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FR2894277
A3
GRILLE ANTIDEFENESTRATION
20,070,608
La prèsente invention concerne la grille antidéfénestration. La grille antidéfénestration est une grille En métal extensible fermant une fenêtre fixée au mur d'un côté grâce à trois chevilles et vis et de l'autre côté s'accroche telle une clé à un porte-clé. Ainsi peut se décrocher par un adulte et non un enfant car très rigide et se replier tel un accordéon ou un dépliant sur un côté et donc rouvrir la fenêtre lorsque l'enfant est grand et comprend le danger
La grille antidéfénestration est un dispositif qui permet d'ouvrir les fenêtres en toute sécurité, sans mettre en danger les enfants. La grille extensible et crochetée protége les enfants du vide et lorsque l'on veut enlever la grille un adulte peut la rabattre pas un enfant car il faut une force d'adulte pour décrocheter le système de porte-clé.
1. La grille antidéfenestration caractérisée en ce qu'elle est fixée au mur d'un côté et en ce qu'elle s'accroche de l'autre côté telle une clé à un porte-clé, empêchant son ouverture par un enfant à cause de la rigidité mais permettant l'ouverture par un adulte pour la replier tel un accordéons: ou un dépliant sur un côté lorsqu'elle n'est pas utilisée.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/00,E06B 9/06
FR2898170
A1
"SUPPORT DE SUSPENSION A ORGANES ELASTIQUES DE NATURE DIFFERENTES"
20,070,907
La présente invention est relative à un support de suspension assurant la liaison et le filtrage entre la caisse et la suspension d'un véhicule composée d'un ressort hélicoïdal et d'un amortisseur. Dans le document FR-A- 2 829 818 au nom du présent demandeur 5 sont décrits des exemples d'un tel support. A la figure 1 annexée est représenté en coupe, selon un plan médian longitudinal, un mode de réalisation d'un support décrit dans ce document. Ce support comprend essentiellement une armature principale 1 et une armature secondaire formant couvercle 2, qui délimitent toutes les deux un 10 espace interne E. Elles sont par exemple réalisées toutes les deux en acier ou en aluminium. L'armature 1 a la fonne générale d'une assiette, avec un fond 10 et un rebord périphérique 12 généralement parallèles entre eux, mais perpendiculaires à l'axe médian longitudinal XX' du support. 15 Le fond 10 est percé d'une ouverture circulaire 13, centrée sur l'axe XX'. Contre le bord libre de cette ouverture est sertie une coupelle de limitation de butée 3, d'axe XX', qui est dirigée à l'opposé du rebord 12. Ce dernier et le fond 10 sont reliés par une paroi intermédiaire 11 qui est légèrement divergente en direction du rebord 12. 20 L'armature secondaire 2 s'appuie sur le rebord 12. Elle y est fixée, au niveau de son pourtour 22, par exemple par sertissage. Ce couvercle présente également une ouverture axiale circulaire 23, dont le diamètre est supérieur à celui de l'ouverture 13. En des zones régulièrement réparties, par exemple au nombre de 25 trois, les deux armatures reçoivent, au travers d'orifices appropriés, des vis F de fixation à la caisse d'un véhicule. Une seule vis est visible à la figure 1. Ce support comprend un ressort hélicoïdal dont une seule spire 4 est représentée sur la figure. Ce ressort est d'axe XX'. Il prend appui contre un premier organe élastique 7 positionné contre la face inférieure du rebord périphérique 12 de 30 l'armature principale. Cet organe est ici constitué d'un anneau à section en "L", qui prend appui non seulement contre ledit rebord 12, mais également contre la paroi intermédiaire 11. Selon l'axe XX' est engagé, par l'ouverture 13, la tige cylindrique 50 d'un amortisseur 5. L'extrémité libre de sa tige, de section réduite, ressort partiellement de l'armature secondaire 2 par l'ouverture 23. Cette extrémité est référencée 51 et on a désigné par la référence 52 l'épaulement périphérique qui correspond au changement de section de la tige 50. L'extrémité 51 est taraudée de manière à permettre la mise en place d'un écrou (non représenté) sur celle-ci. Contre l'épaulement 52 s'appuie un disque 6 formant armature centrale, qui présente une ouverture centrale 60 de diamètre adapté pour venir s'engager sur l'extrémité 51 de la tige de l'amortisseur, sans jeu notable. Ce disque est maintenu en place par l'écrou dont il a été fait état ci-dessus. Comme le montre clairement la figure, ce disque 6 est pris en sandwich entre un deuxième et un troisième organes élastiques en forme de bague, qui portent respectivement les références 8 et 8'. Ces bagues s'appuient sur les zones planes de la paroi de fond 10 de l'armature principale 1 et 20 de l'armature secondaire 2. L'ensemble disque 6/organes élastiques 8 et 8' est inséré à l'intérieur d'un quatrième organe élastique annulaire 8" qui occupe la zone exclusivement périphérique de l'espace E. Grâce à ces éléments élastiques, on comprend que, quel que soit le mouvement de débattement de la tige l'amortisseur, ceux-ci sont en partie compensés par au moins l'un de ces organes élastiques. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, les organes élastiques 8, 8' et 8" sont formés d'une seule et unique pièce. Toujours selon un mode de réalisation avantageux, ces organes élastiques (ou la pièce unique qu'ils constituent) sont en polyuréthane thermoplastique cellulaire (ci-après désigné TPU moussé), ce matériau ayant des cellules fermées d'un diamètre moyen d'environ 100 m, une densité de cellules d'environ 107/cm3, une densité comprise entre 0,4 et 0,9 et une dureté comprise entre environ 75 et 85 shore A. Ces organes peuvent être réalisés à l'aide d'un dispositif de moulage par injection, tel que décrit dans le document WO-98/31521 au nom de la société américaine TREXEL INC. Le moussage peut être effectué par exemple par le procédé décrit 35 dans les documents US-4 473 665 et US-5 160 674, connu sous la dénomination "MUCELL". Un tel support donne généralement satisfaction en termes de filtrage séparé des vibrations provenant de la tige d'amortisseur de celles du ressort. Au surplus, les organes élastiques employés fournissent un bon compromis entre rigidification et amortissement, ceci à tout niveau de densité de matière. Cependant, en cas de sollicitations radiales, on constate que le disque 6 précité use le TPU moussé et le dégrade. La présente invention vise à résoudre ce problème, tout en conservant les avantages énumérés ci-dessus, relatifs au support conforme à l'état de 10 la technique. La présente invention est donc relative à un support de suspension assurant la liaison et le filtrage entre la caisse et la suspension d'un véhicule composée d'un ressort hélicoïdal et d'un amortisseur, qui comprend une armature principale et une armature secondaire formant couvercle, qui délimitent entre elles 15 un espace interne, l'armature principale ayant la forme générale d'une assiette avec un fond percé d'une ouverture et un rebord périphérique sensiblement parallèles, le ressort venant en appui contre un premier organe élastique positionné contre la face inférieure dudit rebord périphérique, l'extrémité libre de la tige de l'amortisseur étant reçue dans l'espace interne au travers de l'ouverture pratiquée dans son fond, 20 les débattements axial et radial de ladite tige étant limités par un disque contre lequel elle s'appuie, logé dans ledit espace interne , ce disque étant pris en sandwich entre un deuxième et un troisième organes élastiques en forme de bague, l'ensemble étant inséré dans un quatrième organe élastique annulaire, ces deuxième, troisième et quatrième organes élastiques étant constitués de polyuréthane thermoplastique 25 cellulaire de densité comprise entre 0,4 et 0,9. Ce support se caractérise essentiellement par le fait qu'est intercalé entre ledit disque et lesdits organes élastiques, un organe élastique supplémentaire constitué de polyuréthane thermoplastique de densité supérieure à 1, qui affecte, vu en coupe droite, un profil en forme générale de "U", dont les deux ailes s'étendent 30 respectivement de part et d'autre des deux faces supérieure et inférieure dudit disque. A ce niveau de densité, le TPU est compact et non cellulaire (non moussé). Par l'expression "organe élastique", on entend un organe qui se 35 déforme élastiquement sous l'effet d'une sollicitation et qui reprend sa forme initiale quand la sollicitation a cessé. Par le terme "disque", on entend aussi bien un objet de forme circulaire (ou s'inscrivant dans un cercle) et généralement plate, percé en son centre, qu'un objet du même type pourvu d'une collerette annulaire bordant son ouverture. Grâce à l'invention, le polyuréthane thermoplastique cellulaire ne se dégrade pas, puisqu'il n'est plus en contact direct avec le disque. On augmente ainsi considérablement sa durée de vie. De plus, du fait de sa compacité, le polyuréthane thermoplastique qui constitue l'organe élastique supplémentaire ne se dégrade pas ou pratiquement pas. Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuse et non limitatives de ce support : - les deuxième, troisième et quatrième organes élastiques sont constitués d'un polyuréthane ayant par ailleurs les caractéristiques suivantes : cellules fermées d'un diamètre moyen d'environ 100 m, densité de cellules d'environ 10'/cm3, et une dureté comprise entre environ 75 et 85 shore A ; - les deuxième , troisième et quatrième organes constituent une seule et même pièce élastique qui affecte également, vue en coupe droite, un profil en forme générale de "U", dont les deux ailes s'étendent respectivement de part et d'autre des deux faces supérieure et inférieure dudit disque ; - le rebord périphérique dudit disque est crénelé ; - la périphérie dudit disque comporte une série d'ouvertures qui constituent des canaux d'ancrage du polyuréthane constitutif dudit organe élastique supplémentaire, relativement à ce disque ; - ledit organe élastique supplémentaire constitue un élément surmoulé sur ledit disque ; - ladite pièce élastique constitue un élément surmoulé sur ledit organe élastique supplémentaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 2 est une vue de dessus d'un disque formant armature centrale, susceptible d'être intégré dans une armature conforme à la présente invention ; - la figure 3 est une vue similaire à la précédente, le disque ayant sa 35 périphérie partiellement pourvue dudit organe élastique supplémentaire ; - la figure 3bis est une vue partielle du disque de la figure 2, selon le plan de coupe A-A ; - la figure 4 est une vue, selon un plan de coupe vertical et médian du disque des figures précédentes, dans laquelle ledit organe élastique supplémentaire 5 est pris "en sandwich" par une pièce unique en TPU cellulaire ; - la figure 5 est une vue en coupe d'un support conforme à l'invention, celui-ci étant dit "monobloc" ; - la figure 6 est une vue en coupe, selon un plan médian longitudinal, d'un mode de réalisation d'un support selon l'invention, dit multi-pièces ; 10 - enfin, la figure 7 est une vue partielle, en coupe et selon un plan médian d'un disque revêtu d'un organe élastique supplémentaire de forme différente de celle qui a été présentée plus haut. Le disque ou armature centrale 6 représenté à la figure 2 est par exemple réalisé en acier. Son ouverture centrale 60 permet sa fixation à la tige d'un 15 amortisseur, ainsi que cela a été déjà décrit en référence à la figure 1. Sa périphérie présente une épaisseur légèrement inférieure à sa partie centrale, cette différence d'épaisseur constituant ainsi une "marche" à contour circulaire, centrée sur l'ouverture 60. La périphérie de ce disque est crénelée, ce qui signifie qu'elle 20 présente alternativement, dirigées radialement, des parties en retrait et en saillie les unes par rapport aux autres. Les parties en "creux" (c'est-à-dire en retrait) sont référencées 61, tandis que les parties en saillie sont référencées 62. On expliquera plus loin dans la description l'intérêt d'une telle caractéristique. 25 Bien entendu, dans un mode de réalisation non représenté, ce disque peut présenter un contour strictement circulaire. On remarque que la périphérie dudit disque comporte, dans les parties en saillie 62 précitées, une série d'ouvertures 63 qui débouchent sur les deux grandes faces opposées du disque. On expliquera également plus loin l'intérêt d'une 30 telle caractéristique. Comme indiqué plus haut, le support selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'est intercalé entre le disque 6 et lesdits organes élastiques (ou la pièce unique qu'ils constituent ensemble), un organe élastique supplémentaire constitué de polyuréthane thermoplastique de densité égale à 35 environ 1,2, qui affecte, vu en coupe droite, un profil en forme générale de "U", dont les deux ailes s'étendent respectivement de part et d'autre des deux faces supérieure et inférieure dudit disque. Pour des raisons de simplification, on qualifiera le matériau qui constitue cet organe de "TPU compact". A la figure 2 est seulement représenté ce disque, partiellement revêtu dudit organe élastique supplémentaire, qui porte ici la référence 9. De préférence, l'organe 9 est surmoulé sur le disque 6, selon une technique d'injection thermoplastique standard. L'organe 9 s'étend, en direction du centre du disque, jusqu'à la 10 "marche" dont il a été question plus haut. La périphérie crénelée du disque empêche le TPU d'avoir un mouvement de rotation vis-à-vis de ce dernier. De plus, les ouvertures 63 dans le disque 6 constituent autant de canaux d'ancrage du TPU sur le disque. 15 Autrement dit, on améliore ainsi la liaison entre ces deux éléments. En se reportant maintenant à la figure 4, on constate que l'organe 9 est recouvert d'une seule et unique pièce élastique 80 constituée de TPU moussé, de densité comprise entre 0,4 et 0,9 et présentant préférentiellement les caractéristiques additionnelles énumérées plus haut. 20 Dans un mode de réalisation non représenté, cette pièce 80 pourrait être constituée de plusieurs éléments distincts, à la manière de ce qui a été représenté à la figure 1. La pièce 80 est de préférence surmoulée sur l'ensemble disque 6/organe 9. 25 Le polyuréthane utilisé pour la pièce 80 et l'organe 9 est de même nature, ce qui entraîne une parfaite compatibilité de la liaison entre ces deux éléments, lorsqu'ils sont surmoulés. La liaison a lieu au moment où le TPU moussé, encore en fusion, entre en contact avec le TPU compact. Plus précisément, lors de ce contact, le TPU 30 compact fond en surface et les deux matériaux se soudent l'un à l'autre. La pression dans le moule, due au phénomène de "moussage" physique du TPU moussé, exerce et maintient un effort sur la liaison durant le temps de refroidissement du TPU. Les deux matériaux peuvent être injectés suivant deux procédés 35 différents. Ainsi, soit les moulages sont réalisés sur des presses différentes, soit le moulage a lieu sur une presse "bi-injection", de sorte que les deux matières sont injectées simultanément. A la figure 5, l'ensemble de la figure 4 est représenté monté au sein d'un support qualifié de monobloc. Dans un souci de simplification, le ressort et la tige d'amortisseur qui font normalement partie du support n'y ont pas été représentés. Dans ce support monobloc, l'armature principale et la coupelle de limitation de butée, généralement conformées en deux pièces distinctes, constituent ici une seule et unique pièce référencée 1. On notera que l'armature secondaire 2 est conformée en fonction du profil de la pièce 80. A la figure 6, on a affaire à un support de structure plus classique, dit "multi-pièces", conformé de la même manière que celui de la figure 1. Cette coupe montre nettement l'implantation en son sein de l'ensemble disque 6/organe 9/pièce 80. En cas de sollicitation radiale, on comprend aisément que la pièce 80 n'est pas directement sollicitée, ce qui augmente sa durée de vie. Enfin, à la figure 7 est représenté le disque 6 revêtu d'un organe 9 présentant une région intermédiaire formant surépaisseur. Une telle surépaisseur et plus généralement toute variation d'épaisseur ou de diamètre de l'organe 9 permet de régler les raideurs du support selon la (ou les) direction(s) souhaitée(s). Par ailleurs, l'augmentation de la surface de l'organe 9 permet de renforcer la liaison avec la pièce 80. Le support selon l'invention présente par ailleurs les avantages 25 suivants : - l'utilisation de surmoulages de deux matériaux de même nature permet de se dispenser de l'utilisation d'adhésifs, c'est à dire de produits à base de solvants ; - le disque 6 peut avoir une géométrie simple et peu onéreuse, avec 30 un surmoulage en TPU moussé de forme complexe ; - la tenue en fatigue du TPU moussé est améliorée, car il n'y a plus de phénomène d'abrasion entre le disque 6 et ce TPU
La présente invention se rapporte à un support de suspension pour véhicule composée d'un ressort (4) et d'un amortisseur (5), qui comprend une armature principale (1) et une armature secondaire (2) formant couvercle, qui délimitent entre elles un espace interne (E), l'armature principale (1) ayant la forme générale d'une assiette avec un fond (10) percé d'une ouverture et un rebord périphériquesensiblement parallèles, le ressort (4) venant en appui contre un premier organe élastique (7) positionné contre la face inférieure dudit rebord périphérique, l'extrémité libre de la tige de l'amortisseur (5) étant reçue dans l'espace interne (E) au travers de l'ouverture pratiquée dans son fond, les débattements axial et radial de ladite tige étant limités par un disque (6) contre lequel elle s'appuie, logé dans ledit espace interne (E), ce disque étant pris en sandwich entre un deuxième et un troisième organes élastiques en forme de bague, l'ensemble étant inséré dans un quatrième organe élastique annulaire, ces deuxième, troisième et quatrième organes élastiques étant constitués de polyuréthane thermoplastique cellulaire de densité comprise entre 0,4 et 0,9.Il se caractérise essentiellement par le fait qu'est intercalé entre ledit disque et lesdits organes élastiques, un organe élastique supplémentaire (9) constitué de polyuréthane thermoplastique de densité supérieure à 1, qui affecte, vue en coupe droite, un profil en forme générale de "U", dont les deux ailes s'étendent respectivement de part et d'autre des deux faces supérieure et inférieure dudit disque (6).
1. Support de suspension assurant la liaison et le filtrage entre la caisse et la suspension d'un véhicule composée d'un ressort hélicoïdal (4) et d'un amortisseur (5), qui comprend une armature principale (1) et une armature secondaire (2) formant couvercle, qui délimitent entre elles un espace interne (E), l'armature principale (1) ayant la forme générale d'une assiette avec un fond (10) percé d'une ouverture (13) et un rebord périphérique (12) sensiblement parallèles, le ressort (4) venant en appui contre un premier organe élastique (7) positionné contre la face inférieure dudit rebord périphérique (12), l'extrémité libre (51) de la tige (50) de l'amortisseur (5) étant reçue dans l'espace interne (E) au travers de l'ouverture (13) pratiquée dans son fond, les débattements axial et radial de ladite tige (50) étant limités par un disque (6) contre lequel elle s'appuie, logé dans ledit espace interne (E), ce disque étant pris en sandwich entre un deuxième (8) et un troisième (8') organes élastiques en forme de bague, l'ensemble étant inséré dans un quatrième organe élastique annulaire (8"), ces deuxième, troisième et quatrième organes élastiques (8, 8', 8") étant constitués de polyuréthane thermoplastique cellulaire de densité comprise entre 0,4 et 0,9, caractérisé par le fait qu'est intercalé entre ledit disque (6) et lesdits organes élastiques (8, 8', 8"), un organe élastique supplémentaire (9) constitué de polyuréthane thermoplastique de densité supérieure à 1, qui affecte, vu en coupe droite, un profil en forme générale de "U", dont les deux ailes s'étendent respectivement de part et d'autre des deux faces supérieure et inférieure dudit disque (6). 2. Support selon la 1, caractérisé par le fait les deuxième (8), troisième (8') et quatrième (8") organes élastiques sont constitués d'un polyuréthane ayant par ailleurs les caractéristiques suivantes : cellules fermées d'un diamètre moyen d'environ 100 m, densité de cellules d'environ l07/cm3, et dureté comprise entre environ 75 et 85 shore A. 3. Support selon la 2, caractérisé par le fait que les deuxième (8), troisième (8') et quatrième organes (8") constituent une seule et même pièce élastique (80) qui affecte également, vue en coupe droite, un profil en forme générale de "U", dont les deux ailes s'étendent respectivement de part et d'autre des deux faces supérieure et inférieure dudit disque (6). 4. Support selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le rebord périphérique dudit disque (6) est crénelé. 5. Support selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que la périphérie dudit disque (6) comporte une série d'ouvertures (63) qui constituent des canaux d'ancrage du polyuréthane constitutif dudit organe élastique supplémentaire (9), relativement à ce disque (6). 6. Support selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que ledit organe élastique supplémentaire (9) constitue un élément surmoulé sur ledit disque (6). 7. Support selon la 3 ou selon l'une des 4 à 6 en combinaison avec la 3, caractérisé par le fait que ladite pièce élastique (80) constitue un élément surmoulé sur ledit organe élastique supplémentaire (9).
F,B
F16,B29
F16F,B29C
F16F 9,B29C 70,F16F 1
F16F 9/54,B29C 70/76,F16F 1/36,F16F 1/373
FR2896021
A1
DISPOSITIF DE LIAISON ANTIVIBRATOIRE, BIELLE COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF DE LIAISON ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF ANTIVIBRATOIRE
20,070,713
La présente invention est relative aux dispositifs de liaison antivibratoires, aux bielles comprenant de tels dispositifs de liaison et aux procédés de fabrication de tels dispositifs antivibratoires. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de liaison antivibratoire comprenant un insert rigide recouvert par un corps en élastomère, l'insert rigide présentant au moins une partie creuse supportant une butée appartenant au corps en élastomère. Les dispositifs de liaison de ce type permettent de créer des butées étagées dans le corps en élastomère, afin d'obtenir une courbe de raideur (effort - déplacement) voulue. Habituellement, les inserts rigides utilisés dans de tels dispositifs de liaison sont des pièces moulées en alliage léger, qui présentent l'inconvénient de nécessiter un outillage spécifique relativement coûteux, grevant le prix de revient des dispositifs de liaison en question notamment lorsqu'ils sont produits en relativement petites séries. La présente invention a notamment pour but de 25 pallier cet inconvénient. A cet effet, selon l'invention, un dispositif de liaison du genre en question est caractérisé en ce que l'insert est une pièce filée comprenant au moins un canal qui s'étend selon une première direction, ledit canal étant 30 délimité, dans une deuxième direction perpendiculaire à la première direction, entre des parois interne et externe en regard, la paroi externe délimitant partiellement l'insert vers l'extérieur, et en ce qu'une découpe est ménagée dans la paroi 35 externe pour former ladite partie creuse, ladite découpe étant traversée par ladite butée. Grâce à ces dispositions, on peut réaliser l'insert avec un outillage standard et peu coûteux, ce qui permet notamment de limiter le coût du dispositif de liaison, en particulier lorsqu'il est produit en relativement petite série. Dans divers modes de réalisation du dispositif de liaison selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes . - le canal est rempli d'élastomère appartenant au corps en élastomère ; - le corps en élastomère comporte en outre au moins une butée supplémentaire qui prend appui sur la paroi externe ; - le canal est en outre délimité par deux parois latérales qui joignent lesdites parois interne et externe, et l'insert comprend en outre au moins une portion découpée issue de la formation de la découpe dans la paroi externe, qui est coincée dans le canal entre lesdites parois latérales, au voisinage de la paroi interne ; - les parois latérales convergent l'une vers l'autre vers la paroi interne. Par ailleurs, l'invention a également pour objet une bielle dotée d'un bras rigide comprenant un logement dans lequel est emboîté un dispositif de liaison tel que défini ci-dessus, ledit logement comprenant une surface de contrebutée disposée en regard de ladite butée du corps en élastomère. Enfin, l'invention a aussi pour objet un procédé de 30 fabrication d'un dispositif de liaison tel que défini ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : (a) fabrication d'une pièce filée rigide comprenant au moins un canal qui s'étend selon une première direction, ledit canal étant délimité, dans une deuxième direction 35 perpendiculaire à la première direction, entre des parois interne et externe en regard, la paroi externe délimitant partiellement la pièce filée vers l'extérieur, (b) réalisation d'une découpe dans la paroi externe pour former un insert rigide présentant au moins une partie creuse au niveau de ladite découpe, (c) surmoulage d'un corps en élastomère sur l'insert, ledit corps en élastomère comprenant une butée traversant cette découpe. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins . -la figure 1 est une vue en perspective d'une bielle comprenant un dispositif de liaison antivibratoire 15 selon une forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue éclatée de la bielle de la figure 1, - la figure 3 est une vue éclatée partielle montrant le dispositif de liaison antivibratoire en coupe, 20 - la figure 4 est une vue en perspective montrant un insert rigide appartenant au dispositif antivibratoire de la figure 3, - et la figure 5 est une vue en coupe de l'insert de la figure 4. 25 Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Les figures 1 et 2 représentent une bielle antivibratoire 1 destinée par exemple à servir de bielle de reprise de couple pour moteur de véhicule automobile. 30 La bielle 1 est dotée d'un bras rigide 2, réalisé par exemple en alliage léger ou en un autre métal, qui s'étend selon une direction longitudinale X entre les première et deuxième extrémités 3, 4. Le bras 2 comporte, respectivement à ses deux extrémités 3, 4, deux logements 35 5, 6 qui, dans l'exemple représenté, présentent tous deux une forme cylindrique d'axe Z perpendiculaire à la direction longitudinale X (le logement 5 présente une forme cylindrique qui n'est pas de révolution, tandis que le logement 6 présente une forme cylindrique de révolution dans l'exemple considéré ici). Dans le logement 6 est emboîté un manchon antivibratoire 7, qui comprend une armature intérieure cylindrique 8, de révolution selon l'axe Z, cette armature intérieure étant entourée d'une bague 9 en élastomère qui est emboîtée dans le logement 6. Par ailleurs, dans le logement 5 est emboîté un dispositif antivibratoire 10 qui comprend un insert rigide 11 surmoulé par un corps en élastomère 12. Comme on peut le voir sur les figures 4 et 5, l'insert 11 est une pièce rigide obtenue par extrusion, réalisée par exemple en alliage léger, qui s'étend selon l'axe Z avec une section constante. L'insert 11 présente une forme générale sensiblement parallélépipédique, avec deux faces principales 13 opposées dans la direction longitudinale X, deux faces latérales 14 opposées selon une direction transversale Y perpendiculaire à la direction longitudinale X et à l'axe Z, et deux faces d'extrémité 15 opposées selon l'axe Z. Les deux faces principales 13 présentent une forme générale plane, avec le cas échéant une partie centrale bombée 16. L'insert 11 comporte plusieurs canaux intérieurs, qui sont au nombre de 7 dans l'exemple représenté sur les dessins et qui s'étendent tous longitudinalement selon l'axe Z entre les deux faces d'extrémité 15 de l'insert : - un canal central 17, en regard des parties bombées 16 susmentionnées, - deux canaux latéraux médians 18 disposées de part et d'autre du canal central 17, et quatre canaux latéraux extérieurs 19, qui sont disposés par paire de part et d'autre de chaque canal latéral médian 18. Chaque canal latéral extérieur 19 est délimité vers l'extérieur de l'insert 11 par une paroi externe qui forme l'une des faces principales 13 de l'insert, et vers l'intérieur par une paroi interne 21 qui le sépare du canal latéral médian 18 correspondant. Chaque canal latéral extérieur 19 présente une section aplatie entre lesdites parois externe 20 et interne 21, et il est délimité latéralement par une paroi latérale extérieure 22 qui forme l'une des faces latérales de l'insert et une paroi latérale intérieure 23 qui le sépare du canal central 17. Les parois latérales 22, 23 peuvent en outre converger l'une vers l'autre en direction de la paroi interne 21 correspondante, au moins au voisinage immédiat de ladite paroi interne 21. Une découpe 24, ici de forme rectangulaire, est ménagée dans la paroi externe 20 au niveau de chaque canal latéral extérieur 19, de façon à former localement une partie creuse dans la face principale correspondante 13 de l'insert. La découpe 24 est réalisée par exemple par poinçonnage, et au cours de ce processus, les portions découpées 25 provenant de la paroi externe 20 restent coincées dans le canal latéral extérieur 19 correspondant, entre les parois latérales 22, 23, au voisinage de la paroi interne correspondante 21, c'est-à-dire à l'endroit où lesdites parois latérales 22, 23 convergent l'une vers l'autre. Comme représenté sur les figures 2 et 3, le corps en élastomère 12 qui est surmoulé sur l'insert 11, comporte des butées 26 en forme de plot qui s'étendent chacune selon la direction longitudinale X à l'intérieur d'une des découpes 24 (les dimensions transversales de la butée 26 sont inférieures aux dimensions de la découpe 24), entre une base qui prend appui sur la paroi interne 21 correspondante par l'intermédiaire de la portion découpée 25 susmentionnée, et une extrémité libre 27 qui est adaptée pour coopérer avec une contrebutée 28. Chaque contrebutée 28 est formée par une surface intérieure du bras 2, délimitant partiellement le logement 5 susmentionné. Grâce à cette configuration, les butées 26 peuvent travailler en compression sur une épaisseur relativement importante de caoutchouc, avec une relativement grande souplesse. Les débattements de l'insert 11 dans la direction longitudinale X sont en outre limités par des butées supplémentaires 29 qui encadrent chaque butée 26 dans la direction de l'axe Z et qui sont adaptées pour buter contre les contrebutées 28 susmentionnées. Les butées 29 sont formées dans le corps en élastomère en regard de la paroi externe 20, de façon à pouvoir prendre appui sur ladite paroi externe en présentant ainsi une raideur relativement élevée. Enfin, sur chaque face principale 13 de l'insert, le corps en élastomère 12 peut comporter en outre une butée additionnelle 30 en forme de plot, qui s'étend selon la direction longitudinale X entre une base prenant appui sur la paroi externe 20 entre les deux découpes 24 correspondantes, et une extrémité libre 31 qui est adaptée pour buter contre une contrebutée 32 formée par une surface intérieure du bras 2 qui délimite partiellement le logement 5. On notera que, lors du surmoulage du corps en élastomère, les canaux latéraux extérieurs 19 sont remplis d'élastomère. Les dispositions exposées ci-dessus permettent d'obtenir un dispositif antivibratoire 10 présentant des caractéristiques requises de raideur et d'endurance, pour un prix de revient limité, y compris lorsque le dispositif antivibratoire est réalisé en relativement petite série
Dispositif de liaison antivibratoire comprenant un insert rigide (11) recouvert par un corps en élastomère (12). L'insert est une pièce filée comprenant des canaux (19) qui s'étendent selon une première direction (Z), ces canaux étant délimités, dans une deuxième direction (X) perpendiculaire à la première direction (Z), entre des parois interne (21) et externe (20) en regard. Une découpe (24) est ménagée dans la paroi externe (20), cette découpe (24) étant traversée par une butée (26) appartenant au corps en élastomère.
1. Dispositif de liaison antivibratoire comprenant un insert rigide (11) recouvert par un corps en élastomère (12), l'insert rigide présentant au moins une partie creuse supportant une butée (26) appartenant au corps en élastomère. caractérisé en ce que l'insert (11) est une pièce filée comprenant au moins un canal (19) qui s'étend selon une première direction (Z), ledit canal étant délimité, dans une deuxième direction (X) perpendiculaire à la première direction (Z), entre des parois interne (21) et externe (20) en regard, la paroi externe (20) délimitant partiellement l'insert (11) vers l'extérieur, et en ce qu'une découpe (24) est ménagée dans la paroi externe (20) pour former ladite partie creuse, ladite découpe (24) étant traversée par ladite butée (26). 2. Dispositif de liaison selon la 1, dans lequel le canal (19) est rempli d'élastomère appartenant au corps en élastomère (12). 3. Dispositif de liaison selon la 1 ou la 2, dans lequel le corps en élastomère (11) comporte en outre au moins une butée supplémentaire (29, 30) qui prend appui sur la paroi externe (20). 4. Dispositif de liaison selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le canal (19) est en outre délimité par deux parois latérales (22, 23) qui joignent lesdites parois interne et externe (21, 20), et l'insert (11) comprend en outre au moins une portion découpée (25) issue de la formation de la découpe (24) dans la paroi externe (20), qui est coincée dans le canal (19) entre lesdites parois latérales (22, 23), au voisinage de la paroi interne (21). 5. Dispositif de liaison selon la 1, dans lequel les parois latérales (22, 23) convergent l'une vers l'autre vers la paroi interne (21). 6. Bielle dotée d'un bras rigide (2) comprenant un logement (5) dans lequel est emboîté un dispositif de liaison selon l'une quelconque des précédentes, ledit logement (5) comprenant une surface de contrebutée (28) disposée en regard de ladite butée (26) du corps en élastomère. 7. Procédé de fabrication d'un dispositif de liaison selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant les étapes suivantes : (a) fabrication d'une pièce filée rigide comprenant au moins un canal (19) qui s'étend selon une première direction (Z), ledit canal (19) étant délimité, dans une deuxième direction (X) perpendiculaire à la première direction (Z), entre des parois interne (21) et externe (20) en regard, la paroi externe (20) délimitant partiellement la pièce filée vers l'extérieur, (b) réalisation d'une découpe (24) dans la paroi externe (20) pour former un insert (11) rigide présentant au moins une partie creuse au niveau de ladite découpe (24), (c) surmoulage d'un corps en élastomère (12) sur l'insert (11), ledit corps en élastomère comprenant une butée (26) traversant ladite découpe.
F
F16
F16F,F16C
F16F 7,F16C 7,F16C 11
F16F 7/00,F16C 7/04,F16C 11/04
FR2896786
A1
CHARIOT TRANSPORTEUR COMPORTANT UN CAPOT RABATTABLE PORTANT UN SIEGE DE CONDUCTEUR ET UN ACCOUDOIR AVEC DES ELEMENTS DE COMMANDE
20,070,803
Domaine de l'invention La présente invention concerne un chariot transporteur comportant un arceau de protection du conducteur avec à l'intérieur de l'arceau de protection un capot sur lequel se trouve un siège de con- ducteur et à côté de celui-ci un accoudoir muni d'éléments de commande, réglable en longueur et en hauteur, le capot avec le siège et l'accoudoir pouvant basculer autour d'un axe transversal horizontal derrière le siège du conducteur pour passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture. Etat de la technique On connaît un chariot élévateur du type défini ci-dessus selon le document DE 102 18 189 Al, constitué dans cet exemple par un chariot élévateur alimenté par batteries électriques. Le capot se trouve au-dessus d'un segment de châssis dans lequel est installé un bloc-batterie interchangeable. Après ouverture du capot on peut à l'aide d'un équipement de levage pouvant atteindre d'en haut le bloc-batterie dans le segment de châssis, dégager latéralement le bloc batterie du chariot transporteur. En outre, pour les travaux d'entretien on ouvre le capot, par exemple pour vérifier l'état de charge de la batterie. Les cha-riots transporteurs à capot rabattable sont fréquemment conçus égale-ment pour des moteurs à combustion, le but du capot étant alors de permettre l'accès au moteur à combustion pour les travaux d'entretien et de réparation. Dans un chariot transporteur du type défini ci-dessus, la commande des fonctions de travail telles que le soulèvement et l'abaissement d'une fourche, l'inclinaison du mât de levage, etc... se font à l'aide d'éléments de commande en forme de manettes prévues à l'extrémité avant d'un accoudoir. Comme les chariots transporteurs sont des outils on cherche des conditions ergonomiques avantageuses pour permettre à l'opérateur de travailler sans se fatiguer. Dans ce contexte, l'accoudoir muni des organes de commande est réglable en hauteur et en longueur pour une adaptation ergonomique avantageuse pour l'opérateur. Etant donné les dimensions et la disposition de l'accoudoir, suivant le réglage en hauteur et le réglage en longueur de l'accoudoir, lorsqu'on relève le capot en direction de sa position d'ouverture, celui-ci peut entrer en collision avec des parties de l'arceau de protection du conducteur, par exemple avec le montant vertical arrière droit du cadre protecteur du conducteur ; la position d'ouverture du capot ne peut plus être obtenue alors. Pour permettre l'ouverture complète du capot, il faut modifier le réglage en hauteur et en longueur de l'accoudoir après avoir libéré les installations de verrouillage existantes de façon à ne plus gêner l'opération d'ouverture. Mais l'inconvénient est qu'après avoir fermé le capot, il est nécessaire de régler de nouveau l'accoudoir dans la direction longitudinale et en hauteur et de le bloquer pour réaliser de nouveau la position ergonomique avantageuse. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un cha- 15 riot élévateur du type défini ci-dessus dont la manoeuvre soit simplifiée pour ouvrir et fermer le capot. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, la présente invention concerne un chariot élévateur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'accoudoir est 20 coulissant transversalement et/ou en biais par rapport à la direction longitudinale sur le capot, suffisamment pour que le capot puisse bas-culer de la position de fermeture à la position d'ouverture tout en évitant une collision de l'accoudoir et/ou des éléments de commande avec l'arceau. 25 Le problème de l'invention est également résolu par un chariot transporteur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'accoudoir peut basculer autour d'un axe vertical installé au niveau de l'extrémité arrière de l'accoudoir de façon que le capot puisse basculer de la position de fermeture à la position d'ouverture en évitant toute 30 collision de l'accoudoir et/ou des éléments de commande avec l'arceau protecteur. Dans le cas du véhicule transporteur selon l'invention, on conserve le réglage dans la direction longitudinale et en hauteur de l'accoudoir tel que choisi par l'opérateur lorsqu'on ouvre le capot. Dans 35 la mesure où l'accoudoir ou les éléments de commande fixés à celui-ci constituent un obstacle pour l'ouverture, on dégage l'accoudoir par un mouvement latéral ou diagonal par rapport au capot, ou par un mouvement de pivotement autour d'un axe vertical dans une position de rangement, de préférence définie de manière fixe, qui permet d'ouvrir le capot sans risque de collision. Selon un développement avantageux de l'invention, l'accoudoir est fixé au siège du conducteur ou à un support du siège du conducteur. Cela permet d'intégrer la possibilité de réglage/basculement de l'accoudoir dans une construction existant déjà pour régler le siège du conducteur dans la direction longitudinale. Il est particulièrement avantageux dans ce cas que le siège du conducteur coulisse sur le capot en même temps que l'accoudoir. Cela permet de positionner plus librement le siège du conducteur sur le capot. Il existe des installations de sièges de conducteurs dans lesquelles lorsqu'on ouvre le capot, le siège risque de buter contre l'arceau de protection. La réalisation telle que décrite évite cette situation car le siège du conducteur ainsi que l'accoudoir et les éléments de commande peuvent être mis dans une position de rangement sans ris-que de collision avant que l'on ouvre le capot. Dans la mesure où l'accoudoir peut pivoter autour d'un axe vertical prévu dans la zone de l'extrémité arrière de l'accoudoir, on augmente la plage de réglage latérale de celui-ci, si bien que même dans les cas les plus défavorables dans lesquels un coulissement latéral/diagonal du siège du conducteur et de l'accoudoir n'est pas suffi- saut pour éviter une collision avec l'arceau de protection, on peut basculer sans difficultés en position d'ouverture. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière schématique à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un chariot transporteur selon l'invention, - la figure 2 est une vue arrière d'une partie du chariot transporteur, et - la figure 3 est une vue de côté d'une partie du chariot transporteur. Description d'un mode de réalisation Le chariot transporteur selon l'invention est constitué dans le présent exemple par un chariot élévateur électrique alimenté par batterie. le châssis 1 du chariot comporte un arceau de toit 2 pour protéger le conducteur ; cet arceau se compose de deux montants avant et de deux montants arrière et des entretoises horizontales qui les relient au niveau du toit (dans la direction longitudinale et dans la direction transversale). Du côté de la face ava t du chariot élévateur il y a un mât de levage 3 fixé de manière inclinable et recevant une fourche de transport de charge 4 mobile en hauteur. Le châssis 1 du conducteur est en outre muni d'un capot 5 sur lequel sont fixés un siège de conducteur 6 et à celui-ci un accoudoir 7 muni d'éléments de commande 8. A l'aide des éléments de commande 8 en forme de manettes on commande le déploiement/retrait ainsi que les mouvements d'inclinaison du mât de levage 3 et les mouvements latéraux et en hauteur de la fourche 4. Pour arriver à des conditions ergonomiques optimales, l'accoudoir 7 est réglable en longueur et en hauteur pour que les éléments de commande 8 puissent se placer à bonne portée de l'opérateur et permettent un travail non fatigant. Le capot 5 peut basculer de la position de fermeture représentée à la figure dans une position d'ouverture autour d'un axe horizontal transversal Q situé derrière le siège 5 du conducteur, pour permettre d'accéder à la batterie ou autre composant du chariot élévateur situé sous le capot 5 à l'intérieur du châssis 1 du véhicule. Comme cela apparaît à la figure 2 en combinaison avec la figure 3, le siège 6 du conducteur ainsi que l'accoudoir 7 fixé à celui-ci peuvent être coulissés transversalement et/ou en biais par rapport à la direction longitudinale (double flèche S) pour que le capot 5 puisse être basculé de sa position de fermeture à sa position d'ouverture autour de l'axe transversal Q sans rencontrer d'obstacle, c'est-à-dire sans que l'accoudoir 7 et/ou les éléments de commande 8 qu'il porte et/ou le siège 6 du conducteur ne rencontrent l'arceau de protection 2 ou les montants verticaux arrière de celui-ci (notamment le montant vertical arrière droit selon la figure 2 de l'arceau protecteur 2). Il est possible de coulisser dans une ou plusieurs positions de rangement dans lesquelles il peut également y avoir verrouillage. Ainsi, il n'est pas nécessaire pour ouvrir le capot sans être gêné, de déverrouiller le blocage du réglage longitudinal et/ ou en hauteur de l'accoudoir 7. Après avoir refermé le capot 5 il suffit de le faire revenir le siège 6 du conducteur avec l'accoudoir 7 fixé à celui-ci pour passer de la position de rangement à la position de travail, par un coulissement latéral ou diagonal. Lorsqu'on coulisse le siège 6 du conducteur ou l'accoudoir 7 on peut également envisager des mouvements dans la di-rection transversale, différents de mouvements rectilignes. C'est ainsi que l'on peut prévoir des guides en forme de coulisses permettant de déplacer le siège 6 du conducteur et l'accoudoir 7 suivant une courbe pour passer en position de rangement. Le mécanisme de réglage est in- tégré avantageusement dans un dispositif existant qui permet le réglage longitudinal du siège 6 du conducteur. En outre, l'invention s'applique également à un accoudoir 7 fixé au capot 5 séparément du siège 6 du conducteur et qui se cou-lisse latéralement ou en diagonale indépendamment de celui-ci. En variante ou en plus de la possibilité de coulissement transversale ou en biais par rapport à la direction longitudinale, l'accoudoir 7, indépendamment de ce qu'il est fixé au siège 6 du conducteur ou directement au capot 5, peut être basculé autour d'un axe vertical V installé dans la zone arrière de l'accoudoir 7 (voir la double flèche K).30
Chariot transporteur comportant un arceau de protection du conducteur avec, à l'intérieur de l'arceau de protection, un capot sur lequel se trouve un siège de conducteur et à côté de celui-ci un accoudoir muni d'éléments de commande, et réglable en longueur et en hauteur, le capot avec le siège et l'accoudoir pouvant basculer autour d'un axe horizontal derrière le siège du conducteur pour passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture.L'accoudoir (7) est coulissant transversalement et/ou en biais par rapport à la direction longitudinale sur le capot (5), suffisamment pour que le capot (5) puisse basculer de la position de fermeture à la position d'ouverture tout en évitant une collision de l'accoudoir (7) et/ou des éléments de commande (8) avec l'arceau (2).
1 ) Chariot transporteur comportant un arceau de protection du conducteur avec, à l'intérieur de l'arceau de protection, un capot sur lequel se trouve un siège de conducteur et à côté de celui-ci un accoudoir mu- ni d'éléments de commande, et réglable en longueur et en hauteur, le capot avec le siège et l'accoudoir pouvant basculer autour d'un axe transversal horizontal derrière le siège du conducteur pour passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture, caractérisé en ce que l'accoudoir (7) est coulissant transversalement et/ou en biais par rapport à la direction longitudinale sur le capot (5) suffisamment pour que le capot (5) puisse basculer de la position de fermeture à la position d'ouverture tout en évitant une collision de l'accoudoir (7) et/ou des éléments de commande (8) avec l'arceau (2). 2 ) Chariot transporteur comportant un arceau de protection du conducteur avec à l'intérieur de l'arceau de protection un capot sur lequel se trouve un siège de conducteur et à côté de celui-ci un accoudoir mu-ni d'éléments de commande, et réglable en longueur et en hauteur, le capot avec le siège et l'accoudoir pouvant basculer autour d'un axe transversal horizontal derrière le siège du conducteur pour passer d'une position de fermeture à une position d'ouverture, caractérisé en ce que l'accoudoir (7) peut basculer autour d'un axe vertical (V) installé au ni- veau de l'extrémité arrière de l'accoudoir (7) de façon que le capot (5) puisse basculer de la position de fermeture à la position d'ouverture en évitant toute collision de l'accoudoir (7) et/ou des éléments de commande (8) avec l'arceau protecteur (2). 3 ) Chariot transporteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'accoudoir (7) est fixé au siège (6) du conducteur ou à un support du siège du conducteur (6). 4 ) Chariot transporteur selon les 1 et 3,caractérisé en ce que le siège du conducteur (6) peut être coulissé sur le capot (5) en même temps que l'accoudoir (7). 5 ) Chariot transporteur selon la 4, caractérisé en ce que l'accoudoir (7) peut basculer autour d'un axe vertical (V) qui se trouve dans la zone de l'extrémité arrière de l'accoudoir (7). io
B
B66
B66F
B66F 9
B66F 9/075
FR2901982
A1
CUILLERE INTEGREE A UN SACHET DE THE OU ANALOGUE JETABLE
20,071,214
La présente invention concerne un nouveau sachet avec une cuillère tournicoté jetable. Un des buts de l'invention est de proposer ces deux objets jetables pour n'en faire plus qu'un : une cuillère intégrée à un sachet de tisane, de thé, de café expresso ou café soluble, de soupe minute..., ou toute boisson instantanée, selon les préférences de chacun. Le Tournicoté jetable présente plusieurs avantages : 1/ Facile d'utilisation et rapide : Car deux en un : une cuillère positionnée à l'intérieur d'un sachet d'infusion, thé ou café soluble, etc... Ce kit permet de réaliser vos boissons préférées en un clin d'oeil, en vous assurant un mélange parfait. 2/ Pratique et malin : Le sachet est maintenu au fond de la tasse ou du verre ou de n'importe quel récipient par la cuillère, une ficelle permet de bien égoutter le sachet. Plus une goutte de liquide ne tombera sur la table. Idéal dans les cafétérias, au bureau, en plein air ou tout simplement chez soi... Il est d'un maniement très facile et est bien adapté aux enfants, aux personnes à mobilité réduite et/ou âgées Selon une variante de réalisation, un sachet est intégré à sa cuillère avec manche en plastique, en bois ou tout autre matériau agréé pour le contact alimentaire. L'emballage peut être un sachet en plastique ou autre... 3/ Encore plus hygiénique : Selon une autre variante de réalisation, le sachet à cuillère tournicoté peut être emballé. Plus besoin de cuillère à l'extérieur du récipient, une ficelle pour l'égouttage du sachet, pour éviter de salir les doigts, donc sans se salir ; il réduit la vaisselle lorsque vous êtes nombreux, d'où un gain de temps, en vous épargnant la corvée de vaisselle. Des accessoires complémentaires peuvent être joints au kit tournicoté tels que des sachets en plastique... etc, ou tout autre 35 matériau agréé pour le contact alimentaire (faisant office de poubelle) permettant de récupérer l'ensemble. Selon une autre variante, une cuillère passoire par exemple intégrant le thé, café... 1. Elle est réalisée en matière plastique, en bois, ou autre matériau 40 adapté au contact alimentaire. Celle-ci peut-être munie d'un petit couvercle, d'un bouchon ou autre assurant une parfaite fermeture, pour garantir une propreté irréprochable. Cette cuillère peut être réalisée dans des formes diverses (plus ou moins ronde, et de tailles différentes, etc...). 45 2. A titre d'exemples non exhaustifs, un verre ou bol ou autre intégré à un sachet à cuillère dans une gorge ou non (jetable) ou un sachet, une cuillère et du sucre, soit prévoir deux gorges afin de mettre le sachet, la cuillère ou le sachet à cuillère tournicoté ; le sachet peut être du thé, de la tisane... etc... l'ensemble est jetable. 50 3. Pour la réalisation de l'emballage, la forme de celui-ci peut avoir diverses formes selon le fabricant ou selon les besoins ; l'ensemble jetable, de préférence, en matière biodégradable ; l'emballage peut servir de poubelle, permettant de récupérer l'ensemble, ce qui évite les écoulements de liquide, vous garantissant une propreté 55 irréprochable. D'autres accessoires peuvent être également joints au kit, par exemple, le sucre, un verre, un bol, une tasse ou autre... La cuillère à sachet ou à passoire peut avoir différentes formes, l'ensemble adapté aux enfants, aux personnes à mobilité réduite et 60 aux personnes âgées, pour un maniement facile. Une autre variante de réalisation vous propose le sachet à cuillère tournicoté présenté dans un emballage, lequel vous permettra de recueillir le sachet à cuillère tournicoté après utilisation
L'abrégé concerne un ensemble, thé, tisane, café ou analogue... etc et la cuillère intégrée au sachet positionnée à l'intérieur d'un sachet d'infusion pour la réalisation de vos boissons préférées en un clin d'oeil, en vous assurant un mélange parfait.Selon une variante de réalisation, l'emballage, le sachet à cuillère, ou la passoire à cuillère est réalisé dans des formes diverses (de tailles différentes et de matériau adapté au contact alimentaire : plastique, carton, bois, ou autre...) L'emballage peut servir de poubelle et permettra de recueillir le sachet à cuillère « tournicoté », ou la cuillère passoire, ou le sachet à sucre... etc après utilisation, ce qui évite l'écoulement de liquide, vous assurant une propreté irréprochable.
Revendications 1) Dispositif comportant une cuillère jetable positionnée à l'intérieur d'un sachet d'infusion de thé, tisane ou café ou analoque, la cuillère comportant en outre un manche et une ficelle pour égoutter le sachet.
A
A47
A47G
A47G 19,A47G 21
A47G 19/16,A47G 21/04
FR2895806
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES
20,070,706
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides et plus particulièrement, un dispositif d'affichage à cristaux liquides doté d'un angle de visionnement ou de vision limité. Un afficheur à cristaux liquides (LCD) comporte un premier substrat, un second substrat et une couche de cristaux liquides. Les premier et second substrats se font face entre eux et sont écartés l'un de l'autre, la couche de cristaux liquides étant intercalée entre les premier et second substrats. Le dispositif LCD utilise une anisotropie optique et des propriétés de polarisation des molécules de cristal liquide pour afficher des images. Les molécules de cristal liquide ont une orientation mince et longue. De plus, une direction de l'agencement des molécules de cristal liquide peut être commandée en appliquant un champ électrique aux molécules de cristal liquide. Ici, le dispositif LCD peut comporter un transistor en couches minces (TFT) en tant qu'un élément de commutation. Ce dispositif est dénommé dispositif LCD à matrice active (AMùLCD) qui a une excellente résolution et des caractéristiques d'affichage d'images animées supérieures. La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif LCD selon la technique apparentée. Comme représenté sur la figure 1, les premier et second substrats 110 et 120 se font face entre eux, et la couche de cristaux liquides 130 est intercalée entre les premier et second substrats 110 et 120. Le premier substrat 110 comporte des lignes de grille GL, des lignes de données DL, des transistors en couches minces (TFT) "T", et des électrodes de pixel 112. Les lignes de grille GL et les lignes de données DL se croisent entre elles de telle manière que des régions de sousùpixels PA sont définies par les lignes de grille GL et de données DL. Les TFT "T" sont formés au 3o niveau de portions de croisement respectives des lignes de grille et de données GL et DL, et les électrodes de pixel 112 sont formées dans les régions de sousùpixels PA respectives et raccordées aux TFT "T" correspondants. Le second substrat 120 comporte une matrice noire BM, une couche de filtres chromatiques 126, et une électrode commune 122. La matrice noire BM a une forme 35 en treillis afin de couvrir une région de non affichage du premier substrat 110 qui comporte la ligne de grille GL, les lignes de données DL, et les TFT "T". Les couches de filtres chromatiques 126 comportent des premier, deuxième et troisième filtres chromatiques secondaires 126a, 126b, et 126c, respectivement. Chacun des R Brevets'26100A26143-061212-tradTXT do< - 13 décembre 2006 - 1.16 filtres chromatiques secondaires 126a, 126b, et 126c a l'une parmi les couleurs rouge "R", verte "G" et bleue "B", et chacun correspond à une région de sousûpixels PA. L'électrode commune 122 est formée sur la matrice noire BM et les couches de filtres chromatiques 126 sont également formées sur une surface entière du second substrat 120. L'agencement des molécules de cristal liquide est commandé par un champ électrique vertical entre l'électrode de pixel 112 et l'électrode commune 122, résultant de ce fait en un changement de la quantité de lumière transmise. Ainsi, le dispositif LCD affiche des images. Par conséquent, le dispositif LCD utilisant le champ électrique vertical a un facteur de transmission élevé et un rapport d'ouverture élevé...DTD: Cependant, le dispositif LCD peut comporter des problèmes tels qu'un angle de vision étroit et un rapport de contraste bas. Pour résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus, de nouveaux dispositifs d'affichage peuvent comporter un dispositif LCD à mode à commutation dans le plan (IPS 'in plane switching') utilisant un champ électrique horizontal ou un dispositif LCD à mode à alignement vertical (VA) alignant les molécules de cristal liquide sur le substrat. Les figures 2A et 2B représentent le dispositif LCD à mode IPS et le dispositif LCD à mode VA, respectivement, selon la technique apparentée. Sur la figure 2A, le dispositif LCD à mode IPS peut comporter les premier et second substrats 210 et 220 se faisant face entre eux, et la couche de cristaux liquides 230 intercalée entre les substrats. L'électrode de pixel 212 et l'électrode commune 222 sont toutes deux formées sur le premier substrat 210 de telle manière que le champ électrique soit formé horizontalement entre l'électrode de pixel 212 et l'électrode commune 222. Les molécules de cristal liquide sont commandées par le champ électrique horizontal entre l'électrode de pixel 212 et l'électrode commune 222. Dans la mesure où un indice de réfraction est relativement uniforme au niveau d'un quelconque point de vision, l'angle de vision s'améliore. Sur la figure 2B, le dispositif LCD à mode VA peut comporter des premier et second substrats 260 et 270 se faisant face entre eux avec la couche de cristaux liqui- des 280 intercalée entre les premier et second substrats 260 et 270. L'électrode de pixel 262 est formée sur le premier substrat 260, et l'électrode commune 272 est formée sur le second substrat 270. Dans un état initial, les molécules de cristal liquide dans la couche de cristaux liquides 280 sont agencées verticalement par rapport aux premier et second substrats 260 et 270. En plus, une fente 274 est formée dans l'électrode commune 272. Un champ électrique 290 est formé de manière symétrique entre l'électrode de pixel 262 et l'électrode commune 272 dans lesquelles des multiûdomaines sont formés. Par conséquent, l'angle de vision est augmenté. Dans la mesure où le mode IPS et le mode VA fournissent un angle de vision R Brevets' 2610026l43-061212-tradTXT doc 13 décembre 2006 - 2,16 amélioré, des spectateurs peuvent voir une image similaire selon divers angles de vision. Cependant, pour un guichet automatique, l'afficheur LCD du guichet automatique ne devrait pas être visible par une autre personne que l'utilisateur du guichet. Par conséquent, l'angle de vision devrait être limité de sorte que seul l'utilisateur du guichet automatique puisse voir l'image affichée. Un procédé de limitation de l'angle de vision utilise un filtre. Malheureusement, ce procédé augmente une consommation de puissance, un temps de production et des coûts de production du dispositif LCD. Par conséquent, la présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui pare sensiblement à un problème ou plus dû aux limitations et désavantages de la technique apparentée. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant un angle de vision limitatif de manière sélective. Des particularités et avantages supplémentaires de l'invention seront exposés dans la description qui suit et seront en partie évidents grâce à la description ou seront appris par la pratique de l'invention. Les objectifs et autres avantages de l'invention seront réalisés et atteints par la structure proposée en particulier dans la description écrite et les revendications de celleùci ainsi que les dessins annexés. Pour parvenir à ces avantages et d'autres et conformément au but de la présente invention, selon un aspect de la présente invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un premier substrat ; un second substrat faisant face au premier substrat ; une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats ; des premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels définis sur les premier et second substrats ; un premier motif de déformation du champ électrique sur les premier, deuxième et troisième sousùpixels sur le premier substrat ; un deuxième motif de déformation du champ électrique sur les premier, deuxième et troisième sousùpixels sur le second substrat ; un troisième motif de déformation du champ électrique sur le quatrième sousùpixel sur le premier substrat ; et un quatrième motif de déformation du champ électrique sur le quatrième sousùpixel sur le second substrat, dans lequel les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique sont parallèles entre eux, et les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique sont parallèles entre eux selon un angle qui est différent de celui des premier et deuxième motifs de déformation. Les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique sont donc parallèles entre eux et ayant un premier angle par rapport à une première direction, les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique étant parallèles entre eux et ayant un second angle, qui est différent du premier angle, par rapport à la première direction. R 'Brevets,2b 100'1.261 43-06 1 2 12-tradTXT. doc - 13 décembre 2001, - 3116 Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique sont agencés alternativement et les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique sont agencés alternativement. Selon un autre mode de réalisation, les premier, deuxième, troisième et 5 quatrième motifs de déformation du champ électrique comportent un matériau diélectrique ayant un parmi un motif en nervure et un motif en fente. Selon un autre mode de réalisation, chacun des premier, deuxième et troisième sousûpixels comporte une parmi des couleurs rouge, verte et bleue. Selon un autre mode de réalisation, les sousûpixels sont définis par : une plura- 10 lité de lignes de grille le long d'une première direction sur le premier substrat ; une pluralité de lignes de données croisant la pluralité de lignes de grille afin de définir les premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels ; et une pluralité de transistors en couches minces raccordés à la pluralité de lignes de grille et à la pluralité de lignes de données. 15 Selon un autre mode de réalisation, les premier et deuxième motifs de défor- mation ont une forme en zigzag qui est oblique vers les lignes de grille. Selon un autre mode de réalisation, les troisième et quatrième motifs de déformation sont soit parallèles soit perpendiculaires par rapport aux lignes de grille. Selon un autre mode de réalisation, les premier, deuxième, troisième et 20 quatrième sousûpixels sont agencés selon l'une parmi une forme en matrice et une forme en strie. Selon un autre mode de réalisation, les sousûpixels sont en outre définis par : une pluralité d'électrodes de pixel formées dans chacun des premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels sur une surface interne du premier substrat, la 25 pluralité d'électrodes de pixel étant raccordées à la pluralité de transistors en couches minces ; et une électrode commune sur une surface interne du second substrat. De préférence, le dispositif comprend en outre : un cinquième sousûpixel défini sur les premier et second substrats ; un cinquième motif de déformation de champ électrique sur le cinquième sousûpixel sur le premier substrat ; et un sixième motif de 30 déformation de champ électrique sur le cinquième sousûpixel sur le second substrat, dans lequel les cinquième et sixième motifs de déformation du champ électrique sont parallèles entre eux et perpendiculaires aux lignes de données. De préférence, le dispositif comprend en outre des premier et second pixels unitaires agencés alternativement, dans lequel les premiers pixels unitaires compor- 35 tent les premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels et les seconds pixels unitaires comportent les premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels et/ou un premier polarisateur ayant un premier axe optique sur une surface externe du 12 VBrerets''2b100:26143-061212-IradTNT doc - 13 décembre 2006 - 4/16 premier substrat et un second polarisateur ayant un second axe optique sur une surface externe du second substrat. Selon un mode de réalisation, le premier axe optique est perpendiculaire au second axe optique. Selon un autre mode de réalisation, les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique sont parallèles à un parmi les premier et second axes optiques. Selon un autre aspect, la présente invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : un premier substrat ; un second substrat faisant face au premier substrat ; une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats ; et des premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels définis sur les premier et second substrats, les premier, deuxième et troisième sousùpixels ayant des motifs de déformation du champ électrique afin d'augmenter un angle de vision et le quatrième sousùpixel ayant des motifs de déformation du champ électrique afin de limiter un angle de vision. De préférence, ce dispositif comprend en outre un cinquième sousùpixel défini sur les premier et second substrats ainsi que des premier et second pixels unitaires agencés alternativement, dans lesquels les premiers pixels unitaires comportent les premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels, et les seconds pixels unitaires comportent les premier, deuxième, troisième et cinquième sousùpixels. Selon un mode de réalisation, les premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels sont agencés en une forme de matrice et en une forme de strie. Selon un autre aspect, la présente invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : un premier substrat ; un second substrat faisant face au premier substrat ; une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats ; et un réseau de pixels défini sur les premier et second substrats, chaque pixel du réseau de pixel comportant au moins des premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels de telle manière que le quatrième sousùpixel ait un angle de vision limité en comparaison des premier, deuxième et troisième sous pixels. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif LCD selon le technique apparentée. R ABrevets',26100126143-061212-IradTXT doc - 13 décembre 2006 - 5116 Les figures 2A et 2B sont des vues en coupe transversale d'un dispositif LCD à mode IPS et d'un dispositif LCD à mode VA, respectivement, selon la technique apparentée. Les figures 3A et 3B sont des vues en plan d'un substrat de réseau et d'un 5 substrat de filtres chromatiques pour un dispositif LCD de limitation d'un angle de visionnement ou de vision exemplaire selon la présente invention. Les figures 4A à 4D sont des graphiques représentant un facteur de transmission sur des sousûpixels d'un dispositif LCD de limitation d'un angle de visionne-ment ou de vision exemplaire selon la présente invention. 10 Les figures 5A et 5B sont des vues en plan d'un substrat de réseau et d'un substrat de filtres chromatiques pour un dispositif LCD de limitation d'un angle de visionnement ou de vision exemplaire selon la présente invention, respectivement. Les figures 6A à 6F représentent un substrat de réseau pour un dispositif LCD de limitation d'un angle de visionnement ou de vision exemplaire selon la présente 15 invention. Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. Les figures 3A et 3B sont des vues en plan d'un substrat de réseau et d'un 20 substrat de filtres chromatiques pour un dispositif LCD de limitation d'un angle de vision exemplaire selon la présente invention. Sur les figures 3A et 3B, le dispositif LCD de limitation d'un angle de vision exemplaire selon la présente invention comporte des premier et second substrats 310 et 320 se faisant face entre eux avec une couche de cristaux liquides (non représentée) intercalée entre les premier et 25 second substrats 310 et 320. Des molécules de cristal liquide dans la couche de cristaux liquides peuvent avoir une orientation verticale par rapport aux premier et second substrats 310 et 320 dans un état initial. Sur la figure 3A, une pluralité de pixels unitaires sont définis sur le premier substrat 310. Des premier, deuxième et troisième sousûpixels SPI, SP2 et SP3, et un 30 sousûpixel de limitation d'un angle de vision VSP sont formés dans chaque pixel unitaire du premier substrat 310. Les quatre sous--pixels SPI, SP2, SP3, et VSP peuvent être agencés sous une forme de matrice de deux sur deux ou en une rangée. Sur la figure 3B, une pluralité de pixels unitaires sont définis sur le second substrat 320. Des premier, deuxième, troisième filtres chromatiques secondaires CF1, CF2 et 35 CF3, et un filtre secondaire de limitation d'un angle de vision VSF sont formés dans chaque pixel unitaire du second substrat 320. Le premier filtre chromatique secondaire CF1 correspond au premier sousûpixel SPI, et le deuxième filtre chroma-tique secondaire CF2 correspond au deuxième sousûpixel SP2. Le troisième filtre R vBrevetsy26I00',_6I43-061212-IradTRT doc - 13 décembre 2006 - M I6 chromatique secondaire CF3 correspond au troisième sousùpixel SP3 et le sousùpixel de limitation d'angle de vision correspond au filtre secondaire de limitation d'angle de vision VSF. Les premier à troisième filtres chromatiques secondaires CF1, CF2 et CF3 peuvent comporter l'une parmi une couleur rouge, verte et bleue. Sur la figure 3A, une pluralité de ligne de grille GL et une pluralité de lignes de données DL sont formées sur le premier substrat 310. La pluralité de ligne de grille GL et la pluralité de lignes de données DL se croisent entre elles pour définir les quatre sousùpixels SPI, SP2, SP3 et VSP. Un transistor en couches minces (TFT) T est formé dans chacun des quatre sousùpixels SPI, SP2, SP3 et VSP. Le TFT T est formé au niveau d'une portion de croisement de la ligne de grille GL et de la ligne de données DL. Par ailleurs, le TFT T est raccordé à la ligne de grille GL et à la ligne de données DL. Une électrode de pixel 312 est formée dans chacun des quatre sousùpixels SPI, SP2, SP3 et VSP et raccordée au TFT T. Sur la figure 3B, une matrice noire BM est formée sur le second substrat 320. La matrice noire BM correspond à une région de non affichage du premier substrat 310 afin de bloquer une lumière transmise dans la région de non affichage. La région de non affichage peut comporter des portions de la ligne de grille GL, de la ligne de données DL, du TFT T, etc. La matrice noire BM comporte une pluralité d'ouvertures correspondant aux sousùpixels SPI, SP2, SP3 et VSP du premier substrat 310. Les premier à troisième filtres chromatiques secondaires CFI, CF2 et CF3 et le filtre secondaire de limitation d'un angle de vision VSF sont formés dans la pluralité d'ouvertures. Une électrode commune 322 est formée sur les premier à troisième filtre chromatique secondaires CFI, CF2 et CF3 et le filtre secondaire de limitation d'un angle de vision VSF. Un champ électrique est induit entre l'électrode de pixel 312 et l'électrode commune 322. Sur la figure 3B, des premier et deuxième motifs de déformation de champ électrique 315 et 325 sont formés sur les électrodes de pixel 312 et commune 322 dans les premier à troisième sousùpixels SPI, SP2 et SP3, et les premier et troisième filtres chromatiques secondaires CF1, CF2 et CF3, respectivement. Lorsque le premier motif de déformation du champ électrique 315 est formé sur l'électrode de pixel 312 du premier substrat 310, le deuxième motif de déformation du champ électrique 325 est formé sur l'électrode commune 322 du second substrat 320. Au contraire, lorsque le premier motif de déformation du champ électrique 315 est formé sur l'électrode commune 322 du second substrat 320, le deuxième motif de déforma- tion du champ électrique 325 est formé sur l'électrode de pixel 312 du premier substrat 310. Les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325 déforment un champ électrique entre l'électrode de pixel 312 et l'électrode commune 322 de telle manière qu'un agencement des molécules de cristal liquide R \Brevets\26100126143-061212-IradTXT doc - 13 décembre 2006 - 7116 soit également déformé. Les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325 peuvent être faits en une substance diélectrique et peuvent comporter un motif en nervure ou un motif en fente. Dans l'exemple des figures 3A et 3B, les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325 ont une forme courbée. Cependant, ils peuvent comporter une forme linéaire ayant des angles obliques vers la ligne de grille GL et la ligne de données DL. Sur les figures 3A et 3B, les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325 sont agencés alternativement et en parallèle entre eux. Les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325 sont obliques vers la ligne de grille GL et la ligne de données DL. Les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325 peuvent être obliques vers les lignes de grille GL et de données DL selon un angle allant jusqu'à 45 degrés. Sur les figures 3A et 3B, des troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345 sont formés sur les électrodes de pixel et communes 312 et 322 dans le sousûpixel de limitation d'un angle de vision VSP et le filtre secondaire de limitation d'un angle de vision VSF, respectivement. De façon similaire aux premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325, lorsque le troisième motif de déformation du champ électrique 335 est formé sur l'électrode de pixel 312 dans le sousûpixel de limitation d'un angle de vision VSP, le quatrième motif de déformation du champ électrique 345 est formé sur l'électrode commune 325 dans le filtre secondaire de limitation d'un angle de vision VSF. Lorsque le troisième motif de déformation du champ électrique 335 est formé sur l'électrode commune 325 dans le filtre secondaire de limitation d'un angle de vision VSF, le quatrième motif de déformation du champ électrique 345 est formé sur l'électrode de pixel 312 dans le sousùpixel de limitation d'un angle de vision VSP. Les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345 sont agencés alternativement et en parallèle entre eux. Les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345 sont parallèles à la ligne de grille GL. Par conséquent, les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345 sont perpendiculaires à la ligne de données DL. Un premier polarisateur (non représenté) ayant un premier axe optique et un second polarisateur (non représenté) ayant un second axe optique peuvent être disposés sur des côtés externes des premier et second substrats 310 et 320, respectivement. Les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345 peuvent avoir une direction parallèle à un parmi les premier et second axes optiques. Sur les figures 3A et 3B, lorsque le TFT T est mis sous tension, un champ électrique est induit entre les électrodes de pixel et communes 312 et 322. L'agence- R Brevets' 26100' 26143-0612I2-vadTXT doc - 13 décembre 2006 - 816 ment des molécules de cristal liquide est changé en raison du champ électrique. Par conséquent, un facteur de transmission d'une lumière est commandé, affichant de ce fait des images. Dans les premier à troisième sousûpixels SPI, SP2 et SP3, les molécules de cristal liquide sont agencées de manière symétrique en raison des premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique 315 et 325. Ainsi, des multidomaines sont formés dans chacun des sousûpixels SPI, SP2 et SP3, améliorant de ce fait l'angle de vision. Dans le sousûpixel de limitation d'un angle de vision VSP, lorsque le TFT T est mis sous tension, le champ électrique entre les électrodes de pixel et communes 312 Io et 312 est induit, entraînant de ce fait la couche de cristaux liquides. Donc, l'angle de vision le long des côtés gauche et droit est limité en raison des troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345. En plus, lorsque le TFT T du sousûpixel de limitation d'un angle de vision VSP est mis hors tension, l'angle de vision n'est pas limité. En conséquence, les images sont affichées au travers des 15 premier à troisième filtres chromatiques secondaires CF1, CF2 et CF3, et l'angle de vision est amélioré. Les figures 4A à 4D représentent un facteur de transmission et l'angle de vision des images affichées dans un dispositif LCD de limitation d'un angle de vision exemplaire. 20 La figure 4A représente des niveaux de facteur de transmission dans les sousûpixels. Le facteur de transmission dans un mode noir normal est sensiblement de 0 selon tous les angles de vision. Dans un mode blanc normal, un facteur de transmission dans un côté avant est sensiblement de 100 %, le côté avant représentant un angle de vision de 0 (zéro degrés). Donc, à mesure que l'angle de vision augmente, 25 un facteur de transmission diminue. La figure 4B représente des niveaux de facteur de transmission dans le sousùpixel de limitation d'un angle de vision. Lorsque le TFT T est mis hors tension, un facteur de transmission dans le sous--pixel de limitation d'un angle de vision VSP est sensiblement de 0 %. Lorsque le TFT T est mis sous tension, un facteur de transmis- 30 Sion dans un côté avant est sensiblement de 0 %. Donc, à mesure que l'angle de vision augmente, le facteur de transmission augmente et a une valeur maximale. Le facteur de transmission maximale peut être à un angle de vision de 60 (degrés) à partir du côté avant. La figure 4C représente un facteur de transmission totale dans chaque unité de 35 pixel lorsque le sousûpixel de limitation d'un angle de vision est mis sous tension. Par conséquent, dans le mode blanc normal, le facteur de transmission totale a une courbe de forme parabolique. En plus, dans le mode noir normal, le facteur de transmission totale a une courbe en forme d'onde. Par ailleurs, la courbe en forme d'onde R:`Breaels 26100..26143-061212-tra TXT_doc - 14 décembre 2006 -9.1E. a une crête basse lorsque l'angle de vision est de 0 (zéro degrés), et la forme d'onde a une crête supérieure lorsque l'angle de vision est de 60 (degrés). La figure 4D représente le rapport de contraste lorsque l'angle de vision est limité. Lorsque le TFT T dans le sousùpixel de limitation d'un angle de vision VSP est mis sous tension, le rapport de contraste dans le côté avant est grand. Cependant, à mesure que l'angle de vision augmente, le rapport de contraste diminue rapidement. Donc, une observation des images affichées est limitée des côtés gauche et droit. Par conséquent, lorsque le TFT T dans l'angle de vision est mis sous tension, les images affichées sont uniquement montrées du côté avant. En plus, lorsque le TFT T dans l'angle de vision est mis hors tension, le dispositif LCD affiche des images sans limiter l'angle de vision dans la mesure où les images affichées ayant l'angle de vision amélioré sont affichées. Les figures 5A et 5B représentent un dispositif LCD de limitation d'un angle de vision exemplaire selon la présente invention. La figure 5A représente une unité de pixel du premier substrat, et la figure 5B représente une unité de pixel du second substrat. Sur les figures 5A et 5B, les cinquième et sixième motifs de déformation du champ électrique 355 et 365 dans le sousùpixel VSP et le filtre secondaire VSF de limitation d'un angle de vision, respectivement, sont parallèles à la ligne de données DL. Sur les figures 3A et 3B, les cinquième et sixième motifs dedéformation du champ électrique 335 et 345 sont perpendiculaires à la ligne de grille GL. Par conséquent, étant donné que les cinquième et sixième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345 sont agencés en une rangée, les angles de vision supérieur et inférieur sont limités. Les deux exemples mentionnés dans le paragraphe précédent présentent un problème dans la mesure où l'angle de vision est uniquement limité dans des côtés gauche et droit ou des côtés supérieur et inférieur. Selon une configuration exemplaire selon la présente invention comme représentée sur les figures 6A et 6F, les dispositifs LCD de limitation d'un angle de vision peuvent limiter simultanément l'angle de vision dans des côtés gauche et droit et des côtés supérieur et inférieur. Le premier substrat du dispositif LCD de limitation d'angle de vision comporte des premier et deuxième sousùpixels de limitation d'angle de vision VSP1 et VSP2 dans chaque pixel unitaire. De plus, des premier et deuxième filtres chromatiques de limitation d'un angle de vision (non représentés) correspondant au premier et deuxième sousùpixels de limitation d'angle de vision VSP1 et VSP2, respectivement, sont formés sur le second substrat. Le premier sousùpixel de limitation d'un angle de vision VSP1 (non représenté) et le premier filtre secondaire de limitation d'un angle de vision (non représenté) R ',Brevets\26I00Q6133-061213tradTXT do)) 13 décembre 2006 - 10/15 comportent les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique 335 et 345 (figures 3A et 3B), respectivement, dans lesquels les angles de vision des côtés gauche et droit sont limités. De plus, le deuxième sousùpixel de limitation d'un angle de vision VSP2 et le filtre secondaire (non représenté) comportent les cinquième et sixième motifs de déformation du champ électrique 355 et 365 (figures 5A et 5B), respectivement, de sorte que l'angle de vision dans les côtés supérieur et inférieur soit limité. Par ailleurs, les premier et deuxième sousùpixels de limitation d'un angle de vision VSP1 et VSP2 peuvent être agencés alternativement dans chaque unité de pixel. Une unité de pixel (non représentée) comporte les premier à troisième sousùpixels SPI, SP2 et SP3, et un premier sousùpixel de limitation d'un angle de vision VSP1. Une seconde unité de pixel (non représentée) comporte les premier à troisième sousùpixels SPI, SP2 et SP3 et un deuxième sousùpixel de limitation d'un angle de vision VSP2. De plus, les première et seconde unités de pixel sont agencées alternativement et ont soit une forme en matrice de deux sur deux ou une forme en strie. Le dispositif ayant la structure du paragraphe précédent affiche des images en limitant simultanément l'angle de vision des côtés gauche et droit ainsi que des côtés supérieur et inférieur. Par conséquent, quatre sousùpixels comportant les premier à troisième sousùpixels SPI, SP2 et SP3, et un parmi les premier et deuxième sous pixels de limitation d'un angle de vision VSPI et VSP2 sont agencés soit en forme de matrice de deux sur deux soit en une rangée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R ' Brevets\ 2610026143-061212 tradTXT doc - 13 décembre 2006 - I Ii l b
Un dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte un premier (310) et un second substrat (320) ; une couche de cristaux liquides; des premier, deuxième, troisième et quatrième sous-pixels (SP1, SP2, SP3, VSP) ; un premier motif de déformation du champ électrique (315) sur les premier, deuxième et troisième sous-pixels sur le premier substrat ; un deuxième motif de déformation du champ électrique (325) sur les premier, deuxième et troisième sous-pixels sur le second substrat ; un troisième motif de déformation du champ électrique (335) sur le quatrième sous-pixel (VSP) sur le premier substrat ; et un quatrième motif de déformation du champ électrique (345) sur le quatrième sous-pixel (VSP) sur le second substrat (320).Les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique (315, 325) sont parallèles entre eux et les troisième et quatrième motifs de déformation (335, 345) sont parallèles entre eux selon un angle qui est différent de celui des premier et deuxième motifs de déformation.Application à un dispositif d'affichage à cristaux liquides à angle de vision limité par exemple dans un guichet automatique.
1. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un premier substrat (310) ; - un second substrat (320) faisant face au premier substrat ; une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats (310 et 320) ; - des premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels (SPI, SP2, SP3, VSP) définis sur les premier et second substrats (310 et 320) ; - un premier motif de déformation du champ électrique (315) sur les premier, deuxième et troisième sousûpixels (SPI, SP2, SP3) sur le premier substrat (310) ; - un deuxième motif de déformation du champ électrique (325) sur les premier, deuxième et troisième sousûpixels (SPI, SP2, SP3) sur le second substrat (320) ; - un troisième motif de déformation du champ électrique (335) sur le quatrième sousûpixel (VSP1) sur le premier substrat (310) ; et - un quatrième motif de déformation du champ électrique (345) sur le quatrième sousûpixel (VSP1) sur le second substrat (320), dans lequel les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique (315, 325) sont parallèles entre eux, et les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique (335, 345) sont parallèles entre eux selon un angle qui est différent de celui des premier et deuxième motifs de déformation (315, 325). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les premier et deuxième motifs de déformation du champ électrique (315, 325) sont agencés alter-nativement et les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique (335, 345) sont agencés alternativement. 3. Dispositif selon la 1, dans lequel les premier, deuxième, troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique (315, 325, 335, 345) comportent un matériau diélectrique ayant un parmi un motif en nervure et un motif en fente. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel chacun des premier., deuxième et troisième sousûpixels (SPI, SP2, SP3) comporte une parmi des couleurs rouge, verte et bleue. R `Brevets\_6100126143-061212-tradTXT doc - 13 décembre 2006 - 12,16 5. Dispositif selon l'une quelconque des I à 4, dans lequel les sousûpixels sont définis par : - une pluralité de lignes de grille (GL) le long d'une première direction sur le premier substrat (310) ; -une pluralité de lignes de données (DL) croisant la pluralité de lignes de grille (GL) afin de définir les premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels (SPI, SP2, SP3, VSP) ; et - une pluralité de transistors en couches minces (T) raccordés à la pluralité de lignes de grille (GL) et à la pluralité de lignes de données (DL). 6. Dispositif selon la 5, dans lequel les premier et deuxième motifs de déformation (315, 325) ont une forme en zigzag qui est oblique vers les lignes de grille (GL). 7. Dispositif selon la 5, dans lequel les troisième et quatrième motifs de déformation (335, 345) sont soit parallèles soit perpendiculaires par rapport aux lignes de grille (GL). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel les premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels (SPI, SP2, SP3, VSP) sont agencés selon l'une parmi une forme en matrice et une forme en strie. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel les sousûpixels sont en outre définis par : - une pluralité d'électrodes de pixel (312) formées dans chacun des premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels (SPI, SP2, SP3, VSP) sur une surface interne du premier substrat (310), la pluralité d'électrodes de pixel (312) étant raccordées à la pluralité de transistors en couches minces (T) ; et - une électrode commune (322) sur une surface interne du second substrat (320). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, compre-nant en outre : - un cinquième sousûpixel (VSP2) défini sur les premier et second substrats (310, 320) ; - un cinquième motif de déformation de champ électrique (355) sur le cinquième sousûpixel (VSP2) sur le premier substrat (310) ; et R vBrevets' 26100'26143-061212-n adT3; doc - 1 3 decembre 2006 - 13, , 6- un sixième motif de déformation de champ électrique (365) sur le cinquième sousûpixel (VSP2) sur le second substrat (320), dans lequel les cinquième et sixième motifs de déformation du champ électrique (355, 365) sont parallèles entre eux et perpendiculaires aux lignes de données (DL). 11. Dispositif selon la 10, comprenant en outre des premier et second pixels unitaires agencés alternativement, dans lequel les premiers pixels unitaires comportent les premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels (SPI, SP2, SP3, VSP), et les seconds pixels unitaires comportent les premier, deuxième, Io troisième et quatrième sousûpixels (SPI, SP2, SP3, VSP). 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, comprenant en outre un premier polarisateur ayant un premier axe optique sur une surface externe du premier substrat (310) et un second polarisateur ayant un second axe opti- 15 que sur une surface externe du second substrat (320). 13. Dispositif selon la 12, dans lequel le premier axe optique est perpendiculaire au second axe optique. 20 14. Dispositif selon la 12, dans lequel les troisième et quatrième motifs de déformation du champ électrique (335, 345) sont parallèles à un parmi les premier et second axes optiques. 15. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : 25 - un premier substrat (310) ; -un second substrat (320) faisant face au premier substrat (310) ; une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats (310, 320) ; et - des premier, deuxième, troisième et quatrième sousûpixels (SPI, SP2, SP3, 30 VSP) définis sur les premier et second substrats (310, 320), les premier, deuxième et troisième sousûpixels (SPI, SP2, SP3) ayant des motifs de déformation du champ électrique afin d'augmenter un angle de vision et le quatrième sousûpixel (VSP1) ayant des motifs de déformation du champ électrique afin de limiter un angle de vision. 35 16. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 15, comprenant en outre : R À3revers`26100126143-061 ^_ 13iradTXT.doc - 13 décembre 2006 - 14/16- un cinquième sousùpixel (VSP2) défini sur les premier et second substrats (310, 320) ; - des premier et second pixels unitaires agencés alternativement, dans lesquels les premiers pixels unitaires comportent les premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels (SPI, SP2, SP3, VSP), et les seconds pixels unitaires comportent les premier, deuxième, troisième et cinquième sousùpixels (SPI, SP2, SP3, VSP). 17. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 16, dans lequel les premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels (SPI, SP2, SP3, VSP) sont agencés en une forme de matrice et en une forme de strie. 18. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un premier substrat (310) ; - un second substrat (320) faisant face au premier substrat (310) ; - une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats (310, 320) ; et - un réseau de pixels défini sur les premier et second substrats (310, 320), chaque pixel du réseau de pixel comportant au moins des premier, deuxième, troisième et quatrième sousùpixels (SPI, SP2, SP3, VSP) de telle manière que le quatrième sousùpixel (VSPI) ait un angle de vision limité en comparaison des premier, deuxième et troisième sousùpixels (SPI, SP2, SP3). R \Brevets\26100'26143-061212-tradTXT doc - 13 décembre 2006 - 15116
G
G02,G09
G02F,G09F
G02F 1,G09F 9
G02F 1/1337,G02F 1/1368,G09F 9/35
FR2902724
A1
AGENCEMENT D'UNE TABLETTE DANS UN CAISSON, NOTAMMENT POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,228
"" La présente invention concerne un agencement d'une tablette dans un caisson, notamment pour un véhicule automobile. La présente invention concerne plus particulièrement un agencement d'une tablette dans un caisson, notamment pour un véhicule automobile, du type dans lequel la tablette est montée articulée entre au moins : - une position escamotée, dite de rangement, à l'intérieur io du caisson dans laquelle la tablette s'étend globalement verticalement, et - une position déployée, dite d'utilisation, à l'extérieur du caisson dans laquelle la tablette, qui s'étend globalement horizontalement, présente une face supérieure d'utilisation. 15 On connaît déjà de nombreux agencements de tablette de ce type qui équipent des véhicules automobiles, des trains ou encore des avions, et de manière à permettre par exemple à un utilisateur de s'en servir pour différentes activités comme écrire ou encore manger. 20 Ainsi, de tels agencements sont conçus pour que la tablette puisse être librement soit utilisée par l'utilisateur, généralement un passager assis dans un siège, soit rangée dans le caisson afin de ne pas réduire l'espace disponible pour cet utilisateur. 25 L'objet de la présente invention est de proposer un agencement ergonomique d'une tablette dans un caisson permettant en particulier d'équiper les sièges avant et/ou arrière d'un véhicule automobile. Dans ce but, l'invention propose un agencement du type 30 décrit précédemment, caractérisé en ce que la tablette comporte au moins un panneau comportant la face supérieure d'utilisation et une partie de liaison de la tablette avec le caisson de manière que, en position d'utilisation, la tablette occupe une position 2 globalement en forme de "Z" dans laquelle le panneau, qui constitue la branche horizontale supérieure, s'étend au dessus de la partie de liaison, qui en constitue la branche horizontale inférieure. Grâce à l'agencement selon l'invention, la face supérieure d'utilisation de la tablette est, en position d'utilisation, plus haute ou surélevée par rapport aux solutions connues de l'état de la technique de telle sorte que la tablette offre des possibilités d'implantation auparavant impossible et présente une ergonomie io améliorée pour l'utilisateur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le panneau comportant la face supérieure d'utilisation est monté articulé par rapport à la partie de liaison de la tablette avec le caisson par l'intermédiaire de moyens d'articulation comportant is au moins un premier axe et un deuxième axe qui est parallèle au premier axe ; - l'agencement comporte des moyens de guidage de la tablette par rapport au caisson, les moyens de guidage comportant des moyens mobiles qui sont solidaires de chacun des 20 bords avant et arrière de la partie de liaison de la tablette et constitués par au moins un premier élément et un deuxième élément qui sont susceptibles de coopérer avec des moyens fixes complémentaires du caisson constitués par des rails ; - la tablette comporte le premier panneau comportant la 25 face supérieure d'utilisation de la tablette, un deuxième panneau intermédiaire comportant les moyens d'articulation et un troisième panneau de liaison constituant les moyens de liaison et comportant les moyens mobiles des moyens de guidage de la tablette par rapport au caisson ; 30 -les moyens d'articulation de la tablette comportent des premiers moyens d'articulation qui sont agencés entre le premier panneau et le deuxième panneau intermédiaire selon le premier axe longitudinal de rotation et des seconds moyens d'articulation 3 qui sont agencés entre le deuxième panneau intermédiaire et le troisième panneau selon le deuxième axe longitudinal de rotation; - la tablette est, au moins en position d'utilisation en "Z", immobilisée par coopération de formes entre chacun des bords des panneaux qui sont adjacents aux premier et deuxième axes de rotation ; - chaque rail comporte au moins un premier tronçon vertical rectiligne que parcourent les éléments lorsque la tablette est tirée verticalement vers le haut de manière à être déplacée io depuis sa position escamotée jusqu'à une première position intermédiaire dans laquelle les premiers éléments sont en butée contre l'extrémité supérieure du tronçon rectiligne et les premier et second panneaux de la tablette s'étendent verticalement hors du caisson ; 15 - chaque rail comporte un second tronçon curviligne que parcoure le deuxième élément lorsque la tablette, basculée vers l'intérieur de l'habitacle du véhicule, pivote autour d'un axe longitudinal O de pivotement passant par les premiers éléments depuis la première position intermédiaire jusqu'à une deuxième 20 position intermédiaire dans laquelle les panneaux de la tablette sont globalement alignés horizontalement ; - chaque rail comporte un troisième tronçon transversal rectiligne dans lequel débouchent respectivement les premier et second tronçons et que parcourent les premier et deuxième 25 éléments lorsque la tablette est déplacée, globalement transversalement en direction de l'extérieur du véhicule, depuis sa deuxième position intermédiaire jusqu'à une troisième position intermédiaire ; - la position déployée d'utilisation de la tablette est 30 obtenue, depuis la troisième position intermédiaire, en manoeuvrant la tablette vers l'extérieur du véhicule de manière à faire pivoter respectivement les panneaux autours des premier et 4 deuxième axes de rotation des moyens d'articulation pour les positionner respectivement en "Z"; - le caisson est intégré dans l'une des portes d'un véhicule automobile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective représentant io schématiquement d'un agencement selon un mode de réalisation de l'invention et illustrant la tablette en position escamotée verticalement à l'intérieur d'un caisson équipant une portière avant de véhicule ; - la figure 2 est une vue analogue de l'agencement de la is figure 1 qui illustre la tablette en position déployée d'utilisation ; - la figure 3 est une vue en perspective qui représente, en éclaté, un exemple de réalisation préféré de la tablette et des moyens de guidage intégrés au caisson ; - les figures 4 et 5 sont des vues de côté selon la figure 3 20 représentant en détail les moyens d'articulation de la tablette respectivement dans les positions de rangement et d'utilisation ; - les figures 6 à 9 sont des vues qui représentent schématiquement la tablette et les moyens de guidage du caisson dans les positions successivement occupées lors de sa 25 manipulation depuis la position escamotée de rangement jusqu'à sa position déployée d'utilisation afin d'en illustrer la cinématique. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. 30 Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif les directions longitudinale, verticale et transversale selon le repère (L, V, T) indiqué aux figures et dans lesquelles la direction verticale ne fait pas nécessairement référence à verticalité selon la pesanteur terrestre. On a représenté à la figure 1, un mode de réalisation d'un agencement 10 comportant une tablette 12 qui est susceptible s d'être reçue dans un caisson 14. Le caisson 14 est solidaire de l'une 16 des portes d'un véhicule automobile (non représenté), ici la porte avant droite passager. De manière connue, la porte 16 comporte principalement io dans sa partie supérieure une vitre latérale 18 et dans sa partie inférieure, du côté de l'habitacle du véhicule, une garniture intérieure de porte 20. Avantageusement, le caisson 14 de rangement de la tablette 12 est intégré dans l'épaisseur de la porte 16, plus 15 précisément dans le volume de la partie inférieure entre la surface externe de la porte 16 et la surface interne de la garniture de porte 20. Le caisson 14 comporte une ouverture supérieure 22 de forme oblongue, telle qu'une fente longitudinale, qui débouche 20 verticalement vers le haut dans une surface horizontale supérieure 24 de la garniture de porte 20. La tablette 12 est montée mobile par rapport au caisson 14 entre au moins deux positions extrêmes, à savoir une première position, dite de rangement, et une seconde position, dite 25 d'utilisation, lesdites positions étant respectivement représentées aux figures 1 et 2. Plus précisément, la tablette 12 est respectivement montée articulée entre : - une position escamotée de rangement à l'intérieur du 30 caisson 14 dans laquelle la tablette 12 s'étend globalement verticalement, et - une position déployée d'utilisation à l'extérieur du caisson 14 dans laquelle une partie supérieure de la tablette 12, qui 6 comporte la face supérieure horizontale d'utilisation 26, s'étend horizontalement depuis la porte 16 vers l'intérieur de l'habitacle du véhicule. La tablette 12 comporte au moins un panneau 28 comportant la face horizontale supérieure d'utilisation 26, qui est monté articulé par rapport à une partie de liaison 30 de la tablette 12 avec le caisson 14 par l'intermédiaire de moyens d'articulation 32 comportant un premier axe (Al) et un deuxième axe (A2) de rotation qui sont respectivement parallèles entre eux. io Plus précisément, les moyens d'articulation 32 de la tablette 12 sont du type "à genouillère" et comportent un premier axe (Al) longitudinal de rotation du panneau 28 avec les moyens d'articulation 32 et un deuxième axe (A2) longitudinal de rotation des moyens d'articulation 32 avec la partie de liaison 30. 15 Conformément à l'invention, la tablette 12 est susceptible, en position d'utilisation, d'occuper une position caractéristique globalement en forme de "Z" dans laquelle le panneau 28, qui constitue la branche horizontale supérieure, s'étend au dessus de la partie de liaison 30, qui en constitue la branche horizontale 20 inférieure. Le panneau 28 comportant la face horizontale supérieure d'utilisation 26 constitue fonctionnellement la partie formant "tablette", c'est-à-dire une partie rigide en forme de plaque horizontale qui est susceptible de servir de support d'appui à un 25 utilisateur notamment pour des activités telles que manger, lire, ou écrire. Grâce à sa forme en "Z", la face horizontale supérieure d'utilisation 26 se trouve, par comparaison avec les tablettes de l'état de la technique, à une hauteur supérieure de sorte que la 30 tablette occupe une position d'utilisation surélevée permettant d'améliorer l'ergonomie pour l'utilisateur. 7 En effet, en position d'utilisation, la tablette 12 s'étend par exemple horizontalement globalement au dessus de l'assise du siège sur lequel se trouve l'utilisateur. La tablette 12 selon l'invention est ainsi susceptible d'être implanté dans tous type de véhicule (berline, monospace ou utilitaire) et cela indépendamment de la hauteur relative comprise entre l'assise du siège de l'utilisateur et la surface horizontale supérieure 24 de la garniture de porte 20 correspondant à la limite inférieure de la vitre 18. io On décrira ci-après un exemple de réalisation préféré de la tablette 12 à position d'utilisation en "Z" selon l'invention. Selon cet exemple préféré, la tablette 12 comporte trois parties articulées entre elles, à savoir un premier panneau 28, dit supérieur, comportant la face supérieure horizontale d'utilisation is 26 de la tablette, un deuxième panneau 34, dit intermédiaire, comportant les moyens d'articulation 32 et un troisième panneau de liaison 30, dit inférieur, comportant une partie des moyens de guidage 36 de la tablette 12 par rapport au caisson 14. En position escamotée de rangement illustrée à la figure 1, 20 la tablette 12 est reçue dans un logement 38 du caisson 14 qui constitue un fourreau de forme globalement parallélépipédique et de dimensions complémentaires. Dans la position escamotée, le premier panneau supérieur 28 de tablette, le deuxième panneau intermédiaire 34 portant les 25 moyens d'articulation 32 et le troisième panneau inférieur 30 de liaison sont coplanaires et s'étendent globalement dans un plan vertical, parallèlement à la porte 16. Avantageusement, la tablette 12 est susceptible d'être déplacée manuellement par l'utilisateur, de préférence à deux 30 mains, de sa position escamotée de rangement vers sa position d'utilisation et réciproquement. 8 De préférence, la tablette 12 comporte des moyens de préhension 40 qui sont solidaires du premier panneau supérieur 28 formant tablette. Avantageusement, les moyens de préhension 40 sont constitués par une poignée ou évidement de préhension ménagé dans l'épaisseur du panneau, de manière à faciliter la manipulation de la tablette 12 par l'utilisateur, en particulier son extraction hors du caisson 14 depuis sa position escamotée jusqu'à une première position intermédiaire et sa retenue lors de io la manipulation en sens inverse. Les moyens de préhension 40 sont agencés à l'extrémité du bord longitudinal 42 du premier panneau 28 de manière que, en position escamotée de rangement de la tablette, ce dernier soit sensiblement en affleurement par rapport à la face supérieure 24 15 de la garniture 20 et à l'ouverture 22. Dans la position déployée d'utilisation illustrée à la figure 2, la tablette 12 présente en coupe transversale par un plan d'orientation verticale une forme en "Z" dont la barre centrale oblique est constituée par le deuxième panneau intermédiaire 34 20 comportant les moyens d'articulation 32 et dont les barres supérieure et inférieure sont respectivement constituées par le premier panneau supérieur 28 formant tablette et le troisième panneau inférieur de liaison 30. On décrira maintenant de manière détaillée l'exemple de 25 réalisation préféré de la tablette 12, tel que représenté aux figures 3 et 5 illustrant la position d'utilisation en "Z". Dans la description détaillée qui suit, les termes "avant" et "arrière", "supérieur" et "inférieur", "gauche" et "droite" correspondent respectivement aux directions longitudinale, 30 verticale et transversale du trièdre (L, V, T) et sont déterminés par rapport à la position d'utilisation. De préférence, le premier panneau supérieur 28, le deuxième panneau intermédiaire 34 et le troisième panneau 9 inférieur 30 sont de forme globalement parallélépipédique, ici rectangulaire. Le premier panneau supérieur 28 de tablette, comporte respectivement une face horizontale supérieure formant la face d'utilisation 26 et une face horizontale inférieure 44. Le premier panneau supérieur 28 est respectivement délimité transversalement par le bord longitudinal gauche 42 et par un bord longitudinal droit 46, et longitudinalement par un bord transversal avant 48 et par un bord transversal arrière 50. io En position d'utilisation, le deuxième panneau intermédiaire 34 s'étend globalement verticalement et est incliné transversalement de la gauche vers la droite. Le deuxième panneau intermédiaire 34 est respectivement délimité transversalement à droite par un bord longitudinal is supérieur 52 et à gauche par un bord longitudinal inférieur 54, et longitudinalement par un bord transversal avant 56 et par un bord transversal arrière 58. Le deuxième panneau intermédiaire 34 comporte à gauche une face latérale intérieure 60 et à droite, opposée 20 transversalement, une face latérale extérieure 62, les bords transversaux avant 56 et arrière 58 ne sont pas orthogonaux aux faces latérales 60 et 62 de manière qu'ils présentent un profil oblique ou biseauté. Le troisième panneau inférieur 30 de liaison est 25 respectivement délimité transversalement à gauche par un bord longitudinal supérieur 64 et à droite par un bord longitudinal inférieur 66, et longitudinalement par un bord transversal avant 68 et par un bord transversal arrière 70. En position d'utilisation, le troisième panneau inférieur 30 30 de liaison s'étend globalement horizontalement et comporte respectivement une face horizontale supérieure 72 et une face horizontale inférieure 74. i0 Les moyens d'articulation 32 de la tablette 12 comportent des premiers moyens d'articulation 76 qui sont agencés entre le premier panneau supérieur 28 et le deuxième panneau intermédiaire 34 selon le premier axe longitudinal Al de rotation et des seconds moyens d'articulation 78 qui sont agencés entre le deuxième panneau intermédiaire 34 et le troisième panneau inférieur 30 selon le deuxième axe longitudinal A2 de rotation. Les premiers et seconds moyens d'articulation 76, 78 de la tablette 12 sont ici constitués par des charnières comportant des io pièces respectivement mâles et femelles complémentaires qui sont enclavées l'une dans l'autre et réunies par l'un Al ou A2 des axes longitudinaux de rotation de manière à permettre au moins partiellement la libre rotation entre elles des deux panneaux qu'elles relient. 15 Les premiers moyens d'articulation 76 comportent deux charnières avant et arrière constituées par une pièce avant 80 et une pièce arrière 82 qui s'étendent transversalement en saillie vers la droite à partir du bord longitudinal droit 46 du premier panneau 28. 20 Les pièces avant 80 et arrière 82 des premiers moyens d'articulation 76 sont respectivement reçues dans un logement supérieur avant 84 et dans un logement supérieur arrière 86 que comporte le bord longitudinal supérieur 52 du deuxième panneau 34. 25 Les deuxièmes moyens d'articulation 78 comportent deux charnières avant et arrière constituées par une pièce avant 88 et une pièce arrière 90 qui s'étendent transversalement en saillie vers la gauche à partir du bord longitudinal gauche 64 du troisième panneau 30 de liaison. 30 Les pièces avant 88 et arrière 90 des deuxièmes moyens d'articulation 78 sont respectivement reçues dans un logement inférieur avant 92 et dans un logement inférieur arrière 94 que 2902724 Il comporte le bord longitudinal inférieur 54 du deuxième panneau 34. Les logements supérieurs 84 et 86 et inférieurs 92 et 94 sont réalisés à travers l'épaisseur du deuxième panneau 34 et 5 débouchent dans les faces latérales 60 et 62. Comme illustré à la figure 3, les moyens de guidage 36 de la tablette 12 comportent des moyens mobiles 96 qui sont solidaires du troisième panneau inférieur 30 de la tablette 12 et qui coopèrent avec des moyens fixes 98 complémentaires du io caisson 14. Les moyens mobiles de guidage 96 sont par exemple constitués par des éléments, tels que des patins, qui sont susceptibles de coulisser dans un rail 104 globalement vertical qui forme les moyens fixes 98 complémentaires du caisson 14. 15 En variante non représentée, les moyens mobiles de guidage 96 sont constitués par des roulettes. Chacun des bords avant 68 et arrière 70 du troisième panneau 30 comporte un premier patin supérieur 100 et un deuxième patin inférieur 102 qui sont respectivement montés 20 coulissant dans des rails 104 avant et arrière du caisson 14 et logés dans la porte 16. Chaque rail avant et arrière 104 du caisson 14 comporte successivement, verticalement de bas en haut, au moins un premier tronçon vertical rectiligne 106, un second tronçon 25 curviligne 108 et un troisième tronçon transversal rectiligne 110. Comme on peut mieux le voir sur les détails des figures 4 et 5, le bord longitudinal droit 46 du premier panneau 28 de tablette et le bord longitudinal gauche 64 du troisième panneau 30 présentent, en vue de côté, un profil déterminé en forme de 30 "pointe" ou de "flèche". Chaque profil "en pointe" est formé par l'intersection de deux faces obliques qui sont globalement orthogonales l'une à l'autre et dont l'intersection détermine une arête longitudinale. 12 Le bord longitudinal droit 46 comporte une première face oblique 112 et une deuxième face oblique 114 qui forment le profil en pointe du premier panneau 28 et le bord longitudinal gauche 64 comporte une première face oblique 116 et une deuxième face oblique 118 qui forment le profil en pointe du troisième panneau 30. L'intersection de la première face oblique 112 et de la deuxième face oblique 114 forme une arête longitudinale 120 et l'intersection de la première face oblique 116 et de la deuxième lo face oblique 118 forme une arête longitudinale 122, dite inférieure. De préférence, chaque profil en pointe s'étend d'arrière en avant sur la totalité de chacun des bords longitudinaux 46 et 64, le profil en pointe étant ici interrompu par pièces mâles 80, 82 et is 88, 90 des charnières qui s'étendent en saillie. Les faces obliques 112, 114, 116, 118 formant les profils en pointe du premier panneau supérieur 28 et du troisième panneau inférieur 30 sont susceptibles de coopérer avec certaines parties du deuxième panneau intermédiaire 34 de la 20 tablette 12 de manière à constituer un système de verrouillage du type "autobloquant" qui est obtenu par coopération de formes. En variante non représentée, la tablette 12 comporte un dispositif de verrouillage munis de moyens de verrouillage qui sont par exemple agencés entre les panneaux 28, 34, 30 au 25 niveau des premiers et deuxièmes moyens d'articulation 76 et 78. Les moyens de verrouillage du dispositif sont par exemple montés mobiles entre une position verrouillée dans laquelle les panneaux sont bloqués dans une position déterminée, telle que la position de rangement ou d'utilisation, et une position 30 déverrouillée dans laquelle les panneaux sont susceptibles d'être manipulés par l'utilisateur. Avantageusement, le dispositif comporte des moyens de rappel des moyens de verrouillage vers la position de verrouillage 13 de manière à verrouiller automatiquement les panneaux de la tablette 12 dans la position d'utilisation en "Z" et/ou dans la position de rangement. De préférence, le dispositif de verrouillage comporte un organe de commande, tel qu'un bouton poussoir monté mobile à l'encontre de moyens de rappel, de manière à commander le déverrouillage des moyens du dispositif lorsque l'utilisateur souhaite manipuler la tablette 12 entre lesdites positions de rangement et d'utilisation. Selon l'exemple de réalisation préféré, les panneaux 28, 34 et 30 de la tablette 12 coopèrent entre eux afin d'obtenir un verrouillage par coopération de formes particulièrement fiable et simple à mettre en oeuvre. Comme illustré à la figure 4, la tablette 12 est dans une 1s position correspondant notamment à la position escamotée de rangement dans le caisson 14 dans laquelle les panneaux 28, 34 et 30 sont coplanaires et s'étendent globalement verticalement. Dans cette position de rangement, la face oblique 112 du premier panneau 28 coopère avec le bord oblique 56 du deuxième 20 panneau 34 et la face oblique 118 du troisième panneau 30 coopère avec le bord oblique 58 du deuxième panneau 34. De préférence, les faces 26, 62 et 72 des panneaux 28, 34 et 30 sont comprises dans un même plan vertical de même que les faces 44, 60 et 74 opposées. 25 De la même manière, la tablette 12 est avantageusement maintenue dans sa position d'utilisation en "Z" par coopération de formes entre les bords des panneaux qui sont respectivement adjacents aux premiers et deuxièmes moyens d'articulation 76 et 78. 30 Comme illustrée en position d'utilisation à la figure 5, la face oblique 114 du premier panneau 28 coopère avec une partie de la face latérale gauche 60 du deuxième panneau 34 et la face 14 oblique 116 du troisième panneau 30 coopère avec une partie de la face latérale droite 62 du deuxième panneau 34. Avantageusement, les bords obliques 56 et 58 du deuxième panneau 34 s'étendent, en position d'utilisation, dans le même plan horizontal que la face supérieure d'utilisation 26 du premier panneau 28 et que la face inférieure 74 du troisième panneau 30 respectivement. Lorsque la face oblique 116 du troisième panneau 30 est en appui contre la face latérale droite 62 du deuxième panneau 34 et lorsque la face oblique 114 du premier panneau 28 est en appui contre la face latérale gauche 60 du deuxième panneau 34, le deuxième panneau 34 est alors immobilisé par rapport au troisième panneau 30 dans une position oblique déterminée correspondant à la position d'utilisation en "Z". La face oblique 116 et la face oblique 114 constituent chacune des faces de butée qui positionnent respectivement le deuxième panneau 34 dans la position oblique déterminée pour laquelle les premier panneau 28 et troisième panneau 30 s'étendent horizontalement. En position d'utilisation, la face de butée 114 est parallèle à la face de butée 116 et les faces de butée 114 et 116 sont parallèles aux faces latérales 60 et 62 du deuxième panneau 34. Avantageusement, l'immobilisation des panneaux 28, 30 et 34 en position d'utilisation en "Z" est ainsi réalisée par coopération de formes de manière particulièrement simple et peu coûteuse. Avantageusement, le premier panneau 28 est immobilisé par rapport au deuxième panneau 34, c'est à dire bloqué en rotation autour du premier axe longitudinal Al , lorsque la tablette 12 est manipulée de la gauche vers la droite dans le sens du relevage, depuis sa position d'utilisation vers sa position de rangement, afin d'être escamotée dans le caisson 14. 15 De préférence, lors de l'opération inverse de mise en place de la tablette 12 depuis la position escamotée de rangement jusqu'à sa position d'utilisation, l'utilisateur positionne l'une de ses mains à l'extrémité libre du premier panneau 28 et l'autre de s ses mains au voisinage de l'axe longitudinal Al de manière à maintenir le premier panneau 28 et le deuxième panneau intermédiaire 34 globalement coplanaires. Avantageusement, le deuxième panneau 34 est immobilisé par rapport au troisième panneau 30, c'est à dire bloqué en 10 rotation autour du deuxième axe longitudinal A2, lorsque la tablette 12 est manipulée depuis sa position de rangement vers sa position d'utilisation afin d'être mise en service. De préférence, lors de l'opération inverse de rangement de la tablette 12 depuis sa position d'utilisation jusqu'à la position 15 escamotée de rangement, l'utilisateur positionne l'une de ses mains à l'extrémité libre du premier panneau 28 et l'autre de ses mains au voisinage du deuxième axe longitudinal A2 de manière à maintenir ensemble le deuxième panneau intermédiaire 34 et le troisième panneau 30. 20 On décrira ci-après la cinématique de la tablette 12 lorsque cette dernière est respectivement manipulée par l'utilisateur entre ses positions extrêmes de rangement et d'utilisation. La figure 6 représente la tablette 12 en position de rangement dans laquelle la tablette 12 est escamotée à l'intérieur 25 du caisson 14 de la porte 16. Lorsque l'utilisateur souhaite l'utiliser, la tablette 12 doit tout d'abord être extraite hors du logement 38 du caisson 14. Pour ce faire, la tablette 12 est tirée, selon la première flèche I, verticalement vers le haut de manière à être déplacée depuis sa 30 position escamotée jusqu'à une première position intermédiaire représentée à la figure 7. Le premier patin supérieur 100 et le deuxième patin inférieur 102 de chacun des bords avant 68 et arrière 70 16 parcourent alors le premier tronçon vertical rectiligne 106 de chacun des rails avant et arrière 104 jusqu'à la première position intermédiaire. La première position intermédiaire est atteinte lorsque les premiers patins supérieurs 100 sont en butée contre l'extrémité supérieure du tronçon vertical rectiligne 106. Dans la première position intermédiaire illustrée à la figure 7, le premier panneau 28 et le second panneau 34 de la tablette 12 s'étendent verticalement hors du caisson 14 tandis que le troisième panneau 30 se trouve toujours à l'intérieur du logement 38 du caisson 14. Lorsque la tablette 12 est dans cette première position intermédiaire, chaquedeuxième patin inférieur 102 se trouve alors en coïncidence avec l'extrémité inférieure du second 1s tronçon curviligne 108 qui communique avec le tronçon vertical rectiligne 106 du rail 104. Puis suivant la seconde flèche Il représentée à la figure 7, la tablette 12 est basculée vers l'intérieur de l'habitacle du véhicule en pivotant autour d'un axe longitudinal O de pivotement 20 qui passe par les premiers patins supérieurs 100 avant et arrière. La tablette 12 est ainsi déplacée depuis ladite première position intermédiaire jusqu'à une deuxième position intermédiaire, illustrée par la figure 8, dans laquelle les trois panneaux 28, 34 et 30 de la tablette 12 sont globalement alignés 25 horizontalement. Lors de cette seconde manoeuvre, les premiers patins supérieurs 100 sont immobiles et chaque deuxième patin inférieur 102 parcoure le second tronçon curviligne 108 du rail 104 depuis l'extrémité inférieure jusqu'à l'extrémité supérieure du tronçon 30 108 qui communique avec le troisième tronçon transversal rectiligne 110 du rail 104. Ainsi, l'extrémité supérieure du premier tronçon rectiligne 106 et l'extrémité supérieure du tronçon curviligne 108 17 débouchent respectivement dans le troisième tronçon transversal rectiligne 110 du rail 104. Ensuite suivant la troisième flèche III représentée à la figure 8, la tablette 12 est repoussée transversalement en direction de l'extérieur du véhicule depuis la deuxième position intermédiaire jusqu'à une troisième position intermédiaire. Dans la troisième position intermédiaire, le bord longitudinal 66 du troisième panneau 30 vient ici en butée contre l'extrémité transversale extérieure du logement 38 du caisson 14. io En variante, la butée correspondant à la troisième position intermédiaire est réalisée par coopération de formes entre les deuxièmes patins inférieurs 102 et l'extrémité transversale extérieure du tronçon rectiligne 110. Dans la troisième position intermédiaire, les premiers et 15 deuxièmes patins 100, 102 sont décalés transversalement vers la droite de manière à n'être respectivement plus en coïncidence avec les extrémités supérieures des tronçons rectiligne 106 et curviligne 108. Les patins 100, 102 coopèrent avec la partie du rail 104 20 formant le tronçon rectiligne 110 de manière que le troisième panneau de liaison 30 soit immobilisé au moins verticalement vers le haut et le bas dans la troisième position intermédiaire. Avantageusement, le caisson 14 comporte des moyens complémentaires d'immobilisation (non représentés), tels qu'un 25 rebord ou des pattes en L dont la branche horizontale coopère avec la face supérieure 72 du troisième panneau 30 de manière à immobiliser verticalement le panneau 30. Enfin suivant la quatrième flèche IV représentée à la figure 9, la tablette 12 est relevée depuis la troisième position 30 intermédiaire vers la position d'utilisation en "Z". De préférence lors de cette quatrième manoeuvre, l'utilisateur exerce au moins un effort sur le bord libre 42 du premier panneau 28 orienté en direction de l'extérieur de 18 l'habitacle et de la porte 16, c'est-àdire transversalement de la gauche vers la droite. Le troisième panneau de liaison 30 étant avantageusement immobilisé verticalement et transversalement, cet effort appliqué par l'utilisateur provoque d'une part la rotation du deuxième panneau 34 par rapport au troisième panneau 30 autour du deuxième axe A2 et, d'autre part, la rotation du deuxième panneau 34 par rapport au premier panneau 28 autour du premier axe Al . io La position déployée d'utilisation en "Z" de la tablette 12 est donc obtenue en manoeuvrant le premier panneau supérieur 28 de la tablette de manière à faire pivoter respectivement les panneaux autours des axes de rotation Al et A2 des moyens d'articulation 32. 15 Avantageusement, les manoeuvres suivant les flèches III et IV sont susceptibles d'être réalisées simultanément par l'utilisateur de sorte que la tablette 12 passe directement de la deuxième position intermédiaire à sa position finale d'utilisation. La cinématique de la tablette 12 comporte donc 20 principalement successivement un mouvement de translation d'orientation verticale, un mouvement de rotation et un mouvement de translation d'orientation transversale. Après utilisation, la tablette 12 est susceptible d'être manipulée depuis sa position d'utilisation jusqu'à sa position 25 escamotée de rangement dans le caisson 14 en répétant les manoeuvres I à IV précédentes dans l'ordre inverse. Ainsi pour ranger la tablette 12, l'utilisateur doit tout d'abord exercer, par exemple sur le bord libre 42 du panneau 28, un effort transversal de traction, de la droite vers la gauche, de 30 manière à provoquer le basculement et le déverrouillage des panneaux 28, 34 et 30 autour des axes de rotation Al et A2. Bien entendu, selon l'intensité de l'effort appliqué par l'utilisateur, la tablette 12 est alors susceptible de revenir dans la 19 troisième position intermédiaire, voire dans la deuxième position intermédiaire. Lorsque la tablette 12 s'étend horizontalement dans la deuxième position intermédiaire, elle peut alors seulement être s relevée, c'est-à-dire pivoter autour de l'axe O depuis cette position jusqu'à atteindre la première position intermédiaire dans laquelle la tablette 12 s'étend verticalement. L'utilisateur accompagne alors la tablette 12 qui coulisse verticalement vers le bas à l'intérieur du logement 38 du caisson 10 14. Avantageusement, la tablette 12 selon l'exemple de réalisation qui vient d'être décrit est particulièrement simple et économique à fabriquer. De préférence, les différents panneaux de la tablette 12 sont réalisés en matière plastique. 15 Bien entendu, il est possible de prévoir des accessoires associés à la tablette 12 qui sont soit amovibles, soit solidaires et intégrés à celle-ci, de tels accessoires étant notamment déterminés en fonction de l'utilisation qui peut être faite de la tablette. 20 A titre d'exemple, d'accessoires susceptibles d'équiper la tablette 12, on citera notamment un porte-gobelet, un crayon ou encore un écran, etc. ... pour des utilisations du type multimédias qui sont de préférence intégrés de manière esthétique à la tablette 12, notamment dans l'épaisseur de la tablette. 25 Avantageusement, la tablette 12 comporte un dispositif porte-gobelet comportant un bord annulaire délimitant une ouverture calibrée destinée à coopérer avec la paroi externe d'un gobelet ou d'un verre. Un tel dispositif porte-gobelet est de préférence monté 30 mobile entre une position rangée dans laquelle le dispositif est totalement escamoté, par exemple dans un logement compris dans l'épaisseur de la tablette, et une position d'utilisation dans 20 laquelle le dispositif, s'étendant hors du logement, est susceptible de recevoir un gobelet. En variante, la tablette 12 comporte une ouverture circulaire qui est réalisée dans le premier panneau supérieur 28, à travers la surface d'utilisation 26. Il est rappelé que le mode de réalisation de l'agencement, ainsi que l'exemple de réalisation préféré de la tablette, tels que respectivement décrits et représentés dans les figures, ne sont donnés qu'à titre d'exemple non limitatif de l'invention. io Ainsi, le caisson 14 de rangement de la tablette 12 est susceptible d'être agencé dans une autre partie du véhicule, par exemple intégré dans la planche de bord ou encore agencé soit à l'avant de l'habitacle, entre les sièges conducteur et passager, soit à l'arrière. 15 En variante, il est possible de réaliser une tablette 12 présentant une position d'utilisation en "Z" mais dont les moyens d'articulation 32 et la partie de liaison 30 ne seraient pas constitués comme dans l'exemple de réalisation préféré par des éléments pleins de type "panneau". 20 Selon une première variante (non représentée), la tablette 12 comporte un premier panneau 28 comportant la face supérieure d'utilisation 26 et un troisième panneau inférieur 30 formant la partie de liaison avec le caisson 14, lesdits panneaux 28, 30 étant par exemple reliés par l'intermédiaire des moyens 25 d'articulation 32 décrits ci-après. Avantageusement, les moyens d'articulation 32 sont formés par deux biellettes qui sont chacune respectivement articulées à leur extrémité supérieure autour du premier axe longitudinal Al et à leur extrémité inférieure autour du deuxième axe longitudinal 30 A2, qui est parallèle à l'axe Al . De préférence, les biellettes d'articulation sont agencées aux extrémités longitudinales des panneaux 28, 30 c'est-à-dire parallèlement aux bords transversaux avant 48, 68 et arrière 50, 21 70 des premier et troisième panneaux 28, 30 de manière à ne pas interférer avec les bords longitudinaux 46, 64 des panneaux 28, 30. Avantageusement, la tablette 12 comporte des moyens de verrouillage destinés à immobiliser, au moins dans la position d'utilisation en "Z", le premier panneau 28 comportant la face supérieure d'utilisation 26 et la partie de liaison 30 avec le caisson 14. Ainsi, lorsque les panneaux 28, 30 sont dans une lo configuration "repliée" correspondant soit à la deuxième position intermédiaire, soit à la position escamotée, les premier et troisième panneaux 28, 30 de la tablette 12 ne sont alors plus coplanaires, c'est-à-dire alignés et compris dans un même plan horizontal (deuxième position intermédiaire) ou vertical (position ls escamotée). En effet, lorsque les moyens d'articulation 32 sont par exemple constitués par des biellettes agencées sur les côtés, une partie de la face inférieure 44 du premier panneau 28 coopère, dans cette configuration "repliée", avec la face supérieure 72 du 20 troisième panneau de liaison 30 sur une zone correspondant à la distance d'entraxe Al -A2. Par conséquent, par comparaison avec la tablette 12 représentée précédemment aux figures, une tablette selon cette première variante de réalisation présente, en position verticale 25 escamotée dans le caisson 14, une hauteur totale qui est inférieure puisque raccourcie de la distance d'entraxe Al -A2 et une épaisseur supérieure dans la partie comprise entre les axes Al et A2 dans laquelle les premier et troisième panneaux 28, 30 sont superposés. 30 Selon une deuxième variante (non représentée), les moyens d'articulation 32 de la tablette 12 comportent des biellettes de type "télescopique", c'est-à-dire que chaque biellette 22 comporte au moins deux pièces qui sont susceptibles de coulisser l'une par rapport à l'autre de manière à en faire varier la longueur. Ainsi, dans le cas d'une tablette 12 dont les parties d'utilisation, d'articulation et de liaison sont coplanaires en position escamotée de rangement, il est avantageusement possible de réduire la distance d'entraxe Al -A2 de manière à rapprocher le bord 46 du premier panneau supérieur 28 du bord 64 du troisième panneau inférieur de liaison 30 et cela afin d'augmenter la compacité de la tablette 12 pour son rangement io dans le caisson 14. De préférence, les biellettes "télescopiques" comportent des moyens de blocage, tels que des moyens à crans, pour immobiliser les deux pièces entre elles après réglage de l'entraxe Al -A2 à une longueur désirée correspondant par exemple à une is hauteur donnée du premier panneau 28 de la tablette 12 comportant la surface d'utilisation 26. Avantageusement, il est ainsi possible en augmentant ou en diminuant l'entraxe Al -A2 de régler la hauteur de la face horizontale supérieure 26 de la tablette 12. 20 Selon une troisième variante (non représentée), les moyens d'articulation 32 de la tablette 12 comportent des biellettes de longueur fixe mais dont le premier axe de rotation Al et/ou le deuxième axe de rotation A2 sont respectivement montés mobiles par rapport aux premier et au troisième panneaux 28, 30. 25 Avantageusement, le premier axe Al et le deuxième axe A2 sont par exemple susceptibles de coulisser le long des bords avant 48, 68 et arrière 50, 70 des panneaux 28, 30 entre : - une position distale dans laquelle le bord 46 du premier panneau supérieur 28 et le bord 64 du troisième panneau inférieur 30 de liaison 30 sont distants d'une distance correspondant à l'entraxe Al -A2, et - une position proximale dans laquelle le bord 46 du premier panneau supérieur 28 et le bord 64 du troisième panneau 23 inférieur de liaison 30 sont susceptibles d'être rapprochés ou accolés afin d'augmenter la compacité de la tablette 12 lorsqu'elle est destinée à être rangée dans le caisson 14. Dans cette troisième variante, la position distale correspond à la position d'utilisation en "Z" de la tablette 12 et la position proximale correspond à la position escamotée de rangement dans laquelle les panneaux 28, 30 sont coplanaires. Grâce à des moyens d'articulation 32 selon les deuxième ou troisième variantes, il est possible d'optimiser les dimensions io du premier panneau 28 de manière à offrir à l'utilisateur, pour un caisson de rangement 14 de dimensions déterminées, une face horizontale d'utilisation 26 présentant une plus grande surface. Selon une quatrième variante (non représentée), la tablette 12 comporte un premier panneau supérieur 28 comportant la face 15 d'utilisation 26, des moyens d'articulation 32 à biellettes et une partie inférieure de liaison 30 avec le caisson 14. Avantageusement, la partie inférieure de liaison 30 de la tablette est constituée par un élément présentant globalement une structure en forme de "H" ou de "U". 20 L'élément inférieur de liaison 30 comporte deux branches verticales portant les moyens mobiles de guidage de la tablette 12 par rapport au caisson 14 et au moins une branche transversale qui s'étend entre les branches verticales et qui délimite avec ces dernières un espace intérieur. 25 En position escamotée, une partie du premier panneau supérieur 28, dont la dimension selon la direction longitudinale est inférieure à celle de l'espace intérieur de l'élément de liaison 30, est ainsi susceptible d'être reçue dans cet espace intérieur de manière à obtenir une position de rangement plus compacte. 30 De préférence, les moyens d'articulation 32 sont constitués par des biellettes qui sont respectivement montés pivotantes à l'intérieur des branches verticales de l'élément de liaison 30 autour de l'axe longitudinal A2 et à l'extérieur du premier panneau 24 28 autour de l'axe longitudinal Al de manière que, en position escamotée, le premier axe Al soit sensiblement adjacent à la partie de l'élément de liaison 30 formant la barre transversale, l'élément de liaison 30 et le premier panneau 28 étant avantageusement coplanaires. Ainsi qu'on l'aura compris, la tablette 12 est susceptible d'être modifiée selon de nombreuses variantes afin d'en optimiser les dimensions, en particulier son encombrement en position escamotée qui, pour chaque type de véhicule automobile, est io déterminé en fonction du caisson de rangement 14
La présente invention concerne un agencement (10) d'une tablette (12) dans un caisson (14), caractérisé en ce que la tablette (12) comporte un panneau (28) comportant une face supérieure d'utilisation (26) qui est monté articulé par rapport à une partie de liaison (30) par l'intermédiaire de moyens d'articulation (32) comportant au moins un premier axe (A1) et un deuxième axe (A2) qui est parallèle au premier axe (A1) de manière que, en position d'utilisation, la tablette (12) occupe une position globalement en forme de "Z" dans laquelle le panneau (28), qui constitue la branche horizontale supérieure, s'étend au dessus de la partie de liaison (30), qui en constitue la branche horizontale inférieure.
1. Agencement (10) d'une tablette (12) dans un caisson (14), notamment pour un véhicule automobile, du type dans lequel la tablette (12) est montée articulée entre au moins : s - une position escamotée de rangement à l'intérieur du caisson (14) dans laquelle la tablette (12) s'étend globalement verticalement, et - une position déployée d'utilisation à l'extérieur du caisson (14) dans laquelle la tablette (12), qui s'étend globalement io horizontalement, présente une face supérieure (26) d'utilisation, caractérisé en ce que la tablette (12) comporte au moins un panneau (28) comportant la face supérieure d'utilisation (26) et une partie de liaison (30) de la tablette (12) avec le caisson (14) de manière que, en position d'utilisation, la tablette (12) occupe 15 une position globalement en forme de "Z" dans laquelle le panneau (28), qui constitue la branche horizontale supérieure, s'étend au dessus de la partie de liaison (30), qui en constitue la branche horizontale inférieure. 2. Agencement (10) selon la 1, caractérisé 20 en ce que le panneau (28) comportant la face supérieure d'utilisation (26) est monté articulé par rapport à la partie de liaison (30) de la tablette (12) avec le caisson (14) par l'intermédiaire de moyens d'articulation (32) comportant au moins un premier axe (Al) et un deuxième axe (A2) qui est parallèle au 25 premier axe (Al). 3. Agencement (10) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de guidage (36) de la tablette (12) par rapport au caisson (14), les moyens de guidage (36) comportant des moyens mobiles (96, 100, 102) qui 30 sont solidaires de chacun des bords avant (68) et arrière (70) de la partie de liaison (30) de la tablette (12) et constitués par au moins un premier élément (100) et un deuxième élément (102) qui 26 sont susceptibles de coopérer avec des moyens fixes (98) complémentaires du caisson (14) constitués par des rails (104). 4. Agencement (10) selon la 3, caractérisé en ce que la tablette (12) comporte le premier panneau (28) comportant la face supérieure d'utilisation (26) de la tablette (12), un deuxième panneau intermédiaire (34) comportant les moyens d'articulation (32) et un troisième panneau de liaison constituant la partie de liaison (30) et comportant les moyens mobiles (96, 100, 102) des moyens de guidage (36) de la tablette (12) par io rapport au caisson (14). 5. Agencement (10) selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'articulation (32) de la tablette (12) comportent des premiers moyens d'articulation (76) qui sont agencés entre le premier panneau (28) et le deuxième panneau is intermédiaire (34) selon le premier axe (Al) longitudinal de rotation et des seconds moyens d'articulation (78) qui sont agencés entre le deuxième panneau intermédiaire (34) et le troisième panneau (30) selon le deuxième axe (A2) longitudinal de rotation. 20 6. Agencement (10) selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que la tablette (12) est, au moins en position d'utilisation en "Z", immobilisée par coopération de formes entre chacun des bords (46, 52, 54, 64) des panneaux (28, 34, 30) qui sont adjacents aux premier et deuxième axes de 25 rotation (Al, A2). 7. Agencement (10) selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que chaque rail (104) comporte au moins un premier tronçon vertical rectiligne (106) que parcourent les éléments (100, 102) lorsque la tablette (12) 30 est tirée verticalement vers le haut de manière à être déplacée depuis sa position escamotée jusqu'à une première position intermédiaire dans laquelle les premiers éléments (100) sont en butée contre l'extrémité supérieure du tronçon rectiligne (106) et 27 les premier et second panneaux (28, 34) de la tablette (12) s'étendent verticalement hors du caisson (14). 8. Agencement (10) selon la 7, caractérisé en ce que chaque rail (104) comporte un second tronçon curviligne (108) que parcoure le deuxième élément (102) lorsque la tablette (12), basculée vers l'intérieur de l'habitacle du véhicule, pivote autour d'un axe longitudinal O de pivotement passant par les premiers éléments (100) depuis la première position intermédiaire jusqu'à une deuxième position intermédiaire io dans laquelle les panneaux (28, 34, 30) de la tablette (12) sont globalement alignés horizontalement. 9. Agencement (10) selon la 8, caractérisé en ce que chaque rail (104) comporte un troisième tronçon transversal rectiligne (110) dans lequel débouchent is respectivement les premier et second tronçons (106, 108) et que parcourent les premier et deuxième éléments (100, 102) lorsque la tablette (12) est déplacée, globalement transversalement en direction de l'extérieur du véhicule, depuis sa deuxième position intermédiaire jusqu'à une troisième position intermédiaire. 20 10. Agencement (10) selon la 9, caractérisé en ce que la position déployée d'utilisation de la tablette (12) est obtenue, depuis la troisième position intermédiaire, en manoeuvrant la tablette (12) vers l'extérieur du véhicule de manière à faire pivoter respectivement les panneaux (28, 34, 30) 25 autours des premier et deuxième axes de rotation (Al , A2) des moyens d'articulation (32) pour les positionner respectivement en äZä 11. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le caisson (14) est intégré 30 dans l'une (16) des portes d'un véhicule automobile.
B,A
B60,A47
B60R,A47B
B60R 7,A47B 5
B60R 7/00,A47B 5/04
FR2892270
A1
PUREE DE FRUITS OU DE LEGUMES MICROFOISONNEE ET SON PROCEDE DE PREPARATION
20,070,427
La présente invention concerne une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée stable et 5 son procédé de préparation. Les purées de fruits peuvent avoir une texture collante pâteuse en bouche, avec une légère astringence et une acidité marquée. En vue d'améliorer les qualités sensorielles de la purée de fruits, et d'alléger l'apport volumique en sucres, le microfoisonnement de la purée a été 10 la technologie envisagée. Les systèmes alimentaires foisonnés sont complexes, car constitués de phases dispersées variées dans un milieu continu aqueux telles que les bulles d'air ou les cristaux de sucre. Afin de garantir la robustesse des formulations d'un point de vue industriel, tout en maintenant une bonne organoleptie de ces mousses, une attention particulière est apportée à 15 la formulation afin de faciliter l'aptitude au foisonnement de la mousse et de garantir sa stabilité au cours du temps. Les mousses de fruits ayant un fort taux de foisonnement (50 à 100 %) sont déjà connus dans l'art antérieur. Toutefois, le microfoisonnement ne donne pas le même résultat qu'un foisonnement classique. En effet le microfoisonnement consiste à injecter une très faible 20 quantité d'air (< 50% en volume, de préférence < 30% en volume, encore mieux 20% en volume) en vue d'obtenir des bulles de très faible granulométrie, quasi invisibles à l'oeil nu : telles que D 3,2 < inférieures à 200 m. Ce microfoisonnement n'a pas pour objectif de modifier la texture macroscopique de la purée de fruits ou de légumes, comme pourrait le faire un foisonnement classique, qui consiste à injecter 50 à 100% en volume d'air. Par 25 contre, l'intérêt de cette technologie est de modifier les propriétés sensorielles de la purée de fruits ou de légumes sans en modifier l'aspect visuel. Le bénéfice est d'apporter une sorte de signature de la purée de fruits ou de légumes, permettant sa différentiation. Parmi les ingrédients utilisés dans la fabrication de mousses, le rôle des émulsifiants est déterminant dans les processus de formation de la mousse, alors que celui des agents stabilisants va essentiellement intervenir dans la stabilisation de celle-ci au cours de sa durée de vie. La gélatine occupe une place de choix parmi les émulsifiants et les agents stabilisants , compte tenu de ses propriétés multifonctionnelles: dans les systèmes aérés, elle joue deux rôles fondamentaux en agissant comme agent de foisonnement, puis en permettant la stabilisation de la texture aérée. Cependant, son utilisation est régulièrement remise en question, pour des questions de sécurité alimentaire (problème de la BSE) ou religieuses. Or, son remplacement n'est pas simple. En effet, le choix de l'émulsifiant est important car il conditionne l'aptitude au 10 foisonnement de la purée de fruits ou de légumes. De façon surprenante, les inventeurs ont découverts que les protéines sériques dégraissées , dépourvues de matières grasses, et natives (c'est à dire non dénaturées comme le sont les sous-produits de l'industrie fromagère) tel qu'obtenus par un procédé de 15 microfiltration ou d'échanges par chromatographie d'ions sont d'excellents candidats pour le microfoisonnement des purées de fruits ou de légumes. En outre, les inventeurs de la présente demande, se sont aperçus de façon surprenante que dans le cas où les protéines sériques sont utilisés en tant qu'agent foisonnant, il n'est pas toujours nécessaire d'utiliser également un agent de texture pour maintenir la stabilité du 20 produit microfoisonné stable et éviter une augmentation de la taille des bulles. En effet, la quantité de pectines présente dans la plupart des purées de fruits ou de légumes est suffisante pour maintenir la texture microfoisonnée au cours de la durée de conservation du produit. 25 La présente invention concerne donc une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée contenant desprotéines sériques solubles dégraissées natives et éventuellement un agent de texture, le taux de foisonnement étant inférieur ou égal à 50%, le diamètre moyen des bulles étant inférieur à 200 m et la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée étant stable pendant au moins 28 jours à une température comprise entre 1 et 10 C. Au sens de la présente invention, on entend par le terme microfoisonnement l'injection d'une très faible quantité de gaz (< 50% en volume, de préférence < 30% en volume, avantageusement = 20% en volume) en vue d'obtenir après foisonnement des bulles de très faible granulométrie, quasiment invisibles à l'oeil nu : le diamètre moyen des bulles étant inférieur à 200 m. Avantageusement, le gaz injecté est traditionnellement choisi parmi l'air et l'azote mais peut contenir aussi du protoxyde d'N2 (N2O) ou du CO2 Au sens de la présente invention, on entend par le terme purée de fruits ou de légumes microfoisonnée , la purée obtenue suite au microfoisonnement selon la présente invention. Ainsi, le taux de foisonnement d'une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention est < 50%, de préférence < 30%, avantageusement = 20%. Le taux de foisonnement est défini comme la fraction volumique de gaz dans le produits microfoisonné et est défini de la façon suivante : Taux de foisonnement = (Masse pot produit non foisonné ù Masse pot produit foisonné) x100 Masse pot produit non foisonné Le diamètre moyen d'une bulle D 3,2 répond à l'équation suivante : D 3,2 = somme (i =1 à n) dia / somme (i =1 à n) d;2 Avantageusement le diamètre moyen D 3,2 des bulles est compris entre 50 et 200 m, de façon avantageuse compris entre 80 et 180 m, de façon encore plus avantageuse compris entre 100 et 150 m. Au sens de la présente invention, on entend par le terme de native , toute protéine non ou très faiblement dénaturée (le taux de dénaturation des protéines peut être calculé par la quantification du pourcentage de protéines sériques non solubilisées à leur pH isoélectrique). Il ne s'agit donc pas d'un sous-produit de l'industrie fromagère. En outre le traitement thermique qui lui est appliqué si nécessaire doit être réalisé à une température ne provoquant pas la dénaturation de la protéine et pendant un temps suffisant mais limité. Avantageusement les protéines sériques natives solubles dégraissées sont obtenues par un procédé de déminéralisation et/ou d'ultrafiltration et/ou microfiltration du lait dénué de chaleur ou par un traitement chimique ou enzymatique du lait. Ces procédés permettent de préserver la qualité naturelle et la bioactivité des protéines sériques obtenues. Avantageusement les protéines sériques selon la présente invention contiennent au moins 50% en poids de béta-lactoglobuline, de façon avantageuse, 57% en poids et avantageusement moins de 20% en poids d'a-lactalbumine, avantageusement 18% en poids. Au sens de la présente invention on entend par le terme de dégraissée , toute protéine contenant moins de 1% en poids de matière grasse, avantageusement moins de 0,5% en poids, de façon avantageuse, environ 0,4% en poids de matière grasse. Avantageusement ces protéines sériques natives solubles dégraissées sont issues d'isolats de protéines sériques natives solubles dégraissées dont la teneur en protéines sériques solubles dégraissées natives est avantageusement supérieure à 80% en poids, de façon avantageuse supérieure à 90% en poids. Avantageusement ces isolats contiennent peu de lactose, avantageusement moins de 10% en 15 poids, de façon avantageuse, moins de 4% en poids, de façon encore plus avantageuse environ 3% en poids. Avantageusement les isolats de protéines sériques natives solubles dégraissées sont le Prolacta 90 commercialisé par la société Lactalis, l'Ultra whey-99 commercialisé par la société Volactive ou le Promilk 852 FB commercialisé par la société Ingredia. 20 De façon avantageuse, la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention contient entre 0,08 et 2 % en poids de protéines sériques solubles dégraissées natives par rapport au poids total de la purée de fruits ou de légumes, avantageusement entre 0,09% et 2 % en poids de protéines sériques solubles dégraissées natives par rapport au 25 poids total de la purée de fruits ou de légumes, de façon encore plus avantageuse entre 0,1% et 2 % en poids de protéines sériques solubles dégraissées natives par rapport au poids total de la purée de fruits ou de légumes. Au sens de la présente invention on entend par purée de fruits ou de légumes un produit fermentescible mais non fermenté obtenu par tamisage ou autre procédé similaire de 30 la partie comestible de fruits ou de légumes entiers ou épluchés sans élimination de jus. La purée peut être concentrée et dans ce cas est obtenue à partir de purée de fruits ou de légumes par élimination physique d'une partie déterminée de l'eau de constitution. Avantageusement, le fruit est choisi parmi les fruits connus de l'homme de l'art tels que par exemple la pomme, la banane, la framboise, la poire, la mangue, la fraise, la pêche et l'abricot. Avantageusement, le légume est choisi parmi les légumes connus de l'homme de l'art tels que par exemple la carotte, la betterave et la tomate. Au sens de la présente invention, on entend par agent de texture tout additif conçu pour donner une structure et une consistance déterminée à la purée selon la présente invention. Avantageusement, il est choisi parmi l'agar agar, les carraghénanes et la pectine. Avantageusement, il s'agit de la pectine qui est une substance gélifiante que l'on retrouve couramment dans le règne végétal et que l'on utilise souvent pour épaissir les confitures et les gelées. La concentration en agent de texture est avantageusement comprise entre 0,1 et 2% en poids par rapport au poids total de la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention. Avantageusement, la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention ne contient pas de gélatine. De façon avantageuse, la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention est pasteurisée, congelée ou non. De façon encore plus avantageuse la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention a une valeur Brix comprise entre 10 et 35 . Les purées de fruits ou de légumes microfoisonnées selon la présente invention ont les qualités organoleptiques de texture légèrement aérée, fondante en bouche et de diminution de l'astringence et de l'acidité perçues. Par ailleurs le goût de la purée est non modifié par rapport à une purée non microfoisonnée et la saveur et perception des fruits ou légumes est intacte. De plus, le microfoisonnement de la purée de fruits ou de légumes selon la présente invention fait ressortir le goût sucré de cette purée. Ainsi avantageusement la purée de fruits ou de légumes microfoisonné selon la présente invention contient des teneurs en sucres naturels et ne contient pas de sucre ajouté. Avantageusement la teneur en sucre est comprise entre 4 et 40% en poids par rapport au poids total de la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention. La présente invention concerne en outre un produit multicouche alimentaire frais, avantageusement bicouche, comprenant au moins une couche de produit laitier frais acide ou neutre, avantageusement fermenté, et au moins une couche de purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention. Avantageusement, la couche de purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention est située en surface du produit laitier frais acide ou neutre. De façon avantageuse, la couche de purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention est recouverte par une couche de produit laitier frais acide ou neutre ; Ainsi par exemple, il est possible d'avoir : un produit multicouche comprenant les couches successives suivantes (du fond du pot vers la surface) : une couche de produit laitier frais acide ou neutre, une couche purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention et une couche de produit laitier frais acide ou neutre ; ou un produit bicouche comprenant les couches successives suivantes (du fond du pot vers la surface) : une couche de produit laitier frais acide ou neutre, une couche de purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention; un produit bicouche comprenant les couches successives suivantes (du fond du pot vers 25 la surface) : une couche de purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention et une couche de produit laitier frais acide ou neutre. Elle concerne également un produit alimentaire frais comprenant un mélange d'un produit laitier frais acide ou neutre et d'une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la 30 présente invention. Au sens de la présente invention, on entend par produit laitier , tout produit laitier acide ou neutre et donc tout produit laitier fermenté ou acidifié via des ingrédients (avantageusement par de l'acide lactique, citrique ou phosphorique) de pH acide (avantageusement son pH est inférieur à 4,8, de façon avantageuse il est compris entre 3 et 4,8) ou neutre (avantageusement son pH est compris entre 4,8 et 7,3, de façon avantageuse entre 5,5 et 6,8). En particulier il peut s'agir d'un fromage frais ou d'un produit fermenté contenant des ferments vivants (par exemple de la crème acide, du kéfir ou autres) et notamment d'un yoghourt ou de spécialités laitières fermentées assimilées (fermentées par des bactéries lactiques, comme le bifidus actif ou L. casei). Dans le cadre de la présente invention on préférera les produits laitiers acides, avantageusement fermentés, de façon avantageuse du type yoghourt. Avantageusement il s'agit d'un yoghourt de type brassé. De façon avantageuse, le produit est fermenté par l'addition de ferments vivants tels que par exemple du Lactobacillus bulgaricus, du Streptococcus thermophilus et/ou du Lactobacillus acidophilus et/ou bifidus. Avantageusement, le lait utilisé dans le produit laitier est du lait de vache. Toutefois, d'autres laits peuvent être utilisés en substitution totale ou partielle du lait de vache, tels que par exemple du lait de chèvre, de brebis, de bufflonne ou de jument, ou de façon moins avantageuse des laits d'origine végétal tels que le lait de soja, de coco ou d'avoine. Le produit laitier acide ou neutre pasteurisé ou stérilisé et éventuellement fermenté est obtenu selon des méthodes bien connues de l'homme du métier. En particulier le procédé pour obtenir un produit laitier acide pasteurisé fermenté comprend les étapes successives suivantes : - homogénéisation du produit laitier, - pasteurisation du produit laitier, - refroidissement du produit laitier, - ensemencement, -fermentation jusqu'à l'acidité désirée. Brièvement, le procédé commence avec du lait cru qui peut contenir également une 30 combinaison de lait entier, lait écrémé, lait condensé, lait sec (extrait sec dégraissé de lait ou équivalent), lactosérum de catégorie A, crème et/ou d'autres ingrédients de fraction du lait tels que par exemple le babeurre, le lactosérum, le lactose ou le lactosérum modifié par enlèvement partiel ou total du lactose et/ou des minéraux ou d'autres ingrédients laitiers pour augmenter la teneur en solide dégraissé, qui sont mélangés pour fournir les teneur en matière grasse et en solide désirées. Bien que non préférée dans le cadre de la présente invention, le produit laitier peut contenir un composant laitier de remplissage, c'est à dire un ingrédient laitier dont une portion est constituée par un ingrédient non laitier, tel que par exemple une huile ou du lait de soja. De façon avantageuse, le produit laitier frais selon la présente invention est un produit allégé en matière grasse c'est à dire contenant de 0 à 15 % en poids, avantageusement de 0 à 5 % en poids de matières grasses par rapport au poids total du produit laitier, en dehors de la purée de fruits ou de légumes. Avantageusement le produit laitier frais selon la présente invention ne contient pas de gélatine. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le produit alimentaire frais selon la présente invention en dehors de la purée de fruits ou de légumes, contient d'autres ingrédients, avantageusement choisis parmi les sirops sucrés, la crème, les morceaux de fruits et le cacao. Avantageusement, les produits alimentaires frais selon la présente invention sont stables pendant au moins une durée comprise entre 12 et 28 jours, à une température comprise entre 1 et 10 C. 25 La présente invention concerne en outre un procédé de préparation d'une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la présente invention, le procédé comprenant les étapes successives suivantes : a) mélange de 90 à 98% en poids, avantageusement de 95 % en poids, d'une purée de fruits ou de légumes et de 2 à 10 % en poids, avantageusement de 5 % en poids 5 d'une solution aqueuse foisonnante non foisonnée comprenant les protéines sériques solubles dégraissées natives et éventuellement un agent de texture,. b) microfoisonnement du mélange et c) récupération de la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée. Avantageusement, le mélange issu de l'étape (a) a une viscosité comprise entre 0,5 et 8 Pa.s à 100 s-'. Un foisonneur statique peut être utilisée lors de l'étape (b) du procédé selon la présente 10 invention. Son inconvénient est la plus grande déstructuration de la purée de fruits ou de légumes lors de la mise en oeuvre de cette étape (b). De plus les bulles obtenues à l'aide de ce type de foisonneur sont certes de plus petites tailles mais sont moins stables. Ainsi, avantageusement l'étape (b) est réalisée à l'aide d'un foisonneur dynamique, par exemple du type Mondomix . 15 De façon avantageuse, les étapes (a) de mélange entre la purée de fruits ou de légumes et la solution aqueuse foisonnante et (b) de microfoisonnement sont réalisées simultanément en une seule étape. Avantageusement, le procédé selon la présente invention comprend une étape 20 supplémentaire (d) de conditionnement de la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée. Dans un mode de réalisation particulier le procédé selon la présente invention comprend une étape préalable (a) de préparation de la solution aqueuse foisonnante. Avantageusement la préparation de la solution aqueuse foisonnante non foisonnée comprend les étapes 25 suivantes : (1) mélange des protéines sériques solubles dégraissées natives, avantageusement sous la forme d'isolats, de l'eau et éventuellement de l'agent de texture sans incorporation d'air, avantageusement sous forte agitation ; (2) acidification, avantageusement avec de l'acide citrique ou malique, de façon avantageuse jusqu'à un pH compris entre 4 et 4,8, avantageusement de 4,6, (3) traitement thermique, avantageusement à une température comprise entre 60 et 72 C pendant une durée de 10 à lmn, de façon avantageuse pendant 1 minute à 72 C. (4) homogénéisation du mélange obtenu, avantageusement à une pression comprise entre 3.106 Pa et 10.106 Pa. De façon avantageuse, le mélange des ingrédients dans l'eau est suivi d'une étape (la) d'hydratation, avantageusement pendant entre 30 minutes et 1 heure, avant l'étape (2) d'acidification. Avantageusement la solution aqueuse foisonnante contient entre 0,2 et 1% en poids de protéines sériques natives solubles dégraissées par rapport au poids total de la solution aqueuse foisonnante, de façon avantageuse entre 0,5 et 0,8% en poids de protéines sériques natives solubles dégraissées par rapport au poids total de la solution aqueuse foisonnante. Avantageusement, l'eau utilisée lors de l'étape (1) a été stérilisée puis refroidi à 70-72 C pour permettre l'introduction des protéines sériques et de l'éventuel agent de texture. La présente invention concerne en outre un procédé de préparation d'un produit multicouche alimentaire frais, avantageusement bicouche, par injection successives, avantageusement directement dans un pot, des couches du produits multicouche selon la présente invention. La maîtrise du procédé de microfoisonnement passe par une bonne connaissance des paramètres du procédé, tels que la pression dans la tête de foisonnement, la température de foisonnement en lien avec des paramètres formulation, tels que par exemple la concentration en protéines sériques natives solubles dégraissées. Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif non limitatif. Exemple 1 préparation d'une purée de pommes microfoisonnée selon la présente invention La purée de pommes est fait à partir de fruits frais réduits en purée par un tamisage fin et concentrés par évaporation. Elle ne contient aucun autre ingrédient ou additif. La purée de pommes et est ensuite concentrée sous vide 3 x et a un brix compris entre 30 et 32 (le brix traduit plus ou moins la quantité de sucres naturels). Elle a un pH de 3,7 et une densité de 1,12. 1- Essai Préliminaire : Test d'aptitude au foisonnement avec un batteur ménager 10 KitchenAid Dans un premier temps, l'aptitude au foisonnement de la purée de pommes a été évaluée c'est à dire sa capacité à incorporer de l'air au cours du battage (fouet, vitesse 8, suivi sur 5min) et sa capacité à stabiliser les bulles d'air dispersées dans les heures suivant le battage. 15 Résultat : Seule une faible quantité d'air a pu être incorporée au cours des 5min de battage, et les bulles formées sont très grosses et coalescent rapidement : l'incorporation de l'air n'est a priori due qu'à la viscosité de la purée, et n'est en rien stabilisée. Conclusion : La purée de pommes ne peut foisonner sans addition d'agents tensioactifs pour former et stabiliser les interfaces air/purée. 20 2- préparation d'une purée de pommes microfoisonnée L'objectif est d'aérer la purée, avec de petites bulles stables : pour cela, deux facteurs formulation sont déterminants, à savoir la rhéologie et les propriétés interfaciales du milieu. 25 D'un point de vue rhéologique, la purée de pommes offre une viscosité suffisante pour maintenir les bulles lors de la dispersion, et surtout un seuil d'écoulement qui permet de limiter la déstabilisation de la mousse au repos : l'ajout de texturant ou de gélifiant n'apparaît pas nécessaire, d'autant plus que la quantité de pectines présentes dans la purée de pommes semble être suffisante pour texturer le produit. On limitera simplement la dilution de la purée pour conserver un niveau de viscosité élevé. D'un point de vue interfacial, comme démontré lors de l'essai préliminaire, l'ajout de tensioactifs est indispensable pour former et stabiliser les interfaces gaz/purée. D'autre part, il est nécessaire d'assurer une élasticité importante des interfaces pour limiter les risques de coalescence et de mûrissement : les bulles doivent de fait rester stables un minimum de 28 jours, dans une matrice de suspension concentrée (purée de fruits = suspension de pulpes dans un sérum). La formulation utilisée est la suivante : 95% en poids de purée de pommes + 5% en poids d'une solution aqueuse foisonnante non foisonnée contenant de l'eau et du Prolacta90 de Lactalis. On obtient ainsi une concentration finale en Prolacta90 de 1,11% en poids, soit une proportion en poids de protéines sériques de 1%. L'aération du mélange a été réalisée avec un outil pilote de foisonnement dynamique : le Mini Mondomix . La géométrie de la tête de foisonneur est de type hérisson (Rotor et Stator à dents, type Mondomix ), avec un volume de battage de 500 mL et des entrefers de 2,5 mm. 20 La vitesse de tête est de 240 tours/min. La pression dans la tête de foisonnement est fixée à 4x105 Pa absolus. Le débit utilisé est de 4,4 kg/h Résultat : Le foisonnement réalisé en continu, avec des débits matière et gaz maîtrisés, sur la formulation précédemment décrite, a conduit à l'obtention de mousses homogènes et 25 stables. L'aptitude au foisonnement de la formule et la stabilité des mousses ont été démontrées avec un procédé de type industriel mais à l'échelle laboratoire. Taille de bulles : bulles visibles, autour de 180 m à Jl. Stabilité : évolution forte de JO à J1, puis stabilité nette (validée jusque 28J). Les réglages du procédé testé permettent l'obtention d'une mousse homogène et stable, avec de petites bulles visibles. Il est à noter que la couleur et la présence de particules dans la purée rend les bulles "peu visibles" ; d'autre part, une optimisation de la vitesse de tête du foisonneur devrait permettre de diminuer la taille des bulles. Exemple 2 : préparation d'une purée de fraise microfoisonnée selon la présente invention. La purée de fraise utilisée est une purée de fraises concentrée 3 x obtenue comme la purée 10 de pommes selon l'exemple 1 (21 Brix ; pH 3,1). Pour palier la faible viscosité de la purée (< à 0,4 Pa.s à 100 s-l) un texturant a été ajouté : 0,8% en poids de pectine. L'ajout de ce texturant permet de rehausser le niveau de viscosité du mélange et d'assurer la stabilité de la purée microfoisonnée sur 28 jours. Le procédé de fabrication et la formulation sont les mêmes que dans l'exemple 1. 15 La taille des bulles à JO est d'environ 150 m. Cette taille évolue peu sur la période étudiée (28 jours). Exemple 3 :préparation d'un produit bicouche contenant une couche de purée de pommes microfoisonnée selon l'exemple 1 et une couche de yaourt allégée nature 20 brassé Les produits sont fabriqués à partir de 50% en poids de Taillefine Nature Brassé (% matière grasse = 0,15, % Protéines = 4,35, % Glucides = 0, Extrait sec = 11-12) (couche au fond du pot) et 50% en poids de la purée de pommes microfoisonnée selon l'exemple 1 (couche au 25 dessus du yaourt). Chacune des couches est dosée directement dans le pot par utilisation d'un appareil de type Dosys . Le produit bicouche obtenu est également stable (pas de transfert de couleur) pendant 28 jours. D'un point de vue organoleptique, le contraste couleur / texture / saveur est très 30 intéressant, le collant de la purée de fruits disparaissant grâce au microfoisonnement
La présente invention concerne une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée contenant des protéines sériques solubles dégraissées natives et éventuellement un agent de texture, le taux de foisonnement étant inférieur ou égal à 50%, le diamètre moyen des bulles étant inférieur à 200 mu m et la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée étant stable pendant au moins 28 jours à une température comprise entre 1 et 10 degree C. Elle concerne également son procédé de préparation.
1. Purée de fruits ou de légumes microfoisonnée contenant des protéines sériques solubles dégraissées natives et éventuellement un agent de texture, le taux de foisonnement étant inférieur ou égal à 50%, le diamètre moyen des bulles étant inférieur à 200 m et la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée étant stable pendant au moins 28 jours à une température comprise entre 1 et 10 C. 2. Purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon la 1, caractérisée en ce que le fruit est choisi parmi la pomme, la banane, la framboise et la fraise. 3. Purée de fruits ou légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient entre 0,08 et 2 % en poids de protéines sériques solubles dégraissées natives par rapport au poids total de la purée de fruits ou de légumes. 4. Purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent de texture est de la pectine. 5. Purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle ne contient pas de gélatine. 6. Purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les protéines sériques solubles dégraissées natives contiennent au moins 50% en poids de béta-lacta-globuline. 7. Purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est surgelée ou pasteurisée et en ce qu'elle a une valeur Brix comprise entre 10 et 35 . 14 8. Produit multicouche alimentaire frais comprenant au moins une couche de produit laitier frais acide ou neutre, avantageusement fermenté, et au moins une couche de purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Produit alimentaire frais comprenant un mélange d'un produit laitier frais acide ou neutre et d'une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des 1 à 7. 10 10. Procédé de préparation d'une purée de fruits ou de légumes microfoisonnée selon l'une quelconque des 1 à 7 comprenant les étapes successives suivantes : a) mélange de 90 à 98% en poids, avantageusement de 95 % en poids, d'une purée de fruits ou de légumes et de 2 à 10 % en poids, avantageusement de 5 % en poids, d'une solution aqueuse foisonnante non foisonnée comprenant les protéines sériques 15 solubles dégraissées natives et éventuellement un agent de texture ; b) microfoisonnement du mélange, avantageusement par un foisonneur dynamique et c) récupération de la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le mélange issu de l'étape (a) a 20 une viscosité comprise entre 0,5 et 8 Pa.s à 100 s-1. 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 ou 11 caractérisé en ce que les protéines sériques natives dégraissées solubles sont sous la forme d'isolats. 25 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape préalable (a) de préparation de la solution aqueuse foisonnante non foisonnée. 14. Procédé selon la 13 caractérisé en ce que la préparation de la solution 30 aqueuse foisonnante non foisonnée comprend les étapes suivantes :5(1) mélange des protéines sériques solubles dégraissées natives, avantageusement sous la forme d'isolats, de l'eau et éventuellement de l'agent de texture sans incorporation d'air, (2) acidification, avantageusement avec de l'acide citrique, de façon avantageuse jusqu'à un pH compris entre 4 et 4,8, (3) traitement thermique, avantageusement à 72 C pendant lmn, (4) homogénéisation du mélange obtenu. 15. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire (d) de conditionnement de la purée de fruits ou de légumes microfoisonnée.
A
A23
A23L
A23L 19,A23L 21
A23L 19/00,A23L 21/10,A23L 21/15
FR2888443
A1
PROCEDE, SERVEUR ET SYSTEME DE DIVULGATION DIFFEREE DE DONNEES
20,070,112
La présente invention concerne un procédé, un serveur et un système de divulgation différée de données, permettant de rendre ces données accessibles à un utilisateur uniquement à partir d'une certaine date, dite date de divulgation des données. Par date de divulgation , on entend le jour prévu de divulgation, associé généralement à l'heure prévue de divulgation. On connaît déjà plusieurs types de procédés permettant de divulguer des informations numériques à des utilisateurs uniquement à partir d'une certaine date. Par exemple, les données sont stockées par un serveur d'hébergement et, au moment de la date de divulgation, leur divulgation est assurée par une publication de l'URL de ce serveur. Un autre exemple consiste à publier l'URL du serveur avant la date de divulgation, et à faire une opération au moment de la date de divulgation: soit stocker les données dans le serveur, soit les rendre accessibles en autorisant leur accès ou en les décryptant. Le problème consiste en ce que chacun de ces procédés nécessite le déroulement d'une opération spécifique pour divulguer les données, cette opération devant être exécutée à la date exacte de divulgation, ce qui nécessite un certain nombre de programmations. En outre, pour que les opérations soient exécutées exactement à la bonne date, il est nécessaire que le serveur connaisse une heure sûre, ce qui nécessite un équipement particulier. La présente invention vise à résoudre ces inconvénients en fournissant un procédé de divulgation différée des données qui n'est pas contraint à exécuter une opération précisément à la date exacte de divulgation. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de divulgation différée de données, permettant de rendre ces données accessibles à un utilisateur uniquement à partir d'une certaine date, dite date de divulgation des données, les données étant stockées en association avec leur date de divulgation, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: réception d'une requête d'accès aux données, émise par un utilisateur, attribution d'une date à la requête, dite date de la requête, comparaison de la date de la requête avec la date de divulgation, - si la date de la requête est postérieure à la date de divulgation, établissement de l'accès aux données pour l'utilisateur. Grâce à ce procédé, il n'y a pas d'opération à prévoir, de la part du serveur d'hébergement ou d'un administrateur de la divulgation, à la date exacte de divulgation des données. Ce n'est qu'au moment où un utilisateur demande à accéder aux données que l'on vérifie si cette demande a lieu ou non après la date de divulgation stockée avec les données. Ainsi, le serveur de divulgation répond à des requêtes des utilisateurs, il n'a pas besoin d'être actif au moment précis de la divulgation. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, l'attribution de la date est réalisée par un module d'horodatage. De préférence, la date de la requête est attribuée de la façon suivante: génération d'un aléa, envoi de l'aléa au module d'horodatage, horodatage de l'aléa par le module d'horodatage, - utilisation de la date fournie par l'horodatage en tant que date de la requête. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, l'envoi de l'aléa au module d'horodatage comprend une première étape d'envoi de l'aléa à l'utilisateur, et une seconde étape d'envoi de l'aléa au module d'horodatage, par l'utilisateur. Ainsi, ce n'est pas le serveur qui doit gérer les opérations d'horodatage, il demande à l'utilisateur de le faire, le serveur n'a plus qu'à recevoir la date de la requête et la comparer à la date de divulgation. Eventuellement, les données sont stockées également en association avec une date de fin de divulgation, et le procédé comprend une étape de comparaison de ladite date de la requête avec la date de fin de divulgation, et une étape d'établissement de l'accès si la date de la requête est antérieure à la date de fin de divulgation. Ceci est particulièrement avantageux par rapport aux procédés de l'état de la technique, selon lesquels il était nécessaire de prévoir d'autres opérations spécifiques pour ne plus rendre accessibles les données à partir de la date précise de fin de divulgation. Grâce à ce mode de mise en oeuvre, aucune opération spécifique n'est prévue à la date de fin de divulgation, il suffit que le serveur stocke cette date et qu'il vérifie qu'elle n'est pas dépassée lorsqu'un utilisateur demande à accéder aux données. Selon un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, permettant de s'assurer que l'horodatage a été effectué sans fraude, le procédé comporte également les étapes suivantes: - réception, avec la date de la requête, d'un certificat d'horodatage authentifiant un module d'horodatage ayant fourni la date de la requête, et - refus de l'accès aux données si le certificat d'horodatage n'appartient pas à une liste prédéfinie de certificats d'autorités de confiance. Selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, permettant de gérer des droits d'accès aux données, le procédé comprend les étapes suivantes: - extraction, à partir de la requête d'accès, d'un certificat d'authentification de l'utilisateur, refus de l'accès aux données si le certificat d'authentification de l'utilisateur n'appartient pas à une liste de certificats authentifiant des personnes autorisées à accéder aux données. Eventuellement, les données stockées ayant été émises par un émetteur, le stockage est précédé par une authentification mutuelle de l'émetteur et des moyens de stockage. Cette authentification assure la confidentialité de l'échange et l'intégrité des données envoyées au serveur. L'invention a également pour objet un serveur de divulgation différée de données, apte à rendre les données accessibles à un utilisateur uniquement à partir d'une certaine date, dite date de divulgation des données, les données étant associées à leur date de divulgation, comportant des moyens d'établissement de l'accès aux données pour l'utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte en outre: - des moyens de réception d'une requête d'accès aux données, - des moyens d'attribution d'une date à la requête, dite date de la requête, - des moyens de comparaison de la date de la requête avec la date de divulgation, - des moyens d'activation des moyens d'établissement d'accès lorsque ladite date de la requête est postérieure à la date de divulgation. De préférence, le serveur comporte des moyens de stockage des données en association avec leur date de divulgation. Selon un mode particulier de réalisation, le serveur comporte un module d'horodatage, apte à attribuer la date de la requête. Dans ce cas, l'horodatage de la requête est effectué directement par le serveur de divulgation différée, et sans intervention de l'utilisateur, ce n'est pas un serveur d'horodatage distinct qui le fait. L'invention a enfin pour objet un système de divulgation différée de ces données, comportant un serveur de divulgation différée tel que décrit cidessus, connecté à un serveur d'horodatage et/ou un serveur d'hébergement des données en association avec leur date de divulgation. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels: la figure 1 est un schéma d'un système de divulgation différée de données selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est un schéma de fonctionnement du système de la figure; et - la figure 3 est un schéma d'un système de divulgation différée de données selon un second mode de réalisation de l'invention. Comme on peut le voir sur la figure 1, un système selon l'invention comporte un serveur 10 de divulgation différée, relié à un réseau de communication tel que le réseau Internet 12. Le serveur de divulgation 10 est apte à rendre des données accessibles à un utilisateur à partir d'une certaine date, dite date de divulgation des données. A cet effet, il comprend des moyens 14 de stockage de données que l'on souhaite divulguer, constitués d'une base de données. Les moyens 14 sont capables de stocker les données en association avec leur date de divulgation. Les données stockées dans les moyens 14 ont été fournies, via le réseau Internet 12, par un terminal émetteur 16. Selon un mode de réalisation non représenté, les moyens de stockage 14 sont dans un serveur d'hébergement extérieur, connecté au serveur 10, éventuellement par le réseau 12. L'utilisateur souhaitant accéder aux données se sert d'un terminal utilisateur 18, connecté, par le réseau Internet 12, au serveur 10, ainsi qu'à un module d'horodatage, constitué d'un serveur d'horodatage 20. Le serveur de divulgation 10 comporte des moyens 22 de réception d'une requête, des moyens 24 d'attribution d'une date à la requête, et des moyens 26 de comparaison de la date de requête attribuée par les moyens 24 à une date de divulgation stockée dans les moyens 14. Les moyens de réception 22 sont aptes à extraire de la requête un certificat d'authentification de l'utilisateur. Les moyens 24 d'attribution d'une date de requête comportent des moyens 30 de génération d'un aléa, des moyens 32 d'envoi de cet aléa au terminal utilisateur 18, des moyens 34 de réception de l'aléa horodaté et des moyens 36 d'extraction de la date de l'aléa et d'un certificat d'authentification de l'autorité ayant horodaté l'aléa. Le serveur 10 comporte également des moyens 37 de contrôle que la date de requête a été émise par une autorité de confiance, des moyens 38 de contrôle d'autorisation de l'utilisateur à accéder aux données et des moyens 39 d'établissement de l'accès aux données stockées dans les moyens 14. Les moyens de comparaison 26 comprennent des moyens d'activation des moyens 39 d'établissement d'accès. Le procédé de divulgation différée de données, illustré sur la figure 2, est mis en oeuvre de la façon suivante. Au cours d'une étape préalable 40, le terminal émetteur 16 se connecte au serveur de divulgation différée 10 dans le but de lui envoyer des données 44 à stocker. L'étape 40 consiste en l'authentification mutuelle du terminal émetteur 16 et du serveur 10. Cette authentification comprend par exemple l'envoi au serveur 10 d'un certificat d'authentification du terminal émetteur 16 et l'envoi au terminal 16 d'un certificat d'authentification du serveur 10, en utilisant le protocole HTTPS SSL V3. L'étape 40 est suivie d'une étape 42 de transmission des données 44, et de stockage par les moyens 14, ces données étant associées à une date de divulgation D, et à une date de fin de divulgation D2. Selon un autre mode de réalisation, les données ne sont associées qu'à la date de divulgation D,. Au cours de l'étape 42, le terminal émetteur 16 transmet également au serveur 10 une liste 46 de certificats d'authentification d'autorités dites de confiance, correspondant à des certificats de serveurs d'horodatage en qui l'émetteur utilisant le terminal 16 a confiance. L'émetteur transmet enfin une liste 48 de certificats d'authentification des personnes autorisées à accéder aux données 44. Selon un autre mode de mise en oeuvre non représenté, les listes 46, 48 ne sont pas transmises au cours de l'étape 42 mais ont été préalablement stockées dans le serveur 10. Lorsqu'un utilisateur du terminal 18 souhaite accéder aux données 44, il émet une requête d'accès vers le serveur 10, au cours d'une étape 49. Après réception 50 de la requête, on passe à une étape 52 de vérification des droits d'accès de l'utilisateur. Au cours de cette étape, les moyens 22 extraient de la requête le certificat d'authentification de l'utilisateur et vérifient, à l'aide des moyens 38, que ce certificat fait partie de la liste 48, c'est-à-dire que l'utilisateur du terminal 18 est autorisé à accéder aux données. Si ce n'est pas le cas, on passe à une étape 53 selon laquelle le terminal 18 reçoit, de la part du serveur 10, un message de refus de l'accès. Si la vérification 52 est positive, elle est suivie d'une étape 54 de génération d'un aléa par les moyens 30, puis d'une étape 56 d'envoi de cet aléa au terminal utilisateur 18. Cet aléa est constitué de données aléatoires. L'étape 56 est suivie d'une étape 58 de réception de l'aléa par le terminal utilisateur 18, suivie d'une étape 60 d'envoi de l'aléa au serveur d'horodatage 20. Le serveur d'horodatage 20 reçoit cet aléa et l'horodate au cours d'une étape 62, c'est-à-dire qu'il signe numériquement cet aléa en conjonction avec la date d de réception de l'aléa, plus précisément le jour et l'heure, donnés par une source sûre. Le serveur d'horodatage 20 associe également à l'aléa horodaté, son certificat d'authentification. On passe ensuite à une étape 64 au cours de laquelle le serveur 20 envoie l'aléa horodaté au terminal utilisateur 18. A la réception de l'aléa horodaté, le terminal 18 transmet l'aléa horodaté au serveur de divulgation 10 au cours d'une étape 66. A la suite de la réception 68 de l'aléa horodaté par les moyens 34, on passe à une étape 69 d'extraction du certificat d'authentification du serveur 20. L'extraction 69 est suivie d'une vérification 70, par les moyens 37, que le certificat d'horodatage du serveur 20 appartient à la liste 46 des certificats des autorités de confiance. Si ce n'est pas le cas, on passe à une étape 71 selon laquelle le terminal 18 reçoit, de la part du serveur 10, un message de refus de l'accès. Ainsi, il n'est pas possible que l'utilisateur fournisse une date de façon frauduleuse au serveur de divulgation, celui-ci étant capable de détecter que le certificat d'horodatage n'est pas celui d'une autorité prédéfinie comme autorité de confiance. Si la vérification est positive, elle est suivie d'une étape 72 d'attribution d'une date à la requête. L'étape 72 consiste à extraire, grâce aux moyens 34, la date d de l'aléa, cette date étant définie comme la date de la requête d. On passe ensuite à une étape 74 de comparaison, par les moyens 26, de la date de requête d à la date de divulgation D, stockée dans les moyens 14. L'étape 74 est suivie d'une étape de test 76 sur le résultat de cette comparaison. Si la date de la requête d est antérieure à la date de divulgation D, stockée dans les moyens 14, cela signifie que la requête d'accès a été émise avant la date D,, on passe donc à une étape 78 de réception, par le terminal utilisateur 18, d'un message de refus de l'accès de la part du serveur 10. Si la date de la requête d est postérieure ou égale à la date de divulgation D,, cela signifie que le terminal utilisateur a émis sa requête après la date de divulgation, on passe à une étape 82 de comparaison de la date de la requête d à la date de fin de divulgation DÉ L'étape 82 est suivie d'une étape 84 de test sur le résultat de la comparaison. Si la date de la requête d est postérieure ou égale à la date de fin de divulgation Dg, le procédé est ramené à une étape 85 de réception, par le terminal utilisateur 18, d'un message de refus de l'accès de la part du serveur 10. Si la date de la requête d est antérieure à la date de fin de divulgation D2, cela signifie que l'utilisateur a émis la requête d'accès avant la date de fin de divulgation, et l'on passe à une étape 86 d'activation des moyens 39 par les moyens 26. A la suite de cette étape, le serveur de divulgation différée 10 envoie les données 44 au terminal utilisateur 18. L'étape est suivie d'une étape 88 de réception de ces données par l'utilisateur. Selon un mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, non représenté, le serveur de divulgation 10 interroge directement le serveur d'horodatage 20, sans passer par le terminal utilisateur 18. Selon un autre mode de réalisation du système de divulgation selon l'invention, visible sur la figure 3, le serveur de divulgation 10 comporte un module d'horodatage 90, jouant le rôle du serveur d'horodatage 20 pour attribuer une date à la requête émise par le terminal utilisateur 18. De préférence, l'ensemble des échanges entre le terminal utilisateur 18 et le serveur de divulgation 10 est sécurisé, en utilisant par exemple le protocole HTTPS SSL V3. Selon un autre mode de réalisation du système selon l'invention, les moyens de stockage 14 ne sont pas hébergés par le serveur 10, mais par un serveur d'hébergement extérieur, éventuellement relié au serveur 10 par le réseau Internet 12. Le procédé reste dans le cadre de l'invention si les données ne sont associées qu'à une date de divulgation D, et pas à une date de fin de divulgation D2. Dans ce cas, l'activation des moyens 39 est effectuée à la suite du test 76
La présente invention concerne un procédé de divulgation différée de données, permettant de rendre ces données accessibles à un utilisateur (18) uniquement à partir d'une certaine date (D1), dite date de divulgation des données, les données étant stockées en association avec leur date de divulgation.Ce procédé comprend les étapes suivantes :- réception (50) d'une requête d'accès aux données, émise (49) par un utilisateur,- attribution (72) d'une date (d) à la requête, dite date de la requête,- comparaison (74) de la date de la requête (d) avec la date de divulgation (D1),- si la date de la requête (d) est postérieure à la date de divulgation (D1), établissement (86) de l'accès aux données pour l'utilisateur.L'invention concerne également un serveur et un système de divulgation différée de données.
1. Procédé de divulgation différée de données, permettant de rendre ces données accessibles à un utilisateur (18) uniquement à partir d'une certaine date (D,), dite date de divulgation des données, les données étant stockées en association avec leur date de divulgation, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - réception (50) d'une requête d'accès aux données, émise (49) par un utilisateur, -attribution (72) d'une date (d) à la requête, dite date de la requête, 10 comparaison (74) de la date de la requête (d) avec la date de divulgation (pi), - si la date de la requête (d) est postérieure à la date de divulgation (D,), établissement (86) de l'accès aux données pour l'utilisateur. 2. Procédé selon la 1, selon lequel l'attribution de la date de la 15 requête (d) est réalisée par un module d'horodatage (20). 3. Procédé selon la 2, au cours duquel la date de la requête (d) est attribuée de la façon suivante: - génération (54) d'un aléa, envoi (56, 60) de l'aléa au module d'horodatage (20), horodatage (62) de l'aléa par le module (20) d'horodatage, utilisation (64, 66) de la date fournie par l'horodatage en tant que date de la requête (d). 6. Procédé selon la 3, dans lequel l'envoi de l'aléa au module d'horodatage comprend une première étape (56) d'envoi de l'aléa à l'utilisateur, et une 25 seconde étape (60) d'envoi de l'aléa au module d'horodatage, par l'utilisateur. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les données sont stockées également en association avec une date de fin de divulgation (D), et le procédé comprend une étape (82) de comparaison de ladite date de la requête (d) avec la date de fin de divulgation (W, et une étape (86) d'établissement de l'accès si la 30 date de la requête est antérieure à la date de fin de divulgation. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, comportant également les étapes suivantes: réception (68), avec la date de la requête, d'un certificat d'horodatage authentifiant un module d'horodatage ayant fourni la date de la requête, et refus (71) de l'accès aux données si le certificat d'horodatage n'appartient pas à une liste prédéfinie (46) de certificats d'autorités de confiance. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant les étapes suivantes: extraction (52), à partir de la requête d'accès, d'un certificat d'authentification de l'utilisateur, - refus (53) de l'accès aux données si le certificat d'authentification de l'utilisateur n'appartient pas à une liste prédéfinie de certificats authentifiant des personnes autorisées à accéder aux données. 8. Serveur de divulgation différée de données, apte à rendre les données accessibles à un utilisateur uniquement à partir d'une certaine date, dite date de divulgation (D) des données, les données étant associées à leur date de divulgation, comportant des moyens (39) d'établissement de l'accès aux données pour l'utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte en outre: - des moyens de réception (22) d'une requête d'accès aux données, - des moyens d'attribution (24) d'une date à la requête, dite date de la requête, - des moyens (26) de comparaison de la date de la requête (d) avec la date de divulgation (D,), des moyens d'activation (26) des moyens (39) d'établissement d'accès lorsque ladite date de la requête (d) est postérieure à la date de divulgation (D,). 11. Serveur selon la 8, comportant en outre des moyens (14) de stockage des données en association avec leur date de divulgation (D,). 12. Serveur selon la 8 ou 9, comportant un module d'horodatage (20), apte à attribuer la date de la requête. 13. Système de divulgation différée de données, comportant un serveur de divulgation différée selon l'une quelconque des 8 à 10, connecté à un serveur d'horodatage et/ou un serveur d'hébergement des données en association avec leur date de divulgation.
H
H04
H04L
H04L 29,H04L 9
H04L 29/06,H04L 9/32
FR2890704
A1
DISPOSITIF DE GENERATION DE MOUVEMENT UTILISANT LA FORCE D'ARCHIMEDE.
20,070,316
La présente invention est relative à un pour obtenir un mouvement continu, notamment de rotation. L'invention est relative au domaine technique des dispositifs utilisant la force d'Archimède, voire la flotabilité d'un ou plusieurs flotteurs afin de générer un mouvement. Dans ce domaine, on connaît notamment le document FR-2.386.700 ayant trait à un générateur de couple tirant son énergie de l'écoulement d'un fluide. Le générateur comprend deux chambres appareillées, équipées chacune d'un flotteur. Le générateur permet de récupérer la force ascendante du flotteur lorsqu'un liquide est injecté dans l'une des chambres et la force descendante du flotteur lorsque le liquide est extrait de ladite chambre. Un autre but de l'invention est d'utiliser l'énergie provenant de la pression hydraulique pour obtenir un mouvement continu. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un dispositif de génération de 20 mouvement, utilisant la force d'Archimède comportant: - deux puits communiquant au niveau de leur extrémité inférieure, au niveau d'une ouverture basse. - des moyens d'obturation des puits aptes à permettre la création d'un volume de fluide contenu dans les deux puits, ledit volume de fluide s'étendant d'une hauteur hM à partir de l'un des puits obturé, dénommé puits principal, à une hauteur hm dans l'autre puits, dénommé puits secondaire, la hauteur hM étant sensiblement supérieure à la hauteur hm, des moyens de transport entraînant une pluralité de modules cavitaires à volume variable, régulièrement espacés le long des moyens de 30 transport, les modules cavitaires suivant une boucle fermée pour se déplacer d'un puits à l'autre, d'une hauteur hcM inférieure à hM où les modules sont immergés dans le fluide, à partir du puits principal, à une hauteur hcm supérieure à hm, dans le puits secondaire, où les modules sont à l'air libre, ladite hauteur hcm étant supérieure à la hauteur hcm, - des moyens pour faire diminuer le volume des modules cavitaires dans le fluide lorsqu'ils atteignent une position haute sensiblement égale à la hauteur hcM, dans le puits principal, - des moyens pour faire augmenter le volume des modules à l'air libre, lorsqu'ils atteignent une position basse sensiblement égale à la hauteur hcm dans le puits secondaire, - des moyens pour récupérer le mouvement généré. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description, accompagnée des figures en annexe, parmi lesquelles: - la figure 1 est une illustration schématique selon une coupe verticale d'un dispositif de génération de mouvement conforme à l'invention, - la figure 2 est une illustration schématique selon une coupe horizontale d'un dispositif de génération de mouvement tel qu'illustré à la figure - les figures 3 à 5 illustrent schématiquement trois étapes du procédé de remplissage des deux puits du dispositif de génération de mouvement pour la création d'un volume de fluide du dispositif de génération de mouvement tel qu'illustré à la figure 1. Les figures 6 à 8 illustrent en vue de coupe un mode de réalisation des modules cavitaires. L'invention concerne un dispositif 1 de génération de 25 mouvement utilisant la force d'Archimède. Le dispositif comporte deux puits 2, 3, communiquant au niveau de leur extrémité inférieure 3, au niveau d'une ouverture basse 21. Les puits sont notamment juxtaposés et peuvent présenter une paroi 20 commune, dite de séparation, apte à s'étendre sur toute la portion haute des puits pour laisser ladite ouverture basse 21 de communication. Le dispositif 1 de génération comporte des moyens d'obturation 5, 6 du puits 2, 3 apte à permettre la création d'un volume de fluide 7 contenu dans les deux puits. Le volume de fluide 7 s'étend d'une hauteur hM à partir de l'un des puits obturé, dénommé puits principal 2, à une hauteur hm dans l'autre puits, dénommé puits secondaire 3, la hauteur hM étant sensiblement supérieure à la hauteur hm. Le dispositif de génération présente également des moyens de transport 8 entraînant une pluralité de modules 9 cavitaires à volume variable, régulièrement espacés le long des moyens de transport 8, les modules cavitaires suivant une boucle fermée pour se déplacer d'un puits à l'autre, d'une hauteur hcm inférieure à hM où les modules sont immergés dans le fluide, à partir du puits principal à une hauteur hcm supérieure à hm dans le puits secondaire, où les modules sont à l'air libre, ladite hauteur hcm étant supérieure à la hauteur hcm. Avantageusement, les modules cavitaires à module variable sont étanches et contiennent un volume de gaz tel que l'air, de densité inférieure à la densité du fluide 7, tel que de l'eau, contenu dans les puits. La variabilité du volume à module cavitaire 9 permet de faire varier la force d'Archimède induite par le fluide 7 sur lesdits modules et ainsi d'entraîner lesdits moyens de transport. Pour ce faire, le dispositif comporte des moyens pour faire diminuer le volume des modules 9 cavitaires dans le fluide 7 lorsqu'ils atteignent une position haute sensiblement égale à la hauteur hcm dans le puits principal 2 ainsi que des moyens pour faire augmenter le volume des modules cavitaires à l'air libre lorsqu'ils atteignent une position basse sensiblement égale à la hauteur hcm dans le puits secondaire 3. Le dispositif présente également des moyens pour récupérer un mouvement, notamment de rotation imprimé par les moyens de transport. Les moyens d'obturation peuvent être constitués par deux trappes étanches 5, 6. L'une 5 des trappes est disposée dans le puits principal 2 à la hauteur hm. Cette dernière est obturée pendant le fonctionnement du dispositif et permet le maintien du volume de fluide 7, tel que défini précédemment. L'autre trappe 6 est disposée dans le puits secondaire 3, à une hauteur supérieure à la hauteur de l'ouverture basse 21 Avantageusement, la trappe 6 peut être disposée à une hauteur supérieure que la hauteur hm afin de pouvoir se fermer sans entraver les moyens de transport 8. Le puits secondaire 3 peut alors présenter un dispositif de vidange 22 afin d'ajuster le niveau de fluide 7 à la hauteur hm La trappe 6 est ouverte en période de fonctionnement. Sa fermeture permet la création du volume de fluide 7, notamment selon un procédé de remplissage des deux puits du dispositif 1 de génération de mouvement qui sera développé par la suite. Les modules 9 cavitaires à volume variable peuvent être constitués par des cylindres 14, 15 télescopiques étanches. Tels qu'illustrés à la figure 2, les modules 9 sont constitués par au moins deux cylindres coaxiaux, télescopiques, et coulissants. Les cylindres télescopiques 14, 15 sont actionnés au déploiement/repliement au moyen d'un vérin hydraulique 16. Selon un autre mode de réalisation illustré aux figures 6 à 8, 20 les modules 9 sont constitués, notamment par un cylindre central 17 fixe, monté coaxial au niveau d'une portion médiane d'une tige 23. Le cylindre central 17 est pourvu au niveau de chacune de ses extrémités d'un ensemble de deux cylindres télescopiques 18, 19 coaxiaux. Les cylindres 18, 19 coulissent pour se déployer de chaque côté du cylindre central 17 afin d'augmenter le volume interne du module 9 d'un facteur trois, notamment guidés par la tige 23. Les cylindres extrêmes 19 sont clos au niveau de l'une de leur base, à l'exception d'un passage étanche pour la tige 23, afin d'obtenir un volume interne fermé. L'étanchéité entre les cylindres 17, 18, 19 peut notamment être obtenue par l'intermédiaire de joints. Les extrémités 24 de la tige 23 sont fixés au moyen de transport 8, notamment constitués par deux chaînes. Chaque vérin peut présenter une connexion hydraulique étanche, apte à être connectée, lorsque les modules sont en mouvement, à la 5 volée, à une connexion, mobile sur une course donnée, d'au moins un dispositif de générateur de pression. Aussi, aux environs de la hauteur hcM, au niveau du puits principal 2, les vérins des modules 9 sont connectés au dispositif générateur de pression afin de permettre le repliement des cylindres télescopiques et ainsi 10 la diminution des volumes desdits modules. Aux environs de la hauteur hm, au niveau du puits secondaire 3, les vérins des modules sont connectés à une autre connexion pour permettre le déploiement des cylindres télescopiques et ainsi l'augmentation des volumes desdits modules 9. Lorsque les vérins ne sont pas connectés, des moyens de blocage tels qu'une valve permettent de maintenir les volumes des modules constants. Les vérins peuvent être des vérins simple effet ou double effet. Dans le cas de vérin simple effet, un ressort de rappel contraint le piston au déploiement, la force hydraulique étant utilisée pour diminuer de volume les modules au niveau du puits principal. Selon un mode de réalisation, les volumes des modules 9 cavitaires sont connectés entre eux par une conduite 10 étanche pour le passage de l'air. Aussi, les volumes des modules sont diminués au niveau du puits principal et augmentés au niveau du puits secondaire, en phase, de telle façon à ce que la somme des volumes d'air contenus dans les modules reste constante. Selon un mode de réalisation, ce dispositif de transport est 30 constitué par au moins une chaîne. Tels qu'illustrés à la figure 2, les moyens de transport peuvent être constitués par trois chaînes 8 synchronisées l'une à l'autre et disposées en parallèle. Les modules et notamment l'un 15 des cylindres télescopiques est fixé transversalement entre les chaînes. Ladite chaîne engrène avec une roue 11 dont l'arbre de 5 rotation 12 constitue un arbre moteur. Avantageusement, cette roue présente un grand diamètre afin de transmettre un couple important. L'arbre de rotation 12, dénommé arbre moteur de la roue 11, peut engréner avec des moyens amplificateurs de vitesse angulaire dont la sortie entraîne une génératrice de courant électrique. L'invention concerne également un procédé de remplissage de deux puits communiquant au niveau d'une ouverture basse 21 d'un dispositif 1 de génération de mouvement, pour la création d'un volume de fluide 7 contenu dans les deux puits 2, 3, ledit volume de fluide 7 s'étendant d'une hauteur hM à partir de l'un des puits obturés, dénommé puits principal 2, à une hauteur hm dans l'autre puits, dénommé puits secondaire 3, la hauteur hM étant sensiblement supérieure à la hauteur hm. Le procédé de remplissage présente au moins les étapes suivantes, illustrées des figures 3 à 5: - on obture de manière étanche le puits secondaire 3 à une hauteur supérieure que la hauteur de l'ouverture basse 21 et on remplit les puits jusqu'à ce que les niveaux de fluide atteignent au moins la hauteur hM dans le puits principal 2, - on obture de manière étanche le puits principal 2 à la hauteur hM en maintenant le puits secondaire 3 obturé, -on ouvre le puits secondaire 3 et on maintient le puits 25 principal 2 obturé, et le cas échéant, - on ajuste le niveau de fluide à une hauteur hm dans le puits secondaire 3. Avantageusement, on ajuste le niveau de fluide en abaissant le niveau de fluide 7 dans le puits secondaire 3 notamment par l'intermédiaire du dispositif de vidange 2. Les modules 9 peuvent être alors augmentés de volume à la hauteur hcm à l'air libre. 2890704 7 Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu encore être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'inVention. 2890704 8
L'invention concerne un dispositif (1) de génération de mouvement utilisant la force d'Archimède, le dispositif comportant :- deux puits (2, 3) communiquant au niveau de leur extrémité inférieure,- des moyens d'obturation (5, 6) des puits (2, 3) aptes à permettre la création d'un volume de fluide (7) contenu dans les deux puits, ledit volume de fluide (7) s'étendant d'une hauteur hM à partir de l'un des puits obturé, dénommé puits principal (2), à une hauteur hm dans l'autre puits, dénommé puits secondaire (3), la hauteur hM étant sensiblement supérieure à la hauteur hm,- des moyens de transport entraînant une pluralité de modules cavitaires à volume variable, régulièrement espacés le long des moyens de transport, les modules cavitaires suivant une boucle fermée pour s'étendre d'un puits à l'autre, d'une hauteur hcM inférieure à hM où les modules sont immergés dans le fluide, à partir du puits principal, à une hauteur hcm supérieure à hm, dans le puits secondaire, où les modules sont à l'air libre, ladite hauteur hcM étant supérieure à la hauteur hcm,- des moyens pour faire diminuer le volume des modules cavitaires dans le fluide lorsqu'ils atteignent une position haute sensiblement égale à la hauteur hcM dans le puits principal,- des moyens pour faire augmenter le volume des modules cavitaires à l'air libre lorsqu'ils atteignent une position basse sensiblement égale à la hauteur hcm dans le puits secondaire- des moyens pour récupérer un mouvement.
1. Dispositif (1) de génération de mouvement utilisant la force d'Archimède, le dispositif comportant: - deux puits (2, 3) communiquant au niveau de leur extrémité inférieure, au niveau d'une ouverture (21), - des moyens d'obturation (5, 6) des puits (2, 3) aptes à permettre la création d'un volume de fluide (7) contenu dans les deux puits, ledit volume de fluide (7) s'étendant d'une hauteur hM à partir de l'un des puits obturé, dénommé puits principal (2), à une hauteur hm dans l'autre puits, dénommé puits secondaire (3), la hauteur hM étant sensiblement supérieure à la hauteur hm, - des moyens de transport entraînant une pluralité de modules cavitaires à volume variable, régulièrement espacés le long des moyens de transport, les modules cavitaires suivant une boucle fermée pour se déplacer d'un puits à l'autre, d'une hauteur hcM inférieure à hM où les modules sont immergés dans le fluide, à partir du puits principal, à une hauteur hcm supérieure à hm, dans le puits secondaire, où les modules sont à l'air libre, ladite hauteur hcM étant supérieure à la hauteur hcm, - des moyens pour faire diminuer le volume des modules cavitaires dans le fluide lorsqu'ils atteignent une position haute sensiblement égale à la hauteur han dans le puits principal, - des moyens pour faire augmenter le volume des modules à l'air libre lorsqu'ils atteignent une position basse sensiblement égale à la hauteur hcm dans le puits secondaire, - des moyens pour récupérer le mouvement généré. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens d'obturation sont constitués par deux trappes étanches, l'une (5) des trappes étant disposée dans le puits principal (2) à la hauteur hM, l'autre (6) trappe étanche étant disposée dans le puits secondaire (6) à une hauteur supérieure que la hauteur de l'ouverture (21). 3. Dispositif selon la 1, dans lequel les modules (9) cavitaires à volume variable sont constitués par des cylindres (14, 15) télescopiques étanches. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel les cylindres télescopiques (14, 15) sont actionnés au déploiement/repliement au moyen d'un vérin hydraulique (16). 5. Dispositif selon la 3, dans lequel chaque vérin présente une connexion hydraulique étanche apte à être connectée, lorsque les modules sont en mouvement, à la volée, à une connexion, mobile sur une course donnée, d'au moins un dispositif générateur de pression. 6. Dispositif selon la 1, dans lequel les volumes des modules (9) cavitaires sont connectés entre eux par une conduite (10) étanche pour le passage de l'air. 7. Dispositif selon la 1, dans lequel le dispositif de transport est constitué par au moins une chaîne (8), ladite au moins une chaîne engrenant avec une roue (11) dont l'arbre de rotation (12) constitue un arbre moteur. 8. Dispositif selon la 1, dans lequel l'arbre moteur de la roue (11) engrène avec des moyens amplificateur de vitesse angulaire dont la sortie entraîne une génératrice de courant électrique. 9. Dispositif selon la 1, dans lequel le puits secondaire (3) présente un dispositif de vidange (22) afin d'ajuster le niveau de fluide à la hauteur hm. 10. Procédé de remplissage de deux puits communiquant au niveau d'une ouverture basse (21) d'un dispositif (1) de génération de mouvement selon la 1, pour la création d'un volume de fluide (7) contenu dans les deux puits (2, 3), ledit volume de fluide (7) s'étendant d'une hauteur hM à partir de l'un des puits obturé, dénommé puits principal (2), à une hauteur hm dans l'autre puits, dénommé puits secondaire (3), la hauteur hM étant sensiblement supérieure à la hauteur hm dans lequel: - on obture de manière étanche le puits secondaire (3) à une hauteur supérieure que la hauteur de l'ouverture basse (21) et on remplit les puits jusqu'à ce que le niveau de fluide atteigne au moins la hauteur hM dans le puits principal (2), - on obture de manière étanche le puits principal (2) à la hauteur hM en maintenant le puits secondaire (3) obturé, - on ouvre le puits secondaire (3) et on maintient le puits principal (2) obturé, et le cas échéant, - on ajuste le niveau de fluide à une hauteur hm dans le puits secondaire (3).
F
F03
F03B
F03B 17
F03B 17/02
FR2892024
A1
UTILISATION DU CALCIUM POUR LA REALISATION DE COMPOSITIONS COSMETIQUES OU PHARMACEUTIQUES AMINCISSANTES A USAGE TOPIQUE
20,070,420
Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la fabrication des compositions à usage cosmétiques ou pharmaceutiques. L'invention concerne plus précisément le domaine des compositions destinées à une application topique (crèmes, onguents, laits...) à visée amincissante. L'invention concerne notamment, mais non exclusivement le domaine des compositions cosmétiques ou pharmaceutiques renfermant des substances naturelles. On connaît dans l'état de la technique de multiples compositions à usage topique destinées à provoquer ou à induire un amincissement. La plupart de ces compositions mettent en oeuvre deux modes d'actions. Un premier mode d'action consiste à réduire le tissu graisseux par hydrolyse des triglycérides. À titre de principe actif utilisé dans de telles compositions on connaît notamment la caféine mais aussi des extraits concentrés d'algues brunes telles que Laminaria digitata. Un second mode d'action mis en oeuvre par les compositions à effet amincissant connu dans l'état de la technique consiste à influer sur le mécanisme de la lipogénèse. Selon ce mode d'action, ces compositions comprennent des composés tels que des stérols ou des acides gras polyinsaturés qui interviennent au niveau du stockage des graisses pour limiter l'augmentation du volume des adipocytes. On connaît notamment l'utilisation de compositions contenant des extraits lipidiques de la microalgue Odontella aurita riche en acide eicosapentanoïque, ou de graines de Polygonum fagopyrum riche en phytostérols. Selon ces deux modes d'actions, l'alternative consiste donc soit à stimuler la lipolyse pour permettre le déstockage du contenu lipidique des adipocytes, soit à limiter la capacité de stockage des adipocytes en modulant la lipogenèse. Toutefois, récemment, un nouveau mode d'action a été envisagé pour la réalisation de compositions à visée amincissante consistant en l'utilisation de composés susceptibles d'inhiber la différenciation des préadipocytes en adipocytes. Les adipocytes proviennent de cellules souches mésenchymateuses pluripotentes. Ces cellules souches présentent la faculté de se différencier en différents types cellulaires : adipocytes constituant le tissu graisseux, chondrocytes constituant le tissu conjonctif, ostéoblastes constituant le tissu osseux, ou myocytes constituant le tissu musculaire. La différenciation vers un type cellulaire donné nécessite l'expression de facteurs de transcription spécifiques. Par différenciation, ces cellules souches se transforment tout d'abord en adipoblastes, cellules non différenciées, puis en préadipocytes, cellules n'ayant pas encore la capacité d'accumulation des triglycérides. Le préadipocyte exprime les gènes précoces, parmi lesquels ceux des facteurs de transcription C/EBP ou Enhancer Binding Protein et PPAR ou Peroxisome Proliferator ù Activated Receptor. Enfin, au cours de la différenciation terminale, la cellule acquiert les fonctions caractéristiques de la cellule adipeuse, c'est-à-dire les capacités de synthétiser et stocker des triglycérides et de les hydrolyser en réponse à l'environnement hormonal. La Déposante a ainsi élaboré un produit, dénommé Scopariane (marque déposée), constitué par une extrait hydroglycolique obtenu à partir de l'algue brune Sphacelaria scoparia et mettant en oeuvre ce mode d'action. L'objectif de la présente invention est de proposer de nouvelles compositions cosmétiques ou pharmaceutiques destinées à l'amincissement mettant également en oeuvre celui-ci. Dans ce cadre, la présente invention propose d'utiliser du calcium à titre de principe actif pour la réalisation de compositions cosmétiques ou pharmaceutiques amincissantes à usage topique. La Déposante a en effet découvert que, de façon surprenante, le calcium en application topique sur la peau permettait d'inhiber la transformation des préadipocytes en adipocytes. Bien que l'on pourra envisager d'utiliser le calcium sous forme de sels, par exemple sous forme de chlorure de calcium ajouté à toute formulation de compositions cosmétiques ou pharmaceutiques à titre de principe actif amincissant, on utilisera préférentiellement un composé naturel contenant du calcium biodisponible pour la réalisation de ces compositions. Parmi ces composés naturels, on pourra notamment utiliser avantageusement des eaux de source marine. De telles eaux sont en effet très chargées en calcium et présentent aussi l'avantage de montrer une grande pureté. Selon une variante préférentielle de la présente invention, on utilisera toutefois pour la réalisation de ces compositions cosmétiques ou pharmaceutiques amincissantes à usage topique, des extraits végétaux contenant du calcium biodisponible. (On entend par calcium biodisponible du calcium se présentant dans un produit naturel sous forme de sels ou du calcium faiblement chélaté). Parmi les extraits végétaux pouvant être utilisés dans le cadre de la présente invention, on utilisera avantageusement des extraits d'au moins une plante halophyte notamment, mais non exclusivement la salicorne, la criste marine, l'obione, la soude... Ces plantes présentent la particularité de contenir des teneurs élevées en calcium biodisponible. D'une façon préférée entre toutes on utilisera toutefois en tant que source de calcium un extrait d'algue dite calcaire c'est-à-dire appartenant à la famille des Corallinacées. D'une façon particulièrement avantageuse, on utilisera dans le cadre de la présente invention, un extrait de coralline notamment de Corallina officinalis. Les corallines sont des algues rouges qui présentent un aspect original du fait de leur structure calcifiée. Cette structure unique est due aux carbonates contenus en couches successives dans leurs tissus. Les corallines construisent un support de carbonate de calcium qui est recouvert par une fine couche de tissu végétal. Ce tissu est à l'origine de la sécrétion d'une gelée qui va précipiter les carbonates. Cette gangue dure de carbonates forme une coque protectrice. Préférentiellement, mais non exclusivement, les extraits utilisés dans le cadre de la présente invention seront des extraits hydrosolubles. L'invention couvre également toute composition cosmétique ou pharmaceutique amincissante à usage topique contenant à titre de principe actif du calcium, préférentiellement à raison de 0,1 mg/i à 1000 mg/l (exprimé en Cal+). L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente seront maintenant plus facilement compris grâce à la description qui va suivre d'un exemple non limitatif de réalisation de celle-ci donnée en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 représente un diagramme montrant l'effet d'un concentré de Coralline et de l'acide rétinoïque sur la différenciation des adipocytes selon une première expérience ; - la figure 2 représente un diagramme montrant l'effet d'un concentré de Coralline et de Scopariane sur la différenciation des adipocytes selon une deuxième expérience ; - la figure 3 représente un diagramme montrant l'effet du chlorure de calcium et de Scopariane sur la différenciation adipocytaire selon une troisième expérience ; - la figure 4 représente un diagramme montrant l'effet du chlorure de magnésium et de Scopariane sur la différenciation adipocytaire selon une quatrième expérience. 1 ) Evaluation de l'effet du calcium sur la différenciation des adipocytes. Dans un premier temps, la Déposante a évalué in vivo l'effet du calcium sur la différenciation des adipocytes. Pour ce faire, des pré-adipocytes de souris (lignée 3T3-L1) provenant de l'American Type Culture Collection ATCC ont été mis en culture à 37 C sous une atmosphère à 5% de CO2 et à 95% d'humidité, dans un milieu de culture approprié (DMEM Dulbecco's Modified Eagle's Medium) contenant un mélange d'ingrédients connu pour induire la différenciation en adipocytes (selon la méthode décrite par J.M. Mc Donald et al., 1976, Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 73:1542).Ce mélange permet la transformation des pré-adipocytes en adipocytes. Ce témoin positif est ci-après désigné par les termes témoin induit . Parallèlement, différents produits à tester ont été ajoutés dans ce milieu de culture et les cellules ont été incubées pendant 7 jours à 37 C. Après 7 jours, les milieux de culture ont été prélevés et les cellules ont été fixées au formol, puis le contenu en lipides a été coloré par une solution d'huile rouge, et les cellules ont été lysées pour libérer les lipides. Les quantités de lipides produites ont été évaluées par un dosage spectrophotométrique. On a utilisé à titre de témoin négatif, un milieu de culture auquel on n'avait ajouté aucun produit connu pour induire la transformation des préadipocytes en adipocytes. Ce témoin négatif est ci-après désigné par les termes témoin non-induit . 1.1 Expérience n 1 Dans une première expérience, on a utilisé : d'une part du calcium, conformément à la présente invention, sous forme de concentré de coralline (Corallina officinales) à raison de 1 % ou 2 % en poids ; et, - d'autre part, conformément à l'art antérieur, un composé connu pour inhiber la transformation des pré-adipocytes en adipocytes à savoir de l'acide rétinoïque à raison d'une concentration de 10"5 M. Dans ce cadre, on a utilisé de l'acide rétinoïque provenant de la Société Sigma - référence R2625. Le concentré de Coralline utilisé a été produit par osmose inverse. Ce concentré de Coralline est très riche en minéraux et notamment très riche en calcium puisqu'il contient environ 0,1 gramme de calcium par litre. Il est également riche en magnésium ainsi qu'en oligo-éléments comme le fer et le zinc. L'absorbance du milieu a été observée après 7 jours de culture et lyse des cellules. Les résultats sont donnés sur la figure 1. Celle-ci montre clairement que la présence d'un concentré à 1% en poids de coralline a complètement inhibé la transformation des pré-adipocytes en adipocytes, et corollairement la production de lipides par ces cellules puisque l'absorbance observée dans ce cas, à savoir 0, 265 est similaire à celle observée en l'absence de toute induction (témoin non induit), à savoir 0,269. Ces résultats montrent aussi que l'action de la coralline à 1% en poids est égale à celle de l'acide rétinoïque à 10-5M, composé connu pour son efficacité à inhiber la transformation des pré-adipocytes en adipocytes, et pour lequel une absorbance de 0,265 a été relevée. On notera également que la coralline utilisée à raison de seulement 0,50 % en poids présente également un effet puisque l'absorbance observée en sa présence est significativement inférieure à celle observée dans le cas du témoin induit. 1.2 Expérience n 2 Une expérience similaire à celle décrite ci-dessus a été effectuée en comparant les effets de concentrés de coralline à 1 % et 2 % en poids sur la production de lipides, en référence non plus à l'acide rétinoïque, mais à un autre composé également connu pour inhiber fortement la transformation des préadipocytes en adipocytes, à savoir la Scopariane (fabriquée et commercialisée par la Déposante -référence E03-101 lot 240703SD), à une concentration de 2% en poids. Les résultats sont donnés sur la figure 2. Celle-ci montre que le concentré de Coralline à 1% et 2 % en poids a un effet significatif sur la production de lipides puisque I'absorbance relevée dans ce cas, à savoir respectivement 0,213 et 0,199 est bien supérieure à celle observée pour le témoin induit, à savoir 0,277. Cet effet est certes moindre que celui observé avec la Scopariane à 2% pour laquelle une absorbance de 0,165 a été relevée dans le cadre de cette expérience mais reste toutefois très significatif. 1.3 Expérience n 3 Dans cette troisième expérience, on a utilisé : d'une part le calcium, conformément à la présente invention, sous forme de chlorure de calcium à raison de 100 g/ml de Caz+, et - d'autre part, conformément à l'art antérieur, la Scopariane à 2 % en poids. Dans ce cadre on a utilisé du chlorure de calcium disponible auprès de la Société Prolabo sous la référence 22-313-394. Comme pour les expériences 1 et 2 décrites ci-dessus, l'absorbance du milieu a été observée après 7 jours de culture et lyse des cellules. Les résultats sont donnés sur la figure 3. Celle-ci montre clairement que la chlorure de calcium à raison de 100 g/ml de Cal+ a inhibé à 55% la production de lipides puisque l'absorbance observée dans ce cas, à savoir 0,213 est bien inférieure à celle observée pour le témoin induit, à savoir 0,275. Cet effet est certes moindre que celui observé avec la Scopariane à 2% pour laquelle une absorbance de 0,180 proche de celle observée avec le témoin non induit a été relevée mais reste toutefois également très significatif. 1.4 Expérience n 4 A titre comparatif, une expérience similaire à l'expérience n 3 a été menée en remplaçant le chlorure de calcium par du chlorure de magnésium à 100 g/ml de Mg2+. Dans ce cadre on a utilisé du chlorure de magnésium obtenu auprès de la Société Sigma (référence M2393 lot 86H08495). Comme pour les expériences 1 à 3 décrites ci-dessus, l'absorbance du milieu a été observée après 7 jours de culture et lyse des cellules. Les résultats sont donnés sur la figure 4. Cette figure 4 montre que l'absorbance observée en cas d'ajout de chlorure de magnésium au milieu est tout à fait similaire à celle observée sur le témoin induit et que donc, ce composé ne permet pas d'inhiber la production de lipides. Cette expérience N 4 prouve aussi que l'effet observé au cours de l'expérience n 3 est bien due au calcium et non aux ions chlorures. 2 ) Composition amincissante à usage topique La Déposante à élaboré, à titre de simple exemple non limitatif, la composition suivante de gel amincissant destiné à une application topique conforme à la présente invention : COMPOSÉ % en poids AQUA (eau) 85,400 CYCLOMETHICONE 5,000 PROPYLENE GLYCOL 5,000 SODIUM POLYACRYLATE 1,100 PEG-40 HYDROGENATED CASTOR OIL 1,000 PHENOXYETHANOL 0,500 CYCLOPENTASILOXANE 0,425 METHYLPARABEN 0,300 DIMETHICONOL 0,075 BUTYLPARABEN 0,050 ETHYLPARABEN 0,050 ISOBUTYLPARABEN 0,050 PROPYLPARABEN 0,050 CORALLINA OFFICINALIS 1,00015
L'invention a pour objet l'utilisation du calcium à titre de principe actif pour la réalisation de compositions cosmétiques ou pharmaceutiques amincissantes à usage topique.
1. Utilisation du calcium à titre de principe actif pour la réalisation de compositions cosmétiques ou pharmaceutiques amincissantes à usage topique. 2. Utilisation selon la 1 d'un composé naturel contenant du calcium à titre de principe actif pour la réalisation de compositions cosmétiques ou pharmaceutiques amincissantes à usage topique. 3. Utilisation selon la 2 caractérisée en ce que ledit composé naturel est une eau de source marine. 4. Utilisation selon la 2 caractérisée en ce que ledit composé 15 naturel est un extrait végétal contenant du calcium biodisponible. 5. Utilisation selon la 4 caractérisée en ce que ledit composé est un extrait d'au moins une plante halophyte. 20 6. Utilisation selon la 5 caractérisée en ce que ladite plante halophyte est choisie dans le groupe constitué par la salicorne, la criste marine, l'obione, la soude. 7. Utilisation selon la 4 caractérisée en ce que ledit composé 25 naturel est un extrait d'au moins une algue calcaire. 8. Utilisation selon la 7 caractérisée en ce que ledit composé naturel est un extrait de coralline. 30 9. Utilisation selon l'une quelconque des 4 à 8 caractérisé ence ledit extrait est un extrait hydrosoluble. 10. Utilisation selon l'une quelconque des caractérisé en ce que ladite composition cosmétique ou pharmaceutique comprend entre 0,1 et 1000 mg/I de calcium.
A
A61
A61K,A61P
A61K 33,A61K 8,A61P 3
A61K 33/06,A61K 8/19,A61P 3/00
FR2891913
A1
DISPOSITIF DE MESURE SANS CONTACT DE L'INTENSITE D'UN COURANT ET COSSE DE BATTERIE D'AUTOMOBILE CORRESPONDANTE
20,070,413
L'invention concerne un dispositif de mesure de l'intensité d'un courant à travers un conducteur électrique, sans contact, le dispositif comprenant au moins un capteur à effet Hall disposé à l'intérieur d'une conformation en U du conducteur. Dans WO-A-99/60416, est divulguée l'utilisation d'un capteur à effet Hall afin de 5 déterminer la valeur du courant parcourant un fil électrique. Ce document propose de réaliser un U avec le fil conducteur et de placer un capteur à effet Hall entre les deux branches de la conformation en U réalisée. La fiabilité et l'efficacité de la solution dans les conditions réelles d'utilisation, en particulier dans un environnement instable et relativement difficile, comme sur un moteur, 10 doivent pouvoir être améliorées. Ainsi, il est ici proposé de compléter par des parois latérales la conformation en U réalisée. Ceci a pour effet d'homogénéiser le champ magnétique au niveau du capteur à effet Hall et d'amplifier le champ régnant autour de lui, ceci d'un facteur a priori au moins 15 égal à 2. En outre, cette forme en U rend le capteur moins sensible à son positionnement dans ladite forme. C'est ainsi qu'il est ici proposé que la conformation en U du conducteur, ou d'un élément conducteur ainsi conformé, au moins localement, et auquel le conducteur est 20 électriquement relié, soit fermé sur au moins un des côtés ouverts dudit U, par une paroi latérale. Si un élément conducteur, donc un organe structurellement distinct du conducteur électrique, est utilisé, on conseille que la, ou chaque, paroi latérale soit une paroi intégrée audit élément conducteur. 25 En relation avec l'utilisation d'un tel élément conducteur, on conseille par ailleurs que le capteur à effet Hall soit disposé à l'intérieur d'une pièce massive rigide, indéformable définissant le dit élément conducteur. Une application privilégiée du dispositif de mesure précité est la réalisation d'une cosse de batterie d'accumulateurs d'automobile adaptée pour être fixée de manière 30 amovible à une borne de cette batterie et à laquelle sera raccordé un conducteur électrique. On conseille alors que cette cosse ait localement une dite conformation en U, l'intérieur de laquelle sera disposé au moins un capteur à effet Hall, cette cor formation en U étant fermée, sur au moins un des côtés ouverts du U, par une paroi latérale. On va ainsi pouvoir mesurer le courant (en particulier l'intensité cle ce courant) issu d'une batterie d'automobile afin de déterminer tout ou partie de ce qui suit : état de charge, performance, durée de vie potentielle de la batterie. Un descriptif encore plus détaillé suit, en relation avec deux exemples de 5 réalisation illustrés par les figures dans lesquelles : - la figure 1 est un schéma en perspective d'un dispositif conforme A l'invention, - la figure 2 est une vue de côté, suivant Il de la figure 1, - la figure 3 est une coupe de la figure 1, suivant III-Ill, - et la figure 4 est un schéma d'une variante de réalisation de l'invention 10 appliquée à une batterie. Figures 1 à 3, on voit un bloc 1 définissant un élément conducteur électrique. Le bloc 1 peut être en métal. Il est raccordé, vers une extrémité la, à un conducteur électrique 3 et, vers une seconde extrémité opposée 1 b, à une source d'alimentation électrique 5, par l'intermédiaire d'un autre organe électriquement 15 conducteur 7. La source électrique 5 peut être un générateur de courant ou de tension (dans le mode de réalisation de la figure 4, il s'agit d'une batterie de véhicule automobile). Entre ses extrémités 1 a, 1 b, le bloc conducteur 1 présente une forme sensiblement en U. 20 Le terme sensiblement indique qu'il est important que la forme soit repliée sur elle-même, avec au moins deux tronçons opposés 10a, 10b de paroi se faisant au moins essentiellement face. Une forme en C pourrait par exemple convenir. La forme conseillée, localement en U, est pratique, simple à réaliser et efficace. Entre ses tronçons latéraux 10a, 10b, ici reliés entre eux à une extrémité par au 25 moins un tronçon transversal (13a,13b), le bloc conducteur 1 reçoit au moins la partie active d'un capteur sans contact adapté pour fournir des données permettant de mesurer le courant électrique circulant dans ce bloc conducteur. Ici, le capteur sans contact est un capteur à effet Hall 9 raccordé à un moyen 11 de traitement des données obtenues par le capteur et situé à distance (cf. figures 2 et 3). 30 Figure 1, on voit qu'à l'endroit d'au moins l'une des, et de préférence des deux, ouvertures latérales 12a, 12b du U , le bloc conducteur 1 est fermé par au moins une, ici deux, parois latérales 13a, 13b dénommées respectivement troisième et quatrième parois latérales. Le capteur 9 (au moins dans sa partie active, sensible) est ainsi encadré 35 latéralement par ces parois latérales 10a, 10b, 13a, 13b. Une telle solution permet d'homogénéiser le champ magnétique au niveau du capteur et d'amplifier le champ régnant autour de lui d'un facteur pouvant être notablement supérieur à 2. Figure 4, on voit une concrétisation du montage électromécanique précité, en 5 liaison avec une batterie 5 d'accumulateurs de véhicule, dans le cadre d'une solution permettant également une fixation solide du dispositif de mesure, évitant ainsi que des vibrations du moteur puissent notablement altérer le fonctionnement du dispositif de mesure conçu. La cosse 20 de la batterie 5 illustrée est constituée par le bloc conducteur 10 précité. On remarque sa forme localement en U (zone 20a). Il s'agit d'une pièce métallique, massive, non déformable au moins dans sa zone 20a et dont un prolongement 23 comprend une partie à deux branches 23a, 23b conformées pour pouvoir s'engager autour d'une des bornes 25 de sortie de la batterie 5, 15 en l'enserrant. Un ensemble vis-écrou 27 permet de serrer les branches 23a, 23b autour de la borne 25. A l'extrémité opposée, la cosse 20 présente un prolongement 28c allongeant l'un des tronçons latéraux 28a du U , là où la cosse 20 se raccorde à un fil électrique 20 conducteur 29 adapté pour délivrer l'énergie électrique de la batterie 5 vers les organes appropriés du véhicule (organes concernés du moteur, voyants de l'habitacle, éclairage...). La cosse 20 repose à l'endroit de sa zone en U 20a sur un dégagement ou un épaulement 31 de la batterie d'où fait saillie localement la borne 25 considérée, l'autre 25 borne n'ayant ici pas été représentée. Une fixation solide à la borne 25 et un tel appui favorisent la limitation des perturbations ressenties, du fait des trépidations dues notamment au moteur et par exemple à la route, par le capteur 9 présent entre les parois latérales 28a et 28b de la zone en U, 20a. 30 Sur ses deux autres côtés latéraux, cette zone 20a de la cosse porte deux parois 33a, 33b de fermeture latérale de cette zone, entre lesdites parois 28a et 28b. Ainsi, sur cinq côtés sur six du parallélépipède constitué, le capteur 9 est bordé, à faible distance, par une paroi électriquement conductrice, ici métallique, cle préférence pleine, ce qui va homogénéiser le champ magnétique créé à cet endroit et l'amplifier, 35 favorisant autant la performance de la solution et la qualité des mesures de courant obtenues via le capteur. Par souci de coût et facilité de fabrication et d'utilisation, la forme en U et les parois de fermeture 33a, 33b seront intégrées ensemble pour forrner donc un parallélogramme monobloc
Il s'agit d'un dispositif de mesure sans contact de l'intensité d'un courant à travers un conducteur électrique. Un capteur (9) à effet Hall est disposé à l'intérieur d'une conformation en U du conducteur. Cette conformation en U du conducteur, ou d'un élément conducteur ainsi conformé au moins localement et auquel le conducteur est électriquement relié, est fermé, sur au moins un des côtés ouverts dudit U, par une paroi latérale (13a, 13b). La réalisation d'une cosse de batterie d'automobile est visée.
1. Dispositif de mesure de l'intensité d'un courant à travers un conducteur électrique, sans contact, le dispositif comprenant au moins un capteur (9) à effet Hall disposé à l'intérieur d'une conformation en U du conducteur, caractérisé en ce que la conformation en U du conducteur, ou d'un élément conducteur ainsi conformé, au moins localement, et auquel le conducteur est électriquement relié est fermé, sur au moins un des côtés ouverts dudit U, par une paroi latérale (13a, 13b, 33a, 33b). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la, ou chaque, paroi latérale (13a, 13b, 33a, 33b) est une paroi intégrée audit élément conducteur. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le capteur à effet Hall (9) est disposé à l'intérieur d'une pièce (20) massive rigide, indéformable définissant ledit élément conducteur. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le capteur à effet Hall (9) est disposé à l'intérieur dudit élément électriquement conducteur, lequel définit une cosse (20) localement conformée pour être branchée autour d'une borne (25) de branchement d'une batterie (5) d'automobile. 5. Cosse de batterie (5) d'automobile adaptée pour être fixée de manière amovible à une borne (25) de cette batterie (5) et à laquelle est raccordé un conducteur électrique (29), la cosse ayant localement une conformation en U à l'intérieur de laquelle est disposé au moins un capteur à effet Hall (9), cette conformation en U étant fermée, sur au moins un des côtés ouverts dudit U, par une paroi latérale (33a, 33b).
G,H
G01,H01
G01R,H01M,H01R
G01R 15,G01R 31,H01M 2,H01R 11
G01R 15/20,G01R 31/36,H01M 2/30,H01R 11/12
FR2897163
A1
PROCEDE DE GEO-LOCALISATION D'UNE OU PLUSIEURS CIBLES
20,070,810
Le domaine de l'invention est celui de la géo-localisation d'une ou plusieurs cibles immobiles et plus généralement du géo-référencement d'une zone au moyen d'un capteur optronique passif monté sur un aéronef. On entend par capteur optronique passif un capteur sans émetteur-récepteur optique tel qu'un télémètre laser. On rappelle en relation avec la figure 1, que la géo-localisation d'une cible immobile consiste à déterminer la position absolue de la cible au sol représentée par un point P, à partir des écarts d'abscisse X et d'ordonnée Y entre la cible et la projection au sol Co de l'aéronef aussi désigné porteur ; la position Co est fournie par le système de navigation de l'aéronef, en général avec une erreur. Les angles R et G sont respectivement les angles de roulis et de gisement de la ligne de visée de la cible dans un référentiel terrestre. Les angles G et R dépendent notamment de l'attitude de l'aéronef et de l'orientation de la ligne de visée par rapport à celle de l'aéronef ; ils sont fournis par le système de navigation de l'aéronef. La figure 2 donne une coupe verticale de la figure 1, lorsque Y est nul ; sauf mention expresse, la suite du texte est basée sur ce cas, sans nuire à la généralité ; en effet, l'angle G est généralement petit, dans des conditions opérationnelles habituelles. On a alors : X = h tg R (1) h qui est la hauteur de l'aéronef à l'aplomb de Co, est fournie par le système de navigation. Le résultat obtenu pour X est sensible aux erreurs sur h et R 25 surtout pour des incidences rasantes c'est-à-dire lorsque R est voisin de 90 . On a en effet au premier ordre : Ex = (ôX / 3h) Eh + (3X / 3R) ER Ex/X = Eh/h + ER (1 + tg2 R) / tg R, Pour des incidences rasantes, on a 1/tg R tg R et on obtient 30 finalement : Ex/X = Eh/h + ER tg R, Ex, Eh, ER étant respectivement les erreurs sur X, h et R. Ainsi par exemple, pour h = 1000 m, Eh = 0 et X = 30 km, une erreur de 1 mrad sur R conduit à une erreur de géo-localisation de 900 m, c'est-à-dire de 3% ce qui est inacceptable d'un point de vue opérationnel. En effet, dans le cas d'une application à un système de reconnaissance, la précision de la géo-localisation est une spécification fondamentale de ce système. Dans le cas d'une mission préparée, le système doit acquérir des données dans une zone du théâtre d'opération définie par ses coordonnées absolues et désignée zone cible ; une erreur de géo-localisation conduit à augmenter la taille de la zone à couvrir pour être sûr qu'elle contienne la zone cible. De plus, la connaissance de la distance entre le capteur et les points à imager est nécessaire pour garantir la qualité de l'image (flou de bougé). En outre, une précision sur R à 1 mrad près est très difficile à atteindre en particulier si le capteur est monté sur une nacelle ( pod en anglais) qui elle-même bouge par rapport à l'aéronef : dans ce cas, une erreur de plusieurs mrad est usuelle. De plus, lorsque le terrain est accidenté et que la différence de hauteur entre la cible et Co n'est pas connue, la formule (1) conduit à une erreur sur la mesure de X encore plus importante comme illustré sur la figure 3. On obtient X mesuré au lieu de X. En outre, la réfraction atmosphérique introduit une erreur supplémentaire sur la mesure de X, comme illustré sur la figure 4. On a X mesuré au lieu de X. Cette erreur peut être de l'ordre de 900 mètres. Le but de l'invention est de déterminer au moyen d'un capteur optronique passif, l'abscisse X avec une meilleure précision, de l'ordre de 1% par exemple, notamment lorsque la différence de hauteur entre la cible et Co n'est pas connue et/ou en présence d'une éventuelle réfraction atmosphérique. Pour atteindre ce but, l'invention propose un procédé de géolocalisation d'au moins une cible P immobile à partir d'un aéronef au moyen d'un capteur optronique passif. Il est principalement caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : acquisition par le capteur d'au moins une image 11 contenant la 35 cible P à partir d'une position C1 de l'aéronef et d'une image 12 contenant la cible à partir d'une position C2 de l'aéronef, ces images 11 et 12 ayant une zone de recouvrement, identification dans ladite zone de recouvrement d'au moins une cible P commune aux deux images 11 et 12 et détermination de la position de chaque cible P dans chacune des deux images, calcul de la distance d entre chaque cible P et un point C, de coordonnées connues par rapport à C1 et C2, en fonction de l'angle (31 entre une direction de référence et la ligne de visée de l'image 11, l'angle (32 entre la même direction de référence et la ligne de visée de l'image 12, de la position de chaque cible P dans l'image 11 et dans l'image 12, P étant défini dans un référentiel terrestre par son abscisse X et son ordonnée Y par rapport à la projection au sol de l'aéronef C, calcul pour chaque cible de X et Y en fonction des distances d. La quantité X ainsi obtenue est indépendante de la hauteur h, ce qui permet de s'affranchir des erreurs sur h et de la méconnaissance de la différence de hauteur entre la cible et Co. Elle est aussi quasiment indépendante des effets de réfraction atmosphérique, contrairement à celle obtenue par le calcul décrit dans le préambule. Selon une caractéristique de l'invention, la position de chaque cible P dans les images 11 et 12 est calculée en nombre de pixels et convertie respectivement en un angle E1 et un angle a. Avantageusement, il comprend une étape d'acquisition de l'angle de roulis R et de l'angle de gisement G de la ligne de visée en C dans un référentiel terrestre et la position de chaque cible P est calculée aussi en fonction de ces angles de roulis R et de gisement G. Selon une autre caractéristique de l'invention, la distance d est sensiblement égale à (B cos G)/(r32- (31 + E2-E1), B étant la distance entre les 30 points Cl et C2. Les angles de roulis R et de gisement G étant déterminés, X est de préférence sensiblement égal à d cos G.sin R et Y sensiblement égal à d sin G. Pour des incidences rasantes et notamment lorsque G est petit (cos G 35 proche de 1), on a tg R 1 et donc l'erreur EX/X est quasiment égale à sd/d, ce qui permet de relâcher l'exigence de précision sur l'angle de roulis R. Or, on obtient une erreur sur d d'environ 1% et donc une erreur sur X d'environ 1% également. Selon une autre caractéristique de l'invention, la géo-localisation est 5 effectuée à bord de l'aéronef. L'invention concerne également un procédé de géo-référencement d'une zone, caractérisé en ce qu'il comprend la répétition du procédé de géolocalisation pour différentes cibles de la zone. L'invention a aussi pour objet un coffret de traitement comportant au 10 moins une carte électronique, caractérisé en ce qu'au moins une carte électronique comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé précédemment décrit, ainsi qu'une nacelle de reconnaissance destinée à être installée sur un aéronef, caractérisée en ce qu'elle comprend un tel coffret de traitement. 15 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 déjà décrite présente la géométrie dans l'espace du 20 problème posé de la géo-localisation d'un point P, la figure 2 déjà décrite illustre schématiquement le calcul de la différence d'abscisse X entre une cible P et CO selon l'état de la technique, la figure 3 déjà décrite illustre schématiquement le calcul de la différence d'abscisse X mesuré entre une cible P et CO selon l'état de la 25 technique, lorsque le terrain est accidenté, la figure 4 déjà décrite illustre l'erreur supplémentaire induite par la réfraction atmosphérique, pour une géolocalisation selon l'état de la technique, la figure 5 illustre schématiquement un exemple de calcul d'une 30 distance d par triangulation selon l'invention, dans le cas particulier d'un angle de gisement nul, la figure 6 illustre schématiquement une étape de calcul d'un angle El à partir de la position d'une cible P dans une image 11, la figure 7 illustre schématiquement le calcul de la distance d'une cible en présence de réfraction atmosphérique, dans les 3 dimensions d'un référentiel terrestre, selon l'invention, la figure 8 illustre schématiquement un exemple de calcul d'une 5 distance d par triangulation selon l'invention, dans le cas d'un angle de gisement G non nul, la figure 9 représente schématiquement une nacelle de reconnaissance selon l'invention. 10 Selon l'invention, X est déterminé par la formule : X = d sin R. On a alors : Ex= (3X / 3d) Ed + (3X / 3R) ER 3X/3d=sinR et 3X/3R=dcosR Ex /X= Ed / d + ER / tg R. Pour des incidences rasantes, on a tg R 1 et donc : Ex/X = Ed/d. 15 Dans ce cas, l'erreur sur X provient alors seulement de l'erreur sur d ; elle est quasiment indépendante de l'erreur sur R. Pour une erreur relative sur d d'environ 1%, on obtient alors une erreur sur X de seulement 300 m, pour une cible située à 30 km. Selon l'invention, la distance d est obtenue par triangulation 20 comme illustré sur la figure 5, dans le cas d'un angle de gisement nul (G=0). Le plan de la figure est celui des lignes de visées de l'aéronef qui se déplace entre une position C, et une position C2. Durant le processus d'acquisition, l'aéronef est successivement localisé en C, et C2 et le capteur monté sur l'aéronef acquiert respectivement 25 des images Il et 12 présentant une zone de recouvrement. Pour simplifier, on assimile la position du capteur à celle de l'aéronef. Les images acquises dans la zone d'acquisition ne sont pas nécessairement des images successives. L'image 11 est par exemple acquise lors d'un balayage aller de la zone d'acquisition et l'image 12 lors d'un balayage retour. Le capteur voit 30 donc chaque cible P de cette zone deux fois, c'est-à-dire une fois par image. La distance d entre cette cible P et un point C dont les coordonnées sont connues par rapport à ci et C2, est donnée approximativement par la formule : d=B/(a2ùa1) B est la distance entre C1 et C2 mesurée par le système de navigation, al l'angle entre une direction de référence et C1P, a2 l'angle entre la même direction de référence et C2P. La direction de référence est par exemple la direction du Nord, ou encore celle du segment C1C2. Sur la figure C est au milieu de C1C2 mais il est situé plus généralement dans le voisinage de C1 et C2. on a: a2ùa1=(32-(31 +c2-c1 ces quantités étant affectées d'erreurs de mesure. 131 mesuré par un système inertiel embarqué tel que par exemple un gyromètre est l'angle de la ligne de visée de l'image I1, c'est-à-dire l'angle entre une direction de référence et C1M1, où M1 est le centre de l'image I1, idem pour 132 avec M2 et 12. El est l'angle entre C1M1 et C1P, déterminé à partir de la position de P par rapport au centre de h mesurée en nombre de pixels, idem pour E2 avec 15 C2M2 et 12. On a représenté figure 6 une image I. La cible P est repérée dans cette image par ses coordonnées établies en nombre de pixels par rapport au centre M1. Comme la largeur de l'image mesurée en pixels correspond à un angle déterminé, vu de l'avion, l'angle c1 est directement 20 déduit des coordonnées de P : et est obtenu par conversion d'un nombre de pixels en un angle. Lorsque par exemple la largeur de l'image comprend 1000 pixels et correspond à un angle de 1 , l'angle ci pour une cible P située à 400 pixels de M1 est de 0.4 . 25 De même, les valeurs de roulis R associées aux différentes cibles P sont obtenues, à l'instar des angles a, en faisant la somme des roulis de la ligne de visée (équivalents aux 13) et d'angles (équivalents aux c) obtenus par conversion des positions en roulis des cibles P dans l'image, positions comptées en pixels. 30 L'erreur obtenue pour d dépend de : l'erreur sur B mesurée par le système de navigation et qui est typiquement inférieure à 0.3 %, l'erreur sur a2 ù al dit angle relatif dont la précision est 35 principalement limitée par la dérive du système inertiel de l'ordre de 1 /heure et par la marche aléatoire de l'ordre de 0.05 /heurel12 ; cette erreur est inférieure à 100 Arad en quelques secondes. Pour une distance B de 1000 mètres et une distance d de 30 kilomètres, l'erreur relative introduite par ce terme est de l'ordre de 0.3 %. On obtient finalement une erreur sur d inférieure à 10/0 et donc une erreur sur X également inférieure à 1%, dans les conditions défavorables décrites précédemment (incidence rasante). Avec ce calcul, la distance X est obtenue sans qu'il soit nécessaire d'acquérir la hauteur h, ce qui présente aussi un avantage. Cependant, la mesure de hauteur peut être utilisée à condition qu'on puisse lui accorder une confiance suffisante, par exemple si elle est assez précise et si la différence de hauteur entre la cible et Co est connue. Ce calcul est de préférence réitéré pour plusieurs cibles P de la 15 zone de recouvrement. Ce calcul présente un autre avantage : la distance obtenue est quasiment indépendante des effets de réfraction atmosphérique, contrairement à celle obtenue par le calcul décrit dans le préambule. On a illustré figure 4 l'erreur provoquée par la courbure concave du rayon réfracté 20 issu de la cible, lorsque la géolocalisation est réalisée selon l'état de la technique. Lorsque la distance est calculée par triangulation selon l'invention, le point estimé E de la cible est quasiment à la verticale de la cible réelle P : E est à l'intersection de C1V1 et C2V2, V1 et V2 étant respectivement les points visés à partir des positions C1 et C2 de l'aéronef, comme illustré figure 25 7. La figure 4 est une vue de la figure 7 dans un plan contenant les points C1, C10 et V1 ou C2, C20 et V2. C10 et C20 sont les projections au sol des positions C1 et C2 de l'aéronef. L'erreur introduite par l'utilisation du point estimé E est négligeable. En reprenant l'exemple précédent avec une erreur due à la 30 courbure du rayon égale à 900 m, on obtient une erreur sur la distance estimée de ù 9 m. L'invention a été décrite pour un angle de gisement G nul ; elle s'applique également lorsque la ligne de visée est dépointée en gisement d'un angle G non nul comme illustré figure 8. Dans ce cas, la distance d est sensiblement égale à (B cos G) / (a2 û ai), soit (B cos G)/((32- (31 + 82-El). Et l'on a X=dcosGsinR Y = d sin G. On réalise aussi selon l'invention, un géo-référencement d'une 5 zone en appliquant ce procédé de géo-localisation à plusieurs cibles de la zone à référencer, et en interpolant pour les autres cibles de la zone. Selon un mode de réalisation, le procédé selon l'invention est mis en oeuvre dans une nacelle de reconnaissance montée sur un aéronef. La 10 nacelle 10 représentée figure 9 comprend un capteur optronique passif 1 et un coffret de traitement 2 qui comporte des cartes électroniques de traitement 3. De manière classique, le capteur est orientable et acquiert les images ; le procédé est mis en oeuvre par un logiciel implémenté sur une ou plusieurs des cartes électroniques. 15
L'invention a pour objet un procédé de géo-localisation d'une ou plusieurs cibles immobiles à partir d'un aéronef au moyen d'un capteur optronique passif. Il comprend les étapes suivantes :- acquisition par le capteur d'au moins une image 11 contenant la cible P à partir d'une position C1 de l'aéronef et d'une image I2 contenant la cible P à partir d'une position C2 de l'aéronef, ces images I1 et I2 ayant une zone de recouvrement,- identification dans ladite zone de recouvrement d'au moins une cible P commune aux deux images I1 et I2 et détermination de la position de chaque cible P dans chacune des deux images,- calcul de la distance d entre chaque cible P et un point C situé par exemple dans le voisinage de C1 et C2, en fonction de l'angle beta1 entre une direction de référence et la ligne de visée de l'image I1, l'angle beta2 entre la même direction de référence et la ligne de visée de l'image I2, de la position de chaque cible P dans l'image I1 et dans l'image 12,- calcul des positions des cibles par rapport à la projection au sol de l'aéronef en C, en fonction des distances d dans un référentiel terrestre.
1. Procédé de géo-localisation d'au moins une cible P immobile à partir d'un aéronef au moyen d'un capteur optronique passif, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : acquisition par le capteur d'au moins une image 11 contenant la cible P à partir d'une position C1 de l'aéronef et d'une image 12 contenant la cible P à partir d'une position C2 de l'aéronef, ces images 11 et 12 ayant une zone de recouvrement, identification dans ladite zone de recouvrement d'au moins une cible P commune aux deux images 11 et 12 et détermination de la 1 o position de chaque cible P dans chacune des deux images, calcul de la distance d entre chaque cible P et un point C de coordonnées connues par rapport à C1 et C2, en fonction de l'angle (31 entre une direction de référence et la ligne de visée de l'image 11, l'angle [32 entre la même direction de référence et la ligne de 15 visée de l'image 12, et de la position de chaque cible P dans l'image 11 et dans l'image 12, P étant défini dans un référentiel terrestre par son abscisse X et son ordonnée Y par rapport à la projection au sol de l'aéronef C, calcul pour chaque cible de X et Y en fonction des distances d. 20 2. Procédé de géo-localisation selon la précédente, caractérisé en ce que la position de chaque cible P dans les images 11 et 12 est calculée en nombre de pixels et convertie respectivement en un angle El et un angle E2. 25 3. Procédé de géo-localisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ligne de visée en C présentant un angle de roulis R et un angle de gisement G dans un référentiel terrestre, il comprend une étape d'acquisition des angles de roulis 30 R et de gisement G et en ce que la position de chaque cible P est calculée en fonction de ces angles de roulis R et de gisement G. 4. Procédé de géo-localisation selon la précédente, caractérisé en ce que la distance d est sensiblement égale à (B cos G)/(f32- R1 + E2-E1), B étant la distance entre les points Cl et C2. 5. Procédé de géo-localisation selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que les angles de roulis R et de gisement G étant déterminés, la position de chaque cible P par rapport à la projection au sol de l'aéronef en C est donnée par X = d cos G sin R et Y = d sin G. 6. Procédé de géo-localisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la géo-localisation est effectuée à bord de l'aéronef. 7. Procédé de géo-référencement d'une zone, caractérisé en ce qu'il comprend la répétition du procédé de géo-localisation selon l'une des précédentes pour différentes cibles de la zone. 20 8. Coffret de traitement (2) comportant au moins une carte électronique (3), caractérisé en ce qu'au moins une carte électronique (3) comprend des moyens de mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes. 25 9. Nacelle de reconnaissance (10) destinée à être installée sur un aéronef, caractérisée en ce qu'elle comprend un coffret de traitement selon la précédente.15
G
G01
G01S
G01S 17,G01S 5
G01S 17/48,G01S 5/16
FR2900003
A1
CIRCUIT TAMPON COMPRENANT DES MOYENS DE CONTROLE DE LA PENTE DU SIGNAL DE SORTIE
20,071,019
La présente invention concerne le transfert de données sur des liaisons séries à haut débit entre des modules électroniques émetteurs de données et des modules électroniques récepteurs de données. Elle concerne plus particulièrement un circuit tampon pour l'émission de signaux logiques, comprenant des moyens de contrôle de la pente du signal logique délivré en sortie. Dans les circuits intégrés comprenant des moyens d'émission de données séries à haut débit, il est fréquent que les signaux logiques représentatifs des données à transmettre soient appliqués à des circuits tampons ( buffers ) assurant la mise en forme de ces signaux et l'adaptation d'impédance à l'entrée des circuits intégrés auxquels ils sont destinés. A titre d'exemple, la figure 1 représente un mode de réalisation classique d'un circuit tampon 10 au moyen d'une porte inverseuse 20. La porte inverseuse 20 comprend un transistor PMOS en série avec un transistor NMOS, la source du transistor PMOS étant polarisée par une tension d'alimentation Vcc et la source du transistor NMOS étant connectée à la masse. Le circuit tampon 10 reçoit en entrée un signal logique IN et délivre un signal de sortie OUT. La structure du circuit tampon doit: en fait être définie pour pouvoir tenir compte du standard de transfert de données auquel il va s'appliquer, notamment en ce qui concerne les spécifications temporelles des signaux transmis. On suppose ici que le circuit tampon 10 est agencé dans un circuit intégré comprenant des moyens d'émission de données et conçu par exemple pour la transmission de données série à haut débit entre le processeur d'un ordinateur et un contrôleur de disque dur selon la norme de liaison série S-ATA ( Serial Advanced Technology Attachement ). Ce standard présente à l'heure actuelle deux générations, respectivement S-ATA Genl et S-ATA Gen2, une troisième étant en cours de développement, définissant chacune des contraintes de spécification à prendre en compte pour le signal de sortie du circuit d'émission de données. Ces contraintes sont présentées dans le tableau ci-après. S-ATA Genl S-ATA Gen2 Temps de min 100ps 67ps montée et de descente du signal de sortie du circuit d'émission (20 %-80%) max 273ps 136ps Les contraintes de spécification pour la norme S- ATA Genl imposent donc d'avoir pour le signal de sortie 20 délivré par le circuit tampon du circuit d'émission de données, un temps de montée et de descente du signal compris entre 100ps (picoseconde) et 273ps. La norme SATA Gen2 impose quant à lui d'avoir un temps de montée et de descente du signal de sortie compris entre 67ps et 136ps. Ces temps sont typiquement mesurés entre les deux points correspondants respectivement à 20% et 80% de l'amplitude totale du signal de sortie. Pour fixer les idées, la figure 2 illustre ce qu'on entend par temps de montée, respectivement de descente, tels que spécifiés par la norme, sur un front montant, respectivement un front descendant, du signal de sortie représenté schématiquement. En conséquence, la conception d'un circuit de transmission de données qui soit capable d'être compatible avec les deux générations du standard S-ATA implique, selon l'exemple ci-dessus, que les temps de montée et de sortie du signal de sortie délivré par le circuit tampon de sortie soient nécessairement compris dans la plage commune aux deux générations, soit entre 100ps et 136ps. Or, la plage temporelle commune aux deux générations de la norme est trop étroite pour qu'il soit possible de concevoir un circuit tampon assurant de tels temps de montée et de descente du signal de sortie compatibles aux deux générations de la norme, compte tenu des dispersions inhérentes au circuit. Comme il ressort de la figure 2, les temps de montée et de descente du signal de sortie du circuit tampon sont fonction de la pente du signal. Plus la pente est forte, plus les temps de montée et descente sont rapides. A l'inverse, plus la pente est faible, plus les temps de montée et de descente sont lents. Partant de ces considérations, plutôt que de concevoir des circuits tampons de sortie dont l'architecture est spécifiquement conçue pour s'adapter aux contraintes temporelles d'une norme donnée au détriment de la compatibilité à d'autres normes, il a été envisagé des architectures laissant la possibilité de modifier la pente du signal de sortie pour être capable de répondre à différentes contraintes temporelles selon les normes. Des solutions basées sur des portes en technologie CMOS telles qu'illustrées à la figure 1 ont été développées, offrant la possibilité de modifier la pente du signal de sortie. Leur principe de fonctionnement est illustré schématiquement à la figure 3 et consiste à introduire des retards dans la propagation du signal en amont du buffer. L'ajout de ces retards se fait de manière incrémentale, c'est-à-dire qu'on ajoute plus ou moins de retards élémentaires pour ralentir plus ou moins le signal en sortie du circuit tampon. Pour ce faire, une pluralité de buffers de sortie CMOS 10 est placée en parallèle et chacune des branches en parallèle reçoit sa propre commande, respectivement IN à IN_Dn, décalée dans le temps avec un certain retard, qui s'incrémente pour chaque branche (de 1 à n retards élémentaires). Ainsi, en ajoutant ou en retirant une branche aux autres pour la composition du signal de sortie résultant OUT pendant la phase de transition de ce signal, le temps de montée ou de descente du signal peut être modulé. Cette solution n'est toutefois pas satisfaisante. Tout d'abord, le signal de sortie ainsi généré présente des discontinuités. Par ailleurs, l'architecture CMOS décrite ci-dessus présente des inconvénients en termes de bruit et d'intégrité des données. De plus, cette architecture de circuit tampon de sortie apporte peu de flexibilité et est limitée pour s'adapter à certains standards. En effet, une large plage de programmation de la pente du signal de sortie nécessiterait d'avoir un nombre de bits de programmation de plus en plus grand, ce qui serait contraignant d'une part, au niveau de la complexité du circuit et, d'autre part, au niveau de la taille occupée. Un but de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant une nouvelle architecture de circuit tampon de sortie, permettant la configuration de la pente du signal de sortie, pour s'adapter facilement à de nombreuses normes de transmission de données série haut débit, imposant des plages différentes de temps de montée et descente du signal de sortie. Avec cet objectif en vue, l'invention a pour objet un Circuit tampon pour la transmission de signaux logiques, comprenant un premier buffer pour fournir lesdits signaux logiques à destination d'un buffer de sortie connecté en série avec le premier buffer pour délivrer lesdits signaux en sortie du circuit tampon, et des moyens de contrôle de la pente des signaux logiques délivrés en sortie permettant d'adapter la vitesse de transmission des signaux, ledit circuit tampon étant caractérisé en ce que ledit premier buffer et ledit buffer de sortie comprennent respectivement une porte logique réalisée en technologie CML, lesdits moyens de contrôle de la pente du signal de sortie comprenant un module de contrôle de pente, prévu pour appliquer un signal logique de programmation de la valeur d'une paire de résistances de sortie variables de la porte CML constituant ledit premier buffer. Selon un mode de réalisation, :La porte CML constituant le premier buffer comprend une paire de transistors d'entrée dont les drains, reliés à un potentiel d'alimentation haut par l'intermédiaire d'une résistance de sortie variable respective de la paire de résistances de sortie variables, fournissent les signaux logiques à destination du buffer de sortie, et une source de courant variable connectée entre la masse et les sources respectives de la paire de transistors d'entrée, ladite source de courant variable étant programmée par le signal de programmation délivré par le module de contrôle de pente. Selon un mode de réalisation, la porte CML constituant le buffer de sortie comprend une paire de transistors d'entrée pilotés par les signaux logiques fournis en sortie du premier buffer, dont les drains sont reliés à un potentiel d'alimentation haut par l'intermédiaire de deux résistances de sortie respectives, et une source de courant connectée entre la masse et les sources respectives de la paire de transistors d'entrée, la pente des signaux logiques délivrés en sortie du buffer étant régie par la vitesse de la charge et de la décharge de la capacité grille-source des transistors d'entrée de La porte CML constituant le buffer de sortie. Avantageusement, la valeur programmable, par l'intermédiaire du signal logique de programmation, de la paire de résistances de sortie variables de la porte CML constituant le premier buffer, permet de définir la vitesse de la charge et de la décharge de la capacité grille-source des transistors d'entrée de la porte CML constituant le buffer de sortie. De préférence, chaque résistance variable de la paire de résistances de sortie variables de la porte CML constituant le premier buffer comprend une pluralité de résistances connectées en parallèle et des moyens, commandés par le signal de programmation, pour ajouter ou retirer des résistances parmi ladite pluralité de résistances en parallèle, de sorte à programmer une valeur globale de :La résistance variable. Avantageusement, la valeur globale initiale programmée pour la paire de résistances de sortie variables de la porte CML constituant le premier buffer est la valeur correspondant à l'ensemble de la pluralité de résistances prises en parallèle, permettant de programmer la pente la plus forte pour les signaux de sortie. De préférence, la source de courant variable de la porte CML constituant le premier buffer comprend une pluralité de sources de courant connectées en parallèle et des moyens, commandés par le signal de programmation, pour ajouter ou retirer des sources de courant parmi ladite pluralité de sources de courant en parallèle, de sorte à programmer une valeur globale de la source de courant variable. Avantageusement, la valeur de la source de courant variable est programmée de façon que le produit de la valeur de la résistance de sortie variable de la porte CML constituant le premier buffer par la valeur de la source de courant variable de la porte CML constituant le premier :buffer reste constant quelle que soit la programmation de la valeur de la résistance de sortie variable. Dans un exemple d'application, le circuit tampon selon l'invention est adapté à la transmission de données série à haut débit pour les différentes générations de la norme S-ATA. L'invention concerne encore un circuit intégré comprenant un circuit tampon tel que précédemment décrit. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : -la figure 1, précédemment décrite, représente un circuit tampon classique, -la figure 2, précédemment décrite, illustre les contraintes à prendre en compte pour le signal de sortie du circuit tampon, qui sont liées aux spécifications temporelles imposées par la norme, -la figure 3 illustre une architecture connue de circuit tampon en technologie CMOS, permettant un contrôle de la pente du signal de sortie, - la figure 4 illustre la structure d'une porte CML sur laquelle est basée l'architecture d'un circuit tampon selon l'invention, - la figure 5 illustre l'architecture fonctionnelle d'un circuit tampon selon l'invention permettant d'assurer le contrôle de la pente du signal de sortie du circuit, - la figure 6 illustre le principe de fonctionnement du contrôle de la pente du signal de sortie du circuit tampon selon la présente invention, -la figure 7 illustre la structure logique du buffer d'entrée décrit à la figure 5, permettant d'assurer le contrôle de pente selon l'invention au niveau du signal de sortie. L'architecture du circuit tampon selon l'invention est basée sur l'utilisation de portes CML ( Current Mode Logic ), dont la structure est représentée à la figure 4. Une porte CML 30 comprend une paire différentielle de transistors d'entrée 31, 32 de type nMOS, dont les drains sont reliés à un potentiel d'alimentation haut Vcc par l'intermédiaire de deux résistances de sortie respectives 34 de valeur R. La porte CML comprend également une source de courant 33 délivrant un courant I et connectée entre la masse et les sources respectives de la paire différentielle de transistors 31, 32. Des signaux d'entrée différentiels IN+ et IN- sont appliqués respectivement au niveau des grilles des transistors 31, 32 de la paire de transistors d'entrée de la porte CML. Les sortie OUT- et OUT+ de la porte CML sont prélevées au niveau des drains respectifs des transistors 31 et 31 et délivrent des signaux en opposition de phase. Ainsi, la source de courant 33 de la porte CML est prévue pour s'appliquer aux deux interrupteurs formés par la paire de transistors 31, 32 commandés en opposition de phase, qui permettent de venir charger la résistance de sortie 34 à tour de rôle. Soit l'interrupteur est ouvert (signal d'entrée à l'état bas appliqué sur la grille du transistor) et on a alors le signal Vcc sur la sortie correspondante, soit l'interrupteur est fermé (signal d'entrée à l'état haut appliqué sur la grille du transistor) et on a alors le signal Vcc-RI sur la sortie correspondante. La variation d'amplitude de la tension entre les deux niveaux atteint est donc égale à RI. La figure 5 illustre l'architecture fonctionnelle d'un circuit tampon BF selon l'invention. Le circuit tampon BF comprend deux portes logiques CML en série, 40 et 50, formant respectivement l'étage d'entrée et l'étage de sortie. Chaque porte logique 40 et 50 est du type de celle décrite en référence à la figure 4. Le circuit tampon BF reçoit les signaux PREDIN+ et PREDIN-appliqués en entrée de la porte 40, et délivre en sortie les signaux OUT+ et OUT-fournis par la porte 50. La porte CML 50, dont la structure est strictement identique à celle décrite à la figure 4, a donc un rôle de buffer de sortie, prévu pour transmettre les signaux finaux à destination de la charge extérieure du circuit. La porte 40, constitue quant à elle un premier buffer, dont le rôle est de préparer les signaux de sortie à transmettre pour soulager le buffer de sortie. La caractéristique des signaux de sortie du circuit tampon BF est que leur pente peut être contrôlée. Pour ce faire, le circuit tampon BF comprend un module de contrôle de pente 60, prévu pour appliquer un signal logique SC de programmation au premier buffer 40 Ainsi, le contrôle de la pente du signal de sortie du circuit tampon s'effectue uniquement au niveau du premier buffer 40, comme il sera décrit plus précisément ci-après en référence à la figure 6. La structure du premier buffer 40 est donc basée sur celle d'une porte CML telle que décrite à la figure 4, mais diffère néanmoins en ce qu'elle présente une source de courant 35 variable et une paire de résistances de sortie 36 variables, dont les valeurs respectives Ivar et Rvar sont définies en fonction du signal de programmation SC fourni par le module 60 de contrôle de pente. Les signaux d'entrée PREDIN+ et PREDIN- sont appliqués respectivement au niveau des grilles des transistors 37 et 38 de la paire de transistors d'entrée de la porte CML formant interrupteurs. Le buffer de sortie 50 représente alors en sortie du premier buffer 40 une charge constante pouvant être symbolisée sur chaque ligne de sortie OUT+ et OUT- par deux capacités C, représentant chacune la capacité grille-source des transistors d'entrée 31, 32 de la porte CML du buffer de sortie. Ainsi, dans une phase intermédiaire où les signaux de sortie OUT+ et OUT- de la porte 40 sont entre les deux niveaux haut et bas, respectivement Vcc et Vcc-Rvar.Ivar, définissant l'excursion de tension de sortie de la porte, les signaux OUT+ et OUT- vont charger ou décharger les capacités C. Sur chaque ligne de sortie du buffer 40, la pente du signal entre les deux niveaux haut et bas, définissant le temps de montée et de descente du signal de sortie, est donc régie par la rapidité de la charge et de la décharge de la capacité C, caractérisée par la constante de temps Rvar.C. Comme le buffer de sortie représente pour le premier buffer une charge constante, la modification de la valeur Rvar de la résistance de sortie 36 de la porte CML constituant le premier buffer 40 va permettre de modifier cette constante de temps et donc, d'augmenter ou de ralentir la vitesse de la charge de la capacité C, contrôlant ainsi la pente du signal de sortie. Ce mécanisme est régi par le signal SC de programmation, qui permet de programmer la valeur de la paire de résistances de sortie variables 36 de la porte CML constituant le premier buffer 40, pour obtenir la pente désirée pour les signaux de sortie du buffer 40. Le signal SC permet également de programmer la valeur de la source de courant variable 35 du premier buffer 40. L'objectif est ici de pouvoir conserver l'excursion de tension constante en sortie du premier buffer 40, quelle que soit la programmation de la valeur de la résistance de sortie variable. En effet, comme déjà vu, cette excursion de tension est égale à la valeur du courant délivré par la source de courant multipliée par la valeur de la résistance de sortie de la porte CML. Ainsi, une modification de la valeur de la résistance aux fins du contrôle de pente du signal de sortie doit nécessairement être compensée par une adaptation en conséquence de la valeur du courant fourni par la source de courant, pour conserver cette excursion de tension constante. Les signaux de sortie du premier buffer 40 vont alors être transférés au niveau de la sortie du buffer de sortie 50 du circuit tampon BF, avec les mêmes caractéristiques temporelles concernant leurs temps de montée et de descente que celles qui auront été définies par le mécanisme de contrôle agissant comme décrit plus haut sur le premier buffer 40. Les signaux de sortie délivrés par le premier buffer 40 vont plus précisément permettre de piloter les interrupteurs formés par la paire de transistors d'entrée 31, 32 de la porte CML constituant le buffer de sortie 50. Les caractéristiques de temps de montée et de descente des signaux de sortie du buffer de sortie 50 vont donc être dictées par celles du premier étage constitué par le buffer 40, dont les caractéristiques temporelles intrinsèques sont dominantes. En effet, le temps de charge/décharge intrinsèque à l'étage de sortie 50 est très inférieur à celui du premier buffer 40. La figure 7 illustre maintenant plus en détail un exemple de réalisation de la structure logique du premier buffer 40, permettant d'assurer le fonctionnement du mécanisme de contrôle de pente tel qu'il vient d'être décrit en référence à la figure 6. La figure 7 illustre en fait la moitié seulement de la structure du premier buffer 40. C'est-à-dire qu'une seule phase, par exemple OUT-, du signal de sortie est représentée. On retrouve donc pour la phase décrite, la source de courant variable 35 de la porte CML, commune aux deux phases, prévue pour s'appliquer à l'interrupteur 37, permettant de venir charger une résistance de la paire de résistances de sortie variables 36 selon le signal PREDIN+ appliqué. La structure est complètement symétrique pour l'autre phase du signal de sortie non représentée OUT+. Selon l'exemple, la résistance de sortie variable 36 représentée est constituée par quatre branches en parallèle comprenant chacune respectivement une résistance RO à R3. Des moyens sont prévus pour augmenter ou diminuer le nombre de branches placées en parallèle de sorte à moduler la valeur de la résistance variable 36. Plus précisément, les branches Rl à R3 comprennent chacune un transistor interrupteur de type P, respectivement PO à P2, commandés par le signal logique SC. Ainsi, suivant la valeur du signal SC, on commande l'état fermé ou ouvert des interrupteurs PO à P2, permettant en conséquence d'ajouter ou retirer la branche résistive correspondante et donc de moduler la valeur de la résistance variable globale 36. Selon l'exemple de la figure 7, huit valeurs différentes de résistance de sortie 36 du buffer 40 et donc huit valeurs différentes de temps de montée et de descente du signal de sortie, pourraient être programmées en fonction des besoins d'adaptation à différentes normes de transmission. Dans le même temps, il y a un contrôle de la valeur fournie par la source de courant variable 35, de sorte à conserver une excursion de tension de sortie constante selon la valeur de la résistance variable 36 programmée. Pour ce faire, la source de courant variable comprend quatre branches en parallèle, comprenant chacune respectivement une source de courant Io à I3. Chaque branche Il à I3 comprend en outre un transistor interrupteur de type N, respectivement NO à N2, commandé par le signal logique SC, permettant d'ajouter ou retirer la branche de source de courant correspondante pour ainsi augmenter ou diminuer en conséquence la valeur globale du courant fourni par la source de courant variable 35. Les transistors interrupteurs NO à N2 sont plus précisément commandés par le signal logique SC de façon complémentaire par rapport aux transistors PO à P2. Ainsi, lorsqu'un signal de commande à l'état bas, respectivement haut, est appliqué sur la grille du transistor F0, un signal de commande complémentaire à l'état haut, respectivement bas, est appliqué simultanément sur la grille du transistor interrupteur NO. Il en va de même pour les autres couples de transistors interrupteurs Pl/N1 et P2/N2. Grâce à cette commande complémentaire des transistors interrupteurs de la résistance variable et de la source de courant variable, lorsqu'une branche est ajoutée, respectivement retirée, au niveau de la résistance variable 36, une branche correspondante est également ajoutée, respectivement retirée, au niveau de la source de courant variable. En effet, lorsqu'on ajoute une branche résistive en parallèle au niveau de la résistance variable 36, la valeur globale de la résistance est diminuée, ce qui est compensé par le fait d'ajouter simultanément une branche de source de courant en parallèle, permettant d'augmenter en conséquence la valeur globale du courant fourni par la source variable. Egalement, lorsqu'on retire une branche résistive en parallèle au niveau de la résistance variable 36, la valeur globale de la résistance s'en trouve augmentée, ce qui est compensé par le fait de retirer simultanément une branche de source de courant en parallèle, permettant d'augmenter en conséquence la valeur globale du courant fourni par la source variable. De cette manière, le produit de la valeur globale Rvar de la résistance variable 36 par la valeur globale Ivar de la. source de courant variable 35 reste constant, cependant que la constante de temps Rvar.0 définissant les caractéristiques de temps de montée et de descente du signal de sortie du buffer 40 peut être programmée par modulation de la valeur de la résistance Rvar, permettant ainsi d'adapter le circuit tampon à différentes normes de transmission définissant différentes spécifications temporelles pour les signaux de sortie. Le nombre de branches en parallèle au niveau de la résistance variable et de la source de courant variable et donc le nombre de bits de programmation de la pente du signal de sortie composant le signal SC, permettant de commander l'ajout et le retrait simultanés de ces branches est ici donné à simple titre d'exemple. La commande SC du contrôle de pente est effectuée de manière statique et définie avant le début de la transmission du signal. Autrement dit, il n'y pas de modification des bits de programmation composant la commande SC pendant les transitions du signal. De cette manière, on obtient un signal de sortie sans discontinuités. La norme de transmission de données la plus rapide dicte les contraintes de conception du circuit tampon, c'est-à-dire que c'est elle qui impose les temps de montée et de descente les plus courts. Pour ce faire, le signal SC est programmé pour que l'ensemble des résistances RO à R3 selon l'exemple soient placées en parallèle, pour fournir une valeur initiale globale Rvar de la résistance variable 36 la plus faible et donc la constante de temps Rvar.0 la plus faible, correspondant à la pente la plus forte permise par l'architecture de circuit tampon. L'architecture proposée fournit alors la possibilité de s'adapter par la suite :Facilement à des normes imposant des spécifications temporelles plus lentes, en programmant le retrait d'une ou plusieurs résistances en parallèle, pour augmenter ainsi la valeur globale de la résistance variable, ce qui permet d'obtenir une valeur de constante de temps Rvar.0 plus élevée et donc de ralentir le signal pour s'adapter à des normes plus lentes. L'architecture de circuit tampon selon la présente invention est donc particulièrement avantageuse en ce qu'elle permet de prévoir un circuit tampon dont les moyens de contrôle de pente du signal de sortie sont facilement configurables, de manière à rendre le circuit compatible avec plusieurs générations de normes de transmission de données, en particulier pour la transmission de données série à haut débit.. L'utilité du contrôle de pente sur :Les signaux de sortie a ainsi été illustrée plus haut en référence à la norme S-ATA, mais l'invention ne se limite pas à cette norme et s'étend de manière générale à toute application de transmission de données différentielles en lien série
L'invention concerne un circuit tampon (BF) pour la transmission de signaux logiques (OUT+, OUT-), comprenant un premier buffer (40) pour fournir lesdits signaux logiques à destination d'un buffer de sortie (50) connecté en série avec le premier buffer pour délivrer lesdits signaux en sortie du circuit tampon, et des moyens de contrôle de la pente des signaux logiques délivrés en sortie permettant d'adapter la vitesse de transmission des signaux, ledit circuit tampon étant caractérisé en ce que ledit premier buffer et ledit buffer de sortie comprennent respectivement une porte logique réalisée en technologie CML, lesdits moyens de contrôle de la pente du signal de sortie comprenant un module de contrôle de pente (60), prévu pour appliquer un signal logique (SC) de programmation de la valeur d'une paire de résistances de sortie variables (36) de la porte CML constituant ledit premier buffer (40).
1. Circuit tampon (BF) pour la transmission de signaux logiques (OUT+, OUT-), comprenant un premier buffer (40) pour fournir lesdits signaux logiques à destination d'un buffer de sortie (50) connecté en série avec le premier buffer pour délivrer lesdits signaux en sortie du circuit tampon, et des moyens de contrôle de la pente des signaux logiques délivrés en sortie permettant d'adapter la vitesse de transmission des signaux, ledit circuit tampon étant caractérisé en ce que ledit premier buffer et ledit buffer de sortie comprennent respectivement une porte logique réalisée en technologie CML, lesdits moyens de contrôle de la pente du signal de sortie comprenant un module de contrôle de pente (60), prévu pour appliquer un signal logique (SC) de programmation de la valeur d'une paire de résistances de sortie variables (36) de la porte CML constituant ledit premier buffer (40). 2. Circuit tampon selon la 1, caractérisé en ce que la porte CML constituant le premier buffer (40) comprend une paire de transistors d'entrée (37, 38) dont les drains, reliés à un potentiel d'alimentation haut (Vcc) par l'intermédiaire d'une résistance de sortie variable respective de la paire de résistances de sortie variables (36), fournissent les signaux logiques (OUT+, OUT-) à destination du buffer de sortie (50), et une source de courant variable (35) connectée entre la masse et les sources respectives de la paire de transistorsd'entrée, ladite source de courant variable étant programmée par le signal de programmation (SC) délivré par le module de contrôle de pente (60). 3. Circuit tampon selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la porte CML constituant le buffer de sortie (50) comprend une paire de transistors d'entrée (31, 32) pilotés par les signaux logiques fournis en sortie du premier buffer (40), dont les drains sont reliés à un potentiel d'alimentation haut (Vcc) par l'intermédiaire de deux résistances de sortie respectives (34), et une source de courant (33) connectée entre la masse et les sources respectives de la paire de transistors d'entrée (31, 32), la pente des signaux logiques délivrés en sortie du buffer (50) étant régie par la vitesse de la charge et de la décharge de la capacité grille-source des transistors d'entrée de la porte CML constituant le buffer de sortie (50). 4. Circuit tampon selon la 3, caractérisé en ce que la valeur programmable, par l'intermédiaire du signal logique de programmation (SC), de la paire de résistances de sortie variables (36) de la porte CML constituant le premier buffer (40), permet de définir la vitesse de la charge et de la décharge de la capacité grille-source des transistors d'entrée de la porte CML constituant le buffer de sortie (50).30 5. Circuit tampon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque résistance variable de la paire de résistances de sortie variables (36) de la porte CML constituant le premier buffer (40) comprend une pluralité de résistances (R0, R1, R2, R3) connectées en parallèle et des moyens (P0, P1, P2), commandés par le signal de programmation (SC), pour ajouter ou retirer des résistances parmi ladite pluralité de résistances en parallèle, de sorte à programmer une valeur globale de la résistance variable (36). 6. Circuit tampon selon la 5, caractérisé en ce que la valeur globale initiale programmée pour la paire de résistances de sortie variables (36) de la porte CML constituant le premier buffer (40) est la valeur correspondant à l'ensemble de la pluralité de résistances prises en parallèle, permettant de programmer la pente la plus forte pour les signaux de sortie. 7. Circuit tampon selon l'une quelconque des précédentes en combina=ison avec la 2, caractérisé en ce que la source de courant variable (35) de la porte CML constituant le premier buffer (40) comprend une pluralité de sources de courant (I0, I1, I2, I3) connectées en parallèle et des moyens (NO, N1, N2), commandés par le signal de programmation (SC), pour ajouter ou retirer des sources de courant parmi ladite pluralité de sources de couranten parallèle, de sorte à programmer une valeur globale de la source de courant variable (36). 8. Circuit tampon selon la 7, caractérisé en ce que la valeur de la source de courant variable est programmée de façon que le produit de la valeur de la résistance de sortie variable (36) de la porte CML constituant le premier buffer (40) par la valeur de la source de courant variable (35) de la porte CML constituant le premier buffer (40) reste constant quelle que soit la programmation de la résistance de sortie variable (36). 9. Circuit tampon selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est adapté à la transmission de données série à haut débit pour les différentes générations de la norme S-ATA. 10. Circuit intégré caractérisé en ce qu'il comprend un circuit tampon (BF) selon l'une quelconque des précédentes.
H
H03
H03K
H03K 5,H03K 19
H03K 5/12,H03K 19/0175
FR2901960
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE LUTTE CONTRE LES MOUSTIQUES
20,071,214
1 - 2901960 " Dispositif et procédé de lutte contre les moustiques " La présente invention se rapporte à un procédé pour lutter contre les moustiques. Elle se rapporte aussi à un dispositif susceptible de mettre en oeuvre un tel procédé. Plusieurs procédés sont actuellement utilisés pour lutter contre les moustiques, et différent selon le stade de développement du moustique. Ces procédés sont essentiellement chimiques. Au stade d'oeuf, il est possible d'envisager de bloquer l'éclosion larvaire avec des substances hormonales. Mais cette méthode a l'inconvénient de concerner tous les oeufs d'insectes, elle n'est donc pas sélective. Au stade adulte, il n'y a pas non plus de substance sélective des moustiques adultes, et l'ensemble des insectes est touché. Une telle méthode ne doit donc être utilisée que pour le cas où des moustiques auraient réussi à terminer leur développement jusqu'à l'état adulte, et qu'ils créeraient une nuisance fortement ressentie. Au stade larvaire, l'animal mange sans arrêt, en balayant de ses brosses buccales les particules végétales ou animales qui se trouvent dans le périmètre immédiat. Il est donc possible de mettre dans l'eau une substance ingérable que la larve va avaler et qui va la détruire. Au stade nymphal, aucune nourriture n'est absorbée par l'animal, il est donc impossible de lui faire ingérer une substance toxique. Les produits solubles dans l'eau et agissant par contact ne sont pas sélectifs des nymphes de moustique et agissent sur toute la faune environnante. Une solution peut être de mettre un film tensioactif à la surface de l'eau stagnante. Dans ce cas, les nymphes sont éliminées par asphyxie, mais les échanges gazeux entre l'atmosphère et le plan d'eau sont réduits et, en conséquence, toute la vie aquatique est rapidement privée d'oxygène et toute la faune périt en quelques heures. Un autre procédé, mécanique, est connu par le document US Patent n 6.298.011 qui décrit un procédé pour détruire les larves de moustiques. Les tissus des larves sont fragiles, notablement plus que ceux des nymphes, par exemple. Ce procédé utilise un phénomène de résonance acoustique pour provoquer la cavitation de l'eau dans laquelle les larves se - 2 - 2901960 trouvent. La cavitation provoque la destruction des tissus des larves. Malheureusement, un tel procédé ne peut être appliqué en milieu ouvert sans provoquer aussi de forts risques pour le milieu. En effet, un tel procédé est peu discriminant et provoque rapidement la disparition de la 5 plupart des êtres vivants dans le rayon d'action des ondes sonores utilisées pour provoquer la cavitation. En outre, la portée d'un tel dispositif est relativement faible, et l'énergie consommée relativement importante. Le but de l'invention est de proposer un procédé qui permette une destruction plus sélective des moustiques, avec une efficacité améliorée. 10 Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif susceptible de mettre en oeuvre un tel procédé. Il a été constaté que la nymphe de moustique, contrairement à la plupart des nymphes d'insectes conserve une assez grande mobilité, au moins dans les premières heures du stade nymphal. La nymphe flotte 15 généralement à la surface de l'eau de façon à pouvoir respirer. Lorsqu'elle est dérangée, elle est capable de plonger jusqu'à une profondeur qui est en moyenne de 8cm environ, mais qui dépend de l'espèce de moustique. Ainsi, la larve de l'espèce Aèdes, qui est celle qui peut aller le plus profondément, peut plonger jusqu'à environ 80cm sous la surface. Elle remonte ensuite 20 grâce à de l'air emprisonné sur son corps et qui lui permet de se maintenir ensuite à la surface. Selon l'invention, un procédé pour la destruction des moustiques comprend une étape pour noyer la nymphe du moustique. En particulier, un tel procédé comprend avantageusement une étape préalable pour faire 25 plonger la nymphe. Pour provoquer cette plongée on peut déranger la nymphe en envoyant dans l'eau où elle se trouve un choc ou une onde mécanique de plongée, qu'elle interprète alors comme l'approche d'un danger potentiel. On peut ensuite libérer l'air retenu par le corps de la nymphe et lui 30 servant de bouée. On empêche ainsi la remontée de la nymphe à la surface, ce qui provoque sa noyade. Pour libérer cet air, on peut notamment envoyer une onde sonore prévue à cet effet. Cette onde de noyade aura avantageusement une fréquence comprise entre 33Khz et 44KHz. Cette onde de noyade peut être répétée cycliquement, à une 35 fréquence comprise entre 0,1 et 1000 Hz. - 3 -2901960 Un dispositif selon l'invention peut être portatif, pour notamment traiter de petits bassins ou de petites mares. Il peut aussi être fixe, à poste dans un endroit de ponte connu. Il peut aussi être mobile, notamment 5 flottant, pour le traitement de grandes étendues d'eau, notamment des étangs. Un tel dispositif comprend une sonotrode immergée, de préférence conçue pour émettre un son focalisé dans les 10cm d'eau situés immédiatement sous la surface. 10 Particulièrement s'il est mobile et notamment afin d'assurer son autonomie, le dispositif peut comprendre tout ou partie parmi: - une batterie électrique; - un panneau solaire pour recharger la batterie; - des moyens de localisation, par exemple relativement à des 15 satellites; - des moyens de commande électroniques, notamment par logiciel; - des moyens de communication, notamment pour des mises à jour des moyens de commande; - des moyens de déplacement, notamment une motorisation. 20 D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non limitatifs. Aux dessins annexés : - la figure 1 est une illustration du comportement d'une nymphe de moustique; 25 - la figure 2 est une illustration schématique d'un dispositif selon l'invention et de son fonctionnement; et, - la figure 3 est une représentation d'un cycle d'ondes de noyade utilisé dans un dispositif selon l'invention, en amplitude en fonction du temps. 30 La figure 1 représente, dans sa partie supérieure, une nymphe 1 dans sa position habituelle 1A, à la surface de l'eau, c'est-à-dire immédiatement sous la surface, de telle sorte qu'elle peut respirer l'air de surface par l'intermédiaire de tubes spécialement adaptés. C'est la présence d'air et sa distribution dans l'espace ventral de la nymphe de moustique qui lui assure 35 une flottabilité positive. La nymphe est capable de contrôler son équilibre - 4 - 2901960 hydrostatique afin de pouvoir plonger, c'est-à-dire nager vers le fond, pour échapper à d'éventuels prédateurs. Ainsi, lorsqu'elle sent un danger, la nymphe peut plonger pour se mettre hors d'atteinte de ce danger. C'est cette deuxième position 1B qui est illustrée dans la partie basse de la figure 5 1. Compte tenu de sa mobilité généralement réduite, la nymphe plonge à une profondeur de plongée P qui est généralement inférieure à 8 cm. On va maintenant décrire un dispositif 10 selon l'invention pour lutter contre les moustiques, en référence à la figure 2. Dans l'exemple illustré, le 10 dispositif 10 est un dispositif flottant. Il comprend une sonotrode 11 prévue pour être immergée. Le dispositif 10 comprend des moyens de déplacement, notamment un moteur 12, pour se déplacer sur un plan d'eau 2. Le dispositif 10 comprend aussi des moyens de localisation, 15 symbolisés par une antenne 13. Ces moyens de localisation comprennent, dans l'exemple illustré, des moyens de localisation par satellites 3, par exemple de type Global Positioning System (GPS). Des moyens de commande 14 permettent de gérer le fonctionnement du dispositif, notamment son déplacement et le fonctionnement de la 20 sonotrode 11. L'ensemble du dispositif est alimenté électriquement par une batterie électrique 15. Cette batterie est rechargeable. Elle est rechargée avec l'aide d'un panneau solaire 16 porté par le dispositif 10. Les moyens de commande 14 comprennent un circuit électronique 25 programmable destiné à produire une onde électrique spécifiquement choisie. Cette onde électrique est ensuite soumise à un amplificateur de puissance couplé à un ensemble piézoélectrique assurant la conversion mécanique de l'onde électrique pour des transducteurs. Cet ensemble électroacoustique est disposé dans un caisson étanche 17. La sonotrode 30 assure le couplage entre l'ensemble électromécanique et l'eau. Une sonotrode, dans le domaine sonore, est ainsi nommée par similitude avec l'électrode dans le domaine électrique. Notamment dans le mode de réalisation illustré, c'est une pièce mécanique résonnante ayant pour objet d'adapter mécaniquement l'impédance de l'eau à celle des 35 transducteurs et d'amplifier l'onde produite en résonnant mécaniquement - 5 - 2901960 avec sa fréquence fondamentale. Le dispositif peut comprendre un seule sonotrode ou plusieurs (une seule est symbolisée à la figure 2). La forme de chaque sonotrode, et leur disposition relative permettent d'assurer la focalisation de l'onde sonore émise dans l'eau par le dispositif. 5 Pour une plus grande efficacité, notamment pour éviter une trop grande consommation énergétique et assurer une plus grande portée au dispositif, la ou les sonotrodes sont conçues et disposées sous la surface de l'eau pour émettre une onde sonore résultante 4 focalisée sensiblement parallèlement à la surface de l'eau, en évitant au maximum les réflexions 10 acoustiques contre cette surface. En outre, pour atteindre les nymphes en plongée, il suffit de traiter les premiers centimètres sous la surface, qui, correspondent à la profondeur maximale de plongé de l'espèce de moustique à traiter, et donc de focaliser l'onde résultante dans une couche d'eau immédiatement située sous la surface et faisant en moyenne de 8 à 15 10cm, mais qui peut aller jusqu'à environ 80cm. De même, on peut focaliser l'onde sous forme d'un secteur angulaire horizontal dont le sommet est le dispositif 10, ce secteur angulaire étant principalement dirigé vers une zone à traiter, par exemple une berge du plan d'eau à démoustiquer. 20 Pour tuer la nymphe, on utilise une onde dite de noyade. La force acoustique produite par le dispositif libère l'air qui assure la flottaison de la nymphe. Il en résulte un déséquilibre des forces hydrostatiques que la nymphe est incapable de restaurer. Lorsque la nymphe est en plongée, cela provoque sa noyade. L'onde de noyade N a une fréquence d'environ 33 à 25 44 kHz. Comme particulièrement illustré à la figure 3, qui représente l'amplitude A d'une onde de noyade N en fonction du temps t, l'onde de noyade est répétée par impulsions, les impulsions ayant une fréquence de 0,1 à 1000Hz, c'est-à-dire une période D2 comprise entre 1/1000 de seconde et 10 secondes. La durée Dl de l'onde de noyade peut être 30 comprise entre de 5 à 95% de la période D2 des impulsions, c'est-à-dire du temps séparant deux impulsions consécutives. Un tel fonctionnement est maintenu en permanence pendant un temps suffisant pour le traitement. Ce fonctionnement peut être limité à quelques heures de la journée, pendant lesquelles les nymphes y sont particulièrement sensibles, et 35 renouvelé quotidiennement. 6 2901960 Les moyens de commande 14 permettent notamment la configuration des ondes émises, notamment en fonction de l'espèce de nymphe visée. Ils gèrent la puissance acoustique moyenne appliquée et la durée et la fréquence de l'onde de noyade, comme la durée et la fréquence des 5 impulsions. Les moyens de commande sont de préférences reprogrammables, et de préférence reprogrammables à distance, en fonction de l'apparition plus particulière de telle ou telle espèce de moustique dans la zone de traitement. On peut aussi faire varier les caractéristiques de l'onde de noyade d'une impulsion à l'autre afin de 10 pouvoir, par exemple, traiter plusieurs espèces de moustiques, ou encore pour pouvoir toucher un plus grand nombre de nymphes. Les moyens de traitement permettent aussi de gérer le déplacement du dispositif sur le plan d'eau en fonction des données satellite reçues. Les données satellite permettent aussi de connaître l'heure, et ainsi de faire 15 fonctionner le dispositif durant des tranches horaires choisies. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Plutôt que d'être rechargeable avec un panneau solaire, la batterie 20 peut être, par exemple, rechargée par un convertisseur relié au réseau, ou par toute autre sorte de générateur. Plutôt que d'être flottant, le dispositif peut être simplement portatif. Ainsi, le fait de plonger la sonotrode dans un bassin ou une mare à traiter peut suffire à faire plonger les nymphes habitant ce bassin ou cette mare. 25 Il n'est donc pas nécessaire dans ce cas que le dispositif émette des chocs ou des ondes de plongée. La sonotrode est alors réglée pour envoyer uniquement des ondes de noyade pour les nymphes. Sans être flottant ni portatif, le dispositif peut être fixe, installé à poste dans une zone particulièrement propice au développement des 30 moustiques, par exemple dans un lac d'un jardin public
Procédé et dispositif (10) utilisant une onde (4) pour libérer l'air assurant la flottaison d'une nymphe de moustique (1) après avoir fait plonger la nymphe (1B), et ainsi provoquer sa noyade.
1. Procédé de lutte contre les moustiques, caractérisé en ce qu'il comprend une étape dans laquelle on utilise des moyens pour noyer les 5 nymphes desdits moustiques. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape préalable dans laquelle on utilise des moyens pour faire plonger la nymphe. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que pour faire plonger la nymphe on génère des chocs ou des vibrations de plongée. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 15 l'étape pour noyer la nymphe comprend une étape dans laquelle on utilise des moyens pour libérer de l'air retenu par le corps de la nymphe. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que pour libérer l'air, on dirige sur la nymphe un train d'onde sonore (4,N) de noyade, de 20 fréquence comprise de préférence entre 33Khz et 44KHz. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les vibrations de noyade sont répétées cycliquement, à une fréquence de préférence comprise entre 0,1 et 1000 Hz (D2). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les ondes de noyade dure entre 5 et 95% d'un cycle (Dl). 8. Procédé selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que 30 l'amplitude (A) de l'onde noyade est calibrée à une valeur proche mais inférieure à un seuil de cavitation. 9. Dispositif (10) de lutte contre les moustiques, notamment pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une des précédentes, 35 caractérisé en ce qu'il comprend une sonotrode (11) pour l'émission, dans l'eau, d'une onde de noyade (4,N). 10 25 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la sonotrode est adaptée pour émettre l'onde horizontalement, dans une couche d'eau immédiatement sous la surface. 11. Dispositif selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour émettre l'onde selon un secteur angulaire horizontal. 12. Dispositif selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que la sonotrode est adaptée pour émettre un choc ou une onde de plongée. 13. Dispositif selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande (14), de préférence reprogrammables. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent des moyens pour calibrer l'onde de noyade en amplitude, à une valeur proche mais inférieure à un seuil de cavitation. 20 15. Dispositif selon 13 ou 14, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent des moyens pour calibrer une puissance, une fréquence de l'onde de noyade, ainsi qu'un rapport cyclique entre lesdites ondes. 25 16. Dispositif selon l'une des 9 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend, pour son alimentation, une batterie électrique rechargeable (15). 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend 30 des moyens de panneau solaire (16) pour recharger la batterie. 18. Dispositif selon l'une des 9 à 17, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de flottaison. 9 - 2901960 19. Dispositif selon l'une des 9 à 19, caractérisé en ce qu'il est mobile. 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce qu'il comprend 5 des moyens de déplacement, notamment une motorisation (12). 21. Dispositif selon la 19 ou 20, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de positionnement satellite (13).
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A01
A01M
A01M 1
A01M 1/22
FR2893469
A1
DISPOSITIFS PERFECTIONNES DE TRANSMISSION DE DONNEES POUR DES EQUIPEMENTS DE COMMUNICATION D'UN RESEAU OPTIQUE PASSIF
20,070,518
2893469 DISPOSITIFS PERFECTIONNÉS DE TRANSMISSION DE DONNÉES POUR DES ÉQUIPEMENTS DE COMMUNICATION D'UN RÉSEAU OPTIQUE PASSIF L'invention concerne les réseaux optiques passifs (ou PONs pour Passive Optical Networks ), et plus particulièrement l'échange de trafics de données entre un équipement de communication dit tête de réseau (ou hub ) et des équipements de communication dits distants au sein de tels réseaux PON. On entend ici par réseau optique passif un réseau optique dans lequel aucune régénération de type optique/électrique/optique n'est effectuée entre la tête de réseau (ou hub) et les équipements distants. Il pourra par exemple s'agir d'un réseau optique d'accès à structure en arbre. Par ailleurs, on entend ici par tête de réseau (ou hub) un équipement de communication permettant à d'autres équipements de communication, qui sont connectés à lui, d'accéder à un autre réseau, comme par exemple un réseau en anneau. II s'agit par exemple d'un équipement de type OLT ( Optical Line Terminal ) dans lequel est centralisée la gestion des droits d'accès du réseau d'accès auquel il est raccordé ainsi qu'éventuellement la gestion de l'allocation de longueur(s) d'onde. En outre, on entend ici par équipement distant un équipement de communication qui ne peut accéder à un autre réseau que par l'intermédiaire d'une tête de réseau. Il s'agit par exemple d'un terminal d'utilisateur, éventuellement de type ONU ( Optical Network Unit ). L'un des objectifs des opérateurs de réseau de communication est d'offrir des débits toujours plus importants à un nombre d'utilisateurs toujours croissant, sans que cela n'entraîne des coûts trop importants. Pour atteindre cet objectif, on peut par exemple utiliser des réseaux d'accès de type PON, et en particulier ceux qui présentent un rapport performance/coût élevé. C'est notamment le cas des réseaux d'accès appelés RCM-PONs ( Remote Color Managed PONs - réseaux optiques passifs à gestion de la couleur à 2 2893469 distance). Ce type de réseau comporte une structure en arbre reposant sur le raccordement d'équipements distants de type RCM-ONU, indépendants de la longueur d'onde, à une unique tête de réseau de type OLT, dans laquelle est centralisée la gestion de l'allocation des longueurs d'onde. s Dans certains réseaux RCM-PON, la tête de réseau (OLT) transmet par exemple aux équipements distants une alternance d'une première portion d'une porteuse optique, modulée par des données à transmettre selon un débit choisi et durant un premier intervalle temporel, et d'une seconde portion de cette même porteuse optique, sans modulation, et durant un second lo intervalle temporel. La première portion, dite modulée, est utilisée par le dispositif de réception (ou récepteur) de chaque équipement distant pour récupérer une horloge de la tête de réseau, et plus précisément la fréquence de base qui correspond au débit choisi des données transmises. La seconde portion, dite continue, est utilisée en ligne par chaque équipement distant 15 pour transmettre des données à la tête de réseau. Plus précisément, l'équipement distant comprend un dispositif de transmission (ou transmetteur) chargé de moduler la seconde portion de porteuse qu'il reçoit avec les données à transmettre durant des tranches temporelles qui sont concomitantes avec les seconds intervalles temporels. 20 Lorsqu'un premier intervalle temporel s'achève, le dispositif de réception (ou récepteur) de l'équipement distant n'est plus en mesure de récupérer la fréquence de base, puisque la seconde portion de porteuse qu'il reçoit, pendant le second intervalle temporel qui suit le premier, ne le permet pas. De ce fait, on est obligé d'utiliser, dans les équipements distants, des 25 dispositifs de réception (ou récepteur) fonctionnant en mode rafale (ou burst ), ce qui est onéreux. Ce type de réseau RCM-PON est notamment décrit dans les documents suivants : - D1 : N. J . Frigo, P. P. lannone, P. D. Magill, T. E. Darcie, M. M. Downs, B. 30 N. Desai, U. Koren, T. L. Koch, C. Dragone, H . M. Presby, and G. E. Bodeep, "A Wavelength-Division Multiplexed Passive Optical Network with Cost-Shared Components", pages 1365-1367, IEEE Photonics Technology Letter, Vol. 6, N 11, November 1994, et 3 2893469 - D2 : Fu-Tai An, Kyeong Soo Kim, David Gutierrez, Scott Yam, , Eric (Shih- Tse) Hu, Kapil Shrikhande, and Leonid G. Kazovsky, "SUCCESS: A Next- Generation Hybrid WDM/TDM Optical Access Network Architecture", pages 2557-2569, Journal of Lightwave Technology, Vol. 22, N 11, 5 November 2004. Des variantes de réalisation de réseau RCM-PON ont également été décrites dans les documents suivants : - D3 : DJ. Shin, D.K. Jung, H.S. Shin, J.W. Kwon, Seongtaek Hwang,Y.J. Oh, and C.S. Shim, "Hybrid WDM/TDM-PON for 128 subscribers using a- io selection-free transmitters", PostDeadline paper PDP4, OFC'2004, et - D4 : N. Deng, N. C. Chan, L. K. Chen & F. Tong, "Data re-modulation on downstream OFSK signal for upstream transmission in WDM passive optical network", Electronics Letters, Vol. 39, N 24, pages 1741-1743, November 2003. 15 Cependant aucune de ces deux variantes n'est entièrement satisfaisante. La variante décrite dans le document D3 utilise des lasers semiconducteurs à cavité Fabry-Perot à injection d'émission spontanée amplifiée (ou ASE pour Amplified Spontaneous Emission ) qui ont des portées plus courtes et des débits assez faibles. La variante décrite dans 20 le document D4 met en oeuvre une modulation de phase du trafic descendant (de la tête de station vers les équipements distants) qui nécessite l'utilisation de dispositifs de réception spécifiques dans les équipements distants. L'invention a donc pour but de proposer une solution alternative à celles connues de l'art antérieur. 25 Elle propose à cet effet un réseau optique passif, comprenant au moins un équipement de communication, dit tête de réseau, couplé à au moins deux équipements de communication, dits distants, par des moyens de transmission et d'aiguillage, la tête de réseau étant chargée de transmettre aux équipements distants une alternance d'une première portion d'une 30 porteuse optique, modulée par des données à transmettre selon un débit choisi et durant un premier intervalle temporel, et d'une seconde portion de cette porteuse optique, modulée par un signal d'horloge (périodique, comme par exemple une sinusoïde) à une fréquence de base (ou rythme) 4 2893469 correspondant au débit et durant un second intervalle temporel, et chaque équipement distant étant chargé, d'une part de récupérer la fréquence de base dans les première et seconde portions, et, d'autre part, de transmettre à la tête de réseau, pendant des tranches temporelles choisies synchronisées s par la tête de réseau, la partie qui correspond à ces tranches temporelles dans certaines au moins des secondes portions reçues successivement après avoir sur-modulé avec des données à transmettre le signal d'horloge qu'elle contient. On entend ici par alternance la génération d'une première portion io pendant un premier intervalle temporel (d'une durée Td choisie) suivie de la génération d'une seconde portion pendant un second intervalle temporel (d'une durée Tu choisie) disjoint du premier mais consécutif à celui-ci, puis de nouveau la génération d'une nouvelle première portion pendant un nouveau premier intervalle temporel suivie de la génération d'une nouvelle seconde 15 portion pendant un nouveau second intervalle temporel, et ainsi de suite. Chaque première ou seconde portion est ainsi générée périodiquement, selon une période égale à Td + Tu. Le réseau PON selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et 20 notamment : - chaque équipement distant peut être chargé de sur-moduler le signal d'horloge avec des données à transmettre au moyen d'une technique choisie parmi la technique dite de non retour à zéro (ou NRZ pour Non Return to Zero ) et la technique dite de retour à zéro (ou RZ 25 pour Return to Zero ) ; - il peut par exemple être agencé sous la forme d'un réseau à structure en arbre comportant K équipements distants comprenant chacun une entrée/ sortie, et une tête de réseau comprenant une entrée/sortie. Dans ce cas ses moyens de transmission et d'aiguillage comprennent par exemple i) 30 une fibre optique principale comportant une première extrémité raccordée à l'entrée/sortie de la tête de réseau et une seconde extrémité, et dédiée à la transmission du trafic descendant et du trafic montant (des équipements distants vers la tête de réseau), ii) un coupleur optique comportant au 5 2893469 moins une entrée raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale et K sorties, et iii) K fibres optiques secondaires de longueurs respectives choisies et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K sorties du coupleur optique et une seconde s extrémité raccordée à l'entrée/sortie de l'un des K équipements distants ; dans une première variante, il peut par exemple être agencé sous la forme d'un réseau à structure en arbre comportant K équipements distants, comprenant chacun une entrée et une sortie, et une tête de réseau comprenant une entrée et une sortie. Dans ce cas ses moyens de io transmission et d'aiguillage comprennent i) une fibre optique principale descendante comportant une première extrémité raccordée à la sortie de la tête de réseau et une seconde extrémité, ii) un premier coupleur optique comportant au moins une entrée, raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale descendante et au moins K sorties, iii) K fibres 15 optiques secondaires descendantes de longueurs respectives choisies et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K sorties du premier coupleur optique et une seconde extrémité raccordée à l'entrée de l'un des K équipements distants, iv) une fibre optique principale montante comportant une première extrémité raccordée à l'entrée de la 20 tête de réseau et une seconde extrémité, v) un second coupleur optique comportant au moins K entrées et au moins une sortie raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale montante, et vi) K fibres optiques secondaires montantes de longueurs respectives choisies et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K 25 entrées du second coupleur optique et une seconde extrémité raccordée à la sortie de l'un des K équipements distants ; - dans une seconde variante, il peut être agencé sous la forme d'un réseau à structure en arbre comportant une tête de réseau, comprenant une entrée raccordée à un premier démultiplexeur optique interne de type 1xN et une 30 sortie alimentée par la sortie d'un premier multiplexeur optique interne de type Nxl, et N groupes de Kn équipements distants, comprenant chacun une entrée et une sortie. Dans ce cas ses moyens de transmission et d'aiguillage comprennent i) une fibre optique principale descendante 6 2893469 comportant une première extrémité raccordée à la sortie de la tête de réseau et une seconde extrémité, ii) un second démultiplexeur optique de type 1 xN, comportant au moins une entrée, raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale descendante et au moins N sorties, s iii) N premiers coupleurs optiques comportant au moins une entrée, raccordée à l'une des N sorties du second démultiplexeur optique et au moins Kn sorties raccordées chacune à l'entrée de l'un des Kn équipements distants de l'un des N groupes, iv) une fibre optique principale montante comportant une première extrémité raccordée à l'entrée de la 10 tête de réseau et une seconde extrémité, v) un second multiplexeur optique de type Nxl, comportant au moins N entrées et au moins une sortie raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale montante, et vi) N seconds coupleurs optiques comportant chacun au moins Kn entrées raccordées chacune à la sortie de l'un des Kn équipements distants de l'un 15 des N groupes et au moins une sortie raccordée à l'une des N entrées du second multiplexeur optique. L'invention propose également un dispositif d'émission/réception, pour un équipement de communication, dit distant, propre à être couplé à un équipement de communication, dit tête de réseau, dans un réseau optique 20 passif. Ce dispositif d'émission/réception se caractérise par le fait qu'il comprend : - un coupleur comportant une entrée et des première et seconde sorties et propre à recevoir de la tête de réseau, sur son entrée, des alternances 25 d'une première portion d'une porteuse optique, modulée par des données selon un débit choisi et durant un premier intervalle temporel, et d'une seconde portion de cette porteuse optique, modulée par un signal d'horloge à une fréquence de base correspondant au débit et durant un second intervalle temporel, 30 - un dispositif de réception couplé à la première sortie du coupleur et chargé de récupérer la fréquence de base dans les première et seconde portions reçues, et - un dispositif de transmission couplé à la seconde sortie du coupleur et 7 2893469 chargé de transmettre à la tête de réseau, pendant des tranches temporelles choisies synchronisées par cette tête de réseau, la partie qui correspond à ces tranches temporelles dans certaines au moins des secondes portions reçues successivement par l'équipement distant, après s avoir sur-modulé avec des données à transmettre le signal d'horloge qu'elle contient. Le dispositif de transmission de ce dispositif d'émission/réception peut être chargé de sur-moduler le signal d'horloge avec des données à transmettre selon une technique choisie parmi la technique de non retour à lo zéro (NRZ) et la technique de retour à zéro (RZ). L'invention propose également un équipement de communication de type dit distant, muni d'un dispositif d'émission/réception du type de celui présenté ci-avant. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non is exclusive, aux réseaux de type RCM-PON. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre de façon très schématique un premier exemple de 20 réalisation d'un réseau optique passif (PON) comportant une tête de réseau et des équipements distants selon l'invention, - la figure 2 illustre de façon très schématique un exemple de réalisation d'un second dispositif de transmission de données équipant un dispositif d'émission/réception selon l'invention, 25 - la figure 3 illustre de façon très schématique un deuxième exemple de réalisation d'un réseau optique passif (PON) comportant une tête de réseau et des équipements distants selon l'invention, et - la figure 4 illustre de façon très schématique un troisième exemple de réalisation d'un réseau optique passif (PON) comportant une tête de 30 réseau et des équipements distants selon l'invention. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. 8 2893469 L'invention a pour objet de faciliter la synchronisation des dispositifs de réception (ou récepteurs) d'équipements de communication, dits distants, d'un réseau optique passif (PON). On se réfère tout d'abord aux figures 1 et 2 pour présenter l'invention 5 en référence à un premier exemple de mise en oeuvre, purement illustratif et donc non limitatif. Comme cela est illustré sur la figure 1, un réseau optique passif (ou PON) R, comprend au moins un équipement de communication TR, que l'on appelle généralement tête de réseau (ou hub), et au moins deux lo équipements de communication ED-k (k = 1 à K et K > 1), dits distants, couplés à la tête de réseau TR par l'intermédiaire de moyens de transmission et d'aiguillage. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le réseau R est de type RCM-PON (Remote Color Managed PONs), la tête de 15 réseau TR est un équipement de type OLT (Optical Line Terminal) et les équipements distants sont de type ONU (Optical Network Unit). Mais, l'invention n'est pas limitée à ces types d'équipements de communication et à ce type particulier de réseau PON. La tête de réseau TR comporte au moins un premier dispositif (ou 20 module) de transmission de données Dl, selon l'invention, que l'on appellera ci-après premier transmetteur, et au moins un premier dispositif (ou module) de réception de données Rx, que l'on appellera ci-après premier récepteur. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, la tête de réseau TR comporte une entrée/sortie et non une entrée et une sortie, comme on le 25 verra dans un deuxième exemple de réalisation qui sera décrit plus loin en référence à la figure 3. Cette entrée/sortie est connectée à un circulateur CRI, qui est également connecté à la sortie du premier transmetteur Dl et à l'entrée du premier récepteur Rx. Le premier transmetteur Dl est chargé de générer à destination des 30 équipements distants ED-k une alternance de première P1 et seconde P2D portions d'une porteuse optique. On entend ici par alternance la génération d'une première portion P1 pendant un premier intervalle temporel (d'une durée Td choisie) suivie de la génération d'une seconde portion P2D 9 2893469 pendant un second intervalle temporel (d'une durée Tu choisie) disjoint du premier mais consécutif à celui-ci, puis de nouveau la génération d'une nouvelle première portion P1 pendant un nouveau premier intervalle temporel suivie de la génération d'une nouvelle seconde portion P2D pendant un 5 nouveau second intervalle temporel, et ainsi de suite. Chaque première P1 ou seconde P2D portion est ainsi générée périodiquement, selon une période égale à Td + Tu. Chaque premier intervalle temporel correspond à une phase pendant laquelle la tête de réseau TR transmet des données aux équipements distants 10 ED-k, tandis que chaque second intervalle temporel correspond à une phase pendant laquelle les différents équipements distants ED-k sont autorisés à transmettre des données à la tête de réseau TR, les uns après les autres, avec un éventuel recouvrement temporel, comme on le verra plus loin. Chaque équipement distant ED-k dispose donc d'une fraction (ou slot ou 15 encore tranche temporelle) de chaque second intervalle temporel pour transmettre des données à la tête de réseau TR. Le premier transmetteur D1 comporte un module de génération MG chargé de générer une porteuse, c'est-à-dire une raie laser, et, d'une part, de moduler cette porteuse avec des données à transmettre pendant chaque 20 premier intervalle temporel et selon un débit choisi (par exemple 1 Gbits/s), de manière à constituer une première portion P1, et d'autre part, de moduler la porteuse par un signal d'horloge à une fréquence de base correspondant au débit (1 GHz dans le cas d'un débit de 1Gbit/s) durant chaque second intervalle temporel, de manière à constituer une seconde portion P2D. 25 Par exemple, le module de génération MG comporte un laser chargé de générer la porteuse et un modulateur chargé de moduler les premières P1 et secondes P2D portions de cette porteuse. Par exemple, le signal d'horloge est une sinusoïde. Mais, il peut s'agir de tout type de signal périodique dont la fréquence correspond à la fréquence 30 de base de la modulation de la première portion de porteuse P1. La modulation de la première portion de la porteuse P1 peut se faire au moyen de la technique dite de retour à zéro (ou RZ pour Return to Zero ) ou de la technique dite de non retour à zéro (ou NRZ pour Non 10 2893469 Return to Zero ). Les alternances de première PI et seconde P2D portions de porteuse, modulées selon l'invention, sont communiquées par le premier transmetteur Dl au circulateur CRI, afin d'être transmises aux équipements s distants ED-k via les moyens de transmission et d'aiguillage qui seront décrits plus loin. Chaque équipement distant ED-k comporte un dispositif d'émission/réception D2 constitué d'un second dispositif (ou module) de transmission de données Tx', que l'on appellera ci-après second lo transmetteur, d'un second dispositif (ou module) de réception de données Rx', que l'on appellera ci-après second récepteur et d'un coupleur CO2 de type 1x2 (une entrée et des première et seconde sorties). Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, chaque équipement distant ED-k comporte une entrée/sortie et non une entrée et une sortie, 15 comme on le verra dans un deuxième exemple de réalisation qui sera décrit plus loin en référence à la figure 3. Cette entrée/sortie est connectée à un circulateur CR2, qui est également connecté à la sortie du second transmetteur Tx' et à l'entrée du second récepteur Rx' du dispositif d'émission/réception D2. 20 Chaque second récepteur Rx' est chargé de réceptionner les premières portions de porteuse PI afin, d'une part, d'extraire les données qui les modulent, et d'autre part, de déterminer la fréquence de base qui correspond au débit de ces données et qui permet de le caler ainsi que son équipement distant ED-k sur une horloge de la tête de réseau TR. Ce calage 25 est utile, entre autre, à la détermination de l'instant initial où le second transmetteur Tx' d'un équipement distant ED-k est autorisé à transmettre des données à destination de la tête de réseau TR et de l'instant final où ce second transmetteur Tx' n'est plus autorisé à transmettre des données. Ces instants initial et final définissent donc très précisément le calage de la 30 tranche temporelle (ou slot) de transmission d'un équipement distant ED-k donné par rapport à l'horloge de la tête de réseau TR. Chaque second récepteur Rx' réceptionne également les secondes portions de porteuse P2D afin de continuer à déterminer la fréquence de base Il 2893469 définie par le signal d'horloge qui module la porteuse. Ainsi, le second récepteur Rx' dispose sans interruption de la fréquence de base, que l'on soit dans un premier ou un second intervalle temporel, ce qui lui permet de se caler en permanence sur une horloge de la tête de réseau TR. 5 Cela est particulièrement avantageux car cela permet d'utiliser dans les équipements distants ED-k des seconds récepteurs Rx' conventionnels et non à fonctionnement en rafale dont le coût est notablement plus important et dont les performances en terme de sensibilité de réception sont un peu moins bonnes. lo Le second transmetteur Tx' reçoit également une fraction choisie des premières P1 et secondes P2D portions de porteuse grâce au coupleur optique CO2 de type 1x2, couplé à la sortie du circulateur CR2 qui alimente le second récepteur Rx'. Il est synchronisé par rapport à une horloge de la tête de réseau TR grâce à la fréquence de base qui est déterminée en 15 permanence par le second récepteur Rx' de son équipement distant ED-k. Le second transmetteur Tx' est chargé de sur-moduler avec des données, à transmettre à la tête de réseau TR, le signal d'horloge qui module la porteuse de certaines au moins des secondes portions P2D qu'il reçoit. Toutes les secondes portions de porteuse P2D ne sont pas obligatoirement 20 sur-modulées, étant donné qu'un équipement distant EDk n'a pas forcément des données à transmettre à la tête de réseau TR dans la tranche temporelle (ou slot) qui lui est attribuée dans chaque second intervalle. Comme cela est illustré sur la figure 2, le second transmetteur Tx' de chaque dispositif d'émission/réception D2 peut par exemple comporter une 25 porte optique PO et un modulateur optique MO. La porte optique PO comprend une entrée couplée à l'une des deux sorties du coupleur optique CO2 et une sortie couplée à l'entrée du modulateur optique MO. Cette porte optique PO est chargée de ne laisser passer vers le modulateur optique MO chaque seconde portion de porteuse 30 P2D que pendant les tranches temporelles pendant lesquelles son équipement distant ED-k est autorisé à transmettre du trafic montant vers la tête de réseau TR. Il peut par exemple s'agir d'une porte optique fonctionnant en mode rafale (ou burst), tel qu'un SOA ( Semiconductor Optical Amplifier 12 2893469 - amplificateur optique à semiconducteur), mais cela n'est pas obligatoire. On peut en effet utiliser tout type de porte optique rapide, comme par exemple un commutateur à niobate de lithium. Le modulateur optique MO reçoit les données DM qui doivent être s transmises dans le trafic montant, ainsi que chaque fraction de seconde portion de porteuse P2D, afin de sur-moduler avec ces données DM le signal d'horloge qui la module. Cette sur-modulation du signal d'horloge peut se faire au moyen de la technique dite de retour à zéro (ou RZ pour Return to Zero ). Mais, il 10 est préférable qu'elle se fasse au moyen de la technique dite de non retour à zéro (ou NRZ pour Non Return to Zero ). En effet, lorsque l'on module un signal d'horloge (périodique) avec la technique NRZ, on obtient automatiquement un signal résultant au format RZ. Cela est avantageux, car cela évite d'avoir à compléter le modulateur optique MO par un autre 15 équipement pour obtenir un tel format de modulation RZ. Le modulateur optique MO délivre donc sur sa sortie des secondes portions de porteuse montantes P2M. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, ces dernières alimentent le circulateur CR2, afin d'être transmises à la tête de réseau TR par leur équipement distant ED-k, via les moyens de transmission 20 et d'aiguillage. C'est le premier récepteur Rx de la tête de réseau TR qui est ensuite chargé d'extraire de chaque seconde portion de porteuse montante P2M qu'il reçoit les données DM qu'elle contient. On va maintenant décrire trois exemples de moyens de transmission et d'aiguillage permettant de coupler une tête de réseau TR à des 25 équipements distants ED-k. L'exemple illustré sur la figure 1 correspond à un réseau PON R à structure en arbre, dans laquelle les trafics montants et descendants empruntent les mêmes média (bidirectionnels). A cet effet, les moyens de transmission et d'aiguillage comportent : 30 - une fibre optique FI, dite principale, comprenant une première extrémité raccordée à l'entrée/sortie de la tête de réseau TR (et donc à son circulateur CRI) et une seconde extrémité. Cette fibre optique principale FI assure la transmission bidirectionnelle de tous les trafics montants et 13 2893469 descendants, un coupleur optique CO1 comprenant au moins une entrée/sortie raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale F1 et K sorties/entrées. Ce coupleur optique CO1 est chargé, d'une part, de 5 délivrer sur ses K sorties/entrées K fractions identiques du trafic descendant qu'il reçoit sur son entrée/sortie, et d'autre part, de délivrer sur son entrée/sortie un multiplex temporel constitué des secondes portions de porteuse reçues sur ses K sorties/entrées, et K fibres optiques F2-k (F2-1 à F2-K), dites secondaires, de longueurs 10 respectives choisies et comprenant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K sorties/entrées du coupleur optique CO1 et une seconde extrémité raccordée à l'entrée/sortie de l'un des K équipements distants ED-k (ED-1 à ED-K), et donc à son circulateur CR2. Ces fibres optiques secondaires F2-k assurent la transmission bidirectionnelle des 15 trafics montants et descendants concernant les équipements distants ED-k auxquels elles sont respectivement couplées. Les longueurs Lk respectives des K fibres optiques F2-k sont par exemple choisies de sorte que chaque seconde portion de porteuse revienne dans la tête de réseau RT avec un retard proportionnel au nombre 20 d'équipements distants ED-k qui l'ont utilisée pour transmettre leurs données DM. Par conséquent, le retard dtentre deux secondes portions de porteuse montantes P2M provenant de deux équipements distants successifs ED-k et ED-k+1 est constant. Afin de maximiser la répartition des capacités entre les différents 25 équipements distants ED-k, la période globale pendant laquelle les équipements distants ED-k peuvent transmettre leurs données DM peut être égale à la période (Td+Tu) entre deux premiers intervalles temporels successifs pendant lesquels la tête de réseau TR peut transmettre ses données dans des premières portions de porteuse P1. Dans ce cas, le retard 30 dt entre deux secondes portions de porteuse montantes P2M est égal à (Td+Tu)/K. Il peut alors arriver qu'au moins deux slots (tranches temporelles de transmission) d'équipements distants ED-k soient partiellement superposés, ce qui signifie que la tête de réseau TR peut recevoir des 14 2893469 données provenant de ces équipements distants ED-k. C'est cette caractéristique qui permet une distribution de la capacité entre les différents équipements distants ED-k. Bien entendu, d'autres distributions de longueurs Lk peuvent être s envisagées. Par ailleurs, on notera que les durées des slots (ou tranches temporelles de transmission) attribués aux différents équipements distants ED-k peuvent ne pas être égales. Elles peuvent en effet varier en fonction de leurs besoins en terme de bande passante. En outre, une partie d'une lo seconde portion qui n'est pas utilisée par un équipement distant ED-k pendant un slot donné peut être utilisée par un autre équipement distant, par exemple ED-k-1 ou ED-k+1, en complément de son propre slot, si la tête de réseau l'autorise. Cela peut permettre de tenir compte des profils de trafic des différents 15 utilisateurs, et par exemple d'adapter les capacités de chaque équipement distant en fonction des heures de la journée. L'exemple illustré sur la figure 3 correspond à un réseau R, de type PON, qui est également à structure en arbre et dans lequel les trafics montants et descendants empruntent des média (unidirectionnels) différents. 20 Ce deuxième exemple de réalisation est destiné à pallier un inconvénient que peut présenter un réseau du type de celui présenté ci-avant en référence à la figure 1. En effet, dans ce type de réseau les porteuses montantes P2M et descendantes P1 et P2D présentent la même longueur d'onde et empruntent les mêmes média, ce qui peut entraîner un effet de 25 rétro-diffusion (ou back-scattering ) susceptible de perturber les transmissions. Pour pallier cet inconvénient potentiel, les moyens de transmission et d'aiguillage comportent ici : une fibre optique F1 D, dite principale descendante, comprenant une 30 première extrémité raccordée à la sortie de la tête de réseau TR (et plus précisément à la sortie de son premier transmetteur D1) et une seconde extrémité. Cette fibre optique principale descendante F1 D assure la transmission unidirectionnelle du trafic descendant, 15 2893469 un premier coupleur optique C01 D de type lxK, comprenant au moins une entrée raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale descendante F1 D et au moins K sorties. Ce coupleur optique C01 D est chargé de délivrer sur ses K sorties K fractions identiques du trafic 5 descendant qu'il reçoit sur son entrée, K fibres optiques F2D-k (k = 1 à K - F2D-1 à F2D-K), dites secondaires descendantes, de longueurs respectives choisies (éventuellement différentes) et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K sorties du premier coupleur optique CO1 D et une seconde lo extrémité raccordée à l'entrée de l'un des K équipements distants ED-k (ED-1 à ED-K), et donc à son second récepteur Rx' et son second transmetteur Tx' via le coupleur optique CO2. Ces fibres optiques secondaires descendantes F2D-k assurent la transmission unidirectionnelle des trafics descendants destinés aux équipements 15 distants ED-k auxquels elles sont respectivement couplées, une fibre optique F1M, dite principale montante, comprenant une première extrémité raccordée à l'entrée de la tête de réseau TR (et plus précisément à son premier récepteur Rx) et une seconde extrémité. Cette fibre optique principale montante F1M assure la transmission unidirectionnelle de tous 20 les trafics montants, un second coupleur optique CO1 M de type Kxl, comprenant au moins K entrées et au moins une sortie raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale montante F1M. Ce coupleur optique CO1 M est chargé de délivrer sur sa sortie un multiplex temporel constitué des secondes 25 portions de porteuse reçues sur ses K entrées, et K fibres optiques F2M-k (k = 1 à K -F2M-1 à F2M-K), dites secondaires montantes, de longueurs respectives choisies (éventuellement différentes) et comprenant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K entrées du second coupleur optique CO1 M et une seconde extrémité 30 raccordée à la sortie de l'un des K équipements distants ED-k. Ces fibres optiques secondaires montantes F2Mk assurent la transmission unidirectionnelle des trafics montants provenant des équipements distants ED-k auxquels elles sont respectivement couplées. 16 2893469 Les différentes longueurs Lk des fibres optiques secondaires descendantes F2D-k et/ou des fibres optiques secondaires montantes F2M-k sont choisies de la même façon que dans le premier exemple décrit précédemment en référence à la figure 1. 5 Par ailleurs, dans ce deuxième exemple de réalisation les voies montante et descendante étant séparées, chaque équipement distant ED-k comprend, d'une part, une entrée couplée à la voie descendante et aux second récepteur Rx' et second transmetteur Tx', par l'intermédiaire d'un coupleur optique CO2 de type 1x2, et d'autre part, une sortie couplée à la 10 sortie du second transmetteur Tx'. Hormis cette différence d'agencement, le fonctionnement du second transmetteur Tx' est identique à celui décrit précédemment en référence aux figures 1 et 3. L'exemple illustré sur la figure 4 correspond à un réseau R, de type PON, également à structure en arbre. Ici, les trafics montants et descendants 15 empruntent des média (unidirectionnels) différents, à titre d'exemple illustratif et non limitatif. Ce troisième exemple de réalisation est destiné à permettre l'utilisation par la tête de réseau TR de plusieurs N longueurs d'onde associées respectivement à N groupes Gn de Kn équipements distants 20 différents, dans le cadre d'un multiplexage de type WDM ( Wavelength Division Multiplexing - multiplexage par répartition de longueurs d'onde). Plus précisément, ce troisième exemple permet d'augmenter le nombre de stations distantes connectées à une même tête de réseau lorsque la ressource fibre devient rare, et donc chère (ce peut être par exemple le cas 25 lorsqu'on se base sur une infrastructure de fibre déjà installée). A cet effet, la tête de réseau TR comporte N premiers transmetteurs Dl-n (Dl-1 à D1-N), avec n = 1 à N et N >1, du type de celui présenté précédemment, en référence à la figure 1, et N premiers récepteurs Rx-n (Rx-1 à Rx-N). Chaque premier transmetteur Dl-n est dédié à une porteuse d'une 30 longueur d'onde donnée. Les sorties des N premiers transmetteurs Dl-n sont connectées respectivement aux N entrées d'un premier multiplexeur optique MO1, de type Nxl et dont la sortie est destinée à délivrer des multiplex de canaux de longueurs d'onde différentes constitués des premières et secondes 17 2893469 portions de porteuse générées par les N premiers transmetteurs Dl-n. Chaque premier récepteur Rx-n est dédié à une porteuse d'une longueur d'onde donnée. Les entrées des N récepteurs Rx-n sont connectées respectivement aux N sorties d'un premier démultiplexeur optique DO1, de 5 type 1xN et dont l'entrée reçoit des multiplex constitués des secondes portions de porteuse sur-modulées par les seconds transmetteurs Tx' des N groupes Gn de Kn équipements distants. Les moyens de transmission et d'aiguillage comportent ici : une fibre optique F1 D, dite principale descendante, comprenant une io première extrémité raccordée à la sortie de la tête de réseau TR (et plus précisément à la sortie de son premier multiplexeur optique MOI) et une seconde extrémité. Cette fibre optique principale descendante F1 D assure la transmission unidirectionnelle du trafic multiplexé descendant, - un second démultiplexeur optique D02 de type 1xN, comprenant au moins 15 une entrée raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale descendante F1 D et au moins N sorties. Ce second démultiplexeur optique D02 est chargé de délivrer respectivement sur ses N sorties les N premières et secondes portions de porteuses de N longueurs d'onde différentes qu'il reçoit sur son entrée sous forme multiplexée, 20 N premiers coupleurs optiques CO1 D-n (CO1 D-1 à CO1 D-N) de type 1xKn, comprenant chacun au moins une entrée raccordée à l'une des N sorties du second démultiplexeur optique D02 et au moins Kn sorties. Chaque coupleur optique COI D-n est chargé de délivrer sur ses Kn sorties Kn fractions identiques du trafic descendant qu'il reçoit sur son entrée et 25 qui correspond à une porteuse de longueur d'onde donnée, N groupes de Kn fibres optiques, dites secondaires descendantes, de longueurs respectives choisies (éventuellement différentes) et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des Kn sorties du premier coupleur optique CO1 D-n du groupe Gn correspondant et une 30 seconde extrémité raccordée à l'entrée de l'un des Kn équipements distants ED-kn (k = 1 à Kn et n = 1 à N - ED-11 à ED-KN) de l'un des N groupes Gn différents, et donc à son second récepteur Rx' et son second transmetteur Tx' via le coupleur optique CO2. Ces fibres optiques 18 2893469 secondaires descendantes assurent la transmission unidirectionnelle des trafics descendants destinés aux équipements distants ED-kn auxquels elles sont respectivement couplées, une fibre optique F1 M, dite principale montante, comprenant une première s extrémité raccordée à l'entrée de la tête de réseau TR (et plus précisément à son premier démultiplexeur DO1) et une seconde extrémité. Cette fibre optique principale montante F1 M assure la transmission unidirectionnelle de tous les trafics montants multiplexés, un second multiplexeur optique MO2 de type Nxl, comprenant au moins N lo entrées et au moins une sortie raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale montante F1 M. Ce second multiplexeur optique MO2 est chargé de délivrer sous forme multiplexée sur sa sortie les N multiplex temporels de Kn secondes portions de porteuses sur-modulées de N longueurs d'onde différentes qu'il reçoit sur ses N entrées, ls - N seconds coupleurs optiques CO1 M-n (C01 M-1 à CO1 M-N) de type Knx1, associés chacun à l'un des N groupes Gn et comprenant chacun au moins Kn entrées et au moins une sortie raccordée à l'une des N entrées du second multiplexeur optique MO2. Chaque coupleur optique COI M-n, associé à un groupe Gn, est chargé de délivrer sur sa sortie un multiplex 20 temporel constitué des secondes portions de porteuse reçues sur ses Kn entrées en provenance des Kn éléments distants de son groupe Gn, et - N groupes de Kn fibres optiques, dites secondaires montantes, de longueurs respectives choisies (éventuellement différentes) et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des Kn entrées du 25 second coupleur optique CO1 M-n du groupe Gn correspondant et une seconde extrémité raccordée à la sortie de l'un des Kn équipements distants ED-kn (k = 1 à Kn et n = 1 à N - ED-11 à ED-KN) du groupe Gn, et donc à son second transmetteur Tx'. Ces fibres optiques secondaires montantes assurent la transmission unidirectionnelle des trafics montants 30 provenant des équipements distants ED-kn auxquels elles sont respectivement couplées. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif d'émission/réception, d'équipement de communication dit distant, et de 19 2893469 réseau optique passif décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 20
Un réseau optique passif (R) comprend au moins un équipement de communication (TR), dit tête de réseau, couplé à au moins deux équipements de communication (ED-1-ED-K), dits distants, par des moyens de transmission et d'aiguillage. La tête de réseau (TR) est chargée de transmettre aux équipements distants (ED-1-ED-K) une alternance d'une première portion d'une porteuse optique, modulée par des données à transmettre selon un débit choisi et durant un premier intervalle temporel, et d'une seconde portion de cette porteuse optique, modulée par un signal d'horloge à une fréquence de base correspondant au débit et durant un second intervalle temporel. Chaque équipement distant (ED-1-ED-K) est chargé, d'une part, de récupérer la fréquence de base dans les première et seconde portions reçues, et, d'autre part, de transmettre à la tête de réseau (TR), pendant des tranches temporelles choisies synchronisées par la tête de réseau, la partie qui correspond à ces tranches temporelles dans certaines au moins des secondes portions reçues successivement après avoir sur-modulé avec des données à transmettre le signal d'horloge qu'elle contient.
1. Réseau optique passif (R) comprenant au moins un équipement de communication (TR), dit tête de réseau, couplé à au moins deux équipements de communication (ED-k), dits distants, par des moyens de transmission et d'aiguillage, caractérisé en ce que ladite tête de réseau (TR) est agencée pour transmettre aux équipements distants (ED-k) une alternance d'une première portion d'une porteuse optique, modulée par des données à transmettre selon un débit choisi et durant un premier intervalle temporel, et io d'une seconde portion de ladite porteuse optique, modulée par un signal d'horloge à une fréquence de base correspondant audit débit et durant un second intervalle temporel, et en ce que chaque équipement distant (ED-k) est agencé, d'une part, pour récupérer ladite fréquence de base dans les première et seconde portions reçues, et, d'autre part, pour transmettre à ladite 15 tête de réseau (TR), pendant des tranches temporelles choisies synchronisées par la tête de réseau, la partie qui correspond auxdites tranches temporelles dans certaines au moins des secondes portions reçues successivement après avoir sur-modulé avec des données à transmettre le signal d'horloge qu'elle contient. 20 2. Réseau selon la 1, caractérisé en ce que ledit équipement distant (ED-k) est agencé pour sur-moduler ledit signal d'horloge avec des données à transmettre selon une technique choisie dans un groupe comprenant au moins une technique dite de non retour à zéro (NRZ) et une technique dite de retour à zéro (RZ). 25 3. Réseau selon la 2, caractérisé en ce que ledit équipement distant (ED-k) est agencé pour sur-moduler ledit signal d'horloge avec des données à transmettre selon ladite technique dite de non retour à zéro (NRZ). 4. Réseau selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 30 ledit signal d'horloge est une sinusoïde. 5. Réseau selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est agencé sous la forme d'un réseau à structure en arbre comportant K équipements distants (ED-k) et une tête de réseau (TR) comportant chacun 21 2893469 au moins une entrée/sortie, et en ce que lesdits moyens de transmission et d'aiguillage comprennent i) une fibre optique principale (FI) comportant une première extrémité raccordée à l'entrée/sortie de ladite tête de réseau (TR) et une seconde extrémité, ii) un coupleur optique (CO1) comportant au moins 5 une entrée, raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale (F1) et au moins K sorties, et iii) K fibres optiques secondaires (F2-k) de longueurs respectives choisies et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K sorties dudit coupleur optique (CO1) et une seconde extrémité raccordée à l'entrée/sortie de l'un des K équipements distants (ED-k). 6. Réseau selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est agencé sous la forme d'un réseau à structure en arbre comportant K équipements distants (ED-k) et une tête de réseau (TR) comprenant chacun une entrée et une sortie, et en ce que lesdits moyens de transmission et 1s d'aiguillage comprennent i) une fibre optique principale descendante (F1 D) comportant une première extrémité raccordée à la sortie de la tête de réseau (TR) et une seconde extrémité, ii) un premier coupleur optique (CO1 D) comportant au moins une entrée raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale descendante (F1 D) et au moins K sorties, iii) K fibres 20 optiques secondaires descendantes (F2D-k) de longueurs respectives choisies et comportant chacune une première extrémité raccordée à l'une des K sorties dudit premier coupleur optique (CO1 D) et une seconde extrémité raccordée à l'entrée de l'un des K équipements distants (ED-k), iv) une fibre optique principale montante (F1M) comportant une première extrémité 25 raccordée à l'entrée de la tête de réseau (TR) et une seconde extrémité, v) un second coupleur optique (CO1 M) comportant au moins K entrées et au moins une sortie raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale montante (F1M), et vi) K fibres optiques secondaires montantes (F2M-k) de longueurs respectives choisies et comportant chacune une première extrémité 30 raccordée à l'une des K entrées dudit second coupleur optique (CO1 M) et une seconde extrémité raccordée à la sortie de l'un des K équipements distants (ED-k). 7. Réseau selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il 22 2893469 est agencé sous la forme d'un réseau à structure en arbre comportant une tête de réseau (TR), comprenant une entrée raccordée à un premier démultiplexeur optique interne (DO1) de type lxN et une sortie alimentée par la sortie d'un premier multiplexeur optique interne (MO1) de type Nxl, et N s groupes (Gn) de Kn équipements distants (ED-kn), comprenant chacun une entrée et une sortie, et en ce que lesdits moyens de transmission et d'aiguillage comprennent i) une fibre optique principale descendante (F1 D) comportant une première extrémité raccordée à la sortie de la tête de réseau (TR) et une seconde extrémité, ii) un second démultiplexeur optique (DO2) de io type lxN, comportant au moins une entrée, raccordée à la seconde extrémité de la fibre optique principale descendante (F1 D) et au moins N sorties, iii) N premiers coupleurs optiques (CO1-n) comportant au moins une entrée, raccordée à l'une des N sorties dudit second démultiplexeur optique (DO2) et au moins Kn sorties raccordées chacune à l'entrée de l'un des Kn 15 équipements distants (ED-kn) de l'un des N groupes (Gn), iv) une fibre optique principale montante (F1 M) comportant une première extrémité raccordée à l'entrée de la tête de réseau (TR) et une seconde extrémité, v) un second multiplexeur optique (MO2) de type Nxl, comportant au moins N entrées et au moins une sortie raccordée à la seconde extrémité de la fibre 20 optique principale montante (FI M), et vi) N seconds coupleurs optiques (CO2-n) comportant au moins Kn entrées raccordées chacune à la sortie de l'un des Kn équipements distants (ED-kn) de l'un des N groupes (Gn) et au moins une sortie raccordée à l'une des N entrées dudit second multiplexeur optique (MO2). 25 8. Dispositif d'émission/réception (D2), pour un équipement de communication (ED-k), dit distant, propre à être couplé à un équipement de communication (TR), dit tête de réseau, ledit équipement distant (ED-k) et ladite tête de réseau (TR) faisant partie d'un réseau optique passif (R), caractérisé en ce qu'il comprend i) un coupleur (CO2) comportant une entrée 30 et des première et seconde sorties et propre à recevoir de ladite tête de réseau (TR), sur son entrée, des alternances d'une première portion d'une porteuse optique, modulée par des données selon un débit choisi et durant un premier intervalle temporel, et d'une seconde portion de ladite porteuse 23 2893469 optique, modulée par un signal d'horloge à une fréquence de base correspondant audit débit et durant un second intervalle temporel, ii) un dispositif de réception (Rx') couplé à la première sortie dudit coupleur (CO2) et agencé pour récupérer ladite fréquence de base dans les première et 5 seconde portions reçues, et iii) un dispositif de transmission (Tx') couplé à la seconde sortie dudit coupleur (CO2) et agencé pour transmettre à ladite tête de réseau (TR), pendant des tranches temporelles choisies synchronisées par cette tête de réseau, la partie qui correspond auxdites tranches temporelles dans certaines au moins des secondes portions reçues successivement par Zo ledit équipement distant (ED-k), après avoir sur-modulé avec des données à transmettre le signal d'horloge qu'elle contient. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ledit dispositif de transmission (Tx') est agencé pour sur-moduler ledit signal d'horloge avec des données à transmettre selon une technique choisie dans 15 un groupe comprenant au moins une technique dite de non retour à zéro (NRZ) et une technique dite de retour à zéro (RZ). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit dispositif de transmission (Tx') est agencé pour sur-moduler ledit signal d'horloge avec des données à transmettre selon ladite technique dite de non 20 retour à zéro (NRZ). 11. Equipement de communication distant (ED), pour un réseau optique passif, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'émission/réception (D2) selon l'une des 8 à 10.
H
H04
H04B
H04B 10
H04B 10/2587,H04B 10/27,H04B 10/272
FR2890569
A1
VENTILATEUR POUR LA LUTTE CONTRE L'INCENDIE INCLUANT UN REDRESSEUR DU FLUX D'AIR
20,070,316
La présente invention concerne un ventilateur pour la lutte contre l'incendie comprenant un dispositif de guidage du flux d'air produit par l'hélice du ventilateur. Classiquement le dispositif de guidage du flux d'air se présente sous la forme d'une enveloppe tubulaire, généralement cylindrique, montée coaxiale à l'axe de rotation de l'hélice et a pour fonction d'augmenter l'efficacité du ventilateur pour faciliter le travail des sapeurs pompiers lors de leur intervention. Généralement, l'enveloppe cylindrique est fermée à son extrémité avant par une grille de protection. io De manière générale, la procédure d'intervention des sapeurs pompiers dans un bâtiment enfumé consiste d'abord à créer un accès au bâtiment, par exemple en cassant une porte, et ensuite à former un trou d'évacuation vers l'extérieur du bâtiment, par exemple en cassant une vitre d'une fenêtre. Les sapeurs pompiers peuvent alors placer un ventilateur pour la lutte contre l'incendie à l'extérieur du bâtiment enfumé de sorte à créer un flux d'air passant par la porte et évacuant les fumées très chaudes dangereuses vers l'extérieur du bâtiment par la fenêtre. Cette procédure a pour but premier d'éviter le phénomène d'embrasement général ("flash-over") qui se produit lorsque les fumées à 800 C s'enflamment brutalement. Le deuxième intérêt de la procédure est d'accroître la visibilité dans le bâtiment afin de faciliter et accélérer l'intervention des sapeurs pompiers. Par conséquent, la procédure d'intervention des sapeurs pompiers ne peut être menée efficacement qu'avec l'utilisation d'un système de ventilation performant et adapté. Sur la figure 1, on a illustré de façon très schématique un ventilateur conventionnel 1 avec une hélice 2 en vue de dessus. Le ventilateur est disposé devant une porte 3 d'accès à un bâtiment enfumé 4 de manière à former un flux d'air 8 passant par la porte d'accès 3 pour évacuer les fumées. Le ventilateur conventionnel 1 est ici muni d'un dispositif de guidage 5 du flux d'air qui se présente sous la forme d'une enveloppe cylindrique entourant l'hélice 2 et se projetant devant l'hélice 2 dans le sens de déplacement du flux d'air pour canaliser et guider le flux d'air. Sur la figure 1, la référence 6 désigne l'axe de rotation de l'hélice et la référence 7 désigne le moteur du ventilateur, par exemple un moteur 35 électrique, thermique ou hydraulique. 2890569 2 Comme visible sur la figure 1, le flux d'air 8 se concentre en sortie du ventilateur dans un espace de forme tronconique dont l'angle d'ouverture est indiqué par la référence A. Sur la figure 2, on a illustré le ventilateur conventionnel 1 de la figure 1 vu de côté. Comme expliqué précédemment, le ventilateur 1 produit un flux d'air 8 de forme générale tronconique ayant l'angle d'ouverture A. Avec un ventilateur 1 conventionnel incliné verticalement d'un angle de 20 , la distance entre l'hélice 2 et la porte d'accès 3 est de deux mètres environ afin d'obtenir une évacuation efficace des fumées hors du bâtiment io 4. Cette distance est relativement courte et les sapeurs pompiers peuvent se trouver gênés par la faible distance laissée entre le ventilateur 1 et la porte 3 d'accès à la pièce enflammée 4. Par ailleurs, le problème est aggravé lorsque l'accès à la porte 3 se fait par un perron. Dans ce cas, le ventilateur peut devoir être mis sur le sol en contre bas du perron pour garder une distance d'accès suffisante entre le ventilateur 2 et la porte d'accès 3. La quantité d'air qui pénètre dans le bâtiment enfumé 4 est alors très réduite du fait que le perron fait alors écran à la partie basse du flux d'air produit par le ventilateur. Le but de l'invention est de proposer un ventilateur pour la lutte contre l'incendie dont les performances sont augmentées. En particulier, le ventilateur proposé selon l'invention doit permettre d'évacuer rapidement les fumées chaudes tout en libérant un large espace devant le bâtiment enflammé afin de faciliter et accélérer l'intervention des sapeurs pompiers. A cet effet, l'invention a pour objet un ventilateur à hélice pour la lutte contre l'incendie comprenant un dispositif de guidage du flux d'air produit par l'hélice du ventilateur qui se présente sous la forme d'une enveloppe tubulaire montée coaxiale à l'axe de rotation de l'hélice, caractérisé en ce que des déflecteurs sont disposés dans l'enveloppe tubulaire pour redresser et concentrer le flux d'air produit par l'hélice du ventilateur. En ayant un flux d'air redressé et concentré, on atteint des performances plus importantes et de ce fait la distance entre le ventilateur selon l'invention et la porte d'accès d'un bâtiment enfumé peut être augmentée tout en conservant une évacuation de la fumée équivalente voir supérieure à celle obtenue avec le ventilateur conventionnel. Le ventilateur selon l'invention peut présenter les particularités suivantes 2890569 3 - les déflecteurs sont des aubes disposées de façon radiale dans l'enveloppe tubulaire; - chaque aube a une section transversale en forme de V dont les deux branches définissent respectivement une bande de réception du flux d'air et une bande de redressement du flux d'air, la bande de redressement s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de rotation de l'hélice et la bande de réception s'étendant entre l'hélice et la bande de redressement en étant inclinée par rapport à la bande de redressement; - l'hélice comporte des pales qui s'étendent de façon sensiblement io perpendiculaire à la bande de réception d'une aube; Avec cet agencement, on a des pertes de charge réduites. Le flux d'air produit par l'hélice est donc canalisé par la bande de réception des aubes et glisse ensuite sur la bande de redressement des aubes selon la direction de l'axe de rotation de l'hélice. Dans un autre mode de réalisation particulier du ventilateur selon l'invention, les déflecteurs sont des tubes juxtaposés entre eux et de section circulaire, ou hexagonale formant une structure en nid d'abeille, ou encore de section carrée. Les tubes sont disposés, dans l'enveloppe tubulaire, de façon coaxiale à l'axe de rotation de l'hélice du ventilateur. Suivant les dispositions des déflecteurs, un espace plus ou moins grand est laissé libre dans l'enveloppe tubulaire entre les déflecteurs et l'hélice du ventilateur. De préférence, le nombre de déflecteurs dans l'enveloppe tubulaire est supérieur au nombre de pales de l'hélice du ventilateur. Le dispositif de guidage du flux d'air peut être monté amovible sur le ventilateur ce qui permet d'utiliser le même dispositif de guidage sur différents ventilateurs. La fixation du dispositif de guidage sur le ventilateur peut être un système de crantage par exemple. En variante, on peut avoir des aubes pour les déflecteurs qui ont une section en arc de cercle, lesquelles sont bien adaptées pour redresser et guider un flux d'air produit par une hélice ayant des pales incurvées, c'est-à-dire également à section en arc de cercle. Avantageusement, il peut être prévu que l'orientation des aubes puisse être réglée par un système de réglage, que ce soit pour les aubes à section en V ou les aubes à section en arc de cercle, ce qui permet de modifier et/ou d'optimiser le flux d'air. On peut aussi prévoir un système de déplacement dans l'enveloppe des déflecteurs sous forme de tubes juxtaposés pour modifier et/ou optimiser le flux d'air. Le ventilateur selon l'invention est décrit plus en détail ci-après et illustré 5 par les dessins. Cette description n'est donnée qu'à titre d'exemple indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 illustre une vue de dessus d'un ventilateur conventionnel placé devant une porte d'accès. La figure 2 illustre une vue de côté du ventilateur conventionnel montré io sur la figure 1. La figure 3 montre une représentation éclatée d'un ventilateur selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 4 montre schématiquement la disposition d'une pale de l'hélice du ventilateur et d'un déflecteur selon un premier exemple d'un premier 15 mode de réalisation de l'invention. La figure 5 montre schématiquement la disposition d'une pale de l'hélice du ventilateur et d'un déflecteur selon un deuxième exemple du premier mode de réalisation de l'invention. La figure 6 illustre schématiquement un ventilateur selon l'invention vu de 20 dessus face à une porte d'accès. La figure 7 illustre schématiquement un ventilateur selon l'invention vu de côté et face à une porte d'accès. La figure 8 illustre schématiquement un ventilateur selon l'invention vu de côté et face à une porte d'accès munie d'un perron. La figure 9 est un graphique qui illustre le débit d'air fourni par un ventilateur conventionnel et le débit d'air fourni par un ventilateur selon l'invention, en fonction de la distance par rapport à l'entrée d'un bâtiment. La figure 10 montre schématiquement un deuxième mode de réalisation des déflecteurs du flux d'air selon l'invention. La figure 11 illustre schématiquement les déflecteur du flux d'air de la figure 10 vus en coupe axiale. La figure 12 montre schématiquement une pale de l'hélice à section en forme d'arc de cercle avec une aube également à section en forme d'arc de cercle. La figure 13 illustre schématiquement le réglage de l'orientation des aubes. La figure 14 illustre encore schématiquement le réglage de l'orientation des aubes. La figure 15 illustre schématiquement un système de réglage de l'orientation des aubes. Les figures 1 et 2 ont déjà été présentées en introduction. La figure 3 illustre le premier mode de réalisation du ventilateur selon l'invention. Pour des raisons de clarté on a représenté le ventilateur 11 de façon simplifiée avec une hélice 12 et un dispositif de guidage 13 installé en aval de l'hélice 12, la direction du flux d'air étant représentée parla flèche 14. io Comme visible sur la figure 3, l'hélice 12 tournant autour de l'axe 15 comprend un moyeu central cylindrique 16 à la périphérie duquel sont réparties régulièrement une pluralité de pales 17 s'étendant de façon radiale par rapport à l'axe 15. Le dispositif de guidage 13 du flux d'air comprend une enveloppe tubulaire 18, ici cylindrique, qui est montée de façon coaxiale à l'axe 15 et des déflecteurs qui sont disposés dans l'enveloppe cylindrique 18 et qui se présentent sous la forme d'une pluralité d'aubes 20 montées radialement à la périphérie d'un disque central 19. Les déflecteurs sont fixes dans l'enveloppe. L'enveloppe cylindrique 18 peut être montée amovible sur le ventilateur Le diamètre du disque 19 est sensiblement égal à celui du moyeu 16 de l'hélice. De préférence, le nombre d'aubes 20 est supérieur au nombre de pales 17 de l'hélice 12. Dans l'exemple de réalisation de la figure 3, l'hélice 12 comprend dix pales 17 et le dispositif de guidage 13 comprend vingt aubes 20. Sur la figure 3, on voit que chaque aube 20 a une section transversale profilée en forme de V. Une branche de la forme en V constitue une bande de redressement du flux d'air 21 et est orientée selon l'axe de rotation 15. La bande de redressement 21 est donc parallèle à l'axe 15. L'autre branche de la forme en V constitue la bande de réception du flux d'air 22 et est inclinée par rapport à la bande de redressement 21. La bande de réception 22 est donc sécante à l'axe 15. La bande de réception 22 de chaque aube 20 est disposée entre la bande de redressement 21 et l'hélice 12. On comprend qu'avec un tel agencement selon l'invention, le flux d'air créé par la rotation de l'hélice 12 est d'abord reçu sur la bande de réception 22 des aubes pour ensuite glisser vers la bande de redressement 21 des aubes 20. Sur la figure 4, on a représenté de façon très schématique la section en forme de V d'une aube 20 et une pale 17 de l'hélice qui s'étend dans un plan formant un angle droit avec le plan dans lequel s'étend la bande de réception 22 de l'aube 20. Par ailleurs, comme visible sur la figure 4, la bande de réception 22 de l'aube 20 est inclinée par rapport à l'axe de rotation 15 de l'hélice 22 d'un angle R et la pale 17 est inclinée par rapport à l'axe de rotation 15 d'un angle y. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, io on choisit R = - y, par exemple R = 45 . Avec une telle inclinaison, l'aube 20 suit le profil de la pale 17 de sorte que le flux d'air est reçu sur la bande de réception 22 de l'aube avec le moins de pertes de charge possible. La largeur de la bande de redressement 21 peut être constante ou variable sur la longueur de l'aube 20 pour redresser le flux d'air de manière uniforme. La largeur de la bande de réception 22 peut, elle aussi être variable le long de l'aube 20 et suivre le profil de la pale 17 de telle sorte que l'espace laissé libre entre la pale 17 et l'aube 20 reste contant. Par exemple, si la largeur de la pale 17 diminue en s'éloignant de l'axe de rotation 15, alors la largeur de la bande de réception 22 augmente en s'éloignant de l'axe de rotation 15 de manière à garder l'espace laissé libre constant. Avec un tel agencement du déflecteur selon l'invention, le rendement en débit et en pression du flux d'air du ventilateur 11 sont optimisés. Dans le premier exemple de réalisation de l'invention, l'espace entre les pales 17 et les aubes 20 est constant et est d'environ 5mm. Dans ce cas, pour chaque aube 20, la largeur de la bande de réception 22 est sensiblement identique à la largeur de la bande de redressement 21, soit une largeur de 21 mm environ. Pour cet exemple, la largeur moyenne des pales 17 est de 42 mm pour un diamètre d'hélice de 400 mm. La largeur de la bande de redressement 21 peut être adaptée à la largeur de la pale 17 et selon le rendement en débit et en pression nécessaire pour rendre le flux d'air plus ou moins concentré. De même, la bande de réception 22 peut être adaptée au profil de la pale 17, par exemple si la pale 17 est courbée selon un certain rayon de courbure, la bande de réception 22 peut être courbée suivant le même rayon de courbure. On obtient un bon compromis encombrement/performance quand la hauteur des aubes 20 selon l'axe 15 est sensiblement égale à la hauteur moyenne des pales 17 selon l'axe 15. Dans une variante illustrée sur la figure 5, l'espace entre les pales 17 et les aubes 20 est plus grand que 5 mm. Dans ce cas il est nécessaire que l'enveloppe cylindrique 18 du dispositif de guidage 13 recouvre en partie les pales de l'hélice 12. Ce recouvrement selon la direction axiale doit être égal au minimum à 5 mm et peut aller jusqu'à un recouvrement total de l'hélice 12. Par ailleurs, il ne doit exister qu'un très faible espace entre l'hélice 12 et io l'enveloppe 18. Dans ce deuxième exemple de réalisation, la largeur de la bande de réception 22 d'une pale peut être constante le long de l'aube 20 quelque soit le profil de la pale 17. Avec ce dispositif de guidage 13, on obtient un flux d'air 30 concentré qui est approximativement contenu dans un volume de forme tronconique dont l'angle d'ouverture est indiqué par B sur la figure 6. L'angle d'ouverture B est nettement plus petit que l'angle d'ouverture A sur la figure 1. Un ventilateur tel que 11 avec un déflecteur selon l'invention peut être placé à une distance de 4 mètres d'une porte d'accès 3 au lieu d'une distance de 2 mètres avec un ventilateur conventionnel tel que 1, ce qui permet aux sapeurs pompiers d'accéder plus facilement au bâtiment enflammé 4. Sur la figure 6 on a représenté une situation où tout le flux d'air pénètre entièrement par la porte dans la pièce 4 tout en ayant un ventilateur qui est plus éloigné de la porte d'accès que le ventilateur 1 sur la figure 1. Sur la figure 7 on a représenté le ventilateur 11 selon l'invention vu de côté et orienté verticalement avec un certain angle, environ 10 par exemple, de telle sorte que le flux d'air 30 soit centré verticalement sur le milieu de la hauteur de la porte 3 et de telle sorte que le flux d'air ne touche pas le sol. Comme visible sur la figure 7, à une distance de quatre mètres, la forme tronconique du flux d'air 30 n'occupe pas verticalement tout l'espace de la porte d'accès, ce qui signifie qu'il reste une marge pour orienter le ventilateur 11 verticalement pour diriger le flux d'air. Dans le cas où l'accès à la porte 3 se fait par un perron (ou par des marches) 31 comme illustré sur la figure 8, le ventilateur 11 selon l'invention reste adapté puisqu'il peut être disposé à une distance relativement grande (4 m environ) de la porte 3 pour que le flux d'air passe au dessus du perron. Sur la figure 8, le ventilateur 11 est incliné de telle sorte que l'axe de rotation 15 forme un angle de 20 environ avec le sol. Sur le graphique de la figure 9, on a représente par la courbe 32 (en traits interrompus) le débit du flux d'air (sur l'axe des ordonnées) d'un ventilateur conventionnel 1 et par la courbe 33 (en trait plein) le débit du flux d'air du ventilateur 11 selon l'invention en fonction de la distance entre ledit ventilateur et l'accès au bâtiment. Le débit du flux d'air est exprimé en mètre cube par heure et sur l'axe des abscisses, la distance entre le ventilateur et l'accès au bâtiment est exprimée en mètre. On voit sur le graphique, qu'avec io le ventilateur 11 on obtient un débit maximum légèrement supérieur et qu'en plus ce débit maximum de 19100 mètres cube par heure est maintenu sur une plus grande distance en comparaison avec la courbe 32. La figure 10 montre une variante de réalisation d'un dispositif de guidage 40 selon l'invention avec des déflecteurs constitués d'une pluralité de tubes 43 juxtaposés et coaxiaux à l'axe 15 de l'hélice et disposés fixes dans l'enveloppe cylindrique 41 autour d'un disque 42. Les tubes 43 sont ici distribués régulièrement autour de l'axe 15 sur deux rangées concentriques. On a représenté sur la figure 10 trente tubes 43 à section cylindrique pour un diamètre d'hélice de ventilateur d'environ 550 mm Sur la figure 11, on a représenté en coupe axiale les tubes 43 et l'hélice 12 ainsi que le flux d'air illustré par la flèche 14. On voit que le disque 42 est coaxial au moyeu 16 de l'hélice 12 et que le diamètre de l'enveloppe 41 est sensiblement supérieur au diamètre de l'hélice 12. Dans ce mode de réalisation, l'espace entre les pales 17 de l'hélice 12 et les tubes 43 doit être inférieur à la longueur des tubes 43 suivant la direction indiquée par la flèche 14. De préférence, la longueur des tubes 43 est au moins 3 fois supérieure à l'espace entre les pales 17 et les tubes 43. A titre d'exemple, pour un ventilateur d'environ 550 mm de diamètre, les tubes 43 sont disposés à environ 50 mm des pales 17 et ont une longueur minimum de 150mm. Il est entendu que l'enveloppe cylindrique 41 peut encore être montée de façon amovible sur le boîtier du ventilateur. En variante, les tubes 43 peuvent avoir une section transversale de forme hexagonale et constituer ainsi une sorte de structure en nid d'abeille. Les tubes 43 peuvent encore avoir une section transversale de forme carrée et dans ce cas ils constituent une sorte de grille avec des mailles carrées. On a représenté sur la figure 12, une autre variante de réalisation de l'invention dans laquelle le ventilateur comporte une hélice avec des pales 17' de section transversale profilée en forme d'arc de cercle et dans laquelle le dispositif de guidage comporte des aubes 20' de section transversale profilée également en forme d'arc de cercle. La référence 15' désigne l'axe de rotation de l'hélice du ventilateur. La portion longitudinale d'extrémité 22' de l'aube 20' qui est la plus proche de la pale 17' constitue une bande de réception pour le flux d'air tandis que la portion longitudinale d'extrémité 21' de l'aube qui est la plus io éloignée de la pale 17' constitue une bande de redressement du flux d'air. La forme en arc de cercle de l'aube permet de guider le flux d'air de manière continue, sans cassure risquant de provoquer des turbulences. Le rayon de courbure d'une aube telle que 20' est en rapport avec le rayon de courbure de la pale 17'. En général, plus la pale 17' est courbée plus l'aube 20' doit être courbée. Des aubes de section transversale profilée en forme d'arc de cercle peuvent bien entendu être utilisées avec un ventilateur ayant des pales à section transversale rectiligne. On a représenté sur la figure 13, une variante du mode de réalisation dans laquelle l'aube 20 de section transversale profilée en forme de V est montée sur un axe de rotation 50 pour avoir une orientation réglable. Dans ce cas d'exemple, les deux branches du V se déplacent en même temps autour de l'axe 50. On a représenté sur la figure 14, une autre variante du mode de réalisation laquelle c'est la bande de réception 22 d'une aube 20 à section transversale profilée en forme de V qui est montée sur l'axe de rotation 50. Le réglage de l'orientation d'une aube complète ou de la bande de réception d'une aube comme décrit ci-dessus permet de modifier le flux d'air ou encore d'optimiser ce flux d'air dans le cas ou les pales du ventilateur ont une orientation réglable. On peut prévoir aussi des aubes à sections en arc de cercle ayant une orientation réglable. On a représenté sur la figure 15 de façon très schématique un système à engrenage par pignons agencé pour transmettre aux axes 50 des aubes 20 un mouvement de rotation exercé sur un boulon de réglage 51 accessible depuis la façade avant du ventilateur. Ce système à engrenage par pignons comprend ici une roue crantée 52 dont l'axe centrale est solidaire du boulon 51 et qui est engrenée sur un éventail de roues à pignons 53 à axe de rotation 50. Bien entendu, on peut prévoir à la place d'un système à engrenage par pignons un système de transmission de mouvement par vis sans fin ou par coulisses ou analogue qui permet de modifier l'orientation des aubes telles que 20 ou 20'. Dans le cas de déflecteurs sous la forme de tube juxtaposés, on peut prévoir un système apte à déplacer en translation les tubes selon la direction io 14 permettant de modifier et/ou d'optimiser le flux d'air. En particulier, on peut prévoir des coulisses longitudinales entre l'enveloppe cylindrique 41 et des tubes périphériques 43 pour guider le mouvement de translation des tubes 43, par un système qui transforme un mouvement rotatif fourni par une manivelle par exemple en un mouvement linéaire qui est appliqué sur les tubes 43
Un ventilateur (11) à hélice (12) pour la lutte contre l'incendie comprend un dispositif de guidage (13) du flux d'air produit par l'hélice du ventilateur. Ce dispositif de guidage se présente sous la forme d'une enveloppe tubulaire cylindrique montée coaxiale à l'axe de rotation (15) de l'hélice dans laquelle sont disposés des déflecteurs (20) pour redresser et concentrer le flux d'air produit par l'hélice (12) du ventilateur (11).
