demande de couple se produit par exemple dans la régulation de ralenti en cas de charge supplémentaire à laquelle le moteur doit ré- pondre. Un exemple caractéristique est la mise en marche du compresseur de l'installation de climatisation. Dans le cas de la figure 3a, la différente dT_cons est celle entre la nouvelle valeur de consigne T_cons 2 et l'ancienne valeur de consigne T_cons 1 dépassant un seuil S. Le bloc 58 de la figure 2 dans lequel est intégrée la régu- lation de vitesse de ralenti répartit alors l'augmentation de la demande de couple sur les chronogrammes entre la branche d'allumage 52, la branche de carburant 56 et la branche d'air ou de charge 54 comme le montrent qualitativement les figures 3b-3d. La partie P de la régulation de ralenti est répartie entre les deux branches 52 et 56 synchrones au vilebrequin. La variation de la grandeur de réglage dans la branche d'allumage 52 se produit encore plus rapidement (dans la représentation de la figure 3 à l'instant t 1) que la variation de la grandeur de réglage de la branche de carburant 56 à l'instant t2, car il faut toujours que la formation du mélange liée à la largeur ti de l'impulsion d'injection se produise nécessairement toujours quelques degrés d'angle de vilebrequin en amont de l'allumage. Toute-fois, il est important qu'une certaine fraction dT (Lambda) soit fournie par la branche de carburant 56. Ainsi, la fraction dT (zw) de la variation de couple qu'il faut régler par la branche d'allumage 52 sera plus faible que s'il n'y avait pas d'action dans la branche de carburant 56. La comparaison précédente de la variation de valeur de consigne requise dT_cons doit être obtenue avec le seuil S de façon que les interventions sur le coefficient Lambda dans la branche de carburant 56 ne soit faite que si les augmentations de la valeur de consigne dT_cons sont supérieures à la réserve de couple disponible. Comme on utilise tout d'abord la réserve de couple de la branche d'allumage 52 et que les actions par la branche de carburant 56 ne sont prévues que si l'on a dT_cons > S, les petites variations de couple dT_cons seront compensées par la réserve de couple-angle d'allumage ; cela a un effet posi- tif sur la consommation de carburant. L'action par la branche d'allumage 52 améliore le rendement. L'action par la branche de carburant 56 qui correspond à un enrichissement et détériore le rendement, sera limitée aux cas nécessaires pour lesquels la variation demandée dT_cons de la valeur de consigne du couple T_cons dépasse le seuil S. La figure 3d montre le chronogramme de l'action par la branche de charge 54. Dans la figure, la branche de charge 54 assure la composante intégrale d'une régulation de vitesse de ralenti. Par la branche de charge 54 qui fournit le couple de base T_base, on aura ainsi successivement une augmentation du couple du moteur à combustion interne 10 à partir de l'instant t1 jusqu'à l'instant t3 auquel on atteint la nouvelle valeur de consigne T_cons requise. En parallèle à l'augmentation du couple de base T_base que l'on assure par la branche de charge 54 entre les instants t1 et t3, on peut reprendre les composantes de couple dT (zw) et dT (Lambda) réglées dans les branches 52 et 56 synchrones au vilebrequin. La figure 3 présente ainsi notamment un procédé qui réagit à des augmentations de la valeur de consigne T_cons par une réduction relativement rapide de la réserve de couple du fait de l'augmentation brutale de dT (zw) et par une variation relativement lente de la charge ou du couple de base T_base ; la réserve de couple augmente de nouveau avec l'augmentation de la variation de charge. A l'instant t3, l'action dT (zw) par la branche d'allumage 52 sera revenue à sa valeur neutre de sorte que l'on disposera à ce moment de nouveau de toute la réserve de couple. L'amplitude du seuil S de ce mode de réalisation correspond à la valeur maximale de dT (zw). Par cette répartition, on assure que la réserve de couple est de nouveau disponible pour une nouvelle variation de valeur de consigne après un certain temps d'amortissement de la branche de charge 54. Dans un développement préférentiel, on utilise le procédé lorsque le moteur à combustion interne 10 est au ralenti et/ou dans une plage de vitesse de rotation ou de couple de consigne proche du ralenti avec la réserve de couple. On limite ainsi l'inconvénient relatif au carburant pour cette réserve de couple à cette plage. Le coefficient 1,08 évoqué pour cette réalisation correspond à un développement préférentiel pour la limite supérieure de la réserve de couple-angle d'allumage. Pour minimiser l'inconvénient relatif au carburant lié à cette action dans la branche de carburant 56, on limite l'action maximale pour que les coefficients Lambda résultants soient dans tous les cas supérieurs à la valeur Lambda = 0,9. On limite également les émissions d'hydrocarbures. En liaison avec le transfert progressif de l'action sur le couple par la branche de charge ou par le couple de base T_base réglé dans la branche de charge 56, on limite également la durée pendant laquelle on a une augmentation de la con- sommation et des émissions polluantes liées à un enrichissement gênant. La figure 4 montre un exemple de réalisation d'un procédé selon l'invention avec une régulation de vitesse de ralenti LLR. Ce procédé commence par l'étape 68. Dans l'étape 70, on forme la déviation de régulation dn comme différence entre la valeur de consigne de la vitesse de rotation n cons et la valeur réelle n réel de la vitesse de rotation. La valeur réelle de la vitesse de rotation n_réel peut être obtenue comme dérivée en fonction du temps du signal de l'angle de vilebrequin KWW fourni par le capteur d'angle de vilebrequin 44 selon la figure 1. Pour diminuer une valeur positive dn il faut augmenter le couple in-terne fourni par le moteur à combustion interne 10. Pour cela, dans l'étape 72, on forme une variation dT_cons comme fonction f (dn,...). La virgule et les points de suspension entre parenthèse de l'argument de f signifie que f peut dépendre d'autres paramètres de fonctionnement. Dans l'étape 74, on compare la valeur dT_cons formée dans l'étape 72 au seuil S. Aussi longtemps que le seuil n'est pas dépassé, on répond à la demande de couple dans l'étape 76 par des actions par la branche d'allumage 52 synchrone au vilebrequin, et qui est la branche rapide ainsi que par la branche de charge 54 lente. Pour cela, l'étape 76 prévoit la formation d'un angle d'allumage zw comme fonctionne fl (dT) et la formation d'un signal de volet d'étranglement S_DK comme fonction f2 (dT). Si en revanche, on dépasse le seuil S dans l'étape 74, le pro-gramme dérive par l'étape 78 au cours de laquelle en plus de former zw et S_DK, on a une action dans la branche de carburant 56 ; pour cette action, on forme la largeur ti de l'impulsion d'injection comme fonction f3 (dT). Dans l'étape 78, on peut former S_DK et zw avec les mêmes fonctions f2 (dT) et fl (dT) dans l'étape 76. Comme décrit ci-dessus, on utilise les actions sur le coefficient Lambda en plus des actions sur l'allumage dans un moteur à combustion interne qui fonctionne pour certains points de fonctionne-ment avec une réserve de couple-angle d'allumage. Un exemple d'un tel point de fonctionnement correspond à la plage de travail d'une régulation active de ralenti. Selon un développement, on peut régler le couple par des actions sur le coefficient Lambda dans la branche de carburant 56 et qui remplacent totalement ou partiellement les actions sur l'angle d'allumage dans la branche d'allumage. En d'autres termes : la possibi- lité supplémentaire d'augmenter le couple par une action sur le coefficient Lambda est utilisée pour régler le point de fonctionnement du moteur à combustion interne pour que la réserve de couple-angle d'allumage soit aussi réduite que possible. Selon un autre développe-ment, on peut avoir dT (zw) égal à zéro, pour un, plusieurs ou tous les points de fonctionnement du moteur à combustion interne, de sorte que le moteur fonctionne à un tel point de fonctionnement avec un réglage de couple synchrone au vilebrequin et une action complémentaire sur la branche de charge ou branche d'air. Un autre développement prévoit d'effectuer tout d'abord les actions de réduction de couple dans la branche de carburant et de n'avoir une détérioration du rendement par l'angle d'allumage que par une action sur l'angle d'allumage dans la branche d'allumage (52) si la plage de réglage de l'action sur le coefficient Lambda n'est pas suffisante pour réduire le couple comme souhaité. Dans la branche de car- burant, on peut réduire le couple en augmentant le coefficient Lambda c'est-à-dire en appauvrissant le mélange carburant/air.25 | Procédé et appareil de réglage du couple réel d'un moteur à combustion interne (10) sur une valeur de consigne variable (T_cons) par une action sur l'angle d'allumage par la branche d'allumage (52) et par une action sur la charge par une branche de charge (54). On règle le couple en plus par une action sur le coefficient Lambda faite dans la branche de carburant (56). | 1 ) Procédé de réglage du couple réel d'un moteur à combustion interne (10) sur une valeur de consigne variable (T_cons) par une action sur l'angle d'allumage par la branche d'allumage (52) et par une action sur la charge par une branche de charge (54), caractérisé en ce qu' on règle le couple en plus par une action sur le coefficient Lambda faite dans la branche de carburant (56). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le réglage du couple se fait par une action sur le coefficient Lambda dans la branche de carburant (56), cette action remplaçant totalement ou partiellement l'action sur l'angle d'allumage dans la branche d'allumage. 3 ) Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'action réduisant le couple est tout d'abord faite dans la branche de carburant et il n'y aura détérioration du rendement de l'angle d'allumage par une action sur l'allumage dans la branche d'allumage (52) que si la plage de réglage de l'action sur le coefficient Lambda ne suffit pas pour réaliser la réduction souhaitée de couple. 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on fait fonctionner le moteur à combustion interne (10) avec une réserve de couple-angle d'allumage qui permet d'augmenter le couple d'un allumage à l'allumage suivant. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' à une augmentation de la valeur de consigne (T_cons), on répond par une diminution relativement rapide de la réserve de couple et avec une variation relativement lente de la charge, la réserve de couple étant denouveau augmentée avec l'augmentation de l'effet de la variation de charge. 6 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu' on compare les augmentations de la valeur de consigne à la réserve de couple disponible et il n'y a action sur le coefficient Lambda que si les augmentations de la valeur de consigne sont supérieures à la réserve de couple disponible. 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on fait fonctionner le moteur à combustion interne (10) au ralenti, et/ ou à une vitesse de rotation proche du ralenti, et/ou dans une plage de couple de consigne ayant une réserve de couple. 8 ) Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu' on fait fonctionner le moteur à combustion interne (10) par une régula- tion de sa vitesse de rotation de ralenti avec une réserve de couple. 9 ) Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu' on réalise la composante proportionnelle et/ou différentielle de la régu-lation de la vitesse de rotation de ralenti par des actions sur l'allumage et/ou des actions sur le coefficient Lambda et on réalise une partie intégrale de la régulation de la vitesse de rotation de ralenti par une action sur la charge. 10 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la valeur maximale de la réserve de couple est inférieure ou égale à 0,08 fois le couple que l'on obtient pour une charge donnée et pour des valeurs du coefficient Lambda et de l'angle d'allumage optimales au dé- veloppement du couple.11 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les actions sur le coefficient Lambda dans la branche de carburant (56) sont limitées pour que le coefficient Lambda résultant soit supérieur à 5 0,9. 12 ) Appareil de commande (33) d'un moteur à combustion interne (10) conçu pour régler un couple réel du moteur à combustion interne (10) par des actions sur l'allumage faites dans la branche d'allumage (52) et 10 par des actions sur la charge faites dans la branche de charge (54) pour une valeur de consigne variable (T_cons), caractérisé en ce que l'appareil de commande (33) est conçu pour régler le couple réel en plus par une action sur le coefficient Lambda faite dans la branche de car-15 burant (56). 20 | F | F02 | F02D | F02D 43,F02D 41 | F02D 43/00,F02D 41/14 |
FR2890581 | A1 | DISPOSITIF DE PERCAGE | 20,070,316 | La présente invention concerne un . La présente invention se rapporte de façon générale au domaine du perçage intégrant notamment les techniques de perçage, mais également des techniques de fraisurage. De manière générale, la présente invention concerne un dispositif de perçage comprenant un outil de coupe tournant, tel qu'un foret. Dans ce type de technique de perçage, la qualité du résultat obtenu dépend de nombreux paramètres et notamment de la bonne évacuation des copeaux produits lors du perçage. En effet, si cette évacuation n'est pas efficace et qu'une partie des copeaux reste en place, ceux-ci peuvent alors être entraînés par rotation de l'outil de coupe et dégrader ainsi la géométrie ou l'état de surface du trou percé. En particulier, lorsqu'un dispositif de perçage comprend un outil de coupe entraîné d'une part en rotation et d'autre part en translation, l'avance régulière de l'outil de coupe tout au long de l'opération de perçage a pour effet de provoquer la formation de copeaux longs, difficiles à évacuer. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un dispositif de perçage permettant d'assurer une évacuation satisfaisante des copeaux. A cet effet, la présente invention vise un dispositif de perçage comprenant un outil de coupe, des moyens d'entraînement en rotation de cet outil de coupe et des moyens d'entraînement en translation du même outil de coupe. Selon l'invention, le rapport entre la vitesse de translation et la vitesse de rotation de l'outil de coupe est variable pendant la rotation dudit outil 30 de coupe. 2890581 2 Ainsi, en modifiant le rapport entre la vitesse de translation et la vitesse de rotation pendant la rotation de l'outil, l'épaisseur des copeaux formés est modulée de telle sorte que le copeau obtenu est fragilisé. Ces copeaux irréguliers sont ainsi plus faciles à évacuer, notamment 5 par fragmentation de ces copeaux. Selon une caractéristique de l'invention, la vitesse de rotation ou la vitesse de translation de l'outil de coupe est variable sur au plus une rotation de l'outil de coupe. On évite ainsi la formation de copeaux en hélice, plus difficiles à 10 évacuer. En pratique, la vitesse de translation de l'outil de coupe est nulle au moins une fois pendant une rotation de l'outil de coupe. Le copeau ainsi formé lors de l'avancement de l'outil est fractionné pendant la rotation de l'outil grâce à l'avancement par palliers successifs de 15 l'outil de coupe. Les morceaux de copeau de faible longueur sont ainsi évacués plus facilement. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de perçage comprend un train d'engrenage adapté à synchroniser les moyens d'entraînement en rotation aux moyens d'entraînement en translation, le rapport de vitesse entre un pignon d'entraînement du train d'engrenage, lié en rotation aux moyens d'entraînement en rotation de l'outil de coupe, et un pignon de transmission des moyens d'entraînement en translation étant inversé au moins une fois pendant une rotation de l'outil de coupe. II est possible en intervenant directement sur les pignons d'un train d'engrenage de l'outil de modifier et annuler périodiquement la vitesse de translation de l'outil de coupe. En pratique, les moyens d'entraînement en translation comprennent une broche filetée liée en rotation avec les moyens d'entraînement en rotation de l'outil de coupe et un pignon taraudé monté sur la broche filetée, le rapport de vitesse entre un pignon d'entrée lié à la broche filetée et le pignon taraudé étant inversé au moins une fois pendant une rotation du pignon d'entrée. 2890581 3 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est une vue schématique illustrant un dispositif de perçage selon un mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue schématique dans trois positions successives d'un train d'engrenage mis en oeuvre dans le dispositif de perçage de la figure 1, suivant un premier mode de réalisation; - la figure 3 est une courbe illustrant la vitesse relative des pignons du train d'engrenage de la figure 2; et - les figures 4A et 4B sont des vues schématiques dans deux positions d'un train d'engrenage mis en oeuvre dans le dispositif de perçage de la figure 1, suivant un deuxième mode de réalisation de l'invention. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 un dispositif de 15 perçage conforme à un mode de réalisation de l'invention. Le dispositif de perçage comporte un outil tournant 10 tel qu'un foret, ou une fraise, adapté à réaliser une perforation ou un fraisage dans une tôle. L'outil de coupe 10 est monté en rotation autour d'un axe A. Le dispositif de perçage comporte à cet effet un moteur 11 adapté à entraîner en rotation suivant l'axe A l'outil de coupe 10. Une broche filetée 12 est montée solidaire en rotation sur l'axe de rotation A. Le moteur 11 entraîne ainsi simultanément en rotation l'outil de coupe 10 et la broche filetée 12. L'outil de coupe 10 est également adapté à se déplacer en translation. A cet effet, une boite de transmission 13 permet dans ce mode de réalisation de transmettre le mouvement de rotation en sortie du moteur 11 à un pignon taraudé 14 monté sur la broche filetée 12. Ce pignon taraudé 14 est bloqué en translation par rapport à l'axe A de telle sorte que la rotation relative du pignon taraudé 14 et de la broche filetée 12 permet de déplacer en translation cette broche filetée 12 suivant l'axe A. 2890581 4 A cet égard, afin d'obtenir un mouvement d'avance de l'outil de coupe 10, il est nécessaire que la broche filetée 12 et le pignon taraudé 14 tournent à des vitesse différentes. A titre d'exemple non limitatif, si la broche filetée 12 et le pignon taraudé 14 ont chacun un pas de vis à droite de 1 mm, et si la broche filetée 12 est entraînée en rotation à droite, à une vitesse de 1000 t/mn et que le pignon taraudé 14 est également entraîné en rotation via la boite de transmission 13 à une vitesse de rotation de 900 t/mn, la broche filetée se déplacera suivant l'axe A d'une valeur égale à 100 fois le pas de 1 mm des vis, c'est-à-dire à une vitesse de 100 mm/mn. Cette vitesse de translation correspond à une avance de l'outil de coupe 10 de 0,1 mm par rotation. Si cette vitesse de translation de l'outil de coupe 10 est régulière lors de la rotation de l'outil, les copeaux formés sont d'épaisseur régulière et de 15 grande longueur, de telle sorte qu'ils sont difficiles à évacuer. Pour remédier à cet inconvénient, il est prévu de modifier la vitesse de translation, ou bien encore la vitesse de rotation de l'outil de coupe 10 pendant la rotation de cet outil 10, afin de former des copeaux irréguliers, plus simples à évacuer. Dans ce mode de réalisation, la vitesse de translation de l'outil de coupe, c'est-à-dire de la broche filetée 12 le long de l'axe A, est modifiée grâce à une modification au niveau de la boite de transmission 13. En pratique, la boite de transmission permet de transmettre le mouvement de rotation en sortie du moteur 11, au niveau d'un pignon d'entrée 15 jusqu'au pignon taraudé 14 pour permettre de régler la vitesse de rotation du pignon taraudé 14 par rapport à la vitesse de rotation de la broche filetée 12. Un train d'engrenage tel qu'illustré par exemple à la figure 2 peut être prévu au niveau de la boite de transmission 13 pour synchroniser le mouvement du pignon d'entrée 15 avec le mouvement de rotation du pignon taraudé 14. Dans ce mode de réalisation tel qu'illustré à la figure 2, le train d'engrenage comprend deux pignons 16, 17. Ces pignons 16, 17 peuvent par 2890581 5 exemple être de diamètre identique et présenter à leur périphérie une série de dents réparties régulièrement sur la périphérie de chaque pignon 16, 17. Le pignon d'entrée 15 engrène par exemple avec un pignon d'entraînement 16 qui entraîne le pignon 17, ce dernier transmettant par l'intermédiaire d'un ou plusieurs pignons de renvoi son mouvement au pignon taraudé 14. Ces pignons 16, 17 sont montés d'une manière excentrée par rapport à leur axe de rotation respectif 16', 17'. Ils sont excentrés d'une même valeur par rapport à l'axe de rotation 16', 17' et la distance D entre les axes de rotation 16', 17' est constante pendant la rotation des pignons 16, 17. Ainsi, en considérant par exemple le pignon 16 comme un pignon d'entraînement, la vitesse de rotation au niveau de l'axe 17' du pignon entraîné 17 varie pendant une rotation du pignon d'entraînement 16. Comme bien illustré sur la figure 3, dans une première position P1, la vitesse V2 du pignon entraîné 17 est supérieure à la vitesse VI du pignon d'entraînement 16. Cette vitesse V2 du pignon 17 diminue pour devenir égale à la vitesse VI du pignon d'entraînement 16 lorsque les pignons 16, 17 sont dans la position P2, c'est-à-dire lorsque leur point d'engrenage est à une égale distance des axes de rotation 16', 17' des pignons 16, 17. Puis dans la positon P3, la vitesse V2 du pignon entraîné 17 est inférieure à la vitesse VI du pignon d'entraînement 16 jusqu'à ce que les deux pignons se retrouvent de nouveau dans une position P2. Ainsi, lorsqu'un tel train d'engrenage est disposé au niveau de la boite de transmission 13 entre le pignon d'entrée 15 et le pignon taraudé 14, le rapport de vitesse entre le pignon d'entraînement 15 lié à la broche filetée 12 et le pignon taraudé 14 est inversé au moins une fois, et ici deux fois, pendant la rotation du pignon d'entrée 15. En pratique, lorsque les vitesse VI, V2 sont identiques, dans la position P2 des pignons 16, 17, la vitesse en rotation de la broche filetée 12 et du pignon taraudé 14 sont identiques de telle sorte que la vitesse de translation selon l'axe A de la broche filetée 12, et par conséquent de l'outil de coupe 10, est nulle. 2890581 6 Suivant le type de montage du pignon taraudé 14 sur la broche filetée 12, le sens de translation peut être inversé pendant chaque rotation de l'outil de coupe 10. A titre d'exemple non limitatif, l'outil de coupe 10 peut reculer de 0,10 5 mm et avancer de 0,15 mm à chaque rotation. En annulant ainsi au moins une fois la vitesse de translation de l'outil de coupe 10 pendant une rotation de cet outil de coupe, il est possible de fractionner les copeaux formés, ce qui facilite leur évacuation. Bien entendu le mode de réalisation au niveau du train d'engrenage de la boite de transmission 13 permettant de modifier la vitesse de translation de l'outil de coupe 10 pendant sa rotation n'est nullement limitatif. On a illustré sur les figures 4A et 4B un second mode de réalisation permettant également de moduler la vitesse de translation de l'outil de coupe 10. Tel qu'illustré sur les figures 4A et 4B, le train d'engrenage comporte deux pignons 18, 19 de diamètre identique. L'un des pignons, ici le pignon entraîné 19 a un module évolutif, c'est-à-dire qu'il comporte des dents disposées à intervalles irréguliers sur sa périphérie. Dans ce mode de réalisation, le premier pignon 18 comporte un nombre prédéterminé de dents, ici égal à douze, réparties selon un pas régulier sur sa périphérie. Le second pignon 19 comporte le même nombre de dents mais réparties selon un pas irrégulier sur sa périphérie. Dans ce mode de réalisation, cinq dents sont réparties sur la moitié de la périphérie du second pignon 19 et sept dents sont réparties sur l'autre moitié de la périphérie du second pignon 19. Bien entendu, cette répartition irrégulière des dents sur ce second pignon 19 pourrait être différente, tant que l'entraînement de ce second pignon 19 par le premier pignon 18 reste possible. Ainsi, dans la position telle qu'illustrée à la figure 4A, lorsque le premier pignon 18 est entraîné en rotation, la vitesse au niveau de l'axe 19' du second pignon 19 est supérieure à la vitesse de rotation au niveau de l'axe 18' du premier pignon d'entraînement 18. 2890581 7 Réciproquement, dans la position telle qu'illustrée à la figure 4B, la vitesse de rotation en sortie de l'axe 19' du second pignon 19 est inférieure à la vitesse de rotation au niveau de l'axe 18' du premier pignon 18. Ce train d'engrenage disposé au niveau de la transmission d'un dispositif tel qu'illustré à la figure 1 permet également d'annuler la vitesse de translation de l'outil de coupe 10 au moins une fois, et ici deux fois, pendant la rotation de l'outil de coupe 10. Bien entendu la présente invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation décrits ci-dessus et de nombreuses modifications peuvent être apportées à ces exemples de réalisation sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, d'autres types de train d'engrenage peuvent être utilisés, en utilisant par exemple des pignons de forme complexe, et par exemple ovale ou patatoïde. De même, le mode de réalisation tel qu'illustré à la figure 1 n'est pas limitatif, d'autres types de moyens d'entraînement en translation de l'outil de coupe pouvant être utilisés, par exemple grâce à un montage sur un chariot monté en translation de l'ensemble de l'outil et de ces moyens de rotation. Il est ainsi possible en agissant sur les moyens d'entraînement en translation du chariot de modifier la vitesse de translation de l'outil de coupe pendant une rotation de cet outil. Par ailleurs, la vitesse de translation de l'outil de coupe peut demeurer constante, seule la vitesse de rotation variant lors de la rotation de l'outil de coupe. 2890581 8 | Un dispositif de perçage comprend un outil de coupe (10), des moyens d'entraînement en rotation (11) de l'outil de coupe (10) et des moyens d'entraînement (12, 14) en translation de l'outil de coupe (10).Le rapport entre la vitesse de translation et la vitesse de rotation de l'outil de coupe (10) est variable pendant la rotation de l'outil de coupe.Utilisation pour fragmenter les copeaux formés. | 1. Dispositif de perçage comprenant un outil de coupe (10), des moyens d'entraînement en rotation (Il) dudit outil de coupe (10) et des moyens d'entraînement en translation (12, 14) dudit outil de coupe (10), caractérisé en ce que le rapport entre la vitesse de rotation et la vitesse de translation est variable pendant la rotation de l'outil de coupe (10). 2. Dispositif de perçage conforme à la 1, caractérisé en ce que la vitesse de rotation dudit outil de coupe (10) est variable sur au plus une rotation de l'outil de coupe (10). 3. Dispositif de perçage conforme à l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la vitesse de translation dudit outil de coupe (10) est variable sur au plus une rotation dudit outil de coupe (10). 4. Dispositif de perçage conforme à la 3, caractérisé en ce que la vitesse de translation dudit outil de coupe (10) est nulle au moins une fois pendant une rotation dudit outil de coupe (10). 5. Dispositif de perçage conforme à l'une des 1 à 4, comprenant un train d'engrenage (16, 17; 18, 19) adapté à synchroniser les moyens d'entraînement en rotation (11) auxdits moyens d'entraînement en translation (12, 14), caractérisé en ce que le rapport de vitesse entre un pignon d'entraînement (16; 18) dudit train d'engrenage, lié en rotation auxdits moyens d'entraînement en rotation (11) dudit outil de coupe (10) et un pignon de transmission (17; 19) des moyens d'entraînement en translation est inversé au moins une fois pendant une rotation dudit outil de coupe (10). 6. Dispositif de perçage conforme à la 5, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement en translation comprennent une broche filetée (12) liée en rotation avec lesdits moyens d'entraînement en rotation (11) dudit outil de coupe (10) et un pignon taraudé (14) monté sur ladite broche filetée (12), le rapport de vitesse entre un pignon d'entrée (15) lié à la broche filetée (12) et le pignon taraudé (14) étant inversé au moins une fois pendant une rotation dudit pignon d'entrée (15). 2890581 9 7. Dispositif de perçage conforme à l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que ledit train d'engrenage comprend deux pignons (16,17) de diamètre identique et excentrés d'une même valeur par rapport à leur axe de rotation respectif (16',17'), la distance (D) entre lesdits axes de rotation (16',17') étant constante pendant la rotation desdits pignons (16,17). 8. Dispositif de perçage conforme à l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le train d'engrenage comporte deux pignons (18, 19) de diamètre identique, un premier pignon (18) ayant un nombre prédéterminé de dents réparties selon un pas régulier, et le second pignon (19) ayant un même nombre prédéterminé de dents réparties selon un pas irrégulier. | B | B23 | B23B | B23B 47 | B23B 47/14,B23B 47/34 |
FR2891288 | A1 | MONTANT TELESCOPIQUE POUR LA REALISATION DE PAROIS MURALES ET PROCEDE DE MONTAGE | 20,070,330 | L'invention concerne un montant télescopique pour la réalisation de parois murales, telles que des parois séparatrices dans les immeubles d'habitation ou de bureau. Une technique traditionnelle de réalisation de parois murales consiste à poser des rails métalliques horizontaux au sol et au plafond, et, entre ces rails, des montants formés de profilés métalliques, présentant une section droite transversale en forme générale de U comprenant une âme principale et deux ailes latérales destinées à recevoir des panneaux de paroi. Le plus souvent, un isolant, tel qu'une couche de laine de verre, est intercalé entre les deux panneaux de parois fixés respectivement aux deux ailes des profilés. Pour la mise en oeuvre de cette technique, il est nécessaire d'adapter sur le chantier la hauteur de chacun des montants à la hauteur sous plafond. La solution la plus traditionnelle et la plus simple utilisée pour ce faire consiste à prévoir des montants dont la longueur est supérieure à la hauteur sous plafond devant être rencontrée, et à scier les montants à la hauteur correspondant à celle exactement mesurée sur le chantier. Par exemple, dans les habitations traditionnelles, la hauteur sous plafond étant de l'ordre de 2,4 mètres, le poseur s'équipe en général de montants présentant une longueur standard de 2,5 mètres. Cette pratique présente l'inconvénient de nécessiter sur le chantier des opérations de mesure et de découpe relativement longues, et qui imposent l'intervention d'ouvriers suffisamment habiles pour réaliser ces opérations, et équipés en matériels et outillages adaptés. De surcroît, ces opérations de découpe entraînent des chutes de matière qui non seulement représentent un coût, mais, surtout, nécessitent leur évacuation en tant que déchets, ce qui suppose, là encore, un travail supplémentaire pour les ouvriers. Or, sur ce type de chantier, il est crucial de pouvoir optimiser la productivité des ouvriers et minimiser les coûts en main d'oeuvre, matériaux, matériels et outillages. Il est également important de minimiser la durée totale du chantier. L'utilisation de montants formés à partir de deux profilés télescopiques a déjà été proposée dans l'état de la technique (cf. par exemple US4397127). Néanmoins, cette solution n'est pas utilisée en pratique dans la mesure où elle est peu commode à l'emploi. En effet, la rallonge de montant doit être introduite axialement dans le montant, alors que ce dernier est incliné, puis l'ensemble doit être replacé en position verticale en prêtant attention à ce que la hauteur de la rallonge corresponde exactement à la hauteur sous plafond. Dans cette manipulation, le risque de détériorer le plafond est important. En outre, la fixation rigide des deux montants télescopiques l'un à l'autre à la longueur souhaitée n'est pas aisée. L'invention vise donc à proposer un montant télescopique d'utilisation suffisamment simple et rapide pour permettre son utilisation en pratique sur les chantiers par des ouvriers peu qualifiés, sans nécessiter de matériel ou d'outillage spécifique, et ce à un coût réduit. En particulier, l'invention vise à proposer un montant télescopique dont l'utilisation est simple et rapide. Pour ce faire, l'invention concerne un montant télescopique pour la réalisation de parois murales comprenant au moins deux profilés conjugués présentant chacun une section droite transversale en forme générale de U comprenant une âme principale et deux ailes latérales destinées à recevoir des panneaux de paroi, ces profilés conjugués étant adaptés pour pouvoir être encastrés l'un dans l'autre avec les âmes opposées, de façon à pouvoir coulisser longitudinalement l'un par rapport à l'autre pour permettre le réglage de la hauteur totale du montant en fonction de la hauteur de plafond, caractérisé en ce que les formes et les dimensions relatives des deux profilés conjugués sont adaptées pour permettre: un engagement des deux profilés conjugués l'un dans l'autre latéralement jusqu'à leur encastrement relatif, un maintien latéral des deux profilés conjugués l'un par rapport à l'autre 30 lorsqu'ils sont encastrés l'un dans l'autre, de sorte que les deux profilés conjugués sont maintenus latéralement encastrés l'un dans l'autre du seul fait de leur encastrement relatif. Ainsi, avec un montant selon l'invention, il suffit d'encastrer latéralement les profilés l'un dans l'autre, puis de régler, par coulissement longitudinal des deux profilés l'un par rapport à l'autre, la hauteur du montant jusqu'à ce qu'il s'étende sur toute la hauteur sous plafond. Il est à noter que ce faisant, le montant peut être maintenu en position sensiblement verticale. Non seulement la manipulation est aisée et rapide, mais également, on évite tout risque de détérioration du plafond ou du sol. L'invention s'étend également à un procédé de montage d'un montant sur l'invention, caractérisé en ce que: on engage deux profilés conjugués l'un dans l'autre latéralement jusqu'à ce qu'ils soient encastrés l'un par rapport à l'autre et maintenus latéralement l'un par rapport à l'autre, puis on fait coulisser longitudinalement les deux profilés de façon que le montant ainsi formé s'étende sur toute la hauteur de la paroi à réaliser, puis on fixe rigidement les deux profilés l'un par rapport à l'autre. Avantageusement et selon l'invention, les formes et dimensions des deux profilés conjugués sont adaptées pour que l'engagement relatif de ces deux profilés conjugués l'un dans l'autre nécessite une déformation élastique en flexion pour passer un point de résistance suivi d'un rappel élastique vers une position de moindre déformation des profilés conjugués, de sorte que cette déformation élastique participe au maintien latéral des deux profilés conjugués l'un dans l'autre. Avantageusement et selon l'invention, les profilés conjugués 25 présentent des sections droites transversales de formes similaires. Avantageusement et selon l'invention, l'âme de la section droite transversale de chaque profilé comprend, à chacune de ses extrémités latérales reliées à l'une des ailes latérales, une paroi d'extrémité latérale décalée par rapport au plan principal de l'âme de façon à former, du côté intérieur du U, une gorge s'étendant en creux vers le côté opposé aux ailes latérales. Cette paroi d'extrémité latérale est adaptée pour recevoir (soit sur sa face interne, du côté intérieur du U, dans la gorge qu'elle forme; soit sur sa face externe à l'extérieur du U), un repli d'extrémité ménagé vers l'intérieur du U à l'extrémité libre, opposée à l'âme, de l'aile latérale correspondante de l'autre profilé conjugué. Avantageusement et selon l'invention, les deux ailes latérales de chaque profilé conjugué sont de largeurs différentes, l'une, plus petite, étant adaptée pour pouvoir s'étendre à l'intérieur de l'aile la plus grande d'un autre profilé conjugué, l'autre, plus grande, étant adaptée pour recevoir, sur sa face intérieure, l'aile la plus petite d'un autre profilé conjugué. Avantageusement, un montant selon l'invention est formé de deux profilés conjugués de longueurs différentes. Avantageusement et selon l'invention, l'un des profilés s'étend sur une longueur supérieure à deux mètres, tandis que l'autre profilé conjugué s'étend sur une longueur inférieure à un mètre. Avantageusement et selon l'invention, l'un au moins des profilés conjugués présente une languette découpée sur son âme adaptée pour pouvoir être repliée parallèlement aux ailes latérales de façon à venir au contact de l'âme en regard de l'autre profilé conjugué lorsque les deux profilés sont encastrés l'un dans l'autre, et à faire office de frein limitant les possibilités de coulissement longitudinal intempestif des deux profilés conjugués l'un par rapport à l'autre. Ainsi, avantageusement, dans un procédé sur l'invention, on plie au moins une languette ménagée à travers l'âme d'au moins un des deux profilés conjugués avant d'engager les deux profilés conjugués l'un dans l'autre, de sorte que cette languette, après encastrement relatif des deux profilés conjugués, fait office de frein limitant les possibilités de coulissement longitudinal des deux profilés conjugués l'un par rapport à l'autre. Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, on fixe rigidement les deux profilés conjugués l'un par rapport à l'autre à l'aide d'au moins une vis -notamment deux vis- reliant des ailes latérales en contact des deux profilés conjugués. L'invention concerne également un montant télescopique et un procédé de montage, caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées représentant à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'invention, et dans lesquelles: - la figure 1 est une vue en section droite transversale de deux profilés conjugués, à savoir respectivement un profilé principal et une rallonge, formant un montant 10 télescopique selon un mode de réalisation de l'invention, - les figures 2a, 2b, et 2c sont des vues schématiques en perspective illustrant respectivement différentes étapes successives d'un procédé de montage d'un montant télescopique selon l'invention, - les figures 3a, et 3b, sont des vues schématiques en section droite transversale 15 représentant les positions relatives des deux profilés conjugués au cours des étapes des figures 2b, et respectivement 2c, - la figure 4 est une vue schématique en perspective illustrant avec des arrachés un exemple de paroi murale réalisée avec un montant télescopique selon l'invention. Un montant télescopique 1 selon l'invention comprend au moins deux profilés conjugués tels que 2, 3, en général formés en alliage métallique, notamment en acier zingué. Rien n'empêche cependant d'appliquer l'invention à des montants formés dans d'autres matières rigides. De préférence, les deux profilés conjugués ne sont pas de même longueur, l'un d'entre eux formant un profilé principal 2 s'étendant sur la majeure partie de la hauteur du montant télescopique formé par les deux profilés conjugués, l'autre, de plus petite longueur, constituant une rallonge 3 télescopique. Par exemple, le profilé principal 2 s'étend sur une longueur supérieure à deux mètres, par exemple de l'ordre de 2,2 mètres, et la rallonge 3 s'étend sur une longueur inférieure à un mètre, par exemple de l'ordre de 0,4 mètres. Les deux profilés conjugués 2, 3 présentent des sections droites transversales de formes similaires, toutes deux en forme générale de U comprenant une âme principale respectivement 4 et 5, et deux ailes latérales respectivement 10, 12, et 11, 13. Ainsi, la section droite transversale du profilé principal 2 comprend une âme 4, reliée à l'une de ses extrémités latérales à une aile latérale 10, et à son autre extrémité latérale à une autre aile latérale 12. De même, la section droite transversale de la rallonge 3 comprend une âme 5, reliée à l'une de ses extrémités latérales à une aile latérale 11, et à son autre extrémité latérale à une autre aile latérale 13. Les ailes latérales 10 à 13 s'étendent sensiblement perpendiculairement à l'âme 4, 5 du profilé 2, 3, parallèlement l'une à l'autre et toutes deux du même côté de cette âme 4, 5, de façon à former globalement un U. L'une des ailes latérales, dite grande aile latérale, respectivement 10, 11, présente une largeur supérieure à celle de l'autre aile latérale, dite petite aile latérale, respectivement 12, 13, du profilé 2, 3. Plus précisément, la largeur de la petite aile latérale 13 de la rallonge 3 est adaptée pour que la face externe 17 de cette petite aile latérale 13 puisse s'étendre contre la face interne 14 de la grande aile latérale 10 du profilé principal 2, sur toute la largeur de cette dernière. De même, la largeur de la petite aile latérale 12 du profilé principal 2 est adaptée pour que la face externe 16 de cette petite aile latérale 12 puisse s'étendre contre la face interne 15 de la grande aile latérale 11 de la rallonge 3, sur toute la largeur de cette dernière. Chacune des ailes latérales 10 à 13 présente par ailleurs un repli d'extrémité respectivement 22, 23, 24, et 25 ménagé vers l'intérieur dudit U, à son extrémité libre respectivement 18, 19, 20, et 21, opposée à l'âme 4, 5. Chaque repli d'extrémité 22 à 25 s'étend sensiblement perpendiculairement à l'aile latérale 10 à 13 correspondante. Par ailleurs, les extrémités latérales 6 à 9 des âmes 4, 5 présentent du côté intérieur du U, une gorge respectivement 26, 27, et 28, 29 s'étendant en creux par rapport au plan principal de l'âme 4, 5, vers le côté opposé aux ailes latérales 10 à 13. Chaque gorge 26, 27, 28, 29 est formée par une paroi, respectivement 6, 7, 8, 9, de l'extrémité latérale de l'âme 4, 5 reliée à la partie principale plane de l'âme 4, 5 correspondante par un épaulement respectivement 30, 31, 32, et 33. Cette paroi 6, 7, 8, 9 forme une bande longitudinale qui s'étend dans un plan sensiblement parallèle à celui de la partie principale de l'âme 4, 5, mais décalé de cette partie principale du côté opposé aux ailes latérales 10 à 13. Ainsi, l'âme 4, 5 est formée d'une partie principale centrale plane bordée de chaque côté par deux bandes longitudinales 6, 7, 8, 9 formant, du côté intérieur du U, les gorges 26 à 29, ces deux bandes étant elles-mêmes reliées aux ailes latérales 10 à 13. La gorge 26, 27 reliée à la grande aile latérale 10, 11 d'un des profilés 2, 3 est adaptée pour pouvoir recevoir, sur sa face interne, le repli d'extrémité 24, 25 de la petite aile latérale 12, 13 de l'autre profilé conjugué 3, 2. Le repli d'extrémité 22, 23 de la grande aile latérale 10, 11 d'un profilé 2, 3 est adapté pour pouvoir s'étendre contre la face externe de la paroi 8, 9 d'extrémité latérale formant la gorge 28, 29 reliée à la petite aile latérale 12, 13 de l'autre profilé conjugué 3, 2. Les dimensions relatives de chacun des replis d'extrémité 22 à 25 et des gorges 26, 27 recevant un repli l'extrémité 24, 25 sur leur face interne, sont adaptées pour qu'à la fin d'une première étape de mise en place de la rallonge 3 dans le profilé principal 2 par déplacement latéral (selon les flèches représentées figure 1), l'extrémité de ces replis d'extrémité 24, 25 vienne en butée contre les épaulements 30, 31 reliant les parois 6, 7 formant les gorges 26, 27 à la partie principale de l'âme 4, 5 correspondante. De même, les replis d'extrémité 22, 23 des grandes ailes latérales 10, 11 ont leur extrémité qui vient en butée contre les coins reliant les petites ailes latérales 12, 13 aux parois 8, 9 reliant les petites ailes latérales 12, 13 à l'âme 4, 5. Les figures 2b et 3a représentent la position relative de la rallonge 3 et du montant 2 à la fin de ce déplacement latéral d'insertion. Dans cette position, les deux profilés 2, 3 ne sont pas maintenus l'un par rapport à l'autre. Il suffit néanmoins d'exercer un léger effort visant à comprimer la rallonge 3 et le profilé principal 2 l'un par rapport à l'autre latéralement comme représenté sur les figures 2c et 3b pour entraîner une légère déformation élastique des replis d'extrémité 22 à 25 et des coins reliant les ailes latérales 10 à 13 aux parois 6 à 9 formant les gorges 26 à 29 pour obtenir l'encastrement des deux profilés 2, 3 l'un par rapport à l'autre, les replis d'extrémité 24, 25 des petites ailes latérales 12, 13 s'insérant dans les gorges 26, 27, et les replis d'extrémité 22, 23 des grandes ailes latérales 10, 11 venant recouvrir la face externe des parois 8, 9 reliant les petites ailes latérales 12, 13 à l'âme 4, 5. Les profilés conjugués 2, 3 sont alors encastrés l'un dans l'autre avec les âmes 4, 5 opposées l'une à l'autre (tête-bêche). Cet encastrement relatif en force des deux profilés conjugués 2, 3 l'un dans l'autre nécessitant une déformation élastique en flexion pour passer un point de résistance suivi d'un rappel élastique vers une position de moindre déformation des replis d'extrémité 22 à 25 et des ailes latérales 10 à 13, a pour effet de maintenir latéralement en place les deux profilés 2, 3 encastrés l'un dans l'autre, en évitant toute dissociation intempestive, tout en permettant le coulissement longitudinal relatif des deux profilés 2, 3 l'un par rapport à l'autre pour le réglage de la longueur du montant 1. Ainsi, les deux profilés conjugués 2, 3 sont maintenus latéralement encastrés l'un dans l'autre du seul fait de cet encastrement relatif obtenu par une déformation élastique en force. Il est à noter que les gorges 28, 29 reliant l'âme 4, 5 aux petites ailes latérales 12, 13, et qui ne sont pas destinées à recevoir les replis 24, 25 d'extrémité des petites ailes latérales 12, 13, présentent une largeur plus faible que celle des gorges 26, 27 reliant l'âme 4, 5 aux grandes ailes latérales 10, 11 qui sont, elles, destinées à recevoir lesdits replis d'extrémité 24, 25. De la sorte, si la rallonge 3 est présentée dans le mauvais sens par rapport au profilé principal 2, c'est-à-dire avec sa petite aile latérale 13 du côté de la petite aile latérale 12 du profilé principal 2, le repli d'extrémité 25 de cette petite aile latérale 13 ne pourra pas s'insérer dans la gorge 28, et l'encastrement relatif des deux profilés 2, 3 ne sera pas possible. On réalise ainsi un dispositif détrompeur empêchant tout montage des deux profilés 2, 3 en sens inverse à celui autorisant le coulissement longitudinal normal de ces deux profilés 2, 3 l'un par rapport à l'autre. Si un tel montage en sens inverse était possible, les deux profilés encastrés l'un dans l'autre ne pourraient pas coulisser, compte tenu de ce que la force élastique de serrage des deux profilés l'un contre l'autre aurait une valeur trop importante pour permettre le coulissement longitudinal. Un montant télescopique 1 selon l'invention est destiné à s'étendre verticalement entre un rail inférieur 41 horizontal placé sur le sol et un rail supérieur 42 horizontal de plafond comme représenté figure 4. Ce montant 1 peut ainsi recevoir des panneaux d'habillage 44, par exemple formés de plaques de plâtre, avec, entre ces panneaux 44, un isolant 43 tel qu'une couche de laine de verre, l'ensemble formant une paroi murale. Chacune des ailes latérales 10 à 13 est dotée d'une cannelure longitudinale médiane respectivement 34, 35, 36, et 37 qui permet de repérer la partie médiane de l'aile latérale 10 à 13 pour centrer et aligner les panneaux 44 de paroi à fixer sur cette aile latérale, et de faciliter la mise en place de vis autotaraudeuses 45 permettant la fixation du montant 1 aux rails horizontaux 41, 42. La cannelure longitudinale 36, 37 ménagée dans chacune des petites ailes latérales 12, 13 est sensiblement plus creuse que la cannelure longitudinale 34, 35 ménagée dans chacune des grandes ailes latérales 10, 11, de façon à ne pas gêner la mise en place des petites ailes latérales 12, 13 contre les grandes ailes latérales 10, 11 lors de l'encastrement de la rallonge 3 et du profilé principal 2. Le profilé principal 2 présente au moins une languette 38 découpée à travers la partie principale de son âme 4, pour pouvoir être repliée d'un côté ou de l'autre de cette âme 4. De la sorte, cette languette 38 permet de dégager une lumière 40 à travers l'âme 4, par exemple pour le passage d'une gaine ou câble, ce passage à travers la lumière 40 étant facilité par la languette 38 repliée en position horizontale. En outre, cette languette 38 permet de maintenir la couche d'isolant 43, notamment lorsqu'elle est repliée à l'opposé des ailes latérales du montant (figure 4). De même, la rallonge 3 présente au moins une languette 39 découpée à travers la partie principale de son âme 5, pour pouvoir être repliée d'un côté ou de l'autre de cette âme 5. Une telle languette 39 ou 38 est aussi adaptée pour pouvoir faire office de frein limitant les possibilités de coulissement longitudinal intempestif des deux profilés conjugués 2, 3 l'un par rapport à l'autre, lorsqu'elle est repliée entre les ailes latérales 11, 13 ou 10, 12, vers l'intérieur du U, de telle sorte que son extrémité io libre vienne au contact de la face interne de l'âme 4 ou 5 en regard de l'autre profilé conjugué 2 ou 3. Pour ce faire, il suffit de prévoir que la longueur de la languette 39, 38 soit supérieure à celle des ailes latérales du profilé 3, 2 correspondant, de sorte que l'extrémité libre de cette languette 39, 38 puisse venir au contact de l'âme en regard de l'autre profilé conjugué 2 ou 3 lorsque les deux profilés 2, 3 sont encastrés l'un dans l'autre. Cette extrémité libre de la languette 39, 38 au contact de l'âme 4, 5 du profilé 2, 3 en regard vient frotter contre cette âme et empêche le coulissement libre longitudinal des deux profilés 2, 3 l'un par rapport à l'autre. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, la rallonge 3 présente deux languettes 39 qui peuvent être repliées entre les ailes latérales 11, 13 vers l'intérieur du U pour faire office de frein comme indiqué ci-dessus. Il est à noter qu'en variante ou en combinaison, une languette 38 à l'extrémité du profilé principal 2 recevant la rallonge 3 peut également être utilisée en étant repliée vers l'intérieur pour venir frotter contre l'âme 5 de la rallonge 3 pour faire office de frein. Pour le montage d'un montant télescopique 1 selon l'invention, on engage tout d'abord les deux profilés conjugués (profilé principal 2, et rallonge 3) l'un dans l'autre latéralement jusqu'à ce qu'ils soient encastrés l'un par rapport à l'autre et maintenus latéralement l'un par rapport à l'autre comme représenté figures 2c et 3b. Cet encastrement relatif est très facile à obtenir, ne nécessite aucun outil ni aucune formation particulière. À la suite de cet encastrement relatif, la rallonge 3 est solidaire du profilé principal 2, maintenue latéralement par rapport à ce dernier, mais peut être déplacée longitudinalement par rapport au profilé principal 2 pour régler la hauteur totale du montant 1 ainsi formé. Une fois cette hauteur réglée, la rallonge 3 reste en place par rapport au profilé principal 2, sans que l'opérateur n'ait à la tenir manuellement. Il est alors facile de fixer rigidement la rallonge 3 par rapport au profilé principal 2, par exemple à l'aide de vis autotaraudeuses 46 traversant les ailes latérales 11, 12 et 10, 13 en contact. Ces vis 46 peuvent être disposées dans les cannelures 34, 35, ce qui facilite encore leur mise en place. Il Il va de soi que l'invention de faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation par rapport au mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures et décrit ci-dessus. En particulier, il est possible d'utiliser la rallonge 3 à l'extrémité inférieure du montant 1 pour prolonger le profilé principal 2 vers le bas au lieu de l'utiliser à l'extrémité supérieure pour prolonger le profilé principal 2 vers le haut comme représenté sur les figures. Cette variante est particulièrement avantageuse dans le cas des grandes hauteurs de plafond avec lesquelles le réglage en hauteur vers le haut est moins commode que celui à la partie inférieure du montant 1. En outre, si l'utilisation de deux profilés conjugués 2, 3 est en général suffisant, rien n'empêche d'utiliser des montants formés de plus de deux profilés, par exemple trois profilés conjugués. Ainsi, par exemple, deux rallonges d'extrémité, l'une en haut et l'autre en bas, peuvent être prévues | L'invention concerne un montant télescopique pour la réalisation de parois murales comprenant au moins deux profilés conjugués (2, 3) présentant chacun une section droite transversale en forme générale de U et adaptés pour pouvoir être encastrés l'un dans l'autre avec les âmes (4, 5) opposées, de façon à pouvoir coulisser longitudinalement l'un par rapport à l'autre pour permettre le réglage de la hauteur totale du montant en fonction de la hauteur de plafond. Les formes et dimensions relatives des deux profilés conjugués (2, 3) sont adaptées pour permettre un engagement des deux profilés (2, 3) l'un dans l'autre latéralement jusqu'à leur encastrement relatif, et un maintien latéral des deux profilés (2, 3) l'un par rapport à l'autre lorsqu'ils sont encastrés l'un dans l'autre.L'invention s'étend également à un procédé de montage d'un tel montant télescopique. | 1/ - Montant télescopique pour la réalisation de parois murales comprenant au moins deux profilés conjugués (2, 3) présentant chacun une section droite transversale en forme générale de U comprenant une âme (4, 5) principale et deux ailes latérales (10, 12, 11, 13) destinées à recevoir des panneaux de paroi, ces profilés conjugués (2, 3) étant adaptés pour pouvoir être encastrés l'un dans l'autre avec les âmes (4, 5) opposées, de façon à pouvoir coulisser longitudinalement l'un par rapport à l'autre pour permettre le réglage de la hauteur totale du montant en fonction de la hauteur de plafond, caractérisé en ce que les formes et les dimensions relatives des deux profilés conjugués (2, 3) sont adaptées pour permettre: un engagement des deux profilés conjugués (2, 3) l'un dans l'autre latéralement jusqu'à leur encastrement relatif, un maintien latéral des deux profilés conjugués (2, 3) l'un par rapport à l'autre lorsqu'ils sont encastrés l'un dans l'autre, de sorte que les deux profilés conjugués (2, 3) sont maintenus latéralement encastrés l'un dans l'autre du seul fait de leur encastrement relatif 2/ - Montant selon la 1, caractérisé en ce que les formes et dimensions des deux profilés conjugués (2, 3) sont adaptées pour que l'engagement relatif de ces deux profilés conjugués (2, 3) l'un dans l'autre nécessite une déformation élastique en flexion pour passer un point de résistance suivi d'un rappel élastique vers une position de moindre déformation des profilés conjugués (2, 3), de sorte que cette déformation élastique participe au maintien latéral des deux profilés conjugués (2, 3) l'un dans l'autre. 3/ - Montant selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les profilés conjugués (2, 3) présentent des sections droites transversales de formes similaires. 4/ - Montant selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'âme de la section droite transversale de chaque profilé (2, 3) comprend, à chacune de ses extrémités latérales reliées à l'une des ailes latérales, une paroi (6, 8, 7, 9) d'extrémité latérale décalée par rapport au plan principal de l'âme (4, 5) de façon à former, du côté intérieur du U, une gorge (26, 28, 27, 29) s'étendant en creux vers le côté opposé aux ailes latérales (10, 12, 11, 13), cette paroi d'extrémité latérale étant adaptée pour recevoir un repli d'extrémité (25, 23, 24, 22) ménagé vers l'intérieur du U à l'extrémité libre, opposée à l'âme (5, 4), de l'aile latérale (13, 11, 12, 10) correspondante de l'autre profilé conjugué (3, 2). 5/ - Montant selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les deux ailes latérales de chaque profilé conjugué (2, 3) sont de largeurs différentes, l'une (12, 13), plus petite, étant adaptée pour pouvoir s'étendre à l'intérieur de l'aile la plus grande (11, 10) d'un autre profilé conjugué (3, 2), l'autre (10, 11), plus grande, étant adaptée pour recevoir, sur sa face intérieure, l'aile (13, 12) la plus petite d'un autre profilé conjugué (3, 2). 6/ - Montant selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est formé de deux profilés conjugués (2, 3) de longueurs différentes. 7/ - Montant selon la 6, caractérisé en ce que l'un (2) des profilés s'étend sur une longueur supérieure à deux mètres, tandis que l'autre profilé conjugué (3) s'étend sur une longueur inférieure à un mètre. 8/ - Montant selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'un (3, 2) au moins des profilés conjugués présente une languette (39, 38) découpée sur son âme (5, 4) adaptée pour pouvoir être repliée parallèlement aux ailes latérales (11, 13, 10, 12) de façon à venir au contact de l'âme (4, 5) en regard de l'autre (2, 3) profilé conjugué lorsque les deux profilés (2, 3) sont encastrés l'un dans l'autre, et à faire office de frein limitant les possibilités de coulissement longitudinal intempestif des deux profilés conjugués (2, 3) l'un par rapport à l'autre. 9/ - Procédé de montage d'un montant télescopique selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que: on engage deux profilés conjugués (2, 3) l'un dans l'autre latéralement jusqu'à ce qu'ils soient encastrés l'un par rapport à l'autre et maintenus latéralement l'un par rapport à l'autre, puis on fait coulisser longitudinalement les deux profilés (2, 3) de façon que le montant (1) ainsi formé s'étende sur toute la hauteur de la paroi à réaliser, puis on fixe rigidement les deux profilés (2, 3) l'un par rapport à l'autre. 10/ - Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'on plie au moins une languette (39, 38) ménagée à travers l'âme (5, 4) d'au moins un (3, 2) des deux profilés conjugués (2, 3) avant d'engager les deux profilés conjugués (2, 3) l'un dans l'autre, de sorte que cette languette (39, 38), après encastrement relatif des deux profilés conjugués (2, 3), fait office de frein limitant les possibilités de coulissement longitudinal des deux profilés conjugués (2, 3) l'un par rapport à l'autre. 11/ - Procédé selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce qu'on fixe rigidement les deux profilés conjugués (2, 3) l'un par rapport à l'autre à l'aide d'au moins une vis (46) reliant des ailes latérales (11, 12, 13, 14) en contact des deux profilés conjugués (2, 3). | E | E04 | E04B | E04B 2 | E04B 2/78 |
FR2896225 | A1 | DISPOSITIF AERODYNAMIQUE POUR UN VEHICULE | 20,070,720 | La présente invention se rapporte à un destiné à ajuster l'écoulement d'air d'un logement de roue. On sait que, lorsqu'une automobile se déplace, l'air qui s'écoule dans le logement de roue est soufflé vers l'extérieur vers le côté de la roue avant, et perturbe l'écoulement d'air au niveau du côté de la roue avant. Plus spécialement, dans une automobile S2 représentée dans la figure 10, la distance, le long de la direction longitudinale du véhicule, entre la partie avant (une garniture d'aile 20) d'un passage de roue 12A et un côté de surface avant d'une roue avant 15 est sensiblement constante indépendamment de la vitesse du véhicule. L'air qui frappe la surface avant de la roue avant 15 est aspiré dans la partie avant du logement de roue 16 par la dépression qui apparaît en accompagnant le déplacement, et s'écoule vers l'intérieur du logement de roue 16. Du fait que le passage d'écoulement, à l'intérieur du logement de roue 16, de l'air qui s'écoule (l'espace entre la roue avant 15 et la garniture d'aile 20) est étroit, la vitesse d'écoulement en aval de cette partie en dépression chute soudainement, et une zone à relativement haute pression H représentée dans la figure 10 est générée. De cette manière, l'air qui atteint la zone H déborde, et est soufflé vers l'extérieur depuis la partie d'ouverture du logement de roue 16 qui est dirigée vers le côté extérieur dans la direction transversale au véhicule, c'est-à-dire entre le passage de roue 12A et la roue avant 15. De cette manière, l'écoulement d'air au niveau du côté de la roue avant 15 est perturbé, et la résistance de l'air augmente. Il est à noter que la référence 12 dans le dessin désigne un panneau d'aile avant 12, la référence désigne un pare-chocs avant, et la référence 18A désigne un habillage de pare-chocs. On connaît une technique (voir par exemple la demande de brevet japonais soumise â l'inspection publique (JP-A) numéro 8-318867) qui prévoit un carénage de passage de roue mobile destiné à permettre l'expansion et la contraction de l'intervalle entre la roue et le passage de roue. Lorsque le véhicule se déplace à grande vitesse, le carénage de passage de roue est dans un état d'utilisation dans lequel il dépasse sous le passage de roue, et supprime l'admission d'air dans le passage de roue. Lorsque le véhicule se déplace en tout terrain, le carénage de passage de roue est dans un état escamoté dans lequel il est logé dans le passage de roue, et permet un grand débattement de la roue. Toutefois, dans la technique conventionnelle telle que décrite ci-dessus, le carénage de passage de roue est simplement une structure qui ouvre et ferme l'extrémité d'ouverture au niveau du côté du logement de roue, c'est-à-dire l'entrée/sortie d'air. Par conséquent, il est difficile de supprimer l'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue entre garniture d'aile et la roue avant qui accompagne le déplacement du véhicule, et il y a de la place pour l'amélioration d'une augmentation de la résistance de l'air provoquée par l'air qui est soufflé vers l'extérieur vers le côté de roue avant. Au vu de ce qui a été mentionné ci-dessus, un but de la présente invention est de procurer un dispositif aérodynamique pour un véhicule qui peut supprimer l'écoulement d'entrée d'air dans un logement de roue lorsque le véhicule se déplace. Un dispositif aérodynamique pour un véhicule d'un premier aspect de la présente invention destiné à atteindre le but décrit ci-dessus possède : un élément aérodynamique monté de façon à être capable, dans une direction longitudinale du véhicule, de s'approcher et de s'écarter d'une partie du côté avant d'une roue dans la direction longitudinale du véhicule, à l'intérieur d'un logement de roue dans lequel est disposée la roue. Dans un véhicule auquel le dispositif aérodynamique pour un véhicule du premier aspect de la présente invention est appliqué, lorsque l'élément aérodynamique, qui est positionné au niveau du côté avant de la roue (le côté d'avance lorsque le véhicule se déplace), est amené à s'approcher de la partie du côté avant de la roue dans la direction longitudinale du véhicule (la direction de déplacement) à l'intérieur du logement de roue, l'espace dans le logement de roue à l'avant de la roue devient plus petit, et l'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue est supprimé. De cette manière, dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule du premier aspect de la présente invention, l'écoulement d'air dans le logement de roue lorsque le véhicule se déplace peut être supprimé. En accompagnant cela, l'écoulement d'air qui s'écoule dans le logement de roue en étant soufflé vers l'extérieur vers le côté de la roue et en perturbant l'écoulement d'air au niveau du côté de la roue est supprimé, et par conséquent, la résistance de l'air peut être réduite. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule du premier aspect décrit ci-dessus de présente invention, l'élément aérodynamique peut être réalisé sous la forme d'une plaque qui recouvre, depuis un côté avant dans la direction longitudinale du véhicule, une zone qui comprend une partie centrale de 35 la roue dans une direction de véhicule de haut en bas. Dans le dispositif aérodynamique pour véhicule de la structure décrite ci-dessus, l'élément aérodynamique est réalisé sous la forme d'une plaque qui recouvre la roue depuis l'avant. Par conséquent, du fait de l'élément aérodynamique qui s'approche de la roue, l'espace dans le logement de roue à l'avant de la roue est rendu plus petit sur une plage plus grande dans la direction transversale au véhicule, et l'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue est supprimé efficacement. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule du premier aspect de l'invention, l'élément aérodynamique peut comprendre une partie qui est positionnée au niveau d'un côté avant de la roue dans la direction longitudinale du véhicule, au niveau d'une garniture d'aile qui recouvre une partie supérieure de la roue depuis le dessus dans une direction de véhicule de haut en bas. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, l'élément aérodynamique est structuré en rendant la partie avant de la garniture d'aile capable de s'approcher et de s'écarter de la partie du côté avant de la roue. Par conséquent, une augmentation du nombre de pièces et de la masse peut être empêchée ou supprimée. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule du premier aspect de la présente invention, l'élément aérodynamique peut être prévu de façon à s'approcher davantage de ladite partie du côté avant de la roue lorsqu'une vitesse de déplacement d'un véhicule est élevée que lorsqu'elle est faible. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, l'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue 35 est supprimé en amenant l'élément aérodynamique à s'approcher du côté de surface avant de la roue au moment où le véhicule se déplace à une vitesse élevée qui est le moment où la quantité d'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue augmente. C'est-à-dire que l'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue est supprimé dans des cas dans lesquels l'effet d'amélioration des performances aérodynamiques dû à la suppression d'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue est important. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant au premier aspect de la présente invention, l'élément aérodynamique peut être supporté au niveau d'une carrosserie de véhicule de façon à s'approcher de la partie du côté avant de la roue du fait d'une dépression qui apparaît à l'avant de la roue dans la direction longitudinale du véhicule à l'intérieur du logement de roue qui accompagne le déplacement du véhicule. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, l'élément aérodynamique est amené à s'approcher de la roue en utilisant la dépression qui est générée à l'avant de la roue à l'intérieur du logement de roue lorsque le véhicule se déplace. Par conséquent, un dispositif d'actionnement qui entraîne l'élément aérodynamique, ou un dispositif de commande destiné à commander la temporisation opérationnelle d'un tel dispositif d'actionnement, peuvent être rendus inutiles. Il est à noter que l'élément aérodynamique peut par exemple être une structure qui est positionnée au niveau d'une position proche de la roue lorsque la vitesse de véhicule dépasse une valeur de seuil prédéterminée. Ou bien l'élément aérodynamique peut être par exemple une structure qui s'approche de la roue de manière continue ou par paliers en fonction de la vitesse de véhicule. Le dispositif aérodynamique pour un véhicule premier aspect de l'invention peut en outre avoir une partie de paroi inférieure prévue de manière engagée avec l'élément aérodynamique, et recouvrant une partie avant du logement de roue par en dessous dans une direction de véhicule de haut en bas dans un état dans lequel l'élément aérodynamique est proche d'un côté de surface avant de la roue. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, l'écoulement d'entrée d'air par en dessous entre la partie avant du logement de roue et l'élément aérodynamique (c'est-à-dire dans la carrosserie de véhicule) est supprimé par la partie de paroi inférieure. C'est-à-dire qu'une perturbation de l'écoulement d'air au niveau de la périphérie de la partie de paroi inférieure est réduite, et la résistance de l'air peut être réduite. Le dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant au premier aspect de la présente invention peut en outre avoir une partie de paroi latérale prévue de manière engagée avec l'élément aérodynamique, et recouvrant une partie avant du logement de roue depuis un côté extérieur dans une direction transversale au véhicule dans un état dans lequel l'élément aérodynamique est près d'un côté de surface avant de la roue. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule du type décrit ci-dessus, l'écoulement d'entrée d'air depuis le côté entre la partie avant du logement de roue et l'élément aérodynamique (c'est-à- dire dans la carrosserie de véhicule) est supprimé par la partie de paroi latérale. C'est-à-dire qu'une perturbation de l'écoulement d'air au niveau de la périphérie de la partie de paroi latérale est réduite, et la résistance de l'air peut être réduite. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, la partie de paroi latérale peut s'étendre le long d'une surface latérale extérieure d'une carrosserie de véhicule. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, la partie de paroi latérale s'étend le long de la surface latérale extérieure de la carrosserie de véhicule (par exemple l'aile, l'habillage de pare-chocs, la porte ou équivalent), et affleure sensiblement la surface latérale extérieure de la carrosserie de véhicule dans l'état dans lequel la partie de paroi latérale recouvre la partie avant du logement de roue depuis le côté extérieur dans la direction transversale au véhicule. Par conséquent, l'effet de régulation d'écoulement au niveau de la surface latérale de la carrosserie de véhicule s'améliore. En outre, dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule qui est équipé de la partie de paroi inférieure décrite cidessus ou de la partie de paroi latérale décrite ci-dessus, la partie de paroi inférieure ou la partie de paroi latérale peut être formée intégralement avec l'élément aérodynamique. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, du fait que au moins la partie de paroi inférieure ou la partie de paroi latérale est fabriquée d'un seul tenant avec l'élément aérodynamique, il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens d'entraînement entre eux, et la structure est simple. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant au premier aspect de la présente invention, une partie de régulation d'écoulement, qui est positionnée en avant de la roue et vers le bas d'une partie de bord avant du logement de roue et qui est destinée à réguler un écoulement d'air accompagnant le déplacement d'un véhicule, peut être prévue au niveau de l'élément aérodynamique de telle sorte qu'une valeur de dépassement de la partie de régulation d'écoulement vers le bas de la partie de bord avant du logement de roue augmente en accompagnant le fonctionnement de l'élément aérodynamique qui s'approche de la partie du côté avant de la roue. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, lorsque l'élément aérodynamique s'approche de la partie du côté avant de la roue, la valeur de dépassement de la partie de régulation d'écoulement vers le bas de la partie de bord avant du logement de roue augmente. Du fait que la partie de régulation d'écoulement régule l'écoulement d'air qui est dirigé vers la roue, l'effet de suppression d'entrée d'air dans l'allongement de roue dû à l'élément aérodynamique augmente. C'est-à-dire que, en prévoyant la partie de régulation d'écoulement, l'effet aérodynamique est amélioré par synergie. Un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à un deuxième aspect de la présente invention possède : un élément de régulation d'écoulement, qui est positionné en avant d'une roue et vers le bas d'une partie de bord avant d'un logement de roue, afin de réguler un écoulement d'air qui accompagne le déplacement d'un véhicule; et des moyens d'entraînement qui entraînent l'élément de régulation d'écoulement de telle sorte qu'une valeur de dépassement de l'élément de régulation d'écoulement vers le bas par rapport à la partie de bord avant du logement de roue augmente, grâce à une dépression générée au niveau d'un côté avant de la roue à l'intérieur du logement de roue qui accompagne le déplacement du véhicule. Dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus, lorsqu'une dépression qui apparaît à l'avant de la roue à l'intérieur du logement de roue en accompagnant le déplacement du véhicule est générée, les moyens d'entraînement agissent en fonction de cette dépression, et amènent l'élément de régulation d'écoulement à dépasser vers l'extérieur et vers le bas depuis la partie de bord avant du logement de roue. Du fait que l'élément de régulation d'écoulement, qui dépasse vers l'extérieur de cette manière, dépasse vers l'extérieur à l'avant de la roue, l'élément de régulation d'écoulement régule l'écoulement d'air qui est dirigé vers la roue. De cette manière, un effet de régulation d'écoulement par l'élément de régulation d'écoulement et correspondant à l'état de déplacement du véhicule peut être obtenu (ajusté), sans prévoir un dispositif d'actionnement destiné à entraîner l'élément de régulation d'écoulement ou un dispositif de commande qui commande la temporisation opérationnelle d'un tel dispositif d'actionnement. En outre, un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à un troisième aspect de la présente invention est prévu, et cet aspect possède : un élément aérodynamique ayant une surface mobile à l'intérieur d'un logement de roue dans lequel est disposée la roue, la surface mobile étant disposée de façon à faire face à une partie du côté avant dans la direction longitudinale du véhicule de la roue; et une structure de déplacement déplaçant la surface mobile de façon à amener la surface mobile à s'approcher de la partie du côté avant de la roue en fonction d'une vitesse d'un véhicule. Comme cela a été décrit ci-dessus, le dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à la présente invention peut supprimer l'écoulement d'entrée d'air dans un logement de roue qui accompagne le déplacement d'un véhicule35 La figure 1 est une vue de côté montrant un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à une première forme de réalisation d'exemple de la présente invention; Les figures 2A à 2C sont des dessins montrant schématiquement le dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à la première forme de réalisation d'exemple de la présente invention, où la figure 2A est une vue de côté, la figure 2B est une vue en coupe en plan, et la figure 2C est une vue de côté vue avec l'automobile enlevée; Les figures 3A et 3B sont des dessins destinés à expliquer une dépression qui est générée à l'intérieur du logement de roue dans le dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à la première forme de réalisation d'exemple de la présente invention, où la figure 3A est une vue de côté schématique, et la figure 3B est un graphique montrant la relation entre la position de direction longitudinale du logement de roue et le coefficient de pression; La figure 4 est une vue en coupe en plan montrant un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à une deuxième forme de réalisation d'exemple de la présente invention; Les figures 5A et 5B sont des dessins montrant schématiquement un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à une troisième forme de réalisation d'exemple de la présente invention, où la figure 5A est une vue de côté et la figure 5B est une vue en coupe en plan; La figure 6 est une vue en coupe en plan montrant un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à une quatrième forme de réalisation 35 d'exemple de la présente invention; Les figures 7A à 7C sont des dessins montrant schématiquement le dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à une cinquième forme de réalisation d'exemple de la présente invention, où la figure 7A est une vue de côté, la figure 7B est une vue en coupe en plan, et la figure 7C est une vue de côté d'un état de fonctionnement; Les figures 8A et 8B sont des dessins illustrant schématiquement un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à une sixième forme de réalisation d'exemple de la présente invention, où la figure 8A est une vue de côté et la figure 8B est une vue en coupe en plan; La figure 9 est une vue en coupe en plan 15 montrant un dispositif aérodynamique pour un véhicule se rapportant à une septième forme de réalisation d'exemple de la présente invention; et La figure 10 est une vue de côté d'une automobile se rapportant à un exemple comparatif par 20 rapport à des automobiles auxquelles les dispositifs aérodynamiques pour un véhicule se rapportant aux formes de réalisation d'exemple de la présente invention sont appliqués. 