1/ Ventilateur (11) à hélice (12) pour la lutte contre l'incendie comprenant un dispositif de guidage (13;40) du flux d'air produit par l'hélice du ventilateur qui se présente sous la forme d'une enveloppe tubulaire montée coaxiale à l'axe de rotation (15) de l'hélice, caractérisée en ce que des déflecteurs (20;43) sont disposés dans l'enveloppe tubulaire pour redresser et concentrer le flux d'air produit par l'hélice (12) du ventilateur (11). io 2/ Ventilateur selon la 1, dans lequel lesdits déflecteurs sont des aubes (20) disposées de façon radiale dans l'enveloppe tubulaire. 3/ Ventilateur selon la 2, dans lequel chaque aube (20) est constituée par une bande de réception du flux d'air (22) et une bande de redressement (21) du flux d'air, et dans lequel la bande de redressement s'étend sensiblement parallèlement à l'axe de rotation (15) de l'hélice (12) et la bande de réception s'étend entre l'hélice et la bande de redressement en étant inclinée par rapport à la bande de redressement. 4/ Ventilateur selon l'une des 2 ou 3 dans lequel chaque aube a une section en forme de V ou en forme d'arc de cercle. 5/ Ventilateur selon l'une des 2 à 4, comprenant un système (51,52,53) de réglage de l'orientation des aubes. 6/ Ventilateur selon la 1, dans lequel lesdits déflecteurs sont des tubes (43) juxtaposés entre eux et disposés dans l'enveloppe tubulaire de façon coaxiale à l'axe de rotation de l'hélice. 7/ Ventilateur selon la 6, dans lequel les tubes ont une section circulaire ou une section hexagonale pour former une structure en nid d'abeille ou une section carrée. 8/ Ventilateur selon l'une des 6 ou 7, dans lequel les 35 tubes (43) sont montés mobiles en translation dans l'enveloppe tubulaire. 9/ Ventilateur selon l'une des précédentes, dans lequel le nombre de déflecteurs dans l'enveloppe tubulaire est supérieur au nombre de pales de l'hélice du ventilateur. 10/ Ventilateur selon l'une des précédentes, dans lequel le dispositif de guidage (13;40) du flux d'air est monté de façon amovible sur le ventilateur.
A,F
A62,F04
A62C,F04D
A62C 99,F04D 29
A62C 99/00,F04D 29/54
FR2892367
A1
ELEMENT DE SIEGE INTEGRANT UN DISPOSITIF DE SECURITE A COUSSIN GONFLABLE
20,070,427
Description L'invention se rapporte généralement aux dispositifs de sécurité pour véhicules automobiles, et plus particulièrement aux éléments de siège intégrant un dispositif de sécurité à coussin 5 gonflable. Les sièges de véhicule automobile sont généralement équipés de dispositifs de sécurité à coussin gonflable, comprenant généralement un coussin gonflable et un système de déploiement de coussin gonflable incluant un générateur de gaz de gonflage et un détonateur, 10 qui sont souvent intégrés dans un boîtier, par exemple en matière plastique, fixé sur une armature de siège dans un bourrelet latéral de siège. Le boîtier est en général relativement encombrant, de sorte que le dispositif de sécurité à coussin gonflable est intégré dans des sièges volumineux, généralement dans des véhicules haut de gamme. 15 Cependant, on souhaite intégrer un dispositif de sécurité à coussin gonflable dans des sièges de dimensions inférieures, sans altérer le confort du siège.•On connait déjà des dispositifs de sécurité à coussin gonflable intégrés dans des sièges de véhicule automobile sans boîtier, comme divulgués dans le brevet EP 0818366 Al, qui propose à cet effet un dispositif de sécurité à coussin gonflable intégré directement sous la coiffe d'un bourrelet de siège de 20 véhicule automobile, donc sans boîtier. Dans cet agencement, le générateur de gaz de gonflage est placé dans le rembourrage du bourrelet de l'élément de siège, et le coussin gonflable est plié sur le rembourrage et sous la coiffe de l'élément de siège, en épousant préférentiellement la forme de la mousse. Ainsi, cette solution permet de s'affranchir de l'utilisation d'un boîtier et est donc moins encombrante. De plus, le coussin gonflable peut 25 épouser totalement la forme du siège, ce qui permet une intégration discrète d'une part, et un déploiement facilité d'autre part. Cependant, les éléments de siège de véhicule peuvent être de plus en plus minces, ce qui est le cas par exemple dans les véhicules dont l'habitacle permet de loger six, sept voire huit 30 personnes, et les sièges type siège baquets, très minces, sont de plus en plus utilisés. Dans ce type de siège, avec un garnissage et une mousse optimisés et réduits au minimum, les dispositifs de sécurité à coussin gonflable sont difficilement intégrables, que ce soit avec un boîtier ou selon un agencement dans un rembourrage du bourrelet d'un élément de siège. 21442FR De même, il est important de prévoir des éléments de siège standardisés, de façon à réduire au maximum les coûts de production et de fabrication. L'objectif de la présente invention est donc de perfectionner les enseignements du brevet EP 0818366 Al, afin d'intégrer un dispositif de sécurité à coussin gonflable dans un siège à épaisseur réduite, tout en proposant un élément de siège qui puisse être standardisé au maximum. A cet effet, l'invention propose un élément de siège de véhicule comprenant une coque rigide et un dispositif de sécurité, ledit dispositif de sécurité comprenant au moins un coussin gonflable et un système de déploiement de coussin gonflable incluant un détonateur et un générateur de gaz de gonflage, ledit au moins un coussin gonflable comprenant une zone de raccordement du coussin gonflable au générateur de gaz et au moins une poche destinée à se déployer par gonflage, caractérisé en ce que ledit système de déploiement et ledit coussin gonflable sont situés dans ladite coque rigide. Ainsi, l'invention prévoit l'intégration d'un dispositif de sécurité à coussin gonflable dans un élément de siège comprenant une coque rigide, directement sans boîtier. L'élément de siège peut être du type siège baquet, avec une épaisseur et un garnissage réduits. Le générateur de gaz avec le détonateur qui contrôle le fonctionnement du générateur de gaz de gonflage peuvent ainsi être fixés dans une partie rigide au contact de l'armature, ce qui permet de compenser avantageusement l'absence de boîtier, tout en présentant une résistance maximale aux forces mise en jeu lors d'un choc et du déploiement du coussin gonflable. Ainsi, le dispositif de sécurité à coussin gonflable, intégré directement dans la coque rigide de l'élément de siège et non dans le rembourrage, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, peut être utilisé dans des éléments de sièges aux dimensions réduites, dans lesquels le garnissage est réduit, comme par exemple des sièges baquets. Le coussin gonflable peut comprendre au moins une poche destinée à se déployer par gonflage, et optionnellement, plusieurs poches destinées à se déployer par gonflage. Ce peut être par exemple deux poches successives communiquant l'une avec l'autre, comme pour des 21442FR dispositifs de sécurité à coussin gonflable assurant une protection latérale à la fois du thorax et de la tête de l'occupant, avec deux poches successives de forme adaptée à la morphologie de la partie du corps à protéger lorsqu'elles sont déployées, dans lesquels la poche assurant la protection latérale du thorax peut avoir une forme allongée sensiblement verticalement et présente à son extrémité supérieure une poche supplémentaire destinée à la protection de la tête, de forme par exemple prismatique. Avantageusement, ladite coque rigide présente au moins un passage de sortie apte à laisser passer le coussin gonflable lors du déploiement dudit au moins un coussin gonflable. En Io prévoyant un passage de sortie, on prévoit la zone de déploiement du coussin gonflable, afin d'optimiser la protection du passager assis sur l'élément de siège. Ce faisant, on peut s'assurer du bon fonctionnement du dispositif de sécurité et optimiser le déploiement du coussin gonflable, par exemple dans une direction particulière. Lorsque l'élément de siège est du type siège baquet mince, dont les bords sont recourbés vers le passager, la direction de 15 déploiement du coussin gonflable est optimale pour une meilleure protection du passager en cas de choc. Dans un mode de réalisation alternatif, ledit dispositif de sécurité comprend deux coussins gonflables et un système de déploiement de coussin gonflable incluant au moins un 20 détonateur et un générateur de gaz de gonflage commun dans ladite coque rigide, lesdits coussins gonflables comprenant chacun une zone de raccordement du coussin gonflable au générateur de gaz et au moins une poche destinée à se déployer par gonflage. Avantageusement, le générateur de gaz avec ledit au moins un détonateur qui contrôle le fonctionnement du générateur de gaz de gonflage peuvent être fixés dans une partie rigide de 25 l'armature. On prévoit donc d'intégrer dans la coque rigide un dispositif de sécurité comprenant deux coussins gonflables et un générateur de gaz de gonflage commun, ce qui permet d'économiser une dose de générateur de gaz de gonflage, et présente ainsi un gain non négligeable à la fois en terme de coût et en terme de poids et de place. 30 De préférence, ladite au moins une poche destinée à se déployer par gonflage, est, avant gonflage, étalée à l'intérieur de ladite coque rigide en épousant sensiblement au moins partiellement la forme de la dite coque rigide. En prévoyant que ladite au moins une poche du coussin gonflable destinée à se déployer par gonflage soit étalée en épousant au moins 21442FR partiellement la coque rigide, on permet une intégration la plus discrète possible du dispositif de sécurité dans l'élément de siège. Les coussins gonflables peuvent chacun comprendre plusieurs poches destinées à se déployer par gonflage, par exemple des poches successives susceptibles de s'adapter, lorsqu'elles sont déployées, à la morphologie du passager, pour une meilleure protection. Ce sont par exemple une poche allongée pour une protection du thorax avec à son extrémité supérieure une petite poche pour la protection de la tête. Pour un fonctionnement optimal du dispositif de sécurité, les coussins gonflables peuvent être étalés dans le sens de direction de déploiement, les poches épousant au moins partiellement la forme de la coque rigide de l'élément de siège. Avantageusement, ladite coque rigide présente deux passages de sortie aptes à laisser passer lesdits coussins gonflables lors de leur déploiement. Avec les passages de sortie, on prévoit ainsi deux zones de déploiement de coussin gonflable, chaque zone correspondant à l'un des deux coussins gonflables. De même, on peut choisir la direction de déploiement des coussins gonflables. Lorsque l'élément de siège est du type siège baquet, les bords sont recourbés vers le passager, ce qui permet d'optimiser plus encore la protection du passager. Avantageusement, ladite coque rigide est constituée d'un matériau plastique et comprend au moins partiellement un matériau différent au niveau desdits passages de sortie, voire une ouverture. Le passage de sortie peut ainsi prendre différentes formes : il peut s'agir d'une simple ouverture dans la coque rigide, libre ou recouverte d'un revêtement tel qu'un tissu au niveau du passage de sortie souhaité, ou d'une zone affaiblie par exemple dans un matériau plastique mince différent du matériau plastique constitutif de la coque rigide. Ou alors, le sac peut également être débouchant et apparent. Dans tous les cas, les passages de sortie sont susceptibles de ne pas résister aux efforts exercés par les coussins gonflables lors de leur déploiement et peuvent laisser passer les coussins gonflables lors de leur déploiement. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, ledit système de déploiement de coussin gonflable dudit dispositif de sécurité comprend un module sélectionneur de coussin susceptible d'orienter le gaz vers une des poches des coussins gonflables destinées à se déployer par gonflage. Ainsi, on prévoit de ne gonfler qu'un seul coussin gonflable, selon la direction du choc qui provoque le déploiement de l'un des deux coussins gonflables. En intégrant en plus un module sélectionneur de coussin, on peut prévoir que le dispositif ne 21442FR comprenne qu'une seule dose de générateur de gaz de gonflage pour les deux coussins gonflables. Le module sélectionneur de sac permet ainsi d'économiser une dose de gaz de gonflage, ce qui représente un gain à la fois de place mais aussi de coût, puisqu'il faut de toute façon changer le siège une fois qu'un des coussins gonflables a été déployé. En prévoyant que ledit module sélectionneur de coussin comprenne une pièce mobile pivotante susceptible de bloquer l'accès du gaz vers une des dites au moins deux poches desdits coussins gonflables au niveau de la zone de raccordement du coussin gonflable au générateur de gaz en réponse à une explosion dudit au moins un détonateur, on peut orienter le gaz vers l'un ou l'autre des coussins gonflables, suivant l'orientation du choc. Dans un mode de réalisation préféré, le dispositif comprend deux détonateurs reliés au générateur de gaz de gonflage, et selon la direction du choc, l'un des deux détonateurs explose. Lorsqu'un détonateur explose, l'énergie libérée par l'explosion peut faire pivoter la pièce mobile du module sélectionneur de sac, qui bloque alors l'accès du gaz de gonflage vers le coussin gonflable qu'on ne souhaite pas gonfler, de sorte que tout le gaz de gonflage peut se diriger vers l'autre coussin gonflable. Ceci permet d'optimiser au maximum le déploiement d'un des deux coussins gonflables, en fonction de la direction du choc qui provoque le déploiement du coussin gonflable du dispositif de sécurité. Dans un mode de réalisation alternatif, le dispositif peut comprendre un seul détonateur relié au générateur de gaz. Dans ce cas, lors d'une explosion, la pièce mobile pivotante peut être pivotée lorsqu'elle reçoit une commande d'un dispositif de commande dudit au moins un détonateur. Cette solution offre l'avantage supplémentaire d'économiser un détonateur, mais elle se heurte également au problème de la rapidité de réponse, la pièce mobile pivotante devant pivoter et prendre le plus rapidement possible une position de blocage de l'une des zones de raccordement du coussin gonflable au générateur de gaz. De préférence, ladite pièce mobile pivotante est susceptible de pincer et/ou de sectionner l'une des dites zones de raccordement du coussin gonflable au générateur de gaz en réponse à une explosion d'un desdits détonateurs. En pinçant ou sectionnant l'une des zones de raccordement du coussin gonflable au générateur de gaz, on peut effectivement bloquer l'accès du gaz du gonflage vers l'un des coussins gonflables, et sélectionner ainsi le coussin à 21442FR gonfler en fonction de l'explosion d'un des détonateurs, en d'autres termes en fonction de la direction et de l'orientation du choc. Préférentiellement, les coussins gonflables sont en position latérale sensiblement symétrique de part et d'autre de ladite coque rigide de l'élément de siège. Ainsi, en prévoyant que les coussins gonflables soit en position symétrique latérale de part et d'autre de la coque rigide, et en particulier en position latérale droite et gauche, on augmente considérablement la modularité et la standardisation de l'élément de siège. En effet, tous les éléments de siège deviennent alors identiques, et peuvent être mis à toutes les places, que ce soit du côté gauche ou du côté droit par exemple, sans avoir à tenir compte du côté où se trouve le coussin gonflable et du côté latéral concerné par le choc, c'est-à-dire que les sièges peuvent être interchangeables latéralement à droite et à gauche. Dans ce cas, on peut également prévoir que le système de déploiement de coussin gonflable soit au centre de la coque rigide reliée à l'armature de l'élément de siège. Avantageusement, on prévoit que l'élément de siège soit un dossier de véhicule automobile. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention sortiront par ailleurs de la description détaillée d'un mode de réalisation actuellement préféré. Ladite description ne 20 s'effectue qu'à titre d'exemple non limitatif et fait référence à des dessins joints parmi lesquels : - La figure 1 représente un siège automobile dans laquelle la présente invention peut être mise en oeuvre, la figure 2 représente un élément de siège en coupe dans lequel la présente 25 invention peut être mise en oeuvre, la figure 3 représente un dispositif de sécurité à coussin gonflable intégré dans l'élément de siège de la figure 1, selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, la figure 4 représente l'élément de siège de la figure 1 avec un dispositif de 30 sécurité comprenant deux coussins gonflables, selon un mode de réalisation alternatif de la présente invention, 21442FR les figures 5a et 5b illustrent un module sélectionneur de coussin gonflable qui peut être intégré avec le dispositif de sécurité de la figure 4, selon un mode de réalisation alternatif de l'invention, la figure 6 est une vue en coupe selon C-C de la figure 5a, selon un mode de 5 réalisation de la présente invention. Dans les figures, des éléments identiques sont identifiés par des références numériques identiques. 10 Un siège automobile dans lequel la présente invention peut être mise en oeuvre est illustré à la figure 1. Le siège est un siège automobile mince, type baquet, avec une structure d'assise, de dossier et d'appui-tête. Une coupe d'un élément de siège utilisable dans la présente invention est représentée à la 15 figure 2. L'élément de siège est un dossier du siège mince type siège baquet de la figure 1, comprenant une coque rigide 1, par exemple en matériau plastique, et un rembourrage 2, par exemple une mousse en polyuréthane recouverte d'une coiffe. Les bords de l'élément de siège sont recourbés vers l'intérieur, c'est-à-dire vers un passager. 20 La figure 3 représente un dispositif de sécurité à coussin gonflable intégré dans l'élément de siège de la figure 2 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. Dans la coque rigide 1 de l'élément de siège, se trouve le dispositif de sécurité, qui comprend un système de déploiement 15 de coussin gonflable et un coussin gonflable 20. Le système de déploiement 15 inclut, de manière classique, un détonateur qui pilote un générateur de gaz de 25 gonflage, intégré dans la coque rigide 1. Le détonateur est relié à l'armature 4 de l'élément de siège, pour présenter une résistance maximale face aux forces mise en jeu lors d'un choc et du déploiement du coussin gonflable. L'armature 4 peut présenter une structure tubulaire s'engageant dans le dossier muni d'une coque rigide. Le coussin gonflable 20 comprend une zone de raccordement 25 du coussin gonflable au générateur de gaz de gonflage, et au moins 30 une poche 22 destinée à se déployer par gonflage. Le coussin gonflable 20 avec sa poche 22 est étalé à l'intérieur de ladite coque rigide 1, dans le sens de déploiement du coussin gonflable, et épouse sensiblement la forme de ladite coque rigide. Un passage de sortie 70 est 21442FR prévu latéralement, il est dans l'exemple illustré représenté en pointillés, constitué d'un matériau plastique différent du matériau plastique constitutif de la coque rigide 1. Dans un mode de réalisation alternatif de la présente invention illustré à la figure 4, et avec plus de détails à la figure 5a et à la figure 6 qui est une vue en coupe selon l'axe C-C de la figure 5a, un dispositif de sécurité comprenant deux coussins gonflables peut être intégré dans l'élément de siège de la figure 1. Les coussins gonflables 20, 20' sont disposés latéralement dans la coque rigide 1 de part et d'autre de l'élément de siège, de manière sensiblement symétrique, et comprennent deux poches 22, 22', destinées à se déployer par gonflage, et qui sont étalées dans la coque rigide 1 en épousant sensiblement sa forme, et deux zones de raccordement 25, 25', du coussin gonflable au générateur de gaz de gonflage 30. De préférence, elles sont étalées dans le sens de déploiement du coussin gonflable, afin d'optimiser le fonctionnement du dispositif de sécurité. Deux passages de sortie 70, 70', sont prévus latéralement, correspondant aux passages de sortie des deux coussins gonflables situés de part et d'autre de l'élément de siège. Le système de déploiement 15 de coussin gonflable se trouve en position sensiblement centrale, et, tel qu'illustré avec plus de détails à la figure 5a et à la figure 6, il comprend deux détonateurs 40, 40', de chaque côté, ainsi qu'un générateur de gaz de gonflage 30. Le dispositif de sécurité est fixé sur une plaque de fixation 6 entre les structures tubulaires de l'armature 4, 4' de l'élément de siège, présentant ainsi une résistance maximale face aux forces mise en jeu lors d'un choc et du déploiement du coussin gonflable. Le fonctionnement du dispositif de sécurité comprenant deux coussins gonflables 20, 20', dans un mode de réalisation alternatif de la présente invention et tel que représenté à la figure 4, sera mieux compris à la lecture de la description suivante, en référence aux figures 5a et 5b, qui représentent une coupe selon B-B de la figure 4, et dans lesquelles un module sélectionneur de coussin gonflable est illustré, avant un choc et lors d'un choc, respectivement. Le module sélectionneur 50 de coussin est disposé sensiblement au centre de ladite coque rigide 1, avec le système de déploiement de coussin gonflable. Deux détonateurs 40, 40', situés de part et d'autre du générateur de gaz de gonflage 30 commun, lui-même relié aux 21442FR poches 22, 22', destinées à se déployer par gonflage des deux coussins gonflables, par l'intermédiaire des zones de raccordement 25, 25' de coussin gonflable au générateur de gaz de gonflage. Une pièce mobile pivotante 55 est disposée au centre de la coque rigide, au niveau du générateur de gaz de gonflage 30, et a une forme en W afin d'encadrer sensiblement les deux détonateurs 40, 40'. La pièce mobile pivotante 55 peut être une pièce métallique. Un système de crantage permet le positionnement exact de la pièce mobile pivotante. Il comprend deux crans 81,82, situés sur la périphérie de la pièce mobile pivotante 55 et un ressort 83 sur la pièce mobile pivotante 55. Lors d'un choc, l'explosion de l'un desdits détonateurs fait pivoter ladite pièce mobile pivotante 55. Lorsque le ressort 83 sur ladite pièce mobile pivotante arrive en face d'un desdits crans 81, 82, il se déploie dans le cran 81, 82, ce qui permet de caler la pièce mobile pivotante 55 dans une position de blocage, c'est-à-dire qu'elle vient bloquer la zone de raccordement 25, 25' du coussin gonflable au générateur de gaz, par exemple en la pinçant, du côté opposé par rapport à l'orientation du choc, comme illustré à la figure 5b. Ainsi, le gaz du générateur de gaz de gonflage est effectivement transmis, via la zone de raccordement, à la poche destinée à se déployer par gonflage du coussin de gonflage, du côté du choc, pour une protection optimale d'un passager. En somme, il reste à constater que l'invention fournit un , de dimension réduite, utilisable dans des sièges minces, par exemple des sièges baquets. De plus, lorsque deux coussins gonflables sont utilisés de part et d'autre de l'élément de siège, la modularité de l'élément de siège est maximale, ce qui garantit que les sièges sont tous interchangeables, en particulier latéralement droite/gauche. De même, l'utilisation d'une seule dose de générateur de gaz de gonflage pour deux coussins gonflables associée à un module sélectionneur de coussin gonflable, permet des économies de coût et de poids dans l'intégration du dispositif. 21442FR
Elément de siège de véhicule comprenant une coque rigide (1) et un dispositif de sécurité, ledit dispositif de sécurité comprenant au moins un coussin gonflable (20) et un système de déploiement (15) de coussin gonflable incluant un détonateur et un générateur de gaz de gonflage, ledit au moins un coussin gonflable (20) comprenant une zone de raccordement (25) du coussin gonflable au générateur de gaz et au moins une poche (22) destinée à se déployer par gonflage, caractérisé en ce que ledit système de déploiement (15) et ledit coussin gonflable (20) sont situés dans ladite coque rigide (1).
Revendications 1. Elément de siège de véhicule comprenant une coque rigide (1) et un dispositif de sécurité, ledit dispositif de sécurité comprenant au moins un coussin gonflable (20) et un système de déploiement (15) de coussin gonflable incluant un détonateur et un générateur de gaz de gonflage, ledit au moins un coussin gonflable (20) comprenant une zone de raccordement (25) du coussin gonflable au générateur de gaz et au moins une poche (22) destinée à se déployer par gonflage, caractérisé en ce que ledit système de déploiement (15) et ledit coussin gonflable (20) sont situés dans ladite coque rigide (1). 2. Elément de siège de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que ladite coque rigide (1) présente au moins un passage de sortie (70) apte à laisser passer le coussin 15 gonflable (20) lors du déploiement dudit au moins un coussin gonflable. 3. Elément de siège de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif de sécurité comprend deux coussins gonflables (20, 20') et un système de déploiement (15) de coussin gonflable incluant au moins un détonateur (40 ; 40') et un générateur de 20 gaz de gonflage (30) commun dans ladite coque rigide (1), lesdits coussins gonflables (20, 20') comprenant chacun une zone de raccordement (25, 25') du coussin gonflable au générateur de gaz et au moins une poche (22, 22') destinée à se déployer par gonflage. 4. Elément de siège de véhicule selon la 1 ou 3, caractérisé en ce que ladite au 25 moins une poche (22, 22') destinée à se déployer par gonflage, est, avant gonflage, étalée à l'intérieur de ladite coque rigide (1) en épousant sensiblement au moins partiellement la forme de la dite coque rigide. 5. Elément de siège de véhicule selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé 30 en ce que ladite coque rigide (1) présente deux passages de sortie (70, 70') aptes à laisser passer lesdits coussins gonflables (20, 20') lors de leur déploiement. 21442FR 5 6. Elément de siège de véhicule selon l'une quelconque des 2 ou 5, caractérisé en ce que ladite coque rigide (1) est constituée d'un matériau plastique et comprend au moins partiellement un matériau différent au niveau desdits passages de sortie, voire une ouverture. 7. Elément de siège de véhicule selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le système de déploiement (15) de coussin gonflable dudit dispositif de sécurité comprend un module sélectionneur (50) de coussin susceptible d'orienter le gaz vers une des poches (22, 22') des coussins gonflables destinées à se déployer par gonflage. 10 8. Elément de siège de véhicule selon la 7, caractérisé en ce que ledit module sélectionneur (50) de coussin comprend une pièce mobile pivotante (55) susceptible de bloquer l'accès du gaz vers une des dites au moins deux poches (22, 22') desdits coussins gonflables au niveau de la zone de raccordement (25, 25') du coussin gonflable au 15 générateur de gaz en réponse à une explosion dudit au moins un détonateur (40 ; 40'). 9. Elément de siège de véhicule selon la 8, caractérisé en ce que ladite pièce mobile pivotante (55) est susceptible de pincer ou de sectionner l'une des dites zones de raccordement (25, 25') du coussin gonflable au générateur de gaz en réponse à une 20 explosion dudit au moins un détonateur (40 ; 40'). 10. Elément de siège de véhicule selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que les dits coussins gonflables (20, 20') sont en position latérale sensiblement symétrique de part et d'autre de ladite coque rigide (1) de l'élément de siège. 11. Dossier de siège de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de siège de véhicule selon l'une quelconque des précédentes. 25 21442FR
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/207
FR2893465
A1
PROCEDE DE DETECTION DE TRAJETS EN TRANSMISSION IMPULSIONNELLE ET DISPOSITIF CORRESPONDANT.
20,070,518
L'invention concerne un procédé et un dispositif de détection de trajets en transmission impulsionnelle. La technique émergente de transmission en radio impulsionnelle utilise l'émission de l'information à transmettre au moyen d'impulsions et met, notamment, en oeuvre des récepteurs ultra large bande, désignés récepteurs UWB pour Ultra Wide Band en anglais. Ainsi un signal impulsionnel n'est pas un signal continu, mais un train d'impulsions brèves, moins d'une nanoseconde par exemple, et de faible rapport cyclique. Durant la phase d'acquisition de synchronisation, en tirant partie de la connaissance a priori d'une séquence, le récepteur identifie cette séquence, positionne son début dans le temps et en extrait la référence de temps recherchée. Dès lors, le récepteur a détecté et s'est verrouillé sur un trajet de propagation. Or, un canal, notamment le canal radio, peut comporter de nombreux trajets de propagation, de plusieurs dizaines à plusieurs centaines, ce qui a pour effet de diluer l'énergie sur l'ensemble de ces trajets. Dans une telle situation, le traitement optimal d'un seul trajet ne permet, au mieux, que de récupérer quelques pourcents de l'énergie électrique disponible dans le canal. A titre illustratif, la figure 1 représente la réponse impulsionnelle d'un canal radio en réception UWB dans le cas d'un canal sans trajet direct NLOS (Non Line Of Sight en anglais) confiné, désigné indoor NLOS en anglais. La figure 1 est graduée en amplitude relative sur l'axe des ordonnées et en nanosecondes sur l'axe des abscisses. Suivant les applications, il est donc utile de traiter plusieurs trajets de propagation, afin de recombiner ces derniers de manière constructive, et, ainsi, améliorer le rapport signal à bruit disponible à la prise de décision. Les solutions actuellement connues de l'état de la technique dans le domaine de la transmission radio mettent essentiellement en oeuvre des techniques de corrélation glissante, pour améliorer la qualité de liaison. A titre d'exemple de traitement par corrélation glissante dans des récepteurs UWB, on pourra utilement se reporter à la demande de brevet PCT WO 2004/066517. La plupart du temps, une fois que le récepteur a permis de détecter un trajet suffisamment fort, ce récepteur peut se synchroniser sur ce dernier. La corrélation glissante permet aussi, lorsqu'elle est menée en totalité, de faire apparaître d'autres trajets de propagation, sous forme de pics de corrélation secondaire. Différents algorithmes de traitement permettent ensuite de parcourir le résultat de corrélation glissante, dans le but d'identifier et de caractériser d'autres trajets de propagation, tel que l'algorithme itératif désigné clean par exemple. Par la suite, lors de la mise à jour de la sélection des trajets, effectuée notamment en raison de la variabilité du canal de transmission, une corrélation glissante est alors recalculée, puis une nouvelle recherche de trajets dans le résultat de corrélation glissante obtenu est conduite. Le mode opératoire précité souffre de nombreux inconvénients, en raison de son extrême lourdeur calculatoire. Notamment, le nombre de séquences NS nécessaires à l'obtention d'une synchronisation, dans ces conditions, peut prendre des valeurs très importantes, ce qui implique une durée de convergence vers un état de synchronisation importante. Il n'est donc pas possible de renouveler fréquemment un résultat de corrélation glissante, pour obtenir une mise à jour de la sélection de trajet. Bien que diverses améliorations aient été apportées à la solution précitée, par l'utilisation de codes de type JPL pour Jet Propulsion Laboratory en anglais par exemple, ou par l'exécution d'un calcul grossier de corrélation glissante, afin de dégager des zones d'intérêt sur lesquelles le récepteur calcule ensuite une corrélation fine ainsi que décrit par la demande de brevet FR 05 01283 déposée le 08/02/2005 au nom de la demanderesse. Dans leur principe, toutes ces solutions et leur variante mettent en oeuvre nécessairement un récepteur cohérent, à l'exclusion, notamment, de tout récepteur opérant en détection d'énergie. Dans tous les cas, le temps de calcul et les ressources corrélativement nécessaires restent importantes et pèsent de façon significative dans la complexité d'un récepteur UWB en radio impulsionnelle. La présente invention a pour objet de réduire, voire de s'affranchir des inconvénients et limitations des solutions de l'art antérieur précitées, par suppression du processus de corrélation glissante et remplacement de ce dernier par un processus de détection de trajets. Le procédé de détection de trajets de propagation en transmission par impulsions, le signal reçu incluant des impulsions sur des temps symbole, objet de l'invention, est remarquable en ce que suite à la synchronisation de la réception de ces impulsions sur des impulsions auxquelles est associé un trajet, ce procédé inclut au moins les étapes consistant à déterminer les instants d'arrivée d'au moins une partie de ces impulsions d'un même temps symbole courant, générer des hypothèses de trajet en affectant aux impulsions datées sur le temps symbole courant un score initial, déterminer les instants d'arrivée d'au moins une partie de ces impulsions d'au moins un temps symbole suivant ce temps symbole courant, confronter de manière relative l'instant d'arrivée des impulsions du temps symbole suivant avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet, mettre à jour les scores de la confrontation relative. Le procédé objet de l'invention est en outre remarquable en ce que la détermination d'un instant d'arrivée des impulsions consiste au moins à détecter l'enveloppe des impulsions vis-à-vis d'une valeur de seuil, et, sur détection positive, à associer au moins un instant d'arrivée à une impulsion détectée. L'utilisation de la détection d'enveloppe et du seuillage permet de réduire les calculs et est compatible avec l'utilisation d'un récepteur à détection d'énergie. Le procédé objet de l'invention est en outre remarquable en ce que la confrontation relative consiste au moins à établir des fenêtres temporelles de largeur déterminée autour des instants d'arrivée des impulsions associées à l'hypothèse de trajet, et à vérifier si les impulsions du temps symbole suivant sont dans au moins une des fenêtres temporelles. L'utilisation de fenêtres temporelles permet de réduire le nombre d'hypothèses engendrées et en conséquence les moyens nécessaires à la mise en oeuvre du procédé de détection de trajets objet de l'invention. Le procédé objet de l'invention est en outre remarquable en ce qu'il inclut au moins la génération d'une nouvelle hypothèse de trajet lors d'une discordance relative entre l'instant d'arrivée d'une impulsion du temps symbole suivant et les instants d'arrivée des hypothèses de trajet, en affectant à l'impulsion datée du temps symbole suivant un score initial. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce que la mise à jour du score affecté à chaque hypothèse de trajet après comparaison sur N temps symbole suivants inclut au moins la fusion des hypothèses de trajet dont les fenêtres temporelles de réception se chevauchent, l'instant d'arrivée le plus récent et le score le plus élevé étant conservé. La génération de nouvelle hypothèse de trajet sur les temps symbole suivant permet de récupérer des trajets soit atténués soit noyés dans le bruit sur le temps symbole courant et donc de gagner en précision sur la détection de trajet. Ceci a pour conséquence un gain en qualité lors de l'exploitation, notamment en qualité de transmission, lorsque les trajets permettent la synchronisation d'un système de transmission. Le procédé objet de l'invention est également remarquable en ce qu'il consiste à actualiser les hypothèses de trajet et leur score en réitérant les étapes de génération d'hypothèses de trajet et d'affectation de score, par substitution au temps symbole courant d'un temps symbole suivant le temps symbole courant. L'actualisation des hypothèses de trajet permet de conserver une bonne précision sur les trajets détectés et, par conséquent, d'adapter l'exploitation, notamment la réception, à la variabilité du canal de transmission. Le procédé objet de l'invention est enfin remarquable en ce qu'il consiste à remplacer le temps symbole par une subdivision temporelle du temps symbole Le remplacement du temps symbole par une subdivision de ce dernier permet d'utiliser toutes les impulsions émises dans un temps symbole, lorsque plusieurs impulsions sont émises par temps symbole et, par conséquent, d'utiliser plus d'informations sur un temps symbole pour détecter les trajets, ce qui améliore la détection de trajets et, donc, la qualité de la transmission. L'invention concerne en outre un récepteur de signaux émis par impulsions, comprenant au moins une antenne de réception d'impulsions, remarquable en ce que, outre un module de synchronisation de la réception sur une impulsion reçue, il inclut au moins un module de détermination des instants d'arrivée d'impulsions sur un temps symbole, un module de génération d'hypothèses de trajets, en affectant aux impulsions datées un score initial, un module de confrontation relative des instants d'arrivée des impulsions d'un temps symbole avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet et un module de mise à jour des scores. Le procédé et le récepteur objets de l'invention trouvent application en transmission, notamment radio, impulsionnelle, par exemple pour la communication, ainsi qu'à la détection de trajets multiples dans les applications de géolocalisation. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels, outre la figure 1 relative à l'art antérieur : - la figure 2 représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes essentielles de mise en oeuvre du procédé de détection de trajets de propagation en transmission impulsionnelle, objet de la présente invention ; - la figure 3A représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre de l'étape A de détermination des instants d'arrivée de la figure 2, pour le temps symbole courant ; la figure 3B représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre de l'étape D consistant à confronter de mamnière relative les instants d'arrivée des impulsions d'un temp symbole suivant avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet ; - la figure 3C représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre d'un processus de mise à jour du score affecté à chaque hypothèse de trajet par fusion des hypothèses de trajet dont les fenêtres temporelles de réception se chevauchent; - la figure 3D représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre d'un processus de mise à jour par classement du score affecté à chaque hypothèse de trajet, dans une application de communication en radio impulsionnelle ; - la figure 4 représente, à titre illustratif, un récepteur conforme à l'objet de la présente invention. Une description plus détaillée du procédé de détection de trajet de propagation en transmission par impulsions, objet de l'invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 2 et les figures suivantes. Le procédé objet de l'invention s'applique à un signal reçu, notamment en bande UWB, incluant des impulsions, par exemple des impulsions directes et des impulsions secondaires, sur chaque temps symbole Ts successif. La mise en oeuvre du procédé objet de l'invention est applicable suite à la synchronisation de la réception des impulsions précitées sur une ou plusieurs impulsionsauxquelles est associé un trajet principal. De manière plus particulière, on indique que la notion de synchronisation de la réception correspond à une situation où des impulsions sont reçues, se répétent sur chaque intervalle trame successif Tf, sans changement, en référence à la description précédemment mentionnée. Cette absence de changement étant comprise en l'absence de changement des conditions de propagation du canal de transmission, c'est-à-dire sur un temps relativement bref, égal à plusieurs temps symboles. La notion de synchronisation peut correspondre à la synchronisation d'un récepteur de l'art antérieur sur une impulsion dite principale dont l'amplitude est maximale par exemple. En référence à la figure 2, et pour une succession d'impulsions après synchronisation et notée : ID.. pk k=0 et, pour des temps symboles Ts successifs et des temps de trame Tf compris dans le temps symbole précité, le procédé consiste à déterminer les instants d'arrivée d'au moins une partie des impulsions d'un même temps symbole courant, en une étape A, par exemple en construisant un tableau des dates d'arrivée des impulsions d'un même temps symbole courant tel qu'indiqué dans la figure 2. Sur la figure 2 et pour l'initialisation du procédé objet de la présente invention, le temps symbole courant est arbitrairement égal au premier temps symbole considéré obtenu après synchronisation, soit pour s=1. L'étape de construction A du tableau des instants d'arrivée est notée : {IDk,rs }~ {ADkts }=o Dans la relation précédente, on indique que ADkfs désigne l'instant d'arrivée de l'impulsion IDjjk,fs, k représentant le rang de l'impulsion dans le temps symbole considéré et f représentant le rang de la trame incluse dans le temps symbole considéré. Le tableau des instants d'arrivée peut être constitué par toute structure de données permettant la mise en correspondance bi-univoque entre une impulsion déterminée IDjJk,fs et l'instant d'arrivée ADkfs de celle-ci. Cette structure de données peut être formée par une liste, un tableau ou un réseau de données. L'étape A est suivie d'une étape B consistant à générer des hypothèses de trajet, notamment en construisant, à partir du tableau des dates d'arrivée, un tableau des hypothèses de trajet de propagation des impulsions émises dans le canal de transmission comme illustré sur la figure 2. On comprend en effet que, dès l'émission d'une impulsion au niveau de l'émetteur, notamment radio, par impulsions, cette impulsion est soumise en fonction des conditions de propagation dans le canal de transmission à des trajets multiples, chaque impulsion reçue représentant donc, en fonction du temps d'arrivée de cette dernière, un trajet potentiel défini par une hypothèse de trajet correspondante. Selon un aspect remarquable du procédé objet de l'invention, chaque hypothèse de trajet est générée en affectant aux impulsions datées à la réception sur le temps symbole courant un score SCkfs avec une valeur initial, appelé par abus de langage score initial. A l'étape B, l'opération de construction du tableau des hypothèses de trajet est notée : {ADkfs} kk=0s=l ù> PHT {AD { kJs s=1 Dans la relation précédente, symbolisant la construction du tableau des hypothèses de trajet, on indique que : PHT {ADkfs, SCkfs} désigne le trajet de propagation associé à l'instant d'arrivée ADkfs de l'impulsion IDjik,fs, impulsion et ; - SCkfs désigne le score associé à une impulsion, notamment à toute impulsion, dont l'instant d'arrivée a été déterminé, l'impulsion étant de ce fait datée. Suite à l'étape B représentée en figure 2, le procédé objet de l'invention est remarquable en ce qu'il consiste, pour un nombre déterminé de temps symbole suivant le temps symbole courant, c'est-à-dire pour s>1, à déterminer les instants d'arrivée d'au moins une partie des impulsions, notamment chaque impulsion, d'au moins un temps symbole suivant ledit temps symbole courant, notamment de chaque temps symbole suivant, à une étape C, par exemple, en construisant un tableau des dates d'arrivée de chaque temps symbole suivant comme l'illustre la figure 2. A l'étape C de la figure 2, l'opération correspondante est notée : {ID l ù> {AD lk=n l 9k.fs 1s)] kfs Jk=O,.r)1 On comprend que l'opération exécutée à l'étape C, consistant à construire un tableau des dates d'arrivée des impulsions de chaque temps symbole suivant est, en particulier, une opération exécutée de la même manière que l'étape A. L'étape C précitée est alors suivie d'une étape D consistant à confronter de manière relative les instants d'arrivée des impulsions des temps symboles suivants, notamment des temps symboles successifs suivants, avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet, afin de vérifier une correspondance probable des impulsions précitées avec une des hypothèses. A l'étape D de la figure 2, l'opération de confrontation est représentée par le test selon la relation. 3ADIfs,$)I /ADIfs,$)i = ADkfss=I,0 L'étape D est alors suivie d'une étape E, comporte la mise à jour le score affecté à toute hypothèse de trajet en fonction du résultat de la confrontation relative, pour engendrer un ensemble d'hypothèses de trajet et leur score associé pertinent. Dans une première variante de l'étape E, cette mise à jour des scores comporte la mise à jour de la valeur du score SCkfs en fonction de la correspondance relative d'au moins une impulsion de temps symbole suivant avec une hypothèse de trajet. Dans une deuxième variante de l'étape E, cette mise à jour des scores comporte la mise à jour de la valeur du score SCkfs en fonction de la discordance relative des impulsions de temps symbole suivant avec au moins une hypothèse de trajet. Dans une troisième variante, l'étape E comporte en outre, la génération de nouvelle hypothèse de trajet dans le cas de discordance relative d'une impulsion de temps symbole suivant avec les hypothèses de trajet. Dans une quatrième variante, l'étape E comporte les caractéristiques de la deuxième variante de l'étape E et/ou les caractéristiques de la troisième variante de l'étape E et/ou les caractéristiques de la quatrième variante de l'étape E. Un mode opératoire spécifique non limitatif de l'étape de mise à jour E est représenté de manière détaillée sur la figure 2. Ainsi que représenté sur la figure précitée, sur réponse positive au test de l'étape D, c'est-à-dire lors d'une correspondance relative d'une impulsion de temps symbole suivant avec au moins une des hypothèses de trajet, c'est-à-dire lorsque la relation : 3ADIfs s>i / AD,fs S>l = ADkfS,s=i,o , I AD,fs,s>, n ? Et la génération une nouvelle hypothèse de trajet correspondant à l'instant d'arrivée ADkfs, s>1 de l'impulsion de temps symbole suivant précité. L'étape E peut alors être suivie d'une suite de mise à jour du score affecté désigné Suite E Figure 3c sur la figure 2, cette suite étant toutefois facultative. Bien entendu, le procédé objet de la présente invention peut être mis en oeuvre sur le temps symbole courant, soit s=1, et sur une pluralité N de temps symbole suivant. Toutefois, et selon une mise en oeuvre particulièrement avantageuse du procédé objet de l'invention, celui-ci peut être mis en oeuvre de manière adaptative de façon à actualiser les hypothèses de trajet et leur score associé en réitérant les étapes de génération d'hypothèse de trajet et d'affection de score (étapes A à E), par substitution au temps symbole courant s=1 d'un temps symbole suivant le temps symbole courant, par exemple s=s+1 temps symbole suivant immédiatement le temps symbole courant ou ou s=s+n nième temps symbole suivant le temps symbole courant. Cette opération est représentée par l'étape F de la figure 2 par l'incrémentation s=s+1 consistant à poursuivre l'ensemble du processus, le temps symbole courant devenant le temps symbole s=2, incrémenté successivement et les temps symbole suivants devenant successivement les temps symbole 3 à N+1 et ainsi de suite, par retour, suite à l'étape F, à l'étape A de la figure 2. On comprend que par une mise en oeuvre, telle que représentée en figure 2, du procédé de la présente invention, cette mise en oeuvre permet de manière particulièrement avantageuse d'adapter la réception à la variabilité du canal de transmission. La valeur de n sera donc fonction de la variabilité du canal: plus le canal variera rapidement, plus n sera proche ou égale à 1 permettant ainsi une actualisation tout les temps symboles ou pratiquement; et plus le canal variera lentement, plus n sera grand permettant d'actualiser de manière très espacé. Ainsi le rythme de l'actualisation peut être adapté au type de canal, permettant ainsi de réduire les calculs d'actualisation à ceux utiles pour suivre le canal. Une description plus détaillée d'un processus préférentiel de détermination d'un instant d'arrivée des impulsions d'un même temps symbole sera maintenant donnée en liaison avec la figure 3A. Pour la détermination des instants d'arrivée des impulsions précitées, on considère la même hypothèse de départ que dans le cas de la figure 2, à savoir que l'on dispose de l'ensemble des impulsions {IDijk}k= sur l'ensemble des temps symbole successifs Ts et sur l'ensemble des trames Tf. Le processus de détermination d'un instant d'arrivée, ainsi que représentée en figure 3A, consiste, en une étape A0, à détecter l'enveloppe d'au moins une partie des impulsions, notamment de chaque impulsion: cette opération étant notée IDyk û* ID k La détection d'enveloppes peut être effectuée sur le signal analogique reçu en réception à partir de tout circuit d'alignement ou de détection d'enveloppe connu de l'art antérieur, lequel pour cette raison, ne sera pas décrit en détail. Dans la relation précédente, on comprend bien sûr que MIDI désigne en fait l'amplitude du signal analogique de chaque impulsion détectée, c'est-à-dire la valeur de l'enveloppe de ces dernières. L'étape Ao peut alors être suivie d'une étape AI consistant à comparer la valeur d'enveloppe détectée IIDLI à la valeur S par comparaison de supériorité. Sur réponse négative au test AI, l'impulsion dont la valeur d'enveloppe n'a pas une amplitude suffisante vis-à-vis de la valeur de seuil est ignorée, cette opération étant représentée par l'étape A2 de passage à l'impulsion suivante k=k+1, et par le retour à l'étape Ao pour la détection de l'impulsion suivante. Au contraire, sur réponse positive à l'étape AI, cette dernière est suivie d'une étape A3, laquelle consiste à associer au moins un instant d'arrivée à chaque impulsion détectée. Dans une variante de l'invention, cet instant est déterminé de manière relative et locale au temps symbole. Cette opération est notée par la relation ID;/k H ADkfs . On comprend, en effet, que la notion d'instant déterminé pour une impulsion détectée est avantageusement instant relatif en raison de la répétition des impulsions pour chaque temps symbole Ts et donc de la date d'arrivée sensiblement identique des impulsions répétées sur chaque temps symbole, sauf existence d'une variabilité du canal, ainsi que mentionné précédemment dans la description. Les instants d'arrivée peuvent être exprimés sous forme d'un nombre réel correspondant à une fraction du temps symbole Ts. Cette mesure est particulièrement avantageuse dans la mesure où la précision de l'instant d'arrivée est ainsi respectée, le temps symbole étant connu avec une grande précision au niveau de chaque récepteur. Un processus préférentiel de mise en oeuvre de la confrontation relative des impulsions sera maintenant décrit en liaison avec la figure 3B. Pour la mise en oeuvre de la confrontation de manière relative précitée, on considère les instants d'arrivée des hypothèses de trajets, c'est- à-dire, notamment, pour toute impulsion appartenant au temps symbole courant, instant d'arrivée ADkfs pour s=1, et les instants d'arrivée des impulsions datées, pour tout temps symbole suivant, soit instants d'arrivée ADkfs s>1. L'opération de confrontation relative, représentée en figure 3b, consiste avantageusement, en une étape Do, à établir des fenêtres temporelles de réception de largeur déterminée dt autour des instants d'arrivée des hypothèses de trajet, c'est-à-dire à la date d'arrivée ADkfs, s=1. A l'étape Do, cette opération est notée : < L'opération de vérification à l'étape DI est notée selon la relation : ADkfs.$)l E O is.s=I Le test de l'étape DI permet de conclure à une correspondance relative sur vérification de la présence d'une impulsion du temps symbole suivant dans au moins une fenêtre temporelle en réponse positive au test DI, cette correspondance relative étant constatée à l'étape D2. Au contraire, la réponse négative au test DI permet de constater la discordance relative en raison du fait qu'aucune des impulsions du temps symbole suivant ne sont dans la fenêtre temporelle de réception à l'étape D3. Différentes indications de mise en oeuvre préférentielle non limitative du processus de mise à jour et, en particulier, de la suite E indiquée en figure 2 seront maintenant données en liaison avec la figure 3C et la figure 3D En premier lieu, en référence à la figure 2, on indique que l'étape E2 de génération d'une nouvelle hypothèse de trajet pour la mise à jour de toute nouvelle hypothèse de trajet peut consister avantageusement pour toute discordance relative d'au moins une impulsion de temps symbole suivant, associée à la nouvelle hypothèse de trajet, avec les hypothèses de trajet existantes à affecter à l'impulsion de temps symbole suivant et à la nouvelle hypothèse de trajet un score initial. On comprend, bien sûr, que toute nouvelle hypothèse de trajet peut être ainsi définie par l'affectation de la valeur du scoreinitial, afin d'insérer toute nouvelle hypothèse de trajet dans l'ensemble des hypothèses de trajet. Dans un mode de mise en oeuvre préférentiel non limitatif, et ceci afin d'améliorer la précision de détection du procédé objet de la présente invention, la mise à jour du score affecté à chaque hypothèse de trajet, après comparaison sur N temps symbole suivant, peut inclure avantageusement, ainsi que représenté en figure 3C, la fusion des hypothèses de trajet dont les fenêtres temporelles de réception se chevauchent, la date d'arrivée la plus récente et le score le plus élevé étant conservés et alloués à l'hypothèse de trajet fusionnée et retenue. En outre, dans une variante de l'invention, et en référence à la figure 3C, le processus de mise à jour consiste également à effectuer la suppression des hypothèses de trajet dont le score attribué est devenu nul ou négatif. Cette étape de suppression des hypothèses de score nul ou négatif est effectuée sans fusions préalable des hypothèses de trajets dans une variante de l'invention. Si le score est décrémenté lors de correspondance relative, les hypothèses de trajets supprimées ne seront pas les hypothèses négatives mais positives. L'ensemble des opérations précitées est représenté dans la figure précitée de la manière ci-après. Suite à la mise en oeuvre de l'étape de confrontation relative, on dispose bien entendu des fenêtres temporelles de réception notées Akfs, s=1 pour le temps symbole courant et Ak'fs, s>1 pour les temps symboles suivants. On comprend, en particulier, que k' est une valeur qui peut correspondre à la valeur k de l'impulsion de temps symbole courant mais dont toutefois l'instant d'arrivée est légèrement différente en raison de la variabilité du canal de transmission d'un temps symbole au temps suivant. Ainsi, en référence à la figure 3C, le processus de fusion des hypothèses de trajet dont les fenêtres temporelles de réception se chevauchent, peut consister à exécuter un test E3, permettant de vérifier le chevauchement, c'est-à-dire l'intersection des fenêtres temporelles précitées selon la relation : n okfs.s=l = 0? La notion d'intersection peut consister, ainsi que mentionné précédemment, à effectuer des tests d'infériorité et ou de supériorité des valeurs limites des fenêtres correspondantes, par exemple. L'étape E3 sur réponse négative au test précité est suivie d'une étape E4 de retour au test E3, avec incrémentation de la valeur k à la valeur k+1, de façon à passer à l'impulsion suivante. Ce processus permet ainsi de vérifier l'absence de chevauchement des fenêtres temporelles associées aux impulsions de rang k considéré. Au contraire, sur réponse positive au test E3, une étape E5 est appelée correspondant à la fusion proprement dite des fenêtres temporelles précitées, selon la relation symbolique : Ak'fs,$)I Ak/s.s=1 A l'opération E5 est ensuite associée une opération E6, consistant à attribuer à la fenêtre fusionnée à l'étape E5 la date d'arrivée la plus récente, puis une étape E7 consistant à affecter à la fenêtre fusionnée le score le plus élevé des deux fenêtres initiales. Ces opérations sont représentées par les relations : ADks.s=1 = min }ADks, ADk,s } pour l'étape E6, et SCk,s = sup }SCks, SCk,s } pour l'étape E7. En ce qui concerne la suppression des hypothèses de trajet, dont le score attribué est devenu nul ou négatif, cette opération est réalisée à l'étape E8, consistant à comparer chaque valeur de score attribué SCkfs à la valeur 0 par comparaison d'infériorité. Sur réponse positive au test de l'étape E8, noté 3 SCks ≤0?, l'hypothèse de trajet correspondante notée PHTk, dont le score attribué est devenu nul ou négatif, est alors supprimée à l'étape E9. L'étape E9 est suivie d'un retour à l'étape E3 par l'intermédiaire de l'étape E4 pour le passage à toute impulsion suivante par incrémentation k=k+1. Au contraire, sur réponse négative au test E8, le retour à l'étape E3 est effectué directement par l'intermédiaire de l'étape E4 pour passage à l'impulsion de rang suivant. Outre l'élimination des fenêtres de trajet en chevauchement, c'est-à-dire en définitive des impulsions dont la distance sur un temps symbole n'est pas suffisante, le procédé objet de l'invention, tel que représenté en figure 3D, peut consister avantageusement en une mise à jour du score affecté à chaque hypothèse de trajet, de façon à obtenir les meilleures hypothèses de trajet, c'est-à-dire les plus significatives et finalement les plus vraisemblables. Dans ce but, une variante du procédé objet de l'invention comporte une étape d'élimination des hypothèses de trajet dont le score est inférieur à un pourcentage déterminé du score le plus élevé. Une autre variante du procédé objet de l'invention comporte une étape de classement par ordre de score décroissant des hypothèses de trajet restantes. Une variante additionnelle du procédé objet de l'invention comporte l'étape d'élimination suivie de l'étape de classement. Un tel processus illustré en figure 3D peut être exécuté sur des scores des hypothèses de trajet retenus suite à la mise en oeuvre des étapes des figures 3B et 3C notamment. Ainsi on dispose de tous les scores SCkfs, s=1 pour le temps symbole courant, lesquels, à titre de simplification sont notés SCk. Le processus consiste alors en une étape E10 à déterminer le score le plus élevé. Ce score est noté : SCM, = sup {SCk } s_, Cette opération est réalisée grâce à une procédure de tri de valeur numérique des scores classique. L'étape E10 est suivie d'une étape de test E11 consistant à discriminer toutes les hypothèses de trajet dont le score est inférieur à un pourcentage P du score le plus élevé SCM. Le test de l'étape E11 est représenté par la relation : 4Dkfs SCk } SCk (P X SCM ? Sur réponse positive au test E11 précité, on procède à la suppression de la valeur de score correspondante SCk en une étape E12, l'ensemble des scores restant étant noté {SCk L, . Après la suppression de tous les scores ayant satisfait au test de l'étape E11, on procède alors au classement par ordre de score décroissant des hypothèses de trajet restantes, cette opération étant notée : CLASSEMENT {SCk LI à l'étape E13. Bien entendu, lorsque, au test de l'étape E11, aucun score ne satisfait au test de comparaison d'infériorité précité, alors on passe directement à l'étape de tri E13, le classement intervenant sur l'ensemble des scores et hypothèses de trajet restantes. Le mode opératoire tel que représenté en figure 3D apparaît particulièrement avantageux, dans la mesure où il permet, en outre, de sélectionner un nombre déterminé d'hypothèses de trajet parmi celles dont le score est le plus élevé, c'est-à-dire suite au classement effectué à l'étape E13. Ceci permet d'assurer la communication entre l'émission par impulsion et la réception sur la base des trajets de propagation dont les scores sont les plus élevés et qui finalement représentent les trajets de propagation les plus fiables, notamment parce que ces trajets sont les plus stables. Enfin, le procédé objet de l'invention peut comporter, en outre, une étape de validation de chaque hypothèse de trajet comme trajet d'au moins une partie des impulsions. Dans ce but, la validation précitée peut être effectuée en recourant à la méthode de synchronisation à la réception telle que décrite précédemment dans la description. Toutefois, dans le cas où la profondeur du canal de transmission est faible (inférieure à une valeur prédéterminée), la profondeur du canal étant définie comme le temps séparant la première impulsion détectable de la dernière impulsion détectable sur le temps symbole, l'étape de validation peut être mise en oeuvre pour au moins une partie des impulsions, voire chaque impulsion, associée à l'impulsion d'un temps symbole sur laquelle la réception est synchronisée. Les impulsions sont alors limitées à celles dont l'écart de trajet en temps de propagation vis-à-vis des impulsions principales (impulsions auxquelles est associé un trajet sur lequel la synchronisation a été effectuée), est inférieur à la profondeur du canal de transmission. La réception étant synchronisée, la séquence de synchronisation liée à chacune des impulsions principales candidates est connu. Cette information permet d'identifier un nombre réduit de synchronisations. II est alors possible de communiquer la position de l'impulsion détectée ainsi que les hypothèses probables de position de cette dernière à la fonction de synchronisation. Si cette dernière réussit à acquérir une synchronisation, ce qui peut toutefois nécessiter plusieurs temps symboles Ts, sur ces bases, cela signifie bien qu'un nouveau trajet a été détecté et, bien entendu, est exploitable. Une description plus détaillée d'un dispositif mis en oeuvre, notamment par un récepteur et d'un tel récepteur dans un exemple d'application consistant au cas de la réception ultra large bande, de signaux radio émis par impulsion, exécutant le procédé de détection de trajets de propagation en transmission par impulsions conforme à l'objet de l'invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 4. En référence à la figure précitée, on indique qu'outre une antenne de réception d'impulsions, notamment d'impulsions directes et d'impulsions secondaires, ce récepteur comporte un module de synchronisation de la réception sur une impulsion principale reçue, ce module de synchronisation pouvant, par exemple, être constitué par tout module existant d'un récepteur classique, sans sortir du cadre de l'objet de la présente invention. Un tel module, pour cette raison, n'est pas représenté au dessin en figure 4. Le dispositif de détection de trajets objet de l'invention mis en oeuvre par le récepteur inclut au moins un module 1 de détection de l'enveloppe des impulsions reçues vis-à-vis d'une valeur de seuil, permettant d'engendrer des impulsions détectées. Ce module peut consister en un sous-module 1 o de détection de l'enveloppe et un sous-module 11, effectuant la comparaison des signaux d'enveloppe à la valeur de seuil, notée AT sur la figure 4 précitée. Le module 1 de détection de l'enveloppe des impulsions est suivi d'un module 2 de détermination des instants d'arrivée d'au moins une partie des impulsions détectées d'un temps symbole, laquelle peut être délivrée sous forme d'une impulsion calibrée au module 2 précité, cet instant d'arrivée pouvant être relatif et local au temps symbole. Dans une variante de l'invention, le module 2 permet en outre la mémorisation d'un tableau des instants d'arrivée, référencé 3 sur la figure 4 précitée. La forme et le contenu des informations du tableau des instants d'arrivée correspondent à ceux indiqués précédemment dans la description. En outre, ainsi que représenté sur la figure 4, le dispositif de détection de trajets, objet de l'invention, comprend un module 4 de traitement des hypothèses comporte des moyens de génération d'hypothèses de trajets en affectant un score initial à des impulsions datées, des moyens de confrontation relative des instants d'arrivée des impulsions avec les hypothèses et des moyens de mise à jour des scores en fonction du résultat de la confrontation. Par exemple, à partir du tableau des instants d'arrivée 3, le module 4 construit un tableau des hypothèses de trajet par affectation, à chaque impulsion détectée sur le temps symbole courant, d'un score initial. Le mode opératoire du module 1 de détection de l'enveloppe des impulsions reçues, vis-à-vis d'une valeur de seuil, du module 2 de détermination des instants d'arrivée des impulsions détectées et du module 4 de traitement des hypothèses de trajet, est exécuté conformément au procédé de l'invention, tel que décrit précédemment dans la description. De manière particulièrement avantageuse, on indique que la valeur de seuil AT est une valeur adaptative pour chaque temps symbole, par exemple, en fonction d'une valeur d'ajustement de la valeur de seuil. La valeur de seuil peut être ajustée conformément aux solutions de l'art antérieur, pour la détection d'impulsions à taux de fausse alarme constant, CFAR pour Constant False Alarm Rate en anglais. Selon un autre aspect, la valeur d'ajustement de la valeur de seuil peut être représentative de la densité des hypothèses de trajet. On comprend, en particulier, en référence à la figure 4, que le module 4 de traitement des hypothèses de trajet comporte, par exemple, une routine d'évaluation de la valeur de seuil pour chaque temps symbole suivant le temps symbole courant, en fonction de la densité des hypothèses de trajet. Ainsi, à titre d'exemple non limitatif, la valeur de seuil peut être diminuée en fonction du nombre d'hypothèses de trajet détectées, compte tenu de la diminution prévisible de l'énergie contenue dans chaque impulsion correspondant à ces hypothèses de trajet, et, au contraire, augmentée lors de la diminution de la densité précitée. Ce mode opératoire permet de tenir compte de la variabilité du canal de transmission. Enfin, l'invention couvre également un produit de programme d'ordinateur, enregistré sur un support de mémorisation, pour exécution par le processeur d'un ordinateur ou d'un récepteur dédié. Le produit de programme d'ordinateur correspondant est remarquable en ce qu'il comprend une suite d'instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de détection de trajet de propagation en transmission par impulsions, tel que décrit précédemment dans la description, en liaison avec les figures 2 à 3D. De préférence, ainsi que représenté en outre en figure 4, le produit de programme d'ordinateur objet de l'invention est implanté, sous forme modulaire, dans un récepteur ultra large bande, conforme à l'objet de l'invention. Ainsi, il inclut au moins un module logiciel MI de détection de l'enveloppe des impulsions reçues vis-à-vis d'une valeur de seuil et permettant d'engendrer des impulsions détectées, le module de programme logiciel MI précité pouvant être subdivisé en un sous-module de détection d'enveloppe et un sous-module de comparaison à la valeur de seuil adaptative AT. Il comporte en outre un module logiciel M2 de calcul et d'attribution, à chaque impulsion détectée, d'une date ou instant d'arrivée relative et locale au temps symbole et de mémorisation d'un tableau des dates d'arrivée. Le module logiciel correspondant permet l'attribution d'une date d'arrivée précise locale et relative au temps symbole pour chaque impulsion détectée. Enfin, le produit de programme, objet de l'invention, comprend un module logiciel M3 de construction et d'actualisation à partir du tableau des dates d'arrivée d'un tableau des hypothèses de trajet par affectation, à chaque impulsion détectée sur le temps symbole courant, d'un score d'une valeur spécifique. Le module M3 est implanté avantageusement dans le module de traitement du tableau des hypothèses de trajet portant la référence 4 sur la figure 4 précitée.10
Un procédé de détection et un dispositif de détection de trajets de propagation en émission par impulsions, le signal reçu incluant des impulsions sur chaque temps symbole, dans lesquels, suite à la synchronisation de la réception sur des impulsions, sontdéterminés (A) les instants d'arrivée des impulsions d'un même temps symbole courant, sontgénérer (B) des hypothèses de trajet, par affectation à chaque impulsion datée d'un score initial, sontdéterminés (C) les instants d'arrivée des impulsions d'au moins un symbole suivant ledit temps symbole courant, sont confrontés (D) de manière relative les instants d'arrivée des impulsions du temps symbole suivant avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet et les scores sont mis à jour (E) en fonction du résultat de la confrontation relative.Ce procédé de détection de trajet est applicableà la transmission d'informations par impulsions, notamment en UWB.
1. Procédé de détection de trajets de propagation en transmission par impulsions, le signal reçu incluant des impulsions sur des temps symboles, caractérisé en ce que, suite à la synchronisation de la réception desdites impulsions sur des impulsions auxquelles est associé un trajet, ledit procédé inclut au moins les étapes consistant à : - déterminer les instants d'arrivée d'au moins une partie desdites impulsions 10 d'un même temps symbole courant ; - générer des hypothèses de trajet en affectant aux impulsions datées sur ledit temps symbole courant un score initial ; -déterminer les instants d'arrivée d'au moins une partie desdites impulsions d'au moins un temps symbole suivant ledit temps symbole courant ; 15 - confronter de manière relative les instants d'arrivée desdites impulsions dudit temps symbole suivant avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet ; - mettre à jour les scores en fonction du résultat de la confrontation relative. 20 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la détermination d'un instant d'arrivée desdites impulsions consiste au moins à: - détecter l'enveloppe desdites impulsions vis-à-vis d'une valeur de seuil ; et, sur détection positive, 25 - associer au moins un instant d'arrivée à une impulsion détectée. 3. Procédé selon le 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite confrontation relative consiste au moins à : - établir des fenêtres temporelles de largeur déterminée autour des instants 30 d'arrivée des hypothèses de trajet ; - vérifier si lesdites impulsions du temps symbole suivant sont dans au moins une desdites fenêtres temporelles. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit procédé inclut au moins la génération d'une nouvelle hypothèse de trajet, lors d'une discordance relative entre l'instant d'arrivée d'une impulsion du temps symbole suivant et les instants d'arrivée des hypothèses de trajet en affectant à ladite impulsion datée du temps symbole suivant un score initial. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la mise à jour du score affecté à chaque hypothèse de trajet, après comparaison sur N temps symboles suivants inclut au moins : - la fusion des hypothèses de trajet dont les fenêtres temporelles de réception se chevauchent, l'instant d'arrivée le plus récent et le score le plus élevé étant conservés. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que celui-ci consiste à actualiser les hypothèses de trajet et leur score en réitérant les étapes de génération d'hypothèses de trajet et d'affectation de score, par substitution audit temps symbole courant d'un temps symbole suivant ledit temps symbole courant. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que celui-ci consiste à remplacer le temps symbole par une subdivision temporelle du temps symbole. 8. Procédé de réception mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que celui-ci consiste en outre à sélectionner un nombre déterminé d'hypothèses de trajet parmi celles dont le score est le plus élevé, pour assurer la réception. 9. Dispositif de détection de trajets de propagation en transmission par impulsions, le signal reçu incluant des impulsions sur des 30temps symbole, caractérisé en ce que, outre un module de synchronisation de la réception de ces impulsions sur des impulsions auxquelles est associé un trajet, ledit dispositif comporte au moins : - des moyens de détermination des instants d'arrivée d'au moins une partie 5 des impulsions d'un même temps symbole courant ; - des moyens de génération d'hypothèses de trajet, lesdits moyens générateurs affectant aux impulsions datées sur le temps symbole courant un score initial ; - des moyens de détermination des instants d'arrivée d'au moins une partie 10 des impulsions d'au moins un temps symbole suivant ce temps symbole courant ; - des moyens de confrontation relative des instants d'arrivée des impulsions du temps symbole suivant avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet ; 15 - des moyens de mis à jour des scores en fonction du résultat de la confrontation relative. 10. Récepteur de signaux émis par impulsions, comprenant au moins une antenne de réception d'impulsions, caractérisé en ce que, outre 20 des moyens de synchronisation de la réception sur une impulsion reçue, ledit récepteur inclut au moins : - des moyens de détermination des instants d'arrivée d'impulsions sur un temps symbole ; - des moyens de génération d'hypothèses de trajets; lesdits moyens de 25 génération en affectant aux impulsions datées un score initial ; - des moyens de confrontation relative des instants d'arrivée des impulsions d'un temps symbole avec les instants d'arrivée des hypothèses de trajet ; - des moyens de mise à jour des scores en fonction du résultat de la confrontation relative. 30 11. Programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation, caractérisé en ce qu'il comprend une suite d'instructionspermettant la mise en oeuvre du procédé de détection de trajets selon l'une des 1 à 8, lorsque ledit programme est exécuté par un processeur.
H
H04
H04B,H04L
H04B 1,H04B 7,H04L 7
H04B 1/69,H04B 7/00,H04L 7/00
FR2902705
A1
SYSTEME MICRO-HYBRIDE POUR VEHICULE AUTOMOBILE INCORPORANT UN MODULE DE STRATEGIES DE PILOTAGE
20,071,228
La présente invention concerne de manière générale des systèmes micro-hybrides pour véhicule notamment des véhicules automobiles. Plus particulièrement, la présente invention concerne un système micro-hybride, comprenant une machine électrique tournante couplée mécaniquement au moteur thermique du véhicule, un convertisseur alternatif-continu (AC-DC), un convertisseur continu-continu (DC-DC), des réservoirs d'énergie électrique pour stocker une énergie électrique produite par la machine électrique tournante et une unité de commande. Dans les dispositifs micro-hybrides connus du type ci-dessus, la machine électrique tournante est généralement un alterno-démarreur qui, outre les fonctions de démarreur du moteur thermique et d'alternateur qu'il remplit, peut également être sollicité pour une fonction de freinage récupératif et une fonction d'assistance en couple (également appelée boost en anglais). L'énergie électrique récupérée par le freinage récupératif peut être stockée dans des condensateurs de très grande capacité appelés UCAP ou supercondensateur par l'homme du métier et sert à alimenter un réseau de bord sous une tension continue fluctuante. Ce réseau de bord sous tension continue fluctuante est distinct du réseau 12 Volt classique équipant les véhicules automobiles et complète celui-ci en ayant à charge plus particulièrement l'alimentation électrique de dispositifs consommateurs capables d'accepter une tension fluctuante supérieure à 12 Volt. Dans ces dispositifs micro-hybrides de la technique antérieure, l'unité de commande fonctionne selon un mode esclave et est pilotée par une unité électronique de commande du véhicule selon des lois de commande propres à celui-ci et gérées par celui-ci. La présente invention a pour objet de fournir un système micro- hybride d'un type nouveau dans lequel toute l'intelligence nécessaire au pilotage du système micro-hybride est intégrée dans le système micro-hybride lui-même, offrant ainsi un équipement intégré qui minimise ses sollicitations au système du véhicule et dans lequel il devient possible d'incorporer des stratégies de pilotage élaborées parfaitement adaptées aux sous-ensembles composant le système micro-hybride. Le système micro-hybride pour véhicule de transport comprend une machine électrique tournante apte à être couplée mécaniquement à un moteur du véhicule, un convertisseur alternatif-continu, un convertisseur continu-continu, des premier et second réservoirs d'énergie électrique aptes à stocker une énergie électrique produite par la machine tournante et à restituer celle-ci pour des dispositifs consommateurs équipant le véhicule, et des moyens de commande pour commander le fonctionnement du système micro-hybride. Conformément à l'invention, les moyens de commande comprennent des moyens de pilotage aptes à piloter de manière autonome des modes de fonctionnement du système micro-hybride selon une pluralité de stratégies en fonction au moins de leur propre connaissance d'un état interne du système micro-hybride et d'un état du véhicule. La présente invention autorise une optimisation du rendement de la production d'électricité dans le but de réduire la consommation en carburant du véhicule. Ce résultat est obtenu notamment du fait d'une gestion des charges mécaniques (alternateur) sur le moteur thermique et des charges électriques sur le réseau d'alimentation en électricité. Selon une autre caractéristique, les moyens de pilotage sont également aptes à piloter en esclave les modes de fonctionnement conformément à des instructions contenues dans des demandes externes provenant d'un système du véhicule. Ainsi, par exemple, lorsque la machine électrique tournante opère dans le mode alternateur, le système micro-hybride peut rester esclave et être piloté depuis l'extérieur ou bien recevoir d'un superviseur du véhicule ou du moteur thermique un estimateur du rendement du moteur thermique pour charger le moteur thermique de manière sélective dans les zones où la conversion carburant / énergie mécanique a un bon rendement, quelle que soit la finalité de l'énergie mécanique prélevée (électricité, climatisation) sur le moteur thermique. Selon encore une autre caractéristique, les moyens de pilotage comprennent des moyens de supervision qui déterminent une situation du véhicule et autorisent et définissent au moins partiellement au moins un des modes de fonctionnement du système micro-hybride en tenant compte de leur détermination de la situation du véhicule et/ou de demandes externes provenant d'un système du véhicule. De préférence, les moyens de supervision comprennent des moyens pour estimer une situation du véhicule parmi au moins l'une des situations suivantes : le véhicule est dans un environnement urbain, le véhicule est sur route, le véhicule est sur autoroute. Selon d'autres caractéristiques les moyens de supervision comprennent : - des moyens pour autoriser et sélectionner un mode de fonctionnement en alternateur de la machine électrique tournante parmi plusieurs modes de fonctionnement en alternateur disponibles en tenant compte au moins de la situation du véhicule ; et/ou - des moyens pour autoriser et définir un mode de fonctionnement de freinage récupératif de la machine électrique tournante ; et/ou - des moyens pour autoriser et définir un mode de fonctionnement d'assistance en couple de la machine électrique tournante. Selon une autre caractéristique, les moyens de pilotage comprennent des moyens de sécurité qui définissent au moins une limite de fonctionnement du système micro-hybride à partir d'une représentation interne d'au moins une partie des éléments fonctionnels du système micro- hybride et/ou d'une demande externe provenant d'un système du véhicule. De préférence, ladite au moins une limite de fonctionnement est comprise dans les limites de fonctionnement suivantes du système micro-hybride : des valeurs minimale et maximale de plage de fonctionnement d'une composante de tension fluctuante du système micro-hybride, des valeurs de calibration / diagnostic, de protection et de sécurité de la composante de tension fluctuante, une valeur maximale d'un courant d'excitation d'un rotor de la machine électrique tournante et une valeur maximale d'un couple mécanique à prélever dans un mode de freinage récupératif de la machine électrique tournante. De plus, ladite représentation interne couvre de préférence au moins les éléments fonctionnels suivants : la machine électrique tournante, le convertisseur alternatif-continu, le convertisseur continu-continu et les premier et second réservoirs d'énergie électrique. Selon encore une autre caractéristique, les moyens de pilotage comprennent des moyens à machine d'état autorisant des transitions entre les modes de fonctionnement du système micro-hybride en fonction au moins d'informations de supervision et d'informations de sécurité produites par les moyens de pilotage. De préférence, lesdites informations de supervision et informations de sécurité sont fournies respectivement par les moyens de supervision et les moyens de sécurité. Dans une forme de réalisation particulière du système micro-hybride selon l'invention, lesdits modes de fonctionnement comprennent les modes suivants : - au moins un mode alternateur, - au moins un mode de freinage récupératif, et - au moins un mode d'assistance en couple. Selon une autre caractéristique, lesdits modes de fonctionnement comprennent au moins un des cinq modes alternateur suivants : - un mode alternateur dans lequel une composante de tension fluctuante est fixée à une valeur déterminée indiquée par une consigne ; - un mode alternateur dans lequel la composante de tension fluctuante est fixée à une valeur optimale ; - un mode alternateur dans lequel la consigne passe à une valeur minimale lorsque la composante de tension fluctuante mesurée atteint une valeur maximale ; - un mode alternateur dans lequel aucune consigne n'est fixée entre des valeurs minimale et maximale de la composante de tension fluctuante ; et - un mode alternateur mixte comprenant au moins deux des modes ci-dessus sur des plages de vitesse de fonctionnement différentes de la machine électrique tournante. Selon encore une autre caractéristique, lesdits modes de fonctionnement comprennent au moins un des trois modes d'assistance en couple suivants : - un mode d'assistance en couple intervenant consécutivement à un appui sur une pédale d'accélérateur du véhicule ; - un mode d'assistance en couple intervenant sur un régime de ralenti du moteur ; - un mode d'assistance en couple intervenant lors d'un changement de rapport dans une boite de vitesse du véhicule ; et - un mode d'assistance en couple visant à consommer une énergie électrique stockée disponible dans au moins un des réservoirs d'énergie électrique. Selon encore une autre caractéristique, l'un des premier et second réservoirs d'énergie électrique comprend au moins un supercondensateur. Selon encore une autre caractéristique, le réservoir d'énergie électrique comprenant un supercondensateur alimente un réseau de bord sous une tension continue comportant une composante de tension fluctuante, et l'autre réservoir d'énergie électrique alimente un autre réseau de bord sous une tension continue sensiblement stable. Selon encore une autre caractéristique, le module de stratégies de pilotage comporte des moyens pour fournir à un système du véhicule des informations sur des équipements externes à piloter en fonction de sa connaissance de la situation / état du véhicule. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-dessous de plusieurs formes de réalisation particulières en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la Fig.1 est un bloc-diagramme général montrant une configuration générale d'une forme de réalisation particulière du système micro-hybride selon l'invention ; - la Fig.2 est un blocdiagramme fonctionnel d'un module de stratégies de pilotage inclus dans une unité de commande du système micro-hybride de la Fig.1 ; - la Fig.3 est un bloc-diagramme fonctionnel d'un bloc de supervision de véhicule inclus dans le module de stratégies de pilotage de la Fig.2 ; - la Fig.4 montre des zones de fonctionnement du système micro-hybride correspondant à des rapports cycliques représentatifs de la consommation des réseaux électriques ; - la Fig.5 montre des courbes donnant un taux de couple à prélever pour des fonctions de freinage récupératif ; - les Figs.6 et 7 sont des courbes donnant des taux de couple à appliquer pour des fonctions d'assistance en couple ; - la Fig.8 est un bloc-diagramme fonctionnel d'un bloc de sécurité de système inclus dans le module de stratégies de pilotage de la Fig.2 ; - la Fig.9 est un graphique représentant des limitations d'une tension continue fluctuante à imposer à un réseau de tension de bord du véhicule en fonction de la température du système et dans une application considérée ; - la Fig.10 est un graphique représentant des limites d'utilisation maximales pour des fonctions de freinage récupératif et d'assistance en couple en fonction de la température du système et dans une application considérée ; et - la Fig. 11 est un bloc-diagramme fonctionnel d'un bloc de machine d'état de système tournant inclus dans le module de stratégies de pilotage de la Fig.2 . En référence plus particulièrement à la Fig.1, il est maintenant décrit de manière générale la configuration matérielle et fonctionnelle d'une forme de réalisation particulière 1 d'un système micro-hybride selon l'invention. Comme montré à la Fig.1, dans cette forme de réalisation particulière, le système micro-hybride 1 selon l'invention comprend essentiellement une machine électrique tournante 10, un convertisseur alternatif-continu (AC/DC) réversible 11, un réservoir d'énergie électrique 12, un convertisseur de tension continu-continu (DC/DC) 13 et un micro-contrôleur 14. Le système micro-hydride 1 est relié à un réseau de bord bi-tension du véhicule capable de fournir une tension continue basse Vb et une tension continue haute variable Vb+X. La tension continue basse Vb est généralement celle de 12 V d'une batterie au plomb 2 équipant le véhicule. De préférence, la tension Vb pourra être utilisée pour alimenter dans le véhicule des consommateurs demandant une valeur de tension relativement stable, tels que les dispositifs d'éclairage et de signalisation. Dans cette forme particulière de réalisation particulière, la tension continue Vb+X varie par exemple entre 12 et 60 V et est disponible aux bornes du réservoir d'énergie électrique 12 dont la charge en tension est dépendante du fonctionnement en freinage récupératif de la machine électrique tournante 10. La tension Vb+X peut être utilisée prioritairement pour alimenter des consommateurs acceptant une tension variable tels que par exemple un dispositif de dégivrage. Cependant, dans certaines applications, la tension Vb+X pourra aussi être utilisée pour alimenter, à travers un convertisseur DC-DC dédié (non représenté), un consommateur demandant une tension continue stable, par exemple un dispositif autoradio alimenté sous 12 V. De plus, la tension Vb+X dans certaines applications est aussi utilisable pour alimenter avec une tension supérieure à 12 V la machine électrique tournante 10 fonctionnant en mode démarreur ou moteur. Comme cela est représenté à la Fig.1, la machine électrique tournante 10 est couplée mécanique, liaison 101, à un moteur thermique 5 du véhicule. La machine 10 est une machine de type alterno-démarreur qui est ici de type triphasé et qui est apte à fonctionner également en mode de freinage récupératif et en mode d'assistance en couple. Dans le mode d'assistance en couple, la machine 10 fournit un couple mécanique additionnel pour la traction du véhicule en complément de celui fourni par le moteur thermique 5. Le convertisseur AC/DC 11 est un dispositif réversible et permet, lorsque la machine électrique tournante 10 doit fonctionner en mode moteur, une alimentation de la machine 10 avec des tensions alternées triphasées obtenues à partir d'une tension continue présente aux bornes du réservoir d'énergie électrique 12, et, lorsque la machine électrique tournante 10 doit fonctionner en mode alternateur, un redressement sous la forme d'une tension continue redressée des tensions triphasées fournies par la machine 10. Cette tension continue redressée charge le réservoir d'énergie électrique 12 et, à travers le convertisseur DC-DC 13, la batterie 2. Le réservoir d'énergie électrique 12 est ici un pack de condensateurs de très forte capacité. Ces condensateurs sont habituellement appelés ucap ou supercondensateur par les hommes du métier. Le réservoir 12 est désigné simplement supercondensateur 12 dans la suite de la description. Le supercondensateur 12 autorise, en se chargeant à la tension continue délivrée par le convertisseur AC/DC 11, un stockage d'énergie électrique lorsque la machine électrique tournante 10 fonctionne en mode de freinage récupératif ou en mode alternateur. L'énergie stockée dans le supercondensateur 12 peut être restituée sur le réseau de tension Vb+X pour alimenter différents consommateurs et , dans certains cas, sur le réseau de tension Vb, à travers le convertisseur DC/DC 13, par exemple lorsque la machine 10 ne débite pas et que la batterie 2 est incapable de répondre à une sollicitation de pic de courant sur le réseau de tension Vb. De plus, l'énergie stockée dans le supercondensateur, comme déjà indiqué plus haut, peut être utilisée pour un démarrage du moteur thermique 5 ou une assistance en couple de celuici sous une tension Vb+X qui peut être très sensiblement supérieure aux 12 V classiques, facilitant ainsi une fourniture par la machine tournante 10 de couples mécaniques importants requis dans le cas de gros moteurs thermiques. Le convertisseur DC/DC 13 est un dispositif réversible et permet, d'une part, un transfert d'énergie vers le réseau de tension Vb pour alimenter les consommateurs et charger la batterie 2 et, d'autre part, un transfert d'énergie dans le sens inverse à partir de la tension 12V de la batterie 2 pour charger le supercondensateur 12 si nécessaire et alimenter le convertisseur AC/DC 11 lorsque la machine tournante 10 fonctionne en moteur / démarreur. Le micro-contrôleur 14 gère le fonctionnement du système micro-hybride 1 à partir d'informations représentatives de l'état interne du système micro-hybride 1 et de l'état du véhicule. Un module de stratégies de pilotage 140, décrit en détails plus bas dans la description, est implémenté dans le micro-contrôleur 14 de manière à piloter le système micro-hybride 1 en tenant compte de l'état interne de celui-ci et de l'état du véhicule Des informations d'état et des commandes peuvent ainsi être échangées entre le micro-contrôleur 14 et différents éléments fonctionnels du système micro- hybride 1 à travers des liaisons d'échange de signaux. Des liaisons d'échange de signaux L1, L2 et L3 entre le micro-contrôleur 14 et les éléments 10, 11 et 13 sont représentées à titre d'exemple à la Fig.1. Comme montré aussi à la Fig.1, un bus de communication de données 3, par exemple de type CAN, est également prévu pour les échanges d'information entre le système micro-hybride 1 et le système 4 du véhicule. Des informations telles qu'un appui sur la pédale de frein ou sur la pédale d'accélérateur peuvent ainsi être transmises au système micro-hybride 1 par le système de véhicule 4 à travers le bus de communication de données 3. En référence aux Figs.2 à 5, il est maintenant décrit en détail le module de stratégies de pilotage 140 du système micro-hybride 1 selon l'invention. Conformément à l'invention, le module de stratégies de pilotage 140 pilote la machine électrique tournante 10 en mode alternateur en fonction des consommations respectives des réseaux de bord de Vb+X et Vb et de la situation du véhicule, par exemple, si le véhicule circule en zone urbaine ou sur route. Dans cette forme de réalisation particulière de l'invention, les hypothèses suivantes sont adoptées : 1 ù Si une ou plusieurs charges du coté Vb+X requiert une tension particulière pour fonctionner, il est supposé que cette valeur de tension est imposée par une demande externe du système de véhicule 4 au module de stratégies de pilotage 140 et elle est prise en compte en priorité. 2 ù Le module de stratégies de pilotage 140 a accès a suffisamment de données pertinentes pour avoir un modèle interne fiable du véhicule. Dans le cas contraire, on supposera que les modes de fonctionnement seront imposés par une demande externe ou qu'il y a un mode de défaut. 3 ù Les grandeurs de commande, à savoir les rapports cyclique du convertisseur AC/DC 11 en mode onduleur et du convertisseur DC/DC 13, sont représentatives de la consommation des réseaux électriques de bord Vb et Vb+X. 4 ù Des cartographies de la machine électrique tournante 10 sont disponibles et donnent pour les différentes valeurs de la composante de tension fluctuante X de la tension Vb+X : le couple mécanique prélevé sur l'arbre du moteur thermique 5 : Cl méca=CREGEN(X, S1%, Nmachine) le couple mécanique fournie à l'arbre du moteur thermique 5 : C2méca=CBOOST(X, S1%, Nmachine) le courant débité sur le réseau Vb+X : lx=CDEBIT(X, 1%, Nmachine) le courant d'excitation correspondant : IeX=PWM(X, S1%). Où CREGEN, CBOOST correspondent respectivement aux cartographies pour la fonction de freinage récupératif désignée REGEN et la fonction d'assistance en couple désignée BOOST. De manière générale, les fonctions de freinage récupératif et d'assistance en couple sont désignées REGEN et BOOST dans toute la suite de la description. Où CDEBIT et PWM correspondent respectivement aux cartographies pour le débit en courant lx de la machine 10 en mode alternateur et pour le courant d'excitation lex à fournir au rotor de la machine 10 sous une forme modulée en largeur d'impulsion (PWM) dans cette forme de réalisation particulière. Ou S1 /O représente le rapport cyclique du courant d'excitation lex parcourant le rotor de la machine 10. Par analogie, on notera pour la suite de la description que S2% est le rapport cyclique du convertisseur DC/DC 13 entre les tensions Vb+X et la 1 o tension Vb. Comme montré à la Fig. 2, le module de stratégies de pilotage 140 comporte notamment deux blocs 141 et 142 qui ont la charge d'établir des paramètres utilisés dans les automates de décision inclus dans le module et un bloc 143 qui est un bloc de machine d'état du système tournant 15 (machine électrique tournante 10). Le bloc 141 désigné SUPERVISION VEHICULE détermine l'environnement du véhicule et définit l'utilisation de modes alternateur désignés mode 1, mode 1 bis, mode 2, mode 2bis de la machine 10. Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux quatre modes alternateur ci- 20 dessus et, selon les applications, pourra inclure d'autres modes en nombre inférieur ou. Conformément à l'invention, toute combinaison des modes alternateur décrits ci-dessous est possible. Le bloc 141 a aussi la charge de générer les demandes de freinage récupératif d'origine interne en fonction de sa connaissance du véhicule ou d'origine externe pour un mode esclave 25 piloté par le système de véhicule 4. Le bloc 141 est également apte à gérer des demandes externes pour des points de fonctionnement particuliers. Le bloc 142 désigné SUPERVISION SECURITE SYSTEME définit des limites de fonctionnement du système. Pour cela, il se base sur une représentation interne de chaque sous-système ou sur une demande 30 externe. BLOC SUPERVISION VEHICULE 141 En référence plus particulièrement aux Figs.3 à 7, le bloc 35 SUPERVISION VEHICULE 141 est maintenant décrit de manière détaillée. Le bloc 141 comprend essentiellement des sous-blocs fonctionnels 1410, 1411, 1412, 1413, 1414 et 1415. Il est également prévu dans le bloc 141 un sous-bloc (non représenté) pour la gestion des demandes externes qui sont transmises aux sous-blocs 1413, 1414 et 1415. Les demandes externes comprennent de manière non limitative : une demande de mode alternateur particulier, une demande de freinage récupératif et une demande d'assistance en couple. Le module de stratégies de pilotage 140 autorise donc des modes autonomes pour lesquels il détermine lui-même les modes de fonctionnement et des modes esclaves pour lesquels le système de véhicule 4 décide lui-même des paramètres à appliquer. Sorties du bloc 141 Modes de fonctionnement : Mode 1 : mode alternateur continu à une tension fixe Mode 1 bis : mode alternateur continu à la tension optimale Mode 2 : mode alternateur alterné entre deux valeurs Xmin et Xmax de la composante de tension fluctuante X de la tension Vb+X Mode 2bis : mode alternateur alterné par actions sur les fonctions REGEN et BOOST Mode mixte : autorisation des modes 1, 1 bis, 2, 2bis sur certaines plages de régimes Drapeaux d'autorisation : FORE 0K : mode freinage récupératif autorisé ou pas FOBOOK : mode boost autorisé ou pas Consigne de couple : Cregen : couple REGEN instantané Cboost : couple BOOST instantané Entrées du bloc 141 S1 /O représente le rapport cyclique du courant d'excitation leX du rotor, qui pour une valeur de la composante de tension fluctuante X donnée, est représentatif de la consommation du réseau Vb+X. - S2% représente le rapport cyclique du convertisseur DC/DC 13, qui pour des valeurs de composante de tension fluctuante X35 et de tension et Vb données, est représentatif de la consommation du réseau Vb. Demande externe du système de véhicule 4 : o Mode_FR : Mode de freinage récupératif ^ Mode FR = 0 : mode autonome ^ Mode FR = 1 : mode esclave o Mode BO: Mode de fonctionnement en assistance en couple (boost) ^ Mode BO = 0 : mode autonome ^ Mode BO = 1 : mode esclave o Mode AL : Mode de fonctionnement alternateur ^ Mode AL = 0 : mode autonome ^ Mode AL = 1 : mode esclave o Commande de couple Cregen o Commande de couple Cboost o Paramètres du mode alternateur (ALTER) imposé Sous-bloc 1410: Estimateur de situation véhicule La charge du sous-bloc 1410 est de déterminer si le véhicule est en ville, sur route ou sur autoroute. Différentes stratégies de détection peuvent être utilisées et devront être choisies par l'homme du métier en fonction des applications. Dans un mode totalement esclave, ce bloc 1410 donne la possibilité au superviseur de véhicule de piloter des stratégies de haut niveaux . Sous-bloc 1411 : Mesures de mode REGEN La charge de ce sous-bloc 1411 est de centraliser toutes les mesures jugées utiles pour générer correctement une demande REGEN. Cela inclut entre autres : la vitesse de rotation du vilebrequin du moteur thermique 5 (qui peut être estimée par la vitesse de la machine 10) le rapport engagé de la boite de vitesse du véhicule le statut de l'embrayage du véhicule (soit par la boite de vitesse, soit par la pédale d'embrayage) - la position de la pédale d'accélérateur du véhicule (pour la détection d'un frein moteur) - la position de la pédale de frein du véhicule (pour la détection d'un frein mécanique) - la vitesse linéaire du véhicule - l'information coupure d'injection si elle est disponible dans le véhicule. Sous-bloc 1413: Sélecteur de mode de fonctionnement Ce sous-bloc 1413 se base sur les informations ville, route, autoroute et la consommation électrique ou demande externe pour imposer un mode de fonctionnement alternateur. Dans cette forme de réalisation particulière, 4 modes de fonctionnement alternateur sont disponibles, à savoir : 2 modes permanents et 2 modes alternés. A ces 4 modes peut s'ajouter un mode mixte alternant entre les modes alternateur 1 x et 2x selon un critère dépendant de la plage de vitesse de la machine. Ces modes sont décrits de manière plus précise dans la suite de la description. En mode de fonctionnement autonome, la système choisit le meilleur mode alternateur en fonction de la situation du véhicule et de sa consommation électrique représentée par les variables de commande S1 /O et S2%, respectivement pour le convertisseur ACIDC 11 en mode onduleur et le convertisseur DC/DC 13. Dans d'autres formes de réalisation, la seule prise en compte des consommations est aussi possible Le mode esclave alternateur (Mode_AL=1) impose, un mode alternateur défini par les paramètres ALTER. Comme montré à la Fig.4, de manière schématique, on peut définir plusieurs zones A, B et C correspondant à des niveaux de consommation différents. On notera que le nombre de zones et la forme des séparations montrés à la Fig.4 ne sont pas limitatifs. Dans cette figure, S1max est fonction de la température de la machine 10 et de son électronique et S2max est fonction de la température du convertisseur DC/DC 13. De plus, les zones peuvent éventuellement faire intervenir d'autres paramètres que la consommation respective des réseaux tels que le régime du moteur thermique 5 ou la puissance mécanique déjà prélevée sur l'arbre du moteur thermique 5. Selon l'environnement détecté, certaines fonctions peuvent être inhibées et un mode de fonctionnement imposé. Par exemple, on peut définir en ville : Zone Fonction REGEN Fonction BOOST Mode A FORE OK=faux FOBO OK=faux Mode 1 bis B FORE OK=Vrai FOBO OK=vrai Mode 1 C FORE OK= Vrai FOBO OK=faux Mode 1 bis Par exemple, on peut définir sur route et autoroute : Zone Fonction REGEN Fonction BOOST Mode A FORE OK=Vrai FOBO OK=vrai Mode 1 bis ou 2bis B FORE OK=Vrai FOBO OK=vrai Mode 2 C FORE OK=Vrai FOBO OK=faux Mode 1 bis 10 Cela vient essentiellement de considération thermique pour lessupercondensateurs pour lesquelles on suppose un refroidissement plus facile sur route et sur autoroute. Les tableaux ci-dessus sont des exemples qui bien entendu ne sont nullement limitatifs, les solutions retenues, le nombre de zones et les 15 formes de ces zones dépendant pour beaucoup des configurations des véhicules. Ainsi, dans certaines formes de réalisation, il peut être prévu un mode alternateur alterné (2 ou 2bis) aussi en ville, dans certaines zones. Sous-bloc 1414 : Générateur de demande REGEN 20 Ce bloc 1414 a la charge de générer les demandes de REGEN. Pour toutes les fonctions électriques (REGEN et BOOST), le module 140 avertit le système du véhicule ou du moteur thermique 5 du couple qu'il prélève ou fournit sur l'arbre du moteur thermique 5 afin que 25 celui-ci adopte son comportement. La fonction REGEN s'exprime, selon les formes de réalisation, en couple à prélever sur l'arbre du moteur thermique 5 ou en puissance électrique récupérée. Dans la suite de la description, on supposera que la5 valeur fournie comme paramètre est un couple à prélever sur l'arbre du moteur thermique 5. De préférence, la valeur du paramètre couple à prélever pourra être actualisée par le donneur d'ordre externe autant de fois que nécessaire, jusqu'à la complétude de la mission. En cas de défaillance du sous-bloc 1411, un mode dégradé esclave peut être immédiatement imposé si le système ne présente pas de défaillance composants. Le sous-bloc 1414 dispose, d'une valeur maximale du couple à prélever appelée Cmax_dispo• Ce couple maximal correspond à la valeur 1 o maximale du couple que la machine 10 est capable de prélever sur l'arbre du moteur thermique 5. Il correspond donc aux courbes de débit maximum de la machine 10 fonctionnant en alternateur pour différentes valeurs de la composante de tension fluctuante X . 15 Cas des demandes externes 20 Typiquement, dans cette forme de réalisation, le comportement du sous-bloc 1414 est le suivant : Mode autonome (Mode_FR=0) : Cregen = 0 => gestion par le système 25 Cregen > 0 => priorité à la demande externe sur la valeur calculée par le module 140. Mode esclave (Mode_FR=1) : Cregen = 0 => pas de freinage récupératif 30 Cregen > 0 => cas normal Cas des demandes internes A tout moment et même en mode autonome, un donneur d'ordre 35 externe peut demander une phase de REGEN qui prendra la main sur le calcul interne. Le calcul interne donne comme résultat un pourcentage du couple Cmax_dispo• REGEN1 Les conditions logiques suivantes autorisent le mode REGEN1 : pédale de frein non activée (ou position inférieure à un certain seuil) -ET (pédale d'accélérateur non activée OU vitesse négative de la 10 pédale inférieure à un certain seuil négatif) - ET embrayage fermé - ET rapport de boite de vitesse > 1 - ET régime moteur > seuil paramétrable. 15 REGEN2 Les conditions logiques suivantes autorisent le mode REGEN2 : - pédale d'accélérateur > seuil paramétrable - ET (embrayage ouvert ou rapport de boite sur neutre) 20 - ET (régime moteur > seuil paramétrable ou régime stabilisé pendant une certaine durée) On notera que le mode REGEN2 peut être utile pour recharger les supercondensateurs sur un haut régime stabilisé, par exemple au 25 dessus de 4000 tr/min. Ce mode peut être facilement désactivable en mettant des seuils inatteignables. Ce mode est un mode alternateur particulier. Ce n'est pas un mode de freinage récupératif à proprement parler. 30 Par ailleurs, on notera que d'autres conditions pourront être utilisées pour traquer d'autres phases utiles. Par exemple, pour limiter des prélèvements de couple trop importants lors de la définition d'un mode REGEN sur les accélérations détectées. On notera également qu'après le premier démarrage, la composante de tension fluctuante X est définie à 35 Xmin en attendant de pouvoir utiliser les fonctions élaborées de gestion de l'énergie. Dans cette forme de réalisation particulière, le mode REGEN est une combinaison OU logique de tous les sous-modes : REGEN 0K = REGEN1 OU REGEN2. De manière générale, comme cela apparaît dans les courbes de la Fig.5, si les conditions d'application du mode REGEN sont satisfaites, le pourcentage du couple maximal à appliquer dépend essentiellement du régime moteur, mais aussi de la vitesse linéaire du véhicule. Le couple de freinage récupératif à appliquer est donné par : Cregen = Taux couple * Cmax_dispo La limitation en couple a pour but de rendre transparent le mode de freinage récupératif lorsque le régime moteur devient trop bas et que le risque d'étouffer le moteur augmente. Sous-bloc 1412 : Mesures BOOST De la même manière que le sous-bloc 1411 définit les mesures nécessaires pour construire les ordres de REGEN, la charge de ce sous-bloc 1412 est de centraliser toutes les mesures jugées utiles pour générer correctement une demande BOOST d'assistance en couple. Cela inclut entre autres : la vitesse de rotation du vilebrequin (qui peut être estimée par la vitesse de la machine 10) - le rapport engagé de boite de vitesse - le statut de l'embrayage (soit par la boite de vitesse, soit par la pédale d'embrayage) la position de la pédale d'accélérateur (pour la détection d'une demande d'accélération) la position de la pédale de frein (pour sécuriser ce mode actionneur) - la vitesse linéaire du véhicule - l'information coupure d'injection si elle est disponible (pour sécuriser ce mode actionneur). Les mesures sont, à une symétrie prés, les mêmes que celles utilisées pour la fonction REGEN. Sous-bloc 1415 : Générateur de demande BOOST De manière générale, Il existe plusieurs phases de fonctionnement du véhicule dans lesquelles une assistance BOOST par un couple électrique peut être utile. Les trois cas les plus classiques sont les suivants: 1 û Lorsque le conducteur appuie sur la pédale d'accélérateur afin d'augmenter la vitesse linéaire de son véhicule sans changer de rapport de boite de vitesse. Suivant la valeur du couple électrique fourni, l'assistance (ou l'absence d'assistance) électrique peut éventuellement être détectée 1 o par le conducteur. 2 û L'assistance de régime ralenti : dans les cas où l'on dispose de suffisamment d'énergie et qu'il y a relativement peu de consommateurs, on peut assister le moteur thermique 5 afin qu'il diminue sa consigne de régime ralenti et/ou la quantité de carburant injecté. 15 3 ù L'assistance de passage de vitesse : Il s'agit d'une fonction d'agrément qui peut s'activer lorsque le conducteur change de rapport de boite de vitesse pour un rapport plus élevé : au collage de l'embrayage, le couple résistant lié au véhicule (couple à la roue, vitesse du véhicule, etc.) vient freiner le moteur. Il peut se produire alors une baisse de régime qu'il 20 est possible de limiter grâce à ce mode de fonctionnement. Au trois cas ci-dessus s'ajoute un mode de consommation électrique (BOOST_CONSO) pour réduire la quantité d'énergie stockée dans le supercondensateur. Conformément à ce mode, sur régime stabilisé et avec une transition progressive sur un temps suffisamment long, on peut 25 appliquer un couple positif dont l'amplitude dépend de différentes conditions et qui ne doit pas être détectable par le conducteur. Concernant, le sous-bloc 1415 de générateur de demande BOOST, ce sous- bloc a la charge de générer les demandes de BOOST. Il existe plusieurs situations qui peuvent demander un fonctionnement en mode 30 moteur de la machine 10. On distingue les situations internes de consommation électrique afin de diminuer la quantité d'électricité stockée (cas assez rare) et les situations où l'on assiste le moteur thermique 5 en lui fournissant un couple mécanique soit pour l'aider à accélérer soit pour lui permettre de diminuer les quantités injectées de carburant (ce dernier cas 35 suppose que le contrôle du moteur thermique 5 ait une précision importante sur des transitoires de régime). Pour toutes les fonctions électriques (REGEN et BOOST), le module 140 avertit le superviseur du véhicule ou celui du moteur thermique 5 du couple qu'il prélève ou fournit sur l'arbre du moteur thermique 5 afin que celui-ci adopte son comportement. La fonction BOOST s'exprimera, selon les applications de l'invention, en couple à fournir à l'arbre du moteur thermique 5, en puissance mécanique à fournir ou en pourcentage du couple maximal disponible. Dans la suite de la description, on supposera sans que la valeur fournie en paramètre est un couple à fournir à l'arbre du moteur thermique 5. Selon les formes de réalisation, la valeur du couple à fournir pourra être actualisée par le donneur d'ordre externe à chaque fois que cela est nécessaire, jusqu'à la complétude de la mission. En cas de défaillance du sous-bloc 1412, un mode dégradé esclave peut être immédiatement imposé si le système ne présente pas de défaillance composants. Le sous-bloc 1415 dispose, d'une valeur maximale du couple qu'il peut fournir appelée Cmax_dispo. Ce couple maximal correspond à la valeur maximale du couple que la machine est capable de fournir à l'arbre du moteur thermique 5. Il correspond donc aux courbes de couple maximal de la machine 10 fonctionnant en mode moteur pour différentes valeurs de la composante de tension fluctuante X. Cas des demandes externes Typiquement, dans cette forme de réalisation, le comportement du sous-bloc 1415 est le suivant : Mode autonome (Mode_BO=O) : 30 Cboost = 0 => gestion des assistances en couple BOOST par le système Cboost > 0 => priorité à la demande externe sur la valeur calculée par le système Mode esclave (Mode_BO=1) : Cboost = 0 => pas d'assistance en couple BOOST 35 Cboost > 0 => cas normal Cas des demandes internes A tout moment et même en mode autonome, un donneur d'ordre externe peut demander une phase d'assistance BOOST qui prendra la main sur le calcul interne. Le calcul interne donne comme résultat un pourcentage du couple Cmax_dispo à appliquer. BOOST1 Les conditions logiques suivantes autorisent le mode BOOST1 : pédale de frein non activée (ou position inférieure à un certain seuil) - ET pédale d'accélérateur < certain seuil - ET vitesse d'appuie sur pédale accélérateur > certain seuil - ET embrayage fermé - ET rapport de boite de vitesse >= 1 - ET vitesse linéaire du véhicule < seuil paramétrable. On notera que ce mode particulier permet de fournir un couple lorsque une accélération est demandée. Dans ce cas, le pourcentage du couple maximal disponible à fournir obéit à une loi prédéterminée telle que celle montrée à titre d'exemple à la Fig.6. BOOST2 Les conditions logiques suivantes autorisent le mode BOOST2 : - pédale d'accélérateur non activée (ou inférieure à un certain seuil) - ET (embrayage complètement ouvert ou rapport de boite sur neutre) - ET régime ralenti stabilisé pendant une certaine durée. On notera que le système 1 peut intervenir en assistance en couple au ralenti afin de permettre de diminuer les quantités de carburant à injecter. Pour que ce mode reste transparent vis-à-vis du conducteur, il est préférable que le système du véhicule soit informé du couple fourni par le 20 système 1 ou que le couple d'assistance de ralenti soit appliqué avec une boucle de régulation au moins 10 fois plus lente que la gestion du couple thermique. Dans ce cas, le pourcentage du couple maximal disponible à fournir est dépendant du niveau de consommation et obéit à une loi prédéterminée telle que celle montrée à titre d'exemple à la Fig.7. BOOST CONSOL Les conditions logiques suivantes autorisent un mode BOOST CONSOL : - pédale de frein non activée (ou position inférieure à un certain seuil) - ET pédale d'accélérateur activée > certain seuil - ET embrayage fermé - ET rapport de boite de vitesse >= 2 - ET vitesse linéaire du véhicule > certain seuil On notera que ce mode particulier permet de diminuer la tension du réseau Vb+X lorsque le véhicule est roule au dessus d'une certaine vitesse. Ce mode ne doit pas être détectable, c'est pourquoi le couple qui sera appliqué est un couple limité. Conformément à l'invention, plusieurs approches sont possibles pour déterminer ce couple. Par exemple, le couple appliqué peut être constant et dépendant de paramètres système ou peut être variable selon d'autres considérations comme par exemple la vitesse du moteur thermique 5 : . N Taux_couple = Nvide(P) û mes où Nvide(p) est la vitesse stabilisée Nvide (p) û Nralenti du moteur thermique 5 correspondant à la position p de la pédale d'accélérateur lorsque le moteur thermique 5 est à vide. Couple appliqué Cboost Le mode CONSO pilote l'autorisation du BOOST_CONSOI dans l'équation logique qui suit. Le pourcentage appliqué dépend du mode 35 consommation autorisé mais l'autorisation de l'assistance en couple est donnée par le drapeau :30 BOOST 0K = BOOST1 OU BOOST2 OU [BOOST CONSOI ET CONSO] Et le couple appliqué est : Cboost = Taux couple * Cmax_dispo BLOC SECURITE SYSTEME 142 En référence plus particulièrement aux Figs.8 à 10, le bloc SECURITE SYSTEME 142 est maintenant décrit de manière détaillée. 10 Ce bloc 142 permet d'imposer des limites de fonctionnement sur la tension du réseau Vb+X en fonction de l'état interne du système micro-hybride 1. Toutes les fonctions connues pouvant être disponibles dans des systèmes alterno-démarreur peuvent être concernées par ce bloc 15 fonctionnel 142, à savoir : la fonction ARRÊT/MARCHE (STOP&GO), les fonctions ALTERNATEUR, REGEN, BOOST, et la fonction CONVERTISSEUR DC/DC. Il est rappelé ici que la fonction arrêt/marche désignée Stop & Go dans la suite de la description coupe le moteur thermique 5 sous certaines conditions et le redémarre automatiquement par 20 exemple lors d'un appui sur la pédale d'accélérateur ou de l'engagement d'une vitesse. Sorties du bloc 142 25 Valeur minimale de la plage de fonctionnement : Xmin Valeur de tension pour les calibrations / diagnostic : Xcalibration Valeur maximale de la plage de fonctionnement : Xmax Valeurs de protection : Xprotection, lex_max, Cregen_max Valeurs de sécurité : Xsécurité, lex_max, Cregen_max 30 Mode 3 = protection (logique booléenne) Mode 4 = sécurité (logique booléenne) Mode 5 = calibration / diagnostic (logique booléenne) Sous-bloc 1420: Limites MARCHE/ARRÊT Ce sous-bloc 1420 traduit les limitations de la tension à imposer au réseau en fonction de la température du système et dans l'application 35 considérée. Se référer à la Fig.9. Schématiquement, sans que cela soit restrictif quant à la portée de l'invention, une limite inférieure correspond à la tension minimale de fonctionnement nominal (par exemple, être capable de réaliser un certain test comme entraîner le moteur thermique 2 fois pendant 1 seconde). Une limite supérieure correspond généralement à une limite de fiabilité par exemple, sur le courant maximal admissible par le convertisseur AC/DC 11. Sous-bloc 1421 : Limites REGEN De manière analogue au sous-bloc 1421, ce sous-bloc 1421 traduit les limites d'utilisation maximales pour les fonctions REGEN et BOOST en fonction de la température du système et dans l'application considérée. Se référer à la Fig.10. Schématiquement, sans que cela soit limitatif, une limite inférieure correspond à la tension minimale de fonctionnement nominal en mode BOOST (par exemple, être capable de réaliser un certain test comme entraîner le moteur thermique en mode BOOST pendant 1 seconde puis un essai de redémarrage de 1 seconde). La limite supérieure correspond généralement à une limite de fiabilité liée à la fonction REGEN. Sous-bloc 1422 : Superviseur SUPERCONDENSATEUR Le sous-bloc 1422 est un superviseur et a pour fonction de définir le niveau fonctionnel du supercondensateur 12. Il peut imposer un mode calibration / diagnostic et donc imposer un point de fonctionnement particulier. Le sous-bloc 1422 préconise les valeurs des paramètres fonctionnels et les états d'activation des fonctions lorsque le composant dont il s'occupe n'est pas en état de fonctionner. Sous-bloc 1423: Superviseur MACHINE 10 / CONVERTISSEUR ACIDC 11 Le sous-bloc 1423 est un superviseur qui a à charge de définir le niveau fonctionnel du convertisseur AC/DC 11 et de la machine 10. Il peut imposer un mode calibration / diagnostic et donc imposer un point de fonctionnement particulier. Il préconise les valeurs des paramètres fonctionnels et les états d'activation des fonctions lorsque le composant dont il s'occupe n'est pas en état de fonctionner. Sous-bloc 1424 : Superviseur Convertisseur DCIDC 13 Le sous-bloc 1424 est un superviseur qui a à charge de définir le niveau fonctionnel du convertisseur DCIDC 13. Il peut imposer un mode calibration / diagnostic et donc imposer un point de fonctionnement particulier. Il préconise les valeurs des paramètres fonctionnels et les états d'activation des fonctions lorsque le composant dont il s'occupe n'est pas en état de fonctionner. Sous-bloc 1425 : Superviseur batterie 2 Le sous-bloc 1425 est un superviseur qui a à charge de définir le niveau fonctionnel de la batterie. Il peut imposer un mode calibration / diagnostic et donc imposer un point de fonctionnement particulier. Il préconise les valeurs des paramètres fonctionnels et les états d'activation des fonctions lorsque le composant dont il s'occupe n'est pas en état de fonctionner. Sous-bloc 1426 : Stratégies de sécurité pour Vb+X Le sous-bloc 1426 se base sur les états fonctionnels des sous-25 ensembles pour autoriser ou inhiber certaines fonctions ou leurs niveaux fonctionnels. Il est supposé ici que les superviseurs permettent de définir 3 types de modes : - mode OK correspondant à un niveau fonctionnel normal de classe A 30 - mode dégradé : correspondant à des modes de fonctionnement de classe B et classe C mode KO : correspondant à des modes de fonctionnement de classe D et classe E 35 Par défaut, les modes de sécurité et de protection sont désactivés (OFF). En cas d'activation du mode 3 dit de protection, la consigne appliquée est Xprotection si il n'y a pas de demande externe. En cas d'activation du mode 4 dit de sécurité, la consigne appliquée est Xsécurité même s'il y a une demande externe. Les équations logiques qui donnent les valeurs des deux drapeaux correspondants peuvent être : PROTECTION = mode dégradé SUPERCONDENSATEUR OU mode dégradé CONVERTISSEUR AC/DC & MACHINE OU mode dégradé CONVERTISSEUR DC/DC OU mode dégradé BATTERIE SECURITE = mode KO SUPERCONDENSATEUR OU mode KO CONVERTISSEUR AC/DC & MACHINE OU mode KO CONVERTISSEUR DC/DC OU mode KO BATTERIE On notera que dans certaines formes de réalisation, le mode SECURITE peut éventuellement se déclencher si deux ou plusieurs modes dégradés sont déclarés. Bien entendu, les équations logiques ci-dessus sont données à titre d'exemple non limitatif. BLOC MACHINE D'ETAT SYSTEME TOURNANT 143 En référence plus particulièrement aux Fig.11, le bloc MACHINE D'ETAT SYSTEME TOURNANT 143 est maintenant décrit de manière détaillée. Si la classe de fonctionnement est C, D ou E, le mode alternateur par défaut est le mode 1 ou 1 bis selon la stratégie adoptée. Les modes particuliers 3, 4 et 5 ne sont pas décrits ici. Avant le premier démarrage et dans la phase de réveil du système, selon la tension mesurée des capacités les différents drapeaux sont 30 initialisés : 1 ù Xmaxregen > Xmes > Xmax_120 (cas où Xmax_regen > Xmax_12(r) CONSO=VRAI ARRÊT INTERDIT=VRAI ET ARRÊT AUTORISE=FAUX DEM_120 =VRAI (par sécurité) 35 2 ùXmax 120 > Xmes > Xmax CONSO=VRAI ARRÊT INTERDIT=FAUX ET ARRÊT AUTORISE=VRAI DEM 120 =VRAI 3 û Xmes < Xmax CONSO=FAUX ARRÊT INTERDIT=FAUX ET ARRÊT AUTORISE=VRAI DEM 120 =FAUX La référence CONSO ci-dessus concerne un mode BOOST particulier exécuté pour consommer une énergie disponible dans le supercondensateur 12. La référence ARRÊT concerne le mode MARCHE/ARRÊT (dit habituellement Stop&Go ) décrit plus haut dans la description. Les références DEM et 120 concernent un mode démarreur de la machine 10 dans lequel, en phase initiale du démarrage du moteur thermique 5, la machine 10 est alimentée avec des tensions triphasées dont les alternances sont limités à 120 afin notamment de limiter l'appel de courant dans la phase initiale du démarrage. Processus 1 ALTERNATEUR SELON MODE Dans ce mode, la régulation se fait selon le mode défini 1, 1 bis, 2, 2bis ou mixte. Après le premier démarrage et jusqu'à ce que les fonctions MARCHE/ARRÊT soient possibles, on impose le model, Ibis ou 2bis s'il n'y a pas de mode esclave prioritaire. Si les conditions du véhicule demande à changer de mode alternateur, la transition se fait en souplesse en adaptant les paramètres de contrôle selon des pentes ou d'autres types de trajectoire et en imposant durant la transition (si Xcons2 est le calcul de la nouvelle consigne) : - Si Xcons2>Xconsl alors (REGEN_OK=VRAI ET BOOST OK=FAUX) et mode 1 - Si Xcons2 < Xconsl alors (REGEN_OK=FAUX ET BOOST OK=VRAI) et mode 1 Ces conditions sont imposées jusqu'à ce que les conditions du mode choisie soient réalisées. Si le mode CONSO (CONSO=VRAI) a été activé, il est nécessaire de diminuer la tension du supercondensateur. Différentes stratégies de consommations sont possibles et les moyens pour baisser la composante de tension fluctuante X dépendent aussi de la phase d'utilisation du véhicule. Le moteur thermique étant tournant, les modes de consommation privilégiés sont : o 1 - Elever la tension du réseau Vb s'il y a des consommateurs et sans changer les modes alternateurs. o 2 - Modes BOOST normaux o 3 - Mode BOOST CONSO afin d'accélérer la consommation 1 o Le moteur thermique étant arrêté (selon la stratégie choisie) : o 1 -Mode démarrage 120 o 2 - Dissipation Joule (rotor ou stator) si mode de stationnement depuis suffisamment longtemps. 15 Selon la stratégie d'inhibition, quand la tension redescend en dessous du seuil maximal autorisé (Xmax 1200), le drapeau CONSO revient à la valeur FAUX ainsi que les drapeaux ARRÊT INTERDIT=FAUX et ARRÊT AUTORISE=VRAI. La partie algorithmique qui gère la fonction MARCHE/ARRÊT se déterminera par rapport au drapeau DEM_120 . 20 Lorsque la tension descend dans la zone nominale (Xmes < Xmax), le drapeau DEM_120 revient à FAUX. On notera que dans la stratégie où la fonction ARRÊT est inhibée le cas où le moteur thermique est arrêté n'est possible que par une action sur la clé de contact. Cependant, en mode pilotage esclave, le superviseur 25 du contrôle moteur peut demander un démarrage par le système 1 si les conditions le permettent. Ces démarrages forcés sont mémorisés sans en avertir le conducteur pour analyse future en maintenance. Dans la stratégie où l'on ne désire pas que la fonction ARRÊT soit inhibée, il faut choisir le seuil Xmax_regen de la transition T24 (détaillée ci-dessous) inférieur 30 à la tension maximale autorisant le démarrage 120 Xmax 120x• Transition T12 La transition T12 correspond au passage ALTERNATEUR => REGEN et s'active si et seulement si : 35 - FORE OK = VRAI ET REGEN OK = VRAI - ET Cregen > seuil On notera que la fonction REGEN peut être activée sous certaines limitations même dans les modes 3, 4 et 5. Transition T13 La transition T13 correspond au passage ALTERNATEUR => BOOST et s'active si et seulement si : - FOBO OK = VRAI ET BOOST OK = VRAI ET Cboost > seuil Processus 2 REGEN C'est un processus itératif car la composante de tension fluctuante X varie avec l'augmentation du rapport cyclique et les paramètres de commande doivent être adaptés pour maintenir la consigne de couple. Transition T21 La transition T21 correspond au passage REGEN => ALTERNATEUR et s'active si et seulement si : - REGEN OK = FAUX - OU Cregen < seuil Transition T23 La transition T23 correspond au passage REGEN => BOOST et s'active si et seulement si : - FOBO OK = VRAI ET BOOST OK = VRAI ET Cboost > seuil Transition T24 La transition T24 correspond au passage REGEN => CONSO et s'active si et seulement si : - Xmes > Xmaxregen Pour autoriser la fonction MARCHE/ARRÊT, ce seuil Xmaxregen doit être choisi comme étant inférieur à la limite maximale de redémarrage (Xmaxregen < Xmax_120 ) en prenant certaines protections telles que le démarrage 120 . Si l'on veut maximiser la capacité de freinage récupératif (Xmaxregen > Xmax_120 ), il est nécessaire d'inhiber la fonction MARCHE/ARRÊT tant que la tension ne redescend pas en dessous du seuil de sécurité Xmax 1200. Processus 3 BOOST Le processus BOOST correspond à un passage dans un mode actionneur (assistance en couple) avec comme consigne la valeur du couple Cboost. C'est un processus itératif car la composante de tension fluctuante X diminuant avec le temps, il est nécessaire d'adapter les paramètres de commande pour maintenir la consigne de couple. L'application du couple se fait d'une manière progressive afin que les accoups ne soit pas perceptibles. Transition T31 La transition T31 correspond au passage BOOST => ALTERNATEUR et s'active si et seulement si : - FOBO OK = FAUX OU BOOST OK = FAUX - OU Cboost < seuil Transition T32 La transition T32 correspond au passage BOOST => REGEN et s'active si et seulement si : - FORE OK = VRAI ET REGEN OK = VRAI -ET Cregen > seuil Processus 4 CONSO Ce processus n'intervient que si la tension finale après un freinage récupératif est supérieure à un certain seuil. Les moyens pour baisser la composante de tension fluctuante X dépendent de la phase d'utilisation du véhicule et ont été décrit ci-dessus dans le processus 1. Le passage dans ce processus est mémorisé grâce à un drapeau : CONSO=VRAI et selon la stratégie choisie, la fonction MARCHE/ARRÊT est soit inhibée par l'intermédiaire d'un autre drapeau ARRÊT INTERDIT = VRAI soit limitée par une mode démarrage 120 au travers du drapeau DEM 120 =VRAI. Transition T41 La transition T41 correspond au passage CONSO => ALTERNATEUR . DESCRIPTION DES MODES ALTENATEUR Dans la description qui suit de différents modes alternateur, on considère que les variables Xmin et Xmax sont des sorties du bloc SECU RITE SYSTEME ou bien des variables internes à chaque mode. Bien entendu, il s'agit là d'un exemple particulier de réalisation qui ne limite en rein la portée de la présente invention. MODE 1 Il s'agit d'un mode alternateur dans lequel la composante de tension fluctuante X est fixée à une valeur déterminée indiquée par une consigne. La tension de consigne peut être une valeur médiane ou être imposée par le superviseur de véhicule ou même dépendre de l'application sans que cela limite en soit ce mode de fonctionnement. Dans ce mode 1, les conditions suivantes s'appliquent sur les modes REGEN et BOOST : Si Xmes >= Xoons alors (BOOSTOK = VRAI ET REGEN_OK = FAUX) Si Xmes <= ) (cons alors (BOOSTOK = FAUX ET REGEN_OK = VRAI) La tension de consigne peut donc être une valeur médiane entre Xmin et Xmax. Cependant, selon les applications, la tension de consigne pourra être plus proche de Xmin s'il y a davantage de consommateurs sur le réseau Vb ou bien plus proche de Xmax s'il y a davantage de consommateurs sur le réseau Vb+X . MODE Ibis Il s'agit d'un mode alternateur dans lequel la composante de tension fluctuante X est fixée à une valeur optimale. Les conditions suivantes s'appliquent sur les modes REGEN et BOOST: Si Xmes >= Xoons alors (BOOST_OK = VRAI ET REGEN_OK = FAUX) Si Xmes <= )(cons alors (BOOST_OK = FAUX ET REGEN_OK = VRAI) Le calcul de la valeur optimale peut se faire par modélisation, par cartographie ou par interpolation afin detrouver la tension fixe qui est optimale au sens de la conversion de l'énergie électrique. A cette fin, des cartographies de rendements pour le convertisseur ACIDC en mode onduleur et pour le convertisseur DCIDC pourront être utilisées. La routine de calcul ou la cartographie trouve alors la composante de tension fluctuante X qui optimise le rendement global r1 %*r2% en fonction des estimations des consommations Poonsol4v et Poonso+x. La consigne n'est donc pas fixe et s'adapte au changement de consommation électrique. On notera que le rendement alternateur ri % dépend en premier ordre de la composante de tension fluctuante X, de la vitesse de rotation de la machine et du courant débité, alors que le rendement r2% du convertisseur DCIDC dépend de l'écart de tension entre les 2 réseaux de tension et du débit sur le réseau Vb. Les maximums de rendements correspondent donc rarement à la même composante de tension fluctuante X et la tension choisie sera donc généralement une valeur de compromis. MODE 2 Il s'agit d'un mode alternateur dit forcé alterné dans lequel la tension de consigne devient Xmin dès que la tension mesurée arrive à Xmax. Il s'agit d'un mode de type bande-bande entre les tensions Xmin et Xmax. Les conditions suivantes s'appliquent sur les modes REGEN et BOOST: Si Xmes >= Xmax alors (BOOST_OK = VRAI ET REGEN_OK = FAUX) Si Xmes <= Xmin alors (BOOST_OK = FAUX ET REGEN_OK = VRAI) MODE 2bis Il s'agit d'un mode alternateur dit libre alterné sans aucune consigne entre Xmin et Xmax . Ce mode alterné est efficace si les consommateurs sont peu nombreux et les phases de freinage récupératif nombreuses. Dès que la consommation augmente, il est souvent préférable de passer sur un autre mode alternateur. Les conditions suivantes s'appliquent sur les modes REGEN et BOOST: Si Xmes >= Xmax alors (BOOST_OK = VRAI ET REGEN 0K = FAUX) Si Xmes <= Xmin alors (BOOST_OK = FAUX ET REGEN 0K = VRAI) MODE mixte Il s'agit d'un mode alternateur dit sur plage de vitesse. Si la capacité de stockage de l'énergie électrique (supercondensateur) et suffisante au regard des consommations électriques, il est possible d'envisager l'application d'un mode alternateur seulement sur certaines plages de vitesse, en mélangeant plusieurs des modes alternateur déjà décrits. Dans cette forme de réalisation particulière, les conditions suivantes caractérisent ce mode mixte : Si N > Nmax alors (REGENOK=VRAI ET BOOSTOK = FAUX) Si N < Nmax alors mode 1 bis Ce mode mixte permet de ne passer en mode alternateur que sur des plages de régime moteur intéressantes du point de vue du rendement de la machine électrique tournante. On notera que le mode 2bis peut dans certains cas remplacer avantageusement le mode 1 bis pour une utilisation sur route ou autoroute. Bien entendu , la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation particulières qui ont été décrites ci-dessus et peut donner lieu selon les applications à différentes variantes et modifications. Ainsi, dans certaines applications de l'invention, le module de stratégies de pilotage est 32 capable de fournir au système du véhicule des informations sur les équipements externes à piloter en fonction de sa connaissance de la situation / état du véhicule. Par exemple, le module peut indiquer au système du véhicule que le compresseur de climatisation est utilisable avec davantage de puissance lorsque le module a connaissance d'un bon rendement du moteur thermique ou lorsque le système micro-hybride est dans un mode REGEN impliquant une disponibilité d'énergie
Le système micro-hybride pour véhicule de transport comprend une machine électrique tournante (10) apte à être couplée mécaniquement à un moteur (5) du véhicule, un convertisseur alternatif-continu (11), un convertisseur continu-continu (13), des premier (12) et second (2) réservoirs d'énergie électrique aptes à stocker une énergie électrique produite par la machine tournante et à restituer celle-ci pour des dispositifs consommateurs équipant le véhicule, et des moyens de commande (14) pour commander le fonctionnement du système micro-hybride.Conformément à l'invention, les moyens de commande (14) comprennent des moyens de pilotage (140) aptes à piloter de manière autonome des modes de fonctionnement du système micro-hybride selon une pluralité de stratégies en fonction au moins de leur propre connaissance d'un état interne du système micro-hybride et d'un état du véhicule.
1. Système micro-hybride pour véhicule de transport comprenant une machine électrique tournante (10) apte à être couplée mécaniquement à un moteur (5) dudit véhicule, un convertisseur alternatif-continu (11), un convertisseur continu-continu (12), des premier (12) et second (2) réservoirs d'énergie électrique aptes à stocker une énergie électrique produite par ladite machine électrique tournante (10) et à restituer celle-ci pour des dispositifs consommateurs équipant ledit véhicule, et des moyens de commande (14) pour commander le fonctionnement dudit système micro-hybride, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (14) comprennent des moyens de pilotage (140) aptes à piloter de manière autonome des modes de fonctionnement (ALTERNATEUR, REGEN, BOOST) du système micro-hybride selon une pluralité de stratégies en fonction au moins de leur propre connaissance d'un état interne du système micro-hybride et d'un état du véhicule. 2. Système micro-hybride selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de pilotage (140) sont également aptes à piloter en esclave lesdits modes de fonctionnement (ALTERNATEUR, REGEN, BOOST) conformément à des instructions contenues dans des demandes externes provenant d'un système du véhicule. 3. Système micro-hybride selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de pilotage (140) comprennent des moyens de supervision (141) qui déterminent une situation du véhicule et autorisent et définissent au moins partiellement au moins un desdits modes de fonctionnement (ALTERNATEUR, REGEN, BOOST) du système micro-hybride en tenant compte de ladite détermination de la situation du véhicule et/ou de demandes externes provenant d'un système du véhicule. 4. Système micro-hybride selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de supervision (141) comprennent des moyens (1410) pour estimer une situation du véhicule parmi au moins l'une des situations suivantes : - le véhicule est dans un environnement urbain, - le véhicule est sur route,- le véhicule est sur autoroute. 5. Système micro-hybride selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de supervision (141) comprennent des moyens (1413) pour autoriser et sélectionner un mode de fonctionnement en alternateur de ladite machine électrique tournante (10) parmi plusieurs modes de fonctionnement en alternateur disponibles (modes 1, 1 bis, 2, 2bis, mixte) en tenant compte au moins de ladite situation du véhicule. 6. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de supervision (141) comprennent des moyens (FORE OK, 1414, 1411) pour autoriser et définir un mode de fonctionnement de freinage récupératif de ladite machine électrique tournante (10). 7. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de supervision (141) comprennent des moyens (FOBOOK, 1415, 1412) pour autoriser et définir un mode de fonctionnement d'assistance en couple de ladite machine électrique tournante (10). 8. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de pilotage (140) comprennent des moyens de sécurité (142) qui définissent au moins une limite de fonctionnement du système micro-hybride à partir d'une représentation interne d'au moins une partie des éléments fonctionnels du système micro-hybride et/ou d'une demande externe provenant d'un système du véhicule. 9. Système micro-hybride selon la 8, caractérisé en ce que ladite au moins une limite de fonctionnement est comprise dans les limites de fonctionnement suivantes du système micro-hybride : des valeurs minimale et maximale de plage de fonctionnement d'une composante de tension fluctuante (X) du système micro-hybride (Xmin, Xmax), des valeurs de calibration / diagnostic (Xcalibration), de protection (Xprotection) et de sécurité (Xsécurité) de ladite composante de tension fluctuante (X), une valeur maximale (lex max) d'un courant d'excitation d'un rotor de ladite machine électrique tournante (10) et une valeur maximale (Cregen_max) d'un couple 35mécanique à prélever dans un mode de freinage récupératif (REGEN) de ladite machine électrique tournante (10). 10. Système micro-hybride selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que ladite représentation interne couvre au moins les éléments fonctionnels suivants : ladite machine électrique tournante (10), ledit convertisseur alternatif-continu (11), ledit convertisseur continu-continu (13) et lesdits premier (12) et second (2) réservoirs d'énergie électrique. 11. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de pilotage (140) comprennent des moyens à machine d'état (ALTERNATEUR, REGEN, BOOST, BOOST_CONSO)) autorisant des transitions (T) entre lesdits modes de fonctionnement du système micro-hybride en fonction au moins d'informations de supervision et d'informations de sécurité produites par lesdits moyens de pilotage (140). 12. Système micro-hybride selon la 11, l'une quelconque des 3 à 7 et l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que lesdites informations de supervision et informations de sécurité sont fournies respectivement par lesdits moyens de supervision (141) et moyens de sécurité (142). 13. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que lesdits modes de fonctionnement comprennent les modes suivants : - au moins un mode alternateur (ALTERNATEUR ; modes 1, 1 bis, 2, 2bis, mixte) ; - au moins un mode de freinage récupératif (REGEN ; REGEN1, 30 REGEN2) ; et - au moins un mode d'assistance en couple (BOOST ; BOOST1, BOOST2, BOOST_CONSO). 14. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 1 à 35 13, caractérisé en ce que lesdits modes de fonctionnement comprennent au moins un des cinq modes alternateur suivants :- un mode alternateur (mode 1) dans lequel une composante de tension fluctuante est fixée à une valeur déterminée indiquée par une consigne ; - un mode alternateur (mode 1 bis) dans lequel ladite composante de tension fluctuante (X) est fixée à une valeur optimale ; - un mode alternateur (mode 2) dans lequel ladite consigne passe à une valeur minimale (Xmin) lorsque ladite composante de tension fluctuante mesurée atteint une valeur maximale (Xmax) ; - un mode alternateur (mode 2bis) dans lequel aucune consigne n'est fixée entre des valeurs minimale (Xmin) et maximale (Xmax) de ladite composante de tension fluctuante ; et - un mode alternateur mixte (mode mixte) comprenant au moins deux des modes ci-dessus sur des plages de vitesse de fonctionnement différente de ladite machine électrique tournante (10). 15. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que lesdits modes de fonctionnement comprennent au moins un des trois modes d'assistance en couple suivants : - un mode d'assistance en couple (BOOSTI) intervenant consécutivement à un appui sur une pédale d'accélérateur du véhicule ; - un mode d'assistance en couple (BOOST2) intervenant sur un régime de ralenti du moteur ; - un mode d'assistance en couple intervenant lors d'un changement de rapport dans une boite de vitesse du véhicule ; et - un mode d'assistance en couple (BOOST_CONSO) visant à consommer une énergie électrique stockée disponible dans au moins un desdits réservoirs d'énergie électrique. 16. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que au moins l'un desdits premier et second réservoirs d'énergie électrique comprend au moins un supercondensateur (12). 17. Système micro-hybride selon la 16, caractérisé en ce que ledit réservoir d'énergie électrique comprenant un supercondensateur (12)35alimente un réseau de bord sous une tension continue (Vb+X) comportant une composante de tension fluctuante (X), et l'autre réservoir d'énergie électrique (2) alimente un autre réseau de bord sous une tension continue sensiblement stable (Vb). 18. Système micro-hybride selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que ledit module de stratégies de pilotage comporte des moyens pour fournir à un système du véhicule des informations sur des équipements externes à piloter en fonction de sa connaissance de la 1 o situation / état du véhicule.
B
B60
B60K
B60K 6
B60K 6/04
FR2898181
A1
PROFILE EXTRUDE, COLLE, PRESENTANT UN SURMOULAGE D'ANGLE ET PROCEDE DE REALISATION D'UN TEL PROFILE.
20,070,907
La présente invention concerne un profilé extrudé destiné à être collé sur un support et présentant un surmoulage d'angle. La présente invention s'adresse plus particulièrement aux profilés extrudés destinés aux véhicules automobiles, notamment aux profilés d'habillage et/ou d'étanchéité, collés sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante telle que par exemple une lunette arrière, custode ou vitre latérale ouvrante mais non coulissante, d'un véhicule automobile ou autre. Ces profilés extrudés, appelés couramment profilés enjoliveurs, comportent une semelle, préférentiellement rigide ou semi-rigide ou même souple, s'étendant longitudinalement. Cette semelle sert de base de fixation pour la mise en place et le collage du profilé. Elle présente une section pouvant être par exemple de forme générale sensiblement rectangulaire ou en L. Dans ce dernier cas, la semelle peut s'appuyer par son retour contre le chant du support en périphérie duquel elle doit être collée. Cette semelle est prolongée par une conformation technique, classiquement sous la forme d'une lèvre souple de masquage ou d'étanchéité, qui s'étend également de façon longitudinale et borde latéralement la semelle sur laquelle elle prend naissance. Dans les applications citées, cette lèvre souple doit être réalisée avec une matière plastique contenant un agent glissant afin d'éviter qu'il ne se produise un bruit désagréable de couinement lorsque cette lèvre frotte sur la carrosserie à l'ouverture et à la fermeture de la vitre. Afin de pouvoir être rapporté par collage en vue de son utilisation, le profilé enjoliveur comporte une couche ou masse de matière adhésive compacte ou cellulaire, expansée ou non, se présentant préférentiellement sous la forme d'une bande ou d'un cordon d'adhésif par exemple à double face adhésive qui s'étend longitudinalement sur la face arrière de la semelle du profilé enjoliveur. Cette bande ou plus généralement cette masse de matière adhésive est protégée par une pellicule de protection qui protège la face libre de l'adhésif jusqu'au moment où le profilé doit être monté par collage en position d'utilisation à la périphérie du vitrage. La pellicule de protection est alors décollée à l'aide d'une languette de préhension généralement collée ou soudée manuellement sur cette pellicule. Pour suivre le contour périphérique du vitrage, le profilé enjoliveur est souvent amené à prendre des courbures d'angle plus ou moins important. Lorsque la courbure est faible un simple cintrage du profilé est suffisant. Cependant si la prise de rayon devient plus importante, il est alors nécessaire d'interrompre le profilé et de raccorder par un surmoulage d'angle deux tronçons discontinus de profilé disposés selon l'inclinaison souhaitée. A la suite de cette opération connue de surmoulage d'angle, on obtient un profilé qui ne comporte pas de moyen de collage au niveau de cette zone d'angle. Le profilé doit donc être repris pour déposer dans cette zone une bande ou un cordon de matière adhésive revêtue d'une pellicule de protection, à laquelle il faut ensuite fixer manuellement une languette de préhension. On obtient alors un profilé selon l'art antérieur tel que celui représenté sur la figure 1 annexée. Cette opération déjà coûteuse et relativement délicate devient encore plus complexe avec les profilés précédemment décrits dont la lèvre souple doit contenir un agent glissant. Pour réaliser un tel surmoulage d'angle, la première possibilité consisterait à mettre en oeuvre un surmoulage classique par injection mono-matière d'une matière plastique contenant l'agent glissant pour toute la zone d'angle du profilé. Cependant, la présence d'un agent glissant s'oppose ensuite à la bonne tenue de la matière adhésive dans la portion courbée de la semelle. Elle rend ainsi impossible l'obtention d'un collage satisfaisant de la portion courbée du profilé et est responsable de défauts de collage sur le support ou de décollement ultérieur du profilé. Une deuxième possibilité serait de réaliser le surmoulage par injection bi-matière, en prolongeant le profilé enjoliveur avec une matière plastique qui ne contient pas d'agent glissant au niveau de la semelle, mais qui en contient au niveau de la lèvre souple. Un tel procédé, beaucoup plus compliqué, devient alors très onéreux et délicat à mettre en oeuvre. Le but de l'invention est de fournir une troisième solution beaucoup plus simple et économique à ce problème technique, qui ne présente pas les inconvénients exposés ci-dessus. Contrairement à la pratique antérieure, le profilé n'est pas sectionné et reste continu dans la 25 zone destinée à être courbée. Selon l'invention, le profilé présente dans cette zone une découpe de sa lèvre souple qui est absente sur sensiblement toute la portion destinée à être courbée. 30 La partie semelle du profilé est conservée dans cette zone, mais présente à ce niveau une ou plusieurs découpes ouverte(s) du côté opposé à la lèvre souple et par exemple sensiblement en forme de V. Ces découpes restent partielles et localisées 35 d'un côté de la semelle. Elles n'interrompent pas la continuité du profilé qui reste d'une seule pièce, de même que de préférence la bande de matière adhésive et sa pellicule de protection qui peuvent ainsi rester continues de part et d'autre de ces découpes. Le profilé peut ensuite très facilement être courbé selon l'angle souhaité. Un surmoulage d'angle limité à la lèvre souple par injection mono-matière d'une matière plastique contenant l'agent glissant, permet alors de reformer la partie manquante de la lèvre souple et de figer le profilé dans la configuration d'angle désirée. L'invention enseigne ainsi un profilé extrudé, destiné à être collé sur un support, notamment sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante d'un véhicule par exemple automobile. Ce profilé comprend une semelle longitudinale servant de base de fixation pour la mise en place du profilé par collage sur le support, bordée latéralement par une lèvre souple longitudinale, et comporte sur la face de collage de sa semelle une masse de matière adhésive protégée par une pellicule de protection susceptible d'être décollée à l'aide d'une languette de préhension. Le profilé présente une zone de courbure obtenue au moyen d'un surmoulage d'angle. Selon l'invention, le profilé reste continu dans et de part et d'autre de la zone de courbure. Il présente une découpe de sa lèvre souple correspondant à une ablation totale ou quasi-totale de celle-ci dans la zone de courbure. Sa semelle présente dans la zone de courbure au moins une découpe, ouverte sur le côté du profilé opposé à la lèvre, les bords en regard de cette au moins une découpe étant rapprochés l'un de l'autre pour obtenir la courbure de la zone de courbure. Le profilé comporte en outre une portion de lèvre surmoulée au niveau de la découpe de la lèvre souple, présentant la courbure souhaitée. De préférence, la ou au moins une des découpes de la semelle est sensiblement triangulaire, trapézoïdale ou en forme de U. Le profilé peut également comporter une ou plusieurs portion(s) de semelle surmoulée(s) au niveau de la ou d'au moins une des découpe(s) de la semelle. L'invention permet ainsi avantageusement d'éviter un surmoulage compliqué et coûteux par injection bi-matière, tout en assurant la présence d'un moyen de collage satisfaisant au niveau de la zone d'angle. En outre, elle permet d'économiser les étapes postérieures au surmoulage, de dépose d'une portion de bande adhésive et de pellicule de protection dans la zone d'angle, puis de pose manuelle d'une languette de préhension. Enfin, elle procure encore un gain de temps lors du montage final du profilé sur son support d'utilisation. Avec le profilé selon l'invention, l'opérateur n'est en effet plus contraint, comme dans l'art antérieur, de retirer successivement trois morceaux de pellicule de protection à l'aide de trois languettes de préhension différentes, mais peut en un seul geste retirer la pellicule de protection continue sur toute la longueur du profilé au moyen d'une unique languette de préhension. L'invention enseigne également un procédé de fabrication d'un profilé extrudé, destiné à être collé sur un support, notamment sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante d'un véhicule par exemple automobile, profilé comprenant une semelle longitudinale servant de base de fixation pour la mise en place du profilé par collage sur le support, bordée latéralement par une lèvre souple longitudinale, et comportant sur la face de collage de sa semelle une masse de matière adhésive protégée par une pellicule de protection susceptible d'être décollée à l'aide d'une languette de préhension, et profilé présentant une zone de courbure obtenue au moyen d'un surmoulage d'angle. Ce procédé permet de réaliser le profilé extrudé décrit précédemment. Le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : . fabrication d'un tronçon de profilé, revêtu d'une masse de matière adhésive dont la face supérieure est protégée par une pellicule de protection ; . réalisation d'une découpe de la lèvre souple, correspondant à une ablation totale ou quasi-totale de la lèvre souple dans la zone de courbure ; . réalisation dans la partie de la semelle située dans la zone de courbure d'au moins une découpe ouverte sur le côté du profilé opposé à la lèvre, cette découpe n'interrompant pas entièrement la semelle, ni la pellicule de protection de manière qu'elles restent continues dans et de part et d'autre de la zone de courbure ; . disposition du tronçon de profilé selon la courbure souhaitée ; . surmoulage d'une portion de lèvre surmoulée présentant la courbure souhaitée, au niveau de la découpe de la lèvre souple. Les découpes dans la lèvre souple et la semelle du profilé selon l'invention sont préférentiellement réalisées par estampage. Le procédé selon l'invention peut comporter en outre une étape de surmoulage d'une portion de semelle au niveau de la ou d'au moins une des découpes de la semelle. Cette étape peut être simultanée, préalable ou postérieure au surmoulage de la portion de lèvre souple. L'invention fournit enfin un cadre, partiel ou complet, destiné à être collé sur un support, notamment sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante d'un véhicule par exemple automobile, réalisé à partir d'un profilé extrudé selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue en perspective d'un tronçon de profilé enjoliveur selon l'art antérieur présentant un raccord d'angle réalisé par un surmoulage complet classique ; la figure 2 est une vue en perspective d'un tronçon rectiligne d'un premier exemple de profilé enjoliveur qui présente selon l'invention des découpes permettant une prise d'angle ; . la figure 3 est une vue en perspective du tronçon de profilé enjoliveur de la figure 2 à l'état courbé ; . la figure 4 est une vue en perspective du tronçon de profilé enjoliveur des figures 2 et 3 après un surmoulage d'angle selon l'invention ; . la figure 5 est une vue en perspective d'un tronçon rectiligne d'un deuxième exemple de profilé enjoliveur qui présente selon l'invention des découpes permettant une prise d'angle ; . la figure 6 est une vue en perspective du tronçon de profilé enjoliveur de la figure 5 après courbure et surmoulage d'angle partiel selon l'invention ; les figures 7 à 12 sont des vues de dessus planes, schématiques d'un tronçon de profilé enjoliveur, qui illustrent différentes formes possibles de découpes selon l'invention, avec à chaque fois une vue en position rectiligne et une vue correspondante en position recourbée après surmoulage. Le profilé et le procédé selon la présente invention vont maintenant être décrits de façon détaillée en référence aux figures 1 à 12. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Sur les figures, on a représenté un profilé 1 du type profilé enjoliveur destiné à être collé sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante telle que par exemple une lunette arrière, custode ou vitre latérale ouvrante mais non coulissante, d'un véhicule automobile ou autre. Il s'agit en effet d'une application préférentielle de l'invention. Cependant, il doit bien être compris que l'invention n'est pas limitée à cette application, mais peut être appliquée à tout profilé extrudé, destiné à être collé sur un support quelconque et devant subir une courbure qui nécessite un surmoulage d'angle. On définira dans la suite de cette description les notions de haut et de bas, d'inférieur et de supérieur, etc..., en fonction de l'orientation adoptée par le profilé représenté sur les différentes figures. Il est évident que cette orientation ne sera pas forcément conservée en utilisation. L'exemple de réalisation représenté est un profilé 1 réalisé par extrusion, qui comprend une semelle 2, préférentiellement rigide ou semi-rigide ou même souple, servant de base de fixation pour la mise en place du profilé. Cette semelle 2 s'étend longitudinalement. Sur l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, elle présente une section de forme générale sensiblement rectangulaire. Sur celui représenté sur les figures 5 et 6, elle présente une section de forme générale sensiblement en L. La semelle 2 comporte une face supérieure 3 sensiblement plate qui sert de face d'appui et de collage sur le support contre lequel le profilé est destiné à être rapporté. Afin de pouvoir y être assemblé par collage, le profilé 1 comporte une couche ou masse de matière adhésive 4 compacte ou cellulaire, expansée ou non, se présentant préférentiellement sous la forme d'une bande à double face adhésive 5 ou d'un cordon d'adhésif, qui s'étend longitudinalement sur la face supérieure de collage 3 de la semelle 2 du profilé enjoliveur 1. Cette bande 5 ou plus généralement cette masse de matière adhésive 4 est protégée par une pellicule de protection 6 qui protège la face libre de l'adhésif jusqu'au moment où le profilé 1 doit être monté par collage sur son support, par exemple à la périphérie d'un vitrage. Pour faciliter le décollement de la pellicule de protection 6 avant le collage du profilé, une ou plusieurs languettes de préhension 7 sont prévues sur cette pellicule de protection 6, le plus souvent dans la zone d'extrémité de celle-ci. Chaque languette 7 comporte une extrémité 8 solidarisée à la pellicule 6 généralement par collage ou soudage, et une extrémité libre 9 qui peut être saisie par l'opérateur pour arracher la pellicule de protection 6. La matière adhésive 4 est préférentiellement déposée sur la face supérieure 3 de la semelle 2 juste après l'extrusion du profilé 1. Bien entendu, on peut imaginer que la matière adhésive 4, revêtue ou non de sa pellicule de protection 6, soit directement coextrudée avec le profilé enjoliveur 1. La semelle 2 comporte également une face inférieure 10, qui est sensiblement plate sur la variante représentée sur les figures ci-jointes. Cependant, cette face inférieure 10 peut être différente selon les besoins et présenter par exemple toute sorte de conformations fonctionnelles. Selon une variante non représentée, la semelle 2 peut ainsi par exemple comporter une rainure longitudinale s'ouvrant au niveau de sa face inférieure 10. Sur l'exemple de réalisation représenté sur les figures 5 et 6, la semelle 2 comporte en outre une nervure 11 qui s'élève sensiblement perpendiculairement à sa face supérieure 3, conférant ainsi à sa section une forme générale en L. Lorsque le profilé est monté sur son support en position d'utilisation, en périphérie d'un vitrage par exemple, la nervure 11 est destinée à venir s'appuyer contre le chant du support. La semelle 2 est prolongée par une conformation technique, classiquement sous la forme d'une lèvre souple 12 de masquage ou d'étanchéité, qui s'étend également de façon longitudinale et borde latéralement la semelle 2 sur laquelle elle prend naissance. Pour les applications préférentielles citées, cette lèvre souple 12 est réalisée avec une matière plastique contenant un agent glissant limitant les frottements et les couinements contre la carrosserie à l'ouverture et à la fermeture de la vitre. Lorsque le profilé 1 doit être mis en place avec une disposition courbée, le profilé ne peut pas toujours suivre la courbure par cintrage lorsque cette dernière est trop importante. A titre de comparaison, une solution proposée dans l'art antérieur pour faire face à une telle situation a été représentée sur la figure 1. Selon cette méthode, le profilé 1 a été découpé en deux tronçons comportant chacun une bande 5 de matière adhésive 4 revêtue d'une portion de pellicule de protection 6. Une languette de préhension 7 a été rapportée à l'extrémité de chacune de ces portions de pellicule 6. Les extrémités des tronçons de profilé 1 sont placées à l'intérieur d'un moule d'injection, les tronçons étant disposés selon l'orientation finale souhaitée. Une injection bi-matière est alors réalisée pour former par surmoulage la partie angulaire 13 manquante, avec une matière plastique contenant un agent glissant dans la portion de lèvre surmoulée 14 et avec une matière plastique ne contenant pas d'agent glissant dans la portion de semelle surmoulée 15. Une masse de matière adhésive 4, préférentiellement un morceau de bande adhésive double face 5, est ensuite déposée sur la portion de semelle surmoulée 15 de la partie angulaire 13, cette matière adhésive 4 étant préalablement, simultanément ou postérieurement recouverte par un morceau de pellicule de protection 6. Une autre languette de préhension 7 doit ensuite être placée à l'une des extrémités du morceau de pellicule de protection 6 de la partie angulaire surmoulée 13. Avant de monter le profilé enjoliveur 1 selon l'art antérieur, l'opérateur doit donc procéder à l'arrachage de trois morceaux de pellicules de protection 6 à l'aide de trois languettes de préhension 7. La solution de l'invention a été représentée sur les figures 2 à 12. Le profilé 1 selon l'invention présente dans la zone destinée à être courbée, appelée zone de courbure 16, une découpe 17 de sa lèvre souple 12. Cette découpe 17 s'étend sur sensiblement toute la partie du profilé destinée à être courbée et correspond à une ablation totale ou quasi-totale de la lèvre souple 12 dans la zone de courbure 16. Les bords terminaux 18 de la découpe 17 sont de préférence sensiblement droits et transversaux par rapport à la direction générale du profilé, conférant ainsi à la découpe 17 une forme générale sensiblement rectangulaire. Cependant, les bords terminaux 18 peuvent 35 adopter toute autre forme ou orientation appropriée, modifiant par conséquent la forme générale de la découpe 17 sans sortir du cadre de la présente invention. Plusieurs exemples de réalisation de cette découpe 17 ont été représentés, dans un but uniquement illustratif, sur les figures 7 à 12. Sur les figures 7 et 8, les bords terminaux 18 sont sensiblement droits et transversaux par rapport à la direction générale du profilé. La découpe 17 est ainsi de forme générale sensiblement rectangulaire. Sur les figures 9 et 10, les bords terminaux 18 sont obliques et convergent en direction de la lèvre souple 12, conférant ainsi une forme générale sensiblement trapézoïdale à la découpe 17. Enfin sur les figures 11 et 12, les bords terminaux 18 sont arrondis et la découpe 17 présente une forme générale en rectangle à coins arrondis. Au niveau de la zone de courbure 16, la partie semelle 2 du profilé 1 présente également au moins une et de préférence plusieurs découpes 19 ouverte(s) sur le côté du profilé 1. Le nombre, la taille, la forme, l'angle d'ouverture et l'emplacement de ces découpes 19 sont variables et dépendent des caractéristiques géométriques du profilé 1 et de l'angle de courbure à réaliser. Plusieurs exemples non exhaustifs de telles découpes 19 ont également été représentés sur les figures 7 à 12. Le tronçon de profilé 1 représenté sur la figure 7 comporte trois découpes 19 triangulaires ou sensiblement en forme de V dont la pointe est dirigée du côté de la lèvre 12. Le tronçon de profilé 1 représenté sur la figure 9 comporte deux découpes 19 sensiblement en forme de U avec une base arrondie dirigée du côté de la lèvre 12. Enfin, une découpe 19 trapézoïdale ou en forme de V à pointe tronquée, a été réalisée dans la semelle 2 du tronçon de profilé 1 représenté sur la figure 11. Ces découpes 19 restent partielles et localisées d'un côté de la semelle 2. Elles n'interrompent pas la continuité de la semelle 2 qui reste continue dans et de part et d'autre de la zone de courbure 16. Contrairement à la pratique antérieure, le profilé 1 n'est pas sectionné et reste d'une seule pièce dans et de part et d'autre de la zone 16 destinée à être courbée. Selon le mode de réalisation préféré, la matière adhésive 4 et sa pellicule de protection 6 peuvent avantageusement être déposées sur la face supérieure 3 de la semelle 2 du profilé 1 avant la réalisation des découpes 19. La pellicule de protection 6 et la bande 5 ou masse de matière adhésive 4 sont alors découpées en même temps que la semelle 2 pour former les découpes 19. La pellicule de protection 6 présente ainsi dans la zone de courbure 16 au moins une découpe 19 correspondant à celle de la semelle 2. Comme pour la semelle 2, ces découpes 19 n'interrompent que partiellement la pellicule de protection 6 qui reste continue dans et de part et d'autre de la zone de courbure 16. Le profilé 1 selon l'invention peut ensuite être très facilement courbé selon l'angle souhaité, comme représenté sur la figure 3. La prise d'angle s'effectue au moyen d'un rapprochement des bords 20 en regard de chaque découpe 19 de la partie semelle 2 de la zone de courbure 16. Selon l'angle à atteindre, un tel rapprochement peut aller jusqu'au contact des bords 20 en regard, fermant complètement les découpes 19. Cependant, selon l'angle à obtenir ou la forme de l'ouverture 19, il peut subsister en position courbée, un jeu entre les bords 20. Ce jeu peut, si nécessaire, être comblé par de la matière plastique souple au cours d'une étape optionnelle de surmoulage qui sera décrite par la suite. Grâce à ses découpes 19, la partie semelle 2 du profilé 1 n'est pas comprimée dans la zone de courbure 16 en position recourbée d'utilisation. Sa face supérieure 3 reste ainsi sensiblement plane et offre une surface de collage tout à fait satisfaisante. La découpe 17 de la lèvre souple 12 permet d'éviter que la lèvre 12 ne soit étirée par la prise d'angle. La lèvre 12 conserve ainsi de la même façon toutes ses qualités fonctionnelles, dimensionnelles et esthétiques. Un surmoulage d'angle limité à la lèvre souple 12 par injection mono-matière d'une matière plastique contenant si nécessaire l'agent glissant, permet alors de reformer la partie manquante de la lèvre souple et de figer le profilé 1 dans la configuration d'angle désirée. Le profilé 1 après surmoulage conserve suffisamment de souplesse pour pouvoir être monté facilement par la suite. Le profilé 1 selon l'invention comporte ainsi, comme représenté sur les figure 4, 8, 10 et 12, une portion de lèvre surmoulée 21 qui présente la courbure souhaitée pour l'application considérée. Selon une caractéristique optionnelle de l'invention, un surmoulage peut également être effectué au niveau d'une ou de plusieurs découpes 19 de la semelle 2, ce qui permet de reformer la partie manquante de la semelle. Le profilé 1 comporte alors une ou plusieurs portion(s) de semelle surmoulée(s) 22, comme représenté sur les figures 10 et 12. Le surmoulage optionnel de la partie manquante de la semelle 2 peut se faire indépendamment ou même temps que celui de la partie manquante de la lèvre souple 12. La même matière plastique ou une matière plastique différente, avec ou sans agent glissant, peut être utilisée pour les deux surmoulages. Le profilé 1 selon l'invention étant déjà muni de matière adhésive 4 et d'une pellicule de protection 6 sur toute sa longueur, il n'est pas nécessaire, comme dans l'art antérieur, de reprendre le profilé après l'étape de surmoulage pour déposer une portion de bande adhésive et de pellicule de protection dans la zone d'angle. La pellicule de protection 6 étant d'une seule pièce dans et de part et d'autre de la zone de courbure 16, l'étape manuelle coûteuse de pose d'une languette de préhension à ce niveau est également évitée. Lors du montage final du profilé 1 selon l'invention sur son support d'utilisation, l'opérateur peut décoller l'ensemble de la pellicule de protection 6 en un seul geste, à l'aide d'une unique languette de préhension 7 par exemple placée en extrémité du profilé 1. Le profilé selon l'invention offre ainsi un gain de temps appréciable à l'opérateur qui n'est plus obligé de décoller successivement trois morceaux de pellicules 6 comme dans l'art antérieur. Le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : . fabrication d'un tronçon de profilé 1, revêtu d'une masse de matière adhésive 4 dont la face supérieure est protégée par une pellicule de protection 6 ; . réalisation d'une découpe 17 de la lèvre souple 12, correspondant à une ablation totale ou quasi-totale de la lèvre souple 12 dans la zone de courbure 16 ; . réalisation dans la partie de la semelle 2 située dans la zone de courbure 16 d'au moins une découpe 19 ouverte sur le côté du profilé 1 opposé à la lèvre 12, cette découpe 19 n'interrompant pas entièrement la semelle 2, ni la pellicule de protection 6 de manière qu'elles restent continues dans et de part et d'autre de la zone de courbure 16 ; . disposition du tronçon de profilé 1 selon la courbure souhaitée ; . surmoulage d'une portion de lèvre surmoulée 21 présentant la courbure souhaitée au niveau de la découpe 17 de la lèvre souple 12. Les découpes 17 et 19 de la lèvre souple 12 et de la semelle 2 du profilé 1 selon l'invention sont préférentiellement réalisées par estampage. Les étapes de réalisation des découpes 17 de la lèvre souple 12 et 19 de la semelle 2 du profilé 1 peuvent être réalisées simultanément ou successivement dans un ordre quelconque. Ces étapes peuvent être réalisées en ligne d'extrusion, simultanément, préalablement ou postérieurement à la découpe du profilé 1 en tronçons. Elles peuvent également être réalisées en reprise, après découpe du profilé en tronçons. Le procédé selon l'invention peut comporter en outre une étape de surmoulage d'une portion de semelle 22 au niveau de la ou d'au moins une découpe 19 de la semelle 2. Cette étape peut être simultanée, préalable ou postérieure au surmoulage de la portion de lèvre souple 21. Le procédé selon l'invention peut être utilisé pour réaliser un cadre à partir d'un profilé extrudé. En effet, les profilés enjoliveurs de ce type sont souvent assemblés en cadre de manière à pouvoir entourer complètement ou partiellement un vitrage. Pour cela, ils sont classiquement sectionnés en tronçons indépendants, ces tronçons étant ensuite disposés les uns par rapport aux autres selon l'angle ou les angles appropriés, puis assemblés par un surmoulage d'angle traditionnel. L'invention permet avantageusement de réaliser de tels cadres, complets ou partiels et par exemple à trois brins, au moyen d'un tronçon de profilé continu sur toute la longueur du cadre. Les zones de courbure de ces cadres sont réalisées selon l'invention et comme décrit précédemment, au moyen de découpes et de surmoulages partiels du tronçon de profilé. Dans le cas d'un cadre complet, celui-ci est refermé au niveau de son dernier angle par un surmoulage d'angle traditionnel. L'invention permet avantageusement de réaliser des cadres munis d'une unique pellicule de protection sur toute leur longueur. Celle-ci peut ainsi être retirée par l'opérateur, avant montage du cadre, d'un seul geste et au moyen d'une unique languette de préhension. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention. L'invention peut ainsi par exemple être avantageusement appliquée à un profilé ne contenant pas d'agent glissant, dans le but d'économiser les étapes postérieures au surmoulage de pose d'un adhésif, d'une pellicule de protection et d'une languette de préhension dans la zone de courbure et ensuite de gagner du temps pour le décollement de la pellicule de protection lors du montage du profilé sur son support. L'invention pourra aussi par exemple être adaptée à un profilé renfermant une armature
Le profilé (1) présente une zone de courbure (16) et reste continu dans cette zone.Il comprend une semelle (2) longitudinale portant une matière adhésive (4) protégée par une pellicule de protection (6), et une lèvre souple (12) longitudinale bordant latéralement la semelle.Dans la zone de courbure, le profilé comporte :- une découpe (17) correspondant à une ablation sensiblement totale de sa lèvre souple ;- au moins une découpe (19) de sa semelle, ouverte sur le côté du profilé, les bords (20) en regard de cette découpe étant rapprochés pour obtenir la courbure souhaitée ;- une portion de lèvre surmoulée (21) au niveau de la découpe de la lèvre souple et présentant la courbure souhaitée.Cette invention intéresse les fabricants et utilisateurs de joints extrudés pour véhicules automobiles.
1. Profilé extrudé (1), destiné à être collé sur un support, notamment sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante d'un véhicule par exemple automobile, profilé (1) comprenant une semelle (2) longitudinale servant de base de fixation pour la mise en place du profilé par collage sur le support, bordée latéralement par une lèvre souple (12) longitudinale, et comportant sur la face de collage (3) de sa semelle (2) une masse de matière adhésive (4) protégée par une pellicule de protection (6) susceptible d'être décollée à l'aide d'une languette de préhension (7), profilé (1) présentant une zone de courbure (16) obtenue au moyen d'un surmoulage d'angle, caractérisé en ce que le profilé (1) reste continu dans et de part et d'autre de la zone de courbure (16), en ce qu'il présente une découpe (17) de sa lèvre souple (12) correspondant à une ablation totale ou quasi-totale de celle-ci dans la zone de courbure (16), en ce que sa semelle (2) présente dans la zone de courbure (16) au moins une découpe (19) ouverte sur le côté du profilé (1) opposé à la lèvre (12), les bords (20) en regard de cette au moins une découpe (19) étant rapprochés l'un de l'autre pour obtenir la courbure de la zone de courbure (16), et en ce qu'il comporte une portion de lèvre surmoulée (21) au niveau de la découpe (17) de la lèvre souple (12), présentant la courbure souhaitée. 2. Profilé extrudé selon la précédente caractérisé en ce que la semelle (2) reste continue dans et de part et d'autre de la zone de courbure (16). 3. Profilé extrudé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la semelle (2) présente une section de forme générale sensiblement rectangulaire ou en L. 4. Profilé extrudé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la ou au moins une des découpes (19) de la semelle (2) est sensiblement triangulaire, trapézoïdale ou en forme de U. 5. Profilé extrudé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une portion de semelle surmoulée (22) au niveau de la ou d'au moins une des découpes (19) de la semelle (2). 6. Profilé extrudé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la lèvre souple (12) est réalisée avec une matière plastique contenant un agent glissant. 7. Profilé extrudé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la découpe (17) de la lèvre souple (12) est de forme générale sensiblement rectangulaire, trapézoïdale ou rectangulaire à coins arrondis. 8. Profilé extrudé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la masse de matière adhésive (4) est une bande adhésive double face (5). 9. Profilé extrudé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pellicule de protection (6) reste continue dans et de part et d'autre de la zone de courbure (16). 10. Profilé extrudé (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pellicule de protection (6) présente dans la zone de courbure (16) au moins une découpe (19) correspondant à celle de la semelle (2). 11. Cadre destiné à être collé sur un support, notamment sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante d'un véhicule par exemple automobile, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un profilé extrudé (1) selon l'une quelconque des précédentes. 12. Procédé de fabrication d'un profilé extrudé (1), destiné à être collé sur un support, notamment sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante d'un véhicule par exemple automobile, profilé (1) comprenant une semelle (2) longitudinale servant de base de fixation pour la mise en place du profilé par collage sur le support, bordée latéralement par une lèvre souple (12) longitudinale, et comportant sur la face de collage (3) de sa semelle (2) une masse de matière adhésive (4) protégée par une pellicule de protection (6) susceptible d'être décollée à l'aide d'une languette de préhension (7), profilé (1) présentant une zone de courbure (16) obtenue au moyen d'un surmoulage d'angle, caractérisé en ce qu'il permet de réaliser un profilé selon l'une quelconque des précédentes. 13. Procédé de fabrication d'un profilé extrudé (1), destiné à être collé sur un support, notamment sur le pourtour d'une vitre ouvrante non coulissante d'un véhicule par exemple automobile, profilé (1) comprenant une semelle (2) longitudinale servant de base de fixation pour la mise en place du profilé par collage sur le support, bordée latéralement par une lèvre souple (12) longitudinale, et comportant sur la face de collage (3) de sa semelle (2) une masse de matière adhésive (4) protégée par une pellicule de protection (6) susceptible d'être décollée à l'aide d'une languette de préhension (7), profilé (1) présentant une zone de courbure (16) obtenue au moyen d'un surmoulage d'angle caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : . fabrication d'un tronçon de profilé (1), revêtu d'une masse de matière adhésive (4) dont la face supérieure est protégée par une pellicule de protection (6) ; . réalisation d'une découpe (17) de la lèvre souple (12), correspondant à une ablation totale ou quasi-totale de la lèvre souple (12) dans la zone de courbure (16) ; . réalisation dans la partie de la semelle (2) située dans la zone de courbure (16) d'au moins une découpe (19) ouverte sur le côté du profilé (1) opposé à la lèvre (12), cette découpe (19) n'interrompant pas entièrement la semelle (2), ni la pellicule de protection (6) de manière qu'elles restent continues dans et de part et d'autre de la zone de courbure (16) ; . disposition du tronçon de profilé (1) selon la courbure souhaitée ; . surmoulage d'une portion de lèvre surmoulée (21) présentant la courbure souhaitée, au niveau de la découpe (17) de la lèvre souple (12). 14. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que les étapes de réalisation des découpes (17) de la lèvre souple (12) et (19) de la semelle (2) sont réalisées par estampage. 15. Procédé selon la 13 ou 14 caractérisé en ce que les étapes de réalisation des découpes (17) de la lèvre souple (12) et (19) de la semelle (2) sont réalisées en ligne d'extrusion. 16. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 15 caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape de surmoulage d'une portion de semelle (22) au niveau de la ou d'au moins une des découpes (19) de la semelle (2).
F,B,E
F16,B60,B62,E06
F16S,B60J,B62D,E06B
F16S 3,B60J 1,B62D 65,E06B 7
F16S 3/00,B60J 1/14,B62D 65/06,E06B 7/22
FR2891536
A1
MECANISME DE LEVAGE D'UNE SURFACE DE MARCHE D'UN TAPIS ROULANT D'EXERCICE.
20,070,406
La présente invention est relative à un appareil d'exercice et, plus 5 particulièrement, à un mécanisme de levage de surface de marche d'un tapis roulant. Un tapis roulant d'exercice comporte une surface de marche sur laquelle marche l'utilisateur. La surface de marche peut être réglée dans la position d'inclinaison voulue. Les figures 1 et 2 représentent un mécanisme de levage de surface de marche selon la conception de la technique antérieure, lequel a également été inventé par le présent inventeur. Selon cette conception, le mécanisme de levage de surface de marche comprend un moteur 1, une crémaillère 2 et une tringle cintrée 3. La crémaillère 2 est en prise avec le pignon présent sur l'arbre de sortie du moteur 1. La tringle cintrée 3 est montée entre la crémaillère 2 et une extrémité de la surface de marche du tapis roulant. La mise en rotation du moteur 1 amène la crémaillère 2 à actionner la tringle cintrée 3 et à lever ou abaisser davantage la surface de marche du tapis roulant. Cette conception permet de régler la surface de marche dans la position inclinée voulue. Cependant, comme la force d'entraînement du moteur n'est pas transmise à la surface de marche d'une façon directe mais par l'intermédiaire de la tringle cintrée, la force de poussée/traction horizontale exercée par le mécanisme d'entraînement n'est pas la force de poussée/traction verticale nécessaire au réglage de l'angle d'inclinaison de la surface de marche. Par conséquent, le mécanisme d'entraînement doit avoir une grande force de sortie pour déplacer la crémaillère afin que la tringle cintrée puisse produire une composante verticale de force suffisante pour lever la surface de marche. En raison de cette limite, ce mécanisme de levage de surface de marche nécessite un grand espace de montage et s'use rapidement lors de son utilisation. La présente invention a été élaborée compte tenu des circonstances évoquées. La présente invention vise principalement à réaliser un mécanisme de levage de surface de marche pour tapis roulant d'exercice, qui économise la puissance de sortie du moteur d'entraînement et réduise les dimensions du tapis roulant. Pour atteindre cet objectif et d'autres de la présente invention, le mécanisme 35 de levage de surface de marche comprend un cadre placé sur une surface plane afin de supporter une surface de marche; un mécanisme d'entraînement monté dans le cadre, le mécanisme d'entraînement ayant une extrémité mobile apte à produire une force d'entraînement suivant un mouvement alternatif; une planche montée de manière pivotante sur un pivot situé sur le cadre et équilibrée sur le pivot, la planche ayant une extrémité arrière pivotant à une extrémité de la surface de marche; un élément rotatif monté de manière pivotante dans le cadre en face de l'extrémité mobile du mécanisme d'entraînement; et un élément d'accouplement flexible s'étendant sur l'élément rotatif et monté entre l'extrémité avant de la planche et l'extrémité mobile du mécanisme d'entraînement pour entraîner l'extrémité mobile du mécanisme d'entraînement afin de faire tourner la planche sur le pivot pour la lever et l'abaisser. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins 15 annexés sur lesquels: la Fig. 1 est une vue en perspective d'une conception selon la technique antérieure; la Fig. 2 est une vue latérale de la conception selon la technique antérieure représentée sur la Fig. 1; la Fig. 3 est une vue latérale de la présente invention, représentant la surface de marche en position horizontale; et la Fig. 4 correspond à la Fig. 3, représentant la surface de marche mise en position inclinée. Considérant la Fig. 3, un mécanisme de levage de surface de marche selon la présente invention est représenté, il comprend un cadre 10, un mécanisme d'entraînement 20, une crémaillère 23, une planche 40, un élément rotatif 50 et un élément d'accouplement flexible 60. Le cadre 10 peut être placé sur une surface plane, sur laquelle se trouve une 30 surface de marche 11. Le mécanisme d'entraînement 20 est monté dans le cadre 10 et est conçu pour produire une force d'entraînement en va-et-vient. Selon la présente forme de réalisation, le mécanisme d'entraînement 20 comprend un moteur réversible 21 monté dans le cadre 10, un pignon d'entraînement 22 monté de manière fixe sur l'arbre de sortie du moteur 21, et une crémaillère 23 montée de manière à pouvoir coulisser longitudinalement dans le cadre 10 et en prise avec le pignon d'entraînement 22. Lorsque le moteur 21 est mis en marche pour faire tourner vers l'avant/l'arrière le pignon d'entraînement 22, la crémaillère 23 avance/recule longitudinalement dans le cadre 10. Selon une autre possibilité, le mécanisme d'entraînement 20 peut être constitué par une vis sans fin et un engrenage à vis sans fin. La planche 40 pivote sur le cadre 10 et est équilibrée sur le pivot au niveau du point de pivotement, une extrémité, en l'occurrence l'extrémité arrière, pivotant à l'extrémité (avant) de la surface de marche 11. L'élément rotatif 50 est monté de manière pivotante dans le cadre 10 en face de la crémaillère 23. L'élément rotatif 50 peut être un cylindre ou une roue dentée. Selon la présente forme de réalisation, l'élément rotatif 50 est un pignon à chaîne. L'élément d'accouplement flexible 60 a une première extrémité accouplée avec l'extrémité mobile du mécanisme d'entraînement, c'est-à-dire accouplée avec une première extrémité de la crémaillère 23, l'autre extrémité s'étendant sur l'élément rotatif 50 et étant accouplée avec l'autre extrémité, en l'occurrence l'extrémité avant de la planche 40. Par conséquent, l'élément d'accouplement flexible 60 transforme la force à action horizontale produite par le moteur 20 en force à action verticale et transmet cette force à action verticale à l'extrémité avant de la planche 40. L'élément d'accouplement flexible 60 peut être un fil, un câble ou une chaîne. Selon la présente forme de réalisation, l'élément d'accouplement flexible 60 est une chaîne en prise avec le pignon 50 et montée entre l'extrémité avant de la crémaillère 23 et l'extrémité avant de la planche 40. La Fig. 3 représente la surface de marche 11 en position horizontale. A ce stade, la crémaillère 23 est disposée au voisinage immédiat de l'élément rotatif 50, la planche 40 est maintenue en position inclinée, l'extrémité avant étant reçue à l'intérieur du cadre 10 et l'extrémité arrière espacée au-dessus du cadre 10. Lorsqu'on souhaite incliner la surface de marche 11, on met le moteur 21 en marche pour faire tourner le pignon d'entraînement 22 et en outre pour faire reculer horizontalement la crémaillère 23, ce qui accroît donc la distance entre l'élément rotatif 50 et la crémaillère 23 et entraîne l'élément d'accouplement flexible 60 pour tirer vers le bas l'extrémité avant de la planche 40. Lorsque l'extrémité avant de la planche 40 est tirée vers le bas, l'extrémité avant de la planche 40 tourne vers le haut afin de soulever l'extrémité avant de la surface de marche 11, et par conséquent la surface de marche 11 s'incline dans la position inclinée voulue. Comme l'élément d'accouplement flexible 60 est utilisé et entraîné pour transformer en force à action verticale la force à action horizontale produite par le moteur 20 et pour transmettre cette force à action verticale à l'extrémité avant de la planche 40, aucune composante ni dispersion de force ne sera produite pendant le fonctionnement de la présente invention, c'est-à-dire que l'invention empêche une perte de force d'entraînement au moment de l'inclinaison de la surface de marche
Mécanisme de levage de surface de marche, comprenant un cadre (10) avec une surface de marche (11) au-dessus de celui-ci, une planche (40) équilibrée sur un pivot sur le cadre (10), ayant une extrémité pivotant à l'extrémité de la surface de marche (11), un mécanisme d'entraînement (20), un pignon à chaîne (50) monté de manière pivotante dans le cadre (10), et une chaîne (60) en prise avec le pignon à chaîne (50) et montée entre le mécanisme d'entraînement (20) et l'autre extrémité de la planche (40) pour un entraînement par le mécanisme d'entraînement (20) afin de faire tourner la planche (40) et de continuer à lever la surface de marche (11) jusque dans la position inclinée voulue.
1. Mécanisme de levage de surface de marche, comprenant: un cadre (10) ; une surface de marche (11) au-dessus dudit cadre (10) ; un mécanisme d'entraînement (20) monté dans ledit cadre (10), ledit mécanisme d'entraînement (20) ayant une extrémité mobile apte à produire une force d'entraînement en va-et-vient; une planche (40) montée de manière pivotante sur un pivot sur ledit cadre (10) et équilibrée sur ledit pivot, ladite planche (40) ayant une extrémité arrière pivotant à une extrémité de ladite surface de marche (11) ; un élément rotatif (50) monté de manière pivotante dans ledit cadre (10) en face de l'extrémité mobile dudit mécanisme d'entraînement (20) ; et un élément d'accouplement flexible (60) s'étendant sur ledit élément rotatif (50) et monté entre l'extrémité avant de ladite planche (40) et l'extrémité mobile dudit mécanisme d'entraînement (20) pour un entraînement par ladite extrémité mobile dudit mécanisme d'entraînement (20) afin de faire tourner ladite planche (40) sur ledit pivot afin de la lever et de l'abaisser. 2. Mécanisme de levage de surface de marche selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément rotatif (50) est une roue dentée. 3. Mécanisme de levage de surface de marche selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément d'accouplement flexible (60) est une chaîne. 4. Mécanisme de levage de surface de marche selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément rotatif (50) est un cylindre. 5. Mécanisme de levage de surface de marche selon la 4, caractérisé en ce que ledit élément d'accouplement flexible (60) est un câble.
B,A
B66,A63
B66D,A63B
B66D 3,A63B 22
B66D 3/04,A63B 22/02
FR2901859
A1
DISPOSITIF DE LIAISON RAPIDE ET ETANCHE DE DEUX CANALISATIONS
20,071,207
La présente invention a pour objet un dispositif de liaison rapide et étanche d'une canalisation mâle et d'une canalisation femelle. La canalisation mâle est munie à son extrémité d'un embout mâle équipé d'une rampe annulaire formant collerette à sa périphérie externe. La canalisation femelle est quant à elle munie à son extrémité d'un embout femelle équipé à sa périphérie interne d'une rainure dans laquelle est logé un joint d'étanchéité annulaire, notamment un joint torique. Il est fréquent d'avoir à relier rapidement et de manière étanche et à séparer tout aussi rapidement des canalisations de ce type qui peuvent être destinées au transfert de fluides en pression positive ou en pression négative, ce dans différents domaines de l'industrie. De telles canalisations peuvent, à titre d'exemple, être des- tinées au transfert d'air dans des moteurs ou machines diverses (résonateurs, compresseurs, canalisations d'air, débitmètres à air, filtres à air, ...) ou encore des canalisations d'écoulement d'eau ou de gaz divers. Or, on n'a jusqu'à présent jamais proposé de dispositif à la fois simple et peu onéreux susceptible de permettre d'effectuer de telles opérations de façon satisfaisante. La présente invention a pour objet de combler cette lacune. A cet effet, celle-ci a pour objet un de type susmentionné caractérisé en ce qu'il comporte une bague de serrage mise en place à force autour de l'embout femelle et équipée d'au moins un ergot de blocage monté élastiquement. Selon l'invention, l'ergot de blocage est susceptible de se déplacer entre une position déployée ou position d'assemblage vers laquelle il est automatiquement rappelé en l'absence de toute contrainte extérieure s'exerçant sur lui et une position rétractée ou position de dégagement. En position d'assemblage, l'ergot de positionnement pénètre dans une ouverture circonférentielle de l'embout femelle et fait saillie à la partie interne de cet embout de façon à pouvoir venir en prise avec la rampe annulaire de l'embout mâle pour permettre la liaison des deux canalisations. Pour effectuer cette liaison il suffit donc de déplacer axiale-ment l'embout mâle de sorte qu'il pénètre dans l'embout femelle : la rampe annulaire de l'embout mâle qui est dirigée vers l'embout femelle entraîne alors la rétraction de l'ergot de blocage vers sa position de dégagement puis son rappel élastique en position d'assemblage. L'ergot de blocage vient alors automatiquement s'enclipser 5 derrière la rampe annulaire de l'embout mâle de façon à obtenir un verrouillage des deux canalisations ainsi assemblées. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'ergot de blocage comporte un bord chanfreiné de façon à permettre son retrait automatique en position de dégagement sous l'action d'une rotation de la 10 bague de serrage autour de l'embout femelle. En effet, ce bord chanfreiné glisse alors le long de l'extrémité de l'ouverture circonférentielle associée de l'embout femelle en entraînant la rétractation de l'ergot de blocage en position de dégagement. Les deux canalisations préalablement reliées peuvent ainsi 15 être séparées par rotation de la bague de serrage et déplacement axial des deux embouts mâle et femelle afin de les éloigner l'un de l'autre. Il est à noter que suite à cette séparation une rotation en sens inverse de la bague de serrage autour de l'embout femelle permet de ramener automatiquement l'ergot de blocage en position d'assemblage 20 dans l'ouverture circonférentielle associée de l'embout femelle. Une telle rotation peut être manuelle. On peut également envisager d'équiper le dispositif d'organes permettant d'effectuer automatiquement un tel retour. Il est de préférence prévu une butée pour permettre de li- 25 miter le mouvement de rotation de la bague de serrage autour de l'embout femelle entre la position d'assemblage et la position de dégagement. Selon l'invention, la bague de serrage comporte, en règle générale, au moins deux et de préférence trois ergots de blocage régulièrement répartis sur un cercle et associés chacun à une ouverture circonfé- 30 rentielle de l'embout femelle. La présence de plusieurs ergots permet en effet d'améliorer le blocage des deux canalisations l'une par rapport à l'autre et de garantir l'étanchéité de la liaison ainsi obtenue. Selon une autre caractéristique de l'invention, chacun des 35 ergots de blocage est monté sur la face inférieure d'une languette circonférentielle élastiquement déformable de la bague de serrage. Les caractéristiques du dispositif de liaison qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective représentant la canalisation mâle ainsi que la canalisation femelle équipée de la bague de serrage avant assemblage, - la figure 2 est une vue en coupe représentant l'embout mâle et l'embout femelle après assemblage, - les figures 3, 4, 5 et 6 sont des vues en perspective illustrant les diffé- rentes étapes d'assemblage et de séparation des deux canalisations. Selon la figure 1, l'invention permet d'effectuer la liaison rapide et étanche d'une canalisation mâle 1 et d'une canalisation femelle 2. Selon les figures 1 et 2, la canalisation mâle est munie d'un embout mâle 3 alors que la canalisation femelle 2 est munie d'un embout 15 femelle 4. L'embout mâle 3 est équipé à sa périphérie externe d'une rampe annulaire 5 dont l'inclinaison est dirigée vers son extrémité. L'embout femelle 4 est équipé à sa partie interne d'une rainure discontinue 6 dans laquelle est logée un joint d'étanchéité torique 7. 20 Une bague de serrage 8 est mise en place à force autour de l'embout femelle 4. Cette bague de serrage est équipée sur sa périphérie de trois languettes circonférentielles élastiquement déformables 9 régulière-ment réparties sur un cercle et équipées chacune sur leur face interne 25 d'un ergot de blocage 10 ayant un bord chanfreiné 11. Chacune des languettes 9 a essentiellement la forme d'un rectangle courbe allongé et n'est reliée à la partie restante de la bague de serrage 8 que par l'un de ses petits côtés 12. La bague de serrage 8 est susceptible de tourner autour de 30 l'embout femelle 4. Une butée 14 permet de limiter ce mouvement de rotation. Chacun des ergots de blocage 10 est susceptible de se dé-placer entre une position déployée ou position d'assemblage vers laquelle il est automatiquement rappelé en l'absence de toute contrainte extérieure 35 s'exerçant sur lui et une position rétractée ou position de dégagement. Dans la position d'assemblage représentée sur la figure 2, chacun des ergots de blocage 10 pénètre dans une ouverture circonféren- tielle associée 13 de l'embout femelle 4 et fait saillie à la partie interne de cet embout. Dans la position de dégagement, chacun des ergots de blocage est rétracté vers l'extérieur. Selon la figure 3, qui correspond à la figure 1 pour relier la canalisation mâle 1 et la canalisation femelle 2, il suffit de déplacer axialement l'embout mâle 3 selon la flèche A pour l'introduire à la partie in-terne de l'embout femelle 4 et de la bague de serrage 8. Au cours de ce mouvement, la face externe de la rampe annulaire 5 de l'embout mâle 3 vient en butée contre les ergots de blocage 10 entraînant ainsi le déplacement vers l'extérieur des languettes circonférentielles 9 et donc la rétraction des ergots de blocage 10 puis sous l'action de l'élasticité de ces languettes l'enclipsage des ergots de blocage 10 contre la face arrière de la rampe annulaire 5 permettant ainsi de 15 relier les deux canalisations 1 et 2 dans la position représentée sur la figure 4. Selon la figure 5, pour séparer les canalisations 1, 2 ainsi assemblées, il convient de faire tourner la bague de serrage 8 autour de l'embout femelle 4 jusqu'à la butée 14 comme schématisé par la flèche B. 20 Au cours de ce mouvement, le bord chanfreiné 11 de chacun des ergots de blocage 10 glisse le long d'une arête de l'ouverture circonférentielle 13 associée de l'embout femelle 4 ce qui provoque un déplacement élastique des languettes 9 autour de leur petit côté 12 et, par suite, la rétraction vers l'extérieur des ergots de blocage 10 de façon à 25 permettre de dégager la rampe annulaire 5 de l'embout mâle 3. Selon la figure 6, les canalisations 1 et 2 peuvent alors être séparées en les éloignant l'une de l'autre comme schématisé par les flèches C. Une rotation de la bague de serrage 8 autour de l'embout 30 femelle 4 comme schématisé par la flèche D opposée à la flèche B (figure 5) permet de ramener les ergots de blocage 10 en position d'assemblage de façon à permettre d'introduire et de bloquer à nouveau un embout mâle 3 dans l'embout femelle 4 et la bague de serrage 8. 35
Dispositif de liaison rapide et étanche d'une canalisation mâle munie d'un embout mâle équipé d'une rampe annulaire, et d'autre part une canalisation femelle munie d'un embout femelle.Ce dispositif comporte une bague de serrage (8) mise en place autour de l'embout femelle (4) et équipée d'au moins un ergot de blocage (10) monté élastiquement, susceptible de se déplacer entre une position déployée dans laquelle il pénètre dans une ouverture circonférentielle (13) de l'embout femelle (4) et fait saillie à la partie interne de cet embout de façon à pouvoir venir en prise avec la rampe annulaire (5) de l'embout mâle (3) pour permettre la liaison des deux canalisations (1, 2), et, d'autre part, une position rétractée ou position de dégagement.
1 ) Dispositif de liaison rapide et étanche de deux canalisations, à savoir d'une part une canalisation mâle munie à son extrémité d'un embout mâle équipé d'une rampe annulaire à sa partie externe, et d'autre part une ca- nalisation femelle munie à son extrémité d'un embout femelle équipé à sa périphérie interne d'une rainure dans laquelle est logé un joint d'étanchéité annulaire, notamment un joint torique, caractérisé en ce qu' il comporte une bague de serrage (8) mise en place à force autour de l'embout femelle (4) et équipée d'au moins un ergot de blocage (10) monté élastiquement, cet ergot de blocage étant susceptible de se déplacer entre, d'une part, une position déployée ou position d'assemblage vers laquelle il est automatiquement rappelé en l'absence de toute contrainte extérieure s'exerçant sur lui et dans laquelle il pénètre dans une ouverture circonfé- rentielle (13) de l'embout femelle (4) et fait saillie à la partie interne de cet embout de façon à pouvoir venir en prise avec la rampe annulaire (5) de l'embout mâle (3) pour permettre la liaison des deux canalisations (1, 2), et, d'autre part, une position rétractée ou position de dégagement. 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ergot de blocage (10) comporte un bord chanfreiné (11) de façon à per-mettre son retrait automatique en position de dégagement sous l'action d'une rotation de la bague de serrage (8) autour de l'embout femelle (4). 3 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la bague de serrage (8) comporte au moins deux et de préférence trois ergots de blocage (10) régulièrement répartis sur un cercle et associés cha-30 cun à une ouverture circonférentielle (13) de l'embout femelle (4). 4 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le (les) ergot(s) de blocage (10) est (sont) monté(s) sur une (des) languette(s) 35 circonférentielle(s) (9) élastiquement déformable(s). 5 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu' il comporte une butée (14) permettant de limiter le mouvement de rotation de la bague de serrage (8) autour de l'embout femelle (4).5
F
F16
F16L
F16L 37
F16L 37/086
FR2890398
A1
ETOFFE COMPLEXE POUR MOULAGE PAR INFUSION
20,070,309
INFUSION. 5 La présente invention concerne une étoffe complexe à base de renforts, utilisée notamment pour fabriquer des produits composites par moulage sous vide. Elle concerne également sa fabrication, un procédé de moulage sous vide utilisant ladite étoffe et les produits composites obtenus. Les procédés de moulage sous vide sont utilisés par exemple pour fabriquer de grandes pièces telles que des pales d'éolienne ou des coques de bateaux. Après empilement des renforts appropriés, une matière organique (ou résine) est généralement injectée, par exemple à une extrémité du moule, et est répartie dans le reste du moule en faisant le vide. Les renforts utilisés sont généralement à base de fils, eux-mêmes formés d'une multiplicité de filaments, et peuvent se présenter sous différentes formes telles que mats de fils continus, mats de fils coupés, tissus, tricots, etc. ou peuvent être des produits (ou étoffes) complexes plus performants, ces produits combinant plusieurs couches, généralement différentes, de fils et/ou de matériaux, ces couches présentant entre elles une certaine cohésion obtenue le cas échéant par couture. A cet effet, les couches sont généralement passées sous une barre d'aiguilles permettant d'effectuer, suivant un même tracé, plusieurs coutures, réparties sur la largeur du produit, les aiguilles traversant les couches en piquant indifféremment dans et entre les fils, le produit obtenu présentant ainsi une tenue dans toutes ses dimensions. Bien que satisfaisantes dans les procédés de moulage sous vide pour la plupart des pièces actuelles faites par cette technique, les structures complexes existantes montrent leurs limites lorsqu'il s'agit de faire des pièces de dimensions très importantes ou présentant certaines variations de profil. En particulier dans le domaine des pales d'éolienne, la tendance à l'heure actuelle est d'évoluer vers des pales de très grandes dimensions (dont l'envergure peut aller notamment jusqu'à 60 m et le poids jusqu'à 18 tonnes), ces pièces étant en outre cintrées. Or, lorsque les structures décrites précédemment sont mises en place dans le moule, généralement sous forme d'empilements pouvant aller jusqu'à 50 de ces structures, voire plus, la courbure de la pièce provoque au sein des structures la mise en extension d'un partie des renforts et la compression d'une autre partie, entraînant par la suite des défauts de surface rendant les pièces moins performantes. De plus, la résine injectée trouve des difficultés à se répartir correctement sur une grande longueur à travers l'empilement des structures lors du moulage, ces difficultés rejaillissant notamment sur la productivité des procédés de moulage. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et notamment de faciliter la fabrication de pièces composites, en particulier de grandes tailles, par moulage sous vide, ces pièces devant en outre présenter une surface lisse et sans défauts. A cet effet, il est proposé, conformément à la présente invention, un produit dont la structure permet de le mettre en place aisément dans les moules en suivant les parties cintrées ou effilées de ceux-ci sans provoquer de surépaisseurs ni de creux susceptibles de donner naissance à des défauts de surface des pièces, et permet également un passage plus rapide de la résine au travers dudit produit lors du moulage. La présente invention a donc d'abord pour objet une étoffe complexe comprenant au moins une première couche de renforts parallèles (unidirectionnels) orientés suivant une première direction et au moins une seconde couche de renforts orientés suivant au moins une direction différente de la première, ladite étoffe comprenant en outre au moins un fil de couture (ou fil de liaison) délimitant une bande formée d'un nombre entier de renfort(s) de la première couche suivant la première direction. Généralement, l'étoffe selon l'invention comprend plusieurs fils de couture. Conformément à l'invention, au moins un fil et de préférence plusieurs fils de couture délimitent chacun une bande (associée) formée d'un nombre entier de renfort(s) de la première couche et orientée suivant la première direction. De façon particulièrement préférée, chaque fil de couture délimite une bande de façon à ce que la première couche se présente sous forme d'une nappe de bandes adjacentes formées chacune d'un nombre entier (identique ou différent d'une bande à l'autre, et de préférence identique) de renfort(s). De façon encore plus avantageuse, les fils de couture sont associés (au moins pour une partie d'entre eux) deux à deux de façon à ce que chaque fil d'une paire délimite la même bande de renfort(s) que l'autre fil qui lui est associé, les fils de chaque paire formant des coutures croisées et/ou symétriques par rapport à l'axe central de la bande qu'ils délimitent. Chaque fil de couture répondant à la définition de l'invention délimite lui-même une bande comme défini en passant à plusieurs reprises d'un côté et de l'autre de la bande en différents points répartis sur sa longueur (suivant la première direction). Simultanément, chaque fil de couture permet généralement le liage des couches de l'étoffe entre elles par piquage ou passage au travers desdites couches. Le fait de délimiter des bandes formées d'un nombre entier de renfort(s) par des fils de couture comme défini permet (contrairement au cas où les fils de couture, d'un bout à l'autre du produit, enserrent un nombre variable et/ou non entier de renfort(s) et/ou longent les renforts sans les enserrer) une meilleure mobilité des renforts au sein du produit tout en conservant une liaison du produit dans son ensemble, les bandes formées pouvant s'écarter ou se rapprocher lors de la mise en place de l'étoffe dans un moule, et créé en outre des espaces (entre les bandes) permettant un passage plus facile et uniforme de la résine lors du moulage. La présente invention a mis en évidence que cette mobilité des renforts et cette pénétration améliorée de la résine sont d'autant plus importantes que les fils de couture passent entre les renforts de la première couche (et non pas dans les renforts, en particulier entre les filaments formant un même renfort), et que la tension exercée par les fils de liaison est régulière et symétrique de part et d'autre de chaque bande formée et sur toute (ou la majorité) de sa longueur, ceci prenant toute son importance lorsque le moulage se fait sur une grande quantité d'étoffes comme évoqué précédemment (par exemple dans le cas de la fabrication de pales d'éolienne). L'amélioration la plus conséquente mise en évidence par la présente invention concerne le cas des doubles coutures (fils associés deux à deux de façon à former des coutures croisées et/ou symétriques) mentionné ci-avant, en particulier lorsque les renforts de la première couche sont des rovings, comme défini ci- après, chaque bande délimitée étant alors formée d'un nombre entier de rovings. Par rapport au cas des simples coutures (chaque bande délimitée par un seul fil de couture), les doubles coutures, en exerçant une tension particulièrement régulière et symétrique sur les bandes, améliorent de façon la plus notable la mobilité des bandes et la pénétration de la résine lors du moulage (la pénétration pouvant le cas échéant être trois fois plus rapide que dans le cas des simples coutures), et permettent un meilleur positionnement (aptitude à être drapé) de l'étoffe dans le moule. Comme précédemment défini, l'étoffe selon l'invention est formée d'au moins deux couches (empilées) de renforts orientés suivant au moins deux directions différentes. Les termes "première" et "deuxième" utilisés dans la définition de l'invention sont à ce sujet employés pour distinguer les couches entre elles sans pour autant donner un ordre de positionnement ou d'empilement. Généralement cependant et avantageusement, la première couche se trouve en face supérieure (en position d'utilisation) de l'étoffe, et les nappes formées par les fils de liaison sont visibles sur le dessus de l'étoffe (en position d'utilisation). Les renforts utilisés selon la présente invention peuvent être de différentes matières (verre, carbone, matière synthétique telle que polyaramide, polyéthylène haut poids moléculaire, polyester, polypropylène, etc. et/ou renforts mixtes tels que fils mixtes ou composites dans lesquels des fils ou filaments de matières différentes sont mélangés) et se présenter sous différentes formes selon les couches du produit. Ils sont généralement à base de fils et/ou de filaments et sont obtenus selon des procédés connus, par exemple pour les fils de verre par étirage sous filière de filets de verre fondu sous forme de filaments de faible diamètre (généralement de 5 à 24 pm) puis rassemblement des filaments en fils, ces fils étant ensuite collectés sous différentes formes (fils coupés, enroulements, mats, etc.). Comme défini, la première couche est formée de renforts parallèles (unidirectionnels) orientés suivant une première direction, ces renforts étant préférentiellement (au moins avant l'introduction des fils de couture) jointifs (éventuellement, si on utilise d'autres couches de renforts orientés suivant la première direction, les renforts de la première couche peuvent être espacés si les renforts parallèles de ces autres couches présentant la même orientation comblent les espaces laissés), afin, généralement, de permettre un renforcement important et homogène dans une direction principale (par exemple la direction longitudinale dans le cas des pales d'éolienne). Pour que l'effet de renforcement, notamment, soit particulièrement important, les renforts de la première couche se présentent préférentiellement sous forme de stratifils ou rovings, c'est-à-dire de mèches (ou brins ou gros fils) obtenues de préférence directement sous filière par l'assemblage d'un grand nombre de filaments (rovings directs). Dans le cas du verre (renfort préféré selon l'invention), ces rovings (comportant par exemple de 400 à 10000 filaments) sont le plus souvent utilisés dans les masses linéiques (titres) de 600, 1200, 2400 et 4800 tex (g/km). Dans la première couche, les rovings (dévidés généralement à partir d'enroulements obtenus habituellement par bobinage des rovings sous filière) sont disposés en parallèle, avantageusement de façon à ce qu'ils soient (au moins préalablement) jointifs. Chaque bande définie selon l'invention comprend alors un nombre entier de rovings (le ou les fils de couture associés passant entre les rovings), ce nombre étant généralement d'autant plus faible que le titre des rovings est important. De préférence (en particulier dans le cas du verre), ce nombre entier est choisi dans la gamme allant de 1 à 8; par exemple, il peut être de 1 lorsque la première couche est formée de rovings de 4800 tex, de 1 ou 2 lorsqu'elle est formée de rovings de 2400 tex, de 1 à 4 lorsqu'elle est formée de rovings de 1200 tex et de 1 à 8 lorsqu'elle est formée de rovings de 600 tex. Dans le produit selon l'invention, la seconde couche permet, notamment, de reprendre les fils de couture et d'assurer la tenue du produit, ladite couche étant choisie de façon à ne pas empêcher le déplacement relatif des bandes délimitées par les coutures (on évite de préférence une seconde couche sous forme d'une structure trop liée et/ou trop rigide telle qu'une grille très liée). La seconde couche peut être un simple voile (dans le cas par exemple où l'on ne recherche pas de propriétés mécaniques dans le sens transversal) ou un simple fil ou ensemble de fils (éventuellement des rovings) ou renforts disposés de façon plus ou moins parallèle, avantageusement plus espacés et/ou de titre plus faible que les renforts formant la première couche, par exemple de titre inférieur ou égal à 320 tex, ou peut être choisie parmi des structures plus complexes telles que des tissus ou des non-tissés (par exemple des mats), formées de fils continus ou de fils coupés, etc. Le produit selon l'invention peut également comprendre une ou des couches supplémentaires choisies préférentiellement parmi les types de couches précédemment définis. Par exemple, il peut comprendre une première couche de rovings parallèles, une seconde couche de fils coupés et une troisième couche sous forme d'un tissu. Dans le cas où il comprend une autre couche similaire à la première (par exemple sous forme d'une couche de rovings parallèles jointifs) orientée avantageusement dans la même direction, chaque fil de couture enserrant un nombre entier de fils de la première couche enserre de préférence également un nombre entier (identique ou différent) de renforts de cette couche supplémentaire. Quelque soit l'empilement choisi, la partie du produit selon l'invention constituée par des fils orientés dans une direction autre que la première direction représente généralement de 1 à 50% en poids, de préférence de 1 à 25% en poids, par exemple de l'ordre de 10% en poids dudit produit. Les fils de couture peuvent notamment être choisis parmi les fils de polyester, les fils de polypropylène, les fils de polyamide ou éventuellement les fils de verre, de carbone, etc, les fils de couture choisis pouvant éventuellement (mais non nécessairement) être fusibles. Ces fils présentent préférentiellement une masse linéique pouvant aller de 20 à 320 dtex. De façon particulièrement préférée, il s'agit de fils de polyester texturés (c'est-à-dire présentant une torsion imposée aux fils de façon à leur conférer une certaine élasticité), et présentant une masse linéique comprise entre 40 et 150 dtex, et de préférence comprise entre 50 et 120dtex, limites incluses. Les coutures appliquées sur chaque bande sont préférentiellement des coutures en zigzag (alternance d'allers/retours d'un côté à l'autre de la bande à intervalles généralement réguliers), et, de façon particulièrement préférée des doubles coutures croisées en zigzag. De façon particulièrement préférée selon l'invention, au moins un et de préférence chaque fil de couture selon l'invention traverse un nombre entier de renfort(s) en présentant, par rapport à la première direction, un angle (aigu) a (comme illustré ultérieurement) entre 25 et 66 , avantageusement entre 27 et 64 , limites incluses. Dans le cas des doubles coutures croisées, l'angle de croisure 13 (illustré ultérieurement) correspondant à l'angle, tourné vers la première direction, au croisement de deux fils de couture associés, est préférentiellement choisi entre 50 et 132 , et avantageusement entre 54 et 128 , limites incluses. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un produit complexe tel que défini ci-dessus, selon lequel on fait se déplacer horizontalement un empilement d'au moins une première couche de renforts parallèles orientés suivant le sens de déplacement de l'empilement et au moins une seconde couche de renforts orientés suivant au moins une direction différente, et on effectue l'assemblage des couches par couture à l'aide d'au moins une série d'aiguille(s) mobile(s), le mouvement des aiguilles étant commandé de façon à ce qu'au moins un des fils et de préférence chacun des fils de couture traversent l'empilement en franchissant un nombre entier de renfort(s) de la première couche. Par série d'aiguille(s) mobile(s) on entend dans la plupart des cas et de préférence une rangée d'aiguilles, lesdites aiguilles étant en outre généralement portées par au moins une barre mobile, le mouvement des aiguilles regroupant le mouvement des piqûres des aiguilles et le déplacement de la ou des barres d'aiguilles. La présente invention concerne également un dispositif de fabrication de l'étoffe complexe précédemment définie, permettant la mise en oeuvre du procédé précédent, et comprenant au moins une série d'aiguille(s) mobile(s) (ou au moins une barre mobile) telle qu'évoquée dans le paragraphe précédent. Avantageusement, chaque aiguille ou série d'aiguille(s) (voire aussi, de façon avantageuse, chaque barre porte aiguilles) est animée d'un double voire d'un triple mouvement combiné : - un mouvement perpendiculaire au plan de l'étoffe pour faire pénétrer et ressortir les aiguilles, - un mouvement dans le plan de l'étoffe et suivant une direction perpendiculaire au défilement (direction transversale) pour permettre d'enserrer les renforts formant chaque bande conformément à l'invention, et de préférence également un mouvement dans le plan de l'étoffe et suivant la direction de défilement du produit pour que les aiguilles prises dans l'étoffe la suivent en partie. On observe que dans leur mouvement perpendiculaire au plan de l'étoffe, les aiguilles décrivent avantageusement une trajectoire elliptique minimisant notamment les perturbations liées à l'insertion des fils. Les fils de couture portés par les aiguilles et intégrés dans l'étoffe par l'intermédiaire desdites aiguilles sont généralement repris par les renforts orientés dans une autre direction que la première, et/ou par un système de boucles de fil (comme illustré ultérieurement), en particulier sur le revers de l'étoffe. De préférence selon l'invention, on utilise au moins deux séries (ou deux barres) d'aiguille(s) disposées pour effectuer des doubles coutures croisées, l'angle de croisure R desdites coutures étant avantageusement choisi dans la gamme allant de 50 à 132 et de préférence de 54 à 128 comme évoqué précédemment. Le dispositif comprenant au moins deux séries ou barres d'aiguilles mobiles permettant d'effectuer des doubles coutures croisées est particulièrement avantageux et est préférentiellement visé dans la présente invention. L'empilement de couches peut être réalisé dans une opération préalable et/ou sur une machine indépendante ou peut avantageusement être effectué en ligne avant l'opération de couture. Par exemple, la première couche peut être extraite continûment d'un support tel qu'une ensouple, puis la seconde couche peut être formée et assemblée à la première couche en entraînant par exemple à l'aide d'un chariot un ensemble de fils parallèles, extraits de supports tels que des bobines, l'assemblage réalisé étant consécutivement solidarisé par couture selon l'invention, la tension des fils de couture, également issus de supports (bobines, ensouples, etc), étant réglée par exemple par un ou des moyens de contrôle électro-mécaniques motorisés. Pour réaliser l'ensemble de ces opérations, on peut utiliser le cas échéant une machine de type métier à tricoter multiaxial. La présente invention a également pour objet une pièce composite comprenant au moins une matière organique et comprenant (comme renfort) au moins une étoffe complexe telle que définie ci-dessus. La matière organique utilisée peut être choisie notamment parmi les polyesters, les résines époxy et les résines d'esters vinyliques. Le ou les étoffes selon l'invention sont disposées dans la pièce composite aux endroits appropriés en fonction des exigences desdites pièces. Dans le cas de la fabrication d'une pièce effilée de grande taille telle qu'une pale d'éolienne, les produits selon l'invention sont généralement empilés (les empilements pouvant être par exemple de l'ordre de 50 produits empilés) dans les endroits appropriés de la pièce, en particulier dans le sens de la longueur et dans la partie centrale soumise à de nombreuses contraintes. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une pièce composite telle que définie ci-dessus, en particulier d'une pièce de grande longueur telle qu'une pale d'éolienne, par moulage sous vide (ou injection périphérique assistée par dépression). De préférence ce moulage est le moulage dit "par infusion" suivant lequel la résine est aspirée sous vide d'une extrémité du moule à l'autre, les rampes d'infusion appliquant généralement la résine sur le dessus des renforts utilisés. Eventuellement, dans certains endroits, la ou les étoffes selon l'invention peuvent être combinées avec des structures telles que des feuilles de résine. Dans ce procédé, l'empilement de produits complexes selon l'invention est mis en place dans un moule en disposant ces derniers de façon à ce que les fils de la première couche soient avantageusement orientés dans le sens de la plus grande longueur de la pièce et de façon à suivre la courbure de la pièce à mouler. La résine est ensuite injectée dans le moule, fermé par un contre moule, et la répartition de la résine se fait par aspiration sous vide (le vide étant par exemple de l'ordre de 0,8 à 1 bar pour une résine époxy ou de 0, 2 à 0,8 bars pour une résine polyester insaturé). La structure avantageuse des produits selon l'invention permet d'accélérer la pénétration de la résine et le moulage, et permet d'obtenir des produits présentant un bel aspect de surface. L'invention a enfin pour objet l'utilisation du produit complexe tel que défini ci-dessus comme renfort de pièces composites obtenues par moulage par infusion sous vide. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va décrire ciaprès un mode de réalisation particulier de l'invention illustré à l'aide des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique partielle en perspective d'un produit complexe préféré (avec doubles coutures) selon l'invention; - la figure 2 est une vue schématique partielle de dessus d'un autre exemple de produit préféré (avec doubles coutures) selon l'invention; - la figure 3 est une vue schématique partielle de dessous du produit de la figure 2. - la figure 4 est une vue schématique partielle agrandie de dessus représentant plus précisément l'une des paires de fils de couture de l'exemple des figures 2 et 3. Dans les modes de réalisation illustrés (les mêmes références étant employés dans les différentes figures pour désigner les mêmes types de composants), l'étoffe complexe 1 selon l'invention est formée d'une première couche de rovings 2 (de titre par exemple de 2400 ou 4800 tex) de verre jointifs parallèles, et d'une seconde couche formée d'une nappe de fils 3 (de titre par exemple de 68 ou 98 tex) de verre parallèles non jointifs. L'étoffe comprend également des fils de couture 4, 5 (présentant par exemple un angle a de 25 à 66 et de préférence de 27 à 64 par rapport à la première direction), associés deux à deux (doubles coutures) et formant des coutures croisées en zigzag (avec un angle de croisure R dans la première direction allant avantageusement de 50 à 132 , de préférence de 54 à 128 ), les fils de chaque paire délimitant chacun la même bande 6 d'un nombre entier de renfort(s), une première série de fils de couture 4 (représentés pour plus de clarté par des zones noircies sur la figure 3 et par des traits épais en figure 4) ayant été déposée par une même première barre d'aiguilles mobile, et les autres fils de couture associés 5 (ces fils ayant été omis pour une meilleure compréhension de la forme de chaque couture sur la dernière bande à droite de l'étoffe sur les figures 1 et 2 et n'étant représentés qu'en partie centrale de la figure 4, ces fils étant en outre représentés par des zones non noircies sur la figure 3 et par des traits fins en figure 4) ayant été déposés par une seconde barre d'aiguilles mobile. Les fils de couture permettent de former des bandes (comprenant chacune 3 rovings dans le mode de réalisation représenté en figure 1, et un roving dans le mode de réalisation représenté en figures 2 et 3) capables de se rapprocher ou de s'écarter pour favoriser la mise en place dans le moule, avec des espaces 7 entre les bandes qui vont constituer, lors du moulage, des chemins préférentiels de répartition de la résine au sein de la structure de renforcement. Selon le mode de réalisation, les fils de couture, permettant également de lier les couches entre elles, sont repris par les fils de la couche inférieure orientés différemment des rovings de la première couche et/ou par un système de boucles (14 issues du fil 4, et 15 issues du fil 5, schématisées en trait plein par les zones noircies ou non en figure 3, et en pointillés étant en dessous ou dans l'épaisseur de l'étoffe - en figure 4) formées lors du procédé de fabrication (chaque fil de couture piqué dans l'étoffe formant une petite boucle dans le sens de défilement de l'étoffe, cette boucle étant reprise, par ce même fil ou le fil de couture qui lui est associé, lors de la piqûre suivante). Dans la figure 3, on peut voir également que malgré une certaine orientation principale des fils de la couche inférieure accentuée par les coutures, ces fils restent dans une certaine mesure dispersés et/ou peuvent être ouverts en partie (les fils ou filaments dispersés étant indiqués en 3'), les coutures piquant le cas échéant dans les fils de cette couche, ceci n'empêchant toutefois pas le mouvement des bandes précédemment citées du fait de la structure (plutôt lâche et disjointe) de la seconde couche
La présente invention concerne une étoffe complexe comprenant au moins une première couche de renforts parallèles (unidirectionnels) orientés suivant une première direction et au moins une seconde couche de renforts orientés suivant au moins une direction différente de la première, ladite étoffe comprenant en outre au moins un fil de couture délimitant une bande formée d'un nombre entier de renfort(s) de la première couche suivant la première direction.La présente invention concerne également un procédé et un dispositif de fabrication de ladite étoffe ainsi que son utilisation dans la fabrication de composites.
1. Etoffe complexe comprenant au moins une première couche de renforts parallèles orientés suivant une première direction et au moins une seconde couche de renforts orientés suivant au moins une direction différente de la première, ladite étoffe comprenant en outre au moins un fil de couture délimitant une bande formée d'un nombre entier de renfort(s) de la première couche suivant la première direction. 2. Etoffe complexe selon la 1, caractérisée en ce que les fils de couture sont associés deux à deux de façon à ce que chaque fil d'une paire délimite la même bande de renfort(s) que l'autre fil qui lui est associé, les fils de chaque paire formant des coutures croisées et/ou symétriques par rapport à l'axe central de la bande qu'ils délimitent. 3. Etoffe complexe selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les renforts de la première couche se présentent sous forme de rovings, et que chaque fil de couture délimite une bande formée d'un nombre entier de rovings allant de 1 à 8 rovings. 4. Etoffe complexe selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les coutures appliquées sur chaque bande sont des doubles coutures croisées, l'angle de croisure étant choisi dans la gamme allant de 50 à 132 , et de préférence de 54 à 128 . 5. Etoffe complexe selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la partie de ladite étoffe constituée par des fils orientés dans une direction autre que la première représente de 1 à 50% en poids, de préférence de 1 à 25% en poids de ladite étoffe. 6. Etoffe complexe selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le ou les fils de couture sont des fils de polyester texturés présentant une masse linéique comprise entre 40 et 150 dtex, de préférence entre 50 et 120 dtex, limites incluses. 7. Procédé de fabrication d'une étoffe complexe telle que définie selon l'une des 1 à 6, selon lequel on fait se déplacer horizontalement un empilement d'au moins une première couche de renforts parallèles orientés suivant le sens de déplacement de l'empilement et au moins une seconde couche de renforts orientés suivant au moins une direction différente, et on effectue l'assemblage des couches par couture à l'aide d'au moins une série d'aiguille(s) mobile(s), le mouvement des aiguilles étant commandé de façon à ce qu'au moins un des fils et de préférence chacun des fils de couture traversent l'empilement en franchissant un nombre entier de renfort(s) de la première couche. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que chaque aiguille ou série d'aiguille(s) ou barre porte aiguilles est animée d'un double, voire d'un 5 triple mouvement combiné : - un mouvement perpendiculaire au plan de l'étoffe pour faire pénétrer et ressortir les aiguilles, - un mouvement dans le plan de l'étoffe et suivant une direction perpendiculaire au défilement pour permettre d'enserrer les renforts formant chaque bande, - et de préférence également un mouvement dans le plan de l'étoffe et suivant la direction de défilement du produit pour que les aiguilles prises dans l'étoffe la suivent en partie. 9. Procédé selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que l'on utilise au moins deux séries ou barres d'aiguilles disposées pour effectuer des doubles coutures croisées, l'angle de croisure desdites coutures étant choisi dans la gamme allant de 50 à 132 , et de préférence de 54 à 128 . 10. Dispositif de fabrication d'une étoffe complexe formée d'un empilement de couches telle que définie selon l'une des 1 à 6, comprenant au moins une série d'aiguilles mobiles, le mouvement des aiguilles étant commandé de façon à ce qu'au moins un des fils et de préférence chacun des fils de couture traversent l'empilement en franchissant un nombre entier de renfort(s) de la première couche. 11. Dispositif de fabrication d'une étoffe complexe, ce dispositif comprenant au moins deux séries ou barres d'aiguilles mobiles disposées de façon à effectuer 25 des coutures croisées. 12. Dispositif selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un métier à tricoter multiaxial. 13. Pièce composite, par exemple une pale d'éolienne, comprenant au moins une étoffe complexe telle que définie selon l'une des 1 à 6. 14. Procédé de fabrication d'une pièce composite telle que définie dans la 13, caractérisé en ce que ladite pièce est obtenue par moulage sous vide, en particulier par infusion sous vide. 15. Utilisation d'une étoffe complexe telle que définie selon l'une des 1 à 6 comme renfort de pièces composites réalisées par moulage 35 par infusion sous vide.
B,D
B29,D04,D05
B29C,D04B,D04H,D05B
B29C 70,D04B 39,D04H 3,D04H 13,D05B 23
B29C 70/16,B29C 70/44,D04B 39/08,D04H 3/004,D04H 3/04,D04H 3/10,D04H 3/115,D04H 13/00,D05B 23/00
FR2901783
A1
MOULE, EN PARTICULIER MOULE DE VERRERIE, ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL MOULE
20,071,207
La présente invention concerne un moule, et plus particulièrement un moule de verrerie, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel moule. De manière classique, un moule comprend une empreinte dans laquelle est coulée une matière fondue destinée à se solidifier à l'intérieur du dit moule. La présente description sera ci-après plus spécifiquement faite en relation avec les moules utilisés pour la fabrication d'objet en verre, encore appelés "moules de verrerie", pour lesquels des problèmes spécifiques se posent. Toutefois, cette indication ne limite en rien la portée de la présente demande. Le verre fondu, après avoir été coulé dans l'empreinte du moule, se solidifie par refroidissement au sein du moule de verrerie. L'objet en verre obtenu, qui présente la forme de l'empreinte, est ensuite retiré du moule de verrerie. A l'heure actuelle, la plupart des moules de verrerie sont réalisés en fonte ou en acier et sont usinés de manière à donner à leur empreinte la forme désirée pour l'objet en verre que l'on souhaite fabriquer. Toutefois, on observe qu'une usure de l'empreinte de tels moules réalisés en fonte ou en acier se produit au cours du temps. En particulier, la surface de l'empreinte se dégrade sous l'effet de la chaleur dégagée par le verre fondu coulé dans le moule de verrerie. Ce phénomène d'usure est d'autant plus marqué que la température du verre fondu est élevée. Une telle température élevée est en particulier recherchée pour optimiser le remplissage de l'empreinte du moule. Pour remédier à cette usure de l'empreinte des moules de verrerie due à un mauvais transfert de la chaleur dégagée par le verre fondu à travers le corps du moule de verrerie et donc à une évacuation relativement inefficace de cette chaleur vers l'extérieur, plusieurs voies et solutions ont été proposées. Selon une première voie, on a cherché à renforcer la résistance mécanique, ou dureté, des moules en général, et de leur empreinte en particulier. Une première solution consiste à revêtir l'intérieur des moules de verrerie réalisés en fonte ou en acier, et donc à doter la surface de leur empreinte, d'une couche de nickel pour conférer, à ces empreintes, une dureté améliorée et donc une meilleure résistance à la chaleur dégagée par le verre fondu au cours des opérations de moulage successives. Si cette première solution permet de retarder l'usure de l'empreinte du moule revêtu par rapport à une usure d'empreinte d'un moule classique en acier ou en fonte non revêtu, elle ne permet pas de l'empêcher : en effet, on observe un écaillage au cours du temps de cette couche de nickel, un tel écaillage étant particulièrement préjudiciable à la fabrication des objets en verre par coulage de verre fondu dans un moule de verrerie. Par ailleurs, la réalisation d'une couche de nickel implique la mise en oeuvre d'étapes supplémentaires lors du procédé de fabrication des moules de verrerie, avec une incidence non négligeable sur le coût de fabrication de ces moules. Une deuxième solution consiste à proposer des moules présentant une structure composite, c'est-à-dire formée d'au moins deux éléments, cette structure composite étant obtenue par coulage d'un alliage à base de fer et de nickel, tel que l'alliage commercialisé sous la dénomination commerciale Doloro . Cette deuxième solution permet d'obtenir des moules de verrerie certes plus résistants, mais elle n'est pas totalement satisfaisante du point de vue de la dissipation de la chaleur. En outre, elle est très onéreuse. Selon une seconde voie, on a cherché des moyens permettant d'améliorer le transfert, à travers le corps du moule, de la chaleur dégagée par le verre fondu. Une troisième solution répondant à cette seconde voie consiste à réaliser des trous axiaux en périphérie de la structure en fonte ou en acier des moules de verrerie pour créer des zones de circulation d'air et ainsi améliorer la dissipation de la chaleur provenant du verre fondu lors des opérations de moulage. Cette troisième solution, qui permet effectivement d'améliorer le transfert de chaleur du verre fondu à travers le corps du moule de verrerie, ne retarde toutefois que temporairement l'usure de l'empreinte. Cette troisième solution requiert en outre une étape complémentaire de formation des trous lors la fabrication des moules de verrerie, ce qui n'est pas sans incidence sur les coûts de production du moule de verrerie. La présente invention se rapporte donc à un moule, en particulier à un moule de verrerie, du type précité, qui comprend une empreinte et qui présente une structure composite, c'est-à-dire formée d'au moins deux éléments, ce moule résolvant les problèmes énoncés ci-dessus. En particulier, le but de l'invention est de proposer un moule comprenant une empreinte qui ne se détériore pas au cours du temps et qui résiste donc aux coulées successives de matière fondue, et notamment aux coulées successives de verre fondu dans le cas particulier d'un moule de verrerie. Ce moule doit en outre pouvoir être avantageusement fabriqué sans recourir à des étapes complémentaires telles que celles visant à appliquer, sur l'empreinte, un revêtement, notamment de nickel, destiné à renforcer la résistance de l'empreinte du moule ou à pratiquer, dans ledit moule, des trous axiaux de circulation d'air, comme le proposent certaines des solutions de l'état de la technique. Selon l'invention, la structure composite du moule comprend un premier matériau fritté obtenu à partir de particules revêtues, ces particules comprenant au moins un élément choisi parmi le groupe comprenant les métaux de transition, en particulier le Fe, les alliages ferreux et les alliages non ferreux, et étant revêtues de Ni et/ou de Cr, ce premier matériau fritté délimitant l'empreinte du moule. L'utilisation de ce premier matériau fritté, en particulier lorsqu'il est obtenu à partir de particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr, permet de conférer, notamment à un moule de verrerie, une résistance mécanique supérieure à celle d'un moule de verrerie classique réalisé en fonte ou en acier. Cette résistance s'explique par l'emploi de particules de Fe dont la résistance mécanique est considérablement accrue grâce au revêtement de Ni, au revêtement de Cr ou au revêtement mixte de Ni et de Cr, qui recouvre chacune des particules de Fe. En outre, ce premier matériau fritté, obtenu par frittage des particules revêtues, et qui présente par définition une structure poreuse, permet à la chaleur dégagée par le verre fondu de se dissiper vers l'extérieur du moule, à travers les porosités du premier matériau fritté dans lequel est réalisé le corps du moule de verrerie selon l'invention. Ainsi, on obtient un refroidissement plus rapide, et donc une solidification accélérée, du verre. Le temps de contact entre l'empreinte et le verre, qui passe de l'état fondu à l'état solide, étant en conséquence diminué, l'empreinte du moule selon l'invention est soumise aux agressions thermiques du verre fondu sur une durée plus courte qu'une empreinte de moule de l'état de la technique. Grâce au moule selon l'invention, on obtient donc un effet combiné d'une structure de premier matériau fritté alliant résistance mécanique accrue et dissipation de la chaleur considérablement améliorée. De manière particulièrement avantageuse, on mettra en oeuvre des particules revêtues, et notamment des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr, qui auront été obtenues selon le procédé de fabrication décrit dans le document FR 2 852 972. La mise en oeuvre d'un tel procédé de fabrication permet en effet de réaliser des particules métalliques revêtues dont on peut modifier les propriétés surfaciques et/ou volumiques par modification de leur composition chimique et de leur mcrphologie, en surface ou à cœur.. Dans le cadre de la présente invention, on recherchera en particulier à mettre en oeuvre des particules métalliques revêtues qui formeront un premier matériau fritté présentant des propriétés de résistance mécanique accrue et de porosité contrôlée. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un moule, notamment d'un moule de verrerie, comprenant une zone formr.nt empreinte destinée à recevoir une matière fondue, notamment du verre fondu. Selon l'invention, ce procédé de fabrication comprend les étapes successives suivantes : - une première étape consistant à déposer, dans la cavité d'une matrice présentant la forme du moule, un premier mélange comprenant des particules revêtues, ces particules comprenant au moins un élément choisi parmi le groupe comprenant les métaux de transition, en particulier le Fe, les alliages ferreux et les alliages non ferreux, et étant revêtues de Ni et/ou de Cr, puis à comprimer, à une pression d'au moins 900 MPa et à température ambiante, le premier mélange pour créer une cohésion suffisante entre les particules revêtues du premier mélange pour former un premier comprimé solide et manipulable, et - une deuxième étape de consolidation du premier comprimé solide et manipulable obtenu lors de la première étape par un traitement thermique, à une température supérieure à 800 C et sous atmosphère réductrice, pour obtenir une soudure des particules revêtues entre elles. Grâce au procédé selon l'invention, il est donc possible de réaliser un moule présentant la forme et en particulier l'empreinte recherchée, sans recourir à d'autres étapes complémentaires telles que l'application d'un revêtement de nickel ou la réalisation de trous axiaux de circulation d'air, l'étape de consolidation par traitement thermique assurant une soudure ou frittage des particules revêtues entre elles permettant la formation d'une porosité intrinsèque au premier comprimé solide et manipulable, ensuite consolidé. Grâce à cette porosité, on obtient un refroidissement plus rapide de la matière coulée et donc une solidification accélérée de cette matière. Ce dernier aspect a bien évidemment une incidence directe et non négligeable sur les cadences de fabrication des dits moules. En effet, grâce au procédé selon l'invention, les cadences de fabrication sont augmentées de manière significative. D'autres avantages et particularités de la présente invention résulteront de la descr=_ption qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux figures annexées : - la figure 1 représente une vue schématique en élévation d'un moule conforme à l'invention selon un premier mode de réalisation ; - la figure 2 représente une vue schématique 5 en élévation d'un moule conforme à l'invention selon un deuxième mode de réalisation ; - la figure 3 représente une vue schématique en élévation d'un moule conforme à l'invention selon un troisième mode de réalisation ; 10 - la figure 4 représente une vue schématique en coupe selon le plan vertical passant par l'axe IV-IV du moule représenté à la figure 3 ; - la figure 5 représente une vue schématique en coupe d'un moule conforme à l'invent-_on selon un 1.5 quatrième mode de réalisation ; et - la figure 6 est une vue schématique simplifiée d'un dispositif susceptible d'être mis en œuvre dans le cadre du procédé conforme à l'invention pour la fabrication d'un moule, tel que celui représenté 20 à la figure 1. Les éléments communs à toutes les figures sont identifiés par une même référence numérique. Sur la figure 1, on a représenté un moule 1 conforme à l'invention, selon un premier mode de 25 réalisation. Ce moule 1 est de forme cylindrique et comprend une empreinte 2. On peut bien évidemment envisager toute autre forme particulière convenant à la forme que l'on cherche à donner à l'objet qui sera moulé 30 dans ledit moule 1. Le moule 1 présente une structure composite qui comprend un premier matériau fritté 3 qui délimite l'empreinte 2 du moule. Ce premier matériau fritté 3 est obtenu à partir de particules revêtues, ces particules comprenant au moins un élément choisi parmi le groupe comprenant les métaux de transition, en particulier le Fe, les alliages ferreux et les alliages non ferreux. Le premier matériau fritté 3 est de préférence obtenu à partir de particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr, en particulier dans le cas où le moule 1 est constitué par un moule de verrerie. Le moule 10 représenté à la figure 2 correspond à un deuxième mode de réalisation d'un moule conforme à l'invention. Ce moule 10 comprend le moule 1 revêtu, au niveau de sa surface périphérique extérieure 4, d'un deuxième matériau fritté 5. Ainsi, ce deuxième matériau fritté 5 est disposé autour du premier matériau fritté 3. De préférence, et de manière générale dans le cadre d'un moule de verrerie, ce deuxième matériau fritté 5 est réalisé à partir de billes composées d'un métal ou d'un alliage, tel que le bronze ou l'acier. On choisit en particulier ce métal ou cet alliage parmi les métaux ou les alliages qui possèdent une bonne conductivité thermique. L'adhésion entre le premier matériau fritté 3 et le deuxième matériau fritté 5 est assurée par tout moyen, notamment mécanique ou chimique permettant une 15 cohésion entre ces deux parties, résistants aux opérations de moulage successives. Ainsi, selon une troisième version particulièrement avantageuse d'un moule conforme à la présente invention représentée aux figures 3 et 4, on réalise un moule 20 formé de trois parties distinctes mais solidaires entre elles. Ce moule 20 comprend un troisième matériau fritté 6, disposé entre le premier matériau fritté 3 et 10 le deuxième matériau fritté 5. De manière particulièrement avantageuse, pour l'adhérence entre ces différents matériaux, premier matériau fritté 3 et le troisième fritté 6, d'une part, et entre le deuxième fritté 5 et le troisième matériau fritté 6, fritté 3, lesdites particules étant alors revêtues d'au 20 moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième matériau fritté 5, soit à partir de particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième matériau fritté 5, ces particules étant dans cette seconde hypothèse revêtues d'au moins un élément choisi 25 parmi les éléments du premier matériau fritté 3. A titre d'exemple, dans le cas particulier où le premier matériau fritté 3 est obtenu à partir de particules de Fe revêtues de Ni et le deuxième matériau fritté 5 est réalisé à partir de billes de bronze, donc 30 un alliage de Cu et Sn, on pourra notamment utiliser des optimiser entre le matériau matériau d'autre obtenu, élément part, on soit à partir de particules d'au moins un choisi parmi les éléments du premier matériau utilise un troisième matériau fritté 6 particules de Fe revêtues de Cu pour la réalisation du troisième matériau fritté 6. Dans tous les exemples précités, mais également dans celui qui suit, les particules revêtues que l'on utilise pour former les premier et troisième matériaux frittés 3 et 6 sont, de manière plus particulièrement préférée, obtenues par la mise en œuvre du procédé de fabrication décrit dans le document FR 2 852 972. Dans le cas particulier d'un mou=_e destiné au moulage de flacons utilisés en pharmacie, l'épaisseur du premier matériau fritté 3 est de préférence comprise entre 5 et 10 mm. Dans l'hypothèse où le moule comporte un deuxième matériau fritté 5, voire un troisième matériau fritté 6, l'épaisseur du deuxième matériau fritté 5 est de préférence comprise entre 10 et 30 mm et l'épaisseur du troisième matériau fritté 6 est comprise entre 1 et 5 mm. On a représenté, sur la figure 5, un moule 30 selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. Ce moule 30 comprend un empilement de plusieurs portions de moule 31 et 32, la portion 31 étant disposée sur la portion 32. La portion 31 est elle-même formée de deux sous-ensembles, le sous-ensemble 31a réalisé en un premier matériau fritté 33 et le sous-ensemble 31b réalisé en un troisième matériau fritté 36. De la même manière, la portion 32 est elle-30 même formée de deux sous-ensembles, le sous--ensemble 32a réalisé en un premier matériau fritté 33 et le sous-ensemble 32b réalisé en un troisième matériau fritté 36. Chaque portion 31, 32 du moule 30, et plus particulièrement chaque sous-ensemble 31a, 32a de la portion 31, 32, correspond à une partie de l'empreinte 37 du moule 30. Le moule 30 comprend en outre un deuxième matériau fritté 35 qui constitue un moyen de cohésion des portions 31 et 32 du moule 30, permettant ainsi la manipulation de ce moule 30. Grâce à un tel quatrième mode de réalisation de l'invention, on dispose de moules présentant une empreinte de forme complexe, de manière particulièrement aisée, par simple empilement de plusieurs portions 31 et 32 permettant de définir cette forme complexe puis consolidation des dites portions au moyen du deuxième matériau fritté unitaire. Si dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 5, seules deux portions 31 et 32 ont été employées pour le moule 30, il est évident que la réalisation d'un moule comprenant trois, quatre, voire plus..., portions est facilement concevable, où le deuxième matériau fritté unitaire assure le moyen de cohésion entre l'ensemble de ces portions 31, 32,... Le premier matériau fritté 33 peut avantageusement être obtenu à partir de particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr. Si, dans la réalisation du moule 30 illustrée à la figure 5, des mêmes matériaux frittés 33 et 36 sont mis en œuvre pour les sous-ensembles 31a et 32a, d'une part, et pour les sous-ensembles 31b et 32b, d'autre part, rien n'interdit d'envisager l'emploi de matériaux frittés 33 et 36 distincts, en tout ou partie. De préférence, en particulier pour un moule de verrerie, le deuxième matériau fritté 35 est réalisé à partir de billes de bronze ou d'acier et le troisième matériau fritté 36 des sous-ensembles 31b et 32b des portions 31 et 32 est obtenu, soit à partir de particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier matériau fritté 33, ces particules étant alors revêtues d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième matériau fritté 35, soit à partir de particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième matériau fritté 35, ces particules étant alors revêtues d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier matériau fritté 33. A titre d'exemple non limitatif, le troisième matériau fritté 36 est obtenu à partir de particules de Fe revêtues de Cu. On va ci-après plus particulièrement s'attacher à la description du procédé de fabrication d'un moule conforme à l'invention, en référence à la figure 6. Ce procédé, décrit en relation avec un mode de réalisation particulier, comprend les étapes successives qui vont être énumérées ci-après. Une première étape consiste à déposer, dans la cavité 60 d'une matrice 61 présentant la forme finale que l'on souhaite donner au moule, un premier mélange 62 comprenant, par exemple, des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr Au moyen d'une presse 63, on procède ensuite à une compression, à une pression d'au moins 900 MPa et à température ambiante, du premier mélange 62 pour créer une cohésion suffisante entre les particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr et ainsi former un premier comprimé solide et manipulable. Ce premier comprimé solide et manipulable présente une porosité dont la valeur peut être contrôlée et ajustée en fonction, notamment de la taille des particules revêtues et de la force de compression appliquée. Des valeurs de porosité de l'ordre du micron peuvent notamment être obtenues. De manière avantageuse, la première étape de compression peut être réalisée par compression isostatique ou par compression uni-axiale. On réalise alors ensuite une deuxième étape de consolidation du comprimé obtenu lors de la première étape par un traitement thermique, à une température supérieure à 800 C et sous atmosphère réductrice, pour obtenir une soudure des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr entre elles. La mise en oeuvre du procédé qui vient d'être décrit permet la fabrication d'un moule tel que le moule 1 représenté à la figure 1. Dans le cas où l'on souhaite réaliser un moule du type du moule 10 représenté à la figure 2, le procédé décrit ci-dessus comprend en outre une troisième étape consistant à déposer un deuxième mélange comprenant des billes de bronze ou d'acier autour du premier comprimé solide et manipulable, fritté ou non, comprenant par exemple des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr. Concrètement, on introduit le deuxième mélange dans une matrice dans laquelle a été déposé au préalable le premier comprimé solide et manipulable, soumis ou non à la deuxième étape de consolidation, comprenant des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr. Ce deuxième mélange, comprenant des billes de bronze ou d'acier, est alors fritté pour créer une cohésion suffisante entre les billes de bronze ou d'acier et former, avec le premier comprimé solide et manipulable, un moule. Dans le cas où le premier comprimé solide et manipulable comprenant des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr n'a pas été soumis au traitement thermique de frittage, on procède à un seul traitement thermique permettant le frittage simultané des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr entre elles, des billes de bronze ou d'acier entre elles, ainsi que des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr et des billes de bronze ou d'acier disposées au niveau de la zone de jonction entre le premier mélange et le deuxième mélange. Une telle variante présente un intérêt économique évident en ne mettant en oeuvre qu'une étape unique de traitement thermique. Dans le cas où l'on souhaite réaliser un moule du type du moule 20 représenté aux figures 3 et 4, on réalise une étape complémentaire au procédé qui vient juste d'être décrit. Dans cette dernière hypothèse, le procédé 30 comprend une quatrième étape consistant à déposer autour du premier comprimé solide et manipulable, préalablement à la mise en oeuvre de la troisième étape, un troisième mélange comprenant soit des particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier mélange et revêtues d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième mélange, soit des particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième mélange et revêtues d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier mélange. Ce troisième mélange peut comprendre, par exemple, des particules de Fe revêtues de Cu. Ce troisième mélange est alors comprimé, à une pression d'au moins 900 MPa et à température ambiante, pour créer une cohésion suffisante entre les particules revêtues du troisième mélange pour former, avec le premier comprimé solide et manipulable, un deuxième comprimé solide et manipulable qui est ensuite soumis à la troisième étape qui peut, par exemple, mettre en oeuvre des billes de bronze ou d'acier. De préférence, on ne réalise qu'une seule étape de consolidation des particules revêtues du premier mélange et des particules revêtues du troisième mélange pour obtenir le deuxième comprimé solide et manipulable. Comme pour le premier comprimé solide et manipulable, on peut ajuster la porosité de la partie du deuxième comprimé solide et manipulable qui est réalisée à partir du troisième mélange. Des valeurs de porosité de l'ordre du micron peuvent par exemple être obtenues. Dans une version avantageuse de l'invention, l'étape de consolidation permettant le frittage des différentes particules et billes entre elles est réalisée une seule fois, après les différentes étapes de dépôt et de compression des premier, deuxième et troisième mélanges, pour les mêmes raisons que celles évoquées ci-avant. Pour obtenir un moule tel que le moule 30 représenté à la figure 5, le procédé selon l'invention décrit ci-dessus est modifié de manière à réaliser successivement des portions 31 et 32 de moule 30 correspondant chacune à une partie de l'empreinte 37 du moule 30, chaque portion 31, 32 étant obtenue par la mise en oeuvre successive des première et deuxième étapes mettant en oeuvre le premier mélange, puis de la quatrième étape mettant en oeuvre le troisième mélange du procédé décrit cl-dessus. La troisième étape est ensuite mise en oeuvre avec le deuxième mélange pour assurer un assemblage de ces portions 31 et 32 du moule 30. Le procédé selon l'invention permet donc de fabriquer des moules 30 dont la forme de l'empreinte 37 est parfaitement déterminée par la forme de la matrice dans laquelle est déposé le premier mélange comprenant des particules de Fe revêtues de Ni et/ou de Cr. Toutefois, rien n'interdit de procéder à une modification de la forme de l'empreinte 2, 37 telle qu'obtenue par le procédé décrit. Aussi, en complément, on peut réaliser une étape finale de façonnage de l'empreinte 2, 37 du moule 1, 10, 20, 30 par usinage du premier comprimé solide et manipulable, consolidé.30
La présente invention se rapporte à un moule, notamment à un moule de verrerie, comprenant une empreinte 2 et présentant une structure composite. Selon l'invention, cette structure composite comprend un premier matériau fritté 3 obtenu à partir de particules revêtues, ces particules comprenant au moins un élément choisi parmi le groupe comprenant les métaux de transition, en particulier le Fe, les alliages ferreux et les alliages non ferreux, et étant revêtues de Ni et/ou de Cr, ce premier matériau fritté 3 délimitant l'empreinte 2 du moule 1.L'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'un tel moule.
1. Moule (1, 10, 20, 30), en particulier moule de verrerie, comprenant une empreinte (2, 37) et présentant une structure composite, caractérisé en ce que cette structure composite comprend un premier matériau fritté (3, 33) obtenu à partir de particules revêtues, ces particules comprenant au moins un élément choisi parmi le groupe comprenant les métaux de transition, en particulier le Fe, les alliages ferreux et les alliages non ferreux, et étant revêtues de Ni et/ou de Cr, ce premier matériau fritté (3, 33) délimitant l'empreinte (2, 37) du moule (1, 10, 20, 30). 2. Moule (10, 20, 30) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un deuxième matériau fritté (5, 35) réalisé à partir de billes composées d'un métal ou d'un alliage, tel que le bronze ou l'acier, ce deuxième matériau fritté (5, 35) étant disposé autour du premier matériau fritté (3, 33). 3. Moule (20, 30) selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un troisième matériau fritté (6, 36), disposé entre le premier matériau fritté (3, 33) et le deuxième matériau fritté (5, 35). 4. Moule (20, 30) selon la 3, caractérisé en ce que le troisième matériau fritté (6, 36) est obtenu, soit à partir de particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier matériau fritté (3, 33), lesdites particules étant alors revêtuesd'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième matériau fritté (5, 35), soit à partir de particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième matériau fritté (5, 35), lesdites particules étant alors revêtues d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier matériau fritté (3, 33). 5. Moule (30) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un empilement de plusieurs portions (31, 32) correspondant chacune à une partie de l'empreinte (37) du moule (30), le deuxième matériau fritté (35) constituant un moyen de cohésion des portions (31, 32) du moule (30). 6. Procédé de fabrication d'un moule (1, 10, 20, 30), notamment d'un moule de verrerie, comprenant une zone formant empreinte (2, 37) destinée à recevoir une matière fondue, notamment du verre fondu, ledit procédé comprenant les étapes successives suivantes : - une première étape consistant à déposer, dans la cavité d'une matrice présentant la forme du moule (1, 10, 20, 30), un premier mélange comprenant des particules revêtues, ces particules comprenant au moins un élément choisi parmi le groupe comprenant les métaux de transition, en particulier le Fe, les alliages ferreux et les alliages non ferreux, et étant revêtues de Ni et/ou de Cr, puis à comprimer, à une pression d'au moins 900 MPa et à température ambiante, le premier mélange pour créer une cohésion suffisante entre les particules revêtues du premier mélange pour former un premier comprimé solide et manipulable, et- une deuxième étape de consolidation du premier comprimé solide et manipulable obtenu lors de la première étape par un traitement thermique, à une température supérieure à 800 C et sous atmosphère réductrice, pour obtenir une soudure des particules revêtues entre elles. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la première étape de compression est réalisée par compression isostatique ou par compression uni-axiale. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une troisième étape consistant à déposer un deuxième mélange comprenant des billes de bronze ou d'acier autour du premier comprimé solide et manipulable, soumis ou non à la deuxième étape de consolidation, ledit deuxième mélange étant fritté pour créer une cohésion suffisante entre les billes et former, avec le premier comprimé solide et manipulable, un troisième comprimé solide et manipulable. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une quatrième étape consistant à déposer autour du premier comprimé solide et manipulable, préalablement à la mise en oeuvre de la troisième étape, un troisième mélange comprenant soit des particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier mélange et revêtues d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième mélange, soit des particules d'au moins un élément choisi parmi les éléments du deuxième mélange etrevêtues d'au moins un élément choisi parmi les éléments du premier mélange, ledit troisième mélange étant alors comprimé, à une pression d'au moins 900 MPa et à température ambiante, pour créer une cohésion suffisante entre les particules revêtues du troisième mélange pour former, avec le premier comprimé solide et manipulable, un deuxième comprimé solide et manipulable, ce deuxième comprimé solide et manipulable étant alors soumis à la troisième étape. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte une seule étape de consolidation du deuxième comprimé solide et manipulable. 11. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que l'on réalise successivement des portions (31, 32) de moule correspondant chacune à une partie de l'empreinte (37) du moule (30), chaque portion (31, 32) étant obtenue par la mise en œuvre successives des première et deuxième étapes avec le premier mélange puis la quatrième étape avec le troisième mélange, et en ce que l'on met ensuite en oeuvre la troisième étape avec le deuxième mélange pour assurer un assemblage des portions (31, 32) du moule (30). 12. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 11, caractérisé en ce que l'on réalise une étape finale de façonnage de l'empreinte (2, 37) du moule (1, 10, 20, 30) par usinage du premier comprimé solide et manipulable, consolidé.
C
C03
C03B
C03B 9
C03B 9/48
FR2895322
A1
VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN GROUPE MOTOPROPULSEUR ARRIERE POUVANT BASCULER LORS D'UN IMPACT
20,070,629
IMPACT. La présente invention concerne un véhicule comportant un groupe motopropulseur fixé à l'arrière du véhicule. Lors d'un impact sur l'arrière d'un tel véhicule automobile, le groupe motopropulseur forme un masque important qui encaisse la quasi-totalité du choc, limitant ou diminuant les zones fusibles absorbant l'énergie du choc. Lors d'un tel choc, le système d'injection qui véhicule du carburant risque d'être endommagé et les fuites de ce carburant peuvent provoquer un incendie. Le brevet US 3869017 et la demande de brevet allemand 10028704 décrivent des solutions pour absorber l'énergie d'un impact sur un véhicule automobile. Cependant ces solutions concernent la partie avant du véhicule et ne sont pas transposables à un véhicule automobile comportant un groupe motopropulseur arrière. Le but de la présente invention est dP créer des moyens pour protéger et absorber l'énergie d'impact sur l'arrière d'un véhicule équipé d'un groupe motopropulseur arrière, notamment à l'égard des risques d'incendie pouvant être occasionné lors d'un tel impact. Suivant l'invention, le véhicule automobile comportant un groupe motopropulseur fixé à l'arrière du véhicule par au moins deux moyens de fixation situés au-dessus du centre de gravité du groupe motopropulseur, l'un des deux moyens étant situé à l'avant et l'autre à l'arrière dudit centre de gravité est caractérisé en ce que l'un des deux moyens de fixation est adapté pour céder sous l'effet d'un impact à l'arrière du véhicule pour permettre au groupe motopropulseur de pivoter autour d'un axe transversal par rapport à la direction longitudinale du véhicule. Ainsi lors d'un impact sur l'arrière du véhicule, le groupe motopropulseur peut après rupture dudit moyen de fixation, pivoter et ainsi absorber l'énergie de l'impact. Dans l'une des versions de l'invention, ledit moyen adapté pour 35 céder est situé à l'arrière du centre de gravité. 2 Dans une autre version de l'invention, ledit moyen adapté pour céder est situé à l'avant du centre de gravité. Dans la première version de l'invention, ledit moyen comprend un bras dont une extrémité est articulée à un support solidaire du groupe motopropulseur et dont l'autre extrémité est articulée à un support solidaire de la carrosserie du véhicule et deux leviers articulés entre eux, chacun de ces leviers étant en outre articulé à l'une des articulations du bras, ledit bras étant adapté pour céder en cas d'impact sur l'arrière du groupe motopropulseur. 1 o La rupture du bras permet au groupe motopropulseur de basculer, tandis que les deux leviers peuvent pivoter en s'écartant l'un de l'autre, jusqu'à une position alignée, dans laquelle les deux leviers retiennent le groupe motopropulseur à la carrosserie. Dans la seconde version de l'invention, ledit moyen de fixation 15 comprend deux leviers articulés entre eux, l'un de ces leviers étant en outre articulé à un support solidaire de la partie avant du groupe motopropulseur et l'autre levier étant en outre articulé à un support solidaire de la carrosserie. Grâce à ces deux leviers, la partie avant du groupe motopropulseur 20 peut basculer vers le bas, en cas d'impact sur l'arrière de ce groupe motopropulseur. Comme dans la première version, ce basculement absorbe une partie de l'énergie de l'impact. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront 25 encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 montre schématiquement en élévation, un groupe motopropulseur placé à l'arrière d'un véhicule, montrant les moyens de fixation de ce groupe à la 30 carrosserie, selon une première version de l'invention, la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 montrant l'effet d'un impact à l'arrière du groupe motopropulseur, la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, montrant l'effet d'un impact plus important, entraînant la rupture de 35 l'un des moyens de fixation du groupe motopropulseur, 3 la figure 4 est une vue analogue à la figure 1, montrant une seconde version de l'invention, - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 montrant l'effet d'un impact. Les figures annexées montrent partiellement la carrosserie 1 d'un véhicule automobile comportant un groupe motopropulseur 2 fixé à l'arrière du véhicule par au moins deux moyens de fixation 3, 4 (figures 1 à 3) ou 5, 6 (figures 4, 5) situés au-dessus du centre de gravité (G) du groupe motopropulseur 2. L'un 3 ou 5 des deux moyens est situé à l'avant et l'autre 4 ou 6 à l'arrière du centre de gravité (G). De préférence, la fixation du groupe motopropulseur à l'arrière s'effectue par deux moyens de fixation (4 ou 6) situés de part et d'autre du groupe motopropulseur. Conformément à l'invention, l'un des deux moyens de fixation est adapté pour céder sous l'effet d'un impact à l'arrière du véhicule pour permettre au groupe motopropulseur 2 de pivoter (voir figures 3 et 5) autour d'un axe transversal par rapport à la direction longitudinale du véhicule. Dans le cas des figures 1 à 3, le moyen de fixation adapté pour céder est celui situé à l'arrière du centre de gravité (G) du groupe motopropulseur 2. Dans le cas des figures 4 et 5, le moyen de fixation adapté pour céder est celui situé à l'avant du centre de gravité (G) du groupe motopropulseur 2. Dans la version représentée sur les figures 1 à 3, le moyen 4 pouvant céder comprend un bras 7 dont une extrémité est articulée en 8 à un support 9 solidaire du groupe motopropulseur 2 et dont l'autre extrémité est articulée en 10 à un support 11 solidaire de la carrosserie 1 du véhicule. Le moyen de fixation 4 comprend en outre deux leviers 12, 13 articulés entre eux en 14. Chacun de ces leviers 12, 13 est en outre articulé à l'une des articulations 8, 10 du bras 7. De plus, le bras 7 est adapté pour céder en cas d'impact sur l'arrière du groupe motopropulseur (G), comme montré sur la figure 3. Comme montré sur la figure 1, normalement le bras 7 s'étend sensiblement dans un plan horizontal et son articulation 8 au support 9 4 solidaire du groupe motopropulseur 2 est située devant son articulation 10 au support 11 solidaire de la carrosserie 1. En outre, l'articulation 14 commune aux deux leviers 12, 13 s'étend sous le bras 7. Par ailleurs, le moyen de fixation 3 situé à l'avant du centre de gravité (G) comprend un support 15 solidaire du groupe motopropulseur 2 fixé de façon articulée en 16 à un support 17 solidaire de la carrosserie 1. Le dispositif représenté sur les figures 1 à 3 fonctionne de la façon suivante. En cas d'impact (voir flèches F) sur l'arrière du groupe motopropulseur, le bras 7 est soumis aux forces F1 et F2 dirigées en sens contraire, comme montré sur la figure 1. En cas d'impact modéré (voir figure 2), le bras 7 bascule et l'ensemble du groupe motopropulseur 2 pivote par rotation autour de l'articulation 16 située à l'avant de ce groupe. En cas d'impact plus important, les forces F1 et F2 soumettent le bras 7 à une traction telle qu'elle entraîne sa rupture, comme montré par la figure 3. Les articulations 8 et 10 n'étant plus reliées entre elles, le groupe motopropulseur 2 bascule vers le bas, et les deux leviers 12 et 13 s'écartent l'un de l'autre par rotation autour des articulations 8, 10, 14. En fin de mouvement, le groupe motopropulseur 2 est retenu à la carrosserie 1 par les deux leviers 12, 13 alignés. Sous l'effet de l'impact, le groupe motopropulseur a basculé vers le bas suivant un angle correspondant à la distance entre les deux articulations 8, 10. Le basculement du groupe motopropulseur a permis d'absorber au moins en partie l'énergie de l'impact, en limitant les risques d'incendie provoqué par la détérioration du système d'injection du moteur. Dans la version représentée sur les figures 4 et 5, le moyen de fixation 5 adapté pour céder prévu à l'avant du groupe motopropulseur 2 comprend deux leviers 18, 19 articulés entre eux en 20. L'un 19 de ces leviers est en outre articulé en 21 à un support 22 solidaire de la partie avant du groupe motopropulseur 2 et l'autre levier 20 est en outre articulé en 23 à un support 24 solidaire de la carrosserie. En position normale, les deux leviers 18, 19 s'étendent (voir figure 4) sensiblement dans un plan vertical et leur articulation commune 20 est située sous les articulations 21, 23 aux deux supports 22, 24. Par ailleurs, le moyen de fixation 6 situé à l'arrière du centre de 5 gravité (G) comprend deux organes de guidage 25, 26 adaptés pour s'allonger en cas d'impact F sur l'arrière du groupe motopropulseur 2. Les deux organes de guidage 25, 26 sont articulés entre eux en 27 à un support 28 solidaire du groupe motopropulseur 2 et chacun de ces deux organes 25, 26 est séparément articulé en 29, 30 à un support solidaire de la carrosserie 1. En position normale (voir figure 4) l'un 25 des organes de guidage s'étend dans un plan vertical et l'autre 26 s'étend dans un plan horizontal. Dans l'exemple représenté, les organes de guidage 25, 26 sont des vérins. Le dispositif représenté sur les figures 4 et 5 fonctionne de la façon suivante. Sous l'effet de l'impact F sur l'arrière du groupe motopropulseur 2, les deux organes de guidage 25, 26 s'allongent (voir figure 5), tout en maintenant l'arrière du groupe motopropulseur 2 au même niveau que le niveau normal montré sur la figure 4. Cependant, sous l'effet de l'impact F les deux leviers 18, 19 situés à l'avant, passent de la position repliée (figure 4) à la position dépliée (figure 5) provoquant ainsi le basculement vers le bas de l'avant du groupe motopropulseur 2. Comme précédemment, l'avance et le basculement du groupe motopropulseur ont permis d'absorber au moins en partie l'impact et de limiter les risques d'incendie provoqués par l'endommagement du système d'injection.30
Véhicule automobile comportant un groupe motopropulseur (2) fixé à l'arrière du véhicule par au moins deux moyens de fixation (3, 4) situés au-dessus du centre de gravité (G) du groupe motopropulseur (2), l'un des deux moyens étant situé à l'avant et l'autre à l'arrière dudit centre de gravité (G), caractérisé en ce que l'un des deux moyens de fixation (3, 4) est adapté pour céder sous l'effet d'un impact (F) à l'arrière du véhicule pour permettre au groupe motopropulseur (2) de pivoter autour d'un axe transversal par rapport à la direction longitudinale du véhicule.
1) Véhicule automobile comportant un groupe motopropulseur (2) fixé à l'arrière du véhicule par au moins deux moyens de fixation (3, 4 ; 5, 6) situés au-dessus du centre de gravité (G) du groupe motopropulseur (2), l'un des deux moyens étant situé à l'avant et l'autre à l'arrière dudit centre de gravité (G), caractérisé en ce que l'un des deux moyens de fixation (3, 4 ; 5, 6) est adapté pour céder sous l'effet d'un impact (F) à l'arrière du véhicule pour permettre au groupe motopropulseur (2) de pivoter autour d'un axe transversal lo par rapport à la direction longitudinale du véhicule. 2) Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen adapté pour céder est situé à l'arrière du centre de gravité (G). 3) Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en 15 ce que ledit moyen adapté pour céder est situé à l'avant du centre de gravité (G). 4) Véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que ledit moyen (4) comprend un bras (7) dont une extrémité est articulée à un support (9) solidaire du groupe motopropulseur (2) et 20 dont l'autre extrémité est articulée à un support (11) solidaire de la carrosserie (1) du véhicule et deux leviers (12, 13) articulés entre eux, chacun de ces leviers (12, 13) étant en outre articulé à l'une des articulations du bras (7), ledit bras (7) étant adapté pour céder en cas d'impact sur l'arrière du groupe motopropulseur (2). 25 5) Véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que ledit bras (7) s'étend sensiblement dans un plan horizontal et son articulation au support (9) solidaire du groupe motopropulseur (2) est située devant son articulation au support (11) solidaire de la carrosserie (1) . 30 6) Véhicule automobile selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'articulation (14) commune aux deux leviers (12, 13) s'étend sous ledit bras (7). 7) Véhicule automobile selon l'une des 2 ou 4 à 6, caractérisé en ce que le moyen de fixation (3) situé à l'avant du 35 centre de gravité (G) du groupe motopropulseur, comprend un 7 support (15) solidaire du groupe motopropulseur fixé de façon articulée à un support (17) solidaire de la carrosserie (1). 8) Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que ledit moyen de fixation (5) comprend deux leviers (18, 19) articulés entre eux, l'un (19) de ces leviers étant en outre articulé à un support (22) solidaire de la partie avant du groupe motopropulseur (2) et l'autre levier (18) étant en outre articulé à un support (24) solidaire de la carrosserie (1). 9) Véhicule automobile selon la 8, caractérisé en ce que les deux leviers (18, 19) s'étendent sensiblement dans un plan vertical et leur articulation commune (20) est située sous les articulations aux deux supports (22, 24). 10) Véhicule automobile selon la 3 ou 7 à 9, caractérisé en ce que le moyen de fixation (6) situé à l'arrière du centre de gravité (G) du groupe motopropulseur comprend deux organes de guidage (25, 26) adaptés pour s'allonger en cas d'impact sur l'arrière du groupe motopropulseur (2) ces deux organes de guidage (25, 26) étant articulés entre eux à un support (28) solidaire du groupe motopropulseur (2) et chacun de ces deux organes (25, 26) étant séparément articulé à un support solidaire de la carrosserie (1). 11) Véhicule automobile selon la 10, caractérisé en ce que l'un (26) desdits organes s'étend dans un plan vertical et l'autre (25) s'étend dans un plan horizontal. 12) Véhicule automobile selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que lesdits organes (25, 26) sont des vérins.
B
B60
B60K
B60K 5
B60K 5/12
FR2892806
A1
BOITE COLLECTRICE BRASEE POUR ECHANGEUR DE CHALEUR.
20,070,504
RFR0260 . L'invention se rapporte au domaine des échangeurs de chaleur, notamment pour véhicules automobiles, et elle concerne plus particulièrement une boîte collectrice brasée destinée à de tels échangeurs de chaleur. 10 On connaît déjà de nombreux types de boîtes collectrices de ce genre qui sont obtenues par brasage de deux pièces métalliques, à savoir un collecteur et un couvercle, lesquels sont le plus souvent formés en aluminium ou en 15 alliage à base d'aluminium. L'un des problèmes principaux que pose la réalisation de telles boîtes collectrices est celui de l'obtention de pièces métalliques présentant une bonne aptitude au brasage 20 et aptes à former, après brasage des pièces, une boîte collectrice parfaitement étanche ne risquant pas d'entraîner de fuites du fluide qui la traverse. Pour cela, il est nécessaire que les deux pièces puissent 25 être pré-assemblées et maintenues dans une position telle qu'elles possèdent des surfaces respectives en contact mutuel pour l'obtention ultérieure d'un brasage dans des conditions parfaitement étanches. 30 En effet, le plus souvent, le brasage de la boîte collectrice s'effectue en une seule opération au cours du brasage de l'échangeur de chaleur, celui-ci se déplaçant au 15 travers d'un four de brasage maintenu à une température appropriée pour faire fondre un alliage de brasage. Différentes solutions ont déjà été proposées pour permettre une bonne aptitude au brasage. Le plus souvent, le collecteur comprend essentiellement une plaque collectrice munie de trous ou de fentes pour la réception des extrémités des tubes du faisceau de l'échangeur de chaleur, et le couvercle a la forme d'un capot qui est assemblé le long d'un bord périphérique de la plaque collectrice. Il est connu aussi par la publication EP 1 139 054 de prévoir un collecteur présentant un profil général en U qui est fermé par un couvercle constitué par un feuillard qui est brasé sur des tranches du collecteur. Le brasage s'effectue ainsi sur une ligne étroite, ce qui peut entraîner des risques de fuite. L'invention a notamment pour but de procurer une boîte collectrice du type précité dont l'aptitude au brasage est améliorée. L'invention propose à cet effet une boîte collectrice du type défini en introduction, dans laquelle le collecteur est un élément à profil en U présentant une paroi de fond munie de trous pour l'insertion de tubes et deux parois latérales raccordées à la paroi de fond, dans laquelle le couvercle est un élément à profil en U présentant une paroi de fond et deux parois latérales raccordées à la paroi de fond, et dans laquelle le couvercle est emboîté dans le collecteur de sortie que leurs profils en U respectifs soient orientés dans une même direction à l'opposé des tubes, le collecteur et le couvercle étant assemblés le long d'une surface continue s'étendant sur les parois respectives. Ainsi, l'assemblage de la boîte collectrice s'effectue à partir de deux éléments à profil en U dont l'un, qui constitue le collecteur, reçoit l'autre, qui constitue le couvercle. Les deux éléments à profil en U sont orientés dans la même direction, ce qui signifie que les ouvertures respectives des deux profils en U sont orientés dans la même direction, à l'opposé de celle des tubes, donc de celle du faisceau de l'échangeur de chaleur. Le brasage s'effectue alors le long d'une ligne de brasage sur des surfaces respectives en contact, c'est-à-dire principalement entre les parois latérales du collecteur et les parois latérales du couvercle. Il en résulte un meilleur contact surfacique qui favorise le brasage et donc une liaison étanche. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le couvercle comporte deux régions d'extrémité recourbées en direction de la paroi de fond du collecteur, dans chacune desquelles la paroi de fond du couvercle présente une partie incurvée terminée par un rebord propre à venir en appui contre la paroi de fond du collecteur, le rebord se raccordant à une partie cintrée de chaque paroi latérale du couvercle. Ainsi, la ligne ou surface de brasage continue s'étend le long des parois latérales du couvercle et se raccorde aux deux rebords de la paroi de fond du couvercle. Autrement dit, le brasage s'effectue le long des parois latérales du couvercle, y compris dans les parties cintrées de celui-ci, et s'effectue également sur les deux rebords mentionnés précédemment. D'autres caractéristiques complémentaires et/ou alternatives de l'invention sont indiquées ci-après. - Les deux régions d'extrémité du couvercle sont réalisées par emboutissage. - Les parois latérales du collecteur ont une hauteur évolutive, à partir de la paroi de fond. - Les parois latérales du collecteur sont généralement 15 planes et font un angle d'environ 90 avec la paroi de fond du collecteur. - Les parois latérales du couvercle sont généralement planes et font un angle d'environ 90 avec la paroi de fond 20 du couvercle. - L'un au moins du collecteur et du couvercle est revêtu d'un placage de brasage. 25 - Le collecteur est muni d'un placage de brasage du côté extérieur du profil en U et le couvercle d'un placage de brasage du côté extérieur du profil en U. - Le couvercle est: muni d'un placage de brasage du côté 30 intérieur du profil en U et d'un autre placage de brasage du côté extérieur du profil en U.10 - Le collecteur est muni d'un placage anti-corrosion du côté intérieur du profil en U. - La boîte collectrice comprend des moyens de maintien pour 5 assurer un pré-assemblage du collecteur et du couvercle en vue du brasage. - Les moyens de maintien comprennent des pattes repliées issues des parois latérales du couvercle et reçues dans des 10 encoches respectives des parois latérales du collecteur. - Chaque patte repliée est verrouillée en position dans son encoche respective par deux languettes issues d'une paroi latérale du collecteur et déformées pour s'engager chacune 15 dans une découpe de la paroi latérale du couvercle, située adjacente à la patte repliée. Sous un autre aspect, l'invention concerne un échangeur de chaleur comprenant au moins une boîte collectrice telle que 20 définie présentement. Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : 25 - la figure 1 est une vue partielle de côté d'un échangeur de chaleur comprenant une boîte collectrice selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe, à échelle agrandie, de 30 la boîte collectrice selon la ligne II-II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe partielle selon la ligne III-III de la figure 2, prise au niveau d'une extrémité de la boîte collectrice ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective de la boîte collectrice dans une de ses deux régions d'extrémité - la figure 5 est une vue partielle en perspective montrant 10 des moyens de maintien du collecteur et du couvercle avant déformation de languettes de verrouillage ; - la figure 6 est une vue de dessus de la boîte collectrice de la figure 5 après déformation des languettes de 15 verrouillage ; et - la figure 7 est une vue en coupe partielle selon la ligne VII-VII de la figure 6. 20 On se réfère d'abord à la figure 1 qui montre un échangeur de chaleur 10 comprenant une boîte collectrice 12 selon l'invention dans laquelle débouchent des extrémités de tubes 14 d'un faisceau d'échange de chaleur. Les tubes 14 sont des tubes plats parallèles entre lesquels sont 25 disposés des intercalaires ondulés 16 formant ailettes d'échange de chaleur. L'échangeur 10 comporte une boîte collectrice opposée (non représenté) analogue à la boîte collectrice 12. L'échangeur 10 qui trouve une application particulière dans les véhicules automobiles est conçu pour 30 être réalisé par brasage en une seule opération. Comme on le voit sur la vue en coupe de la figure 2, la boîte collectrice 12 se compose de deux pièces métalliques 7 emboîtées destinées à être assemblées par brasage. La boîte collectrice 12 comporte un collecteur 18 réalisé sous la forme d'un élément métallique à profil en U présentant une paroi de fond 20 munie de trous 22 pour l'insertion des tubes 14 et deux parois latérales 24 raccordées à la paroi , de fond 20. La paroi de fond est généralement plane et il en est de même des parois latérales 24. Ces dernières se raccordent à la paroi de fond en formant un angle d'environ 90 . Le raccordement de la paroi de fond 20 et des parois latérales 24 s'effectue par des régions arrondies 26. Comme notamment représenté à la figure 2, les parois latérales 24 du collecteur 18 formant les deux branches du U sont de hauteur identique, la hauteur pouvant toutefois varier par rapport à la paroi de fond. En effet et comme on peut le voir sur la figure 1, et également sur les figures 3 et 4, les parois latérales 24 du collecteur ont une hauteur variable à partir de la paroi de fond 20. En particulier, les parois latérales 24 du collecteur comportent deux bords arrondis 28 qui s'étendent chacun jusqu'à la paroi de fond 20. La boîte collectrice comporte une autre pièce, à savoir un couvercle 30 réalisé sous la forme d'un élément métallique à profil en U présentant une paroi de fond 32 et deux parois latérales 34 raccordées à la paroi de fond. La paroi de fond 32 et les parois latérales 34 du couvercle sont généralement planes. Ces dernières font un angle d'environ 90 avec la paroi de fond 32. Comme notamment représenté à la figure 2, les parois latérales 34 du couvercle 30 formant les deux branches du U sont de hauteur identique. Le couvercle 30 est emboîté dans le collecteur 18 de sorte que leurs profils en U respectifs soient orientés dans une même direction, c'est-à-dire à l'opposé des tubes 14, donc du faisceau de l'échangeur de chaleur. Il en résulte que les parois latérales 34 du couvercle 30 viennent en contact, du côté extérieur, contre une partie des parois latérales 24 du collecteur 18, du côté intérieur de ces dernières (figures 2 et 4). Dans la position d'emboîtement, la paroi de fond 20 du collecteur et la paroi de fond 32 du couvercle sont espacées l'un de l'autre pour définir une chambre intérieure pour la circulation d'un fluide d'échange de chaleur. Le couvercle 30 comporte deux régions d'extrémité 36 (figures 3 et 4) dont chacune est recourbée en direction de la paroi de fond 20 du collecteur. Dans chacune de ces régions d'extrémité, la paroi de fond 32 du couvercle présente une partie incurvée 38 terminée par un rebord 40 propre à venir en appui contre la paroi de fond 20 du collecteur, à une extrémité de ce dernier. Le rebord 40 se raccorde lui-même à une partie cintrée 42 de chaque paroi latérale du couvercle. Il en résulte que Le brasage respectif du collecteur et du couvercle peut s'effectuer le long d'une surface de brasage, dont la largeur correspond sensiblement à la hauteur des parois latérales du couvercle. Cette surface comprend les deux parois latérales 34 du couvercle, y compris les parties cintrées respectives 42, ainsi que les rebords 40. On peut ainsi réaliser un brasage sur des surfaces importantes par un contact surfacique procurant une bonne aptitude au brasage. 9 Le collecteur 18 est avantageusement réalisé par pliage d'une tôle métallique propre à lui conférer un profil en U, les trous 22 destinés à l'insertion des tubes étant de préférence réalisés dans la pièce métallique après pliage. De son côté, le couvercle 30 est avantageusement réalisé par emboutissage, les régions d'extrémité 36 du couvercle étant également réalisées lors de cette opération d'emboutissage. Pour permettre le brasage, l'un au moins du collecteur et du couvercle est revêtu au préalable d'un placage de brasage. Dans une première forme de réalisation, le collecteur 18 est muni d'un placage de brasage du côté extérieur du profil en U et le couvercle 30 est muni d'un placage de brasage du côté extérieur du profil en U. C'est donc le placage du couvercle qui permet d'assurer une liaison entre le collecteur et le couvercle. Le placage du collecteur est destiné à permettre par exemple le raccordement à une ou plusieurs tubulures (non représentées) débouchant dans l'une ou l'autre des parois latérales de ce dernier. Dans une deuxième forme de réalisation de l'invention, le couvercle est muni d'un placage de brasage du côté intérieur du profil en U et d'un autre placage de brasage du côté extérieur du profil en U. Le placage de brasage du côté extérieur est destiné à permettre la liaison avec le collecteur, tandis que le placage de brasage du côté intérieur est destiné à permettre une liaison avec d'autres éléments extérieurs (non représentés). 1l peut être avantageux que le collecteur soit muni d'un placage anticorrosion du côté intérieur du profil en U. L'invention prévoit en outre des moyens de maintien pour assurer un pré-assemblage du collecteur 18 et du couvercle 30 en vue du brasage. Différentes solutions mécaniques peuvent être envisagées à cet effet. Les figures 5 à 7 illustrent un exemple de réalisation, dans lequel ces moyens de maintien comprennent des pattes 44 issues des parois latérales 34 du couvercle 30 et repliées vers l'extérieur comme on le voit plus particulièrement sur la figure 7. Ces pattes repliées 44 sont reçues chacune dans des encoches respectives 46 des parois latérales 24 du collecteur 18. Ces encoches sont de forme générale rectangulaire et sont réalisées débouchantes, c'est-à-dire qu'elles s'ouvrent sur un bord 48 de la paroi latérale 24 du collecteur. Comme on le voit sur la figure 5, deux découpes 50, telles que des traits de scie, ou encore des fentes réalisées sans enlèvement de matière (par fentage ), sont pratiquées à chaque fois de part et d'autre de l'encoche 46 et parallèlement au bord 48 et au travers de l'épaisseur de la paroi latérale 24 correspondante. Ceci permet de définir deux languettes 52 issues des parois latérales 24. Dans la position de la figure 5, les languettes 52 sont dans leur position d'origine, c'est-à-dire qu'elles se situent dans le prolongement l'une de l'autre, en étant disposé de part et d'autre de la patte 44 correspondante. Ces languettes permettent ensuite d'assurer un verrouillage en position de la patte repliée correspondante par pliage vers l'intérieur comme montré sur la figure 6. Lorsque ces languettes 52 sont repliées, elles viennent s'engager 11 chacune dans une découpe 54 de la paroi latérale 34 du couvercle qui est adjacente à la patte repliée. Pour assurer un bon positionnement du couvercle par rapport au collecteur, il suffit de prévoir au moins une patte repliée 44 sur chacune des parois latérales 34 du couvercle. Comme on le voit sur la figure 7, chacune des encoches 46 des parois latérales 24 du collecteur présente un bord inférieur 56 réalisé en biseau et permettant un bon encrage de la patte repliée correspondante. Cette forme en biseau facilite également un bon maintien en position du couvercle dans le collecteur avant même la déformation des languettes 52. Il en résulte un maintien en position du couvercle et du collecteur, dans les trois directions spatiales, en vue de leur assemblage par brasage. Ce dernier assemblage s'effectue de préférence lors d'une seule opération de brasage par passage dans un four. La boîte collectrice est avantageusement brasée en même temps que les autres composants de l'échangeur de chaleur, c'est-à-dire le faisceau de tubes et d'intercalaires ondulés et une autre boîte collectrice. Les différents composants de l'échangeur de chaleur sont 25 avantageusement réalisés en aluminium ou en alliage à base d'aluminium. On comprendra que d'autres moyens de maintien sont envisageables pour réaliser un pré-assemblage du collecteur 30 et du collecteur. Il est envisageable par exemple d'utiliser des moyens de clinchage ou d'autres moyens mécaniques. L'invention trouve une application particulière aux échangeurs de chaleur destinés aux véhicules automobiles. Ces échangeurs de chaleur peuvent être réalisés notamment sous la forme d'un radiateur de refroidissement d'un moteur à combustion interne, ou d'un radiateur de chauffage de l'habitacle du véhicule, ou d'un échangeur destiné à un circuit de climatisation, ou encore d'un refroidisseur d'air de suralimentation
La boîte collectrice comprend un collecteur (18) à profil en U présentant une paroi de fond (20) munie de trous (22) pour l'insertion de tubes et deux parois latérales (24) raccordées à la paroi de fond (20), un couvercle (30) à profil en U présentant une paroi de fond (32) et deux parois latérales (34) raccordées à la paroi de fond (32), le couvercle (30) étant emboîté dans le collecteur (18) de sorte que leurs profils en U respectifs soient orientés dans une même direction à l'opposé des tubes, le collecteur et le couvercle étant assemblés le long d'une surface de brasage continue s'étendant sur les parois respectives. Application notamment aux véhicules automobiles.
Revendications 1. Boîte collectrice d'échangeur de chaleur, comprenant un collecteur et un couvercle assemblés par brasage, 5 caractérisée en ce que le collecteur (18) est un élément à profil en U présentant une paroi de fond (20) munie de trous (22) pour l'insertion de tubes (14) et deux parois latérales (24) raccordées à la paroi de fond (20), en ce 10 que le couvercle (30) est aussi un élément à profil en U présentant une paroi de fond (32) et deux parois latérales (34) raccordées à la paroi de fond (32), et en ce que le couvercle (30) est emboîté dans le collecteur (18) de sorte que leurs profils en U respectifs soient orientés dans une 15 même direction à l'opposé des tubes, le collecteur et le couvercle étant assemblés le long d'une surface de brasage continue s'étendant sur les surfaces respectives. 2. Boîte collectrice selon la 1 20 caractérisée en ce que les parois latérales (24) du collecteur (18) formant les deux branches du U sont de hauteur identique. 3. Boîte collectrice selon la 2 25 caractérisée en ce que les parois latérales (34) du couvercle (30) formant les deux branches du U sont de hauteur identique. 4. Boîte collectrice selon l'une des 30 précédentes, caractérisée en ce que le couvercle (30) comporte deux régions d'extrémité (36) recourbées en direction de la paroi de fond (20) du collecteur (18), dans chacune desquelles, la paroi de fond (32) du couvercle (30) 13présente une partie incurvée (38) terminée par un rebord (40) propre à venir en appui contre la paroi de fond (20) du collecteur (18), le rebord (40) se raccordant à une partie cintrée (42) de chaque paroi latérale (34) du couvercle (30). 5. Boîte collectrice selon la précédente, caractérisée en ce que les deux régions d'extrémité (36) du couvercle (30) sont réalisées par emboutissage. 6. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les parois latérales (24) du collecteur (18) ont une hauteur évolutive, à partir de la paroi de fond (20). 15 7. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les parois latérales (24) du collecteur (18) sont généralement planes et font un angle d'environ 90 avec la paroi de fond (20) du 20 collecteur (18). 8. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les parois latérales (34) du couvercle (30) sont généralement planes et font un 25 angle d'environ 90 avec la paroi de fond (32) du couvercle (30). 9. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'un au moins du 30 collecteur (18) et du couvercle (30) est revêtu d'un placage de brasage ().10 10. Boîte collectrice selon la précédente, caractérisée en ce que le collecteur (18) est muni d'un placage de brasage du côté extérieur du profil en U et le couvercle (30) d'un placage de brasage du côté extérieur du profil en U. 11. Boîte collectrice selon la 9, caractérisée en ce que le couvercle (30) est muni d'un placage de brasage du côté intérieur du profil en U et d'un autre placage de brasage du côté extérieur du profil en U. 12. Boîte collectrice selon la 9, caractérisée en ce que le collecteur (18) est muni d'un placage anti-corrosion du côté intérieur du profil en U. 13. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de maintien (44, 46) pour assurer un pré-assemblage du collecteur (18) et du couvercle (30) en vue du brasage. 20 14. Boîte collectrice selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens de maintien comprennent des pattes repliées (44) issues des parois latérales (34) du couvercle (30) et reçues dans des encoches respectives 25 (46) des parois latérales (24) du collecteur (18). 15. Boîte collectrice selon la précédente, caractérisée en ce que les encoches (46) des parois latérales (24) du collecteur (18) présente un bord 30 inférieur (56) réalisé en biseau et permettant un bon encrage de la patte repliée (44) correspondante.15 16. Boîte collectrice selon la précédente, caractérisée en ce que chaque patte repliée (44) est verrouillée en position dans son encoche respective (46) par deux languettes (52) issues d'une paroi latérale (24) du collecteur (18) et déformées pour s'engager chacune dans une découpe (54) de la paroi latérale du couvercle, située adjacente à la patte repliée (44). 17. Échangeur de chaleur comprenant au moins une boîte 10 collectrice (12) selon l'une des précédentes.
F,B
F28,B60,F02
F28F,B60H,F02M,F28D
F28F 9,B60H 1,F02M 31,F28D 1
F28F 9/18,B60H 1/00,B60H 1/32,F02M 31/20,F28D 1/053
FR2892916
A1
CLOU CENTROMEDULLAIRE D'OSTEOSYNTHESE
20,070,511
L'invention concerne le domaine technique des clous centromédullaires d'ostéosynthèse. Plus particulièrement, l'invention concerne un clou pour le traitement des fractures de la tête humérale sans tubérositaires 3 ou 4 fragments. D'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, un clou d'ostéosynthèse est destiné à être engagé dans le canal médullaire de l'os considéré en y étant fixé, notamment en partie proximale, au moyen de vis engagées dans des trous débouchant formés dans ladite partie proximale. Ces trous peuvent être lisses ou taraudés. Les vis engagées au travers des trous sont généralement vissées dans l'os spongieux. Le clou peut également être utilisé pour des fractures diaphysaires ou des fractures associées diaphysaires et proximales. Dans ce cas, lesdites vis peuvent être engagées dans des trous formés au niveau de la partie distale du clou et vissées dans la corticale. Le clou, réalisé sous forme d'une tige cylindrique creuse, généralement en acier, peut être rectiligne et présenter, sensiblement au niveau de sa partie distale des pans coupés pour faciliter son introduction dans l'os en approche percutanée. On observe également qu'en partie proximale les trous recevant les vis, peuvent être alignés ou décalés angulairement afin d'orienter, d'une manière correspondante, les vis dans l'os spongieux en fonction du type de fracture à traiter et surtout renforcer l'effet anti-basculement de la tête humérale pendant sa consolidation. A partir de cette conception de base, d'un clou d'ostéosynthèse, de nombreuses améliorations techniques ont été apportées notamment pour réduire les micromouvements susceptibles de résulter de différentes sollicitations auxquelles est soumis l'os. Par exemple, il ressort de l'enseignement du brevet FR 2.784.283 qu'au moins l'un des trous recevant une vis en partie proximale est lisse et présente transversalement une tige interne faisant saillie à l'intérieur dudit trou, de manière à faire office d'appui au filet de la vis. Ces dispositions permettent de bloquer le clou par rapport à la vis dans la direction axiale de cette dernière et entre le décentrage de l'implant. A partir de cet état de la technique, l'invention se propose de résoudre d'une autre façon, d'une part, le problème de calage et de centrage du clou dans le canal médullaire de l'os, notamment en partie métaphysaire et, d'autre part, le problème du basculement de la tête humérale en varisation sous l'effet des tractions des tubérosités à consolider Pour résoudre ces problèmes, le clou présente, au niveau de sa partie proximale, au moins un moyen externe rapporté apte à assurer le centrage et le calage latéral dudit clou dans ledit canal et des agencements externes anti-basculement de la tête humérale. Dans une forme de réalisation de l'invention, le ou les moyens rapporté(s) est/sont constitué(s) par une ou des bagues externe(s) emmanchée(s) sur la périphérie dudit clou pour être engagée(s) dans le canal médullaire, après impaction. Avantageusement, dans le cas de plusieurs bagues, ces dernières sont formées à partir d'un fourreau apte à être emmanché sur la périphérie dudit clou. Le fourreau présente des trous pour le passage des vis en correspondance avec ceux du clou. Comme système anti-basculement de la tête humérale, le ou les moyens rapporté(s) est/sont constitué(s) par une agrafe. L'agrafe présente au moins deux branches réunies par une partie commune présentant des agencements pour l'engagement des vis de fixation en partie proximale. Dans cette seconde forme de réalisation, soit l'agrafe est réalisée dans un matériau souple à mémoire de forme, soit l'agrafe est réalisée dans un matériau rigide (Inox ou Titane par exemple). 15 Selon une autre forme de réalisation, on prévoit de combiner les deux moyens de centrage et d'anti-basculement, à savoir la bague et l'agrafe. Dans ce but, le ou les moyens rapporté(s) est/sont constitué(s) par au moins une bague et au moins une agrafe présentant des agencements pour l'engagement d'une vis de fixation commune en partie proximale. La vis de 20 fixation est bloquée dans le sens transversal par rapport au clou par un système vis écrou dont la particularité est que l'écrou est à un pas. L'immobilisation clou - vis contrairement à l'agencement développé dans le brevet FR 2784283 est obtenue grâce au filet de l'écrou réalisé à l'intérieur du trou de passage de la vis pour immobiliser la vis sur le clou, le 25 trou fileté ne présentant qu'un pas de filet. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de faciliter la mise en place du clou dans le canal médullaire en diminuant 10 l'ouverture d'introduction et en ayant une approche percutanée. Dans ce but, pour résoudre un tel problème, l'extrémité distale du clou est conformée en pointe du type carré. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective du clou avant mise en place de l'agrafe en matériau souple et engagement de la vis proximale ; - la figure 2 est une vue correspondant à la figure 1 après mise en place de l'agrafe et engagement de la vis proximale ; - la figure 3 est une vue en perspective du clou avant mise en place de l'agrafe selon une autre forme de réalisation ; - la figure 4 est une vue en perspective correspondant à la figure 3 après mise en place de l'agrafe souple et engagement de la vis proximale ; - la figure 5 est une vue en perspective d'une autre forme de réalisation du clou, avant mise en place de bagues de centrage montées en combinaison avec une agrafe rigide maintenues ensemble par une vis à os spongieux ; - la figure 6 est une vue en perspective correspondant à la figure 5 après mise en place des bagues de centrage et de l'agrafe maintenue par les vis à os spongieux. - la figure 7 est une vue transversale de la définition d'un des trous du clou ; - la figure 8 est une vue transversale du trou du clou avec sa vis de fixation précisant l'intérêt de l'écrou à un pas. Le clou centromédullaire est réalisé, d'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, à partir d'une tige cylindrique (1) de section creuse et réalisée en métal notamment. L'extrémité proximale (la) du clou (1) présente des agencements pour coopérer avec, par exemple, un viseur. Selon l'invention, l'extrémité distale (lb) est conformée en pointe, du type carré, pour permettre une approche percutanée afin, notamment, d'éviter de réaliser, au niveau de la partie proximale de l'os constitué par exemple par la tête humérale, une ouverture ou un alésage. Selon une autre caractéristique, le clou (1) coopère, notamment au niveau de la partie proximale, avec des moyens externes rapportés aptes à assurer son centrage et son calage latéral dans le canal médullaire de l'os considéré, l'humérus par exemple. Ces moyens peuvent être constitués par au moins une bague ou bouchon (2) conformé pour être emmanché sur la périphérie externe du clou (1). Le diamètre externe de la bague (2) est conformé pour être coincé dans le canal huméral par exemple, pour assurer, d'une manière concomitante, l'auto-centrage et le calage du clou. Comme le montrent les figures 5 et 6, la partie proximale du clou (1) peut recevoir plusieurs bagues (2) formées à partir d'un fourreau commun (3) apte à être emmanché sur la périphérie dudit clou. Le fourreau (3) présente des trous (3a) pour le passage des vis à os spongieux (4) aptes à être engagées au travers de trous (lc) que présente, d'une manière parfaitement connue, la partie proximale du clou (1). Les trous (1c) peuvent être alignés ou décalés angulairement, comme indiqué précédemment. De même, les vis à spongieux (4) sont de tout type connu et approprié. La ou les bague(s) (2) peu(ven)t être en matériau résorbable. Selon une autre forme de réalisation (figures 1 à 4), pour assurer le calage et le centrage du clou dans le canal médullaire de l'os, on peut utiliser une agrafe (5). Cette agrafe (5) présente au moins deux branches (5a) et (5b) réunies par une partie commune (5c) présentant des agencements pour l'engagement notamment de la vis à spongieux (4). Dans une variante, la tête de vis peut être filetée afin d'obtenir un ensemble rigide vis û clou û agrafe. Aux figures 1 et 2, l'agrafe (1) est réalisée dans un matériau souple notamment à mémoire de forme. Aux figures 3 et 4, l'agrafe est réalisée dans un matériau rigide. On observe également que l'agrafe rigide peut faire office d'appui grâce à la forme aplatie de la branche, quand la tête humérale a basculé. Eventuellement, on peut monter en combinaison avec le clou (1), les bagues (2) et l'agrafe (5). Dans ce cas, comme le montrent les figures 5 et 6, les branches (5a) et (5b) de l'agrafe sont engagées autour du fourreau (3), dans l'intervalle laissé libre par deux bagues. Dans ce cas, le fourreau (3) est percé de part en part pour permettre l'engagement de la vis (4). A noter que la tête de vis (4) peut être sphérique ou filetée à pas différentiel, notamment pour lier l'ensemble agrafe - vis. La définition du trou de passage (1c) de la vis (4) est telle qu'elle présente un filet de un pas qui fait office d'ensemble écrou/vis pour immobiliser transversalement le clou par rapport à la vis. L'intérêt de l'écrou à un pas permet de recevoir l'âme de la vis sans grippage ou blocage intempestif (figures 7 et 8). Le clou (1) peut être entièrement rectiligne ou présenter une courbure notamment au niveau proximal. Les avantages ressortent bien de la description
Le clou centromédullaire d'ostéosynthèse est destiné à être engagé dans le canal médullaire d'un os en y étant fixé en partie proximale, et éventuellement distale, par des vis (4).Le clou présente, au niveau de sa partie proximale (1a), un moyen externe rapporté apte, d'une part, à assurer le centrage et le calage latéral dudit clou (1) dans ledit canal et, d'autre part, à assurer la rigidité de la tête humérale par rapport au corps de l'os.
1- Clou centromédullaire d'ostéosynthèse destiné à être engagé dans le canal médullaire d'un os en y étant fixé en partie proximale, et 5 éventuellement distale, par des vis (4), caractérisé en ce qu'il présente, au niveau de sa partie proximale (la), un moyen externe rapporté apte, d'une part, à assurer le centrage et le calage latéral dudit clou (1) dans ledit canal et, d'autre part, à assurer la rigidité de la tête humérale par rapport au corps de l'os. 10 - 2- Clou selon la 1, caractérisé en ce que le ou les moyens rapporté(s) est/sont constitué(s) par une ou des bagues externe(s) (2) emmanchée(s) sur la périphérie dudit clou (1) pour être engagée(s) dans le canal médullaire, après impaction. - 3- Clou selon la 2, caractérisé en ce que, dans le cas de plusieurs bagues (2), ces dernières sont formées à partir d'un fourreau (3) apte à être emmanché sur la périphérie dudit clou (1). 20 -4- Clou selon la 3, caractérisé en ce que le fourreau (3) présente des trous (3a) pour le passage des vis (4) en correspondance avec des trous (lc) du clou. - 5- Clou selon la 3, caractérisé en ce que le fourreau (3) est 25 réalisé dans une matière résorbable. - 6- Clou selon la 1, caractérisé en ce que le ou les moyens rapporté(s) est/sont constitué(s) par une agrafe ou plusieurs agrafes (5). 15- 7- Clou selon la 6, caractérisé en ce que l'agrafe (5) présente au moins deux branches (5a) et (5b) réunies par une partie commune (5c) présentant des agencements pour l'engagement ou la fixation des vis de fixation (4) en partie proximale. - 8- Clou selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que l'agrafe (5) est réalisée dans un matériau souple à mémoire de forme. - 9- Clou selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce 10 que l'agrafe (5) est réalisée dans un matériau rigide. - 10- Clou selon la 1, caractérisé en ce que le ou les moyens rapporté(s) est/sont constitué(s) par au moins une bague (2) et au moins une agrafe (5) présentant des agencements pour l'engagement d'une vis de 15 fixation commune (4) commune en partie proximale. - 11- Clou selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'extrémité distale (lb) du clou est conformée en pointe du type carré pour permettre une approche percutanée. - 12- Clou selon la 1 caractérisé en ce que le ou les trous de passage (lc) recevant la ou les vis (4) présent(ent) un filet de un pas qui fait office d'ensemble écrou-vis. 20
A
A61
A61B
A61B 17
A61B 17/72
FR2902024
A1
FILTRE A DECOLMATAGE AUTOMATIQUE
20,071,214
L'invention se rapporte à un du type comprenant au moins une paire d'éléments filtrants, essentiellement annulaires et plats, munis de tamis, empilés selon un axe. Elle concerne plus particulièrement l'agencement des moyens de décolmatage automatique desdits tamis. Le brevet français publié sous le n 2 779 359 décrit une structure de filtre utilisant des éléments filtrants plats, annulaires, comportant chacun une face dite interne, une face dite externe et un tamis. Le tamis, annulaire, s'étend entre deux bordures circulaires concentriques, respectivement intérieure et extérieure. Des nervures radiales, régulièrement réparties circonférentiellement et s'étendant en vis-à-vis de part et d'autre du tamis entre lesdites bordures concentriques permettent de former des secteurs sur la face interne et sur la face externe. De tels éléments filtrants sont destinés à être assemblés l'un contre l'autre de façon que leurs faces internes, en regard, définissent un espace compartimenté radialement par les nervures radiales en contact desdites faces internes. Des passages sont ménagés, pour chaque secteur, sur les bordures intérieure et extérieure. En empilant un nombre choisi de paires d'éléments filtrants, on obtient la surface de filtrage souhaitée pour l'application envisagée. Typiquement, le fluide à filtrer pénètre dans l'empilage par les passages situés radialement à l'intérieur, traverse les tamis, pénètre, purifié dans les différents espaces définis ci-dessus et ressort par les passages définis radialement à l'extérieur. Bien entendu, la circulation du fluide entre les tamis pourrait être inversée ou agencée différemment. Dans ce dispositif antérieur connu, on met en oeuvre un décolmatage par contre-courant utilisant le fluide propre disponible, sous pression, à la sortie du filtre. Pour cela, un distributeur est monté axialement dans l'empilage et entraîné en rotation. Il comporte une embouchure longitudinale susceptible d'entrer en communication avec tous les passages définis sur les bordures intérieures le long d'une même génératrice de l'empilage annulaire. Ce distributeur est en communication avec une sortie d'évacuation du fluide chargé des impuretés provenant du décolmatage, secteur par secteur. Lors de la rotation du distributeur, les secteurs se trouvent isolés les uns après les autres et ne reçoivent plus de fluide à nettoyer. Au contraire, une fraction du fluide qui vient d'être nettoyé pénètre à contre-courant dans le secteur isolé, (qui s'étend sur toute la hauteur de l'emplilage) et provoque le décolmatage des parties de tamis délimitées par ces secteurs. Le fluide véhiculant les impuretés résultant du décolmatage peut être traité par un second étage de filtration ou par un système centrifuge. Des purges périodiques permettent de débarrasser le système de ces impuretés. La structure de filtrage décrite ci-dessus nécessite un distributeur rotatif s'étendant axialement sur la totalité de l'empilage des éléments filtrants. Sa longueur dépend donc de la taille du filtre, ce qui est un obstacle à la baisse du prix de revient d'un tel filtre. De plus, il s'agit d'un élément relativement encombrant qui empêche d'étendre la surface de filtrage radialement vers l'intérieur de l'empilage. L'invention permet de surmonter ces inconvénients. Plus particulièrement, l'invention concerne en premier lieu un filtre comprenant au moins une paire d'éléments filtrants plats comportant chacun une face dite interne, une face dite externe, un tamis, deux bordures circulaires concentriques, respectivement une bordure intérieure et une bordure extérieure entre lesquelles s'étend ledit tamis et des nervures radiales, régulièrement réparties circonférentiellement et s'étendant en vis-à-vis de part et d'autre dudit tamis et entre lesdites bordures concentriques pour former des secteurs sur ladite face interne et sur ladite face externe, lesdits deux éléments filtrants étant assemblés l'un contre l'autre de façon que lesdites faces internes, en regard, définissent un espace compartimenté radialement par les nervures radiales en contact desdites faces internes, lesdites bordures extérieures et intérieures comportant des passages communiquant respectivement avec les secteurs, caractérisé en ce que chaque élément filtrant comporte des tronçons de canaux longitudinaux jouxtant l'une desdites bordures intérieure ou extérieure et communiquant respectivement avec les passages de celle-ci, lesdits tronçons de canaux empilés définissant un ensemble de colonnes de distribution parallèles s'étendant suivant une direction axiale et en ce qu'un distributeur rotatif de décolmatage comportant une embouchure est monté en rotation de façon que ladite embouchure soit périodiquement et sélectivement mise en communication avec chaque colonne de distribution. Ainsi, le fait que l'embouchure rotative du distributeur soit reportée à une extrémité axiale du filtre permet d'utiliser le même type de distributeur quelle que soit la longueur de l'empilage des éléments filtrants. De plus, les tronçons de canaux, s'ils sont définis dans la partie centrale de l'empilage, sont moins encombrants qu'un distributeur rotatif de l'art antérieur. On peut donc étendre la surface de filtrage, pour chaque élément filtrant, radialement vers l'intérieur. Lorsque les tronçons de canaux sont définis radialement intérieurement par rapport à la bordure intérieure de l'élément filtrant, ils communiquent respectivement avec les passages de la bordure intérieure de ladite face externe. Inversement, on peut agencer les tronçons de canaux radialement extérieurement par rapport à ladite bordure extérieure de l'élément filtrant. Dans ce cas, les tronçons de canaux communiquent respectivement avec les passages de la bordure extérieure de la face interne. Avantageusement, lesdits tronçons de canaux sont définis par des prolongements desdites nervures radiales rejoignant un anneau concentrique aux dites bordures circulaires concentriques. L'épaisseur de ces nervures et de cet anneau concentrique est égale à l'épaisseur cumulée des bordures circulaires et des nervures radiales des faces interne et externe, ceci pour chaque cellule de filtrage ou filtre élémentaire. Avantageusement, ladite bordure extérieure de chaque élément filtrant est rattachée à des pattes de fixation, s'étendant à l'extérieur de ladite bordure et munies de trous pour le passage de tiges d'assemblage. En prévoyant les pattes de fixation à l'extérieur de l'emplacement des tamis, on augmente encore sensiblement la surface de filtrage. Avantageusement, le distributeur est entraîné par un moteur hydraulique. Ce moteur hydraulique peut être alimenté par le fluide filtré lui-même. Selon une autre caractéristique avantageuse, le filtre est caractérisé en ce que la ou les paire(s) d'éléments filtrants empilés axialement sont serrées entre un socle et un couvercle de distribution, en ce que ledit couvercle de distribution comporte des passages prolongeant lesdites colonnes de distribution et débouchant sur une surface annulaire de celui-ci et en ce que ledit distributeur rotatif comporte un canal d'évacuation relié à ladite embouchure, laquelle est définie sur une surface dudit distributeur en contact étanche et glissant avec ladite surface annulaire dudit couvercle où débouchent lesdits passages. L'embouchure se situe entre deux parties d'obturation de ladite surface dudit distributeur. Ceci permet d'isoler une partie du filtre avant son décolmatage pendant que la partie adjacente fait l'objet du décolmatage. On évite ainsi tout mélange entre fluide propre et fluide de décolmatage. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en plan de la face dite interne d'un élément filtrant entrant dans la constitution d'un filtre conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en plan de la face dite externe du 20 même élément filtrant ; - la figure 3A est une vue en perspective montrant l'assemblage de deux éléments filtrants ; - la figure 3B est une vue en perspective montrant les deux éléments filtrants assemblés ; 25 - la figure 4 est une vue en coupe d'un filtre complet ; - la figure 5 est une vue de dessous du distributeur ; et - les figures 6 à 8 sont des vues schématiques illustrant le décolmatage automatique par rotation continue du distributeur. En considérant plus particulièrement les figures 1 à 3, un 30 élément filtrant 11 entrant dans la constitution d'un filtre 15 ou 115 conforme à l'invention a une forme générale annulaire plate, d'axe x. Il comporte une face 17 dite interne, une face 19 dite externe, un tamis annulaire 20 et deux bordures circulaires concentriques, respectivement une bordure intérieure 21 et une bordure extérieure 23 entre lesquelles 35 s'étend ledit tamis. Les deux bordures 21, 23 s'étendent de part et d'autre du plan du tamis. L'élément filtrant comporte également des nervures radiales 25, régulièrement réparties circonférentiellement et s'étendant en vis-à-vis de part et d'autre du tamis. Ces nervures radiales 25 s'étendent d'une bordure circulaire à l'autre pour former des secteurs sur ladite face interne et sur ladite face externe. Les bordures circulaires 21, 23 ont la même hauteur, axialement, que les paires de nervures radiales 25 qui s'étendent en vis-à-vis de part et d'autre du tamis 20. En conséquence, lorsqu'on assemble au moins deux éléments filtrants 11 de ce type, l'un contre l'autre de façon que lesdites faces internes soient en regard l'une de l'autre, on définit un espace 27 compartimenté radialement par les nervures radiales 25 en contact, desdites faces internes. Dans l'exemple, le ou chaque espace 27 est traversé par du fluide purifié, les impuretés étant retenues par les deux tamis 20 du côté des faces externes. Comme visible sur les dessins, la bordure extérieure 23 de chaque élément filtrant comporte des passages 33 communiquant respectivement avec les secteurs des faces internes tandis que la bordure intérieure 21 de ce même élément filtrant comporte des passages 31 communiquant respectivement avec les secteurs des faces externes. Plus particulièrement, ces passages sont matérialisés par des encoches découpées dans lesdites bordures extérieure ou intérieure, d'un côté ou de l'autre du plan du tamis. L'agencement pourrait être inversé. De plus, la bordure extérieure 23 de chaque élément filtrant est rattachée à des pattes de fixation 35 s'étendant à l'extérieur de ladite bordure extérieure. Ces pattes sont munies de trous 37 pour le passage de tiges d'assemblage, typiquement des tiges filetées. Des oeillets mâles 39 et des oeillets femelles 40 sont agencés autour de ces trous, pour l'indexage de deux éléments filtrants l'un par rapport à l'autre. Dans l'exemple non limitatif représenté, chaque élément filtrant 11 est divisé en seize secteurs et comporte quatre pattes de fixation 35 régulièrement espacées circonférentiellement. De chaque côté du tamis, une nervure circulaire 45, d'épaisseur inférieure à celle des nervures radiales, s'étend entre lesdites bordures intérieure et extérieure. Cette nervure contribue à rigidifier l'élément filtrant. Un filtre est réalisé par l'assemblage d'au moins deux éléments 35 filtrants 11 comme représenté à la figure 3B. Pour obtenir un filtre d'une capacité de filtrage voulue, il suffit d'empiler et assembler un nombre voulu de filtres élémentaires 15 comme celui de la figure 3B. Selon une caractéristique importante de l'invention, chaque élément filtrant 11 comporte des tronçons 47 de canaux longitudinaux jouxtant l'une desdites bordures intérieure ou extérieure et communiquant respectivement avec les passages de celle-ci. Dans l'exemple, lesdits tronçons de canaux 47 jouxtent la bordure intérieure 21. Bien entendu, la hauteur des tronçons de canaux correspond à l'épaisseur de la bordure. Dans l'exemple il y a donc seize tronçons de canaux. Lorsque les éléments filtrants sont empilés comme indiqué plus haut, les tronçons de canaux définissent un ensemble de colonnes de distribution 47A ou 147A parallèles s'étendant suivant une direction axiale. Dans l'exemple représenté, les tronçons de canaux 47 sont définis radialement intérieurement par rapport à ladite bordure intérieure 21 et communiquent respectivement avec les passages 31 de la bordure intérieure de ladite face externe. Ces tronçons de canaux sont définis par des prolongements rectilignes 50 desdites nervures radiales qui rejoignent un anneau 51 concentrique aux dites bordures circulaires concentriques. Cet anneau est de même épaisseur que lesdits prolongements 50 desdites nervures radiales en sorte que l'empilage des éléments filtrants reconstitue un conduit axial 55. Les éléments filtrants 11 sont réalisés par moulage incluant le tamis annulaire dans un plan médian. La partie moulée peut être en métal (par exemple un alliage d'aluminium) ou en matière plastique. Les nervures et bordures peuvent être revêtues d'élastomère pour éviter les fuites entre éléments filtrants. Comme on le voit sur la figure 4, les paires d'éléments filtrants sont empilées axialement et serrées entre un socle 59 et un couvercle de distribution 60. Le couvercle comporte des passages 62 prolongeant lesdites colonnes de distribution (ces passages ont la même section que les tronçons de canaux décrits précédemment), lesdits passages débouchant sur une surface 63 du couvercle. Par ailleurs, un distributeur rotatif de décolmatage 65, comportant une embouchure 66, est monté en rotation contre la face extérieure du couvercle, de façon que ladite embouchure 66 soit périodiquement et successivement mise en communication avec lesdites colonnes de distribution. L'embouchure 66 est définie sur une surface plane du distributeur qui est en contact glissant avec la surface 63 correspondante, plane, du couvercle où débouchent les passages. Le distributeur rotatif comporte un canal d'évacuation 68 relié à ladite embouchure. Le distributeur est monté axialement en rotation autour d'une colonnette tubulaire 70 montée dans le prolongement du conduit axial 55 de l'empilage. L'ensemble qui vient d'être décrit ci-dessus est intégré dans un boîtier 75 comportant une entrée 77 de fluide impur à filtrer et une sortie 79 de fluide filtré. Le couvercle 60 constitue une cloison entre l'entrée et la sortie. L'empilage des éléments filtrants est immergé dans la partie du boîtier reliée à la sortie 79 et contenant du fluide filtré. Le fluide à nettoyer pénètre dans l'empilage via les passages 62 définis dans le couvercle de distribution 60. Le socle 59 comporte un trou central 80 établissant la communication entre le conduit axial 55 et la partie du boîtier qui contient le fluide filtré. Ce fluide alimente un moteur hydraulique 83 qui est mécaniquement couplé au distributeur 65 pour l'entraîner en rotation. Le distributeur communique avec une chambre annulaire 85 ménagée entre le moteur hydraulique et le filtre. Cette chambre annulaire communique avec une sortie 87 de récupération du fluide de décolmatage provenant du distributeur 65. Comme on le voit sur la figure 5, l'embouchure 66 du distributeur qui communique avec les passages 62 du couvercle, se situe entre deux zones d'obturation 88, 89 de la surface plane qui prend appui à la surface du couvercle. Dans l'exemple, l'embouchure 66 a un contour en forme de fente radiale. Le distributeur comporte aussi une surface d'appui marginale 91, diamétralement opposée à ladite surface plane mais ne prenant appui sur le couvercle que radialement à l'extérieur des orifices des passages 62 de celui-ci. Le canal d'évacuation 68 du distributeur communique en permanence avec l'espace annulaire 85. Les figures 6 à 8 illustrent la mise en communication entre le distributeur 65 et les différents secteurs du filtre. Dans la position de la figure 6, seul un secteur est en communication avec l'embouchure 66. Les secteurs adjacents sont partiellement isolés mais le fluide impur continue à circuler dans ceux-ci tandis que du fluide pur circule à contre-courant dans le secteur en communication avec le distributeur, ce qui provoque le décolmatage des fractions de tamis correspondantes. Sur la figure 7, on voit que lorsque l'embouchure 66 passe d'un secteur à l'autre, les deux secteurs adjacents sont isolés par lesdites zones d'obturation 88, 89. Sur la figure 8, le secteur suivant est pleinement en communication avec le distributeur, le secteur précédent commence à être remis en communication avec le fluide à nettoyer et le secteur adjacent à celui qui est en cours de décolmatage commence à être isolé. Ainsi, la configuration du distributeur empêche tout mélange entre le fluide de décolmatage et le fluide filtré
Filtre constitué d'une ou plusieurs paires d'éléments filtrants, comportant chacun un tamis, empilés.Selon l'invention, chaque élément filtrant (11) compartimenté comporte des tronçons (47) de canaux longitudinaux jouxtant une bordure (21) circulaire délimitant le tamis (20) de sorte que les tronçons empilés définissent un ensemble de colonnes de distribution susceptibles d'être mises successivement en communication avec un distributeur rotatif de décolmatage.
1. Filtre comprenant au moins une paire d'éléments filtrants (11) plats comportant chacun une face (17) dite interne, une face (19) dite externe, un tamis (20), deux bordures circulaires concentriques, respectivement une bordure intérieure (21) et une bordure extérieure (23) entre lesquelles s'étend ledit tamis et des nervures radiales (25), régulièrement réparties circonférentiellement et s'étendant en vis-à-vis de part et d'autre dudit tamis et entre lesdites bordures concentriques pour former des secteurs sur ladite face interne et sur ladite face externe, lesdits deux éléments filtrants étant assemblés l'un contre l'autre de façon que lesdites faces internes, en regard, définissent un espace (27) compartimenté radialement par les nervures radiales en contact desdites faces internes, lesdites bordures extérieures et intérieures comportant des passages communiquant respectivement avec les secteurs, caractérisé en ce que chaque élément filtrant comporte des tronçons (47) de canaux longitudinaux jouxtant l'une desdites bordures intérieure ou extérieure et communiquant respectivement avec les passages de celle-ci, lesdits tronçons de canaux empilés définissant un ensemble de colonnes de distribution (47A, 147A) parallèles s'étendant suivant une direction axiale et en ce qu'un distributeur rotatif de décolmatage (65) comportant une embouchure (66) est monté en rotation de façon que ladite embouchure soit périodiquement et sélectivement mise en communication avec chaque colonne de distribution. 2. Filtre selon la 1, caractérisé en ce que lesdits tronçons (47) de canaux sont définis radialement intérieurement par rapport à ladite bordure intérieure (21) et communiquent respectivement avec les passages (31) de la bordure intérieure de ladite face externe. 3. Filtre selon la 2, caractérisé en ce que lesdits tronçons de canaux sont définis par des prolongements (50) desdites nervures radiales rejoignant un anneau (51) concentrique aux dites bordures circulaires concentriques. 4. Filtre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite bordure extérieure (23) de chaque élément filtrant est rattachée à des pattes de fixation (35) s'étendant à l'extérieur de laditebordure extérieure et munie de trous (37) pour le passage de tiges d'assemblage. 5. Filtre selon la 4, caractérisé en ce que des oeillets mâle et femelle (39, 40) sont agencés autour de ces trous pour l'indexage des deux éléments filtrants d'une même paire, l'un par rapport à l'autre. 6. Filtre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit distributeur est entraîné par un moteur hydraulique (83). 7. Filtre selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ou les paire(s) d'éléments filtrants empilés axialement sont serrées entre un socle (59) et un couvercle de distribution (60), en ce que ledit couvercle de distribution comporte des passages (62) prolongeant lesdites colonnes de distribution et débouchant sur une surface de celui-ci et en ce que ledit distributeur rotatif comporte un canal d'évacuation (68) relié à ladite embouchure (66), laquelle est définie sur une surface dudit distributeur en contact glissant avec ladite surface dudit couvercle. 8. Filtre selon la 7, caractérisé en ce que ladite embouchure (66) se situe entre deux zones d'obturation (88, 89) de ladite surface dudit distributeur.
B
B01
B01D
B01D 25
B01D 25/38
FR2889251
A1
TURBINE A GAZ ET PROCEDE POUR FAIRE FONCTIONNER CELLE-CI
20,070,202
La présente invention est relative aux turbines à gaz et, plus particulièrement à un procédé et à un dispositif pour commander des flux d'air de 5 dilution dans des turbines à gaz. Au moins une turbine à gaz selon la technique antérieure comprend, disposés en série dans le sens de l'écoulement, un ensemble de soufflante avant, un ensemble de soufflante entraîné par l'ensemble haute pression, un compresseur haute pression pour comprimer l'air passant par le moteur, une chambre de combustion pour mélanger le carburant avec l'air comprimé de façon que le mélange puisse être enflammé, une turbine haute pression pour fournir de l'énergie au compresseur haute pression, et une turbine basse pression pour fournir de l'énergie à l'ensemble de soufflante. Le compresseur haute pression, la chambre de combustion et la turbine haute pression sont parfois appelés collectivement ensemble haute pression. En fonctionnement, l'ensemble haute pression produit des gaz de combustion, qui sont refoulés vers l'aval jusqu'à une turbine basse pression qui en extrait de l'énergie pour faire fonctionner l'ensemble de soufflante avant. Dans la technique antérieure, au moins une turbine à gaz a été mise au point pour servir dans un avion de transport supersonique (SSBJ). Par conséquent, ces turbines à gaz doivent être conçues pour satisfaire des exigences strictes de bruit, de poids et de performances. Un tel moteur est un moteur à cycle variable (VCE) pouvant être conçu pour fonctionner en mode à double flux de dilution. Plus particulièrement, le potentiel de modulation d'écoulement est accru en divisant l'air de dilution d'ensemble haute pression en deux parties, chacune en communication d'écoulement avec un conduit de dérivation concentrique séparé entourant l'ensemble haute pression, un premier conduit contenant un étage de compresseur/soufflante entraîné par l'ensemble haute pression (CDFS). Pendant le fonctionnement, le taux de dilution, c'est-à-dire le rapport de la quantité d'air de dilution contournant l'ensemble haute pression à celle passant par l'ensemble haute pression, peut être modifié en diluant ou en faisant passer de manière sélective de l'air par le CDFS, à l'aide de divers systèmes de vannes et de mélangeurs. Le fait de mélanger l'air d'échappement du CDFS avec le courant d'un conduit de dérivation risque de limiter les possibilités de commande de la ligne de fonctionnement de l'étage de soufflante entraîné par l'ensemble haute pression (CDFS). De la sorte, au moins une turbine à gaz selon la technique antérieure comprend un dispositif d'injection de dilution à section variable servant à réduire plus facilement le risque de survenance de problèmes potentiels de commande de fonctionnement et de calage de la turbine à gaz. Cependant, le dispositif d'injection de dilution à section variable risque de réduire l'efficacité du fonctionnement de l'étage de soufflante entraîné par l'ensemble haute pression. Par exemple, lorsque le moteur à cycle variable est amené à fonctionner en mode à "simple flux de dilution", le moteur risque de subir une perte de pression de décharge relativement grande. De plus, dans les applications qui nécessitent un respect relativement strict des normes acoustiques, au moins une turbine à gaz selon la technique antérieure comprend une 1 o tuyère d'échappement conçue pour comporter des variations relativement grandes de la tuyère d'échappement, ce qui rend la tuyère d'échappement relativement lourde et complexe à concevoir. Selon un premier aspect, il est proposé un procédé pour faire fonctionner une turbine à gaz comprenant un ensemble haute pression, un ensemble de soufflante pour mettre de l'air sous pression, un conduit de courant d'ensemble haute pression, un conduit intérieur de dérivation, un ensemble de soufflante entraîné par l'ensemble haute pression (CDFS) pour mettre de l'air sous pression et un conduit extérieur de dérivation. Le procédé comprend des étapes consistant à canaliser une première partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante via l'ensemble haute pression de la turbine à gaz, canaliser une deuxième partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante via le CDFS qui comporte une aube de guidage d'entrée variable (VIGV), et jusque dans le conduit intérieur de dérivation de façon que la seconde partie d'air contourne l'ensemble haute pression de turbine à gaz, mélanger l'air d'échappement de l'ensemble haute pression de turbine à gaz et la seconde partie de l'air, canaliser l'air en mélange via un distributeur de l'ensemble haute pression, et canaliser une troisième partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante via une buse de dérivation. Selon un autre aspect, il est proposé un ensemble de turbine à gaz. L'ensemble de turbine à gaz comprend un ensemble haute pression de turbine à gaz, un ensemble de soufflante pour mettre de l'air sous pression, un conduit de courant d'ensemble haute pression en communication d'écoulement avec l'ensemble de soufflante et conçu pour recevoir une première partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante, un ensemble de CDFS et de conduit intérieur de dérivation en communication d'écoulement avec l'ensemble de soufflante, le conduit intérieur de dérivation étant disposé radialement vers l'extérieur de l'ensemble haute pression de turbine à gaz et étant conçu pour recevoir une deuxième partie d'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante et contient un CDFS dans le but de réaliser une mise sous pression supplémentaire en plus de celle réalisée par l'ensemble de soufflante, et un conduit extérieur de dérivation en communication d'écoulement avec l'ensemble de soufflante, le conduit extérieur de dérivation étant disposé radialement à l'extérieur du conduit intérieur de dérivation et étant conçu pour recevoir une troisième partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante. L'ensemble de turbine à gaz de la présente invention peut comprendre en Io outre un injecteur de dilution à section variable qui est conçu pour mélanger de l'air d'échappement de la turbine à gaz d'ensemble haute pression avec la deuxième partie de l'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante. Dans un mode de réalisation, le distributeur d'ensemble haute pression est mobile pour faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis l'injecteur de dilution à section variable. Dans un autre mode de réalisation, le distributeur d'ensemble haute pression est mobile dans une direction vers l'avant et/ou vers l'arrière afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air qui est refoulée depuis l'injecteur de dilution à section variable. Dans un mode de réalisation, ledit injecteur de dilution à section variable est mobile pour réguler le taux de pression entre l'air d'échappement d'ensemble haute pression et la deuxième partie de l'air refoulée par la soufflante, et le distributeur de moteur d'ensemble haute pression est mobile pour faciliter la régulation d'une quantité d'air qui est refoulée depuis l'injecteur de dilution à section variable. Le conduit extérieur de dilution peut être disposé radialement à l'extérieur du conduit intérieur de dérivation. L'ensemble de turbine à gaz de la présente invention peut comprendre en outre un support sensiblement creux qui est conçu pour recevoir la troisième partie d'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante et pour canaliser la troisième partie de l'air jusqu'à l'échappement, sensiblement à distance de la partie de l'air refoulée depuis l'injecteur de dilution à section variable. Dans un mode de réalisation, le distributeur de dilution comporte une section d'étranglement variable afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante. Le distributeur de dilution peut être mobile dans une direction vers l'avant et/ou vers l'arrière afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante. Le distributeur de dilution peut être monté de manière mobile sur un corps central de moteur et être mobile dans une direction vers l'avant et/ou vers l'arrière afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un 1 o mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels: la Fig. 1 est une illustration schématique d'un exemple de turbine à gaz; la Fig. 2 est une illustration schématique de la turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une première configuration de fonctionnement; la Fig. 3 est une illustration schématique de la turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une deuxième configuration de fonctionnement; la Fig. 4 est une illustration schématique de la turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une troisième configuration de fonctionnement; et la Fig. 5 est une illustration schématique de la turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une quatrième configuration de fonctionnement. La Fig. 1 est une vue en coupe transversale d'une partie d'un exemple de turbine à gaz 10 qui comprend un carter extérieur ou nacelle 12 dont l'extrémité amont forme une entrée 14 dimensionnée pour fournir au moteur 10 un flux d'air d'une quantité prédéterminée. Dans l'entrée 14 est disposée une soufflante 16 destinée à recevoir et à comprimer le flux d'air passant par l'entrée 14. La turbine à gaz 10 comprend également un ensemble haute pression 40, qui est disposé en aval de la soufflante 16. Dans l'exemple de forme de réalisation, l'ensemble haute pression 40 comprend un compresseur 42 à flux axial, avec un bout qui se prolonge sur le premier étage pour servir de CDFS 34, pourvu d'un rotor 44. Pendant le fonctionnement, l'air comprimé par la soufflante 16 est canalisé via un conduit d'entrée 46 d'ensemble haute pression et est en outre comprimé par le compresseur 42 à flux axial. L'air comprimé est ensuite refoulé dans une chambre de combustion 48 dans laquelle un carburant est brûlé pour produire des gaz de combustion à haute énergie afin d'entraîner une turbine 50 d'ensemble haute pression. La turbine 50 entraîne à son tour le rotor 40 par l'intermédiaire d'un arbre 52, de la manière normale dans une turbine à gaz. Les gaz de combustion chauds passent alors dans la turbine basse pression 54 et entraînent ladite turbine 54, laquelle entraîne à son tour la soufflante 16 par l'intermédiaire de l'arbre 56. Dans l'exemple de forme de réalisation, la turbine à gaz 10 comprend également deux conduits de dérivation. Plus particulièrement, la turbine à gaz 10 comprend un conduit extérieur de dérivation 58 situé radialement vers l'intérieur du carter extérieur 12, et un conduit intérieur de dérivation 60 qui est disposé radialement vers l'intérieur du conduit extérieur de dérivation 58, afin de faciliter la dérivation d'une partie du flux d'air de soufflante autour de l'ensemble haute pression 40. Dans l'exemple de forme de réalisation, le conduit extérieur de dérivation 58 et le conduit intérieur de dérivation 60 passent sensiblement sur le pourtour de la turbine à gaz 10 d'ensemble haute pression. Pendant le fonctionnement, et dans l'exemple de forme de réalisation, de l'air est canalisé depuis la soufflante 16 via l'espace axial 22 dans lequel le flux d'air se sépare en plusieurs veines. En particulier, une première partie du flux d'air est canalisée pour passer par le conduit extérieur de dérivation 58 et, vers l'arrière, en direction d'un ensemble de distributeur 100. Une deuxième partie de l'air est canalisée via le CDFS 34 et le conduit intérieur de dérivation 60, c'est-à-dire radialement vers l'extérieur d'un diviseur 70, et vers l'arrière en direction d'un injecteur de dérivation à section variable (VABI) 102, et une troisième partie de l'air est canalisée vers la turbine à gaz 40 de l'ensemble haute pression. De la sorte, comme décrit ici, l'air fourni par la soufflante 16 se sépare en trois veines séparées dans la turbine à gaz 10. Dans l'exemple de forme de réalisation, le flux d'air canalisé via le conduit intérieur de dérivation 60 est combiné et/ou mélangé avec les gaz de combustion de l'ensemble haute pression qui sortent de la turbine basse pression 54, à l'aide du VABI 102. De plus, le flux d'air canalisé via le conduit extérieur de dérivation 58 est amené à passer par un montant de soutien 104 de tuyère d'échappement qui est monté radialement en arrière de la turbine à gaz 10 de l'ensemble haute pression. De la sorte, et dans l'exemple de forme de réalisation, la turbine à gaz 10 comprend également un ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression, à savoir un clapet de distributeur d'ensemble haute pression, qui est conçu pour réguler la quantité d'air combinée canalisée depuis le VABI 102, et un ensemble de distributeur de dilution 112, à savoir un clapet de distributeur de dilution, qui est conçu pour réguler la quantité de flux d'air canalisée depuis le conduit extérieur de dérivation 58. Dans l'exemple de forme de réalisation, l'ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression comprend une vanne de distribution 120 d'ensemble haute pression, c'est-à-dire un robinet, qui est monté sur le carter extérieur 12. Dans une forme de réalisation, l'ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression est un ensemble de distributeur d'ensemble haute pression à section variable dans lequel l'actionnement est accompli à l'aide de divers dispositifs mécaniques pour modifier les dimensions d'une section d'étranglement 122. Par exemple, la vanne de 1 o distribution 120 d'ensemble haute pression peut être un clapet actionné à l'aide d'une articulation (non représentée). Dans l'exemple de forme de réalisation, la vanne de distribution 120 d'ensemble haute pression peut bouger dans une direction axialement vers l'avant 124 et une direction axialement vers l'arrière 126. Dans une autre forme de réalisation possible, la vanne de distribution 120 d'ensemble haute pression est montée à demeure sur le carter extérieur 12. En service, la vanne de distribution 120 d'ensemble haute pression établit les dimensions de la section d'étranglement 122 pour faciliter la régulation d'une quantité d'air canalisée via la section d'étranglement 122. Plus particulièrement, et dans l'exemple de forme de réalisation, la vanne de distribution 120 d'ensemble haute pression bouge vers l'avant 124 pour faciliter l'augmentation du débit de l'air canalisé via la section d'étranglement 122. Selon une autre possibilité, la vanne de distribution 120 d'ensemble haute pression bouge vers l'arrière 126 pour faciliter la diminution du débit de l'air canalisé via la section d'étranglement 122. De la sorte, l'ensemble de distributeur 110 de l'ensemble haute pression facilite la régulation du débit de l'air canalisé depuis le VABI 102 vers l'échappement. Dans l'exemple de forme de réalisation, l'ensemble de distributeur de dilution 112 comprend une vanne 130 de distributeur de dilution, c'est-àdire un robinet, qui est monté par exemple sur un corps central 132 du moteur. Dans une forme de réalisation, l'ensemble de distributeur de dilution 112 est un distributeur de dilution à section variable dans lequel l'actionnement s'effectue à l'aide de divers dispositifs mécaniques afin de modifier les dimensions d'une section d'étranglement 134. Par exemple, la vanne de distribution de dilution 130 peut être un clapet actionné à l'aide d'une articulation (non représentée). Dans l'exemple de forme de réalisation, la vanne 130 de distributeur de dilution peut bouger dans une direction axialement vers l'avant 124 et dans une direction axialement vers l'arrière 126. Dans une autre forme de réalisation possible, la vanne 130 de distributeur de dilution est montée à demeure sur le corps central 132. En service, et dans l'exemple de forme de réalisation, la vanne 130 de distributeur de dilution est mobile pour faciliter la régulation et/ou la variation d'un débit de l'air canalisé via la section d'étranglement 134. Plus particulièrement, et dans l'exemple de forme de réalisation, la vanne 130 de distributeur de dilution bouge dans la direction vers l'avant 124 pour faciliter l'augmentation du débit de l'air qui est canalisé via la section d'étranglement 134. Selon une autre possibilité, la vanne 130 de distributeur de dilution bouge dans la direction vers l'arrière 126 pour faciliter la diminution du débit de l'air canalisé via la section d'étranglement 134. De la sorte, l'ensemble de distributeur à section variable 120 facilite la régulation du débit de l'air qui est canalisé depuis le conduit extérieur de dérivation 58 vers l'échappement sans se mélanger avec les gaz d'échappement de la turbine. La Fig. 2 est une illustration schématique de la turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une première configuration de fonctionnement. Dans l'exemple de forme de réalisation, le VABI 102 et l'ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression sont maintenus dans une position fixe, tandis que l'ensemble de distributeur de dilution 112 est mobile pour faciliter la modification des dimensions de la section d'étranglement 134. La Fig. 3 est une illustration schématique d'une turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une deuxième configuration de fonctionnement. Dans l'exemple de forme de réalisation, le VABI 102, l'ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression et l'ensemble de dérivation de dilution 112 sont tous mobiles pour faciliter respectivement les modifications des dimensions de la section d'entrée 160 de mélangeur, de la section d'étranglement 122 d'ensemble haute pression et de la section d'étranglement de dilution 134. La Fig. 4 est une représentation schématique de la turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une troisième configuration de fonctionnement. Dans l'exemple de forme de réalisation, le VABI 102 est maintenu en position fixe tandis que l'ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression et l'ensemble de distributeur de dilution 112 sont mobiles pour faciliter respectivement les modifications des dimensions de la section d'étranglement 122 et de la section d'étranglement 134. La Fig. 5 est une illustration schématique de la turbine à gaz représentée sur la Fig. 1, dans une quatrième configuration de fonctionnement. Dans l'exemple de forme de réalisation, l'ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression est maintenu en position fixe, tandis que le VABI 102 et l'ensemble de distributeur de dilution 112 sont mobiles pour faciliter respectivement les variations des dimensions de la section d'entrée 160 de mélangeur et de la section d'étranglement 134. Chacune de ces configurations de fonctionnement fait intervenir une combinaison différente de systèmes à géométrie variable. Globalement, l'ensemble de distributeur de dilution 112 sert à commander le taux de compression de fonctionnement de l'ensemble de soufflante 16, l'ensemble de distributeur 110 d'ensemble haute pression sert à réguler le taux de compression de fonctionnement de l'ensemble de CDFS 34 et le VABI 102 sert à commander l'extraction d'énergie 1 o des gaz de l'ensemble haute pression 40. La nécessité de faire intervenir ces systèmes dépend de l'application de l'invention. Par exemple, dans l'application à des avions supersoniques commerciaux, dans lesquelles les hautes températures limitent la capacité d'écoulement dans l'ensemble haute pression 40, le flux refoulé par la soufflante est réparti entre le conduit extérieur de dérivation 58 et la section d'étranglement variable de l'ensemble distributeur de dilution 110 est accru pour recevoir le flux accru sans nécessiter une augmentation de la section d'étranglement du distributeur d'ensemble haute pression. L'ensemble de turbine à gaz décrit ici facilite la division de l'air produit par l'ensemble de soufflante en trois courants d'air séparés, à savoir le courant d'ensemble haute pression, le courant intérieur de dilution et le courant extérieur de dilution. Le flux en bout de soufflante, c'est-à-dire l'air extérieur de dilution, est canalisé jusqu'à un conduit spécialisé et sort par une tuyère à section variable, tandis que l'air produit par les flux sur le moyeu et les espaces de la soufflante est canalisé à travers et autour de la turbine à gaz d'ensemble haute pression, puis est mélangé à l'aide du VABI. Plus particulièrement, le flux passant sur le moyeu est canalisé jusque dans la turbine à gaz d'ensemble haute pression et le flux passant dans les espaces est canalisé via l'étage de CDFS, comportant une aube de guidage d'entrée variable. Le flux du CDFS est ensuite mélangé avec le flux d'échappement d'ensemble haute pression à la sortie de la turbine. Le flux mélangé de l'ensemble haute pression est ensuite canalisé via une tuyère d'échappement séparée. Dans l'exemple de forme de réalisation, le distributeur de dilution à section variable est un distributeur à écoulement inversé qui facilite le maintien d'une pression et d'une vitesse d'injection relativement basses radialement à l'intérieur du distributeur de dilution et une vitesse d'injection relativement haute radialement à l'extérieur du distributeur de dilution, ce qui réduit donc la signature acoustique de la turbine à gaz. 2889251 9 Ainsi, la turbine à gaz décrite ici facilite la possibilité de spécifier de manière indépendante en même temps les lignes de fonctionnement de la soufflante et du CDFS, en permettant de ce fait une poussée accrue par flux d'air individuel à des niveaux de performances comparables à des cycles de réacteurs à double flux classiques à écoulement mixte. De plus, le flux relativement faible canalisé via le CDFS facilite la réduction de la nécessité d'un mélangeur à section variable et d'une tuyère d'échappement variable d'ensemble haute pression, et dans certaines circonstances leur suppression. En outre, l'utilisation d'un distributeur séparé pour le flux en bout de soufflante offre un grand nombre des avantages liés à un réacteur à l0 cycle adaptatif, tout en réduisant également le poids global du réacteur, ce qui accroît la poussée du réacteur par unité de poids par rapport à des moteurs à cycle adaptatif et/ou des VCE. lo Liste des repères Turbine à gaz 12 Carter extérieur 14 Entrée 16 Soufflante 18 Partie avant de soufflante Partie arrière de soufflante 22 Espace 24 Aubes mobiles de rotor 26 Aubes mobiles de rotor 28 Aubes de guidage d'entrée variables Aubes fixes de stator variables 32 Aubes fixes de stator variables 34 Aubes mobiles de rotor 36 Aubes fixes de stator variables 38 Aubes fixes de stator variables Ensemble haute pression 42 compresseur 44 Rotor 46 Conduit d'entrée d'ensemble haute pression 48 Chambre de combustion Turbine 52 Arbre 54 Turbine basse pression 56 Arbre 58 Conduit extérieur de dérivation Conduit intérieur de dérivation Diviseur Ensemble de distributeur 102 Injecteur de dilution à section variable (VABI) 104 Support creux Ensemble de distributeur d'ensemble haute pression 112 ' Ensemble de distributeur de dilution Vanne de distributeur d'ensemble haute pression 122 Section d'étranglement 124 Direction avant 126 Direction arrière Vanne de distributeur de dilution 132 Corps central du moteur 134 Section d'étranglement Section d'entrée de mélangeur
Procédé pour faire fonctionner une turbine à gaz (10) comprenant un ensemble haute pression (40), un ensemble de soufflante (16) pour mettre de l'air sous pression, un conduit (46) de courant d'ensemble haute pression, un conduit intérieur de dérivation (60) et un conduit extérieur de dérivation (58). Le procédé comprend des étapes consistant à canaliser une première partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante via la turbine à gaz d'ensemble haute pression, canaliser une deuxième partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante via le conduit intérieur de dérivation de telle sorte que la deuxième partie de l'air contourne la turbine à gaz d'ensemble haute pression, mélanger l'air d'échappement de la turbine à gaz d'ensemble haute pression et la deuxième partie de l'air, canaliser l'air mélangé via un distributeur (110) d'ensemble haute pression, et canaliser une troisième partie de l'air refoulée depuis l'ensemble de soufflante via un distributeur de dilution (112).
, 1. Ensemble de turbine à gaz (10) comprenant: une turbine à gaz (40) d'ensemble haute pression; un ensemble de soufflante (16) pour mettre de l'air sous pression; un conduit (46) de courant d'ensemble haute pression en communication d'écoulement avec ledit ensemble de soufflante et conçu pour recevoir une première partie de l'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante; un conduit intérieur de dérivation (60) en communication d'écoulement avec ledit ensemble de soufflante, ledit conduit intérieur de dérivation étant disposé radialement à l'extérieur de ladite turbine à gaz d'ensemble haute pression et étant conçu pour recevoir une deuxième partie de l'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante; et un conduit extérieur de dérivation (58) en communication d'écoulement avec ledit ensemble de soufflante, ledit conduit extérieur de dérivation étant disposé radialement à l'extérieur dudit conduit intérieur de dérivation et conçu pour recevoir une troisième partie de l'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante. 2. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 1, comprenant en outre un injecteur de dilution (102) à section variable qui est conçu pour mélanger de l'air d'échappement de ladite turbine à gaz (40) d'ensemble haute pression avec ladite deuxième partie de l'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante (16). 3. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 2, dans lequel ledit distributeur (110) d'ensemble haute pression est mobile pour faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis l'injecteur de dilution (102) à section variable. 4. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 3, dans lequel ledit distributeur (110) d'ensemble haute pression est mobile dans une direction vers l'avant (124) et/ou vers l'arrière (126) afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air qui est refoulée depuis l'injecteur de dilution (102) à section variable. 5. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 4, dans lequel ledit injecteur de dilution (102) à section variable est mobile pour réguler le taux de pression entre ledit air d'échappement d'ensemble haute pression et ladite deuxième partie de l'air refoulée par la soufflante, et le distributeur (110) de moteur d'ensemble haute pression est mobile pour faciliter la régulation d'une quantité d'air qui est refoulée depuis l'injecteur de dilution à section variable. 6. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 1, dans lequel ledit conduit extérieur de dilution (58) est disposé radialement à l'extérieur dudit conduit intérieur de dérivation (60). 7. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 6, comprenant en outre un support sensiblement creux (104) qui est conçu pour recevoir la troisième partie d'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante (16) et pour canaliser la troisième partie de l'air jusqu'à l'échappement, sensiblement à distance de la partie de l'air refoulée depuis l'injecteur de dilution (102) à section variable. 8. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 7, dans lequel ledit distributeur de dilution (112) comporte une section d'étranglement variable (104) afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante (16). 9. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 8, dans lequel ledit distributeur de dilution (112) est mobile dans une direction vers l'avant (124) et/ou vers l'arrière (126) afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante (16). 10. Ensemble de turbine à gaz (10) selon la 9, dans lequel ledit distributeur de dilution (112) est monté de manière mobile sur un corps central (132) de moteur et est mobile dans une direction vers l'avant (124) et/ou vers l'arrière (126) afin de faciliter la régulation d'une quantité d'air refoulée depuis ledit ensemble de soufflante (16).
F
F02
F02C
F02C 7
F02C 7/00,F02C 7/04
FR2896801
A1
NOUVEAUX COMPOSES DIPEPTIDIQUES, LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES EN RENFERMANT AINSI QUE LEUR PROCEDE D'OBTENTION
20,070,803
L'invention se rapporte au domaine de la chimie organique et plus particulièrement au domaine de la chimie thérapeutique. Elle se rapporte plus particulièrement à des peptides formés de deux acides aminés naturels ou antipodaux, complexés par un métal 10 alcalinoterreux ou par un métal de transition. L'objet de la présente demande est d'offrir aux thérapeutes de nouveaux dérivés organiques de métaux afin de permettre une meilleure résorption intestinale et de supprimer les effets secondaires indésirables sur la 15 digestion. L'invention a pour objet de trouver et de développer des dérivés organiques porteur d'un métal qui permettent d'obtenir une meilleure biodisponibilité des métaux et ainsi d'en diminuer les effets secondaires. L'invention a spécifiquement pour objet de nouveaux dérivés métalliques répondant à la formule générale I : O dans laquelle M est un atome de métal divalent non toxique. R1 est un radical alkyle inférieur, aryle, arylalkyle inférieur ou hétéro aryle R2 est de l'hydrogène ou un radical alkyle inférieur. 30 Parmi les chélates de l'invention on citera plus particulièrement le chélate de magnésium (M=Mg) et le chélate ferreux (M=Fe++). 15 2 Les dipeptides selon l'invention résultent du couplage peptidique d'un aminoacide naturel ou synthétique de configuration naturelle ou antipodale (ou) de structure aliphatique comme la glycine, la valine, la s leucine, l'isoleucine, la sérine, la méthionine, la cystéine, l'alanine, la norvaline, la thréonine , la citrulline ou de structure aromatique comme la phénylalanine, la tyrosine... ou de nature hétérocyclique comme la cucurbitine, avec un aminoacide carboxylique comme l'acide aspartique ou l'acide glutamique ou des acides carboxyliques N- substitués comme 10 l'acide N-méthylglutamique (NMDA)ou l'acide N-éthylaspartique. D'une manière préférée, la présente invention a pour objet les complexes de métal alcalino-terreux ou de métal de transition de l'acide N-aspartyl ou N-glutamyl alanine, sérine, proline ou tyrosine. On citera spécifiquement à cet égard le complexe de magnésium avec l'acide N-glutamylsérine, le complexe de magnésium avec la N-aspartyl leucine ou le complexe de magnésium avec la N- aspartyl leucine ou le complexe de magnésium avec l'acide N-aspartyl tyrosine. 20 Le magnésium peut être remplacé par du calcium, du fer, du zinc, du nickel ou par tout autre métal non toxique. L'invention a également pour objet un procédé de production du dipeptide 25 de départ qui consiste à bloquer les fonctions acide de l'acide glutamique ou de l'acide aspartique par méthylation au moyen du diazométhane, puis à faire réagir la fonction amine libre d'un aminoacide avec ledit dérivé d'acide glutamique ou d'acide aspartique, en présence le cas échéant d'un catalyseur d'acylation comme par exemple la 4-diméthylaminopyridine ou 30 le 4-hydroxybenzotriazole, pour obtenir un dipeptide de formule générale II, R2 NH2 HOOC N~\R1 HOOC 0 (II) 3 dans laquelle R est de l'hydrogène, un radical alkyle, aryle, arylalkyle ou hétéroaryle. Ce dernier est alors hydrolysé en milieu légèrement alcalin c'est-à-dire par addition de bicarbonate de sodium ou de phosphate trisodique, pour libérer les deux fonctions acide de l'acide aspartique ou glutamique sans décomposition de la molécule. On ajoute ensuite un hydroxyde, un oxyde ou un carbonate de métal alcalino-terreux comme la magnésie, la chaux, l'hydroxyde de magnésium, ou de métal de transition. On observe une dissolution totale du dipeptide dans ce milieu alcalinisé, on neutralise ensuite avec modération par de l'acide chlorhydrique dilué ~o puis on concentre à sec sous vide. Le résidu sec est repris par un solvant organique hydroxylé comme l'éthanol ou l'isopropanol. Le chlorure de sodium reste insoluble. La phase organique est amenée à sec par évaporation. Le chélate selon l'invention cristallise et les cristaux séparés sont recueillis sur la plaque filtrante d'un Büchner. 15 Les nouveaux dérivés selon l'invention sont caractérisés par leur point de fusion, l'analyse élémentaire, ainsi que par les données spectrales (UV, IR, RMN). Ces données sont conformes à la structure attendue. Il se forme lors de la cristallisation une hydratation avec 3 molécules d'eau. 20 Le rendement d'obtention est pratiquement quantitatif. L'invention a encore pour objet les compositions pharmaceutiques contenant au moins un des nouveaux dérivés définis ci-dessus, en association ou en mélange avec un ou plusieurs diluants, excipients ou 25 adjuvants inertes non toxiques, thérapeutiquement compatibles. De préférence, les compositions thérapeutiques selon l'invention se présentent sous une des formes d'administration appropriée pour l'emploi par voie orale, parentérale ou intraveineuse, comme par exemple des comprimés des gélules, des solutés ou suspensions injectables, des gels 3o pénétrants, des dragées ou des granulés. Selon l'invention les compositions pharmaceutiques contiennent une quantité de principe actif décrit ci-dessus, permettant de réaliser une posologie chez l'homme comprise entre 50 et 200 % des apports 35 journaliers recommandés pour les métaux. Ainsi dans le cas du magnésium, de 200 milligramme à 800 milligramme de cation. L'apport en acides aminés est déterminé par la formule du dipeptide.10 4 Ces compositions peuvent renfermer en outre un principe actif supplémentaire d'action synergique comme la vitamine B6. L'invention concerne encore un procédé de réalisation d'un médicament destiné au traitement des maladie carentielles en éléments trace. Dans le cas du magnésium on peut citer l'hyperactivité infantile, l'autisme, les tétanies latentes et les troubles du rythme cardiaque. L'invention va être plus précisément expliqué à l'aide de la description détaillée et des exemples qui suivent, sans toute fois y être limitée. EXEMPLE I : Préparation de chélate de Magnésium du dipeptide acide aspartique-tyrosine 15 29,9 grammes (0,1mol) de dipeptide acide aspartique-tyrosine sont mis en suspension dans 20 ml d'eau distillée. Tout en maintenant la suspension sous agitation, on ajoute une solution de 16,8g (0,2 mol) de bicarbonate de sodium dissous dans 200 ml d'eau. Après cessation de l'effervescence 20 on obtient une solution limpide de sel disodique du dipeptide que l'on filtre. On prépare séparément une suspension de 5,8g (0,1 mol) d'hydroxyde de magnésium dans 20 ml d'eau distillée. On ajoute cette suspension bien agitée à la solution du dipeptide. On obtient une solution alcaline 25 contenant le chélate. On neutralise à PH=7 par de l'acide chlorhydrique centinormal. Par concentration sous vide au bain marie à 50 C, on obtient un résidu sec que l'on reprend à l'éthanol absolu. Le dipeptide est dissout dans l'éthanol et on peut ainsi éliminer le chlorure de sodium par centrifugation 30 et filtration. Après évaporation de l'éthanol sous vide à 50 C, on recueille les cristaux blancs du chélate de dipeptide-Mg Poids moléculaire : 374 dont 3 molécules d'eau de cristallisation 35 Point de fusion : 142 C Analyse élémentaire en accord avec la formule. 5 25 Le rendement est quantitatif. Les analyses et les données spectrales confirment la structure du nouveau chélate. EXEMPLE II : On procède à l'expérimentation sur l'animal du dipeptide comparé à la même posologie en magnésium sous forme d'hydroxyde. Chez le rat, la biodisponibilité du magnésium sous forme de dipeptide est 15 voisine de 100% contre 35% sous forme d'hydroxyde. Le pic de concentration est obtenu après 30 minutes pour le chélate alors qu'il est de 90 minutes pour l'hydroxyde de magnésium. Les produits sont administrés par voie orale sans aucune préparation spéciale, en particulier sans être sous forme gastro-résistante. Ce résultat montre qu'il 20 n'y a pas de détérioration de la forme chimique au niveau du tractus gastro-intestinal. En revanche il existe un effet de premier passage hépatique avec la libération des deux acides aminés et du magnésium. Les effets thérapeutiques chez le rat ont été observés sur deux modèles a) Premier modèle Une carence magnésique est induite par une nourriture appauvrie en 30 magnésium (40 ppm).Après 21 jours de cette carence, les rats reçoivent per os à raison d'une administration quotidienne 5mg/kg sous forme de dipeptide ou d'hydroxyde de magnésium. Leur activité comportementale (activité motrice, capacité d'apprentissage) fortement altérée par la carence, redevient normale avec le dipeptide alors que l'hydroxyde de 35 magnésium se montre inactif à cette dose. Il faut 2,5 fois plus d'hydroxyde pour obtenir le même résultat. Sur ce modèle il existe une relation entre la dose et les effets obtenus. 20 b) Deuxième modèle Un modèle expérimental d'autisme a été mis au point chez rat. Pendant la gestation et l'allaitement, les mères reçoivent une nourriture appauvrie en magnésium (40 ppm). Lors de la mise-bas 50% des petits ratons ont un poids très inférieur à la normale. Ces rats sélectionnés après le sevrage continu de recevoir une nourriture pauvre en magnésium (60 ppm). Ils présentent : - une hypoactivité - une diminution du temps de réaction - un regard fixe - une diminution des capacités d'apprentissage. L'administration durant 8 jours de 5mg/kg de Mg sous forme de dipeptide supprime toute symptomatologie. L'hydroxyde de Mg même à dose plus élevée (15mg/kg) ne restaure pas une activité normale. Expérimentation préliminaire : Chez des enfants autistes, on a pu vérifier qu'il existait une carence en magnésium importante et un déficit en acide aspartique. De plus chez 25 l'autiste une diminution de l'activité dopaminergique est toujours observée (la tyrosine est le précurseur nutritionnel de la dopamine). L'administration du complexe magnésien du dipeptide (Asp-Tyr-Mg) supprime en deux mois tous les symptômes de l'autisme. 6 10
La présente invention se rapporte au domaine de la chimie organique et en particulier à celui de la chimie thérapeutique.L'invention se rapporte à des dipeptides formés de deux acides aminés complexés par des métaux alcalinoterreux ou par des métaux de transition comme le fer.Les chélates ainsi produits trouvent selon la nature du métal un emploi thérapeutique dans le traitement des carences et de déficits. Le chélate de magnésium de tels dipeptides trouve un emploi dans l'hyperactivité infantile, l'autisme et les syndromes d'hyperexcitabilité. Les complexes de fer trouvent un emploi dans l'anémie et ses conséquences
1- Chélates métalliques d'un métal alcalinoterreux ou d'un métal de transition avec un dipeptide glutamique ou aspartique. 2- Chélates métalliques selon la 1, dans lesquels le métal est le magnésium. 3- Chélates métalliques selon la 1, dans lesquels le métal est le fer. 4- Chélates métalliques selon la 1, dans lesquels le métal 15 est le zinc. 5- Chélates métalliques selon la 1, répondant à la formule générale I : OùM 20 Dans laquelle R1 est un radical alkyle, aryle, arylalkyle ou hétéroaryle, R2 est l'hydrogène ou un alkyle inférieur et M est un atome de métal alcalino-terreux ou de métal de transition. 6- Un chélate selon la 1 à savoir le chélate de magnésium de 25 l'acide N-aspartyl phénylalanine. 7-Un chélate selon la 1 à savoir le chélate de magnésium de l'acide N-glutamyl phénylalanine. (I) 8 8- Un chélate selon la 1 à savoir le chélate de magnésium de l'acide N- aspartyl tyrosine. 9-Procédé de synthèse d'un chélate de métal alcalino-terreux ou de métal de transition d'un dipeptide carboxylique selon la 1, caractérisé en ce que on bloque les fonctions acide en a de l'acide glutamique ou l'acide aspartique par méthylation à l'aide du diazométhane, on fait réagir la fonction amine libre de l'aminoacide avec le dit dérivé d'acide glutamique ou aspartique en présence éventuellement d'un catalyseur d'acylation pour former un dipeptide de formule générale II : R2 NH2 N~\R1 HOOC O (II) dans la quelle R1 est de l'hydrogène, un radical alkyle ou un radical aryle, un radical arylalkyle ou hétéroaryle, on hydrolyse en milieu légèrement alcalin les deux fonctions acides, on ajoute ensuite un oxyde, un hydroxyde ou un carbonate de métal alcalino-terreux ou de métal de transition, on procède à une neutralisation modérée puis après évaporation à sec on reprend par un solvant organique hydroxylé et on sépare les cristaux formés sur une plaque filtrante. 10- Compositions pharmaceutiques renfermant à titre de principe actif au moins un composé selon la 1, en association ou en mélange avec un excipient ou un véhicule inerte, non toxique pharmaceutiquement acceptable. 11- Compositions pharmaceutiques selon la 10, dans lesquelles le complexe métallique contient de 200 à 800 mg de cation. 12- Procédé de réalisation d'un médicament destiné au traitement des maladies carentielles en éléments traces, qui consiste à incorporer un sel de métal alcalino-terreux ou de métal de transition d'un dipeptide défini HOOCcomme à la 1, dans un excipient ou un véhicule inerte non toxique.
C,A
C07,A61
C07F,A61K,A61P
C07F 3,A61K 33,A61P 3,C07F 15
C07F 3/02,A61K 33/24,A61K 33/26,A61P 3/00,C07F 15/02
FR2900466
A1
RESERVOIR AMELIORE POUR ECHANGEUR DE CHALEUR ET ECHANGEUR DE CHALEUR CORRESPONDANT
20,071,102
L'invention concerne un réservoir pour un échangeur de chaleur, par exemple un condenseur, parcouru par un fluide réfrigérant, et plus particulièrement pour un condenseur d'une installation de climatisation pour véhicule automobile. L'invention s'intéresse plus particulièrement à un réservoir traversé par un fluide réfrigérant d'un circuit de refroidissement, comprenant une paroi délimitant un espace intérieur généralement cylindrique. Une installation de climatisation pour véhicule automobile comprend un circuit dit de refroidissement ou de réfrigération fermé, dans lequel circule le fluide réfrigérant. Dans un circuit de réfrigération de ce type, le fluide réfrigérant est mis en mouvement par un compresseur et envoyé, en phase vapeur surchauffée, vers le condenseur. Le fluide réfrigérant y est alors successivement refroidi ou "désurchauffé", condensé en une phase liquide chaude, puis "sous-refroidi" en une phase liquide froide. Le fluide réfrigérant condensé refroidi est alors envoyé, via un détendeur, vers un évaporateur dans lequel il échange de la chaleur avec un flux d'air. Dans l'évaporateur, le fluide réfrigérant est transformé en phase vapeur, tandis que le flux d'air est refroidi pour fournir de l'air climatisé. Le flux d'air réfrigérant en phase vapeur quitte alors l'évaporateur pour gagner le compresseur, et commencer un nouveau cycle. Le condenseur utilisé dans ce type d'installation comprend classiquement un faisceau de tubes monté entre deux boîtes collectrices, de sorte que la condensation puis le refroidissement du fluide réfrigérant condensé s'effectue au fur et à mesure de la progression de ce dernier dans les tubes du faisceau. Il est connu d'adjoindre au condenseur un réservoir raccordé à l'une des boîtes collectrices du condenseur et propre à être traversé par le fluide réfrigérant. 10 Le document FR 2 754 887 décrit ainsi un condenseur comprenant un réservoir amovible réalisé sous la forme d'une cartouche remplaçable munie d'un raccord propre à coopérer avec une embase de forme conjuguée qui est solidaire de la boîte collectrice et est reliée à cette dernière par l'intermédiaire d'une tubulure 15 d'entrée et d'une tubulure de sortie pour le fluide réfrigérant. L'évolution technique dans le domaine technique des réservoirs a amené l'utilisation croissante d'éléments disposés généralement hors du réservoir et qui permettent de remplir des fonctions de 20 contrôle et de maintenance. Ce type d'agencement est coûteux tant en ce qui concerne sa conception qu'en ce qui concerne les composants additionnels qu'impose cette conception. En outre, ce type de conception 25 nécessite un assemblage particulier qui alourdit le procédé de fabrication du réservoir et du circuit de refroidissement en général. L'invention vise à améliorer la situation. A cet effet, l'invention propose un réservoir pour un échangeur de chaleur traversé par un fluide réfrigérant d'un circuit de refroidissement, comprenant une paroi délimitant un espace 30 intérieur généralement cylindrique. Ce réservoir est fermé par une paroi d'extrémité réalisée de manière intégrée avec la paroi cylindrique et qui comporte au moins une ouverture débouchant dans l'espace intérieur. Dans un mode de réalisation, la paroi d'extrémité présente une épaisseur supérieure à celle de la paroi délimitant l'espace intérieur. Un tel réservoir est plus pratique à assembler et à réaliser en ce qu'il permet d'intégrer directement des éléments dans la paroi d'extrémité épaisse notamment dans l'ouverture qui débouche dans l'espace intérieur. La paroi d'extrémité peut avoir une épaisseur entre 3 mm et 30mm et ladite ouverture peut déboucher hors du réservoir de manière sensiblement radiale par rapport à l'axe de la paroi cylindrique ou de manière sensiblement parallèle par rapport à l'axe de la paroi cylindrique. Ce type d'ouverture et d'épaisseur permet de réaliser une gamme très large de réservoir. Dans un mode de réalisation, l'ouverture reçoit un élément fonctionnel qui peut être choisi parmi les groupes qui comprennent le capteur de pression, les voyants de niveau, les vannes de remplissage et les bouchons. Le réservoir selon l'invention peut être réalisé en aluminium ou en alliage d'aluminium. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un réservoir pour un échangeur de chaleur qui comprend les étapes consistant à : a) prévoir un bloc en matière métallique, présentant une épaisseur choisie, b) emboutir ledit bloc en matière métallique à l'aide d'un poinçon de section choisie coopérant avec une matrice, selon un axe sensiblement orthogonal à ladite surface, jusqu'à formation d'une paroi latérale d'épaisseur réduite inférieure à l'épaisseur choisie du bloc et d'une paroi d'extrémité du réservoir présentant une épaisseur sensiblement égale à celle du bloc, c) découper l'extrémité du réservoir opposée à la paroi d'extrémité à une longueur choisie pour le réservoir, et d) réaliser au moins une ouverture dans la paroi d'extrémité débouchant dans l'espace intérieur. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention 20 apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'exemples, donnés à titre illustratif et non limitatif, tirés des dessins sur lesquels : - la figure 1 montre une vue schématique d'un circuit de 25 refroidissement comportant un réservoir selon l'invention ; - la figure 2 montre une vue schématique d'un dispositif pour fabriquer une partie d'un réservoir selon l'invention ; 30 - la figure 3 montre une partie de réservoir fabriquée à l'aide du dispositif de la figure 2 ;15 - la figure 4 montre une vue partiellement arrachée d'un réservoir obtenu à l'aide du dispositif de la figure 2 ; et - la figure 5 montre une vue partiellement arrachée d'une 5 variante du réservoir de la figure 4. Comme on peut le voir sur la figure 1, un circuit de refroidissement comporte un condenseur 2, un réservoir 4, un détendeur 6, un évaporateur 8 et un compresseur 10. Ce circuit de 10 refroidissement peut notamment être utilisé dans une installation de climatisation d'un véhicule automobile. Le réservoir 4 peut être réalisé en aluminium ou en alliage d'aluminium. 15 Comme mentionné plus haut, le condenseur 2 reçoit à une entrée 12 un fluide réfrigérant mis en mouvement par le compresseur 8, en phase vapeur surchauffée. Le condenseur 2 comprend un faisceau de tubes 14 sensiblement 20 parallèles entre eux, entre lesquels sont disposés des intercalaires 15 ou ailettes. Les tubes 14 du faisceau pénètrent à leurs extrémités deux boîtes collectrices 16 et 18, la boîte collectrice 16 recevant l'entrée 12. Les tubes 14 et les ailettes 15 sont réalisés en aluminium ou en alliage 25 d'aluminium. Les tubes 14 sont généralement plats, mais pourraient prendre toute autre forme que l'homme du métier saura considérer. La boîte collectrice 16 comporte une paroi de séparation 22 et 30 la boîte collectrice 18 comporte une paroi de séparation 20. Les parois de séparation 22 et 20 sont situées sensiblement au même niveau dans les boîtes collectrices 16 et 18. Ces parois divisent le condenseur 2 en deux parties C et S. Dans la partie C, ou partie de condensation, le fluide réfrigérant est condensé. La boîte collectrice 18 comporte une sortie 24 de la partie C qui est reliée à l'entrée du réservoir 4. Après avoir été condensé dans la partie C, le fluide réfrigérant traverse le réservoir 4 dans lequel il est déshydraté. Le réservoir 4 est disposé de manière sensiblement verticale, parallèlement à la boîte collectrice 18. Le réservoir 4 est de forme générale cylindrique, et comporte une paroi latérale 26 qui est reliée dans une partie inférieure à une embase 28 bien connue de l'homme du métier. La paroi latérale 26 définit un espace intérieur 30 qui est fermé en haut par une paroi épaisse 32 qui sera décrite plus bas. La paroi 32 loge un élément fonctionnel 34 qui communique avec l'espace intérieur 30. L'élément fonctionnel 34 est dans l'exemple décrit un capteur de pression, mais il pourrait être remplacé par un voyant de niveau, une vanne de remplissage et ou encore un bouchon. Le fluide réfrigérant est ensuite réintroduit dans le condenseur 2 par une entrée 36 que comporte la boîte collectrice 18. L'entrée 36 est reliée à la partie S ou partie de sous-refroidissement. Dans la partie S, le fluide réfrigérant déshydraté et filtré est sous-refroidi et voit sa température diminuer. Le fluide réfrigérant quitte ensuite le condenseur 2 par une sortie 38 de la partie S que comporte la boîte collectrice 16 et rejoint le détendeur 6. Le détendeur 6 diminue la pression du fluide réfrigérant, avant l'échange de chaleur avec l'air à refroidir dans l'évaporateur 8. En sortie de l'évaporateur 8, le fluide réfrigérant réchauffé est alors renvoyé au compresseur 10 afin de commencer un nouveau cycle de refroidissement. On a représenté sur la figure 2 un dispositif 40 qui est utilisé pour la fabrication du réservoir 4 de la figure 1. Le dispositif 40 comporte un poinçon 42 et une matrice 44. Le poinçon 42 présente une section choisie. Dans l'exemple ici décrit, la section du poinçon 42 est circulaire, afin de réaliser une paroi latérale 26 cylindrique. Cette section pourrait néanmoins être de toute autre forme. La section du poinçon 42 est prévue pour correspondre sensiblement au diamètre interne qui est désiré pour la paroi latérale 26. La matrice 44 est un bloc massif 46 qui est comporte un évidement 48. L'évidement 48 est prévu pour correspondre sensiblement au diamètre externe qui est désiré pour la paroi latérale 26. L'évidement 48 et le poinçon 42 coopèrent donc de sorte que, lorsque le poinçon 42 est introduit dans l'évidement 48, ces deux éléments constituent un négatif de la forme voulue pour la paroi latérale 26, qui a une épaisseur el de l'ordre de 3 mm. Pour réaliser la paroi latérale 26, un bloc métallique 50 est disposé sur le bloc 46 de manière centrée par rapport à celui-ci. Le bloc métallique 50 présente une section qui est légèrement supérieure à celle de l'évidement 48, d'une part pour lui permettre de reposer sur le bloc 46 au-dessus de l'évidement 48, et d'autre part afin de fournir la matière nécessaire à la réalisation de la paroi latérale 26. Le bloc métallique présente en outre une épaisseur e2 importante, comprise entre 3 mm et 30 mm ou plus si nécessaire. Le bloc métallique 50 est réalisé de préférence en aluminium ou en alliage d'aluminium de la série 6000, mais il pourrait également être réalisé en cuivre ou en acier adaptés à l'emboutissage. Ainsi la paroi latérale 26 est réalisée par emboutissage du bloc métallique 50 par le poinçon 42 dans l'évidement 48 selon une direction indiquée sur la figure par une flèche F, jusqu'à ce que la longueur désirée pour la paroi latérale 26 soit atteinte. L'emboutissage est ainsi réalisé selon un axe sensiblement orthogonal à la surface du bloc métallique. Lors de cet emboutissage, l'épaisseur du bloc métallique 50 est conservée, de sorte qu'on obtient une paroi latérale 26 fermée à son extrémité par une paroi épaisse qui constitue la paroi 32, comme représentée sur la figure 3. Comme on peut le voir sur cette figure, des bords 52 qui correspondent à l'excès du bloc métallique 50 subsistent, et il ne reste plus qu'à découper, si nécessaire, radialement la paroi latérale 26 à la hauteur voulue. On peut ensuite réaliser les usinages nécessaires dans la partie opposée à la paroi épaisse 32 afin de prévoir la liaison à l'embase 28. La figure 4 montre une vue en perspective d'une portion d'un réservoir 4 réalisé à l'aide du dispositif 40 de la figure 2. La partie supérieure du réservoir 4 a été arrachée afin de mieux montrer l'intérêt et les fonctionnalités de la paroi épaisse 32. En effet, la paroi 32 est ici percée d'une ouverture traversante 60, sensiblement au niveau du centre du cylindre que définit la paroi 26 et selon l'axe X-X de révolution de ce cylindre. L'ouverture 60 traverse donc l'intégralité de la paroi épaisse 32 et débouche d'un côté dans l'espace intérieur 30, et de l'autre côté à l'extérieur du réservoir 4, de manière sensiblement parallèle à l'axe X-X. L'ouverture 60 est munie d'un taraudage qui permet par exemple de loger l'élément fonctionnel 34 décrit plus haut ou de raccorder une connectique directement dans la paroi épaisse 32. En effet, comme on le voit sur cette figure, l'épaisseur e2 de la paroi épaisse 32 est largement supérieure à l'épaisseur el de la paroi 26, ce qui permet de venir y loger directement un ou plusieurs éléments directement, et non plus en rajoutant des brides comme cela était connu par avant. La figure 5 montre une variante du réservoir de la figure 4, dans laquelle l'ouverture 60 est réalisée de manière coudée. Ainsi, bien qu'une partie 62 débouche toujours dans l'espace intérieur 30, une partie 64 de l'ouverture 60 débouche hors du réservoir de manière radiale par rapport à l'axe X-X du cylindre défini par la paroi 26. Cela permet d'étendre les possibilités de logement et de raccordement d'éléments au sein de la paroi épaisse 32. On pourrait également envisager de réaliser un emboutissage inversé dans la paroi 32 afin de créer un conduit qui s'étendrait partiellement dans l'espace intérieur 30 pour réaliser la partie 62. Il serait alors possible d'utiliser un bloc métallique d'épaisseur plus faible que celui de la figure 5 pour réaliser la paroi 32, puisque seule l'épaisseur pour réaliser la partie 64 est alors nécessaire. Cet emboutissage inversé pourrait être réalisé en disposant au fond de l'évidement 48 de la matrice 44 un poinçon du diamètre voulu pour la partie 62, et en réalisant l'emboutissage de manière identique. Alors, lorsque le poinçon 42 approche le fond de l'évidement 48, la partie 62 sera formée naturellement et il ne restera qu'à la percer pour la faire déboucher dans l'espace intérieur et à réaliser une partie 64 qui s'y raccorde. La portée de l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus, et elle englobe l'ensemble des variantes que l'homme du métier saura envisager, notamment à la lecture des revendications qui suivent
Un réservoir pour un échangeur de chaleur comprend une paroi (26) délimitant un espace intérieur (30) et est fermé par une paroi d'extrémité (32). La paroi d'extrémité (32) est réalisée de manière intégrée avec la paroi (26) délimitant l'espace intérieur (30), et comporte au moins une ouverture (60) débouchant dans l'espace intérieur (30).Un échangeur de chaleur qui comprend un tel réservoir.Un procédé de fabrication de ce réservoir.Application aux véhicules automobiles.
Revendications 1. Réservoir pour un échangeur de chaleur, comprenant une paroi (26) délimitant un espace intérieur (30) fermé par une paroi d'extrémité (32) caractérisé en ce que la paroi d'extrémité (32) est réalisée de manière intégrée avec la paroi (26) délimitant l'espace intérieur (30) et comporte au moins une ouverture (60) débouchant dans l'espace intérieur (30). 2. Réservoir selon la 1, caractérisé en ce que ladite paroi d'extrémité (32) présente une épaisseur (e2) supérieure à celle (el) de la paroi (26) délimitant l'espace intérieur (30). 3. Réservoir selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la paroi d'extrémité (32) présente une épaisseur (el) comprise entre 3 mm et 30 mm. 20 4. Réservoir selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture (60) débouche hors du réservoir (4). 5. Réservoir selon la 3, caractérisé en ce que 25 l'ouverture (60) débouche de manière sensiblement radiale par rapport à l'axe (X-X) de la paroi (26) délimitant l'espace intérieur (30). 6. Réservoir selon la 3, caractérisé en ce que 30 l'ouverture (62) débouche de manière sensiblement parallèle par rapport à l'axe (X-X) de la paroi (26) délimitant l'espace intérieur (30). 1115 7. Réservoir selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture (60) reçoit un élément fonctionnel (34). 8. Réservoir selon la 7, caractérisé en ce que l'élément fonctionnel (34) est choisi parmi le groupe qui comprend les capteurs de pression, les voyants de niveau, les vannes de remplissage et les bouchons. 9. Réservoir selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en aluminium ou en alliage d'aluminium. 10. Echangeur de chaleur pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un réservoir selon l'une des précédentes. 11. Procédé de fabrication d'un réservoir pour un échangeur de chaleur, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : a) prévoir un bloc (50) en matière métallique, présentant une épaisseur choisie, b) emboutir ledit bloc (50) en matière métallique à l'aide d'un poinçon (42) de section choisie coopérant avec une matrice (44), selon un axe (X-X) sensiblement orthogonal à une surface dudit bloc (50), jusqu'à formation d'une paroi latérale (26) d'épaisseur réduite inférieure à l'épaisseur choisie du bloc (50) et d'une paroi d'extrémité (32) du réservoir (4) présentant une épaisseur sensiblement égale à celle du bloc (50), c) découper l'extrémité (52) du réservoir (4) opposée à la paroi d'extrémité (32) à une longueur choisie pour le réservoir (4), et d) réaliser au moins une ouverture (60) dans la paroi d'extrémité (32) débouchant dans l'espace (30) défini par la paroi latérale (26).
F,B
F25,B21,B60
F25B,B21D,B60H
F25B 43,B21D 53,B60H 1,F25B 39
F25B 43/00,B21D 53/02,B60H 1/32,F25B 39/04
FR2887834
A1
DISPOSITIF DE LIAISON POUR COMMANDE DE FREINAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,105
L'invention concerne un dispositif de liaison entre une extrémité sphérique de tige et une pièce plane, comme par exemple une extrémité sphérique de tige de commande d'amplificateur de frein et un bras de pédale de frein. L'invention est notamment destinée à une commande de freinage de véhicule automobile dans laquelle la pédale de frein est accouplée à la tige de commande par l'intermédiaire d'un poussoir, cet accouplement étant bloqué par un verrou. Le montage d'une telle commande est effectué par un opérateur qui positionne et fixe d'abord un pédalier sur lequel la pédale de frein est préalablement montée, à une partie correspondante du véhicule appelée tablier. La tige de commande est montée préalablement au montage du pédalier, et elle dépasse du tablier vers l'intérieur du véhicule. Après avoir fixé le pédalier au tablier, l'opérateur solidarise le bras de la pédale de frein à l'extrémité sphérique de la tige de commande, pour les lier en mouvement. Cette solidarisation est assurée grâce au verrou qui assure le maintient de l'extrémité sphérique en appui contre le poussoir. La liaison qui est située à la jonction de la pédale de frein et de l'extrémité de la tige de commande est très peu accessible une fois que le pédalier est fixé au tablier, ce qui rend l'opération d'accouplement compliquée et fastidieuse. Le but de l'invention est de remédier à cet inconvénient en proposant une liaison pouvant être 30 assemblée simplement. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison entre une extrémité sphérique de tige et une pièce plane, comme par exemple une extrémité sphérique de tige de commande d'amplificateur de frein et un bras de pédale de frein, comprenant un poussoir rigidement fixé à la pièce plane, et un verrou apte à être solidarisé à ce poussoir par un ou plusieurs écrous, ce verrou comprenant 2887834 2 une ouverture centrale portant au moins deux pattes de verrouillage flexibles, ces pattes de verrouillage s'écartant sur introduction de l'extrémité sphérique dans l'ouverture et se rétractant après passage de cette extrémité sphérique afin de la maintenir en appui contre le poussoir. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comprend une entretoise, une plaque métallique et un guide de forme tronconique, solidarisés par collage ou autre, et dans lequel la plaque métallique comprend un trou central portant les pattes de verrouillage. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque métallique porte deux goujons traversant chacun l'entretoise, et le poussoir comprend deux trous correspondants aptes à recevoir les goujons pour fixation du verrou au poussoir. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend un coussinet en matière plastique chargée incluant une porté centrale hémisphérique apte à recevoir l'extrémité sphérique, ce coussinet étant intercalé entre le poussoir et le verrou. Selon une autre caractéristique de l'invention, le verrou est fabriqué par surmoulage du guide et de l'entretoise sur la plaque métallique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le verrou comprend quatre pattes de verrouillage flexibles espacées régulièrement les unes des autres. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue générale d'une commande de frein incluant un verrou selon l'invention; La figure 2 est une vue détaillée d'une commande de frein incluant un verrou selon l'invention; La figure 3 est une vue en éclatée d'une commande de frein incluant un verrou selon l'invention; 2887834 3 La figure 4 est une vue du verrou selon l'invention assemblé et représenté seul; La figure 5 est une vue en éclaté du verrou selon l'invention. Figure 1, une commande de freinage de véhicule automobile comprend un amplificateur de frein 1 incluant notamment un piston 2 mobile longitudinalement dans un corps d'amplificateur 3. Ce piston 2 est lié en mouvement à une tige de commande 4 ayant une extrémité 6 liée en mouvement à une pédale de frein repérée par 7. Cette pédale de frein est apte à pivoter autour d'un axe horizontal repéré par AX. Elle comprend une âme principale repérée par 8 ayant une extrémité inférieure à laquelle est solidarisé un patin 9 apte à recevoir un effort de freinage appliqué par un pied du conducteur du véhicule. Cette âme principale 8 comprend une extrémité supérieure 11, qui est solidarisée à un pédalier non représenté tout en étant apte à pivoter par rapport à ce pédalier autour de l'axe horizontal AX. Cette âme principale 8 a son extrémité supérieure 11 rigidement solidaire d'un bras 13 s'étendant selon une direction principale sensiblement parallèle à la direction de l'âme principale 8. Ce bras 13 a une extrémité supérieure rigidement fixée à l'extrémité supérieure de l'âme principale 8 et une extrémité inférieure, repérée par 14, qui est liée en mouvement à l'extrémité 6 de la tige de commande. L'âme principale 8 et le bras 13 sont fabriqués chacun par découpe et emboutissage d'une plaque, et ils ont chacun une allure de patte ayant une forme générale sensiblement plane. Sur abaissement du patin 9, l'âme principale 8 ainsi que le bras 13 pivotent autour de l'axe AX, ce qui provoque un déplacement de la tige de commande 4 vers l'avant, et induit, via l'amplificateur de freinage, un 2887834 4 effort de freinage proportionnel à l'effort appliqué par le conducteur sur le patin de la pédale. La liaison entre l'extrémité 6 de la tige de commande et l'extrémité 14 du bras 13 comprend un poussoir 16 et un verrou 17 qui apparaissent de façon plus détaillée sur les figures 2 et 3. Le poussoir 16 est formé par une plaque à contour circulaire comprenant une portée hémisphérique en zone centrale. Il s'étend perpendiculairement à la plaque dans laquelle est fabriqué le bras 13 en étant fixé à la tranche de ce bras par soudage. Sur abaissement de la pédale de frein, le poussoir 16 exerce, via sa portée centrale hémisphérique, un effort sur l'extrémité 6 de la tige de commande. L'extrémité 6 est sphérique, de sorte qu'elle permet le déplacement de la tige de commande vers l'avant tout en autorisant une légère rotation de la pédale par rapport à la tige. Comme visible sur la figure 3, la liaison inclut également un coussinet 19, fabriqué en matière plastique chargée telle que du Polytetrafluoroethylène encore connu sous l'acronyme PTFE, ayant une forme générale similaire à celle du poussoir. Ce coussinet 19 définit également une portée centrale hémisphérique et il est intercalé entre le poussoir 16 et l'extrémité sphérique 6, de façon à réduire l'usure et les frottements induits par l'extémité sphérique 6. Le verrou 17 est fixé au poussoir 16 par deux goujons 20 et 21 solidaires de ce verrou, chaque goujon étant engagé dans un trou correspondant du poussoir 16. Ces trous dont l'un est visible sur les figures en étant repéré par 22, sont réalisés en périphérie du poussoir 16. Le coussinet 19 est maintenu en position en étant comprimé entre le verrou 17 et le poussoir 16, et il comprend à cet effet deux encoches périphériques repérées 2887834 5 par 23 et 24, qui permettent le passage des goujons 20 et 21. La solidarisation du verrou 17 et du coussinet 19, au bras 13 consiste simplement à engager les goujons 20, 21 dans les trous du poussoir 16 et à serrer des écrous sur ces goujons; le coussinet 19 ayant été préalablement intercalé entre le poussoir 16 et le verrou 17. Comme visible sur les figures 2 et 3, le verrou 17 a une forme générale de diabolo comprenant une ouverture centrale apte à être traversée par l'extrémité sphérique 6 de la tige de commande 4 que ce verrou retient en appui contre le coussinet 19, c'est à dire contre le poussoir. Ce verrou est représenté seul sur les figures 4 et 5. Il a une forme générale externe définie par deux parties tronconiques ou hémisphériques positionées tête-bêche. L'une de ces parties tronconiques ou hémisphériques constitue un guide, repéré par 26, l'autre partie tronconique ou hémisphérique correspond à une entretoise et est repérée par 27, ces deux parties étant par exemple fabriquées en matière plastique. L'embase 27 qui a une surface externe tronconique dans les dessins peut aussi bien avoir une forme simplement torique. Ce verrou 17 comprend encore une plaque métallique, repérée par 28, qui est intercalée entre l'entretoise 27 et le guide 26 cette plaque portant les deux goujons 20 et 21. Le guide 26, la plaque centrale 28 et l'entretoise 27 sont assemblés les uns aux autres par exemple par collage. Mais le guide 26 et l'entretoise 27 peuvent aussi être directement surmoulés sur la plaque métallique 28. Le guide 26, l'entretoise 27, et la plaque 28, ont chacun une forme de révolution, comprenant une ouverture ou un trou central repérés respectivement par 29, 30 et 31. Ces trois parties sont disposées coaxialement, autour d'un axe coïncidant avec la tige de commande 4 pour définir une ouverture centrale commune ayant un diamètre suffisant pour recevoir l'extrémité sphérique 6 de la tige de commande 4. La liaison selon l'invention est autoblocante du 5 fait de la présence de pattes flexibles de verrouillage, repérées par 32, 33, 34 et 35. Comme visible sur les figures 4 et 5, l'ouverture 30 de la plaque centrale 28 définit un bord périphérique intérieur qui porte les quatre pattes de verrouillage flexibles 32-35. Chaque patte s'étend depuis la surface interne de l'ouverture, radialement vers l'intérieur en formant un angle par rapport au plan principal de la plaque métallique pour être orientées en direction de l'entretoise 27. Ces pattes flexibles 32-35 ont chacune une extrémité orientée proche du centre de l'ouverture, ces extrémités étant séparées par des distances inférieures au diamètre de l'extrémité sphérique 6 de la tige 4. Comme indiqué plus haut, le montage de la liaison selon l'invention consiste d'abord à solidariser le verrou 17 au bras 13 au moyen des goujons et des écrous, puis à monter le pédalier sur le tablier, l'amplificateur de frein ayant été préalablement monté. L'accouplement de cette liaison consiste simplement à abaisser la pédale de frein, pour engager l'extrémité 6 de la tige de commande dans l'ouverture. Sur abaissement de la pédale de frein, l'extrémité 6 de la tige de commande s'engage dans le guide 26 en forme d'entonoir, pour passer l'ouverture 30 de la plaque centrale et venir se positionner contre le coussinet 19, c'est à dire en appui sur le poussoir 16. Les pattes de verrouillage flexibles 32, 33, 34 et constituent des griffes qui s'écartent les unes des autres, par flexion, pour permettre le passage de l'extrémité sphérique 6. Après passage de cette extrémité sphérique, ces pattes se resserrent pour retrouver leurs positions initiales de manière à retenir cette extrémité 2887834 7 sphérique prisonnière du verrou, en appui contre la portée hémisphérique centrale du coussinet 19. Une fois l'accouplement effectué, l'extrémité sphérique 6 est prisonnière de l'ouverture centrale 31 de l'entretoise 27, et elle est maintenue sensiblement en appui contre la portée centrale du coussinet 19 par les pattes flexibles. La liaison selon l'invention peut ainsi être accouplée définitivement par simple appui sur la pédale de frein. Mais cette liaison peut aussi être démontée ultérieurement, grâce aux goujons. En effet, le verrou 17 peut être désolidarisé du poussoir 16 par dévissage des écrous, ce qui permet, durant par exemple une réparation du système de freinage du véhicule, de désolidariser la pédale de frein de l'amplificateur de frein sans avoir à détruire aucun composant de cette liaison
L'invention concerne un dispositif de liaison pour commande de freinage de véhicule automobile.Le dispositif permet de relier une extrémité sphérique (6) de tige de commande (4) d'amplificateur de frein et un bras (13) de pédale de frein. Il comprend un poussoir (16) rigidement fixé au bras (13), et un verrou (17) apte à être solidarisé à ce poussoir (16) par un ou plusieurs écrous, ce verrou (17) comprenant une ouverture centrale portant au moins deux pattes de verrouillage flexibles. Les pattes de verrouillage s'écartent sur introduction de l'extrémité sphérique (6) dans l'ouverture et se rétractent après passage de cette extrémité sphérique (6) afin de la maintenir en appui contre le poussoir (16).L'invention concerne le montage des dispositifs de commande de freinage.
1. Dispositif de liaison entre une extrémité sphérique (6) de tige (4) et une pièce plane (13), comme par exemple une extrémité sphérique (6) de tige de commande (4) d'amplificateur de frein et un bras (13) de pédale de frein (7), comprenant un poussoir (16) rigidement fixé à la pièce plane (13), et un verrou (17) apte à être solidarisé à ce poussoir (16) par un ou plusieurs écrous, ce verrou (17) comprenant une ouverture centrale (29-31) portant au moins deux pattes de verrouillage (32-35) flexibles, ces pattes de verrouillage (32-35) s'écartant sur introduction de l'extrémité sphérique (6) dans l'ouverture (29-31) et se rétractant après passage de cette extrémité sphérique (6) afin de la maintenir en appui contre le poussoir (16). 2. Dispositif selon la 1, comprenant une entretoise (27), une plaque métallique (28) et un guide (26) de forme tronconique, solidarisés par collage ou autre, et dans lequel la plaque métallique (28) comprend un trou central portant les pattes de verrouillage (32-35). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel la plaque métallique (28) porte deux goujons (20, 21) traversant chacun l'entretoise (27), et dans lequel le poussoir (16) comprend deux trous correspondants aptes à recevoir les goujons (20, 21) pour fixation du verrou (17) au poussoir (16). 4. Dispositif selon l'une des précédentes comprenant un coussinet (19) en matière plastique chargée incluant une porté centrale hémisphérique apte à recevoir l'extrémité sphérique (6), ce coussinet (19) étant intercalé entre le poussoir (16) et le verrou (17). 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4, dans lequel le verrou (17) est fabriqué par surmoulage du guide (26) et de l'entretoise (27) sur la plaque métallique (28). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant quatre pattes de verrouillage flexibles (32-35) espacées régulièrement les unes des autres.
B,F
B60,F16
B60T,F16B,F16C
B60T 7,F16B 2,F16C 11
B60T 7/06,F16B 2/24,F16C 11/06
FR2888810
A1
PROCEDE DE CONTROLE DE L'ORIENTATION DIRECTIONNELLE D'UN VEHICULE
20,070,126
La présente invention concerne, de façon générale, le domaine de l'orientation de roues directionnelles d'un même train de direction d'un véhicule dont les roues sont orientables indépendamment l'une de l'autre. Plus particulièrement, l'invention concerne procédé de contrôle de l'orientation directionnelle d'un véhicule piloté comportant au moins deux roues directionnelles dont chacune est orientable indépendamment de l'autre selon un angle - d'orientation propre, ces roues appartenant à un train du véhicule, ce procédé comprenant une étape de collecte d'une consigne d'accélération latérale, et une étape de calcul de consignes d'orientation de chaque roue directionnelle en fonction de ladite consigne d'accélération latérale. Afin d'améliorer le comportement d'un véhicule équipé d'un train de direction possédant au moins deux roues chacune orientable indépendamment de l'autre, et par conséquent afin d'augmenter la sécurité des passagers du véhicule, des fabricants de véhicule ont développé des stratégies d'orientation de ces roues. Un procédé de contrôle du type précédemment défini, permettant une telle orientation des roues directionnelles de ce véhicule, est par exemple décrit dans le document brevet EP1147960. Ce document décrit l'utilisation d'une mesure des efforts latéraux exercés par le sol sur chaque roue du véhicule afin le contrôler la trajectoire du véhicule. Pour cela il est proposé d'agir sur les suspensions avant et arrière du véhicule en fonction des mesures. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un procédé de contrôle de l'orientation directionnelle permettant une solution alternative pour la répartition dynamique des efforts sur les roues du véhicule en fonction de la consigne donnée par le pilote du véhicule. A cette fin, le procédé de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule défini précédemment, est essentiellement caractérisé en ce que durant l'opération de calcul des consignes d'orientation des roues directionnelles, on calcule des consignes d'orientation de chacune des roues dudit train de sorte que la différence entre les niveaux d'adhérence p de ces roues par rapport au sol soit inférieure à une valeur limite. L'invention permet une meilleure répartition des efforts sur les roues d'un même train et donc une meilleure exploitation du potentiel d'adhérence de chacune des roues de ce train. En effet, l'invention vise à égaliser les niveaux d'adhérence des roues d'un même train, par le contrôle de l'angle d'orientation de chacune de ces roues. L'égalisation parfaite des niveaux d'adhérences des roues d'un même train est en effet particulièrement difficile à obtenir, et c'est la raison pour laquelle est introduite une valeur limite qui correspond à une valeur limite de tolérance de différence d'adhérence entre ces roues. L'égalisation des niveaux d'adhérence est donc vraie à une valeur limite près que l'on cherche à minimiser autant que possible. La difficulté d'obtention de niveaux d'adhérence égaux entre les roues d'un même train est liée par exemple à des imperfections des modèles de calcule, au temps de réponse du système de commande des angles d'orientation des roues, aux imperfections de la chaussée. En résumé, l'invention consiste à traduire la consigne d'accélération latérale demandée par le conducteur en des consignes d'angles de roues directionnelles telles que l'on obtienne un premier niveau d'adhérence équivalent sur les deux pneumatiques du train avant. Grâce à cette recherche d'une équivalence des niveaux d'adhérences des roue d'un même train, l'invention permet d'améliorer la stabilité et la maniabilité du véhicule tout en respectant la consigne de trajectoire donnée par lepilote/conducteur. On peut par exemple faire en sorte que le procédé soit mis en oeuvre sur un véhicule comportant quatre roues directionnelles dont chacune est orientable indépendamment de l'autre selon un angle d'orientation propre, deux de ces roues appartenant à un train avant du véhicule et deux autres de ces roues appartenant à un train arrière du véhicule, le procédé étant en outre caractérisé en ce que durant l'opération de calcul des consignes d'orientation des roues directionnelles: - on calcule des consignes d'orientation de chacune des roues du train avant de sorte que la différence entre les niveaux d'adhérence de ces roues par rapport au sol soit inférieure à ladite première valeur limite et; - on calcule des consignes d'orientation de chacune des roues du train arrière de sorte que la différence entre les niveaux d'adhérence de ces roues par rapport au sol soit inférieure à une seconde valeur limite. Grâce à ce mode de réalisation les roues d'un même train ont un niveau d'adhérence sensiblement équivalent entre elles à des valeurs limites (première et seconde valeurs) près que l'on cherche à minimiser. Les niveaux d'adhérences de chaque train avant et arrière sont ajustés en fonction des besoins propres à chaque train du véhicule, pour cela, les niveaux d'adhérence des trains avant et arrière ne sont pas forcément équivalents entre eux. La maniabilité de l'ensemble du véhicule est ainsi accrue car chaque train possède son propre un niveau 10 d'adhérence équivalent. On peut également faire en sorte que le niveau d'adhérence p d'une roue soit calculé en appliquant la formule p F avec Fy représentant la force transversale z appliquée sur cette roue par le sol et avec Fz 15 représentant la force verticale appliquée sur cette roue par le sol. Selon un mode de réalisation particulier, les efforts verticaux de chaque roue peuvent être mesurés par des capteurs de charge. On peut également faire en sorte que la force verticale appliquée sur la roue soit estimée au moins à partir de l'accélération longitudinale et transversale du véhicule, en prenant en compte la charge statique du véhicule et des reports de charge dynamiques longitudinaux et transversaux. On peut également faire en sorte que l'une au moins des accélérations longitudinale et transversale du véhicule soit constituée ou dérivée d'un signal de mesure délivré par au moins un capteur. Un signal d'accélération longitudinale et transversale peut provenir d'un ou plusieurs accéléromètres placés sur le véhicule ou peut par exemple provenir d'une dérivation d'un signal provenant d'un ou plusieurs capteurs de vitesse positionnés sur le véhicule. On peut également faire en sorte que l'accélération longitudinale du véhicule soit obtenue à partir d'au moins une mesure de vitesse instantanée du véhicule. On peut également faire en sorte que l'accélération transversale du véhicule soit estimée à partir d'une mesure de la vitesse instantanée du véhicule et d'une mesure d'un angle de rotation du volant de ce véhicule. L'utilisation de la mesure de vitesse instantanée avec l'angle de rotation du volant permet de corréler une vitesse mesurée à une information de trajectoire souhaitée par le conducteur, ce qui permet de se rapprocher de la vitesse réelle du véhicule dans le temps et ce qui permet d'en déduire les accélérations transversales et longitudinales. On peut également faire en sorte de calculer le 20 niveau d'adhérence, u1d'une première roue du train avant du véhicule en utilisant la fonction, u, =Fy11 /Fi11 = Mavant(Yt+Llyi) Fz +Fz12 où Fz11 représente la force verticale appliquée sur cette première roue du train avant (R11) par le sol et Fz12 représente la force verticale appliquée sur la seconde roue de ce train avant(Ru)par le sol, Mnvatt représente la masse totale du véhicule répartie sur ce train avant, ytreprésente l'accélération latérale du véhicule mesurée ou évaluée au centre de gravité (G) de ce véhicule, L1 représente la distance entre le train avant du véhicule et le centre de gravité (G) et yi représente l'accélération du mouvement de lacet du véhicule. On peut également faire en sorte de calculer le niveau d'adhérence /2 d'une première roue du train arrière du véhicule en utilisant la fonction AI arrière (/ L2i) Fei +FZ22 où Fz21 représente la force verticale appliquée sur cette première roue du train arrière (R11) par le sol et F, 12 représente la force verticale appliquée sur la seconde roue de ce train arrière (R22) par le sol, Marrièrereprésente la masse totale du véhicule répartie sur ce train arrière, ytreprésente l'accélération latérale du véhicule mesurée ou évaluée au centre de gravité (G) de ce véhicule, L2 représente la distance entre le train arrière du véhicule et le centre de gravité (G) et 1)i représente l'accélération du mouvement de lacet du véhicule. L'accélération du mouvement de lacettii correspond à la dérivée seconde dans le temps du mouvement de rotation 20 du véhicule par rapport à un axe verticale passant par le centre de gravité G de ce véhicule. On peut également faire en sorte de calculer chaque consigne d'orientation de roue directionnelle en inversant un modèle de calcul de référence le dit modèle comportant une opération consistant à calculer la force transversale appliquée sur la roue en fonction de l'orientation de cette roue et de paramètres de comportement dynamique du véhicule. Un exemple détaillé de ce modèle est donné dans la description détaillée suivante. u2 = Fy21 /F,21 = D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente un schémas de principe de l'invention avec obtention des angles de braquage de chaque roue directionnels par inversion d'un modèle de référence; la figure 2 représente un schéma de principe de l'invention avec obtention des angles de braquage de chaque roue directionnelle par un asservissement en effort latéral; la figure 3 représente un schéma de principe d'un sous bloc numéroté 5 des figures 1 et 2, ce sous bloc (appelé bloc LFD) permettant de calculer les efforts transversaux latéraux exercés sur chaque roue directionnelle. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un procédé de contrôle de l'orientation directionnelle d'un véhicule automobile piloté. Ce procédé permet d'optimiser les potentiels latéraux d'un véhicule équipé d'un système de pilotage des quatre angles roues sans modifier sa trajectoire. Cela permet par exemple d'améliorer la stabilité du véhicule dans les phases où il subit de fortes accélérations transversales et de faibles accélérations longitudinales. L'invention concerne une stratégie de commande qui répartit les quatre efforts latéraux sur les roues directionnelles afin d'améliorer le comportement du véhicule et par conséquent la sécurité du conducteur. Elle est particulièrement adaptée pour des systèmes qui permettent d'avoir les quatre angles de braquage aussi appelés angles directionnels de roues orientables indépendamment les uns des autres (de tels systèmes sont connus dans le domaine technique sous l'expression anglaise steer by wire ). L'invention est mise en oeuvre sur un véhicule comprenant au moins un dispositif de pilotage des quatre angles de roues directionnelles, un ou des capteurs permettant la mesure de la vitesse véhicule et l'estimation ou la mesure de l'accélération longitudinale, de l'angle au volant, l'estimation ou la mesure de l'accélération transversale et d'un ou des moyens électroniques de calcul. L'invention consiste à traduire la consigne d'accélération latérale demandée par le conducteur en quatre consignes d'angles à donner aux roues directionnelles, ces consignes étant réparties de façon à toujours obtenir un premier niveau d'adhérence équivalent sur les deux pneumatiques du train avant et un deuxième niveau d'adhérence sur les deux pneumatiques du train arrière. La stratégie uniformise les potentiels latéraux par train afin de respecter la consigne d'accélération 25 latérale demandée par le conducteur. Elle tient compte de la charge verticale estimée à la roue. Par conséquent en virage, le report de charge latéral conduit à augmenter l'angle de braquage à l'extérieur et à le diminuer l'intérieur. La stabilité est ainsi améliorée dans des phases critiques comme par exemple la phase où le véhicule subit une forte accélération transversale et une faible décélération longitudinale. L'invention permet d'atténuer de la prise du roulis du véhicule et améliore le confort en virage tout en respectant la consigne d'accélération transversale (aussi appelée consigne d'accélération latérale) demandée par le conducteur. NOTATIONS ET ABREVIATIONS É M (kg) : Masse totale du véhicule : Masse totale du train avant : Masse totale du train arrière É Iz (N.m) Inertie du véhicule autour d'un axe vertical passant par son centre de gravité G É h(m) : Hauteur du véhicule au centre de gravité G É L1 (m) : Distance de G à l'essieu avant É L2 (m) : Distance de G à l'essieu arrière É et: voie avant É et: voie arrière É L(m) : Empattement du véhicule (distance entre les trains avant et arrière) É Mavant(kg) É Marnière (kg) É D1 (N/rad) 20 É D2 (N/rad) É Dij (N/rad):: Rigidité de dérive du train avant : Rigidité de dérive du train arrière Rigidité de dérive des roues ij É H1 (N/rad) : Rigidité de carrossage avant É H2 (N/rad) : Rigidité de carrossage arrière É Bal (m) : Rayon de ballant avant É Dem (s.u.) Démultiplication angle de braquage volant vers angle de braquage roues É a(I,2) (rad) : Angle de braquage moyen du train (avant /arrière) É a ij, cond (rad) . Angles de braquage des roues ij demandés par le conducteur (aussi noté alpha i, j) É aij (rad) . Angles de braquage des roues ij demandés par la stratégie É V (m/s) : Vitesse du véhicule É y'(rad/s) . Vitesse de lacet (aussi notée vitesse lacet m), vitesse de rotation du véhicule autour de son centre de gravité suivant un axe vertical. É tji(rad/s2) : Accélération de lacet (aussi notée accel lacet m), accélération de rotation du véhicule autour de son centre de gravité suivant un axe vertical. É yt (m/s2) : Accélération latérale (aussi notée gammaT m), elle est mesurée au centre de gravité G (aussi noté gammaT). É yL (m/s') : Accélération longitudinale, elle est 20 mesurée au centre de gravité G (aussi noté gammaL). É 8 (rad) : Angle de dérive angle que fait le vecteur vitesse du véhicule avec son axe longitudinal. É 8ij (rad) : Angle de dérive des roues ij. É FY, : force latérale ou transversale à la roue: projection de la réaction du sol sur la roue selon l'axe transversal de la roue É F4: force verticale à la roue: projection de la réaction du sol sur la roue selon l'axe vertical de la roue É ,u : potentiel latéral Fy Fz indice des roues, le premier indice signifie avant/arrière, le second gauche/ droite. Par exemple 1,1 signifie roue avant gauche, 2,1 signifie roue arrière gauche, 2,2 signifie roue arrière droite et 1,2 signifie roue avant droite. Le procédé de contrôle est une structure qui peut se décomposer en cinq parties: - Signaux d'entrées (bloc n 2 - figure 1). - Estimation des efforts verticaux Fz (bloc n 3 - figure 1). - Modèle de référence (bloc n 4 - figure 1). - Distribution des efforts latéraux Fycalculés LFD (bloc n 5 -figure 1). - Calcul des angles audésirés par inversion du modèle de référence (bloc n 6 - figure 1) 25 DESCRIPTION DE CHAQUE COMPOSANT 1-Les signaux d'entrées(BLOC n 2 - figure 1) Afin de mettre en oeuvre le procédé de l'invention, l'on a besoin des mesures ou des signaux suivants: É Vitesse du véhicule: Ce signal est, par exemple, obtenu en faisant la moyenne de la vitesse ABS des roues d'un essieu/train. É Angle de braquage a;; des quatre roues: Ce signal peut, par exemple, être obtenu par un capteur. É Accélération longitudinale yL du véhicule: Ce signal peut, par exemple, être obtenu par un capteur ou par estimation. É Accélération transversale yt du véhicule: Ce signal peut, par exemple, être obtenu par un capteur ou par estimation. Exemple d'estimation des accélérations latérale et 10 longitudinale: L'accélération longitudinale est estimée par un observateur (système doté de capteurs) à partir de la vitesse du véhicule et de la demande de freinage du conducteur selon le principe suivant: La demande conducteur donne une première estimation yL de l'accélération. On introduit d qui modélise l'erreur de modélise l'erreur de modélisation (masse etc.) . v = yL +d +kl(v- d = k2(v-v) Et YL - YL + d. Avec (v) qui représente la vitesse mesurée du véhicule, (v) qui représente la vitesse estimée du véhicule et k, k2 qui représentent respectivement les gains de convergences de l'observateur pour les trains avant et 25 arrière respectifs. La première estimation est obtenue en divisant la consigne de freinage du conducteur notée Brake Force Request ce qui signifie Force de freinage demandée par la masse maximale du véhicule notée Mass Max. En effet il est préférable de sous estimer le signal, pour sous-estimer le report de charge. Brake_Force_ Re quest Y- _ Mass Max Le compromis rapidité de la dérivation/sensibilité au bruit se règle en agissant sur les paramètres kl et k2. Alternativement ou en complément du mode de calcul de l'accélération latérale du véhicule présenté ci- dessus, cet accélération peut, également, être obtenu par un capteur ou par estimation à l'aide d'un modèle. L'accélération transversale est par exemple estimée par un modèle deux roues du véhicule (cf. Equation 1 ci-après). Pour cela le modèle utilise l'angle de braquage moyen a mesuré des roues du train considéré et la vitesse V du véhicule selon les équations suivantes: D,L; +D2L2 D2L2 -D,L1 (D1L1 a ri W = VI I, + I= a - a- 8 -1+D2L2-D1L1 D1+D2 8 D1 MV 2 MV \ MV D2L2 - D1 LI D1 + D2 W + D1 a Yt MV M,l3 M Equation 1: Modèle deux roues Dans un mode de réalisation particulier de l'invention il est possible d'inclure une fonction de vérification de la cohérence des capteurs. En effet, si les mesures de l'angle de braquage moyen des roues avants, de la vitesse véhicule V et des accélérations longitudinale et transversale sont disponibles, il est alors possible de vérifier la cohérence des capteurs en comparant les signaux des accéléromètres avec les accélérations estimées par le modèle deux roues et par l'observateur. En cas de détection d'une incohérence, un mode dégradé de la répartition est mis en oeuvre. Le mode dégradé peut consister par exemple à totalement stopper la stratégie de répartition d'effort ou à émettre un signal d'incohérence vers une unité centrale. 2- Estimation des efforts verticaux Fz (bloc n 3 - figure 1) Les Accélération longitudinale yL et transversale obtenues au bloc 2 détaillé précédemment sont transmises au bloc 3 qui a pour fonction de calculer les efforts verticaux Fzij de chaque roue. Ces efforts verticaux sont estimés en tenant compte des reports de charge dynamiques longitudinaux et latéraux et de la charge statique par les équations suivantes. Fz>> = - K, hMyr - hMyL + L2Mg e, 2L 2L K, hMyL L2 Mg Fz12 = + hMyr - 2L + 2L Fz21 = - K2 hMyf + hMyL + L1Mg e2 2L 2L Fz22 = + K hMyr +hMyL + L1Mg e2 2L 2L Equation 2: Méthode d'estimation des efforts verticaux 20 où K1 et K2 sont des coefficients liés aux suspensions du véhicule. 3- Modèle de référence (bloc n 4 - figure 1) Parallèlement au bloc n 3, le bloc n 4 a pour fonction de 25 calculer l'accélération de lacet du véhicule, ainsi que l'accélération transversale gammaT ou y, et la vitesse de lacet du véhicule en utilisant des données obtenues au bloc n 2, c'est-à-dire la vitesse du véhicule et les angles de braquage mesurés des roues directionnelles. Ces calculs sont réalisés en utilisant un modèle de référence qui peut par exemple être défini par les équations suivantes. EQUATION - A My, = Fr11 + Fr12 + Fr21 + Frzz EQUATION -B IzJ) =L1(FY11 +FY12)-L2(Fr21 +FY22) EQUATION -C V(a11 +811) _ (V8+2L,)/2 EQUATION- /D V(a12 +512) _ (V8 +2L,)/2 EQUATION -E V(a21+821)=(V8-2L2)/2 EQUATION -F V(a22 +822) =(V8-2L2)/2 EQUATION- G y, =V(Vi +8) EQUATIONS- H F - D11511 F = - D12 512 F. _ - D21821 F - - D22 522 Y11 = Equation 3: Exemple de modèle de référence Dans ce modèle s désigne la transformée de Laplace qui permet de prendre en compte les phénomènes transitoires dans le temps. 4- LFD (bloc n 5 - figure 1) Le bloc n 5 utilise les données calculées par les blocs n 3 et 4, c'est-à-dire les efforts verticaux Fz à chaque Bal ' Y12 Bal ' Y2l Bal ' Y22 Bal 1+ s 1+ s 1+ s 1+ s V V V V roue, l'accélération de lacet, l'accélération transversale gammaT et la vitesse de lacet pour déterminer les efforts devant être appliqués sur chaque roue directionnelles. La répartition des efforts latéraux doit satisfaire les objectifs suivants: ^ Pour chaque roue ij d'un train donné, le potentiel latéral, défini par le rapport de l'effort latéral sur l'effort vertical, est égal à p (avant ou 10 arrière) ^ L'accélération latérale demandée par le conducteur doit être respectée. Par conséquent, la répartition doit donc satisfaire les équations suivantes. F),11= I1avant 11 F y12 avant Fz12 Fy21 = ParièreFz21 Fy22 ParrièreFz22 My, = E Fy ytarrière = yt L2i Ytavant = yt + L1Ir Equation 4: Equations de la répartition La résolution de ces équations donne la répartition d'efforts latéraux: Fy11 Mavant / + LIIV) r 11 FZI, +F12 F Mavan,(21+L,yr)F, y12 _ - z12 Fl l + Fz12 F _ Marrière(/ -L2V) F y21 z21 Fz21 + F22 F _ Marrière (Yt - L2W) F, y22 F + F z22 z21 a22 Equation 5:Répartition des efforts latéraux solution du problème Afin de gérer les variations d'adhérence, on note que des niveaux de saturation sur les efforts sont à ajouter. Ces derniers niveaux de saturation peuvent dépendre des différentes variables mesurées du véhicule comme par exemple l'accélération longitudinale et l'accélération transversale. Un schéma de principe de ce bloc 5 est détaillé à 10 la figure 3 dans laquelle: - les entrées du bloc 5 sont les quatre efforts Fzuobtenus du bloc 3, l'accélération transversale gammaT m, la vitesse de lacet vitesse lacet m obtenus du bloc 4; - les sorties du bloc 5 sont les efforts transversaux du sol sur chaque roue. Le bloc 5 est composé d'un sous bloc pour le calcul des efforts transversaux appliqués sur les roues du train avant et d'un sous bloc pour le calcul des efforts transversaux sur les roues du train arrière. Le sous bloc du train avant comprend une opération de multiplication de l'accélération de lacet par la distance Ll ce qui donne un premier résultat qui est additionné avec l'accélération transversale (gammaT m), ce qui donne un second résultat. Le second résultat ainsi obtenu est alors multiplié par la masse répartie sur le train avant, ce qui donne un troisième résultat. Parallèlement les efforts verticaux des roues avant de ce train sont additionnés, ce qui donne un quatrième résultat. Le troisième résultat est alors divisé par le quatrième résultat ce qui donne un cinquième résultat. Ce cinquième résultat est alors multiplié par l'effort vertical appliqué sur une roue du train avant pour connaître l'effort transversal qui s'applique sur cette roue. Le sous bloc de calcul des efforts transversaux appliqués sur le train arrière est identique au sous bloc de calcul des efforts appliqués sur le train arrière à la différence près que la distance Ll est remplacée par la distance L2, la masse du véhicule répartie sur le train avant est remplacée par la masse du véhicule répartie sur le train arrière et les efforts verticaux appliqués sur les roues sont ceux appliqués sur les roues du train arrière. Les données ainsi obtenues au bloc 5 sont alors 20 transmises au bloc 6. 5- Calcul des angles désirés par inversion du modèle de référence (bloc n 6 - figure 1) Ce bloc a pour objectif d'inverser le modèle de référence considéré (cf exemple partie 3 décrivant le bloc n 4 et son modèle de référence) afin de retrouver les angles roue qu'il faut appliquer au véhicule. Les efforts latéraux calculés dans la partie 4 décrivant le bloc n 5 ainsi que la vitesse du véhicule obtenue au bloc n 2 et l'accélération transversale gammaT et la vitesse de lacet font partie des entrées de ce modèle inverse du bloc n 6. L'inversion du modèle du bloc n 4 pour obtenir les angles à appliquer aux roues directionnelles se fait comme suit: en partant de l'équation G et connaissant déjà 5 les toutes les autres composantes de cette équation on obtient 8; - puis on intègre 8 pour obtenir 8; - avec les équations H on obtient alors 811,812, 821, 822 car on connaît déjà toutes les autres composantes de ces équations; - puis on remplace dans les équations respectives C, D, E, F, les 81I,812, 821, 822 et 8 par leurs valeurs ce qui permet d'obtenir les valeurs d'orientation angulaire au' à donner à chaque roue directionnelle. La figure 2 décrit une variante pour le calcul de l'angle d'orientation directionnelle à donner à chaque roue. Elle se différencie par le fait qu'elle utilise des entrées supplémentaires et une façon différente de calculer les quatre angles de roues. Dans cette variante on mesure par des capteurs les quatre efforts latéraux FYu appliqués aux roues. L'obtention des angles roues qu'il faut appliquer au véhicule se fait à l'aide de quatre asservissements en effort latéraux au lieu d'une inversion du modèle de référence décrite précédemment. Ces asservissements (bloc n 6 de la figure 2) peuvent par exemple être réalisés par PID (proportionnelle intégrale dérivée) ou par un modèle interne
Procédé de contrôle de l'orientation directionnelle d'un véhicule piloté comportant au moins deux roues directionnelles dont chacune est orientable indépendamment de l'autre selon un angle d'orientation propre, ces roues appartenant à un train du véhicule, ce procédé comprenant une étape de collecte d'une consigne d'accélération latérale, et une étape de calcul de consignes d'orientation de chaque roue directionnelle en fonction de ladite consigne d'accélération latérale.Durant l'opération de calcul des consignes d'orientation des roues directionnelles, on calcule des consignes d'orientation de chacune des roues dudit train de sorte que la différence entre les niveaux d'adhérence mu de ces roues par rapport au sol soit inférieure à une valeur limite.
1) Procédé de contrôle de l'orientation directionnelle d'un véhicule piloté comportant au moins deux roues directionnelles dont chacune est orientable indépendamment de l'autre selon un angle d'orientation propre, ces roues appartenant à un train du véhicule, ce procédé comprenant une étape de collecte d'une consigne d'accélération latérale, et une étape de calcul de consignes d'orientation de chaque roue directionnelle en fonction de ladite consigne d'accélération latérale, caractérisé en ce que, durant l'opération de calcul des consignes d'orientation des roues directionnelles, on calcule des consignes d'orientation de chacune des roues dudit train de sorte que la différence entre les niveaux d'adhérence p de ces roues par rapport au sol soit inférieure à une valeur limite. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre sur un véhicule comportant quatre roues directionnelles dont chacune est orientable indépendamment de l'autre selon un angle d'orientation propre, deux de ces roues appartenant à un train avant du véhicule et deux autres de ces roues appartenant à un train arrière du véhicule, le procédé étant en outre caractérisé en ce que durant l'opération de calcul des consignes d'orientation des roues directionnelles: - on calcule des consignes d'orientation de chacune des roues du train avant de sorte que la différence entre les niveaux d'adhérence de ces roues par rapport au sol soit inférieure à ladite première valeur limite et; - on calcule des consignes d'orientation de chacune des roues du train arrière de sorte que la différence entre les niveaux d'adhérence de ces roues par rapport au sol soit inférieure à une seconde valeur limite. 3) Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le niveau d'adhérence '' d'une roue est calculé en appliquant la formule,u= Fy avec Fy représentant la force transversale FZ appliquée sur cette roue par le sol et avec FZ 10 représentant la force verticale appliquée sur cette roue par le sol. 4) Procédé de contrôle selon la 3, caractérisé en ce que la force verticale appliquée sur la roue est estimée au moins à partir de l'accélération longitudinale et transversale du véhicule, en prenant en compte la charge statique du véhicule et des reports de charge dynamiques longitudinaux et transversaux. 5) Procédé de contrôle selon la 4, caractérisé en ce que l'une au moins des accélérations longitudinale et transversale du véhicule est constituée ou dérivée d'un signal de mesure délivré par au moins un capteur. 6) Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'accélération longitudinale du véhicule est obtenue à partir d'au moins une mesure de vitesse instantanée du véhicule. 7) Procédé de contrôle selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que l'accélération transversale du véhicule est estimée à partir d'une mesure de la vitesse instantanée du véhicule et d'une mesure d'un angle de rotation du volant de ce véhicule. 8) Procédé de contrôle selon l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, 5 caractérisé en ce qu'on calcule le niveau d'adhérencep1d'une première roue du train avant du M avant (yt + L1) Fz11 + Fz12 où Fz11 représente la force verticale appliquée sur cette première roue du train avant par le sol et Fz12 représente la force verticale appliquée sur la seconde roue de ce train avant par le sol, Mavantreprésente la masse totale du véhicule répartie sur ce train avant, ytreprésente l'accélération latérale du véhicule mesurée ou évaluée au centre de gravité (G) de ce véhicule, L1 représente la distance entre le train avant du véhicule et le centre de gravité (G) et (ri représente l'accélération du mouvement de lacet du véhicule. 9) Procédé selon l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, caractérisé en ce qu'on calcule le niveau d'adhérence /u2 d'une première roue du train arrière du véhicule en utilisant la fonction fut =F,21/F21 = Marrière(/ L21V) véhicule en utilisant la fonction,u1 = Fyll /Fzll = Fz21 + Fz22 où F21 représente la force verticale appliquée sur cette première roue du train arrière par le sol et F12 25 représente la force verticale appliquée sur la seconde roue de ce train arrière par le sol, Marr;ere représente la masse totale du véhicule répartie sur ce train arrière, ytreprésente l'accélération latérale du véhicule mesurée ou évaluée au centre de gravité (G) de ce véhicule, L2 représente la distance entre le train arrière du véhicule et le centre de gravité (G) et i représente l'accélération du mouvement de lacet du véhicule. 10) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'on calcule chaque consigne d'orientation de roue directionnelle en inversant un modèle de calcul de référence le dit modèle comportant une opération consistant à calculer la force transversale appliquée sur la roue en fonction de l'orientation de cette roue et de paramètres de comportement dynamique du véhicule.
B
B62
B62D
B62D 6,B62D 101,B62D 103,B62D 111,B62D 113,B62D 131
B62D 6/00,B62D 101/00,B62D 103/00,B62D 111/00,B62D 113/00,B62D 131/00
FR2889068
A1
NOUVELLES FRACTIONS PROTEIQUES LAITIERES ET LEUR UTILISATION POUR LA PREVENTION OU LE TRAITEMENT DES MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES
20,070,202
LEUR
Nouvelles fractions protéiques laitières enrichies en TGF-beta, un procédé pour leur préparation et leur utilisation pour la préparation d'un médicament et/ou une composition alimentaire destiné à la prévention et/ou au traitement de maladies inflammatoires chroniques, et en particulier du psoriasis.
UTILISATION POUR LA PREVENTION OU LE TRAITEMENT DES MALADIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES. La présente invention a pour objet de nouvelles fractions protéiques laitières enrichies en TGF-0, un procédé pour leur préparation et leur utilisation pour la préparation d'un médicament et/ou une composition alimentaire destiné à la prévention et/ou au traitement de maladies inflammatoires chroniques, et en particulier du psoriasis. Le psoriasis est une affection dermatologique chronique, caractérisée par une éruption érythémato-squameuse, qui évolue par poussées, de façon prédominante au niveau des coudes, des genoux et du cuir chevelu. Du point de vue biologique, le psoriasis est un processus inflammatoire chronique qui se caractérise par une prolifération et une différentiation 15 anormales des kéranocytes associées à une infiltration du derme et de l'épiderme par des lymphocytes T et des polynucléaires neutrophiles qui forment des micro-abcès dans la couche cornée. Les causes de l'apparition du psoriasis chez un individu sont mal connues. Plusieurs facteurs favorisant l'apparition du psoriasis sont cités: 2 0 un facteur héréditaire, un facteur psychologique (stress, changements hormonaux, ...), une anomalie immunitaire. Enfin certains médicaments et les infections bactériennes ou virales sont susceptibles de déclencher des crises de psoriasis. A l'heure actuelle, aucun traitement n'est capable de guérir le psoriasis. Les traitements connus à ce jour ne peuvent que suspendre et/ou atténuer les symptômes du psoriasis. Pour les psoriasis limités à quelques plaques, on prescrit de la vitamine D, éventuellement associée à des corticoïdes en application locale. On peut 30 également prescrire des rétinoïdes en application topique. Dans les cas les plus graves on prescrit de la photothérapie, ou éventuellement du méthotrexate ou des rétinoïdes par voie générale. Ces derniers traitements sont associés à des effets secondaires importants. 10 Il n'existe donc pas à l'heure actuelle de traitement satisfaisant du psoriasis. Les autres maladies inflammatoires chroniques, telles que l'arthrite rhumatoïde, l'ostéoarthrite, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux, posent les mêmes problèmes au praticien: il n'existe pas de traitement permettant de guérir ces pathologies et les traitements existants pour traiter les manifestations de ces pathologies sont soit insuffisants, soit associés à des effets secondaires très lourds. Une composante inflammatoire chronique est également présente dans les maladies auto-immunes. On sait que les facteurs de croissance, de la même façon que les chimiokines et les cytokines, produisent des effets sur les processus inflammatoires. Ces effets vont de l'amplification à la suppression du processus inflammatoire. On sait notamment que certains facteurs de croissance du lait ont une activité modulatrice du processus inflammatoire. Par exemple, le document WO 96/34614 décrit l'utilisation d'un produit lacté pour la préparation d'un médicament pour la prévention d'une lésion de la muqueuse du tube digestif provoquée par une chimiothérapie ou une radiothérapie. L'extrait est préférentiellement obtenu par passage du lait sur une colonne de chromatographie échangeuse de cations. Il comprend de préférence de la lactoferrine et/ou de la lactoperoxydase et un facteur de croissance, notamment le TGF-13. Le TGF-B (Transforming Growth Factor) est un facteur de croissance peptidique qui régule la croissance et la différentiation cellulaire. Il s'agit d'une molécule dimérique de 25 kD qui peut se présenter sous différentes isoformes: TGFB1, TGFB2 et TGFB3. Le TGF-B est connu pour sa capacité à réguler, et notamment à réduire certaines étapes de la réaction immunitaire et inflammatoire (G. Prud'homme et al., J. Autoimmun. (2000), 14, 23-42; M. Shull et al., Nature (1992), 359, 693-699; J. Graycar et al., Mol. Endocrinol. (1989), 3, 1977-1986; J.Letterio et al., Annu. Rev. Immunol. (1998), 16, 137-161). Il est présent sous forme latente (non active biologiquement) ou sous foilne active. Il est présent dans le lait en très petite quantité (30 g/1 de lait). Toutefois, dans le lait sont présents de nombreux autres facteurs ayant une activité différente de celle du TGF-B, éventuellement opposée à celle du TGF-B, et la conséquence en est que le TGF-B contenu dans le lait n'a pas d'action notable sur le processus inflammatoire. Par ailleurs, l'isolement du TGF-13 à partir du lait est peu réalisable à l'échelle industrielle, tout d'abord pour des raisons de coût et également parce que les procédés d'isolement entraînent souvent une dénaturation des protéines visées et conduisent alors à l'obtention d'une fraction protéique laitière ayant perdu toutes les propriétés biologiques des protéines qu'elle contient. Le document EP 0 313 515 décrit un procédé d'isolement du TGF-B à partir du lait. Toutefois, ce procédé comporte de très nombreuses étapes, à caractère complexe, et reste donc peu viable sur le plan économique. Dans le but d'obtenir une fraction protéique laitière qui montre une activité biologique sur les processus inflammatoires, c'est-à-dire une réduction ou une suppression des processus inflammatoires, il faudrait pouvoir, à partir du lait, augmenter la teneur en TGF-13 par rapport aux autres protéines, tout en éliminant au moins certains des facteurs antagonistes du TGF-B qui bloquent ses propriétés anti-inflammatoires lorsqu'il est dans le lait. La difficulté de cette démarche est d'autant 2 0 plus grande que l'on ignore quels sont exactement les antagonistes du TGF-13. Plusieurs auteurs se sont penchés sur le problème de l'isolement de fractions protéiques laitières enrichies en TGF-B. C'est le cas des demandes de brevets et brevets WO 96/34614, EP 0 545 946, WO 01/25276, WO 03/008447, FR 2 827 240, EP 0 869 134. Le document EP-0 545 946 décrit un procédé d'extraction de facteurs de croissance du lactosérum; ce procédé comprenant les étapes de: filtration du sérum pour retirer les insolubles, ajustement du pH entre 6,5 et 8, utilisation d'une résine échangeuse de cations de type Sépharose, sur laquelle les principaux constituants basiques sont adsorbés et les principales protéines acides sont éluées, 3 0 équilibrage de la résine par un tampon, application du filtrat sur la résine, élution avec un tampon de force ionique élevée, filtration pour éliminer les sels, concentration. Le document EP 0 869 134 décrit un procédé pour récupérer un ou plusieurs facteurs de croissance à partir de lait ou d'un dérivé du lait par adsorption sur un échangeur de cations, élution fractionnée, obtention d'une fraction enrichie en facteurs de croissance, puis traitement à un pH allant de 3,5 à 4,5. Le procédé est appliqué de préférence avec une vitesse superficielle élevée et une charge de liquide élevée. Le document WO 01/25276 décrit un procédé d'extraction du TGF-13 et de l'IGF-1 comprenant les étapes suivantes: récupération d'une fraction basique du lait par chromatographie échangeuse de cations, passage des fractions récupérées sur une colonne d'hydroxyapatite, élution avec au moins deux éluants de concentration croissante en sels de façon à obtenir deux fractions: - une fraction enrichie en IGF-1 avec IGF-1/TGF-13 > 10 - une fraction enrichie en TGF-B avec TGF-13/IGF-1 > 5 et qui contient de 30 à 50 % d'immunoglobulines par rapport à la quantité totale de protéines. Le document FR 2 827 240 décrit un procédé d'obtention d'une fraction protéique enrichie en TGF-(3 sous forme activée, à partir d'une solution riche en protéines solubles de la phase aqueuse du lait par: a) ajustement de la concentration en protéines solubles à 5-30 g/l, b) précipitation par traitement acide, c) microfiltration-diafiltration, d) récupération du rétentat de microfiltration, e) séchage. Le document VJO 03/008447 décrit un procédé pour isoler les facteurs de croissance TGF-B, IGF-1, la lactoperoxydase et des immunoglobulines. Une fraction protéique basique du lait est récupérée par chromatographie d'échange cationique. La fraction obtenue est passée sur chromatographie d'interaction hydrophobe. Toutefois, aucun de ces procédés n'a permis d'obtenir dans des conditions industriellement viables, une fraction protéique laitière ayant une réelle efficacité sur les pathologies inflammatoires chroniques et sur leurs manifestations ou symptômes, et notamment sur le psoriasis. Ainsi, c'est avec étonnement que la Demanderesse a découvert de nouvelles fractions protéiques laitières ayant une action sur les processus inflammatoires chroniques et notamment sur le psoriasis. Les fractions protéiques laitières de l'invention sont susceptibles d'être obtenues par un procédé comprenant les étapes suivantes: On utilise du lait ou du lactosérum comme produit de départ. (a) le lait ou le lactosérum est éventuellement soumis à une microfiltration ou à un traitement thermique; (b) le lait ou le lactosérum ou le produit issu de l'étape (a) est déposé sur une résine échangeuse de cations; (c) la résine échangeuse de cations est lavée par de l'eau déminéralisée; (d) la résine est éluée par des solutions de saumure de concentration croissante; (e) un éluat correspondant à une solution de saumure de conductivité comprise entre 21,0 et 22,0 mS/cm est récupéré. Le procédé de l'invention peut en outre encore comporter une ou plusieurs des étapes suivantes: (f) l'éluat obtenu en (e) est concentré par ultrafiltration et on récupère le rétentat; (g) le rétentat obtenu en (f) est stérilisé par microfiltration et on récupère le perméat; (h) le perméat obtenu en (g) est séché par atomisation. On peut utiliser comme produit de départ dans le procédé selon l'invention soit du lait, soit du lactosérum, préférentiellement issus de la vache. Le lactosérum est le liquide résiduel obtenu après l'extraction des protéines et de la matière grasse du lait ou du petit-lait. On distingue en général trois catégories de lactosérum. Les deux premières catégories sont classées selon l'acidité du lactosérum qui peut être inférieure ou supérieure à 1,8 g d'acide lactique/1: le lactosérum doux, issu de la fabrication de fromage à pâte pressée cuite ou non cuite (emmenthal, saint-paulin etc.) et le lactosérum acide, issu de la caséine ou d'autres fromages obtenus par coagulation mixte ou lactique (pâtes molles, pâtes fraîches). La composition moyenne du lactosérum doux est à titre indicatif. pour 61 g de matières sèches par kg de lactosérum, de 42 à 48 g de lactose. 8 g de protéines, 2 g de graisses, 5 à 7 g de minéraux, l à 5 g d'acide lactique et le reste en minéraux et vitamines. On connaît également le lactosérum idéal obtenu par microfiltration du lait sur un support de porosité moyenne de 0,1 pm. Selon une première variante de l'Invention, on utilise comme produit de départ du lait, et avantageusement du lait de vache, dont la composition permet, par le procédé selon l'invention, l'obtention d'un isolat de protéines ayant des propriétés biologiques plus intéressantes. Cette variante permet également d'obtenir un rendement en protéines supérieur aux variantes utilisant le lactosérum comme produit de départ. Selon une seconde variante de l'Invention. on utilise comme produit de départ du lactosérum acide de caséinerie. Cette variante représente un avantage économique dans la mesure où le produit de départ est un sousproduit issu de l'exploitation industrielle et donc d'un faible coût. Le lait utilisé comme produit de départ peut être du lait de vache, de chèvre. de brebis. de bufflonne. Il peut être dégraissé de façon connue par centrifugation. Le lait ou le lactosérum est soumis à un traitement qui permet d'éliminer toute contamination d'origine microbienne. Dans ce but, le lait est avantageusement soumis à un traitement thermique. à une température ne dépassant pas 68 C. ou à une première étape de microfiltration. par exemple sur un filtre de porosité d'environ 1.4 pm. Puis le perrnéat de microfiltration. ou directement le lait ou le lactosérum. est déposé sur la colonne de résine. La résine utilisée dans le procédé décrit ci-dessus est constituée d'un polymère synthétique nanoporeux polyanionique. Le polymère est de préférence tridimensionnel de forme sphérique ou sphéroïdale. Il est porteur de groupes fonctionnels de type acide fort, sous forme de la base conjuguée d'un anion de cet acide fort. Il est préférentiellement fonctionnalisé par des groupes SO3-. En outre, le 25 polymère dont est constitué la résine doit posséder des propriétés de résistance mécanique lui permettant de résister aux contraintes hydrauliques résultant des paramètres d'élution préférés. De façon préférentielle, à l'étape (b), le débit d'alimentation de la colonne est compris entre 10 et 15 m3/h et la vitesse linéaire est comprise entre 2,8 et 4,5 m/h. A l'étape (b), le rapport du volume de lait au volume de résine est avantageusement compris entre 100 et 200. Après le dépôt du lait ou du lactosérum, la colonne de résine est lavée par de l'eau déminéralisée, en utilisant de préférence 10 à 15 1 d'eau/1 de résine. On utilise ensuite une solution de saumure comprenant une concentration de sel de 10 à 14 g/1. de préférence de 11 à 13 g/1. Le débit de saumure est de 1,5 à 2m3/h et la vitesse linéaire de la solution de saumure est avantageusement de 0,4 à 0,6 m/h. Le volume de saumure par rapport au volume de résine est compris entre 2,5 et 3,5. L'éluat ainsi récupéré est ensuite concentré par une ou plusieurs étapes d'ultrafiltration, et éventuellement une ou plusieurs étapes de diafiltration. Ces étapes se font avantageusement à basse température (2 à 6 C). Le rétentat ainsi obtenu est microfiltré et séché par atomisation. D'autres méthodes de déminéralisation et de concentration connues de l'homme du métier peuvent toutefois être envisagées. On obtient ainsi une fraction protéique laitière ayant les caractéristiques suivantes: - teneur en TGF-B comprise entre 0,010 et 0, 025 % en poids par rapport au poids total des protéines. - teneur en IgG (Immuno Globuline) < 25 % en poids par rapport au poids total des protéines; - ratio TGF-B / IGF 1 5 en poids/poids. De façon avantageuse, elles vérifient également l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: 30 teneur en lactoperoxydase comprise entre 35 et 45 % en poids par rapport au poids total des protéines; Ces fractions protéiques laitières constituent un autre objet de l'invention. De façon étonnante, les fractions protéiques laitières de l'invention provoquent une réduction de la prolifération lymphocytaire telle qu'évaluée sur des cellules de rate de souris sacrifiées: les cellules traitées au chlorure d'ammonium et lavées sont mises en incubation pendant 48 heures en présence des fractions protéiques objets de l'invention et d'un agent mitogène comme la concanavaline A avec ajout de 5-bromodéoxyuridine dans le milieu cellulaire en fin de culture. La prolifération lymphocytaire est évaluée par la quantité de 5bromodéoxyuridine incorporée dans les cellules. Sachant que l'épiderme psoriasique est le siège d'un afflux de lymphocytes T activés, les fractions protéiques, objet de l'invention, peuvent être utilisées pour la prévention ou le traitement du psoriasis, mais aussi d'autres affections telles que les pathologies inflammatoires chroniques et/ou leurs symptômes. Parmi ces pathologies on peut citer le psoriasis mais aussi l'arthrite rhumatoïde, l'ostéoarthrite, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux. En outre, elles sont susceptibles d'avoir un effet sur la composante inflammatoire des maladies auto-immunes. Elles sont donc utilisables pour la prévention et/ou le traitement des maladies auto-immunes, en particulier pour la prévention et/ou le traitement de la composante inflammatoire des maladies auto-immunes. En outre, le procédé de l'invention est facilement réalisable à 25 l'échelle industrielle, sa mise en oeuvre étant simple et ne comportant qu'un nombre limité d'étapes. Un autre avantage du procédé de l'invention réside dans le fait qu'il permet de récupérer d'autres fractions protéiques laitières qui présentent un intérêt industriel certain. On peut éluer la colonne par des solutions aqueuses de saumure de concentration croissante qui permettent de récupérer différentes fractions protéiques laitières, éventuellement après avoir récupéré la fraction de l'étape e). Dans une étape e') la fraction qui est éluée avec une solution de saumure de conductivité allant de 50,5 à 51,5 mS/cm est une fraction enrichie en lactoferrine. Elle permet de récupérer une composition protéique laitière riche en lactoferrine en une seule étape de chromatographie. De préférence cette étape de procédé est mise en oeuvre en utilisant une ou plusieurs des conditions suivantes: volume de saumure par rapport au volume de résine compris entre 2,5 et 3,5, - débit de saumure compris entre 1,5 et 2 m3/h, - vitesse linéaire d'élution comprises entre 0,4 et 0,6m/h. Il peut en outre comporter des étapes ultérieures, d'ultrafiltration, de diafiltration, de microfiltratio et/ou de séchage, notamment par atomisation. Ce procédé d'isolement d'une fraction protéique laitière enrichie en lactoferrine constitue un autre objet de l'invention. Un autre objet de l'invention est une composition pharmaceutique comprenant une fraction protéique laitière de l'invention et un support pharmaceutiquement acceptable. En fonction de la pathologie concernée et de la gravité de cette pathologie, le mode d'administration et le support sera adapté par l'homme du métier: application topique (crème, lotion, patch dermique), administration orale (gélules, sirop, comprimé, solution ou dispersion aqueuse), injection (solution injectable). On peut également prévoir d'utiliser les fractions protéiques laitières de l'invention pour la préparation de compositions alimentaires, notamment de compositions diététiques, destinées plus particulièrement aux personnes atteintes de pathologies inflammatoires chroniques, et notamment de psoriasis, ou de maladies auto-immunes. De telles compositions alimentaires comportent une fraction protéique laitière de l'invention en remplacement des protéines de lait habituellement employées. Elles peuvent être des boissons protéiques, des aliments lactés...Elles constituent un autre objet de l'invention. La quantité de fraction protéique laitière à administrer et la fréquence d'administration sont adaptées par l'homme du métier en fonction de la pathologie, de sa gravité, de l'âge et du poids du patient. Les compositions pharmaceutiques ou diététiques de l'invention peuvent être utilisées pour le traitement d'une pathologie inflammatoire chronique, en particulier du psoriasis, ou d'une maladie auto-immune, en période de crise. Elles peuvent également être employées en période de rémission de façon à prévenir et/ou éviter et/ou espacer l'apparition de nouvelles périodes d'atteinte aiguë. EXEMPLE: 250 m3 de lait écrémé et préalablement traité thermiquement à 68 C pendant 15 secondes sont assujettis à passer dans une colonne de chromatographie (dans le sens descendant) sur 20001 de résine échangeuse de cations (SPEC 70 fournie par BIOSEPRA) ayant les caractéristiques suivantes: Polymère totalement synthétique macroporeux polyanionique fonctionnalisé par des groupements SO3- ; le polymère est tridimensionnel, de forme sphérique ou sphéroïdale; la taille des particules est supérieure à 261 m; le support est fabrique par polymérisation de l'AMPS: acide 2-acrylamide 2-méthyl propane sulfonique. Le débit d'alimentation de la colonne en lait est de 14 m3/h et la 2 0 vitesse linéaire de 3,2m/h. Après passage du lait, la colonne est lavée par 23 000 litres d'eau déminéralisée (dans le sens descendant). Une solution de saumure à 12g/1 est ensuite utilisée pour extraire de la résine les protéines fixées. Le débit utilisé est de 1900 1/h et la vitesse linéaire de 25 0,6m/h; le volume d'éluat obtenu est proche de 8 000 litres. Cet éluat est ensuite concentré par UF (DSS, membranes GR10D 400m) à 4 C en pratiquant un facteur de concentration volumique tel que la conductivité du rétentat reste supérieure à 15mS/cm. Le rétentat obtenu est ensuite concentré une seconde fois par UF et diafiltration (équipé des mêmes membranes mais avec une surface de seulement 34m2) jusqu'à obtenir une conductivité du rétentat de 5 mS/cm. Le rétentat ainsi obtenu est passé à 30 C sur un module de microfiltration de 17m2 et de porosité de 1,41.tm; le perméat obtenu présente un extrait sec proche de 8% et est atomisé sur une tour à buse simple effet avec une température d'entrée d'air de 180 C et une température de sortie de tour de 80 C. On récupère 16.50g de fraction protéique laitière sous forme de poudre. Cette fraction présente les caractéristiques suivantes: Humidité Protéines Cendres Teneur en TGF-f 3 Teneur en lactoperoxydase Teneur en IgG 5,4% 94,2% 0,9% 1101.ig/g de protéines 407mg/g de protéines <190mg/g de protéines 1. Procédé de préparation d'une fraction protéique laitière caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: le produit de départ est du lait ou du lactosérum; (a) le lait ou le lactosérum est éventuellement soumis à une microfiltration ou à un traitement thermique; (b) le lait ou le lactosérum ou le produit issu de l'étape (a) est déposé sur une résine échangeuse de cations; (c) la résine échangeuse de cations est lavée par de l'eau déminéralisée; (d) la résine est éluée par des solutions de saumure de concentration croissante; (e) un éluat correspondant à une solution de saumure de conductivité comprise entre 21,0 et 22,0 mS/cm est récupéré. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une ou plusieurs des étapes suivantes: (f) l'éluat obtenu en (e) est concentré par ultrafiltration et on récupère le rétentat; (g) le rétentat obtenu en (f) est stérilisé par microfiltration et on récupère le perméat; (h) le perméat obtenu en (g) est séché par atomisation. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le produit de départ est du lait de vache. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la résine est constituée d'un polymère synthétique nanoporeux fonctionnalisé des groupes fonctionnels de type base conjuguée d'un anion d'un acide fort. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le polymère est fonctionnalisé par des groupes SO3-. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une ou plusieurs des conditions suivantes est vérifiée: 10 15 20 - le débit d'alimentation de la colonne à l'étape (b) est compris entre 10 et 15 m3/h; - la vitesse linéaire à l'étape (b) est comprise entre 2,8 et 4,5 m/h; - le volume de lait à l'étape (b) par rapport au volume de résine est 5 compris entre 100 et 200. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une ou plusieurs des conditions suivantes est vérifiée: - la solution de saumure comprend une concentration de sel de 10 à 14g/1; - le débit de saumure est de 1,5 à 2 m3/h; - la vitesse linéaire de la solution de saumure est de 0,4 à 0,6 m/h; - le volume de saumure par rapport au volume de résine est compris entre 2,5 et 3,5. 8. Fraction protéique laitière susceptible d'être obtenue par le 15 procédé selon l'une quelconque (les précédentes, caractérisée en ce qu'elle vérifie les caractéristiques suivantes: teneur en TGF-13 comprise entre 0,010 et 0,025 % en poids par rapport au poids total des protéines; - teneur en IgG (Immuno Globuline) < 25 % en poids par rapport 20 au poids total des protéines; ratio TGF-13 / IGF 1 5 en poids/poids. 9. Fraction protéique laitière selon la 8, caractérisée en ce qu'elle vérifie la caractéristique suivante: - teneur en lactoperoxydase comprise entre 35 et 45 % en poids 2 5 par rapport au poids total des protéines. 10. Utilisation d'une fraction protéique laitière selon l'une quelconque des 8 et 9 pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement des pathologies inflammatoires chroniques et/ou de leurs symptômes. 11. Utilisation selon la 10 pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement du psoriasis et/ou de ses symptômes. 12. Utilisation d'une fraction protéique laitière selon l'une quelconque des 8 et 9 pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement des maladies auto-immunes. 13. Utilisation d'une fraction protéique laitière selon l'une quelconque des 8 et 9 pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention ou au traitement des manifestations inflammatoires des maladies auto- immunes. 14. Composition pharmaceutique comprenant une fraction protéique laitière selon l'une quelconque des 8 et 9 et un support pharmaceutiquement acceptable. 15. Composition alimentaire, notamment composition diététique, comprenant une fraction protéique laitière selon l'une quelconque des 8 et 9. 16. Procédé d'isolement d'une fraction protéique laitière enrichie en lactoferrine, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: le produit de départ est du lait ou du lactosérum (a) le lait ou le lactosérum est éventuellement soumis à une microfiltration ou à un traitement thermique; (b) le lait ou le lactosérum ou le produit issu de l'étape (a) est déposé sur une résine échangeuse de cations; (c) la résine échangeuse de cations est lavée par de l'eau déminéralisée; (d) la résine est éluée par des solutions de saumure de concentration croissante; (e') un éluat correspondant à une solution de saumure de conductivité comprise entre 21,0 et 22,0 mS/cm est récupéré. 25 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que l'étape (e') du procédé est mise en oeuvre en utilisant une ou plusieurs des conditions suivantes: - volume de saumure par rapport au volume de résine compris entre 2,5 et 3,5, - débit de saumure compris entre 1,5 et 2 m3/h, vitesse linéaire d'élution comprises entre 0,4 et 0,6m/h. 18. Procédé selon l'une quelconque des 16 et 17, caractérisé en ce que la résine est constituée d'un polymère synthétique nanoporeux fonctionnalisé des groupes fonctionnels de type base conjuguée d'un anion d'un acide fort. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que le polymère est fonctionnalisé par des groupes SO3-.
A
A61,A23
A61K,A23C,A23L,A61P
A61K 38,A23C 9,A23L 33,A61P 17,A61P 37
A61K 38/40,A23C 9/00,A23L 33/00,A61P 17/06,A61P 37/02
FR2891281
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ELEMENT EN COUCHES MINCES.
20,070,330
L'invention concerne un . Dans de tels procédés, on utilise fréquemment un support comme structure donneuse: une partie de la structure donneuse (en général une couche superficielle) est utilisée comme élément de la structure cible, par exemple au moyen d'un report de couche. On rencontre notamment cette solution pour la fabrication d'une structure de type germanium sur isolant (GeOl), comme cela est décrit par exemple dans les articles "Germanium-On-Insulator (GeOl) structure realized by the smart cutTM Technology', de F. Letertre et al. in Mat. Res. Soc. Symp. Proc. Vol. 809, 2004 Materials Research Society et "200 mm Gernanium-OnInsulator (Ge O!) Structures realized from epitaxial wafers using the smart cutTM technology', de C. Deguet et al., ECS 2005, Québec, vol. 2005 05, page 78. Ces articles proposent deux solutions alternatives pour reporter la couche mince de germanium qui forme la couche superficielle de la structure GeOl: on utilise comme substrat donneur soit un substrat (ou wafer selon le terme anglais) de germanium massif (parfois dénommé "Ge Bulk'), soit un substrat en silicium sur lequel on a déposé par épitaxie une couche de germanium dont une partie au moins sera reportée. La solution utilisant du germanium massif est avantageuse sur le plan électrique du fait de la bonne qualité cristalline du matériau reporté (taux de dislocations du germanium massif proche de zéro), mais la manipulation du germanium massif est relativement complexe, du fait notamment de la forte densité massique de ce matériau, ainsi que de sa fragilité mécanique C'est pourquoi on envisage plutôt à l'heure actuelle d'utiliser en pratique comme substrat donneur la structure à base de germanium épitaxié sur un silicium déjà mentionnée. La mise en oeuvre de cette solution proposée dans les articles déjà cités conduit toutefois à l'obtention de couches de germanium présentant un taux de dislocations de l'ordre de quelques 106 cm"2, générées essentiellement lors de la phase d'épitaxie du germanium sur le silicium du fait de la différence de paramètre de maille entre les réseaux cristallins de ces deux matériaux. De manière générale, il peut être intéressant d'utiliser ainsi comme substrat donneur une structure composée d'un premier matériau déposé par 2 2891281 épitaxie sur un second matériau (par exemple pour profiter des propriétés électriques de l'un et des propriétés mécaniques de l'autre). Si ces deux matériaux ont des paramètres de mailles différents, ce type de solution conduit toutefois sans précaution particulière à un taux de dislocations relativement important dans la couche du premier matériau, ce qui diminue les propriétés électriques de cette couche. Afin d'améliorer cet état de fait, et notamment de proposer un procédé de fabrication d'un élément en couche mince qui puisse allier une facilité de manipulation du substrat donneur et un faible taux de dislocations dans la couche donnée par celui-ci, l'invention propose un procédé de fabrication d'un élément en couches minces, caractérisé par les étapes suivantes: croissance par épitaxie d'une couche cristalline d'un premier matériau sur une couche cristalline d'un support formée dans un second matériau différent du premier matériau, ladite couche du premier matériau ayant une épaisseur telle que son paramètre de maille est déterminé par celui de la couche cristalline du support; - formation d'une couche de diélectrique du côté de la face de ladite couche du premier matériau opposée au support pour former une structure donneuse; - assemblage de la structure donneuse avec un substrat de réception; - élimination du support. On obtient ainsi très peu de dislocations dans la couche du premier matériau. On peut de ce fait choisir indépendamment les deux matériaux pour leurs propriétés respectives, sans que ce choix ne se fasse au préjudice de la qualité cristalline de la couche épitaxiée. Selon possibilité de mise en oeuvre, on effectue préalablement à la formation de la couche de diélectrique, une étape de croissance par épitaxie d'une couche de troisième matériau sur ladite couche du premier matériau, le matériau et l'épaisseur de la couche de troisième matériau étant choisis de sorte que le paramètre de maille du troisième matériau soit déterminé par celui de la couche cristalline du support. La couche du premier matériau est ainsi encapsulée, et donc protégée, entre les couches des second et troisième matériaux. Par ailleurs, les couches sont 3 2891281 de bonne qualité puisque le paramètre de maille est uniforme dans cette partie de la structure. Le troisième matériau est par exemple du silicium. On peut alors éventuellement procéder aux étapes suivantes 5 postérieures à l'étape d'élimination du support: - gravure locale de la couche cristalline du premier matériau jusqu'à la couche du troisième matériau; croissance par épitaxie du troisième matériau sur les régions de la couche du troisième matériau mises à nu par la gravure. On obtient ainsi en surface des régions du premier matériau et des régions du troisième matériau, toutes de bonne qualité cristalline. Chaque région peut ainsi être utilisée dans un but spécifique selon ses propriétés propres. L'étape de formation de la couche de diélectrique peut comprendre une étape d'oxydation au moins partielle de la couche épitaxiée du troisième matériau afin d'obtenir ladite couche de diélectrique. Cette solution est particulièrement pratique et génère une couche d'oxyde de qualité particulièrement bonne. Elle souligne par ailleurs l'intérêt de l'étape de croissance par épitaxie de la couche du troisième matériau mentionnée ci-dessus. En variante, l'étape de formation de la couche de diélectrique de la structure comprend une étape de dépôt d'une couche de diélectrique. La couche de diélectrique est par exemple une couche d'oxyde. Selon un mode de réalisation, le support est une plaque du second matériau. Selon un autre mode de réalisation, le support est du type couche superficielle sur isolant dont la couche superficielle forme la couche cristalline du second matériau. Le premier matériau est par exemple du germanium. Ce cas particulier est intéressant du fait des propriétés électriques du germanium et des difficultés à 30 le manipuler. Le second matériau est par exemple du silicium relaxé dont l'utilisation est relativement courante et la manipulation par conséquent possible avec des moyens classiques. 4 2891281 Selon une variante envisageable, le second matériau est du silicium contraint ou du SiGe, ce qui a notamment pour effet d'augmenter l'épaisseur critique de germanium. Dans tous les cas, on peut envisager une étape de croissance par 5 épitaxie du premier matériau sur la face de la couche cristalline du premier matériau laissée libre par l'élimination du support. La couche de premier matériau finalement obtenue sera dans son ensemble de meilleure qualité qu'une couche de premier matériau de même épaisseur déposée directement sur le support en second matériau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - les figures 1 à 7 représentent les principales étapes d'un premier exemple de procédé de fabrication d'un élément en couches minces conforme aux 15 enseignements de l'invention; - les figures 8 et 9 représentent deux étapes d'un procédé de fabrication d'un élément en couches minces selon un second exemple de mise en oeuvre de l'invention; les figures 10 et 11 représentent deux étapes ultérieures applicables 20 éventuellement aux structures obtenues par les procédés précités. Les épaisseurs des couches représentées sur les figures sont seulement illustratives et ne doivent pas être comprises comme proportionnelles à l'épaisseur des couches dans la réalité. Un premier mode de réalisation de l'invention est à présent décrit en 25 référence aux figures 1 à 7. Dans ce mode de réalisation, on utilise une plaque 2 de silicium cristallin, comme schématiquement représenté en figure 1. Il s'agit donc ici de silicium parfaitement relaxé. En variante, il est possible d'utiliser un substrat présentant en surface une couche de silicium, par exemple un substrat SOI (silicium sur isolant). Une telle structure comprend un substrat massif (en général en silicium), une couche d'oxyde enterré (généralement dénommée BOX de l'anglais "Buried Oxide") et une couche superficielle de silicium. On fait croître par épitaxie sur cette plaque 2 de silicium une couche 4 de germanium avec une épaisseur inférieure à l'épaisseur critique. L'épaisseur critique 2891281 est l'épaisseur sous laquelle la qualité cristalline de la couche épitaxiée est garantie: au dessus de cette épaisseur, des défauts, notamment des dislocations, apparaissent dans la couche épitaxiée. Sous cette épaisseur critique, la structure cristalline de la couche 4 de germanium (et en particulier le paramètre de maille) est imposée par la structure cristalline superficielle de la plaque 2. L'épaisseur critique dépend bien évidemment du substrat sur lequel est réalisé I'épitaxie. Au sujet de l'épaisseur critique, on pourra se référer à l'article "Calculation of critical layer thickness considering thermal strain in Si1, Gex/Si strained-layer hetero-structures", de J. Huang et al. in J. Appl. Phys. 83 (1), 1998 American Institute of Physics. On fait croître dans l'exemple décrit ici pour une plaque massive de silicium une couche de germanium 4 avec une épaisseur inférieure à 3 nm. On obtient ainsi l'empilement représenté en figure 2. Du fait que l'épaisseur de la couche de germanium 4 est inférieure à l'épaisseur critique et que sa structure cristalline est imposée par celle de la plaque 2, par ailleurs de bonne qualité cristalline, le taux de dislocations dans la couche de germanium est pratiquement nul. Dans le mode de réalisation proposé ici, on dépose alors (par exemple également par épitaxie) une couche très fine 6 de silicium, avec une épaisseur typiquement inférieure à 1 nm, typiquement quelques angstrôms. On obtient alors la structure représentée à la figure 3. En variante, il est possible d'épitaxier une couche un peu plus épaisse de silicium (typiquement, 2 ou 3 nm) et d'oxyder tout ou partie de cette couche par traitement de surface chimique ou physique. Il pourra par exemple subsister après traitement quelques angstréms de silicium, avantageusement 1 ou 2 monocouches de silicium. Du fait de la qualité cristalline du silicium de la plaque 2 et du germanium épitaxié, la couche de silicium épitaxiée sur le germanium présentera elle aussi une bonne qualité cristalline et l'interface entre cette couche de silicium et la couche de germanium sera de bonne qualité, en particulier d'un point de vue électrique. On peut remarquer que le paramètre de maille du germanium dans la couche étant déterminé par celui du silicium de la couche, celui-ci sera également repris dans la couche réalisée en silicium et qu'on évitera ainsi les dislocations quelle que soit l'épaisseur de celle-ci. On remarque que, dans cette structure, la couche de germanium 4 est encapsulée entre la plaque de silicium 2 et la couche 6 2891281 fine 6, ce qui permet une bonne protection de la couche de germanium dans les étapes ultérieures du procédé décrites à présent. Après un nettoyage adapté, on dépose sur la couche fine 6 un diélectrique par exemple Si3N4, un matériau à haute permittivité (comme AIN ou HfO2), un oxyde (comme Al2O3 ou SiO2). Dans cet exemple, on choisit de déposer du SiO2, par exemple par un procédé du type PECVD (pour "Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition", c'est-à-dire dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma. En variante, il est possible de déposer directement cette couche d'oxyde sur la couche de germanium sans avoir recours à la couche de silicium épitaxiée. Dans ce cas, l'interface Ge/SiO2 sera de moins bonne qualité électrique, mais peut suffire pour certaines applications. La couche d'oxyde 8 ainsi déposée est destinée à former la couche d'oxyde enterré (ou BOX de l'anglais "Buried Oxide") de la structure GeOl 15 finalement obtenue. L'empilement obtenu après dépôt de la couche d'oxyde 8, représenté schématiquement à la figure 4, est ensuite reporté sur un substrat receveur 10, par exemple une autre plaque de silicium oxydée ou non en surface. Ce report s'effectue ici par collage moléculaire de la couche d'oxyde 8 sur le substrat receveur 10. On obtient alors la structure représentée à la figure 5 et qui comprend l'empilement suivant: - le substrat receveur 10; - la couche d'oxyde 8; la couche fine de silicium 6 (facultative mais avantageuse) ; - la couche de germanium 4 (dont l'épaisseur est inférieure à l'épaisseur critique) ; - la plaque de silicium 2. On procède alors à l'élimination de la plaque 2, par exemple par une action mécanique (rodage et polissage) et/ou une gravure chimique du silicium sélective par rapport au germanium (par exemple avec du TMAH, c'est-à-dire de l'hydroxyde de tetraméthylammonium). L'avantage de la variante précitée utilisant un substrat SOI plutôt que la plaque 2 massive de silicium comme substrat de départ, réside dans une plus grande facilité d'élimination. En effet, avec un substrat SOI, moins de précautions sont à prendre: le substrat de silicium est tout d'abord éliminé par action mécanique jusqu'à atteindre la couche d'oxyde enterrée. Celle-ci peut ensuite être enlevée par exemple par gravure chimique sélective par rapport au silicium. On élimine ensuite la couche mince de silicium par exemple par gravure chimique sélective par rapport au germanium. On obtient ainsi la structure GeOl souhaitée, comme représenté à la figure 6: - le substrat 10, - la couche d'oxyde enterré 8, - la couche fine de silicium 6 (facultative), - la couche de germanium 4, à présent superficielle. Du fait de son épaisseur inférieure à l'épaisseur critique lors de sa croissance par épitaxie, la couche de germanium 4 inclura très peu de dislocations comme déjà mentionné. Les propriétés électriques de cette couche de germanium 4 sont donc conformes à celles attendues par l'utilisation du germanium, avec une qualité équivalente à celle qui aurait été obtenue par l'utilisation d'un substrat en germanium massif. La présence d'une fine couche 6 de silicium typiquement inférieur au nanomètre entre la couche de germanium 4 et l'oxyde enterré 8 ne remet pas en cause ces bonnes propriétés électriques et assure une interface de bonne qualité avec le germanium. La structure GeOI peut ainsi être utilisée telle quelle dans un composant électronique. II est également possible, si on souhaite utiliser une structure GeOl avec une couche de germanium d'épaisseur supérieure, de procéder à une nouvelle croissance de germanium par épitaxie sur la couche de germanium 4 de la structure GeOl précédente. Pour préserver la qualité cristalline de la couche de germanium, il faudra s'assurer que l'épaisseur de germanium épitaxiée reste inférieure à l'épaisseur critique pour le nouveau substrat considéré à présent et formé de l'empilement Si/SiO2/Si (facultatif) / Ge (contraint). Par ailleurs, si les contraintes au niveau de la qualité cristalline de la couche de germanium sont relâchées, une épaisseur plus grande pourra être épitaxiée. 8 2891281 Le taux de dislocations obtenu sera en tout cas inférieur au taux de dislocations que l'on aurait obtenu en faisant croître directement l'épaisseur totale de germanium finalement utilisée sur une plaque 2 de silicium massif. On obtient dans ces hypothèses la structure représentée à la figure 7 qui diffère de celle de la figure 6 par l'épaisseur supérieure de la couche de germanium 5. On va à présent décrire un second exemple de mise en oeuvre de l'invention en référence aux figures 8 et 9. Ce second exemple est proche du premier exemple qui vient d'être 10 décrit et on limitera pour l'essentiel sa description aux étapes qui le distinguent du premier exemple. Dans ce second exemple, on utilise également une plaque de silicium 12 (ou en variante un substrat de type SOI) sur laquelle on a fait croître par épitaxie une couche de germanium 14 d'épaisseur inférieure à l'épaisseur critique, comme cela a été décrit en référence à la figure 2. Selon le second mode de réalisation décrit ici, on fait croître par épitaxie sur la couche de germanium 4 une couche de silicium avec une épaisseur de l'ordre de quelques nanomètres, par exemple 5 nm (et de manière générale moins de 10 nm). On obtient ainsi une structure avec une couche superficielle de silicium 17 ayant une épaisseur relativement grande par rapport à celle de la couche fine 6 du premier mode de réalisation. On procède alors à l'oxydation de tout ou partie de la couche superficielle de silicium 17, par oxydation thermique (naturellement, à des températures qui ne risquent pas de détériorer la couche de germanium 14 sous- jacente) afin d'obtenir en surface une couche d'oxyde thermique 18 destinée à former l'oxyde enterré dans la structure GeOl finale, comme représenté à la figure 9. Comme visible sur cette figure, on propose ici avantageusement d'arrêter l'oxydation quelques angstroms avant l'interface entre la couche de germanium 14 et la couche de silicium 17 afin de laisser subsister une couche fine de silicium 16 entre la couche de germanium 14 et la couche d'oxyde 18 pour des raisons électriques (les interfaces SiO2/Si/Ge étant de meilleure qualité que l'interface Ge/SiO2 comme déjà indiqué). 9 2891281 La structure ainsi obtenue et représentée à la figure 9 est tout à fait comparable à celle obtenue et représentée en figure 4 dans le premier mode de réalisation et pourra ainsi être utilisée de manière identique à cette dernière (conformément aux étapes décrites plus haut et représentées aux figures 5 et 6, et éventuellement 7) pour former une structure GeOl. La couche de germanium 14 ayant une épaisseur inférieure à l'épaisseur critique comme dans le premier mode de réalisation, les avantages procurés ici sont identiques à ceux déjà décrits. En outre, cette solution permet d'obtenir un oxyde enterré (issu de la couche d'oxyde thermique 18) de meilleure qualité que lorsque cet oxyde est obtenu par dépôt (premier mode de réalisation ci-dessus) et une meilleure interface entre cet oxyde et la couche fine de silicium (16). Il est néanmoins possible si on souhaite une couche d'oxyde plus épaisse, de déposer sur la couche d'oxyde thermique, une couche complémentaire d'oxyde. A partir des structures obtenues aux figures 6 ou 7, c'est-à-dire de structures GeOl présentant sous la couche mince de germanium une très fine couche de silicium (de bonne qualité cristalline), il est possible de graver localement le germanium comme représenté à la figure 10 pour mettre à nu localement la fine couche de silicium 6, 16, puis venir faire une reprise d'épitaxie locale et sélective de silicium sur la couche fine de silicium 6, 16 afin d'obtenir une nouvelle couche de silicium 7 dans la région précédemment gravée dans la couche de germanium 4, comme représenté à la figure 11. On pourra par exemple prévoir, après gravure de la couche de germanium et avant la reprise d'épitaxie de silicium, de protéger les îlots de germanium encore présent par une couche locale de protection laissant subsister des ouvertures de silicium. Cette couche pourra être sélectivement éliminée après l'épitaxie de silicium. Grâce à la structure de la figure 11, il est possible d'utiliser chacune des régions (parties résiduelles de la couche 4 et couche issue de la reprise sélective 7) 30 en bénéficiant des propriétés de chacun des deux matériaux, par exemple pour former des composants différents. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits. 2891281 Par exemple, si les modes de réalisation présentés ci-dessus proposent de déposer la couche de germanium sur du silicium relaxé (Si massif ou SOI), il est également possible de faire croître le germanium sur du silicium contraint (obtenu par exemple par épitaxie sur du SiGe ou provenant d'une structure de type silicium contraint sur isolant, ou sSOI) , ce qui a pour avantage d'augmenter l'épaisseur critique du germanium déposé par épitaxie (c'est-à-dire l'épaisseur possible de germanium qui peut être déposée par épitaxie tout en conservant le paramètre de maille de la structure cristalline qui le reçoit, en minimisant ainsi les risques de dislocations). On peut également faire croître le germanium sur un substrat présentant au moins en surface une couche de SiXGe1_X, par exemple SiGeOl, avec par exemple x=0,8, soit 20 % de germanium. Cette solution permet également d'augmenter l'épaisseur de germanium que l'on peut déposer sans dégradation de qualité cristalline. Pour ces deux derniers exemples (Si contraint et SiGe), si une couche de silicium est épitaxiée sur la couche de germanium épitaxiée, on veillera à ce que l'épaisseur de cette couche de silicium (formée dans ce cas dans un matériau de paramètre de maille différent de celui de la couche superficielle du substrat) reste inférieure à l'épaisseur critique épitaxiable compte tenu de la structure sur laquelle cette épitaxie est réalisée, et ce afin de préserver la qualité cristalline de cette couche et de la couche de germanium sous-jacente. 11 2891281
L'invention vise un procédé de fabrication d'un élément en couches minces, caractérisé par les étapes suivantes :- croissance par épitaxie d'une couche cristalline (4) d'un premier matériau sur une couche cristalline (2) d'un support (2) formée dans un second matériau différent du premier matériau, ladite couche du premier matériau (4) ayant une épaisseur telle que son paramètre de maille est déterminé par celui de la couche cristalline (2) du support (2) ;- formation d'une couche de diélectrique (8) du côté de la face de ladite couche du premier matériau (4) opposée au support (2) pour former une structure donneuse (2, 4, 8) ;- assemblage de la structure donneuse (2, 4, 8) avec un substrat de réception (10) ;- élimination du support (2).
1. Procédé de fabrication d'un élément en couches minces, caractérisé par les étapes suivantes: - croissance par épitaxie d'une couche cristalline (4; 14) d'un premier matériau sur une couche cristalline (2; 12) d'un support (2; 12) formée dans un second matériau différent du premier matériau, ladite couche du premier matériau (4; 14) ayant une épaisseur telle que son paramètre de maille est déterminé par celui de la couche cristalline (2; 12) du support (2; 12) ; - formation d'une couche de diélectrique (8; 18) du côté de la face de ladite couche du premier matériau (4; 14) opposée au support (2; 12) pour former une structure donneuse (2, 4, 8; 12, 14, 18) ; - assemblage de la structure donneuse (2, 4, 8; 12, 14, 18) avec un substrat de réception (10) ; -élimination du support (2; 12). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend, préalablement à la formation de la couche de diélectrique (8; 18), une étape de croissance par épitaxie d'une couche de troisième matériau (6; 17) sur ladite couche du premier matériau (4; 14), le matériau et l'épaisseur de la couche de troisième matériau étant choisis de sorte que le paramètre de maille du troisième matériau soit déterminé par celui de la couche cristalline du support (2; 12). 3. Procédé selon la 2, caractérisé par les étapes suivantes 25 postérieures à l'étape d'élimination du support: - gravure locale de la couche cristalline du premier matériau jusqu'à la couche du troisième matériau; - croissance par épitaxie du troisième matériau sur les régions de la couche du troisième matériau mises à nu par la gravure. 4. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que l'étape de formation de la couche de diélectrique comprend une étape d'oxydation au moins partielle de la couche épitaxiée du troisième matériau (17) afin d'obtenir ladite couche de diélectrique (18). 12 2891281 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que le troisième matériau est du silicium. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite étape de formation de la couche de diélectrique (8; 18) de la structure comprend une étape de dépôt d'une couche de diélectrique (8). 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la 10 couche de diélectrique (8; 18) est une couche d'oxyde. 8. Procédé selon les 1 à 7, caractérisé en ce que le support est une plaque du second matériau (2). 9. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le support est du type couche superficielle sur isolant dont la couche superficielle (26) forme la couche cristalline du second matériau. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que 20 le premier matériau est du germanium. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le second matériau est du silicium relaxé. 12. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le second matériau est du silicium contraint. 13. Procédé selon l'unes des 1 à 10, caractérisé en ce que le second matériau est du SiGe. 14. Procédé selon l'une des 1 à 13, caractérisé par une étape de croissance par épitaxie du premier matériau sur la face de la couche cristalline (4; 14) du premier matériau laissée libre par l'élimination du support (2; 12).
C,H
C30,H01
C30B,H01L
C30B 25,H01L 21
C30B 25/18,H01L 21/20,H01L 21/762
FR2890014
A1
SIEGE MINCE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UN DISPOSITIF DE VENTILATION
20,070,302
L'invention concerne un élément de garnissage destiné à former l'assise ou le dossier d'un siège de véhicule automobile, ainsi qu'un siège comprenant un tel élément. En particulier, l'invention se rapporte à un élément de garnissage destiné à former l'assise ou le dossier d'un siège dit mince . Dans de tels sièges, l'élément de garnissage comprend généralement un corps en mousse de faible épaisseur, par exemple inférieure à 60 mm, disposé sur une nappe de suspension textile destinée à améliorer le confort de l'élément de garnissage. i0 Dans les sièges classiques, c'est-à-dire non minces, l'épaisseur du corps en mousse permet de disposer un système de ventilation à l'opposé de la surface d'appui sans que le passager ne ressente la présence de ce système. On prévoit alors des puits de ventilation entre le système de ventilation et la surface d'appui du siège de sorte à permettre la ventilation de cette surface. Dans un siège mince, tout élément dur placé dans le corps en mousse sous la surface d'appui de ce corps en mousse est ressenti par le passager et rend le siège inconfortable du fait de la faible épaisseur de ce corps en mousse. De plus, la nappe de suspension textile n'est pas suffisamment perméable au passage de l'air pour permettre une ventilation efficace de la surface d'appui si un système de ventilation est placé sous cette nappe de suspension. Ainsi, dans un siège mince, il n'est pas possible de prévoir un système de ventilation disposé à l'opposé de la surface d'appui dans le corps en mousse. L'invention vise à pallier cet inconvénient en proposant un élément de garnissage destiné à former l'assise ou le dossier d'un siège mince dans lequel un logement destiné à recevoir un système de ventilation est écarté de la surface d'appui. L'élément comprend en outre des canaux permettant d'amener l'air de ce logement à la surface d'appui. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention concerne un élément de garnissage destiné à former l'assise ou le dossier d'un siège de véhicule automobile, ledit élément comprenant un corps en mousse présentant une surface supérieure et une surface inférieure, ledit corps en mousse étant pourvu d'un revêtement au moins partiellement poreux à l'air au niveau d'une zone d'appui de la surface supérieure, ledit élément comprenant une nappe de suspension textile associée à la surface inférieure du corps en mousse à l'opposé de la zone d'appui, le corps en mousse comprenant au moins un logement destiné à recevoir de façon étanche un dispositif de ventilation, ledit logement étant écarté longitudinalement de la zone d'appui, ledit logement étant en communication avec au moins un canal de distribution s'étendant dans le corps en mousse, ledit canal étant en communication avec au moins un puit de ventilation s'étendant sensiblement du canal de distribution à la zone d'appui. Ainsi, le système de ventilation n'est pas placé sous la surface d'appui du corps en mousse et le passager ne sent pas sa présence. Le confort du siège est ainsi maintenu et même accru du fait de la ventilation de la surface d'appui qui se produit de la même façon que pour un siège non mince. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un siège de véhicule automobile comprenant une assise et un dossier, l'assise et/ou le dossier comprenant un élément de garnissage tel que décrit ci-dessus, au moins un dispositif de ventilation étant disposé dans le logement. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, faite en référence à la figure 1 annexée qui est une représentation schématique en coupe d'un élément de garnissage selon l'invention, un système de ventilation étant disposé dans le logement. Dans la description, le terme longitudinal est défini selon un plan sensiblement horizontal correspondant au plan d'assise des passagers d'un véhicule automobile. Le terme transversal est défini selon la direction perpendiculaire au plan longitudinal. Les termes avant et arrière sont définis par rapport au plan longitudinal et selon la direction avant-arrière d'un véhicule automobile. En référence à la figure 1, on décrit un élément de garnissage 1 comprenant un corps en mousse 2 présentant une surface supérieure 5 et une surface inférieure 6. Le corps en mousse 2 est pourvu d'un revêtement 3. La surface supérieure 5 du corps en mousse 3 définit une zone d'appui 4 pour un passager du siège. Le corps en mousse 2 présente une faible épaisseur, inférieure à 60 mm et par exemple sensiblement comprise entre 35 mm et 60 mm. Le revêtement 3 est au moins partiellement poreux à l'air au niveau de la zone d'appui 4 de l'élément 1. Le reste du revêtement 3 enrobant le corps en mousse 2 peut être poreux ou non. Selon une réalisation non représentée, le revêtement 3 comprend une couche textile d'aspect et une sous-couche souple de maintien io et de confort. La couche textile d'aspect est par exemple un textile poreux ou un cuir perforé et la souscouche souple de maintien et de confort est par exemple une couche fine de mousse poreuse. Une nappe de suspension textile 7 est associée à la surface inférieure 6 du corps en mousse 2 à l'opposé de la zone d'appui 4. La nappe de suspension 7 permet de préserver le confort du siège, tout en réduisant l'épaisseur du coussin en mousse. La nappe textile 7 s'étend en regard d'au moins la zone d'appui 4, mais peut ne pas occuper pas toute la surface inférieure 6 du corps en mousse 4, comme représenté sur la figure. Le corps en mousse 2 comprend au moins un logement 8 destiné à recevoir de façon étanche un dispositif de ventilation 9. Par de façon étanche, on entend que le dispositif de ventilation 9 n'envoie de l'air qu'à l'intérieur du corps en mousse. Le logement 8 est écarté longitudinalement de la zone d'appui 4. Selon la réalisation représentée, le logement est également écarté longitudinalement de la nappe de suspension 7. Selon une autre réalisation, le logement 8 peut être prévu au-dessus de la nappe de suspension 7. Le logement 8 est placé dans une zone où un passager du siège n'est pas susceptible de sentir la présence du dispositif de ventilation 9 lorsqu'il repose sur la zone d'appui 4. Ainsi, selon la réalisation représentée, le logement 8 est disposé dans la partie extrême avant du corps en mousse 2, à proximité de sa surface inférieure 6. Selon une réalisation, le corps en mousse 2 comprend un deuxième logement destiné à recevoir de façon étanche un autre dispositif de ventilation. Ce logement est également écarté de la zone d'appui 4. On prévoit par exemple de disposer ce logement dans la partie extrême avant du corps en mousse 2, les deux logements étant disposés de part et d'autre du corps en mousse 2. La suite de la description se fera en référence au logement 8, il est entendu que pour le deuxième logement, la réalisation est similaire. Le logement 8 est en communication avec au moins un canal de distribution de l'air 10 permettant d'amener l'air vers la zone d'appui 4. Le canal de distribution 10 s'étend dans le corps en mousse 2 du logement 8 jusqu'à une zone en io regard de la zone d'appui 4. Selon la réalisation représentée, le canal 10 s'étend sensiblement longitudinalement à partir du logement 8 le long de la surface inférieure 6 du corps en mousse 2 et passe au-dessus de la nappe de suspension 7. Un film d'étanchéité 12 peut être prévu le long d'au moins une partie de la surface inférieure 6 du corps en mousse 2 de sorte à fermer le canal de distribution 10 et à assurer que l'air ne s'échappe pas de ce canal. Le canal de distribution 10 est en communication avec au moins un puit de ventilation 11 s'étendant sensiblement du canal de distribution 10 à la zone d'appui 4. Selon la réalisation représentée sur la figure, le puit de ventilation 11 s'étend sensiblement transversalement du canal de distribution 10 à la zone d'appui 4. Le canal de distribution 10 peut être en communication avec une pluralité de puits 11 répartis sous la zone d'appui 4 afin d'assurer une ventilation de toute la zone d'appui. Dans le cas d'un deuxième logement, celui-ci est également relié à un canal de distribution et à des puits de ventilation. Le logement 8, le canal de distribution 10 et le puit de ventilation 11 sont moulés dans le corps en mousse lors de la réalisation de celui-ci. Une couche de répartition d'air 13 s'étend entre au moins une partie de la surface supérieure 5 du corps en mousse et le revêtement 3, en regard d'au moins un puit de ventilation 11 afin d'assurer une répartition de l'air dans la zone d'appui 4. Selon la réalisation représentée, la couche de répartition d'air 13 est disposée en regard de tous les puits de ventilation 11 afin de permettre à l'air de circuler d'un puit à l'autre par cette couche de répartition 13. La couche de répartition d'air 13 peut être formée d'une couche fibreuse comprenant un réseau de pores communiquant longitudinalement et transversalement. La couche fibreuse s'étend en volume et présente par exemple une épaisseur d'environ 5 mm. Une telle couche fibreuse permet à l'air de circuler selon les directions transversale et longitudinale afin d'assurer une répartition efficace de io l'air sous la surface d'appui 4. La couche de répartition 13 est agencée pour permettre la circulation de l'air tout en étant relativement incompressible afin d'éviter que le réseau de pores ne s'obstrue sous la charge de l'occupant. On décrit à présent un siège de véhicule automobile comprenant une assise et un dossier. L'assise et/ou le dossier comprennent un élément de garnissage tel que décrit ci-dessus. Au moins un dispositif de ventilation 9 est disposé dans le logement 8. Le dispositif de ventilation 9 comprend un ventilateur soufflant selon une direction sensiblement longitudinale dans au moins un canal de distribution 10 comme représenté par les flèches A de la figure. L'air passe ensuite dans les puits de ventilation 11 (flèches B) vers la zone d'appui 4. Lorsque l'élément de garnissage 1 sert à former le dossier du siège, il convient d'adapter la description ci-dessus aux contraintes d'un dossier de siège
L'invention concerne un élément de garnissage d'un siège, ledit élément comprenant un corps en mousse (2) présentant une surface supérieure (5) et une surface inférieure (6), ledit corps en mousse étant pourvu d'un revêtement (3) au moins partiellement poreux à l'air au niveau d'une zone d'appui (4), ledit élément comprenant une nappe de suspension (7) associée à l'opposé de la zone d'appui (4), le corps en mousse (2) comprenant au moins un logement (8) destiné à recevoir un dispositif de ventilation (9), ledit logement étant écarté longitudinalement de la zone d'appui (4), ledit logement étant en communication avec un canal de distribution (10) s'étendant dans le corps en mousse (2), ledit canal étant en communication avec un puit de ventilation (11) s'étendant du canal de distribution (10) à la zone d'appui (4).
1. Elément de garnissage destiné à former l'assise ou le dossier d'un siège de véhicule automobile, ledit élément comprenant un corps en mousse (2) présentant une surface supérieure (5) et une surface inférieure (6), ledit corps en mousse étant pourvu d'un revêtement (3) au moins partiellement poreux à l'air au niveau d'une zone d'appui (4) de la surface supérieure (5), ledit élément comprenant une nappe de suspension textile (7) associée à la surface inférieure (6) du corps en mousse (2) à l'opposé de la zone d'appui io (4), ledit élément de garnissage étant caractérisé en ce que le corps en mousse (2) comprend au moins un logement (8) destiné à recevoir de façon étanche un dispositif de ventilation (9), ledit logement étant écarté longitudinalement de la zone d'appui (4), ledit logement étant en communication avec au moins un canal de distribution (10) s'étendant dans le corps en mousse (2), ledit canal étant en communication avec au moins un puit de ventilation (11) s'étendant sensiblement du canal de distribution (10) à la zone d'appui (4). 2. Elément de garnissage selon la 1, caractérisé en ce que le logement (8) est disposé dans la partie extrême avant du corps en mousse (2) à proximité de la surface inférieure (6) dudit corps, le canal de distribution (10) s'étendant sensiblement longitudinalement à partir dudit logement le long de la surface inférieure (6) du corps en mousse (2) , le puit de ventilation (11) s'étendant sensiblement transversalement du canal de distribution (10) à la zone d'appui (4). 3. Elément de garnissage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une couche de répartition d'air (13) s'étendant entre au moins une partie de la surface supérieure (6) du corps en mousse (2) et le revêtement (3), en regard d'au moins un puit de ventilation (11). 4. Elément de garnissage selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le corps en mousse (2) comprend un deuxième logement destiné à recevoir de façon étanche un dispositif de ventilation, ledit logement étant écarté longitudinalement de la zone d'appui (4), ledit logement étant disposé dans la partie extrême avant du corps en mousse (2), les deux logements étant disposés de part et d'autre du corps en mousse (2), ledit deuxième logement étant en communication avec au moins un deuxième canal de distribution s'étendant sensiblement longitudinalement à partir dudit deuxième logement le long de la surface inférieure (6) du corps en mousse (2), ledit canal étant en communication avec au moins un deuxième puit de ventilation s'étendant sensiblement transversalement du deuxième canal de distribution à la zone d'appui (4). 5. Elément de garnissage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'un film d'étanchéité (12) s'étend le long d'au moins une partie de la surface inférieure (6) du corps en mousse (2) de sorte à fermer le canal de distribution (10). 6. Elément de garnissage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le corps en mousse (2) présente une épaisseur sensiblement comprise entre 35 mm et 60 mm. 7. Elément de garnissage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le corps en mousse (2) comprend une pluralité de puits de ventilation (11), lesdits puits étant reliés à au moins un canal de distribution (10), lesdits puits étant répartis sous la zone d'appui (4). 8. Siège de véhicule automobile comprenant une assise et un dossier, ledit siège étant caractérisé en ce que l'assise et/ou le dossier comprennent un élément de garnissage (1) selon l'une quelconque des 1 à 7, au moins un dispositif de ventilation (9) étant disposé dans le logement (8). 9. Siège selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif de ventilation (9) comprend un ventilateur soufflant selon une direction sensiblement longitudinale dans au moins un canal de distribution (10).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/56
FR2888361
A1
SYSTEME PERMETTANT A UN PRESTATAIRE DE SERVICE, ORGANISANT UN EVENEMENT OU UNE MANIFESTATION, DE GERER ET DE SECURISER LES ACCES DES PERSONNES ET DES BIENS AINSI QUE LE PAIEMENT DE BIENS ET DE SERVICES
20,070,112
B11715 FR 1 Système permettant à un prestataire de services, organisant un évènement ou une manifestation, de gérer et de sécuriser les accès des PERSONNES et des biens ainsi que le paiement de biens et de services La présente invention concerne un système permettant à un prestataire de services, organisant un évènement ou une manifestation, de gérer et de sécuriser les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services. L'invention comprend trois composants essentiels et distincts indissociables pour assurer la bonne gestion et le niveau sécuritaire d'accès exigé pour le bon déroulement d'un événement. L'invention a pour objectif d'assurer la sécurisation 10 et l'automatisation des différentes étapes d'organisation d'une manifestation: Phase de préparation de l'événement. Phase de production de l'événement. Phase post-production de l'événement. L'invention représente la première solution de gestion intégrée de l'organisation d'événements à la demande du marché. Via un simple site Internet, la plate-forme logicielle propose une solution personnalisable, dont la mise en oeuvre et l'exploitation se réalisent en quelques semaines voire en quelques jours. L'invention concerne également une offre de badges sécurisés intelligents et communicants dédiée à améliorer 5 l'ergonomie, la sécurité et l'esthétique du badge d'accès. Problématique adressée Depuis Septembre 2001, le marché est en quête de solutions de sécurisation. Depuis 2004, le marché de l'événementiel est en quête de professionnalisation sous la pression des annonceurs et en particulier de leurs services achats. Dans ce contexte, l'invention est en mesure de mieux répondre aux attentes des différents marchés ciblés, et ainsi d'apporter: Simplicité de mise en oeuvre Facilité de personnalisation Réduction des délais de production Optimisation de la chaîne sécuritaire sur l'ensemble du cycle de vie de l'évènement Fiabilité technique Solution économique L'invention concerne un système permettant à un prestataire de services, organisant un évènement ou une manifestation, de gérer et de sécuriser les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, caractérisé en ce qu'il comporte: - un véhicule mobile sécurisé stationné à proximité du lieu de l'événement ou de la manifestation, - des badges sécurisés distribués aux personnes 30 habilitées, comportant: - des moyens de mémorisation pour mémoriser des données de personnalisation, notamment des politiques d'accréditation et/ou de billetterie dans une mémoire, - au moins un lecteur de carte à puce, notamment au format ISO 7816, 20 - un afficheur, - un organe de commande, notamment un clavier, - une plate-forme logicielle, embarquée dans le véhicule mobile, permettant de générer, au moyen d'algorithmes mathématiques en fonction d'un degré de sécurité déterminé, des données de personnalisation des badges sécurisés, - des moyens de personnalisation associés à la plate-forme logicielle permettant: - d'enregistrer dans les badges sécurisés intelligents les données de personnalisation, notamment des informations identitaires, une quantité prépayée de prestations de biens et de services, une autorisation de prestations de biens et de services, une autorisation d'accès dans un lieu, - d'imprimer et/ou de graver et/ou de photocopier et/ou de polycopier et/ou de reproduire grâce à un principe photographique les données de personnalisation enregistrées dans les badges sécurisés intelligents, - des moyens de télécollecte des paiements et d'affectation des montants ainsi collectés au compte recette du 20 prestataire de services concerné. Les prestataires de services qui organisent une manifestation, souhaitent pouvoir créer, réaliser et distribuer les badges d'accès aux personnes habilitées, de manière rapide, économique, ergonomique et sécurisee. En particulier, l'organisateur d'évènement souhaite pouvoir créer et produire les badges d'accès le plus tardivement possible et de préférence sur le lieu de la manifestation, autant pour des raisons de sécurité que pour des gains d'économie. Aussi, l'organisateur d'évènement souhaite distribuer les badges d'accès le plus rapidement possible et de manière la plus ergonomique afin de faciliter l'accès à sa manifestation et ainsi mieux contrôler le flux d'entrées et sorties. Par ailleurs, il souhaite que les droits rattachés à chaque badge d'accès puissent évoluer de manière simple et dynamique tout au long de l'évènement, selon les besoins et les envies de la personne habilitée et/ ou selon l'évolution des contraintes sécuritaires de la manifestation. Les personnes habilitées, de leur côté, souhaitent pouvoir récupérer de manière simple et rapide leur badge d'accès. Les personnes habilitées souhaitent aussi vérifier de manière rapide et ergonomique la situation de leurs droits et/ou le solde de leur compte prépayé à n'importe quel moment de l'évènement. Par ailleurs, les personnes habilitées souhaitent faire évoluer leurs droits d'accès de manière simple et sécurisée. L'organisateur d'événement et les prestataires de services souhaitent vérifier que les paiements versés sont bien affectés au budget recette du prestataire de services concerné. Tel est le problème posé auquel la présente invention apporte une solution. Il est connu d'accéder à une manifestation au moyen de badges sécurisés de toute forme. Quant aux formats les plus sécurisés, il s'agit principalement de support au format carte de crédit ISO 7816 intégrant différentes technologies (mémoire sécurisée ou microprocesseur à contact ou sans contact, RFID ou biométrique). Toutes les solutions, du marché actuel, présentent de nombreux inconvénients. Tout d'abord, les solutions logicielles de gestion d'évènement traitent uniquement des fonctions de back-office (gestion de base de données en temps différé). Ce qui exclut toutes les fonctions de gestion de l'émission du support d'identification dans un contexte sécurisé. Ensuite, les solutions de centre de personnalisation actuel propose un service de qualité et sécurisé selon les principes édictés par les principaux émetteurs de cartes de paiement bancaire. Dans ce cas, l'organisateur d'événement sélectionne son fournisseur sur des critères techniques, économiques et de délai de réalisation. L'organisateur d'événement définit les caractéristiques techniques du badge (visuel, qualité du support, élément sécuritaire du badge,...) d'accès souhaité. A réception de ces éléments techniques, le fournisseur réalise et émet un Bon à Tirer qui devrait être validé par l'organisateur d'évènement avant l'impression des badges souhaités. L'organisateur d'évènement est alors en mesure de confirmer sa commande de badges en validant le Bon à Tirer , en indiquant la quantité à produire et les caractéristiques de personnalisation (données de personnalisation électrique à l'occasion de l'usage d'une carte à puce) et le délai de livraison souvent évalué à plusieurs semaines. Ces contraintes techniques et de délai ne permettent pas à l'organisateur d'évènement d'assurer une confidentialité quant aux caractéristiques techniques du badge ou de commander le nombre exact de badges nécessaires à sa manifestation. Par conséquent, l'organisateur d'évènement paie davantage que le nombre de badges effectivement nécessaire et diminue l'un des maillons de la chaîne sécuritaire de sa manifestation. De plus, si l'organisateur de la manifestation est amené à changer sa politique sécuritaire pour diverses raisons, il est dans l'obligation de renouveler l'ensemble des badges édités. C'est une procédure non seulement coûteuse mais critique dans le cadre des contraintes de temps imposées lors d'un évènement. Par conséquent, ces nombreuses solutions ne résolvent 25 pas le problème ci-dessus exposé. Seule la présente invention résout les inconvénients ci-dessus exposés. La présente invention concerne un procédé pour gérer et sécuriser, à partir d'une plate-forme logicielle et de Badges sécurisés intelligents (un ensemble d'outils d'identification intelligent et sécurisé), les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Dans le cadre d'une manifestation, les Badges sécurisés intelligents sont utilisés par les personnes habilitées, après une phase de personnalisation électrique et graphique réalisée dans l'enceinte sécurisée d'un véhicule équipé d'un ensemble de machine de personnalisation. La phase de personnalisation permet de rendre le badge sécurisé intelligent unique selon les qualités identitaires de la personne habilitée à le recevoir. Notamment, l'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé permet d'enregistrer, dans le badge, les données représentant les informations identitaires et/ou une quantité prépayée de prestations de biens et de services et/ou un autorisation de prestations de biens et de services et/ou une autorisation d'accès dans un lieu. L'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé permet également d'imprimer et/ou graver et/ou photocopier et/ou polycopier et/ou reproduire grâce à un principe photographique les informations identitaires de la personne habilitée, à savoir: nom, prénom, profession, numéro d'identification, photographie, signature et tout autre élément nécessaire à l'identification de la personne habilitée. Le procédé comprend en outre l'étape d'automatiser les différentes étapes de l'organisation d'une manifestation grâce à l'usage de la plate-forme logicielle en amont de l'évènement. Le procédé comprend en outre l'étape de générer sur la plate-forme logicielle, par l'usage d'algorithme mathématique en fonction du degré de sécurité nécessaire, les données de personnalisation du badge sécurisé intelligent. Le procédé comprend en outre, l'étape d'enrôlement des personnes habilitées à utiliser le badge sécurisé intelligent, en faisant communiquer la plate-forme logicielle et l'ensemble de station d'enrôlement embarqué dans le véhicule sécurisé. Le procédé comprend en outre l'étape de personnalisation graphique et électrique du badge sécurisé intelligent en faisant communiquer la plateforme logicielle et l'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé. Le procédé comprend en outre, l'étape de mise à l'unité, depuis le véhicule sécurisé, des badges sécurisés intelligents à chaque personne habilitée. Le procédé comprend en outre, l'étape d'autoriser, au 5 moyen de la plateforme logicielle, les accès des personnes et des biens et/ou le paiement de biens et de services. Le procédé comprend en outre, l'étape de collecter, au moyen de la plateforme logicielle, les montants de prestation des biens et des services et d'en allouer la valeur au prestataire de biens et de services concerné. Le procédé selon l'invention dans le cas de l'organisation d'une manifestation. Dans le cas d'une première variante de réalisation, le procédé est plus particulièrement destiné à la gestion et la sécurisation, à partir d'une plate-forme logicielle et de Badges sécurisés intelligents (un ensemble d'outils d'identification intelligent et sécurisé), les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Les politiques d'accréditation et/ou de billetterie des manifestations concernées, notamment les tarifs et les droits d'accès selon les zones d'accès et/ou les forfaits prépayés et/ou la nature des services pré autorisés, sont prédéterminées. Le procédé, selon l'invention, comprend l'étape de mémoriser tout ou partie des politiques d'accréditation et/ou de billetterie dans une base de données gérée par la plate-forme logicielle puis de télécharger, de manière sécurisée et personnalisée, dans la mémoire située dans le badge sécurisé intelligent. Le procédé comprend en outre l'étape de sélectionner, au moyen d'un clic de souris sur un navigateur Internet, notamment un menu déroulant, la politique d'accréditation et/ ou de billetterie de la manifestation ou le cas échéant les variables et les paramètres spécifiques en cas de variation de cette politique. Le procédé comprend en outre l'étape d'afficher, au moyen d'un écran d'affichage du badge sécurisé intelligent, un code correspondant à la zone d'accès habilité, notamment le nom de l'espace, ainsi que les données permettant aux service de sécurité et/ ou de gardiennage vérifier si la personne est habilitée à accéder la zone concernée. Le procédé comprend en outre l'étape d'activer à distance le badge sécurisé intelligent au début de la période d'utilisation et de désactiver le badge sécurisé intelligent en fin de période d'utilisation. Le procédé comprend en outre l'étape de collecter les données d'identification (identité, données biométriques, photographies) afin d'assurer l'enrôlement des personnes habilitées à utiliser le badge sécurisé intelligent. Le procédé comprend en outre l'étape de calculer et de générer sur la plate-forme logicielle, par l'usage d'algorithme mathématique en fonction du degré de sécurité nécessaire, les données de personnalisation du badge sécurisé intelligent. Le procédé comprend en outre l'étape de télécharger les données et les variables des différentes applications dans une zone mémoire du badge sécurisé intelligent. Le procédé comprend en outre l'étape de collecter au moyen de la plateforme logicielle les montants de paiement et d'en affecter la valeur au compte recette du prestataire de services concerné. Ainsi, le porteur du badge sécurisé intelligent est débité, en temps réel, du montant de la transaction correspondant au service consommé. Ce montant est débité du compte prépayé. De préférence, le badge sécurisé intelligent est activé et désactivé à distance depuis la plate-forme logicielle, via un réseau de communication, notamment du type IP (Internet Protocole). De préférence, le véhicule sécurisé équipé de l'ensemble de machines de personnalisation est activé et désactivé à distance depuis la plate-forme logicielle, grâce à un algorithme de sécurité intégrant les données de géolocalisation (du système GPS et/ ou Galileo ou autres) via un réseau de télécommunication, notamment du type IP (Internet Protocole). De préférence, le véhicule sécurisé équipé de l'ensemble de machines de personnalisation est en mesure de personnaliser automatiquement et en totale autonomie, des badges en mode stationnaire ou en mode roulant (tout au long de son trajet vers le lieu de la manifestation). De préférence, le procédé selon l'invention comporte l'étape de décompter d'un porte-monnaie électronique contenu dans le badge sécurisé intelligent le nombre de jetons et/ou le montant de chaque transaction de paiement. De préférence, le porte-monnaie électronique est une option amovible. De préférence, pour recharger le porte-monnaie 20 électronique le procédé comprend plusieurs étapes. Il comprend l'étape de mémoriser, dans une zone mémoire du badge sécurisé intelligent, des données correspondant à une valeur monétaire prépayée et/ou un nombre de jetons correspondant chacun à une unité de crédit. Il comprend en outre l'étape d'accoupler, via des moyens d'accouplement avec ou sans contact, les deux sous-ensembles principaux du badge sécurisé intelligent, à savoir les badges (jusqu'à deux badges avec ou sans contact pouvant être associés à un porte badge) et le porte badge. Il comprend en outre l'étape de transférer, via les moyens d'accouplement, vers la fonction porte-monnaie électronique du badge sécurisé intelligent, des données notamment des unités de compte de rechargement. Le transfert des unités de compte est notamment géré au moyen d'une mémoire sécurisée et/ ou microprocesseur. De préférence, le procédé selon l'invention comprend en outre l'étape de connecter à chaque transaction le badge sécurisé intelligent à la plateforme logicielle pour collecter le montant des transactions et assurer la traçabilité de chaque mouvement physique ou financier du porteur du badge sécurisé intelligent. De préférence, le procédé selon l'invention comprend en outre l'étape de connecter régulièrement le badge sécurisé intelligent à la plate-forme logicielle ou à tout autre serveur dédié pour télécharger les politiques d'accréditation et de billetterie et/ou leurs modifications. De préférence, le procédé selon l'invention comprend en outre l'étape de connecter le badge sécurisé intelligent à la plate-forme logicielle ou à tout autre serveur dédié pour assurer le rechargement du porte-monnaie électronique. De préférence, la plate-forme logicielle, gère un compte utilisateur de porte-monnaie électronique, alimenté notamment par carte de paiement bancaire (débit/crédit), chèque, virement ou tout autre forme de paiement électronique effectué via un réseau de communication, notamment du type Internet. La plate-forme logicielle décompte alors du compte utilisateur le montant téléchargé dans le porte-monnaie électronique du badge sécurisé intelligent. Pour connecter périodiquement le badge sécurisé intelligent à la plateforme logicielle ou à tout autre serveur dédié, de préférence, le procédé selon l'invention comprend l'étape d'établir une liaison téléphonique, radio téléphonique ou du type IP (Internet protocole - à savoir toute connexion permanente de type Internet, GPRS, UMTS, et autres nouvelles générations), entre le badge sécurisé intelligent et la plate-forme logicielle. Pour établir la liaison, de préférence, le procédé selon l'invention comprend également l'étape d'émettre des signaux acoustiques, notamment du type FSK ou DTMF, entre le badge sécurisé intelligent et un équipement téléphonique, notamment un téléphone fixe ou mobile, connecté à la plateforme logicielle via un réseau téléphonique commuté et/ ou un réseau de télécommunication mobile (GSM ou autres CDMA, TDMA,...) et/ou un réseau informatique de type LAN (réseau local), WAN (réseau distant) ou IP (protocole Internet) et/ ou Wifi, Wimax, ou bluetooth (normes de réseau de communication sans fil) Ainsi, la personne habilitée peut se connecter au travers de tout type de réseau à la plate-forme logicielle sur le site de la manifestation ou en dehors du site de la manifestation. Le procédé selon l'invention dans le cas de personnalisation sur le lieu de l'enrôlement. Dans le cas d'une seconde variante de réalisation, peut être considérée séparément ou en combinaison avec première variante de réalisation, le procédé est plus particulièrement destiné à la gestion et la sécurisation, à partir d'une plate-forme logicielle et d'un véhicule sécurisé équipé de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, de la personnalisation de cartes à puce destinées à tout type d'applications (bancaires, santé, télécommunication, et toutes autres applications de cartes à puce nécessitant la personnalisation électrique et graphique). Le procédé, selon l'invention, comprend l'étape d'enrôlement du porteur de la carte et l'enregistrement des données d'enrôlement dans une base de données gérée par la plate-forme logicielle ou tout autre serveur dédié. Le procédé comprend en outre l'étape, pour les Agents de l'autorité d'enregistrement affectés au véhicule sécurisé, arrivant sur le lieu d'enrôlement, d'émettre, au moyen d'un badge sécurisé intelligent, un premier signal d'identification. Le premier signal reçu par le récepteur actionne l'ouverture de la porte principale du véhicule sécurisé. Les Agents de l'autorité d'enregistrement peuvent alors inviter les candidats à l'enrôlement à accéder à la station d'enrôlement. qui la Le procédé comprend en outre l'étape, pour le récepteur, de transmettre le premier signal ainsi que la position stationnaire du véhicule sécurisé à un centre de contrôle. Le procédé comprend en outre l'étape, pour les Agents de l'autorité d'enregistrement affectés au véhicule sécurisé, stationnant sur le lieu d'enrôlement, d'émettre, au moyen d'un badge sécurisé intelligent, un second signal d'identification. Le procédé comprend en outre l'étape, pour l'émetteur- récepteur, de transmettre le second signal au centre de contrôle. Le procédé comprend en outre l'étape de collecter les données d'identification (identité, données biométriques, photographies) afin d'assurer l'enrôlement des personnes habilitées à utiliser le badge sécurisé intelligent. Le procédé comprend en outre l'étape, pour le centre de contrôle, de déterminer, à partir du premier et du second signal d'identification, les éléments d'authentification nécessaires à l'activation du centre de personnalisation. Le procédé comprend en outre l'étape, pour le centre de contrôle, de calculer et de générer les données de personnalisation, en fonction du degré sécuritaire de l'application de la carte à puce à émettre. Le procédé comprend en outre l'étape, pour le centre de contrôle, de transmettre au serveur dédié, via un réseau de communication téléphonique ou informatique, des données relatives à l'ensemble des cartes personnalisées, dans la zone d'enrôlement identifiée, durant une période de temps. Le serveur peut ainsi procéder à la pré-activation des cartes ainsi distribuées. Dans le cas de la variante de réalisation qui vient d'être décrite, ce sont les Agents de l'autorité d'enregistrement qui, au moyen du badge sécurisé intelligent (en actionnant celui-ci manuellement ou par une commande vocale), produit l'émission, par le badge sécurisé intelligent, du premier signal d'identification et du second signal d'identification, respectivement lors de l'arrivée et du stationnement du véhicule sécurisé. Dans une autre variante de réalisation, l'émission du premier signal d'identification et du second signal d'identification, par le badge sécurisé intelligent, peut être déclenchée par des signaux provenant de capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération et détectant la présence du véhicule sécurisé. Dans le cas de cette dernière variante de réalisation, les Agents de l'autorité d'enregistrement n'ont plus à intervenir, l'ouverture de la porte principal du véhicule et l'activation du centre de personnalisation s'effectuent automatiquement après détection du véhicule sécurisé et émission du premier signal d'identification et du second signal d'identification par le badge sécurisé intelligent. L'invention concerne également un système pour gérer et sécuriser, à partir d'une plate-forme logicielle et de Badges sécurisés intelligents (un ensemble d'outils d'identification intelligent et sécurisé), les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Dans le cadre d'une manifestation, les Badges sécurisés intelligents sont utilisés par les personnes habilitées, après une phase de personnalisation électrique et graphique réalisée dans l'enceinte sécurisée d'un véhicule équipé d'un ensemble de machine de personnalisation. La phase de personnalisation permet de rendre le badge sécurisé intelligent unique selon les qualités identitaires de la personne habilitée à le recevoir. Notamment, l'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé permet d'enregistrer, dans le badge, les données représentant les informations identitaires et/ou une quantité prépayée de prestations de biens et de services et/ou un autorisation de prestations de biens et de services et/ou une autorisation d'accès dans un lieu. L'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé permet également d'imprimer et/ou graver et/ou photocopier et/ou polycopier et/ou reproduire grâce à un principe photographique les informations identitaires de la personne habilitée, à savoir: nom, prénom, profession, numéro d'identification, photographie, signature et tout autre élément nécessaire à l'identification de la personne habilitée. Le système comprend en outre, l'étape d'automatiser les différentes étapes de l'organisation d'une manifestation grâce à l'usage de la plate- forme logicielle en amont de l'évènement. Le système comprend en outre, l'étape de générer sur la plate-forme logicielle, par l'usage d'algorithme mathématique en fonction du degré de sécurité nécessaire, les données de personnalisation du badge sécurisé intelligent. Le système comprend en outre, l'étape d'enrôlement des personnes habilitées à utiliser le badge sécurisé intelligent, en faisant communiquer la plate-forme logicielle et l'ensemble de stations d'enrôlement embarqué dans le véhicule sécurisé. Le système comprend en outre, l'étape de personnalisation graphique et électrique du badge sécurisé intelligent en faisant communiquer la plateforme logicielle et l'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé. Le système comprend en outre, l'étape de mise à 25 l'unité, depuis le véhicule sécurisé, des badges sécurisés intelligents à chaque personne habilitée. Le système comprend en outre, l'étape d'autoriser, au moyen de la plateforme logicielle, les accès des personnes et des biens et/ou le paiement de biens et de services. Le système comprend en outre, l'étape de collecter, au moyen de la plateforme logicielle, les montants de prestation des biens et des services et d'en allouer la valeur au prestataire de biens et de services concerné. Ainsi que cela a déjà été mentionné, de préférence, le badge sécurisé intelligent est activé à distance, plus particulièrement dans le cas de son usage lors de manifestation. Toutefois, dans le cas de son utilisation en dehors de manifestation, le badge sécurisé intelligent peut être activé par des signaux émis par des capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération et détectant la présence du véhicule sécurisé. Le système selon l'invention dans le cas de 10 l'organisation d'une manifestation. Dans le cas d'une première variante de réalisation, le système est plus particulièrement destiné à la gestion et la sécurisation, à partir d'une plate-forme logicielle et de Badges sécurisés intelligents (un ensemble d'outils d'identification intelligent et sécurisé), les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Les politiques d'accréditation et/ou de billetterie des manifestations concernées, notamment les tarifs et les droits d'accès selon les zones d'accès et/ou les forfaits prépayés et/ou la nature des services pré autorisés, sont prédéterminées. Le système, selon l'invention, comprend une plate-forme logicielle, des badges sécurisés intelligents et un véhicule sécurisé équipé de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation. Le badge sécurisé intelligent comporte des moyens de mémorisation pourmémoriser les politiques d'accréditation et/ou de billetterie dans une mémoire. Le badge sécurisé intelligent comporte deux sous-ensemble - un porte badge et un ou deux badges - en outre il est donc équipé d'un voire de deux lecteurs de carte à puce au format ISO 7816, un afficheur, un organe de commande, notamment un clavier. Le poste client, grâce à un clic de souris sur le navigateur Internet, permet de sélectionner la politique d'accréditation et/ ou de billetterie de la manifestation ou le cas échéant les variables et les paramètres spécifiques en cas de variation de cette politique. L'organe de commande de l'afficheur sert en outre à activer manuellement le badge sécurisé intelligent au début de la période d'utilisation et de désactiver le badge sécurisé intelligent en fin de période d'utilisation. Le badge sécurisé intelligent peut aussi s'activer à distance. Le badge sécurisé intelligent comporte en outre un écran d'affichage pour afficher un code correspondant à la zone d'accès habilité, notamment le nom de l'espace, ainsi que les données permettant aux service de sécurité et/ou de gardiennage vérifier si la personne est habilitée à accéder la zone concernée. La plate-forme logicielle comporte en outre, les capacités de gestion de l'enrôlement des personnes habilitées à utiliser le badge sécurisé intelligent. La plate-forme logicielle comporte en outre les capacités de calculer et de générer, par l'usage d'algorithme mathématique en fonction du degré de sécurité nécessaire, les données de personnalisation du badge sécurisé intelligent. Le système, selon l'invention, comprend en outre une plate-forme logicielle permettant de télécharger les données et les variables des différentes applications dans une zone mémoire du badge sécurisé intelligent. Le système comprend également une plate-forme logicielle assurant la télécollecte des montants de paiement et l'affectation de la valeur au compte recette du prestataire de services concerné. Ainsi, le porteur du badge sécurisé intelligent est débité, en temps réel, du montant de la transaction correspondant au service consommé. Ce montant est débité du compte prépayé. De préférence, le badge sécurisé intelligent est activé et désactivé à distance depuis la plate-forme logicielle, via un réseau de communication, notamment du type IP (Internet Protocole). De préférence, le véhicule sécurisé équipé de l'ensemble de machines de personnalisation est activé et désactivé à distance depuis la plate-forme logicielle, grâce à un algorithme de sécurité intégrant les données de géolocalisation (du système GPS et/ ou Galileo ou autres) via un réseau de télécommunication, notamment du type IP (Internet Protocole). De préférence, le véhicule sécurisé équipé de l'ensemble de machines de personnalisation est en mesure de personnaliser automatiquement et en totale autonomie, des badges en mode arrêt ou en mode croisière (tout au long de son trajet vers le lieu de la manifestation). En mode croisière, la personnalisation peut s'effectuer selon les différentes configurations de transport (routage et/ ou ferroutage et/ ou mer fer routage). De préférence, le système, selon l'invention, comporte l'étape de décompter d'un porte-monnaie électronique contenu dans le badge sécurisé intelligent le nombre de jetons et/ ou le montant de chaque transaction de paiement. De préférence, le porte-monnaie électronique est une option amovible - Le porte-monnaie électronique peut être un porte-monnaie électronique générique ou national indépendant de la manifestation -exemple: le portemonnaie électronique Moneo peut être utilisé en France -le porte-monnaie électronique Proton peut s'utiliser en Belgique. De préférence, le système selon l'invention comprend en outre l'étape de connecter régulièrement le badge sécurisé intelligent à la plate-forme logicielle ou à tout autre serveur dédié pour télécharger les politiques d'accréditation et de billetterie et/ou leurs modifications. De préférence, le système selon l'invention comprend en outre l'étape de connecter le badge sécurisé intelligent à la plate-forme logicielle ou à tout autre serveur dédié pour assurer le rechargement du porte-monnaie électronique. De préférence, le système selon l'invention comprend en outre l'étape de connecter à chaque transaction le badge sécurisé intelligent à la plateforme logicielle pour collecter le montant des transactions et assurer la traçabilité de chaque mouvement physique ou financier du porteur du badge sécurisé intelligent. De préférence, la plate-forme logicielle, gère un compte utilisateur de porte-monnaie électronique, alimenté notamment par carte de paiement bancaire (débit/ crédit), chèque, virement ou tout autre forme de paiement électronique effectué via un réseau de communication, notamment du type Internet. La plate-forme logicielle décompte alors du compte utilisateur le montant téléchargé dans le porte-monnaie électronique du badge sécurisé intelligent. Pour connecter périodiquement le badge sécurisé intelligent à la plateforme logicielle ou à tout autre serveur dédié, de préférence, le procédé selon l'invention comprend l'étape d'établir une liaison téléphonique, radio téléphonique ou du type IP (Internet protocole - à savoir toute connexion permanente de type internet, GPRS, UMTS, et autres nouvelles générations), entre le badge sécurisé intelligent et la plate-forme logicielle. Pour établir la liaison, de préférence, le système selon l'invention comprend également l'étape d'émettre des signaux acoustiques, notamment du type FSK ou DTMF, entre le badge sécurisé intelligent et un équipement téléphonique, notamment un téléphone fixe ou mobile, connecté à la plateforme logicielle via un réseau téléphonique commuté et/ ou un réseau de télécommunication mobile (GSM ou autres CDMA, TDMA,...) et/ou un réseau informatique de type LAN (réseau local), WAN (réseau distant) ou IP (protocole Internet) et/ ou Wifi, Wimax, ou bluetooth (normes de réseau de communication sans fil). De préférence, les composants du badge sécurisé intelligent, notamment le microprocesseur, la mémoire, l'écran d'affichage, sont alimentés par une pile et/ou une batterie solaire extra plate. De préférence, les stations d'enrôlement et les équipements de personnalisation embarqués sont alimentés en énergie électrique par la batterie du véhicule sécurisé et/ ou un groupe électrogène. Le système selon l'invention dans le cas de personnalisation sur le lieu de l'enrôlement. Dans le cas d'une seconde variante de réalisation, qui peut être considérée séparément ou en combinaison avec la première variante de réalisation, le système est plus particulièrement destiné à la gestion et la sécurisation, à partir d'une plate-forme logicielle et d'un véhicule sécurisé équipé de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, de la personnalisation de cartes à puce destinées à tout type d'applications (bancaires, santé, télécommunication, et toutes autres applications de cartes à puce nécessitant la personnalisation électrique et graphique). Le système comporte en outre au moins un récepteur recevant des signaux, et des capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération. Le système comporte en outre au moins un émetteur-récepteur émettant et recevant des signaux, et des capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération. Le badge sécurisé intelligent comporte des moyens d'émission et de réception pour émettre un premier signal d'identification vers le récepteur lors de l'arrivée du véhicule sécurisé sur la zone d'enrôlement. Le badge sécurisé intelligent comporte en outre des 35 moyens d'émission et de réception pour émettre un second signal d'identification vers l'émetteur-récepteur, lors du stationnement sur la zone d'enrôlement. Le badge sécurisé intelligent comporte en outre un organe de commande, notamment un clavier, pour actionner l'émission du premier et du second signal par les moyens d'émission et de réception. Ainsi qu'on l'a vu précédemment, lors de l'exposé d'une variante de réalisation du procédé selon l'invention, le badge sécurisé intelligent peut être actionné par des signaux provenant de des capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération. Le premier signal reçu par le récepteur actionne l'ouverture de la porte principale du véhicule sécurisé. Les candidats à l'enrôlement peuvent alors accéder à la station d'enrôlement. Le système comporte en outre un centre de contrôle, connecté au récepteur et à l'émetteur-récepteur, recevant le premier signal et le second signal. Le centre de contrôle comporte en outre, les capacités de gestion de l'enrôlement des personnes habilitées à utiliser 20 le badge sécurisé intelligent. Le centre de contrôle comporte des moyens de traitement pour déterminer, à partir du premier et du second signal d'identification, les éléments d'authentification nécessaires à l'activation du centre de personnalisation. Le centre de contrôle comporte en outre des moyens de calcul pour calculer et générer les données de personnalisation, en fonction du degré sécuritaire de l'application de la carte à puce à émettre. Le centre de contrôle comporte en outre les moyens de transmettre au serveur dédié, via un réseau de communication téléphonique ou informatique, des données relatives à l'ensemble des cartes personnalisées, dans la zone d'enrôlement identifiée, durant une période de temps. Le serveur peut ainsi procéder à la pré-activation des cartes ainsi distribuées. Le badge sécurisé intelligent comprend en outre un porte-monnaie électronique. Le badge sécurisé intelligent comprend en outre un microprocesseur comportant des moyens pour décompter le montant de chaque prestation de services du porte-monnaie électronique. Dans le cas de la variante de réalisation qui vient d'être décrite, ce sont les Agents de l'autorité d'enregistrement qui, au moyen du badge sécurisé intelligent (en actionnant celui-ci manuellement ou par une commande vocale), produit l'émission, par le badge sécurisé intelligent, du premier signal d'identification et du second signal d'identification, respectivement lors de l'arrivée et du stationnement du véhicule sécurisé. Dans une autre variante de réalisation, l'émission du premier signal d'identification et du second signal d'identification, par le badge sécurisé intelligent, peut être déclenchée par des signaux provenant de capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération et détectant la présence du véhicule sécurisé. Dans le cas de cette dernière variante de réalisation, les Agents de l'autorité d'enregistrement n'ont plus à intervenir, l'ouverture de la porte principal du véhicule et l'activation du centre de personnalisation s'effectuent automatiquement après détection du véhicule sécurisé et émission du premier signal d'identification et du second signal d'identification par le badge sécurisé intelligent. La Plate-forme logicielle L'invention concerne également une plate-forme logicielle destinée à être mise en oeuvre pour gérer et sécuriser, à partir de Badges sécurisés intelligents (un ensemble d'outils d'identification intelligent et sécurisé) et d'un véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Dans le cadre d'une manifestation, les Badges sécurisés intelligents sont utilisés par les personnes habilitées, après une phase de personnalisation électrique et graphique réalisée dans l'enceinte sécurisée d'un véhicule équipé d'un ensemble de machine de personnalisation. La phase de personnalisation permet de rendre le badge sécurisé intelligent unique selon les qualités identitaires de la personne habilitée à le recevoir. Notamment, l'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé permet d'enregistrer, dans le badge, les données, représentant les informations identitaires et/ ou une quantité prépayée de prestations de biens et de services et/ ou un autorisation de prestations de biens et de services et/ ou une autorisation d'accès dans un lieu. L'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé permet également d'imprimer et/ ou graver et/ ou photocopier et/ ou polycopier et/ ou reproduire grâce à un principe photographique les informations identitaires de la personne habilitée, à savoir: nom, prénom, profession, numéro d'identification, photographie, signature et tout autre élément nécessaire à l'identification de la personne habilitée. La plate-forme logicielle permet d'automatiser les différentes étapes de l'organisation d'une manifestation, en 25 amont de l'évènement. La plate-forme logicielle permet de générer, par l'usage d'algorithme mathématique en fonction du degré de sécurité nécessaire, les données de personnalisation du badge sécurisé intelligent. La plate-forme logicielle comporte en outre, la gestion de l'enrôlement des personnes habilitées à utiliser le badge sécurisé intelligent. La plate-forme logicielle comprend en outre, la gestion de personnalisation graphique et électrique du badge sécurisé intelligent en faisant communiquer la plate-forme logicielle et l'ensemble de machine de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé. La plate-forme logicielle comprend en outre, la gestion de la mise à l'unité, depuis le véhicule sécurisé, des badges sécurisés intelligents à chaque personne habilitée. La plate-forme logicielle permet d'autoriser les accès des personnes et des biens et/ ou le paiement de biens et de services. La plate-forme logicielle permet de collecter les montants de prestation des biens et des services et d'assurer l'allocation de la valeur au prestataire de biens et de services concerné. Ainsi que cela a déjà été mentionné, de préférence, le badge sécurisé intelligent est activé à distance, plus particulièrement dans le cas de son usage lors de manifestation. Toutefois, dans le cas de son utilisation en dehors de manifestation, le badge sécurisé intelligent peut être activé par des signaux émis par des capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération et détectant la présence du véhicule sécurisé. La plate-forme logicielle selon l'invention dans le cas de l'organisation d'une manifestation. Dans le cas d'une première variante de réalisation, le système est plus particulièrement destiné à la gestion et la sécurisation, à partir d'une plate-forme logicielle et de Badges sécurisés intelligents (un ensemble d'outils d'identification intelligent et sécurisé), les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Les politiques d'accréditation et/ou de billetterie des manifestations concernées, notamment les tarifs et les droits d'accès selon les zones d'accès et/ou les forfaits prépayés et/ou la nature des services pré autorisés, sont prédéterminées. La plate-forme logicielle comporte des moyens de mémorisation pour mémoriser les politiques d'accréditation et/ou de billetterie dans une mémoire. La plate-forme logicielle comporte en outre les moyens de télécharger les données et les variables les politiques d'accréditation et/ ou de billetterie dans une zone mémoire du badge sécurisé intelligent. La plate-forme logicielle comporte en outre les moyens de télécollecte, à partir de chaque automate et/ou badges sécurisés intelligents, des montants de paiement et l'affectation de la valeur au compte recette du prestataire de services concerné. De préférence, la plate-forme logicielle, selon l'invention, comporte des moyens de connexion pour connecter périodiquement la plate-forme logicielle aux badges sécurisés intelligents, via un réseau de communication téléphonique ou informatique, notamment du type Internet. De préférence, la plate-forme logicielle comporte en outre, la gestion de la collecte des informations d'enrôlement des personnes habilitées à utiliser le badge sécurisé intelligent, ainsi que le téléchargement de ces données. De préférence, la plate-forme logicielle, comporte en outre des moyens de téléchargement pour télécharger les politiques d'accréditation et/ ou de billetterie et/ou leurs modifications dans une mémoire du badge sécurisé intelligent. La plate-forme logicielle selon l'invention dans le cas de personnalisation sur le lieu de l'enrôlement. Dans le cas d'une seconde variante de réalisation, qui peut être considérée séparément ou en combinaison avec la première variante de réalisation, la plate-forme logicielle est plus particulièrement destinée à la gestion et la sécurisation, grâce à un véhicule sécurisé équipé de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, de la personnalisation de cartes à puce destinées à tout type d'applications (bancaires, santé, télécommunication, et toutes autres applications de cartes à puce nécessitant la personnalisation électrique et graphique). Le badge sécurisé intelligent comporte en outre un organe de commande, notamment un clavier, pour actionner l'émission du premier et du second signal par les moyens d'émission et de réception. Ainsi qu'on l'a vu précédemment, lors de l'exposé d'une variante de réalisation du procédé selon l'invention, le badge sécurisé intelligent peut être actionné par des signaux provenant de des capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération. De préférence, la plate-forme logicielle, selon l'invention, assure la distribution des données et des commandes au travers de tout type de canal, sur toutes les stations d'enrôlement et les machines de personnalisation ainsi que tout automate connecté et en usage. La plate-forme logicielle est connectée via un réseau de communication téléphonique ou informatique à des centres de contrôle associés. Le centre de contrôle comporte des moyens de traitement pour déterminer, à partir du premier et du second signal d'identification, les éléments d'authentification nécessaires à l'activation du centre de personnalisation. Le centre de contrôle comporte en outre des moyens de calcul pour calculer et générer les données de personnalisation, en fonction du degré sécuritaire de l'application de la carte à puce à émettre. La plate-forme logicielle reçoit de chaque centre de contrôle des données relatives à l'ensemble des cartes personnalisées et distribuées, durant une période de temps. Dans le cas de la variante de réalisation qui vient d'être décrite, ce sont les Agents de l'Autorité d'enregistrement qui, au moyen du badge sécurisé intelligent (en actionnant celui-ci manuellement ou par une commande vocale), produit l'émission, par le badge sécurisé intelligent, du premier signal d'identification et du second signal d'identification, respectivement lors de l'arrivée et du stationnement du véhicule sécurisé. Dans une autre variante de réalisation, l'émission du premier signal d'identification et du second signal d'identification, par le badge sécurisé intelligent, peut être déclenchée par des signaux provenant de capteurs situés dans les abords de chaque centre ville de chaque agglomération et détectant la présence du véhicule sécurisé. Dans le cas de cette dernière variante de réalisation, les Agents de l'autorité d'enregistrement n'ont plus à intervenir, l'ouverture de la porte principal du véhicule et l'activation du centre de personnalisation s'effectuent automatiquement après détection du véhicule sécurisé et émission du premier signal d'identification et du second signal d'identification par le badge sécurisé intelligent. Badges sécurisés intelligents L'invention concerne également un badge sécurisé intelligent destiné à être utilisé par les personnes habilitées pour garantir la sécurisation des accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Les politiques d'accréditation et/ou de billetterie des manifestations concernées, notamment les tarifs et les droits d'accès selon les zones d'accès et/ou les forfaits prépayés et/ou la nature des services pré autorisés, sont prédéterminées. Le badge sécurisé intelligent se compose de deux sous-ensemble - un porte badge et un ou deux badges - en outre il est donc équipé d'un voire de deux lecteurs de carte à puce au format ISO 7816, un afficheur, un organe de commande, notamment un clavier. Le badge sécurisé intelligent, selon l'invention, comporte des moyens de mémorisation pour mémoriser les politiques d'accréditation et/ ou de billetterie dans une mémoire. Le badge sécurisé intelligent comporte en outre un organe de commande, notamment un clavier actionnant un menu déroulant. L'organe de commande de l'afficheur sert en outre à activer manuellement le badge sécurisé intelligent au début de la période d'utilisation et de désactiver le badge sécurisé intelligent en fin de période d'utilisation. Le badge sécurisé intelligent peut aussi s'activer à distance. Le badge sécurisé intelligent comporte en outre un écran d'affichage pour afficher un code correspondant à la zone d'accès habilité, notamment le nom de l'espace, ainsi que les données permettant aux services de sécurité et/ou de gardiennage vérifier si la personne est habilitée à accéder la zone concernée. Le badge sécurisé intelligent comporte en outre une mémoire sécurisée et/ ou un microprocesseur pour calculer le débit et le solde du porte-monnaie électronique ainsi que pour mémoriser le solde dans une zone mémoire de l'afficheur. Le badge sécurisé intelligent comporte en outre des moyens de liaison pour connecter le badge sécurisé intelligent à une plate-forme logicielle ou à plusieurs serveurs dédiés distants destinés (i) à collecter les transactions de paiement ou toutes autres transactions réalisées par le porteur (ii) à télécharger les politiques d'accréditation et de billetterie et/ou leurs modifications et/ou (iii) à recharger le portemonnaie électronique et/ ou créditer le compte porte jeton. De préférence, la mémoire sécurisée et/ou le microprocesseur décompte le montant de la transaction du porte-monnaie électronique ou décrémente le compte du porte jeton. De préférence, le porte-monnaie électronique est situé dans une partie amovible du badge sécurisé intelligent, il est indépendant de toutes autres applications. De préférence, le badge sécurisé intelligent est périodiquement connecté à la plate-forme logicielle ou tout autre serveur dédié via un réseau de communication téléphonique ou informatique, notamment du type Internet. De préférence, le badge sécurisé intelligent comprend en outre des moyens d'émission pour émettre des signaux acoustiques, notamment du type FSK et/ ou DTMF, vers un équipement téléphonique, notamment un téléphone fixe et/ ou mobile, connecté au serveur via un réseau de communication téléphonique et/ou informatique. De préférence, la mémoire sécurisée et/ou le microprocesseur est programmé de telle sorte que le fonctionnement du badge sécurisé intelligent est inhibé si les données (le nombre, le montant des transactions et le solde du porte-monnaie électronique,...) mémorisées dans la zone mémoire n'ont pas été transféré vers la plate-forme logicielle au terme d'une période prédéterminée. De préférence, le badge contact et/ou sans contact de format ISO 7816 est étudié selon l'esprit de l'éco-conception. Il est par conséquent biodégradable et/ou recyclable. De préférence, le badge contact et/ ou sans contact 20 est constitué de matériaux à base végétale, animale, ou chimique biodégradable et/ ou recyclable. De préférence, le badge sécurisé intelligent est de couleur translucide. La partie porte badge est réutilisable par le porteur lors de nombreuses manifestations. De préférence, les composants, notamment la mémoire sécurisée et/ou le microprocesseur, la mémoire, l'écran d'affichage, le clavier, sont alimentés par une pile et/ou une batterie solaire extra plate. De préférence, le badge contact et/ou sans contact est constitué d'un corps format iso, d'un micro circuit RFID multiapplicatif et d'une antenne de communication. Ce badge est personnalisable électriquement (chargement d'applets relatifs à l'événement) et graphiquement (données variables liées aux personnes habilitées: visiteurs, accrédités et/ ou sponsors). De préférence, le porte badges intelligent est constitué d'un corps moulé translucide intégrant un module radio, un écran couleur, un bouton de navigation, une source d'énergie extra plate, un transformateur et un circuit d'interfaçage de l'ensemble de ces composants. De préférence, le porte badges intelligent est personnalisable graphiquement et peut contenir la photo du porteur. De plus, le porte badges intelligent, ne devient effectivement intelligent que lorsque le badge contact et/ ou sans contact est glissé à l'intérieur, ajoutant par la même ses fonctions contact et/ ou sans contact nécessaires au bon usage de l'objet. De préférence, grâce au module radio intégré dans le porte badges, il est possible d'activer ou de désactiver à distance l'objet pour sa fonction accès et de télécharger des applications en fonctions des services offerts, sur le site de la manifestation (exemple: fonction PME) via le serveur et la plate-forme logicielle développée et dédiée à ce concept. De préférence, les informations relatives à la manifestation pourront être diffusées en temps réel et lisibles sur l'écran intégré. De préférence, le porte badges translucide en face avant est doublement avantageux. En 1, il permet de visualiser la présence ou non du badge d'accès glissé à l'intérieur et en 2, de visualiser son graphisme (logo des sponsors par exemple). De préférence, une variante du porte badges intelligent intègre un capteur biométrique dans le porte badge. De préférence, basé sur le principe de la dualité cohérente, le porte badges biométrique ne deviendra opérationnel et activable à distance que lorsque le badge à contact et/ ou sans contact sera glissé à l'intérieur du porte badges, reliant ainsi le capteur biométrique à l'antenne connectée à la puce de type radio fréquence. De préférence, sachant que la majorité des 35 utilisateurs ne désirent pas laisser leurs empreintes digitales sur un support ne leur appartenant pas, par crainte qu'elles ne soient copiées ou utilisées à leur insu, il est alors utile de les enregistrer sur des objets propriétaires tel que le badge sécurisé intelligent. Il est possible dans ce cas: - de capturer des empreintes digitales, - d'extraire par un traitement mathématiques les échantillons de référence et de les enregistrer, - de comparer ces échantillons de référence avec celles enregistrées au préalable dans le badge d'accès, - d'envoyer le résultat au circuit sans contact de celui-ci, pour valider ou invalider le passage. De préférence, le porte badges sera par conséquent dédié au porteur grâce à la technologie de la biométrie. De préférence, ce système biométrique embarqué sur le porte badges supprime: la duplication, le vol, l'oubli, la perte et simplifie les infrastructures des capteurs biométriques et leur installation coûteuse localisée à l'entrée de chaque point stratégique du site de l'événement. De préférence, les capteurs utilisés sont remplacés 20 par des lecteurs sans contact simples et bon marché. De préférence, le porte badges intelligent dédié au porteur par la technologie biométrique sera réutilisable et interopérable. Il permettra l'accès sécurisé sur d'autres sites événementiels utilisant les mêmes infrastructures. De préférence, le porte badges intelligent est dans tous les cas un lecteur de cartes à puces dans sa deuxième fonction. De préférence, le porte badges intelligent peut avoir une fonction générique de télécommande, assurant des fonctions d'accès et/ ou de paiement et/ou de consultation d'information à distance au travers de tout canal de diffusion de manifestation et/ou d'information comme par exemple la télévision hertzienne, la télévision numérique terrestre, les modulations de radiofréquence, internet. De préférence, le porte badge assurera la lecture de support de format carte à puces de type SIM par exemple et contenant une importante capacité mémoire permettant d'enregistrer une quantité importante de données relatives à une manifestation De préférence, ces cartes de type Collection excluvive contiendront des informations images et graphiques relatives à l'événement (culturelles, historiques, géographiques...) et lisibles par le porte badges intelligent grâce à son écran couleur et son bouton de navigation intégré. De préférence, les cartes à puce de format SIM ont la capacité d'être séparées et ré-assemblées sur le substrat au format carte de crédit (norme ISO 7816). Véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations 15 d'enrôlement et de machines de personnalisation. L'invention concerne également un véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation destiné à garantir la gestion et la sécurisation de la personnalisation des badges d'accès des personnes habilitées, notamment auprès des prestataires de services organisant un évènement ou une manifestation. Les politiques d'accréditation et/ou de billetterie des manifestations concernées, notamment les tarifs et les droits d'accès selon les zones d'accès et/ou les forfaits prépayés et/ou la nature des services pré autorisés, sont prédéterminées. Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, selon l'invention, comporte des moyens de personnalisation des badges d'accès et des badges d'accréditations, en temps réel, sur le site de la manifestation ou sur le site d'enrôlement dans un contexte sécurisé. Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, selon l'invention, est un véritable centre de personnalisation mobile. Il se caractérise comme un atelier de personnalisation nomade, dynamique, sécurisé et autonome qui permet de personnaliser les badges d'accès sur site, le plus tard possible par rapport à l'ouverture au public de l'événement. Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, selon l'invention, comporte des moyens de produire des badges d'accès et accréditations avec ou sans contact, personnalisés pour les visiteurs (VIP, Sécurité, Presse) et les officiels, en temps réel, quelques heures avant l'inauguration d'une manifestation. Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, selon l'invention, dispose des moyens de personnalisation consistant à ajouter les variables (ayant trait aux personnes habilitées), graphiques monochrome et/ ou couleurs sur le corps du badge d'accès et électriques dans le micromodule intégrant tout type de technologie (puce à contact et/ ou sans contact, RFID, biométrie,...) d'un badge d'accès sécurisé. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est construit à partir d'un véhicule standard remorquable et déployable instantanément sur le site prévu à cet effet, sur le lieu de la manifestation. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est conçut de manière sécurisé et/ou blindé afin de mieux lutter contre la fraude et le terrorisme, en évitant la contrefaçon de billets d'accès ou de badges d'accréditation. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est construit sur la base d'une plate-forme automotrice traitée anti-statique est suspendue par des amortisseurs pneumatiques et mise à niveau automatiquement en position opérationnelle. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est autonome au niveau des fluides utilisés et l'air ambiant est confiné. Le véhicule sécurisé est également équipé pour recevoir les fluides utiles depuis l'extérieur. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est équipé d'une station d'enrôlement et d'une station de traitement de personnalisation de badges d'accès pour toute personne habilitée (exemple: accréditation des personnes de la sécurité et/ou de la presse et/ou les VIP). Ses équipements de personnalisation sont ceux d'un centre de personnalisation classique, cependant plus compacts et adaptés pour une version embarquée. Ceci vaut notamment pour les matériels informatiques, les équipements de décoration couleur des badges d'accès et les équipements de personnalisation électrique des chips RFID contenus dans les badges d'accès. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est équipé de deux sources de personnalisation identiques (back up) pour garantir la production des badges d'accès en juste à temps et prévenir les défaillances techniques éventuelles. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est doté de solutions et d'outils de communication protégés (pare-feu, antivirus,...) et sécurisés pour communiquer avec les outils de personnalisation et les bases de données logées à l'intérieur du centre de personnalisation mobile et pour communiquer avec d'autres centres de personnalisation externes. De préférence, Le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation est équipé d'un système de géo-localisation de type GPS ou Galileo ou autres, permettant sa localisation précise et conforme sur le site de la manifestation. Cette procédure stricte de conformité du positionnement permet de gérer des procédures à distance tels que l'ouverture des portes du centre mobile, déclenchement d'alarme et autorisation de mise sous tension opérationnelle de la plate-forme. Cette procédure déclenchera en chaîne d'autres procédures sécuritaires, par exemple: la livraison de l'algorithme dédié à l'évènement, le plus tard possible par rapport à l'ouverture du site aux visiteurs. De préférence, l'ensemble de machines de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé, assure des fonctions de personnalisation électrique et/ou numérique et/ou graphique monochrome et couleur, de chaque type de badge sécurisé contact et/ou sans contact au format ISO 7816 ou tout autre type de format adéquat. De préférence, l'ensemble de machines de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé, assure des fonctions de personnalisation graphique utilisant les technologies de transfert thermique et/ou jet d'encre couleur et/ou jet d'encre gel et/ou laser fibré et/ou sublimation. De préférence, l'ensemble de machines de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé, est piloté directement et à distance par la plateforme logicielle. De préférence, l'ensemble de machines de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé, est en mesure de fonctionner en mode continu en utilisant les informations et les variables (données de personnalisation) de personnalisation propres à chaque porteur de badge, enregistrées manuellement ou automatiquement préalablement dans une base de donnée. De préférence, l'ensemble de machines de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé, est en mesure de fonctionner en mode pas à pas. Cette possibilité est donnée dans le cas de personnalisation à l'unité et en temps réel. Par exemple, la personnalisation immédiate du badge sécurisé d'une personnalité importante à l'entrée d'une manifestation. De préférence, l'ensemble de machines de personnalisation embarqué dans le véhicule sécurisé, est constitué d'équipements compactes et ergonomiques. Les machines de personnalisation sont fixées sur des socles stables, interfacées par des silenceurs à compensation de niveau, et absorption des vibrations. De préférence, l'alimentation des badges dans les machines de personnalisation, se réalise automatiquement. Un niveau de stock mini/ Maxi est toujours disponible dans le magasin et géré par la plateforme logicielle. De préférence, le vidage des badges personnalisés et leur rangement ordonné sont automatiques, dans le magasin de 15 type Noria ou barillet de forte contenance. De préférence, la mise à l'unité des badges auprès des nombreux porteurs, s'effectuera grâce à un dispositif de lecture à radiofréquences et d'identification du badge approprié à chaque porteur et remis par un mécanisme automatisé de type robot piloté par la plateforme logicielle. De préférence, le véhicule sécurisé équipé d'un ensemble de stations d'enrôlement et de machines de personnalisation, observe toutes le procédures de sécurité physiques et logiques d'un centre de personnalisation certifié par les émetteurs de cartes de crédit ou les centre d'agrément de sécurité. 2888361 36
L'invention concerne un système permettant à un prestataire de services, organisant un évènement ou une manifestation, de gérer et de sécuriser les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, comportant:- un véhicule mobile sécurisé,- des badges sécurisés distribués aux personnes habilitées, comportant:- des moyens de mémorisation pour mémoriser des données de personnalisation,- au moins un lecteur de carte à puce,- un afficheur,- un organe de commande, notamment un clavier,- une plate-forme permettant de générer les données de personnalisation,- des moyens de personnalisation associés à la plate-forme permettant :- d'enregistrer dans les badges sécurisés intelligents les données de personnalisation,- d'imprimer et/ou de graver les données de personnalisation enregistrées dans les badges sécurisés intelligents,- des moyens de télécollecte des paiements et d'affectation des montants au compte recette du prestataire de services concerné.
1. Système permettant à un prestataire de services, organisant un évènement ou une manifestation, de gérer et de sécuriser les accès des personnes et des biens ainsi que le paiement de biens et de services, comprenant: une plate-forme logicielle; - un véhicule sécurisé stationné à proximité du site de l'événement ou de la manifestation, équipé de machines de personnalisation, et pouvant être activé et désactivé à distance par la plateforme logicielle; - des badges sécurisés, distribués aux personnes habilitées, comprenant des moyens de mémorisation pour mémoriser des données de personnalisation, comprenant notamment des données identitaires de la personne habilitée, ces données de personnalisation étant générées par l'usage d'un algorithme dédié à l'évènement; l'étape d'enregistrer dans les badges sécurisés les données de personnalisation étant réalisée en faisant communiquer la plateforme logicielle et l'ensemble de machines de personnalisation, le système comprenant la procédure sécuritaire d'effectuer la livraison de l'algorithme dédié par la plateforme logicielle le plus tard possible par rapport à l'ouverture du site aux visiteurs. 2. Système selon la 1, dans lequel les données de personnalisation sont calculées et générées sur la plateforme logicielle. 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel les données de personnalisation comprennent au moins l'un des éléments suivants: - des informations identitaires; - une autorisation et/ou une quantité de prestations de biens et de services; - une autorisation d'accès dans un lieu. 4. Système selon l'une des 1 à 3, dans lequel le véhicule sécurisé comprend un ensemble de stations d'enrôlement afin de collecter des données d'identification des personnes habilitées. 5. Système selon l'une des 1 à 4, dans lequel le véhicule mobile est activé ou désactivé par la plateforme 2888361 36 logicielle grâce à un algorithme de sécurité intégrant des données de géolocalisation. 6. Système selon l'une des 1 à 5, dans lequel le véhicule sécurisé peut personnaliser des badges à l'arrêt 5 ou tout au long de son trajet vers le lieu de la manifestation.
G,H
G06,H04
G06Q,H04L
G06Q 10,H04L 9
G06Q 10/00,H04L 9/32
FR2896015
A1
SYSTEME DE COMMANDE DE QUANTITE D'INJECTION DE CARBURANT ET MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPORTANT LE SYSTEME DE COMMANDE
20,070,713
1. Domaine de l'invention L'invention se rapporte à un système de commande de quantité d'injection de carburant installé sur un moteur à combustion interne, tel qu'un moteur diesel, et se rapporte également à un moteur à combustion interne comportant le système de commande. En particulier, l'invention traite d'une commande à apprentissage améliorée exécutée pour améliorer la précision de la quantité d'injection de carburant. 2. Description de la technique apparentée Dans un moteur à combustion interne connu, tel qu'un moteur diesel pour une automobile, une injection pilote, destinée à injecter une quantité extrêmement faible de carburant dans chacun des cylindres, est exécutée avant l'injection principale afin de réduire le bruit de combustion et diminuer la quantité d'émissions de NOx, comme décrit, par exemple, dans le document JP-A-2003-56389. En ce qui concerne le moteur conçu pour exécuter une injection pilote comme décrite ci--dessus, la valeur optimum de la quantité d'injection pilote (c'est-à-dire la quantité de carburant injecté pour une injection pilote) varie en fonction des conditions de fonctionnement du moteur. Généralement, la quantité d'injection pilote est d'environ plusieurs millimètres cubes, bien qu'elle dépende de la contenance des cylindres. En fonctionnement, une injection pilote est exécutée pour atteindre une quantité d'injection pilote cible qui est établie sur la base du régime du moteur et/ou d'autres conditions de fonctionnement du moteur. Plus particulièrement, une soupape d'injection de carburant (ou injecteur) prévue pour chaque cylindre est ouverte et fermée d'une manière commandée, en d'autres termes, la durée pendant laquelle la soupape d'injection de carburant est ouverte est commandée, conformément à la pression d'injection de carburant ou à la pression de carburant injecté à partir de la soupape d'injection de carburant. Un problème classique avec le type de moteur ci-dessus est que la commande de la quantité d'injection pilote peut être affectée par des variations de la quantité d'injection en raison de différences entre les systèmes d'injection de carburant individuels, et par des changements de la quantité d'injection dans le temps. Plus particulièrement, la quantité d'injection pilote réelle, c'est-à-dire la quantité de carburant réellement injectée à partir d'un injecteur, s'écarte d'une quantité d'injection pilote cible obtenue par un micro calculateur, ou équivalent, en raison de différences entre les injecteurs individuels utilisés dans les systèmes d'injection de carburant (ce qui provoque des variations de la quantité d'injection), de différences entre les capteurs individuels de chaque type (ce qui provoque des variations des sorties de capteurs), et de variations de diverses caractéristiques dans le temps. En présence de l'écart, une quantité d'injection pilote appropriée ne peut pas être fournie. Si la quantité d'injection pilote réelle s'écarte dans une large mesure de la quantité d'injection pilote cible, l'injection pilote ne peut pas procurer les effets voulus ou souhaités, et un bruit de combustion et la quantité d'émissions de matière PM (matière particulaire) peuvent augmenter de manière non souhaitable. Avec les éléments de base tels que décrits ci-dessus, il a été proposé de réaliser une commande à apprentissage de quantité d'injection pilote comme décrit, par exemple, dans le document JP-A-2005-36788. Cette publication décrit une commande à apprentissage de quantité d'injection pilote dans un moteur diesel du type à rampe d'alimentation commune. Comme décrit ci- dessus, la durée pendant laquelle l'injecteur (soupape d'injection de carburant) est ouvert est établie conformément à la pression d'injection de carburant, afin de procurer une quantité d'injection pilote cible sur la base de laquelle une injection pilote est exécutée. Pour le réglage de la durée d'ouverture de soupape d'injecteur, un système de commande pour le moteur mémorise une mappe qui définit la relation entre la quantité d'injection pilote et la durée pendant laquelle l'injecteur est excité (c'est-à-dire la durée d'ouverture de soupape d'injecteur) en ce qui concerne chaque niveau parmi une pluralité de niveaux (six niveaux dans l'exemple de la figure 5) de pressions de rampe d'alimentation commune (sur la figure 5, "a" à "f" où, par exemple, "a" = 32MPa, "b" == 48MPa, "c" = 64MPa, "d" = 80MPa, "e" = 96MPa et "f" = 112MPa), comme indiqué sur la figure 5 à titre d'exemple. Pour procurer la quantité d'injection pilote cible déterminée sur la base du régime du moteur et/ou d'autres conditions de fonctionnement du moteur, le système de commande détermine la durée d'excitation de l'injecteur en fonction de la pression de la rampe d'alimentation commune, en faisant référence à la mappe destiné à établir la durée d'ouverture de la soupape d'injecteur. Dans la commande à apprentissage de quantité d'injection pilote, la mappe destinée à établir la durée d'ouverture de soupape de l'injecteur est corrigée en fonction du besoin, de sorte que le système d'injection de carburant puisse exécuter une opération d'injection pilote avec une quantité d'injection pilote appropriée même en présence de variations dans les systèmes d'injection de carburant individuels et de variations de la quantité d'injection dans le temps. Pour la commande à apprentissage, une opération d'injection de carburant (qui sera appelée "injection à une seule giclée") est exécutée au cours de laquelle une quantité extrêmement faible de carburant, qui est équivalente à la quantité d'injection pilote, est injectée dans un cylindre particulier (dans lequel le piston est à proximité du point mort haut) au cours d'une période sans injection pendant laquelle une quantité d'injection de commande, en tant que quantité de carburant, que chaque injecteur reçoit l'ordre d'injecter est inférieure ou égale à 0 (par exemple lorsque la quantité d'actionnement ou de déplacement de la pédale d'accélérateur vaut "0" au cours du déplacement du véhicule). Le système de commande reconnaît alors une valeur ou des valeurs de variation du régime du moteur et/ou d'une autre ou d'autres conditions de fonctionnement du moteur, qui résultent de l'injection à une seule giclée. Puis, le système de commande compare les données indicatives d'une variation de condition de fonctionnement du moteur, dans le cas où une injection à une seule giclée d'une quantité spécifiée de carburant est exécutée de manière précise, avec une variation de la condition de fonctionnement du moteur, dans le cas où une injection à une seule giclée de la même quantité de carburant est réellement exécutée, et corrige la mappe pour établir la durée d'ouverture de la soupape de l'injecteur en fonction de l'écart de la variation réelle par rapport aux données indicatives de la variation de référence. Cette opération est exécutée séquentiellement pour chaque cylindre et chacune des pressions de rampe d'alimentation commune "a" à "f" (qui sera appelée "apprentissage des pressions cibles de rampe d'alimentation) sur la mappe, de sorte qu'une opération d'injection pilote peut être exécutée avec une quantité d'injection pilote appropriée en ce qui concerne tous les cylindres, indépendamment de la pression de rampe d'alimentation commune. Cependant, si la pression_ de rampe d'alimentation commune est relativement élevée lorsqu'une injection à un seul coup est exécutée, dans la commande à apprentissage mentionnée ci-dessus, la quantité spécifiée de carburant est injectée dans le cylindre pendant une courte durée. En conséquence, la combustion du mélange air-carburant résultant a lieu rapidement, et un bruit de combustion relativement important peut être produit. Comme la commande à apprentissage de quantité d'injection pilote est souvent exécutée au cours d'une période sans injection, dans laquelle la quantité d'actionnement de la pédale d'accélérateur est égale à 0, comme décrit ci-dessus, le passager, par exemple le conducteur du véhicule, peut se sentir mal à l'aise ou être perturbé en raison du bruit de combustion important produit dans cette situation. Pour empêcher que le bruit de combustion ne se produise au cours de la commande à apprentissage, on peut proposer d'exécuter la commande à apprentissage seulement lorsque la pression de rampe d'alimentation commune est basse. Cependant, dans ce cas, les valeurs apprises pour le cas où la pression de rampe d'alimentation commune est élevée ne peuvent pas être obtenues, et les quantités d'injection pilote appropriées ne peuvent pas être fournies, par exemple, lorsque le véhicule roule à grande vitesse, situation au cours de laquelle la pression de rampe d'alimentation commune tend à être relativement élevée. RESUME DE L'INVENTION C'est en conséquence un but de l'invention de procurer un système de commande de quantité d'injection de carburant qui exécute une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant, lequel système peut procurer des valeurs apprises appropriées pour une vaste plage de pression d'injection de carburant, en particulier pour des pressions d'injection de carburant hautes, sans amener le passager à se sentir mal à l'aise ou à être perturbé en raison du bruit de combustion produit au cours de la commande à apprentissage. C'est un autre but de procurer un moteur à combustion interne comportant un tel système de commande. Le principe de l'invention pour atteindre les buts ci-dessus est qu'une injection à une seule giclée pour la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant est exécutée à une pression d'injection de carburant qui est réglée à un haut niveau lorsque le bruit ambiant (c'est-à-dire du bruit tel que 1e son du moteur et le bruit de la route, qui est transmis à l'habitacle du véhicule) est relativement important. A savoir, une commande à apprentissage est exécutée pour obtenir les pressions d'injection de carburant relativement hautes dans une condition où le bruit de combustion qui résulte d'une injection à une seule giclée, s'il y en a un, est éliminé ou réprimé par le bruit ambiant, de sorte que le système de commande puisse procurer des valeurs apprises pour les hautes pressions d'injection de carburant sans amener le passager à se sentir mal à l'aise ou à être perturbé. L'invention est appliquée à un système de commande de quantité d'injection de carburant qui est conçu pour exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant du carburant à partir d'une soupape d'injection de carburant dans un cylindre particulier (un cylindre pour lequel une commande à apprentissage doit être exécutée) d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, en obtenant un écart entre une quantité d'injection de carburant réelle et une quantité d'injection de carburant cible sur la base d'une variation d'une condition de fonctionnement du moteur à combustion interne résultant de l'injection de carburant, et en corrigeant la quantité d'injection de carburant réelle sur la base de l'écart. Conformément à un premier aspect de l'invention, le système de commande de quantité d'injection de carburant est muni d'un moyen de détermination de condition d'apprentissage, d'un moyen de détection de bruit ambiant, d'un moyen de régulation de pression de carburant et d'un moyen d'exécution de commande à apprentissage. Le moyen de détermination de condition d'apprentissage détermine si une ou plusieurs conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites. Le moyen de détection de bruit ambiant estime ou reconnaît le niveau de bruit ambiant généré dans au moins une source de bruit : celle du véhicule ou celle du moteur à combustion interne. Le moyen de régulation de pression de carburant peut réguler une pression d'injection de carburant en tant que pression du carburant injecté à partir de la soupape d'injection de carburant. Le moyen d'exécution de commande à apprentissage peut être mis en oeuvre en réponse à des sorties du moyen de détermination de condition d'apprentissage et du moyen de détection de bruit ambiant, et exécute la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en amenant le moyen de régulation de pression de carburant à augmenter la pression d'injection de carburant jusqu'à un premier niveau de pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné et à injecter ensuite le carburant à partir de la soupape d'injection de carburant à la première pression de carburant cible d'apprentissage sélectionnée, dans le cas où le niveau du bruit ambiant est supérieure à un niveau de bruit spécifié au moment où les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites. Dans un mode de réalisation du premier aspect de l'invention, dans le cas où le niveau du bruit ambiant est inférieur ou égal au niveau de bruit spécifié au moment où les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites, le moyen d'exécution de commande à apprentissage exécute la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant le carburant depuis la soupape d'injection de carburant à l'instant auquel la pression d'injection de carburant est réduite jusqu'à un second niveau de pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné. Conformément au premier aspect de l'invention, si la ou les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant est/sort satisfaites (par exemple lorsque la quantité d'actionnement de la pédale d'accélérateur est égale à zéro), le niveau du bruit ambiant à cet instant est estimé ou reconnu sur la base d'un signal provenant du moyen de détection de bruit ambiant. Si le bruit ambiant est relativement important (par exemple si le bruit, ambiant dépasse un niveau de bruit spécifié), une commande à apprentissage est exécutée à une pression d'injection de carburant haute, avec l'hypothèse que, même si le bruit de combustion résultant d'une injection de carburant (injection à une seule giclée) pour la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant est relativement important, le bruit de combustion sera réprimé ou éliminé par le bruit ambiant et donc ne sera pas susceptible d'être transmis au passager. Plus particulièrement, le système de commande amène le moyen de régulation de pression de carburant à augmenter la pression d'injection de carburant jusqu'à un certain niveau de pression de carburant cible d'apprentissage (le premier niveau de pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné), et réalise ensuite une injection de carburant (l'injection à une seule giclée mentionnée ci-dessus) à partir de la soupape d'injection de carburant à une pression élevée d'injection de carburant, de manière à exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant. Avec la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant, les valeurs apprises peuvent être obtenues en ce qui concerne les pressions d'injection de carburant hautes sans amener le passager à se sentir mal à l'aise ou perturbé en raison du bruit de combustion qui résulte de l'injection à une seule giclée. Donc, les valeurs apprises à des pressions d'injection de carburant hautes, qui étaient de manière classique difficiles à obtenir, peuvent être obtenues à une fréquence accrue, et des valeurs apprises appropriées peuvent être fournies à l'intérieur d'une vaste plage de pression d'injection de carburant. Si le bruit ambiant est relativement faible (par exemple si le bruit ambiant est inférieur ou égal au niveau de bruit spécifié) à l'instant où les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites, une commande à apprentissage est exécutée à une pression d'injection de carburant basse puisque le bruit de combustion résultant d'une injection à une seule giclée, s'il y en a un, peut amener le passager à se sentir mal à l'aise ou à être perturbé. Plus particulièrement, après que les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites, le moyen d'exécution de commande à apprentissage attend jusqu'à ce que la pression d'injection de carburant soit réduite jusqu'à un certain niveau de pression de carburant cible d'apprentissage plus bas (le second niveau de pression de carburant cible d'apprentissage indiqué ci-dessus) et exécute une injection de carburant à partir de la soupape d'injection de carburant à l'instant au cours duquel la pression d'injection de carburant devient égale à ce niveau de pression de carburant cible d'apprentissage, de manière à exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant. Dans ce cas, il ne se produit pratiquement aucun bruit de combustion du fait de l'injection à une seule giclée en raison du faible niveau de la pression d'injection de carburant, et la commande à apprentissage peut être accomplie sans amener le passager à se sentir perturbé ou mal à l'aise. Le ou les but(s) ci-dessus, ainsi que d'autres, peuvent également être accomplis conformément à un second aspect de l'invention, qui est appliqué à un système de commande de quantité d'injection de carburant qui est conçu pour exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant du carburant à partir d'une soupape d'injection de carburant dans un cylindre particulier d'un moteur à combustion interne d'un véhicule, en obtenant un écart entre une quantité d'injection de carburant réelle et une quantité d'injection de carburant cible sur la base d'une variation d'une condition de fonctionnement du moteur à combustion interne résultant de l'injection de carburant, et corrigeant la quantité d'injection de carburant réelle sur la base de l'écart. Conformément au second aspect de l'invention, le système de commande de quantité d'injection de carburant est muni d'un moyen de détermination de condition d'apprentissage, d'un moyen de détection de bruit ambiant, d'un moyen de détection de pression de carburant, d'un moyen de régulation de pression de carburant et d'un moyen d'exécution de commande à apprentissage. Le moyen de détermination de condition d'apprentissage détermine si une ou plusieurs conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites. Le moyen de détection de bruit ambiant estime ou reconnaît le niveau de bruit ambiant généré dans au moins une source de bruit suivante : celle du véhicule et celle du moteur à combustion interne. Le moyen de détection de pression de carburant détecte une pression de carburant dans un système d'alimentation de carburant par l'intermédiaire duquel le carburant est fourni à la soupape d'injection de carburant. Le moyen de régulation de pression de carburant peut réguler une pression d'injection de carburant en tant que pression de carburant injectée depuis la soupape d'injection de carburant. Le moyen d'exécution de commande à apprentissage peut être mis en oeuvre en réponse à des sorties de moyen de détermination de condition d'apprentissage, de moyen de détection de bruit ambiant, et de moyen de détection de pression de carburant, et exécute la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en amenant le moyen de régulation de pression de carburant à élever la pression d'injection de carburant à un niveau sélectionné parmi une pluralité de niveaux de pression de carburant cible d'apprentissage qui est supérieur à la pression d'injection de carburant réelle et en injectant alors le carburant à partir de la soupape d'injection de carburant à la pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné dans le cas où le niveau du bruit ambiant est supérieur à un niveau de bruit spécifié lorsque la pression de carburant détecté au moment de la satisfaction des conditions pour executer la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant se trouve entre deux niveaux de pression de carburant cible d'apprentissage. Le moyen d'exécution de commande à apprentissage exécute également la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant le carburant depuis la soupape d'injection de carburant à un instant auquel la pression d'injection de carburant est réduite jusqu'à un niveau sélectionné parmi les niveaux de pression de carburant cible d'apprentissage qui est inférieur à la pression d'injection de carburant réelle dans le cas où le niveau du bruit ambiant est inférieur ou égal au niveau de bruit spécifié. Conformément au second aspect de l'invention, il est déterminé si une commande à apprentissage est exécutée à une pression de carburant cible d'apprentissage qui est supérieure à la pression d'injection de carburant réelle ou à une pression de carburant cible d'apprentissage qui est inférieure à la pression d'injection de carburant réelle, en fonction du niveau du bruit ambiant. De cette manière, le système de commande peut exécuter une commande à apprentissage à des pressions d'injection de carburant hautes sans amener le passager à se sentir mal à l'aise ou perturbé en raison du bruit de combustion résultant d'injections à une seule giclée pour l'apprentissage. Donc, le système de commande est capable de procurer des valeurs apprises appropriées en ce qui concerne une vaste plage de pression d'injection de carburant. La commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant, telle que décrite ci-dessus, peut être exécutée de manière à corriger une quantité d'injection pilote en tant que quantité de carburant injectée pour une injection pilote. Plus particulièrement, lorsque les conditions d'exécution de la commande à apprentissage de quantité de carburant pilote sont satisfaites, le moyen d'exécution de commande à apprentissage exécute une injection d'une quantité extrêmement faible de carburant depuis la soupape d'injection de carburant vers le cylindre particulier, obtiens un écart entre la quantité d'injection de carburant réelle et la quantité d'injection de carburant cible sur la base d'une variation de la condition de fonctionnement du moteur à combustion interne qui résulte de l'injection de carburant, et corrige la quantité d'injection pilote réelle sur la base de l'écart. De ce point de vue, il a été de manière classique difficile de procurer une quantité d'injection appropriée pour l'injection pilote pour laquelle une quantité extrêmement faible de carburant est injectée. Néanmoins, le système de commande conforme au premier ou au second aspect de l'invention permet d'apprendre des quantités d'injection pilote appropriées avec une grande précision sur une vaste plage de pression d'injection de carburant, afin de procurer ainsi de manière sûre les effets prévus ou souhaités d'une injection pilote, y compris, par exemple, la réduction du bruit de combustion au cours d'un temps de détente du moteur et la réduction de la quantité des émissions de NOx. Le système de commande de quantité d'injection de carburant conforme au premier ou au second aspect de l'invention peut déterminer le niveau du bruit ambiant de la manière suivante. Initialement, le moyen de détection de bruit ambiant est agencé pour détecter la vitesse de déplacement du véhicule et la vitesse de rotation du moteur à combustion interne. Puis, le moyen d'exécution de commande à apprentissage détermine que le niveau de bruit ambiant est supérieur au niveau de bruit spécifié lorsque le moyen d'exécution de commande à apprentissage reconnaît au moins une des conditions suivantes : la vitesse de déplacement du véhicule dépasse une valeur de vitesse de véhicule spécifiée, la vitesse de rotation du moteur dépasse une valeur de régime de moteur spécifiée. Avec cet agencement, le bruit ambiant peut être reconnu grâce à l'utilisation d'un capteur de vitesse de véhicule et d'un capteur de régime de moteur classiques. Donc, le système de commande peut procurer les effets avantageux tels que décrits ci-dessus sans nécessiter un moyen spécial pour détecter le bruit ambiant. Le système de commande de quantité d'injection de carburant peut fonctionner de la manière suivante pour exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant lorsque le niveau du bruit ambiant est inférieur ou égal au niveau de bruit spécifié. Plus particulièrement, un système d'alimentation en carburant par l'intermédiaire duquel le carburant est fourni à la soupape d'injection de carburant, est muni d'un accumulateur, dans lequel le carburant est stocké sous pression et, lorsque le niveau du bruit ambiant détecté au moment de la satisfaction des conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant est inférieure ou égale au niveau de bruit élevé spécifié, une partie du carburant stocké dans l'accumulateur est forcée à être déchargée dans un réservoir de carburant, de sorte que la pression de carburant dans l'accumulateur est réduite jusqu'au niveau de pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné. Avec cet agencement, la pression de carburant dans l'accumulateur peut rapidement baisser jusqu'au niveau de pression de carburant cible d'apprentissage, et une commande à apprentissage peut être exécutée pendant une courte durée après que les conditions pour exécuter la commande à apprentissage sont satisfaites. Donc, même si les conditions pour exécuter la commande à apprentissage sont satisfaites pendant un intervalle de temps extrêmement court (par exemple lorsque la pédale d'accélérateur est instantanément relâchée afin d'amener la quantité d'actionnement de celle-ci à être égale à zéro pendant un moment), il peut être mis fin de manière favorable à la commande à apprentissage, et des valeurs apprises appropriées peuvent être obtenues. Conformément à un troisième aspect de l'invention, on définit un moteur à combustion interne comportant le système de commande de quantité d'injection de carburant conforme au premier ou au second aspect de l'invention. Le moteur à combustion interne est agencé pour injecter du carburant à partir de chacune des soupapes d'injection de carburant dans le cylindre correspondant, conformément à la quantité d'injection de carburant qui est corrigée au moyen de la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant exécutée par le système de commande de quantité d'injection de carburant tel que décrit ci-dessus. Conformément à l'invention, lors de l'exécution d'une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant, une injection à une seule giclée pour une commande à apprentissage est exécutée après qu'une opération destinée à élever la pression d'injection de carburant jusqu'à un niveau supérieur est exécutée dans le cas où le bruit ambiant, tel que le son du moteur et le bruit de la route est relativement important. Donc, dans une situation où le bruit de combustion résultant d'une injection à une seule giclée, s'il y en a, est éliminé ou réprimé par le bruit ambiant, une commande à apprentissage peut être exécutée en ce qui concerne les pressions d'injection de carburant relativement hautes, et les valeurs apprises peuvent être obtenues a des pressions d'injection de carburant hautes sans amener le passager à se sentir mal à l'aise ou perturbé en raison du bruit de combustion. En conséquence, le système de commande est capable de procurer des valeurs apprises appropriées en ce qui concerne une vasteplage de pression d'injection de carburant, en assurant ainsi une grande précision de la quantité d'injection de carburant. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les buts, caractéristiques et avantages susmentionnés de 40 l'invention, ainsi que d'autres, deviendront plus évidents d'après la description suivante d'un mode de réalisation d'exemple en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels des références numériques identiques sont utilisées pour représenter les éléments identiques, et dans lesquels : La figure 1 est une vue représentant la conception globale d'un système d'injection de carburant d'un moteur diesel, qui emploie un système de commande de quantité d'injection de carburant conforme à un mode de réalisation de l'invention, La figure 2 est un organigramme illustrant un sous-programme de commande à apprentissage de quantité d'injection pilote exécutée par le système de commande du mode de réalisation de la figure 1, La figure 3 est une vue représentant une mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage de basse pression 15 de rampe d'alimentation, La figure 4 est une vue représentant une mappe de pression de rampe d'alimentation pour un apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute, La figure 5 est une vue représentant une mappe utilisée pour 20 régler la quantité d'injection pilote, et La figure 6 est une vue représentant une mappe de pression de rampe d'alimentation pour un apprentissage de basse pression de rampe d'alimentation, conforme à un exemple modifié du mode de réalisation de la figure 1. 25 DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE DE REALISATION PREFERE Un mode de réalisation d'exemple de l'invention sera décrit en détail en faisant référence aux dessins. Ce mode de 30 réalisation prend la forme d'un système de commande de quantité d'injection de carburant installé sur un moteur diesel (moteur à combustion interne) du type à rampe d'alimentation commune pour exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection pilote ou de la quantité du carburant injecté pour l'injection 35 pilote. Description du système d'injection de carburant La figure 1 représente de manière simplifiée un système d'injection de carburant pour un moteur diesel 1 conçu conformément au présent mode de réalisation de l'invention. Le 40 système d'injection de carburant représenté sur la figure 1 est appliqué, par exemple, à un moteur diesel 1 à quatre cylindres. Le système d'injection de carburant comprend une rampe d'alimentation commune 2 servant d'accumulateur dans lequel un carburant à haute pression est stocké, une pompe de carburant à haute pression 4 servant de moyen de régulation de pression de carburant, des injecteurs (ou soupapes d'injection de carburant) 5 et une unité de commande électronique 6 (qui sera appelée "ECU") destinée à commander électroniquement le système d'injection de carburant. La pompe de carburant à haute pression 4 met sous pression le carburant qui a été aspiré depuis un réservoir de carburant 3 par une pompe d'alimentation 10, et fournit le carburant à haute pression à la rampe d'alimentation commune 2. Les injecteurs 5 sont conçus pour injecter le carburant à haute pression fourni à partir de la rampe d'alimentation commune 2 dans les cylindres correspondants (chambres de combustion la) du moteur 1. Sur la figure 1, un seul des injecteurs 5 prévu pour un des cylindres est illustré. L'unité ECU 6 établit une pression cible du carburant dans la rampe d'alimentation commune 2, et le carburant à haute pression fourni à partir de la pompe de carburant à haute pression 4 est stocké dans la rampe d'alimentation commune 2 à la pression de carburant cible. Un capteur de pression 7, qui sert de moyen de détection de pression de carburant, et un limiteur de pression 8 sont montés sur la rampe d'alimentation commune 2. Le capteur de pression 7 mesure la pression du carburant stocké dans la rampe d'alimentation commune 2 (laquelle pression sera appelée "pression pression 8 limite la pression de rampe d'alimentation à une valeur limite supérieure prédéterminée, de sorte que la pression de rampe d'alimentation ne dépasse pas la valeur limite supérieur. Plus particulièrement, le limiteur de pression 8 s'ouvre lorsque la pression de rampe d'alimentation dépasse la valeur limite supérieure de manière à libérer un excès de pression vers le réservoir de carburant 3. La pompe à carburant à haute pression 4 comprend un arbre à came 9 qui tourne sous l'action de la force d'entraînement reçue du vilebrequin du moteur 1, un piston plongeur 12 qui va et vient dans un cylindre 11 en synchronisation avec la rotation de d'alimentation"), et génère un signal indicatif de de rampe d'alimentation vers l'unité ECU 6. Le de rampe la pression limiteur de l'arbre à came 9, et une électrovanne de commande de débit 14 qui régule la quantité du carburant aspiré de la pompe d'alimentation 10 vers une chambre de mise en pression 13 formée dans le cylindre 11. Dans la pompe à carburant à haute pression 4, lorsque le piston plongeur 12 se déplace du point mort haut jusqu'au point mort bas dans le cylindre 11, le carburant est fourni depuis la pompe d'alimentation 10 vers une vanne d'entrée 15 par l'intermédiaire de l'électrovanne de commande de débit 14 qui régule la quantité du carburant qui passe au travers de celle-ci, et le carburant qui a passé par l'électrovanne de commande de débit 14 pousse et ouvre la vanne d'entrée 15 et s'écoule dans la chambre de mise en pression 13. Lorsque le piston plongeur 12 se déplace ensuite du point mort bas jusqu'au point mort haut dans le cylindre 1.1, le piston plongeur 12 applique une certaine pression au carburant dans la chambre de mise en pression 13, et le carburant mis sous pression pousse et ouvre une soupape de décharge 16 et est fourni sous pression à la rampe d'alimentation commune 2. Un signal de commande est transmis depuis l'unité ECU 6 à l'électrovanne de commande de débit 14 de sorte que l'aire en section transversale d'un passage d'alimentation en carburant formé dans la vanne 14 puisse varier conformément au signal de commande. En modifiant l'air en section transversale du passage d'alimentation de carburant, le système d'injection de carburant régule la quantité du carburant aspiré jusque dans la chambre de mise sous pression 13, en commandant ainsi la pression du carburant refoulé provenant de la pompe de carburant à haute pression 4 et commande finalement la pression de rampe d'alimentation. Plus particulièrement, l'électrovanne de commande de débit 14 est complètement fermée lorsque aucun carburant ne doit être injecté, par exemple au cours d'une commande de coupure de carburant ou dans le cas où la quantité d'actionnement ou de déplacement de la pédale d'accélérateur devient égale à "0". Lorsque la pression de rampe d'alimentation doit être augmentée, en revanche, l'ouverture de l'électrovanne de commande de débit 14 est plus importante de sorte que la vanne 14 soit largement ouverte. Les injecteurs 5 sont prévus pour les cylindres respectifs du moteur 1 et chacun des injecteurs 5 est relié à la rampe d'alimentation commune 2 par l'intermédiaire d'un tuyau à haute pression 17. Chaque injecteur 5 comprend une électrovanne 5a qui fonctionne en réponse à une commande de l'unité ECU 6, et une buse 5b au travers de laquelle le carburant est injecté lorsque l'électrovanne 5a est excitée. L'électrovanne 5a est conçue pour ouvrir et fermer un conduit à basse pression qui s'étend depuis une chambre de pression qui reçoit le carburant à haute pression de la rampe d'alimentation commune 2 jusqu'au côté basse pression. En fonctionnement, l'électrovanne 5a ouvre le conduit à basse pression lorsqu'elle est excitée, et ferme le conduit à basse pression lorsque l'excitation est arrêtée ou lorsque la vanne 5a est désexcitée. La buse 5b incorpore un pointeau qui ouvre et ferme un trou d'injection, et la présence du carburant dans la chambre de pression amène le pointeau à être sollicité dans un sens de fermeture de vanne (c'est-à-dire un sens dans lequel le pointeau ferme le trou d'injection). Avec cet agencement, lorsque l'électrovanne 5a est excitée de manière à ouvrir le conduit à basse pression et à réduire la pression de carburant dans la chambre de pression, le pointeau est levé dans la buse 5b et ouvre le trou d'injection de sorte que le carburant à haute pression fourni depuis la rampe d'alimentation commune 2 soit injecté dans le cylindre correspondant au travers du trou d'injection. Lorsque l'électrovanne 5a est désexcitée (ou lorsque l'excitation de l'électrovanne 5a est arrêtée) de manière à fermer le conduit à basse pression et à augmenter la pression de carburant dans la chambre de pression, en revanche, le pointeau descend dans la buse 5b pour fermer le trou d'injection de sorte que l'injection prenne fin. L'unité ECU 6 est reliée à un capteur de régime de moteur 18 qui mesure la vitesse de rotation du moteur (qui sera appelée "régime du moteur"), sur la base d'un train d'impulsions ou d'une onde générée conformément à la rotation du vilebrequin, un capteur de position de pédale d'accélérateur 19 qui mesure une quantité d'actionnement ou de déplacement de la pédale d'accélérateur (qui indique la charge du moteur), le capteur de pression mentionné ci-dessus 7 qui mesure la pression de la rampe d'alimentation, et ainsi de suite. L'unité ECU 6 calcule une pression de rampe d'alimentation cible de la rampe d'alimentation commune 2 et l'instant d'injection et la quantité d'injection appropriés pour les conditions de fonctionnement du moteur 1, sur la base des informations de capteurs transmises depuis ces capteurs 18, 19, 7, et commande électroniquement l'électrovanne de commande de débit 14 provenant de la pompe à carburant à haute pression 4 et l'électrovanne 5a de l'injecteur 5 pour chaque cylindre conformément aux résultats des calculs. En outre, l'unité ECU 6 reçoit des signaux d'un commutateur de neutre 20 qui génère un signal de neutre lorsque le changement de rapport destiné à modifier le rapport de réduction de la transmission est placé dans la position N (neutre), un capteur de débrayage 21 qui génère un signal de débrayage lorsque le conducteur enfonce la pédale d'embrayage, un capteur de vitesse de véhicule 22, qui mesure la vitesse de déplacement du véhicule (qui sera appelée "vitesse du véhicule"), et un capteur de température d'eau 23 qui mesure la température d'un liquide de refroidissement qui circule dans une chemise d'eau du bloc cylindre du moteur. Dans la commande d'injection de carburant exécutée par l'unité ECU 6, une injection pilote destinée à injecter une quantité extrêmement faible de carburant est exécutée avant une injection principale exécutée au début d'une course de détente. Dans ce mode de réalisation, l'unité ECU 6 exécute une commande à apprentissage de quantité d'injection pilote pour procurer une quantité appropriée de carburant injecté pour l'injection pilote. Cette commande à apprentissage sera décrite en détail ultérieurement. Comme décrit ci-dessus, une injection pilote destinée à injecter une quantité extrêmement faible de carburant est exécutée avant une injection principale de manière à diminuer la température dans la chambre de combustion la et à activer du carburant diffusé lors de l'injection principale, afin de réduire ainsi la durée (c'est-à-dire le retard d'allumage) prise pour l'injection du carburant jusqu'à son allumage, et en conséquence pour réduire le bruit de combustion et la quantité d'émissions de NOx. Commande à apprentissage de quantité d'injection pilote Ensuite, un sous-programme de la commande à apprentissage de quantité d'injection pilote exécutée conformément au présent mode de réalisation, sera expliqué en faisant référence à l'organigramme de la figure 2. Initialement, on détermine à l'étape ST1, au cours du fonctionnement du moteur 1, si les conditions d'apprentissage pour exécuter une commande a apprentissage de quantité d'injection pilote sont satisfaites. Plus particulièrement, on détermine que les conditions d'apprentissage sont satisfaites lorsque toutes les conditions suivantes (1) à (3) sont satisfaites. (1) la quantité d'actionnement ou le déplacement de la pédale d'accélérateur est égal à zéro. (2) le levier de changement de rapport destiné à sélectionner le rapport de réduction d'engrenage de la transmission est placé dans la position N (neutre), ou bien l'embrayage est débrayé dans la position débrayée. (3) la température du liquide de refroidissement est supérieure ou égale à une température prédéterminée, et une opération de réchauffage pour réchauffer le moteur est achevée. Les conditions décrites ci-dessus sont examinées sur la base des sorties du capteur de position d'accélérateur 19, du commutateur de neutre 20, du capteur de débrayage 21 et du capteur de température d'eau 23. On doit comprendre que les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection pilote ne sont pas limitées aux conditions indiquées ci-dessus mais peuvent être établies d'une autre manière en fonction du besoin. Si les conditions d'apprentissage ne sont pas satisfaites, à savoir si une décision négative (NON) est obtenue à l'étape ST1, il est mis fin au sous-programme de commande de la figure 2. Si les conditions d'apprentissage sont satisfaites, à savoir si une décision affirmative (OUI) est obtenue à l'étape ST1, l'unité ECU 6 passe à l'étape ST2 pour déterminer si la vitesse du véhicule dépasse une vitesse de véhicule prédéterminée (par exemple 80 km/h, qui correspond à une valeur de vitesse élevée du véhicule conformément à l'invention) et si le régime du moteur dépasse un régime prédéterminé (par exemple, 5 000 tours par minute, qui correspond à une "valeur de régime de moteur haute" conformément à l'invention), sur la base d'un signal de vitesse du véhicule provenant du capteur de vitesse de véhicule 22 et d'un signal de régime de moteur provenant du capteur de régime de moteur 18. Si à la fois la vitesse du véhicule et le régime du moteur ne dépassent pas les vitesses prédéterminées respectives, on évalue que le bruit ambiant (y compris, par exemple, le bruit de la route, le bruit du vent et le bruit du moteur) est faible et une décision négative (NON) est obtenue à l'étape ST2. Dans ce cas, l'unité ECU 6 passe à l'étape ST3. Si au moins un parmi la vitesse du véhicule et le régime du moteur dépasse la vitesse prédéterminée, on évalue que le bruit ambiant est important (c'est-à-dire dépasse un "niveau de bruit haut" spécifié) et une décision affirmative (OUI) est obtenue à l'étape ST2. Dans ce cas, l'unité ECU 6 passe à l'étape ST4. Orr doit comprendre que les valeurs de la vitesse du véhicule et du régime du moteur utilisées pour les évaluations à l'étape ST2 ne sont pas limitées à celles indiquées ci-dessus, mais peuvent sinon être établies en fonction du besoin. A l'étape ST3, une pression de rampe d'alimentation (pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage) à laquelle l'injection de carburant pour la commande à apprentissage doit être exécutée, est établie en utilisant une mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage de basse pression de rampe d'alimentation, comme indiqué sur la figure 3, en vue de la mise en oeuvre d'une commande à apprentissage de basse pression de rampe d'alimentation, comme décrit ultérieurement. A l'étape ST4, en revanche, une pression de rampe d'alimentation (pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage) pour laquelle l'injection de carburant pour la commande à apprentissage doit être exécutée, est établie en utilisant une mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute, comme indiqué sur la figure 4, en vue de la mise en oeuvre de la commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute, comme décrit ultérieurement. Chacune des mappes de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage sera expliquée ci-dessous. Mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage d'une pression de rampe d'alimentation basse Dans la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage d'une pression de rampe d'alimentation basse, comme indiquée sur la figure 3, une pression de rampe d'alimentation (pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage), pour laquelle l'opération d'apprentissage en cours doit être exécutée, est établie à une pression parmi une pluralité de pressions de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, dont une valeur est inférieure ou égale à une pression de rampe d'alimentation mesurée par le capteur de pression 7 au moment où les conditions d'apprentissage sont satisfaites. Plus particulièrement, lorsque six niveaux de pression de rampe d'alimentation ("a" à "f") sont établis en tant que "pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage", comme indiqué sur la figure 3, par exemple, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "a" (par exemple 32 MPa) si la pression de rampe d'alimentation réelle est supérieure ou égale à "a" (par exemple 32 MPa) et inférieure à "b" (par exemple 48 MPa), et la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "b" (par exemple 48 MPa) si la pression de rampe d'alimentation réelle est supérieure ou égale à "b" et inférieure à "c" (par exemple 64 MPa). Donc, la pression de la rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à l'un des six signaux de pression qui est inférieur ou égal à la pression de rampe d'alimentation réelle mesurée au moment où les conditions d'apprentissage sont satisfaites, et la commande à apprentissage de quantité d'injection pilote (commande à apprentissage de pression basse de rampe d'alimentation basse) est exécutée en ce qui concerne la pression de rampe d'alimentation ainsi établie. Mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage d'une pression de rampe d'alimentation haute Dans la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage d'une pression de rampe d'alimentation haute, comme indiquée sur la figure 4, une pression de rampe d'alimentation (pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage), à laquelle l'opération d'apprentissage en cours doit être exécutée, est établie à une pression parmi une pluralité de pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage, dont une valeur est supérieure à une pression de rampe d'alimentation mesurée par le capteur de pression 7 au moment où les conditions d'apprentissage sont satisfaites. Plus particulièrement, lorsque six ne-veaux de pression de rampe d'alimentation ("a" à "f") sont établis en tant que "pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage", comme dans le cas ci-dessus, par exemple, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "b" (par exemple 48 MPa) si la pression de rampe d'alimentation réelle, comme observée sur la figure 4, est supérieure à "A" (par exemple 32 MPa) et inférieure ou égale à "B" (par exemple 41 MPa), et la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "c" (par exemple 64 MPa) si la pression de rampe d'alimentation réelle est supérieure à "B" et inférieure ou égale à "C" (par exemple 52 MPa). Donc, la pression de la rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à l'un des six signaux de pression qui est supérieur à la pression de la rampe d'alimentation réelle mesurée au moment où les conditions d'apprentissage sont satisfaites, et la commande à apprentissage de quantité d'injection pilote (commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute) est exécutée en ce qui concerne la pression de rampe d'alimentation ainsi établie. Dans la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage d'une pression de rampe d'alimentation haute, la plage ou l'intervalle de pression de rampe d'alimentation réelle, pour laquelle la pression de la rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à chacun des six signaux de pression de rampe d'alimentation est plus large puisque la pression de rampe d'alimentation réelle est plus haute. En décrivant plus particulièrement en référence à la figure 4, la plage "B" à "C" de la pression de rampe d'alimentation réelle pour laquelle la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "c" est plus large que la plage "A" à "B" de la pression de rampe d'alimentation réelle pour laquelle la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "b", et la plage "C" à "D" de la pression de rampe d'alimentation réelle pour laquelle la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "d" est plus large que la plage "B" à "C" de la pression de rampe d'alimentation réelle pour laquelle la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "c". Donc, lorsque la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute est utilisée pour établir la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, la commande à apprentissage est exécutée pour obtenir la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage qui est supérieure à la pression de rampe d'alimentation réelle et qui est croissante lorsque la pression de rampe d'alimentation réelle augmente. Après que la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage est sélectionnée en fonction du niveau de bruit ambiant et que la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie sur la base de la mappe de pression de rampe d'alimentation sélectionnée pour l'apprentissage, de la même manière que décrite ci-dessus, on détermine à l'étape ST5 si la pression de rampe d'alimentation réelle devient sensiblement égale à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage. Plus particulièrement, lorsque la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie en utilisant la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation basse, une opération de coupure de carburant destinée à fermer complètement l'électrovanne de commande de débit 14 est exécutée après l'établissement des conditions d'apprentissage, de sorte que la pression de rampe d'alimentation réelle soit progressivement réduite. L'unité ECU 6 surveille la pression de rampe d'alimentation réelle alors qu'elle diminue, et passe à l'étape ST6 au moment où la pression de rampe d'alimentation réelle devient égale à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage. Lorsque la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie en utilisant la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute, en revanche, l'ouverture de l'électrovanne de commande de débit 14 est augmentée de manière à augmenter la pression du carburant refoulé par la pompe à carburant à haute pression 4 et augmenter donc la pression de rampe d'alimentation réelle, et l'unité ECU 6 passe à l'étape ST6 au moment où la pression de rampe d'alimentation réelle a été augmentée jusqu'à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage. En ce qui concerne l'instant de détermination du fait que la pression de rampe d'alimentation réelle devient égale à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, le capteur de pression 7 mesure la pression (pression de rampe d'alimentation réelle) dans la rampe d'alimentation commune 2 à l'instant où le piston du cylindre pour lequel l'apprentissage est exécuté atteint une position pour laquelle l'angle de vilebrequin est à 60 avant le point mort haut, et ainsi le capteur de pression 7 mesure la pression de rampe d'alimentation commune 2 à l'instant auquel le piston du cylindre soumis à l'apprentissage atteint une position immédiatement avant le point mort haut. Si les deux valeurs de mesure du capteur de pression 7 sont sensiblement égales à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, une décision affirmative (OUI) est obtenue à l'étape ST5, et l'unité ECU 6 passe à l'étape ST6. A l'étape ST6, une seule giclée d'une quantité extrêmement faible de carburant, qui est presque égale à la quantité d'injection pilote, est injecté dans un cylindre particulier (par exemple un cylindre dans lequel le piston est à proximité du point mort haut) et une variation du régime du moteur résultant de l'injection à une seule giclée est détectée à l'étape ST7. La variation du régime du moteur est détectée sur la base d'un signal de sortie transmis depuis le capteur du régime de moteur 18. Ensuite, l'unité ECU 6 passe à l'étape ST8, dans laquelle la variation du régime de moteur obtenue à l'étape ST7, à savoir la variation du régime de moteur obtenue lorsque l'injection à une seule giclée a été réellement exécutée dans l'opération de commande à apprentissage en cours, est comparée à une variation du régime de moteur (sous la forme de données mémorisées à l'avance dans l'unité ECU 6) qui apparaît dans le cas où un seul coup d'une quantité prédéterminée de carburant est injecté de manière précise. Puis, une valeur apprise est calculée sur la base d'un écart de la variation du régime de moteur réel à partir des données mémorisées, et une mappe à utiliser pour établir la quantité d'injection pilote (comme indiquée sur la figure 5) est corrigée conformément à la valeur apprise. De cette manière, une quantité d'injection de commande pour l'injection pilote, à savoir une quantité de carburant que l'injecteur 5 reçoit l'ordre d'injecter à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage pour laquelle la commande à apprentissage en cours est exécutée, est déterminée de manière à procurer une quantité d'injection pilote appropriée à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage. L'opération d'apprentissage décrite ci-dessus est exécutée pour chacun des quatre cylindres en ce qui concerne chacune des pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage (dans ce mode de réalisation, les six niveaux "a" à "f" des pressions de rampe d'alimentation). Plus particulièrement, dix cycles de commande à apprentissage sont exécutés pour chacune des combinaisons (dans ce mode de réalisation, un total de vingt-quatre combinaisons) des pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage et des cylindres (chaque combinaison consistant en une pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage et un cylindre) pour obtenir les valeurs apprises et la moyenne des valeurs apprises est reflétée par la mappe destinée à établir la quantité d'injection pilote. De cette manière, la commande à apprentissage est séquentiellement exécutée de manière à permettre que le système d'injection de carburant exécute une opération d'injection pilote avec une quantité d'injection pilote appropriée pour tous les cylindres, indépendamment de la pression de rampe d'alimentation à laquelle l'injection pilote a lieu. Comme expliqué ci-dessus, dans le cas où le bruit ambiant est relativement important, on e réalisé dans ce mode de réalisation que le bruit de combustion provenant d'une injection à une seule giclée pour la commande à apprentissage de quantité de carburant est éliminé ou réprimé par le bruit ambiant et qu'il est peu probable qu'il soit transmis au passager, même si le bruit de combustion est relativement important. Dans ce cas, en conséquence, la commande à apprentissage est exécutée à des pressions de rampe d'alimentation hautes (pressions d'injection de carburant hautes). Dans le cas où le bruit ambiant est relativement faible, en revanche, le passager peut se sentir mal à l'aise ou perturbé dans une situation où un bruit de combustion se produit enraison d'une injection à une seule giclée pour la commande à apprentissage, et, en conséquence, la commande à apprentissage est exécutée à des pressions de rampe d'alimentation basses (pressions d'injection de carburant basses). Ainsi, le système de commande de ce mode de réalisation permet d'obtenir des valeurs apprises à des pressions d'injection de carburant hautes sans amener le passager à se sentir perturbé par un bruit de combustion provenant d'injections à une seule giclée. Cela permet également d'augmenter la fréquence d'obtention de valeurs apprises, qui sont difficiles à obtenir dans le système de commande de classique, et de procurer des valeurs apprises appropriées par rapport à une vaste plage de pressions d'injection de carburant. Exemple modifié 1 Ensuite, un exemple modifié de la mappe de pression de la rampe d'alimentation pour l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute, comme décrit ci-dessus, sera expliqué. Dans la mappe de pression de la rampe d'alimentation pour l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute employée dans le mode de réalisation illustré, la pression de rampe d'alimentation, pour laquelle l'opération d'apprentissage courante est exécutée, est établie à un niveau parmi les six niveaux de pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, qui est toujours supérieure à la pression de rampe d'alimentation réellement mesurée, au moment où les conditions d'apprentissage sont satisfaites. Dans une mappe de pression de rampe d'alimentation destinée à l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute conformément à cet exemple modifié, comme indiqué sur la figure 6, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à une valeur qui est supérieure ou égale à la pression de rampe d'alimentation réelle mesurée au moment où les conditions d'apprentissage sont satisfaites. Lorsque la pression de rampe d'alimentation réelle coïncide avec une des pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage, cette pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie en tant que pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage pour l'opération d'apprentissage en cours. Pour le décrire de manière plus spécifique en faisant référence à la figure 6, par exemple, si la pression de rampe d'alimentation réelle est supérieure à "a" (par exemple 32 MPa) et est inférieure ou égale à "b" (par exemple 48 MPa), la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "b" (par exemple 48 MPa). Si la pression de rampe d'alimentation réelle est supérieure à "b" et est inférieure ou égale à "c" (par exemple 64 MPa), la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie à "c" (par_ exemple 64 MPa). Dans cet exemple modifié, la mappe de pression de rampe d'alimentation pour l'apprentissage comme décrit ci-dessus est utilisée pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection pilote. Exemple modifié 2 Ensuite, un exemple modifié associé à la commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation basse sera décrit. Dans le système d'injection de carburant conforme au mode de réalisation illustré, la rampe d'alimentation commune 2 est munie du limiteur de pression 8 et le limiteur de pression 8 n'est ouvert que lorsque la pression de rampe d'alimentation dépasse la valeur limite supérieure, de manière à libérer une pression en excès vers le réservoir de carburant 3. Dans cet exemple modifié, le limiteur de pression 8 est remplacé par une vanne de basculement, qui est placée de manière sélective dans la position ouverte ou fermée. En fonctionnement, la vanne de basculement est ouverte de manière à réduire de manière forcée la pression de rampe d'alimentation non seulement lorsque la pression de rampe d'alimentation dépasse la valeur limite supérieure mais également lorsque la commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation basse est exécutée. A savoir, dans l'organigramme tel qu'illustré sur la figure 2, la vanne de basculement est ouverte en même temps qu'une décision négative (NON) est obtenue à l'étape ST2 et l'unité ECU 6 passe à l'étape ST3, de manière à décharger une partie du carburant dans la rampe d'alimentation commune 2 jusque dans le réservoir de carburant 3 afin de réduire ainsi de manière forcée la pression de rampe d'alimentation réelle. Avec l'agencement ci-dessus, la pression de rampe d'alimentation réelle peut être réduite rapidement jusqu'à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, et la commande à apprentissage peut être exécutée en une courte durée après que les conditions pour exécuter la commande à apprentissage sont satisfaites. Donc, même si les conditions pour exécuter une commande à apprentissage sont satisfaites pendant un intervalle de temps extrêmement court (par exemple lorsque la pédale d'accélérateur est relâchée pendant un moment on peut considérer sa quantité d'actionnement égale à zéro), on peut mettre fin de manière favorable à une commande à apprentissage, et les valeurs apprises appropriées peuvent être obtenues. Autres modes de réalisation Bien que la commande à apprentissage de quantité d'injection pour l'injection pilote ait été expliquée dans le mode de réalisation illustré et les exemples modifiés, le concept technique selon lequel la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est établie en fonction du bruit ambiant n'est pas appliquée de manière limitée à l'injection pilote, mais peut également être appliquée à la commande à apprentissage de quantité d'injection pour l'injection principale et "l'injection après" exécutée après l'injection principale. Bien que la valeur apprise soit obtenue sur la base d'une variation du régime du moteur résultant d'une injection de carburant à une seule giclée dans le mode de réalisation illustré, la valeur apprise peut également être obtenue sur la base d'une variation du couple de sortie du moteur résultant d'une injection de carburant à une seule giclée. Bien que le niveau de bruit ambiant soit estimé d'après la vitesse du véhicule et le régime du moteur dans le mode de réalisation illustré, un capteur de bruit peut être prévu dans l'habitacle du véhicule et la commande à apprentissage de quantité d'injection peut être basculée entre une commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation basse (c'est-à-dire une commande exécutée lorsque le bruit dans l'habitacle du véhicule est relativement faible) et une commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute (c'est-à-dire une commande exécutée lorsque le bruit dans l'habitacle du véhicule est relativement important), sur la base du niveau du bruit dans l'habitacle du véhicule qui est détecté par le capteur de bruit. Dans le mode de réalisation illustré et les exemples modifiés, une différence entre la quantité d'injection réelle, c'est-à-dire la quantité du carburant réellement injectée par l'injecteur 5 lors d'une injection à une seule giclée, et la quantité d'injection commandée, c'est-à-dire la quantité du carburant que l'injecteur 5 reçoit l'ordre d'injecter pour une injection à une seule giclée, est obtenue en tant que quantité de correction d'injection, et la quantité d'injection commandée est corrigée sur la base de la quantité de correction d'injection. Cependant, l'apprentissage de quantité d'injection peut être exécuté en utilisant par exemple des impulsions d'injection ou d'autres paramètres associés ou corrélés à la quantité d'injection au lieu de comparer la quantité d'injection réelle à la quantité d'injection commandée. L'invention peut être appliquée à des systèmes d'injection de carburant d'autres types que le système d'injection de carburant de type à accumulateur (de type à rampe d'alimentation commune) tel que décrit ci-dessus. Par exemple, l'invention peut être appliquée à un système d'injection de carburant muni d'une pompe d'injection de carburant du type distributeur comportant une électrovanne de décharge. On doit également comprendre que l'invention n'est pas limitée à une application au moteur à quatre cylindres du mode de réalisation illustré, mais peut être appliquée à d'autres types de moteurs, par exemple ceux comportant plus ou moins de quatre cylindres. Dans le mode de réalisation illustré, lorsque le bruit ambiant est relativement important, et la mappe de pression pour l'apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute est sélectionnée pour l'établissement de la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage est toujours établie à l'une des pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage prédéterminées qui est supérieure à la pression de rampe d'alimentation réelle. A savoir, la commande à apprentissage est toujours exécutée après que la pression de rampe d'alimentation a été augmentée jusqu'à la pression de rampe d'alimentation cible d'app=rentissage dans la pompe à carburant à haute pression 4. Cependant, l'invention n'est pas limitée à cet agencement. Par exemple, si la pression de rampe d'alimentation réelle dépasse la plage de la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage (ayant la valeur maximum par exemple de 112 MPa), l'unité ECU peut attendre jusqu'à ce que la pression de rampe d'alimentation réelle diminue pour se trouver dans la plage de pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage, et peut exécuter une commande à apprentissage au moment où la pression de rampe d'alimentation réelle devient égale à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage qui a la valeur maximum. Les valeurs spécifiques de "a" à "f" des pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage ne sont pas limitées aux valeurs indiquées ci-dessus, mais peuvent être établies comme on le souhaite. Le nombre de niveaux de la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage (six niveaux dans le mode de réalisation illustré) peut également être modifié comme on le souhaite. Dans la commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation basse du mode de réalisation illustré, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage pour l'opération d'apprentissage en cours est établie à une pression parmi les pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage prédéterminées qui est inférieure à la pression de rampe d'alimentation réelle et en est la plus proche, à savoir à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage qui est inférieure de moins d'un niveau que la pression de rampe d'alimentation réelle. Cependant, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage pour l'opération d'apprentissage en cours peut être établie à d'autres niveaux de pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage qui sont inférieurs de plus d'un niveau ou deux ou plus de niveaux que la pression de rampe d'alimentation réelle. De manière similaire, dans la commande à apprentissage de pression de rampe d'alimentation haute du mode de réalisation illustré, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage pour l'opération d'apprentissage en cours est établie à une pression parmi les pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage prédéterminées qui est supérieure à la pression de rampe d'alimentation réelle et en est la plus proche, à savoir à la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage qui est supérieure de plus ou moins d'un niveau que la pression de rampe d'alimentation réelle. Cependant, la pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage pour l'opération d'apprentissage courante peut être établie à d'autres niveaux de pressions de rampe d'alimentation cibles d'apprentissage qui sont supérieures de deux ou plus de deux niveaux que la pression de rampe d'alimentation réelle
Un système de commande de quantité d'injection de carburant destiné à exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant est procuré. Lorsque le bruit ambiant est relativement important au moment de la satisfaction de conditions pour exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection pilote, une pompe de carburant à haute pression (4) est entraînée pour augmenter la pression de rampe d'alimentation commune jusqu'à un certain niveau de pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage qui est supérieur à la pression de rampe d'alimentation réelle, et ensuite une injection à une seule giclée pour une commande à apprentissage est exécutée. Lorsque le bruit ambiant est relativement faible, une injection à une seule giclée pour une commande à apprentissage est exécutée après que la pression de rampe d'alimentation est réduite jusqu'à une certaine pression de rampe d'alimentation cible d'apprentissage qui est inférieure à la pression de rampe d'alimentation réelle.
1. Système de commande de quantité d'injection de carburant qui est conçu pour exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant du carburant à partir d'une soupape d'injection de carburant (5) dans un cylindre particulier d'un moteur à combustion interne (1) d'un véhicule, en obtenant un écart entre une quantité d'injection de carburant réelle et une quantité d'injection de carburant cible sur la base de la variation d'une condition de fonctionnement du moteur à combustion interne résultant de l'injection de carburant, et en corrigeant la quantité d'injection de carburant réelle sur la base de l'écart caractérisé par le fait de comprendre . un moyen de détermination de condition d'apprentissage (6) destiné à déterminer si une ou plusieurs conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites, un moyen de détection de bruit ambiant (6, 18, 22) destiné à estimer ou reconnaître le niveau de bruit ambiant généré dans au moins une des sources de bruit suivantes : celle du véhicule et celle du moteur à combustion interne, un moyen de régulation de pression de carburant (4) destiné à réguler une pression d'injection de carburant en tant que pression du carburant injecté depuis la soupape d'injection de carburant, et un moyen d'exécution de commande à apprentissage (6), réagissant aux sorties du moyen de détermination de condition d'apprentissage et du moyen de détection de bruit ambiant, pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en amenant le moyen de régulation de pression de carburant à augmenter la pression d'injection de carburant jusqu'à un premier niveau de pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné, et à injecter alors le carburant depuis la soupape d'injection de carburant à la première pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné, dans le cas où le niveau du bruit ambiant est supérieur à un niveau de bruit spécifié au moment où les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites. 31 2896015 2. Système de commande de quantité d'injection de carburant selon la 1, caractérisé en ce que : dans le cas où le niveau du bruit ambiant est inférieur ou 5 égal au niveau de bruit spécifié au moment où les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant sont satisfaites, le moyen d'exécution de commande à apprentissage exécute la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant le carburant 10 depuis la soupape d'injection de carburant à un instant auquel la pression d'injection de carburant est réduite jusqu'à un second niveau de pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné. 15 3. Système de commande de quantité d'injection de carburant qui est conçu pour exécuter une commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant du carburant à partir d'une soupape d'injection de carburant (5) dans un cylindre particulier d'un moteur à combustion interne (1) d'un 20 véhicule, en obtenant un écart entre une quantité d'injection de carburant réelle et une quantité d'injection de carburant cible sur la base de la variation d'une condition de fonctionnement du moteur à combustion interne résultant de l'injection de carburant, et en corrigeant la quantité d'injection de carburant 25 réelle sur la base de l'écart, caractérisé par le fait de comprendre : un moyen de détermination de condition d'apprentissage (6) destiné à déterminer si une ou plusieurs conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de 30 carburant sont satisfaites, un moyen de détection de bruit ambiant (6, 18, 22) destiné à estimer ou reconnaître le niveau de bruit ambiant généré dans au moins une des sources de bruit suivante : celle du véhicule et celle du moteur à combustion interne, 35 un moyen de détection de pression de carburant (7) destiné à détecter une pression de carburant dans un système d'alimentation en carburant au travers duquel le carburant est fourni à la soupape d'injection de carburant, un moyen de régulation de pression de carburant (4) destiné 40 à réguler une pression d'injection de carburant en tant que 32 2896015 pression du carburant injecté à partir de la soupape d'injection de carburant, et un moyen d'exécution de commande à apprentissage (6), réagissant aux sorties du moyen de détermination de condition 5 d'apprentissage et du moyen de détection de bruit ambiant, et du moyen de détection de pression de carburant, pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en amenant le moyen de régulation de pression de carburant à augmenter la pression d'injection de carburant à un niveau 10 sélectionné parmi une pluralité de niveaux de pression de carburant cible d'apprentissage qui est supérieur à la pression d'injection de carburant réelle, et injecter ensuite le carburant depuis la soupape d'injection de carburant à la pression de carburant cible d'apprentissage sélectionnée, dans 15 le cas où le niveau du bruit ambiant est supérieur à un niveau de bruit spécifié lorsque la pression de carburant détectée au moment de la satisfaction des conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant se trouve entre les niveaux de pression de carburant cible 20 d'apprentissage, et exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant en injectant le carburant depuis la soupape d'injection de carburant à un instant auquel la pression d'injection de carburant est réduite jusqu'à un niveau sélectionné parmi les niveaux de pression de carburant 25 cible d'apprentissage qui est inférieur à la pression d'injection de carburant réelle dans le cas où le niveau du bruit ambiant est inférieur ou égal au niveau du bruit spécifié. 4. Système de commande de quantité d'injection de carburant 30 selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que : la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant est exécutée de manière à corriger une quantité d'injection pilote en tant que quantité de carburant injectée 35 pour une injection pilote, et lorsque les conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant pilote sont satisfaites, le moyen d'exécution de commande à apprentissage exécute l'injection d'une quantité extrêmement faible de 40 carburant depuis la soupape d'injection de carburant dans lecylindre particulier, obtient un écart entre la quantité d'injection de carburant réelle et la quantité d'injection de carburant cible sur la base d'une variation de la condition de fonctionnement du moteur à combustion interne résultant de .l'injection de carburant, et corrige la quantité d'injection pilote réelle sur la base de l'écart. 5. Système de commande de quantité d'injection de carburant selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en 10 ce que : le moyen de détection de bruit ambiant détecte la vitesse de déplacement du véhicule et la vitesse de rotation du moteur à combustion interne, et le moyen d'exécution de commande à apprentissage détermine 15 que le niveau du bruit ambiant est supérieur au niveau de bruit spécifié lorsque le moyen d'exécution de commande à apprentissage reconnaît au moins une condition parmi les deux suivantes : une condition pour laquelle la vitesse de déplacement du véhicule dépasse une valeur de vitesse du 20 véhicule spécifiée et une condition dans laquelle la vitesse de rotation du moteur dépasse une valeur de régime du moteur spécifiée. 6. Système de commande de quantité d'injection de carburant 25 selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que . un système d'alimentation en carburant au travers duquel le carburant est fourni à la soupape d'injection de carburant comprend un accumulateur (2) dans lequel le carburant est stocké 30 sous pression, et lorsque le niveau du bruit ambiant détecté au moment de la satisfaction des conditions pour exécuter la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant est inférieur ou égal au niveau de bruit spécifié, une partie du carburant 35 stocké dans l'accumulateur est forcé à être déchargé dans un réservoir de carburant (3) de sorte que la pression de carburant dans l'accumulateur est réduite jusqu'au niveau de pression de carburant cible d'apprentissage sélectionné. 7. Moteur à combustion interne caractérisé par le fait de comprendre le système de commande de quantité d'injection de carburant selon l'une quelconque des 1 à 6, le moteur à combustion interne étant conçu pour exécuter une injection de carburant à partir d'une soupape d'injection de carburant (5) dans un cylindre de celui-ci conformément à la quantité d'injection de carburant corrigée par le biais de la commande à apprentissage de quantité d'injection de carburant exécutée par le système de commande de quantité d'injection.
F
F02
F02D,F02M
F02D 41,F02M 63
F02D 41/38,F02M 63/02
FR2895921
A1
EMBOUT DE PIPETTE CONTENANT UN SYSTEME REACTIF, PROCEDE DE PREPARATION ET UTILISATION NOTAMMENT DANS LE DOMAINE DES DOSAGES UNITAIRES PAR COLORIMETRIE OU PHOTOMETRIE
20,070,713
Domaine de l'invention La présente invention a trait, en tant que produit industriel nouveau, à un embout de pipette contenant un système réactif solide ou gélifié. Elle concerne également le procédé de préparation d'un tel embout et son utilisation notamment dans le domaine des dosages colorimétriques ou photométriques, le cas échéant unitaires. Art antérieur Jusqu'à présent on n'a pas encore utilisé à l'échelle industrielle des embouts de pipette prêts à l'emploi contenant dans leur intérieur un système réactif comprenant un ou plusieurs réactifs intervenant dans une réaction permettant de caractériser, déterminer ou faire réagir une substance donnée. En effet, un embout de pipette est un corps creux pourvu de deux orifices et dont le diamètre est croissant de l'extrémité inférieure vers l'extrémité supérieure sur au moins une portion de sa partie inférieure, l'orifice (Oi), disposé à l'extrémité inférieure et qui a un diamètre inférieur à celui de l'orifice (Os) disposé à l'extrémité supérieure, servant à l'aspiration et au refoulement d'un liquide, l'orifice (Os) relié à une pompe à vide servant à remplir l'embout par ledit liquide lors de la phase d'aspiration et à le vider lors de la phase de refoulement. Une poudre ayant été chargée dans le corps intérieur de l'embout et Oi ayant été obturé avec un capuchon, il est clair que, lorsque l'on enlève le capuchon, on a un risque sérieux de perdre une portion indéterminée de la poudre (notamment par gravité et éclaboussures) avant de pouvoir dissoudre ce qui reste de la poudre dans le corps de l'embout. On est par suite contraint (i) de laisser tomber le capuchon dans le milieu réactionnel contenu dans la cuvette de réaction (ii) d'aspirer une portion du milieu réactionnel dans l'embout afin de dissoudre ou disperser le reste de la poudre, (iii) de faire couler le milieu réactionnel résultant, ainsi obtenu, dans la cuvette et (iv) espérer que le capuchon va pouvoir être efficacement rincé par le milieu réactionnel afin que l'on soit en mesure de recueillir la totalité de la poudre provenant de l'embout. Une telle technique n'est pas commode. Elle n'est pas adaptée aux dispositifs modernes de pipetage qui comprennent plusieurs rangées d'embouts. De plus, si l'on doit faire couler successivement plusieurs réactifs, il est manifeste que la multiplication des capuchons dans la cuvette de réaction va perturber ou empêcher l'agitation du milieu réactionnel qu'elle contient. Par ailleurs, on sait qu'il existe déjà un grand nombre de méthodes analytiques par dosages unitaires, notamment chimiques ou biologiques (analyse de l'eau, analyse biologique médicale, etc.). Ces méthodes impliquent le mélange ou l'ajout de plusieurs substances réactives, le cas échéant à des instants différents. Quand il s'agit de substances biologiques réputées particulièrement fragiles car dégradables ou inactivables, notamment par élévation de température, on a souvent recours à une lyophilisation pour un conditionnement en multidoses ou quelquefois en monodoses, mais dans ce dernier cas il y a des difficultés de reproductibilité, en particulier par perte de réactif par volatilisation. Or la lyophilisation seule ne convient pas. Si on lyophilise un système réactif à l'intérieur d'un embout de pipette, on obtiendra une poudre revêtant une portion de la paroi intérieure de l'embout ; mais sous l'action d'un choc pendant le stockage ou le transport la poudre va se décoller de la paroi, et on se trouve confronté au problème visé ci-dessus. De la demande publiée FR 2694809 A on connaît un dispositif destinée à déterminer qualitativement ou quantitativement dans un échantillon liquide à tester, par au moins une réaction d'identification, la produit recherché. Ce dispositif comprend un support et au moins un réactif participant à la réaction détermination, ledit réactif étant déposé sous forme de couche sèche sur ledit support, destiné à être mis au contact d'un milieu liquide, et n'étant pas lié audit support, ledit support consistant en un contenant unitaire réactionnel, agencé pour recevoir directement la totalité de l'échantillon à tester et pour servir d'enceinte réactionnelle. Il est possible de prévoir qu'une dite couche comprenne plusieurs réactifs de détermination. Or il se trouve qu'un tel dispositif ne convient pas, d'une part, quand plusieurs réactions sont nécessaires pour caractériser un produit (P) donné, et d'autre part, quand on veut réaliser plusieurs mesures successives. En effet dans le cadre de plusieurs réactions de caractérisation ou de plusieurs mesures on doit entreprendre des dilutions. En particulier la personne du métier est conduite avec le dispositif de FR 2694809A à procéder à des opérations de rinçage qui entraînent des dilutions diminuant la sensibilité des analyses, dès que l'on veut réaliser des mesures supplémentaires. On connaît par ailleurs de EP 0320842 A, de WO 90/01167 A et de US 2004/006241 A des supports poreux rigides, notamment en plastique, verre ou céramique, contenant des matières actives biologiques incorporées par imprégnation puis évaporation du solvant. Or il se trouve que la technique d'imprégnation n'est pas transposable pour garnir l'intérieur d'un embout de pipette car elle fournit des produits desséchés répartis dans les pores et les surfaces extérieures. But de l'invention Il serait souhaitable de disposer d'embouts de pipette contenant des quantités minimes connues d'un ou plusieurs réactifs concentrés, liés à la paroi intérieure de façon temporaire jusqu'à ce que ledit ou lesdits réactifs soient déplacés par le milieu réactionnel, par aspiration et refoulement, dans la cuvette réactionnelle, afin de mettre en oeuvre (i) des réactions de laboratoire et/ou des dosages colorimétriques ou photométriques. L'objectif est de pouvoir loger au moins un réactif à l'intérieur d'un embout de façon que ce réactif soit concentré notamment par séchage, soit lié à la paroi intérieure de l'embout pendant le stockage, le transport et les manipulations requises avant son emploi, puis soit soluble ou dispersable en totalité dans le milieu réactionnel qui est pompé puis expulsé vers la cuvette réactionnelle. Selon l'invention, on se propose de fournir une nouvelle solution technique pour résoudre l'ensemble des problèmes précités, notamment sans perte de sensibilité en ce qui concerne les dosages colorimétriques ou photométriques. On se propose donc, selon un premier aspect de l'invention, de fournir des embouts de pipette, et avantageusement des embouts de dispositifs de pipetage pour microdosages colorimétriques ou photométriques, qui contiennent chacun un système réactif lié à la paroi interne desdits embouts et intervenant dans un processus réactionnel connu. Selon un autre aspect, on se propose de fournir un procédé pour déposer et lier temporairement jusqu'au moment de l'emploi (i. e. le remplissage des embouts par le milieu réactionnel liquide de solubilisation ou de dispersion) ledit système réactif à l'intérieur desdits embouts. Enfin selon encore un autre aspect de l'invention, on se propose de fournir aux utilisateurs des trousses, kits ou nécessaires de dosage contenant ou plusieurs desdits embouts prêts à l'emploi et destinés à la réalisation de microdosages spécifiques, notamment tels que détermination des chlorures, des phosphates, des impuretés ou des polluants. Objet de l'invention Selon l'invention, on met à disposition, en tant que produit industriel nouveau, un dispositif pour réaction de laboratoire et surtout pour dosage colorimétrique ou photométrique, ledit dispositif, qui est du type embout de pipette contenant un système réactif, étant caractérisé en ce qu'il comprend : (a) un embout de pipette en matière non hydrophobe et de préférence transparente, et (b) un système réactif comprenant au moins un réactif intervenant selon un processus réactionnel qui lui est approprié, ledit système réactif, qui (i) est solide ou gélifié, et qui (ii) est soluble ou dispersable dans un milieu réactionnel destiné à être aspiré au moment de l'emploi, étant temporairement immobilisé, vis-à-vis de la paroi interne dudit embout jusqu'au moment de l'emploi, sous une forme choisie parmi l'ensemble constitué par : (1) pulvérulente, ledit système réactif desséché étant adsorbé sur une portion de la paroi interne de l'embout, et (2) gélifiée, ledit système réactif étant réparti dans la masse d'un gel logé dans une portion de la lumière de l'embout. Avec un tel dispositif, il suffit d'au moins une séquence d'aspiration-refoulement, et de préférence d'au moins trois séquences d'aspiration- refoulement, pour recueillir la totalité dudit système réactif présent dans l'embout. Selon l'invention on préconise un procédé pour la préparation de ce dispositif, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'on aspire un volume v de liquide ou de gel contenant une quantité donnée de système réactif, v étant inférieur au volume utile V de l'embout, on élimine ensuite par séchage le liquide contenant ledit système réactif en suspension ou en dispersion, le gel pouvant être conservé en l'état ou soumis au séchage pour donner une poudre adsorbée sur une portion de la paroi interne de l'embout. Selon l'invention, l'on préconise également l'utilisation de ces embouts contenant un système réactif pour la mise en oeuvre de dosages colorimétriques (par mesure d'une variation d'absorbance) ou photométriques (par multiplication et comptage des photons émis). Brève description des dessins Dans les dessins annexés, - les figures 1-10 concernent la courbe d'étalonnage par colorimétrie selon l'invention de divers systèmes réactifs, dans système variation d'absorbance (DO), en ordonnées en fonction de la concentration du système réactif concerné (en mg/litre, mmole/litre ou g/litre; en abscisses, il s'agit dans chaque cas d'une droite dont l'équation est donnée (sous la forme usuelle y = ax + b) avec le coefficient de corrélation (R2) ; - la figure 11 concerne la courbe d'étalonnage par photométrie selon l'invention (ATPmétrie) au moyen d'une gamme d'ATP, dans le système unité de lumière relative [en abrégé RLU (ou ULR)], en ordonnées, en fonction de la teneur en ATP par tube de mesure (ng/t), en abscisses ; il s'agit encore ici d'une droite dont l'équation est donnée (sous la forme y = ax + b) avec le coefficient de corrélation (R2) ; - la figure 11 a montre la courbe d'étalonnage de la figure 11 pour les faibles teneurs en ATP (de 0 à 1,5 ng/t). Description détaillée de l'invention Par système réactif on entant ici un réactif ou plusieurs réactifs intervenant soit dans une réaction de laboratoire donnée, qui met en oeuvre de faibles quantités pondérales de réactif(s), soit dans une réaction de caractérisation d'une substance donnée selon un dosage colorimétrique (on mesure une variation d'absorbance) ou selon un dosage photométrique (on mesure la lumière émise, voire le cas échéant une variation de la lumière émise). Le liquide du milieu réactionnel, le liquide utilisé pour solubiliser ou disperser le système réactif lors de son incorporation dans l'intérieur de l'embout de pipette, et le liquide utilisé pour réaliser le gel contenant le système réactif devant être aspiré dans une portion de la lumière de 6 2895921 l'embout, peuvent être (i) de l'eau ou une solution aqueuse, ou (ii) un solvant organique compatible avec le processus réactionnel qui va être suivi. Bien entendu, le liquide préféré est l'eau éventuellement tamponnée. Après refoulement du milieu réactionnel contenant le système réactif 5 initialement immobilisé dans l'embout de pipette, les mesures sont effectuées sur ledit milieu réactionnel versé dans des tubes (notamment des tubes à hémolyse), dans des cuvettes ou dans des puits de microplaque avec un spectromètre ou un photomètre. Le milieu réactionnel contient l'échantillon que l'on veut tester, il peut 10 également contenir d'autres additifs usuels dans le processus réactionnel choisi et, le cas échéant, tout autre réactif nécessaire dans ledit processus réactionnel. En variante, tout autre réactif nécessaire peut être amené par un autre embout qui lui est dédié ou incorporé dans ledit système réactif. De façon pratique, la "gâchette", qui déclenche la réaction colorée ou 15 l'émission de photons, sera introduite en dernier dans le milieu réactionnel. Selon le procédé de préparation du dispositif de l'invention, l'élimination du liquide ayant véhiculé le système réactif dans l'intérieur de l'embout de pipette est faite : par zéodratation, 20 - par évaporation-concentration (notamment par évaporation centrifuge sous vide), ou - par lyophilisation. On préfère ici l'évaporation centrifuge sous vide et la zéodratation plutôt que la lyophilisation. L'évaporation centrifuge sous vide (réalisée à 25 une température inférieure ou égale à 60 C) donne de bons résultats et est moins onéreuse (à l'heure actuelle) que la zéodratation. Pour favoriser l'adsorption du système réactif sur une portion de la paroi de l'embout, il est recommandé (surtout dans le cas de la lyophilisation) d'incorporer un agent mouillant dans le liquide servant de 30 véhicule au système réactif. Parmi les agents mouillants qui conviennent, on peut notamment citer les agents tensioactifs anioniques et les tensioactifs non-ioniques. Par exemple en ce qui concerne les anioniques, on peut signaler le dihexyl sodium sulfosuccinate de formule CH3 0 S03 Na H 3 C O 0 CH 0 CH3 et ses analogues du type dialkyle, les alkylsulfonates linéaires, les sels d'acide gras avec un métal (sodium, potassium, cobalt), et l'huile de ricin sulfatée ; et en ce qui concerne les non iononiques, on peut signaler les esters de polyglycols, les alcools polyoxyalkylénés, les esters de sorbitan et les esters de sorbitan polyoxyalkylénés. Comme indiqué plus haut, le conditionnement du système réactif au sein d'un gel logé dans une portion de la lumière de l'embout est amplement suffisant pour la conservation et le transport du dispositif de l'invention. Parmi les agents gélifiants, qui conviennent, on peut notamment citer la gomme xanthane, de la gomme xanthane, la carboxymethylcellulose (CMC) et la silice pyrogénée hydrophile ayant à l'état sec une granulométrie submicronique, en particulier les silices hydrophiles commercialisées par la société dite CABOT sous la nomenclature CAB-OSIL , telles que CAB-O-SIL LM-150 , CAB-O-SIL M-5 , CABO-SIL EH-5 , et CAB-O-SIL M-7D . L'agent gélifiant sera utilisé à une concentration de 0,1 à 20 % p/v par rapport au liquide utilisé pour le gonflement. L'agent gélifiant préféré est la gomme xanthane, qui est soluble dans l'eau aux faibles concentrations et qui a des propriétés anti-oxydantes favorisant la conservation du dispositif de l'invention. Le cas échéant, il est possible de sécher le gel par évaporation-concentration, zéodratation ou lyophilisation, comme indiqué ci-dessus, pour l'élimination du liquide de gonflement, afin d'obtenir un produit sec, comprenant l'agent gélifiant et le système réactif, qui est adsorbé sur une portion de la paroi interne de l'embout. Le volume utile V de l'intérieur de l'embout est en général inférieur ou égal à 200 l, le volume v du véhicule liquide du système réactif sera inférieur ou égal à 0,75 V et avantageusement compris entre 0,01 V et 0,5 V. En pratique on utilisera un volume v compris entre 0,5 l et 50 l, et mieux un volume v compris entre 1 l et 20 l. 3 On dispose plusieurs modes de mise en oeuvre du procédé de préparation selon l'invention. (1 ) Selon un premier mode, (i) on aspire dans l'embout de pipette un volume v de véhicule liquide contenant le système réactif et, avanta- geusement, un agent mouillant, puis (ii) procède au séchage en éliminant ledit véhicule liquide notamment par évaporation centrifuge sous vide, par zéodratation ou par lyophilisation. (2 ) Selon un second mode de réalisation, on charge dans l'embout un volume v de gel contenant un liquide de gonflement, le système réactif et 10 avantageusement un agent mouillant. (3 ) Selon un troisième mode de réalisation, on procède au séchage, selon (1 )(ii) du gel chargé en (2 ). Il est important que le dispositif de l'invention soit hermétiquement fermé. Après le chargement du volume v selon (1 )(i) ou (2 ), on obture 15 l'orifice Oi, par exemple au moyen d'un capuchon devant être enlevé au moment de l'emploi. En outre, après (1 )(ii), (2 ) ou (3 ), on obture l'orifice Os (par exemple au moyen d'une pellicule notamment en aluminium éventuellement adhésivé) pouvant être frangible ou qui peut être pelée au moment de l'emploi. La fermeture hermétique est requise pour éviter toute 20 oxydation ou humidification du système réactif. Quand on utilise le dispositif de l'invention pour réaliser principalement des dosages colorimétriques ou photométriques, il y a remise en solution ou suspension du système réactif (S) par aspiration du volume souhaité (par exemple 100 l ou mieux 200 l, quand V = 200 l) 25 d'échantillon (E) à tester [ce volume ne variera plus pendant toute la durée de l'analyse]. De façon avantageuse, l'échantillon (E) à tester constitue le milieu réactionnel. La réaction se déclenche immédiatement eu égard à une plus grande et meilleure surface d'échange système réactif/échantillon (S/E). Dans ce cas 30 la lecture s'effectue : - en ce qui concerne les réactions de luminescence [bioluminescence (BL), chimiluminescence (CL) biochimiluminescence (BCL) et fluorescence (Fl)], on lit la quantité de photons diffusants à l'issue de la réaction, la surface d'échange S/E étant maximale ; - en ce qui concerne les réactions développant une couleur ou produisant un changement de couleur, on apprécie au moyen d'un spectrotomètre la variation de densité optique, notamment par transmission ou réflexion. Le dispositif de l'invention, qui est non hydrophobe peut également servir de support d'anticorps, de sondes nucléiques et d'autres substances telles que l'apolipoprotéine H (ApoH), liés à des billes magnétiques. Par exemple, de tels anticorps permettent de piéger (capturer) spécifiquement les cibles (moléculaires et/ou cellulaires) ou le produit spécifique (P) susceptible d'être contenu dans l'échantillon (E) et, par décantation ou séparation magnétique, permettent la concentration et la purification des cibles recherchées dans un milieu hétérogène. Les dispositifs de l'invention peuvent être conditionnés au format microplaque (pour microtitration) permet de faire de l'analyse aussi bien unitairement que de manière robotisée. Si trois réactifs différents sont nécessaires à une réaction dans le même temps, ils peuvent également être déposés sur des plages différentes de la paroi interne de l'embout, puis séchés ; ensuite au moment de l'aspiration de l'échantillon (E), ils seront dissous et mélangés et par suite donc fonctionnels au même instant. La déshydratation permet une meilleure conservation des réactifs même à température ambiante et également une augmentation de la sensibilité d'un facteur 10 à 100 du fait de la non dilution de l'échantillon (E) par du réactif en solution. Pour l'utilisateur, les manipulations ne nécessitent pas d'équipement 25 particulier puisque les embouts de pipette conformes à l'invention s'adaptent à n'importe quel dispositif de pipetage. L'échantillon (E) peut provenir d'un prélèvement gazeux [notamment par barbotage], solide [notamment par contact, dissolution ou dispersion] ou liquide [notamment par extraction, dissolution ou émulsion] au moyen d'un 30 liquide aqueux ou organique, ledit prélèvement pouvant contenir le produit (P) à tester. Le produit (P) à tester peut être une substance chimique, biologique ou microbiologique. En particulier, il peut être un matériau cellulaire, tel qu'un tissu, des bactéries, des moisissures, des algues ou des virus, en bref un 35 ensemble de cellules, de microorganismes ou d'organismes unicellulaires. Le produit (P) peut également être une famille de produits ayant une fonction spécifique, par exemple une fonction ester, une fonction alcool, une fonction enzymatique, une fonction antiradicalaire, etc. Enfin, le produit (P) à tester peut se présenter sous la forme d'un produit de dégradation, d'un dérivé caractéristique de la substance à évaluer, voire encore d'un métabolite d'une substance biologique ou microbiologique. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention seront mieux compris à la lecture qui va suivre d'exemples de réalisation. Bien entendu, ces éléments ne sont pas limitatifs, mais sont fournis à titre d'illustration. Exemple 1 A TP-m étrie Dosage des nucléotides adényliques (AN) par bioluminescence Dans un tube rhésus on déshydrate les enzymes nécessaires à la 15 transformation de l'AMP et de L'ADP en ATP (myokinase, PEP, pyruvate kinase, sel tampon). Ce même tube servira au dosage final. Au moment de l'utilisation, on ajoute dans le tube rhésus 200 l d'échantillon à tester, qui sert de milieu réactionnel. On laisse incuber 15 minutes pour que la transformation de l'AMP et de l'ADP en ATP soit 20 complète. Avec une pipette (Eppendorf, Gelman, Biohit, ou autre) on charge dans un embout (ayant un volume utile de 200 l), une solution aqueuse de luciférine luciférase (mélange extrait de luciole) en présence d'un agent mouillant, puis élimine l'eau par évaporation centrifuge sous vide à 55 C. 25 On aspire et refoule une dizaine de fois l'échantillon dans le tube rhésus. On place le tube rhésus dans la chambre d'un luminomètre pour intégrer les photons émis par la réaction pendant 10 secondes par exemple ; on obtient une valeur X exprimée en unités de lumière relative (RLU) 30 On reprend le tube rhésus, éjecte l'embout de pipette et prend un autre embout dans lequel on a au préalable chargé et déshydraté 100 picomoles d'ATP. On aspire et refoule une dizaine de fois l'échantillon dans le tube rhésus. On introduit, de nouveau le tube rhésus dans la chambre du luminomètre pour intégrer les photons émis par la réaction pendant 10 secondes ; on obtient une valeur Y exprimée en RLU. La différence Y-X donne le nombre de RLU pour 100 picomoles 5 d'ATP dans cet échantillon et par une règle de trois, le nombre de AN dans le tube. Exemples 2 à 11 Essais colorimétriques Les courbes d'étalonnage relatives à la mesure des produits suivants : 10 ammonium, réserve alcaline (test vétérinaire de référence), calcium, chlorure, fer, magnésium, phosphate, phosphatase alcaline, albumine et cholestérol, ont été réalisées selon les méthodes usuelles requises en faisant appel à un milieu réactionnel de 200 gl et des embouts de pipette contenant le système réactif déshydraté. 15 Les résultats obtenus sont consignés dans les figures 1-10 ci-après, dans lesquelles la longueur d'onde ou la plage des d'onde utilisées ont été précisées. Exemple 12 ATPmétrie 20 La courbe d'étalonnage relative à l'ATP a été réalisée selon le protocole opératoire donné à l'exemple 1. Les résultats qui ont été obtenus sont consignés dans la figure 11. La figure lla donne la courbe d'étalonnage pour des teneurs faibles en ATP (de 0 à 1,5 ng/tube. Exemple 13 25 Contrôle de surface par ATPmétrie (1) On passe un écouvillon sur une surface à tester, ledit écouvillon étant A- soit humecté d'une solution de lyse et agité dans un tube rhésus contenant une solution tampon (200111) constituant le milieu réactionnel, afin de remettre en suspension les AN libérés par les cellules lysées ; le tube 30 est le même tout au long de l'analyse, jusqu'à l'obtention du résultat final ; B- soit humidifié pour récolter la biomasse sur la surface et agité dans le tube rhésus contenant une solution d'eau pure (200 l) constituant le milieu réactionnel afin de remettre en suspension les cellules ; ce tube est le même tout au long de l'analyse, jusqu'à l'obtention du résultat final. • Dans le cas B, les étapes qui suivent sont les mêmes que pour un milieu liquide (contrôle d'une eau de rinçage, contrôle de la qualité microbiologique d'un liquide biologique, suivi d'une fermentation.). • On prend l'embout de pipette contenant le réactif solidifié correspondant à la solution de lyse. Cette dernière peut-être du DMSO, du peroxyde d'hydrogène activée par CH3COOH, ou de l'EDTA TRIS. • On aspire et refoule 5 fois les 200 l d'échantillon pour bien homogénéiser et permettre une lyse maximale des cellules. (2) A partir de cette étape quelque soit l'origine du prélèvement : surface, liquide, air [dans le cas de l'atmosphère, nous aurions fait au préalable barboter, un volume précis, par aspiration de l'atmosphère à tester dans un volume d'eau pure (200 l par exemple) pour retenir les particules et en particulier les microorganismes ; puis procéder à la lyse des cellules comme précédemment] (3) On prend l'embout de pipette contenant le système réactif déshydraté contenant les enzymes nécessaires à la transformation de l'AMP et de L'ADP en ATP (myokinase, PEP, pyruvate kinase, sel tampon). On aspire et refoule 5 fois les 200 l d'échantillon du tube rhésus de l'étape précédente pour bien homogénéiser et recueillir lesdits enzymes. ^ On laisse incuber 15 minutes pour que la transformation de l'AMP et de l'ADP en ATP soit complète (4) On prend l'embout de pipette contenant avec le système réactif solidifié luciférine-luciférase (de luciole) obtenu comme indiqué à l'exemple 1. On aspire et refoule 5 fois l'échantillon dans le tube rhésus. On introduit le tube rhésus dans la chambre du luminomètre pour intégrer les photons émis par la réaction pendant 10 secondes par exemple ; on obtient un valeur X (en RLU). On reprend le tube, éjecte l'embout de pipette et prend un autre embout 30 contenant le réactif solidifié standard, 100 picomoles d'ATP. ^ On aspire et refoule 5 fois l'échantillon dans le tube rhésus . ^ On introduit, de nouveau le tube rhésus dans la chambre du luminomètre pour intégrer les photons émis par la réaction (RLU) pendant 10 secondes. On obtient une valeur Y (en RLU). 5 ^ Y-X nous donne le nombre de RLU pour 100 picomoles d'ATP dans cet échantillon et par une règle de trois, le nombre de NA dans le tube. On détermine ainsi avec précisions la biomasse, exprimée sous forme de concentration en AN, qui présente dans le milieu issu de la surface à tester. Le dispositif de l'invention est particulièrement utile pour apprécier, par colorimétrie ou mieux par photométrie, la qualité microbiologique d'une surface, d'un échantillon d'air ou d'un liquide
La présente invention a trait à un dispositif pour réaction de laboratoire et surtout pour dosage colorimétrique ou photométrique, ledit dispositif, qui est du type embout de pipette contenant un système réactif, étant caractérisé en ce qu'il comprend :(a) un embout de pipette en matière non hydrophobe et de préférence transparente, et(b) un système réactif comprenant au moins un réactif intervenant selon un processus réactionnel qui lui est approprié, ledit système réactif, qui (i) est solide ou gélifié, et qui (ii) est soluble ou dispersable dans un milieu réactionnel destiné à être aspiré au moment de l'emploi, étant temporairement immobilisé, vis-à-vis de la paroi interne dudit embout jusqu'au moment de l'emploi, sous une forme choisie parmi l'ensemble constitué par :(1) pulvérulente, ledit système réactif desséché étant adsorbé sur une portion de la paroi interne de l'embout, et(2) gélifiée, ledit système réactif étant réparti dans la masse d'un gel logé dans une portion de la lumière de l'embout.Elle concerne également le procédé de préparation de ce dispositif et son utilisation dans le domaine des dosages colorimétriques ou photométriques.
1. Dispositif pour réaction de laboratoire et surtout pour dosage colorimétrique ou photométrique, ledit dispositif, qui est du type embout de pipette contenant un système réactif, étant caractérisé en ce qu'il comprend : (a) un embout de pipette en matière non hydrophobe et de préférence transparente, et (b) un système réactif comprenant au moins un réactif intervenant selon un processus réactionnel qui lui est approprié, ledit système réactif, qui (i) est solide ou gélifié, et qui (ii) est soluble ou dispersable dans un milieu réactionnel destiné à être aspiré au moment de l'emploi, étant temporairement immobilisé, vis-à-vis de la paroi interne dudit embout jusqu'au moment de l'emploi, sous une forme choisie parmi l'ensemble constitué par : (1) pulvérulente, ledit système réactif desséché étant adsorbé sur une portion de la paroi interne de l'embout, et (2) gélifiée, ledit système réactif étant réparti dans la masse d'un 20 gel logé dans une portion de la lumière de l'embout. 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que ledit milieu réactionnel est l'échantillon liquide à tester, ledit échantillon étant une composition aqueuse et provenant d'un prélèvement gazeux, solide ou liquide. 25 3. Dispositif suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est destiné à la détermination d'un produit à tester qui est une substance chimique, biologique ou microbiologique. 4. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que ladite forme gélifiée est desséchée pour donner une poudre adsorbée sur une portion de 30 la paroi interne de l'embout. 5. Procédé pour la préparation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'on aspire un volume v de liquide ou de gel contenant une quantité donnée de système réactif, v étant inférieur au volume utile V de l'embout, on élimine ensuite 35 par séchage le liquide contenant ledit système réactif en suspension ou endispersion, le gel pouvant être conservé en l'état ou soumis au séchage pour donner une poudre adsorbée sur une portion de la paroi interne de l'embout. 6. Procédé suivant la 5, caractérisé en ce que (i) on aspire dans l'embout de pipette un volume v de véhicule liquide contenant le système réactif et, avantageusement, un agent mouillant, puis (ii) procède au séchage en éliminant ledit véhicule liquide notamment par évaporation centrifuge sous vide, par zéodratation ou par lyophilisation. 7. Procédé suivant la 5, caractérisé en ce que l'on charge dans l'embout un volume v de gel contenant un liquide de gonflement, le 10 système réactif et avantageusement un agent mouillant. 8. Procédé suivant la 7, caractérisé en outre par le fait que l'on procède au séchage du gel, notamment par évaporation centrifuge sous vide, par zéodratation ou par lyophilisation. 9. Utilisation, caractérisée en ce que l'on fait appel à un dispositif selon 15 l'une quelconque des 1 à 4, pour la mise en oeuvre de dosages colorimétriques ou photométriques. 10. Utilisation suivant la 9, caractérisée en ce qu'elle comprend l'appréciation, par colorimétrie ou mieux par photométrie, la qualité microbiologique d'une surface, d'un échantillon d'air ou d'un liquide.
B,G
B01,G01
B01L,G01N
B01L 3,G01N 21
B01L 3/02,G01N 21/01
FR2890917
A1
FEU DE SIGNALISATION DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,323
Domaine de l'invention L'invention concerne un feu de signalisation de véhicule notamment automobile, comportant au moins un élément optique de liaison, allongé, ayant une surface de rayonnement dirigée transversa- lement à son extension longitudinale, et par laquelle la lumière d'au moins une source lumineuse est rayonnée par cet élément optique de liaison au moins par zone et dont la surface arrière à l'opposé de la surface de rayonnement est au moins partiellement ou totalement réfléchissante. io Etat de la technique Selon le document DE-197 39 173-Al, on connaît un comportant comme élément optique de liaison un guide de lumière allongé guidant la lumière dans une direction de sortie de lumière, pré-définie. Pour cela, le guide de lumière allongé par exemple en forme d'anneau de cercle, présente une surface de rayonnement dans la direction de rayonnement par laquelle il rayonne la lumière. Le guide de lumière comporte une surface arrière à l'opposé de la surface de rayonnement qui comporte un grand nombre de surfaces réfléchissantes pour rayonner la lumière dans la direction d'émission de lumière, pré-définie. Les deux faces frontales du guide de lumière, allongées, qui se font face dans cette disposition en arc de cercle, injectent toute la lumière d'une source lumineuse dans le guide de lumière par l'intermédiaire d'un élément de déviation de lumière. L'inconvénient de cette solution est que du fait de l'uni- que source de lumière et de l'unique guide optique ou guide de lumière ainsi que du fait que l'ensemble de la lumière émise par la source lumineuse soit injecté dans le guide de lumière, feu de signalisation connu ne peut servir que pour un nombre très limité de fonctions d'éclairage en particulier comme feu de position. D'autres fonctions en technique d'éclairage telles que par exemple celle du feu de circulation diurne ne peuvent être réalisés par ces feux de signalisation connus. D'autres feux de signalisation connus permettent certes d'arriver à une distribution de lumière très homogène sur la surface rayonnement du guide de lumière sans pouvoir réaliser la luminosité nécessaire pour la fonction de lumière diurne ou de feu clignotant. En outre selon le document DE-100 40 302-Al on con-naît également un feu de signalisation de véhicule automobile ayant un guide de lumière allongé, de forme annulaire comme optique de liaison; la lumière d'une source lumineuse est injectée par les faces frontales de cette optique de liaison et cette lumière est rayonnée par une surface de rayonnement dirigée transversalement à son extension longitudinale. La face arrière est munie d'un grand nombre de prismes pour réfléchir la lumière dans la direction de la surface de rayonnement. Ce feu de signalisation connu présente toutefois les inconvénients déjà évoqués. En outre selon le document DE-103 38 788-Al on con-naît un feu de signalisation de véhicule automobile ayant un guide de lumière de forme annulaire, allongé ; au niveau de sa surface arrière ce guide de lumière comporte un ensemble de zones d'injection de lumière. Une grande partie de la lumière injectée est transmise par le guide de lumière en ligne droite et une partie plus faible de la lumière est déviée dans la direction longitudinale pour être réfléchie par la surface arrière et être émise par la surface de rayonnement. L'inconvénient de ces feux de signalisation est de ne mettre en oeuvre que des moyens constructifs réduits qu'il faut transformer pour réaliser le guide de lumière. Cela se traduit par des coûts élevés. Tous les feux de signalisation connus ont en commun l'utilisation d'un unique guide de lumière comme optique de liaison pour assurer la fonction de signalisation ou fonction d'éclairage souhaitée. Cela correspond à une clarté limitée pour la lumière émise par le feu de signalisation et si l'on utilise plusieurs sources lumineuses, les moyens constructifs sont plus importants pour développer et fabriquer le guide de lumière. De plus, cela se traduit par des limitations relatives à la conception des feux de signalisation. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un feu de signalisation de véhicule automobile, utilisable de manière souple pour d'une part différentes fonctions d'éclairage et notamment pour des fonctions nécessitant une plus grande clarté, permettant une utilisation souple et qui en outre soit d'une fabrication économique. Exposé de l'invention A cet effet, l'invention, propose un feu de signalisation du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le feu de signalisation comporte plusieurs éléments optiques de liaison installés par rapport à au moins une source lumineuse pour que la lumière émise par au moins une source lumineuse arrive en partie dans les éléments optiques de liaison et que la partie restante de la lumière émise par la source lumineuse sorte du feu de signalisation dans la direction de sortie de lumière sans passer par les optiques de liaison. Avantages de l'invention Chacune des optiques de liaison est réalisée de préférence sous la forme d'un guide de lumière. Le feu de signalisation selon l'invention a l'avantage de ne pas injecter toute la lumière dans au moins un guide de lumière. En revanche, seulement une partie de la lumière est injectée et la partie restante, de préférence la plus grande partie de la lumière quitte le feu de signalisation dans la direction de sortie de lumière sans être injectée dans le guide de lumière ou élément optique de liaison. Vu de l'avant, le feu de signalisation présente ainsi dans la zone d'au moins une source lumineuse, une densité lumineuse relativement importante perçue par l'observateur comme constituée par des points chauds . Ainsi les guides de lumière ou leurs surfaces de rayonnement apparaissent ainsi d'une manière significativement moins éclairée et ont pratiquement exclusivement un effet décoratif. La réglementation proprement dite concernant la clarté de la lumière émise par le feu de signalisation est remplie en grande partie par les sources lu- mineuses et par les optiques amont associées à celles-ci et non par les guides de lumière. Les feux de signalisation selon l'invention permettent de réaliser sans difficulté les fonctions de technique d'éclairage telles que par exemple l'éclairage de circulation diurne. A l'avenir on aura également des diodes photoémissives LED fournissant des densités de lumière plus importantes et alors une fraction plus faible du flux lumineux suffira pour répondre à la réglementation. Mais on peut également injecter intentionnellement une partie plus importante de la lumière dans les guides de lumière ou éléments optiques de liaison ce qui donne des surfaces de rayonnement homogènes pour les guides de lumière ou éléments optiques de liaison permettant de répondre par exemple à la réglementation concernant les feux de position. La réglementation est respectée par le flux lumineux dirigé combiné au flux lumineux des guides de lumière. La fraction du flux lumineux injectée dans les guides de lumière ou éléments optiques de liaison et la fraction qui sort direc- terrent de la source lumineuse dans la direction de sortie peut être modifiée de manière quelconque. Selon l'invention, au moins une source lumineuse rayonne une partie de son flux lumineux directement du feu de signalisation et en même temps seulement une fraction du flux lumineux est injectée dans au moins un élément optique de liaison ou guide de lumière. Au niveau des sources lumineuses, on aura ainsi des points chauds locaux, servant de caractéristiques optiques de reconnaissance et qui peuvent en même temps donner des avantages de conception d'image ou de liberté. Suivant des caractéristiques avantageuses il comporte plusieurs sources lumineuses et éléments optiques de liaison, ces éléments optiques de liaison étant réalisés pour avoir sur les deux faces frontales chaque fois une zone de couplage optique, et les éléments op-tiques de liaison étant formés et installés entre deux sources lumineu- ses pour que les surfaces frontales des éléments optiques de liaison soient dirigées vers la direction de sortie de lumière de deux sources lumineuses. Ainsi, on peut réaliser un nombre pratiquement illimité de fonctions de techniques d'éclairage et de possibilités de forme pour les feux de signalisation. L'utilisation de plusieurs éléments de couplage optique ou guides de lumière se traduit par une réalisation simple et ainsi économique des feux de signalisation selon l'invention. Suivant une autre caractéristique avantageuse il comporte un même nombre de sources lumineuses et d'éléments optiques de liaison ou guides de lumière. Un tel feu de signalisation offre un aspect extérieur particulièrement régulier dans la direction de déplacement du véhicule car les sources lumineuses et les guides de lumière ou éléments optiques de liaison alternent. Si le feu de signalisation utilise plusieurs guides de lumière, il est particulièrement avantageux que ces guides de lumière ou éléments optiques de liaison soient regroupés dans un seul composant ou composant commun guide de lumière. Cela correspond à une fabrication particulièrement simple et économique et très facile à utiliser. Les sources lumineuses et les guides de lumière ou éléments optiques de liaison peuvent être répartis suivant des formes géométriques quelconques. A titre d'exemple, les éléments optiques de liaison et les sources lumineuses sont répartis principalement suivant une forme de cercle ou une forme de rectangle et notamment une forme de carré. Cette dernière forme permet de réduire considérablement la chaleur dégagée au niveau des sources lumineuses. De plus cela augmente la fiabilité des feux de signalisation car les diodes LED ont une durée de vie beaucoup plus longue que d'autres sources lumineu- ses. C'est ainsi que les diodes LED peuvent être avantageusement installées sur une platine en technique SMC (composants montés en surface). Cela se traduit par une faible hauteur et une économie de coût et de temps grâce à l'installation automatique de la platine avec les diodes LED. On peut en particulier utiliser les nouvelles formes de compo- sauts LED dites diodes LED de puissance permettant aux diodes LED de fonctionner avec des intensités de courant plus élevées. Ce courant plus élevée engendre un flux lumineux plus élevé, correspondant (voir par exemple Luxeon). Suivant une autre caractéristiques avantageuse, dans la direction de sortie de lumière devant des sources lumineuses il y a des optiques amont conçues pour qu'au moins une partie de la lumière émise par les sources lumineuses arrive dans les optiques amont pour être au moins en partie injectée dans les éléments optiques de liaison de préférence pour arriver sur les zones de couplage optique des éléments optiques de liaison ou guides de lumière. Suivant une autre caractéristiques avantageuse les optiques amont sont réalisées pour recevoir au moins une partie de la lumière émise par les sources lumineuses pour les traverser au moins en partie sans arriver dans les éléments optiques de liaison. Suivant une autre caractéristiques avantageuse les optiques amont sont conçues pour que la plus grande partie de la lumière émise par les sources lumineuses traverse l'optique amont sans arriver dans les optiques de liaison. Ainsi grâce aux optiques amont on peut modifier d'une manière pratiquement quelconque le rapport entre la lumière injectée dans les guides de lumière ou éléments optiques de couplage et l'émission directe c'est-à-dire ne passant pas par les guides de lumière. De plus, les optiques amont participent à l'aspect car ces optiques sont visibles de l'extérieur en regardant dans la direction opposée à la direc- tion de sortie de la lumière. Suivant une autre caractéristiques avantageuse, les optiques amont ont d'autres surfaces de sortie par lesquelles une partie de la lumière émise par les sources lumineuses et ayant traversé les optiques amont sort dans la direction de sortie sans arriver dans les optiques de liaison, l'autre surface de sortie de l'optique amont et les surfaces de rayonnement des éléments optiques de liaison étant situées pratiquement dans le même plan. Ainsi, de l'extérieur, l'observateur a l'impression que les surfaces de rayonnement des guides de lumière et des autres surfaces de découplage de l'optique amont constituent une surface homogène commune bien qu'en réalité il s'agisse de deux composants distincts. En variante, suivant une autre caractéristiques avantageuse au moins l'une des optiques de liaison est un réflecteur, allongé. Ainsi, chaque optique de liaison peut être réalisée sous la forme d'un réflecteur allongé. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de différents mode de réalisation représentés schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de face d'un feu de signalisation selon l'invention correspondant à un premier mode de réalisation préfé- rentiel; - la figure 2 est une vue de face d'un second mode de réalisation préfé- rentiel d'un feu de signalisation selon l'invention; - la figure 3 est un détail du premier mode de réalisation du feu de signalisation selon l'invention; - la figure 4 montre un détail d'un second mode de réalisation d'un feu de signalisation selon l'invention; - la figure 5 montre un détail d'un troisième mode de réalisation d'un feu de signalisation selon l'invention; - la figure 6 montre un détail d'un quatrième mode de réalisation d'un feu de signalisation selon l'invention; - la figure 7 montre un détail d'un cinquième mode de réalisation d'un feu de signalisation selon l'invention; - la figure 8 montre un détail d'un sixième mode de réalisation d'un feu de signalisation selon l'invention; et - la figure 9 montre un détail d'un septième mode de réalisation d'un feu de signalisation selon l'invention. Description d'exemples de réalisation La figure 1 montre un feu de signalisation ou voyant selon l'invention en vue de face c'est-à-dire dans la direction opposée à la direction de sortie de la lumière; ce feu porte globalement la référence 1. Le feu de signalisation 1 comprend principalement quatre sources lumineuses 10 sous la forme de diodes photoémissives (diodes photo-émissives LED). On peut également utiliser d'autres sources lumineuses 2 par exemple des lampes à incandescence, des lampes à décharge à gaz ou des surfaces de découplage de lumière de guide de lumière qui transmettent la lumière de sources lumineuses éloignées d'un ou plu-sieurs feux de signalisation 1. Des optiques avant 3 peuvent être installées devant les sources lumineuses 2; dans les représentations des figures 1 et 2, les sources lumineuses 2 comportent en amont de telles optiques c'est-à-dire que vues de face, les sources lumineuses 2 sont installées derrière de telles optiques amonts 3. Les réalisations et les fonctions des optiques amont 3 seront décrites ci-après de manière plus détaillée à l'aide des figures 3 à 9. Entre les sources lumineuses 2 il y a quatre éléments optiques de liaison en forme d'arc constitués par des guides de lumière 4. Entre chaque fois deux sources lumineuses 2 on a un guide de lu- mière 4. Les surfaces frontales des guides de lumière 4 comportent des zones de couplage optique 5 par lesquelles la lumière émise par les sources lumineuses 2 est injectée dans les guides de lumière 4. Les zones de couplage optique 5 peuvent également être constituées par des éléments focalisant le faisceau lumineux ou déviant le faisceau lumi- neux. La lumière injectée par couplage est réfléchie par les surfaces arrières des guides de lumière 4 pour être émise par rayonnement par les surfaces de rayonnement dans la direction de sortie de lumière c'est-à-dire vers l'avant du plan de la figure 1. Les guides de lumière 4 en forme d'arc représentés à la figure 1 combinés aux sources lumineuses 2 ou aux optiques amont 3 constituent une forme essentiellement annulaire. Les optiques de liaison ne sont pas reliées mécaniquement aux sources lumineuses 2 ou aux optiques amont 3 associées aux sources lumineuses 2 mais sont réalisées séparément de celles-ci. On a ainsi une construction simple pour le feu de signalisation 1 de la figure 1 et une grande liberté de forme extérieure pour le feu de signalisation. On peut également avoir pour le feu de signalisation non seulement un cercle composé de guides de lumière 4 et de sources lumineuses 2 ou d'optiques amont 3 mais également plusieurs cercles concentriques avec un nombre quelconque de guides de lumière et de sources lumi- neuses et d'optiques amont. A l'intérieur du cercle formé par les guides de lumière 4 et les sources lumineuses 2 ou les optiques amont 3 on peut avoir des moyens quelconques 6 pour réaliser d'autres fonctions lumineuses. Ces moyens installés par exemple à l'avant d'un véhicule sont les feux de signalisation 1 tels que par exemple un module de système poly ellipsoïdal PES générant les feux de croisement et/ou les feux de route ainsi que les feux dynamiques en courbe. Mais les moyens 6 peuvent égale-ment être un réflecteur de préférence un réflecteur de forme libre pour générer un feu de croisement et/ ou un feu de route, un clignotant, un feu anti-brouillard ou n'importe quelle autre fonction lumineuse. Enfin on peut également envisager que les moyens 6 comportent une ou plu-sieurs diodes LED pour réaliser les fonctions lumineuses ou d'éclairage évoquées ci-dessus. Ces diodes LED peuvent être reliées optiquement à la manière de feux de signalisation selon l'invention à l'aide de guides de lumière. Si les feux de signalisation 1 sont par exemple installés comme feux arrières à l'arrière d'un véhicule, les moyens 6 comportent par exemple un système de réflexion pour le voyant de frein, un feu arrière anti-brouillard, un feu de marche arrière, un clignotant ou un dis-positif de ce type. Dans le cas de l'exemple de réalisation de la figure 2, les optiques de liaisons sont des guides de lumière 4, droits, qui forment un rectangle ou un carré en combinaison avec les sources lumineuses 2 ou les optiques amont 3 associées aux sources lumineuses 2. Le guide de lumière 4 s'étend par exemple le long du bord d'un boîtier de projecteur ou de feu (non représenté). Le feu de signalisation 1 peut égale-ment correspondre au contour d'un réflecteur ou d'un projecteur et donner de cette manière une image de face particulièrement originale de nuit pour un véhicule. La figure 3 montre une partie du feu de signalisation 1 selon l'invention. L'optique amont 3 installée devant la source lumineuse 2 dans la direction de rayonnement 7 apparaît clairement dans cette figure. Dans la direction de rayonnement 7, les guides de lumière 4 ont une surface radiante 8. Le côté arrière de cette surface radiante 8 des guides de lumière 4 est constitué par une surface arrière 9 qui est réfléchissante au moins par zones; dans l'exemple de réalisation de la figure 3, cette surface est totalement réfléchissante. La face frontale du guide de lumière 4 comporte des zones de couplage optique 5. Chaque zone de couplage optique 5 est précédée d'au moins une source lumineuse 2 ou d'au moins une optique amont 3. L'optique amont 3 comporte au niveau de sa face arrière un point d'injection de lumière 10 par lequel la lumière émise par la source lumineuse 2 pénètre dans l'optique amont 3. Le point d'injection de lumière 10 est conçu pour qu'une fraction aussi importante que possible de la lumière sortant de la source lumineuse 2 pénètre dans l'optique amont 3. Latéralement, l'optique amont 3 comporte des surfa-ces de sortie de lumière 11 en direction des zones de couplage optique 5 des guides de lumière 4 en regard de ces zones. Les surfaces de sortie de lumière 11 intègrent de préférence des éléments de focalisation (non représentés) pour augmenter le flux de lumière injectée. L'optique amont 3 comporte en outre une autre surface de sortie 12 par laquelle une partie de la lumière émise par la source lumineuse 2 traverse l'optique amont 3 et sort dans la direction de sortie 7 de la lumière sans être déviée vers les zones de couplage optique 5 des guides de lumière 4. Dans l'exemple de réalisation de la figure 3, les autres surfaces de sortie 12 de l'optique amont 3 et les surfaces de rayonnement 8 des guides de lumière 4 se trouvent pratiquement dans le même plan. L'optique amont 3 est conçue et formée pour transmettre une grande partie de la lumière émise par la source lumineuse 2 et pénétrant dans l'optique amont 3 pour que cette lumière puisse sortir par la surface de sortie 12 et qu'une partie plus faible de la lumière soit déviée dans l'optique amont 3 pour arriver par les surfaces de sortie 11 sur les zones de couplage optique 5 des guides de lumière 4. Les zones de couplage optique 5 par lesquelles la lumière des sources lumineuses 2 ou des optiques amont 3 est injectée et les surfaces arrières 9 qui réfléchissent la lumière injectée pour la découpler de nouveau par les surfaces de sortie de lumière 8, peuvent être réalisées de manière quelconque. Cela concerne à la fois leur forme et leur revêtement avec des milieux plus ou moins réfléchissant la lumière et/ou des milieux réfléchissant plus ou moins les rayons ultraviolets. Dans le cas de l'exemple de réalisation de la figure 4, les autres surfaces de sortie 12 de l'optique amont 3 et les surfaces de rayonnement 8 des guides de lumière 4 se situent dans des plans différents notamment l'autre surface de sortie 12 de l'optique amont 3 est avancée dans la direction de rayonnement 7 des surfaces de rayonne- ment 8 des guides de lumière 4. Cela peut présenter des avantages pour la conception et la fabrication de feux de signalisation De plus l'optique amont 3 est formée différemment de sa forme de l'exemple de réalisation de la figure 3. La figure 5 montre un exemple de réalisation dans lequel l'autre surface de sortie 12 de l'optique amont 3 et les surfaces de rayonnement 8 des guides de lumière 4 se situe pratiquement dans le même plan. Par rapport à l'exemple de réalisation de la figure 3, on a toutefois donné une autre forme à l'optique amont 3 et cette autre sur-face de sortie 12 comporte une cavité 13. Les parois 14 de la cavité 13 réfléchissent des rayons lumineux quittant l'optique amont 3 par les surfaces de sortie 11 en direction des points de couplage 5 des guides de lumière 4. Les cavités 13 permettent de réaliser une image optique particulière du feu de signalisation 1 notamment à l'état branché. Au niveau de la cavité 13, l'optique amont 3 apparaît plus sombre que la zone de la surface de sortie restante 12 car la zone de la cavité 13 ne rayonne pas de lumière vers l'avant. Au niveau de la surface de rayonnement 8 des guides de lumière 4, le feu 1 est plus clair que la zone de la cavité 13 mais en général plus sombre que la surface de sortie restante 12. Dans le cas de l'exemple de réalisation de la figure 6, l'optique amont 3 a une forme également différente que celle des exemples de réalisation précédents. De plus l'autre surface de sortie 12 de l'optique amont 3 et les surfaces de rayonnement 8 des guides de lumière 4 sont situées dans des plans différents (comme à la figure 4) notamment l'autre surface de sortie 12 de l'optique amont 3 est en avant des surfaces de rayonnement 8 des guides de lumière 4 dans la direction d'émission 7. Les guides de lumière 4 sont également de for-mes différentes que dans les exemples de réalisation précédents. Les guides de lumière 4 sont réalisés en technique dite coupée. Dans l'exemple de réalisation de la figure 8, le couplage de la lumière émise par la source lumineuse 2 dans les guides de lumière 4 se fait directement c'est-à-dire sans passer par l'intermédiaire d'une optique amont 3. Celle-ci sert uniquement à permettre à la lumière émise par la source lumineuse 2 d'être émise directement dans la direction de sortie de lumière 7 du feu de signalisation 1 c'est-à-dire sans être injectée dans les guides de lumière 4 pour se réfracter régulièrement sur toute la lumière de sortie 12. Dans l'exemple de réalisation de la figure 9, une partie de la lumière émise par la source lumineuse 2 est émise directement et une autre partie de la lumière est couplée dans les guides de lumière 4 par l'optique amont 3. Dans le mode de réalisation présenté dans ce document, le courant lumineux de la source de lumière injecté par l'optique amont 3 traverse en partie l'optique amont 3 et en partie les guides de lumière 4, et une partie de la lumière de la source lumineuse 2 arrive directement dans les guides de lumière 4. La figure 7 montre une variante de réalisation dans laquelle les optiques de liaison sont constituées par des réflecteurs 15, allongés. L'optique amont 3 est conçue pour qu'une partie de la lumière émise par la source lumineuse 2 quitte l'optique amont 3 par les surfa- ces de sortie de lumière 11 pour arriver sur le réflecteur 15 et être réfléchi par celuici dans la direction de sortie 7. Dans la vue du feu de signalisation 1 selon l'exemple de réalisation de la figure 7, en vue de face, on a également un aspect comme celui présenté aux figures 1 et 2 sauf qu'à la place des guides de lumière 4 on a des réflecteurs 15. Dans les feux de signalisation selon l'invention, les intervalles entre les sources lumineuses 2 ou entre optique amont 3 et les optiques de liaison 4, 15, on peut avoir un éclairage. Cela permet de réaliser des images de signaux quelconques. On peut ainsi relier égale-ment les points chauds au niveau des sources lumineuses 2 ou des optiques amont 3. La fonction d'éclairage est alimentée par les sources lumineuses 2 prévues de préférence de façon multiple. La répartition re-quise de la lumière selon la réglementation ou les souhaits du client est assurée par les optiques amont 3 correspondants aux sources lumineu- ses 2. Pour créer la liaison entre les sources lumineuses 2 séparées dans l'espace (ou des surfaces de sortie de lumière) on découple une partie de la lumière de l'optique amont 3 et on l'injecte dans un guide de lumière 4 ou un réflecteur 15, allongé. Le guide de lumière 4 ou le réflecteur 15 dirige la lumière dans la direction de sortie 7. On peut également envisager de combiner un guide de lumière 4 et un réflecteur 15 dans ce voyant de signalisation 1. L'optique amont 3 placée devant la source lumineuse 2 a ainsi deux fonctions: elle génère les valeurs réglementaires et/ou de-mandées par les clients pour la distribution optique et le couplage d'une partie du flux lumineux de sources lumineuses 2 dans l'élément optique à relier 4, 15. Suivant la forme de l'optique amont 3, la plus grande partie du flux lumineux peut servir à répondre à la répartition lumineuse requise et seulement une faible partie est utilisée pour relier les éléments de liaison 4, 5 entre les surfaces de sortie principales 12. Dans la zone de l'optique amont 3 on a ainsi des densités optiques importantes qui sont perçues comme des points chauds par les observateurs et les éléments de liaison 4, 15 apparaissent beaucoup plus sombres et ont pratiquement exclusivement un effet décoratif. Ce mode de réalisation se choisit par exemple pour le fonctionnement d'un feu diurne. Mais on peut également injecter intentionnellement une partie plus importante de la lumière dans les éléments optiques de liai-son 4, 15 pour avoir une surface de sortie de lumière plus homogène servant par exemple àla fonction de voyant limite. Pour cela on répond à la réglementation avec le flux optique dirigé par l'optique amont et par le flux optique des éléments de liaison 4, 15. Grâce à la forme donnée à l'optique amont 3, la fraction respective du flux lumineux (direct ou à travers les éléments optiques de liaison 4, 15) se commande. A côté des fonctions évoquées de feux de route diurnes et de feux limites, le feu de signalisation selon l'invention peut également assurer d'autres fonctions comme par exemple celle de clignotant. Lorsque le feu de signalisation 1 est utilisé comme feu arrière, il peut assurer également les fonctions de feu de frein, de feu arrière, de feu de recul, de feu arrière anti- brouillard. On peut en outre envisager un autre élément optique entre l'optique amont 3 et la surface de couplage 5 du guide de lumière 4; cet élément optique focalise le flux lumineux émis par l'optique amont 3 sur la zone de couplage optique 5 du guide optique 4 pour augmenter l'efficacité du couplage. Les surfaces de sortie 11, 12 de l'optique amont 3 peuvent également assurer par exemple un effet de focalisation pour augmenter le flux lumineux injecté. Selon un mode de réalisation, une partie du flux lumineux peut également être injectée directement dans le guide de lumière 4 et le reste du flux lumineux être focalisé par une optique et être émis directement (voir figure 8). On peut en outre envisager d'injecter une partie du flux lumineux de la source lumineuse 2 directement dans les guides de lumière 4 et une autre partie du flux lumineux par l'optique amont 3 dans le guide de lumière 4 et de regrouper une troisième partie directement par l'optique amont 3 et émettre cette fraction de flux lumineux (figure 9)
Feu de signalisation (1) de véhicule notamment automobile comportant au moins un élément optique de liaison (4, 15), allongé, ayant une surface de rayonnement (8) dirigée transversalement à son extension longitudinale, et par laquelle la lumière d'au moins une source lumineuse (2) est rayonnée par cet élément optique de liaison (4, 15) au moins par zone et dont la surface arrière (9) à l'opposé de la surface de rayonnement (8) est au moins partiellement ou totalement réfléchissante.Le feu de signalisation (1) comporte plusieurs éléments optiques de liaison (4, 15) installés par rapport à au moins une source lumineuse (2) pour que la lumière émise arrive en partie dans les éléments optiques de liaison (4, 15) et que la partie restante de la lumière émise par la source lumineuse (2) sorte du feu de signalisation (1) dans la direction de sortie de lumière (7) sans passer par les optiques de liaison (4, 15).
11 Feu de signalisation (1) de véhicule notamment automobile, comportant au moins un élément optique de liaison (4, 15), allongé, ayant une surface de rayonnement (8) dirigée transversalement à son exten- Sion longitudinale, et par laquelle la lumière d'au moins une source lumineuse (2) est rayonnée par cet élément optique de liaison (4, 15) au moins par zone et dont la surface arrière (9) à l'opposé de la surface de rayonnement (8) est au moins partiellement ou totalement réfléchissante, caractérisé en ce que le feu de signalisation (1) comporte plusieurs éléments optiques de liai-son (4, 15) installés par rapport à au moins une source lumineuse (2) pour que la lumière émise par au moins une source lumineuse (2) arrive en partie dans les éléments optiques de liaison (4, 15) et que la partie restante de la lumière émise par la source lumineuse (2) sorte du feu de signalisation (1) dans la direction de sortie de lumière (7) sans passer par les optiques de liaison (4, 15). 2 ) Feu de signalisation (1) selon la 1, caractérisé en ce que chaque élément optique de liaison est réalisé comme guide de lumière (4) avec au moins une zone de couplage optique (5) par laquelle la lumière émise par au moins une source lumineuse (2) du feu de signalisation (1) est injectée dans au moins un élément optique de liaison ou guide de lumière (4). 3 ) Feu de signalisation (1) selon la 2, caractérisé en ce qu' au moins une zone de couplage optique (5) d'au moins un guide de lumière (4) est réalisée sur au moins l'une des faces frontales d'au moins un élément optique de liaison (4), les éléments optiques de liaison (4) du feu de signalisation (1) étant installés par rapport à au moins une source lumineuse (2) pour que la lumière émise par au moins une source lumineuse (2) soit injectée au moins en partie dans l'élément optique de liaison (4) et que la partie restante de la lumière émise par au moins une source lumineuse (2) sorte dans la direction de sortie de lumière (7) du feu de signalisation (1) sans être injectée dans les éléments optiques de liaison (4). 4 ) Feu de signalisation (1) selon la 3, caractérisé en ce qu' il comporte plusieurs sources lumineuses (2) et éléments optiques de liaison (4), ces éléments optiques de liaison (4) étant réalisés pour avoir sur les deux faces frontales chaque fois une zone de couplage optique (5), et les éléments optiques de liaison (4) sont formés et installés entre deux sources lumineuses (2) pour que les surfaces frontales des éléments op-tiques de liaison (4) soient dirigées vers la direction de sortie de lumière de deux sources lumineuses (2). 5 ) Feu de signalisation (1) selon la 4, caractérisé en ce qu' il comporte un même nombre de sources lumineuses (2) et d'éléments optiques de liaison ou guides de lumière (4). 6 ) Feu de signalisation (1) selon la 4, caractérisé en ce que les éléments optiques de liaison ou guides de lumière (4) sont réalisés sous la forme d'un composant commun guide de lumière. 7 ) Feu de signalisation (1) selon la 2, caractérisé en ce que les éléments optiques de liaison ou guides de lumière (4) et les sources lumineuses (2) sont répartis principalement suivant une forme de cer-30 cle. 8 ) Feu de signalisation (1) selon la 2, caractérisé en ce que les éléments optiques de liaison ou guides de lumière (4) et les sources lumineuses (2) sont répartis principalement suivant une forme rectangulaire et notamment carrée. 9 ) Feu de signalisation (1) selon la 2, caractérisé en ce que les éléments optiques de liaison ou guides de lumière (4) et les sources lumineuses (2) sont répartis au moins par zone le long d'un bord ou contour d'un boîtier et/ou de réflecteur d'un projecteur de préférence d'un projecteur de feu de croisement. 10 ) Feu de signalisation (1) selon la 1, caractérisé en ce que les sources lumineuses (2) sont des diodes photoémissives LED. 11 ) Feu de signalisation (1) selon la 1, caractérisé en ce que dans la direction de sortie de lumière (7) devant des sources lumineuses (2) il y a des optiques amont (3) conçues pour qu'au moins une partie de la lumière émise par les sources lumineuses (2) arrive dans les optiques amont (3) et de là est au moins en partie injectée dans les éléments op-tiques de liaison (4, 15), de préférence pour arriver sur les zones de couplage optique (5) des éléments optiques de liaison ou guides de lumière (4). 12 ) Feu de signalisation (1) selon la 11, caractérisé en ce que les optiques amont (3) sont réalisées pour recevoir au moins une partie de la lumière émise par les sources lumineuses (2) et qui de là les tra- verse au moins en partie sans arriver dans les éléments optiques de liaison (4, 15). 13 ) Feu de signalisation (1) selon la 12, caractérisé en ce que les optiques amont (3) sont conçues pour que la plus grande partie de la lumière émise par les sources lumineuses (3) traverse l'optique amont (3) sans arriver dans les optiques de liaison (4, 15). 14 ) Feu de signalisation (1) selon la 1, caractérisé en ce qu' il constitue un feu d'éclairage diurne ou un feu de position. 15 ) Feu de signalisation (1) selon la 11, caractérisé par des éléments de focalisation installés entre l'optique amont (3) et les surfaces de couplage (5) de la lumière des guides de lumière (4). 16 ) Feu de signalisation (1) selon la 15, caractérisé en ce que les éléments de focalisation font partie intégrante des zones de couplage optique (5) des surfaces de sortie (11) des optiques amont (3) tournées vers les éléments optiques de liaison ou guides de lumière (4). 17 ) Feu de signalisation (1) selon la 11, caractérisé en ce que les optiques amont (3) ont d'autres surfaces de sortie (12) par lesquelles une partie de la lumière émise par les sources lumineuses (2) et ayant traversé les optiques amont (3) sort dans la direction de sortie (7) sans arriver dans les optiques de liaison (4, 15), et l'autre surface de sortie (12) de l'optique amont (3) et les surfaces de rayonnement (8) des éléments optiques de liaison (4, 15) sont situées pratiquement dans le même plan. 18 ) Feu de signalisation (1) selon la 1, caractérisé en ce que au moins l'une des optiques de liaison est un réflecteur (15), allongé.
B,F,G
B60,F21,G02
B60Q,F21S,F21V,F21W,G02B
B60Q 1,F21S 8,F21V 8,F21W 107,G02B 6
B60Q 1/26,F21S 8/10,F21V 8/00,F21W 107/10,G02B 6/00
FR2898698
A1
PROCEDE DE DEVELOPPEMENT D'UNE APPLICATION MACHINE A MACHINE
20,070,921
5 10 La présente invention concerne un procédé de développement d'une application machine à machine. Elle s'applique, en particulier, au contrôle et à la commande, à distance, d'équipements bureautiques, domestiques ou industriels, et de véhicules ou de bâtiments. Dans le domaine du contrôle et de la commande à distance d'un équipement, 15 généralement, un opérateur de surveillance fait régulièrement un passage de maintenance pour vérifier le bon fonctionnement de l'équipement et, en cas de défaut, alerter un service technique. Cette procédure présente de nombreux inconvénients. D'une part, le délai de détection d'une panne peut être important et, d'autre part, la qualité d'intervention du service technique est soumise à la qualité du rapport transmis par l'opérateur de surveillance. 20 Dans des systèmes plus automatisés, il est connu de munir l'équipement d'un module de communication à distance qui surveille l'état de l'équipement et qui, en fonction de franchissement de seuils, déclenche une alarme sur un terminal distant, par exemple en émettant un mini-message, connu sous le nom de SMS (pour short message system ou système de message court) à destination du téléphone mobile d'un responsable d'entretien. 25 Ces systèmes présentent de nombreux inconvénients. D'une part, ils ne permettent pas une gestion centralisée d'un ensemble d'équipements. D'autre part, ils sont soumis à la disponibilité du réseau de communication de l'alarme. De plus, ils demandent, pour leur programmation, l'intervention d'un informaticien qualifié. Enfin, ils ne peuvent pas être reprogrammés à distance. 30 La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé de développement d'une application machine à machine entre un module de communication destiné à être associé à un équipement et un système informatique, caractérisé en ce qu'il comporte : 35 - une étape de définition de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le module de communication, - une étape de mise en correspondance de chaque donnée logique à au moins un moyen d'acquisition ou de commande, physique ou logiciel, - une étape de définition de paramètres de configuration du module de communication qui permettent son interfaçage avec l'équipement, une étape de définition de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le système informatique, une étape de mise en correspondance de chaque donnée logique à au moins un moyen de stockage du système informatique, une étape de définition de la communication entre le module et le système informatique, - une étape de génération de l'application qui s'exécutera sur le module et de celle qui s'exécutera sur le système informatique et - une étape de téléchargement sur le module de l'application qui s'exécutera sur le module et sur le système informatique, de celle qui s'exécutera sur le système informatique. Selon des caractéristiques particulières, au cours d'au moins une des étapes de définition de données logiques, on définit des équipements logiques manipulés par l'application, puis on leur ajoute des variables représentatives de leurs caractéristiques logiques. Selon des caractéristiques particulières, au cours d'au moins une des étapes de définition de données logiques, on met en oeuvre un éditeur qui permet de créer, modifier et supprimer des équipements logiques, sans référence à leur réalisation électronique, en définissant ses variables, au travers de paramètres, cette définition de variables et de paramètres étant contrainte par la compatibilité avec les fonctionnalités offertes par l'éditeur. Selon des caractéristiques particulières, avec ledit éditeur, la définition de données logiques se fait au moyen d'écran graphique guidant l'utilisateur en lui proposant des choix pour certains paramètres et en le laissant libre pour d'autres. Selon des caractéristiques particulières, au moins l'une des étapes de mise en correspondance et de définition de communication est réalisée au moyen d'interfaces graphiques contraignant l'utilisateur par rapport à la réalité physique du module de communication qu'il utilise. Selon des caractéristiques particulières, au cours d'au moins une l'étape de mise en correspondance, on met en oeuvre un éditeur qui permet d'associer chaque variable définie au cours de l'étape de définition de données logiques avec un moyen de stockage, cet éditeur limitant les choix en fonction des paramètres, des variables et des fonctionnalités offertes par le module de communication qui est programmé. Selon des caractéristiques particulières, le procédé te que succinctement exposé ci-dessus comporte au moins une étape de définition de logique événementielle, au cours de laquelle on définit le fonctionnement de l'application informatique et les conditions de réalisation de ses actions. Selon des caractéristiques particulières, au moins une étape de définition de logique événementielle se fait de manière graphique en sélectionnant les données logiques à contrôler, en associant une notion de logique binaire et finalement en choisissant une action à exécuter parmi celles disponibles, les données logiques à contrôler, les relations de logique binaire et les actions à exécuter étant représentées par des éléments graphiques spécifiques. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de définition de la communication entre le module et le système informatique, si au moins deux canaux de communication ont été définis, on définit le choix dynamique du canal de communication à utiliser. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de génération de l'application qui s'exécutera sur le module de communication et de l'application qui s'exécutera sur le système informatique, on effectue un assemblage de briques ou composants logicielles génériques ou spécifiques au module et au système informatique. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de génération de l'application qui s'exécutera sur le module de communication, l'application est générée dans le langage natif du module de communication. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, une implantation d'un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, - la figure 2 représente, sous forme d'un logigramme, un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention et -la figure 3 représente, sous forme d'un logigramme, un mode de réalisation particulier d'un procédé de programmation du dispositif objet de la présente invention. On observe, en figure 1, un équipement à superviser 100, un module électronique 110 associé à l'équipement 100 et comportant un contrôleur 115 et, préférentiellement, au moins deux moyens de communication 120 et 125, deux canaux de communication 130 et 135, un serveur d'exploitation 140, comportant deux moyens de communication 155 et 160 et un contrôleur 170 et conservant une base de données 145, un terminal de programmation 150 comportant un moyen de communication 165 et un terminal client 180 comportant un moyen d'affichage (non représenté) des données reçues de la part du serveur 140. L'équipement à superviser 100 peut être fixe, comme, par exemple, une chaudière, un équipement bureautique ou un panneau d'affichage électronique, ou mobile, comme, par exemple, un équipement d'un véhicule d'une flotte de véhicules. Préférentiellement, l'équipement 100 comporte un contrôleur 101 et met en oeuvre des logiciels, en particulier pour contrôler l'état de capteurs 102 et/ou d'actionneurs 104 et pour communiquer par l'intermédiaire d'au moins un connecteur 103. Le module électronique 110 est adapté à recevoir, par l'intermédiaire du connecteur 103, des données de la part de l'équipement 100 et notamment des signaux représentatifs d'états ou de paramètres de fonctionnement dudit équipement 100. Le module électronique 110 est également adapté à envoyer des commandes à l'équipement 100, par l'intermédiaire du connecteur 103. Par ailleurs, les moyens de communication 120 et 125 permettent au module électronique 110 de communiquer, par l'intermédiaire des deux canaux de communication 130 et 135, avec le serveur 140 et, éventuellement, avec le terminal de programmation 150, sachant qu'un autre canal (non représenté) peut être utilisé pour la communication entre le module électronique 110 et le terminal de programmation 150. Les canaux de communication 130 et 135 sont, par exemple, des réseaux de téléphonie sans fil, par exemple de type GSM et GPRS, respectivement. Le module électronique 110 est adapté à télécharger des logiciels par l'intermédiaire de l'un, au moins, des réseaux 130 et 135 à partir du serveur 140 et/ou du terminal de programmation 150, sous commande extérieure, telle qu'un logiciel tiers ou un SMS. Le serveur 140 est de type connu et est adapté à interroger chaque module 110, à recevoir ses réponses, à agréger les données reçues et à déclencher des consignes ou des alarmes, en fonction des données reçues ou des données agrégées. Le serveur 140 est aussi adapté à fournir des données à des terminaux clients en se comportant comme serveur de la toile. Le terminal de programmation 150 est adapté à programmer des applications pour chaque module 110 et des applications pour chaque serveur 140. Le terminal de programmation 150 met en oeuvre une suite de développement détaillée plus loin dans la description. Le module électronique 110 et le serveur 140 et, plus précisément, les contrôleurs 115 et 170 sont adaptés à mettre en oeuvre, entre eux, le procédé de communication objet de la présente invention, tel que présenté en regard du logigramme de la figure 2, après une phase de programmation illustrée en figure 3. Le terminal client 180, de type quelconque, téléphone mobile, assistant personnel numérique, ordinateur personnel ou serveur de réseau, par exemple, permet à un utilisateur, ou opérateur, d'accéder à la base de données 145 conservée par le serveur 140 et, en particulier, aux données concernant chacun des modules 110, après authentification et d'afficher ces données. Dans cette communication, le serveur 140 se comporte comme serveur de la toile pour permettre l'accès aux données avec une interface bien connue de tout utilisateur, c'est à dire un logiciel de navigation sur internet. On observe, en figure 2, une étape 205 d'association, selon des techniques connues, du module électronique 110 doté du contrôleur programmable 115 avec ledit équipement 100 de telle manière que ledit module électronique 110 reçoive des signaux représentatifs d'états ou de paramètres de fonctionnement dudit équipement 100. Puis, au cours d'une étape 210, on implante une application de serveur de communication, par exemple de serveur de la toile, sur le module électronique 110. Par exemple, le serveur embarqué est programmé en Java (marque déposée) et possède une taille très réduite. On observe que ce serveur embarqué, caractéristique de la présente invention, permet la supervision et le contrôle à distance du module 110 et de l'équipement associé 100. A partir de l'étape 210, le module électronique 110 se comporte comme un serveur de communication, par exemple un serveur de la toile, ou serveur web . On rappelle qu'un serveur de communication comporte un logiciel qui répond à des requêtes provenant de clients, par exemple avec des moyens de communication dits http (acronyme de hypertext transfer protocol pour protocole de transfert hypertexte) ou des minimessages, connus sous le nom de SMS (acronyme de Short Message System, pour système à messages courts). On observe que, préférentiellement, le module électronique 110 ne fournit pas de page mais des données à insérer dans des pages fournies aux clients par le serveur 140. Ces données peuvent être fournies, par exemple, en SMS. Un déclenchement de communication entre le module 110 et le serveur 140 peut avoir lieu dans différentes circonstances : - en cas de détection d'événements déclenchant, par le module 110, par exemple en fonction de seuils appliqués à des capteurs associés à l'équipement 100, étape 212 ; par exemple, le module électronique 110 effectue une étape de comparaison des états ou paramètres de l'équipement 100 avec des valeurs prédéterminées qu'il conserve en mémoire et, en fonction du résultat de l'étape de comparaison, il déclenche une alarme sous forme d'une requête émise au serveur distant 140, en fonction d'un calendrier prédéterminé de communications entre le module 110 et le serveur 140, ce calendrier pouvant être gérer par le module 110 ou par le serveur 140 (cas exposé en figure 2, en étape 255), - en fonction de requêtes transmises par le terminal client 180, au cas où le données 35 conservées dans la base de données 145 seraient considérées comme obsolètes au vu de la requête reçue, étapes 250. Au cours d'une étape 215, le serveur qui veut initier une communication avec l'autre serveur, c'est à dire soit le serveur de communication du module 110, soit le serveur 140, détermine le meilleur support de communication entre le module électronique 110 et le serveur 140. Au cours de cette étape 215, on considère les critères suivants dans l'ordre de priorité décroissante : la disponibilité des canaux de communication, l'urgence de transmission du flux de données à transmettre, la tarification des opérateurs qui gèrent les différents canaux de communication. Grâce à cette étape, on garantit pratiquement le maintien de la capacité de communication entre le module électronique 110 et le serveur 140, même si l'un des canaux est indisponible. En fonction du canal de communication sélectionné au cours de l'étape 215, au cours de l'étape 220, on effectue la commutation de protocole de communication correspondant, le cas échéant. Puis, au cours d'une étape 225, on met en communication le module électronique 110 et ledit serveur distant 140, par exemple en mettant en oeuvre le protocole de transfert hypertexte http. Au cours d'une étape 230, le serveur 140 transmet une requête à destination du module 110 qui la reçoit, par exemple en mettant en oeuvre le protocole de transfert hypertexte http. Préférentiellement, pour chaque requête reçue, le module électronique 110 vérifie, pour des raisons de sécurité, au cours de l'étape 230, l'adresse du serveur émetteur de la requête. Au cours d'une étape 235, le module électronique 110 analyse la requête reçue, récupère les données requises, notamment auprès de l'équipement 100, traite ces données et émet une réponse à destination du serveur 140. Cette réponse encapsule ainsi des informations représentatives des états ou paramètres de l'équipement 100. Pour la description des étapes 230 et 235, on a considéré le cas où le serveur 140 initie la communication. Dans l'autre cas, dans lequel c'est le serveur de communication du module 110 qui initie la communication, l'étape 230 n'a pas lieu et, au cours de l'étape 235, le module électronique 110 récupère les données à transmettre, notamment auprès de l'équipement 100, traite ces données et émet un message à destination du serveur 140. Cette réponse encapsule ainsi des informations représentatives des états ou paramètres de l'équipement 100. Au cours d'une étape 240, le serveur 140 agrège et distribue les données collectées depuis les différents modules électroniques 110 vers les personnes, terminaux clients, bases de données et applications informatiques concernées. Cette agrégation comporte au moins la constitution d'un historique d'états des équipements 100 associés aux modules électroniques 110 et le déclenchement d'alerte en cas de panne, de besoin de maintenance préventive, par exemple de besoin de fourniture de consommable. Ces alertes sont déterminées en fonction des informations représentatives des états ou paramètres de l'équipement 100 reçues au cours de l'étape 235 ou agrégées au cours de l'étape 240. Lors d'une requête arrivant au serveur 140 de la part d'un terminal client 180, une base de données ou une application, au cours d'une étape 245, on vérifie que l'émetteur de cette requête est autorisé à l'émettre, selon des techniques connues. On observe que la requête émise par le terminal client 180 est une requête émise par un navigateur, le serveur 140 agissant alors en serveur de la toile. Puis, au cours d'une étape 250, on détermine si une requête à l'équipement 110 est nécessaire, en fonction de la requête reçue et de la durée écoulée depuis la dernière mise à jour des données concernant ce module et d'au moins un paramètre de configuration du serveur. Ainsi, on évite la lecture de la mémoire du module de l'équipement ou la mémoire de l'équipement si on dispose d'information suffisamment récente, par exemple dans le cas d'une requête concernant des données dont on connaît la valeur et l'évolution possible. Par exemple, un rafraîchissement de l'état du niveau de toner chaque semaine peut suffire. Si le résultat de l'étape 250 est positif, une requête à l'équipement 100 étant nécessaire, on passe à l'étape 215. Sinon, on passe à l'étape 255 au cours de laquelle on détermine la prochaine échéance d'une requête à adresser à l'équipement 100, on effectue la lecture des données requises par l'utilisateur, dans la base de données 145 et/ou on réalise une extrapolation des données récentes conservées dans la base de données et on fournit au terminal client 180, sous forme d'une page de la toile, les données requises par le terminal client, le terminal client affichant alors ces données. En réponse aux requêtes qu'il reçoit, le serveur 140 agrége des données provenant de bases de données et des données dynamiques physiques transmises par les modules électroniques 110, pour, par exemple, définir des fiches clients qu'il transmet à l'émetteur de la requête reçue au cours de l'étape 245. Au cours d'une étape 255, on détermine la prochaine date de requête à adresser au module électronique et lorsque cette date survient, on passe à l'étape 212. Préférentiellement, la durée considérée comme suffisante entre deux mises à jour est paramétrable. On observe, en figure 3, la mise en oeuvre d'un procédé de développement de logiciel rapide et facile pour développer, générer et déployer des applications machine à machine et programmer, connecter et gérer les équipements lointains 100 et des serveurs applicatifs 140. Le procédé est mis en oeuvre dans un environnement de développement graphique et puissant afin de développer, générer et déployer des applications machine à machine beaucoup plus rapidement qu'avec une approche développement traditionnel et sans connaissance des langages de programmation. On minimise ainsi les coûts de développement et on maximise la productivité. Au cours d'une étape 305, on sélectionne le module de communication 110 qui va être programmé, étant entendu que l'interfaçage physique de ce module avec un équipement 100 a été réalisé préalablement, par exemple ou cours de son installation physique. Au cours d'une étape 310, on définit un modèle de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le module de communication 110. Ce modèle se réalise en définissant des équipements logiques manipulés par l'application, puis en leur ajoutant des variables représentatives de leurs caractéristiques logiques. Cette définition se fait au moyen d'écran graphique guidant l'utilisateur en lui proposant des choix pour certains paramètres et en le laissant libre pour d'autres. Ce modèle de données logiques est totalement indépendant de la physique d'acquisition des données réelles existantes. Par exemple une centrale d'alarme sera représentée par ses variables logiques Etat (booléen représentant l'état marche ou arrêt de l'alarme) et EnAlarme (booléen représentant le déclenchement ou non de l'alarme). On met en oeuvre un éditeur qui permet de créer, modifier et supprimer des équipements logiques (sans référence à sa réalisation électronique) en définissant ses variables, au travers de paramètres tels que type de données (chaîne de caractère, numérique ou booléen), mode d'accès (écriture et/ou lecture), limites de variation (valeur ou longueur maximum et minimum). Cette définition de variables et paramètres est contrainte par la compatibilité avec les fonctionnalités offertes par l'éditeur. Par exemple, le type de données peut être limité aux trois exemples donnés ci-dessus et donc ne pas permettre un tableau. Au cours d'une étape 315, on effectue un Mapping ou une mise en correspondance pour que chaque variable du modèle de données logiques de l'application puisse être acquise (lecture) et/ou commandée (écriture) sur des supports physiques ou logiciels. Par ailleurs, cette configuration se réalise au moyen d'interfaces graphiques contraignant l'utilisateur par rapport à la réalité physique du module de communication 110 qu'il utilise. On met en oeuvre un éditeur qui permet d'associer chaque variable définie au cours de l'étape 310 avec un moyen d'acquisition ou de commande supporté par l'environnement. Cet éditeur limite les choix en fonction des paramètres des variables prédéfinis et des fonctionnalités offertes par le module 110 qui est programmé. Par exemple, la variable Etat de la centrale d'alarme pourra être associée à la broche GPIO (General Purpose Input Output) n 4 du module de communication, l'utilisateur ne pouvant pas choisir les broches 0 à 3 car celles-ci n'existent pas sur le module utilisé. On constitue donc, ici, une association spécifique au module électronique et équipements concernés par la programmation. Au cours d'une étape 320, on définit la logique événementielle, c'est-à-dire le fonctionnement de l'application informatique et les conditions de réalisation de ses actions. Par exemple, cette logique événementielle indique quelles combinaisons d'états de l'équipement provoquent quelles actions de la part du module électronique associé. Cette définition se fait de manière graphique en sélectionnant les données logiques à contrôler (représentées par des rectangles), en associant une notion de logique binaire (représentées par des relations entre les rectangles précédemment sélectionnés) et finalement en choisissant une action à exécuter parmi celles disponibles (représentées par des icônes). Ainsi, les données logiques à contrôler, les relations de logique binaire et les actions à exécuter sont préférentiellement représentées par des éléments graphiques spécifiques. Au cours d'une étape 325, on définit les paramètres de configuration du module de communication 110 qui permettront son interfaçage avec l'équipement 100. Cette configuration se réalise au travers d'interfaces graphiques limitant l'utilisateur par rapport aux réalités physiques des composants du module de communication 110. Par exemple, on pourra configurer la vitesse de communication d'un port série existant sur le module. Au cours des étapes 330 à 345, on effectue les mêmes étapes que les étapes 310 à 325, respectivement, pour la programmation de l'application de communication à implanter du côté serveur considéré comme présélectionné car commun à différents modules 110. Ainsi, au cours de l'étape 330, on définit un modèle de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le serveur 140. Ce modèle se réalise en définissant des matériels et logiciels logiques manipulés par l'application, puis en leur ajoutant des variables représentatives de leurs caractéristiques logiques. Cette définition se fait au moyen d'écran graphique guidant l'utilisateur en lui proposant des choix pour certains paramètres et en le laissant libre pour d'autres. Ce modèle logique est totalement indépendant de la physique de traitement ou de stockage des données réelles existantes. Cette définition de variables et paramètres est contrainte par la compatibilité avec les fonctionnalités offertes par l'éditeur. Au cours d'une étape 335, on effectue un Mapping ou une mise en correspondance pour que chaque variable du modèle de données logiques de l'application puisse être acquise (lecture) et/ou commandée (écriture) sur des supports physiques ou logiciels. Par ailleurs, cette configuration se réalise au moyen d'interfaces graphiques contraignant l'utilisateur par rapport à la réalité physique du serveur 140 et de ses périphériques qu'il utilise. On met en oeuvre un éditeur qui permet d'associer chaque variable définie au cours de l'étape 330 avec un moyen d'acquisition ou de commande supporté par l'environnement. Cet éditeur limite les choix en fonction des paramètres des variables prédéfinis et des fonctionnalités offertes par le serveur 140 qui est programmé. On constitue donc, ici, une association spécifique au serveur 140 et à ses périphériques concernés par la programmation. Au cours d'une étape 340, on définit la logique événementielle, c'est-à-dire le fonctionnement de l'application informatique et les conditions de réalisation de ses actions. Par exemple, cette logique événementielle indique quelles combinaisons d'états provoquent quelles actions de la part du serveur 140 ou de ses périphériques. Cette définition se fait de manière graphique en sélectionnant les données logiques à contrôler (représentées par des rectangles), en associant une notion de logique binaire (représentées par des relations entre les rectangles précédemment sélectionnés) et finalement en choisissant une action à exécuter parmi celles disponibles (représentées par des icônes). Au cours d'une étape 345, on définit les paramètres de configuration du serveur 140 et de ses périphériques qui permettront son interfaçage avec le module 110. Cette configuration se réalise au travers d'interfaces graphiques limitant l'utilisateur par rapport aux réalités physiques du serveur 140 et de ses périphériques. Par exemple, on pourra configurer la vitesse de communication d'un port série existant sur le serveur. Puis, au cours d'une étape 365, on définit la communication entre le module et le serveur. On met en oeuvre un éditeur qui permet de sélectionner les moyens de communication en fonction des capacités de communication offertes par le module de communication 110. Si au moins deux canaux de communication ont été définis, l'étape 365 permet également d'organiser le choix dynamique du canal de communication à utiliser. Cette organisation vise à conserver un lien entre le module électronique et le serveur, même si un moyen de communication était défaillant. Par exemple, le choix dépend des canaux disponibles et/ou des prix des canaux de communication. Au cours de cette étape, les choix sont effectués graphiquement grâce notamment à des boites à choix multiples, des champs textes et des interfaces se rafraîchissant en fonction des choix faits précédemment. Puis, au cours d'une étape 370, on génère l'application qui s'exécutera sur le module 110 et celle qui s'exécutera sur le serveur 140. Cette application est un assemblage de briques ou composants logicielles génériques, par exemple le serveur de communication, de serveur de la toile ou web , ou spécifiques. Les briques et composants logiciels sont sélectionnés en fonction des choix effectués précédemment, de manière déterministe. Ces choix faits précédemment contraignent aussi l'ordre d'exécution de ces briques ou composants, ce qui assure le bonfonctionnement de l'application générée. Par exemple, les briques concernent l'une le serveur de communication, serveur de la toile ou serveur SMS, l'autre la communication GPRS, ... L'application générée destinée à être exécutée sur le module de communication 110 est générée dans le langage natif de celui-ci. Au cours d'une étape 375 on télécharge chacune des applications sur le module et le serveur, on lance ses applications, avec ou sans réinitialisation. Les avantages principaux de ce procédé de développement sont les suivants : 1/ sa facilité d'utilisation : une approche de programmation graphique guidant les choix de développement de l'utilisateur ; une approche de programmation de haut niveau : o utilisation de briques de modèle de données efficaces pour définir la logique de l'application et la lier à un dispositif de communication ; o utilisation d'un dispositif d'association des paramètres logiques et physiques (moyen d'acquisition) de l'application ; o mise à disposition d'un assistant de configuration pour définir tous les paramètres de communication entre le module 110 et le serveur 140 ; - une génération de code informatique automatique ; un ensemble de composants d'application prêts à l'emploi : o un serveur web embarqué ; o une librairie de protocoles applicatifs (Modbus, Nmea, par exemple) pour une interconnexion aisée avec des équipements spécifiques tels que PLC (acronyme de Programmable Logic Controller pour, en français, automate programmable), dispositif de télémétrie, modules GPS (acronyme de Global Positioning System pour système de positionnement global), par exemple ; o un serveur web classique permettant d'accéder aux informations métier de l'application développée ; o des modèles d'applications, des pages de présentation, des composants graphiques (connus sous le nom de widgets). 2/ Une connexion d'une extrémité à l'autre pour développer et déployer une solution machine à machine complète depuis les équipements éloignés jusqu'aux serveurs applicatifs, permettant la communication par l'intermédiaire de réseaux, par exemple GSM (acronyme de Global System for Mobile communication pour, en français, système de communication globale pour équipements mobiles), GPRS (acronyme de Global Packet Radio Service pour, en français, système de communication radio par paquets), Edge, Wifi (acronyme de Wireless Fidelity pour, en français, Fidélité sans fil), LAN (Local Area Network pour, en francais réseau local). 3/ La sécurité par le biais de mécanismes de sécurité intégrés : la mise en oeuvre du protocole de transfert de données sécurisé https, de dispositifs d'authentification de personnes, de terminaux ou d'applications, de gestion de profils d'utilisateurs ; 4/ Les performances grâce à : l'optimisation de codes embarqués pour une emprise minimale sur les ressources, en particulier ressources de mémoire, des modules électroniques et une fiabilité maximale et - l'optimisation de bande passante utilisée sur les réseaux de communication, par compression de données pour minimiser les coûts de trafic de données entre les modules électroniques 110 et les serveurs 140 ; 5/ Maintenance et mise à jour : fourniture, diagnostic, maintenance et téléchargement d'applications à distance, grâce à des capacités de communication à distance fournies par le module 110 et 6/ Récupération de données depuis les modules électroniques distants 110 pour stockage dans le système de traitement d'information (serveur 140), pour réalisation de rapports, facturation, base de connaissance, par exemple. Grâce à la mise en oeuvre de cet environnement de développement, on développe une solution globale et centralisée. Pratiquement, la suite de développement organise le développement et s'abstrait de la forme d'exécution. Un macro-langage graphique permet de s'affranchir de connaissance de langage informatique. On observe que les éléments et la programmation sont conservés en mémoire du terminal de programmation 150 et peuvent être édités et téléchargés à distance sur le module 110 et/ou sur le serveur 140 à tout moment. Le macro-langage graphique et l'environnement graphique utilisent ainsi, à la fois, des parties génériques et des parties spécifiques pour des modules particuliers. Grâce à ces caractéristiques, le langage de programmation est indépendant du module électronique et de son fournisseur, des BSP (acronyme de Board Support Package pour, en français, ensemble de support de bureau) ou MSP (module support package pour, en français, ensemble de support de module) ou de l'ensemble de pilotes permettant leur commande
Le procédé de développement d'une application machine à machine entre un module de communication (110) destiné à être associé à un équipement (100) et un système informatique (140), comporte :- une étape de définition (310) de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le module de communication,- une étape de mise en correspondance (315) de chaque donnée logique à au moins un moyen d'acquisition ou de commande, physique ou logiciel,- une étape de définition de paramètres de configuration du module de communication (325) qui permettent son interfaçage avec l'équipement,- une étape de définition (330) de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le système informatique,- une étape de mise en correspondance (335) de chaque donnée logique à au moins un moyen de stockage du système informatique,- une étape de définition de la communication entre le module et le système informatique,- une étape de génération de l'application (370) qui s'exécutera sur le module et de celle qui s'exécutera sur le système informatique et- une étape de téléchargement (375) sur le module de l'application qui s'exécutera sur le module et sur le système informatique, de celle qui s'exécutera sur le système informatique.