25 Première forme de réalisation Un dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule se rapportant à une première forme de réalisation d'exemple de la présente invention va être décrit sur la base des figures 1 à 3B. Il est à noter 30 que la flèche AV, la flèche HAUT et la flèche = représentées de manière appropriée dans les dessins respectifs indiquent de manière respective la direction avant (direction d'avance), la direction vers le haut, et le côté extérieur dans la direction transversale au 35 véhicule d'une automobile S à laquelle le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule est appliqué. Ci- après, lorsque vers le haut, vers le bas, vers l'avant, vers l'arrière et côtés intérieur et extérieur dans la direction transversale au véhicule sont indiqués, ils correspondent aux directions des flèches mentionnées ci-dessus. La partie avant de l'automobile S à laquelle le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule est appliqué est représentée en vue de côté dans la figure 1. En outre, une vue de côté du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule est représenté schématiquement dans la figure 2A, une vue en coupe en plan du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule est représenté schématiquement dans la figure 2B, et une vue de côté d'un état de fonctionnement du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, tel que vu avec une carrosserie de véhicule B enlevée, est représenté schématiquement dans la figure 2C. Il est à noter que, dans cette forme de réalisation d'exemple, le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule est appliqué à chacune des roues avant gauche et droite 15. Toutefois, du fait que les dispositifs aérodynamiques gauche et droit 10 pour un véhicule sont structurés fondamentalement de manière symétrique, seul le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule au niveau d'un côté dans la direction transversale au véhicule est représenté dans les figures 1 et 2A à 2C, et dans l'explication suivante également, la description est faite en rapport avec un des dispositifs aérodynamiques 10 pour un véhicule. Comme cela est représenté dans les figures 1 et 2A à 2C, l'automobile S possède un panneau d'aile avant 12 qui structure la carrosserie de véhicule B. Un passage de roue 12A, qui est réalisé sous la forme d'un arc semi-circulaire qui s'ouvre vers le bas en vue de côté, est formé dans le panneau d'aile avant 12 afin de permettre la rotation de la roue avant 15. Un tablier d'aile 14 (voir la figure 2B) est relié au côté intérieur du panneau d'aile avant 12. Un intérieur de logement de roue 14A et un logement de suspension non illustré sont formés au niveau du tablier d'aile 14. L'intérieur de logement de roue 14A forme un logement de roue 16 qui est disposé au niveau du côté extérieur dans la direction transversale au véhicule de l'intérieur de logement de roue 14A de telle sorte que la roue avant 15 peut être tournée. Le logement de suspension supporte la roue avant 15 par l'intermédiaire d'une suspension avant de telle sorte que la roue avant peut se déplacer dans la direction de haut en bas du véhicule. En outre, comme cela est représenté dans la figure 1, un habillage de pare-chocs 18A structurant un pare-chocs avant 18 entoure le côté inférieur de la partie du côté avant du passage de roue 12A au niveau du panneau d'aile avant 12. Le bord arrière de cet habillage de pare- chocs 18A structure la partie avant du passage de roue 12A. Le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule possède une garniture d'aile 20. La garniture d'aile 20 est formée par un élément en résine fin (un élément en forme de plaque), sensiblement sous la forme d'un arc semi-circulaire qui s'étend le long du passage de roue 12A tel que vu en vue de côté. La garniture d'aile 20 est structurée de façon à être positionnée au niveau de la partie supérieure du logement de roue 16 le long du passage de roue 12A, et de façon à recouvrir la roue avant 15 depuis le côté supérieur. De cette manière, de la boue, des cailloux et équivalent peuvent être empêchés de toucher le tablier de roue et équivalent au niveau de la carrosserie de véhicule B. La garniture d'aile 20 est supportée de façon à être fixée sur le panneau d'aile avant 12 au niveau d'une partie de fixation/support 20A représentée dans la figure 1. Une partie de garniture fixe 22, qui est positionnée au niveau du côté arrière de la partie de fixation/support 20A dans la garniture d'aile 20, est supportée de façon à être fixée sur le panneau d'aile avant 12 dans la partie autre que la partie de fixation/support 20A. Une partie de garniture mobile 24, qui est positionnée au niveau du côté avant de la partie de fixation/support 20A dans la garniture d'aile 20, n'est pas supportée (c'est-à-dire est libre) par rapport au panneau d'aile avant 12 et à l'habillage de pare-chocs 18A. Dans la présente forme de réalisation d'exemple, la partie de fixation/support 20A est placée dans une position qui est toujours en avant et au-dessus de l'essieu de la roue avant 15. De cette manière, la garniture d'aile 20 peut se déformer de telle sorte que la partie de garniture mobile 24 oscille ainsi avec la partie de fixation/support 20A qui est le oscillation, point de pivotement. Du fait de cette une partie inférieure 24A de la partie de mobile 24 s'approche et s'écarte de la roue long de la direction longitudinale du La partie inférieure 24A de la partie de garniture avant 15 véhicule. garniture mobile 24 est réalisée sous la forme 'une plaque sensiblement rectangulaire telle que vue en vue 25 de face. Comme cela est représenté dans la figure 2B, la partie inférieure 24A recouvre, depuis l'avant, une zone de la roue avant 15 comprenant la partie d'extrémité avant (la partie centrale de direction de haut en bas) autre qu'une partie du côté d'extrémité 30 extérieure de direction transversale au véhicule de la roue avant 15. Plus spécialement, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 peut prendre une position escamotée, dans laquelle la partie inférieure 35 24A est positionnée au niveau du côté intérieur dans la direction transversale au véhicule de l'habillage de pare-chocs 18A le long du passage de roue 12A comme cela est représenté par le trait plein dans la figure 2A, et une position sortie qui est en arrière de la position escamotée et dans laquelle la partie inférieure 24A dépasse vers l'extérieur et vers l'arrière de la partie avant du passage de roue 12A, c'est-à-dire dans le logement de roue 16. La position sortie n'est pas une position fixe, et est une position non fixée entre la position escamotée et une limite de mouvement du côté arrière (qui sera décrite plus tard) de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. Comme cela est représenté dans les figures 2A et 2C, le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule a une partie de paroi inférieure en forme de plaque plate 26 qui est prévue de façon à s'étendre vers l'avant, sensiblement le long d'un plan horizontal, depuis l'extrémité inférieure dans la partie de garniture mobile 24. Dans l'état dans lequel la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est positionnée dans la position sortie, la partie de paroi inférieure 26 ferme, par en dessous, la partie du logement de roue 16 qui est davantage vers le côté avant que la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. En outre, comme cela est représenté dans la figure 2B, le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule a une paroi latérale interne 28 et une paroi latérale externe 30, qui sont à l'opposé l'une de l'autre dans la direction transversale au véhicule, au niveau des deux côtés dans la direction transversale au véhicule de la partie de garniture mobile 24 et de la partie de paroi inférieure 26. La paroi latérale interne 28 s'étend le long d'un plan vertical (un plan s'étendant le long de la direction de haut en bas de véhicule et de la direction longitudinale) de façon à s'étendre entre les extrémités intérieures dans la direction transversale au véhicule de la partie de garniture mobile 24 et la partie de paroi inférieure 26, et fonctionne comme une partie de guidage qui, lorsque la partie de garniture mobile 24 se déplace entre la position escamotée et la position sortie, coulisse le long de la surface de l'intérieur de logement de roue 14A, laquelle surface est orientée vers l'extérieur dans la direction transversale au véhicule. D'autre part, la paroi latérale externe 30 s'étend le long d'un plan vertical (un plan s'étendant le long de la direction de haut en bas de véhicule et la direction longitudinale) de façon à s'étendre entre les extrémités extérieures dans la direction transversale au véhicule de la partie de garniture mobile 24 et de la partie de paroi inférieure 26. Dans l'état dans lequel la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est positionnée dans la position sortie, la paroi latérale externe 30 ferme, depuis le côté (lecôté extérieur dans la direction transversale au véhicule), la partie du logement de roue 16 qui est davantage vers le côté avant que la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. Comme cela est représenté dans la figure 2B, une pièce de butée 34, qui entre dans une partie concave de butée 32 qui est formée dans l'intérieur de logement de roue 14A de façon à s'ouvrir vers l'extérieur dans la direction transversale au véhicule, s'étend vers le côté intérieur dans la direction transversale au véhicule depuis la paroi latérale interne 28. Au niveau du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, la position dans laquelle la pièce de butée 34 s'engage avec une paroi avant 32A de la partie concave de butée 32 est la position escamotée qui est la limite de mouvement du côté avant de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. La position dans laquelle la pièce de butée 34 engage une paroi arrière 32B de la partie concave de butée 32 est prévue pour être la limite de mouvement du côté arrière de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. La limite de mouvement du côté arrière est établie comme une position dans laquelle la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 n'interfère pas avec roue avant 15. Une pièce de butée 38, qui s'engage avec une saillie de butée 36 qui dépasse vers l'intérieur dans la direction transversale au véhicule depuis le pare-chocs avant 18 dans un état dans lequel la pièce de butée 34 engage la paroi arrière 32B de la partie concave de butée 32 (c'est-à-dire dans l'état dans lequel la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est positionnée au niveau de la limite de mouvement du côté arrière), dépasse vers l'extérieur vers le côté extérieur dans la direction transversale au véhicule depuis la paroi latérale externe 30. Par conséquent, dans le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, dans l'état dans lequel la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est positionnée au niveau de la limite de mouvement de côté arrière, la pièce de butée 34 et la pièce de butée 38 engagent la paroi arrière 32B de la partie concave de butée 32 et la saillie de butée 36, respectivement, au niveau des deux côtés dans la direction transversale au véhicule. La garniture d'aile 20 est structurée par la partie de paroi inférieure en forme de plaque plate 26, la paroi latérale interne 28, la paroi latérale externe 30 et les pièces de butée 34, 38 respectives qui sont formées intégralement avec la partie de garniture fixe 22 et la partie de garniture mobile 24 par moulage de résine. Comme cela est représenté dans les figures 1 et 2B, le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule a un ressort de tension 40 servant d'élément de traction qui tire la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 vers l'avant. Lorsque le ressort de tension 40 est dans un état tendu (allongé), l'extrémité avant de celui-ci est ancrée sur la carrosserie de véhicule B (un élément d'ossature de pare-chocs ou équivalent), et l'extrémité arrière de celui-ci est ancrée sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24, et du fait de sa force de traction, le ressort de tension 40 maintient la partie de garniture mobile 24 dans la position escamotée. Dans le dispositif aérodynamique 10 décrit ci-dessus, du fait de la dépression qui est générée au niveau de la partie avant du logement de roue 16 lorsque l'automobile S se déplace (avance), la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 se déplace â l'encontre de la force de traction du ressort de tension 40 depuis la position escamotée vers la position sortie. La distribution de dépression dans un cas dans lequel l'automobile S se déplace à une vitesse prédéterminée est représentée par la courbe D dans la figure 3A. Un graphique, dans lequel la distance depuis le bord avant inférieur du passage de roue 12A est reporté sur l'axe horizontal et le coefficient de pression est reporté sur l'axe vertical, est représenté dans la figure 3B. La courbe D dans la figure 3A montre que, plus on est loin du passage de roue 12A, plus la dépression est grande. D'après ces dessins, on peut comprendre que, du fait de la dépression qui est générée au niveau de la partie avant du logement de roue 16 lorsque l'automobile S se déplace, une force .9 d'entraînement importante qui est dirigée sensiblement vers l'arrière est appliquée sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. Plus la vitesse du véhicule est élevée, plus la dépression, c'est-à-dire la force d'entraînement, est grande. Par conséquent, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est structurée de telle sorte que, plus la vitesse du véhicule est élevée, plus la partie inférieure 24A s'approche du côté de surface avant de la roue avant 15 (c'est-à-dire davantage en arrière dans la position de saillie). En outre, cette dépression ne diminue pas du fait de partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 qui est positionnée au niveau de la position sortie (en s'approchant de la roue avant 15), et la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est maintenue dans la position sortie qui correspond à la vitesse de véhicule (une position en équilibre avec la force de traction du ressort de tension 40). Dans le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, le réglage est réalisé de telle sorte que, lorsque la vitesse de véhicule est de 100 km/h, une force d'entraînement orientée vers l'arrière de sensiblement 20 N agit sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 du fait de la dépression qui accompagne le déplacement. En outre, le réglage est réalisé de telle sorte qu'une force d'entraînement orientée vers l'arrière de sensiblement 40 N agit sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 lorsque la vitesse de véhicule est de 140 km/h, et une force d'entraînement orientée vers l'arrière de sensiblement 80 N agit sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 lorsque la vitesse de véhicule est de 200 km/h. Dans la présente forme de réalisation d'exemple, la constante de ressort et la valeur initiale d'extension du ressort de tension 40 sont établies de telle sorte que la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 atteint la limite de mouvement du côté arrière lorsqu'une force d'entraînement de 20 N est appliquée vers l'arrière. Le fonctionnement de la première forme de réalisation d'exemple va être décrit ensuite. Dans l'automobile S à laquelle le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule de la structure décrite ci-dessus est appliqué, lorsqu'une dépression est générée au niveau de la partie avant du logement de roue 16 lorsque l'automobile S se déplace, une force d'entraînement orientée vers l'arrière qui est basée sur la dépression agit sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. Lorsque cette force d'entraînement est inférieure ou égale à une valeur prédéterminée, c'est-à-dire lorsque l'automobile S se déplace à faible vitesse, la partie de garniture mobile 24 est maintenue dans la position escamotée (ou bien le mouvement de celle-ci vers la position sortie est faible). De cette manière, la partie de garniture mobile 24 n'interfère pas avec la roue avant 15 dans un cas dans lequel, par exemple, une chaîne est fixée sur la roue avant 15 et équivalent. D'autre part, lorsque la charge de force d'entraînement orientée vers l'arrière, qui est basée sur la dépression au niveau de la partie avant du logement de roue 16 qui est générée lorsque l'automobile S se déplace, dépasse la valeur prédéterminée, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 se déplace vers la position sortie qui correspond à la vitesse de véhicule telle que représentée dans la figure 2C. En outre, à la suite de ce mouvement de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 vers la position sortie, la partie de paroi inférieure 26, la paroi latérale interne 28 et la paroi latérale externe 30 se déplacent vers des positions sorties respectives. Ici, dans l'automobile S qui est équipée du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, au moment du déplacement à une vitesse élevée qui dépasse une vitesse prédéterminée, comme cela a été décrit ci-dessus, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 se déplace vers la position sortie et s'approche de la roue avant 15. Par conséquent, l'entrée d'air dans le logement de roue 16 (la partie de génération de dépression mentionnée ci-dessus) est supprimée. Ainsi, l'écoulement d'air qui est évacué vers l'extérieur (soufflé vers l'extérieur) vers le côté du véhicule depuis le logement de roue 16 en accompagnant le déplacement est affaibli (la quantité soufflée vers l'extérieur et la pression de souffle vers l'extérieur sont réduites), et une perturbation de l'écoulement d'air au niveau du côté de la roue avant 15 due à l'écoulement d'air soufflé vers l'extérieur vers le côté de la roue avant 15 est réduite. La résistance de l'air peut ainsi être réduite. En outre, la force externe appliquée sur la roue avant est réduite, et la stabilité de manoeuvre de l'automobile S est amélioré. Du fait qu'une partie de paroi inférieure 26 est prévue au niveau du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, l'écoulement d'entrée d'air par en dessous dans l'espace dans le logement de roue 16 à l'avant de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 qui est positionnée dans la position sortie est empêché. D'une manière similaire, du fait qu'une paroi latérale externe 30 est prévue au niveau du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, l'écoulement d'entrée d'air depuis le côté dans l'espace dans le logement de roue 16 à l'avant de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 qui est positionnée dans la position sortie est empêché. Pour ces raisons, l'admission d'air dans la carrosserie de véhicule B accompagnant le déplacement est empêchée, et une perturbation de l'écoulement d'air, due à la partie inférieure 24A de partie de garniture mobile 24 qui se déplace vers la position sortie, est empêchée d'apparaître. Dans le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est amenée à s'approcher de la roue avant 15 en utilisant la dépression qui est générée à l'avant de la roue avant 15 à l'intérieur du logement de roue 16 lorsque le véhicule se déplace. Par conséquent, sans utiliser un dispositif d'actionnement destiné à entraîner la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24, ou un dispositif de commande destiné à commander la temporisation opérationnelle d'un tel dispositif d'actionnement, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 se déplace vers la position sortie lorsque l'automobile S de déplace à une vitesse élevée supérieure ou égale à une vitesse de véhicule prédéterminée, et l'écoulement d'entrée d'air dans le logement de roue 16 peut être supprimé. En entraînant la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 en utilisant la dépression mentionnée ci-dessus, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 peut être positionnée dans la position sortie correspondant à la vitesse de véhicule, sans réaliser une commande par un dispositif de commande. En outre, en jouant sur la constante du ressort et/ou l'allongement initial ou équivalent du ressort de tension 40, il est également facile de former une structure dans laquelle la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est positionnée à la limite de déplacement du côté arrière pour les vitesses supérieures ou égales à une vitesse de véhicule prédéterminée (par exemple 70 km/h). Du fait que la partie de paroi inférieure 26 et la paroi latérale externe 30 sont moulées intégralement avec la partie de garniture mobile 24, la partie de paroi inférieure 26 et la paroi latérale externe 30 peuvent, avec la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24, être entraînées par la dépression mentionnée ci-dessus. En outre, la partie de paroi inférieure 26 et la paroi latérale externe 30 peuvent être liées à (amenées à suivre) la partie de garniture mobile 24, sans prévoir un mécanisme de liaison entre la partie de garniture mobile 24 et la partie de paroi inférieure 26, la paroi latérale externe 30. D'autres formes de réalisation d'exemple de la présente invention vont être décrites ensuite. Il est à noter que des parties qui sont fondamentalement les mêmes que celles de la première forme de réalisation d'exemple décrite ci-dessus ou de structures mentionnées précédemment sont désignées par les mêmes références que dans la première forme de réalisation ou des structures décrites précédemment, et une description (et une illustration) de celles-ci est omise. Deuxième forme de réalisation d'exemple Un dispositif aérodynamique 45 pour un véhicule se rapportant à une deuxième forme de réalisation d'exemple de la présente invention est représenté dans la figure 4 dans une vue en coupe en plan qui correspond à la figure 2B. Comme cela est représenté dans la figure 4, le dispositif aérodynamique 45 pour un véhicule diffère du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule se rapportant à la première forme de réalisation en ce que le dispositif aérodynamique 45 pour un véhicule a une paroi latérale interne d'extension/contraction 46 et une paroi latérale externe d'extension/contraction 48 à la place de la paroi latérale interne 28 et de la paroi latérale externe 30. La paroi latérale interne d'extension/contraction 46 et la paroi latérale externe d'extension/contraction 48 sont formées chacune sous la forme d'un soufflet. Les extrémités arrière de celles-ci sont reliées à la partie de garniture mobile 24, et les parties d'extrémité avant de celles-ci sont fixées sur la carrosserie de véhicule B. En outre, la paroi latérale interne d'extension/contraction 46 et la paroi latérale externe d'extension/contraction 48 ne sont pas reliées à la partie de paroi inférieure 26, et en se dilatant et se contractant, permettent un mouvement de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 entre la position escamotée et la position sortie. Dans le dispositif aérodynamique 45 pour un véhicule, à la limite d'extension de la paroi latérale interne d'extension/contraction 46 et de la paroi latérale externe d'extension/contraction 48, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 atteint la limite de mouvement du côté arrière. A la limite de contraction de la paroi latérale interne d'extension/contraction 46 et de la paroi latérale externe d'extension/contraction 48, la partie inférieure 24A atteint la position escamotée (la limite de mouvement du côté avant) Les autres structures du dispositif aérodynamique 45 pour un véhicule sont les mêmes que les structures correspondantes du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. Par conséquent, dans le dispositif aérodynamique 45 pour un véhicule décrit ci-dessus, des effets similaires peuvent être obtenus grâce à un fonctionnement similaire à celui du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. En outre, en prévoyant la paroi latérale interne d'extension/contraction 46 et la paroi latérale externe d'extension/contraction 48 avec une élasticité qui génère une force de rappel dans la direction de contraction, une structure qui n'est pas pourvue du ressort de tension 40 peut être réalisée. Troisième forme de réalisation d'exemple Un dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule se rapportant à une troisième forme de réalisation d'exemple de la présente invention est représenté dans la figure 5A dans une vue de côté correspondant à la figure 2A. Le dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule est représenté dans la figure 5B dans une vue en coupe en plan correspondant à la figure 2B. Comme cela est représenté dans les figures 5A et 5B, le dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule diffère du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule se rapportant à la première forme de réalisation d'exemple en ce que le vent de déplacement (pression positive), qui est introduit par un orifice de guidage d'air 52 formé dans l'habillage de pare-chocs 18A du pare-chocs avant 18, est utilisé. Les autres structures du dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule sont les mêmes que les structures correspondantes du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. Dans l'automobile S équipée du dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule, lorsque l'automobile S se déplace, une dépression, est générée au niveau de la partie avant du logement de roue 16, et de l'air est introduit par l'orifice de guidage d'air 52 jusqu'au côté de surface avant de la partie de garniture mobile 24. Une force principale, qui tire la partie inférieure 24A vers l'arrière grâce à la dépression du logement de roue 16, et une force, qui pousse la partie inférieure 24A vers l'arrière grâce à la pression positive du vent de déplacement introduit par l'orifice de guidage d'air 52, sont appliquées sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. Lorsque ces forces d'entraînement dépassent une charge prédéterminée, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 se déplace vers une position sortie qui correspond à la vitesse du véhicule. De cette manière, dans le dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule également, du fait que la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est déplacée vers une position sortie lorsque le véhicule se déplace, des effets similaires peuvent être obtenus grâce à un fonctionnement qui est fondamentalement similaire à celui du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. En outre, dans le dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule, le vent de déplacement qui est introduit par l'orifice de guidage d'air 52 est également utilisé dans l'entraînement de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. Par conséquent, par exemple, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 peut être entraînée à une vitesse inférieure, ou bien le dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule peut être appliqué également à des véhicules dans lesquels la force d'entraînement due à la dépression du logement de roue 16 est insuffisante du fait de contraintes de conception ou équivalent. Quatrième forme de réalisation d'exemple Un dispositif aérodynamique 55 pour un véhicule se rapportant à une quatrième forme de réalisation d'exemple de la présente invention est représenté dans la figure 6 dans une vue en coupe en plan correspondant à la figure 5B. Comme cela est représenté dans la figure 6, le dispositif aérodynamique 55 pour un véhicule diffère du dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule se rapportant à la troisième forme de réalisation d'exemple en ce qu'une conduite 56 qui s'étend vers le bas depuis la partie de bord de l'orifice de guidage d'air 52 est prévue. La conduite 56 guide de manière concentrée, jusqu'à la surface avant de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24, le vent de déplacement qui est introduit par l'orifice de guidage d'air 52. De cette manière, comparé au dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule, le moment (bras) d'entraînement autour de la partie de fixation/support 20A qui est appliqué sur la partie de garniture mobile 24 devient important, et la force d'entraînement de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 due à la pression positive augmente. Les autres structures du dispositif aérodynamique 55 pour un véhicule sont les mêmes que les structures correspondantes du dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule. Par conséquent, dans le dispositif aérodynamique 55 pour un véhicule décrit ci-dessus, des effets similaires peuvent être obtenus grâce à un fonctionnement qui est similaire à celui du dispositif aérodynamique 50 pour un véhicule. En outre, du fait que le vent de déplacement peut être guidé de manière concentrée jusqu'à une zone spécifique par la conduite 56, il est également possible de réaliser une structure dans laquelle, par exemple, une partie de réception de pression en forme de sac, qui rend la conduite 56 coulissante (dans un état étanche) au niveau du côté de surface avant de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24, est prévue, et seule la pression positive travaille de façon à ne pas générer un écoulement d'air indésirable. Cinquième forme de réalisation d'exemple Un dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule se rapportant à un cinquième aspect de la présente invention est représenté dans la figure 7A dans une vue de côté correspondant à la figure 2A. Le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule est représenté dans la figure 7B dans une vue en coupe en plan correspondant à la figure 2B. En outre, un état de fonctionnement du dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule est représenté dans une vue de côté dans la figure 7C. Comme cela est représenté dans ces figures, le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule diffère du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule se rapportant à la première forme de réalisation d'exemple en ce qu'une paroi latérale externe 62 est prévue à la place de la paroi latérale externe 30. Comme cela est représenté dans les figures 7B et 7C, la paroi latérale externe 62 structure une partie qui est positionnée davantage vers le côté avant que la partie avant du passage de roue 12A au niveau du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A. Plus spécialement, une fente 64, qui s'ouvre sensiblement vers l'arrière, est formée davantage vers le côté avant que la partie avant du passage de roue 12A au niveau du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A, et la paroi latérale externe 62 est insérée à travers cette fente 64. De cette manière, une partie du côté arrière 66, qui est en arrière de la fente 64 au niveau du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A, est recouverte par la paroi latérale externe 62 depuis le côté extérieur dans direction transversale au véhicule. La paroi latérale externe 62 est structurée sensiblement en affleurement avec le panneau d'aile 35 avant 12 et l'habillage de pare-chocs I8A (c'est-à-dire existe le long du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A), et forme une partie du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A comme cela a été décrit ci-dessus. En d'autres termes, dans l'état dans lequel la partie de garniture mobile 24 est positionnée dans la position escamotée, une partie de bord arrière 62A, qui forme le coin qui est la limite avec la partie de garniture mobile 24 au niveau de la paroi latérale externe 62, définit la partie avant du passage de roue 12A. D'autre part, une partie avant 62B de la paroi latérale externe 62 est en contact de manière coulissante avec les surfaces internes du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A. Tout en se déformant élastiquement de manière appropriée lorsque la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 se déplace depuis la position escamotée jusqu'à la position sortie, la partie avant 62B de la paroi latérale externe 62 se déplace jusqu'à une position dans laquelle elle recouvre, depuis le côté extérieur dans la direction transversale au véhicule, la partie du côté arrière 66 qui est en arrière de la fente 64 au niveau du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A. De cette manière, dans l'état dans lequel la partie de garniture mobile 24 est positionnée dans la position sortie, comme cela est représenté dans la figure 7C, la paroi latérale externe 62 est positionnée davantage vers l'arrière que le passage de roue 12A tout en maintenant son état sensiblement en affleurement avec le panneau d'aile avant 12 et l'habillage de pare-chocs 18A (sans marche d'escalier). De cette manière, dans le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule, en positionnant la partie de garniture mobile 24 dans la position sortie, c'est comme si le panneau d'aile avant 12 et l'habillage de pare-chocs 18A s'étendaient vers l'arrière. Dans la présente forme de réalisation d'exemple, du fait que la surface (plage) d'extension vers l'arrière du panneau d'aile avant 12 et de l'habillage de pare-chocs 18A par la paroi latérale externe 62 est amenée à être importante, la partie de fixation/support 20A est déplacée davantage vers l'arrière comparée aux formes de réalisation d'exemple respectives décrites ci-dessus. Dans le présent exemple, la partie de fixation/support 20A est disposée dans une partie sensiblement directement au-dessus de l'essieu de la roue avant 15. En outre, une pièce de butée 68 qui est sous la forme d'un crochet dépasse vers l'intérieur dans la direction transversale au véhicule depuis l'extrémité avant de la partie avant 62B de la paroi latérale externe 62. Dans la limite de mouvement du côté arrière dans la partie de garniture mobile 24 (la position d'engagement entre la pièce de butée 34 et la paroi arrière 32B de la partie concave de butée 32), la pièce de butée 68 engage une partie de bord 64A au niveau d'un côté de position dans la direction transversale au véhicule de la fente 64. Les autres structures du dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule sont les mêmes que 25 les structures correspondantes du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. Par conséquent, dans le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule décrit ci-dessus, des effets similaires peuvent être obtenus grâce à un 30 fonctionnement qui est similaire à celui du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. En outre, dans le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule, au moment où l'automobile S à laquelle il est appliqué se déplace à des vitesses élevées dépassant une vitesse 35 prédéterminée, la paroi latérale externe 62 affleure sensiblement le panneau d'aile avant 12 et l'habillage de pare-chocs 18A, coulisse vers l'arrière. En d'autres termes, le panneau d'aile avant 12 et l'habillage de pare-chocs 18A sont prolongés vers l'arrière. Par conséquent, la zone de régulation d'écoulement au niveau de surface latérale de la carrosserie de véhicule B est agrandie depuis la zone X représentée dans la figure 7B jusqu'à la zone Y, et l'opération de régulation d'écoulement au niveau de la surface latérale de la carrosserie de véhicule B est améliorée. De cette manière, dans le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule, avec l'effet de régulation d'écoulement (la suppression du soufflage vers l'extérieur de l'air vers le côté de la carrosserie de véhicule) dû à la partie de garniture mobile 24 qui se déplace vers la position sortie, la stabilité de manoeuvre de l'automobile S à laquelle le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule est appliqué peut encore être améliorée. En particulier, dans des véhicules tout 20 terrain ou équivalents dans lesquels la course de la roue avant 15 (suspension) par rapport à la carrosserie de véhicule B est importante, la valeur de séparation entre la roue avant 15 et le passage de roue 12A (la garniture d'aile 20) à des moments habituels (des 25 moments d'arrêt ou des moments de déplacement à faible vitesse) est prévue pour être importante. Par conséquent, régulation latérale de il est difficile d'assurer une zone de d'écoulement au niveau de la surface la carrosserie de véhicule B au moment des 30 déplacements à grande vitesse dépassant une vitesse prédéterminée. Toutefois, en appliquant le dispositif aérodynamique 60 pour un véhicule, qui fait coulisser la paroilatérale externe 62 vers l'arrière au moment du déplacement à des vitesses élevées dépassant une 35 vitesse prédéterminée, l'effet de régulation d'écoulement au niveau de la surface latérale de la carrosserie de véhicule B peut être amélioré dans des véhicules tout terrain ou équivalent également. Sixième forme de réalisation d'exemple Un dispositif aérodynamique 70 pour un véhicule se rapportant à une sixième forme de réalisation d'exemple de la présente invention est représenté dans la figure 8A dans une vue de côté correspondant à la figure 2A. Le dispositif aérodynamique 70 pour un véhicule est représenté dans la figure 8B dans une vue en coupe en plan correspondant à la figure 2B. Comme cela est représenté dans les figures 8A et 8B, le dispositif aérodynamique 70 pour un véhicule diffère du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule se rapportant à la première forme de réalisation d'exemple en ce qu'un carénage mobile 72 servant d'élément de régulation d'écoulement est prévu à la place de la partie de paroi inférieure 26. Plus spécialement, dans la présente forme de réalisation d'exemple, la partie de fixation/support 20A est positionnée encore plus en arrière que sa position dans la cinquième forme de réalisation d'exemple, et la partie structurelle de la partie de garniture mobile 24 au niveau de la garniture d'aile 20 est amenée à être grande. Dans la présente forme de réalisation d'exemple, la partie de fixation/support 20A est toujours disposée dans une position qui est en arrière et vers le haut de l'essieu de la roue avant 15. De cette manière, dans le dispositif aérodynamique 70 pour un véhicule, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 se déplace vers l'arrière et se déplace vers la position sortie tout en se déplaçant vers le bas par rapport à la position escamotée. Le carénage mobile 72 est formé de façon à 35 être replié vers le côté supérieur avant depuis l'extrémité inférieure de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24. Dans l'état dans lequel la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est positionnée dans la position sortie, la partie du carénage mobile 72 autre que l'extrémité avant de celui-ci est dans une position sortie dans laquelle elle dépasse vers l'extérieur et vers bas du bord avant inférieur du passage de roue 12A et en avant de la roue avant 15. Comme cela est en pointillés dans la figure 72 qui est dans la position forme rectangulaire qui est longue transversale au véhicule comme cela face, et qui, en vue de côté, a une représenté par le trait 8A, le carénage mobile sortie forme une dans la direction se voit en vue de 5 posture inclinée dans bas (plus près de la avant. laquelle le côté arrière est plus surface de la route) que le côté De cette manière, le carénage mobile 72 qui est positionné dans la position sortie guide l'écoulement d'air orienté vers l'arrière, qui apparaît 20 lorsque l'automobile S se déplace, vers le bas (voir la flèche blanche de la figure 8A). En d'autres termes, le carénage mobile 72 supprime le phénomène de l'air qui frappe la surface avant de la roue avant 15 (réduit la quantité d'air qui frappe la surface avant de la roue 25 avant 15), et peut réduire la quantité d'air qui est aspirée dans le logement de roue 16. Bien que cela ne soit pas illustré, la partie concave de butée 32 permet le déplacement vers l'arrière et vers le bas de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 30 24 depuis la position escamotée vers la position sortie, et à la limite de mouvement vers côté arrière, amène la paroi arrière 32B à engager la pièce de butée 34. D'autres structures du dispositif 35 aérodynamique 70 pour un véhicule sont les mêmes que les structures correspondantes du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. Il est à noter que, dans la présente forme de réalisation d'exemple, la partie de garniture mobile 24, qui déplace le carénage mobile 72 vers la position sortie du fait de la dépression qui apparaît au niveau de la partie inférieure avant du logement de roue 16 lorsque l'automobile S se déplace, correspond aux moyens d'entraînement de la présente invention. Par conséquent, dans le dispositif aérodynamique 70 pour un véhicule, des effets similaires peuvent être obtenus grâce à un fonctionnement qui est similaire à celui du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. En outre, dans le dispositif aérodynamique 70 pour un véhicule, dans l'état dans lequel la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est positionnée dans la position sortie, c'est-à-dire lorsque l'automobile S se déplace à des vitesses élevées dépassant une vitesse prédéterminée, le carénage mobile 72 est positionné au niveau de la position sortie, et par conséquent, la quantité d'air qui frappe la roue avant 15 est réduite. Du fait de l'effet de synergie de l'effet de réduction de la quantité d'air frappe la roue avant 15 et de l'effet de contraction du passage d'écoulement dû à la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 qui s'approche de la roue avant 15, la quantité d'air qui entre dans le logement de roue 16 (la partie de génération de dépression décrite ci-dessus) est fortement réduite. Par conséquent, la stabilité de manoeuvre de l'automobile S est encore améliorée, et la résistance de l'air de l'automobile S est encore réduite. En outre, dans le dispositif aérodynamique 70 pour un véhicule, la partie de garniture mobile 24, qui est entraînée par la dépression accompagnant le déplacement de l'automobile S, est utilisée comme moyens d'entraînement du carénage mobile 72. Une commande (régulation) du mouvement vers l'avant et vers l'arrière (du changement de la valeur de dépassement) du carénage mobile 72 par rapport à la carrosserie de véhicule B correspondant à la vitesse de déplacement est ainsi réalisée sans utiliser la puissance d'un dispositif d'actionnement ou équivalent. De plus, lorsque l'automobile S se déplace à faible vitesse, le carénage mobile 72 est positionné dans la position escamotée qui est au niveau du côté supérieur du bord avant inférieur du passage de roue 12A, et par conséquent, une interférence avec la surface de route est empêchée. Il est à noter que le carénage mobile 72 peut être disposé de façon à dépasser légèrement par rapport au bord avant inférieur du passage de roue 12A lorsque l'automobile S se déplace à faible vitesse (est arrêtée). Septième forme de réalisation d'exemple Un dispositif aérodynamique 75 pour un véhicule se rapportant à une septième forme de réalisation d'exemple de la présente invention est représenté dans la figure 9 dans une vue en coupe en plan correspondant à la figure 2B. Comme cela est représenté dans figure 9, le dispositif aérodynamique 75 pour un véhicule diffère du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule se rapportant à la première forme de réalisation d'exemple en ce qu'un dispositif d'actionnement 76 destiné â déplacer la partie de garniture mobile 24 entre la position escamotée et la position sortie est prévu. Le dispositif d'actionnement 76 a un corps principal 76A qui est fixé sur la carrosserie de véhicule B (un élément de structure de pare-chocs ou équivalent), et une tige d'entraînement 76B dont l'extrémité arrière est ancrée sur la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 et qui est prévue de façon à pouvoir s'étendre et se contracter vers l'arrière par rapport au corps principal 76A. Dans la limite de mouvement du côté contracté de la tige d'entraînement 76B par rapport au corps principal 76A, le dispositif d'actionnement 76 positionne la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 dans la position escamotée. Dans la limite de mouvement de côté étendu de la tige d'entraînement 76B, le dispositif d'actionnement 76 positionne la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 au niveau de la limite de mouvement du côté arrière (la position sortie maximum). Un ressort non illustré, qui pousse la tige d'entraînement 76B vers le côté contracté par rapport au corps principal 76A, est inclus dans le dispositif d'actionnement 76. Du fait de la force de poussée du ressort, le dispositif d'actionnement 76 maintient habituellement la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 dans la position escamotée. Une source d'alimentation telle que, par exemple, un dispositif hydraulique, un mécanisme électrique comprenant un moteur électrique ou équivalent, est incluse dans le corps principal 76A du dispositif d'actionnement 76. En fonctionnant, la source d'alimentation amène tige d'entraînement 76B à s'étendre par rapport au corps principal 76A à l'encontre de la force de poussée du ressort. 