1 û Procédé de développement d'une application machine à machine entre un module de communication (110) destiné à être associé à un équipement (100) et un système informatique (140), caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de définition (310) de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le module de communication, une étape de mise en correspondance (315) de chaque donnée logique à au moins un moyen d'acquisition ou de commande, physique ou logiciel, - une étape de définition de paramètres de configuration du module de communication (325) qui permettent son interfaçage avec l'équipement, - une étape de définition (330) de données logiques de l'application destinée à s'exécuter sur le système informatique, - une étape de mise en correspondance (335) de chaque donnée logique à au moins un moyen de stockage du système informatique, - une étape de définition de la communication entre le module et le système informatique, - une étape de génération de l'application (370) qui s'exécutera sur le module et de celle qui s'exécutera sur le système informatique et - une étape de téléchargement (375) sur le module de l'application qui s'exécutera sur le module et sur le système informatique, de celle qui s'exécutera sur le système informatique. 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, au cours d'au moins une des étapes de définition (310, 330) de données logiques, on définit des équipements logiques manipulés par l'application, puis on leur ajoute des variables représentatives de leurs caractéristiques logiques. 3 û Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, au cours d'au moins une des étapes de définition (310, 330) de données logiques, on met en oeuvre un éditeur qui permet de créer, modifier et supprimer des équipements logiques, sans référence à leur réalisation électronique, en définissant ses variables, au travers de paramètres, cette définition de variables et de paramètres étant contrainte par la compatibilité avec les fonctionnalités offertes par l'éditeur. 4 û Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, avec ledit éditeur, la définition de données logiques se fait au moyen d'écran graphique guidant l'utilisateur en lui proposant des choix pour certains paramètres et en le laissant libre pour d'autres. 5 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, au moins l'une des étapes (315, 335) de mise en correspondance et de définition de communication est réalisée au moyen d'interfaces graphiques contraignant l'utilisateur par rapport à la réalité physique du module de communication qu'il utilise. 6 û Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, au cours d'au moins une l'étape de mise en correspondance (315, 335), on met en oeuvre un éditeur qui permet d'associer chaque variable définie au cours de l'étape de définition de données logiques (310, 330) avec un moyen de stockage, cet éditeur limitant les choix en fonction des paramètres, des variables et des fonctionnalités offertes par le module de communication (110) qui est programmé. 7 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une étape de définition de logique événementielle (320, 340), au cours de laquelle on définit le fonctionnement de l'application informatique et les conditions de réalisation de ses actions. 8 û Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'au moins une étape de définition de logique événementielle (320, 340) se fait de manière graphique en sélectionnant les données logiques à contrôler, en associant une notion de logique binaire et finalement en choisissant une action à exécuter parmi celles disponibles, les données logiques à contrôler, les relations de logique binaire et les actions à exécuter étant représentées par des éléments graphiques spécifiques. 9 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (325) de définition de la communication entre le module et le système informatique, si au moins deux canaux de communication (130, 135) ont été définis, on définit le choix dynamique du canal de communication à utiliser. 10 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de génération de l'application (370) qui s'exécutera sur le module de communication (110) et de l'application qui s'exécutera sur le système informatique (140), on effectue un assemblage de briques ou composants logicielles génériques ou spécifiques au module et au système informatique. 11 û Procédé selon la 10, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de génération de l'application (370) qui s'exécutera sur le module de communication (110), l'application est générée dans le langage natif du module de communication.
G
G05,G06
G05B,G06F
G05B 19,G06F 11
G05B 19/048,G06F 11/30
FR2901543
A1
RECIPIENT MODULAIRE POUR CONTENIR DES DENREES SENSIBLES A LEUR MISE A L'AIR.
20,071,130
élémentaires. On pourra notamment se reporter aux documents EP1321370 (PICI A.), W002/12077 (RAMJAN, RAMAN), DE10232578 (CANAK M.), W00236444 (NICHE EDGE Ltd), GB2303114 (JONATHAN DEREK & ROBINSON), FR818908 (VEREINIGTE LAUSITZER GLASWERKE AKTIENGESELLSCHAFT) qui décrivent de tels récipients modulaires. Une difficulté à surmonter réside dans un assemblage rapide et fiable des récipients élémentaires entre eux. En effet, les modalités d'assemblage doivent être aisées à mettre en oeuvre pour ne pas constituer une contrainte rédhibitoire pour le consommateur, tout en étant suffisamment robustes pour fiabiliser cet assemblage. En outre, ces modalités d'assemblage doivent être réalisées en prenant en compte les contraintes de fabrication par moulage des récipients élémentaires, et en évitant d'induire leur encombrement conséquent susceptible de porter atteinte à la mise en contact souhaitée de la paroi des goulots contre celle des fonds. Enfin, cet assemblage doit garantir le centrage et la mise en prolongement successive rigoureusement alignée des récipients élémentaires, sans risque de dévoiement d'un récipient élémentaire à l'autre susceptible d'être induit sous l'effet des efforts fournis par le consommateur pour réaliser cet assemblage, afin de conserver au récipient modulaire une ligne esthétique continue. Il a été plus particulièrement proposé par EP1321370 de munir les récipients élémentaires de reliefs d'emboîtement complémentaires qui s'étendent en périphérie respectivement de leur goulot et de leur fond. Les reliefs d'emboîtement sont de conformation annulaire et leur mise en coopération s'effectue par poussée axiale opérée par l'utilisateur. Une telle poussée axiale provoque une déformation radiale de la paroi périphérique des récipients pour autoriser le passage axial de l'un des reliefs à l'intérieur de l'autre relief. Selon une variante, les reliefs d'emboîtement sont conformés en arc de cercle en étant agencés en dispositif de jonction du type à baïonnette. De telles dispositions ne procurent pas une ergonomie satisfaisante en raison des efforts que doit déployer l'utilisateur pour assembler les récipients élémentaires entre eux, et/ou des gestes que doit accomplir l'utilisateur pour assembler et pour séparer les récipients élémentaires. En outre, les modalités mises en oeuvre pour l'assemblage des récipients élémentaires ne procurent par une fermeté apte à conférer au conteneur une robustesse globale satisfaisante, notamment dans le cas d'une utilisation d'un dispositif du type à baïonnette. Par ailleurs, les modalités d'assemblage mises en oeuvre induisent des tensions importantes sur les parois des récipients élémentaires, qui sont préjudiciables à la pérennité du conteneur et plus particulièrement à celle des récipients élémentaires qui le composent. Ces tensions font obstacle à la garantie d'un centrage rigoureux des récipients élémentaires les uns par rapport aux autres, et en conséquence altèrent la ligne esthétique du conteneur. Ces tensions sont aussi gênante à l'encontre d'une aisance de manipulation des récipients élémentaires pour leur assemblage les uns aux autres. L'ergonomie du conteneur est finalement dissuasive pour l'utilisateur, soit en raison du sentiment de fragilité du conteneur, les parois des récipients élémentaires devant être suffisamment malléables pour autoriser leur déformation, soit en raison des efforts axiaux conséquents que doit exercer l'utilisateur à l'encontre de la déformation de la paroi de révolution des récipients élémentaires, dans ce cas robuste. Si la variante consistant à exploiter un dispositif du type à baïonnette est susceptible de conforter l'assemblage des récipients élémentaires entre eux, elle nécessite un jeu pour limiter les tensions liées à leur assemblage, ce qui n'est pas satisfaisant au regard du flottement qui en résulte entre les récipients élémentaires ainsi assemblés. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un récipient modulaire composé d'une pluralité de récipients élémentaires empilés successivement en prolongement les uns des autres, qui offre une solution satisfaisante au regard des difficultés qui ont été énoncées. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de permettre un assemblage et une séparation des récipients élémentaires entre eux qui soit ergonomiques et qui restreignent les tensions exercées sur la paroi de révolution des récipients élémentaires, tout en garantissant la fiabilité de l'assemblage obtenu, la pérennité du conteneur tant structurelle qu'au regard de la conservation de sa ligne esthétique globale, et ceci malgré des opérations répétées d'assemblage et de séparation des récipients élémentaires souhaitées potentiellement les plus nombreuses possibles. Il est aussi visé par la présente invention de proposer un tel conteneur dont les avantages offerts ne portent pas atteinte à sa compétitivité, notamment en permettant son obtention à moindres coûts. Le récipient modulaire de la présente invention est composé d'une pluralité de récipients élémentaires empilés successivement en prolongement les uns des autres. Les récipients élémentaires comportent un fond évidé d'une conformation de révolution pour recevoir un goulot d'une conformation analogue. Des organes d'emboîtement coopérants sont respectivement ménagés en fond et sur le goulot des récipients élémentaires, pour constituer des moyens d'assemblage des récipients élémentaires entre eux. Selon la présente invention, un tel récipient modulaire est principalement reconnaissable en ce que les organes d'emboîtement associent des rampes périphériques coopérantes par emboîtement, qui sont aptes à assembler les récipients élémentaires entre eux par rotation pour leur jonction axiale, et des butées de fin de course de cette rotation coopérantes par clipage, qui constituent des moyens de verrouillage de l'assemblage en rotation des récipients élémentaires entre eux et qui sont aptes à interdire une rotation inverse spontanée. Les moyens d'assemblage associent des moyens d'emboîtement axial des récipients élémentaires, qui sont constitués par les rampes, et des moyens d'emboîtement radial des récipients élémentaires par déformation élastique, qui sont constitués par les butées. Ces butées sont mises en coopération par clipage en fin de course tournante des récipients élémentaires l'un par rapport à l'autre pour verrouiller l'assemblage obtenu par les moyens d'emboîtement axial. Ces dispositions sont telles que l'assemblage des récipients élémentaires est apte à être obtenu à partir d'un mouvement librement tournant exempt de contraintes sur ceuxci et notamment sur leur paroi en vue de leur jonction axiale. Un tel mouvement est aisément réalisé par l'utilisateur sans effort susceptible de générer des tensions sur la paroi de révolution des récipients élémentaires. Une telle absence de tensions préserve le conteneur et garantit un centrage idéal des récipients élémentaires les uns par rapport aux autres, et en conséquence garantit l'obtention et la conservation de la ligne esthétique du récipient modulaire. Le mouvement de rotation procurant un centrage et une jonction axiale des récipients élémentaires est achevé par leur clipage les uns aux autres par l'intermédiaire des butées, pour verrouiller leur jonction axiale et interdire leur séparation spontanée par rotation inverse. Les surfaces des butées mises en coopération par clipage sont susceptibles d'être limitées et librement aménagées indépendamment des modalités de jonction axiale par rotation des récipients élémentaires, ce qui permet de les adapter selon les efforts souhaités à déployer par l'utilisateur pour l'assemblage des récipients, et/ou selon la robustesse souhaitées des parois des récipients élémentaires. II en ressort que les concepteurs peuvent aisément adapter la conformation et/ou la robustesse des butées indépendamment de la robustesse de la paroi de révolution des récipients élémentaires. De préférence, Les butées sont intégrées aux rampes et coopèrent entre elles par clipage en réaction d'une déformation élastique des organes d'emboîtement. Ces dispositions sont telles que l'emboîtement des récipients élémentaires par clipage résulte d'une déformation élastique des organes d'emboîtement, en préservant la paroi de révolution des récipients élémentaires qui est exclue d'une telle déformation élastique. II en ressort que la paroi de révolution des récipients élémentaires est apte à être robuste en raison de l'absence nécessaire de sa déformation, sa résistance à la déformation étant indépendante des modalités d'assemblage des récipients élémentaires entre eux. Plus particulièrement, les organes d'emboîtement sont élastiquement déformables par l'intermédiaire indifféremment de la rampe et/ou de la butée qu'ils intègrent respectivement, de manière à réduire le plus possible les tensions exercées sur la paroi de révolution des récipients élémentaires lors de leur assemblage ou inversement leur séparation. Les rampes sont respectivement ménagées en creux et/ou en saillie indifféremment sur l'un et/ou l'autre du fond et/ou du goulot des récipients élémentaires. Les butées sont respectivement ménagées en creux et/ou en saillie indifféremment sur l'une et/ou l'autre des rampes respectivement affectées au fond et/ou au goulot des récipients élémentaires. La surface de coopération entre les butées est avantageusement à portée sphérique ou analogue. 15 Les butées sont de surface restreintes au regard de la totalité de la surface de contact entre deux récipients élémentaires assemblés. L'agencement de la mise en coopération des butées par l'intermédiaire de surfaces à portée sphérique est par exemple obtenu à partir d'une conformation des butées respectivement en 20 calotte sphérique et en cupule ou de manière analogue en cylindre ou équivalent. Une telle portée sphérique confère aux butées un agencement en came apte à provoquer progressivement la déformation élastique exploitée pour le verrouillage de l'assemblage des récipients élémentaires entre eux. Il en ressort un confort de manipulation pour l'utilisateur et une limitation des tensions susceptibles d'être 25 induites sur la paroi de révolution des récipients élémentaires. Globalement, les organes d'emboîtement associent au moins un organe d'emboîtement mâle et/ou au moins un organe d'emboîtement femelle qui sont indifféremment respectivement ménagés au fond et au goulot. Les organes 30 d'emboîtement et le récipient élémentaire qui les intègre sont avantageusement monoblocs de moulage, les organes d'emboîtement étant avantageusement intégrés de moulage au récipient élémentaire soit en une opération unique de10 moulage soit par surmoulage. Les opérations de moulage sont par exemple des opérations de moulage par injection ou de moulage par soufflage. Un avantage de former les butées par surmoulage réside dans la dissociation aisée entre les matériaux respectivement constitutifs du récipient élémentaire et des butées qu'il intègre. Une telle dissociation permet d'adapter à partir du choix du matériau approprié la robustesse de la paroi de révolution des récipients élémentaires et la malléabilité des butées pour favoriser l'aisance du clipage tout en conférant à ce dernier la résistance suffisante pour l'obtention du verrouillage de l'assemblage obtenu entre les récipients élémentaires. Dans le cas d'une exploitation de plusieurs organes d'emboîtement et/ou de plusieurs rampes et butées intégrées à l'un de ces organes d'emboîtement, l'agencement mâle et femelle respectif des organes d'emboîtement, des rampes et/ou des butées sont à considérer isolément. L'organe d'emboîtement femelle est de préférence ménagé sur le fond pour former un évidement de réception de l'organe d'emboîtement mâle qui est ménagé sur le goulot, sans que cette répartition préjuge du caractère mâle ou femelle de la ou des rampes et de la ou des butées respectivement intégrées aux organes d'emboîtement. Plus particulièrement, les organes d'emboîtement mâle et femelle sont susceptibles d'être respectivement dotés d'une ou de plusieurs rampes et butées qui sont indifféremment en saillie et en creux non seulement de l'un à l'autre des organes d'emboîtement, mais aussi des unes aux autres pour un même organe d'emboîtement. Plus précisément, au moins un organe d'emboîtement mâle est ménagé en saillie sur le goulot et intègre dans sa tranche au moins une rampe et au moins une butée, tandis qu'au moins un organe d'emboîtement femelle est formé d'un creux de réception de la saillie en étant ménagé sur le fond, et comporte en périphérie au moins une rampe complémentaire et au moins une butée complémentaire qui sont coopérantes respectivement avec la rampe et avec la butée. Les rampes coopérantes sont indifféremment respectivement agencées en rampe femelle de réception de l'autre rampe mâle. Les butées coopérantes sont indifféremment respectivement agencées en butée femelle de réception de l'autre butée mâle. Ces agencements mâle et femelle des rampes, voire aussi des butées, sont de préférence cumulées pour une même rampe ou une même butée. Les organes d'emboîtement et le récipient élémentaire qui les intègre sont avantageusement monobloc en étant conjointement formés par moulage. Les butées sont susceptibles d'être indifféremment formées par moulage conjointement avec les organes d'emboîtement et/ou d'être rapportées sur ces derniers, par collage, par soudage, par surmoulage ou autre technique de solidarisation analogue. Il est cependant préféré de former les organes d'emboîtement, composés de la rampe et de la butée, conjointement par moulage avec le récipient pour des gains de production. Les butées coopérantes sont constitués par des reliefs de clipage complémentaires qui sont indifféremment ménagés en bout des rampes pour une liaison tangentielle des récipients élémentaires entre eux par rapport à leur conformation de révolution, et/ou par des reliefs de clipage ménagés sur les faces indifféremment axiales et/ou périphériques des organes d'emboîtement, et notamment des rampes, pour une liaison radiale des récipients élémentaires entre eux. Selon une première variante de réalisation, un organe d'emboîtement mâle est constitué d'une platine intégrée de moulage au fond ou de préférence au goulot. Cette platine comporte une pluralité de rampes radialement équiréparties dont l'une au moins, et de préférence la totalité, intègre au moins une butée. Un organe d'emboîtement femelle est quant à lui constitué d'un évidement de forme complémentaire inversement intégré de moulage au goulot ou au fond. Les rampes sont par exemple agencées en saignées ménagées dans la tranche 30 de la platine, dont les bords en saillie et le creux médian constituent conjointement une rampe. Les butées coopérantes sont de préférence respectivement agencées en calotte et en cupule et sont indifféremment à extension axiale, en étant ménagées sur les épaulements respectivement formés par la platine et par l'évidement, et/ou à extension radiale en étant ménagées sur les tranches respectivement de la platine et de l'évidement, et plus particulièrement sur les tranches des rampes correspondantes, en fond de saignée notamment. Plus particulièrement, les butées sont ménagées, isolément ou en combinaison, sur les faces axiales ou sur les faces périphériques des rampes. Les rampes sont indifféremment à extension circulaire ou hélicoïdale, mais de préférence sont conformées en hélice et constituent des organes de poussée axiale contre les butées. Plus particulièrement, les rampes sont à extension indifféremment circulaire ou hélicoïdale. Cependant, il est préféré de conformer les rampes en hélice de manière à ce qu'elles constituent des organes de poussée axiale contre les butées. Les rampes sont aptes à repousser progressivement les butées agencées en relief de clipage axial lors de la rotation relative entre les récipients élémentaires. Une telle compression progressive concoure à préserver les parois des récipients élémentaires, et favorise la mise en coopération spontanée des butées en fin de course de rotation des récipients élémentaires l'un par rapport à l'autre. En outre, l'utilisateur exerce un effort progressif de rotation sur les récipients élémentaires jusqu'au verrouillage de leur assemblage, ce qui améliore l'ergonomie du récipient. Selon une deuxième variante de réalisation, les rampes sont en pluralité en étant radialement équiréparties et en étant orientées suivant une génératrice de ladite conformation de révolution de l'évidement du fond et du goulot. Les organes d'emboîtement sont principalement orientés suivant cette génératrice, et sont susceptibles de s'étendre totalement ou partiellement suivant cette génératrice, préférentiellement de manière continue sans exclure une forme de réalisation selon laquelle les organes d'emboîtement sont à extension discontinue par tronçons. Les organes d'emboîtement, et plus particulièrement les rampes, comportent des butées respectives coopérantes qui s'étendent tangentiellement à ladite conformation de révolution. Les butées coopérantes sont par exemple constituées par au moins un bourrelet et une gorge qui sont respectivement ménagés en bout de l'une et/ou l'autre des rampes respectivement affectées au fond et au goulot. Ce bourrelet et cette gorge sont notamment de conformation cylindrique pour leur mise en coopération du type analogue à une portée sphérique. Les surfaces de révolution du bourrelet et de la gorge s'étendent sur une plage supérieure à 180 pour l'obtention de leur mise en coopération par clipage. Les butées coopérantes étant ménagées en périphérie du fond et du goulot, les axes d'extension du bourrelet et de la gorge sont parallèles et radialement excentrés par rapport à l'axe de révolution du fond et du goulot. On notera que la conformation de la surface extérieure du récipient modulaire, exceptée celle de la zone de révolution que comporte le goulot et qui coopère avec le fond, est susceptible d'être quelconque, telle que polygonale et/ou circulaire. Des applications privilégiées mais non limitatives du récipient modulaire de l'invention résident dans le conditionnement de denrées alimentaires, cosmétiques et/ou thérapeutiques par exemple, ou tout autre denrée périssable notamment. De telles denrées sont susceptibles d'être indifféremment des liquides, gazeux et/ou volatils ou non, des solides, en encore des denrées pulvérulentes et/ou à l'état gélifié et/ou à l'état pâteux, poudres, fard, crèmes ou denrées analogues. Les denrées contenues respectivement dans les récipients élémentaires sont susceptibles d'être des denrées identiques ou différentes d'un récipient élémentaire à l'autre. Dans le cas de denrées différentes, celles-ci sont susceptibles d'être des produits destinés à être mélangés extemporanément à leur utilisation par exemple, ou encore d'être des produits de même nature mais présentant des caractéristiques différentes, telles que de couleur et/ou d'état et/ou de texture par exemple. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la description qui va en être faite de variantes de réalisation en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : Les fig.1 et fig.2 sont des représentations d'un récipient modulaire selon une 10 première forme de réalisation de la présente invention, respectivement vu de profil et vu en coupe axiale. La fig.3 est une représentation en coupe axiale d'un récipient élémentaire constitutif du récipient modulaire représenté sur les fig.1 et fig.2. La fig.4 est un détail en coupe radiale d'un couple de récipients élémentaires du 15 type illustré sur la fig.3, assemblés l'un à l'autre. La fig.5 est une vue de dessus du récipient élémentaire représenté sur la fig.3. La fig.6 est une représentation de profil d'un récipient modulaire selon une deuxième forme de réalisation de la présente invention. La fig.7 est une représentation de profil d'un récipient élémentaire constitutif du 20 récipient modulaire représenté sur la fig.6. La fig.8 est une vue de dessus du récipient élémentaire représenté sur la fig.7. La fig.9 est une représentation de profil d'un récipient élémentaire constitutif d'un récipient modulaire selon une troisième forme de réalisation de l'invention. La fig.10 est une vue de dessus du récipient élémentaire représenté sur la fig.9. 25 Sur les figures, un récipient modulaire est composé d'une pluralité de récipients élémentaires 1 emboîtés axialement successivement les uns dans les autres. Le nombre de trois récipients élémentaires 1 tel qu'illustré n'est pas limitatif quant à la portée de la présente invention, ce nombre de récipients élémentaires 1 30 pouvant être au moins de deux. Ces récipients élémentaires 1 sont semblables et sont avantageusement obtenus par moulage à partir d'un même moule. Chaque récipient élémentaire 1 comporte un goulot 2, notamment prévu pour être muni d'un bouchon amovible 3 tel qu'illustré sur la fig.3. Le goulot 2 comporte une zone globalement cylindrique, qui est prolongée par une zone conique. Le fond 4 du récipient élémentaire est évidé, cet évidement 5 présentant une forme complémentaire à celle du goulot 2 pour permettre l'emboîtement en prolongement les uns des autres d'une pluralité de récipients élémentaires 1 pour obtenir le récipient modulaire de l'invention. Les zones coniques du goulot 2 et du fond 4 comportent des organes respectifs d'emboîtement coopérants 6 et 7. Ces organes d'emboîtement 6,7 associent chacun au moins une rampe 8,9 et une butée 10,11 coopérantes avec une rampe 8,9 et une butée 10,11 complémentaires d'un récipient élémentaire 1 voisin. Les butées 10,11 sont élastiquement déformables pour constituer des moyens de verrouillage de l'assemblage des récipients élémentaires 1 entre eux. L'assemblage axial entre des récipients élémentaires 1 est obtenu à partir de leur rotation relative par mise en coopération des rampes 8,9 entre elles. La course de cette rotation est limitée par les butées 10,11, qui coopèrent entre elles par clipage pour verrouiller l'assemblage axial des récipients élémentaires 1, en interdisant leur rotation relative inverse spontanée. Plus particulièrement, l'assemblage, et par analogie inversement la séparation des récipients élémentaires 1 sont respectivement obtenus à partir d'un mouvement relatif monodirectionnel tournant des récipients élémentaires 1. Un tel mouvement, simple à effectuer pour l'utilisateur, procure dans une première étape un assemblage axial des récipients élémentaires 1 puis dans une deuxième étape et sans rompre ce geste, le verrouillage de cet assemblage. Le verrouillage et le déverrouillage de l'assemblage des récipients élémentaires 1 sont obtenus à partir de gestes respectifs qui sont d'une ampleur limitée et qui sont générateurs d'efforts restreints pour l'utilisateur. Ces efforts étant limités, les récipients élémentaires 1 sont préservés, leur centrage relatif est favorisé lors de leur assemblage, et l'ergonomie du récipient modulaire est optimisée en procurant une manipulation confortable pour l'utilisateur. L'assemblage des récipients élémentaires 1 est obtenu à partir d'une rotation relative des récipients élémentaires 1 de manière rapide et fiable quel que soit l'effort fourni par l'utilisateur. Le verrouillage individuel de cet assemblage est exempt d'efforts susceptibles d'altérer la conformation et/ou l'alignement des récipients élémentaires 1 les uns par rapport aux autres, et/ou susceptibles de les fragiliser voire de les détériorer. Selon une première variante de réalisation illustrée sur les fig.1 à fig.5, les organes d'emboîtement 6,7 sont en pluralité en étant radialement équirépartis en périphérie respectivement du fond 4 et du goulot 2. Ces organes d'emboîtement 6,7 intègrent chacun une rampe 8,9 et une butée 10,11, et s'étendent suivant une orientation globale correspondante à une génératrice des zones coniques du fond 4 et du goulot 2. On comprendra que cette extension est à appréhender au sens géométrique du terme, ces organes d'emboîtement 6,7 présentant une largeur s'étendant sur une plage angulaire. Sur la fig.5 plus particulièrement, les organes d'emboîtement 6,7 sont au moins au nombre de trois pour chacun du fond 4 et du goulot 2, répartis à 120 de manière à conforter le centrage des récipients élémentaires 1 entre eux. Les organes d'emboîtement 6 du goulot 2 sont placés en superposition partielle des organes d'emboîtement 7 du fond 4. En se reportant par ailleurs sur la fig.4, cette superposition partielle vise à permettre une introduction axiale du goulot 2 d'un récipient élémentaire 1 à l'intérieur du fond 4 d'un autre récipient élémentaire 1' sans avoir à fournir d'effort pour leur emboîtement l'un dans l'autre, puis à assembler les récipients élémentaires 1,1' entre eux par crochetage à partir d'une coopération entre les rampes 8,9 qui sont respectivement ménagées sur les organes d'emboîtement 6,7 du goulot 2 et du fond 4. Sur la fig.4, les rampes 8,9 qui sont conformées pour l'une 9 en un creux ménagée dans le fond 4 du récipient élémentaire 1 et débouchant vers la base de ce dernier, et pour l'autre 8 en une saillie ménagée sur la zone conique du goulot 2 de l'autre récipient élémentaire 1'. La rampe 8 que comporte l'organe d'emboîtement 6 en saillie équipant le goulot 2 est notamment conformée en languette, tandis que l'autre rampe 9 que comporte l'organe d'emboîtement 7 en creux équipant le fond 4 est conformée en saignée ménagée dans l'épaisseur du fond 4. Les organes d'emboîtement 6,7 s'étendent chacun sur une plage angulaire P1 de l'ordre comprise entre 50 et 70 , et plus particulièrement sur une plage de 60 . Les rampes 8,9 s'étendent plus particulièrement sur une plage angulaire P2 de l'ordre comprise entre 15 et 25 , et plus particulièrement sur une plage de 21 . La plage angulaire P3 de superposition des organes d'emboîtement 6,7 entre ceux du goulot 2 et ceux du fond 4 est quant à elle de l'ordre de 40 . On notera que ces informations chiffrées sont données à titre indicatif sans pour autant être limitatives quant à la portée de la présente invention. Les butées 10,11 sont ménagées en bout des rampes 8,9, pour verrouiller l'assemblage axial obtenu par la mise en coopération par crochetage des rampes 8,9 entre elles. Cette position des butées 10,11 offre un verrouillage par clipage à partir de leur déformation élastique. L'une des butées 10 est conformée en bourrelet ménagés en bout de la languette 6, et l'autre des butées 11 est conformée en gorge ménagée en fond de la saignée borgne 9, pour la réception du bourrelet 10 correspondant. Pour assembler deux récipients élémentaires 1,1' l'un à l'autre en vue de la formation du récipient modulaire de l'invention, le goulot 2 de l'un des récipients élémentaires 1' est introduit par glissement à l'intérieur du fond 4 de l'autre récipient élémentaire 1. On notera que les organes d'emboîtement 6,7 s'étendant suivant une plage angulaire analogue, l'introduction axiale du goulot 2 dans le fond 4 est radialement guidée et ne nécessite aucun effort. Puis l'un au moins des récipients élémentaires 1 et/ou 1' est manipulé en rotation pour le passage des languettes 8 àl'intérieur des saignées 9 correspondantes. Cette opération s'effectue encore sans effort particulier. Enfin, en fin de course rotatoire du récipient élémentaire 1 et/ou 1', une poussée en rotation plus fortement exercée par l'utilisateur provoque le clipage des butées 10,11 entre elles, verrouillant ainsi l'assemblage par emboîtement entre les deux récipients élémentaires 1,1'. Pour séparer les récipients élémentaires 1,1' l'un de l'autre, il suffit d'opérer inversement les manoeuvres susvisées. Selon une deuxième variante de réalisation illustrée sur les fig.6 à fig.10, les organes d'emboîtement 6,7 sont conformés en platine 12 pour celui 6 en saillie ménagé sur le goulot 2, et en évidement 13 de forme complémentaire pour celui 7 en creux ménagé en fond 4 des récipients élémentaires 1. La platine 12 comporte trois rampes 8 radialement équiréparties qui sont ménagées dans sa tranche de manière à s'étendre en périphérie de l'organe d'emboîtement 6 correspondant. L'évidement 13 comporte en correspondance des rampes 9 de forme complémentaire. Chaque rampe comporte une butée 10,11 dont la profondeur est orientée axialement. Des butées 10 agencées en calotte sphérique sont ménagées en saillie axialement à la face supérieure de la platine 12, tandis que des butées 11 agencées en cupule sont ménagées en creux dans l'évidement 13. Plus particulièrement sur la forme de réalisation illustrée sur les fig.9 et fig.10, les rampes 8,9 sont en outre dotées de butées 14,15 de forme complémentaire dont 15 la profondeur est orientée radialement. L'agencement des organes d'emboîtement en rampe permet leur exploitation aisée pour provoquer avantageusement une déformation élastique progressive des organes d'emboîtement, et un verrouillage spontané de l'assemblage à partir 20 de la libération des organes d'emboîtement sans que l'utilisateur n'ait à fournir un effort spécifique pour l'obtention du verrouillage. Plus particulièrement sur la forme de réalisation illustrée sur les fig.6 à fig.8, la face supérieure de la platine 12 délimite des rampes frontales 16 qui sont inclinées par rapport à l'axe du récipient élémentaire 1, pour former une hélice susceptible d'induire une poussée 25 contre les butées 10,11 lors du mouvement d'assemblage par rotation entre deux récipients élémentaires 1
L'invention a pour objet un récipient modulaire composé d'une pluralité de récipients élémentaires (1) empilés en prolongement les uns dans les autres. Les récipients élémentaires (1) comportent un fond (4) évidé (5) de réception d'un goulot (2). Des organes d'emboîtement (6,7) associent des rampes périphériques (8,9) coopérantes par emboîtement qui sont aptes à assembler les récipients élémentaires (1) entre eux par rotation pour leur jonction axiale, et des butées (10,11,14,15) de fin de course de cette rotation coopérantes par clipage qui constituent des moyens de verrouillage de l'assemblage en rotation des récipients élémentaires (1) entre eux et qui sont aptes à interdire une rotation inverse spontanée.
Revendications 1.- Récipient modulaire composé d'une pluralité de récipients élémentaires (1) empilés successivement en prolongement les uns des autres, les récipients élémentaires (1) comportant un fond (4) évidé (5) d'une conformation de révolution pour recevoir un goulot (2) d'une conformation analogue, des organes d'emboîtement (6,7) coopérants étant respectivement ménagés en fond (4) et sur le goulot (2) des récipients élémentaires (1) pour constituer des moyens d'assemblage des récipients élémentaires (1) entre eux, caractérisé en ce que les organes d'emboîtement (6,7) associent des rampes périphériques (8,9) coopérantes par emboîtement qui sont aptes à assembler les récipients élémentaires (1) entre eux par rotation pour leur jonction axiale, et des butées (10,11,14,15) de fin de course de cette rotation coopérantes par clipage qui constituent des moyens de verrouillage de l'assemblage en rotation des récipients élémentaires (1) entre eux et qui sont aptes à interdire une rotation inverse spontanée. 2.- Récipient modulaire selon la 1, caractérisé en ce que les butées (10,11,14,15) sont intégrées aux rampes (8,9) et coopèrent entre elles par clipage en réaction d'une déformation élastique des organes d'emboîtement (6,7). 3.- Récipient modulaire selon la 2, caractérisé en ce que les organes d'emboîtement (6,7) sont élastiquement déformables par 25 l'intermédiaire indifféremment de la rampe (8,9) et/ou de la butée (10,11,14,15) qu'ils intègrent respectivement. 4.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les rampes (8,9) sont respectivement ménagées en 30 creux et/ou en saillie indifféremment sur l'un et/ou l'autre du fond (4) et/ou du goulot (2) des récipients élémentaires (1). 16 17 5.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les butées (10,11,14,15) sont respectivement ménagées en creux et/ou en saillie indifféremment sur l'une et/ou l'autre des rampes (8,9) respectivement affectées au fond (4) et/ou au goulot (2) des récipients élémentaires (1). 6.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface de coopération entre les butées (10,11,14,15) est à portée sphérique. 7.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les butées coopérantes (10,11,14,15) sont constitués par des reliefs de clipage complémentaires qui sont indifféremment ménagés en bout des rampes (8,9) pour une liaison tangentielle des récipients élémentaires (1) entre eux par rapport à leur conformation de révolution, et/ou par des reliefs de clipage ménagés sur les faces indifféremment axiales et/ou périphériques des organes d'emboîtement (6,7) pour une liaison radiale des récipients élémentaires (1) entre eux. 8.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un organe d'emboîtement mâle est constitué d'une platine (12) intégrée de moulage au goulot (2), cette platine (12) comportant une pluralité de rampes (8) radialement équiréparties dont l'une au moins intègre au moins une butée (10,14), tandis qu'un organe d'emboîtement femelle est constitué d'un évidement (13) de forme complémentaire intégré de moulage au fond (4). 9.- Récipient modulaire selon la 8, caractérisé en ce que les rampes (8) sont agencées en saignées ménagées dans la tranche de la 30 platine (12). 5 10.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce que les butées coopérantes (10,11,14,15) sont respectivement agencées en calotte sphérique et en cupule et sont indifféremment à extension axiale ou à extension radiale. 11.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que les rampes (8,9) sont indifféremment à extension circulaire ou hélicoïdale. 10 12.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que les rampes (8,9) sont conformées en hélice et constituent des organes de poussée axiale contre les butées (10,11). 13.- Récipient modulaire selon l'une quelconque des 1 à 7, 15 caractérisé en ce que les rampes (8,9) sont en pluralité en étant radialement équiréparties et en étant orientées suivant une génératrice de ladite conformation de révolution de l'évidement du fond (4) et du goulot (2). 14.- Récipient modulaire selon la 12, caractérisé en ce que les 20 butées (10,11) sont constituées par au moins un bourrelet et une gorge qui sont respectivement ménagés en bout de l'une et/ou l'autre des rampes (8,9) respectivement affectées au fond (4) et au goulot (2).
B
B65
B65D
B65D 21,B65D 1
B65D 21/02,B65D 1/02
FR2895391
A1
PROCEDE D'ELABORATION DE NANOSTRUCTURES ORDONNEES
20,070,629
La présente invention est relative à la fabrication de nanostructures ordonnées. Ces nanostructures sont utilisables par exemple en microélectronique, en optoélectronique ou en biologie. En particulier, ce type de nanostructures permet de réaliser des réseaux de boites quantiques (quantum dots en anglais) ou des dispositifs électroniques à blocage de Coulomb ou encore des dispositifs émetteurs de lumière. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE On connaît par les demandes de brevet FR-A- 2 766 620 et FR-A-2 815 121, des méthodes pour former une nanostructuration périodique à la surface d'un substrat, formée d'une alternance de saillies et de creux. Cette nanostructuration est réalisée à partir d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes obtenu à l'interface entre deux faces cristallines de substrats assemblées l'une à l'autre. L'enseignement de ces deux demandes de brevets peut être combiné à celui de la demande de brevet FR-A-2 819 099, ce qui permet de contrôler avec une grande précision la périodicité de la nanostructuration et donc la densité des saillies et des creux. Par contre, il est difficile de contrôler de manière précise les dimensions latérales des saillies, leur hauteur ainsi que leur forme et ce de manière homogène à l'échelle du substrat, typiquement de 300 millimètres et plus. Or pour certaines applications comme par exemple les boites quantiques, il est nécessaire de parfaitement contrôler au moins certains de ces paramètres. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de proposer un procédé d'élaboration de nanostructures ordonnées sur un substrat, ces nanostructures ayant des dimensions et une localisation déterminées et homogènes à l'échelle du substrat. Plus précisément la présente invention est un procédé d'élaboration de nanostructures comportant : une étape de fourniture d'un substrat présentant une couche d'arrêt enterrée et au-dessus de cette couche d'arrêt un film cristallin doté d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes et d'une zone cristalline entre les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes , - une ou plusieurs étapes d'attaque du substrat, dont une attaque préférentielle soit des défauts cristallins et/ou des champs de contraintes, soit de la zone cristalline entre les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes, ces étapes d'attaque permettant de mettre à nu localement la couche d'arrêt et de réaliser des saillies à l'échelle nanométrique, séparées les unes des autres par des creux ayant un fond situé au niveau de la couche d'arrêt, les saillies conduisant aux nanostructures. Par film on entend une couche dont l'épaisseur est inférieure à 1 micromètre. Il est possible que le substrat soit obtenu en utilisant les étapes suivantes : - une étape de collage par adhésion moléculaire d'une face cristalline d'un premier substrat intermédiaire et d'une face cristalline d'un second substrat intermédiaire, ce premier substrat intermédiaire comportant une couche d'arrêt placée sous un film, la face cristalline du premier substrat intermédiaire étant celle du film, le collage étant fait de façon que les faces présentent des réseaux cristallins décalés, et qu'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes se forme dans une zone cristalline au voisinage de l'interface, une étape d'amincissement du second substrat intermédiaire, En variante, il est possible d'obtenir la structure en reportant, sur un substrat intermédiaire doté de la couche d'arrêt, un film cristallin comportant un tel réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Dans un mode de réalisation particulièrement simple, les saillies peuvent matérialiser les nanostructures. En variante pour augmenter la hauteur des nanostructures, on peut effectuer un traitement complémentaire visant à graver au moins la couche d'arrêt du substrat, les saillies servant de masque lors de ce traitement, les nanostructures étant matérialisées au moins par des tronçons à l'aplomb des saillies, gravés dans la couche d'arrêt du substrat, obtenus lors du traitement complémentaire. On peut prévoir de recouvrir les saillies d'un matériau apte à renforcer la résistance des saillies lors du traitement complémentaire. Lorsque le substrat comporte une base sous-jacente à la couche d'arrêt, la gravure du traitement complémentaire peut être arrêtée par la base, ce qui permet de maîtriser la hauteur des nanostructures Dans un autre mode de réalisation, on peut effectuer, de plus, un traitement supplémentaire visant à graver la base sous-jacente à la couche d'arrêt du substrat, les tronçons dans la couche d'arrêt dans le substrat et/ou les saillies servant de masque, les nanostructures étant matérialisées au moins par des tronçons, à l'aplomb des tronçons dans la couche d'arrêt, gravés dans la base, obtenus lors du traitement supplémentaire. Une couche additionnelle peut être insérée entre la base et la couche d'arrêt du substrat, on peut alors effectuer, de plus, un traitement additionnel visant à graver la couche additionnelle, les tronçons et/ou les saillies dans la couche d'arrêt pouvant servir de masque, les nanostructures étant matérialisées au moins par des tronçons à l'aplomb des tronçons dans la couche d'arrêt, gravés dans la couche additionnelle, obtenus lors du traitement additionnel. La gravure du traitement additionnel peut être arrêtée par la base du substrat ce qui permet également de maîtriser la hauteur des nanostructures. La base du substrat peut être multicouche et comporter une couche d'arrêt sous-jacente à la couche additionnelle. On peut prévoir une étape d'élimination des saillies, ce qui permet que les sommets des nanostructures soient inclus dans un même plan. On peut également prévoir une étape d'élimination des tronçons gravés dans la couche d'arrêt du substrat pour ne conserver que des tronçons sous-jacents. La couche additionnelle peut être réalisée en matériau semi-conducteur cristallin. Les attaques et/ou le traitement complémentaire et/ou le traitement supplémentaire et/ou le traitement additionnel peuvent être choisis parmi la gravure sèche ou humide, chimique, ionique, électrochimique, photochimique, thermique, sous atmosphère oxydante ou réductrice. On peut prévoir qu'au moins une étape d'attaque ou de traitement soit une gravure anisotrope de manière à facetter les nanostructures. On peut prévoir qu'au moins une étape d'attaque ou de traitement ait une vitesse d'attaque différente selon le matériau mis en jeu. L'attaque peut par exemple avoir une vitesse très faible dans la couche d'arrêt par rapport à celle qui existe au niveau des saillies pour ajuster les dimensions latérales des saillies. On peut prévoir qu'au moins une étape d'attaque ou de traitement soit une gravure anisotrope de manière à reporter le relief des saillies déjà créées. On peut utiliser en tant que premier substrat intermédiaire et en tant de second substrat intermédiaire, des substrats semiconducteur sur isolant ayant chacun un film semi-conducteur prélevé dans un même bloc de matériau semi-conducteur cristallin, les faces cristallines des substrats intermédiaires étant celles des films. Le prélèvement peut se faire pour l'un des substrats semi-conducteur sur isolant : - en formant une couche d'oxyde en surface du bloc, - en créant une zone fragilisée au sein du bloc sous la couche d'oxyde par implantation ionique, - en assemblant le bloc par sa couche d'oxyde à un substrat auxiliaire, - en provoquant une fracture au niveau de la zone fragilisée, le matériau se trouvant entre la couche d'oxyde et la zone fragilisée formant le film du substrat, le reste du bloc formant un élément restant. Pour l'autre substrat semi-conducteur sur isolant, le prélèvement peut se faire : - en formant une couche d'oxyde en surface de l'élément restant, - en créant une autre zone fragilisée au sein de l'élément restant sous la couche d'oxyde par implantation ionique, - en assemblant l'élément restant par sa couche d'oxyde à un autre substrat auxiliaire, - en provoquant une fracture au niveau de l'autre zone fragilisée, le matériau se trouvant entre la couche d'oxyde et l'autre zone fragilisée formant le film de l'autre substrat semi-conducteur sur isolant. Pour améliorer la précision de la localisation du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, on peut graver des marques de repérage dans le bloc avant son assemblage au substrat auxiliaire, ces marques s'étendant au-delà de la zone fragilisée jusqu'à atteindre l'autre zone fragilisée, ces marques de repérage facilitant le décalage des réseaux cristallins. Pour éviter une désorientation de flexion, on peut faire tourner l'une des faces de 180 par rapport à l'autre à l'aide des marques de repérage avant d'introduire le décalage des réseaux cristallins. En variante, le premier semi-conducteur sur isolant peut être un substrat semi-conducteur sur isolant double, son substrat auxiliaire étant un substrat semi-conducteur sur isolant avec une couche isolante, insérée entre une couche et un film en matériau semi-conducteur, caractérisé en ce qu'il consiste à assembler le film du substrat auxiliaire à la couche d'oxyde. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : les figures 1A à 1E présentent différentes étapes d'un exemple du procédé selon l'invention ; les figures 2A à 2E présentent des étapes complémentaires à effectuer à la suite des étapes précédentes pour obtenir des nanostructures dont les sommets sont inclus dans un même plan ; les figures 3A à 3D présentent différentes étapes du procédé selon l'invention dans lequel les nanostructures ont une hauteur sensiblement constante ; les figures 4A à 4L présentent différentes étapes du procédé selon l'invention dans lequel on travaille deux substrats semi-conducteur sur isolant ayant des films semi-conducteurs issus d'un même bloc de matériau semi-conducteur, le bloc étant illustré sur la figure 4L; les figures 5A à 5H présentent différentes étapes du procédé selon l'invention dans lequel on travaille deux substrats semi-conducteurs sur isolant ayant des films semi-conducteurs issus d'un même bloc de matériau semi-conducteur, l'un de ces substrats étant un substrat semi-conducteur sur isolant double ; les figures 6A à 6G présentent différentes étapes d'un autre exemple du procédé selon l'invention dans lequel un film possédant un réseau de défaits cristallins et/ou de champs de contraintes est rapporté sur un substrat intermédiaire recouvert d'une couche d'arrêt. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures décrites ci-après portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On va maintenant en se référant à aux figures 1A à 1E détailler un premier exemple d'un procédé de réalisation de nanostructures sur un 10 substrat selon l'invention. On part d'un premier substrat intermédiaire 1 comportant une face cristalline 1.1 formé par un film 3 en matériau semi-conducteur cristallin recouvrant une couche d'arrêt 2 et d'un second substrat intermédiaire 15 4 comportant une face 1.2 cristalline. Le premier substrat intermédiaire 1 peut être, dans cet exemple, un substrat semi-conducteur sur isolant avec une base 10 et le film 3, par exemple en silicium, et entre les deux, une couche en matériau isolant, par exemple en 20 oxyde de silicium, la couche en matériau isolant servant de couche d'arrêt 2 à la gravure. Le second substrat intermédiaire 4 peut être en silicium. Avantageusement, il pourra comporter une couche d'arrêt enterrée pour faciliter son 25 amincissement ultérieur. Ce pourra être par exemple un substrat SOI (silicium sur isolant). Plus généralement, la base 10 et le film 3 du premier substrat intermédiaire 1, le second substrat intermédiaire 4 peuvent être en silicium, en germanium, 30 en arséniure de gallium GaAs, en carbure de silicium SiC, en phosphure d'indium InP. La couche d'arrêt 25 quand à elle peut être, par exemple, en oxyde de silicium, en nitrure de silicium, en silicium amorphe. Il est possible que la base 10 et le film 3 du premier substrat intermédiaire 1, le second substrat intermédiaire 4 et la couche d'arrêt 2 soient multicouches. On peut se référer à la figure 1A. On va coller par adhésion moléculaire les deux faces cristallines 1.1 et 1.2 des deux substrats intermédiaires 1 et 4. Cette adhésion se fait de manière à ce que leurs réseaux cristallins soient décalés d'un angle prédéterminé appelé par la suite angle de décalage. Cet angle de décalage n'est pas visible sur les figures 1, mais on peut se référer aux demandes de brevets FR-A-2 815 121, FR-A-2 766 620 et même à la demande de brevet FR-A-2 819 099 qui exposent la manière de procéder et les conséquences de ce collage. Le collage permet de raccorder les réseaux cristallins présents sur les deux faces 1.1 et 1.2 et provoque la formation d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 12 au sein d'une zone cristalline 13 au voisinage de l'interface 14 de collage. On s'aperçoit que des défauts cristallins, par exemple des dislocations apparaissent à l'interface 14 et elles entraînent des zones contraintes au voisinage de cette interface 14. On peut se référer à la figure 1B. On va ensuite amincir le second substrat intermédiaire 4 à partir de son autre face, cet amincissement peut conduire ou non à une nanostructuration de surface révélant la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 12. En fait, le but de cet amincissement est de former le film 5 qui limite l'épaisseur la zone cristalline 13 au sein de laquelle se trouve le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 12. Cette zone cristalline 13 a une épaisseur qui est la somme de l'épaisseur du film 3 du premier substrat intermédiaire 1 et de celle du film 5 issu du second substrat intermédiaire 4. Le substrat 100 obtenu à ce stade est illustré à la figure 1C. Dans ce cas, le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 12 n'est pas révélé en surface. L'amincissement peut se faire par exemple 15 par rectification, par abrasion mécanique et/ou même par attaque chimique. En variante, comme illustré sur les figures 6 décrites ultérieurement, il serait possible de disposer du substrat 100 en reportant sur un support 20 101 recouvert d'une couche 102 qui servira ultérieurement de couche d'arrêt à la gravure un film 103 incluant ce réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Ce film 103 peut être obtenu en suivant l'enseignement des demandes de brevet FR-A-2 25 766 620 ou FR-A-2 815 121. L'étape suivante consiste à effectuer au moins une attaque préférentielle de la face libre du substrat 100 de manière à faire apparaître des reliefs 15. Par attaque préférentielle ou encore appelée 30 sélective, on entend une gravure attaquant principalement les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes 12, par rapport à la zone cristalline 13 située entre les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes ou réciproquement attaquant principalement la zone cristalline 13 par rapport aux défauts cristallins et/ou champs de contraintes 12. Sur la figure 1D, on suppose que ce sont les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes 12 qui sont gravés préférentiellement par rapport à la zone de cristalline 13. L'inverse aurait bien pu être possible. La surface libre du substrat 100 traitée porte maintenant un réseau de reliefs 6 dont le motif ou la topologie de surface dépend du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 12 comme on peut l'entrevoir à la figure 1D. On poursuit la gravure jusqu'à faire apparaître localement la couche d'arrêt 2. Cette gravure n'est pas forcément préférentielle vis à vis des défauts cristallins et/ou des champs de contraintes 12. Si elle est préférentielle, elle accentue les reliefs 6. La couche d'arrêt 2 peut ne pas être attaquée ou n'être que partiellement attaquée, à cette étape, d'où son nom de couche d'arrêt, elle est alors seulement mise à nu localement. On obtient donc au dessus de la couche d'arrêt 2, des saillies 7 séparées les unes des autres par des creux 7.1 ayant un fond situé au niveau de la couche d'arrêt 2. Les saillies 7 localisent les nanostructures. Elles conduisent aux nanostructures, en d'autres termes elles matérialisent ou contribuent à matérialiser les nanostructures. Les saillies 7 sont en matériau cristallin. Ces saillies 7 sont agencées en réseau, leur répartition est ordonnée à la surface de la couche d'arrêt 2. Les saillies 7 suivent le motif du réseau de défauts cristallins et/ou du champ de contraintes ou bien son complémentaire, cela dépend si l'attaque préférentielle concernait le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 12 ou la zone cristalline voisine 13. La section des nanostructures qui vont être obtenues, dépend du pas du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes 12 et de la vitesse d'attaque latérale des techniques de gravure utilisées. Dans l'exemple des figures 1, les saillies 7 matérialisent les nanostructures 7 comme illustré à 15 la figure 1E. L'attaque qu'elle soit préférentielle ou non préférentielle, peut être une attaque sèche ou humide chimique, ionique, électrochimique, photochimique, thermique, sous atmosphère réductrice ou 20 oxydante. Par attaque thermique, on englobe une oxydation thermique. Dans cette attaque, le matériau à attaquer est consommé en se transformant en oxyde. Plusieurs techniques d'attaques successives ou simultanées choisies parmi celles évoquées plus haut 25 peuvent être employées entre le stade représenté à la figure 1C et celui représenté à la figure 1E. Une ou plusieurs de ces attaques peuvent être non préférentielles, cela peut être le cas pour passer du stade de la figure 1D à celui de la figure 1E. Une ou 30 plusieurs attaques peuvent être des attaques anisotropes, dans le cas où on cherche notamment à amincir de façon anisotrope l'épaisseur des films 5 et 3. Une ou plusieurs de ces attaques peuvent être des attaques anisotropes, dans le cas où on cherche notamment à graver certains plans cristallins et pas d'autres. Cela conduit à réaliser des nanostructures 7 à une ou plusieurs facettes. On suppose que sur la figure 1E, les nanostructures 7 sont facettées. Avantageusement, certaines de ces attaques peuvent conduire à des vitesses de gravure différentes suivant la nature des couches rencontrées. Plus on s'approche de la couche d'arrêt 2, plus on aura intérêt à employer une méthode possédant une vitesse de gravure beaucoup plus faible dans la couche d'arrêt 2 que dans la couche à graver. L'attaque peut par exemple avoir une vitesse très faible dans la couche d'arrêt par rapport à celle qui existe au niveau des saillies pour ajuster les dimensions latérales des saillies. On pourra ainsi ajuster la largeur des saillies 7, en choisissant une attaque n'affectant que peu la couche d'arrêt 2 et privilégiant la gravure des saillies 7, notamment la gravure latérale. Au terme des différentes opérations d'attaque qui viennent d'être menées, il est possible que les saillies 7 ne soient pas directement les nanostructures que l'on cherche à obtenir, parce que leur hauteur n'est pas suffisante et/ou parce qu'elles n'ont pas toutes la même hauteur et/ou parce que les sommets de toutes les saillies ne sont pas inclus dans un plan. On va voir différentes manières de les retoucher, de les allonger ou de les transformer. Dans ce cas, les saillies 7 contribuent seulement à matérialiser les nanostructures. Il est possible d'effectuer un traitement complémentaire visant à graver la couche d'arrêt 2 en se servant des saillies 7 comme d'un masque. Ainsi la couche d'arrêt 2 subit préférentiellement la gravure et les saillies 7 ne sont pas ou peu affectées. On pourra au besoin déposer au niveau des saillies 7 un matériau apte à renforcer la résistance des saillies vis à vis du traitement complémentaire comme on le décrira ultérieurement. La gravure peut ne pas traverser totalement la couche d'arrêt 2 comme illustré sur la figure 2A. Dans cette configuration les nanostructures, maintenant référencées 8, se prolongeant par des tronçons 9 dans la couche d'arrêt 2, ont une hauteur accrue par rapport à celle qu'elles avaient à la figure 1E. En variante, il est possible de poursuivre le traitement complémentaire de manière à traverser totalement l'épaisseur de la couche d'arrêt 2. La base 10 du premier substrat intermédiaire 1 peut alors avoir un rôle de couche d'arrêt pour le traitement complémentaire. Cette variante est illustrée à la figure 2B. Dans ces deux cas, les nanostructures 8 sont colonnaires et comportent chacune alors, en plus d'une saillie 7 provenant des films 5 et 3, le tronçon 9, à son aplomb, dans le matériau de la couche d'arrêt 2. Le traitement complémentaire peut être choisi parmi une ou plusieurs des attaques sèches ou humides suivantes : ioniques, chimiques, électrochimiques, photochimiques, sous atmosphère oxydante ou réductrice. Si plusieurs attaques sont employées, elles peuvent être employées simultanément ou successivement. Il faut noter que le traitement complémentaire attaque préférentiellement la couche d'arrêt 2 plutôt que les saillies 7, ou la base 10 du premier substrat intermédiaire 1, si cette dernière a un rôle de couche d'arrêt. Il est possible d'écrêter les nanostructures 8 obtenues en éliminant totalement ou partiellement les saillies 7 comme illustré sur la figure 2C. Cette élimination peut se faire par attaque sèche ou humide ionique, chimique, électrochimique, photochimique, sous atmosphère oxydante ou réductrice. La méthode employée ne doit pas attaquer le matériau de la couche d'arrêt 2. Par exemple si les saillies sont en silicium et la couche d'arrêt est en oxyde de silicium ou en nitrure de silicium, l'élimination des saillies pourra se faire avec du TMAH (tétraméthyle amonium hydroxyde) ou du KOH (hydroxyde de potassium). Cette élimination conduit à transformer les nanostructures 8 de manière à ce que leur sommet soit aplani. Si l'attaque complémentaire vise à s'arrêter sur la base 10 et que l'attaque d'écrêtage est sélective vis à vis de la base 10, la hauteur des nanostructures 8 est égale à l'épaisseur de la couche d'arrêt 2. Pour augmenter encore la hauteur des nanostructures et/ou pour changer de matériau et/ou pour ajuster leur hauteur et/ou pour que leurs sommets soit tous dans un même plan, il est possible d'entreprendre un traitement supplémentaire qui affecte la base 10 et qui vise à la graver. Les saillies 7 peuvent être présentes et servir de masque pour ce nouveau traitement supplémentaire ou avoir déjà été éliminées comme illustré à la figure 2C. Dans cette configuration, on se sert de la couche d'arrêt 2 comme d'un masque. Ce cas est illustré à la figure 2D. Les nanostructures 8 obtenues comportent alors à ce stade, depuis leur embase, un second tronçon 11, situé dans la base 10 du premier substrat intermédiaire 1, à l'aplomb des saillies, prolongé par le premier tronçon 9 situé dans la couche d'arrêt 2 et éventuellement par les saillies 7 si elles n'ont pas été ôtées. A ce stade, il est possible d'ôter les premiers tronçons 9, issus de la couche d'arrêt 2, par un traitement d'élimination approprié pour ne conserver que les seconds tronçons 11. Dans cet exemple illustré à la figure 2E, l'avantage de ne conserver que les seconds tronçons 11 est qu'il sont réalisés dans un matériau cristallin et que de plus toutes les nanostructures 8 ont alors leur sommet situé dans un même plan. En effet le sommet de ces nanostructures n'a pas été exposé directement à une attaque du matériau qui les constitue puisque les sommets de ces seconds tronçons 11 ont été protégés jusqu'à présent par la couche d'arrêt 2. Bien sûr si les saillies 7 n'avaient pas été ôtées auparavant, elles sont ôtées avec les premiers tronçons 9. Pour donner aux nanostructures une même hauteur, il est possible d'utiliser un premier substrat intermédiaire 1 qui comporte une couche additionnelle 16 entre la base 10 et la couche d'arrêt 2 comme illustré sur la figure 3A. Cette couche additionnelle 16 peut être en germanium ou en silicium cristallin par exemple. Avec ce premier substrat intermédiaire 1, on peut procéder de la même manière qu'illustré aux figures 1 et 2, en effectuant un traitement additionnel visant à graver la couche additionnelle 16 au lieu de graver la base 10. Le traitement additionnel utilise la couche d'arrêt 2 comme masque et la base 10 comme couche dite d'arrêt. On peut se référer à la figure 3B. On suppose dans cet exemple que les saillies ont été ôtées avant de graver la couche additionnelle 16, c'est pourquoi elles ne sont pas visibles. Il aurait été bien sûr possible de les conserver. A ce stade les nanostructures 8 sont formées chacune d'un premier tronçon 9 formé dans la couche d'arrêt 2 et d'un second tronçon 11.1 formé dans la couche additionnelle 16. Puisque la gravure s'arrête sur la base 10, la hauteur de toute les nanostructures 8 est sensiblement constante une fois les saillies et les premiers tronçons 9 qui sont des fragments de la couche d'arrêt 2, ôtés. Cette hauteur correspondant à l'épaisseur de la couche additionnelle 16. Les nanostructures 8 sont alors réalisées, en entier, dans le matériau de la couche additionnelle 16. Leurs sommets sont sensiblement inclus dans un même plan. Cette variante est illustrée à la figure 3C. En procédant de la sorte, on maîtrise parfaitement la hauteur des nanostructures 8. Si la couche d'arrêt 2 est en oxyde de silicium et que la couche additionnelle 16 en silicium, l'élimination de la couche d'arrêt 2 pourra se faire à l'aide d'acide fluorhydrique HF qui n'attaque pas le silicium mais dissout son oxyde. On peut envisager que la base 10 soit multicouche et comporte une couche d'arrêt sous-jacente à la couche additionnelle 16. On peut se référer par exemple à la figure 5H sur laquelle la base est formée de l'empilement de la couche 301 en silicium et de la couche 302 en nitrure de silicium, la couche 302 en nitrure de silicium formant la couche d'arrêt sous- jacente à la couche 303 qui elle est en silicium. Il est bien sûr possible d'arrêter la gravure avant d'atteindre la base 10 de la même manière qu'expliqué à la figure 2A. Dans ce cas, les nanostructures 8 correspondent aux seconds tronçons 11.1 qui sont gravées dans le matériau de la couche additionnelle 16 comme illustré à la figure 3D mais cette configuration n'est pas forcément optimale car les nanostructures n'auront pas forcément la même hauteur. Dans cette configuration, on conserve l'avantage qui est que le sommet de toutes les nanostructures est inclus dans un même plan. On va maintenant décrire en détail un autre exemple de procédé d'élaboration de nanostructures selon l'invention en se référant aux figures 4A à 4K. Dans cet exemple, on va réaliser deux substrats semi-conducteur sur isolant intermédiaires en tant que premier et second substrat intermédiaire. On rappelle qu'un substrat de type semi-conducteur sur isolant, connu sous la dénomination SOI s'il s'agit de silicium sur isolant, comporte deux couches de matériau semi- conducteur situées depart et d'autre d'une couche d'isolant. L'une des couches de semi-conducteur est moins épaisse que l'autre. Par la suite, la couche la moins épaisse est appelée film. Les films des deux substrats SOI vont provenir d'un même monocristal ou bloc de matériau semi-conducteur cristallin. On va assembler les deux substrats semi-conducteur sur isolant intermédiaires avec un angle de décalage bien précis en suivant l'enseignement de la demande de brevet FR-A-2 819 099. Cette méthode permet de n'apporter qu'une désorientation angulaire de torsion et pas de désorientation angulaire de flexion. On part d'un bloc 20 de matériau semi-conducteur cristallin, par exemple du silicium présentant une face libre 201 orientée dans la direction <001>. Ce bloc peut être une tranche de silicium de 100 millimètres de diamètre par exemple possédant un méplat 20.1 sur un de ses bords. Dans l'exemple, ce bloc 20 est massif mais en variante il pourrait être multicouche et présenter en surface une couche de matériau semi-conducteur dans laquelle on viendrait de prélever les deux films nécessaires pour obtenir le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. On va traiter ce bloc 20 de manière à pouvoir en prélever deux éléments, ayant des surfaces cristallines qui seront collées l'une à l'autre par la suite. On peut commencer par former une couche d'oxyde 202 en oxydant thermiquement la face libre 201 du bloc 20. Cette couche d'oxyde 202 peut avoir une épaisseur d'environ 400 nanomètres. Elle va former la couche isolante du futur substrat SOI. Cette étape est illustrée sur la figure 4A. On va ensuite fragiliser une zone du bloc 20 au moyen d'ions implantés, par exemple des ions d'hydrogène ou de tout autre espèce gazeuse apte à former une zone fragile enterrée 204 au niveau de laquelle une fracture pourra s'opérer. La zone de fragilisation 204 illustrée sur la figure 4B va prendre la forme d'un plan situé dans le silicium du bloc 20 sous la couche d'oxyde 202. L'implantation se fait depuis la surface libre de la couche d'oxyde 202. L'énergie d'implantation peut être d'environ 76 keV et la dose d'ions hydrogène valoir environ 6.1016 atomes/cm2. On réalise ensuite une ou plusieurs marques de repérage 205, par exemple par photolithographie et gravure ionique ou autre dans la couche d'oxyde 202 et dans le semi-conducteur sous-jacent du bloc 20, ces marques de repérage 205 empiètant dans le bloc 20 au-delà de la zone de fragilisation 204 par rapport à la couche d'oxyde 202. Leur profondeur peut être d'environ 5 micromètres. D'autres méthodes de gravure de ces marques de repérage pourraient être utilisées, par exemple, chimique ou laser. Les marques de repérage 205 pourraient en variante traverser totalement le bloc 20. On peut se référer à la figure 4C qui illustre ces marques de repérage 205 ainsi qu'à la figure 4K qui montre en vue de dessus le bloc 20 avec son méplat 20.1 et ses marques de repérage 205. Ces marques de repérage peuvent être configurées comme expliqué dans la demande de brevet FR-A-2 819 099 et prendre la forme d'échelles en arc de cercle, graduées tous les 0,01 , à 10 millimètres du bord du bloc 20. On prévoit par exemple deux marques de repérage 205 diamétralement opposées sur le bloc 20, elles s'étendent de plus ou moins 10 de part et d'autre des positions 0 et 180 . On assemble ensuite, à la figure 4D, la structure de la figure 4C sur un premier substrat auxiliaire 206 en matériau semi-conducteur, par exemple en silicium. Cet assemblage se fait par la face portant la couche d'oxyde 202. La méthode d'assemblage peut être un collage moléculaire hydrophile. On provoque ensuite à la figure 4E une fracture le long du plan de la zone fragilisée 204, par exemple, par un traitement thermique et/ou mécanique. Le traitement thermique peut avoir lieu pendant une heure à 500 C par exemple. Ce traitement thermique a comme avantage de renforcer l'adhésion moléculaire. On est en présence de deux éléments 210, 208 comme illustré sur la figure 4E. L'un des éléments 210 est un substrat semi-conducteur sur isolant, il est formé du premier substrat auxiliaire 206, de la couche d'oxyde 202 et d'un film de silicium 207 prélevé dans le bloc de base 20 grâce à la fracture. Il est appelé par la suite premier substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 210, il est gardé en l'état. L'autre élément 208 est massif dans notre exemple, il correspond à ce qui reste du bloc 20, il est appelé élément restant. Les deux éléments 208, 210 sont munis des marques de repérage 205 et comportent une partie cristalline 207, 208 qui provient du bloc 20. L'élément restant 208 va être travaillé pour conduire à un second substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire. L'élément restant 208 est soumis à un traitement de polissage pour l'aplanir sans bien sûr faire disparaître ses marques de repérage 205. On forme une couche d'oxyde 209 sur la face de l'élément 208 du côté des marques de repérage 205. On peut lui donner une épaisseur d'environ 100 nanomètres. On va ensuite réaliser une zone de fragilisation 211 au sein du matériau semi-conducteur de l'élément restant 208 par implantation ionique, par exemple avec des ions hydrogène, comme expliqué à la figure 4B. L'énergie d'implantation peut être d'environ 76 keV et la dose d'ions hydrogène valoir environ 6.1016 atomes/cm2. La structure de la figure 4F illustre la zone de fragilisation 211 et la couche d'oxyde 209. On assemble ensuite, à la figure 4G, la structure de la figure 4F sur un second substrat auxiliaire 216 en matériau semi-conducteur, par exemple en silicium. Cet assemblage se fait par la face portant la couche d'oxyde 209. La méthode d'assemblage peut être un collage moléculaire hydrophile. On provoque ensuite à la figure 4H une fracture le long du plan de la zone fragilisée 211, par exemple, par un traitement thermique par exemple à 500 C pendant une heure. Ce traitement thermique a comme avantage de renforcer l'adhésion moléculaire. On est en présence de deux éléments dont l'un seulement 212 est illustré sur la figure 4H. Il s'agit du second substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 212, il est formé du second substrat auxiliaire 216, de la couche d'oxyde 209 et d'un film 213 de silicium prélevé dans l'élément restant 208 grâce à la fracture. Cet élément restant 208 a également été prélevé dans le bloc 20. En conclusion, on est en bien présence de deux substrats semi-conducteur sur isolant intermédiaires 210, 212 ayant chacun un film 207, 213 prélevé dans le bloc 20. De plus ces deux films 213, 207 sont dotés des marques de repérage 205. On va ensuite assembler les deux substrats semi-conducteurs sur isolant intermédiaires 210, 212 par leurs films 213, 207 avec un collage moléculaire de manière à générer le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Il est préférable de préparer les deux faces libres cristallines des deux films 207, 213 pour pouvoir réaliser un collage moléculaire hydrophobe. Cette préparation peut comprendre tout ou partie des traitements suivants : rodage, oxydation thermique, désoxydation, polissage mécano-chimique, nettoyage chimique par exemple à l'aide de solutions aqueuses à base de H2SO4 et de H2O2 ou à base de NH3 et de H2O2r traitement à l'aide d'ozone ou de plasma (par exemple plasma d'oxygène), traitement pour rendre la surface hydrophobe avec de l'acide fluorhydrique par exemple. La préparation peut aussi inclure un amincissement d'au moins un des deux films 207, 213 à environ 100 nanomètres. Avant le collage, on aligne les deux méplats 20.1 dont sont dotés les deux substrats semi- conducteur sur isolant intermédiaires 210, 212. On entraîne l'un des deux substrats semi-conducteur sur isolant intermédiaires 210, 212, par exemple le second substrat intermédiaire 212, en rotation sur 180 et on aligne ses marques de repérage 205 avec celles du premier substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 210, ainsi ses marques de repérage placées à 0 et 180 sont alignées avec les marques de repérage placées à 180 et 0 respectivement du premier substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 210. Cette manipulation a pour but d'éliminer une éventuelle désorientation de flexion qui peut exister entre les deux surfaces à assembler. Ensuite, grâce aux marques de repérage 205 avec des graduations tous les 0,01 , on peut introduire un angle de décalage en rotation de 0,88 bien précis entre les deux réseaux cristallins des films 207 et 213. On effectue un collage moléculaire par exemple hydrophobe que l'on peut consolider grâce à un recuit thermique à une température supérieure à 900 C pendant plus de 10 minutes. La structure obtenue est illustrée à la figure 4I. Le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes a été généré au voisinage de l'interface 215 comme décrit plus haut. On va ensuite éliminer la couche épaisse et la couche isolante de l'un des substrats semi-conducteur sur isolant intermédiaires 210, 212. Dans l'exemple, il s'agit du second substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 212 que l'on amincit, mais on pourrait envisager que ce soit l'autre. On ne conserve que le film de 213. On va ensuite faire apparaître en surface des reliefs ordonnés 217 à l'échelle nanométrique en attaquant préférentiellement les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes en utilisant par exemple une solution aqueuse de HF et de CrO3 ou de HF et de HNO3. Les reliefs 217 sont visibles à la figure 4J. On poursuit une opération d'attaque jusqu'à atteindre la couche isolante 202 du premier substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 210, cette dernière couche a un rôle de couche d'arrêt. Cette attaque plus profonde peut se faire avec les solutions évoquées plus haut, ou utiliser avec d'autres solutions aqueuses par exemple à base de NH3 et de H2O2 ou à base de TMAH ou de KOH. Au lieu de continuer avec une attaque chimique humide, il est possible de passer à une attaque sèche par exemple de type ionique (connue sous la dénomination de RIE (reactive ionic etching). En se rapprochant de la couche d'arrêt 202, il est préférable d'utiliser un type de gravure qui présente un différentiel de vitesse d'attaque entre le silicium et son oxyde. Ainsi une gravure chimique avec du TMAH ou certaine gravure RIE présentent une vitesse 1000 fois plus élevée dans le silicium que dans l'oxyde. On arrête la gravure dès que des fragments de la couche isolante 202 sont mis à nu. On obtient donc des saillies 227 en matériau cristallin formées chacune d'un tronçon du film 207 du premier substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 210 et d'un tronçon du film 213 du second substrat semi-conducteur sur isolant 2 intermédiaire 12, les deux tronçons étant empilés. Ces saillies 217 sont des nanocristaux de silicium qui sont supportés par la couche d'oxyde 202 du premier substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 210. On peut se référer à la figure 4K. On va maintenant décrire encore un autre exemple d'un procédé selon l'invention en se référant aux figures 5A à 5H. Dans cet exemple on va employer deux substrats semi-conducteur sur isolant intermédiaires dont l'un d'entre eux est un double substrat semi-conducteur sur isolant, c'est à dire qu'il comporte un empilement alterné avec trois couches de matériau semi-conducteur et deux couches d'isolant et dont l'autre peut être simple. L'une des couches externes du matériau semi-conducteur du substrat semi- conducteur sur isolant double est un film cristallin. De la même manière que précédemment, ce film cristallin va être assemblé par collage moléculaire au film cristallin de l'autre substrat semi-conducteur sur isolant de manière à générer le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. On part d'une structure telle qu'obtenue à la figure 4C avec un bloc 20 de matériau semi-conducteur cristallin par exemple du silicium dont une face comporte une couche d'oxyde 202, avec une zone fragilisée 204 par implantation ionique et des marques de repérage 205. On colle par collage moléculaire hydrophile la structure de la figure 4C par sa couche d'oxyde 202 sur un substrat semi-conducteur sur isolant auxiliaire 300 formé d'un empilement avec une couche de silicium 301, une couche de nitrure de silicium 302 et un film 303 de silicium cristallin. Le film 303 de silicium cristallin a une épaisseur d'environ 5 nanomètres et la couche de nitrure de silicium 302 une épaisseur d'environ 400 nanomètres. L'assemblage se fait entre la couche d'oxyde de silicium 202 et le film de silicium 303. On peut se référer à la figure 5A. On procède à une opération de recuit afin de consolider l'interface de collage 315 et de provoquer en même temps la fracture au niveau de la zone fragilisée 204. On obtient deux éléments d'une part, le substrat semi-conducteur sur isolant double 310 comme illustré à la figure 5B formé du substrat semi-conducteur sur isolant auxiliaire 300, de la couche d'oxyde 202 et d'un film de silicium 207 provenant du bloc 20 et d'autre part l'élément 208 qui correspond à ce qui reste du bloc 20. Les marques de repérage 205 sont présentes dans l'élément 208, dans le film 207 et dans la couche d'oxyde 202. On peut se référer à la figure 5B. On va traiter l'élément 208 comme expliqué aux figures 4F à 4H pour obtenir le substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 212 qui est simple. On ne réécrit pas et ne représente pas à nouveau cet enchaînement d'étapes pour ne pas alourdir la description. On va maintenant assembler les deux substrats semi-conducteur sur isolant intermédiaires 310, 212 par leurs films 207, 213 en réalisant un collage moléculaire de manière à générer le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Cette étape est illustrée à la figure 5C. On procède au même type de préparation des films 213, 207 que décrit précédemment. On effectue également les mêmes manipulations avant le collage pour éliminer d'éventuelles désorientations de flexion. On va procéder à l'élimination de la couche épaisse 216 et à la couche isolante 209 du substrat semi-conducteur sur isolant simple 212 comme expliqué plus haut pour le second substrat semi-conducteur sur isolant intermédiaire 212 de manière à ne conserver que son film 213. On attaque ensuite préférentiellement le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes qui s'est formé à l'interface 315. Cette attaque peut se faire comme décrit à la figure 4J, c'est à dire avec une solution aqueuse de HF et de CrO3 ou de HF et de HNO3. On fait apparaître des reliefs 317 qui sont illustrés à la figure 5D. On poursuit une étape d'attaque pour atteindre la couche isolante 202 en oxyde de silicium qui sert à ce stade de couche d'arrêt. On forme ainsi les saillies 327 qui conduisent aux nanostructures. Cette attaque, illustrée à la figure 5E, jusqu'à la couche d'arrêt 202, peut employer les mêmes solutions que l'on a employé pour faire apparaître les reliefs 317 ou d'autres méthodes telles que celles citées lors de la description de la figure 4K : attaque chimique avec une solution aqueuse à base de NH3 et de H2O2 ou à base de TMAH ou de KOH, ou attaque ionique. On obtient ainsi des saillies 327 de même nature que celles illustrées à la figure 4K. Ces saillies 327, en matériau cristallin, peuvent matérialiser les nanostructures si on s'arrête là, mais dans cet exemple particulier, elles contribuent seulement à les matérialiser car on va continuer à graver en profondeur le substrat SOI double 310 pour atteindre la couche isolante 302 en nitrure de silicium. Les saillies 327 vont servir de masque de gravure pour graver, dans un premier temps, des tronçons, à leur aplomb, dans la couche isolante 202 du substrat semi-conducteur sur isolant double 310. Pour renforcer la dureté du masque, il est possible de déposer un film métallique 316, par exemple de nickel, sur les saillies 327. Ce dépôt peut se faire par pulvérisation. Le film 316 de nickel se dépose également sur la couche isolante 202 dont certains fragments sont à nu. En portant la structure obtenue après pulvérisation du nickel à une température de quelques centaines de degrés, le film 316 de nickel démouille et se localise sous forme de gouttes au sommet des saillies 327. On peut se référer à la figure 5F. Le nickel possède en effet une plus grande affinité avec le silicium qu'avec son oxyde. Par gravure ionique réactive, il est possible de graver la couche isolante 202 en oxyde. Des premiers tronçons en oxyde de silicium sont obtenus dans le prolongement des saillies 327, ils sont référencés 318 sur la figure 5G. On peut ensuite enchaîner avec une gravure de la couche 303 de matériau semi-conducteur sous-jacente, en changeant par exemple la nature du gaz employé. La gravure de la couche de silicium 303 permet d'obtenir sous les premiers tronçons 318, des seconds tronçons 319 de silicium, la couche isolante 202 qui vient d'être gravée servant de masque. Les seconds tronçons 319 sont à l'aplomb des premiers tronçons 318. La couche sous-jacente 302 de nitrure de silicium sert de couche d'arrêt à cette étape de gravure. Les seconds tronçons 319 en silicium obtenus matérialisent les nanostructures. On élimine par la suite le film 316 de nickel, les saillies 327, les premiers tronçons 318 d'oxyde provenant de la couche 202, par attaque chimique ou ionique réactive. On peut par exemple employer de l'acide fluorhydrique HF qui va dissoudre seulement les premiers tronçons 318 d'oxyde provenant de la couche 202 et provoquer l'enlèvement du nickel et des saillies 327 sans attaquer ni les seconds tronçons 319 de silicium ni la couche 302 de nitrure de silicium. Les sommets de toutes les nanostructures 319 sont inclus dans un même plan. La hauteur des nanostructures 319 est la même, elle correspond à l'épaisseur de la couche se silicium 302. On peut se référer à la figure 5H. On va maintenant décrire en se référant aux figures 6A à 6G, un autre exemple de procédé d'élaboration de nanostructures selon l'invention. On part d'un premier substrat intermédiaire 400 et d'un second substrat intermédiaire 500. Le premier substrat intermédiaire 400 illustré sur la figure 6A est formé d'un empilement avec une base de silicium 401, une couche d'oxyde de silicium 402 et un film de silicium 403 présentant en surface un réseau de saillies 404. Ce premier substrat intermédiaire 400 peut être obtenu en s'inspirant de l'enseignement de la demande de brevet FR-A-2 815 121. Le second substrat intermédiaire 500, illustré sur la figure 6B, est formé d'une base 501 recouverte d'une couche 502 d'oxyde de silicium qui va servir de couche d'arrêt du substrat 100 que l'on cherche à obtenir. Comme illustré sur la figure 6C, on va assembler le premier substrat intermédiaire 400 au second substrat intermédiaire 500 en mettant en contact le film de silicium 403 doté du réseau de saillies 404 et la couche d'arrêt 502. L'assemblage peut se faire par collage moléculaire hydrophile par exemple. Les zones en creux situées entre les saillies du réseau vont générer des cavités enterrées 405 au niveau de l'interface de collage avec la couche d'arrêt 502. On va ensuite éliminer, à la figure 6D, la base 401 du premier substrat intermédiaire 400, par exemple par un amincissement mécanique. On obtient le substrat 100 que l'on va doter de nanostructures. On va pouvoir commencer les attaques. Dans cet exemple, on commence par un traitement d'oxydation thermique du silicium du film 403 portant le réseau de saillies 404. L'oxyde se forme aux interfaces avec les couches d'oxyde 402 et avec la couche d'arrêt 502. Au niveau de l'interface avec la couche d'oxyde 502 l'oxyde se forme préférentiellement au niveau des cavités enterrées 405 du fait de la contrainte induite dans ces cavités 405 par le traitement thermique. L'oxydation thermique peut faire disparaître tout ou partie de ces cavités enterrées 405. L'oxydation thermique conduit à l'apparition dans le film 403 de zones d'oxyde traversantes comme illustré à la figure 6E. On poursuit par une gravure préférentielle de l'oxyde de silicium vis à vis du silicium et on fait apparaître des saillies 407 qui peuvent former les nanostructures recherchées comme illustré sur la figure 6F. Cette gravure peut se poursuivre et descendre dans la couche d'arrêt 502 à l'aplomb des endroits où se trouvaient à l'origine les saillies du réseau 404 comme illustré sur la figure 6G. Les saillies 407 sont alors formées de premiers tronçons 408 dans le silicium du film 403 et de seconds tronçons 409 dans la couche d'arrêt 502. Il est possible, comme cela a été expliqué de poursuivre la gravure dans la base 501 du second substrat intermédiaire 500 comme décrit à la figure 5H pour obtenir des troisièmes tronçons (non représentés) puis de supprimer les premiers tronçons et éventuellement les seconds tronçons. Bien que plusieurs modes de réalisation de la présente invention aient été représentés et décrits de façon détaillée, on comprendra que différents changements et modifications puissent être apportés sans sortir du cadre de l'invention. Les différentes variantes décrites doivent être comprises comme n'étant pas forcément exclusives les unes des autres
Procédé d'élaboration de nanostructures comportant :-une étape de fourniture d'un substrat (100) présentant une couche d'arrêt (2) enterrée et au-dessus de cette couche d'arrêt (2) un film cristallin (5) doté d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (12) dans une zone cristalline (13),- une ou plusieurs étapes d'attaque du substrat (100), dont une attaque préférentielle soit des défauts cristallins et/ou des champs de contraintes, soit de la zone cristalline (13) entre les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes, ces étapes d'attaque permettant de mettre à nu localement la couche d'arrêt (2) et de réaliser des saillies (7) à l'échelle nanométrique, séparées les unes des autres par des creux (7.1) ayant un fond situé dans la couche d'arrêt, les saillies conduisant aux nanostructures (7, 8).
1. Procédé d'élaboration de nanostructures comportant : -une étape de fourniture d'un substrat (100) présentant une couche d'arrêt (2) enterrée et au-dessus de cette couche d'arrêt (2) un film cristallin (5) doté d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (12) dans une zone cristalline (13), - une ou plusieurs étapes d'attaque du substrat (100), dont une attaque préférentielle soit des défauts cristallins et/ou des champs de contraintes, soit de la zone cristalline (13) entre les défauts cristallins et/ou les champs de contraintes, ces étapes d'attaque permettant de mettre à nu localement la couche d'arrêt (2) et de réaliser des saillies (7) à l'échelle nanométrique, séparées les unes des autres par des creux (7.1) ayant un fond situé dans la couche d'arrêt, les saillies conduisant aux nanostructures (7, 8). 2. Procédé selon la 1, dans lequel le substrat est obtenu en effectuant : une étape de collage par adhésion moléculaire d'une face cristalline (1.1) d'un premier substrat intermédiaire (1) et d'une face cristalline (1.2 d'un second substrat intermédiaire (4), ce premier substrat intermédiaire (1) comportant la couche d'arrêt (2) placée sous le film, (3), la face cristalline (1.1) du premier substrat intermédiaire (1) étant celle du 35 film (3), le collage étant fait de façon que les faces (1.1, 1.2) présentent des réseaux cristallins décalés, et que le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (12) se forme dans la zone cristalline (13) au voisinage de l'interface, - une étape d'amincissement du second substrat intermédiaire (4). 3. Procédé selon la 1, dans lequel le substrat (100) est obtenu en effectuant un report, sur un substrat intermédiaire (500) doté de la couche d'arrêt (502), d'un film cristallin (403) comportant un tel réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (404). 4. Procédé d'élaboration de nanostructures selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que, les saillies (7) matérialisent les nanostructures. 5. Procédé d'élaboration de nanostructures, selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer un traitement complémentaire visant à graver au moins la couche d'arrêt (2) du substrat (100), les saillies (7) servant de masque, les nanostructures (8) étant matérialisées au moins par des tronçons (9) à l'aplomb des saillies, gravés dans la couche d'arrêt (2) du substrat (100), obtenus lors du traitement complémentaire. 6. Procédé d'élaboration de nanostructures selon la 5, caractérisé en ce qu'ilconsiste à recouvrir les saillies d'un matériau (316) apte à renforcer la résistance des saillies (7) lors du traitement complémentaire. 7. Procédé selon l'une des 5 ou 6, dans lequel le substrat (100) comporte une base (10) sous-jacente à la couche d'arrêt (2), caractérisé en ce que la gravure du traitement complémentaire est arrêtée par la base (10). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer de plus un traitement supplémentaire visant à graver la base (10) du substrat (100), les tronçons (9) dans la couche d'arrêt (2) du substrat (100) et/ou les saillies (7) servant de masque, les nanostructures (8) étant matérialisées au moins par des tronçons (11), à l'aplomb des tronçons (9) dans la couche d'arrêt (2), gravés dans la base (10), obtenus lors du traitement supplémentaire. 9. Procédé selon la 7, dans lequel une couche additionnelle (16) est insérée entre la base (10) et la couche d'arrêt (2) du substrat (100), caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer, de plus, un traitement additionnel visant à graver la couche additionnelle (16), les tronçons (9) dans la couche d'arrêt (2) et/ou les saillies servant de masque, les nanostructures (8) étant matérialisées au moins par des tronçons (11.1) à l'aplomb des tronçons (9) dans la couche d'arrêt (2), gravés dans la couche 37 additionnelle (16), obtenus lors du traitement additionnel. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la gravure du traitement additionnel est arrêtée par la base (10) du substrat (100). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la base du substrat est multicouche et comporte une couche d'arrêt (302) sous-jacente à la couche additionnelle (303). 12. Procédé selon l'une des 5 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'élimination des saillies (7). 13. Procédé selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'élimination des tronçons (9) gravés dans la couche d'arrêt (2) du substrat (100). 14. Procédé selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce que la couche additionnelle (16) est réalisée en matériau semi-conducteur cristallin. 15. Procédé selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que les attaques et/ou le traitement complémentaire et/ou le traitement supplémentaire et/ou le traitement additionnel sontchoisis parmi la gravure sèche ou humide, chimique, ionique, électrochimique, photochimique, thermique, sous atmosphère oxydante ou réductrice. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce qu'au moins une étape d'attaque ou de traitement est une gravure anisotrope visant à facetter les nanostructures (8). 17. Procédé selon l'une des 15 ou 16, caractérisé en ce qu'au moins une étape d'attaque ou de traitement a une vitesse d'attaque différente selon le matériau mis en jeu. 18. Procédé selon la 15, caractérisé en ce qu'au moins une étape d'attaque ou de traitement est une gravure anisotrope visant à reporter le relief des saillies (7) déjà créées. 19. Procédé selon l'une des 2 à 18, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser en tant que premier substrat intermédiaire et en tant que second substrat intermédiaire des substrats semi-conducteur sur isolant (212, 210) ayant chacun un film semi-conducteur (207, 213) prélevé dans un même bloc (20) de matériau semi-conducteur cristallin, les faces cristallines des substrats intermédiaires étant celles des films (207, 213). 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le prélèvement se fait pour l'un des substrats semi-conducteur sur isolant (210): - en formant une couche d'oxyde (202) en surface du bloc (20), - en créant une zone fragilisée (204) au sein du bloc (20) sous la couche d'oxyde (202) par implantation ionique, - en assemblant le bloc (20) par sa couche d'oxyde (202) à un substrat auxiliaire (206), - en provoquant une fracture au niveau de la zone fragilisée (204), le matériau se trouvant entre la couche d'oxyde (202) et la zone fragilisée (204) formant le film (207) du substrat, le reste du bloc (20) formant un élément restant (208). 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que le prélèvement se fait pour l'autre substrat semi-conducteur sur isolant (212): - en formant une couche d'oxyde (209) en surface de l'élément restant (208), - en créant une autre zone fragilisée (211) au sein de l'élément restant (208) sous la couche d'oxyde (209) par implantation ionique, - en assemblant l'élément restant (208) par sa couche d'oxyde (209) à un autre substrat auxiliaire (216), - en provoquant une fracture au niveau de l'autre zone fragilisée (211), le matériau se trouvant 30 entre la couche d'oxyde (209) et l'autre zone 25fragilisée (211) formant le film (213) de l'autre substrat semi-conducteur sur isolant (212). 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce qu'il consiste à graver des marques de repérage (205) dans le bloc (20) avant son assemblage au substrat auxiliaire, ces marques de repérage (205) s'étendant au-delà de la zone fragilisée (204) jusqu'à atteindre l'autre zone fragilisée (211), ces marques facilitant le décalage des réseaux cristallins. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce qu'il consiste à faire tourner l'une des faces de 180 par rapport à l'autre, à l'aide des marques de repérage (205), avant d'introduire le décalage des réseaux cristallins. 24. Procédé selon l'une des 19 à 21, dans lequel le premier substrat semi-conducteur sur isolant (310) est un substrat semi-conducteur sur isolant double, son substrat auxiliaire (300) étant un substrat semi-conducteur sur isolant avec une couche isolante (302), insérée entre une couche (301) et un film (303) en matériau semi- conducteur, caractérisé en ce qu'il consiste à assembler le film (303) du substrat auxiliaire (300) à la couche d'oxyde (202).
B,H
B82,H01
B82B,H01L
B82B 3,H01L 21
B82B 3/00,H01L 21/18,H01L 21/306
FR2897816
A1
ANNEAU MODULAIRE PERMETTANT UNE MISE EN PLACE AISEE ET LA ROTATION D'UN VEHICULE.
20,070,831
Domaine technique : Sécurité , véhicule, vie pratique, anti vol Indication de l'état technique antérieure faisant ressortir le problème technique posé : 1 ) Les entrées et sorties de véhicule des habitations jouxtant une chaussée à forte circulation, avec un manque de visibilité, nécessitent une manoeuvre vigilante et rapide pour réaliser un demi-tour tout en débordant sur la chaussée avec des risques présents2 ) Les personnes en difficultés par un handicap peinent à manoeuvrer des véhicules sur une surface restreinte. 3 ) Exploitation difficile d'un terrain en terme de manoeuvre de marche arrière et demi-tour. 10 Exposé de l'invention : Le concept et outil consiste à assister les personnes utilisant un véhicule quel qu'il soit dans les indications énoncées ci-dessus de manière MANUELLE OU AUTOMATIQUE. Le véhicule est 15 positionné sur le dispositif de la présente 'invention :Le dispositif (1) comprend un anneau tournant (2) permettant la rotation de 0 à 360 de celui-ci. Ce dispositif permet également d'assurer le rôle d'antivol de véhicule. La figure 1 représente la partie supérieure de l'anneau selon la présente invention ; 20 La figure 2 représente le sous ensemble intermédiaire fixé sur la partie inférieure ; La figure 3 représente la partie inférieure dudit dispositif ; La figure 4 représente la partie dite de finition dudit dispositif ; La figure 5 représente la partie dite de maintien ; La figure 6 représente le mode de fonctionnement manuel du dispositif ; 25 La figure 7 représente le mode de fonctionnement motorisé ; La figure 8 représente le dispositif selon la présente invention où un véhicule est également representé. Le dispositif (1) selon la présente invention consiste en un ou plusieurs anneaux circulaires 30 tournant (2) pivotant suivant les charges. Cette modularité est caractérisée par des sous ensembles décomposés en plusieurs éléments. Le véhicule (quelque soit le type) pourra-être redirigé de manière automatique ou manuelle avec une rotation de 180 . La rotation de 360 est possible. Le principe est aidé grâce au cintrage de profilés du type UPN de manière à épouser un 35 ensemble de roulement fixé composés de sous-ensembles de roulettes et galets (3) Les éléments cintrés sont fixés sur la partie anneaux supérieure mobile ou inversement sur la partie inférieure immobile. Le disque central (4) reste immobile ou suit la rotation de l'anneau (2) avec des ancrages (9) sur l'anneau et est supporté par des roulettes (3). 40 L'invention fonctionne de deux manières 1 ) motorisée le motoréducteur (5) se place à l'intérieur ou à l'extérieur de l'anneau (2). 2 ) manuelle une barre de poussée (6) permet un ancrage et une extraction de celle-ci. La prise se fait avec les 2 mains sur cette barre (6) de type profilé perpendiculaire à sa base à l'ancrage. 45 L'anneau tournant (2) peut être verrouillé pour éviter un vol de véhicule, par la présence d'un antivol (10) placé sur ledit anneau (2). La mise en place du sous ensemble partie finition ainsi que son transport sont réalisés par un assemblage de un ou plusieurs éléments fixés sur les raidisseurs (7) de l'anneau tournant (2) 50 L'invention se décompose en plusieurs sous-ensembles : - la partie dite de fondation ou inférieure destinée pour le maintien de la partie intermédiaire de roulement (3) - la partie intermédiaire de roulement - la partie mobile supérieure_ Le dispositif comprend donc un ensemble de roulement fixé (3) sur cette ossature, des roulettes 5 se positionnant dans le profilé de type U ou autre cintré fixe. La mise en place du sous ensemble intermédiaire est réalisée par la partie inférieure qui est préalablement scellée au sol et qui consiste à recevoir les platines de la partie intermédiaire. L'exactitude de la mise en place de la partie intermédiaire est réalisée par le scellement de la partie inférieure . La partie inférieure est constituée de platines identiques avec des fixations 10 de type tiges filetées. Ces mêmes platines sont positionnées les unes par rapport aux autres par une pige soudée ou tôle monobloc regroupant l'ensemble des platines, La partie basse est complétée par du ferraillage béton si celui-ci est installé en terre. La mise en place du sous ensemble partie finition ainsi que son transport sont réalisés par un assemblage de un ou plusieurs éléments fixés sur les raidisseurs (7) de l'anneau tournant (2). 15 la partie revêtement de sol ou nommée finition recouvrant l'anneau. Cette partie esthétique (11) peut être réalisée en dalle de bois traité, dalle, caillebotis - les parties de maintien périphériques ; a) une partie (12) extérieure de la fosse en béton préfabriqué, tôle ou autre, 20 b) une partie (13) intérieure de la partie centrale de la fosse également en béton préfabriqué, tôle ou autre, Ces sous ensembles sont divisés en plusieurs éléments (8) permettant ainsi un assemblage boulonné et/ou soudé à leurs extrémités les uns aux autres ou par scellement. Des sous ensembles 25 peuvent être monobloc. Ce dispositif permet une mise en place aisée pour le particulier ou le professionnel et le transport simplifié. 2
Dans le domaine de la sécurité, vie pratique, véhiculeCas : 1 degree ) Les difficultés et risque d'entrées et sorties de véhicule des propriétés jouxtant une chaussée à forte circulation, 2 degree ) Les personnes en difficultés par un handicap, peine à manoeuvrer sur une surface restreinte, 3 degree ) Exploitation difficile d'un terrain en terme de manoeuvre de marche arrière d'un véhicule et de demi-tour. 4 degree ) home jacking avec vol de clé ou non,Le concept et outil consiste à assister les personnes utilisant un véhicule quel qu'il soit dans les situations énoncés ci-dessus de manière manuel ou automatique.Le véhicule est positionné sur l'invention (1) : anneau tournant (2) composé de sous ensembles divisés en plusieurs éléments, et permettant une rotation de 0 à 360 degree de celui-ci.Une barre de poussée permet la rotation en manuel , un motoréducteur permet la rotation en automatique.
1 ) Dispositif de rotation (1) pour véhicules caractérisé en ce que il comprend un anneau 10 tournant mobile cintré (2) présentant un profilé de type U ou autre, et en ce qu'il est supporté par le sous ensemble intermédiaire fixe de roulement (3). 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu' il comprend un ensemble de roulement fixé (3) sur cette ossature, des roulettes se positionnant dans le profilé de type U ou 15 autre cintré fixe. 3 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la mise en place du sous ensemble intermédiaire est réalisée par la partie inférieure qui est préalablement scellée au sol et qui consiste à recevoir les platines de la partie intermédiaire. 20 4 I Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'exactitude de la mise en place de la partie intermédiaire est réalisée par le scellement de la partie inférieure et en ce que la partie inférieure étant constituée de platines identiques avec des fixations de type tiges filetées, et en ce que ces mêmes platines sont positionnées les unes par rapport aux autres 25 par une pige soudée ou tôle monobloc regroupant l'ensemble des platines. la partie basse étant complétée par du ferraillage béton si celui-ci est installé en terre. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la mise en place du sous ensemble partie finition ainsi que son transport sont réalisés par un 30 assemblage de un ou plusieurs éléments fixés sur les raidisseurs (7) de l'anneau tournant (2). 6 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la mise en place du sous ensemble partie supérieure ainsi que le transport de ce sous ensemble sont réalisés par la division en plusieurs éléments (8) permettant des assemblages par bridages 35 boulonnés et/ou soudés. 7 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la mise en place du sous ensemble partie maintien ainsi que le transport de ce sous ensemble sont réalisés par la division en plusieurs éléments permettant des assemblages par bridages 40 boulonnés, et/ou soudés, et/ou scellements. 8 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la mise en place du sous ensemble partie inférieure ainsi que le transport de ce sous ensemble sont réalisés par la division en plusieurs éléments permettant des assemblages par bridages boulonnés,et/ou 45 soudés, et/ou scellement. 9 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la rotation de l'anneau en manuel est réalisée par une barre de poussée (6) et en ce que l'anneau tournant (2) est composé de plusieurs ancrages disponibles (9) de type parallélépipédique, et en ce que la 50 barre de poussée (6) est composée à sa base d'un tube parallélépipédique, la barre formant un L permettant la prise en main. 10 ), Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la rotation de l'anneau en automatique est réalisée par un motoréducteur (5) se plaçant à l'intérieur ou extérieur de l'anneau , et en ce que un entraînement est réalisé par une vis sans fin ou par crémaillère la crémaillère se fixant sur la partie mobile. 11 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que un antivol (10) de véhicule est réalisé par la mise en place d'un verrou v placé sur l'anneau tournant, ainsi en position verrouillage un loquet bloque sur la partie intermédiaire,l'anneau bloquant le véhicule en position, à la perpendiculaire de la chaussée, sortie ou de manière à limiter les possibilités de manoeuvre. 12 ) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que un antivol de véhicule est réalisé par la mise en place d'un verrou v placé sur l'anneau tournant, ainsi en position verrouillage un loquet bloque sur la partie de maintien, l'anneau bloquant le véhicule en position à la perpendiculaire à la chaussée, sortie ou de manière à limiter les possibilités de manoeuvre.20
B
B60
B60S,B60R
B60S 13,B60R 25
B60S 13/02,B60R 25/00
FR2895263
A1
CONCENTRE D'IMMUNOGLOBINES G (LG) APPAUVRI EN ANTICORPS ANTI-A ET ANTI-B, ET EN IGG POLYREACTIVES
20,070,629
La présente invention se rapporte à un concentré d'immunoglobulines G (IgG) appauvri en anticorps anti-A (AcaA) et anti-B (AcaB) et de polyréactivité fortement réduite, ainsi qu'à un procédé d'obtention de tels 5 concentrés. L'utilisation de fractions de plasma humain enrichies en immunoglobulines (Ig) pour le traitement de diverses infections ou déficits congénitaux est connue depuis la mise au point du procédé de précipitation à l'éthanol par 10 Cohn (Cohn et al. 1946, J. Am. Chem. Soc. 68, 459 ; Oncley et al. 1949, J. Am. Chem. Soc. 71, 541). Il y a, à cet effet, un besoin grandissant de produire des concentrés d'Ig hautement purifiés, injectables par voie intraveineuse (IgIV), à partir par 15 exemple de plasmas humains. La complexité de la structure des immunoglobulines (quatre chaînes polypeptidiques réunies par des ponts disulfure), la variété des anticorps présents dans le mélange du plasma de plusieurs milliers de donneurs ne sont pas actuellement des facteurs favorisant 20 le développement biotechnologique des immunoglobulines. Bien que des anticorps monoclonaux soient produits par ingénierie génétique, leur extrême spécificité constitue un inconvénient pour les applications thérapeutiques où une polyspécificité semble nécessaire. 25 En outre, de nombreuses pathologies par exemple d'origine autoimmune sont actuellement traitées par des concentrés d'IgG ce qui a engendré une situation de pénurie en Europe et aux Etats Unis d'Amérique au cours de ces dernières années. 30 Des procédés d'obtention d'immunoglobulines et notamment de concentrés d'IgG peuvent comprendre, outre la précipitation sélective des protéines par l'éthanol, divers traitements additionnels comme la précipitation par le polyéthylène glycol, le traitement ménagé par des enzymes 35 protéolytiques..., destinés à éliminer les agrégats de polymères d'immunoglobulines susceptibles d'activer le - 2 - système du complément avec des risques associés de réactions anaphylactiques. Par ailleurs, la présence de dimères dans les IgGIV a été corrélée à des chutes de tension artérielle in vivo (Bleeker W.K. et al, Blood, 95, 2000, p. 1856-1861). Une voie alternative à la précipitation par l'éthanol a été décrite par Steinbuch et al. (Rev. Franç. Et. Clin. et Biol. 1969, XIV, 1054) qui fait appel à une précipitation par l'acide octanoïque. Celui-ci précipite la plupart des protéines du plasma et laisse dans le surnageant les immunoglobulines. La purification de ces immunoglobulines est réalisée par passage sur un échangeur d'anions, la DEAE-cellulose, dans des conditions qui ne retiennent pas les IgG. La fraction d'IgG non retenue est ensuite concentrée. Divers procédés ont également été mis au point pour augmenter la pureté des produits par la mise en oeuvre de techniques chromatographiques. On peut notamment citer les demandes de brevets EP 0 703 922 et WO 99/64462, qui décrivent l'association d'au moins deux étapes successives de chromatographie, l'une par échange d'anions, l'autre par échange de cations. La spécificité de ces procédés est apportée par la propriété des échangeurs d'anions de ne pas retenir les immunoglobulines G, dans les conditions classiques de mise en oeuvre, mais de fixer la plupart des autres protéines co-purifiées au cours des étapes de prépurification. De même, on peut citer la demande de brevet WO 02/092632 déposée par la Demanderesse qui divulgue la préparation de concentrés d'Ig mettant en oeuvre une unique étape de chromatographie sur échangeur d'anions, effectuée à un pH alcalin pour leur rétention sur le support chromatographique. Cependant, de nombreuses publications scientifiques indiquent que l'injection d'IgG obtenues par les techniques de fractionnement ci-dessus peuvent provoquer des hémolyses accidentelles, dont certaines sévères, chez des patients en - 3 - traitement. On peut à titre d'exemple citer les publications de Buchta C. et al, Biologicals, 33, 2005, 41-48, Wilson J.R. et al, Muscle & Nerve, 29(9), 1997, 1142-1145, Copelan E.A et al, Transfusion, 26, 1986, 410-412 et Misbah S.A et al, Drug Safety, 9, 1993, 254-262. L'étude des effets sur le sang des patients présentant une hémolyse, mise en œuvre notamment par le test de Coombs direct (DCT), a montré que les hématies sont couvertes d'immunoglobulines dirigés contre les antigènes A, B ou D présents à leur surface provoquant ainsi leur hémolyse. C'est ainsi que les IgG disponibles dans le commerce sont obtenues à partir de plasmas sélectionnés pour éviter la présence d'immunoglobulines anti-D ou d'autres anticorps à forts titres en anti-A ou anti-B. Buchta C. et al, cité plus haut, a envisagé différentes approches pour réduire de façon significative les anticorps anti-A, provenant de donneurs de groupes sanguins B et O, et anti-B, provenant de donneurs de groupes sanguins A et O, dans les dérivés de plasma, tels que les IgG, pour ainsi minimiser les risques d'hémolyse, directement corrélés aux taux de ces anticorps, lors du traitement des patients par ces dérivés du plasma. Il est notamment envisagé de choisir les donneurs, d'éliminer les anticorps anti-A et anti-B, de fabriquer des dérivés du plasma sanguin issu de groupe spécifique, de groupes A et/ou B, ou de ne pas inclure dans les lots de plasma des titres élevés en anticorps anti-A ou anti-B. Certaines approches sont considérées non réalistes en raisons de coûts ou de la complexité des mesures à prendre. On note que les anticorps anti-A et anti-B sont partiellement éliminés au cours du fractionnement éthanolique mentionné ci-dessus. Etant donné que les besoins en IgG sont en constante augmentation, il est nécessaire de disposer de pools de plus en plus importants de donneurs qui seront statistiquement d'autant plus riches en groupe sanguin O. En conséquence, les dérivés sanguins, tels que les IgG, contiennent des quantités d'anticorps anti-A et anti-B trop élevées pour être éliminées par le fractionnement classique. Ces besoins croissants ne rendent pas non plus envisageable de sélectionner par exemple uniquement les donneurs de groupes AB pour s'assurer d'une faible teneur en anticorps anti-A et anti-B. Chaque lot de concentrés ou de préparations d'IgG purifiées est contrôlé vis-à-vis des anticorps anti-A et anti-B selon le test de la Pharmacopée Européenne 2.6.20 (1997), lequel est une application du test de Coombs indirect (ICT) in vitro. L'essai ICT consiste à ajouter à une suspension d'hématies, revêtues des anticorps anti-A ou anti-B de type IgG contenus dans les concentrés d'IgG, une solution d'anticorps (antiglobulines) dirigés contre des motifs de l'IgG humaine. Ces anticorps se fixent sur des anticorps anti-A ou anti-B attachés aux hématies et permettent ainsi leur agglutination par formation de ponts entre les IgG. L'essai de recherche d'anticorps anti-A ou anti-B s'inspire directement de ce test classique en sérologie hématologique (test de Coombs). Selon la Pharmacopée Européenne, les IgIV ne doivent pas présenter d'agglutination des globules rouges A ou B à l'essai ICT à la dilution 1:64 mis en œuvre avec une solution d'IgG de concentration initiale ramenée à 30 g/1. C'est la raison pour laquelle il convient de diluer les échantillons d'IgG à tester pour obtenir un titre, c'est-à-dire la valeur de la dernière dilution ne provoquant plus d'agglutination. Des résultats négatifs au test ICT sur les solutions d'IgIV dont les dilutions sont inférieures à la dilution 1:64, selon la Pharmacopée Européenne démontrent un faible taux en anticorps anti-A et anti-B acceptés par celle-ci. Toutefois, même avec des concentrés d'IgG donnant un résultat négatif au test prescrit par la Pharmacoppée Européenne, c'est-à-dire ceux dont le taux de dilution est inférieur à 1:64, les risques de réactions hémolytiques ne peuvent être exclus (Buchta et al déjà cité). Il convient de noter que les Pharmacopées américaine et japonaise ne contiennent aucune disposition sur la nécessiter de contrôler les teneurs résiduelles en anticorps anti-A et anti-B. Comme mentionné plus haut, les anticorps anti-A et anti-B sont partiellement éliminés au cours de la préparation de concentrés d'IgG par fractionnement éthanolique mais on en observe une teneur résiduelle qui peut être à la limite des normes hautes de la Pharmacopée Européenne. De plus, les concentrés préparés selon le procédé mis au point par Demanderesse et décrit dans sa demande de brevet WO 02/092632 en contiennent davantage que ceux obtenus par le fractionnement à l'éthanol. Une purification supplémentaire des concentrés d'IgG ainsi obtenus vis-à-vis des AcaA et AcaB est par conséquent nécessaire, étant donné que certains lots de concentrés d'IgG peuvent présenter des teneurs supérieures au seuil admis par la Pharmacopée Européenne pour chacun d'entre eux. Une des techniques pour les éliminer des concentrés d'IgG consiste à mettre en oeuvre une purification par chromatographie d'affinité utilisant comme support des immunoadsorbants de type oligosaccharides similaires aux antigènes A et B des groupes sanguins, de tels oligosaccharides représentant en particulier des trisaccharides, greffés sur une matrice chromatographique. A titre d'exemple, on peut citer la publication de Mazid M.A et al, J.Appl.Biomater., 3(1), 1992, 9-15, qui utilise un support chromatographique à base de particules de silice sur lesquelles sont greffées des haptènes d'oligosaccharides de synthèse caractéristiques des groupes sanguins A et B, en particulier les A-trisaccharides. Egalement, Hout M.S et al (ASAIO J, 46(6), 2000, 702-706) décrit la mise en oeuvre de membranes fibreuses tubulaires greffées d'antigènes spécifiques anti-A et anti-B pour l'élimination des anticorps anti-A et anti-B du sang total. Il est également rapporté que de tels supports chromatographiques sont très stables, ce qui limite le relargage de ces haptènes résiduels dans les concentrés d'intérêt. La demande de brevet WO 01/27623 décrit un procédé d'obtention d'un plasma déspécifié en anticorps de groupes sanguins A et B, c'est-à-dire un plasma convenant à tout receveur. Ces spécificités sont essentiellement portées par des immunoglobulines M (IgM). La déspecification est obtenue par passage sur un support d'affinité expérimental pour le groupe A puis sur un autre support d'affinité, également expérimental, pour le groupe B. En cas de présence simultanée d'anti-A et d'anti-B (groupe O), le passage successif sur les deux supports est nécessaire. Une des caractéristiques supplémentaires des concentrés d'IgG disponibles dans le commerce est leur polyréactivité. Il convient de rappeler que les anticorps polyclonaux tels que les IgG sont normalement combinés à un seul épitope (motif antigénique) de façon unique. Cependant, cette spécificité stricte des anticorps peut quelques fois s'élargir à d'autres motifs antigéniques et présenter une affinité pour des épitopes secondaires avec une liaison toutefois plus faible que pour le motif nominal. Les IgG polyclonales peuvent réagir plus ou moins fort avec des structures telles que l'actine, la myosine, l'albumine modifiée par le trinitrophényle. Certains auteurs considèrent que la polyréactivité est une propriété intrinsèque des IgG qui sont donc naturellement présentes dans l'organisme humain. D'autres démontrent qu'un procédé de purification des IgG monoclonales ou polyclonales peut faire apparaître une polyréactivité indécelable avant purification. En effet, les procédés de fabrication des IgG à partir du plasma 2895263 - 7 - engendrent également une polyréactivité se traduisant par un stress oxydatif et la carbonylation partielle des IgG au cours de leur mise en œuvre. Ceci est confirmé par Bouvet J.-P. et a1, Journal of 5 Autoimmunity, 16, 2001, pp.163-172, pour qui les IgG polyclonales deviennent fortement polyréactives après traitement à l'urée notamment. Il est également indiqué dans ce document qu'une partie de l'efficacité des IgG en utilisation clinique est attribuée à leur polyréactivité. 10 Il ressort que la polyréactivité de ces concentrés d'IgG peut donc s'expliquer par la présence conjointes d'IgG polyréactives naturelles et de celles polyréactives obtenues par les procédés de purification habituels, et représentent, selon les cas, 0,5 à 1% de l'ensemble des IgG 15 polyvalentes. Le traitement de patients par les préparations d'IgG peut nécessiter d'en administrer de fortes doses, jusqu'à 1 à 2 g/kg. Ces posologies conduisent à traiter en un temps court, par exemple en une journée, par des quantités de 7 à 10 fois supérieures à celles des 20 IgG physiologiques du receveur. Par conséquent, ce taux d'IgG polyréactives dans les concentrés d'IgG est susceptible d'engendrer des effets secondaires indésirables, telles que des fièvres, nausées ou céphalées. Toutefois, ces IgG polyréactives ne présentent pas que 25 des inconvénients. En effet, la Demanderesse a montré dans sa demande de brevet EP 1 059 088 que des fractions d'IgG polyréactives, isolées à partir d'IgGIV polyvalentes humaines, peuvent être avantageusement utilisables pour le traitement de certaines maladies inflammatoires, telle que 30 la polyarthrite rhumatoïde, en raison d'une moindre posologie requise pour cette fraction. Par conséquent, pour éviter des réactions indésirables tant sur le plan de l'hémolyse des hématies que sur le plan des réactions secondaires susceptibles d'être observées par 35 l'administration massive des IgG au cours d'un traitement, il apparaît nécessaire de disposer de concentrés d'IgG à usage thérapeutique, en particulier pour injection intraveineuse, appauvris de manière significative en anticorps anti-A et anti-B et qui soient, de préférence, de polyréactivité très réduite par rapport aux concentrés d'IgG actuellement disponibles dans le commerce, tout en ayant une efficacité au moins identique sur le plan de l'immunothérapie. Par conséquent, l'invention concerne un concentré d'immunoglobulines G à usage thérapeutique, caractérisé en ce qu'il présente des teneurs respectives en anticorps anti-A et anti-B conformes à un résultat négatif au test dé Coombs indirect in vitro. Dans le cadre de l'invention, les IgG de ces concentrés représentent avantageusement les IgG polyclonales obtenues à partir du plasma sanguin ou d'une fraction de plasma sanguin déjà enrichie en IgG. Les concentrés d'IgG à usage thérapeutique sont à des concentrations en IgG communément mises en œuvre actuellement, comprises de préférence entre 50 et 100 g/1. Ces concentrés sont destinés à un usage clinique et peuvent en particulier être injectés par voie intraveineuse. A cet effet, ils doivent être viralement sécurisés et, le cas échéant, contenir des excipients, tels que des stabilisants, compatibles avec cet usage clinique. La Demanderesse a trouvé qu'il était possible de mettre à disposition de tels concentrés d'IgG présentant des teneurs en anticorps anti-A et anti-B nettement inférieures à celles observées dans les concentrés d'IgG standards, c'est-à-dire à ceux obtenus par fractionnement éthanolique et/ou par la mise en œuvre des techniques de purification associant des chromatographies, comme mentionné plus haut, et qui n'ont pas fait l'objet d'un traitement complémentaire d'élimination des anticorps considérés. Egalement, leurs teneurs sont nettement inférieures aux seuils acceptés par la Pharmacopée Européenne, ce qui limite très significativement les risques d'hémolyse chez certains receveurs en traitement. Lorsque l'on soumet les concentrés d'IgG de l'invention à des essais destinés à évaluer les quantités des AcaA et AcaB, on observe que les résultats des essais d'agglutination in vitro des globules rouges A, B et/ou AB en présence d'anticorps anti-IgG humaines sont systématiquement négatifs, notamment à la concentration initiale de 30 g/1 imposée par la méthode de la Pharmacopée Européenne. Lorsque le taux d'anticorps anti-A et anti-B est très faible dans les concentrés d'IgG, le test ICT ne peut plus s'appliquer, a fortiori dans les conditions de la Pharmacopée Européenne, étant donné que les réactions d'agglutination des hématies n'ont plus lieu, même avec l'ajout d'anticorps anti-IgG humaines, car la densité d'anticorps anti-A et anti-B est trop faible pour l'établissement de pontages entre les hématies par des liaisons anticorps anti-A et antiB fixés sur les hématies et les anticorps anti-IgG humaines. Il est cependant possible de vérifier la présence des ces anticorps anti-A et/ou anti-B à très faible concentration en provoquant l'immunohémolyse des globules rouges ayant fixé ces anticorps et de mesurer un appauvrissement par rapport à un concentré classique n'ayant pas subi un traitement d'élimination des AcaA et/ou AcaB. L'immunohémolyse est une réaction immunologique spécifique qui se produit lorsque l'anticorps est attaché à sa cible en présence de facteurs du complément. L'activation du système du complément aboutit à la libération de perforines qui transpercent la membrane du globule rouge, laissant sortir l'hémoglobine. Il suffit alors de mesurer par une méthode sensible, par exemple au moyen de traceurs radioactifs (voir plus loin), la quantité d'hémoglobine libérée, proportionnelle à la quantité d'anticorps anti-A et/ou anti-B présente. Avantageusement, la Demanderesse a trouvé qu'il était également possible de mettre à disposition de tels - 10 - concentrés d'IgG à très faible teneur en IgG polyréactives leur conférant ainsi un caractère quasiment non polyréactif, tout en étant aussi efficace dans le traitement des immunothérapies que les concentrés d'IgG de l'art antérieur. Cette absence notable du caractère de polyréactivité des IgG réduit sensiblement les risques d'effets secondaires susceptibles d'être engendrés à la suite de traitements nécessitant de fortes posologies. Il est également avantageusement possible de corriger les effets indésirables liés à la présence d'IgG polyréactives dans le concentré d'IgG engendrée notamment par le stress oxydatif et la carbonylation durant les procédés de purification. De préférence, la teneur d'IgG polyréactives est comprise entre 0,01% et 0,1%, en particulier entre 0,07 et 0,1%. Dans le cadre de l'invention, la teneur d'IgG polyréactives signifie un pourcentage molaire ou massique. Cette teneur est déterminée par les méthodes décrites par la Demanderesse dans la demande de brevet 1 059 088. Les concentrés d'IgG peuvent se présenter sous forme liquide ou lyophilisée en présence de stabilisants appropriés, et être stockés dans l'attente d'une utilisation ultérieure. Ces stabilisants représentent avantageusement ceux mis au point par la Demanderesse dans sa demande de brevet WO 2004/091656 A2, à savoir un mélange d'un sucre alcoolique, de préférence le mannitol, le sorbitol ou leurs isomères, de glycine et d'un détergent non ionique, tel que le Tween 80, le Tween 20, le Triton X 100 ou le Pluronic F68, tous trois composés acceptables sur le plan pharmaceutique. Les concentrations de la formulation ont été déterminées par la Demanderesse pour stabiliser les formes liquides et/ou lyophilisées. De préférence, les concentrations finales dans les concentrés en mannitol sont comprises entre 30 g/1 et 50 g/l, celles du détergent, entre 20 et 50 ppm, et celles de - 11 - la glycine, entre 7 g/1 et 10 g/l. Les concentrations de ces composés représentent les concentrations finales dans les concentrés d'IgG. De tels concentrés d'IgG, à usage thérapeutique, peuvent en particulier être injectés par voie intraveineuse, comme indiqué précédemment. A cet effet, les concentrés d'IgG selon l'invention doivent être viralement sécurisés par exemple par un traitement classique au solvant-détergent connu dans l'art antérieur, utilisant par exemple un mélange Tween 80/TnBP ou Triton X 100 /TnBP, et/ou subir des étapes de filtration pour éventuellement éliminer les virus et/ou autres macromolécules qui n'auraient pas été éliminés par le traitement virucide de solvant-détergent, tels que le prion, agent responsable des encéphalopathies spongiformes transmissibles. L'invention concerne également un procédé d'obtention d'un concentré d'IgG tel que mentionné ci-dessus, comprenant les étapes suivantes de : a) préparation d'un concentré d'IgG par fractionnement 20 éthanolique et/ou par séparation chromatographique, associant une étape d'inactivation virale, b) chromatographie d'immunoaffinité par percolation dudit concentré d'IgG sur un mélange de supports dont les matrices sont greffées de groupes 25 oligosaccharides antigéniquement similaires aux groupes sanguins A et B, et c) filtration d'élimination de virus et/ou de particules de taille supérieure à 20 nm. 30 La Demanderesse a trouvé de manière surprenante que non seulement un tel procédé pouvait très avantageusement être mis en oeuvre à l'échelle industrielle, mais que la combinaison d'étapes aboutissant à la préparation de concentrés d'IgG et d'une étape spécifique d'élimination 35 d'anticorps anti-A et anti-B permettait d'obtenir un concentré d'IgG selon l'invention, à usage thérapeutique, - 12 - comprenant en outre, de préférence, un taux d'IgG polyréactives inférieur à 0,1% par rapport à la teneur totale en IgG. De surcroît, un tel concentré comprend un taux en AcaA et AcaB indésirables bien inférieur à la valeur limite basse de l'essai décrit dans la Pharmacopée Européenne. De préférence, l'étape a) du procédé peut être en elle-même un procédé d'obtention de concentrés d'IgG, tels que ceux mentionnés précédemment. Il s'agit d'un fractionnement éthanolique développé par Cohn et al ou bien d'une séparation chromatographique, telle que décrite par exemple dans EP 0 703 922 et WO 99/64462. On préfère tout particulièrement les procédés mis au point par la Demanderesse dans les demandes de brevet WO 94/29334 et WO 02/092632 Al, et tout particulièrement celui décrit dans WO 02/092632 Al. Dans ce cas, l'étape a) du procédé de l'invention comprend une prépurification par précipitation de contaminants lipidiques à partir d'un plasma sanguin ou d'une fraction de plasma sanguin enrichie en IgG, une chromatographie unique sur un support de résine échangeuse d'anions effectuée à pH alcalin, une élution sélective des IgG en une étape par un tampon approprié à pH compris entre 4 et 7. L'étape a) du procédé comprend un traitement d'inactivation de virale, de préférence effectué par solvant-détergent, comme décrit par Horowitz dans le brevet US 4 764 369. Il sera en particulier judicieusement mis en œuvre, le cas échéant, avant une ou l'étape chromatographique subséquente permettant d'éliminer notamment les résidus chimiques de ce traitement. La fraction d'IgG ainsi récoltée est déjà suffisamment concentrée, et peut ensuite subir des étapes de concentration supplémentaire par ultrafiltration et de filtration stérilisante. Ce concentré est ensuite soumis à une étape chromatographique d'immunoaffinité sur un mélange de deux - 13 - supports greffés de groupes antigéniquement similaires aux groupes sanguins A et B, de préférence sur une colonne remplie d'un tel mélange de supports. De préférence, le support chromatographique est constitué d'une matrice en polymère naturel réticulé, de type agarose, sur laquelle sont greffés des espaceurs ou des bras de couplage, étant à leur tour greffés avec des trisaccharides correspondants aux épitopes des groupes sanguins A et B. Un tel support représente de préférence un gel ou résine disponible dans le commerce sous la dénomination GLYCOSORB ABO , provenant de chez Glycorex Transplantation AS (Suède). Avantageusement, le mélange de supports greffés de groupes antigéniquement similaires au groupe sanguin A et groupe sanguin B est en une proportion respective comprise entre 25/75 et 75/25 (v/v). Il est en effet possible d'ajuster la proportion des deux supports dans la colonne à la population des donneurs selon la répartition des groupes sanguins de celle-ci. Dans le cadre d'une utilisation habituelle, la colonne sera remplie de préférence avec un mélange de 50/50 (v/v) en chaque support spécifique ci-dessus. On peut utiliser des colonnes analytiques de 15 à 25 cm de longueur et de 0,5 à 1 cm de diamètre. Dans le cas d'une mise en œuvre à l'échelle pilote, on peut utiliser des colonnes de 40 à 60 cm de longueur et de 40 à 60 mm de diamètre. Dans ce cas, il est possible de charger la colonne de 600 ml de support d'immunoaffinité. Un tel support est stocké en NaOH 1 M entre deux cycles d'utilisation. Avant utilisation, il est lavé par de l'eau. On charge ensuite la colonne chromatographique d'immunoaffinité en concentré d'IgG de préférence à raison de 0,2 à 4 litres, en particulier de 1 à 2 litres, par millilitre de support. La spécificité d'un tel support ne nécessite pas un conditionnement préalable de la fraction d'IgG, c'est-à-dire que toute fraction ou concentré d'IgG obtenue par les techniques de fractionnement de plasma de - 14 - l'art antérieur peut convenir. La percolation du concentré ne fait pas intervenir le mécanisme d'élution. Par conséquent, quelque soit la manière dont est obtenu le concentré d'IgG, il est percolé à travers la colonne, éventuellement grâce à une pompe. Cette percolation permet la rétention des AcaA et AcaB et des IgG polyréactives. Avantageusement, la colonne est ensuite lavée par de l'eau pour récupérer les IgG encore présentes dans le volume mort de la colonne. Après percolation du concentré d'IgG, on obtient une fraction d'IgG appauvrie en AcaA et AcaB, ainsi qu'en IgG polyréactives. En effet, les AcaA et AcaB sont retenus sur leur motif antigénique du support chromatographique qui en modifie la conformation. Par conséquent, les IgG polyréactives sont également retenues sur les sites dévoilés par ce changement conformationnel. L'affinité des ces IgG polyréactives retenues de façon secondaire est beaucoup moins importante que celle des AcaA et AcaB. Il est possible de les éluer de manière fractionnée, après le passage des IgG, par l'utilisation d'un tampon d'élution contenant, par exemple, un sel de métal alcalino-terreux de concentration comprise entre 0,1 et 1,5 M, à un pH de 3-8,6 Le procédé peut comprendre, après l'étape b), des étapes de concentration par ultrafiltration et de filtration stérilisante. La colonne chromatographique et le support sont ensuite lavés avec une solution acide, telle que de glycine-HC1, pH 2,8, pour la désorption des AcaA et AcaB retenus sur le support. Ce support est ensuite rincé avec de l'eau et traité avec une solution de NaOH 1 M. Le concentré d'IgG très appauvri en AcaA, AcaB et IgG polyréactives est ensuite soumis à une filtration d'élimination de virus résistants au traitement par solvant-détergent et/ou autres particules de taille supérieure à 20 nm, tels que les prions, les polymères d'IgG engendrés lors d'étapes de sa fabrication, les lipopolysaccharides en micelles, les acides nucléiques et - 15 - les protéines agrégées. Un tel traitement représente avantageusement la nanofiltration, mise en œuvre par des filtres de porosité décroisssante de 100 à 15 nm, en particulier sur trois filtres disposés en série et de seuils de rétention décroissants, de 100, 50 et 20 nm. Le procédé peut comprendre, après l'étape c), une étape supplémentaire d'ajout de stabilisants afin, d'une part, d'assurer la stabilité des concentrés d'IgG en cours de conservation dans le temps et, d'autre part, permettre une lyophilisation évitant la dénaturation des IgG dans les diverses phases associées à celle-ci. De préférence, il sera ajouté une formulation stabilisante unique, pharmaceutiquement acceptable, répondantà l'objectif d'assurer la stabilisation des deux formes de conservation envisagées des IgG à la fois, à savoir sous forme liquide ou lyophilisée, et de conserver, voire améliorer, l'efficacité thérapeutique de ces IgG, comme décrit dans la demande de brevet WO 2004/091656 A2. Selon d'autres modes de réalisation, il est également possible 20 de récupérer sélectivement d'autres immunoglobulines, comme décrit dans la demande de brevet WO 02/092632 Al. Les concentrés d'IgG sont éventuellement soumis à une étape ultérieure de concentration par ultrafiltration, puis à une filtration stérilisante et peuvent être conditionnés 25 dans des flacons et conservés de préférence à des températures voisines de 4 C. Comme largement explicité précédemment, les concentrés d'IgG selon l'invention comprennent des teneurs en AcaA et AcaB bien inférieures aux seuils admis par la Pharmacopée 30 Européenne. Par conséquent, la méthode de dosage 2.6.20 (1997) qui y est indiquée, peut s'avérer insuffisamment sensible pour détecter les anticorps considérés présents en de très faibles teneurs dans les concentrés d'IgG de l'invention. Il est donc essentiel de mettre au point des 35 méthodes de dosages de ces anticorps ayant un seuil de détection plus bas que celui du test ICP de la Pharmacopée - 16 - Européenne appliqué à la détection des AcaA et AcaB. De préférence, une méthode de dosage des AcaA et AcaB des concentrés d'IgG ci-dessus est effectuée par cytométrie de flux adaptée au contexte de l'invention, dont le principe repose sur l'utilisation d'hématies humaines de groupe A ou B, selon la détermination spécifique du titre des AcaA et AcaB voulue, mettant en œuvre la détection d'un signal de fluorescence proportionnel à la teneur en ces anticorps. Une telle méthode de dosage comprend les étapes consistant à . a) préparer et calibrer une suspension d'hématies du groupe sanguin A ou B, b) mettre en contact lesdites hématies avec des échantillons dilués de solutions d'IgG, et incuber le mélange ainsi obtenu pendant une durée prédéterminée, c) incuber lesdites hématies en présence d'un anticorps anti-IgG marqué au moyen d'un fluorochrome, d) soumettre la suspension d'hématies obtenue à l'étape c) à une cytométrie de flux. On prépare une suspension d'hématies à 1% (v/v) du groupe sanguin A ou B dans un tampon PBS, de pH compris entre 7,0 et 7,4, contenant de 0,8 à 1,5 % en poids de sérum-albumine bovine BSA. Les hématies de la suspension sont comptées dans un dispositif de cytométrie de flux habituel, dont la mise en oeuvre est connue de l'homme du métier, puis de façon à calibrer la suspension à 37 à 43.106 hématies/ml de suspension. On place un volume de 50 à 100 l de la suspension dans chaque puit d'une microplaque de 96 puits, puis de 50 à 100 l de différentes solutions d'IgG diluées de deux en deux à partir d'une solution de 30 g/1 jusqu'à obtenir une solution d'IgG à 0,234 g/1. L'ensemble est mis à incuber pendant des durées comprises entre 1h30 et 2h30, en particulier 2h, à des - 17 - températures habituellement comprises entre 30 et 40 C, de préférence 37 C. Les hématies sont ensuite-lavées avec le tampon PBS contenant de la BSA précédente et est centrifugées puis on ajoute dans chaque puit de 50 à 100 l d'anticorps F(ab')2 de chèvre anti-IgG humaines marquées d'un fluorochrome, tel que par exemple la phycoérythrine. L'incubation de l'ensemble (l'étape c)) est mise en oeuvre pendant environ 20-30 min à l'abri de la lumière. La suspension ainsi obtenue est ensuite lavée et soumise à une cytométrie de flux mise en œuvre avec tout appareil approprié disponible dans le commerce comportant un dispositif de détection de fluorescence des composés analysés. A titre d'exemple, les teneurs en anticorps anti-A et B de trois concentrés d'IgG dénommés Bi, B2 et B3, préparés respectivement par fractionnement éthanolique selon la méthode de Cohn (citée plus haut) (Bi), selon la demande de brevet WO 02/092632 (B2) et selon la demande de brevet WO 02/092632 suivie d'une chromatographie d'immunoaffinité (B3) pour l'appauvrissement en anticorps anti-A et anti-B, sont présentées dans le Tableau 1 qui suit. Les résultats sont présentés par rapport au titre témoin en anticorps anti-A et anti-B de l'échantillon Bi dont la teneur en ces anticorps a été fixée arbitrairement à 1, à titre de référence. Tableau 1 Echantillons Titre en Titre en anticorps anticorps anti-A anti-B B1 1 1 B2 3,65 3,85 B3 0,68 0,5230 - 18 - Les résultats de ce tableau montrent tout d'abord que les teneurs en anticorps anti-A et anti-B des concentrés d'IgG (B1), préparés selon la méthode de Cohn, en contiennent environ quatre fois moins que les concentrés d'IgG (B2), préparés selon la méthode décrite dans WO 02/092632. De plus, le traitement ultérieur des ces concentrés d'IgG par des colonnes d'immunoaffinité spécifiques réduisent le titre en anticorps anti-A d'un facteur voisin de 5 et d'un facteur voisin de 7 en anticorps anti-B (B3). Une autre méthode de détermination de la teneur en anticorps anti-A et anti-B pouvant être avantageusement mise en œuvre consiste en la lyse par le complément in vitro, connue de l'homme du métier, mais qui a été spécifiquement mise au point pour les besoins de l'invention. Une telle méthode de dosage comprend les étapes consistant à . a) procéder à un radiomarquage d'une suspension 20 d'hématies papaïnées choisies parmi les groupes sanguins A, B, AB et O, préalablement comptées, par un marqueur radioactif approprié, b) mettre en contact les hématies radiomarquées avec des échantillons de concentrés d'IgG en un volume 25 prédéterminé, c) ajouter un volume identique à celui de l'étape b) de sérum normal du groupe sanguin AB, d) incuber le mélange obtenu à l'étape c) pendant une durée prédéterminée, et 30 e) mesurer la radioactivité de la solution incubée ainsi obtenue. On prépare une suspension d'hématies papaïnées à 1% (v/v) du groupe sanguin A, B, AB ou 0 qui est ensuite 35 comptée dans une cellule de Malassez pour obtenir 106 hématies. On ajoute 100 Ci de 51Cr (1 volume pour 1 volume - 19 - d'hématies). On incube l'ensemble entre 1 et 2 heures, et les hématies radiomarquées sont ensuite lavées entre 4 et 6 fois. Les hématies radiomarquées sont ensuite mises en contact avec des échantillons de concentrés d'IgG, à une concentration comprise de préférence entre 1 et 3 mg/ml, en particulier 1,2 mg/ml pour 4-6.106 hématies radiomarquées, dans un volume par exemple de 100 l. Un volume identique au précédent, par exemple de 100 l, de sérum normal de groupe sanguin AB est ensuite ajouté au mélange précédent pour apporter les différents facteurs de la voie de complément. Le mélange réactionnel ainsi obtenu est ensuite incubé, de préférence pendant des durées comprises entre 3 et 5h, en particulier 4h, à des températures habituellement comprises entre 30 et 40 C, de préférence 37 C. Le mélange réactionnel est ensuite, de préférence, centrifugé, et on procède à une mesure de la radioactivité de la solution incubée selon des dispositifs appropriés disponibles dans le commerce. La radioactivité mesurée de la solution est proportionnelle au taux d'hémolyse des hématies traitées et, par conséquent, à la teneur en anticorps anti-A et anti-B. A titre d'exemple, les taux d'hémolyse des hématies des groupes sanguins A, B et AB obtenus en considérant un concentré d'IgG de l'invention (B3) et un concentré d'IgG de l'art antérieur (Cl) ayant des taux d'hémolyse les plus faibles parmi les concentrés disponibles dans le commerce, sont indiqués au Tableau 2 qui suit. 35 - 20 - Tableau 2 Taux d'hémolyse B3 Cl (art antérieur) d'hématies (%) Groupe A 6 13 Groupe B 5 11 Groupe AB 6 13 Les exemples qui suivent illustrent des modes de 5 réalisation de la présente invention sans toutefois en limiter la portée. Exemple 1 Un échantillon de concentré d'IgG à 40 g/1 (B2) est 10 obtenu par la mise en œuvre du procédé décrit dans WO 02/092632. Une colonne chromatographique de 50 cm de longueur et de 44 mm de diamètre est remplie d'un mélange 50/50 (v/v) de support GLYCOSORB ABO greffé par des trisaccharides 15 correspondants aux épitopes du groupe sanguin A et du groupe sanguin B, puis est soumise à une étape préalable de lavage par 1200 ml d'eau. On injecte du concentré d'IgG B2 à raison de 0,2 1/ml de support par l'intermédiaire d'une pompe. Une fois que ce 20 volume a été percolé à travers la colonne, celle-ci est lavée par un volume minimal d'eau pour préparation injectable (PPI) afin de récupérer les IgG présentes dans le volume mort de la colonne. On récupère un concentré d'IgG B3 à environ 40 g/1 25 appauvri en AcaA, AcaB et en IgG polyréactives qui est soumis à une ultrafiltration de façon que le concentré soit à 60 g/1 et à une nanofiltration d'élimination de virus sur trois filtres disposés en série et de seuils de rétention decroissants de 100, 50 et 20 nm. 30 La dissolution des excipients stabilisants constitués d'un mélange de glycine à 7 g/1, de mannitol à 30 g/1 et de - 21 - 20 ppm de Tween 80 dans le concentré d'IgG à 60 g/1 est suivie d'un ajustement de la concentration en IgG à 50 g/1 au moyen d'eau PPI, puis le concentré est filtré stérilement et réparti en flacons. Exemple 2 On prépare une suspension d'hématies à 1% (v/v) du groupe sanguin A dans un tampon PBS, de pH 7,4, contenant 1% en poids de sérum-albumine bovine BSA. On prélève 50 gl de la suspension d'hématies et on les introduit dans un tube pour un cytomètre de flux Beckmann-Coulter Epics XL, ainsi que 50 l d'une solution de marqueur interne mesurant le flux. La suspension est calibrée à 40.106 hématies/ml. Huit lots de solutions d'IgG sont préparés par dilution successive d'un facteur 2 du concentré d'IgG (v/v) (B3) obtenu à l'exemple 1, le lot le plus concentré étant à 30 g/1, le plus dilué à 0,234 g/1. On place ensuite un volume de 50 l de la suspension dans chaque puit d'une microplaque de 96 puits, puis 50 l des différentes solutions d'IgG diluées. L'ensemble est mis à incuber pendant 2h à une température de 37 C, sous agitation. Chaque puit est ensuite lavé avec 200 l de tampon PBS contenant de la BSA précédente et la microplaque est centrifugée pendant 1 minute à 2000 tours/min. Après élimination du surnageant, on ajoute dans chaque puit 50 l d'une solution diluée à 1/20 par du PBS-BSA d'anticorps F(ab') 2 de chèvre anti-IgG humaines marquées de fluorochrome de phycoérythrine (Beckmann Coulter). L'incubation de l'ensemble est mise en oeuvre pendant 30 min à l'abri de la lumière. La suspension ainsi obtenue est ensuite lavée comme 35 précédemment. Le culot de chaque puit est repris par 100 l de PBS- - 22 - BSA. Le volume contenu dans chaque puit de la microplaque est transféré dans un tube dans lequel sont ensuite ajoutés 500 pl de liquide de gaine Isoflow (Coulter) et est soumis à une cytométrie de flux mise en œuvre avec le dispositif Coulter-Beckmann Epics XL comprenant des logiciels d'acquisition des données et d'exploitation des résultats. La fluorométrie est mesurée pour chaque échantillon. On procède de la même manière avec des hématies de groupe sanguin B. Ce mode opératoire est mis en œuvre avec trois lots différents d'IgG (B3) et est également appliqué à trois lots différents d'IgG préparés par fractionnement éthanolique selon la méthode de Cohn (citée plus haut) (B1) . Les résultats obtenus figurent dans le Tableau 3 qui suit. Tableau 3 Echantillons Titre en Titre en anticorps anticorps anti-A anti-B B1 1 1 B2 (3 lots) 3,80 ; 3,55 ; 3,80 ; 4,45 ; 3,59 3,31 B3 (3 lots) 0,66 ; 0,68 ; 0,33 ; 0,73 ; 0,69 0,50 Exemple 3 On prépare une suspension d'hématies papaïnées à 1% (v/v) du groupe sanguin A, B, AB ou O qui est ensuite comptée dans une cellule de Malassez pour obtenir 106 hématies. On ajoute 100 Ci de 51Cr (1 volume pour 1 volume d'hématies). On incube l'ensemble pendant 1 heure et les hématies radiomarquées sont ensuite lavées 5 fois. Les hématies radiomarquées sont ensuite mises en - 23 - contact avec des échantillons de concentrés d'IgG (B2) obtenus à l'exemple i, à une concentration de 1,2 mg/ml pour 5.106 hématies radiomarquées, dans un volume de 100 l. Un volume identique au précédent de 100 l de sérum normal de groupe sanguin AB est ensuite ajouté au mélange précédent pour apporter les différents facteurs du complément. Le mélange réactionnel ainsi obtenu est ensuite incubé, 10 4h, à une température de 37 C. Le mélange réactionnel est ensuite centrifugé pendant 1 minute à 2000 tours/min, et on procède à une mesure de la radioactivité de la solution surnageante incubée, selon des dispositifs appropriés disponibles dans le commerce. La 15 radioactivité mesurée de la solution est proportionnelle au taux d'hémolyse des hématies traitées et, par conséquent, à la teneur en anticorps anti-A et anti-B. On procède de façon identique avec des hématies des groupes sanguins B, AB et O, étant tous de rhésus +, et 20 avec un échantillon de sérum du groupe 0+. Ce mode opératoire est mis en œuvre avec trois lots différents d'IgG (B2). En outre, on applique le procédé à trois lots d'échantillons du commerce de concentrés d'IgG, notés C2 à 25 C4, et un échantillon C5 de sérum du groupe O+, inclus comme témoin négatif. La radioactivité mesurée de la solution est proportionnelle au taux d'hémolyse des hématies traitées et, par conséquent, à la quantité en anticorps anti-A et 30 anti-B fixés sur les hématies. Les résultats d'hémolyse obtenus sont présentés dans le Tableau 4 suivant. 35 - 24 - Tableau 4 Taux B3 C2 C3 C4 C5 d'hémolyse d'hématies (o) 6 16 13 30 34 Groupe A+ 6,2 15,5 13,5 31 34,4 6,5 16,3 13,2 31 34,6 Groupe B+ 5 13,1 11,2 25 34 4,8 13,3 10,8 25,3 34,4 5,4 13,4 10,9 25,4 34,6 Groupe AB+ 6 16 15,1 31 34 5,9 15,7 15,1 31,4 34,4 6,5 16,3 15,4 30, 9 34,6 Groupe 0+ 0,1 0,2 0,22 0,33 2 0,15 0,25 0,24 0,32 2,2 0,12 0,21 0,24 0,30 2,7 Les résultats obtenus montrent que le concentré d'IgG B3 qui a été soumis à une chromatographie d'affinité selon l'invention contient la plus faible quantité en AcaA et AcaB étant donné que le taux d'hémolyse des hématies provenant des différents groupes sanguins est le plus faible. On n'observe pas d'hémolyse avec des hématies de phénotype 0+, inclus comme témoin négatif. Exemple 4 Mesure de la polyréactivité des concentrés d'IgG B2 (avant la chromatographie d'immunoaffinité) et après cette chromatographie (concentré d'IgG B3) décrite à l'exemple 1. La mesure de la polyréactivité de ces concentrés d'IgG est effectuée selon le brevet EP 1 059 088 en utilisant deux antigènes qui réagissent avec les IgG polyréactives. Il s'agit de la myosine et de l'albumine modifiée par des - 25 - groupes dinitrophényle (Albumine DNP). Le Tableau 5 présente les facteurs d'enrichissement des IgG polyréactives des échantillons B2, B3 et C4 de l'exemple 3 dont la teneur en IgG a été fixée arbitrairement à 1, à titre de référence. Ces mesures ont été effectuées sur trois lots différents de concentrés d'IgG considérés. Tableau 5 Echantillon Myosine Albumine DNP B1 1 1 B2 (3 lots) 1,2 ; 0,8 ; 1 ,2 3,2 ; 1,0 ; 2,0 B3 (3 lots) 0,4 ; 0,4 ; 0,4 1,0 ; 1,0 ; 1,0 C4 (3 lots) 2,0 ; 2,0 ; 2,0 8,0 ; 6,0 ; 7,0 Les résultats indiquent que le concentré d'IgG B3 de l'invention contient de 5 à 8 fois moins d'IgG polyréactifs que le concentré de l'art antérieur C4. 15 Exemple 5 Exemple comparatif sur l'efficacité des concentrés IgG (B3) appauvries en AcaA, AcaB, et en IgG polyréactives, avec des concentrés d'IgG (Bl). 20 L'étude a porté sur des souris déficientes en récepteurs Fc-yRI et FcyRIII traitées dans la perspective d'évaluation de l'activité immunomodulatrice des concentrés d'IgG selon l'invention. Ces animaux servent de modèle à un purpura thrombocytopénique. 25 On utilise comme témoin un concentré d'IgG (Bl) obtenu par fractionnement éthanolique selon Cohn. On applique le protocole expérimental décrit par Teeling J.L et al (Blood, 15/08/2001, vol. 98, number 4, pp.1095-1099). 30 Les plaquettes, effondrées par injection d'IgG monoclonales antiplaquettes de 9.108/ml au niveau de10 26 - 2.108/ml, remontent à 7.108/ml chez les animaux traités par les concentrés d'IgG B1 et B3 à une dose thérapeutique de 1 g/kg. L'activité immunomodulatrice du concentré d'IgG B3 5 selon l'invention n'a pas été modifiée par la mise en oeuvre de la chromatographie d'immunoaffinité. 10
La présente invention concerne un concentré d'immunoglobulines G à usage thérapeutique dans lequel les teneurs respectives en anticorps anti-A et anti-B sont conformes à un résultat négatif au test de Coombs indirect in vitro. Ce concentré d'IgG présente en outre une teneur d'IgG polyréactives comprise entre 0,01% et 0,1%, en particulier entre 0,07 et 0,1%, par rapport à la teneur totale en IgG.
Revendications 1. Concentré d'immunoglobulines G à usage thérapeutique, caractérisé en ce qu'il présente des teneurs respectives en anticorps anti-A et anti-B conformes à un résultat négatif au test de Coombs indirect in vitro. 2. Concentré d'immunoglobulines G selon la 1, présentant en outre une teneur d'IgG polyréactives comprise entre 0,01% et 0,1%, en particulier entre 0,07 et 0,1%, par rapport à la teneur totale en IgG. 3. Concentré selon la 1 ou 2, comprenant des stabilisants destinés à permettre le stockage dudit concentré. 4. Concentré selon l'une des 1 à 3, dans lequel les stabilisants représentent un mélange d'un sucre alcoolique, de préférence le mannitol ou sorbitol, de glycine et d'un détergent non ionique. 5. Concentré selon l'une des 1 à 4, injectable par voie intraveineuse. 6. Procédé d'obtention d'un concentré d'IgG selon l'une des 1 à 5, comprenant les étapes suivantes de . a) préparation d'un concentré d'IgG par fractionnement éthanolique et/ou par séparation chromatographique, 25 associant une étape d'inactivation virale, b) chromatographie d'immunoaffinité par percolation dudit concentré d'IgG sur un mélange de supports dont les matrices sont greffées de groupes oligosaccharides antigéniquement similaires aux 30 groupes sanguins A et B, et c) filtration d'élimination de virus et/ou de particules de taille supérieure à 20 nm. 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'étape a) du procédé de l'invention comprend une 35 prépurification par précipitation de contaminants lipidiques à partir d'un plasma sanguin ou d'une fraction- 28 - de plasma sanguin enrichie en IgG, une chromatographie unique sur un support de résine échangeuse d'anions effectuée à pH alcalin et une élution sélective des IgG en une étape par un tampon approprié à pH compris entre 4 et 7. 8. Procédé selon l'une des 6 et 7, dans lequel l'étape d'inactivation virale est effectuée par solvant-détergent. 9. Procédé selon l'une des 6 à 8, dans lequel le mélange de supports greffés de groupes antigéniquement similaires au groupe sanguin A et groupe sanguin B est en une proportion respective comprise entre 25/75 et 75/25 (v/v), de préférence 50/50 (v/v) en chacun desdits supports. 10. Procédé selon l'une des 6 à 9, comprenant, après l'étape b), des étapes de concentration par ultrafiltration et de filtration stérilisante. 11. Procédé selon l'une des 6 à 10, dans lequel la filtration d'élimination des virus est effectuée par nanofiltration. 12. Procédé selon l'une des 6 à 11, comprenant, après l'étape c), une étape d'ajout de stabilisants de conservation audit concentré d'IgG.25
A,C
A61,C07
A61K,A61P,C07K
A61K 39,A61P 43,C07K 1,C07K 16
A61K 39/395,A61P 43/00,C07K 1/36,C07K 16/00
FR2896858
A1
SYSTEME DE PRODUCTION DE CHALEUR AVEC CAPTEUR MIXTE SOLAIRE ET ATMOSPHERIQUE COUPLE A UNE POMPE A CHALEUR
20,070,803
La présente invention concerne un . Le capteur mixte assure le chauffage d'un réseau d'eau alternativement en chauffage solaire direct et en couplage à une pompe à chaleur. On connaît déjà des capteurs aérosolaires destinés à servir de source froide de pompes à chaleur. Ces systèmes obligent la mise en service de la pompe à chaleur quelle que soit la saison et conduisent donc à une consommation d'énergie même en cas de rayonnement solaire important. Ils présentent l'inconvénient de fragiliser le compresseur en raison de températures d'évaporation trop élevées en été. ~o On connaît également des systèmes de capteurs solaires vitrés à simple ou double vitrage ou à tubes sous vide. Ces systèmes présentent l'inconvénient de ne pas récupérer d'énergie dès que le climat est froid, car ils sont déperditifs et également en absence de soleil, ils limitent donc leur utilisation aux périodes d'été et de demi saisons. Par ailleurs en période chaude lorsque aucun besoin d'énergie n'est 15 nécessaire, les capteurs solaires traditionnels montent en température, ce qui les met en défaut de surpression et nécessite, de ce fait, une boucle de rejet thermique extérieur. C'est d'une manière générale un but de l'invention de fournir une installation de chauffage solaire et de pompe à chaleur ne présentant pas les défauts des 20 installations connues. C'est en particulier un but de l'invention de fournir un capteur mixte constitué d'un capteur solaire soumis au rayonnement du soleil et d'un capteur atmosphérique sans vitrage assurant le captage de la chaleur de l'air extérieur, les deux étant couplés à une pompe à chaleur. 25 C'est encore un but de l'invention de fournir une installation de pompe à chaleur ne nécessitant pas le fonctionnement du compresseur lors des rayonnements solaires importants. C'est toujours un but de l'invention de fournir une installation de capteurs solaires ne nécessitant pas une boucle de rejet thermique en cas de rayonnement solaire 3o inutilisé. L'invention sera bien comprise par la description qui suit faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : • La figure 1 est un schéma d'un capteur mixte d'une installation selon l'invention. • La figure 2 représente un schéma d'une installation selon l'invention en cycle pompe à chaleur . • La figure 3 représente un schéma d'une installation selon l'invention en cycle chauffage solaire direct. • La figure 4 représente une variante d'une installation selon l'invention. Une installation de capteur mixte selon l'invention figure 1 comporte un ou plusieurs capteurs solaires (10) installés par exemple au dessus d'une toiture (18). Ces capteurs traditionnels (10) sont du type à simple ou double vitrage ou encore à tubes sous vide, ils permettent de récupérer la chaleur solaire directe lorsqu'elle est ~o suffisante qui est récupérée par l'intermédiaire d'un circuit d'eau, avec antigel, pénétrant dans l'échangeur (12) par la tuyauterie (14) et en sort réchauffée par la tuyauterie (15). Un second ensemble d'échangeurs (11) est couplé au dispositif, ils peuvent être avantageusement installés sous les capteurs solaires (10) mais pourront également être installés à distance en clôture par exemple. Les échangeurs 15 (11) fonctionnent grâce à la convection naturelle de l'air extérieur ; s'ils sont à température inférieure à celle de l'air, ils récupéreront de la chaleur dans l'air qui pénétrera en (EA) et sortira naturellement en (SA) ; un espace situé au dessus et au dessous des échangeurs (11) de l'ordre de 5 cm permettra à l'air de circuler par convection naturelle. 20 Une installation de capteur mixte selon l'invention figure 2 comporte un ou plusieurs capteurs solaires (10) et capteurs atmosphériques (11) installés par exemple au dessus d'une toiture. Ces capteurs sont reliés à une pompe à chaleur (20). Deux cycles de fonctionnement principaux existent, un cycle en récupération directe de chaleur solaire, tel que représenté en trait gras sur la figure 3 et un cycle en 25 récupération indirecte de chaleur solaire et convective sur l'air tel que représenté en gras sur la figure 2 ; les traits représentent des tuyauteries, celles en pointillé correspondent à des tuyauteries non utilisées dans le cycle représenté. Revenons à la figure 2 pour expliquer le fonctionnement. Ce cycle de fonctionnement se met en service automatiquement dès que le rayonnement solaire est insuffisant pour 30 assurer le chauffage du milieu à chauffer (30), représenté ici par un ballon d'eau chaude équipé d'un échangeur (31) (Cette insuffisance est détectée par la différence de température existant entre la sonde thermique (34) du capteur (10) et la sonde (33) du milieu à chauffer (30). Dans ce cycle la vanne motorisée trois voies (28) met en relation d'échange thermique le condenseur (23) de la pompe à chaleur (20) et le milieu à chauffer (30), le circulateur (27) étant en service. D'un autre côté, le circulateur (25) met en relation d'échange thermique l'évaporateur (21) de la pompe à chaleur (20) et le capteur mixte solaire (10) et atmosphérique (11). La circulation de l'eau s'effectue dans le sens haut du capteur vers le bas du capteur, de telle manière que le clapet de retenue (29), avantageusement de type à battant, laisse passer le liquide en circulation (le clapet (29) pourra éventuellement être remplacé ou complété par une électrovanne ou une vanne motorisée(32), représentée en pointillé, ouverte dans cette phase et qui pourra être placée à to n'importe quel emplacement de la tuyauterie d'entrée ou de sortie de l'évaporateur (21)). Le liquide (en général de l'eau additionnée d'antigel), pulsé par le circulateur aura un débit partagé entre les échangeurs (11) et (12) de tous les capteurs mixtes installés en parallèle, le liquide refroidi dans l'évaporateur (21) va se réchauffer dans le capteur mixte en prélevant de la chaleur à l'air extérieur dans lequel baigne 15 l'échangeur (11) et de la chaleur solaire sur l'échangeur (12) si il existe un rayonnement solaire aussi petit soit il. Le compresseur (22) de la pompe à chaleur (20) est en fonctionnement pendant cette phase et prélève de la chaleur dans l'évaporateur (21) pour la transmettre à plus haute température dans le condenseur (23). La pompe à chaleur fonctionne tant qu'un besoin de chaleur existe dans le 20 milieu à chauffer (30). Pendant cette phase de fonctionnement, si la température extérieure est basse (voisine de 0 C par exemple), le liquide en circulation aura une température de l'ordre de -5 C à l'entrée de l'évaporateur (21) et de -8 C à sa sortie. Du givre apparaîtra sur les deux faces de l'échangeur (11), la phase de givrage est longue de l'ordre de 6 jours, le givre disparaîtra naturellement dès que la 25 température extérieure remontera au dessus de +6 C ou lorsqu'un rayonnement solaire suffisant permettra une remontée de la température du liquide en circulation dans le capteur mixte. Bien entendu, la surface totale des capteurs solaires (10) et atmosphériques (11) sera calculée en relation avec la puissance de la pompe à chaleur (20). Dans ce cycle de fonctionnement, la puissance calorifique récupérée 30 dans le milieu à chauffer sera environ 4 fois plus importante que la puissance absorbée par le compresseur (22). La pompe à chaleur (20) sera dotée d'un vase d'expansion (26) destiné à compenser la dilatation du liquide en circulation. La figure 3 représente une installation selon l'invention en cycle de chauffage solaire direct. Lorsque la sonde (34) est plus chaude de quelques degrés que le milieu à chauffer (30), la vanne motorisée (28) met en relation directe les capteurs solaires (10) et le milieu à chauffer (30) ; le liquide est mis en circulation par le circulateur (27). Dans cette phase, la pompe à chaleur se trouve à l'arrêt la circulation du liquide est représenté par les flèches dans les tuyauteries représentées en trait plein. Dans le cycle de la figure 3, le clapet de retenue (29) empêche le passage du liquide dans les échangeurs atmosphériques (Il) ; le clapet (29) pourra éventuellement être remplacé ou complété par une électrovanne ou une vanne motorisée (32), représentée en pointillé, fermée dans cette phase. Le cycle de fonctionnement de la figure 3 s'apparente tout à fait au fonctionnement d'un système de capteurs solaires ~o classiques ; il n'y a pas de consommation d'énergie dans cette phase hormis celle consommée par le circulateur (27). La présence d'une ou plusieurs électrovannes ou vannes motorisées (32) peut permettre de conserver le même sens de circulation du liquide dans les capteurs (10) dans les deux cycles de fonctionnement (voir figure 4). 15 Lorsqu'il n'existe aucun besoin de chaleur dans le milieu à chauffer, l'ensemble de l'installation se trouve à l'arrêt, sauf l'éventuelle vanne (32) qui reste ouverte , en cas de rayonnement solaire intense, la température du liquide contenu dans les échangeurs (12) des capteurs augmente jusqu'au point d'ébullition, la vapeur d'eau formée va se condenser naturellement dans les échangeurs atmosphériques (11) 20 évitant ainsi une surpression dans le capteur ; la chaleur excédentaire sera alors évacuée par convection naturelle en chauffant l'air circulant autour de les échangeurs (11) ; la pompe de circulation (25) pourra également être mise en service dans cette phase. La figure 4 représente une variante d'installation selon l'invention dans laquelle la 25 circulation du liquide dans les capteurs solaires (10) et les capteurs atmosphériques (11) s'effectuent toujours dans le même sens, en cycle de chauffage solaire direct et en cycle pompe à chaleur. Sur la figure 4, le fonctionnement est représenté en trait plein en mode chauffage solaire. Lorsque des besoins thermiques existent et que la sonde de température (34) se trouve à une température plus élevée que celle de la 30 sonde (33) du milieu à chauffer, c'est ce mode qui est utilisé. Dans ce mode, la vanne (46) est fermée, le circulateur (42) est en service et met en relation d'échange thermique direct le capteur solaire (10) et le milieu à chauffer (31). Le fonctionnement est identique à celui décrit pour la figure 3. Le clapet de retenue (45) laisse passer le flux de liquide pulsé par le circulateur (42) alors que les clapets de retenue (44) et (43) empêchent la circulation dans la pompe à chaleur (20), les circulateurs (40) et (41) sont à l'arrêt dans ce mode. Lorsque des besoins thermiques existent et que la sonde (34) est plus froide de quelques degrés que le milieu à chauffer (30), la vanne motorisée (46) est ouverte. s Ce cycle de fonctionnement se met en service automatiquement dès que le rayonnement solaire est insuffisant pour assurer le chauffage du milieu à chauffer (30), (Cette insuffisance est détectée par la différence de température existant entre la sonde thermique (34) du capteur (10) et la sonde (33) du milieu à chauffer (30). Dans ce cycle la pompe de circulation (41) met en relation d'échange thermique le ro condenseur (23) de la pompe à chaleur (20) et le milieu à chauffer (30). D'un autre côté, le circulateur (40) met en relation d'échange thermique l'évaporateur (21) de la pompe à chaleur (20) et le capteur mixte solaire (10) et atmosphérique (11). La circulation de l'eau s'effectue dans le sens bas du capteur vers le haut du capteur. Le clapet de retenue (45) empêche la circulation au travers du circulateur (45) qui rs est à l'arrêt dans cette phase. Le liquide (en général de l'eau additionnée d'antigel), pulsé par le circulateur (40) aura un débit partagé entre les échangeurs (11) et (12) de tous les capteurs mixtes installés en parallèle, le liquide refroidi dans l'évaporateur (21) va se réchauffer dans le capteur mixte en prélevant de la chaleur à l'air extérieur dans lequel baigne l'échangeur (11) et de la chaleur solaire sur 20 l'échangeur (12) s'il existe un rayonnement solaire aussi petit soit il. Le compresseur (22) de la pompe à chaleur (20) est en fonctionnement pendant cette phase et prélève de la chaleur dans l'évaporateur (21) pour la transmettre à plus haute température dans le condenseur (23). La pompe à chaleur fonctionne tant qu'un besoin de chaleur existe dans le milieu à chauffer (30). Pendant cette phase de 25 fonctionnement, si la température extérieure est basse (voisine de 0 C par exemple), le liquide en circulation aura une température de l'ordre de -5 C à l'entrée de l'évaporateur (21) et de -8 C à sa sortie. Du givre apparaîtra sur les deux faces de l'échangeur (11), la phase de givrage est longue de l'ordre de 6 jours, le givre disparaîtra naturellement dès que la température extérieure remontera au dessus de 30 +6 C ou lorsqu'un rayonnement solaire suffisant permettra une remontée de la température du liquide en circulation dans le capteur mixte. Bien entendu, la surface totale des capteurs solaires (10) et atmosphériques (11) seront calculés en relation avec la puissance de la pompe à chaleur (20). Dans ce cycle de fonctionnement, la puissance calorifique récupérée dans le milieu à chauffer sera environ 4 fois plus importante que la puissance absorbée par le compresseur (22). La pompe à chaleur (20) sera dotée d'un vase d'expansion (26) destiné à compenser la dilatation du liquide en circulation. En période d'été, lorsqu'aucun besoin de chaleur n'existe, le clapet de retenue (29) ou la vanne motorisée (ou magnétique (46), en position normalement ouverte), permettent par thermosiphon (ou par le fonctionnement du circulateur (40)) l'évacuation naturelle dans les capteurs atmosphériques (11) de la chaleur excédentaire captée dans les capteurs solaires (10). La description faite ci avant définit le fonctionnement du système dans les différentes ~o phases ; des variantes de l'invention sont possibles en utilisant des vannes motorisées à 4 voies ou à 2 voies assurant la même fonction. Une application particulièrement intéressante de l'invention est son utilisation dans les pompes à chaleur de type eau/eau ou eau glycolée/eau destinées à l'habitat individuel afin d'assurer le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire. 15 L'installation trouvera une excellente application pour les systèmes de plancher chauffants solaires directs. D'une manière générale et non limitative, l'invention s'applique dans tous systèmes nécessitant l'utilisation de la chaleur solaire en hiver. L'invention peut également être utilisée dans des systèmes de chauffage industriel, agricole ou tertiaire
La présente invention concerne un système de production de chaleur avec capteur mixte solaire et atmosphérique couplé à une pompe à chaleur.Le capteur mixte assure le chauffage d'un réseau d'eau alternativement en chauffage solaire direct et en couplage à une pompe à chaleur.Le capteur atmosphérique permet, grâce à la pompe à chaleur, d'assurer la captation de la chaleur de l'air extérieur lorsque le solaire est insuffisant et permet également d'évacuer l'excès de chaleur solaire captée en été.L'installation trouvera une excellente application dans le chauffage par plancher chauffant solaire direct et dans la production d'eau chaude sanitaire.
1. Installation de production de chaleur comportant un ou plusieurs capteurs solaires (10) couplés à des capteurs atmosphériques (11) et à une pompe à chaleur (20), caractérisée en ce qu'un dispositif de circulation (27, 42) met directement en relation le capteur solaire avec le milieu à chauffer lorsque le rayonnement solaire est suffisant, la circulation ne s'effectuant pas dans les capteurs atmosphériques alors qu'elle s'y effectuera par l'intermédiaire d'une pompe à chaleur (20) lorsque le rayonnement solaire est insuffisant. 2. Installation selon la 1 caractérisée en ce que les capteurs io atmosphériques (11) sont placés sous les capteurs solaires (10) avec un espace de quelques centimètres pour permettre à l'air de circuler par convection ou sont installés à un endroit différent. 3. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'un clapet de retenue (29) est placé à l'une des extrémités des capteurs atmosphériques (11) la 15 circulation du liquide dans les capteurs (10) change alors de sens selon le cycle de fonctionnement. 4. Installation selon la 1 caractérisée en ce que le ou les capteurs (10) sont du type à simple vitrage, à double vitrage ou à tubes sous vide. 5. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'une vanne trois voies 20 (28) ou une panoplie de circulateurs (40, 41, 42) couplés avec des clapets de retenue (43, 44, 45) permettent le passage d'un cycle à l'autre. 6. Installation selon la 1 caractérisée en ce que deux sondes différentielles de température (33,34) permettent de commander le passage d'un cycle à l'autre. 25 7. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'une ou plusieurs vannes motorisées ou électrovannes (32, 46) permet(tent) d'éviter les retours parasites et donnent la possibilité de faire circuler le liquide dans le même sens dans les deux cycles. 8. Installation selon la 1 caractérisée en ce qu'un circulateur (25, 40) 30 met en relation les capteurs atmosphériques (11) et solaires (10) avec l'évaporateur (21) de la pompe à chaleur (20). 9. Installation selon la 1 caractérisée en ce que le milieu à chauffer (30) est un ballon d'eau chaude ou un plancher solaire direct. 10. Installation selon la 1 caractérisée en ce que les capteurs mixtes (10, 11) peuvent être installés en toiture quelques centimètres au dessus de la couverture (18).
F
F24
F24J
F24J 2
F24J 2/04,F24J 2/40
FR2901061
A1
CONVERTISSEUR D'ONDE ELECTROMAGNETIQUE EN TENSION CONTINUE
20,071,116
La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs pour 5 convertir une onde électromagnétique, et notamment des micro-ondes en une tension continue. Elle concerne plus particulièrement un dispositif pour convertir une onde électromagnétique en une tension continue comprenant : 10 - au moins une antenne apte à convertir ladite onde électromagnétique en un signal électrique d'entrée ; un premier filtre apte à filtrer ledit signal électrique d'entrée et générer un signal filtré ; un redresseur apte à redresser ledit signal filtré et générer 15 une tension de sortie , un deuxième filtre apte à filtrer ladite tension de sortie de sorte à générer ladite tension continue. Un tel dispositif est par exemple connu du document de brevet 20 français 2, 646, 739. Dans le brevet précité, le redresseur est constitué d'une seule diode et constitue un redresseur simple alternance. Un tel dispositif peut être utilisé pour alimenter des appareils à 25 distance. Dans ce cas, des micro-ondes générées par une source de micro-ondes sont reçues par le dispositif de conversion, qui transforme l'onde reçue en une tension continue. Cette tension continue peut être utilisée pour alimenter une charge, par exemple un appareil rechargeable. 30 Ainsi, lorsque des micro-ondes arrivent au niveau de l'antenne, une tension alternative ayant une partie positive et une partie négative est générée. Avec un tel redresseur simple alternance, une partie de l'énergie captée par l'antenne est perdue, ce qui nuit au rendement du dispositif de conversion. Un tel dispositif est également connu du document de brevet américain US 5,671,133. Dans le brevet précité, le convertisseur est constitué de deux diodes et constitue un doubleur de tension. Ce type de convertisseur fonctionne correctement à vide mais s'avère inefficace pour des fonctionnements en charge. De plus son fonctionnement requiert le chargement de condensateurs ce qui interdit le respect de l'enchaînement des sources requis pour un transfert de puissance optimal. L'invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur. Un premier but de l'invention est donc d'améliorer le rendement dans un dispositif de conversion d'une onde électromagnétique en une tension continue. 20 Un autre but de l'invention est de limiter le niveau d'énergie de l'onde électromagnétique à fournir à un convertisseur d'onde électromagnétique en une tension continue, tout en maintenant une énergie électrique satisfaisante. Ceci est notamment important au regard des normes empêchant l'émission de micro-ondes au-delà 25 d'une certaine énergie. Au moins un de ces buts est atteint par la présente invention qui concerne un dispositif pour convertir une onde électromagnétique en une tension continue comprenant : 30 au moins une antenne apte à convertir ladite onde électromagnétique en un signal électrique d'entrée ;15 un premier filtre apte à filtrer ledit signal électrique d'entrée et générer un signal filtré ; - un redresseur apte à redresser ledit signal filtré et générer une tension de sortie ; un deuxième filtre apte à filtrer ladite tension de sortie de sorte à générer ladite tension continue, caractérisé en ce que ledit redresseur est un redresseur double alternance. Ce redresseur double alternance est par exemple un pont de Graëtz. Ainsi, en utilisant un redresseur double d'alternance tel qu'un pont 15 de Graëtz en tant que redresseur dans un dispositif de conversion d'une onde électromagnétique en une tension continue, la totalité de l'énergie prélevée par l'antenne est redressée et convertie en énergie continue. Ceci améliore donc le rendement du convertisseur. 20 Il est connu d'utiliser des diodes notamment dans le domaine des micro-ondes pour réaliser un redressement. Toutefois, dans ce cas, on utilise seulement la caractéristique quadratique des diodes permettant par exemple de transformer une fonction sinus en une 25 fonction sinus carré. Ce procédé est issu des techniques de démodulation. Or, dans cette partie de sa caractéristique, la diode dissipe beaucoup de puissance, ce qui nuit au rendement du dispositif. 30 Au contraire, un redresseur double alternance tel qu'un pont de Graetz selon l'invention permet de maintenir un bon rendement pour le dispositif de conversion car les diodes au sein du pont de10 Graëtz fonctionnent en commutation c'est-à-dire dans une partie de leur caractéristique où les pertes sont faibles. Un tel pont de Graëtz n'a jamais été utilisé dans des dispositifs de conversion d'une onde électromagnétique, notamment de micro-ondes, en une tension continue en particulier parce que l'utilisation de diodes en commutation n'est pas répandue dans la communauté des micro-ondes car les diodes sont utilisées à des fins de démodulation ce qui conduit à utiliser une autre partie de leur caractéristique. Les structures de conversion telles que les ponts de Graètz sont couramment utilisées en basse fréquence mais sans souci d'adaptation d'impédance ce qui revient à rejeter des harmoniques sur le réseau d'alimentation qui est de puissance infinie par rapport à la charge. Par ailleurs, le filtrage selon l'invention entre l'antenne et le redresseur par le premier filtre n'est pas envisageable en basses fréquences du fait de la taille des composants dans cette gamme de fréquences. Ce premier filtre permet notamment de réaliser un adaptation d'impédance qui est une préoccupation majeure en fréquences micro-onde afin de pouvoir capter un maximum d'énergie de l'onde incidente avec l'antenne de réception. Par ailleurs, afin d'améliorer le transfert de puissance entre l'antenne et le redresseur, ledit premier filtre comprend un premier composant électrique d'entrée agencé pour recevoir ledit signal d'entrée, et dans lequel ledit premier composant électrique d'entrée est une inductance. De la sorte, comme l'antenne est une source de tension, le premier composant rencontré par le courant en sortie de l'antenne est un de type générateur de courant. Cet enchaînement respectant la propriété d'enchaînement des sources, générateur de tension puis générateur de courant permet donc d'améliorer le transfert de puissance. Par ailleurs, afin d'améliorer le transfert de puissance entre le premier filtre et le deuxième filtre, ledit redresseur est un redresseur direct et ledit premier filtre comprend un composant électrique de sortie, ledit composant électrique de sortie étant une capacité, et ledit deuxième filtre comprend un deuxième composant électrique d'entrée agencé pour recevoir ladite tension de sortie, ledit deuxième composant électrique d'entrée étant une inductance. De la même façon, ledit redresseur est un redresseur direct et ledit premier filtre comprend un composant électrique de sortie, ledit composant électrique de sortie étant une inductance, et ledit deuxième filtre comprend un deuxième composant électrique d'entrée agencé pour recevoir ladite tension de sortie, ledit deuxième composant électrique d'entrée étant une capacité. De la sorte, le redresseur étant un redresseur direct, il n'y a pas d'élément d'accumulation d'énergie au sein du redresseur, et l'enchaînement des sources, générateur de tension puis générateur de courant permet donc d'améliorer le transfert de puissance. En outre, afin d'obtenir un transfert de puissance maximal lorsque le dispositif de conversion est utilisé pour alimenter une charge, l'invention concerne également un équipement électrique comprenant un dispositif tel que précédemment décrit, et une charge apte à être alimentée par ladite tension continue, et ledit premier filtre, ledit redresseur, ledit deuxième filtre et ladite charge forment un ensemble ramené relié à ladite antenne, ledit ensemble ramené ayant une impédance ramené, ladite antenne ayant une impédance d'antenne, ledit ensemble ramené étant dimensionné de sorte que ladite impédance ramenée soit égale à ladite impédance d'antenne. Ainsi, on choisit les filtres, et notamment les impédances et capacités des filtres, de sorte à réaliser une adaptation d'impédance dans le dispositif. De façon connue en soi, l'égalité de l'impédance ramenée et de l'impédance de l'antenne permet de maximiser le transfert d'énergie entre l'antenne et la charge. On décrit maintenant un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : FIG. 1 est un schéma général d'un dispositif convertisseur d'une onde électromagnétique en une tension continue selon l'invention associé à une source électromagnétique micro- onde ; FIG. 2 est un schéma électrique d'un exemple de réalisation d'un dispositif convertisseur d'une onde électromagnétique en une tension continue selon l'invention ; - FIG. 3 est un schéma électrique d'un circuit électrique équivalent au circuit de la FIG. 2 en terme d'impédance ; FIG. 4 est un graphique représentant la puissance récupérée aux bornes d'une charge dans un dispositif tel qu'illustré FIG. 1 en fonction de la résistance de charge. Comme illustré FIG. 1, un dispositif 1 pour convertir une onde électromagnétique 11 en une tension continue comprend une antenne 3. L'antenne 3 est apte à convertir l'onde électromagnétique 11 est un signal électrique alternatif. Une association de plusieurs antennes 3 peut éventuellement être utilisée afin d'augmenter la surface de réception. Le signal électrique alternatif est ensuite transmis dans le dispositif 1 successivement à travers un filtre haute fréquence 4, un redresseur double alternance 5 apte à transformer un signal alternatif en un signal redressé, et un filtre continu 6. En sortie du filtre continu 6, une tension continue est générée. Cette tension continue peut alors être appliquée à une charge 7. L'onde électromagnétique 11 est par exemple un signal micro-onde 11 généré par un dispositif émetteur 2. Ce dispositif émetteur 2 comprend par exemple un générateur de tension continue 9, une source micro-onde 8, et une antenne émettrice 10. Les micro-ondes générées par l'émetteur 2 ont l'avantage d'être facilement transmises dans un environnement ouvert dans lequel les micro-ondes peuvent ce propager, ce qui rend possible une émission à distance vers le dispositif récepteur 1. Le dispositif émetteur est connu de l'homme du métier et ne sera pas discuté plus en détail par la suite. Dans le dispositif de réception 1 de l'onde électromagnétique 11, le filtre haute fréquence 4 positionné entre l'antenne 3 et le redresseur 5, a pour fonction d'adapter l'impédance vue par l'antenne. Cette adaptation d'impédance sera discutée plus en détail ci-dessous. Illustré FIG. 2, on décrit maintenant un mode de réalisation particulier des différents composants électriques du dispositif récepteur 1 de la FIG. 1. L'antenne 3 peut être modélisé par un générateur de tension El, et une impédance résistive R1. L'impédance R1 vaut par exemple 50 Ohms. Le filtre haute fréquence 4 comprend une inductance L2 reliée directement à l'impédance R1 de l'antenne 3, et une capacité C2 positionnée en parallèle de l'antenne 3. Le filtre haute fréquence 4 est un filtre passe-bas. La sortie du filtre haute fréquence 4 est reliée à un redresseur double alternance 5. Ce redresseur double alternance 5 est un pont de Graêtz et comprend un assemblage de quatre diodes, réparties sur deux branches de deux diodes, Les entrées du pont sont situées au niveau de chacune des deux branches. Les diodes de ce redresseur double alternance 5 fonctionnent en commutation de façon connue en soi. Le filtre continu 6 est positionné en sortie du redresseur 5 et comprend une inductance L1 en série avec le redresseur 5, et une capacité Cl en parallèle avec le redresseur 5. Le filtre 6 est un filtre passe-bas. Le filtre continu 6 permet de générer une tension continu apte à être fournie à la charge 7 qui peut être modélisée par une résistance R2. 25 La valeur de la charge 7 est calculée en fonction de la consommation des composants à alimenter par le dispositif 1. Par exemple, pour un composant ayant une consommation de 10 mW sous 5 Volts, on prendra une résistance R2 de 2500 Ohms. 30 Les capacités Cl et C2, et les inductances L.1 et L2 sont positionnées de sorte à respecter le principe de l'enchaînement des sources de sorte à obtenir un transfert de puissance maximal.20 Ce principe connu en électronique de puissance, dispose que l'on ne peut connecter directement ou au travers d'un convertisseur direct, c'est-à-dire sans accumulateur d'énergie, que des sources de nature différentes. Si cette condition n'est pas respectée, il est connu que le transfert de puissance n'est pas optimal. Ainsi, selon l'invention, le générateur El et la résistance R1 modélisant l'antenne, constituent un générateur de tension. L'inductance L2 étant positionnée en tête du filtre 4, le filtre 4 est donc vu comme un générateur de courant par l'antenne 3. Ensuite, l'inductance L1 est positionnée en tête du filtre 6, qui est donc vu comme un générateur de courant par le filtre 4, qui est lui-même un générateur de tension en sortie du côté de C2. Le redresseur 5 étant un convertisseur direct, la condition d'enchaînement des sources est bien respectée selon l'invention, ce qui permet d'obtenir un bon transfert de puissance. Selon d'autres modes de réalisation du dispositif 1, l'ordre des filtres 4 et 6 peut être augmenté, en positionnant d'autres inductance et capacité. Dans ces modes de réalisation, ces inductances et capacités sont également positionnées de sorte à respecter l'enchaînement des sources tension-courant. En particulier, si le composant de sortie du filtre 4 est une inductance, le composant d'entrée du filtre 6 sera une capacité de sorte à respecter cet enchaînement des sources. Afin d'améliorer le transfert d'énergie entre l'antenne et la charge, on réalise une adaptation d'impédance du dispositif 1 lorsqu'il est relié à une charge 7. Les capacités Cl et C2 et les inductances LI et L2 sont donc dimensionnées pour réaliser cette adaptation d'impédance. Illustré FIG. 3, on dimensionne donc les composants du filtre haute fréquence 4, du filtre continue 6, et de la charge 7 de sorte que la résistance équivalente de cet ensemble soit égale à la résistance R1 de l'antenne 3, soit Req=R1. Illustré FIG. 1, le filtre haute fréquence 4, le redresseur 5, le filtre continu 6 et la charge 7 forment un ensemble ramené 12 ayant une impédance ramenée à adapter. Du fait des non-linéarités introduites par le redresseur à diodes 5, le calcul des valeurs des composants L1, Cl, C2, et L2 ne peut se faire de manière analytique, et l'on utilise de préférence un logiciel de calcul de circuits. La Demanderesse a déterminé des valeurs des composants L1, Cl, L2, et C2 permettant de réaliser une bonne adaptation d'impédance pour une antenne d'impédance interne purement résistive de 50 Ohms. Les valeurs déterminées par la Demanderesse sont les suivantes : L1=3.5 nH C1=48pF L2=6.2 nH C2=0.3 pF Ces valeurs ont été déterminées pour un fonctionnement avec une onde incidente 11 à la fréquence de 2.45 GHz et pour une valeur de R2 de la charge 7 de 500 ohms. La puissance obtenue dans la charge 7 pour une onde incidente 11 d'un module de 130 V/m au niveau de l'antenne est de 73 mW.30 La FIG. 4 est un graphique représentant la puissance récupérée aux bornes de la charge 7 dans le dispositif récepteur 1 tel qu'illustré FIG. 1 en fonction de la résistance R2 de la charge 7. Sur la FIG. 4, la courbe 13 correspond à un champ incident 11 au niveau de l'antenne 3 de 130 V/m. La courbe 14 correspond à un champ incident 11 au niveau de l'antenne 3 de 100 V/m. La courbe 15 correspond à un champ incident 11 au niveau de l'antenne 3 de 75 V/m. La courbe 16 correspond à un champ incident 11 au niveau de l'antenne 3 de 50 V/m. L1=3.5 nH C1=48pF L2=6.2 nH C2=0.3 pF Ces valeurs ont été déterminées pour un fonctionnement avec une onde incidente 11 à la fréquence de 2.45 GHz. Les rendements obtenus par le dispositif 1 de la présente invention permettent de fournir un générateur de tension continue à partir 20 notamment d'une source de micro-ondes, avec un bon rendement. L'invention peut notamment être appliquée à l'alimentation à distance et être insérée dans une borne d'énergie pour appareils nomades ou pour de la recharge à distance. Elle peut également 25 être appliquée à l'alimentation des micro-systèmes. 30
L'invention se rapporte à un dispositif (1) pour convertir une onde électromagnétique (11) en une tension continue comprenant :- au moins une antenne (3) apte à convertir ladite onde électromagnétique en un signal électrique d'entrée ;- un premier filtre (4) apte à filtrer ledit signal d'entrée et générer un signal filtré ;- un redresseur (5) apte à redresser ledit signal filtré et générer une tension de sortie ;- un deuxième filtre (6) apte à filtrer ladite tension de sortie de sorte à générer ladite tension continue,dans lequel ledit redresseur (5) est un redresseur double alternance (5).
1. Dispositif (1) pour convertir une onde électromagnétique (1 1) en une tension continue comprenant : - au moins une antenne (3) apte à convertir ladite onde électromagnétique (11) en un signal électrique d'entrée ; - un premier filtre (4) apte à filtrer ledit signal 10 électrique d'entrée et générer un signal filtré ; - un redresseur (5) apte à redresser ledit signal filtré et générer une tension de sortie ; - un deuxième filtre (6) apte à filtrer ladite tension de sortie de sorte à générer ladite tension continue, caractérisé en ce que ledit redresseur (5) est un redresseur double alternance. 2. Dispositif selon la 1 dans lequel ledit 20 redresseur (5) est un pont de Graètz (5). 3. Dispositif selon l'une des précédentes dans lequel ledit premier filtre (4) comprend un premier composant électrique d'entrée (L2) agencé pour recevoir 25 ledit signal d'entrée, et dans lequel ledit premier composant électrique d'entrée (L2) est une inductance (L2). 4. Dispositif selon l'une des précédentes dans lequel ledit redresseur (5) est un redresseur 30 direct et ledit premier filtre (4) comprend un composant électrique de sortie, ledit composant électrique de sortie étant une capacité (C2), et ledit deuxième filtre comprend un deuxième composant 15électrique d'entrée (L1) agencé pour recevoir ladite tension de sortie, ledit deuxième composant électrique d'entrée étant une inductance (L1). 5. Dispositif selon l'une des précédentes dans lequel ledit redresseur (5) est un redresseur direct et ledit premier filtre (4) comprend un composant électrique de sortie, ledit composant électrique de sortie étant une inductance, et ledit deuxième filtre comprend un deuxième composant électrique d'entrée agencé pour recevoir ladite tension de sortie, ledit deuxième composant électrique d'entrée étant une capacité. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes dans lequel ladite onde électromagnétique est une onde dans le domaine des micro-ondes. 7. Equipement électrique comprenant un dispositif pour convertir une onde électromagnétique (11) en une tension continue selon l'une quelconque des précédentes, et une charge (7), ladite charge (7) apte à être alimentée par ladite tension continue, et ledit premier filtre (4), ledit redresseur (5), ledit deuxième filtre (6) et ladite charge (7) forment un ensemble ramené (12) relié à ladite antenne (3), ledit ensemble ramené ayant une impédance ramené (Req), ladite antenne (3) ayant une impédance d'antenne (R1), ledit ensemble ramené (12) étant dimensionné de sorte que ladite impédance ramenée (Req) soit égale à ladite impédance d'antenne (R1).30
H
H01,H02
H01Q,H02J,H02M
H01Q 1,H01Q 23,H02J 17,H02M 7
H01Q 1/24,H01Q 23/00,H02J 17/00,H02M 7/04
FR2897084
A1
CELLULE PREFABRIQUEE, NOTAMMENT POUR LA REALISATION DE MODULE D'HABITATION ET SON PROCEDE DE FABRICATION AINSI QU'UN CADRE FORMANT COFFRAGE POUR LA REALISATION D'UNE TELLE CELLULE
20,070,810
La présente invention concerne une cellule préfabriquée, notamment pour la réalisation de module d'habitation et son procédé de fabrication, ainsi qu'un cadre formant coffrage pour la réalisation d'une telle cellule. Les tentatives de réalisation de constructions préfabriquées, en particulier de cellules préfabriquées, destinées à être insérées dans des constructions collectives de type immeuble, hôtel ou autre, se sont multipliées ces dernières années, l'objectif visé étant à chaque fois un gain de temps, de poids et ~o éventuellement d'argent. Certaines réalisations du type de celle décrite dans le brevet US-2002/0017070 s'inspirent directement de solutions de constructions traditionnelles. Le maintien d'un empilement d'éléments de structure et la réalisation de chaque élément à partir d'un assemblage de pièces empêchent un gain de temps. 15 D'autres solutions telles que celles décrites dans les brevets WO 2005/064095, FR-2.808.295, GB-2.303.477 nécessitent, pour la réalisation des panneaux, un grand nombre d'opérations d'assemblage. Les panneaux sont ainsi formés de deux plaques aux formes complexes qu'il est nécessaire de relier entre elles 20 par des entretoises rapportées. Une fois les panneaux réalisés puis fermés à chacune de leurs extrémités, le coulage des parois peut être opéré. D'autre solutions, telles que celles décrites dans le brevet US-4.439.064, envisagent la réalisation de parois et de plafond en une seule opération de 25 coulage mais la réalisation du coffrage demeure complexe. Un but de la présente invention est donc de proposer une cellule dont la conception permet un assemblage d'un faible nombre d'éléments en un temps court sans risque d'erreur. Un autre but de la présente invention est de proposer une cellule dont la conception permet l'obtention d'une construction finie, de poids réduit, autorisant un transport de la cellule dans des conditions aisées et son déplacement par grue. A cet effet, l'invention a pour objet une cellule préfabriquée, notamment pour la réalisation de module d'habitation, de préférence équipé, tel que module de salle de bain ou module de cuisine, ladite cellule étant réalisée à partir d'un cadre formant coffrage, caractérisée en ce que les parois dudit cadre sont formées de panneaux évidés, verticaux, contigus, assemblés par leur tranche de manière à former un cadre autoporteur, chaque panneau étant constitué d'au moins un, de préférence une pluralité d'éléments tubulaires verticaux, lo contigus, juxtaposés, venus de fabrication avec ledit panneau, lesdits éléments tubulaires communiquant entre eux par des ouvertures autorisant le passage d'un matériau de remplissage d'un élément tubulaire à un autre et d'un panneau à un autre pour en renforcer la tenue mécanique, les éléments tubulaires étant pourvus en outre, au voisinage de leurs extrémités, 15 d'ouvertures tournées vers l'intérieur du cadre, pour le passage d'une matière de remplissage constitutive d'un plancher ou d'un plafond, la face extérieure du cadre étant dépourvue de ces ouvertures pour constituer une barrière formant le périmètre de coulée de la matière de remplissage. 20 La réalisation de chaque panneau sous forme, par exemple, d'un profilé extrudé ou moulé simplifie grandement la fabrication d'un tel panneau. Il en résulte donc un gain de temps au niveau de la fabrication de la cellule puisqu'aucune opération d'assemblage des éléments constitutifs du panneau n'est nécessaire. 25 L'invention a encore pour objet un cadre formant coffrage pour la réalisation de cellule préfabriquée, notamment pour la réalisation de module d'habitation, tel que module de salle de bain ou de cuisine, caractérisé en ce que les parois dudit cadre sont formées de panneaux évidés verticaux, contigus, assemblés 30 par leur tranche, de manière à former un cadre autoporteur, chaque panneau étant constitué d'au moins un, de préférence une pluralité, d'éléments tubulaires verticaux contigus juxtaposés venus de fabrication avec ledit panneau, lesdits éléments tubulaires communiquant entre eux par des 2 20 30 ouvertures autorisant le passage d'un matériau de remplissage d'un élément tubulaire à un autre et d'un panneau à un autre pour en renforcer la tenue mécanique, les éléments tubulaires du cadre étant pourvus, au voisinage de leurs extrémités, d'ouvertures tournées vers l'intérieur du cadre, pour le passage d'une matière de remplissage constitutive d'un plancher ou d'un plafond, la face extérieure du cadre étant dépourvue de ces ouvertures pour constituer une barrière formant le périmètre de coulée de la matière de remplissage. io L'invention a encore pour objet un procédé d'élaboration d'une cellule préfabriquée du type précité, caractérisé en ce qu'il consiste à positionner un cadre, du type précité sur une surface de référence, à couler dans ce cadre un matériau de remplissage, tel que du béton allégé pour former une dalle, puis, après prise du matériau, à fermer l'ouverture supérieure du cadre par une 15 plaque et à couler, en une seule opération, le matériau de remplissage des éléments tubulaires et du plafond. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique partielle en perspective des parois latérales d'une cellule conforme à l'invention, la face interne de certains panneaux ayant été enlevée pour faciliter la compréhension ; 25 la figure 2 représente une vue schématique partielle en coupe verticale d'une cellule conforme à l'invention ; la figure 3 représente une vue schématique partielle en coupe de la partie supérieure d'une cellule conforme à l'invention et la figure 4 représente une vue schématique partielle en coupe de la partie inférieure d'une cellule conforme à l'invention. Comme mentionné ci-dessus, la cellule préfabriquée, objet de l'invention, est plus particulièrement destinée à la réalisation de module d'habitation. Cette cellule, généralement pré-équipée, est destinée à être intégrée directement à l'intérieur d'une construction au cours de la réalisation de cette dernière. Comme mentionné ci-dessus, cette cellule est réalisée à partir d'un cadre formant coffrage. De manière caractéristique à l'invention, les parois du cadre sont formées de panneaux 1 évidés, verticaux, contigus, assemblés par leur tranche de manière io à former un cadre autoporteur. De préférence, chaque panneau 1 s'étend sur la totalité de la hauteur d'une construction. Chaque panneau 1 est ainsi constitué d'au moins un, de préférence une pluralité d'éléments 2 tubulaires verticaux, contigus, juxtaposés, venus de fabrication avec ledit panneau. Ces éléments 2 tubulaires communiquent entre eux par des ouvertures 3 autorisant le passage is d'un matériau 7 de remplissage de faible densité d'un élément 2 tubulaire à un autre et d'un panneau à un autre pour en renforcer la tenue mécanique. Les éléments 2 tubulaires sont en outre pourvus, au voisinage de leurs extrémités, d'ouvertures 9 tournées vers l'intérieur du cadre, pour le passage d'une matière 7 de remplissage constitutive d'un plancher ou d'un plafond, la face extérieure 20 du cadre étant dépourvue de ces ouvertures 9 pour constituer une barrière formant le périmètre de coulée de la matière 7 de remplissage. Dans la figure 1, deux côtés du cadre, correspondant à deux parois latérales de l'enceinte, ont été représentés partiellement. Le côté représentant la face avant 25 du cadre a été interrompu pour permettre la visualisation d'un autre côté du cadre. Chaque côté du cadre, destiné à constituer une paroi latérale de la cellule, est donc formé de panneaux 1 évidés ou alvéolaires. Ces panneaux 1 peuvent être formés par extrusion ou par moulage. Ces panneaux 1 sont généralement réalisés en matière de synthèse. Ainsi, un tel panneau est 30 constitué de deux faces parallèles en regard reliées entre elles par des entretoises qui cloisonnent longitudinalement ledit panneau. Faces et entretoises sont réalisées d'une seule pièce. A l'état dressé du panneau 1, ces entretoises, compartimentant le panneau 1, forment, en coopération avec les faces dudit panneau, une pluralité d'éléments 2 tubulaires disposés côte à côte. Lorsque le panneau 1 est un profilé moulé, il est aisé de fabriquer les cloisons et les faces du panneau en une seule étape de fabrication. Aucune opération d'assemblage des faces et des éléments de cloisonnement du panneau n'est nécessaire. Les éléments 2 tubulaires verticaux ainsi ménagés communiquent entre eux par des ouvertures 3 disposées à intervalle le long des cloisons reliant les faces du panneau entre elles. Ces ouvertures 3 autorisent le passage d'un matériau 7 de remplissage, d'un élément 2 tubulaire à un autre et par suite, d'un panneau à un autre à l'état assemblé desdits panneaux entre io eux. Le matériau 7 de remplissage utilisé est un matériau de faible densité, de préférence du béton allégé. Ces éléments 2 tubulaires sont en outre pourvus, au voisinage d'au moins une de leurs extrémités, de préférence chacune de leurs extrémités, d'ouvertures 9 tournées vers l'intérieur du cadre. Ces ouvertures 9 permettent le passage d'une matière 7 de remplissage du 15 plancher vers les parois latérales ou inversement, et des parois latérales vers le plafond ou inversement. La face extérieure du cadre est bien évidemment dépourvue de telles ouvertures pour constituer une barrière formant le périmètre de coulée de la matière 7 de remplissage. 20 Dans les exemples représentés, les extrémités des éléments 2 tubulaires sont biseautées, les biseaux convergeant en direction de l'intérieur du cadre. Ces biseaux correspondent aux ouvertures 9 permettant le passage de la matière 7 de remplissage de l'espace formant plafond aux parois latérales ou de l'espace formant plancher aux parois latérales et inversement. Une telle possibilité de 25 communication est plus particulièrement visible à la figure 3. Pour permettre l'utilisation d'une telle communication, il est prévu, au voisinage du sommet du cadre, une plaque 11, 12 de fermeture du cadre. Cette plaque de fermeture peut être constituée par exemple d'une tôle 11 en aluminium laquée doublée sur sa face tournée vers le plafond d'un contre-plaqué 12. Cette plaque de 30 fermeture permet de réaliser, en une seule coulée, les parois latérales et le plafond de l'enceinte de la cellule. En effet, la plaque 11, 12 de fermeture du sommet du cadre est positionnée sensiblement au niveau de la naissance du biseau sur la face intérieure du cadre, comme l'illustre la figure 3. Cette plaque 11, 12 de fermeture est surmontée d'une armature 8 pour former un plafond. Cette armature 8 est ici réalisée à partir de fer à béton. On note d'ailleurs que chaque élément 2 tubulaire renferme une armature 8, telle qu'un fer à béton, faisant saillie dudit élément 2 et se prolongeant dans l'espace constitutif de la dalle ou du plancher 10 de ladite cellule. Ainsi, lors du remplissage des parois latérales par coulage de matière de remplissage, celle-ci, lorsqu'elle parvient au sommet des parois du cadre, vient naturellement remplir l'espace laissé libre au-dessus de la plaque de fermeture du cadre pour constituer le plafond de l'enceinte de la cellule. i0 Avant de fermer le cadre à l'aide de la plaque de fermeture 11, 12 décrite ci-dessus, il est nécessaire de maintenir assemblés les panneaux 1 entre eux à l'état juxtaposé. A cet effet, il est prévu des moyens de jonction et d'étanchéité entre lesdits panneaux 1. Les panneaux 1, assemblables par leur tranche, is présentent en effet, sur chacune de leurs rives d'assemblage à la rive d'un panneau 1 adjacent, une nervure 4 axiale, ou respectivement une rainure 5 axiale, apte à coopérer par emboîtement coulissant avec la rainure 5, ou respectivement, la nervure 4 axiale, d'un panneau adjacent contigu lors d'un déplacement relatif axial desdits panneaux amenés en contact d'appui par leur 20 tranche, ce montage à emboîtement empêchant toute désolidarisation des panneaux 1 entre eux. Ainsi, comme l'illustre la figure 1, chaque face d'un panneau se prolonge, au niveau de la tranche dudit panneau, pour constituer soit une nervure 4, soit une rainure 5 axiale réalisée d'une seule pièce avec ledit panneau. La nervure 4 est ici constituée par un retour de la rive du 25 panneau en direction de l'intérieur du panneau, ce retour formant une aile s'étendant sensiblement à angle droit d'une face du panneau. La rainure 5 est quant à elle constituée par un pli de la face du panneau pour former un creux d'onde tourné vers l'extérieur du panneau et à l'intérieur duquel vient se loger la nervure 4. 30 Ainsi, au niveau de sa tranche, chaque panneau comporte soit deux nervures, soit deux rainures, soit une combinaison d'une nervure et d'une rainure. Ces nervures ou rainures sont destinées à coopérer chacune avec une nervure ou 7 rainure complémentaire ménagée sur la tranche et au niveau de la rive longitudinale d'un panneau adjacent similaire. La coopération entre nervure et rainure s'opère par déplacement relatif axial des panneaux amenés en contact d'appui par leur tranche. II suffit en effet de positionner un panneau au voisinage d'un autre panneau de manière telle que deux rainures soient positionnées dans le prolongement de deux nervures ou inversement puis de déplacer axialement lesdits panneaux entre eux de telle sorte que les nervures viennent se loger par coulissement à l'intérieur des rainures jusqu'à ce que les panneaux soient amenés au même niveau. Comme chaque tranche de io panneau est équipée de deux liaisons de type rainure/nervure, une fois les panneaux assemblés, tout désassemblage des panneaux par exercice d'un effort orthogonal au plan du joint des panneaux est empêché. Bien évidemment, l'assemblage des panneaux aurait pu, de manière équivalente, être obtenu par tout autre type d'organe mâle ou femelle équipant les rives is d'assemblage desdits panneaux. L'intérêt d'une telle solution réside dans sa simplicité de mise en oeuvre. II suffit en effet de positionner deux panneaux côte à côte puis de déplacer à coulissement lesdits panneaux entre eux pour obtenir un assemblage par emboîtement coulissant des rives desdits panneaux. Comme chaque panneau correspond à la hauteur de la 20 construction, il en résulte un temps de mise en oeuvre extrêmement court. La chicane formée au niveau de l'assemblage rainure/nervure suffit à assurer l'étanchéité de la liaison entre panneaux. Ce mode d'assemblage est mis en oeuvre tant pour les panneaux présentant plusieurs éléments 2 tubulaires 25 verticaux contigus, que pour les panneaux comportant un seul élément tubulaire vertical, de tels panneaux étant généralement positionnés dans l'angle d'une construction comme l'illustre la figure 1. Lorsque le cadre formant coffrage pour la réalisation d'une telle cellule est 3o achevé, il est généralement procédé de la manière suivante. Le cadre est positionné sur une surface de référence, généralement plane. Il doit être noté que ce cadre peut, en certains emplacements de ses parois correspondant aux ouvertures, telles que des portes ou fenêtres de la construction, être dépourvu de panneaux. Dans ce cas, les panneaux du cadre sont fermés de manière étanche à l'aide d'éléments de fermeture rapportés pour délimiter au moins partiellement le contour de l'ouverture. De la même manière, la surface de référence sur laquelle est posé le cadre est aménagée au niveau des ouvertures de la construction pour former une barrière empêchant une fuite de la matière de coulage à l'extérieur du périmètre du cadre. On coule ensuite dans ce cadre un matériau de remplissage, tel que du béton allégé pour former une dalle. Du fait de la présence des biseaux à la base du cadre, comme l'illustre la figure 4, le matériau de remplissage constitutif de la dalle vient également se loger à l'intérieur des panneaux constitutifs du cadre à la base de ces derniers. Après prise du matériau, on ferme l'ouverture supérieure du cadre par une plaque et on coule, en une seule opération, le matériau de remplissage des éléments tubulaires destinés à constituer les parois latérales de l'enceinte et du plafond. Comme chaque élément tubulaire renferme une armature 8, telle qu'un fer à béton, faisant saillie dudit élément et se prolongeant dans l'espace constitutif du plancher ou du plafond de ladite cellule, on obtient un ensemble de résistance mécanique élevée. De la même manière, le coulage en une seule opération des parois latérales et du plafond de l'enceinte de la cellule accroît la résistance mécanique de ladite enceinte. Comme mentionné ci-dessus, bien évidemment, les panneaux constitutifs du cadre de l'enceinte peuvent comporter des ouvertures destinées à être équipées par exemple de portes ou de fenêtres. Ces ouvertures sont aménagées au moment de la réalisation du cadre. De même, en ce qui concerne chaque panneau, lorsqu'il est destiné à constituer un panneau d'extrémité de la construction notamment pour délimiter l'encadrement d'une ouverture, un tel panneau est équipé d'une plaque rapportée introduite à coulissement entre les faces constitutives du panneau pour fermer la tranche dudit panneau et empêcher la communication de la matière de remplissage de ce panneau avec un panneau adjacent. Enfin, les faces intérieures du cadre et la face supérieure de la dalle, réalisée au niveau de l'enceinte, peuvent être revêtues d'un parement, tel qu'un carrelage, représenté en 6 et 13 aux figures, le parement 6 constituant un carrelage venant à recouvrement des parois latérales de l'enceinte tandis que le parement 13 constitue un carrelage appliqué au sol et venant à recouvrement de la dalle de l'enceinte. Dans les figures 1, 3 et 4, le parement 6 de finition est partiellement enlevé pour laisser apparaître une face du panneau. Comme la totalité de la cellule est réalisée à partir de béton allégé, il en résulte un poids réduit de l'ensemble qui permet le transport de la cellule, y compris lorsque celle-ci est achevée. Bien évidemment, une telle cellule est également équipée de tous les éléments, tels que robinetterie, sanitaire ou autres io nécessaires en fonction de sa destination
L'invention concerne une cellule préfabriquée, notamment pour la réalisation de module d'habitation, du type réalisée à partir d'un cadre formant coffrage.Cette cellule est caractérisée en ce que les parois dudit cadre sont formées de panneaux (1) évidés, verticaux, contigus, assemblés par leur tranche de manière à former un cadre autoporteur, chaque panneau (1) étant constitué d'au moins un, de préférence une pluralité d'éléments (2) tubulaires verticaux, contigus, juxtaposés, venus de fabrication avec ledit panneau, lesdits éléments (2) tubulaires communiquant entre eux par des ouvertures (3) autorisant le passage d'un matériau (7) de remplissage d'un élément (2) tubulaire à un autre et d'un panneau à un autre, les éléments (2) tubulaires étant pourvus en outre, au voisinage de leur extrémité, d'ouvertures (9) tournées vers l'intérieur du cadre, pour le passage d'une matière (7) de remplissage constitutive d'un plancher ou d'un plafond, la face extérieure du cadre étant dépourvue de ces ouvertures (9) pour constituer une barrière formant le périmètre de coulée de la matière (7) de remplissage.
1. Cellule préfabriquée, notamment pour la réalisation de module d'habitation, de préférence équipé, tel que module de salle de bain ou module de cuisine, 5 ladite cellule étant réalisée à partir d'un cadre formant coffrage, caractérisée en ce que les parois dudit cadre sont formées de panneaux (1) évidés, verticaux, contigus, assemblés par leur tranche de manière à former un cadre autoporteur, chaque panneau (1) étant constitué d'au moins un, de préférence une pluralité d'éléments (2) tubulaires verticaux, contigus, lo juxtaposés, venus de fabrication avec ledit panneau, lesdits éléments (2) tubulaires communiquant entre eux par des ouvertures (3) autorisant le passage d'un matériau (7) de remplissage d'un élément (2) tubulaire à un autre et d'un panneau à un autre pour en renforcer la tenue mécanique, les éléments (2) tubulaires étant pourvus en outre, au voisinage de leurs extrémités, 15 d'ouvertures (9) tournées vers l'intérieur du cadre, pour le passage d'une matière (7) de remplissage constitutive d'un plancher ou d'un plafond, la face extérieure du cadre étant dépourvue de ces ouvertures (9) pour constituer une barrière formant le périmètre de coulée de la matière (7) de remplissage. 20 2. Cellule préfabriquée selon la 1, caractérisée en ce qu'il est prévu des moyens de jonction et d'étanchéité entre lesdits panneaux (1). 3. Cellule préfabriquée selon la 2, 25 caractérisée en ce que les panneaux (1), assemblables par leur tranche, présentent, sur chacune de leurs rives d'assemblage à la rive d'un panneau adjacent, une nervure (4) axiale, ou respectivement une rainure (5) axiale, apte à coopérer par emboîtement coulissant avec la rainure (5), ou respectivement, la nervure (4) axiale, d'un panneau adjacent contigu lors d'un déplacement 30 relatif axial desdits panneaux amenés en contact d'appui par leur tranche, ce montage à emboîtement empêchant toute désolidarisation des panneaux (1) entre eux. 105Il 4. Cellule préfabriquée selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'il est prévu, au voisinage du sommet du cadre une plaque (11, 12) de fermeture du cadre pour réaliser, en une seule coulée, les parois latérales et le plafond de l'enceinte de la cellule. 5. Cellule préfabriquée selon la 4, caractérisée en ce que la plaque (11, 12) de fermeture est surmontée d'une armature (8) pour former un plafond. io 6. Cellule préfabriquée selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le matériau (7) de remplissage est du béton allégé. 7. Cellule préfabriquée selon la 4, caractérisée en ce que les extrémités des éléments (2) tubulaires sont 15 biseautées, les biseaux convergeant en direction de l'intérieur du cadre, la plaque (11, 12) de fermeture du sommet du cadre étant positionnée sensiblement au niveau de la naissance du biseau sur la face intérieure du cadre. 20 8. Cellule préfabriquée selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que chaque élément (2) tubulaire renferme une armature (8), telle qu'un fer à béton, faisant saillie dudit élément (2) et se prolongeant dans l'espace constitutif du plancher ou du plafond de ladite cellule. 25 9. Cadre formant coffrage pour la réalisation de cellule préfabriquée, notamment pour la réalisation de module d'habitation, tel que module de salle de bain ou de cuisine, caractérisé en ce que les parois dudit cadre sont formées de panneaux (1) évidés verticaux, contigus, assemblés par leur tranche, de manière à former un 30 cadre autoporteur, chaque panneau (1) étant constitué d'au moins un, de préférence une pluralité d'éléments tubulaires verticaux contigus juxtaposés venus de fabrication avec ledit panneau, lesdits éléments (2) tubulaires communiquant entre eux par des ouvertures (3) autorisant le passage d'unmatériau (7) de remplissage d'un élément (2) tubulaire à un autre et d'un panneau (1) à un autre pour en renforcer la tenue mécanique, les éléments (2) tubulaires du cadre étant pourvus, au voisinage de leurs extrémités, d'ouvertures (9) tournées vers l'intérieur du cadre, pour le passage d'une matière de remplissage constitutive d'un plancher ou d'un plafond, la face extérieure du cadre étant dépourvue de ces ouvertures (9) pour constituer une barrière formant le périmètre de coulée de la matière de remplissage. 10. Cadre selon la 9, lo caractérisé en ce que les panneaux (1), assemblables par leur tranche, présentent, sur chacune de leurs rives d'assemblage à la rive d'un panneau (1) adjacent, une nervure (4) axiale, ou respectivement une rainure (5) axiale apte à coopérer par emboîtement coulissant avec la rainure (5), ou respectivement, la nervure (4) axiale d'un panneau (1) adjacent. 15 11. Cadre selon l'une des 9 et 10, caractérisé en ce que les extrémités de éléments (2) tubulaires sont biseautées, les biseaux convergeant en direction de l'intérieur du cadre. 20 12. Procédé d'élaboration d'une cellule préfabriquée conforme à l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il consiste à positionner un cadre, conforme à l'une des 9 à 11, sur une surface de référence, à couler dans ce cadre un matériau de remplissage, tel que du béton allégé pour former une dalle, puis, 25 après prise du matériau, à fermer l'ouverture supérieure du cadre par une plaque et à couler, en une seule opération, le matériau de remplissage des éléments tubulaires et du plafond.
E
E04
E04B
E04B 2,E04B 1
E04B 2/86,E04B 1/16
FR2897662
A1
JOINT HOMOCINETIQUE
20,070,824
La présente invention concerne un avec un moyeu intérieur et un moyeu extérieur, dans chacun desquels sont prévues plusieurs glissières associées mutuellement par paires, dans lesquelles sont réceptionnées des billes guidées dans une cage pour la transmission d'un couple entre le moyeu intérieur et le moyeu extérieur, et avec au moins une liaison de joint qui, lorsque le joint est monté, est relié à l'un des moyeux au moyen de profilages mutuellement associés du moyeu et de la liaison de joint pour la transmission d'un couple. De tels joints homocinétiques sont utilisés par exemple dans des arbres longitudinaux ou latéraux de véhicule destinés à la transmission d'un couple d'un moteur à des roues entraînées. Sur les joints homocinétiques connus par les documents DE 102 09 933 Al et DE 103 40 583 Al, le moyeu extérieur est entouré par un boîtier entraîneur, qui est soudé par exemple sur un arbre tubulaire. Le moyeu extérieur et le boîtier entraîneur présentent ici des profilages mutuellement associés pour la transmission d'un couple. Lorsque le joint est monté, le boîtier entraîneur est fixé dans le sens axial par un bordage sur le moyeu extérieur. Les profilages sont formés ici généralement par des rainures et des saillies agencées essentiellement dans la direction axiale de l'articulation, qui présentent des parois latérales ou des flancs parallèles à l'axe, avec un ajustement de transition, sachant que des procédés de fabrication très précis sont utilisés aujourd'hui souvent pour les composants 2 de l'articulation, par exemple une fabrication sans enlèvement de copeaux. L'ajustement de transition doit permettre d'une part un coulissement le plus facile possible du boîtier entraîneur sur le moyeu extérieur pendant le montage et d'autre part une liaison si possible sans jeu entre le boîtier entraîneur et le moyeu extérieur lorsque l'articulation est montée. En raison des ajustements de transition, il peut apparaître cependant pendant l'exploitation un faible jeu entre le moyeu extérieur et le boîtier entraîneur, qui entraîne en particulier lors de changements de sens de rotation un mouvement relatif minimum entre ces composants. Cependant, lors de chaque changement de direction du sens de rotation de l'articulation, on peut avoir un faible mouvement différentiel dans le joint, avant que les parois latérales ou flancs, disposés dans le sens périphérique, des rainures et des saillies s'appuient les uns sur les autres. Ceci peut aboutir à des bruits de craquement inopportuns dans le joint. Dans le document DE 103 42 497 Al, on propose de concevoir un pivot d'arbre et un moyeu intérieur de telle sorte, lors de l'emboîtement du pivot dans le moyeu dans le sens radial, il reste d'abord un jeu, afin de permettre un emboîtement facile à la main. C'est seulement à la fin de la course de déplacement que le pivot et le moyeu s'appuient de façon étanche l'un sur l'autre dans le sens radial. L'objectif de la présente invention est de mettre à disposition en revanche un joint homocinétique pouvant être monté le plus facilement possible du type cité en 3 introduction, sur lequel il n'apparaît pas de mouvement différentiel, même en cas de changements de charge ou de sens de rotation, entre les composants placés sur le pourtour, comme un moyeu et une liaison de joint. Cet objectif est atteint selon l'invention essentiellement par le fait que les profilages sont conçus de telle sorte que, lorsque l'articulation est montée, le moyeu est relié de façon solidaire en rotation à la liaison de joint au moins dans le sens périphérique par un ajustement serré. En particulier lorsque le joint est monté, le moyeu l'articulation du joint élastique. Lorsque le moyeu joint sont bloqués l'un déplacement relatif ou différentiel entre ces composants changements de charge ou de sens de rotation. Les profilages sont conçus et adaptés l'un à l'autre de préférence de telle sorte que le joint homocinétique peut coulisser facilement avec un ajustement de jeu ou de transition par rapport au moyeu pendant le montage du joint au moins pour une partie de la course de déplacement axial de la liaison de joint par rapport au moyeu et le moyeu est relié de façon solidaire en rotation à l'articulation de joint uniquement dans la dernière partie de la course de déplacement axial avec un ajustement serré. Dans le cas présent, un déplacement largement aisé signifie ici que ce déplacement peut être effectué éventuellement même à la main sans outil supplémentaire. Ceci permet un prémontage pourtour n'est plus possible même est alors sous pré-tension la liaison de l'autre, un déplacement montés sur le dans le cas de et avec un relié à 4 à la main et contribue donc à une simplification sensible de la liaison de l'arbre avec l'articulation. Par ce prémontage manuel, on obtient en particulier déjà une bonne direction préalable. C'est uniquement dans une seconde partie de la course d'emboîtement qu'on doit appliquer alors, par exemple en utilisant un outil, une application de force supérieure qui est causée par un frottement plus important. Compte tenu du très large prémontage manuel, le montage peut être effectué cependant dans la seconde partie de la course d'emboîtement avec des outils comparativement simples. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les profilages sont formés par des saillies et des évidements réciproquement attribués, qui sont prévus sur des surfaces périphériques mutuellement associés du moyeu et de la liaison de joint. Ainsi, on peut prévoir par exemple plusieurs rainures sur la surface extérieure d'un moyeu extérieur, alors que des saillies ou des nervures d'entraînement appropriées sont formées sur la surface intérieure d'un boîtier entraîneur en tant que liaison d'articulation. Les profilages et/ou la liaison d'articula- tion peuvent présenter ici une profondeur et/ou une hauteur variable dans le sens axial du joint de telle sorte que, lorsque le joint est monté, le moyeu est relié par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint. Ainsi, par exemple la profondeur de rainures réalisées sur la surface extérieure d'un moyeu extérieur peut diminuer dans le sens axial du moyeu extérieur depuis le côté tourné vers un boîtier entraîneur pendant le montage vers le côté opposé au boîtier entraîneur pendant le montage. Avec une hauteur constante des saillies sur la surface intérieure d'un 5 boîtier entraîneur, on peut donc avoir d'abord une introduction facile des saillies dans les rainures, un blocage entre les rainures et les saillies s'effectuant à la fin du montage, lequel blocage entraîne un ajustement serré empêchant un mouvement différentiel entre le moyeu et la liaison de joint. En variation ou en supplément de ce qui précède, la hauteur des saillies peut être modifiée de façon appropriée, de sorte que, de cette façon, on a un blocage entre le moyeu et la liaison de joint. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les profilages du moyeu et/ou de la liaison de joint sont dotés d'une largeur variant dans le sens axial du joint de telle sorte que, lorsque le joint est monté, on obtient un ajustement serré solidaire en rotation entre le moyeu et la liaison de joint. Là aussi, on peut avoir pour commencer une introduction facile de saillies ou similaires dans par exemple des rainures, de sorte que l'ajustement serré, qui empêche un déplacement relatif entre ces composants, n'est obtenu que lorsque le boîtier entraîneur ou la même liaison de joint est enfilé complètement sur le moyeu. Selon l'invention, les profilages du moyeu et/ou de la liaison de joint sont réalisés avec des parois latérales ou des flancs qui se font face dans le sens périphérique, moyennant quoi par exemple deux parois latérales d'une rainure ou deux parois latérales d'une saillie sont 6 inclinées l'une par rapport à l'autre de telle sorte que, lorsque le joint est monté, le moyeu est relié par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint. Les parois latérales peuvent alors être agencées par exemple radialement et sont réalisées par exemple avec une forme conique ou une forme de cône tronqué. De cette façon, le moyeu et la liaison de joint peuvent être sollicités l'un contre l'autre de telle sorte que, même en cas de changements de charge ou de sens de rotation, il n'apparaît pas de déplacement relatif entre ces composants. Une autre possibilité pour obtenir l'ajustement serré solidaire en rotation conforme à l'invention entre un moyeu et une liaison de joint consiste à attribuer les profilages du moyeu et de la liaison de joint de façon réciproque avec une erreur de répartition définie. En particulier, certaines des rainures ou des saillies peuvent être disposées alors en décalé dans une direction (périphérique), alors que d'autres rainures ou saillies sont disposées d'une façon décalée dans l'autre direction (périphérique). De cette façon, on garantit que, en cas de changements de sens de rotation, il n'apparaît pas de mouvement différentiel entre ces composants. Afin de fixer et de pré-tendre le moyeu et le la liaison de joint dans le sens axial l'un par rapport à l'autre, lorsque le joint est monté, la liaison de joint conçue par exemple comme un boîtier entraîneur peut être fixée de façon pré-tendue par un bordage sur le moyeu extérieur du joint. Par cette pré-tension 7 axiale, on obtient un ajustement serré entre le moyeu et la liaison de joint avec une conception appropriée des profilages. Avec le joint homocinétique conforme à l'invention, il est préférable qu'au moins les moyeux et le au moins une liaison de joint soient fabriqués essentiellement sans enlèvement de copeaux. Ainsi, le moyeu extérieur peut être formé par exemple à partir d'une bague massive ou d'une partie de tôle. De même le boîtier d'entraînement est de préférence une partie en tôle transformée, qui peut être soudée par exemple avec un arbre tubulaire. En variante à ce qui précède, l'extrémité d'un arbre tubulaire peut également être profilée pour former un boîtier entraîneur ou une liaison ou une même liaison de joint. Cependant, il est également possible de fabriquer le joint homocinétique conforme à l'invention partiellement ou complètement par un usinage avec enlèvement de copeaux. L'invention concerne également un arbre articulé avec un joint homocinétique conçu de préférence comme articulation fixe, du type cité plus haut. L'invention concerne également un véhicule équipé d'un tel arbre d'articulation. En principe, il est également possible de réaliser le joint homocinétique conforme à l'invention comme une articulation coulissante. L'ajustement serré solidaire en rotation ou la même liaison empêchant un mouvement différentiel peut ne pas être prévu entre un moyeu extérieur et un boîtier d'entraînement. On peut prévoir au contraire également entre un moyeu intérieur et un pivot d'arbre ou le même élément de liaison 8 de joint une liaison de ce type qui interdit un déplacement relatif entre de tels composants montés sur le pourtour, même en cas de changements de charge ou de sens de rotation. L'invention est expliquée de façon plus détaillée ci-dessous à l'aide d'un exemple de réalisation et avec référence aux dessins. Sur le dessin, les figures montrent de façon schématique . Sur la figure 1 dans une vue en perspective un moyeu extérieur et un boîtier d'entraînement d'une articulation conforme à l'invention et la figure 2 sous forme d'extrait dans une vue en coupe transversale le profilage sur un moyeu extérieur et un boîtier entraîneur d'un joint conforme à l'invention. Sur la figure 1 est présenté sur le côté gauche de façon schématique un moyeu extérieur 1 de type bague d'un joint homocinétique fixe, alors que sur le côté droit de la figure 1 est montrée une liaison de joint conçue comme boîtier entraîneur 2. Le moyeu extérieur 1 présente sur sa surface intérieure plusieurs glissières 3 qui peuvent être réalisées par exemple de la façon décrite dans le document DE 102 09 933 Al. Les zones, situées entre les glissières 3, de la surface intérieure du moyeu extérieur 1 peuvent être réalisées pour le guidage d'une cage non montrée sur la figure. Dans le moyeu extérieur 1, on peut insérer un moyeu intérieur également non montré qui présente sur sa surface extérieure des glissières qui sont associées aux glissières 3 du moyeu extérieur 1, de sorte que des billes destinées à la transmission du couple entre le 9 moyeu extérieur et le moyeu intérieur 1 peuvent être réceptionnées dans les glissières. Les billes peuvent être guidées alors dans des fenêtres de la cage. Le boîtier entraîneur 2 est relié sur son côté droit sur la figure 1 à un arbre tubulaire 4 par exemple au moyen d'un soudage indiqué par le cordon de soudage 5. Pour le montage du joint, le moyeu intérieur est introduit d'abord dans le moyeu extérieur 1, des billes étant réceptionnées dans les glissières 3. Ensuite, le boîtier entraîneur 2 est glissé par-dessus le moyeu extérieur 1 et est fixé en particulier par un bordage dans le sens axial sur le moyeu extérieur 1. Pour la transmission d'un couple entre le moyeu extérieur 1 et le boîtier entraîneur 2 sont prévues plusieurs rainures 6 sur la surface extérieure du moyeu extérieur 1, alors que plusieurs saillies 7 ou nervures d'entraînement sont réalisées sur la surface intérieure du boîtier entraîneur 2. Comme on peut le voir sur la vue en coupe de la figure 2, les parois latérales 8a et 8b, disposées dans le sens périphérique et réciproquement associées, de chaque rainure 6 ne sont pas agencées parallèlement entre elles. Les parois latérales 8a et 8b sont orientées plutôt dans le sens axial, d'une façon conique et inclinée les unes par rapport aux autres. De même les parois latérales 9a et 9b de chaque saillie 7 du boîtier entraîneur 2 sont inclinées les unes par rapport aux autres de telle sorte que les saillies 7 sont réalisées en forme de cône tronqué en section. 10 Sur la figure 1, on peut voir également que la largeur des rainures augmente depuis le côté, opposé au boîtier entraîneur 2, du moyeu extérieur 1 vers le côté, tourné vers le boîtier entraîneur 2, du moyeu extérieur 1. De même, la largeur des rainures 6 dans le sens axial s'élargit donc en forme de cône. En conséquence, les saillies 7 également sont réalisées dans le sens axial à la façon d'un cône. Si le boîtier entraîneur 2 destiné au montage du joint est introduit alors sur le moyeu extérieur 1, les parois latérales 8a et 9a ou 8b et 9b ne viennent pas encore en contact les unes avec les autres pour commencer. Ce n'est qu'une fois que le boîtier entraîneur 2 est enfilé complètement sur le moyeu extérieur 1 et est fixé sur celui-ci dans le sens radial que les flancs et parois latérales des rainures 6 et des saillies 7 sont pressés les uns sur les autres. De cette façon, on empêche un déplacement relatif entre le moyeu extérieur 1 et le boîtier entraîneur 2 dans le sens périphérique. Dans le cas du coinçage réciproque des parois latérales des rainures 6 et des saillies 7, on peut arriver également à une déformation élastique des rainures 6 et/ou des saillies 7. Du fait de la tension ou du blocage réciproque entre le moyeu 1 et la liaison de joint 2, on ne peut pas avoir un déplacement différentiel entre le moyeu extérieur 1 et le boîtier entraîneur 2 même en cas de changement de charge ou du sens de rotation du joint. Pendant le service, il n'apparaît en conséquence pas de bruits gênants sur le joint. LISTE DES RÉFÉRENCES 1 Moyeu extérieur 2 Liaison de joint (boîtier entraîneur) 3 Glissière 4 Arbre tubulaire 5 Cordon de soudure 6 Evidement (rainure) 7 Saillie 8a, 8b Paroi latérale de la rainure 10 9a, 9b Paroi latérale de la saillie
L'invention concerne un joint homocinétique avec un moyeu intérieur et un moyeu extérieur, dans lesquels sont prévues des glissières réciproquement associées par paires, dans lesquelles sont réceptionnées des billes pour la transmission d'un couple. Le joint est doté également d'au moins une liaison de joint (2), qui, lorsque le joint est monté, est reliée de façon solidaire en rotation à l'un des moyeux (1) au moyen de profilages attribués réciproquement pour la transmission d'un couple.
1. Joint homocinétique comprenant un moyeu intérieur et un moyeu extérieur (1), dans chacun desquels sont prévues plusieurs glissières associées mutuellement par paires, dans lesquelles sont réceptionnées des billes guidées dans une cage pour la transmission d'un couple de rotation entre le moyeu intérieur et le moyeu extérieur, et au moins une liaison de joint (2), qui, lorsque le joint est monté, est relié à l'un des moyeux au moyen de profilages réciproquement associés du moyeu et de la liaison de joint pour la transmission d'un couple de rotation, caractérisé en ce que les profilages sont conçus et adaptés les uns aux autres de telle sorte que, lorsque le joint est monté, le moyeu est relié au moins dans le sens périphérique par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint. 2. Joint homocinétique selon la 1, caractérisé en ce que les profilages (6, 7) sont conçus et adaptés les uns aux autres de telle sorte que la liaison de joint peut coulisser pendant le montage du joint au moins pour une partie de la course de déplacement axial de la liaison de joint par rapport au moyeu (1) facilement avec un ajustement à jeu ou un ajustement de transition par rapport au moyeu et le moyeu est relié de façon solidaire en rotation à la liaison de joint uniquement dans la dernière partie de la course de déplacement axial avec un ajustement serré. 3. Joint homocinétique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les 13 profilages (6, 7) sont conçus de sorte que, lorsque le joint est monté, le moyeu est relié avec une pré-tension élastique à la liaison de joint (2). 4. Joint homocinétique selon l'une quel-conque des précédentes, caractérisé en ce que les profilages sont formés par des saillies (7) et des évidements (6) récipro- quement associés, qui sont prévus sur des surfaces périphériques, tournées les unes vers les autres, du moyeu et de la liaison de joint. 5. Joint homocinétique selon l'une quel-conque des précédentes, caractérisé en ce que les profilages (6, 7) du moyeu et/ou de la liaison de joint (2) présentent une profondeur et/ou une hauteur variable dans la direction axiale du joint de telle sorte que, lorsque le joint est monté, le moyeu est relié par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint. 6. Joint homocinétique selon l'une quel-conque des précédentes, caractérisé en ce que les profilages du moyeu (1) et/ou de la liaison de joint (2) présentent une largeur variable dans le sens axial du joint de telle sorte que, lorsque l'articulation est montée, le moyeu est relié par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint. 7. Joint homocinétique selon l'une quel-conque des précédentes, caractérisé en ce que les profilages (6, 7) du moyeu et/ou de la liaison de joint (2) présentent dans le sens périphérique deux parois latérales qui se font face et sont inclinées l'une par rapport 14 à l'autre de sorte que, lorsque le joint est monté, le moyeu est relié par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint. 8. Joint homocinétique selon l'une quel-conque des précédentes, caractérisé en ce que les profilages du moyeu (1) et de la liaison d'articulation sont attribués les uns aux autres avec une erreur de pas définie de telle sorte que, lorsque le joint est monté, le moyeu est relié par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint (2). 9. Joint homocinétique selon l'une quel-conque des précédentes, carac- térisé en ce que, lorsque le joint est monté, le moyeu (1) et la liaison de joint (2) sont pré-tendus l'un par rapport à l'autre et/ou fixés l'un sur l'autre dans la direction axiale du joint, en particulier au moyen d'un bordage, de telle sorte que le moyeu est relié par un ajustement serré de façon solidaire en rotation à la liaison de joint. 10. Joint homocinétique, en particulier fixe, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les profilages sont collés sur la surface extérieure du moyeu extérieur et sur la surface intérieure, associée à ce moyeu lorsque le joint est monté, d'un boîtier entraîneur (2) relié de façon fixe en particulier à un arbre tubulaire (4). 11. Joint homocinétique selon l'une quel-conque des précédentes, caractérisé en ce que au moins les moyeux (1) et la liaison de joint (2) sont fabriqués sans enlèvement de copeaux.15 12. Arbre de transmission comprenant au moins un joint homocinétique réalisé en particulier comme joint fixe selon l'une quelconque des précédentes.
F
F16
F16D
F16D 3
F16D 3/22,F16D 3/223
FR2892983
A1
ARMATURE DE REGLAGE DE L'INCLINAISON DU DOSSIER D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,511
La présente invention concerne une . On connaît des armatures de réglage d'inclinaison qui présentent une denture intérieure et une denture extérieure réalisées dans des pièces de tôle découpées des armatures, le nombre de dents de la denture extérieure étant inférieur d'au moins une dent à celui de la denture intérieure et une des pièces d'armature étant logée sur des moyens excentriques logés sur l'autre pièce de l'armature et pouvant tourner autour de l'axe de pivotement de l'armature de réglage d'inclinaison. En ce qui concerne de telles armatures de réglage d'inclinaison de l'état de la technique, les moyens excentriques comprennent deux segments coniques logés directément ou indirectement sur une des pièces d'armature et qui sont écartés par un accumulateur d'énergie, en règle générale par un ressort, afin d'augmenter l'excentricité dans le sens circonférentiel. Ceci permet d'éviter tout jeu au niveau de la denture et du logement. Lorsque les moyens excentriques sont entraînés autour de l'axe de pivotement de l'armature de réglage d'inclinaison, la denture intérieure de l'une des pièces d'armature roule sur la denture extérieure de l'autre pièce d'armature, ce qui permet d'obtenir un pivotement correspondant à la différence en nombre de dents, de la pièce d'armature disposée fixe sur le dossier par rapport à la pièce d'armature disposée fixe sur l'assise. Une telle armature de réglage d'inclinaison est décrite dans le document DE 199 38 666 Al. Entre les faces étroites des segments coniques, cette armature présente des moyens qui servent à relier l'anneau excentrique par correspondance des formes et de manière résistante à la torsion à un élément pivotant de réglage introduisant un couple. Les moyens servant à la liaison résistante à la torsion sont des talons entraîneurs, qui sont reliés de manière rigide à l'élément pivotant de réglage et qui s'engrènent, par correspondance de formes, dans un dégagement de l'anneau excentrique. L'inconvénient de cette armature connue réside dans le fait qu'en raison de l'introduction de force dans l'anneau excentrique depuis l'élément pivotant de réglage, des blocages du système d'entraînement peuvent apparaître, dont résulte une dureté de fonctionnement de l'armature de réglage d'inclinaison. Par conséquent, la présente invention concerne une armature de réglage d'inclinaison, qui fonctionne principalement sans contrainte. L'invention atteint cet objectif avec une armature de réglage d'inclinaison pour le dossier d'un siège de véhicule automobile avec une pièce d'armature reliée à la partie assise et une pièce d'armature reliée au dossier, pièces pouvant être pivotées l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de pivotement, les deux pièces d'armature présentant des dentures formant des éléments d'un engrenage en nutation, dentures qui roulent l'une sur l'autre sous l'influence de moyens excentriques, qui peuvent pivoter autour de l'axe de pivotement et qui présentent un anneau excentrique, sur lequel se trouvent deux segments coniques, qui le recouvrent par zones et qui sont disposés de manière inversée, avec une face large et une face étroite, qui sont écartées dans le sens d'une augmentation de l'excentricité par des moyens élastiques adjacents à leur face large, où l'une des pièces d'armature est logée dans les moyens excentriques, alors que les moyens excentriques sont logés dans l'autre pièce d'armature et un élément de réglage pivotant est prévu pour les moyens excentriques, l'élément de réglage pivotant présentant un dégagement ovale pour une liaison résistante à la torsion avec une tige de transmission, et où entre les faces étroites des segments coniques sont prévus des moyens d'entraînement servant à relier l'anneau excentrique à l'élément de réglage pivotant de manière résistante à la torsion, caractérisée en ce qu'entre les deux faces larges des segments coniques sont disposés d'autres moyens d'entraînement servant à relier l'anneau excentrique de manière résistante à la torsion à l'élément de réglage pivotant, celui-ci étant guidé de manière mobile dans le sens radial sur l'anneau excentrique via les moyens d'entraînement. Grâce à cela, deux points de contact existent dans chaque direction de pivotement entre ces deux composants déplaçables radialement, l'un par rapport à l'autre, lors de l'entraînement de l'anneau excentrique par l'élément de réglage pivotant. De ce fait, l'élément de réglage pivotant se centre sur l'anneau excentrique, de sorte qu'il tourne en principe sans blocage, en particulier, sans friction, dans la pièce d'armature associée, ce qui produit un effet avantageux sur la facilité de fonctionnement de l'armature de réglage d'inclinaison. Avantageusement, les moyens d'entraînement sont disposés sur l'élément de réglage pivotant de manière à peu près diamétralement opposée l'un à l'autre. Avantageusement, sur l'anneau excentrique sont prévus des mentonnets d'appui en forme de saillies radiales, qui présentent des surfaces d'appui servant à l'entraînement résistant à la torsion de l'anneau excentrique par les moyens d'entraînement, qui possèdent également, à cet effet, des surfaces d'appui. Avantageusement, les surfaces d'appui s'étendent parallèlement l'une à l'autre. Avantageusement, les moyens d'entraînement reçoivent entre eux le mentonnet d'appui. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, 15 apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: La figure 1 représente une vue éclatée en perspective des composants d'une armature de réglage d'inclinaison suivant l'invention, 20 La figure 2 est une représentation suivant la figure 1, vue dans une autre direction de visée, La figure 3 est une vue en perspective diagonale depuis l'intérieur des moyens 25 d'entraînement et excentriques montés de l'armature de réglage d'inclinaison, et La figure 4 représente une coupe à travers la représentation suivant la figure 3. L'armature de réglage d'inclinaison 1 représentée dans les dessins fait partie 30 d'un siège de véhicule automobile non représenté avec une partie assise et un dossier, l'inclinaison du dossier étant réglable, par rapport à la partie assise, par l'intermédiaire de l'armature de réglage d'inclinaison 1. A cet effet, l'armature de réglage d'inclinaison 1 comprend une pièce d'armature 2, disposée fixe sur la partie assise, et une pièce d'armature 3, disposée fixe sur le dossier. Les deux pièces d'armature 2, 310 sont des platines en tôle d'acier emboutie, la pièce d'armature 2 présentant une denture extérieure 4 réalisée dans la platine et la pièce d'armature 3 présentant une denture intérieure 5 également réalisée dans la platine. A module identique, la denture extérieure 4 présente un nombre de dents inférieur d'au moins une dent à celui de la denture intérieure 5. A armature de réglage d'inclinaison 1 montée, les dentures extérieure 4 et intérieure 5 s'engrènent l'une dans l'autre. La pièce d'armature 3 présente en outre un passage 6 conçu de manière concentrique par rapport à la denture intérieure 5 .avec une ouverture de passage circulaire 7. Sur le passage peut être glissée une bague de palier intérieure 8. La pièce d'armature 2 présente également une ouverture de passage circulaire 9, dans laquelle peut être insérée une bague de palier extérieure 10 et qui est disposée de manière concentrique par rapport à la denture extérieure 4. Les bagues de palier 8 et 10 servent au logement de moyens excentriques 11. Ceux-ci comprennent un anneau excentrique 12 et deux segments coniques 13 identiques, qui sont disposés de manière inversée sur l'anneau excentrique. En état monté, l'anneau excentrique 12 est poussé sur la bague de palier intérieure 8, les faces internes 13.1 des segments coniques 12 s'appuyant sur la face externe 12.1 de l'anneau excentrique 12 et les faces externes 13.2 des segments coniques 13 s'appuyant sur la face interne 10.1 de la bague de palier extérieure 10. Cette disposition est illustrée au mieux par la figure 4. Afin d'éviter qu'un seul point de contact existe entre la bague de palier intérieure 8 et la surface interne 12.2 de l'anneau excentrique 12, ce qui pourrait avoir comme effet que la pièce d'armature 3 vacille sur la pièce d'armature 2, la face interne 12. 2 de l'anneau excentrique 12 est ovalisée par rapport à la bague de palier intérieure 8, de manière qu'entre ces deux composants existent au moins deux points de contact. Avec leurs faces internes 13.1, les segments coniques 13 reposent également de manière non plane sur la face externe 12.1 de l'anneau excentrique 12. Les courbures alternatives des faces internes 13.1 et des faces externes 12.1 sont conçues de manière qu'un contact linéaire existe entre elles. Par contre, les faces extérieures 13.2 des segments coniques 13 présentent la même courbure que la face intérieure 10.1 de la bague de palier extérieure 10. Par conséquent, les segments coniques 13 sont adjacents de manière plane à la bague de palier externe 10. La face externe 12.1 de l'anneau excentrique 12, qui est recouverte par les segments coniques 13, s'élève de façon conique par rapport à la face interne 12.2 de l'anneau excentrique 12. L'épaisseur de paroi de l'anneau excentrique, qui augmente grâce à cela, est utilisée à l'extrémité de l'élévation pour former un talon 14 avec une surface de butée 14.1 dirigée radialement vers l'extérieur, le talon 14 étant formé par un retrait de matière à une dimension d'encombrement plus petite de l'anneau excentrique 12. A ces surfaces de butée 14.1 de l'anneau excentrique 12 sont associées des surfaces de butée 15.1, qui sont prévues sur un talon 15 dirigé radialement vers l'intérieur, au niveau de la face étroite 13.4 des segments coniques 13. A moyens excentriques 11 non entraînés, une distance a existe entre les surfaces de butée 14.1 et 15.1, comme cela ressort de la figure 4. En raison de l'élévation conique de la face externe 12.1 de l'anneau excentrique 12, les faces internés 13.1 des segments coniques 13 sont en contact avec une surface conique contraire. Celle-ci permet une conception optimale de l'angle de tranchant des segments coniques 13. Symétriquement aux deux talons 14 de l'anneau excentrique 12, un mentonnet de butée 19 avec deux surfaces d'appui 19.1 est formé par renforcement de l'épaisseur de paroi de l'anneau excentrique 12 dans la zone libre de segments coniques 13. L'anneau excentrique 12 présente deux autres mentonnets de butée 22, disposés de façon diamétralement opposée au mentonnet de butée 19 et avec un écart entre eux, leurs surfaces tournées l'une vers l'autre formant également des faces d'appui 22.1. Les surfaces d'appui 19.1 et 22.1 s'étendent parallèlement l'une à l'autre, ainsi qu'à la ligne médiane transversale 32 (fig. 4). En raison de l'insertion des moyens excentriques 11 entre les deux pièces d'armature 2 et 3, une excentricité e existe entre la ligne médiane de l'ouverture de passage 7 de la pièce d'armature 3, qui forme l'axe de pivotement 16 de l'armature de réglage d'inclinaison 1, et la ligne médiane 17 de l'ouverture de passage 9 de la pièce d'armature 2 (voir figure 4). C'est grâce à cette excentricité e que la denture extérieure 4 est pressée dans la denture intérieure 5 de la pièce d'armature 3, dans le prolongement de la direction de l'excentricité e. Afin de concevoir sans jeu cet engrenage de la denture extérieure 4 et de la denture intérieure 5, ainsi que le logement des deux pièces d'armature 2 et 3, les segments coniques 13 sont alimentés par des moyens élastiques de manière qu'ils soient écartés sur l'anneau excentrique 12, dans le sens de la circonférence, au sens d'une augmentation de l'excentricité. Dans l'exemple de réalisation présent, un ressort Omega 18 est prévu comme moyen élastique, dont les branches coudées, formant un angle droit, sont adjacentes aux faces larges 13.3 tournées l'une vers l'autre des segments coniques 13 et les écartent comme décrit plus haut. Grâce à la disposition décrite ci-dessus, l'armature de réglage d'inclinaison 1 est arrêtée sans jeu dans chaque position de réglage d'inclinaison du dossier, des forces exercées depuis le dossier étant absorbées radialement par les segments coniques 13, c'est-à-dire qu'aucune force de réglage n'est exercée sur ceux-ci. La tension introduite par le ressort Omega 18 sur les segments coniques 13 peut seulement être annulée par les forces circonférentielles agissant sur les segments coniques 13. Pour introduire un mouvement de réglage de ce genre dans les moyens excentriques 11, un élément de réglage pivotant 20 est prévu, qui est expliqué ci-après de manière plus détaillée. L'élément de réglage pivotant 20 est fabriqué en une seule pièce en matière artificielle renforcée de fibres de verre. Il présente un moyeu cylindrique 20.1 qui se transforme en un prolongement en forme de disque 20.2 d'un diamètre plus grand à une extrémité et qui présente deux étages d'enclenchement 20.3 à l'autre extrémité. Par ailleurs, le moyeu 20.1 possède un dégagement central 21 d'une section transversale ovalisée, destinée à la réception, par correspondance de formes, d'une tige d'entraînement non représentée, qui relie les armatures de réglage d'inclinaison 1 de chaque côté du siège et qui est entraînée par une unité composée d'un moteur et d'un engrenage pas non plus représentée. Trois moyens d'entraînement en forme de doigt 23, 24 et 25, dont la fonction sera expliquée plus loin, font axialement saillie hors de la face intérieure du prolongement en forme de disque 20.2. Sur la face extérieure du prolongement 20.2 sont conçues deux poches à ressort 26, diamétralement à l'opposé desquelles est conçu un talon d'appui 27, qui est supérieur au diamètre du prolongement 20.2. A armature de réglage d'inclinaison 1 montée, les poches à ressort 26 et le talon d'appui 27 forment un contre-appui pour le ressort Omega 14, comme la figure 3 illustre au mieux. Pour le montage, on passe le moyeu 20.1 de l'élément de réglage pivotant 20 à travers les autres composants déjà montés de l'armature de réglage d'inclinaison 1, de manière qu'il s'étende à travers l'ouverture 7 du passage 6 de la pièce d'armature 3 avec un faible jeu radial. C'est alors que la face interne du prolongement 20.2 s'appuie, au niveau de sa périphérie adjacente, sur un étage 28 (fig. 1), formé en raison de la réalisation de la denture extérieure 4, sur la pièce d'armature 2, alors que l'autre extrémité du moyeu 20.1 avec les deux étages d'enclenchement 20.3 sort de l'autre côté de la pièce d'armature 3. Pour fixer l'élément de réglage pivotant 20 dans ou sur l'armature de réglage d'inclinaison 1, un circlip 29 est placé sur l'extrémité du moyeu 20.1 faisant saillie hors de la pièce d'armature 3, circlip qui s'enclenche avec les deux étages d'enclenchement 20.3 du moyeu 20.1. Ceci assure un cramponnement axial des deux pièces d'armature 2 et 3 en plus des tôles de retenue habituelles non représentées dans le dessin. Ces tôles de retenue sont soudées aux pièces d'armature 2 et 3 par l'intermédiaire de bosses de soudure 30 et elles recouvrent respectivement l'autre pièce d'armature 2 ou 3 par zones au niveau de la circonférence de la denture intérieure 5 ou de la denture extérieure 4. Les entraîneurs en forme de doigt 23 et 24 présentent des surfaces d'appui 23.1 et 24.1 disposées parallèlement l'une à l'autre et l'entraîneur en forme de doigt 25 possède deux surfaces d'appui 25.1 s'étendant parallèlement l'une à l'autre, ainsi qu'aux surfaces d'appui 23.1 et 24.1. A élément de réglage pivotant 20 monté, l'entraîneur en forme de doigt 25 s'avance entre les deux mentonnets d'appui 22, ses surfaces d'appui 25.1 étant adjacentes aux surfaces d'appui 22.1 des mentonnets de butée 22. En direction radiale, le mentonnet d'appui 25 présente un jeu par rapport à la bague de palier 10 et par rapport à l'anneau excentrique 12 (figure 4). A élément de réglage pivotant 20 monté, les entraîneurs en forme de doigts 23 et 24 s'avancent avec un jeu radial dans les deux sens dans un espace intermédiaire formé entre l'anneau excentrique 12 et la bague de palier 10 extérieure (fig. 4). Ils reçoivent alors entre eux le mentonnet de butée 19, leurs surfaces de butée 23.1 et 24.1 étant adjacentes aux surfaces d'appui 19.1 du mentonnet de butée 19. Ainsi, une liaison résistante à la torsion existe entre l'élément de réglage pivotant 20 et l'anneau excentrique 12 avec respectivement deux points d'introduction de couple 33 à 36 pour chaque sens de pivotement, à savoir, dans le contexte de la représentation suivant la figure 4, les points 33 et 36 pour le sens des aiguilles d'une montre et les points 35 et 34 pour le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre, les points 33 à 36 n'étant que symboliquement inscrits dans la figure 4. Quant à ce qui est dit plus haut, il faut comprendre qu'entre les surfaces d'appui 23.1, 24.1 et 25.1 des entraîneurs en forme de doigt 23, 23 et 25 et les surfaces d'appui 19.1 et 22.1 associées des mentonnets d'appui 19 ou 22, il existe un faible jeu tangentiel pour des raisons de technique de montage. Grâce à l'orientation parallèle des surfaces d'appui 19.1, 22.1 à 25.1 des mentonnets d'appui 19, 22 par rapport aux entraîneurs en forme de doigt 23 à 25 et grâce au jeu radial par rapport à l'anneau excentrique 12 et par rapport à la bague de palier 10, l'élément de réglage pivotant 20 est guidé sur l'anneau excentrique 12 de manière mobile dans le sens radial, ce qui est symboliquement esquissé par une double flèche 37 dans la figure 4. Pour compléter le montage, un capot 31 est fixé axialement sur la pièce d'armature 2, capot qui sert au recouvrement du ressort Omega 18 de l'élément de réglage pivotant 20 et en particulier de la zone d'articulation ouverte de l'armature de réglage d'inclinaison 1, afin de protéger celle-ci de l'encrassement, notamment à l'occasion de travaux de laquage. Pour actionner l'armature de réglage d'inclinaison 1, un couple est transmis via la tige d'entraînement, qui est reliée de manière résistante à la torsion au moyeu 20.1 de l'élément de réglage pivotant 20 et qui est entraînée par l'unité composée d'un moteur et d'un engrenage, à l'élément de réglage pivotant 20, dont les moyens d'entraînement en forme de doigt 23, 24 et 25 impriment un mouvement de pivotement à l'anneau excentrique. En fonction du sens de pivotement, ils introduisent un couple dans l'anneau excentrique 12 via les points d'introduction de couple 33, 36 ou 35, 34. Le segment conique 16 se trouvant à l'avant dans le sens de pivotement demeure d'abord immobile, ce qui a pour effet de réduire la friction avec l'anneau excentrique 12 et avec la bague de palier 10, puis le talon 14 associé de l'anneau excentrique 12 entre finalement en contact avec le talon 15 du segment conique 13 concerné. Puis, l'autre segment conique 13 est entraîné par des forces de friction en alternance avec l'effet du ressort Omega 18 en appui sur sa face large 13.3, c'est-à-dire que ce segment conique 13 est également desserré, de manière à obtenir un jeu radial pour le réglage de l'armature de réglage d'inclinaison 1. L'entraînement au moyen de la tige d'entraînement continuant, les segments coniques 13 tournent ensemble avec l'anneau excentrique 12 autour de l'axe de pivotement 16. En raison de ce mouvement de pivotement des moyens excentriques 11, le sens de l'excentricité e se déplace et par conséquent le point auquel la denture extérieure 4 s'engrène dans la denture intérieure 5. Par conséquent, un mouvement de roulement de la roue dentée extérieure 4 sur la roue dentée intérieure 5 apparaît et la pièce d'armature 3 pivote sur la pièce d'armature stationnaire 2. Dès que l'introduction du couple dans l'armature de réglage d'inclinaison 1 via la tige d'entraînement est terminée, le ressort Omega 18 presse les segments coniques 13 de manière que ceux-ci reviennent en position initiale, à savoir que l'excentricité e est à nouveau augmentée, ce qui a pour effet d'éliminer le jeu radial nécessaire au mouvement de réglage, grâce à quoi le dossier est à nouveau arrêté. Plus haut, il a été décrit qu'il existe deux points d'introduction de couple 33, 36, à savoir 35, 34 par sens de pivotement de l'anneau excentrique 12. Comme il ressort de la figure 4, ceux-ci se trouvent respectivement à peu près diamétralement opposés de façon optimale. Cette disposition des points d'introduction de couple 33, 36 et 35, 34, ainsi que le logement mobile dans le sens radial de l'élément de réglage pivotant 20 sur l'anneau excentrique 12 provoquent, à entraînement pivotant introduit des moyens excentriques 11, un centrage de l'élément de réglage pivotant 20 sur l'anneau excentrique 12, de manière que son moyeu 20.1 dans l'ouverture 7 du passage 6 de la pièce d'armature 3 soit également centré. Grâce à cela, l'élément de réglage pivotant 20 fonctionne en principe sans friction dans la pièce d'armature 3, ce qui a un effet avantageux sur la facilité de l'armature de réglage d'inclinaison 1
L'invention concerne une armature de réglage d'inclinaison pour le dossier d'un siège avec une pièce d'armature (2) reliée à l'assise et une pièce d'armature (3) reliée au dossier, pièces pouvant être pivotées autour d'un axe (16), les pièces d'armature (2, 3) présentant des dentures (4, 5) qui roulent sous l'influence de moyens excentriques (11) présentant un anneau excentrique (12), sur lequel se trouvent deux segments coniques (13) avec une face large (13.3) et une face étroite (13.4), qui sont écartées par des moyens élastiques (18) adjacents à leur face large (13.3), un élément de réglage pivotant (20) étant prévu pour les moyens excentriques (11), et où entre les faces étroites (13.4) sont prévus des moyens d'entraînement (23, 24) reliant l'anneau excentrique (12) à l'élément de réglage pivotant (20), telle qu'entre les deux faces larges (13.3) sont disposés d'autres moyens d'entraînement (25) reliant l'anneau excentrique (12) de manière résistante à la torsion à l'élément de réglage pivotant (20), celui-ci étant guidé, de manière mobile dans le sens radial sur l'anneau excentrique (12), via les moyens d'entraînement (23, 24, 25).
Revendications 1. Armature de réglage d'inclinaison pour le dossier d'un siège de véhicule automobile avec une pièce d'armature (2) reliée à la partie assise et une pièce d'armature (3) reliée au dossier, pièces pouvant être pivotées l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de pivotement (16), les deux pièces d'armature (2, 3) présentant des dentures (4, 5) formant des éléments d'un engrenage en nutation, dentures qui roulent l'une sur l'autre sous l'influence de moyens excentriques (1l), qui peuvent pivoter autour de l'axe de pivotement (16) et qui présentent un anneau excentrique (12), sur lequel se trouvent deux segments coniques (13), qui le recouvrent par zones et qui sont disposés de manière inversée, avec une face large (13.3) et une face étroite (13.4), qui sont écartées dans le sens d'une augmentation de l'excentricité (e) par des moyens élastiques (18) adjacents à leur face large (13.3), où l'une des pièces d'armature (2) est logée dans les moyens excentriques (11), alors que les moyens excentriques (11) sont logés dans l'autre pièce d'armature (3) et un élément de réglage pivotant (20) est prévu pour les moyens excentriques (11), l'élément de réglage pivotant (20) présente un dégagement ovale (21) pour une liaison résistante à la torsion avec une tige de transmission, et où entre les faces étroites (13.4) des segments coniques (13) sont prévus des moyens d'entraînement (23, 24) servant à relier l'anneau excentrique (12) à l'élément de réglage pivotant (20) de manière résistante à la torsion, caractérisée en ce qu'entre les deux faces larges (13.3) des segments coniques (13) sont disposés d'autres moyens d'entraînement (25) servant à relier l'anneau excentrique (12) de manière résistante à la torsion à l'élément de réglage pivotant (20), celui-ci étant guidé, de manière mobile dans le sens radial sur l'anneau excentrique (12), via les moyens d'entraînement (23, 24, 25). 2. Armature de réglage d'inclinaison suivant la 1, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement (23, 24, 25) sont disposés 30 sur l'élément de réglage pivotant (20) de manière à peu près diamétralement opposés l'un à l'autre. 3. Armature de réglage d'inclinaison suivant la 1 ou 2, caractérisée en ce que sur l'anneau excentrique (12) sont prévus desmentonnets d'appui (19, 22) en forme de saillies radiales, qui présentent des surfaces d'appui (19.1, 22.1) servant à l'entraînement résistant à la torsion de l'anneau excentrique (12) par les moyens d'entraînement (23, 24, 25), qui possèdent, à cet effet, également des surfaces d'appui (23.1, 24.1, 25.1). 4. Armature de réglage d'inclinaison suivant la 3, caractérisée en ce que les surfaces d'appui (19.1, 22.1, 23.1, 24.1, 25.1) s'étendent parallèlement l'une à l'autre. 5. Armature de réglage d'inclinaison suivant les 3 ou 4, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement (23, 24) reçoivent entre eux le mentonnet d'appui (19). 6. Armature de réglage d'inclinaison suivant une des 15 précédentes 3 à 5, caractérisée en ce que le moyen d'entraînement (25) s'avance dans le mentonnet d'appui (22). 10
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/225
FR2902518
A1
CAPTEUR DE PRESSION DE COMBUSTION
20,071,221
La présente invention concerne des capteurs de pression de combustion. pour l'utilisation dans des moteurs à combustion interne, et concerne plus particulièrement un capteur de pression de combustion pour détecter une pression de combustion dans un moteur à combustion interne tel qu'un moteur diesel d'automobile, combiné avec une fonction de bougie incandescente pour préchauffer un mélange air - carburant. Dans l'art antérieur, on a tenté jusqu'à présent de réaliser un capteur de pression de combustion combiné avec une fonction de bougie incandescente pour un moteur diesel, et un .exemple de structure est ex-posé dans la Publication de Demande de Brevet du Japon n 2005-90954. Avec une telle structure du capteur de pression de combustion, un corps de bougie incandescente comprend une partie supérieure pour le montage sur une culasse de moteur, et une partie inférieure exposée à une cham- bre de combustion d'un moteur diesel. Le corps de bougie incandescente est muni à l'intérieur d'une tige chauffante, avec une feuille intercalée entre une extrémité inférieure du corps supérieur et la région supérieure de la partie inférieure. La feuille est fermement fixée entre le corps supérieur et la partie inférieure par soudage par laser, de façon à transférer vers le corps de bougie incandescente une chaleur qui est produite par la tige chauffante. De plus, la feuille assure une connexion de masse exigée pour la fonction d'incandescence d'une bougie incandescente à détection de pression, tout en maintenant un effet d'herméticité aux gaz pour le côté de connexion de la bougie incandescente. De plus, le corps supérieur du corps de bougie incandescente comporte le côté de connexion dont la face d'extrémité porte un capteur de pression. Le capteur de pression est interposé entre le corps de bougie incandescente et un tube de connexion, sous l'application d'une pression préliminaire. En outre, la culasse de moteur comporte un filetage femelle (taraudage) et le corps supérieur du corps de bougie incandescente a une périphérie extérieure sur laquelle est formé un filetage mâle. Au moment du montage du capteur de pression de combustion sur la culasse de mo- teur, le filetage mâle du corps de bougie incandescente est vissé dans le filetage femelle de la culasse de moteur avec un effet d'herméticité aux gaz pour empêcher une fuite de la pression de combustion à travers un espace (jeu) entre la périphérie extérieure du corps de bougie incandescente et une paroi intérieure d'un alésage de montage de la culasse de moteur. En outre, une extrémité distale de la partie inférieure du corps de bougie incandescente est amenée en contact serré avec une surface de contact de l'alésage de montage de la culasse de moteur, par l'utilisation d'un organe d'herméticité métallique. Avec le capteur de pression de combustion monté sur la culasse de moteur, une pression de combustion apparaissant dans une chambre de combustion du moteur diesel agit sur la tige chauffante de façon à la déplacer dans une direction axiale. Dans ces conditions, la feuille déplace un tube de contact vers la partie supérieure. Un tel mouvement axial est transféré à un élément de tension (traction), ce qui a pour effet de dé- charger le capteur de pression de la pression préliminaire exercée sur lui dans un stade précédent. Lorsque le capteur de pression est déchargé d'une telle pression préliminaire, il peut détecter la pression de combustion pour générer un signal de sortie, qui est appliqué à son tour à un circuit électronique. Cependant, avec le capteur de pression de combustion ayant la structure exposée ci-dessus, au moment du montage du capteur de pression de combustion sur le moteur à combustion interne, il se produit une contraction de la forme du corps de bougie incandescente selon une di-rection axiale de celui-ci. A ce moment, sous l'effet d'une telle contraction du corps de bougie incandescente, la tige chauffante, maintenue dans un état de liaison avec le corps de bougie incandescente par l'intermédiaire de la feuille ayant une rigidité, se déplace par rapport au corps de bougie incandescente dans la direction axiale de celui-ci, vers le capteur de pression. Lorsqu'il se produit un tel mouvement axial qui transmet une charge au capteur de pression, le capteur de pression est soumis à une charge non désirée. Ceci entraîne une variation de la pression préliminaire s'exerçant sur le capteur de pression. Ceci fait craindre un change-ment de la pression préliminaire exercée initialement, entraînant inévitablement l'apparition d'un signal de sortie erroné, différent d'un signal de sortie correct. La présente invention a été faite en ayant à l'esprit ce qui pré-cède, et un but de celle-ci est de procurer un capteur de pression de combustion pour un moteur à combustion interne qui parvient effective-ment à minimiser fortement une variation d'une pression préliminaire se produisant au moment du montage du capteur de pression de combustion sur le moteur, pour permettre à un capteur de pression de générer une pression de combustion correcte, d'une manière hautement fiable. Pour atteindre le but ci-dessus, un premier aspect de la pré-sente invention procure un capteur de pression de combustion pour un moteur ayant une culasse de moteur comportant une chambre de combustion et un alésage traversant, qui communique avec celle-ci, le capteur de pression de combustion comprenant une enveloppe adaptée pour être montée dans l'alésage traversant de la culasse de moteur, avec une structure hermétique aux gaz, et ayant à l'intérieur une partie creuse, un organe de transfert disposé de façon coulissante dans la partie creuse de l'enveloppe et ayant une partie de réception de pression exposée à la chambre de combustion pour recevoir une pression de combustion, pour permettre le transfert de la pression de combustion, reçue par la partie de réception de pression, un capteur de pression monté entre l'enveloppe et l'organe de transfert et sur lequel est exercée une pression préliminaire, pour détecter une charge résultant de la pression de combustion reçue par l'organe de transfert, et un organe d'herméticité aux gaz disposé de façon fixe entre l'enveloppe et l'organe de transfert, dans une relation d'herméticité au gaz, pour empêcher que la pression de combustion pré- sente dans la chambre de combustion ne pénètre à l'intérieur de l'enveloppe. L'organe d'herméticité inclut une partie flexible ayant pour fonction d'absorber une fluctuation de la charge agissant sur le capteur de pression, à cause d'un mouvement relatif de l'organe de transfert occasionné par une contraction compressive de l'enveloppe montée sur la culasse de moteur. Avec une telle structure, lorsque la partie de réception de pression est soumise à la pression de combustion dans le moteur, la partie flexible de l'organe d'herméticité s'étire pour absorber la variation de charge agissant sur le capteur de pression, sous l'effet du mouvement de l'organe de transfert occasionné par la contraction compressive de l'enveloppe se produisant lorsque le capteur de pression de combustion est monté sur la culasse de moteur. Avec le capteur de pression de combustion du mode de réalisation présent, l'organe d'herméticité peut inclure une partie en regard, fai- sant face à une périphérie extérieure de l'organe de transfert, et s'étendant parallèlement à un axe de celui-ci, et une partie plane orthogonale s'étendant perpendiculairement à la partie en regard, la partie flexible étant formée sur la partie en regard avec une rigidité inférieure à celle de la partie plane orthogonale. Avec une telle structure, pendant l'apparition de la contraction compressive de l'enveloppe, l'organe de transfert se déplace pour générer la charge dans une direction identique à celle dans laquelle la partie flexible de l'organe d'herméticité s'étire. De plus, la partie en regard a une rigidité inférieure à celle de la partie plane orthogonale. Ceci permet à la partie en regard de l'organe d'herméticité d'absorber de façon fiable la variation de charge agissant sur le capteur de pression, sous l'effet du mouvement de l'organe de transfert. Avec le capteur de pression de combustion du mode de réalisation présent, la partie flexible peut de préférence être formée avec une 25 forme ondulée. Avec une telle structure, la formation de la partie flexible avec la forme ondulée permet une réduction de la rigidité de l'organe d'herméticité, tout en augmentant une longueur de la partie flexible. Ceci permet à la partie flexible de l'organe d'herméticité d'absorber de façon plus fia- 30 ble la charge agissant sur le capteur de pression, qui est occasionnée par le mouvement de l'organe de transfert. Avec le capteur de pression de combustion du mode de réalisation présent, l'organe d'herméticité peut inclure de préférence une partie en regard faisant face à une périphérie extérieure de l'organe de transfert 35 et s'étendant parallèlement à un axe de celui-ci, et une partie plane or- thogonale s'étendant perpendiculairement à la partie en regard, la partie flexible étant formée sur la partie plane orthogonale, et la partie plane orthogonale ayant une rigidité inférieure à celle de la partie en regard. Avec une telle structure, la partie flexible avec une faible rigidi- té peut absorber de façon fiable la charge agissant sur le capteur de pression, qui résulte du mouvement de l'organe de transfert à cause de la contraction compressive de l'enveloppe. De plus, la partie plane orthogonale de l'organe d'herméticité remplit la fonction d'un élément exigé pour accoupler l'un à l'autre l'enveloppe et l'organe de transfert, c'est-à-dire un élément indispensable. Le fait de former la partie flexible dans un tel élément permet de former l'organe d'herméticité avec une taille d'ensemble réduite. Avec le capteur de pression de combustion du mode de réalisation présent, la partie flexible peut de préférence être formée avec une 15 forme ondulée. Avec une telle structure, la formation de la partie flexible avec la forme ondulée permet une réduction de la rigidité de l'organe d'herméticité. Ceci permet à la partie flexible de l'organe d'herméticité d'absorber de façon plus fiable l'effet nuisible agissant sur le capteur de pression, 20 occasionné par le mouvement de l'organe de transfert. Avec le capteur de pression de combustion du mode de réalisation présent, l'organe de transfert peut en outre inclure de préférence un élément chauffant disposé à l'intérieur de la partie de réception de pression, pour préchauffer un mélange air - carburant dans la chambre de 25 combustion, et un fil conducteur pour fournir de l'énergie électrique à l'élément chauffant. Avec une telle structure, dans laquelle l'organe de transfert comporte l'élément chauffant disposé à l'intérieur de la partie de réception de pression, le capteur de pression de combustion a une fonction de 30 bougie incandescente, de façon à convenir en tant que capteur de pression de combustion pour un moteur diesel. Avantageusement, l'enveloppe peut inclure un corps d'enveloppe ayant une extrémité de base dans laquelle est formée une section de montage destinée à entourer le capteur de pression. 35 Dans ce cas, le capteur de pression peut comprendre un élé- ment piézoélectrique disposé dans la section de montage du corps d'enveloppe, une paire d'électrodes positive et négative disposées dans la section de montage du corps d'enveloppe de façon que l'élément piézoélectrique soit intercalé entre elles, et un élément d'application de pression supporté de façon fixe par la section de montage du corps d'enveloppe et en liaison avec l'organe de transfert pour transférer la pression de combustion à l'élément piézoélectrique. Le capteur de pression peut inclure en outre un manchon d'es- pacement s'étendant axialement à travers la paire d'électrodes positive et 10 négative et l'élément piézoélectrique, et accouplé de façon fixe à l'organe d'application de pression. Dans ce cas, l'organe de transfert peut comprendre un élément chauffant disposé à l'intérieur de la partie de réception de pression pour préchauffer un mélange air - carburant dans la chambre de combustion, et 15 un fil conducteur pour fournir de l'énergie électrique à l'élément chauffant; et le fil conducteur s'étend à travers le manchon d'espacement et est maintenu dans une relation d'herméticité aux gaz. En variante, le capteur de pression peut être tel que l'alésage traversant de la culasse de moteur a une section sensiblement cylindrique 20 et a une extrémité de tête dans laquelle est formé un épaulement annulaire chanfreiné; et l'enveloppe comporte un corps d'enveloppe sensible-ment cylindrique ayant une extrémité de tête dans laquelle est formé un épaulement annulaire chanfreiné adapté pour être maintenu en contact serré avec l'épaulement annulaire chanfreiné de la culasse de moteur. 25 Selon une autre variante, le corps d'enveloppe a une face d'extrémité de tête, placée à proximité immédiate de l'épaulement annulaire chanfreiné du corps d'enveloppe cylindrique; l'organe d'herméticité comprend une partie flexible ondulée, ayant une extrémité fixée à la partie de réception de pression de l'organe de transfert, et une partie plane ortho- 30 gonale fixée à l'autre extrémité de la partie flexible ondulée, et fixée de manière inamovible à la face d'extrémité de tête du corps d'enveloppe; et la partie flexible ondulée a une rigidité inférieure à celle de la partie plane orthogonale. Selon encore une autre variante, le corps d'enveloppe a une 35 face d'extrémité de tête, placée à proximité immédiate de l'épaulement annulaire chanfreiné du corps d'enveloppe cylindrique; l'organe d'herméticité comprend une partie de douille cylindrique fixée de manière inamovible à une périphérie extérieure de la partie de réception de pression de l'organe de transfert, et une partie plane orthogonale ondulée fixée de manière inamovible à la face d'extrémité de tête du corps d'enveloppe; et en ce que la partie plane orthogonale ondulée a une rigidité inférieure à celle de la partie de douille cylindrique. Dans les dessins : La figure 1 est une coupe longitudinale montrant un capteur de pression de combustion d'un premier mode de réalisation conforme à la présente invention, dans un état dans lequel il est installé sur une culasse d'un moteur. La figure 2 est une coupe montrant une partie essentielle d'un capteur de pression de combustion d'un deuxième mode de réalisation conforme à la présente invention, dans un état dans lequel il est installé sur la culasse du moteur. On va maintenant décrire en détail ci-dessous des capteurs de pression de combustion de divers modes de réalisation conformes à la. présente invention, en se référant aux dessins annexés. L'invention ne doit cependant pas être interprétée comme étant limitée à de tels modes de réalisation décrits ci-dessous, et des concepts techniques de la présente invention peuvent être mis en oeuvre en combinaison avec d'autres technologies connues, ou une autre technologie ayant des fonctions équivalentes à de telles technologies connues. (Premier Mode de Réalisation) On va maintenant décrire ci-dessous en détail, en référence à la figure 1, un capteur de pression de combustion 10 d'un mode de réalisation conforme à la présente invention. La figure 1 est une coupe longitudinale montrant le capteur de pression de combustion 10 du mode de réalisation présent, dans un état dans lequel il est monté sur une culasse de moteur 1 d'un moteur diesel. Comme représenté sur la figure 1, la culasse de moteur 1 comporte un alésage traversant 11 en communication pour les fluides avec une chambre de combustion 12 du moteur diesel. L'alésage traversant 11 a une partie du côté intérieur la, présentant un épaulement annulaire chanfreiné 13 se présentant sous la forme d'une marche, et une partie du côté extérieur 1 b dans laquelle est formée une partie filetée femelle 14. On décrira en détail ci-dessous une structure du capteur de pression de combustion 10 en se référant à la figure 1. Le capteur de pression de combustion 10 comprend une enveloppe métallique 2 disposée dans l'alésage traversant 11 de la culasse de moteur 1. L'enveloppe 2 comprend un corps d'enveloppe 2a, sensiblement cylindrique, dans lequel une partie creuse 21 s'étendant axialement est formée intérieurement. Le corps d'enveloppe 2a a une extrémité de tête 2b sur laquelle est formé un épaulement annulaire chanfreiné 22 maintenu en contact serré avec l'épaulement annulaire chanfreiné 13 de la culasse de moteur 1, et une extrémité de base 2c placée du côté opposé à la chambre de combustion 12 et ayant une périphérie extérieure dans la-quelle est formée une partie filetée mâle 23 qui est vissée dans la partie filetée femelle 14 de la culasse de moteur 1. Avec la partie filetée mâle 23 du corps d'enveloppe 2a mainte-nue en accouplement par vissage avec la partie filetée femelle 14 lorsque le capteur de pression de combustion 10 est monté sur la culasse de moteur 1, une force axiale agit sur l'enveloppe 2 et la culasse de moteur 1. Ceci a pour effet d'amener en contact mutuel très serré la partie chanfreinée 22 du corps d'enveloppe 2a et la partie chanfreinée 13 de la culasse de moteur 1, pour procurer un effet d'herméticité métallique. Avec la partie filetée mâle 23 et la partie filetée femelle 14 maintenue en accouplement mutuel par vissage, tandis que l'épaulement chanfreiné 22 du corps d'enveloppe 2a est maintenu en contact serré avec l'épaulement chanfreiné 13 de la culasse de moteur 1, une structure hermétique aux gaz est établie entre l'enveloppe 2 du capteur de pression de combustion 10 et la culasse de moteur 1. Ceci empêche une fuite de gaz de combustion à travers un espace entre une périphérie intérieure de l'alésage traversant 11 de la culasse de moteur 1 et une périphérie extérieure de l'enveloppe 2. Le corps d'enveloppe 2a a une partie d'extrémité de base ex-terne 2d, placée à l'opposé de la chambre de combustion 12, dans la-quelle est formée une partie hexagonale 24 pour permettre d'ajuster un outil de montage (non représenté), pour monter aisément le capteur de pression de combustion 10 sur la culasse de moteur 1. La partie d'extrémité de base externe 2d a une section de montage cylindrique 25 s'étendant axialement, de façon à entourer un capteur de pression 6 qu'on décrira ultérieurement en détail. La partie creuse 21 du corps cylindrique 2a a une partie d'extrémité de tête 21a et une partie d'extrémité de base 21b dans lesquelles sont formées des gorges annulaires 21c logeant des joints toriques 4. Les joints toriques 4 supportent de façon coulissante un organe de transfert creux 3, consistant en un matériau résistant à la chaleur tel que l'acier inoxydable, et ayant une partie creuse 3a. L'organe de transfert 3 s'étend axialement à travers la partie creuse 21 du corps d'enveloppe 2a, dans une relation concentrique par rapport à l'enveloppe 2, de façon à pouvoir coulisser axialement à l'intérieur de l'enveloppe 2. L'organe de transfert 3 a une partie d'extrémité de tête 3a, ayant un fond, exposée à la chambre de combustion 12 pour remplir une fonction de partie de réception de pression 31. L'organe de transfert 3 a une partie d'extrémité de base 3b présentant un collet annulaire 32 semblable à un disque, s'étendant radialement, maintenu en contact avec une surface de fond 25a de la section de montage cylindrique 25. En outre, l'organe de transfert 3 loge à l'intérieur de lui un élément chauffant 5 qui est disposé dans la partie de réception de pression 31. L'élément chauffant 5, consistant en un matériau chauffant tel qu'un fil de nickel - chrome ou autres, a une extrémité de base connectée électriquement à un fil conducteur 51. Le fil conducteur 51 s'étend axialement à travers la partie creuse 3a de l'organe de transfert creux 3. Le fil conducteur 51 fournit de l'énergie électrique à l'élément chauffant 5 pour que l'élément chauffant 5 produise de la chaleur pour chauffer un mélange air - carburant dans la chambre de combustion 12 pendant le démarrage du moteur diesel, pour remplir ainsi une fonction de bougie in-candescente. L'élément chauffant 5 a une extrémité de tête 5a fixée par soudage à un fond intérieur de la partie de réception de pression 31 de l'organe de transfert 3. Le capteur de pression 6 a pour fonction de détecter un déplacement microscopique de l'organe de transfert 3 résultant de la pression 35 de combustion dans la chambre de combustion 12. Dans ce but, le cap- teur de pression 6 est disposé dans la section de montage 25 de l'enveloppe 2, avec une pression préliminaire exercée entre l'enveloppe 2 et l'organe de transfert 3. Par exemple, le capteur de pression 6 comprend un manchon d'espacement 72 à travers lequel une extrémité arrière d'une partie d'extrémité de base 51a du fil conducteur 51 s'étend en direction axiale, un élément piézoélectrique 61 monté sur le manchon 72 et disposé dans la section de montage 25, une paire d'électrodes positive et négative 62, 63 montées sur le manchon d'espacement 72 de façon que l'élément piézoélectrique 61 dans la section de montage 25 soit intercalé entre elles, et une paire d'isolants extérieurs 64, 65 montés sur le manchon 72 et dis-posés dans la section de montage 25, respectivement des deux côtés des électrodes 63, 62. Un organe d'application de pression 7 est fixé fermement au manchon d'espacement 72 et a une périphérie extérieure munie d'un file- tage mâle 71. Le filetage mâle 71 de l'organe d'application de pression 7 est vissé dans un filetage femelle 26 formé sur une périphérie intérieure d'une extrémité de base 25b de la section de montage 25 pour le place-ment à un emplacement fixé, sous une pression préliminaire exercée entre l'enveloppe 2 et l'organe de transfert 3. Avec un tel accouplement par vissage entre le filetage mâle 71 et le filetage femelle 26, l'organe d'application de pression 7 permet de faire en sorte que l'isolant 65, l'électrode 62, l'élément céramique piézoélectrique 61, l'électrode 63, l'isolant 64 et le collet annulaire 32 de l'organe de transfert 3 soient placés de force en contact sous pression avec la surface de fond 25a de la section de montage 25, pour appliquer la pression préliminaire contre l'élément céramique piézoélectrique 61. Ceci vient du fait que la pression préliminaire, appliquée à l'élément céramique piézoélectrique 61, empêche la formation d'un espace étroit entre l'organe d'application de pression 7 et la surface de fond 25a de la section de montage 25, tout en garantissant qu'une charge, résultant d'une pression de combustion agissant sur la partie de réception de pression 31 de l'organe de transfert 3, soit directement transférée par l'organe de transfert 3 à l'élément céramique piézoélectrique 61. En outre, le manchon d'espacement isolant 72 s'étend axiale-35 ment à travers l'élément céramique piézoélectrique 61, les électrodes 62, 63 et les isolants 64, 65, de façon que ces éléments constitutifs soient alignés mutuellement de façon concentrique dans une position centrale, tout en procurant une isolation électrique vis-à-vis du fil conducteur 51. Une extrémité d'un organe d'herméticité 8, consistant en un mé- tal tel que de l'acier inoxydable ou similaire, est fixée de façon inamovible à une face d'extrémité de tête 2ba de l'enveloppe 2, par soudage par laser, et son autre extrémité est fixée de façon inamovible à une périphérique extérieure de la partie de réception de pression 31 de l'organe de transfert creux 3, par soudage par laser. Par conséquent, l'organe d'her-méticité 8 procure un effet de jonction hermétique entre la chambre de combustion 12 et l'intérieur du capteur de pression de combustion 10. De ce fait, aucun gaz de combustion provenant de la chambre de combustion 12 n'entre dans la partie creuse 21 de l'enveloppe, tout en permettant à l'organe de transfert 3 de coulisser dans une direction axiale. L'organe d'herméticité 8 comprend une partie en regard 81, s'étendant le long de la périphérie extérieure de la partie de réception de pression 31 de l'organe de transfert 3, dans une direction axiale de ce dernier, et une partie plane orthogonale 82 formée avec une forme de col-let annulaire, et s'étendant perpendiculairement à l'axe de la partie en regard 81. La partie en regard 81 est composée d'une partie flexible 81a avec une rigidité réduite, avec une forme ondulée en coupe. Bien que ceci ne soit pas représenté sur la figure des dessins, la partie flexible 81a a plusieurs creux dont des périphéries intérieures sont hors de contact avec la périphérie extérieure de l'organe de transfert 3, avec un jeu de faible valeur maintenu entre la périphérie intérieure du creux de la partie ondulée 81a et la périphérie extérieure de l'organe de transfert 3. Avec la partie flexible 81a s'étendant dans la direction axiale de l'organe de transfert 3 et ayant une faible rigidité, la partie flexible 81a peut se déplacer dans une direction axiale qui est la même que celle dans laquelle l'organe de transfert 3 se déplace. Ceci permet à la partie flexible 81a de s'étirer axialement avec le mouvement axial de l'organe de transfert 3, pour absorber ainsi la variation de charge agissant sur le capteur de pression lorsque le capteur de pression de combustion 10 est monté sur la culasse de moteur 1. Avec une telle structure du mode de réalisation présent exposé ci-dessus, le capteur de pression de combustion 10 est monté sur la culasse de moteur 1 du moteur diesel sous une pression préliminaire exercée sur le capteur de pression 6. Au moment du vissage et du serrage de l'enveloppe 2 sur la culasse de moteur 1, une force de compres- sion est exercée entre la partie chanfreinée 22 de l'enveloppe 2, formée à l'extrémité distale 2b de celle-ci, et la partie filetée mâle 23 formée à l'extrémité de base 2c de l'enveloppe 2. Ceci provoque une contraction axiale de l'enveloppe en métal 2 vers la chambre de combustion 12. Par conséquent, le capteur de pression 6 et l'organe de transfert 3 se déplacent également de manière solidaire vers la chambre de combustion 12. L'organe d'herméticité 8 est fixé de façon inamovible à la fois à l'enveloppe 2 et à l'organe de transfert 3, et il comporte la partie flexible 81a avec une faible rigidité. Ceci permet à la partie flexible 81a de pou-voir s'étendre en direction axiale vers la chambre de combustion 12, dans un état déformé, en réponse au mouvement axial de l'organe de transfert 3 vers la chambre de combustion 12. Par conséquent, la partie flexible 81a est capable de s'étirer avec le mouvement de l'organe de transfert 3 vers la chambre de combustion 12, dans la direction axiale. Ceci permet à l'organe de transfert 3 de se déplacer vers la chambre de combustion 12 pendant une phase de montage de l'enveloppe 2 sur la culasse de moteur 1. Par conséquent, la partie flexible 81a absorbe un effet nuisible résultant de la contraction de l'enveloppe 2 qui se produit lorsque l'enveloppe 2 est serrée avec une grande force sur la culasse de moteur 1. Ainsi, la partie flexible 81a absorbe une charge qui agirait sur le capteur de pression 6, sous l'effet du mouvement axial de l'organe de transfert vers la chambre de combustion 12, résultant de la contraction compressive de l'enveloppe 2 au moment où elle est montée sur la culasse de moteur 1. Par conséquent, presque aucune charge n'est transférée au capteur de pression 6, ce qui produit une réduction considérable de la fluctuation (sous pression) de la pression préliminaire exercée sur le capteur de pression 6. Le capteur de pression de combustion 10 peut donc générer un signal de sortie avec uneprécision élevée. De plus, l'organe d'herméticité 8 comporte la partie en regard 81 constituée de la partie flexible 81a formée avec une structure ondulée 35 s'étendant le long d'une périphérie extérieure de l'organe de transfert 3, pour s'étirer aisément sous l'effet du mouvement axial de l'organe de transfert 3. Par conséquent, même si une charge agit sur le capteur de pression 6 à cause du mouvement axial de l'organe de transfert 3 qui se produit par rapport au capteur de pression 6 lorsque l'enveloppe 2 sup- porte la contraction compressive au cours d'une phase de montage du capteur de pression de combustion 10 sur la culasse de moteur 1, la configuration ondulée de la partie flexible 81a peut s'étirer pour permettre à l'organe d'herméticité 8 d'absorber une telle charge. Ceci réduit considérablement une charge indésirable (pression compressive) appliquée au capteur de pression 6 d'une manière excessive, ce qui permet au capteur de pression 6 de détecter un signal de sortie avec une précision élevée. Avec le capteur de pression de combustion 10 du mode de réalisation présent, l'organe de transfert 3 loge intérieurement le serpentin chauffant 5 et le fil conducteur 51 à travers lequel de l'énergie électrique est fournie à l'élément chauffant 5. Ceci permet au courant électrique de circuler à travers le fil conducteur 51 vers le serpentin chauffant 5, la partie de réception de pression 31 de l'organe de transfert 3, l'organe d'herméticité 8, l'enveloppe 2 et la culasse de moteur 1. Par conséquent, le serpentin chauffant 5 est chauffé, ce qui permet de réchauffer la chambre de combustion 12 du moteur fonctionnant à des températures basses par saison froide, ou autres. La figure 2 est une coupe longitudinale partielle montrant une partie essentielle d'un capteur de pression de combustion 10A d'un second mode de réalisation conforme à l'invention, avec le capteur de pres- sion de combustion 10A monté sur la culasse de moteur 1. Le capteur de pression de combustion 10A du second mode de réalisation diffère du capteur de pression de combustion 10 du premier mode de réalisation seulement en ce qui concerne un organe d'herméticité 8A. Par conséquent, les éléments constitutifs du capteur de pression de combustion 10A du mode de réalisation présent qui sont les mêmes que ceux du premier mode de réalisation portent des numéros de référence semblables, et on donnera une description portant essentiellement sur des points qui diffèrent. Avec le capteur de pression de combustion 10A du second mode 35 de réalisation, l'organe d'herméticité 8A comprend une partie de douille cylindrique 81A, fixée de façon inamovible sur la périphérie extérieure de la partie de réception de pression 31 de l'organe de transfert 3, par soudage par laser, et une partie plane orthogonale 82 incluant une partie flexible 82a sous la forme d'une structure ondulée, qui est fixée de façon inamovible à la face d'extrémité 2b de l'enveloppe 2. La partie flexible 82a a une faible rigidité et fonctionne de la même manière que la partie flexible 81a de l'organe d'herméticité 8 du premier mode de réalisation. Avec le capteur de pression de combustion 10A du second mode de réalisation, l'organe d'herméticité 8A a la partie orthogonale 82 consti- tuée de la partie flexible 82a. Même avec une telle structure, la partie flexible 82a fonctionne de façon à s'étirer pour absorber ainsi une charge agissant sur le capteur de pression 6, occasionnée par le mouvement de l'organe de transfert 3 qui se produit par rapport au capteur de pression 6 sous l'effet de la contraction compressive de l'enveloppe 2, occasionnée au moment du montage de l'enveloppe 2 sur la culasse de moteur 1. Ceci produit une réduction considérable de la fluctuation de la pression préliminaire exercée sur le capteur de pression 6, ce qui permet au capteur de pression de combustion 10A de détecter avec une précision élevée un signal de sortie représentant la pression de combustion. En outre, la partie orthogonale 82 remplit la fonction d'un élément essentiel de l'organe d'herméticité 8A. Par conséquent, la partie orthogonale 82 peut comporter la partie flexible 82a sans que la partie orthogonale 82 n'occasionne une augmentation de la taille de l'organe d'herméticité 8A dans une direction orthogonale. De plus, avec la partie orthogonale 82 comportant la partie flexible 82a avec une faible rigidité, la structure flexible 82a peut être dé-formée dans une mesure accrue. Par conséquent, même si la charge agit sur le capteur de pression 6 du fait du mouvement axial de l'organe de transfert 3 qui est pro-duit par rapport au capteur de pression 6 à cause de la contraction corn- pressive de l'enveloppe 2, au moment où elle est montée sur la culasse de moteur 1, la structure ondulée de la partie flexible 82a peut aisément s'étirer pour permettre à l'organe d'herméticité 8A d'absorber une telle charge. Ceci réduit considérablement une charge indésirable (pression compressive) appliquée en excès au capteur de pression 6, ce qui permet au capteur de pression 6 de détecter un signal de sortie avec une préci- sion élevée. Les capteurs de pression de combustion 10, 10A des premier et second modes de réalisation sont exemplifiés dans des structures dans lesquelles les organes d'herméticité 8, 8A sont fixés de façon inamovible aux parties d'extrémité de tête 2b des enveloppes 2. Par conséquent, les capteurs de pression de combustion 8, 8A, ayant chacun l'organe d'herméticité fixé à l'enveloppe 2, sont mis en oeuvre dans de telles structures exemplifiées dans lesquelles l'organe de transfert 3 a la plus grande contraction compressive au moment du montage des enveloppes 2 sur la culasse de moteur 1. La présente invention n'est cependant pas limitée à de telles structures particulières et peut être mise en oeuvre selon divers modes. Par exemple, la présente invention peut être appliquée à un capteur de pression de combustion dans lequel l'organe d'herméticité est fixé de fa-çon inamovible à une autre position (telle qu'une position intermédiaire) de l'enveloppe 2, en obtenant un avantage similaire. De plus, les parties flexibles 81a, 82a des organes d'herméticité 8, 8A ont été décrites en référence aux structures appliquées à la partie en regard dans le premier mode de réalisation et à la partie orthogonale 82 dans le second mode de réalisation. Cependant, à la fois la partie en regard 81 et la partie orthogonale 82 peuvent inclure les parties flexibles, si on le désire. Bien que les modes de réalisation spécifiques de la présente invention aient été décrits en détail, la présente invention n'est pas limitée aux structures illustrées de façon spécifique pour les capteurs de gaz des divers modes de réalisation présentés ci-dessus, à condition que les organes d'herméticité du côté du gaz à mesurer accomplissent la tâche de la présente invention. L'homme de l'art appréciera que divers changements et modifications de ces détails pourraient être élaborés à la lumière de l'ensemble des enseignements de l'exposé
Un capteur de pression de combustion pour détecter une pression de combustion dans une chambre de combustion (12) d'un moteur comporte une enveloppe (2) montée dans une culasse (1) avec une structure hermétique, un capteur de pression (6) monté dans une partie d'extrémité de base de l'enveloppe, un organe de transfert (3) ayant une partie de réception de pression (31) exposée dans la chambre de combustion et pouvant coulisser axialement dans l'enveloppe pour transférer une pression de combustion de la chambre de combustion (12) au capteur de pression (6), et un organe d'herméticité (8) entre la partie de réception de pression et l'enveloppe, avec une structure d'herméticité aux gaz pour empêcher que le gaz de combustion n'entre dans l'enveloppe. L'organe d'herméticité comprend une partie flexible (81a) capable d'absorber une charge agissant sur le capteur de pression (6) au moment du montage de l'enveloppe sur une culasse de moteur.
1. Capteur de pression de combustion (10, 10A) pour un moteur ayant une culasse de moteur (1) dans laquelle est formée une chambre de combustion (12) et un alésage traversant (11) communiquant avec cette dernière, le capteur de pression de combustion étant caractérisé en ce qu'il comprend : une enveloppe (2) adaptée pour être montée dans l'alésage traversant (11) de la culasse de moteur (1), avec une structure hermétique, et ayant à l'intérieur une partie creuse (21); un organe de transfert (3) disposé de façon coulissante dans la partie creuse (21) de l'enve- loppe (2) et ayant une partie de réception de pression (31) exposée à la chambre de combustion (12) pour recevoir une pression de combustion, pour permettre de transférer la pression de combustion, reçue par la partie de réception de pression (31); un capteur de pression (6) monté entre l'enveloppe (2) et l'organe de transfert (3) et sur lequel une pression pré- liminaire est exercée pour détecter une charge résultant de la pression de combustion, reçue par l'intermédiaire de l'organe de transfert (3); et un organe d'herméticité (8, 8A) disposé de façon fixe entre l'enveloppe (2) et l'organe de transfert (3), dans une relation d'herméticité aux gaz, pour empêcher que la pression de combustion qui existe dans la chambre de combustion ne pénètre à l'intérieur de l'enveloppe (2); et en ce que l'organe d'herméticité (8, 8A) comprend une partie flexible (81a, 82a) fonctionnant de façon à absorber une fluctuation de la charge agissant sur le capteur de pression, sous l'effet d'un mouvement relatif de l'organe de transfert (3) occasionné par une contraction compressive de l'enveloppe montée (2) montée sur la culasse de moteur (1). 2. Capteur de pression de combustion (10) pour un moteur selon la 1, caractérisé en ce que : l'organe d'herméticité (8) inclut une partie en regard (81) faisant face à une périphérie extérieure de l'organe de transfert (3) et s'étendant parallèlement à un axe de celui-ci, et une partie plane orthogonale (82) s'étendant perpendiculairement à la partie en regard (81); et en ce que la partie flexible (81a) est formée sur la partie en regard (81) avec une rigidité inférieure à celle de la partie plane orthogonale (82). 3. Capteur de pression de combustion (10) pour un moteur selon 35 la 1, caractérisé en ce que la partie flexible (81a) est for-mée avec une forme ondulée. 4. Capteur de pression de combustion (10A) pour un moteur selon la 1, caractérisé en ce que : l'organe d'herméticité (8A) inclut une partie en regard (81A) faisant face à une périphérie extérieure de l'organe de transfert (3) et s'étendant parallèlement à un axe de celui-ci, et une partie plane orthogonale (82) s'étendant perpendiculairement à la partie en regard (81A); et en ce que la partie flexible (82a) est formée sur la partie plane orthogonale (82) et la partie plane orthogonale a une rigidité inférieure à celle de la partie en regard (81A). 5. Capteur de pression de combustion (10A) pour un moteur selon la 1, caractérisé en ce que la partie flexible (82a) est formée avec une forme ondulée. 6. Capteur de pression de combustion (10, 10A) pour un moteur selon la 1, caractérisé en ce que : l'organe de transfert (3) inclut en outre un élément chauffant (5) disposé à l'intérieur de la partie de réception de pression (31) pour préchauffer un mélange air - carburant dans la chambre de combustion (12), et un fil conducteur (51) pour fournir de l'énergie électrique à l'élément chauffant (5). 7. Capteur de pression de combustion (10, 10A) pour un moteur selon la 1, caractérisé en ce que : l'enveloppe (2) inclut un corps d'enveloppe (2a) ayant une extrémité de base (2c) dans laquelle est formée une section de montage (25) destinée à entourer le capteur de pression (6). 8. Capteur de pression de combustion (10, 10A) pour un moteur selon la 7, caractérisé en ce que : le capteur de pression (6) comprend un élément piézoélectrique (61) disposé dans la section de montage (25) du corps d'enveloppe (2a), une paire d'électrodes positive et négative (62, 63) disposées dans la section de montage (25) du corps d'enveloppe (2a) de façon que l'élément piézoélectrique (61) soit intercalé entre elles, et un élément d'application de pression (7) supporté de façon fixe par la section de montage (25) du corps d'enveloppe (2a) et en liai-son avec l'organe de transfert (3) pour transférer la pression de combustion à l'élément piézoélectrique (61). 9. Capteur de pression de combustion (10, 10A) pour un moteur 35 selon la 8, caractérisé en ce que : le capteur de pression(6) inclut en outre un manchon d'espacement (72) s'étendant axialement à travers la paire d'électrodes positive et négative (62, 63) et l'élément piézoélectrique (61), et accouplé de façon fixe à l'organe d'application de pression (7). 10. Capteur de pression de combustion (10, 10A) pour un moteur selon la 1, caractérisé en ce que : l'alésage traversant (Il) de la culasse de moteur (1) a une section sensiblement cylindrique et a une extrémité de tête (la) dans laquelle est formé un épaulement annulaire chanfreiné (13); et l'enveloppe (2) comporte un corps d'enveloppe (2a) sensiblement cylindrique ayant une extrémité de tête (2b) dans la-quelle est formé un épaulement annulaire chanfreiné (22) adapté pour être maintenu en contact serré avec l'épaulement annulaire chanfreiné (13) de la culasse de moteur (1). 11. Capteur de pression de combustion (10) pour un moteur se- Ion la 1, caractérisé en ce que le corps d'enveloppe (2a) a une face d'extrémité de tête, placée à proximité immédiate de l'épaule-ment annulaire chanfreiné (22) du corps d'enveloppe (2a) cylindrique; en ce que l'organe d'herméticité (8) comprend une partie flexible ondulée (81a), ayant une extrémité fixée à la partie de réception de pression (31) de l'organe de transfert (3), et une partie plane orthogonale (82) fixée à l'autre extrémité de la partie flexible ondulée (81a), et fixée de manière inamovible à la face d'extrémité de tête du corps d'enveloppe (2a); et en ce que la partie flexible ondulée (81a) a une rigidité inférieure à celle de la partie plane orthogonale (82). 12. Capteur de pression de combustion (10A) pour un moteur selon la 1, caractérisé en ce que le corps d'enveloppe (2a) a une face d'extrémité de tête, placée à proximité immédiate de l'épaule-ment annulaire chanfreiné (22) du corps d'enveloppe (2a) cylindrique; en ce que l'organe d'herméticité (8A) comprend une partie de douille cylin- drique (81A) fixée de manière inamovible à une périphérie extérieure de la partie de réception de pression (31) de l'organe de transfert (3), et une partie plane orthogonale ondulée (82a) fixée de manière inamovible à la face d'extrémité de tête du corps d'enveloppe (2a); et en ce que la partie plane orthogonale ondulée (82a) a une rigidité inférieure à celle de la par- tie de douille cylindrique (81A). 13. Capteur de pression de combustion (10, 10A) pour un moteur selon la 9, caractérisé en ce que : l'organe de transfert (3) comprend en outre un élément chauffant (5) disposé à l'intérieur de la partie de réception de pression (31) pour préchauffer un mélange air -carburant dans la chambre de combustion (12), et un fil conducteur (51) pour fournir de l'énergie électrique à l'élément chauffant (5); et en ce que le fil conducteur (51) s'étend à travers le manchon d'espacement (72) et est maintenu dans une relation d'herméticité aux gaz.
G
G01
G01L
G01L 23
G01L 23/00
FR2900858
A1
MACHINE DE DECOUPE POUR PRODUITS AGROALIMENTAIRES ET MACHINE DE REALISATION D'EMBALLAGES ASSOCIEE
20,071,116
La présente invention se rapporte à une machine destinée à découper des produits agroalimentaires. L'invention concerne également une machine de réalisation d'emballages associée à une telle machine de découpe pour produits agroalimentaires. Des produits agroalimentaires, par exemple du pain, des pâtés, des pâtés en croûte, des gâteaux, des fromages, des terrines de la mer, et d'autres encore sont préparés principalement sous la forme de parallélépipèdes ou sous forme de cylindres allongés. Pour permettre la vente au consommateur de ces produits agroalimentaires dans les centres de distribution et dans les grandes surfaces, il est nécessaire de découper chaque parallélépipède ou chaque cylindre en tranches régulières. Après préparation suivie ou non de cuisson, le produit agroalimentaire est ainsi découpé. Pour ce faire, une machine, par exemple analogue à celle du document EP- 0.712.699, comprend un convoyeur entraîné avec un mouvement pas à pas réglable, entre un poste amont de chargement, où chaque produit est disposé longitudinalement, et un poste aval de tranchage. Des moyens d'entraînement latéraux synchronisés avec le convoyeur portent des traverses aptes à venir en contact avec l'arrière du produit. Des crochets articulés pénètrent dans l'arrière du produit en l'immobilisant contre une traverse. Un poste de tranchage est composé d'une lame reliée à des moyens aptes à lui communiquer un déplacement vertical, accéléré puis décéléré, dans un plan vertical passant par l'axe longitudinal du rouleau aval du convoyeur. Par la suite, pour des raisons de présentation, d'hygiène et de transport, ces tranches sont conditionnées, par paquets individuels ou par paquets de plusieurs tranches, dans des emballages ou dans des barquettes munis d'une ou plusieurs alvéoles concaves. Pour la réalisation de tels emballages, il existe deux catégories majeures de machines, les thermoformeuses et les barquetteuses, fonctionnant par pas d'avance cadencés. Dans les deux catégories de machines d'emballage, en fin de chaîne, les alvéoles sont scellés avec un film thermoplastique transparent, éventuellement sous atmosphère inerte contrôlée, de façon à constituer les emballages. Une thermoformeuse comprend un outillage possédant un moule formant à chaud des empreintes, c'est-à-dire des alvéoles, dans un film thermoplastique. Tout d'abord, le film provenant d'une bobine est progressivement déroulé et mis à plat. Lors d'une phase d'arrêt du film, les alvéoles sont thermoformées, de façon à former un ensemble d'emballages, comprenant par exemple une matrice de deux à quatre lignes avec trois colonnes d'alvéoles. Puis le film est entraîné et les alvéoles nouvellement réalisées sont décalées au pas suivant, et ainsi de suite, grâce à des moyens d'entraînement de cette machine de réalisation d'emballage type thermoformeuse. Une barquetteuse comprend une série de barquettes préformées et gerbées au préalable. Un dépileur dépose les barquettes sur un système d'avance et de décalage pas par pas, entraîné par moyens d'entraînement de cette machine de réalisation d'emballage type barquetteuse. Etat de la technique Dans de nombreux cas, le chargement des tranches découpées dans les alvéoles des emballages est fait manuellement par des opérateurs. La ou les tranches en provenance d'une machine de découpe sont déposées pendant le temps d'arrêt du film ou des barquettes avec ses alvéoles. Cependant, un tel chargement engendre des problèmes, liés à la faible durée d'arrêt de la machine de réalisation d'emballage. Les opérateurs doivent alors être rapides. Selon le type de produit agroalimentaire, ils ne peuvent pas toujours s'adapter à la cadence correspondante de la machine d'emballage. En outre, la zone ouverte de la machine d'emballage, où se trouve le film ou les barquettes avec les alvéoles ouvertes, présente une surface peu importante, ce qui donne peu d'espace pour que l'opérateur puisse réaliser sa tâche de remplissage. D'autres problèmes sont liés à l'éloignement de la machine de découpe et au transport automatique des tranches en direction de la machine d'emballage. Dans d'autres systèmes existants, le dépôt automatique des tranches dans les emballages s'effectue toujours pendant le pas d'avance de la machine d'emballage. Cependant, une telle machine exige une précision très importante quant au placement des tranches, juste avant leur dépôt dans les alvéoles. Cette précision est en outre difficile à conserver tout au long de la production, en raison des salissures apparaissant sur les tapis et en raison du caractère collant ou glissant de certaines tranches de produits agroalimentaires. Cette précision est difficile à obtenir au démarrage de la machine d'emballage. En cas de changement de produit, les réglages sont à refaire. De plus, une telle machine de l'état de la technique est définit pour un seul format de produit en sortie. Une machine de ce type est destinée à une seule catégorie d'emballages sortant de la machine d'emballage. Résumé de l'invention Un problème principal que se propose de résoudre l'invention est d'obtenir une machine de découpe pour produits agroalimentaires, permettant un dépôt automatique de tranches dans des alvéoles d'emballage. Un deuxième problème posé est de concevoir une machine de découpe qui soit synchronisée avec une machine de réalisation d'emballage. Un troisième problème est d'éviter, pour une machine de découpe, toute manipulation et tout transport de tranches. Un quatrième problème est d'obtenir une machine de découpe pouvant être facilement adaptée aux dimensions des emballages et aux formats de produits découpés en conséquence. Un cinquième problème est de réaliser une machine de découpe répondant aux normes en vigueur dans l'industrie agroalimentaire. Un dernier problème est de prévoir une machine de réalisation d'emballages associée à une machine de découpe de produits agroalimentaires. L'invention concerne donc une machine de découpe, utilisée notamment pour une découpe d'au moins un produit agroalimentaire posé sur un support définissant un plan, comprenant : - des moyens de découpe pour le produit, avec au moins une lame de découpe, se déplaçant de manière linéaire et en va-et-vient, selon une direction de découpe sensiblement perpendiculaire au plan, et - des moyens de convoyage pour le produit, s'étendant entre un poste de chargement en amont, au niveau duquel le produit est déposé, et les moyens de découpe en aval, au niveau duquel le produit est découpé par la lame de découpe. Conformément à l'invention, la machine de découpe est caractérisée : - en ce que les moyens de découpe pour le produit et les moyens de convoyage pour le produit sont positionnés au-dessus d'un ensemble d'emballages, présent en sortie d'une machine de réalisation d'emballages, chacun des emballages intégrant au moins une alvéole concave ouverte, et - en ce que les moyens de découpe pour le produit et les moyens de convoyage pour le produit sont munis d'une commande pour les actionner, lorsque des moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages sont arrêtés, de façon à déposer le produit agroalimentaire découpé directement dans l'alvéole de l'emballage. Autrement dit, la machine permet de trancher des produits et de déposer les tranches ainsi obtenues directement dans les alvéoles d'emballages sortant d'une thermoformeuse ou dans les alvéoles de barquettes d'une barquetteuse. En raison de la position des moyens de découpe, les tranches à peine découpées tombent directement dans les alvéoles. Le fonctionnement du dépôt est optimal, car le temps d'arrêt de la machine de réalisation d'emballage est plus long que le temps pendant lequel les moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages sont actionnés. Par association d'une telle machine de découpe avec une machine de réalisation d'emballage, il n'y a plus de manipulation par des opérateurs et/ou de transfert de tranches, s'avérant être à l'origine de contaminations bactériennes. La commande peut favorablement actionner les moyens de découpe, lorsque les moyens de convoyage sont arrêtés. Le tranchage et le dépôt se fait ainsi, lorsque le produit et l'ensemble d'emballages sont à l'arrêt, ce qui permet une plus grande précision de dépôt dans les alvéoles. Très préférentiellement, la machine peut comprendre des moyens de translation pour les moyens de découpe et pour les moyens de convoyage. Ces moyens de translation peuvent placer ces moyens de découpe et ces moyens de convoyage au-dessus de l'ensemble d'emballages. De cette manière, le trancheur se déplace et se positionne au-dessus des lignes d'alvéoles. Ce positionnement se fait également en fonction des différentes épaisseurs de tranches souhaitées. Les moyens de translation peuvent être avantageusement munis d'une commande pour les actionner, lorsque les moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages sont arrêtés. La commande peut faire passer les moyens de découpe et les moyens de convoyage, à partir d'une première position en aval vers une deuxième position en amont. La première position en aval correspond à la première ligne d'alvéoles et la deuxième position en amont correspond à la dernière ligne d'alvéoles vide disponible sur la machine d'emballage. De manière favorable, la commande des moyens de translation peut actionner ces mêmes moyens de translation pour pouvoir faire passer pas à pas et pour arrêter les moyens de découpe et les moyens de convoyage, de manière successive au-dessus de deux à quatre lignes d'alvéole d'emballage à partir de la première position en aval vers la deuxième position en amont. La commande des moyens de translation peut actionner ces mêmes moyens de translation pour pouvoir faire passer les moyens de découpe et les moyens de convoyage à partir de la deuxième position en amont vers la première position en aval, lorsque les moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages sont actionnés. La machine de découpe se réinitialise ainsi en ramenant les moyens de découpe et les moyens de convoyage à leur position d'origine en aval au-dessus de la première ligne d'alvéoles. Ce déplacement a lieu lorsque l'ensemble d'emballage se déplace. La commande des moyens de translation peut actionner ces mêmes moyens de translation pour faire passer les moyens de découpe et les moyens de convoyage vers une troisième position en aval située au-dessus d'une plaque d'évacuation d'au moins une entame et un talon du produit agroalimentaire. La troisième position en aval est située au-delà de la première position en aval et permet d'éviter d'emballer des morceaux de produits non souhaités par les consommateurs. Les moyens de convoyage peuvent comprendre successivement, du poste de chargement en amont jusqu'aux moyens de découpe en aval, un convoyeur de chargement, un convoyeur ascenseur, un convoyeur compensateur de recul, un convoyeur de stockage et un convoyeur de découpe. La machine peut comprendre une première caméra pour surveiller le dépôt du produit agroalimentaire découpé dans l'alvéole de l'emballage et une deuxième caméra pour surveiller le dépôt du produit agroalimentaire au niveau du poste de chargement en amont. Les alignements des produits au départ et des tranches découpées sont régulés par caméras et cartes électroniques correspondantes agissant envoyant des signaux d'ajustement à la commande des moyens de translation et à la commande des moyens de découpe et des moyens de convoyage. Conformément à un autre aspect de l'invention, une machine de réalisation d'emballages est caractérisée en ce qu'elle est associée à une machine de découpe présentant une ou plusieurs des caractéristiques techniques décrites ci-dessus. Les moyens de découpe et les moyens de convoyage peuvent être positionnés en porte-à- faux au-dessus de la machine de réalisation d'emballages. Et, les moyens de translation et la commande peuvent être positionnés à côté de la machine de réalisation d'emballages. Description des dessins L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue en perspective du dessus d'une machine de réalisation d'emballages associée une machine de découpe selon l'invention ; - la Figure 2 représente une vue agrandie en perspective latérale des moyens de découpe pour le produit agroalimentaire de la machine de découpe ; et - la Figure 3 représente une vue latérale partielle de la machine de découpe dans une première position en aval ; - la Figure 4 représente une vue latérale partielle de la machine de découpe dans une deuxième position en amont ; et - la Figure 5 représente une vue en perspective de moyens de convoyage pour le produit au niveau du poste de chargement en amont. Description détaillée Comme le montre la Figure 1, une machine de découpe pour produits agroalimentaires (1) est associée à une machine de réalisation d'emballages, de type thermoformeuse (2). La machine de découpe comprend un support (3) définissant un plan (P). Le support (3) se présente sous la forme de moyens de convoyage (4) avec un convoyeur, un tapis ou une bande transporteuse sans fin, mise en mouvement par moteur. Les moyens de convoyage (4) font déplacer des produits agroalimentaires devant être découpés (6), de l'amont vers l'aval (Flèche F en Figures 1, 3 et 4), à partir d'un poste de chargement (7), en amont, jusqu'à des moyens de découpe (8), en aval de la machine (1). Les produits (6) se présentent sous une forme sensiblement parallélépipédique allongée (Figure 2), bien que de nombreuses autres réalisations soient possibles. Trois produits (6) sont positionnés parallèlement les uns à côté des autres sur le support (3). La découpe de ces produits (6) va se faire en tranches régulières (9). Les produits (6) sont tenus à l'arrière par une griffe formant un poussoir (10). La griffe (10) est positionnée au dessus du convoyeur de coupe (28). La griffe (10) s'escamote lors du passage des produits (6). La griffe (10) redescend ensuite et saisie l'arrière des produits (6) par le talon. Les moyens de découpe (8) comprennent deux lames de découpe (11). Les deux lames (11) sont alignées et placées perpendiculairement à l'axe longitudinal des produits (6) et au plan (P). Les lames (11) comprennent chacune un couteau tranchant de forme rectangulaire ou sonotrode, un booster servant à amplifier les vibrations et un convertisseur servant à créer les vibrations. L'ensemble, sonotrode, booster et convertisseur, est connecté à un générateur d'ultrasons (non représenté). Afin de pouvoir assurer la découpe du produit (6), les lames (11) sont chacune mobiles linéairement, en va-et-vient et du haut vers le bas, en direction du support (3), selon une direction de découpe (Flèche D en Figure 2), perpendiculaire au plan (P). La longueur des lames (11) dépend de la largeur des produits (6) et le déplacement de découpe (D) des lames (11) dépend de la hauteur des produits (6). Pour ce faire, les lames (11), associées à leur ensemble de vibration, sont toutes portées par une seule potence (12). La potence (12) est mobile du haut vers le bas, et réciproquement, selon la direction de découpe (D). La potence (12) est montée sur un système incluant une glissière, des courroies et un moteur sans balais appelé brushless (13) effectuant des rotations en va et vient, de manière alternative, installé à l'intérieur d'un carter (14) de la machine de découpe (1). Selon l'invention, les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) sont positionnés au-dessus d'un ensemble d'emballages (16) sortant de la thermoformeuse (2). Les emballages (16) comprennent chacun une concavité ouverte vers le haut ou alvéole (17). Les tranches (9) issues de la découpe du produit (6) tombent directement dans les alvéoles (17) immédiatement sous-jacente. Pour permettre une chute optimale de la tranche (9) au creux de l'alvéole (17), le support (3) présente une inclinaison par rapport à l'ensemble d'emballage (16), par exemple sensiblement comprise entre 5 et 30 . La thermoformeuse (2) comprend, en amont de la machine découpe (1), un dispositif (18) permettant de dérouler une bobine de film thermoplastique. Un outillage (19) thermoforme le film, ce qui permet de réaliser les emballages (16) avec leur alvéole (17). Le film thermoformé avec ses alvéoles (17) sort au niveau d'une zone ouverte (21) de la thermoformeuse (2). Le film sur sa bobine se déroule grâce à des moyens d'entraînement (non représentés) qui font coulisser et transportent (Flèche T en Figure 1) le film thermoformé, jusqu'à la sortie des emballages (16). Les emballages (16), dont les alvéoles (17) sont remplies avec les tranches (9), sont ensuite fermés, en aval de la thermoformeuse (2), par un film de thermoscellage au niveau d'un dispositif correspondant (22). Les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) de la machine de découpe (1) sont situés en porte-à-faux au-dessus de la zone ouverte (21). Une commande actionne les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4), lorsque les moyens d'entraînement de la thermoformeuse (2) sont arrêtés. Les moyens de découpe (8) fonctionnent et entraînent les lames (11), lorsque les moyens de convoyage (4) sont arrêtés. La thermoformeuse (2) et ses moyens d'entraînement fonctionnent au pas par pas, par exemple avec un maximum de 15 cycles/min. Un cycle correspond à 3,5 s d'arrêt et 0,5 s d'avance. Trois colonnes d'alvéoles (17) correspondent aux trois produits (6) posés sur le support (3). Trois lignes de trois colonnes d'alvéoles (17) d'emballages (16), se présentent séquentiellement et de manière successive au niveau de la zone ouverte (21) de la thermoformeuse (2). Pour que les trois lignes successives d'alvéoles (17) soient remplies pendant le temps d'arrêt des moyens d'entraînement de la thermoformeuse (2), la machine de découpe (1) comprend en outre des moyens de translation (23) pour les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4). Les moyens de translation (23) comprennent un équipage mobile (24) porteur des moyens de découpe (8) et des moyens de convoyage (4) se déplace de l'aval vers l'amont et inversement (Flèche R en Figures 3 et 4), de façon à présenter successivement les tranches qui tombent (9) issues des moyens de découpe (8) au- dessus de chaque ligne d'alvéoles (17). L'équipage mobile (24) est monté sur rails avec patins à billes et motorisation type sans balais, appelé brushless . Lorsque l'ensemble d'emballage (16) et les moyens d'entraînement de la thermoformeuse (2) sont à l'arrêt, une commande actionne les moyens de translation (23) partent pas par pas, de la position aval vers la position amont en direction du poste de chargement (7), de façon à remplir successivement la première, la deuxième puis la troisième ligne d'alvéoles (17). Lorsque l'ensemble d'emballage (16) et les moyens d'entraînement de la thermoformeuse (2) fonctionnent (Flèche T), la commande actionne les moyens de translation (23) partent pas par pas en sens inverse de l'amont vers l'aval, de façon à revenir en position initiale de chargement de la prochaine première ligne d'alvéoles (17) nouvellement thermoformée. Une première caméra avec balayage laser (26), située au-dessus de la zone ouverte (21) de la thermoformeuse (2), contrôle le positionnement correct des tranches (9) dans les alvéoles (17) et ajuste en conséquence la commande des moyens de convoyage (4) et la commande des moyens de translation (23). Un système muni d'une palette en inox téflonné transversale (27) permet d'évacuer une entame et un talon des produits (6). Cette palette (27) est située au-dessus d'une ligne d'alvéoles (17) et dans une position, située plus en aval que la première position de tranchage de départ. Au début et à la fin de la découpe du produit (6), les moyens de découpe (8) se positionnent au-dessus de la palette (27). La commande des moyens de translation fait déplacer les moyens de convoyage (4) et actionne les moyens de découpe (8), pour faire tomber l'entame sur la palette (27). De manière sensiblement analogue, la griffe (10) va faire éjecter le talon sur la palette (27), lorsque les produits ont fini d'être débités en tranches (9). La palette (27) se soulève et tourne pour dégager entames et talons vers l'extérieur de la machine de découpe (1) et de la thermoformeuse (2). Après découpe de l'entame, la machine de découpe (1) reprend son cycle de découpe. Les moyens de convoyage (4) comprennent, respectivement de l'aval vers l'amont, un convoyeur de coupe (28), un convoyeur de stockage (29), un convoyeur compensateur de recul (31), un convoyeur ascenseur (32) et un convoyeur de chargement (33). Le convoyeur de chargement (33) est équipé d'un guide en inox (34) permettant à un opérateur de bien poser les produits (6) et de les positionner correctement dès le départ. Plusieurs guides (34) différents peuvent être utilisés pour des produits différents (6). L'extrémité en aval du convoyeur de chargement (33) alimente l'extrémité en amont du convoyeur ascenseur (32). En raison de la hauteur de la thermoformeuse (2) et du positionnement de la machine de découpe (1) au dessus de celle-ci, il est nécessaire de faire monter les produits (6) grâce à un convoyeur ascenseur (32). Le convoyeur ascenseur (32) est équipé d'une deuxième caméra avec balayage laser (36). Lors du transfert des produits (6) du convoyeur de chargement (33) vers le convoyeur ascenseur (32), la deuxième caméra (36) contrôle le bon positionnement des produits (6). Si les produits (6) présentent un décalage, ils repartent vers l'amont pour que l'opérateur puisse les repositionner. Après chargement, le convoyeur ascenseur (32) monte se positionner au même niveau que le convoyeur compensateur de recul (31). L'extrémité en aval du convoyeur ascenseur (32) alimente ainsi l'extrémité en amont du convoyeur compensateur de recul (31). Etant donné que les moyens de découpe (8) avancent et reculent grâce aux moyens de translation (23), le convoyeur compensateur de recul (31) compense ces mouvements, pour éviter de créer un espace dans les moyens de convoyage (4). Ce convoyeur compensateur de recul (31) permet également de dissocier les moyens de découpe (8), qui sont mobiles d'aval en amont et inversement (R), du poste de chargement (7) qui reste fixe. Un rouleau de renvoi aval (37) du convoyeur compensateur de recul (31) est monté sur l'équipage mobile (24) et suit le déplacement (R). Un rouleau d'entraînement amont (38) reste fixe. L'extrémité en aval du convoyeur compensateur de recul (31) alimente l'extrémité en amont du convoyeur de stockage (29). Le convoyeur de stockage (29) sert à maintenir en attente une rangée de produits (6). Etant donné que pendant la phase de découpe les moyens de convoyage (4) se déplacent au pas à pas, le convoyeur de stockage (29) suit ce déplacement. Ceci permet de conserver le même espace entre les produits (6) qui sont découpés et ceux en attente. Ce convoyeur de stockage (29) n'est pas obligatoire. L'extrémité en aval du convoyeur de stockage (29) alimente l'extrémité en amont du convoyeur de coupe (28). Le convoyeur de coupe (28) charge les produits et les amène sous les lames (11). Ce convoyeur de coupe (28) définit le support (3) avec le plan (P). Le convoyeur de coupe (28) possède une avance au pas par pas. La découpe se fait directement sur le convoyeur de coupe (28) ou sur un sabre type enclume . La machine de découpe (1) est pilotée par micro-processeur et pupitre de commande à clavier, qui va permettre la programmation, le choix, le couplage et le positionnement des différents des moyens de découpe (8) et des moyens de convoyage (4) et des moyens de translation (23). La machine de découpe (1) est donc très facilement adaptable, en fonction du produit (6) et quel que soit le nombre d'alvéoles (17) de l'ensemble d'emballage (16). La présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et illustré, de nombreuses modifications peuvent être réalisées sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications. D'autres entraînements peuvent être prévus pour les montées et descentes de la potence (12) et des lames (11), pour les moyens de translation (23). Toutes les formes ou positionnement de lames (11) peuvent être utilisées pour assurer d'autres formes de découpe
Une machine de découpe, utilisée notamment pour une découpe d'au moins un produit agroalimentaire (6) posé sur un support (3), comprend des moyens de découpe (8), avec au moins une lame de découpe (11), et des moyens de convoyage (4) pour le produit (6), s'étendant entre un poste de chargement (7) en amont, et les moyens de découpe (8) en aval.Les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) pour le produit (6) sont positionnés au-dessus d'un ensemble d'emballages (16), présent en sortie d'une machine de réalisation d'emballages (2), chacun des emballages (16) intégrant au moins une alvéole concave ouverte (17). Les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) pour le produit (6) sont munis d'une commande pour les actionner, lorsque des moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages (16) sont arrêtés, de façon à déposer le produit agroalimentaire découpé (9) directement dans l'alvéole (17) de l'emballage (16).
1. Machine de découpe, utilisée notamment pour une découpe d'au moins un produit agroalimentaire (6) posé sur un support (3) définissant un plan (P), comprenant : - des moyens de découpe (8) pour le produit (6), avec au moins une lame de découpe (11), se déplaçant de manière linéaire et en va-et-vient, selon une direction de découpe (D) sensiblement perpendiculaire au plan (P), et - des moyens de convoyage (4) pour le produit (6), s'étendant entre un poste de chargement (7) en amont, au niveau duquel le produit (6) est déposé, et les moyens de découpe (8) en aval, au niveau duquel le produit (6) est découpé par la lame de découpe (11), caractérisée - en ce que les moyens de découpe (8) pour le produit (6) et les moyens de convoyage (4) pour le produit (6) sont positionnés au-dessus d'un ensemble d'emballages (16), présent en sortie d'une machine de réalisation d'emballages (2), chacun des emballages (16) intégrant au moins une alvéole concave ouverte (17), et - en ce que les moyens de découpe (8) pour le produit (6) et les moyens de convoyage (4) pour le produit (6) sont munis d'une commande pour les actionner, lorsque des moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages (16) sont arrêtés, de façon à déposer le produit agroalimentaire découpé (9) directement dans l'alvéole (17) de l'emballage (16). 2. Machine selon la 1, caractérisée en ce que la commande actionne les moyens de découpe (8), lorsque les moyens de convoyage (4) sont arrêtés. 3. Machine selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de translation (23) pour les moyens de découpe (8) et pour les moyens de convoyage (4), de façon à placer lesdits moyens de découpe (8) et lesdits moyens de convoyage (4) au-dessus de l'ensemble d'emballages (16). 4. Machine selon la 3, caractérisée en ce que les moyens de translation (23) sont munis d'une commande pour les actionner, lorsque les moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages (16) sont arrêtés, de façon à faire passer les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) à partir d'une première position en aval vers une deuxième position en amont. 5. Machine selon la 4, caractérisée en ce que la commande actionne les moyens de translation (23) pour faire passer pas à pas et arrêter les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4), de manière successive au-dessus de deux à quatre lignes d'alvéoles (17) d'emballage (16) à partir de la première position en aval vers la deuxième position en amont. 6. Machine selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que la commande actionne les moyens de translation (23) pour faire passer les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) à partir de la deuxième position en amont vers la première position en aval, lorsque les moyens d'entraînement pour l'ensemble d'emballages (16) sont actionnés. 7. Machine selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisée en ce que la commande actionne les moyens de translation (23) pour faire passer les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) vers une troisième position en aval située au-dessus d'une plaque d'évacuation (27) d'au moins une entame et un talon du produit agroalimentaire (6). 8. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de convoyage (4) comprennent successivement, du poste de chargement (7) en amont jusqu'aux moyens de découpe (8) en aval, un convoyeur de chargement (33), un convoyeur ascenseur (32), un convoyeur compensateur de recul (31), un convoyeur de stockage (31) et un convoyeur de découpe (29). 9. Machine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une première caméra (26) pour surveiller le dépôt du produit agroalimentaire découpé dans l'alvéole (17) de l'emballage (16) et une deuxièmecaméra (36) pour surveiller le dépôt du produit agroalimentaire (6) au niveau du poste de chargement (7) en amont. 10. Machine de réalisation d'emballages, caractérisée en ce qu'elle est associée à une machine de découpe (1) selon l'une quelconque des précédentes, les moyens de découpe (8) et les moyens de convoyage (4) étant positionnés en porte-à-faux au-dessus et les moyens de translation et la commande étant positionnés à côté.
B,A
B26,A21
B26D,A21C
B26D 1,A21C 15,B26D 7
B26D 1/00,A21C 15/04,B26D 1/09,B26D 7/01,B26D 7/06,B26D 7/08,B26D 7/32
FR2894490
A1
PERFECTIONNEMENT POUR PLANCHE DE GLISSE SUR NEIGE
20,070,615
La présente invention se rapporte à une planche de glisse sur neige telle qu'un ski, un monoski, un surf, ou autre. Elle concerne plus particulièrement un perfectionnement relatif à une planche de glisse comportant une embase, sur laquelle est fixé au moins un élément complémentaire. La pratique des sports de glisse fait de plus en plus d'adeptes et a terriblement évolué ces dernières années avec des pratiquants de plus en plus exigeants quant à la qualité des produits. Tel est, par exemple, le cas des sports de glisse sur neige. On connaît déjà de très nombreux modèles de planches de glisse, et notamment de skis, qui sont constitués par une poutre de forme allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule, tandis que la surface inférieure comprend une semelle de glissement bordée par des carres métalliques. Malgré tous les efforts développés par les constructeurs pour satisfaire la clientèle, il n'existe pas, à ce jour, de ski associant parfaitement le confort d'utilisation à des caractéristiques satisfaisantes de comportement dans les trajectoires, quel que soit le type de terrain, et quel que soit l'utilisateur. La présente invention propose des skis polyvalents constitués d'une embase et d'au moins un élément complémentaire technique de renforcement, dont la coopération de formes, de dimensions et de structure, donne à l'ensemble du ski ses caractéristiques nécessaires, aussi bien de confort que de conduite de ski. Ainsi, on connaît des skis du type de ceux évoqués au paragraphe précédent pour être divulgués par les demandes de brevets français publiés sous les numéros FR 2 854 333, FR 2 834 906. Mais la fabrication de tels skis nécessite l'assemblage des éléments complémentaires sur l'embase, et compte tenu de la géométrie des éléments complémentaire l'assemblage des éléments complémentaires réalisés généralement par soudage à chaud, il est difficile d'assurer une homogénéité des assemblages et la reproductibilité des performances du ski. La présente invention se propose de remédier aux inconvénients cités précédemment. Ainsi, la planche de glisse sur neige tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général, comportant une partie principale, dite corps ou embase, constituée par une nervure longitudinale formée par deux dégagements latéraux qui débouchent latéralement vers l'extérieur et vers le haut, tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas, pour former une bordure latérale inférieure, tandis que dans chacun des dégagements est fixé un élément complémentaire latéral respectivement, caractérisée en ce que l'élément complémentaire latéral est un élément technique de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, et en ce que ledit élément complémentaire s'étend latéralement et longitudinalement selon une épaisseur (e) sensiblement constante, au moins dans les zones d'assemblage avec l'embase. Selon une caractéristique complémentaire, la largeur de l'élément complémentaire est la même sur toute sa longueur. Selon une variante de réalisation, la largeur de l'élément complémentaire est variable longitudinalement, pour par exemple être tel que la largeur de l'élément complémentaire est plus large au centre du ski, et diminue progressivement, vers l'avant et /ou vers l'arrière. Selon une autre caractéristique complémentaire, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur la forme d'un rectangle, voire sensiblement la forme générale d'un S, ou encore une forme courbe convexe vers le centre de l'embase, ou une forme courbe convexe vers l'extérieur. Selon une autre variante, la forme du profilé dans une section transversale varie, comme par exemple tel que, dans la zone du patin de l'embase, la section transversale a la forme sensiblement d'un S, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé est rectangulaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'a titre d'exemples non limitatifs. Les figures 1, 2, 3, 4, 5A, 5B, 5C, 5D, 5E, 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, représentent un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 1 est une vue de dessus du ski, c'est-à-dire de son embase avec ses deux éléments complémentaires latéraux. La figure 2 est une vue latérale du ski, c'est-à-dire de son embase 25 avec ses deux éléments complémentaires latéraux. La figure 3 est une vue en perspective de l'embase avant la mise en place de ses éléments complémentaires latéraux. La figure 4 est une vue en perspective du ski, à savoir de l'embase avec ses éléments complémentaires latéraux. Les figures 5A, 5B, 5C, 5D, 5E sont des vues en coupe selon A-A, B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, de l'embase seule avant l'assemblage des éléments complémentaires latéraux. Les figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, sont des vues en coupe selon A-A, B-B, C-C, D-D, E-E, à plus grande échelle, du ski, avec les éléments 10 complémentaires latéraux, mis en place sur l'embase. Les figures 7, 8, 9, et 10, illustrent en coupe transversale des variantes d'exécution des éléments complémentaires latéraux. Les figures 11A, 11B, 11C, 11D, 11E sont des vues similaires aux vues des figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, mais illustrant une variante de 15 réalisation selon laquelle, la forme de la section transversale des éléments complémentaire varie longitudinalement. Les figures 12a, 12b, 12c et 13 sont des vues d'un ski en coupe transversale selon quatre variantes d'exécution. Les figures 14A, 14B, 14C, 14D, 14E sont des vues similaires aux 20 vues des figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, mais illustrant une autre variante de réalisation selon laquelle, la forme de la section transversale des éléments complémentaire varie longitudinalement, selon une autre variation. Le ski portant la référence générale (1) est une poutre de forme allongée ayant un plan longitudinal vertical (P) médian de symétrie générale dont l'avant est relevé pour former la spatule (8). Le ski (1) est constitué par une partie principale que nous appellerons corps ou embase (2) sur laquelle sont fixés au moins dans la zone du patin (4) au moins un élément complémentaire, et selon le mode préféré d'exécution, deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b). C'est l'association de l'embase (2) avec ses éléments complémentaires (3a, 3b) qui donne au ski (1) ses caractéristiques 10 nécessaires à la pratique du ski. L'embase (2) est l'élément en contact avec la neige et a la forme d'une poutre allongée présentant à sa surface inférieure une semelle de glissement (6) bordée latéralement par des carres latérales (7a, 7b) métalliques. 15 L'embase (2) est une poutre allongée dont l'extrémité avant est relevée pour constituer la spatule (8) du ski. Cette embase (2) a sa propre distribution d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur et peut être de tous types et de constitutions. Ainsi, la poutre allongée constituant l'embase (2) peut être de tous 20 types de conceptions telles que celles connues à ce jour comme, par exemple, du type sandwich, du type caisson, ou du type coque, ou bien encore du type associant coque et champs latéraux, pris seul ou en combinaison, voire mixte et constituée d'un ensemble d'éléments et de composants connus en eux-mêmes. Notons toutefois que la surface 25 supérieure de l'embase est avantageusement réalisée par un film thermoplastique, et ce afin de permettre l'assemblage par collage des éléments complémentaires, comme nous le verrons plus après dans la description. Selon une caractéristique de l'invention, l'embase (2) comprend des dégagements latéraux (5a, 5b) dans chacun desquels est fixé un des éléments complémentaires latéraux correspondants (3a,3b). Ainsi, l'embase (2) comprend un dégagement latéral gauche (5a) dans lequel est fixé l'élément complémentaire latéral gauche (3a), et un dégagement latéral droit (5b) dans lequel est fixé l'élément complémentaire latéral droit (3b). Précisons que chacun des dégagements latéraux (5a, 5b) débouche avantageusement latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'il ne débouche pas vers le bas (BA). Notons que la largeur (L1) des dégagements est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus large au centre (40) du ski (1), et diminuer avantageusement progressivement, vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR). Mais il pourrait bien entendu en être autrement, c'est-à-dire que la largeur (L1) pourrait être constante tout au long de sa longueur. De même, la hauteur (H1) des champs (50a, 50b) de l'embase (2) est avantageusement variable longitudinalement, pour être plus importante au centre du ski, et diminuer avantageusement progressivement, vers l'avant (AV) ou vers l'arrière (AR), et avantageusement vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR). Mais il pourrait bien entendu en être autrement, c'est-à-dire que la hauteur (H1) des champs pourrait être constante tout au long de sa longueur. Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) sont constitués par des profils allongés, qui s'étendent transversalement et longitudinalement, au moins dans les zones d'assemblage avec l'embase (2), selon une épaisseur (e) sensiblement constante. On entendra par sensiblement constante une épaisseur qui ne varie pas de plus ou moins 20%. Ce qui signifie que l'épaisseur (e) de la section transversale de l'élément complémentaire est sensiblement constante, et que de même l'épaisseur (e) de la section longitudinale de l'élément complémentaire est sensiblement constante et bien entendu égale à l'épaisseur de la section transversale. Les figures 1, 2, 3, 4, 5A, 5B, 5C, 5D, 5E, 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, illustrent un premier mode de réalisation selon lequel les éléments complémentaires (3a, 3b) sont des profilés dont la section transversale est de forme rectangulaire et le profil s'étend longitudinalement selon cette même section, c'est-à-dire la forme de la section transversale est identique sur toute la longueur du profilé, pour être de section rectangulaire sur toute la longueur. On notera que selon ce mode de réalisation la largeur (L2) du profilé est variable. Ainsi, dans ce mode de réalisation la largeur (L2) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) diminue de façon avantageusement progressivement depuis la zone centrale (40) vers l'avant (AV) et vers l'arrière (AR). Bien entendu il pourrait en être autrement, comme par exemple tel que les éléments complémentaires soient plus larges à l'avant qu'A l'arrière, avec par exemple une diminution progressive de la largeur de l'avant vers l'arrière, ou tel que les éléments complémentaires soient plus larges à l'arrière qu'A l'avant, avec par exemple une diminution progressive de la largeur de l'arrière vers l'avant. Par ailleurs les éléments complémentaires pourraient être tel que leur largeur soit plus importante à l'avant et /ou à l'arrière tandis que la partie centrale serait de moindre épaisseur. Bien entendu, la largeur des éléments complémentaires pourrait être constante au lieu d'être variable. Selon le mode de réalisation précédemment décrit la forme de la section transversale est rectangulaire, mais il pourrait en être autrement. Comme par exemple selon les variantes représentées par les figures 7, 8, 9, 10. Selon la variante de la figure 7, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S avec une partie latérale inférieure (PI) reliée à une partie supérieure (PS)par une partie intermédiaire de liaison (PIL) vertical ou en biais. Selon la variante de la figure 8, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers le centre de l'embase. Selon la variante de la figure 9, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers l'extérieure. Selon la variante de la figure 10, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme constituée par deux parties rectangulaires (30, 31) reliées par une partie centrale en saillie (32). On constate que pour ces variantes et selon l'invention que l'épaisseur (e) du profilé est constante dans les zones de collage (Z) sur l'embase. On a vu précédemment que la forme de la section transversale des éléments complémentaire était constante, à savoir la même sur toute la longueur des profilés, mais il pourrait en être autrement, comme par exemple selon la variante des figures 11A, 11B, 11C, 11D, 11E Selon cette variante, la forme du profilé dans une section transversale varie. Ainsi, dans la zone du patin (4) de l'embase, la section transversale a la forme sensiblement d'un S, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé est rectangulaire. Bien entendu l'épaisseur (e) de la section transversale de l'élément complémentaire est sensiblement constante, et que de même l'épaisseur (e) de la section longitudinale de l'élément complémentaire est sensiblement constante et bien entendu égale à l'épaisseur de la section transversale. Comme pour l'embase (2), chacun des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) a sa propre configuration et structure. Il a sa propre distribution de raideur et peut être de tous types de constructions. Ainsi, lesdits éléments complémentaires (3a, 3b) peuvent être formés par un élément monobloc réalisé en une seule et même matière. Mais il peut être d'une conception toute autre comme, par exemple, être, en matériau composite, et notamment comprendre à sa surface inférieure un film à matrice thermoplastique, pour permettre l'assemblage. On notera que la longueur (L3) des éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) peut s'étendre sur tout ou partie de la longueur de l'embase. Elle peut être, par exemple, égale ou supérieure à 30% de la longueur (L4) de l'embase (2), comme, par exemple, comprise entre 30% et 90 %. Ainsi, la longueur (L3) des éléments complémentaires peut avoir, par exemple, une longueur comprise entre 50 et 150 centimètres, pour un ski ayant une longueur de 170 centimètres. Les deux éléments complémentaires latéraux (3a, 3b) ont avantageusement la même longueur, mais peuvent avoir des longueurs 5 différentes. On a compris que, dans la zone occupée par les éléments complémentaires latéraux, l'embase (2) comprenait une nervure longitudinale (11) bordée par les deux dégagements latéraux (5a, 5b), dont la largeur (L5) est inférieure à la largeur (L6) de la partie inférieure (12) de 10 ladite embase (2). Chacun des dégagements latéraux est donc limité vers le plan de symétrie (P) par la nervure longitudinale (11) et vers le bas par la partie inférieure (12) de l'embase qui comprend les carres métalliques (7a 7b) et la semelle de glissement (6). On ajoutera aussi que le ski (1) peut être tel que l'élément 15 complémentaire latéral gauche (3a) soit différent de l'élément complémentaire latéral droit (3b) par sa longueur, comme on l'a déjà dit précédemment, mais par sa section, ses dimensions transversales, ses caractéristiques constructives, voire ses caractéristiques techniques. L'assemblage d'un ou des éléments complémentaires se fait 20 avantageusement par collage et par exemple par collage à chaud, par chauffage hautes fréquences, ou par conduction thermique. Le fait d'avoir des profilés de même épaisseur sur toute la largeur et sur toute la longueur du moins dans les zones de collage, permet un transfert thermique homogène et permet donc d'obtenir un assemblage régulier et 25 donc fiable et reproductible. Les éléments complémentaires (3a, 3b) sont des éléments techniques de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski. Ainsi, les éléments complémentaires (3a, 3b) par exemple réalisés par thermocompression de nappes fibreuses de renforcement noyées dans une matrice thermoplastique ou thermodurcissable. Les fibres de renforcement sont par exemple de type fibres de verre, fibre de carbone à haut module ou de haute ténacité. On ajoutera que l'épaisseur (e) de l'élément complémentaire est par exemple comprise entre 1 et 15 millimètres. L'épaisseur (e) est par exemple comprise entre 5 et 10 millimètres, et set par exemple de 6 millimètres. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend 15 aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. Les figures 12a, 12b, 12c et 13 sont des vues d'un ski en coupe transversale selon quatre variantes d'exécution. Selon la variante de la figure 12a, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir 20 toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie inférieure (PI) est sensiblement de même largeur que la partie supérieure (PS). Selon la variante de la figure 12b, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir 25 toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie inférieure (PI) à une largeur plus faible que celle de la partie supérieure (PS). Selon la variante de la figure 12c, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie inférieure (PI) est plus importante que celle de la partie supérieure (PS). Selon la variante de la figure 13, la section transversale de l'élément complémentaire a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S, dont la partie supérieure (PS) est incurvée pour s'étend vers le bas et le plan de symétrie général (P). Les figures 14A, 14B, 14C, 14D, 14E sont des vues similaires aux vues des figures 6A, 6B, 6C, 6D, 6E, mais illustrant une autre variante de réalisation selon laquelle, la forme de la section transversale des éléments complémentaire varie longitudinalement, selon une autre variante. Selon cette variante, la forme du profilé dans une section transversale est telle que dans la zone du patin (4) de l'embase, la section transversale a une forme courbe convexe vers l'extérieure. , tel que selon l'illustration de la figure 9, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé est rectangulaire
Planche de glisse sur neige (1) tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général, comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), constituée par une nervure longitudinale formée par deux dégagements latéraux (5a, 5b) qui débouchent latéralement vers l'extérieur et vers le haut, tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas, pour former une bordure latérale inférieure, tandis que dans chacun des dégagements (5a, 5b) est fixé un élément complémentaire latéral respectivement (3a, 3b), caractérisée en ce que l'élément complémentaire latéral (3a, 3b) est un élément technique de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, et en ce que ledit élément complémentaire (3a, 3b) s'étend latéralement et longitudinalement selon une épaisseur (e) sensiblement constante, au moins dans les zones d'assemblage avec l'embase (2).
1- Planche de glisse sur neige (1) tel qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical de symétrie général (P), comportant une partie principale, dite corps ou embase (2), constituée par une nervure longitudinale (11) formée par deux dégagements latéraux (5a, 5b) qui débouchent latéralement vers l'extérieur (EX) et vers le haut (HA), tandis qu'ils ne débouchent pas vers le bas (BA), pour former une bordure latérale inférieure (20), tandis que dans chacun des dégagements (5a, 5b) est fixé un élément complémentaire latéral respectivement (3a, 3b), caractérisée en ce que l'élément complémentaire latéral (3a, 3b) est un élément technique de renforcement qui confèrent avec leur coopération avec l'embase les caractéristiques techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, et en ce que ledit élément complémentaire (3a, 3b) s'étend latéralement et longitudinalement selon une épaisseur (e) sensiblement constante, au moins dans les zones d'assemblage (Z) avec l'embase (2). 2- Planche de glisse sur neige (1) selon la 1, caractérisée en ce que la largeur (L2) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est la même sur toute sa longueur. 3- Planche de glisse sur neige (1) selon la 1, caractérisée en ce que la largeur (L2) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est variable longitudinalement. 4-Planche de glisse sur neige (1) selon la 3, caractérisée en ce que la largeur (L2) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est plus large au centre (40) du ski (1), et diminue progressivement, vers l'avant (AV) et /ou vers l'arrière (AR). 13 5- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur la forme d'un rectangle. 6- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur sensiblement la forme générale d'un S. 7- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers le centre de l'embase. 8- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme courbe convexe vers l'extérieur. 9- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la section transversale de l'élément complémentaire (3a, 3b) a au moins sur une partie de sa longueur, voir toute sa longueur une forme constituée par deux parties rectangulaires (30, 31) reliées par une partie centrale en saillie (32). 10- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que, la forme de la section transversale du profilé des éléments complémentaires (3a, 3b), varie longitudinalement. 11- Planche de glisse sur neige (1) selon la 10, caractérisé en ce que, dans la zone du patin (4) de l'embase, la section transversale des éléments complémentaires (3a, 3b) a la forme sensiblement d'un S, tandis-que à l'avant et à l'arrière la section du profilé des éléments complémentaires (3a, 3b) est rectangulaire. 12- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la hauteur (H1) des champs (50a, 50b) de l'embase (2) diminuent progressivement du centre (40) du ski (1), vers l'avant et/ou vers l'arrière. 13- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur (e) de l'élément complémentaire (3a, 3b) est comprise entre 1 et 15 millimètres. 14- Planche de glisse sur neige (1) selon la précédente, caractérisée en ce que les éléments complémentaires (3a, 3b) par exemple constitués de nappes fibreuses de renforcement noyées dans une matrice thermoplastique ou thermodurcissable, tandis que les fibres de renforcement sont par exemple de type fibres de verre, fibre de carbone à haut module ou de haute ténacité. 15- Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisée en ce que l'épaisseur (e) ne varie pas de plus ou moins 20%.
A
A63
A63C
A63C 5
A63C 5/044,A63C 5/03
FR2887993
A1
DISPOSITIF DE DETECTION DE RAYONNEMENTS A ELECTRODES EMPILEES ET METHODE DE DETECTION DE RAYONNEMENTS IONISANTS METTANT EN OEUVRE UN TEL DISPOSITIF
20,070,105
La présente invention concerne un dispositif de détection de rayonnements ionisants de particules ou d'ondes électromagnétiques. Un tel dispositif est communément mis en oeuvre, tout d'abord, dans un but premier de détection de ce type d'ondes ou de particules, à des fins notamment scientifiques, et ensuite pour former des images de certaines parties d'un objet à partir des rayons transmis à travers ou diffractés ou réfléchis par cet objet après irradiation, dans le but par exemple d'analyser la composition chimique de cet objet. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Pour former des images, il est connu, notamment dans le domaine de l'imagerie par rayonnement X ou gamma, d'employer un dispositif de détection parallélépipédique à deux directions principales, en général de type matriciel. Les deux directions principales définissent classiquement un plan de détection, dans lequel le détecteur permet la localisation du lieu d'interaction du rayonnement incident avec le détecteur. Il est en outre connu d'employer de tels détecteurs pour former des images numériques, c'est-à-dire codées en une séquence de bits informatiques. Un tel détecteur comprend généralement un élément interagissant avec un rayonnement incident par libération de charges électriques mobiles, et des électrodes dans lesquelles les charges ainsi libérées induisent des charges mobiles. Parmi ces électrodes, il y a en général une cathode unitaire formant un ensemble équipotentiel sur le plan de détection, tandis que les anodes sont constituées d'une pluralité de points ou pixels juxtaposés formant une matrice dans le plan de détection. Pour augmenter la compacité des voies anodiques et cathodique de mesures, les points anodiques sont groupés en sous-ensembles électriquement reliés de manière à définir des lignes équipotentielles et des colonnes équipotentielles selon les deux directions principales du plan de détection. Pour cela, les anodes ponctuelles comportent en fait deux zones élémentaires voisines électriquement isolées l'une de l'autre et susceptibles d'être reliées l'une à une ligne, l'autre à une colonne d'électrodes et, partant, d'être portées à deux potentiels différents. La construction d'un tel détecteur comprend un empilement de trois couches fonctionnelles différentes: la couche cathodique, l'élément sensible de détection, puis une couche d'anodes ponctuelles. Pour mesurer les caractéristiques des charges induites dans les électrodes, il est nécessaire de prévoir une voie par groupe d'électrodes à potentiel donné. Ainsi, il ne faut qu'une voie cathodique pour le détecteur, mais autant de voies de mesure qu'il y a d'anodes et d'électrodes non collectrices différentes. Au niveau des anodes et des électrodes non collectrices, les lignes, d'une part, et les colonnes, d'autre part, sont polarisées à des potentiels différents pour les distinguer mutuellement lors de la collection de charges induites. Comme l'élément sensible et les sous-ensembles d'électrodes sont polarisés, les électrons qui sont libérés lors de l'interaction se déplacent et sont collectés par une ligne anodique, tandis que leurs déplacements induisent des flux de charges dans la colonne proche. Ainsi, la voie cathodique et les voies d'électrodes non collectrices les plus proches du lieu d'interaction sont parcourues par des charges induites par les charges libérées lors de l'interaction. On entend par non collectrice une électrode qui ne collecte pas directement les charges libérées par l'interaction d'un rayonnement avec l'élément sensible. En fait, les électrodes collectrices sont en contact électrique avec l'élément sensible. Les électrodes dites non collectrices collectent tout de même les charges induites. Pour un rayonnement donné, la ligne et la colonne qui collectent des charges semblent donc se croiser au niveau du lieu d'interaction. En réalité, cette ligne et cette colonne ne se touchent pas, mais sont reliées à deux zones élémentaires voisines, portées à deux potentiels distincts, comme indiqué précédemment. La cathode sert à détecter l'énergie du rayonnement incident, tandis que les anodes, plus sensibles que la cathode, permettent de localiser la position du lieu d'incidence du rayon dans le plan de détection. Cette construction permet de localiser le lieu d'interaction du rayonnement incident dans le plan de détection. De plus, la mesure de certains paramètres caractérisant les charges collectées par la cathode permet d'évaluer la profondeur de ce lieu d'interaction. Ces paramètres comprennent par exemple l'énergie ou la durée séparant le signal anodique du signal cathodique. Comme le montrent les figures 1 et 2, les deux zones d'électrodes élémentaires peuvent par exemple être formées par un disque central 131 et une couronne périphérique 151, portés respectivement au potentiel d'une ligne 130 et au potentiel d'une colonne 150. Pour tenir cette différence de potentiel entre le disque et la couronne, un matériau électriquement isolant forme un interstice 141 entre eux. Cet interstice isolant est tel que la circulation des charges collectées au niveau d'un disque 131 induit des charges sur l'électrode voisine 151, générant ainsi un signal sur chacune des voies de lecture 139, 159 indiquant ainsi la localisation en abscisse et en ordonnée du lieu d'interaction. Cependant, de tels dispositifs de détection de l'art antérieur présentent des inconvénients, car ils sont limités en termes de précision de mesure énergétique des rayonnements détectables. En effet, lorsque la différence de potentiel entre deux zones d'électrodes élémentaires voisines, c'est-à-dire entre une ligne et une colonne données, est trop faible, les charges libérées risquent de ne pas être collectées correctement au niveau des zones élémentaires. Cette absence de collecte de charges laisse ainsi apparaître des zones mortes sans signal, ce qui entraîne une diminution du rapport signal sur bruit, donc une dégradation de la qualité de l'image réalisée. Inversement, lorsque la différence de potentiel entre une ligne et une colonne données est trop élevée, les charges libérées risquent d'être collectées sur la colonne, normalement non collectrice, au lieu de l'être par la ligne concernée. Dans ce cas, des informations sont perdues, ce qui entraîne également une diminution du rapport signal sur bruit, donc une dégradation de la qualité de l'image réalisée. Avec ce type de détecteur de l'art antérieur, il est donc nécessaire de sélectionner convenablement la différence de potentiel entre lignes et colonnes. Cependant, il n'existe pas de bon compromis, car quelle que soit la différence de potentiel appliquée, des charges sont perdues sur les anodes collectantes, ce qui entraîne une perte de précision de la mesure. Par ailleurs, les dispositifs de détection de l'art antérieur tels que précédemment décrits limitent, par construction, la compacité des détecteurs, alors que l'on cherche aujourd'hui à les miniaturiser davantage. En effet, pour définir les lignes et les colonnes, il est nécessaire, comme précédemment évoqué, de prévoir deux zones d'électrodes élémentaires voisines dans le même plan pour chaque pixel, avec un espace isolant entre chacune de ces deux zones. EXPOSE DE L'INVENTION L'objet de la présente invention est donc de proposer un dispositif de détection de rayonnements dont la structure permet de former facilement des images avec un rapport signal sur bruit et une résolution meilleurs que ceux des détecteurs de l'art antérieur, tout en permettant d'augmenter la compacité du détecteur. L'invention porte donc sur un dispositif de détection de rayonnements ionisants présentant un empilement comprenant un premier ensemble d'électrodes, un élément sensible interagissant avec un rayonnement incident par libération de paires de charges mobiles électrons - trous et un second ensemble d'électrodes, lesdits premier et second ensembles étant destinés à collecter les charges mobiles ainsi libérées. Selon l'invention, cet empilement comporte en outre un troisième ensemble d'électrodes destinées à mesurer les charges induites par le mouvement des charges mobiles générées par l'interaction du rayonnement incident avec l'élément sensible, les électrodes dudit troisième ensemble étant séparées de celles constitutives dudit second ensemble par sur une couche électriquement isolante, définie de manière à permettre une liaison capacitive entre les électrodes dudit second ensemble et les électrodes dudit troisième ensemble. Autrement dit, le détecteur objet de la présente invention comporte cinq couches empilées. De par cette construction, les zones élémentaires de deux sous-ensembles d'électrodes distincts, collecteur et non collecteur, ne sont plus juxtaposées dans le même plan, mais décalées de manière sensiblement perpendiculaire par rapport au plan de détection. Elles sont de plus séparées les unes des autres par une couche isolante électriquement et donc reliées par liaison capacitive. Par conséquent, les électrons ne peuvent pas être collectés par l'électrode non collectrice. De plus, la miniaturisation des électrodes élémentaires peut être augmentée par rapport à l'art antérieur, puisqu'il n'est plus nécessaire de prévoir deux zones voisines à deux potentiels différents dans le même plan. En pratique, le premier ensemble peut être formé d'une seule électrode ou de plusieurs électrodes. Autrement dit, la cathode peut être segmentée ou non. La segmentation de la cathode permet de diminuer sensiblement le nombre de voies anodiques de lectures nécessaires, donc d'augmenter la compacité du détecteur. Corollairement, le second ensemble est formé de plusieurs électrodes. Selon une forme avantageuse de réalisation de l'invention, les électrodes du second ensemble sont électriquement reliées entre elles de manière à former des lignes sensiblement parallèles entre elles. De manière analogue, les électrodes du troisième ensemble sont électriquement reliées entre elles de manière à former des colonnes sensiblement parallèles entre elles, et s'étendant transversalement par rapport auxdites lignes. Autrement dit, une couche d'anodes collectrices est constituée de lignes juxtaposées et une couche d'électrodes non collectrices est constituée de colonnes, transversales à ces lignes. Cette construction permet l'augmentation de la compacité du détecteur et une interpolation aisée du lieu d'interaction dans le plan. De manière avantageuse, les lignes sont orthogonales aux colonnes. Cela permet de 25 minimiser la quantité de matière nécessaire à la réalisation de ces lignes et colonnes. Selon une forme avantageuse de réalisation de l'invention, la couche électriquement isolante et le troisième ensemble sont percés d'orifices de façon à loger des moyens de contacts électriques avec chacune des électrodes élémentaires constitutives du second ensemble. Ainsi, on peut aisément maîtriser les liaisons capacitives définies par la couche isolante 640 entre les électrodes collectrices 630 et les électrodes non collectrices 650. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, les électrodes élémentaires du troisième ensemble peuvent être électriquement connectées entre elles de manière à former des sous-ensembles électriquement contigus et isolés les uns des autres. Dans cette configuration, chacun des sous-ensembles peut être relié au même nombre d'électrodes élémentaires du second ensemble ainsi qu'à une voie de mesure. De plus, les électrodes élémentaires du second ensemble peuvent être reliées entre elles de façon discrète et sont interconnectées électriquement de façon à constituer une pluralité de sous-ensembles collecteurs, chacun de ces sous-ensembles collecteurs étant électriquement relié à une voie de mesure. Et deux électrodes élémentaires appartenant à un même sous- ensemble collecteur sont chacune positionnées en regard de deux sous- ensembles non collecteurs distincts définissant ainsi deux liaisons capacitives. En d'autres termes, les électrodes du troisième ensemble peuvent être électriquement reliées entre elles de manière à former des rectangles portés chacun au potentiel d'une voie de mesure. De plus, chacun de ces rectangles peut être situé en regard d'un nombre déterminé d'électrodes du second ensemble, définissant avec celles-ci autant de liaisons capacitives. Les électrodes élémentaires du second ensemble peuvent quant à elles former des séquences discrètes équipotentielles et chacune reliée à une voie de mesure. Cette construction permet d'atteindre une bonne compacité relativement aux détecteurs de l'art antérieur. En pratique, l'élément sensible est constitué par un tellure de cadmium, et notamment du CdTe ou du CdZnTe. Ce matériau présente, de manière connue, une bonne sensibilité aux rayonnements à détecter. Il peut également être réalisé en un matériau choisi dans le groupe comprenant: Hgl2, AsGa et Se. La présente invention a également pour objet une méthode de détection de rayonnements ionisants à l'aide d'un dispositif de détection tel qu'exposé ci-dessus. Selon l'invention, cette méthode consiste: à effectuer les mesures d'amplitude des signaux recueillis sur les voies de mesure des premier et/ou second et/ou troisième ensembles d'électrodes; à inférer des mesures des signaux recueillis sur les voies de mesure des premier et second ensembles d'électrodes l'énergie du rayonnement incident; à inférer des mesures des signaux recueillis sur les voies de mesure des second et troisième ensembles d'électrodes la localisation du lieu d'interaction dans un plan parallèle à la surface des électrodes; à évaluer la profondeur du lieu d'interaction à partir des signaux recueillis sur les voies de mesure du premier ensemble d'électrodes, ou du premier et du second ensembles d'électrodes, ou du troisième ensemble d'électrodes. Avantageusement, ladite méthode consiste également: à évaluer les paramètres dynamiques caractéristiques du déplacement et de la quantité de charges parcourant les électrodes desdits second et troisième ensembles, à inférer de ces évaluations la profondeur du lieu d'interaction dans ledit élément 10 et la position dudit lieu dans un plan parallèle à la surface des électrodes. Concrètement, il s'agit de modes de mesures conventionnelles adaptées au dispositif de détection - objet de l'invention. Ces mesures permettent de déterminer l'abscisse et l'ordonnée du lieu d'interaction dans le plan de détection ainsi que sa profondeur dans l'élément. En pratique, les paramètres dynamiques peuvent comprendre les durées de variation des signaux sur les électrodes desdits premier, second et/ou troisième ensembles, ainsi que la charge maximale et la charge finale induites au niveau des électrodes dudit troisième ensemble. La détermination de ces charges dérive classiquement de la mesure d'une tension au niveau des électrodes en question. Ces paramètres, pris isolément ou en combinaison, permettent de déterminer l'abscisse et l'ordonnée du lieu d'interaction dans le plan de détection ainsi que sa 25 profondeur dans l'élément. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent 30 ressortiront bien de la description des modes de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées dans lesquelles: La figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un dispositif de détection selon l'art antérieur. La figure 2 est une représentation schématique d'un détail de la figure 1. La figure 3 est une représentation schématique en perspective éclatée d'un dispositif de détection objet de l'invention. La figure 4 est une représentation schématique en section réalisée selon la ligne 1-1 du dispositif de détection de la figure 3. La figure 5 est une représentation schématique en section réalisée selon la ligne 2-2 du dispositif de détection de la figure 3. La figure 6 est une représentation schématique en perspective éclatée d'une forme préférentielle du dispositif de détection de la figure 3. La figure 7 est une représentation schématique en vue de face du dispositif de détection de la figure 6. La figure 8 est une représentation schématique en section d'un dispositif de détection 10 conforme à une seconde forme de réalisation de l'invention. MODE DE REALISATION DETAILLE Sur la figure 1 est représenté un dispositif de détection 300 conforme à l'invention. Ce détecteur comprend un empilement d'un premier ensemble d'électrodes 310, en l'espèce une cathode unitaire, d'un élément sensible 320, constitué d'une couche de matériau sensible aux rayonnements à détecter, tel qu'un alliage de cadmium, de zinc et de tellure (CdZnTe), ainsi que d'un second ensemble d'électrodes 330 et d'un troisième ensemble d'électrodes 350, en l'occurrence constitués respectivement de colonnes 331-338 et de ligne d'électrodes 351-358. Selon l'invention, les second et troisième ensembles d'électrodes sont séparés par une couche réalisée en un matériau électriquement isolant 340 de façon à définir des liaisons capacitives entre leurs électrodes en regard. Le matériau composant la couche isolante 340 est typiquement constitué de ZnS, de SiO2 ou encore en matière plastique, telle que commercialisée sous la marque déposée KAPTON . Cette couche isolante 340 est choisie de telle sorte que le rapport de la permittivité relative (er) sur l'épaisseur de la couche isolante (1) soit à la fois suffisamment élevé, afin que le signal attendu soit fort, et suffisamment faible pour ne pas générer trop de bruit. Ce rapport va dépendre de la géométrie du détecteur. L'homme du métier est à même de déposer une couche isolante suffisamment fine pour que la permittivité compte peu. Ce choix résulte essentiellement de considérations techniques. A titre exemplatif, si l'on met en oeuvre un isolant plastique type KLAPTON , dont la permittivité relative est de 3, l'épaisseur de la couche isolante 340 ne doit pas dépasser 250 m. Avec un isolant à plus forte permittivité, voisine de 10 par exemple, l'épaisseur de la couche isolante 340 doit être inférieure à 500 m. Avec un isolant à forte permittivité de type oxyde, et voisine de 20, l'épaisseur de 5 ladite couche devra être inférieure à 1 mm. Cette couche pourrait tout aussi bien être constituée de plusieurs couches superposées de différents matériaux isolants. Par ailleurs, l'élément sensible 320 présente dans l'exemple décrit une épaisseur de l'ordre de 5 mm. Lorsqu'un rayonnement interagit avec l'élément sensible 320, ce dernier est ionisé, c'est-à-dire qu'il libère une ou plusieurs charges (non représentées), en l'occurrence des paires électrons - trous. Ces charges positives et négatives sont mobiles et se déplacent en fonction de la polarisation des ensembles d'électrodes 310 et 330 du détecteur. Les charges positives migrent ainsi vers la cathode 310, tandis que les charges négatives, constituées par les électrons libérés, migrent vers l'une des colonnes collectrices, en l'occurrence la colonne 334. Les ensembles d'électrodes sont polarisés de manière connue en soi. Les colonnes 331-338 et les lignes 351-358 sont portées à des potentiels différents. Ainsi, les électrons sont collectés puis acheminés vers la voie de lecture (non représentée) de la colonne collectrice 334. On peut alors recueillir ces électrons et procéder par des moyens électroniques adéquats à leur caractérisation (nombre, énergie, durée de propagation des signaux etc.) de manière à pouvoir déterminer précisément l'abscisse du lieu d'interaction du rayonnement. En conséquence du déplacement d'électrons dans l'élément sensible 320, des charges sont induites, et sont captées au travers de la liaison capacitive définie par la couche isolante 340, dans les lignes non collectrices 351-358 du troisième ensemble d'électrodes 350. On peut alors recueillir ces charges induites et procéder par des moyens électroniques adéquats à leur caractérisation (nombre, énergie, durée de propagation des signaux etc.) de manière à pouvoir déterminer précisément l'ordonnée du lieu d'interaction du rayonnement. De cette abscisse et de cette ordonnée, on peut alors déduire la localisation du lieu d'interaction du rayonnement dans un plan de détection fictif situé dans l'élément sensible 320. On peut également, de manière connue en soi, coder les signaux d'abscisse et d'ordonnée sous forme de bits pour reconstituer ensuite une image numérique du rayonnement émis, diffracté, transmis ou réfléchi par un objet que l'on souhaite observer. Par ailleurs, le déplacement des électrons induit une charge sur la cathode unitaire 310, ce qui permet, en combinaison avec les signaux des sous-ensembles d'électrodes collectrices et non collectrices, de déterminer la profondeur du lieu d'interaction du rayonnement dans l'élément sensible. De par la construction du détecteur 300 en couches 310, 320, 330, 340, 350 empilées, les zones élémentaires de deux sous-ensembles d'électrodes distincts, collecteur 330 et non collecteur 350, ne sont plus juxtaposées dans le même plan, mais décalées l'un par rapport à l'autre selon une direction perpendiculaire au plan de détection. Tandis que les détecteurs de l'art antérieur présentent des zones élémentaires voisines dans un plan de détection (voir figures 1 et 2), les électrodes 330 et 350 sont décalées perpendiculairement au plan de détection dans le détecteur 300. Comme décrit ci-dessus, elles sont en outre séparées par une couche isolante 340 et donc reliées par liaison capacitive. Par conséquent, les électrons ne peuvent pas être collectés par l'électrode non collectrice. Donc, le détecteur 300 est apte à collecter davantage de signaux et il présente de ce fait un rapport signal sur bruit, donc une fidélité, supérieure à celle des détecteurs de l'art antérieur pour des dimensions de sous-ensembles d'électrodes identiques. De même, la miniaturisation des électrodes élémentaires 331-338 peut être augmentée par rapport à celles de l'art antérieur, puisqu'il n'est plus nécessaire de prévoir deux zones voisines à deux potentiels différents dans le même plan. Donc l'interstice qui séparait les zones élémentaires collectrices et non collectrices dans les détecteurs de l'art antérieur, n'est plus situé dans un plan de détection, mais perpendiculairement à ce plan. Partant, il est possible de définir des anodes collectrices élémentaires, ou pixels, plus petites, donc d'améliorer la résolution de détection. Ainsi, le dispositif de détection objet de l'invention permetil d'obtenir une résolution spatiale inférieure au pas des électrodes. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 6, la structure du détecteur de la figure 3 est reproduite à cette différence près que la plaque isolante 640 et les sous-ensembles 651, 652, 653 du troisième ensemble d'électrodes 650 sont percés de manière à laisser passer des moyens de contacts électriques avec les anodes élémentaires du second ensemble 630. Ces moyens de contacts se présentent sous forme de picots ou d'ergots 631, 632, 633... Cette structure particulière des contacts entre les anodes élémentaires collectrices 631, 632, 633 et leurs voies de lectures (non représentées) permet de bien maîtriser la liaison capacitive définie par la couche isolante 640 entre les électrodes collectrices 630 et les électrodes non collectrices 650. En effet, le bruit capacitif et le bruit dû au courant de fuite peuvent être réduits par rapport à la forme de réalisation exposée en relation avec la figure 3, car les électrodes non collectrices sont moins masquées ou isolées par la couche d'anodes. La figure 8 illustre une variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention. Dans ce cas, les électrodes du troisième ensemble 850 sont électriquement reliées entre elles de manière à former des sous-ensembles rectangulaires électriquement contigus et isolés les uns des autres 851, 852, 853... Chaque sous-ensemble est relié par liaison capacitive à seize anodes élémentaires 831-846 du second ensemble d'électrodes. De plus, chacun de ces sous-ensembles non collecteurs est porté au potentiel de la voie de mesure à laquelle il est électriquement relié. Par ailleurs, les anodes élémentaires du second ensemble peuvent être reliées entre elles et à une voie de mesure de façon discrète. Ces anodes élémentaires sont en outre interconnectées électriquement de façon à constituer une pluralité de sous-ensembles collecteurs, chacun de ces sous-ensembles collecteurs étant électriquement relié à une voie de mesure. Et deux électrodes élémentaires appartenant à un même sousensemble collecteur sont chacune positionnées en regard de deux sousensembles non collecteurs distincts, définissant ainsi deux liaisons capacitives. Cette construction permet d'atteindre une bonne compacité relativement aux détecteurs de l'art antérieur. Bien évidemment, d'autres schémas de connexions peuvent être envisagés sans pour 35 autant sortir du cadre de la présente invention. De même, d'autres matériaux ou d'autres dimensions peuvent être adoptés pour composer le dispositif de détection qui peut être utilisé pour tout type de rayonnement ionisant, comme les rayons X, les rayons gamma, les particules alpha, les neutrons... Par ailleurs, chacun de ces dispositifs de détection implique la mise en oeuvre de 5 méthodes de détection de rayonnements ionisants. Ces méthodes comprennent des étapes de lecture des signaux délivrés par le détecteur. Ces étapes consistent notamment à effectuer la mesure de l'amplitude des signaux recueillis sur les premier et/ou second ensembles d'électrodes. L'amplitude des signaux correspond à la quantité de charges induites. De cette mesure, on infère l'énergie du rayonnement incident. Ensuite, il faut localiser le lieu d'interaction dans un plan parallèle à la surface des électrodes. Cela est réalisé grâce aux mesures de l'amplitude des signaux recueillis sur les anodes et sur les électrodes non collectrices. Ainsi, le lieu d'interaction se situe à l'intersection des sous-ensembles parcourus par des charges libérées ou induites par l'interaction. Enfin, grâce aux signaux respectivement S1 (signaux du premier ensemble d'électrodes), ou S1 et S2 (signaux du second ensemble d'électrodes), ou encore S3 (signaux du troisième ensemble d'électrodes), on peut inférer la profondeur du lieu d'interaction dans ledit élément. De manière à améliorer la détermination du lieu d'interaction dans le plan parallèles aux électrodes et en profondeur, on peut également mesure les paramètres dynamiques, notamment la durée de variation des signaux ( temps de montée ) sur les électrodes des premier, second et/ou troisième ensembles (cathode, anodes, électrodes non collectrices). De plus, ces paramètres comprennent le rapport entre les amplitudes mesurées à la cathode (premier ensemble) et à l'anode (deuxième ensemble), ainsi que la charge maximale, la charge finale induite et le courant final au niveau des électrodes non collectrices du troisième ensemble. Il n'y a pas de difficulté pour l'homme du métier à effectuer ces mesures, ni à choisir les modules électroniques adaptés. Toutes les mesures de charge sont par exemple 35 déduites des mesures des potentiels et des courants au niveau des électrodes
Ce dispositif de détection de rayonnements ionisants comprend un empilement intégrant un premier ensemble d'électrodes (310), un élément sensible (320) susceptible d'interagir avec le rayonnement incident à détecter par libération de paires de charges mobiles électrons - trous, et un second ensemble (330) d'électrodes (331), lesdits premier et second ensembles étant destinés à collecter les charges mobiles ainsi libérées.Cet empilement comporte en outre un troisième ensemble (350) d'électrodes (351) destinées à mesurer les charges induites par le mouvement desdites charges mobiles, les électrodes (351) dudit troisième ensemble (350) étant séparées de celles constitutives dudit second ensemble (330) par une couche (340) réalisée en un matériau électriquement isolant, définie de manière à permettre la réalisation d'une liaison capacitive entre les électrodes (331) dudit second ensemble (330) et les électrodes (351) dudit troisième ensemble (350).
1. Dispositif de détection de rayonnements ionisants comprenant un empilement intégrant un premier ensemble d'électrodes (310; 610), un élément sensible (320; 620) susceptible d'interagir avec le rayonnement incident à détecter par libération de paires de charges mobiles électrons trous, et un second ensemble (330; 630; 830) d'électrodes (331; 631; 831...), lesdits premier et second ensembles étant destinés à collecter les charges mobiles ainsi libérées, caractérisé en ce que ledit empilement comporte en outre un troisième ensemble (350; 650; 850) d'électrodes (351; 651; 851...) destinées à mesurer les charges induites par le mouvement desdites charges mobiles, les électrodes (351; 651; 851.. .) dudit troisième ensemble (350; 650; 850) étant séparées de celles constitutives dudit second ensemble (330, 630, 830) par une couche (340, 640) réalisée en un matériau électriquement isolant, définie de manière à permettre la réalisation d'une liaison capacitive entre les électrodes (331; 631; 831...) dudit second ensemble (330; 630; 830) et les électrodes (351; 651; 851...) dudit troisième ensemble (350; 650; 850). 2. Dispositif de détection de rayonnements ionisants selon la 1, caractérisé en ce que le premier ensemble d'électrodes (310; 610) est formé d'une électrode unique ou de plusieurs électrodes et en ce que le second ensemble (330; 630; 830) est formé de plusieurs électrodes. 3. Dispositif de détection de rayonnements ionisants selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les électrodes (331; 631; 831...) du second ensemble (330; 630; 830) sont électriquement reliées entre elles de manière à former des lignes sensiblement parallèles entre elles, et en ce que les électrodes (351; 651; 851...) du troisième ensemble (350; 650; 850) sont électriquement reliées entre elles de manière à former des colonnes sensiblement parallèles entre elles et s'étendant transversalement par rapport auxdites lignes dans le plan de détection. 4. Dispositif de détection de rayonnements ionisants selon la 3, caractérisé en ce que les lignes sont orthogonales aux colonnes. 5. Dispositif de détection de rayonnements ionisants selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche réalisée en un matériau électriquement isolant (340; 640) et le troisième ensemble (350 650, ; 850) sont percés de façon à loger des moyens de contacts électriques avec chacune des électrodes (331; 631; 831...) du second ensemble (330; 630; 830). 6. Dispositif de détection de rayonnements ionisants selon l'une des 1 ou 2, caractérisé : en ce que les électrodes (351; 651; 851...) du troisième ensemble (350 650; 850) sont électriquement connectées entre elles de manière à former des sous-ensembles électriquement contigus et isolés les uns des autres, chacun desdits sousensembles étant relié au même nombre d'électrodes (331; 631; 831...) du second ensemble (330; 630; 830) ainsi qu'à une voie de mesure, en ce que les électrodes (331; 631; 831...) du second ensemble (330 630; 830) sont reliées entre elles de façon discrète, en ce que lesdites électrodes (331; 631; 831...) dudit second ensemble (330; 630; 830) sont interconnectées électriquement de façon à constituer une pluralité de sous-ensembles collecteurs, chacun desdits sous-ensembles collecteurs étant électriquement relié à une voie de mesure, et en ce que deux électrodes appartenant à un même sous-ensemble collecteur sont chacune positionnées en regard de deux sous-ensembles non collecteurs distincts définissant ainsi deux liaisons capacitives. 7. Dispositif de détection de rayonnements ionisants selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément sensible (320, 620) est réalisé en un matériau choisi dans le groupe comprenant le tellure de cadmium, avec ou sans adjonction de zinc: CdTe ou Cd ZnTe, Hgl2, AsGa et Se. 8. Dispositif de détection de rayonnements ionisants selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le matériau constitutif de la couche isolante (340; 640; 840) est choisi dans le groupe comprenant la matière plastique, ZnS et SiO2. 9. Méthode de détection de rayonnements ionisants mettant en oeuvre un dispositif de détection selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes suivantes: effectuer la mesure de l'amplitude des signaux recueillis sur lesdits premier et/ou second et/ou troisième ensembles d'électrodes (310; 330; 350; 610; 630; 650; 810; 830; 850) ; inférer des mesures de l'amplitude des signaux recueillis sur lesdits premier et second ensembles d'électrodes l'énergie du rayonnement incident; localiser le lieu d'interaction dans un plan parallèle à la surface des électrodes, à partir de la mesure de l'amplitude des signaux recueillis sur lesdits second et troisième ensembles d'électrodes; à évaluer la profondeur du lieu d'interaction à partir des mesures de l'amplitude des signaux recueillis soit sur le premier ensemble d'électrodes, soit sur le premier et le second ensembles d'électrodes, soit sur le troisième ensemble d'électrodes. 10. Méthode de détection de rayonnements ionisants selon la 9, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre l'étape consistant à mesurer les paramètres dynamiques caractéristiques du déplacement et de la quantité de charges parcourant les électrodes desdits second et troisième ensembles (330, 350; 630, 650; 830, 850) de manière à en inférer la profondeur du lieu d'interaction dans ledit élément et la position dans le plan parallèle à la surface des électrodes. 11. Méthode de détection de rayonnements ionisants selon la 10, caractérisée en ce que lesdits paramètres dynamiques comprennent les durées de variation des signaux sur les électrodes desdits premier, second et/ou troisième ensembles (310, 330, 350; 610, 630, 650; 810, 830, 850), la charge maximale et la charge finale induite au niveau des électrodes dudit troisième ensemble.
G
G01
G01T
G01T 1
G01T 1/24
FR2888426
A1
PROCEDE DE FUSION D'INFORMATIONS ISSUES DE RECEPTEURS RADIOELECTRIQUES ET DISPOSITIF DE RECEPTION RADIOELECTRIQUE
20,070,112
Procédé de fusion d'informations issues de récepteurs radioélectriques et système de réception radioélectrique L'invention concerne un procédé de fusion d'informations issues de capteurs radioélectriques. En particulier, l'invention s'applique à l'optimisation de la chaîne d'exploitation des récepteurs large bande instantanée et des récepteurs bande étroite. L'invention a encore pour objet un système de réception radioélectrique. Afin d'assurer la protection des avions, des navires, des drônes ou de tout autre porteur contre les menaces que peuvent représenter les radars hostiles ou les missiles, des systèmes d'autoprotection peuvent être installés à bord. Ils ont notamment pour fonction la détection et l'identification d'émissions radioélectriques, parmi lesquelles figurent les impulsions émises par un radar. Pour remplir ces fonctions, les systèmes d'autoprotection comportent notamment au moins un récepteur radioélectrique adapté à la détection de signaux radioélectriques et un dispositif de traitement des informations provenant du récepteur. La sensibilité d'un récepteur radioélectrique, c'est-à-dire le seuil de puissance à partir duquel un signal radioélectrique est détecté, doit être adaptée au niveau des signaux radioélectriques les plus faibles en puissance que doit détecter le système d'autoprotection. Toutefois, les récepteurs radioélectriques caractérisés par leur grande sensibilité, par exemple les récepteurs superhétérodynes, ne sont capables de détecter les signaux radioélectriques que sur une bande de fréquences limitée, de l'ordre de 1 GHz par exemple. Cette bande de fréquences limitée ne permet pas de couvrir à tout instant la bande de fréquences dans laquelle les impulsions radars peuvent être émises. II existe cependant des détecteurs couvrant une large bande de fréquences, de l'ordre par exemple de 20GHz, mais dont la sensibilité ne permet pas de détecter les impulsions radars de faible niveau. Pour couvrir une large bande de fréquences et détecter les impulsions de faible niveau, les systèmes d'autoprotection utilisent conjointement au moins un récepteur large bande instantanée et un récepteur bande étroite. Chaque récepteur fournit des informations sur son environnement radioélectrique. Le dispositif de traitement des informations utilise notamment ces informations pour générer des pistes pour chaque émetteur intercepté. Une fusion des informations provenant de l'ensemble des récepteurs est alors nécessaire si l'on souhaite disposer d'une vision globale et synthétique de l'environnement radioélectrique du porteur. La fusion des informations produites par les récepteurs s'effectue traditionnellement à partir des pistes calculées par le dispositif de traitement des informations. Aussi, il est nécessaire de mettre en oeuvre pour chaque récepteur du système d'autoprotection les moyens nécessaires au calcul des pistes. De plus, la vitesse d'adaptation des paramètres du récepteur à bande étroite face à des émissions interceptées par le récepteur large bande est limitée par le temps nécessaire aux calculs des pistes. L'indépendance des récepteurs aboutit de plus à augmenter le poids et les dimensions du système d'autoprotection. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fusion d'informations issues de capteurs radioélectriques. Les récepteurs radioélectriques, lorsqu'ils interceptent des signaux radioélectriques, génèrent au moins un descripteur d'impulsions pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté donné. Les descripteurs d'impulsions comportent un ensemble de caractéristiques propres à une impulsion donnée. Le procédé comporte au moins les étapes suivantes: une étape de collecte des descripteurs d'impulsions générés par les récepteurs radioélectriques; une étape de corrélation des descripteurs d'impulsions aboutissant à la génération d'un descripteur d'impulsions corrélé pour chaque 30 impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté à partir des descripteurs d'impulsions collectés. Avantageusement, le procédé selon l'invention comporte une étape de filtrage des descripteurs d'impulsions corrélés par application d'un 35 ou plusieurs filtres, chaque filtre comportant un ensemble de critères. Dans un mode de réalisation, les caractéristiques d'un descripteur d'impulsions corrélé sont obtenues: en comparant les caractéristiques incluses dans les descripteurs d'impulsions générés par les récepteurs radioélectriques; en déterminant à partir des comparaisons les descripteurs d'impulsions décrivant les mêmes impulsions; en sélection pour chaque paramètre le descripteur d'impulsions qui doit fournir ce paramètre. La comparaison des caractéristiques incluses dans les descripteurs d'impulsions générés par les récepteurs radioélectriques utilise par exemple au moins comme critère l'un des critères suivant: le temps d'arrivée de l'impulsion, le niveau de puissance de l'impulsion, la fréquence de l'impulsion, la largeur de l'impulsion. Lorsqu'il existe pour une impulsion d'un signal radioélectrique donné plusieurs descripteurs d'impulsions générés par plusieurs récepteurs radioélectriques, une table prenant en compte les différents états de comparaison des paramètres figurant dans les descripteurs d'impulsions détermine quel paramètre de quel descripteur d'impulsions doit être utilisé pour fournir les paramètres du descripteur d'impulsions corrélés. Lorsqu'il existe pour une impulsion d'un signal radioélectrique donné un seul descripteur d'impulsions généré par un seul récepteur radioélectrique, le descripteur d'impulsions corrélé comporte au moins les mêmes caractéristiques que le descripteur d'impulsions généré par le récepteur radioélectrique ayant intercepté l'impulsion. Dans un autre mode de réalisation, l'étape de filtrage comporte au 3o moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés satisfont aux critères dudit filtre, ajoute un paramètre au descripteur d'impulsions corrélé correspondant à un numéro prédéterminé et connu du procédé selon l'invention. Les critères du filtre s'appliquent par exemple au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. Dans un autre mode de réalisation, l'étape de filtrage comporte au moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés satisfont aux critères dudit filtre, génère une ou plusieurs commandes sur une sortie des commandes. Les critères du filtre s'appliquent par exemple au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. Dans un mode de réalisation avantageux, l'étape de filtrage comporte au moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés satisfont aux critères dudit filtre, supprime le descripteur d'impulsions corrélé. Les critères du filtre s'appliquent par exemple au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. En outre, l'invention a encore pour objet un système de réception radioélectrique comportant au moins un récepteur radioélectrique large bande instantanée et un récepteur radioélectrique bande étroite, au moins un processeur d'impulsions. Le récepteur radioélectrique large bande instantanée lorsqu'il intercepte des signaux radioélectriques génèrent au moins un descripteur d'impulsions pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté donné. Le récepteur radioélectrique bande étroite lorsqu'il intercepte des signaux radioélectriques génèrent au moins un descripteur d'impulsions pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté donné. Le processeur d'impulsions est adapté à : la collecte des descripteurs d'impulsions générés par le récepteur radioélectrique large bande instantanée et le récepteur radioélectrique large bande étroite; la corrélation des descripteurs d'impulsions aboutissant à la génération d'un descripteur d'impulsions corrélé pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté à partir des descripteurs d'impulsions collectés. L'invention a notamment pour avantages qu'elle permet de déclencher des actions adaptées dans un délai optimum après la détection d'un signal radioélectrique. Elle permet de plus d'optimiser l'emploi du récepteur bande étroite en limitant son utilisation au cas où le récepteur large bande instantanée ne permet pas de caractériser assez finement le signal radioélectrique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui 20 représentent: É la figure 1, un diagramme représentant la sensibilité et la bande de fréquences utile pour un récepteur large bande instantanée et un récepteur bande étroite; É la figure 2, un système de réception de signaux radioélectriques selon l'état de l'art; É la figure 3, un système de réception de signaux radioélectriques selon 30 l'invention; É la figure 4, un procédé de fusion d'informations issues de capteurs radioélectriques selon l'invention. La figure 1 est un diagramme représentant la sensibilité et la bande de fréquences utile pour un récepteur large bande instantanée et un récepteur bande étroite. Les signaux radioélectriques, comme par exemple les impulsions émises par un radar, ont notamment pour grandeur physique leur fréquence ainsi que leur niveau de puissance. Selon l'émetteur des signaux radioélectriques, la différence de fréquence entre deux signaux radioélectriques peut sensiblement atteindre 20GHz. Les récepteurs radioélectriques ont notamment pour fonction l'interception de signaux radioélectriques et la mesure des grandeurs physiques qui les caractérisent. Parmi les différents types de récepteurs radioélectriques, on appelle récepteur large bande instantanée, les récepteurs capables d'intercepter et de mesurer les signaux radioélectriques dans une large plage de fréquences, pouvant atteindre par exemple 20 GHz. Les récepteurs radioélectriques large bande instantanée sont suffisamment sensibles pour détecter des signaux radioélectriques dont le niveau est supérieur à -50 décibels milliwatts isotropiques environ. Il existe un second type de récepteurs radioélectriques appelé récepteur bande étroite, dont les récepteurs superhétérodynes font notamment partie. Les récepteurs bande étroite sont capables d'intercepter et de mesurer les signaux radioélectriques dans une plage de fréquences pouvant atteindre par exemple 1 GHz. En contrepartie de leur plage de fréquences réduite par rapport à un récepteur large bande instantanée, le niveau de puissance le plus faible du signal radioélectrique que ces détecteurs bande étroite sont capables d'intercepter et de mesurer est de l'ordre de -75 décibels milliwatts isotropiques. On revient à la figure 1. Le diagramme comporte un axe des abscisses 2 indiquant la fréquence en gigahertz des signaux radioélectriques. L'axe des abscisses 2 est échelonné de 0 à 20 GHz. Le diagramme comporte un axe des ordonnées 1 indiquant le niveau du signal reçu par le radar exprimé en décibel milliwatt isotropique. L'axe des ordonnées 1 est échelonné de 0 à -80 décibels milliwatts isotropiques. Une surface rectangulaire 3 représente l'ensemble des signaux radioélectriques caractérisés par leur fréquence et leur niveau qu'un récepteur large bande instantanée est capable instantanément d'intercepter et de mesurer. La bande de fréquences LLB qu'est capable de couvrir un récepteur large bande instantanée est de l'ordre de 20 GHz. Le seuil SLB en dessous duquel la puissance d'un signal radioélectrique est trop faible pour être intercepter et mesurer par un récepteur large bande instantanée est de l'ordre de -50 décibels milliwatts isotropiques. Une surface rectangulaire 4 représente l'ensemble des signaux radioélectriques caractérisés par leur fréquence et leur niveau qu'un récepteur bande étroite est capable instantanément d'intercepter et de mesurer. La bande de fréquences LBE qu'est capable de couvrir un récepteur bande étroite est de l'ordre de 1 GHz. La fréquence centrale Fc du récepteur bande étroite permet de déterminer la fréquence des signaux radioélectriques qui peuvent être instantanément interceptés et mesurés: il s'agit des signaux radioélectriques dont la fréquence est comprise entre F _i- et F + LBE. Sur la figure 1, la fréquence centrale Fc 2 2 est sensiblement égale à 8 GHz. Toutefois, la plupart des récepteurs bande étroite peuvent être configurés dynamiquement afin de modifier la fréquence centrale Fc. Le seuil SBE en dessous duquel la puissance d'un signal radioélectrique est trop faible pour que le signal radioélectrique soit intercepté et mesuré par un récepteur large bande instantanée est de l'ordre de -75 décibels milliwatts isotropiques. La surface 5, correspondant à l'intersection de la surface 3 et de la surface 4, représente l'ensemble des signaux radioélectriques qui peut être intercepté et mesuré par un récepteur large bande instantanée ou un récepteur bande étroite à un instant donné. Aussi dans le cas d'un système d'autoprotection, dont la fonction d'écoute nécessite la mise en oeuvre de récepteurs radioélectriques, l'ensemble des signaux radioélectriques provenant notamment des radars ne peut être intercepté et mesuré instantanément par un seul type de récepteur radioélectrique. En effet, les impulsions produites par deux radars distincts présents dans l'environnement d'un porteur peuvent par exemple être distantes de 20 GHz. De plus, les impulsions générées par un radar rotatif par exemple peuvent avoir un niveau de l'ordre de -75 décibels milliwatts isotropiques, voire inférieure. La figure 2 illustre un système de réception de signaux radioélectriques selon l'état de l'art. Le système de réception de signaux radioélectriques a notamment pour fonction l'interception et le pistage de signaux radioélectriques, parmi lesquelles figurent les impulsions émises par un radar ou encore les émissions d'un système de communication. Le système de réception de signaux radioélectriques selon l'état de l'art comporte notamment des antennes réceptrices 10 reliées à une matrice radiofréquence 11. Les signaux collectés 12 sont transmis d'une part à un récepteur large bande instantanée 13 et d'autre part à un récepteur bande étroite 14. Le récepteur large bande instantanée 13 délivre en sortie des informations sur les signaux radioélectriques qu'il a interceptés et mesurés. De même, le récepteur bande étroite 14 délivre en sortie des informations sur les signaux radioélectriques qu'il a interceptés et mesurés. Les informations issues du récepteur large bande instantanée 13 sont transmises à un calculateur de pistage 16. On appelle piste l'ensemble des informations sur une période donnée caractérisant un signal radioélectrique provenant d'une même source émettrice. Le calculateur de pistage 16 génère des pistes 18 à partir des informations envoyées par le récepteur large bande instantanée 13. De même, les informations issues du récepteur bande étroite 13 sont transmises à un calculateur de pistage 17. Le calculateur de pistage 17 génère des pistes 18 à partir des informations envoyées par le récepteur bande étroite 13. Si l'on se réfère à la figure 1, on distingue trois cas de figure. Le premier correspond au cas où un signal radioélectrique se situant dans la surface rectangulaire 3 mais pas dans la surface rectangulaire 5 n'est intercepté que par le récepteur large bande instantanée 13. Dans ce cas, seul le calculateur de pistage 16 recevant ses informations du récepteur large bande instantanée 13 génère une piste 18. Le second correspond au cas où un signal radioélectrique se situant dans la surface rectangulaire 4 mais pas dans la surface rectangulaire 5 n'est intercepté que par le récepteur bande étroite 14. Dans ce cas, seul le calculateur de pistage 17 recevant ses informations du récepteur bande étroite 14 génère une piste 18. Le troisième correspond au cas où un signal radioélectrique se situant dans la surface rectangulaire 5 est intercepté à la fois par le récepteur large bande instantanée 13 et par le récepteur bande étroite 14. Dans ce cas, les calculateurs de pistage 16 et 17 génèrent tous les deux une piste 18. II existe donc des cas où pour une même source émettrice deux pistes 18 sont générés par les calculateurs de pistage 16 et 17. Les pistes 18 sont donc transmises à un dispositif de corrélation des pistes 19. Les pistes 18 redondantes sont supprimées par le dispositif de corrélation des pistes 19. Le dispositif de corrélation des pistes 19 délivre en sortie des pistes corrélées. La figure 3 montre un système de réception de signaux radioélectriques selon l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés à la figure 2 portent les mêmes références. A la différence du récepteur large bande du système de réception de signaux radioélectriques selon l'état de l'art illustré par la figure 2 qui délivre en sortie des pistes, le système de réception de signaux radioélectriques selon l'invention comporte au moins un récepteur large bande instantanée 20 délivrant un ensemble de descripteurs de signaux radioélectriques 22 en sortie pour chaque signal intercepté. De même, à la différence du récepteur bande étroite du système de réception de signaux radioélectriques selon l'état de l'art illustré par la figure 2 qui délivre en sortie des pistes, le système de réception de signaux radioélectriques selon l'invention comporte au moins un récepteur bande étroite 21 délivrant un ensemble de descripteurs de signaux radioélectriques 23 en sortie pour chaque signal intercepté. Le récepteur bande étroite 21 peut par exemple être un récepteur superhétérodyne. Dans le cas d'un signal radioélectrique comportant une série d'impulsions, comme par exemple le signal émis par un radar, l'ensemble de descripteurs de signaux radioélectriques 22 ou 23 comporte un descripteur d'impulsions pour chaque impulsion présente dans le signal radioélectrique intercepté. Un descripteur d'impulsions peut notamment comporter les informations suivantes: le niveau d'une impulsion avec la précision de mesure, la fréquence de l'impulsion avec la précision de mesure, la largeur de l'impulsion avec la précision de mesure, le temps d'arrivée de l'impulsion avec la précision de mesure, la direction d'arrivée avec la précision de mesure, l'identifiant du récepteur ayant intercepté l'impulsion, la polarisation de l'antenne 10 ayant interceptée l'impulsion, la présence ou non de modulation dans les impulsions. Le système de réception de signaux radioélectriques selon l'invention comporte notamment un processeur d'impulsions 24 recevant en entrée les descripteurs de signaux radioélectriques 22 et 23 provenant du récepteur large bande instantanée 20 et du récepteur bande étroite 21. Le processeur d'impulsions a notamment pour fonction la corrélation des descripteurs de signaux radioélectriques 22 et 23 et le filtrage des descripteurs de signaux radioélectriques 22 et 23. Le processeur d'impulsions présente sur sa sortie 25 des descripteurs corrélés et filtrés de signaux radioélectriques. Les descripteurs corrélés et filtrés de signaux radioélectriques 25 générés par le processeur d'impulsions peuvent notamment être dirigée vers un calculateur de pistage 16 réalisant le dé-entrelacement et le pistage afin de générer des pistes pour l'ensemble des signaux radioélectriques interceptés. Le calculateur de pistage 16 délivre en sortie une piste pour chaque signal radioélectrique intercepté provenant d'une même source. La figure 4 montre par un synoptique un procédé de fusion d'informations issues de capteurs radioélectriques selon l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés aux figures précédentes portent les mêmes références. La collecte des descripteurs d'impulsions 30 est une étape du procédé selon l'invention. Les descripteurs d'impulsions provenant de l'ensemble des récepteurs radioélectriques dont les informations doivent être fusionnées par le procédé selon l'invention sont reçus et collectés à l'étape 30. Les descripteurs d'impulsions collectés peuvent par exemple être les descripteurs d'impulsions 22 générés par le récepteur large bande instantanée 20 et les descripteurs d'impulsions 23 générés par le récepteur bande étroite 21. L'étape 30 de collecte des descripteurs d'impulsions peut par exemple se faire de façon continue en parallèle des autres étapes du procédé selon l'invention. La figure 4 illustre le cas où deux récepteurs radioélectriques fournissent des descripteurs d'impulsions. Cependant, l'étape de collecte des descripteurs d'impulsions 30 s'applique à un nombre quelconque de récepteurs radioélectriques. Les descripteurs d'impulsions 22, 23 collectés à l'étape 30 sont utilisés dans une autre étape 32 du procédé selon l'invention de corrélation des descripteurs d'impulsions. L'étape 32 de corrélation des descripteurs d'impulsions compare les différents paramètres des descripteurs d'impulsions 22, 23 collectés. Parmi les critères de comparaison figurent par exemple le temps d'arrivée de l'impulsion interceptée, le niveau de puissance de l'impulsion, la fréquence de l'impulsion ainsi que la largeur de l'impulsion. Lorsqu'un signal radioélectrique est intercepté et mesuré à la fois par le récepteur large bande instantanée 20 et par le récepteur bande étroite 21, les descripteurs d'impulsions 22 correspondant au signal intercepté ont des paramètres sensiblement identiques aux descripteurs d'impulsions 23 correspondant au signal intercepté. Après les comparaisons des descripteurs d'impulsions 22, 23, il est alors possible d'identifier les descripteurs d'impulsions 22, 23 décrivant les mêmes impulsions. Dans ce cas de figure, l'étape 32 de corrélation des impulsions élimine les descripteurs d'impulsions 22, 23 redondants, et ne conserve qu'un descripteur d'impulsions corrélé 33. Toutefois, la caractérisation des grandeurs physiques des signaux radioélectriques n'atteint pas la même précision si les signaux radioélectriques sont interceptés par le récepteur large bande instantanée 13 ou par le récepteur bande étroite 14. C'est pourquoi, dans un mode de réalisation de l'étape 32 de corrélation des impulsions, une table prenant en compte les différents états de comparaison des paramètres figurant dans les descripteurs d'impulsions 22,23 permet de déterminer quel paramètre de quel descripteur d'impulsions 22,23 doit être conservé et transmis en fonction des grandeurs physiques du signal intercepté. Lorsqu'un signal radioélectrique est intercepté et mesuré par un seul des récepteurs large bande instantanée 20 et bande étroite 21, les descripteurs d'impulsions corrélés 33 correspondant au signal intercepté sont transmis. Dans un mode de réalisation avantageux, le procédé selon 35 l'invention comporte une étape 34 de filtrage des impulsions. L'étape 34 de filtrage des impulsions reçoit en entrée les descripteurs d'impulsions corrélés 33 sortant de l'étape 32 de corrélation des impulsions. L'étape 34 de filtrage des impulsions a notamment pour fonction de sélectionner selon un certain nombre de critères des descripteurs d'impulsions filtrés 35 et de générer des commandes à exécuter via la sortie des commandes 36. Dans un mode de réalisation, l'étape 34 de filtrage des impulsions comporte notamment une étape de marquage des impulsions. Un numéro est attribué à un descripteur d'impulsions corrélé 33 si les paramètres dudit descripteur d'impulsions corrélé 33 satisfont aux critères d'un ou plusieurs paramètres d'un filtre programmé. Ce numéro est un numéro identifié prédéterminé et connu du procédé selon l'invention. Il peut s'agir par exemple d'une catégorie prédéterminée d'impulsions, d'un numéro de séquence. Les critères peuvent notamment porter sur le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion ainsi que sur la direction d'arrivée. Dans un mode de réalisation, l'étape 34 de filtrage des impulsions comporte notamment une étape de déclenchement d'action. Une ou plusieurs commandes sont générées sur la sortie des commandes 36 par le procédé selon l'invention si les paramètres d'un des descripteurs d'impulsions corrélés 33 reçus par l'étape 34 de filtrage des impulsions satisfont aux critères d'un ou plusieurs paramètres d'un filtre programmé. Les critères peuvent notamment porter sur le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion ainsi que sur la direction d'arrivée. Parmi les commandes générées, on peut citer par exemple une demande d'analyse complémentaire. Cette demande d'analyse complémentaire peut par exemple être effectuée par le récepteur bande étroite 21 lorsque le récepteur large bande instantanée 20 a détecté le signal décrit par le descripteur corrélé 33 ayant engendré cette commande. Parmi les commandes générées, on peut encore citer par exemple une commande vers un dispositif externe. Dans un mode de réalisation, l'étape 34 de filtrage des impulsions 35 comporte notamment une étape de réjection de descripteurs d'impulsions corrélés 33. Les descripteurs d'impulsions corrélés 33 dont les paramètres satisfont aux critères d'un ou plusieurs paramètres d'un filtre programmé ne sont pas transmis. Les critères peuvent notamment porter sur le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion ainsi que sur la direction d'arrivée. Dans un mode de réalisation, les descripteurs d'impulsions générés par le procédé selon l'invention peuvent notamment être transmis à une étape 37 de dé-entrelacement et de pistage. Cette étape 37 permet notamment de calculer des pistes à partir des informations fusionnées présentes dans les descripteurs d'impulsions générés par le procédé selon l'invention. Le procédé de fusion d'informations issues de capteurs radioélectriques selon l'invention peut notamment être mis en oeuvre par le processeur d'impulsions 24. Le processeur d'impulsion peut par exemple être implémenté sur un dispositif quelconque adapté aux calculs numériques. La génération de descripteurs d'impulsions par les récepteurs radioélectriques peut être implémentée sur des dispositifs de calculs propres à chaque récepteur, sur un dispositif de calculs mutualisé pour un certain nombre de récepteurs, ou encore sur le processeur d'impulsions 24. La description précédente fait l'hypothèse de la présence d'un récepteur large bande instantanée 20 et d'un récepteur bande étroite 21. Toutefois, la description est applicable à tout système comportant un nombre indéterminé de récepteurs large bande instantanée 20 et de récepteurs bande étroite 21. De même, les récepteurs large bande instantanée 20 et de récepteurs bande étroite 21 peuvent être situées sur un même porteur ou au contraire sur des porteurs différents. Dans ce dernier cas, l'étape decollecte des descripteurs d'impulsion 30 reçoit tous les descripteurs d'impulsions 22, 23 des récepteurs répartis sur les différents porteurs par un moyen de transmission quelconque, par exemple une liaison radio
L'invention concerne un procédé de fusion d'informations issues de récepteurs radioélectriques. Les récepteurs radioélectriques, lorsqu'ils interceptent des signaux radioélectriques, génèrent au moins un descripteur d'impulsions pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté donné. Les descripteurs d'impulsions comportent un ensemble de caractéristiques propres à une impulsion donnée. Le procédé comporte au moins les étapes suivantes :- une étape de collecte des descripteurs d'impulsions générés par les récepteurs radioélectriques;- une étape de corrélation des descripteurs d'impulsions aboutissant à la génération d'un descripteur d'impulsions corrélé pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté à partir des descripteurs d'impulsions collectés.En particulier, l'invention s'applique à l'optimisation de la chaîne d'exploitation des récepteurs large bande instantanée et des récepteurs bande étroite. L'invention a encore pour objet un système de réception radioélectrique.
1. Procédé de fusion d'informations issues de récepteurs radioélectriques (20,21), lesdits récepteurs radioélectriques (20,21), lorsqu'ils interceptent des signaux radioélectriques, génèrent au moins un descripteur d'impulsions (22,23) pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté donné, les descripteurs d'impulsions (22,23) comportant un ensemble de caractéristiques propres à une impulsion donnée, caractérisé en ce que le procédé comporte au moins les étapes suivantes: -une étape (30) de collecte des descripteurs d'impulsions (22,23) générés par les récepteurs radioélectriques (20,21) ; une étape (32) de corrélation des descripteurs d'impulsions aboutissant à la génération d'un descripteur d'impulsions corrélé (33) pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté à partir des descripteurs d'impulsions collectés (22,23); 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une étape de filtrage (34) des descripteurs d'impulsions corrélés (33) par application d'un ou plusieurs filtres, chaque filtre comportant un ensemble de critères. 3. Procédé selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que les caractéristiques d'un descripteur d'impulsions corrélé (33) sont obtenues: en comparant les caractéristiques incluses dans les descripteurs d'impulsions (22,23) générés par les récepteurs radioélectriques 25 (20,21) ; en déterminant à partir des comparaisons les descripteurs d'impulsions (22,23) décrivant les mêmes impulsions; en sélectionnant pour chaque paramètre le descripteur d'impulsions (22,23) qui doit fournir ce paramètre. 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que la comparaison des caractéristiques incluses dans les descripteurs d'impulsions (22,23) générés par les récepteurs radioélectriques (20,21) utilise au moins comme critère l'un des critères suivant: le temps d'arrivée de l'impulsion, le niveau de puissance de l'impulsion, la fréquence de l'impulsion, la largeur de l'impulsion. 5. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que lorsqu'il existe pour une impulsion d'un signal radioélectrique donné plusieurs descripteurs d'impulsions (22,23) générés par plusieurs récepteurs radioélectriques (20,21), une table prenant en compte les différents états de comparaison des paramètres figurant dans les descripteurs d'impulsions (22,23) détermine quel paramètre de quel descripteur d'impulsions (22,23) doit être utilisé pour fournir les paramètres du descripteur d'impulsions corrélés (33). 6. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que lorsqu'il existe pour une impulsion d'un signal radioélectrique donné un seul descripteur d'impulsions (22,23) généré par un seul récepteur radioélectrique (20,21), le descripteur d'impulsions corrélé (33) comporte au moins les mêmes caractéristiques que le descripteur d'impulsions (22,23) généré par le récepteur radioélectrique (20,21) ayant intercepté l'impulsion. 7. Procédé selon l'une des quelconques 2 à 6 caractérisé en ce que l'étape de filtrage (34) comporte un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) satisfont aux critères dudit filtre, ajoute un paramètre au descripteur d'impulsions corrélé (33) correspondant à un numéro prédéterminé et connu du procédé selon l'invention. 8. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que les critères du filtre s'appliquent au moins sur l'un des paramètres d'un 30 descripteur d'impulsions corrélés (33) suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. 9. Procédé selon l'une des quelconques 2 à 8 caractérisé en ce que l'étape de filtrage (34) comporte au moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) satisfont aux critères dudit filtre, génère une ou plusieurs commandes sur une sortie des commandes (36). 10. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que les critères du filtre s'appliquent au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. 11. Procédé selon l'une des quelconques 2 à 10 caractérisé en ce que l'étape de filtrage (34) comporte au moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) satisfont aux critères dudit filtre, supprime le descripteur d'impulsions corrélé (33). 12. Procédé selon la précédente caractérisé en ce que les critères du filtre s'appliquent au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. 13. Système de réception radioélectrique caractérisé en ce qu'il comporte au moins un récepteur radioélectrique large bande instantanée (20) et un récepteur radioélectrique bande étroite (21), au moins un processeur d'impulsions (24), ledit récepteur radioélectrique large bande instantanée (20) lorsqu'il intercepte des signaux radioélectriques génèrent (30) au moins un descripteur d'impulsions (22) pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté donné, ledit récepteur radioélectrique bande étroite (20) lorsqu'il intercepte des signaux radioélectriques génèrent (31) au moins un descripteur d'impulsions (23) pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté donné, le processeur d'impulsions (24) étant adapté à : la collecte (30) des descripteurs d'impulsions (22,23) générés par le récepteur radioélectrique large bande instantanée (20) et le récepteur radioélectrique large bande étroite (21); la corrélation (32) des descripteurs d'impulsions aboutissant à la la génération d'un descripteur d'impulsions corrélé (33) pour chaque impulsion de chaque signal radioélectrique intercepté à partir des descripteurs d'impulsions collectés (22,23). 14. Système selon la 13 caractérisé en ce que le processeur d'impulsions (24) est aussi adapté au filtrage (34) des descripteurs d'impulsions corrélés (33) par application d'un ou plusieurs filtres, chaque filtre comportant un ensemble de critères. 15. Système selon l'une des quelconques 13 à 14 caractérisé en ce que les caractéristiques d'un descripteur d'impulsions corrélé (33) sont obtenues: en comparant les caractéristiques incluses dans les descripteurs d'impulsions (22,23) générés par les récepteurs radioélectriques (20,21) ; - en déterminant à partir des comparaisons les descripteurs d'impulsions (22,23) décrivant les mêmes impulsions; - en sélection pour chaque paramètre le descripteur d'impulsions (22,23) qui doit fournir ce paramètre. 16. Système selon la 15 caractérisé en ce que la comparaison des caractéristiques incluses dans les descripteurs d'impulsions (22,23) générés par les récepteurs radioélectriques (20,21) utilise au moins comme critère l'un des critères suivant: le temps d'arrivée de l'impulsion, le niveau de puissance de l'impulsion, la fréquence de l'impulsion, la largeur de l'impulsion. 17. Système selon la 15 caractérisé en ce que lorsqu'il existe pour une impulsion d'un signal radioélectrique donné plusieurs descripteurs d'impulsions (22,23) générés par plusieurs récepteurs radioélectriques (20,21), une table prenant en compte les différents états de comparaison des paramètres figurant dans les descripteurs d'impulsions (22,23) détermine quel paramètre de quel descripteur d'impulsions (22,23) doit être utilisé pour fournir les paramètres du descripteur d'impulsions corrélés (33). 18. Système selon la 15 caractérisé en ce que lorsqu'il existe pour une impulsion d'un signal radioélectrique donné un seul descripteur d'impulsions (22,23) généré par un seul récepteur radioélectrique (20,21), le descripteur d'impulsions corrélé (33) comporte au moins les mêmes caractéristiques que le descripteur d'impulsions (22,23) généré par le récepteur radioélectrique (20,21) ayant intercepté l'impulsion. 19. Système selon l'une des quelconques 14 à 18 caractérisé en ce que le filtrage (34) comporte au moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) satisfont aux critères dudit filtre, ajoute un paramètre au descripteur d'impulsions corrélé (33) correspondant à un numéro prédéterminé et connu du procédé selon l'invention. 20. Système selon la précédente caractérisé en ce que les 25 critères du filtre s'appliquent au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. 21. Système selon l'une des quelconques 14 à 20 caractérisé en ce que le filtrage (34) comporte au moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) satisfont aux critères dudit filtre, génère une ou plusieurs commandes sur une sortie des commandes (36). 22. Système selon la précédente caractérisé en ce que les 5 critères du filtre s'appliquent au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, sur la fréquence de l'impulsion, sur la largeur de l'impulsion, la direction d'arrivée. 23. Système selon l'une des quelconques 14 à 22 caractérisé en ce que le filtrage (34) comporte au moins un filtre qui, lorsque certains paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) satisfont aux critères dudit filtre, supprime le descripteur d'impulsions corrélé (33). 24. Système selon la précédente caractérisé en ce que les critères du filtre s'appliquent au moins sur l'un des paramètres d'un descripteur d'impulsions corrélés (33) suivant: le niveau de puissance de l'impulsion, - sur la fréquence de l'impulsion, - sur la largeur de l'impulsion, - la direction d'arrivée.
H,G
H04,G01
H04B,G01S
H04B 1,G01S 7
H04B 1/06,G01S 7/295,H04B 1/69
FR2891907
A1
ROULEAU DE FREINOMETRE
20,070,413
La présente invention concerne un rouleau de freinomètre. Le domaine technique de l'invention est celui de la conception d'outillages et d'appareils de contrôle technique et d'entretien de véhicules 5 automobiles, tels que des véhicules légers et des poids lourds. Aujourd'hui, dans la majorité des pays industrialisés, tous les véhicules doivent subir, à des échéances régulières, un contrôle technique pour vérifier qu'ils respectent bien toutes les normes de fiabilité, de sécurité et de respect de l'environnement édictées par ces états pour 10 évaluer la capacité d'un véhicule à rester en circulation. Un des points vérifiés lors de ce contrôle technique, est la capacité de freinage du véhicule, évaluée roue par roue et/ou pour l'ensemble du véhicule. Cette mesure de la capacité de freinage des véhicules est traditionnellement effectuée sur un banc de freinage, également appelé 15 freinomètre, qui comporte deux couples de rouleaux montés en parallèle dans une fosse pratiquée dans le sol, de telle sorte que leurs surfaces externes (ou bandes de roulement) soient sensiblement affleurantes au niveau du sol. Ces rouleaux sont montés sur des paliers à chacune de leurs 20 extrémités et sont entraînés de façon temporaire en rotation à une vitesse déterminée par des moyens mécaniques d'entraînement motorisés tels qu'un motoréducteur, tournant à vitesse constante durant toute la phase de freinage pour entraîner en rotation les deux roues d'un essieu d'un véhicule positionnées en appui sur les quatre rouleaux. 25 Le freinomètre est en outre doté de deux capteurs mesurant les forces verticales des roues du véhicule et de deux capteurs mesurant l'effort tangentiel généré par le freinage des roues. Hors sol se trouve une armoire de commande comportant toute la partie électronique et informatique de traitement des données ainsi qu'un écran de contrôle destiné à assurer l'interface entre la machine et un utilisateur. A ce jour, les rouleaux de freinomètre peuvent présenter divers types de revêtement antidérapant : - à base de galets concassés avec matrice résine appliqué directement sur la surface métallique porteuse du rouleau à base de silice (sable) de granulométrie variable appliquée directement sur la surface métallique porteuse du rouleau ou appliquée entre les maille d'un grillage en métal déployé soudé sur la surface porteuse 10 du rouleau - sans matière ajoutée, des rugosités étant formées par apport de métal soudé sur la surface métallique du rouleau qui assure l'entraînement mécanique de la roue. Au cours du temps, les rouleaux de freinomètre subissent une usure 15 de leur bande de roulement due au frottement entre la gomme des pneus et ladite bande de roulement des rouleaux lors des essais de freinage. Lorsque cette usure devient trop importante, les rouleaux ne présentent plus l'adhérence suffisante pour permettre une mesure des capacités de freinage des véhicules dans le respect des normes en vigueur. Lorsqu'une telle usure 20 des rouleaux est atteinte, les responsables des centres de contrôle technique ou des garages munis de freinomètres, n'ont d'autre alternative que de remplacer les rouleaux usagés par de nouveaux rouleaux. Ces opérations de remplacement des rouleaux sont particulièrement contraignantes pour les opérateurs. En effet, les rouleaux existants ont une 25 masse d'au moins 25 kg, ce qui rend particulièrement difficile le démontage des rouleaux usagés et le montage des nouveaux rouleaux sur le freinomètre, en particulier lorsqu'il convient de remplacer plusieurs rouleaux à la fois où les opérateurs doivent alors manipuler jusqu'à plusieurs centaines de kilogrammes, souvent dans des positions très inconfortables. Il en résulte des risques de blessures et à tout le moins de fatigue des opérateurs. En raison de ces difficultés de remplacement des rouleaux, les utilisateurs ont tendance à utiliser ceux-ci jusqu'à un niveau d'usure très avancé, au détriment de la qualité des contrôles effectués; de plus, avec les rouleaux existants, il est particulièrement délicat d'évaluer le niveau d'usure de la bande de roulement des rouleaux tant que celle-ci n'est pas complètement érodée, laissant apparaître un sillon annulaire sur la périphérie des rouleaux, creusé par l'usure du revêtement abrasif desdits rouleaux et laissant parfois apparaître la paroi métallique porteuse de l'âme cylindrique dudit rouleau. Si, pour des niveaux d'usure modérés, il est parfois possible de rénover le revêtement abrasif de la bande de roulement des rouleaux, lorsque l'épaisseur de revêtement usée est trop importante, voire que la paroi porteuse est elle-même attaquée, il n'existe alors pas d'autre solution que de remplacer intégralement les rouleaux, le plus souvent en remplaçant également les axes et paliers qui permettent leur fixation dans la fosse du freinomètre, avec tous les inconvénients de manutention évoqués précédemment. Un but de l'invention est de fournir un rouleau de freinomètre d'un genre nouveau qui soit beaucoup plus facile à manipuler que les rouleaux existants, tout en présentant des caractéristiques mécaniques de résistance appropriées à son utilisation pour le contrôle de véhicules légers ou de poids lourds. Un autre but de l'invention est de fournir un rouleau de freinomètre dont on puisse évaluer rapidement et sans outillage additionnel le niveau d'usure de la bande de roulement. Un autre but de l'invention est de fournir un rouleau de freinomètre dont la bande de roulement puisse être rénovée sans avoir à remplacer le rouleau lui-même, afin de diminuer les opérations de manutention et de remplacement des rouleaux ainsi que les coûts et les durées de maintenance des bancs de freinage. Ces buts sont atteints selon l'invention grâce à un rouleau de freinomètre comportant une âme cylindrique rigide dont la surface externe, dite paroi porteuse, est recouverte d'un revêtement abrasif formant une bande de roulement, et dans lequel ladite paroi porteuse est formée d'un matériau composite stratifié. Un tel rouleau dont la paroi porteuse est en matériau composite, présente l'avantage d'être beaucoup plus léger, sa masse étant en pratique de l'ordre de 5 à 10 kg, que les rouleaux de freinomètre en acier existants à l'heure actuelle. Dans le même temps, cette légèreté ne grève pas les caractéristiques mécaniques de résistance du rouleau, lesquelles sont équivalentes, voire supérieures aux rouleaux en acier, et facilite ainsi les manipulations lors des opérations de remplacement des rouleaux. Selon des variantes préférées de réalisation du rouleau de l'invention: la paroi porteuse du rouleau comporte au moins des fibres minérales et des fibres organiques et/ou métalliques, nappées et liées entre elles par une par une matrice de résine polymère thermodurcissable, de préférence une résine époxyde; - ladite âme cylindrique rigide comporte un noyau cylindrique sur lequel est formée ladite paroi porteuse en matériau composite, ledit noyau étant lui-même constitué d'un matériau polymère thermodurcissable, de préférence expansé; la paroi porteuse en matériau composite est formée autour dudit noyau par infusion de ladite résine dans lesdites fibres. Conformément à une autre caractéristique du rouleau de l'invention, la bande de roulement est constitué d'une résine polymère thermodurcissable et de grains de matière abrasive de granulométrie variable. Cette bande de roulement comporte avantageusement une pluralité de couches de couleurs différentes, formées et liées les unes aux autres sur la paroi porteuse du rouleau pour permettre, lors de l'usure du revêtement abrasif de la bande de roulement, d'évaluer visuellement le niveau d'usure du rouleau par les opérateurs du freinomètre, en distinguant un changement de couleur de la bande de roulement, au fur et à mesure de l'usure des différentes couches du revêtement abrasif. Il est ainsi possible de détecter très facilement visuellement les différents niveaux d'usure de la bande de roulement des rouleaux du freinomètre afin, par exemple, de détecter quand le rouleau a atteint un niveau d'usure tel qu'il ne respecte plus les normes en vigueur quant à ses dimensions et à son adhérence, et ainsi prévoir une rénovation de sa bande de roulement ou encore pour détecter, lorsqu'un rouleau n'a pas été rénové, une usure extrême du rouleau, voire de sa paroi porteuse, indiquant à l'opérateur qu'il faut remplacer rapidement le rouleau sous peine de rupture de celui-ci. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, ledit revêtement abrasif de la bande de roulement du rouleau est amovible de la paroi porteuse de celui-ci, ce qui permet avantageusement de ne remplacer, lorsqu'elle est usée, que la bande de roulement du rouleau, sans avoir à démonter intégralement celui-ci, ce qui évite de démonter le rouleau dans son intégralité et donc évite de stopper de manière prolongée le freinomètre et ainsi réduit les durées et les coûts de maintenance. Afin de faciliter ces opérations de remplacement du revêtement abrasif (bande de roulement) des rouleaux, celui-ci comporte avantageusement selon l'invention une couche de tissu d'arrachage disposée entre la paroi porteuse et la bande de roulement. Ce tissu d'arrachage présente une faible résistance au pelage qui permet, en pratiquant une simple incision sur la longueur du rouleau dans le revêtement abrasif, d'arracher celui-ci de la paroi porteuse. Un tel tissu d'arrachage peut de plus être mis en place sur la paroi porteuse lors de l'infusion de celle-ci et permet, alors, d'uniformiser les flux de résine sur toute la surface de cette paroi porteuse lors de l'infusion, ce qui garantie et améliore la liaison des fibres du matériau composite constituant ladite paroi porteuse et ainsi, de bonnes caractéristiques mécaniques. Dans un autre mode de réalisation avantageux, le rouleau comporte un moyen électronique de mesure du niveau d'usure de la bande de roulement apte à être relié à un dispositif de mesure électronique, le cas échéant à un dispositif électronique de commande du freinomètre, ledit moyen de mesure étant disposé dans l'épaisseur de ladite bande de roulement selon un axe transversal à l'axe longitudinal du rouleau. De façon avantageuse, ce moyen de mesure est un composant électrique passif comportant une pluralité de segments conducteurs ou pistes conductrices de résistances propres et aptes à être sectionnés ou fondus au fur et à mesure de l'usure de la bande de roulement de manière à faire varier la résistance totale dudit composant électrique de manière proportionnelle à l'usure de ladite bande de roulement. Il est ainsi possible grâce un tel moyen de mesure de déterminer, par mesure de la variation de résistance du composant électrique, le degré d'usure de la bande de roulement et sa durée de vie restante. Grâce à ce composant électrique intégré au matériau de la bande de roulement, on peut ainsi mettre en oeuvre un procédé de mesure et de contrôle et de mesure électronique du degré d'usure de la bande de roulement du rouleau pendant la mise en fonction du freinomètre. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description détaillée de l'invention qui va suivre, en référence aux figures annexées parmi lesquelles: - les figures 1 à 3 représentent chacune une vue en coupe longitudinale d'un rouleau de freinomètre selon l'invention clans un premier mode de réalisation, à des niveaux d'usure de la bande de roulement graduellement plus importants; - la figure 4 représente une vue en coupe longitudinale d'un rouleau de freinomètre selon l'invention dans un second mode de réalisation, muni d'un moyen de mesure électronique de l'usure de la bande de roulement du rouleau. En référence aux figures 1 à 3, le rouleau de freinomètre 1 de l'invention comporte un corps 2 cylindrique constituant un noyau central autour duquel est formée une paroi porteuse 3 constituée d'un matériau composite stratifié. La surface externe de la paroi porteuse 3 est recouverte d'une bande de roulement 4 antidérapante composée d'une pluralité de couches 4a, 4b, 4c de couleurs différentes et distinctes les unes des autres. Une première couche externe 4a constitue la bande de roulement du rouleau 1 à l'état "neuf" lorsque son usure est minimale (figure 1). Une seconde couche 4b, située sous la couche 4a, constitue une première couche d'alerte signifiant par sa couleur, lorsqu'elle devient apparente sous la couche 4a (figure 2), l'atteinte d'un premier niveau d'usure de la bande de roulement 4 du rouleau 1. Enfin une troisième couche 4c, située sous la couche 4b, constitue une seconde couche d'alerte signifiant par sa couleur, lorsque celle-ci devient apparente sous la couche 4b (figure 3), l'atteinte d'un niveau d'usure critique de la bande de roulement 4 du rouleau 1, au-delà duquel le rouleau ne respecte plus les prescriptions légales de diamètre et de coefficient de frottement au niveau de la bande de roulement et où il devient impératif de remplacer ledit rouleau ou sa bande de roulement 4. A chaque extrémité, le rouleau 1 comporte des flasques 5, de préférence en acier, supportant des axes 6 de rotation du rouleau 1, également de préférence en acier, qui permettent le montage et la rotation du rouleau sur des paliers prévus à cet effet dans la fosse du freinomètre. Avantageusement, les axes 6 sont amovibles des flasques 5 du rouleau 1, ce qui permet de les installer sur un nouveau rouleau lors de chaque changement de rouleau sans avoir à modifier les paliers de support sur lesquels ils sont montés La paroi porteuse 3 du rouleau 1 est formée d'un matériau composite, ce qui confère au rouleau 1 une très grande légèreté par rapport aux rouleaux de freinomètre existants, qui sont pour la plupart en acier. Cette paroi porteuse 3 est constituée d'une structure stratifiée en sandwich comportant des renforts de fibres de carbone et de fibres de verre entrelacés et enroulés autour du noyau central 2 et imprégnés d'une résine époxyde constituant la matrice de liaison desdits renforts de fibres. Avantageusement, la paroi porteuse est produite directement sur le noyau 2 par un procédé d'infusion sous vide de résine dans lequel le noyau 2 joue alors le rôle de moule rigide de la paroi porteuse 3, un film de mise sous vide traditionnel jouant le rôle de contre-moule, la résine diffusant uniformément au travers des renforts sous l'effet du vide pour lier les fibres et former la paroi porteuse 3. Le noyau central 2 peut être choisi comme un mandrin métallique ou encore, préférentiellement un cylindre d'un matériau polymère thermodurcissable tel que du polyuréthane (PU) ou polystyrène, le cas échéant expansé. On réduit ainsi encore la masse du rouleau 1, sans perdre en rigidité. Les rouleaux de freinomètre ainsi obtenus présentent une masse comprise entre 5 kg et 10kg au plus en fonction de la taille des rouleaux, soit une diminution de masse d'au moins 50% par rapport aux rouleaux existants. Conformément à une autre caractéristique préférée de l'invention non représentée sur les figures, le rouleau comporte une couche de tissu d'arrachage disposée entre la paroi porteuse 3 et la couche inférieure 4c de la bande de roulement 4. Ce tissu d'arrachage présente plusieurs avantages dans la réalisation du rouleau de freinomètre de l'invention. En premier lieu, le tissu d'arrachage permet d'uniformiser, lors de 30 l'infusion, la diffusion de la résine au travers des renforts de fibres de verre et de fibres de carbone de la paroi porteuse 3 ce qui tend à améliorer l'homogénéité de la structure de la paroi porteuse 3, et partant, les caractéristiques mécaniques du rouleau 1, notamment sa résistance aux efforts de flexion et de cisaillement lorsque le rouleau est mû en rotation et qu' un véhicule est en appui sur celui-ci. De plus, le tissu d'arrachage présente également une faible résistance au pelage, c'est-à-dire une relativement faible résistance à l'arrachage sous un effort de traction dirigé normalement à la paroi porteuse 3. Cette propriété est particulièrement avantageuse dans le cadre de la présente invention car elle permet de rendre la bande de roulement 4 amovible de la paroi porteuse 3, ce qui confère au rouleau 1 une capacité de rénovation de sa bande de roulement 4. La bande de roulement 4 est composée d'un matériau polymère adhérent et thermodurcissable à base de résine mélangé à des grains de matière abrasive de granulométrie variable, telle que du sable, du verre ou de la roche concassés, ou encore un mélange de ces différents éléments. Elle est formée par applications successives de trois couches 4c, 4b, 4a dudit matériau polymère sous forme visqueuse et comportant un additif colorant différent autour de la paroi porteuse 3 du rouleau. La première couche 4c est directement déposée sur la couche de tissu d'arrachage, puis une fois cette première couche solidifiée on dépose la seconde couche 4b, puis enfin la couche externe 4a. Par la suite, au fur et à mesure de l'utilisation du rouleau 1 sur un freinomètre, les couches 4a, 4b et 4c subissent une usure progressive, telle que représentée aux figures 2 et 3. Lorsque la couche externe 4a est entièrement usée (figure 2), celle-ci laisse apparaître la couche inférieure 4b, signifiant à l'utilisateur du freinomètre l'état d'usure avancée de la bande de roulement 4, et la nécessité de son remplacement prochain. Si l'utilisateur ne procède pas tout de suite au remplacement de la bande de roulement 4, l'usure de celle-ci se poursuit jusqu'à ce qu'apparaisse la dernière couche 4c (figure 3). Le remplacement de la bande de roulement 4 est alors obligatoire, sous peine d'endommagement irréversible du rouleau 1. Pour le fabricant du rouleau, la dernière couche 4c de la bande de roulement peut ainsi servir à signifier à l'utilisateur qu'il a atteint un seuil d'usure du rouleau tel que celuici est désormais hors des conditions de garantie de celui-ci, aussi bien en termes de justesse des mesures effectuée avec le freinomètre qu'en terme de résistance du roulement. Le remplacement de la bande de roulement 4 du rouleau 3 s'effectue de façon très simple grâce aux propriétés du tissu d'arrachage placé entre ladite bande de roulement et la paroi porteuse. Pour ce faire on pratique une incision dans la bande de roulement à l'aide de tout outil approprié, dans l'axe longitudinal XX' du rouleau. Une fois l'incision pratiquée, il suffit de soulever un coin de la bande de roulement 4 jouxtant l'incision puis de tirer sur celle-ci pour décoller l'ensemble de la bande de roulement du rouleau, ce décollement étant permis par le tissu d'arrachage recouvrant la paroi porteuse 3.11 suffit ensuite d'appliquer une nouvelle bande de roulement 4 autour de la paroi porteuse 3 pour rénover le rouleau, ce sans avoir à démonter le rouleau de la fosse du freinomètre, les flasques 5 aux extrémités du rouleau permettant d'ajuster l'épaisseur de polymère abrasif déposé autour de la paroi porteuse 3 à l'aide d'un niveau par exemple ou de tout autre élément permettant d'égaliser la surface de la couche de polymère 4a. Dans les cas où le rouleau ne comporte pas de tissu d'arrachage, il est également possible de rénover la bande de roulement 4 par application de polymère abrasif directement sur la bande de roulement usagée pour combler la (les) rainure(s) creusée(s) dans la bande de roulement suite à l'usure de celle-ci par le frottement des pneus des véhicules lors des essais de freinage. On peut ainsi prolonger la durée de vie des rouleaux de freinomètre 30 à des coûts limités, tout en supprimant pour les opérateurs chargés du remplacement des rouleaux les inconvénients liés à la manipulation et l'installation des rouleaux actuels. On fait de la sorte des économies d'entretien des freinomètres tout en préservant les opérateurs. Dans un autre mode de réalisation particulier de l'invention représenté à la figure 4, on dispose dans l'épaisseur de la bande de roulement 4 du rouleau 1 à l'état neuf un composant électrique passif 7 de résistance totale déterminée qui permet de renseigner à tout moment le degré d'usure de ladite bande et, par conséquent, le temps de vie restant de celle-ci. Ce composant électrique 7 est de préférence intégré dans la bande de roulement 4 selon un axe transversal à l'axe longitudinal XX' du rouleau et peut intervenir en sus des couches de couleurs de la bande de roulement Ce composant 7 est constitué par exemple par une carte électronique comportant une dizaine de segments conducteurs ou pistes conductrices et qui est placée verticalement dans l'épaisseur de la bande de roulement 4. Les bornes de ladite carte électronique 7 sont reliées par des fils connecteurs 9 à un dispositif électronique de mesure 8 qui peut être, en pratique, le pupitre de commande du freinomètre. Lors de l'utilisation, la bande de roulement 4 du rouleau est érodée par le frottement des pneus des véhicules. Au fur et à mesure de cette érosion, lesdits segments ou pistes de la carte électronique 7 sont sectionnés ou fondus un à un de sorte que la résistance totale du composant diminue. Ainsi, la simple mesure des variations de la résistance totale de la carte permet de déterminer le nombre de segments ou pistes détruits et renseigne sur le nombre de segments ou pistes encore en service et donc sur l'épaisseur de la bande de roulement. Il est ensuite possible de déterminer le temps de vie restant de la bande de roulement par une simple extrapolation connaissant la durée d'utilisation du rouleau au moment de la mesure
La présente invention concerne un rouleau (1) de freinomètre, notamment pour mesurer la capacité de freinage de véhicules légers et poids lourds, comportant une âme cylindrique rigide (2) dont la surface externe, dite paroi porteuse (3), est recouverte d'un revêtement abrasif formant une bande de roulement (4), et dans lequel ladite paroi porteuse (3) est formée d'un matériau composite stratifié.
1. Rouleau (1) de freinomètre, notamment pour mesurer la capacité de freinage de véhicules légers et poids lourds, comportant une âme cylindrique rigide (2) dont la surface externe, dite paroi porteuse (3), est recouverte d'un revêtement abrasif formant une bande de roulement (4), et dans lequel ladite paroi porteuse (3) est formée d'un matériau composite stratifié. 2. Rouleau selon la 1, dans lequel la paroi porteuse (3) du rouleau comporte au moins des fibres minérales et des fibres organiques et/ou métalliques, nappées et liées entre elles par une matrice de résine polymère thermodurcissable, de préférence une résine époxyde. 3. Rouleau selon la 1 ou 2, dans lequel ladite âme cylindrique rigide comporte un noyau cylindrique (2) sur lequel est formée ladite paroi porteuse en matériau composite, ledit noyau étant lui-même constitué d'un matériau polymère thermodurcissable, de préférence expansé. 4. Rouleau selon l'une des 1 à 3, dans lequel la paroi porteuse (3) de matériau composite est formée par infusion autour dudit noyau (2). 5. Rouleau selon l'une des 1 à 4, dans lequel ladite bande de roulement (4) est constituée d'une résine polymère thermodurcissable et de grains de matière abrasive de granulométrie variable. 6. Rouleau selon l'une des 1 à 5, dans lequel ladite bande de roulement (4) comporte une pluralité de couches (4a, 4b, 4c) de couleurs différentes, formées et liées les unes aux autres sur la paroi porteuse (3) du rouleau pour permettre une évaluation visuelle du niveau d'usure du rouleau au cours du temps par un utilisateur. 7. Rouleau selon l'une des 1 à 6, dans lequel ladite bande de roulement (4) est amovible de la paroi porteuse (3) du rouleau. 8. Rouleau selon la 7, dans lequel une couche de tissu d'arrachage est disposée entre la paroi porteuse et la bande de roulement (4). 9. Rouleau selon l'une des 1 à 8, dans lequel un moyen électronique (7) de mesure du niveau d'usure de la bande de roulement (4) apte à être relié à un dispositif de mesure électronique (8), le cas échéant à un dispositif électronique de commande du freinomètre, est disposé dans l'épaisseur de ladite bande de roulement selon un axe transversal à l'axe longitudinal XX' du rouleau. 10. Rouleau selon la 9, dans lequel ledit moyen de mesure (7) est un composant électrique passif comportant une pluralité de segments conducteurs ou pistes conductrices de résistances propres et aptes à être sectionnés ou fondus au fur et à mesure de l'usure de la bande de roulement (4) de manière à faire varier la résistance totale dudit composant électrique de manière proportionnelle à l'usure de ladite bande de roulement. 11. Rouleau selon l'une des 1 à 10, dans lequel chaque extrémité comporte des flasques (5), de préférence métalliques, supportant des axes de rotation (6) du rouleau sur le freinomètre. 12. Rouleau selon la 11, dans lequel lesdits axes de rotation (6) sont amovibles desdits flasques (5) du rouleau. 13. Procédé de mesure du degré d'usure de la bande de roulement (4) d'un rouleau de freinomètre(1), dans lequel: - on dispose un composant électrique passif (7) de résistance totale déterminée dans l'épaisseur de ladite bande de roulement (4) à l'état neuf, de préférence selon un axe transversal à l'axe longitudinal XX' du rouleau, ledit composant comportant une pluralité de segmentsconducteurs ou pistes conductrices de résistances propres aptes à être sectionnés ou fondus au fur et à mesure de l'usure de la bande de roulement de sorte que la résistance totale du composant diminue, et - on mesure les variations de résistance aux bornes dudit composant électrique au cours du temps à l'aide d'un dispositif de mesure électronique (8) relié aux bornes dudit composant (7) pour évaluer le niveau d'usure de ladite bande de roulement (4) en fonction des variations de résistance du composant mesurées.
G
G01
G01L,G01M
G01L 5,G01M 17
G01L 5/28,G01M 17/00
FR2892151
A1
PROCEDE DE GESTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE A RECYCLAGE DES GAZ D'ECHAPPEMENT ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
20,070,420
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne à recyclage des gaz d'échappement comportant un dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement ainsi qu'un diaphragme dans une conduite d'entrée de la zone d'admission du moteur à combustion interne. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Etat de la technique Le recyclage des gaz d'échappement réduit les oxydes d'azote NOx de la combustion du carburant dans les cylindres d'un moteur à combustion interne en mélangeant des gaz d'échappement à l'air frais alimentant le moteur à combustion interne. Le recyclage des gaz d'échappement réduit la température maximale au cours de l'opération de combustion du carburant, ce qui détériore les conditions de développement des oxydes d'azote NOx. Un recyclage trop important des gaz d'échappement se traduit par une augmentation de l'émission ou du rejet de particules par le moteur à combustion interne à cause d'une combustion incomplète. Un recyclage trop faible des gaz d'échappement n'utilise pas le potentiel d'abaissement de la formation des oxydes d'azote NOx. Pour optimiser, il faut tenir compte à la fois des émissions d'oxydes d'azote NOx et des émissions de particules. Le recyclage des gaz d'échappement se fait à l'aide d'un dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement commandé par un signal de recyclage des gaz d'échappement réglant un taux de consigne de recyclage des gaz d'échappement. Le taux de consigne de recyclage des gaz d'échappement se détermine dans le cadre d'une application c'est-à-dire des mesures faites sur un banc d'essais des différents états de fonctionnement du moteur à combustion interne et ces mesures sont mémorisées dans une mémoire dans l'appareil de commande. Le réglage du taux de consigne de recyclage des gaz d'échappement permet de commander le dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement, par exemple une vanne ou soupape de recyclage en fonction de la différence de pression entre la zone des gaz d'échappement et la zone d'admission. La pression dans la zone d'admission peut se mesurer par exemple à l'aide d'un capteur de pression de conduite d'admission et être modélisée à l'aide de paramètres de fonctionnement connus du moteur à combustion interne par exemple du débit massique d'air alimentant le moteur à combustion interne. La pression dans la zone des gaz d'échappement peut se mesurer par exemple à l'aide d'un capteur de pression de gaz d'échappement ou à l'aide de paramètres de fonctionnement du moteur à combustion in-terne qui sont également modélisés. Pour déterminer le débit massique de recyclage des gaz d'échappement, il est nécessaire de connaître la température à la place du débit volumique, cette température étant également soit mesurée, soit de préférence modélisée. On assure un bon mélange du débit massique de recyclage des gaz d'échappement par le débit massique d'air frais alimentant le moteur à combustion interne en optimisant le point d'introduction pour le recyclage des gaz d'échappement dans la zone d'admission du moteur à combustion interne. En fonction de la réalisation du point d'introduction, on aura dans le recyclage des gaz d'échappement, un composant supplémentaire encore appelé diaphragme qui influence les conditions de pression ou le débit massique de recyclage des gaz d'échappement. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un pro-cédé de gestion d'un moteur à combustion interne à recyclage des gaz d'échappement ainsi qu'un dispositif pour sa mise en oeuvre, permet- tant un réglage précis du débit massique de recyclage des gaz d'échappement ou un taux de recyclage des gaz d'échappement avec un signal de recyclage des gaz d'échappement. Exposé de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on détermine la pression en aval du dis-positif de réglage de recyclage des gaz d'échappement. Avantages de l'invention Le procédé de gestion d'un moteur à combustion interne selon l'invention à recyclage des gaz d'échappement comportant un dis- positif de réglage du recyclage des gaz d'échappement et un diaphragme à l'entrée dans la zone d'admission du moteur à combustion interne, prévoit de déterminer la pression en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement ou en amont du diaphragme. Le procédé selon l'invention permet de déterminer le débit massique de recyclage des gaz d'échappement à partir de la différence de pression au niveau du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement et de la section d'ouverture prédéfinie, connue du dispositif de réglage de recyclage des gaz d'échappement déterminée par signal de recyclage des gaz d'échappement. Si l'on connaît cette relation, le signal de recyclage des gaz d'échappement peut régler de manière précise le débit massique de recyclage des gaz d'échappement. Le débit massique de recyclage des gaz d'échappement peut se convertir en tenant compte du débit massique d'air frais aspiré par le moteur à combustion interne, connu, en un coefficient de recyclage des gaz d'échappement. Dans la suite, on utilisera de façon synonyme les ex-pressions débit massique de recyclage des gaz d'échappement et taux de recyclage des gaz d'échappement. Le procédé selon l'invention offre une possibilité de conception libre du diaphragme équipant le recyclage des gaz d'échappe- ment avant l'entrée dans la zone d'admission du moteur à combustion interne. Une conception constructive du diaphragme permet un mélange optimum du débit massique de recyclage des gaz d'échappement au débit massique d'air frais alimentant le moteur à combustion in-terne. On influence les conditions de pression dans le recyclage des gaz d'échappement par le diaphragme et cette influence est prise en compte par le procédé de l'invention ce qui permet de respecter le coefficient pré-défini de recyclage des gaz d'échappement dans les différents états de fonctionnement. Selon un développement, on détermine tout d'abord le débit massique de recyclage des gaz d'échappement et ensuite à partir de ce débit massique de recyclage des gaz d'échappement, de la pression dans la conduite d'admission, la section d'ouverture du diaphragme et le cas échéant de la température dans la conduite d'admission, on détermine la différence de pression produite au niveau du diaphragme. Ce développement permet d'obtenir de manière simple la pression produite en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement de sorte que l'on additionne à la pression connue dans la zone d'admission du moteur à combustion interne, également la différence de pression produite au niveau du diaphragme. Le dispositif selon l'invention de gestion d'un moteur à combustion interne à recyclage des gaz d'échappement concerne tout d'abord un appareil de commande conçu spécialement pour la mise en oeuvre du procédé. L'appareil de commande comporte en particulier un moyen de détermination de la différence de pression pour déterminer la différence de pression produite au niveau du diaphragme. L'appareil de commande comporte de préférence en outre au moins une mémoire électrique dans laquelle sont enregistrées les étapes du procédé sous la forme d'un programme d'ordinateur. Dessin La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté schématiquement dans le dessin annexé dans lequel : L'unique figure montre l'environnement technique dans lequel se déroule le procédé de l'invention. Description d'un mode de réalisation La figure unique montre un moteur à combustion interne 10 dont la zone d'admission 11 comporte un détecteur d'air 12, un capteur de pression de conduite d'admission 13 pour détecter la pres- Sion dans la conduite d'admission p_saug ainsi qu'un capteur de température de conduite d'admission 14 pour saisir la température te_saug dans la conduite d'admission. La zone des gaz d'échappement 15 du moteur à combustion interne 10 comporte un capteur de pression de gaz d'échappement 16 pour saisir la pression p_abg des gaz d'échappement ainsi qu'un capteur de température de gaz d'échappement 17 pour saisir la température te_abg des gaz d'échappement. Le détecteur d'air 12 fournit un signal d'air ms_L à l'appareil de commande 20 ; le capteur de pression de conduite d'admission 13 fournit un signal de mesure de pression de conduite d'admission p_saug_mess ; le capteur de température de conduite d'admission 14 fournit un signal de mesure de température de conduite d'admission te_saug_mess ; le capteur de pression de gaz d'échappement 16 fournit un signal de mesure de pression de gaz d'échappement p_abg_mess et le capteur de température de gaz d'échappement 17 fournit un signal de mesure de température de gaz d'échappement te_abg_mess Le moteur à combustion interne 10 fournit à l'appareil de commande 20 un signal de vitesse de rotation ou signal de régime n et l'appareil de commande 20 fournit un signal de dosage de carburant m_K au dispositif de dosage de carburant 21. Entre la zone des gaz d'échappement 15 et la zone d'admission 11, il est prévu un recyclage de gaz d'échappement 25 comportant un dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 ainsi qu'un diaphragme 27. Le diaphragme 27 conduit le recyclage des gaz d'échappement 25 dans la zone d'admission 11. Le dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 est commandé par un appareil de commande 20 à l'aide d'un signal de recyclage des gaz d'échappement St. Dans le recyclage des gaz d'échappement 25, on a un dé-bit massique de recyclage des gaz d'échappement ms_agr, une pression p_vAGRV en amont du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 ; on a également une pression p_nAGRV en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 et une dif- férence de pression dp au niveau du diaphragme 27. L'appareil de commande 20 comporte un moyen de dé-termination du débit massique de recyclage des gaz d'échappement 30 ; celui-ci reçoit la pression p_vAGRV en amont du dispositif de réglage de recyclage des gaz d'échappement 26, la température des gaz d'échappement te_abg, la pression dans la conduite d'admission p_saug, la température de la conduite d'admission te_saug, le signal de recyclage des gaz d'échappement St ainsi que la valeur antérieure de la pression p_nAGRV_a en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26. Le moyen de détermination du débit massique du recyclage des gaz d'échappement 30 fournit le débit massique réel de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_réel qui est fourni à un moyen de détermination de pression 31 et à un additionneur 32. Le moyen de détermination de pression 31 reçoit en outre la pression p_saug dans la conduite d'admission, la température te_saug dans la conduite d'admission ainsi que la section d'ouverture Q du diaphragme 27. Le moyen de détermination de la pression 31 fournit une nouvelle valeur de la pression p_nAGRV_nouv en aval du dispositif de réglage de recyclage des gaz d'échappement 25. L'additionneur 32 détermine la différence entre le débit massique calculé de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_réel et un débit massique de consigne de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_cons ; il transmet la différence 33 à un moyen de correction 34 qui fournit un signal de correction corr mis à disposition d'un tableau 35 ; celui-ci fournit le signal de recyclage des gaz d'échappement St en fonction du débit massique de consigne de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_cons qui a été prédéterminé. Le procédé selon l'invention fonctionne comme suit : L'appareil de commande 20 fixe le signal de carburant m_K fourni par le dispositif de dosage de carburant 21 par exemple en fonction d'une valeur de consigne de couple ; cette valeur et fournie par la pédale d'accélérateur non détaillée faisant partie d'un véhicule auto-mobile lui-même non détaillé, dans la mesure où le moteur à combustion interne 10 est le moteur entraînant un véhicule. A la fois la valeur de consigne du couple et aussi le signal de dosage de carburant m_K peuvent être utilisés comme mesure de la charge du moteur à combustion interne 10. Le recyclage des gaz d'échappement 25 entre la zone des gaz d'échappement 15 et la zone d'admission 11 permet de mélanger du gaz inerte au courant d'air frais aspiré par le moteur à combustion in- terne 10 et qui représente le signal d'air ms L. Le mélange des gaz d'échappement chauds augmente certes la température moyenne de combustion mais diminue la température maximale pendant la combustion de sorte que cela détériore les conditions de formation des oxydes d'azote NOx. Une augmentation quelconque du taux de recyclage des gaz d'échappement n'est pas possible car la combustion deviendrait instable et entraînerait une augmentation du rejet de particules. Le coefficient de recyclage des gaz d'échappement, à pré-définir, qui sera réglé par le dispositif de réglage de recyclage des gaz d'échappement 26 en fonction du signal de recyclage des gaz d'échappement St, se détermine de préférence dans le cadre d'une application (c'est-à-dire des mesures effectuées sur un banc d'essais) pour différents états de fonctionnement du moteur à combustion interne 10 et les mesures sont enregistrées dans une mémoire non représentée. Le coefficient de recyclage des gaz d'échappement se fixe par exemple en fonction du signal de vitesse de rotation n et/ou de la charge du moteur à combustion interne 10 et/ou de la pression p_saug dans la conduite d'admission. Le signal de vitesse de rotation n est par exemple la vitesse de rotation du moteur à combustion interne 10 (régime du moteur à combustion interne 10) et/ou d'une position d'un arbre du moteur à combustion interne 10. La pression dans la conduite d'admission p_saug peut se mesurer par exemple à l'aide du capteur de pression de conduite d'admission 13 et être fournit comme signal de mesure de la 20 pression dans la conduite d'admission p_saug_mess transmis à l'appareil de commande 20. Cette réalisation prévoit de modéliser la pression dans la conduite d'admission p_saug par exemple en fonction du signal d'air ms_L et selon le remplissage des différents cylindres du moteur à combustion interne 10 par intégration de la masse d'air 25 d'entrée et de sortie dans la zone d'admission 11 en procédant par modélisation. Le coefficient de recyclage des gaz d'échappement prédéfini par le signal de recyclage des gaz d'échappement St est réglé par le dispositif de réglage du coefficient de recyclage des gaz d'échappement 30 26 par exemple une vanne, n'est pas en général mesuré mais une grandeur calculée à partir de grandeurs connues. Le débit massique de recyclage des gaz d'échappement ms_agr se détermine à partir d'une différence de pression au niveau d'un composant et de la section d'ouverture connue du composant, en tenant compte de la température 35 du débit massique d'air. Dans l'exemple de réalisation présenté, on dispose tout d'abord de la pression des gaz d'échappement p_abg et de la température des gaz d'échappement te_abg deux grandeurs qui sont soit mesurées soit calculées à l'aide des paramètres de fonctionnement connus du moteur à combustion interne 10. Pour la mesure, on prévoit d'une part le capteur de pression des gaz d'échappement 16 et d'autre part le capteur de température des gaz d'échappement 17. Le capteur de pression des gaz d'échappement 16 fournit à l'appareil de commande 20 le signal de mesure de pression de gaz d'échappement p_abg_mess et le capteur de température des gaz d'échappement 17 fournit le signal de mesure de la température des gaz d'échappement te_abg_mess. Le calcul peut se faire à partir du signal d'air saisi par le moyen de saisie d'air 12 c'est-à-dire ms L, du signal de carburant m_K, du signal de vitesse de rotation n, et notamment de la charge du moteur à combustion interne 10. Pour déterminer le coefficient effectif de recyclage des gaz d'échappement ou débit massique de recyclage des gaz d'échappement ms_agr, on dispose de la pression dans la conduite d'admission p_saug ainsi que la température dans la conduite d'admission te_saug ; ces deux grandeurs sont soit mesurées soit calculées à partir de paramètres de fonctionnement connus du moteur à combustion interne 10. Pour la mesure, on prévoit d'une part le capteur de pression de conduite d'admission 13 et d'autre part le capteur de température de conduite d'admission 14. Le capteur de pression de conduite d'admission 13 fournit à l'appareil de commande 20, le signal de mesure de pression de conduite d'admission p_saug_mess et le capteur de température de conduite d'admission 14 fournit le signal de mesure de la température de la conduite d'admission te_saug_mess. Le moyen de détermination du débit massique de recy- clage des gaz d'échappement 30 détermine le débit massique réel cal-culé de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_réel à partir de la pression p_vAGRV en amont du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 qui correspond au moins approximativement à la pression des gaz d'échappement p_abg, à la pression de la conduite d'admission p_saug, à la température de la conduite d'admission te_saug, au signal de recyclage des gaz d'échappement St ainsi qu'à la valeur actuelle de la pression p_nAGRV_a en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26. En outre, on tient compte de la température du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échap-pement 26, cette température se détermine au moins approximative-ment à partir d'un modèle de température pour être fournie comme température de gaz d'échappement te_abg. La valeur actuelle de la pression p_nAGRV_a en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 est né- ces-10 saire pour pouvoir régler un coefficient de recyclage des gaz d'échappement aussi exact que possible avec le signal de recyclage des gaz d'échappement St, la relation entre le débit massique de consigne de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_cons et le signal de recyclage des gaz d'échappement St est enregistrée dans le tableau 36. 15 La valeur actuelle de la pression p_nAGRV_a en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 est en outre nécessaire pour pouvoir déterminer le débit massique de recyclage des gaz d'échappement ms_agr traversant le diaphragme 27 car la valeur actuelle de la pression p_nAGRV_a en aval du dispositif de réglage du 20 recyclage des gaz d'échappement 26 est identique à la pression en amont du diaphragme 27. La valeur actuelle de la pression p_nAGRV_a en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 peut se cal-culer suivant un exemple de réalisation du procédé de l'invention par 25 itération ; comme les grandeurs ne varient que lentement du fait qu'elles sont rapportées au temps de calcul, il s'établira rapidement un état stationnaire pour le calcul et selon celui-ci, on disposera de la pression effective p_nAGRV en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 dans une étape de calcul. 30 La nouvelle valeur de la pression p_nAGRV_nouv en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26 est fournie dans le moyen de détermination de la pression 31 à partir du débit massique réel calculé de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_réel, de la pression dans la conduite d'admission p_saug, de la 35 température de la conduite d'admission te_saug ainsi que de la section d'ouverture connue Q du diaphragme 27 pour être transmise comme nouvelle valeur de la pression p_nAGRV_nouv en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26. du fait de la variation lente de la pression p_nAGRV en aval du dispositif de réglage du recy- clage des gaz d'échappement 26 rapportée au temps de calcul, qui se produit en pratique, la sortie du moyen de détermination de pression 31 peut être reliée directement au moyen de détermination du débit massique de recyclage des gaz d'échappement 30. En pratique, on ne distingue pas entre la valeur actuelle et la valeur nouvelle de la pression p_nAGRV_a et p_nAGRV_nouv en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26. L'additionneur 32 compare le débit massique calculé de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_réel, qui est au moins une mesure du débit massique effective de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_réel et le débit massique de consigne de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_cons. S'il y a une différence 33, le moyen de détermination de correction 34 détermine le signal de correction corr et le fournit au tableau 35. Le tableau 35 fournit le signal de recyclage des gaz d'échappement St ; le tableau 35 contient par exemple une courbe caractéristique représentant la relation entre le coefficient de consigne de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_cons et la position d'un élément de réglage dans le dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26. A la place de la correction dans le tableau 35, on peut faire une correction du débit massique de consigne, pré-défini, de recyclage des gaz d'échappement ms_agr_cons ou du coefficient de con-signe de recyclage des gaz d'échappement. Dans l'exemple de réalisation présenté, le recyclage des gaz d'échappement 25 comporte en plus du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement 26, uniquement comme autre compo- sant le diaphragme 27. Le procédé selon l'invention peut s'appliquer dans les mêmes conditions à des recyclages des gaz d'échappement 25 ayant d'autres composants sur lesquels s'établit une pression différentielle (dp). Dans ce cas, le moyen de détermination du débit massique de recyclage des gaz d'échappement 30 sera complété par d'autres signaux d'entrée représentant la pression en amont et la pression en aval des 5 autres composants et ces autres pressions seront déterminées par itération avec d'autres moyens de détermination de pression 31. 10
Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) à recyclage des gaz d'échappement comportant un dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement (26) ainsi qu'un diaphragme (27) dans une conduite d'entrée de la zone d'admission (11) du moteur à combustion interne (10). On détermine la pression (p_nAGRV) en aval du dispositif de réglage de recyclage des gaz d'échappement (26).
1) Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) à recyclage des gaz d'échappement comportant un dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement (26) ainsi qu'un diaphragme (27) dans une conduite d'entrée de la zone d'admission (11) du moteur à combustion interne (10), caractérisé en ce qu' on détermine la pression (p_nAGRV) en aval du dispositif de réglage de recyclage des gaz d'échappement (26). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine tout d'abord la valeur réelle du débit massique de recyclage des gaz d'échappement (ms_agr_réel), et ensuite à partir de ce débit massique réel de recyclage des gaz d'échappement (ms_agr_réel), de la pression de la conduite d'admission (p_saug) dans la zone d'admission (11) du moteur à combustion interne (10) et la section d'ouverture (Q) du diaphragme (27), on détermine la pression (p_nAGRV). 3) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que pour maintenir la pression (p_nAGRV) on détermine la différence de pression (dp) produite au niveau du diaphragme (27) et on l'additionne 25 à la pression dans la conduite d'admission (p_saug). 4) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' à partir du débit massique réel de recyclage des gaz d'échappement 30 (ms_agr_réel) et d'un débit massique de consigne de recyclage des gaz d'échappement (ms_agr_cons), on détermine un signal de correction (corr). 5) Procédé selon la 4, 35 caractérisé en ce qu'on utilise le signal de correction (corr) pour corriger le signal de recyclage des gaz d'échappement (St) fourni au dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement (26). 6) Dispositif de gestion d'un moteur à combustion interne (10) à recyclage des gaz d'échappement (25) comportant un dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement (26) et un diaphragme (27) équipant une conduite d'entrée dans la zone d'admission (11) du moteur à combustion interne (10), caractérisé par au moins un appareil de commande (20) pour la mise en oeuvre du pro-cédé selon l'une quelconque des précédentes. 7) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'appareil de commande (20) comporte un moyen de détermination de la pression (31) pour déterminer la pression (p_nAGRV) en aval du dispositif de réglage du recyclage des gaz d'échappement (26). 25
F
F02
F02D,F02M
F02D 21,F02D 9,F02D 41,F02M 25,F02M 35
F02D 21/08,F02D 9/02,F02D 41/14,F02M 25/07,F02M 35/10
FR2892414
A1
NOUVEAUX DERIVES D'AMINO-ACIDES, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LEUR UTILISATION THERAPEUTIQUE
20,070,427
L'invention concerne de nouveaux inhibiteurs mixtes de la néprilysine et de l'aminopeptidase N. On sait que les peptides opioïdes naturels ou enképhalines -(Tyr-Gly-Gly-Phe-Met ou Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu) - sont essentiellement dégradés par deux métallopeptidases à zinc, la néprilysine (EC 3.4.24.11) qui clive la liaison Gly3-Phe4 (Nature 276 (1978) 523) et l'aminopeptidase N (EC 3.4.11.2) qui coupe la liaison Tyrl-Gly2 de ces peptides (Eur.J.Pharmacol.l 17 (1985) 233; revue dans Pharmacological review., 1993, 45, 87-146). On connaît des inhibiteurs mixtes de ces deux enzymes, qui, en protégeant complètement les enképhalines endogènes de leur dégradation enzymatique, révèlent les activités pharmacologiques, en particulier analgésiques et antidépressives, des enképhalines. Les inhibiteurs mixtes, décrits dans l'art antérieur, de ces deux activités enzymatiques, sont des composés à fonction hydroxamate (FR 2 518 088 et FR 2 605 004), des composés aminophosphiniques (FR 2 755 135 et FR 2 777 780) et des dérivés d'aminoacides (FR 2 651 229). Les composés décrits dans ces demandes de brevet présentent une excellente activité in vitro et in vivo après administration par voie intracérébroventriculaire ; ceci a été particulièrement démontré dans le cas des hydroxamates (Eur. J. Pharmacol., 102, (1984), 525-528 ; Eur.J.Pharmacol., 165, (1989), 199-207 ; Eur.J.Pharmacol.,192, (1991), 253-262), pour lesquels une activité significative a pu également être démontrée après administration intraveineuse (iv) dans un modèle de rat arthritique (Brain Research, 497, (1989), 94-101). Dans le cas des dérivés phosphiniques et des dérivés d'aminoacides, une bonne activité in vivo a été démontrée après administration par voie iv, lorsque les molécules étudiées ont été solubilisées dans un mélange d'huile, d'éthanol et d'eau (J.Med.Chem., 43, (2000), 1398-1408 ; J.Med Chem., 44, (2001), 3523-3530 ; J.Pharm.Exp.Ther., 261, (1992), 181-190). Cependant, même si un des composés appartenant à la série des dérivés d'aminoacides s'est avéré relativement soluble dans l'eau (Pain, 73, (1997), 383-391), aucune des molécules précédemment décrites ne possède une solubilité en phase aqueuse et une biodisponibilité suffisantes pour être administrée par voie orale et présenter des réponses analgésiques intéressantes à des doses suffisamment faibles chez l'animal pour être transposées chez l'homme. De même aucune des molécules précédemment citées ne permet une administration intraveineuse puisqu'elles exigent dans les essais sur animaux une solubilisation dans des mélanges incompatibles avec l'administration par cette voie chez l'homme. L'un des objets de l'invention est de fournir de nouveaux composés très hydrosolubles capables d'inhiber conjointement les deux activités enzymatiques responsables de la dégradation des enképhalines et de manifester leurs propriétés pharmacologiques après mise en solution dans un soluté aqueux et injection intraveineuse, sous cutanée, percutanée, intrathécale, intraarticulaire et par voie orale ou nasale. Il est généralement admis que la barrière hématoencéphalique est plus facilement franchie par des molécules hydrophobes et non polaires. Cependant, de façon inattendue, les molécules hydrophiles qui ont été synthétisées présentent des réponses puissantes dans des tests centraux indiquant l'existence d'une bonne capacité à atteindre les structures cérébrales et ce quelques soient les voies d'administration (à l'exception de la voie locale). Un autre objet de l'invention est de fournir des nouveaux composés qui présentent des propriétés des substances morphiniques, en particulier l'analgésie, les effets bénéfiques sur le comportement (diminution de la composante émotionnelle de la douleur et réponses antidépressives) et des effets périphériques (antidiarréique, antitussique, antiinflarnmatoire) sans en avoir les inconvénients majeurs (tolérance, dépendances physique et psychique, dépression respiratoire, constipation, nausée). De plus les douleurs inflammatoires et neurogéniques, dont la composante périphérique est importante, sont réduites voire éliminées par les composés de l'invention administrés par voie orale et donc sans que ceux-ci ne soient contraints d'atteindre le système nerveux central. Ce résultat, très intéressant mais inattendu, a été formellement démontré par utilisation d'un antagoniste incapable de rentrer dans le cerveau. Ceci réduit totalement tous les effets dus à la stimulation des récepteurs opioïdes cérébraux par les composés de l'invention, sans altérer les effets analgésiques des composés sur ces douleurs, en particulier neurogénique. L'invention a plus particulièrement pour objet des composés répondant à la formule (I) suivante : H2N-CH(R1)-CH2-S-S-CH2-CH(R2)-CONH-R5 dans laquelle : R1 représente : - une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbones, éventuellement substituée par : * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R représente un hydrogène, une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes de carbone, un radical phényle ou benzyle, * un radical phényle ou benzyle, un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes, notamment le fluor, * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde ; R2 représente: un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 atomes d'halogènes notamment le fluor, * un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, * un groupement amino éventuellement mono- ou di-substitué par un groupement aliphatique, cyclique ou linéaire, de 1 à 6 atomes de carbones, * un cycle aromatique à 5 ou 6 atomes, - un hétérocycle aromatique à 5 ou 6 atomes, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, - un groupe méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, les atomes d'azote et de soufre pouvant être oxydés sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. R5 représente : a) un radical CH(R3)-0OOR4 dans lequel R3 représente: - un hydrogène, - un groupement OH ou OR, R ayant la même signification que précédemment - une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle), linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R a la même signification que précédemment, - un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes notamment le fluor, * un radical OR ou SR, R ayant la même définition que précédemment. et OR4 représente un ester hydrophile, suffisamment hydrophile pour que le coefficient de partage octanol-eau (log Kow) des composés (I) soit inférieur à 1,70 ; b) un hétérocycle, à 5 ou 6 chaînons, comprenant plusieurs hétéroatomes, choisis dans le groupe constitué par l'azote, le soufre et l'oxygène, dont au moins 2 atomes d'azote, ledit hétérocycle pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C6, phényle ou benzyle ; ainsi que les sels d'addition desdits composés (I) avec des acides minéraux ou organiques pharmaceutiquement acceptables L'invention a également pour objet les sels d'addition des composés de formule (I), obtenus avec des acides organiques ou minéraux pharmacologiquement acceptables tels que les phosphates, le chlorhydrate, l'acétate, le méthanesulfonate, le borate, le lactate, le fumarate, le succinate, l'hémisuccinate, le citrate, le tartrate, le maléate, l'ascorbate. Dans le cadre de la présente invention, l'expression chaîne hydrocarbonée désigne des alcanes, des alcènes ou des alcynes. En particulier, l'expression chaîne hydrocarbonée saturée désigne des radicaux alkyles comportant de 1 à 6 atomes de carbone ou de 1 à 4 atomes de carbones, linéaires ou ramifiés. Comme exemple de radicaux alkyles comportant de 1 à 4 atomes de carbones, on peut citer les radicaux méthyl, éthyl, propyl, butyl, isopropyl, 1-méthyl-éthyl, 1-méthyl-propyl, 2-méthylpropyl. Comme exemple de radicaux alkyles comportant de 1 à 6 atomes de carbones, on peut en outre citer les radicaux pentyl, hexyl 1-méthyl-butyl, 1-méthyl-pentyl 2- méthyl-butyl 2-méthyl-pentyl, 3-méthyl-butyl, 3-méthyl-pentyl, 4-méthyl-pentyl ou 1-éthyl-propyl, 1-éthyl-butyl, 2-éthyl-butyl. L'expression chaîne hydrocarbonée insaturée désigne des radicaux alcényle (au moins une double liaison), par exemple vinyle, allyle ou analogue, ou alcynyle (au moins une triple liaison) comportant de 2 à 6 atomes de carbone, ou de 2 à 4 atomes de carbone, linéaires ou ramifiés. Le terme halogène utilisé ici désigne un chlore, un brome, un iode et un fluor. Comme exemple de noyaux hétérocycliques à 5 ou 6 atomes, aromatiques ou saturés, possédant comme hétéroatome un atome d'azote ou de soufre, on peut citer, mais sans limitation, les radicaux suivants : thiényl, pyrrolyl, imidazolyl, pyrazolyl, isothiazolyl, pyridyl, pyrazinyl, pyrimidinyl, pyridazinyl, pyrrolidinyl, pyrrolinyl, imidazolidinyl, pyrazolidinyl, pyrazolinyl, piperidyl, piperazinyl, les atomes d'azote et de soufre étant éventuellement oxydés sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. Comme exemple de noyaux hétérocycliques à 5 ou 6 atomes, aromatiques ou saturés, possédant comme hétéroatome un atome d'oxygène, on peut citer, mais sans limitation, les radicaux suivants : furyl, pyranyl, isoxazolyl, morpholinyl, furazanyl, oxazolyl, oxazolidinyl, oxazolinyl. Le coefficient de partage octanol-eau, log Kow, des composés (I) est calculé à l'aide du logiciel DS Accord for Excel (version 6) d'Accelrys (Accelrys Inc. Scientific support 9685 Scranton Road San Diego CA 92121-3752). Les composés (I) selon l'invention ont ainsi un coefficient de partage log Kow inférieur à 1,70. La valeur de log Kow peut être négative. Le radical RI représente avantageusement un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R la même signification que précédemment. RI représente encore plus avantageusement un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone substitué par un radical SR, R ayant la même signification que précédemment, en particulier R représente une chaîne hydrocarbonée saturée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes de carbone. Le radical R2 représente avantageusement : - un radical benzyle ou phényle, -un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, 30 éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. En particulier, le radical R2 représente un radical benzyle ou un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde, encore plus avantageusement un radical benzyle ou un un radical méthylène substitué par un radical thiophényle (thiényle). Le radical R5 est un radical qui permet d'augmenter le caractère hydrophile de l'ensemble de la molécule, qui, autrement, est une molécule plutôt hydrophobe. Selon une première variante de l'invention, le radical R5 représente un radical CH(R3)-000R4. Dans cette première variante, le radical R3 représente avantageusement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, encore plus avantageusement 1 à 4 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment. Le radical R3 représente encore plus avantageusement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, encore plus avantageusement 1 à 4 atomes de carbone, substitué par un radical OH ou SH. Le radical OR4 représente avantageusement un ester hydrophile comportant de 3 à 10 atomes de carbone et de 3 à 6 hétéroatomes choisis parmi N, S et O, en particulier, les hétéroatomes sont choisis parmi O et S. En particulier, le radical OR4 représente : - un radical glycolate OCH2COOR' ou lactate OCH(CH3)000R', dans chacun de ces radicaux R' représente une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle) de 1 à 4 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, - un radical acyloxy ester OCH2OCOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)000OR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical triglycéride OCH(CH2000R')2 ou OCH2-CH(OCOR')-CH2000R', dans chacun de ces radicaux R' ayant la même signification que précédemment -un radical glycoside tel que D-glucose, R-D-glucopyranose, a -ou 13-galactopyranose, - un radical sulfonate OCH2CH2(SO2)CH3, - un radical OCH(CH2OH)2. Le radical OR4 représente plus avantageusement : 25 - un radical glycolate OCH2OOOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)OCOOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical triglycéride OCH(CH2OCOR')2 ou OCH2-CH(OCOR')-CH2OCOR', dans chacun de ces radicaux R' ayant la même signification que précédemment - un radical glycoside tel que D-glucose, - un radical sulfonate OCH2CH2(SO2)CH3, - un radical OCH(CH2OH)2. En particulier, le radical OR4 représente un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)OCOOR', le radical R' étant tel que défini précédemment, encore plus avantageusement le radical OCH(CH3)OCOOEt (R'= radical éthyl). Selon une deuxième variante de l'invention, le radical R5 représente un hétérocycle, à 5 ou 6 chaînons, comprenant plusieurs hétéroatomes, choisis dans le groupe constitué par l'azote, le soufre et l'oxygène, dont au moins 2 atomes d'azote, ledit hétérocycle pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C6 ou un radical phényle ou benzyle. Dans cette deuxième variante, l'hétérocycle est avantageusement un hétérocycle à 5 chaînons comprenant au moins 2 atomes d'azote, éventuellement substitué par une chaîne alkyle en Ci-C4, en particulier le 2-éthyl-1,3,4-thiadiazole. L'invention concerne en particulier les composés suivants : 1-(2-(1-(2,3-diacétoxypropoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-ylpropyl di sulfanylméthyl)-3 -m éthyl sul fanylpropyl-amine, 1 -(2-( 1 -(2 -méthanesul fonyl éthoxycarb onyl)- éthyl carb amoyl) -3 -thiophèn-3 -ylpropyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl))-éthyl carbamoyl)-3 -thiophèn-3-yl-propyl 30 disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 15 1-(2-(1-éthoxycarbonylméthyloxycarbonyléthyl carbamoyl) -3-thiophèn-3-yl-propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl) -3-thiophèn-5 3-ylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-yl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 10 1-(2-(1-(2-hydroxy-1-hydroxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3 -yl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-(3,4,5,6ùtétrahydroxytétrahydropyran-2-ylméthoxycarbonyl) -éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3-yl-propyldisulfanylméthyl) -3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-((1-(1-éthoxycarbonylloxy-éthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl) -3-phényl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyl-éthoxycarbonyl) -2-hydroxypropylcarbamoyl)-3-20 phénylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-éthoxycarbonyloxy-éthoxycarbonylméthyl)-carbamoyl)-3-phénylpropyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 25 3-(2-amino-4-méthylsulfanyl-butyldisulfanyl)-2-benzyl-N-(5-éthyl-(1,3,4) -thiadiazol-2-yl)-propionarnide Les composés de formule (I) ont potentiellement de 2 à 9 centres d'asymétrie. Les radicaux RI, R2 et R3 seront introduits de façon à obtenir des enchaînements 30 optiquement purs correspondant à une stéréochimie reconnue par les activités enzymatiques. Les radicaux R4 pourront éventuellement contenir un centre d'asymétrie non résolu. Les composés de formule (I) sont obtenus : 1 par condensation d'un béta-aminothiol protégé sur la fonction amine par un groupement t-butyloxycarbonyle (Boc) (II) avec un acide mercaptoalcanoïque (III) au moyen du chlorure de méthoxycarbonylsulfonyl en solution dans le THF (tétrahydrofurane), conduisant à N. Boc HN\ /~SH HS~COOH 1 + R, R2 Il III Le Boc beta-aminothiol II est préparé à partir du Boc aminoacide commercial correspondant, de configuration absolue S avec rétention de configuration selon un procédé bien connu de l'homme de l'art (J.Med.Chem., 35, (1992) 1259). L'acide mercaptoalcanoïque III est obtenu à partir du monoester méthylique du malonate correspondant V, qui, selon un procédé bien connu de l'homme de l'art (Ber., 57, (1924),1116) est transformé en acrylate VI. Boc HNCOOH Boc HN OH Boc HNSCOCH3 Boc HN SH R, Ri R~ R, I I HOOC, COOCH3 COOCH3 000CH3 (S) COOH H3000S H3000S R2 R2 V VI L'addition d'acide thioacétique, à l'acrylate VI, conduit au dérivé VII racémique (Biochemistry, 16, (1977), 5484). Une résolution par l'alphachymotrypsine permet d'isoler l'acétylthioacide VIII optiquement pur (Bioorg. Med.Chem.Let., 3, (1993), 2681). L'hydrolyse alcaline du thioester conduit au composé III 2 Les composés de formule (I), dans lesquels le radical R5 représente un radical CH(R3)-COOR4, peuvent être obtenus par les voies de synthèse suivantes. 2.1 Le di-sulfure dissymétrique IV est couplé, dans les conditions classiques du couplage peptidique avec l'aminoester IX, conduisant à l'inhibiteur protégé X. O R Boc HN SùCOOR4 R, R2 IV Ix X Boc HN~/~S_S^ /COOH R, R2 IV R2 R2 VIII VII Boc HN COOH R, R2 + H2 R3 COOR4 Selon une méthode alternative, les composés X peuvent être obtenus par condensation, au moyen du chlorure de méthoxycarbonyl sulfényl, d'un Boc-(3-aminothiol II avec un mercaptoacylaminoester de formule XI. Le mercaptoacyl aminoester XI est préparé à partir du composé III. Celui ci est oxydé par une solution éthanolique d'iode en di-sulfure XII. Le composé XII est couplé dans les conditions classiques du couplage peptidique avec l'aminoester IX, conduisant à XIII. Le traitement de XIII par un agent réducteur tel que le mélange Zn + HC1 3N, libère le composé XI. COOH R3 2 2 XII O R3 BocHN~~~SH HS~N COOR4 Ri + R2 O R3 BoaHN I SùSNCOOR4 HCOOH HCOO H3N. H Ri R2 X X COOR4 xlv COOR4 La coupure du groupement N-terminal Boc de X est réalisée par action de l'acide formique, libérant XIV. Le changement de contre-ion de XIV est obtenu de façon quantitative par traitement par un équivalent de NaHCO3 0,1M, extraction en milieu organique (EtOAc) du composé possédant une fonction amine libre, puis addition d'un équivalent de l'acide organique ou minéral choisi pour conduire à I. 2.2 L'aminoester IX est obtenu par condensation d'un Boc aminoacide XII avec l'alcool R4OH, puis déprotection par l'acide trifluoroacétique (TFA) et neutralisation par la soude. Si l'alcool R4OH est un alcool primaire, le couplage avec XII est effectué dans les conditions classiques (hydrochlorure de 1-[3-(diméthylamino)propyl]-3-éthylcarbodiimide (EDCI), 1-hydroxybenzotriazole hydrate (HOBt) ou ester activé). Si l'alcool R4OH est un alcool secondaire, la condensation se fait par l'intermédiaire d'une réaction de Mitsunobu (Synthesis (1981) 1-28), en utilisant le mélange diéthyl azodicarboxylate / triphényl phosphine (DEAD/PPhe3). Boc HN000H R4OH Boc HNCOOR4 R3 5 Les alcools R4OH sont dans la plupart des cas des composés commerciaux. Lorsque R4OH est un alcool conduisant à un ester " cascade ", celui- ci est synthétisé à partir des méthodes décrites dans la littérature. 2bis Les composés de formule (I), dans lesquels le radical R5 représente un radical 10 hétérocycle tel que défini précédemment, peuvent être obtenues par les voies de synthèse suivantes. 2bis.1 s- xv 0 SùS" OH R2 IV XVI Le disulfure dissymétrique IV est couplé dans les conditions classiques du couplage 15 peptidique avec l'hétérocycle aminé XV pour conduire à XVI. La dé-protection du groupement Boc est effectuée comme précédemment conduisant au dérivé XVII. o A- H3N~~ SùS s, XVI XVII L'hétérocycle aminé XV est synthétisé selon les méthodes décrites dans la littérature. Par exemple le 2-amino-5-ethyl-(1,3,4) thiadiazole XVa est obtenu comme décrit ( 20 Takatori et al. Yakugaku Zasshi 79,1959,913) par condensation du thiosemicarbazide XVIII et du chlorure de propionyle XIX BocHNSùSN R2 R 1)H000H NùN 2) AH S HN O NH2 H2N A, 4h NH2 2bis 2 Selon une méthode alternative, les composés de formule (1) dans lesquels le radical R5 représente un hétérocycle peuvent être obtenus par condensation de l'hétérocycle XV sur le composé XII, conduisant à XX. Après coupure du pont disulfure, comme décrit précédemment, le composé XXI obtenu est condensé sur II pour conduire à XVI. xv s 2 H,N + 2 xx 0 Ri ~N~N R Ri xxI Il xvi L'invention a aussi pour objet les compositions pharmaceutiques contenant à titre de principe actif au moins un des composés de formule générale (I) ou un de ses sels ou hydrates de ses sels en combinaison avec un ou plusieurs support inertes ou autres véhicules pharmaceutiquement acceptables. Ces composés présentent les propriétés des substances morphiniques, en particulier l'analgésie, y compris dans ses composantes périphériques (inflammatoires, neurogéniques), les effets bénéfiques sur le comportement, en particulier en cas de dépression et/ou d'anxiété, sans en avoir les inconvénients majeurs (tolérance, dépendance, dépression respiratoire, constipation). Ainsi à l'encontre des agonistes opioides exogènes interagissant avec les récepteurs delta, les inhibiteurs mixtes selon l'invention ont des effets antidépresseurs sans provoquer de risque de déclenchement de crise épileptiformes ou de convulsions et agissent rapidement (Baamonde A. et al. 1992, Jutkiewicz E.M. et al., 2005). Ces composés sont capables de passer la barrière hémato-encéphalique. La principale application des composés selon l'invention est donc dans le domaine de l'analgésie, des antidépresseurs et des anxiolytiques. 0 BocHN SH Les compositions pharmaceutiques selon l'invention peuvent être, à titre d'exemple, des compositions administrables par voie orale, nasale (administration par aérosol), sublinguale (administration par diffusion perlinguable), rectale, parentérale intraveineuse et percutanée. A titre d'exemple de compositions administrables par voie orale, on peut citer les comprimés, les gélules, les granules, les microsphères, les poudres et les solutions ou suspensions orales. Le radical R5 confère une hydrophilie suffisante aux composés selon l'invention, qui sont ainsi solubles dans l'eau et les solvants hydrophiles en présence ou non de divers surfactants. En particulier, ils sont solubles dans les solvants du type alcool/polysorbate/eau, en particulier éthanol/Tween /eau et mannitol/eau ou à l'aide de cyclodextrines appropriées à l'administration chez l'homme, qui sont fréquemment utilisés pour l'administration par voie intraveineuse. Les compositions selon l'invention peuvent donc être administrées par voie intraveineuse. Elles peuvent également être administrées par voie orale ou nasale, en particulier via un aérosol ou par diffusion perlinguale ou au sein d'une préparation galénique appropriée (microémulsions). De même ces compositions peuvent être utilisées pour des administrations transdermiques. Ces compositions peuvent être utilisées en particulier comme analgésique majeur, comme antalgique puissant dans les douleurs inflammatoires et neurogéniques, et comme anti-dépresseur. Il est très intéressant de constater que les compositions selon l'invention peuvent être administrées soit sous la forme d'aérosols (microémulsions) par voie orale ou nasale soit par voie intraveineuse. Ces voies d'administration permettent ainsi une administration de la composition selon l'invention par une voie non digestive. Ceci est particulièrement intéressant lorsque la composition comprend des composés complémentaires, qui peuvent présenter des effets non désirés sur le système digestif (en particulier l'intestin), tels que par exemple des dérivés de cannabinoïdes. Ceci permet également d'augmenter la biodisponibilité cérébrale des composés ou associations. Un autre objet de l'invention est l'utilisation à titre de médicament des composés tels que définis précédemment ou obtenus par un procédé tel que défini précédemment. Il a en outre été constaté, d'une manière surprenante, que l'association des nouveaux composés selon la présente invention avec des dérivés cannabinoïdes conduit à des effets analgésiques encore plus importants (supérieurs à la somme de chacun des effets pouvant être observé pour chaque composé, ie pour les composés selon l'invention ou pour les dérivés cannabinoïdes). Jusqu'en 1954 le cannabis a été considéré comme une plante médicinale présentant des propriétés multiples : analgésiques, antispasmodiques, anticonvulsives, anti- inflammatoires, anti-vomitives, broncho-dilatatrices, vasodilatatrices, relaxantes et somnifères. Récemment des propriétés anti-prolifératives et anti-neurodégénératives ont été mises en évidence. Quelques effets néfastes du cannabis, liés le plus souvent à un surdosage, ont été décrits: crises d'anxiété pour des personnes déprimées et hallucinations lorsque le produit est ingéré par la boisson (tisane) ou la nourriture (gâteaux). Les effets du cannabis s'expliquent par son action sur les récepteurs cannabinoïdes. Ces récepteurs sont présents dans de nombreuses structures cérébrales et une molécule endogène qui s'y lie naturellement, l'anandamide, a été identifiée. Deux types de récepteurs ont été caractérisés, les récepteurs CB1 que l'on trouve à la fois dans le système nerveux central et à la périphérie et les récepteurs CB2 qui sont essentiellement périphériques. Les récepteurs CB1 semblent impliqués dans la modulation de la libération neuronale des neurotransmetteurs excitateurs ou inhibiteurs dans le cerveau. Le rôle des récepteurs CB2 est moins clair, mais il semble qu'ils interviennent dans la modulation du système immunitaire. Les molécules endogènes qui se lient aux récepteurs CB1 et CB2, appelées "endocannabinoïdes", telles que l'anandamide, interagissent avec les récepteurs cannabinoïdes dans le cerveau et à la périphérie en induisant divers effets pharmacologiques. Le composé psychotrope le plus abondant présent dans le cannabis (cannabis sativa) est 25 le A9 tetrahydrocannabinol (A9 THC). Le 09 THC induit de nombreuses réponses pharmacologiques, telles que l'analgésie, une hypothermie, une activité locomotrice réduite et une perte de la vigilance et de l'attention due à des interactions avec les récepteurs CB1 présents dans le cerveau. Certaines de ces propriétés ont des applications thérapeutiques intéressantes pour le 30 traitement de la douleur et du glaucome, également pour atténuer les nausées et pour stimuler l'appétit de patients traités avec des composés anti-tumoraux et anti-viraux qui présentent de sévères effets secondaires. Le A9 THC, et plus généralement les agonistes du récepteur CB1, sont également capables de réduire les effets douloureux associés aux crises de sclérose en plaque tout en réduisant l'évolution dela maladie. Ceci a conduit néanmoins au développement du SATIVEX qui est une préparation directement issue de la plante (cannabis sativa) et qui contient un mélange à parties égales de A9 THC et de cannabidiol (autre substance présente dans la plante). Cette préparation est actuellement au fin d'exploration clinique. Toutefois les doses administrées par voie orobucale sont élevées et des effets secondaires ont été observés (Current Opinion in Investigational Drugs 2004, 5, 748). Une autre particularité du système endocannabinoide endogène (anandamide) tient au mode de synthèse et de secrétion de ce neurotransmetteur particulier. Formé par voie enzymatique à partir des phospholipides des membranes des organelles, l'anandamide est secrété par un transporteur à partir d'un neurone post-synaptique pour interagir avec les récepteurs CB 1 situé sur une terminaison présynaptique (neurotransmission rétrograde) (Piomelli et al, TIS, 2000, 21, 218-224). Toutefois, plusieurs effets comportementaux, tels qu'une perte de la vigilance et de l'attention, une sédation, une ataxie, des troubles de la vision, une tachycardie, des hypothermies et des perturbations comportementales telles que des hallucinations, une anxiété, une attaque de panique et des troubles de la mémoire, produits par une exposition chronique aux cannabinoïdes naturels ou synthétiques, limitent leur utilisation clinique (revue dans E.A. Carlini, the good and the bad effects of (-)transdelta-9-etrahydrocannabinol A9THC on humans, Toxicon, 2004, 44, 461-467) . De plus, chez l'homme, les effets analgésiques du A9 THC sont obtenus à doses élevées proches des doses donnant les effets indésirables cités plus haut (Campbell F.A. et al., Are cannabinoids an effective and safe treatment option in the management of pain ? A quantitative systemic review, Br. Med. J., 2001, 323, 12-16). Il a été constaté, d'une manière surprenante, que la co-administration (simultanée ou étalée dans le temps) de faibles doses de dérivés de cannabinoïdes (en particulier, le A9 THC) permet de potentialiser l'effet analgésique et l'effet antidépresseur des dérivés selon l'invention (formule (I)) sans induire, d'une manière significative, les effets néfastes des dits cannabinoïdes, qui par voie iv apparaissent dès 4-5 mg/kg (sédation). Au sens de la présente invention, on entend par l'expression teneur très faibles en cannabinoïdes des teneurs en cannabinoïdes inférieures à celles induisants les dits effets secondaires indésirables. Au sens de la présente invention, on entend par l'expression cannabinoïdes le A9 THC, des agonistes du récepteur CB1 synthétiques ou des inhibiteurs de la dégradation de 1'anandainide. Les cannabinoïdes introduits dans les compositions selon l'invention sont de préférence le A9 THC. L'invention a également pour objet une composition pharmaceutique comprenant au moins un composé de formule (I) tel que défini précédemment, au moins un dérivé de cannabinoïdes, en particulier le A9 THC, ou un protecteur de son métabolisme (revue Piomelli et al., TIPS, 2000), et un excipient pharmaceutiquement approprié, en particulier un excipient approprié pour une administration par voie orale, nasale, intraveineuse ou transcutanée. L'invention concerne également l'utilisation d'au moins un dérivé de cannabinoïdes, en particulier le A9 THC, dans une composition pharmaceutique pour potentialiser l'effet analgésique et/ou antidépresseur des composés de formule (I) tels que définis précédemment. L'invention concerne aussi l'utilisation d'une combinaison d'au moins un composé de formule (I) tel que défini précédemment et d'au moins un dérivé de cannabinoïdes, en particulier le A9 THC, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de la dépression et de la douleur. Un autre objet de l'invention est une composition pharmaceutique comprenant i) au moins un composé de formule (I) tel que défini précédemment ii) au moins un dérivé de cannabinoïdes en tant que produits de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps. De même, l'invention a également pour objet l'utilisation d'une composition pharmaceutique comprenant i) au moins un composé de formule (I) tel que défini précédemment ii) au moins un dérivé de cannabinoïdes en tant que produits de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement de la dépression et de la douleur. Dans le cadre de la présente invention, le terme douleur désigne les différents types de douleur, tels que la douleur aigue, la douleur inflammatoire et la douleur neurogénique, y compris la douleur associée à la sclérose en plaque. Les composés selon l'invention, éventuellement en association avec un dérivé de cannabinoïdes, sont également appropriés pour le traitement du glaucome. L'invention a également pour objet l'association des nouveaux composés selon l'invention avec la morphine ou l'un de ses dérivés. En effet, la morphine est également capable de potentialiser l'effet analgésique induit par les composés selon l'invention. L'invention a donc pour objet une composition pharmaceutique comprenant au moins un composé de formule (I) tel que défini précédemment, de la morphine ou un de ses dérivés et un excipient pharmaceutiquement approprié, en particulier un excipient approprié pour une administration par voie orale, nasale, intraveineuse ou transcutanée. La composition peut en outre comprendre au moins un dérivé de cannabinoïdes, en particulier le A' THC, ou un protecteur de son métabolisme. Cette composition peut être utilisée en tant que médicament, notamment dans le traitement de la dépression et de la douleur. Les différents composés peuvent être utilisés en tant que produits de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps. C'est la grande solubilité aqueuse des composés de l'invention selon la formule I qui facilite grandement la constitution de préparation (microemulsions, solution en présence de surfactants ...) appropriée à l'utilisation en thérapeutique par les voies intraveineuse, nasale, pulmonaire (aérosol) ou transcutanée. La dose efficace d'un composé de l'invention varie en fonction de nombreux paramètres tels que, par exemple, la voie d'administration choisie, le poids, l'âge, le sexe, l'état d'avancement de la pathologie à traiter et la sensibilité de l'individu à traiter. En conséquence, la posologie optimale devra être déterminée, en fonction des paramètres jugés pertinents, par le spécialiste en la matière. L'invention sera encore illustrée sans aucunement être limitée par les exemples ci-après. La liste des composés préparés selon l'exemple 12 est donnée dans le tableau 1. Pour tous les composés décrits dans ces exemples. * RI représente le radical -CH2-CH2-S-CH3. * CH2-(C:CH.S.CH:CH) représente le radical thiophèn-3-ylméthyl. * C:CH.CH:CH-CH:CH représente le radical phényle. Exemple R2 R3 R4 12a -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CHz-C(OCOCH3)(CH2OCOCH3) 12b -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH2-CH2-S02-CH3 12c -CHz-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 12d -CHz-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH2-CO-O-C2H5 12e -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH(OH)CH3 -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 12f -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH(CH2OCOCH3)2 12g -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH(CH2OH)2 12h -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 H2C~00H NOH OH OH 12i -C:CH.CH:CH-CH:CH -CH(OH)CH3 -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 12j -C:CH.CH:CH-CH:CH -CH(OH)CH3 -CH(CH2OCOCH3)2 12k -C:CH.CH:CH-CH:CH -H -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 Tableau 1 : radicaux des exemples 12a à 12k. Légende des figures : Figure 1 : Courbe dose/réponse de l'analgésie induite par la morphine ou le composé 15 injecté par voie i.v. chez la souris (test de la plaque chaude 52 C) ; en abscisses dose en mg/kg et en ordonnées % analgésie. Le trait noir (trait supérieur) correspond aux résultats obtenus pour la morphine, le trait gris (trait inférieur) correspond aux résultats obtenus pour le composé 15.15 Figure 2 : A/ Réponse antinociceptive induite par le composé 15 injecté per os 20 min avant le test de la plaque chaude (52 C, latence du saut, seconde) chez la souris OF1 mâles (n = 10) ; en abscisses dose de composé 15 en mg/kg et en ordonnées % analgésie. B/ Cinétique de l'effet du composé 15 après administration per os (n=10-17) ; en abscisses temps (minutes) et en ordonnées % analgésie. Figure 3 : Réponse antnociceptive induite par l'association du composé 15 et du A9-tetrahydrocannabinol. Plaque chaude (52 1 C), latence du saut, souris OF1 mâles. Cuff-off : 240 sec. * * * p < 0.001 versus controle, ###, p < 0.001 versus composé 15 et A9-THC. ANOVA + Newman-Keuls. En abscisses doses de composé 15 (0,4 mg/kg), de THC (0,375 mg/kg) et composé 15/THC (0,4 et 0,38 mg/kg) et en ordonnée % analgésie Exemple 1 Synthèse de la Boc-méthioninethiol (composé 1) Ce composé est préparé en suivant le protocole décrit dans J.Med.Chem., 35, 1992, 2473. Solide blanc : mp :37 C ; Rf (Cyclohexane, acétate d'éthyle (AcOEt) =1,1) 0,73 ; ap200c :-21,1 (c =1,0 CHC13). Exemple 2: Synthèse de l'acide (2S)-2-mercaptométhyl-3-phényl propanoique 20 (composé 2) Etape 1. L'ester méthylique de l'acide 2-acétylthiométhyl-3-phénylpropanoique, obtenu par action de l'acide thioacétique sur l'ester méthylique de l'acrylate correspondant, préparé selon (Ber.,57,1924,1116 ), est traité par l'a-chymotrypsine selon le protocole général décrit dans (Bioor.Med.Chem.Let.,3,1993,2681). 25 Rendement : 71,4% ; excès énantiomérique (ee) : 88%, aD200c :-42,7 . Etape 2. Acide (2S)-mercaptométhyl-3-phénylpropanoique. Le composé de l'étape 1 est dissous dans du méthanol (MeOH) dégazé à 0 C. On ajoute sous atmosphère inerte 3 équivalents (eq.) de soude (NaOH) 1N. Le mélange est agité 30 min à température ambiante (T.A). Le mélange est acidifié par ajout d'acide 30 chlorhydrique (HCI) 6N (25 ml) et MeOH est évaporé sous pression réduite. La phase aqueuse est extraite par 2x125 ml AcOEt. La phase organique est lavée par une solution de chlorure de sodium saturée (NaCl sat.) puis séchée sur du sulfate de sodium (Na2SO4) et évaporée à sec. On obtient une huile jaune. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % trifluoroacétate TFA) 60-40 4,96 min. Exemple 3 : Synthèse de l'acide (2RS) 2-mercaptométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique (composé 3) Etape 1 Un mélange de diméthylmalonate (392 mmol, 45 ml, 1 eq), thiophèn-3-yl aldéhyde (0, 357 mmol), pipéridine (1,87 ml ; 0,05 eq) et acide benzoïque (4,58 g ; 0,05 eq) est porté 12h à reflux à l'aide d'un Dean-Stark dans 270 ml de toluène. La phase organique est lavée par 2x140 ml d'HCl 1N, 2x140 ml carbonate de sodium (NaHCO3) 10% et 140 ml de NaCl saturée. La phase organique est séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5% TFA) 60-40: 5,97 min. Etape 2 Le composé de l'étape 1 (340 mmol) est solubilisé dans MeOH (540 ml). Le mélange est refroidi à 0 C et du borohydrure de sodium (NaBH4) est ajouté peu à peu. Le mélange est agité 15 min à température ambiante. La réaction est stoppée par ajout de 450 ml HC1 IN. Le méthanol est évaporé et le mélange réactionnel est extrait par 2x500 ml de chloroforme (CHC13). La phase organique est lavée par NaCl sat. puis séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile. poids P=64,1 g. Rendement 82,4%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 60-40: 5,91 min. Etape 3 Le composé précédent (30 mmol) est dissous dans MeOH (27 ml). Le mélange est refroidi à 0 C et une solution de potasse KOH (1,71g 30,6 mmol) dans MeOH (365 ml) est ajoutée peu à peu. Le mélange est agité 48h à 4 C. Le méthanol est évaporé et le solide obtenu est trituré dans l'éther éthylique Et2O. Le solide obtenu est filtré, lavé et séché. P=25,2g. Rendement 71,0%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 60-40: 3,79 min. Etape 4 Le composé précédent (21,9 mmol) est dissous dans le THF (30 ml). De la diéthylamine Et2NH (3,0 ml ; 2 eq) et du formaldéhyde à 37% (3,7 ml ; 1,5 eq) sont ajoutés. Le mélange est porté au reflux la nuit. Le THF est évaporé et le mélange est repris dans 90 ml AcOEt. La phase organique est lavée par 3x30 ml HC1 1N, NaCl sat. puis séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile incolore. P=13,1 g. Rendement 72,0%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50: 14,75 min. Etape 5 Le composé précédent (72 mmol) est porté à 80 C pendant 5h dans l'acide thioacétique CH3COSH (10 ml, 144 mmol, 2 eq). L'acide thioacétique est évaporé sous pression réduite. Le mélange est coévaporé plusieurs fois avec du cyclohexane. On obtient une huile orangée. P=18,6 g. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50: 17,16 min. Etape 6. Le composé de l'étape 5 est dissous dans MeOH dégazé à 0 C. On ajoute sous atmosphère inerte 3 eq. de NaOH 1N.Le mélange est agité 30 min à T.A. Le mélange est acidifié par ajout de HCl 6N (25 ml) et MeOH est évaporé sous pression réduite. La phase aqueuse est extraite par 2x125 ml AcOEt La phase organique est lavée par NaCl sat. puis séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile jaune. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 6,80 min. Exemple 4: Synthèse de l'acide (2S)-2-mercaptométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique (composé 4) Etape 1 L'ester méthylique de l'acide 2-acétylthiométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique, décrit dans l'étape 5 de la synthèse du composé 3, est traité par l'a-chymotrypsine, comme décrit dans la synthèse de 2 (étape 1). Rendement 87,3%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 7,37 min. ee= 76% Etape 2 L'acide (2S) acétylthiométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique, obtenu dans l'étape 1, est traité comme décrit dans l'étape 2 du composé 2. Rendement 97,0%. HPLC Kromasil CI 8 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 6,80 min. Exemple 5 : Synthèse de l'acide 2(2S)-Benzyl 3((2S)2t.butyloxycarbonylamino-4-méthylsulfanyl-butyldisulfanyl) -propanoique (composé 5) Un mélange de 23 ml MeOH et 23 ml THF est refroidi à 0 C sous azote et le chlorosulfonylchloride (1,3 ml, 15,25 mmol, 1,09 eq) est ajouté. Le mélange est agité 15 min à 0 C pour donner le chlorure de méthoxy carbonylsulfényl. Puis, le composé 1 (14,86 mmol, 1,06 eq) dans 16 ml THF/MeOH est ajouté en une seule fois. Le mélange est ramené à température ambiante et est agité 30 min. La solution précédente est ajoutée goutte à goutte à une solution du composé 2 (14,02 mmol, 1 eq) dans 100 ml de CHC13 dégazé en présence de Et3N (1 eq). La solution est agitée 1h à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est repris dans du dichlorométhane CH2Cl2. La phase organique est lavée : acide citrique 10%, NaCl sat., puis séchée sur Na2SO4 pour donner un produit brut, qui est chromatographié sur silice avec un mélange Cyclohexane (CHex)/AcOEt 8/2 puis 6/4 comme éluant. P=4,1 g Rendement 65,9%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 70-30 : 8,20 min. Exemple 6 : Synthèse de l'acide 3-((2S)2-t.butyloxycarbonylamino-4-méthylsulfanylbutyldisulfanyl)-(2RS) 2-thiophen-3-ylméthyl-propanoique (composé 6) En suivant le protocole décrit pour la synthèse de 5 et en remplaçant le composé 2 par le composé 3, on obtient le composé 6. Rendement 77,0%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H70 (0,5 % TFA) 70-30 : 7,36 min. Exemple 7 : Synthèse de l'acide 3-((2S)2-t.butyloxycarbonylamino-4-méthylsulfanylbutyldisulfanyl)-(2S) 2-thiophen-3-ylméthyl-propanoique (composé 7) En suivant le protocole décrit pour la synthèse de 5 et en remplaçant le composé 2 par le composé 4, on obtient le composé 7. Rendement 77%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5%TFA) 70/30 :7,36 min. Exemple 8 : Synthèse des esters d'alanine Composé 8a : alanine 2-méthyl sulfonylethyl ester, TFA. Une solution de 1 eq de BocAlaOH, HOBt (1,2 eq, 879 mg), EDCI (1,2 eq, 1,93 g), Et3N (triéthylamine) (3 eq, 2,9 ml) dans 10 ml CH2C12 est agitée 12h à température ambiante en présence (le 1,2 eq. de 2-méthylsulfonyléthanol en solution dans le CH2C12. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange réactionnel est repris dans AcOEt/ H2O. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x15 ml), NaHCO3 10% (2x15 ml), NaCl saturée, séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner un produit brut qui est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 989 mg de produit. Rendement : 61,8%. Rf(CHex/AcOEt: 6/4) : 0,49. 435 mg (1,488 mmol) de ce produit sont solubilisés à froid dans 2,5 ml de CH2C12 et 1,2 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8a est précipité à froid dans Et2O. Rendement : 100%. Rf (CH2C12/MeOH: 9/1) : 0,25. Composé 8b : alanine 2,3-diacétoxypropyl ester. Une solution de 1,026 g (5,428 mmol, 1 eq) de BocAlaOH, HOBt (1,2 eq, 879 mg), EDCI (1,2 eq, 1,93 g), Et3N (3 eq, 2,9 ml) dans 10 ml CH2C12 est agité 12h à température ambiante en présence de 2,3-diacétoxypropanol (préparé selon Jensen, Topics in Lipid Chemistry, 1972, 3, 1) dans CH2C12. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange réactionnel est repris dans AcOEt/ H2O. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x15 ml), NaHCO3 10% (2x15 ml), NaCl saturée, séchée sur Na: SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 1,62 g d'un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 1,29 g de produit. Rendement : 68,7%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 70-30: 4,25 min. Ce produit est solubilisé à froid dans 6 ml de CH2C12 et 6 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8b est précipité à froid dans Et2O. P=1,33g. Rendement : 100%. Rf (Cyclo, EtOAc: 6,4) : 0,14. Composé 8c : alanine 1,3-diacétoxy-2-propyl ester, TFA 1,23 g de 1,3-diacétyl-2-propanol (préparé selon Bentley et McCrae, J.org.Chem, 1971, 35, 2082) (7 mmol, 1, 1 eq) est solubilisé dans 50 ml d'Et2O. On ajoute ensuite le diéthyl azodicarboxylate (DEAD) (1,2 eq , 1,1 ml), BocAlanine (5,83 mmol, 1 eq) suivi par la triphénylphosphine (PPh3) (1,2 eq, 1,83 g) et le mélange est agité une nuit à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange Heptane/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 2,14 g de produit. Rendement : 84,6%. Rf (Hept/AcOEt : 6/4) : 0,42. 2,0 g (4,7 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 6,5 ml de CH2C12 et 6,5 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Chromatographie sur silice avec un mélange CH2C12/MeOH/AcOH 9/1/0,5 comme éluant pour donner 1,16 g de composé 8c. Rendement : 65%. Rf (CH2C12/MeOH/AcOH : 9/1/0,5) : 0,22. Composé 8d : Alanine 1,3 (t.butyl diméthylsilyl)hydroxy -2 propyl ester La dihydroxyacétone (2 g, 11,10 mmol) est dissoute dans 50 ml de diméthyl formamide (DMF), le chlorure de tert-butyl diméthylsilyl (tBuDMSCI) (4,8 eq, 8,03 g) et l'imidazole (10 eq, 7,56 g) sont ajoutés et le mélange est agité 12h à 20 C. Le mélange est évaporé à sec, repris dans 150 ml AcOEt. La phase organique est lavée par de l'eau H2O (2x50 ml), HC1 10% (2x50 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 20,1 g de produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec CHex/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 5,96 g de produit. Rendement : 84,5%. Rf (CH2C12/MeOH/AcOH : 9/1/0,5) : 0,24. Ce produit (8,82 g, 27,73 mmol) est dissous dans THF (74 ml) et H2O (4,8 ml). Le mélange est refroidi à 5 C et NaBH4 (965 mg, 1 eq) est ajouté peu à peu. Le mélange est agité 30 min à 5 C. L'excès de NaBH4 est détruit par addition d'acide acétique (1 ml). Le THF est évaporé sous pression réduite et le mélange est repris dans CHC13/H2O. La phase organique est lavée par H2O (2x50 ml), NaHCO3 sat. (2x50 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 8,24 g de produit. Rendement : 93,0%. 2,93 g de ce composé (9,07 mmol, 1,1 eq) est solubilisé dans 60 ml d'Et2O. Le mélange est agité à température ambiante et DEAD (1,2 eq , 1,56 ml), BocAcide aminé (8,25 mmol, 1 eq) sont ajoutés suivi par PPh3 (1,2 eq, 2,59 g). Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 95/5 comme éluant pour donner 4,42 g de produit. Rendement : 92,9%. Rf (CHex/AcOEt : 9/1) : 0,65. 881 mg (1,79 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 3 ml de CH2C12 et 1,36 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le mélange est précipité à froid dans Et2O pour donner 920 mg de composé 8d. Rendement : 100%. Rf (CHex/AcOEt : 9/1) : 0,1. Composé 8e : Alanine carbethoxyméthyl ester, TFA. BocAlaOH (5 g, 26,4 mmol) et Et3N (3,7 ml, 1 eq) sont dissous dans 40 ml d'AcOEt. Le mélange est agité 10 min à température ambiante. L'éthylbromoacétate (6,62 g ; 1,5 eq) est ajouté et le mélange est porté 30 mn à reflux. Le précipité est filtré puis 30 ml H2O et 50 ml AcOEt sont ajoutés au filtrat. La phase aqueuse est extraite par 3x30 ml AcOEt. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x30 ml), NaHCO3 10% (2x30 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 7,09 g d'un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 6/4 comme éluant pour donner 4,68 g de produit. Rendement : 64,3%. Rf (CHex/AcOEt : 6,4) : 0,35. 500 mg (1,81 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 3 ml de CH2C12 et 1,4 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8e est précipité à froid dans Et2O. P= 525mg. Rendement : 100%. Rf(CH2C12/MeOH: 95/5) : 0,14. Composé 8f: alanine éthylcarbonate -1-éthyl ester, TFA. Boc Ala (76,54 mmol) et Et3N (12,27 ml, 1,2 eq) sont dissous dans 70 ml d'AcOEt. Le mélange est agité 15 min à température ambiante. L' éthyl- l -chloroéthylcarbonate (préparé selon Barcelo et Al. Synthesis, 1986, 627) (14,01 g ; 1,2 eq) et iodure de sodium NaI (926 mg, 0,1 eq) sont ajoutés et le mélange est porté 16h à reflux. Le précipité est filtré puis 200 ml H2O et 200 ml AcOEt sont ajoutés au filtrat. La phase aqueuse est extraite par 3x300 ml AcOEt. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x150 ml), NaHCO3 10% (2x150 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 24,5g d'un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 9/1 comme éluant pour donner 18,1 g de produit. Rendement : 77,51%. Rf (CH2C12/MeOH: 9/1) : 0,33. 9,15 g (30 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 23 ml de CH2C12 et 23 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8f est précipité à froid dans Et2O. P=9,57g . Rendement : 77,5% (2 étapes). Rf (CHex/AcOEt : 6/4) : 0,1. Composé 8g : Alanine glucosyl ester, TFA. Le pentachlorophénol (3 eq, 10 g, 37,54 mmol) est solubilisé à 0 C dans 12 ml AcOEt et le N,N'-Dicyclohexylcarbodiimide (DCC) (2,58g, 12,51 mmol) est ajouté .Le mélange est laissé 12h à -20 C. De l'hexane froid (10 ml) est ajouté au mélange et le solide est filtré, lavé par l'hexane froid. Le solide est recristallisé dans l'hexane pour donner 10,3 g de solide brun. Rendement : 82,0%. Mp : 115-130 C. Ce complexe est ajouté à 120 ml d'AcOEt. Après dissolution totale, le BocAlanine (1,0 eq, 10,25 mmol) est ajouté et le mélange est agité la nuit à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite puis 100 ml d'Et2O sont ajoutés. La suspension est refroidie pendant 1h puis le solide est filtré. Celui-ci est mis en suspension dans 100 ml dioxanne, filtré et lavé par 2x20 ml dioxanne. Le filtrat est évaporé à sec. Le résidu est traité à nouveau par dioxanne pour éliminer le dicyclohexylurée (DCU). Il est ensuite mis en suspension dans 100 ml Et2O, mis au congélateur pour la nuit. Le solide est filtré puis séché pour donner 1,29 g de solide brun. Rendement : 27,8%. A une solution de glucose (3 eq, 1,54 g) dans 57 ml de pyridine redistillée, on ajoute le composé précédent et l'imidazole. Le mélange est agité la nuit à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite pour donner un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange AcOEt/AcOH 20/1 comme éluant pour donner 883 mg de produit. Rendement : 88,3%. Rf (AcOEt/AcOH : 20/1) : 0,13. 883 mg (2,51 mmol) de ce produit est refroidi à 0 C et 61 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 5 min à 0 C puis 30 min à température ambiante. Le TFA est évaporé sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le mélange est précipité à froid dans Et2O pour donner 746 mg du composé 8g brun. Rendement : 81,3%. Rf (AcOEt/AcOH : 10/1) : 0,10. Exemple 9 : Synthèse des esters de la Thréonine Composé 9a : Thréonine 1,3-diacétyl-2-propyl ester, TFA Ce composé est obtenu en suivant le protocole décrit pour 8c, et en remplaçant la Bocalanine par la Boc-thréonine. Composé 9b : Thréonine éthylcarbonate-1-éthyl ester, TFA. Ce composé est obtenu en suivant le protocole décrit pour le composé 8f et en remplaçant la Boc-alanine par la Boc-thréonine. Rendement : 89,7% Rf(Chex/AcOEt :6/4) :0,1. Exemple 10 : Synthèse de l'ester de la glycine Le trifluoroacétate de la glycine éthylcarbonateû1-éthyl ester est obtenu en suivant le protocole décrit pour le composé 8f en remplaçant la Boc-alanine par la Boc-glycine. Rendement : 98,3% Rf(Chex/AcOEt :8/2) : 0,08. Exemple 11 : Synthèse du 2-amino-5 ethyl-(1,3,4)thiadiazole Un mélange de 25g (0,27 mol) de thiosemicarbazide et de 46,6 mL chlorure de propanoyle (0,54 mol, 2 eq) est agité à 40 C pendant 4 h. L'excès de chlorure de propanoyle est alors évaporé sous vide et le résidu est trituré dans l'ether. Un produit solide est obtenu. Il contient le thiadiazole attendu et une impureté que l'on élimine par précipitation dans l'éthanol. Solide blanc 33,6 g (Rdt 83%) HPLC Kromasil C18 Tr 6,32 min à 30% CH3CN. Exemple 12 : Synthèse des inhibiteurs mixtes pour lesquels R5=CH(R3)OOOR4 Le di-sulfure 5,6 ou 7 (0,54 mmol) est solubilisé dans 4 ml de DMF. On ajoute le Benzotriazole-1-yl-oxy-tri s-(diméthylamino)-phosphonium hexafluorophosphate (BOP) (1,2 eq ; 1,0 g) et la diisopropyl-éthyl-amine (DIEA) (284 l) puis l'ester d'amino acide 8, 9 ou 10 (1,3 eq). Le mélange est agité 20 min à température ambiante puis le DMF est évaporé sous pression réduite. Le produit est repris dans AcOEt. La phase organique est lavée par H2O, l'acide citrique 10%, NaHCO3 10% ; NaCl sat. et séchée sur Na2SO4. Le produit brut est purifié par chromatographie sur silice. Le composé obtenu (0,38 mmol) est solubilisé dans 640 l de CH2C12 et 3201al de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 1h à température ambiante. L'excès de solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est coévaporé avec le cyclohexane. Le mélange est purifié par HPLC semi-préparative ou précipité dans un mélange Hexane/Et2O. Composé 12a: 1-(2-( 1 -(2,3 -diacétoxypropoxycarbonyl)- éthyl carb amoyl)-3 thiophèn-3-ylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8b). P : 176 mg ; Rendement 66,9%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 9,07 et 10,18 min. ESI : [M]+ = 581. Log Kow = 1,31 Composé 12b : 1-(2-(1-(2-méthanesulfonyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3 -ylpropyl disulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropyl-ammonium 5 trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8a). P : 200 mg ; Rendement 74,1%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 5,0 et 5,35 min. ESI : [M]+ = 529. Log Kow = -0,13 Composé 12c : 1-(2-(1-(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl))-éthylcarbamoyl)-3 -thiophèn3 -yl-propyl di sul fanylméthyl)-3 -méthyl sul fanylpropyl-ammonium 10 trifuoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8f). P : 232 mg ; Rendement 71,3%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 3,84 et 4,03 min. ESI : [M]+ = 509. Log Kow = 1,63 Composé 12d : 1-(2-(1-éthoxycarbonylméthyloxycarbonyléthyl carbamoyl) -3-thiophèn-3 -yl-propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl-ammonium 15 trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8e). P : 261 mg ; Rendement 83,9%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 4,90 et 5,18 min. ESI : [M]+ = 539. Log Kow = 1,35 Composé 12e: 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl)-2- hydroxypropylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3-ylpropyldisulfanylméthyl)-3 - 20 méthylsulfanylpropylammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 9b) P : 285 mg ; Rendement 47,8%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 10,55 et 11,09 min. ESI : [M]+ = 594. Log Kow = 0,76 Composé 12f : 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3 -ylpropyldisulfanylméthyl)-3méthylsulfanylpropyl-25 ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8c). P : 171 mg ; Rendement 70,1%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 7,35 et 8,09 min. ESI : [M]+ = 581. Log Kow = 1,31 Composé 12 g : 1 -(2-( 1 -(2-hydroxy- 1 -hydroxyméthyl éthoxycarbonyl)- éthylcarb amo yl) -3-thiophèn-3 -ylpropyldisulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropyl-30 ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8d). P : 166 mg ; Rendement 67,2%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 2,94 et 3,27 min. ESI : [M]+ = 497. Log Kow = -0,29 Composé 12h 1 -(2 -(1 -(3 ,4,5 ,6-tétrahydroxytétrahydropyran-2ylméthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3-thiophèn- 3 -yl-propyldisulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8g). P : 85 mg ;Rendement 93,2%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 2,34 min. ESI : [M]+ = 585. Log Kow = -1,15 Composé 12i :1 -(2-(( 1 -(1 -éthoxycarbonylloxy-éthoxycarbonyl)-2- hydroxypropylcarbamoyl)-3 -phénylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropylammonium trifluoroacétate (composé 5 + composé 9b). P : 1.88g; Rendement 83,8%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 45-55 : 10 7,0 min. ESI : [M]+ = 563. Log Kow = 0,76 Composé 12j : 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyl-éthoxycarbonyl) -2-hydroxypropylcarbamoyl)-3 -phénylpropyldisulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropylammonium trifluoroacétate (composé 5 + composé 9a). P : 532 mg ; Rendement 53,6%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 15 6,16 min. ESI : [M]+ = 605. Log Kow = 0,44 Composé 12k : 1-(2-(1-éthoxycarbonyloxy-éthoxycarbonylméthyl)-carbamoyl) -3-phényl-propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 5 + composé 10). P : 1,76g ; Rendement 89,5%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 20 5,33 min. ESI : [M]+ = 519. Log Kow = 1,39 Exemple 13 : Synthèse des inhibiteurs mixtes pour lesquels R5=hétérocycle Le disulfure 5, 6 ou 7 (0,54 mmol) est dissous dans 5 mL de CH2C12 et l'aminothiadiazole de l'exemple 11 (1,2 eq), le TBTU (O-Benzotriazol-1-yl-N,N,N',N'- 25 tetramethyluroniumtetrafluoroborate) (3eq) et la DIEA (diisopropylethylamine) (3eq) sont successivement ajoutés. Le mélange est agité pendant 30 minutes à température ordinaire (température ambiante, environ 20 C). Le solvant est évaporé sous vide et le résidu repris dans l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée à l'acide citrique, à l'eau, au NaCl saturé et séchée sur Na2SO4. Après filtration et évaporation sous vide, on 30 obtient un solide blanc. Le composé obtenu est dissous dans l'acide formique et le mélange est agité 1h à température ambiante. L'excès d'acide formique est évaporé sous vide. Le résidu est repris par l'éther et donne un précipité blanc. Composé 13a = 3-(2-amino-4methylsulfanyl-butyldisulfanyl)-2-benzyl-N-(5-ethyl-(1,3,4) thiadiazol-2-yl)-propionamide P=256 mg (Rdt 75%) Exemple 14 : Changement de contre-ion. Les composés de l'exemple 12 et de l'exemple 13 (1 mmol) sont solubilisés dans 9 ml de AcOEt distillé. La phase organique est lavée par 12 ml NaHCO3 O,1N. La phase organique est ensuite séchée et évaporée sous pression réduite. Le produit est repris dans AcOEt (3 ml), refroidie à 0 C et 1 eq de l'acide AH choisi dans 3 ml de AcOEt est ajouté. Le solvant est évaporé et le produit est précipité à froid dans un mélange Et2O/Hexane. (A= phosphate, chlorhydrate, acétate, méthanesulfonate, borate, lactate, fumarate, succinate, hémisuccinate, citrate, tartrate, maléate, ascorbate). Exemple 15 : Résultats pharmacologiques û composés selon l'invention Le composé 15 de formule suivante a été testé dans les différentes tests biologiques ci- dessous. S- H2PO4- Test de la plaque chaude : il concerne le réflexe de lèchement et de saut de la souris sur une plaque chauffé à 52 C (mesure de la latence du saut dans les exemples donnés). Les résultats sont exprimés en % d'effet possible maximum (%MPE), c'est-à-dire en pourcentage d'analgésie, en utilisant l'équation suivante : (Temps de latence mesuré û temps de latence témoin) %MPE= ù (Temps de latence maximum û temps de latence témoin) Temps de latence maximum = 240 secondes. Les résultats sont exprimés en terme de moyenne s.e.m. Les différences observées sont considérés comme étant significatives lorsque les valeurs de P sont inférieures à 0,05. Le test utilisé est le test ANOVA avec un test de comparaison multiple. a- Réponses antinociceptives observées après injection par voie intraveineuse (iv) du composé 15 dans le test de la plaque chaude (52 C, réponse par saut) chez des souris mâles (n=10). Le composé 15 est dissous dans le mélange eau/mannitol (50 mg/mL). Les temps de latence des sauts sont déterminés 10 min après les injections par voie intraveineuse. Tableau 2 Dose mg/kg % analgésie 10 33,4+7,5* * 20 59,2 9,6*** 40 90,2 7,0* * * Les résultats (tableau 2) montrent que le composé 15 présente une action analgésique, qui est dose-dépendante. * *P<0,01; * * *P<0,001 versus véhicule. La dose efficace 50, ED50, est de 16,1 mg/kg. ED50 est la dose (en g/kg de corps) qui donne l'effet recherché chez 50% de la population chez qui elle est testée. b- Effet antinociceptif du composé 15 (100 mg/kg per os) sur le seuil de vocalisation lors de la pression de la patte d'un rat (mâle Sprague Dawley) ayant une patte enflammée, l'inflammation étant induite par l'injection intraplantaire de carragénine Le composé 15 et un véhicule (Ethanol/polyéthylène glycol (PEG) 400/eau, 10/40/50) sont administrés 180 min après une injection intraplantaire de carragénine (1% en 25 solution saline). Tableau 3 Seuil de vocalisation (g) Seuil basal 298,8+18,7 Patte enflammée + véhicule 205,5+17,8 Patte enflammée + composé 15 292,5+20,1 * * * La ligne de base pour le seuil de vocalisation lors de la pression de la patte est mesurée avant inflammation (B) et pour la patte enflammée 20 min après injection du composé 15 ou du véhicule. Les résultats sont donnés dans le tableau 3 et exprimés en moyenne + s.e.m., n = 10. Les différences observées sont considérées comme étant significatives lorsque les valeurs de P sont inférieures à 0,05. Ces résultats montrent que le composé 15 est efficace dans le traitement de la douleur inflammatoire neurogénique. * * * P<0,001 versus véhicule. c- Réponses antinociceptives observées après injection iv du composé 15 dissous dans éthanol/surfactant/eau (10/10/80) dans le test de la plaque chaude (52 C, réponse par saut) chez des souris mâles OF1 et comparaison des réponses en fonction de la nature du véhicule. Le composé 15 est dissous dans un mélange Ethanol/Cremophor EL/eau. Les temps de latences du saut sont déterminés 10 min après les injections intraveineuses. Les résultats sont donnés dans la figure 1. La réponse dose-dépendante fournit une réponse analgésique avec une dose efficace 50, DE 50 = 1,9 0,4 mg/kg. Cette valeur est proche de celle observée avec la morphine (DE=1,3 0,2 mg/kg). * *P<0,01 versus véhicule. * * * P<0,001. Le composé 15 est également soluble dans des solvants du type éthanol / tween /eau, qui sont fréquemment utilisés pour l'administration par voie intraveineuse chez l'homme Dans ces solvants, les différences ne sont pas significativement différentes de celles observées avec le Cremophor EL. Ceci est illustré dans le tableau 4 (temps de latence avant les sauts déterminés 10 min après les injections) à un même concentration de 2,5 mg/kg i.v.. * * *P<0,001 versus véhicule. Tableau 4 % analgésie Cremophor EL 56,2 6,9* * * Tween 80 44,7 6,2** * Tween 20 48,4 10,2*** d- Effet antinociceptif du composé 15 injecté per os 20 min avant le test de la plaque chaude : a) courbe dose-réponse ; b) cinétique de l'effet après administration p.o 5 de 200 m/kg. Le composé 15 est dissous dans un mélange Ethanol/PEG400/eau 10/40/50. Les résultats, donnés sur les figures 2a et 2b, montrent que le composé 15 présente un effet analgésique dose-dépendant (2a), DE50 = 135 mg/kg, et que l'effet analgésique du composé 15 est très important juste après l'administration et perdure, avec un effet 10 moins important, au moins deux heures (2b). *P<0,05; * *P<0,01: * * *P<0,001 versus véhicule. # P<0,05; # # # P<0,001 versus composé 15. e- Réponses antinociceptives comparatives observées après injection iv du composé 15 (n = 14-17) ou du compose A (n = 8-14), 5 mg/kg, dans le test de la plaque 15 chaude (52 C, réponse par saut) chez des souris mâles. Le composé A est le composé de formule : s- sùs H2N qui a été décrit dans la demande de brevet antérieure WO 91/02718 (exemple 7). C'est un inhibiteur mixte de la néprilysine et de l'aminopeptidase, qui présente des propriétés 20 analgésiques. Il est peu soluble dans les solvants aqueux ou hydrophiles. Les composés 15 et A sont dissous dans un mélange Ethanol/CremophorEL/eau, 10/10/80. Les temps de latence du saut sont mesurés 10 min après les injections intraveineuses. Tableau 5 % analgésie Composé 15 87,6+4,6 * *, # # # Composé A 51,1+7,6** Les résultats donnés dans le tableau 5 montrent qu'à des doses identiques (faibles afin de permettre l'administration du composé A par voie i.v.), le composé 15 est plus actif 5 que le composé A. * *P<0,01 versus véhicule, # # # P<0,001 versus composé A. f- Analgésie induite par la morphine ou le composé 15 injecté par voie i.v. chez la souris (test de la plaque chaude 52 C) L'analgésie produite par la morphine ou le composé 15 chez des souris (OF1 mâles) 10 dans le test de la plaque chaude (52 C) a été déterminée. La morphine dans H20 (NaCl, 9/1000) ou le composé 15, dissous dans le véhicule EtOH/cremophor EL/eau (10/10/80), est injecté par i.v.. Les résultats sont déterminés 10 minutes après l'injection, le temps de latence est de 240 secondes (équation donnée aux exemples 15 et 17). 15 Les résultats sont reproduits dans le tableau 6 suivant : Tableau 6 Dose (mg/kg) 1 2,5 5 % analgésie composé 15 46,4+5,6 * * * 56,3+6,9 * * * 87,6+4,6 * * * % analgésie morphine 45,5+4,5 * * * 66+6,0 * * * 100 * * * * * P<0,001, test Anova. On constate que le composé 15 a des effets analgésiques comparables à ceux obtenus avec la morphine. Ceci est en accord avec les résultats d'une autre expérience effectuée 20 dans des conditions identiques (Figure 1 exemple 15e). Exemple 16 û Effet analgésique du A9 THC seul L'analgésie produite par le A9 THC chez des souris (OF1 mâles) dans le test de la 25 plaque chaude (52 C) a été déterminée. Le A9 THC, dissous dans le véhicule EtOH/cremophor EL/eau (10/10/80), est injecté par i.v.. Les résultats sont déterminés 10 minutes après l'injection, le temps de latence est de 240 secondes (équation donnée aux exemples 15 et 17). Les résultats sont reproduits dans le tableau 7 suivant : Tableau 7 Dose (mg/kg) 0,188 0,375 0,75 1,5 % analgésie 0,4+3,9 18,2+ 6,4 41,2+12,7** 57,2+10,9*** * * P<0,01 ; * * * P<0,001 On constate que le A9 THC produit un effet analgésique dose-dépendant. Des valeurs d'analgésie significatives sont observées pour des doses de 0,75 mg/kg et 1,5 mg/kg. A des doses plus faibles, le pourcentage d'analgésie n'est pas significatif. Exemple 17 û Effets analgésiques des composés selon l'invention + A9 THC Les expériences décrites pour démontrer l'importance de la synergie d'action des composés de l'invention associés au A9 THC ont été effectuées chez les rongeurs (rats et souris) grâce à des tests antinociceptifs classiquement utilisés dans l'industrie pharmaceutique pour mettre en évidence ce type de propriétés à savoir : - le test de la plaque chaude (Eddie et Leimbach, J.Pharmacol. Exp. Ther. 107,385-389, 1953) chez la souris - le test du retrait de la queue chez le rat (D'Amour et Smith, J. Pharmacol. Exp. Ther.72,74-79, 1941 ) - le test de la nage forcée (test de Porsolt) chez la souris (Porsolt Arch.Int. 20 Pharmacodyn.229,327,1977). Pour la réalisation des tests centraux (plaque chaude, retrait de la queue), les teneurs : - en cannabinoïdes (A9 THC) seront préférentiellement comprises entre 0,3 et 0,5 mg/kg, - en les composés selon l'invention (composé 15) seront 25 préférentiellement comprises entre 1 et 2 mg/kg. Les proportions relatives sont dépendantes de la stimulation nociceptive. Le A9 THC utilisé dans les exemples qui suivent est le produit commercial acheté chez Sigma-Aldrich (T2386). L'inhibiteur mixte utilisé dans les exemples qui suivent est le composé 15 décrit 30 précédemment (exemple 15). Mise en solution des composés Tous les composés ont été solubilisés dans le mélange éthanol/cremophor 80/ eau = 10/ 10 / 80. Pour les expériences de potentialisation (synergie), on utilise des doses de A9 THC et d'inhibiteurs qui, prises séparément, n'induisent pas de réponses significatives. Mode d'administration. Les différents composés sont administrés, en mélange dans la même seringue, par voie iv dans la queue du rat ou de la souris. Animaux Les souris utilisées dans ces tests sont les souris OFI mâles. Les rats utilisés dans ces tests sont des rats spague-Dawley mâles. Tests pharmacologiques - Test de la plaque chaude : Ce test concerne le réflexe de lèchement et de saut de la souris sur une plaque chauffée 15 à 52 C. Les résultats sont exprimés en pourcentage d'effet possible maximum (%MPE) c'est à dire en pourcentage d'analgésie, en utilisant l'équation suivante : (Temps de latence mesuré - temps de latence témoin) % MPE= (Temps de latence maximum ù temps de latence témoin) 20 Temps de latence maximum = 240 s Les résultats sont exprimés en termes de moyenne +/- sem. Les différences observées sont considérées comme étant significatives lorsque les valeurs de P sont inférieures à 0,05. - Test du retrait de la queue : 25 Ce test concerne le réflexe de retrait de la queue du rat, stimulée par la chaleur radiante émanant d'une source lumineuse focalisée sur une partie déterminée de la queue. Les résultats sont exprimés comme dans l'expérience précédente par la mesure d'un pourcentage d'analgésie selon la même équation. Le temps de latence maximum est fixé arbitrairement à 15 secondes. 30 - Test de la nage forcée : Ce test mesure le temps d'immobilisation d'une souris placée dans un bain d'eau à 21-23 C, dont elle ne peut pas échapper. La durée d'immobilisation reflète une forme de dépression, la souris ne se débattant plus pour échapper au milieu hostile. Les résultats sont exprimés en durée d'immobilisation. Le temps maximum d'immobilisation est de 4 min. Pour des besoins de démonstration de la synergie de l'association du composé 15 + A9THC, une courbe dose-réponse du composé 15 seul et du A9 THC seul sont effectuées dans le solvant éthanol/cremophorEL/H2O (1/1/8) car le A9 THC n'est utilisable seul par voie i.v à concentration élevée que dans ces conditions (exemple 16). L'histogramme (figure 3) des réponses analgésiques (plaque chaude) montre clairement la potentialisation très importante de l'effet analgésique de l'association A9 THC+composé 15 par rapport à l'un ou à l'autre des produits seuls. a : Réponse antinociceptive induite par l'injection d'un mélange du composé 15 et du A9 THC par voie iv chez la souris OF1 mâle dans le test de la plaque chaude (figure 3). Le mélange composé 15 (0,4 mg / kg) et A9 THC (0,375 mg/kg) est injecté dans le véhicule éthanol/Tween 80/eau (10/10/80). Les souris pèsent 25-30 grammes. Ce mélange de solvants est compatible avec une administration par voie iv chez l'homme et chez l'animal. La latence du saut est déterminée 10 minutes après l'injection intraveineuse. Les 20 résultats sont exprimés en pourcentage d'analgésie, en utilisant l'équation définie précédemment. Ils sont donnés sur la figure 3. La différence observée est considérée significative pour une valeur de p < 0,05 û ANOVA 1 facteur suivit d'un test de comparaison multiple *** : p 0,01 versus contrôle, ### :p Tableau 8 : Test du retrait de la queue. % analgésie véhicule -3,9+3,3 Composé 15 -4,2+1,9 A9 THC 23,3+2,4 * * * Composé 15 A9 THC 39,2 7,7* *, * * *, # * * * : p < 0,001 versus véhicule, * * : < 0,001 versus composé 15, # : p<0,05 versus A9THC La différence observée est considérée significative pour une valeur de p c : Réponse de type antidépresseur induite par injection d'un mélange du 10 composé 15 et du A9 THC par voie iv dans le test de la nage forcée chez la souris OF1 mâle. Le mélange composé 15 (5mg/kg) et A9 THC (0,375 mg/kg) est injecté dans le véhicule éthanol / Tween 80/eau (10/10/80) par voie intraveineuse 10 minutes avant le test. La durée d'immobilisation totale est mesurée pendant 4 minutes. 15 Les résultats sont donnés sur le tableau 9. Les souris pèsent environ 25-30 grammes. La différence observée est considérée significative pour une valeur de p Conclusion : On constate que l'administration d'une faible dose de cannabinoïde, le A9 THC, c'est à dire à des concentrations inférieures à 0,5 mg/kg par administration iv chez la souris, permet de potentialiser les réponses antinociceptives ou anti-dépressives induites par le composé 15. Dans ces conditions, la synergie est très clairement mise en évidence lorsqu'on compare les effets analgésiques obtenus dans le test de la plaque chaude chez la souris en comparant les courbes doses-réponses pour le A9 THC et le composé 15 d'une part et l'effet produit par des doses sub-analgésiques de ces deux composés (Figure 3). On peut remarquer que les facteurs d'amplification dose active 49 THC seul/dose active A9 THC+composé 15, et inversement, dose active composé 15 seul/dose active composé 15+49 THC, sont dans les deux cas très supérieurs à 10 et difficilement calculables précisément puisque les doses utilisées du composé 15 et A9 THC sont inactives lorsque ces deux molécules sont utilisées seules à ces mêmes doses. L'intensité de la réponse antinociceptive donnée par l'association du composé selon l'invention (inhibiteur mixte NEP/APN ; par exemple le composé 15) et du A9 THC, les deux substances étant administrées à très faibles doses où elles sont dépourvues d'activité, indique l'existence d'une synergie d'action entre enképhalines endogènes (protégées par les composé selon l'invention) et le A9 THC. Ceci est corroboré par une analyse isobolographique des réponses pharmacologiques
L'invention a pour objet de nouveaux composés de formule (I) : H2N-CH(R1)-CH2-S-S-CH2-CH(R2)-CONH-R5, dans laquelle R1 représente une chaîne hydrocarbonée, un radical phényle ou benzyle, un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes ; R2 représente un radical phényle ou benzyle, un hétérocycle aromatique à 5 ou 6 atomes, un groupe méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes ; R5 représente- soit un radical CH(R3)-COOR4 dans lequel R3 représente un hydrogène, un groupement OH ou OR, une chaîne hydrocarbonée saturée, un radical phényle ou benzyle et OR4 représente un ester hydrophile, suffisamment hydrophile pour que le coefficient de partage octanol-eau (log Kow) des composés (I) soit inférieur à 1,70 ;- soit un hétérocycle, à 5 ou 6 chaînons, comprenant plusieurs hétéroatomes, choisis dans le groupe constitué par l'azote, le soufre et l'oxygène, dont au moins 2 atomes d'azote, ledit hétérocycle pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C6, phényle ou benzyle.L'invention concerne également l'utilisation à titre de médicament de ces composés et une composition pharmaceutique comprenant ces composés et un excipient pharmaceutiquement approprié.L'invention concerne enfin l'utilisation en association d'au moins un dérivé de cannabinoïdes, pour potentialiser l'effet analgésique et anti-dépressif des nouveaux composés de formule (I), et/ou de la morphine ou de l'un de ses dérivés.
Revendications 1. Composés répondant à la formule (I) suivante : H2N-CH(RI )-CH2-S-S-CH2-CH(R2)-CONH-R5 5 dans laquelle : RI représente : - une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbones, éventuellement substituée par : * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R représente un 10 hydrogène, une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes de carbone, un radical phényle ou benzyle, * un radical phényle ou benzyle, - un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes, notamment le fluor, 15 * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde ; 20 R2 représente : - un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 atomes d'halogènes notamment le fluor, * un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, 25 * un groupement amino éventuellement mono- ou di-substitué par un groupement aliphatique de 1 à 6 atomes de carbones, * un cycle aromatique à 5 ou 6 atomes, - un hétérocycle aromatique à 5 ou 6 atomes, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, 30 - un groupe méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, les atomesd'azote et de soufre étant éventuellement oxydés sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. R5 représente : a) un radical CH(R3)-COOR4 dans lequel R3 représente : - un hydrogène, - un groupement OH ou OR, R ayant la même signification que précédemment - une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle), linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R a la même signification que précédemment, - un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes notamment le fluor, * un radical OR ou SR, R ayant la même définition que précédemment. et OR4 représente un ester hydrophile, suffisamment hydrophile pour que le coefficient de partage octanol-eau (log Kow) des composés (I) soit inférieur à 1,70 ; b) un hétérocycle, à 5 ou 6 chaînons, comprenant plusieurs hétéroatomes, choisis dans le groupe constitué par l'azote, le soufre et l'oxygène, dont au moins 2 atomes d'azote, ledit hétérocycle pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C6, phényle ou benzyle ; ainsi que les sels d'addition desdits composés (I) avec des acides minéraux ou organiques pharmaceutiquement acceptables. 2. Composés selon la 1, caractérisés en ce que OR4 représente : - un radical glycolate OCH2COOR' ou lactate OCH(CH3)OOOR', dans chacun de ces radicaux R' représente une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle) de 1 à 4 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, - un radical acyloxy ester OCH2OOOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)OOOOR', R' ayant la même signification que précédemment,- un radical triglycéride OCH(CH2OCOR')2 ou OCH2-CH(OCOR')-CH2OOOR', dans chacun de ces radicaux R' ayant la même signification que précédemment, - un radical glycoside tel que D-glucose, (3-D-glucopyranose, a -ou R-galactopyranose, - un radical sulfonate OCH2CH2(SO2)CH3, - un radical OCH(CH2OH)2, 3. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que R1 représente un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone substitué par un radical SR, R ayant la même signification que précédemment, en particulier R représente une chaîne hydrocarbonée saturée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes de carbone. 4. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le radical R2 représente un radical benzyle ou un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. 5. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le radical R3 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone substitué par un radical OH ou SH. 6. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le radical OR4 représente un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)OOOOR', le radical R' étant tel que défini précédemment, encore plus avantageusement le radical OCH(CH3)OCOOEt. 7. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le radical R5 représente un hétérocycle à 5 chaînons comprenant au moins 2 atomes d'azote, éventuellement substitué par une chaîne alkyle en C1-C4 ou par un radical phényle ou benzyle. 10 8. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce qu'ils sont choisis parmi les composés suivants: 1 -(2 -(1 -(2 ,3 -di acétoxypropoxycarbonyl)- éthyl carb amoyl)-3 -thiophèn-3 -ylpropyl disulfanylméthyl)-3 -méthyl sulfanylpropyl-amine. 1 -(2 -(1 -(2 -méthanesul fonyl éthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3 -ylpropyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl))-éthylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3 -yl-propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1-éthoxycarbonylméthyloxycarbonyléthyl carbamoyl) -3 -thiophèn-3 -yl-propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 15 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl) -3-thiophèn-3 -ylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl - amine. 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3 -yl 20 propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl-amine. 1-(2-(1-(2-hydroxy-1-hydroxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-yl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 25 1-(2-(1-(3,4,5,6ùtétrahydroxytétrahydropyran-2-ylméthoxycarbonyl) -éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3-yl-propyldi sulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-((1-(1-éthoxycarbonyl loxy-éthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl)-3 -phényl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyl-éthoxycarbonyl )-2-hydroxypropylcarbamoyl)-3-phénylpropyldisulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropyl- amine. 3010 1-(2-(1-éthoxycarbonyloxy-éthoxycarbonylméthyl)-carbamoyl)-3 -phényl-propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 3-(2-amino-4-méthylsulfanyl-butyldisulfanyl)-2-benzyl-N-(5-éthyl-(1,3,4) -thiadiazol-2-yl)-propionamide 9. A titre de médicaments, les composés de formule (I) selon l'une quelconque des précédentes. 10. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé de formule (I), selon l'une quelconque des 1 à 8, et un excipient pharmaceutiquement approprié, en particulier un excipient approprié pour une administration par voie orale, nasale ou intraveineuse. 15 11. Composition pharmaceutique selon la 10, caractérisée en ce qu'elle est destinée au traitement de la dépression et des différents types de douleur, tels que la douleur aigue, la douleur inflammatoire et la douleur neurogénique. 20 12. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 8, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de la dépression et de la douleur. 13. Composition pharmaceutique selon la 10 ou 11, caractérisée en ce 25 qu'elle comprend en outre au moins un dérivé de cannabinoïdes, en particulier le A9-tetrahydrocannabinol. 14. Utilisation d'au moins un dérivé de cannabinoïdes, en particulier le A9-tetrahydrocannabinol, dans une composition pharmaceutique pour potentialiser l'effet 30 analgésique et/ou antidépresseur des composés de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 8. 15. Utilisation d'une combinaison d'au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 8 et d'au moins un dérivé de cannabinoïdes, en particulier le A9-tetrahydrocannabinol, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de la dépression et de la douleur. 16. Composition pharmaceutique comprenant i) au moins un composé de formule (I), selon l'une quelconque des 1à8 ii) au moins un dérivé de cannabinoïdes en tant que produits de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps. 17. Utilisation d'une composition pharmaceutique comprenant i) au moins un composé de formule (I), selon l'une quelconque des 15 1 à8 ii) au moins un dérivé de cannabinoïdes en tant que produits de combinaison pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement de la dépression et de la douleur. 20 18. Composition pharmaceutique selon la 10, 11 ou 13, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre de la morphine ou l'un de ses dérivés. 19. Utilisation d'une combinaison d'au moins un composé de formule (I) selon l'une 25 quelconque des 1 à 8 et de morphine ou d'un de ses dérivés, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de la dépression et de la douleur.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P,C07C,C07H
C07D 333,A61K 31,A61P 25,C07C 323,C07H 3
C07D 333/24,A61K 31/221,A61K 31/352,A61K 31/381,A61K 31/485,A61K 31/7004,A61P 25/00,C07C 323/57,C07H 3/02
FR2889626
A1
CONNECTEUR ETANCHE A L'EAU POUR UN CABLE PLAT
20,070,209
La présente invention se rapporte à un qui peut être monté sur la partie terminale d'un câble flexible tel qu'un câble flexible plat (dit FFC) et une ligne en ruban. Comme exemple d'un connecteur étanche à l'eau conventionnel pour un câble plat, on connaît un connecteur représenté dans la figure 7 (voir par exemple la publication de brevet japonais Hei-6-5327) Dans la figure 7 sont représentés un connecteur du côté mâle et un connecteur du côté femelle d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat. La partie terminale d'un câble plat la avec une borne mâle 2a raccordée à celle-ci et la partie terminale d'un câble plat lb avec une borne femelle 2b raccordée à celle-ci sont logées de manière respective à l'intérieur d'un boîtier de connecteur mâle 5 et un boîtier de connecteur femelle 6. Sur les câbles plats la, lb sont prévues des parties formées en résine 3a, 3b qui sont formées de manière respective en intégrant les parties partielles de direction longitudinale des câbles respectifs. Avec les parties formées en résine 3a, 3b sont prévus des bouchons en caoutchouc de forme annulaire 4a, 4b respectivement. Sur chacune des surfaces périphériques extérieures des bouchons en caoutchouc 4a, 4b sont disposées deux lèvres de forme annulaire. Les lèvres des bouchons en caoutchouc 4a, 4b sont en contact intime avec la surface de paroi périphérique interne de la partie de guidage de câble du boîtier de connecteur mâle 5 et la surface de paroi périphérique interne de la partie de guidage de câble du boîtier de connecteur femelle 6 respectivement, de sorte que les parties de guidage de câble peuvent être rendues étanches à l'eau d'une façon sûre. Toutefois, dans le connecteur étanche à l'eau conventionnel mentionné cidessus pour un câble plat, par exemple, le câble plat la (par ailleurs, cette description s'applique d'une manière similaire au câble plat lb) est seulement supporté par la paroi périphérique de la partie de guidage de câble du boîtier de connecteur mâle 5 par l'intermédiaire de la partie formée en résine 3a et du bouchon en caoutchouc 4a. Pour cette raison, lorsqu'une force externe telle qu'une force de traction est appliquée sur le câble plat la, le câble plat la est facilement déplacé. Normalement, la borne mâle 2a est fixée à l'intérieur du boîtier de connecteur mâle 5 et, par conséquent, le déplacement du câble plat la applique une charge sur la partie de raccordement entre le câble plat la et la borne mâle, ce qui peut entraîner un risque que la connexion électrique de la partie de raccordement soit interrompue. En outre, lorsqu'un force externe est appliquée dans une direction qui coupe la direction axiale du bouchon en caoutchouc de forme annulaire 4a à travers le câble plat la, le bouchon en caoutchouc 4a est déformé en produisant ainsi un jeu entre le bouchon en caoutchouc 4a et la surface de paroi interne de la partie de guidage de câble du boîtier de connecteur mâle 5, ce qui augmente le risque que la condition d'étanchéité à l'eau de la partie de guidage de câble soit détériorée. Dans le connecteur étanche à l'eau conventionnel mentionné ci-dessus pour un câble plat, la résine des parties formées en résine 3a, 3b est chargée dans les surfaces irrégulières des câbles plats la, lb afin d'empêcher ainsi la formation de jeux entre les parties formées en résine 3a, 3b et les câbles plats la, lb. Ces parties formées en résine 3a, 3b peuvent être formées, par exemple, d'une manière telle que les câbles plats la, lb sont maintenus à l'intérieur d'un moule et sont ensuite moulés avec insertion. Toutefois, la productivité n'est pas élevée. En vue de cela est proposée une structure dans laquelle des lèvres similaires aux lèvres destinées à venir en contact intime avec les surfaces de paroi périphérique internes des parties de guidage de câble des boîtiers de connecteur 5, 6 sont prévues sur les surfaces périphériques internes des bouchons en caoutchouc 4a, 4b également, les parties formées en résine 3a, 3b sont enlevées, et des espaces entre les bouchons en caoutchouc 4a, 4b et les câbles plats la, lb sont maintenus étanche à l'eau par ces lèvres. Et d'une manière générale, on considère que plus le nombre de lèvres est important, plus la condition d'étanchéité à l'eau est élevée. Toutefois, par exemple, comme dans les bouchons en caoutchouc 4a, 4b, lorsque deux lèvres sont formées sur la surface périphérique interne d'un élément d'étanchéité de forme annulaire devant être formé par moulage par injection, une partie rétrécie dans un moule pour le moulage par injection est formée. Et lorsque les deux lèvres sont formées de façon à être en contact intime avec la surface périphérique externe d'un câble plat ayant une faible épaisseur, il y a un risque que la résistance de la partie rétrécie du moule soit abaissée. C'est-à-dire que, comme cela est représenté dans la figure 12, deux cavités de forme annulaire 109 dans lesquelles de la matière de moulage par injection fondue est versée afin de procurer deux lèvres de forme annulaire sont formées dans un moule. Dans les parties du moule qui sont entourées par les cavités 109 respectives sont produites des parties rétrécies; et le moule 108 est divisé en un ensemble de pièces de moule 108a, 108b dans un plan passant à travers les centres des deux cavités de forme annulaire 109. Par conséquent, des parties rétrécies sont également produites dans les deux pièces de moule 108a, 108b. Ici, puisque l'épaisseur du câble plat est faible, le jeu opposé entre les cavités 109 est faible, de telle sorte que l'épaisseur W de la partie rétrécie est faible, ce qui entraîne un risque que la résistance des parties rétrécies des deux pièces de moule soient abaissées. Et il y a un risque que la résistance abaissée des pièces de moule constituant le moule puisse abaisser la productivité des éléments d'étanchéité et ainsi puisse abaisser la productivité du connecteur. La présente invention est réalisée au vu des circonstances mentionnées cidessus de l'art antérieur. Ainsi, c'est un but de l'invention que de procurer un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat qui non seulement peut procurer une excellente fiabilité de la connexion électrique entre le câble plat et une borne mais peut également procurer une excellente condition d'étanchéité à l'eau entre eux. De même, la présente invention est réalisée au vu des circonstances cidessus de l'art antérieur. Et ainsi, c'est un but de l'invention que de procurer un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat qui est amélioré sur le plan de la productivité et des performances d'étanchéité à l'eau. Le but mentionné ci-dessus peut être atteint par un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans les paragraphes (1) à (8) suivants. (1) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat comprend: un boîtier de connecteur destiné à guider dedans la partie terminale du câble plat à travers un trou de guidage formé dans la partie d'extrémité de base de celui-ci et destiné à recevoir une borne reliée à la partie terminale du câble plat; un élément d'étanchéité interposé entre le câble plat et la paroi périphérique du boîtier de connecteur afin de définir le trou de guidage; un couvercle arrière comprenant un trou d'insertion pour l'insertion du câble plat s'étendant vers l'extérieur depuis le trou de guidage du boîtier de connecteur et pouvant être monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur avec le câble plat inséré dans le trou d'insertion; et, une plaque de fixation pouvant être montée sur le couvercle arrière de façon à maintenir le câble plat inséré dans le trou d'insertion du couvercle arrière par et entre le couvercle arrière et elle-même. (2) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (1) ci-dessus, dans lequel, dans la partie d'ouverture du trou d'insertion du couvercle arrière, est prévue de manière renfoncée une partie de palier destinée à agrandir l'ouverture du trou d'insertion dans le sens de l'épaisseur du câble plat devant être inséré dans le trou d'insertion, et la plaque de fixation comprend une partie de montage pouvant être montée avec la partie de palier avec le câble plat interposé entre la partie de palier et elle-même. (3) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (2) ci-dessus, dans lequel, dans la partie de palier du trou d'insertion du couvercle arrière, est formée de manière renfoncée une rainure transversale s'étendant dans la direction opposée à la direction d'extension du câble plat qui s'étend depuis le trou d'insertion, et, dans la partie de montage de la plaque de fixation, est prévue une partie saillante qui peut être montée avec la rainure transversale alors que le câble plat est interposé entre une surface de paroi définissant la rainure transversale et elle-même. (4) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (1) ci-dessus, dans lequel le couvercle arrière comprend une rainure verticale s'étendant depuis la partie médiane du trou d'insertion dans le sens de l'épaisseur du câble plat devant être inséré dans le trou d'insertion, et un trou de communication s'étendant dans le sens de la largeur du câble plat afin de permettre au trou d'insertion et à la rainure verticale de communiquer avec l'extérieur, et dans lequel également la plaque de fixation comprend une pièce d'insertion qui peut être montée avec la rainure verticale avec le câble plat interposé entre une surface de paroi définissant la rainure verticale et elle-même. Selon un connecteur étanche à l'eau tel qu'exposé dans le paragraphe (1) ci-dessus, le câble plat, dans sa direction longitudinale, est maintenu par et entre le couvercle arrière et la plaque de fixation avec la borne dans une position en avant de l'élément d'étanchéité. Grâce à cela, même lorsqu'une force externe telle qu'une force de traction est appliquée sur le câble plat, la force est arrêtée dans la partie du câble plat qui est maintenue par et entre le couvercle arrière et la plaque de fixation et est ainsi empêchée d'être transmise à la partie de connexion sur la borne et l'élément d'étanchéité. Ceci non seulement peut assurer la fiabilité de la connexion électrique entre le câble plat et la borne mais peut également procurer une excellente condition d'étanchéité à l'eau entre eux. Et, puisque le câble plat est inséré dans le trou d'insertion du couvercle arrière et est ainsi positionné par rapport au couvercle arrière, lorsque la plaque de fixation est montée sur le couvercle arrière afin de maintenir ainsi le câble plat, le câble plat est empêché de bouger et la plaque de fixation peut ainsi être montée facilement sur le couvercle arrière. Selon un connecteur étanche à l'eau tel qu'exposé dans le paragraphe (2) ci-dessus, le câble plat est plié sensiblement en forme de manivelle par la partie de palier prévue dans la partie d'ouverture du trou d'insertion du couvercle arrière et la partie de montage de la plaque de fixation, et la partie en forme de manivelle du câble plat est ainsi partiellement tournée dans une direction coupant la direction d'extension du câble plat qui s'étend depuis le trou d'insertion. Ceci peut arrêter de manière positive la force externe appliquée sur le câble plat. Selon un connecteur étanche à l'eau tel qu'exposé dans le paragraphe (3) ci-dessus, le câble plat est en outre plié sensiblement en forme de S par la rainure transversale formée dans la partie de palier du trou d'insertion du couvercle arrière et la partie saillante prévue sur la partie de montage de la plaque de fixation, et la partie ainsi pliée en forme de S du câble plat est tournée dans la direction opposée à la direction d'extension du câble plat qui s'étend depuis le trou d'insertion. Ceci peut arrêter la force externe appliquée sur le câble plat d'une manière plus positive. Selon un connecteur étanche à l'eau tel qu'exposé dans le paragraphe (4) ci-dessus, le câble plat est plié sensiblement en forme de Q par la rainure verticale du couvercle arrière et la pièce d'insertion de la plaque de fixation, et la partie ainsi pliée en forme de Q du câble plat est tournée partiellement dans une direction qui coupe la direction d'extension du câble plat qui s'étend depuis le trou d'insertion. Ceci peut arrêter la force externe appliquée sur le câble plat. De même, le câble plat plié sensiblement en forme de Q, lorsqu'une force de traction est appliquée dessus, est rappelé linéairement alors qu'il est déplacé dans la direction longitudinale et le sens de l'épaisseur, alors que la pièce d'insertion de la plaque de fixation est insérée dans la rainure verticale du couvercle arrière dans le sens de la largeur du câble plat. Grâce à cela, même lorsque le câble plat est tiré fortement, la plaque de fixation peut être empêchée de glisser hors du couvercle arrière. (5) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat comprend: un boîtier de connecteur destiné à guider dedans la partie terminale du câble plat à travers un trou de guidage formé dans la partie d'extrémité de base et destiné à recevoir une borne reliée à la partie terminale du câble plat; et des moyens d'étanchéité destinés à procurer une condition étanche à l'eau entre le câble plat et la paroi périphérique du boîtier de connecteur définissant le trou de guidage, les moyens d'étanchéité se composant de deux éléments d'étanchéité ou plus disposés dans la direction longitudinale du câble plat, et chaque élément d'étanchéité comprenant un trou d'insertion pour insertion du câble plat et une lèvre de forme annulaire prévue sur la surface périphérique de l'élément d'étanchéité définissant le trou d'insertion, la lèvre pouvant venir en contact intime avec la surface périphérique extérieure du câble plat. (6) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (5) comprend en outre un couvercle arrière devant être monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur de façon à recouvrir le trou de guidage du boîtier de connecteur, une partie de contact devant être en contact avec une face d'extrémité des moyens d'étanchéité dans la direction longitudinale du câble plat étant formée dans la paroi périphérique du boîtier de connecteur définissant le trou de guidage, et une partie de pression destinée à pousser l'autre face d'extrémité des moyens d'étanchéité dans la direction longitudinale du câble plat étant formée dans le couvercle arrière. (7) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (6), dans lequel les deux éléments d'étanchéité ou plus constituant les moyens d'étanchéité sont reliés l'un à l'autre, et les moyens d'étanchéité sont reliés dans la face d'extrémité à la partie de pression du couvercle arrière. (8) Un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (6), dans lequel le couvercle arrière comprend une paroi périphérique destinée à entourer la périphérie extérieure des moyens d'étanchéité avec un jeu entre la surface périphérique extérieure des moyens d'étanchéité et lui-même qui permet la réception de la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur. Selon un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (5), puisque, dans chaque élément d'étanchéité, une seule lèvre est formée dans le trou d'insertion dans laquelle le câble plat peut être inséré, il peut ne pas y avoir de partie rétrécie produite dans les pièces de moule constituant un moule pour le moulage par injection qui est utilisé lorsque les éléments d'étanchéité sont formés par moulage par injection, avec pour résultat que la résistance abaissée des pièces de moule peut être empêchée. Grâce à cela, le présent connecteur étanche à l'eau pour un câble plat est excellent sur le plan de la productivité des éléments d'étanchéité et ainsi de la productivité du connecteur lui- même. Et, en construisant les moyens d'étanchéité d'une manière telle que les éléments d'étanchéité sont disposés dans la direction longitudinale du câble plat, les deux lèvres ou plus peuvent être en contact intime avec la surface périphérique extérieure du câble plat alors qu'elles se rejoignent l'une l'autre dans la direction longitudinal du câble plat. Ceci peut procurer une excellente performance d'étanchéité à l'eau entre les moyens d'étanchéité et le câble plat. Selon un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (6), les moyens d'étanchéité sont maintenus et comprimés par la partie de contact du boîtier de connecteur et la partie de pression du couvercle arrière dans la direction longitudinale du câble plat. Il en résulte que les deux éléments d'étanchéité ou plus constituant les moyens d'étanchéité sont agrandis dans une direction coupant à angle droit la direction longitudinale du câble plat et peuvent être en contact plus intime avec la surface périphérique extérieure du câble plat et la surface de paroi périphérique du boîtier de connecteur définissant le trou de guidage du boîtier de connecteur. Ceci peut améliorer encore les performances d'étanchéité à l'eau entre les moyens d'étanchéité et le câble plat et le boîtier de connecteur. Selon un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (7), puisque les deux éléments d'étanchéité ou plus sont reliés l'un à l'autre dans un corps unifié et les moyens d'étanchéité composés des deux éléments d'étanchéité ou plus ainsi réunis sont reliés au couvercle arrière en accord unifié, le couvercle arrière et les moyens d'étanchéité peuvent être assemblés sur le boîtier de connecteur en une fois. Par conséquent, le présent connecteur est excellent sur le plan de la productivité. De même, lorsque le couvercle arrière est enlevé, les moyens d'étanchéité insérés dans le trou de guidage du boîtier de connecteur peuvent également être enlevés du boîtier de connecteur. Les présents moyens d'étanchéité sont excellents sur le plan de l'entretien. Selon un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat tel qu'exposé dans le paragraphe (8), du fait que les moyens d'étanchéité sont entourés par la paroi périphérique du couvercle arrière, on peut réduire une possibilité qu'un objet étranger puisse coller sur les moyens d'étanchéité avant qu'ils soient assemblés sur le boîtier de connecteur et les moyens d'étanchéité peuvent également être empêchés d'être endommagés. Ceci rend possible le fait d'utiliser une matière extrêmement collante pour les deux éléments d'étanchéité ou plus qui constituent les moyens d'étanchéité, en étant ainsi capable d'améliorer le contact intime des éléments d'étanchéité avec le câble plat et le boîtier de connecteur. Ainsi, les performances d'étanchéité à l'eau entre les moyens d'étanchéité et le câble plat et le boîtier de connecteur peuvent être encore améliorées. Selon l'invention, on peut prévoir un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat qui non seulement peut procurer l'excellente fiabilité de la connexion électrique entre le câble plat et une borne mais peut également procurer une excellente condition d'étanchéité à l'eau entre eux. Selon l'invention, on peut prévoir un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat qui est excellent sur le plan de la productivité et des performances d'étanchéité à l'eau. La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une première forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention. La figure 2 est une vue en coupe du 35 connecteur étanche à l'eau pour un câble plat représenté dans la figure 1, montrant son état assemblé. La figure 3 est une vue en perspective d'un couvercle arrière et d'une plaque de fixation utilisés 5 dans une deuxième forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention. La figure 4 est une vue en coupe, montrant un état dans lequel un câble plat est maintenu par le couvercle arrière et la plaque de fixation représentés 10 dans la figure 3. La figure 5 est une vue en perspective d'un couvercle arrière et d'une plaque de fixation utilisés dans une troisième forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention. La figure 6 est une vue en coupe, montrant un état dans lequel un câble plat est maintenu par le couvercle arrière et la plaque de fixation représentés dans la figure 5. La figure 7 est une vue en coupe d'un 20 connecteur étanche à l'eau conventionnel pour un câble plat. La figure 8 est une vue en perspective éclatée d'une forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention. La figure 9 est une vue en coupe d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat, montrant son état assemblé. La figure 10 est une vue en perspective partiellement arrachée d'un élément d'étanchéité 30 représenté dans la figure 1. La figure 11 est une vue en coupe des parties principales d'un moule pour le moulage par injection utilisé afin de mouler l'élément d'étanchéité représenté dans la figure 3. La figure 12 est une vue en coupe des parties principales d'un exemple d'un moule de moulage par injection destiné à mouler un élément d'étanchéité de forme annulaire comprenant deux lèvres de forme annulaire dans la surface périphérique interne. Une description en détail des formes de réalisation préférées selon l'invention va être faite ci-dessous en se référant aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une première forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention, la figure 2 est une vue en coupe d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat représenté dans la figure 1, montrant son état assemblé, la figure 3 est une vue en perspective d'un couvercle arrière et d'une plaque de fixation utilisés de manière respective dans une deuxième forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention, la figure 4 est une vue en coupe destinée à montrer un état dans lequel un câble plat est maintenu par et entre le couvercle arrière et la plaque de fixation représentés dans la figure 3, la figure 5 est une vue en perspective d'un couvercle arrière et d'une plaque de fixation utilisés de manière respective dans une troisième forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention, et la figure 6 est une vue en coupe destinée à montrer un état dans lequel un câble plat est maintenu par et entre le couvercle arrière et la plaque de fixation représentés dans la figure 5. (Première forme de réalisation) Comme cela est représenté sur les figures 1 et 2, un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (qui est appelé simplement ci-après connecteur) 10 est monté sur les parties terminales de deux câbles plats flexibles 11 disposés parallèlement l'un à l'autre alors qu'ils sont espacés l'un de l'autre dans le sens de l'épaisseur. Le connecteur 10 comprend deux bornes 12 ou plus devant être reliées aux parties terminales des câbles plats flexibles 11, un boîtier de connecteur 13 destiné à recevoir les deux bornes 12 ou plus, un élément d'étanchéité 14 destiné à procurer une condition étanche à l'eau entre les câbles plats flexibles 11 et le boîtier de connecteur 13, un couvercle arrière 15 devant être monté sur le boîtier de connecteur 13, et une plaque de fixation 16 devant être montée sur le couvercle arrière 15. Afin de produire le câble plat flexible 11, par exemple, deux conducteurs longs ou plus composés d'une feuille de cuivre laminée peuvent être maintenus parallèles par et entre des films de base à des intervalles donnés et peuvent alors être réunis. A la partie terminale du câble plat flexible 11 sont reliées les deux bornes 12 ou plus qui doivent être reliées électriquement aux conducteurs respectifs. La borne 12 comprend, dans la partie d'extrémité de base, deux lames 21 ou plus qui pénètrent à travers le câble plat flexible 11 dans le sens de l'épaisseur de celui-ci, sont reliées électriquement aux conducteurs du câble plat flexible 11 et sont fixées par sertissage sur le câble plat flexible 11. De même, la borne 12 comprend en outre, dans la partie d'extrémité avant, une partie de raccordement électrique 22 devant être reliée à une borne qui est prévue dans un connecteur associé (non représenté). Les deux bornes 12 ou plus reliées à la partie de borne des câbles plats flexibles 11 sont logées à l'intérieur du boîtier de connecteur 13. A l'intérieur du boîtier de connecteur 13 sont formés deux chambres de réception de borne 23 ou plus qui reçoivent de manière respective leurs bornes 12 associées. Les deux chambres de borne 23 ou plus sont disposées en deux étages de façon à correspondre aux câbles plats flexibles 11 qui sont disposés en deux étages. Dans la partie d'extrémité de base 13a du boîtier de connecteur 13 est formé un trou de guidage 24 qui communique avec les côtés d'extrémité de base des deux chambres de borne 23 ou plus depuis l'extérieur. Les parties terminales des deux câbles plats flexibles 11 sont guidées à travers le trou de guidage 24 dans le boîtier de connecteur 13, et les deux bornes 12 ou plus reliées de maniêre respective aux parties terminales des câbles plats flexibles 11 sont insérées de manière respective et logées dans les deux chambres de réception de borne 23 ou plus. Lorsque les bornes 12 sont logées dans les chambres de réception de borne 23, les parties d'extrémité de base des parties de raccordement électrique 22 des bornes 12 sont fixées par des pièces de fixation élastiques disposées à l'intérieur des chambres de réception de borne 23, de sorte que les bornes 12 sont empêchées de sortir des chambres de réception de borne. Sur le boîtier de connecteur 13 est prévue une partie de capot de forme tubulaire 26 qui entoure les périphéries extérieures deux chambres de réception de borne 23 ou plus avec un jeu entre elles. Lorsque le connecteur 10 et son connecteur associé sont montés l'un sur l'autre, la partie de capot du connecteur associé, qui est prévue d'une manière similaire à la partie de capot 26 du boîtier de connecteur 13, est insérée entre la partie de capot 26 et les deux chambres de borne 23 ou plus. Un élément d'étanchéité de forme annulaire 17 est monté avec et fixé sur les deux chambres de réception de borne 23 ou plus. L'élément d'étanchéité 17 est un élément qui peut être en contact intime avec les surfaces de paroi périphérique extérieures des deux chambres de réception de borne 23 ou plus et la surface de paroi périphérique intérieure de la partie de capot du connecteur associé afin de procurer ainsi une condition étanche à l'eau entre eux. De même, sur les parties d'extrémité avant des deux chambres de réception de borne 23 ou plus est monté un support avant 18. Une partie du support avant 18 (la partie qui dépasse du côté avant du support avant) est insérée dans l'espace de flexion de la pièce de fixation élastique 25 afinde fixer ainsi doublement les bornes 12. Dans l'élément d'étanchéité 14 sont formés des trous de pénétration disposés en deux étages, alors que chaque trou de pénétration est formé de façon à avoir une forme en coupe légèrement plus grande que la forme en coupe du câble plat flexible 11. Alors que les deux câbles plats flexibles 11 sont insérés de manière respective à travers ces trous de pénétration de l'élément d'étanchéité 14, l'élément d'étanchéité 14 est disposé à l'intérieur du trou de guidage 24 du boîtier de connecteur 13 et est interposé entre les câbles plats flexibles 11 et la paroi périphérique du boîtier de connecteur 13 qui définit le trou de guidage 24. Sur la surface périphérique extérieure de l'élément d'étanchéité 14 est prévue une lèvre de forme annulaire qui dépasse vers l'extérieur; et sur la surface périphérique de l'élément d'étanchéité 14 qui définit les trous de pénétration est prévue une lèvre de forme annulaire qui dépasse vers l'intérieur. Ces lèvres sont en contact intime de manière respective avec la surface de paroi périphérique du boîtier de connecteur 13 définissant le trou de guidage 24 et les surfaces périphériques extérieures des câbles plats flexibles 11, en procurant ainsi une condition étanche à l'eau entre les câbles plats flexibles 11 et le boîtier de connecteur 13. Dans le couvercle arrière 15 sont formés des trous d'insertion 27 disposés en deux étages, alors que chaque trou d'insertion 27 est formé de façon à avoir une forme en coupe légèrement plus grande que la forme en coupe du câble plat flexible 11. Alors que les deux câbles plats flexibles 11 s'étendant depuis le trou de guidage 24 du boîtier de connecteur 13 sont insérés dans ces trous d'insertion 27 de manière respective, le couvercle arrière 15 est monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur 13 d'une manière telle qu'il recouvre le trou de guidage 24 du boîtier de connecteur 13. Les câbles plats flexibles 11, qui ont été insérés dans les trous d'insertion 27 du couvercle arrière 15, sont maintenus dans un état où leurs déplacements sont limités dans le sens de l'épaisseur et dans le sens de la largeur à l'intérieur des trous d'insertion 27; c'est-à-dire que les câbles plats flexibles 11 sont positionnés de cette manière. Dans la partie d'ouverture 27a de chaque trou d'insertion 27 est formée de manière renfoncée une partie de palier 29 qui est utilisée pour agrandir l'ouverture du trou d'insertion 27 dans le sens de l'épaisseur du câble plat flexible 11; et dans la partie de palier 29 est formée de manière renfoncée une rainure transversale 31 qui s'étend depuis le trou d'insertion 27 dans la direction opposée à la direction d'extension du câble plat flexible 11. Les parties de palier 29 et les rainures transversales 31, qui sont formées de manière respective dans les parties d'ouverture des trous d'insertion 27 disposés en deux étages, sont symétriques par rapport à un plan virtuel passant à travers les centres des trous d'insertion 27 disposés en deux étages. La plaque de fixation 16 est reliée par l'intermédiaire d'une charnière 28 à une surface extérieure du couvercle arrière 15 existant dans le sens de la largeur du câble plat flexible il et est ainsi formée intégralement avec le couvercle arrière 15. Et la plaque de fixation 16 comprend un ensemble de parties de montage 30 qui peuvent être montées de manière respective avec leurs parties de palier 29 associées du couvercle arrière 15 avec les câbles plats flexibles 11 interposés entre elles; et sur les parties de montage 30 respectives sont prévues des parties saillantes 32 qui peuvent être montées avec leurs rainures transversales 31 associées alors que les câbles plats flexibles 11 sont interposés entre les parties saillantes 32 et les surfaces de paroi qui sont formées sur les parties de palier 29 correspondantes et définissent les rainures transversales 31. Cette plaque de fixation 16 est montée sur le couvercle arrière 15 alors que les parties de montage 30 et les parties saillantes 32 de la plaque de fixation 16 sont montées de manière respective avec leurs parties de palier 29 correspondantes et les rainures transversales 31 du couvercle arrière 15. Les deux câbles plats flexibles 11 sont placés de manière symétrique et sont pliés de manière respective sensiblement en forme de manivelle par les parties de palier 29 du couvercle arrière 15 et les parties de montage 30 de la plaque de fixation 16; une partie de chacune des parties pliées en forme de manivelle est tournée dans une direction qui coupe sensiblement à angle droit la direction d'extension depuis le trou d'insertion 27 et est en outre pliée sensiblement en forme de S par la rainure transversale 31 du couvercle arrière 15 et la partie saillante 32 de la plaque de fixation 16; et une partie de la partie pliée en forme de S du câble flexible plat est tournée dans la direction opposée à la direction d'extension du câble flexible plat qui s'étend depuis le trou d'insertion 27 et est ainsi maintenu pliée par et entre le couvercle arrière 15 et la plaque de fixation 16. Comme cela a été décrit ci-dessus, selon le connecteur 10 de la présente forme de réalisation, les câbles plats flexibles 11, dans la direction longitudinale, sont maintenus par et entre le couvercle arrière 15 et la plaque de fixation 16 dans une position en avant de leurs parties de raccordement avec les bornes 12 et l'élément d'étanchéité 14. De ce fait, lorsqu'une force externe telle qu'une force de traction est appliquée sur les câbles plats flexibles 11, la force externe est arrêtée dans les parties des câbles plats flexibles 11 qui sont maintenues par le couvercle arrière 15 et la plaque de fixation 16 et est ainsi empêchée d'être transmise aux parties de raccordement avec les bornes et l'élément d'étanchéité 14. Ceci non seulement peut assurer la fiabilité de la connexion électrique entre les câbles plats flexibles 11 et les bornes 12 mais également permettre à l'élément d'étanchéité 14 de procurer une condition d'étanchéité à l'eau. Et, lorsque les câbles plats flexibles 11 sont insérés de manière respective dans les trous d'insertion 27 du couvercle arrière 15, ils sont positionnés par le couvercle arrière 15. Par conséquent, lors du montage de la plaque de fixation 16 sur le couvercle arrière 15 afin de maintenir les câbles plats flexibles 11 par et entre ces deux éléments, les câbles plats flexibles 11 sont empêchés de bouger, de telle sorte que la plaque de fixation 16 peut être montée facilement. De même, selon le connecteur 10 de la présente forme de réalisation, chacun des câbles plats flexibles 11 est plié sensiblement en forme de manivelle par la partie de palier 29 prévue sur la partie d'ouverture 27a du trou d'insertion 27 du couvercle arrière 15 et la partie de montage 30 de la plaque de fixation 16; une partie de la partie ainsi en forme de manivelle est tournée dans une direction coupant la direction d'extension depuis le trou d'insertion 27 et est en outre pliée sensiblement en forme de S par la rainure transversale 31 formée dans la partie de palier 29 du trou d'insertion 27 du couvercle arrière 15 et la partie saillante 32 prévue sur la partie de montage 30 de la plaque de fixation 16; et une partie de la partie ainsi pliée en forme de S est tournée dans la direction opposée à la direction d'extension depuis le trou d'insertion 27. Ceci peut arrêter de manière positive une force externe qui est appliquée sur les câbles plats flexibles 11. En d'autres termes, le couvercle arrière 15 et la plaque de fixation 16 remplissent la fonction de libération de contrainte. De même, dans le connecteur 10 selon la présente forme de réalisation, est utilisée une structure dans laquelle la plaque de fixation 16 est montée sur le couvercle arrière 15 depuis le côté où les câbles plats flexibles 11 s'étendent, et les câbles plats flexibles 11 sont maintenus par et entre ces deux éléments, en d'autres termes une structure dans laquelle le câble plat est maintenu par et entre deux éléments disposés côte à côte dans la direction longitudinale du câble plat. Ici, dans une structure de maintien destinée à maintenir un câble plat par et entre deux éléments prévus de façon à maintenir le câble plat entre eux, lorsque deux câbles plats ou plus sont disposés en deux étages ou plus, c'est-à-dire qu'ils sont disposés parallèlement l'un à l'autre alors qu'ils sont espacés l'un de l'autre dans le sens de l'épaisseur, les deux éléments destinés à maintenir les câbles plats respectifs sont empilés l'un au-dessus de 2889626 21 l'autre dans le sens de l'épaisseur, il y a un risque que non seulement le montage des câbles plats soit difficile mais également que la taille de la structure augmente dans le sens de l'épaisseur du câble plat. D'autre part, la structure de maintien destinée à maintenir un câble plat par et entre deux éléments disposés en parallèle dans la direction longitudinale du câble plat est avantageuse en ce qu'elle peut facilement être appliquée à un cas où des câbles plats sont disposés en deux étages ou plus et elle peut contribuer à la réduction de la taille d'un connecteur. (Deuxième forme de réalisation) Une description va ensuite être faite ci- dessous d'un connecteur étanche à l'eau (qui est appelé ci-après simplement connecteur) pour un câble plat selon une deuxième forme de réalisation de l'invention en se référant aux figures 3 et 4. Par ailleurs, un connecteur selon la deuxième forme de réalisation est différent du connecteur 10 mentionné ci-dessus selon la première forme de réalisation seulement pour ce qui concerne le couvercle arrière et la plaque de fixation, mais les autres composants restants sont les mêmes et leur description est ainsi omise. Comme cela est représenté sur les figures 3 et 4, un couvercle arrière 35 selon la présente forme de réalisation comprend deux trous d'insertion 47 qui sont disposés en deux étages et sont formés afin d'avoir une forme en coupe légèrement plus grande que la forme en coupe du câble plat flexible 11. Le couvercle arrière 35, tout en insérant deux câbles plats flexibles 11 s'étendant depuis les trous de guidage 24 du boîtier de connecteur 13 dans ces trous d'insertion 47 de manière respective, est monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur 13 de façon à recouvrir les trous de guidage 24 du boîtier de connecteur 13. Les câbles plats flexibles 11, qui ont été insérés dans les trous d'insertion 47, sont limités sur le plan du déplacement à l'intérieur du trou d'insertion 47 dans le déplacement dans le sens de l'épaisseur et de la largeur. Dans la partie d'ouverture de chacun des trous d'insertion 47 est formée de manière renfoncée une partie de palier 49 qui agrandit l'ouverture du trou d'insertion 47 dans le sens de l'épaisseur du câble plat flexible 11. Les parties de palier 49, qui sont formées de manière respective dans les parties d'ouverture des trous d'insertion 47 disposés en deux étages, sont symétriques par rapport à un plan virtuel passant à travers les centres des trous d'insertion 47 disposés en deux étages. Et le connecteur selon la présente forme de réalisation comprend deux plaques de fixation 36 qui sont reliées par l'intermédiaire de leurs charnières 48 associées aux deux surfaces extérieures du couvercle arrière 35 existant dans le sens de l'épaisseur du câble plat flexible 11. Chaque plaque de fixation 36 comprend une partie de montage 50 qui peut être montée avec la partie de palier 49 avec le câble plat flexible 11 interposé entre la partie de palier 49 de son couvercle arrière 35 correspondant et elle-même. Ces deux plaques de fixation 36 sont montées sur le couvercle arrière 35 avec leurs parties de montage 50 montées de manière respective avec leurs parties de palier 49 correspondantes du couvercle arrière 35. Les deux câbles plats flexibles 11 sont placés de manière symétrique et sont pliés de manière respective sensiblement en forme de manivelle par les parties de palier 49 du couvercle arrière 35 et les parties de montage 50 des plaques de fixation 36; et une partie de chacune des parties pliées en forme de manivelle est tournée dans une direction qui coupe sensiblement à angle droit la direction d'extension depuis le trou d'insertion 47 et est en outre maintenue pliée par et entre le couvercle arrière 35 et la plaque de fixation 36. Le connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon la présente forme de réalisation peut procurer des effets similaires au connecteur étanche à l'eau 10 pour un câble plat selon la première forme de réalisation décrite précédemment. (Troisième forme de réalisation) Une description d'un connecteur étanche à l'eau (qui est appelé simplement ci-après connecteur) pour un câble plat selon une troisième forme de réalisation de l'invention va ensuite être faite ci-dessous en se référant aux figures 5 et 6. Par ailleurs, un connecteur selon la deuxième forme de réalisation est différent du connecteur 10 mentionné ci-dessus selon la première forme de réalisation seulement pour ce qui concerne le couvercle arrière et la plaque de fixation, mais les autres composants restants sont les mêmes et leur description est ainsi omise ici. Comme cela est représenté sur les figures 5 et 6, un couvercle arrière 65 selon la présente forme de réalisation comprend deux trous d'insertion 77 qui sont disposés en deux étages et sont formés afin d'avoir une forme en coupe légèrement plus grande que la forme en coupe du câble plat flexible 11. Le couvercle arrière 65, tout en insérant deux câbles plats flexibles 11 qui s'étendent depuis les trous de guidage 24 du boîtier de connecteur 13 dans ces trous d'insertion 77 de manière respective, est monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur 13 de façon à recouvrir les trous de guidage 24 du boîtier de connecteur 13. Les câbles plats flexibles 11, qui ont été insérés dans les trous d'insertion 77, sont limités en déplacement à l'intérieur des trous d'insertion 77 dans le déplacement dans le sens de l'épaisseur et de la largeur. Et le couvercle arrière 65 comprend deux rainures verticales 79 qui s'étendent depuis les parties médianes des trous d'insertion 77 respectifs dans le sens de l'épaisseur du câble plat flexible 11 de façon à se séparer l'une de l'autre. Ces deux rainures verticales 79 sont symétriques par rapport à un plan virtuel passant à travers les centres des trous d'insertion 77 disposés en deux étages. Le couvercle arrière 65 comprend en outre deux trous de communication 82 qui s'étendent dans le sens de la largeur des câbles plats flexibles 11 et permettent aux rainures verticales 79 et aux trous d'insertion 77 avec les rainures verticales 79 reliées de communiquer avec l'extérieur. Une plaque de fixation 66 selon la présente forme de réalisation comprend deux pièces d'insertion 80 qui peuvent être insérées de manière respective depuis leurs trous de communication 82 associés dans les rainures verticales 79 avec les trous de communication 82 reliés et peuvent être montées avec les rainures verticales 79 avec les câbles plats flexibles Il interposés entre des surfaces de paroi définissant les rainures verticales 79 et elles-mêmes. La plaque de fixation 66 est montée sur le couvercle arrière 65 d'une manière telle que les pièces d'insertion 80 sont insérées à travers les trous de communication 82 du couvercle arrière 65 correspondant et sont montées avec les rainures verticales 79 avec les trous de communication 82 reliés alors que les câbles plats flexibles 11 sont interposés entre les pièces d'insertion 80 et les rainures verticales 79. Les deux câbles plats flexibles 11 sont symétriques et ils sont pliés de manière respective sensiblement en forme de U par les rainures verticales 79 du couvercle arrière 65 et les pièces d'insertion 80 de la plaque de fixation 66, alors qu'une partie de chacune des parties ainsi pliées en forme de U est tournée dans une direction coupant sensiblement à angle droit la direction d'extension depuis le trou d'insertion 77, de sorte que les deux câbles plats flexibles 11 sont maintenus pliés par et entre le couvercle arrière 65 et la plaque de fixation 66 respectivement. Dans le connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon la présente forme de réalisation, les câbles plats flexibles 11 sont pliés sensiblement en forme de U par les rainures verticales 79 du couvercle arrière 65 et les pièces d'insertion 80 de la plaque de fixation 66, alors que les parties ainsi pliées en forme de U sont en partie tournées dans une direction coupant la direction d'extension depuis les trous d'insertion 77. Ceci peut arrêter de manière positive une force de traction ou une force externe qui est appliquée sur les câbles plats flexibles 11. C'est-à- dire que le couvercle arrière 65 et la plaque de fixation 66 remplissent la fonction de libération de contrainte. De même, les câbles plats flexibles 11 pliés sensiblement en forme de U, lorsqu'une force de traction est appliquée dessus, sont déplacés dans la direction longitudinale et le sens de la largeur et sont rappelés dans une forme linéaire, alors que les pièces d'insertion 80 de la plaque de fixation 66 sont insérées dans les rainures verticales 79 du couvercle arrière 65 dans le sens de la largeur des câbles plats flexibles 11. Par conséquent, même lorsque les câbles plats flexibles 11 sont tirés fortement, la plaque de fixation 66 est empêchée d'être retirée du couvercle arrière 65. Les autres effets de la présente forme de réalisation sont similaires à ceux du connecteur étanche à l'eau 10 pour un câble plat selon la première forme de réalisation décrite précédemment. En outre, dans le connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon la présente forme de réalisation, on utilise une structure dans laquelle la plaque de fixation 66 est montée sur le couvercle arrière 65 depuis le côté correspondant au sens de la largeur des câbles plats flexibles 11 et les câbles plats flexibles 11 sont maintenus par et entre ces deux éléments. Une telle structure de maintien de câble plat est facile à appliquer même lorsque les câbles plats sont disposés en étages multiples, ce qui peut contribuer de manière avantageuse à la réduction de la taille du connecteur. (Quatrième forme de réalisation) Une description en détail d'une quatrième forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention va maintenant être faite ci-dessous en se référant aux dessins annexés. La figure 8 est une vue en perspective éclatée d'une forme de réalisation d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat selon l'invention. La figure 9 est une vue en coupe d'un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat, montrant son état assemblé. La figure 10 est une vue en perspective partiellement arrachée d'un élément d'étanchéité représenté dans la figure 8. La figure 11 est une vue en coupe des parties principales d'un moule pour le moulage par injection utilisé afin de mouler l'élément d'étanchéité représenté sur la figure 10. Comme cela est représenté sur les figures 8 et 9, un connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (qui est appelé simplement ci-après connecteur) 110 selon la présente forme de réalisation est monté sur les parties terminales de deux câbles flexibles plats 111 qui sont disposés parallèlement l'un à l'autre et sont espacés l'un de l'autre dans le sens de l'épaisseur. Le connecteur 110 comprend deux bornes 112 ou plus devant être reliées aux parties terminales des câbles flexibles plats 111, un boîtier de connecteur 113 destiné à recevoir les deux bornes 112 ou plus, des moyens d'étanchéité 114 destinés à procurer une condition étanche à l'eau entre les câbles flexibles plats 111 et le boîtier de connecteur 113, et un couvercle arrière 115 devant être monté sur le boîtier de connecteur 113. Afin de fabriquer le câble flexible plat 111, par exemple, deux conducteurs longs ou plus composés d'une feuille de cuivre laminée peuvent être maintenus en parallèle entre des films de base à des intervalles donnés, et les conducteurs et les films de base peuvent alors être reliés ensemble en un corps unifié. A la partie terminale du câble flexible plat 111 sont reliés deux bornes 112 ou plus qui peuvent être reliées électriquement à leurs conducteurs associés. Chaque borne 112 comprend, dans la partie d'extrémité de base, deux lames 121 ou plus qui non seulement pénètrent à travers le câble flexible plat 111 dans le sens de l'épaisseur et sont reliées électriquement aux conducteurs prévus à l'intérieur du câble flexible plat 111 mais sont également fixées par sertissage sur le câble flexible plat 111. De même, la borne 112 comprend en outre, dans la partie d'extrémité avant, une partie de raccordement électrique 122 devant être reliée à une borne prévue dans un connecteur associé (non représenté). Les deux bornes 112 ou plus, qui ont été reliées à la partie terminale du câble flexible plat 111, sont logées à l'intérieur du boîtier de connecteur 113. A l'intérieur du boîtier de connecteur 113 sont formées deux chambres de réception de borne 123 ou plus destinées à recevoir de manière respective leurs bornes 112 associées. Les deux chambres de réception de borne 123 ou plus sont disposées en deux étages en correspondance avec les câbles flexibles plats 111 devant être disposés en deux étages. Dans la partie d'extrémité de base 113a du boîtier de connecteur 113 est formé un trou de guidage 124 qui communique avec les côtés d'extrémité de base des deux chambres de réception de borne 123 ou plus depuis l'extérieur. Les parties terminales des deux câbles flexibles plats 111 sont guidées à l'intérieur du boîtier de connecteur 113 à travers le trou de guidage 124, et les deux bornes 112 ou plus, qui ont été reliées de manière respective aux parties terminales de ces deux câbles flexibles plats 111, sont insérées et logées dans leurs chambres de réception de borne 123 associées de manière respective. Une fois que les bornes 112 sont logées dans les chambres de réception de borne 123, les parties d'extrémité de base des parties de raccordement électrique 122 des bornes 112 sont fixées par des pièces de fixation élastiques qui sont prévues à l'intérieur des chambres de réception de borne 123, de sorte que les bornes 112 sont empêchées d'être retirées des chambres de réception de borne 123. De même, le boîtier de connecteur 113 comprend une partie de capot de forme tubulaire 126 qui entoure les périphéries extérieures des deux chambres de réception de borne 123 ou plus avec un jeu entre elles et elle-même. Lorsque le connecteur 110 et son connecteur associé sont montés l'un avec l'autre, la partie de capot du connecteur associé similaire à la partie de capot 126 du boîtier de connecteur 113 est insérée entre la partie de capot 126 et les deux chambres de réception de borne 123 ou plus. Un élément d'étanchéité de forme annulaire 117 est monté avec les 2889626 29 deux chambres de réception de borne 123 ou plus. Cet élément d'étanchéité 117 peut être en contact intime avec les surfaces de paroi périphériques extérieures des deux chambres de réception de borne 123 ou plus et les surfaces de paroi périphérique internes de la partie de capot du connecteur associé afin de procurer ainsi une condition étanche à l'eau entre eux. De même, sur les parties d'extrémité avant des deux chambres de réception de borne 123 ou plus est monté un support avant 118. Une partie du support avant 118 (la partie dépassant du côté avant du support avant) est insérée dans un espace flexible d'une pièce de fixation élastique 125 afin de fixer ainsi doublement les bornes 112. Les moyens d'étanchéité 114 se composent de deux éléments d'étanchéité de forme rectangulaire 116 ou plus (deux dans la présente forme de réalisation) et, dans chaque élément d'étanchéité 116, sont formés des trous d'insertion 128 disposés en deux étages, alors que chaque trou d'insertion 128 a une forme en coupe légèrement plus grande que la forme en coupe du câble flexible plat 111. Tout en insérant les câbles flexibles plats 111 dans les trous d'insertion 128, les éléments d'étanchéité 116 respectifs sont positionnés à l'intérieur du trou de guidage 124 du boîtier de connecteur 113 alors qu'ils sont disposés dans la direction longitudinale du câble flexible plat 111. Et, sur la paroi périphérique du boîtier de connecteur 113 qui définit le trou de guidage 124 du boîtier de connecteur 113, est prévue une partie de contact 136 qui peut être en contact dans la direction longitudinale du câble flexible plat 111 avec la partie de bord périphérique de l'élément d'étanchéité 116 qui est positionnée dans la partie la plus profonde du trou de guidage 124. Comme cela est représenté sur la figure 10, sur la surface périphérique de l'élément d'étanchéité 116 qui définit les trous d'insertion 128 respectifs est prévue une lèvre de forme annulaire 129. A l'intérieur de la lèvre de forme annulaire 129 est prévu dans les sens de l'épaisseur et de la largeur du câble flexible plat 111 un jeu qui est plus petit que l'épaisseur et la largeur du câble flexible plat 111, de sorte que la lèvre de forme annulaire 129 peut être en contact intime avec la surface périphérique extérieure du câble flexible plat 111 inséré dans le trou d'insertion 128. L'élément d'étanchéité 116 est formé par moulage par injection de résine synthétique ayant une élasticité élevée et un pouvoir collant élevé. Comme matière, on peut utiliser un caoutchouc silicone, du NBR (caoutchouc acrylonitrile butadiène) et équivalent. Comme cela est représenté sur la figure 11, dans un moule de moulage par injection 130 destiné à mouler l'élément d'étanchéité 116 sont prévues deux cavités de forme annulaire 131 ayant chacune une forme en coupe triangulaire, alors que chaque cavité 131 est utilisée afin de former la lèvre de forme annulaire 129 lorsque de la matière de moulage par injection fondue est versée dans le moule 130. Et le moule 130 est divisé en un ensemble de pièces de moule 130a, 130b par un plan L qui passe à travers les parties de sommet des cavités de forme annulaire 131 ayant une forme en coupe triangulaire. Par conséquent, dans les deux pièces de moule I30a, 130b, aucune partie rétrécie n'apparaît, de telle sorte que la résistance des pièces de moule 130a, 130b peut suffisamment être assurée. De même, sur la surface périphérique extérieure de l'élément d'étanchéité 116 sont prévues de façon saillante deux lèvres de forme annulaire 132. Ces lèvres de forme annulaire 132 sont formées d'une manière telle que, alors que l'élément d'étanchéité 116 est positionné à l'intérieur du trou de guidage 124 du boîtier de connecteur 113, la lèvre 132 peut être en contact intime avec la surface de paroi périphérique du boîtier de connecteur 113 définissant le trou de guidage 124. Les deux éléments d'étanchéité 116 ou plus ainsi formées sont reliés l'un à l'autre, par exemple par un agent adhésif ou du fait de leur propre pouvoir collant élevé en un corps unifié d'une manière telle que les trous d'insertion 128 disposés en deux étages peuvent être dans la continuité l'un de l'autre. Le couvercle arrière 115 comprend une partie de plaque de base 133 qui est formée plus grande que la forme en coupe de la partie d'extrémité de base13a du boîtier de connecteur 113, et le couvercle arrière 115 est monté sur la partie d'extrémité de base 113a du boîtier de connecteur 113 d'une manière telle que la partie de plaque de base 133 recouvre le trou de guidage 124 sur le boîtier de connecteur 113. Sur la partie de plaque de base 133 est prévue de façon saillante une partie de pression 134 qui peut être insérée dans le trou de guidage 124 alors que le couvercle arrière 115 est monté sur le boîtier de connecteur 113. Dans la continuité de la partie de plaque de base 133 et de la partie de pression 134 du couvercle arrière 115 sont formés des trous d'insertion 127 d'une manière telle qu'ils sont disposés en deux étages, alors que chaque trou d'insertion 127 est formé afin d'avoir une forme en coupe légèrement plus grande que la forme en coupe du câble flexible plat 111. Le couvercle arrière 115 est monté sur la partie d'extrémité de base 113a du boîtier de connecteur 113 alors que les deux câbles flexibles plats 111 qui s'étendent depuis le trou de guidage 124 du boîtier de 2889626 32 connecteur 113 sont insérés de manière respective dans les trous d'insertion 127. Les deux éléments d'étanchéité 116 ou plus, (c'est-à-dire les moyens d'étanchéité 114), qui ont été reliés ensemble en un corps unifié, sont reliés à la face d'extrémité de la partie de pression 134 d'une manière telle que les trous d'insertion 128 sont, dans les faces d'extrémité d'un côté des trous d'insertion 128 oû des trous d'insertion 128 sont ouverts, reliés aux trous d'insertion 127 qui sont ouverts sur la face d'extrémité de la partie de pression 134. En outre, le couvercle arrière 115 comprend une paroi périphérique 135 prévue verticalement depuis la partie de bord périphérique de la partie de plaque de base 133 d'une manière telle que la paroi périphérique 135 entoure la périphérie extérieure des moyens d'étanchéité 114 avec un jeu tel qu'il peut recevoir la partie d'extrémité de base 113a du boîtier de connecteur 113 entre la paroi périphérique 135 et la surface périphérique extérieure des moyens d'étanchéité 114 reliés à la partie de pression 134. Une description de la manière d'assembler le connecteur 110 structuré de la manière ci-dessus va maintenant être faite. Tout d'abord, les câbles flexibles plats 111 sont insérés dans les trous d'insertion 128, 127 des moyens d'étanchéité 114 et du couvercle arrière 115 qui ont été reliés l'un à l'autre. Ensuite, les deux bornes 112 ou plus sont reliées aux parties terminales des câbles flexibles plats 111. Ensuite, alors que les parties de lame serties 121 des deux bornes 112 ou plus sont saisies intégralement par un outil approprié, les bornes 112 sont insérés et logés à travers le trou de guidage 124 du boîtier de connecteur 113 dans les deux chambres de réception de borne 123 ou plus respectivement. Aprês cela, les moyens d'étanchéité 114 et le couvercle arrière 115 mutuellement reliés sont déplacés le long des câbles flexibles plats 111 vers la partie d'extrémité de base 113a du boîtier de connecteur 113; et les moyens d'étanchéité 114 et ensuite la partie de pression 134 du couvercle arrière 115 sont insérés dans le trou de guidage 124 du boîtier de connecteur 113 respectivement. Une fois que le couvercle arrière 115 est monté sur le boîtier de connecteur 113, les moyens d'étanchéité 114, plus spécialement l'autre face d'extrémité des moyens d'étanchéité 114 différente de la première face d'extrémité où les moyens d'étanchéité 114 sont reliés à la partie de pression 134 du couvercle arrière 115, sont en contact avec la partie de contact 136 formée à l'intérieur du trou de guidage 124 du boîtier de connecteur 113; et les moyens d'étanchéité 114 sont alors maintenus et comprimés par et entre la partie de contact 136 et la partie de pression 134 du couvercle arrière 115. Comme cela a été décrit précédemment, selon le connecteur étanche à l'eau pour un câble plat 110, puisqu'une seule lèvre 129 est formée dans chaque trou d'insertion 128 de chaque élément d'étanchéité 116 dans lequel est inséré le câble flexible plat 111, aucune partie rétrécie n'est produite dans les pièces de moule 130a, 130b qui coopèrent en constituant le moule de moulage par injection 130, en étant ainsi capable d'empêcher la résistance des pièces de moule 130a, 130b d'être abaissée. Grâce à cela, les éléments d'étanchéité 116 sont excellents sur le plan de la productivité et le connecteur 110 est ainsi excellent sur le plan de la productivité. Et, en construisant les moyens d'étanchéité 114 d'une manière telle que ces éléments d'étanchéité 116 sont disposés en nombre de deux ou plus dans la direction longitudinale des câbles flexibles plats 111, les deux lèvres 129 ou plus peuvent être en contact intime avec les surfaces périphériques extérieures des câbles flexibles plats 111 alors qu'elles sont présentes de façon adjacente l'une à l'autre dans la direction longitudinale des câbles flexibles plats 111. grâce à cela, une excellente condition d'étanchéité à l'eau peut être assurée entre les moyens d'étanchéité 114 et les câbles flexibles plats 111. De même, selon le connecteur étanche à l'eau pour un câble plat 110, les moyens d'étanchéité 114 sont maintenus et comprimés par et entre la partie de contact 136 du boîtier de connecteur 113 et la partie de pression 134 du couvercle arrière 115 dans la direction longitudinale des câbles flexibles plats 111. Grâce à cela, les deux éléments d'étanchéité 116 ou plus qui coopèrent en constituant les moyens d'étanchéité 114 sont agrandis dans une direction coupant à angle droit la direction longitudinale des câbles flexibles plats 111 et sont ainsi en contact plus intime avec la surface de paroi périphérique du boîtier de connecteur 113 définissant le trou de guidage 124. Ceci peut améliorer encore les performances d'étanchéité à l'eau des moyens d'étanchéité 114 par rapport aux câbles flexibles plats 111 et au boîtier de connecteur 113. En outre, selon le connecteur étanche à l'eau pour un câble plat 110, les deux éléments d'étanchéité 116 ou plus sont reliés ensemble en un corps unifié, et les moyens d'étanchéité 114 composés des éléments d'étanchéité 116 ainsi réunis sont alors reliés au couvercle arrière 115 en un corps intégral. Grâce à cela, le couvercle arrière 115 et les moyens d'étanchéité 114 peuvent être assemblés sur le boîtier de connecteur 113 en une fois. Le connecteur 110 est par conséquent excellent sur le plan de la productivité. 2889626 35 Et, en enlevant le couvercle arrière 115, les moyens d'étanchéité 114 insérés dans le trou de guidage 124 du boîtier de connecteur 113 peuvent également être enlevés du boîtier de connecteur 113. Grâce à cela, les moyens d'étanchéité 114 sont excellents sur le plan des performances d'entretien. De plus, selon le connecteur étanche à l'eau pour un câble plat 110, puisque les moyens d'étanchéité 114 sont entourés par la paroi périphérique 135 du couvercle arrière 115, non seulement on peut réduire une possibilité qu'un objet étranger puisse coller sur les moyens d'étanchéité 114 avant qu'ils soient assemblés sur le boîtier de connecteur 113, mais on peut également empêcher les moyens d'étanchéité 114 d'être endommagés. Grâce à cela, il est possible d'utiliser une matière fortement collante pour les deux éléments d'étanchéité 116 ou plus qui coopèrent ensemble dans la formation des moyens d'étanchéité 114, ce qui rend possible à son tour le fait d'améliorer le degré de contact intime des éléments d'étanchéité 116 avec les câbles flexibles plats 111 et le boîtier de connecteur 113. Par conséquent, les performances d'étanchéité à l'eau entre les moyens d'étanchéité 114, les câbles flexibles plats 111 et le boîtier de connecteur 113 peuvent encore être améliorées. Par ailleurs, la présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation mentionnée ci-dessus et différents autres changements, modifications et équivalents sont également possibles en fonction des cas. De même, les matières, les formes, les dimensions, les valeurs numériques, les types, le nombre, les positions et équivalent des composants respectifs de la forme de réalisation mentionnée ci-dessus ne sont pas limitatifs mais peuvent être choisis arbitrairement, pourvu qu'ils soient capables d'atteindre le but de l'invention. Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation mentionnées ci-dessus et différents autres changements et améliorations sont également possibles. De même, les matières, les formes, les dimensions, le nombre, les types, les positions et équivalent des éléments constitutifs respectifs des formes de réalisation mentionnées ci- dessus ne sont pas limitatifs mais choisis arbitrairement, pourvu qu'ils puissent réaliser la présente invention
Un connecteur (10) comprend un boîtier (13) dans lequel les parties terminales de deux câbles plats (11) peuvent être guidées à travers un trou de guidage (24) formé dans la partie d'extrémité de base et qui peut également recevoir deux bornes (12) ou plus reliées aux parties terminales des câbles (11), un élément d'étanchéité (14) interposé entre les câbles (11) et la paroi périphérique du boîtier (13) afin de définir le trou (24), un couvercle arrière (15) comprenant non seulement deux trous d'insertion (27) dans lesquels les câbles (11) s'étendant depuis le trou (24) du boîtier (13) peuvent être insérés mais pouvant également être monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier (13) tout en insérant les câbles (11) dans les trous (27), et une plaque de fixation (16) devant être montée sur le couvercle (15) d'une manière telle que les câbles (11) insérés dans les trous d'insertion du couvercle (15) sont maintenus par et entre le couvercle (15) et la plaque (16).
1. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (10) caractérisé en ce qu'il comprend: un boîtier de connecteur (13), qui guide dedans une partie terminale du câble plat (11) à travers un trou de guidage (24) formé dans une partie d'extrémité de base de celui-ci et qui reçoit une borne (12) reliée à la partie terminale du câble plat (11); un élément d'étanchéité (14), interposé entre le câble plat (11) et une paroi périphérique du boîtier de connecteur (13) afin de définir le trou de guidage (24) ; un couvercle arrière (15), comprenant un trou d'insertion (27) pour l'insertion du câble plat (11) s'étendant vers l'extérieur depuis le trou de guidage (24) du boîtier de connecteur (13) et monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur (13) avec le câble plat {11) inséré dans le trou d'insertion (27); et une plaque de fixation (16), montée sur le couvercle arrière (15) de façon à maintenir le câble plat (11) inséré à travers le trou d'insertion {27) du couvercle arrière (15) par et entre le couvercle arrière (15} et la plaque de fixation (16). 2. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'une partie de palier (29) est formée de manière renfoncée dans la partie d'ouverture du trou d'insertion {27) du couvercle arrière (15) de façon à agrandir l'ouverture du trou d'insertion (27) dans le sens de l'épaisseur du câble plat (11) devant être inséré dans le trou d'insertion (27), et la plaque de fixation (16) comprend une 35 partie de montage (30) pouvant être montée avec la 0 partie de palier (29) avec le câble plat (11) interposé entre la partie de palier (29) et elle-même. 3. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat {10) selon la 2, caractérisé en ce qu'une rainure transversale (31) s'étendant dans la direction opposée à la direction d'extension du câble plat (11) qui s'étend depuis le trou d'insertion (27) est formée de manière renfoncée dans la partie de palier {29) du trou d'insertion (27) du couvercle arrière (15), et dans la partie de montage (30) de la plaque de fixation (16), est prévue une saillie (32) qui peut être montée avec la rainure transversale (31) avec le câble plat (11) interposé entre une surface de paroi définissant la rainure transversale (31) et elle-même. 4. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (10) selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle arrière (15) comprend: une rainure verticale, s'étendant depuis la partie médiane du trou d'insertion (27) dans le sens de l'épaisseur du câble plat {11) devant être inséré dans le trou d'insertion {27), et un trou de communication, s'étendant dans le sens de la largeur du câble plat (11) afin de permettre au trou d'insertion {27) et à la rainure verticale de communiquer avec l'extérieur, et la plaque de fixation {16) comprend une pièce d'insertion qui peut être insérée par le trou de communication et être montée avec la rainure verticale avec le câble plat (11) interposé entre une surface de paroi définissant la rainure verticale et elle-même. 5. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (110) caractérisé en ce qu'il comprend: un boîtier de connecteur (113), qui guide dedans la partie terminale du câble plat (111) à travers un trou de guidage (124) formé dans la partie 2889626 39 d'extrémité de base et qui reçoit une borne {112) reliée à la partie terminale du câble plat et un élément d'étanchéité (114), procurant une condition étanche à l'eau entre le câble plat {111) et la paroi périphérique du boîtier de connecteur {113) définissant le trou de guidage (124), l'élément d'étanchéité (114) se composant de deux parties d'étanchéité (116) ou plus disposées dans la direction longitudinale du câble plat {111), et chaque partie d'étanchéité (116) comprenant un trou d'insertion (128) pour insertion du câble plat (111) et une lèvre de forme annulaire (129) prévue sur la surface périphérique de la partie d'étanchéité (116) définissant le trou d'insertion (128), la lèvre (129) pouvant venir en contact intime avec la surface périphérique extérieure du câble plat (111). 6. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (110) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un couvercle arrière (115) devant être monté sur la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur (113) de façon à recouvrir le trou de guidage (124) du boîtier de connecteur (113), une partie de contact devant être en contact avec une face d'extrémité de l'élément d'étanchéité (114) dans la direction longitudinale du câble plat (111) étant formée dans la paroi périphérique du boîtier de connecteur {113) définissant le trou de guidage (124), et une partie de pression destinée à pousser l'autre face d'extrémité de l'élément d'étanchéité (114) dans la direction longitudinale du câble plat étant formée dans le couvercle arrière 115). 7. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (110) selon la 6, caractérisé en ce que les deux parties d'étanchéité {116) ou plus constituant l'élément d'étanchéité (114) sont reliées l'une à l'autre, et l'élément d'étanchéité (114) est relié dans la face d'extrémité à la partie de pression du couvercle arrière (115). 8. Connecteur étanche à l'eau pour un câble plat (110) selon la 7, caractérisé en ce que le couvercle arrière (115) comprend une paroi périphérique destinée à entourer la périphérie extérieure de l'élément d'étanchéité {114) avec un jeu entre la surface périphérique extérieure de l'élément d'étanchéité {114) et lui-même qui permet la réception de la partie d'extrémité de base du boîtier de connecteur (113).
H
H01
H01R
H01R 13
H01R 13/52
FR2892805
A1
BOITE COLLECTRICE POUR ECHANGEUR DE CHALEUR, NOTAMMENT POUR FLUIDE A HAUTE PRESSION, ECHANGEUR COMPORTANT UNE TELLE BOITE ET PROCEDE POUR SA FABRICATION
20,070,504
RFR0248 Boîte collectrice pour échangeur de chaleur, notamment pour fluide à haute pression, échangeur comportant une telle 5 boîte et procédé pour sa fabrication L'invention se rapporte au domaine des échangeurs de chaleur et notamment aux échangeurs de chaleur destinés à être parcourus par un fluide sous haute pression. À cet égard, l'invention se rapporte plus particulièrement aux échangeurs de climatisation susceptibles d'être parcourus par un fluide réfrigérant à l'état supercritique, comme c'est le cas de gaz naturels tels que le dioxyde de 15 carbone ou CO2. De tels échangeurs trouvent une application particulière dans les véhicules automobiles. Ils peuvent notamment constituer un refroidisseur de gaz dans lequel le fluide réfrigérant sortant d'un compresseur est refroidi par un autre fluide, généralement de l'air, tout en restant 20 en phase gazeuse. Ce refroidisseur de gaz joue ainsi le rôle du condenseur dans un circuit de climatisation classique où le fluide réfrigérant est présent sous deux phases distinctes, l'une gazeuse et l'autre liquide. 25 On rappellera que, dans un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant à l'état supercritique, ce fluide reste essentiellement à l'état gazeux et sous une pression très élevée qui est habituellement comprise entre 100 et 150 bars. Il en résulte que de tels échangeurs de 30 chaleur, et notamment leurs boîtes collectrices, doivent pouvoir résister à de telles pressions élevées, la pression d'éclatement préconisée étant généralement trois fois la valeur de la pression nominale de fonctionnement. 1 10 On connaît déjà des boîtes collectrices qui sont conçues pour résister à de telles pressions élevées. Ces boîtes collectrices connues comportent habituellement une paroi tubulaire de section proche d'un cercle, réalisée soit en une seule partie, soit en deux parties, afin de collecter un fluide qui circule dans des tubes dont les extrémités sont reçues dans des ouvertures aménagées au travers de la paroi tubulaire. Il peut s'agir soit d'une boîte ronde électro-soudée, soit encore d'une boîte formée de deux parties ou coquilles assemblées entre elles par sertissage. Ces boîtes collectrices connues présentent cependant des inconvénients. Ainsi, les boîtes collectrices de type monobloc nécessitent un crevage de la paroi tubulaire pour la réalisation des ouvertures de passage des tubes. Toutefois, la faisabilité et la précision de telles ouvertures ne sont pas démontrées pour des boîtes collectrices de faible diamètre et de forte épaisseur, destinées à résister à de hautes pression. Une boîte collectrice en deux parties permet de résoudre cette difficulté, mais ces deux parties doivent alors être pré-assemblées pour permettre une tenue mécanique provisoire pendant le brasage, ce maintien étant alors réalisé par sertissage, déformation locale ou par des points de soudure. L'invention a notamment pour but de surmonter les 30 inconvénients précités. Elle propose à cet effet une boîte collectrice pour échangeur de chaleur, du type comprenant une paroi tubulaire dans laquelle sont aménagées des ouvertures pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur. Conformément à l'invention, la boîte collectrice comprend deux demi-tubes de profils généralement identiques présentant une paroi comportant des bords d'assemblage munis de formes d'assemblage complémentaires, l'un des deux demi-tubes étant muni des dites ouvertures. Ainsi, la boîte collectrice est réalisée par l'assemblage de deux demi-tubes de profils respectifs généralement identiques grâce à des formes d'assemblage complémentaires prévues sur des bords d'assemblage respectifs des demi-tubes. De ce fait, la boîte collectrice est obtenue simplement par emboîtement en faisant coopérer à chaque fois deux couples de formes d'assemblage complémentaires, l'emboîtement s'apparentant à un clipage ou encliquetage. La fabrication des deux demi-tubes et leur assemblage peut ainsi s'effectuer dans des conditions très simples. Les formes d'assemblage complémentaires sont avantageusement du type mâle/femelle. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, les deux demi-tubes présentent chacun une forme d'assemblage mâle et une forme d'assemblage femelle. Il en résulte que les deux demi-tubes peuvent être réalisés à partir du même profil de base, la différence étant que l'un des deux demi-tubes doit ensuite subir une opération supplémentaire pour la réalisation des ouvertures d'insertion des tubes d'échange de chaleur. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, l'un des deux demi-tubes présente deux formes d'assemblage mâle, tandis que l'autre des deux demi-tubes présente deux formes d'assemblage femelle. Dans ce cas, les deux demi-tubes sont réalisés à partir de profils de base différents. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les formes d'assemblage complémentaires sont agencées pour coopérer par emboîtement en force du type clip. Cette solution garantit un maintien provisoire efficace des deux demi-tubes avant leur assemblage définitif par brasage. En ce cas, il est avantageux que l'une des formes d'assemblage soit une forme d'assemblage mâle qui présente un profil semi-circulaire rattaché au bord d'assemblage par une partie plus étroite et que l'autre forme d'assemblage soit une forme d'assemblage femelle qui présente un profil complémentaire. Autrement dit, la forme d'assemblage mâle doit comporter un profil sensiblement en arc de cercle s'étendant sur plus d'une demi-circonférence. De façon préférentielle, les bords d'assemblage de chaque demi-tubes ont des surfaces coplanaires à partir desquelles sont réalisées les formes d'assemblage. Ceci permet de réaliser des formes symétriques. Dans l'invention, les deux demi-tubes sont obtenus avantageusement chacun par extrusion d'une matière métallique, en particulier d'un alliage d'aluminium. L'invention offre l'avantage supplémentaire de pouvoir réaliser les ouvertures d'insertion avec deux orientations différentes.30 Dans une forme de réalisation, les ouvertures d'insertion sont de forme oblongue et ont leur plus grande longueur dirigée dans la direction axiale de la boîte collectrice. Dans une autre forme de réalisation, les ouvertures d'insertion sont de forme oblongue et ont leur plus grande longueur dirigée dans la direction transversale de la boîte collectrice. Les ouvertures d'insertion sont avantageusement réalisées par usinage. Sous un autre aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'une boîte collectrice telle que définie 15 précédemment, lequel comprend les opérations suivantes : a) préparer deux demi-tubes de profil généralement identique présentant des bords d'assemblage munis de formes d'assemblage complémentaires ; b) réaliser des ouvertures d'insertion dans l'un des demi-tubes ; et c) assembler les deux demi-tubes par coopération de leur 25 formes d'assemblage pour obtenir ainsi une boîte collectrice à paroi tubulaire. De préférence, l'opération a) comprend la préparation d'un profilé de base obtenu par extrusion, ayant une forme 30 d'assemblage mâle et une forme d'assemblage femelle, convenant à la préparation de chacun des demi-tubes. Sous un autre aspect, l'invention concerne un échangeur de chaleur comprenant un faisceau de tubes et au moins une 20 boîte collectrice telle que définie précédemment ou pouvant être obtenue par le procédé défini précédemment. Dans une application préférentielle, cet échangeur de chaleur est réalisé sous la forme d'un refroidisseur de gaz pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant à haute pression fonctionnant à l'état super critique, comme c'est le cas du dioxyde de carbone (CO2). Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en perspective éclatée d'une boîte collectrice composée de deux demi-tubes dans 15 une première forme de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe de l'un des deux demi-tubes de la boîte collectrice de la figure 1, à savoir celui qui comporte des ouvertures d'insertion ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale de l'autre des deux demi-tubes de la boîte collectrice de la figure 1; - la figure 4 est une vue de détail à échelle agrandie de 25 la figure 2 montrant un profil d'assemblage mâle ; - la figure 5 est une vue de détail à échelle agrandie de la figure 2 montrant un profil d'assemblage femelle ; 30 - la figure 6 est une vue partielle de dessus d'une boîte collectrice dans une autre forme de réalisation de l'invention, dans laquelle les ouvertures d'insertion sont dirigées transversalement ; 20 - la figure 7 est une vue en coupe à échelle agrandie selon la ligne VII- VII de la figure 6, montrant le demi-tube comportant des ouvertures d'insertion ; -la figure 8 est une vue en coupe d'un demi-tube selon une autre forme de réalisation de l'invention ; - la figure 9 est une vue en coupe d'un demi-tube propre à coopérer avec le demi-tube de la figure 8 ; - la figure 10 est une vue partielle schématique d'un échangeur de chaleur comportant deux boîtes collectrices selon l'invention ; et 15 - la figure 11 est une vue schématique d'un autre échangeur de chaleur comportant deux boîtes collectrices selon l'invention. On se réfère d'abord à la figure 1 qui représente une boîte 20 collectrice 10 d'échangeur de chaleur, obtenue par l'assemblage d'un premier demi-tube 12 et d'un deuxième demi-tube 14 de profils respectifs généralement identiques, les demi-tubes 12 et 14 pouvant, dans cet exemple de réalisation, être obtenus à partir d'un même profilé de 25 base. Les demi-tubes 12 et 14 présentent des parois respectives 16, 18 de section sensiblement semi-circulaire ayant des bords d'assemblage 20 et 22 pour le demi-tube 12 et 24 et 26 pour le demi-tube 14. 30 Les parois 16 et 18 sont généralement épaisse et comportant des renflements respectifs 28 et 30. Dans le renflement 28 de la paroi 16, qui forme une surépaisseur locale, sont aménagées des ouvertures 32 de forme oblongue destinées à l'insertion de tubes d'échange de chaleur (non10 représentés). Ces ouvertures ont une forme oblongue et ont leur plus grande longueur dirigée dans la direction axiale de la boîte collectrice, c'est-à-dire dans une direction parallèle aux génératrices de cette dernière. Les bords d'assemblage 20 et 22 du demi-tube 12 sont généralement coplanaires et s'étendent dans un plan sensiblement diamétral. Ils sont munis de formes d'assemblage complémentaires, à savoir respectivement une forme d'assemblage mâle 34 et une forme d'assemblage femelle 36. De façon correspondante, les bords d'assemblage 24 et 26 du demi-tube 14 sont généralement coplanaires et s'étendent dans un plan sensiblement diamétral. Ils sont munis d'une forme d'assemblage mâle 34 et d'une forme d'assemblage femelle 36. Ces formes d'assemblage sont complémentaires et peuvent s'emboîter par coopération de forme. Dans l'exemple, les demi-tubes 12 et 14 sont obtenus à partir d'un même profilé de base. Sur la coupe de la figure 2 on aperçoit l'une des ouvertures 32 dans la direction de sa plus faible largeur. Sur la coupe de la figure 3, on aperçoit la section du demi-tube 14. On comprend qu'en rapprochant les demi-tubes 12 et 14, on peut faire coopérer leurs formes d'assemblage respectives pour obtenir une paroi tubulaire. Comme on le voit plus particulièrement sur la figure 4, la forme d'assemblage mâle 34 présente un profil semi- circulaire délimité par une surface 38 dont la section s'étend sur plus d'une demi-circonférence. Cette surface 38 se rattache par une partie plus étroite 40 au bord d'assemblage 20 qui présente une surface coplanaire avec celle du bord d'assemblage 22, ces deux surfaces s'étendant dans un plan passant par le centre de la paroi tubulaire, c'est-à-dire selon un plan diamétral. La forme d'assemblage femelle 36 (figure 5) présente un profil complémentaire. Ainsi, l'assemblage des demi-tubes 12 et 14 s'effectue par un emboîtement en force, analogue à un clipage ou encliquetage, par coopération de deux couples de formes mâles et femelles. 10 Les demitubes 12 et 14 sont réalisés, dans cet exemple, à partir d'un même profilé de base qui peut être obtenu par extrusion et est avantageusement réalisé en alliage à base d'aluminium. Ce profilé d'extrusion est produit en grande 15 longueur et est ensuite tronçonné en demi-tubes de longueur choisie. Certains de ces demi-tubes seront ensuite percés, par usinage, pour définir des ouvertures d'insertion 32. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, les ouvertures 32 comportent, sur toute leur périphérie, un chanfrein 20 d'entrée 42 facilitant l'insertion et le centrage des tubes d'échange de chaleur. On se réfère maintenant à la figure 6 qui montre une autre boîte collectrice 10 analogue, dans laquelle le demi-tube 25 12 comporte des ouvertures 44, également de forme oblongue, mais dont la grande longueur s'étend transversalement à la direction axiale de la boîte collectrice. La figure 7 montre que le demi-tube 12 présente un profil 30 généralement identique à celui de la figure 2, et comporte des formes d'assemblage mâle 34 et femelle 36. Le demi-tube 12 de la figure 7 peut donc s'assembler avec un demi-tube 14 analogue à celui de la figure 3.5 La figure 8 montre une variante qui s'apparente à celle de la figure 2. La différence réside ici dans le fait que les bords d'assemblage 20 et 22 sont munis chacun d'une forme d'assemblage mâle 34. De façon correspondante, le demi-tube 14 représenté sur la figure 9 présente des formes d'assemblage femelle 36 sur ses deux bords d'assemblage 24 et 26. Il en résulte, dans ce cas, que les demi-tubes 12 et 14 ne sont pas réalisés à partir du même profilé de base. Bien entendu, le demi-tube 12 qui comporte ici des ouvertures 32 pourrait comporter aussi des ouvertures analogues aux ouvertures 44 de la figure 6, c'est-à-dire orientées de façon différente. Egalement, dans une variante de réalisation, le demi-tube 12 pourrait être muni de deux formes d'assemblage femelle 36 et le demi-tube 14 pourrait être muni de deux formes d'assemblage mâle 34. On se réfère maintenant à la figure 10 qui montre un échangeur de chaleur 50 comprenant un faisceau composé de tubes parallèles 52 entre lesquels sont prévus des intercalaires 54 de forme ondulée. Ce faisceau s'étend entre deux boîtes collectrices 10 selon l'invention. Dans l'exemple représenté, le demi-tube 12 de chaque boîte collectrice comporte des ouvertures 32 dirigées dans la direction axiale. Il en résulte que les extrémités respectives 56 des tubes doivent être torsadées, c'est-à- dire tournées de 90 . Dans la forme de réalisation de la figure 11, les demi-tubes 12 des deux boîtes collectrices 10 ont des ouvertures 44 s'étendant dans la direction transversale. Il en résulte que les extrémités 56 des tubes 52 n'ont pas besoin d'être torsadées comme dans la forme de réalisation précédente. Un tel échangeur de chaleur peut être réalisé avantageusement sous la forme d'un refroidisseur de gaz pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant à haute pression fonctionnant à l'état supercritique, comme c'est le cas du dioxyde de carbone (CO2). Dans un tel refroidisseur de gaz, le fluide réfrigérant provenant d'un compresseur est refroidi par échange thermique avec un autre fluide qui balaye le faisceau de tubes. Cet autre fluide est habituellement de l'air. Le refroidisseur de gaz remplace le condenseur traditionnel utilisé dans des circuits de climatisation classique où le fluide réfrigérant fonctionne sous deux phases différentes. La fabrication d'une boîte collectrice selon l'invention 20 comprend essentiellement les trois opérations suivantes : a) préparer les deux demi-tubes 12 et 14 de profil généralement identique présentant des bords d'assemblage munis de forme d'assemblage complémentaire du type 25 mâle/femelle ; b) réaliser des ouvertures d'insertion 32 ou 44 dans l'un des deux demi-tubes, ici le demi-tube 12 ; et 30 c) assembler les deux demi-tubes 12 et 14 par coopération de leurs formes d'assemblage pour former ainsi une boîte collectrice à paroi tubulaire. Dans la forme de réalisation préférée de l'invention, l'opération a) comprend la préparation d'un profilé de base obtenu par extrusion, ayant une forme d'assemblage mâle et une forme d'assemblage femelle, convenant à la préparation de chacun des demi-tubes. La boîte collectrice est ensuite assemblée de façon définitive par brasage. Dans le cas d'un échangeur de chaleur tel que représenté sur la figure 10 ou la figure 11, il est avantageux d'assembler tous les composant en une seule opération par passage dans un four de brasage. La boîte collectrice selon l'invention est susceptible de nombreuses variantes de réalisation, en particulier en ce qui concerne sa forme et ses dimensions. On comprendra que dans le cas où la boîte collectrice doit recevoir un fluide réfrigérant sous très haute pression, l'épaisseur de la paroi sera choisie pour présenter une résistance suffisante
L'invention concerne une boîte collectrice pour échangeur de chaleur comprenant deux demi-tubes (12, 14) de profils généralement identiques présentant une paroi (16, 18) comportant des bords d'assemblage (20, 22, 24, 26) munis de formes d'assemblage complémentaires (34, 36), le demi-tube (12) étant muni d'ouvertures (32) pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur. La boîte collectrice de l'invention trouve une application préférentielle dans les échangeurs de chaleur parcourus par des fluides réfrigérants à haute pression fonctionnant à l'état supercritique, comme c'est le cas du dioxyde de carbone (C02).
Revendications 1. Boîte collectrice d'échangeur de chaleur, comprenant une paroi tubulaire dans laquelle sont aménagées des ouvertures (32 ; 44) pour l'insertion de tubes (52) d'échange de chaleur, caractérisée en ce qu'elle comprend deux demi-tubes (12, 14) de profils généralement identiques présentant une paroi (16, 18) comportant des bords d'assemblage (20, 22 ; 24, 26) munis de formes d'assemblage complémentaires (34, 36), l'un des demi-tubes étant muni desdites ouvertures (32 ; 44). 2. Boîte collectrice selon la 1, caractérisée en ce que les deux demi-tubes (12, 14) présentent chacun une forme d'assemblage mâle (34) et une forme d'assemblage femelle (36). 3. Boîte collectrice selon la 1, caractérisée en ce que l'un des deux demi-tubes (12 , 14) présente deux formes d'assemblage mâle (34), tandis que l'autre des demi-tubes présente deux formes d'assemblage femelle (36). 4. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les formes d'assemblage (34, 36) sont agencées pour coopérer par un emboîtement en force du type clip. 5. Boîte collectrice selon la 4, caractérisée en ce que l'une des formes d'assemblage est une forme d'assemblage mâle (34) qui présente un profil semi-circulaire rattaché au bord d'assemblage par une partie plus étroite (40) et que l'autre des formes d'assemblage 13est une forme d'assemblage femelle (36) qui présente un profil complémentaire. 6. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que les bords d'assemblage (20, 22 ; 24, 26) de chaque demi-tube (12, 14) ont des surfaces coplanaires à partir desquelles sont réalisées les formes d'assemblage (34, 36). 7. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les deux demi-tubes (12, 14) sont obtenus chacun par extrusion d'une matière métallique. 8. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les ouvertures d'insertion (32) sont de forme oblongue et ont leur plus grande longueur dirigée dans la direction axiale de la boîte collectrice (10). 9. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les ouvertures d'insertion (44) sont de forme oblongue et ont leur plus grande longueur dirigée dans la direction transversale de la boîte collectrice (Io). 10. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que les ouvertures d'insertion (32 ; 44) sont réalisées par usinage. 11. Procédé de fabrication d'une boîte collectrice pour échangeur de chaleur selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes : a) préparer deux demi-tubes (12, 14) de profils généralement identiques présentant des bords d'assemblage(20, 22 ; 24, 26) munis de formes d'assemblage complémentaires (34, 36) ; b) réaliser des ouvertures d'insertion (32 ; 44) dans l'un 5 des demi-tubes ; et c) assembler les deux demi-tubes (12, 14) par coopération de leurs formes d'assemblage pour former ainsi une boîte collectrice (10) à paroi tubulaire. 10 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'opération a) comprend la préparation d'un profilé de base obtenu par extrusion, ayant une forme d'assemblage mâle (34) et une forme d'assemblage femelle (36), convenant 15 à la préparation de chacun des demi-tubes. 13. Echangeur de chaleur comprenant un faisceau de tubes (52) et au moins une boîte collectrice (10) selon l'une des 1 à 10 ou pouvant être obtenue par un 20 procédé selon l'une des 11 et 12. 14. Echangeur de chaleur selon la 13, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous la forme d'un refroidisseur de gaz pour un circuit de climatisation 25 parcouru par un fluide réfrigérant à haute pression fonctionnant à l'état supercritique.
F,B
F28,B60,F25
F28F,B60H,F25B,F28D
F28F 9,B60H 1,F25B 9,F28D 1,F28F 1,F28F 21
F28F 9/18,B60H 1/32,F25B 9/00,F28D 1/053,F28F 1/02,F28F 21/08
FR2890022
A1
GENERATEUR PYROTECHNIQUE DE GAZ RENFERMANT DES MOYENS DE STOCKAGE TEMPORAIRE D'UNE PARTIE DES GAZ
20,070,302
La présente invention se rapporte à un générateur de gaz, destiné à la sécurité automobile. Il est notamment destiné à permettre de gonfler un coussin de sécurité communément connu sous le terme anglo-saxon "airbag". Lorsque l'occupant d'un véhicule équipé d'un générateur relié à un coussin gonflable est dans une position autre que celle qui consiste à être assis sur le fauteuil, buste vers l'avant et pieds posés au sol, il est dit "out of position", en abrégé "OOP". Chacun sait que le gonflage d'un coussin de sécurité est très rapide. Dans des situations dans lesquelles l'occupant est "out of position", le risque de voir le coussin blesser l'occupant au cours de son gonflage se trouve augmenté. On a déjà cherché des solutions pour déployer et ouvrir le coussin de la manière la plus douce et la plus progressive qui soit. Ainsi, dans le document US-A-2002/2033590 est décrit un dispositif de diffusion pour système de sécurité. Il s'agit ici de réduire les agressions sur le sac et d'éviter que son déploiement ne provoque des blessures sur l'occupant. Dans une variante, un réservoir est placé autour de la tête de diffusion du générateur de gaz. On y précise que ce réservoir sert de "tampon" et permet un gonflage rapide du sac, sans l'agresser. Le document EP-A-O 835 786 décrit un "airbag" contenant un sac de plus petite taille. Dans une variante, le sac intérieur est complètement fermé et comprend une couture fusible qui cède sous une certaine pression. Dans une autre variante, le sac a la forme d'un tube ouvert à ses deux extrémités. Lors du gonflage de 1"'airbag", le tube s'ouvre et se déploie complètement. On cherche ici à réduire l'agression du sac externe par les gaz du générateur. Dans le FR-A-1 576 977, 1"'airbag" renferme un sac interne initialement fermé, prévu pour s'ouvrir complètement à partir d'une certaine pression. Ainsi, on réduit l'énergie cinétique lors du déploiement du sac, pour empêcher un choc violent avec l'occupant du véhicule Dans tous ces documents, on s'est attaché à modifier l'espace interne du sac à gonfler pour éviter que son déploiement ne se fasse trop violemment. La présente invention poursuit le même but que celui décrit dans ces trois documents. Mais le présent demandeur s'est aperçu qu'il était possible d'atteindre ce but, non pas en modifiant l'espace intérieur du sac, mais l'architecture intérieure du générateur. Grâce à cela, la physionomie externe du générateur n'est pas affectée, de sorte qu'il est possible d'y connecter des sacs de structure basique, très répandue. Un autre but de l'invention est de proposer un générateur dont le fonctionnement est de type adaptatif, mais en utilisant un seul allumeur. Conformément à la présente invention, on a donc affaire à un générateur pyrotechnique de gaz destiné à la sécurité automobile, qui comprend une enveloppe fermée qui renferme: - au moins une chambre de combustion contenant une charge pyrotechnique, dont la combustion est déclenchée par un initiateur associé à la chambre; - au moins une chambre de tranquillisation de réception des gaz générés par la combustion de la charge, qui assure leur évacuation vers l'extérieur, 15 via au moins une ouverture de décharge formée dans ladite enveloppe. Il est remarquable en ce que ladite enveloppe renferme également des moyens de stockage temporaire d'au moins une partie des gaz de combustion. Ainsi, l'amenée des gaz dans le coussin se fait progressivement, par un premier puis un second flux de gaz, réduisant ainsi les risques de blessures pour 20 les occupants du véhicule. Selon des caractéristiques avantageuses de ce générateur: - lesdits moyens comprennent une chambre de transit, distincte de la chambre de combustion, dans laquelle sont stockés, au moins en partie, les gaz de combustion, avant leur évacuation vers l'extérieur; - la sortie desdits gaz hors de la chambre de transit est fonction de la pression de gaz régnant dans cette chambre. Selon des caractéristiques avantageuses d'un premier mode de réalisation dans lequel le générateur est tubulaire: - il comporte une chambre de combustion, une chambre de 30 tranquillisation centrale et une chambre de transit, décalées longitudinalement; - lesdites chambres sont séparées deux à deux, respectivement par une première et une deuxième cloisons; chaque cloison présente deux tuyères de communication; - les chambres de combustion et de transit sont reliées directement l'une à l'autre par un conduit qui débouche dans deux tuyères en regard, respectivement des première et deuxième cloisons; - la tuyère de la deuxième cloison, qui est dépourvue de conduit, 5 présente des moyens sélectifs qui autorisent le passage de gaz, seulement de la chambre de transit en direction de la chambre de tranquillisation. De préférence, les moyens sélectifs sont constitués par un clapet. Avantageusement: - la face de la première cloison tournée vers la chambre de 10 combustion comporte un opercule d'obturation desdites tuyères qui cède au-delà d'une première pression de gaz dans la chambre de combustion; - la face de la seconde cloison tournée vers la chambre de transit comporte un opercule d'obturation de ladite tuyère dépourvue de conduit, qui cède au-delà d'une deuxième valeur de pression de gaz dans la chambre de transit. Selon un autre mode de réalisation dans lequel le générateur est également tubulaire: - il comporte deux chambres de combustion, qui encadrent une chambre de tranquillisation centrale et une chambre de transit, décalées longitudinalement: - lesdites chambres sont séparées deux à deux, respectivement par une première, une deuxième et une troisième cloisons; chaque cloison présente deux tuyères de communication; - les chambres de combustion sont reliées directement l'une à l'autre par un conduit qui débouche dans deux tuyères en regard, respectivement des première et troisième cloisons, en traversant une tuyère de la deuxième cloison; - la partie du conduit qui traverse la chambre de transit présente des ouvertures de communication avec cette chambre; - les tuyères de la troisième et de la deuxième cloisons, qui sont dépourvue de conduit, présentent des moyens sélectifs qui autorisent le passage de gaz, seulement de la deuxième chambre de combustion en direction de la chambre de transit, et de la chambre de transit en direction de la chambre de tranquillisation. De préférence, les moyens sélectifs sont constitués par un clapet. Avantageusement: - la face de la troisième cloison tournée vers la deuxième chambre de combustion comporte un opercule d'obturation desdites tuyères qui cède au-delà d'une première valeur de pression de gaz dans ladite deuxième chambre de combustion; - la face de la deuxième cloison tournée vers la chambre de transit comporte un opercule d'obturation de ladite tuyère dépourvue de conduit, qui cède au-delà d'une deuxième valeur de pression de gaz dans la chambre de transit. Selon encore un mode de réalisation de générateur tubulaire: - il comprend deux chambres de combustion distinctes et lesdits moyens comprennent une chambre de transit, distincte des chambres de combustion dans laquelle sont stockés, au moins en partie, les gaz de combustion de la première chambre, ces gaz assurant ultérieurement l'allumage de la charge pyrotechnique de la deuxième chambre. De manière particulièrement avantageuse: - ce générateur comporte deux chambres de combustion, qui encadrent une chambre de tranquillisation et une chambre de transit; - la chambre de transit a la forme d'un conduit contenu dans la 20 chambre de tranquillisation; - lesdites chambres de combustion et de tranquillisation sont séparées deux à deux, respectivement par une première et une deuxième cloisons; - chaque cloison présente une seule tuyère de communication; - les chambres de combustion sont reliées directement l'une à l'autre par ledit conduit qui constitue la chambre de transit et qui débouche dans lesdites tuyères; - le conduit présente une première et une seconde série d'ouvertures de communication avec la chambre de tranquillisation, disposées respectivement à proximité des premières et deuxième cloisons, la seconde série étant obturée par des opercules qui cèdent au delà d'une pression déterminée. Selon un autre mode de réalisation: - ladite chambre de transit est annulaire et ceinture ladite chambre de combustion; - ladite chambre de tranquillisation est aussi annulaire et ceinture ladite chambre de transit; - les cloisons de séparation des chambre de combustion et chambre de transit d'une part, et des chambre de transit et chambre de tranquillisation d'autre part, comportent des tuyères de communication; les tuyères de communication entre les chambres de transit et de tranquillisation sont obturées par des opercules, certains s'ouvrant audelà d'une certaine pression dans la chambre de transit, les autres s'ouvrant au-delà d'une pression prédéterminée et supérieure, dans la chambre de transit. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. 10 Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 est une vue en coupe, selon un plan médian longitudinal, d'un premier mode de réalisation d'un générateur selon l'invention, dit "générateur tubulaire" ; - la figure 2 représente des courbes qui donnent, en fonction du temps, l'évolution des pressions, respectivement dans la chambre de combustion et dans la chambre de transit du générateur de la figure 1; - la figure 3 représente des courbes qui donnent, en fonction du temps, l'évolution des débits instantanés, respectivement à la sortie de la chambre 20 de combustion et à la sortie du générateur de la figure 1; - les figures 4 à 7 sont des vues analogues à la figure 1 de quatre autres formes de réalisation d'un générateur tubulaire; - la figure 8 est une vue, également selon un plan de coupe médian et longitudinal, d'une autre forme de réalisation de générateur; - la figure 9 est une courbe donnant l'évolution de la pression en fonction du temps, au sein de la première chambre de combustion du générateur de la figure 8. Le générateur pyrotechnique de gaz représenté à la figure 1 comprend une enveloppe tubulaire 1, de forme cylindrique, dont la paroi est sertie à chacune de ses extrémités sur des bagues de forme discoïde 11, respectivement 14. Des bourrelets annulaires, faisant saillie vers l'intérieur, assurent le blocage de la paroi sur les bagues. D'une manière similaire, la paroi est emboutie dans la partie centrale de l'enveloppe 1, sur deux cloisons transversales, parallèles et discoïdes, référencées 35 12 et 13. Ces cloisons sont traversées par deux orifices formant tuyères, sur lesquels on reviendra plus loin. L'enveloppe 1, ainsi que les bagues 11 et 14 et les cloisons 12 et 13 sont réalisées en métal à résistance mécanique et thermique élevées. L'enveloppe 1 5 est néanmoins réalisée dans un métal qui possède une ductilité suffisante pour permettre le sertissage. Les cloisons 12 et 13 divisent l'intérieur de l'enveloppe 1 en trois chambres décalées longitudinalement, à savoir une chambre de combustion C, une chambre de tranquillisation T et une chambre de transit R. Ainsi qu'on le verra plus en détail ci-après, cette chambre R constitue des moyens de stockage temporaire d'au moins une partie des gaz de combustion. Autrement dit, les gaz s'y accumulent temporairement. La chambre de tranquillisation T occupe une position médiane. Le générateur comprend un allumeur 2 qui est associé à une charge 15 pyrotechnique 3, ces deux éléments se trouvant tous les deux situés dans la chambre de combustion C, placée sur la partie gauche de la figure. La charge 3 affecte la forme d'un manchon annulaire, de forme générale cylindrique, et est emmanché avec un faible jeu à l'intérieur de la paroi de l'enveloppe 1. De manière connue en soi, l'allumeur est monté dans la partie centrale de la bague 11 et la majeure partie de celui-ci pénètre dans l'espace intérieur de la charge 3. Cette charge est notamment immobilisée en translation par une grille 4 en forme de coupelle, qui est intercalée entre elle et la cloison 12. Comme dit plus haut, la chambre de tranquillisation T est délimitée longitudinalement par les cloisons 12 et 13. Transversalement, elle communique vers l'extérieur par des ouvertures de décharge 10, dont deux sont visibles sur la figure. Des moyens de filtration I des gaz s'étendent annulairement dans cette chambre, à proximité immédiate des ouvertures de décharge 10. Les première et deuxième cloisons 12 et 13 sont traversées chacune par deux orifices 120 et 121, respectivement 130 et 131, formant tuyères, qui permettent de faire communiquer les chambres deux à deux. Dans le mode de réalisation présenté ici, les tuyères sont disposées 35 sensiblement face à face. Dans les tuyères 121 et 131 qui se font face sont engagées les extrémités opposées d'un conduit tubulaire 5. Ce conduit fait donc communiquer directement la chambre de combustion C avec la chambre de transit R. La face de la première cloison 12 qui est tournée vers la chambre de combustion C comporte un opercule 122 d'obturation des tuyères 120 et 121. Il peut s'agir par exemple d'une mince feuille de cuivre qui cède au-delà d'une première valeur de pression de gaz dans la chambre de combustion C. A titre indicatif, cette pression est de l'ordre de 20MPa. La face de la seconde cloison 13 tournée vers la chambre de transit R comporte aussi un opercule 132 d'obturation de ladite tuyère 130 qui est dépourvue de conduit 5. Cet opercule est par exemple réalisé dans le même matériau que le précédent, mais il présente une épaisseur supérieure, de sorte qu'il cède au-delà d'une deuxième valeur de pression de gaz dans la chambre de transit R, qui est supérieure à la précédente valeur indiquée plus haut. A titre indicatif, elle est par exemple de 40 MPa. L'autre face de la seconde cloison 13, qui est tournée vers la chambre de tranquillisation T comporte, en regard de la tuyère 130, des moyens sélectifs qui autorisent le passage de gaz, seulement de la chambre de transit R en direction de la chambre de tranquillisation T. Ces moyens, référencés 133, consistent ici en un clapet. Toutefois, d'autres formes de réalisation sont possibles. En fonctionnement, un capteur de décélération produit un signal électrique qui est transformé par l'allumeur 2 en un signal pyrotechnique, provoquant la combustion de la charge 3, constituée par exemple de propergol, qui équipe la chambre de combustion C. Le propergol génère des gaz et des particules chaudes dans la chambre C. L'opercule 122 cède dès lors qu'une pression de consigne, de valeur prédéterminée, est atteinte. Il s'opère alors, du fait de la présence des tuyères 121 et 122 en communication avec la chambre de combustion C, une division des gaz en deux flux distincts FI et F2. Le flux FI est constitué par la fraction de gaz qui s'engouffre dans la tuyère 120, débouche dans la chambre de tranquillisation T, et ressort directement vers l'extérieur en direction du coussin gonflable non représenté, via les moyens de filtration I et les ouvertures de décharge 10. Du fait de la présence du clapet 133, les gaz du flux F1 ne peuvent venir en contact et agresser l'opercule 132. Le flux F2 est formé de la fraction de gaz qui s'engouffre dans le conduit 5, via la tuyère 121. Ces gaz s'accumulent progressivement dans la chambre de transit R. Dès que la pression atteinte dans cette chambre est suffisante, l'opercule 132 cède et le clapet 133 s'ouvre, de sorte que le flux FI peut s'écouler vers l'extérieur, via les moyens de filtration I et les ouvertures de décharge 10. En se reportant à la figure 2 dans laquelle la courbe Al donne l'évolution de la pression dans la chambre de combustion C en fonction du temps, et la courbe Bl donne l'évolution de la pression dans la chambre de transit R en fonction du temps, les pics à 45 et 40 MPa correspondent à l'instant où l'opercule 132 qui obturait la chambre de transit R cède. La courbe A2 de la figure 3 donne, en fonction du temps, l'évolution du débit instantané de gaz sortant de la chambre de combustion C, tandis que la courbe B2 donne, également en fonction du temps, le débit de gaz sortant du générateur. Dans une première phase de fonctionnement, une partie du débit sortant de la chambre de combustion C est stockée dans la chambre de transit R (flux F2). La pression dans cette chambre augmente régulièrement jusqu'à la 20 pression de rupture de l'opercule 132 et l'ouverture du clapet 133. Ceci explique, dans cet exemple, la pente quasiment verticale de la courbe B2 au temps t égal à 20 millisecondes. Grâce à la structure d'un tel générateur, on rend moins brutale la libération de gaz dans le coussin à gonfler, puisque la libération des deux flux est décalée par le temps. Par ailleurs, on réalise ici l'économie d'une deuxième chambre de combustion, présente jusqu'ici dans les générateurs dits "dual rate" ou adaptatifs. Le générateur de la figure 4 présente sensiblement la même structure que celle du générateur de la figure 1. Les mêmes références numériques ont été employées pour désigner 30 des éléments identiques ou similaires. Les particularités de ce générateur sont décrites ci-après. La chambre de combustion accueille non pas une charge pyrotechnique sous la forme d'un bloc monolithique, mais en vrac, sous la forme de pastilles 3'. De plus, dans l'axe longitudinal de la chambre de combustion C s'étend une grille 20 formée de deux parties. La première partie 200 a la forme d'un tube cylindrique de faible diamètre, co-axial à l'axe de la chambre C. L'une de ses extrémités, ouverte, est emmanchée sur le capuchon de l'initiateur 2, tandis que son extrémité opposée est borgne. Cette partie s'étend environ le long des trois quarts de la longueur de la chambre C. Sa paroi cylindrique présente de nombreuses ouvertures 203. La seconde partie 202 de la grille a une forme tronconique. Elle naît au niveau de l'extrémité borgne de la première partie et s'évase pour s'arrêter contre la cloison 12 de séparation des chambres C et T, à la périphérie de cette cloison. Elle présente elle aussi de nombreuses ouvertures similaires aux ouvertures 203. La fonction de cette grille est d'assurer une bonne circulation des gaz issus de la combustion des pastilles de la charge. Sur cette figure n'ont pas été représentés, dans un but de simplification, un opercule 122 qui obture les deux tuyères de la cloison 12, côté chambre de combustion C, et un opercule 132 qui obture la tuyère 130 de la cloison 13, côté chambre de transit. Le fonctionnement d'un tel générateur est tout à fait analogue à celui décrit en référence au générateur de la figure 1. En référence à la figure 5, on a toujours affaire à un générateur tubulaire, mais cette fois-ci, à deux chambres de combustion CI et C2. Ces chambres encadrent une chambre de tranquillisation T et une chambre de transit R. Des cloisons 12 et 13, tout à fait analogues à celles déjà décrites, séparent les chambres CI et T d'une part, et T et R d'autre part. Une troisième cloison additionnelle 15 sépare la chambre de transit R de la seconde chambre de combustion C2. Seule la première chambre de combustion CI comporte un initiateur 2, tandis que la seconde chambre C2 en est dépourvue. Dans chacune des ces chambres de combustion est prévue une charge pyrotechnique 3', respectivement 3", sous la forme de pastilles. Des grilles 20, respectivement 20', analogue à celle déjà décrites, équipent les chambres de combustion. Ces chambres de combustion sont reliées directement l'une à l'autre par un conduit 5' qui débouche dans deux tuyères en regard 121 et 151, respectivement des première et troisième cloisons 12 et 15, en traversant la tuyère 131 de la deuxième cloison 13. lo La partie du conduit 5' qui traverse la chambre de transit R présente des ouvertures 50' de communication avec cette chambre. Toujours dans un but de simplification, sur cette figure n'ont pas été représentés un opercule qui bouche la sortie du tube 5' au niveau de la tuyère 151 et un second opercule qui bouche la tuyère 120 de la tuyère 12, côté chambre de combustion. La tuyère 150 est par ailleurs obturée, côté chambre de transit R, par un clapet 152, qui ne peut s'ouvrir qu'en direction de la chambre R. La tuyère 130 est également obturée, côté chambre de tranquillisation T, par un clapet 133, qui ne peut s'ouvrir qu'en direction de la chambre T.Elle comporte aussi un opercule 132, côté chambre de tranquillisation. En fonctionnement et dès que des gaz sont générés par la combustion de la charge présente dans la chambre Cl, il s'opère une division desdits gaz en deux flux distincts FI et F2. Le flux FI est constitué par la fraction de gaz qui s'engouffre dans la tuyère 120, débouche dans la chambre de tranquillisation T, et ressort vers l'extérieur en direction du coussin gonflable non représenté, via les moyens de filtration I et les ouvertures de décharge 10. Du fait de la présence du clapet 133, les gaz du flux FI ne peuvent agresser l'opercule 132 et rentrer à l'intérieur de la chambre de transit R. Le flux F2 est formé de la fraction de gaz qui s'engouffre dans le conduit 5, via la tuyère 121. Une partie de ces gaz s'accumule dans la chambre de transit R, via les ouvertures 50' du tube 5'. La partie restante s'engouffre dans la seconde chambre de 25 combustion C2, dès que la pression présente dans la chambre de transit, est atteinte. Cette pression est par exemple de 30 MPa. Ces gaz provoquent alors l'initiation de la charge 3" présente dans la seconde chambre de combustion C2. Les gaz libérés s'engouffrent au travers de la tuyère 150 et du clapet 152. Dès que la pression atteinte dans la chambre T est suffisante (par exemple de l'ordre de 40 Mpa), l'opercule 132 cède et le clapet 133 s'ouvre, de sorte que le flux F2 peut s'écouler vers l'extérieur, via les moyens de filtration I et les ouvertures de décharge 10. La forme de réalisation du générateur représentée à la figure 6 a de 35 nombreux points communs avec celle qui vient d'être décrite. Il Ainsi, on a affaire ici à deux chambres de combustion Cl et C2, qui encadrent une chambre de tranquillisation T et une chambre de transit R. La structure de la chambre Cl est tout à fait analogue à celle décrite en référence à la figure précédente. Il en est de même pour la chambre C2, si ce n'est que la grille est réduite à une seule partie tronconique 20", en appui contre la cloison 15. Cette cloison 15 sépare la chambre C2 de la chambre de tranquillisation T, tandis qu'une cloison 12 sépare cette chambre T de la chambre de combustion Cl. Ces cloisons sont percées d'une seule tuyère 120, respectivement 150. Dans ces tuyères sont emmanchées les extrémités opposées d'un conduit cylindrique 5', qui fait office de chambre de transit R. La chambre T a donc une forme annulaire qui entoure la chambre R. 15 Elle est délimitée longitudinalement par les cloisons 12 et 15 et transversalement par le conduit 5' et l'enveloppe 1 du générateur. Le conduit 5' présente, à proximité de ses extrémités, débouchant dans la chambre de tranquillisation, une première série d'ouvertures 50', du côté de la première chambre de combustion Cl, et une seconde série 50", du coté de la seconde chambre de combustion C2. Au niveau de cette seconde série est engagé dans le conduit un tube 6, de petite longueur. Il est percé d'une première série d'ouvertures 60 qui communiquent avec la chambre de transit R et une seconde série 61, directement en regard des ouvertures 50" précitées. Dans l'exemple montré ici, le diamètre des tuyères 120 et 150 est de l'ordre de 8 mm, tandis que celui des ouvertures 50" et 61 est inférieur, de l'ordre de 4 mm. Des opercules non représentés obturent les tuyères 12 et 15, respectivement côté chambre de combustion Cl, et côté chambre de combustion C2. Enfin, des opercules obturent les ouvertures 50" du conduit 5', côté tube 6. En fonctionnement et dès que des gaz sont générés par la combustion de la charge présente dans la chambre Cl, la pression s'élève. Les gaz s'en échappent dès que cette pression est suffisante faire céder l'opercule qui obture la tuyère 12. Il s'opère une division desdits gaz en deux 35 flux distincts FI et F2. 10 Le flux Flest constitué de la fraction de gaz qui s'engouffre dans le conduit 5', en ressort directement par les ouvertures 50', rentre dans la chambre de tranquillisation T et ressort vers l'extérieur par les ouvertures de décharge 10. Le flux F2 est constitué par les gaz qui s'emmagasinent progressivement dans le conduit 5'. Ils rentrent dans le tube 6 par les ouvertures 60. Le diamètre de la tuyère 150 étant plus grand que celui des ouvertures 50", l'opercule correspondant cède en premier, dès qu'une pression suffisante est atteinte, par exemple de 20MPa. Les gaz accèdent alors à la seconde chambre de combustion C2, ce qui provoque l'initiation de la charge 3". Les gaz s'engouffrent alors dans la chambre de transit R, de sorte que la pression devient suffisante pour faire céder les opercules qui obturent les ouvertures 50". Ils peuvent alors s'échapper vers l'extérieur, via la chambre de tranquillisation T et les ouvertures 10. Le générateur de la figure 7 comporte, comme le précédent, deux 15 chambres de combustion Cl et C2, qui encadrent une chambre de tranquillisation T et une chambre de transit R. La structure de la chambre Cl est analogue à celle de la figure précédente. sa grille 20 se réduit à un tube ajouré. La chambre C2 est dépourvue de grille. Elle est remplacée par une 20 pièce massive 16 annulaire, dont l'ouverture axiale est référencée 160. Elle occupe le "volume mort" de la chambre, c'est à dire le volume non occupé par la charge pyrotechnique. Une cloison 12 sépare la première chambre de combustion de la chambre de tranquillisation T, tandis qu'une cloison 15 sépare cette chambre de la seconde chambre de combustion. Elles sont toutes les deux percées d'une seule tuyère 120, respectivement 150. Bien que non représenté, la tuyère 120 est obturée, du côté de la première chambre de combustion, par un opercule qui cède par exemple à une pression de l'ordre de 20MPa. L'ouverture 160 de la pièce 16 présente un diamètre légèrement supérieur à celui de la tuyère 150. La chambre de transit R est constituée d'un conduit cylindrique 5' dont une première extrémité est emmanchée dans la tuyère 120 de la cloison 12, tandis que sa seconde extrémité est emmanchée dans la bague 14, dont une réservation a été prévue à cet effet. Ce conduit est en fait constitué de plusieurs portions distinctes. La première 51', de plus large diamètre, est celle qui se situe au niveau de la chambre de tranquillisation T. Elle présente deux séries d'ouvertures périphériques 50' et 50" qui la font communiquer avec la chambre de tranquillisation. Les ouvertures 50', de petit diamètre, sont toujours ouvertes, tandis que les ouvertures 50", de diamètre plus grand, sont obturées par un opercule OP2, qui cède par exemple sous une pression de 30MPa. La deuxième portion 52' traverse la seconde chambre de combustion C2. Elle se prolonge par la troisième portion 53' qui constitue l'extrémité du conduit. Cette dernière présente une série d'ouvertures périphériques 530' qui la font communiquer avec la chambre C2. La zone de communication entre les deuxième et troisième portion, de diamètre restreint est obturé, côté deuxième portion, par un opercule OP1 qui cède par exemple à une pression de l'ordre de 20MPa. En fonctionnement et dès que la pression de gaz à l'intérieur de la chambre de combustion Cl est suffisante, l'opercule d'obturation de la tuyère 120 cède. Les gaz sortant se divisent en deux flux. Le premier FI est constitué de la fraction qui s'engouffre dans le conduit 5' et en ressort directement par les ouvertures 50', puis rentre dans la chambre de tranquillisation T et en ressort par les ouvertures de décharge 10. Le second flux F2 est formé par les gaz qui s'emmagasinent progressivement dans le conduit 5'. Dès que la pression qui y règne est suffisamment élevée, l'opercule OP1 cède, et les gaz s'engouffrent dans la chambre de combustion C2, via les ouvertures 530'. Suite à la combustion de la charge, les gaz repartent dans la chambre de transit R, via les ouvertures 530'. La pression est alors suffisamment élevée pour faire céder les opercules OP2, de sorte que les gaz peuvent s'évacuer à la fois par les ouvertures 50' et 50". Le générateur 1 représenté à la figure 8 est dit "hamburger". Il est constitué par un corps cylindrique creux en forme de boîtier 7, comprenant une paroi latérale et verticale 70 et un fond plan 71, d'un seul tenant. Sensiblement à mi-hauteur, la paroi 70 est percée d'une série d'ouvertures 73. La partie inférieure de cette paroi est pincée vers l'extérieur pour former un bourrelet périphérique annulaire 72, de direction généralement perpendiculaire à ladite paroi. Le centre du fond 71 est percé d'une ouverture circulaire 74. Le boîtier 7 reçoit une pièce tubulaire cylindrique 7' dont la hauteur est sensiblement la même que celle de la paroi 70. Son diamètre et sa conformation sont telles que son extrémité inférieure s'engage dans l'ouverture 74 du fond 71 du boîtier 7, en s'y calant. La pièce 7' présente une cloison transversale 71' ouverte en son 10 centre. Cette cloison sert de siège à un initiateur 2, ses électrodes traversant la cloison 71' et l'ouverture 74. La paroi cylindrique 70' de la pièce 7' est percée, dans sa partie supérieure, d'une série d'ouvertures 72', qui permettent de faire communiquer l'initiateur 2 avec l'extérieur. Le boîtier 7 reçoit également un tube cylindrique 7" de plus grand diamètre. Sa paroi présente deux série d'ouvertures 70" et 71", disposées respectivement à trois-quarts et un quart de sa hauteur. Une cloison transversale 73' s'étend entre la face extérieure de la paroi 70' de la pièce 'T et le tube 7". Cela permet de diviser l'espace ainsi délimité en deux, de sorte que l'espace supérieur formant chambre de combustion Cl reçoit une première charge pyrotechnique annulaire 3, tandis que l'espace inférieur formant chambre de combustion C2 reçoit une seconde charge pyrotechnique annulaire 3'. Le tube 7" délimite avec la paroi 70 du boîtier 7 une chambre annulaire de transit R qui ceinture les chambres de combustion Cl et C2. A l'extérieur du boîtier est engagé une pièce cylindrique 8 dont la paroi 80 se prolonge vers l'intérieur pour former un pli 82, lequel se dirige vers l'extérieur pour constituer une collerette périphérique annulaire 81. Dans sa partie supérieure, la paroi 80 présente une série d'ouvertures 83. Le pli 82 s'appuie sur le bourrelet 72. La paroi 70 du boîtier délimite avec la paroi 80 de la pièce 8 une chambre de tranquillisation T. L'ensemble est coiffé par un couvercle 9 dont le fond 90 s'appuie sur les extrémités supérieures des pièces décrites plus haut. Des moyens de fixation, par exemple par soudage, sont prévus. Le fond 90 se prolonge par une paroi cylindrique 90 qui ceinture l'ensemble, en se rattachant à la collerette 81. Les ouvertures 70" de la pièce 7" sont obturés, coté chambre de combustion C1, par des opercules collés O1 qui cèdent sous une pression de 20 MPa par exemple. Une partie des ouvertures 73 du boîtier, par exemple la moitié, est obturée, côté chambre de tranquillisation T, par des opercules soudés 02, qui cèdent sous une pression de 10 MPa par exemple. Pour ce faire, on met en oeuvre par exemple des soudures circulaires de grand diamètre. Les ouvertures 71" de la pièce 7" sont obturés, coté chambre de combustion C2, par des opercules collés 03 qui cèdent sous une pression de 20 10 MPa par exemple. Enfin, la seconde partie des ouvertures 73 du boîtier est obturée, côté chambre de tranquillisation T, par des opercules soudés 04, qui cèdent sous une pression de 30 MPa par exemple. Pour ce faire, on met en oeuvre par exemple des soudures circulaires de petit diamètre. En fonctionnement, le déclenchement de l'initiateur génère des gaz chauds qui rentrent dans la chambre de combustion Cl et provoque la combustion de la charge 3. Dès que la pression y est suffisante, les opercules 01 cèdent et la totalité des gaz s'engouffre dans la chambre de transit R. Puis on assiste à l'ouverture des opercules 02 puis 03 dès que les 20 pressions respectives sont atteintes. Il s'opère à ce stade une division du gaz en deux flux. Le premier flux est celui qui est constitué par la fraction du gaz qui s'échappe par les ouvertures 73. Il rentre dans la chambre de tranquillisation T, en ressort par les ouvertures 83 et s'engage dans le coussin à gonfler, via les ouvertures 92. Le second flux est constitué par la fraction de gaz qui s'engouffre dans la seconde chambre de combustion C2, par les ouvertures 71". Il y provoque la combustion de la charge 3'. Les gaz en ressortent par les mêmes ouvertures et s'engouffrent dans la chambre de transit R, dans laquelle ils font suffisamment augmenter la pression pour provoquer l'ouverture des opercules 04. Le gaz en ressort par les ouvertures 83 et s'engage dans le coussin à gonfler, via les ouvertures 92. A la figure 9 est visible une courbe donnant les valeurs de pression dans la première chambre de combustion CI, en fonction du temps. On y a repéré par les références 01 à 04, les instants correspondants 35 à l'ouverture des opercules respectifs
La présente invention se rapporte à un générateur pyrotechnique de gaz destiné à la sécurité automobile, qui comprend une enveloppe fermée (1), qui renferme :- au moins une chambre de combustion (C) contenant une charge pyrotechnique (3) dont la combustion est déclenchée par un initiateur (2) associé à la chambre ;- au moins une chambre de tranquillisation (T) de réception des gaz générés par la combustion de la charge (3), qui assure leur évacuation vers l'extérieur, via au moins une ouverture de décharge (10) formée dans ladite enveloppe (1),Il se caractérise par le fait que ladite enveloppe (1) renferme également des moyens (R) de stockage temporaire d'au moins une partie des gaz de combustion.
1. Générateur pyrotechnique de gaz destiné à la sécurité automobile, qui comprend une enveloppe fermée (1), qui renferme: - au moins une chambre de combustion (C; C1; C2) contenant une charge pyrotechnique (3; 3', 3"), dont la combustion est déclenchée par un initiateur 5 (2) associé à la chambre; - au moins une chambre de tranquillisation (T) de réception des gaz générés par la combustion de la charge (3; 3' ; 3"), qui assure leur évacuation vers l'extérieur, via au moins une ouverture de décharge (10) formée dans ladite enveloppe (1), caractérisé par le fait que ladite enveloppe (1) renferme également des moyens (R) de stockage temporaire d'au moins une partie des gaz de combustion. 2. Générateur selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens comprennent une chambre de transit (R), distincte de la chambre de combustion (C; C1; C2), dans laquelle sont stockés, au moins en partie, les gaz de combustion, avant leur évacuation vers l'extérieur. 3. Générateur selon la 2, caractérisé par le fait que la sortie desdits gaz hors de la chambre de transit (R) est fonction de la pression de gaz régnant dans cette chambre. 4. Générateur selon la 2 ou 3, qui est dit tubulaire, caractérisé par le fait que: - il comporte une chambre de combustion (C), une chambre de tranquillisation centrale (T) et une chambre de transit (R) , décalées longitudinalement; - lesdites chambres sont séparées deux à deux, respectivement par une première et une deuxième cloisons (12, 13) ; - chaque cloison présente deux tuyères de communication (120, 121; 130; 131) ; - les chambres de combustion (C) et de transit (T) sont reliées 30 directement l'une à l'autre par un conduit (5) qui débouche dans deux tuyères (121 131) en regard, respectivement des première et deuxième cloisons (12; 13) ; - la tuyère (130) de la deuxième cloison (13), qui est dépourvue de conduit, présente des moyens sélectifs (133) qui autorisent le passage de gaz, seulement de la chambre de transit (R) en direction de la chambre de tranquillisation (T). 5. Générateur selon la 4, caractérisé par le fait que les moyens sélectifs sont constitués par un clapet (133). 6. Générateur selon l'une des 4 ou 5, caractérisé par le fait que: - la face de la première cloison (12) tournée vers la chambre de combustion (C) comporte un opercule d'obturation (122) desdites tuyères (120, 121) qui cède au-delà d'une première valeur de pression de gaz dans la chambre de combustion (C), et que - la face de la seconde cloison (13) tournée vers la chambre de transit (R) comporte un opercule d'obturation (132) de ladite tuyère (130) dépourvue de conduit, qui cède au-delà d'une deuxième valeur de pression de gaz dans la chambre de transit. 7. Générateur selon la 2 ou 3, qui est dit tubulaire, caractérisé par le fait que: - il comporte deux chambres de combustion (Cl; C2), qui encadrent 20 une chambre de tranquillisation (T) et une chambre de transit (R), décalées longitudinalement: - lesdites chambres (Cl; C2; T; R) sont séparées deux à deux, respectivement par une première (12), une deuxième (13) et une troisième cloisons (15) ; - chaque cloison présente deux tuyères de communication (120, 121; 130, 131; 150, 151) ; les chambres de combustion sont reliées directement l'une à l'autre par un conduit (5') qui débouche dans deux tuyères en regard (121, 151), respectivement des première (12) et troisième cloisons (15), en traversant une tuyère (131) de la deuxième cloison (13) ; - la partie du conduit (5') qui traverse la chambre de transit (R) présente des ouvertures (50') de communication avec cette chambre (R) ; - les tuyères (150; 130) de la troisième (15) et de la deuxième (13) cloisons, qui sont dépourvues de conduit, présentent des moyens sélectifs (152, 133) qui autorisent le passage de gaz, seulement de la deuxième chambre de combustion (C2) en direction de la chambre de transit (R), et de la chambre de transit (R) en direction de la chambre de tranquillisation (T). 8. Générateur selon la 7, caractérisé par le fait que les moyens sélectifs sont constitués par un clapet (152, 133). 9. Générateur selon l'une des 7 ou 8, caractérisé par le fait que: - la face de la troisième cloison (15) tournée vers la deuxième chambre de combustion (C2) comporte un opercule d'obturation desdites tuyères (150, 151) qui cède au-delà d'une première valeur de pression de gaz dans ladite deuxième chambre de combustion (C2), et que -la face de la deuxième cloison tournée (13) vers la chambre de transit (R) comporte un opercule d'obturation de ladite tuyère (130) dépourvue de conduit, qui cède au-delà d'une deuxième valeur de pression de gaz dans la chambre de transit (R). 10. Générateur selon la 1, qui comprend deux chambres de combustion distinctes (C1; C2), caractérisé par le fait que lesdits moyens comprennent une chambre de transit (R), distincte des chambres de combustion (C1; C2), dans laquelle sont stockés, au moins en partie, les gaz de combustion de la première chambre (C1), ces gaz assurant ultérieurement l'allumage de la charge pyrotechnique de la deuxième chambre. 11. Générateur selon la 10, qui est dit tubulaire, caractérisé par le fait que: - il comporte deux chambres de combustion (C1; C2), qui encadrent une chambre de tranquillisation (T) et une chambre de transit (R) ; - la chambre de transit (R) a la forme d'un conduit (5') contenu dans la chambre de tranquillisation (T) ; - lesdites chambres de combustion (C1; C2) et de tranquillisation (T) sont séparées deux à deux, respectivement par une première (12) et une deuxième cloisons (15) ; -chaque cloison (12, 15) présente une seule tuyère de communication (120, 150) ; - les chambres de combustion (C1; C2) sont reliées directement l'une à l'autre par ledit conduit (5') qui constitue la chambre de transit et qui débouche dans lesdites tuyères (120, 150) ; - le conduit (5') présente une première (50') et une seconde série d'ouvertures (50") de communication avec la chambre de tranquillisation (T), disposées respectivement à proximité des premières et deuxième cloisons (12, 15), la seconde série (50") étant obturée par des opercules qui cèdent au delà d'une pression déterminée. 12. Générateur selon la 11, caractérisé par le fait que la 5 tuyère (150) de la deuxième cloison (15) est fermée par un opercule (OP1) qui cède au-delà d'une pression déterminée dans ledit conduit (5'). 13. Générateur selon la 10, caractérisé par le fait que: ladite chambre de transit (R) est annulaire et ceinture ladite chambre de combustion (Cl; C2); - ladite chambre de tranquillisation (T) est aussi annulaire et ceinture ladite chambre de transit (R) ; - les cloisons (7" ; 70) de séparation des chambre de combustion (Cl; C2) et chambre de transit (R) d'une part, et des chambre de transit (R) et chambre de tranquillisation (T) d'autre part, comportent des tuyères de communication (70" ; 73) ; - les tuyères de communication (73) entre les chambres de transit (R) et de tranquillisation (T) sont obturées par des opercules (02), certains s'ouvrant au-delà d'une certaine pression dans la chambre de transit (R), les autres s'ouvrant au-delà d'une pression prédéterminée et supérieure, dans la chambre de transit (R).
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/264
FR2893302
A3
DISPOSITIF D'AJUSTEMENT DE L'ANGLE ET DE LA POSITION LATERALE D'UNE SELLE DE VELO
20,070,518
(a) Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif d'ajustement d'une selle de vélo et, plus particulièrement, un dispositif permettant un ajustement fiable de 10 l'angle d'élévation et de la position latérale de la selle. (b) Description de l'art antérieur En référence aux Figures 1 et 2 des schémas d'accompagnement qui 15 présentent une selle de vélo munie d'un système pour ajuster l'angle et la position latérale et l'accouplement entre la selle du vélo et son cadre, la selle (non illustré) est munie, sur sa partie inférieure, de deux ou plus leviers 10. Un bloc d'accouplement 20 est disposé à proximité des deux leviers 10, un tube de selle 30 se prolongeant du cadre (non illustrée) du vélo vers le haut. Un joint 40, relié 20 au bloc d'accouplement 20, est disposé au dessus du tube de selle 30 et le bloc d'accouplement 20 est verrouillé avec le joint 40 à l'aide d'un premier boulon 50 pour fixer la selle au tube de selle 30. Une bride supérieure 21 et une bride inférieure 22 du bloc d'accouplement 25 20 maintiennent les deux leviers 10. Un trou traversant 23 est percé pour chacune des brides supérieure et inférieure 21, 22 tandis qu'un trou de verrouillage 41 est percé dans le joint 40 pour permettre la pénétration du premier boulon 50 dans le joint 40. Un écrou 24 est agencé au-dessus de la bride supérieure 21 pour s'engager avec le premier boulon 50 de sorte que quand le premier boulon 50 et 30 l'écrou 24 sont vissés ensemble, les brides supérieure et inférieure 21, 22 maintiennent fermement les deux leviers 10 et le bloc d'accouplement 20 avec le joint 40 pour maintenir fermement la selle sur le haut du tube de selle 30. De plus, une surface de courbure douce est réalisée à l'interface entre le 35 joint 40 et le bloc d'accouplement 20. Les surfaces du joint 40 et du bloc 20 15 d'accouplement qui entrent en contact sont respectivement pourvues de dentelures 60 facilitant le changement des positions relatives d'engagement du bloc 20 d'accouplement et du joint 40 lors de l'ajustement de l'angle de la selle. Cependant, si seul l'ajustement de l'angle de la selle est désiré, la position latérale de la selle sera changée en même temps puisqu'en libérant les leviers 10 de la bride par le bloc d'accouplement 20, les leviers 10 et le bloc d'accouplement 20 sont dégagés jusqu'au changement de la position latérale de la selle. De même, si seul l'ajustement de la position latérale de la selle est désiré, l'angle de la selle est également changé libérant le bloc d'accouplement 20 et le joint 40. SOMMAIRE DE L'INVENTION Le premier objectif de la présente invention est de fournir un dispositif d'ajustement de selle de vélo permettant d'ajuster indépendamment l'angle de selle ou la position latérale de selle. Pour atteindre cet objectif, la présente invention comprend une plaque de verrouillage incurvée aux deux extrémités, chacune formée d'une oreille. Chaque oreille est percée d'un trou pour recevoir l'insertion d'un premier boulon. Un bloc d'accouplement est percé d'un trou permettant l'insertion du premier boulon. En attachant une pièce d'ajustement à chaque boulon, le bloc d'accouplement est contraint de s'appuyer contre le joint, l'ajustement de l'angle de la selle étant obtenu en ajustant la position du bloc d'accouplement sur les plaques de verrouillage. Deux blocs de verrouillage et un deuxième boulon sont agencés au bloc d'accouplement pour maintenir les deux leviers en position. Le deuxième boulon est inséré dans le bloc de verrouillage, à une extrémité du bloc d'accouplement, puis fixé à l'autre extrémité du bloc d'accouplement avec un autre bloc de verrouillage pour fixer ainsi les deux leviers sur un tube de selle du vélo et permettre d'ajuster la position latérale de la selle en libérant le deuxième boulon. Lorsqu'on libère le premier boulon pour ajuster l'angle de la selle, les deux blocs d'accouplement et les deux leviers maintiennent une ferme immobilisation, sans changer la position latérale de la selle ; inversement, lors de la libération du deuxième boulon pour ajuster la position latérale de la selle par rapport au cadre de vélo, l'angle de la selle demeure fixé fermement. COURTE DESCRIPTION DES SCHÉMAS La Figure 1 représente une vue en perspective l'art antérieur. La Figure 2 représente une vue en coupe de l'art antérieur. La Figure 3 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré de la présente invention. La Figure 4 représente une vue éclatée du mode de réalisation préféré de la présente invention. La Figure 5 représente une vue en coupe du mode de réalisation préféré de 15 la présente invention. La Figure 6 représente une autre vue en coupe du mode de réalisation préféré de la présente invention. 20 La Figure 7 représente une vue éclatée d'un autre mode de réalisation préféré de la présente invention. La Figure 8 représente une vue en coupe de la présente invention lors d'un ajustement. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES FORME DE RÉALISATION PRÉFÉRÉES En référence aux Figures 3 et 4 pour un mode de réalisation préféré de la 30 présente invention, un dispositif d'ajustement de selle de vélo comprend essentiellement une selle (non illustrée) ayant sur sa partie inférieure deux ou plus de deux leviers 10 disposés en parallèle ; un bloc d'accouplement 20 est placé à proximité des deux leviers 10. Un tube de selle 30 s'étend vers le haut d'un cadre (non illustrée) du vélo. Un joint 40 relié au bloc d'accouplement 20 est 35 disposé sur le dessus du tube de selle 30 et deux premiers boulons 50 sont 10 25 agencés pour que le bloc d'accouplement 20 et le joint 40 se verrouillent entre eux pour fixer la selle au tube de selle 30. Comme illustré dans la Figure 5, un plaque de verrouillage incurvée 42 est disposée sur le joint 40, les deux extrémités de la plaque de verrouillage 42 étant respectivement munies d'une oreille 43. Un oeillet 44 ménagé dans chaque oreille 43 permet d'accueillir le premier boulon lors de l'insertion. Une ou une pluralité de rondelles 51 est insérée entre le premier boulon 50 et le joint 40. Deux trous 25 sont percés dans le bloc d'accouplement 20 pour recevoir chaque premier boulon 50 lors de l'insertion. Le bloc d'accouplement 20 est verrouillé avec chaque premier boulon 50 au moyen d'une pièce d'ajustement 70. La surface de fixation, à l'interface entre la pièce d'ajustement 70 et le trou 25, est pourvue d'une surface 71 dite courbée pour verrouiller le joint 40 au bloc d'accouplement 20. En référence à la Figure 6, une pièce courbée 45, percée d'un trou 451, est disposée sur la surface incurvée de la plaque de verrouillage 42. Une fente 26, disposée à l'interface de fixation entre le bloc d'accouplement 20 et la plaque de verrouillage 42, permet à la pièce courbée 45 de dépasser hors de la fente. Le diamètre de la fente 26 est légèrement plus grand que celui de la pièce courbée 45 permettant à la pièce courbée 45 de se déplacer avec un certain jeu dans la fente 26. Le bloc d'accouplement 20 maintient les deux leviers 10 en position à l'aide de deux blocs de verrouillage 80 et d'un deuxième boulon 52. Un trou 81 est percé sur chaque bloc de verrouillage 80 pour permettre l'insertion du deuxième boulon. Le deuxième boulon 52 entre d'abord dans le trou 81 du bloc de verrouillage 80, à une extrémité du bloc d'accouplement 20, puis pénètre dans le trou 451 de la pièce courbée 45 avant d'être verrouillé dans le trou 81 d'un autre bloc de verrouillage 80 disposé à l'autre extrémité du bloc d'accouplement 20. Comme illustré dans les Figure 4, 5, et 6, des dents multiples 811 sont disposées dans le trou 81 du bloc de verrouillage 80 pour engrener le deuxième boulon 52 afin de sécuriser les deux leviers 10 sur le tube de selle 30. Alternativement, un écrou 53 est disposé à l'extérieure du trou 81 pour sécuriser le deuxième boulon 52, comme illustré sur la Figure 7. L'angle de la selle est ajusté en libérant le premier boulon 50 placé dans l'oreille 43, comme illustré sur la Figure 8, la position latérale de la selle étant ajustée en libérant le deuxième boulon 52 placé sur le bloc de verrouillage 80. Lorsque l'on libère le premier boulon 50 de l'oreille 43 pour ajuster l'angle de la selle, les deux leviers 10 et les deux blocs de verrouillage 80 demeurent fixes sans changer la position latérale de la selle. Inversement, lorsqu'on libère le deuxième boulon 52 du bloc de verrouillage 80 pour ajuster la position latérale de la selle, comme illustré sur la Figure 3, l'angle de la selle demeure inchangé. En conséquence, la présente invention permet d'ajuster indépendamment l'angle ou la position latérale de la selle. La présente invention propose un dispositif permettant d'améliorer l'ajustement de selle de vélo et la demande est déposée en conséquence. Cependant, il doit être noté que les modes de réalisation préférés présentés dans la description et les dessins annexés ne limitent pas la présente invention, et que toute structure, installation, ou caractéristique identique ou semblable à la présente invention est comprise dans la portée des objectifs et des revendications de la présente invention
Le dispositif d'ajustement de selle de vélo comprenant une plaque de verrouillage incurvée (42), chacune des deux extrémités de la plaque de verrouillage (42) étant équipée d'une oreille (43), chaque oreille (43) étant percée d'un oeillet pour recevoir l'insertion d'un premier boulon (50), un trou (25) étant ménagé dans le bloc d'accouplement (20) pour permettre au boulon (50) de dépasser hors du trou (25) le bloc d'accouplement (20) étant verrouillé avec chaque boulon (50) par une pièce d'ajustement (70), le joint (40) et le bloc d'accouplement (20) étant verrouillés entre eux ; le bloc d'accouplement (20) maintenant deux leviers (10) en position à l'aide de deux blocs de verrouillage (80) et d'un deuxième boulon (52), le deuxième boulon (52) entrant dans un premier bloc de verrouillage (80), disposé à une extrémité du bloc d'accouplement (20), avant d'être fixé à l'autre extrémité du bloc d'accouplement (20) par un autre bloc de verrouillage (80) afin de fixer les deux leviers (10) sur le tube de la selle (30), l'angle de selle et la position latérale étant ajustés indépendamment en débloquant les premiers (50) et deuxièmes boulons (52) respectivement.
1 Dispositif d'ajustement de selle de vélo comprenant deux ou plus de deux leviers (10) disposés en parallèle au bas de la selle, un bloc d'accouplement (20) disposé sur les leviers (10), un tube de selle (30) se prolongeant vers le haut d'un cadre (30) de vélo et un joint (40) relié au bloc d'accouplement (20) disposé au dessus du tube de selle (30) ; le bloc d'accouplement (20) et le joint (40) étant verrouillés entre eux à l'aide de deux premiers boulons (50) pour fixer la selle au tube de selle (30), le joint (40) étant lié à une plaque de verrouillage incurvée (42), chacune des deux extrémités de la plaque de verrouillage (42) étant équipée d'une oreille (43), chaque oreille (43) étant percée d'un oeillet pour recevoir l'insertion d'un premier boulon (50), un trou (25) étant ménagé dans le bloc d'accouplement (20) pour permettre au boulon (50) de dépasser hors du trou (25) ; le bloc d'accouplement (20) étant verrouillé avec chaque boulon (50) par une pièce d'ajustement (70), le joint (40) et le bloc d'accouplement (20) étant verrouillés entre eux ; le bloc d'accouplement (20) maintenant les deux leviers (10) en position à l'aide de deux blocs de verrouillage (80) et d'un deuxième boulon (52), le deuxième boulon (52) entrant dans un premier bloc de verrouillage (80), disposé à une extrémité du bloc d'accouplement (20), avant d'être fixé à l'autre extrémité du bloc d'accouplement (20) par un autre bloc de verrouillage (80) afin de fixer les deux leviers (10) sur le tube de la selle (30). 2. Dispositif d'ajustement de selle de vélo (30) selon la 1, dans lequel une pièce courbée (45) percée d'un trou (451) est disposée sur une partie incurvée de la plaque de verrouillage (42), une fente (26) étant disposée au point de contact entre le bloc d'accouplement (20) et la plaque de verrouillage (42) pour permettre à la pièce courbée (45) de dépasser hors de la fente (26), 3. Dispositif d'ajustement de selle de vélo selon la 2, dans lequel la fente (26) est légèrement plus grande que la pièce courbée (45). 4. Dispositif d'ajustement de selle de vélo selon la 1, dans lequel chaque bloc de verrouillage (80) comprend un trou (81) ;pour recevoirl'insertion du deuxième boulon (52), le trou (81) traversant le bloc de verrouillage de côté étant ménagé avec un écrou à dents multiples (811) pour engrener le deuxième boulon (52). 5. Dispositif d'ajustement de selle de vélo selon la 1, dans lequel chaque bloc de verrouillage (80) comprend un trou (81) pour recevoir l'insertion du deuxième boulon (52), le trou (81) traversant le bloc de verrouillage de côté étant disposé avec un écrou (53) disposé à l'extérieur pour engrener le deuxième boulon (52). 6. Dispositif d'ajustement de selle de vélo selon la 1, dans lequel une ou une pluralité de rondelles (51) est insérée entre le premier boulon (50) et le joint (40). 7. Dispositif d'ajustement de selle de vélo selon la 1, dans lequel la surface à l'interface entre la pièce d'ajustement (70) et le trou traversant (81) est désignée comme une surface courbée (71).