11 est à noter que le dispositif d'actionnement 76 peut être structuré de façon à commuter de manière sélective entre deux positions qui sont la limite de mouvement du côté contracté et la limite de mouvement du côté étendu. Ou bien, le dispositif d'actionnement 76 peut être structuré de façon à être capable de prendre une position arbitraire ou une multiplicité de positions entre la limite de mouvement du côté contracté et la limite de mouvement du côté étendu. Le dispositif d'actionnement 76 est relié électriquement à une unité de commande électronique aérodynamique 78 qui sert de dispositif de commande. L'unité de commande électronique aérodynamique 78 est reliée électriquement à un capteur de vitesse de véhicule 80, et un signal correspondant à la vitesse de déplacement de l'automobile S est entré dans l'unité de commande électronique aérodynamique 78 à partir de ce capteur de vitesse de véhicule 80. Lorsque l'unité de commande électronique aérodynamique 78 estime, sur la base du signal du capteur de vitesse de véhicule 80, que la vitesse de déplacement de l'automobile S est inférieure ou égale à une valeur de seuil prédéterminée, l'unité de commande électronique aérodynamique 78 maintient la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 dans la position escamotée, sans actionner le dispositif d'actionnement 76. D'autre part, lorsque l'unité commande électronique aérodynamique 78 estime, sur la base du signal du capteur de vitesse de véhicule 80, que la vitesse de déplacement de l'automobile S dépasse la valeur de seuil prédéterminée, l'unité de commande électronique aérodynamique 78 actionne le dispositif d'actionnement 76 de telle sorte que la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est déplacée vers la position sortie. Dans un cas dans lequel le dispositif d'actionnement 76 est structuré façon à commuter de manière sélective entre deux positions qui sont la limite de mouvement du côté contracté et la limite de mouvement du côté étendu, l'unité de commande électronique aérodynamique 78 déplace la tige d'entraînement 76B entre les limites de mouvement. Dans un cas dans lequel le dispositif d'actionnement 76 est structuré de façon à prendre une multiplicité de positions entre la limite de mouvement du côté contracté et la limite de mouvement du côté étendu, l'unité de commande électronique aérodynamique 78 modifie la position sortie en fonction de la vitesse de déplacement. Les autres structures du dispositif aérodynamique 75 pour un véhicule sont les mêmes que les structures correspondantes du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule. Par conséquent, dans le dispositif aérodynamique 75 pour un véhicule décrit ci-dessus, des effets similaires peuvent être obtenus grâce à un fonctionnement qui est similaire à celui du dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule, excepté que l'entraînement de la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 vers la position sortie est réalisée par la puissance d'un dispositif d'actionnement. En outre, dans le dispositif aérodynamique 75 pour un véhicule, du fait que la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est entraînée par un dispositif d'actionnement, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 peut se déplacer jusqu'à une position souhaitée sans s'appuyer sur la dépression du logement de roue 16, c'est-à-dire la vitesse de déplacement de l'automobile S. Par conséquent, par exemple, chacun des dispositifs aérodynamiques 10 pour un véhicule, qui sont prévus de façon à correspondre aux roues avant gauche et droite 15, peut être commandé indépendamment de l'autre en fonction de l'état de virage (braquage) ou l'état du vent latéral ou équivalent. Il est à noter que dans une structure dans laquelle la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est entraînée par un dispositif d'actionnement de cette manière, des variations telles qu'illustrées dans les deuxième à sixième formes de réalisation d'exemple peuvent bien sûr être ajoutées. Il est à noter que chacune des formes de réalisation d'exemple décrites ci-dessus montre un exemple dans lequel le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule ou équivalent est appliqué aux roues avant 15, mais la présente invention n'est pas limitée à celles-ci. Par exemple, le dispositif aérodynamique 10 pour un véhicule ou équivalent se rapportant à la 0 présente invention peut être appliquée aux roues arrière. En outre, les dispositifs aérodynamiques 10 pour un véhicule ou équivalent peuvent bien sûr être appliqués à toutes les roues avant et arrière. Les formes de réalisation d'exemple décrites 15 ci-dessus montrent des exemples dans lesquels la partie de garniture mobile 24 est commutée entre la position escamotée et la position sortie par déformation de telle sorte qu'elle bascule autour de la partie de fixation/support 20A de la garniture d'aile 20. 20 Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à cela. Par exemple, la partie de fixation/support 20A peut être fabriquée de façon à être une structure de charnière, et la partie de garniture mobile 24 peut être entraînée en rotation autour de l'arbre de 25 charnière et commutée entre la position escamotée et position sortie. Ou bien, par exemple, la partie de garniture mobile 24 peut être supportée au niveau de carrosserie de véhicule B de façon à être capable de coulisser dans la direction longitudinale du véhicule 30 (de façon à être capable de s'approcher et de s'écarter de la roue avant 15), et peut être commutée entre la position escamotée et la position sortie grâce à ce coulissement. Dans les formes de réalisation d'exemple 35 respectives décrites ci-dessus, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 est escamotée vers la position escamotée par la force de traction du ressort de tension 40 ou équivalent, mais la présente invention n'est pas limitée â cela. Par exemple, la partie inférieure 24A de la partie de garniture mobile 24 peut être structurée de façon â être escamotée dans la position escamotée par la force élastique (force de rappel) de la garniture d'aile 20 elle-même (une plaque en résine) qui est formée à partir d'une matière de résine dure. De plus, des exemples dans lesquels la partie de garniture mobile 24 structure la partie avant de la garniture d'aile 20 sont représentés dans les formes de réalisation d'exemple décrites ci-dessus, mais la présente invention n'est pas limitée à cela. Par exemple, la partie de garniture mobile 24 peut être une partie qui est indépendante de la garniture d'aile 20 (une structure qui ne présente pas la fonction de la garniture d'aile 20) | Un dispositif aérodynamique pour un véhicule possède, à l'intérieur d'un logement de roue (16) dans lequel est disposée une roue avant (15), une partie de garniture mobile (24) qui peut, le long d'une direction longitudinale du véhicule, s'approcher ou s'écarter d'une partie du côté avant dans la direction longitudinale du véhicule de la roue avant (15). Lorsqu'une vitesse de déplacement d'un véhicule dépasse une vitesse prédéterminée, une partie inférieure (24A) de la partie de garniture mobile (24) s'approche de la partie du côté avant de la roue avant (15). On obtient un dispositif aérodynamique pour un véhicule qui peut supprimer un écoulement d'entrée d'air dans un logement de roue (16) accompagnant le déplacement d'un véhicule. | 1. Dispositif aérodynamique pour un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend : un élément aérodynamique {24) monté de façon à être capable, dans une direction longitudinale du véhicule, de s'approcher et de s'écarter d'une partie du côté avant d'une roue (15) dans la direction longitudinale du véhicule, à l'intérieur d'un logement de roue (16) dans lequel est disposée la roue (15). 2. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon la 1, caractérisé en ce que l'élément aérodynamique (24) est réalisé sous la forme d'une plaque (24A) qui recouvre, depuis un côté avant dans la direction longitudinale du véhicule, une zone qui comprend une partie centrale de la roue (15) dans une direction de véhicule de haut en bas. 3. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément aérodynamique (24) comprend une partie qui est positionnée au niveau d'un côté avant de la roue {15) dans la direction longitudinale du véhicule, au niveau d'une garniture d'aile (20) qui recouvre une partie supérieure de la roue (15) depuis le dessus dans une direction de véhicule de haut en bas. 4. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément aérodynamique (24) est prévu de façon à s'approcher davantage de ladite partie du côté avant d'une roue {15) lorsqu'une vitesse dedéplacement d'un véhicule est élevée que lorsque la vitesse de déplacement est faible. 5. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément aérodynamique (24) est supporté au niveau d'une carrosserie de véhicule (B) de façon à s'approcher de la partie du côté avant de la roue (15) du fait d'une dépression qui apparaît à l'avant de la roue (15) dans la direction longitudinale du véhicule à l'intérieur du logement de roue (16) accompagnant le déplacement du véhicule. 6. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une partie (26) de paroi inférieure prévue de manière engagée avec l'élément aérodynamique, et recouvrant une partie avant du logement de roue (16) par en dessous dans une direction de véhicule de haut en bas dans un état dans lequel l'élément aérodynamique est proche d'un côté de surface avant de la roue (15). 7. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une partie (30, 62) de paroi latérale prévue de manière engagée avec l'élément aérodynamique, et recouvrant une partie avant du logement de roue (16) depuis un côté extérieur dans une direction transversale au véhicule dans un état dans lequel l'élément aérodynamique est près d'un côté de surface avant de la roue {15). 8. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon la 7, caractérisé en ce que lapartie de paroi latérale (62) s'étend le long d'une surface latérale extérieure d'une carrosserie de véhicule (B). 9. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon la 6, caractérisé en ce que la partie de paroi inférieure (26) est formée intégralement avec l'élément aérodynamique. 10. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon la 7, caractérisé en ce que la partie de paroi latérale (30, 62) est formée intégralement avec l'élément aérodynamique. 11. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément aérodynamique (24) comprend une partie (72) de régulation d'écoulement qui est positionnée en avant de la roue (15) et vers le bas d'une partie de bord avant du logement de roue (16) et qui est destinée à réguler un écoulement d'air accompagnant le déplacement d'un véhicule, la partie de régulation d'écoulement étant formée de telle sorte qu'une valeur de dépassement de la partie de régulation d'écoulement vers le bas de la partie de bord avant du logement de roue (16) augmente en accompagnant le fonctionnement de l'élément aérodynamique qui s'approche de la partie du côté avant de la roue (15). 12. Dispositif aérodynamique pour un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend : un élément (72) de régulation d'écoulement, qui est positionné en avant d'une roue (15) et vers le bas d'une partie de bord avant d'un logement de roue (16), afin de réguler un écoulement d'air qui accompagne le déplacement d'un véhicule; etune structure d'entraînement (24) qui entraîne l'élément de régulation d'écoulement de telle sorte que la valeur du dépassement de l'élément de régulation d'écoulement vers le bas par rapport à la partie de bord avant du logement de roue (16) augmente, du fait d'une dépression générée au niveau d'un côté avant de la roue {15) à l'intérieur du logement de roue (16) qui accompagne le déplacement du véhicule. 13. Dispositif aérodynamique pour un véhicule caractérisé en ce qu'il comprend : un élément aérodynamique (24) ayant une surface mobile (24A) à l'intérieur d'un logement de roue (16) dans lequel est disposée la roue (15), la surface mobile étant disposée de façon à faire face à une partie du côté avant dans la direction longitudinale du véhicule de la roue (15); et une structure de déplacement (40, 76) déplaçant la surface mobile de façon à amener la surface mobile à s'approcher de la partie du côté avant de la roue (15) en fonction d'une vitesse d'un véhicule. 14. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon la 13, caractérisé en ce que la surface mobile (24A) comprend une surface en forme de plaque qui recouvre, depuis un côté avant dans la direction longitudinale du véhicule, une zone qui comprend une partie centrale de la roue (15) dans une direction de véhicule de haut en bas. 15. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que la structure de déplacement déplace la surface mobile (24A) de façon à amener la surface mobile à s'approcher davantage de la partie du côté avant de la roue (15) lorsqu'une vitesse de déplacement du véhicule est élevée que lorsque la vitesse de déplacement est faible. 16. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que la structure de déplacement (40, 20A) supporte l'élément aérodynamique de façon à déplacer la surface mobile grâce à une dépression apparaissant à l'avant de la roue (15) dans la direction longitudinale du véhicule accompagnant le déplacement du véhicule. 17. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que la structure de déplacement (40, 20A) est structurée de telle sorte que la surface mobile tourne autour d'un axe prédéterminé. 18. Dispositif aérodynamique pour un véhicule selon l'une quelconque des 13 à 17, caractérisé en ce que la structure de déplacement (40, 20A) est structurée de telle sorte que la surface mobile se déplace dans la direction longitudinale du véhicule. | B | B60,B62 | B60R,B62D | B60R 99,B62D 37,B62D 25,B62D 35 | B60R 99/00,B62D 37/02,B62D 25/18,B62D 35/00 |
FR2898982 | A1 | HYGROMETRE AVEC DISPOSITIF AUTOMATISE DE TRANSPORT D'ECHANTILLONS | 20,070,928 | La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs de mesure de l'humidité, notamment des appareils de mesure du 5 degré d'humidité de l'air également appelés hygromètres . La présente invention concerne un hygromètre comprenant une zone de mesure destinée à recevoir au moins un récipient porte-échantillon apte à contenir une substance à analyser par ledit hygromètre. La présente invention concerne également un procédé d'évaluation par 10 hygrométrie de l'humidité d'une substance contenue dans un récipient porte-échantillon. II est connu que certaines applications industrielles nécessitent de connaître et de maîtriser le degré d'humidité de l'atmosphère ambiante ou de certains produits. 15 En particulier, de nombreuses applications agroalimentaires ou pharmaceutiques requièrent une évaluation en activité en eau de leurs produits préalablement au conditionnement de ceux-ci. L'activité en eau , en anglais water activity , en abrégé Aw , également désignée par humidité relative d'équilibre ou eau libre , est le rapport entre la 20 pression relative de vapeur d'eau au-dessus de la surface d'un corps et la pression de vapeur au-dessus de l'eau pure à la même température. La mesure de cette activité de l'eau permet de prévoir les échanges d'eau entre un produit et l'environnement dans lequel il se trouve. B60342/FR En particulier, cette évaluation permet par exemple de s'assurer que l'on pourra garantir la présentation fonctionnelle du produit ou sa conservation dans le temps. En effet, l'activité des micro-organismes dans les aliments ou encore les caractéristiques de cohésion ou d'agglomération d'un produit, notamment pulvérulent, dépendent directement de l'activité de l'eau. A cette fin, il est connu de réaliser une mesure indirecte en utilisant un hygromètre, c'est--à-dire un appareil capable de mesurer le degré de l'humidité de l'air. Pour déterminer la teneur en eau libre d'un produit, on introduit dans l'hygromètre un échantillon de ce produit puis on laisse l'échantillon s'équilibrer par phénomènes de diffusion et de changement d'état de l'eau qu'il contient, avec un volume d'air captif de l'hygromètre. Une fois l'équilibre atteint, lequel est notamment dépendant des conditions de ternpérature et de pression régnant dans le milieu, on mesure le degré d'humidité du volume d'air exposé à l'échantillon pour en déduire la quantité d'eau libre dudit échantillon. II existe différents types d'hygromètres, parmi lesquels l'hygromètre à cheveux, basé sur la dilatation et la contraction de cheveux humains en fonction de l'humidité de l'air, l'hygromètre capacitif, qui exploite la variation de capacité d'un condensateur sans diélectrique est susceptible d'absorber l'humidité de l'air et l'hygromètre à miroir qui exploite le phénomène de condensation de la vapeur d'eau contenue dans l'air sur une paroi froide. Généralement, l'hygromètre se présente sous la forme d'un pupitre comportant une tête de mesure au niveau de laquelle on introduit une par une des coupelles contenant les échantillons de substance à analyser. Usuellement, la manutention des échantillons et le lancement de l'exécution des programmes d'analyse incombe entièrement à l'opérateur. B60342/FR Ainsi, même s'ils présentent des résultats acceptables en termes de détermination de l'humidité d'une substance à analyser, de tels hygromètres souffrent indéniablement d'inconvénients non négligeables. En effet, la manipulation et la mise en place des coupelles contenant les échantillons au niveau de la tête de mesure, le pilotage de l'hygromètre et le retrait desdites coupelles après analyse tendent à mobiliser fréquemment et durablement l'opérateur pour l'accomplissement de tâches peu productives, ce qui génère une perte de temps non négligeable et plus généralement empêche la maîtrise optimale de l'organisation du travail. Ensuite, la manipulation des échantillons exige une attention constante et soutenue de la part de l'opérateur et peut conduire à des incidents, tels que des renversements de coupelles ou des confusions dans l'identification des échantillons et/ou dans l'ordre dans lequel ceux-ci doivent être analysés. Par ailleurs, il est nécessaire de présenter les échantillons dans des coupelles ouvertes pour procéder à l'évaluation de leur humidité, puisque ladite évaluation repose sur un échange d'eau entre lesdits échantillons et l'air captif de la tête de mesure. Or, le stockage et la manipulation à l'air libre des coupelles contenant les échantillons en attente d'analyse sont susceptibles de provoquer une altération desdits échantillons, par exemple par dessiccation partielle, et par conséquent d'introduire une source d'erreur de mesure. Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouvel hygromètre procurant un gain de temps productif et garantissant la sécurité des transferts d'échantillons. B603421FR Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel hygromètre améliorant la fiabilité des résultats des évaluations d'humidité effectuées. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel hygromètre de conception modulaire et simple dont le coût de réalisation est modéré. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé d'évaluation de l'humidité d'une substance permettant une gestion simple, sûre et rapide des échantillons. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un hygromètre comprenant une zone de mesure destinée à recevoir au moins un récipient porte-échantillon apte à contenir une substance à analyser par ledit hygromètre caractérisé en ce qu'il comporte d'une part au moins une zone de stockage amont apte à accueillir au moins un récipient porte-échantillon et d'autre part des moyens de convoyage aptes à transférer automatiquement ledit au moins un récipient porte-échantillon de la zone de stockage amont à la zone de mesure. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé d'évaluation par hygrométrie de l'humidité d'une substance contenue dans un récipient porte-échantillon caractérisé en ce qu'il comporte une étape (a) de chargement dans laquelle on place ledit récipient porte- échantillon dans une zone de stockage amont et une étape (b) de transfert dans laquelle on transfert automatiquement ledit récipient porte-échantillon de ladite zone de stockage amont vers une zone de mesure où s'effectue ladite évaluation de l'humidité. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails 25 à la lecture de la description qui suit ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels B603421FR - La figure 1 illustre, selon une vue en perspective tridimensionnelle, un hygromètre conforme à l'invention. - Les figures 2 à 9 illustrent, selon des vues partielles en perspective de l'hygromètre de la figure 1, des étapes d'un procédé d'évaluation de l'humidité conforme à l'invention. - La figure 10 illustre, selon une vue schématique partielle de dessus, un hygromètre conforme à l'invention au cours de l'étape illustrée à la figure 9. L'hygromètre 1 conforme à l'invention est destiné à déterminer le degré d'humidité d'un volume de gaz, de préférence d'un volume d'air. Plus particulièrement, l'hygromètre 1 permet d'analyser un échantillon de substance 2 en réalisant une mesure indirecte qui consiste à déterminer le degré d'humidité d'un volume d'air préalablement équilibré avec ledit échantillon. L'hygromètre 1 conforme à l'invention comprend donc une zone de mesure 3 destinée à recevoir au moins un récipient porte-échantillon 4 apte à contenir au moins une substance 2 à analyser par ledit hygromètre. Par zone de mesure , on désigne la région de l'espace dans laquelle doit être disposé le récipient porte-échantillon 4 de manière à ce que la substance 2 à analyser puisse être soumise à l'analyse. En l'occurrence, l'analyse consiste à évaluer le degré d'humidité de la substance 2, c'est-à-dire la quantité d'eau libre présente dans l'échantillon de substance 2, en effectuant une mesure du degré d'humidité d'un volume d'air équilibré avec ledit échantillon, par exemple en déterminant la B60342/FR température à laquelle condense la vapeur d'eau contenue dans ledit volume d'air. A cet effet, l'hygromètre 1 conforme à l'invention comprend une tête de mesure 5 apte à accueillir le récipient porte-échantillon 4 et contenant de préférence l'instrumentation nécessaire à l'accomplissement de la mesure d'humidité. Selon une variante de réalisation préférentielle illustrée à la figure 1, l'hygromètre 1 sera constitué par un pupitre comprenant un corps principal 6, destiné notamment à contenir des moyens d'alimentation électriques, des moyens de contrôle et de programmation de la mesure, ainsi que d'éventuels moyens de motorisation, sur lequel fera saillie la tête de mesure 5 qui se présentera de préférence sous forme d'un boîtier délimité par un carter 7. Selon une variante de réalisation préférentielle, la zone de mesure 3 correspond à une partie sensiblement plane et horizontale du corps principal 6. De préférence, la tête de mesure 5 sera montée mobile par rapport audit corps principal 6 et sera apte à se rapprocher de ladite zone de mesure, notamment à se poser sur ladite partie sensiblement plane. Plus particulièrement la tête de mesure 5 pourra de préférence recouvrir un récipient porte-échantillon 4 disposé sur la zone de mesure 3 à l'aide du carter 7. Avantageusement, lorsque la tête de mesure 5 repose sur la zone de mesure, le carter 7 délimite un volume d'air captif de ladite tête de mesure, volume d'air avec lequel l'échantillon de substance 2 sera à même de s'équilibrer. L'expression récipient porte-échantillon désigne de façon générale tout moyen apte à contenir une quantité de substance 2 suffisante pour permettre l'analyse, tel que par exemple des coupelles voire des plaques. B603421FR Selon une caractéristique importante de l'invention, le récipient porte-échantillon conforme à l'invention devra pouvoir être ouvert lorsqu'il se trouve dans la tête de mesure 5. Par ouvert on indique que le récipient porte-échantillon doit autoriser un échange d'eau entre le volume d'air captif de la tête de mesure 5 et la substance à analyser 2 pour permettre un équilibrage rapide et fiable. Ainsi, les récipients porte-échantillon conformes à l'invention devront comporter un moyen d'accès à la substance à analyser. II est envisageable de recourir à des couvercles amovibles, à des couvercles percés de trous, à des buses de convoyage de gaz, mais selon une variante préférentielle de réalisation, les récipients porte-échantillon 4 se présenteront sous la forme de coupelles sensiblement cylindriques, lesdites coupelles présentant un fond sur la circonférence duquel fait saillie un rebord circulaire apte à retenir la substance à analyser, ainsi qu'une face supérieure largement, et de préférence totalement, ouverte. Selon une caractéristique importante de l'invention, l'hygromètre 1 comporte d'une part au moins une zone de stockage amont 10 apte à accueillir au moins un récipient porte-échantillon 4 et d'autre part des moyens de convoyage 11 aptes à transférer automatiquement ledit au moins un récipient porte-échantillon 4 de la zone de stockage amont 10 à la zone de mesure 3. Le terme amont doit ici être interprété par rapport au flux de la matière, et plus particulièrement par rapport au trajet des récipients porte-échantillon dont le sens de déplacement est illustré notamment par la flèche 40. Ainsi, la zone de stockage amont 10 est destinée à accueillir un ou plusieurs récipients porte-échantillon 4 avant que ceux-ci soient déplacés jusqu'à la zone de mesure 3 pour que les substances 2 qu'ils contiennent soient soumises à l'analyse au niveau de ladite zone de mesure. B603421FR Le terme automatiquement fait référence à une opération susceptible d'intervenir sans intervention substantielle de l'opérateur, et par exemple à une opération de convoyage mécanisée et motorisée ne requérant pas une action manuelle dudit opérateur. La zone de stockage amont 10 peut indifféremment être intégrée à l'hygromètre 1 conforme à l'invention, en particulier au niveau du corps principal 6, ou bien être accolée audit corps principal 6, éventuellement de façon amovible, sans sortir du cadre de la présente invention. Par ailleurs, le transfert des récipients porte-échantillon 4 de la zone de stockage amont 10 à la zone de mesure 3 peut être réalisé indifféremment par unité ou par lots sans sortir du cadre de l'invention. Toutefois, selon une variante de réalisation préférentielle, on réalisera le transfert unitaire des récipients porte-échantillon 4. Selon une caractéristique importante de l'invention, la zone de stockage amont 10 comprend des moyens de confinement 12 aptes à empêcher ou à limiter l'exposition à l'air ambiant de la ou des substances 2 contenues dans le ou les récipients porte-échantillon 4. En particulier, ces moyens de confinement 12 auront pour fonction de maintenir les substances à analyser dans un volume clos de façon sensiblement étanche de manière à éviter une modification sensible de leur état avant l'analyse. Par exemple, les moyens de confinement pourront limiter une exposition de l'échantillon à l'air sec ambiant pour éviter une altération dudit échantillon, notamment par dessiccation ou humidification partielle de celui-ci. Ainsi, les récipients porte-échantillon 4 pourront par exemple être munis de couvercles. Toutefois, selon une disposition constructive particulièrement B603421FR avantageuse illustrée notamment aux figures 2 à 9, la zone de stockage arnont 10 sera agencée de telle sorte que les récipients porte-échantillon 4 ouverts qui y seront stockés se recouvriront mutuellement, au moins partiellement. Selon une caractéristique importante de l'invention, la zone de stockage amont 10 comprend un magasin 14 pourvu de moyens d'empilement 15 capables de former une pile 16 de récipients porte-échantillon 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f. Les références 4a , 4b , 4c , 4d , 4e et 4f , renvoient toutes à des récipients porte-échantillon 4 de même nature, l'indexation de la référence principale ne correspondant à aucune modification de caractéristiques physiques ou fonctionnelles, ni à aucune limitation quantitative, mais permettant simplement de distinguer quelques spécimens en fonction de leur ordre dans la pile 16 pour des besoins de clarté notamment lors de la description du fonctionnement de l'hygromètre conforme à l'invention. Ainsi, on pourra considérer par la suite la pile 16 comme étant un empilement d'un ou de plusieurs récipients porte-échantillon 4. Par moyens d'empilement , on désigne des moyens, éventuellement automatisés, aptes à former ou à aider à la formation d'une pile de récipients porte-échantillon, et notamment aptes à superposer, à aligner et à centrer lesdits récipients les uns par rapport aux autres puis à maintenir la pile 16 formée. Avantageusement, le fond de chaque récipient porte-échantillon 4 constituant la pile 16 pourra coopérer avec la partie supérieure du rebord du récipient porte-échantillon situé en-dessous de lui, de manière à recouvrir ce dernier et à confiner la substance qu'il contient dans l'enceinte ainsi formée. B60342/FR Ainsi, les moyens de confinement 12 pourront être formés par la combinaison d'une coupelle avec le fond de la coupelle située immédiatement au-dessus d'elle dans la pile 16. De plus, selon une caractéristique importante de l'invention, la pile 16 de récipients porte-échantillon 4 est susceptible de coulisser au sein du magasin 14. En particulier, il sera donc possible de déplacer ladite pile, de préférence en translation, au sein du magasin. Par ailleurs, selon une autre caractéristique importante de l'invention, les moyens d'empilement 15 s'étendent selon une direction sensiblement verticale. De préférence, le magasin 14 comprendra à cet effet une colonne de stockage 17 et des moyens d'empilement formés par un logement sensiblement cylindrique ménagé dans ladite colonne 17, logement dont la chemise 18 sera susceptible d'accueillir un ou plusieurs récipients porte-échantillon 4. Bien entendu, l'hygromètre conforme à la présente invention n'est pas limité à une géométrie particulière du magasin 14. De façon particulièrement avantageuse, la chemise 18 débouche au sommet de la colonne 17 de manière à former un orifice de chargement au niveau duquel il est possible d'introduire un ou plusieurs récipients porte-échantillon 4. Selon une variante de réalisation illustrée à la figure 1, la colonne 17 peut être formée par la réunion d'une demi-coque fixe 17A et d'une demi-coque amovible 17B, par exemple articulée sur une charnière, lesdites demi-coques étant assemblées de manière réversible dans le sens de la longueur. Ainsi, ladite colonne est avantageusement susceptible d'être fendue, c'est-à- dire ouverte dans le sens de sa longueur, de manière à permettre un accès direct à la chemise 18. B603421FR Sur les figures 2 à 9, la demi-coque amovible 17B n'est pas représentée, afin de permettre la visualisation des récipients porte-échantillon 4. Selon une disposition constructive particulièrement avantageuse, le diamètre interne de la chemise 18 correspondra sensiblement au diamètre extérieur des récipients porte-échantillon 4 et, de façon encore plus préférentielle, l'alésage de la chemise 18 sera ajusté de telle sorte qu'il permette un glissement avec un faible jeu desdits récipients porte-échantillon. Selon une autre caractéristique importante de l'invention, l'hygromètre 1 comporte un élérnent de manoeuvre 20 apte à entraîner la pile 16 de récipients porte-échantillon 4 en déplacement le long des moyens d'empilement 15. Ainsi, les moyens d'empilement 15 pourront donc remplir une fonction de guidage de la pile 16 de récipients porte-échantillon 4, ladite pile étant de préférence adossée auxdits moyens d'empilement 15. De façon préférentielle, l'élément de manoeuvre 20 est formé par un ascenseur 21 apte à monter ou descendre suivant la direction verticale de la colonne 17, ledit ascenseur 21 comportant au moins un élément de contact destiné à venir se placer en appui au niveau de la face inférieure du récipient porte-échantillon situé à la base de la pile 16 de manière à pouvoir s'opposer à la force de gravité qui s'exerce sur la pile et à retenir cette dernière. Ainsi, du fait qu'il soutient la pile 16 dont le propre poids tend à la rappeler vers le bas, l'ascenseur 21 est avantageusement apte à entraîner ladite pile (16) en déplacement réversible de haut en bas. Selon une variante de réalisation préférentielle, ledit élément de contact 25 comprend au moins un plateau 22 dont la face supérieure vient prendre B60342/FR appui sur la face inférieure du récipient porte-échantillon 4a situé à la base de la pile 16. Selon une caractéristique importante de l'invention, le magasin 14 comprend une surface d'arrêt 23 formant butée à l'encontre du déplacement de la pile 16 de récipients porte-échantillon 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f. De façon préférentielle, cette surface d'arrêt 23 correspond à un élément plan du corps principal 6 de l'hygromètre 1 et, de façon encore plus préférentielle, celle-ci est formée par une extension du corps principal 6 coplanaire à la zone de mesure 3. Selon une disposition constructive particulièrement avantageuse, le corps principal 6 peut comprendre une face supérieure 8 sensiblement plane et horizontale qui forme la surface d'arrêt 23 et la zone de mesure 3. Selon une caractéristique importante de l'invention, la surface d'arrêt 23 est séparée de l'extrémité de la chemise 18, de sorte que lorsqu'un récipient porte-échantillon 4a se trouve au contact de ladite surface d'arrêt 23, il est possible d'accéder latéralement audit récipient porte-échantillon 4a. Selon une caractéristique importante de l'invention illustrée notamment à la figure 3, la distance de séparation entre la plaque d'arrêt 23 et l'extrémité de la chemise 18 est supérieure ou égale à la hauteur du rebord d'un récipient porte-échantillon 4, si bien que le dégagement ménagé est suffisant pour qu'il soit possible de déplacer latéralement le récipient 4a par rapport à l'axe de la pile 16. En d'autres termes, la chemise 18 ne constitue plus un obstacle à l'encontre d'un déplacement dudit récipient selon une direction sensiblement normale à l'axe de la pile 16 lorsque ledit récipient 4a bute sur ladite surface d'arrêt 23. B60342/FR De plus, la hauteur de dégagement est de préférence sensiblement inférieure à deux fois la hauteur du rebord d'un récipient porte-échantillon 4. Aiinsi, de façon particulièrement avantageuse, il est possible de manoeuvrer le récipient 4a situé à l'extrémité de la pile 16 dans le plan de la surface d'arrêt 23 sans risquer de déranger la pile restante 4b, 4c, 4d, 4e, 4f, du fait que celle-ci est toujours maintenue par la chemise 18, ainsi que cela est illustré à la figure 4. Dans la suite de la description, on considérera une variante de réalisation préférentielle dans laquelle la surface d'arrêt 23 est située au niveau inférieur de la colonne 17 pour former un obstacle à l'encontre de la descente de la pile 16, et dans laquelle ladite surface d'arrêt 23 se trouve séparée de l'extrémité inférieure de la chemise 18 de manière à dégager l'accès à un récipient 4a situé à la base de la pile 16 lorsque ledit récipient 4a repose sur ladite surface d'arrêt 23, sans que cela ne constitue en aucune manière une limitation de la présente invention. Selon une disposition constructive particulièrement préférentielle, l'ascenseur 21 est agencé de telle sorte qu'il puisse être escamoté en descendant en-dessous de la surface d'arrêt 23. En particulier, le plateau de l'ascenseur 22 pourra par exemple s'engager à travers une découpe 8A de la face supérieure 8 du corps principal 6 de manière à pouvoir se placer en retrait par rapport à la surface d'arrêt 23, en l'occurrence sous cette dernière. Avantageusement, le plateau 22 et la découpe 8A présenteront des dimensions sensiblement inférieures au diamètre du fond des récipients porte-échantillon. Ainsi, le fait de descendre la pile 16 en actionnant l'ascenseur jusqu'à amener celle-ci en contact avec la surface d'arrêt 23, puis d'escamoter l'ascenseur à travers ladite surface d'arrêt 23, permet un transfert d'appui de B60342/FR l'ascenseur 21 à la surface d'arrêt 23, c'est-à-dire permet de faire reposer la pile 16 sur la surface d'arrêt 23 et non plus sur le plateau 22. Ainsi, selon une caractéristique importante de l'invention, la surface d'arrêt 23 est agencée pour permettre l'escamotage de l'élément de manoeuvre 20 et pour coopérer avec ledit élément de manoeuvre 20 afin de dégager des moyens d'empilement 15, au moins partiellement, le récipient porte-échantillon 4a situé à la base de la pile 16. Selon une variante de réalisation préférentielle dans laquelle la face supérieure 8 comprend la surface d'arrêt 23 et la zone de mesure 3, le transfert d'un récipient porte-échantillon 4 de ladite surface d'arrêt 23, laquelle fait office de zone de déchargement du magasin 14, jusqu'à la zone de mesure 3 peut être par exemple effectué à l'aide d'un poussoir 24 qui vient exercer un effort latéral sur ledit récipient 4 de manière à entraîner celui-ci en translation par glissement dans le plan de ladite face supérieure 8. Afin de faciliter le déplacement du récipient porte-échantillon, la face supérieure 8 du corps principal 6 comporte, en particulier dans la région de l'espace correspondant à la trajectoire du récipient porte-échantillon, une piste 25 dont la surface présentera une faible adhérence vis-à-vis du matériau constitutif du récipient porte-échantillon. En particulier, ladite piste 25 pourra être par exemple revêtue d'un matériau anti-adhésif tel que du PTFE (Téflon). Bien entendu, il est possible d'envisager l'utilisation d'autres moyens de convoyage sensiblement horizontaux, tel qu'une bande de convoyage, ou une table à billes ou à rouleaux, sans sortir du cadre de la présente invention. B60342/FR Selon une variante de réalisation préférentielle de l'invention, le poussoir 24 est constitué par un bras 26 faisant saillie à la surface de la plaque supérieure 8, ledit bras étant mobile et susceptible d'être entraîné par un moyen d'entraînement motorisé 27, par exemple un curseur 27'. De façon préférentielle, le déplacement dudit bras 26 s'effectue en translation, mais il est parfaitement envisageable d'employer un bras rotatif ou un carrousel si la disposition relative de la zone de mesure 3 par rapport à la zone de stockage amont 10 est compatible avec une telle solution. Ledit bras 26 se présentera de préférence sous la forme d'une poutre de section sensiblement rectangulaire dans laquelle sera ménagée une empreinte 26A conjuguée à la forme du rebord extérieur des récipients porte-échantillon de manière à améliorer la prise sur ceux-ci lors du transfert. En particulier, ladite empreinte 26A pourra présenter un profil en arc de cercle. Selon une caractéristique importante de l'invention illustrée aux figures 4 à 6, ledit bras 26 sera apte à venir en prise sur le récipient porte-échantillon 4a situé à la base de la pile 16 au niveau de la zone de stockage amont 10, puis à déplacer ledit récipient porte-échantillon 4a en le poussant jusqu'à la zone de mesure 3. Il est naturellement envisageable, sans sortir du cadre de l'invention, d'utiliser un bras muni d'une pince capable de saisir par serrage le récipient 4a et de convoyer ledit récipient sans que celui-ci repose en permanence sur la face supérieure 8. Avantageusement, tel que cela est illustré à la figure 2, la hauteur h du bras 26 est, au moins dans la partie venant en prise avec le récipient 4, sensiblement inférieure à la hauteur du rebord dudit récipient, notamment pour permettre au bras de se glisser entre la surface d'arrêt 23 et le bord inférieur de la chemise 18 d'une part, pour l'empêcher de se mettre en prise avec plus d'un récipient à la fois d'autre part. B60342/FR Selon une variante de réalisation préférentielle, lors du convoyage d'un récipient 4 dans le sens indiqué par la flèche 40, le bras 26 sera déployé sensiblement orthogonalement à la direction dudit convoyage, notamment afin d'assurer un bon maintien dudit récipient dans l'empreinte 26A. En pratique, ledit bras sera déployé selon une direction sensiblement normale à la trajectoire du moyen d'entraînement 27. Par ailleurs, selon une caractéristique préférentielle de l'invention illustrée sur la figure 9, le moyen d'entraînement 27 sera réversible et apte à entraîner le bras 26 dans un mouvement de recul, symbolisé par la flèche R, sensiblement opposé au sens d'avancement (40). Ceci permettra notamment de réarmer le dispositif en redéployant ledit bras 26 en amont de la zone de stockage 10 pour permettre le transfert d'un autre récipient porte-échantillon 4b après analyse du contenu d'un premier récipient 4a. A cet effet, le bras 26 sera lié mécaniquement au moyen d'entraînement 27par un montage en pivot dont l'axe 28 sera sensiblement normal à la surface supérieure 8. Ainsi, ledit bras 26 pourra, sous l'effet d'un couple de pliage C, exercé sur lui, pivoter autour dudit axe 28, soit sensiblement parallèlement au plan d'extension de la surface 8, et tendre à s'aligner parallèlement à la direction du mouvement de translation dudit moyen d'entraînement 27, ainsi que cela est illustré sur la figure 10. En particulier, le montage en pivot dudit bras 26 permettra à ce dernier de se replier et de se placer en retrait afin de contourner la zone de stockage amont 10 lors de son mouvement de recul permettant le réarmement du dispositif. Selon une variante de réalisation particulièrement avantageuse illustrée sur les figures 9 et 10, le couple de pliage Cp, c'est-à-dire la combinaison d'efforts qui tend à replier le bras 26, est fournie par la conjugaison du B60342/FR mouvement de recul en translation du moyen d'entraînement 27 et par la mise en appui de la partie libre 26B du bras 26 contre l'ascenseur 21, voire contre la coupelle située à la base de la pile 16. Afin de permettre son déploiement, notamment son redéploiement en amont de la zone de stockage amont 10, ledit bras 26 comprendra de préférence un moyen de rappel élastique 29, tel qu'un ressort de torsion, ledit moyen de rappel exerçant un couple de déploiement Cd sensiblement opposé au couple de pliage Cp. Ainsi, ledit moyen de rappel élastique 29 permettra au bras de se repositionner en se redéployant, après que le couple de pliage Cp a été relâché, jusqu'à adopter une orientation de préférence sensiblement perpendiculaire à la direction de son mouvement de translation, tel que l'illustre la représentation en pointillés sur la figure 10. De façon particulièrement avantageuse, l'amplitude du pivotement du bras 26 autour cle son axe 28 sera limitée par un moyen de butée 30 15 sensiblement antagoniste au moyen de rappel élastique 29. Ainsi, l'agencement du moyen de rappel élastique 29 et de la butée 30 constituera avantageusement un moyen anti-retour permettant au bras 26 de transmettre une force motrice au récipient porte-échantillon dans le sens de l'avancement (40), c'est-à-dire dans le sens du trajet de la zone de stockage 20 amont 10 à la zone de mesure 3. Par ailleurs, selon une variante particulièrement avantageuse de l'invention, l'hygromètre 1 comporte une zone de stockage aval 31 apte à accueillir le ou les récipients porte-échantillon 4 après analyse de la ou des substances 2 qu'ils contiennent. 