B
B62
B62J
B62J 1
B62J 1/04,B62J 1/08
FR2902118
A1
JOINT DE DILATATION POUR OUVRAGE ROUTIER
20,071,214
La présente invention est relative à un , destiné à assurer la continuité du chemin de roulement entre des tronçons consécutifs d'ouvrages routiers tels que des tabliers de ponts. Il existe déjà différents types de joints de ce genre qui se composent de deux éléments métalliques, de forme allongée, fixés par des moyens d'ancrage sur deux parties de l'ouvrage routier en regard l'une de l'autre, chacun des éléments présentant une rangée de dents formant surface de roulement s'étendant en direction de l'autre élément, les deux rangées de dents étant aptes à s'imbriquer lorsque les deux éléments sont rapprochés, le joint de dilatation comportant en outre un ensemble d'étanchéité entre lesdits éléments sous les rangées de dents. Un joint de dilatation de ce type est décrit dans le document FR-A-2 737 231 de la société déposante. Dans le document antérieur, l'ensemble d'étanchéité se compose d'une garniture d'étanchéité constituée d'un profilé en élastomère extrudé creux dont la cavité intérieure comporte des cloisons, et de deux profilés métalliques extrudés portant la garniture d'étanchéité, chacun des profilés étant fixé à l'un des éléments du joint. Lors des mouvements d'ouverture et de fermeture du joint liés aux variations de température, la garniture d'étanchéité se déforme à la manière d'un soufflet sensiblement dans un même plan assurant une étanchéité sous les dents imbriquées plus ou moins totalement du joint. On constate cependant qu'au cours du temps, les ensembles d'étanchéité des joints de dilatation du type décrit dans ce document antérieur et d'autres types similaires, ont tendance, sous l'effet de variations climatiques et par suite d'accumulation de salissures et de chutes d'objets provenant de la chaussée lorsque le joint est en position ouverte ou partiellement ouverte, à être déformés plus ou moins fortement jusqu'à provoquer des arrachements par endroits, ce qui empêche d'assurer une fonction d'étanchéité satisfaisante sur toute la longueur du joint. La présente invention se propose de réaliser un joint de dilatation du type indiqué précédemment permettant notamment d'éviter un endommagement de l'ensemble d'étanchéité. Le joint de dilation selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait que l'ensemble d'étanchéité comporte des moyens pour son accrochage à sa partie supérieure à des moyens de support espacés sur la longueur du joint et reliés aux éléments métalliques en dessous des dents portées par ceux-ci. Dans un mode particulier de réalisation, les moyens de support sont des tiges, de préférence filetées, s'étendant horizontalement et engagées dans des cavités de guidage 5 ménagées dans les éléments métalliques en regard. L'ensemble d'étanchéité comporte de préférence deux garnitures d'étanchéité en élastomère fixées de part et d'autre d'une plaque métallique centrale s'étendant verticalement dans le sens longitudinal du joint, ladite plaque comportant à sa partie supérieure des moyens d'accrochage auxdits moyens de support. 10 Lorsque les moyens de support sont réalisés sous forme de tiges, les moyens d'accrochage sont constitués par des orifices ménagés à la partie supérieure de la plaque centrale, l'ensemble d'étanchéité étant fixé à chacune des tiges par des moyens de fixation tels que des écrous ou analogues. On comprend que grâce à l'invention l'ensemble d'étanchéité peut se déformer 15 à la manière d'un soufflet sous les dents du joint lors des mouvements des deux parties d'ouvrage en regard, tout en conservant sa position en hauteur en étant supporté par le haut. On réduit ainsi très fortement les risques d'endommagement et d'arrachement de l'ensemble d'étanchéité. Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va maintenant décrire, à 20 titre d'exemple en aucune manière limitatif, un mode de réalisation particulier en se référant au dessin annexé dans lequel : - la figure 1 est une vue en coupe transversale du joint de dilatation selon l'invention en position ouverte, - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 du joint de dilatation en position 25 fermée, - la figure 3 est une vue en plan du joint des figures 1 et 2 en position ouverte, - la figure 4 est une vue en perspective partiellement en coupe illustrant le montage de l'ensemble d'étanchéité, -la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 d'une variante de montage de 30 l'ensemble d'étanchéité, et - la figure 6 est une vue en plan analogue à la figure 3 d'une variante de réalisation. On a représenté aux figures 1 et 3 un joint de dilatation destiné à équiper un ouvrage routier tel qu'un tablier de pont. Le joint de dilatation comprend deux éléments 1 et 2 de forme allongée, venus de moulage en aluminium dans l'exemple décrit, à fixer respectivement sur deux parties A et B de l'ouvrage se faisant face et ménageant entre elles un intervalle susceptible de varier lors des mouvements des parties de l'ouvrage sous l'effet des variations de température. Les éléments 1 et 2 comportent chacun sur un côté longitudinal une série de dents 3, chaque dent présentant, comme on le voit le mieux sur la figure 3, une forme généralement triangulaire et les éléments 1 et 2 sont fixés sur les parties A et B de l'ouvrage de manière à ce que les rangées de dents s'imbriquent lorsque l'intervalle entre les parties d'ouvrage diminue. Chaque élément 1 et 2 présente des perçages 4 à l'intérieur desquels s'engagent des tiges d'ancrage filetées 5 disposées avec jeu dans des tubes respectifs 6 et vissées à leur extrémité inférieure sortant des tubes 6 dans des pattes d'ancrage 7. Des écrous 8 sont vissés sur l'extrémité supérieure des tiges 5 émergeant des tubes 6 et prennent appui contre des lamages des perçages 4. Les axes longitudinaux des tiges filetées 5 d'un même élément 1 ou 2 s'étendent dans un même plan incliné par rapport à la verticale. Le joint de dilatation selon l'invention comporte un ensemble d'étanchéité 20 désigné globalement par 9 et fixé aux parties d'ouvrage A et B et aux profilés 1 et 2 en dessous des dents en regard 3. L'ensemble d'étanchéité 9 se compose dans l'exemple illustré de deux garnitures d'étanchéité 10 et 11 identiques réalisées chacune sous la forme d'un profilé en élastomère creux comportant des cloisons intérieures parallèles aux diagonales du profilé 25 et respectivement verticales. Chaque garniture d'étanchéité 10 et 11 comporte des parois d'extrémité 12 et 13. Les parois 12 sont recourbées à leur partie supérieure en 14 de manière à réaliser une aile permettant la fixation des garnitures d'étanchéité 10 et 11 à l'aide 30 d'organes de fixations mécaniques 15 aux profilés 1 et 2 et donc aux portions d'ouvrage en regard A et B. Chacune des parois 13 comporte sur ses bords supérieur et inférieur un profil d'accrochage 16 pour la fixation par encliquetage de chacune des garnitures d'étanchéité 10 et 11 dans une plaque centrale 17, réalisée par exemple en aluminium, dont les bords supérieurs sont recourbés de manière à former des gorges 18 pour la fixation par encliquetage des bords supérieurs des parois 13 des garnitures d'étanchéité 10 et 11. Comme on le voit le mieux sur la figure 4, la plaque 17 comporte à sa partie supérieure des orifices 19 pour le passage de tiges filetées 20 fixées à la plaque 17 par des écrous 21 vissés de part et d'autre des orifices 19. Dans la variante de réalisation de la figure 5, l'ensemble d'étanchéité 9 comporte à la partie supérieure de la plaque 17 un bord d'extrémité en forme de T 22 engagé dans une gorge correspondante d'un cavalier 23 fixé par des écrous 21 à la tige 20. Comme on le voit sur les figures 1 à 3, les tiges 20 disposées horizontalement et auxquelles est fixé l'ensemble d'étanchéité 9 s'engagent à jeu par leurs extrémités dans des conduits de guidage 22 ménagés dans les profilés 1 et 2. Lors des mouvements du joint de dilatation sous l'effet des variations de température, un mouvement relatif de coulissement est ainsi permis entre les tiges 20 et les profilés 1 et 2, permettant ainsi une déformation à la manière de soufflets des garnitures 10 et 11 constituant l'ensemble d'étanchéité 9 sensiblement entre la disposition illustrée à la figure 1 à la disposition illustrée à la figure 2. Grâce aux tiges 20, l'ensemble d'étanchéité 9 selon l'invention est supporté par le haut en plus d'être fixé latéralement aux parties d'ouvrages en regard. Comme on s'en rend bien compte à l'examen de la figure 3, le joint de dilatation selon l'invention est constitué de tronçons modulaires présentant dans la pratique une longueur de l'ordre d'un mètre, chaque tronçon étant agencé pour recevoir deux tiges 20 ou trois dans le mode de réalisation illustré à la figure 6 pour le support de l'ensemble d'étanchéité 9. Ce dernier, dans la mesure où il est formé de deux profilés extrudés en élastomère 10 et 11 et d'un profilé extrudé métallique 17, présente une longueur sensiblement supérieure à celle des tronçons du joint permettant d'assurer une bonne continuité dans l'étanchéité sous les dents du joint. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut lui apporter différentes variantes et modifications dans la portée des revendications annexées, notamment en ce qui concerne les moyens permettant de supporter par le haut l'ensemble d'étanchéité.5
La présente invention concerne un joint de dilatation pour ouvrage routier destiné à assurer la continuité du chemin de roulement entre des tronçons consécutifs d'ouvrages routiers tels que des tabliers de pont, comportant deux éléments métalliques (1, 2) de forme allongée fixés par des moyens d'ancrage (5, 6, 7, 8) sur deux parties de l'ouvrage routier en regard l'une de l'autre (A, B), chacun des éléments (1, 2) présentant une rangée de dents (3) formant surface de roulement s'étendant en direction de l'autre élément, les deux rangées de dents étant aptes à s'imbriquer lorsque les deux éléments sont rapprochés, le joint de dilatation comportant en outre un ensemble d'étanchéité (9) entre lesdits éléments (1, 2) sous les rangées de dents (3), caractérisé par le fait que l'ensemble d'étanchéité (9) comporte des moyens (17, 18 ; 22) pour son accrochage à sa partie supérieure à des moyens de support (20) espacés sur la longueur du joint et reliés aux éléments métalliques (1, 2) en dessous des dents (3) portées par ceux-ci.
1. Joint de dilatation pour ouvrage routier destiné à assurer la continuité du chemin de roulement entre des tronçons consécutifs d'ouvrages routiers tels que des tabliers de pont, comportant deux éléments métalliques (1, 2) de forme allongée fixés par des moyens d'ancrage (5, 6, 7, 8) sur deux parties de l'ouvrage routier en regard l'une de l'autre (A, B), chacun des éléments (1, 2) présentant une rangée de dents (3) formant surface de roulement s'étendant en direction de l'autre élément, les deux rangées de dents étant aptes à s'imbriquer lorsque les deux éléments sont rapprochés, le joint de dilatation comportant en outre un ensemble d'étanchéité (9) entre lesdits éléments (1, 2) sous les rangées de dents (3), caractérisé par le fait que l'ensemble d'étanchéité (9) comporte des moyens (17, 18, 19 ; 22, 23) pour son accrochage à sa partie supérieure à des moyens de support (20) espacés sur la longueur du joint et reliés aux éléments métalliques (1, 2) en dessous des dents (3) portées par ceux-ci. 2. Joint de dilatation selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens de support sont des tiges (20), de préférence filetées, s'étendant horizontalement et engagées dans des cavités de guidage (22) ménagées dans les éléments métalliques en regard (1, 2). 3. Joint de dilatation selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé par le fait que l'ensemble d'étanchéité (9) comporte deux garniture d'étanchéité en élastomère (10, 11) fixées de part et d'autre d'une plaque métallique centrale (17) s'étendant verticalement dans le sens longitudinal du joint, ladite plaque (17) comportant à sa partie supérieure (18) des moyens d'accrochage (19) auxdits moyens de support (20). 4. Joint de dilatation selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé par le fait que les moyens d'accrochage sont constitués par des orifices (19) ménagés à la partie supérieure (18) de la plaque centrale (17), l'ensemble d'étanchéité (9) étant fixé à chacune des tiges (20) par des moyens de fixation tels que des écrous (21). 5. Joint de dilatation selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé par le fait que les garnitures d'étanchéité en élastomère (10, 11) sont fixées à la plaque métallique centrale (17) par encliquetage. 6. Joint de dilatation selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé par le fait que les moyens d'accrochage comportent des cavaliers (23) fixéschacun sur l'une des tiges (20) et comportant une gorge dans laquelle s'engage un bord d'extrémité (22) de ladite plaque (17).
E
E01
E01D
E01D 19
E01D 19/06
FR2891465
A1
APPAREIL POUR PERMETTRE DE MUSCLER LES MUSCLES DU VISAGE ET DU COU.
20,070,406
La présente invention concerne un casque rigide triangulaire permettant d'affermir les muscles de la face et du cou afin d'effacer ou de prévenir l'affaissement de l'ovale et du cou. Le dispositif permet de muscler tous les muscles de la face et du cou en même temps, au rythme de l'utilisateur, tout en poursuivant une autre activité. Les appareils existants sont de structure instables et ne permettent pas d'atteindre les muscles sous-adjacents. L'invention permet de remédier à cet inconvénient. L'invention est un système rigide et triangulaire, par conséquent sa structure reste stable, il n'y a pas de variation de la tension, un piston créer une résistance oblique, grâce à l'angle due au casque triangulaire, ce qui permet une efficacité de tous les muscles sous- adjacent et superficiels de la face et du cou jusqu'aux muscles pectoraux. En effet, le casque triangulaire permet une traction plus spécifique et ainsi sollicite la totalité des muscles de la face et cou en même temps. Il comporte en effet selon une première caractéristique, une structure rigide et de forme triangulaire; la structure haute est composée sur sa face interne d'une base d'appui-tête pour le haut du crane. Sur chacun des cotés de la structure haute, un piston va permettre la résistance. Le changement de résistance s'effectue à l'aide d'un mécanisme de réglage de la tension ou bague de serrage . Sur la face interne de la structure basse se trouvent une base d'appui sous mentonnière et son système mécanique de réglage de la hauteur, pour la mise en place de l'appareil. Le dispositif réglé, l'utilisateur peut alors commencer l'exercice par un mouvement de la mâchoire qui reproduit le mouvement de la mastication. Selon des modes particuliers de réalisation: - La structure peut être en deux parties: une partie haute qui s'intègre à une partie basse. - La base haute peut être incurvée ou plane. - Le dispositif peut être rétractable. - Le dispositif peut avoir différentes résistances de type piston (piston à air comprimé, piston ressort...) - Le dispositif de réglage de la tension peut être mécanique ou électrique. - Le dispositif peut inclure un système digital. Les dessins annexes illustrent l'invention: La fig.1 représente une vue de face de l'appareil. En référence a ces dessins, le dispositif comporte un casque triangulaire rigide (1) comprenant sur sa face interne haute, une base d'appui-tête pour le haut du crane (2), un dispositif de résistance (3)ainsi que son dispositif de réglage de la résistance(4) (bague de serrage, cerclage...) et d'une base d'appui sous mentonnière (5), comprenant un système de réglage de la hauteur (6). L'utilisateur installe et règle le casque pour le maintien et la résistance; le travail peut alors commencer par un mouvement de la mâchoire qui reproduit celui de la mastication et, grâce à l'angle de traction, les muscles de la face et du cou travail dans le même temps jusqu'aux muscles pectoraux. Le casque peut être réalisé en une seule opération de moulage par injection. Selon une variante non illustrée, le casque peut être composé en deux parties: une partie haute et une partie basse qui s'intègrent l'une dans l'autre. A titre d'exemple non limitatif, le casque aura une largeur sur la base haute d'environ 22cm 45 et une hauteur de 20cm. Le dispositif selon l'invention est tout particulièrement destiné aux particuliers et/ou hôpitaux, dans le cas d'une rééducation des muscles de la face et/ou du cou
L'invention concerne un dispositif qui permet l'exercice de tous les muscles de la face te du cou en même temps.Il est constitué d'un casque rigide et triangulaire composé sur sa face interne d'un appui-tête maintenant le haut du crane, et d'une base d'appui sous mentonnière qui comprend un système de réglage de la hauteur. Sur chacun des cotes du casque se trouve un système de piston et son dispositif de réglage de la tension qui va permettre la résistance lors de l'effort.
1 ) Dispositif permettant d'affermir l'ovale du visage et les muscles du cou, caractérisé en ce qu'il comporte un casque (1) qui intègre une base d'appui-tête (2) et une base d'appui sous mentonnière (5) ainsi qu'un dispositif de résistance de type piston (3) et un dispositif de réglage de la résistance (4) sur chaque côté du casque, et en ce que pour la mise en place, ladite base d'appui sous mentonnière (5) comprend un système de réglage de la hauteur (6). 2 ) Dispositif permettant d'affermir l'ovale du visage et les muscles du cou selon la 1, caractérisé en ce que le casque (1) est de forme triangulaire, ladite forme du casque forme un angle de traction permettant un travail spécifique sur chacun des muscles de la face et du cou jusqu'aux muscles pectoraux. 3 ) Dispositif permettant d'affermir l'ovale du visage et les muscles du cou selon la 2, caractérisé en ce que le casque triangulaire (1) est de structure rigide.
A
A63
A63B
A63B 23
A63B 23/025
FR2895668
A1
APPAREILS DESTINES NOTAMMENT A SECURISER ET A FACILITER LA PRATIQUE DU SKI ALPIN POUVANT EGALEMENT ETRE UTILISES AVEC PROFIT POUR D'AUTRES SPORTS ET DANS LE DOMAINE ORTHOPEDIQUE.
20,070,706
La présente invention se rapporte aux deux domaines techniques du sport et de l'orthopédie. Des appareils destinés au même usage et comportant les mêmes principes de base avaient déjà fait l'objet du brevet d'invention FR-A-2.559.394 et du certificat d'addition FR-A-2.575.931 déposés en 1984 et en 1985 par le même inventeur. Mais les premiers prototypes réalisés selon ces principes comportaient de nombreux défauts qui ont été corrigés au fil du temps par le biais de divers prototypes successifs. Parmi les modifications apportées aux appareils, certaines concernent des dispositifs originaux qui leur apportant une importante amélioration ce qui justifie de les protéger par un nouveau brevet. L'invention concerne des appareils pour les membres inférieurs destinés à certains usages dont le plus important concerne le ski alpin dont ils réduisent de façon importante la dangerosité tout en rendant ce sport plus facile et moins fatigant grâce à un dispositif original basé sur des ressorts en caoutchouc qui prennent en charge une partie du poids du corps de l'utilisateur, soulageant d'autant sa musculature et diminuant sa fatigue. Des appareils basés sur les mêmes principes, utilisant le même système d'assistance par ressorts et comportant quelques modifications mineures, peuvent servir à d'autres applications que le ski, soit pour certains autres sports comme l'enduro ou le parachutisme, soit dans les domaines médicaux ou orthopédiques. Avant de décrire les appareils nouveaux munis de toutes leurs améliorations nous rappellerons les principes généraux de tous ces appareils tels qu'ils existent déjà dans les anciens brevets. Pour comprendre leur fonctionnement on peut se référer aux dessins concernant les appareils nouveaux joints à cette demande dont les principes de fonctionnement sont identiques. Le système se compose de deux appareils symétriques, un pour chaque membre inférieur. Chaque appareil est assimilable à une sorte de genouillère 2 articulée au niveau du genou qui se compose des éléments suivants : Deux plaques convenablement galbées et profilées possédant un compromis souplesse/rigidité adapté dont l'une enveloppe la jambe tandis que l'autre enveloppe la cuisse. Ces deux plaques sont reliées entre elles par deux armatures, l'une interne, l'autre externe, articulées au niveau du genou ; pour cela, la plaque de la jambe se prolonge vers le haut sous forme d'une plaque plane rigide qui contribue au maintien du mécanisme de l'appareil conjointement à une plaque externe qui lui est associée et qui constitue une pièce indépendante ; d'autre part la plaque galbée entourant la cuisse est solidaire de deux montants plats verticaux, un interne l'autre externe, qui se poursuivent vers le bas jusqu'à constituer un disque monté pivotant autour d'un axe correspondant à l'articulation du genou qui l'unit aux deux plaques issues de la pièce inférieure. Ce disque présente un bord inférieur au contour en forme de came de telle sorte que lors de la flexion du genou, il fait basculer un levier, lequel étire un système élastique réalisé par un ou plusieurs éléments de caoutchouc. Cet étirement a pour effet de soulager les muscles de l'utilisateur et donc de diminuer sa fatigue. Un moyen de débrayage manuel est associé au système. Pour cela, le disque cylindrique qui sert de pivot au levier pivote lui-même autour d'un axe secondaire sur lequel il est monté excentriquement de telle sorte que, grâce à la manette qui lui est solidaire on puisse l'abaisser, abaissant du même coup le levier qui cesse d'agir sur le ressort lors de la flexion du genou. Telles sont les caractéristiques principales de ces appareils tels qu'ils sont décrits dans les brevets initiaux et qui demeurent dans l'appareil nouveau. Toutefois les appareils anciens présentaient de sérieux inconvénients dont on ne citera que le principal : 3 Pour que ces appareils soient efficaces en vue du but recherché, la tension des ressorts en caoutchouc doit être élevée ce qui a pour conséquence que, en position débrayée, le levier présente un déplacement angulaire vers l'avant responsable d'un appui important de son extrémité supérieure sur la came 12. Cela induit un frottement gênant qui accroît les efforts nécessaires aux manoeuvres d'embrayage et de débrayage du mécanisme. Il faut donc fournir un appareil répondant aux principes de base mais très amélioré par rapport aux anciens appareils et exempt notamment du défaut que l'on vient de citer. En l'occurrence il s'agit du modèle destiné au ski. Pour les autres usages, les appareils comportent quelques différences que nous verrons. Les caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement en examinant les dessins dans lesquels : La figure 1 est une représentation de l'appareil de profil, mécanisme débrayé et sur le sujet debout, c'est-à-dire tel qu'il se présente lors de sa mise en 15 place sur la jambe. La figure 2 est une représentation de l'appareil de profil, mécanisme embrayé, sur le sujet debout. La figure 3 est une représentation de l'appareil de profil, mécanisme embrayé, membre inférieur en flexion. 20 La figure 4 est une représentation de l'appareil de profil, mécanisme débrayé, membre inférieur en flexion. La figure 5 est une représentation de l'appareil seul, vu de l'avant, dans sa configuration en extension, La figure 6 est une représentation de l'appareil seul, vu de l'arrière dans 25 sa configuration en extension, Ces figures de 1 à 6 concernent l'appareil destiné au ski. 4 Les figures 7 et 8 représentent des modifications de la partie inférieure de l'appareil de base destinées à pouvoir l'utiliser à d'autres activités que celle du ski alpin ; chacune de ces figures représente un des profils. Chaque appareil est asymétrique en lui-même étant parfaitement adapté à la forme de chaque membre inférieur et il doit toujours être porté, dans le domaine du ski tout au moins, sauf exceptions, sur les deux membres inférieurs même si un seul genou est déficient. Toutes les figures de 1 à 6 concernent l'appareil de la jambe gauche. Les profils sont donc des profils externes. (Cette précision est justifiée par la disposition asymétrique des sangles qui maintiennent l'appareil sur la jambe). L'invention se présente donc selon deux exemplaires symétriques entre eux, un pour chaque membre inférieur. La base de ces appareils repose sur deux genouillères articulées au niveau du genou qui comportent un certain nombre de pièces : une plaque courbe 1 enveloppant partiellement la jambe et une autre 2 enveloppant la cuisse, l'une et l'autre présentent des surfaces courbes convenablement adaptées et galbées et un compromis souplesse/rigidité adapté. La plaque galbée 1 entourant la jambe s'ouvre en arrière pour la mise en place de l'appareil sur la jambe avec laquelle elle est solidarisée par deux oreilles recouvrantes visibles sur la figure 6, renforcées par une ou plusieurs sangles réglables postérieures 3. Par ailleurs elle se prolonge vers le haut de part et d'autre de la jambe où elle se transforme en une plaque plane rigide 4 qui assure le maintien du mécanisme de l'appareil conjointement à une plaque externe constituée par la partie arrière de la pièce indépendante 5. Cette dernière comporte à sa partie inférieure un prolongement antérieur plat, incurvé pour épouser la courbure du genou, qui présente en avant une ouverture allongée horizontale destinée à recevoir la tête de la vis supérieure maintenant la pièce 17, ladite ouverture lui permettant de coulisser par rapport à cette vis lors des opérations de mise en place de l'appareil sur la jambe qui nécessitent d'écarter l'appareil. La plaque 2 entourant la cuisse s'ouvre en arrière pour la mise en place et le maintien de l'appareil sur le membre inférieur aidée en cela par un système de sangles réglables dont les deux supérieures sont fixées sur ladite 5 plaque alors que la plus basse 7 est fixée sur le montant 9 et maintient la cuisse serrée conjointement à une sangle antérieure également réglable qui lui est opposée 8. Cette plaque 2 est solidaire de deux montants plats semi rigides 9, un de chaque coté de la cuisse, qui se poursuivent jusqu'au genou ou ils se transforment en un disque rigide 10 inséré entre les deux plaques 4 et 5 avec lesquelles il s'articule autour d'un axe 11 solidaire de ces plaques. Ce disque présente à sa partie inférieure un bord 12 au contour particulier qui se transforme à sa partie antérieure en came sur laquelle vient s'appuyer lorsque le mécanisme est embrayé le levier 13 situé entre les deux plaques 4 et 5 et qui est monté pivotant autour d'un disque cylindrique 14. La came se termine en avant par un creux 15 destiné à recevoir l'extrémité supérieure du levier 13 quand l'appareil, mécanisme embrayé, est en configuration d'extension de la jambe. Comme le montre la figure 3, lors de la flexion du genou, la came agit sur ce levier faisant basculer sa partie inférieure vers l'arrière ce qui a pour effet d'étirer un système élastique qui, en s'opposant à la flexion du genou, soulage le skieur d'une partie du poids de son corps et l'aide dans les efforts dynamiques nécessaires à la pratique du ski. Ce système élastique est constitué par des éléments 16 réalisés en caoutchouc naturel ou synthétique, véritables ressorts dont la forme est identique à celle de segments de tuyau aplatis. Ces éléments peuvent : être soit unique, soit multiples, réalisés dans ce cas en deux à quatre éléments séparés. Leur bord antérieur est maintenu en avant grâce au contournement d'une pièce antérieure de direction sensiblement verticale 17 solidaire de la plaque galbée 1. Ladite pièce peut, soit être démontable comme 6 c'est le cas pour les dessins, soit faire corps à l'une ou l'autre de ses extrémités avec la pièce 1. On retrouve le même système des deux cotés de chaque jambe et on peut l'utiliser : soit des deux cotés de celle-ci, cas le plus fréquent, soit d'un seul coté 5 sans inconvénient autre qu'une moindre efficacité. Dans la pratique du ski, les genoux du skieur sont toujours plus ou moins fléchis, ce qui fait que le poids de son corps repose constamment sur les muscles de ses cuisses. A cela s'ajoute une pression accrue sur les surfaces articulaires du genou. En somme, on peut dire que le ski est un sport anti-physiologique, le 10 corps de l'homme n'a pas été conçu pour cela. L'intérêt de ce système, est donc, en transférant une partie du poids du corps du skieur à des ressorts, de palier à ces inconvénients. On doit noter que la puissance élastique du système de ressorts peut être réglée en fonction du poids du sujet ou d'autres paramètres ce qui est réalisé en jouant sur la taille et l'épaisseur des éléments élastiques. 15 Toutefois, ce système d'aide par suspension élastique peut constituer une gène dans certains cas : lors de la marche ou d'une montée skis aux pieds par exemple ; c'est pourquoi il est prévu de pouvoir le débrayer. Dans ce but le disque cylindrique 14 qui sert de pivot au levier 13, pivote lui-même autour d'un axe 21 excentré par rapport à lui de telle sorte que quand on le fait basculer vers 20 le bas grâce à la manette 18 qui lui est solidaire, il s'abaisse, abaissant du même coup le levier 13 dont l'extrémité supérieure n'est plus soumise à l'action de la came 12 et cesse donc d'étirer le ou les ressorts lors de la flexion du genou. L'axe 21 est solidaire des plaques 4 et 5 qu'il contribue à maintenir ensemble conjointement à l'axe 11. Il faut noter que toutes les manoeuvres d'embrayage et 25 de débrayage du mécanisme doivent toujours se pratiquer sur la jambe en extension et donc sur le sujet debout en général. A toutes ces caractéristiques de l'appareil que l'on vient de citer, l'invention nouvelle ajoute d'importantes améliorations : Un premier élément est constitué par une gouttière ouverte en arrière 19 dont le fond est de direction sensiblement verticale, solidaire de la plaque 1. Sur ledit fond vient s'appuyer en avant le bord antérieur de l'extrémité inférieure du levier 13 laquelle présente une double courbure en baïonnette dans le plan transversal pour pouvoir s'insérer plus facilement dans la gouttière. Cela est bien mis en évidence sur les figures 5 et 6. Le levier appuie constamment sur le fond de cette gouttière sous l'action du ressort, sauf en situation de travail des ressorts (figure 3). En raison de ce dispositif le levier reste toujours quasiment parallèle à lui-même lors des manoeuvres d'embrayage et de débrayage du mécanisme, d'ou il résulte que la tension des ressorts est quasi constante. Cela a également pour résultat de supprimer l'appui angulaire et donc le frottement, de l'extrémité supérieure du levier 13 sur la came 12 lors de la manoeuvre d'embrayage ce qui contribue à la rendre plus aisée. A la partie basse les surfaces en contact, c'est-à-dire le bord antérieur du levier et le fond de la gouttière, présentent des formes conçues pour être parfaitement adaptées et parallèles entre-elles. En outre, étant réalisées en matière plastique à faible coefficient de frottement, elles glissent facilement l'une sur l'autre. Tous ces éléments conjugués ont pour résultat que les manoeuvres d'embrayage et de débrayage s'effectuent en douceur et sans efforts, ce qui n'était pas le cas dans l'ancien système. Le deuxième élément favorable se situe au niveau de la manette 18. Celle-ci présente un relief externe par rapport au disque cylindrique 14 avec lequel elle fait corps et sa base est constamment en contact lors des manoeuvres d'embrayage et de débrayage avec une partie de la pièce 5 qu'elle contourne. Les deux extrémités de cette base constituent des butées qui viennent, en s'appuyant en fin de course sur la pièce 5, limiter la rotation de la manette selon un angle 8 d'environ 180 degrés lors des manoeuvres d'embrayage et de débrayage du mécanisme. Il s'ensuit que le déplacement du levier 13 demeure dans des limites étudiées ce qui contribue au bon fonctionnement du mécanisme. A ces deux améliorations il faut en ajouter une troisième : elle consiste en une petite saillie 20 située sur la face externe de la pièce 9 et qui vient au contact du bord supérieur de la pièce 5 lorsque l'appareil est en configuration d'extension. Son but est d'empêcher que la partie supérieure de l'appareil retombe en avant, notamment lors de sa mise en place sur le membre inférieur et elle limite l'angle d'ouverture entre les deux parties de l'appareil à 180 degrés. Elle a aussi pour rôle de contribuer, conjointement à la manette 18, à régler le jeu du mécanisme qui apparaît au début de la flexion et qui correspond à l'angle de rotation qui existe avant la mise sous tension des ressorts en caoutchouc. Ce jeu peut être réglé en jouant sur la conformation du bloc constitué par la manette 18 et le disque cylindrique 14, autrement dit en déplaçant plus ou moins vers l'avant par rapport à ce disque la butée principale qui se retrouve en avant quand l'appareil est embrayé. Le jeu peut être réglé en fonction de l'usage auquel l'appareil est destiné. C'est ainsi que pour le ski un certain jeu est favorable alors que dans d'autres usages, notamment orthopédiques il pourra être préférable de le supprimer. Les appareils peuvent se présenter selon deux variantes selon l'usage auquel ils sont destinés : 1/ Dans le domaine du ski, l'appareil est conforme aux figures allant de 1 à 6. La partie inférieure de la pièce 1 présente une forme simple qui vient s'insérer à l'intérieur de la tige de la chaussure de ski, ladite tige étant suffisamment haute et convenablement serrée quand l'appareil est en place pour assurer un bon maintien de celui-ci. Cette partie inférieure de la pièce 1 présente une fente 9 verticale médiane pour permettre une ouverture plus facile de la pièce 1 lors de sa mise en place sur la jambe sans nuire à une certaine rigidité nécessaire. Le port de ces appareils autorise un confort suffisant grâce à leur forme étudiée et à un compromis souplesse /rigidité adapté. Néanmoins, il sera sans doute nécessaire de les porter sur un collant spécialement étudié pour cet usage. On doit mentionner enfin que ces appareils se porteront sans doute, par souci de discrétion, sous un pantalon spécial de type droit, présentant une grande fermeture zippée verticale sur le coté externe. Cela ne pose aucun problème, ces pantalons permettant de manoeuvrer aisément le mécanisme à travers eux. 2/ En dehors du ski alpin l'appareil peut être utile dans d'autres sports, notamment l'enduro, mais également le ski de fond ou encore le parachutisme ou il peut protéger le genou des pratiquants de ce sport lors de l'atterrissage. Cette courte liste n'est pas limitative. Hors du domaine sportif l'emploi de ces appareils munis de tous leurs mécanismes et avantages peut être utile dans diverses situations ou affections pathologiques. Il en est ainsi par exemple des arthroses du genou, des séquelles de polio ou d'autres affections relevant de l'orthopédie ou encore dans les suites opératoires pour la rééducation. Dans tous ces domaines autres que le ski, la tige de la chaussure étant absente ou peu efficace, il est nécessaire de modifier la partie inférieure de l'appareil en y adjoignant une autre sangle telle qu'elle est représentée sur les deux profils interne et externe des figures 7 et 8. Cette sangle qui entoure l'appareil en avant et la jambe en arrière, est fermée et ajustée en avant par un système auto agrippant après passage dans une boucle allongée verticale située en avant du rivet tubulaire assurant la fixation de la sangle sur l'appareil. La bonne position de la sangle est assurée en trois points : la fixation par le rivet d'un coté, le passage de la sangle dans une fente verticale de l'autre et en avant grâce à deux Io berges qui limitent en haut et en bas la zone d'appui de la sangle. En arrière est rapportée une pièce, de contour en général rectangulaire avec angles arrondis, montée coulissante sur la sangle et adaptée pour faire office de tampon pour assurer un meilleur confort à ce niveau. Par ailleurs, la surface de la sangle qui est, ou qui se retrouve en position externe après le passage dans la boucle, est recouverte de la partie mâle (crochets) d'un système auto agrippant représenté par les parties hachurées sur les dessins dont le but est donner une rugosité à la surface de la sangle évitant son glissement et donc celui de l'appareil, dans la chaussure. Cette même surface auto agrippante peut aussi servir à solidariser l'appareil à une chaussure orthopédique comportant la partie complémentaire de ce même système auto agrippant en dedans de sa tige. Intérêt de l'invention : L'invention que l'on vient de décrire avec ses derniers perfectionnements présente un grand intérêt à plus d'un titre, notamment dans le domaine du ski alpin. Les autres applications sont plus marginales et les avantages de ces appareils dans leur domaine vont de soi. On n'aura donc en vue ici que le domaine du ski. Sur le plan technique ces appareils combinent deux avantages majeurs : - D'une part ils renforcent mécaniquement la jambe, aidés en cela par un système de sangles performant et cela constitue en lui même un important facteur de sécurité, notamment lors des chutes ou des accidents. - D'autre part, le système de suspension par ressorts quand il est enclenché, soulage comme on l'a vu les muscles de la cuisse de l'utilisateur diminuant la fatigue de celui-ci et par voie de conséquence les chutes et les accidents dont celle-ci est responsable. - - Dans le ski en terrain bosselé l'appareil se comporte comme une suspension de voiture absorbant les bosses quasiment de lui-même. 11 - En même temps ce système diminue les pressions exercées sur l'articulation du genou ce qui protège tous les éléments qui la composent et notamment ses cartilages et le tendon rotulien. - En outre, dans les descentes, en raison de la flexion des genoux, sous la double influence du renfort de la jambe et de l'action des ressorts en caoutchouc, l'appareil permet un meilleur contrôle de la direction des skis en évitant la déviation de ceux-ci du fait d'une piste verglacée ou irrégulière, cause fréquente de chutes. On voit donc que ces appareils cumulent de nombreux avantages techniques. Sur le plan pratique ces appareils pourront être utilisés par les skieurs dans diverses circonstances : 1 D'abord par des sujets qui ont un ou deux genoux ou même tout un membre inférieur plus ou moins déficients pour quelque cause que ce soit et notamment dans les séquelles traumatiques de tous types, concernant les ligaments croisés, le tendon rotulien, les suites d'intervention anciennes sur le genou, etc. Dans ces conditions l'appareil permettra à ces sujets de continuer à pratiquer le ski sans risques et sans l'appréhension d'aggraver l'état de leur genou. 2 Une indication particulière concerne les skieurs de compétition chez lesquels ces appareils permettront une reprise plus précoce de l'entraînement après une 20 intervention sur le genou. 3 Une indication moins fréquente mais non négligeable concerne les skieurs unijambistes chez lesquels la pratique soutenue du ski met les cartilages du genou à rude épreuve induisant à terme des risques importants d'arthrose du genou. Pour ces sujets, l'appareil porté sur la jambe restante soulage la pression 25 exercée sur ces cartilages ce qui contribue à les protéger. 4 Chez les sujets dont la forme physique est affectée par l'age ou toute autre cause, ces appareils permettront d'éviter dans une large mesure les risques de 12 chute, ainsi que les autres accidents de santé liés à la fatigue comme les accidents cardiaques. Ces appareils pourront aussi être utilisés par des sujets normaux et en bonne santé voulant pratiquer un ski relax, sans fatigue et sans risques, ainsi que par 5 des sujets qui, pour des raisons professionnelles ou personnelles, ne veulent pas courir le moindre risque d'interruption de leurs activités du fait d'un accident de ski. D'autre part, ils permettent à des skieurs techniquement moyens, d'avoir les mêmes performances en matière de choix de pistes ou de distances parcourues que les skieurs techniquement supérieurs. -A l'échelle de la société : l'intérêt de ces appareils prend encore plus d'ampleur si l'on tient compte du grand nombre des pratiquants de ce sport dans le monde et de la fréquence des accidents traumatiques dont il est responsable et notamment des traumatismes du genou très pénalisants par les souffrance, complications et invalidités qu'ils engendrent. Or tout permet de penser que ces appareils peuvent apporter dans la monde du ski, pour diverses raisons convergentes, une forte réduction du nombre des blessures et accidents et par voie de conséquence générer d'importantes économies pour les individus et la société. Ces appareils comportent ils des inconvénients ? En pratique il n'en existe que deux : Le premier se produit à la suite d'une chute dans le cas ou le skieur se retrouve au sol, mécanisme élastique embrayé, une ou les deux jambes fléchies et dans l'impossibilité de les allonger, dans la neige profonde par exemple. Du fait de la difficulté de débrayer le mécanisme sur le genou fléchi, si le skieur dans ce cas est quelque peu diminué par la fatigue ou toute autre cause, il se trouve dans l'impossibilité de débrayer le système et de se dégager seul. Le remède à ce 13 risque est la prévention : il faut skier le mécanisme débrayé si l'on skie dans des conditions difficiles, qu'elles tiennent au skieur, au terrain ou à la neige, à fortiori si l'on skie seul. Dans ce cas la situation du skieur en cas de chute est identique à celle des skieurs ordinaires, et même meilleure puisque ces appareils protègent les membres inférieurs en évitant fracture ou entorse du genou. Le second inconvénient concerne le domaine technique de la pratique du ski pour lequel le problème ne se pose également que si le système élastique est embrayé. La force induite par les ressorts pousse à l'extension de la jambe ce qui a un effet bénéfique en règle générale en soulageant le skieur du poids de son corps. Mais cela peut constituer une gène en certains cas, par exemple lors du déclenchement de certains virages. A ce moment en effet, il est parfois nécessaire de soulager le talon du ski en amorçant une flexion des genoux à laquelle s'oppose dans une certaine mesure l'action des ressorts. On peut pallier à cela par une légère adaptation de la technique du ski, par exemple par une position plus penchée en avant du skieur lors de l'engagement dans le virage. D'autre part, en déplaçant la fixation de 5 à 8 centimètres en avant on atténue cet effet. Celui-ci ne se manifeste d'ailleurs que dans certaines conditions de pente ou de neige pour lesquelles on a toujours la possibilité de débrayer le dispositif élastique avant de les aborder. Pour conclure sur ce sujet : les grands avantages du système de suspension élastique sont très supérieurs en importance aux deux inconvénients que l'on vient d'évoquer. Mode de réalisation des appareils Toutes les pièces constitutives des appareils sont accessibles aux techniques actuelles et donc leur mise en oeuvre est parfaitement réalisable. Les pièces principales seront réalisées en matières plastiques ou en matériaux composites. La visserie sera réalisée en alliages légers ainsi que les pattes de 14 fixation des sangles et les rivets. Les éléments en caoutchouc seront réalisés en caoutchoucs synthétiques spéciaux. En ce qui concerne la taille, ces appareils ne sont destinés qu'aux adultes et ils présentent une grande tolérance en matière de taille, aussi bien pour la longueur que pour la largeur. Néanmoins il faudra prévoir secondairement deux, voire trois, tailles différentes. Les écarts de dimension porteront à la fois sur la longueur et sur la largeur mais elles doivent respecter les dimensions des pièces dans la zone de travail du mécanisme. 15 20 25
Appareils pour les membres inférieurs destinés notamment à sécuriser et à faciliter la pratique du ski alpin, aptes aussi à d'autres applications sportives et orthopédiques.Ils se rapportent à la fois aux deux domaines techniques du sport et de l'orthopédie.La base des appareils destinés au ski est constituée par une genouillère articulée au niveau du genou, comportant un dispositif élastique constitué par des éléments en caoutchouc 16 qui sont étirés lors de la flexion du genou par le basculement d'un levier 13 sous l'influence d'une came constituée par l'extrémité inférieure du montant 9 reliant la cuisse à l'articulation du genou, ce qui a pour effet de soulager les muscles de l'utilisateur et de réduire sa fatigue. Ce dispositif peut être débrayé en abaissant le levier 13 (qui reste parallèle à lui-même dans cette manoeuvre grâce à une butée 19 sur laquelle s'appuie en avant son extrémité inférieure) et cela sous l'effet de l'abaissement du disque 14 qui lui sert de pivot par le biais d'une manette 18 solidaire de celui-ci. Des appareils peu différents peuvent également servir dans d'autres sports ainsi que dans divers usages orthopédiques. Ci-joint la figure la plus représentative.
1 Appareils destinés notamment à sécuriser et à faciliter la pratique du ski alpin, mais pouvant servir également à d'autres usages sportifs ou orthopédiques, se présentant en règle générale selon deux exemplaires symétriques entre eux, un pour chaque membre inférieur, la base de chacun d'eux étant constituée par une genouillère articulée au niveau du genou, comportant une plaque galbée semi rigide 1 entourant partiellement la jambe qui se prolonge vers la haut de chaque coté de celle-ci sous forme d'une plaque plane rigide 4 jusqu'à l'articulation du genou, et une plaque galbée entourant la cuisse 2 reliée par deux montants plats 9, l'un interne l'autre externe, à l'articulation du genou ou elle s'articule avec la plaque 4 grâce au concours de l'axe 11. 2 Appareils selon la 1 caractérisés en ce que la plaque 15 galbée 1 entourant partiellement la jambe, présente au niveau de son ouverture postérieure deux oreilles recouvrantes destinées à maintenir l'appareil sur la jambe conjointement à une ou plusieurs sangles réglables 3. 3 Appareils selon la 1 caractérisés en ce que la plaque 2 entourant la cuisse s'ouvre en arrière pour la mise en place de l'appareil sur la 20 cuisse à laquelle elle est maintenue fixée grâce à 3 sangles réglables, les deux plus hautes 6, étant fixées sur elle, la plus basse 7, fixée sur le montant 9, maintenant la cuisse serrée avec le concours d'une sangle antérieure 8 qui lui est opposée et qui est également réglable. 4 Appareils selon la 1 caractérisés en ce que l'extrémité 25 inférieure de la pièce 9 se transforme au niveau du genou en un disque rigide 10 qui présente un bord inférieur 12 au contour particulier en forme de came destiné à faire basculer, lors de la flexion du genou, un levier 13 monté pivotant 16 autour d'un disque cylindrique 14, ce basculement ayant pour effet d'étirer un ressort 16 réalisé en caoutchouc naturel ou synthétique ce qui, en s'opposant à la flexion du genou induite par le poids du skieur, soulage les muscles de celui-ci, réduisant ainsi sa fatigue. 5 Appareils selon la 4 caractérisés en ce qu'il comprend une manette 18, solidaire du disque cylindrique 14, qu'elle peut faire pivoter autour de l'axe 21 sur lequel il est monté excentriquement, ce qui permet de l'abaisser, abaissant du même coup le levier 13, ce qui a pour résultat de débrayer le système. 6 Appareils selon les 1 - 2 et 3 caractérisés en ce que les deux axes 11 et 21 relient la pièce 4 à une pièce indépendante 5, ces deux pièces 4 et 5 constituant une boite qui maintient le mécanisme de l'appareil. 7 Appareils selon la 6 caractérisés en ce que la pièce 5 présente à sa partie inférieure un prolongement antérieur plat incurvé la reliant à la tête de la vis supérieure fixant la pièce 17 à la pièce 1, cette liaison étant coulissante à travers une ouverture allongée horizontale, ce qui permet d'écarter plus facilement l'appareil lors de sa mise en place sur la jambe. 8 Appareils selon les 4 et 5 caractérisés en ce que l'extrémité inférieure du levier 13 s'appuie en avant sur le fond d'une gouttière verticale ouverte en arrière 19 ce qui lui permet de se déplacer quasi parallèlement à lui-même lors des manoeuvres d'embrayage et de débrayage du dispositif élastique tout en évitant que son extrémité supérieure appuie angulairement sur la came 12 lors de la manoeuvre d'embrayage, permettant ainsi de manoeuvrer le mécanisme en douceur et sans efforts. 9 Appareils selon la 8 caractérisés en ce que la partie inférieure du levier 13 présente une double courbure en baïonnette dans le plan transversal pour pouvoir s'insérer plus facilement dans la gouttière 19.10 Appareils selon les 4 û 5 et 8 caractérisés en ce que la manette 18 qui fait corps avec le disque cylindrique 14 présente un relief externe par rapport à celui-ci, ce relief comportant deux butées à sa base qui maintiennent dans des limites étudiées le déplacement de ladite manette et donc du levier. 11 Appareils selon les 4 û 5 û 8 et 9 caractérisés en ce que le montant 9 comporte une petite saillie 20 sur sa face externe et en avant, destinée à servir de butée pour limiter à 180 degrés l'angle d'ouverture entre les deux parties de l'appareil. 12 Appareils selon les 10 et 11 caractérisés en ce que l'on peut régler le jeu qui existe au début de la flexion du genou avant la mise sous tension des ressorts, ce jeu étant déterminé par la position de la saillie 20 d'une part et par la conformation de la manette 18 de l'autre, de telle sorte qu'en déplaçant vers l'avant la butée de celle-ci qui se trouve en avant lorsque l'appareil est embrayé, on diminue ce jeu et inversement, ledit jeu pouvant être réglé de façon différente selon l'usage auquel l'appareil est destiné. 13 Appareils selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisés en ce que, pour la version de l'appareil destinée au ski, la pièce 1 présente une fente verticale médiane à sa partie inférieure dont le but est de favoriser l'ouverture de l'appareil lors de sa mise en place sur la jambe, sans nuire à une certaine rigidité nécessaire à ce niveau. 14 Appareils selon l'une quelconque des 1 à 12, destinés aux autres usages que le ski alpin, caractérisés en ce que, à la partie inférieure de la pièce 1, est adjointe une sangle supplémentaire fermée en avant par un dispositif auto agrippant, qui supporte en arrière un tampon de confort monté coulissant sur elle, et qui présente une surface externe recouverte de la partie mâle d'un système auto agrippant destiné à accroître sa rugosité pour empêcherl'appareil de glisser dans la chaussure, cette dernière pouvant comporter sur la face interne de sa tige, la partie complémentaire de ce dispositif auto agrippant pour mieux solidariser l'appareil à la chaussure, ladite sangle étant maintenue en bonne place en trois points : par un rivet tubulaire la fixant à la pièce 1 d'un coté, par le passage à travers une fente verticale de l'autre et par la présence en avant de deux berges horizontales formées par la pièce 1 qui évitent le glissement de la sangle en hauteur. 15 20 25
A
A61
A61F
A61F 5
A61F 5/01
FR2902595
A1
DISPOSITIF DE SELECTION DE POTENTIEL(S) FUTUR(S) RESEAU(X) D'ACCES RADIO DE RATTACHEMENT DE TERMINAUX MOBILES
20,071,221
s L'invention concerne les réseaux de communication radio, et plus précisément la sélection anticipative, à un instant donné, des réseaux d'accès radio de tels réseaux auxquels des terminaux de communication mobiles sont susceptibles d'être rattachés dans un délai réduit, suite à leurs déplacements. Comme le sait l'homme de l'art, lorsqu'un terminal (de io communication) mobile, comme par exemple un téléphone mobile, se déplace, il peut être contraint de changer une ou plusieurs fois de réseau d'accès radio pour poursuivre une communication ou une session. Ce type de changement nécessite à chaque fois la mise en oeuvre d'une procédure de transfert de communication ou de session (ou handover ) dont la rapidité 15 d'exécution dépend aussi du nombre de réseaux d'accès radio auxquels un terminal mobile est susceptible de se rattacher lorsqu'il est sur le point de quitter la zone de couverture de l'un d'entre eux. En d'autres termes, lorsque peut être effectuée une sélection entre plusieurs réseaux d'accès radio, plus la sélection est rapide, plus la procédure de transfert (handover) est courte. 20 Il est donc important de déterminer de façon anticipative, le plus rapidement possible, le prochain réseau d'accès radio auquel va pouvoir se connecter un terminal mobile en phase de déplacement. Cela est d'autant plus important lorsque les zones de couverture radio des technologies d'accès sont petites, comme par exemple dans le cas de certains réseaux 25 locaux sans fil (ou WLAN pour Wireless Local Area Network ), tels que ceux implémentant une technologie de type WiFi, WiBro ou bien même WiMax avec une taille de cellule réduite. Afin de faciliter la sélection, au moins trois solutions ont été proposées. 30 Une première solution, par exemple utilisée dans les réseaux mobiles 2G et 3G, consiste à effectuer la sélection au niveau de chaque réseau radio. Plus précisément, le réseau radio détermine pour chaque terminal mobile qui 2 2902595 lui est rattaché, le nouveau réseau d'accès radio auquel il doit se rattacher. L'inconvénient majeur de cette première solution réside dans le fait que le réseau radio doit connaître à chaque instant tous les réseaux d'accès radio disponibles auxquels chaque terminal mobile est susceptible d'être rattaché, s ce qui n'est généralement possible que lorsque le réseau radio comprend soit un unique domaine, soit plusieurs domaines partageant des informations sur tous les réseaux d'accès radio disponibles en chaque point. Une deuxième solution consiste à configurer chaque terminal mobile de sorte qu'il recherche en permanence, par balayage, le réseau d'accès io radio qui est le mieux adapté à ses besoins. L'inconvénient majeur de cette deuxième solution réside dans le fait qu'elle ne permet au terminal mobile que de détecter les réseaux d'accès radio qui sont très proches de lui. Or, lorsqu'un terminal mobile est dans une phase de mobilité rapide, il peut se retrouver en dehors de la zone de couverture de son réseau d'accès radio de 15 rattachement avant d'avoir terminé son balayage et sa sélection. De plus, cette procédure de balayage est consommatrice d'énergie ce qui réduit la durée d'utilisation des terminaux de façon rédhibitoire. Une troisième solution consiste à configurer chaque terminal mobile de sorte qu'il estime en permanence le trajet (ou path ) qu'il pourrait 20 éventuellement suivre de manière à en déduire son prochain réseau d'accès radio de rattachement. Une telle solution nécessite que chaque terminal mobile connaisse à l'avance différents trajets de mobilité possibles, ce qui n'est envisageable que dans certaines situations de mobilité sous contrainte, comme par exemple dans le cas de déplacements dans des trains, des 25 métros ou des bus. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif dédié à la sélection de réseau d'accès radio pour au moins un terminal mobile candidat, et comprenant des 30 moyens d'analyse chargés de déterminer, en fonction d'informations fournies par d'autres terminaux mobiles et représentatives respectivement de leurs réseaux d'accès radio de rattachement, une suite de réseaux d'accès radio auxquels se sont successivement rattachés chacun de ces autres terminaux 3 2902595 mobiles, puis de comparer la suite du terminal mobile candidat aux suites des autres terminaux mobiles, afin de déterminer parmi ces suites celle(s) qui présente(nt) une similitude avec la suite du terminal mobile candidat, puis de rechercher dans les suites déterminées le réseau d'accès radio auquel le s terminal mobile candidat est susceptible de se rattacher prochainement compte tenu de sa propre suite (et donc de son déplacement). Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - ses moyens d'analyse peuvent être chargés de déterminer les suites en io fonction d'informations représentatives des identifiants des réseaux d'accès radio de rattachement ; ses moyens d'analyse peuvent être chargés de déterminer parmi lesdites suites celle qui présente au moins deux réseaux d'accès radio successifs identiques aux deux derniers réseaux d'accès radio de rattachement 15 désignés dans la suite du terminal mobile candidat ; il peut comprendre des moyens de stockage couplés à ses moyens d'analyse et chargés de stocker les informations représentatives des réseaux d'accès radio de rattachement des terminaux mobiles ; il peut comprendre des moyens de génération de messages chargés de 20 générer, éventuellement périodiquement, des messages d'information contenant des informations représentatives d'au moins un réseau d'accès radio auquel est rattaché l'un au moins des terminaux mobiles ; il peut comprendre des moyens d'information chargés d'estimer un degré de similitude mesuré avec les autres terminaux, puis de déterminer la 25 fiabilité attendue d'une connexion à un prochain réseau d'accès radio en fonction de ce degré de similitude estimé ; en présence d'informations temporelles auxiliaires, représentatives de la durée de présence d'un terminal dans un réseau d'accès radio, les moyens d'analyse peuvent être chargés d'effectuer leur choix en fonction d'une 30 similitude de durées de présence dans les réseaux d'accès radio. L'invention propose également un terminal mobile propre à se connecter à des réseaux d'accès radio et équipé d'un dispositif de sélection, du type de celui présenté ci-avant, et de moyens de réception propre à 4 2902595 alimenter le dispositif en informations représentatives des réseaux d'accès radio de rattachement d'autres terminaux mobiles. Les moyens de réception de ce terminal mobile peuvent être chargés de recevoir les informations des autres terminaux mobiles et/ou du réseau 5 d'accès radio auquel leur terminal est rattaché. Par ailleurs, ce terminal mobile peut comprendre des moyens d'émission chargés de transmettre des messages d'information générés par le dispositif et contenant une information représentative du réseau d'accès radio auquel leur terminal mobile est rattaché. Zo En outre, ce terminal mobile peut comprendre des moyens de traitement chargés de préparer la connexion à un futur réseau d'accès radio candidat (déterminé par le dispositif), en fonction de ce réseau d'accès radio candidat. L'invention propose également un équipement de réseau équipé d'un 15 dispositif de sélection du type de celui présenté ci-avant, ainsi qu'éventuellement de moyens de réception chargés de recevoir les informations de terminaux mobiles et/ou d'un réseau d'accès radio et de les communiquer au dispositif. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non 20 exclusive, aux réseaux locaux sans fil, par exemple de type WiFi, WiBro ou WiMax. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : 25 la figure 1 illustre de façon très schématique et fonctionnelle des terminaux mobiles, équipés chacun d'un premier exemple de réalisation d'un dispositif de sélection selon l'invention, et des réseaux locaux sans fil, et la figure 2 illustre de façon très schématique et fonctionnelle des terminaux mobiles et des réseaux locaux sans fil équipés chacun d'un second 30 exemple de réalisation d'un dispositif de sélection selon l'invention. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. 2902595 L'invention a pour objet de permettre la sélection anticipée, pour au moins un terminal mobile candidat, d'un potentiel nouveau réseau d'accès radio parmi un groupe de réseaux d'accès radio auquel il peut se connecter et qui sont éventuellement connectés à un coeur de réseau, fixe ou mobile. 5 Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif, d'une part, que les réseaux d'accès radio sont des réseaux locaux sans fil de type WLAN, mettant en oeuvre une technologie d'accès sans fil de type WiFi, et d'autre part, que le coeur de réseau, connecté aux réseaux WLAN, appartient à un réseau mobile, par exemple de type UMTS. Mais, l'invention n'est ni io limitée à ce type de réseau d'accès radio, ni à ce type de réseau mobile. Elle concerne en effet, tous les réseaux locaux sans fil disposant d'une technologie d'accès sans fil, et notamment les réseaux Bluetooth, WiFi et WiMax, ainsi que tous les réseaux d'accès radio des réseaux mobiles ou cellulaires, comme par exemple ceux de type RAN/3GPP ou BSS. L'invention 15 concerne en outre tous les coeurs de réseau des réseaux de communication mobile ou cellulaire 3GPP (2G/3G) ou bien des réseaux fixes. On notera que l'invention concerne également les situations dans lesquelles des réseaux d'accès radio de technologies différentes sont impliqués. Dans ce cas, il faut bien entendu qu'il existe un inter- 20 fonctionnement (ou IW pour InterWorking ) entre ces différents réseaux d'accès radio. Par exemple dans le cas de réseaux d'accès radio de types WLAN et RAN/3GPP, on peut avoir un inter-fonctionnement de type I-WLAN ( Interworking-WLAN ) ou GAN ( Generic Access Network , intégré dans le standard 3GPP après avoir été développé de façon indépendante sous 25 l'acronyme UMA ( Unlicensed Mobile Access ). La solution GAN est définie sur le site du 3GPP à l'adresse Internet http://www.3gpp.org et la technologie UMA est définie à l'adresse Internet http://www.umatechnology.org )). La mise en oeuvre de chacun de ces deux types d'inter-fonctionnement nécessite l'implantation d'un équipement 30 d'interconnexion, de type passerelle de sécurité (ou SecGW pour Security GateWay ), à l'interface entre le réseau d'accès sans fil d'un réseau WLAN et les infrastructures du coeur de réseau d'un réseau mobile. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, on a 6 2902595 représenté trois réseaux d'accès sans fil RAI à RA3 couplés à un coeur de réseau CN, par exemple de type 3GPP WLAN IP Access , d'un réseau UMTS. Chaque réseau d'accès sans fil RAi (ici i = 1 à 3, mais l'indice i peut 5 prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à 3), dispose d'une zone de couverture radio (ici matérialisée schématiquement par une ellipse), pourvue d'au moins un équipement d'accès radio (ou point d'accès) PAi auquel peuvent se connecter des terminaux de communication mobile Tj (ici j = 1 et 2, mais l'indice j peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou io égale à 2). Par ailleurs, chaque réseau d'accès sans fil RAi dispose d'un équipement de réseau de type routeur d'accès (éventuellement IP (Internet)) ou passerelle Gi connecté(e) au coeur de réseau CN du réseau mobile et assurant l'inter-fonctionnement entre son réseau WLAN RAi et le réseau mobile. 15 On entend ici par terminal de communication mobile tout terminal de communication capable de se connecter à un réseau d'accès radio afin d'échanger des données par voie d'ondes, sous la forme de signaux, avec un autre équipement d'utilisateur ou un équipement de réseau. Il pourra donc s'agir, par exemple, d'un téléphone mobile, d'un assistant 20 personnel numérique (ou PDA), d'un ordinateur portable équipé d'un dispositif de communication radio (éventuellement de type WLAN), d'un lecteur vidéo avec accès Wifi, ou d'un équipement de véhicule ou de conteneur. L'invention propose un dispositif D chargé de sélectionner un réseau d'accès radio RAi pour au moins un terminal (de communication) mobile Tj. 25 Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, chaque terminal mobile Tj est équipé d'un tel dispositif de sélection D. Dans la variante non limitative illustrée sur la figure 2, chaque réseau d'accès sans fil RAi dispose d'au moins un dispositif de sélection D. Plus précisément, dans cette variante un routeur d'accès ou une passerelle Gi de chaque réseau d'accès sans fil RAi 30 est pourvu(e) d'un dispositif de sélection D. Mais cela n'est pas obligatoire, un dispositif de sélection D pouvant en effet être implanté dans un autre type d'équipement de réseau de chaque réseau d'accès sans fil RAi ou bien dans un équipement de réseau d'un coeur de réseau (ou couplé à ce dernier), 7 2902595 comme par exemple dans un serveur. Le dispositif D peut également être distribué entre plusieurs éléments, qu'il s'agisse d'un ou plusieurs terminaux ou d'un ou plusieurs équipements de réseau. Selon l'invention, chaque dispositif de sélection D reçoit des s informations qui représentent les réseaux d'accès sans fil RAi auxquels sont rattachés les terminaux mobiles Tj. Ces informations peuvent être fournies par les terminaux mobiles Tj sous la forme de messages d'information transmis par voie d'ondes. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, chaque dispositif de sélection D comprend un module de génération de messages io d'information MG. Mais, comme cela est illustré dans la variante non limitative de la figure 2, le module de génération de messages d'information MG' peut ne pas faire partie du dispositif D, en particulier lorsque celui-ci n'est pas implanté dans le terminal mobile Tj. Chaque module de génération de messages d'information MG, MG' 15 peut générer ses messages d'information de façon périodique ou bien chaque fois que son terminal mobile Tj vient de se rattacher à un nouveau réseau d'accès sans fil RAi, ou encore chaque fois qu'il reçoit une requête à cet effet, ou encore consécutivement à n'importe quelle sollicitation d'un élément externe ou interne au terminal mobile Tj. 20 L'information, qu'un module de génération MG, MG' intègre dans un message d'information, peut par exemple se présenter sous la forme de l'identifiant du réseau d'accès sans fil RAi auquel est momentanément rattaché le terminal mobile Tj dans lequel il est implanté. Chaque message d'information généré par un module de génération 25 MG, MG' est transmis par le terminal mobile Tj dans lequel il est implanté au moyen du module d'émission ME de son module de communication radio MC. Tout type de transmission des messages d'information peut être envisagé, et notamment la diffusion depuis un terminal mobile Tj vers des 30 terminaux mobiles Tj', directe et/ou via des répéteurs, par exemple au moyen d'un protocole de type ad-hoc , la diffusion depuis un terminal mobile Tj vers des équipements d'accès radio PAi des réseaux d'accès sans fil RAi en vue d'une diffusion vers les terminaux mobiles Tj soit sans traitement 8 2902595 particulier, soit sous une autre forme, comme par exemple après avoir intégré leur information dans un message d'un autre type, tel qu'un message de routage (par exemple). Dans l'exemple de la figure 1, le dispositif de sélection D reçoit les s messages d'information au moyen d'un module de réception MR du module de communication radio MC du terminal mobile Tj dans lequel il est implanté, tandis que dans l'exemple de la figure 1, le dispositif de sélection D reçoit les messages d'information de l'équipement d'accès radio PAi du réseau d'accès sans fil RAi auquel appartient le routeur d'accès ou la passerelle Gi dans lo lequel il est implanté. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, chaque dispositif de sélection D peut éventuellement comprendre un module de stockage MS chargé de stocker les identifiants des réseaux d'accès sans fil RAi (ou informations) auxquels sont successivement rattachés les terminaux mobiles 15 Tj. Afin de ne pas nécessiter des capacités de stockage trop importantes, on peut par exemple prévoir de ne stocker pour chaque terminal mobile Tj que les N derniers identifiants (y compris celui courant), la valeur N pouvant être fixée de n'importe quelle façon ou bien calculée pendant que le terminal mobile Tj fonctionne. 20 Selon l'invention, chaque dispositif de sélection D comprend un module d'analyse MA qu'il alimente avec les messages d'information et/ou les informations reçu(e)s. Ce module d'analyse MA est chargé de déterminer, en fonction des informations en sa possession (représentatives respectivement des réseaux 25 d'accès radio de rattachement des terminaux mobiles Tj), une suite des réseaux d'accès sans fil RAi auxquels se sont successivement rattachés chacun de ces terminaux mobiles Tj. On entend ici par suite de réseaux d'accès sans fil une suite comportant au moins un identifiant de réseau d'accès sans fil RAi. 30 Une fois que le module d'analyse MA a déterminé des suites, il compare celle d'au moins un terminal mobile candidat Tj à celles des autres terminaux mobiles Tj'. On comprendra que lorsque le dispositif D est implanté dans un terminal mobile Tj, son module d'analyse MA ne procède qu'à la 9 2902595 comparaison de la suite Sj de son terminal mobile Tj à celles Sj' des autres terminaux mobiles Tj', tandis que lorsque le dispositif D est implanté dans un équipement de réseau (par exemple Gi), son module d'analyse MA procède à la comparaison de la suite Sj d'au moins certains terminaux mobiles Tj à s celles Sj' d'autres terminaux mobiles Tj. Cette comparaison est destinée à déterminer parmi les suites Sj' celle(s) qui présente(nt) une similitude avec la suite Sj d'un terminal mobile candidat Tj. L'objectif est en effet de déterminer au moins un terminal mobile Tj' dont l'historique de rattachement est en avance d'au moins une unité sur io celui d'un terminal mobile candidat Tj et ressemble au moins partiellement à son propre historique de rattachement (ces terminaux mobiles présentent en effet des mobilités similaires). On entend ici par historique de rattachement l'historique des réseaux d'accès sans fil auxquels un terminal mobile Tj s'est successivement rattaché. 15 Par exemple, la similitude peut porter sur l'identité avec au moins les deux derniers réseaux d'accès radio de rattachement (y compris celui courant) du terminal mobile candidat Tj. Une fois que le module d'analyse MA a déterminé une suite Sj' présentant une similitude avec celle Sj d'un terminal mobile candidat Tj, il 20 recherche dans cette suite Sj' le prochain réseau d'accès radio auquel le terminal mobile candidat Tj est susceptible de se rattacher. Ce prochain potentiel réseau d'accès radio de rattachement peut en effet être (avec une forte probabilité) celui qui est placé dans la suite Sj' du terminal mobile déterminé Tj' immédiatement après le réseau d'accès sans fil qui termine sa 25 partie présentant la similitude avec celle du terminal mobile candidat Tj (et qui est le réseau d'accès sans fil courant de ce dernier). Lorsque plusieurs suites Sj' présentent une similitude avec la suite Sj d'un terminal mobile candidat Tj, on peut par exemple envisager que le module d'analyse MA choisisse celle qui présente le plus grand nombre 30 d'identifiants successifs identiques à et dans le même ordre que ceux de Sj. D'autres algorithmes de choix sont possibles, en particulier si les informations transmises comprennent, en plus de l'identifiant de réseau, une information temporelle, telle qu'un horodatage (réalisé par exemple par un signal de lo 2902595 synchronisation envoyé par le réseau, ou bien encore par un système de positionnement, comme par exemple un système GPS ( Global Positioning System )). Dans ce cas, le module d'analyse MA peut faire son choix sur la similitude des durées de présence dans les différents réseaux d'accès radio. s Par exemple, si le terminal mobile TI (illustré sur la figure 1) a signalé qu'à un instant donné t(0) il était rattaché au réseau d'accès sans fil RAI , puis qu'à un instant suivant t(1) il est rattaché au réseau d'accès sans fil RA2, alors le dispositif D qui effectue la sélection pour le terminal mobile TI en déduit que la suite SI de ce dernier comprend les identifiants de RAI et RA2, io successivement et dans cet ordre. Afin de déterminer de façon anticipative l'identifiant du prochain potentiel réseau d'accès sans fil de rattachement du terminal mobile Ti, il cherche parmi les suites Sj' (j' A) des autres terminaux mobiles Tj' si l'une d'entre elles contient les identifiants de RAI et RA2, successivement et dans cet ordre. Par exemple, si le terminal mobile T2 a is signalé qu'à un instant donné t(-1) il était rattaché au réseau d'accès sans fil RAI, qu'à un instant suivant t(0) il était rattaché au réseau d'accès sans fil RA2, et qu'à un instant suivant t(1) il était rattaché au réseau d'accès sans fil RA3, alors le dispositif D qui effectue la sélection en déduit que la suite S2 du terminal mobile T2 comprend les identifiants de RAI, RA2 et RA3, 20 successivement et dans cet ordre. Il sait alors que la suite S2 comprend une portion identique à celle S1 du terminal mobile Ti. Plus précisément, les suites S1 et S2 ont en commun les identifiants de RAI et RA2, successivement et dans cet ordre. Le module d'analyse MA du dispositif D en déduit que le prochain potentiel réseau d'accès radio de rattachement du 25 terminal mobile TI peut être RA3. La connaissance du prochain potentiel réseau d'accès radio de rattachement d'un terminal mobile candidat Tj peut par exemple (mais non nécessairement) permettre d'effectuer des préparatifs en vue d'une éventuelle future connexion du terminal mobile candidat Tj au prochain 30 potentiel réseau d'accès radio. Il est en effet souvent préférable de faire (une nouvelle) connexion avant de défaire (une ancienne connexion) . A cet effet, un terminal mobile Tj peut par exemple comporter un module de traitement couplé au dispositif D et chargé d'effectuer des préparatifs à une Il 2902595 future connexion en fonction du ou des réseaux d'accès radio candidats (déterminé(s) par le dispositif D). On notera que lorsque le dispositif D est implanté dans un terminal mobile Tj, on peut envisager que son fonctionnement soit activé ou désactivé 5 par l'utilisateur. Par ailleurs, dans ce cas, on peut envisager que le dispositif D dispose d'un moyen d'information chargé d'estimer le degré de similitude mesuré avec les autres terminaux, puis de déterminer la fiabilité attendue de la connexion à un prochain réseau d'accès radio en fonction de ce degré de similitude estimé. Ce moyen d'information peut par exemple délivrer à son io terminal mobile Tj des données représentatives d'un graphique (éventuellement en barres) indiquant un taux de similitude, lequel peut alors être affiché sur l'écran dudit terminal mobile Tj afin d'informer son utilisateur de la fiabilité attendue de la prochaine connexion. Le dispositif de sélection D selon l'invention, et notamment son 15 module d'analyse MA et ses éventuels module de génération de messages MG et module de stockage MS, peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de 20 sélection, de terminal mobile et d'équipement de réseau décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 12
Un dispositif (D) est dédié à la sélection de réseau d'accès radio (RA3) pour au moins un terminal mobile candidat (T1). Ce dispositif (D) comprend des moyens d'analyse (MA) chargés de déterminer, en fonction d'informations fournies par d'autres terminaux mobiles (T1-T2) et représentatives respectivement de leurs réseaux d'accès radio de rattachement, une suite de réseaux d'accès radio auxquels se sont successivement rattachés chacun de ces terminaux mobiles (T1, T2), puis de comparer la suite du terminal mobile candidat (T1) aux suites des autres terminaux mobiles (T2) afin de déterminer parmi ces suites celle(s) qui présente(nt) une similitude avec la suite du terminal mobile candidat (T1), puis de rechercher dans la ou les suites déterminées un réseau d'accès radio auquel le terminal mobile candidat (T1) est susceptible de se rattacher prochainement compte tenu de sa propre suite.
1. Dispositif (D) de sélection de réseau d'accès radio (RAi) pour au moins un terminal mobile candidat (Tj), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'analyse (MA) agencés pour déterminer, en fonction d'informations fournies par d'autres terminaux mobiles (Tj') et représentatives respectivement de leurs réseaux d'accès radio de rattachement, une suite de réseaux d'accès radio auxquels se sont successivement rattachés chacun desdits autres terminaux mobiles (Tj'), puis pour comparer la suite dudit lo terminal mobile candidat (Tj) aux suites desdits autres terminaux mobiles (Tj') de manière à déterminer parmi ces suites celle(s) qui présente(nt) une similitude avec ladite suite dudit terminal mobile candidat (Tj), puis pour rechercher dans ladite (lesdites) suite(s) déterminée(s) un réseau d'accès radio auquel ledit terminal mobile candidat (Tj) est susceptible de se rattacher 15 prochainement compte tenu de sa propre suite. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour déterminer lesdites suites en fonction d'informations représentatives d'identifiants de réseau d'accès radio (RAi). 20 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'analyse (MA) sont agencés pour déterminer parmi lesdites suites celle(s) qui présente(nt) au moins deux réseaux d'accès radio successifs identiques aux deux derniers réseaux d'accès radio de rattachement désignés dans la suite dudit terminal mobile candidat (Tj). 25 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de stockage (MS) couplés auxdits moyens d'analyse (MA) et agencés pour stocker lesdites informations représentatives des réseaux d'accès radio de rattachement (RAi) des terminaux mobiles (Tj, Tj'). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il 30 comprend des moyens de génération de messages (MG) agencés pour générer des messages d'information contenant des informations représentatives d'au moins un réseau d'accès radio (RAi) auquel est rattaché l'un au moins desdits terminaux mobiles (Tj, Tj'). 13 2902595 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de génération de messages (MG) sont agencés pour générer périodiquement lesdits messages d'information. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il s comprend des moyens d'information agencés pour estimer un degré de similitude mesuré avec lesdits autres terminaux, puis pour déterminer la fiabilité attendue d'une connexion à un prochain réseau d'accès radio en fonction dudit degré de similitude estimé. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'en présence d'informations temporelles auxiliaires représentatives d'une durée de présence d'un terminal (Tj, Tj') dans un réseau d'accès radio, lesdits moyens d'analyse MA sont agencés pour effectuer leur choix en fonction d'une similitude de durées de présence dans lesdits réseaux d'accès radio. 9. Terminal mobile (Tj) propre à se connecter à des réseaux d'accès radio (RAi), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de sélection (D) selon l'une des précédentes, ledit dispositif (D) étant couplé à des moyens de réception (MR) de manière à être alimenté en informations représentatives des réseaux d'accès radio de rattachement (RAi) d'autres terminaux mobiles (Tj'). 10. Terminal mobile selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de réception (MA) sont agencés pour recevoir lesdites informations desdits autres terminaux mobiles (Tj') et/ou du réseau d'accès radio (RAi) auquel leur terminal mobile (Tj) est rattaché. 11. Terminal mobile selon l'une des 9 et 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'émission (ME) agencés pour transmettre des messages d'information générés par ledit dispositif (D) et contenant une information représentative du réseau d'accès radio (RAI) auquel ledit terminal mobile (Tj) est rattaché. 12. Terminal mobile selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement agencés pour préparer une connexion à un futur réseau d'accès radio candidat, déterminé par ledit dispositif (D), en fonction dudit réseau d'accès radio candidat. 13. Equipement de réseau (Gi) pour un réseau radio, caractérisé en ce 14 2902595 qu'il comprend un dispositif de sélection (D) selon l'une des 1 à 8. 14. Equipement de réseau selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de réception (MR) agencés pour recevoir 5 lesdites informations desdits terminaux mobiles (Tj, Tj') et/ou d'un réseau d'accès radio (RAi) et pour les communiquer audit dispositif (D).
H
H04
H04W
H04W 36,H04W 48
H04W 36/00,H04W 36/08,H04W 36/12,H04W 48/08,H04W 48/10
FR2888495
A1
FILM DE PRODUIT COSMETIQUE
20,070,119
La présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique pour les matières kératiniques, notamment la peau et les lèvres comportant l'application sur ladite matière kératinique d'un . Les compositions cosmétiques visées par la présente invention sont plus 5 particulièrement des produits de maquillage et/ou de soin destinés à être appliqués sur la peau, les lèvres et/ou les phanères. D'une manière générale, les compositions cosmétiques contiennent une quantité non négligeable de produits synthétiques notamment des additifs de formulation destinés à leur conférer des propriétés spécifiques telles qu'une stabilité satisfaisante dans le temps et/ou à l'égard de variations significatives en température, une tenue satisfaisante notamment en terme de qualités de maquillage et une bonne aptitude à l'application. Or, dans un monde de la cosmétique où les produits se renouvellent de manière extrêmement rapide, il subsiste un besoin perpétuel pour de nouvelles voies de formulation permettant d'obtenir un niveau de performance au moins égal à celui offert par les produits actuels, voire meilleur à certains égards, au moins. Qui plus est, le choix des matières premières, utilisées pour la mise en oeuvre de ces nouvelles voies de formulation, doit, comme il l'a toujours été, être guidé par un souci, sans cesse exacerbé, d'offrir un niveau de garantie maximal, tant pour les consommateurs auxquels sont destinées les formulations cosmétiques qui les incorporent, que pour la préservation de l'intégrité de l'environnement. De manière inattendue, les inventeurs ont observé qu'il est possible d'obtenir, par la mise en oeuvre de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire, une composition cométique se présentant sous la forme d'un film anhydre et possédant des qualités de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) au moins équivalentes, voire supérieures, à celles des compositions de l'art antérieur. Plus précisément, la présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application au contact d'une matière kératinique d'au moins une composition cosmétique comprenant au moins un polymère hydrosoluble et se présentant sous la forme d'un film anhydre, l'application étant réalisée dans des conditions propices à la solubilisation dudit polymère et dans lequel ladite composition cosmétique est constituée d'au moins 50 % en poids de composé(s) agréé(s) en matières alimentaires par rapport à son poids total, et est formée d'au moins 2888495 2 une couche composée d'une matrice à base dudit polymère hydrosoluble, sous réserve que lorsque ladite composition est formée d'une unique couche comprenant à titre d'unique polymère hydrosoluble, de l'hydroxypropylméthylcellulose, ladite composition ne contient pas en outre soit 28,5 % en poids de glycérine en association avec 2,85 % en poids de sel disodique de fuschine, soit 21 % en poids de glycérine en association avec 7 % en poids d'un mélange de dioxyde de titane et d'oxyde de fer brun. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage se présentant sous la forme d'un film anhydre et comprenant au moins 50 % en poids de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire par rapport à son poids total, dont au moins des particules à effet coloriel et/ou optique, possédant une structure multicouche et constituées exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius et/ou au moins 1 % en poids de particules à effet coloriel et/ou optique constituées d'au moins un matériau organique, à effet coloriel et/ou optique adsorbé sur un substrat inorganique non hydrosoluble, ledit film étant formé d'au moins une couche composée d'une matrice à base d'au moins un polymère hydrosoluble sous réserve que lorsque ledit film est formé d'une unique couche comprenant à titre d'unique polymère hydrosoluble, de l'hydroxypropylméthylcellulose, il ne contient pas en outre soit 28,5 % en poids de glycérine en association avec 2,85 % en poids de sel disodique de fuschine, soit 21 % en poids de glycérine en association avec 7 % en poids d'un mélange de dioxyde de titane et d'oxyde de fer brun. D'une manière générale, les compositions selon l'invention sont composées d'un milieu physiologiquement acceptable. Par "composition cosmétique", on désigne une composition telle que définie dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993. Par "milieu physiologiquement acceptable", on désigne un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur au moins une matière kératinique d'êtres humains. Par "matières kératiniques", on entend couvrir la peau, les muqueuses, comme les lèvres, les ongles et les fibres kératiniques, à l'image des cils et des cheveux. Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention sont particulièrement avantageuses pour une utilisation sur la peau et les lèvres. Plus généralement, par "composés agréés en matière alimentaire" selon l'invention, on entend des composés choisis parmi les composés référencés dans le Codex 2888495 3 alimentarius, les matériaux constitués exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius, à l'image des nacres par exemple, l'ozokérite et la cire de riz. Le Codex Alimentarius, ou code alimentaire, est la référence mondiale qui fait autorité pour les consommateurs, les producteurs et les transformateurs de denrées alimentaires, les organismes nationaux de contrôle des aliments et le commerce international des produits alimentaires. Il réunit les normes alimentaires, lignes directrices et autres codes d'usages établies en matière de produits alimentaires par la Commission du Codex Alimentarius, créée en 1963 par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires et sous l'égide de l'ONU. Au sens de l'invention, un composé référencé dans le Codex alimentarius désigne un composé dont l'usage en matière d'ingrédients alimentaires est considéré dans le Codex, et réglementé ou non selon des modalités spécifiques. Il est entendu que lorsque des modalités sont précisées dans le Codex alimentarius pour certains ingrédients, elles ne sont pas déterminantes pour la mise en oeuvre de ces mêmes composés dans les compositions selon l'invention. D'une manière générale, ingrédient "alimentaire" désigne toute substance autre que l'eau, utilisée dans la fabrication ou la préparation d'un aliment et présente dans le produit fini bien que parfois sous une forme modifiée. Ainsi, l'expression "ingrédient alimentaire" inclut notamment les additifs et les extraits alimentaires. Par ailleurs, on entend par "additif alimentaire" toute substance qui n'est pas normalement consommée en tant que denrée alimentaire en soi et n'est pas normalement utilisée comme ingrédient caractéristique d'un aliment, qu'elle ait ou non une valeur nutritive, et dont l'addition intentionnelle à la denrée alimentaire dans un but technologique ou organoleptique, à une quelconque étape de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du traitement, du conditionnement, de l'emballage, du transport ou du stockage de cette denrée, entraîne ou peut entraîner (directement ou indirectement) son incorporation ou celle de ses dérivés à la denrée ou peut affecter de toute autre façon les caractéristiques de cette denrée. Au sens de l'invention, un "produit constitué exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius", désigne un matériau dont la composition est 2888495 4 constituée exclusivement de composés référencés dans le Codex alimentarius et qui par conséquent comprend au moins deux composés, voire plus, référencés dans le Codex alimentarius. Sont notamment couverts sous cette définition les matériaux à structure multicouche(s), telles que par exemple les nacres. Ainsi, les nacres sont généralement constituées d'un substrat inorganique tel que le mica ou du TiO2 recouvert par exemple d'une couche d'oxyde de fer. Le Codex alimentarius considéré selon l'invention est celui disponible à la date de dépôt de la présente demande. Par exemple, pour ce qui concerne les additifs, il s'agit du Codex Food 10 Additive and Contaminants CX / FAC 05/37/6. En ce qui concerne les extraits, ceux-ci sont notamment définis dans le Codex alimentarius volume 8 et plus particulièrement dans les Codex standards 19, 33 et 210. Pour les huiles végétales, il s'agit de la version du Codex standard 210 telle que modifiée en 2003. Pour ce qui est des matières grasses et huiles comestibles, il s'agit de la version du Codex standard 19-1981, telle que révisée en février 1993. Par exemple pour l'huile d'olive, on pourra se reporter plus particulièrement à la version du Codex standard 33, révisée en 1989. Plus préférentiellement, les compositions conformes à l'invention comprennent au moins 55 % en poids, notamment au moins 60 % en poids, en particulier au moins 65 % en poids, notamment au moins 70 % en poids, en particulier au moins 75 % en poids, en particulier au moins 80 % en poids, en particulier au moins 85 % en poids, en particulier au moins 90 % en poids, notamment au moins 95 % en poids, et plus particulièrement sont constituées d'environ 100 % en poids par rapport à leur poids total de composé(s) agréés en matière alimentaire. FILM Le film anhydre mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention est avantageusement solide et préhensible. Sa consistance est souple si bien qu'il prend la 30 forme et la courbure de la zone de matière kératinique à laquelle il est dédié. 2888495 5 Par "anhydre", on entend un support dont la teneur en eau est inférieure à 10%, notamment inférieure à 5%, en particulier inférieure à 3%, et plus particulièrement ne contenant pas d'eau. Par "souple", il faut comprendre que le film peut être comprimé ou fléchir sans se rompre, étant capable de s'adapter aux reliefs du corps humain. Un film souple réalisé sous la forme d'une nappe fibreuse peut dans certains exemples de réalisation être replié sur lui-même au moins une fois sans se casser en deux morceaux. Le film peut former un coussinet, un masque ou un patch, une charlotte, un doigt de gant ou un gant, une nappe à découper ou une lingette, un disque, un ovale ou un 10 rectangle, entre autres. Le film peut être sec au toucher avant l'utilisation. Le film peut présenter une forme générale aplatie. Dans un mode particulier de mise en oeuvre, le film conforme à l'invention peut se présenter sous la forme d'un carré, d'un rectangle ou d'un disque d'une dizaine de centimètres de long, que l'utilisateur peut découper en fonction de la forme et des dimensions de la zone d' et en fonction du résultat recherché. Selon une variante de réalisation, lorsque le film est destiné à être appliqué sur les lèvres, il peut être prédécoupé à la forme et aux dimensions moyennes des lèvres si bien qu'il peut être appliqué directement par l'utilisateur, sur chacune des lèvres. Pour des raisons de commodité et d'hygiène, cette option est généralement privilégiée, notamment pour une application sur les lèvres. Le film prédécoupé peut avoir la forme d'une seule lèvre. Le film prédécoupé peut également avoir la forme de deux lèvres jointes à leurs extrémités, de telle sorte que l'utilisateur, en se pinçant les lèvres, se maquille les deux lèvres en même temps. L'utilisateur peut plier en deux le support avant de le pincer entre les deux lèvres. La composition cosmétique peut également se présenter sous la forme d'un film solide d'épaisseur allant de 10 à 1000 m. Selon un mode de réalisation particulier, ce film présente une épaisseur allant de 20 à 500 m, en particulier de 50 à 250 m, et plus particulièrement de 50 à 200 m. 2888495 6 La composition mise en oeuvre dans la présente invention se présente sous la forme d'un film anhydre comprenant au moins un polymère hydrosoluble, ledit polymère étant à solubiliser par contact de la composition avec de l'eau. Au sens de la présente invention, on entend désigner par l'expression "conditions propices à sa solubilisation", des conditions dans lesquelles le film constituant la composition selon l'invention est associé à une quantité suffisante d'eau pour conduire la solubilisation du ou des polymère(s) hydrosoluble(s) qu'il contient. La solubilisation peut s'effectuer avec de l'eau, utilisée sous forme pure ou présente dans un solvant aqueux, par exemple l'eau contenu dans la salive. La mise en contact avec de l'eau peut être réalisée selon plusieurs alternatives. Dans un mode de mise en oeuvre de l'invention, la composition peut être mise en contact avec de l'eau, préalablement à son contact avec la matière kératinique. Le polymère hydrosoluble est alors solubilisé préalablement à son application sur la matière kératinique considérée. Ainsi la solubilisation du polymère avec un solvant peut s'effectuer à distance des matières kératiniques sur lesquelles le film qu'il constitue est destiné à s'appliquer. Dans un autre mode de réalisation, la solubilisation peut être réalisée par mise en contact de la composition selon l'invention avec une matière kératinique mouillée. Ainsi, la mise en contact de la composition avec l'eau peut s'effectuer in situ, sur des matières kératiniques, par exemple les lèvres ou la peau, mouillées préalablement au contact avec la composition. Egalement, la composition peut être mise au contact des matières kératiniques, par exemple la peau ou les cheveux, avant la solubilisation du polymère hydrosoluble. Ainsi, la matière kératinique est mouillée consécutivement à son contact avec la composition. Cela peut permettre par exemple, selon la quantité d'eau ajoutée, de modifier les propriétés en fonction du résultat souhaité. Selon encore une autre variante, la composition selon l'invention est appliquée sur les lèvres, et la solubilisation est réalisée par l'eau contenue dans la salive. Le polymère composant le film peut être avantageusement solubilisé avec de l'eau, notamment dans l'eau à une température inférieure à 20 C. L'invention n'exclut 2888495 7 cependant pas qu'une eau ou autre solvant de température supérieure à 20 C soit utilisé pour réhydrater le film. De par l'affinité naturelle pour l'eau, ou un solvant aqueux, du matériau le constituant, le film selon l'invention peut se dissoudre aisément au contact de l'eau, ou du solvant. Cette solubilisation peut être notamment réalisée conjointement avec l'aide, le cas échéant, d'une agitation manuelle et/ou d'une friction du film, avantageusement dans un laps de temps typiquement inférieur à 5 min, de préférence inférieur à 1 min, de préférence inférieur à 30 secondes. Ainsi, dans le cas d'une composition cosmétique destinée à être appliquée sur des lèvres, cette solubilisation peut être avantageusement réalisée par action de la salive, et le cas échéant, frottement des lèvres l'une contre l'autre ou pression du doigt. Selon la quantité d'eau associée au film en vue de la solubilisation du ou des polymères hydrosolubles le constituant, on peut aisément ajuster la viscosité apparente de la composition obtenue. Le film peut être sensiblement non rétractable une fois mouillé. Le film peut être formé d'au moins une couche dont la matrice est constituée d'au moins un polymère hydrosoluble, dans laquelle peut être inclus au moins un agent colorant et/ou une phase grasse, notamment tels que définis ci-après. Selon un autre mode de réalisation, le film peut être composé d'une unique 20 couche de support contenant au moins un polymère hydrosoluble. Le film peut comporter, voire être constitué essentiellement, par des fibres solubles, de préférence solubles dans l'eau à moins de 20 C. Le film peut ainsi comporter, par exemple, plus de 95 % en masse, voire plus de 99 % ou davantage encore de fibres hydrosolubles. De préférence, les fibres sont réalisées avec de l'alcool polyvinylique (PVA) selon un procédé qui leur confère la solubilité recherchée. Des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure à 20 C sont commercialisées par la société japonaise KURARAY sous la dénomination commerciale KURALON K-II WN2. Le procédé de fabrication de ces fibres comporte l'emploi de solvants organiques. La section de ces fibres peut être sensiblement circulaire. Le document EP 0 636 716, dont le contenu est incorporé à la présente par référence, décrit des fibres hydrosolubles à base de PVA et leur procédé de fabrication. 2888495 8 L'invention n'est pas limitée à l'emploi de PVA et des fibres réalisées dans d'autres matériaux hydrosolubles peuvent être utilisées sous réserve de se dissoudre dans de l'eau ayant la température recherchée, par exemple des fibres de polysaccharides commercialisées sous la dénomination LYSORB par la société LYSAC TECHNOLOGIES, INC ou des fibres à base de polymères polyholosides comme le glucomannane ou l'amidon. Le film peut comporter, le cas échéant, un mélange de fibres solubles dans l'eau à des températures différentes. Les fibres peuvent être composites, et comporter par exemple un coeur et une 10 gaine n'ayant pas la même nature, par exemple formés de différents grades de PVA. Un tel film peut convenir plus particulièrement pour le maquillage et/ou le soin des lèvres. Les polymères hydrosolubles utilisés dans le film peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, le cas échéant modifiés par réactions chimiques. Ils peuvent être 15 filmogènes. A titre illustratif de polymères hydrosolubles utilisables, on peut notamment citer les polymères suivants: (1) ceux résultant de la copolymérisation d'un monomère dérivé d'un composé vinylique portant un groupement carboxylique tel que plus particulièrement l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide alpha-chloroacrylique, et d'un monomère basique dérivé d'un composé vinylique substitué contenant au moins un atome de base tel que plus particulièrement un méthacrylate et acrylate de dialkylaminoalkyle, et un dialkylaminoalkylméthacrylamide et acrylamide. De tels composés sont décrits dans le brevet américain US 3 836 537; (2) les polymères comprenant des motifs dérivant: a) d'au moins un monomère choisi parmi les acrylamides ou les méthacrylamides substitués sur l'azote par un radical alkyle, b) d'au moins un co-monomère acide contenant un ou plusieurs groupements carboxyliques réactifs, et c) d'au moins un co- monomère basique tel que les esters, ayant des substituants amine primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire, d'acides acrylique et 2888495 9 méthacrylique, et le produit de la quaternisation du méthacrylate de diméthylaminoéthyle par du sulfate de diméthyle ou de diéthyle; (3) les alcoylpolyaminoamides réticulés dérivés totalement ou en partie de polyaminoamides; (4) les polymères comprenant des motifs zwitterioniques; (5) les polymères dérivés de la N-carboxyalkylation du chitosane, tels que par exemple le N-carboxyméthyl chitosane ou le Ncarboxybutyl chitosane commercialisé sous la dénomination "Evalsan " par la société JAN DEKKER; et (6) les copolymères du alkyl(C1-05) vinyléther/anhydride maléique partiellement modifié par une semiamidification par une N,N-dialkylaminoalkylamine, telle que la N,Ndiméthylaminopropylamine ou par une semi-estérification par une N,Ndialcano lamine. Ces copolymères peuvent également comporter d'autres comonomères vinyliques tels que le vinylcaprolactame. Comme autres polymères hydrosolubles pouvant être utilisés, on peut encore citer: - les protéines (ou polymères de type protéique) telles que les protéines de blé ou de soja; la kératine, par exemple les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques; la caséine; l'albumine; le collagène; la gluteline; le glucagon; le gluten; la zéine; les gélatines et leurs dérivés; - les polymères dérivant de la chitine ou du chitosane tels que les polymères anioniques, cationiques, amphotères ou non ioniques de la chitine ou du chitosane; - les polymères de type polysaccharidique tels que notamment: - les polymères cellulosiques, notamment tels que l'hydroxyéthylcellulose, l' hydroxypropylcellulose, l' hydroxypropylméthyl cellulose, la méthylcellulose, la méthyléthylcellulose, l' éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les dérivés quaternisés de la cellulose, et leurs mélanges; et - les amidons et leurs dérivés; - les polymères ou copolymères acryliques tels que les polyacrylates ou les polyméthacrylates; - les polymères vinyliques, tels que les polyvinylpyrrolidones, les copolymères du méthylvinyléther et de l'anhydride maléique, le copolymère de l'acétate de 2888495 10 vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de la vinylpyrrolidone et de l'acétate de vinyle; - les copolymères de la vinylpyrrolidone et du caprolactame; les alcools polyvinyliques; - les polymères éventuellement modifiés d'origine naturelle, tels que: i. la gomme arabique, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya; ii. les alginates, les carraghénanes, les ulvanes et autres colloïdes algaux; iii. les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés; iv. la gomme laque, la gomme sandaraque, les dammars, l'élémis, les copals; v. l'acide désoxyribonucléique; vi. les mucopolysaccharides, tels que l'acide hyaluronique, le sulfate de chondroïtine, et des mélanges de ceux-ci. On peut encore citer les caprolactames, la pullulane, la pectine, la mannane et les galactomannanes, les glucomannanes et leurs dérivés. Bien entendu, le film peut comprendre un mélange de tels polymères. En particulier, le polymère hydrosoluble peut être choisi parmi les polymères de type protéique; les polymères dérivant de la chitine ou du chitosane; les polymères polysaccharidiques; les polymères ou copolymères acryliques; les polymères vinyliques; les copolymères de la vinylpyrrolidone et du caprolactame, et leurs mélanges. Avantageusement, les polymères hydrosolubles mis en oeuvre dans un film selon l'invention peuvent être choisis parmi les polymères agréés en matière alimentaire, et notamment ceux inscrits dans le Codex alimentarius. De tels polymères peuvent être, par exemple et de manière non limitative, des celluloses telles que l'hydroxypropylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose, l'hydroxéthylcellulose, la carboxyméthylcellulo se; la polyvinylpyrrolidone; des polymères d'origine naturelle éventuellement modifiés tels que la gomme arabique, la gomme guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya, les alginates, les dammars, et leurs mélanges. 2888495 11 Le polymère hydrosoluble peut être par exemple présent en une proportion de 5 à 99,99 % en poids, en particulier de 10 à 95 % en poids, et plus particulièrement de 20 à 90 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le film peut comporter au moins une couche d'un non tissé, constituée essentiellement de fibres solubles dans l'eau, de préférence à une température inférieure à 20 C. Pour fabriquer le film dans le cas où celui-ci comporte un non-tissé, toutes les techniques appropriées de constitution d'un non-tisse a partir de fibres peuvent être utilisées. Par exemple, les fibres peuvent être formées par extrusion et déposées sur un convoyeur pour former une nappe de fibres qui est ensuite consolidée par une technique classique de liage de fibres telle que par exemple l'aiguilletage, le liage à chaud, le calandrage ou le liage par jets d'air chaud (en anglais air through bonding), technique dans laquelle la nappe passe dans un tunnel où est insufflé de l'air chaud. Cette dernière technique est avantageusement utilisée lorsque la nappe est constituée de fibres bicomposant, par exemple des fibres comprenant au moins deux grades d'alcool polyvinylique (PVA), dont les points de fusion ou de ramollissement sont différents, ces fibres étant par exemple co-extrudées de manière à ce que la fibre soit constituée d'au moins un premier grade localisé au coeur de la fibre et d'au moins un deuxième grade localisé en périphérie de la fibre, sous la forme d'une gaine. Cela peut faciliter le liage des fibres lorsque la gaine présente un point de fusion plus faible que le coeur. La nappe de fibres servant à la fabrication du non-tissé peut encore être formée par cardage de fibres découpées à une longueur de 10 à 50 mm, puis dépôt des fibres sur un convoyeur où la nappe peut ensuite être consolidée par une technique de liage telle que décrite ci-dessus. La densité du film pourra dépendre des applications. Le film peut présenter, par exemple, une densité inférieure ou égale à 0,1 g/cm3 ou non. Une densité inférieure ou égale à 0,1 g/cm3, mieux entre 0,01 g/cm3 et 0,1 g/cm3, peut le rendre très aéré et faciliter sa dissolution dans l'eau. 2888495 12 Dans un mode de réalisation, le film peut comporter au moins deux couches de non tissé constituées chacune essentiellement de fibres solubles dans l'eau, de préférence à une température inférieure à 20 C. Le film peut comporter au moins une couche de support constituée essentiellement de fibres solubles dans un solvant, notamment de type aqueux, par exemple à une température inférieure à 20 C, et au moins une couche d'un support insoluble dans ce même solvant. La couche de support non hydrosoluble peut permettre une application aisée du film sur les lèvres. Le support non hydrosoluble peut être souple. Le support non hydrosoluble peut être réalisé en un matériau choisi parmi les polyuréthanes, les élastomères thermoplastiques du type styrènebutadiène-styrène, styrène-éthylène-butadiène-styrène, éthylène-acétate de vinyle, ou coéther ester, les polyéthylènes, les polypropylènes, ou les silicones. De tels supports sont commercialisés notamment sous les marques: BAYDUR , DALTOFLEX , UROFLEX , HYPERLAST , INSPIRE , DESMOPAN , ESTANE , LASTANE , TEXIN , CARIFLEX , KRATON , SOLPRENE , ELVAX , ESCORENE , OPTENE , ARNITEL , HYTREL , ou RITEFLEX . Le support non hydrosoluble peut être également, par exemple, une feuille d'un non-tissé synthétique, par exemple un non-tissé de fibres de polyéthylène, de polypropylène, de polyéthylène téréphtalate (PET), d'acide polylactique, de polyamide, de viscose, de cellulose ou d'un mélange de ces fibres, ..., ou un film, pouvant être perméable ou non. Les non-tissés sont décrits de façon générale dans RIEDEL "Nonwoven Bonding Methods & Materials", Nonwoven World (1987), incorporé ici par référence. Alternativement, le support peut être sous forme d'un non tissé, notamment en cellulose, en viscose, en coton ou en fibres synthétiques. La nature et la forme du support seront choisies de manière adéquate en fonction de la nature de la surface à traiter de manière à lui permettre avantageusement d'être massé sur la surface à traiter sans risque pour cette dernière et avec un confort maximum. 2888495 13 L'épaisseur du support va en particulier de 0,01 mm à 2 mm, et plus particulièrement de 0,02 à 0,2 mm. Avantageusement, la composition cosmétique selon l'invention peut être composé uniquement d'un film tel que décrit précédemment et être exemptd'une couche support non hydrosoluble et en particulier être exempt d'un support souple non hydrosoluble. Le film peut être dépourvu d'adhésif, notamment d'adhésif sensible à la pression. MATIERES COLORANTES Selon un de ces modes de réalisation, la composition mise en oeuvre conformément à la présente invention peut comprendre au moins une matière colorante. La ou les matière(s) colorante(s) sont choisies parmi les matières colorantes classiquement utilisées dans les compositions cosmétiques, et notamment peuvent être de type pigments ou nacres. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier la composition cosmétique correspondante. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les 20 oxydes de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Par "nacres", il faut comprendre des particules colorées, de structure bicouche ou multicouche, de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Ces matières colorantes peuvent être présentes à raison de 0,005 à 20 % en poids, notamment de 0,01 à 10 % en poids, et en particulier de 0,05 à 5 % en poids, voire de 0,1 à 2,5 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. Avantageusement, les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins une matière colorante agréée en matière alimentaire notamment référencée dans le Codex alimentarius et plus précisément les substances référencées dans le tableau 1 de celui-ci. 2888495 14 En particulier, les matières colorantes peuvent être des matières colorantes à au moins deux matériaux, ladite matière colorante étant référencée dans le Codex alimentarius ou constituée exclusivement de matériaux référencés dans le Codex alimentarius. Plus précisément, il peut s'agir d'au moins une matière colorante choisie parmi les nacres constituées de matériaux référencés dans le Codex alimentarius, les laques agréées en matière alimentaire, et également référencées dans le Codex alimentarius et les substances colorantes agréées par le Codex alimentarius, et leurs mélanges. A titre représentatif de ces matières colorantes, on peut plus particulièrement citer les pigments minéraux tels que les oxydes de titane et de fer et les agents de coloration hydrosolubles ou liposolubles comme, par exemple, le rouge de Soudan, le [3-carotène, le jus de betterave, le sel disodique de ponceau, le sel disodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le DC Red N 7, le DC Green N 6, le DC Yellow N 11, le DC Violet N 2, le DC Orange N 5, le sel trisodique d'amaranthe, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, les canthaxanthine, carmines, érythrosine, indigotine et riboflavine. Dans le cas de la présente invention, le choix de nacres constituées de matériaux référencées dans le Codex alimentarius est privilégié. A titre illustratif de telles nacres, on peut plus particulièrement citer les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer, les nacres à base de mica recouvert de titane et/ou d'oxyde de fer et revêtues en surface d'au moins un colorant organique, tel que par exemple le noir de carbone, et les nacres à base de mica recouvert d'aluminium, d'argent et/ou d'or et le cas échéant revêtues en surface d'au moins un colorant organique. Avantageusement, le matériau de base de même que les enrobages de surfaces précités sont des matériaux agréés en matière alimentaire. Par exemple, le TiO2 est homologué sous la référence E171, l'oxyde de fer sous la référence E172, le noir de carbone sous la référence E153, l'aluminium sous la référence E174, et l'or sous la référence E175. De tels matériaux composites sont notamment commercialisés par la société MERCK sous la dénomination CANDURIN . Les laques peuvent être des particules constituées d'au moins un matériau organique, à effet coloriel et/ou optique adsorbé sur un substrat inorganique non hydrosoluble. 2888495 15 En ce qui concerne les laques, on peut plus particulièrement citer le noir de carbone, les pigments de type laques organiques de baryum, strontium, calcium, aluminium, titane, dont celles soumises à une certification par la Food and Drug Administration (FDA) (exemple FD & C), les laques à base de carmin de cochenille, ou encore les dicétopyrrolopyrroles (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. Comme pigments de type "laque" convenant tout particulièrement à l'invention, on peut notamment citer ceux commercialisés par LCW SENSIENT sous les dénominations FD&C Yellow n 5/E102, FD&C Yellow n 6/E110, FD&C Blue n l/E132, FD&C Red n 40/E129, FD&C Blue n 2 aluminium Lake, FD&C Yellow n 5 aluminium Lake, FD&C Yellow n 6 Aluminium Lake, FD&C Blue n l Aluminium Lake, FD&C Red n 40 Aluminium Lake et FD&C Green n 3 Aluminium Lake. Sont tout particulièrement intéressants les FD&C Blue n l aluminium lake, FD&C Green n 3 aluminium, FD&C Yellow n 5 aluminium lake, FD&C Yellow n 6 15 aluminium lake et FD&C Red n 40 aluminium lake. En ce qui concerne les laques et les nacres, ces matières colorantes sont notamment avantageuses pour procurer un effet différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de la présente invention, "stabilisé" signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation. L'effet obtenu avec les nacres et/ou laques peut être un effet choisi parmi les effets métallique et notamment miroir, soft-focus, et/ou arc en ciel. Outres les agents de coloration précités tels que ceux spécifiquement agréés en 25 matière alimentaire, les compositions peuvent bien entendu comprendre d'autres substances organiques ou inorganiques colorantes. Il peut ainsi s'agir de pigments organiques. On peut notamment citer ceux connus sous les dénominations suivantes: D&C Blue n 4, D&C Brown n l, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n l1, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, 2888495 16 D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n l 1. La matière colorante organique peut comporter une laque organique supportée par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Comme laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes: D&C Red n 2 Aluminium lake, D&C Red n 3 Aluminium lake, D&C Red n 4 Aluminium lake, D&C Red n 6 Aluminium lake, D&C Red n 6 Barium lake, D&C Red n 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n 6 Strontium lake, D&C Red n 6 Potassium lake, D&C Red n 7 Aluminium lake, D&C Red n 7 Barium lake, D&C Red n 7 Calcium lake, D&C Red n 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n 7 Zirconium lake, D&C Red n 8 Sodium lake, D&C Red n 9 Aluminium lake, D&C Red n 9 Barium lake, D&C Red n 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n 9 Zirconium lake, D&C Red n 10 Sodium lake, D&C Red n 19 Aluminium lake, D&C Red n 19 Barium lake, D&C Red n 19 Zirconium lake, D&C Red n 21 Aluminium lake, D&C Red n 21 Zirconium lake, D&C Red n 22 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium lake, D&C Red n 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, D&C Red n 27 Barium lake, D&C Red n 27 Calcium lake, D&C Red n 27 Zirconium lake, D&C Red n 28 Aluminium lake, D&C Red n 30 lake, D&C Red n 31 Calcium lake, D&C Red n 33 Aluminium lake, D&C Red n 34 Calcium lake, D&C Red n 36 lake, D&C Red n 40 Aluminium lake, D&C Blue n l Aluminium lake, D&C Green n 3 Aluminium lake, D&C Orange n 4 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Aluminium lake, D&C Orange n 5 Zirconium lake, D&C Orange n 10 Aluminium lake, D&C Orange n 17 Barium lake, D&C Yellow n 5 Aluminium lake, D&C Yellow n 5 Zirconium lake, D&C Yellow n 6 Aluminium lake, D&C Yellow n 7 Zirconium lake, et D&C Yellow n 10 Aluminium lake. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents diffractants, des agents goniochromatiques et/ou des particules réfléchissantes. PHASE GRASSE Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent comprendre une phase grasse comprenant notamment au moins un composé choisi parmi des huiles et des corps gras solides à température ambiante (20 25 C) et pression atmosphérique, à l'image par exemple des cires et des corps gras pâteux, et leurs mélanges 2888495 17 Conviennent ainsi tout particulièrement à l'invention les huiles et matières grasses solides ainsi que leurs mélanges sous une forme propre à la consommation humaine, qu'elles aient été ou non soumises à des opérations de transformation comme la transestérification ou l'hydrogénation ou un fractionnement. Les huiles et les matières grasses solides sont notamment des denrées alimentaires conformes à la définition de la section 1 du Codex alimentarius et composées de glycérides d'acides gras. Elles peuvent être d'origine animale, végétale, minérale, synthétique ou marine. Elles peuvent contenir en faible quantité d'autres lipides comme les phosphatides, des constituants insaponifiables et les acides gras libres naturellement présents dans ces matières grasses solides et huiles. a) Huile On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (20-25 C) et à pression atmosphérique. La phase grasse liquide peut, également, contenir outre des huiles, d'autres composés solubilisés dans les huiles tels que des agents gélifiants et/ou structurants, tels que ceux classiquement utilisés dans le domaine. La composition cosmétique selon la présente invention peut comprendre au 20 moins une, et en particulier au moins deux huiles. Les huiles convenant à la préparation des compositions cosmétiques selon l'invention peuvent être des huiles volatiles ou non. Au sens de la présente invention, on entend par "huile volatile", une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et à pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante, ayant notamment une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, en particulier ayant une pression de vapeur allant de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm Hg), et de préférence allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm Hg), et préférentiellement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à l0 mm Hg). Au sens de la présente invention, on entend par "huile non-volatile", une huile ayant une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa. Les huiles volatiles ou non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale, minérale ou végétale, des huiles synthétiques, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Au sens de la présente invention, on entend par "huile hydrocarbonée", une 5 huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles plus particulièrement considérées selon l'invention sont des huiles hydrocarbonées et plus préférentiellement des huiles comestibles notamment référencées dans le Codex alimentarius et plus précisément dans les standards 19 à 27, 33, 34, 123 à 128 et 210 de celui-ci. A titre d'exemples d'huiles convenant à la mise en oeuvre de la présente invention, on peut mentionner les huiles choisies parmi des huiles comprenant au moins un acide gras choisi parmi l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide oléique, l'acide ricinoléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidique, l'acide gadoléique, l'acide béhénique, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide cétoléique, l'acide lignocérique, l'acide nervonique, et un mélange de ceux-ci. Il s'agit plus particulièrement d'huiles hydrocarbonées végétales et en particulier celles choisies parmi les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées. Ces huiles sont notamment des triglycérides héptanoïques ou octanoïques, les huiles d'arachide, de babassu, de noix de coco, de pépins de raisin, de coton, de maïs, de germes de maïs, de graines de moutarde, de palme, de colza, de sésame, de soja, de tournesol, de germe de blé, de canola, d'abricot, de mangue, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, d'amande douce, d'amande, de pêche, de noix, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de beurre de karité ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques conformes à l'invention peuvent comprendre au moins une huile choisie parmi les huiles 2888495 19 hydrocarbonées végétales et plus particulièrement choisie parmi les huiles agréées en matière alimentaire suivantes: le myristate d'isopropyle commercialisé par STEARINERIE DUBOIS, les triglycérides de l'acide caprylique/caprique commercialisés par STEPAN; l'huile hybride de Colza, l'huile liquide de graines coton, l'huile de mangue désodorisée protégée raffinée, la fraction liquide de beurre de karité protégé et l'huile de graines de canola raffinée commercialisées par KARLSHAMNS; le Lipex Sheasoft et l'huile de graines coton commercialisés par KARSLSHAMNS; l'huile d'amandes d'abricot désodorisée commercialisée par NESTLE; l'huile d'amande douce commercialisée par SOETENAEY; l'huile d'amande de pêche commercialisée par AARHUS UNITED; l'huile de colza, l'huile de germes de maïs, l'huile d'olive, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja et l'huile de tournesol commercialisées par HUILERIES DE LAPALISSE et l'huile de noix commercialisée par SOETENAEY. Selon un mode de réalisation particulière, la composition cosmétique conforme à la présente invention comprend au moins une huile choisie parmi les triglycérides de l'acide caprylique/caprique, l'huile d'abricot, l'huile de pèche, l'huile de noix, l'huile d'olive. Selon un mode particulier de réalisation, les compositions cosmétiques selon l'invention comprennent de 0,1 à 99 % en poids, notamment de 1 à 90 % en poids, en particulier de 5 à 70 % en poids, en particulier de 10 à 65 % en poids, et plus particulièrement de 20 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition d'huile(s) agréé(s) en matière alimentaire et plus particulièrement référencée(s) dans le Codex alimentarius. Outre les huiles précitées, les compositions conformes à la présente invention peuvent bien entendu comprendre au moins une autre matière grasse liquide sous réserve que celle-ci soit présente dans des quantités conformes aux exigences selon l'invention. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane et leurs mélanges, et en particulier le polyisobutène hydrogéné, et - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de 2888495 20 carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit 10. Les esters peuvent être notamment choisis parmi les esters, notamment d'acide gras comme par exemple: - l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2d'hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en Cil à C15, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldocécyle, les esters de l'acide isononanoïque comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle; - les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, - les esters de dimères diols et dimères diacides tels que les Lusplan DDDA5 et Lusplan DD-DA7 , commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL et décrits dans la demande FR0302809 déposée le 6 mars 2003. - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le 2octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, et - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tel que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination CETIOL 30 CC , par COGNIS. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, comme les paraffines, et notamment 2888495 21 les alcanes ramifiés en C8-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4, 6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'ISOPARS ou de PERMETHYLS . Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des huiles siliconées volatiles ou non volatiles. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 cst, et leurs mélanges. Comme huiles de silicones volatiles, on peut plus particulièrement utilisées les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 x 10-6 m '/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment les diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, le dodécaméthylcyclohexasiloxane, l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane, l'hexaméthyldisiloxane, l'octaméthyltrisiloxane, le décaméthyltétrasiloxane, le dodécaméthylpentasiloxane, et leurs mélanges. On peut également utiliser des huiles volatiles fluorées tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre avantageusement au moins un composé choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, et leurs mélanges. b) Cires La cire est solide à température ambiante (25 C), présente un changement d'état solide/liquide réversible, présente une température de fusion supérieure à 30 C 2888495 22 pouvant aller jusqu'à 200 C, une dureté supérieure à 0,5 MPa et présente à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Elle peut être hydrocarbonée, fluorée et/ou siliconée et être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Avantageusement, les compositions conformes à la présente invention comprennent au moins une cire choisie parmi les cires agréées en matière alimentaire. Au sens de la présente invention, une "cire agréée en matière alimentaire" couvre les cires référencées dans le Codex alimentarius, dont plus particulièrement les cires référencées dans le tableau 1 du Codex alimentarius, l'ozokérite et la cire de riz. Ainsi, les compositions conformes à la présente invention comprennent avantageusement une cire choisie parmi la cire d'abeille, l'ozokérite, la cire de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candelilla, les cires microcristallines et leurs mélanges. De manière avantageuse, la cire utilisée dans les compositions cosmétiques conformes à l'invention, est choisie parmi la cire microcristalline commercialisée par PARAMELT et plus particulièrement l'ozokérite, la cire d'abeille, de candelilla, de carnauba commercialisées par STRAHL & PITSCH, et leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation, la ou les cires agréées en matière alimentaire est ou sont présentes dans les compositions cosmétiques conformes à la présente invention en une teneur variant de 1 à 50 %, en particulier de 3 à 40 %, en particulier de 5 à 30 %, et notamment de 7 à 20 % en poids par rapport au poids total des compositions. Outre ces cires agréées en matière alimentaire, les compositions selon l'invention peuvent comprendre une ou plusieurs cires choisies, par exemple, parmi, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène (de préférence de poids moléculaire compris entre 400 et 600) ou de Fischer-Tropsch, les cires de silicone comme les alkyl- ou alkoxydiméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone, les cires de paraffine, les cérésines, comme par exemple les isoparaffines dont le point de fusion est inférieur à 40 C, tel que l'EMW-0003, commercialisé par la société NIPPON SEIROU, les oligomères d'a-oléfine, tel que les polymères PERFORMA V 825, 103 et 260, commercialisés par la société NEW PHASE TECHNOLOGIES; les copolymères éthylène-propylène, tel que le PERFORMALENE EP 700, et leurs mélanges. 2888495 23 c) Composés pâteux Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent également comprendre au moins un composé pâteux. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 25 C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par pâteux, le polylaurate de vinyle. Conviennent tout particulièrement, à titre de composés pâteux selon l'invention, des esters de polyols. Les esters de polyols utilisables dans le cadre de la présente invention sont disponibles commercialement ou peuvent être préparés de manière conventionnelle. Ils sont généralement d'origine végétale et peuvent notamment être obtenus par mono- ou pluri-estérification d'un polyol, avec un acide mono-carboxylique en C2-C34 comme par exemple un acide gras ou avec un acide dicarboxylique tel qu'un dimère diacide. L'ester obtenu peut être, notamment, un polyester, un triester, un diester, un monoester ou un de leurs mélanges. En l'occurrence, l'ester peut être un mélange de deux ou plusieurs types d'ester formés avec différents acides carboxyliques. Dans le cas de l'estérification avec un acide mono-carboxylique, on peut obtenir des esters ayant un poids moléculaire relativement élevé, allant d'environ 200 à 1300 g/mol. Dans la réaction d'estérification avec un acide di-carboxylique, on peut obtenir un di-carboxylate de polyol qui présente un poids moléculaire moyen en poids, déterminé par chromatographie de perméation de gel (GPC), allant de 200 à 20 000 g/mol, de préférence entre 2000 et 4000 g/mol. Par "polyol" ou "alcool polyhydrique", il faut comprendre, au sens de la présente invention, toute molécule organique comportant au moins deux groupements hydroxyle libres. Les alcools polyhydriques convenant avantageusement pour la formulation des compositions cosmétiques selon la présente invention sont ceux présentant notamment de 2 à 20 atomes de carbone, en particulier de 3 à 10 atomes de carbone, et plus particulièrement de 4 à 6 atomes de carbone. Avantageusement, le polyol peut être par exemple choisi parmi un dimère diol, 2888495 24 la glycérine, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol, le sorbitol, l'hydroxypropyl sorbitol, le 1,2,6- hexanetriol;les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les alkyl(Ci-C4) éther de mono-, di- ou tri-propylène glycol, les alkyl(Ci-C4)éthers de mono-, di- ou tri-éthylène glycol; et leurs mélanges. Il peut également s'agir de "dimère diol", c'est-à-dire des diols saturés produits par hydrogénation des dimères diacides correspondants. Un dimère diol peut être produit par hydrogénation d'un dimère diacide, lui-même obtenu par dimérisation d'un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22 et en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Les polyols convenant plus particulièrement sont des sucres choisis parmi les monosaccharides, disaccharides et trisaccharides. A titre représentatif de ces sucres, on peut notamment citer les monosaccharides tels que le xylose, l'arabinose, le galactose, le fructose, le mannose, le glucose et leurs mélanges. A titre représentatif des polyols disaccharides, on peut plus particulièrement citer le maltose, le lactose, le saccharose et leurs combinaisons. L'acide mono-carboxylique utilisable dans la présente invention peut comporter de 2 à 34 atomes de carbone, et notamment de 10 à 32 atomes de carbone. A titre illustratif des exemples d'acide mono-carboxylique convenant à l'invention, on peut notamment citer: - les acides linéaires saturés tels que l'acide butanoïque, l'acide pentanoïque, l'acide hexanoïque, l'acide heptanoïque, l'acide octanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide décanoïque, l'acide undécanoïque, l'acide dodécanoïque, l'acide tridécanoïque, l'acide tétradécanoïque, l'acide pentadécanoïque, l'acide hexadécanoïque, l'acide heptadécanoïque, l'acide octadécanoïque, l'acide nonadécanoïque, l'acide eicosanoïque, l'acide docosanoïque, l'acide tétracosanoïque, - les acidesgras ramifiés tels que par exemple l'acide isobutanoïque, l'acide isopentanoïque, l'acide pivalique, l'acide isohexanoïque, l'acide isoheptanoïque, l'acide isooctanoïque, l'acide diméthyloctanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide isodécanoïque, l'acide isoundécanoïque, l'acide isododécanoïque, l'acide isotridécanoïque, l'acide isotétradécanoïque, l'acide isopentadécanoïque, l'acide isohexadécanoïque, l'acide 2888495 25 isoheptadécanoïque, l'acide isooctadécanoïque, l'acide isononadécanoïque, l'acide isoeicosanoïque, l'acide 2- éthylhexanoïque, l'acide 2-butyloctanoïque, l'acide 2-hexyldécanoïque, l'acide 2-octyldodécanoïque, l'acide 2-décyltétradécanoïque, l'acide 2- dodécylhexadécanoïque, l'acide 2-tétradécyloctadécanoïque, l'acide 2- hexadécyloctadécanoïque, des acides gras à longue chaîne obtenus à partir de la lanoline, - les acides gras linéaires insaturés en Cg à C34, tels que l'acide undécénoïque, l'acide lindérique, l'acide myristoléique, l'acide palmitoléique, l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide élaïdinique, l'acide gadolénoïque, l'acide eicosapentaénoïque, l'acide docosahexaénoïque, l'acide érucique, l'acide brassidique, l'acide arachidonique, - les hydroxyacides tels que l'acide 2-hydroxybutanoïque, l'acide 2-hydropentanoïque, l'acide 2-hydroxyhexanoïque, l'acide 2- hydroxyheptanoïque, l'acide 2-hydroxyoctanoïque, l'acide 2- hydroxynonanoïque, l'acide 2-hydroxydécanoïque, l'acide 2- hydroxyundécanoïque, l'acide 2-hydroxydodécanoïque, l'acide 2- hydroxytridécanoïque, hydroxyeicosanoïque, l'acide 2-hydroxydocosanoïque, l'acide 2-hydroxytétracosanoïque, - les acides cycliques tels que l'acide cyclohexanoïque, la rosine hydrogénée, la rosine, l'acide abiétique, l'acide abiétique hydrogéné, l'acide benzoïque, l'acide p-oxybenzoïque, l'acide p-aminobenzoïque, l'acide cinnamique, l'acide pméthoxycinnamique, l'acide salicylique, l'acide gallique, l'acide pyrrolidonecarboxylique, l'acide nicotinique, et - les acides gras d'origine naturelle, tels que les acides gras d'huile d'orange, d'huile d'avocat, d'huile de macadamia, d'huile d'olive, d'huile de soja hydrogénée, d'huile de jojoba, d'huile de palme, d'huile de ricin, d'huile de germe de blé, d'huile de safran, d'huile de grains de coton, d'huile de vison et leurs mélanges. Il s'agit plus particulièrement d'un acide gras, notamment tel que défini ci-dessus. L'acide dicarboxylique utilisable selon l'invention peut contenir au moins deux groupes carboxyliques par molécule. Il peut notamment être représenté par la formule suivante: l'acide 2hydroxytétradécanoïque, l'acide 2-hydroxyhexadécanoïque, l'acide 2hydroxyheptadécanoïque, l'acide 2-hydroxyoctadécanoïque, l'acide 12hydroxyoctadécanoïque, l'acide 2-hydroxynonadécanoïque, l'acide 2- 2888495 26 HOOC (CH2)ri COOH dans laquelle n est un nombre entier de 1 à 16, de préférence de 3 à 16. A titre illustratif et non limitatif des acides dicarboxyliques convenant à l'invention, on peut notamment citer l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide subérique, l'acide azélaïque, l'acide sébacique, l'acide 1,9nonaméthylène-dicarboxylique, l'acide 1,10-décaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,11-undécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,12-dodécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,13-tridécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,14tétradécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,15pentadécaméthylènedicarboxylique, l'acide 1,16hexadécaméthylènedicarboxylique et leurs mélanges. L'acide dicarboxylique peut également être un dimère diacide. Un dimère diacide désigne un diacide obtenu par réaction de polymérisation, notamment de dimérisation, intermoléculaire d'au moins un acide gras insaturé notamment en C8 à C34, tels que ceux cités précédemment, notamment en C12 à C22, en particulier en C16 à C20, de préférence en C18 à l'image par exemple de l'acide oléique et de l'acide linoléique. Conviennent également tout particulièrement à titre d'esters de polyol, les polyesters de polyol dans lesquels les motifs esters acide gras du polyester comprennent des longueurs de chaînes saturées ou insaturées choisies de manière à ce que le composé possède le comportement requis en terme de composés pâteux selon l'invention. Les chaînes d'acide gras insaturées sont typiquement des chaînes ramifiées et contiennent plus particulièrement de 12 à environ 22, et plus particulièrement d'environ 18 à 20 atomes de carbone. Les chaînes d'acide gras insaturées plus particulièrement considérées sont les acides gras mono- et/ou di- insaturées en C18. A ces longues chaînes peuvent être associées des chaînes plus courtes d'acides gras saturés. Elles sont généralement linéaires et contiennent de 2 à environ 12, de préférence de 6 à environ 12, et plus particulièrement de 8 à 10 atomes de carbone. De manière générale, le taux d'estérification de ces esters d'acides gras est tel qu'environ 60 % des fonctions hydroxyles des polyols sont estérifiées, et plus particulièrement environ 85 %, voire 95 % des fonctions hydroxyles. En ce qui concerne les motifs esters d'acides gras à longues chaînes insaturées, on peut plus particulièrement citer les lauroléates, myristoléates, palmitoléates, oléates, 2888495 27 élaïdates, éructates, lino léates, lino lénates, arachidonates, eicosapentaènoates et docosahéxaènoates. Pour des raisons de stabilité à l'oxydation, les chaînes d'acides gras mono- et di-insaturées sont préférées. En ce qui concerne les motifs esters acides gras insaturés à longues chaînes saturées, on peut particulièrement citer les esters arachidates, béhénates, linosérates et sérotates. En ce qui concerne les motifs esters acides gras saturés à chaînes courtes, il s'agit plus particulièrement de l'acétate, caproate, caprilate, caprate et laurate. A titre de polyesters d'acide gras polyol solide convenant tout particulièrement à l'invention, on peut plus particulièrement citer les octa-esters de raffinose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le lino léate et le béhénate, les hecta esters de maltose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes dérivent de l'acide gras d'huile de graine de tournesol et de lignosérate, les octaesters de saccharose dans lesquels les parties acides gras estérifiantes sont le béhénate et l'oléate et les octa-esters de saccharose dans lesquels les parties acide gras estérifiantes sont les laurates, linoléates et béhénates. De tels polyesters d'acides gras solides peuvent être obtenus selon des méthodes déjà décrites pour la préparation des polyesters de polyols. A ce titre, on peut notamment se référer aux documents US 5 306 516, US 5 306 515, US 5 305 514, US 4797300, US 3963699, US 4518772 et US 4517360. Comme composé pâteux convenant avantageusement à la formulation des compositions cosmétiques conformes à la présente invention, on peut plus particulièrement faire mention des triglycérides hydrogénés fractionnés et notamment ceux commercialisés par SIO; des huiles végétales hydrogénées, de l'huile de palme hydrogénée du beurre de cacao et par exemple celles commercialisés par KARLSHAMNS, de l'huile de graine de coton solide et par exemple celle commercialisée par SIO, du sucrose acétate isobutyrate et par exemple celui commercialisé par EASTMAN CHEMICAL. Parmi les autres composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut également citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylénées ou le lanolate d'isopropyle, et leurs mélanges. On peut aussi citer les composés pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant 2888495 28 des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 20- 55 C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société DOW CORNING sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514 et leurs mélanges. Selon une variante de l'invention, les substances solides, de type cires ou composés pâteux, peuvent être choisies pour leur efficacité à texturer une phase grasse liquide. De manière générale, les composés convenant à ce titre possèdent un point de fusion supérieur ou égal à 50 C, en particulier supérieur ou égal à 55 C voire variant de 55 à 150 C et même de 60 à 130 C. Outre les cires et certains composés pâteux, les charges telles que le nylon peuvent également être utilisées. TEST DE BRILLANCE Avantageusement, les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent posséder en outre une brillance supérieure ou égale à 5, en particulier supérieure ou égale à 10, notamment supérieure ou égale à 15, plus particulièrement supérieure ou égale à 20, notamment supérieure ou égale à 25, voire de l'ordre de 30. Par "brillance", on désigne la brillance telle qu'elle peut être mesurée par la méthode suivante, à l'aide d'un appareillage de type gonioréflectomètre comme par exemple le GRM-2000 (MICROMODULE), en utilisant un angle azimutal d'éclairage de 30 par rapport à la normale de l'échantillon, un angle de détection de la réflexion spéculaire (R) de 30 et un angle de détection de la réflexion diffuse (D) de 0 . On constitue un support de type mousse de forme rectangulaire, de dimensions 40 x 70 mm à partir d'une mousse de couleur brique (L* = 37 3; a* = 15 2; b* = 11 2 dans l'espace CIE L* a *b* 1976), en NEOPRENE de 3 mm d'épaisseur et qui possède une face adhésive, notamment une mousse connue sous la référence commerciale RE40 x 70 C/C 212B 1 peau, commercialisée par la société Joint Technique Lyonnais Ind. On fixe, sur la face opposée à la face adhésive de ce support, un sparadrap transparent commercialisé par la société 3M sous la référence commerciale BLENDERM FH 5000-55113, présentant une qualité d'usage telle que le dépôt d'une composition sur ce revêtement permet de simuler l'application sur la peau ou les muqueuses, la sensation à l'application et la couleur résultante étant similaires même si le film est peu couvrant. 2888495 29 Le support mousse revêtu du sparadrap transparent est ensuite fixé, par collage, à l'aide de sa face à adhésive à une plaque métallique de dimension 40 x 70 mm. L'ensemble constitué par le support collé sur la plaque métallique forme une éprouvette. L'opérateur réalise au total 5 éprouvettes identiques à celle décrite cidessus. On va maintenant décrire un mode de mise en oeuvre du procédé d'évaluation de la brillance. L'opérateur dispose l'éprouvette sur une plaque chauffante réglée à température de 38,5 C, par exemple une plaque chauffante de type N81076 commercialisée par la société FISHER BIOBLOCK, et attend que la face du support portant le revêtement adhésif atteigne une température de 33 C 1 C. Une fois que le support est à la température voulue, l'opérateur applique manuellement un film d'une épaisseur d'environ 15 m du produit cosmétique sur le revêtement BLENDERM . Le produit cosmétique, qui est par exemple un rouge à lèvres, a été stocké à 15 24C 2 C. Le geste effectué par l'opérateur pour déposer le film de produit consiste en un aller/retour, de manière à obtenir un dépôt homogène. L'application du produit sur le support est effectuée de préférence de manière à être la plus représentative possible des conditions réelles d'application du produit. Le même produit à tester est appliqué de façon identique sur les cinq mêmes éprouvettes préparées précédemment. On laisse sécher le film du produit, l'éprouvette étant placée sur la plaque chauffante, de telle sorte que le support reste à 33 C 1 C pendant 10 minutes. On mesure l'intensité de la réflexion spéculaire et celle de la réflexion diffuse du film du produit avec les incidences précisées précédemment, pour chacune des cinq éprouvettes. A partir des valeurs mesurées, on calcule pour chaque éprouvette la brillance Brillances par le rapport R/D pour cette éprouvette. La pondération de la mesure de réflexion spéculaire, généralement utilisée seule pour caractériser la brillance, par la mesure de réflexion diffuse (représentative de la couleur/clarté de l'échantillon) permet de mieux rendre compte de la perception visuelle de la brillance. On peut finalement calculer la valeur moyenne Brillance de la brillance: Brillance = 1 LBrillance. N et l'écart-type: 6 Brillance= 1 z Brillance z. 2 (L Brillance) N(N -1) et l'intervalle de confiance à 95 % : Brillance 1,96 /Brz11ance N où N désigne le nombre de mesures, c'est-à-dire 5 dans le cas d'espèce. 5 CHARGE Les compositions cosmétiques peuvent également contenir en outre des charges d'origine minérale ou organique. Bien entendu, des composés proposés ci-dessus, notamment à titre d'agent de 10 coloration sont susceptibles d'assurer conjointement cette fonction. Conviennent tout particulièrement à l'invention, les composés inorganiques non pigmentaires agréés par le Codex alimentarius et plus particulièrement référencés dans le tableau 1 de celui-ci. A ce titre on peut plus particulièrement citer le talc, le carbonate de calcium 15 précipité, le carbonate et l'hydrogéno-carbonate de magnésium. ADDITIFS Les compositions selon l'invention peuvent, de plus, comprendre tous les ingrédients classiquement utilisés à titre d'additifs dans le domaine cosmétique et 20 dermatologique. Ces additifs sont avantageusement choisis parmi les additifs alimentaires proposés dans le tableau 1 du Codex alimentarius à titre par exemple d'antioxydants, épaississants, de séquestrants, d'agents alcalinisants ou acidifiants de conservateurs et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir des arômes et/ou des parfums. 2888495 31 Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans les domaines concernés et par exemple varient de 0,01 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses du produit selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction considérée. Les compositions selon l'invention peuvent bien entendu être obtenues selon les procédés de préparation classiquement utilisés en cosmétique ou en dermatologie. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous la forme d'un produit, coloré ou non, sous forme d'un produit de protection solaire. Elles peuvent notamment contenir des actifs cosmétiques tels que les filtres solaires, les vitamines A, E, C, B3, les provitamines comme le D-panthénol, les actifs apaisants comme l'a-bisabolol, l'aloe vera, l'allantoïne, les extraits de plantes ou les huiles essentielles, les agents protecteurs ou restructurants comme les céramides, les actifs fraîcheur comme le menthol et ses dérivés, les émollients (beurre de cacao), les hydratants (arginine PCA), les composés actifs antirides, les acides gras essentiels, et leurs mélanges. Les compositions convenant à la mise de la présente invention peuvent avantageusement être appliquée sur la peau et/ou les lèvres. Notamment, une composition selon l'invention peut également se présenter sous la forme d'un produit de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, notamment des lèvres. Elle peut présenter éventuellement des propriétés de traitement. Elles peuvent notamment être utilisées comme base de soin ou de traitement pour les lèvres protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent. Les exemples figurant ci-après sont présentés à titre illustratif et non limitatif de la présente invention. EXEMPLE 1 Film de maquillage pour les lèvres Hydroxypropyl-méthylcellulose 10 g Glycérine 3 g Oxyde de fer jaune / oxyde de fer brun 1 g 2888495 32 Eau purifiée 50 g L'ensemble des ingrédients est dissout dans l'eau purifiée sous agitation. La solution est déposée sur un papier siliconé en une épaisseur de l'ordre de 500 m, puis séchée à une température de 50 C. Après séchage, le film obtenu est récupéré et découpé sous forme de bandelettes de 5 mm de largeur et de 40 mm de longueur
La présente invention concerne un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application, au contact d'une matière kératinique, d'une composition cosmétique comprenant au moins un polymère hydrosoluble et se présentant sous la forme d'un film anhydre, ladite application étant réalisée dans des conditions propices à la solubilisation dudit polymère et dans lequel ladite composition est constituée d'au moins 50 % en poids de composé(s) agréé(s) en matières alimentaires par rapport à son poids total, et est formée d'au moins une couche composée d'une matrice à base dudit polymère hydrosoluble, sous réserve que lorsque ladite composition est formée d'une unique couche comprenant à titre d'unique polymère hydrosoluble, de l'hydroxypropylméthylcellulose, ladite composition ne contient pas en outre soit 28,5 % en poids de glycérine en association avec 2,85 % en poids de sel disodique de fuschine, soit 21 % en poids de glycérine en association avec 7 % en poids d'un mélange de dioxyde de titane et d'oxyde de fer brun.
1. Procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s) comprenant l'application, au contact d'une matière kératinique, d'une composition cosmétique comprenant au moins un polymère hydrosoluble et se présentant 5 sous la forme d'un film anhydre, ladite application étant réalisée dans des conditions propices à la solubilisation dudit polymère et dans lequel ladite composition est constituée d'au moins 50 % en poids de composé(s) agréé(s) en matières alimentaires par rapport à son poids total, et est formée d'au moins une couche composée d'une matrice à base dudit polymère hydrosoluble, sous réserve que lorsque ladite composition est formée d'une 10 unique couche comprenant à titre d'unique polymère hydrosoluble, de l'hydroxypropylméthylcellulose, ladite composition ne contient pas en outre soit 28, 5 % en poids de glycérine en association avec 2,85 % en poids de sel disodique de fuschine, soit 21 % en poids de glycérine en association avec 7 % en poids d'un mélange de dioxyde de titane et d'oxyde de fer brun. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la solubilisation dudit polymère est réalisée par contact de ladite composition avec de l'eau. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la solubilisation dudit polymère est réalisée par contact de ladite composition avec une matière kératinique mouillée. 4. Procédé selon la précédente, dans lequel la matière kératinique est mouillée préalablement à son contact avec ladite composition. 5. Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel la matière kératinique est mouillée consécutivement à son contact avec ladite composition. 6. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la solubilisation dudit 25 polymère est réalisée par contact de ladite composition avec de l'eau préalablement à son contact avec ladite matière kératinique. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel ladite composition est appliquée sur des lèvres et la solubilisation dudit polymère est réalisée par l'eau contenue dans la salive. 20 2888495 34 8. Procédé selon la précédente, comprenant en outre le fait de solubiliser le ou les polymères hydrosolubles composant le film appliqué sur les lèvres par action de la salive et frottement des lèvres l'une contre l'autre ou pression du doigt. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend au moins 55 %, notamment au moins 60 %, en particulier au moins 65 % en poids, notamment au moins 70 %, en particulier au moins 75 %, en particulier au moins 80 %, en particulier au moins 90 % et plus particulièrement est constituée d'environ 100 % en poids par rapport à son poids total de composé(s) agréés en matière alimentaire. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le polymère hydrosoluble est choisi parmi les polymères de type protéique; les polymères dérivant de la chitine ou du chitosane; les polymères polysaccharidiques; les polymères ou copolymères acryliques; les polymères vinyliques; les copolymères de la vinylpyrrolidone et du caprolactame, et leurs mélanges. 11. Procédé selon la précédente, dans lequel le polymère polysaccharidique est un polymère cellulosique, notamment choisi parmi l' hydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, l' hydroxypropylméthyl cellulose, la méthylcellulose, la méthyléthylcellulose, l'éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les dérivés quaternisés de la cellulose, et leurs mélanges. 12. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel la composition comprend en outre au moins une matière colorante choisie parmi des composés référencés dans le Codex alimentarius, les nacres constituées de matériaux référencés dans le Codex alimentarius, et leurs mélanges. 13. Procédé selon la 12, dans lequel la matière colorante est présent en une teneur allant de 0,005 à 20 % en poids, en particulier de 0,01 à 10 % en poids, et plus particulièrement de 0,05 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend au moins une phase grasse. 15. Procédé selon la précédente, dans lequel la phase grasse comprend au moins un composé choisi parmi des huiles, des cires, des corps gras pâteux, et leurs mélanges. 2888495 35 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite composition comprend en outre au moins un composé actif. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition présente en outre une valeur de brillance au moins supérieure ou égale à 5, voire au moins supérieure ou égale à 10, notamment supérieure ou égale 15, en particulier supérieure ou égale à 20, plus particulièrement supérieure ou égale à 25 voire de l'ordre de 30. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le film est exempt de couche support non hydrosoluble. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, dans lequel la composition comprend une couche support. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la composition est appliquée sur la peau et/ou les lèvres. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans 15 lequel la composition est un produit de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des lèvres, et notamment des lèvres. 22. Composition cosmétique de maquillage et/ou de soin des lèvres se présentant sous la forme d'un film anhydre, ladite composition cosmétique comprenant au moins 50 % en poids de composé(s) agréé(s) en matière alimentaire par rapport à son poids total dont au moins des particules à effet coloriel et/ou optique, possédant une structure multicouche et exclusivement constituées de composés référencés dans le Codex alimentarius et/ou au moins 1 % en poids de particules à effet coloriel et/ou optique constituées d'au moins un matériau organique, à effet coloriel et/ou optique adsorbé sur un substrat inorganique non hydrosoluble, ledit film étant formé d'au moins une couche composée d'une matrice à base d'au moins un polymère hydrosoluble sous réserve que lorsque ledit film est formé d'une unique couche comprenant à titre d'unique polymère hydrosoluble, de l'hydroxypropylméthylcellulose, il ne contient pas en outre soit 28,5 % en poids de glycérine en association avec 2,85 % en poids de sel disodique de fuschine, soit 21 % en poids de glycérine en association avec 7 % en poids d'un mélange de dioxyde de titane et d'oxyde de fer brun. 23. Composition selon la précédente, dans laquelle le polymère hydrosoluble est tel que définie selon la 10 ou 11. 2888495 36 24. Composition selon l'une quelconque des 22 ou 23, dans laquelle les particules possédant une structure multicouche sont des nacres. 25. Composition selon l'une quelconque des 22 à 24, dans laquelle les particules constituées d'au moins un matériau organique, à effet coloriel et/ou 5 optique adsorbé sur un substrat inorganique non hydrosoluble sont des laques.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/49,A61Q 1/00
FR2896533
A1
LIGNE D'ECHAPPEMENT POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE DE VEHICULE AUTOMOBILE, COMPRENANT UN DISPOSITIF DE TRAITEMENT DE GAZ D'ECHAPPEMENT
20,070,727
L'invention concerne le domaine général des dispositifs de traitement catalytique pour gaz d'échappement de moteurs à combustion interne de véhicules automobiles. L'invention concerne plus particulièrement une ligne d'échappement pour moteur à combustion interne de véhicule automobile, comprenant un dispositif de traitement de gaz d'échappement qui est pourvu d'au moins un catalyseur d'oxydation pour l'épuration des gaz d'échappement et d'un injecteur de carburant situé en amont du catalyseur d'oxydation. L'hétérogénéité des processus de combustion dans les moteurs, en particulier dans les moteurs Diesel, a pour effet de générer des particules de carbones polluantes dont il convient de diminuer le rejet dans l'atmosphère. Parmü les systèmes connus pour réduire considérablement la quantité de particules, poussières et autres suies, émises dans l'atmosphère, et satisfaire aux normes antipollution, on peut citer le filtre à particules monté dans la ligne d'échappement du moteur. En effet, un tel filtre est conçu de manière à pouvoir retenir les particules contenues dans les gaz d'échappement qui le traversent. Cependant, au fur et à mesure de l'utilisation du moteur, les particules s'accumulent dans le filtre et finissent par entraîner une contre-pression importante à l'échappement du moteur, ce qui diminue considérablement ses performances. A cet égard, des dispositifs de régénération pilotés permettent de brûler périodiquement les particules piégées dans le filtre et d'éviter ainsi une élévation importante de la contre-pression à l'échappement et un colmatage du filtre. Cette régénération est effectuée en élevant la température au niveau du filtre à particules jusqu'à une température de l'ordre de 570 C à 650 C, températures à partir desquelles les particules de carbone retenues dans le filtre s'enflamment instantanément. Pour ce faire, on peut procéder à une injection retardée de carburant, ou post-injection, dans les chambres de combustion du moteur. On peut en particulier injecter du carburant après le point mort haut lors de la phase de détente, ce qui a pour effet d'augmenter la température des gaz d'échappement. Toutefois, une telle injection retardée présente l'inconvénient d'élever la température des gaz d'échappement très en amont du filtre à particules, ce qui est susceptible d'engendrer une fatigue mécanique et de provoquer un phénomène de dilution du gasoil dans l'huile de lubrification de moteur. Il en découle ainsi une dégradation de ses propriétés physico-chimiques pouvant aboutir à une usure prématurée du moteur. Pour procéder à une régénération du filtre, on peut également prévoir un dispositif de traitement des gaz d'échappement monté sur la ligne d'échappement et pourvu d'un catalyseur d'oxydation et d'un injecteur de carburant disposé en amont du catalyseur d'oxydation, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement. Un catalyseur d'oxydation permet d'oxyder en CO2 et H2O les produits résiduels de combustion de type HC/CO. Pour plus de détails sur ce type de dispositif de traitement, on pourra par exemple se référer à la demande de brevet américain 2004/0204818. Un tel dispositif présente l'inconvénient de fortement solliciter le catalyseur d'oxydation. En effet, il doit non seulement permettre la dépollution des gaz d'échappement en réduisant de façon continue les produits résiduels de type HC/CO, mais également réchauffer les gaz 3 d'échappement afin de déclencher une régénération du filtre à particules. Dans ces conditions, on conçoit aisément que le catalyseur d'oxydation soit fortement sollicité thermiquement, ce qui peut être à l'origine d'un vieillissement anticipé, voire d'une casse. Dans le but d'éviter une telle détérioration du catalyseur d'oxydation, la demanderesse a mis au point un dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, qui a fait l'objet du dépôt d'une demande de brevet n 04 53187. Cette demande de brevet décrit un dispositif de traitement des gaz d'échappement comprenant un premier catalyseur d'oxydation, un injecteur de carburant, et un second catalyseur d'oxydation disposés d'aval en amont en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement. Une telle disposition permet d'obtenir un premier catalyseur apte à réchauffer périodiquement les gaz d'échappement en amont du filtre à particules à l'aide du carburant, lors d'une phase de régénération, et un deuxième catalyseur d'oxydation pouvant traiter les HC/CO contenus dans les gaz d'échappement issus du moteur. Ainsi, il devient possible de dissocier les fonctions d'un catalyseur d'oxydation, ce qui diminue sensiblement la sollicitation de chacun d'entre eux. Toutefois, lors d'une phase de régénération, il subsiste un risque que des gouttes liquides de carburant pulvérisées par l'injecteur de carburant soient entraînées par les gaz d'échappement et se trouvent à l'entrée du catalyseur d'oxydation. Ces gouttes de carburant peuvent créer au niveau du catalyseur d'oxydation des réactions localisées très exothermiques susceptibles de dépasser la température maximale admissible au sein du catalyseur, et de provoquer ainsi son endommagement. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. L'invention a notamment pour but de proposer un traitement des gaz d'échappement de moteur à combustion interne, qui soit particulièrement efficace, économique, fiable, et ce dans un encombrement réduit. A cet effet, l'invention a pour objet, selon un premier aspect, une ligne d'échappement pour moteur à combustion interne de véhicule automobile, comprenant un dispositif de traitement de gaz d'échappement qui est pourvu d'au moins un catalyseur d'oxydation et d'un injecteur de carburant situé en amont du catalyseur d'oxydation. Selon un aspect de l'invention, l'injecteur de carburant est disposé de façon à orienter un jet de carburant en direction d'une surface de vaporisation à l'intérieur de la ligne d'échappement, ladite surface de vaporisation présentant une température au moins égale à la température d'évaporation totale du carburant injecté. Avec une telle ligne d'échappement, il devient dès lors possible d'obtenir un traitement des gaz d'échappement issus du moteur de manière particulièrement économique et fiable. L'orientation de l'injecteur de carburant de manière à pulvériser le carburant au niveau d'une surface maintenue à une température au moins égale à la température d'évaporation totale du carburant injecté permet de limiter sensiblement le risque d'introduction de gouttes liquides de carburant au niveau du catalyseur d'oxydation, ce qui accroît par conséquent sa fiabilité et sa tenue dans le temps. En effet, le carburant se vaporise au contact de cette surface, ce qui favorise l'élimination des gouttes liquides de carburant avant l'introduction des gaz d'échappement à l'intérieur du catalyseur d'oxydation. Dans un mode de réalisation préféré, la température à laquelle la surface de vaporisation est maintenue est au moins égale à 360 C, le 5 carburant injecté étant du gasoil. Préférentiellement, le dispositif de traitement comprend un catalyseur d'oxydation additionnel monté en amont de l'injecteur de carburant et apte à traiter les HC/CO véhiculés par les gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement. Dans un mode de réalisation préféré, le catalyseur d'oxydation est apte à réchauffer périodiquement les gaz d'échappement à l'aide de l'injecteur de carburant. Avantageusement, le dispositif de traitement comprend encore des moyens pour élever la température de la surface de vaporisation. Dans un mode de réalisation, ces moyens comprennent un élément chauffant électrique. Le dispositif de traitement peut également comprendre au moins un capteur de température disposé au voisinage de la surface de vaporisation, et/ou un filtre à particules. Dans un mode de réalisation préféré, la surface de vaporisation est réalisée en acier ou en fonte. Selon un second aspect, l'invention a également pour objet un procédé de traitement des gaz d'échappement à l'intérieur d'une ligne d'échappement pour moteur à combustion interne de véhicule automobile, dans lequel on injecte du carburant dans la ligne d'échappement en amont d'un catalyseur d'oxydation, ladite injection étant réalisée en direction d'une surface de vaporisation de la ligne d'échappement, présentant une température au moins égale à la température d'évaporation totale du carburant. 6 L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un mode de réalisation particulier pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par le dessin annexé, représentant schématiquement une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne selon l'invention. Sur la figure, on a représenté l'architecture générale d'une ligne d'écha.ppement selon l'invention, désignée par la référence numérique générale 1, dans une position supposée horizontale. La ligne d'échappement 1 est reliée à un moteur à combustion interne 2 de véhicule automobile, et comprend un dispositif 3 de traitement des gaz d'échappement issus du moteur 2. Le dispositif 3 comprend un filtre à particules 4, un premier catalyseur d'oxydation 5 et un second catalyseur d'oxydation 6, disposés d'aval en amont, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement 1. Le filtre à particules 4 est de type classique et comporte des moyens, par exemple électrostatiques, pour piéger les suies et les particules provenant du moteur 2 et véhiculées par les gaz d'échappement dans la ligne d'échappement 1. Afin de réchauffer les gaz d'échappement lors de phases de régénération du filtre à particules 4, le dispositif 3 comprend également un injecteur de carburant 7 disposé entre les catalyseurs d'oxydation .5 et 6. L'injecteur de carburant 7 est monté en amont du catalyseur d'oxydation 5. L'injecteur de carburant 7 et le catalyseur d'oxydation 5 permettent ainsi d'augmenter la température des gaz d'échappement avant leur entrée à l'intérieur du filtre à particules 4. Le catalyseur d'oxydation 5 est dédié spécifiquement et uniquement à la création de chaleur. 7 Pour traiter les HC et CO provenant des gaz d'échappement véhiculés à l'intérieur de la ligne d'échappement 1, le second catalyseur d'oxydation 6 additionnel joue le rôle d'un catalyseur d'oxydation classique dont la sollicitation thermique est continue, contrairement au premier catalyseur d'oxydation 5 sollicité uniquement pendant les phases de régénération du filtre à particules 4. En d'autres termes, le catalyseur d'oxydation 6 est destiné à réduire les hydrocarbures contenus dans les gaz d'échappement, le catalyseur d'oxydation 5 permettant de réchauffer les gaz d'échappement lors d'une phase de régénération du filtre à particules 4. Ainsi, à chacun des catalyseurs d'oxydation 5 et 6, est associée l'une des deux fonctions que l'on peut obtenir avec un catalyseur d'oxydation, ce qui diminue la sollicitation thermique de chacun d'entre eux. En effet, en-dehors des phases de régénération, le catalyseur d'oxydation .5 n'est pas sollicité, les HC et CO véhiculés par le gaz d'échappement ayant été traités au préalable lors de leur passage au niveau du premier catalyseur d'oxydation 6. Par ailleurs, lors de phases de régénération du filtre à particules 4, le dispositif 3 permet également que les gaz d'échappement en sortie du catalyseur d'oxydation 6 ne contiennent plus de HC ni de CO. Par conséquent, les réducteurs qui réagissent dans le catalyseur d'oxydation 5 proviennent uniquement de l'injecteur de carburant 7. Le moteur 2 est associé à une unité de contrôle 10 assurant le contrôle de fonctionnement du moteur, ainsi que le contrôle de fonctionnement des premier et second catalyseurs d'oxydation 5, 6 et du filtre à particules 4, ou de manière générale de la ligne d'échappement 1. 8 Pour procéder au contrôle de la ligne d'échappement 1, sont disposés des premier et second capteurs de pression 1 la et 11b, respectivement en amont du premier catalyseur d'oxydation 5 et en aval du filtre à particules 4, de manière que l'unité centrale 10 puisse procéder au contrôle du fonctionnement du filtre à particules 4 et commander éventuellement une régénération dudit filtre. En variante, il est bien entendu envisageable de disposer le premier capteur de pression 1 la directement en amont du filtre à particules 4, en le positionnant en aval du catalyseur d'oxydation 5. Pour obtenir une mesure de pression différentielle au niveau du filtre à particules 4, il pourrait également être envisageable de prévoir sur la ligne d'échappement 1 un unique capteur de pression apte à mesurer la pression en amont du filtre à particules 4, et d'utiliser un autre capteur de pression en-dehors de ladite ligne d'échappement 1 pour mesurer la pression atmosphérique. Une telle disposition permet notamment d'obtenir une mesure de pression différentielle avec un seul piquage sur la ligne d'échappement 1. Pour procéder au contrôle de fonctionnement de la ligne d'échappement 1, l'unité de contrôle 10 est également reliée à des premier et second capteurs de température 12 et 13 montés directement en amont du premier catalyseur d'oxydation 5, et entre ledit catalyseur d'oxydation 5 et le filtre à particules 4, respectivement. Le capteur de température 12 est ici disposée sur la ligne d'échappement 1 à proximité du capteur de pression 1 1 a et en amont de celui-ci Le capteur de température 12 permet notamment de déterminer la température des gaz d'échappement ayant traversé au préalable le catalyseur d'oxydation 6. En ce qui concerne le second capteur de température 13, celui-ci permet, lors d'une phase de régénération, de 9 connaître la température des gaz d'échappement une fois réchauffés par le premier catalyseur d'oxydation 5. En effet, comme cela est connu en soi, dès que la quantité de particules de suies dans le filtre à particules 4 détectées grâce aux capteurs de pression 1la et 1 lb dépasse une valeur de seuil prédéterminée, l'unité de contrôle 10 commande une phase de régénération consistant à augmenter la température dans le filtre à particules jusqu'au moins 570 C, pour brûler les particules contenues dans les gaz d'échappement. En variante, il est également envisageable de déterminer la quantité de particules de suies dans le filtre à particules à partir d'un modèle d'émission de suies du moteur et de stockage dans ledit filtre. A cet égard, l'unité de contrôle 10 commande une injection de carburant, par l'injecteur de carburant 7 qui possède une tête d'injection radialement en saillie dans la ligne d'échappement 1 et apte à pulvériser le carburant sous forme de gouttes liquides. Afin de limiter le risque d'introduction de ces gouttes de carburant au niveau du catalyseur d'oxydation 5, l'injecteur de carburant 7 est disposé sur la ligne d'échappement 1 à distance dudit catalyseur de manière que le carburant pulvérisé sous forme de gouttes liquides entraînées par les gaz d'échappement viennent en contact avec une surface 14 intérieure inférieure de la ligne d'échappement 1 située an amont du catalyseur d'oxydation 5. La surface 14 constituée par une portion de la surface intérieure de la ligne d'échappement 1 est ainsi située entre l'injecteur de carburant 7 et le catalyseur d'oxydation 5. La surface 14 peut par exemple être située dans une plage allant de 20 cm à 60 cm du catalyseur d'oxydation 5, et située à environ 20 cm de l'injecteur de carburant 7. 10 En d'autres termes, la surface 14 est ici située en aval de l'injecteur 7 de carburant, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne 1. Toutefois, dans une variante de réalisation, il est également envisageable de disposer la surface 14 en amont de l'injecteur 7 de carburant, en considérant le sens de circulation des gaz d'échappement. La surface 14 est ainsi située entre le catalyseur d'oxydation 6 et l'injecteur 7 de carburant. Cette disposition peut s'avérer particulièrement avantageuse suivant la conception de la ligne d'échappement 1. Dans ces conditions, la surface 14 peut être située à environ 20 crn de l'injecteur 7 de carburant. De manière à obtenir une vaporisation du carburant pulvérisé par l'injecteur 7 de carburant au niveau de la surface 14, celle-ci est maintenue à une température au moins égale à la température pour laquelle l'évaporation du carburant injecté est totale. Dans ces conditions, la surface 14 constitue une surface de vaporisation du carburant permettant de limiter sensiblement l'apparition de gouttes de carburant à l'entrée du catalyseur d'oxydation 5, ce qui accroît sensiblement la tenue mécanique et chimique dudit catalyseur dans le temps et augmente, par conséquent, la fiabilité de la ligne d'échappement 1. Lorsque le carburant injecté par l'injecteur 7 est du type gasoil, la demanderesse a déterminé que la température permettant d'obtenir une évaporation totale du carburant est légèrement supérieure à 360 C. Ainsi, pour ce type de carburant, il est nécessaire de prévoir de maintenir la surface 14 de vaporisation à une température supérieure à 360 C. Avantageusement, la température de la surface 14 de vaporisation est supérieure à 360 C, et inférieure ou égale à 380 C. Cette plage de température permet en effet d'obtenir une vaporisation 11 totale du gasoil injecté tout en limitant l'apport énergétique nécessaire. Dans le but de maintenir la surface 14 de vaporisation à une température au moins égale à la température pour laquelle l'évaporation du carburant injecté est totale, le dispositif 3 comprend également des moyens pour élever la température au niveau de ladite surface. Ces moyens d'élévation de la température sont pourvus d'un élément chauffant 15 électrique monté à l'intérieur de la ligne d'échappement 1, au niveau de la surface de vaporisation 14, et relié électriquement à une source de courant 16 qui permet de générer un échauffement de l'élément 15. La source de courant 16 est commandée par l'unité de contrôle 10. L'élément chauffant 15 peut par exemple être un cordon chauffant fixé sur la surface 14. Pour procéder au contrôle de la température de la surface 14 de vaporisation, l'unité de contrôle 10 utilise les données transmises par le capteur de température 12 qui est disposé en amont du catalyseur d'oxydation 5, et en aval de ladite surface 14 de vaporisation, à son voisinage. En variante, afin d'obtenir une surface 14 de vaporisation présentant une température au moins égale à la température pour laquelle l'évaporation du carburant injecté est totale, il pourrait également être envisageable d'augmenter localement la température des gaz d'échappement au niveau de cette surface 14 de vaporisation. Pour ce faire, on pourrait procéder à une injection retardée de carburant, ou post-injection, dans les chambres de combustion du moteur 2, par exemple en injectant du carburant après le point mort haut lors de la phase de détente, de manière à augmenter la température des gaz d'échappement. Il est également envisageable de 12 prévoir une ou plusieurs injections tardives, c'est-à-dire nettement après le point mort haut, de manière que le carburant ainsi injecté ne brûle pas dans la chambre de combustion du moteur, mais au niveau du catalyseur d''oxydation 6. Toutefois, de telles injections présentent l'inconvénient d'élever la température des gaz d'échappement très en amont du filtre à particules 4. Grâce à l'invention, on obtient ainsi une ligne d'échappement particulièrement fiable, dans laquelle le risque d'introduction de gouttes sous forme liquide d'un carburant, du type gasoil ou essence, au niveau du premier catalyseur d'oxydation associé au filtre à particules est particulièrement faible, et dans laquelle les premier et second catalyseurs d'oxydation ont des rôles distincts, à savoir respectivement le traitement des hydrocarbures et le réchauffement des gaz d'échappement de manière à ce que la sollicitation thermique de chacun d'entre eux diminue
Ligne d'échappement pour moteur à combustion interne de véhicule automobile comprenant un dispositif de traitement 3 de gaz d'échappement qui est pourvu d'au moins un catalyseur d'oxydation 5, et d'un injecteur de carburant 7 situé en amont du catalyseur d'oxydation. L'injecteur de carburant est disposé de façon à orienter un jet de carburant en direction d'une surface 14 de vaporisation de la ligne d'échappement, ladite surface de vaporisation présentant une température au moins égale à la température d'évaporation totale du carburant injecté.
1-Ligne d'échappement pour moteur à combustion interne de véhicule automobile comprenant un dispositif de traitement (3) de gaz d'échappement qui est pourvu d'au moins un catalyseur d'oxydation (5) et d'un injecteur de carburant (7) situé en amont du catalyseur d'oxydation, caractérisée en ce que l'injecteur de carburant est disposé de façon à orienter un jet de carburant en direction d'une surface (14) de vaporisation de la ligne d'échappement, ladite surface de vaporisation présentant une température au moins égale à la température d'évaporation totale du carburant injecté. 2-Ligne d'échappement selon la 1, dans laquelle ladite température est supérieure à 360 C, le carburant injecté étant du gasoil. 3- Ligne d'échappement selon la 2, dans laquelle ladite température est supérieure à 360 C, et inférieure ou égale à 380 C. 4-Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le dispositif de traitement comprend un catalyseur d'oxydation (6) additionnel monté en amont de l'injecteur de carburant et apte à traiter les HC et CO véhiculés par les gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement. 5-Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le catalyseur d'oxydation (5) est apte à réchauffer périodiquement les gaz d'échappement à l'aide de l'injecteur de carburant. 6-Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le dispositif de traitement (3) comprend en outre des moyens pour élever la température de la surface (14 ) de vaporisation. 7-Ligne d'échappement selon la 6, dans laquelle lesdits moyens comprennent un élément chauffant (15) électrique. 8-Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le dispositif de traitement (3) comprend au moins un capteur de température (12) disposé au voisinage de la surface (14) de vaporisation. 9- Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le dispositif de traitement (3) comprend en outre un filtre à particules (4). 10- Ligne d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la surface (14) de vaporisation est réalisée en acier, ou en fonte. 11-Procédé de traitement des gaz d'échappement à l'intérieur d'une ligne d'échappement pour moteur à combustion interne de véhicule automobile, dans lequel on injecte du carburant dans la ligne d'échappement en amont d'un catalyseur d'oxydation, caractérisé en ce qu'on injecte le carburant en direction d'une surface de vaporisation de la ligne d'échappement présentant une température au moins égale à la température d'évaporation totale du carburant injecté.20
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/36,F01N 3/035,F01N 3/20
FR2889334
A1
DISPOSITIF DE RECONNAISSANCE EN TEMPS REEL DES PANNEAUX DE SIGNALISATION
20,070,202
La présente invention concerne un dispositif de reconnaissance de panneaux de signalisation en temps réel, dont le but est d'informer le conducteur sur les conditions de circulation. De nos jours, le domaine de la sécurité routière tient une place importante dans notre société et de nombreux procédés sont étudiés pour réduire le nombre alarmant d'accidents. Ces derniers sont, en règle générale, la conséquence directe d'infractions au code de la route. Le manque de vigilance du conducteur sur la signalisation en est une des principales causes. L'objectif de l'invention est donc d'apporter une aide supplémentaire au conducteur en lui indiquant en particulier la signalisation liée à sa sécurité. Cette transmission de l'information au conducteur ne doit en aucun cas le gêner. Le principe du temps réel permet, contrairement aux systèmes de navigation basé sur une cartographie, d'informer le conducteur sur la signalisation temporaire ou nouvellement installée. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé à bord de tout type de véhicule. Les dispositifs de reconnaissance de panneaux, existants à l'heure actuelle, ne revendiquent aucune méthode particulière ou utilisent des procédés peu adaptés. Les brevets EP 1145186 de Janssen Reinhard, Lindner Frank, Ulmer Berthold - (DAIMLER CHRYSLER) , EP 1005421 de Pochmuller, Werner (ROBERT, BOSCH, GMBH) , FR2672411 de (DESLANDES PHILIPPE) et EP1114371 de janssen holger - (BOSCH, GMBH, ROBERT) ne définissent aucun procédé pour la reconnaissance des panneaux. Le brevet EP1383098 de Stromme, Oyvind définit un dispositif de reconnaissance peu performant car basé sur un algorithme de corrélation avec une base de données. En effet, ce type de procédé, en plus d'être très gourmand en ressources, est peu robuste à partir du moment où l'image n'est pas nette ou que le panneau est abîmé. Les brevets FR8810175 de Yves Archambault (SECTRONIC SA) et FR2834372 de Begouen Jean-Paul proposent l'installation de puces sur les panneaux, ce qui est irréalisable dans la pratique vu les coûts que cela engendrerait. De plus, ces dispositifs ne permettent pas une classification et une sélection des panneaux en fonction du milieu environnant et des caractéristiques du véhicule. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. En effet, il utilise un système de reconnaissance basé sur des réseaux de neurones, optimisé pour la reconnaissance des formes et des symboles, sans nécessiter aucune installation extérieure au véhicule. La forme correspond à celle du panneau, tel un cercle pour un panneau d'interdiction, tandis que les symboles correspondent au contenu, tels les chiffres 10 dans un panneau de limitation de vitesse. Dans la suite du document, tous les exemples sont basés sur la signalisation européenne. Le dispositif selon l'invention comporte un système de prise d'images, une unité de traitement d'images basée sur la couleur, la forme, les symboles et utilisant les réseaux neuronaux, ainsi qu'un système de décision prenant en compte l'environnement et les caractéristiques du véhicule, le tout couplé à un système d'information au conducteur. La lecture des panneaux est effectuée au moyen d'un système de prise de vue, tel qu'une caméra, embarqué à bord du véhicule. Son champ de vision doit permettre de capturer les panneaux des deux cotés de la chaussée. L'unité de traitement d'images tient compte avant tout de la luminosité extérieure, assurant ainsi une bonne détection dans tous types de conditions lumineuses. En effet, selon le système de prise d'image utilisé, les images récupérées ne sont pas identiques, ne serait ce qu'au niveau de la couleur. Pour éviter ce problème, l'unité analyse les images de plusieurs manières, en changeant par exemple la base des couleurs du RGB vers le LAB ou le HSV. L'extraction des zones d'intérêt, contenant les panneaux et panonceaux, dans une image est rendue possible au moyen d'algorithmes tels que la détection de couleurs et de formes. Ainsi des filtres de couleurs tels que le rouge, le noir ou le blanc, sont appliqués successivement à l'image en fonction du type de panneaux à détecter ou déjà détectés. Cela permet de ne sélectionner qu'une partie de l'image à traiter pour gagner en temps de calcul et augmenter le pourcentage de réussite. De plus, la forme est un élément important puisqu'elle détermine la catégorie du ou des panneaux que rencontre le conducteur. Par exemple, une forme circulaire et de couleur rouge correspond à un signal d'interdiction. En utilisant les mêmes procédés, les panonceaux sont extraits afin d'apporter des précisions ou des indications complémentaires aux usagers concernés. Ces panonceaux étant toujours situés sous un panneau, cela permet alors d'appliquer ces méthodes sur une partie ciblée de l'image. Le traitement des zones d'intérêt utilise des algorithmes basés sur les réseaux neuronaux permettant la reconnaissance des différents panneaux et panonceaux grâce à leurs formes et les symboles qu'ils contiennent. En effet, ce type d'algorithme, très puissant en terme de rapidité, apporte un pourcentage de réussite très élevé. Un autre avantage des réseaux de neurones est leur capacité d'adaptation à diverses applications. Pour cela, il suffit de modifier au moins un paramètre tel que la structure du réseau, le nombre de couches cachées, de neurones d'entrée et de sortie, ou le principe d'entraînement des neurones. Le système de décision permet, au moyen des formes et des symboles trouvés, ainsi que de plusieurs paramètres environnementaux, de ne retenir que l'information la plus utile à transmettre au conducteur. Le système prend en compte le milieu et le pays où circule le conducteur de manière totalement autonome, les différents milieux pouvant être par exemple une ville, une autoroute, une route de montagne ou une zone à vitesse limitée. Pour cela, le système peut faire le lien entre plusieurs panneaux successifs ou détecter certains panneaux significatifs. Par exemple, aux abords d'une agglomération, le dispositif détecte le panneau d'entrée ou de sortie de cette ville. Cela lui permet de s'adapter au milieu et ainsi d'optimiser ses algorithmes pour obtenir de meilleurs résultats. Les caractéristiques du véhicule comme son gabarit et son poids sont aussi pris en compte. Cela est utile, par exemple, pour filtrer les panneaux de vitesse adressés uniquement aux véhicules dont le poids est supérieur à celui indiqué sur le panonceau. Dans le cas d'un panneau s'appliquant à une voie de décélération, le dispositif peut savoir si le véhicule est entré dans cette voie en vérifiant, par exemple, l'activation de l'indicateur de changement de direction, ou le franchissement de la ligne. Ainsi le conducteur n'est informé que sur les conditions de circulation le concernant. L'information climatique est également prise en compte par le dispositif au moyen de capteurs tels qu'un détecteur de pluie ou de brouillard. Ce procédé a pour but de donner plus ou moins d'importance à certains panneaux comme par exemple de mettre en avant le panneau de danger risque de verglas en montagne, ou d'indiquer une limitation de vitesse de 110 km/h au lieu d'une limitation de 130 km/h par temps de pluie sur autoroute. Le conducteur est informé sur les conditions de circulation, au moyen d'un signal sonore ou visuel. La vitesse maximale autorisée est indiquée de façon permanente au conducteur sous forme visuelle au moyen par exemple d'un affichage dans l'habitacle du véhicule. Les informations ponctuelles importantes, telles que la présence d'un stop, sont affichées de manière éphémère de façon à avertir l'utilisateur au moment propice. De plus, un flash d'intensité réduite peut être utilisé pour avertir le conducteur d'une infraction au code de la route, telle que le dépassement de la vitesse maximale autorisée. Il peut être placé au niveau du rétroviseur intérieur ou du tableau de bord du véhicule et ne doit en aucun cas gêner le conducteur. Ce flash, qui rappelle celui d'un radar de police, est particulièrement appréhendé par les automobilistes et donc alarmera rapidement le conducteur, dans le cas par exemple d'un excès de vitesse. Un signal sonore peut être rajouté au signal visuel existant afin de renforcer la sécurité. A noter que le dispositif peut-être couplé à un système de contrôle de la vitesse permettant, avec l'approbation du conducteur, de limiter ou de réguler automatiquement la vitesse du véhicule. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure numéro 1 représente, sous forme de blocs comportementaux, le dispositif. La figure numéro 2 représente les conditions de fonctionnement du dispositif. La figure numéro 3 représente le dispositif sous forme d'éléments physiques distincts. Les figures numérotées de 4 à 6 représentent des exemples précis du fonctionnement du dispositif. En référence au schéma numéro 1, le dispositif comporte un système de prise d'images (1), de traitement d'images (2) et de décision (3), le tout associé à un système d'information au conducteur (4). En référence au schéma numéro 2, le dispositif est installé à bord d'un véhicule (5) circulant le long d'une route (6). Le dispositif de prise d'image (1) permet la capture des panneaux (7a et 7b) situés dans son champ de vision (8). En référence au schéma numéro 3, le dispositif installé à bord du véhicule (5) est constitué de plusieurs éléments. La caméra (9) située sur le véhicule représente le système de prise d'image (1) dont le champ de vision (8) est orienté vers le panneau (7c). Le flux de données ainsi collectées est envoyé à l'unité de traitement (10), composée du système de traitement d'images (2) et du système de décision (3), qui traite cette information en la couplant avec celles transmises par des capteurs (11) placés sur le véhicule (5). Les informations traitées sont transmises au conducteur à travers une interface (12). Dans ce schéma, l'interface (12) est composée de trois éléments. Un écran (13) permet d'afficher en continu, pour le conducteur, la vitesse limite dans le milieu où circule le véhicule (5). Dans le cas où il roule trop vite, un avertisseur (14) informe le conducteur de l'excès de vitesse. Enfin, un deuxième écran (15) l'informe des conditions importantes de circulation. Le dispositif peut être aussi couplé à un contrôleur de vitesse (16) permettant au conducteur, par l'intermédiaire d'une commande (17) vocale ou mécanique située ici sur le volant (18), de limiter ou de réguler automatiquement la vitesse du véhicule (5) à la vitesse limite du milieu où il circule. En référence aux schémas numérotés de 4 à 6, le dispositif comporte un système de décision (3) fonctionnant de façon autonome et intelligente. Trois cas de décision sont ici recensés. Dans le premier cas (figure 4), le dispositif détecte un panneau de limitation de vitesse à 130 km/h (7d) et un capteur (11) lui indique la présence de pluie (19). Il informe donc au conducteur une limitation de 110 hm/h (13). Dans le second cas (figure 5), le dispositif détecte un panneau de limitation de vitesse à 50 km/h (7e) et un capteur (11) de vitesse l'informe que le véhicule circule à 65 km/h (20). L'avertisseur (14) déclenche donc un flash d'intensité réduite qui informe le conducteur du dépassement de la limitation de vitesse. Dans le troisième cas (figure 6), le dispositif détecte un panneau de limitation de vitesse à 110 km/h (7f) ainsi qu'un panneau à 90 km/h (7g) mais destiné aux véhicules de plus de 5.5 tonnes, cette information étant signalée par le panonceau (21) sous le panneau 90 km/h (7g). Le véhicule concerné (22) ne dépassant pas le poids de 5.5 fo tonnes, le système signale au conducteur une limitation de 110 km/h (13). Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au domaine de l'assistance de conduite de véhicule
Dispositif de reconnaissance en temps réel des panneaux de signalisation. L'invention concerne un dispositif apportant au conducteur une aide à la conduite. Ce dispositif qui utilise un procédé fiable et rapide basé sur les réseaux de neurones pour la reconnaissance des panneaux, prend aussi en compte les caractéristiques du véhicule et l'environnement extérieur.Il est constitué d'un système de prise d'images (1), de traitement d'images (2) et de décision (3), le tout associé à un système d'information au conducteur (4).Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au domaine de l'assistance de conduite de véhicule.
1) Dispositif de reconnaissance de panneaux de signalisation en temps réel caractérisé en ce qu'il comporte un système de prise d'images (1), de traitement d'images (2) et de décision (3), le tout associé à un système d'information au conducteur (4). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la lecture des panneaux est effectuée au moyen d'un système de prise de vue, tel qu'une caméra (9), embarqué à bord du véhicule. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'unité de traitement d'images (2) tient compte de la luminosité extérieure, assurant ainsi une bonne détection dans tout type de conditions lumineuses. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que l'extraction des zones d'intérêt, contenant les panneaux (7) et panonceaux (29), dans l'image, est rendue possible au moyen d'algorithmes tels que la détection de couleurs et de formes. 5) Dispositif selon les 3 et 4 caractérisé en ce que le traitement des zones d'intérêt utilise des algorithmes basés sur les réseaux neuronaux permettant la reconnaissance des différents panneaux (de 7a à 7g) et panonceaux (21) grâce à leurs formes et aux symboles qu'ils contiennent. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les formes, les symboles ainsi que plusieurs paramètres environnementaux permettent, par l'intermédiaire du système de décision (3), de sélectionner l'information à transmettre au conducteur: a) Le dispositif a la possibilité de connaître de manière autonome le milieu où circule le conducteur alors que les caractéristiques du véhicule (5) pourront être spécifiés par l'utilisateur. b) L'information climatique est connue par le dispositif, par l'intermédiaire de capteurs (11) tels qu'un détecteur de pluie ou de brouillard, permettant de donner plus ou moins d'importance à certains panneaux dans les différentes conditions de circulation. 7) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le conducteur est 10 informé sur les conditions de circulation, au moyen d'un signal sonore ou visuel (12). 8) Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que l'affichage de la vitesse maximale autorisée s'effectue de façon permanente (13) afin que le 15 conducteur soit prévenu, à tout moment, de la vitesse à ne pas dépasser. 9) Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que le dépassement de la vitesse autorisée est signalé au conducteur par un signal lumineux (14) tel qu'un flash d'intensité réduite, intégré au véhicule (5) et ne gênant en aucun 20 cas le comportement dudit conducteur. 10) Dispositif selon la 7 caractérisé en ce qu'un système de contrôle de la vitesse (16) peut y être associé, permettant, avec l'approbation du conducteur, de limiter ou de réguler automatiquement la vitesse du véhicule (5).
G,B
G06,B60,G01,G08
G06K,B60K,G01C,G08G
G06K 9,B60K 28,B60K 31,G01C 21,G08G 1
G06K 9/72,B60K 28/02,B60K 31/18,G01C 21/26,G08G 1/0968
FR2890782
A1
DISPOSITIF SEMI-CONDUCTEUR COMPRENANT AU MOINS UN TRANSISTOR MOS COMPRENANT UNE COUCHE D'ARRET DE GRAVURE ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT.
20,070,316
La présente invention concerne les circuits intégrés et plus particulièrement des dispositifs semi-conducteurs comprenant au moins un transistor, de préférence un transistor MOS, présentant des performances électriques améliorées. De manière conventionnelle, les transistors MOS sont formés dans une zone active d'un substrat semi-conducteur isolée du reste du substrat par une région d'isolation, par exemple une région du type à tranchées peu profondes STI (Shallow Trench Isolation en langue anglaise), par formation de régions de source et de drain qui délimitent entre elles un canal, et d'une région de grille qui s'étend au-dessus de ce canal. Les transistors MOS sont généralement recouverts par une couche d'arrêt de gravure, par exemple une couche de nitrure sans bord pouvant être formée à la suite d'un dépôt PECVD (Plasma Enhanced Chemical Vapour Deposition en langue anglaise). Cette couche d'arrêt de gravure est ensuite recouverte par une couche diélectrique dans laquelle des trous de contact sont gravés afin de réaliser le raccordement électrique des régions de source, de drain et de grille du transistor. La couche d'arrêt de gravure peut représenter alors un point de détection lors de la réalisation de la gravure des trous de contacts dans la couche diélectrique. Plus particulièrement, la détection de cette couche permet de poursuivre la gravure des trous de contacts pour atteindre les zones de silicium du transistor, par exemple pendant une durée prédéterminée. La contrainte résiduelle de la couche d'arrêt de gravure permet de modifier les performances électriques d'un transistor, en particulier le courant qui circule entre le drain et la source à l'état passant. Ce courant peut être augmenté ou diminué en fonction du niveau de contrainte mécanique appliqué au transistor. En effet, la couche d'arrêt permet d'induire une courbure locale dans le substrat du dispositif semiconducteur, ce qui génère une contrainte mécanique dans le canal. Une telle contrainte agit sur la mobilité des porteurs, et par conséquent sur les performances électriques du transistor. En particulier, il a été constaté qu'une couche d'arrêt de gravure induisant une compression améliore le fonctionnement d'un transistor de type PMOS, mais dégrade, en même temps, le fonctionnement d'un transistor de type NMOS. A l'inverse, une couche d'arrêt de gravure qui induit une tension améliore le fonctionnement d'un transistor de type NMOS et dégrade le fonctionnement d'un transistor de type PMOS. On observe ainsi que toute amélioration apportée à un type de transistors se fait au détriment de l'autre type de transistors. Afin d'améliorer simultanément les performances électriques des transistors de type NMOS et de type PMOS, il a déjà été proposé dans le document IBM IEDM 2004 un procédé consistant à réaliser un dispositif semi-conducteur à transistors MOS dans lequel une première couche d'arrêt de gravure en tension recouvre au moins un transistor de type NMOS et une deuxième couche d'arrêt de gravure en compression recouvre au moins un transistor de type PMOS. Un tel procédé consiste à déposer une première couche d'arrêt de gravure en tension sur l'ensemble des transistors du dispositif puis à réaliser des étapes de photolithographie et de gravure afin d'éliminer les parties de la couche d'arrêt qui recouvrent les transistors de type PMOS. Ce procédé fait ensuite intervenir le dépôt d'une deuxième couche d'arrêt de gravure en compression sur l'ensemble des transistors ainsi que des étapes de photolithographie et de gravure des parties de la couche d'arrêt recouvrant les transistors de type NMOS. Ce procédé présente ainsi l'inconvénient de faire intervenir des étapes de gravure difficiles à mettre en oeuvre qui peuvent endommager les transistors du dispositif. FR 2846789 décrit un dispositif semi-conducteur à transistors MOS dans lequel la couche d'arrêt de gravure comporte une première couche de matériau présentant un premier niveau de contrainte résiduel recouvrant une partie des transistors du dispositif, par exemple un transistor de type PMOS, et une deuxième couche de matériau qui présente un deuxième niveau de contrainte résiduel recouvrant l'ensemble des transistors du dispositif, à savoir à la fois des transistors de type PMOS et des transistors de type NMOS. Dans cette structure particulière, la première couche et la deuxième couche de matériau de la couche d'arrêt de gravure sont choisies de manière à présenter des niveaux de contraintes résiduels qui sont opposés afin d'obtenir une amélioration simultanée des performances électriques sur les deux types de transistors. Ainsi, dans cette structure, un transistor de type PMOS peut être recouvert à la fois par une première couche de matériau en compression et par une deuxième couche de matériau en tension, la superposition de ces deux couches induit une compression dans le canal de ce transistor améliorant la mobilité des porteurs, tandis que seule la deuxième couche de matériau induisant une tension recouvre le transistor de type NMOS. Cependant, ce procédé présente entre autres l'inconvénient de faire intervenir au moins une étape de photolithographie suivie d'au 20 moins une étape de gravure difficiles à mettre en oeuvre. En particulier, ce procédé fait intervenir une étape de gravure de la première couche de matériau disposée, par exemple sur un transistor de type NMOS, difficile à mettre en oeuvre car cette étape peut endommager le transistor. En outre, l'épaisseur des couches n'est pas uniforme au-dessus des différents types de transistors ce qui peut conduire à des difficultés au niveau de la gravure des trous de contact pour effectuer le raccordement électrique des zones de silicium du transistor. Au vu de ce qui précède, l'invention a notamment pour objet de réaliser un dispositif semi-conducteur comprenant au moins un transistor MOS dans lequel il est possible d'adapter de manière discriminante le niveau de contrainte résiduel d'une couche d'arrêt de gravure à la nature des transistors qu'elle recouvre tout en minimisant le nombre d'étapes de photolithographie et de gravure. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un dispositif semiconducteur comprenant au moins un transistor MOS pourvu de régions de source et de drain formées dans un substrat semi-conducteur, d'une région de grille et d'espaceurs, ledit transistor étant recouvert par une couche d'arrêt de gravure comportant au moins une première zone ayant un premier niveau de contrainte résiduel qui recouvre au moins une partie dudit transistor, et au moins une deuxième zone ayant un deuxième niveau de contrainte résiduel qui recouvre au moins une autre partie du dispositif, ladite première zone comportant un premier niveau de contrainte résiduel supérieur au deuxième niveau de contrainte résiduel de ladite deuxième zone. On obtient un dispositif semi-conducteur dans lequel la couche d'arrêt de gravure déposée uniformément sur l'ensemble des transistors présente un niveau de contrainte résiduel qui est adapté à chaque type de transistor qu'elle recouvre. En particulier, chacun des transistors MOS constituant le dispositif présente des gains en courant pouvant être supérieurs à 10%. La couche d'arrêt de gravure permet d'induire une contrainte mécanique, soit une compression ou une tension, dans le canal d'un 20 transistor. Ainsi, on obtient un dispositif dans lequel une même couche d'arrêt de gravure peut présenter des zones qui n'induisent pas la même contrainte mécanique selon le type de transistor recouvert. On obtient également une couche d'arrêt de gravure qui présente une épaisseur homogène ce qui facilite la gravure à travers la couche diélectrique des trous de contact. La couche d'arrêt de gravure peut être une couche diélectrique. Selon une caractéristique de l'invention, ladite deuxième zone de la couche d'arrêt de gravure recouvre au moins une partie d'au moins un autre transistor. De préférence, les transistors MOS du dispositif semi-conducteur comportent des transistors de type NMOS et des transistors de type PMOS et la première zone de la couche d'arrêt de gravure recouvre au moins une partie d'au moins un transistor NMOS et la deuxième zone de la couche d'arrêt de gravure recouvre au moins une partie d'au moins un transistor PMOS. Par exemple, la couche d'arrêt de gravure comporte une zone en tension recouvrant les transistors NMOS et une zone en compression recouvrant les transistors PMOS. De préférence, la couche d'arrêt de gravure est une couche de nitrure de silicium. Dans un autre mode de réalisation avantageux, la couche d'arrêt de gravure comporte une partie supérieure au-dessus de la région de grille, une partie inférieure au-dessus des régions de source et de drain, et une partie latérale au-dessus des espaceurs, la partie inférieure de ladite deuxième zone présente un niveau de contrainte résiduel supérieur aux parties supérieures et latérales de ladite deuxième zone de la couche d'arrêt de gravure. Dans un autre de mode de réalisation, le dispositif peut comporter deux couches d'arrêt de gravure superposées l'une sur l'autre comportant chacune une zone en compression recouvrant un transistor de type PMOS et une zone en tension recouvrant un transistor de type NMOS. Ainsi dans cette structure, un transistor de type PMOS peut être recouvert par deux zones en compression et un transistor de type NMOS peut être recouvert par deux zones en tension à partir de deux couches d'arrêts superposées l'une sur l'autre. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé également un procédé de fabrication d'un dispositif semi-conducteur à transistors MOS, comprenant la formation des transistors dans un substrat semi-conducteur et la formation d'une couche d'arrêt de gravure sur l'ensemble des transistors, dans lequel le niveau de contrainte résiduel de la couche d'arrêt de gravure est modifié de manière à obtenir une couche d'arrêt de gravure comportant au moins une première zone ayant un premier niveau de contrainte résiduel qui recouvre au moins une partie d'au moins un transistor, et au moins une deuxième zone ayant un deuxième niveau de contrainte résiduel qui recouvre au moins une autre partie du dispositif, ladite première zone comportant un premier niveau de contrainte résiduel supérieur au deuxième niveau de contrainte résiduel de ladite deuxième zone. Le procédé permet de réaliser une couche d'arrêt de gravure dont le niveau de contrainte résiduel est adapté au type de transistor recouvert. Un tel procédé permet en outre de minimiser le nombre d'étapes de photolithographie et de gravure difficiles à mettre en oeuvre. De préférence, l'étape de modification du niveau de contrainte résiduel de la couche d'arrêt de gravure comporte une étape de dépôt de masque audessus de la couche d'arrêt de gravure recouvrant au moins une partie d'au moins un transistor, une étape d'insolation et de traitement thermique et l'élimination dudit masque. En variante, l'étape de modification du niveau de contrainte résiduel de la couche d'arrêt de gravure comporte une étape de dépôt de masque audessus de la couche d'arrêt de gravure recouvrant au moins une partie d'au moins un transistor, une étape de bombardement électronique sur l'ensemble des transistors et l'élimination dudit masque. De préférence, l'étape de modification du niveau de contrainte résiduel de la couche d'arrêt de gravure comporte une étape de dépôt de masque sur la couche d'arrêt de gravure recouvrant au moins une partie d'au moins un transistor PMOS. Dans un mode de réalisation, l'étape de modification du niveau de contrainte résiduel de la couche d'arrêt de gravure comporte une étape de dépôt de masque sur la couche d'arrêt de gravure recouvrant des régions de grille et des espaceurs d'un transistor PMOS. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée des modes de réalisations et de mise en oeuvre nullement limitatifs et des dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 représente une vue en coupe d'un dispositif semi-conducteur obtenu selon un mode de réalisation, les figures 2 à 5 représentent les étapes d'un mode de réalisation d'un tel dispositif, et 2890782 7 la figure 6 représente une vue en coupe d'un dispositif semi- conducteur obtenu selon un autre de mode de réalisation. Sur la figure 1, on a représenté un dispositif semi-conducteur obtenu selon un mode de réalisation. En particulier, on a illustré une partie du dispositif semi-conducteur dans laquelle deux transistors MOS et une couche d'arrêt de gravure les recouvrant ont été formés. Comme on le voit sur cette figure, le dispositif semi-conducteur comprend deux transistors 1 et 2 qui sont chacun réalisés dans une zone active d'un substrat semi-conducteur 4 et 5, délimitée par une région isolante 6 (STI). Les transistors 1 et 2 ont été réalisés respectivement par formation des régions de source 7 et 8 et des régions de drain 9 et 10 délimitant ainsi des régions de canal 11 et 12. Les transistors 1 et 2 comportent respectivement une région de grille 13 et 14 et des espaceurs 15 et 16, de sorte que la région de grille 13 ou 14 des transistors 1 ou 2 s'étend au-dessus du canal 11 ou 12. Les transistors 1 et 2 sont recouverts par une couche d'arrêt de gravure 17. La couche d'arrêt de gravure 17 peut comporter du nitrure et est, de préférence, une couche de nitrure de silicium. Sur cette figure, la couche d'arrêt de gravure 17 comporte une première zone 17a qui présente un premier niveau de contrainte résiduel al recouvrant le transistor 1 et une deuxième zone 17b qui présente un deuxième niveau de contrainte résiduel a2 recouvrant le transistor 2. Grâce au mode de réalisation de la couche d'arrêt 17 dans le dispositif semi-conducteur, la première zone 17a présente un premier niveau de contrainte résiduel al supérieur au deuxième niveau de contrainte résiduel a2 de la deuxième zone 17b. Dans l'exemple de réalisation illustré sur cette figure, le transistor 1 qui est recouvert par la première zone 17a de la couche d'arrêt 17 est un transistor de type NMOS, et le transistor 2 qui est recouvert par la deuxième zone 17b de la couche d'arrêt 17 est un transistor de type PMOS. En particulier, la première zone 17a recouvrant le transistor 1, de type NMOS, est en tension et la deuxième zone 17b recouvrant le transistor 2, de type PMOS, est en compression. Par exemple, la première zone 17a présente un niveau de contrainte résiduel pouvant être égale à 1,8 GPa alors que la deuxième zone 17b présente un niveau de contrainte résiduel pouvant être égale à -2 GPa. On obtient ainsi une couche d'arrêt 17 susceptible de modifier simultanément le fonctionnement des transistors de type NMOS et de type PMOS et, en particulier, d'améliorer les performances électriques de chacun de ces transistors. Le dispositif semi-conducteur peut naturellement comporter plusieurs transistors MOS. Dans ce cas, la première zone 17a de la couche d'arrêt 17 ayant un premier niveau de contrainte résiduel al recouvre alors une partie des transistors, par exemple des transistors de type NMOS et la deuxième zone 17b ayant un deuxième niveau de contrainte résiduel recouvre alors une autre partie du dispositif, et plus particulièrement d'autres transistors du dispositif, par exemple des transistors de type PMOS. Les figures 2 à 5 représentent les principales étapes d'un mode de réalisation permettant d'obtenir un dispositif semi-conducteur dans lequel la couche d'arrêt de gravure 17 permet d'améliorer simultanément les performances électriques des transistors. Comme précédemment, on a représenté sur la figure 2 une partie du dispositif semi-conducteur comprenant les transistors 1 et 2 qui ont été décrits ci-dessus. De la même façon que précédemment, le transistor 1 est un transistor de type NMOS et le transistor 2 est de type PMOS. Sur cette figure, la couche d'arrêt de gravure 17 recouvrant l'ensemble de la surface du dispositif semi-conducteur peut être obtenue à partir d'un dépôt PECVD (Plasma Enhanced Chemical Vapour Deposition). De manière conventionnelle, on réalise ce dépôt à partir d'un mélange gazeux comprenant, par exemple, du silane et de l'ammoniac. A la suite de ce dépôt, l'ensemble de la couche d'arrêt de gravure 17, est en compression. Sur cette figure, la couche d'arrêt 17 induit donc une compression dans le canal des transistors 1 et 2. En particulier, la couche d'arrêt présente une contrainte résiduelle qui est environ égale à -2GPa. Comme on le voit également sur cette figure, une couche 18 est déposée sur l'ensemble de la surface dispositif semi-conducteur recouvrant ainsi les transistors 1 et 2 ainsi que la région isolante 6. La couche 18 est une couche qui est transparente aux rayons ultraviolets. De préférence, la couche 18 est une couche diélectrique. Comme on le voit sur la figure 3, un masque 19 est ensuite déposé sur la couche 18 afin de recouvrir l'ensemble du dispositif semi-conducteur. Le masque 19 est une couche qui permet d'absorber les rayons ultraviolets. Le masque 19 peut être constitué par une seule couche absorbante pouvant être une couche diélectrique ou par un empilement de plusieurs couches, par exemple une couche de polysilicium surmontée d'une couche de silicium amorphe. Le masque 19 peut être aussi constituée par une couche de silicium amorphe surmontée d'une couche de métal. On réalise ensuite une étape de photolithographie au niveau de la partie du masque 19 qui recouvre le transistor 2 suivie d'une étape de gravure de la partie du masque 19 qui recouvre le transistor 1, tel qu'il est illustré sur la figure 4. Cette étape de gravure est réalisée jusqu'à la surface supérieure de la couche diélectrique 18. Ainsi, à la suite de cette gravure, le transistor 2 est toujours recouvert par une partie du masque 19 alors que la surface supérieure de la couche 18 recouvrant le transistor 1 est dégagée. La couche 18 permet notamment de rendre la gravure de la partie du masque 19 recouvrant le transistor 1, sélective ce qui permet d'éviter l'élimination d'une partie de la couche d'arrêt 17. Comme illustré sur la figure 5, on réalise un traitement thermique, de préférence à une température de 400 C, et une étape d'insolation sur l'ensemble du dispositif. Cette étape d'insolation consiste à réaliser un traitement aux rayons ultraviolets. De 2890782 10 préférence, ce traitement peut être réalisé pendant une durée de cinq minutes. Une zone 17b de la couche d'arrêt 17 recouvrant le transistor 2 et qui est recouverte par une partie du masque 19 est protégée au cours de l'étape d'insolation. En effet, la partie du masque 19 protégeant la zone 17b absorbe les rayons ultraviolets. A l'inverse, une zone 17a de la couche d'arrêt 17 recouvrant le transistor 1 et qui est recouverte par la couche 18, transparente aux rayons ultraviolets, n'est pas protégée au cours de ce traitement. Un tel traitement modifie le niveau de contrainte résiduel de la zone 17a de la couche d'arrêt 17 de manière à la faire passer d'un état en compression à un état en tension. Ainsi après élimination de la couche 18, on obtient un dispositif semiconducteur comprenant deux transistors 1 et 2 qui sont recouverts par une couche d'arrêt de gravure 17 qui n'induit pas le même type de contrainte mécanique selon le type de transistor tel qu'il est illustré sur la figure 1. En particulier, la couche d'arrêt 17 n'induit pas une contrainte mécanique uniforme en fonction du type de transistor. En effet, la couche d'arrêt 17 comporte une zone 17a en tension recouvrant le transistor 1, qui est un transistor NMOS, et une zone 17b en compression qui recouvre le transistor 2, qui est un transistor PMOS. Ainsi la zone 17a présente un niveau de contrainte résiduel qui est supérieur au niveau de contrainte résiduel de la zone 17b. Ce procédé permet donc d'améliorer simultanément les performances des transistors NMOS et les transistors de type PMOS. De plus, ce procédé ne fait pas intervenir une étape de gravure pouvant endommager le transistor 1 ou 2. En outre, le choix de l'épaisseur et de la nature du matériau de la couche d'arrêt 17 permet d'obtenir une amplitude de variation de la contrainte résiduelle pouvant être importante. En d'autres termes, l'épaisseur et la nature du matériau de la couche d'arrêt 17 permet de la faire passer d'un niveau de contrainte résiduel al très faible à un niveau de contrainte résiduel a2 important. 2890782 11 Il est également possible, en variante, à la place du traitement thermique et du traitement aux rayons ultraviolets, d'effectuer un bombardement électronique sur l'ensemble des transistors. De la même façon que précédemment, la couche d'arrêt 17 présente à la suite de cette étape une zone 17a qui présente un premier niveau de contrainte résiduel al supérieur au deuxième niveau de contrainte résiduel a2 de la zone 17b. Sur les figures précédentes, les zones 17a et 17b de la couche d'arrêt 17 recouvrent l'ensemble des transistors 1 et 2, c'est-à-dire les régions de source 7 et 8 et de drain 9 et 10, les régions de grille 13 et 14 ainsi que les espaceurs 15 et 16. Cependant, la zone 17a ou 17b peut également recouvrir une partie du transistor 1 ou 2. En particulier, une partie de la couche d'arrêt 17 recouvrant le transistor 2, de type PMOS, peut être en compression et une autre partie de la couche d'arrêt 17 recouvrant le transistor 2 peut être en tension. En se référant maintenant à la figure 6, on a représenté un dispositif semi-conducteur comprenant deux transistors 1 et 2 tels que décrits cidessus recouverts par une couche d'arrêt de gravure 17. Sur cette figure, on a également représenté une deuxième région isolante 20. De la même façon que précédemment, les transistors 1 et 2 sont respectivement des transistors de type NMOS et des transistors de type PMOS. Dans ce mode de réalisation, la couche d'arrêt 17 comporte une zone 17a qui recouvre à la fois la région de grille 13, les espaceurs 15 et les régions de source 7 et de drain 9 du transistor 1, une zone 17c qui recouvre les régions de source 8 et de drain 10 du transistor 2 et une zone 17d qui recouvre les régions de grille 14 et les espaceurs 16 du transistor 2. Sur cette figure, la zone 17c présente un niveau de contrainte résiduel qui est supérieur au niveau de contrainte résiduel de la zone 17d qui recouvre les régions de grille 14 et les espaceurs 16 du transistor 2. 2890782 12 La zone 17c présente ainsi le même niveau de contrainte résiduel que la zone 17a recouvrant le transistor 1. En particulier, les zones 17a et 17c sont en tension et la zone 17d est en compression. Cette variante peut être obtenue en appliquant le masque 19 uniquement sur la zone 17d du transistor 2 c'est-à-dire au-dessus des parties supérieures et latérales de la couche d'arrêt 17 recouvrant les régions de grille 14 et les espaceurs 16 du transistor 2. De cette façon, il est possible d'améliorer l'homogénéisation des performances électriques des différents types de transistors. 2890782 13
La présente invention concerne un dispositif semi-conducteur comprenant au moins un transistor MOS pourvu de régions de source 7,8 et de drain 9,10 formées dans un substrat semi-conducteur 4,5, d'une région de grille 13,14 et d'espaceurs 15,16, ledit transistor 1 étant recouvert par une couche d'arrêt de gravure 17 comportant au moins une première zone 17a ayant un premier niveau de contrainte résiduel sigma1 qui recouvre au moins une partie dudit transistor 1, et au moins une deuxième zone 17b ayant un deuxième niveau de contrainte résiduel sigma2 qui recouvre au moins une autre partie du dispositif, ladite première zone 17a comportant un premier niveau de contrainte résiduel sigma1 supérieur au deuxième niveau de contrainte résiduel sigma2 de ladite deuxième zone 17b.
1. Dispositif semi-conducteur comprenant au moins un transistor MOS pourvu de régions de source (7,8) et de drain (9,10) formées dans un substrat semi-conducteur (4,5), d'une région de grille (13,14) et d'espaceurs (15,16), ledit transistor (1) étant recouvert par une couche d'arrêt de gravure (17), caractérisé par le fait que la couche d'arrêt de gravure (17) comporte au moins une première zone (17a) ayant un premier niveau de contrainte résiduel (al) qui recouvre au moins une partie dudit transistor (1), et au moins une deuxième zone (17b) ayant un deuxième niveau de contrainte résiduel (152) qui recouvre au moins une autre partie du dispositif, ladite première zone (17a) comportant un premier niveau de contrainte résiduel (al) supérieur au deuxième niveau de contrainte résiduel (152) de ladite deuxième zone (17b). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel ladite deuxième zone (17b) de la couche d'arrêt de gravure (17) recouvre au moins une partie d'au moins un autre transistor (2). 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel les transistors MOS comportent des transistors de type NMOS (1) et des transistors de type PMOS (2) et dans lequel ladite première zone (17a) recouvre au moins une partie d'au moins un transistor NMOS (1) et ladite deuxième zone (17b) recouvre au moins une partie d'au moins un transistor PMOS (2). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la couche d'arrêt de gravure (17) comporte une zone en tension recouvrant les transistors NMOS (1) et une zone en compression recouvrant les transistors PMOS (2). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la couche d'arrêt de gravure (17) est une couche de nitrure 30 de silicium. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la couche d'arrêt de gravure (17) comporte une partie supérieure au-dessus de la région de grille (13,14), une 2890782 14 partie inférieure au-dessus des régions de source (7,8) et de drain (9,10), et une partie latérale au-dessus des espaceurs (15,16), et dans lequel la partie inférieure de ladite deuxième zone (17b) présente un niveau de contrainte résiduel supérieur aux parties supérieures et latérales de ladite deuxième zone (17b) de la couche d'arrêt de gravure (17). 7. Procédé de fabrication d'un dispositif semi-conducteur à transistors MOS, comprenant la formation des transistors (1,2) dans un substrat semiconducteur et la formation d'une couche d'arrêt de gravure (17) sur l'ensemble des transistors (1,2), dans lequel le niveau de contrainte résiduel de la couche d'arrêt de gravure (17) est modifié de manière à obtenir une couche d'arrêt de gravure (17) comportant au moins une première zone (17a) ayant un premier niveau de contrainte résiduel (al) qui recouvre au moins une partie d'au moins un transistor (1), et au moins une deuxième zone (17b) ayant un deuxième niveau de contrainte résiduel (0-2) qui recouvre au moins une autre partie du dispositif, ladite première zone (17a) comportant un premier niveau de contrainte résiduel (ai) supérieur au deuxième niveau de contrainte résiduel (a2) de ladite deuxième zone (17b). 8. Procédé selon la 7, dans lequel l'étape de modification du niveau de contrainte de la couche d'arrêt de gravure (17) comporte une étape de dépôt de masque (19) au-dessus de la couche d'arrêt de gravure (17) recouvrant au moins une partie d'au moins un transistor (2), une étape d'insolation et de traitement thermique et l'élimination dudit masque (19). 9. Procédé selon la 7, dans lequel l'étape de modification du niveau de contrainte de la couche d'arrêt de gravure (17) comporte une étape de dépôt de masque (19) au-dessus de la couche d'arrêt de gravure (17) recouvrant au moins une partie d'au moins un transistor (2), une étape de bombardement électronique et l'élimination dudit masque (19). 10. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9 dans lequel l'étape de modification du niveau de contrainte de la couche d'arrêt de gravure (17) comporte une étape de dépôt de masque (19) sur la couche d'arrêt de gravure (17) recouvrant au moins une partie d'au moins un transistor PMOS (2). 11. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 10, dans lequel l'étape de modification du niveau de contrainte de la couche d'arrêt de gravure (17) comporte une étape de dépôt de masque (19) sur la couche d'arrêt de gravure (17) qui recouvre au moins les régions de grille (8) et les espaceurs (16) d'un transistor PMOS (2).
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/31,H01L 21/8238
FR2891168
A1
PROCEDE POUR DETECTER DES ENVOIS POSTAUX EN PRISES MULTIPLES PAR ANALYSE DE L'IMAGE DU CHANT DES ENVOIS
20,070,330
La présente invention concerne le domaine du traitement d'envois postaux dans une machine de tri postal et plus particulièrement un procédé pour la détection d'envois postaux se chevauchant appelés couramment dans la technique envois en prise multiple. Le procédé selon l'invention s'applique à des envois postaux de petit format comme les lettres ou grand (très grand) format comme les magazines. On sait que lors du dépilage automatique d'envois postaux dans une machine de tri postal, il arrive que deux ou plusieurs envois soient dépilés ensemble (ce qui est appelée une prise double ou multiple) ce qui fait qu'ils sont convoyés en se chevauchant. Des envois en prise multiple se chevauchant ne peuvent pas être triés correctement de façon automatique. Il existe plusieurs méthodes connues de détection d'envois postaux en prise multiple. Une première méthode consiste à effectuer en aval du dépilage une friction mécanique sur les deux faces d'un envoi courant de sorte à séparer le cas échéant un autre envoi chevauchant face contre face l'envoi courant. Une seconde méthode consiste à mesurer en plusieurs points de mesure sur le trajet des envois certaines grandeurs physiques des envois comme la longueur, l'épaisseur, la hauteur pour détecter la présence d'envois en prise multiple. Une troisième méthode consiste à détecter la présence d'envois en prise multiple par analyse d'image. Dans cette troisième méthode, on peut former l'image d'un envoi vu de face (cette image étant généralement fournie par la lecture optique pour la lecture d'adresse) et on détecte la présence d'envois en prise multiple par une analyse du contour supérieur de l'envoi comme cela est décrit dans le document FR2841487. On peut également encore selon cette troisième méthode former une image du chant inférieur (tranche du dessous) de l'envoi à l'aide d'une caméra placée sous le trajet de l'envoi. Dans le document de brevet WO-03047773, on décrit encore un procédé pour détecter des envois postaux en prise multiple dans laquelle les envois sont convoyés, après dépilage, en série sur chant et une caméra CCD linéaire à balayage (balayant transversalement à la direction de déplacement de l'envoi et donc au chant (côté) inférieur de l'envoi) est placée sous le convoyeur de façon à former une image du côté inférieur (tranche inférieure) de chaque envoi passant au- dessus de la caméra. L'image est une image en multi niveaux de gris (image MNG). Selon ce procédé connu, l'image numérique est analysée ligne par ligne selon la direction de balayage (la direction perpendiculaire à la direction de déplacement de l'envoi) pour mesurer les valeurs de niveaux de gris sur chaque ligne et si sur l'ensemble des lignes, on détecte deux ou plusieurs maxima espacés sur chaque ligne qui se répètent selon un modèle préenregistré sur un ensemble de lignes dans l'image, on en déduit la présence d'envois postaux en prise multiple. La première méthode de détection d'envois en prise multiple présente l'inconvénient de générer des coûts importants d'intégration dans une machine de tri postal. Par ailleurs, les envois postaux peuvent être endommagés par l'effet de la friction exercée sur les envois. La seconde méthode de détection d'envois en prise multiple présente l'inconvénient de ne pas être adaptée à un large spectre d'envois. L'analyse de contour selon la troisième méthode peut se révéler insuffisante pour détecter des situations d'envois en prise multiple dans lesquelles un envoi vu de face est complètement caché par un autre envoi de plus grande taille. Le but de l'invention est de proposer un procédé de détection d'envois en prise multiple basé sur l'analyse d'une image du côté inférieur d'un envoi déplacé sur chant mais améliorée en ce qu'elle est adaptée pour détecter des situations de prise multiple sur un large spectre de courrier y compris avec des envois postaux très fins (par exemple des envois postaux du type coupon réponse ayant une épaisseur d'environ à 0, 15mm) pour lesquels l'écart entre deux maxima sur une ligne d'analyse peut être très petit et non détectable par le procédé connu du document WO-03047773. On a constaté en effet que sur un lot d'envois, 80% des cas de prise multiple impliquent des lettres fines dont la séparation est difficilement détectable. En outre, l'invention vise un procédé de détection robuste et indépendant de modèles préenregistrés. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour détecter des envois postaux en prise multiple se chevauchant, dans lequel on déplace des envois sur chant au dessus d'une caméra et on forme une image multiniveaux de gris du chant des envois pour détecter par analyse d'image la présence d'envois se chevauchant, caractérisé en ce que on transforme l'image multi-niveaux de gris en une image binaire qui fait apparaître une frontière définie par une zone dite claire, qui est le reflet du chant d'au moins un envoi, s'étendant entre deux zones dites sombre, cette frontière ayant un premier profil dit profil droit et un second profil dit profil gauche, et en ce que on analyse les profils droit et gauche pour détecter une discontinuité de profil qui est indicative de la présence d'envois se chevauchant. En pratique, comme indiqué ci-dessus la zone claire est le reflet du chant ou côté inférieur d'un envoi postal, mais il est entendu que le procédé selon l'invention s'étend à une simple inversion zone claire/zone sombre dans le cas où c'est la zone sombre qui est le reflet du chant d'un envoi postal. Le procédé selon l'invention peut présenter en outre les particularités suivantes: - la détection de discontinuité du profil est effectuée sur la base d'une image binaire obtenue par seuillage des pixels de l'image multi niveaux de gris formée par la caméra; - l'analyse du profil de ladite frontière est précédée par une recherche dans 15 l'image d'au moins une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre; -on recherche une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans une image binaire obtenue par seuillage des pixels de l'image multi niveaux de gris formée par la caméra; - on recherche une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans une image binaire obtenue par seuillage des pixels d'une image filtrée résultant d'un filtrage passe-haut de l'image multi niveaux de gris formée par la caméra; - le filtrage est un filtrage du type gradient; - le filtrage du type gradient est modifié avec les pixels de l'image multi niveaux de gris; - on découpe en bande l'image multi niveaux de gris formée par la caméra et on recherche une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans chaque bande de cette image; - on effectue en parallèle plusieurs processus différents pour rechercher une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans une image et on combine les résultats obtenus par ces processus pour détecter la présence d'envois en prise multiple; - on exploite les profils droit et gauche de la frontière pour déterminer des 35 données indicatives de l'épaisseur de l'envoi; - on exploite les profils droit et gauche de la frontière pour déterminer des données indicatives de l'état ouvert fermé ou encore abîmé de l'envoi. Le procédé selon l'invention est maintenant décrit plus en détail ciaprès en relation avec les dessins. La figure 1 illustre de façon très schématique le principe de la formation d'une image du côté inférieur d'un envoi déplacé sur chant. La figure 2 montre l'organigramme des différentes étapes du procédé selon l'invention. La figure 3 illustre une image binaire obtenue par le procédé selon 10 l'invention. La figure 4 illustre une image binaire obtenue par le procédé selon l'invention. La figure 5 illustre le profil gauche de la zone claire dans l'image de la figure 4. La figure 6 illustre le profil droit de la zone claire dans l'image de la figure 4. Sur la figure 1, on a représenté un envoi postal 1 (vu de face) qui est déplacé sur chant par un convoyeur 2 (par exemple au convoyeur à double bandes entre lesquelles l'envoi est pincé) selon une direction de convoyage indiquée par la flèche 3. Le convoyeur 2 est par exemple placé entre un dépileur et les sorties de tri d'une machine de tri postal classique en soi et non représentée sur les dessins. Comme visible sur la figure 1, une caméra linéaire 4 CCD est disposée sous le convoyeur 2 pour former à travers une vitre anti-poussière 5 une image numérique multi niveaux de gris (MNG) du côté inférieur 6 de l'envoi 1 sur chant. De préférence, on utilise une caméra 4 à haute résolution, par exemple d'une résolution de 20 pixels par millimètre qui permet de repérer une séparation d'environ 0,10 mm entre deux envois se chevauchant. En plus, on utilise un système d'éclairage du dessous de l'envoi constitué par deux diodes laser munies d'une génératrice de ligne à 22 ayant par exemple une longueur d'onde de 650nm et une puissance de 5mW. Ces diodes laser non représentées sont positionnées sous le convoyeur de sorte à diriger des faisceaux lumineux convergeant selon une incidence très faible de l'ordre de 25 ce qui permet d'éviter l'ombre de l'éclairage due à un envoi disposé plus bas qu'un autre envoi. Ces diodes laser réalisent un plan d'éclairage rectangulaire de longueur d'environ 40mm dans la direction horizontale perpendiculaire à la direction 3 sur une largeur de 3mm dans la direction 3. Dans le cas de courrier grand ou très grand format, la longueur du plan d'éclairage peut être réglée à environ 50mm. La caméra 4 est de préférence une barrette CCD linéaire de 512 points équipée d'un objectif F1.6/25mm réglable pour le courrier de petit format et le courrier grand ou très grand format. L'ensemble du système optique a une résolution de l'ordre de 20 points/mm dans la direction horizontale perpendiculaire à la direction 3 et une résolution variable de 3 à 8 points/mm dans cette direction 3 pour le courrier petit format en fonction de la vitesse de convoyage. Pour le courrier grand format, la résolution peut être respectivement de 15 points/mm et variable de 3 à 6 points/mm. Cette haute résolution contribue à rendre efficace le procédé selon l'invention. La prise d'image est déclenchée en réponse à un signal fourni par un capteur de passage disposé le long du convoyeur comme cela est bien connu et les images sont traitées en temps réel. Toutefois, la sensibilité du capteur CCD entraîne du bruit dans l'image MNG et nécessite donc pour la détection d'envois en prise multiple un 20 traitement adapté qui est détaillé ci-après. Dans le procédé selon l'invention dont les étapes principales sont illustrées figure 2, on commence par former (étape 31) une image MNG à haute résolution du côté inférieur d'un envoi détecté par le capteur (par exemple une image ayant une taille de 240 pixels par 800 pixels). Sur la base de cette image, on effectue un traitement en deux phases. La première phase de traitement consiste à lancer un ensemble de processus en parallèle pour détecter par des approches globales ou locales la présence d'une zone sombre entre deux zones claires caractérisant la présence de deux envois ou plus en prise multiple. Un premier processus consiste à rechercher à l'étape 32, de manière automatique, un seuil adapté pour binariser l'image MNG à partir de l'histogramme de l'image MNG. La binarisation par seuil constitue une approche globale du traitement de l'image MNG ce qui est parfaitement adapté aux images bruitées. Par exemple, on recherche classiquement une vallée entre deux maxima dans l'histogramme pour déterminer la valeur du seuil. A l'étape 33, l'image MNG est binarisée pour obtenir une image binaire (représentée figure 3) dans laquelle apparaissent deux types de zones distinctes: des zones sombres ZS et des zones claires ZC, une zone claire ZC délimitant le côté inférieur d'au moins un envoi 1, une zone sombre ZS délimitant l'espace libre autour de ce côté de l'envoi. De manière générale, dans le domaine du traitement de l'image, les pixels d'une zone sombre ZS de l'image binaire sont noires et les pixels d'une zone claires ZC de l'image binaire sont blancs. Sur la figure 3, on a représenté l'image binaire, obtenue à l'étape 33, délimitée par des pointillés et illustrant le côté inférieur de deux envois postaux 1 orientés selon la direction de convoyage 3. Les deux envois se chevauchant sont en prise double et sont séparés par un espace visible grâce à la haute résolution que l'on cherche à détecter dans la suite du procédé. A la suite de l'étape 33, on analyse en 34 l'image binaire ligne de pixels par ligne de pixels (les lignes de pixels de l'image binaire étant orientées perpendiculairement à la direction de convoyage 3). On considère i comme étant un indice de ligne de pixels et j comme étant un indice de colonne de pixels par la suite. On balaye chaque ligne pour compter le nombre de transitions d'une zone sombre ZS vers une zone claire ZC, appelée transition ZS-ZC. Ensuite, on effectue un calcul représentatif du nombre moyen de transitions ZS-ZC par ligne pour l'image binaire de sorte à obtenir un résultat S1 qui peut être défini à partir de la relation suivante: L nombre de transitions par ligne si = lignes nombre total de lignes On peut déduire la présence de deux envois en prise double si S1 est proche de 1. Si S1 est proche de 0, on peut en déduire la présence d'un envoi simple. Pour une prise simple constituée d'une alternance d'une zone sombre, d'une zone claire et d'une zone sombre (ZS-ZC-ZS), on ne comptera qu'une transition ZS-ZC lors du balayage d'une ligne. De même, pour une prise double caractérisée par une alternance ZS-ZC-ZS-ZC-ZS, on ne comptera que deux transitions ZS-ZC. Par conséquent, la double alternance ZS-ZC-ZS-ZC est la condition minimum pour la détection de deux envois en prise double avec un espace entre les envois. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la détection de la présence d'envois en prise multiple est effectuée seulement sur la base du résultat S1 ce qui présente l'avantage d'être rapide et parfaitement adapté au traitement temps réel des envois postaux. Le deuxième processus consiste à filtrer (étape 35) l'image MNG formée à l'étape 31 par un filtre passe-haut, ce qui constitue une approche locale du traitement de l'image MNG. Par exemple, on utilise comme filtre passehaut le filtre gradient orienté perpendiculairement à la direction de convoyage 3 pour obtenir une image filtrée dont la valeur de chaque pixel F(i, j) est défini comme suit: F(i, j) = Max (MNG(i, j +1) - MNG(i, D; 0) où MNG(i, j) est la valeur en niveau de gris du pixel de coordonnées (i, j) dans l'image MNG. Comme cela est connu, le filtrage par filtre gradient accentue les transitions entre les zones fortement contrastées. Après filtrage, seules les transitions sombre vers claire sont conservées car les transitions claire vers sombre donnent des valeurs négatives et sont donc éliminées par l'opérateur Max. Un tel filtrage présente l'avantage de pouvoir détecter des envois fins en prise multiple. L'étape 35 de filtrage est suivie d'une étape 36 de recherche de seuil à partir de l'histogramme de l'image filtrée, d'une étape 37 de binarisation de l'image filtrée à partir du seuil obtenu à l'étape 36 et d'une étape 38 de calcul du nombre moyen de transitions par ligne pour obtenir un résultat S2. Les traitements effectués aux étapes 36 à 38 du deuxième processus sont identiques aux étapes 32 à 34 du premier processus. Toutefois, dans le deuxième processus, les étapes 36 à 38 sont appliquées à l'image filtrée obtenue à l'étape 35. Par conséquent, le deuxième processus combine des approches locale et globale. Dans le troisième processus, l'image MNG est filtrée par une combinaison linéaire du gradient et de l'image MNG afin d'être moins sensible au bruit ce qui a pour effet de lisser l'image. A l'étape 39, on filtre l'image MNG pour obtenir une image filtrée dont la valeur de chaque pixel F'(i, j) est défini comme suit: F'(i, j) = Max (a*F(i,j) + (3*MNG(i, D; 0) Des expérimentations ont montré qu'on obtient de bons résultats pour a=2 et 13=-3. A l'étape 40, on binarise l'image filtrée à l'étape 39 au moyen d'un seuil préétabli. A l'étape 41, on calcule le nombre moyen S3 de transitions par ligne dans l'image binaire comme décrit précédemment pour S1 et S2. Le quatrième processus consiste à découper (étape 42) l'image MNG selon la direction perpendiculaire à la direction de convoyage 3 de manière à obtenir des bandes d'image MNG de taille fixe égale à huit lignes par exemple. A l'étape 43, pour chaque bande, on réalise une projection selon la direction de convoyage 3, c'est-à-dire qu'on calcule la moyenne des niveaux de gris des pixels par colonnes de l'image MNG de sorte que les lignes d'une bande sont toutes les mêmes après projection. Avec un traitement par projection, on lisse l'image MNG ce qui rend la méthode de détection d'envois en prise multiple moins sensible au bruit. A l'étape 44, on recherche pour une ligne de chaque bande (toutes les lignes sont identiques) le nombre de maxima en terme de niveaux de gris. Comme cela est connu, la recherche de maxima peut d'abord consister en une recherche de maxima et minima locaux, ensuite si les maxima ou minima locaux sont peu différents ou trop proches alors on les rejette, jusqu'à trouver un minima situé entre deux maxima pour la détection d'une prise double. A l'étape 45, on effectue un calcul représentatif du nombre moyen S4 de maxima pour l'image MNG selon la relation suivante: L nombre de max imas par bande S4 = bande nombre total de bandes 25 On comprend que pour une valeur de S4 proche de 0 on en déduit la présence d'un envoi simple et que pour une valeur de S4 proche de 1 on en déduit la présence de deux envois en prise double. Selon le procédé de l'invention, les résultats S1, S2, S3 et S4 sont combinés à l'étape 46 par exemple en effectuant la moyenne des résultats S1, S2, S3 et S4 pour obtenir un résultat final S. D'autres types de combinaison sont possible sans sortir du cadre de l'invention: combinaison linéaire, maximum, minimum, intégrale floue. Le choix de l'opérateur d'agrégation permet d'orienter la combinaison pour durcir plus ou moins la décision de détection de prise multiple. Ces opérateurs peuvent se généraliser par des opérateurs plus complexes comme un système expert à base de connaissance ou encore un réseau de neurones. Cette combinaison des résultats S1 à S4 contribue à améliorer le taux de détections d'envois en prise multiple et réduit les détections à tort. A l'étape 47, le résultat final S est comparé à un seuil i prédéfini par exemple égal à 0,15. Si le résultat final S est supérieur au seuil, on en déduit la présence d'envois en prise multiple en 48. Si le résultat final S est inférieur au seuil, selon l'invention on poursuit par la seconde phase du traitement qui commence à l'étape 49. On choisit le seuil i pour obtenir un bon compromis entre les fausses directions de tri et les envois en prise simple détectés à tort comme prise multiple. La seconde phase du traitement est normalement activée après la première phase de détection des transitions, mais il est entendu que cette seconde phase pourrait être mise en ceuvre séparément de la première phase. A l'étape 49, on récupère l'image binaire obtenue à partir de l'histogramme à l'étape 33, et on extrait de l'image binaire les profils d'une frontière s'étendant entre deux zones sombres ZS comme cela est décrit ci-après La relation suivante définit par exemple le profil gauche Pg(i) de la zone claire ZC de la frontière: Pg(i) = Min{ j / Ibin(i, j)= valZC} où i désigne l'index de position de ligne, j l'index de position de colonne, Ibin(i, j) la valeur du pixel de coordonnées (i, j) dans l'image binaire obtenue à l'étape 33 et valZC indique la valeur d'un pixel d'une zone claire ZC. On comprend que le profil gauche de l'envoi est défini comme le premier pixel d'une zone claire ZC lorsque l'on parcourt chaque ligne de l'image binaire Ibin de gauche à droite. Sur la figure 4, on montre un exemple d'image binaire obtenue à l'étape 34 et pour laquelle les quatre méthodes précédentes ne permettent pas de détecter un espace entre deux zones claires ZC. Le profil gauche de l'image binaire représentée figure 4 est illustré figure 5. La relation suivante définit le profil droit Pd(i) d'une zone claire ZC de la frontière: Pd(i) = Max f j / Ibin(i, j) = valZC} où i désigne l'index de ligne, j l'index de colonne, Ibin(i, j) la valeur en niveau de gris du pixel de coordonnées (i, j) dans l'image binaire obtenue à l'étape 33 et valZC indique la valeur d'un pixel d'une zone claire ZC. On comprend que le profil droit de l'envoi est défini comme le dernier pixel d'une zone claire ZC lorsque l'on parcourt chaque ligne de l'image binaire Ibin de gauche à droite. Le profil droit de l'exemple est illustré figure 11. A l'étape 50, on détecte les discontinuités de chacun des profils gauche et droit au moyen de la différence finie suivante: IPg(i+1) -Pg(i)I pour le profil gauche et de la différence finie IPd(i+1) - Pd(i)I pour le profil droit. Dans le cas où on relève une discontinuité supérieure à une valeur de seuil pour un des profils alors on en déduit la présence d'envois en prise multiple à l'étape 51. Dans le cas contraire, on en déduit la présence d'un envoi simple en 52. Dans l'exemple des figures 5 et 6, on a représenté deux discontinuités 10 de profil. A titre d'exemple, avec une résolution de 20 pixels par mm (cas des lettres de petit format), la valeur de seuil pour la détection d'une discontinuité peut être fixée à 3 pixels. Il est entendu que la description de l'exemple de réalisation ci-dessus n'est nullement limitative de l'invention. En particulier, la frontière s'étendant entre deux zones sombres ZS peut être définit par une zone claire qui n'est pas continue. De même, les étapes 49 à 52 du procédé peuvent être appliquées à des envois postaux se chevauchant qui sont séparés par un espace. Le processus constitué par les étapes 49 à 52 rend plus robuste un procédé de détection d'envois en prise multiple par analyse des images des 30 envois vus par dessous. La combinaison des deux phases de détection permet de s'adapter à différentes situations des envois comme des plis courbés, abîmés ou ouverts. De plus, le procédé de détection selon l'invention peut se poursuivre par 35 une mesure de l'épaisseur de chaque envoi détecté comme un envoi simple en 52. En particulier, à partir des profils droit et gauche obtenus à l'étape 49, on peut définir une valeur d'épaisseur Ep(i) pour l'index de position de ligne i par la relation suivante: Ep(i) = Pd(i) - Pg(i) Ep(i) indique donc l'épaisseur de l'envoi en chaque point le long du côté inférieur de l'envoi. On peut ainsi calculer pour un envoi, une épaisseur maximale, une épaisseur minimale, une épaisseur moyenne et un écart type sur l'épaisseur. Un autre traitement supplémentaire peut encore être réalisé à la suite de l'étape 52 pour analyse l'état de l'envoi au moyen de deux mesures complémentaires. Dans la première mesure, on cherche à évaluer la régularité des profils droit et gauche indiqués plus haut. A cet effet, on effectue une approximation polygonale de chacun des profils, désignée ici par APg pour le profil gauche et APd pour le profil droit. Comme cela est bien connu, une approximation polygonale consiste à approcher les profils gauche et droit par des segments de droite. La première mesure Irl peut être définie par la relation suivante: Irl (Pg(i) APg(i) Pd(i) APd(i) ) On comprend qu'avec la mesure Irl on compare l'écart entre un profil et son approximation polygonale afin de mesurer la régularité du profil. Plus Irl est grande plus le profil est irrégulier. La deuxième mesure sert à déterminer si un envoi postal est abîmé. Elle consiste à mesurer, dans l'image binaire, la proportion de composantes connexes de zones sombres ZS incluses dans des zones claires ZC. La deuxième mesure Ir2 peut être définie par la relation suivante: 1n2 Surface(ZC) Sunface(ZS incluse dans ZC) Sunface(ZC) Sur la base d'une moyenne de Irl et Ir2, on obtient une valeur représentative de l'état morphologique d'un envoi ce qui permet de déterminer si l'envoi est abîmé, ou ouvert par exemple et donc selon le cas de l'orienter vers un traitement de tri automatique ou un traitement de tri manuel. En plus, cette information sur l'état morphologique des envois permet de contrôler le réglage du dépileur d'envois en entrée de la machine de tri
Un procédé pour détecter des envois postaux en prise multiple se chevauchant consiste à convoyer les envois sur chant au dessus d'une caméra pour former une image multi-niveaux de gris (MNG) d'un envoi comportant le côté inférieur de l'envoi et à analyser cette image pour détecter la présence d'envois se chevauchant. Dans ce procédé, l'image multi-niveaux de gris de l'envoi est transformée en une image binaire qui fait apparaître une frontière définie par une zone dite claire, reflétant le côté inférieur d'au moins un envoi, s'étendant entre deux zones dites sombres, cette frontière ayant un premier profil dit profil droit et un second profil dit profil gauche et on analyse les profils droit et gauche (49,59) pour détecter une discontinuité de profil qui est indicative de la présence d'envois se chevauchant.
1/ Procédé pour détecter des envois postaux (1) en prise multiple se chevauchant, dans lequel on déplace des envois sur chant au dessus d'une caméra (4) et on forme une image multi-niveaux de gris du côté inférieur des envois pour détecter par analyse d'image la présence d'envois (1) se chevauchant, caractérisé en ce que on transforme l'image multi-niveaux de gris en une image binaire qui fait apparaître une frontière définie par une zone dite claire (ZC), qui est le reflet du côté inférieur d'au moins un envoi, s'étendant entre deux zones dites sombres (ZS), cette frontière ayant un premier profil dit profil droit et un second profil dit profil gauche, et en ce que on analyse (49,50) les profils droit et gauche pour détecter une discontinuité (10) de profil qui est indicative de la présence d'envois se chevauchant. 2/ Procédé selon la 1, dans lequel la détection de discontinuité du profil est effectuée sur la base d'une image binaire obtenue par seuillage (33) des pixels de l'image multi niveaux de gris. 3/ Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel l'analyse du profil de 20 ladite frontière est précédée par une recherche dans l'image d'au moins une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre. 4/ Procédé selon la 3, dans lequel on recherche une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans une image binaire 25 obtenue par seuillage (33) des pixels de l'image en multi niveaux de gris. 5/ Procédé selon la 3, dans lequel on recherche une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans une image binaire obtenue par seuillage (37) des pixels d'une image filtrée résultant d'un filtrage passe-haut (35) de l'image en multi niveaux de gris. 6/ Procédé selon la 5, dans lequel le filtrage est un filtrage du type gradient. 7/ Procédé selon la 6, dans lequel le filtrage du type gradient est modifié (39) avec les pixels de l'image multi niveaux de gris. 8/ Procédé selon la 3, dans lequel on découpe (42) en bande l'image multi niveaux de gris, pour chaque bande on effectue (43) une moyenne des pixels, et on recherche (44) une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans chaque bande de cette image. 9/ Procédé selon l'une des 4 à 8, dans lequel on effectue en parallèle plusieurs processus différents pour rechercher une double alternance d'une zone claire et d'une zone sombre dans une image de l'envoi et on combine (46) les résultats obtenus par ces processus pour détecter la présence d'envois en prise multiple. 10/ Procédé selon l'une des 1 à 9, dans lequel on exploite les profils droit et gauche de la frontière pour déterminer des données indicatives de l'épaisseur de l'envoi. 11/ Procédé selon l'une des 1 à 9, dans lequel on exploite les profils droit et gauche de la frontière et on mesure une proportion de composantes connexes de zones sombres incluses dans des zones claires dans l'image binaire pour déterminer des données indicatives de l'état ouvert fermé ou encore abîmé de l'envoi.
B
B07,B65
B07C,B65H
B07C 1,B65H 7
B07C 1/02,B65H 7/12
FR2893890
A1
SOUS ENSEMBLE DE VEHICULE COMPORTANT UN BAC DE VIDE POCHE SOLIDAIRE D'UNE PLANCHE DE BORD ET UN COUVERCLE MOBILE
20,070,601
La présente invention se rapporte à un sous ensemble de véhicule comportant un bac de vide poche solidaire d'une planche de bord et un couvercle mobile d'une position de fermeture à une position d'ouverture. De tels sous ensembles sont par exemple connus dans des véhicules commercialisés sous la marque Renault et dénommés Modus, par exemple en France fin 2004. Dans ce véhicule, le bac comporte un encadrement d'orifice arrière pour l'accès au bac par l'habitacle en position d'ouverture du couvercle. Le couvercle est susceptible de se déformer vers l'avant au-delà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule. Le côté supérieur de l'encadrement forme une butée pour le couvercle, sans préjudice pour l'absorption d'énergie lors dudit contact du genou de l'occupant avec le couvercle. L'invention vise à améliorer de tels sous ensemble. L'invention a pour objet un sous ensemble de véhicule comportant un bac de vide poche solidaire d'une planche de bord et un couvercle mobile d'une position de fermeture à une position d'ouverture, le sous ensemble délimitant un orifice arrière pour un accès à l'intérieur du bac par l'habitacle en position d'ouverture du couvercle, le couvercle étant susceptible de se déformer vers l'avant au-delà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte à proximité de l'orifice une patte de butée du couvercle, la patte étant déformable de l'arrière vers l'avant. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention qui peuvent être prises séparément ou en combinaison : - la patte coopère avec la périphérie du couvercle, - 2 - la patte coopère avec le couvercle dans une zone du couvercle susceptible de se déformer vers l'avant au-delà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule, - la patte coopère avec un coin supérieur du couvercle, le couvercle étant articulé par rapport au bac selon un axe horizontal, l'axe étant sur une portion inférieure du couvercle, - la patte comporte une plaque sensiblement longitudinale raccordée sur une portion arrière au bac et une plaque de butée sensiblement transversale raccordée latéralement au bac, - la patte comporte une portion amincie par rapport à une portion de butée, - un côté vertical du bac à proximité de l'orifice et de la patte est incliné de l'arrière vers l'avant et vers l'intérieur du bac, le bord vertical correspondant du couvercle étant adapté de déformer contre ledit côté, le côté et le bord sont situés côté central de la planche de bord par rapport au reste du bac de rangement et du couvercle. L'invention a également pour objet un véhicule qui comporte une planche de bord face à des sièges avant et un sous ensemble selon l'invention, le bac étant placé face à un siège et le sous ensemble étant un dispositif de sécurité d'un occupant du siège. Dans le véhicule, la patte est située en regard d'une zone du couvercle susceptible d'être en contact avec un genou d'un occupant du siège lors d'un choc. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective arrière et de dessous d'une planche de bord munie d'un sous ensemble selon l'invention, - 3 - la figure 2 est une vue en perspective de trois quarts arrière d'une structure de planche de bord adaptée à recevoir un sous ensemble selon l'invention, - la figure 3 est une section d'une partie du sous ensemble selon l'invention. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Traditionnellement, un véhicule automobile est équipé d'une planche de bord 10 avec un vide poche 12 placé en face d'un siège passager. Le vide poche comporte un bac de rangement 14 ou cavité solidaire d'un élément de structure de la planche de bord, comme représenté partiellement à la figure 2. Un orifice d'accès à l'intérieur du bac est libéré en position d'ouverture d'un couvercle mobile 16. En position de fermeture du couvercle 16, l'orifice est fermé. Le couvercle est articulé par rapport au bac selon un axe horizontal, à l'arrière du bac, l'axe étant sur une portion inférieure du couvercle. Le couvercle 16 est séparé du bac de rangement 14, en ce sens que le bac de rangement est fixe et n'est pas mobile avec le couvercle. Dans certains modèles de véhicule, le couvercle est susceptible de se déformer vers l'avant audelà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule, par exemple lors d'un choc violent tel qu'un choc frontal par exemple à 50 kilomètres par heure Selon l'invention, le sous ensemble de véhicule comporte une patte 20 de butée du couvercle 16, la patte étant déformable de l'arrière vers l'avant. La patte comporte une plaque 20A sensiblement longitudinale raccordée sur une partie avant au bac et une plaque 20B de butée sensiblement transversale raccordée latéralement au bac. La plaque de butée 20B est située à l'arrière de -4- la plaque 20A, lesdites plaques étant raccordées l'une à l'autre et étant mutuellement inclinées selon un angle d'environ 100 degrés. La patte 20 comporte une portion amincie par rapport à une portion de butée (figure 3). Dans l'exemple de réalisation représenté, la portion amincie est située sur une portion arrière de la plaque 20A, à proximité du raccordement avec la plaque 20B qui forme la portion de butée. La portion avant de la plaque 20A, qui est raccordée au reste du bac est plus épaisse que la portion amincie, comme la portion de butée. La plaque de butée 20B est prévue pour recevoir un tampon élastique non représenté, encliqueté dans le perçage visible sur les figures. Le tampon est destiné à éviter les bruits de claquement du couvercle 16 sur la plaque 20B, ainsi que les bruits de vibrations du couvercle par rapport au bac. Une portion arrière 14A d'un côté vertical du bac 14 à proximité de l'orifice et de la patte 20 est incliné de l'arrière vers l'avant et vers l'intérieur du bac. Le côté vertical du bac 14 sur lequel est raccordée la patte 20 est situé côté central de la planche de bord par rapport au reste du bac de rangement. Dans l'exemple de réalisation de sous ensemble selon l'invention représenté, en position fermée du couvercle 16, la patte 20 coopère avec un coin supérieur gauche du couvercle, à la périphérie du couvercle, côté central de la planche. Une portion inférieure d'une coiffe d'habillage supérieur de planche de bord délimite la partie supérieure horizontale de l'orifice, à l'arrière d'une paroi supérieure du bac 14 et en regard de cette dernière. La patte 20 coopère avec le couvercle 16 dans une zone du couvercle susceptible de se déformer vers l'avant au-delà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc violent avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule. La patte 20 est déformable pour absorber de l'énergie lors dudit contact avec le genou. Il est à remarquer que la coiffe à -5 proximité du couvercle 16 est aussi déformable pour absorber de l'énergie lors dudit contact avec le genou. Une ouverture 14B de passage de col de cygne du couvercle est ménagée dans la portion 14A, sans préjudice pour la déformation du couvercle 16. Le bord vertical du couvercle correspondant avec la patte est adapté à se déformer contre le côté vertical du bac 14 raccordé à la patte, d'autant plus facilement que ledit côté vertical du bac 14 à proximité de l'orifice et de la patte 20 est incliné de l'arrière vers l'avant et vers l'intérieur du bac. Le sous ensemble selon l'invention est particulièrement avantageux quand la patte 20 est située en regard d'une zone du couvercle 16 susceptible d'être en contact avec un genou d'un occupant du siège lors d'un choc violent. Avantageusement, le bac étant placé face à un siège, le sous ensemble est un dispositif de sécurité pour un occupant du siège
Sous ensemble de véhicule comportant un bac (14) de vide poche solidaire d'une planche de bord (10) et un couvercle (16) mobile d'une position de fermeture à une position d'ouverture, le sous ensemble délimitant un orifice arrière pour un accès à l'intérieur du bac (14) par l'habitacle en position d'ouverture du couvercle. Le couvercle (16) est susceptible de se déformer vers l'avant au-delà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule. Le sous ensemble comporte, à proximité de l'orifice, une patte (20) de butée du couvercle, la patte étant déformable de l'arrière vers l'avant. Véhicule comportant un tel sous ensemble.
1) Sous ensemble de véhicule comportant un bac (14) de vide poche solidaire d'une planche de bord (10) et un couvercle (16) mobile d'une position de fermeture à une position d'ouverture, le sous ensemble délimitant un orifice arrière pour un accès à l'intérieur du bac (14) par l'habitacle en position d'ouverture du couvercle, le couvercle (16) étant susceptible de se déformer vers l'avant au-delà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte à proximité de l'orifice une patte (20) de butée du couvercle, la patte étant déformable de l'arrière vers l'avant. 2) Sous ensemble de véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la patte (20) coopère avec la périphérie du couvercle (16). 3) Sous ensemble de véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la patte (20) coopère avec le couvercle (16) dans une zone du couvercle susceptible de se déformer vers l'avant au-delà de sa position de fermeture à travers l'orifice lors d'un choc avec contact d'un genou d'un occupant du véhicule. 4) Sous ensemble de véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la patte (20) coopère avec un coin supérieur du couvercle (16), le couvercle étant articulé par rapport au bac (14) selon un axe horizontal, l'axe étant sur une portion inférieure du couvercle. 5) Sous ensemble de véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la patte (20) comporte une plaque (20A) sensiblement longitudinale raccordée sur une portion arrière au bac (14) et une plaque de butée (20B) sensiblement transversale raccordée latéralement au bac (14). 2893890 -7- 6) Sous ensemble de véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la patte (20) comporte une portion amincie par rapport à une portion de butée. 7) Sous ensemble de véhicule selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce qu'un côté vertical du bac (14) à proximité de l'orifice et de la patte (20) est incliné de l'arrière vers l'avant et vers l'intérieur du bac, le bord vertical correspondant du couvercle (16) étant adapté de déformer contre ledit côté. 10 8) Sous ensemble de véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que le côté et le bord sont situés côté central de la planche de bord (10) par rapport au reste du bac (14) et du couvercle (20). 9) Véhicule comportant une planche de bord face à des 15 sièges avant, caractérisé en ce qu'il comporte un sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, le bac (14) étant placé face à un siège et le sous ensemble étant un dispositif de sécurité d'un occupant du siège. 10) Véhicule selon la précédente, caractérisé 20 en ce que la patte (20) est située en regard d'une zone du couvercle (16) susceptible d'être en contact avec un genou d'un occupant du siège lors d'un choc.
B
B60
B60R
B60R 7,B60R 21
B60R 7/06,B60R 21/02
FR2899752
A1
PROCEDE, DISPOSITIF ET PROGRAMME DE DETECTION D'USURPATION D'ADRESSE DANS UN RESEAU SANS FIL
20,071,012
La présente invention concerne les technologies d'accès sans fil à des réseaux de télécommunications, par exemple les réseaux de type IEEE 802.11 normalisé par II'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE). Plus particulièrement, l'invention se rapporte au piratage de réseaux sans fil par usurpation d'adresse d'un équipement, par exemple d'un point d'accès ou d'une station cliente. Pour qu'un équipement, par exemple une station cliente, puisse échanger des données avec un autre équipement d'un réseau sans fil constituant l'accès au réseau, par exemple un point d'accès, il est nécessaire d'attacher ce premier équipement, ici la station cliente, au réseau. Par exemple, les technologies de type IEEE 802.11 prévoient que l'attachement d'une station cliente à un point d'accès s'effectue en trois étapes. Tout d'abord, lors d'une étape de découverte du point d'accès, la station cliente écoute la voie radio pour rechercher des trames spécifiques appelées balises ("beacon" en anglais). Le client examine les informations contenues dans ce type de trame, par exemple le nom du réseau (ou ESSID, de l'anglais "Extended Service Set Identifier") ou des paramètres propres au réseau déployé. Le client envoie également des trames de recherche de point d'accès ("probe request" en anglais). Ces trames comprennent entre autres le nom du réseau recherché. Le ou les points d'accès concernés répondent à ces trames de recherche en renvoyant une trame de réponse à la recherche ( probe response en anglais) signalant leur présence. Le client peut alors sélectionner un point d'accès et envoyer une trame de demande d'authentification ("authentication request" en anglais). Le point d'accès renvoie une réponse d'authentification ("authentication response" en anglais) positive ou négative. Il existe deux types d'authentification, l'une en mode ouvert , où toute demande est acceptée par défaut, et l'autre en mode 2 de secret partagé , où la connaissance d'un secret est nécessaire pour s'authentifier auprès du point d'accès. Le mode ouvert est typiquement utilisé dans des réseaux ouverts, comme par exemple un réseau Hot-Spot ou un réseau ouvert d'entreprise. Le mode fermé est typiquement utilisé dans des réseaux fermés, par exemple un réseau résidentiel dans lequel l'accès au réseau est réservé à certains équipements clients. Si l'authentification a réussi, le client demande alors à s'associer auprès du point d'accès en envoyant une trame de demande d'association ("association request" en anglais). Le point d'accès renvoie une réponse d'association ("association response" en anglais) positive ou négative. Dés lors que l'association est réussie, le client peut envoyer et recevoir des données au sens courant du terme via ce point d'accès. La station cliente et le point d'accès peuvent fonctionner conformément à une machine à états à trois états pour mettre en oeuvre une telle procédure d'attachement. Le point d'accès peut bien entendu comprendre plusieurs machines à états, chacune gérant l'attachement à une station cliente, et décider d'affecter telle machine à états à telle station cliente lorsque cette dernière cherche à établir un attachement. La figure 1 montre un exemple de machine à états dans un équipement 20 connu de l'art antérieur. Les machines à états d'équipements complètement détachés l'un de l'autre se trouvent dans un état 1. Après une authentification réussie, les machines à états se trouvent dans un état 2, et ce n'est qu'après une association réussie que les machines à états passent dans un état 3. 25 Deux équipements dans un état i, allant de 1 à 3, peuvent échanger entre eux des messages ou trames de classe comprise entre 1 et i, comme illustré figure 1. Les trames de classe 3 permettent de transporter des données au sens courant du terme, par exemple des données correspondant au texte d'un courriel. 30 Pour rnettre fin à un attachement entre deux équipements, une 3 notification de dé-association ("disassociation" en anglais) et/ou une notification de dé-authentification ("de-authentication" en anglais) peuvent être transmises d'un équipement à l'autre. Les deux équipements passent de l'état 3 à l'état 2 lorsqu'une notification de dé-association est transmise d'un équipement à l'autre. Une notification de dé-authentification fait passer les équipements de l'état 2 à l'état 1, ou bien de l'état 3 à l'état 1. Avec le succès et la démocratisation des technologies d'accès sans fil, des techniques de piratage ou d'attaque sont apparues. Dans les réseaux ouverts de type IEEE 802.11, une technique de protection contre les attaques appelée PSPF (de l'anglais "Publicly Secure Packet Forwarding") a été développée afin de se prémunir contre les connexions directes entre clients. Lorsqu'une connexion directe entre clients est établie via un point d'accès, le point d'accès relaie directement des paquets sur voie radio d'une station cliente à l'autre. Un client illégitime peut établir une connexion directe avec un client légitime, soit pour l'attaquer, soit pour réaliser une connexion de type paire à paire ("peer to peer" en anglais) discrète. Dans les deux cas, il n'y a aucune raison de tolérer une telle connexion dans un réseau ouvert. La technique PSPF permet d'empêcher deux clients associés à un même point d'accès de communiquer directement entre eux, en bloquant tout relais de paquets de données émis par un client sur la partie radio vers les autres clients de la partie radio associés au même point d'accès. Cependant, la technique PSPF ne peut éviter une classe d'attaque particulière, dans laquelle un équipement attaquant usurpe complètement les caractéristiques, notamment l'adresse de couche MAC ("Medium Access Control" en anglais), d'un point d'accès légitime afin de pouvoir communiquer directement avec un client légitime. En effet, la norme IEEE 802.11 prévoit des mécanismes permettant à un point d'accès recevant des trames de données d'un client non attaché à ce point d'accès, de forcer ce même client à recommencer toute la procédure 4 d'attachement. II est donc possible pour un attaquant usurpant l'identité d'un point d'accès légitime auquel un client est associé, d'obliger ce dernier à s'associer au point d'accès illégitime. Si l'adresse IP du point d'accès illégitime est dans le même sous-réseau que l'adresse IP du client, alors le point d'accès illégitime peut attaquer le client directement. La technologie PSPF, qui bloque les relais de paquets entre clients associés à un même point d'accès, est inefficace pour lutter contre ces attaques d'un client par un point d'accès illégitime. Les figures 2 et 3 montrent deux exemples d'association d'une station ~o cliente C à un point d'accès illégitime B et à un point d'accès légitime A. Ces deux figures seront commentées simultanément. L'état dans lequel se trouve la machine à états de chaque équipement A, B, C est représenté par un chiffre entouré d'un carré. Selon les exemples représentés sur les figures 2 et 3, les équipements A, B, C sont configurés différemment et ne se conforment pas 15 exactement aux mêmes protocoles. Le client C est au départ associé avec un point d'accès légitime A. Ces deux équipements A, C ont une machine à états dans un état 3 et échangent des trames de classe 3 data_3. Le point d'accès illégitime B, dont la machine à états est dans l'état 1, n'est pas supposé échanger de telles trames avec le 20 client. Suite à la réception d'une trame de classe 3 data_3, le point d'accès B envoie au client C une notification de dé-authentification (de-auth.). Les machines à états des équipements B et C passent alors dans l'état 1, tandis que la machine à états du point d'accès légitime A reste dans l'état 3. Le client C commence alors une procédure d'attachement : les trames 25 d'attachement envoyées par le client C (probe_request, auth., association_request dans l'exemple de la figure 2, auth. et association_request seulement dans l'exemple de la figure 3) sont reçues à la fois par l'équipement A et l'équipement B. Dans l'exemple de la figure 2, les équipements A et B répondent aux 30 trames d'attachement de façon à établir chacun un nouvel attachement. Les machines à états des trois équipements A, B, C se trouvent alors à l'état 3. Toutefois, il est prévu que le point d'accès légitime A, du fait qu'il vient d'accepter une association avec un équipement déjà associé, envoie une trame de de-authentification (de-auth.). Les machines à états des équipements 5 A et C retournent alors à l'état 1. Dans l'exemple de la figure 3, les équipements A et B réagissent de façon sensiblement différente. L'équipement légitime A commence par accepter l'attachement avec le client C auquel il est déjà attaché, puis y met fin en notifiant une de-authentification. L'équipement illégitime B accepte l'authentification, mais refuse l'association. En effet, la trame de demande d'association envoyée par le client C comporte un champ de nom de réseau ESSID laissé vide. L'équipement B est configuré pour refuser une association avec un équipement émettant des trames avec un champ ESSID différent du sien. Aucun attachement n'a donc été établi, les machines à états des équipements A, B, C se retrouvent dans l'état 1. Dans les deux exemples représentés, le client C initie à nouveau un processus d'attachement au terme duquel le client C est associé à la fois à l'équipement légitime A et à l'équipement illégitime B. Les mécanismes prévus par les technologies de type IEEE 802.11 sont donc inefficaces pour empêcher l'attachement d'un point d'accès illégitime à une station cliente déjà associée à un point d'accès légitime. Le client est associé en mêrne temps au point d'accès légitime et au point d'accès illégitime. Les attaques par usurpation d'adresse de station cliente constituent un autre exemple d'attaque par usurpation d'adresse. Une station cliente illégitime peut ainsi accéder à un réseau fermé en se faisant passer pour une station cliente légitime. De la même façon que dans les exemples illustrés par les figures 2 et 3, il est possible à une station cliente illégitime de s'associer à un point d'accès d'un réseau fermé en usurpant l'identité d'une station cliente légitime à laquelle le point d'accès est associé. De manière générale, les technologies d'accès sans fil à des réseaux 6 de télécommunications ne sont pas protégées contre un attachement d'un équipement illégitime usurpant l'identité d'un équipement légitime à un équipement tiers attaché à l'équipement légitime. La présente invention permet de remédier à cet inconvénient. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé de protection destiné à être mis en oeuvre dans un réseau sans fil, par un premier équipement attaché à un deuxième équipement, le procédé comprenant les étapes suivantes, suite à la réception d'une trame de détachement ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième équipement : ~o - émettre une trame de vérification avec un champ d'adresse de destination qui comporte l'adresse du deuxième équipement, - attendre pendant une durée déterminée une trame d'infirmation ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième équipement, et 15 - refuser le détachement en cas de réception de la trame d'infirmation pendant la durée déterminée. En effet, si la trame de détachement reçue provient d'un troisième équipement distinct du deuxième équipement, le deuxième équipement répond à la trame de vérification par une trame d'infirmation. Le premier équipement 20 refuse alors de mettre fin à l'attachement. Le procédé permet ainsi d'empêcher un détachement initié par un équipement attaquant usurpant l'adresse du deuxième équipement, et donc à terme d'empêcher un attachement de l'équipement attaquant au premier équipement. Avantageusement, le détachement est accepté si aucune trame ayant 25 un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième équipement n'est reçue pendant la durée déterminée. En effet, le deuxième équipement ayant effectivement émis la trame de détachement peut s'abstenir de répondre à la trame de vérification. C'est en particulier le cas pour un deuxième équipement connu de l'art antérieur. En cas de non-réponse à la trame de 7 vérification, le premier équipement accepte le détachement au terme de la durée prédéterminée. Les équipements agencés pour mettre en oeuvre le procédé selon cet aspect de l'invention sont ainsi capables de fonctionner avec des équipements connus de l'art antérieur. Avantageusement, une alerte peut être déclenchée si une trame d'infirmation est reçue pendant la durée déterminée. En effet, une trame d'infirmation provient d'un équipement qui n'a pas émis la trame de détachement. Le premier équipement reçoit donc de deux équipements distincts des trames ayant un champ d'adresse source qui comporte la même adresse. Dit autrement, l'un de ces deux équipements usurpe l'adresse de l'équipement légitimement attaché au premier équipement. La durée déterminée est avantageusement inférieure à la seconde. L'attente commence dés l'émission de la trame de vérification et peut par exemple prendre fin seconde plus tard. Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet un procédé destiné à être mis en oeuvre par un deuxième équipement attaché à un premier équipement, dans un réseau sans fil auquel accède un premier équipement. Le deuxième équipement est agencé pour émettre une trame de détachement à destination du premier équipement en vue de se détacher de ce premier équipement, et pour stocker au moins temporairement dans une mémoire des données de la trame de détachement, typiquement des valeurs de champs de la trame de détachement. Le procédé comprend, suite à la réception d'une trame de vérification ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du premier équipement, les étapes suivantes : - comparer des données de la trame de vérification, typiquement des valeurs de charnps de la trame de vérification, avec les données stockées dans la mémoire, -émettre à destination du premier équipement une trame d'infirmation en cas d'incompatibilité relevée dans la comparaison. Ainsi, le premier équipement est en mesure de vérifier si une trame de 8 détachement émane bien de l'équipement auquel il est attaché. En effet, si la trame de détachement émane d'un troisième équipement illégitime, les données éventuellement stockées dans la mémoire ne correspondent pas à la trame de vérification. Le deuxième équipement répond à la trame de vérification par une trame d'infirmation. Le premier équipement refuse alors de mettre fin au détachement. Avantageusement, suite à la réception de la trame de vérification, le deuxième équipement émet une trame de confirmation en cas de compatibilité relevée dans la comparaison des données. Ainsi, si la trame de détachement émane effectivement du deuxième équipement, alors une trame de confirmation est émise suite à la réception de la trame de vérification. Alternativement, le deuxième équipement peut, suite à la réception de la trame de vérification, s'abstenir de répondre si il a effectivement émis la trame de détachement en vue de mettre fin à l'attachement avec le premier équipement. Afin d'éviter de prendre une trame de détachement émise pour mettre fin à un attachement ancien pour la trame de détachement à la suite de laquelle le premier équipement a émis la trame de vérification, la mémoire peut par exemple comprendre une ou plusieurs zones mémoire, chaque zone mémoire étant dédiée à la gestion d'un attachement. Le deuxième équipement peut décider d'affecter telle zone mémoire à tel premier équipement lors d'un début d'une procédure d'attachement avec ce premier équipement. Les données stockées dans une zone mémoire dédiée à la gestion d'un attachement donné en cas d'émission d'une trame de détachement peuvent se limiter à une valeur d'une première variable binaire. Une valeur de cette première variable à 1 indique qu'une trame de détachement a été émise pour mettre fin à cet attachement. Les données de la trame de vérification peuvent également se limiter à une seconde variable binaire, une valeur à 1 de cette seconde variable indiquant qu'une trame de vérification a été reçue. Si la 9 seconde variable est à 1 et la première variable à 0, alors on relève une incompatibilité et la trame d'infirmation est émise. Alternativement, les données stockées dans la mémoire en cas d'émission d'une trame de détachement peuvent comprendre une date du détachement, ou bien encore une adresse MAC de l'équipement à destination duquel le détachement a été émis. Alternativement, la mémoire peut être régulièrement effacée. Avantageusement, lorsque le deuxième équipement émet la trame de détachement, le deuxième équipement attend la trame de vérification pendant une durée donnée. Si aucune trame de vérification n'est reçue, le deuxième équipement met fin à l'attachement. Alternativement, le deuxième équipement peut mettre fin à l'attachement aussitôt après avoir émis la trame de détachement. En effet, le premier équipement peut ne pas être agencé pour mettre en oeuvre le procédé selon le premier aspect de l'invention, de sorte qu'il s'est détaché dés la réception de la trame de détachement. Le détachement du deuxième équipement permet ainsi d'utiliser un deuxième équipement mettant en oeuvre un procédé selon le premier aspect de l'invention avec un premier équipement connu de l'art antérieur. La norrne IEEE 802.11 existante peut par exemple être modifiée afin de permettre une implémentation pratique des procédés selon le premier ou deuxième aspect de l'invention. Deux nouvelles trames de gestion de type 802.11 peuvent être créées : une trame de vérification et une trame de réponse. La trame de réponse comprend un champ de réponse dont la valeur indique si il s'agit d'une trame de confirmation ou d'une trame d'infirmation. Par exemple, une valeur égale à 0 correspond à une infirmation et une valeur égale à 1 correspond à une confirmation. Ces nouvelles trames de gestion peuvent par exemple être identifiées respectivement grâce à des sous-types 1101 et 1111 . Les modifications à apporter aux procédés existants de configuration des équipements réseau sont donc relativement légères. 10 Selon un troisième aspect, l'invention a également pour objet un dispositif pour un premier équipement dans un réseau sans fil, comprenant : - des moyens d'émission/réception agencés pour, suite à la réception d'une trame de détachement ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse d'un deuxième équipement, émettre une trame de vérification avec un champ d'adresse de destination qui comporte l'adresse du deuxième équipement, -des moyens de temporisation pour attendre pendant une durée déterminée unie trame d'infirmation ayant un champ d'adresse source qui 10 comporte l'adresse du deuxième équipement, et - des moyens de décision agencés pour refuser de mettre fin à un attachement entre les premier et deuxième équipements en cas de réception de la trame d'infirmation pendant la durée déterminée. Ce dispositif permet de mettre en oeuvre le procédé selon le premier 15 aspect de l'invention. Ce dispositif peut faire partie du premier équipement, ou bien encore comprendre le premier équipement. Avantageusement, le dispositif comprend en outre une machine à états comprenant au moins un état de détachement, correspondant à un détachement du premier équipement au deuxième équipement, et un état 20 d'attachement, correspondant à un attachement du premier équipement au deuxième équipement. Les moyens de décision permettent de passer de l'état d'attachement à l'état de détachement si aucune trame d'infirmation n'est reçue pendant la durée déterminée. Les équipements existants peuvent en effet comprendre une machine 25 à états comprenant entre autres l'état de détachement et l'état d'attachement. Un tel équipement existant peut ainsi être modifié relativement facilement pour mettre en oeuvre le procédé selon le premier aspect de l'invention. Il suffit en effet de modifier les conditions de passage de l'état d'attachement à l'état de détachement. 11 Un tel dispositif ne constitue bien entendu qu'un exemple de mise de oeuvre de l'invention. Selon un quatrième aspect, l'invention a pour objet un dispositif pour un deuxième équipement attaché à un premier équipement dans un réseau sans fil, le deuxième équipement étant agencé pour émettre une trame de détachement à destination du premier équipement en vue de se détacher dudit premier équipement, et stocker dans une mémoire des données de ladite trame de détachement au moins temporairement, le dispositif comprenant - des moyens de comparaison pour, suite à la réception d'une trame de vérification ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du premier équipement, comparer des données de la trame de vérification aux données stockées dans ladite mémoire, - des moyens d'émission agencés pour émettre à destination du premier équipement une infirmation en cas d'incompatibilité relevée par les 15 moyens de comparaison. Ce dispositif permet de mettre en oeuvre le procédé selon le deuxième aspect de l'invention. Ce dispositif peut faire partie du deuxième équipement, ou bien encore comprendre le deuxième équipement. Ce dispositif peut avantageusement comprendre des moyens de 20 temporisation agencés pour, suite à l'émission de la trame de détachement, attendre pendant une durée donnée la trame de vérification, et des moyens de décision pour rnettre fin à l'attachement si aucune trame de vérification n'est reçue pendant la durée donnée. L'invention propose également un système pour un réseau sans fil, le 25 système comprenant au moins le premier équipement et le deuxième équipement décrits plus haut. L'invention propose aussi un programme d'ordinateur destiné à être stocké dans une mémoire d'un premier équipement dans un réseau sans fil et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur dudit 12 équipement et/ou téléchargé via un réseau de télécommunication, le programme comprenant des instructions pour exécuter les étapes du procédé selon le premier aspect de l'invention. L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur destiné à être stocké dans une mémoire d'un deuxième équipement dans un réseau sans fil et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur dudit équipement et/ou téléchargé via un réseau de télécommunication. Le deuxième équipement est agencé pour émettre à destination d'un premier équipement auquel il est attaché une trame de détachement, et pour stocker au moins temporairement des données de la trame de détachement dans une mémoire. Le programme comprend des instructions pour exécuter les étapes du procédé selon le deuxième aspect de l'invention. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non 15 limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est un schéma synoptique d'une machine à états d'un équipement réseau connu de l'art antérieur; - la figure 2 montre schématiquement un exemple connu d'association d'une station cliente à un point d'accès illégitime et à un point d'accès 20 légitime; - la figure 3 montre schématiquement un autre exemple connu d'association d'une station cliente à un point d'accès illégitime et à un point d'accès légitime ; la figure 4 est un schéma synoptique d'un exemple de réseau sans fil 25 dans lequel l'invention peut être mise en oeuvre, dans un mode de réalisation préféré; - la figure 5 montre schématiquement un exemple de communications entre une station cliente, un point d'accès légitime et un point d'accès illégitime, selon le mode de réalisation préféré de l'invention ; 13 - la figure 6 est un exemple d'organigramme d'un programme exécutable par la station cliente représentée figure 4 ; - la figure 7 est un schéma synoptique d'un exemple de machine à états de la station cliente représentée figure 4 ; - les figures 8A et 8B sont des exemples d'organigrammes de programmes exécutables par un des points d'accès représentés figure 4. L'invention est décrite ci-après dans une application particulière, à savoir dans un réseau sans fil de type IEEE 802.11. Dans le mode de réalisation préféré, le réseau est de type ouvert, le 10 premier équipement comprend une station cliente et le deuxième équipement comprend un point d'accès légitime. Comme représenté figure 4, le réseau ouvert, par exemple un réseau de type Hot Spot, comprend un certain nombre de points d'accès répartis sur la zone de couverture du réseau, dont un seul est représenté figure 4, sous le 15 référence 1. Dans cet exemple, les points d'accès selon un aspect de l'invention sont reliés à un réseau de type IP 2 qui peut être l'Internet ou un Intranet. Une station cliente 5 peut accéder au réseau de type IP 2 via le point d'accès 1, en étant attachée au point d'accès 1. Pour réaliser un attachement, 20 la station cliente 5 écoute la voie radio pour rechercher des balises lors d'une étape de découverte de point d'accès. Le client 5 peut alors sélectionner un point d'accès 1 et demander à s'authentifier auprès de ce point d'accès 1. L'authentification est acceptée par défaut dans un réseau ouvert. La station cliente 5 et le point d'accès 1 comprennent chacun une machine à états dont 25 l'état passe alors d'un état de détachement, ici un état 1, à un état 2 intermédiaire. Enfin, le client 5 demande à être associé au point d'accès 5. Si ce dernier accepte, les machines à états passent à un état d'attachement, ici un état 3. La station cliente 5 et le point d'accès 1 sont alors attachés l'un à l'autre et peuvent échanger des données dites de classe 3. 30 Un troisième équipement 8 selon un aspect de l'invention, dit 14 équipement attaquant, peut usurper l'identité du point d'accès légitime 1, en particulier l'adresse MAC du point d'accès 1, et ce afin d'attaquer la station cliente 5 en établissant un attachement avec elle. Comme représenté figure 5, le client 5 et le point d'accès légitime 1 échangent des données de classe 3, par exemple une trame data_3 émise par le client 5 à destination du point d'accès 1. Cette trame data_3 a un champ d'adresse de destination qui comporte l'adresse du point d'accès 1 et est donc reçue par l'équipement illégitime 8. L'équipement illégitime 8 est agencé pour communiquer sur un réseau 10 de type IEEE 802.11 et comprend également une machine à états relativement semblable à celles des équipements légitimes 1, 5. La machine à états de l'équipement illégitime 8 se trouve alors dans l'état 1, le client 5 et l'équipement illégitime 8 détachés l'un de l'autre. Suite à la réception d'une trame de classe 3 data_3, l'équipement illégitime 8 émet une 15 trame de détachement, par exemple une trame de de-authentification, afin de faire passer la machine à états du client 5 à l'état 1. L'équipement illégitime 8 stocke dans une mémoire 7' des valeurs de champs de la trame de de-authentification, par exemple une date et une adresse de destination. Cette trame de détachement a un champ d'adresse source qui 20 comporte l'adresse usurpée du point d'accès 1 et un champ d'adresse de destination qui comporte l'adresse du client 5. Des moyens d'émission/réception, par exemple une antenne 10, du client 5 reçoiventcette trame. Avant toute dé-association, l'antenne 10 émet une trame de vérification 25 à destination du point d'accès 1. Des moyens de temporisation 11, par exemple un cornpteur, permettent d'attendre une trame de réponse de ce point d'accès pendant une durée déterminée. La trame de vérification est reçue à la fois par le point d'accès légitime 1 et par le point d'accès illégitime 8. 15 Des moyens de comparaison 6', par exemple un processeur, du point d'accès illégitirne 8 comparent la trame de vérification reçue aux données de la trame de de-authentification mémorisées dans la mémoire 7'. Ne relevant pas d'incompatibilité, le point d'accès 8 émet une trame de confirmation (confirmation_OK). Des moyens de comparaison 6, par exemple un processeur, du point d'accès légitirne 1 comparent également des données de la trame de vérification reçue à des données stockées dans une mémoire 7. Dans cet exemple, la mémoire 7 est vide du fait qu'aucune trame de détachement n'a été émise par le point d'accès depuis une minute. Les moyens de comparaison 6 concluent donc à une incompatibilité, et des moyens d'émission/réception, par exemple une antenne 3, du point d'accès 1 émettent une trame d'infirmation (confirmation_NOK). Le client 5 reçoit ainsi une trame de confirmation et une trame d'infirmation. Des moyens de décision 9, par exemple un processeur, refusent donc de mettre fin à l'attachement, c'est-à-dire ici que la machine à états du client reste à l'état 3. Le client 5 continue ainsi à échanger des données de classe 3 avec le point d'accès 1, et ne cherche pas à réinitialiser un attachement avec le point d'accès 8. Le client 5 peut éventuellement déclencher une alarme, par exemple vers l'opérateur du réseau sans fil, afin de le prévenir de l'attaque en cours. La figure 6 est un exemple d'organigramme d'un programme exécutable par la station cliente 5. Lorsque la station cliente reçoit une trame de de-authentification (étape 61), elle émet une trame de vérification (étape 62), puis se place en attente d'une réponse pendant une durée déterminée At (étape 63) de par exemple quelques secondes. A la fin de cette durée At, il est procédé à un test (étape 64) quant au nombre de trames de réponse reçues. Si aucune trame n'a été reçue pendant la durée At, la station cliente met fin à l'attachement, c'est-à-dire que sa machine à états retourne dans l'état 1 state_1 (étape 65). Une trame de 16 réponse peut être une trame de confirmation ou une trame d'infirmation. Si une ou plusieurs trames de réponse ont été reçues, il est procédé à un autre test (étape 66), quant au nombre de trames d'infirmation parmi la ou les trames de réponse reçues. Si aucune trame d'infirmation n'a été reçue pendant la durée At, alors la station cliente met également fin à l'attachement (étape 65). Si une (ou plusieurs) trame d'infirmation a été reçue pendant la durée At, alors la station cliente déclenche une alerte (étape 68) et refuse de mettre fin à l'attachement. Dit autrement, sa machine à états reste dans l'état 3 state_3 (étape 67). ~o La station cliente accepte donc de mettre fin à l'attachement quand, suite à l'envoi de la trame de vérification : - la station cliente ne reçoit aucune trame de réponse, la station cliente reçoit une seule trame de réponse, cette trame comprenant une trame de confirmation, ou 15 - la station cliente reçoit deux trames de confirmation. Dans les trois cas ci-dessus, la demande de détachement est validée. La station cliente refuse de mettre fin à l'attachement quand, suite à l'envoi de la trame de vérification : - la station cliente reçoit une seule trame de réponse, cette trame 20 comprenant une trame d'infirmation, - la station cliente reçoit une trame de confirmation et une trame d'infirmation, ou - la station cliente reçoit deux trames d'infirmation. Dans ces trois cas, la demande de détachement est rejetée. 25 La figure 7 montre un exemple de machine à états dans une station cliente selon le mode de réalisation préféré de l'invention. Cette (machine à états diffère de l'exemple de machine à états 17 représenté figure 1 principalement de part les conditions nécessaires pour passer de l'état 3 à l'état 1 ou 2, et pour passer de l'état 2 à l'état 1. En effet, il ne suffit pas d'une notification de dé-association ou de de-authentification, comme dans l'art antérieur, mais d'une validation de la dé-association ou de la de-authentification. Si la station cliente reçoit une ou plusieurs trame(s) d'infirmation, la demande de dé-association ou de dé-authentification est rejetée ( dissociation reject ou de-authentication reject en anglais). La machine à états reste alors dans le même état. La figure 8A est un exemple d'organigramme exécutable par l'un des points d'accès 1 ou 8 sur la figure 4. Ce point d'accès émet une trame de détachement (étape 81), ici une trame de dé-authentification, pour mettre fin à l'attachement du client 5 avec le point d'accès 1. Le point d'accès attend pendant une durée prédéterminée At' (étape 82) de par exemple quelques secondes. A la fin de cette durée At', il est procédé à un test (étape 83) quant au nombre de trames de vérification reçues. Si aucune trame de vérification n'est reçue, le point d'accès met fin à l'attachement en plaçant sa machine à états dans l'état 1 state_1 (étape 84). Si une trame de vérification est reçue, alors le point d'accès renvoie une trame de confirmation (étape 85), puis met fin à l'attachement (étape 84). Alternativement, cette étape 84 de fin d'attachement peut être effectuée directement après l'étape 81 d'émission de la trame de détachement. Les instructions pour exécuter les étapes 82, 83, 84 et 85 peuvent être programmées comme faisant suite à l'instruction pour exécuter l'étape 81 d'émission de la trame de détachement. Pour les cas où la trame de détachement émanerait d'un autre équipement que le point d'accès, le programme du point d'accès peut également prévoir un envoi d'une trame de réponse, normalement une infirmation, suite à la réception d'une trame de vérification. La figure 8B montre un exemple d'organigramme correspondant à une telle portion de programme. 18 Suite à la réception d'une trame de vérification (étape 86), le point d'accès cherche à déterminer si il a effectivement émis la trame de détachement à la suite de laquelle le client 5 a émis la trame de vérification. Le point d'accès compare à cet effet des données de la trame de vérification reçue à l'étape 86 à des données stockées dans une mémoire (étape 87). En effet, le point d'accès est configuré pour, en cas d'émission d'une trame de détachement, stocker dans cette mémoire des données de la trame de détachement. IEn cas de compatibilité, le point d'accès émet une trame de confirmation (confirmation_OK) à destination du client (étape 88), puis met fin à l'attachement (étape 90) en plaçant sa machine à états dans l'état state_1. Dans le cas contraire, le point d'accès émet une trame d'infirmation (confirmation_NOK) à destination du client (étape 89) et refuse de mettre fin à l'attachement (étape non représentée sur la figure 8B). Le procédé de la figure 8B peut par exemple être implémenté via un 15 mécanisme d'interruption en cas de réception d'une trame de vérification. Variante Le premier équipement peut comprendre un point d'accès et le deuxième équipement une station cliente, en particulier dans le cas de réseaux fermés. La présente invention permet alors de se protéger contre une station 20 cliente attaquante qui usurpe l'identité d'un client légitimement attaché à un point d'accès et qui souhaite être elle-même attachée à ce point d'accès. La station illégitime peut envoyer au point d'accès une trame de détachement. Ce dernier envoie alors une trame de vérification, à laquelle le client légitime répond par une trame d'infirmation. Le point d'accès refuse alors de mettre fin 25 à l'attachement avec le client légitime
Un procédé de protection contre les attaques par usurpation d'identité dans un réseau sans fil. Lorsqu'un premier équipement (1) attaché à un autre équipement (5) du réseau reçoit une trame de détachement, il renvoie une trame de vérification. Le premier équipement attend alors une trame d'infirmation pendant une durée déterminée. Le premier équipement refuse de mettre fin à l'attachement en cas de réception de la trame d'infirmation pendant la durée déterminée.
1. Procédé destiné à être mis en oeuvre dans un réseau sans fil, par un premier équipement attaché à un deuxième équipement, le procédé comprenant les étapes suivantes, suite à la réception d'une trame de détachement ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième équipement (61) : émettre une trame de vérification avec un champ d'adresse de destination qui comporte l'adresse du deuxième équipement (62), attendre pendant une durée déterminée (At) une trame d'infirmation ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième 10 équipement (63), et refuser le détachement en cas de réception de la trame d'infirmation pendant la durée déterminée (67). 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre l'étape 15 suivante : accepter le détachement si aucune trame ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième équipement n'est reçue pendant la durée déterminée (65). 20 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, comprenant en outre l'étape suivante : déclencher une alerte si une trame d'infirmation est reçue pendant la durée déterminée (68). 25 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel la durée déterminée (At) est comprise inférieure à la seconde. 5. Procédé destiné à être mis en oeuvre par un deuxième équipement attaché à un premier équipement dans un réseau sans fil, le deuxième 30 équipement étant agencé pour émettre une trame de détachement à destination du premier équipement en vue de se détacher dudit premieréquipement et stocker dans une mémoire des données de ladite trame de détachement au moins temporairement, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte, suite à la réception d'une trame de vérification ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du premier équipement (86), les étapes suivantes : - comparer des données de la trame de vérification avec les données stockées dans ladite mémoire, et - émettre à destination du premier équipement une trame d'infirmation en cas d'incompatibilité relevée dans la comparaison (89). 6. Procédé selon la 5, comprenant en outre les étapes préalables suivantes émettre la trame de détachement à destination du premier équipement (81), attendre pendant une durée donnée (At') la trame de vérification (82), et mettre fin à l'attachement si aucune trame de vérification n'est reçue (84). 7. Dispositif pour un premier équipement (5) dans un réseau sans fil, comprenant des moyens d'émission/réception (10) pour, suite à la réception d'une trame de détachement ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse d'un deuxième équipement, émettre une trame de vérification avec un champ d'adresse de destination qui comporte l'adresse du deuxième équipement, des moyens de temporisation (11) pour attendre pendant une durée déterminée une trame d'infirmation ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième équipement, et des moyens de décision (9) agencés pour refuser de mettre fin à un attachement entre le premier équipement et le deuxième équipement en cas de réception d'une trame d'infirmation pendant la durée déterminée. 8. Dispositif (5) selon la 7, comprenant en outre 21 une machine à états comprenant au moins un état de détachement, correspondant à un détachement du premier équipement au deuxième équipement (1), et un état d'attachement, correspondant à un attachement du premier équipement au deuxième équipement, et dans lequel les moyens de décision (9) permettent de passer de l'état d'attachement à l'état de détachement si aucune trame d'infirmation n'est reçue pendant la durée déterminée. 9. Dispositif pour un deuxième équipement (1) attaché à un premier équipement (5) dans un réseau sans fil, le deuxième équipement étant agencé pour émettre à destination du premier équipement une trame de détachement en vue de se détacher dudit premier équipement, et pour stocker au moins temporairement dans une mémoire (7) des données de ladite trame de détachement, le dispositif comprenant des moyens de comparaison (6) pour, suite à la réception d'une trame de vérification ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du premier équipement, comparer des données de la trame de vérification reçue aux données stockées dans la mémoire, des moyens d'émission (3) agencés pour émettre à destination du premier équipement une trame d'infirmation en cas d'incompatibilité relevée par les moyens de comparaison. 10. Système pour un réseau sans fil, comprenant un premier équipement (5) comprenant un dispositif selon l'une des 7 ou 8, et un deuxième équipement (1) comprenant un dispositif selon la 9. 11. Programme d'ordinateur destiné à être stocké dans une mémoire d'un premier équipement dans un réseau sans fil, et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur dudit équipement et/ou téléchargé 22 via un réseau de télécommunication, le programme comprenant des instructions pour exécuter les étapes suivantes suite à la réception d'une trame de détachement ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse d'un deuxième équipement auquel le premier équipement est attaché : émettre une trame de vérification avec un champ d'adresse de destination qui comporte l'adresse du deuxième équipement, attendre pendant une durée déterminée une trame d'infirmation ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse du deuxième équipement, et refuser de mettre fin à l'attachement en cas de réception de la trame d'infirmation pendant la durée déterminée. 12. Programme d'ordinateur destiné à être stocké dans une mémoire d'un deuxième équipement dans un réseau sans fil, et/ou stocké sur un support mémoire destiné à coopérer avec un lecteur dudit deuxième équipement et/ou téléchargé via un réseau de télécommunication, le deuxième équipement étant agencé pour émettre à destination d'un premier équipement attaché au deuxième équipement une trame de détachement en vue de mettre fin audit attachement, et pour stocker au moins temporairement dans une mémoire des données de ladite trame de détachement, le programme comprenant des instructions pour exécuter, suite à la réception d'une trame de vérification ayant un champ d'adresse source qui comporte l'adresse d'un premier équipement attaché au deuxième équipement, une étape de comparaison de données de ladite trame de vérification aux données stockées dans ladite mémoire, une étape d'émission à destination du premier équipement d'une trame d'infirmation en cas d'incompatibilité relevée dans la comparaison des données.
H
H04
H04L,H04W
H04L 9,H04W 8,H04W 12
H04L 9/32,H04W 8/26,H04W 12/00
FR2889563
A1
SYSTEME DE RECYCLAGE DE GAZ D'ECHAPPEMENT POUR UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE AYANT DES COMPRESSEURS DE SURALIMENTATION
20,070,209
La présente invention concerne un système de recyclage de gaz d'échappement pour un moteur à combustion interne ayant un compresseur de suralimentation. En particulier, le système de recyclage de gaz d'échappement a de multiples vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement qui sont respectivement installées sur chacun des multiples bancs, et a de multiples turbocompresseurs qui sont respecti- vement installés sur chacun des multiples bancs. Les documents JP-9-137754A et JP-10-61503A montrent un système de recyclage de gaz d'échappement qui est installé dans un moteur de type en V. Le moteur comprend deux bancs ou lignes de cylindres dans lesquel(le)s de multiples cylindres sont disposés. Le moteur comprend un turbocompresseur, de multiples tuyaux de recyclage de gaz d'échappement (tuyaux EGR pour "Exhaust Gas Recirculation"), et de multiples vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement (vannes EGR) qui ouvrent / ferment respectivement les tuyaux EGR. Le document JP-2003-120354A (US-6917873B2) montre un sys- tème de recyclage de gaz d'échappement pour un moteur de type en V. Le moteur comprend deux compresseurs de suralimentation, un tuyau EGR pour recycler une partie des gaz d'échappement vers un passage d'admission, et une vanne EGR qui ouvre / ferme le tuyau EGR. La figure 3 montre un système de recyclage de gaz d'échappe- ment pour un moteur de type en V appartenant à l'art antérieur. Des turbo-compresseurs 101, 102 sont respectivement installés sur chacun des bancs 103, 104. Un premier tuyau de recyclage de gaz d'échappement (premier tuyau EGR) est branché au premier collecteur d'échappement 113, et un second tuyau de recyclage de gaz d'échappement (second tuyau EGR) 106 est branché au second collecteur d'échappement 114. Le premier tuyau EGR 105, communique avec le second tuyau EGR 106 à une partie confluente 115. Un refroidisseur de gaz EGR 107 qui refroidit les gaz d'échappement est placé en aval de la partie confluente 115. Une première vanne EGR 11 et une seconde vanne EGR 112 sont installées en aval du refroidisseur de gaz EGR 107. Les première et seconde vannes EGR 111, 112 règlent la quantité de gaz d'échappement qui est recy- clée vers un passage d'admission à partir des premier et second tuyaux EGR 105, 106. Lorsque les première et seconde vannes EGR 111, 112 sont ouvertes, les gaz d'échappement circulent à partir des premier et second collecteurs d'échappement 113, 114 vers le passage d'admission à tra- vers les premier et second passages EGR 105, 106, la partie confluente 115 et le refroidisseur de gaz EGR 107. Lorsque les première et seconde vannes EGR 111, 112 sont fermées, les gaz d'échappement ne circulent pas vers le passage d'admission. Cependant, le gaz EGR circulant à travers le premier passage EGR 105 et le gaz EGR circulant à travers le second passage EGR 106 sont rassemblés à la partie confluente 115. Par conséquent, les pulsations de gaz d'échappement générées dans chaque collecteur d'échappement 113, 114 interagissent mutuellement, ce qui a pour effet de réduire l'énergie des gaz d'échappement, en particulier la pression des gaz d'échappement. Du fait que les turbocompresseurs 101, 102 sont entraînés par l'énergie des gaz d'échappement, un rendement de récupération de l'énergie des gaz d'échappement est diminué, et un rendement de sur-compression est dégradée lorsque la pression des gaz d'échappement travaillant dans des turbines des turbocompresseurs 101, 102 est diminuée. La présente invention est faite en relation avec ce qui précède, et un but de la présente invention est de procurer un système de recyclage de gaz d'échappement pour un moteur à combustion interne ayant de multiples compresseurs volumétriques ou de suralimentation, capable d'améliorer un rendement de compression de l'air d'admission et des ren- dements de compression des turbocompresseurs. Conformément à la présente invention, un système de recyclage de gaz d'échappement comprend une multiplicité de tuyaux de recyclage de gaz d'échappement définissant des passages de recyclage de gaz d'échappement, et des vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement pour commander une quantité de gaz d'échappement circulant à travers les tuyaux de recyclage de gaz d'échappement. Le système comprend en outre un appareil de refroidissement de gaz d'échappement disposé en amont des vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement pour refroidir les gaz d'échappement, et une vanne d'arrêt disposée en amont de l'appareil de refroidissement de gaz d'échappement pour interrompre une communication entre les passages de recyclage de gaz d'échappement dans une situation dans laquelle les vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement sont complètement fermées. La présente invention porte donc sur un système de recyclage de gaz d'échappement pour un moteur à combustion interne ayant des compresseurs de suralimentation, le moteur à combustion interne incluant une multiplicité de bancs, dans lesquelles au moins un cylindre est installé, et une multiplicité de passages d'échappement qui sont reliés individuellement à chacun des bancs, le système de recyclage de gaz d'échap- pement étant caractérisé en ce qu'il comprend: une multiplicité de turbo-compresseurs, chacun d'eux ayant une turbine respectivement disposée dans les passages d'échappement et ayant un compresseur surcompressant dans chaque cylindre de l'air d'admission, la turbine et le compresseur étant accouplés l'un à l'autre, la turbine étant entraînée par un gaz d'échappement circulant à travers les passages d'échappement; une multiplicité de tuyaux de recyclage de gaz d'échappement définissant des passages de recyclage de gaz d'échappement qui sont reliés individuellement aux passages d'échappement, les tuyaux de recyclage de gaz d'échappement introduisant dans un passage d'admission une partie du gaz d'échappement provenant des passages d'échappement; une vanne de commande de recyclage de gaz d'échappement pour commander une quantité de gaz d'échappement qui circule à travers les tuyaux de recyclage de gaz d'échappement; un appareil de refroidissement de gaz d'échappement disposé en amont des vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement pour refroidir le gaz d'échappement; et une vanne d'arrêt disposée en amont de l'appareil de refroidissement de gaz d'échappement pour interrompre une communication entre les passages de recyclage d'échappement dans une situation dans laquelle les vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement sont complètement fermées. Avantageusement, la multiplicité de bancs comprend un premier banc et un second banc, la multiplicité de passages d'échappement comprend un premier passage d'échappement et un second passage d'échap- pement, chacun d'eux communiquant respectivement avec les cylindres dans le premier banc et le second banc; la multiplicité de passages de recyclage de gaz d'échappement comprend un premier passage de recy- clage de gaz d'échappement et un second passage de recyclage de gaz d'échappement, chacun d'eux communiquant respectivement avec le pre- mier passage d'échappement et le second passage d'échappement. Avantageusement, le premier passage de recyclage de gaz d'échappement et le second passage de recyclage de gaz d'échappement sont réunis à une partie confluente. De manière avantageuse, la vanne d'arrêt est une vanne de commutation qui est commutée entre une première position dans laquelle les premier et second passages de recyclage de gaz d'échappement communiquent l'un avec l'autre, et une seconde position dans laquelle les premier et second passages de recyclage de gaz d'échappement sont isolés l'un de l'autre. Avantageusement, la vanne d'arrêt est une vanne de commutation qui ouvre / ferme au moins un des premier et second passages de recyclage de gaz d'échappement. Avantageusement, les vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement comprennent un carter faisant partie du tuyau de re- cyclage de gaz d'échappement, un corps de vanne logé de façon tournante dans le carter, et un arbre de vanne tournant avec le corps de vanne, et le carter comprend une partie de palier qui supporte l'arbre de vanne de façon coulissante ou tournante. Les buts, caractéristiques et avantages de la présente invention mentionnés ci-dessus, ainsi que d'autres, ressortiront de manière plus apparente de la description détaillée suivante, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels les éléments identiques sont désignés par des numéros de référence identiques, et où : La figure 1 est une représentation schématique d'un système de recyclage de gaz d'échappement; La figure 2 est une représentation schématique du système de recyclage de gaz d'échappement; et La figure 3 est une représentation schématique montrant un système de recyclage de gaz d'échappement selon l'art antérieur. On décrira ci-après des modes de réalisation de la présente invention en se référant aux dessins. (Premier Mode de Réalisation) La figure 1 est une représentation schématique d'un système de recyclage de gaz d'échappement pour un moteur à combustion interne E ayant un premier turbocompresseur 1 et un second turbocompresseur 2. Le moteur E est un moteur de type en V ayant un système de recyclage de gaz d'échappement 3 pour recycler une partie des gaz d'échappement vers un tuyau d'admission. Le système de recyclage de gaz d'échappement 3 comporte une première vanne de commande de recy- clage de gaz d'échappement 4 et une seconde vanne de commande de recyclage de gaz d'échappement 5. Dans ce qui suit, le système de recyclage de gaz d'échappement 3 est appelé le système EGR 3, les vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement 4, 5 sont appelées les vannes EGR 4, 5, et le gaz d'échappement recyclé est appelé le gaz EGR. Les vannes EGR 4, 5 commandent la quantité de gaz EGR circulant dans le système EGR 3. Le système EGR 3 comporte un appareil de refroidissement de gaz d'échappement 6 en amont des vannes EGR 4, 5. L'appareil de refroidissement de gaz d'échappement 6 est appelé ci- après le refroidisseur de gaz EGR 6. Une vanne à trois voies 7 est placée en amont du refroidisseur de gaz EGR 6. Le moteur de type en V, E, est un moteur diesel du type à injection directe, qui a un premier banc 11 et un second banc 12 dans chacun desquels plusieurs cylindres sont installés. Le premier banc 11 et le second banc 12 sont disposés en une forme en V par rapport à un vilebrequin (non représenté). Le moteur E n'est pas limité à un moteur de type en V. Le moteur E peut être un moteur d'un autre type ayant de multiples bancs. Le moteur E comporte respectivement des soupapes d'admis- sion (non représentées) et des soupapes d'échappement (non représentées) dans le premier banc 11 et le second banc 12, correspondant à chaque cylindre. Le moteur E comporte un premier passage d'admission 13 et un second passage d'admission 14 qui sont respectivement reliés au premier banc 11 et au second banc 12. Le moteur E comporte un pre- mier passage d'échappement 15 et un second passage d'échappement 16, qui sont respectivement reliés au premier banc 11 et au second banc 12. Le premier passage d'admission 13 et le second passage d'admission 14 sont respectivement définis par un tuyau commun 19, un filtre à air 20, des premier et second tuyaux d'admission 21, 22, une chambre d'équilibre 23 et des premier et second collecteurs d'admission 24, 25. Le premier passage d'échappement 15 et le second passage d'échappement 16 sont définis par des premier et second collecteurs d'échappement 29, 30 et des premier et second tuyaux d'échappement 31, 32. Le moteur E comporte un premier turbocompresseur 1 et un second turbocompresseur 2. Le moteur E comporte en outre un appareil de recyclage de gaz d'échappement, qu'on appelle l'appareil EGR. Le premier turbocompresseur 1 et le second turbocompresseur 2 sont respectivement constitués d'un premier et un second compres- seurs 33, 34, et d'une première et d'une seconde turbines 35, 36. Le premier compresseur 33 et la première turbine 35 sont accouplés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un premier arbre de turbine 37. Le second compresseur 34 et la seconde turbine 36 sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un second arbre de turbine 38. Un refroidisseur intermé- diaire pour refroidir l'air compressé par les premier et second compresseurs 33, 34, peut être incorporé dans les premier et second tuyaux d'admission 21, 22. Les premier et second compresseurs 33, 34 comprennent respectivement de multiples aubes de compresseur qui tournent respective-35 ment dans les premier et second tuyaux d'admission 21, 22. Les première et seconde turbines 35, 36 comprennent de multiples aubes de turbine. Le premier turbocompresseur 1 et le second turbocompresseur 2 ont les fonctions bien connues. Le système EGR 3 comprend les premier et second collecteurs d'échappement 29, 30, un premier et un second tuyaux EGR 41, 42, un tuyau confluent 43, et un troisième et un quatrième tuyaux EGR 44, 45. Les troisième et quatrième tuyaux EGR 44, 45 sont respectivement reliés à la chambre d'équilibre 23. Les premier et second tuyaux EGR 41, 42 définissent à l'intérieur un premier passage EGR 51 et un second pas- sage EGR 52. Le tuyau confluent 43 définit une chambre de vanne dans la-quelle est logée la vanne à trois voies 7. Le tuyau confluent 43 comprend une première entrée pour introduire dans la chambre de vanne le gaz EGR provenant du premier passage EGR 51, et une seconde entrée pour introduire dans la chambre de vanne le gaz EGR provenant du second passage EGR 52. Le tuyau confluent 43 comprend en outre un orifice de sortie pour diriger vers le refroidisseur de gaz EGR 6 le gaz EGR qui sort de la chambre de vanne. Les troisième et quatrième tuyaux EGR 44, 45 définissent res-pectivement à l'intérieur un troisième et un quatrième passages EGR 54, 55. Les troisième et quatrième tuyaux EGR 44, 45 convergent en un pas-sage confluent 56, qui est relié à la chambre d'équilibre 23. Le passage confluent 56 peut être omis de façon que les troisième et quatrième tuyaux EGR 44, 45 soient: directement reliés à la chambre d'équilibre 23. Les première et seconde vannes EGR 4, 5 sont respectivement constituées d'un carter, d'un corps de vanne logé dans le carter, d'un arbre de vanne tournant avec le corps de vanne, et d'un moyen de sollicitation de vanne, tel qu'un ressort, pour solliciter le corps de vanne dans une direction d'ouverture ou une direction de fermeture. Les vannes EGR 4, 5 peuvent être des vannes champignons ou des vannes papillons. Chaque vanne EGR 4, 5 est entraînée par un actionneur électrique incluant un moteur électrique (non représenté) et un mécanisme de transmission d'énergie (non représenté). Les première et seconde vannes EGR 4, 5 règlent une aire 35 d'ouverture des troisième et quatrième passages EGR. Un palier de vanne est monté dans le carter pour supporter l'arbre de vanne par l'intermédiaire d'une bague, d'un roulement à billes et d'un joint d'étanchéité d'huile. Le joint d'étanchéité d'huile restreint une fuite de lubrifiant qui lubrifie le palier de vanne. Les troisième et quatrième passages EGR 54, 55 sont définis dans un seul carter. Selon une variante, les troisième et quatrième passages EGR 54, 55 sont respectivement définis dans des carters différents. Le refroidisseur de gaz EGR 6 effectue un échange thermique entre le gaz EGR à haute température qui sort des premier et second passages EGR 51, 52, et le fluide de refroidissement du moteur, à basse température. Le refroidisseur de gaz EGR 6 comprend un premier refroidisseur 61 et un second refroidisseur 62. Chaque refroidisseur 61, 62 a une chambre d'entrée et une chambre de sortie. De multiples tubes relient la chambre d'entrée à la chambre de sortie. Le gaz EGR à haute température circule à travers les multiples tubes. Les multiples tubes sont logés dans une enveloppe. Le fluide de refroidissement du moteur à basse température circule dans l'enveloppe. Le gaz EGR provenant du premier collecteur d'échappement 29 circule à travers le premier passage EGR 51, le tuyau confluent 43, le premier refroidisseur 61, le troisième passage EGR 54 et le passage confluent 56. Le gaz EGR provenant du second collecteur d'échappement 30 circule à travers le second passage EGR 52, le tuyau confluent 43, le second refroidisseur 62, le quatrième passage EGR 65 et le passage confluent 56. Une ailette intérieure est montée dans chaque tube du refroi-disseur de gaz EGR 6 pour améliorer le rendement d'échange thermique. L'enveloppe, les tubes et les ailettes inférieures sont en acier inoxydable et sont assemblés ensemble par brasage. Le gaz EGR a une température de 400 500 C et contient des sulfures, de l'acide nitrique, de l'acide sulfurique, des ions d'ammonium, de l'acide acétique, et autres. L'acier inoxydable résiste à la chaleur et à la corrosion. Un passage de fluide de refroidissement de moteur est formé dans le moteur E. Le passage de fluide de refroidissement de moteur est relié au refroidisseur EGR 6 par un tuyau (non représenté). Le refroidisseur EGR 6 est relié à un radiateur (non représenté) par un autre tuyau. Le fluide de refroidissement du moteur provenant du passage de fluide de refroidissement circule à travers le tuyau, le refroidisseur EGR 6, un autre tuyau et le radiateur, et retourne au passage de fluide de refroidisse-ment. Cette circulation de fluide de refroidissement du moteur est pro-duite par une pompe à eau montée sur le moteur E. La vanne à trois voies 7 comprend un corps de vanne tournant et un arbre de vanne. Un appareil d'entraînement de vanne pour entraîner la vanne à trois voies 7 comprend un moteur électrique et un mécanisme de transmission d'énergie. Le moteur électrique est commandé par une unité de commande électrique (ECU pour "Electric Control Unit"). Le corps de vanne de la vanne à trois voies 7 a une section ayant une forme en Y. Lorsque les première et seconde vannes EGR 4, 5 ne sont pas activées, pour fermer les troisième et quatrième passages EGR 54, 55, la vanne à trois voies 7 ferme le premier passage EGR 51 et le second passage EGR 52, comme représenté sur la figure 1. Lorsque les première et seconde vannes EGR 4, 5 sont activées pour ouvrir les troisième et quatrième passages EGR 54, 55, la vanne à trois voies 7 ouvre le premier passage EGR 51 et le second passage EGR 52, de façon que les premier et second passages EGR 51, 52 soient respectivement reliés au premier refroidisseur 61 et au second refroidisseur 62, comme représenté sur la figure 2 La situation représentée sur la figure 1 est appelée un premier mode et la situation représentée sur la figure 2 est appelée un second mode. L'ECU est un micro-ordinateur incluant une unité centrale (UC), une mémoire morte (ROM), une mémoire vive (RAM), un circuit d'entrée et un circuit de sortie. Lorsqu'un interrupteur d'allumage (non représenté) est fermé, l'ECU commande les positions des première et seconde vannes EGR 4, 5 et de la vanne à trois voies conformément à un programme de commande stocké dans la mémoire. Des signaux de capteurs provenant d'un capteur de valeur EGR, d'un capteur d'angle de vilebrequin, d'un capteur de position d'accélérateur, d'un débitmètre d'air, et d'un capteur de température de fluide de refroidissement, sont introduits dans le micro-ordinateur. (Fonctionnement du premier mode de réalisation) Lorsque le moteur E fonctionne, l'air frais est introduit dans 35 chaque cylindre des premier et second bancs 11, 12 à travers le premier passage d'admission 13 et le second passage d'admission 14. Le gaz d'échappement brûlé dans chaque cylindre est expulsé à travers les premier et second passages d'échappement 15, 16. Les première et seconde turbines 35, 36 sont entraînées par l'énergie de gaz d'échappement, de façon que les premier et second compresseurs 33, 34 soient mis en rotation, grâce à quoi l'air d'admission circulant à travers les premier et second passages d'admission 13, 14 est compressé pour être introduit dans chaque cylindre. L'ECU commande les première et seconde vannes EGR 4, 5 et la vanne à trois voies 7 conformément à la vitesse du moteur et à la charge du moteur (par exemple la position d'accélérateur). Lorsque le moteur E est dans une condition de charge élevée, les vannes 4, 5, 7 sont positionnées dans le premier mode représenté sur la figure 1. Lors-que le moteur E est dans une condition de charge moyenne ou de faible charge, les vannes 4, 5, 7 sont positionnées dans le second mode repré- senté sur la figure 2, de façon que le gaz EGR soit introduit dans le refroidisseur de gaz EGR 6 à partir des premier et second passages d'échappement 15, 16, par l'intermédiaire des premier et second passages EGR 51, 52. Lorsque le moteur est dans une condition de charge faible ou de charge intermédiaire, les vannes 4, 5, 7 sont placées dans le second mode. Le gaz EGR est refroidi par le fluide de refroidissement du moteur dans le premier refroidisseur 61 et le second refroidisseur 62, et il entre ensuite dans la chambre d'équilibre 23 à travers les première et seconde vannes EGR 4, 5, les troisième et quatrième passages EGR 54, 55 et le passage confluent 56. Le gaz EGR refroidi est mélangé avec l'air d'admission, et est ensuite introduit dans chaque cylindre. Les première et seconde vannes EGR 4, 5 règlent un rapport EGR pour réduire la quantité de NOx sans dégrader la puissance de sortie du moteur E. Lorsque le moteur E est dans la condition de charge élevée, les vannes 4, 5, 7 sont placées dans le premier mode. Le premier passage EGR 51 et le second passage EGR 52 sont isolés l'un de l'autre, grâce à quoi des pulsations de gaz d'échappement dans le premier passage d'échappement 15 et le second passage d'échappement 16 n'interagis-sent pas mutuellement. (Effet du premier mode de réalisation) Du fait que la vanne à trois voies 7 est disposée dans le tuyau confluent 43, les pulsations de gaz d'échappement dans le premier pas-sage d'échappement 15 et le second passage d'échappement 16 n'interagissent pas mutuellement même si les phases des pulsations sont exac- tement opposées, comme représenté sur la figure 1. Par conséquent, la seconde turbine 36 n'a pas d'effet sur la première turbine 35, ce qui fait que la pression de gaz d'échappement appliquée aux première et seconde turbines 35, 36 peut être augmentée pour améliorer un rendement de surcompression. Sous l'effet de l'augmentation du rendement de sur- compression, un rendement de compression de l'air d'admission augmente, ce qui fait que la quantité de gaz d'échappement est augmentée pour augmenter la pression de gaz d'échappement. Le rendement de compression de suralimentation ou de surcompression est encore augmenté. Lorsque le moteur E est dans une condition de charge faible ou de charge intermédiaire, les vannes 4, 5, 7 sont placées dans le second mode, comme représenté sur la figure 2. Le gaz EGR est refroidi par le premier refroidisseur 61 et le second refroidisseur 62, et il est ensuite recyclé vers la chambre d'équilibre 23. Le rendement de compression de l'air d'admission est ainsi amélioré pour renforcer la puissance de sortie du moteur E. Du fait que le refroidisseur de gaz EGR est disposé en amont des vannes EGR 4, 5, le palier des vannes EGR 4, 5 reçoit difficilement la chaleur provenant du gaz EGR. Il est donc possible de restreindre une détérioration du joint ou de la garniture d'étanchéité d'huile qui est incor- poré dans les vannes EGR 4, 5. (Modification) L'appareil d'entraînement de vanne entraînant les vannes EGR 4, 5 et la vanne à trois voies 7 peut être constitué d'un actionneur à dé- pression, ou d'un actionneur électromagnétique. Le refroidisseur de gaz EGR 6 peut être muni d'un passage de dérivation, en dérivation sur le refroidisseur de gaz EGR 6. Le gaz EGR circule à la fois à travers le refroidisseur de gaz EGR 6 et le passage de dérivation. Dans le mode de réalisation ci-dessus, la vanne à trois voies 7 est installée dans le tuyau confluent 43. A la place de la vanne à trois voies 7, il est possible d'utiliser une vanne de changement de circuit ou de commutation, ouvrant / fermant au moins un des premier et second passages EGR 51, 52. Cette vanne de changement de circuit ou de commutation est actionnée par un actionneur électrique, un actionneur à dé- pression ou un actionneur électromagnétique. Dans le mode de réalisation ci-dessus, les première et seconde vannes EGR 4, 5 sont incorporées. La vanne EGR petit être constituée d'une seule vanne, ou de plus de trois vannes. Les troisième et quatrième passages EGR 54, 55 peu- vent être constitués d'un seul tuyau ou de plus de trois tuyaux. Le pre- mier refroidisseur 61 et le second refroidisseur 62 peuvent être combinés à un seul refroidisseur de gaz EGR. Selon une variante, le refroidisseur de gaz EGR 6 peut être divisé en plus de trois refroidisseurs de gaz. Il va de soi que de nombreuses autres modifications peuvent être apportées au dispositif et au procédé décrits et représentés, sans sortir du cadre de l'invention
Un premier tuyau EGR (41) et un second tuyau EGR (42) sont réunis à une partie confluente (43). Une vanne à trois voies (7) est disposée dans la partie confluente (43) pour interrompre une communication entre les premier et second tuyaux EGR (41, 42). Un refroidisseur de gaz EGR (6) est disposé en amont de vannes de commande EGR (4, 5). Des pulsations de gaz d'échappement dans le premier tuyau d'échappement (41) et le second tuyau d'échappement (42) n'interagissent pas mutuellement, même si les phases des pulsations sont exactement opposées. Par conséquent, la pression de gaz d'échappement travaillant dans des turbines (35, 36) de turbocompresseurs (1, 2) peut être augmentée, pour améliorer un rendement de surcompression.
1. Système de recyclage de gaz d'échappement pour un moteur à combustion interne ayant des compresseurs de suralimentation, le moteur à combustion interne incluant une multiplicité de bancs (11, 12), dans lesquelles au moins un cylindre est installé, et une multiplicité de passages d'échappement (15, 16) qui sont reliés individuellement à chacun des bancs (11, 12), le système de recyclage de gaz d'échappement étant caractérisé en ce qu'il comprend: une multiplicité de turbocompresseurs (1, 2), chacun d'eux ayant une turbine (35, 36) respectivement disposée dans les passages d'échappement (15, 16) et ayant un compresseur (33, 34) surcompressant dans chaque cylindre de l'air d'admission, la turbine (35, 36) et le compresseur (33, 34) étant accouplés l'un à l'autre, la turbine (35, 36) étant entraînée par un gaz d'échappement circulant à travers les passages d'échappement (15, 16); une multiplicité de tuyaux de recyclage de gaz d'échappement (41, 42) définissant des passages de recyclage de gaz d'échappement (51, 52) qui sont reliés individuellement aux passages d'échappement (15, 16), les tuyaux de recyclage de gaz d'échappement (41, 42) introduisant dans un passage d'admission (24, 25) une partie du gaz d'échappement provenant des passages d'échappement (15, 16); une vanne de commande de recyclage de gaz d'échappement (4, 5) pour commander une quantité de gaz d'échappement qui circule à travers les tuyaux de recyclage de gaz d'échappement (41, 42); un appareil de refroidissement de gaz d'échappement (6) disposé en amont des vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement (4, 5) pour refroidir le gaz d'échappement; et une vanne d'arrêt (7) disposée en amont de l'appareil de refroidissement de gaz d'échappement pour interrompre une communication entre les passages de recyclage d'échappement (51, 52) dans une situation dans laquelle les vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement (4, 5) sont complètement fermées. 2. Système de recyclage de gaz d'échappement selon la 1, caractérisé en ce que la multiplicité de bancs (11, 12) comprend un premier banc (11) et un second banc (12), la multiplicité de pas-sages d'échappement (15, 16) comprend un premier passage d'échappement (15) et un second passage d'échappement (16), chacun d'eux com- muniquant respectivement avec les cylindres dans le premier banc (11) et le second banc (12); la multiplicité de passages de recyclage de gaz d'échappement (51, 52) comprend un premier passage de recyclage de gaz d'échappement (51) et un second passage de recyclage de gaz d'échappement (52), chacun d'eux communiquant respectivement avec le premier passage d'échappement (15) et le second passage d'échappement (16). 3. Système de recyclage de gaz d'échappement selon la reven-dication 2, caractérisé en ce que le premier passage de recyclage de gaz 10 d'échappement (51) et le second passage de recyclage de gaz d'échappement (52) sont réunis à une partie confluente (43). 4. Système de recyclage de gaz d'échappement selon la 3, caractérisé en ce que la vanne d'arrêt (7) est une vanne de commutation qui est commutée entre une première position dans la-quelle les premier et second passages de recyclage de gaz d'échappement (51, 52) communiquent l'un avec l'autre, et une seconde position dans laquelle les premier et second passages de recyclage de gaz d'échappement (51, 52) sont isolés l'un de l'autre. 5. Système de recyclage de gaz d'échappement selon la reven-dication 3, caractérisé en ce que la vanne d'arrêt (7) est une vanne de commutation qui ouvre / ferme au moins un des premier et second passages de recyclage de gaz d'échappement (51, 52). 6. Système de recyclage de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les vannes de commande de recyclage de gaz d'échappement (4, 5) comprennent un carter faisant partie du i;uyau de recyclage de gaz d'échappement, un corps de vanne logé de façon tournante dans le carter, et un arbre de vanne tournant avec le corps de vanne, et en ce que le carter comprend une partie de palier qui supporte l'arbre de vanne de façon coulissante ou tournante.
F
F02,F01
F02M,F01N,F02D
F02M 25,F01N 3,F02D 21,F02D 23
F02M 25/07,F01N 3/02,F02D 21/08,F02D 23/00
FR2897022
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE D'APPUI-TETE A TIGE COURBEE DANS UNE GAINE RECTILIGNE
20,070,810
L'invention concerne un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, une gaine d'un tel dispositif et un appui-tête comprenant au moins une tige destinée à être comprise dans un tel dispositif. Il est connu de réaliser un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige rectiligne de section circulaire, issue notamment dudit appui-tête, et une gaine, comprise notamment dans ledit dossier, ladite gaine comprenant un conduit rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, dans lequel ladite tige est en contact serrant contre ledit conduit au moyen d'un organe élastique, tel qu'un ressort, ledit organe élastique permettant de maintenir ladite tige en compression contre ladite gaine. Un tel agencement permet d'éviter d'avoir un jeu entre la gaine et la tige, susceptible de générer des bruits parasites et préjudiciable en termes de qualité perçue par l'utilisateur. Bien que permettant de répondre au problème posé, un tel agencement 20 présente néanmoins l'inconvénient d'être complexe et coûteux, ceci du fait de la présence de l'organe élastique qui doit être réalisé et monté sur la gaine. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile de conception simplifiée. 25 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif d'assemblage d'un appui-tête sur un dossier de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige de section circulaire et une gaine, ladite gaine comprenant un conduit rectiligne débouchant de section analogue à celle 30 de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, la portion de ladite tige disposée dans ledit conduit présentant une courbure dans sa longueur, ladite courbure étant agencée en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit. 2 De la sorte, l'organe élastique est supprimé, le contact serrant étant obtenu en jouant simplement sur les géométries respectives de la tige et du conduit de sorte à créer un appui de type trois points d'un élément courbe, à savoir la tige, introduit dans un conduit rectiligne. Un tel contact serrant permet notamment, lorsque l'appui-tête est réglable en hauteur, un coulissement sous effort contrôlé de la tige dans la gaine. Dans la suite de cette description, les termes de positionnement dans l'espace (vertical, longitudinal, transversal,...) sont pris en référence au dispositif disposé dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose une gaine d'un tel dispositif. Selon un troisième aspect, l'invention propose un appui-tête comprenant au moins une tige destinée à être comprise dans un tel dispositif. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la 20 description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation schématique en coupe longitudinale d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention, • la figure 2 est une vue schématique de face, selon une réalisation particulière, d'un appui-tête destiné à être assemblé par un dispositif 25 selon l'invention, • la figure 3 est une vue schématique en perspective d'une gaine utilisée dans un dispositif selon l'invention, ladite gaine étant réalisée selon un mode particulier de réalisation. 30 En référence à la figure 1, on décrit à présent un dispositif 1 d'assemblage d'un appui-tête 2 sur un dossier 3 de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige 4 de section circulaire et une gaine 5, ladite gaine comprenant un conduit 6 rectiligne débouchant de section analogue à celle de15 3 ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, la portion 7 de ladite tige disposée dans ledit conduit présentant une courbure dans sa longueur, ladite courbure étant agencé en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit. En variante non représentée, la tige 4 peut être issue du dossier 3 et la gaine 5 être comprise dans l'appui tête 2. Selon la réalisation représentée, la courbure de la tige 4 est inscrite dans un 10 plan vertical longitudinal. Selon la réalisation représentée, la tige 4 est notamment en contact serrant sur trois zones sensiblement ponctuelles d'extrémités 8,9 et médiane 10 du conduit 6, un tel appui trois points permettant d'assurer l'absence de jeu entre ladite 15 tige et la gaine 5, ladite tige étant introduite en force dans ladite gaine. Selon la réalisation représentée, le conduit 6 comprend un ergot 12 interne, notamment issu de matière lorsque la gaine 5 est à base de matière plastique injectée, contre lequel est disposée la tige 4 en contact serrant, la zone 20 médiane 10 étant au niveau dudit ergot. La présence d'un tel ergot 12 permet d'optimiser le rattrapage de jeu recherché, ledit ergot pouvant, par déformation plastique, absorber les écarts dimensionnels pouvant exister d'une gaine 5 à l'autre. 25 L'ergot 12 interne est situé, dans la réalisation représentée, sensiblement en partie médiane du conduit 6. La gaine 5 selon la réalisation de la figure 3 est destinée à être insérée dans une douille solidaire du dossier 3 de siège, ladite gaine comprenant au moins 30 une saillie 13 supérieure externe agencée pour assurer, après son rabotage lors de l'introduction de ladite gaine dans ladite douille, un contact serrant entre les parties supérieures de ladite gaine et de ladite douille.5 4 En outre, la gaine 5 comprend au moins une languette inférieure 14 agencée pour être mise en contrainte contre la douille une fois ladite gaine disposée dans ladite douille. Ces deux agencements particuliers de la gaine 5 contribuent à optimiser la suppression des bruits parasites de vibration, du fait de la mise en appui de ladite gaine contre la douille. Une gaine 5 d'un dispositif 1, selon la réalisation représentée, comprend un 10 conduit 6 rectiligne débouchant de section circulaire, ledit conduit comprenant un ergot 12 interne. De façon non représentée, la gaine 5 peut comprendre un système de blocage réversible de la tige 4 en translation, par exemple sous forme d'un tiroir pouvant 15 s'engager dans des crans prévus sur ladite tige, ceci de sorte à permettre un réglage en hauteur de l'appui-tête 2. Selon une réalisation particulière représentée en figure 2, afin d'optimiser la suppression du jeu entre la tige 4 et la gaine 5, un appui-tête 2 de véhicule 20 automobile peut comprendre deux tiges 4 dont l'une au moins est destinée à être comprise dans un dispositif 1, lesdites tiges étant disposées sensiblement verticalement de part et d'autre dudit appui-tête, lesdites tiges présentant chacune une portion 7 courbe, dont la courbure est non visible sur la figure, les projections desdites tiges sur un plan vertical transversal, dont la figure est une 25 représentation, présentant un écart angulaire 11. De la sorte, les tiges 4 de l'appui-tête 1 sont montées en force dans les gaines 5 par suppression de l'écart angulaire 11, puis relâchées de sorte à se mettre en appui latéral contre lesdites gaines, perpendiculairement à l'appui trois points longitudinal, précédemment décrit. 30
L'invention concerne un dispositif (1) d'assemblage d'un appui-tête (2) sur un dossier (3) de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige (4) de section circulaire et une gaine (5), ladite gaine comprenant un conduit (6) rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige. La portion (7) de ladite tige disposée dans ledit conduit présente une courbure dans sa longueur, ladite courbure étant agencée en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit.
1. Dispositif (1) d'assemblage d'un appui-tête (2) sur un dossier (3) de siège de véhicule automobile, ledit dispositif comprenant une tige (4) de section circulaire et une gaine (5), ladite gaine comprenant un conduit (6) rectiligne débouchant de section analogue à celle de ladite tige de sorte à recevoir ladite tige, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la portion (7) de ladite tige disposée dans ledit conduit présente une courbure dans sa longueur, ladite courbure étant agencée en combinaison avec la longueur dudit conduit de sorte que ladite tige soit en contact serrant contre ledit conduit. 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que la courbure de la tige (4) est inscrite dans un plan vertical longitudinal. 3. Dispositif (1) selon la 1 ou 2, la gaine étant destinée à être insérée dans une douille solidaire du dossier (3) de siège, ladite gaine comprenant au moins une saillie (13) supérieure externe agencée pour assurer, après son rabotage lors de l'introduction de ladite gaine dans ladite douille, un contact serrant entre les parties supérieures de ladite gaine et de ladite douille. 4. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, la gaine étant destinée à être insérée dans une douille solidaire du dossier (3) de siège, ladite gaine comprenant au moins une languette inférieure (14) agencée pour être mise en contrainte contre ladite douille une fois ladite gaine disposée dans ladite douille. 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le conduit (6) comprend un ergot (12) interne contre lequel est disposée la tige (4) en contact serrant. 6. Dispositif (1) selon la 5, caractérisé en ce que l'ergot (12) interne est situé sensiblement en partie médiane du conduit (6).30 6 7. Gaine (5) d'un dispositif (1) selon la 5 ou 6, ladite gaine comprenant un conduit (6) rectiligne débouchant de section circulaire, ladite gaine étant caractérisée en ce que ledit conduit comprend un ergot (12) interne. 8. Appui-tête (2) de véhicule automobile comprenant deux tiges (4) dont l'une au moins est destinée à être comprise dans un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, lesdites tiges étant disposées sensiblement verticalement de part et d'autre dudit appui-tête, lesdites tiges présentant chacune une portion courbe (7), ledit appui tête étant caractérisé en ce que les ~o projections desdites tiges sur un plan vertical transversal présentent un écart angulaire (11).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/48
FR2900506
A1
DISPOSITIF DE CONNEXION DE CARTE ELECTRONIQUE ET PROCEDE DE MONTAGE ASSOCIE
20,071,102
ASSOCIE. Le domaine de l'invention est celui des dispositifs de connexion entre des cartes électroniques et un calculateur électronique. La plupart des équipements électroniques comporte un boîtier mécanique de forme sensiblement parallélépipédique et comportant au moins un connecteur électrique. Ce bâti renferme un certain nombre de cartes électroniques. Classiquement, une carte électronique dite carte-mère est solidaire du bâti et connectée au connecteur électrique, les cartes électroniques dites cartes-filles venant se connecter au moyen de dispositifs de connexion électriques à la carte-mère. Dans le cas d'applications aéronautiques, les équipements électroniques de type calculateurs électroniques, ont un certain nombre de contraintes spécifiques. Les équipements aéronautiques ont généralement une grande durée de vie, supérieure à vingt ans. Par conséquent, il est nécessaire de monter ou de démonter périodiquement tout ou partie des cartes électroniques soit pour en assurer la maintenance soit pour en assurer la rechange. Ces opérations de montage--démontage doivent être faites rapidement et si possible sans nécessiter d'outillages spécifiques de façon à respecter les critères de maintenabilité. On appelle d'ailleurs ces cartes électroniques des SRU, acronyme anglo-saxon signifiant Shop Replacement Unit . Pendant la grande durée de vie des équipements, il peut se révéler nécessaire de faire évoluer ou d'ajouter certaines fonctions électroniques non prévues initialement. Ces modifications doivent être faites à moindre coût et, par conséquent, ne pas entraîner de modifications substantielles du calculateur. Par conséquent, l'architecture électronique carte-fille/carte-mère qui se prête mal à la modularité n'est pas nécessairement la mieux adaptée aux contraintes aéronautiques.30 Le dispositif de connexion selon l'invention permet de pallier aux inconvénients de ce type d'architecture en permettant une plus grande souplesse et une plus grande modularité dans les opérations de montage-démontage des cartes électroniques, la modification des cartes électroniques existantes ou l'introduction de nouvelles cartes électroniques en fonction de l'évolution des besoins. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de connexion de carte électronique dans un boîtier de calculateur électronique comportant au moins une face dédiée à la connexion, ladite carte comportant au moins un circuit imprimé et ledit dispositif comportant : • un corps de connecteur normalisé comprenant une coquille et des moyens de fixation dudit corps sur la face du calculateur dédiée à la connexion ; • un insert de forme adaptée pour se loger dans ladite coquille et comportant des contacts électriques ; caractérisé en ce que le dispositif comporte : • des premiers moyens de fixation mécaniques permettant de solidariser l'insert et la carte électronique, les contacts électriques étant alors reliés aux plots de connexion du circuit imprimé de façon à former un ensemble indépendant appelé carte équipée ; • des seconds moyens de fixation mécaniques disposés dans le corps de connecteur permettant de solidariser l'insert de la carte équipée et le corps de connecteur de la face du calculateur, lesdits seconds moyens étant accessibles de l'extérieur du calculateur. Avantageusement, le dispositif comporte au moins un insert obturateur hermétique plein pouvant être positionné dans une coquille en lieu 30 et place d'un insert comportant des contacts électriques. Avantageusement, le corps de connecteur comporte également une embase comportant des seconds contacts électriques destinés à être connectés à au moins une seconde carte électronique. Avantageusement, les seconds moyens de fixation mécaniques 35 sont des vis imperdables. L'invention concerne également un procédé de connexion d'une carte électronique dans un bâti de calculateur électronique au moyen d'un dispositif de connexion selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le procédé comporte au moins : • les étapes de réalisation d'une carte équipée : • Montage des premiers moyens de fixation mécaniques permettant de solidariser l'insert du dispositif de connexion et la carte électronique ; • Réalisation des liaisons électriques reliant les contacts électriques de l'insert et les plots de connexion du circuit imprimé de la carte électronique de façon à réaliser une carte équipée ; • l'étape de réalisation d'un boîtier équipé : • Montage du corps de connecteur normalisé comprenant une coquille et des moyens de fixation sur la face du bâti dédiée à la connexion ; • l'étape de fixation de la carte équipé dans le boîtier équipé : • Fixation de l'insert de la carte équipée dans la coquille du corps de connecteur au moyen des seconds moyens de fixation mécaniques. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : 25 • La figure 1 représente une vue en coupe d'un calculateur électronique comprenant un dispositif de connexion électronique selon l'invention ; • La figure 2 représente une vue en coupe d'un calculateur électronique comprenant un dispositif de connexion 30 électronique selon l'invention comportant un obturateur ; • La figure 3 représente une vue en coupe d'un calculateur électronique dont le connecteur comporte un dispositif de connexion électronique selon l'invention et une embase de connexion classique. 15 20 35 A titre d'exemple non limitatif, la figure 1 représente une vue en coupe d'un calculateur électronique 1 comprenant un dispositif de connexion électronique selon l'invention. Pour plus de clarté, une seule carte électronique est représentée sur la figure 1. Il est clair que le dispositif selon l'invention permet le montage de plusieurs cartes dans un boîtier unique. Cette dernière disposition n'est pas représentée mais ne présente aucune difficulté technique. Le calculateur 1 comprend essentiellement : • Un boîtier 2 généralement de forme parallélépipédique fermé par un couvercle 3 comportant 10 une face de connexion 5 ; • Une carte électronique 4 ; • Un dispositif de connexion comprenant un corps de connecteur 6 et un insert 7. 15 Le corps de connecteur 6 est une pièce mécanique qui comporte essentiellement : • Une coquille creuse 61 ; • Des moyens de fixation mécanique permettant de fixer le corps 6 sur la face de connexion 5 ; 20 • Des seconds moyens de fixation mécanique 62 permettant de fixer l'insert 7. Généralement, les interfaces mécaniques de cet insert sont normalisées. Les principales normes utilisées étant les normes ARINC ou MIL. De plus, le corps peur comporter une surface d'appui 63 sur laquelle 25 vient s'appuyer l'insert au moment du montage. Sur la figure 1, le corps 6 comporte une seule coquille. Bien entendu, il est possible de réaliser un corps comportant plusieurs coquilles soit identiques soit de tailles différentes permettant le montage de plusieurs cartes dans un boîtier unique. 30 Il est préférable d'utiliser, comme seconds moyens de fixation, des vis imperdables qui sont montées à demeure dans le corps. L'insert 7 est une pièce mécanique qui comporte essentiellement : • Une partie pleine complémentaire de la coquille creuse 61 ; 35 • Des contacts électriques 7'1 ; L'insert peut être globalement de forme parallélépipédique ou cylindrique et réalisé, par exemple, en matière plastique de type Thermodur. Les contacts électriques sont également généralement normalisés et peuvent être mâles ou femelles. Il serait également possible de monter des contacts optiques ou électro-optiques. A titre d'exemple, la réalisation de la carte électronique 4 équipée de son insert comporte les deux étapes suivantes : • Montage des premiers moyens de fixation mécaniques 8 permettant de solidariser l'insert 7 et la carte électronique 4. Ces moyens peuvent être constitués, par exemple, par des équerres ou des réglettes ; • Réalisation des liaisons électriques 72 reliant les contacts électriques 71 de l'insert 7 et les plots de connexion 9 du circuit imprimé de la carte électronique 4 de façon à réaliser une carte équipée. Ces liaisons électriques peuvent être soit des liaisons filaires soit des liaisons réalisées par picots coudés. Le montage de la carte équipée dans le boîtier se fait de la façon suivante : • Fixation de l'insert 7 de la carte équipée dans la coquille 61 du corps de connecteur au moyen des seconds moyens de fixation mécaniques 62, ces moyens pouvant être des vis imperdables. Dans cette opération, la partie pleine de l'insert 7 entre dans la coquille 61 du corps 6, guide la carte équipée jusqu'à ce que l'insert repose sur la face d'appui 63, fixant la position de la carte équipée dans le boîtier 2. Cette opération peut être réalisée facilement si les seconds moyens de fixation sont accessibles de l'extérieur du boîtier. 30 Une fois la carte équipée montée dans le boîtier, on referme la boîtier au moyen du couvercle 3. Bien entendu, les opérations de démontage de la carte équipée se font en suivant le processus inverse. Comme il a été dit, le corps 6 peut comporter plusieurs coquilles. II est possible que pour certaines applications, il ne soit nécessaire de monter dans chaque coquille une carte équipée. Dans ce cas, comme indiqué sur la figure 2, un insert obturateur 73 hermétique plein peut être positionné dans une coquille en lieu et place d'un insert comportant des contacts électriques. II est également possible de disposer dans un corps de connecteur unique une ou plusieurs embases 74 comportant des contacts électriques 75. Comme indiqué sur la figure 3, sur cette embase 74, peuvent être disposés une ou plusieurs cartes-mère 41 sur lesquelles des cartes-filles 42 peuvent être connectées. On obtient ainsi un système mixte comportant des cartes électroniques montées classiquement sur des cartes mères et des cartes électroniques équipées de connecteur pouvant se monter directement dans le corps du connecteur
Le domaine de l'invention est celui des dispositifs de connexion entre des cartes électroniques et un calculateur électronique. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de connexion de carte électronique (4) dans un boîtier (2) de calculateur électronique (1 ), ladite carte comportant au moins un circuit imprimé et ledit dispositif comportant :. un corps de connecteur (6) normalisé comprenant une coquille (61 ) et des moyens de fixation dudit corps sur la face du calculateur dédiée à la connexion ;. un insert (7) de forme adaptée pour se loger dans ladite coquille et comportant des contacts électriques (71) ;. des premiers moyens de fixation mécaniques (8) permettant de solidariser l'insert et la carte électronique de façon à former un ensemble indépendant appelé carte équipée ;. des seconds moyens de fixation mécaniques (62) disposés dans le corps de connecteur (6) permettant de solidariser l'insert de la carte équipée et le corps de connecteur de la face du calculateur, lesdits seconds moyens étant accessibles de l'extérieur du calculateur.
1. Dispositif de connexion de carte électronique (4) dans un boîtier (2) de calculateur électronique (1) comportant au moins une face (5) dédiée à la connexion, ladite carte comportant au moins un circuit imprimé et ledit dispositif comportant : • un corps de connecteur (6) normalisé comprenant une coquille (61) et des moyens de fixation dudit corps sur la face (5) du calculateur dédiée à la connexion ; • un insert (7) de forme adaptée pour se loger dans ladite coquille et comportant des contacts électriques (71) ; caractérisé en ce que le dispositif comporte : • des premiers moyens (8) de fixation mécaniques permettant de solidariser l'insert (7) et la carte électronique (4), les contacts électriques (71) étant alors reliés aux plots de connexion (9) du circuit imprimé de façon à former un ensemble indépendant appelé carte équipée ; • des seconds moyens de fixation mécaniques (62) disposés dans le corps de connecteur (6) permettant de solidariser l'insert de la carte équipée et le corps de connecteur de la face du calculateur, lesdits seconds moyens étant accessibles de l'extérieur du calculateur. 2. Dispositif de connexion selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif comporte au moins un insert obturateur (73) hermétique 25 plein pouvant être positionné dans une coquille (61) en lieu et place d'un insert comportant des contacts électriques. 3. Dispositif de connexion selon la 1, caractérisé en ce que le corps de connecteur comporte également une embase (74) 30 comportant des seconds contacts électriques (75) destinés à être connectés à au moins une seconde carte électronique (41). 15 20 4. Dispositif de connexion selon la 1, caractérisé en ce que les seconds moyens de fixation mécaniques (62) sont des vis imperdables. 5. Procédé de connexion d'une carte électronique dans un bâti de calculateur électronique au moyen d'un dispositif de connexion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comporte au moins : • les étapes suivantes de réalisation d'une carte équipée : • Montage des premiers moyens de fixation (8) mécaniques permettant de solidariser l'insert (7) du dispositif de connexion et la carte électronique (4) ; • Réalisation des liaisons électriques reliant les contacts électriques (71) de l'insert et les plots de connexion (9) du circuit imprimé de la carte électronique (4) de façon à réaliser une carte équipée ; • l'étape de réalisation d'un boîtier équipé : • Montage du corps (6) de connecteur normalisé comprenant une coquille (61) et des moyens de fixation (62) sur la face (5) du boîtier (2) dédiée à la connexion ; • l'étape de fixation de la carte équipé dans le boîtier équipé : • Fixation de l'insert (7) de la carte équipée dans la coquille (61) du corps de connecteur au moyen des seconds moyens de fixation mécaniques (62). 20 25
H
H01,H05
H01R,H05K
H01R 12,H05K 7
H01R 12/16,H05K 7/02
FR2890992
A1
DISPOSITIF DE FILTRATION DE L'EAU D'UN BASSIN DE PISCINE NOTAMMENT
20,070,323
L'invention se rattache au secteur technique de la filtration de l'eau d'un bassin, notamment de piscines. De nombreuses solutions technique ont été proposées pour assurer la filtration de l'eau d'un bassin de piscine. Notamment, pour supprimer le local technique qui doit être construit à l'extérieur du bassin de la piscine, avec nécessité d'un système de canalisations enterrées, on a proposé un bloc compact de filtration. Par exemple, d'une manière connue, un bloc de filtration comprend un compartiment immergé dans l'eau avec au moins un organe de filtration et un compartiment situé à l'arrière du bassin, recevant au moins une pompe. L'eau en provenance du bassin est aspirée au travers d'au moins une bouche, dénommée skimmer, que présente le compartiment de filtration immergée dans l'eau. L'eau aspirée passe au travers de l'organe de filtration et est refoulée dans le bassin par des buses frontales, latérales au moyen de la pompe. Une solution de ce type ressort par exemple, de l'enseignement du brevet EP 0 403 043. A partir de cette conception de base, différentes formes de réalisation ont été envisagées. On connaît également des balais automatiques ou nettoyeurs aptes à assurer le nettoyage, généralement du fond et des parois du bassin de la piscine. Ces appareils nettoyeurs peuvent se brancher directement sur le skimmer et fonctionnent sur la filtration de la piscine et fonctionnent par aspiration de l'eau. Là encore, différentes solutions techniques ont été proposées. 2890992 2 On peut, par exemple, citer, à titre indicatif nullement limitatif, l'enseignement des brevets FR 2.302.151, FR 2.635.982, US 4. 151.077, ... A partir de cet état de la technique, le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir assurer, à volonté, la filtration de l'eau de l'ensemble du bassin de la piscine et/ou le nettoyage du fond et des parois à partir d'un seul ensemble compact autonome et indépendant de la structure même du bassin. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu un dispositif de filtration de l'eau d'un bassin de piscine qui comprend un ensemble flottant présentant des moyens pour l'aspiration, la filtration et le refoulement de l'eau, ledit ensemble étant raccordé à un appareil télécommandé apte à assurer le nettoyage, par aspiration, du fond et des parois dudit bassin et, d'une manière concomitante, le déplacement dudit ensemble. Pour résoudre le problème posé de pouvoir, à volonté, assurer soit le nettoyage du fond et des parois du bassin, soit la filtration de l'eau dudit bassin, l'ensemble et l'appareil sont raccordés par des moyens aptes à ouvrir ou à fermer à volonté le circuit d'aspiration entre la pompe et l'appareil télécommandé. Pour résoudre le problème posé d'assurer la filtration de l'eau du bassin, l'ensemble flottant présente des moyens d'arrimage à une partie du bassin de la piscine pour permettre la filtration de l'eau dudit bassin, l'appareil de nettoyage étant déconnecté du circuit d'aspiration. Selon une autre caractéristique, les moyens d'aspiration sont constitués par au moins une pompe auto-alimentée sous une tension de sécurité (12 V). Selon une forme de réalisation, l'ensemble flottant est constitué par une plate-forme présentant des agencements pour le montage d'un organe filtrant et de la pompe en combinaison avec des conduits d'aspiration et de refoulement, de sorte que l'eau aspirée par un skimmer, que présente ladite plate-forme, au travers de l'organe filtrant, est refoulée par l'intermédiaire d'au moins une buse que présente ladite plate-forme. Selon d'autres caractéristiques, la plate-forme présente des agencements pour permettre l'accrochage et le rangement de l'appareil de nettoyage. L'appareil de nettoyage se branche directement sur le skimmer et fonctionne sur la filtration par aspiration de l'eau. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe longitudinale à caractère schématique du dispositif en position de nettoyage du fond du 25 bassin de la piscine. Comme illustré figure 1 qui montre une partie d'un bassin de piscine, ce dernier est d'une forme et d'une conception technique quelconque. En effet, comme il sera indiqué dans la suite de la description, le dispositif de filtration selon l'invention est totalement indépendant du bassin de piscine et ne présente aucun lien de raccordement avec ce dernier. Le dispositif comprend un ensemble flottant (E) présentant des moyens pour l'aspiration, la filtration et le refoulement de l'eau. Cet ensemble (E) est raccordé à un appareil télécommandé (A) apte à assurer le nettoyage par aspiration du fond et des parois du bassin. L'appareil (A) est également apte à assurer, d'une manière concomitante, le déplacement de l'ensemble (E) à la surface de l'eau dudit bassin. L'ensemble flottant (E) est constitué par une plate-forme (1) présentant des agencements (la) et (lb) pour le montage d'un organe filtrant (2) et d'une pompe (3), en combinaison avec des conduits d'aspiration (4) et de refoulement (5). L'organe filtrant (2) et la pompe (3) sont de tout type connu et approprié. La plate-forme (1) présente au moins une bouche ou skimmer (6) pour l'aspiration de l'eau par la pompe (3) au travers de l'organe filtrant (2). L'eau ainsi aspirée et filtrée est refoulée par des buses (7) frontale et/ou latérale que présente la plate-forme (1). La pompe (3) est auto-alimentée sous une tension de sécurité (12 V). L'appareil (A) se présente sous forme par exemple d'un robot aspirateur télécommandé (8) présentant des moyens de déplacement (9) sous forme, par exemple, de rouleaux ou autres, de tout type connu et approprié, aptes à permettre le déplacement de l'appareil (A) au niveau du fond du bassin et également de ses parois. L'effet d'adhérence est susceptible de 2890992 5 résulter d'une dépression. Le robot (8) est relié par un flexible (10) à la prise du skimmer (6) pour fonctionner sur la filtration par aspiration de l'eau. A noter que le raccordement du robot (8), au niveau du skimmer notamment, s'effectue par des moyens aptes à ouvrir ou à fermer à volonté le circuit d'aspiration. La plate-forme flottante (1) présente des moyens d'arrimage à une partie du bassin de la piscine lors de l'opération de filtration en tant que telle de l'eau dudit bassin. Dans ce cas, le robot de nettoyage est avantageusement déconnecté du circuit d'aspiration. On observe également que la plate-forme peut présenter des agencements pour permettre l'accrochage et le rangement du robot (8), par exemple en position d'arrimage à la plate-forme (1) correspondant à la filtration de l'eau du bassin de piscine. Bien évidemment, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, la plateforme flottante peut présenter tous types d'accessoires tels que projecteurs, la pompe pouvant être branchée avec des éléments faisant office de fontaine. On observe également que la plate-forme flottante (1) peut être réalisée dans différents matériaux et présenter différents profils susceptibles de correspondre ou non à des objets spécifiques. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle la totale indépendance du dispositif de filtration par rapport au bassin de la piscine, lequel dispositif constitue une unité filtrante portable, autonome et indépendante
Le dispositif de comprend un ensemble flottant (E) présentant des moyens (2) et (3) pour l'aspiration, la filtration et le refoulement de l'eau, ledit ensemble (E) étant raccordé à un appareil télécommandé (A) apte à assurer le nettoyage, par aspiration, du fond et des parois dudit bassin et, d'une manière concomitante, le déplacement dudit ensemble.
1- Dispositif de filtration de l'eau d'un bassin de piscine notamment, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble flottant (E) présentant des moyens (2) et (3) pour l'aspiration, la filtration et le refoulement de l'eau, ledit ensemble (E) étant raccordé à un appareil télécommandé (A) apte à assurer le nettoyage, par aspiration, du fond et des parois dudit bassin et, d'une manière concomitante, le déplacement dudit ensemble. -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble (E) et l'appareil (A) sont raccordés par des moyens aptes à ouvrir ou à fermer à volonté le circuit d'aspiration avec l'appareil télécommandé. -3- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble flottant (E) présente des moyens d'arrimage à une partie du bassin de la piscine pour permettre la filtration de l'eau dudit bassin, l'appareil de nettoyage étant déconnecté du circuit d'aspiration. -4- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'aspiration sont constitués par au moins une pompe (3) auto-alimentée sous une tension de sécurité (12 V). -5- Dispositif selon les 1 et 4, caractérisé en ce que l'ensemble flottant (E) est constitué par une plate-forme (1) présentant des agencements pour le montage d'un organe filtrant (2) et de la pompe (3) en combinaison avec des conduits d'aspiration (4) et de refoulement (5), de sorte que l'eau aspirée par un skimmer (6), que présente ladite plate-forme (1) au travers de l'organe filtrant (2), est refoulée par l'intermédiaire d'une buse que présente ladite plate-forme. - 6- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la plateforme (1) présente des agencements pour permettre l'accrochage et le rangement de l'appareil de nettoyage. - 7- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que l'appareil de nettoyage (8) se branche directement sur le skimmer (6) et fonctionne sur la filtration par aspiration de l'eau.