25 Ladite zone de stockage aval 31 est formée de préférence par un plateau amovible 32. Avantageusement, ledit plateau amovible 32 comprendra un B60342/FR moyen d'ordonner les récipients porte-échantillon placés dans la zone de stockage aval 31, par exemple une rainure spirale 33 dont la largeur correspondra sensiblement au diamètre des récipients porte-échantillon afin que l'insertion des récipients dans ladite rainure induise un ordonnancement spontané en enfilade desdits récipients, dans l'ordre correspondant à leur ordre d'analyse. Selon une variante de réalisation préférentielle, les moyens de convoyage 11 sont aptes à transférer automatiquement le récipient porte-échantillon 4 de la zone de mesure 3 à la zone de stockage aval 31. En particulier, le bras 26 dispose de préférence d'une course suffisante pour faire glisser un récipient porte-échantillon 4 de la zone de mesure 3 au moins jusqu'à la zone d'entrée 34 de la zone de stockage aval 31. Ladite zone d'entrée 34 peut avantageusement être pourvue de moyens de guidage 35 permettant de guider les récipients 4, et plus précisément d'aligner et/ou de centrer ceux-ci sous l'effet de la force motrice fournie par le bras 26, tels que des rails limitant ou resserrant le débattement desdits récipients sur la piste 25. Il est remarquable que dans le cas d'un stockage en enfilade des récipients 4 dans une rainure spirale 33, le déplacement, sous l'effet moteur du bras 26, du dernier récipient admis au niveau de la zone d'entrée 34 se transmet de proche en proche de manière à faire progresser toute la file simultanément, ainsi que cela est illustré à la figure 8. Par ailleurs, selon une variante de réalisation non représentée, la zone de stockage aval 31 peut avantageusement présenter un agencement sensiblement symétrique à celui de la zone de stockage amont 10, et en B60342/FR particulier posséder un magasin vertical dans lequel peuvent être empilés les récipients porte-échantillon. Enfin, l'hygromètre conforme à l'invention peut avantageusement comprendre divers moyens de contrôle liés à l'automatisation, tels que des capteurs de présence aptes à surveiller la disposition des récipients porte-échantillons, par exemple pour éviter des collisions, ou encore des moyens d'identification des récipients, par exemple par code-barre. Un procédé conforme à l'invention permettant l'évaluation par hygrométrie de l'humidité d'au moins une substance 2 contenue dans au moins un récipient porte-échantillon 4 va maintenant être décrit en détails. Selon une caractéristique importante de l'invention, ledit procédé d'évaluation de l'humidité comprend une étape (a) de chargement au cours de laquelle on place ledit au moins un récipient porte-échantillon 4 dans une zone de stockage amont 10. Avantageusement, afin de pouvoir automatiser une série de mesures, l'étape (a) de chargement comprend de préférence une sous-étape (a') de remplissage de la zone de stockage amont 10 au cours de laquelle on forme une pile 16 de récipients porte-échantillon 4a, 4b, 4c, 4d,, 4e, 4f, préalablement chargés en substances 2 à analyser, en introduisant ceux-ci dans un magasin 14 au sein duquel ils sont susceptibles de coulisser. II est envisageable que ledit remplissage s'effectue manuellement ou à l'aide de moyens de chargement automatisés ou semi-automatisés sans sortir du cadre de l'invention. De plus, le chargement pourra intervenir soit par introductions unitaires successives de récipients porte-échantillon, soit en rapportant en une fois un B60342/FR ensemble de récipients porte-échantillon, par exemple contenus dans un panier. De façon préférentielle, le magasin 14 dispose d'une colonne 17 pourvue d'une chemise 18 dans laquelle les récipients porte-échantillon 4 sont introduits en file et sont susceptibles de coulisser de manière à ce qu'on puisse les accoler les uns aux autres et constituer un empilement vertical. De façon particulièrement avantageuse, l'empilement peut s'effectuer par le sommet de la colonne 17 où débouche la chemise 18, si bien qu'il est envisageable d'alimenter à tout moment la zone de stockage 10, en particulier de compléter la pile 16 alors que l'hygromètre 1 est en cours d'analyse d'un échantillon. Selon un mode de réalisation préférentiel, l'étape (a') comprendra une phase au cours de laquelle on place un premier récipient 4a à la base de la colonne 17, de préférence en ouvrant ladite colonne 17 en séparant la coque amovible 17B de la coque fixe 17A puis en déposant ledit premier récipient 4a de manière à mettre en appui ce dernier sur le plateau 22 et contre la demi-coque fixe 17A. Ainsi, ledit récipient 4a forme une sorte de culasse vis-à-vis de la chemise 18, une fois la colonne 17 refermée. De façon particulièrement avantageuse, cette disposition permet ensuite d'insérer les autres récipients 4b, 4c, 4d, 4e, 4f en les laissant chuter l'un après l'autre depuis l'ouverture supérieure de la chemise 18, leur chute étant d'une part guidée par ladite chemise et d'autre part amortie par le coussin d'air qui tend à se former dans le volume compris entre la pile 16 déjà formée, c'est-à-dire notamment le premier récipient 14a formant culasse, la chemise 18 et le récipient en cours de chute. Avantageusement, l'ajustement avec jeu léger entre les récipients et la B60342/FR chemise permet à l'air captif de s'échapper progressivement et de freiner la chute desdits récipients sans la bloquer. Le stock d'échantillons étant constitué, le procédé conforme à l'invention comprend également une étape (b) de transfert dans laquelle on transfère automatiquement ledit au moins un récipient porte-échantillon 4 de la zone de stockage amont 10 vers une zone de mesure 3 où s'effectue l'évaluation de l'humidité de la substance 2. Ainsi qu'illustré à la figure 3, le procédé conforme à l'invention comprend une sous-étape (c) de l'étape (b) de transfert au cours de laquelle on fait coulisser sensiblement verticalement la pile 16 de récipients porte-échantillon 4 à l'aide d'un élément de manoeuvre 20 jusqu'à ce que l'un desdits récipients porte-échantillon émerge du magasin 14. Plus particulièrement, on fait descendre le plateau 22 de l'ascenseur 21, ainsi que cela est illustré à la figure 3, jusqu'à ce que la pile 16 de récipients atteigne la surface d'arrêt 23 et que le récipient situé à la base de la pile ne soit plus en prise avec la chemise 18. Ainsi, la sous-étape (c) comprend une première phase (c') au cours de laquelle on descend la pile 16 de récipients porte-échantillon 4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f, jusqu'à ce que le récipient 4a situé à la base de ladite pile entre en contact avec une surface d'arrêt 23. Avantageusement, l'ascenseur 21 possède une course suffisante pour que le plateau 22 soit escamoté sous ladite surface d'arrêt 23. Ainsi, la sous-étape (c) comprend une seconde phase (c") au cours de laquelle on transfère la charge de la pile 16 de l'élément de manoeuvre 20 à ladite surface d'arrêt 23 en escamotant ledit élément de manoeuvre 20 sous cette dernière. B60342/FR En particulier, l'ascenseur 21 est descendu de telle sorte que son plateau 22 franchisse la surface d'arrêt 23 si bien que ledit plateau se sépare de la pile 16 tandis que celle-ci est retenue par sa mise en appui sur ladite surface d'arrêt. Ainsi qu'illustré à la figure 4, le bras 26 qui se situait initialement en amont de la zone de stockage 10 est mû en translation jusqu'à entrer en contact avec le récipient porte-échantillon 4a situé à la base de la pile 16, lequel a avantageusement été dégagé de la chemise 18 de manière à pouvoir être déplacé dans le plan de la surface d'arrêt 23. Une fois en prise avec ledit récipient, le bras 26 exerce une poussée sur celui-ci de manière à le décaler, de préférence par glissement, par rapport au reste de la pile. Ainsi, l'étape (b) de transfert comprend de préférence une sous-étape (d) d'extraction comprenant une première phase (d') d'extraction partielle au cours de laquelle on déplace le récipient porte-échantillon 4a situé à la base de la pile 16 sensiblement dans le plan de la surface d'arrêt 23 de telle sorte que celui-ci fasse saillie latéralement hors de la pile 16 et qu'il s'écarte de la trajectoire de l'élément de manoeuvre 20 tout en assurant le soutien du reste de la pile de récipients 4b, 4c, 4d, 4e, 4f par un chevauchement partiel avec le récipient 4b situé immédiatement au-dessus de lui. Avantageusement, la chute verticale du reste de la pile 16 est empêchée par le récipient porte-échantillon 4a partiellement extrait qui fait office d'entretoise prenant appui sur la surface 23 et épaulant ledit reste de la pile. Par ailleurs, tout risque d'arc-boutement des récipients 4b, 4c, 4d, 4e, 4f restant dans la chemise est écarté grâce à l'ajustement de l'alésage de la chemise 18 par rapport au diamètre desdits récipients. Ainsi qu'illustré à la figure 5, l'ascenseur 21 est ensuite remonté jusqu'à ce que le plateau 22 entre en contact avec la surface inférieure du récipient 4b B60342/FR situé immédiatement au-dessus du récipient porte-échantillon 4a partiellement extrait. Ainsi, la sous-étape (d) d'extraction du procédé conforme à l'invention comprend de préférence une seconde phase (d") d'étayage au cours de laquelle on remonte l'élément de manoeuvre 20 jusqu'à ce que celui-ci entre en contact avec le récipient 4b situé immédiatement au-dessus du récipient 4a faisant saillie latéralement hors de la pile 16, afin de soutenir la pile restante 4b, 4c, 4d, 4e, 4f. Ainsi qu'illustré à la figure 6, une fois la pile restante étayée par l'élément de manoeuvre 20, on prolonge la poussée du bras 26 sur le récipient porte- échantillon 4a, ici dans le sens de la flèche 40, de manière à achever l'extraction dudit récipient de la zone de stockage amont 10 et à amener celui-ci au niveau de la zone de mesure 3. De façon préférentielle, ainsi que cela est illustré à la figure 7, le bras 26 est alors placé en retrait de la zone de mesure, par exemple par un léger mouvement de recul le ramenant vers la zone de stockage amont 10, de manière à ce que la tête de mesure 5 amovible puisse être positionnée en regard de la zone de mesure. De façon préférentielle, ladite tête de mesure 5 est mobile, en translation verticale ou en rotation motorisée, de manière à pouvoir être rabattue sur la zone de mesure 3 et à confiner le récipient porte-échantillon 4a qui s'y trouve dans le carter 7, ainsi que cela est illustré à la figure 7. Selon une variante de réalisation, il est envisageable que le rapprochement du récipient porte-échantillon 4 et de la tête de mesure 5 intervienne par déplacement dudit récipient, notamment à l'aide d'un ascenseur, plutôt que par déplacement de ladite tête de mesure. B60342/FR On relève la tête de mesure 5 une fois l'analyse de la substance 2 effectuée, afin de dégager le champ au bras 26 pour que celui-ci puisse reprendre son déplacement et entraîner le récipient porte-échantillon hors de la zone de mesure 3, de préférence jusqu'à la zone de stockage aval 31, ainsi que le montre la figure 8. Ainsi que cela est illustré sur la figure 9, une fois la zone de mesure libérée du récipient porte-échantillon 4a, le bras 26 amorce un mouvement de recul R, sensiblement opposé au flux de matière indiqué par la flèche 40. Ce mouvement de recul lui permet de se réarmer, c'est-à- dire de se positionner en amont de la zone de stockage 10 de manière à pouvoir transférer un nouveau récipient porte-échantillon 4b de ladite zone de stockage amont 10 à la zone de mesure 3, en répétant notamment les étapes (b), (d) et (e) décrites plus haut. Lors dudit mouvement de recul, l'extrémité libre 26B du bras 26 va rencontrer sur sa trajectoire l'ascenseur 21 qui maintient la pile restante 4b, 4c, 4d, 4e, 4f dans la chemise 18, tel que cela est illustré à la figure 11. De façon particulièrement avantageuse, le bras 26 peut s'effacer sous l'effet du couple de pliage Cp résultant de l'application de l'effort de traction exercé au niveau du moyen d'entraînement 27 et de l'effort de retenue dû au contact de l'extrémité libre dudit bras avec l'ascenseur 21. Ainsi, le bras 26 se replie de manière à pouvoir contourner l'ascenseur 21, et notamment pivote progressivement tandis que le curseur 27' dépasse ledit ascenseur 21, tend à s'orienter dans une direction sensiblement parallèle à la direction de recul dudit curseur 27', de manière à franchir l'obstacle sensiblement en enfilade avec ledit curseur. Le repli du bras 26 a pour effet de bander le moyen de rappel élastique 29 de telle sorte que, une fois l'obstacle que constitue l'ascenseur 21 franchi, ledit bras 26 se redéploie sous l'effort de rappel exercé par ledit moyen B60342/FR élastique 29 de manière à retrouver sa position initiale illustrée par les pointillés sur la figure 10, l'élément 30 se trouvant en butée. L'hygromètre 1 se trouve alors prêt à transférer le récipient porte-échantillon suivant 4b de la zone de stockage amont 10 vers la zone de mesure 3. Bien entendu, il est possible d'envisager, dans une variante de réalisation où l'hygromètre 1 disposerait d'une zone de stockage aval (31) de conception sensiblement symétrique à la zone de stockage amont (10), la mise en oeuvre d'un procédé d'empilage reprenant sensiblement les principes d'extraction et d'étayage détaillés ci dessus, mais dans un ordre d'exécution inverse. En particulier, il est parfaitement envisageable de réaliser une pile de récipients 4 en glissant successivement lesdits récipients au niveau de la base d'une colonne, ladite pile étant soulevée et étayée par un ascenseur à chaque insertion. Ainsi, l'hygromètre 1 conforme à l'invention permet avantageusement d'automatiser les mesures d'humidité d'échantillons et d'organiser celles-ci en séries correspondant par exemple à des lots de production. Avantageusement, l'hygromètre conforme à l'invention permet de libérer l'opérateur de tâches de manutention fastidieuses ne présentant pas de réelle valeur ajoutée, et de rendre celui-ci disponible pour d'autres activités. Par ailleurs, le dispositif conforme à l'invention sécurise les transferts d'échantillons, d'une part en réalisant leur stockage avant analyse dans des conditions favorables à la conservation des substances à analyser, et d'autre part en limitant considérablement les risques de fausse manoeuvre ou de maladresse conduisant à la perte d'un échantillon ou à la confusion entre plusieurs échantillons. B603421FR A ce titre, l'hygromètre conforme à l'invention pourra naturellement comprendre un ensemble de capteurs permettant la surveillance du déroulement du procédé de mesure de l'humidité, et en particulier des détecteurs de présence et autres capteurs de fin de course, permettant de positionner convenablement les récipients porte-échantillon notamment en regard de la zone de mesure et d'éviter les collisions entre récipients porte-échantillons. Bien entendu, le système de stockage et les moyens de convoyage décrits ne se limitent pas aux hygromètres, mais peuvent être appliqués à d'autres instruments d'analyse réalisant des mesures ou des tests physiques ou chimiques sur des substances disposées dans des récipients ouverts. II est également envisageable de prévoir des moyens de convoyage comportant un carrousel effectuant le transfert en rotation des récipients porte-échantillon, perpétuellement dans le même sens, suivant des zones de stockage et de mesure réparties en cercle. Une telle variante permettrait notamment de s'affranchir des mouvements de retour, le réarmement pouvant s'opérer par l'achèvement d'une rotation complète dans un seul sens. Néanmoins, le système de bras articulé mû par curseur permet avantageusement de conjuguer compacité, simplicité de fabrication et légèreté de la structure mobile, et par conséquent économie d'énergie. B60342/FR | - Hygromètre avec dispositif automatisé de transport d'échantillons.- L'invention concerne un hygromètre (1) comprenant une zone de mesure (3) destinée à recevoir au moins un récipient porte-échantillon (4) apte à contenir au moins une substance (2) à analyser par ledit hygromètre caractérisé en ce qu'il comporte d'une part au moins une zone de stockage amont (10) apte à accueillir au moins un récipient porte-échantillon (4) et d'autre part des moyens de convoyage (11) aptes à transférer automatiquement ledit au moins un récipient porte-échantillon (4) de la zone de stockage amont (10) à la zone de mesure (3).- Hygromètres. | 1 Hygromètre (1) comprenant une zone de mesure (3) destinée à recevoir au moins un récipient porte-échantillon (4) apte à contenir au moins une substance (2) à analyser par ledit hygromètre caractérisé en ce qu'il comporte d'une part au moins une zone de stockage amont (10) apte à accueillir au moins un récipient porte-échantillon (4) et d'autre part des moyens de convoyage (11) aptes à transférer automatiquement ledit au moins un récipient porte-échantillon (4) de la zone de stockage amont (10) à la zone de mesure (3). 2 -. Hygromètre selon la 1 caractérisé en ce que la zone de stockage amont (10) comprend des moyens de confinement (12) aptes à empêcher ou à limiter l'exposition à l'air ambiant de la ou des substances (2) contenues dans le ou les récipients porte-échantillon (4). 3 -, Hygromètre selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que la zone de stockage amont (10) comprend un magasin (14) pourvu de moyens d'empilement (15) capables de former une pile (16) de récipients porte-échantillon (4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f), ladite pile (16) étant susceptible de coulisser au sein dudit magasin (14). 4 - Hygromètre selon la 3 caractérisé en ce que les moyens d'empilement (15) s'étendent selon une direction sensiblement verticale et en ce que ledit hygromètre comporte un élément de manoeuvre (20) apte à entraîner ladite pile (16) de récipients porte-échantillon (4) en déplacement le long desdits moyens d'empilement. 5 - Hygromètre selon la 4 caractérisé en ce que le magasin (14) comprend une surface d'arrêt (23) formant butée à B60342/FRl'encontre du déplacement de la pile (16) de récipients porte-échantillon (4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f), ladite surface d'arrêt (23) étant agencée pour permettre l'escamotage de l'élément de manoeuvre (20) et pour coopérer avec ledit élément de manoeuvre (20) afin de dégager des moyens d'empilement (15) au moins partiellement le récipient porte-échantillon (4a) situé à la base de la pile (16). 6 - Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une zone de stockage aval (31) apte à accueillir le ou les récipients porte-échantillon (4) après analyse de la ou des substances qu'ils contiennent et en ce que la zone d'entrée (34) de ladite zone de stockage aval (31) est pourvue de moyens de guidage (35) permettant de guider les récipients (4), tels que des rails. 7 Procédé d'évaluation par hygrométrie de l'humidité d'au moins une substance (2) contenue dans au moins un récipient porte-échantillon (4) caractérisé en ce qu'il comporte une étape (a) de chargement au cours de laquelle on place ledit au moins un récipient porte-échantillon (4) dans une zone de stockage amont (10) ainsi qu'une étape (b) de transfert au cours de laquelle on transfère automatiquement ledit au moins un récipient porte-échantillons (4) de ladite zone de stockage amont (10) vers une zone de mesure (3) où s'effectue ladite évaluation de l'humidité. 8 - Procédé selon la 7 caractérisé en ce que l'étape (a) de chargement comprend une sous-étape (a') de remplissage de la zone de stockage amont (10) au cours de laquelle on forme une pile (16) de récipients porte-échantillon (4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f) en les introduisant dans un magasin (14) au sein duquel ils sont susceptibles de coulisser. 9 - Procédé selon la 8 caractérisé en ce qu'il comprend une B603421FRsous-étape (c) de l'étape (b) de transfert au cours de laquelle on fait coulisser sensiblement verticalement la pile (16) de récipients porte-échantillon à 'aide d'un élément de manoeuvre (20) jusqu'à ce que l'un desdits récipients porte-échantillon émerge dudit magasin. 10 -Procédé selon la 9 caractérisé en ce que l'étape (c) comprend une première phase (c') au cours de laquelle on descend la pile (16) de récipients porte-échantillon (4a, 4b, 4c, 4d, 4e, 4f) jusqu'à ce que le récipient (4a) situé à la base de ladite pile entre en contact avec une surface d'arrêt (23) et une seconde phase (c") au cours de laquelle on transfère la charge de ladite pile (16) de l'élément de manoeuvre (20) à ladite surface d'arrêt (23) en escamotant ledit élément de manoeuvre sous cette dernière. 11 -Procédé selon la 10 caractérisé en ce l'étape (b) de transfert comprend de préférence une sous-étape (d) d'extraction comprenant une première phase (d') d'extraction partielle au cours de laquelle on déplace le récipient (4a) situé à la base de la pile (16) sensiblement dans le plan de la surface d'arrêt (23) de telle sorte que celui-ci fasse saillie latéralement hors de la pile (16) et qu'il s'écarte de la trajectoire de l'élément de manoeuvre (20) tout en assurant le soutien du reste de la pile de récipients (4b, 4c, 4d, 4e, 4f) par un chevauchement partiel avec le récipient (4b) situé immédiatement audessus de lui, ainsi qu'une seconde phase (d") d'étayage au cours de laquelle on rernonte l'élément de manoeuvre (20) jusqu'à ce que celui-ci entre en contact avec ledit récipient (4b) situé immédiatement au-dessus du récipient (4a) faisant saillie latéralement hors de la pile, afin de soutenir la pile restante. 660342/FR | G | G01 | G01N | G01N 35,G01N 19,G01N 25,G01N 27 | G01N 35/10,G01N 19/10,G01N 25/66,G01N 27/22 |
FR2899597 | A1 | PROCEDE DE PRODUCTION D'HYDROGENE ET/OU DE GAZ COMBUSTIBLES PAR UN PLASMA INDUCTIF A PARTIR DE DECHETS LIQUIDES, PULVERULENTS OU GAZEUX | 20,071,012 | L'invention est relative à la production d'hydrogène et/ou de gaz combustibles à partir de la destruction de produits chimiques toxiques ou dangereux par plasma inductif. Elle concerne en particulier un procédé de production d'hydrogène, de gaz riches en hydrogène et/ou de gaz combustibles à partir de déchets liquides, pulvérulents ou gazeux par plasma inductif, les déchets appartenant à la famille des composés organiques ou organo-halogénés. Les déchets utilisés peuvent être constitués d'un mélange de plusieurs composés organiques et/ou organo-halogénés. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les sociétés industrielles modernes se trouvent confrontées au problème du remplacement à long terme des produits et dérivés pétroliers comme vecteur énergétique, puisqu'il est avéré que les réserves pétrolières mondiales ne constituent qu'une cinquantaine d'année de la consommation mondiale annuelle actuelle (base 2005). Il est donc important de développer des sources d'énergie de remplacement, par exemple par la mise en place d'une filière hydrogène permettant l'alimentation énergétique d'installation du type pile à combustible. Pour fabriquer de l'hydrogène, il est connu d'utiliser la technique de reformage à partir de combustibles fossiles. En effet, aujourd'hui, 95% de l'hydrogène est produit à partir de cette technique. Cette technique consiste à casser des molécules d'hydrocarbures par réaction chimique sous l'action de la chaleur pour en libérer l'hydrogène. Le vaporeformage du gaz naturel est le procédé le plus courant : le gaz naturel est exposé à de la vapeur d'eau très chaude, et libère ainsi l'hydrogène qu'il contient. L'inconvénient de cette technique est qu'elle se fait à partir d'hydrocarbures fossiles, matière première qui est destinée à décroître. De plus, la production d'hydrogène par reformage a l'inconvénient de rejeter du gaz carbonique dans l'atmosphère, principal responsable de l'effet de serre : cette technique est donc polluante. Enfin, cette technique a un coût relativement élevé : le prix de revient de l'hydrogène ainsi produit reste trois plus élevé que celui du gaz naturel. On connaît par ailleurs un procédé performant permettant de détruire des déchets chimiques toxiques ou dangereux par plasma inductif (voir la demande de brevet FR 2866414 déposée le 18 février 2004). Ce procédé consiste à introduire dans la bobine d'une torche plasma inductive des gaz plasmagènes, ainsi qu'un mélange constitué d'eau et de déchets à détruire afin d'induire une décomposition en éléments atomiques des déchets, puis de parfaire la décomposition des déchets par passage du mélange dans un dispositif de brassage, où le mélange est brassé avec un comburant tel que de l'air et/ou de l'oxygène, et enfin, de recombiner les gaz décomposés en les refroidissant. Les gaz sont ensuite rejetés dans l'atmosphère. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but de l'invention est de produire des gaz combustibles, et en particulier de l'hydrogène, à partir de déchets toxiques ou dangereux pour l'homme, en d'autres termes de valoriser ces déchets. Plus particulièrement, le but de l'invention est de produire des gaz combustibles à partir de produits organiques ou organo-halogénés, seuls ou en mélanges, que l'on détruit à un taux supérieur à 99,995%, voir jusqu'à 99,999%, et d'une façon sécuritaire, le procédé permettant de produire des gaz combustibles utilisables comme source d'énergie. Ce but est atteint par un procédé de production de gaz combustibles à partir d'au moins un produit organique ou organo-halogéné se présentant sous forme liquide, gazeuse ou pulvérulente. Ce procédé comprend les étapes suivantes : mélange : - dudit au moins un produit organique avec de l'eau en quantité suffisante pour au moins satisfaire les rapports stoechiométriques entre les atomes de carbone et d'oxygène du mélange, ou - dudit au moins un produit organo-halogéné avec de l'eau en quantité suffisante pour au moins satisfaire les rapports stoechiométriques entre les atomes de carbone et d'oxygène du mélange, d'une part, et entre les atomes d'hydrogène et d'halogène du mélange, d'autre part, - introduction de ce mélange et de gaz plasmagènes au niveau de la bobine d'une torche plasma inductive pour obtenir des gaz dans lesquels une décomposition en éléments atomiques est induite, - destruction thermique, dans une chambre de réaction, des gaz obtenus à l'étape précédente, - refroidissement des gaz issus de la chambre de réaction au sein d'un dispositif de brassage par brassage desdits gaz avec de l'eau pulvérisée, - recombinaison par refroidissement d'au moins une partie des gaz issus du dispositif de brassage, - séparation des gaz en gaz combustibles et en gaz non valorisables. L'étape de refroidissement dans la chambre de réaction consiste en un refroidissement par trempe des gaz avec de l'eau pulvérisée. Précisons que le brassage des gaz avec de l'eau pulvérisée est réalisé sans apport d'énergie. La composition des gaz produits à la fin du procédé dépend de la nature des déchets à valoriser ; le gaz combustible obtenu est du type CO/H2, la proportion CO/H2 dépendant du ratio initial C/H. Si le ratio C/H est élevé, la proportion d'hydrogène sera faible et on obtiendra un gaz de combustion. Si le ratio C/H est faible, la proportion d'hydrogène sera plus importante. Le mélange du déchet (produit organique ou organo-halogéné) avec le milieu aqueux constitue un des points clés de la réussite de la destruction du déchet. Le rapport déchet/eau dans le mélange doit au minimum satisfaire le rapport stoechiométrique atomique entre les atomes de carbone et d'oxygène, afin d'éviter des dépôts de suie dans le procédé. Dans le cas particulier des produits organo-halogénés, il faut en plus que le rapport déchet/eau soit au minimum équivalent au rapport stoechiométrique atomique entre les atomes d'hydrogène et d'halogène du mélange. Ainsi par exemple, une charge de dichlorométhane de formule chimique CH2C12 sera mélangée à de l'eau dans les proportions 1 mole pour 1 mole pour activer la réaction suivante: CH2C12 + H2O H> CO + 2 HC1 + H2 (Equation 1) On remarquera, à ce premier stade, la production de gaz combustibles riche en CO/H2. Le mélange initial de la charge avec le milieu aqueux en dehors de la torche permet d'accroître l'aspect sécurité de l'installation, en évitant l'introduction séparée et simultanée d'oxygène et d'hydrogène dans le plasma. Ce mélange initial permet également de diminuer les débits de gaz et donc de disposer d'une installation de taille réduite ne nécessitant pas des systèmes de traitement des fumées trop importants. Avantageusement, l'eau utilisée pour le mélange avec le produit organique ou organo-halogéné est dans un rapport de 1 mole d'eau pour une mole de carbone contenue dans ledit produit organique ou organo-halogéné. Avantageusement, l'eau utilisée pour le mélange avec le produit organique ou organo-halogéné est dans un rapport de 2 moles d'eau pour une mole de carbone contenue dans ledit produit organique ou organo-halogéné. Le rapport molaire déchet/eau doit être adapté au nombre de carbones présents dans le déchet pour obtenir soit du CO (rapport molaire de 1 entre le nombre d'atomes de carbone et d'oxygène), soit du CO2 (rapport molaire de 2 entre le carbone et l'oxygène). Un excès d'eau, dans la limite de deux moles d'eau pour une mole de carbone, va conduire à une production plus importante d'hydrogène au détriment de la formation de monoxyde de carbone transformé en dioxyde de carbone suivant la réaction suivante: CH2C12 + 2 H2O H> CO2 + 2 HC1 + 2 H2 (Equation 2) On voit donc qu'il est avantageux de conserver ce rapport de 2 moles d'eau pour une mole de carbone pour réaliser le mélange afin d'augmenter la production de gaz d'hydrogène. Par contre, ce rapport conduit à la formation de dioxyde de carbone, qui est un produit non valorisable. Si on veut détruire un déchet exempt d'hydrogène, tel que le tétrachlorure de carbone, on aura la réaction: CC14 + 2 H2O H> CO2 + 4 HC1 (Equation 3) La destruction d'un déchet exempt d'hydrogène constitue bien une singularité du procédé puisqu'il n'y a pas production d'atome d'hydrogène dans ce cas. Au delà de ce rapport de 2 moles d'eau pour une mole de déchet à détruire, ici une mole de CC14, une augmentation de la fraction molaire en eau conduit à une détérioration de la valorisation de la charge. Le mélange des produits organiques ou organo-halogénés à détruire avec de l'eau est réalisé avec de l'eau sous forme liquide pour les produits sous forme de liquides et de poudres, ou de l'eau sous forme de vapeur pour les produits gazeux. Avantageusement, si le produit organique ou organo-halogéné est sous forme liquide ou pulvérulente, le mélange dudit produit avec de l'eau sera introduit au niveau de la bobine de la torche plasma inductive sous forme pulvérisée ; si ledit produit organique ou organo-halogéné est sous forme gazeuse, le mélange sera introduit sous forme gazeuse. Le positionnement de la sonde de pulvérisation dans la torche plasma constitue un des points clés du procédé. On injecte ce mélange de préférence dans la zone le plus chaude de la torche, c'est-à-dire au centre de la torche. Pour l'étape de destruction thermique, on utilise une chambre de réaction conçue pour que les gaz qu'elle contient puissent atteindre une température suffisamment haute et pendant un temps suffisant pour que les gaz se décomposent en d'autres gaz moins 25 réactifs. Pour l'étape de refroidissement par brassage avec de l'eau pulvérisée, l'utilisation d'un dispositif de brassage permet de réaliser un brassage très important entre les produits issus de la 30 destruction du mélange charge/eau et l'eau pulvérisée. L'utilisation d'eau pulvérisée à haute pression permet 20 un refroidissement drastique des gaz. Seule de l'eau ou de l'eau sodée pulvérisée est introduite dans le dispositif de brassage avec les gaz issus de l'étape de destruction thermique ; il n'y a pas d'injection de comburant dans le dispositif de brassage (pas d'apport d'énergie). Avantageusement, le dispositif de brassage est un venturi. Avantageusement, l'eau pulvérisée utilisée lors de l'étape de refroidissement par brassage est de l'eau sodée. La pulvérisation d'eau ou d'eau sodée dans le dispositif de brassage permet de réaliser une trempe sévère des gaz afin de bloquer les réactions d'oxydation du carbone au niveau C + 02 H> CO et d'annihiler les réactions d'oxydation de l'hydrogène. Si le déchet est organo-halogéné, l'utilisation d'eau sodée pulvérisée, en plus de permettre un refroidissement drastique des gaz, permet également une réactivité élevée consécutive au brassage entre les produits issus de la destruction du mélange charge/eau et l'eau sodée pulvérisée dans le venturi. Ce brassage avec de l'eau sodée permet de piéger les produits halogénés, par exemple les produits chlorés, selon les réactions suivantes . HC1 + NaOH - NaCl + H2O (Equation 4) C12 + 2 NaOH - 2 NaCl + 02 + H2 (Equation 5) Cl + NaOH - NaCl + 02+ H2 (Equation 6) Bien que l'équation 4 soit l'équation majoritaire par rapport aux équations 5 et 6, on remarquera que de nouveau à ce stade, les réactions 5 et 6 dans le dispositif de brassage contribuent à la production d'hydrogène. A la sortie du dispositif de brassage, on peut disposer un échangeur thermique couplé à un dispositif de traitement des halogènes par eau sodée, afin de continuer à diminuer la température des gaz et de piéger les halogènes résiduels suivant les réactions décrites ci-dessus. On récupère également l'eau condensée dans l'échangeur thermique dans le bain du dispositif de piégeage des halogènes. En sortie du dispositif de traitement, les gaz résiduels sont principalement constitués de molécules d'Argon (lié au bon fonctionnement de la torche plasma), d'hydrogène, de monoxyde de carbone et éventuellement de monoxyde d'azote si les produits à détruire contiennent des atomes d'azote. Dans ce cas, le passage des gaz dans un dispositif d'élimination de monoxydes d'azote DENox peut être envisagée. La séparation des différents éléments gazeux contenus dans les gaz de sortie produits au cours du procédé peut être effectuée par tout dispositif industriel permettant de récupérer les différents gaz produits, c'est-à-dire d'un côté l'argon, de l'autre l'hydrogène, et enfin les gaz non valorisables. Il est avantageux de conserver l'argon et l'hydrogène car ils présentent chacun une forte valeur ajoutée. C'est pour cela qu'il est avantageux de stocker les gaz valorisables produits par le procédé. Avantageusement, l'étape de séparation des gaz du procédé est suivie d'une étape de stockage des gaz combustibles. Selon un mode de réalisation particulier, on stocke tous les gaz valorisables, même ceux qui ne sont pas combustibles. Les gaz peuvent par exemple être stockés dans des cuves de stockage. Selon un cas particulier, l'étape de séparation des gaz est suivie d'une étape de rejet dans l'atmosphère des gaz non valorisables. Plus particulièrement, les produits gazeux non valorisables et non toxiques peuvent être rejetés de manière contrôlée dans l'atmosphère, tandis que les éventuels produits de recombinaisons nocifs pour l'environnement peuvent être piégés pour éviter qu'ils soient rejetés dans l'atmosphère. Le procédé selon l'invention peut également comporter des étapes supplémentaires. Par exemple, le procédé de destruction peut en outre comprendre, de manière avantageuse, une étape de refroidissement des gaz issus de l'étape de recombinaison par refroidissement dans un dispositif permettant d'échanger de la chaleur avec le milieu extérieur. Cette étape peut par exemple être réalisée dans une enceinte à double paroi refroidie par eau. Avantageusement, le procédé peut comporter en outre une étape d'analyse des gaz sortant de l'étape de recombinaison par refroidissement. Il peut être avantageux que le procédé comporte en outre une ou plusieurs étapes de régulation de la pression des gaz, réalisées par exemple à l'aide d'un dispositif de pompage de type groupe vide tel qu'une vanne de régulation, une pompe à vide, une centrale de régulation. En effet, le fait de fonctionner en dépression permet d'améliorer le niveau de sécurité du procédé en limitant les fuites vers l'extérieur ; cela permet également d'obtenir un meilleur rendement chimique et d'augmenter ainsi l'efficacité du procédé. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend au moins une étape de traitement chimique des gaz sortant de l'étape de recombinaison par refroidissement. Avantageusement, ladite au moins une étape de traitement chimique des gaz est une étape choisie parmi une déhalogénisation, une désoxydation d'oxyde d'azote et une désulfurisation. Ce choix s'effectue suivant la nature des gaz à traiter, c'est-à-dire selon la composition chimique des gaz et de leurs propriétés physico-chimiques. Avantageusement, une pulvérisation d'eau sur les gaz est effectuée avant de réaliser l'étape de traitement chimique desdits gaz. Cette pulvérisation a pour but d'abaisser, si besoin, la température des gaz. Un des avantages du procédé selon l'invention est qu'il présente une polyvalence vis-à-vis des déchets à traiter. En effet, la limite de traitement des déchets dans le dispositif réside dans la non-acceptation de déchets solides en tant que tels. Tout produit, qu'il soit pur ou en mélange, qui peut se présenter sous forme liquide, gazeuse, ou même sous forme de suspension peut être traité. Un autre avantage du procédé est qu'il permet de traiter des déchets spécifiques à haute stabilité et haute toxicité. Il permet de traiter les déchets liquides tels que, par exemple, des solvants organo-halogénés, des mélanges aqueux de faible pouvoir calorifique, des huiles, des produits à cycle aromatique, des hydrocarbures de formule chimique générale CmHn, des déchets organo-halogénés tels que CH2C12. Les déchets gazeux pouvant être traités sont principalement des produits toxiques du type C.F.C., H.C.F.C., gaz de combat... Enfin, les déchets pulvérulents peuvent être des boues chargées en produits solides (déchets explosifs, biomasse...). Notons également que des produits dénués d'atomes d'hydrogène, tel que le tétrachlorure de carbone CC14 par exemple, peuvent tout à fait être détruits dans le procédé selon l'invention, mais ne conduiront pas a priori à la valorisation du déchet par production d'hydrogène. De plus, le procédé selon l'invention permet de détruire à un taux minimal de destruction pondéral de 99,995% des déchets liquides, gazeux ou pulvérulents, non exploitables en tant que tels et/ou nocifs pour l'environnement et de valoriser ces déchets en produisant des gaz combustibles à forte teneur en hydrogène utilisables dans des installations adaptées à ce type de gaz. Les gaz non valorisables produits au cours du procédé respectent les normes de rejet de produits gazeux en vigueur dans la Communauté Européenne, qui s'est fixée l'objectif zéro produit toxique rejeté dans l'atmosphère, et peuvent donc être rejetés dans l'atmosphère car exempts de toxicité ou de dangerosité pour l'homme ou son environnement. Grâce à ce procédé, on couple ainsi la production de produits utilisables dans l'industrie avec l'élimination de produits indésirables et nuisibles pour l'homme et l'environnement. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, et accompagnée des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est un schéma de principe illustrant l'installation permettant de réaliser le procédé selon l'invention, - la figure 2 est un schéma de principe illustrant l'introduction de la charge dans la torche plasma, - la figure 3 est un schéma de principe du dispositif permettant la première opération de destruction thermique, - la figure 4 est un schéma de principe du venturi. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Nous allons à présent décrire en détail comment réaliser la destruction d'un déchet organohalogéné, par exemple CH2C12, à partir du procédé selon l'invention. Une torche à plasma 6 est alimentée en courant haute fréquence par un générateur électrique 1 via un coffret d'accord 4. Le générateur 1 est refroidi par une centrale de refroidissement 2 (voir figure 1). La référence 100 représente le branchement du générateur 1 sur le secteur à 380V/50Hz, la référence 101 représente le câble coaxial reliant le générateur électrique 1 au coffret d'accord 4, et la référence 102 représente un bras d'induction reliant le coffret d'accord 4 à la torche plasma 6. La torche utilisée est une torche plasma haute fréquence ou inductive, sans électrode, où le plasma est généré par un courant à forte tension et haute fréquence circulant dans une bobine. Tout type de torche inductive peut convenir. La torche à plasma inductive peut par exemple être une torche à double flux. L'introduction des gaz plasmagènes de fonctionnement de la torche 3 et l'introduction du mélange eau/déchets 5 se font directement au sein de la torche 6. L'injection du mélange eau/déchets est effectuée de préférence dans la zone de la torche où la température est maximale, c'est-à-dire dans la zone centrale de la torche. La figure 2 représente le système d'introduction du mélange charge/eau 5 dans la torche. Le mélange eau/déchet est effectué préalablement en amont de la torche plasma, soit par addition de l'eau et de la charge dans une cuve de stockage 21, soit à l'aide d'un dispositif mélangeur. Eventuellement, en cas de forte non miscibilité des produits à détruire et de l'eau, ces deux éléments peuvent être conduits séparément vers un système de mélange en amont du système d'introduction dans la torche. Le mélange se fait alors par l'intermédiaire de deux pompes d'alimentation, une pour chaque constituant (eau, déchet) se rejoignant dans une sonde de pulvérisation refroidie par eau et assistée mécaniquement par une introduction de gaz. Quelque soit la méthode de mélange, le mélange ainsi obtenu est ensuite introduit dans la torche, par exemple au moyen d'une sonde de pulvérisation 23 si le mélange est sous forme liquide ou de suspension, ou au moyen d'une sonde d'injection si le mélange est sous forme gazeuse. Le principe d'injection du mélange eau/déchets dans la torche 6 est illustré dans la figure 2. En fait, l'introduction du mélange peut s'effectuer par tout type de sonde pourvu que celle-ci fractionne la nappe liquide en fines gouttelettes. La sonde d'injection ou de pulvérisation 23 est de préférence placée au coeur de la bobine 26 de la torche plasma 6. Ainsi, le mélange liquide, pulvérulent ou gazeux est en contact avec le plasma à l'endroit où sa température est la plus haute. Cette position procure le maximum d'efficacité à la fois en terme de pénétration de la charge dans la veine gazeuse et en terme de destruction, du fait du contact intime des deux phases et des hautes températures. La sonde peut également être déplacée vers la sortie 25 de la torche. Les gaz plasmagènes sont quant à eux introduits dans la torche par surpression. Par exemple, les moyens d'introduction des gaz plasmagènes dans la torche peuvent être constitués d'une centrale de gaz classique (bouteille réservoir) où les gaz sont introduits classiquement par surpression. L'injection du mélange déchet/eau se fait de préférence dans la zone le plus chaude de la torche, c'est-à-dire au centre de la torche. L'injection peut éventuellement être déplacée en sortie de torche en évitant cependant de dépasser la sortie de la torche, dans un souci d'efficacité de rendement de destruction. Les gaz plasmagènes et le mélange eau/charge, après passage dans la torche plasma 6, pénètrent dans une chambre de réaction 7 par un orifice 27. Cette chambre de réaction 7 permet de confiner la chaleur à l'intérieur de la chambre de réaction et de permettre ainsi la destruction complète des déchets. De préférence, la chambre de réaction 7 est en acier et comporte des doubles parois refroidies par eau dont la surface intérieure est recouverte d'un matériau réfractaire 29 protecteur (voir la figure 3). Un hublot de visée 30 permet de contrôler le bon comportement du gaz passant par l'orifice 27. Comme illustré sur la figure 4, une caméra 31 peut être placée devant le hublot 30 pour faciliter l'observation du gaz. Un thermocouple 32 placé en sortie de la chambre de réaction mesure la température des gaz en sortie 33 de la chambre de réaction. A la sortie de la chambre de réaction, les gaz sont à une température supérieure à 1500 C. A la sortie de la chambre de réaction 7, les gaz s'écoulent ensuite vers un dispositif de brassage, par exemple un venturi 8. Le venturi 8 est alimenté en eau pulvérisée. Le venturi permet un brassage très important entre les produits issus de la destruction du mélange charge/eau dans la chambre de réaction, et l'eau pulvérisée introduite dans le venturi. L'utilisation d'eau pulvérisée à haute pression permet aussi un refroidissement drastique des gaz. L'eau est pulvérisée à température ambiante. De préférence, le venturi est en acier et comprend une double paroi dans laquelle circule de l'eau 9, qui permet de refroidir les gaz rapidement après réaction. La figure 4 représente le détail du venturi 8. Le venturi comporte une partie supérieure, appelée convergent 34, une partie inférieure, appelée divergent 42, une partie médiane, appelée col 38, reliant le convergent et le divergent, et des orifices d'entrée d'air. Avantageusement, le venturi comporte au moins un moyen permettant de distribuer uniformément de l'air sur les parois du venturi, par exemple une chambre de répartition comportant des trous disposés sur son périmètre. Selon la figure 4, le convergent 34 du venturi est en contact avec la sortie 33 de la chambre de réaction 7. On réalise une première injection d'eau sous pression à l'entrée du venturi 8 à l'aide d'une chambre de répartition 37, au niveau de deux entrées 35 et 36. La chambre de répartition 37 est percée d'une multitude de trous de diamètre inférieur à 0,5 mm espacés de 1 mm sur tout le périmètre de la chambre de répartition 37. La chambre de répartition 37 permet la distribution du vecteur aqueux de façon uniforme près des parois du convergent 34, protégeant ainsi ces mêmes parois des gaz corrosifs à haute température. Au niveau du col 38 du venturi 8, une deuxième injection d'eau sous pression est réalisée à partir de l'entrée 39 à l'aide d'une deuxième chambre de répartition 40, afin de compléter la première injection à double entrée 35 et 36. Les gaz sont éjectés par la sortie 41 en passant par le divergent 42. Lorsque les gaz comportent des halogènes, l'eau est remplacée par de l'eau sodée. L'eau sodée, en plus de refroidir les gaz, va également générer des réactions de piégeage de l'halogène du déchet (par exemple, pour un déchet de CH2C12, il s'agira de piéger le chlore) avec la soude de l'eau et les gaz issus de la chambre de réaction 7 selon les réactions des équations mentionnées plus haut. Si, à la sortie 41 du venturi, les gaz ont une température trop élevée, on peut les refroidir encore d'avantage en les faisant passer dans un échangeur thermique 10 à double paroi refroidie par eau. D'une manière générale, l'ensemble des éléments constitué par la torche inductive 6, la chambre de réaction 7, le dispositif de brassage 8 et l'échangeur thermique 10 doit être refroidi à cause des températures élevées qu'ils supportent. A cet effet, ces éléments peuvent par exemple être connectés à une centrale de refroidissement 11 comme schématisé dans la figure 1. A la sortie du dispositif de brassage, ou le cas échéant, à la sortie de l'échangeur thermique 10, des analyses des gaz 12 peuvent être effectuées. Si les analyses montrent que les gaz ne nécessitent pas de traitement particulier, la ligne directe 15 d'évacuation des gaz est utilisée et les gaz arrivent dans un échangeur de chaleur 17. Si les analyses montrent que les gaz nécessitent un traitement spécial, ils sont alors dirigés vers des systèmes de traitement, par exemple un système de traitement des produits halogénés 14, suivi d'une unité de traitement DéNox d'oxydes d'azote 16. Selon une variante, une pulvérisation 13 d'eau ou d'eau sodée peut être effectuée avant l'entrée dans le système de traitement des produits halogénés 14. Cette pulvérisation a pour objet d'abaisser si besoin la température des gaz avant leur traitement. Les gaz épurés sont ensuite conduits vers un échangeur de chaleur 17, dans lequel les gaz sont refroidis. Les gaz passent ensuite dans le groupe vide 18. Le groupe vide 18 permet de réguler la pression de travail dans le procédé. Celle-ci est comprise entre quelques millibars et la pression atmosphérique. Après le groupe vide 18, les gaz sont dirigés éventuellement vers une cuve de stockage 50 avant de passer dans une unité de séparation en éléments moléculaires 51. Le stockage temporaire des gaz peut permettre par exemple de réguler le flux de gaz vers les unités de séparation. A l'issue de cette unité de séparation, on obtient des produits valorisés et des produits non valorisés. Les produits valorisés peuvent être stockés dans des cuves ad hoc 52 tandis que les produits non valorisés sont rejetés, après analyse 19, dans l'atmosphère 20 | L'invention concerne un procédé de production de gaz combustibles à partir d'au moins un produit organique ou organo-halogéné se présentant sous forme liquide, gazeuse ou pulvérulente. Le procédé comprend les étapes suivantes :- mélange dudit au moins un produit organique avec de l'eau en quantité suffisante pour au moins satisfaire les rapports stoechiométriques entre les atomes de carbone et d'oxygène du mélange,ou mélange dudit au moins un produit organo-halogéné avec de l'eau en quantité suffisante pour au moins satisfaire les rapports stoechiométriques entre les atomes de carbone et d'oxygène du mélange, d'une part, et entre les atomes d'hydrogène et d'halogène du mélange, d'autre part,- introduction de ce mélange et de gaz plasmagènes au niveau de la bobine d'une torche plasma inductive pour obtenir des gaz dans lesquels une décomposition en éléments atomiques est induite,- destruction thermique dans une chambre de réaction des gaz obtenus à l'étape précédente,- refroidissement par trempe des gaz issus de la chambre de réaction au sein d'un dispositif de brassage par brassage desdits gaz avec de l'eau pulvérisée,- recombinaison par refroidissement d'au moins une partie des gaz issus du dispositif de brassage,- séparation des gaz en gaz combustibles et en gaz non valorisables. | 1. Procédé de production de gaz combustibles à partir d'au moins un produit organique ou organo-halogéné se présentant sous forme liquide, gazeuse ou pulvérulente, le procédé comprenant les étapes suivantes . -mélange : - dudit au moins un produit organique avec de l'eau en quantité suffisante pour au moins satisfaire les rapports stoechiométriques entre les atomes de carbone et d'oxygène du mélange, ou - dudit au moins un produit organo-halogéné avec de l'eau en quantité suffisante pour au moins satisfaire les rapports stoechiométriques entre les atomes de carbone et d'oxygène du mélange, d'une part, et entre les atomes d'hydrogène et d'halogène du mélange, d'autre part, - introduction de ce mélange et de gaz plasmagènes au niveau de la bobine (26) d'une torche plasma inductive (6) pour obtenir des gaz dans lesquels une décomposition en éléments atomiques est induite, - destruction thermique, dans une chambre de réaction (7), des gaz obtenus à l'étape précédente, - refroidissement des gaz issus de la chambre de réaction au sein d'un dispositif de brassage par brassage desdits gaz avec de l'eau pulvérisée, - recombinaison par refroidissement d'au moins une partie des gaz issus du dispositif de brassage,- séparation des gaz en gaz combustibles et en gaz non valorisables. 2. Procédé de production de gaz combustibles selon la précédente, caractérisé en ce que l'eau utilisée pour le mélange avec le produit organique ou organo-halogéné est dans un rapport de 1 mole d'eau pour une mole de carbone contenue dans ledit produit organique ou organo-halogéné. 3. Procédé de production de gaz combustibles selon la 1, caractérisé en ce que l'eau utilisée pour le mélange avec le produit organique ou organo-halogéné est dans un rapport de 2 moles d'eau pour une mole de carbone contenue dans ledit produit organique ou organo-halogéné. 4. Procédé de production de gaz combustibles selon la 1, caractérisé en ce que l'eau pulvérisée utilisée lors de l'étape de refroidissement par brassage est de l'eau sodée. 5. Procédé de production de gaz combustibles selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le mélange du au moins un produit organique ou organo-halogéné avec de l'eau est introduit au niveau de la bobine (26) de la torche plasma inductive (6) sous forme pulvérisée si ledit produit organique ou organo-halogéné est sous forme liquide ou pulvérulente, ou sous forme gazeuse si leditproduit organique ou organo-halogéné est sous forme gazeuse. 6. Procédé de production de gaz combustibles selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de brassage (8) est un venturi. 7. Procédé de production de gaz combustibles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de séparation des gaz est suivie d'une étape de stockage des gaz combustibles. 8. Procédé de production de gaz combustibles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de séparation des gaz est suivie d'une étape de rejet dans l'atmosphère des gaz non valorisables. 9. Procédé de production de gaz combustibles selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de refroidissement des gaz issus de l'étape de recombinaison par refroidissement (10) dans un dispositif (17) permettant d'échanger de la chaleur avec le milieu extérieur. 10. Procédé de production de gaz combustibles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape d'analyse (12) des gaz sortant de l'étape de recombinaison par refroidissement (10). 11. Procédé de production de gaz combustibles selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape de traitement chimique des gaz sortant de l'étape de recombinaison par refroidissement choisie parmi une déhalogénisation (14), une désoxydation d'oxyde d'azote (16) et une désulfurisation. | C,A,H | C10,A62,C01,H05 | C10J,A62D,C01B,C10K,H05H | C10J 3,A62D 3,C01B 3,C10K 1,H05H 1 | C10J 3/46,A62D 3/00,C01B 3/32,C10K 1/08,H05H 1/30 |
FR2898454 | A1 | MECANISME SECURISE POUR LA TRANSMISSION DE VALEUR DE COMPTEUR POUR LA TRANSMISSION D'UN SIGNAL GENLOCK SUR UN RESEAU IP | 20,070,914 | La présente invention se rapporte au domaine des équipements vidéo. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un procédé de transmission sécurisée de valeurs de compteur dans le contexte de la transmission d'un signal de type genlock (verrouillage de synchronisation) dans un réseau de type IP ( Internet Protocol ). La transmission d'un signal genlock dans un réseau IP est une étape importante dans la conversion des studios vidéo aux réseaux IP en tant qu'infrastructure unique. Le principe consiste en l'entraînement d'un compteur par le signal genlock à transmettre. Ce compteur est échantillonné régulièrement. Les performances du système sont basées principalement sur la régularité du mécanisme d'échantillonnage. La valeur échantillonnée est transmise sur le réseau IP par des moyens classiques. Du côté réception, les échantillons sont pris en compte de façon régulière (mêmes instants que l'échantillonnage du côté réception) par la boucle à verrouillage de phase (PLL - Phase Lock Loop ), qui règle sa fréquence interne de telle sorte que la différence entre l'échantillon reçu et son compteur interne soit nulle. Un des buts de la présente invention est de proposer un mécanisme qui permette de maintenir la stabilité de la PLL lorsque la transmission des échantillons est interrompue. A cet effet, la présente invention concerne, dans son acception la plus générale, un procédé de transmission d'un signal de type verrouillage de synchronisation, par exemple genlock , dans un réseau de communication par paquets, par exemple de type IP, caractérisé en ce qu'un incrément prédisant les prochaines valeurs échantillonnées est transmis conjointement avec une valeur échantillonnée d'un compteur. Avantageusement, une boucle à verrouillage de phase (PLL - Phase Lock Loop ) du côté réception calcule une prédiction de la valeur qui aurait due être reçue en ajoutant la valeur d'incrément à la dernière valeur échantillonnée reçue. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence à la Figure unique qui illustre le procédé selon la présente invention. Le principe de la transmission du signal genlock est basé sur un échantillonnage régulier du compteur. Un échantillonnage régulier signifie que la période de temps entre deux échantillonnages doit rester précisément la même. Le compteur qui est échantillonné étant supposé être stable car il est verrouillé sur le signal genlock à transmettre, l'incrément entre les deux valeurs échantillonnées doit rester le même, une fois que le système est stabilisé. Lors de démarrage du système, la valeur d'incrément entre une valeur échantillonnée et la valeur échantillonnée suivante peut évoluer légèrement. Ceci est dû à l'imprécision des différentes horloges du système : l'horloge genlock et l'horloge du système qui calcule la période de temps d'échantillonnage. Par exemple, si l'on suppose que la période d'échantillonnage est 5 ms et que l'horloge du compteur (entraîné par le genlock) est 27 MHz, la valeur d'incrément doit être 135 000 précisément. En raison de la précision relative des horloges, la valeur peut être légèrement différente (135 008 dans le cas d'horloges 30 ppm). La valeur d'incrément exacte peut être atteinte après plusieurs périodes d'échantillonnages. Elle peut également évoluer dans le temps en raison de la dérive de fréquence d'horloge. La vitesse pour cela est très faible (typiquement 75 mHz/s). La partie émission, qui est en charge de l'échantillonnage du compteur entraîné par le signal genlock et de la transmission de la valeur échantillonnée, peut également calculer un incrément précis et le transmettre. Il est supposé ici que la partie émission transmettra une valeur d'incrément avec la valeur échantillonnée. Cette valeur d'incrément est recalculée avec chaque échantillon. Ceci peut évoluer pour suivre la dérive d'horloge en fonction de caractéristiques de fréquence du signal genlock (dérive maximum de 75 mHz/s). Une dérive plus rapide peut être filtrée. La partie réception mémorisera la valeur d'incrément chaque fois qu'elle reçoit une nouvelle valeur échantillonnée, tout comme elle mémorisera la valeur échantillonnée. Lorsqu'un nouveau signal d'échantillonnage a lieu, si aucune nouvelle valeur échantillonnée n'a été reçue (parce qu'elle a été perdue dans la transmission sur le réseau IP), la PLL calcule une prédiction de la valeur qui aurait due être reçue. Elle doit ajouter la valeur d'incrément à la dernière valeur échantillonnée reçue. La PLL peut procéder ainsi tant qu'aucune nouvelle valeur échantillonnée n'a été reçue. Elle doit mémoriser la valeur échantillonnée calculée et l'utiliser comme si c'était la dernière valeur reçue la prochaine fois. Si un ou plusieurs échantillons sont manquants, aucune différence ne devrait avoir lieu entre les valeurs calculées transmises et les valeurs perdues, en raison de la dérive de fréquence. Lorsque la transmission fonctionne à nouveau, la valeur reçue devrait être égale à la valeur calculée. L'interruption de la transmission devrait être complètement transparente pour la PLL. Ceci sera le cas lorsqu'un paquet est perdu de temps en temps dans le réseau. Ceci devrait permettre d'utiliser un protocole non sécurisé tel qu'UDP pour transporter les échantillons et les incréments. Dans le cas d'une longue interruption, le mécanisme garantira que la fréquence PLL reste stable et que le compteur recalculé ne dérive pas trop de la valeur qu'il aurait dû avoir. Lorsque la transmission fonctionne de nouveau, il peut y avoir une différence entre la nouvelle valeur échantillonnée reçue et la valeur calculée. La PLL prendra en compte la nouvelle valeur reçue et évoluera de façon à compenser la différence. Les caractéristiques de fréquence de la PLL garantiront que le signal délivré ne dérive pas trop rapidement et qu'elle respecte les contraintes de signal genlock. La Figure unique illustre le procédé selon la présente invention. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet | La présente invention se rapporte à un procédé de transmission d'un signal de type verrouillage de synchronisation, par exemple « genlock », dans un réseau de communication par paquets, par exemple de type IP, caractérisé en ce qu'un incrément prédisant les prochaines valeurs d'échantillonnées est transmis conjointement avec une valeur échantillonnée d'un compteur. | 1. Procédé de transmission d'un signal de type verrouillage de synchronisation dans un réseau de communication par paquets, caractérisé en ce qu'un incrément prédisant les prochaines valeurs échantillonnées est transmis conjointement avec une valeur échantillonnée d'un compteur. 2. Procédé de transmission d'un signal de type verrouillage de synchronisation dans un réseau de communication par paquets selon la 1, caractérisé en ce qu'une boucle à verrouillage de phase (PLL - Phase Lock Loop ) du côté réception calcule une prédiction de la valeur qui aurait due être reçue en ajoutant la valeur d'incrément à la dernière valeur échantillonnée reçue. 3. Procédé de transmission d'un signal de type verrouillage de synchronisation dans un réseau de communication par paquets selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la valeur d'incrément est de 135 000, la période d'échantillonnage étant 5 ms et l'horloge du compteur, entraîné par le genlock, étant de 27 MHz. 4. Procédé de transmission d'un signal de type verrouillage de synchronisation dans un réseau de communication par paquets selon la 1, 2 ou 3 caractérisé en ce que ledit réseau de communication est de type IP. 5.Procédé de transmission d'un signal de type verrouillage de synchronisation selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le signal de type verrouillage de synchronisation est un signal Genlock. | H | H04 | H04L,H04N | H04L 12,H04N 7 | H04L 12/56,H04N 7/24 |
FR2894534 | A3 | AGENCEMENT D'UN FEU DE SIGNALISATION A L'ARRIERE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,615 | L'invention concerne l'agencement d'au moins un feu de signalisation à l'arrière d'un véhicule automobile. II est de plus en plus nécessaire de diminuer les coûts liés à la fabrication des véhicules automobiles. Un des moyens pour y remédier consiste à diminuer le nombre de pièces et ainsi, les coûts de montage. Dans le cas d'un feu de signalisation arrière tel qu'un troisième feu io stop, le feu est généralement agencé le plus haut possible afin d'être mieux vu des autres automobilistes, c'est-à-dire dans une zone médiane du véhicule, à proximité de la lunette arrière. Le feu est alors rapporté sur un élément de pavillon ou sur un élément du coffre du véhicule. Le montage dudit feu nécessite donc des pièces et des 15 opérations particulières. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet un agencement de feu intégré permettant de diminuer le nombre de pièces, le nombre d'opérations de montage et de simplifier la logistique sur la chaîne de montage. 20 A cet effet, l'invention propose un agencement de feu de signalisation du type cité ci-dessus, caractérisé en ce que ledit feu est porté par un support d'antenne. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - Le feu s'étend au moins sur une face arrière du support d'antenne. 25 - Le support d'antenne est porté par un élément de pavillon. - Le support d'antenne est porté par un élément d'ouvrant. - Le feu de signalisation est un troisième feu stop. -Le feu et l'antenne comportent des moyens d'alimentation électrique communs. 30 - Le feu comporte des moyens d'éclairage constitués par des diodes. -2 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation de l'agencement d'un troisième feu stop sur un véhicule en référence au dessin annexé dans lequel la figure 1 est une vue en perspective d'un agencement de feu selon l'invention. Dans la description qui suit, nous prendrons à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale indiquée par le trièdre L,V,T de la figure. Nous prendrons également une orientation d'avant et arrière io correspondant au sens de marche du véhicule. Tel que représenté à la figure unique, un véhicule 10 comporte une partie arrière 12 comportant un ouvrant 14 tel qu'un hayon, par exemple, et une lunette arrière 16. Le véhicule 10 comporte une antenne 18, par exemple du type 15 permettant de capter des ondes radio, agencée sur un élément de pavillon 19, à proximité de la lunette arrière 16, par l'intermédiaire d'un support 20. Le véhicule 10 comporte également des feux arrière de signalisation latéraux 22 comprenant, de manière connue, des feux stop, des feux 20 de recul, des feux clignotants et des feux de brouillard. Le véhicule 10 comporte de plus un troisième feu stop 24 permettant de rendre plus visible, aux autres automobiles, le freinage du véhicule. Le troisième feu stop 24 comporte un boîtier (non représenté) à l'intérieur duquel se trouvent des moyens d'éclairage (non 25 représentés), le boîtier étant fermé par une glace 26. Le troisième feu stop 24 est agencé sur au moins une partie arrière 28 du support 20 de l'antenne 18. Selon un premier mode de réalisation, les moyens d'éclairage du troisième feu stop 24 sont constitués par des diodes (non 30 représentées). Selon un deuxième mode de réalisation, les moyens d'éclairage sont une lampe associée à des déflecteurs (non représentés). -3- Avantageusement, l'antenne 18 et le troisième feu stop 24 comportent des moyens d'alimentation électrique communs. Le troisième feu stop 24 peut être rapporté sur le support 20 d'antenne 18 par clippage, par exemple. Ainsi, le troisième feu stop 24 peut être préalablement monté sur le support 20 d'antenne et le module formé par l'antenne 18 et le troisième feu stop 24 peut être alors directement livré en bord de chaîne pour être monté sur le véhicule, par vissage ou clippage, par exemple, ce qui simplifie la logistique et diminue le nombre io d'opérations de montage. Dans une autre configuration du véhicule, par exemple dans le cas où l'ouvrant 14 est un coffre, le support d'antenne 20 peut être porté par un élément du coffre, le troisième feu stop 24 se trouvant alors au voisinage d'une partie inférieure de la lunette arrière 16. 15 Dans l'exemple décrit ici, le support 20 d'antenne porte le troisième feu stop 24 mais pourrait également porter tout autre feu de signalisation, soit seul, soit en plus du troisième feu stop | Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) à l'arrière d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit feu (24) est porté par un support (20) d'antenne (18). | 1) Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) à l'arrière d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit feu (24) est porté par un support (20) d'antenne (18). 2) Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) selon la 1, caractérisé en ce que le feu (24) s'étend au moins sur une face arrière (28) du support (20) d'antenne (18). 3) Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) selon io l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support (20) d'antenne (18) est porté par un élément (19) de pavillon. 4) Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 15 en ce que le support (20) d'antenne (18) est porté par un élément d'ouvrant (14). 5) Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit feu (24) est un troisième feu stop. 20 6) Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le feu (24) et l'antenne (18) comportent des moyens d'alimentation électrique communs. 7) Agencement d'au moins un feu de signalisation (24) selon 25 l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le feu (24) comporte des moyens d'éclairage constitués par des diodes. | B,H | B60,H01 | B60Q,H01Q | B60Q 1,H01Q 1 | B60Q 1/44,H01Q 1/32 |
FR2892238 | A1 | ELEMENT DE CONTACT, CONNECTEUR, SUBSTRAT ET SYSTEME DE CONTACT | 20,070,420 | Arrière-plan de l'invention L'invention se rapporte à un élément de connecteur, un substrat relié par l'élément de connecteur et un système de connecteur utilisant l'élément de connecteur. On a proposé jusqu'à présent par exemple, un connecteur de bord de carte qui connecte, par exemple entre une carte mère et une carte fille d'un ordinateur, un substrat et un autre substrat l'un à l'autre (se référer par exemple à la demande de brevet japonais mise à la disposition du public sous le numéro de publication 2001-126 791). La figure 1 représente une conception d'un connecteur de bord de carte classique 100. Avec un connecteur de bord de carte classique, on rencontrait le cas dans lequel lorsqu'un substrat (carte fille) 107 est inséré entre des premiers points de contacts 102, 102 des contacts du connecteur 101, le contact de connecteur 101 entaille la surface du substrat 107, ce qui résulte en l'apparition d'un corps étranger (copeau de coupe) 108. Si ce corps étranger 108 est interposé entre une borne de signal 109 et le contact de connecteur 101, un défaut du contact peut être provoqué. Aussi, dans le connecteur de bord de carte 100, un contact de connecteur 101 est muni d'un premier point de contact 102 et d'un second point de contact 103. Le premier point de contact 102 et le second point de contact 103 se trouvent déformés élastiquement indépendamment l'un de l'autre et viennent jusqu'au contact avec les bornes de signaux 109, en transmettant ainsi les signaux électriques. Par conséquent, même si un corps étranger 108 se trouve sur la borne de signal 109 avec pour résultat qu'un défaut de contact du premier point de contact 102 est provoqué, le second contact 103 est amené de façon sûre en contact électrique avec la borne de signal 109. On considère donc qu'une fiabilité de contact accrue peut être obtenue. Objet et résumé de l'invention Dans la technique antérieure décrite ciûdessus, le premier point de contact 102 et le second point de contact 103 sont prévus et se trouvent déformés élastiquement indépendamment l'un de l'autre, en 35 transmettant ainsi les signaux électriques. Par conséquent, le nombre des composants des contacts de connecteur 101 augmente et la procédure de fabrication devient complexe. C'est un but de l'invention de procurer une structure de contact qui réduit le défaut de contact plus facilement qu'avec les techniques antérieures. L'invention adopte les moyens suivants pour pouvoir résoudre les problèmes. A savoir, l'invention réside dans des éléments de contacts qui constituent une paire d'éléments de contacts venant au contact à la fois d'une surface avant et d'une surface inférieure d'un substrat grâce à des forces élastiques, les éléments de contacts comprenant une paire de premiers points de contacts qui se trouvent séparés l'un de l'autre en raison d'une épaisseur du substrat lorsque le substrat est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts venant au contact à la fois de la surface avant et de la surface inférieure du substrat d'une manière qui réalise un interverrouillage avec les premiers points de contacts lorsque la paire de premiers points de contacts sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou s'ouvrant à la fois à la surface avant et à la surface inférieure du substrat. Conformément à l'invention, jusqu'à ce que la paire de premiers points de contacts soient sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur du trou s'ouvrant à la fois à la surface avant et à la surface inférieure du substrat, les seconds points de contacts se maintiennent dans un état où ils sont espacés l'un de l'autre. En conséquence, même lorsque les premiers points de contacts entaillent les surfaces du substrat, la possibilité qu'une substance coupée puisse être pincée entre les seconds points de contacts est faible. Donc, lorsque les seconds points de contacts viennent en contact à la fois avec la surface avant et la surface inférieure du substrat tout en réalisant un interverrouillage avec les premiers points de contacts, on diminue la probabilité que la substance coupée soit serrée entre leurs parties de contacts. En outre, l'invention vise aussi un connecteur comprenant un boîtier, et une paire d'éléments de contacts assemblés dans le boîtier et venant grâce à des forces élastiques au contact à la fois d'une surface avant et d'une surface inférieure d'un substrat, les éléments de contacts comprenant une paire de premiers points de contacts se trouvant séparés l'un de l'autre en raison de l'épaisseur du substrat lorsque le substrat est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts venant au contact à la fois de la surface avant et de la surface inférieure du substrat de manière à réaliser un interverrouillage avec les premiers points de contacts lorsque la paire de premiers points de contacts sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou s'ouvrant à la fois à la surface avant et à la surface inférieure du substrat. Conformément à l'invention, la fiabilité du contact avec le substrat peut être améliorée. De plus, l'invention réside aussi dans un substrat comprenant un élément de substrat, un boîtier fixé à l'élément de substrat, et une paire d'éléments de contacts assemblés dans le boîtier et venant grâce à des moyens élastiques au contact à la fois d'une surface avant et d'une surface inférieure d'un substrat avec lequel des contacts doivent être établis, les éléments de contacts comprenant une paire de premiers points de contacts se trouvant espacés l'un de l'autre en raison d'une épaisseur du substrat lorsque le substrat à contacts est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts venant au contact de la surface avant et de la surface inférieure du substrat d'une manière qui réalise un interverrouillage avec les premiers points de contacts lorsque la paire de premiers points de contacts sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se trouvent rapprochés l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou s'ouvrant à la surface avant et à la surface inférieure du substrat. Conformément à l'invention, un assemblage du substrat avec le connecteur est produit, permettant l'amélioration de la fiabilité du contact avec le substrat. De plus, l'invention réside aussi dans un système de connecteur comprenant un premier substrat et un second substrat, le premier substrat comprenant un élément de substrat, un boîtier fixé à l'élément de substrat, et une paire d'éléments de contacts assemblés dans le boîtier et venant au contact d'une surface avant et d'une surface inférieure du second substrat grâce à des forces élastiques, les éléments de contacts comprenant une paire de premiers points de contacts se trouvant espacés l'un de l'autre en raison d'une épaisseur du second substrat lorsque le second substrat est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts venant au contact de la surface avant et de la surface inférieure du second substrat d'une manière qui réalise un interverrouillage avec les premiers points de contacts lorsque la paire de premiers points de contacts sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou s'ouvrant à la surface avant et à la surface inférieure du second substrat, le second substrat comprenant un élément de substrat présentant une épaisseur prédéterminée et séparant la paire de premiers points de contacts en raison de l'épaisseur prédéterminée de celuiùci lorsqu'il est inséré entre la paire de premiers points de contacts en s'opposant aux forces élastiques, des parties conductrices formées sur la surface avant et la surface inférieure de l'élément de substrat, contre lesquelles s'appuient les seconds points de contacts, et un trou formé de façon à s'ouvrir à la surface avant et à la surface inférieure dans une position espacée de la partie conductrice par une distance correspondant à la distance entre le premier point et le second point. Conformément à l'invention, un assemblage du premier substrat avec le connecteur est produit améliorant la fiabilité de contact avec le second substrat. Le trou peut être formé de façon à traverser le second substrat. Le trou peut aussi comprendre des cavités dans des positions correspondant l'une à l'autre dans la surface avant et dans la surface inférieure du second substrat. Conformément à l'invention, le défaut de contact peut être réduit avec une construction plus simple que dans les techniques antérieures. Brève description des dessins L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ciùaprès et qui sont donnés à titre 35 d'exemple. La figure 1 est une vue représentant une conception d'un connecteur de bord de carte 100 de la technique antérieure, La figure 2 est une vue en perspective d'un composant de substrat comprenant un connecteur de bord de carte conforme à un mode de réalisation de l'invention, La figure 3 est une vue en coupe du composant de substrat comprenant le connecteur de bord de carte, La figure 4 est une vue explicative (avant un état monté) d'une procédure de montage d'un substrat sur le connecteur de bord de carte, La figure 5 est une vue explicative (un état où une partie de bord de substrat vient jusqu'au contact avec des éléments de contacts du connecteur) d'une procédure de montage du substrat sur le connecteur de bord de carte, La figure 6 est une vue explicative (un état où des premiers points de contacts des éléments de contacts viennent jusqu'au contact avec des contacts du substrat) d'une procédure de montage du substrat sur le connecteur de bord de carte, La figure 7 est une vue explicative (un état où les contacts du substrat sont positionnés entre les premiers points de contacts et des seconds points de contacts des éléments de contacts) d'une procédure de montage du substrat sur le connecteur de bord de carte, La figure 8 est une vue explicative (un état où les premiers points de contacts des éléments de contacts atteignent un trou du substrat) d'une procédure de montage du substrat sur le connecteur de bord de carte, La figure 9 est une vue explicative (un état où le montage du substrat est terminé) d'une procédure de montage du substrat sur le connecteur de bord de carte, La figure 10 est une vue en coupe d'un composant de substrat selon une variante de l'invention. Description détaillée des modes de réalisation Un connecteur de bord de carte 1 conforme à un mode de réalisation préféré pour exécuter l'invention sera décrit ciùaprès en faisant référence aux dessins. La configuration du mode de réalisation suivant est donnée à titre d'exemple, et l'invention n'est pas limitée à cette configuration du mode de réalisation. La figure 2 est une vue en perspective d'un composant de substrat (correspondant à un système de connecteur conforme à l'invention) comprenant un connecteur de bord de carte 1 conforme à un mode de réalisation de l'invention. Ce composant de substrat est construit à partir d'un premier substrat 1.3 (correspondant au substrat ou au premier substrat dans l'invention) équipé du connecteur de bord de carte 1, et d'un second substrat 2 (correspondant au second substrat de l'invention) connecté au premier substrat 13 par le connecteur de bord de carte 1. Le premier substrat 13 est, par exemple, une carte mère. Le connecteur de bord de carte 1 est fixé par soudure etc., sur le premier substrat 13. Le connecteur de bord de carte 1 comprend un boîtier 16, et une partie supérieure (qui représente la partie supérieure telle qu'elle est vue sur la figure 2) du boîtier 16 est pourvue d'une ouverture 17 dans laquelle le second substrat 2 peut être inséré. En outre, des contacts 10 (correspondant aux éléments de contacts dans l'invention) sont disposés le long d'une surface intérieure de l'ouverture 17. Le connecteur de bord de carte 1 est soudé au premier substrat 13, grâce à quoi les contacts 10 sont reliés à un motif conducteur qui n'est pas illustré, sur le premier substrat. Le second substrat 2 est par exemple une carte fille montée sur la carte mère. Le second substrat 2 comporte des plages d'or 22 (correspondant aux parties conductrices de l'invention) sur les deux surfaces (une surface avant et une surface inférieure) de l'élément de substrat inséré dans l'ouverture 17 du premier substrat 13. Une plage 22 a une forme pratiquement rectangulaire formée sur le second substrat 2 et est reliée au motif conducteur non illustré sur le second substrat 2. On doit noter que la forme d'une plage 22 n'est pas limitée à une forme rectangulaire et il n'y a aucun inconvénient à ce que cette forme soit polygonale, circulaire, elliptique, etc. Lorsque le second substrat 2 est inséré dans le connecteur de bord de carte 1, les plages 22 sont amenées au contact des contacts correspondants 10 à l'intérieur du connecteur de bord de carte 1. Grâce à cette opération, le motif conducteur sur le second substrat 2 est connecté au motif conducteur sur le premier substrat 13 par l'intermédiaire du connecteur de bord de carte 1. Une caractéristique de ce composant de substrat réside en ce que le second substrat 2 est muni d'une ligne (une suite) de trous 21 dans une position telle que les plages 22 sont interposées entre les trous 21 et une partie de bord telle qu'ils sont vus depuis la partie de bord du substrat. La suite de trous 21 est formée parallèlement à une suite de plages 22. La figure 3 est une vue en coupe du composant de substrat coupé le long d'un plan A montré par une ligne en pointillé sur la figure 2. La figure 3 montre cependant un état où la partie de bord de substrat du second substrat 2 descend jusqu'à venir en butée sur les contacts 10. Les contacts 10 sont fixés par des éléments de fixation non illustrés au boîtier 16 du connecteur de bord de carte 1. Par ailleurs, les contacts 10 sont insérés dans des trous 14, 14 sur le premier substrat 13 et soudés sur le motif conducteur non illustré. Il en résulte que le connecteur de bord de carte 1 est fixé au premier substrat 13, et que les contacts 10 sont connectés au motif conducteur non illustré du premier substrat 13. Comme montré sur la figure 3, les contacts 10 comportent deux parties incurvées dans des positions face à face. Les parties incurvées respectives agissent comme premier point de contact 11 et second point de contact 12 lorsque le second substrat 2 est inséré. La partie de bord de substrat du second substrat 2 est coupée, formant deux facettes faisant un angle prédéterminé pour faciliter l'insertion entre les contacts 10. Cet angle peut être un angle aigu ou un angle obtus dès lors qu'il est inférieur à 180 degrés (une surface plane). La partie de bord de substrat n'a pas nécessairement besoin d'un aiguisage, et il peut n'y avoir aucun inconvénient à chanfreiner simplement la partie de bord de substrat à un degré tel qu'il facilite l'insertion entre les contacts 10. En outre, la partie de bord de substrat peut également présenter une forme courbe arrondie. Comme illustré sur la figure 3, les plages 22, 22 sont formées vers l'intérieur de la partie de bord de substrat (dans des positions vers le haut par rapport à la partie de bord de substrat sur la figure 3) sur les deux surfaces (qui sont appelées également surface avant et surface inférieure) du second substrat 2. En outre, les trous 21 sont formés dans des positions (qui sont des positions décalées vers le haut sur la figure 3) situées vers l'intérieur sur la surface du substrat. La position relative d'un trou 21 par rapport à une plage 22 correspond à la position relative d'un premier point de contact 11 par rapport à un second point de contact 12. Ainsi, le second substrat 2 étant inséré entre les contacts 10, lorsque le premier point de contact 11 atteint la position du trou 21, le second point de contact 12 est amené en contact avec la plage 22. Du fait que les contacts 10 sont fixés au boîtier 16, les premiers points de contacts 11, 11 atteignent le trou 21, alors que les seconds points de contacts 12, 12 appuient sur le second substrat 2 par l'intermédiaire des plages 22, et le second substrat 2 est maintenu à l'intérieur du connecteur de bord de carte 1, en conservant ainsi les contacts entre les contacts 10, 10 et les plages 22, 22 par l'intermédiaire des seconds points de contacts 12, 12. Une procédure de fixation du second substrat 2 au connecteur de bord de carte 1 sera expliquée en faisant référence aux figures 4 à 9. Sur les figures 4 à 9, cependant, le premier substrat 13 et le connecteur de bord de carte 1 sont omis, et seuls les contacts 10 sont explicitement illustrés. La figure 4 représente un état avant insertion du second substrat 2 entre les contacts 10 du connecteur de bord de carte 1. Ensuite, la figure 5 illustre un état où la partie de bord de substrat du second substrat 2 bute sur les contacts 10. Lorsque le second substrat 2 est inséré progressivement avec sa partie de bord de substrat entre les contacts 10, les surfaces du second substrat 2 sont entaillées par les éléments de contact au voisinage des premiers points de contacts 11, 11 ce qui résulte en l'apparition de copeaux. Ces copeaux chutent entre les contacts 10 ou sont pressés entre les premiers points de contacts 11, 11 et les surfaces (la surface avant et la surface inférieure) du second substrat 2. A ce point, les seconds points de contacts 12, 12 des contacts 10 sont maintenus séparés l'un de l'autre, et donc les copeaux qui chutent ne sont pas pris par les seconds points de contacts 12, 12. La figure 6 illustre un état dans lequel le second substrat 2 est inséré plus profondément, et les plages 22, 22 viennent jusqu'en contact avec les premiers points de contacts 11, 11. La figure 7 représente un état dans lequel le second substrat 2 est inséré encore plus profondément, et les plages 22, 22 sont positionnées entre les premiers points de contacts 11, 11 et les seconds points de contacts 12, 12. Dans cet état, les premiers points de contacts 11, 11 n'atteignent pas encore la position du trou 21. En outre, les seconds points de contacts 12, 12 ne viennent pas encore en contact avec les plages 22, 22. La figure 8 illustre un état dans lequel le second substrat 2 est inséré encore plus profondément, et les premiers points de contacts 11, 11 des contacts 10, 10 atteignent la position du trou 21. Dans cet état, les premiers points de contacts 11, 11 sont sollicités dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur du trou 21 grâce aux forces élastiques des contacts 10, 10. Il en résulte que les contacts 10, 10 se rapprochent l'un de l'autre. Pour être spécifique, les seconds points de contacts 12, 12 sont pressés contre les plages 22, 22 sur la surface avant et la surface inférieure du second substrat 2 par les forces élastiques des contacts 10, 10 tout en réalisant un interverrouillage avec les premiers points de contacts 11, 11. A ce moment, les seconds points de contacts 12, 12 sont maintenus, juste avant d'être appuyés, dans un état tel qu'ils sont séparés des surfaces du second substrat 2. Ensuite, lorsque les premiers points de contacts 11, 11 pénètrent dans le trou 21, les seconds points de contacts 12, 12 sont pressés contre les plages 22, 22 sur la surface avant et la surface inférieure du second substrat 2 par les forces élastiques des contacts 10, 10. En conséquence, les seconds points de contacts 12, 12 ont une faible possibilité de venir au contact des surfaces du second substrat 2 tout en étant appuyés contre les plages 22, 22 et ont donc de ce fait moins de possibilité d'entailler les surfaces du second substrat 2. La figure 9 représente un état où le second substrat 2 est inséré beaucoup plus profondément, et l'insertion du second substrat 2 est terminée. A savoir, dans cet état, les premiers points de contacts 11, 11 des contacts 10, 10 atteignent la partie supérieure (qui est une partie positionnée vers le haut telle qu'elle est vue sur la figure 9) du trou 21. Dans cet état, les premiers points de contacts 11, 11 et la partie de bord supérieure du trou 21 agissent comme butée, de sorte que le second substrat 2 arrive à un état où il ne peut être inséré plus avant. Dans cet état, les premiers points de contacts 11, 11 ne viennent pas au contact du motif conducteur sur le second substrat 2, tandis que les seconds points de contacts 12, 12 conservent l'état où ils sont en contact avec les plages 22, 22. Avec le connecteur de bord de carte 1 du mode de réalisation décrit ci-dessus, lorsque la partie de bord du second substrat 2 est insérée entre les premiers points de contacts 11, 11, les premiers points de contacts 11, 11 sont séparés l'un de l'autre en raison de l'épaisseur du second substrat 2, en s'opposant aux forces élastiques. Il en résulte que les seconds points de contacts 12, 12 se trouvent plus séparés l'un de l'autre qu'avant l'insertion du second substrat 2 entre les premiers points de contacts 11, 11. De ce fait, les premiers points de contacts 11, 11 glissent sur les surfaces du second substrat 2 et entaillent donc les surfaces du second substrat 2, le résultat étant que des copeaux se forment et sont accumulés entre les premiers points de contacts 11, 11 et les surfaces du second substrat 2 ou tombent entre les contacts 10, 10. En conséquence, il y a une faible possibilité pour que les copeaux apparus en raison des premiers points de contacts 11, 11 glissant sur les surfaces du second substrat puissent être pressés entre les seconds points de contacts 12, 12. Ensuite, lorsqu'ils atteignent le trou 21 s'ouvrant à la fois à la surface avant et à la surface inférieure du second substrat 2, les premiers points de contact 11, 11 sont sollicités par les forces élastiques des contacts 10, 10 dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre. A ce point, les seconds points de contacts 12, 12 arrivent en contact avec les plages 22, 22 sur la surface avant et la surface inférieure du second substrat 2 grâce aux forces élastiques des contacts 10, 10 tout en réalisant un interverrouillage avec les premiers points de contacts 11, 11. Ainsi, les seconds points de contacts 12, 12 ne glissent pas sur les surfaces du second substrat 2 juste avant que les seconds points de contacts 12, 12 viennent en contact avec les plages 22, 22. De ce fait, il existe une faible possibilité pour que les copeaux apparus en raison des contacts 10, 10 glissant sur les surfaces du second substrat 2 puissent constituer des corps étrangers susceptibles d'être pressés entre les seconds points de contacts 12, 12 et les plages 22, 22. On peut donc atteindre une haute fiabilité de contact entre les seconds points de contacts 12, 12 et les plages 22, 22, et cela avec un montage simple des contacts 10, 10, chacun ayant deux parties incurvées dans le boîtier 16. Dans le mode de réalisation décrit ci-avant, le second substrat 2 est muni du trou 21 qui traverse celui-ci, et les premiers points de contacts 11, 11 sont sollicités par des forces élastiques des contacts 10, 10 dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre. Le mode de réalisation de l'invention n'est cependant pas limité à cette conception. Ainsi, comme indiqué sur la figure 10, à la place du trou 21 traversant toute l'épaisseur, des cavités (des parties en retrait qui ne sont pas traversantes) 21A, 21A peuvent être formées dans la surface avant et la surface inférieure du second substrat 2. Plus précisément, on peut envisager une conception telle que les premiers points de contacts 11, 11 s'engagent dans les cavités 21A, 21A, grâce à quoi les seconds points de contacts 12, 12 viennent en contact avec les plages 22, 22 sur la surface avant et la surface inférieure du second substrat 2 par l'action des forces élastiques des contacts 10, 10 tout en réalisant I'interverrouillage avec les premiers points de contacts 11, 11. Cette conception permet au connecteur de bord de carte 1 d'agir de la même manière que dans les cas illustrés sur les figures 1 à 9. En outre, les cavités 21A peuvent être formées dans les surfaces avant et inférieure dans des positions correspondant l'une à l'autre sur ces surfaces du second substrat 2 | Une paire d'éléments de contacts 10, 10 venant jusqu'en contact avec à la fois une surface avant et une surface inférieure d'un substrat 2 grâce à des forces élastiques, comprend une paire de premiers points de contacts 11, 11 qui sont espacés l'un de l'autre, lorsque le substrat 2 est inséré, en raison d'une épaisseur du substrat 2, en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts 12, 12 qui viennent au contact de la surface avant et la surface inférieure du substrat 2, d'une manière qui réalise un interverrouillage avec les premiers points de contacts 11, 11, lorsque la paire de premiers points de contacts 11, 11 sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou 21 s'ouvrant à la fois dans la surface avant et dans la surface inférieure du substrat 2. | 1. Eléments de contacts constituant une paire d'éléments de contacts (10, 10) qui viennent au contact à la fois d'une surface avant et d'une surface inférieure d'un substrat (2) grâce à des forces élastiques, comprenant : une paire de premiers points de contacts (11, 11) se trouvant séparés l'un de l'autre en raison d'une épaisseur dudit substrat (2) lorsque ledit substrat est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts (12, 12) venant au contact à la fois de la surface avant et de la surface inférieure dudit substrat d'une manière qui réalise un interverrouillage avec lesdits premiers points de contacts (11) lorsque ladite paire de premiers points de contacts (11, 11) sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou (21) s'ouvrant à la surface avant et à la surface inférieure dudit substrat. 2. Connecteur (1) comprenant : un boîtier (16), et une paire d'éléments de contacts (10, 10) assemblés dans ledit boîtier et venant, grâce à des forces élastiques, au contact à la fois d'une surface avant et d'une surface inférieure d'un substrat (2) avec lequel des contacts doivent être établis, lesdits éléments de contacts comprenant une paire de premiers points de contacts (11, 11) se trouvant séparés l'un de l'autre en raison d'une épaisseur dudit substrat lorsqu'il est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts (12, 12) venant au contact à la fois de la surface avant et de la surface inférieure dudit substrat d'une manière qui réalise un interverrouillage avec lesdits premiers points de contacts lorsque ladite paire de premiers points de contacts sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou s'ouvrant à la surface avant et à la surface inférieure dudit substrat. 3. Substrat comprenant : un élément de substrat, un boîtier (16) fixé audit élément de substrat, etune paire d'éléments de contacts (10, 10) assemblés dans ledit boîtier et venant, grâce à des forces élastiques, au contact à la fois d'une surface avant et d'une surface inférieure d'un substrat avec lequel des contacts doivent être établis, lesdits éléments de contacts comprenant une paire de premiers points de contacts (11, 11) se trouvant espacés l'un de l'autre en raison d'une épaisseur du substrat lorsque le substrat est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts (12, 12) venant au contact de la surface avant et de la surface inférieure dudit substrat d'une manière qui réalise un interverrouillage avec lesdits premiers points de contacts lorsque ladite paire de premiers points de contacts sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou s'ouvrant à la surface avant et à la surface inférieure dudit substrat. 4. Système de connecteur comprenant : un premier substrat et un second substrat, ledit premier substrat comprenant : un élément de substrat (13), un boîtier (16) fixé audit élément de substrat, et une paire d'éléments de contacts (10, 10) assemblés dans ledit boîtier et venant au contact d'une surface avant et d'une surface inférieure dudit second substrat grâce à des forces élastiques, lesdits éléments de contacts (10, 10) comprenant : une paire de premiers points de contacts (11, 11) se trouvant séparés l'un de l'autre en raison d'une épaisseur dudit second substrat lorsque ledit second substrat est inséré en s'opposant aux forces élastiques, et une paire de seconds points de contacts (12, 12) venant au contact de la surface avant et de la surface inférieure dudit second substrat d'une manière qui réalise un interverrouillage avec lesdits premiers points de contacts lorsque ladite paire de premiers points de contacts sont sollicités par les forces élastiques dans une direction telle qu'ils se rapprochent l'un de l'autre à l'intérieur d'un trou s'ouvrant à la fois à la surface avant et à la surface inférieure dudit second substrat, ledit second substrat comprenant :un élément de substrat présentant une épaisseur prédéterminée et séparant ladite paire de premiers points de contacts (11, 11) en raison de l'épaisseur prédéterminée de celuiùci en s'opposant aux forces élastiques lorsqu'il est inséré entre ladite paire de premiers points de contacts, des parties conductrices (22) formées sur une surface avant et une surface inférieure dudit élément de substrat, contre lesquelles s'appuient lesdits seconds points de contacts (12, 12), et un trou (21) formé de façon à s'ouvrir à la surface avant et à la surface inférieure dans une position espacée de ladite partie conductrice d'une distance correspondant à la distance entre ledit premier point et ledit second point. 5. Système de connecteur selon la 4, dans lequel le trou (21) est formé de façon à traverser le second substrat (2). 6. Système de connecteur selon la 4, dans lequel le trou comprend deux cavités (21A) formées dans des positions correspondant l'une à l'autre dans la surface avant et dans la surface inférieure du second substrat (2). | H | H01,H05 | H01R,H05K | H01R 13,H05K 1 | H01R 13/02,H05K 1/14 |
FR2893882 | A1 | PLANCHE DE BORD AVEC TABLETTE PLIANTE | 20,070,601 | -1- DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne une planche de bord pour véhicule motorisé tel qu'une automobile, un véhicule utilitaire ou un autocar, intégrant une tablette pliante. Une telle tablette peut être constituée d'un micro-ordinateur ou encore servir de bureau par exemple pour poser une feuille de papier de manière à pouvoir écrire dessus. Par ailleurs, la présente invention concerne également un véhicule équipé d'une telle planche de bord. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE De l'art antérieur, il est connu de ménager un compartiment, ou logement, intégrant une tablette pliante. C'est par exemple le cas du document FR-A-2 709 101, qui propose d'équiper la boîte à gants d'une planche de bord avec une tablette repliable et accolable au couvercle lorsque celui-ci est en position fermée. Un tel équipement est en général installé à l'avant de l'habitacle du véhicule et sur le côté du ou des passagers. Ainsi, la tablette décrite par le document FR-A-2 709 101 présente une intégration satisfaisante lorsque la tablette est repliée et le couvercle refermé sur le logement ménagé dans la planche de bord et elle permet, lorsque le couvercle est ouvert et la tablette dépliée, de former un plan horizontal sur lequel il est possible de prendre appui pour, par exemple, écrire sur une feuille. Cependant, les tablettes de l'état de la technique présentent plusieurs inconvénients qui en limitent la commodité et le confort d'utilisation.30 -2- Tout d'abord, pour déplier la tablette décrite par le document FR-A-2 709 101, il est nécessaire d'effectuer au moins quatre mouvements de pivotement des différentes pièces qui la constituent. Cette multiplicité des mouvements à effectuer rend ainsi la manoeuvre quelque peu fastidieuse. De plus, la manoeuvre de dépliage est compliquée par la construction de la tablette. Ainsi, si l'une des pièces n'est pas suffisamment déployée autour de son articulation, il n'est pas possible de mettre en oeuvre les autres articulations. Par exemple, si le couvercle n'est pas suffisamment ouvert, il n'est pas possible de déplier les bras porteurs des deux panneaux de la tablette, et donc de déplier la tablette proprement dite. Le dépliage s'avère d'autant plus difficile que le compartiment où est logée la tablette est susceptible de contenir des objets, puisqu'il s'agit d'une boîte à gants. Outre la complexité des mouvements à opérer pour déplier complètement la tablette, les articulations en liaisons pivot ne permettent pas de régler la distance entre la tablette dépliée et le siège de l'utilisateur. Or, les véhicules actuels offrent tous la possibilité d'avancer ou de reculer sensiblement les sièges dans l'habitacle. Ainsi, pour se trouver à une distance confortable de la tablette décrite par le document FR-A- 2 709 101, l'utilisateur doit éventuellement rapprocher ou éloigner son siège de cette tablette, ce qui ajoute encore une opération au dépliage. La tablette décrite par le document FR-A-2 709 101 présente également l'inconvénient de ne pas posséder de panneaux inclinés de façon sensiblement verticale au niveau de l'avant de la partie horizontale de la tablette, selon le sens de marche du véhicule. Cette tablette ne permet donc pas en particulier d'afficher une carte routière tout en prenant des notes de navigation. En outre, compte tenu de la géométrie de la boîte à gants du document FR-A-30 2 709 101, il n'est pas possible d'y intégrer un micro-ordinateur de bord composé d'un clavier et d'un écran, et utilisé par exemple pour la navigation par satellite. EXPOSE DE L'INVENTION L'objectif de la présente invention est donc de proposer une planche de bord pour véhicules motorisés comprenant une tablette pliante ne présentant pas les inconvénients des tablettes de l'art antérieur. La planche de bord objet de l'invention présente donc une ergonomie améliorée, des possibilités supérieures de réglage en position, une grande simplicité de dépliage et de repliage ainsi qu'une intégration correcte de sa tablette. La présente invention concerne donc une planche de bord pour véhicule motorisé tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, comprenant une tablette pliante et un logement destiné à recevoir la tablette. Selon l'invention, la tablette est composée d'au moins une partie inférieure et d'au moins une partie supérieure. De plus, la tablette comprend des moyens pour provoquer le relèvement de la partie supérieure par pivotement sous l'effet d'une translation de la partie inférieure de la tablette provoquée par une traction exercée sur la partie inférieure de la tablette. Autrement dit, la tablette et la planche de bord comprennent des moyens de couplage permettant le pivotement de la partie supérieure de la tablette lorsqu'un effort de traction est exercé sur la partie inférieure, dépliant ainsi la tablette. Réciproquement, ces moyens de couplage permettent le coulissement de la partie inférieure lorsqu'un moment de pivotement est exercé sur la partie supérieure, dépliant ainsi la tablette. Ces moyens de couplage permettent également d'accomplir les mouvements inverses pour le repliage de la tablette. Ainsi, une telle tablette peut être dépliée ou repliée par un simple effort de traction ou de poussée exercé sur la partie inférieure, ou par un moment de pivotement de la partie supérieure. Selon une première forme de réalisation de l'invention, la planche de bord peut comprendre un premier mécanisme autorisant un mouvement composé d'au moins une translation de la partie inférieure de la tablette par rapport à la planche de bord dans un plan sensiblement horizontal, un deuxième mécanisme autorisant un mouvement composé d'au moins une rotation de la partie supérieure de la tablette par rapport à la -3- -4- partie inférieure selon un axe sensiblement horizontal et perpendiculaire à la direction de ladite translation, au moins un élément apte à exercer un moment sur la partie supérieure autour de l'axe du mouvement de rotation de la partie supérieure par rapport à la partie inférieure, le moment constituant une réaction à un effort de traction ou de poussée exercé sur la partie inférieure selon la direction du mouvement de translation. Autrement dit, la tablette est liée à la planche de bord par sa partie inférieure qui peut coulisser horizontalement et sa partie supérieure qui peut pivoter sur un axe horizontal ; elle lui est en outre liée par une liaison en au moins un point de la partie supérieure avec un élément de la planche de bord qui peut exercer sur la partie supérieure un moment de dépliage en réaction à un effort de traction exercé sur la partie inférieure. Dans un tel cas, la partie supérieure possède donc un mouvement combiné de translation et de rotation soit dans un référentiel lié à la partie inférieure, soit dans un référentiel lié à la planche de bord, en fonction de la construction retenue pour les deux mécanismes, et notamment de la présence ou non d'une liaison pivot entre la partie supérieure et la planche de bord. Par conséquent, l'un quelconque des points de la partie supérieure décrit une cycloïde dans un tel référentiel. Selon une forme de réalisation de l'invention, le deuxième mécanisme peut être composé d'au moins une biellette liée à l'une desdites parties au moyen d'un ergot de manière à former une liaison pivot-glissant, cet ergot constituant ledit élément apte à exercer un moment sur la partie supérieure. Avantageusement, la planche de bord peut comprendre des moyens de réglage de la position de la partie inférieure lorsque la tablette est dépliée. Cela permet notamment à l'utilisateur d'optimiser la position de la tablette en fonction de l'éloignement de son siège. 30 -5- De manière avantageuse, la planche de bord peut comprendre des moyens de réglage de l'inclinaison de ladite partie supérieure lorsque ladite tablette est dépliée. Cela permet notamment à l'utilisateur d'optimiser cette inclinaison en fonction de la luminosité ambiante. En pratique, les surfaces en regard des parties inférieure et supérieure peuvent être complémentaires de manière à minimiser le volume occupé par ces parties lorsque ladite tablette est repliée. 10 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la surface extérieure de la partie inférieure et la surface extérieure de la partie supérieure peuvent former des prolongements réguliers des surfaces de la planche de bord dans la zone du logement, de manière à conserver la ligne de style de ladite planche de bord. 15 Selon une autre forme de réalisation particulière de l'invention, la tablette pliante peut être constituée par un ordinateur, la partie inférieure comprenant un clavier et la partie supérieure comprenant un écran. Cette forme de réalisation permet d'intégrer par exemple un microordinateur destiné notamment à la navigation par satellite. 20 En pratique, la partie inférieure et/ou la partie supérieure peut être munie d'un dispositif de retenue d'un objet tel qu'un stylo ou une feuille de papier. Par ailleurs, la présente invention concerne également un véhicule motorisé, tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, équipé d'une planche de bord telle que 25 celles décrites ci-dessus. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes 30 de réalisation particuliers suivants qui font référence aux figures. L'objet de l'invention ne se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles.5 -6- La figure 1 est une représentation schématique, en perspective, d'une planche de bord conforme à une forme de réalisation de l'invention. Les figures 2a à 2d sont des représentations schématiques de la planche de bord de la figure 1, en vue de côté, selon différentes positions de la tablette de la planche de bord. Les figures 3a à 3d sont des représentations schématiques en section d'une forme de réalisation de la planche de bord de l'objet de l'invention, selon différentes positions. MODES DE REALISATION DE L'INVENTION La figure 1 représente donc une planche de bord 1 conforme à une première forme de réalisation de l'invention. Cette planche de bord 1 comporte un côté arrière 2 et un côté avant 7, les notions d'avant et d'arrière étant définies par rapport au sens de la marche du véhicule. La planche de bord 1 comprend un logement destiné à recevoir une tablette pliante 8. Sur la figure 1, ce logement se trouve dans la zone centrale sur le côté arrière 2 de la planche de bord 1, mais il pourrait également occuper une position plus latérale, c'est-à-dire plus près des portières droite ou gauche [non représentées]. En pratique, on peut choisir la position adéquate pour ce logement en fonction de la position du siège du passager susceptible d'utiliser cette tablette pliante 8, en fonction de la configuration du véhicule. La tablette pliante 8 comporte une partie inférieure 3, 4 et une partie supérieure 5, 6. La tablette pliante 8 est représentée sur la figure 1 dans une position dépliée, c'est-à-dire propre à l'utilisation. Dans cette position dépliée, la partie inférieure 3, 4 est sensiblement horizontale tandis que la partie supérieure 5, 6 se trouve positionnée de façon sensiblement verticale au niveau de l'extrémité antérieure de la partie inférieure 3, 4. -7- Selon une caractéristique de l'invention, la planche de bord 1 est munie au niveau du logement de la tablette d'un mécanisme autorisant un mouvement composé d'au moins une translation de la partie inférieure par rapport à la planche de bord dans un plan sensiblement horizontal. Cette translation peut être une translation rectiligne ou une translation suivant une courbe relativement allongée selon la direction avant/arrière de la planche de bord. Il est possible de concevoir et dimensionner différentes réalisations d'un tel premier mécanisme. Il peut par exemple s'agir de rails de glissières situés respectivement sur les côtés droit et gauche du logement de la tablette et coopérant avec des organes de roulement solidaires de la partie inférieure 3, 4 de cette tablette. Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie supérieure 5, 6 est liée à la partie inférieure 3, 4 par l'intermédiaire d'un deuxième mécanisme autorisant un mouvement composé d'au moins une rotation, selon un axe sensiblement horizontal. Dans l'exemple de la figure 1, l'axe de cette rotation est orienté sensiblement orthogonalement à la direction avant/arrière de la planche de bord 1. A l'instar du premier mécanisme, ce deuxième mécanisme peut être conçu et dimensionné selon différentes possibilités. Il peut s'agir par exemple d'une simple charnière. Ainsi, la tablette objet de l'invention présente des avantages par rapport aux tablettes de l'art antérieur en termes de commodité et de simplicité de manoeuvre. Dans le cas de les figures 2a à 2d, le moment de dépliage se caractérise en outre par l'indépendance de sa direction d'application, parallèle à la direction de translation de la partie inférieure 3, 4, vis-à-vis de la position relative de la partie supérieure 5, 6 par rapport à la partie inférieure 3, 4. Cependant, il pourrait également s'agir d'un mécanisme permettant un mouvement de rotation de la partie supérieure 35, 36 par rapport à la partie inférieure 33, 34 ou par rapport à la planche de bord 1, composé d'un mouvement de translation de la partie inférieure 33, 34 par rapport à la planche de bord 1. Une telle forme de réalisation du deuxième mécanisme est représentée sur les figures 3a à 3d. Une biellette 31 est solidarisée à la partie supérieure 37 et liée à la partie -8- inférieure 33, 34 selon une liaison pivotûglissant. Le pivot est constitué par un ergot 41 fixé sur un côté de la partie inférieure 33, 34, au niveau de sa face intérieure 33. L'ergot 41 peut coulisser dans une rainure oblongue et rectiligne de la biellette 31. De plus, il peut coulisser dans un rail 38 lors de la translation de la partie inférieure 33, 34. En réaction à un effort F de traction exercé par l'utilisateur, l'ergot 41 exerce un moment sur la partie supérieure 35, 36 qui tend à la relever, c'est-à-dire à l'ouvrir en la faisant pivoter par l'intermédiaire d'un ergot 40, par rapport à la planche de bord. Ainsi, le moment exercé par cet élément constitue une réaction à l'effort de pliage ou de dépliage exercé par l'utilisateur. Les figures 3a à 3d présentent ainsi quatre positions différentes de l'ergot 41 dans cette rainure, montrant le relèvement progressif de la partie supérieure 35, 36 de la tablette par rapport à la planche de bord 1. Avec une telle construction du deuxième mécanisme, la trajectoire d'un point de la partie supérieure 35, 36 par rapport à la partie inférieure 33, 34 est une cycloïde, puisqu'elle possède un mouvement de translation combinée à une rotation. De plus, les figures 3a à 3d illustrent un exemple du premier mécanisme destiné à réaliser la translation de la partie inférieure 33, 34. Ce premier mécanisme comporte un rail 39 rectiligne, parallèle par définition au mouvement de translation voulu. Dans le rail 39 peut coulisser un tenon (non représenté) solidarisé à la partie inférieure 33, 34. Ainsi, la partie inférieure 33, 34 est apte à se translater sous l'effet d'un effort exercé par un utilisateur du véhicule dans la direction représentée par la flèche F. En l'occurrence, il s'agit d'une translation rectiligne, mais il pourrait aussi s'agir, en cas de besoin, d'une translation selon une trajectoire courbe. Il suffit pour cela de conformer les rails (ou le premier mécanisme) selon la trajectoire de translation souhaitée. Dans la forme de réalisation des figures 3a à 3d, l'ergot 40 est fixé au niveau de la partie supérieure 35, 36. L'ergot 40 permet à la partie supérieure 35, 36 de pivoter par rapport à la planche de bord, autour d'un axe horizontal perpendiculaire à la -9- direction de translation de la partie inférieure 33, 34 par rapport à la planche de bord sur l'un des côtés droit ou gauche . Par conséquent, lorsque la tablette est en position repliée, donc fermée, et que l'utilisateur tire sur la partie inférieure, celle-ci commence son mouvement de translation, puis l'extrémité arrière de la partie supérieure 35, 36 pivote autour de l'ergot 40, et sous l'action de l'ergot 41 qui exerce un moment sur la biellette 31, en réaction à la traction par l'utilisateur. Ainsi, la partie supérieure 35, 36 entame son mouvement de rotation qui se poursuit tant que l'utilisateur tire sur la partie inférieure 33, 34. La tablette pliante 8 ainsi réalisée peut donc être dépliée ou repliée en un seul mouvement. D'autres mécanismes équivalents intégrant des cames, des bielles, des crémaillères, des engrenages peuvent être utilisés pour assurer la fonction mécanique de relèvement de la partie supérieure. Le torseur exercé par un tel mécanisme sur la partie supérieure n'est pas limité à un simple moment, mais peut comporter une force. La conception et le dimensionnement des mécanismes de liaisons peuvent ainsi être choisis en fonction des contraintes mécaniques susceptibles de s'exercer sur les composants. Lorsque l'utilisateur souhaite replier la tablette 8, il exerce un effort de poussée sur la partie inférieure 3, 4. Par réaction, cet élément exerce alors un moment s'opposant au mouvement de fermeture ou de repliage de la partie supérieure 5, 6 sur la partie inférieure 3, 4 et ainsi empêche le risque de chute de la partie supérieure sous l'effet de son propre poids. Selon une forme de réalisation avantageuse de la présente invention, la planche de bord 1 comprend des moyens de réglage de l'amplitude du mouvement de translation de la partie inférieure ainsi que des moyens de réglage de l'angle 9 formé entre la partie inférieure 3, 4 et la partie supérieure 5, 6 lorsque la tablette est dépliée. L'angle 9 est défini entre la surface intérieure 3 de la partie inférieure 3, 4, et la surface intérieure 5 de la partie supérieure 5, 6 dans un plan perpendiculaire à la -10- surface intérieure 3 sensiblement horizontale de la partie inférieure 3, 4. De tels moyens confèrent à l'utilisateur une grande souplesse de réglage de la position de la tablette pliante 8, notamment pour tenir compte de l'éloignement de son siège. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, les surfaces intérieures 3, 5 qui se trouvent en regard l'une de l'autre lorsque la tablette 8 est repliée, sont complémentaires, par exemple toutes deux planes. Ainsi, le volume occupé par les deux parties peut être minimisé lorsque celles-ci sont accolées, à savoir quand la tablette est repliée. Selon une autre caractéristique avantageuse, la surface extérieure 4 de la partie inférieure 3, 4 et la surface extérieure 6 de la partie supérieure 5, 6 forment des prolongements réguliers, c'est-à-dire sans creux ni protubérance, aux surfaces de la planche de bord dans la zone du logement de la tablette. Cela permet par exemple de conserver la ligne de style de la planche de bord. Dans une variante sophistiquée de réalisation de l'invention, les deux parties de la tablette pliante sont respectivement constituées par un clavier et par un écran d'ordinateur. Un tel ordinateur peut par exemple servir à assister le conducteur dans les opérations de navigation. En option, on peut prévoir d'installer un dispositif de retenue d'un objet tel qu'un stylo ou une feuille de papier sur la partie inférieure et/ou sur la partie supérieure de la tablette 8. Un tel dispositif peut par exemple être constitué d'une pince ou encore d'un aimant. L'utilisateur peut ainsi s'appuyer sur la partie inférieure 3, 4 pour écrire et afficher un papier sur la partie supérieure 5, 6. Ainsi, une planche de bord selon la présente invention offre à l'utilisateur une tablette pliante d'une grande simplicité d'utilisation et d'une grande souplesse de réglage qui ne présente donc pas les inconvénients des tablettes de l'art antérieur. D'autres formes de réalisation de telles planches de bord sont possibles sans pour autant sortir du cadre de cette invention | Planche de bord (1) pour véhicule motorisé tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, comprenant une tablette pliante (8) et un logement destiné à recevoir ladite tablette (8), caractérisée en ce que ladite tablette (8) est composée d'au moins une partie inférieure (3, 4) et d'une partie supérieure (5, 6) et en ce qu'elle comprend des moyens pour provoquer le relèvement de ladite partie supérieure (5, 6) par pivotement sous l'effet d'une translation de ladite partie inférieure (3, 4) de ladite tablette (8) provoquée par une traction exercée sur ladite partie inférieure (3, 4) de ladite tablette (8). | 1. Planche de bord (1) pour véhicule motorisé tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, comprenant une tablette pliante (8) et un logement destiné à recevoir ladite tablette (8), caractérisée en ce que ladite tablette (8) est composée d'au moins une partie inférieure (3, 4) et d'au moins une partie supérieure (5, 6) et en ce qu'elle comprend des moyens pour provoquer le relèvement de ladite partie supérieure (5, 6) par pivotement sous l'effet d'une translation de ladite partie inférieure (3, 4) de ladite tablette (8) provoquée par une traction exercée sur ladite partie inférieure (3, 4) de ladite tablette (8). 2. Planche de bord selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un premier mécanisme autorisant un mouvement composé d'au moins une translation de ladite partie inférieure (33, 34) par rapport à ladite planche de bord dans un plan sensiblement horizontal, un deuxième mécanisme autorisant un mouvement composé d'au moins une rotation de ladite partie supérieure (35, 36) par rapport à ladite partie inférieure (33, 34) selon un axe sensiblement horizontal et perpendiculaire à la direction de ladite translation, au moins un élément (41) apte à exercer un moment sur ladite partie supérieure (35, 36) autour de l'axe dudit mouvement de rotation de ladite partie supérieure (35, 36) par rapport à ladite partie inférieure (33, 34), ledit moment constituant une réaction à un effort (F) de traction ou de poussée exercé sur ladite partie inférieure (33, 34) selon la direction dudit mouvement de translation, de manière à déplier ou replier ladite tablette par un simple effort de traction ou de poussée exercé sur ladite partie inférieure (33, 34). 3. Planche de bord selon la 2, caractérisée en ce que ledit deuxième mécanisme est composé d'au moins une biellette (31) liée à l'une desdites parties (3, 4, 5, 6 ; 33, 34, 35, 36) au moyen d'un ergot de manière à former une liaison pivot-glissant, ledit ergot constituant ledit élément (41) apte à exercer un moment sur ladite partie supérieure (35, 36).-12- 4. Planche de bord selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage de la position de ladite partie inférieure (3, 4 ; 33, 34,) lorsque ladite tablette (8) est dépliée. 5. Planche de bord selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage de l'inclinaison de ladite partie supérieure (5, 6 ; 35, 36) lorsque ladite tablette (8) est dépliée. 10 6. Planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les surfaces (3, 5 ; 33, 35) en regard desdites parties inférieure et supérieure sont complémentaires de manière à minimiser le volume occupé par lesdites parties inférieure et supérieure lorsque ladite tablette (8) est repliée. 15 7. Planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la surface extérieure (4 ; 34) de ladite partie inférieure (3, 4 ; 33, 34) et la surface extérieure (6 ; 36) de ladite partie supérieure (5, 6 ; 35, 36) forment des prolongements réguliers des surfaces de ladite planche de 20 bord (1) dans la zone dudit logement, de manière à conserver la ligne de style de ladite planche de bord (1). 8. Planche de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite tablette (8) pliante est constituée par un ordinateur, 25 ladite partie inférieure (3, 4 ; 33, 34) comprenant un clavier et ladite partie supérieure (5, 6 ; 35, 36) comprenant un écran. 9. Planche de bord selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que ladite partie inférieure (3, 4 ; 33, 34) et/ou ladite partie supérieure (5, 6 ; 30 35, 36) est munie d'un dispositif de retenue d'un objet tel qu'un stylo ou une feuille de papier. 10. Véhicule motorisé, tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, équipé d'une planche de bord (1) selon l'une des 1 à 10.5 | B | B60 | B60K,B60N | B60K 37,B60N 3 | B60K 37/04,B60N 3/00 |