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/16
FR2895727
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN PREMIER EQUIPEMENT SUR UN SECOND EQUIPEMENT, A MICRO-POSITIONNEMENT ACTIF
20,070,706
s L'invention concerne les dispositifs destinés à permettre la fixation d'un premier équipement sur ou par rapport à un second équipement, avec une précision élevée, voire très élevée. Dans certains domaines, comme par exemple dans le domaine spatial, certains équipements sont soumis à des contraintes thermiques et/ou io mécaniques qui nuisent à leurs stabilités de forme et de pose (on appelle pose l'ensemble des six paramètres x, y, z, 0x, 0y, Oz décrivant la position et l'attitude relatives de deux solides). Ils doivent alors faire l'objet de relaxation de contraintes et/ou de micro-repositionnements. C'est par exemple le cas des miroirs primaires des télescopes, ou de certains instruments 15 d'observation spatiale, ou encore de gradiomètres. Lorsqu'un tel équipement est solidarisé à un autre équipement, au moyen d'un dispositif de fixation (ou organe de liaison), ses stabilités de pose et de forme peuvent être également perturbées par les contraintes thermiques et/ou mécaniques que subissent cet autre équipement et/ou son dispositif de 20 fixation. C'est ce que l'homme de l'art appelle les déformées d'interface. Pour limiter ces perturbations, qui induisent des déformations et/ou des déplacements et/ou rotations qui empêchent notamment de tenir les performances de stabilité fixées initialement, on utilise généralement des dispositifs de fixation passifs présentant des souplesses choisies dans 25 certaines directions et réalisés dans des matériaux stables en température (comme par exemple les composites carbone/résine). Ces dispositifs de fixation peuvent également comporter des moyens de support de type iso-statique, comme par exemple ceux qui assurent un maintien en trois points par un dispositif de fixation passif tel que ceux utilisés 3o pour les miroirs (notamment décrits dans les documents brevet FR 97 13439 et FR 94 10710), un support en forme de A (ou A-frame ) ou un support en forme de X (ou X-frame ). Mais ces supports iso-statiques peuvent générer 2 2895727 des contraintes résiduelles, en raison notamment d'un dimensionnement des flexibilités aux charges de lancement. On peut également prévoir des dispositifs de contrôle thermique passif, par exemple de type MLI ( Mufti layer insulation - isolation thermique multi-couches), et/ou actif, comme par exemple des réchauffeurs ou des caloducs. On peut également éliminer les contraintes mécaniques d'intégration à la température nominale de fonctionnement en effectuant des calages préalables précis des équipements. lo Tous ces moyens mis en oeuvre pour limiter les perturbations subies par les équipements s'avèrent onéreux en raison de leur complexité de fabrication mécanique et/ou des procédures d'intégration qu'ils requièrent. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif destiné à permettre la fixation 15 d'un premier équipement par rapport à un second équipement, et comprenant : - une structure comportant un corps central rigide et deux corps terminaux sensiblement identiques, prolongeant deux extrémités opposées du corps central, et comprenant chacun une striction définissant une partie 20 intermédiaire flexible symétrique par rapport à un élément de symétrie (plan ou axe de symétrie), présentant une première extension par rapport à cet élément de symétrie, située dans une position centrale et prolongée i) par une partie interne rigide symétrique par rapport à l'élément de symétrie, présentant une deuxième extension par rapport à l'élément de symétrie 25 supérieure à la première et solidaire de l'une des extrémités du corps central, et ii) par une partie externe rigide symétrique par rapport à l'élément de symétrie, présentant une troisième extension radiale supérieure à la première, espacée de la partie interne et destinée à être solidarisée au premier ou second équipement, 30 au moins deux transducteurs piézoélectriques logés respectivement dans les espaces libres définis entre les parties interne et externe des deux corps terminaux et chargés chacun de convertir soit une modification dimensionnelle axiale en un courant de mesure représentatif de l'amplitude 3 2895727 de ladite modification, soit un courant de commande en une modification dimensionnelle axiale correspondante, et des moyens de contrôle chargés de déterminer au moins une modification dimensionnelle axiale pour l'un au moins des transducteurs afin de placer s le premier équipement dans une position choisie par rapport au second équipement. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : ses moyens de contrôle peuvent être chargés de déterminer une lo modification dimensionnelle axiale pour chaque transducteur afin de placer le premier équipement dans une position choisie par rapport au second équipement ; ses moyens de contrôle peuvent être chargés, lorsqu'ils reçoivent un courant de mesure en provenance d'un transducteur de l'un des corps 15 terminaux, induit par une première désorientation de sa partie externe par rapport à sa partie interne, de déterminer la modification dimensionnelle axiale correspondante et de générer un courant de commande à destination du transducteur de l'autre corps terminal afin qu'il le convertisse en une modification dimensionnelle axiale permettant d'induire une 20 deuxième désorientation de la partie externe de son corps terminal par rapport à sa partie interne, opposée à la première désorientation ; chaque espace libre d'un corps terminal peut loger au moins des premier et deuxième transducteurs piézoélectriques destinés à fonctionner de façon antagoniste. Dans ce cas, les moyens de contrôle peuvent être chargés, 25 lorsqu'ils reçoivent un courant de mesure en provenance du premier transducteur de l'un des corps terminaux, induit par une première désorientation de sa partie externe par rapport à sa partie interne, de déterminer la première modification dimensionnelle axiale correspondante et de générer i) un premier courant de commande à destination du 30 deuxième transducteur de ce même corps terminal afin qu'il le convertisse en une deuxième modification dimensionnelle axiale de signe opposé à la première modification dimensionnelle axiale et de même amplitude, ii) un deuxième courant de commande à destination du transducteur de l'autre 4 2895727 corps terminal afin qu'il le convertisse en une troisième modification dimensionnelle axiale permettant d'induire une deuxième désorientation de la partie externe de son corps terminal par rapport à sa partie interne, opposée à la première désorientation, et iii) un troisième courant de s commande à destination du deuxième transducteur de cet autre corps terminal de sorte qu'il le convertisse en une quatrième modification dimensionnelle axiale de signe opposé à la troisième modification dimensionnelle axiale et de même amplitude ; chaque espace libre d'un corps terminal peut loger trois transducteurs lo piézoélectriques placés à 120 les uns des autres ; > les moyens de contrôle peuvent être chargés, lorsqu'ils reçoivent au moins un courant de mesure en provenance de l'un au moins des transducteurs de l'un des corps terminaux, induit par une première désorientation de sa partie externe par rapport à sa partie interne, de 15 déterminer chaque modification dimensionnelle axiale correspondante et de générer i) un courant de commande à destination de chaque transducteur, de ce même corps terminal, qui n'a pas transmis un courant de mesure, afin qu'il le convertisse en une modification dimensionnelle axiale, et ii) des courants de commande à destination 20 des trois transducteurs de l'autre corps terminal afin qu'ils les convertissent en modifications dimensionnelles axiales permettant d'induire une deuxième désorientation de la partie externe de son corps terminal par rapport à sa partie interne, opposée à la première désorientation ; 25 - l'une au moins des parties interne et externe de chaque corps terminal peut être une plateforme de forme choisie, et la partie intermédiaire de chaque corps terminal peut présenter une forme de type diabolo ; ses transducteurs peuvent être réalisés dans un matériau piézoélectrique choisi parmi des monocristaux piézoélectriques et des céramiques 30 piézoélectriques ; - les transducteurs peuvent être constitués d'au moins un empilement d'au moins une couche du matériau piézoélectrique ; il peut comprendre au moins un capteur chargé de délivrer des signaux 5 2895727 représentatifs d'au moins une grandeur physique. Dans ce cas, ses moyens de contrôle sont chargés de déterminer les modifications dimensionnelles axiales en fonction des signaux délivrés par chaque capteur ; s - ses moyens de contrôle peuvent être éventuellement activés et désactivés à des instants choisis ; ses moyens de contrôle peuvent être agencés de manière à fonctionner en mode d'asservissement de position. L'invention propose également un équipement muni d'un dispositif de io fixation du type de celui présenté ci-avant. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, au domaine spatial, à la génération de mouvement(s) de balayage sur un équipement, et aux mesures dimensionnelles (interférométrie) intervenant dans le positionnement très fin d'équipements. 15 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : les figures 1A et 1B illustrent dans des vues de face schématiques un premier exemple de réalisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, 20 de type lame souple active , respectivement en phase inactive et en phase active, les figures 2A et 2B illustrent dans des vues de face schématiques un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, également de type lame souple active , respectivement en phase 25 inactive et en phase active, la figure 3 illustre dans une vue en perspective schématique un troisième exemple de réalisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, en phase inactive. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter 30 l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre une fixation active d'un premier équipement sur un second équipement. 6 2895727 Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le premier équipement est un miroir primaire d'un instrument d'observation et que le second équipement est cet instrument d'observation, lequel est embarqué sur un satellite remplissant une mission d'observation spatiale de la 5 Terre ou d'une partie de l'univers, depuis l'espace. Mais l'invention n'est pas limitée à ces types d'équipements. Elle concerne en effet tout groupe d'au moins deux équipements, spatiaux ou non, destinés à être solidarisés l'un à l'autre au moyen d'un dispositif de fixation. Elle concerne également les situations dans lesquelles deux équipements lo doivent être alignés ou micro-positionnés de façon quasi-statique l'un par rapport à l'autre. On se réfère tout d'abord aux figures 1A et 1B pour décrire un premier exemple de réalisation d'un dispositif de fixation D selon l'invention, de type lame souple active ou poutre IPN active, destiné à solidariser 15 l'un à l'autre des premier El et second E2 équipements. Lorsque le dispositif D est une lame souple active, il présente une très faible extension dans la direction perpendiculaire au plan de la page (matérialisé sur la figure 1A par les axes XX et YY'). Lorsque le dispositif D est une espèce de poutre IPN active, il présente une extension relativement importante dans la direction 20 perpendiculaire au plan de la page (dans ce cas, les figures 1 et 2 représentent des vues en coupe transversale). Selon l'invention le dispositif de fixation D comprend au moins une structure (de fixation), constituée d'un corps central CC et deux corps terminaux CT1 et CT2 (ou CTi, avec i = 1 et 2), au moins deux transducteurs 25 piézoélectriques Tij, et un module de contrôle MC. Le corps central CC est de type rigide. II se présente ici sous la forme générale d'un parallélépipède rectangle présentant un élément de symétrie de type plan de symétrie (perpendiculaire au plan de la page et matérialisé par l'axe XX) et deux extrémités opposées perpendiculaires au plan de symétrie. 30 Mais d'autres formes peuvent être envisagées. C'est notamment le cas sur la figure 3 où le corps central CC présente une forme générale cylindrique circulaire dont l'axe XX constitue l'axe de symétrie. Les premier CT1 et second CT2 corps terminaux sont sensiblement 7 2895727 identiques. Ils prolongent respectivement les deux extrémités opposées du corps central CC. On entend ici par prolonger une extrémité soit le fait d'être solidarisé fixement à l'extrémité, soit le fait de faire partie de la même pièce que le corps central CC. 5 Chaque corps terminal CTi comporte une striction, c'est-à-dire un rétrécissement, qui définit une partie intermédiaire PDi flexible dont les deux extrémités sont respectivement prolongées par une partie interne rigide Pli et une partie externe rigide PEi. Cette striction est destinée à fléchir (dans le plan de la page) sous les efforts générés par les transducteurs (ou actionneurs) Tij. Elle peut être arrondie ou franche (c'est-à-dire de largeur constante). La partie intermédiaire PDi, flexible, est située dans une position centrale de la structure, c'est-à-dire dans la zone par laquelle passe le plan de symétrie (matérialisé par l'axe XX). Par ailleurs, elle est préférentiellement de forme symétrique par rapport au plan de symétrie. En outre, elle présente une (première) extension suivant la direction YY', perpendiculaire au plan de symétrie (et donc à l'axe )X), et de part et d'autre de ce plan de symétrie. La partie interne rigide Pli est solidaire de l'une des deux extrémités opposées du corps central CC. Elle présente par exemple une forme symétrique par rapport au plan de symétrie. Par exemple, elle se présente sous la forme d'une poutre rattachée en son centre à la partie intermédiaire PDi et au corps central CC. Cette poutre présente une (deuxième) extension de part et d'autre du plan de symétrie (suivant la direction YY') qui est notablement supérieure à celle du corps central CC. La partie externe rigide PEi est destinée à être solidarisée au premier El ou second E2 équipement. Dans les exemples illustrés sur l'ensemble des figures, la partie externe rigide PEI du premier corps terminal CT1 est solidarisée au premier équipement El, tandis que la partie externe rigide PE2 du second corps terminal CT2 est solidarisée au second équipement E2. Chaque partie externe rigide PEi présente par exemple une forme symétrique par rapport au plan de symétrie. Par exemple, elle se présente également sous la forme d'une poutre rattachée en son centre à la partie intermédiaire PDi et à l'un des équipements. Cette poutre présente une 8 2895727 (troisième) extension de part et d'autre du plan de symétrie (suivant la direction YY') qui est notablement supérieure à celle du corps central CC, et sensiblement égale à celle de la partie interne rigide Pli. Contrairement à la partie interne rigide Pli qui présente s préférentiellement des côtés biseautés sur l'une de ses faces (du côté du corps central CC) pour renforcer la rigidité de la structure, la partie externe rigide PEi est préférentiellement de section rectangulaire. Les deuxième et troisième extensions des parties interne Pli et externe PEi dépendent des capacités des transducteurs (ou actionneurs) Tij Zo en terme d'effort. En effet, plus l'actionneur est placé loin de l'axe XX moins la déflection angulaire est grande à capacité d'actionnement (en longueur) égale. On place donc un actionneur loin du centre de rotation afin de réduire les efforts d'actionnement tandis qu'on le place près du centre de rotation afin de réduire sa course. 15 En raison de la striction, un espace libre Si est défini entre les parties interne Pli et externe PEi de chaque corps terminal CTi, bien entendu en dehors de la zone occupée par la partie intermédiaire PDi. Dans l'exemple illustré sur les figures 1A et 1B, les formes non circulaire des parties interne Pli et externe PEi entraînent une subdivision de l'espace libre Si en deux 20 sous-espaces définissant deux logements, de dimensions (au repos) sensiblement identiques, de part et d'autre de la partie intermédiaire PDi. Dans l'exemple illustré sur les figures 1A et 1B, le dispositif D ne comprend que deux transducteurs piézoélectriques Tij (T11 et T21, ici j = 1). Un premier transducteur piézoélectrique T11 est logé dans l'un des deux 25 logements que définit l'espace libre S1 du premier corps terminal CT1, et un second transducteur piézoélectrique T21 est logé dans l'un des deux logements que définit l'espace libre S2 du second corps terminal CT2. Dans l'exemple illustré sur les figures 1A et 1B, les premier T11 et second T21 transducteurs piézoélectriques sont tous les deux placés dans 30 des logements qui sont situés d'un même côté de la structure (par rapport au plan de symétrie). Mais cela n'est pas obligatoire. Chaque transducteur piézoélectrique Tij est solidarisé aux parties interne Pli et externe PEi de son corps terminal CTi, en un endroit choisi de 9 2895727 son espace libre Si. Par ailleurs, chaque transducteur piézoélectrique Tij peut effectuer deux types de conversion. Soit il convertit la modification dimensionnelle axiale (dans le plan de la page et donc suivant une direction sensiblement s parallèle à l'axe XX), dont il fait l'objet du fait d'une contrainte mécanique et/ou thermique subie par le corps terminal CTi dont il fait partie, en un courant de mesure représentatif de l'amplitude de cette modification, soit il convertit un courant de commande issu du module de contrôle MC en une modification dimensionnelle axiale correspondante. lo On entend ici par modification dimensionnelle axiale soit une augmentation de dimension suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe XX (associée à une amplitude de signe positif), soit une diminution de dimension suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe XX (associée à une amplitude de signe négatif). 15 Par exemple, et comme illustré sur l'ensemble des figures, les transducteurs Tij se présentent sous la forme de plots identiques et de hauteur égale à la distance séparant les parties interne Pli et externe PEi de leur corps terminal CTi. Ces plots Tij peuvent par exemple être de forme parallélépipédique (comme illustré sur les figures 1 et 2) ou cylindrique à 20 section circulaire (comme illustré sur la figure 3). Chaque transducteur Tij est par exemple réalisé dans un matériau piézoélectrique tel que les monocristaux piézoélectriques. Il pourrait être également réalisé avec des céramiques piézoélectriques. D'une manière générale, tout type de matériau piézoélectrique peut être utilisé dès lors qu'il 25 permet de générer un courant de mesure suffisamment important pour être analysable par le module de contrôle MC et/ou de faire l'objet d'une modification dimensionnelle axiale adaptée à l'application, en réponse à un courant de commande issu du module de contrôle MC. Les monocristaux piézoélectriques sont particulièrement intéressants 30 du fait qu'ils possèdent une grande capacité d'allongement, typiquement 2% (ce qui est environ dix fois plus que l'allongement offert par les céramiques piézoélectriques). Chaque transducteur Tij peut être éventuellement constitué d'un zo 2895727 empilement d'au moins une couche de matériau piézoélectrique et d'une couche de matériau isolant. Le module de contrôle MC est couplé aux transducteurs Tij par des conducteurs électriques (par exemple des câbles) CE. Il est chargé, d'une 5 manière générale, de déterminer au moins une modification dimensionnelle axiale pour l'un au moins des transducteurs Tij du dispositif D, afin de placer le premier équipement El dans une position choisie par rapport au second équipement E2. Plus précisément, le module de contrôle MC peut être agencé de so différentes manières afin de conférer au dispositif D une ou plusieurs fonctions. Par exemple, le module de contrôle MC peut ne déterminer que la modification dimensionnelle (axiale suivant XX) de chaque transducteur Tij de manière à conférer au dispositif D une fonction de micro-positionnement. 15 Dans ce cas, il ne fait que transmettre aux transducteurs Tij des courants de commande qu'ils doivent convertir en modifications dimensionnelles axiales afin de placer le premier équipement El dans une position précise choisie par rapport au second équipement E2. Pour faciliter la fonction de micro-positionnement, le dispositif peut 20 comporter un ou plusieurs capteurs de grandeur(s) physique(s), délivrant des signaux représentatifs desdites grandeurs physiques pour le module de contrôle MC. Ce(s) capteur(s) peu(ven)t par exemple effectuer une métrologie laser et/ou une détermination de contrainte(s) à relaxer. Dans ce cas, le module de contrôle MC détermine les courants de commande qui sont 25 destinés aux différents transducteurs Tij en fonction d'instructions et des signaux fournis par le(s) capteur(s). On notera que le dispositif D peut être utilisé dans le seul but de relaxer une ou plusieurs contraintes, lorsqu'il est équipé de jauge(s) de contrainte. 30 Le module de contrôle MC peut également être chargé de compenser au moins partiellement l'effet d'une contrainte subie par l'un au moins de ses corps terminaux CTi. Plus précisément, lorsqu'un corps terminal CTi, par exemple CT2 (comme illustré sur la figure 1B), subit une contrainte, cela se 11 2895727 traduit par une première désorientation (inclinaison matérialisée par la flèche RI) de sa partie externe PE2 par rapport à sa partie interne PI2 du fait de la flexibilité de la partie intermédiaire PD2 qui les relie. Cette désorientation (R1) entraîne une première modification dimensionnelle axiale, d'une première 5 amplitude, du transducteur T21 (matérialisée par les flèches FI). Dans l'exemple illustré sur la figure 1B, la première modification dimensionnelle axiale est une diminution d'épaisseur (mais cela pourrait être le contraire). Dans le même temps, la distance qui sépare les parties interne P12 et externe PE2 du côté opposé au transducteur T21 augmente d'une valeur égale à la lo première amplitude, comme cela est matérialisée par les flèches F2. En réponse à cette première modification (diminution) dimensionnelle axiale le transducteur T21 génère un courant de mesure représentatif de la première amplitude (et de son signe). Lorsque le module de contrôle MC reçoit ce courant de mesure (via le conducteur CE), il détermine la 15 modification dimensionnelle axiale correspondante et génère un courant de commande destiné au transducteur T11 du premier corps terminal CT1. Lorsque le transducteur T11 reçoit ce courant de commande, il le convertit en une deuxième modification dimensionnelle axiale permettant d'induire une deuxième désorientation de la partie externe PEI de son corps terminal CT1 20 par rapport à sa partie interne PI1 (matérialisée par la flèche R2). Cette deuxième désorientation (R2) est opposée à la première désorientation (RI) afin de la compenser. La deuxième modification dimensionnelle axiale est ici une augmentation d'épaisseur, d'amplitude sensiblement égale à la première amplitude, mais de signe opposée (matérialisée par les flèches F3). Cette 25 deuxième modification dimensionnelle axiale (F3) provoque dans le même temps la diminution de la distance qui sépare les parties interne Pli et externe PE1, du premier corps terminal CT1 du côté opposé au transducteur T11, d'une valeur sensiblement égale à la première amplitude, comme cela est matérialisé par les flèches F4. 30 On notera que pour assurer cette fonction de contrôle de la compensation de l'effet d'une contrainte, le module de contrôle MC peut éventuellement fonctionner en mode d'asservissement (à contrainte donnée). II peut également fonctionner en mode d'asservissement à modification 12 2895727 dimensionnelle axiale donnée. On notera également que le dispositif D peut à la fois assurer une fonction de micro-positionnement et de compensation de contrainte(s). On se réfère maintenant aux figures 2A et 2B pour décrire un 5 deuxième exemple de réalisation d'un dispositif de fixation D selon l'invention. Il s'agit d'une variante du premier exemple décrit précédemment en référence aux figures 1A et 1B. Ce deuxième exemple se différencie du premier par le fait que chaque corps terminal CTi comprend deux transducteurs Tif et Ti2, fonctionnant de façon antagoniste, et non pas un seul. Cet aménagement est 10 en effet destiné à pallier un inconvénient du premier exemple de réalisation lié à la présence d'un unique transducteur Tij dans chaque corps terminal CTi, et imposant que chaque transducteur piézoélectrique Tij soit précontraint. Dans ce second mode de réalisation, le module de commande MC contrôle le micro-positionnement et/ou la compensation de contrainte(s) via 15 les quatre transducteurs Tij (T11, T12, T21 et T22). Par exemple, et comme illustré sur la figure 2B, lorsque le module de contrôle MC fonctionne en compensation de contrainte(s), il reçoit un courant de mesure en provenance de l'un des transducteurs Tij, par exemple le premier Ti i, de l'un des corps terminaux CTi, par exemple CT2, induit par une 20 première désorientation (RI) de sa partie externe PE2 par rapport à sa partie interne P12. Il détermine alors la première modification dimensionnelle axiale qui correspond à ce courant de mesure, puis il génère trois courants de commande. Dans l'exemple illustré sur la figure 2B, la première modification dimensionnelle axiale est une diminution d'épaisseur (mais cela pourrait être 25 le contraire), matérialisée par les flèches FI . Le premier courant de commande est destiné au deuxième transducteur T22 du second corps terminal CT2. II est déterminé de sorte que le deuxième transducteur T22 le convertisse en une deuxième modification dimensionnelle axiale de signe opposé à la première modification 30 dimensionnelle axiale et de même amplitude. Cette deuxième modification dimensionnelle axiale est ici une augmentation d'épaisseur, matérialisée par les flèches F2. Le deuxième courant de commande est destiné au premier 13 2895727 transducteur T11 du premier corps terminal CT1. II est déterminé de sorte que le premier transducteur T11 le convertisse en une troisième modification dimensionnelle axiale destinée à induire une deuxième désorientation (R2) de la partie externe PE1 de son corps terminal CT1 par rapport à sa partie 5 interne Pli, opposée à la première désorientation. Cette troisième modification dimensionnelle axiale est ici une augmentation d'épaisseur, matérialisée par les flèches F3. Le troisième courant de commande est destiné au deuxième transducteur T12 du premier corps terminal CT1. Il est déterminé de sorte que 10 le deuxième transducteur T12 le convertisse en une quatrième modification dimensionnelle axiale de signe opposé à la troisième modification dimensionnelle axiale et de même amplitude. Cette quatrième modification dimensionnelle axiale est ici une diminution d'épaisseur, matérialisée par les flèches F4. 15 Lorsque le module de contrôle MC contrôle le micro-positionnement, il détermine des courants de mesure pour les quatre transducteurs Tij, de sorte qu'ils fonctionnent au sein d'un même corps terminal CTi de façon antagoniste. Les deux exemples de réalisation décrits ci-avant n'offrent qu'un ou 20 deux degrés de liberté (translationsuivant la direction YY' et éventuellement une rotation). Mais, on peut envisager d'autres exemples de réalisation offrant plus de deux degrés de liberté, par exemple trois ou quatre. Un tel (troisième) exemple de réalisation est illustré sur la figure 3. Dans ce troisième exemple de réalisation, chaque corps terminal CTi 25 comprend à l'intérieur de son espace libre Si trois transducteurs piézoélectriques Tij (j = 1 à 3) placés à 120 les uns des autres par rapport à l'axe XX. Le dispositif est ici symétrique par rapport à un élément de symétrie de type axe de symétrie constitué par l'axe XX. 30 Comme illustré, la partie interne rigide Pli et/ou la partie externe rigide PEi de chaque corps terminal CTi peu(ven)t par exemple se présenter sous la forme de plateformes, éventuellement de forme générale cylindrique circulaire. Par ailleurs, la partie intermédiaire flexible PDi de chaque corps 14 2895727 terminal CTi peut par exemple se présenter sous la forme d'un diabolo. Ce type de forme est en effet bien adapté aux rotations (ou inclinaisons) dans toutes les directions. Les corps terminaux CTi sont ici symétriques par rapport à l'axe de 5 symétrie XX. Le corps central CC est ici de forme cylindrique circulaire, à titre d'exemple. Il est ici symétrique par rapport à l'axe de symétrie XX. Les modes de fonctionnement offerts par ce troisième exemple de réalisation sont identiques à ceux décrits ci-avant en référence aux figures 1 10 et 2. La seule différence réside dans le fait que les possibilités de micro-positionnement sont plus nombreuses et qu'un plus grand nombre de compensations peuvent être effectuées, du fait de la présence d'un triplet de transducteurs Tij dans chaque corps terminal CTi. Par exemple, lorsque le module de contrôle MC contrôle le micropositionnement, il détermine des courants de mesure pour les six transducteurs Tij, de sorte qu'ils fonctionnent de façon combinée par triplet au sein d'un même corps terminal CTi. En fait, pour un triplet de transducteurs Tij, deux courants de commande permettent de fixer la première désorientation au niveau d'un corps terminal CTi, tandis que le troisième 20 courant de commande sert à positionner le troisième transducteur de façon antagoniste par rapport à la combinaison des deux autres. Lorsque le module de contrôle MC fonctionne en compensation de contrainte(s), il reçoit au moins un courant de mesure en provenance de l'un au moins des trois transducteurs Tij de l'un des corps terminaux CTi, induit 25 par une première désorientation de sa partie externe PEi par rapport à sa partie interne Pli. II détermine alors chaque modification dimensionnelle axiale correspondant à chaque courant de mesure reçu. Puis, il génère, d'une part, un courant de commande pour chaque transducteur, du même corps terminal CTi, qui n'a pas transmis un courant de mesure, afin qu'il le convertisse en 30 une modification dimensionnelle axiale choisie, et d'autre part, des courants de commande à destination des trois transducteurs de l'autre corps terminal CTi' afin qu'ils les convertissent en modifications dimensionnelles axiales permettant d'induire une deuxième désorientation de la partie externe PEi' de 15 2895727 leur corps terminal CTi' par rapport à sa partie interne Pli', opposée à la première désorientation. Il est important de noter que, quel que soit son mode de réalisation, le module de contrôle MC peut être éventuellement activé et désactivé à des 5 instants choisis. Par exemple, le dispositif de fixation D, selon l'invention, est bloqué durant le lancement puis activé une fois que le satellite dans lequel il est embarqué est parvenu en orbite à l'emplacement prévu pour sa mission. Le dispositif peut par exemple être activé par un logiciel embarqué durant les phases d'observation de la mission. 10 L'invention offre un certain nombre d'avantages, parmi lesquels : le dispositif D peut être miniaturisé de façon à être adapté à la charge du premier équipement devant être solidarisé au second équipement, de sorte que sa masse et son encombrement demeurent faibles, le dispositif D permettant de réduire en orbite les contraintes d'interfaces, 15 les équipements de haute stabilité dimensionnelle peuvent donc être conçus et dimensionnés de façon moins robuste ce qui induit une réduction de masse, le dispositif D comportant des composants mécaniques flexibles, déformés de manière élastique, il ne met en jeu aucun frottement ou roulement 20 susceptible d'accélérer son vieillissement, de nuire à sa fiabilité ou de générer de la pollution particulaire, les plages de réglage offertes par le dispositif D permettent des procédures d'intégration simplifiées. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de 25 fixation et d'équipement décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. Ainsi dans ce qui précède on a présenté une application de l'invention au positionnement fin d'un équipement par rapport à un autre. Mais, 30 l'invention concerne également l'alignement ou le micro-positionnement quasi-statique d'un équipement par rapport à un autre. 16
Un dispositif (D), dédié à la fixation d'un premier équipement (E1) par rapport à un second équipement (E2), comprend i) une structure comportant un corps central rigide (CC) prolongé par deux corps terminaux (CT1,CT2) sensiblement identiques et comprenant chacun une striction définissant une partie intermédiaire flexible (PD1,PD2) symétrique par rapport à un élément de symétrie, prolongée par une partie interne rigide (PI1,PI2) symétrique par rapport à l'élément de symétrie et solidaire de l'une des extrémités du corps central (CC), et une partie externe rigide (PE1, PE2) symétrique par rapport à un élément de symétrie, espacée de la partie interne et destinée à être solidarisée au premier (E1) ou second (E2) équipement, ii) au moins deux transducteurs piézoélectriques (T11-T22) logés dans des espaces libres définis entre les parties interne et externe des deux corps terminaux (CT1,CT2) et chargés chacun de convertir soit une modification dimensionnelle axiale en un courant de mesure représentatif de l'amplitude de la modification, soit un courant de commande en une modification dimensionnelle axiale correspondante, et iii) des moyens de contrôle (MC) chargés de déterminer au moins une modification dimensionnelle axiale pour l'un au moins des transducteurs afin de placer le premier équipement (E1) dans une position choisie par rapport au second équipement (E2).
1. Dispositif de fixation d'un premier équipement (El) par rapport à un second équipement (E2), caractérisé en ce qu'il comprend i) une structure comportant un corps central rigide (CC) et deux corps terminaux (CTi) sensiblement identiques, prolongeant deux extrémités opposées dudit corps central (CC), et comprenant chacun une striction définissant une partie intermédiaire flexible (PDi) symétrique par rapport à un élément de symétrie, présentant une première extension par rapport audit élément de symétrie, située dans une position centrale et prolongée par une partie interne rigide (Pli) symétrique par rapport audit élément de symétrie, présentant une deuxième extension par rapport audit élément de symétrie supérieure à la première et solidaire de l'une desdites extrémités du corps central (CC), et une partie externe rigide (PEi) symétrique par rapport audit élément de symétrie, présentant une troisième extension par rapport audit élément de symétrie supérieure à la première, espacée de ladite partie interne (Pli) et destinée à être solidarisée audit premier (El) ou second (E2) équipement, ii) au moins deux transducteurs piézoélectriques (Tij) logés respectivement dans des espaces libres (Si) définis entre les parties interne (Pli) et externe (PEi) des deux corps terminaux (CTi) et agencés chacun pour convertir soit une modification dimensionnelle axiale en un courant de mesure représentatif de l'amplitude de ladite modification, soit un courant de commande en une modification dimensionnelle axiale correspondante, et iii) des moyens de contrôle (MC) agencés pour déterminer au moins une modification dimensionnelle axiale pour l'un au moins desdits transducteurs (Tij) de manière à placer ledit premier équipement (E1) dans une position choisie par rapport audit second équipement (E2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour déterminer une modification dimensionnelle axiale pour chaque transducteur (Tij) de manière à placer ledit premier équipement (El) dans une position choisie par rapport audit second équipement (E2). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits 17 2895727 moyens de contrôle (MC) sont agencés, en cas de réception d'un courant de mesure en provenance d'un transducteur (Tij) de l'un desdits corps terminaux (CTi), induit par une première désorientation de sa partie externe (PEi) par rapport à sa partie interne (Pli), pour déterminer la modification s dimensionnelle axiale correspondante et générer un courant de commande à destination du transducteur (Ti'j) de l'autre corps terminal (CTi') de sorte qu'il le convertisse en une modification dimensionnelle axiale permettant d'induire une deuxième désorientation de la partie externe (PEi') de son corps terminal (CTi') par rapport à sa partie interne (Pli'), opposée à ladite première 10 désorientation. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque espace libre (Si) de corps terminal (CTi) loge au moins des premier (Ti1) et deuxième (Ti2) transducteurs piézoélectriques destinés à fonctionner de façon antagoniste, et en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont 15 agencés, en cas de réception d'un courant de mesure en provenance du premier transducteur (Ti1) de l'un desdits corps terminaux (CTi), induit par une première désorientation de sa partie externe par rapport à sa partie interne, pour déterminer la première modification dimensionnelle axiale correspondante et générer i) un premier courant de commande à destination 20 du deuxième transducteur (Ti2) de ce même corps terminal (CTi) de sorte qu'il le convertisse en une deuxième modification dimensionnelle axiale de signe opposé à ladite première modification dimensionnelle axiale et de même amplitude, ii) un deuxième courant de commande à destination du premier transducteur (Ti'1) de l'autre corps terminal (CTi') de sorte qu'il le 25 convertisse en une troisième modification dimensionnelle axiale permettant d'induire une deuxième désorientation de la partie externe de son corps terminal (CTi') par rapport à sa partie interne, opposée à ladite première désorientation, et iii) un troisième courant de commande à destination du deuxième transducteur (Ti'2) de cet autre corps terminal (CTi') de sorte qu'il le 30 convertisse en une quatrième modification dimensionnelle axiale de signe opposé à ladite troisième modification dimensionnelle axiale et de même amplitude. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 18 2895727 chaque espace libre (Si) de corps terminal (CTi) loge trois transducteurs piézoélectriques (Tij) placés à 120 les uns des autres. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés, en cas de réception d'au moins un s courant de mesure en provenance de l'un au moins des transducteurs (Tij) de l'un desdits corps terminaux (CTi), induit par une première désorientation de sa partie externe par rapport à sa partie interne, pour déterminer chaque modification dimensionnelle axiale correspondante et générer i) un courant de commande à destination de chaque transducteur (Tij'), de ce même corps lo terminal (CTi), n'ayant pas transmis un courant de mesure, de sorte qu'il le convertisse en une modification dimensionnelle axiale, et ii) des courants de commande à destination des trois transducteurs (Ti'j) de l'autre corps terminal (CTi') de sorte qu'ils les convertissent en modifications dimensionnelles axiales permettant d'induire une deuxième désorientation de la partie externe 15 de leur corps terminal (CTi') par rapport à sa partie interne, opposée à ladite première désorientation. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'une au moins desdites parties interne (Pli) et externe (PEi) de chaque corps terminal (CTi) est une plateforme de forme choisie, et en ce que la partie 20 intermédiaire (PDi) de chaque corps terminal présente une forme de type diabolo. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits transducteurs (Tij) sont réalisés dans un matériau piézoélectrique choisi dans un groupe comprenant au moins des monocristaux 25 piézoélectriques et des céramiques piézoélectriques. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que lesdits transducteurs (Tij) sont constitués d'au moins un empilement d'au moins une couche dudit matériau piézoélectrique. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il 30 comprend au moins un capteur agencé pour délivrer des signaux représentatifs d'au moins une grandeur physique, et en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour déterminer lesdites modifications dimensionnelles axiales en fonction desdits signaux. 19 2895727 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour être activés et désactivés à des instants choisis. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce 5 que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour fonctionner en mode d'asservissement de position. 13. Equipement (E1, E2), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de fixation (D) selon l'une des précédentes. 14. Utilisation du dispositif de fixation (D) et de l'équipement (El, E2) io selon l'une des précédentes, dans le domaine spatial.
B,G,H
B64,G02,H01
B64G,G02B,H01L
B64G 1,G02B 7,H01L 41
B64G 1/66,G02B 7/198,H01L 41/083
FR2895583
A1
DISPOSITIF D'ENSERREMENT ETANCHE D'AU MOINS UN CABLE ELECTRIQUE
20,070,629
L'invention a trait aux dispositifs d'enserrement étanche d'au moins un câble électrique. ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà de tels dispositifs, généralement appelés presse-étoupe, qui permettent la traversée étanche d'une paroi par un câble, cette paroi appartenant par exemple à une enceinte telle qu'un coffret, armoire ou autre enveloppe. Ces dispositifs comportent un corps muni, à une extrémité, d'une portion à lamelles, un joint d'étanchéité disposé dans la portion à lamelles et un écrou de serrage pour faire fléchir la portion à lamelles vers l'intérieur. A l'état initial, la portion à lamelles est globalement tubulaire. Le fléchissement des lamelles résultant du serrage de l'écrou fait prendre à la portion à lamelles une conformation globalement tronconique. Le diamètre interne de la portion à lamelles, à l'état initial, est légèrement plus grand que celui du câble qu'il est prévu d'enfiler dans l'écrou, dans le joint et dans le corps. Le joint disposé dans la portion à lamelles est un manchon relativement fin. Lors du serrage de l'écrou, la portion à lamelles fléchit vers le joint et vers le câble, de sorte qu'une étanchéité est assurée, d'une part, entre le corps et le joint et, d'autre part, entre le joint et le câble, lequel est, du fait du pincement opéré par la portion à lamelles, retenu au corps du dispositif. OBJET DE L'INVENTION L'invention vise à étendre les possibilités d'utilisation d'un tel dispositif tout en maintenant de bonnes performances en matière d'étanchéité. Elle propose à cet effet un dispositif d'enserrement étanche d'au moins un câble, comportant un corps muni d'une portion à lamelles, un joint d'étanchéité disposé dans ladite portion à lamelles et un écrou de serrage pour faire fléchir ladite portion à lamelles vers ledit joint ; caractérisé en ce que ledit joint d'étanchéité comporte, entre au moins un trou de réception d'un câble et une surface latérale, une fente dont le débouché sur la surface transversale 2 d'extrémité située du côté de l'extrémité libre de ladite portion à lamelles, présente sur au moins la majeure partie de sa longueur une orientation autre que radiale. Le joint du dispositif selon l'invention permet la mise en place d'un câble dans le trou par écartement des bords de la fente. Cela est plus commode que l'enfilement d'une longueur de câble, pouvant être importante, au travers du trou. Cela permet également, et surtout, d'utiliser le dispositif selon l'invention avec un câble déjà muni à l'une de ses extrémités d'une fiche ou d'une prise qui ne pourrait être enfilée dans le trou du joint. Grâce à la conformation particulière susmentionnée du débouché de la fente, le joint se déforme, lors du serrage de l'écrou, dans de bonnes conditions, au moins au voisinage de ce débouché, de sorte que l'on obtient d'excellentes performances en matière d'étanchéité. En effet, au moins au niveau du débouché, les deux bords de la fente viennent en appui l'un contre l'autre dès le début du fléchissement des lamelles, et par conséquent dès le début de la déformation du joint. On observera que si le débouché de la fente avait été orienté radialement, les deux bords de la fente, au moins au niveau du débouché, glisseraient d'abord l'un contre l'autre pendant au moins une partie de la déformation et celle-ci se produirait donc dans de moins bonnes conditions, au détriment des performances en matière d'étanchéité. Selon des caractéristiques préférées de mise en oeuvre de la fente, pour des questions de simplicité et de commodité de fabrication et d'emploi - ledit débouché de ladite fente présente une orientation autre que radiale sur toute sa longueur ; - ledit débouché de ladite fente est rectiligne ; -ledit débouché de ladite fente présente une orientation tangente à la périphérie dudit trou ; et/ou - ladite fente est orientée suivant un plan ; en particulier ledit plan est parallèle à la direction axiale. Selon d'autres caractéristiques préférées de mise en oeuvre convenant particulièrement bien à l'utilisation avec des câbles munis à une extrémité d'une fiche ou d'une prise d'encombrement plus important que le câble : - le diamètre externe dudit joint est de plusieurs fois celui dudit trou ; et/ou - ledit joint comporte plusieurs dits trous ; et/ou le dispositif comporte au moins un bouchon disposé dans un dit trou. Selon d'autres caractéristiques préférées de mise en oeuvre du dispositif selon l'invention, en raison de la simplicité et de la commodité qu'elles procurent tant à la fabrication qu'à l'utilisation : - ladite portion à lamelles est, dans un état initial, globalement tubulaire, avec une série de fentes délimitant une pluralité de lamelles initialement orientées suivant la direction axiale, ledit corps et ledit écrou étant adaptés à coopérer pour que le serrage dudit écrou fasse passer ladite portion à lamelles progressivement dudit état initial où elle est globalement tubulaire à un état fléchi où elle est globalement tronconique ; - ledit corps présente, du côté interne, un épaulement à la jonction entre ladite portion à lamelles et le reste dudit corps ; - ledit épaulement est tronconique, avec une arête au niveau de son petit diamètre ; - le diamètre dudit épaulement est de plusieurs fois celui dudit trou ; ledit corps comporte un collet saillant et un filetage externe disposé entre ledit collet et son extrémité opposée à ladite portion à lamelles ; et/ou - ledit corps, ledit joint et ledit écrou sont chacun en une seule pièce. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'exemples de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ceux-ci : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif conforme à l'invention, prévu pour recevoir jusqu'à quatre câbles électriques, le corps et l'écrou de ce dispositif étant représentés en perspective-coupe ; - la figure 2 est une vue en perspective de ce dispositif à l'état assemblé, l'écrou étant représenté en perspective-coupe ; - la figure 3 est une vue de dessus de ce dispositif à l'état assemblé, l'écrou ayant été enlevé ; - la figure 4 est une vue en perspective du joint que comporte ce dispositif et de quatre câbles mis en place dans ce joint ; - la figure 5 est une vue en perspective d'une grappe de quatre bouchons pouvant chacun être disposés dans le joint à la place d'un câble ; - la figure 6 est une vue similaire à la figure 4, mais montrant la grappe de bouchons en place dans le joint ; - la figure 7 est également une vue similaire à la figure 4, montrant un seul câble et la grappe, dont l'un des bouchons a été enlevé, disposés dans le joint ; - la figure 8 est une vue en perspective d'une variante du joint d'étanchéité ; et - la figure 9 est une vue semblable à la figure 3, mais pour un dispositif comportant le joint illustré sur la figure 8. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION Le dispositif 10 illustré sur les figures 1 et 2 est prévu pour la traversée étanche d'une paroi par plusieurs câbles, par exemple pour la pénétration à étanchéité dans une enceinte telle qu'un coffret, armoire ou autre enveloppe, d'un à quatre câbles munis à une extrémité d'une fiche ou prise de raccordement, par exemple une fiche RJ45. Le dispositif 10 comporte un corps 11, un joint 12 et un écrou 13. Le corps 11 est en matière plastique relativement rigide moulée d'une seule pièce. Il comporte une portion pleine 14 et une portion à lamelles 15. La portion pleine 14 est globalement tubulaire. Elle présente ici un alésage 16 à diamètre constant, et donc délimité par une surface lisse 17. Du côté externe, la portion pleine 14 présente un collet saillant 18 et deux filetages 19 et 20. Le collet 18 est situé à peu près à mi-longueur de la portion pleine 14. Il présente une épaisseur constante et un contour en hexagone régulier dont les angles sont arrondis. Le filetage 19 est situé entre le collet 18 et l'extrémité du corps 11 opposée à la portion à lamelles 15. Le filetage 20 est situé entre le collet 18 et la portion à lamelles 15. Le diamètre du filetage 20 est légèrement plus élevé que le diamètre du filetage 19. Le filetage 19 et le collet 18 permettent de fixer le corps 11 à une paroi d'une enveloppe, dans laquelle est ménagé un trou de diamètre légèrement plus grand que le diamètre externe du filetage 19, avec la partie du corps 11 située entre le collet 18 et l'extrémité que l'on voit en bas sur les dessins (extrémité opposée à la portion à lamelles 15) qui est engagée dans ce trou, un joint torique (non illustré) étant prévu entre le côté externe de la paroi et le collet 18 tandis qu'un écrou de serrage (non illustré) coopérant avec le filetage 19 est disposé du côté interne de cette paroi. La portion à lamelles 15 est, à l'état initial illustré sur les dessins, globalement tubulaire. Elle présente une série de fentes obliques régulièrement réparties délimitant une pluralité de lamelles 21 initialement orientées suivant la direction axiale. Du côté interne, il existe un épaulement 22 entre la racine des lamelles 21 et l'alésage 16. L'épaulement 22 est tronconique avec une inclinaison qui va vers le centre et vers l'extrémité du corps 11 que l'on voit en haut sur les dessins (extrémité libre des lamelles 21). II existe une arête 23 à la jonction entre l'épaulement 22 et la surface 17 délimitant l'alésage 16. Le joint 12 est ici fait d'une seule pièce, en matière plastique relativement souple. Le joint 12 a globalement la forme d'une galette cylindrique. II présente quatre trous orientés axialement, ici de même diamètre et répartis régulièrement sur le plan angulaire, c'est-à-dire que l'écart angulaire entre deux trous voisins est de 90 , ainsi qu'on le voit plus particulièrement sur la figure 3. Entre chaque trou 25 et la surface périphérique 26 du joint 12, est ménagée une fente 27. Comme on le voit plus particulièrement sur les figures 1 et 3, chaque fente 27 est ici disposée suivant un plan parallèle à la direction axiale et est orientée en oblique, c'est-à-dire suivant une orientation autre que radiale. Le diamètre du joint 12 correspond sensiblement à celui du diamètre intérieur de la portion 15 à l'état initial tandis que l'épaisseur du joint 12, c'est-à-dire sa dimension suivant la direction axiale, correspond à la longueur de la portion 15, de sorte que le joint peut être inséré dans la portion 15 avec sa surface transversale d'extrémité 28, que l'on voit en bas sur les dessins, qui vient contre l'arête 23 et avec sa surface transversale d'extrémité 29, que l'on voit en haut sur les dessins, qui est à fleur de l'extrémité libre des lamelles 21 (voir figure 2). L'écrou 13 est en matière plastique relativement rigide, semblable à la matière du corps 11, moulée d'une seule pièce. II présente une base tubulaire 30 et une tête annulaire 31. La base 30 présente du côté interne un alésage 32 correspondant au filetage 20 du corps 11. Du côté externe, la base 30 présente un contour en hexagone régulier. La tête annulaire 31 est bombée du côté externe tandis que du côté interne elle présente une surface tronconique 33 dont le grand diamètre correspond au diamètre interne de la base 30 et le petit diamètre correspond à celui d'une surface à contour circulaire 34 délimitant une ouverture du côté que l'on voit en haut sur les dessins, c'est-à-dire à l'opposé de la base 30. La longueur de la base 30 (dimension suivant la direction axiale) est légèrement plus grande que celle des lamelles 21, de sorte que quand le taraudage 32 commence à se mettre en prise sur le filetage 20, la surface 33 de la tête 31 n'est pas en contact avec les lamelles 21 (voir la figure 2). Lorsque l'on poursuit le serrage de l'écrou 13, la surface tronconique 33 vient à la rencontre de l'extrémité libre des lamelles 21 puis fait fléchir les lamelles 21 à la fois radialement et dans le sens du vissage, de sorte que la portion 15 passe progressivement de l'état initial tubulaire montré sur les dessins à un état où elle est tronconique. On va maintenant expliquer comment on met en place un ou plusieurs câbles 40 (figures 4 et 7) dans le dispositif 10. Le corps 11, le joint 12 et l'écrou 13 sont séparés les uns et les autres puis l'on enfile chaque câble 40 dans l'écrou 13 et dans le corps 11. Si par exemple on désire placer quatre câbles dans le dispositif 10, on dispose ensuite chacun de ces câbles dans un trou 25 respectif du joint 12 grâce à la fente 27 ménagée entre ce trou et la surface latérale 26 du joint 12. On notera que l'insertion des câbles 40 par les fentes 27 permet à ces câbles d'avoir à leur extrémité un élément de plus grand diamètre que le trou 25, par exemple une fiche ou une prise de raccordement. On met alors en prise le taraudage 32 de l'écrou 13 avec le filetage 20 du corps 11 et l'on procède au serrage de l'écrou 13 afin de faire passer la portion 15 de sa conformation initiale tubulaire à une conformation tronconique. Au cours de cette déformation, l'épaulement 22 empêche le joint 12 de s'enfoncer dans le corps 11 et, par conséquent, le joint 12 est fortement comprimé et prend également une conformation tronconique. Les câbles 40 sont ainsi enserrés par le joint 12 et par les lamelles 15, grâce à quoi l'étanchéité est assurée entre le joint 12 et les câbles 40, lesquels sont par ailleurs retenus au dispositif 10. La coopération entre le joint 12 et l'épaulement 22, et en particulier son arête 23, permet par ailleurs d'assurer une étanchéité entre le joint 12 et le corps 11. On notera, vu les spécificités du dispositif 10, que le diamètre interne de l'alésage 16, soit le diamètre interne de l'épaulement 22, est beaucoup plus grand que le diamètre des trous 25, le diamètre de l'alésage 16 étant ici de plusieurs fois celui des trous 25. Du fait de l'orientation des fentes 27, visible plus particulièrement sur la figure 3, les deux bords de chacune des fentes 27, au moins au niveau du débouché de la fente 27 dans la surface 29, viennent en appui l'un contre l'autre dès le début du fléchissement des lamelles 21, et par conséquent dès le début de la déformation du joint 12, de sorte que cette déformation se produit dans les meilleures conditions. Si les fentes 27 avaient été orientées radialement, les deux bords de chacune des fentes glisseraient d'abord l'un contre l'autre pendant au moins une partie de la déformation et celle-ci se produirait donc dans de moins bonnes conditions, ce qui pourrait être défavorable en matière d'étanchéité. La figure 5 montre une grappe 41 de quatre bouchons 42 réunis par une rafle 43 en forme de croisillon située à l'extrémité que l'on voit en haut sur les dessins. La grappe 41 sert à obturer le joint 12 lorsqu'aucun câble n'est mis en place dans le dispositif 10, chacun des bouchons 42 prenant la place d'un câble, ainsi que montré sur la figure 6. Si l'on désire mettre en place un seul câble dans le dispositif 10, on supprime l'un des bouchons 42 de la grappe 41 et l'on met en place les trois bouchons restant de la grappe 41 et le câble unique 40, ainsi que montré sur la figure 7. Bien entendu, il est également possible de disposer deux ou trois câbles 40 dans le dispositif 10, en ne gardant de la grappe 41 que deux ou un seul des 15 bouchons 42, respectivement. Dans une variante non illustrée, on emploie des bouchons indépendants plutôt qu'une grappe 41 munie d'une rafle 43 pour réunir les bouchons 42. La variante 12' du bouchon 12 illustrée sur la figure 8 ne comporte qu'un seul trou 25' de réception d'un câble. 20 D'une façon générale, pour le joint 12', on a employé pour les éléments semblables les mêmes références numériques que pour le joint 12, mais affectées d'un exposant '. Le trou 25' est disposé au centre du joint 12'. De même que les fentes 27, la fente 27' est orientée suivant un plan 25 parallèle à la direction axiale, disposé en oblique, c'est-à-dire qu'aucune portion de la fente 27' n'est parallèle à une direction radiale. On observera que la fente 27' présente une orientation tangente à la périphérie du trou 25' et qu'il en va de même pour chaque fente 27 vis-à-vis du trou 25 correspondant. 30 Les fentes 27 et 27' ont ainsi une longueur, entre le trou 25 ou 25' et la surface périphérique 26 ou 26', relativement importante, et par conséquent la surface de contact entre les bords des fentes 27 et 27' est relativement importante, ce qui est favorable aux performances en matière d'étanchéité. On observera par ailleurs que la différence entre le diamètre externe du joint 12 ou 12' et le diamètre des trous 25 ou 25' est relativement importante, le diamètre externe du joint 12 ou 12' étant ici plusieurs fois celui du trou 25 ou 25'. Dans des variantes non illustrées, les fentes telles que 27 ou 27' sont remplacées par des fentes orientées suivant un plan incliné par rapport à la direction axiale ou suivant une surface incurvée par rapport à la direction axiale ; et/ou le débouché de cette fente dans la face transversale d'extrémité telle que 29 ou 29' (face transversale d'extrémité située du côté de l'extrémité des lamelles 21) est incurvé ; étant entendu que dans ces différentes variantes, ce débouché est orienté, pour les raisons expliquées ci-dessus, au moins sur la majeure partie de sa longueur (davantage que la moitié de la longueur) suivant une orientation autre que radiale. Dans d'autres variantes non illustrées, le joint 12 ou 12' en une seule pièce est remplacé par un joint en deux ou davantage de parties ; le joint 12 ou 12' à un seul ou à quatre trous est remplacé par un joint ayant une autre conformation de trous, par exemple un joint présentant deux, trois ou davantage que quatre trous, avec une fente telle que 27 ou 27' entre la surface latérale du joint et au moins l'un des trous ; et/ou le dispositif 11 est remplacé par un dispositif enserrant les câbles de façon étanche autre qu'un dispositif d'entrée de câble dans une enveloppe, par exemple une douille ou un culot de connexion étanche. De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et l'on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite aux exemples décrits et représentés
Il s'agit d'un dispositif d'enserrement étanche d'au moins un câble, comportant un corps (11) muni d'une portion à lamelles (15), un joint d'étanchéité (12) disposé dans ladite portion à lamelles (15) et un écrou de serrage (13) pour faire fléchir ladite portion à lamelles (15) vers ledit joint (12) ; caractérisé en ce que ledit joint d'étanchéité (12) comporte, entre au moins un trou (25) de réception d'un câble et une surface latérale, une fente (27) dont le débouché sur la surface transversale d'extrémité (29) située du côté de l'extrémité libre de ladite portion à lamelles (15), présente sur au moins la majeure partie de sa longueur une orientation autre que radiale.
1. Dispositif d'enserrement étanche d'au moins un câble (40), comportant un corps (11) muni d'une portion à lamelles (15), un joint d'étanchéité (12 ; 12') disposé dans ladite portion à lamelles (15) et un écrou de serrage (13) pour faire fléchir ladite portion à lamelles (15) vers ledit joint (12 ; 12') ; caractérisé en ce que ledit joint d'étanchéité (12 ; 12') comporte, entre au moins un trou (25 ; 25') de réception d'un câble (40) et une surface latérale (26 ; 26'), une fente (27 ; 27') dont le débouché sur la surface transversale d'extrémité (29 ; 29') située du côté de l'extrémité libre de ladite portion à lamelles (15), présente sur au moins la majeure partie de sa longueur une orientation autre que radiale. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit débouché de ladite fente (27 ; 27') présente une orientation autre que radiale sur toute sa longueur. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit débouché de ladite fente (27 ; 27') est rectiligne. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit débouché de ladite fente (27 ; 27') présente une orientation tangente à la périphérie dudit trou (25 ; 25'). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite fente (27 ; 27') est orientée suivant un plan. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ladite fente (27 ; 27') est orientée suivant un plan parallèle à la direction axiale. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le diamètre externe dudit joint (12 ; 12') est de plusieurs fois celui dudit trou (25 ; 25'). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit joint (12) comporte plusieurs dits trous (25). 9. Dispositif selon la 8, caractérise en ce qu'il comporte au moins un bouchon (42) disposé dans un dit trou (25). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9. caractérisé en ce que ladite portion à lamelles est, dans un état initial, globalement tubulaire, avec une série de fentes délimitant une pluralité de lamelles initialementorientées suivant la direction axiale, ledit corps (11) et ledit écrou (13) étant adaptés à coopérer pour que le serrage dudit écrou fasse passer ladite portion à lamelles (15) progressivement dudit état initial où elle est globalement tubulaire à un état fléchi où elle est globalement tronconique. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit corps (11) présente, du côté interne, un épaulement (22) à la jonction entre ladite portion à lamelles (15) et le reste dudit corps (11). 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ledit épaulement (22) est tronconique, avec une arête (23) au niveau de son petit diamètre. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le diamètre interne dudit épaulement (22) est de plusieurs fois celui dudit trou (25 ; 25'). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que ledit corps (11) comporte un collet saillant (18) et un filetage externe (19) disposé entre ledit collet (18) et son extrémité opposée à ladite portion à lamelles (15). 15. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que ledit corps (11), ledit joint (12 ; 12') et ledit écrou (13) sont chacun en une seule pièce.
H,F
H02,F16
H02G,F16L
H02G 3,F16L 5,H02G 15
H02G 3/22,F16L 5/10,H02G 15/04
FR2899139
A1
PROCEDE DE REALISATION D'AU MOINS DEUX PIECES EMBOUTIES ET PANOPLIE DE PIECES EMBOUTIES OBTENUES PAR CE PROCEDE
20,071,005
"Procédé de réalisation d'au moins deux pièces embouties et panoplie de pièces embouties obtenue par ce procédé" La présente invention concerne un procédé de réalisation d'au moins deux pièces embouties et une panoplie de pièces embouties obtenue par un tel procédé. La présente invention s'applique plus particulièrement à la réalisation de sous ensembles dans le domaine des véhicules automobiles. Toutefois, la présente invention peut tout aussi bien s'adapter à d'autres domaines techniques où il s'agit de réaliser des sous ensembles ou des ensembles à partir d'une pluralité de pièces obtenues par emboutissage. En effet, pour illustrer la situation de départ à l'aide d'exemples pris dans le domaine des véhicules automobiles, lorsqu'il s'agit d'assembler une porte, un capot ou par exemple un volet arrière, à partir d'éléments en tôle obtenus par emboutissage, il arrive souvent que les différentes pièces brutes sont réalisées par emboutissage à l'aide d'outils spécifiques disposés à différents endroits d'une usine, voire même dans différentes usines. Ces répartitions sont généralement déterminées en fonction des presses disponibles et en fonction de la taille des presses nécessaires pour certaines pièces. Il n'est ainsi pas rare que les pièces brutes d'un même véhicule, parfois même d'un même sous-ensemble, sont réalisées dans des sites d'emboutissage géographiquement très éloignés. Cette organisation du travail d'emboutissage entraîne un certain nombre de désavantages auquel il convient de remédier. Ainsi, par exemple, l'emboutissage de pièces se fait généralement par des grands lots selon un planning ayant pour but d'optimiser l'exploitation de chacune des presses. Pour cette raison, il n'est pas toujours facile de réagir à des variations de demandes instantanées. Par ailleurs, lorsque des presses ou des lignes de presses sont robotisées, le conditionnement des pièces obtenues par emboutissage est également automatisé. De plus, le conditionnement de ces pièces se détermine généralement non seulement selon le type de produit, mais aussi selon la distance et les moyens de transport par lesquels les pièces doivent être acheminées au lieu d'assemblage. Un autre inconvénient est que la matière à partir de laquelle les pièces embouties sont obtenues est souvent faiblement exploitée, phénomène qui est souvent exprimé par un coefficient d'utilisation des matières qui met en rapport la masse net de pièces obtenues par rapport à la masse brut de matière utilisée pour l'emboutissage. Ce coefficient est souvent de l'ordre de 50% seulement. En ce qui concerne le transport proprement dit des pièces entre leur lieu de fabrication et le lieu où elles sont assemblées avec d'autres pièces, les pièces brutes sont conditionnées soit manuellement soit de façon robotisée, dans des conteneurs qui, suivant le type de pièces brutes, sont spécifiques, notamment lorsqu'il s'agit de pièces d'aspect ou de doublure influant sur la géométrie, ou sont des conteneurs standards, notamment lorsqu'il s'agit de petites pièces de renfort. Ces conteneurs sont transportés soit entre deux ateliers dans le même cite soit entre différents cites, et sont ensuite stockés dans les magasins en attendant d'être appelés selon le programme d'assemblage de sous-ensembles. Il s'ensuit que la réalisation actuelle de pièces embouties ne pose pas seulement un problème d'emboutissage proprement dit, mais aussi un problème logistique. En effet, aussi bien le transport que le stockage des pièces nécessite une gestion assez importante dont l'ampleur a été augmentée assez sensiblement en raison du principe de logistique de "just in time" c'est-à-dire une livraison de pièces à un site d'assemblage le moins de temps possible avant l'utilisation des pièces. Un stockage même de courte durée ne pouvant être évité, et les conteneurs ne pouvant très souvent pas être de dimensions standards, il y a aussi une gestion de surface de stockage assez importante. Et lorsque, enfin, les conteneurs avec les pièces embouties sont livrés au site d'assemblage ou à l'atelier d'assemblage, les pièces embouties doivent être déchargées soit manuellement, soit de façon robotisée et acheminées à des unités d'assemblage selon le type de travail à effectuer (soudage, sertissage, etc.). Il y a donc à l'atelier ou au site d'assemblage la gestion du déchargement des pièces brutes et la mise en place dans le moyen d'assemblage. Ces travaux impliquent généralement aussi une gestion de surface d'entreposage. La réalisation de pièces embouties et notamment l'assemblage de sous-ensembles à partir de telles pièces embouties nécessite un nombre assez important de manipulations, de gestion et d'acheminement avec, en même temps, une exploitation souvent insatisfaisante de la matière brute. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients décrits ci avant. Le but de l'invention est atteint avec un procédé de réalisation d'au moins deux pièces embouties pour l'assemblage d'au moins une partie d'un véhicule automobile. Conformément à l'invention, les pièces sont réalisées à l'emboutissage dans un même outillage et de manière à former ensemble une panoplie de pièces embouties non entièrement séparées pour pouvoir être transportées comme un élément monolithique, les pièces étant séparées seulement au moment de l'assemblage, par un moyen appartenant à des moyens d'assemblage. Le but de l'invention est également atteint avec une panoplie de pièces embouties obtenues par un tel procédé. Le procédé de l'invention, et la panoplie de pièces obtenues par la mise en oeuvre de ce procédé diffèrent très sensiblement de ce qui se fait traditionnellement, par le fait que différentes pièces brutes sont réalisées à l'emboutissage dans un même outillage, les pièces brutes ne sont pas séparées en fin de l'emboutissage, mais sont conditionnées attachées ; elles forment ainsi une panoplie de pièces conformée pour pouvoir être transportée et manipulée comme un élément monolithique ; - les pièces embouties restent donc attachées entre elles de façon rigide pendant le transport entre le site d'emboutissage et le site d'assemblage et ce n'est qu'après déchargement, et plus précisément au moment de l'assemblage seulement, que les 20 pièces brutes constituant la panoplie sont séparées par un moyen appartenant aux moyens d'assemblage. Puisque les moyens d'assemblage ne comportent généralement pas de moyens d'évacuation des chutes, les pièces sont avantageusement réalisées de manière à rester 25 reliées les unes aux autres au sein de la panoplie de pièces par des pattes de fixation dont les dimensions se limitent à un stricte minimum nécessaire pour pouvoir séparer les pièces sans les déformer. Ces pattes de fixation peuvent être essentiellement 30 de deux natures différentes. Selon la première, elles sont complètement intégrées à l'une des pièces à relier ; dans ce cas, la séparation des pièces ne génère pas de chutes. Selon la seconde nature, les pattes de fixation ne sont intégrées à aucune des pièces à relier, mais 35 forment des pattes d'attache ; dans ce cas, la séparation des pièces génère des chutes égales aux pattes d'attache entre les pièces. 15 Accessoirement, le fait de réaliser une panoplie de pièces destinées à former, après assemblage, une partie ou un sous-ensemble d'un véhicule automobile, facilite, au moins partiellement, le positionnement des pièces à assembler dans les moyens d'assemblage. Ceci est valable aussi bien dans le cas d'un assemblage par soudage que dans celui d'un soudage par sertissage ou par tout autre procédé d'assemblage. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après de cinq panoplies de pièces embouties obtenues par un procédé de réalisation tel que décrit ci avant. La description est fait en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une panoplie de pièces pour un capot d'un véhicule automobile, la figure 2 représente une panoplie de pièces pour une première porte d'un véhicule automobile ; la figure 3 représente une panoplie de pièces pour une porte avant d'un véhicule automobile ; la figure 4 représente une panoplie de pièces pour une porte arrière d'un véhicule automobile et la figure 5 représente une panoplie de pièces pour un volet arrière d'un véhicule automobile. La figure 1 représente une panoplie de pièces embouties destinée à un capot d'un véhicule automobile. Le capot proprement dit étant une pièce d'aspect et généralement pleine, elle ne se prêtera pas à former, avec d'autres pièces, une panoplie de pièces. Contrairement à cela, les éléments de doublage, de raidissement et de renfort se prêtent très bien à être emboutis ensemble de manière à former une panoplie de pièces selon l'invention. En effet, l'une de ces pièces présentant en général un évidement ou une forme courbe, la matière destinée à être enlevée par l'emboutissage servira à en former les autres pièces de la panoplie. Ainsi, la figure 1 représente une première panoplie de pièces 10 dont les pièces sont destinées à former ensemble, avec une pièce d'aspect correspondante, un capot pour un véhicule automobile. La panoplie 10 comprend à cet effet une doublure de capot 11 reprenant au moins approximativement les contours du capot à réaliser et présentant un évidement 12. La matière destinée à être enlevée lors de l'emboutissage pour former cet évidement 12 est utilisée pour réaliser, par emboutissage, un raidisseur de capot 13, un renfort d'articulation droit 14 de capot et un renfort d'articulation gauche 15 de capot. Le raidisseur de capot 13 reste attaché à la doublure de capot 11 par deux pattes de fixation 16, 17 et les deux renforts d'articulation droit et gauche 14, 15 restent attachés à la doublure de capot 11 par deux pattes de fixation 18, 19. On notera que les pattes de fixation 16, 17 sont relativement courtes grâce à la géométrie simple du raidisseur de capot 13 et à la forme relativement droite de la doublure de capot 11 à cet endroit. Contrairement à cela, les pattes de fixation 18, 19 sont relativement longues et larges en raison de la forme courbe de la doublure de capot 11 à cet endroit et pour assurer le maintien des renforts 14, 15, non reliés entre eux, par rapport à la doublure 11 pendant des manipulations de la panoplie 10. La figure 1 illustre que la seule contrainte de disposition à laquelle les pièces de la panoplie sont soumises, est le bilan économique engendré par la panoplie. En effet, une panoplie n'est viable économiquement que si l'utilisation de la matière de la pièce principale, ici la doublure de capot 11, n'est pas dégradée par la disposition des autres pièces. Ce point excepté, la disposition des autres pièces les unes par rapport aux autres de la panoplie de pièces est liée à la faisabilité pure de chacune des pièces. La figure 2 représente une panoplie 20 de pièces destinée à former un encadrement de porte pour un premier modèle d'un véhicule automobile. La panoplie de pièces 20 comprend un encadrement de porte 21 respectivement pour une porte droite ou pour une porte gauche. Cet encadrement de porte 21 présente un évidement 22 correspondant à l'emplacement d'une vitre. La matière destinée à être enlevée, par emboutissage, pour former cet évidement 22 est utilisée en partie pour réaliser, par emboutissage, un renfort de serrure 23 et un support 24 de lève-vitre pour cette porte. Le renfort de serrure 23 et le support de lève-vitre 24 restent attachés à l'encadrement de porte 21 par des pattes de fixation 25, 26. La figure 3 montre une panoplie de pièces 30 pour une porte avant d'un véhicule automobile. La panoplie de pièces 30 comprend un encadrement de porte avant 31 avec un évidement 32. La matière destinée à être enlevée, par emboutissage, pour former l'évidement 32 est utilisée en partie pour réaliser, par emboutissage, un renfort de serrure 33 de porte avant et un support 34 d'une vitre pour cette porte avant. On notera que dans la panoplie 30, seul le renfort de serrure 33 reste attaché à l'encadrement de porte avant 31 par une patte de fixation 35. Contrairement à cela, le support de la vitre 34 reste attaché, grâce à sa forme particulière, quasi directement à l'encadrement de porte avant 31 sa forme permettant de renoncer à une patte de fixation. La figure 4 montre une panoplie de pièces 40 comprenant un encadrement de porte arrière 41 avec un évidement 42. La matière destinée à être enlevée, par emboutissage, pour former l'évidement 42 est utilisée en partie pour réaliser un renfort de serrure 43 de porte arrière. Le renfort de serrure 43 reste attaché à l'encadrement de porte 41 par une patte de fixation 44. La figure 5 montre une panoplie de pièces 50 dont les pièces sont destinées à un volet arrière d'un véhicule automobile. Le volet arrière lui-même étant essentiellement constitué par une pièce d'aspect, il ne se prête pas à former, avec d'autres pièces, une panoplie de pièces. Contrairement à cela, les éléments de doublage et de raidissement se prêtent très bien à être emboutis ensemble de manière à former une panoplie de pièces selon l'invention. Ainsi, la panoplie de pièces 50 comprend une doublure de volet arrière 51 avec un évidement 52, un raidisseur horizontal central droit 53 et un raidisseur horizontal central gauche 54. Les raidisseurs 53 et 54 restent attachés à la doublure 51 respectivement par des pattes 55, 56 et 57, 58
L'invention concerne un procédé de réalisation d'au moins deux pièces (11, 13) embouties pour l'assemblage d'au moins une partie d'un véhicule automobile. Les pièces (11, 13) sont réalisées à l'emboutissage dans un même outillage et de manière à former ensemble une panoplie (10) de pièces embouties non entièrement séparées pour pouvoir être transportées comme un élément monolithique, et en ce que les pièces (11, 13) sont séparées seulement au moment de l'assemblage, par un moyen appartenant à des moyens d'assemblage.L'invention concerne également une panoplie de pièces embouties réalisées selon ce procédé.
1. Procédé de réalisation d'au moins deux pièces (11, 13) embouties pour l'assemblage d'au moins une 5 partie d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que les pièces (11, 13) sont réalisées à l'emboutissage dans un même outillage et de manière à former ensemble une panoplie (10) de pièces embouties non entièrement séparées pour pouvoir être 10 transportées comme un élément monolithique, et en ce que les pièces (11, 13) sont séparées seulement au moment de l'assemblage, par un moyen appartenant à des moyens d'assemblage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en 15 ce que les pièces (11, 13) sont réalisées de manière à être reliées les unes aux autres au sein de la panoplie (10) par des pattes de fixation (16, 17) dont la longueur se limite à un strict minimum nécessaire pour pouvoir séparer les pièces sans les déformer. 20 3. Panoplie de pièces embouties obtenue par un procédé de réalisation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'elle comprend au moins deux pièces embouties (11, 13) non entièrement séparées et destinées à former ensemble, après assemblage, une partie d'un 25 véhicule automobile. 4. Panoplie selon la 3, caractérisé en ce que les pièces (11, 13) sont reliées les unes aux autres au sein de la panoplie (10) par des pattes de fixation (16, 17) dont la longueur se limite à un strict 30 minimum nécessaire pour pouvoir séparer les pièces sans les déformer. 5. Panoplie selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'elle comprend, pour un capot d'un véhicule automobile, une doublure de capot (11), un 35 raidisseur de capot (13), un renfort d'articulation droit (14) de capot et un renfort d'articulation gauche (15) de capot. 6. Panoplie selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'elle comprend, pour une porte d'un véhicule automobile, un encadrement de porte (21), un renfort de serrure (23) de porte et un support (24) de lève-vitre de porte. 7. Panoplie selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'elle comprend, pour une porte avant d'un véhicule automobile, un encadrement de porte avant (31), un renfort de serrure (33) de porte avant et un support (34) de lève-vitre de porte avant. 8. Panoplie selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'elle comprend, pour une porte arrière d'un véhicule automobile, un encadrement de porte arrière (41) et un renfort de serrure (43) de porte arrière. 9. Panoplie selon la 3 ou 4, caractérisé en ce qu'elle comprend, pour un volet arrière d'un véhicule automobile, une doublure de volet arrière (51), un raidisseur horizontal central droit (53) de volet arrière et un raidisseur horizontal central gauche (54) de volet arrière.
B
B21,B62
B21D,B62D
B21D 53,B21D 22,B21D 28,B62D 25
B21D 53/88,B21D 22/26,B21D 28/08,B62D 25/00
FR2902901
A1
DISPOSITIF POUR LA FORMATION D'UN ECRAN DE PROJECTION LIQUIDE
20,071,228
La présente invention concerne les domaines des loisirs, des spectacles, de la publicité et de la communication et notamment, par exemple, les parcs de loisirs, les spectacles de sons et lumières, les théâtres d'eau et les concerts. Elle a pour objet un dispositif de génération ou de formation d'un écran ou rideau d'eau (ou d'un liquide transparent ou translucide, coloré ou non, analogue) vertical permanent et quasi-continu, susceptible de constituer un écran de rétroprojection ou de projection par transparence, notamment pour la projection d'images animées du type cinéma, pour la vidéo projection, pour la projection laser, pour la projection vidéolaser ou pour la projection de diapositives. On connaît déjà différents dispositifs permettant de former des écrans ou rideaux liquides tels qu'évoqués ci-dessus. Une première catégorie de tels dispositifs réalise l'écran par projection vers le haut, à l'encontre de la pesanteur. Les possibilités limitées de cette première catégorie, en termes de taille, d'aspect et de continuité de l'écran créé, liées à la nécessité de disposer d'une puissance importante et d'une pluralité de moyens de projection performants (buses), ont poussé au développement d'une seconde catégorie de dispositifs dans lesquels le moyen générateur de l'écran ou du rideau est situé en partie supérieure et ledit écran ou rideau est formé par la chute de filets ou de jets de liquides alignés de haut en bas. Un tel dispositif est, par exemple, connu par le document US-A-4 294 406, dans lequel une pluralité de tubes, disposés parallèlement entre eux et présentant chacun une rangée de perforations, forme un espace de visionnement tridimensionnel constitué par une pluralité de rideaux de gouttelettes. Toutefois, un tel espace de vision n'est pas adapté pour une projection d'images bidimensionnelle de bonne qualité. Par le document EP-A-O 814 369, on connaît par ailleurs un dispositif appartenant à la seconde catégorie précitée et dans lequel la rampe de projection des jets destinés à former l'écran comporte une plaque perforée inférieure, fermant un corps creux, et s'étendant sur toute la longueur de ladite rampe (donc sur toute la largeur supérieure dudit écran). Cette construction simple et performante présente néanmoins un -2- inconvénient lié aux inévitables obturations des orifices de projection par des impuretés ou par des dépôts. Ces obturations entraînent des actes de maintenance relativement fréquents, associés à un démontage/remontage de l'ensemble de la rampe, voire à la substitution de la plaque perforée, dont la réalisation elle-même est relativement fastidieuse. Enfin, par le document US-A-6 557 777, on connaît un dispositif de génération de fontaine d'eau produisant par écoulement libre des faisceaux de filets de liquide en gouttelettes. Ce dispositif est formé par l'association de plusieurs modules comportant en partie supérieure des systèmes de contrôle de formation des gouttelettes et en partie inférieure un réservoir de liquide avec une partie de paroi de fond perforée, les passages desdites perforations pouvant être fermés simultanément par des obturateurs effilés commandés par un actionneur linéaire. Toutefois, ce dispositif présente une constitution structurelle et fonctionnelle complexe, ne permet pas de constituer un écran quasicontinu et de faible épaisseur adapté à la projection (création d'un volume visuel liquide) et entraîne également une maintenance sophistiquée et fastidieuse. La présente invention a pour objet de surmonter les inconvénients et limitations précitées. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif pour la formation d'un écran ou rideau liquide vertical de faible épaisseur permanent et d'apparence quasi-continu, à partir d'une pluralité de jets de liquide délivrés par une rampe allongée supérieure à ouvertures d'éjection multiple disposées selon plusieurs rangées longitudinales au niveau de la face inférieure de ladite rampe, ledit dispositif comprenant, outre ladite rampe supérieure qui s'étend sur toute la largeur dudit écran, un circuit d'alimentation de ladite rampe en liquide sous pression et des moyens de commande de ladite alimentation et/ou de la distribution dudit liquide au niveau des ouvertures, dispositif caractérisé en ce que la rampe est constituée d'au moins deux modules de distribution de liquide produisant chacun une partie en forme de bande de l'écran ou du rideau d'eau vertical, en ce que chaque module se présente sous la forme d'une structure creuse définissant au moins une chambre de répartition alimentée en liquide destiné à former l'écran ou le rideau et fermée, au niveau de sa face inférieure, par une paroi de fond pourvue d'une pluralité d'orifices se prolongeant par des segments de canaux débouchant sur les ouvertures -3- d'éjection, en ce qu'à chaque chambre de répartition est associée un dispositif de commande contrôlant l'alimentation en liquide au niveau de ladite chambre de répartition et/ou au niveau des orifices de la paroi de fond, en ce que les ouvertures d'éjection associées à chaque chambre de répartition sont positionnées selon une disposition groupée formant au moins trois portions de rangées parallèles, les groupements résultants respectifs étant arrangés entre eux de telle manière qu'au moins certaines des portions de rangées d'ouvertures desdits différents groupements sont mutuellement alignées dans la direction longitudinale desdites portions de rangées et que les zones de raccord entre groupements adjacents sont au moins partiellement chevauchantes et présentent, vues dans une direction (DP) perpendiculaire à la direction longitudinale des rangées, et donc au plan de l'écran ou du rideau, une répartition des densités desdites ouvertures d'éjection identique à celle courante au niveau desdits groupements de telle manière que la distribution desdites ouvertures sur la largeur de la rampe est régulière tout au long de ladite rampe. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à des modes de réalisation préférés, donnés à titre d'exemple non limitatif, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique en élévation latérale d'un dispositif selon l'invention ; Les figures 2A à 2D sont respectivement des vues de dessous, en perspective, en élévation frontale et en coupe transversale selon A-A- d'un module faisant partie d'une rampe telle que représentée sur la figure 1, selon un premier mode de réalisation de l'invention ; La figure 2E est une vue en coupe similaire à la figure 2D d'un module, avec une autre variante de réalisation fonctionnelle du dispositif contrôlant l'alimentation en liquide des orifices de la paroi de fond dudit module et donc des ouvertures d'éjection de ce dernier ; La figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2A montrant une partie de rampe formée par l'assemblage de trois modules du type de celui de la figure 2 Les figures 4A et 4B sont des vues en perspective, respectivement globale et d'un détail A, d'une rampe faisant partie du dispositif de la figure 1 et formée de modules représentés sur la figure 2 (en position inversée) ; -4 La figure 5 est une vue en élévation latérale de la rampe de la figure 4A, et, Les figures 6A à 6D sont respectivement des vues de dessous, de dessus, en élévation latérale et en élévation frontale d'un module selon 5 un second mode de réalisation de l'invention. La figure 1 des dessins annexés montre un dispositif 1 pour la formation d'un écran ou rideau liquide vertical 2 de faible épaisseur, permanent et d'apparence quasi-continu, à partir d'une pluralité de jets 3 de liquide délivrés par une rampe 4 allongée supérieure à ouvertures d'éjection 10 5 multiple disposées selon plusieurs rangées longitudinales 6 au niveau de la face inférieure 4' de ladite rampe 4. Ce dispositif 1 comprend, outre ladite rampe supérieure 4 qui s'étend sur toute la largeur dudit écran 2, un circuit d'alimentation 7 de ladite rampe 4 en liquide sous pression et des moyens 20, 21 de commande 15 de ladite alimentation et/ou de la distribution dudit liquide au niveau des ouvertures 5. Le circuit 7 intègre, de manière connue, notamment un bassin de récupération allongé s'étendant sous la rampe 4 (non représenté), une pompe et un conduit ou tuyau d'alimentation de ladite rampe. 20 Conformément à l'invention, la rampe 4 est constituée d'au moins deux modules 8 de distribution de liquide produisant chacun une partie en forme de bande de l'écran ou du rideau d'eau vertical 2, en ce que chaque module 8 se présente sous la forme d'une structure creuse définissant au moins une chambre de répartition 9 alimentée en liquide 25 destiné à former l'écran ou le rideau 2 et fermée, au niveau de sa face inférieure, par une paroi de fond 10 pourvue d'une pluralité d'orifices 1 l se prolongeant par des segments de canaux 11' débouchant sur les ouvertures 5 d'éjection, en ce qu'à chaque chambre de répartition 9 est associée un dispositif de commande 12 contrôlant l'alimentation en liquide au niveau de 30 ladite chambre de répartition 9 et/ou au niveau des orifices 11 de la paroi de fond 10, en ce que les ouvertures 5 d'éjection associées à chaque chambre de répartition 9 sont positionnées selon une disposition groupée formant au moins trois portions de rangées 6' parallèles, les groupements 13 résultants respectifs étant arrangés entre eux de telle manière qu'au moins certaines 35 des portions de rangées 6' d'ouvertures 5 desdits différents groupements 13 sont mutuellement alignées dans la direction longitudinale desdites portions de rangées 6' et que les zones de raccord entre groupements 13 adjacents -5- sont au moins partiellement chevauchantes et présentent, vues dans une direction DP perpendiculaire à la direction longitudinale des rangées 6, et donc au plan de l'écran ou du rideau 2, une répartition des densités desdites ouvertures d'éjection 5 identique à celle courante au niveau desdits groupements 13 de telle manière que la distribution desdites ouvertures 5 sur la largeur de la rampe 4 est régulière tout au long de ladite rampe 4. Grâce aux dispositions précitées, on aboutit à une structure modulaire de la rampe 4 favorisant sa maintenance et à une qualité d'écran 2 constante sur toute la largeur de celui-ci, sans discontinuité. De manière préférée et comme cela ressort notamment des figures 2, 3 et 6, les ouvertures d'éjection 5 de deux portions de rangées 6' parallèles voisines d'un groupement 13 sont mutuellement décalées entre elles, d'une valeur fractionnelle du pas P desdites ouvertures ou de séries répétitives de ces dernières dans lesdites portions de rangées, le nombre entier de portions de rangées 6' par groupement étant au moins égal à l'inverse de cette valeur, la distance D séparant la première et la dernière rangées 6 d'ouvertures d'éjection 5 dans la direction DP perpendiculaire au plan de l'écran ou du rideau 2, étant au plus égale à 50 mm, et préférentiellement comprise entre 10 et 25 mm. De plus, lesdites portions de rangées 6' s'étendent sensiblement sur la totalité de la dimension de la paroi de fond 10 du module 8 considéré dans la direction longitudinale desdites portions de rangées 6', à l'exception des bords opposés de ladite paroi de fond 10 jointifs avec les parois latérales participant à la délimitation de la chambre de répartition 9 dudit module 8. En accord avec un mode de réalisation pratique avantageux, les groupements 13 d'ouvertures d'éjection 5, associés respectivement aux chambres de répartition 9 des modules 8, sont chacun inscrits dans un trapèze défini chaque fois, d'une part, par la première et la dernière portions de rangée 6' du groupement 13 concerné et, d'autre part, par les deux ouvertures 5 extrémales de chacune desdites portions de rangée 6', ces groupements 13 étant arrangés côte à côte, selon une configuration tête-bêche alternative, dans la direction longitudinale de la rampe 4. Une telle disposition tête-bêche des groupements 13 trapézoïdaux permet d'ajuster de manière précise (dans la direction DP) le chevauchement au niveau des zones de raccord pour conserver le motif régulier de répartition des ouvertures 5 tout au long de la rampe 4, au moins au niveau des rangées 6 continues s'étendant sur toute la longueur de ladite -6- rampe 4 (conservation d'une qualité minimale apparente du rideau ou de l'écran 2 sur toute sa largeur). Selon une caractéristique de l'invention et comme le montrent les figures 2A, 3 et 6A des dessins annexés, les ouvertures d'éjection 5 présentent le même pas P dans les différentes rangées 6, les ouvertures 5 extrémales des portions de rangée 6' rectilignes de deux groupements 13 voisins sont séparées d'un multiple dudit pas P, fonction également du nombre de portions de rangées 6' par groupement 13 et lesdits groupements 13 voisins sont décalés entre eux d'au moins une portion de rangée 6'. En accord avec une réalisation pratique préférée, chaque groupement 13 d'ouvertures d'éjection 5 comporte entre trois et six portions de rangée 6' d'ouvertures 5 régulièrement espacées (préférentiellement 4 ou 5), les ouvertures 5 de deux portions de rangée 6' rectilignes voisines sont décalées de la moitié du pas P dans la direction longitudinale desdites portions de rangée 6' de manière à former un motif en quinconce dans le groupement 13 concerné et les groupements 13 voisins des modules 8 formant la rampe 4 sont alternativement décalés d'une portion de rangée 6' dans une direction perpendiculaire DP à la direction longitudinale desdites rangées 6 ou au plan de l'écran ou du rideau 2. En vue d'optimiser l'encombrement des modules 8, en relation avec la forme particulière précitée des groupements 13, les chambres de répartition 9 présentent chacune une forme générale polyédrique ou prismatique à base ou à section trapézoïdale, avec une ouverture 14 d'alimentation en liquide et au moins un site 15 de fixation du module 8 et/ou de raccordement d'un conduit ou embout d'alimentation 16 formés sur le côté opposé à la paroi de fond 10. Comme le montrent les figures 2, 3 et 6 des dessins annexés, chaque site 15 peut comprendre un embout de raccordement au niveau de l'orifice 14, associé à des paires de pattes de fixation opposées (formant site de réception en fourche d'une vis ou d'un ergot de solidarisation). Conformément à une première variante de réalisation ressortant des figures 2, 3, 4 et 5 des dessins annexés, chaque module 8 comporte une unique chambre de répartition 9 associée à un unique groupement 13 d'ouvertures d'éjection 5, et est constitué par un corps creux 17 à forme extérieure prismatique trapézoïdale présentant une face ouverte fermée par une paroi de fond 10 rapportée et, à l'opposée de cette face, une ouverture d'alimentation 14 et au moins un site 15 de fixation et/ou de montage, la -7- rampe 4 étant formée par un arrangement aligné, avec mise en contact au niveau de leurs parois ou faces latérales non parallèles 8' et avec une disposition tête-bêche alternée, d'une pluralité de modules 8 adjacents. Conformément à une seconde variante de réalisation de l'invention représentée aux figures 6A à 6D des dessins annexés, chaque module 8 comporte au moins deux chambres de répartition 9 associées chacune à un groupement 13 d'ouvertures d'éjection 5 et est constitué par un corps creux allongé multichambre 18, définissant plusieurs chambres de répartition 9 à section trapézoïdale avec chacune une face ouverte fermée par une paroi de fond 10 rapportée et, à l'opposée de cette face, une ouverture d'alimentation 14 et au moins un site 15 de fixation et/ou de montage, la rampe 4 étant formée par l'assemblage aligné d'au moins deux modules 8 adjacents. La rampe 4 peut donc présenter une constitution modulaire unitaire ou élémentaire (formée de modules unitaires) ou modulaire partielle (formée de modules unitaires regroupés en une pièce creuse avec des parois internes 18' délimitant des chambres 9). Avantageusement, le corps creux 17 ou 18 de chaque module 8 consiste en une pièce injectée en matière plastique et la paroi de fond 10 consiste en une plaque de fermeture, éventuellement avec une surépaisseur 10' s'emboîtant partiellement dans la face ouverte de corps creux 17, 18, les segments de canaux 11' s'étendant à travers ladite plaque de fermeture 10, le cas échéant au niveau de la surépaisseur 10', en se prolongeant éventuellement dans des embouts saillants 11" sur la face extérieure de ladite paroi de fond 10. Sur la figure 2D, les traits interrompus représentent par surimpression les limites de la plaque 10 en cas de présence de la surépaisseur 10'. L'intégration de la rampe 4 dans la structure du dispositif 1 peut, par exemple, être obtenue par le fait que les modules 8 formant la rampe 4 sont raccordés au niveau d'ouvertures d'alimentation 14 de leurs chambres de répartition 9, préférentiellement avec solidarisation mécanique simultanée, à des embouts d'alimentation 16, ces embouts 16 étant eux-mêmes raccordés à un corps creux allongé 19 s'étendant parallèlement à la rampe 4 et constituant un collecteur alimenté en liquide sous pression et un corps support pour la rampe 4 (voir figures 4 et 5). Selon une première variante de réalisation fonctionnelle, représentée à la figure 2E des dessins annexés, chaque dispositif 12 contrôlant l'alimentation en liquide des orifices 11 de sortie de la paroi de fond d'une chambre de répartition 9, et donc les jets 3 issus des ouvertures d'éjection 5, consiste en une plaque perforée 20 reposant surfaciquement sur la face interne de la paroi de fond 10 et dont les perforations 20' présentent une disposition similaire à celles des orifices de sortie 11 précités, ladite plaque 20 pouvant être déplacée en coulissement, par glissement sur la paroi de fond 10, par l'intermédiaire d'un axe de commande 20" solidaire d'un actionneur extérieur 20"', entre une première position de coïncidence de toutes les perforations 20' de la plaque perforée 20 avec les orifices 11 de la paroi de fond 10 et une seconde position de décalage et d'absence de toute communication entre ces perforations 20' et ces orifices 11 (cette seconde position est illustrée par la figure 2E). Selon une seconde variante de réalisation fonctionnelle et comme le montrent les figures 4A, 4B et 5, chaque dispositif 12 contrôlant l'alimentation en liquide d'une chambre de répartition 9 consiste en une vanne de coupure 21 disposée dans l'embout d'alimentation 16 de la chambre 9 concernée, et par un actionneur 21' situé sur un côté latéral dudit embout 16. Préférentiellement, les actionneurs 20"', 21' sont alternativement disposés de part et d'autre de la rampe 4 (formation d'une structure symétrique, meilleure répartition de l'encombrement, meilleur accès aux actionneurs). En accord avec une construction pratique avantageuse du dispositif 1, et en particulier de la rampe 4, permettant d'obtenir un écran de projection 2 liquide de bonne qualité et de bonne résolution, les segments de canaux 11' ont une longueur comprise entre 10 et 20 mm, préférentiellement égale à environ 15mm, en ce que lesdits segments de canaux 11' et les ouvertures d'éjection 5 ont une diamètre d compris entre 0,5 mm et 1,5 mm, préférentiellement égal à environ 1,0 mm, en ce que le pas P des ouvertures 5 d'évaluation est compris en une fois et cinq fois le diamètre d, préférentiellement égale à environ trois fois ce diamètre, et en ce que l'écartement moyen entre deux portions de rangée 6' d'ouvertures 5 est compris entre une fois et cinq fois le diamètre d, préférentiellement égal à environ trois fois ce diamètre. -9- Le liquide utilisé est préférentiellement de l'eau, éventuellement fortement déminéralisée et/ou intégrant des substances limitant les dépôts minéraux, le cas échéant avec des substances colorantes et/ou opacifiantes. L'invention a également pour objet un module 8 de répartition d'un liquide en plusieurs portions de rangées de jets parallèles formant une partie en forme de bande d'un écran ou d'un rideau d'eau vertical. Ce module est caractérisé en ce qu'il est constitué par un corps creux 17, 18 à forme extérieure prismatique à section trapézoïdale, délimitant une ou plusieurs chambres de répartition 9 fermée(s) chacune par une paroi de fond 10 comportant une pluralité d'ouvertures d'éjection 5 arrangées en plusieurs portions de rangées 6', ledit module pouvant être assemblé avec d'autres modules identiques pour constituer une rampe allongée supérieure d'un dispositif 1 tel que décrit ci-dessus. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un dispositif pour la formation d'un écran ou rideau liquide vertical de faible épaisseur permanent et d'apparence quasi-continu, à partir d'une pluralité de jets de liquide délivrés par une rampe allongée supérieure à ouvertures d'éjection multiple, ledit dispositif comprenant aussi un circuit d'alimentation de ladite rampe en liquide sous pression et des moyens de commande de ladite alimentation et/ou de la distribution dudit liquide au niveau des ouvertures.Dispositif (1) caractérisé en ce que la rampe (4) est constituée d'au moins deux modules (8) de distribution de liquide, en ce que chaque module (8) se présente sous la forme d'une structure creuse définissant au moins une chambre de répartition alimentée en liquide, en ce qu'à chaque chambre de répartition est associé un dispositif de commande (12) contrôlant l'alimentation en liquide, en ce que les ouvertures d'éjection associées à chaque chambre de répartition sont positionnées selon une disposition groupée formant au moins trois portions de rangées parallèles, les groupements résultants respectifs étant arrangés entre eux de telle manière que les zones de raccord entre groupements adjacents sont partiellement chevauchantes et présentent une répartition des densités desdites ouvertures d'éjection identique à celle courante au niveau desdits groupements.
1) Dispositif pour la formation d'un écran ou rideau liquide vertical de faible épaisseur permanent et d'apparence quasi-continu, à partir d'une pluralité de jets de liquide délivrés par une rampe allongée supérieure à ouvertures d'éjection multiple disposées selon plusieurs rangées longitudinales au niveau de la face inférieure de ladite rampe, ledit dispositif comprenant, outre ladite rampe supérieure qui s'étend sur toute la largeur dudit écran, un circuit d'alimentation de ladite rampe en liquide sous pression et des moyens de commande de ladite alimentation et/ou de la distribution dudit liquide au niveau des ouvertures, dispositif (1) caractérisé en ce que la rampe (4) est constituée d'au moins deux modules (8) de distribution de liquide produisant chacun une partie en forme de bande de l'écran ou du rideau d'eau vertical (2), en ce que chaque module (8) se présente sous la forme d'une structure creuse définissant au moins une chambre de répartition (9) alimentée en liquide destiné à former l'écran ou le rideau (2) et fermée, au niveau de sa face inférieure, par une paroi de fond (10) pourvue d'une pluralité d'orifices (11) se prolongeant par des segments de canaux (I 1') débouchant sur les ouvertures (5) d'éjection, en ce qu'à chaque chambre de répartition (9) est associée un dispositif de commande (12) contrôlant l'alimentation en liquide au niveau de ladite chambre de répartition (9) et/ou au niveau des orifices (11) de la paroi de fond (10), en ce que les ouvertures (5) d'éjection associées à chaque chambre de répartition (9) sont positionnées selon une disposition groupée formant au moins trois portions de rangées (6') parallèles, les groupements (13) résultants respectifs étant arrangés entre eux de telle manière qu'au moins certaines des portions de rangées (6') d'ouvertures (5) desdits différents groupements (13) sont mutuellement alignées dans la direction longitudinale desdites portions de rangées (6') et que les zones de raccord entre groupements (13) adjacents sont au moins partiellement chevauchantes et présentent, vues dans une direction (DP) perpendiculaire à la direction longitudinale des rangées (6), et donc au plan de l'écran ou du rideau (2), une répartition des densités desdites ouvertures d'éjection (5) identique à celle courante au niveau desdits groupements (13) de telle manière que la distribution desdites ouvertures (5) sur la largeur de la rampe (4) est régulière tout au long de ladite rampe (4).-11- 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les ouvertures d'éjection (5) de deux portions de rangées (6') parallèles voisines d'un groupement (13) sont mutuellement décalées entre elles, d'une valeur fractionnelle du pas (P) desdites ouvertures ou de séries répétitives de ces dernières dans lesdites portions de rangées, le nombre entier de portions de rangées (6') par groupement étant au moins égal à l'inverse de cette valeur, la distance (D) séparant la première et la dernière rangées (6) d'ouvertures d'éjection (5) dans la direction (DP) perpendiculaire au plan de l'écran ou du rideau (2), étant au plus égale à 50 mm, et préférentiellement comprise entre 10 et 25 mm, et en ce que lesdites portions de rangées (6') s'étendent sensiblement sur la totalité de la dimension de la paroi de fond (10) du module (8) considéré dans la direction longitudinale desdites portions de rangées (6'), à l'exception des bords opposés de ladite paroi de fond (10) jointifs avec les parois latérales participant à la délimitation de la chambre de répartition (9) dudit module (8). 3) Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les groupements (13) d'ouvertures d'éjection (5), associés respectivement aux chambres de répartition (9) des modules (8), sont chacun inscrits dans un trapèze défini chaque fois, d'une part, par la première et la dernière portions de rangée (6') du groupement (13) concerné et, d'autre part, par les deux ouvertures (5) extrémales de chacune desdites portions de rangée (6'), ces groupements (13) étant arrangés côte à côte, selon une configuration tête-bêche alternative, dans la direction longitudinale de la rampe (4). 4) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les ouvertures d'éjection (5) présentent le même pas (P) dans les différentes rangées (6), en ce que les ouvertures (5) extrémales des portions de rangée (6') rectilignes de deux groupements (13) voisins sont séparées d'un multiple dudit pas (P), fonction également du nombre de portions de rangées (6') par groupement (13) et en ce que lesdits groupements (13) voisins sont décalés entre eux d'au moins une portion de rangée (6'). 5) Dispositif selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que chaque groupement (13) d'ouvertures d'éjection (5) comporte entre trois et six portions de rangée (6') d'ouvertures (5) régulièrement espacées, en ce que les ouvertures (5) de deux portions de rangée (6') rectilignes voisines sont décalées de la moitié du pas (P) dans la direction longitudinale desdites portions de rangée (6') de manière à former un motif en quinconce dans le groupement (13) concerné et en ce que les- 12 - groupements (13) voisins des modules (8) formant la rampe (4) sont alternativement décalés d'une portion de rangée (6') dans une direction perpendiculaire (DP) à la direction longitudinale desdites rangées (6) ou au plan de l'écran ou du rideau (2). 6) Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les chambres de répartition (9) présentent chacune une forme générale polyédrique ou prismatique à base ou à section trapézoïdale, avec une ouverture (14) d'alimentation en liquide et au moins un site (15) de fixation du module (8) et/ou de raccordement d'un conduit ou embout d'alimentation (16) formés sur le côté opposé à la paroi de fond (10). 7) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque module (8) comporte une unique chambre de répartition (9) associée à un unique groupement (13) d'ouvertures d'éjection (5), et est constitué par un corps creux (17) à forme extérieure prismatique trapézoïdale présentant une face ouverte fermée par une paroi de fond (10) rapportée et, à l'opposée de cette face, une ouverture d'alimentation (14) et au moins un site (15) de fixation et/ou de montage, la rampe (4) étant formée par un arrangement aligné, avec mise en contact au niveau de leurs parois latérales non parallèles (8') et avec une disposition tête-bêche alternée, d'une pluralité de modules (8) adjacents. 8) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque module (8) comporte au moins deux chambres de répartition (9) associées chacune à un groupement (13) d'ouvertures d'éjection (5) et est constitué par un corps creux allongé multichambre (18), définissant plusieurs chambres de répartition (9) à section trapézoïdale avec chacune une face ouverte fermée par une paroi de fond (10) rapportée et, à l'opposée de cette face, une ouverture d'alimentation (14) et au moins un site (15) de fixation et/ou de montage, la rampe (4) étant formée par l'assemblage aligné d'au moins deux modules (8) adjacents. 9) Dispositif selon l'une quelconque des 7 et 8, caractérisé en ce que le corps creux (17 ou 18) de chaque module (8) consiste en une pièce injectée en matière plastique et en ce que la paroi de fond (10) consiste en une plaque de fermeture, éventuellement avec une surépaisseur (10') s'emboîtant partiellement dans la face ouverte de corps creux (17, 18), les segments de canaux (11') s'étendant à travers ladite plaque de fermeture (10), le cas échéant au niveau de la surépaisseur (10'),- 13 - en se prolongeant éventuellement dans des embouts saillants (Il") sur la face extérieure de ladite paroi de fond (10). 10) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les modules (8) formant la rampe (4) sont raccordés au niveau d'ouvertures d'alimentation (14) de leurs chambres de répartition (9), préférentiellement avec solidarisation mécanique simultanée, à des embouts d'alimentation (16), ces embouts (16) étant eux-mêmes raccordés à un corps creux allongé (19) s'étendant parallèlement à la rampe (4) et constituant un collecteur alimenté en liquide sous pression et un corps support pour la rampe (4). 11) Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que chaque dispositif (12) contrôlant l'alimentation en liquide des orifices (11) de sortie de la paroi de fond d'une chambre de répartition (9), et donc les jets (3) issus des ouvertures d'éjection (5), consiste en une plaque perforée (20) reposant surfaciquement sur la face interne de la paroi de fond (10) et dont les perforations (20') présentent une disposition similaire à celles des orifices de sortie (11) précités, ladite plaque (20) pouvant être déplacée en coulissement, par glissement sur la paroi de fond (10), par l'intermédiaire d'un axe de commande (20") solidaire d'un actionneur extérieur (20"'), entre une première position de coïncidence de toutes les perforations (20') de la plaque perforée (20) avec les orifices (11) de la paroi de fond (10) et une seconde position de décalage et d'absence de toute communication entre ces perforations (20') et ces orifices (11). 12) Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que chaque dispositif (12) contrôlant l'alimentation en liquide d'une chambre de répartition (9) consiste en une vanne de coupure (21) disposée dans l'embout d'alimentation (16) de la chambre (9) concernée, et par un actionneur (21') situé sur un côté latéral dudit embout (16). 13) Dispositif selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce que les actionneurs (20", 21') sont alternativement disposés de part et d'autre de la rampe (4). 14) Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que les segments de canaux (11') ont une longueur comprise entre 10 et 20 mm, préférentiellement égale à environ 15mm, en ce que lesdits segments de canaux (11') et les ouvertures d'éjection (5) ont une diamètre (d) compris entre 0,5 mm et 1,5 mm, préférentiellement égal à environ 1,0 mm, en ce que le pas (P) des ouvertures (5) d'évaluation est-14 compris en une fois et cinq fois le diamètre (d), préférentiellement égale à environ trois fois ce diamètre, et en ce que l'écartement moyen entre deux portions de rangée (6') d'ouvertures (5) est compris entre une fois et cinq fois le diamètre (d), préférentiellement égal à environ trois fois ce diamètre. 15) Module de répartition d'un liquide en plusieurs portions de rangées de jets parallèles formant une partie en forme de bande d'un écran ou d'un rideau d'eau vertical, module caractérisé en ce qu'il est constitué par un corps creux (17, 18) à forme extérieure prismatique à section trapézoïdale, délimitant une ou plusieurs chambres de répartition (9) fermée(s) chacune par une paroi de fond (10) comportant une pluralité d'ouvertures d'éjection (5) arrangées en plusieurs portions de rangées (6'), ledit module pouvant être assemblé avec d'autres modules identiques pour constituer une rampe allongée supérieure d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14.
G,B
G03,B05
G03B,B05B
G03B 21,B05B 17
G03B 21/60,B05B 17/08
FR2890450
A1
PROCEDE DE DETERMINATION PAR ANALYSE DOPPLER A HAUTE RESOLUTION DU CHAMP DE VITESSE D'UNE MASSE D'AIR
20,070,309
DOMAINE DE L'INVENTION L'invention se rapporte au domaine général de l'analyse doppler haute résolution d'un signal radioélectrique. Elle traite plus particulièrement de l'analyse du 5 mouvement de masses d'air au moyen d'un radar météorologique. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR La connaissance précise du mouvement des masses d'air dans une zone constituant la zone située à l'avant de la trajectoire d'un aéronef revêt une grande importance. Elle permet en effet de déterminer la présence de zones de turbulence pouvant porter un grave préjudice au comportement de l'aéronef. Cette connaissance peut être acquise par divers moyens, et en particulier par l'intermédiaire du radar météorologique qui équipe l'aéronef, ou plus généralement 15 du radar de bord qui peut être un radar multifonctions. En l'état actuel de la technique, le radar météorologique procède à une détection des mouvements des masses d'air humide qui réfléchissent le signal radioélectrique émis et détermine leurs vitesses par analyse doppler, généralement par transformée de Fourrier. Ce principe d'analyse doppler relativement simple nécessite, pour fournir des résultats suffisamment précis, d'émettre une forme d'onde permettant de recueillir, pour une distance donnée, un grand nombre d'échantillons. Or des formes d'ondes comportant un grand nombre de récurrences ne sont généralement pas mises en oeuvre par les radars météorologiques pour lesquels la fonction de détection est effectuée à partir d'un nombre relativement restreint d'échantillons (i.e. de coups au but), de l'ordre de 8 à 16 par exemple. L'analyse spectrale par transformée de Fourrier qui en résultent ne présente alors pas une précision suffisante pour effectuer une détermination précise de zones de turbulence. Il en va de même, a fortiori, lorsque la fonction d'analyse météorologique est effectuée par un radar multifonctions pour lequel le temps alloué à la fonction météorologique est nécessairement restreint. Ce problème de résolution se pose également en ce qui concerne les installations au sol dont l'activité consiste en particulier à détecter les mouvements des masses d'air dans la zone d'atterrissage et dans les zones d'approche. Ces équipements radioélectriques effectuent souvent une analyse doppler à haute résolution qui consiste généralement utiliser notamment une analyse autorégressive ou encore une analyse en sousespaces propres. Les méthodes d'analyse autorégressive du signal reçu sont très généralement utilisées. Ce sont des méthodes qui permettent d'obtenir, lorsque l'on ne dispose que d'un nombre restreint d'échantillons, une résolution bien meilleure que celle obtenue par transformée de Fourrier, et qui sont par ailleurs relativement simple à implémenter. Leur principe de fonctionnement consiste à estimer le gabarit (i.e. les coefficients) d'un filtre glissant adapté au signal et présuppose que l'on détermine l'ordre du filtre que l'on cherche à définir. Une mauvaise détermination de l'ordre du filtre et de ses coefficients a en particulier pour conséquence de faire apparaître des cibles parasites. Les méthodes standard d'analyse spectrale autorégressive à haute résolution sont des méthodes généralement récursives qui ont pour inconvénient d'engendrer des instabilités numériques compromettant la capacité à détecter les cibles, en particulier lorsque le nombre d'échantillons est faible. Le problème de stabilité des résultats obtenus peut être résolu en utilisant des méthodes connues de l'art antérieur, comme celle développée par la déposante, qui consiste en particulier à associer un filtrage autorégressif en treillis par blocs mettant en oeuvre l'algorithme de Burg ou encore un algorithme de type "MUSIC" (Multiple Signal Classification) à une méthode dite de régularisation. Outre la fonction de filtrage, l'algorithme en treillis de Burg réalise la détermination des coefficients de réflexion Nn qui définissent le modèle d'identification appliqué au signal. A la détermination de ces coefficients est appliquée une opération de régularisation dont un des objets est de garantir leur décroissance en fonction de l'indice n. L'opération de régularisation a pour effet avantageux de rendre possible la détermination de l'ordre effectif du modèle. Néanmoins, en l'état actuel de l'art, l'opération de régularisation est généralement mise en oeuvre de manière empirique, ce qui conduit parfois à une détermination imparfaite de l'ordre du modèle, imperfection qui a finalement pour effet compromettre la résolution des mesures effectuées. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer une solution permettant d'améliorer la précision de l'analyse effectuée au moyen des méthodes autorégressives connue de l'art antérieur, et en particulier les méthodes utilisant l'algorithme de Burg, en déterminant précisément et de manière systématique l'ordre du modèle autorégressif identifié sur le signal analysé Ce but consistant in fine à obtenir une meilleure stabilité des résultats d'analyse doppler obtenus de façon à pouvoir déterminer avec une précision suffisante le champ des vitesses radiales des masses d'air de la zone d'analyse considérée. A cet effet l'invention a pour objet un procédé d'analyse spectrale à haute résolution dont l'objet est d'établir l'estimation des composantes spectrales du signal reçu à partir d'un modèle d'identification déterminé au moyen d'un filtre autorégressif de type filtre en treillis de BURG. Ce procédé met en oeuvre les étapes principales suivantes: - une étape de filtrage du signal reçu, étape qui combine la mise en oeuvre d'un algorithme de filtrage en treillis et une opération de régularisation, cette opération permettant d'obtenir un nombre défini de jeux de coefficients de réflexion Pn, - une étape de sélection du jeu de coefficients pn optimal, - une étape de détermination de l'ordre M du modèle d'identification du signal, - une étape de déterminations des fréquences propres du signal reçu à partir des coefficients de réflexion lissés p'n et de l'ordre M du modèle. Dans un mode de mise en oeuvre préféré, le procédé selon l'invention comporte également une étape complémentaire d'élaboration d'un jeu de coefficients p'n par lissage des coefficients Nn du jeu optimal, cette étape complémentaire prenant place entre l'étape de sélection du jeu optimal de coefficients pn et l'étape de détermination de l'ordre du modèle. Dans un mode particulier de mise en oeuvre, avantageusement adapté à l'analyse du mouvement de masses d'air, le procédé selon l'invention comporte également une étape complémentaire qui permet de sélectionner pour chaque case distance celle des fréquences propres déterminées qui correspond à la vitesse de la masse d'air dans la case distance considérée. Dans un mode préféré de mise en oeuvre, cette étape de sélection est réalisée en déterminant, pour chaque case distance, la puissance des fréquences propres du signal reçu sur le spectre de Capon du modèle. Le procédé selon l'invention présente l'avantage de constituer une méthode permettant d'estimer de manière précise et systématique l'ordre du modèle d'identification élaboré par l'algorithme de filtrage en treillis utilisé en dépit du faible nombre d'échantillons disponibles pour une case distance donnée. La connaissance précise de l'ordre du modèle permet d'en déterminer plus facilement les fréquences propres. Ce procédé présente également l'avantage de permettre, dans le cas d'une application aux radars météorologiques, la définition des lieux où se produit un changement brusque de la vitesse des masses d'air analysées. Dans ce même cas d'application il permet également, pour l'analyse de chaque case distance de tenir compte, pour la détermination des fréquences propres du signal reçu, de l'environnement constitué par les cases distance voisines. II permet en outre avantageusement de sélectionner pour chaque case distance la fréquence propre correspondant le plus vraisemblablement à la vitesse de la masse d'air. DESCRIPTION DES FIGURES les caractéristiques et avantages du procédé selon l'invention apparaîtront 15 clairement au travers de la description qui suit, description qui s'appuie sur les figures annexées qui représentent: - la figure 1, un organigramme de principe de l'enchaînement des étapes du procédé selon l'invention, - la figure 2, une illustration sommaire du principe de fonctionnement d'un 20 filtre en treillis mettant en oeuvre l'algorithme de Burg, - la figure 3, une illustration mettant en évidence rôle de l'étape de lissage des coefficients de réflexion. DESCRIPTION DETAILLEE De manière générale l'application d'un filtrage autorégressif à un signal consiste à déterminer un modèle d'identification qui soit le plus proche possible, pour l'application considérée, du signal utile, sachant que le signal reçu correspond au signal utile auquel est superposé un bruit. Les sources de bruit ont généralement diverses origines, internes au système qui effectue la réception et le traitement du signal (bruit thermique... ) , ou bien externes, ( fouillis, etc...) Dans le cas général d'un radar à impulsion le signal reçu par le récepteur, après démodulation complexe, produit un signal échantillonné sur les voies sinus (en quadrature) et cosinus (en phase), qui constituent une suite d'échantillons complexes, chaque échantillon correspondant à un petit domaine de la portée radar, encore appelé case distance. L'analyse du signal reçu dans chaque case distance, et en particulier l'analyse doppler, nécessite l'intégration des signaux engendrés par plusieurs impulsions émises consécutivement. L'environnement, en particulier les objets mobiles, et les conditions de fonctionnement du radar sont par ailleurs supposés comme sensiblement invariants durant la durée de l'analyse. La fenêtre d'analyse du signal relatif à une case distance est par exemple constituée de N = 8 à 16 échantillons accumulés durant une séquence de N émissions ou récurrences. Idéalement, pour effectuer l'analyse, on cherche à identifier le signal y(t) reçu à un signal y'(t) composé d'un nombre P, de préférence faible, de sinusoïdes complexes, c'est à dire à modéliser le signal par la relation suivante: F i2rrfjt y(t) = y (t) + B(t) = E A 1 É e + B(t) j=1 où Ai est un coefficient complexe, B(t) un bruit ( thermique, fouillis, etc...) à valeur complexe et f1 les fréquence propres (fréquences doppler) du signal. S'agissant d'un radar fonctionnant en mode impulsionnel, le signal reçu est échantillonné au rythme de la période de répétition, ou PRI, de durée T. Par suite pour chaque case distance, le signal y(t) se présente comme une suite numérique ayant pour expression: F i2rrfÉnT yn =yin +B(nÉT)=E Ai Ée +B(nÉT) j=1 Procéder à une identification autorégressive consiste à déterminer au mieux un jeu p de p coefficients a1, ... , ap de sorte que l'écart "yn Ea1 É yn_1 " soit la plus faible j=1 possible au sens d'un certain critère qui peut être celui de l'énergie minimale (moindres carrés) de sorte que l'on puisse écrire: p yn = Eaj ' yn j + en j=1 où en est le résidu de l'estimation. Cette formulation correspond au modèle d'identification du signal yn. L'analyse spectrale, consiste ensuite à déterminer les fréquences fj, ce qui nécessite de déterminer la valeur de P. Les fréquences sont estimées directement à partir des phases des racines du polynôme complexe P(z-1) = 1+ i ai. z-1. [1] [2] 1=1 Le procédé décrit dans la demande a pour objet d'établir une expression de yin qui permette une analyse spectrale avec la meilleur résolution possible, cette analyse étant réalisée sur un nombre N restreint d'échantillons, N valant typiquement de 8 à 16. On s'intéresse tout d'abord à la figure 1 qui représente une illustration du procédé selon l'invention. Comme on peut le constater sur la figure, le procédé selon l'invention comporte cinq étapes principales. Il est appliqué pour chaque case distance au signal reçu, et détermine pour la même case distance et en fonction des cases distance environnantes, la composante spectrale correspondant au signal reçu. La première étape, 11, consiste en l'application aux échantillons de signal reçus d'un algorithme de filtrage AR (i.e. autorégressif) en treillis par blocs mettant en oeuvre l'algorithme de Burg. Ce type d'algorithme de filtrage connu par ailleurs n'est pas développé ici. On rappel cependant ici quelques données générales relatives à cet algorithme. Le filtrage en treillis effectue un filtrage prédictif du signal reçu par identification de ce signal à un modèle. Le principe de fonctionnement de l'algorithme de Burg, illustré par la figure 2, repose sur un empilement de M étages de calcul 21 sensiblement identiques, qui permettent de déterminer, pour chaque étage n, l'expression de la meilleure estimation linéaire au sens des moindres carrés du signal y(t) = yo reçu à un instant t en fonction des signaux y(t-T) = y,, y(t-2T) = y2,..., y(t-nT) = yn reçus au même instant t correspondant à une case distance donnée au cours des n récurrences précédentes. Ici n est un nombre entier inférieur au nombre d'étages M. Dans le but de simplifier les notations, on utilisera dans la suite de la description pour désigner l'échantillon de signal reçu pour une récurrence donnée, la notation y(t) où t représente un nombre entier positif variant de 1 à N, nombre de récurrences disponibles pour l'analyse. Chaque étage En, 21, calcule pour chaque valeur de t et pour une case distance 35 donnée, les fonctions d'innovation avant (En+(t)) et arrière (cn"(t)). En+(t) caractérise l'écart existant entre y(t) et sa meilleure prédiction au sens des moindres carrés établie à partir des n échantillons précédents. En (t) caractérise l'écart existant entre y(t-nT) et sa meilleure prédiction au sens des moindres carrés établie à partir des n échantillons suivants. On rappelle ici que l'expression des innovations avant et arrière peut être donnée pour un étage n et pour une case distance donnée, par les relations générales suivantes: En+(t) = y(t) - P(y(t) I y(t-1), y(t-2), y(t-3),... y(t-n)) et n (t) = y(t - n) - P(y(t- n) I y(t), y(t-1),y(t-2),... y(t-n+1)) [4] où "P(A I B)" représente la meilleure estimée linéaire de A à partir de B. On considère en outre ici que les fonctions n+(t) et n-(t) ont ici un caractère stationnaire et suivent donc les mêmes statistiques pour tout t entier variant de 1 à N. A partir des innovations avant et arrière calculées pour l'ensemble des N échantillons, chacun des étages En détermine le coefficient de réflexion Nn associé pour cet étage au modèle d'identification. Ces coefficients de réflexion pn,; qui caractérisent le modèle d'identification sont définis de manière connue, en fonction des innovations avant et arrière, par les relations générales suivantes: N N pn -- E(n-1+(t)'n 1 (t 1))/ '(E (In 1 (t-1)I2 +In-1+(t)I2) [5] t=n+1 t=n+1 où l'opérateur * désigne la conjugaison complexe et Izi le module du nombre complexe z. On peut de la sorte décrire le filtre en treillis réalisé par l'algorithme de BURG comme un système à M étages: Etage 0: entrée du signal: ò+(t) = Eo (t) = y(t), pour tout t compris entre 1 et N = initialisation de l'algorithme Etages 1 à M: n+(t) _ n-1+(t) + pn n-1 (t-1), pour tout t variant entre n+1 et N. n-(t) = + pn. n-1+(t), pour tout t variant entre n+1 et N Le signal de sortie filtré a pour expression: [3] eM(t) = M+(t) = y(t) + fin= 1 à M pn n"1"(t-1), pour t variant entre M+1 et N. Le signal filtré eM(t) se présente finalement comme une fonction des innovations arrières calculées à chacun des M étages. Par construction, les En-(t) forment une base orthogonales de l'espace vectoriel {y(t), y(t-1), ... y(t-M)}. Les coefficients de réflexion -pn sont les coefficients de la projection de y(t) sur cette base, ils sont également des coefficients de corrélation complexes. La transformée en z du filtre linéaire permettant de passer du signal y(t) au signal en+(t) est notée An+(z La transformée en z du filtre linéaire permettant de passer du signal y(t) au signal En" (t) est notée An"(z 1). An+( z 1) et An"( z"1) vérifient, par transposition des formules en treillis, les relations suivantes: - pour n = 0: Ao+(z-1) = Ao-( z"1) = 1 [6] - pour n = 1 à M: n An+(z-1) = An_1+(z-1) + ln Z 1.A(z) = Ean,i ' Z-, [7] i=o An-(z 1) = z 1An-1 (z 1) + pn* An-1+(z 1) (polynôme de Szegé) [8] AM+(z 1) est un polynôme en z"1 qui est la transformée en z du filtre qui transforme ainsi le signal y(t) en eM(t). Z(EM+(t)) = AM+(z 1).Z(y(t)); où Z(A) représente la transformée en Z du signal A. Il peut également s'exprimer par la relation suivante: M AM+(z-1)=1+Ean z-n n=1 dans laquelle: le coefficient ao est égal à 1, le coefficient am est égal à pM. [9] En outre, les polynômes An+(z-1) et An-(z 1) étant réciproques, le coefficient ao du polynôme Am-(z-l) est égal à pM* et le coefficient am du polynôme Am-(z-l) est égal à 1. Les termes An+(z 1) ainsi définis forment une famille de filtres blanchisseurs puisqu'ils 5 réalisent l'écart entre y(t) et sa meilleure estimation linéaire à partir de (y(t-1), ... y(tn). L'algorithme de Burg procède à la détermination pratique des coefficients de réflexion pn au niveau de chaque étage du filtre en treillis, en utilisant le fait que ces coefficients minimisent les fonctions Ln(pn) définies par la relation empirique suivante: Ln(pn)=N1 n É EN In+(t)I2 + 1n_(t)I2 t=n+1 Ln(pn) est une fonction de Pn qui dépend notamment de cn_1+(t) et de En_1"(t-1). La détermination des coefficients de réflexion pn consiste alors à déterminer pour valeur de pn, la valeur qui annule la dérivée de la fonction Ln(pn) par rapport à pn. Cette condition conduit à déterminer pn à partir de la relation suivante: N lSm-1+(t)' m 1 (t 1). pn _ -2, N m=n+1 2 2 [11] E Im 1+(t) + Im 1 (t -1)I m=n+1 Dans les cas classiques d'utilisation d'un filtre en treillis c'est la fonction de filtrage qui est recherchée et l'utilisateur s'intéresse plus particulièrement à l'exploitation des innovations pour obtenir le signal filtré et. Le procédé d'analyse selon l'invention en revanche, a pour objet de déterminer les fréquences propres du signal reçu au travers du modèle d'identification. Pour ce faire, il utilise, comme l'illustre la figure 1, les valeurs des coefficients pn déterminés par chaque étage. Or du fait du faible nombre N d'échantillons dont on dispose - N est par exemple égal à 8 ou 16 la mise en oeuvre d'un filtre autorégressif en treillis classique tel qu'illustré par la figure 2 s'avère non satisfaisante. En effet il est connu que, pour peu qu'on dispose d'un nombre suffisant d'échantillons, l'algorithme d'identification produit des valeurs des coefficients p; décroissant sensiblement avec le rang de l'étage considéré. En revanche les calculs montrent que cette [10] décroissance est mal vérifiée si l'on ne dispose que d'un nombre peu important d'échantillons. Ce mauvais comportement a notamment pour conséquence qu'il est difficile de déterminer l'ordre du modèle d'identification du filtre et que l'analyse spectrale du signal au travers du modèle devient insuffisamment précise. Un moyen connu pour pallier ce problème de mauvaise convergence consiste à appliquer, sur la détermination des coefficients Nn, une méthode de régularisation de type Thikonov qui consiste à ajouter des termes correctifs au numérateur et au dénominateur de l'expression des coefficients pn donnée par les relations [5] et [12]. Ces termes correctifs sont destinés à stabiliser le calcul des coefficients pn. Par suite les coefficients pn corrigés ont pour expression générale la relation suivante: N n 1 N2 n É IEm 1+(t) Em 1 (t 1)* +2ÉI- E bn(k)É[An-1+(k) An-1+(nk)J m=n+1 k=1 n 1 2 +1Em 1 (t-1)12 + 2ÉI'ÉE bn(k)É k=0 où: - bn(k) = (2rr)2(k-n)2' - An_1+(k) est le k-ième coefficient du polynôme An_1+(z-1) défini par la relation [7]. Le coefficient 1 présent au numérateur et au dénominateur est appelé coefficient de régularisation. La Valeur de 1 doit être déterminée de façon à optimiser cette régularisation. D'un point de vue théorique, l'action de la régularisation consiste à contraindre les pôles de la fonction 1 /Ap+(z-1) à se placer plus prêt du zéro dans le plan complexe, ce qui a pour conséquence de rendre la fonction de transfert plus stable. Les pôles affectent moins le spectre (module de 1/ Ap+(z 1) z étant défini sur le cercle unité) de sorte que les maxima sont moins marqués. Ceci se traduit sur la série des modules des coefficients de réflexion pn par la réapparition d'une décroissance en fonction de l'ordre n de l'étage. Le problème important posé par la régularisation réside dans l'estimation de la valeur à attribuer à r. En effet, une régularisation trop forte stabilise les coefficients pn mais éloigne le résultat obtenu par filtrage de l'identification exacte théorique, au demeurant inaccessible. Lorsque le coefficient de régularisation est trop important, 1 N E 1Em 1+ (t) N n m = n + 1 An-1+(k) [12] on constate que les pôles de la fonction de transfert AM+(z-') identifiée se répartissent sur une étoile régulière autour du zéro du plan complexe. Cette régularité traduit une perte d'information, car la position des pôles est sensée traduire les fréquences effectives des sinusoïdes contenues dans le signal. Inversement, une régularisation trop faible laisse fluctuer les coefficients de réflexion pn de manière trop importante, et ne remplit donc pas la fonction souhaitée. Diverses propositions sont faites dans la littérature concernant l'optimisation du coefficient de régularisation. On peut notamment citer l'approche bayésienne, l'adéquation aux données, le risque moyen, la validation croisée. Ces propositions ont néanmoins un caractère plus théorique que pratique, et en l'état de l'art le coefficient de régulation est généralement déterminé de manière empirique à partir d'un certain nombre d'essais et doit être souvent réajusté, la valeur optimale de ce coefficient dépendant notamment de la puissance du signal d'entrée y(t). En l'état de l'art le problème de l'estimation de la valeur à attribuer à r est donc mal résolu Avantageusement, le procédé selon l'invention propose une méthode de détermination du coefficient de régularisation optimum. Cette méthode selon l'invention est associée à l'algorithme de filtrage en treillis de BURG pour constituer le traitement réalisé au cours de l'étape de filtrage 11 et de l'étape suivante 12 de détermination du jeu optimum de coefficients de réflexion pn. Cette méthode s'appuie sur l'expérimentation pour définir une nouvelle approche du problème posé. L'étude de la relation [13] exprimant les coefficients de réflexion régularisés permet de constater que cette expression ne conduit à un résultat sans dimension qu'à la condition que le coefficient r soit homogène à une puissance. En effet, une moitié des expressions du numérateur et du dénominateur est proportionnelle à la puissance du signal d'entrée Po = Ely(t)I2, tandis que l'autre moitié est une entité abstraite ne dépendant que des coefficients d'une fonction de transfert Am+(z'). C'est pourquoi la méthode selon l'invention consiste dans un premier temps à choisir un coefficient r de la forme suivante: N El y(t) 12 r=q. t ' N [13] où q est un coefficient sans dimension positif, inférieur à 1 et ajustable à partir 35 des données (i.e. du signal reçu dans la case distance considérée) et qui dépend seulement du rapport signal à bruit. Typiquement q prend des valeurs de l'ordre de 104. Ainsi les formules de l'algorithme de Burg régularisé étant devenues homogènes, les coefficients de réflexion ne dépendent plus des unités et le spectre obtenu est invariant lorsque le signal d'entrée est multiplié par une constante. Les estimations des fréquences ne sont pas affectées. Il est à noter que la valeur attribuée au coefficient q affecte fortement le spectre du modèle. Ainsi un coefficient q de l'ordre de 1 conduit à un spectre sans relief et une suite Sp de coefficients de réflexion quasi identiquement nuls. Inversement, lorsque q décroît, les coefficients de réflexion Nn croissent en module quelle que soit la valeur de l'indice n. Pour q situé en dessous d'un certain seuil, la régularisation perd tout effet et les coefficients d'indice n élevé retrouvent des valeurs proches de 1 fluctuant aléatoirement d'un indice au suivant, en particulier pour les indices supérieurs à l'ordre effectif P du modèle d'identification recherché. Enfin, pour des valeurs intermédiaires de q, on retrouve le comportement attendu de la suite Sp et cette suite laisse alors apparaître l'ordre effectif du modèle. L'expression de r étant déterminée conformément à la relation [13], la méthode d'estimation de r selon l'invention consiste dans un deuxième temps à calculer un jeu de coefficients Nn pour plusieurs valeurs de q. Ces différents jeux de coefficients sont calculés en mettant en oeuvre l'algorithme de filtrage en treillis régularisé autant de fois qu'on a retenu de valeurs de q. La méthode d'estimation de r selon l'invention se poursuit lors de l'étape 12 du procédé par l'analyse des jeux (ou séries) de coefficients ln obtenus lors de l'étape 11. Cette analyse est effectuée en calculant pour chaque valeur de q la grandeur V(q) définie par la relation suivante: M 1 V(q) =E S(l hn+1 I I Nn Dl n=p où S(I 1n+1 I I pn I) vaut I Nn+, I Nn I si la différence I Nn+1 I I Nn I est positive, et 0 si 35 elle est négative. [14] La grandeur V(q) est appelée variation positive totale résiduelle de la queue de la série Su des coefficients de réflexion calculés pour la valeur de q considérée. La queue de la série est constituée des coefficients pn ayant un indice n entier positif compris entre un nombre entier p positif inférieur à M-1 et le nombre M-1 d'étages. L'indice p de début de queue est choisi de façon à être supérieur au nombre de fréquences attendues dans l'analyse spectrale. Ainsi dans le cas de l'analyse spectrale effectuée dans un radar météorologique, le nombre de fréquences attendues est de l'ordre de 3 ou 4, chaque fréquence pouvant notamment correspondre à un mouvement particulier de la masse d'air. Dans un tel cas le rang p de début de queue sera par exemple pris égal à 5. Il est à noter que lorsque q prend une valeur élevée (c'est à dire proche de 1), V(q) se rapproche sensiblement de la valeur idéale V(q) = 0. En effet comme on il a été dit précédemment, lorsque q est élevé les coefficients pn décroissent en module lorsque n croît. En revanche, une valeur trop élevée de q conduit à un écrasement du spectre du modèle. Inversement V(q) se met à croître lorsque q décroît de sorte que la régularisation n'est plus assurée. Le choix judicieux de la valeur de q peut donc être déterminé en fixant pour V(q) un seuil à ne pas dépasser. La méthode d'estimation de 1 se poursuit ensuite en comparant chaque valeur de 20 V(q) à un seuil fixé et à retenir la plus petite valeur de q pour laquelle V(q) reste inférieure au seuil SI fixé, de préférence de valeur faible. La valeur de q ainsi retenue, permet de déterminer la valeur optimum de r, ainsi que le jeu de coefficients pn correspondant. Par suite, la méthode pour déterminer la valeur judicieuse de 1-peut êtdécrite de manière synthétique par l'enchaînement d'opérations suivant: détermination d'un jeu de coefficients de réflexion pn pour chaque valeur de q testée, - Calcul de la valeur de la variation positive V(q) pour chaque jeu de coefficients, - comparaison de chaque valeur V(q) calculée à un seuil SI déterminé, - Sélection de la plus faible valeur de q pour laquelle V(q) reste inférieur au seuil Si. A titre d'exemple on peut considérer le cas d'un filtre en treillis de Burg régularisé comportant 12 étages de calcul et produisant un jeu de 12 coefficients de réflexion pl p12. L'estimation du coefficient 1 optimum peut être réalisée selon l'invention en choisissant pour q les quatre valeurs 10-2, 10"3, 10-4 et 10"5 et en calculant les jeux de coefficients p1 à p12 correspondant à chacune des valeurs choisies. On calcule ensuite les variations positives V(10-2), V(10-3), V(10-4) et V(10-5) et on compare chaque variation positive calculée à un seuil S1 déterminé. Dans le cas d'un filtre à 12 étages et lorsque le calcul de V(q) est effectué avec un indice p égal à 5 le seuil S1 est typiquement de l'ordre de 0.15. Etant donné le petit nombre d'échantillons de signal disponible pour chaque case distance le jeu optimum de coefficient déterminé comme décrit précédemment laisse néanmoins subsister une certaine imprécision sur les coefficients eux-mêmes qu'il peut être souhaitable de corriger. A cet effet le procédé selon l'invention peut comporter une étape de lissage de ces coefficients permettant avantageusement de tirer parti de l'environnement constitué par les cases distance voisines. L'insertion de cette étape intermédiaire qui vient s'intercaler entre les étapes 12 et 13 conduit à une variante avantageuse du procédé selon l'invention. Cette étape intermédiaire de lissage, mentionnée en pointillé sur la figure 1, est décrite plus loin dans le présent document. Comme l'illustre la figure 1, le procédé selon l'invention comporte également dans sa version la plus générale, à la suite des étapes 11 et 12, une étape 13 dont le rôle consiste à déterminer l'ordre effectif du modèle d'identification déterminé lors des étapes 11 et 12. Cet ordre effectif correspond au nombre P de coefficients de réflexion pn nécessaires pour définir de manière complète la fonction de transfert A(z1) caractérisant le modèle d'identification. Dans le cas de l'utilisation d'un filtre en treillis classique on aboutit à une fonction de transfert qui se présente comme un polynôme en z-1 dont l'ordre correspond au nombre total M de coefficients de réflexion déterminés par le filtre. La difficulté consiste alors à déterminer ou plutôt à estimer l'ordre réel P du modèle d'identification. En effet, les résultats théoriques connus montrent que pour un filtre de Burg portant sur un nombre important d'échantillons les coefficients de réflexion p ont un module proche de 1 pour un rang n inférieur à une valeur P qui correspond à à l'ordre effectif du modèle, puis décroissant pour n supérieur à P. En revanche pour un nombre faible d'échantillons de signal disponibles, comme c'est en particulier le cas pour les radars météorologiques, cette propriété n'est généralement pas vérifiée du fait de l'instabilité numérique qui affecte alors les calculs des coefficients pn. Dès lors, les méthodes classiques d'estimation de l'ordre du modèle, connues de l'art antérieur, telles que le critère d'information d'AKAIKE, le test MDL, le test du x2 qui fonctionnent sur les puissances a2n des résidus successifs du filtre en treillis, sont inopérantes lorsqu'elles portent sur les résultats de l'algorithme de Burg, non régularisé, appliqué à un petit nombre d'échantillons. En outre Lorsque la régularisation à lieu, si celle-ci est réalisée de manière non optimale, ces mêmes méthodes restent généralement inopérantes. De plus, même lorsqu'une régularisation optimale est réalisée, ces méthodes restent insatisfaisantes, l'erreur sur l'ordre estimé étant par exemple de 1 sur des modèles dont l'ordre effectif est 4. En l'état de l'art le problème est donc mal résolu. Pour résoudre ce problème, l'étape 13 du procédé selon l'invention met avantageusement en oeuvre une méthode originale qui procède par observation des coefficients de réflexions optimaux déterminés lors des étapes 11 et 12. Ces coefficients étant issus d'un filtre régularisé de manière optimale, ils se présentent comme une suite de coefficient pn dont le module est proche de 1 pour les valeurs de n inférieures à la valeur P qui représente l'ordre du modèle, et dont le module prend une valeur faible et décroissante pour les valeurs de n supérieures à P. La méthode utilisée par le procédé selon l'invention, réalise l'estimation de l'ordre du modèle à partir des coefficients pn obtenu par le filtre de Burg régularisé au moyen de la méthode avantageuse décrite précédemment. Selon l'invention, l'observation des coefficients pn au cours de l'étape 13 est effectuée en utilisant une fonction test G(pn) qui assure un contraste permettant de réaliser de manière systématique une bonne séparation entre les coefficients pn significatifs ayant un module proche de 1 et les coefficients pn dont le module est faible. La fonction G transforme ainsi la série des modules des coefficients de réflexion (Ip,l, Ip21, Ip31, É..,IpMI) en une série de coefficients (41, 42, 43, ..., 4M) présentant un contraste élevé. Les coefficients 4n sont ensuite comparés par ordre décroissant à un seuil S2 déterminé. Par suite l'opération de détermination de l'ordre du modèle consiste alors à comparer les coefficients 4n au seuil S2 par ordre décroissant des indices, en commençant par 4m, jusqu'à trouver le premier coefficient 4K dont la valeur est supérieure à S2. L'indice P pour lequel cette condition est réalisée constitue l'estimée de l'ordre effectif du modèle. La fonction de test G peut être définie de différentes façons, pour autant qu'elle assure un contraste satisfaisant, permettant de déterminer l'ordre P de manière systématique, à l'aide d'un simple test par rapport à un seuil S2. G(pn) peut être par exemple définie par la relation suivante: G(pn) = â É Ath2 pn [15] ou l'opérateur Ath correspond à la fonction "argument tangente hyperbolique" Le seuil S2 est déterminé en fonction de l'ordre M du filtre en treillis mis en oeuvre. Ainsi, pour M=12 le seuil S2 peut être choisi égal typiquement à 0.3. A l'issue de l'étape 13, le procédé selon l'invention permet donc de déterminer l'expression de la fonction de transfert A(z-1), d'ordre P, qui définit le modèle 10 d'identification. Cette fonction a pour expression générale: P A(z-1) = Ap+(z-1) =1+ Ean.z n n=1 où P correspond à l'estimée de l'ordre effectif du modèle ainsi déterminé. Or, il est à noter que si l'on pose z = eie, l'expression S = 1 représente le A(e-ie)IZ spectre du signal y(t), de sorte que la détermination des racines du polynôme A(z-1) permet de déterminer les fréquences propres du signal, qui sont déduites des arguments des racines de A(z-1). Le procédé selon l'invention comporte donc une étape 14 durant laquelle est 20 effectuée la détermination des racines du polynôme A(z-1) et des composantes spectrales du signal y(t). La détermination de racines de A(z-1) peut être réalisée de différentes façons, sachant que pour un polynôme d'ordre supérieur à 3, il n'existe pas de méthode analytique permettant de déterminer les racines de ce polynôme. Passé cet ordre on a donc généralement recours à une détermination numérique par approximations successives. Cependant, dans le cas de racines appartenant au plan complexe, la détermination par approximations successives est rendue difficile du fait de la dispersion possible des racines. Pour lever cette difficulté le procédé selon l'invention procède avantageusement à la substitution au polynôme A(z-1) d'un polynôme A'(z 1) dont les racines ont des arguments très proches de celles de A(z 1) mais sont situées sur le cercle unité. Des calculs menés par ailleurs et non développés ici, montrent qu'un tel polynôme peut être déterminé en construisant un polynôme A'(z1) ayant pour expression la relation suivante: [16] A' (Z-1) = A p+(z-1) = Ap-1+(z-1) +p. Z 1É Ap 1(z-1) l0p l Comme on peut le remarquer, le coefficient de z -P qui apparaît quand on développe 5 le polynôme de la relation [17] présente avantageusement un module égal à 1, ce qui simplifie la détermination des racines. La recherche des racines du polynôme A'(z-1) est avantageusement plus simple que celle des racines de A(z-1). Le polynôme A'(z 1) ainsi obtenu peut en outre être traité au moyen d'un outil de transformation de type transformée de Cayley de façon à obtenir une fonction rationnelle à valeurs réelles Q(z-1) image de A'(z 1) dont les racines égales à celles de A'(z-1) et situées sur le segment de droite compris entre rr et +u, sont aisément déterminables notamment par dichotomie. Le recours à l'utilisation d'un polynôme A'(z-1) dont les racines sont situées sur le cercle unité, et à la transformation de Cayley permet ainsi avantageusement de déterminer les fréquences propres du signal analysé à partir du modèle d'identification établi à l'issue des étapes 11 à 13. Ainsi, comme l'illustre la figure 1, l'enchaînement des étapes 11 à 14, le procédé selon l'invention permet d'effectuer une analyse du signal reçu qui procède par identification du signal à un modèle, et détermination des composantes spectrales des fréquences propres dudit modèle. Ce procédé permet avantageusement d'effectuer une analyse spectrale avec une résolution supérieure à celle espérée avec un filtrage doppler classique de type FFT, à partir d'un nombre N relativement faible d'échantillons de signal. La mise en oeuvre du procédé selon l'invention est en outre caractérisée par la méthode employée pour le calcul du coefficient r de régularisation, ainsi que par la méthode employée pour déterminer l'ordre effectif du modèle. Le procédé est encore caractérisé par la méthode de substitution utilisée pour faciliter la recherche des arguments des racines du polynôme A(z-1), arguments qui représentent les fréquences propres du modèle. [17] Grâce au procédé selon l'invention on obtient ainsi pour chaque case distance P fréquences propres correspondant aux P racines du polynôme A(z1) et caractérisant le spectre du signal reçu. Le procédé d'analyse spectrale selon l'invention, tel qu'il est décrit dans ce qui précède peut bien entendu être mis en oeuvre tel quel pour déterminer pour chaque case distance, la ou les fréquences propres du signal reçu. Un traitement complémentaire peut ensuite être appliqué pour garder la fréquence la plus significative. On peut encore considérer chaque fréquence comme représentative d'un objet détecté et traiter séparément chacune des fréquences propres Dans le cas d'un radar météorologique, l'analyse doppler à haute résolution vise à produire une image du champ de vitesse radiale des masses atmosphériques mettant en évidence les zones de perturbation. L'information tirée du signal issu d'une case distance donné est fortement bruitée, en raison notamment de l'élargissement du spectre lié au phénomène météorologique observé (masse d'air en turbulent), de l'imprécision sur les statistiques liée au faible nombre d'échantillons disponible pour chaque case, de la présence d'un éventuel écho de sol et du bruit propre du radar. Cette dégradation du signal reçu se traduit généralement par la détermination pour chaque case distance de plusieurs fréquences propres, le nombre de fréquences propres ainsi déterminées n'étant pas nécessairement identique d'une case distance à une autre voisine de la première. Néanmoins, Il est peu pertinent de modéliser le signal reçu,par une collection de fréquences propres bien séparées. Le spectre réel est un spectre large qui peut être vu comme correspondant à une collection de fréquences très proches groupées en paquet avec une fréquence principale centrale qui en marque le sommet. C'est cette fréquence principale qu'il importe de déterminer, car c'est elle qui représente effectivement la fréquence doppler, c'est à dire la vitesse, de la masse atmosphérique considérée. A cet effet le procédé selon l'invention peut être complété, notamment dans le cas d'un radar météorologique, par une étape supplémentaire 16 consistant à déterminer parmi les fréquences propres, la fréquence principale correspondant effectivement à la vitesse de la masse atmosphérique. Selon l'invention la recherche de cette fréquence est réalisée en calculant le niveau le plus fort sur le spectre de Capon du signal. On rappelle ici que le spectre de Capon du signal reçu, pour une case distance donnée, a pour expression: s(e)= R 1 [18] 1 2 I An+(e ie) I2 n=o Qn avec P R M où An+(e-ie) représente la fonction An+(z-') définie par la relation [7], avec z = eie. On rappelle que 8 a pour expression: 0= 2rr É fi É T où fi représente la fréquence propre du signal qui est proportionnelle à la vitesse de la masse d'air pour la case distance i considérée. Selon l'invention, S(8) est calculé pour toutes les valeurs de e correspondant aux fréquences propres. Ces valeurs sont ensuite comparées de façon à déterminer la fréquence donnant la valeur la plus élevée. Compte tenu du fait que, comme cela a été dit précédemment, le spectre du signal reçu est un spectre large avec une fréquence principale centrale qui forme un sommet, cette fréquence propre particulière est choisie pour représenter la valeur du champ de vitesses pour la case distance considérée. II est à noter que les coefficients an sont déterminés par les relations de récurrence suivantes: ÉQO=1 Éan2 =Qn-12(1 IIJn 12) Ainsi, à l'issue de l'étape 16, l'analyse spectrale réalisée au moyen du procédé selon l'invention ne laisse plus subsister qu'une seule fréquence propre par case distance, fréquence propre qui dans le cas d'une application tournée l'analyse météorologique correspond à la valeur du champ de vitesse pour la case distance considérée. Le procédé selon l'invention tel qu'il est décrit dans ce qui précède comporte un certain nombre de caractéristiques avantageuses qui permettent d'effectuer une analyse spectrale à haute résolution, de manière efficace, performante et systématique, en utilisant un traitement mettant en oeuvre un algorithme de filtrage en treillis et en particulier l'algorithme de Burg. Il est cependant possible d'accroître encore les performances du procédé selon l'invention en effectuant un traitement complémentaire sur le jeu optimal de coefficients Pr, à l'issue de l'étape 12. Cette possibilité est en particulier offerte lorsque le signal y(t) reçu pour une case distance donnée n'est pas totalement indépendant du signal reçu pour les cases distantes voisines. Dans de telles conditions, une variante du procédé selon l'invention peut [19] avantageusement être mise en oeuvre. Cette variante de mise en oeuvre intercale entre les étapes 12 et 13 du procédé initial une opération intermédiaire 15 dont le but est d'effectuer pour chaque case distance un lissage du jeu optimum de coefficient pn, déterminé à l'issue de l'étape 12, en fonction des jeux de coefficients des cases voisines. Le principe de ce lissage est illustré par la figure 3 qui représente de façon schématique une évolution possible, au fil des cases distance, de la fréquence propre du signal reçu, correspondant par exemple à une masse atmosphérique. Dans cet exemple, la masse d'air considérée présente un champ de vitesse ou de fréquence comportant deux zones 31 et 32 dans lesquelles les variations de fréquence propre sont relativement faibles. Dans ces zones cette fréquence prend suivant la case distance considérée une valeur qui fluctue autour d'une valeur moyenne, la fréquence FI pour la zone 31, et la fréquence F2 pour la zone 32. Le champ de vitesse correspondant à l'exemple de la figure 3 comporte également un certain nombre de cases distances formant une zone de transition 33, et pour lesquelles la fréquence propre associée varie de manière importante. Dans la réalité cette zone de transition peut par exemple correspondre à une zone de turbulence, dont il est utile de déterminer la position et l'étendue. L'objet de l'opération de lissage proposée par le procédé selon l'invention est d'atténuer les disparités entre les coefficients réflexion relatifs aux cases distance situées dans une même zone 31 ou 32 sans pour autant estomper les contours de chaque zone, contours qui marque la position des zones de turbulence. Selon l'invention, l'opération de lissage est réalisée en appliquant à chacun des coefficients pn du jeu optimum une opération de filtrage gaussien, anisotrope et non linéaire qui consiste, pour chaque case distance r, à remplacer chaque coefficient pn du jeu optimum par un coefficient p'n dont la valeur résulte d'une combinaison linéaire des coefficients pn des cases distance voisines. Cette combinaison linéaire est réalisée sur un intervalle de cases distance centré sur la case r et de demi largueur L (L à titre d'exemple pourra être fixé à 10) de sorte que la fenêtre des indices des cases distance est comprise entre sup(0, r L) et inf(Lmax, r + L) où Lmax est le nombre maximum de cases distances disponibles. Cette combinaison linéaire se présente comme la somme des coefficients pn pondérés par des poids dont la forme rappelle la loi de gauss et ayant pour expression, pour la case i considérée: d(r,i)2 Wr,i = e Q2 [18] où a est un paramètre ajustable du type variance qui contrôle la largeur de la gaussienne, et où d(r, i) représente une distance curviligne séparant la case distance r de référence, pour laquelle on calcule p'n, de la case distance voisine i considérée. La distance d(r, i) est curviligne en ce sens qu'elle est la somme des distances entre cases distance adjacentes présentes entre r et i. d(r, i) = somme de r à i-1 de d(j, j+1) si i > r et somme de i a r-1 de d(j,j+1) si i < r Selon l'invention, cette distance élémentaire d(j, j+1) que l'on notera simplement d a pour expression la relation suivante: d2 =Ox2 +Dy2 Ax est une grandeur proportionnelle à la distance séparant les deux cases distances adjacentes,donc proportionnelle à la largeur de la case distance. Ax est défini par la relation suivante: Ax2 =(3É(dj-dj+, )2 où 13 est un facteur d'échelle positif ajustable, (d; - dr) représentant la distance radiale séparant les deux cases i et r. Ay est une distance spectrale définie, au moyen des coefficients pn des cases j et k=j+1 considérées, par la relation suivante: 2 M 2 oy2 = M log Puk + 1(M - n)[z ' arg th(' Cn I)] Puj n=1 Nn,j Nn,k Pn,j Pn,j+1 avec: Cn = _ [22] 1 [Pn,k ÉNn,j] 1-[Nn,j+l 'hn,j] Les grandeurs Puj et Puk représentent ici la puissance du signal reçu respectivement pour la case j et la case k, chaque case distance j étant conventionnellement représentée par un vecteur à M+1 composantes (Puj, P2,j,...,PM,j). Les puissances Puj et Puk sont par ailleurs définies par la relation suivante: [19] [20] [21] Pu = [23] où y(t) représente ici le signal reçu dans la case distance considérée. Ay représente une distance géodésique au sens de théorie géométrique de l'information de Chentsov entre spectres identifiés par l'algorithme de Burg sous une hypothèse de signal d 'entrée gaussien (géométrie Riemannienne de l'information avec pour tenseur métrique la matrice de Fisher sur la variété complexe des paramètres Pu et p) A l'issue de l'étape de lissage 15, on obtient un nouveau jeu de coefficients p'n tiré du jeu optimum de coefficients pn qui est utilisé pour les étapes 13, 14, et 16 qui suivent. Il est à noter que la méthode de lissage selon l'invention prend avantageusement pour critère que plus une case distance i est géographiquement ou spectralement distantes de la case r considérée et moins le coefficient de réflexion p; correspondant intervient dans la valeur du coefficient pr lissé. Le caractère non linéaire du lissage effectué et son caractère anisotrope sont liés à l'emploi d'une loi de pondération qui dépend pour les indices r et i de la distance curviligne totale entre r et i. Avantageusement, la loi de pondération W;,r des coefficients, utilisée ici, permet d'opérer un lissage efficace des coefficients p. Ainsi, pour les cases distance situées dans une zone où la masse atmosphérique possède une vitesse sensiblement constante la distance curviligne totale qui inclut la distance spectrale entre deux cases est relativement faible et la valeur lissée du coefficient de réflexion pn d'une case distance r donnée appartenant à cette zone sera le résultat d'un moyennage de valeurs de coefficients p; de l'ensemble des cases environnantes. En revanche, dans les zones 35 proches de la zone de transition 33 la valeur lissée du coefficient de réflexion d'une case r sera seulement le résultat du moyennage des valeurs des coefficients p; des cases distance situées du même côté de la zone de transition que la case r considérée, la contribution des cases géographiquement voisines mais situées de l'autre côté de la zone de transition, c'est à dire spectralement lointaine, étant très faible
L'invention se rapporte au domaine général de l'analyse doppler haute résolution d'un signal radioélectrique. Elle traite plus particulièrement de l'analyse du mouvement de masses d'air au moyen d'un radar météorologiqueL'invention a pour objet un procédé d'analyse spectrale à haute résolution d'un signal radioélectrique périodique échantillonné en distance, basé sur la mise en oeuvre d'un algorithme de filtrage autorégressif en treillis de Burg, qui permet de déterminer les fréquences propres du signal reçu pour chaque case distance à partir de la détermination d'un jeu optimum de coefficients de réflexion mun du signal. Selon l'invention les coefficients de réflexion font l'objet d'une opération de régularisation visant notamment à limiter les instabilités numériques des calculs. Selon l'invention encore, les coefficients de réflexion régularisés sont utilisés pour estimer l'ordre effectif du modèle d'identification du filtre en treillis et finalement pour déterminer les fréquences propres du signal en déterminant les arguments des racines complexes du polynôme représentant la fonction de transfert du filtre en treillis. Selon l'invention encore, on détermine pour chaque case distance celle des fréquences propres, déterminées pour cette case distance, qui représente la fréquence doppler de la masse d'air pour cette case. Le procédé selon l'invention peut avantageusement être complété par la mise en oeuvre d'une opération de lissage spatial des coefficients de réflexion avant détermination de l'ordre effectif du modèle et recherche des racines du polynôme.Le procédé selon l'invention est particulièrement adapté pour réaliser une analyse spectrale à haute résolution lorsque celle-ci doit être réalisée à partir d'un nombre faible d'échantillons de signal
1. Procédé d'analyse spectrale à haute résolution d'un signal radioélectrique périodique échantillonné en distance, permettant de déterminer pour chaque case distance les fréquences propres du signal reçu à partir d'un modèle d'identification autorégressif, caractérisé en ce qu'il comporte au moins: - une étape de filtrage (11) mettant en oeuvre un algorithme de filtrage autorégressif en treillis comportant M étages de calculs, permettant de calculer à partir de N échantillons de signal, un jeu de M coefficients de réflexion Nn caractéristiques du signal reçu, l'algorithme de filtrage étant combiné à une opération de régularisation des coefficients calculés, qui rend l'expression des coefficients de réflexion dépendant d'un coefficient de régularisation r; l'algorithme de filtrage en treillis étant mis en oeuvre pour différentes valeurs choisies de r au cours de l'étape de filtrage, de façon à obtenir plusieurs jeux de coefficients pn correspondant chacun à une des valeurs choisies del- - une étape de détermination (12) du jeu optimum de coefficients de réflexion, parmi les jeux de coefficients déterminés lors de l'étape de filtrage; -une étape de détermination (13) de l'ordre effectif P du modèle d'identification du filtre, à partir du jeu optimum de M coefficients pn en analysant les coefficients Nn au travers d'une fonction de contraste G(pn); - une étape de détermination (14) des fréquences propres du modèle d'identification à partir du polynôme A(z') caractérisant la fonction de transfert du filtre réalisé par l'algorithme de filtrage 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de filtrage met en oeuvre un algorithme en treillis de Burg. 3. Procédé selon l'une des 1 à 2 dans lequel, le coefficient 1 de régularisation a pour expression: N El y(t) 12 T' = q. " N Où y(t) représente le signal reçu pour une case distance donnée, N le nombre d'échantillon et q un coefficient sans dimension positif, inférieur à 1, ajustable et qui dépend seulement du rapport signal à bruit. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le jeu optimum de coefficients de réflexion est déterminé en analysant pour chaque jeu la valeur de la grandeur V(q) définie par la relation suivante: M 1 V(q)=Es(Ipn+1 I Ipn I)1 n=p où S(I pn+1 I I pn 1) vaut I Nn+1 1 I pn I si la différence I pn+1 I I pn I est positive, et 0 si elle est négative, pn+1 et pn correspondant respectivement aux coefficients de réflexion calculé par les étage n et n+1 les indices n des coefficients étant compris entre un nombre entier p positif inférieur à M-1 et le nombre M-1, M représentant le nombre total d'étages du filtre, p étant choisi de façon à être supérieur au nombre de fréquences attendues dans l'analyse spectrale. 5. procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans 20 lequel la fonction de contraste G(pn) a pour expression: G(pn)= 4É Ath2 1 pn 1É 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, l'étape 25 de détermination des fréquences propres du modèle d'identification est réalisée en déterminant les racines du polynôme A'(z 1) ayant pour expression: A'(z l) =Ap+(Z 1)= A p-1+(z1)+ PP.z-1.Ap-1 (Z-1) I0PI où P correspond à l'estimée de l'ordre effectif du modèle. 7. Procédé selon l'une de précédentes, comportant en outre une étape complémentaire (16) réalisant, pour chaque case distance, la détermination de celle des fréquences propres préalablement déterminées qui constitue la fréquence principale, correspondant à la valeur du champ de vitesse dans la case considérée. 8. Procédé selon la 7, dans lequel la fréquence principale est déterminée en recherchant la fréquence propre fj qui donne la valeur la plus forte du spectre de Capon défini par: S(A) = R E 2 An+(e ie) 12 n=0 a n où 8 = 2rrTfi correspond la fréquences propre du signal. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes comportant en outre une étape intermédiaire (15) de lissage des coefficients de réflexion formant le jeu optimum, ce lissage consistant à effectuer une opération de filtrage gaussien, anisotrope et non linéaire dont la fonction est de remplacer chaque coefficient pn du jeu optimum par un coefficient p'n dont la valeur résulte d'une combinaison linéaire des coefficients Nn des cases distance voisines. 10. Procédé selon la 9, dans lequel la combinaison linéaire se présente comme la somme des coefficients pn des cases voisines pondérés par des poids dont la forme rappelle la loi de gauss et ayant pour expression, pour la case i considérée: Wri e a2 où a est un paramètre ajustable du type variance qui contrôle la largeur de la gaussienne, et où d(r, i) représente une distance curviligne séparant la case distance r de référence, pour laquelle on calcule p'n, de la case distance voisine i considérée 11. Procédé selon la 10, dans lequel la distance d(r,i) est de la 30 forme: d2 =Ax2 +4y2 où Ax et Ay sont définis par les relations suivantes: Pn,j Pn,j+1 avec: C n n 1 [Nn,j+1* Pn,j J et Ax2 =PÉ(dj dj+1)2 1 2 M 2 Pu oy2 = M. log +1 + E(M n) [2 É arg th(I Cn I)] Puj n=1 les indices j et j+1 représentant deux cases adjacentes.
G
G01
G01S
G01S 13
G01S 13/95,G01S 13/64
FR2891818
A1
APPAREIL DANS UNE FILATURE POUR LE TRANSPORT COMMUN D'UN SUPPORT ET D'UN PAQUET DE RUBAN DE FIBRE SANS POT
20,070,413
L'invention se rapporte à un appareil dans une filature destiné à transporter un paquet de ruban de fibre sans pot entre une machine de filature délivrant du ruban, par exemple un banc d'étirage, ou des moyens de stockage et un autre dispositif de traitement ou d'autres moyens de stockage, ayant un support destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot, le support étant sensiblement non enfermé, et dans lequel le support et le paquet de ruban de fibre sans pot sont transportables. Un tel appareil est connu grâce au document DE 102 05 061 A. Le but de l'invention est d'améliorer un tel appareil avec pour effet que le transport du paquet de ruban de fibre sans pot est effectué d'une manière simple. Ce but est atteint par un appareil du type décrit ci-dessus, caractérisé en ce que il y a un dispositif de transport pour le transport commun du support et de au moins un paquet de ruban de fibre positionné de façon stable, le dispositif de transport étant guidé par piste ou par voie ou étant librement mobile. Du fait qu'il y a un dispositif de transport pour une transport commun qui est guidé par piste ou librement mobile, plusieurs machines de traitement peuvent être reliées l'une à l'autre d'une manière élégante. Des machines délivrant du ruban, par exemple un banc d'étirage, ou des moyens de stockage peuvent avantageusement être positionnés de telle sorte qu'ils sont disposés le long d'un passage commun du dispositif de transport. Un autre avantage particulier est obtenu du fait qu'une multiplicité de machines de traitement consécutives, par exemple des machines de filature, peut être desservie de manière sélective. Selon d'autres aspects de l'invention, le paquet de ruban de fibre est déplaçable (déchargeable) sur un dispositif de transport, par exemple une palette de transport ou équivalent. Après le déplacement (déchargement) du paquet de ruban de fibre, le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport, peut être mobile dans la direction latérale afin de recevoir un autre paquet de ruban de fibre. Plus d'un paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) sur le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport. Le nombre de paquets de ruban de fibre, de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport peut correspondre au nombre de paquets de ruban de fibre devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. Le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport peut être associé à un élément de support, par exemple une paroi de support, monté sur un côté. L'élément de support peut être associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé (déchargé). L'élément de support peut être dans une position fixe. L'élément de support peut être monté sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport. L'élément de support peut être sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. L'élément de support peut se composer d'une matière qui facilite le glissement ou être revêtu avec une matière qui facilite le glissement. L'élément de support, par exemple une paroi de support ou équivalent, est inclinable ou est incliné d'environ 5 à 10 . Le dispositif de transport, par exemple une palette de transport, est inclinable ou est incliné d'un angle de préférence de 5 à 10 . Le dispositif de transport peut avoir sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transport et/ou pour le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche. Le dispositif de transport peut avoir des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. Après dépôt d'un paquet de ruban 5 de fibre sur le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport, le dispositif de stockage ou le dispositif de transport peut être déplacé transversalement par un mouvement latéral afin de recevoir le paquet de ruban de fibre suivant. Sur le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport peuvent se trouver, lorsque cela est exigé, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre ou au moins une position de stockage ayant un paquet de ruban de fibre. Il peut y avoir, dans chaque cas, 15 une position de stockage vide vers laquelle un paquet de ruban de fibre est déplaçable (déchargeable). Il peut y avoir, dans chaque cas, au moins une position de stockage de réserve pour des paquets de ruban de fibre déposés. Il peut y avoir, dans chaque cas, au moins une position de 20 stockage vide pour un paquet de ruban de fibre à déplacer(décharger). Le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport, pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés, est échangeable avec un dispositif de stockage 25 et/ou un dispositif de transport pourvu de positions de stockage vides. Un dispositif de stockage et/ou un dispositif de transport, pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés, peut être mobile hors de la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée 30 horizontale. Un dispositif de stockage vide et/ou un dispositif de transport peut être mobile dans la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. Un dispositif de stockage et/ou un dispositif de transport, pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre 10 déposés, peut être transporté vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers un magasin. Le transport peut être effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche, ou être effectué par un appareil de transport. L'appareil de transport peut être guidé par piste, par exemple guidé par rail. L'appareil de transport peut être librement mobile. Le dispositif de stockage et/ou le dispositif de transport pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être positionné directement sur un appareil de transport. L'appareil de transport peut être un wagon ou équivalent. L'appareil de transport peut être un chariot élévateur à fourche ou équivalent. L'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur d'entraînement. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) dans une presse, par exemple une presse à balle. Le déplacement peut être effectué par décalage. Les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être reliées l'une à l'autre. Les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être positionnées pour raccordement. Les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement ou au moyen d'un dispositif. Dans le cas de paquets de ruban de fibre qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, l'extrémité de ruban de la couche la plus basse d'un paquet de ruban de fibre peut être reliée à l'extrémité de ruban de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (adjacent). En reliant ensemble des extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. Au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, est inclinable ou est incliné d'environ 5 à 100. L'appareil peut être un appareil sans pot. Par rapport au paquet de ruban de fibre, l'évacuation de la machine et/ou le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage peut être effectué sans pots, réceptacles ou équivalent. Le ruban de fibre déposé (paquet de ruban de fibre) peut être mobile grâce à des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du ruban de fibre (paquet de ruban) hors de la zone d'évacuation lorsqu'il y en a une sans pots additionnels, réceptacles ou équivalent. Le ruban de fibre peut être déposé sous forme d'anneau. Le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement. Les moyens mécaniques peuvent être constitués par un dispositif de pression, par exemple un élément coulissant ou équivalent. Le paquet de ruban de fibre peut être transporté sur un support. Le support pour le paquet de ruban de fibre peut être associé à un dispositif de transport, par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé sans secousse ou pratiquement sans secousse. La modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'augmentation de vitesse et de freinage peut se produire de manière sensiblement continue (sans saut). Le dispositif de déplacement peut être associé à un dispositif d'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement. Le dispositif d'entraînement pouvant être commandé peut être relié à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Le dispositif de déplacement entraîné peut être capable d'effectuer un déplacement stable du paquet de ruban de fibre. Le paquet de ruban de fibre peut être sans pot. Le paquet de ruban de fibre peut avoir une section allongée. L'élément de support par exemple la paroi de30 support ou équivalent et/ou l'élément latéral est inclinable ou est incliné autour d'un axe horizontal. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé dans un état dans lequel il est supporté de manière stable. Le paquet de ruban de fibre peut être supporté au niveau de son centre de gravité ou au-dessus de celui-ci. Le dispositif de transport peut avoir un support, par exemple une palette de transport, destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot. Le support et l'élément de support peuvent être approximativement en forme de L. Le support peut être relevé sur le côté éloigné de l'élément de support. Un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour l'élévation. Du fait de l'élévation, le paquet de ruban de fibre, qui peut être incliné contre l'élément de support et/ou contre un autre paquet de ruban de fibre, peut être transféré dans une position stable. Il peut y avoir un dispositif d'entraînement destiné à déplacer la surface de support de réception. Le dispositif d'entraînement peut avoir une courroie crantée et des roues dentées. Le dispositif d'entraînement peut comprendre un vérin pneumatique ou équivalent. Le support peut être une palette standard. Un nombre de paquets de ruban de fibre approprié pour un autre traitement peut être transporté sur le support, par exemple une palette de transport. Un dispositif de transport peut être prévu pour le transport commun du support, par exemple une palette de transport, et au moins un paquet de ruban de fibre positionné de façon stable. Le dispositif de transport peut être un chariot élévateur à fourche. Le dispositif de transport peut être guidé par rail. Le dispositif de transport peut être guidé par piste, par exemple au moyen d'une boucle à induction, ou équivalent. Le dispositif de transport peut être librement mobile. Une multiplicité de dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou de moyens de stockage peut être servie par un dispositif de transport guidé par rail ou par piste. Les dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou les moyens de stockage peuvent être positionnés de telle sorte qu'ils sont le long d'un passage commun pour le dispositif de transport. Le transport du support peut être effectué jusqu'à un dispositif de stockage. Le transport du support peut être effectué jusqu'à des positions d'alimentation (positions de déroulement) prévues sur les autres machines de traitement. Une position d'alimentation peut être le tablier (table d'avance) d'un banc d'étirage, d'un banc à broches ou d'une machine de préparation de peignage. La position d'alimentation peut être la position de filature d'une machine de filature (filature directe) . Le transport du support peut être effectué jusqu'à une presse pour compression du paquet de ruban de fibre. Enfin, les paquets de ruban de fibre peuvent être pourvus d'une marque d'identification, par exemple un code à barres, une marque de couleur ou équivalent. La marque d'identification peut se rapporter aux conditions de production, à la qualité de matière fibreuse ou à des valeurs d'essai. La marque d'identification peut permettre à un mélange de paquets de ruban de fibre d'être assemblé au niveau des positions d'alimentation. L'assemblage de paquets de ruban de fibre permet de former un mélange à des positions prédéterminées des positions d'alimentation. L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant à des formes de réalisation représentées dans les dessins. La figure la est une vue de côté schématique d'un banc d'étirage ayant l'appareil selon l'invention, utilisant une plaque de support afin de déposer un ruban de fibre sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot, dans une position d'extrémité sous la plaque rotative; La figure lb montre l'appareil selon la figure la mais dans l'autre position d'extrémité sous la plaque 5 rotative; La figure 2 montre l'appareil selon les figures la, lb, mais à l'extérieur du dispositif de sortie de ruban; Les figures 3a, 3b, 3c montrent une vue en plan 10 (figure 3a), une vue de côté (figure 3b) et une vue de face (figure 3c) du paquet de ruban de fibre sans pot déposé sur la plaque de support; La figure 4 montre une forme de réalisation de l'appareil selon l'invention avec un schéma de circuit de 15 principe comportant un dispositif de commande et de régulation électronique, auquel sont reliés un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de déplacement horizontal de la plaque de support, un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de 20 déplacement vertical de la plaque de support et un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour la plaque rotative; La figure 5 est une vue en perspective de la zone de sortie d'un banc d'étirage ayant une plaque de support 25 et un paquet de ruban de fibre sans pot dans la zone de dépôt de ruban; Les figures 6a, 6b montrent la plaque de support avec des ouvertures débouchantes pour des éléments de fixation en forme de cône dans la position engagée (figure 30 6a) et dans la position désengagée (figure 6b); La figure 7a montre la plaque de support avec des renfoncements en forme de rainure; Les figures 7b, 7c montrent la plaque de support selon la figure 7a avec des éléments de levage pour le paquet de ruban de fibre, abaissés hors d'engagement (figure 7b) et soulevés en engagement (figure 7c); La figure 8 est une vue en perspective de la zone de sortie de la zone d'évacuation en aval du banc d'étirage, avec une plaque de support et un paquet de ruban de fibre sans pot au-dessus d'une palette de transport; La figure 8a est une vue en perspective de la zone d'évacuation selon la figure 8 vue vers la paroi de support sur la palette de transport; La figure 8b est une vue en perspective d'un dispositif destiné à amener un paquet de ruban évacué à adopter une position inclinée; La figure 9 montre un dispositif de stockage avec une bande transporteuse, sur laquelle sont disposés l'une 15 après l'autre, dans chaque cas avec une paroi de support inclinée, une palette de transport vide, une palette de transport partiellement chargée avec des paquets de ruban de fibre et une palette de transport totalement chargée avec des paquets de ruban de fibre; 20 Les figures 10a à 10e montrent des vues en plan schématiques de l'évacuation d'un paquet de ruban de fibre sans pot sur une palette de transport; La figure 10' est une partie de la vue de face selon la figure 10c; La figure 11 montre quatre paquets de ruban de fibre sans pot disposés l'un à la suite de l'autre sur une palette de transport, les extrémités de ruban respectives des couches supérieure et inférieure des paquets de ruban de fibre adjacents étant reliées l'une à l'autre; La figure 12 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre sur un chariot élévateur à fourche, les fourches s'engageant sous 25 30 la palette de transport transversalement par rapport aux axes longitudinaux; La figure 13 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre, les fourches d'un chariot élévateur à fourche s'engageant sous la palette de transport dans la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre; La figure 14 est une vue schématique d'un système ayant six bancs d'étirage, deux véhicules de transport et une presse pour les paquets de ruban de fibre sans pot; La figure 15 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont (tablier), sur laquelle il y a huit paquets (indépendants) de ruban de fibre sans pot sur deux palettes de transport; La figure 16 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont, sur laquelle il y a huit paquets de ruban de fibre sans pot, reliés ensemble au niveau des extrémités de ruban, sur huit palettes de transport respectives; La figure 17 est une vue schématique d'un système ayant une pluralité de cardes plates, chacune avec un système d'étirage à carde plate, une pluralité de moyens de stockage pour des paquets de ruban de fibre sans pot, ayant une pluralité de supports afin de transporter des paquets de ruban de fibre sans pot à l'intérieur du système, des véhicules de transport et une pluralité de machines de filature (filature directe); La figure 18 est une vue de côté schématique d'une carde plate ayant l'appareil selon l'invention; La figure 19 est une vue de côté schématique d'un banc à broches ayant l'appareil selon l'invention; La figure 20 est une vue en plan schématique d'une machine de préparation de peignage ayant l'appareil selon l'invention; et La figure 21 est une vue en plan schématique d'une machine de peignage ayant l'appareil selon l'invention. Les figures la, lb montrent un banc d'étirage 1, par exemple un banc d'étirage Trützschler TD 03. Une multiplicité de rubans de fibre, provenant d'un tablier amont (table d'avance), entre dans un système d'étirage 2, est étirée, et, après la sortie du système d'étirage 2, combinée afin de former un ruban de fibre 12. Le ruban de fibre 12 passe à travers une plaque rotative 3 et est alors déposé en anneau sur une base qui se déplace en arrière et en avant dans la direction des flèches A et B, par exemple une plaque de support 4 ayant une face supérieure rectangulaire 41, afin de former un paquet de ruban de fibre sans pot 5. La plaque de support 4 est entraînée par un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 qui est relié à un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine (voir la figure 4). La référence 8 désigne un capot du dispositif de dépôt du ruban qui est adjacente au panneau de plaque rotative 9. La référence K désigne la direction de travail (écoulement de matière fibreuse) à l'intérieur du banc d'étirage 1, alors que le ruban de fibre est délivré par la plaque rotative 3 sensiblement dans la direction verticale. La référence 10 désigne la zone de dépôt, la référence 11 désigne la zone à l'extérieur de la zone de dépôt 10. La zone de dépôt 10 pour le ruban de fibre comprend le passage g suivant la figure lb. La plaque de support 4 est déplacée horizontalement en arrière et en avant sous la plaque rotative 3 alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé. La figure la montre une position d'extrémité et la figure lb montre l'autre position d'extrémité de la plaque de support 4 qui se déplace en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B sous la plaque rotative 3 pendant le dépôt du ruban de fibre 12. Le paquet de ruban de fibre 5 est déplacé en arrière et en avant, correspondant à A, B, dans la direction des flèches C, D sous la plaque rotative 3. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure la a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace dans la direction de la flèche A, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure lb a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace en arrière dans la direction de la flèche B, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. La commutation entre les mouvements en arrière et en avant est effectuée par le dispositif de commande 7 en liaison avec le moteur d'entraînement 6 (voir la figure 4). Le moteur d'entraînement à vitesse variable 6 entraîne la plaque de support 4 à une vitesse sans secousse ou pratiquement sans secousse. En particulier, l'accélération et le freinage sont sans secousse ou pratiquement sans secousse. La vitesse entre l'accélération et le freinage est constante. Par ces moyens, le paquet de ruban de fibre 5 reste stable à la fois pendant le mouvement en avant et en arrière dans la zone de dépôt 10 selon la figure la et la figure lb et pendant le mouvement hors de la zone de dépôt 10 selon la figure 2. Les mouvements sont commandés de telle sorte que la vitesse de production obtenue est aussi élevée que possible, sans que le paquet de ruban de fibre 5 (paquet de ruban) glisse ou même bascule. Alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé, le dispositif de commande 7 (voir la figure 4) commande le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 afin de produire un paquet de ruban de fibre sans pot stable 5. Selon une forme de réalisation, la plaque rotative 3 tourne dans une position fixe et dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 avec une force de dépôt sensiblement constante. La force de dépôt constante est obtenue entre autres en délivrant une quantité constante de ruban de fibre 12 par couche de matière fibreuse du ruban de fibre 12. Si, par exemple, la plaque rotative 3 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 ou le dessus d'anneaux de ruban de fibre déjà déposés, chaque couche d'anneau de ruban de fibre reçoit une quantité sensiblement constante de ruban de fibre 12 pendant le mouvement vers l'avant ou pendant le mouvement vers l'arrière. Du fait que la quantité de ruban de fibre 12 par couche est constante, la stabilité du paquet de ruban de fibre 5 est obtenue. La valeur suivant laquelle la plaque de support 4 se déplace en arrière et en avant est également commandée par l'augmentation de stabilité du paquet de ruban de fibre 5. Chaque fois que la plaque de support 4 atteint le point de demi-tour du mouvement en avant ou en arrière, les moyens de commande 7 freinent la plaque de support 4, la plaque de support 4 atteignant une zone de bordure 402a ou 402b du paquet de ruban de fibre 5, et accélère la plaque de support 4 chaque fois que la plaque de support 4 atteint la zone de bordure 402a ou 402b. Entre les zones de bordure 402a et 402b de chaque côté du paquet de ruban de fibre 5, les moyens de commande 7 commandent la plaque de support 4 à une vitesse constante. La zone de bordure 402a ou 402b est l'emplacement à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5 où les anneaux de ruban de fibre déposés sur la plaque de support 4 ne se chevauchent pas totalement l'un l'autre (voir les figures 3a, 3b). La zone de bordure 402a ou 402b est disposée légèrement avant le point de demi-tour du mouvement de la plaque de support 4 à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5. Au contraire, dans la zone sans bordure 404, pendant le mouvement vers l'avant ou le mouvement de retour de la plaque de support 4, le bord arrière de chaque anneau de ruban de fibre est également disposé par en dessus sur le bord avant de l'anneau de ruban de fibre déposé précédemment. Par rapport à la petite quantité de ruban de fibre qui est déposée dans la zone de bordure 402a ou 402b, le dispositif de commande 7 freine la plaque de support 4 de telle sorte que davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b et accélère la plaque de support 4 à une vitesse constante dans la zone sans bordure 404. Le freinage de la plaque de support 4 a pour résultat une augmentation de la quantité de ruban de fibre déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b, du fait que la plaque rotative 3 délivre le ruban de fibre 12 à une vitesse constante indépendamment du mouvement de la plaque de support 4. Chaque fois que la plaque de support 4 est freinée, davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé en ce point, qui correspond aux anneaux de ruban de fibre sans chevauchement proches des points de demi-tour. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 permet à une quantité sensiblement uniforme de ruban de fibre 12 d'être déposée dans les deux zones de bordure 402a et 402b et dans la zone sans bordure 404 du paquet de ruban de fibre sans pot 5 pour chaque couche de ruban de fibre 12 pendant le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 a pour résultat une densité sensiblement uniforme du ruban de fibre 12 en tous points du paquet de ruban de fibre 5. Le densité uniforme du ruban de fibre 12 permet au paquet de ruban de fibre 5 d'être formé de manière stable sur la surface de support 4 et permet au paquet de ruban de fibre 5 d'être accéléré et freiné en avant et en arrière, en évitant la possibilité que le paquet de ruban de fibre sans pot non supporté latéralement 5 devienne instable ou risque de basculer. Une fois que le dépôt du paquet de ruban de fibre 5 sur la surface 4 est terminé, selon la figure 2, la plaque de support 4, avec le paquet de ruban de fibre 5, se déplace hors du dispositif de sortie de ruban dans la direction de la flèche I. Les moyens de commande 7 commandent le mouvement de la plaque de support 4 de telle sorte qu'une commutation est réalisée depuis le mouvement en arrière et en avant (flèches A, B) pour le dépôt de ruban jusqu'au mouvement vers l'extérieur (flèche I) hors de la zone de dépôt 10 dans la zone d'évacuation 11. La figure 3a montre une vue en plan d'un paquet de ruban de fibre sans pot en forme d'anneau 5 qui a été déposé librement sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. La figure 3b montre une vue de côté du paquet de ruban de fibre 5 qui est disposé librement sur la plaque de support 4. La figure 3c montre une vue de face du paquet de ruban de fibre 5, qui a été positionné librement sur la plaque de support 4. Comme cela est représenté dans les figures 3a à 3c, le paquet de ruban de fibre 5 est formé à partir d'anneaux de ruban de fibre en une forme rectangulaire. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est créée par la manière selon laquelle le ruban de fibre 12 a été déposé. La rotation de la plaque rotative 3 grâce à laquelle le ruban de fibre 12 est délivré forme une couche d'anneaux qui se chevauchent de ruban de fibre 12 sur une surface de réception 41 de la plaque de support 4, et le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 sous la commande du dispositif de commande 7 établit les emplacements dans lesquels les anneaux de ruban de fibre sont formés sur la surface de réception 41. Le mouvement de la plaque de support 4 a pour effet que les anneaux de ruban de fibre déposés sont disposés sur la surface de réception 41 de la plaque de support 4 décalés l'un par rapport à l'autre et se chevauchant partiellement l'un l'autre, ce qui crée la forme sensiblement rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5, en vue en plan. A chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5, provoquée par le changement dans la direction du mouvement en avant et en arrière de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 a des extrémitésarrondies par rapport à la forme rectangulaire, comme le montre clairement la figure 3a. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est avantageuse du fait que, comparé à des paquets de fibre de forme conique ou cylindrique, elle facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. La figure 3a montre une vue en plan du ruban de fibre 12 du paquet de ruban de fibre 5 déposé dans un agencement en anneau. Les figures 3b et 3c montrent en vue de côté et en vue de face respectivement le paquet de ruban de fibre 5 qui se tient librement, c'est-à-dire sans un 25 pot, un réceptacle ou équivalent, sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. En ce qui concerne les dimensions du paquet de ruban de fibre 5, la longueur selon la figure 3a est désignée par la référence a, la largeur suivant la figure 3c par la référence b et la hauteur 30 suivant la figure 3c par la référence c. En ce qui concerne les dimensions de la plaque de support 4, la longueur suivant la figure 3a est désignée par la référence d, la largeur suivant la figure 3a par la référence e et la hauteur suivant la figure 3c par la référence f. La20 référence 55 (figure 3a) désigne la face supérieure, la référence 51 (figure 3b) une face latérale longue et la référence 53 (figure 3c) une face d'extrémité courte du paquet de ruban de fibre 5 sensiblement en forme de cube qui est d'une section sensiblement rectangulaire. L'autre face latérale longue 52, l'autre face d'extrémité courte 54 et la surface de base 56 ne sont pas représentées. Selon la figure 4, il y a un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine, auquel un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 pour le déplacement de la plaque de support 4, un moteur d'entraînement pouvant être commandé 13 pour le déplacement vertical de la plaque de support 4 et un moteur d'entraînement pouvant être commandé 14 pour la plaque rotative 2 sont reliés. Un dispositif de soulèvement et d'abaissement est monté sur un chariot 20, lequel dispositif de soulèvement et d'abaissement se compose d'une ossature, de rouleaux de guidage et d'un élément de transport flexible, qui peut être déplacé dans la direction des flèches L et M. La plaque de support pouvant être déplacée verticalement 4 (voir les flèches E, F dans la figure la) est pourvue de deux éléments d'entraînement 15a, 15b. Ces éléments d'entraînement 15a, 15b, qui sont disposés sur les côtés étroits opposés de la plaque de support 4, reposent sur des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur des éléments de transport flexibles disposés perpendiculairement, par exemple des courroies crantées 17a, 17b circulant autour de roues dentées. Un des rouleaux de guidage 18a est entraîné par un moteur 13. Le moteur 13 est sous la forme d'un moteur réversible, qui peut tourner à différentes vitesses et dans les deux sens de rotation. A l'arrivée d'une plaque de support vide 4, les éléments d'entraînement 15a, 15b se trouvent sur les éléments de support 16a, 16b disposés au fond, de telle sorte qu'un déplacement vers le haut des éléments de support 16a, 16b entraîne un mouvement vers le haut des éléments d'entraînement 15a, 15b et par conséquent de la plaque de support 4. Les éléments de support 16a, 16b sont fixés, au moyen d'éléments de maintien 19a, 19b du bâti, sur le chariot 20, qui est déplacé horizontalement en arrière et en avant dans la direction des flèches O, P par un élément de transport à circulation 21, par exemple une courroie crantée circulant autour de roues dentées. La plaque rotative 3 maintenue par le panneau de plaque rotative fixe 9 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 résultant se tenant sur la plaque de support 4 et étant déplacé en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B (voir la figure la). Pendant le dépôt de ruban de fibre en cours, les anneaux de ruban de fibre supérieurs du paquet de ruban de fibre 5 sont constamment en contact avec le côté inférieur 9a du panneau de plaque rotative 9. Le ruban de fibre déposé 12 du paquet de ruban de fibre 5 appuie contre le côté inférieur 9a et contre la face de capot inférieur 3a de la plaque rotative 3. Afin qu'une force de pression constante prédéterminée soit exercée verticalement sur le ruban de fibre 12, le dispositif de commande et de régulation 7 régule la vitesse du moteur 13 de telle sorte que la force exercée par la couche de dessus du ruban de fibre 12 reste constante. En d'autres termes, la vitesse du moteur 13 est telle que la vitesse (quantité) d'un mouvement vers le bas des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur les éléments de transport flexibles 17a, 17b, en liaison avec la vitesse de dépôt de ruban de fibre par la plaque rotative 3 entraînée par le moteur 14 assure une compression uniforme du ruban de fibre 12 dans chaque position de hauteur de la plaque de support se déplaçant vers le bas 4. Après chaque course g (voir la figure lb) dans la direction horizontale, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas d'une valeur préétablie. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est poussé contre les faces inférieures 9a et 3a du panneau de plaque rotative 9 et de la plaque rotative 3 pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de pression de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Le paquet de ruban de fibre 5 est par conséquent stabilisé à la fois de manière positive et non positive pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant. La figure 4 montre le chariot 20 avec le dispositif de maintien 19a, 19b, par exemple le bâti 19. Les éléments de maintien 19a, 19b maintiennent deux bandes transporteuses 17a, 17b, qui sont capables de déplacer la plaque de support 4 vers le haut ou vers le bas dans la direction des flèches L, M. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est disposé sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. Pendant le dépôt de ruban de fibre, la plaque de support 4 est déplacée en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B. Une fois que chaque position d'extrémité correspondante (voir les figures la, lb) a été atteinte, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas dans la direction E en principe par moins que l'épaisseur d'un ruban de fibre, par exemple 10 mm, à l'aide du moteur d'entraînement 13, afin de créer un espace sensiblement constant (ou place) pour la couche suivante de matière de ruban de fibre devant être déposée. La place sensiblement constante se rapporte à la zone entre le côté supérieur du paquet de ruban de fibre non supporté latéralement 5 et la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et produit une force constante par couche de ruban de fibre déposée. L'espace sensiblement constant permet seulement une place sensiblement constante pour le ruban de fibre 12 déposé pour chaque couche de ruban de fibre. Une couche de ruban de fibre représente la quantité de ruban de fibre 12 qui est déposée entre une paire individuelle de points de demi-tour de déplacement pour la plaque de support 4 (c'est-à-dire depuis le point où le mouvement de la plaque de support 4 change de direction jusqu'au point de demi-tour suivant). Le dépôt du ruban de fibre 12 dans l'espace sensiblement constant permet une densité sensiblement constante du ruban de fibre 12 dans tous les emplacements à l'intérieur du paquet de ruban de fibre 5, ce qui facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. L'espace sensiblement constant formé en abaissant (flèche E dans la figure 1) la plaque de support 4 est rempli directement et immédiatement par le ruban de fibre 12 s'écoulant de manière constante depuis la plaque rotative 3. Pendant le dépôt de ruban, le côté supérieur du paquet de ruban de fibre 5 appuie, sans espacement aucun, contre la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et contre la surface de base 9a des panneaux de plaque rotative 9. Il y a un contact constant. La masse de ruban de fibre déposé du paquet de ruban de fibre 5 est poussée contre les faces inférieures 3a et 9c comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de rappel de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Dans le même temps, ceci a pour résultat un pré-compactage du paquet de ruban de fibre 5, ce qui est avantageux pour une autre évacuation et un autre transport du paquet de ruban de fibre 5. La figure 5 montre un paquet de ruban de fibre 5a sur une plaque de support 4 pendant le dépôt de ruban dans la zone de dépôt 10. La référence 20 désigne le chariot (dispositif de guidage, dispositif de maintien) qui est mobile en arrière et en avant horizontalement. Le paquet de ruban de fibre 5a est déplacé horizontalement dans la direction C, D de son axe longitudinal, c'est-à-dire dans la direction de ses faces latérales longues. Parallèlement à et espacé d'une face latérale 51, il y a une paroi latérale fixe 22a qui est indépendante du chariot 20 et empêche une matière fibreuse quelconque qui tombe ou équivalent d'entrer dans la machine. La longueur du passage g (voir la figure lb) (longueur de course) est variable au moyen du moteur 6 (voir la figure 4), de telle sorte que la longueur a (voir la figure 3b) du paquet de ruban de fibre 5a est réglable. En aval de la zone de dépôt 10 est disposée la zone d'évacuation 11 dans laquelle se trouve une palette de transport 25 sur laquelle les deux paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont stockés l'un à la suite de l'autre. Selon les figures 6a, 6b, des trous débouchants 4.1.1 sont disposés sur la face supérieure 4a de la plaque de support 4.1, à travers lesquels, selon la figure 6a, dépassent les extrémités 23.1 de pattes coniques qui sont montées sur la face supérieure d'une plaque 23 disposée sur le côté 4b éloigné de la face supérieure 41. La plaque 23 peut être soulevée et abaissée dans la direction de flèches Q1, Q2, de telle sorte que, lorsque la plaque 23 est abaissée dans la direction Q2, les extrémités 23.1 sont désengagées des trous 4.1.1 selon la figure 6b. Selon la figure 6a, les extrémités 23.1 dépassent à travers les trous 4.1.1 pendant un court instant seulement au début du dépôt de ruban de fibre, de telle sorte que la première couche de ruban de fibre déposée est maintenue sur la face supérieure régulièrement lisse 41 et ne glisse pas de la face supérieure 41. Aussitôt que la couche de ruban de fibre repose de manière stable sur la face supérieure 41, les extrémités 23.1 sont abaissées hors d'engagement dans la direction Q2, de telle sorte qu'à un stade ultérieur pendant l'évacuation, le paquet de ruban de fibre sans pot 5 peut glisser de la face supérieure 41 sans problème. Selon les figures 7a à 7c, dans la face supérieure 41 de la plaque de support 4.2 sont disposées des rainures longitudinales 4.2.1 dans lesquelles, selon la figure 7b, des tiges de levage allongées 24a, 24b ou équivalent peuvent être insérées dans la direction R1, R2 sous le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 7c, les tiges de levage 24a, 24b peuvent être soulevées dans la direction S1, S2, avec pour résultat que le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5 est soulevé de la face supérieure 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que la plaque de support 4 peut être déplacée dans la direction W sous le paquet de ruban de fibre 5 et sans contact de friction avec le paquet de ruban de fibre 5 (voir la figure 10d). Selon la figure 8, la plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre 5d, se trouve dans la zone d'évacuation 11 au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Transversalement à l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre 5b, 5c, c'est-à-dire dans la direction de leurs faces latérales ou d'extrémité courtes 53, 54, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle a par exemple de 7 par rapport à l'horizontale. Sur la face latérale 252 de la palette de transport 25 proche de la base, selon la figure 8a, est montée une paroi de support 26, par exemple une paroi en tôle lisse ou équivalent, qui forme un angle de 90 avec la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Il en résulte que le paquet de ruban de fibre 5c repose contre la paroi de support 26. Le paquet de ruban de fibre 5b repose contre le paquet de ruban de fibre incliné 5c en contact avec celui-ci. Grâce à leur inclinaison, les paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont supportés de façon stable sur la palette de transport 25 et sont fixés à l'encontre d'un basculement et équivalent. Comme cela est également représenté dans la figure 8a, la paroi latérale lisse 22b peut être déplacée dans la direction des flèches Tl, T2, de telle sorte que, pendant l'évacuation du paquet de ruban de fibre 5d, un contact de friction gênant avec le paquet de ruban de fibre stocké 5b est évité. Selon la figure 8b, il y a un élément de support 98, par exemple une paroi de support perpendiculaire, qui peut être incliné d'environ 5 à 10 dans la direction horizontale autour d'un palier de afin d'incliner le paquet de ruban de fibre contre le paquet de ruban de fibre stocké et sont disposées, l'une à la suite de l'autre dans la direction Ul et s'étendant horizontalement sur la bande, une palette de transport vide 25a, une palette de transport 25b chargée avec un paquet de ruban de fibre 5c et une 25 palette de transport 25c totalement chargée avec quatre paquets de ruban de fibre 5b, 5c, 5d, 5e. Sur une face d'extrémité 252 de chaque palette de transport 25a, 25b, 25c est montée une paroi de support 26a, 26b ou 26c ou équivalent, qui est disposée de manière inclinée avec un 30 angle (3 d'environ 50 à 10 par rapport à la verticale. Grâce à l'inclinaison de la paroi de support 26c, les paquets de ruban de fibre 5b, 5c, 5d, 5e sont positionnés de manière stable sur les palettes de transport 25b et 25c. Chaque fois qu'un paquet de ruban de fibre 5 a été déchargé 20 lesquels il y a une fin autour de deux par un moteur 27. pivot 99, évacué 5a incliné 5b. Selon la forme sous la de figure 9, les moyens de stockage sont moyens de stockage à courroie, dans bande transporteuse 29 qui circule sans rouleaux de guidage 28a, 28b entraînés Sur la partie de bande supérieure 291 sur la palette de transport 25b, la partie de bande supérieure 291 se déplace dans la direction Ul de la largeur b (voir la figure 3c) d'un paquet de ruban de fibre 5. Pendant ou après le chargement de la palette de transport 25b, la palette de transport déjà pleine 25c peut être évacuée. Une fois que la palette de transport 25b a été chargée avec quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, la partie de bande supérieure 291 est déplacée dans la direction U1 de telle sorte que la palette de transport pleine 25b se déplace dans la position pour être évacuée et la palette de transport vide 25a se déplace dans la position (médiane) pour l'évacuation des paquets de ruban de fibre 5. Une nouvelle palette de transport vide 25a' est alors placée sur la partie de bande supérieure 291. Selon la figure 10a, entraîné par le moteur 6, en cours de déchargement de la zone de dépôt de ruban 10, une plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre sans pot 5d, est déplacé horizontalement dans la direction I et arrive dans une position espacée de la distance h au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') et en parallèle à la suite d'un paquet de ruban de fibre 5c déjà stocké sur la face supérieure 251 (figure 10b). Un élément de maintien 27 est alors déplacé horizontalement dans la direction V1 depuis une position à l'extérieur de la palette de transport 25 (figure 10b) jusqu'à une position en avant de la face d'extrémité 54 du paquet de ruban de fibre 5d (grâce à un dispositif d'entraînement non représenté) et espacé d'une distance i au-dessus de la face supérieure 41 de la plaque de support 4 (voir la figure 10') (figure 10c). Ensuite, entraîné par le moteur 6, la plaque de support 4 est déplacée seule en arrière, sans le paquet de ruban de fibre 5d, horizontalement dans la direction J sous l'élément de maintien 27 (voir la figure 10b). Au cours de ce mouvement dans la direction J, le paquet de ruban de fibre 5d, maintenu en place par l'élément de maintien 27, glisse hors de la surface lisse 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est enlevé de la plaque de support 4. Dans le même temps, comme cela est représenté dans la figure 10d, le paquet de ruban de fibre 5d est déposé sur la surface 251 de la palette de transport 25. La distance h entre la face supérieure 42 de la plaque de support 4 et le côté supérieur 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') est faible, de telle sorte que, lors du glissement hors de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5d est abaissé sur la palette de transport 25 sans problèmes. Finalement, l'élément de maintien 27 est déplacé en arrière horizontalement dans la direction V2 (figure 10e). Dans la position selon la figure 10c, la plaque de support 4 peut être entraînée en rotation (non représentée) autour de son axe longitudinal sur un angle d'environ 5 à 10 , de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre incliné 5b déposé. La rotation de la plaque de support 4 assiste le mouvement de glissement vers le bas du paquet de ruban de fibre 5d depuis la face supérieure 41. En variante (ou de manière additionnelle), une paroi en tôle ou équivalent peut être déplacée horizontalement dans la zone au-dessus de la palette de transport 25, laquelle paroi peut être inclinée autour d'un axe longitudinal, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 11, quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à 5d sont disposés l'un à la suite de l'autre sur la face supérieure 251 d'une palette de transport 25. L'extrémité de ruban ou l'extrémité du dernier anneau de ruban de fibre d'une couche supérieure (face supérieure 55) est reliée à l'extrémité de ruban ou l'extrémité du premier anneau de ruban de fibre d'une couche de base (surface de base 56) de paquets de ruban de fibre adjacents. Dans l'exemple représenté dans la figure 11, l'extrémité de ruban du dernier anneau de ruban de fibre de la couche supérieure (face supérieure 55) du paquet de ruban de fibre 5a est reliée à l'extrémité de ruban du premier anneau du ruban de fibre de la couche de base (surface de base 56) du paquet de ruban de fibre 5b. La même chose s'applique aux extrémités de ruban et au raccordement de celles-ci par rapport aux autres paquets de ruban de fibre 5c et 5d. De cette manière, en reliant ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre 5a à 5d est créé. Lorsqu'ils sont délivrés à et utilisés dans des machines alimentées en ruban (figures 15 à 17 et 19 à 21), tous les paquets de ruban de fibre du paquet de ruban de fibre total, en commençant avec la couche supérieure (face supérieure 55) du paquet de ruban de fibre 5d, peuvent être utilisés l'un après l'autre en une unique opération et sans interruptions. Selon la figure 12, il y a un chariot élévateur à fourche 31 destiné à transporter la palette de transport 25 avec les paquets de ruban de fibre 5a à 5d disposés sur la face supérieure 251. Transversalement à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, c'est-à-dire parallèlement aux faces d'extrémité courte 53 et 54 des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle 7 par rapport à l'horizontale. Les fourches inclinées de manière correspondante 32 du chariot élévateur à fourche 31 s'engagent sous la palette de transport 25 transversalement aux axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre 5a à 5d. Les faces latérales 51r 52 des paquets de ruban de fibre 5a à 5d et la paroi de support 26 sont inclinées avec un angle par rapport à la verticale. Le paquet 5' se composant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d est supporté de manière stable pour le transport et assuré à l'encontre d'un glissement, d'un basculement ou équivalent, en particulier grâce au fait qu'il est incliné par rapport à la verticale, en reposant contre la paroi de support 26 et en étant supporté au-dessus du centre de gravité du paquet 5' ou en ayant un centre de gravité bas et au-dessous des moyens de support. Selon la configuration de la figure 13, dans laquelle le chariot élévateur à fourche 31 selon la figure 12 ou un véhicule de transport correspondant est utilisé, il y a une palette de transport 25 portant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, laquelle palette de transport est inclinée d'un angle 8 transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, les fourches 32a, 32b du chariot élévateur à fourche 31 s'engageant sous les paquets de ruban de fibre 5a à 5d dans la direction de leurs axes longitudinaux. Les fourches 32a, 32b peuvent tourner autour d'un axe longitudinal commun qui s'étend dans leur orientation longitudinale. Selon la figure 14, six bancs d'étirage la à 1f, par exemple Trützschler TD 03, sont disposés en une rangée l'un à la suite de l'autre. A l'entrée de chaque banc d'étirage la à 1f se trouve un tablier 35 respectif {table d'avance) avec six pots ronds 36 (seules les positions 35 et 36 pour le banc d'étirage la sont représentées), à partir desquels six rubans de fibre devant être étirés sont délivrés chacun au système d'étirage 2 d'un banc d'étirage la à 1f respectif. A la sortie de chaque banc d'étirage la à 1f, des paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont produits dans la zone de dépôt 10 respective (voir entre autre les figures 1, 2, 4 et 5) . Les bancs d'étirage la à 1f sont à la fois des machines de filature alimentées en ruban et délivrant du ruban. Après la sortie de chaque banc d'étirage la à 1f se trouve un dispositif de stockage 30a à 30f respectif, sur lequel, depuis un côté, les paquets de ruban de fibre sans pot 5 produits dans le banc d'étirage la à 1f sont évacués et dans lequel les paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont stockés sur des palettes de transport 25. Sur l'autre côté respectif et le long des dispositifs de stockage 30a à 30f sont disposés des moyens de guidage à rail 37, sur lesquels (selon l'exemple représenté dans la figure 14), deux véhicules de transport entraînés 38a, 38b sont déplacés en arrière et en avant dans la direction des flèches W1, W2. Les dispositifs de stockage 30a à 30f sont, grâce à ces moyens, positionnés de telle sorte qu'ils s'étendent dans un passage commun pour les véhicules de transport 38a, 38b. Au niveau d'une zone d'extrémité des moyens de guidage à rail 37 (dans la figure 14 dans la zone après le dispositif de stockage 30f) sont disposés, transversalement par rapport aux moyens de guidage à rail 37, un dispositif de transport 39, par exemple un transporteur à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour le transport de palettes de transport 25 chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 (palettes pleines) et un dispositif de transport 40, par exemple une bande à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour des palettes de transport vides 25 (palettes vides). Le dispositif de transport 39 mène à une presse 41 ayant un dispositif de liage 42, en aval duquel sont disposés une bascule 43 et un dispositif d'étiquetage 44. Après cela est prévu un autre dispositif de transport 45 destiné à avancer et transporter les paquets de ruban de fibre liés 5, qui peuvent se composer d'un paquet 5' d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels. Dans l'exemple représenté dans la figure 14, le véhicule de transport 38a porte deux palettes de transport 25a, 25b ayant chacune un paquet 5', 5" de quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, les palettes de transport 25a, 25b ayant été transportées hors du dispositif de stockage 30a et chargées sur le véhicule de transport 38a. Par conséquent, dans le dispositif de stockage 30a, il y a deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25'. Dans chacun des dispositifs de stockage 30b à 30e se trouvent deux palettes de transport vides 25' destinées à recevoir des paquets de ruban de fibre sans pot 5 ou des paquets 5' . Dans le dispositif de stockage 30f, deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25' sont représentées. Sur le véhicule de transport entraîné 38b sont disposés deux palettes de transport vides 25', 25". En fonctionnement, le véhicule de transport 38a se déplace jusqu'à une extrémité du dispositif de transport 39, où des palettes 25a, avec les paquets 5', 5", 25b sont chargées l'une après l'autre et avancées jusqu'à la presse 41 dans les directions de la flèche X. Ici, les paquets 5', 5" sont pourvus de plaques de base et de capot (non représentées), par exemple en carton ondulé, en panneaux de fibre ou équivalent, pressés, liés et, enlevés des palettes de transport 25, évacués sur le dispositif de transport 45 sous la forme de paquets liés. Les palettes de transport vides 25' séparés des paquets 5', 5" sont transportés au moyen d'un transporteur transversal 46 jusqu'au dispositif de transport 40 d'où ils sont chargés dans la direction Y sur un des véhicules de transport 38a ou 38b. Selon la figure 15, à l'entrée d'un banc d'étirage 1, par exemple Trützschler TD 03, est disposée une table d'avance 35 (tablier) qui est associée à deux palettes de transport 25a, 25b. Quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.1 à 5.4 sont disposés de façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25a, et quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.5 à 5.8 sont disposés de façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25b. Les paquets de ruban de fibre 5.1 à 5.8 sont travaillés individuellement, c'est-à-dire que, dans le cas de quatre paquets de ruban de fibre 5.1 à 5.4 et 5.5 à 5.8 sur une palette de transport 25a et 25b, respectivement, il y a dans chaque cas quatre points de travail. Le banc d'étirage 1 est alimenté avec huit rubans de fibre (voir les rubans de fibre 82 dans la figure 20). Un tel agencement crée une version dans laquelle l'utilisation de l'espace est optimisée. Selon la figure 16, en amont de l'entrée du banc d'étirage 1, par exemple Trützschler TD 03, est disposée de la même manière la table d'avance 35 (tablier) qui est associée, cependant, à huit palettes de transport vides 25a à 25h. Sur chaque palette de transport 25a à 25h sont disposés de façon stable l'une à la suite de l'autre quatre paquets de ruban de fibre sans pot, par exemple des paquets de ruban de fibre sans pot 5.1, 5.2, 5.4, 5.4 sur la palette de transport 25a, qui, dans la forme de réalisation selon la figure 11, sont reliés l'un à l'autre par leurs extrémités de ruban. De cette manière, les paquets de ruban de fibre sur une palette de transport, par exemple les paquets de ruban de fibre 5.1, 5.2, 5.3, 5.4 sur la palette de transport 25a, sont déroulés l'un après l'autre sans interruption, en apportant l'avantage de longueurs de défilement de ruban importantes. Lorsqu'il y a quatre paquets de ruban de fibre sur chaque palette de transport, le temps de travail pour un paquet de ruban de fibre total est quadruplé. Un tel agencement constitue une version à rendement optimisé. Dans les bancs d'étirage la à 1f représentés dans la figure 14, qui sontdes machines de filature alimentées en ruban et délivrant du ruban, plutôt que d'être alimentée avec des pots ronds 36, chaque tablier 35 peut être alimentée avec des paquets de ruban de fibre sans pot 5, par exemple de la manière représentée dans les figures 15 et 16. Selon la figure 17, l'appareil selon l'invention est utilisé dans ce que l'on appelle une filature directe. Le procédé d'automatisation du processus de production de fil, spécialement dans des filatures ayant des machines de filature à rotor, est basé d'une manière avantageuse sur l'utilisation de paquets de ruban de fibre sans pot 5 à section allongée. Un tel paquet de ruban de fibre 5 sur un support allongé 25 peut être positionné de manière exacte, orientée et stable par des moyens pouvant être obtenus facilement sur une position de fonctionnement sélectionnée de la machine de filature à rotor. Le processus automatique de production de fil est commandé par un centre de commande 50 qui détermine l'échange des supports, par exemple des palettes de transport 25, sous les positions de filature des machines de filature à rotor 51a à 51d, par exemple sur la base de la somme de deux signaux logiques, le fait d'atteindre ou de dépasser un temps de filature prédéterminé d'une position de filature, de telle sorte que l'opération de filature a été interrompue dans cette position de filature. Afin d'optimiser le processus d'échange des supports 25, le centre de commande 50 a connaissance de l'information se rapportant au pur temps de filature des positions de filature individuelles depuis le dernier échange des supports 25 de la position de filature en question. Comme poste de chargement pour les supports 25, la filature a au moins une carde plate 52a à 52c, par exemple Trützschler TC 03, chacune contenant un système d'étirage intégré 53a à 53c, par exemple Trützschler IDF, et une plaque rotative 54a à 54c. Chaque carde plate 52a à 52c est associée à un dispositif de stockage 55a, 55b et 55c pour des palettes de transport 25' chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 et pour des palettes de transport vides 25". Les dispositifs de stockage 55a, 55b et 55c peuvent être sous la forme de moyens de stockage à bande, par exemple de la manière représentée dans la figure 9. Entre les machines de filature à rotor 51a à 51d et les dispositifs de stockage 55a à 55c est installée dans le plan du plancher de la filature une boucle à induction 56 au moyen de laquelle les signaux provenant du centre de commande 50 et les réactions des capteurs provenant de et/ou pour au moins un chariot de transport commandé de manière automatique 57, ayant au moins une palette de transport 25 pour chacun des paquets de ruban de fibre sans pot 5, sont transmis. La référence 58 désigne des moyens de stockage intermédiaires (tampon) pour des palettes de transport 25 ayant des paquets de ruban de fibre sans pot 5 et pour des palettes de transport vides 25'. Les machines de filature à rotor 51a à 51d sont des machines de filature alimentées en ruban. La figure 18 montre la carde plate 52, par exemple une carde plate Trützschler TC 03, comme machine de salle de filature délivrant du ruban, ayant un rouleau d'avance 60, une table d'avance 61, des avant-trains 62a, 62b, 62c, un cylindre 63, un peigneur 64, un rouleau débourreur 65, des rouleaux de pincement 66, 67, un élément de guidage de nappe 68, un entonnoir à nappe 69, des rouleaux d'évacuation 70, 71 et un chapeau de carde rotative 59. En aval de la sortie de la carde plate 52 est disposé un dispositif de dépôt de ruban 72, dans lequel la plaque rotative en rotation 54 est disposée dans un panneau de plaque rotative 73, au-dessus de laquelle est disposé le système d'étirage 53, par exemple Trützschler IDF. Le ruban de fibre 74 produit par la carde plate 52 passe au moyen d'un entonnoir à ruban à travers le système d'étirage 53, un entonnoir à ruban avec des rouleaux d'évacuation, puis le canal de ruban de la plaque rotative 54 et est déposé sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support 4, qui est déplacée en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B pendant le dépôt et qui est abaissée dans la direction E après chaque course. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Selon la figure 19, un banc à broches 75, une machine de salle de filature alimentée en ruban, a un dispositif à broche et bobine 76, un système d'étirage de banc à broches 77 et une table d'avance amont (tablier). Sous le tablier 35 se trouvent quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à 5b, les paquets de ruban de fibre 5a, Sb étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25a et les paquets de ruban de fibre 5c, 5d étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25b. Selon la figure 20, une machine de préparation de peignage 80, une machine de salle de filature alimentée en ruban et délivrant du ruban, possède deux tables d'avance 35a, 3Sb (tablier) disposées parallèlement l'une à l'autre, six palettes de transport 251 à 256 portant des paquets de ruban de fibre sans pot S. à 56 (seul 51 est représenté) qui sont disposés sous la table d'avance 35a et six palettes de transport 257 à 2512 portant des paquets de ruban de fibre sans pot 5g à 51 qui sont disposées sous la table d'avance 35b. Les tables d'avance 35a, 35b ont une poulie de guidage 81 disposée au-dessus de chacun des paquets de ruban de fibre 5a à 51. Les rubans de fibre 82 retirées des paquets de ruban de fibre 5a à 51, après avoir été guidés par les poulies de guidage 81, passent dans deux systèmes d'étirage 83a, 83b de la machine de préparation de peignage 80 qui sont disposés l'un après l'autre. A partir du système d'étirage 83a, la nappe de ruban de fibre qui a été formée est guidée sur la table à nappe 84 et, à la sortie du système d'étirage 83b, déposée l'une au-dessus de l'autre avec la nappe de ruban de fibre produite dedans. Les deux nappes de ruban de fibre sont étirées dans un système d'étirage en aval 83c, et la matière fibreuse produite dans le système d'étirage 83c est déposée, en utilisant une plaque rotative en aval, en anneaux sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale afin de former un paquet de ruban de fibre sans pot 5. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est alors délivré à une machine de peignage (voir la figure 21). Selon la figure 21, une machine de peignage 90 a six têtes de peignage 91a à 91f disposées en une rangée l'une à la suite de l'autre. Chaque tête de peignage 91a à 91f est associée à une palette de transport 251 à 256, deux paquets de ruban de fibre sans pot 51 à 512 (seul 51 étant représenté) étant positionnés de manière stable sur chaque palette de transport 251 à 256. Les rubans de fibre 92 qui ont été déposés en anneau sont étirés à partir des paquets de ruban de fibre 5a à 51 qui, vus dans la vue en plan, sont sensiblement rectangulaires. Dans ce but, au-dessus des paquets de ruban de fibre 51 à 512 se trouve un bâti de tablier 93 avec des poulies de guidage (voir la figure 20). Les rubans de fibre 92 sont peignés dans les têtes de peignage 91a à 91f et délivrés au moyen de la table de ruban 94 à un système d'étirage 95, dans lequel les rubans de fibre 92 sont combinés afin de former un unique ruban de fibre 96. Dans l'étape de dépôt de ruban en aval, une plaque rotative 97 dépose le ruban de fibre 96 sous forme d'anneau sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot est alors délivré à une machine de filature ou des moyens de stockage. Les composants mentionnés ci-dessus, ainsi que les paquets de ruban de fibre 5, peuvent, lorsque cela est exigé, être prévus de manière unique ou multiple. Les mots de composant choisis ne doivent également pas être interprétés au sens étroit des mots, mais doivent être compris comme étant des synonymes pour un certain type de machine ou de composant de système. Par exemple, dans le contexte de la présente invention, le banc d'étirage 1 représente une ou plusieurs machines délivrant du ruban ou produisant du ruban. Les paquets de ruban de fibre 5 ont une forme sensiblement rectangulaire dans les configurations représentées. Différents types de machines de filature peuvent être utilisés comme machines de filature alimentées en ruban (traitement de ruban), par exemple des machines de filature en anneau ou de filature à extrémité ouverte, mais également des bancs d'étirage, des bancs à broches, des machines de préparation de peignage ou des machines de peignage, qui sont alimentés avec des rubans de fibre pour la production de structures de fibre (mèche, nappe enroulée, ruban de fibre, fil). Pour l'explication de la figure 17, une machine de filature à extrémité ouverte a été choisie seulement comme exemple de réalisation. La construction particulière du dispositif de stockage est, en principe, également sans signification pour la présente invention; en principe, une position de stockage pour les paquets de ruban de fibre 5 est suffisante dans ce but. Les paquets de ruban de fibre 5 produits dans le banc d'étirage 1 sont de préférence disposés sous forme d'un groupe sur un support au moyen duquel ils sont toujours transportés en arrière et en avant comme une unité complète entre les composants individuels du système. Selon les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, une pluralité de véhicules de transport est prévue, chacun d'eux étant capable de recevoir un groupe de paquets de ruban de fibre sans pot 5 sous la forme d'une unité qu'il transporte depuis le banc d'étirage 1 (délivrant du ruban ou produisant du ruban) jusqu'à une machine textile de traitement de ruban ou consommant du ruban pour un autre traitement ou pour un stockage intermédiaire. Dans les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, les véhicules de transport sont sous la forme d'unités automatiques, dont les moyens d'entraînement ne sont pas représentés pour des raisons de clarté des dessins, qui peuvent se déplacer le long d'un passage entre les composants individuels du système. Le terme passage ou piste ne doit pas être compris au sens étroit du mot; il est prévu également pour comprendre des moyens de guidage à infrarouge ou ultrasonores ou équivalent. Si le véhicule de transport est dirigé manuellement, le terme passage comprend également n'importe quel type de trajet le long duquel le véhicule de transport est ou peut être transporté. Dans la filature, des pots, également appelés pots de filature, sont des corps creux (réceptacles) qui sont utilisés pour le dépôt, pour contenir et pour évacuer des rubans de fibre. Les pots sont avancés, transportés, stockés et livrés. Ces pots sont sous la forme de pots rectangulaires fermés sur tous les côtés par des parois, c'est-à-dire ayant quatre parois latérales et une paroi de base, à l'exception du côté supérieur ouvert, qui est utilisé comme ouverture de remplissage et d'évacuation pour le ruban de fibre. Au contraire, l'invention se rapporte à des paquets de ruban de fibre sans pot 5, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de pots, de réceptacles ou équivalent pour le ruban de fibre. Le ruban de fibre est déposé, retiré, avancé, stocké et livré sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5
Dans un appareil dans une filature destiné à transporter un paquet de ruban de fibre sans pot (5) entre une machine de filature délivrant du ruban (52a à 52c) ou des moyens de stockage (55a à 55c) et un autre dispositif de traitement (51a à 51d) ou d'autres moyens de stockage, ayant un support destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot , le support et le paquet de ruban de fibre sans pot sont transportables en commun. Afin d'effectuer un transport simple du paquet de ruban de fibre sans pot, il y a un dispositif de transport (57a, 57b) pour le transport commun du support et de au moins un paquet de ruban de fibre positionné de façon stable, le dispositif de transport (57a, 57b) étant guidé par piste ou par voie ou étant librement mobile.
1. Appareil dans une filature destiné à transporter un paquet de ruban de fibre sans pot entre une machine de filature délivrant du ruban, par exemple un banc d'étirage, ou des moyens de stockage et un autre dispositif de traitement, plus spécialement une machine de filature alimentée en ruban, ou d'autres moyens de stockage, ayant un support destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot (5), le support (25) étant sensiblement non enfermé, et dans lequel le support et le paquet de ruban de fibre sans pot sont transportables en commun, caractérisé en ce qu'il y a un dispositif de transport (31; 38a, 38b; 57a, 57b) pour le transport commun du support (25; 25a à 25c; 25', 25"; 25a à 25h; 251 à 2512) et de au moins un paquet de ruban de fibre (5) positionné de façon stable (5; 5a à 5e; 5', 5"; 5.1 à 5.8; 5a à 51), le dispositif de transport (31; 38a, 38b; 57a, 57b) étant guidé par piste ou par voie ou étant librement mobile. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) est déplaçable (déchargeable) sur un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25) ou équivalent. 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, après le déplacement (déchargement) du paquet de ruban de fibre (5), le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette detransport (25), est mobile dans la direction latérale afin de recevoir un autre paquet de ruban de fibre. 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3 dans le cas où il y a un dispositif de stockage, caractérisé en ce que plus d'un paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé) sur le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25). 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le nombre de paquets de ruban de fibre (5), de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), correspond au nombre de paquets de ruban de fibre devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25), est associé à un élément de support, par exemple une paroi de support (26), monté sur un côté. 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé (déchargé). 8. Appareil selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'élément de support {26) est dans une position fixe. 5 10 15 20 25 30 9. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est monté sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25). 10. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. 11. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'élément de support (26) se compose d'une matière qui facilite le glissement. 12. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est revêtu avec une matière qui facilite le glissement. 13. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que l'élément de support (26), par exemple une paroi de support ou équivalent, est inclinable d'environ 5 à 10 . 14. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que l'élément de support (26), par exemple une paroi de support ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25),est inclinable ou est incliné d'un angle de préférence de 5 à 10 . 16. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25), a sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transport et/ou pour le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche (31). 17. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), a des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que, après dépôt d'un paquet de ruban de fibre (5) sur le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), le dispositif de stockage ou le dispositif de transport peut être déplacé transversalement par un mouvement latéral afin de recevoir le paquet de ruban de fibre suivant. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que, sur le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25), se trouve, lorsque cela est exigé, au moins une position de stockage vide pour unpaquet de ruban de fibre ou au moins une position de stockage ayant un paquet de ruban de fibre. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, une position de stockage vide vers laquelle un paquet de ruban de fibre (5) est déplaçable (déchargeable). 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, au moins une position de stockage de réserve pour des paquets de ruban de fibre déposés. 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre à déplacer (décharger). 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés est échangeable avec un dispositif de stockage et/ou un dispositif de transport pourvu de positions de stockage vides. 24. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce qu'un dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés est mobile hors de la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. 25. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce qu'un dispositif de stockage vide, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), est mobile dans la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. 26. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce qu'un dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être transporté vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers un magasin. 27. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que le transport est effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche (31). 28. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que le transport est effectué par un appareil de transport. 29. Appareil selon la 28, caractérisé en ce que l'appareil de transport est guidé par piste, par exemple guidé par rail. 30. Appareil selon la 28, caractérisé en ce que l'appareil de transport est librement mobile.30 31. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que le dispositif de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport pourvu (chargé) de paquets de ruban de fibre déposés peut être positionné directement sur un appareil de transport. 32. Appareil selon l'une quelconque des 28 à 31, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un wagon ou équivalent. 33. Appareil selon l'une quelconque des 28 à 31, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un chariot élévateur à fourche (31) ou équivalent. 34. Appareil selon l'une quelconque des 28 à 33, caractérisé en ce que l'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur d'entraînement. 35. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 34, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé) dans une presse, par exemple une presse à balle. 36. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 35, caractérisé en ce que le déplacement est effectué par décalage. 37. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 36, caractérisé en ce que les extrémitésde ruban des paquets de ruban de fibre (5) peuvent être reliées l'une à l'autre. 38. Appareil selon la 37, caractérisé en ce que les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre (5) sont positionnées pour raccordement. 39. Appareil selon la 37 ou 38, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement. 40. Appareil selon la 37 ou 38, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre au moyen d'un dispositif. 41. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 40, caractérisé en ce que, dans le cas de paquets de ruban de fibre (5) qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, l'extrémité de ruban de la couche la plus basse d'un paquet de ruban de fibre peut être reliée à l'extrémité de ruban de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (adjacent). 42. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 41, caractérisé en ce que, en reliant ensemble des extrémités de ruban, un unique paquet de ruban (5a à 5d) de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. 43. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 42, caractérisé en ce que au moins un élément latéral (26), par exemple une paroi ou équivalent, est inclinable d'environ 5 à 10 . 44. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 43, caractérisé en ce que au moins un élément latéral (26), par exemple une paroi ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 45. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 44, caractérisé en ce que l'appareil est un appareil sans pot. 10 46. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 45, caractérisé en ce que, par rapport au paquet de ruban de fibre (5), l'évacuation de la machine et/ou le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage est effectué sans 15 pots, réceptacles ou équivalent. 47. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 46 dans le cas où il y a une zone d'évacuation, caractérisé en ce que le ruban de fibre 20 déposé (paquet de ruban de fibre) est mobile grâce à des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du ruban de fibre (paquet de ruban) hors de la zone d'évacuation sans pots additionnels, réceptacles ou équivalent. 25 48. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 47, caractérisé en ce que le ruban de fibre peut être déposé sous forme d'anneau. 49. Appareil selon l'une quelconque des 30 1 à 48, caractérisé en ce que le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement. 50. Appareil selon la 47, caractérisé en ce que les moyens mécaniques sont constitués par un5dispositif de pression, par exemple un élément coulissant ou équivalent. 51. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) est transporté sur un support (25). 52. Appareil selon la 51, caractérisé en ce que le support pour le paquet de ruban de fibre (5) est associé à un dispositif de transport, par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. 53. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 52, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé sans secousse ou pratiquement sans secousse. 54. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 53, caractérisé en ce que la modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'augmentation de vitesse et de freinage se produit de manière sensiblement continue (sans saut). 55. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 54, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement est associé à un dispositif d'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement. 56. Appareil selon la 55, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement pouvant être commandé est relié à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. 57. Appareil selon la 55 ou 56, caractérisé en ce que le dispositif de déplacement entraîné est capable d'effectuer un déplacement stable du paquet de ruban de fibre (5). 58. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 57, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) est sans pot. 10 59. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 58, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) a une section allongée. 60. Appareil selon la 6 et l'une 15 quelconque des 1 à 59, caractérisé en ce que l'élément de support par exemple la paroi de support (26) ou équivalent et/ou l'élément latéral est inclinable ou est incliné autour d'un axe horizontal. 20 61. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 60, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé dans un état dans lequel il est supporté de manière stable. 25 62. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 61, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être supporté au niveau de son centre de gravité ou au-dessus de celui-ci. 30 63. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 62, caractérisé en ce que le dispositif de transport a un support, par exemple une palette de transport {25), destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot.5 64. Appareil selon la 6 et l'une quelconque des 1 à 63, caractérisé en ce que le support (25) et l'élément de support {26) sont approximativement en forme de L. 65. Appareil selon la 6 et l'une quelconque des 1 à 64, caractérisé en ce que le support (25) peut être relevé sur le côté éloigné de l'élément de support (26). 66. Appareil selon la 65, caractérisé en ce qu'un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour l'élévation. 67. Appareil selon la 6 et la 65 ou 66, caractérisé en ce que, du fait de l'élévation, le paquet de ruban de fibre (5), qui peut être incliné contre l'élément de support (26) et/ou contre un autre paquet de ruban de fibre, peut être transféré dans une position stable. 68. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 67, caractérisé en ce qu'il y a un dispositif d'entraînement destiné à déplacer la surface de support de réception. 69. Appareil selon la 68, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement a une courroie 30 crantée et des roues dentées. 70. Appareil selon la 68 ou 69, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement comprend un vérin pneumatique ou équivalent. 71. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 70, caractérisé en ce que le support (25) est une palette standard. 72. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 71, caractérisé en ce qu'un nombre de paquets de ruban de fibre approprié pour un autre traitement peut être transporté sur le support, par exemple une palette de transport (25). 73. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 72, caractérisé en ce que le dispositif de transport (38a, 38b) est guidé par rail. 74. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 72, caractérisé en ce que le dispositif de transport est guidé par piste, par exemple au moyen d'une boucle à induction, ou équivalent. 75. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 72, caractérisé en ce que le dispositif de transport est librement mobile. 25 76. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 75, caractérisé en ce qu'une multiplicité de dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou de moyens de stockage peut être servie par un dispositif de transport guidé par rail ou par piste. 30 77. Appareil selon la 76, caractérisé en ce que les dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou les moyens de stockage sont positionnés de 20telle sorte qu'ils sont le long d'un passage commun pour le dispositif de transport. 78. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 77, caractérisé en ce que le transport du support, par exemple une palette de transport (25) est effectué jusqu'à un dispositif de stockage. 79. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 78, caractérisé en ce que le transport du support, par exemple une palette de transport (25), est effectué jusqu'à des positions d'alimentation (positions de déroulement) prévues sur les autres machines de traitement. 80. Appareil selon la 79, caractérisé en ce qu'une position d'alimentation est le tablier (table d'avance) d'un banc d'étirage. 81. Appareil selon la 79 ou 80, caractérisé en ce qu'une position d'alimentation est le tablier (table d'avance) d'un banc à broches. 82. Appareil selon l'une quelconque des 79 à 81, caractérisé en ce qu'une position d'alimentation est le tablier {table d'avance) d'une machine de préparation de peignage. 83. Appareil selon l'une quelconque des 79 à 82, caractérisé en ce qu'une position d'alimentation est la position de filature d'une machine de filature (filature directe). 84. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 83, caractérisé en ce que le transportdu support, par exemple une palette de transport, est effectué jusqu'à une presse pour compression du paquet de ruban de fibre. 85. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 84, caractérisé en ce que les paquets de ruban de fibre sont pourvus d'une marque d'identification, par exemple un code à barres, une marque de couleur ou équivalent. 86. Appareil selon la 85, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte aux conditions de production. 87. Appareil selon la 85, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte à la qualité de matière fibreuse. 88. Appareil selon la 85, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte à des valeurs d'essai. 89. Appareil selon l'une quelconque des 85 à 88, caractérisé en ce que la marque d'identification permet à un mélange de paquets de ruban de fibre d'être assemblé au niveau des positions d'alimentation. 90. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 91, caractérisé en ce que l'assemblage de paquets de ruban de fibre permet de former un mélange à des positions prédéterminées des positions d'alimentation.
B,D
B65,D01
B65H,D01G,D01H
B65H 54,B65H 67,D01G 27,D01H 9
B65H 54/80,B65H 67/04,D01G 27/00,D01H 9/00
FR2888030
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES
20,070,105
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides et plus particulièrement, un dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode à commutation dans le plan (IPS In plane switching). Un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) commande un champ électrique appliqué à une cellule de cristaux liquides pour moduler une lumière incidente sur la cellule de cristaux liquides, moyennant quoi une image s'affiche. Le dispositif LCD peut être classé en un type de champ électrique vertical et un type de champ électrique horizontal conformément à une direction d'un champ électrique généré pour entraîner des cristaux liquides dans la cellule de cristaux liquides. Le dispositif LCD de type à champ électrique vertical comporte une électrode de pixel et une électrode commune opposées verticalement entres elles sur un premier substrat et un second substrat, respectivement, qui sont également en opposition verticale entre eux. Lorsqu'une tension est appliquée aux électrodes, un champ électrique dans une direction verticale est généré et appliqué à la cellule de cristaux liquides. Le dispositif LCD de type à champ électrique vertical fournit généralement un taux d'ouverture relativement large. Cependant, le dispositif LCD de type à champ électrique vertical a généralement un angle de vue étroit. Un mode de cristaux liquides classique du dispositif LCD de type à champ électrique vertical est un mode à nématique en hélice (ci-après dénommé "mode TN"). Dans le mode TN, des molécules 13 de cristaux liquides sont placées entre un premier substrat de verre 14 et un second substrat de verre 12, tel que représenté sur les figures 1B et 1B. Un premier polariseur 15 ayant un axe de transmission lumineuse d'une direction spécifique est formé sur un plan de sortie de la lumière du premier substrat de verre 14. De manière similaire, un second polariseur 1 l de l'axe de transmission lumineuse, qui croise perpendiculairement l'axe de transmission lumineuse du premier polariseur 15, est formé sur le plan incident de la lumière du second substrat de verre 12. En outre, dans le mode TN, une électrode transparente (non représentée) est formée sur chacun parmi les premier et second substrats de verre, et un film d'alignement (non représenté) est formé pour régler un angle de pré-inclinaison. Le fonctionnement du mode TN est décrit ci-après à l'aide d'un exemple d'un dispositif LCD en mode TN normalement blanc. Lorsque aucune tension n'est appliquée sur les électrodes transparentes (c'est-à-dire, un état inactif), des axes optiques locaux (c'est-à-dire, directeurs) des molécules de cristaux liquides dans une couche de cristaux liquides sont vrillés de manière continue à 90 entre le premier R,Brevets 24700124706051215-tradTXTFR doc - lb décembre 2005 - 1/12 substrat de verre 14 et le second substrat de verre 12. Donc, une direction polarisée d'une lumière polarisée linéairement incidente au travers du polariseur 11 du second substrat de verre 12 suit les axes optiques des molécules de cristaux liquides vrillées, passant ainsi au travers du polariseur 15 du premier substrat de verre 14 tel que représenté sur la figure 1A. Ainsi, le dispositif LCD est normalement dans un état "blanc" lorsque aucune tension n'est appliquée. Inversement, lorsqu'une tension est appliquée sur les électrodes transparentes (c'est-à-dire, un état actif), un champ électrique est généré par la différence de tension entre les électrodes transparentes. Le champ électrique généré force les molécules 13 de cristaux liquides normalement vrillées à s'aligner dans la direction du champ électrique, et à devenir ainsi reliées. En conséquence, les axes de lumière d'une partie centrale de la couche de cristaux liquides sont parallèles au champ électrique. Lorsque la lumière polarisée linéairement incidente au travers du polariseur 11 passe au travers de la couche de cristaux liquides non vrillée, sa direction polarisée reste la même. Ainsi, la lumière polarisée linéairement est bloquée par le premier substrat de verre 14, tel que représenté sur la figure 1B. En mode TN, un angle de vue large est difficile à obtenir car son rapport de contraste et de brillance varie de manière importante conformément à l'angle de vue. En règle générale, un dispositif LCD de type à champ électrique horizontal a un angle de vue plus large que le dispositif LCD à mode TN de type vertical. Un mode de cristaux liquides représentatif du dispositif LCD de type à champ électrique horizontal est un mode à commutation dans le plan (dénommé ci-après "mode IPS"). En mode IPS, un champ électrique est généré entre des électrodes formées sur le même substrat et les molécules de cristaux liquides sont entraînées par le champ électrique dans le plan. En mode IPS, tel que représenté sur la figure 2, une électrode 21 de pixel et une électrode commune 22 sont formées sur le même substrat de verre. Par conséquent, un angle de vue large est obtenu car un cristal liquide 23 est entraîné sensiblement à l'intérieur d'un plan horizontal par le champ électrique appliqué entre les électrodes 21 et 22. La figure 3 représente un schéma de principe illustrant un agencement de réseau de mode IPS selon l'art apparenté. Tel que représenté sur la figure 3, un dispositif LCD à mode IPS comporte un substrat 30 de transistors en couche mince (TFT) sur lequel des électrodes 21 de pixel et des électrodes communes 22 sont formées, et un circuit de pilotage 28 pour fournir une tension commune Vcom à des lignes de câblage communes 24 et 25 du substrat 30 de TFT. Une pluralité de lignes 27 de données et une pluralité de lignes 26 de grille se croisent entre elles sur le substrat 30 de TFT, et un TFT 23 est formé au niveau de chaque partie de croisement de ces dernières. Des premières lignes de câblage communes 24 sont formées dans R-ABrevets 24700A24706-05 12 1 5-tradTXTFR. duc - 16 décembre 2005 -22/12 une direction horizontale et raccordées à l'électrode commune 22. Des secondes lignes de câblage communes 25 sont formées dans une direction verticale et interconnectent les premières lignes de câblage communes 24 au circuit de pilotage 28. Une électrode source du TFT 23 est raccordée à la ligne 27 de données, et une électrode de drain est raccordée à une électrode 21 de pixel, et une électrode de grille est raccordée à la ligne 26 de grille. Le circuit d'enregistrement 28 convertit des données d'image numérique en tensions de données analogiques devant être fournies aux lignes 27 de données. Le circuit de pilotage 28 applique également une tension commune Vcom aux secondes l0 lignes de câblage communes 24. La tension commune Vcom fournie au travers des secondes lignes de câblage communes 24 est fournie aux électrodes communes 22 au travers des premières lignes de câblage communes 24. Les cellules de cristaux liquides sont entraînées par un potentiel efficace engendré par une différence entre la tension commune Vcom appliquée aux électrodes communes 22 et des tensions de pixel appliquées aux électrodes 21 de pixel, modulant ainsi la lumière. Afin de réduire la tension de données en mode IPS, un système d'inversion de ligne est utilisé lorsque la tension de données de la même polarité est fournie aux cellules de cristaux liquides de la même ligne horizontale tandis que la tension de données de polarités opposées est fournie aux cellules de cristaux liquides adjacentes verticalement. La tension commune Vcom du système d'inversion de ligne est générée en tant qu'une tension en CA, qui est inversée en une tension élevée et une tension faible pour chaque période horizontale afin de réduire la excursion de tension dela tension de données analogique fournie à la ligne 27 de données. Dans un tel dispositif LCD à mode IPS, si un écartement entre l'électrode 21 de pixel et l'électrode commune 22 est allongé pour accroître le taux d'ouverture, le potentiel efficace de la cellule de cristaux liquides doit être accru en conséquence soit en accroissant la tension de données soit la tension commune Vcom. Cependant, agir de la sorte augmente le coût du circuit de pilotage tout en augmentant également la consommation de puissance du dispositif. Par conséquent, la présente invention concerne un affichage à cristaux liquides (LCD) qui pare sensiblement un ou plusieurs problèmes générés par des limitations et inconvénients de l'art apparenté. Un objet de la présente invention consiste à fournir un LCD avec un taux d'ouverture accru. Un autre objet de la présente invention consiste à fournir un LCD avec un potentiel efficace accru d'une cellule de cristaux liquides. R,Brecets'2 4 700/24 7 06-0 5 1 2 1 5-tradTXTFRdoc - 16 décembre 2005 3/12 Pour obtenir ces avantages et d'autres conformément au fins de la présente invention, l'invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant: une pluralité d'électrodes de pixel auxquelles est fournie une tension de 5 données; une pluralité d'électrodes communes agencées afin de former les champs électriques avec les électrodes de pixel; une pluralité de lignes de câblage communes raccordées aux électrodes communes sur chaque ligne horizontale; Io une pluralité de circuits de pilotage de tension commune destinés à fournir une tension commune à chacune parmi les lignes de câblage communes correspondantes; et un dispositif de commande destiné à générer des signaux d'horloge qui commandent les circuits de pilotage de tension commune qui inversent un potentiel électrique de la tension commune devant être sortie depuis chacun parmi les circuits de pilotage de tension commune pour chaque période de trame. Selon un mode réalisation les électrodes de pixel, les électrodes communes, les lignes de câblage communes et les circuits de pilotage de tension commune sont foin és sur le même substrat. De préférence, le dispositif comporte en outre un dispositif de décalage de niveau afin de décaler un niveau de tension d'un signal d'horloge généré depuis le dispositif de commande et afin de fournir le signal d'horloge décalé aux circuits de pilotage de tension commune. De préférence, le dispositif comprend en outre: une pluralité de lignes de données; une pluralité de lignes de grille qui croisent les lignes de données; une pluralité de transistors en couche mince destinés à fournir une tension de données depuis la ligne de données jusqu'aux électrodes de pixel en réponse à une tension de balayage sur les lignes de grille; un circuit de pilotage de données destiné à convertir des données vidéo numériques en une tension de données analogiques devant être fournies aux lignes de données; et un circuit de pilotage de grille destiné à fournir en séquence l'impulsion de balayage aux lignes de grille, le dispositif de commande commandant le circuit de 35 pilotage de données et le circuit de pilotage de grille. Selon un mode réalisation le circuit de pilotage de données fournit des première et seconde tensions communes aux circuits de pilotage de tension commune. RSBrevets\24700\24706-051215-tradTXTFR. doc - 16 décembre 2005 -4/12 Selon un autre mode réalisation les circuits de pilotage de tension commune fournissent en alternance les première et seconde tensions communes aux lignes de câblage communes en réponse aux signaux d'horloge pour chaque période de trame. Selon un autre mode réalisation le circuit de pilotage de données génère des tensions de données analogiques de la même polarité, correspondant aux cellules de cristaux liquides qui sont horizontalement adjacentes, et des tensions de données analogiques de polarités opposées correspondant aux cellules de cristaux liquides qui sont verticalement adjacentes. Selon un autre mode réalisation chacun parmi les circuits de pilotage de tension 10 commune comporte un premier transistor et un second transistor raccordés en commun sur la ligne de câblage commune. De préférence, une électrode de grille du premier transistor est raccordée à une première ligne de signaux d'horloge, une électrode de drain du premier transistor est raccordée à une première ligne de tension commune, et une électrode source du premier transistor est raccordée à la ligne de pilotage commune, et une électrode de grille du second transistor est raccordée à une seconde ligne de signaux d'horloge, une électrode source du second transistor est raccordée à une seconde ligne de tension commune, et une électrode de drain du second transistor est raccordée à la ligne de câblage commune. Il est nécessaire de comprendre que la description générale précédente et la description détaillée suivante sont toutes deux exemplaires et explicatives et sont destinées à fournir une explication détaillée de l'invention revendiquée. Les dessins joints, qui sont inclus afin de fournir une compréhension détaillée de l'invention et sont incorporés dans, et font partie de ce mémoire, illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. Sur les dessins: les figures 1A et 1B sont des schémas représentant un mode nématique en hélice (TN) d'un art apparenté ; la figure 2 est un schéma représentant un mode à commutation dans le plan 30 (IPS) de l'art apparenté ; la figure 3 est un schéma représentant un dispositif LCD d'un mode à commutation dans le plan de l'art apparenté ; la figure 4 est un schéma représentant un dispositif LCD selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention; la figure 5 est un schéma de circuit représentant un circuit de pilotage exemplaire Vcom de la figure 4; et RABrevets\24700A24706-051215-tradTRTFR doc - 16 décembre 2005 - 5712 la figure 6 est un schéma de forme d'onde représentant une forme d'onde entrée/sortie du circuit de pilotage Vcom de la figure 5 selon le mode de réalisation exemplaire de la présente invention. Les modes de réalisation préférés de la présente invention vont maintenant être 5 décrits en détails, des exemples de ces modes de réalisation sont illustrés sur les dessins joints. Tel que représenté sur la figure 4, un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention comporte un substrat 60 de TFT sur lequel des électrodes 51 de pixel et des électrodes communes 52 sont formées dans le plan pour générer un champ électrode horizontal. Le substrat 60 de TFT comporte également des lignes de câblage communes 54 écartées les unes des autres et raccordées aux électrodes communes 52, et des circuits de pilotage Vcom 100 pour fournir de manière individuelle une tension commune Vcom aux lignes de câblage communes 54. Un circuit de pilotage 58 de données est raccordé aux lignes 57 de données pour fournir des tensions de données analogiques aux lignes 57 de données. Un circuit de pilotage 59 de grille est raccordé à des lignes 56 de grille pour fournir en séquence une impulsion de balayage aux lignes 56 de grille. Un dispositif de commande de rythme 61 commande les circuits de pilotage 58, 59 et 100 et un dispositif de décalage de niveau 62 est raccordé entre le dispositif de commande de rythme 61 et les circuits de pilotage Vcom 100. Précisément, un substrat 60 de TFT comporte les électrodes 51 de pixel, les électrodes communes 52, les lignes 57 de données, la ligne de câblage commune 54 raccordée aux électrodes communes 52, des lignes de câblage de commande Vcom 55 raccordées entre le circuit de pilotage Vcom 100 et le circuit de pilotage 58 de données, et des lignes 56 de grille. Des TFT 53 sont formés au niveau des parties de croisement des lignes 57 de données et des lignes 56 de grille. Une électrode source du TFT 53 est raccordée à la ligne 57 de données, une électrode de drain est raccordée à l'électrode 21 de pixel et l'électrode de grille est raccordée à la ligne 56 de grille. En outre, une pluralité de condensateurs de stockage (non représentés) sont formés sur le substrat 60 de TFT pour soutenir une tension de chaque cellule de cristaux liquides. De plus, le circuit de pilotage Vcom 100, qui est formé sur un substrat de silicium amorphe, est intégré dans un côté du substrat 60 de TFT. Le dispositif de commande de rythme 61 reçoit des données vidéo numériques RVB, un signal de synchronisation horizontal (H), un signal de synchronisation vertical (V) et un signal d'horloge CLK, et génère un signal de commande de grille GDC pour commander le circuit 59 de pilotage de grille et un signal de commande de données DDC pour commander le circuit de pilotage 58 de données. Le signal de commande de données DDC comporte une horloge de décalage source SSC, une R Tire cets\2470012470605I 215-tradTXTFR doc - 16 décembre 2005 - 6a 2 impulsion de déclenchement source SSP, un signal de commande de polarité POL, un signal d'activation de sortie source SOE, et d'autres signaux de commande de données et est fourni au circuit de pilotage 58 de grille. Le signal de commande de grille GDC comporte une impulsion de déclenchement de grille GSP, une horloge de décalage de grille GSC, une activation de sortie de grille GOE et d'autres signaux de commande de grille et est fourni au circuit de pilotage 59 de grille. En outre, le dispositif de commande de rythme 61 fournit les données vidéo numériques RVB au circuit de pilotage 58 de données et génère des signaux d'horloge CLK1 et CLK2 pour commander le circuit de pilotage Vcom 100. Le dispositif de décalage de niveau 62 reçoit les signaux d'horloge CLK1 et CLK2 depuis le dispositif de commande de rythme 61. Le dispositif de décalage de niveau 62 décale les signaux d'horloge CLK1 et CLK2, qui sont des niveaux de tension TTL, en un niveau de tension qui est approprié pour entraîner des TFT de silicium amorphe. Les signaux d'horloge décalés sont fournis aux circuits de pilotage Vcom 100. Le circuit de pilotage 59 de grille comporte un registre de décalage (non représenté) pour générer de manière séquentielle une impulsion de balayage en réponse au signal de commande de grille GDC provenant du dispositif de commande de rythme 61, un dispositif de décalage de niveau (non représenté) pour décaler une excursion de tension del'impulsion de balayage jusqu'à un niveau approprié pour entraîner une cellule de cristaux liquides, un tampon de sortie (non représenté), et d'autres composants appropriés. Le circuit de pilotage 59 de grille fournit l'impulsion de balayage aux lignes 56 de grille. Ainsi, les TFT raccordés sur la ligne 56 de grille sont mis sous tension en séquence pour choisir les cellules de cristaux liquides d'une ligne horizontale à laquelle une tension de pixel de données, c'est-à-dire, la tension de données analogique, doit être fournie. La tension de données analogique générée depuis le circuit de pilotage 58 de données est fournie aux cellules de cristaux liquides de la ligne horizontale choisie par l'impulsion de balayage. Le circuit de pilotage 58 de données fournit les tensions de données analogiques aux lignes 57 de données en réponse au signal de commande de pilotage de données DDC reçu depuis le dispositif de commande de rythme 61. Le circuit de pilotage 58 de données échantillonne des données vidéo numériques RVB à partir du dispositif de commande de rythme 61, verrouille les données, et convertit ensuite les données en tensions de données analogiques. Le circuit de pilotage 58 de données fournit des première et seconde tensions communes VcomH eit VcomL aux circuits de pilotage Vcom 100 au travers des lignes de câblage de commande Vcom 55. La première tension commune VcomH est une tension qui est supérieure à une tension de potentiel élevé d'une tension de pilotage en CA générée dans le système R./BrevetsV24700A24706-051215-tradTXTFR. doc -16 décembre 2005 7112 d'inversion de ligne de l'art apparenté. De manière similaire, la seconde tension commune VcomL est une tension qui est inférieure à la tension de potentiel élevé de la tension de pilotage en CA générée dans le système d'inversion de ligne de l'art apparenté. La première tension commune VcomH est fournie à des lignes de câblage communes 54 impaires par le biais des circuits de pilotage Vcom 100 pour une trame impaire (une trame = 16,67 ms dans un système NTSC) et est fournie à des lignes de câblage communes 54 paires pour une trame paire. La seconde tension commune VcomL est fournie aux lignes de câblage communes 54 paires par le biais des circuits de pilotage Vcom 100 pour la trame impaire et est fournie aux lignes de câblage communes 54 impaires pour la trame paire. La figure 5 illustre un mode de réalisation exemplaire du circuit de pilotage Vcom 100 de la figure 4. Tel que représenté, le circuit de pilotage Vcom 100 comporte un premier transistor Ti pour fournir la première tension commune VcomH d'un potentiel élevé à la ligne de câblage commune 54 correspondante en réponse au premier signal d'horloge CLK1 et un second transistor T2 pour fournir la seconde tension commune VcomL d'un potentiel faible à la ligne de câblage commune 54 en réponse au second signal d'horloge CLK2. Les premier et second transistors Tl, T2 sont intégrés dans un MOS-FET de type n, par exemple. Cependant, d'autres types de transistors peuvent être utilisés. En particulier, la première tension commune VcomH est fournie à une borne de drain du premier transistor T1 et le premier signal d'horloge CLKI est fourni à une borne de grille. Une borne source du premier transistor T1 est raccordée à la ligne de câblage commune 54. La seconde tension commune VcomL est fournie à une borne source du second transistor T2 et le second signal d'horloge CLK2 est fourni à une borne de grille. Une borne de drain du second transistor T2 est raccordée à la ligne de câblage commune 54. Les circuits de pilotage Vcom 100 entraînent chacun des lignes de câblage communes 54 séparées individuellement pour augmenter l'excursion de tension de la ligne de câblage commune, augmentant ainsi un potentiel efficace de la cellule de cristaux liquides. La figure 6 représente graphiquement des tensions communes VcomH, VcomL et des formes d'onde d'entrée/de sortie du circuit de pilotage Vcom 100. Tels que représentés, les signaux d'horloge CLKI, CLK2 sont générés et ont des phases inversées et leurs potentiels sont inversés pour chaque période de trame. Les tensions communes VcomH, VcomL sont générées en tant que tensions en CC. Chacun parmi les circuits de pilotage Vcom 100 fournit soit la première tension commune VcomH soit la seconde tension commune VcomL à la ligne de câblage commune 54 correspondante de telle manière que les potentiels des lignes de câblage communes 54 adjacentes sont différents les uns des autres. Ici, les signaux d'horloge CLKI, R\Brevets\24700A24706-051215_tradTXTFR. doc - 16 décembre 2005- 8/12 CLK2 sont inversés en phase entre eux, inversant ainsi les tensions pour chaque trame. Par exemple, le premier circuit de pilotage Vcom 100 raccordé sur la première ligne de câblage commune 54 fournit la première tension commune VcomH de potentiel élevé à la première ligne de câblage commune 54 de la première ligne horizontale au cours de la période de trame impaire. Au même moment, une tension de données analogique négative est fournie par le circuit de pilotage 58 de données aux électrodes de pixel des cellules de cristaux liquides que comporte la première ligne horizontale. Ultérieurement, le premier circuit de pilotage Vcom 100 fournit la seconde tension commune VcomL de potentiel faible à la première ligne de câblage commune 54 au cours d'une période de trame paire. Au même moment, une tension de données analogique positive est fournie aux électrodes de pixel des cellules de cristaux liquides que comporte la première ligne horizontale. Entre temps, le second circuit de pilotage Vcom 100 raccordé à la seconde ligne de câblage commune 54 fournit la seconde tension commune VcomL de potentiel faible à la seconde ligne de câblage commune 54 de la seconde ligne horizontale au cours de la période de trame impaire. Au même moment, une tension de données analogique positive est fournie par le circuit de pilotage 58 de données aux électrodes de pixel des cellules de cristaux liquides que comporte la seconde ligne horizontale. Ultérieurement, le second circuit de pilotage Vcom 100 fournit la seconde tension commune VcomH de potentiel élevé à la seconde ligne de câblage commune 54 au cours de la période de trame paire. Au même moment, une tension de données analogique négative est fournie aux électrodes de pixel des cellules de cristaux liquides que comporte la seconde ligne horizontale. Par conséquent, le mode IPS selon la présente invention est piloté avec inversion de tension par ligne par application en alternance des première et seconde tensions communes VcomH, VcomL de la tension en CC pour chaque ligne et en inversant la polarité des données pour chaque ligne. Par conséquent, l'excursion de tension de la tension commune est accrue, ce qui à son tour augmente le potentiel efficace de la cellule de cristaux liquides. Tel que décrit ci-dessus, le dispositif LCD selon la présente invention augmente le taux d'ouverture en mode IPS et le potentiel efficace de la cellule de cristaux liquides. L'homme du métier comprendra que diverses modifications et variations peuvent être apportées au dispositif LCD de la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Ainsi, la présente invention est destinée à couvrir les modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications jointes et de leurs équivalents. R-ABrevets\24700A24706-051215-tradTXTFR doc - 16 décembre 2005 -9112
Un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) comporte une pluralité d'électrodes de pixel (51), une pluralité d'électrodes communes (52) agencées pour former des champs électriques avec les électrodes de pixel (51), une pluralité de lignes de câblage communes (54) raccordées en commun sur les électrodes communes (52) et une pluralité de circuits de pilotage de tension commune (100) destinés à fournir une tension commune à chacune parmi les lignes de câblage communes.Selon l'invention, un circuit (61) génère des signaux d'horloge pour commander les circuits de pilotage de tension commune (100) afin d'inverser le potentiel électrique de la tension commune à la sortie de chacun parmi les circuits de pilotage de tension commune (100) pour chaque période de trame.Application à un dispositif LCD avec un taux d'ouverture amélioré en augmentant le potentiel efficace appliqué aux cellules de cristal liquide.
1. Dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant: une pluralité d'électrodes de pixel (51) auxquelles est fournie une tension de 5 données; une pluralité d'électrodes communes (52) agencées afin de foiiner les champs électriques avec les électrodes de pixel (51) ; une pluralité de lignes de câblage communes (54) raccordées aux électrodes communes (52) sur chaque ligne horizontale; une pluralité de circuits de pilotage de tension commune (100) destinés à fournir une tension commune à chacune parmi les lignes de câblage communes (54) correspondantes; et un dispositif de commande (61) destiné à générer des signaux d'horloge qui commandent les circuits de pilotage de tension commune (100) qui inversent un potentiel électrique de la tension commune devant être sortie depuis chacun parmi les circuits de pilotage de tension commune (100) pour chaque période de trame. 2. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 1, caractérisé en ce que les électrodes de pixel (51), les électrodes communes (52), les lignes de câblage communes (54) et les circuits de pilotage de tension commune (100) sont formés sur le même substrat. 3. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 ou 2, comportant en outre un dispositif de décalage de niveau (61, 62) afin de décaler un niveau de tension d'un signal d'horloge généré depuis le dispositif de commande et afin de fournir le signal d'horloge décalé aux circuits de pilotage de tension commune (100). 4. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 3, comportant en outre: une pluralité de lignes de données (57) ; une pluralité de lignes de grille (56) qui croisent les lignes de données (57); une pluralité de transistors en couche mince (60) destinés à fournir une tension de données depuis la ligne (57) de données jusqu'aux électrodes de pixel (51) en 35 réponse à une tension de balayage sur les lignes de grille (56) ; un circuit de pilotage (58) de données destiné à convertir des données vidéo numériques en une tension de données analogiques devant être fournies aux lignes de données (57) ; et R \6reeets".24700\24706-051215- tradTXTFR doc -16 décembre 2005 - 10/12 un circuit de pilotage (59) de grille destiné à fournir en séquence l'impulsion de balayage aux lignes de grille (56), le dispositif de commande commandant le circuit de pilotage (58) de données et le circuit de pilotage (59) de grille. 5. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 4, caractérisé en ce que le circuit de pilotage (58) de données fournit des première et seconde tensions communes aux circuits de pilotage de tension commune (100). 6. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 5, caractérisé en ce que les circuits de pilotage de tension commune (100) fournissent en alternance les première et seconde tensions communes aux lignes de câblage communes (54) en réponse aux signaux d'horloge pour chaque période de trame. 7. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 5, caractérisé en ce que le circuit de pilotage (58) de données génère des tensions de données analogiques de la même polarité, correspondant aux cellules de cristaux liquides qui sont horizontalement adjacentes, et des tensions de données analogiques de polarités opposées correspondant aux cellules de cristaux liquides qui sont verticalement adjacentes. 8. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chacun parmi les circuits de pilotage de tension commune (100) comporte un premier transistor (Tl) et un second transistor (T2) raccordés en commun sur la ligne de câblage commune (54). 9. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 8, caractérisé en ce que: une électrode de grille du premier transistor (Tl) est raccordée à une première ligne de signaux d'horloge, une électrode de drain du premier transistor (Tl) est raccordée à une première ligne de tension commune, et une électrode source du premier transistor (Tl) est raccordée à la ligne de pilotage commune (54), et une électrode de grille du second transistor (T2) est raccordée à une seconde ligne de signaux d'horloge, une électrode source du second transistor (T2) est raccordée à une seconde ligne de tension commune, et une électrode de drain du second transistor (T2) est raccordée à la ligne de câblage commune (54). R-lBrevets'24700A24706-05I2I5-tradTXTFRdoc - 16 décembre 2005 -11112
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FR2896756
A1
PLANCHER, ENSEMBLE D'UN PLANCHER ET D'UN CONDUCTEUR ELECTRIQUE, ET PROCEDE D'ASSEMBLAGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,803
-1- La présente invention concerne un plancher de véhicule automobile, un ensemble d'un plancher et d'un conducteur électrique, ainsi qu'un procédé d'assemblage d'un véhicule. On connaît déjà un plancher de véhicule automobile, s'étendant sur une certaine surface du véhicule de façon à servir de barrière entre le sol et l'intérieur du véhicule, par-dessus lequel un revêtement tel qu'une moquette est souvent rapporté. Dans la suite, le plancher est défini comme s'étendant au moins sous un siège arrière de passager, suffisamment pour servir de repose-pied lorsque des passagers sont assis, d'assise de banquette ou de support à des sièges indépendants. Généralement, le plancher est en métal, réalisé d'un seul tenant avec la caisse du véhicule. La caisse désigne la structure principale du véhicule, comprenant souvent deux bas de caisse longitudinaux, plusieurs traverses, des montants latéraux, un pavillon. On sait par ailleurs que les véhicules automobiles comportent de plus en plus de composants électriques ou électroniques, agencés à des emplacements très variés du véhicule : planche de bord, portes, hayon, sièges, toit, moteur, etc.. Il en résulte que de nombreux conducteurs électriques isolés, tels que des fils principalement ou des câbles plats, sont à prévoir sur le véhicule, aussi bien pour alimenter ces composants que pour les relier entre eux. Généralement, ces conducteurs sont regroupés sous forme de torons enrubannés qui sont ensuite guidés sur la caisse du véhicule, plus précisément le long des bas de caisse latéraux, des traverses ou des montants verticaux. Les moyens utilisés pour le guidage des conducteurs assurent souvent, non seulement leur positionnement, mais également leur fixation sur la caisse, par exemple par collage ou encliquetage, en rapportant des clips ou encore en utilisant des gaines. Le problème consiste en ce que la caisse a une configuration peu accessible pour un opérateur, si bien que le guidage et la fixation des conducteurs sont difficiles et coûteux en main d'ceuvre. La présente invention vise à fournir un moyen pour faciliter le guidage et la fixation de conducteurs électriques sur un véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet un plancher de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière plastique et comporte des moyens de guidage d'un conducteur électrique, ces moyens de guidage étant réalisés d'un seul tenant avec le plancher. Ainsi, grâce à l'invention, le plancher, réalisé en matière plastique, est rapporté sur la caisse au cours de l'assemblage du véhicule, si bien que ce n'est plus sur la caisse du véhicule, du moins plus seulement, que les conducteurs électriques sont guidés, mais sur -2- ce plancher. Les inventeurs à l'origine de l'invention ont eu l'idée d'utiliser le plancher pour servir de support à des conducteurs électriques. Il en ressort plusieurs avantages. Tout d'abord, le plancher étant réalisé en matière plastique, il est plus facile et économique d'y intégrer des moyens de guidage, eux-même généralement en matière plastique, que sur une caisse métallique. En outre, par sa forme et ses dimensions, le plancher est beaucoup plus accessible aux opérateurs que la caisse, notamment, il peut être tourné, si bien qu'il est plus facile de positionner les conducteurs, avec leurs moyens de guidage, sur le plancher. Ce positionnement est d'autant plus facilité dans le cas où le plancher est équipé des conducteurs en dehors de la chaîne de montage et est ensuite rapporté sur la caisse du véhicule. Un autre avantage réside dans le fait qu'il est plus facile d'assurer l'étanchéité d'une pièce en matière plastique plutôt que celle d'une pièce métallique. En effet, on sait que chaque fois que l'on fait un trou dans une partie de la caisse métallique, afin d'y ménager un moyen de guidage d'un conducteur, ce trou est susceptible de laisser passer de l'eau ou de l'air depuis l'extérieur du véhicule vers l'intérieur, ce qui rompt l'étanchéité souhaitée de l'intérieur du véhicule. Il en résulte que l'on doit prévoir des moyens supplémentaires autour du trou pour assurer son étanchéité. De tels moyens d'étanchéité ne sont plus nécessaires si les moyens de guidage ne sont pas ménagés à l'aide de trous mais intégrés d'un seul tenant au plancher. Enfin, en ménageant les conducteurs sur le plancher plutôt que sur la caisse, on peut les faire passer au centre du véhicule et non plus seulement par les bas de caisse latéraux. Le plancher s'avère être un emplacement particulièrement pratique pour recevoir les conducteurs électriques, du fait qu'il occupe une position centrale dans le véhicule. On notera que, bien que l'on ne revendique le guidage que d'un conducteur, le plancher peut en guider un nombre quelconque. De préférence, les moyens de guidage sont des moyens de fixation des conducteurs, tels qu'un clip, un crochet, une butée, un film charnière (patte en matière plastique moulée dans le plancher, capable de se plier). De préférence également, les moyens de guidage sont des moyens de protection des conducteurs, notamment une gorge. Dans ce cas, la gorge est formée par un renfoncement dans le plancher, de façon à ne pas faire saillie du plancher, ce qui assure une protection supplémentaire des conducteurs, tout en améliorant l'esthétique. Ces moyens de protection sont faciles à réaliser dans un plancher en matière plastique, alors qu'il est plus difficile d'en prévoir sur la caisse. -3- Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le plancher comprend des moyens de guidage d'au moins un conducteur capable de faire circuler tout le courant délivrable par la batterie du véhicule, c'est-à-dire en général un courant de plus de 50 Ampères. Ainsi, ces moyens de guidage sont capables de recevoir un conducteur de courants porteurs. Ce mode de réalisation est particulièrement intéressant. Plutôt que d'utiliser une multiplicité de conducteurs reliant chaque composant à un autre ou à la batterie, ces conducteurs ayant chacun des performances et longueurs différentes, et dépendant en outre des options prévues sur le véhicule, la technologie des courants porteurs permet de gérer toutes ces diversités au moyen d'un seul conducteur, sur lequel chaque composant est monté en dérivation. Non seulement le nombre de conducteurs traversant le véhicule est considérablement diminué, mais il est en outre facile de rajouter ou modifier des connexions électriques, par simple programmation, sans pour autant modifier la structure du conducteur. Le plancher peut également comprendre des moyens de guidage de tout autre conducteur capable de mettre en oeuvre du multiplexage. De préférence, les moyens de guidage de ce conducteur sont ménagés sensiblement à la périphérie du plancher. Ainsi, le conducteur de courants porteurs peut faire le tour du plancher, si bien que tous les composants agencés autour du plancher peuvent facilement puiser dans ce conducteur la puissance et les données nécessaires à leur fonctionnement. L'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Le plancher comprend des moyens de réception de la batterie du véhicule. - Le plancher comprend des moyens de réception de composants électroniques, par exemple des moyens de régulation de climatisation, un calculateur nécessaire au fonctionnement du véhicule, des moyens d'éclairage, un dispositif GPS, un composant multimédia tel que autoradio, lecteur de CD ou DVD. - Les moyens de guidage sont adaptés pour guider un conducteur se présentant sous la forme d'un câble plat ou d'une pièce rigide de métal. Cette pièce rigide de métal peut avantageusement assurer une fonction de renfort du plancher. - Les moyens de guidage sont configurés pour positionner le conducteur de façon suffisamment accessible pour y connecter un autre conducteur. Ainsi, il est possible de perforer l'isolant du conducteur, de façon à pouvoir brancher l'autre conducteur dessus. Cette connexion permet par exemple de monter l'ensemble des composants électriques ou électroniques en dérivation sur un conducteur de courants porteurs. -4- - Le plancher s'étend dans la direction longitudinale du véhicule depuis le coffre jusqu'au tablier. L'invention a également pour objet un ensemble d'un plancher en matière plastique de véhicule automobile et d'un conducteur électrique, caractérisé en ce que le conducteur électrique est surmoulé dans la matière plastique du plancher. Un tel ensemble est particulièrement intéressant pour assurer une protection et une fixation fiables et esthétiques du conducteur sur le plancher. Le plancher de cet ensemble peut reprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques du plancher décrit ci-dessus, que l'homme du métier saura aisément adapter. L'invention a enfin pour objet un procédé d'assemblage d'un véhicule automobile, comportant les étapes suivantes : - on fabrique un plancher en matière plastique et on guide un conducteur électrique sur le plancher, selon une certaine position, on monte le plancher, équipé du conducteur, sur le véhicule, en conservant globalement le conducteur dans cette position. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est un schéma en perspective d'une caisse et d'un ensemble d'un plancher et d'un conducteur électrique selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est un schéma fonctionnel du plancher de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma en coupe d'un moyen de guidage réalisé dans un plancher selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 4 est un schéma en coupe d'un moyen de guidage réalisé dans un plancher selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Un plancher 10 en matière plastique, représenté sur la figure 1, est rapporté sur la caisse 12 d'un véhicule automobile, munie de bas de caisse latéraux 14, d'une traverse centrale 16 appelée planche à talon, d'une traverse de train 17, d'une traverse 19 de fin de plancher, de montants verticaux 18 et d'un pavillon 20. Le plancher 10 comporte une coque supérieure 22 et une coque inférieure 24. Mais cette structure en deux coques n'est pas liée à l'invention. Une autre structure de plancher, par exemple en une seule couche, conviendrait aussi pour mettre en oeuvre l'invention. Il est configuré de façon à pouvoir être rapporté sur la caisse par en-dessous. Il s'étend entre le coffre du véhicule et l'avant du véhicule, notamment sous les sièges des passagers arrière. Il pourrait également s'étendre à l'arrière jusqu'à la jupe arrière du véhicule, et/ou à 'avant jusqu'au bas du tablier du véhicule. -5- La coque supérieure 22 comprend un enfoncement 26 s'emboîtant dans la traverse de train 17, un enfoncement 27 s'emboîtant dans la planche à talon 16 et une surface 28 servant de repose-pieds pour les passagers. Les sièges arrière du véhicule sont positionnés au-dessus de la coque 22, entre les enfoncements 26 et 27. Un conducteur électrique 30 est surmoulé dans la matière plastique du plancher 10 à la périphérie du plancher. Ce conducteur électrique est constitué d'un câble plat comprenant deux conducteurs montés en parallèle, l'un des deux servant de masse (un seul conducteur pourrait suffire, le retour de masse étant alors réalisé par la caisse du véhicule). Le câble 30 peut faire circuler un courant d'intensité supérieure à 50 Ampères, de préférence supérieure à 80 Ampères, ce courant pouvant être modulé de façon à transmettre des données de commande des composants. Dans une variante (non représentée), le conducteur est une pièce rigide telle qu'une petite poutre métallique, qui assure une fonction de rigidification du plancher en plus de sa fonction de conducteur électrique. Le conducteur 30 est relié à la batterie 32 du véhicule, elle-même intégrée dans le plancher 10. Le procédé de montage du véhicule consiste tout d'abord à réaliser le plancher en surmoulant de la matière plastique sur le conducteur 30, fixant ainsi le conducteur selon une certaine position. On termine le montage du plancher 12, par exemple en y ajoutant des composants (électroniques ou non), puis on le rapporte sur la caisse 12. On termine l'assemblage du véhicule, en montant d'autres composants du véhicule, globalement sans modifier la position du conducteur 30, si ce n'est en ses extrémités. Comme on peut le voir sur la figure 2, une fois le véhicule assemblé, le conducteur 30 permet d'alimenter un certain nombre de composants électriques et électroniques. Ces composants électriques et électroniques sont montés en dérivation sur le conducteur 30, de façon à y lire les informations nécessaires à leur fonctionnement. Chaque composant peut décoder l'information circulant dans le conducteur 30 à l'aide d'une unité de décodage propre, capable de sélectionner les informations nécessaires au fonctionnement du composant en question. Les différentes unités de décodage peuvent être fixées directement sur le composant, ou bien être fixées dans le plancher 10, de préférence avant l'assemblage du plancher sur le véhicule. Les composants électroniques reliés au conducteur 30 comprennent un calculateur 34, un détecteur GPS 36, un lecteur DVD 38, des moyens 40 de commande du hayon arrière, des moyens 42 de commande d'autres éléments électroniques du bloc arrière, par exemple des dispositifs de signalisation, des moyens 44 de commande des portes, des moyens 46 de commande du toit, des moyens 48 de commande des sièges avant, des -6- moyens 50 de surveillance ou de commande du réservoir, des moyens 52 de gestion du moteur, des moyens 54 de commande de la planche de bord, et d'autres composants électroniques du bloc avant 56. Parmi tous ces composants, certains sont pré-montés sur le plancher 10 avant son assemblage sur le véhicule. En outre, certains des conducteurs reliant les composants électroniques au conducteur 30 sont montés sur le plancher avant son assemblage sur la caisse. Parmi les composants montés avant l'assemblage du plancher se trouvent le réservoir, associé aux moyens 50, le calculateur 34, le détecteur GPS 36, le lecteur DVD 38 ainsi que les moyens 48 de commande des sièges. Les autres composants sont montés après l'assemblage du plancher 10 sur la caisse 12. On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. En particulier, on peut remplacer le conducteur surmoulé par un conducteur rapporté et guidé à l'aide de moyens réalisés d'un seul tenant avec le plancher 10. Par exemple, comme on peut le voir sur la figure 3, les moyens de guidage sont constitués d'une gorge 60 formée par un renfoncement du plancher 10. Cette gorge reçoit un conducteur 64, composé de plusieurs fils non isolés, capables de faire circuler un courant de forte intensité, délivré par la batterie, en utilisant la technologie des courants porteurs. Le conducteur 64 est collé au fond de la gorge 62. En outre, on peut rajouter un moyen de fixation supplémentaire, un film charnière 66, permettant d'augmenter la protection du conducteur 64. Parmi les avantages de l'invention, on notera que l'on obtient un plancher pré-équipé en conducteurs électriques, ce qui permet de monter ces conducteurs directement sur le plancher 10, sans que les opérateurs ne soient gênés par la configuration de la caisse 12. On dispose ainsi d'un plancher de type carte-mère auquel sont associés différents périphériques, les composants électroniques
La présente invention concerne un plancher de véhicule automobile.Ce plancher (10) est réalisé en matière plastique et comporte des moyens de guidage d'au moins un conducteur électrique (30), ces moyens de guidage étant réalisés d'un seul tenant avec le plancher.
1. Plancher (10) de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière plastique et comporte des moyens de guidage d'au moins un conducteur électrique (30), ces moyens de guidage étant réalisés d'un seul tenant avec le plancher. 2. Plancher selon la 1, dans lequel les moyens de guidage sont des moyens de fixation des conducteurs, notamment un clip, un crochet, une butée ou un film charnière. 3. Plancher selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens de guidage 10 sont des moyens de protection des conducteurs, notamment une gorge formée par un renfoncement dans le plancher. 4. Plancher selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant des moyens de réception de la batterie (32) du véhicule. 5. Plancher selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant des 15 moyens de guidage d'au moins un conducteur (30) capable de faire circuler tout le courant délivrable par la batterie du véhicule, c'est-à-dire en général un courant de plus de 50 Ampères. 6. Plancher selon la 5, dans lequel les moyens de guidage de ce conducteur sont ménagés sensiblement à la périphérie du plancher. 20 7. Plancher selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant des moyens de réception de composants électriques et électroniques (34 à 56), par exemple des moyens de régulation de climatisation, un calculateur nécessaire au fonctionnement du véhicule, des moyens d'éclairage, un dispositif GPS, un composant multimédia tel que autoradio, lecteur de CD ou DVD. 25 8. Plancher selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel les moyens de guidage sont adaptés pour guider un conducteur se présentant sous la forme d'un câble plat ou d'une pièce rigide de métal. 9. Plancher selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel les moyens de guidage sont configurés pour positionner le conducteur de façon suffisamment 30 accessible pour y connecter un autre conducteur. 10. Plancher selon l'une quelconque des 1 à 9, s'étendant dans la direction longitudinale du véhicule depuis le coffre jusqu'au tablier. 11. Ensemble d'un plancher (10) de véhicule automobile en matière plastique et d'un conducteur électrique (30), caractérisé en ce que le conducteur électrique est 35 surmoulé dans la matière plastique du plancher.-8- 12. Procédé d'assemblage d'un véhicule automobile, comportant les étapes suivantes : - on fabrique un plancher en matière plastique et on guide un conducteur électrique sur le plancher, selon une certaine position, - on monte le plancher, équipé du conducteur, sur le véhicule, en conservant globalement le conducteur dans cette position.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 16
B62D 25/20,B60R 16/03
FR2901529
A1
TRAVERSE DE PLANCHE DE BORD DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,130
dans la ou chaque platine, la bande métallique est pliée en deux épaisseurs séparées par une lame d'air d'épaisseur inférieure à deux fois l'épaisseur de la bande métallique ; - dans la ou chaque platine, les deux épaisseurs de la bande métalli-5 que sont soudées l'une à l'autre sur toute la longueur longitudinale de la traverse ; - la soudure bord à bord passe dans la poutre ; - la bande métallique présente une épaisseur variable longitudinale-ment le long de la traverse ; 10 - la traverse est obtenue par hydroformage ou par injection de métal ; - la poutre présente une section transversale trapézoïdale ; - la traverse présente une section transversale en chapeau, et pré-sente une première grande face sensiblement plane et une seconde grande face opposée à la première sur laquelle poutre fait saillie ; et 15 - la poutre présente une section transversale circulaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limita-tif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une traverse de planche de 20 bord conforme à l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues en coupe transversale de la traverse de la figure 1, illustrant deux variantes de réalisation du soudage de la poutre ; - la figure 4 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 1 25 montrant une variante de réalisation de la traverse dans laquelle celle-ci est adaptée pour recevoir intérieurement un conduit de ventilation du véhicule ; - la figure 5 est une représentation graphique de l'épaisseur de la bande métallique formant la traverse, dans les zones longitudinales I à VI de la traverse matérialisées sur la figure 1 ; 30 -la figure 6 est une vue en coupe transversale d'un moule d'hydroformage dans lequel on a placé une ébauche de la traverse ; - la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 6, après l'opération d'hydroformage de l'ébauche ; et - la figure 8 est une vue en perspective d'une autre forme de réalisation de la traverse. Dans la description qui va suivre, on fera référence à des directions longitudinale, transversale et verticale, orthogonales deux à deux, matériali-5 sées par les flèches X, Y et Z de la figure 1. La traverse 1 représentée sur la figure 1 est destinée à former un élément de structure d'une planche de bord de véhicule automobile. Elle s'étend le long de la direction longitudinale X. Elle comprend une poutre 2 longitudinale et des moyens de fixation 4 de la poutre 2 sur la structure du 10 véhicule. Les moyens de fixation 4 comprennent deux platines 6 latérales longitudinales s'étendant de part et d'autre de la poutre 2, et des orifices 8 traversant les platines 6. Un orifice 8 est ménagé à chaque extrémité longitudinale de chaque platine 6. 15 Selon un premier mode de réalisation, la traverse 1 est obtenue à partir d'une bande métallique plane longitudinale. La bande métallique est cintrée autour de lignes de pliage longitudinales, de manière à obtenir un profilé creux de section transversale prédéterminée. La traverse 1 présente une même section transversale sur toute sa longueur longitudinale. A la fin 20 de l'opération de cintrage, les deux bords libres longitudinaux opposés de la bande métallique sont disposés en regard l'un de l'autre, à proximité immédiate l'un de l'autre. Ces bords sont ensuite soudés l'un à l'autre, comme décrit plus loin, de manière à augmenter la rigidité de la traverse. Comme le montre la figure 1, la poutre 2 est creuse. Elle présente 25 une section transversale sensiblement trapézoïdale. La poutre 2 est délimitée par une grande base 10 sensiblement longitudinale et verticale, une petite base 12 également sensiblement longitudinale et verticale, et deux faces obliques opposées 14 s'étendant dans des plans longitudinaux légèrement inclinés par rapport à la direction transversale Y. 30 Dans chacune des deux platines 6, la bande métallique est pliée en deux épaisseurs séparées par une lame d'air d'épaisseur inférieure à deux fois l'épaisseur de la bande métallique. Chaque platine 6 présente donc une section transversale en U. Chaque platine 6 comprend une branche 16 sen- siblement longitudinale verticale raccordée à une face oblique 14, une branche 18 sensiblement longitudinale verticale raccordée à la grande base 10, et une partie cintrée 20 réunissant les branches 16 et 18. La partie cintrée 20 est tournée à l'opposé de la poutre 2. La partie cintrée 20 d'une des plati- nes 6 définit donc un bord longitudinal libre supérieur 22 de la traverse. La partie cintrée 20 de l'autre platine 6 définit un bord libre longitudinal inférieur 24 de la traverse. Les bras 18 des deux platines 6 et la grande base 10 de la poutre 2 s'étendent dans un même plan et définissent donc une première grande face 26 de la traverse. Cette face 26 est sensiblement plane et s'étend dans un plan longitudinal vertical. Les branches 16 des deux platines, les faces inclinées 14 et la petite base 12 de la poutre définissent une seconde grande face de la traverse, référencée 28. La poutre 2 fait saillie au centre de la seconde grande face 28. Les branches 16 des deux platines sont disposées dans un même plan longitudinal vertical. La traverse 1 est donc symétrique par rapport à un plan longitudinal transversal médian de la poutre 2. Selon un premier exemple de réalisation, illustré sur la figure 2, les bords longitudinaux 30 de la bande métallique formant la traverse, après cintrage, s'étendent au centre de la grande face 26. Ils sont solidarisés l'un à l'autre par une soudure continue s'étendent sur toute la longueur longitudinale de la traverse. Cette soudure est réalisée par exemple à l'aide d'un appareil de soudage à haute fréquence. Dans un second exemple de réalisation, représenté sur la figure 3, les bords longitudinaux 30 de la bande métallique, après cintrage, s'étendent sur la première grande face 26, à la jonction entre la branche 18 de la platine supérieure 6 avec la grande base 10 de la poutre. Les bords 30 sont solidarisés l'un à l'autre par une soudure longitudinale. De préférence, cette soudure s'étend sur toute la longueur longitudinale de la traverse. En va-riante, la soudure n'est réalisée qu'aux deux extrémités longitudinales opposées de la traverse, par exemple sur 25 % de la longueur longitudinale de la traverse à chaque extrémité. La soudure 34 solidarise également les bords longitudinaux 30 de la bande avec la branche 16 de la platine 6, conférant ainsi une section fermée à la platine 6 sur au moins une partie de sa longueur longitudinale. Une seconde soudure 36 est ménagée le long de la platine inférieure 6. Elle solidarise les branches 16 et 18 de la platine inférieure 6. Elle s'étend par exemple le long de la ligne de jonction entre la branche 18 et la grande base 10 de la poutre 2. Les soudures 34 et 36 sont typique-ment réalisées à l'aide d'un appareil de soudage par laser. Comme indiqué précédemment, un orifice 8 est ménagé à chaque extrémité longitudinale de chaque platine 6. Ces orifices 8 traversent les branches 16 et 18 de la platine correspondante. Les orifices 8 sont aptes à recevoir des vis (non représentées) de fixation de la traverse 1 sur la structure du véhicule. De manière particulièrement avantageuse, les quatre orifices 8 sont formés en pratiquant dans la bande métallique, avant cintrage, huit trous 39 à des positions prédéterminées. Après cintrage, les trous 39 sont disposés en coïncidence deux à deux, par paires. Un trou d'une paire est situé dans la branche 16 d'une platine et l'autre trou de la même paire dans la branche 18 de la même platine. Les quatre paires de trous 39 sont disposés aux deux extrémités longitudinales des platines 6 et forment les quatre orifices 8. En variante, la traverse peut comprendre un ou des renforts intérieurs locaux 40. Ces renforts 40 sont typiquement des profilés métalliques en U, disposés à l'intérieur de la poutre centrale creuse 2. Ces renforts sont susceptibles d'être glissés dans la poutre 2 à partir d'une extrémité longitudinale de la traverse. Les bords libres 41 du profilé 40 sont en appui sur la grande base 10 de la poutre, tandis que l'âme 42 du profilé est en appui sur la petite base 12 de cette même poutre. Comme illustré sur la figure 4, la poutre 2 peut comporter des ouvertures 44 sur sa petite base 10, et d'autres ouvertures 46 sur sa grande base 12. Par exemple, deux ouvertures 44 peuvent être ménagées aux deux ex- trémités longitudinales opposées de la petite base 12. Une ouverture 46 peut être ménagée au centre de la grande base 10. La traverse 1 est ainsi apte à recevoir à l'intérieur de la poutre 2 deux conduits de ventilation 48 présentant chacun une entrée d'air et une sortie d'air, respectivement 50 et 52. Le conduit 48 est disposé de manière à s'étendre longitudinalement le long de la poutre 2, l'entrée d'air 50 étant disposée en coïncidence avec l'ouverture 44 et la sortie d'air 52 en coïncidence avec l'ouverture 46. De manière particulièrement avantageuse, la bande métallique for- mant le profilé présente une épaisseur variable longitudinalement le long de la traverse 1. Sur la figure 1, la traverse a été subdivisée en six tronçons successifs numérotés successivement de I à VI. Les tronçons I et VI portent les orifices 8 de fixation de la traverse sur la structure du véhicule. Le tronçon III est apte à supporter la colonne de direction. Par ailleurs, la traverse 1 est apte à être supportée par une jambe de force (non représentée) reposant sur le plancher du véhicule. Des moyens (non représentés) de fixation de la traverse 1 sur ladite jambe de force sont prévus en un point situé à la limite entre les tronçons IV et V. Comme le montre la figure 5, la bande métallique présente une épaisseur de 2 mm dans les tronçons I et VI. Elle présente une épaisseur de 2,5 mm dans le tronçon III, et une épaisseur de 1 mm dans pratiquement tout le tronçon V. La bande présente une épaisseur croissante dans le tronçon II, passant de 2 mm à proximité du tronçon I à 2,5 mm à la jonction avec le tronçon III. Inversement, la bande présente une épaisseur décroissante le long du tronçon IV, passant de 2,5 mm à la jonction avec le tronçon III à 1 mm à la jonction avec le tronçon V. Enfin, le tronçon V présente, à proximité du tronçon VI, une épaisseur croissante de 1 mm à 2 mm. La traverse décrite ci-dessus présente de multiples avantages. Le fait que les platines de fixation de la traverse soient venues de matière avec la poutre centrale permet de conférer une forte rigidité à la traverse puisqu'il n'y a pas de rupture d'inertie entre la poutre et les moyens de fixation. Par ailleurs, les trous de fixation sont percés dans la bande métallique formant la traverse avant cintrage, à des positions telles qu'ils soient dispo- sés dans les deux platines après cintrage. Ainsi, il n'est pas nécessaire de souder des moyens de fixation rapportés sur la poutre centrale, ce qui rend la traverse particulièrement simple de fabrication. De plus, il est possible de disposer des renforts à l'intérieur de la par- tie centrale creuse, en fonction des besoins. La traverse présente également l'avantage de pouvoir recevoir des conduits aérauliques de ventilation du véhicule. Il est également possible de faire varier l'épaisseur de la bande métal- lique longitudinalement le long de la traverse, de manière à adapter la résis- tance de chaque tronçon de cette traverse aux contraintes qui s'exercent sur ledit tronçon. On réalise ainsi un gain de masse appréciable. Dans un second mode de réalisation, la traverse 1 peut être réalisée par hydroformage, comme représenté sur les figures 6 et 7. Comme illustré sur la figure 6, une ébauche 60 de la traverse 1 est disposée entre deux empreintes 62, 64 d'un moule, définissant entre elles une cavité 65 présentant une forme correspondant à la forme souhaitée pour la traverse. L'ébauche 60 possède par exemple initialement une section transversale trapézoïdale à parois 66, 68, 70, 72 lisses. La cavité 65 possède une section de forme générale sensiblement analogue à celle de l'ébauche 60 en étant de dimensions légèrement supérieures. Les empreintes 62, 64 possèdent des parties oblongues en saillie vers l'extérieur du moule, disposées en vis-à-vis et prévues pour former les platines 6. De façon connue en soi, et comme illustré sur la figure 7, lors d'une étape d'hydroformage, un liquide sous pression est introduit à l'intérieur de l'ébauche 60. Le liquide sous pression déforme et plaque l'ébauche 60 sur les parois internes de la cavité 65, de sorte que l'ébauche 60 adopte la forme de la cavité 65. L'ébauche 60 est légèrement déformée dans les régions dans les-quelles la cavité 65 présente une section sensiblement analogue à celle de l'ébauche 60. Au niveau des évidements 74, les parois 70, 72 de l'ébauche 60 sont déformées dans une plus grande mesure pour former les platines 6. A l'issue de l'étape d'hydroformage, l'ébauche 60 présente la forme générale de la traverse 1. Les empreintes 62 et 64 sont ensuite séparées l'une de l'autre suivant un mouvement représenté par les flèches F de la figure 7 et la traverse 1 est extraite du moule. Enfin, les orifices de fixation 8 sont pratiqués par poinçonnement des platines 6. Selon un autre mode de réalisation, la traverse est réalisée par injec- tion de métal dans un moule présentant une cavité intérieure de la forme de la traverse 1. On utilise dans ce cas des métaux tels que l'aluminium ou le magnésium. Les trous de fixation 8 sont venus de moulage ou sont réalisés par poinçonnement, à l'extérieur du moule. La traverse décrite ci-dessus peut présenter de multiples variantes. Sa section transversale peut ne pas présenter une forme de chapeau. La poutre 2 peut, comme représenté sur la figure 8, présenter une section transversale circulaire. Dans ce cas, les platines 6 sont placées de part et d'autre de la poutre 2 dans un plan vertical longitudinal tangent à la poutre 2. Ces platines peuvent, par exemple, être formées conformément au procédé décrit dans la demande de brevet déposée sous le numéro FR 05 03489. Ce procédé prévoit une première étape d'hydroformage, au cours de laquelle sont formées la poutre 2, et une ébauche des platines en saillie par rapport à la poutre 2. L'ébauche présente la forme d'une nervure longitudinale. Puis, au cours d'une seconde étape, l'ébauche est déformée à l'aide d'un poinçon appliqué sur l'extrémité libre de la nervure, pour l'écraser vers la poutre. L'ébauche est aplatie, développant ainsi deux ailes perpendiculairement à la direction de déplacement du poinçon. Chaque aile est constituée d'un pli de matière en U et forme une des platines 6. La poutre 2 peut alternativement présenter une section transversale carrée, rectangulaire, elliptique, ou toute autre section permettant d'obtenir la résistance mécanique recherchée pour la traverse. Les platines 6 peuvent ne pas s'étendre sur toute la longueur longitudinale de la poutre 2. Elles peuvent par exemple, comme illustré sur la figure 8, être chacune constituée de deux ailes longitudinales 80, placées aux deux extrémités opposées de la poutre 2, chacune percée d'un orifice de fixation 8. Chaque aile 80 s'étend sur une longueur longitudinale fonction de la rigidité recherchée pour la traverse. De telles platines 6 formées de deux ailes peuvent être obtenues par exemple par hydroformage ou injection de métal. En variante, chaque platine 6 peut comporter, en plus des deux ailes 80 disposées aux extrémités de la poutre, une ou plusieurs autres ailes Ion- gitudinales situées le long d'une partie centrale de la poutre 2
L'invention concerne une traverse (1) de planche de bord de véhicule automobile, du type comprenant une poutre (2) s'étendant sensiblement le long d'une direction longitudinale et des moyens (4) de fixation de la poutre (2) sur la structure du véhicule comprenant au moins une platine (6) pourvue d'au moins un orifice de fixation (8). La platine (6) est venue de matière avec la poutre (2).
1. Traverse (1) de planche de bord de véhicule automobile, du type comprenant une poutre (2) s'étendant sensiblement le long d'une direction longitudinale et des moyens (4) de fixation de la poutre (2) sur la structure du véhicule comprenant au moins une platine (6) pourvue d'au moins un orifice de fixation (8), caractérisée en ce que la platine (6) est venue de matière avec la poutre (2). 2. Traverse selon la 1, caractérisée en ce que les moyens (4) de fixation comprennent deux platines longitudinales (6), ces platines (6) étant disposées de part et d'autre de la poutre (2) et portant chacune au moins un orifice de fixation (8). 3. Traverse selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la ou chaque platine (6) s'étend sensiblement sur toute la longueur de la poutre (2). 4. Traverse selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par cintrage et soudage d'une bande métallique, le ou chaque orifice de fixation (8) étant formé dans la bande métallique avant cintrage. 5. Traverse selon la 4, caractérisée en ce que la bande métallique est soudée bord à bord sur toute la longueur longitudinale de la traverse (1). 6. Traverse selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que, dans la ou chaque platine (6), la bande métallique est pliée en deux épaisseurs séparées par une lame d'air d'épaisseur inférieure à deux fois l'épais-seur de la bande métallique. 7. Traverse selon la 6, caractérisée en ce que, dans la ou chaque platine (6), les deux épaisseurs de la bande métallique sont soudées l'une à l'autre sur toute la longueur longitudinale de la traverse (1). 8. Traverse selon la 5, caractérisée en ce que la sou- dure bord à bord passe dans la poutre (2). 9. Traverse selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisée en ce que la bande métallique présente une épaisseur variable longitudinalement le long de la traverse (1). 10. Traverse selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par hydroformage ou par injection de métal. 11. Traverse selon l'une quelconque des 1 à 10, ca-ractérisée en ce que la poutre (2) présente une section transversale trapézoïdale. 12. Traverse selon la 11, caractérisée en ce qu'elle pré-sente une section transversale en chapeau, et présente une première grande face (26) sensiblement plane et une seconde grande face (28) oppo-sée à la première sur laquelle poutre (2) fait saillie. 13. Traverse selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que la poutre (2) présente une section transversale circulaire.
B
B62
B62D
B62D 25,B62D 21,B62D 65
B62D 25/14,B62D 21/17,B62D 65/00
FR2901848
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CORRECTION DU DEBIT DE L'INJECTION DE CARBURANT DIT PILOTE DANS UN MOTEUR DIESEL A INJECTION DIRECTE DU TYPE A RAMPE COMMUNE, ET MOTEUR COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF
20,071,207
84$;. L'invention concerne un procédé de correction du débit de l'injection de carburant dit pilote dans un moteur diesel à injection directe du type dit à rampe commune. L'invention concerne également un dispositif pour la 5 mise en œuvre de ce procédé. L'invention concerne aussi un moteur comprenant un tel dispositif. Dans la technologie récente des moteurs diesel, l'injection directe s'est imposée pour son rendement supérieur à 10 celui des moteurs à injection indirecte. Elle permet des consommation et pollution moindres. Cependant la technologie initialement mise en oeuvre n'était pas exempte de problèmes, notamment ceux liés aux bruits de combustion et à l'émission d'oxyde d'azote (NOx). Pour 15 pallier à ces problèmes, on a fait appel à des dispositifs de régulation électronique (par exemple à base de calculateurs numériques à programmes enregistrés) pour piloter les systèmes d'injection, ce qui a permis de stabiliser et d'affiner les réglages de base, tant au niveau de l'instant de l'injection que 20 du débit de combustible. 2901848'i- 2 En outre, les différents dispositifs d'injection mécaniques par pompe distributrice, régulés ou non de manière électronique, présentent comme caractéristique commune une variation de la pression d'injection en fonction de la vitesse de rotation du moteur qui rend difficile une maîtrise totale de la combustion. Aussi, on a fait appel à la technologie d'injection dite à rampe commune ou common rail , selon la terminologie anglo-saxonne communément utilisée, ce qui a permis de s'affranchir de cette contrainte. Selon cette technologie, la pression d'injection est indépendante de la vitesse de rotation du moteur et demeure constante pendant la phase d'injection. Enfin, de façon avantageuse, la quantité de combustible injecté peut être fractionnée en deux phases de façon à réaliser une pré-injection, encore appelée injection pilote , ce qui permet de réduire encore plus les bruits de combustion et la formation de NOx, injection pilote suivie d'une injection principale. La faible quantité de carburant (1 à 4 mm3) pré-injectée permet de préparer, par une augmentation de la température et de la pression dans les chambres de combustions des cylindres, l'inflammation du combustible lors de l'injection principale. L'injection principale fournit l'essentiel du couple du moteur. Les quantités de carburant à injecter dépendent des conditions de roulage, ainsi que de la volonté du conducteur Le pilotage par un système électronique numérique de tous les paramètres de l'injection, notamment ceux relatifs à la phase d'injection pilote, permet d'optimiser le fonctionnement du moteur. La figure 1 annexée à la présente description illustre, en écorché partiel, un exemple de moteur diesel 1 à injection directe et à rampe commune. Sur la figure 1, seuls les principaux organes qui seront nécessaires à la bonne compréhension de l'invention ont .2901848 3 été référencés. On a supposé que le moteur comprenait quatre cylindres, dont un seul, 14, a été représenté. Dans ce moteur diesel 1 à rampe commune 13, chaque cylindre (par exemple 14) comporte une chambre de combustion 5 dans laquelle est injecté du carburant au moyen d'un injecteur. Sur la figure 1, les quatre injecteurs portent une référence unique 12 et sont connectés à la rampe commune 13. Dans cette dernière, le carburant est maintenu à haute pression par une pompe 11 elle-même connectée, via un conduit 18, au réservoir 10 (non représenté) du véhicule. Cette pompe 11 permet d'effectuer des injections de carburant dans chaque cylindre à des pressions élevées, généralement comprises entre 200 et 1600 bars (soit entre 20 et 120 MPa, respectivement). Le fonctionnement de chaque injecteur 12 est piloté 15 par une unité électronique 10, par exemple un calculateur numérique, qui commande la quantité de carburant injectée par cet injecteur dans la chambre de combustion du cylindre 14. Pour ce faire, le calculateur 10 reçoit des informations telles qu'un couple requis par le conducteur du véhicule ou la pression du 20 carburant dans la rampe commune 13, et commande en conséquence une durée d'ouverture ou d'activation de l'injecteur 12, telle que ce dernier injecte dans la chambre du cylindre 14 la quantité de carburant nécessaire à l'obtention du couple requis par le conducteur. 25 Les gaz d'échappement sont évacués par un tuyau d'échappement 19. De façon classique, le moteur diesel 1 est muni en série d'un certain nombre de capteurs, notamment d'un capteur 17 mesurant la pression précitée dans la rampe commune 13 et d'un 30 capteur 15 dit de régime moteur . Le capteur 17 est par exemple de type piézo-résistif et fournit un signal électrique proportionnel à la pression régnant dans la rampe commune 13, signal transmis au calculateur 10. Le capteur 15 est généralement de type inductif. Ce capteur 15, fixé au carter d'embrayage, détecte le passage d'une configuration particulière de dents métalliques 16 disposées en périphérie d'une couronne dentée entraînée par le moteur 1. Il peut être également de type magneto-résistif. Dans ce cas, la cible est de type magnétique, et non plus mécanique comme précédemment. Le capteur 15 informe le calculateur 10 de la vitesse de rotation du moteur 1 et de la position du piston du cylindre dit N 1 . On comprend aisément que la précision et la robustesse des injections soient primordiales, que ce soit à court terme (moteur neuf) ou sur une période longue. Or, la dérive des injecteurs (due en particulier à leur vieillissement, leur encrassement, etc.) ne permet pas de garantir des réglages optimaux prédéfinis durant toute la vie du moteur. Il est donc nécessaire de disposer d'un moyen de contrôle de l'injection (quantité, avance, séparation, ...) et de correction des dérives, de façon à rattraper tout écart et retrouver un bon point de fonctionnement. Dans l'Art Connu, on a proposé un certain nombre de dispositifs et de procédés permettant de mesurer, contrôler, voire de corriger les paramètres associés à l'injection de carburant. On peut citer, à titre non exhaustif, les demandes et brevets suivants - la demande de brevet américain US2005/0107943 Al (DENSO CORPORATION) cette demande concerne un recalage des débits de carburant injectés dans les chambres de combustion d'un moteur diesel, basé sur un capteur régime ; -le brevet américain US6196184 B1 (SIEMENS) : ce brevet divulgue une stratégie embarquée dans un calculateur pour la commande de l'injection pour un moteur diesel utilisant un accéléromètre pour obtenir des informations sur la combustion ; - le brevet européen EP1416140 B1 (BOSCH AUTOMOTIVE SYSTEMS CORPORATION et TOYOTA) selon le procédé enseigné par ce brevet, les débits de carburant injecté sont déterminés par rapport à un débit 30 35 consigne calculé par des méthodes d'apprentissage lors de phases de ralenti ; et - le brevet américain US5941213 (HONDA MOTOR CO LTD) : ce brevet divulgue un système permettant de déterminer et de corriger la quantité de carburant injectée grâce à une mesure du dégagement de chaleur. On peut enfin citer la demande de brevet français FR2838775 Al, au nom de la Demanderesse et de DELPHI DIESEL SYSTEMS FRANCE . Le fonctionnement des injecteurs, leurs dérives dans le temps et les inconvénients qui en résultent y sont décrits de façon détaillée, notamment en regard de la description de la figure 2 de cette demande de brevet. Aussi pour une compréhension approfondie des phénomènes mis en jeu, on pourra 15 s'y référer avec profit. Il est cependant utile de rappeler que la durée d'activation des injecteurs est déterminée en fonction de la quantité de carburant devant être injectée dans les chambres de combustion et de la pression de carburant dans la rampe commun. 20 La durée d'activation dépend en outre des caractéristiques de l'injecteur, c'est pourquoi elle est prédéterminée par le constructeur, par exemple de façon empirique. Toutefois, il est connu que le fonctionnement d'un injecteur équipant un véhicule présente des écarts par rapport à ce fonctionnement 25 prédéterminé. En effet, de façon pratique, la prédétermination est effectuée au moyen d'un injecteur modélisé ne prenant en compte ni les tolérances acceptées lors de l'usinage des injecteurs, ni surtout l'usure de ces derniers (voir figure 2 de la demande de brevet français FR2838775 Al). 30 Aussi, il a été proposé dans cette demande de brevet d'effectuer un recalage des débits de carburant pilotes basé sur la détection du pied de courbes obtenues à partir de quatre capteurs de pression, chaque capteur étant disposé dans un cylindre. 10 2901848. 6 En effet, on constate dans un premier temps que, pour un injecteur modélisé, il existe un temps minimal d'activation à compter de l'émission de la commande d'injection avant que l'injection de carburant ne débute dans la chambre de combustion 5 et que, dans un deuxième temps, la quantité de carburant injectée varie linéairement par rapport au temps, ce rapport entre quantité de carburant injectée et temps d'activation étant dénommé dans cette demande de brevet pente de fonctionnement de l'injecteur modélisé. L'expérience montre que, pour un injecteur réel usé, le temps minimal d'activation dérive par rapport à sa valeur initiale, soit à la baisse, soit à la hausse. Une remarque similaire s'impose quant aux dérives de la valeur de pente de fonctionnement de l'injecteur par rapport à celle de l'injecteur modélisé. Ces écarts présentent des inconvénients gênants pour le fonctionnement du moteur. En effet, lorsqu'un injecteur fonctionne avec un décalage de l'instant d'activation et/ou avec une pente de fonctionnement modifiée, les durées d'activation commandées par le calculateur provoquent l'injection d'une quantité de carburant dans les chambres de combustion distincte de la quantité optimale prédéterminée, quantité de carburant sensiblement plus faible que la quantité attendue. Les écarts sont d'autant plus gênants que la pression du carburant est élevée, car lorsque cette pression augmente, On constate des écarts, dans un sens ou dans un autre, entre la quantité de carburant injecté par un injecteur ayant déjà fonctionné un certain temps par rapport à celle, théorique, de carburant injecté par un injecteur modélisé. Ces écarts provoquent une baisse des performances (couple, puissance), une augmentation du bruit de combustion et/ou une augmentation des émissions polluantes du moteur, en particulier des oxydes d'azote. Ces problèmes peuvent concerner l'ensemble des 35 cylindres d'un moteur ou chaque cylindre séparément. 2901848, 7 Selon l'enseignement de cette demande de brevet, on considère que la correction du décalage de l'instant d'injection d'un injecteur s'avère suffisante pour corriger de façon satisfaisante les écarts de fonctionnement des injecteurs réels 5 par rapport au fonctionnement prédéterminé. Divers modes de réalisation sont décrits. Notamment, selon un des modes décrits, on calcule une relation de proportionnalité entre le dégagement de chaleur du mélange air-carburant dans les chambres de combustion et le débit de 10 carburant injecté. Cette relation permet de déterminer les dérives dans le temps des injecteurs et, à partir de ces déterminations, d'opérer des corrections sur la quantité de carburant pilote injecté. Les méthodes et dispositifs décrits dans cette demande 15 de brevet, ainsi que dans les autres demandes et brevets qui viennent d'être rappelés, visent certes à résoudre les problèmes posés et à répondre aux besoins qui se font sentir. Mais l'expérience a montré que les solutions apportées n'étaient que partielles et/ou imparfaites, certaines complexes et/ou 20 onéreuses, en tout état de cause pouvaient être sensiblement améliorées. Aussi, l'invention se fixe pour but, tout à la fois, de répondre pleinement aux besoins qui se font sentir, de simplifier l'architecture du dispositif de recalage d'injection 25 après détection de dérives temporelles d'origines diverses des caractéristiques fonctionnelles des injecteurs et, au moins pour certains modes de réalisation, de réduire les coûts de revient des dispositifs mis en oeuvre, en tirant profit de la présence d'organes montés en série sur les moteurs diesels du type visé, 30 c'est-à-dire à injection directe et à rampe commune. Le dispositif de correction de débit de carburant lors de l'injection pilote comprend au moins deux dispositifs principaux : un dispositif de mesure que l'on appellera ci-après estimateur et un dispositif de correction proprement dit qui permet d'opérer le recalage souhaité de l'injection après détection d'une dérive. L'estimateur selon l'invention se décline lui-même selon deux modes de réalisation principaux. Dans un premier mode de réalisation, qui constitue un mode préféré, on dispose des capteurs de pression dans chaque cylindre du moteur. A partir de la pression mesurée dans chaque chambre de combustion, il est possible d'en déduire la quantité ou le débit de carburant injecté (gasoil), de la comparer avec une quantité de carburant pilote pré-établie, dite de consigne, et d'effectuer des corrections lorsque des dérives sont constatées, pour le moins des dérives supérieures à un seuil prédéterminé. Comme ii a été rappelé, il a été montré dans la demande de brevet français FR2838775 Al précitée qu'il existait une relation de proportionnalité entre le dégagement de chaleur du mélange air-carburant dans les chambres de combustion et le débit de carburant injecté. En outre, il a été également montré qu'il existe une relation quasi-linéaire entre un débit de consigne fixé à l'avance et l'intégrale du dégagement de chaleur calculée à partir des informations pression cylindre mesurées par les capteurs de pression disposé dans les cylindres. L'invention tire partie de ces caractéristiques pour la réalisation d'un estimateur selon le mode préféré. Dans ce premier mode de réalisation, on remplit une cartographie décrivant les caractéristiques fonctionnelles des injecteurs, cartographie que l'on stocke dans des moyens de mémoire du calculateur pilotant ces injecteurs. Cette cartographie est remplie lors des phases d'études et de calibration d'un moteur pour pouvoir offrir un recalage même à neuf des injecteurs. Dans un second mode de réalisation, on tire profit d'un capteur de régime (figure 1 : 15) présent en série sur la plupart des véhicules munis d'un moteur diesel du type visé par l'invention. Cette solution a l'avantage de ne pas induire un surcoût sur le prix du moteur, puisque ce capteur est déjà présent. Cependant, l'expérience montre qu'elle fournit une information dégradée sur la combustion. Elle peut cependant s'avérer suffisante, selon le degré de précision recherché, pour le recalage de l'injection. De façon plus précise, la mesure utilisée dans ce mode de réalisation, est la différence qui existe entre le niveau de rotation par minute ( RPM , exprimé en tr/min) pendant une injection et sans injection pilote. Il est possible de déterminer une correspondance entre cette valeur et le débit de carburant injecté. Comme dans le mode de réalisation précédent, il est également possible de remplir une cartographie décrivant les caractéristiques fonctionnelles des injecteurs, cartographie que l'on stocke dans des moyens de mémoire du calculateur pilotant ces injecteurs. Cette cartographie est remplie lors des phases d'études et de calibration d'un moteur et donne la possibilité d'un recalage même à neuf des injecteurs. En mode opérationnel du véhicule (c'est-à-dire lors de son utilisation effective), le dispositif de correction reçoit les données de sortie de l'estimateur et les compare à une valeur de référence (quantité de chaleur ou RPM) pour une quantité consigne testée. Si cette différence dépasse un seuil prédéterminé, le dispositif de correction considère qu'il est nécessaire de corriger le point de débit consigne en rajoutant ou en retranchant du carburant. De façon pratique, dans le dispositif de correction, les paramètres de commande moteur traduisent un débit consigne en temps d'ouverture des injecteurs, ce en connaissant la pression de la rampe commune. Il est donc nécessaire de rajouter une valeur de décalage de temps d'ouverture, ou offset selon la terminologie anglo-saxonne couramment utilisée, pour retrouver le débit de carburant pilote de consigne. Avantageusement, cet offset est obtenu par incrémentation .2901848 10 jusqu'à obtenir la valeur de référence souhaitée (quantité de chaleur ou RPM). La valeur de temps d'ouverture obtenue est sauvegardée dans une cartographie de correction fonction de la pression dans la rampe commune. Il existe une cartographie par 5 cylindre. Dans un mode de réalisation préféré encore, la nouvelle valeur de temps d'ouverture n'est pas utilisée telle quelle. On effectue une moyenne avec la donnée précédente de la cartographie, par application d'une relation qui sera précisée 10 ci-après. La nouvelle valeur ainsi calculée est utilisée pour le recalage de l'injection. L'invention présente plusieurs avantages par rapport aux dispositifs et procédés de l'art connu. Notamment, elle offre une plus grande précision et une plus grande robustesse 15 car elle met en oeuvre un procédé de correction plus direct. A titre d'exemple, selon le procédé enseigné par la demande de brevet français FR2838775 Al précitée, la correction de débit était obtenue de façon indirecte en agissant sur la position du pied de courbe. Elle permet également, au moins dans le deuxième 20 mode de réalisation de l'estimateur, une implémentation moins onéreuse, puisque aucun capteur spécifique n'est nécessaire. L'invention a donc pour objet principal un procédé de correction du débit de carburant de pré-injection, dit pilote, injecté par au moins un injecteur d'un moteur diesel du type à 25 injection directe et à rampe commune dans au moins une chambre de combustion, Le moteur comprenant des circuits de contrôle et de commande du débit pilote de carburant injecté dans chacune des chambre de combustion, ces circuits comprenant des moyens de mémorisation de données, caractérisé en ce qu'il comprend au 30 moins : une phase initiale dite de calibrage comprenant les étapes : d'estimation du débit pilote de carburant réellement injecté par chacun des injecteurs obtenue par la mesure d'un paramètre physique modifié par le débit pilote de carburant ; - de comparaisons avec des valeurs de consigne de débit de carburant pilote pré-établies stockées dans les moyens de mémorisation, de manière à obtenir une série de points caractérisant le fonctionnement de chaque injecteur ; et - de stockage dans des moyens de mémorisation de donnés, pour chacun des injecteurs, de ces points de fonctionnement sous la forme d'une première cartographie de valeurs de référence ; et des phases ultérieures dites opérationnelles comprenant les étapes : - de réitération des étapes d'estimation et de comparaison réalisées pendant la phase initiale, de manière à obtenir une nouvelle série de valeurs des points de fonctionnement ; - de déterminations de différences entre les nouvelles valeurs obtenues et les précédentes valeurs de référence de la première cartographie ; et -l'utilisation des différences ainsi déterminées pour en dériver des valeurs de correction de débit pilote de carburant. L'invention a encore pour objet un dispositif de correction du débit de carburant pilote pour la mise en oeuvre de 25 ce procédé. L'invention a encore pour objet un moteur diesel du type à injection directe et à rampe commune comprenant un tel dispositif de correction du débit de carburant pilote. L'invention va maintenant être décrite de façon plus 30 détaillée en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 illustre, en écorché partiel, un exemple de moteur diesel à injection directe et à rampe commune selon l'art connu ; la figure 2 illustre schématiquement un moteur diesel à injection directe et rampe commune selon l'invention ; la figure 3 est un graphique illustrant la relation existante entre des débits de carburant pilote mesuré et consigne dans un premier mode de réalisation ; la figure 4A est graphique permettant de déterminer des différences de niveaux de rotation par minute (RPM) du moteur, avec et sans injection pilote, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 4B est un graphique illustrant la relation existante entre des débits de carburant pilote mesuré et consigne dans ce deuxième mode de réalisation, relation obtenue à partir des détermination effectuées sur le graphique de la figure 4 A ; et la figure 5 illustre schématiquement un dispositif de correction complet permettant un recalage de l'injection pilote, selon deux modes de réalisation de l'invention. La figure 2 illustre schématiquement un moteur diesel à injection directe et rampe commune selon l'invention, 25 désormais référencé 2. A l'exception des spécificités propres à l'invention qui seront signalées ci-après, le moteur de la figure 2 est tout à fait semblable, dans sa configuration générale, à un moteur de l'art connu, par exemple celui décrit en regard de la figure 1. L'invention ne nécessite pas de 30 modifications substantielles, ce qui présente d'ailleurs un avantage important. Il est donc inutile de re-décrire en détail les différents organes constitutifs du moteur 2. On suppose que le moteur 2 comprend quatre cylindres, munis chacun d'un piston Pl à P4 et d'une chambre de combustion, 35 Chi à Cho. Il comprend aussi une rampe commune 20, des 10 15 20 injecteurs, Il à 14i un capteur de régime CR, un capteur Ccr pour la mesure de la pression de rampe commune 20 et un tuyau d'échappement 21. A priori, ces organes ne diffèrent en rien quant à leur structure des organes correspondants de la figure 1. Seuls leurs modes de fonctionnement, au moins pour certains, sont spécifiques à l'invention, comme il va l'être montré ci-après. Comme il a été rappelé, le capteur CR est monté en série sur la plupart des moteurs du type visé par l'invention. Le moteur 2 est également muni d'un calculateur numérique 22 ou d'un dispositif similaire. En soi, les éléments constitutifs de ce calculateur 22 peuvent être communs, en tout ou partie, avec ceux d'un calculateur de l'art connu. Ce calculateur 22 peut d'ailleurs se voir dévolu des fonctions standards (mesure de température, etc.) qui sortent du cadre strict de l'invention. Par contre, en ce qui concerne les fonctions spécifiques à l'invention, notamment en premier lieu la correction du débit d'injection pilote, les circuits associés à ces fonctions et/ou les programmes de commande implémentés dans celui-ci sont également spécifiques. Enfin, selon une des caractéristiques importantes d'un premier mode de réalisation de l'invention, on dispose dans chaque cylindre un capteur de pression, CP1 à CP4. De façon pratique, ils peuvent être intégrés dans les bougies dites de pré-chauffage , montées en série sur les moteurs diesels. Ces capteurs, CP1 à CP4, peuvent être de tous types classiques adaptés aux pressions régnant dans les cylindres, par exemple de type piézo-électrique, comme le capteur Car. Le recalage du débit de carburant pilote nécessite la connaissance de la quantité de carburant (gasoil) réellement injectée dans un cylindre donné afin de la comparer à une quantité consigne préétablie. Il est donc nécessaire en premier lieu de la mesurer. C'est le rôle d'un premier dispositif que l'on appellera ci-après estimateur . Bien que, pour mieux mettre en évidence les caractéristiques essentielles de l'invention, on supposera ci-après qu'il s'agit d'un dispositif séparé, de façon pratique, ce rôle peut être dévolu au calculateur 22 qui commande les injecteurs, Il à I. Comme il a été précédemment rappelé, l'estimateur peut être décliné selon deux modes de réalisation principaux. De façon plus précise, l'estimateur selon l'invention peut utiliser indifféremment des capteurs de pression, selon un premier mode de réalisation, en l'occurrence les capteurs de pression de cylindre référencés CP1 à CP4, ou le capteur régime CR, selon le deuxième mode de réalisation. Seuls les calculs effectués par l'estimateur sont différents. Le premier mode de réalisation d'un estimateur va maintenant être décrit. Dans ce mode, on utilise des signaux électriques de sortie délivrés par les capteurs de pression CP1 à CP4. Comme il a été rappelé dans le préambule de la présente description, on a mis en évidence dans la demande de brevet français FR2838775 Al l'existence d'une relation quasi-linéaire entre un débit de carburant pilote consigne et l'intégrale du dégagement de chaleur calculée à partir de l'information pression cylindre . Pour chaque cylindre, cette information est fournie par le capteur de pression, CP1 à CP4, qui lui est associé. Le dégagement de chaleur moyen est obtenu à partir de 25 l'équation thermodynamique suivante : i DQ=dQ= 1 dP dV x Vx+kxPx (1) avec DQ da kdegagement de dchaleur instantané (en J/ vil) P vecteur pression (en Pa) ; 30 V vecteur volume de de la chambre de combustion (en m3) ; a angle du vilebrequin du moteur (en vil) ; et k coefficient polytropique ; On effectue l'intégration sur une fenêtre angulaire correspondant à l'injection pilote. On entend par fenêtre angulaire une variation d'angle vilebrequin ( vil) d'amplitude déterminée et positionnée également de façon déterminée par rapport au point dit Point Mort Haut (ou PMH ) d'un cycle de combustion, par exemple, pour fixer les idées, 10 vil autour du PMH . Cependant cette fenêtre angulaire peut être décalée par rapport au PMH , par exemple être située dans la gamme - 15 et - 5 vil. On a rassemblé les mesures obtenues, pour deux régimes moteurs (points de mesures respectifs symbolisés par des cercles pleins et des rectangles vides), sur le graphique de la figure 3. L'axe des abscisse représente le débit consigne (de - 0,5 à 2 mg/cp dans l'exemple particulier décrit) et l'axe des ordonnées le débit effectivement mesuré (de - 0,5 à 3 mg/cp). Pour des raisons de lisibilité de la figure, on n'a représenté qu'un nombre restreint de points de mesure, mais on doit bien comprendre que le nombre de points obtenus lors d'une série de mesures réelles est beaucoup plus important. On a également représenté sur la figure 3 une courbe Ci interpolant le nuage de points de mesure. Finalement, par extrapolation, on peut alors tracer une droite d, à une constante de gain près g, ou pente de la droite, représentant la relation de proportionnalité entre le débit mesuré et le débit consigne, soit une fonction du premier degré à partir des points d'abscisses et d'ordonnées 0 telle que : [Débit mesuré] = g x [Débit consigne] (2), Pour fixer les idées, dans un exemple de réalisation 30 pratique, on obtient g = 2, 40 J/mg/cp. On calcule également un facteur R2 = 0,989, ou coefficient de régression, qui caractérise la qualité de la mesure obtenue par ce premier mode de réalisation de l'estimateur. Le nuage de points de mesure est compris entre deux droites, dl et d2, représentant un gabarit, distantes de part et d'autre de la droite d de x mg, avec par exemple x = 0,3 mg. Une fois obtenue la relation (2), il devient possible de sélectionner des paires de points supports sur la droite d afin de reconstituer les caractéristiques fonctionnelles d'un injecteur donné sur la base de la mesure de la pression de cylindre et de remplir un tableau que l'on appellera cartographie ci-après. Cettecartographie est initialement remplie lors des phases d'études et de calibration du moteur 2 (figure 2), ce qui permet un recalage même à neuf des injecteurs, Il à 14. La cartographie peut être stockée dans des positions de mémoire de moyens de mémorisation associés au calculateur 22 (figure 2). Pour fixer les idées, la cartographie peut prendre l'aspect du TABLEAU I placé en fin de la présente description. Dans l'exemple décrit, les différentes cellules de ce tableau sont remplies avec les valeurs de référence DQréf14 à DQréf4i, pour quatre injecteurs, I1 à I4r et pour quatre valeurs de débit d'injection pilote de carburant de consigne : 0,5 à 2 mg/coup. Le deuxième mode de réalisation d'un estimateur va maintenant être décrit. Dans ce mode, on utilise les signaux électriques de sortie délivrés par un capteur de régime (figure 2 : CR). Le mode de fonctionnement de l'estimateur basé sur le capteur régime CR est similaire à celui basé sur des capteurs de pression disposés dans les cylindres du moteur 2. Le capteur CR étant présent sur tout moteur diesel du type visé par l'invention, ce mode de fonctionnement présente l'avantage d'être plus économique, puisqu'il ne nécessite pas le recours à des composants spécifiques. Cependant l'expérience montre que la qualité du signal mesuré est inférieure à celle obtenue par un estimateur conforme au premier mode de réalisation, comme il va l'être montré ci-après. En effet, on constate que des phénomènes autres que la combustion (par exemple l'inertie des pistons, les frottements de ces pistons dans la chambre de combustion, etc.) modifient l'allure du régime instantané. Selon ce mode de réalisation, la mesure effectuée est basée sur la différence entre le niveau de rotations par minute, dénommé ci-après RPM , en présence d'une injection pilote et sans une telle injection. Il est rappelé que, de façon connue, en régime dit de levé de pied (lors d'une décélération), il n'y a pas d'injection de carburant. Dans le cadre du deuxième mode de réalisation de l'invention, le calculateur 22 (figure 2) impose une injection pilote au rythme d'un coup sur deux. Dans ce mode de réalisation, on a constaté que l'on peut mettre en évidence une correspondance entre la valeur RPM dérivée des informations fournies par le capteur CR et le débit pilote injecté. Sur la figure 4A, on a tracé deux courbes, RPMai et RPMi, représentant les régimes instantanés (ordonnée) du moteur 2 (figure 2), avec et sans injection pilote respectivement, en fonction de l'angle vilebrequin ( vil), pour un cycle complet de moteur (deux tours, soit quatre PMH . Les points référencés PMH, sur l'abscisse, représentent les Points Morts Hauts de ces cycles. On a rassemblé les mesures obtenues, c'est-à-dire les différences ARMP = RPMai - RPMai, avec et sans injection pilote, pour deux régimes moteurs (points de mesures respectifs symbolisés par des cercles pleins et des rectangles vides), sur le graphique de la figure 4B. L'axe des abscisse représente le débit consigne (de - 0,5 à 2 mg/cp dans l'exemple particulier décrit) et l'axe des ordonnées le débit effectivement mesuré (de - 0,5 à 3 mg/cp). Pour des raisons de lisibilité de la figure, on n'a représenté qu'un nombre restreint de points de mesure, mais on doit bien comprendre que le nombre de points obtenus lors d'une série de mesures réelles est beaucoup plus important. Comme dans le premier mode de réalisation, on obtient par interpolation une courbe C'i et, par extrapolation, on peut alors tracer une droite d', à une constante de gain près g', ou pente de la droite, représentant la relation de proportionnalité entre le débit mesuré et le débit consigne, soit une fonction du premier degré à partir des points d'abscisses et d'ordonnées 0 telle que : [Débit mesuré] = g' x [Débit consigne] (3), On calcule également un facteur R2 = 0,888, ou coefficient de régression, qui caractérise la qualité de la mesure obtenue par ce premier mode de réalisation de l'estimateur. On constate, à l'examen de la configuration du nuage de points de mesure que la précision obtenue est moindre (dispersion des points de mesure plus importante), ce que confirme la valeur du paramètre R2 = 0,888, inférieure à celle obtenue avec le procédé selon le premier mode de réalisation (Rz = 0,989). Le nuage de points de mesure est compris entre deux droites, d'1 et d'~, représentant un gabarit, distantes de part et d'autre de la droite d' de x mg, avec par exemple x = 0,3 mg. Comme précédemment, une fois obtenue la relation (3), il devient possible de sélectionner des paires de points supports sur la droite d', afin de reconstituer les caractéristiques fonctionnelles d'un injecteur donné sur la base de la mesure de RPM et on remplit un tableau ou cartographie . Comme précédemment, cette cartographie est remplie lors des phases d'études et de calibration du moteur 2 (figure 2), ce qui permet un recalage même à neuf des injecteurs, Il à Iq . La cartographie peut être stockée dans des positions de mémoire de moyens de mémorisation associés au calculateur 22 (figure 2). Pour fixer les idées, la cartographie peut prendre 35 l'aspect du TABLEAU II placé en fin de la présente description. Dans l'exemple décrit, les différentes cellules de ce tableau sont remplies avec les valeurs de référence ARPMréfl4 à LRPMréf4l, pour quatre injecteurs, Il à 14, et pour quatre valeurs de débit consigne pour l'injection pilote de carburant: 0,5 à 2 mg/coup. On va maintenant détailler le module de recalage de débit d'injection pilote de carburant. Lors d'une estimation effectuée durant l'utilisation d'un véhicule entraîné par le moteur 2, les données en sortie de l'estimateur sont comparées, soit aux valeurs de référence DQréfij, soit aux valeurs de référence ARPMréfij, selon le mode de réalisation de l'estimateur (avec i et j compris entre 1 et 4 dans l'exemple décrit : voir TABLEAU I ou TABLEAU H , respectivement), pour la quantité de carburant pilote consigne testée. Si cette différence dépasse un seuil prédéterminé, le module de recalage considère qu'il est nécessaire de corriger le point de débit pilote consigne en rajoutant ou en retranchant une quantité approprié de carburant. De façon pratique, dans le calculateur 22, un module de commande de l'injection pilote traduit un débit consigne en temps d'ouverture de l'injecteur correspondant, ce, de façon connue en soi, en connaissant la pression de la rampe commune 20 (figure 2) donnée par le capteur Car. Il est donc nécessaire de rajouter une valeur de décalage de temps d'ouverture, ou offset selon la terminologie anglo-saxonne, pour retrouver un débit consigne correct. Cet offset est obtenu par incrémentation jusqu'à obtenir, soit à une des valeurs de référence DQréfzj, soit à une des valeurs de référence RPMréfij précitées. Cette valeur est sauvegardée dans une cartographie de correction fonction de la pression dans la rampe commune 20. De façon plus précise, il existe une cartographie par cylindre, c'est-à-dire par injecteur, Il à 14. Dans un mode de réalisation préférée, la nouvelle valeur d'offset ainsi obtenue, Tinj noue, n'est pas directement prise en compte telle quelle. Il est nécessaire d'effectuer une moyenne avec la valeur d'offset précédemment stockée dans la cartographie, Tinj anc : Pour ce faire, la valeur finale d'offset, Tinj final, est calculé conformément à la relation ci-dessous : Tinj final = a x Tinj nouv + (1 - a) x Tin j anc (4) ; avec a un coefficient de moyenne prédéterminé satisfaisant la relation 0 < a <1. C'est cette valeur finale d'offset, Tinj final, qui est ajoutée au temps d'ouverture d'un injecteur pour compenser les effets de dérive. Les temps d'ouverture des injecteurs servent à remplir une cartographie supplémentaire et sont stockés dans des moyens de mémoire (non représentés) du calculateur 22. Pour fixer les idées, cette cartographie peut prendre la configuration du TABLEAU III disposé en fin de la présente description : temps d'ouverture Tinjll à Tinj94i pour un injecteur donné et pour des paires de valeurs pressions dans la rampe 20 - débits de carburant pilote de consigne , exprimés en bars et mg/coup, respectivement. Il existe naturellement une cartographie par injecteur, Il à 14. La figure 5 illustre schématiquement un dispositif complet 3 de recalage du débit de carburant pilote d'injection, par exemple réalisé à base d'un calculateur numérique à programme enregistré (figure 2 : 20). L'architecture générale du dispositif 3 représentée sur cette figure 5 convient aux deux modes de réalisation principaux de l'invention. Le dispositif 3 comprend cinq modules principaux, à savoir un estimateur 30, un organe de recalage de débit de carburant pilote 31, des moyens de stockage 33 de la cartographie de temps d'injection pilote et un organe qui sera dénommé ci-après superviseur 34. Les quatre premiers modules, 30 à 33, remplissent les fonctions qui viennent d'être décrites : estimation (30), recalage (31), stockage des cartographies Tinjll (34) et stockage des valeurs de consigne de débit pilote (32). L'utilité du quatrième module, 34, sera explicitée ci-après. On a représenté par deux blocs diagrammes distincts les deux modes de réalisation de l'estimateur 30 : en trait plein, un estimateur 300 selon le premier mode de réalisation, et en traits pointillés, un estimateur 301 selon le deuxième mode de réalisation. A priori, dans un mode de réalisation pratique, l'estimateur 30 comprend seulement l'un ou l'autre des modules 300 ou 301. Dans le premier mode de réalisation (module 300) l'estimateur 30 reçoit les signaux de sortie, Vscp1 à VsCP4r des capteurs de pression de cylindre, CP1 à CP4 (figure 2), représentés sous une référence unique Vscp. Dans le deuxième mode de réalisation (module 301) 15 l'estimateur 30 reçoit le signal de sortie, VscR, du capteur de régime moteur CR (figure 2). Dans les deux modes de réalisation, l'estimateur 30 reçoit également des signaux de commande représentant le débit de carburant pilote de consigne, Cdeb (un par injecteur Il à I4) 20 délivrés par le module 32. Il reçoit enfin le signal de sortie Vsccr délivré par le capteur de pression de rampe Ccr, et représentant la pression régnant dans la rampe 20 (figure 2). Les signaux de sortie de l'estimateur 30, soit Vsest (premier mode de réalisation), soit Vs'est (deuxième mode de 25 réalisation), sont transmis au module 31 de calcul de recalage de débit de carburant pilote. Ces signaux sont élaborés selon l'un des deux procédés précédemment décrits. Le module de calcul de recalage de débit de carburant pilote 31 reçoit également les signaux de sortie Cl), délivrés 30 par le module 32. Le module 31 élabore les cartographies de temps d'ouverture d'injecteurs, par exemple celle du TABLEAU III (une cartographie par injecteur), selon le procédé précédemment décrit, à partir des signaux (Vsest ou Vs',,t) reçus de l'estimateur 30, du signal de commande de consigne d'injection 35 pilote Cdeb et du signal. de sortie Vsccr. Ces différents temps d'ouverture d'injecteur, sous la référence unique Tinjx, sont délivrés sur la sortie du module 31 pour être stockés dans des moyens de mémoire 33, x étant compris entre 1 et le nombre de valeurs dans chaque cartographie multiplié par le nombre d'injecteurs. Dans l'exemple décrit, le nombre total de valeurs enregistrées est donc égal à 4x16 = 64. En pratique, ce nombre peut être beaucoup plus important. Le module 33 reçoit en entrée les signaux de temps d'ouverture Tinjx, le signal de pression de rampe commune Vsccr, et les signaux de commande représentant le débit de carburant pilote de consigne, Cdeb. Les valeurs stockées dans les cartographies enregistrées dans les moyens de mémoire 33 servent à générer des signaux de commande d'injection, Vcdil à Vcdi4, représentés sous la référence unique Vcdi. Les signaux Vcdi sont transmis à des moyens de calcul classiques (non représentés) élaborant à leur tour des signaux de commande des injecteurs, I à I4. Toujours en pratique, si les corrections doivent être effectuées de façon continue, par contre, il n'est pas nécessaire d'effectuer des recalages de débit de carburant pilote de façon continue. L'expérience montre que la dérive des injecteurs, I1 à 14, est relativement lente dans le temps. On complète le dispositif de la figure 5 par un module 34, comprenant notamment des moyens de calcul, qui sera dénommé ci-après superviseur. Ce module est chargé de générer un signal de commande, Cdaut. Le signal Cdaut autorise un nouveau recalage en fixant une nouvelle valeur de consigne de débit pilote, C'deb, , lorsque certaines conditions pré-établies sont réunies. Dans ce cas, l'estimateur 34, par l'intermédiaire du signal , impose également une nouvelle valeur de la pression, VsCcr , régnant dans la rampe commune (Fig. 2 : 20). De ce fait, on obtient un système de correction de type en boucle fermée . Concrètement, on peut associer au module 34 un compteur kilométrique 35 ou un organe similaire qui se réinitialise à chaque recalage et émet un signal de commande de recalage lorsqu'une distance de roulage prédéterminée à été mesurée. Au superviseur 34 est également dévolue la fonction de détection de conditions appropriées du régime moteur pour exécuter les calculs décrits précédemment. Il doit également veiller à un remplissage de tous les éléments des cartographies selon une séquence appropriée. Ces fonctions sont symbolisées par un bus BS de transmission bidirectionnelle de données de commande et de test connecté aux modules 30 et 31. En effet, le recalage doit s'effectuer sous certaines conditions pour pouvoir s'affranchir de certains paramètres qui pourraient fausser l'estimation du débit pilote (comme la présence d'une injection principale ou d'un EGR , pour Exhaust Gas Recirculation ou recirculation de gaz d'échappement). Aussi, dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ces exigences conduisent à ne lancer les recalages nécessaires que durant la décélération du véhicule. Durant cette phase, le superviseur 34 sélectionne un injecteur donné, un débit pilote à tester, une valeur de pression de rampe commune et lance les opérations d'estimation et de recalage qui ont été décrits précédemment (bus de données et de test BS). Ces opérations restent tout à fait imperceptibles pour le conducteur du véhicule car les débits testés (typiquement de 0 à 2 mg/coup) sont faibles. Le superviseur 34 doit enfin se charger de tester tous les points de cartographie pour chacun des quatre injecteurs, selon un ordre déterminé et de façon uniforme. Pour ce faire, il comprend un compteur cyclique qui s'incrémente à la fin de chaque correction et permet de déterminer quel point de quelle cartographie doit être testé. Pour fixer les idées, toujours dans l'exemple décrit pour lequel le moteur 2 (figure 2) comporte quatre injecteurs, Il à 13, et chaque cartographie seize valeurs, un ordre de remplissage typique est indiqué dans les tableaux TABLEAU IV : cylindre N 1 à TABLEAU VII : cylindre N 4 , placés en fin 2901848, 24 de la présente description. Les numéros figurant dans chacune des cellules de ces tableaux représentent le numéro d'ordre de remplissage séquentiel des cartographies précitées, soit 1 à 64. De nombreux essais pratiques de véhicules sur bancs à 5 rouleaux ont montré la validité des relations reliant les débits de carburant pilote et les valeurs de référence DQréfij ou RPMréfii, respectivement, selon le mode de réalisation de l'estimateur 30. Ces essais ont été réalisés pour plusieurs valeurs de débits de carburant pilote et plusieurs valeurs de pression dans la rampe 10 commune 20. Ces essais ont également permis de déterminer la précision d'obtention du débit de carburant pilote, à savoir 0,2 mg/coup, si l'on met en oeuvre des capteurs de pression de cylindre (premier mode de réalisation) et 0,3 mg/coup, si l'on met en oeuvre un capteur de régime moteur (deuxième mode de 15 réalisation). On constate bien une légère dégradation de la précision obtenue dans ce deuxième mode, mais qui peut être jugée acceptable dans beaucoup d `applications. Le tableau TABLEAU VIII placé en fin de la présente description rassemble les résultats rappelés ci-dessus. 20 L'abréviation PCYL (pression cylindre) est relative au premier mode de réalisation de l'estimateur 30 et RPM au deuxième mode, avec RPM < 1800 t/mn. Dans ce tableau, la lettre s est l'abréviation de 36 ce qui signifie qu'une mesure de pression cylindre a une 25 valeur de trois écart-type à 0,35 mg/cp. De façon pratique, 99 % des mesures sont situées dans l'intervalle précité de 0,35 mg/cp. On constate à la lecture de ce qui précède que l'invention atteint bien les buts qu'elle s'est fixée. 30 Elle présente de nombreux avantages, notamment une grande précision de mesure et une robustesse élevée. Elle n'est toutefois pas limitée aux seuls exemples de réalisation qui ont été explicitement décrits, par référence notamment aux figures 2 à 5. De même, des exemples numériques précis n'ont été donnés que pour mieux mettre en évidence les caractéristiques essentielles de l'invention et ne résultent que d'un choix technologique, en soi à la portée de l'Homme de Métier. Ils ne sauraient limiter de quelle que manière que ce soit la portée de l'invention. 5 TABLEAU I Débit Injecteur Injecteur Injecteur Injecteur consigne I1 12 13 14 (mg/cp) 2 DQréf14 DQréf24 DQréf34 DQréf44 1,5 DQrét13 DQréf23 DQréf33 DQréf43 1 DQréf12 DQréf22 DQréf32 DQréf42 0,5 DQréfll DQréf2l DQréf3l DQréf4l TABLEAU II Débit Injecteur Injecteur Injecteur Injecteur consigne Ii I2 13 14 (mg/cp) 2 ARPMréf14 ARPMréf24 ARPMYéf39 ARPMréf44 1,5 ARPMréfl 3 ARPMréf23 ARPMréf33 ARPMréf43 1 4RPMréf12 dRPMréf22 ARPMréf32 ARPMréf42 0,5 ARPMréf11 ARPMréf21 ARPMréf31 ARPMréf4l TABLEAU III P ssion 350 700 1000 1300 Débit 0,5 Tinjli Tinj21 Tinj31 Tinj41 1 Tin j12 Tinj22 Tinj32 Tinj42 1,5 Tinji3 Tinj23 Tinj33 Tinj43 2 Tinj14 Tinj24 Tinj34 Tinj44 P - o0 0 0 0 0 o 0,5 5 9 13 1 17 21 25 29 1,5 33 37 41 ! 45 2 49 53 57 61 o Oo 0 0 m 0 o o M H D 0,5 2 6 10 14 1 8 22 26 30 1,5 34 38 42 46 2 50 54 58 62 TABLEAU IV : Cylindre N 1 TABLEAU V : Cylindre N 2 Oo 0 0 r o 0 O r-1 0,5 3 7 11 15 1 19 23 27 31 1,5 35 39 43 47 2 51 55 59 63 00 0 0 r 0 0 o M D 0,5 4 8 12 16 1 20 24 28 32 1,5 36 40 44 48 2 52 56 60 64 TABLEAU VI : Cylindre N 3 TABLEAU VII : Cylindre N 4 Estimation PCYL (<1800) RPM Valeur moyenne 1,9 mg/cp 2 mg/cp robustesse [3 s sur 1 mesure] 0,35 mg/cp 0,68 mg/cp Erreur 0,06 mg/cp 0,15 mg/cp [3 s sur 20 mesures] TABLEAU VIII
L'invention concerne un procédé et un dispositif (3) de correction du débit d'injection pilote. Le dispositif (3) comprend un module estimateur (30) de valeurs de débit basé, soit sur des mesure de pression dans les cylindres (300), à partir desquelles sont dérivées des valeurs de dégagement de chaleur, soit sur des mesures de nombre de tours du moteur RPM (301), à partir desquelles sont dérivées des différences de RPM, avec et sans injection pilote, pour obtenir des valeurs transmises à un module de recalage (31). Ce module (31) calcule à partir de ces valeurs, des valeurs de consigne de débit stockées dans des premières cartographies et de la pression dans la rampe commune (Ccr) des temps d'ouverture des injecteurs qui sont stockés dans des deuxièmes cartographies (33). Un module superviseur (34), associé à un compteur kilométrique (35), contrôle l'apparition de conditions spécifiques du fonctionnement du moteur pour autoriser les mesures et la modification des valeurs de consigne de débit.Application à un moteur diesel à injection directe et rampe commune
1. Procédé de correction du débit de carburant de pré-injection, dit pilote, injecté par au moins un injecteur d'un moteur diesel du type à injection directe et à rampe commune dans au moins une chambre de combustion, le moteur comprenant des circuits de contrôle et de commande du débit pilote de carburant injecté dans chacune des chambre de combustion, ces circuits comprenant des moyens de mémorisation de données, caractérisé en ce qu'il comprend au moins : - une phase initiale dite de calibrage comprenant les étapes : - d'estimation (30) du débit pilote de carburant réellement injecté par chacun des injecteurs (Il à 14) obtenue par la mesure d'un paramètre physique modifié par le débit pilote de carburant ; - de comparaisons avec des valeurs de consigne de débit de carburant pilote pré-établies stockées dans les moyens de mémorisation (32), de manière à obtenir une série de points caractérisant le fonctionnement de chaque injecteur (Il à I4) ; et - de stockage dans des moyens de mémorisation de donnés, pour chacun des injecteurs, de ces points de fonctionnement sous la forme d'une première cartographie de valeurs de référence ; et - des phases ultérieures dites opérationnelles 25 comprenant les étapes : - de réitération des étapes d'estimation et de comparaison réalisées pendant la phase initiale, de manière à obtenir une nouvelle série de valeurs des points de fonctionnement ; 30 - de déterminations de différences entre les nouvelles valeurs obtenues et les précédentes valeurs de référence de la première cartographie ; et -l'utilisation des différences ainsi déterminées pour en dériver des valeurs de correction de débit pilote de carburant. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le paramètre physique de l'étape d'estimation étant la pression dans chacune des chambres de combustion (Chi à Cho) , il comprend les étapes supplémentaires de détermination d'une série de valeurs représentant les intégrales du dégagement de chaleur calculées sur une fenêtre angulaire d'amplitude déterminée et positionnée de façon déterminée par rapport à un point de fonctionnement dit Point Mort Haut pour chacune des chambres de combustion (Chi à Ch4), à partir d'une série de mesures de pression (Vsî) dans chacune des chambre de combustion (Chi à Ch4), de détermination d'une relation de proportionnalité entre la série de valeurs représentant des intégrales du dégagement de chaleur et des débits pilotes de carburant, et de stockage de ces valeurs comme valeurs de référence dans la première cartographie. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la détermination d'une série de valeurs représentant les intégrales du dégagement de chaleur s'effectue à l'aide de la relation suivante : DQ=dQ= 1 x VxdP+kxPxdV\ da k-1 da da, relation dans laquelle DQ est dégagement de chaleur instantané, P le vecteur pression dans la chambre de combustion, V le vecteur volume de la chambre de combustion, a l'angle du vilebrequin du moteur (2) entraînant un piston dans la chambre de combustion (Chi à Cho) et k le coefficient dit polytropique. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le paramètre physique de l'étape d'estimation étant le nombre de tours par minute du moteur (2), dits RPM, il comprend, pour chacun des injecteurs (Ii à 14), les étapes supplémentaires de commande de cycles moteur successifs avec et sans injection de carburant pilote, de mesures d'une série de valeurs de RPM dans chacun de ces cycles, de détermination d'une série de valeurs correspondant à des différences entre les valeurs mesurées lors de cycles avec et sans injection de carburant pilote respectivement, de détermination d'une relation de proportionnalité entre cette série de différences et des débits pilotes de carburant, et de stockage de ces différences comme valeurs de référence dans la première cartographie. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes supplémentaires de conversion des valeurs de consigne de débit de carburant pilote en temps d'ouverture de chacun des injecteurs (I,, à 14) pour injecter une quantité déterminée de carburant dans la chambre de combustion qui lui est associée (Ch, à Ch4), à partir des valeurs de références de la première cartographie et de la pression (Vscr.) régnant dans la rampe commune (20), et de stockage de ces temps d'ouvertures dans les moyens de mémorisation sous la forme d'une deuxième cartographie (33), de manière à commander la quantité de carburant injectée dans chaque chambre de combustion (Ch, à Cho) . 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les valeurs de référence stockées dans la deuxième cartographie ne sont remplacées par de nouvelles valeurs obtenues que lorsque l'amplitude des différences entre des nouvelles valeurs calculées et des valeurs précédemment stockées dépasse un seuil prédéterminé 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape de conversion comprend l'ajout d'une valeur de décalage à chaque temps d'ouverture d'injecteur précédemment stocké, décalage obtenu par incrémentations successives jusqu'à obtenir une des valeurs de référence de la première cartographie, et un calcul de moyenne entre des temps d'ouvertures précédemment stockés de la deuxième cartographie (33), dits Tinj_anc, et des temps d'ouverture nouvellement déterminés, dits Tinj_nouv, de manière à calculer des temps d'ouverture finaux, dits Tinj_final, répondant à la relation suivante : Tinj_final = x Tinj noue + (1 - ) x Tinj_anc avec un coefficient de moyenne prédéterminé, avec a satisfaisant la relation 0 < a <1, et le stockage dans les moyens mémorisation (33) de ces valeurs finales, Tinj_final, couque valeurs de temps d'ouverture de chaque injecteur (I1 à I4) . 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que les temps d'ouvertures sont stockés séquentiellement dans les moyens de mémorisation (33) selon un schéma de remplissage prédéterminé. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire consistant à surveiller (34) l'apparition de conditions de fonctionnement prédéterminées du moteur (2), de manière à subordonner la réitération des étapes d'estimation et de comparaison et la correction des valeurs de consigne par leur remplacement par de nouvelles valeurs de consigne, et leur stockage dans les moyens de mémorisation (32) à l'apparition de ces conditions de fonctionnement prédéterminées. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la réitération des étapes d'estimation et de comparaison et la correction sont effectuées à la double condition que le moteur (2) soit en régime dit de décélération, en l'absence de carburant injecté, et qu'un véhicule muni de ce moteur (2) ait parcouru une distance pré-établie depuis la dernière correction réalisée. 11. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les circuits (3) de contrôle et de commande du débit pilote de carburant comprennent au moins : - un premier module (30) dit estimateur recevant des signaux de sortie d'un premier capteur (Ccr ; CP1 - CP4) mesurant une série de valeurs représentant le paramètre physique, une grandeur de mesure (Uscr) représentant la pression dans la rampe commune (20) délivrée par un capteur de pression de rampe (Ccr.) , et les données de consigne (Cded) de débit de carburant pilote, le module estimateur (30) comprenant des moyens de calcul pour élaborer à partir de ces données les valeurs de référence de la première cartographie ; - un deuxième module (31) dit de recalage recevant les valeurs de référence (Vsest ; Vs'eSt) élaborées par le module estimateur (30), les données de consigne (Cded) de débit de carburant pilote, et la grandeur de mesure (Vscr) représentant la pression dans la rampe commune (20), le module de recalage (31) comprenant des moyens de calcul pour élaborer à partir de ces données les temps d'ouvertures de chacun des injecteurs (Il à 14) pour constituer la deuxième cartographie (33); - un module de mémorisation (32) des données de 15 consigne (Cded) de débit de carburant pilote ; et des moyens de mémorisation pour stocker les première et seconde (33) cartographies. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que la grandeur physique étant la pression 20 régnant dans chacune des chambres de combustion (Ch1 à Cho) , le premier capteur est un capteur de pression (CP1 - CP4) disposé dans chaque chambre de combustion, les signaux de sortie (Vsî) de ce capteur de pression (CP1 - CP4) étant transmis à l'une des entrées de l'estimateur (300), de manière à calculer à partir de 25 ces signaux de mesure de pression les valeurs de référence représentées par des intégrales de dégagement de chaleur et à remplir la première cartographie. 13. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que la grandeur physique étant le nombre de 30 tour par minute du moteur, dit RPM, le premier capteur est un capteur dit de régime moteur (Ccr) mesurant les valeurs de RPM, les signaux de sortie étant transmis à l'une des entrées de l'estimateur (301), de manière à calculer les valeurs de références à partir d'une série de différences de RPM mesurées, avec et sans injection de carburant pilote, respectivement, et à remplir la première cartographie. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend un module supplémentaire (34) dit superviseur comprenant des moyens de calcul pour contrôler (BS) des conditions de fonctionnement prédéterminées du moteur (2), de manière à subordonner le remplacement des données de temps d'ouvertures par de nouvelles valeurs et leur stockage dans les moyens de mémorisation (32) à l'apparition de ces conditions de fonctionnement prédéterminées. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que le module superviseur (34) reçoit les signaux de sortie d'un compteur kilométrique (35), une distance prédéterminée parcourue par un véhicule comportant le moteur (2) constituant l'une des dites conditions à contrôler. 16. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que le module superviseur (34) comprend en outre des moyens permettant de tester, de façon uniforme et selon un ordre déterminé, les valeurs de la deuxième cartographie (33), pour chaque injecteur (I1 à 14), sous la commande d'un compteur cyclique qui s'incrémente à la fin de chaque correction de débit de carburant pilote. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisé en ce que les circuits de contrôle et de commande du débit pilote de carburant (3) sont constitués par un processeur numérique à programme enregistré comprenant des moyens de calcul et de mémorisation, et en ce que les modules estimateur (30), de recalage (31), de mémorisation des valeurs de consigne de débit de carburant pilote (32), superviseur (35) et les moyens de mémorisation (33) de cartographie sont réalisés sous la forme de pièces de logiciel et/ou de composants matériel implémentés dans le processeur. 18. Moteur diesel du type à injection directe et à rampe coi[unune caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif decorrection du débit de carburant pilote (3) selon l'une quelconque des 11 à 17.
F
F02
F02D
F02D 41
F02D 41/38,F02D 41/12,F02D 41/14,F02D 41/26
FR2890562
A1
UTILISATION DE L'AGOMELATINE POUR L'OBTENTION DE MEDICAMENTS DESTINES AU TRAITEMENT DES TROUBLES DU SOMMEIL CHEZ LE PATIENT DEPRIME
20,070,316
La présente invention concerne l'utilisation de l'agomélatine ou N-[2-(7- méthoxy-lnaphtyl)éthyl]acétamide de formule (I) : NHCOMe (I) MeO seule ou en association pour l'obtention de médicaments destinés au traitement des troubles du sommeil chez le patient déprimé. L'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide présente la double particularité d'être d'une part agoniste sur les récepteurs du système mélatoninergique et d'autre part antagoniste du récepteur 5-HT2c. Ces propriétés lui confèrent une activité dans le système nerveux central et plus particulièrement dans le traitement du trouble dépressif majeur, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité. L'agomélatine, sa préparation et son utilisation en thérapeutique ont été décrits dans le brevet européen EP 0 447 285. La demanderesse a présentement découvert que l'agomélatine ou N-[2-(7méthoxy-lnaphtyl)éthyl]acétamide, possédait des propriétés intéressantes permettant de l'utiliser dans le traitement des troubles du sommeil chez le patient déprimé. Le sommeil constitue le rythme biologique circadien le plus marqué chez l'être humain. Ce rythme est gravement perturbé chez le patient déprimé et il n'existe pas actuellement de traitement satisfaisant et reconnu pour palier ces troubles. Les traitements antidépresseurs actuels (fluoxétine, paroxétine, venlafaxine...) ont peu ou pas d'effet spécifique sur les troubles du sommeil chez le patient déprimé. Ceux qui sont actifs le sont par une action sédative puissante et non spécifique conduisant à une diminution des capacités cognitives - 2 diurnes des sujets traités. C'est le cas pour la miansérine ou la mirtazapine par exemple (Ridout et al. 2001, Fawcett et al. 1998). La demanderesse a présentement découvert que l'agomélatine était particulièrement bien adaptée pour le traitement des troubles du sommeil chez le patient déprimé. En effet, l'amélioration du sommeil chez le patient déprimé ne doit pas se faire au détriment de l'architecture du sommeil: les antidépresseurs à action sédative non spécifique perturbent cette architecture, notamment par l'altération du sommeil paradoxal ou du sommeil lent profond (Zarifian et al. 1982). Au contraire, la demanderesse a présentement découvert que l'agomélatine ne se comporte pas comme un antidépresseur classique, et agit tout en respectant l'architecture du sommeil et donc la réaction homéostatique du sommeil chez le patient déprimé. Ces résultats permettent d'envisager son utilisation, même prolongée, dans les troubles du sommeil chez le patient déprimé. L'invention concerne donc l'utilisation de l'agomélatine pour l'obtention de compositions 15 pharmaceutiques destinées au traitement des troubles du sommeil chez le patient déprimé. Les compositions pharmaceutiques seront présentées sous des formes convenant aux administrations par voie orale, parentérale, transcutanée, nasale, rectale, perlinguale, et notamment sous forme de préparations injectables, comprimés, comprimés sublinguaux, glossettes, gélules, capsules, tablettes, suppositoires, crèmes, pommades, gels dermiques, etc. .. Outre l'agomélatine, les compositions pharmaceutiques selon l'invention contiennent un ou plusieurs excipients ou véhicules choisis parmi des diluants, des lubrifiants, des liants, des agents de désintégration, des absorbants, des colorants, des édulcorants, etc... A titre d'exemple et de manière non limitative, on peut citer: É pour les diluants: le lactose, le dextrose, le sucrose, le mannitol, le sorbitol, la cellulose, 25 la glycérine, É pour les lubrifiants: la silice, le talc, l'acide stéarique et ses sels de magnésium et de calcium, le polyéthylène glycol, - 3 É pour les liants: le silicate d'aluminium et de magnésium, l'amidon, la gélatine, la tragacanthe, la méthylcellulose, la carboxyméthylcellulose de sodium et la polyvinylpyrrolidone, É pour les désintégrants: l'agar, l'acide alginique et son sel de sodium, les mélanges 5 effervescents. La posologie utile varie selon le sexe, l'âge et le poids du patient, la voie d'administration, la nature de l'affection et des traitements éventuellement associés et s'échelonne entre 1 mg et 50 mg d'agomélatine par 24 heures. De manière préférentielle, la dose journalière d'agomélatine sera de 25 mg par jour. Composition pharmaceutique: Formule de préparation pour 1000 comprimés doses à 25 mg: Agomélatine 25 g Lactose monohydrate 62 g Stéarate de Magnésium 1,3 g Povidone 9 g Silice colloïdale anhydre 0,3 g Cellulose sodium glycolate 30 g Acide stéarique 2,6 g Etude clinique: L'action propre de l'agomélatine sur les troubles du sommeil du déprimé est établie en comparaison avec la mirtazapine. Cette étude, réalisée en double-aveugle sur 6 semaines de traitement, a comme critère d'efficacité principal l'enregistrement polysomnographique de sommeil. L'échelle de dépression d'Hamilton permet de documenter l'efficacité antidépressive. Les résultats obtenus montrent que l'agomélatine est particulièrement efficace dans le traitement des troubles du sommeil du patient déprimé
La présente invention concerne l'utilisation de l'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-1-naphtyl)éthyl]acétamide pour l'obtention de médicaments destinés au traitement des troubles du sommeil chez le patient déprimé.
1- Utilisation de l'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl] acétamide pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement des troubles du sommeil chez le patient déprimé. 2- Compositions pharmaceutiques contenant de l'agomélatme ou N-[2-(7méthoxy-1-naphtyl)éthyljacétamide seule ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. 3- Compositions pharmaceutiques selon la 2 utiles pour la fabrication d'un médicament pour le traitement des troubles du sommeil chez le patient déprimé.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 25
A61K 31/165,A61P 25/20
FR2901105
A1
DISTRIBUTEUR PULVERISATEUR D'UN PRODUIT LIQUIDE
20,071,123
PULVER.ISATEUR D'UN PRODUIT LIQUIDE 5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des distributeurs pulvérisateurs de produits liquides, typiquement de produits cosmétiques liquides, par exemple des parfums ou des eaux de toilette ou des déodorants. ART ANTERIEUR On connaît déjà différentes sortes de distributeurs pulvérisateurs de produits liquides 15 destinés à projeter un produit liquide finement divisé en micro-gouttelettes sur un support, typiquement la peau dans le cas d'un produit cosmétique. On connaît depuis longtemps des distributeurs pulvérisateurs d'eau de toilette ou de parfums, dits traditionnels, qui comprennent un flacon doté d'un goulot fileté et 20 contenant le produit liquide, une tête de pulvérisation apte à être vissée sur le goulot fileté et comprenant une buse de pulvérisation, un tube plongeur s'étendant jusqu'au fond du flacon, une poire en caoutchouc reliée par un tube flexible à la tête de pulvérisation, de manière à ce que la compression manuelle de la poire entraîne la nébulisation d'une fraction du liquide, la buse de pulvérisation fonctionnant par effet 25 "Venturi", le flux d'air généré par la compression de la poire aspirant une fraction du liquide et la divisant en très fines gouttelettes. On connaît aussi des distributeurs pulvérisateurs qui utilisent un gaz propulseur sous pression, avec une tête de pulvérisation comprenant un tube plongeur et dotée d'une valve actionnée par une pression manuelle. 30 On connaît aussi des distributeurs pulvérisateurs qui utilisent une pompe à la place du gaz propulseur. PROBLEMES POSES Les problèmes posés par les distributeurs pulvérisateurs de l'art antérieur sont de plusieurs ordres : - d'une part, l'utilisation de gaz propulseurs peut éventuellement poser des problèmes difficiles à résoudre pour satisfaire à la fois les exigences liées à la protection de l'environnement, qui tendent à exclure les gaz à effet de serre, et à la sécurité d'utilisation, qui tendent à exclure les gaz nocifs ou inflammables, - d'autre part, un inconvénient des distributeurs pulvérisateurs à pompe est le coût associé à la pompe, ensemble composé d'un grand nombre de pièces. Par ailleurs, il apparaît que le brouillard de micro-gouttelettes obtenu avec une pompe est généralement un peu moins fin et régulier que celui obtenu avec un gaz propulseur ou par effet "Venturi", - enfin, en ce qui concerne les distributeurs pulvérisateurs traditionnels à poire, ils ne sont utilisables que dans la salle de bains, n'étant pas en pratique commodes à transporter dans un sac à main. Ces distributeurs pulvérisateurs traditionnels, qui sont faits pour être placés en position verticale sur une tablette de salle de bain, ne présentent pas une étanchéité suffisante, compte tenu notamment de la nécessaire reprise d'air, pour être transportés dans un sac à main dans une position quelconque. En outre, pour être utilisés, ces distributeurs pulvérisateurs nécessitent l'emploi des deux mains, une main tenant le flacon et l'autre main comprimant la poire en caoutchouc. De plus, il est important, notamment dans le domaine du conditionnement des produits cosmétiques, de renouveler l'offre de produits mis sur le marché, tant en ce qui concerne la présentation extérieure de l'objet, élément important dans ce domaine, qu'en ce qui concerne l'apport de nouvelles fonctionnalités qui résolvent notamment les problèmes de l'art antérieur. DESCRIPTION DE L'INVENTION Le distributeur pulvérisateur d'un produit liquide, typiquement d'un produit cosmétique liquide, par exemple un déodorant, comprend : 230 a) un récipient doté d'un goulot typiquement fileté, ledit récipient formant un réservoir pour ledit produit liquide, b) une tête de pulvérisation comprenant un premier orifice amont alimenté en ledit produit liquide grâce à un dit premier moyen d'alimentation, un second orifice amont d'alimenté en flux d'air grâce à un dit second moyen d'alimentation, et un orifice aval de pulvérisation apte à vaporiser ledit produit liquide, une fraction dudit produit liquide étant expulsée dudit orifice aval en un flux vaporisé chaque fois que, ladite tête étant alimentée en flux d'air, du produit liquide est aspiré dudit récipient vers ledit premier orifice amont de ladite tête, b) une enceinte à volume variable apte à former ledit flux d'air dans ladite tête, de manière à vaporiser ladite fraction dudit produit liquide chaque fois que ladite enceinte est soumise à une compression manuelle, ladite enceinte étant apte à reprendre son volume d'origine quand cesse ladite compression manuelle. Il est caractérisé en ce que : 1) ledit distributeur comprend en outre une coque comprenant un orifice extérieur apte à laisser passer au moins ledit flux vaporisé, ledit récipient et ladite enceinte étant solidaires de ladite coque, 2) ladite coque forme une cavité apte à loger, outre au moins une partie dudit récipient, tout ou partie de ladite tête, et typiquement lesdits premier et second moyens d'alimentation, 3) ladite coque coopère avec ladite enceinte de manière à ce que ladite enceinte présente une surface extérieure au moins en partie accessible en vue de ladite compression manuelle, ladite enceinte présentant un volume typiquement complémentaire de celui de ladite coque pour former un volume dit composite, une partie de la surface dudit volume composite étant constituée par la surface extérieure de ladite coque et une partie complémentaire de la surface dudit volume composite étant constituée par ladite surface extérieure accessible. Le distributeur pulvérisateur selon l'invention résout les problèmes posés. En effet, dans ce type de distributeur pulvérisateur, comme dans le cas des distributeurs pulvérisateurs traditionnels, c'est l'air propulsé vers la tête de pulvérisation, grâce à la compression manuelle du récipient formé par ladite enceinte, qui aspire et entraîne une fraction du liquide vers la tête, de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un gaz propulseur ou une pompe. Par ailleurs, il est important de noter que ledit volume composite formé par combinaison de la coque et de l'enceinte à volume variable forme un objet longitudinal facile à saisir d'une seule main, et facile à actionner en exerçant une pression manuelle sur ladite enceinte, puis en relâchant la pression afin que ladite enceinte reprenne son volume d'origine. Par ailleurs, comme cela apparaîtra sur les figures, le distributeur pulvérisateur présente une forme extérieure, une apparence fort éloignée de celle des distributeurs pulvérisateurs traditionnels. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. Les figures 1 a à 4 sont relatives à une même modalité de distributeur pulvérisateur (1) selon l'invention. La figure la est une vue de côté de la face avant du distributeur pulvérisateur (1) formant un volume composite (6) constitué par la coopération d'une coque (5) et d'une enceinte à volume variable (4) représenté par des traits hachurés (de même que sur les figures lb, le, 2a et 2c), la face avant étant celle comprenant l'orifice (50) de ladite coque (5) par lequel débouche la tête de pulvérisation (3) et son orifice aval (34). La figure lb est une vue de côté de la face latérale gauche du distributeur pulvérisateur (1) de la figure la. La figure le est une vue de côté de la face arrière du distributeur pulvérisateur (1) de la figure la. La figure 1d est une vue de la face latérale droite du distributeur pulvérisateur (1) de la figure la. La figure 2a est une vue en perspective du distributeur pulvérisateur (1). La figure 2b est une vue de dessus. La figure 2c est une vue en coupe transversale dans le plan transversal A-A de la figure 2a, plan perpendiculaire à la direction axiale (62) du volume composite (6). La figure 2d est une vue partielle agrandie d'une coupe selon le plan B-B de la figure 2b, de la partie supérieure du distributeur pulvérisateur (1) et de la tête de pulvérisation (3), ladite tête étant représentée, d'une part dotée desdites pièces complémentaires (39, 390, 391, 392, 393), et d'autre part avec lesdites pièces complémentaires en regard des orifices amont (30, 32) et aval (34) prêtes à être assemblée par encliquetage. La figure 3a est une vue en perspective du distributeur pulvérisateur (1) après découpe 10 selon deux demi-plans axiaux à 90 , un des plans étant parallèle aux faces avant ou arrière, l'autre plan étant parallèle aux faces latérales droite ou gauche. La figure 3b est une vue partielle agrandie de la figure 3a. La figure 4 est une vue en perspective des différentes pièces constitutives du distributeur 15 pulvérisateur (1) avant leur assemblage. Les figures 5a à 5d sont relatives à une autre modalité de distributeur pulvérisateur (1) analogue à celle des figures 1 a à 4. Dans cette modalité, l'enceinte (4) forme une poche (43) rattachée par son ouverture 20 supérieure (430) à une partie rigide (41) de la coque (5), comme illustré sur la figure 4, ladite coque (5) ne comprenant pas de partie inférieure formant un support pour la poche (43) comme dans le cas du distributeur pulvérisateur (1) représenté sur les figures la à 4. La figure 5a est une vue schématique en perspective de côté du distributeur 25 pulvérisateur (1). La figure 5b est une vue en coupe, analogue à la figure 2c, du distributeur pulvérisateur (1) de la figure 5a. La figure 5c est une vue en perspective de la coque (5), l'enceinte (4) étant représentée en traits pointillés. 30 La figure 5d est une vue en perspective de l'enceinte (4) formant une poche (43) dotée d'une ouverture supérieure (430). Les figures 6a à 6c sont relatives à une autre modalité de distributeur pulvérisateur (1) analogue à celle représentée sur les figures 5a à 5d, et qui s'en distingue par la forme ovale de sa section transversale dans un plan perpendiculaire à sa direction axiale (62). La figure 6a est une vue en perspective analogue à la figure 5a. La figure 6b est une coupe transversale, selon une vue simplifiée analogue à la figure 5b. La figure 6c est une vue en perspective, analogue à la figure 5d, de l'enceinte (4) formant une poche (43) dotée d'une ouverture supérieure (430). Les figures 7a à 7d sont relatives à une autre modalité de distributeur pulvérisateur (1) analogue à celle représentée sur les figures 6a et 6b, et qui s'en distingue en ce que l'enceinte (4) est une poche (43) qui présente la même hauteur axiale H que la coque (5), et dont l'ouverture est une ouverture latérale (430'). La figure 7a est analogue à la figure 6a. La figure 7b est identique à la figure 6b. La figure 7c est analogue à la figure 6c. La figure 7d est une vue de devant de la poche (43) dont l'ouverture (430') est délimitée par une lèvre élastique (420'). Les figures 8a et 8b représentent la partie de la figure 4 comprenant le récipient (2) en regard de ladite tête (3) prête à être vissé. La figure 8a illustre une autre modalité de l'invention dans laquelle le récipient (2) comprend un corps axial (21') doté d'un fond et ladite tête de pulvérisation (3) comprend un tube plongeur (36) raccordé au premier orifice amont (30), une fuite d'air dans ladite tête permettant un retour d'air dans ledit récipient au fur et à mesure de la consommation dudit produit liquide (7). La figure 8b illustre une autre modalité de l'invention dans laquelle le récipient (2) forme une poche flexible (22) apte à diminuer de volume au fur et à mesure de la consommation dudit produit cosmétique liquide (7). DESCRIPTION DETAILLE.E DE L'INVENTION Selon l'invention, et comme on peut le voir notamment sur la figure 2d, ledit goulot (20) dudit récipient (2) peut coopérer avec ladite tête (3), ladite tête (3) comprenant typiquement une partie femelle filetée (35) entourant ledit premier orifice amont (30), de manière à ce que ledit récipient (2) soit solidarisé à ladite tête (3) par vissage. Selon une première modalité de l'invention illustrée notamment sur la figure 4, ledit récipient (2) peut comprendre un corps axial (21) coopérant avec un fond (270) formant un piston apte à coulisser dans ledit corps axial (21), de manière à former ledit premier moyen d'alimentation (31), ledit fond (270) montant dans ledit corps axial (21) au fur et à mesure de la consommation dudit produit liquide (7), chaque fois que dudit produit liquide (7) est aspiré vers ladite tête (3), de manière à ce qu'ainsi ledit produit liquide (7) contenu dans ledit récipient (2) ne soit pas mis au contact de l'air avant d'être pulvérisé par ladite tête (3). Selon une autre modalité de l'invention représentée sur la figure 8a, ladite tête (3) peut comprendre un tube plongeur (36) dont une extrémité dite inférieure (360) plonge dans ledit produit liquide (7) et dont l'autre extrémité dite supérieure (361) est raccordée audit premier orifice amont (30). de manière à former ledit premier moyen d'alimentation (31). Selon une autre modalité de l'invention représentée sur la figure 8b, ledit récipient (2) peut former une poche (22) à paroi souple, de manière à ce que ladite poche (22) diminue de volume au fur et à mesure de la consommation dudit produit liquide (7), chaque fois que dudit produit liquide (7) est aspiré vers ladite tête (3), et qu'ainsi ledit produit liquide (7) contenu dans ladite poche (22) ne soit pas mis au contact de l'air avant d'être pulvérisé. Avantageusement, ladite coque (5) peut former un assemblage de deux demi-coques (53a, 53b). Comme illustré par exemple sur les figures 4, 8a et 8b, les deux demi-coques (53a, 53b) peuvent former une puce moulée monobloc (54), lesdites demi-coques étant 30 solidarisées par une partie axiale amincie (540) formant une charnière. Que les deux demi-coques (53a, 53b) forment une pièce moulée monobloc (54) ou deux pièces distinctes, ladite coque (5) peut comprendre un moyen d'assemblage,30 typiquement par encliquetage, des deux demi-coques (53a, 53b), de manière à maintenir assemblées les deux demi-coques du distributeur pulvérisateur (1). Typiquement, et comme illustré sur les figures 3b et 4, ladite enceinte à volume variable (4) peut comprendre une partie flexible (42) apte à être déformée par ladite compression manuelle, au moins une partie de ladite partie flexible (42) formant ladite surface extérieure accessible (40), et une partie (41), typiquement rigide, solidaire de ladite coque (5). Comme illustré sur la figure 3b, ladite partie flexible (42) peut former une poche (43) ou un dit second récipient présentant une ouverture (430) obturée par ladite partie (41) de ladite enceinte (4) solidaire de ladite coque (5), ledit second moyen d'alimentation (33) comprenant un conduit (330) débouchant dans ladite partie (41) solidaire de ladite coque (5), de manière à ce que toute pression manuelle exercée sur ladite partie flexible (42) entraîne la formation dudit flux d'air dans ladite tête (3). Comme illustré sur les figures 3b et 4, ladite partie (41) de ladite enceinte (4) solidaire de ladite coque (5) peut être une partie (41') solidaire d'une des demi-coques (53a, 53b). Comme illustré sur la figure 3b, ladite partie (41) de ladite enceinte (4) solidaire de ladite coque (5) comprend un bord de fixation (410) de ladite partie flexible (42), ladite partie flexible (42) comprenant une lèvre élastique (420, 420') apte à entourer ledit bord de fixation (410). Cette lèvre élastique (420, 420') délimite l'ouverture (430, 430') de cette partie flexible (42). Dans les modalités représentées sur les figures la à 6c, cette ouverture (430) est située dans un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (62) du volume composite (6) formé par le distributeur pulvérisateur (1). Par contre, dans la modalité représentée sur les figures 7a à 7d, cette ouverture (430) est une ouverture axiale (430') située dans un plan axial parallèle à ladite direction axiale (62). Comme illustré sur les figures 2c, 5b, 6b et 7b, ladite coque (5) peut former une cavité (51) contenant la totalité dudit récipient (2). Comme illustré notamment sur la figure 2d, ladite tête de pulvérisation (3) peut comprendre : a) une tête moulée (3') formant une pièce monobloc (54') avec une desdites demi-coques (53a, 53b), et comprenant une pluralité de cavités, avec deux cavités amont (30', 32') et une cavité aval (34'), b) des pièces complémentaires (37) assemblées dans lesdites cavités (30', 32', 34') de ladite tête moulée, un gicleur (370) étant assemblé dans ladite cavité aval (34'), et deux valves (371) étant assemblées dans les deux cavités amont (30', 32'), chaque valve (371) comprenant typiquement une bille anti-retour (372) et un ressort (373). Comme illustré sur les figures 3a, 5a, 6a et 7a, ledit volume composite (6) présente une forme longitudinale selon une direction axiale (10, 62), de manière à ce que ledit distributeur (1) puisse être saisi et actionné d'une seule main, ledit orifice aval (34) et donc ledit flux de pulvérisation étant typiquement orientés perpendiculairement à ladite direction axiale (62). Comme illustré sur les figures 2a, 3a5a, 6a et 7a, ledit volume composite (6) peut présenter une section transversale, dans un plan perpendiculaire à ladite direction axiale (62), sensiblement constante sur au moins une partie de la hauteur axiale H dudit distributeur prise selon ladite direction axiale (62). Cette section est sensiblement constante sur au moins 50 % de la hauteur H, et typiquement sur au moins 75 %. Sur les figures 5a, 6a et 7a, on a représenté des distributeurs pulvérisateurs (1) formant un volume composite (6) de section transversale sensiblement constante sur la totalité de la hauteur, hormis bien entendu la discontinuité de surface nécessairement présente au niveau de l'orifice aval (34). Comme illustré sur les figures 2c, 5b, 6b et 7b, ladite section transversale peut être choisie parmi les sections sensiblement rectangulaire, carrée, ovale, ronde. Selon l'invention, les distributeurs pulvérisateurs (1) peuvent présenter une hauteur axiale H allant de 8 cm à 20 cm, et typiquement de 12 cm à 16 cm, ladite surface extérieure accessible présentant une hauteur axiale H' H, avec H' allant typiquement de 0,7.H à H. EXEMPLES DE REALISATION Toutes les figures sont des exemples de réalisation de distributeurs pulvérisateurs (1) selon l'invention : 1) on a fabriqué un distributeur pulvérisateur (1) selon les figures la à 4. Pour cela, on a fabriqué par injection-moulage d'une matière thermoplastique telle que le PP, la coque (5) formant une pièce monobloc (54, 54') de 146 mm de hauteur H, représentée sur la figure 4 et comprenant la tête moulée (3') et les deux demi-coques (53a) et (53b). Sur la figure 4, la tête moulée (3') a été représentée solidaire de la demi-coque (53a). Chacune des demi-coques (53a) et (53b) comprend une demi-paroi intérieure (56a, 56b) formant une cloison (56) contre laquelle peut venir être comprimée ladite enceinte à volume variable (4). On a également fabriqué en élastomère, par moulage, l'enceinte à volume variable (4) de 105,8 mm de hauteur H', et on a fabriqué ou approvisionné le récipient (2) à goulot fileté formant réservoir de produit liquide, doté d'un fond mobile (270) formant un piston. On a approvisionné les diverses pièces complémentaires (37) destinées à former ladite tête de pulvérisation (3) en les assemblant par encliquetage à ladite tête moulée (3'), comme indiqué sur les figures 2d et la figure 4. Ces pièces complémentaires (37) comprennent : * une bille (372) et un ressort (371) inséré dans ledit premier orifice amont (30) correspondant à l'arrivée de produit liquide (7), de manière à former une valve (371), * une bille (372) et un ressort (371) inséré dans ledit second orifice amont (32) correspondant à l'arrivée d'air, de manière à former une valve (371), * un gicleur (370). Toutes ces pièces ont été assemblées à la tête moulée (3') par introduction à force et/ou encliquetage. Puis, on a assemblé l'enceinte (4) à la partie rigide (41, 41'), la lèvre élastique (420) de l'enceinte (4) coopérant avec un bord de fixation (410) de ladite partie rigide (41), comme illustré sur la figure 3h, et on a vissé le récipient (2) à la partie inférieure de la tête (3) comprenant une partie femelle filetée (35). Enfin, on a refermé les deux demi-coques (53a) et (53b), à la manière d'un livre, les deux demi-coques comprenant des moyens d'encliquetage standards. Ce distributeur pulvérisateur (1) forme un volume composite de section transversale sensiblement rectangulaire de 94 mm de longueur et de 50,5 mm de largeur, comme représenté sur la figure 2b, sa section transversale étant constante sur la hauteur H' de ladite enceinte (4), cette hauteur H', égale à 105,8 mm, correspondant à 72% de la hauteur H du distributeur pulvérisateur (1), 2) on a fabriqué, d'une manière analogue, une variante de distributeur pulvérisateur (1) selon les figures 5a à 5d. Ce distributeur pulvérisateur (1) est semblable à celui des figures 1 a à 4, qui diffère par la forme sensiblement parallélépipédique et par le fait que ladite coque comprend une projection inférieure (55) dépourvue de partie (550) formant un support ou une base d'appui pour l'enceinte (4). 3) on a fabriqué, d'une manière analogue, une variante de distributeur pulvérisateur (1) selon les figures 6a à 6c. Ce distributeur pulvérisateur (1) est semblable à celui des figures 5a à 5d, et en diffère pour l'essentiel par la forme, sa section transversale qui est celle de son volume composite (6), étant ovale au lieu d'être rectangulaire dans le cas du distributeur pulvérisateur (1) des figures 5a à 5d. 4) on a aussi fabriqué, d'une manière analogue, une variante de distributeur pulvérisateur (1) selon les figures 7a à Ici. Ce distributeur pulvérisateur (1) est semblable, quant à la forme de sa section transversale, au distributeur pulvérisateur (1) des figures 6a à 6c. Il en diffère en ce que ladite enceinte (4) présente une hauteur H' égale à la hauteur H de la coque (5) et du distributeur pulvérisateur (1) lui-même. Dans ce cas, ladite enceinte (4) forme une poche (43) présentant une ouverture latérale (430') située dans un plan axial et non dans un plan transversal. Cette ouverture latérale coopère avec un bord de fixation situé également dans un plan axial. AVANTAGES DE L'INVENTION 3û L'invention présente de grands avantages. Outre le fait qu'elle permet de résoudre les problèmes posés, elle permet d'obtenir un distributeur pulvérisateur qui présente des qualités d'ergonomie, étant en particulier facile à saisir d'une main et à actionner. Ce distributeur pulvérisateur peut en particulier être fabriqué d'une manière économique par moulage d'une coque (5) comprenant une tête moulée (3'), cette tête moulée (3') étant aisément transformable en tête de pulvérisation (3) par simple encliquetage axial des différentes pièces (37) comprenant un gicleur (370) et deux valves (371) dotées chacune d'une bille anti-retour (372) et d'un ressort (373). LISTE DES REPERES Distributeur pulvérisateur 1 Récipient réservoir du liquide 2 Goulot fileté 20 Corps axial 21, 21' Fond formant piston 210 Poche souple 22 Tête de pulvérisation 3 Tête moulée 3' Premier orifice amont (liquide) 30 Première cavité amont 30' Premier moyen d'alimentation (liquide) 31 Second orifice amont (air) 32 Seconde cavité amont 32' Second moyen d'alimentation (air) 33 Conduit 330 Orifice aval de pulvérisation 34 Cavité aval 34' Partie femelle filetée entourant 30 35 Tube plongeur formant 3 1 36 Extrémité inférieure 360 Extrémité supérieure 361 Pièces complémentaires 37 Gicleur 370 Valve 371 Bille anti-retour Ressort Enceinte à volume variable Surface extérieure accessible Partie rigide solidaire de 5 Bord de fixation Partie flexible présentant 40 Lèvre élastique Poche I0 Ouverture Coque Orifice de 5 Cavité - logement de 2, 3 Surface extérieure de 5 15 Demi-coques Pièce moulée monobloc Partie axiale formant charnière Projection inférieure Partie de 55 formant support pour 4 20 Paroi intérieure formant cloison Volume composite formé par 1 Volume complémentaire de 4 Volume de 5 Direction axiale 25 Produit cosmétique liquide 372 373 4 40 41, 41' 410 42 420, 420' 43 430, 430' 5 50 51 52 53a, 53b 54, 54' 540 55 550 56, 56a, 56b 6 60 61 62 7
Le distributeur pulvérisateur (1) d'un produit liquide (7) comprend :a) un récipient (2) formant un réservoir pour le produit liquide (7),b) une tête de pulvérisation (3) comprenant un premier orifice amont (30) alimenté en produit liquide (7) grâce à un premier moyen d'alimentation (31), un second orifice amont (32) d'alimenté en flux d'air grâce à un second moyen d'alimentation (33), et un orifice aval de pulvérisation (34) apte à vaporiser ledit produit liquide (7),b) une enceinte à volume variable (4) apte à former ledit flux d'air dans ladite tête (3), de manière à vaporiser du produit liquide (7) chaque fois que ladite enceinte (4) est soumise à une compression manuelle.Il est caractérisé en ce que :1) ledit distributeur (1) comprend en outre une coque (5), ledit récipient (2) et ladite enceinte (4) étant solidaires de ladite coque (5),2) ladite coque (5) forme une cavité (51 ) apte à loger, outre au moins une partie dudit récipient (2), et tout ou partie de ladite tête (3),3) ladite coque (5) coopère avec ladite enceinte (4) de manière à ce que ladite enceinte (4) présente une surface extérieure (40) au moins en partie accessible en vue de ladite compression manuelle, ladite enceinte (4) présentant un volume (60) typiquement complémentaire de celui (61) de ladite coque (5) pour former un volume dit composite (6), une partie de la surface dudit volume composite (6) étant constituée par la surface extérieure (52) de ladite coque (5) et une partie complémentaire de la surface dudit volume composite (6) étant constituée par ladite surface extérieure accessible (40).
1. Distributeur pulvérisateur (1) d'un produit liquide (7), typiquement d'un produit cosmétique liquide, par exemple un déodorant, comprenant : a) un récipient (2) doté d'un goulot (20) typiquement fileté, ledit récipient (2) formant un réservoir pour ledit produit liquide (7), b) une tête de pulvérisation (3) comprenant un premier orifice amont (30) alimenté en ledit produit liquide (7) grâce à un dit premier moyen d'alimentation (31), un second orifice amont (32) d'alimenté en flux d'air grâce à un dit second moyen d'alimentation (33), et un orifice aval de pulvérisation (34) apte à vaporiser ledit produit liquide (7), une fraction dudit produit liquide (7) étant expulsée dudit orifice aval (34) en un flux vaporisé chaque fois que, ladite tête (3) étant alimentée en flux d'air, du produit liquide (7) est aspiré dudit récipient (2) vers ledit premier orifice amont (30) de ladite tête (3), b) une enceinte à volume variable (4) apte à former ledit flux d'air dans ladite tête (3), de manière à vaporiser ladite fraction dudit produit liquide (7) chaque fois que ladite enceinte (4) est soumise à une compression manuelle, ladite enceinte (4) étant apte à reprendre son volume d'origine quand cesse ladite compression manuelle, caractérisé en ce que : 1) ledit distributeur (1) comprend en outre une coque (5) comprenant un orifice 20 extérieur (50) apte à laisser passer au moins ledit flux vaporisé, ledit récipient (2) et ladite enceinte (4) étant solidaires de ladite coque (5), 2) ladite coque (5) forme une cavité (51) apte à loger, outre au moins une partie dudit récipient (2), tout ou partie de ladite tête (3), et typiquement lesdits premier (31) et second (33) moyens d'alimentation, 25 3) ladite coque (5) coopère avec ladite enceinte (4) de manière à ce que ladite enceinte (4) présente une surface extérieure (40) au moins en partie accessible en vue de ladite compression manuelle, ladite enceinte (4) présentant un volume (60) typiquement complémentaire de celui (61) de ladite coque (5) pour former un volume dit composite (6), une partie de la surface dudit volume composite (6) étant constituée par la surface 30 extérieure (52) de ladite coque (5) et une partie complémentaire de la surface dudit volume composite (6) étant constituée par ladite surface extérieure accessible (40). 302. Distributeur selon la 1 dans lequel ledit goulot (20) dudit récipient (2) coopère avec ladite tête (3), ladite tête (3) comprenant typiquement une partie femelle filetée (35) entourant ledit premier orifice amont (30), de manière à ce que ledit récipient (2) soit solidarisé à ladite tête (3) par vissage. 3. Distributeur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ledit récipient (2) comprend un corps axial (21) coopérant avec un fond (270) formant un piston apte à coulisser dans ledit corps axial (21), de manière à former ledit premier moyen d'alimentation (31), ledit fond (270) montant dans ledit corps axial (21) au fur et à mesure de la consommation dudit produit liquide (7), chaque fois que dudit produit liquide (7) est aspiré vers ladite tête (3), de manière à ce qu'ainsi ledit produit liquide (7) contenu dans ledit récipient (2) ne soit pas mis au contact de l'air avant d'être pulvérisé par ladite tête (3). 4. Distributeur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ladite tête (3) comprend un tube plongeur (36) dont une extrémité dite inférieure (360) plonge dans ledit produit liquide (7) contenu dans ledit récipient (2) et dont l'autre extrémité dite supérieure (361) est raccordée audit premier orifice amont (30), de manière à former ledit premier moyen d'alimentation (31). 5. Distributeur selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ledit récipient (2) forme une poche (22) à paroi souple, de manière à ce que ladite poche (22) diminue de volume au fur et à mesure de la consommation dudit produit liquide (7), chaque fois que dudit produit liquide (7) est aspiré vers ladite tête (3), et qu'ainsi ledit produit liquide (7) contenu dans ladite poche (22) ne soit pas mis au contact de l'air avant d'être pulvérisé. 6. Distributeur selon une quelconque des 1 à 5 dans lequel ladite coque (5) forme un assemblage de deux demi-coques (53a, 53b). 7. Distributeur selon la 6 dans lequel les deux demi-coques (53a, 53b) forment une pièce moulée rnonobloc (54), lesdites demi-coques étant solidarisées par une partie axiale amincie (540) formant une charnière. 8. Distributeur selon une quelconque des 6 à 7 dans lequel ladite coque (5) comprend un moyen d'assemblage, typiquement par encliquetage, des deux demi-coques (53a, 53b). 9. Distributeur selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ladite enceinte à volume variable (4) comprend une partie flexible (42) apte à être déformée par ladite compression manuelle, au moins une partie de ladite partie flexible (42) formant ladite surface extérieure accessible (40), et une partie (41), typiquement rigide, solidaire de ladite coque (5). 10. Distributeur selon la 9 dans lequel ladite partie flexible (42) forme une poche (43) ou un dit second récipient présentant une ouverture (430) obturée par ladite partie (41) de ladite enceinte (4) solidaire de ladite coque (5), ledit second moyen d'alimentation (33) comprenant un conduit (330) débouchant dans ladite partie (41) solidaire de ladite coque (5), de manière à ce que toute pression manuelle exercée sur ladite partie flexible (42) entraîne la formation dudit flux d'air dans ladite tête (3). 11. Distributeur selon une quelconque des 9 à 10 dans lequel ladite partie 20 (41) de ladite enceinte solidaire de ladite coque (5) est une partie (41') solidaire d'une des demi-coques (53a, 53b). 12. Distributeur selon une quelconque des 9 à 11 dans lequel ladite partie (41) de ladite enceinte (4) solidaire de ladite coque (5) comprend un bord de fixation 25 (410) de ladite partie flexible (42), ladite partie flexible (42) comprenant une lèvre élastique (420, 420') apte à entourer ledit bord de fixation (410). 13. Distributeur selon une quelconque des 1 à 12 dans lequel ladite coque (5) forme une cavité (51) contenant la totalité dudit récipient (2). 14. Distributeur selon une quelconque des 6 à 13 dans lequel ladite tête de pulvérisation (3) comprend : 30a) une tête moulée (3') formant une pièce monobloc (54') avec une desdites demi- coques (53a, 53b), et comprenant une pluralité de cavités, avec deux cavités amont (30', 32') et une cavité aval (34'), b) des pièces complémentaires (37) assemblées dans lesdites cavités (30', 32', 34') de ladite tête moulée, un gicleur (370) étant assemblé dans ladite cavité aval (34'), et deux valves (371) étant assemblées dans les deux cavités amont (30', 32'), chaque valve (371) comprenant typiquement une bille anti-retour (372) et un ressort (373). 15. Distributeur selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel ledit volume composite (6) présente une forme longitudinale selon une direction axiale (62), de manière à ce que ledit distributeur (1) puisse être saisi et actionné d'une seule main, ledit orifice aval (34) et donc ledit flux de pulvérisation étant typiquement orientés perpendiculairement à ladite direction axiale (62). 16. Distributeur selon la 15 dans lequel ledit volume composite (6) présente une section transversale, dans un plan perpendiculaire à ladite direction axiale (62), sensiblement constante sur au moins une partie de la hauteur axiale H dudit distributeur prise selon ladite direction axiale (62). 17. Distributeur selon la 16 dans laquelle ladite section transversale est choisie parmi les sections sensiblement rectangulaire, carrée, ovale, ronde. 18. Distributeur selon une quelconque des 1 à 17 présentant une hauteur axiale H allant de 8 cm à 20 cm, et typiquement de 12 cm à 16 cm, ladite surface extérieure accessible présentant une hauteur axiale H' H, avec H' allant typiquement de 0,7.H à H.
A,B
A45,B05
A45D,B05B
A45D 34,B05B 11
A45D 34/02,B05B 11/04
FR2891317
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRAITEMENT DES GAZ DE CARTER D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,330
1] La présente invention concerne le domaine des moteurs à combustion interne et plus spécialement un procédé et un dispositif pour la ventilation du carter d'un moteur à combustion interne. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de l'industrie automobile. 2] Dans un moteur à combustion interne, la chambre de combustion est délimitée du côté du carter par le piston et les segments qui assurent l'étanchéité entre le piston et la paroi du cylindre monté dans (ou faisant partie intégrante du carter). Néanmoins, cette étanchéité n'est jamais parfaite, et de façon inhérente au principe même de conception d'un tel moteur, une fuite d'une partie des gaz de combustion via les segments est inéluctable. Ces gaz sont communément appelés gaz de carter, ou encore en utilisant la terminologie anglo-saxonne, gaz de blow-by, ces différents termes étant utilisés comme des synonymes dans la suite de ce document. 3] Notamment pour des questions de contrôle des émissions de gaz polluants, il est aujourd'hui de règle de recycler les gaz de carter en les réintroduisant au niveau de l'admission. Pour ce faire, ils sont donc aspirés à l'admission moteur ce qui permet de plus de maintenir le bas du carter en dépression. 4] Outre des gaz de combustion, c'est-à-dire essentiellement de la vapeur d'eau du dioxyde de carbone et de l'azote, les gaz de carter comportent également des imbrûlés (air ou plus exactement oxygène et azote et du carburant) et de l'huile (essentiellement l'huile de lubrification des pistons entraînée par les gaz de combustion). Les gaz de carter s'écoulent vers le bas du carter, puis remontent généralement vers la culasse par des cheminées. 5] La réadmission est obtenue typiquement à l'aide d'un répartiteur. Par temps froid, ce répartiteur peut présenter une température bien inférieure à 0 C de sorte que la vapeur d'eau contenue dans les gaz de carter peut se condenser, puis se solidifier, ou former une émulsion eau/huile qui se solidifie, formant une masse qui bouche les conduits, fait monter en pression le carter et peut ainsi entraîner une casse moteur et/ou un incendie du véhicule. 6] Pour remédier à ce risque, le moyen le plus courant consiste dans l'implantation de moyens de chauffage électriques des tuyaux de gaz carter. Ces moyens sont typiquement constitués par une résistance sous tension venant localement réchauffer une surface. Ce moyen présente toutefois l'inconvénient d'être coûteux d'un point de vue énergétique et suppose la présence d'un faisceau électrique avec un certain nombre d'inconvénients liés aux problèmes d'ergonomie pour l'opérateur, de passage d'outils, et d'implantation car les points de fixation pour installer les faisceaux électriques, les connexions d'alimentation et les multiples supports nécessaires ne sont pas toujours disponibles dans le moteur. Par ailleurs, cette solution n'éradique pas la formation de gel ou d'émulsion mais simplement crée une zone où cette formation est effectivement interdite, mais sans garantie que le gel ou l'émulsion ne se forme pas en un autre point. 7] Une autre solution connue consiste à faire passer les tuyaux de gaz de carter à l'intérieur des tuyaux acheminant le fluide de refroidissement. Là encore, cette solution pose des problèmes d'implantation, est relativement onéreuse et il reste des zones dans lesquelles le gel ou l'émulsion peuvent éventuellement se former. 8] Il serait donc souhaitable de disposer d'une solution permettant d'obvier plus efficacement le risque de formation d'un gel ou d'une émulsion dans les circuits de gaz carter, tout en minimisant les problèmes d'implantation. 9] La solution ici proposé consiste à diluer les gaz de carter par un fluide gazeux présentant un faible degré d'humidité et dont la température est sensiblement supérieure à la température ambiante. Le fluide gazeux diluant est de préférence de l'air qui avantageusement, est d'autant plus déshydraté que la température ambiante est basse. 0] Dans une variante préférée de l'invention, l'alimentation en fluide diluant n'est commandée que si la température ambiante est considérée est basse, par exemple inférieure à 0 C, c'est-à-dire si elle est considérée comme dans une plage à risque. 1] L'invention a ainsi également pour objet, un moteur à combustion interne qui comporte des moyens pour réchauffer de l'air d'admission et diluer les gaz de carter avec cet air réchauffé, lesdits moyens de réchauffage étant par exemple un conduit longeant la culasse ou le collecteur d'échappement. 2] D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortent de la description faite ci-après, en regard des dessins annexés, dans lesquels: [0013] La figure 1 est un schéma illustrant le diagramme d'état de l'eau; [0014] La figure 2 est un schéma illustrant la circuit des gaz carter dans un bloc 5 moteur selon l'invention. 5] Pour comprendre le risque de gel des gaz de carter, il est utile de se reporter à leurs compositions chimiques et caractéristiques thermodynamiques. Comme indiqué plus haut, ces gaz sont constitués par un mélange de gaz de combustion (pour l'essentiel, de l'eau, du dioxyde de carbone et de l'azote), de gaz imbrûlés (oxygène, azote et carburant) et d'huile. 6] La réaction de combustion peut être écrite, selon une approche simplifiée, ramenée à une molécule d'hydrocarbure CHy, en supposant le mélange de richesse 1, et avec une composition de l'air égale à de la façon suivante: CHy+ 1+4 [02+3,78N2]CO2+*H2O+3,785* [0017] Dans le cas des carburants commerciaux, tels que le gazole (diesel) ou l'essence, la valeur y est égale à environ 1,8. Ce qui permet de récrire l'équation cidessus de la manière suivante: CH18+1,45[02+3,78N2] >CO2+0,9*H20+5, 49N2 [0018] De cette équation, il résulte que pour chaque mole de carburant, il est généré à l'échappement une mole de gaz carbonique, 0,9 mole d'eau et 5, 49 moles d'azote; soit compte tenu des masses molaires respectives, 44 g de gaz carbonique, 16 g de vapeur d'eau et 154 g d'azote, correspondant à une masse totale de 214 g ou 198 g de gaz sec et une pression partielle de l'eau PH2O égale au produit de la pression des gaz par le rapport molaire eau sur gaz, soit comme les gaz de carter 25 sont à une pression sensiblement égale à la pression atmosphérique, H2O P12000 Pa ou encore 0,12 bar. 9] Par ailleurs, les gaz d'échappement contiennent de plus une certaine quantité de gaz imbrûlés, soit essentiellement de l'air et du carburant. Pour un carburant commercial, il faut typiquement 14,7 g d'air pour brûler 1 g de carburant avec un N2 1+ Y mélange à richesse 1 (c'està-dire dans les conditions stoechiométriques de la réaction de combustion) . Cet air contient une certaine masse d'eau qui varie en fonction du degré d'hygrométrie. Si on admet que la température extérieure est de 20 C et le degré d'hygrométrie de 50%, sa teneur en eau est de 0,0073 kg d'eau par kg d'air sec. Comme les équations de combustion montrent que pour une mole de carburant CH1,8, il faut 177 g d'air, à l'admission, on admet environ 1,29 g d'eau par mole de carburant (à comparer au 16 g générés en plus par la réaction de combustion) [0020] L'analyse des gaz de carter a mis en évidence qu'après séchage et io deshuilage, ils sont typiquement constitués en masse pour 1,5% de CO2, 18% d'oxygène et 80% d'azote N2. A noter que la composition exacte varie en fonction de nombreux paramètres comme par exemple l'architecture du moteur, de la richesse du mélange air-carburant, de l'avance à l'allumage, ou encore le type de combustion. L'oxygène et l'azote proviennent de l'air d'admission, soit pour 100 moles de gaz de carter (1816+8028)=2530 g d'air, qui comme calculé précédemment vont apporter 18,4 g d'eau en supposant l'air d'admission à 20 C et 50% d'hygrométrie. Ces 18,4 g d'eau correspondent sensiblement à 1 mole d'eau. 1] Le dioxyde de carbone provient pour sa part des gaz brûlés, avec une mole de CO2 produite par mole de carburant. Pour 1,5 moles de CO2, on a donc 1,50,9=1,35 20 moles d'eau ou encore 24 g d'eau. 2] La teneur en eau de ces gaz est donc de 42,4 g pour 2596 g de gaz de carter sec, soit 16 g d'eau par kilogramme de gaz de carter sec. Aux 100 moles de gaz de carter asséchés correspondent donc de plus 1,35 moles d'eau provenant de la combustion et 1 mole d'eau provenant de l'humidité de l'air d'admission, soit dans ces gaz de carter considérés à une pression sensiblement égale à la pression atmosphérique, une pression partielle de l'eau de: Nombre mole eau * 2,35 * Pgaz, 2200 Pa Pz0 = = Pgaz = Nombre total de moles 102,35 [0023] Le gel des gaz de carter va se produire si cette eau se retrouve sous une forme solide, donc si les conditions de pression partielle et de température sont 30 incluses dans la phase solide du diagramme d'état de l'eau. 4] De plus, si cette eau est présente sous forme liquide, donc si les conditions de pression partielle et de température sont incluses dans la phase liquide du diagramme d'état de l'eau, l'eau va former une émulsion avec les gouttelettes d'huile nécessairement présentes dans ces gaz de carter, émulsion favorisée par l'agitation due notamment aux fluctuations de pression. 5] Pour éviter à la fois le gel et la mayonnaise, il faut donc se placer dans des conditions de pression partielle et de température de l'eau incluses dans la phase gazeuse du diagramme d'état de l'eau. 6] Pour cela, conformément à une première variante de l'invention, il est io proposer de diluer les gaz de carter avec des et secs ou du moins plus secs que les gaz de carter afin de réduire la pression partielle de l'eau. 7] Cet air sec est de préférence l'air d'admission. En effet, dans l'hypothèse d'une température extérieure de 0 C et d'une hygrométrie de 100%, la teneur en eau de l'air est d'environ 3,5 g par kilogramme d'air soit environ 5 fois plus sec que les gaz de carter qui, comme calculé précédemment ont une teneur en eau de l'ordre de 16 g par kilogramme de gaz sec. 8] Si la température ambiante diminue, par exemple à -30 C, toujours en conservant ce même degré d'hygrométrie, l'humidité absolue de l'air diminue drastiquement jusqu'à 0,2 g d'eau par kilogramme d'air sec. Donc l'effet de déshumidification de l'air produit par la dilution est d'autant plus efficace que l'air ambiant est plus froid. 9] En appliquant les raisonnements tenus précédemment, si la température de l'air ambiant est de 0 C, il peut être calculé que pour 100 moles de gaz de carter asséchés, il y a de plus 1,35 moles d'eau attribuables aux gaz brûlés et 0,5 mole d'eau apportée par les gaz frais d'admission; soit avant dilution une pression partielle de l'eau dans les gaz de carter voisine de 1800 Pa. 0] En utilisant cet air ambiant pour diluer les gaz de carter, avec un coefficient de dilution de 50% (c'est-à-dire en ajoutant un volume d'air ambiant par volume de gaz de carter), on calcule aisément que la composition des gaz dilués secs est alors de 1,5 moles de CO2, 38,8 moles de 02 et 158,6 moles de N2 avec de plus 1,35 + 0,5 moles d'eau apportées par les gaz de carter et 0,55 moles d'eau apportées par l'air de dilution, ou autrement dit une pression partielle en eau des gaz de carter dilués de seulement 1100 Pa. 1] De même, en suivant le même raisonnement, il peut être calculé que si la température ambiante est de -30 C, la pression partielle de l'eau dans les gaz de carter est voisine de 1600 Pa et peut être ramenée à seulement 700Pa avec une dilution de 50%. 2] Le diagramme d'état de l'eau représenté à la figure 1 illustre de façon bien connue les différents états de l'eau (V pour vapeur, L pour liquide et S pour solide), en fonction de la température et de la pression partielle de l'eau dans l'air. Sur cette figure, on note en 1, la courbe d'équilibre liquide solide, en 2, la courbe de vapeur saturante au dessus de l'eau liquide, en 3, la courbe de vapeur saturante au dessus de la glace, les courbes 2 et 3 étant pratiquement confondues dans la zone 4 qui correspond à la courbe de vapeur saturante au dessus de l'eau surfondue. Enfin, en 5, le point triple de l'eau, correspondant aux conditions de température et de pression dans lesquelles l'eau est en équilibre sous ses 3 états. 3] Diluer les gaz de carter avec de l'air ambiant revient donc à se déplacer selon l'axe des ordonnées à isotempérature, comme illustrer par la flèche 6, pour se rapprocher de la zone des basses pressions, dans laquelle l'eau est systématiquement à l'état gazeux. 4] Une autre façon de se déplacer vers cette zone gazeuse et d'augmenter la température des gaz de carter, ce qui correspond donc à un déplacement dans le sens de la flèche 7. Concrètement, cette variante de l'invention peut être mise en ceuvre en association avec la première variante en procédant à un réchauffage des gaz de dilution. Une méthode simple pour obtenir ce réchauffement, et d'acheminer les gaz de dilution via un conduit longeant une partie chaude du moteur, telle que par exemple la culasse ou le collecteur d'échappement. 5] Ainsi dans l'exemple de réalisation illustré par la figure 2, un canal 8 est réalisé dans la culasse, soit brut de fonderie ou par usinage. La longueur de ce canal sera ajustée de façon à obtenir un bon compromis entre un bon échauffement (allongement) et un minimum de perte de charge (raccourcissement). 6] Une électrovanne 9, par exemple pilotée par le calculateur de bord en fonction de la température mesurée par une sonde de température, pourra être utilisée pour autoriser ou non une dilution. Une stratégie type sera de procéder à la dilution dès que la température extérieure est inférieure à 0 C. 7] De façon connue, un filtre est de préférence placé en amont de l'électrovanne pour éviter de perturber le fonctionnement de celle-ci. 8] Le taux de dilution peut être maintenu constant, et dans ce cas, un venturi pourra être utilisé en association avec l'électrovanne. Dans une autre variante de l'invention, ce taux de dilution pourra être ajusté, soit au moyen d'un papillon ou d'une guillotine, soit au moyen d'un ajutage 10. A noter que l'homme de l'art aura compris que le papillon peut également être utilisé au lieu et place de l'électrovanne. 9] De façon générale, le taux de dilution sera choisi entre 25% et 100%, autrement dit, avec un volume de gaz diluant au moins égal à la moitié du volume des gaz de carter et au plus égal à deux fois le volume des gaz de carter. Si le volume de dilution est trop faible, l'effet de dilution est insuffisant. Par contre, des volumes trop importants il faut redimensionner le circuit de ré-aspiration, et cela pourra perturber la composition du mélange d'admission. 0] Si le circuit de motorisation est équipé d'un turbo-compresseur, l'air de dilution pourra également être prélevé à la sortie du compresseur, de préférence avant l'échangeur c'est à dire en un point où l'air a été comprimé, donc s'est échauffé, et se trouve sous une pression supérieure à la pression des gaz de carter électrovanne et/ou un ajutage pourront alors être utilisés pour la régulation du débit. 1] Une autre variante de l'invention est l'utilisation des gaz d'échappement comme gaz de dilution, les gaz d'échappement présentant bien sûr l'avantage d'être chauds. Toutefois, il doit alors être souligné que cette variante pose des problèmes d'implantation, justement en raison de la grande température des gaz d'échappement (nécessité d'une électrovanne apte à fonctionner à une température de plus de 600 C) et que de plus, le gain obtenu en réchauffement est alors largement compensé par l'augmentation du l'humidité, la teneur en eau des gaz d'échappement étant considérablement plus grande que celle de l'air ambiant (même en supposant un degré d'hygrométrie de 100% généralement non rencontré par temps froid). 2] Ainsi, par des modifications relativement mineures, notamment l'implantation d'une électrovanne sur la culasse (donc en zone tiède ) et l'ajout de canaux internes à la culasse et/ou au collecteur d'échappement, il devient possible d'éradiquer totalement tout risque de formation de gel et/ou d'émulsion, éliminant ainsi toute nécessité de moyens visant à détruire le gel ou l'émulsion formés en un point du circuit des gaz de carter
L'invention a pour objet un procédé de traitement des gaz de carter d'un moteur à combustion interne comportant une dilution par un gaz diluant plus sec que les gaz de carter.L'invention a également pour objet un moteur à combustion interne comportant des moyens pour réchauffer un gaz diluant et des moyens pour diluer les gaz de carter avec ce gaz réchauffés.
Revendications 1. Procédé de traitement des gaz de carter d'un moteur à combustion interne caractérisé par une dilution par un gaz diluant présentant un moindre degré d'hygrométrie que les gaz de carter. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit gaz diluant est l'air d'admission. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite dilution est opérée si la température ambiante est inférieure à 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que io les gaz diluants sont plus chauds que les gaz de carter. 5. Procédé selon les 2 et 4, caractérisé en ce que l'air de dilution est réchauffé par un passage le long de la culasse et/ou le long du collecteur d'échappement. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le taux de dilution est compris entre 25 et 100%. 7. Procédé selon la 6, caractérisé par un ajustement du taux de dilution. 8. Moteur pour la mise en ceuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour réchauffer de l'air d'admission et diluer les gaz de carter avec cet air réchauffé. 9. Moteur selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une électrovanne pour piloter la dilution.
F
F02
F02M
F02M 25,F02M 31
F02M 25/06,F02M 31/08,F02M 31/14
FR2897170
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE PILOTAGE D'UN REACTEUR
20,070,810
La présente invention a pour objets un procédé et un dispositif de pilotage d'un réacteur de traitement bactériologique d'un substrat. La digestion anaérobie est la transformation de matière organique en biogaz. La digestion anaérobie est réalisée en anaérobiose par une communauté microbienne complexe. Elle se produit naturellement dans les marais, les lacs, les intestins des animaux et de l'homme et de manière générale dans tous les écosystèmes où la matière organique se trouve en condition anaérobie. La digestion anaérobie est particulièrement difficile à contrôler au niveau industriel, du fait notamment de l'impossibilité de maîtriser en amont la nature chimique du substrat à traiter. Le terme substrat doit être interprété ici comme une matière organique quelconque, solide ou liquide, par exemple un effluent ou déchet. Actuellement, les méthodes proposées reposent sur un grand nombre de mesures physiques particulièrement délicates et coûteuses à acquérir, telles que des mesures permettant de caractériser le substrat, qui nécessitent notamment des capteurs DCO, DBO, des spectromètres et des COT-mètres. Pour faciliter le contrôle de la digestion, des systèmes 20 informatiques de contrôle peuvent être utilisés. Le document US 6 296 766 décrit un dispositif de digestion anaérobie d'effluents organiques dans un fermenteur. Le dispositif de digestion comporte un système de contrôle qui permet d'ajuster des paramètres, par exemple une température, à une valeur prédéterminée. 25 Cependant, ce système de contrôle nécessite l'intervention d'experts pour déterminer une modification des paramètres. Ce dispositif ne permet donc pas une commande autonome d'un digesteur. Par ailleurs, il ne permet pas d'effectuer une optimisation du procédé. La présente invention a pour but de proposer un dispositif et un 30 procédé qui évitent au moins certains des inconvénients précités. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé d'optimisation, c'est-à-dire de maximisation d'une fonction de bénéfice, également appelée fonction d'optimisation du pilotage, d'un réacteur bactériologique. 35 Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de contrôle d'un réacteur bactériologique qui soit fiable et d'un coût avantageux. 2 Un autre but de l'invention est de proposer un procédé qui soit autonome, c'est-à-dire qui ne requiert pas l'intervention d'un opérateur humain. Encore un autre but de l'invention est de proposer un procédé de 5 contrôle d'un réacteur bactériologique qui convienne au traitement d'un substrat de nature non maîtrisée. L'invention s'applique à des systèmes complexes, en l'occurrence les réacteurs de traitement bactériologique. Une idée à la base de l'invention est de mettre en place une architecture intelligente (elle se 10 règle toute seule) et automatique (elle agit toute seule) d'optimisation en temps réel du procédé bactériologique considéré. La méthode d'optimisation proposée diffère des méthodes de modélisation d'un procédé complexe dans lesquelles on cherche à reproduire par le calcul les procédés élémentaires multiples en jeu dans le procédé complexe, ce 15 qui implique une analyse et une description très détaillées du procédé complexe, et donc un nombre très élevé de variables. Elle diffère aussi des méthodes de contrôle du procédé complexe, qui consistent à générer des commandes amenant la réaction dans un état fixe prédéfini, appelé consigne. Au contraire, la méthode proposée fait appel à une fonction 20 d'optimisation dont les arguments peuvent être des quantités liées aux résultats tangibles aussi appelés bénéfices que l'utilisateur cherche à obtenir par la mise en oeuvre du procédé bactériologique. Une autre idée à la base de l'invention est de proposer des modifications incrémentielles de l'état physique d'un réacteur ou d'une 25 réaction et d'évaluer les effets de ces modifications directement en termes de ces bénéfices , tels qu'ils peuvent être transcrits dans la fonction d'optimisation, et non en termes de connaissances détaillées sur l'état physico chimique interne du réacteur. Cette approche peut être mise en oeuvre avec un nombre relativement faible de mesures physiques 30 et éventuellement avec des capteurs élémentaires et très peu coûteux (pH mètre, débitmètre de gaz). Une autre idée de base est que le critère à optimiser, c'est-à-dire le résultat tangible souhaité, tel que transcrit dans la fonction d'optimisation, peut être modifiable par l'utilisateur en fonction des 35 besoins du moment (demande forte en biogaz, surplus de substrat à consommer). Ceci confère une grande souplesse à l'installation 3 bactériologique alliée à une architecture de commande entièrement automatisée. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de pilotage d'un réacteur de traitement bactériologique d'un substrat produisant un produit de réaction valorisable, ledit réacteur comportant un actionneur pour piloter l'admission de substrat dans ledit réacteur, ledit procédé de pilotage comprenant les étapes consistant à : a) mesurer un état du réacteur, ledit état du réacteur incluant une mesure de débit sortant effectuée à l'aide d'un capteur de débit 10 sortant de produit de réaction, b) en fonction de l'état mesuré, utiliser une fonction d'optimisation du pilotage définissant un résultat à maximiser pour choisir une action modificatrice tendant statistiquement maximiser ladite fonction d'optimisation du pilotage grâce à un algorithme 15 d'apprentissage, c) et exécuter ladite action modificatrice. Avantageusement, à l'étape a), ledit état dudit réacteur inclut une mesure de pH effectuée à l'aide d'un capteur de pH. De préférence, l'étape b) comprend les sous-étapes consistant à : 20 d) envisager une action modificatrice de l'état du réacteur et prédire une évolution de ladite fonction d'optimisation du pilotage en réponse à ladite action modificatrice, ladite action modificatrice incluant au moins une opération appartenant à au moins une catégorie d'opération respective, 25 e) répéter l'étape d) pour un ensemble prédéterminé d'actions modificatrices, ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices incluant au moins une action modificatrice incluant une opération de la catégorie modification du débit entrant de substrat, f) en fonction desdites variations de ladite fonction 30 d'optimisation du pilotage prédites à l'étape d), choisir une action modificatrice dans ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices et exécuter ladite action modificatrice choisie. Avantageusement, l'évolution de ladite fonction d'optimisation du pilotage comprend l'espérance statistique d'une somme pondérée de 35 valeurs futures de ladite fonction d'optimisation du pilotage. 4 Selon un mode de réalisation de l'invention, la catégorie modification du débit entrant inclut une opération de maintien du débit entrant, une opération d'augmentation du débit entrant et une opération de diminution du débit entrant. De préférence, ledit réacteur comporte un actionneur pour piloter l'admission d'un agent de régulation du pH dans ledit réacteur, ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices incluant au moins une action modificatrice incluant une opération de la catégorie modification du pH. Selon un mode de réalisation de l'invention, la catégorie modification du pH inclut une opération d'augmentation du pH, une opération de maintien du pH et une opération de diminution du pH. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit réacteur comporte un actionneur pour piloter l'admission de nutriments dans ledit réacteur, ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices incluant au moins une action modificatrice incluant une opération de la catégorie modification des nutriments. Selon un mode de réalisation de l'invention, la catégorie modification des nutriments inclut une opération d'ajout de nutriments et 20 une opération neutre. Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque action modificatrice inclut la combinaison d'une pluralité d'opérations appartenant à plusieurs catégories d'opérations respectives, chacune desdites opérations étant choisie parmi une pluralité d'opérations 25 prédéterminées associée à la catégorie d'opération. Avantageusement, l'étape a) comporte une sous-étape consistant à traiter les mesures effectuées à l'étape a) à l'aide d'une reconnaissance de motif, pour produire des données de mesures prétraitées, lesdites données de mesures prétraitées étant prises en compte à l'étape b) pour 30 choisir ladite action modificatrice. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'étape b) est réalisée par un module de prédiction comportant un réseau de neurones. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'étape d) comprend les sous-étapes consistant à : 35 - calculer, à partir desdites évolutions prédites à l'étape d), une probabilité associée à chaque action modificatrice envisagée, et - choisir l'action modificatrice par tirage aléatoire en fonction des probabilités calculées. Avantageusement, le calcul des probabilités est effectué par la formule de Gibbs. 5 Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé de pilotage comprend une étape g) consistant à prédire un état du réacteur à un instant ultérieur à partir desdites mesures effectuées à l'étape a), et de l'action modificatrice envisagée choisie à l'étape f), et une étape consistant à comparer l'état prédit à l'étape g) pour un instant donné t avec l'état mesuré du réacteur à l'instant donné t pour déterminer un paramètre de véracité de ladite prédiction, et calculer la probabilité associée à chaque action modificatrice en fonction dudit paramètre de véracité, les probabilités étant déterminées en fonction du paramètre de véracité de manière à amplifier les écarts entre les probabilités lorsque le paramètre de véracité est élevé et à diminuer les écarts entre les probabilités lorsque le paramètre de véracité est faible. De préférence, l'étape g) est effectuée par un module de simulation comportant un réseau de neurones. Avantageusement, ledit module de simulation présente une vitesse 20 d'apprentissage inférieure ou égale à la vitesse d'apprentissage dudit module de prédiction. Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite fonction d'optimisation du pilotage est fonction d'au moins une variable choisie parmi un rendement de réaction, un débit sortant de produit de réaction, 25 une capacité de stockage disponible pour ledit produit de réaction et une quantité de substrat disponible. De préférence, le réacteur est un réacteur de digestion anaérobie de substrat organique. Selon des modes de réalisation de l'invention, le produit de 30 réaction valorisable inclut du méthane, et/ou de l'hydrogène, et/ou de 1' éthanol. L'invention a également pour objet un dispositif de pilotage destiné à piloter un réacteur de traitement bactériologique d'un substrat produisant un produit de réaction valorisable, ledit dispositif comportant 35 des entrées de mesure destinées à recevoir des mesures depuis des capteurs pour mesurer un état du réacteur, lesdites entrées de mesure incluant une entrée de mesure de débit sortant destinée à recevoir une mesure de débit sortant de produit de réaction, ledit dispositif comportant des moyens aptes à choisir, en fonction des mesures reçues, une action modificatrice tendant statistiquement à maximiser une fonction d'optimisation du pilotage grâce à un algorithme d'apprentissage, ladite fonction d'optimisation du pilotage définissant un résultat à maximiser, et à émettre un ordre d'exécution de ladite action modificatrice choisie au niveau d'une sortie de commande destinée à être connectée à des actionneurs dudit réacteur. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit dispositif est relié à des moyens de stockage pour mémoriser un ensemble prédéterminé d'actions modificatrices de l'état du réacteur, chaque action modificatrice incluant au moins une opération appartenant à au moins une catégorie d'opération respective, ledit ensemble prédéterminé incluant au moins une action modificatrice incluant une opération de la catégorie modification du débit entrant de substrat, ledit dispositif comportant un module de prédiction apte à prédire, en fonction des mesures reçues, une variation de ladite fonction d'optimisation du pilotage associée respectivement à chaque action modificatrice dudit ensemble d'actions modificatrices, et un module de décision apte, en fonction desdites variations prédites par ledit module de prédiction, à choisir une action modificatrice dans ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices et à émettre un ordre d'exécution de ladite action modificatrice choisie au niveau de ladite sortie de commande. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de pilotage comporte un système local situé à proximité du réacteur et incluant lesdits capteurs et lesdits actionneurs et un système distant incluant le module de décision et le module de prédiction et des moyens de communication pour permettre la communication entre le système local et le système distant. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques annexés. 7 Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique simplifiée d'un dispositif de digestion piloté par un procédé selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique simplifiée d'un dispositif de pilotage informatique du dispositif de digestion de la figure 1 ; - la figure 3 est un schéma fonctionnel représentant les étapes du procédé de commande du dispositif de digestion 10 - la figure 4 est un schéma fonctionnel par blocs du système de commande à intelligence avancée ; - la figure 5 est une vue schématique d'un motif reconnaissable par un module de prétraitement du système 15 de commande à intelligence avancée de la figure 4 ; - la figure 6 est une vue schématique simplifiée d'un réseau de neurones d'un module de prédiction du système de commande à intelligence avancée de la figure 4 ; - la figure 7 est un schéma fonctionnel représentant les 20 étapes de détermination d'une commande de débit entrant d'effluent par le système de commande avancé de la figure 4 - la figure 8 est une vue schématique simplifiée d'un réseau de neurones d'un module de simulation du système de 25 commande à intelligence avancée de la figure 4 ; et - la figure 9 est une vue similaire à la figure 4 montrant un deuxième mode de réalisation du système de commande à intelligence avancée. En se référant à la figure 1, on voit un dispositif de digestion 30 anaérobie 1, également appelé digesteur. Le digesteur 1 permet la transformation de matière organique, contenue dans un substrat, par exemple un effluent, en biogaz, composé principalement de méthane et de gaz carbonique. Le digesteur 1 est par exemple destiné à être utilisé par des industries agroalimentaires ou pharmaceutiques pour transformer 35 leur pollution organique en énergie renouvelable. Le digesteur 1 comporte un réacteur biologique 2 dans lequel se produisent des réactions de digestion. Le réacteur 2 est alimenté en effluent par le biais d'une cuve tampon 3, reliée à une entrée 23 du réacteur 2 par un conduit d'alimentation 14. La cuve tampon 3 est remplie d'un effluent, qui est par exemple rejeté par une usine, par une entrée 6. L'alimentation du réacteur 2 en effluent est contrôlée par un actionneur 7 disposé dans le conduit 14, l'actionneur 7 comportant une vanne et une pompe. En schématisant, le réacteur 2 contient deux populations de bactéries, les bactéries dites acidogènes, qui produisent de l'acide, et les bactéries méthanogènes, qui transforment l'acide en méthane. Les bactéries peuvent subir une culture dirigée ou être ajoutées périodiquement dans le réacteur 2. Les bactéries acidogènes se divisent en un temps de l'ordre de un ou deux jours et sont plus efficaces pour un pH de l'ordre de 6.5. Les bactéries méthanogènes se divisent en un temps de l'ordre de quatre à sept jours et sont plus efficaces pour un pH de l'ordre de 7.5. En cas de baisse du pH, les bactéries acidogènes continuent de produire des acides, ce qui contribue à une acidification plus importante du milieu. Cela a pour effet d'inhiber puis de tuer les bactéries méthanogènes. Le contrôle de la valeur du pH est donc un aspect important du pilotage du digesteur 1. Le digesteur 1 comporte un réservoir 8 contenant de l'anti-mousse, un réservoir 9 contenant des nutriments et un réservoir 10 contenant de 25 la soude. Les nutriments comprennent par exemple de l'azote, du phosphore et des oligoéléments, par exemple du fer et du manganèse. Les réservoirs 9 et 10 sont reliés à l'entrée 23 du réacteur 2 par des conduits d'alimentation 12 et 13 respectivement. L'alimentation du 30 réacteur 2 en soude est contrôlée par un actionneur 17 disposé dans le conduit 13, l'actionneur 17 comportant une vanne et une pompe. L'alimentation du réacteur 2 en nutriments est contrôlée par un actionneur 18 disposé dans le conduit 12, l'actionneur 18 comportant une vanne et une pompe. 35 Le digesteur 1 comporte un ballon d'eau chaude 20, chauffé par une chaudière 21 et comprenant une entrée d'eau froide 22. Le ballon d'eau chaude 20 est relié à un échangeur de chaleur 25 par un conduit 24. L'échangeur de chaleur 25 est relié à l'entrée 23 du réacteur 2 par un conduit d'alimentation 19. L'échangeur de chaleur 25 est disposé en aval des conduits 12, 13 et 14, c'est-à-dire que l'effluent mélangé à la soude et aux nutriments traverse l'échangeur de chaleur 25 avant d'entrer dans le réacteur 2 par l'entrée 23. L'échangeur de chaleur 25 permet de contrôler la température de l'effluent qui entre dans le réacteur 2. La température à l'intérieur du réacteur 2 doit en effet être maintenue stable pour que les bactéries soient efficaces. La température est par exemple maintenue de manière stable à environ 37 C. Un actionneur 26, disposé dans le conduit 24, permet de contrôler la circulation d'eau chaude provenant du ballon d'eau chaude 20 dans l'échangeur de chaleur 25. L'actionneur 26 comporte une vanne et une pompe. Le réacteur 2 comporte une sortie d'eau dépolluée 28, qui est par exemple disposée sur le haut du réacteur 2. Le volume d'eau dépolluée extraite du réacteur 2 correspond à chaque instant au volume de liquide alimentant le réacteur 2. La sortie d'eau dépolluée 28 est reliée à un échangeur de chaleur 32 par un conduit d'évacuation 5. L'échangeur de chaleur 32 est traversé par le conduit 14. Ainsi, l'effluent provenant de la cuve 3 peut être préchauffée par l'eau dépolluée en traversant l'échangeur de chaleur 32, avant d'être chauffée jusqu'à la température prédéfinie dans l'échangeur de chaleur 25, ce qui permet notamment d'économiser de l'énergie. Le réacteur 2 comporte une sortie de gaz 29 reliée à un conduit 27 de gaz qui conduit le gaz jusqu'à une installation utilisatrice dans laquelle le gaz est ensuite stocké dans un réservoir (non représenté) ou utilisé pour fournir de l'énergie. L'installation utilisatrice ici représentée est la chaudière 21 qui assure la production d'eau chaude stockée dans le ballon 20 et distribuée par le réseau d'eau chaude 33. Le réservoir 8 est relié par un conduit d'alimentation 15 au conduit 27. L'alimentation du conduit 27 en anti-mousse est contrôlée par un actionneur 16 disposé dans le conduit 15, l'actionneur 16 comportant une vanne et une pompe. Le réacteur 2 comporte des moyens (non représentés) permettant de ménager des conditions particulières de développement des bactéries, de telle sorte que les bactéries puissent être séparées de l'eau dépolluée avant son extraction. Les moyens comprennent par exemple des supports permettant l'immobilisation des bactéries. Le digesteur 1 comporte un capteur 30, de type débitmètre, disposé dans le conduit 14, pour mesurer le débit entrant d'effluent. Le digesteur 1 comporte un capteur 31, de type débitmètre, disposé dans le conduit 27, pour mesurer le débit sortant de gaz. Le digesteur 1 comporte un capteur de pH 35, pour mesurer le pH à l'intérieur du réacteur 2. Les systèmes de commande Les actionneurs 7, 17 et 18 sont commandés par un dispositif de pilotage informatique 35, représenté sur la figure 2. Le dispositif de pilotage 35 comporte une partie locale 36, située à proximité du réacteur 2, et une partie distante 37, située à distance du réacteur 2. Le trait mixte sur la figure 2 désigne la limite entre ces deux parties 35 et 36. La partie locale 36 comporte des moyens d'acquisition 38 des mesures provenant des capteurs 30, 31 et 35. Les moyens d'acquisition 38 comprennent par exemple une carte d'acquisition comportant un convertisseur analogique-numérique. La partie locale 36 comporte des moyens de stockage réduits 40, par exemple une mémoire de type EPROM, destinés à stocker les mesures récentes, une interface homme-machine 41, un système de commande à intelligence réduite 42 et des moyens de commande 43 pour émettre des commandes à destination des actionneurs 7, 17 et 18. La partie locale 36 comporte également des moyens d'émission réception 44, comprenant par exemple une carte réseau, aptes à échanger des données provenant des moyens de stockage 40 avec des moyens d'émission réception 45 de la partie distante 37, et des moyens de réception 46 aptes à recevoir des données, depuis des moyens d'émission 47 de la partie distante 37, relatives à la valeurs de paramètres locaux, comprenant par exemple une consigne de pH, une commande de débit entrant d' effluent et une commande d'ajout ou non de nutriments. La partie distante 37 comporte, outre les moyens d'émission réception 45 et les moyens d'émission 47, des moyens de stockage 50, par exemple un disque dur magnétique ou une mémoire de type EPROM, pour stocker les mesures transmises par la partie locale 36 et un historique des mesures, des moyens de stockage de paramètres 51, 11 une interface homme-machine 52 et un système de commande à intelligence avancée 53. L'interface 52, qui est par exemple un ordinateur de bureau, permet la saisie de paramètres de fonctionnement du digesteur 1, par exemple des paramètres permettant de spécifier la fonction d' optimisation. Procédé de commande On note Qin(t) une mesure de débit entrant d'effluent effectuée au temps t, Qgaz(t) une mesure de débit sortant de gaz effectuée au temps t, et pH(t) une mesure de pH dans le réacteur 2 effectuée au temps t. Le procédé décrit ci-dessous est un procédé itératif dont les étapes élémentaires sont répétées à chaque pas de temps. Le pas de temps est fixé. Dans ce qui suit, les expressions instant t , temps t et l'indice t désignent en fait un pas de temps. Les expressions instant t +1 , temps t+l et l'indice t+l désignent le pas de temps suivant et les expressions instant t-1 , temps t-1 et l'indice t-1 le pas de temps précédent. Par conséquent, les différentes étapes qui s'effectuent dans un même pas de temps ne sont pas nécessairement rigoureusement simultanées. Le procédé décrit dans les modes de réalisation ci-dessous a pour objectif général de produire de manière répétée, par exemple à chaque pas de temps t, une commande de débit entrant CQin(t) pour commander l'actionneur d'alimentation en effluent 7, une commande de pH CpH(t) pour commander l'actionneur d'alimentation en soude 17 et une commande de nutriment CN(t) pour commander l'actionneur d' alimentation en nutriment 180. Ces commandes sont produites de manière à respecter un objectif global de fonctionnement spécifié au moyen d'une fonction d'optimisation de pilotage r(t). La définition de cette fonction d'optimisation r(t) constitue normalement la seule décision humaine intervenant dans le procédé de commande. Lorsque cette fonction est spécifiée, le procédé peut se dérouler de manière automatique et autonome, sauf apparition d'une situation anormale demandant des mesures de sécurité appropriées. En se référant à la figure 3, on va maintenant décrire les étapes du procédé se produisant au temps t et permettant de déterminer une 12 commande de débit entrant d'effluent CQin(t), et/ou une commande de pH CpH(t), et/ou une commande de nutriments CN(t) à appliquer au digesteur 1. A l'étape 100, les moyens d'acquisition des mesures 38 reçoivent 5 des mesures Qin(t), Qgaz(t) et pH(t) des capteurs de débit 30, 31 et du capteur de pH 35. A l'étape 101, ces données sont stockées dans les moyens de stockage 40 et transmises aux moyens de stockage 50 par le biais des dispositifs d'émission réception 44 et 45. La réalisation de l'émission, de 10 la réception et de la gestion de la mémorisation est effectuée de manière connue et ne sera pas décrite en détail. A l'étape 102, un module de mesure d'erreur 55 teste une condition de normalité des mesures. La condition est vérifiée lorsque la différence entre des valeurs prédites par le système de commande à 15 intelligence avancée 53 et les valeurs mesurées Qin, Qgaz et pH correspondantes est inférieure à un seuil prédéterminé. Si la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 103, sinon une situation anormale est détectée et le procédé passe à l'étape 104. Cette étape sera décrite en détail plus loin. 20 A l'étape 103, le système de commande à intelligence avancée 53 détermine une commande de débit entrant d'effluent CQin(t), et/ou une commande de pH CpH(t), et/ou une commande de nutriments CN(t) à appliquer au digesteur 1 au temps t. Les commandes sont transmises aux moyens de commande 43 et effectuées. 25 A l'étape 104, le système de commande à intelligence réduite 42 bascule dans un mode de commande de secours pour déterminer une commande de débit entrant d'effluent CQin(t), et/ou une commande de pH CpH(t), et/ou une commande de nutriments CN(t) à appliquer au digesteur au temps t. Les commandes sont déterminées à partir de 30 consignes prédéterminées définies par un opérateur humain et non à l'aide de la fonction d'optimisation. Les commandes sont transmises aux moyens de commande 43 et effectuées. En se référant aux figures 4 à 7, on va maintenant décrire plus en détail la détermination d'une commande de débit entrant d'effluent 35 CQin(t), d'une commande de pH CpH(t), et d'une commande de nutriments CN(t) à appliquer au digesteur 1 au temps t par le système de 13 commande à intelligence avancée 53, ce qui correspond à décrire plus en détail l'étape 103. La figure 4 représente un premier mode de réalisation du système de commande à intelligence avancée 53. Dans ce mode de réalisation, les trois commandes sont déterminées séparément les unes des autres par trois sous-systèmes fonctionnant selon essentiellement le même procédé, incluant chacun un module de prédiction 57 (respectivement 65, 67) et un module de décision 58 (respectivement 66, 68). On notera que ces trois sous-systèmes peuvent fonctionner avec des pas de temps différents. Détermination d'une commande de débit entrant, CQin(t) On va maintenant décrire les étapes du procédé permettant la détermination d'une commande de débit entrant CQin(t). La figure 7 représente les étapes effectuées au cours d'un même pas de temps. A l'étape 200, un module de prétraitement 56 reçoit des capteurs 30, 31 et du capteur de pH 35 des mesures de débit de gaz Qgaz(t), de débit entrant d'effluent Qin(t) et de pH pH(t). Le module de prétraitement 56 reçoitégalement des moyens de stockage 50 des mesures de débit de gaz Qgaz(t-1), de débit entrant d'effluent Qin(t-1) et de pH pH(t-1) acquises au pas de temps précédent. A l'étape 201, le module de prétraitement 56 permet de modifier les variables Qin, Qgaz et pH afin d'en enlever les informations a priori inutiles. Cela permet notamment de déterminer des descripteurs de l'état du réacteur de manière à mettre les mesures sous une forme plus concise facilitant leur utilisation ultérieure. Ce module peut constituer par exemple une analyse en composantes principales. Un autre exemple de réalisation est l'utilisation d'une grammaire de formes. Dans ce mode de réalisation, le module de prétraitement 56 prétraite les mesures Qin(t), Qgaz(t), pH(t), Qin(t-1), Qgaz(t-1), pH(t-1) en les comparant à des situations de références prédéfinies constituant une grammaire de formes stockée dans les moyens de stockage 50. Les situations de références sont établies par exemple par des experts humains ayant des connaissances théoriques sur les réactions chimiques impliquées par la digestion anaérobie. En d'autres termes, le prétraitement de l'étape 201 consiste en un changement de base. La figure 5 illustre une situation de référence possible, c'est-à-dire un vecteur propre de la nouvelle base. 14 Dans le présent mode de réalisation, on appelle état actuel du réacteur le sextuplet s(t) _ {Qin(t), Qgaz(t), pH(t), Qin(t-1), Qgaz(t-1), pH(t-1)}. Les données prétraitées sont transmises en entrée d'un module de prédiction 57. Une forme possible des données prétraitées est représentée schématiquement sur la figure 5. La suite du procédé fait appel à un ensemble prédéfini d'actions modificatrices du débit d'effluent EAM(DE) et à une fonction d'optimisation du pilotage r(t). Une action modificatrice du débit d'effluent AMDE consiste dans ce mode de réalisation en une opération de modification du débit entrant. L'ensemble EAM(DE) contient par exemple une action modificatrice AMDE1 de diminution du débit entrant, par exemple de -0,2 1/h, une action modificatrice AMDE2 de maintien du débit entrant et une action modificatrice AMDE3 d'augmentation du débit entrant, par exemple de +0,21/h. Les étapes suivantes visent à sélectionner celle de ces actions modificatrices qui remplit le mieux l'objectif global poursuivi tel que spécifié par la fonction d'optimisation r(t). Au sens de l'invention, la fonction d'optimisation du pilotage r(t) est une fonction qui définit le résultat à maximiser pour un pilotage automatique optimal du digesteur 1. Ce résultat souhaité peut revêtir de nombreuses formes auxquelles correspondent à chaque fois une fonction d'optimisation particulière. Par exemple, la fonction d'optimisation r(t) peut être conçue pour maximiser le débit de gaz Qgaz ou pour asservir le débit Qgaz à une caractéristique d'un système disposé en aval du digesteur 1, par exemple asservir ce débit à la consommation de produit de réaction effectuée en aval ou à la capacité de stockage disponible en aval. La fonction d'optimisation r(t) peut aussi être conçue pour maximiser la consommation d'effluent ou pour asservir le débit d'effluent Qin à une caractéristique d'un système disposé en amont du digesteur 1, par exemple asservir le débit entrant d'effluent Qin à un débit ou une capacité disponible en amont. La fonction d'optimisation r(t) peut donc être stationnaire ou varier dans le temps. La fonction d'optimisation r(t) peut également servir à maximiser un rendement de réaction. Elle peut aussi être conçue pour combiner plusieurs des buts précités, ou d'autres, selon une pondération particulière, constante ou variable dans le temps, par exemple en spécifiant l'importance relative du rendement d'épuration par rapport à la quantité de gaz produite ou l'importance du court terme par rapport au long terme. La fonction d'optimisation de pilotage est une traduction mathématique quantitative des bénéfices que l'exploitant entend tirer du fonctionnement du réacteur bactériologique auquel le procédé de pilotage est appliqué. Il appartient à l'exploitant de définir la nature des bénéfices attendus (par exemple quantité de biogaz produite, quantité d'effluent consommée, etc..), et éventuellement l'ordre de priorité entre différents bénéfices attendus. Une fonction d'optimisation de pilotage correspondante peut alors être écrite. Pour affiner l'adéquation entre les objectifs poursuivis et la fonction d'optimisation, il est possible de procéder à des essais et des modifications incrémentielles de cette fonction ou d'utiliser des méthodes d'ajustement de paramètre. Pour cela, à l'étape 202, un module de décision 58 teste si une action modificatrice du débit d'effluent AMDE de l'ensemble EAM(DE) d'actions modificatrices du débit d'effluent n'a pas encore été testée, c'est-à-dire si elle n'a pas encore été sélectionnée à l'étape 203. Comme aucune des actions modificatrices AMDE1, AMDE2 et AMDE3 n'a encore été testée, le procédé passe à l'étape 203. A l'étape 203, le module de décision 58 sélectionne une action modificatrice a tester parmi les actions modificatrices de l'ensemble EAM(DE) qui n'ont pas encore été testées. Par exemple l'action AMDE1 est sélectionnée. L'action sélectionnée, ici l'action AMDE1, est transmise en entrée du module de prédiction 57. On notera que les étapes 202 et 203 sont indépendantes des étapes 200 et 201 est peuvent par exemple être effectuées en parallèle. Lorsque les étapes 201 et 203 ont été effectuées, le procédé passe à l'étape 204. A l'étape 204, le module de prédiction 57 calcule une nouvelle 30 valeur VI d'une fonction valeur, c'est-à-dire l'estimation de la somme actualisée des valeurs à venir de la fonction d'optimisation : Vl=E(LYTr(T)) T>t Où t est l'instant courant, E est le symbole espérance 35 mathématique , r(T) représente la valeur (inconnue au temps courant t) que prendra la fonction d'optimisation au temps T et y est un coefficient d'actualisation. Plus le coefficient y est élevé, plus on maximise la fonction d'optimisation à court terme. Plus le coefficient y est faible, plus on regarde les intérêts à long terme. Le coefficient y peut notamment être égal à 1. Un exemple de fonction d'optimisation r(t) est donné par la formule suivante: Qgaz(t) ]+ r(t) = 2JQga2(t) +2,2 Mga4t) 2.,3e[QminùQin(t)}+ min Qin(t) Qin(t) où 21, 22, 20 et 2u4 désignent des constantes de pondération, Tmin un 10 rendement minimal et Qmin un débit de gaz minimal. La notation [x]+ représente la partie positive de l'expression x. Cette formule signifie que l'on veut maximiser le débit de gaz Qgaz(t) et le rendement d'épuration Qgaz(t)/Qin(t), tout en conservant un débit de gaz supérieur à une quantité prédéterminée Qmin et un 15 rendement supérieur à une quantité prédéterminée Tmin. Le module de prédiction 57 est par exemple constitué d'un réseau de neurones 60, représenté sur la figure 6. Le réseau de neurones 60 comporte une couche cachée 61. Les fonctions de transfert des neurones de la couche cachée 61 sont par exemple des fonctions sigmoïdes. La 20 fonction de transfert du neurone de sortie 62 est par exemple linéaire. Les entrées 63 du module de prédiction 57 reçoivent d'une part la valeur de l'état s(t) du réacteur, c'est-à-dire les mesures Qin(t), Qgaz(t), pH(t), Qin(t-1), Qgaz(t-1), pH(t-1) prétraitées par le module de prétraitement 56 à l'étape 201 et d'autre part l'action modificatrice 25 AMDE sélectionnée par le module de décision 58 à l'étape 203, ici l'action AMIE 1. La sortie 62 du module de prédiction 57 donne le jugement du module de prédiction 57, c'est-à-dire une valeur prédite VI de la fonction d'optimisation r(t) correspondant à l'action modificatrice sélectionnée à 30 l'étape 203. La valeur prédite VI est transmise au module de décision 58. A l'étape 205, le module de décision 58 mémorise le couple action modificatrice - valeur prédite (AMDE1, V1). Lorsque l'étape 205 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 202. A l'étape 202, le module de décision 58 teste si une action 35 modificatrice du débit d'effluent AMDE de l'ensemble EAM(DE) n'a pas encore été testée. Comme les actions AMDE2 et AMDE3 n'ont pas encore été testées, le procédé passe à l'étape 203. 17 A l'étape 203, une action modificatrice à tester est sélectionnée parmi les actions modificatrices de l'ensemble EAM(DE) qui n'ont pas encore été testées. Par exemple l'action AMDE2 est sélectionnée. L'action sélectionnée, ici l'action AMDE2, est transmise en entrée du module de prédiction 57. A l'étape 204, le module de prédiction 57 détermine une valeur prédite V2 de la fonction valeur à partir de l'état actuel s(t) du réacteur et de l'action modificatrice AMDE2. La valeur prédite V2 est transmise au module de décision 58. A l'étape 205, le module de décision 58 mémorise le couple action modificatrice - valeur prédite (AMDE2, V2). Lorsque l'étape 205 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 202. A l'étape 202, le module de décision 58 teste si une action modificatrice AMIDE de l'ensemble EAM(DE) n'a pas encore été testée. Comme l'action modificatrice AMDE3 n'a encore été testée, le procédé passe à l'étape 203. A l'étape 203, une action modificatrice a tester est sélectionnée parmi les actions modificatrices de l'ensemble EAM(DE) qui n'ont pas encore été testées. Dans l'exemple, la seule action restante, c'est-à-dire l'action AMDE3 est sélectionnée. L'action AMDE3 est transmise en entrée du module de prédiction 57. A l'étape 204, le module de prédiction 57 détermine une valeur prédite V3 de la fonction valeur à partir de l'état actuel s(t) du réacteur et de l'action modificatrice AMDE3. La valeur prédite V3 est transmise au module de décision 58. A l'étape 205, le module de décision 58 mémorise le couple action modificatrice -valeur prédite (AMDE3, V3). Lorsque l'étape 205 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 202. A l'étape 202, comme toutes les actions modificatrices de 30 l'ensemble EAM(DE) ont déjà été sélectionnées à l'étape 203, le procédé passe à l'étape 207. A l'étape 207, le module de décision 58 calcule une probabilité associée à chaque valeur prédite Vi, i = 1 à 3, par exemple en utilisant la formule de Gibbs donnée ci-dessous : 35 e R,v E e P Au dénominateur, le somme est étendue à l'ensemble d'actions modificatrices EAM(DE).. Par exemple EAM(DE) _ {-0.2L/h, OL, +0.2L/h}. (3t est un coefficient appelé température inverse qui est prédéterminé ou de préférence calculé par le module de décision 58 selon une méthode expliquée plus bas. A partir des probabilités, le module de décision 58 sélectionne de manière stochastique parmi les actions modificatrices testées AMDE1, AMDE2, AMDE3 celle qui doit être appliquée comme commande. On notera que plus (3t est élevé et plus les probabilités associées aux différentes actions modificatrices AMDE1, AMDE2, AMDE3 sont éloignées les unes des autres, donc plus le module de décision 58 est sensible aux différences entre les valeurs Vi prédites par le module de prédiction 57. Lorsque (3t est faible, au contraire, le choix du module de décision 58 est effectué de manière plus équiprobable. A l'étape 208, l'action modificatrice sélectionnée est transmise comme commande. Par exemple, l'action modificatrice AMDE2 est sélectionnée, et, dans ce cas, CQin(t)=AMDE2. Ce procédé permet de réaliser automatiquement une optimisation en temps réel du débit d'entrée Qin. Le procédé est effectué périodiquement avec un pas de temps défini dans le programme. Le pas de temps optimal pour un réacteur donné dépend de la cinétique chimique des réactions et de l'effluent. Il est par exemple déterminé par une simulation effectuée avant l'initialisation du dispositif de pilotage 35. Détermination d'une commande de pH, CpH(t) Les commandes de pH sont déterminées par un module de prédiction 65 et un module de décision 66 fonctionnant de la même manière que les modules 57 et 58 décrits ci-dessus et exploitant aussi la valeur de l'état du réacteur s(t) fournie par le module de prétraitement 56. En d'autres termes, les étapes du procédé permettant la détermination d'une commande de pH CpH(t) sont similaires aux étapes du procédé permettant la détermination d'une commande de débit entrant CQin(t). Les étapes de réception des mesures et de prétraitement, qui correspondent aux étapes 200 et 201 du procédé décrit précédemment, sont effectuées par le module de prétraitement 56. L'ensemble EAM(DE) d'actions modificatrices du débit entrant est ici remplacé par un ensemble EAM(pH) d'actions modificatrices du pH AMpH. Une action modificatrice du pH AMpH consiste en une opération de modification du pH. L'ensemble EAM(pH) contient par exemple une action modificatrice AMpHl d'accroissement du pH d'une quantité prédéterminée, une action modificatrice AMpH2 de maintien du pH et une action modificatrice AMpH3 de diminution du pH d'une quantité prédéterminée. L'étape de prédiction d'une valeur de la fonction d'optimisation r(t) est effectuée par un module de prédiction 65. Le module de prédiction 65 est similaire au module de prédiction 57. Le module 65 reçoit en entrée l'état du réacteur s(t) et une action modificatrice AMpH de l'ensemble EAM(pH). Les autres étapes sont effectuées par un module de décision 66 similaire au module de décision 58. La sortie du module 66 est une consigne, car, contrairement au débit entrant Qin, le pH ne peut pas être commandé directement de manière instantanée. L'actionneur 17 comporte un module de commande, par exemple un régulateur PID, apte à déterminer si de la soude doit être ajoutée dans le réacteur 2 pour atteindre ou au moins se rapprocher de la consigne, et, le cas échéant, à commander la vanne et la pompe de l'actionneur 17. Ce procédé est itéré moins fréquemment que le procédé permettant la détermination d'une commande de débit entrant CQin(t) car les variations de l'état du réacteur induites par l'ajout de soude ne sont observables qu'à plus long terme. Détermination d'une commande de nutriments, CN(t) Les étapes du procédé permettant la détermination d'une commande de nutriments CN(t) sont similaires aux étapes du procédé permettant la détermination d'une commande de débit entrant CQin(t). Les étapes de réception des mesures et de prétraitement, qui correspondent aux étapes 200 et 201 du procédé décrit précédemment, sont effectuées par le module de prétraitement 56. L'ensemble EAM(DE) d'actions modificatrices du débit entrant est ici remplacé par un ensemble EAM(N) d'actions modificatrices des nutriments AMN. Une action modificatrice des nutriments AMN consiste en une opération de modification des nutriments. L'ensemble EAMN) contient par exemple une action modificatrice AMN1 d'ajout de nutriment et une action modificatrice AMN2 de non ajout de nutriments ou opération neutre. L'étape de prédiction d'une valeur de la fonction d'optimisation r(t) est effectuée par un module de prédiction 67. Le module de prédiction 67 est similaire au module de prédiction 57. Le module 67 reçoit en entrée l'état du réacteur s(t) et une action modificatrice AMN de l'ensemble EAMN). Les autres étapes sont effectuées par un module de décision 68 similaire au module de décision 58. Ce procédé est itéré moins fréquemment que le procédé permettant la détermination d'une commande de débit entrant CQin(t) car les variations de l'état du réacteur induites par l'ajout de nutriments ne sont observables qu'à plus long terme. Détection d'anomalies Le système de commande à intelligence 53 avancée comporte un module de détection d'anomalies 70. Le module 70 reçoit en entrée l'état du réacteur s(t) à chaque pas de temps, à savoir les mesures Qin(t), Qgaz(t), pH(t), Qin(t-1), Qgaz(t-1), pH(t-1) prétraitée par le module de prétraitement 56. L'ensemble des différents états du réacteur au cours du temps forme des points dans un espace de grande dimension. Après un certain temps de fonctionnement, les points accumulés forment un nuage de points délimitant une zone de l'espace correspondant au fonctionnement normal du réacteur. Le module 70 détecte les cas où l'état actuel du réacteur constitue un point éloigné du nuage. Dans ce cas, le module 70 émet par exemple un signal à destination d'une alarme 77 pour signaler un état anormal du réacteur pouvant nécessiter une intervention humaine ou une action correctrice. Module de simulation Pour améliorer la fiabilité du pilotage, le système de commande à intelligence avancée 53 peut comporter un module de simulation 71. Dans ce cas, des étapes supplémentaires, représentées en traits interrompus sur la figure 7, sont effectuées à chaque pas de temps t, en plus des étapes 200 à 205 et 207 à 208, décrites précédemment. 21 Le module de simulation 71 met en oeuvre un modèle dynamique empirique du procédé bactériologique en cours dans le réacteur 2. La fonction du module de simulation 71 est de produire une prédiction de l'état du réacteur au pas de temps suivant, en fonction de l'état actuel et des actions modificatrices en cours d'exécution. Cette prédiction est ensuite comparée à l'état du réacteur effectivement constaté au pas de temps suivant, ce qui donne une mesure quantitative de la véracité, c'est-à-dire de l'exactitude, du modèle de simulation mis en oeuvre. Le module de simulation 71 est réalisé sous la forme d'un réseau de neurones dont l'apprentissage présente une convergence de même vitesse ou plus lente que le réseau de neurones 60 constituant le module de prédiction 57. Ainsi, l'exactitude du module de simulation 71 donne une mesure fidèle ou pessimiste de l'exactitude du module de prédiction 57. Le module de décision 58 s'appuie sur la mesure de véracité du module de simulation 71 pour donner plus ou moins d'importance aux valeurs produites par le module de prédiction 57, qui représentent les bénéfices attendus de chaque action modificatrice envisagée. A l'étape 209, le module de simulation 71 détermine un état simulé ES(t+l) du réacteur à l'instant t+l. Qin(t+l) n'a pas besoin d'être simulé puisque cette valeur est imposée par la commande CQin(t). L'état simulé comprend une valeur simulée du pH SpH(t+l) et une valeur simulée du débit sortant Qgaz SQgaz(t+1). Le module de simulation 71 est par exemple réalisé à partir d'un réseau de neurones 72 représenté sur la figure 8. Le réseau de neurones 72 comporte une couche cachée 73 qui comprend par exemple environ vingt neurones. Les fonctions de transfert des neurones de la couche cachée 73 sont par exemple des fonctions sigmoïdes. La fonction de transfert des neurones de sortie 74 et 75 du réseau de neurones 72 sont par exemple linéaires. Les entrées 76 du réseau de neurones 71 reçoivent l'état du réacteur s(t) prétraitées par le module de prétraitement 56 à l'étape 201 et les actions modificatrices AMDE, AMpH et AMN sélectionnées par les modules de décision 58, 66 et 68, c'est-à-dire les commandes CQin(t), CpH(t) et CN(t). La sortie 74 correspond à une valeur simulée du pH SpH(t+1). La sortie 75 correspond à une valeur simulée du débit sortant SQgaz(t+1). Les valeurs SpH(t+l) et SQgaz(t+l) sont transmises au module de décision 58, de manière que celui-ci puisse les utiliser pour calculer une valeur du coefficient (3t lors du pas de temps suivant. Lors du pas de temps suivant, t+l devient t . A l'étape 206, qui est par exemple effectuée à la suite de l'étape 202 lorsqu'il ne reste plus d'action modificatrice AMDE à tester, le module de décision 58 compare l'état simulé ES(t) du réacteur à l'instant t, déterminé par le module de simulation 71 à l'étape 209 décrite en détail plus haut, avec l'état mesuré EM(t) au temps t. L'état mesuré EM(t) comporte les mesures pH(t) et Qgaz(t). Le module de décision 58 fixe la valeur du coefficient (3t en fonction de la différence entre l'état simulé ES(t) et l'état mesuré EM(t). Dans ce cas, à l'étape 207, les probabilités sont calculées avec le coefficient (3t déterminé à l'étape 206. Le réglage du coefficient (3t permet de contrôler la stochastique du choix de la commande à effectuer. Ainsi, le module de décision 58 ajuste le coefficient (3t selon la véracité de la simulation produite par le module de simulation 71 à l'instant t de manière à accroître Bt lorsque cette véracité est élevée et à réduire Bt lorsque cette véracité est faible. Comme indiqué, les boucles de commande du débit entrant d'effluent, du pH et des nutriments n'ont pas nécessairement le même pas de temps. Le module de simulation 71 travaille de préférence au même pas de temps que les modules 57 et 58. Ici, CpH(t) et CN(t) désignent en fait la dernière commande de pH et la dernière commande de nutriment ayant été émises. Les valeurs SpH(t+l) et SQgaz(t+l) sont également transmises au module de mesure d'erreur 55. Le module 55 détermine, en fonction de l'écart entre une valeur simulée et une valeur mesurée, si la commande doit être effectuée par le système de commande à intelligence avancée 53 ou par le système de commande à intelligence réduite 42. Par exemple, si SpH(t+l)-pH(t+l) >S, S étant un seuil prédéterminé, la commande est effectuée par le système de commande à intelligence réduite 42. En d'autres termes, le module de mesure d'erreur 55 se base sur la mesure d'erreur du module de simulation 71 pour juger si le système de commande à intelligence avancée 53 est suffisamment entraîné pour pouvoir exercer de manière autonome la commande du réacteur. Dans le 23 cas contraire c'est le système de commande à intelligence réduite 42 qui prend la main. Cela correspond à l'étape 102 décrite précédemment. Apprentissage En se référant à la figure 10, on va maintenant décrire l'apprentissage du réseau de neurone 60 du module de prédiction 57. L'apprentissage consiste à prendre en compte des expériences passées, à plus ou moins long terme, pour mettre à jour les poids du réseau de neurones. Au temps t, un module de calcul 81 reçoit en entrée la valeur courante des arguments de la fonction r(t), ou du moins la valeur courante des mesures à partir desquelles ces arguments sont déterminables, à savoir ici Qgaz(t) et Qin(t), et produit en sortie une valeur calculée r(t) de la fonction d'optimisation à l'instant t. Un module d'apprentissage par renforcement 80 reçoit du module de calcul de la fonction d'optimisation 81 la valeur calculée r(t) de la fonction d'optimisation. Le module d'apprentissage par renforcement 80 reçoit également les valeurs V(t-1) et V(t) correspondantes, prédites par le module 57 au temps t-1 et au temps courant t. A partir de ces valeurs, le module d'apprentissage 80 effectue le calcul de la différence temporelle 8(t-1)=V(t-1)-(r(t)+yV(t)) qui sert de signal d'erreur pour la mise à jour des poids du réseau de neurones. On notera que les valeurs de la fonction r(t) sont calculées pour le passé et estimées pour l'avenir. Cette mise à jour est effectuée par exemple par un algorithme de rétropropagation des erreurs. Le procédé ainsi utilisé est un algorithme d'apprentissage par renforcement par différence temporelle et avec approximation par réseaux de neurones. Il est décrit en détail dans le livre Neuro Dynamic programming de D.Berstekas et J.Tsitsiklis, publié chez Athena Scientific (1996). De cette manière, le réseau de neurones 60 se règle au fur et à mesure des itérations du procédé de manière à apprendre à prédire la valeur que va prendre la somme actualisée des valeurs de la fonction d'optimisation en fonction de l'état actuel du réacteur s(t) et de l'action modificatrice envisagée. Lorsqu'il est réglé, les poids du réseau de neurones 60 sont sauvegardés dans une base de données. Ainsi, si le même effluent est rencontré ultérieurement, les poids du réseau de neurones lui correspondant peuvent être directement chargés. Cela peut également permettre le démarrage d'un autre module de prédiction à partir des poids du réseau de neurones 60. L'apprentissage des réseaux de neurones des modules de prédictions 65 et 67 est effectué de manière similaire. L'apprentissage du réseau de neurones 72 du module de simulation 71 est effectué par un module d'apprentissage (non représenté) similaire au module d'apprentissage 80. Le module d'apprentissage du module de simulation reçoit l'état mesuré EM(t) et l'état simulé ES(t) et emploie le même type d'algorithme. Le réglage du module de simulation 71 est plus lent que le réglage du module de prédiction 57. Lorsque le coefficient Bt est très élevé, le moindre écart entre deux valeurs Vi produites par le module de prédiction 57 se traduit par une différence importante de probabilité d'exécution entre les deux actions modificatrices correspondantes. Cela permet de sélectionner la meilleure action modificatrice possible lorsque le module de prédiction 57 est bien réglé. Inversement, lorsque Bt est faible, les écarts entre les valeurs Vi influent faiblement sur les probabilités d'exécution des actions modificatrices. Cela permet de sélectionner une action modificatrice de manière plus aléatoire lorsque le module de prédiction 57 n'est pas encore réglé afin de laisser s'exécuter des actions modificatrices déconseillées par le module de prédiction 57. Plus le système de commande laisse le réacteur 2 atteindre des états de fonctionnement non encore explorés, plus l'apprentissage des réseaux de neurones s'enrichit, ce qui tend à accroître leur fiabilité. Module de prédiction unique En se référant à la figure 9, on va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation du système de commande à intelligence avancée 53 dans lequel les modules de prédiction 57, 65 et 67 sont remplacés par un module de prédiction 157 unique. Les étapes 300 et 301 sont similaires aux étapes 200 et 201. A l'étape 302, un module de décision 158 teste si une action modificatrices AM d'un ensemble EAM d'actions modificatrices n'a pas encore été testée, c'est-à-dire si elle n'a pas encore été sélectionnée à l'étape 303. Une action modificatrice AM contient dans ce mode de réalisation une opération de modification du débit entrant, une opération de 25 modification du pH et une opération de modification des nutriments. En d'autres termes, une action modificatrice AM du deuxième mode de réalisation est un vecteur construit à partir d'une action modificatrice du débit d'effluent AMDE selon le premier mode de réalisation, d'une action modificatrice du pH AMpH selon le premier mode de réalisation, et d'une action modificatrice des nutriments AMN selon le premier mode de réalisation. L'ensemble EAm contient par exemple toutes les combinaisons d'une action modificatrice du débit d'effluent AMDE, d'une action modificatrice du pH AMpH et d'une action modificatrice des nutriments AMN. Dans l'exemple décrit ici, l'ensemble EAm contient douze actions modificatrices : AM11=(AMDE3, AMpH2, AMN2) et AM12=(AMDE3, AMpH2, AMN1). Comme aucune des actions modificatrices AMI à AM12 n'a encore été testée, le procédé passe à l'étape 303. L'étape 303 est similaire à l'étape 203. Par exemple l'action AMI est sélectionnée et transmise en entrée du module de prédiction 157. A l'étape 304, le module de prédiction 158 calcule une valeur de la fonction d'optimisation du pilotage r(t). Le module de prédiction 157 est par exemple réalisé à partir d'un réseau de neurones (non représenté). Les entrées du réseau de neurones reçoivent l'état actuel du réacteur s(t) prétraitées par le module de prétraitement 156 à l'étape 301 et l'action modificatrice AMI sélectionnée par le module de décision 158 à l'étape303. On notera que, contrairement au premier mode de réalisation décrit, le module de prédiction 157 reçoit en entrée une action modificatrice AMj qui comprend à la fois une opération modificatrice du débit d'effluent, une opération modificatrice du pH et une opération modificatrice des nutriments. A partir de ces entrées, le module de prédiction 157 prédit une valeur V; de la somme actualisée des valeurs estimées de la fonction d'optimisation r(t). Ce calcul est effectué de manière similaire au AM1=(AMDE1, AMIDE' 1, AMN1), AM2=(AMDE1, AMpH 1, AMN2), AM3=(AMDE1, AMpH2, AMN2), AM4=(AMDE1, AMpH2, AMN1), AM5 (AMDE2, AMpH1, AMN1), AM6=(AMDE2, AMpH1, AMN2), AM7=(AMDE2, AMpH2, AMN2), AM8=(AMDE2, AMpH2, AMN1), AM9=(AMDE3, AMpH 1, AMN1), AM10=(AMDE3, AMpH 1, AMN2), 26 premier mode de réalisation. La valeur prédite Vi est transmise au module de décision 158. A l'étape 305, le module de décision 158 mémorise le couple action modificatrice û valeur prédite (AMj, Vi). Lorsque l'étape 305 a 5 été effectuée, le procédé retourne à l'étape 302. Plusieurs boucles sont ainsi effectuées de manière similaire jusqu'à ce que toutes les actions modificatrices AM de l'ensemble EAM aient été testées. Dans notre exemple, la boucle est effectuée 12 fois. Lors du treizième passage dans la boucle, à l'étape 302, comme 10 toutes les actions modificatrices de l'ensemble EAM ont déjà été sélectionnées à l'étape 303, le procédé passe à l'étape 307. Les étapes 307 et 308 sont similaires aux étapes 207 et 208. Le procédé conduit donc à sélectionner simultanément une opération modificatrice du débit d'effluent, une opération modificatrice du pH et 15 une opération modificatrice des nutriments. Un module de simulation 171, similaire au module de simulation 71, peut être prévu pour effectuer des étapes 306 et 307 similaires aux étapes 206 et 207 décrites dans le deuxième mode de réalisation. D'autres variantes peuvent utiliser d'autres algorithmes 20 d'apprentissage. Par exemple, le module de prédiction (57) et le module de décision (58) peuvent être remplacés par un unique module de recherche directe de politique qui reçoit en entrée la valeur de l'état s(t) du réacteur, c'est-à-dire les mesures Qin(t), Qgaz(t), pH(t), Qin(t-1), Qgaz(t-1), pH(t-1) prétraitées par le module de prétraitement (56), et qui 25 donne directement en sortie une action modificatrice à effectuer. On peut par exemple utiliser un réseau de neurones à une sortie (60) ou des machines à vecteurs de support. En particulier ce module de recherche directe de politique n'a pas besoin d'une liste prédéfinie d'actions modificatrices possibles. Dans la variante utilisant des réseaux de 30 neurones, l'apprentissage peut s'effectuer par une analyse de sensibilité des performances par rapport à un paramètre de contrôle, tel que cela est décrit en détail dans le document Policy Gradient in Continuous Time , Journal of Machine Learning Research 2006 et dans la Conférence francophone sur l'apprentissage, 2005. 35 Le dispositif de pilotage informatique peut être utilisé sur d'autres types de réacteurs et/ou avec des bactéries aptes à produire d'autres 27 produits de réaction valorisables, par exemple de l'hydrogène ou de l' éthanol. Le nombre d'actions modificatrices d'un ensemble d'actions modificatrices peut être différent des exemples donnés ci-dessus. D'autres paramètres de contrôle que ceux qui ont été considérés ci-dessus, à savoir le pH, le débit entrant d'effluent et l'ajout de nutriments, pourraient être optimisés par le dispositif de pilotage, par exemple l'ajout d'anti-mousse, l'ajout de bactéries et autres. Pour chaque paramètre à optimiser, une catégorie correspondante d'action modificatrice doit être définie et mémorisée dans le système de commande. Le système de commande à intelligence avancée peut donc être mis en oeuvre avec plus ou moins de catégories d'actions modificatrices que dans les modes de réalisation décrits. Par exemple, le pH pourrait être contrôlé sans être optimisé par le système de commande à intelligence avancée, par exemple par un régulateur PID classique contrôlant la valeur du pH pour que celui-ci se maintienne à une valeur de consigne. D'autres paramètres d'état que ceux qui ont été considérés ci-dessus, à savoir le pH, le débit entrant d'effluent et le débit sortant de gaz, peuvent être pris en compte pour caractériser l'état du réacteur. Pour chaque paramètre d'état à prendre en compte, un dispositif de mesure ou capteur correspondant doit être prévu. Par conséquent, le système de commande à intelligence avancée peut être mis en oeuvre avec plus ou moins de paramètres d'état du réacteur que dans les modes de réalisation décrits ci-dessus. Par exemple, le pilotage peut être effectué selon les mêmes principes sans utiliser de mesure de pH dans le système de commande à intelligence avancée, y compris lorsque le système de commande à intelligence avancée fixe les consignes de pH ou commande l'alimentation en soude. En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de prévoir une correspondance terme à terme entre les mesures de l'état du réacteur reçu en entrée sur le système de commande à intelligence avancée et les catégories d'action modificatrice commandées par ce système. Il suffit que les paramètres d'états mesurés au niveau du réacteur permettent de calculer les arguments de la fonction d'optimisation et donc la valeur courante de cette fonction par le module de calcul 81. Le dispositif de pilotage selon l'invention peut être réalisé en tant qu'appareil dont la conception matérielle est spécifique à cette fin, ou en tant qu'appareil de conception matériel classique, par exemple des ordinateurs génériques, programmés au moyen de programmes d'ordinateur spécifiques à cette fin, ou en tant que combinaison des deux types d'appareils. Le dispositif de pilotage selon l'invention peut aussi être réalisé en tant que programme d'ordinateur. Au sens de l'invention, un programme d'ordinateur comporte des codes d'instruction aptes à être lus ou stockés sur un support et exécutables par un ordinateur ou un appareil similaire. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs modes de réalisations particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Procédé et dispositif de pilotage d'un réacteur (2) de traitement bactériologique d'un substrat produisant un produit de réaction valorisable, ledit réacteur (2) comportant un actionneur (7) pour piloter l'admission de substrat dans ledit réacteur (2), ledit procédé de pilotage comprenant les étapes consistant à mesurer un état du réacteur, utiliser une fonction d'optimisation du pilotage définissant un résultat vers lequel doit tendre le pilotage du réacteur pour choisir une action modificatrice tendant statistiquement à faire évoluer ladite fonction d'optimisation du pilotage vers un maximum, et exécuter ladite action modificatrice.
1. Procédé de pilotage d'un réacteur (2) de traitement bactériologique d'un substrat produisant un produit de réaction valorisable, ledit réacteur (2) comportant un actionneur (7) pour piloter l'admission de substrat dans ledit réacteur (2), ledit procédé de pilotage comprenant les étapes consistant à : a) mesurer un état du réacteur, ledit état du réacteur incluant une mesure de débit sortant (Qgaz(t)) effectuée à l'aide d'un capteur de débit sortant (31) de produit de réaction, b) en fonction de l'état mesuré, utiliser une fonction d'optimisation du pilotage définissant un résultat à maximiser pour choisir une action modificatrice tendant statistiquement à maximiser ladite fonction d'optimisation du pilotage grâce à un algorithme d'apprentissage, c) et exécuter ladite action modificatrice. 2. Procédé de pilotage selon la 1, caractérisé en ce que, à l'étape a), ledit état dudit réacteur inclut une mesure de pH effectuée à l'aide d'un capteur de pH. 3. Procédé de pilotage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape b) comprend les sous-étapes consistant à : d) envisager (203, 303) une action modificatrice (AMDE, AMpH, AMN, AM) de l'état du réacteur et prédire (204, 304) une évolution de ladite fonction d'optimisation du pilotage (r(t)) en réponse à ladite action modificatrice, ladite action modificatrice incluant au moins une opération appartenant à au moins une catégorie d'opération respective, e) répéter l'étape d) pour un ensemble prédéterminé d'actions modificatrices, ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices (EAM(DE), EAM(pH), EAM(N), EAM) incluant au moins une action modificatrice incluant une opération de la catégorie modification du débit entrant de substrat, f) en fonction desdites variations de ladite fonction d'optimisation du pilotage prédites à l'étape d), choisir (207, 307) une action modificatrice dans ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices. 30 4. Procédé de pilotage selon la 3, caractérisé en ce que l'évolution de ladite fonction d'optimisation du pilotage (r(t)) comprend l'espérance statistique d'une somme pondérée de valeurs futures de ladite fonction d'optimisation du pilotage. 5. Procédé de pilotage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la catégorie modification du débit entrant inclut une opération de maintien du débit entrant, une opération d'augmentation du débit entrant et une opération de diminution du débit entrant. 6. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que ledit réacteur (2) comporte un actionneur (17) pour piloter l'admission d'un agent de régulation du pH dans ledit réacteur, ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices (EAM(pH), EAM) incluant au moins une action modificatrice (AMpH) incluant une opération de la catégorie modification du pH. 7. Procédé de pilotage selon la 6, caractérisé en ce que la catégorie modification du pH inclut une opération d'augmentation du pH, une opération de maintien du pH et une opération de diminution du pH. 8. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que ledit réacteur comporte un actionneur (18) pour piloter l'admission de nutriments dans ledit réacteur (2), ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices (EAMN), EAM) incluant au moins une action modificatrice (AMpH) incluant une opération de la catégorie modification des nutriments. 9. Procédé de pilotage selon la 8, caractérisé en ce que la catégorie modification des nutriments inclut une opération d'ajout de nutriments et une opération neutre. 10. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que chaque action modificatrice (AM) inclut la combinaison d'une pluralité d'opérations (AMDE, AMpH, AMN) appartenant à plusieurs catégories d'opérations respectives, chacune desdites opérations étant choisie parmi une pluralité d'opérations prédéterminées associée à la catégorie d'opération. 31 11. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'étape a) comporte une sous-étape consistant à traiter (201) les mesures (Qin(t), pH(t), Qgaz(t)) effectuées à l'étape a) à l'aide d'une reconnaissance de motif, pour produire des données de mesures prétraitées, lesdites données de mesures prétraitées étant prises en compte à l'étape b) pour choisir ladite action modificatrice. 12. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'étape b) est réalisée par un module de prédiction (57, 65, 67, 157) comportant un réseau de neurones (60). 13. Procédé de pilotage selon la 3 prise seule ou en combinaison avec l'une quelconque des 4 à 12, caractérisé en ce que l'étape f) comprend les sous-étapes consistant à : - Calculer (207), à partir desdites évolutions prédites à l'étape d), une probabilité associée à chaque action modificatrice envisagée, et - choisir l'action modificatrice par tirage aléatoire en fonction des probabilités calculées. 16. Procédé de pilotage selon la 13, caractérisé en ce que le calcul des probabilités est effectué par la formule de Gibbs. 17. Procédé de pilotage selon la 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il comprend une étape g) consistant à prédire (209) un état du réacteur à un instant ultérieur à partir desdites mesures effectuées à l'étape a), et de l'action modificatrice choisie à l'étape f), et une étape consistant à comparer (206) l'état prédit à l'étape g) pour un instant donné t avec l'état mesuré du réacteur à l'instant donné t pour déterminer un paramètre de véracité 03t) de ladite prédiction, et calculer la probabilité associée à chaque action modificatrice en fonction dudit paramètre de véracité, les probabilités étant déterminées en fonction du paramètre de véracité de manière à amplifier les écarts entre les probabilités lorsque le paramètre de véracité est élevé et à diminuer les écarts entre les probabilités lorsque le paramètre de véracité est faible. 32 16. Procédé de pilotage selon la 15, caractérisé en ce que l'étape g) est effectuée par un module de simulation (71) comportant un réseau de neurones (72). 17. Procédé de pilotage selon la 16 prise en combinaison avec la 12, caractérisé en ce que ledit module de simulation (71) présente une vitesse d'apprentissage inférieure ou égale à la vitesse d'apprentissage dudit module de prédiction (60). 18. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que ladite fonction d'optimisation du pilotage (r(t)) est fonction d'au moins une variable choisie parmi un rendement de réaction, un débit sortant (Qgaz) de produit de réaction, une capacité de stockage disponible pour ledit produit de réaction et une quantité de substrat disponible. 19. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que le réacteur (2) est un réacteur de digestion anaérobie de substrat organique. 20. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que le produit de réaction valorisable inclut du méthane. 21. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que le produit de réaction valorisable inclut de l'hydrogène. 22. Procédé de pilotage selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que le produit de réaction valorisable inclut de l'éthanol. 23. Dispositif de pilotage destiné à piloter un réacteur (2) de traitement bactériologique d'un substrat produisant un produit de réaction valorisable, ledit dispositif comportant des entrées de mesure destinées à recevoir des mesures depuis des capteurs (30, 31) pour mesurer un état du réacteur (EM), lesdites entrées de mesure incluant une entrée de mesure de débit sortant destinée à recevoir une mesure de débit sortant de produit de réaction (Qgaz), 33 ledit dispositif comportant des moyens aptes à choisir, en fonction des mesures reçues, une action modificatrice tendant statistiquement à maximiser une fonction d'optimisation du pilotage grâce à un algorithme d'apprentissage, ladite fonction d'optimisation du pilotage (r(t)) définissant un résultat à maximiser, et à émettre un ordre d'exécution de ladite action modificatrice choisie au niveau d'une sortie de commande destinée à être connectée à des actionneurs (7, 17, 18) dudit réacteur. 24. Dispositif de pilotage selon la 23, caractérisé en ce que ledit dispositif est relié à des moyens de stockage (50) pour mémoriser un ensemble prédéterminé d'actions modificatrices (AM, AMDE, AMpH, AMN) de l'état du réacteur, chaque action modificatrice incluant au moins une opération appartenant à au moins une catégorie d'opération respective, ledit ensemble prédéterminé incluant au moins une action modificatrice incluant une opération de la catégorie modification du débit entrant de substrat, ledit dispositif comportant un module de prédiction (57, 65, 67, 157) apte à prédire, en fonction des mesures reçues, une variation de ladite fonction d'optimisation du pilotage (r(t)) associée respectivement à chaque action modificatrice dudit ensemble d'actions modificatrices, et un module de décision (58, 66, 68, 158) apte, en fonction desdites variations prédites par ledit module de prédiction, à choisir une action modificatrice dans ledit ensemble prédéterminé d'actions modificatrices et à émettre un ordre d'exécution de ladite action modificatrice choisie au niveau de ladite sortie de commande. 25. Dispositif de pilotage selon la 23 ou 24, caractérisé en ce qu'il comporte un système local (36) situé à proximité du réacteur et incluant lesdits capteurs et lesdits actionneurs et un système distant (37) incluant le module de décision et le module de prédiction et des moyens de communication pour permettre la communication entre le système local et le système distant.
G,B,C
G05,B09,C02,C12
G05B,B09B,C02F,C12M
G05B 19,B09B 3,C02F 3,C12M 1
G05B 19/18,B09B 3/00,C02F 3/28,C12M 1/107,C12M 1/36
FR2890296
A1
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET D'APPLICATION D'UN EYE-LINER LIQUIDE.
20,070,309
La présente demande concerne les dispositifs de conditionnement et d'application d'un eye-liner liquide. Pour tracer un trait sur les paupières, il est connu d'utiliser des crayons de maquillage. Il est également connu d'utiliser des dispositifs qui comportent un récipient contenant un eye-liner liquide et un applicateur comportant une tige munie à une extrémité d'un élément d'application souple. Le brevet US 3 690 777 décrit ainsi un dispositif permettant l'application d'un eye-liner liquide comportant un applicateur pouvant se visser sur le récipient contenant le 10 produit, lequel est pourvu d'un organe d'essorage de la tige. Le brevet US 4 974 980 divulgue un dispositif dans lequel la tige est munie d'une rondelle qui vient en appui étanche contre un épaulement intérieur du récipient. L'élément d'application est formé d'une pointe floquée dont seule l'extrémité traverse un organe d'essorage lorsque l'applicateur est en place sur le récipient. La demande de brevet français FR 2 412 287 décrit un dispositif similaire. Le brevet US 6 779 532 décrit une brosse pour appliquer un eye-liner liquide, qui n'est pas prévue pour se fixer sur un récipient contenant l'eye-liner. Le brevet US 5 097 853 divulgue un applicateur d'eye-liner liquide comportant une pointe en un matériau poreux, par exemple en feutre, qui est traversée par l'eye-liner provenant du récipient. Ce brevet décrit encore un applicateur dans lequel seule la pointe est immergée dans le produit pendant le stockage. La demande EP 1 336 353 décrit un dispositif d'application d'eye-liner liquide comportant un organe d'essorage de la tige. Enfin, la demande de brevet européen EP 1 393 649 divulgue un dispositif pour appliquer un eye-liner liquide comportant un élément d'application rotatif. Par ailleurs, le brevet US 6 059 473 divulgue un récipient contenant un vernis à ongles sur lequel peut se fixer un applicateur comportant un faisceau de poils de forme élargie et une tige flexible. Il existe un besoin pour améliorer encore les dispositifs de conditionnement et d'application d'un eye-liner liquide, afin de permettre à l'utilisateur de bénéficier d'un dispositif de construction simple qui permette néanmoins l'obtention aisée d'un maquillage de qualité, et notamment qui soit capable de tracer un trait fin sur la paupière. L'invention répond à ce besoin grâce à un dispositif de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage constitué d'un eye-liner liquide, comportant: - un récipient contenant l'eye-liner liquide, - un applicateur pour appliquer l'eye-liner contenu dans le récipient, cet applicateur comportant: - un organe de préhension, - une tige reliée à une première extrémité à l'organe de préhension, le récipient étant dépourvu d'organe d'essorage de la tige, cette dernière comportant une portion élargie définissant un logement à une deuxième extrémité de la tige opposée à la première, et une portion étroite à laquelle se raccorde la portion élargie, cette portion étroite présentant une plus grande dimension transversale inférieure ou égale à 1,5 mm, - un élément d'application de forme sensiblement effilée, fixé dans le logement de la portion élargie de la tige. La faible section de la portion étroite de la tige permet à celle-ci d'emporter peu de produit lorsque l'applicateur est extrait du récipient. La portion élargie de la tige freine l'écoulement du produit éventuellement présent sur la portion étroite de la tige vers l'élément d'application. Ainsi, malgré l'absence d'organe d'essorage de la tige, l'utilisateur n'a pas à craindre un excès de produit sur l'élément d'application. De plus, la forme effilée de l'élément d'application permet de tracer un trait fin sur les paupières tout en réduisant la quantité de produit emportée par capillarité par l'élément d'application lorsque celui-ci est retiré du récipient. Ainsi, le dispositif selon l'invention peut être réalisé sans organe d'essorage de la tige et présente ainsi une structure simplifiée par rapport aux dispositifs d'application d'eye-liner liquide antérieurs réalisés avec un organe d'essorage de la tige. La longueur apparente de l'élément d'application est par exemple inférieure ou égale à 20 mm, notamment comprise entre 5 mm et 15 mm. De préférence, l'élément d'application comporte un faisceau de poils, mais dans des variantes l'élément d'application peut comporter un embout floqué ou une pointe feutre. De préférence, l'enveloppe du faisceau de poils est sensiblement conique, avec un angle au sommet avantageusement inférieur ou égal à 10 . Les poils utilisés ont par exemple un diamètre compris entre 2,5 et 4 mils. 2890296 3 Le faisceau de poils est avantageusement fixé dans le logement de la portion élargie sans agrafage, par exemple par matriçage de la portion élargie de la tige ou collage ou soudure. La portion étroite de la tige présente par exemple une section transversale circulaire, et peut présenter une plus grande dimension transversale inférieure ou égale à 1,2 mm, notamment un diamètre compris entre 0,8 et 1,2 mm, mieux entre 0,9 et 1,1 mm. Les poils peuvent être naturels ou synthétiques, par exemple en PA ou PET, et le faisceau de poils peut comporter un mélange de poils naturels et synthétiques. Les poils peuvent être de nature ou de sections différentes, de section constante ou non, de même diamètre ou non. Les poils peuvent être effilés. La tige peut être réalisée en une matière thermoplastique, qui peut être thermoplastique élastomère, par exemple une polyoléfine ou toute autre matière compatible avec le produit de maquillage contenu dans le récipient. La longueur de la portion étroite de la tige est par exemple inférieure ou égale à mm, notamment comprise entre 10 et 20 mm. Le récipient peut être en verre, par exemple, ou en une matière thermoplastique ou en métal. Il peut être réalisé en une pièce ou en deux pièces. Il peut être injecté ou soufflé. La tige peut comporter un plateau qui vient en appui contre un col du récipient de façon à assurer l'étanchéité de la fermeture de celui-ci. L'étanchéité peut être réalisée autrement et l'applicateur peut comporter une lèvre annulaire d'étanchéité venant s'appliquer sur la surface radialement intérieure du col. La tige peut encore comporter une surface sensiblement conique s'appliquant de manière étanche contre la surface intérieure du col. La portion étroite de la tige peut s'étendre majoritairement dans le col lorsque le récipient est fermé par l'applicateur, ce qui peut permettre en fonction du niveau de remplissage du récipient de n'en immerger qu'une faible longueur dans le récipient ou de lui permettre d'émerger plus rapidement lorsque le produit est consommé. La hauteur de l'espace intérieur du récipient situé sous le col n'est par exemple que légèrement supérieure à la hauteur cumulée de la portion apparente de l'élément d'application et de la portion élargie de la tige, n'excédant cette hauteur cumulée de par exemple pas plus de 10 mm, voire 5 mm. L'élément d'application peut être éloigné d'une distance non nulle du fond du récipient. L'élément d'application peut comporter urt orps en matière plastique, notamment thermoplastique ou thermoplastique élastomère. Le produit fluide peut être liquide. Le produit contenu dans le récipient peut être une formule aqueuse ou anhydre et comporter par exemple des polymères coagulants tels que des pseudolatex. Dans le cas d'une composition anhydre, celle-ci contient par exemple un solvant volatil organique tel que de l'isododécane ou une isoparaffine. L'invention a encore pour objet un procédé de maquillage de la paupière au moyen d'un dispositif tel que défini ci-dessus, dans lequel l'applicateur est retiré du récipient puis l'élément d'application est utilisé pour tracer un trait sur la paupière. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une coupe longitudinale schématique d'un exemple de dispositif réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 est une vue en élévation, partielle, de l'applicateur, - les figures 3 et 4 sont des vues en élévation, partielles, de la tige et de l'élément d'application, dans des variantes de mises en oeuvre de l'invention, - la figure 5 représente l'élément d'application chargé de produit, - la figure 6 illustre une rupture capillaire lors du retrait de l'élément d'application, - les figures 7 et 8 sont des coupes longitudinales du récipient, selon des variantes de mise en oeuvre de l'invention, et - les figures 9 et 10 sont des coupes partielles de la tige et du col du récipient selon des variantes de réalisation. Le dispositif 1 de conditionnement et d'application représenté aux figures 1 et 2 comporte un récipient 2 contenant un produit de maquillage liquide P tel qu'un eye- liner et un applicateur 3 comportant une tige 4 fixée à une extrémité à un organe de préhension 5 et portant à l'autre extrémité un élément d'application 6. Le récipient 2 est par exemple réalisé en verre et comporte dans l'exemple considéré un col 8 fileté extérieurement, pourvu d'une extrémité supérieure amincie 9. L'organe de préhension 5 comporte une jupe filetée intérieurement, adaptée à se visser sur le col 8. Dans l'exemple considéré, la tige 4 s'étend longitudinalement selon un axe X qui est aussi un axe longitudinal pour le récipient 2. La tige 4 comporte à son extrémité supérieure un embout de fixation 10, tubulaire, inséré à force dans l'organe de préhension 5, lequel présente sur sa surface intérieure des nervures 11 facilitant l'obtention d'un serrage suffisant. Un plateau 13 est formé sur la tige 4 à la base de l'embout 10 et prend appui axialement contre les nervures 11. La tige 4 comporte une portion étroite 15 qui se raccorde au plateau 13 par une portion sensiblement conique 16. L'étanchéité de la fermeture du récipient 2 est assurée par appui de l'extrémité amincie 9 du col 8 contre le plateau 13. Bien entendu, l'étanchéité pourrait être obtenue différemment, et l'applicateur 3 pourrait par exemple comporter une lèvre annulaire d'étanchéité venant s'appliquer sur la surface intérieure du col, comme illustré à la figure 10. Dans une variante encore, la portion conique 16 pourrait être suffisamment large pour venir en appui étanche contre la surface intérieure du col, comme illustré à la figure 9. Conformément à un aspect de l'invention, la portion étroite 15 présente une plus grande dimension transversale d inférieure ou égale à 1,5 mm, la portion étroite 15 étant par exemple de section circulaire et de diamètre compris entre 0,9 et 1,1 mm, notamment de l'ordre de 1 mm. La longueur 1 de la portion étroite 15, mesurée selon l'axe X, est par exemple comprise entre 10 et 20 mm, étant par exemple de l'ordre de 17 mm. La portion étroite 15 se raccorde inférieurement à une portion élargie 18 qui présente intérieurement un logement 19, cylindrique d'axe X, de réception de l'élément d'application 6. La plus grande dimension transversale w de la portion élargie 18 est par exemple comprise entre 3 et 4 mm et sa hauteur m est par exemple comprise entre 4 et 15 mm. La longueur apparente n de l'élément d'application 6 est par exemple comprise entre 5 et 20 mm, par exemple de l'ordre de 10 mm. Notamment lorsque l'élément d'application 6 comporte un faisceau de poils, celui-ci peut être d'enveloppe sensiblement conique, d'angle a au sommet inférieur ou égal à 10 , par exemple de l'ordre de 8 . Lorsque l'applicateur 3 est en place sur le récipient 2, la portion étroite 15 s'étend par exemple sur la majeure partie de sa longueur dans le col 8. Lorsque l'élément d'application 6 comporte un faisceau de poils, celui-ci est par exemple réalisé en introduisant une touffe de poils dans un évidement conique et en encollant les poils de manière à leur permettre de conserver la forme de cet évidement avant leur introduction dans le logement 19. Les poils peuvent être maintenus dans la portion élargie 18 par matriçage de celle-ci ou autrement, par exemple par collage. Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, la portion élargie 18 est surmoulée sur le faisceau de poils. Les poils présentent par exemple un diamètre compris entre 2,5 et 4 mils. Dans des variantes de mises en oeuvre de l'invention, le faisceau de poils 6 est remplacé par un embout floqué, comme illustré à la figure 3, l'embout étant par exemple réalisé dans une matière élastomère. L'élément d'application peut encore être composé d'une pointe feutre 31, comme illustré à la figure 4. Pour utiliser le dispositif 1, l'utilisateur peut éventuellement commencer par secouer ou retourner le récipient pour homogénéiser le produit. Une bille ou un agitateur peut éventuellement être présent. L'utilisateur dévisse ensuite l'organe de préhension 5 et extrait l'élément d'application 6. La tige 4 n'est pas essorée lors du retrait du récipient 2. Il peut se produire avec le produit une rupture capillaire lorsque l'élément d'application quitte le niveau du produit, comme illustré à la figure 6. L'utilisateur peut, le cas échéant, essuyer l'élément d'application 6 sur le bord de l'extrémité amincie 9 du col 8, selon la quantité de produit qu'il souhaite laisser sur l'élément d'application 6. L' élément d'application présente une charge de produit à son extrémité, qui peut dépendre de la viscosité de celui-ci. 2890296 7 De préférence, le diamètre Df de l'élément d'application, chargé à son extrémité, n'excède pas 2,5 fois son diamètre initial D; avant contact avec le produit, comme illustré à la figure 5. L'utilisateur peut tracer un trait sur les paupières, en amenant l'élément d'application 6 au contact de celles-ci. Le contact entre l'élément d'application 6 et la paupière peut s'effectuer par exemple en donnant une certaine inclinaison à l'élément d'application 6 relativement à la paupière. L'élément d'application 6 peut se déformer lors de l'application de même que la portion étroite 15 de la tige. La déformation de la tige 4 peut permettre, le cas échéant, à l'élément d'application 6 de se déformer relativement peu au contact de la paupière, ce qui peut améliorer la précision. On a illustré à la figure 7 la possibilité de réaliser le récipient avec au moins deux pièces assemblées et sur la figure 8 la possibilité de le réaliser avec d'autres formes. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un sauf si le contraire est spécifié. L'expression compris entre doit s'entendre bornes incluses
La présente invention concerne un dispositif de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage liquide constitué d'un eye-liner, comportant :- un récipient (2) contenant le produit (P),- un applicateur pour appliquer le produit, cet applicateur comportant :- un organe de préhension (5),- une tige (4) reliée à une première extrémité à l'organe de préhension, le récipient étant dépourvu d'organe d'essorage de la tige, cette dernière comportant :- une portion élargie (18) définissant, à une deuxième extrémité de la tige opposée à la première, un logement (19) dans lequel l'élément d'application (16) est fixé, et- une portion étroite (15) à laquelle se raccorde la portion élargie (18), cette portion étroite (15) présentant une plus grande dimension transversale inférieure ou égale à 1,5 mm,- un élément d'application (6) de forme sensiblement effilée, fixé dans le logement (19) de la portion élargie (18) de la tige.
1. Dispositif de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage liquide constitué d'un eye-liner, comportant: un récipient (2) contenant le produit (P), un applicateur pour appliquer le produit, cet applicateur comportant: - un organe de préhension (5), - une tige (4) reliée à une première extrémité à l'organe de préhension, le récipient étant dépourvu d'organe d'essorage de la tige, cette dernière comportant: - une portion élargie (18) définissant, à une deuxième extrémité de la tige opposée à la première, un logement (19) dans lequel l'élément d'application (6) est fixé, et - une portion étroite (15) à laquelle se raccorde la portion élargie (18), cette portion étroite (15) présentant une plus grande dimension 15 transversale (d) inférieure ou égale à 1,5 mm, - un élément d'application (6) de forme sensiblement effilée, fixé dans le logement (19) de la portion élargie (18) de la tige. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément d'application (6) comporte un faisceau de poils. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel l'enveloppe du faisceau de poils est sensiblement conique. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel l'angle (a) au sommet de l'enveloppe est inférieur ou égal à 10 . 5. Dispositif selon la 2, dans lequel les poils ont un diamètre 25 compris entre 2,5 et 4 mils. 6. Dispositif selon la 2, dans lequel les poils sont de nature ou de sections différentes, de section constante ou non, de même diamètre ou non. 7. Dispositif selon la 2, dans lequel les poils sont effilés. 8. Dispositif selon la 2, dans lequel les poils sont en PA, PET ou naturels. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la longueur apparente (n) de l'élément d'application (6) est inférieure ou égale à 15 mm. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le faisceau de poils est fixé dans le logement (19) de la portion élargie (18) sans agrafage. 11. Dispositif selon la 10, dans lequel le faisceau de poils est fixé dans le logement (19) de la portion élargie (18) par matriçage de la portion élargie de la tige. 12. Dispositif selon la 10, dans lequel le faisceau de poils est fixé par soudage ou collage. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la portion étroite (15) de la tige présente une section transversale circulaire. 14. Dispositif selon la 13, dans lequel la portion étroite (15) de la tige présente un diamètre compris entre 0,8 et 1,2 mm. 15. Dispositif selon la 14, dans lequel le diamètre est compris entre 0,9 et 1,1 mm. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la tige (4) est réalisée en une matière thermoplastique, éventuellement thermoplastique élastomère. 17. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la longueur (1) de la portion étroite (15) de la tige est inférieure ou égale à 20 mm. 18. Dispositif selon la 17, dans lequel la longueur (1) de la portion étroite (15) est comprise entre 10 et 20 mm. 19. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la tige comporte un plateau (13) qui vient en appui contre un col (8) du récipient de façon à assurer l'étanchéité de la fermeture de celui-ci. 20. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la tige comporte une portion conique ou une lèvre qui vient en serrage à l'intérieur d'un col du récipient. 21. Dispositif selon la 19, dans lequel le col (8) présente une extrémité amincie (9). 22. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le récipient est en verre. 23. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 21, dans lequel le récipient est en matière thermoplastique. 24. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la portion étroite (15) de la tige s'étend majoritairement dans le col (8) du récipient lorsque celui-ci est fermé par l'applicateur. 25. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la hauteur (k) de l'espace intérieur du récipient situé sous le col (8) n'excède pas de plus de 10 mm, voire 5 mm, la hauteur cumulée (h) de la portion apparente de l'élément d'application et de la portion élargie de la tige. 26. Dispositif selon la 1, dans lequel l'élément d'application comporte un corps en matière plastique, notamment thermoplastique ou thermoplastique élastomère, recouvert d'un flocage. 27. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le produit est fluide, notamment liquide. 28. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément d'application est éloigné d'une distance non nulle du fond du récipient. 29. Procédé de maquillage de la paupière au moyen d'un dispositif tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 28, dans lequel l'applicateur est retiré du récipient puis l'élément d'application est utilisé pour tracer un trait sur la paupière.
A
A45
A45D
A45D 34
A45D 34/04
FR2898646
A1
STRUCTURE DE QUEUE-D'ARONDE D'UNE SOUFFLANTE.
20,070,921
FRD La présente invention concerne un moteur à dou- ble flux qui a un rapport de dilution élevé, et qui peut atteindre un bon kilométrage et un faible bruit, et plus particulièrement une structure de queue-d'aronde d'une soufflante dans laquelle un diamètre de moyeu d'entrée est plus petit qu'un diamètre de moyeu de sortie. La figure 1 est une vue selon l'art antérieur d'un moteur d'aéronef 51 (un moteur à réaction). Comme représenté sur ce dessin, le moteur à réaction est muni d'une soufflante 52 admettant de l'air vers l'intérieur, d'un compresseur 53 comprimant l'air d'admission, d'un dispositif de combustion 54 brûlant un carburant d'air comprimé, d'une turbine 55 entraînant la soufflante 52 et le compresseur 53 sur la base d'un gaz de combustion du dispositif de combustion 54, d'un dispositif de poste-combustion 56 effectuant une poste-combustion pour aug- menter une poussée, et analogue. Le dispositif de post-combustion 56 est constitué par un stabilisateur de flamme 57 ayant une coupe transversale triangulaire ou analogue, et formant une zone de circulation dans un côté aval de manière à obte- nir une stabilisation de flamme, d'un injecteur de carburant 58 pour éjecter un carburant, d'une bougie d'allumage 59 et analogue, éjecté à partir d'une tuyère d'échappement 62 à travers un côté intérieur d'un revête-ment intérieur 61 dans un côté intérieur d'un post- conduit 60, et augmente une poussée. Dans le moteur à réaction mentionné ci-dessus, une structure dans laquelle la soufflante 52 d'admission d'air vers l'intérieur est d'une dimension agrandie, et un rapport de dilution est agrandi, est appelé un "moteur à double flux". Le rapport de dilution correspond à un rapport d'écoulement (écoulement de dilution/écoulement de coeur) d'un écoulement de dilution contournant un bloc moteur (le compresseur 53, le dispositif de combustion 54 et la turbine 55 mentionnés ci-dessus) par rapport à un écoulement d'air (un écoulement de coeur) s'écoulant dans le bloc moteur. Plus le rapport de dilution est grand, plus le débit d'écoulement du jet d'échappement est ré-duit, de sorte que l'on obtient un effet d'abaissement d'un bruit et d'une consommation de carburant spécifique. Cependant, dans le moteur à réaction mentionné ci-dessus, si le rapport de dilution est agrandi, une pale de rotor de premier étage de soufflante (une pale de soufflante dans la rangée avant) et un diamètre intérieur d'un carter l'entourant deviennent agrandis, et il y a un problème, en ce sens que le poids du moteur est accru. En d'autres termes, le fait qu'une pale de rotor de premier étage de soufflante 52a ayant une structure encastrée dans un cône d'hélice 63 du moteur à dou- ble flux a une structure encastrée, un certain degré du rapport moyeu/pointe (diamètre de moyeu d'entrée/diamètre de pointe représenté sur la figure 2 : normalement environ 0,3) est nécessaire, et une aire d'entrée de soufflante devient plus étroite au niveau d'une zone corres- pondant au diamètre de moyeu d'entrée. En conséquence, s'il est souhaité d'augmenter le rapport de dilution afin d'obtenir le bon kilométrage et le faible bruit, le diamètre de soufflante et le dia-mètre de moyeu d'entrée deviennent encore plus grands, et le poids du moteur est augmenté. Alors, pour résoudre le problème, le même demandeur que celui de la présente invention a déjà proposé un "moteur à double flux" dans le document de brevet 1 mentionné plus loin. Le moteur à double flux est muni d'une pale de rotor de premier étage de soufflante 65 pour admettre de l'air, et d'un cône d'hélice 64 entraînant en rotation la pale de rotor de premier étage de soufflante, comme re-présenté sur la figure 3, et le cône d'hélice a une pale en spirale 66 s'étendant en spirale vers un côté extérieur dans une direction radiale à partir d'un axe de celui-ci, et aspirant l'air à partir d'une surface avant du cône d'hélice de manière à alimenter celui-ci vers la pale de rotor de premier étage de soufflante. Dans ce cas, les références 67 et 67' indiquent un diamètre intérieur de carter, et la référence numérique 68 indique un écoulement d'air d'écoulement d'entrée. Selon la structure du document de brevet 1, du fait que le cône d'hélice 64 a la pale en spirale 66 s'étendant en spirale vers le côté extérieur dans la di-rection radiale à partir de son axe, et aspirant l'air à partir de la surface avant du cône d'hélice de manière à l'alimenter vers la pale de rotor de premier étage de soufflante 65, il est possible d'aspirer l'air à partir de la surface avant du cône d'hélice correspondant au diamètre de moyeu d'entrée, de manière à comprimer l'air et à l'alimenter vers la pale de rotor de premier étage de soufflante 65. Par conséquent, du fait qu'une aire entière dans le côté avant du moteur devient l'aire d'écoulement d'entrée d'air de la pale de rotor de premier étage de soufflante 65, il est possible de faire en sorte que le diamètre de soufflante soit petit, et il est possible de réduire le poids du moteur. De plus, du fait que la pale de rotor de premier étage de soufflante 65 et la pale en spirale 66 du moteur à double flux mentionnées ci-dessus sont couplées en un seul bloc, il est possible de relier les surfaces de pale respectives de manière régulière, et il est pas- sible d'aspirer et de comprimer l'air efficacement. Ci-après, la soufflante dans laquelle la pale de rotor de premier étage de soufflante 65 et la pale en spirale 66 sont formées en un seul bloc, l'air peut être aspiré à partir de la surface avant du cône d'hélice, et le rapport moyeu/pointe substantiel peut être établi à zéro, est appelée "soufflante à rapport moyeu/pointe nul". Document-brevet 1 : Publication de Brevet Japonais Non Examiné N 2004-27 854 "TURBOFAN ENGINE" (moteur à double flux). Document-brevet 2 : U.S.P. N 6 764 282 "BLADE FOR TURBINE ENGINE" (pale pour moteur à double flux). Il est nécessaire de fixer la pale de soufflante du moteur à double flux sur une partie autour d'un disque discoïde (ou cône d'hélice) entraîné en rotation par une turbine. En conséquence, de manière classique, on a utilisé généralement une structure de queue-d'aronde dans laquelle une partie de queue-d'aronde s'étendant dans une direction longitudinale est fournie dans une partie d'emplanture de la pale de soufflante, et la partie de queue-d'aronde est adaptée sur une gorge de queue-d'aronde formée autour du disque. Dans la structure de queue-d'aronde habituelle mentionnée ci-dessus, la partie de queue-d'aronde et la gorge de queue-d'aronde sont agencées parallèlement à un axe de rotation Z-Z du disque, en empêchant ainsi une force centrifuge appliquée à la pale de soufflante de générer une composante de force dans une direction axiale. Par la suite, cette structure est appelée "structure de queue-d'aronde parallèle". Cependant, dans le cas où un changement de dia-mètre dans un côté intérieur du trajet d'écoulement en forme de beignet auquel la pale de soufflante est reliée est important, si la structure de queue-d'aronde parai- lèle est utilisée, il est nécessaire de faire en sorte qu'un diamètre de la partie de queue-d'aronde et de la gorge de queue-d'aronde, soit égal ou plus petit qu'un diamètre minimum du trajet d'écoulement, et il y a un risque qu'une contrainte générée dans la partie de queue- d'aronde et la gorge de queue-d'aronde devienne trop importante. En conséquence, on a proposé une structure de queue-d'aronde dans laquelle la partie de queue-d'aronde et la gorge de queue-d'aronde représentées sur la figure 4 sont inclinées par rapport à l'axe de rotation (par exemple, document-brevet 2). Sur ce dessin, la référence numérique 71 indique un disque, la référence numérique 73 indique une pale, la référence numérique 77 indique une queue-d'aronde, et la référence numérique 79 indique une patte. Par la suite, cette structure est appelée "structure de queue-d'aronde en pente". Cependant, dans le cas de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul mentionnée ci-dessus, du fait que le rapport moyeu/pointe est entre 0 et 0,35, et puisque le diamètre du côté intérieur du trajet d'écoulement en forme de beignet auquel la soufflante à rapport moyeu/pointe nul est reliée est nul ou presque nul, il y a un problème, en ce sens que la structure de queue- d'aronde parallèle ne peut essentiellement pas être appliquée. En outre, même dans le cas où la structure de queue-d'aronde en pente est appliquée, il est impossible de supporter la force centrifuge de la partie latérale avant (la partie correspondant à la pale en spirale men- tionnée ci-dessus) de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul par le disque (ou du cône d'hélice). En outre, dans le cas où la structure de queue-d'aronde en pente est appliquée à la soufflante à rapport moyeu/pointe nul, du fait que la force constitutive dans la direction axiale de la force centrifuge appliquée à la pale de soufflante est importante, il y a un risque que la contrainte générée devienne trop importante dans la structure ayant une aire de cisaillement petite, comme la patte décrite dans le document-brevet 2. La présente invention a été réalisée dans le but de résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus. En d'autres termes, un but de la présente invention est de fournir une structure de queue-d'aronde d'une soufflante qui peut recevoir de manière sûre la fixation d'une soufflante ayant un diamètre de moyeu d'entrée plus petit qu'un diamètre de moyeu de sortie sur une partie autour d'un disque entraîné en rotation par une turbine, et qui peut supporter de manière sûre des composantes de force dans une direction radiale et une direction axiale d'une force centrifuge appliquée à la soufflante ayant le dia-mètre de moyeu d'entrée plus petit que le diamètre de moyeu de sortie par une contrainte basse. Selon la présente invention, on fournit une structure de queue-d'aronde d'une soufflante qui fixe la soufflante ayant un diamètre de moyeu d'entrée plus petit qu'un diamètre de moyeu de sortie sur une partie autour d'un disque discoïde entraîné en rotation par une turbine, dans laquelle le disque a une pluralité de gorges de queue-d'aronde s'étendant parallèlement à un axe d'un axe de rotation à partir d'un bord d'attaque vers un bord de fuite de celui-ci, et espacées selon un angle fixe dans une direction périphérique, dans laquelle la soufflante a une partie de queue-d'aronde principale adaptée à la gorge de queue-d'aronde principale afin d'être capable de transmettre une force centrifuge arrière appliquée à une partie à partir d'une partie intermédiaire vers un bord de fuite, et une sous-partie de mise en prise pour supporter une force centrifuge avant appliquée à une partie à partir d'un bord d'attaque vers la partie intermédiaire, et dans laquelle la structure de queue-d'aronde est munie d'un cône d'hélice venant en prise avec la sous-partie de mise en prise afin d'être capable de transmettre la force centrifuge avant au disque. Selon un aspect préférable de la présente invention, la soufflante est constituée par une soufflante à rapport moyeu/pointe nul qui est capable d'aspirer de l'air à proximité d'un centre de rotation, et dans la-quelle un diamètre de moyeu d'entrée substantiel est nul ou presque nul, et un rapport moyeu/pointe est compris entre 0 et 0,35. En outre, la souspartie de mise en prise est constituée d'une partie faisant saillie qui est fournie dans une partie d'extrémité intérieure d'une extrémité avant de la soufflante, et qui a une surface périphérique extérieure espacée selon une distance fixe R de l'axe de l'arbre rotatif, et le cône d'hélice a une gorge concave ayant une surface périphérique intérieure adaptée à une surface périphérique extérieure de la partie faisant saillie, et une partie d'adaptation adaptée à une surface intérieure cylindrique agencée dans le disque. En outre, selon l'autre mode préférable de réalisation, la sous-partie de mise en prise est constituée d'une pluralité de parties de queue-d'aronde en pente s'étendant sur un angle fixe par rapport à l'axe de l'arbre rotatif à partir du bord d'attaque de la soufflante vers la partie intermédiaire, et espacées selon un angle fixe dans une direction périphérique, et le cône d'hélice a une pluralité de gorges de queue-d'aronde en pente adaptées aux parties de queue-d'aronde en pente, et une partie d'adaptation agencée sur la surface intérieure cylindrique fournie dans le disque. En outre, selon l'autre mode préférable de réalisation, la sous-partie de mise en prise a une pluralité de parties de queue-d'aronde parallèles s'étendant parallèlement à l'axe de l'arbre rotatif depuis le bord d'attaque de la soufflante vers la partie intermédiaire, et espacées selon un angle fixe dans une direction périphérique, et le cône d'hélice a une pluralité de gorges de queue-d'aronde parallèles adaptées aux parties de queue- d'aronde parallèles, et une partie d'adaptation adaptée à la surface intérieure cylindrique fournie dans le disque. En outre, selon l'autre mode préférable de réalisation, la sous-partie de mise en prise est constituée d'une pluralité de parties agrandies s'étendant depuis le bord d'attaque de la soufflante vers la partie intermédiaire et espacées selon un angle fixe dans une direction périphérique, et le cône d'hélice a une pluralité de gorges d'agencement adaptées à un bord inférieur avant de la soufflante dans une partie supérieure par rapport aux parties agrandies, et une partie d'adaptation adaptée la surface intérieure cylindrique fournie dans le disque. Selon la structure de la présente invention mentionnée ci-dessus, du fait que le disque a la gorge de queue-d'aronde principale s'étendant parallèlement à l'axe de l'axe de rotation depuis le bord d'attaque vers le bord de fuite, et la soufflante ayant le diamètre de moyeu d'entrée plus petit que le diamètre de moyeu de sortie a la partie de queue-d'aronde principale s'éten- dant sur le même angle que l'angle de la gorge de queue-d'aronde, et capable d'être adaptée à la gorge de queue-d'aronde, il est possible de fixer de manière sûre la soufflante sur la partie autour du disque, et il est possible de transmettre de manière sûre la force centrifuge arrière appliquée à la soufflante vers le disque via la partie de queue-d'aronde et la gorge de queue-d'aronde principale. En outre, du fait que la partie de queue-d'aronde principale et la gorge de queue-d'aronde princi- pale s'étendent parallèlement à l'axe de l'axe de rotation, il est possible d'établir une gorge de queue-d'aronde principale suffisamment longue, capable de transmettre la force centrifuge arrière appliquée à la partie depuis la partie intermédiaire vers le bord de fuite, même dans le cas de la fixation de la soufflante ayant le diamètre de moyeu d'entrée plus petit que le diamètre de moyeu de sortie, et il est possible de supprimer suffisamment la contrainte générée dans la partie de queue-d'aronde principale et la gorge de queue- d'aronde principale. En outre, du fait que la soufflante a la sous-partie de mise en prise destinée à supporter la force centrifuge avant appliquée à la partie depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire, et est munie du cône d'hélice venant en prise avec la sous-partie de mise en prise afin d'être capable de transmettre la force centrifuge avant vers le disque, il est possible de supporter de manière sûre la force centrifuge avant appliquée à la partie ayant le diamètre de moyeu petit de la souf- fiante dans laquelle le diamètre de moyeu d'entrée est plus petit que le diamètre de moyeu de sortie, via le cône d'hélice, afin d'être capable d'une transmission sûre au disque. En outre, du fait que la force centrifuge ar- rière appliquée à la partie depuis la partie intermédiaire vers le bord de fuite est transmise vers le disque par la gorge de queue-d'aronde principale et la partie de queue-d'aronde principale s'étendant parallèlement à l'axe de l'arbre rotatif, il est possible de faire en sorte que la composante de force le long de la gorge de queue-d'aronde principale de la force centrifuge appliquée à la soufflante, où le diamètre de moyeu d'entrée est plus petit que le diamètre de moyeu de sortie, soit petite, et il est possible de supporter de manière sûre la composante de force par l'intermédiaire de la faible contrainte sur la base de la structure de l'élément de retenue ayant la même structure qu'habituellement. Les autres objets et les caractéristiques avantageuses de la présente invention, vont apparaître à par- tir de la description qui suit, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un turboréacteur à double flux classique, - la figure 2 est une vue explicative d'un rap- port moyeu/pointe, - la figure 3 est une vue schématique d'un "moteur à double flux" dans le document-brevet 1, - la figure 4 est une vue schématique d'une "structure de queue-d'aronde en pente" dans le document- 2C brevet 2, - la figure 5 est une vue en coupe transversale d'une soufflante munie d'une structure de queue-d'aronde selon la présente invention, - les figures 6A, 6B, 6C et 6D sont des vues 25 partiellement en coupe transversale de la figure 5, - la figure 7 est une vue d'un deuxième mode de réalisation de la structure de queue-d'aronde selon la présente invention, -- les figures 8A, 8B et 8C sont des vues par- 30 tiellement en perspective et une vue partiellement en coupe transversale de la figure 7, - la figure 9 est une vue d'un troisième mode de réalisation de la structure de queue-d'aronde selon la présente invention, - la figure 10 est une vue partiellement en perspective de la figure 9, - la figure :Ll est une vue d'un quatrième mode de réalisation de la structure de queue d'aronde selon la présente invention, et - les figures 12A et 12B sont des vues partiellement en perspective de la figure 11. Une description va être donnée ci-dessous d'un mode préféré de réalisation selon la présente invention en référence aux dessir..s annexés. Dans ce cas, sur chacun des dessins, les mêmes références numériques sont attribuées à une partie commune, et une description en double sera omise. Ira figure 5 est une vue en coupe transversale d'une soufflante munie d'une structure de queue-d'aronde selon un premier mode de réalisation, et représente uni- quement un côté supérieur d'un axe 1 d'un arbre rotatif. En outre les figures 6A, 6B, 6C et 6D sont des vues partiellement en croupe transversale de la figure 5, et sont respectivement des vues en coupe transversale prises le long de la ligne A-A, de la ligne B-B, de la ligne C-C et de la ligne D-D. Une structure de queue-d'aronde selon la pré- sente invention est structurée de telle sorte qu'une soufflante, dans laquelle un diamètre de moyeu d'entrée est plus petit qu'un diamètre de moyeu de sortie, est fixée sur une partie autour d'un disque discoïde 10 en- traîné en rotation par une turbine (non représentée). En outre, dans ce mode de réalisation, la souf-flante est constituée par une soufflante à rapport moyeu/pointe nul qui peut aspirer de l'air à proximité d'un centre de rotation, et dans laquelle un diamètre de moyeu d'entrée substantiel est nul ou presque nul, et un rapport moyeu/pointe est compris entre 0 et 0,35. Dans ce cas, sur la figure 5, la référence numérique 1 indique un axe d'un arbre rotatif d'un disque 10, et la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20, et la référence numérique 2 indique un trajet d'écoulement d'air, la référence numérique 3 indique une surface périphérique intérieure du trajet d'écoulement d'air, la référence numérique 4 indique un palier supportant le dis-que 10 en rotation, et la référence numérique 5 indique un écoulement d'air d'écoulement d'entrée. La soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 est formée de telle sorte qu'une pale de rotor de premier étage de soufflante 20a pour attirer l'air vers l'intérieur, et une pale en spirale 20b aspirant l'air à partir de la partie à proximité du centre de rotation de manière à comprimer et à alimenter la pale de rotor de premier étage de soufflante, sont couplées en un seul bloc, et des surfaces de pale respectives sont reliées de manière régulière. Dans ce cas, le rapport moyeu/pointe substantiel de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 n'est pas 0, mais peut être établi à 0. Sur les figures 5, 6A, 6B, 6C et 6D, le disque 10 a une pluralité (par exemple dix-huit dans ce mode de réalisation) de gorges de queue-d'aronde principales 12 qui sont espacées selon un angle fixe (par exemple, 20 degrés dans ce mode de réalisation) dans une direction périphérique. En outre, la gorge de queue-d'aronde principale 12 s'étend parallèlement à l'axe 1 de l'arbre rotatif, à partir d'un bord d'attaque l0a vers un bord de fuite 10b du disque 10. La soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a une partie de queue-d'aronde principale 22 dans une extrémité intérieure de celle-ci. La partie de queue-d'aronde principale 22 s'étend parallèlement à l'axe 1 de l'arbre rotatif de la même manière que la gorge de queue- d'aronde principale 12 du disque 10, et est structurée de manière à pouvoir être adaptée à la gorge de queue-d'aronde principale 12. Il est préférable que la partie de queue-d'aronde principale 22 soit fournie dans une position correspondant à une pale de rotor de premier étage de soufflante 20a, et soit structurée de manière à être capable de transmettre une force centrifuge arrière appliquée à une partie depuis une partie intermédiaire vers une bord de fuite de la soufflante vers le disque 10. La soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a en outre une sous-partie de mise en prise 24 pour supporter une force centrifuge avant appliquée à une partie de-puis un bord d'attaque vers la partie intermédiaire de la soufflante. La sous-partie de mise en prise 24 est de préférence fournie dans une position correspondant à une pale en spirale 20b. Dans ce cas, la référence numérique 26 sur ce dessin indique une partie de plate-forme constituant la surface périphérique intérieure 3 du trajet d'écoulement d'air 2 de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20. Sur la figure 5, la structure de queue-d'aronde selon la présente invention est en outre munie d'un cône d'hélice 30 capable d'être fixé au disque 10 par un étrier de couplage 15, dans un côté avant (un côté gauche sur le dessin) de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20. Le cône d'hélice 30 vient en prise avec la sous-partie de mise en prise 24 de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20, et a une fonction de transmission d'une force centrifuge avant appliquée à la partie depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire de la soufflante au disque 10. Dans le premier mode de réalisation représenté sur la figure 5, la sous-partie de mise en prise 24 est constituée par une partie faisant saillie 25 qui est fournie dans une partie d'extrémité intérieure d'une ex- trémité avant de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20, et a une surface périphérique extérieure 25a espacée selon une distance fixe R de l'axe 1 de l'arbre rotatif. En outre, dans ce mode de réalisation, le cône d'hélice 30 a une gorge concave 31 ayant une surface périphérique intérieure adaptée à la surface périphérique extérieure 25a de la partie faisant saillie 25, et une partie d'adaptation 37 adaptée à une surface intérieure cylindrique 10c fournie dans le disque 10. Dans ce mode de réalisation, le cône d'hélice 30 a en outre une tête de cône 36 fixée sur une extrémité d'attaque de celui-ci par un étrier de couplage 35. Dans le cas de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 dans laquelle le diamètre de moyeu d'entrée substantiel est nul ou presque nul, un diamètre de trajet d'écoulement de la surface périphérique intérieure 3 du trajet d'écoulement d'air 2 est largement modifié par rapport à zéro ou un petit diamètre proche de zéro en un grand diamètre atteignant trois fois ou plus (environ trois fois dans ce mode de réalisation) celui-ci. En conséquence, un diamètre d'une surface périphérique extérieure 25a de la partie faisant saillie 25 de-vient égal ou inférieur à un tiers du diamètre maximum de la partie de montage de la partie de queue-d'aronde prin- cipale 22. En outre, la force centrifuge avant appliquée à la partie depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire de la soufflante correspond à une force centrifuge appliquée à la pale en spirale 20b positionnée dans un côté extérieur de celle-ci, et est inférieure par comparaison à une force centrifuge arrière appliquée à la partie depuis la partie intermédiaire vers le bord de fuite de la soufflante. En conséquence, il est possible de supporter la force centrifuge avant sur la base d'une mise en prise entre la partie faisant: saillie 25 fournie dans la partie d'extrémité intérieure de l'extrémité avant et la gorge concave du cône d'hélice 30. Selon la structure mentionnée ci-dessus, puis- que le disque 10 a la gorge de queue-d'aronde principale 12 s'étendant parallèlement à l'axe 1 de l'arbre rotatif à partir du bord d'attaque l0a vers le bord de fuite 10b, et puisque la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a la partie de queue-d'aronde principale 22 qui est adaptée à la gorge de queue-d'aronde principale, et peut transmettre la force centrifuge arrière appliquée à la partie depuis la partie intermédiaire vers le bord de fuite, il est possible de fixer de manière sûre la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 sur la partie autour du dis- que 10, et il est possible de transmettre de manière sûre la force centrifuge arrière appliquée à la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 au disque 10 via la partie de queue-d'aronde principale et la gorge de queue-d'aronde principale 12. En outre, du fait que la partie de queue-d'aronde 22 et la gorge de queue-d'aronde 12 s'étendent parallèlement à l'axe 1 de l'arbre rotatif, il est possible d'établir la gorge de queue-d'aronde principale suffisamment longue qui peut transmettre la force centrifuge arrière appliquée à la partie depuis la partie intermédiaire vers le bord de fuite, même dans le cas de la fixation de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul dans laquelle le diamètre de moyeu d'entrée substantiel est nul ou presque nul, et il est possible de supprimer la contrainte générée dans la partie de queue-d'aronde principale 22 et la gorge de queue-d'aronde principale 12 suffisamment petite. En outre, du fait que la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a la sous-partie de mise en prise 24 35 (la partie faisant saillie 25 dans ce mode de réalisa- tion) destinée à supporter la force centrifuge avant appliquée à la partie depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire, a en outre la gorge concave 31 et la partie d'adaptation 37 dans ce mode de réalisation, et est munie d'un cône d'hélice 30 venant en prise avec la sous-partie de mise en prise 24 afin d'être capable de transmettre la force centrifuge avant au disque 10, il est possible de supporter de manière sûre la force centrifuge avant appliquée à la partie dans laquelle le dia- mètre de moyeu de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 est nul ou presque nul via la gorge concave 31 et la partie d'adaptation 37 du cône d'hélice 30, pour une transmission sûre au disque 10. En outre, du fait que la force centrifuge ar- rière appliquée à la partie depuis la partie intermédiaire vers le bord de fuite est transmise au disque 10 par la gorge de queue-d'aronde principale 12, et la partie de queue-d'aronde principale 12 s'étend parallèlement à l'axe de l'arbre rotatif, il est possible de faire en sorte que la composante de force le long de la gorge de queue-d'aronde principale de la force centrifuge appliquée à la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 soit petite, et il est possiblede supporter de manière sûre la composante de force par la faible contrainte sur la base de la structure d'élément de retenue ayant la même structure qu'habituellement. Sur la figure 5, la partie de queue-d'aronde principale 22 de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a une surface arrière verticale 23 qui est orthogonale à la gorge de queue-d'aronde principale 12, dans une extrémité arrière de celle-ci. En outre, la structure de queue-d'aronde selon la présente invention a un élément de retenue arrière 16 fixé sur une surface d'extrémité arrière (un bord arrière 10b) du disque 10 par un étrier de couplage (par exemple, un boulon et un écrou) (non représenté). L'élément de retenue arrière 16 est structuré de sorte que sa surface avant est fixée de manière serrée sur la surface arrière verticale 23 de manière à empêcher la partie de queue-d'aronde principale 22a de se déplacer vers l'arrière. Selon cette structure, il est possible de par-venir à une pression de surface d'une surface de contact de l'élément de retenue arrière sensiblement constante, et il est possible de réduire la contrainte interne générée dans l'élément de retenue arrière. Dans ce cas, :les moyens de fixation dans la di-rection axiale de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 ne sont. pas limités à la surface arrière verticale 23 et à l'élément de retenue arrière 16 mentionnés ci-dessus, mais peuvent utiliser les autres moyens bien connus seuls ou ensemble. La figure 7 est une vue représentant un deuxième mode de réalisation de la structure de queue-d'aronde selon la présente invention. En outre, la figure 8A est une vue partiellement en perspective d'une partie avant de soufflante, la figure 8B est une vue en perspective, prise le long de la ligne B-B sur la figure 7, et la figure 8C est une vue partiellement en coupe transver- sale, prise le long de la ligne C-C sur la figure 7. Dans ce mode de réalisation, la sous-partie de mise en prise 24 est constituée par une pluralité de parties de queue-d'aronde en pente 27. Les parties de queue- d'aronde en pente 27 s'étendent sur un angle fixe 0 par rapport à l'axe 1 de l'arbre rotatif depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20, et sont espacées selon un angle fixe (par exemple, 20 degrés dans ce mode de réali- sation) dans une direction périphérique. L'angle fixe 0 correspond à un angle selon le-quel un côté avant est proche de l'axe 1 et un côté arrière est éloigné de l'axe 1, et correspond de préférence à un angle le long de la surface périphérique intérieure 3 du trajet d'écoulement d'air 1. Dans ce cas, l'angle 0 est d'environ 40 degrés dans ce mode de réalisation. En outre, dans ce mode de réalisation, le cône d'hélice 30 a une pluralité de gorges de queue-d'aronde en pente 32 adaptées aux parties de queue-d'aronde en pente 27, une partie d'adaptation 37 adaptée à une sur-face intérieure cylindrique 10c fournie dans le disque 10, et une partie d'adaptation 38 adaptée à une surface intérieure cylindrique 10d fournie dans un côté extérieur du disque 10. Les autres structures sont les mêmes que celles du premier mode de réalisation. Selon la structure mentionnée ci-dessus, puis-que la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a la sous-partie de mise en prise 24 (la partie de queue- d'aronde en pente 27 dans ce mode de réalisation) pour supporter la force centrifuge avant appliquée à la partie depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire, a en outre la gorge de queue-d'aronde en pente 32 et les parties d'adaptation 37 et 38 dans ce mode de réalisa- tion, et est munie d'un cône d'hélice 30 venant en prise avec la sous-partie de mise en prise 24 de manière à être capable de transmettre la force centrifuge avant au dis-que 10, il est possible de supporter de manière sûre la force centrifuge avant appliquée à la partie dans la- quelle le diamètre de moyeu de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul est nul ou presque nul via la gorge de queue-d'aronde en pente 32 et les parties d'adaptation 37 et 38 du cône d'hélice 30, de manière à être capable d'une transmission sûre au disque 10. Les autres opérations et effets sont les mêmes que ceux du premier mode de réalisation. La figure 9 est une vue d'un troisième mode de réalisation de la structure de queue-d'aronde selon la présente invention. En outre, la figure 10 est une vue partiellement en perspective d'une partie avant de soufflante de la figure 9. Dans ce mode de réalisation, la sous-partie de mise en prise 24 est constituée par une pluralité de par- ties de queue-d'aronde parallèles 28. Les parties de queue-d'aronde parallèles 28 s'étendent parallèlement à l'axe 1 de l'arbre rotatif depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20, et sont espacées selon un angle fixe (par exemple, 20 degrés dans ce mode de réalisation) dans la direction périphérique. Une force centrifuge (une force centrifuge avant) appliquée à la partie de queue-d'aronde parallèle 28 correspond à une force centrifuge appliquée à la pale en spirale 20b positionnée dans une partie extérieure de celle-ci, et est plus petite par comparaison à une force centrifuge de la pale de rotor de premier étage de soufflante 20a appliquée à la partie de queue-d'aronde principale 22. En conséquence, il est préférable qu'une taille de la partie de queue-d'aronde parallèle 28 soit réalisée suffisamment plus petite qu'une taille de la partie de queue-d'aronde principale 22. En outre, dans ce mode de réalisation, le cône d'hélice 30 a une pluralité de gorges de queue-d'aronde parallèles 33 adaptées à la partie de queue-d'aronde parallèle 28, et une partie d'adaptation 37 adaptée à une surface intérieure. cylindrique 10c fournie dans le disque 10. Les autres structures sont les mêmes que celles du premier mode de réalisation. Selon la structure mentionnée ci-dessus, puis-que la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a la sous-partie de mise en prise 24 (la partie de queue-d'aronde parallèle 28 dans ce mode de réalisation) destinée à supporter la force centrifuge avant appliquée à la partie depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire, a en outre la gorge de queue-d'aronde parallèle 33 et la partie d'adaptation 37 dans ce mode de réalisation, et est munie du cône d'hélice 30 venant en prise avec la sous-partie de mise en prise 24 de manière à être capable de transmettre la force centrifuge avant au dis-que 10, il est possible de supporter de manière sûre la force centrifuge avant appliquée à la partie dans la-quelle le diamètre de moyeu de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul est nul ou presque nul via la gorge de queue-d'aronde parallèle 33 et la partie d'adaptation 37 du cône d'hélice 30, de manière à être capable d'une transmission sûre au disque 10. Les autres opérations et effets sont les mêmes que ceux du premier mode de réalisation. La figure 11 est une vue d'un quatrième mode de réalisation de la structure de queue-d'aronde selon la présente invention, la figure 12A est une vue partielle-ment en perspective de la partie avant de soufflante, et la figure 12B est une vue partiellement en perspective du cône d'hélice. Dans ce mode de réalisation, la sous-partie de mise en prise 24 est constituée par une pluralité de parties agrandies 29. Les parties agrandies 29 s'étendent vers la partie intermédiaire depuis le bord d'attaque de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20, et sont espacées selon un angle fixe (par exemple, 20 degrés dans ce mode de réalisation) dans la direction périphérique. Une largeur dans la direction périphérique de la partie agrandie 29 est de préférence formée de manière plus épaisse qu'un bord inférieur avant de la soufflante. Dans ce cas, une "structure dans laquelle la largeur dans la direction périphérique de la partie agrandie 29 est formée de manière plus épaisse que le bord inférieur avant de la soufflante" n'est pas essentielle dans le cas où la force centrifuge avant appliquée à la partie intermédiaire depuis le bord d'attaque de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 est suffisamment faible. En d'autres termes, il n'est pas essentiel d'utiliser une structure dans laquelle une épaisseur est augmentée et une charge est transmise. En outre, dans ce mode de réalisation, le cône d'hélice 30 a une pluralité de gorges d'agencement 34 adaptées au bord inférieur avant de la soufflante dans la partie supérieure à la partie agrandie 29, une partie d'adaptation 37 adaptée à la surface intérieure cylindrique 10c fournie dans le disque 10, et une partie d'adap- tation 38 adaptée à la surface intérieure cylindrique 10d fournie dans un côté extérieur du disque 10. Les autres structures sont les mêmes que celles du premier mode de réalisation. Selon la structure mentionnée ci-dessus, puis- que la soufflante à rapport moyeu/pointe nul 20 a la sous-partie de mise en prise 24 (la partie agrandie 29 dans ce mode de réalisation) destinée à supporter la force centrifuge avant appliquée à la partie depuis le bord d'attaque vers la partie intermédiaire, a en outre la gorge d'agencement 34 et les parties d'adaptation 37 et 38 dans ce mode de réalisation, et est munie d'un cône d'hélice 30 venant en prise avec la sous-partie de mise en prise 24 de manière à être capable de transmettre la force centrifuge avant au disque 10, il est possible de supporter de manière sûre la force centrifuge avant ap- pliquée à la partie dans laquelle le diamètre de moyeu de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul est nul ou presque nul via la gorge d'agencement 34 et les parties d'adaptation 37 et 38 du cône d'hélice 30, de manière à être capable d'une transmission sûre au disque 10. Les autres opérations et effets sont les mêmes que ceux du premier mode de réalisation. Dans le quatrième mode de réalisation mention-née ci-dessus, (1) il est possible de transmettre la force centrifuge avant appliquée à la partie dans la-quelle le diamètre de moyeu de la soufflante à rapport moyeu/pointe nul est nul ou presque nul, et le rapport moyeu/pointe est compris entre 0 et 0,35, au disque 10 sur la base de l'agencement entre la partie de queue- d'aronde principale 22 et la gorge de queue-d'aronde principale 12, et (2) il est possible de faire en sorte que la taille de la partie agrandie 29 soit petite, ou d'omettre sensiblement la partie agrandie 29, tant que le bord inférieur avant de la soufflante dans la partie su- périeure par rapport à la partie agrandie 29 et la gorge d'agencement 34 sont adaptés de manière à supprimer les vibrations de la soufflante. Dans ce cas, il va sans dire que la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation men- tionnés ci-dessus, mais qu'elle peut être modifiée de manière diverse dans une mesure dans la portée de la pré-sente invention
La présente invention fournit une structure de queue-d'aronde d'une soufflante qui fixe la soufflante (20) ayant un diamètre de moyeu d'entrée inférieur à un diamètre de moyeu de sortie sur une partie autour d'un disque entraîné en rotation par une turbine. Le disque (10) a une pluralité de gorges de queue-d'aronde principales (12) s'étendant parallèlement à un axe (1) d'un axe de rotation à partir d'un bord d'attaque vers un bord de fuite de celui-ci. La soufflante (20) a une partie de queue-d'aronde principale (22) adaptée à la gorge de queue-d'aronde principale (12), et une sous-partie de mise en prise (24) pour supporter une force centrifuge avant. En outre, la structure de queue-d'aronde est munie d'un cône d'hélice (30) venant en prise avec la sous-partie de mise en prise (24) de manière à être capable de transmettre la force centrifuge avant au disque 10.
1. Structure de queue-d'aronde d'une soufflante (20) qui fixe la soufflante (20) ayant un diamètre de moyeu d'entrée plus petit qu'un diamètre de moyeu de sortie sur une partie autour d'un disque discoïde (10) en-traîné en rotation par une turbine (55), dans laquelle le disque (10) a une pluralité de gorges de queue-d'aronde (12) s'étendant parallèlement à un axe (1) d'un axe de rotation à partir d'un bord d'attaque (10a) vers un bord de fuite (l0b) de celui-ci, et espacées selon un angle fixe dans une direction périphérique, dans laquelle la soufflante (20) a une partie de queue-d'aronde principale (22) adaptée à la gorge de queue-d'aronde principale (12) de manière à être capable de transmettre une force centrifuge arrière à une partie depuis une partie intermédiaire vers un bord de fuite (10b), et une sous-partie de mise en prise (24) destinée à supporter une force centrifuge avant appliquée à une partie depuis le bord d'attaque (10a) vers la partie intermédiaire, et dans laquelle la structure de queue-d'aronde est munie d'un cône d'hélice (30) venant en prise avec la sous-partie de mise en prise (24) de manière à être capable de transmettre la force centrifuge avant au disque (10). 2. Structure de queue-d'aronde de la soufflante (20) selon la 1, dans laquelle la souf- flante (20) est constituée d'une soufflante à rapport moyeu/pointe nul (20) qui est capable d'aspirer de l'air à proximité d'un centre de rotation, et dans laquelle un diamètre de moyeu d'entrée substantiel est nul ou presque nul, et un rapport moyeu/pointe est compris entre 0 et 0,35. 3. Structure de queue-d'aronde de la soufflante (20) selon la 1, dans laquelle la sous-partie de mise en prise (24) est constituée d'une partie faisant saillie (25) qui est fournie dans une partie d'extrémité intérieure d'une extrémité avant de la soufflante (20), et a une surface périphérique extérieure (25a) espacée selon une distance fixe R de l'axe (1) de l'arbre rotatif, et le cône d'hélice (30) a une gorge concave (31) ayant une surface périphérique intérieure adaptée à la surface périphérique extérieure (25a) de la partie faisant saillie (25), et une partie d'adaptation {37) adaptée à une surface intérieure cylindrique (10c) fournie dans le disque (10). 4. Structure de queue-d'aronde de la soufflante (20) selon la 1, dans laquelle la sous-partie de mise en prise (24) est constituée par une pluralité de parties de queue-d'aronde en pente (27) s'étendant sur un angle fixe par rapport à l'axe (1) de l'arbre rotatif depuis le bord d'attaque de la soufflante vers la partie intermédiaire, et espacées selon un angle fixe dans une direction périphérique, et le cône d'hélice (30) a une pluralité de gorges de queue-d'aronde en pente (32) adaptées aux parties de queue-d'aronde en pente (27), et une partie d'adaptation (37) adaptée à la surface intérieure cylindrique (10c) fournie dans le disque (10). 5. Structure de queue-d'aronde de la soufflante (20) selon la 1, dans laquelle la sous- partie de mise en prise (24) a une pluralité de parties de queue-d'aronde parallèles (28) s'étendant parallèle-ment à l'axe (1) de l'arbre rotatif depuis le bord d'attaque de la soufflante (20) vers la partie intermédiaire, et espacées selon un angle fixe dans une direction péri- phérique, etle cône d'hélice (30) a une pluralité de gorges de queue-d'aronde parallèles (33) adaptées aux parties de queue-d'aronde parallèles (28), et une partie d'adaptation (37) adaptée à la surface intérieure cylindrique (10c) fournie dans le disque (10). 6. Structure de queue-d'aronde de la soufflante (20) selon la 1, dans laquelle la sous-partie de mise en prise (24) est constituée par une pluralité de parties agrandies (29) s'étendant depuis le bord d'attaque de la soufflante (20) vers la partie intermédiaire, et espacées selon un angle fixe dans une di-rection périphérique, et le cône d'hélice (30) a une pluralité de gorges d'agencement (34) adaptées à un bord inférieur avant de la soufflante (20) dans une partie supérieure aux parties agrandies (29), et une partie d'adaptation (37, 38) adaptée à la surface intérieure cylindrique (10c, 10d) four-nie dans le disque (10).
F
F04,F02
F04D,F02C
F04D 29,F02C 7
F04D 29/34,F02C 7/00,F02C 7/20,F04D 29/38
FR2897540
A1
SONDE GASTRIQUE PERMETTANT D'EVITER LE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
20,070,824
La présente invention concerne une sonde gastrique per-mettant d'éviter le reflux gastro-oesophagien. Les sondes gastriques servent à vidanger l'estomac, elles peuvent être laissées en drainage libre (siphonnage) ou bien être mise en 5 aspiration. De tels éléments tubulaires sont classiquement introduits par voie nasale jusqu'à l'estomac en passant par l'oesophage du patient. L'inconvénient des sondes gastriques classiques est lié au fait qu'elles favorisent le reflux de sucs gastriques ou reflux gastro- 10 oesophagien qui est à l'origine dans environ 30 à 40 % des cas de complications pulmonaires de type pneumopathies d'inhalation. Les sondes gastriques classiques favorisent donc la remontée du contenu intra-gastrique le long de l'oesophage du patient pour être ensuite inhalé dans les voies respiratoires. 15 Ces pneumopathies d'inhalation prolongent le séjour hospitalier du patient et nécessitent une antibiothérapie coûteuse. Les spécialistes ont déjà cherché à remédier aux problèmes posés par le reflux gastro-oesophagien, mais, le seul moyen s'étant avéré efficace pour réduire l'incidence des pneumopathies d'inhalation consiste 20 à placer les patients en secteur de réanimation en position proclive à 30 . La présente invention a pour objet de proposer une . Une telle sonde permet d'assurer l'étanchéité de l'estomac vis à vis de l'oesophage après mise en place de l'extrémité distale de 25 l'élément tubulaire dans l'estomac du patient. Selon l'invention, une telle sonde est caractérisée en ce que l'élément tubulaire est équipé sur sa périphérie de deux ballonnets respectivement associés à des moyens de gonflage à commande extérieure, à savoir un premier ballonnet ou ballonnet distal monté à proximité de 30 l'extrémité distale de l'élément tubulaire et un second ballonnet ou ballonnet proximal monté un peu en amont du ballonnet distal par rapport à cette extrémité, à titre d'exemple à une dizaine de centimètres de ce ballonnet. Ces deux ballonnets peuvent avantageusement être réalisés 35 en une membrane siliconée souple et atraumatique. Lors de l'introduction de la sonde jusque dans l'estomac, les ballonnets sont dégonflés. Le praticien gonfle ensuite le ballon distal avec de l'air puis il tire sur l'extrémité proximale de l'élément tubulaire jusqu'à ce qu'il sente une résistance. Cette résistance prouve que le ballon distal se trouve au ni-5 veau du cardia, c'est-à-dire de l'étranglement correspondant à la jonction oesogastrique. Le ballon proximal est alors obligatoirement situé dans l'oesophage du patient. Le praticien peut ensuite gonfler le ballonnet proximal de 10 sorte qu'il assure l'étanchéité de l'oesophage vis à vis de l'estomac pour stopper le reflux gastro-oesophagien et dégonfler le ballonnet distal. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, les moyens de gonflage des deux ballonnets sont équipés de témoins de pression permettant d'éviter une pression de gonflage trop importante. Le bal- 15 lon oesophagien ne doit en effet n'assurer que l'étanchéité et ne doit en aucun cas être compressif sur les parois de l'oesophage comme dans les sondes dites à tamponnement qui sont utilisées à visée hémostatique (type sonde de Blackemore ou sonde de Linton). Une telle pression pourrait en effet écraser les parois de 20 l'oesophage du patient et nuire à la vascularisation de la muqueuse oesophagienne. Les caractéristiques de la sonde gastrique qui fait l'objet de l'invention seront décrites plus en détail en se référant aux dessins non limitatifs annexés dans lesquels : 25 la figure 1 est une vue schématique de la sonde gastrique ; les figures 2A à 2C sont des schémas explicatifs de la mise en place d'une telle sonde dans l'estomac d'un patient. Selon la figure 1, la sonde gastrique est constituée par un élément tubulaire 1 réalisé en un matériau biocompatible souple tel que 30 du PVC et comportant un embout de manipulation 2 à son extrémité proximale et une série de trous 3 permettant l'injection d'un liquide à son extrémité distale. L'élément tubulaire 1 est en outre équipé sur sa périphérie d'un premier ballonnet ou ballonnet distal 4 monté à proximité de son ex- 35 trémité distale et d'un second ballonnet ou ballonnet proximal 5 monté à une dizaine de centimètres en amont du ballonnet distal par rapport à l'extrémité distale de l'élément tubulaire 1. Le ballonnet distal et le ballonnet proximal sont respective-ment associés à des moyens de gonflage à commande extérieure 41, 51 permettant d'injecter de l'air dans chacun de ces ballons 4, 5. Les moyens de gonflage 41, 51 sont équipés chacun de té-5 moins de pression non représentés. Selon la figure 2A, l'élément tubulaire 1 est introduit dans l'estomac d'un patient par voie nasale, en passant par l'oesophage. Selon la figure 2B, lorsque l'extrémité distale de l'élément tubulaire 1 a atteint l'estomac du patient, le praticien actionne les moyens 10 de gonflage 41 pour gonfler le ballonnet distal 4. Selon la figure 2C, le praticien tire ensuite selon la flèche A sur l'élément tubulaire 1 à partir de l'embout de manipulation 2, fixé à l'extrémité proximale de cet élément jusqu'à ce qu'il sente une résistance prouvant que le ballonnet distal 4 est positionné et bloqué au niveau du 15 cardia. Il est ainsi certain que le ballonnet proximal 5 se trouve positionné dans l'oesophage du patient. Selon la figure 2B, il ne reste alors plus au praticien qu'à actionner les moyens de gonflage 51 pour gonfler le ballonnet proximal et 20 les moyens de gonflage 41 pour dégonfler le ballonnet distal. Le ballonnet proximal assure l'étanchéité entre l'estomac et l'oesophage du patient et le praticien peut effectuer le traitement et/ou les investigations nécessaires sans risquer des problèmes consécutifs au reflux gastro-oesophagien. 25
Sonde gastrique permettant d'éviter le reflux gastro-oesophagien, caractérisée en ce qu'elle est constituée par un élément tubulaire (1) réalisé en un matériau biocompatible souple destiné à être introduit par voie nasale jusqu'à l'estomac en passant par l'oesophage et équipée sur sa périphérie de deux ballonnets (4, 5) respectivement associés à des moyens de gonflage (41, 51) à commande extérieure, à savoir un premier ballonnet (4) ou ballonnet distal monté à proximité de l'extrémité distale de l'élément tubulaire (1) et un second ballonnet ou ballonnet proximal (5) monté un peu en amont du ballonnet distal (4) par rapport à cette extrémité.
1 ) Sonde gastrique permettant d'éviter le reflux gastro-oesophagien, caractérisée en ce qu' elle est constituée par un élément tubulaire (1) réalisé en un matériau bio- compatible souple destiné à être introduit par voie nasale jusqu'à l'estomac en passant par l'oesophage et équipée sur sa périphérie de deux ballonnets (4, 5) respectivement associés à des moyens de gonflage (41, 51) à commande extérieure, à savoir un premier ballonnet (4) ou ballonnet distal monté à proximité de l'extrémité distale de l'élément tubulaire (1) et un second ballonnet ou ballonnet proximal (5) monté un peu en amont du ballonnet distal (4) par rapport à cette extrémité. 2 ) Sonde gastrique selon la 1, caractérisée en ce que les deux ballonnets (4, 5) sont réalisés en une membrane siliconée souple et atraumatique. 3 ) Sonde gastrique selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de gonflage (41, 51) des deux ballonnets (4, 5) sont équipés de témoins de pression.25
A
A61
A61F,A61L,A61M
A61F 2,A61L 29,A61M 1
A61F 2/958,A61L 29/00,A61M 1/00
FR2889527
A1
NOUVEAUX COMPOSES ANALOGUES DE LA CAMPTOTHECINE, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT
20,070,209
La présente invention concerne de nouveaux composés analogues aminoestérifié de la camptothécine, possédant un cycle E cétonique, leur procédé de préparation et les compositions pharmaceutiques qui les contiennent. La camptothécine (CPT), alcaloïde isolé de Camptothéca accuminata, est un agent 5 anticancéreux possédant un large spectre d'activité. Son caractère insoluble a longtemps orienté les recherches vers les sels solubles qui se sont avérés inactifs et toxiques. Un autre problème provient du manque de stabilité du cycle E. En effet, la fonction lactone du cycle E, est en équilibre dans les milieux physiologiques avec sa forme ouverte hydroxy-acide. Cette dernière est inactive et semble avoir une toxicité particulière intrinsèque [Cancer Research., 49, 1465 (1989); ibid, 49, 5077 (1989)]. Des tentatives de modification de ce cycle, afin de le rendre plus stable, ont été menées, en particulier l'atome d'oxygène cyclique a été remplacé par un atome d'azote ou de soufre, mais dans chaque cas il y a perte de l'activité pharmacologique confirmant ainsi l'importance de la lactone [Journal of Medicinal Chemistry, 32, 715 (1989)]. D'autres modifications structurales du cycle E de la CPT ont été décrites par la suite, en particulier dans le brevet EP 1101765. Ces nouveaux composés se caractérisent par le remplacement de la lactone par une fonction cétonique cyclique. La présente invention concerne des analogues de la camptothécine comportant une fonction cétonique sur le cycle E à cinq chaînons et au moins un groupement aromatique lié directement ou indirectement, sur au moins un des atomes de carbones choisis parmi C1, C2, C3, C4 et C13 de la partie quinoléine. Cette modification apporte aux composés de l'invention une activité pharmacologique exacerbée notamment dans leur caractère cytotoxique. - 2 Ils pourront donc être utilisés pour la fabrication de médicaments utiles dans le traitement des maladies cancéreuses. L'invention concerne les composés de formule (I) : R2 R1 R80 G dans laquelle: É Alk représente un groupement alkyle, É RI, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0) -R, et les groupements (CH2)p-NRaRb, et O-C(0)-NRaRb et Z-Ar dans lesquels: - R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), - p est un entier compris entre 0 et 6, - Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, - Z représente une liaison, un atome d'oxygène, de soufre ou un groupement choisi parmi -Z'-S(0)-, -S(0)r Z'-, -Z'-C(W)Z"-, et Z'-(CRcRd)q-Z"-, Ar représente un groupement aryle éventuellement substitué ou hétéroaryle éventuellement substitué, - Z', Z" identiques ou différents représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement -NRRou une liaison, W représente un atome d'oxygène, de soufre ou un groupement -NRf-, - Re, Rd, Re, et Rf identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, - q représente un entier compris entre 1 et 6, et r représente un entier 1 ou 2, ou bien deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement T-(CRgRh)t-T' , dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Ri; Rg et Rh, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus; et R; représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, É R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, É R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement -O-(CH2)t1-O-, t1 étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, É G représente un groupement * XH ou *-X-C(X')-Alk'-G' avec: - * représente le point d'attachement à l'atome de carbone C7, X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement amino ou alkylamino, - Alk' représente une chaîne alkylène, alkénylène, ou alkynylène, - G' représente un atome d'hydrogène ou groupement NR6R7 dans lequel: i) soit R6, R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, ou hétéroarylalkyle éventuellement substitué, ii) soit R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle de formule N'_Rg de 5 à 7 chaînons dans lequel: ^ Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et ^ R8 représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, hétéroarylalkyle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, étant entendu qu'au moins un des substituants RI à R5 représente un groupement Z-Ar, et étant entendu que: le terme alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme alkényle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynyle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 triples liaisons, le terme alkylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkénylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbone et de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynylène désigne un radical bivalent linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbones et de 1 à 3 triples liaisons, le terme acyle désigne un radical alkyle-carbonyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkoxy désigne un radical alkyle-oxy dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme acyloxy désigne un radical acyle-oxy dont le groupement acyle est un radical akylcarbonyle linéaire ou ramifié, le terme aryloxyalkyle désigne un groupement aryle-oxy-alkyle dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, les termes arylalkyle, cycloalylalkyle, hétéroarylalkyle, hétérocycloalkylalkyle désignent les radicaux aryle-alkyle, cycloalkyle-alkyle, hétéroaryle-alkyle, hétérocycloalkyle-alkyle dans lesquels le groupement alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme polyhalogénoalkyle désigne une chaîne carbonée, linéaire ou ramifiée, contenant de 1 à 3 atomes de carbone et de 1 à 7 atomes d'halogène, le terme halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode, le terme aryle désigne un groupement phényle, naphtyle, indanyle, indényle, dihydronaphtyle ou tétrahydronaphtyle, le terme cycloalkyle désigne un monocycle ou bicycle hydrocarboné comportant de 3 à 11 atomes de carbone, et éventuellement insaturé par 1 ou 2 insaturations, le terme hétéroaryle désigne un groupement monocyclique ou bicyclique dans lequel au moins un des cycles est aromatique, comportant de 5 à 11 chaînons et de 1 à 4 hétéroatomes, choisis parmi l'azote, l'oxygène et le soufre, le terme hétérocycloalkyle désigne un groupement mono ou bicyclique, saturé ou insaturé par 1 ou 2 insaturations, contenant de 4 à 11 chaînons et possédant de 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi azote, oxygène et soufre, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements aryle ou arylalkyle; cycloalkyle ou cycloalkylalkyle; hétéroaryle ou hétéroarylalkyle; et hétérocycloalkyle ou hétérocycloalkylalkyle; signifie que les groupements aryle; cycloalkyle; hétéroaryle; et hétérocycloalkyle respectivement peuvent être substitués par 1 à 3 substituants, identiques ou différents, choisis parmi l'atome d'halogène, groupement alkyle, alkoxy, alkylthio, alkylsulfinyle, alkylsulfonyle, hydroxy, mercapto, cyano, nitro, amino (éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle), acyle, formyle, aminocarbonyle (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), acylamino (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un groupement alkyle), aikoxycarbonyle, carboxy et sulfo, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle signifie que les groupements concernés peuvent être substitués par 1 à 3 groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle, alkoxy, aryle, arylalkyle, aryloxy, et aryloxyalkyle. Un aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels Alk représente un groupement éthyle. Un autre aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R80 et R81 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R90 et R91 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R80 et R81 ainsi que R90 et R91 forment deux groupements oxo. Plus avantageusement R80 et R81 forment ensemble un groupement oxo, et R90 et R91 représentent chacun un atome d'hydrogène. Des composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène. D'autres composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R3 et R4 forment ensemble un groupement méthylènedioxy ou éthylènedioxy (préférentiellement méthylènedioxy). Des composés avantageux de formule (I) sont ceux pour lesquels R2 représente un atome d'hydrogène. Un aspect particulièrement avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R1 représente un groupement aryle éventuellement substitué ou arylalkyle éventuellement substitué (préférentiellement phényle éventuellement substitué). Un autre aspect préféré concerne les composés de l'invention pour lesquels G représente un groupement hydroxy. Un autre aspect également avantageux concerne les composés de l'invention pour lesquels G représente *-X-C(X')-Alk'-G' où G' représente un atome d'hydrogène. Un autre aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels G représente un groupement *-X-C(X')-Alk'-NR6R7 avec R6 et R2 formant ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle (avantageusement saturé) de formule: r NR8 de 5 à 7 chaînons (plus avantageusement à 6 chaînons) dans lequel Y \_Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 (plus avantageusement CH2) et R8 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (plus avantageusement hydrogène). D'autres composés préférés sont ceux appartenant à la formule générale (I) pour lesquels Alk' représente un groupement alkylène (plus avantageusement -CH2-CH2-). Des composés préférés de l'invention sont ceux pour lesquels X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène ou de soufre (plus avantageusement d'oxygène). Le composé particulièrement intéressant de l'invention est le 7-éthyl-7hydroxy-2,3-méthylènedioxy-13-(4-méthylphényl)-9, 12-dihydro-7Hcyclopenta[6,7]indolizino[ 1,2- b]quinoline-8,10-dione. La présente invention concerne également le procédé de préparation des composés de formule (I), caractérisé en ce que l'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) synthétisé comme décrit dans EP 1101765: OH dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), dont le groupement hydroxy en C7 est transformé en X"H avec X" représentant un 5 groupement SH, amino, ou alkylamino pour conduire au composé de formule (III) R2 R1 X"H dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), et X" est tel que défini précédemment, composés de formule (II) ou (III) qui se condensent avec le réactif (IV) : Alk\gP (IV) G X' dans laquelle G', Alk' et X' sont tels que définis dans la formule (I), et gp un groupe partant tel que Hal, OH, SH, NR'R", OC(0)R' où R', R" représentent des groupements alkyles, pour conduire au composé de formule (I), étant entendu, dans le but de simplifier le procédé ci-dessus, que les groupements réactifs présents en R80, R81i R90 et R91 peuvent être protégés à l'aide de groupements protecteurs classiques et déprotégés au moment opportun, que les groupements hydroxy présents en ces mêmes positions peuvent être oxydés par des méthodes classiques de la chimie, en groupement oxo, qu'inversement les groupements oxo présents en ces mêmes positions peuvent être réduits par des réducteurs classiques, à tout moment opportun de la synthèse, et que lorsque deux de ces groupements forment ensemble une liaison, cette dernière peut être introduite à tout moment jugé utile par l'homme de métier afin de faciliter la synthèse, composés de formule (I) : qui peuvent être, le cas échéant, purifiés selon une technique classique de purification, dont on sépare, le cas échéant, les stéréoisomères selon une technique classique de séparation, que l'on transforme, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, on pourra citer plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale, nasale, les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les gélules, les tablettes, les suppositoires, les crèmes, pommades, gels dermiques, etc... La posologie utile varie selon l'âge et le poids du patient, la nature et la sévérité de l'affection ainsi que la voie d'administration. Celle-ci peut être orale, nasale, rectale ou parentérale (notamment intraveineuse). D'une manière générale, la posologie unitaire s'échelonne entre 0,1 et 500 mg pour un traitement en 1 à 3 prises par 24 heures. Les exemples suivants illustrent l'invention et ne la limitent en aucune façon. Les structures des composés décrits dans les exemples et les préparations ont été déterminées selon les techniques spectroprotométriques usuelles (infrarouge, RMN, spectrométrie de masse, ...). Les composés de départ de formule (II), et (III') pour lesquels X représente un atome d'oxygène, ont été synthétisés selon les conditions expérimentales décrites dans le brevet EP 1101765 et adaptées à l'aide des documents de l'état de l'art, connu par l'homme du métier, aux composés de l'invention. EXEMPLE 1: 7-Ethyl-7-hydroxy-2,3-méthylènedioxy-13-(4-méthylphenyl)-9, 12dihydro-7H-cyclopenta[6,7] indolizino[1,2-b]quinoline-8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl-6,7méthylènedioxyquinoléine par la 2-bromo-3 -bromométhyl-4-(4-méthylphényl) -6, 7 -méthylènedioxyquino léine. 10 Microanalyse élémentaire: EXEMPLE 2: 7-Ethyl-7-hydroxy-2,3-méthylènedioxy-13-(4-méthoxyphényl)-9,12-15 dihydro7H-cyclopenta[6,7]indolizino[1,2-b]quinoline-8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'exemple 1 en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl-4-(4-méthylphényl)-6,7-méthylènedioxyquinoléine par la 2-bromo-3 -bromométhyl-4-(4-méthox yphényl)-6, 7méthylènedioxyquinoléine. EXEMPLE 3: 3-Pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-(4méthyl20 phényl)-8,10-dioxo-8,9,10,12-tétrahydro-7Hcyclopenta [6,7] indolizino-[1,2-b] quinolin-7-yl A une suspension de 2 mmol du composé de l'Exemple 1, dans 150 ml de dichlorométhane sont ajoutés successivement 1, 13 g (7,2 mmol) d'acide 3-piperidinopropanoïque, 2,28 g (12,7 mmol) de chlorhydrate de 1-(3-diméthylaminopropyl)-3-éthyl-carbodiimide, et 0,34 g (2,78 mmol) de 4-diméthylaminopyridine. Le milieu réactionnel est agité 24 heures à température ambiante, puis filtré. Le filtrat est lavé à l'aide d'une solution de bicarbonate de C % H% N % Calculé : 72,09 4,75 6, 01 Trouvé : 71,33 4,34 6,04 sodium puis à l'eau et séché sur sulfate de magnésium. Après concentration du solvant sous vide, le résidu est dissout dans une solution de dichlorométhane contenant 30% d'éthanol. 0, 57 ml d'acide chlorhydrique 1 N sont ajoutés et le précipité formé est filtré et recristallisé dans l'acétonitrile pour fournir le composé attendu. EXEMPLE 4: 3-Hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(1H)-ylpropanoate de 7-éthyl-2, 3-méthylèn edioxy-13-(4-méth oxyphényl)-8,10-dioxo-8,9,10,12-tetrahydro7H-cyclopenta[6,7]indolizino[1, 2-b] quinolin-7-yl Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'exemple 3 en partant du composé de l'exemple 2 et en remplaçant l'acide 3-pipéridinopropanoïque par l'acide 3-hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(1H)-ylpropanoïque. EXEMPLE 5: 7-Ethyl-2,3-difluorométhylènedioxy-7-hydroxy-13-(4méthylphényl)-9, 12-dihydro-7H-cyclopenta[6,7]-indolizino[1,2-b]quinoline8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl6,7-méthylènedioxyquinoléine par la 2-bromo-3 -bromométhyl-4-(4méthylphényl)-6, 7-di fluorométhylènedi oxyquinoléine. - 12 - ETUDE PHARMACOLOGIQUE EXEMPLE A: Activité in-vitro La leucémie murine L1210 et les carcinomes du colon HCT116 et HT29 ont été utilisés in vitro. Les cellules sont cultivées dans du milieu de culture RPMI 1640 complet contenant 10 % de sérum de veau foetal, 2 mM de glutamine, 50 U/ml de péniciline, 50 g/ml de streptomycine et 10 mM d'Hepes, pH: 7,4. Les cellules sont réparties dans des microplaques et exposées aux composés cytototoxiques pendant 4 temps de doublement, soit 48 heures (L1210) ou 96 heures (HCT116 et HT29). Le nombre de cellules viables est ensuite quantifié par un essai colorimétrique, le Microculture Tetrazolium Assay (J. Carmichael et al., Cancer Res. ; 47, 936-942, (1987)). Les résultats sont exprimés en IC50, concentration en cytotoxique qui inhibe à 50 % la prolifération des cellules traitées. Il apparaît que les composés de l'invention sont de puissants cytotoxiques, les IC50 étant nettement inférieurs au M. A titre d'exemple le composé de l'exemple 1 possède une IC50 de 3.2 nM (HT 29). EXEMPLE B: Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés dosés à 10 mg: Composé de l'exemple 1 10 g Hydroxypropylcellulose 2 g Amidon de blé 10 g Lactose 100 g Stéarate de magnésium 3 g Talc 3 g - 13 -
Composé de formule (I) : dans laquelle :● n, R1, R2, R3, R4, R5, R80, R90, R81, R91, Alk et G sont tels que définis dans la description.Médicaments.
1. Composés de formule (I) : R2 R1 G dans laquelle: É Alk représente un groupement alkyle, É R1, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, aikényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0) -R, et les groupements (CH2)p-NRaRb, et O-C(0)-NRaRb et Z-Ar dans lesquels: - R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), - p est un entier compris entre 0 et 6, - Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, - Z représente une liaison, un atome d'oxygène, de soufre ou un groupement choisi parmi -Z'-S(0)-, -S(0)r-Z'-, -Z'-C(W)Z"-, et Z'-(CRcRd)q-Z"-, - Ar représente un groupement aryle éventuellement substitué ou hétéroaryle éventuellement substitué, - Z', Z" identiques ou différents représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement -NRe- ou une liaison, W représente un atome d'oxygène, de soufre ou un groupement -NRf-, - Re, Rd, Re, et Rf identiques ou différents représentent un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, - q représente un entier compris entre 1 et 6, et r représente un entier 1 ou 2, - ou bien deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement T-(CRgRh)t-T' , dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Ri; Rg et Rh, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus; et R; représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, É R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, É R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement -O-(CH2)tl-O-, tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, É G représente un groupement * XH ou *-X-C(X')-Alk'-G' avec: - * représente le point d'attachement à l'atome de carbone C7, - X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement amino ou alkylamino, - Alk' représente une chaîne alkylène, alkénylène, ou alkynylène, - G' représente un atome d'hydrogène ou groupement NR6R7 dans lequel: i) soit R6, R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle - 15 -éventuellement substitué, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, ou hétéroarylalkyle éventuellement substitué, ii) soit R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle 5 de formule N 2 R de 5 à 7 chaînons dans lequel: ^ Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et ^ R8 représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, hétéroarylalkyle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, étant entendu qu'au moins un des substituants RI à R5 représente un groupement Z-Ar, 15 et étant entendu que: le terme alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme alkényle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynyle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linaire ou ramifié et 20 contenant de 1 à 3 triples liaisons, le terme alkylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkénylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbone et de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynylène désigne un radical bivalent linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbones et de 1 à 3 triples liaisons, le terme acyle désigne un radical alkyle-carbonyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkoxy désigne un radical alkyle-oxy dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme acyloxy désigne un radical acyle-oxy dont le groupement acyle est un radical akylcarbonyle linéaire ou ramifié, le terme aryloxyalkyle désigne un groupement aryle-oxy-alkyle dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, les termes arylalkyle, cycloalylalkyle, hétéroarylalkyle, hétérocycloalkylalkyle désignent les radicaux aryle-alkyle, cycloalkyle-alkyle, hétéroaryle-alkyle, hétérocycloalkyle-alkyle dans lesquels le groupement alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme polyhalogénoalkyle désigne une chaîne carbonée, linéaire ou ramifiée, contenant de 1 à 3 atomes de carbone et de 1 à 7 atomes d'halogène, le terme halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode, le terme aryle désigne un groupement phényle, naphtyle, indanyle, indényle, dihydronaphtyle ou tétrahydronaphtyle, le terme cycloalkyle désigne un monocycle ou bicycle hydrocarboné comportant de 3 à 11 atomes de carbone, et éventuellement insaturé par 1 ou 2 insaturations, le terme hétéroaryle désigne un groupement monocyclique ou bicyclique dans lequel au moins un des cycles est aromatique, comportant de 5 à 11 chaînons et de 1 à 4 hétéroatomes, choisis parmi l'azote, l'oxygène et le soufre, le terme hétérocycloalkyle désigne un groupement mono ou bicyclique, saturé ou insaturé par 1 ou 2 insaturations, contenant de 4 à 11 chaînons et possédant de 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi azote, oxygène et soufre, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements aryle ou arylalkyle; cycloalkyle ou cycloalkylalkyle; hétéroaryle ou hétéroarylalkyle; et hétérocycloalkyle ou hétérocycloalkylalkyle; signifie que les groupements aryle; cycloalkyle; hétéroaryle; et hétérocycloalkyle respectivement peuvent être substitués par 1 à 3 substituants, identiques ou différents, choisis parmi l'atome d'halogène, groupement alkyle, alkoxy, alkylthio, alkylsulfinyle, alkylsulfonyle, hydroxy, mercapto, cyano, nitro, amino (éventuellement substitué par un ou deux groupements - 17 - alkyle), acyle, formyle, aminocarbonyle (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), acylamino (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un groupement alkyle), alkoxycarbonyle, carboxy et sulfo, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle signifie que les groupements concernés peuvent être substitués par 1 à 3 groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle, alkoxy, aryle, arylalkyle, aryloxy, et aryloxyalkyle. 2. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels Alk représente un groupement éthyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 3. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R80 et R81 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R90 et R91 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R80 et R81 ainsi que R90 et R91 forment deux groupements oxo, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 4. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 5. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R3 et R4 forment ensemble un groupement méthylènedioxy ou éthylènedioxy, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 6. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R2 représente un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 7. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels RI représente un groupement aryle éventuellement substitué ou arylalkyle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 8. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels G représente un groupement hydroxy, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 9. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels G représente *-X-C(X')-Alk'-G' où G' représente un atome d'hydrogène leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 10. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels G représente un groupement *-X-C(X')-Alk'-NR6R7 où R6 et R7 forment ensemble avec l'atome R8 d'azote un groupement hétérocycloalkyle de formule Ny 8 de 5 à 7 chaînons dans lequel Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et R8 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 11. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels Alk' représente un groupement alkylène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 12. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène ou de soufre, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 13. Composé de formule (I) selon la 1 qui est le 7-Ethyl-7hydroxy-2,3-méthylènedioxy-13 -(4-méthylphenyl)-9,12-dihydro-7Hcyclopenta[6, 7] indolizino [1,2-b]quinoline-8,10-dione, ses énantiomères ainsi que ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 14. Procédé de préparation des composés de formule (I) selon la 1 caractérisé en en ce que l'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : OH dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la 10 formule (I), dont le groupement hydroxy en C7 est transformé en X"H avec X" représentant un groupement SH, amino, ou alkylamino pour conduire au composé de formule (III) R2 R1 X"H dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la 15 formule (I), et X" est tel que défini précédemment, composés de formule (II) ou (III) qui se condensent avec le réactif (IV) : - 20 - Alk' gp (IV) X' dans laquelle G', Alk' et X' sont tels que définis dans la formule (I), et gp un groupe partant tels que Hal, OH, SH, NR'R", OC(0)R' où R', R" représentent des groupements alkyle, pour conduire au composé de formule (I), étant entendu, dans le but de simplifier le procédé ci-dessus, que les groupements réactifs présents en R80, R81, R90 et R91 peuvent être protégés à l'aide de groupements protecteurs classiques et déprotégés au moment opportun, que les groupements hydroxy présents en ces mêmes positions peuvent être oxydés par des méthodes classiques de la chimie, en groupement oxo, qu'inversement les groupements oxo présents en ces mêmes positions peuvent être réduits par des réducteurs classiques, à tout moment opportun de la synthèse, et que lorsque deux de ces groupements forment ensemble une liaison, cette dernière peut être introduite à tout moment jugé utile par l'homme de métier afin de faciliter la synthèse, composés de formule (I) : qui peuvent être, le cas échéant, purifiés selon une technique classique de purification, dont on sépare, le cas échéant, les stéréoisomères selon une technique classique de séparation, que l'on transforme, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 15. Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif au moins un composé selon l'une quelconque des 1 à 13, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. 16. Compositions pharmaceutiques selon la 15 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 13 utiles pour la fabrication de médicaments utiles dans le traitement des maladies cancéreuses.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 471,A61K 31,A61P 35,C07D 207,C07D 213,C07D 215
C07D 471/14,A61K 31/4745,A61P 35/00,C07D 207/44,C07D 213/64,C07D 215/12
FR2888336
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ELIMINATION DE FAUX ECHOS DUS AU PIC PARASITE DE LA FONCTION D'INTERCORRELATION DANS UN RADAR A ONDE CONTINUE CODEE EN PHASE
20,070,112
La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif d'élimination de faux échos dus au pic parasite de la fonction d'intercorrélation dans un radar à onde continue codée en phase. L'invention s'applique plus particulièrement aux radars du type décrit dans le brevet français n 76 38006 déposé le 16 décembre 1976 par la société LABORATOIRE CENTRAL DE TELECOMMUNICATIONS. Dans un tel radar, on choisit, pour l'émission, un code de phase dont la fonction d'autocorrélation possède des lobes secondaires présentant une symétrie telle que la somme de cette fonction d'autocorrélation avec cette même fonction décalée dans le temps d'un moment T du code donne un niveau théoriquement nul entre les pics principaux. Ces codes de phase peuvent être obtenus en multipliant alternativement par +1 et -1 les valeurs des moments successifs d'un code "cycliquement presque parfait". A la réception, on utilise un code modifié obtenu en additionnant le code de phase émis et ce même code retardé d'un moment T et on effectue l'intercorrélation entre le signal reçu par le radar et ce code modifié. Théoriquement, la fonction d'intercorrélation ainsi obtenue a un niveau de lobes secondaires nul entre les pics principaux. En fait, on constate la présence d'un pic parasite à environ 40 dB en dessous du pic principal qui est dû aux imperfections et aux défauts des temps de commutation, même lorsque l'on utilise pour l'intercorrélation un démodulateur amélioré tel que celui décrit dans le brevet français n 80 00286 déposé le 8 janvier 1980 par la société 2888336 2 LABORATOIRE CENTRAL DE TELECOMMUNICATIONS. La présence de ce pic parasite entraîne le risque de prendre pour l'écho d'une autre cible utile le signal détecté dans la porte en distance correspondant à la position du pic parasite pour le signal réfléchi par une cible réelle. L'invention a pour objet un nouveau procédé destiné à remédier à cet inconvénient. Elle met à profit la découverte faite par la demanderesse que la position en distance du pic parasite par rapport au pic principal de la fonction d'intercorrélation est fixe pour un code donné et ne change qu'en fonction du code utilisé, c'est-à-dire qu'elle ne dépend que du polynôme générateur de code choisi. Selon l'invention, il est prévu un procédé d'élimination de faux échos dus au pic parasite de la fonction d'intercorrélation, du type décrit cidessus, caractérisé en ce qu'il consiste à : - choisir au moins deux codes de phase différents, de même longueur, dont les pics parasites de la fonction d'intercorrélation avec le code modifié correspondant occupent des positions à des distances respectives du pic principal nettement différentes; - émettre alternativement avec l'un et l'autre de ces codes de phase; et - déterminer, pour chaque porte en distance du radar fournissant, avec l'un des codes de phase, un signal susceptible de caractériser l'écho d'une cible, si, lors de l'utilisation suivante de l'autre code de phase, la même porte en distance fournit également un signal ou non, de manière à définir s'il s'agit, à ladite distance, respectivement de l'écho d'une cible à conserver ou d'un faux écho à éliminer. On peut ainsi, par ce procédé, éliminer le faux écho pouvant résulter de la présence d'une cible de forte puissance, puisqu'alors le signal résultant du pic parasite est détecté 2888336 3 dans deux portes en distance différentes lorsqu'on utilise successivement deux codes de phase différents de même longueur. L'invention prévoit également un dispositif mettant en oeuvre ce procédé et caractérisé en ce qu'il comprend en outre 5 des premiers moyens pour élaborer alternativement les différents codes de phase utilisés et une unité de contrôle et d'extraction pour contrôler lesdits premiers moyens et pour extraire les informations de présence de cible à partir des signaux reçus des portes en distance lors de l'utilisation de deux codes 10 consécutifs, ladite unité indiquant la présence d'une cible dans une porte en distance si un signal est effectivement fourni par cette même porte en distance lors de l'utilisation de deux codes de phase consécutifs de même longueur. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à l'aide de la description ci-après et des dessins joints où : - la figure 1 représente des courbes explicatives du fonctionnement du système connu d'élimination des lobes secondaires d'intercorrélation; - la figure 2 Illustre la fonction d'intercorrélation pour un premier code de phase Cl; - la figure 3 représente une courbe similaire pour un second code de phase C2; et - la figure 4 est un schéma d'un dispositif mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Avant de décrire plus en détail le procédé d'élimination de faux échos selon l'invention, on va décrire succinctement le procédé connu d'élimination des lobes secondaires d'autocorrélation qui fait l'objet du brevet français n 76 38006 déjà cité. La courbe (a) de la figure 1 donne un exemple de signal périodique s(t) représentant un code "cycliquement presque parfait" à N moments de durée T (ici N=7), chaque niveau ayant la valeur +1 ou -1. Le code de phase que l'on utilise à l'émission est un code dérivé obtenu en multipliant 20 25 30 2888336 4 alternativement par +1 et -1 les valeurs des moments successifs du code "cycliquement presque parfait". On obtient ainsi le code de phase représenté par le signal s'(t) de la courbe (b) de la figure 1. La périodicité de ce code est 2NT si N est impair. C'est ce code de phase qui est utilisé à l'émission. A la réception, on effectue l'intercorrélation du signal réfléchi, reçu par le radar et codé selon le code de phase précédent, avec un code modifié obtenu en additionnant ce code de phase et le même code de phase retardé d'un moment T du code. On obtient le code représenté par le signal s"(t) = s'(t) + s'(t-T) (courbe (c) de la figure 1), ce signal ayant été normé pour prendre les valeurs +1, 0 ou -1. La courbe (d) de la figure 1 représente la fonction d'intercorrélation théorique des signaux s'(t) et s"(t). Cette fonction présente un niveau de lobes secondaires théoriquement nul entre les pics principaux. En fait, comme on l'a indiqué ci-dessus, il existe, en raison des imperfections des circuits de modulation et de corrélation utilisés dans le radar, un pic parasite dont la position en distance par rapport au pic principal ne dépend que du code utilisé, c'est-à-dire du polynôme générateur du code. En effet, les codes "cycliquement presque parfaits" peuvent être obtenus de manière connue à l'aide de circuits à registre à décalage dont certaines sorties sont rebouclées sur l'entrée, ces sorties étant déterminées par les coefficients d'un polynôme, dit polynôme générateur du code. Ainsi, le polynôme générateur du code correspondant au signal s(t) de la figure 1 est le polynôme 1+X+X3. Cela étant, la figure 2 représente la fonction d'intercorrélation réelle R1(t) pour un premier code Cl dont le pic parasite pl est à une distance rl du pic principal A et la figure 3 celle d'un second code C2 de même longueur 2N moments dont le pic parasite p2 est à une distance r2 du pic principal A. 25 30 35 2888336 5 Pour pouvoir éliminer les faux échos résultant de la présence de ces pics parasites comme on va l'expliquer cidessous, il est nécessaire que les pics pl et p2 soient à des distances rl et r2 nettement différentes. On peut trouver de tels codes dans les familles de codes de même longueur, correspondant donc à des polynômes générateurs de même degré. Par exemple des codes à 62 moments répondant à ces critères peuvent être obtenus à partir des polynômes générateurs respectivement 1+X2+X3+X4+X5 et 1+X+X2+X4+X5 Comme on peut le constater d'après les figures 2 ou 3, une cible de forte puissance détectée dans la porte en distance de rang M peut également être détectée dans la porte de rang M+P (modulo Np, où Np est le nombre total de portes en distance du radar) où P est égal au nombre de portes en distance entre 15 le pic parasite et le pic principal, c'est-à-dire représente la mesure, en nombres de portes en distance, de la distance rl ou r2. Ainsi, deux cibles de même vitesse sont détectées dans deux portes en distance différentes et il faut donc déterminer si deux cibles sont effectivement présentes ou s'il s'agit d'une cible et d'un faux écho. La solution selon l'invention peut être aisément comprise en se reportant aux figures 2 et 3. Cette solution consiste à émettre séquentiellement deux codes de même nombre de moments de durée identique, ce qui maintient sans changement le nombre de portes en distance, leur position et leur largeur. Ces deux codes sont élaborés à partir de deux polynômes générateurs différents correspondant donc à des pics parasites à des distances rl et r2 nettement différentes. Grâce à cela, un faux écho sera détecté successivement dans deux portes différentes alors qu'une cible sera détectée dans la même porte en distance. Un des critères que l'on peut appliquer pour éliminer les faux échos consiste donc à vérifier si une porte en distance ayant détecté un écho lors de l'utilisation d'un code de phase fournit également un signal lors de l'utilisation subséquente de 2888336 6 l'autre code, auquel cas il s'agit bien de l'écho d'une cible. Dans le cas contraire où il n'y a pas de signal dans la porte lors de l'utilisation du code suivant, il s'agit alors d'un faux écho à éliminer. La figure 4 représente le schéma d'un dispositif mettant en oeuvre le procédé qui vient d'être décrit. Les codes de phase utilisés à l'émission sont fournis à l'émetteur radar (non représenté) par un générateur de codes GC commandé par un circuit de contrôle de code Ccc qui commande la configuration du générateur et donc le code fourni. Une autre solution qui peut être plus avantageuse est de prévoir comme circuit générateur de code une mémoire contenant tous les codes à utiliser, le circuit Ccc sélectionnant le code lu sous le contrôle des signaux de synchronisation et de sélection de code Sec fournis par une unité de contrôle et d'extraction UCE, qui peut être constituée par un microprocesseur. Le code s'(t) fourni à l'émetteur est également envoyé à un circuit de traitement de code pour la réception TCR qui fournit le code modifié s" (t) . Ce code est envoyé avec des retards donnés à une série de corrélateurs constituant autant de portes en distance. Chaque porte en distance comprend un multiplieur MO, Ml, Mn... recevant d'une part le code modifié de réception convenablement retardé et d'autre part le signal reçu par le radar r'(t). La sortie du multiplieur est envoyée à une porte P0, Pi, ..., Pn, ... suivie d'un intégrateur I0, I1, ..., In, .. . La porte P0, ... , Pn, ... est ouverte par un signal d'horloge h0, hl, . .. , hn, ... de durée égale à une période du signal s' (t) , soit 2NT, pour adapter le corrélateur à cette période. L'intégrateur Il, ... , In, . délivre le signal d'intercorrélation correspondant. Le code modifié s" (t) est envoyé à chaque multiplieur par l'intermédiaire de lignes à retard successives identiques, LR1, LR2, ... , LRn, ... introduisant chacune un retard T' égal à la largeur d'une porte en distance. 2888336 7 Les signaux de sortie Sp des différentes portes en distance sont envoyés à l'unité de contrôle et d'extraction UCE. Celle-ci enregistre, lors de l'utilisation du premier code, les portes en distance fournissant un signal caractéristique de la présence éventuelle d'une cible. Lors de l'utilisation subséquente du second code, l'unité UCE vérifie, par comparaison, si dans les mêmes portes en distance existe encore un signal. Si c'est le cas, elle en déduit qu'on est en présence d'une cible et fournit vers les systèmes d'affichage ou d'utilisation un signal d'affichage SA indiquant la présence d'une cible et la position de la porte en distance correspondante, le traitement à assurer par l'unité UCE étant donc très simple à réaliser. Comme on vient de voir, un jeu de deux codes différents de même longueur de durée de moment identique permet d'éliminer les faux échos. Il est clair que l'on peut également disposer de plusieurs jeux de codes, chaque jeu ayant une longueur de code ou une durée de moment différente et pouvant être choisi selon les conditions rencontrées par le radar. On peut également utiliser un jeu de codes avec une durée de moment donnée puis le même jeu avec une durée de moment modifiée. L'utilisation successive de ces quatre codes permet non seulement d'éliminer les faux échos en combinant les résultats de deux codes d'un jeu, mais également de faire un lever d'ambiguïté en distance grâce à l'utilisation d'un même code avec des durées de moment différentes dans deux jeux successifs. Bien entendu, l'exemple de réalisation décrit n'est nullement limitatif de l'Invention
L'invention concerne un procédé et un dispositif d'élimination de faux échos dus au pic parasite de la fonction d'intercorrélation dans un radar à onde continue codée en phase.Dans le procédé selon l'invention, pour éliminer les faux échos dus à la présence d'un pic parasite (p1) à une distance r1 du pic principal (A) de la fonction d'intercrrélation entre le signal codé en phase reçu par le radar et un code modifié pour la réception, on utilise successivement deux codes de phase différents de même longueur de durée de moment identique tels que leurs pics parasites soient nettement espacés l'un de l'autre en distance. Ainsi un écho d'une cible donne un signal dans la même porte en distance pour les deux codes tandis que l'écho parasite ne se retrouve pas dans la même porte en distance pour les deux codes utilisés successivement.L'invention s'applique aux radars contnus codés en phase.
1. Procédé d'élimination de faux échos dus au pic parasite de la fonction d'intercorrélation dans un radar à onde continue codée en phase dans lequel on choisit, pour l'émission, un code de phase dont la fonction d'autocorrélation possède des lobes secondaires présentant une symétrie telle que la somme de ladite fonction d'autocorrélation avec cette même fonction décalée dans le temps d'un moment T du code donne un niveau théoriquement nul entre les pics principaux, dans lequel on utilise, à la réception, un code modifié obtenu en additionnant ledit code de phase et ce même code retardé d'un moment T et dans lequel on effectue, pour la réception, l'intercorrélation entre le signal reçu par le radar et ledit code modifié, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à : choisir au moins deux codes de phase différents (Cl, C2), de 15 même longueur, dont les pics parasites de la fonction d'intercorrélation avec le code modifié correspondant occupent des positions à des distances respectives (ri, r2) du pic principal nettement différentes; - émettre alternativement avec l'un et l'autre de ces codes de phase; - déterminer, pour chaque porte en distance du radar fournissant, avec l'un des codes de phase (Cl, C2), un signal susceptible de caractériser l'écho d'une cible, si, lors de l'utilisation suivante de l'autre code de phase (C2, Cl), la même porte en distance fournit également un signal ou non, de manière à définir s'il s'agit, à ladite distance, respectivement de l'écho d'une cible à conserver ou d'un faux écho à éliminer. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdits codes de phase (Cl, C2) de même longueur sont obtenus à partir de deux polynômes générateurs différents de 25 2888336 9 même degré donnant des codes dont les pics parasites sont situés dans des portes en distance éloignées l'une de l'autre. 3. Dispositif d'élimination de faux échos dus au pic parasite de la fonction d'intercorrélation pour un radar à onde continue codée en phase comprenant un ensemble générateur d'un code pour l'émission, un circuit de traitement de code pour la réception (TCR) et une pluralité de portes en distance comportant chacune un multiplieur (MO, M1, M2, Mn), auquel sont appliqués d'une part le signal reçu (r'(t)) par le radar et d'autre part le code modifié pour la réception par ledit circuit de traitement (TCR) et convenablement retardé par des lignes à retard (LR1, LR2, LRn), le multiplieur étant suivi d'une porte (P0, P1, P2, Pn) adaptant le récepteur à la longueur du code utilisé et d'un intégrateur (I0, I1, I2, In), ledit dispositif d'élimination mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 ou 2 et étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre des premiers moyens (Ccc, GC) pour élaborer alternativement les différents codes de phase utilisés et une unité de contrôle et d'extraction (UCE) pour contrôler lesdits premiers moyens et pour extraire les informations de présence de cible à partir des signaux (Sp) reçus des portes en distance lors de l'utilisation de deux codes consécutifs, ladite unité indiquant la présence d'une cible dans une porte en distance si un signal est effectivement fourni par cette même porte en distance lors de l'utilisation de deux codes de phase consécutifs de même longueur.
G
G01
G01S
G01S 13
G01S 13/66
FR2897005
A1
EQUIPEMENT ET PROCEDE POUR RECHARGER EN MATIERE UN SIEGE DE SOUPAPE DISPOSEE SUR UN CIRCUIT DE FLUIDE SOUS PRESSION.
20,070,810
PRESSION. L'invention est relative à un équipement pour recharger en matière un siège de soupape, pour remise en état in situ d'une soupape disposée sur un circuit de fluide sous pression, le siège de soupape étant constitué par une buse cylindrique qui, au cours de réparations successives, subit des éliminations de matière. L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, un tel équipement pour recharger in situ des sièges de soupapes disposées sur ~o des circuits vapeur de centrales électriques ou industrielles comme par exemple une centrale nucléaire. Un tel équipement est du genre de ceux qui comprennent : - un moyen de rechargement en matière de la buse pour une remise à un profil initial ; 15 - et un moyen d'obturation pour être ajusté et fixé dans l'extrémité ouverte de la buse lors de l'opération de rechargement, afin de limiter la contraction thermique radiale due au rechargement à chaud. Sur tout site, tel qu'une installation industrielle, comportant des équipements sous pression de fluide à une pression relative supérieure à 20 0,5 bar, la réglementation impose des soupapes de sûreté pour éviter les surpressions. Les circuits vapeur pour alimenter les turbines de centrales nucléaires peuvent être sous des pressions de 90 bars. Les soupapes de sûreté constituent une clé de la sécurité des installations. Elles sont régulièrement inspectées et réparées si nécessaire. 25 Une soupape de sûreté comporte un corps raccorclé à la fois à une tuyauterie du circuit vapeur et une tuyauterie d'échappement. La buse cylindrique, constituant le siège de la soupape, est solidaire du corps de la soupape et placée en son fond. En fonctionnement normal, la buse est fermée par un clapet sous l'action de moyens élastiques. En cas de surpression, le 30 clapet s'ouvre assurant une évacuation de la vapeur à l'échappement. Afin de garantir une étanchéité parfaite en régime normal de fonctionnement, la portée d'appui du siège de soupape doit présenter d'excellentes caractéristiques géométriques et mécaniques afin de garantir un fonctionnement satisfaisant de la soupape. 35 Des dégradations du siège se produisent en cours d'usage, et périodiquement, le siège est réhabilité par usinage pour permettre de retrouver une portée d'appui satisfaisante. A chaque opération de réhabilitation du siège de soupape, une élimination de matière de la buse se produit. Les éliminations successives de matière sont limitées dans le temps par la longueur de buse susceptible d'être usinée. Lorsque la limite est atteinte, et qu'il n'est plus possible de réhabiliter le siège par usinage, il est nécessaire pour l'exploitant de l'installation d'envisager soit le remplacement de la soupape, travail long, soit d'effectuer une réparation de la portée de la buse de la soupape. Dans le cas d'un remplacement complet de la soupape, il est io nécessaire d'effectuer à nouveau des essais de qualification du circuit de fluide sous pression, en général de vapeur, ce qui est une opération longue et coûteuse pour valider les joints soudés. On a donc cherché à éviter un tel remplacement complet de la soupape, en procédant à un rechargement in situ de la buse de la soupape. 15 Une telle opération de rechargement est délicate car elle doit se réaliser pratiquement sans visibilité, la buse à recharger se trouvant dans le fond du corps de soupape. En outre, le rechargement souvent effectué par soudage présente plusieurs inconvénients, notamment des déformations importantes de la buse ainsi que l'apparition de fortes contraintes résiduelles. 20 La mise en place du moyen d'obturation nécessite de réaliser un disque avec ajustement précis pour obturer la buse et de prévoir une bague pour entourer la buse, puis une opération de fixation du disque et de la bague sur la buse par pointage (points de soudure). Ensuite, après l'opération de rechargement, il faut retirer par découpe le disque et la bague. 25 Aussi, les opérations de rechargement sont longues et coûteuses ; en outre elles peuvent entraîner des défauts dans la zone de liaison entre la matière de rechargement et la buse. L'invention a pour but, surtout, de fournir un équipement qui permet de recharger en matière un siège de soupape in situ de manière plus rapide 30 que les équipements connus jusqu'à ce jour, tout en assurant une grande qualité de l'opération de réhabilitation. Selon l'invention, un équipement pour recharger en matière un siège de soupape, pour remise en état in situ d'une soupape disposée sur un circuit de fluide sous pression, comme par exemple un circuit vapeur de centrale 35 nucléaire, le siège de soupape étant constitué par une buse qui, au cours de réparations successives, subit des éliminations de matière, cet équipement comprenant : - un moyen de rechargement en matière de la buse pour une remise à un profil initial ; - un moyen d'obturation pour être ajusté et fixé dans l'extrémité ouverte de la buse afin de limiter la contraction thermique radiale due au 5 rechargement à chaud, est caractérisé en ce que : - le moyen de rechargement comprend un moyen de projection d'une poudre en fusion, concentrée sur la partie à recharger, sans débordement radial sensible de la matière en fusion, notamment vers l'intérieur de la buse, Io - et le moyen d'obturation est expansible radialement de manière réversible, pour être bloqué dans la buse lors de l'opération de rechargement, et être récupéré après cette opération. Avantageusement, le moyen de rechargement comprend une torche à plasma d'arc transféré avec poudre. 15 De préférence, le moyen d'obturation expansible comprend : - une ceinture avec au moins deux secteurs périphériques disjoints pouvant être déplacés radialement, chaque secteur présentant une surface cylindrique extérieure propre à épouser la surface interne de la buse et une surface interne tronconique, 20 - un disque centreur présentant une surface périphérique tronconique conjuguée de celle des secteurs, - un contre-disque de butée axiale des secteurs, -un moyen de rapprochement axial du disque et du contre-disque pour provoquer une expansion radiale des secteurs , et ainsi leur blocage, et 25 - un moyen d'écartement axial du disque et du contre-disque pour permettre une contraction radiale des secteurs , et leur déblocage. La ceinture peut comporter trois secteurs périphériques disjoints, chaque secteur s'étendant selon un angle de sensiblement 120 . Le disque et le contre-disque présentent avantageusement des 30 surfaces périphériques tronconiques orientées en sens inverse, avec la petite base tournée vers l'intérieur. L'angle d'inclinaison des génératrices de la surface tronconique du disque centreur par rapport à l'axe géométrique du disque est généralement compris entre 10 et 20 , de préférence égal à 15 2 . 35 Les moyens de rapprochement axial entre le disque et le contre-disque peuvent comprendre des vis réparties à la périphérie du disque, tournant librement dans le disque et engagées dans des trous taraudés prévus dans le contre-disque . L'équipement comprend une couronne de refroidissement prévue pour entourer la surface extérieure de la buse au niveau du moyen d'obturation, cette couronne comportant un circuit de refroidissement pour la circulation d'un liquide, notamment de l'eau. Généralement, la surface extérieure de la buse comporte un filetage à proximité axiale de la partie à recharger, et la couronne extérieure comporte un taraudage propre à être vissé sur le filetage de la buse au moment de l'opération. L'invention est également relative à un procédé pour recharger en ~o matière un siège de soupape, pour remise en état in situ d'une soupape disposée sur un circuit de fluide sous pression, comme par exemple un circuit vapeur de centrale nucléaire, le siège de soupape étant constitué par une buse qui, au cours de réparations successives, subit des éliminations de matière, ce procédé comprenant une étape de rechargement en matière de la buse pour 1s une remise à un profil initial , étape au cours de laquelle l'ouverture de la buse est obturée afin de limiter la contraction thermique radiale due au rechargement à chaud, caractérisé en ce que : - on obture la buse avec un moyen d'obturation expansible 20 radialement de manière réversible, qui est bloqué dans la buse au voisinage de l'extrémité ouverte, - on effectue le rechargement par projection d'une 'poudre en fusion, concentrée sur la partie à recharger, sans débordement radial sensible de la matière en fusion, notamment vers l'intérieur de la buse, 25 - et, après rechargement, on assure une contraction radiale du moyen d'obturation pour le dégager de la buse pour le réutiliser. Avantageusement, la projection de poudre en fusion est effectuée avec une torche à plasma d'arc transféré avec poudre. De préférence, l'obturation de la buse est réalisée par 30 rapprochement axial d'un disque et d'un contre-disque ayant des surfaces périphériques tronconiques qui coopèrent avec une surface tronconique interne conjuguée d'une ceinture comportant au moins deux secteurs périphériques disjoints pouvant être déplacés radialement , chaque secteur présentant une surface cylindrique extérieure propre à épouser la surface interne de la buse, 35 tandis que la contraction radiale des secteurs est réalisée par écartement axial du disque et du contre-disque. On assure une circulation de liquide de refroidissement autour de la buse pendant l'opération de rechargement. La température d'entrée du liquide de refroidissement est de préférence voisine de 40 C. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-5 dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une coupe schématique axiale verticale d'un siège et d'un io corps de soupape installée sur un circuit de fluide, le clapet de soupape n'étant pas représenté. Fig. 2 est une coupe schématique axiale verticale de la buse de soupape à recharger, après mise en place du moyen d'obturation, d'une couronne de refroidissement et d'une machine à recharger. 15 Fig. 3 est une vue partielle en élévation d'une torche à plasma et d'une partie de la buse, en cours de rechargement. Fig. 4 est une vue en perspective à plus grande échelle du moyen d'obturation selon l'invention. Fig. 5 est une vue en plan du disque centreur supérieur du moyen 20 d'obturation. Fig.6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de Fig. 5 Fig.7 est une vue en élévation d'un élément du moyen d'obturation. Fig.8 est une coupe suivant la ligne VIII-VIII de Fig.7 Fig. 9 est une vue en élévation, à plus grande échelle, de la 25 couronne de refroidissement en place sur la buse. Fig.10 est une vue schématique du moyen d'obturation bloqué dans la buse. Fig.11 est une vue schématique du moyen d'obturation en cours de démontage de la buse, et 30 Fig. 12 à 15 montrent les étapes successives d'une opération de rechargement selon l'invention, selon une coupe verticale partielle d'un côté de la partie supérieure de la buse. En se reportant à Fig. 1 des dessins, on peut voir une soupape de sûreté 1 installée sur une tuyauterie 2 d'un circuit vapeur. La soupape 1 35 comporte un corps 3 raccordé à la tuyauterie 2 et à une tuyauterie d'échappement 4. Le siège de la soupape est constitué d'une buse cylindrique 5, d'axe vertical selon la représentation de Fig. 1, solidaire du corps 3 et placée dans le fond du corps relié à la tuyauterie 2. L'extrémité 6 de la buse 5 éloignée de la tuyauterie 2 constitue le siège proprement dit de la soupape et présente une surface interne tronconique contre laquelle vient s'appliquer un clapet de fermeture (non représenté) sollicité par des moyens élastiques (non représentés). Le corps de soupape 3 comporte à sa partie supérieure, éloignée de la buse 5, une ouverture 7 fermée en fonctionnement par un couvercle non représenté. A titre d'exemple non limitatif, la tuyauterie 2 peut être une tuyauterie de vapeur d'eau sous une pression de 90 bars. Les soupapes concernées sont principalement des soupapes de moyennes et de grandes dirnensions c'est-à- to dire dont le diamètre de l'ouverture 7 est de l'ordre de 200 mm, le diamètre extérieur de la buse 5 étant de l'ordre de 140 mm et la distance h entre le sommet de la buse 5 et le bord supérieur de l'ouverture 7 étant de l'ordre de 200 mm. Il apparaît ainsi que l'accès in situ à l'extrémité supérieure de la 1s buse 5 au fond du corps 3 n'est pas des plus faciles et que l'opération de rechargement de la buse 5 doit se dérouler sans visibilité. Selon l'invention, le moyen de rechargement R de la buse 5 comprend un moyen de projection P (Fig.2,3) d'une poudre en fusion concentrée, c'est à dire focalisée, sur la partie à recharger sans débordement 20 radial sensible de la matière en fusion, notamment vers l'intérieur de la buse. Ce moyen de rechargement R comprend avantageusement une torche 9 à plasma d'arc transféré avec poudre 8 (Fig.3). Un moyen d'obturation 10 expansible radialement, de manière réversible, est prévu pour être bloqué dans la buse au voisinage du siège 6, 25 lors de l'opération de rechargement, et être récupéré après cette opération. Comme visible sur Fig. 4, le moyen d'obturation expansible 10 comprend une ceinture 11 formée d'au moins deux, et de préférence trois secteurs périphériques disjoints 11 a, 11 b, 11 c, chacun d'une étendue angulaire d'environ 120 , pouvant être déplacés radialement. Des moyens (non visibles) 30 de maintien et de guidage des secteurs sont prévus pour traverser des ouvertures oblongues 11 d (Fig.7) prévues dans un voile médian 11 e du secteur Chaque secteur 11a, 11 b, 11c présente une surface extérieure cylindrique 12 propre à épouser la surface interne de la buse 5. Grâce à la possibilité d'expansion radiale des secteurs, le rayon de courbure de la surface 35 extérieure 12 peut différer du rayon intérieur de la buse 5 de plusieurs dixièmes de millimètre sans que l'application des secteurs contre la paroi interne de la buse en soit affectée. Par contre, selon la technique antérieure, le disque obturateur est d'une seule pièce et la différence entre le diamètre intérieur de la buse et le diamètre extérieur du disque doit être la plus faible possible pour que le disque limite efficacement la contraction radiale de la buse lors du rechargement. Dans la pratique, pour un tel obturateur, un disque doit être usiné à chaque opération, au cas par cas, en fonction du diamètre intérieur de la buse. Selon l'invention le moyen d'obturation 10 convient à des buses dont les diamètres internes peuvent différer de plusieurs dixièmes de millimètre. Le moyen d'obturation 10 peut servir plusieurs fois. Chaque secteur 11 a, 11 b, 11c présente une surface interne ~o tronconique 13 dont la grande base est tournée vers l'extérieur, du côté opposé à la buse 5. La petite base de la surface interne 13 est située sensiblement à mi-épaisseur axiale des secteurs. Une autre surface tronconique 14, dont la grande base est tournée vers le fond de la soupape, complète la surface interne des secteurs. Généralement, les surfaces tronconiques 13 et 14 sont 1s symétriques par rapport à un plan orthogonal aux génératrices de la surface cylindrique 12 et situé à mi-épaisseur des secteurs. Le moyen d'obturation 10, également appelé obturateur ou cimblot, comprend un disque centreur 15 présentant une surface périphérique tronconique 16 conjuguée de la surface 13 des secteurs. 20 Un contre-disque 17 est prévu du côté opposé au disque 15, et comporte une surface périphérique tronconique 18 conjuguée de la surface 14 des secteurs. Le contre-disque 17 sert de butée axiale aux secteurs 11a, 11b, 11 c. L'angle a d'inclinaison (Fig.6 et 8) des génératrices des surfaces 25 tronconiques telles que 13, 14 et 16, 18 par rapport à une direction parallèle à l'axe géométrique X-X du disque centreur 15 est généralement compris entre 10 et 20 , de préférence égal à 15 2 . Un tel angle a permet d'exercer un serrage efficace sans coincement ou grippage. La matière du disque 15, du contre-disque 17 et des secteurs 11a-11c est choisie pour éviter le grippage et 30 peut être constituée d'aciers spéciaux. Le contre-disque 17 et les secteurs 11a-11 c peuvent être réalisés en acier inoxydable, en particulier nuance 304L. Le disque centreur 15 peut être réalisé en acier, notamment nuance 42CD4. Un moyen 19 de rapprochement axial du disque 15 et du contre-disque 17 est prévu pour provoquer une expansion radiale des secteurs 35 périphériques 11 a11 c. Un moyen d'écartement axial 20 du disque 15 et du contre-disque 17 est prévu pour permettre une contraction radiale des secteurs. Ce moyen d'écartement 20 comprend une plaquette transversale B liée en translation à une poignée H et munie de deux vis 20a, 20b diamétralement opposées. La poignée H est libre en rotation relativement à la plaquette B. Le moyen de rapprochement 19 comprend des vis 21, de préférence six vis, réparties à la périphérie du disque centreur 15. Chaque vis 21 est montée libre en rotation dans un trou 15a (Fig.6) du disque centreur, comportant un lamage 15b pour loger la tête de vis et l'arrêter par rapport au disque. Les vis 21 s'étendent dans l'espace compris entre le disque 15 et le contredisque 17 et sont vissées dans des trous taraudés du contre-disque 17. De préférence, les vis 21 ont une tête cylindrique avec trou borgne à six pans. ~o En faisant tourner les vis 21 à l'aide d'une clé, dans le sens du vissage, on provoque le rapprochement axial du disque 15 et du contre-disque 17 et l'expansion radiale des segments 11 a-11 c dont les surfaces tronconiques 13, 14 coopèrent avec les surfaces conjuguées 16, 18. La poignée H est disposée du côté extérieur du disque 15, suivant 15 son axe géométrique X-X. La poignée H se prolonge par une tige Ha (Fig.10 et 11) qui traverse, libre en rotation, un orifice central du disque 15. A la base de la tige Ha, la poignée H comporte un épaulement radial Hb servant de butée axiale à la face extérieure du disque 15. La plaquette B est liée axialement à la poignée H à l'extérieur du disque 15. L'extrémité Hc de la tige Ha est filetée et 20 vissée dans un trou taraudé au centre du contre-disque 17. Les vis 20a, 20b (Fig.4) diamétralement opposées du moyen d'écartement axial 20 comportent une portion cylindrique lisse qui traverse libre en rotation deux trous prévus dans la plaquette B. Du côté opposé au disque 15, les vis 20a, 20b présentent une tête cylindrique K, de plus grand diamètre 25 que le trou de la plaquette B, qui sert de butée contre cette plaquette. La portion filetée des vis 20a, 20b est vissée dans deux trous taraudés 22a, 22b (Fig.5) diamétralement opposés du disque 15. Lorsque le disque 15 est écarté axialement de l'épaulement Hb, on peut rapprocher le disque 15 de cet épaulement par vissage des vis 20a, 20b dont la tête est retenue par la 30 plaquette B. L'équipement comprend en outre une couronne de refroidissement 23 (Fig. 2 et 9) prévue pour entourer de manière ajustée la surface extérieure de la buse 5 au niveau du moyen d'obturation 10. Généralement, la buse 5 comporte sur sa surface extérieure, un 35 filetage 24 situé à un niveau inférieur à celui du siège 6. La couronne 23 comporte un taraudage permettant de la visser sur le filetage 24. La couronne 23 comporte un circuit de refroidissement 25 (Fig.9), notamment constitué par un serpentin tubulaire, avec un raccord d'entrée 25a et un raccord de sortie 25b, pour la circulation d'un liquide de refroidissement, notamment de l'eau, lors de l'opération de rechargement. La torche à plasma 9 est déplacée de manière entièrement automatisée au-dessus de la tête de buse à recharger. L'apport de poudre nécessite une fabrication spéciale en fonction de la matière de la buse. Pour toute nuance d'acier inoxydable austénitique, notamment pour l'acier 316L généralement utilisé pour la buse 5, le taux de ferrite de la poudre est imposé. Un pilotage des paramètres de rechargement est prévu et obtenu avec une machine spécifique M schématiquement représentée sur Fig.2, et ~o munie de moyens de centrage sur le corps 3 de soupape. La machine M permet de déplacer automatiquement la torche 9 au-dessus de la tête de buse 5, et comprend un distributeur de poudre (non représenté) pour la torche 9. Selon l'invention, une opération de rechargement et de réhabilitation in situ d'une buse de soupape de sûreté s'effectue de la manière suivante . 15 Comme illustré sur Fig. 1 et 2, l'ouverture 7 en haut du corps de soupape permet l'engagement d'un outil pour l'élimination préalable par usinage de l'ensemble des défauts sur la tête de la buse 5. Le moyen d'obturation ou cimblot 10 est ensuite mis en place dans la buse 5 à un niveau légèrement inférieur au siège 6 à recharger. Pour cela, 20 l'opérateur règle le diamètre extérieur des secteurs 11a-11c à une valeur inférieure à celle du diamètre intérieur de la buse 5 en dévissant partiellement la poignée H du contre-disque 17, ce qui permet un déplacement radial vers l'intérieur des segments 11a-11c. La poignée H reste cependant liée au contre-disque 17 pour assurer le maintien de l'ensemble. 25 L'opérateur, en maintenant le cimblot 10 par la poignée H, engage le contre-disque 17, les secteurs 11 a-11 c et le disque 15 dans la buse 5, comme illustré sur Fig.10. Par un réglage rapide obtenu en vissant davantage l'extrémité Hc dans le contre-disque 17, l'opérateur rapproche le contre-disque 17 du disque 30 15, et applique les secteurs 11 a-11 c contre la paroi interne de la buse 5 avec une pression suffisante pour que le cimblot 10 soit maintenu dans la buse. L'opérateur procède ensuite au blocage du cimblot 10 en vissant les vis 21 dans le contre-disque 17 pour provoquer le rapprochement axial du disque 15 et du contre-disque 17 et l'expansion radiale des secteurs 11a-11c 35 fermement appuyés contre la surface interne de la buse 5. La couronne de refroidissement 23 est ensuite vissée sur le filetage 24 de la buse, et son circuit de refroidissement est raccordé à une arrivée et une évacuation de liquide. I0 La machine M portant la torche 9 est mise en place sur la buse 5. Avant de débuter l'opération de rechargement, on assure une mise en température de la buse 5 en faisant circuler dans la couronne de refroidissement 23 de l'eau à une température d'environ 40 C suffisante pour assurer le refroidissement lors de l'opération de rechargement, tout en permettant de porter la température de la buse 5, au moment du début du rechargement, à une valeur voisine de 40 C, généralement comprise entre 40 C et 45 C . Ceci permet d'éviter des défauts de liaison entre buse et matière de rechargement, notamment lorsque l'opération a lieu en hiver à des w températures ambiantes relativement basses. Le serrage des vis 21 est effectué sous un couple de serrage déterminé, par exemple 12 mètres.newtons. Après usinage préliminaire et avant le début du rechargement, la section de la tête de buse correspond à celle représentée sur Fig. 12. 15 L'opération de rechargement est alors déclenchée et la torche à plasma 9 est déplacée automatiquement suivant le contour de la tête de buse en projetant des particules de poudre en fusion, ce qui conduit à la formation d'une couche de rechargement 26 illustrée sur Fig. 13. La tête de buse est reconstituée par dépose de matière, dans le respect des matériaux et des cotes d'origine. 20 Du fait de la précision de la dépose de la poudre métallique concentrée sur la tête de la buse, la matière en fusion ne déborde pratiquement pas radialement vers l'intérieur sur le cimblot 10 ou vers l'extérieur sur la couronne 23. Aucun soudage intempestif ne se produit entre la buse 5 et le cimblot 10 ou la couronne 23. 25 Il est à noter que la matière rechargée comme illustré sur Fig. 13 présente une section transversale dont les côtés s'évasent légèrement de bas en haut. Au cours de l'opération de rechargement, la couronne 23 de refroidissement permet de limiter la montée en température de la buse 5. Le 30 cimblot 10 bloqué à l'intérieur de la buse permet de limiter la diminution radiale du diamètre. Lorsque l'opération de rechargement est terminée et que la buse 5 est revenue à une température voisine de la température ambiante, l'opérateur peut démonter le cimblot 10 de la buse 5. Pour cela, les vis 21 sont d'abord 35 dévissées pour permettre un écartement axial entre le disque 15 et le contre-disque 17. Puis l'opérateur effectue un vissage des vis 20a, 20b du moyen d'écartement 20 dans le disque 15. Ce disque 15 est ainsi tiré vers la plaquette B et écarté du contre-disque 17 (Fig.11), ce qui permet aux ;secteurs 11a-11c de se rapprocher de l'axe géométrique du disque 15 et de décoller légèrement de la surface interne de la buse 5. L'opérateur peut alors retirer le cimblot 10 de la buse 5 puis la 5 couronne de refroidissement 23 par dévissage. La présence du cimblot 10 permet de limiter la diminution de diamètre interne de la buse 5 due à l'opération de rechargement à moins de 0,3 mm en général. En l'absence du cimblot 10, le resserrement de la tête de buse 5 pourrait atteindre 1 mm sur un diamètre d'environ 350 mm. ~o Après retrait du cimblot 10 et de la couronne de refroidissement 23, on effectue un usinage du profil de la matière à recharger pour aboutir à la section transversale rectangulaire illustrée sur Fig. 14. A ce stade, on procède à des contrôles de la couche de rechargement, notamment un contrôle par ultrasons. 15 On réalise ensuite le profil final de la tête de buse aux cotes d'origine comme illustré sur Fig. 15 en 28, ce qui permet à la soupape de bénéficier d'une buse 5 ayant une hauteur maximale en fin d'opération de rechargement et d'usinage. On peut ainsi par la suite réparer la soupape par un simple usinage de la couche rechargée 28 si nécessaire. 20 L'invention permet d'effectuer rapidement tout rechargement épais destiné à la reconstitution d'un profil nécessitant : - peu de contraintes, car un traitement thermique pour supprimer les tensions est impossible ; - peu de dilution dans la zone de liaison de métal de base/dépôt, ce 25 qui est obtenu grâce au contrôle de la température ; - l'absence de déformation sensible de la pièce d'origine ; - un contrôle de compacité lorsque nécessaire ; - des paramètres définis dans une fourchette pour l'intensité, la tension, la poudre (composition chimique), le débit de poudre, la vitesse de 30 rotation relative entre la torche à plasma et la buse, la vitesse de balayage, la préfusion, l'évanouissement (c'est-à-dire la fin du rechargement par la torche à plasma), et les débits gazeux ; - une absence de support de maintien du bain de fusion nécessaire ; - un travail sans visibilité ; 35 - une poudre spécifique nécessitant une fabrication spéciale
Equipement pour recharger en matière un siège de soupape, pour remise en état in situ d'une soupape disposée sur un circuit de fluide sous pression, le siège de soupape étant constitué par une buse (5) qui, au cours de réparations successives, subit des éliminations de matière, cet équipement comprenant un moyen de rechargement en matière de la buse pour une remise à un profil initial et un moyen d'obturation pour être ajusté et fixé dans l'extrémité ouverte de la buse afin de limiter la contraction thermique radiale due au rechargement à chaud. Le moyen de rechargement comprend un moyen de projection (P) d'une poudre en fusion, concentrée sur la partie à recharger, sans débordement radial sensible de la matière en fusion, notamment vers l'intérieur de la buse, et le moyen d'obturation (10) est expansible radialement de manière réversible, pour être bloqué dans la buse (5) lors de l'opération de rechargement, et être récupéré après cette opération.
1. Equipement pour recharger en matière un siège de soupape, pour remise en état in situ d'une soupape disposée sur un circuit de fluide sous pression, le siège de soupape étant constitué par une buse (5) qui, au cours de réparations successives, subit des éliminations de matière, cet équipement comprenant : - un moyen de rechargement en matière de la buse pour une remise à un profil initial ; - un moyen d'obturation pour être ajusté et fixé dans l'extrémité ouverte de la ~o buse afin de limiter la contraction thermique radiale due au rechargement à chaud, caractérisé en ce que : - le moyen de rechargement (R) comprend un moyen de projection (P) d'une poudre en fusion, concentrée sur la partie à recharger, sans débordement radial sensible de la matière en fusion, notamment vers l'intérieur de la buse, 15 - et le moyen d'obturation (10) est expansible radialement de manière réversible, pour être bloqué dans la buse (5) lors de l'opération de rechargement, et être récupéré après cette opération. 2. Equipement selon la 1 caractérisé en ce que le moyen de 20 rechargement (R) comprend une torche (9) à plasma d'arc transféré avec poudre. 3. Equipement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen d'obturation expansible (10) comprend : 25 - une ceinture (11) avec au moins trois secteurs périphériques disjoints (11 a,11 b,11 c) pouvant être déplacés radialement, chaque secteur présentant une surface cylindrique extérieure (12) propre à épouser la surface interne de la buse (5) et une surface interne tronconique (13), - un disque centreur (15) présentant une surface périphérique tronconique (16) 30 conjuguée de celle des secteurs, - un contre-disque (17) de butée axiale des secteurs (11a, 11b., 11c), - un moyen (19) de rapprochement axial du disque (15) et du contre-disque (17) pour provoquer une expansion radiale des secteurs (11 a, 11 b, 11c), et ainsi leur blocage, et 35 - un moyen d'écartement axial (20) du disque (15) et du contre-disque (17) pour permettre une contraction radiale des secteurs (11 a, 11 b, 11 c), et leur déblocage. 4. Equipement selon la 3, caractérisé en ce que la ceinture comporte trois secteurs périphériques disjoints (11 a,11 b,11 c), chaque secteur s'étendant selon un angle de sensiblement 120 . 5. Equipement selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le disque (15) et le contre-disque (17) présentent des surfaces périphériques tronconiques (16, 18) orientées en sens inverse, avec la petite base tournée vers l'intérieur. w 6. Equipement selon la 5, caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison (a) des génératrices de la surface tronconique du disque centreur (15) par rapport à l'axe géométrique du disque est compris entre 10 et 20 . 7. Equipement selon la 6, caractérisé en ce que l'angle 15 d'inclinaison (a) des génératrices de la surface tronconique du disque centreur (15) par rapport à l'axe géométrique du disque est égal à 15 2 . 8. Equipement selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce que le moyen de rapprochement axial (19) entre le disque et le contre-disque 20 comprend des vis (21) réparties à la périphérie du disque (15), tournant librement dans le disque (15) et engagées dans des trous taraudés prévus dans le contre-disque (17). 9. Equipement selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce qu'il comprend une couronne de refroidissement (23) prévue pour entourer la surface extérieure de la buse (5) au niveau du moyen d'obturation (10), cette couronne (23) comportant un circuit de refroidissement (25) pour la circulation d'un liquide, notamment de l'eau. 3o 10. Equipement selon la 9 pour le rechargement d'une buse (5) dont la surface extérieure comporte un filetage (24) à proximité axiale de la partie à recharger, caractérisé en ce que la couronne extérieure (23) comporte un taraudage propre à être vissé sur le filetage de la buse au moment de l'opération. 35 11. Procédé pour recharger en matière un siège de soupape, pour remise en état in situ d'une soupape disposée sur un circuit de fluide sous pression, comme par exemple un circuit vapeur de centrale nucléaire, le siège desoupape étant constitué par une buse qui, au cours de réparations successives, subit des éliminations de matière, ce procédé comprenant une étape de rechargement en matière de la buse pour une remise à un profil initial , étape au cours de laquelle l'ouverture de la buse est obturée afin de limiter la s contraction thermique radiale due au rechargement à chaud, caractérisé en ce que : - on obture la buse avec un moyen d'obturation (10) expansible radialement de manière réversible, qui est bloqué dans la buse (5) au voisinage de l'extrémité ouverte, 10 - on effectue le rechargement par projection d'une poudre en fusion, concentrée sur la partie à recharger, sans débordement radial sensible de la matière en fusion, notamment vers l'intérieur de la buse, - et, après rechargement, on assure une contraction radiale du moyen d'obturation pour le dégager de la buse pour le réutiliser. 15 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la projection de poudre en fusion est effectuée avec une torche (9) à plasma d'arc transféré avec poudre. 20 13. Procédé selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que l'obturation de la buse est réalisée par rapprochement axial d'un disque (15) et d'un contre-disque (17) ayant des surfaces périphériques tronconiques qui coopèrent avec une surface tronconique interne conjuguée d'une ceinture (11) comportant au moins deux secteurs périphériques disjoints (11 a,11 b,11 c) pouvant être 25 déplacés radialement , chaque secteur présentant une surface cylindrique extérieure (12) propre à épouser la surface interne de la buse (5), tandis que la contraction radiale des secteurs (11 a, 11 b, 11c) est réalisée par écartement axial du disque (15) et du contre-disque (17). 30 14. Procédé selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce qu'on assure une circulation de liquide de refroidissement autour de la buse pendant l'opération de rechargement. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la température 35 d'entrée du liquide de refroidissement est voisine de 40 C.
B,F
B23,F16
B23K,F16K
B23K 10,F16K 43
B23K 10/02,F16K 43/00
FR2899415
A1
PROCEDE DE ROUTAGE MULTICHEMIN AVEC CONTROLE MUTUEL, ET ROUTEUR POUR UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION
20,071,005
L'invention concerne les réseaux de communication, à commutation de flux de paquets, et plus )récisément un procédé de routage distribué et multichemin ; ainsi qu'un routeur pour la mise en oeuvre de ce procédé. Un tel procédé permet soit d'améliorer la robustesse du réseau en cas d'augmentation du trafic, soit d'allouer moins de ressources our constituer des liens, pour une qualité de service donnée. De façon très schématique, un réseau de communication peut être réduit à des routeurs, connects les uns aux autres par des liens. Quand un routeur reçoit un io paquet de données :ur un de ses ports, il le mémorise temporairement puis le ré-émet à partir d'un au re port choisi de telle façon qu'il permet à ce paquet d'atteindre sa destination finale, après avoir transité éventuellement à travers d'autres routeurs. Chaque routeur possede une table, dite de routage, qui lui permet de choisir le port de retransmission peur chaque paquet, en fonction notamment de sa destination 15 finale. Dans de tek réseaux, l'opération de routage consiste à calculer au niveau des routeurs, ou du réseau, le chemin (ou path en anglais) que chaque flux de données va devoir suivre pour parvenir au niveau de sa destination finale, éventuellement à moi idre coût. Un tel chemin est constitué d'une séquence ordonnée 20 de liens ou sauts hops en anglais) établis entre des paires de routeurs voisins (ou consécutifs), entre un routeur source et un routeur de destination. Ces chemins sont généralement déterminés de manière à supporter le trafic en fonction d'au moins un critère (avec ou sans contrainte(s)), comme par exemple la bande passante disponible, le nombre de liens, le coût administratif, et le temps de transit. 25 Afin qu'un lien puisse supporter une surcharge de trafic induite par une rafale passagère, il e;t par exemple possible de sur-dimensionner Ici capacité qui lui est allouée. C'est notamment ce que l'on fait dans le cas d'un routage reposant sur un unique chemin ( rnonochemin en français, Single-Path en anglais). II est également possible de modifier la répartition de la charge en mettant 30 en oeuvre un routage de type multichemin (ou MP pour Multiple-P(3th en anglais) en prévoyant pour certains chemins, définis chacun entre un routeur source et un routeur de destinatior, au moins un chemin disjoint alternatif, défini entre ces mêmes routeurs source et dE destination. Dans ce cas, on définit pour chaque chemin un seuil de trafic au-delc duquel on considère qu'il y a surcharge de trafic, et en cas de 2 2899415 détection d'un dépassement de seuil on transfère progressivement la surcharge de trafic vers au moins L n chemin alternatif au moins partiellement disjoint. Ce type de routage multichemin permet de faire une répartition de charge (ou load balancing en anglais) destinée à répartir le trafic au sein du réseau et/ou anticiper les 5 surcharges de lien(s), et donc de router plus de trafic et de mieux dimensionner le réseau. La fonction Je routage est généralement distribuée dans tous les routeurs d'un réseau, ce qui r ermet à chaque routeur de réagir rapidement lorsqu'un risque de surcharge apparaît sur un lien partant ce routeur. Un procédés de routage multichemin et distribué est décrit dans le document brevet FR 2869746 (ou EP 1615397) (il s'agit p us précisément d'un procédé de routage multicritère adaptatif appelés RMC (pour Routing with Multiple Criteria )). Il consiste notamment à attacher, à chaque poquet, l'identité du premier routeur qu'il a traversé et qui fait du routage multichemin et à constituer, dans chaque routeur, une table de routage à trois dimensions, qui prend en compte cette identité pour router un paquet. Lorsqu'un routage de type multichemin et distribué est réalisable dans une pluralité de routeurs d'un réseau, le routage multichemin peut être utilisé par plusieurs routeurs sirr ultanément. Dans les procédés connu de routage multichemin, rien n'est prévu pour éviter que l'utilisation d'un lien dans un chemin alternatif puisse amener la surcharge de ce lien. Ceci peut arriver surtout lorsqu'un lien est utilisé pour plusieurs chemins alt{ rnatifs simultanément. Le but de l'invention est de proposer un procédé de routage multichemin et distribué permettant c e remédier à la surcharge d'un lien dans ces circonstances. Un premier objet de l'invention est un procédé de routage distribué multichemin, sur des liens entre des routeurs d'un réseau de télécommunication, le passage d'un routage mono-chemin à un routage multichemin consistant en une déviation de flux d'ur chemin par défaut vers un chemin alternatif ; caractérisé en ce qu' il consiste à : -détecter dar s un premier routeur une surcharge sur un lien situé sur moins un chemin alternatif Jtilisé par au moins un deuxième routeur pour acheminer des flux de paquets de dcnnées de ce deuxième routeur vers un routeur dit de destination, - et envoyer lors du premier routeur à au moins ce deuxième routeur une instruction dite d'ajustement en amont demandant de supprimer au moins partiellement une déviation de flux de paquets de données vers ce chemin alternatif. 3 2899415 Le procédé ainsi caractérisé permet de réduire la charge d'un lien surchargé à la suite d'au moirs une déviation, parce que l'envoi d'une instruction vers un noeud, situé en amort, qui a décidé cette déviation, permet à ce noeud de réagir en supprimant cette déviation. 5 Selon un mod : mise en oeuvre préférentiel, il consiste en outre à : - déterminer dans le premier routeur tous les deuxièmes. routeurs qui utilisent ce lien pour un chemi i alternatif , - prévoir, à pertir de mesures statistiques préalables, les diminutions de flux pouvant être obtenue; respectivement par la suppression éventuelle des déviations sur 10 les chemins alternatifs qui passent par ce lien, - choisir un J)u plusieurs de ces deuxièmes routeurs en comparant une diminution de flux qui est souhaitable pour ce chemin alternatif,, avec les diminutions de flux pouvant êtrE obtenues respectivement par la suppression éventuelle des déviations sur les chemins alternatifs qui passent par ce lien, 15 - et envoyer au(x) deuxième routeur(s) ainsi choisi(s) une instruction d'ajustement en arront demandant de supprimer au moins partiellement une déviation de flux vers un chemin alternatif qui passe par ce lien. Le procédé ainsi caractérisé permet d'optimiser le choix de la déviation à supprimer. 20 L'invention a missi pour objet un routeur pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Il est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de calcul agencés pour: - détecter une surcharge sur un lien partant de ce premier routeur et situé sur moins un chemin alternatif utilisé par au moins un deuxième rouleur, 25 - et envoyer alors du premier routeur à au moins ce deuxième routeur une instruction dite d'ajustement en amont demandant de supprimer au moins partiellement une déviation de flux de paquets de données vers ce chemin alternatif. Selon un mcde de réalisation préférentiel, lesdits moyens de calcul sont agencés pour : 30 - déterminer dans le premier routeur tous les deuxièmes routeurs qui utilisent ce lien pour un chem n alternatif, - prévoir, à rartir de mesures statistiques préalables, les diminutions de flux pouvant être obtenus respectivement par la suppression éventuelle des déviations sur les chemins alterratifs qui passent par ce lien, 4 2899415 - choisir un eu plusieurs de ces deuxièmes routeurs en comparant une diminution de flux qu est souhaitable pour ce chemin alternatif, avec les diminutions de flux pouvant être obtenues respectivement par la suppressior éventuelle des déviations sur les chemins alternatifs qui passent par ce lien, 5 - et envoyer au(x) deuxième routeur(s) ainsi choisi(s) une instruction d'ajustement en amont demandant de supprimer au moins partiellement une déviation de flux vers :e chemin alternatif. L'invention ast particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de communication à protocole Internet (appelé aussi IP ). lo Elle peut aussi être appliquée aux réseaux à plan de contrôle MPLS (cc MultiProtocol Label Switching -commutation d'étiquettes) ou GMPLS ( Generalized MPLS ). Elle est applicable sans di ficultés aux réseaux ayant un grand nombre de routeurs. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques apparaîtront à l'aide de la description ci-dessous et de la figure unique l'accompagnant. 15 L'invention concerne tous les réseaux mettant en oeuvre un procédé connu de routage de flux de paquets de données, qui a les caractéristiques suivantes : - Suite à une alarme de dépassement de charge autorisée sur un lien, un routeur R décide de dévier une pluralité de sous-ensembles de flux, B1, ..., Bn d'un chemin par défaut PO vers un chemin alternatif Pi, choisi parmi les chemins 20 alternatifs P1, P2, F3, etc, permettant d'aller du routeur R vers un routeur de destination D. Avant d'effectuer lui-même cette déviation, le routeur R envoie une instruction de déviation à lui-même et à tous les routeurs situés en aval de ce routeur R sur tous les chemins alternatifs P1, P2, P3, etc, permettant d'aller clu routeur source R jusqu'au routeur ce destination, D. La déviation du trafic d'un lien est réalisée 25 progressivement par une suite d'instructions de déviation, chacune portant par exemple sur 5% du trafic de ce lien. - Aucune in >truction de déviation n'est émise le long du chemin par défaut P0. Mais seuls les i outeurs du chemin par PO faisant aussi partie d'un chemin alternatif sont suscep':ibles de recevoir des instructions de déviations. 30 - L'instruction de déviation, notée FDA dans ce qui suit, contient les informations suivantes : -- te la date d'émission de l'instruction, cette émission étant déclenchée par la décision du passage du routage monochemin au routaçie multichemin, 5 2899415 - ta Ici date de la dernière alarme qui conduisit le routeur R à prendre cette décision, R l'identité du routeur qui émet l'instruction de déviation, - - les identités B1, ..., Bn des sous-ensembles de flux qui sont 5 concernés par cette instruction de déviation, - - P1 le chemin alternatif (sous la forme d'une liste de sauts) que doivent suivre tous les sous-ensembles de flux identifiés par B1, ..., Bn. FDA = R, te, tä { B1, ..., Bn }, Pl constitue une instruction de déviation des 10 sous-ensembles de f ux B1, ..., Bn vers le chemin alternatif Pl. Cette instruction n'indique que les scus-ensembles de flux déviés par le routeur R qui émet cette instruction. Elle ne mE ntionne pas ceux qui doivent rester sur le chemin par défaut P0. Cette instruction a pcur effet d'assurer le routage de ces sous-ensembles de flux B1, Bn tout le long c u chemin alternatif Pl en aval du routeur R qui est passé en 15 mode multichemin. I est à remarquer qu'elle n'affecte pas le routage des flux qui doivent rester sur le chemin par défaut. - Chaque instruction de déviation reçue par un routeur est mémorisée dans ce routeur. Lorsqu'elle sera exécutée, son exécution consnstera à transformer l'instruction de déviation en une instruction de routage pour chaque sous-ensemble Bi 20 mentionné dans l'instruction de déviation. Chaque instruction de routage ainsi générée peut être uti isée pour mettre à jour, la table de routage du routeur qui l'a reçue. Mais cette instruction de routage n'est pas forcément exécutée. Plusieurs routeurs peuvent être passés en mode de routage multichemin et être en concurrence avec le routeur R pour donner des instructions contradictoires à un même routeur Ra 25 situé en aval. Ils peuvent avoir envoyé des instructions différentes, au cours d'un même cycle de décision, en ce qui concerne un même sous-ensemble de flux, Bi, et une même destination D. Pour maintenir la cohérence entre les décisions de routage des routeurs, c'est à dire sélectionner un seule sortie du routeur Ra en aval du routeur R, pour un sous-ensemble Bi donné, pour une destination D donnée, pendant un 30 cycle de décision dcnné, les instructions concernant ce sous-ensemble Bi et cette destination D, sont traités selon un ordre de priorité. Cet ordre est défini par des règles globales qui sont les mêmes dans tous les routeurs du réseau, ce qui permet d'assurer que tous lei routeurs destinataires d'une instruction la traitent avec la même priorité et donc exécutent une instruction prioritaire en même temps, ce qui, en plus 6 2899415 de lever les contradictions, permet d'éviter les déviations de trafic, et des boucles. - Une instruction mémorisée qui n'est pas prioritaire à un moment donné peut le devenir par la suite, par exemple si le routeur dont l'instruction avait la priorité est repassé en mode routage mono-chemin. Toutes les instructions de routage 5 relatives à un ensemble Bi sont mémorisées. Une instruction de routage pour un ensemble Bi n'est effacée que au moment où les flux de Bi sont à nouveau routés selon le chemin par défaut. - Selon un mode de mise en oeuvre préférentiel, les règles définissant la priorité sont les suivantes. Elles sont appliquées successivement dans cet ordre, si c'est 10 nécessaire pour départager des instructions concurrentes : --1) L'instruction de routage qui a la date d'émission te la plus récente est plus prioritaire. -- 2) Si plusieurs instruction de routage ont la même date d'émission, l'instruction de routage qui a la date d'alarme ta la plus récente est plus 15 prioritaire. -- 3) Si plusieurs instruction de routage ont la môme date d'émission te , et la même date d'alarme ta, l'instruction de routage qui vient du routeur R le plus proche du routeur de destination D, est plus prioritaire. -- 4) Si plusieurs instructions de routage ont la même date d'émission te , 20 la même date d'alarme ta, et viennent de routeurs qui sont à une même distance du routeur de destination D, alors l'instruction de routage la plus prioritaire est celle qui contient une identité de routeur émetteur R telle que cette identité R a un certain ordre lexical. - Une variante du procédé selon l'invention comporte une règle 25 supplémentaire, portant sur un critère local. Elle permet d'éviter un allongement incontrôlé du trajet effectué par un ensemble de flux. Si cette variante est mise en oeuvre, la règle supplémentaire est appliquée préalablement aux règles 1 à 4, définies précédemment, et qui portent sur des critères globaux,. Cette règle supplémentaire est la suivante : Sélectionner l'instruction de routage telle que la 30 distance, mesurée en nombre de sauts, entre le noeud considéré et le noeud de destination, sur le chemin alternatif mentionné dans cette instruction, est la plus courte. Les règes 1 à 4 ne sont alors utilisées qu'en cas d'égalité des distances pour toutes les instructions de routage applicables à un flot. 7 2899415 - D'autre pat, les instructions reçues ne peuvent être exécutées qu'après un délai prédéterminé, compté à partir d'un début de cycle dit de décision, synchrone pour tous les routeur de sorte que si une instruction arrive en retard par rapport à une autre émise plus ard (parce qu'elle a suivi un chemin plus long), elle ne perd pas 5 la priorité à laquelle Elle a droit par sa date d'émission te. - Lorsque le routeur R décide de revenir au mode de routage monochemin, c'est à dire faire passer une pluralité de sous-ensembles de flux, B1, ..., Bn d'un chemin alternatif Pl vers un chemin par défaut PO pour atteindre un routeur de destination D, il émet un autre type d'instruction, dite de retour, notée FRA. Comme lo pour la déviation, le retour est fait progressivement, par exemple par pas correspondant à 10% du trafic dévié. Avant d'effectuer lui-même ce retour, le routeur R envoie une instruction de retour à lui-même et à tous les routeurs situés en aval de ce routeur R sur le chemin alternatif Pl, jusqu'au routeur de destination D. L'instruction FRA con ient les informations suivantes : 15 -- R l'identité du routeur qui émet l'instruction de retour, -- les iJentités Bi, ..., Bj des sous-ensembles de flux qui sont concernés par celte instruction de retour (elle ne concerne pas forcément tous les sous-ensembles B1, ..., Bn déviés par la précédente instruction de déviation), 20 -- Pl l'identité du chemin alternatif que suivent ces des sousenserrbles de flux Bi, ..., Bj, et qu'ils doivent quitter pou revenir sur le chemi i par défaut, prédéterminé et donc connu de tous les routeurs. L'exécution le l'instruction de retour consistera à effacer dans la table de routage les instructions de routage correspondantes, c'est à dire contenant les 25 informations comprises dans l'instruction de retour. Les instructions de retour sont exécutées avant les instructions de déviation. La figure représente un exemple de réseau mettant en ouvre le procédé selon l'invention Ce réseau comporte huit routeurs R1, ..., R8. Le routeur R1 est relié au routeur R5 notam-nent par un chemin R1-R2-R4-R5 et par un chemin R1-R7-R8- 30 R5. Un routeur central R3 est relié directement à chacun des routeurs R2, R4, R5, R7, R8, et il relié au routeur R1 via un routeur R6. Dans l'exemple illustré par cette figure, le chemin par défaut entre le routeur R3 et le routeur R5 pour tous les sous-ensembles de flux est le chemin R3-R5. A un instant donné, le lien R3-R5 approche de la saturation alors qu'il est utilisé dans un 8 2899415 chemin alternatif R2-R3-R5, conformément à une instruction FDA envoyée par le routeur R2, et alors qu'il est utilisé dans un chemin alternatif R7-R3-R5, conformément à une autre instruction FDA envoyée par le routeur R7. Le routeur R3 reçoit une alarme lui signalant que le lien R3-R5 approche de la 5 saturation. Conformément à l'invention, le routeur R3 émet alors une instruction dite d'ajustement multicl-emin en amont, UMFA ( Upstream Multipath Forwarding Adjustment en Ang ais). Cette instruction UMFA est envoyée vers tous les routeurs qui ont envoyé précédemment des instructions de déviation FDA à ce routeur R3, en ne considérant que les instructions de déviation FDA qui ont encore un effet à l'instant lo considéré, l'effet d'une instruction de déviation FDA pouvant avoir été annulé par une instruction de retour RFDA reçue postérieurement. Dans cet exemple, le routeur R3 détermine, parmi les routeurs R2 et R7 qui lui ont envoyé des instructions FDA, quel routeur pourrait probablement dévier le plus de trafic hors du chemin R3-R5 qui est surchargené ; et il lui adresse cette instruction d'ajustement en amont, UMFA. 15 Si le routeur R3 est présentement en mode monochernin, le comportement du routeur R3 dépend de l'historique des alarmes reçues par le routeur R3 et concernant le lien R3- R5 : - Si c'est la première fois que le routeur R3 reçoit une telle alarme, il reste dans le mode monochemin. 20 - Si ce n'est pas la première fois que le routeur R3 reçoit une telle alarme, il passe alors dans le mode -nultichemin. Il émet une instruction de déviation FDA vers des noeuds situés en aval, sur tous les chemins alternatifs (c'est à dire ne passant pas par R3-R5) dans la direc ion d'un routeur de destination. Par exemple, l'instruction FDA émise peut demander qu'une partie des flux destinés au routeur R5 passent par le 25 chemin alternatif R3-R8-R5 au lieu du chemin par défaut R3-R5. Pour déterminer, parmi les routeurs R2 et R7 qui lui ont envoyé des instructions FDA, quel routeur pourrait probablement dévier le plus de trafic hors du chemin R3-R5 qui esa surchargené, le routeur R3 mémorise un historique de mesures (statistiques) de flux. Chaque fois qu'il a reçu et exécuté une instruction de déviation 30 FDA, du routeur R2 par exemple, il a constaté et mesuré (statistiquement) une augmentation de la riesure du flux émis sur le chemin R3-R5, pour un sous-ensemble de flux donné et peur une destination donnée. Réciproquement, à partir de la connaissance de cette augmentation, il peut prévoir une diminution équivalente de la mesure (statistique) les flux, s'il demande au routeur R2 une suppression de la 9 2899415 déviation pour ce sous-ensemble de flux donné et pour cette clestination donnée. II peut faire une prévision analogue pour les flux qui ont été précédemment déviés par le noeud R7. Il fait ces deux prévisions puis les compare à la diminution de flux qui est s souhaitable pour sou ager le lien R3-R5. Enfin, il émet une ou plusieurs instructions UMFA, pour demander une déviation de flux sur un chemin n'utilisant pas le lien R3-R5, par exemple un ciutre chemin alternatif ou le chemin par défaut, au routeur R2, ou au routeur R7, cu aux deux routeurs, selon l'importance de la diminution à obtenir. Pour ne pas déstabiliser le réseau, il est toujours préférable de commander io progressivement une déviation. En l'occurrence, il est préférable d'émettre une suite d'instructions UMFA provoquant chacune une petite diminution des flux sur le lien R3-R5. En outre, le fait de demander à tous les routeurs en amont, R2 et R7, de détourner leur trafic da R3-R5 risquerait de surcharger d'autres liens. La mise en oeuvre du procédé selon l'invention dans un routeur est à la 15 portée d'un Homme (le l'Art, en réalisant des moyens logiciels réalisant les opérations décrites ci-dessus. l0
Ce procédé consiste à : - détecter dans un premier routeur (R3) une surcharge sur un lien (R3-R5) situé sur moins un chemin alternatif (R2-R3-R5) utilisé par au moins un deuxième routeur (R2) pour acheminer des flux de paquets de données de ce deuxième routeur (R2) vers un routeur dit de destination (R5),- et envoyer alors du premier routeur (R3) à au moins ce deuxième routeur (R2) une instruction dite d'ajustement en amont (UMFA) demandant de supprimer au moins partiellement une déviation de flux de paquets de données vers ce chemin alternatif (R2-R3-R5).
1) Procédé de routage distribué multichemin, sur des liens entre des routeurs (R1, ... , R8) d'un réseau de télécommunication, le passage d'un routage mono- chemin à un routage multichemin consistant en une déviation de flux d'un chemin par défaut (R2-R4-R5 vers un chemin alternatif (R2-R3-R5) ; caractérisé en ce qu' il consiste à : - détecter dan; un premier routeur (R3) une surcharge sur un lien (R3-R5) situé sur moins un chemin alternatif (R2-R3-R5) utilisé par au moins un deuxième routeur lo (R2) pour acheminer des flux de paquets de données de ce deuxième routeur (R2) vers un routeur dit de destination (R5), - et envoyer alors du premier routeur (R3) à au moins ce deuxième routeur (R2) une instruction d te d'ajustement en amont (UMFA) demandant de supprimer au moins partiellement one déviation de flux de paquets de données vers ce chemin 15 alternatif (R2-R3-R5). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste en outre à: - déterminer clans le premier routeur (R3) tous les deuxièmes routeurs (R2, R7) 20 qui utilisent ce lien (R1-R5) pour un chemin alternatif (R2-R3-R5), - prévoir, à partir de mesures statistiques préalables, les diminutions de flux pouvant être obtenue; respectivement par la suppression éventuelle des déviations sur les chemins alternatif. (R2-R3-R5) qui passent par ce lien (R3-R5), - choisir un ou plusieurs de ces deuxièmes routeurs (R2, R7) en comparant une 25 diminution de flux qLi est souhaitable pour ce chemin alternatif (R2--R3-R5), avec les diminutions de flux pouvant être obtenues respectivement par la suppression éventuelle des déviati Dns sur les chemins alternatifs (R2-R3-R5) qui passent par ce lien (R3-R5), et envoyer au(x) deuxième routeur(s) ainsi choisi(s) une instruction 30 d'ajustement en amont (UMFA) demandant de supprimer au moins partiellement une déviation de flux vers un chemin alternatif (R2-R3-R5) qui passe par ce lien (R3-R5). 3) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que si la surcharge persiste sur le même ien, il consiste en outre à faire passer le premier routeur (R3) du routage monochemir au routage multichemins, si ce n'est pas déjà fait. 11 2899415 4) Routeur (R i) susceptible d'être relié par une pluralité de liens à d'autres routeurs (R1, ... , R8 d'un réseau de télécommunication, comportant des moyens pour décider le passage d'un routage mono-chemin à un routage multichemin 5 consistant en une dév ation de flux d'un chemin par défaut (R2-R4-R5) vers un chemin alternatif (R2-R3-R5); caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de calcul agencés pour : - détec er une surcharge sur un lien (R3-R5) partant de ce premier routeur (R3) et situé sur moins un chemin alternatif (R2-R3-R5) utilisé par au lo moins un deuxième routeur (R2), - et envoyer alors du premier routeur (R3) à au moins ce deuxième routeur (R2) une instruction dite d'ajustement en amont (UMFA.) demandant de supprimer au moins partiellement une déviation de flux de paquets de données vers ce chemin alternatif (R2-R3-R5). 15 5) Routeur selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de calcul sont agencés p Dur : - déterminer clans le premier routeur (R3) tous les deuxièmes routeurs (R2, R7) qui utilisent ce lien (R:i-R5) pour un chemin alternatif (R2-R3-R5), 20 - prévoir, à partir de mesures statistiques préalables, les diminutions de flux pouvant être obtenues respectivement par la suppression éventuelle des déviations sur les chemins alternatifs (R2-R3-R5) qui passent par ce lien (R3--R5), - choisir un ou plusieurs de ces deuxièmes routeurs (R2, R7) en comparant une diminution de flux qt i est souhaitable pour ce chemin alternatif (R2--R3-R5), avec les 25 diminutions de flux pouvant être obtenues respectivement par la suppression éventuelle des déviati ans sur les chemins alternatifs (R2-R3-R5) qui passent par ce lien (R3-R5), - et envoyer au(x) deuxième routeur(s) ainsi choisi(s) une instruction d'ajustement en amont (UMFA) demandant de supprimer au moins partiellement une 30 déviation de flux vers ce chemin alternatif (R2-R3-R5). 6) Routeur se on la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de calcul sont agencés an outre pour faire passer le premier routeur (R3) du routage monochemin au routage multichemins, si ce n'est pas déjà fait.
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FR2901892
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE TRAITEMENT PHOTOGRAPHIQUE.
20,071,207
La présente invention concerne un dispositif et un procédé de traitement photographique, et plus particulièrement, un dispositif et un procédé de traitement photographique destinés à améliorer le rendement par minimisation d'un agencement entier de la chaîne de traitement photographique. En général, un traitement photographique est utilisé pour appliquer des motifs à un substrat lors de la fabrication d'un dispositif à semi-conducteur, un dispositif d'affichage plat, etc. Le traitement photographique comprend les étapes consistant à appliquer un revêtement de résine photosensible sur un substrat, accomplir une exposition de la résine photosensible appliquée sur le substrat, et accomplir un développement du substrat exposé. Lors de l'accomplissement de l'exposition, la résine photosensible appliquée est exposée de manière sélective. La figure 1 est un agencement destiné à illustrer de manière simplifiée un dispositif photographique de l'art connexe. Tel que représenté sur la figure 1, le dispositif photographique de l'art connexe est prévu avec une unité de chargement/déchargement 10 qui charge ou décharge un substrat ; une unité de nettoyage 20 qui nettoie le substrat ; une chaîne d'application de revêtement qui applique un revêtement de résine photosensible sur le substrat nettoyé ; une unité d'exposition 110 qui applique un traitement d'exposition à la résine photosensible dont est revêtu le substrat ; une titreuse 120 qui forme un code d'identification sur le substrat exposé ; et une chaîne de développement qui met en pratique un traitement de développement du substrat par l'intermédiaire de la titreuse 120. L'unité de chargement/déchargement 10 charge le substrat dans l'unité de nettoyage 20 après avoir extrait le substrat d'un chargeur déplacé par un dispositif de transport. De même, l'unité de chargement/déchargement 10 décharge le substrat de la chaîne de développement, puis charge le substrat dans le chargeur. L'unité de nettoyage 20 nettoie le substrat qui est chargé par l'unité de chargement/déchargement 10. L'unité de nettoyage 20 est prévue avec un transporteur de nettoyage qui transporte le substrat jusqu'à la chaîne d'application de revêtement ; et une partie de nettoyage qui pulvérise une solution de nettoyage sur le substrat transporté afin de nettoyer le substrat. La chaîne d'application de revêtement est prévue avec un premier bras robotisé 30 qui sort le substrat nettoyé de l'unité de nettoyage 20 ; une étuve de déshydratation (DHP) 40 qui déshydrate le substrat amené par le premier bras robotisé 30 ; un premier transporteur 50 qui transporte le substrat déshydraté ; une R:1Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc 1/28 27/09/200617:19 unité d'application de revêtement 60 qui applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat transporté par le premier transporteur 50 ; un dessiccateur sous vide (VCD) 70 qui fait durcir la résine photosensible appliquée sur le substrat ; un dispositif d'élimination de solvant 80 qui élimine du solvant du substrat ; un tampon 90 qui stocke temporairement le substrat à partir duquel le solvant est éliminé ; un réducteur de température 92 qui réduit une température de substrat amené par le tampon 90 ; et un deuxième bras robotisé 100 qui amène le substrat du tampon 90 à un réducteur de température 92, charge le substrat ayant la température réduite dans l'unité d'exposition 110, sort le substrat exposé de l'unité d'exposition 110, et charge le substrat exposé dans la titreuse 120. Le premier bras robotisé 30 sort le substrat nettoyé de l'unité de nettoyage 20, et charge le substrat nettoyé dans l'étuve de déshydratation 40. De même, le premier bras robotisé 30 sort le substrat déshydraté de l'étuve de déshydratation 40, et charge le substrat déshydraté dans le premier transporteur 50. L'étuve de déshydratation 40 est formée d'une plaque chauffante qui est chauffée à une température comprise entre 110 C et 130 C. De même, l'étuve de déshydratation 40 déshydrate le substrat, chargé par le premier bras robotisé 30, au moyen de la plaque chauffante. Le premier transporteur 50 transporte le substrat déshydraté chargé par le premier bras robotisé 30 jusqu'à l'unité d'application de revêtement 60. L'unité d'application de revêtement 60 est prévue avec un troisième bras robotisé 62 qui sort le substrat du premier transporteur 50 ; un applicateur de revêtement 64 qui applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé par le troisième bras robotisé 62 ; et un quatrième bras robotisé 66 qui sort le substrat de l'applicateur de revêtement 64 et charge celuiùci dans le VCD 70, et extrait le substrat du VCD 70 et charge celuiùci dans le dispositif d'élimination de solvant 80. Le troisième bras robotisé 62 sort le substrat du premier transporteur 50, et charge le substrat dans l'applicateur de revêtement 64. L'applicateur de revêtement 64 applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé par le troisième bras robotisé 62. Après avoir appliqué le revêtement de résine photosensible sur le substrat au moyen de l'applicateur de revêtement 64, le quatrième bras robotisé 66 sort le substrat revêtu de la résine photosensible de l'applicateur de revêtement 64, et charge celuiùci dans le dessiccateur sous vide 70. De même, après durcissement de la résine photosensible appliquée sur le substrat au moyen du dessiccateur sous vide 70, le quatrième bras robotisé 66 extrait le substrat durci du dessiccateur sous vide 70, et charge celuiùci dans le dispositif d'élimination de solvant 80. R:\13revels\2580012 5 8 1 3--06092 6-Demande.doc -2/28 27/09/2006 17:19 Le dessiccateur sous vide 70 dessèche la résine photosensible du substrat chargé par le quatrième bras robotisé 66 à l'état de vide peu poussé. Le dispositif d'élimination de solvant 80 est prévu avec un four d'élimination de solvant 82 qui élimine le solvant du substrat avec une plaque chauffante molle (SHP) ; et un cinquième bras robotisé 84 qui extrait le substrat du four d'élimination de solvant 82 et charge celuiùci dans le tampon 90. Le four d'élimination de solvant 82 élimine le solvant du substrat chargé par le quatrième bras robotisé 66 avec la plaque SHP qui est chauffée à une température comprise entre 110 et 130 . Après avoir éliminé le solvant du substrat dans le four d'élimination de solvant 82, le cinquième bras robotisé 84 sort le substrat exempt de solvant du four d'élimination de solvant 82, et charge celuiùci dans le tampon 90. Le tampon 90 stocke temporairement le substrat chargé par le cinquième bras robotisé 84. Le réducteur de température 92 abaisse la température du substrat chargé par le cinquième bras robotisé 84 jusqu'à environ 23 C. Pour ce faire, le réducteur de température 92 est formé selon une structure à double couche comportant une plaque froide. Le deuxième bras robotisé 100 extrait le substrat, qui est temporairement stocké, du tampon 90, et charge celuiùci dans le réducteur de température 92. De même, au fur à mesure que la température du substrat est réduite par le réducteur de température 92, le deuxième bras robotisé 100 extrait du réducteur de température 29 le substrat ayant la température réduite et charge celuiùci dans l'unité d'exposition 110. De même, le deuxième bras robotisé 100 extrait le substrat exposé de l'unité d'exposition 110, et charge celuiùci dans la titreuse 120. L'unité d'exposition 110 agence le substrat chargé par le deuxième bras robotisé 100, et applique des motifs à la résine photosensible sur le substrat par application d'une lumière sur le substrat agencé. La titreuse 120 forme le code d'identification sur un côté du substrat chargé par le deuxième bras robotisé 100. A cet instant, la titreuse 120 est disposée sur le transporteur afin de former le code d'identification sur le substrat transporté. La chaîne de développement est prévue avec une unité de développement 130 qui développe le substrat ; une unité de dessiccation 140 qui dessèche le substrat développé ; un transporteur tournant qui tourne la direction de transport du substrat desséché ; et un second transporteur 160 qui transporte le substrat tourné vers l'unité de chargement/déchargement 10. L'unité de développement 130 développe le substrat qui est exposé par l'unité d'exposition 110 et est prévue avec le code d'identification formé par la titreuse. Pour R313revels\25800\258 13-060926-Demande.doc -3/28 27/09/2006 17:19 ce faire, l'unité de développement 130 est prévue avec un transporteur de développement raccordé à la titreuse 120 ; et une partie de développement destinée à développer le substrat par pulvérisation d'un révélateur sur le transporteur de développement. L'unité de dessiccation 140 est prévue avec un four de dessiccation 142 qui dessèche le substrat développé au moyen d'une plaque chauffante dure (HHP) ; et un sixième bras robotisé 144 qui extrait le substrat du four de dessiccation 142 et charge celuiùci dans le transporteur tournant 150. Le four de dessiccation 142 chauffe et dessèche le substrat transporté par le 10 transporteur de développement de l'unité de développement 130 avec la plaque HHP qui est chauffée à une température comprise entre 110 et 130 . Après dessiccation du substrat par le four de dessiccation 142, le sixième bras robotisé 144 extrait le substrat du four de dessiccation 142, et charge celuiùci dans le transporteur tournant 150. 15 Le transporteur tournant 150 tourne la direction de transport du substrat chargé par le sixième bras robotisé 144 vers le second transporteur. Le second transporteur 160 transporte le substrat tourné par le transporteur tournant 150 vers l'unité de chargement/déchargement 160. Le dispositif de traitement photographique de l'art connexe est prévu avec 20 l'unité de nettoyage 20, la chaîne d'application de revêtement, l'unité d'exposition 110, la titreuse 120, et la chaîne de développement, qui sont agencées en une chaîne. Ainsi, le substrat chargé par l'unité de chargement/déchargement 10 est traité par un nettoyage, une application de revêtement, et une exposition en séries, puis on fait passer le substrat à travers les chaînes de titrage et de développement, moyennant 25 quoi le traitement photographique est achevé. Cependant, le dispositif et le procédé de traitement photographique de l'art connexe présentent les inconvénients suivants. Dans le dispositif photographique de l'art connexe, la chaîne d'application de revêtement et l'unité d'exposition reliées à la chaîne de développement sont formées 30 comme une chaîne de traitement photographique, moyennant quoi l'agencement entier est accru. De même, la chaîne d'application de revêtement, la chaîne de développement et la chaîne d'exposition présentent des temps de traitement différents, de sorte qu'un temps d'attente est généré, ce qui accroît de ce fait le temps total de traitement. 35 Si des problèmes apparaissent dans l'une quelconque des unités du dispositif de traitement photographique, le rendement entier est abaissé. Si les problèmes apparaissent dans l'unité d'exposition 110, il est impossible de faire fonctionner la chaîne d'application de revêtement, la titreuse et la chaîne de développement. R:\Brevets\25800\258 13--060926-Demande.doc -4/28 27/09/200617:19 Par conséquent, la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif et un procédé de traitement photographique, qui permettent de résoudre sensiblement un ou plusieurs problèmes dus aux limitations et aux inconvénients de l'art connexe. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif et un procédé de traitement photographique destinés à améliorer le rendement par minimisation de l'agencement complet de la chaîne de traitement photographique. Pour atteindre ces objectifs et autres avantages et conformément à l'objet de l'invention, un dispositif de traitement photographique comprend une unité de chargement/déchargement qui charge ou décharge un substrat ; une chaîne d'application de revêtement qui applique un revêtement de résine photosensible sur le substrat ; une chaîne d'exposition qui expose la résine photosensible appliquée sur le substrat ; une chaîne de développement qui développe le substrat exposé ; et une chaîne de transfert qui stocke temporairement le substrat revêtu de la résine photosensible et charge celuiùci dans la chaîne d'exposition, et stocke temporairement le substrat exposé et charge celuiùci dans la chaîne de développement. De préférence, la chaîne d'application de revêtement comprend un premier bras robotisé qui charge le substrat ; un applicateur de revêtement qui applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé par le premier bras robotisé ; un deuxième bras robotisé qui extrait de l'applicateur de revêtement le substrat revêtu de la résine photosensible ; un dessiccateur sous vide qui fait durcir la résine photosensible du substrat chargée par le deuxième bras robotisé ; un dispositif d'élimination de solvant qui élimine un solvant du substrat durci au moyen du dessiccateur sous vide ; un premier réducteur de température qui réduit une température du substrat duquel le solvant est éliminé ; et un troisième bras robotisé qui extrait du premier réducteur de température le substrat ayant la température réduite, et charge celuiùci dans la chaîne de transfert. Le dispositif d'élimination de solvant comprend préférentiellement : un quatrième bras robotisé qui extrait du dessiccateur sous vide le substrat exempt de solvant ; et un four d'élimination de solvant qui élimine le solvant du substrat. La chaîne de transfert comprend préférentiellement un premier transporteur qui transporte le substrat revêtu au moyen de la chaîne d'application de revêtement ; un second transporteur qui transporte le substrat exposé vers la chaîne de développement ; une machine à empiler qui stocke temporairement le substrat revêtu transporté par le premier transporteur, et stocke temporairement le substrat exposé par la chaîne d'exposition ; et une unité de transfert qui transporte le substrat entre les premier et second transporteurs et la machine à empiler. R~\Breve1s\25800\25813--060926-Demande.doc -5/28 27/09/200617:19 Le dispositif de traitement photographique peut en outre comprendre une chaîne de titrage qui forme un code d'identification sur le substrat exposé transporté à partir du second transporteur, et transporte le substrat ayant le code d'identification jusqu'à la chaîne de développement. La chaîne de titrage comprend préférentiellement : un sixième bras robotisé qui extrait le substrat exposé du second transporteur; et une titreuse qui forme le code d'identification sur le substrat chargé par le sixième bras robotisé. La chaîne d'exposition comprend préférentiellement : un second dispositif de commande de température qui maintient la température du substrat transporté par la io chaîne de transfert pour être appropriée au processus d'exposition ; un cinquième bras robotisé qui extrait le substrat du second dispositif de commande de température; et une unité d'exposition qui expose le substrat chargé par le cinquième bras robotisé. Préférentiellement, le dispositif de traitement photographique comprend en 15 outre une chaîne de nettoyage qui nettoie le substrat chargé par l'unité de chargement/déchargement, et amène le substrat nettoyé jusqu'à la chaîne d'application de revêtement. L'unité de chargement/déchargement comprend préférentiellement : une partie de chargement agencée en liaison avec la chaîne de nettoyage pour amener le 20 substrat jusqu'à la chaîne de nettoyage; et une partie de déchargement agencée en liaison avec la chaîne de développement pour transporter le substrat mis à disposition par la chaîne de développement vers l'extérieur. Dans un autre aspect de la présente invention, un dispositif de traitement photographique comprend une pluralité de chaînes de traitement photographique 25 agencées en parallèle, chaque chaîne de traitement photographique comportant une unité de chargement/déchargement destinée à charger ou décharger un substrat, une chaîne d'application de revêtement destinée à appliquer un revêtement de résine photosensible sur le substrat, une chaîne d'exposition destinée à exposer la résine photosensible appliquée sur le substrat, et une chaîne de développement destinée à 30 développer le substrat exposé ; et une chaîne de transfert qui transporte le substrat vers la chaîne d'application de revêtement, la chaîne d'exposition, et la chaîne de développement dans chaque chaîne de traitement photographique conformément à l'état d'avancement de la chaîne de traitement photographique. De préférence, la chaîne de transfert stocke temporairement le substrat revêtu 35 de la résine photosensible au moyen de chaque chaîne d'application de revêtement, et charge le substrat revêtu de la résine photosensible dans la chaîne d'exposition pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat revêtu ; ou la chaîne de transfert stocke temporairement le substrat exposé par la chaîne R:\Brevets\25800\2 5 8 1 3--060926-Demande.doc -6/28 27109/2006 17:19 d'exposition, et charge le substrat exposé dans la chaîne de développement pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat exposé. La chaîne de transfert comprend préférentiellement : un premier transporteur qui transporte le substrat revêtu au moyen de la chaîne d'application de revêtement; un second transporteur qui transporte le substrat exposé vers la chaîne de développement; une machine à empiler qui stocke temporairement le substrat revêtu transporté par le premier transporteur, et stocke temporairement le substrat exposé par la chaîne d'exposition; et une unité de transfert qui transfert le substrat parmi les premier et second transporteurs et la machine à empiler. to Le dispositif de traitement photographique peut en outre comprendre : une chaîne de titrage qui forme un code d'identification sur le substrat exposé transporté à partir du second transporteur, et transporte le substrat ayant le code d'identification jusqu'à la chaîne de développement. Chaque chaîne de titrage peut avantageusement comprendre : un sixième bras 15 robotisé qui extrait le substrat exposé du second transporteur; et une titreuse qui forme le code d'identification sur le substrat chargé par le sixième bras robotisé. Chaque chaîne d'application de revêtement comprend préférentiellement : un premier bras robotisé qui charge le substrat ; un applicateur de revêtement qui applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé par le premier 20 bras robotisé; un second bras robotisé qui extrait de l'applicateur de revêtement le substrat revêtu de la résine photosensible ; un dessiccateur sous vide qui fait durcir la résine photosensible du substrat chargée par le deuxième bras robotisé; un dispositif d'élimination de solvant qui élimine un solvant du substrat qui est durci par le dessiccateur sous vide; un premier dispositif de commande de température qui réduit 25 une température du substrat duquel le solvant est éliminé ; et un troisième bras robotisé qui extrait du premier dispositif de commande de température le système ayant la température réduite, et charge celuiùci dans la chaîne de transfert. Chaque dispositif d'élimination de solvant comprend préférentiellement : un quatrième bras robotisé qui extrait du dessiccateur sous vide le substrat exempt de 30 solvant ; et un four d'élimination de solvant qui élimine le solvant du substrat. Chaque chaîne d'exposition comprend préférentiellement : un second dispositif de commande de température qui maintient la température du substrat transporté par la chaîne de transfert pour qu'elle soit appropriée au processus d'exposition ; un cinquième bras robotisé qui extrait le substrat du second dispositif de commande de 35 température; et une unité d'exposition qui expose le substrat chargé par le cinquième bras robotisé. Chaque chaîne de traitement photographiques peut en outre comprendre une chaîne de nettoyage qui nettoie le substrat chargé par l'unité de R:\Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc -7/28 27/09/200617:19 chargement/déchargement pour chaque chaîne de traitement photographique, et amène le substrat nettoyé jusqu'à la chaîne d'application de revêtement. Chaque unité de chargement/déchargement comprend préférentiellement : une partie de chargement agencée en liaison avec la chaîne de nettoyage afin d'amener le substrat jusqu'à la chaîne de nettoyage; et une partie de déchargement agencée en liaison avec la chaîne de développement afin de transporter le substrat mis à disposition par la chaîne de développement vers l'extérieur. Dans un autre aspect de la présente invention, un procédé de traitement photographique comprend les étapes consistant à charger un substrat ; appliquer un revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé ; stocker temporairement le substrat revêtu de la résine photosensible ; recevoir le substrat temporairement stocké, et exposer le substrat revêtu de la résine photosensible ; stocker temporairement le substrat exposé ; recevoir le substrat temporairement stocké, et développer le substrat exposé ; et décharger le substrat développé. De préférence, le traitement d'application de revêtement comprend les étapes consistant à appliquer le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé ; faire durcir la résine photosensible appliquée sur le substrat ; éliminer un solvant du substrat durci ; et réduire la température du substrat duquel le solvant est éliminé. Le procédé de traitement photographique peut en outre comprendre l'étape consistant à former un code d'identification sur le substrat exposé après réception du substrat temporairement stocké avant le traitement de développement. Le traitement d'exposition comprend préférentiellement les étapes consistant à : recevoir le substrat temporairement stocké, et maintenir la température du substrat revêtu pour qu'elle soit appropriée au traitement d'exposition ; et exposer le substrat qui est maintenu à la température appropriée au traitement d'exposition. Le procédé de traitement photographique peut en outre comprendre l'étape consistant à nettoyer le substrat chargé avant d'appliquer le revêtement de résine photosensible sur le substrat. Dans un autre aspect de la présente invention, un procédé de traitement photographique, qui comporte une pluralité de chaînes de traitement photographique agencées en parallèle, chaque chaîne de traitement photographique comportant une unité de chargement/déchargement destinée à charger ou décharger un substrat, une chaîne d'application de revêtement destinée à appliquer un revêtement de résine photosensible sur le substrat, une chaîne d'exposition destinée à exposer la résine photosensible appliquée sur le substrat, et une chaîne de développement destinée à développer le substrat exposé, comprend des étapes consistant à charger le substrat dans chaque chaîne d'application de revêtement afin d'appliquer le revêtement de résine photosensible sur chaque substrat ; stocker temporairement le substrat revêtu RABrevets\25800\25813--060926-Demande.doc -8/28 27/09/2006 17:19 dans chaque chaîne d'application de revêtement au moyen d'une chaîne de transfert destinée à transporter le substrat vers la chaîne d'application de revêtement, la chaîne d'exposition et la chaîne de développement ; exposer la résine photosensible appliquée sur le substrat par chargement du substrat dans la chaîne d'exposition pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat revêtu par l'intermédiaire de la chaîne de transfert ; stocker temporairement le substrat exposé dans chaque chaîne d'exposition au moyen de la chaîne de transfert ; développer le substrat exposé par chargement du substrat exposé dans la chaîne de développement pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat exposé par l'intermédiaire de la chaîne de transfert ; et décharger le substrat au moyen de l'unité de chargement/déchargement. De préférence, le traitement d'application de revêtement comprend les étapes consistant à appliquer le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé ; faire durcir la résine photosensible appliquée sur le substrat ; éliminer du solvant à partir du substrat durci ; réduire la température du substrat duquel le solvant est éliminé ; et amener le substrat à la température réduite jusqu'à la chaîne de transfert. Le procédé de traitement photographique peut en outre comprendre les étapes consistant à former un code d'identification sur le substrat exposé amené par la chaîne de transfert, et amener le substrat ayant le code d'identification jusqu'à la chaîne de développement. Le traitement d'exposition comprend préférentiellement les étapes consistant à : maintenir la température du substrat revêtu amené par la chaîne de transfert pour qu'elle soit appropriée au traitement d'exposition ; et exposer le substrat qui est maintenu à la température appropriée au traitement d'exposition. Le procédé de traitement photographique peut en outre comprendre les étapes consistant à nettoyer le substrat chargé par l'unité de chargement/déchargement, et amener le substrat nettoyé jusqu'à la chaîne d'application de revêtement. Les dessins annexés, qui sont inclus pour fournir une meilleure compréhension de l'invention, illustrent des modes de réalisation de l'invention décrits de façon détaillée à titre d'illustration sans que l'invention leur soit limitée. Sur les dessins : la figure 1 est un agencement illustrant de manière simplifiée un dispositif de traitement photographique de l'art connexe ; la figure 2 est un agencement illustrant de manière simplifiée un dispositif de traitement photographique selon un mode de réalisation préféré de la présente invention ; et la figure 3 est un agencement illustrant de manière simplifiée un dispositif de traitement photographique selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention. R:\Brevets\25800\258 13--060926-Dernande.doc -9/28 27/09/2006 17:19 Référence sera maintenant faite en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Quand cela est possible, les mêmes numéros de référence seront utilisés sur l'ensemble des dessins pour se référer aux parties identiques ou analogues. Ciùaprès, un dispositif et un procédé de traitement photographique selon la présente invention seront expliqués avec référence aux dessins annexés. La figure. 2 est un agencement illustrant de manière simplifiée un dispositif de traitement photographique selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. On se réfère à la figure 2, sur laquelle le dispositif de traitement photographique selon un mode de réalisation préféré de la présente invention est prévu avec une unité de chargement/déchargement 300 qui charge ou décharge un substrat ; une chaîne de nettoyage 400 qui nettoie le substrat ; une chaîne d'application de revêtement 500 qui applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat nettoyé ; une chaîne d'exposition 700 qui expose la résine photosensible appliquée sur le substrat ; une chaîne de titrage 800 qui forme un code d'identification dans le substrat exposé ; une chaîne de transfert 600 qui stocke temporairement le substrat revêtu de la résine photosensible et transfert celuiùci vers la chaîne d'exposition 700, ou stocke temporairement lesubstrat exposé et transfert celuiùci vers la chaîne de titrage 800 ; et une chaîne de développement 900 qui développe le substrat par l'intermédiaire de la chaîne de titrage 800, et charge le substrat développé dans l'unité de chargement/déchargement 300. L'unité de chargement/déchargement 300 charge le substrat dans la chaîne de nettoyage 400 après avoir extrait le substrat d'un chargeur déplacé au moyen d'un dispositif de transfert. De même, l'unité de chargement/déchargement 300 extrait le substrat de la chaîne de développement 900, puis charge le substrat dans le chargeur. Dans ce cas, bien que cela ne soit pas représenté, l'unité de chargement/déchargement 300 comporte au moins un bras robotisé qui charge et décharge le substrat. Entre temps, l'unité de chargement/déchargement 300 peut être constituée d'une partie de chargement qui comporte un bras robotisé destiné à charger le substrat dans la chaîne de nettoyage 400, et une partie de déchargement qui comporte un bras robotisé destiné à décharger le substrat exposé depuis la chaîne de développement 900. Pendant que l'on met à disposition l'unité de chargement/déchargement 300 constituée de la partie de chargement et de la partie de déchargement, il est possible de diminuer un temps de traitement pour le chargement et le déchargement du substrat. R: \Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc -10/28 27/09/2006 17:19 La chaîne de nettoyage 400 nettoie le substrat déchargé de l'unité de chargement/déchargement 300. La chaîne de nettoyage 400 est prévue avec un transporteur de nettoyage 410 qui transporte le substrat jusqu'à la chaîne d'application de revêtement 500, et une unité de nettoyage 420 qui nettoie le substrat par pulvérisation d'une solution de nettoyage sur le substrat. La chaîne d'application de revêtement 500 est prévue avec un premier bras robotisé 510 qui extrait le substrat nettoyé du transporteur de nettoyage 410 ; un applicateur de revêtement 520 qui applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé par le premier bras robotisé 510 ; un deuxième bras robotisé 530 qui extrait de l'applicateur de revêtement 520 le substrat revêtu de la résine photosensible ; un dessiccateur sous vide (VCD) 540 qui durcit la résine photosensible appliquée sur le substrat chargé par le deuxième bras robotisé 530 ; un dispositif d'élimination de solvant 550 qui élimine un solvant à partir du substrat dont la résine photosensible est durcie ; un premier dispositif de commande de température 560 qui abaisse la température dans le substrat duquel le solvant est éliminé ; et un troisième bras robotisé 570 qui extrait du premier dispositif de commande de température 560 le substrat ayant la température abaissée. Le premier bras robotisé 560 extrait le substrat nettoyé du transporteur de nettoyage 410, et charge le substrat nettoyé dans l'applicateur de revêtement 520. Grâce à l'applicateur de revêtement 520 qui utilise un procédé rotationnel ou irrotationnel, la résine photosensible est appliquée sur le substrat chargé par le premier bras robotisé 510. Après avoir appliqué le revêtement de résine photosensible sur le substrat au moyen de l'applicateur de revêtement 520, le second bras robotisé 530 extrait de l'applicateur de revêtement 520 le substrat revêtu de la résine photosensible, et charge, le substrat dans le dessiccateur sous vide 540. Le dessiccateur sous vide 540 dessèche la résine photosensible du substrat chargé par le second bras robotisé 530 à l'état de vide peu poussé, moyennant quoi la résine photosensible du substrat est durcie. Le dispositif d'élimination de solvant 550 est constitué d'un quatrième bras robotisé 552 qui extrait du dessiccateur sous vide 540 le substrat dont la résine photosensible est durcie, et un four d'élimination de solvant 554 qui élimine le solvant à partir du substrat au moyen d'une plaque de cuisson douce (SHP). Le quatrième bras robotisé 552 extrait du dessiccateur sous vide 540 le substrat dont la résine photosensible est durcie, et charge le substrat dans le four d'élimination de solvant 554. De même, le quatrième bras robotisé 552 extrait du four d'élimination de solvant 554 le substrat, dont le solvant est éliminé, et charge le substrat dans le premier dispositif de commande de température 560. R:Brevets\25800\2 58 1 3--060926-Demande.doc -11/28 27/09/2006 17i9 Le four d'élimination de solvant 554 chauffe le substrat chargé par le quatrième bras robotisé 552 à une température comprise entre 110 et 130 au moyen de la plaque SHP, pour éliminer de ce fait le solvant à partir du substrat. Le premier dispositif de commande de température 560 chauffe ou refroidit le substrat chargé par le quatrième bras robotisé 552, pour que le substrat soit de ce fait à la température d'environ 23 . Pour ce faire, le premier dispositif de commande de température 560 est formé selon une structure à double couche. Après que la température du substrat a été réduite par le premier dispositif de commande de température 560, le troisième bras robotisé 570 extrait le substrat du premier dispositif de commande de température 560, et charge le substrat dans la chaîne de transfert 600. La chaîne de transfert 600 est prévue avec un premier transporteur 610 qui transporte le substrat chargé par le troisième bras robotisé 570 ; un second transporteur 640 qui transporte le substrat exposé vers la chaîne de titrage 800 ; une machine à empiler 630 qui stocke temporairement le substrat revêtu transporté par le premier transporteur 610, et stocke temporairement le substrat exposé dans la chaîne d'exposition 700 ; et une unité de transfert (AGV) 620 qui transfert le substrat entre les premier et second transporteurs 610 et la machine à empiler 630. Le premier transporteur 610 transporte le substrat revêtu qui est chargé par le troisième bras robotisé 570 jusqu'au chargeur non représenté sur les dessins. Pendant que l'unité de transfert 620 est déplacée le long d'un trajet prédéterminé entre le premier transporteur 610 et la machine à empiler 630, l'unité de transfert 620 stocke le chargeur, dans lequel la pluralité de substrats sont logés, dans la machine à empiler 630. Lors du déplacement de l'unité de transfert 620 le long d'un trajet prédéterminé entre le second transporteur 640 et la machine à empiler 630, l'unité de transfert 620 amène le chargeur, qui loge la pluralité de substrats exposés dans la machine à empiler 630, jusqu'au second transporteur 640. La machine à empiler 630 stocke temporairement le chargeur qui loge la pluralité de substrats revêtus de la résine photosensible et transportés par l'unité de transfert 620. De même, la machine à empiler 630 stocke temporairement le chargeur qui loge la pluralité de substrats exposés par la chaîne d'exposition 700. Le second transporteur 640 extrait le substrat exposé du chargeur transporté par l'unité de transfert 620, et transporte le substrat exposé vers la chaîne de titrage 800. La chaîne d'exposition 700 est prévue avec un second dispositif de commande de température 710 qui reçoit le chargeur comportant la pluralité de substrats provenant de la machine à empiler 630, et maintient la température du substrat de façon à ce qu'elle soit appropriée au traitement d'exposition ; un cinquième bras robotisé 720 qui extrait le substrat du second dispositif de commande de température R:\Brevets\25800\25813--060926-Demande. doc -12/28 27/09/200617:19 710 ; et une unité d'exposition 730 qui expose le substrat chargé par le cinquième bras robotisé 720. Le second dispositif de commande de température 710 chauffe ou refroidit le substrat logé dans le chargeur, pour que le substrat soit de ce fait à la température d'environ 23 . Pour ce faire, le second dispositif de commande de température 710 est formé selon une structure à double couche. Entreùtemps, le second dispositif de commande de température 710 comporte une unité d'élimination de particules qui pulvérise de l'air à haute pression sur le substrat afin d'éliminer des particules du substrat. Le cinquième bras robotisé 720 extrait le substrat du second dispositif de commande de température 710, et charge le substrat dans l'unité d'exposition 730. De même, après que le traitement d'exposition a été achevé, le cinquième bras robotisé 720 extrait le substrat exposé de l'unité d'exposition 730, et charge le substrat exposé dans le chargeur prévu dans la machine à empiler 630. L'unité d'exposition 730 agence le substrat chargé par le cinquième bras robotisé 720, et applique la lumière sur le substrat agencé afin de modeler les contours de la résine photosensible sur celuiùci. La chaîne de titrage 800 est constitué d'un sixième bras robotisé 810 qui sort le substrat du second transporteur 640, et une titreuse 820 qui forme le code d'identification dans le substrat chargé par le sixième bras robotisé 810. Le sixième bras robotisé 810 extrait le substrat exposé du second transporteur 640, et charge le substrat exposé dans la titreuse 820. La titreuse 820 forme le code d'identification du substrat sur un côté du substrat chargé par le sixième bras robotisé 810. A cet instant, la titreuse 820 est installée sur le transporteur, de façon à former le code d'identification du substrat. La chaîne de développement 900 est prévue avec un transporteur de développement 910 qui transporte le substrat ayant le code d'identification, et une unité de développement 920 qui développe le substrat par pulvérisation d'un révélateur sur le substrat. Le transporteur de développement 910 transporte le substrat ayant le code d'identification de la titreuse 820 à l'unité de chargement/déchargement 300. L'unité de développement 920 pulvérise le développateur sur le substrat transporté par le transporteur de développement 910. Par conséquent, le substrat exposé par l'unité d'exposition 730 et la titreuse 820 est développé par le révélateur pulvérisé à partir de l'unité de développement 920. Dans le dispositif et le procédé de traitement photographique selon la présente invention, la chaîne de nettoyage 400 et la chaîne d'application de revêtement 500 sont agencées en une chaîne, moyennant quoi le substrat revêtu de la résine R:\Brevets\25800\25813-060926-Demande.doc -13/28 27/09/200617:19 photosensible est temporairement stocké dans la chaîne de transfert 600, et le substrat stocké dans la chaîne de transfert 600 est amené jusqu'à la chaîne d'exposition 700, pour poursuivre de ce fait le traitement d'exposition. Puis, le substrat exposé par la chaîne d'exposition 700 est temporairement stocké dans la chaîne de transfert 600, et le substrat stocké dans la chaîne de transfert 600 est amené jusqu'à la chaîne de titrage 800, moyennant quoi le traitement de titrage se poursuit. Après cela, le substrat est amené jusqu'à la chaîne de développement 900, afin d'accomplir le traitement de développement, puis le substrat est déchargé vers l'extérieur. Dans le dispositif et le procédé de traitement photographique selon la présente invention, la chaîne d'application de revêtement 500, la chaîne d'exposition 700 et la chaîne de développement 900 sont agencées séparément les unes des autres. Dans cet état, la chaîne de transfert 600 est prévue pour transporter le substrat parmi la chaîne d'application de revêtement 500, la chaîne d'exposition 700 et la chaîne de développement 900, afin de diminuer de ce fait l'agencement entier de la chaîne de traitement photographique. De même, bien que la chaîne d'application de revêtement 500, la chaîne de développement 600 et la chaîne d'exposition 700 aient des temps de traitement différents les unes des autres, il est possible de diminuer le temps de traitement complet de la chaîne de traitement photographique en stockant temporairement le substrat par l'intermédiaire de la chaîne de transfert 600. Bien qu'il y ait des problèmes dans l'une quelconque des chaînes, cela n'a aucun effet négatif sur la chaîne de traitement dans son entier, de sorte qu'il soit possible d'améliorer le rendement. Tel que représenté sur la figure 3, le dispositif de traitement photographique selon la présente invention comporte la pluralité de chaînes de traitement photographique (2001 à 200n) agencées en parallèle. Chaque chaîne de traitement photographique (2001 à 200n) est la même du point de vue de la structure que le dispositif de traitement photographique représenté sur la figure 2. Parmi la chaîne d'application de revêtement 500, la chaîne d'exposition 700 et la chaîne de développement 900, la chaîne d'exposition 700 a la durée de traitement la plus longue, et la chaîne de développement 900 a la durée de traitement la plus courte. Ainsi, afin de maximiser le temps de traitement dans chaque chaîne, il est possible de commander le nombre de chaînes. Par exemple, si la chaîne d'exposition 700 est agencée en 12 chaînes, la chaîne de nettoyage 400 et la chaîne d'application de revêtement 500 agencées en une chaîne sont formées par 9 chaînes, et la chaîne de titrage 800 et la chaîne de développement 900 agencées en une chaîne sont formées par 6 chaînes pour maximiser de ce fait le rendement dans chaque chaîne. R:\13revets\25800\258 13--060926-Demande.doc -14/28 27/09/2006 17:19 La chaîne de transfert 600 est constituée d'au moins une unité de transfert 620, dans laquelle l'unité de transfert 620 transfert le substrat vers la chaîne de revêtement 500, la chaîne d'exposition 700 et la chaîne de titrage 800 pour chaque chaîne de traitement photographique (2001 à 200n). On se réfère à la figure 3 associée à la figure 2, sur lesquelles au moins une unité de transfert 620 stocke le substrat revêtu de la résine photosensible au moyen de chaque chaîne d'application de revêtement 500 dans la machine à empiler 630. Sur la base de l'état d'avancement du traitement dans chaque chaîne d'exposition 700, l'unité de transfert 620 extrait le substrat revêtu de la résine photosensible de la machine à empiler 630, et charge le substrat revêtu de la résine photosensible dans la chaîne d'exposition 700 de la chaîne de traitement photographique (2001 à 200n). De même, au moins une unité de transfert 620 stocke le substrat exposé par chaque chaîne d'exposition 700 dans la machine à empiler 630. Sur la base de l'état d'avancement du traitement pour chaque chaîne de développement 900, au moins une unité de transfert 620 extrait le substrat exposé de la machine à empiler 630, et charge le substrat exposé dans la chaîne de titrage 800 pour la chaîne de traitement photographique (2001 à 200n). Dans le dispositif de traitement photographique selon un autre mode de réalisation de la présente invention, une pluralité de chaînes de traitement photographique (2001 à 200n) sont agencées par mise à disposition séparée d'une chaîne d'application de revêtement 500, une chaîne d'exposition 700 et une chaîne de développement 900. Dans cet état, le substrat est transféré vers chaque chaîne de traitement photographique (2001 à 200n) au moyen de la chaîne de transfert 600, pour diminuer de ce fait l'agencement entier. De même, le substrat est transporté sur la base de l'état d'avancement du traitement pour chaque chaîne de traitement photographique (2001 à 200n), de sorte qu'il soit possible de diminuer le temps de contact total. Bien qu'il y ait des problèmes dans l'une quelconque des chaînes, cela n'a aucun effet sur la chaîne de traitement entière étant donné que l'autre chaîne de traitement photographique (2001 à 200n) remplace la chaîne rencontrant les problèmes, de sorte qu'il soit possible d'améliorer le rendement. Tel que cela est mentionné ciùdessus, le dispositif et le procédé de traitement photographique selon la présente invention présentent les avantages suivants. Tout d'abord, la chaîne d'application de revêtement, la chaîne d'exposition et la chaîne de développement sont agencées séparément. Dans cet état, le substrat est transféré parmi la chaîne d'application de revêtement, la chaîne d'exposition, et la chaîne de développement au moyen de la chaîne de transfert, pour diminuer de ce fait l'agencement entier de la chaîne de traitement photographique. R:\Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc -15/28 27/09/2006 17:19 Bien que la chaîne d'application de revêtement, la chaîne de développement et la chaîne d'exposition aient des temps de traitement différents, le substrat est temporairement stocké par la chaîne de transfert, moyennant quoi le temps de traitement total du traitement photographique est réduit. Si des problèmes quelconques sont générés dans l'une quelconque des chaînes pour chaque chaîne, cela n'a aucun effet négatif sur les autres chaînes de traitement, ce qui améliore de ce fait le rendement. Sur la base de l'état d'avancement du traitement pour chaque chaîne de traitement photographique, le substrat est transféré pour diminuer de ce fait le temps 10 de contact entier du traitement photographique. Bien qu'un problème quelconque soit généré dans l'une quelconque des chaînes pour chaque chaîne de traitement photographique, elle peut être remplacée par l'autre chaîne de traitement photographique, de sorte qu'il soit possible d'améliorer le rendement. 15 Les hommes du métier constateront que diverses modifications et variantes peuvent être apportées à la présente invention sans s'éloigner de l'esprit ou de la portée de l'invention. Ainsi, il est prévu que la présente invention couvre les modifications et les variantes de cette invention à condition qu'elles s'inscrivent dans la portée selon les revendications annexées et leurs équivalents. 20 R:1Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc -16/28 27/09/200617:19
Dispositif et procédé de traitement photographique destinés à améliorer le rendement par minimisation d'un agencement entier d'une chaîne de traitement photographique, dans lesquels le dispositif de traitement photographique comprend une unité de chargement/déchargement (10, 300) qui charge ou décharge un substrat ; une chaîne d'application de revêtement (500) qui applique un revêtement de résine photosensible sur le substrat ; une chaîne d'exposition (700) qui expose la résine photosensible appliquée sur le substrat ; une chaîne de développement (900) qui développe le substrat exposé ; et une chaîne de transfert (600) qui stocke temporairement le substrat revêtu de la résine photosensible et charge celui-ci dans la chaîne d'exposition (700), et stocke temporairement le substrat exposé et charge celui-ci dans la chaîne de développement (900).
1. Dispositif de traitement photographique comprenant : une unité de chargement/déchargement (10, 300) qui charge ou décharge un 5 substrat ; une chaîne d'application de revêtement (500) qui applique un revêtement de résine photosensible sur le substrat ; une chaîne d'exposition (700) qui expose la résine photosensible appliquée sur le substrat ; 1 o une chaîne de développement (900) qui développe le substrat exposé ; et une chaîne de transfert (600) qui stocke temporairement le substrat revêtu de la résine photosensible et charge celuiùci dans la chaîne d'exposition (700), et stocke temporairement le substrat exposé et charge celuiùci dans la chaîne de développement (900). 15 2. Dispositif de traitement photographique selon la 1, dans lequel la chaîne d'application de revêtement (500) comprend : un premier bras robotisé (300, 150) qui charge le substrat ; un applicateur de revêtement (64, 520) qui applique le revêtement de résine 20 photosensible sur le substrat chargé par le premier bras robotisé (30, 150) ; un deuxième bras robotisé (100, 530) qui extrait de l'applicateur de revêtement (64, 520) le substrat revêtu de la résine photosensible ; un dessiccateur sous vide (70, 540) qui fait durcir la résine photosensible du substrat chargé par le deuxième bras robotisé (100, 530) ; 25 un dispositif d'élimination de solvant (80, 550) qui élimine du solvant du substrat durci au moyen du dessiccateur sous vide (70, 540) ; un premier réducteur de température (92, 560) qui réduit une température du substrat duquel le solvant est éliminé ; et un troisième bras robotisé (62, 570) qui extrait du premier réducteur de 30 température (92, 560) le substrat ayant la température réduite et charge celuiùci dans la chaîne de transfert (600). 3. Dispositif de traitement photographique selon la 2, dans lequel le dispositif d'élimination de solvant (80, 550) comprend : 35 un quatrième bras robotisé (66, 552) qui extrait du dessiccateur sous vide (70, 540) le substrat exempt de solvant ; et un four d'élimination de solvant (82, 554) qui élimine le solvant du substrat. R:\Brevets\25800\258 13--060926-Demande.doc -17/28 27/09/2006 17:19 4. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la chaîne de transfert (600) comprend : un premier transporteur (610) qui transporte le substrat revêtu au moyen de la chaîne d'application de revêtement (500) ; un second transporteur (640) qui transporte le substrat exposé vers la chaîne de développement (900) ; une machine à empiler (630) qui stocke temporairement le substrat revêtu transporté par le premier transporteur (610), et stocke temporairement le substrat exposé par la chaîne d'exposition (700) ; et to une unité de transfert (620) qui transfert le substrat entre les premier et second transporteurs (610, 640) et la machine à empiler (630). 5. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant en outre une chaîne de titrage (800) qui forme un 15 code d'identification sur le substrat exposé transporté à partir du second transporteur (640), et transporte le substrat ayant le code d'identification jusqu'à la chaîne de développement (900). 6. Dispositif de traitement photographique selon la 5, dans 20 lequel la chaîne de titrage (800) comprend : un sixième bras robotisé (144, 810) qui extrait le substrat exposé du second transporteur (640) ; et une titreuse (120, 820) qui forme le code d'identification sur le substrat chargé par le sixième bras robotisé (144, 810). 25 7. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la chaîne d'exposition (700) comprend : un second dispositif de commande de température (710) qui maintient la température du substrat transporté par la chaîne de transfert (600) pour être 30 appropriée au processus d'exposition ; un cinquième bras robotisé (84, 720) qui extrait le substrat du second dispositif de commande de température (710) ; et une unité d'exposition (110) qui expose le substrat chargé par le cinquième bras robotisé (84, 720). 35 8. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant en outre une chaîne de nettoyage (400, 420) qui R:113revcts125800125813--060926-Demande.doc -18/28 27/09/200617:19nettoie le substrat chargé par l'unité de chargement/déchargement (10, 300), et amène le substrat nettoyé jusqu'à la chaîne d'application de revêtement (500). 9. Dispositif de traitement photographique selon la 8, dans lequel l'unité de chargement/déchargement (10, 300) comprend : une partie de chargement agencée en liaison avec la chaîne de nettoyage (400, 420) pour amener le substrat jusqu'à la chaîne de nettoyage (400, 420) ; et une partie de déchargement agencée en liaison avec la chaîne de développement (900) pour transporter le substrat mis à disposition par la chaîne de développement (900) vers l'extérieur. 10. Dispositif de traitement photographique comprenant : une pluralité de chaînes de traitement photographique agencées en parallèle, chaque chaîne de traitement photographique comportant une unité de chargement/déchargement (10, 300) destinée à charger ou décharger un substrat, une chaîne d'application de revêtement (500) destinée à appliquer un revêtement de résine photosensible sur le substrat, une chaîne d'exposition (700) destinée à exposer la résine photosensible appliquée sur le substrat, et une chaîne de développement (900) destinée à développer le substrat exposé ; et une chaîne de transfert (600) qui transfert le substrat vers la chaîne d'application de revêtement (500), la chaîne d'exposition (700), et la chaîne de développement (900) dans chaque chaîne de traitement photographique selon l'état d'avancement de la chaîne de traitement photographique. 11. Dispositif de traitement photographique selon la 10, dans lequel la chaîne de transfert (600) stocke temporairement le substrat revêtu de la résine photosensible par chaque chaîne d'application de revêtement (500), et charge le substrat revêtu de la résine photosensible vers la chaîne d'exposition (700) pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat revêtu ; ou la chaîne de transfert (600) stocke temporairement le substrat exposé par la chaîne d'exposition (700), et charge le substrat exposé vers la chaîne de développement (900) pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat exposé. 12. Dispositif de traitement photographique selon la 10 ou 11, dans lequel la chaîne de transfert (600) comprend : un premier transporteur (610) qui transporte le substrat revêtu au moyen de la chaîne d'application de revêtement (500) ; R: \Brevets\25800\258 13--060926-Demande.doc -19/28 27/09/200617:19un second transporteur (640) qui transporte le substrat exposé vers la chaîne de développement (900) ; une machine à empiler (630) qui stocke temporairement le substrat revêtu transporté par le premier transporteur (610), et stocke temporairement le substrat exposé par la chaîne d'exposition (700) ; et une unité de transfert (620) qui transfert le substrat parmi les premier et second transporteurs (610, 640) et la machine à empiler (630). 13. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 10 à 12, comprenant en outre : une chaîne de titrage (800) qui forme un code d'identification sur le substrat exposé transporté à partir du second transporteur (640), et transporte le substrat ayant le code d'identification jusqu'à la chaîne de développement (900). 14. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 10 à 13, dans lequel chaque chaîne de titrage (800) comprend : un sixième bras robotisé (144, 810) qui extrait le substrat exposé du second transporteur (640) ; et une titreuse (120, 820) qui forme le code d'identification sur le substrat chargé par le sixième bras robotisé (144, 810). 15. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 10 à 14, dans lequel chaque chaîne d'application de revêtement (500) comprend : un premier bras robotisé (30, 510) qui charge le substrat ; un applicateur de revêtement (64, 520) qui applique le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé par le premier bras robotisé (30, 510) ; un second bras robotisé (100, 530) qui extrait de l'applicateur de revêtement (74, 120) le substrat revêtu de la résine photosensible ; un dessiccateur sous vide (70, 540) qui fait durcir la résine photosensible du substrat chargée par le deuxième bras robotisé (100, 530) ; un dispositif d'élimination de solvant (80, 550) qui élimine un solvant du substrat qui est durci par le dessiccateur sous vide (70, 540) ; un premier dispositif de commande de température (92, 560) qui réduit une température du substrat duquel le solvant est éliminé ; et un troisième bras robotisé (62, 570) qui extrait du premier dispositif de commande de température (92, 560 le système ayant la température réduite, et charge celuiùci dans la chaîne de transfert (600). R:\Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc -20128 271092006 17:19 16. Dispositif de traitement photographique selon la 15, dans lequel chaque dispositif d'élimination de solvant (80, 550) comprend : un quatrième bras robotisé (66, 552) qui extrait du dessiccateur sous vide le substrat exempt de solvant ; et un four d'élimination de solvant (82, 554) qui élimine le solvant du substrat. 17. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 10 à 16, dans lequel chaque chaîne d'exposition comprend : un second dispositif de commande de température (710) qui maintient la température du substrat transporté par la chaîne de transfert (600) pour qu'elle soit appropriée au processus d'exposition ; un cinquième bras robotisé (84, 720) qui extrait le substrat du second dispositif de commande de température (710) ; et une unité d'exposition (110) qui expose le substrat chargé par le cinquième bras robotisé (84, 720). 18. Dispositif de traitement photographique selon l'une quelconque des 10 à 17, dans lequel chaque chaîne de traitement photographiques comprend en outre une chaîne de nettoyage (400, 420) qui nettoie le substrat chargé par l'unité de chargement/déchargement (10, 300) pour chaque chaîne de traitement photographique, et amène le substrat nettoyé jusqu'à la chaîne d'application de revêtement (500). 19. Dispositif de traitement photographique selon la 18, dans lequel chaque unité de chargement/déchargement (10, 300) comprend : une partie de chargement agencée en liaison avec la chaîne de nettoyage (400, 420) afin d'amener le substrat jusqu'à la chaîne de nettoyage (400, 420) ; et une partie de déchargement agencée en liaison avec la chaîne de développement (900) pour transporter le substrat mis à disposition par la chaîne de développement (900) vers l'extérieur. 20. Procédé de traitement photographique comprenant les étapes consistant à: charger un substrat ; appliquer un revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé ; stocker temporairement le substrat revêtu de la résine photosensible ; R:\Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc -21/28 27/09/2006 17:19recevoir le substrat temporairement stocké, et exposer le substrat revêtu de la résine photosensible ; stocker temporairement le substrat exposé ; recevoir le substrat temporairement stocké, et développer le substrat exposé ; et s décharger le substrat développé. 21. Procédé de traitement photographique selon la 20, dans lequel le traitement d'application de revêtement comprend les étapes consistant à : appliquer le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé ; 10 faire durcir la résine photosensible appliquée sur le substrat ; éliminer du solvant du substrat durci ; et réduire la température du substrat duquel le solvant est éliminé. 22. Procédé de traitement photographique selon la 20 ou 21, 15 comprenant en outre l'étape consistant à former un code d'identification sur le substrat exposé après réception du substrat temporairement stocké avant le traitement de développement. 23. Procédé de traitement photographique selon l'une quelconque des 20 20 à 22, dans lequel le traitement d'exposition comprend les étapes consistant à : recevoir le substrat temporairement stocké, et maintenir la température du substrat revêtu pour qu'elle soit appropriée au traitement d'exposition ; et exposer le substrat qui est maintenu à la température appropriée au traitement 25 d'exposition. 24. Procédé de traitement photographique selon l'une quelconque des 20 à 23, comprenant en outre l'étape consistant à nettoyer le substrat chargé avant d'appliquer le revêtement de résine photosensible sur le substrat. 30 25. Procédé de traitement photographique, qui comporte une pluralité de chaînes de traitement photographique agencées en parallèle, chaque chaîne de traitement photographique comportant une unité de chargement/déchargement (10, 300) destinée à charger ou décharger un substrat, une chaîne d'application de 35 revêtement (500) destinée à appliquer un revêtement de résine photosensible sur le substrat, une chaîne d'exposition (700) destinée à exposer la résine photosensible appliquée sur le substrat, et une chaîne de développement (900) destinée à développer le substrat exposé, comprenant les étapes consistant à : R:\Brevels\25800\25813--060926-Demande.doc -22/28 27/09/200617.19charger le substrat dans chaque chaîne d'application de revêtement (500) pour appliquer le revêtement de résine photosensible sur chaque substrat ; stocker temporairement le substrat revêtu dans chaque chaîne d'application de revêtement (500) au moyen d'une chaîne de transfert destinée à transférer le substrat jusqu'à la chaîne d'application de revêtement (500), la chaîne d'exposition (700) et la chaîne de développement (900) ; exposer la résine photosensible appliquée sur le substrat par chargement du substrat dans la chaîne d'exposition (700) pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat revêtu par l'intermédiaire de la chaîne de transfert (600) ; stocker temporairement le substrat exposé dans chaque chaîne d'exposition (700) au moyen de la chaîne de transfert (600) ; développer le substrat exposé par chargement du substrat exposé dans la chaîne de développement (900) pour chaque chaîne de traitement photographique qui nécessite le substrat exposé par l'intermédiaire de la chaîne de transfert (600) ; et décharger le substrat au moyen de l'unité de chargement/déchargement (10n, 300). 26. Procédé de traitement photographique selon la 25, dans lequel le traitement d'application de revêtement comprend les étapes consistant à : appliquer le revêtement de résine photosensible sur le substrat chargé ; faire durcir la résine photosensible appliquée sur le substrat ; éliminer du solvant du substrat durci ; réduire la température du substrat duquel le solvant est éliminé ; et amener le substrat de température réduite jusqu'à la chaîne de transfert (600). 27. Procédé de traitement photographique selon la 25 ou 26, comprenant en outre les étapes consistant à former un code d'identification sur le substrat exposé amené par la chaîne de transfert (600), et amener le substrat ayant le code d'identification jusqu'à la chaîne de développement (900). 28. Procédé de traitement photographique selon l'une quelconque des 25 to 27, dans lequel le traitement d'exposition comprend les étapes consistant à : maintenir la température du substrat revêtu amené par la chaîne de transfert (600) pour qu'elle soit appropriée au traitement d'exposition ; et exposer le substrat qui est maintenu à la température appropriée au traitement d'exposition. R:\Brevets\25800\25813--060926-Demande.doc -23/28 27/09/2006 17:19 29. Procédé de traitement photographique selon l'une quelconque des 25 à 28, comprenant en outre les étapes consistant à nettoyer le substrat chargé par l'unité de chargement/déchargement (10, 300), et amener le substrat nettoyé jusqu'à la chaîne d'application de revêtement (500). R: \13revets\25800\25513--060926-Demande.doc -24/28 27/09/2006 17:19
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