FR2900766 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE CENTRAGE D'UN ELEMENT A SEMI-CONDUCTEUR DESTINE A ETRE INSERE DANS UN ENSEMBLE A EMPILEMENT PRESSE ET ENSEMBLE A EMPILEMENT PRESSE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF | 20,071,109 | La présente invention concerne un dispositif à semi-conducteur destiné à être monté dans un ensemble à empilement pressé, comportant un élément à semi-conducteur sous forme de galette ayant un axe longitudinal central et une pièce de positionnement de l'élément à semi-conducteur comprenant un espace transversal de réception de celui-ci, des moyens de maintien du semi-conducteur dans cet espace, et une portion de positionnement de la pièce dans l'ensemble à empilement pressé. Un module de puissance, comme par exemple celui destiné à fournir de l'énergie électrique à un convertisseur pour moteur de puissance supérieure au mégawatt, comprend des éléments empilés et comprimés sous une pression de plusieurs tonnes selon un axe d'empilement longitudinal. Ces ensembles, communément désignés sous le nom d'ensembles press-pack , sont pressés au moyen de deux brides latérales externes solidarisées par deux tirants longitudinaux parallèles à l'axe d'empilement. Un tel module de puissance est communément désigné sous le nom de pile . Une pile comporte généralement un ou plusieurs éléments à semi-conducteur (ci-après désignés par semi-conducteurs ) de puissance, chacun sous la forme d'une galette cylindrique comportant deux surfaces planes transversales circulaires parallèles opposées, comme par exemple une diode, un thyristor ou un transistor de puissance, et des circuits de refroidissement agencés de part et d'autre de chaque semi-conducteur. Chacun de ces circuits de refroidissement comportant également une surface transversale d'échange thermique plane circulaire en contact avec la surface plane correspondante du semi-conducteur. Pour un fonctionnement satisfaisant de l'ensemble press-pack, un alignement central minimal du semi-conducteur avec ses circuits de refroidissement associés est requis. Une sucette classique de centrage d'une diode ou d'un thyristor de puissance pour l'extraction et le montage facilités d'un semi-conducteur press- pack dans une pile est formée d'une plaque de matière plastique usinée comportant un évidement circulaire dans lequel est encliqueté(e) la diode ou le thyristor. Cette sucette comporte par ailleurs une poignée et deux languettes de positionnement aptes à recevoir chacune un des tirants de la pile pour le centrage de la sucette par rapport à l'axe d'empilement de celle-ci. Pour pouvoir fonctionner de manière satisfaisante, des semi-conducteurs à grandes surfaces, comme les transistors IEGT (acronyme anglais de Injected Enhenced Gate Transistor ), nécessitent un centrage d'une précision inférieure à 0,5 mm avec leurs circuits de refroidissement respectifs. Or, le principe de centrage avec une sucette décrite précédemment consiste à encliqueter un semi-conducteur dans l'évidement de la sucette, puis à positionner cet évidement par rapport à l'axe d'empilement de la pile au moyen des languettes de positionnement. Le semi-conducteur est donc positionné globalement. Une telle sucette réalise en moyenne un centrage de l'ordre d'un à deux millimètres avec l'axe d'empilement de la pile, ce qui est insuffisant pour les semi-conducteurs à grandes surfaces. Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmentionné en proposant un dispositif permettant le centrage d'un semi-conducteur avec grande précision sur l'axe d'empilement d'un ensemble press- pack. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif à semi-conducteur du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens réglables de positionnement et d'immobilisation transversale de l'axe transversal central de l'élément à semi-conducteur dans l'espace de réception. Selon d'autres caractéristiques : - les moyens réglable de positionnement et d'immobilisation sont aptes à positionner l'axe longitudinal central de l'élément à semi-conducteur sur un axe de la pièce sensiblement confondu avec l'axe d'empilement de l'ensemble à empilement pressé lorsque l'élément à semi-conducteur est monté dans celui-ci ; - les moyens réglable de positionnement et d'immobilisation comportent des vis de réglage de la position transversale de l'élément à semi-conducteur dans l'espace de ladite pièce ; - les moyens de maintien comprennent des moyens d'immobilisation longitudinale de l'élément à semi-conducteur dans l'espace de réception ; - les moyens d'immobilisation longitudinale comprennent une bride apte à plaquer une collerette périphérique de l'élément à semi-conducteur sur une surface transversale de la pièce de positionnement ; et - la pièce de positionnement comporte une poignée ; -la portion de positionnement de la pièce dans l'ensemble à empilement pressé comprend au moins un arceau aptes à loger un tirant de l'ensemble à empilement pressé ; et - ladite pièce est constituée d'une résine. L'invention a également pour objet un ensemble à empilement pressé comportant un ensemble de dispositifs à semi-conducteur pressés selon un axe d'empilement longitudinal, au moins un de ces dispositifs étant amovible et comportant - un élément à semi-conducteur sous forme de galette ayant un axe longitudinal central ; et - une pièce de positionnement de l'élément à semi-conducteur comprenant un espace transversal de réception de celui-ci, des moyens de maintien de l'élément à semi-conducteur dans cet espace, et une portion de positionnement de la pièce dans l'ensemble à empilement pressé, caractérisé en ce que cet au moins un dispositif amovible comprend des moyens réglables de positionnement et d'immobilisation transversale de l'axe longitudinal central de l'élément à semi-conducteur sur un axe de la pièce sensiblement confondu avec l'axe d'empilement. L'invention a également pour objet un procédé de centrage d'un axe longitudinal central d'un élément à semi-conducteur sous forme de galette sur un axe d'empilement longitudinal d'un ensemble à empilement pressé, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - mettre en place une pièce pourvue d'un espace de réception de l'élément à semi-conducteur sur un gabarit de centrage muni d'un organe de positionnement de l'axe central de l'élément à semi-conducteur sur un axe prédéterminé du gabarit ; - positionner l'élément à semi-conducteur dans l'espace de réception de la pièce en positionnant l'axe central de l'élément à semi-conducteur sensiblement sur l'axe prédéterminé du gabarit à l'aide de l'organe de positionnement ; -solidariser l'élément à semi-conducteur avec la pièce ; et - retirer l'ensemble solidarisé formé de l'élément à semi-conducteur et de la pièce de support du gabarit. Suivant une variante, il comporte en outre une étape de montage de l'ensemble solidarisé dans l'ensemble à empilement pressé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés, dans lesquels des références identiques désignent des éléments identiques ou analogues, et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un module de puissance comprenant un empilement d'ensembles press-pack comportant des dispositifs selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de face du module de puissance de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention entrant dans la constitution du module des figures 1 et 2 ; et - la figure 4 est une vue en perspective d'une pièce du dispositif de la 15 figure 3 ; et - la figure 5 est une vue en perspective d'un gabarit de centrage selon l'invention. Dans ce qui suit, le terme longitudinal se rapportera à des droites et plans parallèles à l'axe d'empilement X-X illustré à la figure 2, et le terme 20 transversal se rapportera à des droites et plans orthogonaux à l'axe d'empilement X-X. Sur les dessins, les proportions des objets représentés sont conformes à la réalité. Sur les figures 1 et 2, il est représenté une pile à IEGT 10 destinée à 25 fournir de l'énergie électrique à un convertisseur de moteur d'une puissance supérieure au mégawatt. La pile 10 comporte six ensembles press-pack 12, 14, 16 séparés par des plaques transversales 18 isolantes. Ces ensembles press-pack 12, 14, 16 sont empilés selon un axe longitudinal X-X sous une pression de plusieurs 30 tonnes exercée par un système de mise en pression. Ce système comporte deux brides de serrage 20, 22 agencées de part et d'autre des ensembles press-pack et fixées l'une à l'autre par deux tirants cylindriques longitudinaux 24 parallèles à l'axe d'empilement X-X et à égale distance de celui-ci. Chaque tirant longitudinal 24 comporte une extrémité encastrée dans l'une des brides de serrage 22 et l'autre de ses extrémités comporte un filetage 46 s'engageant dans un trou traversant correspondant formé dans l'autre bride 22 de serrage, et sur lequel vient se visser un boulon 28. Le système de mise en pression comprend enfin un organe 30, 32 de répartition homogène de pression agencé entre chaque bride de serrage 20, 22 et une surface longitudinale d'un circuit de refroidissement 34 agencé au début ou à la fin de la pile 10. Ces organes 30, 32 de répartition de pression ont pour effet de transférer de façon homogène la pression exercée par les brides de serrage 20, 22, au moyen du vissage des boulons 28 sur les filets 26 des tirants 24, aux surfaces des circuits de refroidissement 34 avec lesquelles ils sont en contact. Enfin, la pile 10 comporte des équerres de support 36 traversées par les tirants 24 et les organes 30, 32 de répartition de pression et permettant de fixer la pile 10 à un bâti (non représenté). Un ensemble press-pack 12, 14, 16 comporte un empilement selon l'axe X-X de deux semi-conducteurs 38, 40, et plus particulièrement des diodes de puissance 38 ou des transistors IEGT de puissance 40, et de circuits de refroidissement 34 connectés à un système de circulation d'eau (non représenté), chaque semi-conducteur 38, 40 étant interposé entre deux circuits de refroidissement 34. Comme cela est connu en soi, un semi-conducteur 38, 40 présente la forme d'une galette cylindrique, un transistor IEGT étant en outre pourvu d'une collerette circulaire transversale périphérique. Chaque semi-conducteur 38, 40 et chaque circuit de refroidissement 34 d'un ensemble press-pack 12, 14, 16 comporte des surfaces avant et arrière transversales circulaires et concentriques, ces surfaces de l'élément étant en contact avec des surfaces transversales circulaires correspondantes d'éléments qui lui sont adjacents. On désignera par la suite par axe central , l'axe longitudinal d'un élément, passant par les centres des surfaces circulaires de celui-ci. Par centrage, on entendra par la suite l'alignement de l'axe central d'un élément des ensembles press-pack avec l'axe d'empilement X-X. Chaque circuit de refroidissement 34 comporte deux arceaux latéraux opposés 42 dans lesquels sont respectivement engagés les tirants longitudinaux 24 de sorte que le circuit de refroidissement 34 est sensiblement centré sur l'axe d'empilement X-X. Les circuits de refroidissement 34 étant des éléments présentant un taux de défaillance faible, ils restent à demeure dans la pile 10. Leur centrage sur l'axe X-X est donc réalisé avec précision lors de la fabrication de la pile 10. Les diodes 38 et les transistors IEGT 40 étant plus fragiles, ils nécessitent d'être régulièrement remplacés. L'extraction d'une diode défectueuse, le positionnement et le centrage d'une nouvelle diode de remplacement sont réalisés à l'aide de sucettes de centrage/extraction 44 classiques associées aux diodes 38. Une telle sucette 44 garantit le centrage d'une diode 38 avec une précision d'un à deux millimètres, ce qui s'avère suffisant pour un fonctionnement satisfaisant de celle-ci. Le remplacement d'un transistor IEGT défectueux, le positionnement et le centrage d'un nouveau transistor IEGT de remplacement sont quant à eux réalisés à l'aide de sucettes d'extraction/centrage 46 selon l'invention associées à chaque transistor IEGT 40. Une telle sucette 46 permet un centrage plus précis du transistor IEGT qui lui est associé. Par ailleurs, une sucette 46 selon l'invention comporte également des logements pour la réception d'un organe 48 de pilotage, ou driver, et d'un boîtier d'alimentation 50 du transistor IEGT 40. Un transistor IEGT 40 forme, avec sa sucette d'extraction/centrage 46, son driver 48 et son boîtier d'alimentation 50, un ensemble, ou macro-composant IEGT, de faible encombrement, avec des connexions électriques courtes et protégeant le transistor IEGT 40 de dépôt d'électricité statique sur ses surfaces. Ce macro-composant et la sucette 46 selon l'invention seront expliqués plus en détail par la suite. Il est à noter qu'aucun système de centrage utilisant des goupilles de 30 centrage n'est ainsi nécessaire pour centrer les divers semi-conducteurs 38, 40 de la pile 10 sur l'axe X-X. II va maintenant être décrit en relation avec les figures 3 et 4 un macrocomposant IEGT et une sucette d'extraction/centrage 40 selon l'invention. La sucette 46 comporte une plaque 60 moulée par injection en une résine isolante. Cette plaque 60 est pourvue d'un espace transversal 62 ouvert circulaire de diamètre supérieur à celui du transistor 40 et dans lequel vient se loger ce dernier. L'espace 62 est partiellement fermé sur l'un de ses cotés transversaux par une collerette 64 définissant une ouverture circulaire de diamètre inférieur à celui du transistor 40. La plaque 60 comprend également un rebord transversal en saillie 66 sur une surface transversale 68 duquel sont prévus des plots cylindriques 70 creux pourvus de filets internes pour la réception et la fixation par vissage du driver 48 et du boîtier d'alimentation 50. La plaque 60 comporte également deux arceaux latéraux 72 dans lesquels se logent les tirants 24 lorsque la sucette 46 associée à son transistor IEGT 40 sont montés dans la pile 10. Une poignée 74 est par ailleurs formée dans la plaque 60 au moyen d'un évidement dans le rebord en saillie 66. La sucette 46 comporte également une bride circulaire amovible 76 moulée par injection dans le même matériau que la plaque 60. La bride 76 presse la collerette circulaire transversale périphérique 78 du transistor IEGT 40 sur la collerette 64 de la pièce 60, ceci étant réalisé au moyen d'un système 80 à vis et écrous solidarisant des languettes périphériques 82 de la bride circulaire 76 avec sur une surface transversale de la plaque 60. Le transistor IEGT 40 est ainsi immobilisé longitudinalement dans l'espace 62. La plaque 60 comprend par ailleurs trois portions longitudinales 84 pourvues de trous dans lesquels sont respectivement insérés trois ensembles de vis et d'écrou 86. Les vis de ensembles 86 sont suffisamment longues pour venir au contact de la tranche du transistor IEGT 40 de sorte qu'il est possible en les vissant et dévissant de régler et bloquer la position transversale les centres 88 des surfaces avant et arrière 90 du transistor IEGT dans l'espace 62 de la pièce 60. Selon l'invention, l'axe central du transistor IEGT 40 est pré-positionné dans l'espace 62 sur un axe longitudinal de la sucette 46 que l'on sait être confondu, avec une précision inférieure à 0,5 millimètres et de préférence avec une précision de 0,1 à 0,2 millimètres, avec l'axe d'empilement X-X de la pile 10 une fois l'ensemble sucette/transistor monté dans celle-ci. 2900766 g Par exemple, il est possible pour cela d'utiliser un gabarit de centrage 100 tel qu'illustré à la figure 5. L'utilisation du gabarit 100 pour le positionnement du transistor IEGT 40 dans l'espace 62 de la sucette se fonde sur la caractéristique selon laquelle un transistor IEGT comprend généralement un trou 5 sur chacune de leur surface longitudinale, ces trous étant agencés au niveau de l'axe central du transistor. Le gabarit de centrage 100 comporte un bâti plan 102 sur lequel est fixée une plaque de centrage 104 comportant deux plots cylindriques 106, de même diamètre que celui des tirants 24 de la pile 10 et espacés de la même 10 distance que ceux-ci. La plaque 104 est également pourvue d'un trou cylindrique 108 agencé entre les deux plots 106 au niveau d'un axe du gabarit 100 correspondant à l'axe d'empilement X-X de la pile 10, et de diamètre égal à celui des trous centraux du transistor IEGT. 15 Enfin, le gabarit de centrage 100 comporte une lame de calage 110 rétractable dans le bâti 102 et manoeuvrable par un levier 112 par des moyens appropriés (non représentés). Les dimensions, la forme et l'agencement de la plaque de centrage 104 et de la lame de calage 110 sont choisis par que la plaque 60 de la sucette 20 46 puisse reposer à plat sur la plaque 104 avec les plots 102 engagés dans les arceaux 72, et avec une surface interne 114 de la poignée 74 calée contre la lame 110 pour que la plaque 60 soit immobilisée sur le gabarit 100 dans une position correspondante à celle qu'elle aurait si elle était montée sur la pile 10. Le montage du transistor 40 dans la sucette 46 est alors le suivant. 25 La plaque 60 est montée sur le gabarit 100 en logeant les plots 106 dans les arceaux 72 de celle-ci. Une goupille est alors insérée partiellement dans le trou 108 de la plaque de centrage 104 de sorte qu'une portion de celle-ci fait saillie de la plaque 104. 30 Le transistor IEGT 40 est ensuite logé dans l'espace 62 de la plaque 60 avec la portion en saillie de la goupille engagée dans le trou central correspondant du transistor IEGT 40. La bride amovible 76 est ensuite vissée sur la plaque 60 pour immobiliser longitudinalement le transistor 40 dans l'espace 62. Le transistor 40 est alors immobilisé transversalement dans l'espace 62 au moyen des ensembles de vis/boulons 86. L'axe central du transistor 40 est ainsi positionné sur un axe longitudinal de la plaque 60 sensiblement confondu avec l'axe X-X lorsque le transistor est monté dans la pile 10. On remarquera que cet axe de la plaque 60 sur lequel est positionné l'axe du transistor 40 n'est pas nécessairement l'axe central de l'espace circulaire 62 du fait, par exemple, des tolérances de fabrication de la plaque 60. Le driver 48 et le boîtier d'alimentation 50 sont alors montés sur la plaque 60 et les connexions électriques (non représentées) entre le transistor IEGT 40, et ceux-ci sont réalisés, finalisant de ce fait le montage du macro- composant qui est alors retiré du gabarit 100. Les ensembles vis/boulons 86 maintiennent ainsi le transistor IEGT 40 dans une position de l'espace 62 correspondant à un centrage avec l'axe X-X de la pile 10. La connexion préalable du transistor 40 avec son driver 48 et son boîtier d'alimentation 50 évite une connexion fastidieuse de ces éléments dans la pile 10. De plus, le fait que le transistor IEGT 40 soit connecté à son boîtier d'alimentation 50 empêche le dépôt d'électricité statique sur les surfaces de celui-ci, ce qui évite d'avoir à utiliser les systèmes de l'état de la technique ayant la même fonction mais généralement difficilement retirables une fois le transistor monté dans la pile. Ainsi, l'opérateur montant dans la pile 10 le macro-composant formé du transistor 40, de la sucette 46, du driver 48 et du boîtier 50 n'a plus qu'à établir les connexions du driver 48 et du boîtier 50 avec leur environnement, c'est-à-dire une connexion électrique du boîtier 48 avec une source d'alimentation électrique et une connexion par fibres optiques du driver 50 avec un automate de commande de commutation du transistor IEGT 40 pour la réception par le driver 50 de signaux de commande de commutation du transistor 40. Les emplacements du driver 48 et du boîtier 50 dans la plaque 60 sont choisis pour que leur connexion au transistor IEGT 40 soit courte. Ainsi l'encombrement total du macro-composant est réduit, ce dernier présentant en outre une épaisseur faible qui facilite la manipulation de la pile 10. De manière avantageuse, le macro-composant sera vendu tel quel. Ainsi, le remplacement d'un transistor défectueux est facilité puisqu'un opérateur '0 de maintenance n'a qu'à déconnecter le driver et le boîtier d'alimentation de celui-ci, puis à connecter le driver et le boîtier du macro-composant nouvellement monté dans la pile en remplacement de l'ancien défectueux. Pour extraire un semi-conducteur 38, 40 défectueux de la pile 10, les boulons 28 de la pile 10 sont dévissés, relâchant de ce fait la pression exercée sur les ensembles press-pack 12, 14, 16. Le semi conducteur est ainsi extractible en tirant longitudinalement la sucette qui lui est associé, sans démonter l'ensemble de la pile 10 comme cela est le cas des systèmes de centrage utilisant des goupilles de centrage.10 | L'invention concerne un dispositif à semi-conducteur destiné à être monté dans un ensemble à empilement pressé, comportant un élément à semi-conducteur sous forme de galette (40) ayant un axe longitudinal central, et une pièce (46) de positionnement de l'élément à semi-conducteur comprenant un espace (62) transversal de réception de celui-ci, des moyens (64, 76, 86) de maintien de l'élément à semi-conducteur dans cet espace (62), et une portion de positionnement (72) de la pièce (46) dans l'ensemble à empilement pressé.Ce dispositif comprend des moyens réglables (86) de positionnement et d'immobilisation transversale de l'élément à semi-conducteur (40) dans l'espace (62) de réception. | 1. Dispositif à semi-conducteur destiné à être monté dans un ensemble à empilement pressé (10), comportant : - un élément à semi-conducteur sous forme de galette (40) ayant un axe longitudinal central ; et - une pièce (46) de positionnement de l'élément à semi-conducteur comprenant un espace (62) longitudinal de réception de celui-ci, des moyens (64, 76, 86) de maintien de l'élément à semi-conducteur dans cet espace (62), et une portion de positionnement (72) de la pièce (46) dans l'ensemble à empilement pressé, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens réglables (86) de positionnement et d'immobilisation transversale de l'élément à semi-conducteur (40) dans l'espace (62) de réception. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens réglable (86) de positionnement et d'immobilisation sont aptes à positionner l'axe longitudinal central de l'élément à semi-conducteur sur un axe de la pièce (46) sensiblement confondu avec l'axe d'empilement de l'ensemble à empilement pressé (12, 14, 16) lorsque l'élément à semi-conducteur (40) est monté dans celui-ci. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens réglable (86) de positionnement et d'immobilisation comportent des vis de réglage de la position transversale de l'élément à semi-conducteur (40) dans l'espace (62) de ladite pièce (46). 4. Dispositif selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien comprennent des moyens (64, 76) d'immobilisation longitudinale de l'élément à semi-conducteur (40) dans l'espace de réception (62). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation longitudinale comprennent une bride (74) apte à plaquer une collerette périphérique (78) de l'élément à semi-conducteur (40) sur une surface transversale (64) de la pièce (46) de positionnement. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce de positionnement (46) comporte une poignée (74). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portion de positionnement de la pièce dans l'ensemble à empilement pressé comprend au moins un arceau (72) aptes à loger un tirant (24) de l'ensemble à empilement pressé (10). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce (46) est constituée d'une résine. 9. Ensemble à empilement pressé (10) comportant un ensemble de dispositifs à élément à semi-conducteur pressés selon un axe d'empilement longitudinal (X-X), au moins un de ces dispositifs étant amovible et comportant - un élément à semi-conducteur sous forme de galette (40) ayant un axe longitudinal central ; et - une pièce (46) de positionnement du semi-conducteur comprenant un espace transversal (62) de réception de celui-ci, des moyens (64, 76, 86) de maintien de l'élément à semi-conducteur dans cet espace (62), et une portion de positionnement (72) de la pièce (46) dans l'ensemble à empilement pressé, caractérisé en ce que cet au moins un dispositif amovible comprend des moyens réglables (86) de positionnement et d'immobilisation transversale de l'axe longitudinal central de l'élément à semi-conducteur (40) sur un axe de la pièce (46) sensiblement confondu avec l'axe d'empilement (X-X). 10. Procédé de centrage d'un axe longitudinal central d'un élément à semi-conducteur sous forme de galette (40) sur un axe d'empilement longitudinal (X-X) d'un ensemble à empilement pressé, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - mettre en place une pièce (46) pourvue d'un espace de réception (62) de l'élément à semi-conducteur sur un gabarit de centrage (100) muni d'un organe de positionnement de l'axe central de l'élément à semi-conducteur (40) sur un axe prédéterminé du gabarit (100) ; - positionner l'élément à semi-conducteur (40) dans l'espace de réception (62) de la pièce (46) en positionnant l'axe central de l'élément à semi- conducteur sensiblement sur l'axe prédéterminé du gabarit (100) à l'aide de l'organe de positionnement ; - solidariser l'élément à semi-conducteur (40) avec la pièce (46) ; et - retirer l'ensemble solidarisé formé de l'élément à semi-conducteur (40) et de la pièce de support (46) du gabarit (100). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de montage de l'ensemble solidarisé dans l'ensemble à empilement pressé. | H | H01 | H01L | H01L 21,H01L 25 | H01L 21/68,H01L 25/07 |
FR2898843 | A1 | COMPOSANT STUCTUREL DE GARNISSAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN JOINT PERIPHERIQUE FORME PAR IMPREGNATION DE MOUSSE | 20,070,928 | L'invention concerne un composant structurel de garnissage de véhicule automobile et un procédé de réalisation d'un tel composant. II est connu, du document FR-2 864 922, de réaliser un composant structurel de garnissage de véhicule automobile, tel qu'une tablette arrière, ledit composant comprenant une âme en mousse sensiblement rigide et deux peaux surmoulées de part et d'autre de ladite âme, lesdites peaux étant partiellement poreuses à la mousse de sorte à être rigidifiées par une pénétration partielle de la mousse dans leur épaisseur. Le même document propose que le composant comprenne en outre une bavette rabattue en périphérie dudit composant, pour former finition périphérique. Une telle réalisation nécessite une opération de reprise visant à associer la bavette au composant, par exemple par collage, ce qui complexifie la réalisation dudit composant. L'invention a pour objet de proposer un composant présentant une finition périphérique de réalisation simplifiée. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un composant structurel de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie de sorte à définir un espace interne, ledit espace étant rempli d'une mousse sensiblement rigide formant une âme surmoulant la face interne desdites coques, l'une au moins desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse, au moins une partie de ladite périphérie d'au moins l'une desdites coques comprenant un rebord rentrant et autoportant, la face interne dudit rebord étant surmoulée par ladite âme et sa face externe étant disposée sensiblement contre ladite périphérie de l'autre desdites coques, la porosité dudit matériau poreux étant agencée de sorte à permettre la pénétration de mousse entre ladite face externe dudit rebord et ladite périphérie de l'autre desdites coques, sur une partie de la largeur dudit rebord, de sorte à former un joint contribuant à l'association périphérique desdites coques entre elles. De la sorte, l'association périphérique des coques entre elles est réalisée par une pénétration maîtrisée de la mousse dans la zone de contact entre les coques, ladite mousse formant un joint issu de l'âme du composant. Aucune opération de reprise n'est donc nécessaire pour réaliser la finition périphérique du composant, ainsi qu'on le verra plus loin dans la description d'un procédé de fabrication dudit composant. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'un tel composant. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une vue en coupe d'un composant selon un mode de réalisation de l'invention, • la figure 2 est une vue partielle de détail en coupe de la périphérie du composant représenté en figure 1, • la figure 3 est une vue partielle en coupe d'un dispositif de réalisation d'une coque destinée à un composant selon l'invention, avant (a) et après (b) l'opération de thermoformage. En référence aux figures 1 et 2, on décrit à présent un mode de réalisation d'un composant 1 structurel de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques 2,3 de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie 4a,4b de sorte à définir un espace interne 5, ledit espace étant rempli d'une mousse 6 sensiblement rigide, notamment à base de polyuréthanne, formant une âme 10 surmoulant la face interne 7 desdites coques, lesdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse. En variante non représentée, une seule coque 2,3 peut être poreuse, l'invention pouvant être aussi menée dans ces conditions. Selon la réalisation représentée, la périphérie 4a de la coque 2, comprend un rebord 8 rentrant et autoportant, la face interne 9 dudit rebord étant surmoulée par l'âme 10 et sa face externe 11 étant disposée sensiblement contre la périphérie 4b de la coque 3. En variante, le rebord 8 rentrant et autoportant pourrait être disposé seulement sur une partie de la périphérie 4a de la coque 2. Le fait que le rebord 8 soit autoportant permet de garantir son appui sensiblement contre la périphérie 4b de la coque 3. La porosité du matériau poreux est agencée de sorte à permettre la pénétration de mousse 6, pendant son expansion lors de la réalisation de l'âme 10, entre la face externe 11 et la périphérie 4b de la coque 3, sur une partie de la largeur du rebord 8, de sorte à former un joint 12 contribuant à l'association périphérique de coques 2,3 entre elles. On notera que la porosité du matériau poreux permet un passage des gaz, issus de la mousse 6 en expansion, entre les coques 2,3, ce qui contribue à faciliter la formation du joint 12. Le fait que le joint 12 ne s'étende pas au delà de la périphérie 4b de la coque 3, ce qui aurait pour effet de dégrader la finition périphérique du composant 1, peut être expliqué par le fait que la mousse 6, après avoir imprégné le matériau poreux lors de son expansion, forme ensuite une barrière empêchant la mousse de se propager davantage, et ceci d'autant plus que la mousse durcit au fur et à mesure de son expansion. En outre, cette étanchéité est également favorisée par le caractère autoportant du rebord 8, celui-ci assurant un plaquage sensiblement uniforme au niveau du plan de joint entre les coques 2, 3. Selon la réalisation représentée, les deux coques 2,3 sont à base de matériau poreux et sont imprégnées partiellement dans leur épaisseur par la mousse 6, de sorte à les rigidifier. Selon la réalisation représentée, la coque 2 comprend un rebord 8 rentrant et autoportant sur toute sa périphérie, la périphérie de la coque 3 comprenant un rebord saillant 14 contre lequel est disposé ledit rebord rentrant. 10 Selon la réalisation représentée, le rebord rentrant 8 formant un angle aigu avec la partie périphérique 15 de coque 2 qui lui est contiguë, une telle réalisation permettant d'obtenir une finition périphérique optimisée, dans le cas où la coque 2 forme la face d'aspect du composant 1 et la coque 3 sa face d'envers. 15 Selon la réalisation représentée, le composant 1 comprend un insert 13 surmoulé au moins en partie par la mousse 6, ledit insert pouvant servir à rigidifier ledit composant, notamment lorsqu'il est à base de profilé métallique. 20 De façon non représentée, l'insert peut traverser l'une des coques 2,3 par l'intermédiaire d'un orifice, une partie dudit insert étant surmoulée par la mousse 6 et l'autre partie étant saillante par rapport à ladite coque. Une telle réalisation peut concerner des inserts dont la partie saillante peut former moyen d'association au véhicule. 25 Selon la réalisation représentée, le composant 1 comprend une zone formant plumier 16 et des moyens d'association, non représentés, destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus dans le compartiment à bagages du véhicule automobile de sorte à former tablette de recouvrement de bagages. On décrit à présent un procédé de réalisation d'un composant 1, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : 30 • réaliser deux coques 2,3 dont au moins l'une d'entre elles comprend un rebord 8 rentrant et autoportant, l'une au moins desdites coques étant partiellement poreuse à la mousse 6, • disposer lesdites coques contre les parois d'un moule et sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie 4 de sorte à définir un espace interne 5, • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse 6 sensiblement rigide de sorte à former l'âme 10 et le joint 12, • après expansion de ladite mousse, démouler le composant 1 obtenu. Selon une réalisation représentée en figure 3, l'étape de réalisation d'une coque 2,3 présentant un rebord 8 rentrant et autoportant comprend les étapes de : • prévoir un moule de thermoformage comprenant une cuve 20 et 15 un poinçon 21 de forme complémentaire, la périphérie supérieure 22 dudit poinçon formant un pan incliné définissant ledit rebord, • prévoir un flan 23 de matériau apte à être thermoformé, • disposer la périphérie dudit flan dans un serre-flan 24 et chauffer ledit flan à sa température de thermoformage, 20 • thermoformer ledit flan entre ledit poinçon et ladite cuve en plaquant, au moyen d'au moins un sabot 25 de placage, le pourtour dudit flan contre ladite périphérie supérieure dudit poinçon, de sorte à réaliser une tension dudit flan entre ledit serre-flan et ledit sabot, 25 • appliquer au moins une lame 26, notamment crantée, contre ledit flan en périphérie dudit sabot, un jeu 27 étant prévu derrière ledit flan à l'opposé de ladite lame, de sorte à détourer le flan 23 thermoformé, ladite lame traversant ledit flan en le découpant et pénétrant dans ledit jeu, 30 • retirer ledit sabot et ledit poinçon et démouler la coque 2,3 obtenue à partir dudit flan. 10 Une telle réalisation permet d'appliquer une pression limitée sur la lame 26 pour effectuer la découpe attendue, ceci du fait de la tension appliquée au flan 23 avant son détourage et de l'existence du jeu 27 disposé en lieu et place d'un billot.5 | L'invention concerne un composant (1) structurel de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques (2,3) de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie (4a,4b) de sorte à définir un espace (5) interne, ledit espace étant rempli d'une mousse (6) sensiblement rigide formant une âme (10) surmoulant la face interne (7) desdites coques, l'une au moins desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse. Au moins une partie de ladite périphérie d'au moins l'une desdites coques comprend un rebord (8) rentrant et autoportant, la face interne (9) dudit rebord étant surmoulée par ladite âme et sa face externe (11) étant disposée sensiblement contre la périphérie de l'autre desdites coques, la porosité dudit matériau poreux étant agencée de sorte à permettre la pénétration de la mousse entre ladite face externe dudit rebord et ladite périphérie de l'autre desdites coques, sur une partie de la largeur dudit rebord, de sorte à former un joint (12) contribuant à l'association périphérique desdites coques entre elles. | 1. Composant (1) structurel de garnissage de véhicule automobile comprenant deux coques (2,3) de matériau de revêtement disposées sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie (4a,4b) de sorte à définir un espace (5) interne, ledit espace étant rempli d'une mousse (6) sensiblement rigide formant une âme (10) surmoulant la face interne (7) desdites coques, l'une au moins desdites coques étant à base de matériau partiellement poreux à la mousse, ledit composant étant caractérisé en ce qu'au moins une partie de ladite périphérie d'au moins l'une desdites coques comprend un rebord (8) rentrant et autoportant, la face interne (9) dudit rebord étant surmoulée par ladite âme et sa face externe (Il) étant disposée sensiblement contre la périphérie de l'autre desdites coques, la porosité dudit matériau poreux étant agencée de sorte à permettre la pénétration de la mousse entre ladite face externe dudit rebord et ladite périphérie de l'autre desdites coques, sur une partie de la largeur dudit rebord, de sorte à former un joint (12) contribuant à l'association périphérique desdites coques entre elles. 2. Composant (1) selon la 1, au moins une coque (2,3) à base 20 de matériau poreux étant imprégnée partiellement dans son épaisseur par la mousse (6), de sorte à la rigidifier. 3. Composant (1) selon la 1 ou 2, la coque (2) comprenant un rebord (8) rentrant et autoportant sur toute sa périphérie, la périphérie de la 25 coque (3) comprenant un rebord saillant (14) contre lequel est disposé ledit rebord rentrant. 4. Composant (1) selon la 3, le rebord rentrant (8) formant un angle aigu avec la partie périphérique (15) de coque (2) qui lui est contiguë. 5. Composant (1) selon la l'une quelconque des 1 à 4, ledit composant comprenant un insert (13) surmoulé au moins en partie par la mousse (6). 30 6. Composant (1) selon la 5, l'insert traversant l'une des coques (2,3) par l'intermédiaire d'un orifice, une partie dudit insert étant surmoulée par la mousse (6) et l'autre partie étant saillante par rapport à ladite coque. 7. Composant (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, ledit composant comprenant une zone formant plumier (16) et des moyens d'association destinés à coopérer avec des moyens complémentaires prévus dans le compartiment à bagages du véhicule automobile de sorte à former ~o tablette de recouvrement de bagages. 8. Procédé de réalisation d'un composant (1) selon l'une quelconque des précédentes, ledit procédé comprenant les étapes de : • réaliser deux coques (2,3) dont au moins l'une d'entre elles 15 comprend un rebord (8) rentrant et autoportant, l'une au moins desdites coques étant partiellement poreuse à la mousse (6), • disposer lesdites coques contre les parois d'un moule et sensiblement l'une contre l'autre en leur périphérie (4) de sorte à définir un espace interne (5) ; 20 • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse (6) sensiblement rigide de sorte à former l'âme (10) et le joint (12), • après expansion de ladite mousse, démouler le composant (1) obtenu. 25 9. Procédé selon la 8, l'étape de réalisation d'une coque (2,3) présentant un rebord (8) rentrant et autoportant comprenant les étapes de : • prévoir un moule de thermoformage comprenant une cuve (20) et un poinçon (21) de forme complémentaire, la périphérie supérieure (22) dudit poinçon formant un pan incliné définissant 30 ledit rebord, • prévoir un flan (23) de matériau apte à être thermoformé, 510• disposer la périphérie dudit flan dans un serre-flan (24) et chauffer ledit flan à sa température de thermoformage, • thermoformer ledit flan entre ledit poinçon et ladite cuve en plaquant, au moyen d'au moins un sabot (25) de placage, le pourtour dudit flan contre ladite périphérie supérieure dudit poinçon, de sorte à réaliser une tension dudit flan entre ledit serre-flan et ledit sabot, • appliquer au moins une lame (26), notamment crantée, contre ledit flan en périphérie dudit sabot, un jeu (27) étant prévu derrière ledit flan à l'opposé de ladite lame, de sorte à détourer le flan (23) thermoformé, ladite lame traversant ledit flan en le découpant et pénétrant dans ledit jeu, • retirer ledit sabot et ledit poinçon et démouler la coque (2,3) obtenue à partir dudit flan. 15 | B | B60 | B60R | B60R 5,B60R 13 | B60R 5/04,B60R 13/01 |
Subsets and Splits